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FR2897019
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A1
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STRUCTURE DE SECURITE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,810 |
La présente invention concerne une structure de sécurité de sièges de véhicules automobiles en cas de choc accidentel, par absorption progressive d'énergie par déformation d'une zône de plastification d'un élément structurel du siège, notamment au niveau de l'axe d'articulation du dossier sur le siège. De tels dispositifs sont décrits par exemple dans le brevet français N 04 08709 concernant un dispositif de sécurité de siège automobile, au nom du même inventeur, et dans lequel une barre centrale, en plus de son rôle de guidage et de calage d'une noix de règlage d'un mécanisme de commande d'inclinaison du dossier de siège, a une fonction de barre d'absorption d'énergie comportant au moins une zone de plastification à raideur progressive, par variation d'une section de métal concernée, pour des barres pleines ou creuses, préférentiellement de forme tubulaire, ou par variation de l'épaisseur d'une trempe superficielle. De tels sièges, qui combinent un règlage d'inclinaison de dossier continu et discontinu avec une grande sécurité d'amortissement en cas de choc accidentel conviennent particulièrement pour l'ensemble des sièges de véhicules automobiles, apportant ainsi la possibilité du meilleur règlage de position des occupants tout en préservant leur sécurité. De telles réalisations comportent toutefois des contraintes d'encombrement du dispositif auxquelles remèdient les structures objet de la présente invention. La présente invention est une structure de siège simplifiée comportant un amortissement aux chocs par déformation plastique au niveau de l'articulation du dossier sur l'assise qui répond aux exigences de sécurité pour de tels sièges, lesquels peuvent ainsi être réalisés en unités autonomes indépendantes de la structure du véhicule. Ils peuvent comporter un mécanisme de règlage d'inclinaison de dossier simplifié et donc de moindre coût. Une telle structure conviendra particulièrement pour des sièges arrières qui peuvent généralement supporter des positions de règlage plus limitées, ou aucune lorsqu'ils sont solidaires de la structure du véhicule. Ils nécessitent des conditions de protection différentes contre les chocs, notamment en ce qui concerne les chocs additionnels de bagages contre l'arrière des dossiers qui constituent souvent le fond du compartiment bagages. Un mécanisme de règlage d'inclinaison de dossier en continu peut également être adapté à la structure selon l'invention. Une structure de siège selon l'invention comportera, au niveau de l'axe d'articulation du dossier sur l'assise du siège, une barre centrale cylindrique rigide formant entretoise de l'assise du siège et sur laquelle est emboité, avec un léger jeu, une barre tubulaire concentrique solidaire d'une structure rigide de protection du dossier, une partie déformable par vrillage sous l'action d'un effort de torsion étant aménagée sur l'une de ces barres , une extrêmité de cette partie déformable étant rendue solidaire de la barre centrale rigide, l'autre extrêmité étant solidaire de la barre tubulaire solidaire de la structure rigide de protection du dossier dont le pivotement sous l'action d'un choc sera amorti par cette déformation en torsion. Les efforts subis par cette structure rigide en cas de choc frontal du véhicule, transmis soit par l'ancrage supérieur d'une ceinture de sécurité dont elle est normalement équipée, soit plus directement pour des sièges arrières par le choc de bagages projetés contre le dossier, soit en cas de choc arrière par la mise en appui de l'occupant sur son dossier, seront ainsi amortis par la déformation en torsion de la partie déformable. Lorsque la partie déformable est aménagée dans la barre tubulaire concentrique solidaire de l'armature du dossier, la progressivité de l'amortissement sera assurée par le vrillage en hélice de la partie déformable du tube concentrique, dont la forme tubulaire cylindrique sera maintenue par sa mise en appui directe sur la barre centrale rigide ou par l'intermédiaire d'un manchon de soutien, lui évitant toute déformation radiale due au vrillage telle qu'un pincement pouvant provoquer une chute de résistance à la torsion et une forte irrégularité d'amortissement. La barre centrale rigide sera préférentiellement de forme tubulaire, d'épaisseur combinant la rigidité nécessaire avec un moindre poids. Le maintien de la forme cylindrique de la partie déformable du tube concentrique assurant une bonne régularité d'amortissement peut être renforcé par son enveloppement, avec un faible jeu, dans un second tube concentrique externe limitant les déformations radiales vers l'extérieur lors du vrillage et pouvant servir de manchon assurant un règlage de raideur progressive. Le tube concentrique externe constituant la base du dossier pourra être emboité solidaire en rotation dans la structure du dossier par son extrêmité opposée à son ancrage sur la barre centrale rigide, notamment pour le cas de sièges arrières sans règlages d'inclinaison de dossier. Un règlage discontinu d'inclinaison de dossier, spécialement conçu pour résoudre de façon séparée et autonome le problème posé par le choc bagages, pourra également être prévu par un mécanisme à positions multiples de règlage solidaire des extrêmités de la barre centrale et pouvant pivoter, lors des changements de règlage d'inclinaison du dossier, dans des paliers aménagés dans la structure de l'assise du siège et centrés sur l'axe de la barre centrale, formant l'axe de pivotement du dossier. Toutefois, ce type de mécanisme a des dimensions tant en diamètre qu'en épaisseur telles qu'il pose des contraintes d'implantation dans certains sièges et notamment pour les banquettes arrière dites 1/3-2/3 destinées à recevoir trois passagers côte à côte. Compte-tenu de l'évolution des règlementations et de la demande des constructeurs d'automobiles concernant les poids et les volumes des mécanismes, il devenait nécessaire de pouvoir les incorporer à l'intérieur d'un tube du plus petit diamètre possible sans aucune excroissance tant axiale que radiale tout en répondant aux exigences requises d'absorption d'énergie. La structure d'amortissement de chocs selon l'invention répond à ces exigences. Constituée à partir d'éléments tubulaires simples, elle pourra être réalisée dans des conditions économiques optimales, en fonction des efforts à amortir. Le dimensionnement des tubes en fonction de leur résistance mécanique et de leur traitement thermique permettra d'obtenir une structure de faibles poids et encombrement, aisément réalisable en grande série et d'un prix de revient réduit par rapport aux réalisations existantes. Différents exemples de réalisation d'un dispositif de sécurité de siège selon l'invention seront décrits ci-aprés, en référence aux dessins annexés dont : - La figure 1 représente en coupe axiale une structure d'amortissement selon l'invention pour un siège à ceinture embarquée, avec protection indépendante du choc arrière 25 et du choc bagages, - La figure 1 A, montre une vue développée partielle de la surface interne du tube concentrique externe, - La figure 1B, montre une vue développée partielle de la surface interne du manchon et les dispositions des butées de choc arrière et bagages prolongeant les rampes hélicoïdales 30 de chocs arrière et bagages, h - les figures 1C et 1 D montrent en vue développée partielle la disposition des nervures des noix d'assemblage entre des taquets en saillie du tube concentrique, ces noix ayant pour fonction d'immobiliser sans aucun jeu le tube concentrique sur la barre centrale, - La figure 2 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel, - La figure 2A montre une section transversale d'une noix d'assemblage et les figures 2B, 2C et 2D, en vue développée partielle, la forme et l'emboitement de ses cannelures, - La figure 3 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel étudié pour le choc arrière et le choc bagages, - La figure 3A, montre une vue développée partielle de la surface interne du manchon de raideur progressive, - La figure 4 montre en coupe axiale un autre exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel, avec renvoi d'effort sur les deux paliers, - La figure 5 montre une variante du mécanisme précédent, avec renvoi d'effort sur un 15 seul palier, utilisant une structure d'amortissement par zône de plastification à raideur progressive aménagée dans la barre centrale rigide, - La figure 6 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel ayant un minimum d'élasticité de la barre 1 pour optimiser l'absorption d'énergie, 20 - La figure 7 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme à règlage discontinu pour un siège à deux places dénommé banquette 2/3, - La figure 8 montre en coupe axiale une variante du mécanisme représenté en figure 7 dans laquelle les deux parties déformables par vrillage et assurant l'absorption d'énergie sont disposées sur le tube concentrique, 25 - La figure 9 montre en coupe axiale une autre variante du mécanisme représenté en figure 7 conçue pour que le siège central puisse être équipé d'une poutre recevant le 3ème point d'attache embarqué d'une ceinture de sécurité, - La figure 10 montre en coupe axiale une variante du mécanisme précédent décrit en figure 9 dans lequel un siège central 10A prévu pour être équipé d'une ceinture embarquée 30 comporte deux zônes déformables par vrillage, - La figure 11 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme à réglage continu, conçu pour supporter le 3ème point embarqué d'une ceinture de sécurité, - La figure 11A montre un exemple de mécanisme de règlage discontinu d'inclinaison de dossier pouvant être associé à la structure d'amortissement de chocs selon l'invention, - La figure 11B montre en coupe axiale partielle l'assemblage de ce même mécanisme dans ladite structure au niveau d'un palier d'articulation du dossier de siège sur l'assise, - Les figures 12 et 13, montrent en sections axiales et transversales les tubes mobiles et leurs manchons d'emboitement avec leurs reliefs de nervures et rampes hélicoïdales permettant d'obtenir une raideur progressive d'amortissement par plastification, - La figure 14 montre une variante de fonctionnement du débrayage des noix et de leurs taquets respectifs d'immobilisation du tube concentrique. - La figure 14A montre en perspective les noix correspondantes. - La figure 15 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage mixte. Sur la figure 1, une barre tubulaire centrale rigide 1, avec une extrêmité fixe 1 a et une extrêmité mobile en rotation lb, forme entretoise de l'assise du siège au niveau de l'axe d'articulation du dossier sur l'assise et répartit à parts égales les efforts transmis par le dossier sur deux paliers 8 et 9 de l'assise, le palier 8 étant fixe et le palier 9 et sa rondelle de renforcement 9a contrôlant une rotation prédéterminée de l'extrêmité lb de la barre. Sur cette barre centrale 1 est emboité un tube concentrique 2 solidaire d'une structure rigide de protection du dossier comportant une poutre 3 recevant en extrêmité une fixation supérieure de ceinture de sécurité embarquée et un montant 3a de ladite structure. Une selon l'invention comportera un tube concentrique 2 solidaire d'une structure rigide de protection du dossier 3, 3a et emboitée sur la barre centrale 1, une partie déformable 4 par vrillage sous l'action d'un effort de torsion étant aménagée sur l'une de ces barres , une extrêmité 5 de cette partie déformable étant rendue solidaire de la barre centrale rigide 1, l'autre extrêmité 6 étant solidaire du tube 2 solidaire de la structure rigide de protection du dossier 3, 3a dont le pivotement sous l'action d'un choc sera amorti par cette déformation en torsion de la partie déformable 4 du tube concentrique 2. Un manchon de soutien 25 évitera le rétrécissement radial de la partie 4 lors de sa mise en torsion. Dans l'exemple de la figure 1, cette partie déformable 4 ayant pour fonction d'amortir un choc avant est également emboitée avec un léger jeu dans un tube concentrique externe 7 qui, tout comme le manchon de soutien 25 pour la partie interne, limitera les déformations radiales et donc les irrégularités d'efforts de vrillage, pour la surface externe de la partie déformable 4, dont les fibres génératrices initialement droites subiront ainsi un allongement régulier lors de leur mise en forme hélicoïdale par vrillage de la partie tubulaire déformable 4. La partie déformable en torsion 4 du tube concentrique 2 constituant la base du dossier est emboitée solidaire en rotation dans la structure du siège 3, 3a par son extrêmité 6 opposée à son extrêmité d'ancrage 5 sur la barre centrale rigide 1. La liaison solidaire entre l'extrémité 5 de la partie déformable 4 et la barre centrale rigide 1 sera avantageusement réalisée par des noix annulaires 10a, 10b emmanchées entre le tube 2 et la barre 1 par un assemblage à cannelures et taquets. Dans cette configuration, la barre 1 est fixée, comme précédemment, aux longerons d'assise du siège par des brides à fixation radiale ou axiale. Le tube concentrique 2 est monté libre en rotation, centré sur une extrêmité par une rondelle 1f et sur l'autre extrêmité par une commande 22 de règlage d'inclinaison par câble ou manette (non représentés). La rotation de cette commande 22 pourvue de rampes hélicoïdales 23 se transforme en une poussée axiale de la barre 24 immobilisée en rotation par les cannelures 1 e de la barre 1 et pourvue également de rampes hélicoïdales 23. Ce déplacement axial de la bague 24 provoquera le déplacement axial correspondant des noix de règlage 10a, 10b, qui, bloquées en rotation par les cannelures 1 e sur la barre 1, assureront par le désengagement de leurs dentures externes des taquets 21 d'appui du tube 2, permettant la rotation de celui-ci et l'inclinaison de la structure de dossier 3 qui lui est solidaire. Un ressort d'appui 27 sur la noix 10a maintiendra le contact d'empilage des pièces tubulaires 26, 10b, 25 et 24 du mécanisme. Les noix de règlage de position 10a et 10b, qui assurent le lien entre la structure du dossier et la barre centrale rigide, seront situées à l'extrémité correspondante 5 de la zône de plastification 4, à l'opposé de l'autre extrémité 6 solidaire de la structure 3 du dossier. Le tube 2 concentrique de la barre centrale 1 sera, comme elle, prévu indéformable, sauf pour une légère déformation élastique en torsion. Sa seule partie 4 sera rendue volontairement déformable de façon programmée par un traitement thermique approprié ou par une variation d'épaisseur limitée à cette zône. Le choc arrière et le choc bagages étant moins importants que le choc avant, il est prévu sur la barre 1 une zône de plastification 1c d'une raideur inférieure à celle de la partie déformable 4 du tube concentrique 2 amortissant le choc avant. Une rondelle 1f assure la concentricité du tube 2 sur l'extrémité la de la barre centrale 1. La barre centrale 1 dont les extrémités la et lb seront préférentiellemnt de forme hexagonale sera maintenue de façon fixe par son extrêmité 1 a emboitée dans le palier 8 et son extrêmité lb sera libre en rotation dans le palier 9 dans les limites de butées avant et arrière programmées. Afin d'éviter un risque d'éclatement du six pans femelle d'assemblage interne au palier 9 de l'extrémité lb, il est prévu une frette 9a de renforcement. Le six pans femelle du palier 9 aura en plus de sa fonction de butée avant et arrière une forme permettant son indexation angulaire de bonne position par rapport au six pans de la barre 1 garantissant son montage, cette forme étant prévue pour s'écraser lors de la torsion de la barre 1 sans gêner sa bonne mise en butée avant et arrière. Pour le choc arrière, la butée angulaire dans le palier 9 sera prévue, par exemple à 20 pour permettre d'absorber l'énergie uniquement par la zône de plastification l c équipée d'un manchon de raideur progressive 1 l et d'une butée de fin de course 11 a, par exemple à 22 , la barre 1 étant déjà retenue en torsion élastique dés 20 par sa mise en butée dans le palier 9. Afin d'avoir le minimum d'élasticité parasite et d'absorber un maximum d'énergie par déformation plastique, le manchon de raideur progressive incorporé au tube extérieur 7 et entourant la partie déformable 4 retransmettra directement l'effort à une noix 10b, par la mise en appui du flanc 7d servant de butée sur la nervure 2a du tube 2, neutralisant ainsi l'élasticité de la zône 4 comme il apparait sur la figure 1A, montrant une vue développée partielle de la surface interne du tube concentrique externe 7. Pour le choc bagages, la protection sera également assurée par la plastification de la zône le de la barre 1 précédée par une première mise en tension élastique obtenue par le déplacement angulaire d'environ 5 de l'extrémité mobile 1 b de la barre 1 dans le palier 9. La butée de fin de course 1l b limitera à environ 10 le déplacement angulaire, maximum autorisé par la règlementation de sécurité. Pour les chocs avant, afin d'adoucir la violence des chocs importants ainsi que pour les petits chocs, il est souhaitable d'obtenir une montée en charge progressive permettant notamment de mieux assurer la protection des personnes les plus légères. Comme pour le choc bagages, l'extrêmité mobile 1 b de la barre 1 viendra en butée dans le palier 9 à environ 5 vers l'avant en montant en charge de façon progressive dans le domaine élastique et mettra en contrainte la zône de plastification 1c jusqu'à la mise en contact de la butée 1l b sur la nervure 1 d, comme il apparait sur la figure 1 B, montrant une vue développée partielle de la surface interne du manchon 11 et les dispositions des butées de choc arrière et bagages 1l a et 11 b prolongeant les rampes hélicoïdales de chocs arrière et bagages 1 a c et 11 d. Ceci a pour effet d'éliminer le point faible initial de la zône de plastification l c et de donner à la barre 1 sa raideur maximale permettant de transmettre directement le couple nécessaire à la plastification de la zône 4 et de reporter à part égales sur les deux paliers l'effort transmis par la poutre 3 au sommet de laquelle est ancré le point haut de la ceinture de sécurité. En fonction de la violence du choc, la partie déformable 4 se vrillera plus ou moins. La raideur à la torsion de cette partie peut être programmée par la forme des rampes hélicoïdales 7a, 7b, 7c internes au manchon 7 de raideur progressive, comme indiqué sur la figure 1A, montrant une vue développée partielle de la surface interne du tube concentrique externe 7 formant manchon de raideur progressive et de butée de fin de course. Les rampes hélicoïdales, au lieu d'avoir un angle d'hélice régulier, peuvent avoir un profil irrégulier agissant comme une came ou être décalées axialement par rapport à la zône 4 afin de solliciter toujours de façon progressive mais irrégulière les parties à raideur différente de la zône 4 de plastification. Il peut donc ainsi être obtenu une absorption d'énergie programmée protègeant efficacement l'occupant du siège de façon différenciée des trois types de chocs homologués précités. Une butée de fin de course 7e venant en appui sur les nervures 2a externes au tube 2 est prévue pour que l'occupant du siège ne puisse dépasser, lors de l'inclinaison d'amortissement d'un choc, l'angle maximum admissible imposé par la réglementation. Lors du fonctionnement du mécanisme selon l'invention, la commande de débrayage 5 des noix 10a et 10b est assurée par une commande rotative radiale 22 prolongée en un manchon concentrique disposé entre la barre centrale 1 et le tube concentrique 2 et muni de rampes hélicoïdales 23, engrenées dans des rampes hélicoïdales correspondantes d'une bague de poussée 24 immobilisée en rotation par des cannelures droites 1 e aménagées sur la surface externe de la barre 1. L'effort en rotation exercé par la commande 22 est transformé en 10 poussée axiale par les rampes hélicoïdales 23 et assure le déplacement d'un manchon de soutien 25, lequel pousse la noix 10b ainsi que la noix 10a par l'intermédiaire de l'entretoise 26 interposée. Les deux noix sont donc simultanément dégagées de leurs taquets respectifs 21 faisant saillie à l'intérieur du tube 2 qui devient libre en rotation, permettant le règlage d'inclinaison du dossier 3. 15 Au repos, un ressort 27 maintient en compression engrenées dans leurs taquets respectifs 21 les noix 10a et 10b, par appui direct sur la noix ou par l'intermédiaire d'une entretoise de poussée 26, immobilisant ainsi, sans aucun jeu angulaire, le tube 2 sur la barre 1. Afin de limiter la course de déplacement des noix à une distance constante permettant aux rampes hélicoïdales de toujours être en prise, il est prévu une butée de fin de course 28b 20 préférentiellement assurée par un fourreau 28 concentrique au ressort et assurant également le guidage du ressort et sa mise en appui.. Une rondelle élastique, non représentée, interposée entre la bague de poussée 24 et les autres pièces constituant le mécanisme assure le maintien en contact des rampes hélicoïdales. Pour permettre le montage du sous-ensemble constitué par la barre 1 équipé de toutes 25 les pièces constituant le mécanisme, et notamment les deux noix 10a et 10b, à l'intérieur du tube 2, les nervures de la noix 10b auront une largeur maximale permettant leur passage entre les taquets assurant le blocage de la noix 10a, tel que représenté sur les figures 1C et ID. On garantit ainsi une bonne portée simultanée des flancs des nervures des deux noix dans les taquets du tube. La noix 10a aura par exemple, dans le sens de son engagement dans ses taquets du tube 2, son flanc côté gauche 101 parallèle à l'axe de la barre 1 et son flanc côté droit 102 incliné, comme indiqué sur la figure 1C. La noix 10b, par contre, sera inversée et aura son flanc côté droit 103 parallèle à l'axe de la barre 1 et son flanc côté gauche 104 incliné comme indiqué sur la figure ID. Cette disposition permet d'exercer deux poussées radiales opposées mettant les deux noix en contre-appui sur les cannelures de la barre 1 et d'annuler simultanément les jeux, tant sur la barre 1 que sur le tube 2. Préférentiellement, il est prévu que les deux flancs, droit 101 et oblique 102, de la noix 10a soient engagés en appui dans leurs taquets ainsi que le seul flanc oblique 104 de la noix 10b, son flanc droit 103 parallèle à l'axe de la barre 1 étant légèrement en retrait de son taquet 21 afin de ne pas être tributaire de la distance séparant les deux noix. Le choc avant transmettant les plus grands efforts et nécessitant la sollicitation des deux noix, celles-ci ont été préférentiellement disposées pour que le flanc oblique 104 de la noix 10b soit en contact permanent avec les taquets du tube 2 dans le sens de l'effort du choc avant. Le léger jeu parallèle à la barre existant sur le flanc droit 103 de la noix 10b est sans incidence, la noix 10a à elle seule pouvant supporter le choc arrière avec son flanc oblique 102. Eventuellement, la mise en appui des deux noix sur leurs taquets pourrait être complétée si nécessaire par un élément élastique tel qu'une rondelle ondulée interposée entre les deux noix 10a et 10b. La pression du ressort 27 s'arrête à la mise en appui des deux noix dans leurs taquets, ce qui définit la position maximale axiale d'emboitement de la noix 10b. Afin d'éviter un jeu angulaire générateur de bruit de la commande rotative 22, il convient d'interposer un élément élastique, non représenté, tel qu'une rondelle ondulée, entre la noix 10b et la bague de poussée 24 afin de la maintenir en contact permanent sur les rampes hélicoïdales de la commande rotative 22. La liaison de la barre centrale 1 et du tube concentrique 2 peut être assurée par une seule noix pour le choc arrière et le choc bagages. Dans le cas du troisième point d'attache embarqué de la ceinture de sécurité, l'effort est d'environ le double et nécessite une noix deux fois plus longue, ce qui implique en matière de déplacement axial de doubler la longueur des rampes hélicoïdales 23 de la commande rotative 22 et de la bague de poussée 24, avec pour conséquence soit de doubler l'angle de rotation de la commande rotative 22, soit d'augmenter l'angle d'hélice des rampes hélicoïdales, avec une augmentation de l'effort sur la commande rotative 22 peu compatible avec sa fonction. Aussi, il sera donc prévu préférentiellement, dans le cas d'une ceinture de sécurité embarquée, deux noix fonctionnant en parallèle. Le ressort 27 est immobilisé axialement par un fourreau 28 emboité à force sur la barre 1 et maintenu en position par son extrêmité 28a. Afin de limiter la course de déplacement de la noix 10a à une position constante permettant aux rampes hélicoïdales 23 d'être toujours en prise, il est prévu une butée de fin de course préférentiellement assurée par l'extrêmité 28b du fourreau 28. Afin de réduire au maximum l'encombrement du mécanisme, notamment dans le sens de sa longueur, ce qui correspond à la largeur intérieure du véhicule, et de permettre sa fixation en bout sur une partie verticale de la structure du véhicule, telle que des ailes arrière ou dans l'angle de caisse ou directement, de façon fixe, sur le plancher ou sur une glissière interposée, la commande rotative 22 d'articulation du dossier à été prévue de façon radiale, disposée entre le mécanisme intérieur au tube 2 et le palier de fixation 9 situé à l'extrêmité de la barre 1. Cette commande radiale peut être assurée soit par un câble partiellement enroulé sur la commande rotative 22 et actionné par une poignée fixée par exemple au niveau de l'appui-tête, soit par une manette solidaire de la commande rotative 22 et directement implantée dans l'angle de l'assise et du dossier. Différentes possibilités de verrouillage de la position du dossier peuvent être obtenues. Les taquets 21 précédemment décrits, par exemple disposés régulièrement espacés au nombre de 12, permettront un déplacement du dossier par pas de 30 Pour une position dite standard d'inclinaison de moins 25 par rapport à la verticale, les positions de verrouillage du dossier seront de - 55 et - 85 vers l'arrière et vers l'avant de + 5 , + 35 et + 65 . Il est également possible d'avoir une seule position de verrouillage à -25 en supprimant un taquet 21 dans le tube 2 et en réunissant deux nervures de la noix par un apport de matière 105 entre leurs deux flancs 102/104 en vis-à-vis, tel que représenté en figure 2A, 2C et 2D. Cette solution permet de déverrouiller le mécanisme et, dés que le dossier est déplacé en avant ou en arrière, de relâcher le moyen de commande, l'extrêmité d'engagement des noix se déplace sur l'extrêmité d'engagement des taquets en glissant l'une sur l'autre sans pouvoir se verrouiller. Le dossier peut alors trouver sa bonne position, par exemple à plat pour former plancher, sans être tributaire du pas des taquets. Il suffit ensuite de relever le dossier pour que, de façon mémorisée, il retrouve sa position de verrouillage à -25 sans intervention sur le moyen de commande. Une autre solution consiste à remplacer les taquets par des cannelures en relief à l'intérieur du tube 2. Comme pour les taquets, il est possible d'utiliser le principe de l'inclinaison oblique alternée pour neutraliser le jeu. Dans ce cas, il est possible de réduire le pas de déplacement du dossier à, par exemple, 8 entre chaque position de verrouillage et ce, àpartir de la position de référence à - 25 . La figure 2 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel tel que décrit pour la figure 1, mais préférentiellement étudié pour le choc arrière et le choc bagages. Ce mécanisme est caractérisé par le fait qu'il reporte la totalité de l'effort, avec une élasticité minimale de la barre 1, uniquement sur le palier fixe 8 par la noix 10, à l'opposé de la commande 22, telle que représentée par sa section transversale de la figure 2A et ses nervures sur la figure 2B, 2C et 2D. L'effort à supporter par ce mécanisme ne nécessitant qu'une seule noix, il est nécessaire d'assurer l'immobilisation angulaire sans aucun jeu du tube 2 sur la barrel. A cet effet, la noix 10 sera réalisée comme suit : Les flancs 102 et 104 de ses nervures seront obliques, comme décrit pour la figure 2B, un rebouchage 105 pourra si besoin est être fait entre deux flancs 102 et 104 en vis-à-vis de deux nervures et, par exemple, à 180 , la noix sera fendue en 106 afin de permettre- sa déformation élastique. La partie intérieure cannelée 107 engrenant sur les cannelures 1 e de la barre 1 sera ovalisée afin d'assurer de façon prioritaire la portée des cannelures en 108 et 109 pour qu'elles soient en permanence sans jeu en contact à frottement glissant sur les cannelures le de la barre 1. Les flancs 102 et 104 obliques, d'au moins les deux premières nervures situées de part et d'autre de la fente 106, seront épaissis de façon à ce que leurs portées obliques en opposition exercent un effort de coincement de la noix 10 sur la barre 1 et les rendent prioritaires par rapport aux autres nervures afin d'assurer le ressèrement de la noix sur la barre 1 tout en annulant le jeu sur le tube 2. La figure 2C représente la noix en position A fixe angulairement, correspondant à la 5 face avant 110 reliant deux nervures, mais débrayée et maintenue en appui sur les taquets 21 en saillie sur le tube 2. Quelle que soit la position angulaire du tube 2 par rapport à la noix 10, la face 110 est toujours en appui sur au moins une extrêmité d'un taquet 21, sauf lorsque le tube 2 arrive en position angulaire A, tel que représenté sur la figure 2I), correspondant au taquet B supprimé, permettant à la noix de s'embrayer de façon automatique et mémorisée 10 sous la poussée axiale du ressort 27. Ce fonctionnement peut s'appliquer à tous les modèles de noix. Le fourreau 28 est emboité sur le manchon de raideur progressive 11 qui sert de butée au ressort 27, sa partie 28b formant butée de déplacement axial de la noix 10. La figure 3 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel tel que décrit en référence aux figures 1 et 2, mais préférentiellement 15 étudié pour le choc arrière et le choc bagages. Ce mécanisme reporte la totalité de l'effort avec une élasticité minimale de la barre 1 uniquement sur le palier fixe 8 accolé à la commande 22. La figure 4 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel dans lequel l'effort venant des deux montants 3a du dossier et reçu 20 par le tube 2 est transféré à la barre 1 par l'intermédiaire de la partie déformable 4, tel que décrit pour la figure 1. Ce mécanisme a pour avantage de renvoyer l'effort sur les deux paliers et de pouvoir être utilisé tel que représenté avec une seule noix pour le choc arrière et le choc bagages, l'effort étant alors reporté en priorité sur le palier fixe côté commande et noix, ou en ajoutant une seconde noix pour le choc avant avec ceinture à 3ème point d'attache embarquée. 25 On retrouve , comme en figure 1, une barre centrale rigide 1, un tube concentrique 2 solidaire d'une structure rigide 3 de protection du dossier, ledit tube concentrique 2 comportant une partie déformable 4 par vrillage sous l'action d'un effort de torsion exercé par la structure 3 sous l'action d'un choc. Cette structure de sécurité de siège de véhicule automobile sera caractérisée en ce que le règlage d'inclinaison en discontinu de la structure du dossier 3, 3a est assuré par le déplacement axial d'une noix 10 annulaire et concentrique, sous l'action d'une commande rotative 22, cette noix 10 étant disposée dans le prolongement 5 de la zône déformable 4 par vrillage, à l'opposé de la partie 6 du tube concentrique 2 solidaire de la structure du dossier 3, 3a. La figure 5 montre en coupe axiale une variante du mécanisme précédent, dans lequel la totalité de l'effort est reportée sur le palier fixe 8 et donnant priorité à l'élasticité. L'effort venant du tube 2 est directement transféré à la barre 1 par la noix 10. Compte-tenu de la distance maximale prévue entre la noix 10 et la zône de plastification 1 c située à l'autre extrêmité de la barre 1, ce mécanisme privilégie au maximum l'élasticité de la barre 1, l'effort étant en totalité renvoyé sur le palier fixe 8. La zône de plastification 1 c est aménagée sur l'extrémité fixe 8 opposée à la noix 10. Elle est obtenue par l'état écroui de la matière qui, à cet endroit, n'est que partiellement trempée. Ceci résulte de la variation de puissance et de la vitesse de défilement de la bobine d'induction qui se déplace axialement sur l'extérieur de la barre 1, et permet d'obtenir une zône de plastification à raideur progressive en fonction de l'épaisseur variable de la trempe de cette zône. Un manchon de raideur progressive 11 est rendu solidaire de la barre 1 à l'extrémité de la zône de plastification. Ce manchon sert avantageusement de palier de centrage du tube 2 et forme un appui tournant pour la rotation lors des réglages de position d'inclinaison du dossier. La barre centrale tubulaire 1 a son extrêmité à la sortie de la zône de plastification 1c solidaire de la bride de fixation 8 à l'assise de flanc du siège. L'extrémité opposée, qui reçoit le mécanisme de règlage d'inclinaison, est montée libre en rotation sur un moyen de centrage tel qu'un tourillon 9b solidaire de la structure de siège. Les chocs sur la structure de dossier 3 seront transmis au tube concentrique 2, à la noix de règlage 10 et à la partie de la barre centrale 1 non bloquée en rotation, dont la rotation par déformation de la zone de plastification 1c assurera l'amortissement du choc. La figure 6 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage discontinu pour un siège individuel ayant un minimum d'élasticité de la barre 1 pour optimiser l'absorption d'énergie. L'effort reçu de chaque montant du dossier est retransmis aux noix 10a et 10b disposées chacune au plus prés de leurs paliers fixes respectifs 8, avec un minimum d'élasticité en torsion de la barre 1. L'effort est réparti à part égale sur les deux paliers et cette disposition est particulièrement favorable à l'amortissement du choc arrière et du choc bagages. Dans le cas du choc avant avec ceinture de sécurité à 3ème point d'attache embarqué, le montant de dossier le supportant peut être indifféremment implanté à droite ou à gauche. L'effort sera reçu par la noix située au plus prés de ce montant et transféré simultanément à la seconde noix par le tube 2 et la barre 1 avec un minimum d'élasticité, la barre répartissant par moitié cet effort sur chacune de ses deux extrémités et donc à parts égales sur les deux paliers. La figure 7 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme à règlage discontinu pour un siège à deux places dénommé banquette 2/3, prévu préférentiellement pour le choc arrière et le choc bagages, dans lequel le mécanisme est incorporé dans un tube 2 de diamètre constant. Ce mécanisme permet, avec une seule commande pour les deux sièges, d'avoir deux fonctions d'amortissement totalement indépendantes correspondant à deux zônes de plastification 1c à chaque extrémité de la barre 1 et protégeant chaque siège séparément. Le siège central, représenté en 7A, renvoie les efforts sur son palier 8, situé au centre du véhicule, le siège latéral 7B renvoie les efforts sur son palier 8a situé en bordure du véhicule du côté de la commande de règlage 22. Le fonctionnement de ce mécanisme est identique à celui représenté en figure 6, mais les efforts d'amortissement sont doubles et correspondent à ceux de deux sièges individuels tels que ceux représentés pour les figures 2 et 3. Si le tube 2 est constitué d'une seule pièce, l'effort sur un seul siège sera retransmis aux deux paliers 8 et 8a par l'intermédiaire des deux zônes de plastification l c faites pour la protection de deux passagers. Dans le cas d'un seul passager, la protection deux fois trop forte sera inefficace, l'amortissement de plastification absorbant l'énergie n'ayant pas lieu par excés de rigidité. La fonction d'amortissement indépendante pour chaque siège est obtenue en séparant le tube 2 en deux tronçons reliés par une saignée d'affaiblissement 2b ayant pour but de se rompre afin de permettre à l'un ou l'autre des tronçons de pivoter si un seul siège est occupé. Il en est de même pour la barre 1 dont chacun des tronçons devra pouvoir pivoter et plastifier de façon indépendante sans être retenu par la zône de plastification de l'autre tronçon. La barre 1, en plus de sa fonction d'absorption d'énergie, a pour fonction de maintenir l'écartement du siège et de résister à des efforts latéraux importants en cas d'accident. Il n'est donc pas souhaitable, comme pour le tube 2, de prévoir une zône de rupture. Un amincissement de la paroi permettant un vrillage avec un faible couple ne perturbant pas l'absorption d'énergie ne permettrait pas de garantir la solidité nécessaire. Préférentiellement, la barre 1 sera divisée en deux tronçons raccordés par une rotule 1g permettant de les maintenir dans un même alignement tout en pouvant pivoter l'un par rapport à l'autre en assurant un écartement constant en garantissant une résistance axiale suffisante contre un choc latéral. Un manchon de soutien 25 centré sous la saignée d'affaiblissement 2b du tube 2 assurera une liaison radiale avec la barre 1. Les tronçons 7A et 7B de la barre 1 doivent être angulairement en parfaite concordance de façon à ce que la position angulaire des noix corresponde bien à la position des taquets dans le tube. Aprés sertissage de la rotule 1g et mise en concordance des tronçons 7A-7B, il sera réalisé une immobilisation angulaire prévue pour se rompre sous un couple identique à celui de la saignée d'affaiblissement 2b du tube 2. A titre d'exemple, ceci pourra être obtenu par un ou deux points de soudure calibrés, une goupille travaillant en cisaillement, un enfoncement local déformant partiellement la barre etc... La figure 8 montre en coupe axiale une variante du mécanisme représenté en figure 7 dans laquelle les deux parties 4 déformables par vrillage et assurant l'absorption d'énergie du choc arrière et du choc bagage des sièges 8A et 8B sont disposées sur le tube 2. Cette disposition permet d'avoir une barre centrale 1 rigide et en une seule pièce renvoyant indifféremment l'effort d'amortissement de l'un ou l'autre des deux sièges simultanément sur les deux paliers. Comme pour le cas de la figure 7, afin d'assurer l'indépendance d'amortissement des deux sièges, le tube 2 sera divisé en deux tronçons séparés par une saignée d'affaiblissement 2b. La figure 9 montre en coupe axiale une autre variante du mécanisme représenté en figure 7 conçue pour que le siège central représenté en 9A puisse être équipé d'une poutre 3 recevant le 3ème point d'attache embarqué d'une ceinture de sécurité. Le tube 2 est conçu en deux tronçons se séparant en cas d'accident, la barre 1 comporte deux tronçons raccordés par une rotule lg, les efforts étant renvoyés par le siège 9A sur son palier 8 et le siège 9B sur son palier 8a. Le tronçon de la barre 1 supportant le dossier du siège 9A est équipé de la noix 10b placée à l'aplomb de la poutre 3 pour renvoyer directement de façon radiale l'effort à la barre 1 et le complément de résistance nécessaire est assuré par la noix 10a pour supporter l'attache du 3ème point embarqué sur la poutre 3. La partie déformable 1c doit assurer de façon spécifique la protection du choc avant, beaucoup plus important que le choc arrière ou le choc bagages. A cet effet, elle est composée, afin d'assurer l'indépendance d'amortissement des différents chocs, de deux zônes de plastification 1 c/a et 1 c/b accolées bout à bout et prévues chacune pour absorber de façon différenciée l'énergie correspondante à chaque type de choc concerné. Pour le choc arrière, les flancs l le des rampes hélicoïdales, tels que représentés en vue développée partielle 9C, prennent appui sur les nervures 1 d contrôlant la plastification de la zône 1 c/a jusqu'à la fin de course assurée par la butée 11 a. Pour le choc bagages, les flancs 11 d des rampes hélicoïdales tels que représentés en 9C, prennent appui sur les nervures 1d contrôlant la plastification de la zône 1 c/a jusqu'à la fin de course assurée par la zône 1c/b, plus résistante. Pour le choc avant, beaucoup plus important que le choc bagages, la montée en charge progressive sera assurée par la zône de plastification 1 c/a du choc bagages, qui sera ensuite neutralisée par les nervures ld, telles que représentées sur la vue développée partielle 9C. Ceci permettra la plastification de la zône le/b, jusquà la fin de course assurée par la butée l l b. L'immobilisation sans jeu angulaire du tube 2 sur la barre 1 est assurée par les noix 10a et 10b telles que décrites pour la figure 1. La partie de la barre 1 correspondant à la zône 9B est maintenue dans sa bonne position angulaire par la noix 10e solidaire du tube 2. Les deux flancs de chacune des nervures de cette noix 10e sont parallèles à l'axe de la barre 1, tels que représentés sur la vue développée partielle 9B et leur écartement maximum permet leur passage entre les flancs des taquets recevant les noix 10a et 10b de façon que la barre 1 puisse être équipée de la totalité des pièces constituant le mécanisme à l'exception de la commande rotative 22. Ainsi équipée, la barre constitue un sous-ensemble qui peut être introduit dans le tube 2. La commande rotative 22 ainsi que le palier 8a peuvent alors être mis en place pour permettre l'assemblage définitif du mécanisme. La fixation de la poutre 3 sur le tube 2 pourra être assurée par un étrier 3b épousant la 5 forme du tube et soudé sur 180 à l'opposé de la poutre 3, les deux bras de l'étrier remontant le long de la poutre 3 seront préférentiellement soudés sur ses quatre angles pour ne pas détremper les faces situées entre les angles. La forme des bras de l'étrier pourra être aménagée de façon débordante sur au moins un côté de la poutre afin d'augmenter la rigidité latérale de sa fixation sur le tube 2. 10 La figure 10 montre en coupe axiale une variante du mécanisme précédent décrit en figure 9 dans lequel un siège central 10A prévu pour être équipé d'une ceinture embarquée comporte une zône déformable par vrillage 4, assurant l'absorption d'énergie, disposée sur le tube 2. L'absorption d'énergie pour le siège 10A est identique à celle décrite dans le cas de la figure 1. Cette disposition permet d'avoir une barre 1 rigide en une seule pièce renvoyant 15 indifféremment l'effort de l'un ou l'autre des deux sièges simultanément sur les deux paliers. Comme pour la figure 9, afin d'assurer l'indépendance des deux sièges. le tube 2 sera divisé en deux tronçons séparés par une saignée d'affaiblissement 2b. La figure 11 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme à réglage continu, conçu pour supporter le 3ème point embarqué d'une ceinture de sécurité, la barre et les zônes 20 de plastification pouvant être allègées dans le cas d'un siège ne comportant pas une telle ceinture. Il comporte, dans le cas d'une telle ceinture à 3ème point embarqué, deux zônes de plastification 1c situées aux extrêmités de la barre centrale 1, équipées de manchons 11 de raideur progressive permettant, comme décrit pour les exemples précédents, d'adapter la raideur d'amortissement à la violence des chocs arrières, bagages et avant, en l'associant ou 25 non à une mise en contrainte avant ou arrière de la barre 1 par l'intermédiaire de son extrêmité mobile lb dans le palier 9a. Ce mécanisme est caractérisé par sa double noix 12-12a permettant d'annuler par écartement le jeu du tube 2 sur la barre 1 tel que décrit à la figure 11 du brevet français 04.08709 précité, la noix étant commandée par une vis tubulaire 12d soudée sur au moins un, mais préférentiellement deux goujons 12b, les deux noix étant maintenues en écartement par un élément élastique 12c, tel qu'une rondelle ondulée, les mettant simultanément en appui sous la tête des goujons et sur la face 12d1 de la vis tubulaire 12d. Le déplacement axial des noix 12 et 12a est assuré par la rotation de la bague à commande radiale 22 sur laquelle est soudée l'extrémité 12f opposée à l'autre extrémité 12e supportant l'écrou et l'immobilisant axialement, la mise en rotation de l'écrou assurant le déplacement axial de la vis 12d et donc des noix 12 et 12a. La commande radiale 22 peut être équipée d'un moyen d'entraînement en rotation, soit manuel, du type manette à cliquets réversibles, appelée également "manette de pompage", soit motorisé du type couronne dentée entraînée par vis sans fin. Afin de réduire les efforts de frottement en fonctionnement normal, lors du règlage de la position du dossier, les deux noix 12 et 12a aurons: préférentiellement deux nervures plus larges disposées à 180 et dont les flancs porteront de façon prioritaire sur deux rampes hélicoïdales 29 du tube 2, pour le règlage avant ou le règlage arrière. Ce mécanisme continu peut être complété par son association à un mécanisme discontinu suivant l'exemple des figures 1 lA et 11B. De tels mécanismes de positionnement rapide d'inclinaison de dossier par règlage discontinu au moyen d'un cliquet escamotable de verrouillage ont été décrits par exemple dans le brevet N 05.05628 concernant un "mécanisme de positionnement rapide d'inclinaison d'un dossier de siège" au nom de la demanderesse. Dans de tels mécanismes, comme il apparait dans l'exemple des figure 11A et 11B, l'extrémité de la barre 1 n'est plus directement solidaire du flanc 8 du siège mais reçoit une platine circulaire 81 montée libre en rotation dans un palier fixe 82 fixé au flanc d'assise du siège 8 par des attaches 86 et 87. La périphérie de la platine 81 comporte des encoches 85 dont le blocage par un cliquet de verrouillage 84 correspondra aux différentes positions d'inclinaison souhaitées pour le dossier du siège, position standard, position avancée, position tablette, position couchette... Une telle structure de sécurité de siège de véhicule automobile sera caractérisée en ce que le règlage d'inclinaison de dossier est assuré par un mécanisme de règlage 81, 83, 84 solidaire des extrémités de la barre centrale 1 et pivotant, lors des changements de règlage d'inclinaison du dossier, dans des paliers 82 aménagés dans la structure 8 de l'assise du siège et centrés sur l'axe de la barre centrale formant l'axe de pivotement du dossier. Ce mécanisme comprend une protection du choc bagages qui suit le mouvement du dossier en fonctionnement normal, mais qui, en cas de choc avant, reste immobilisé à la position de verrouillage du dossier, par exemple la position standard -25 , le dossier se déplaçant seul, entraîné par le 3ème point embarqué de la ceinture de sécurité. Sur la figure 11B montrant une section axiale du mécanisme de la figure 11A, la barre centrale 1 reste fixée, par exemple par une soudure 88, sur la platine 81 formant palier orientable pouvant pivoter dans un orifice correpondant du palier fixe 82. La platine 81 et son cliquet de blocage 84 sont calés latéralement, en sandwich, d'une part contre le palier fixe 82, d'autre part contre une joue 83, solidaire de la platine 81 et assurant l'immobilisation latérale du cliquet 84. Dans le même plan et la même épaisseur que la platine 81 il est prévu un bras de protection 89 articulé sur la joue 83, en butée vers l'avant pour retenir le choc bagages et mobile en rotation vers l'arrière pour s'escamoter et permettre au dossier de pivoter en cas de choc arrière. Une barrière de protection 89a est fixée sur les bras de protection 89 solidaires des mécanismes. La figure 12 montre en coupe axiale et transversale un manchon du type décrit en figure 4. Ce manchon 7, solidaire de la structure 3 du dossier, comporte une zône cannelée 38 s'emboitant sur une zône cannelée correspondante 39 du tube 2 et assurant la fixation du manchon sur le tube 2, en bordure 6 de la zône de plastification 4, et prolongée par un jeu de, par exemple, quatre rampes hélicoïdales 34 couvrant la zône de plastification 4 du tube 2 et se terminant par des butées avant et arrière 35. Les rampes hélicoïdales 34 viennent en appui contre des nervures correspondantes 36 du tube concentrique 2, comme indiqué figure 13. Les nervures 36, disposées sur le tube 2, se prolongent au delà de l'extrémité opposée 5 de la zône de plastification 4 et constituent des butées de fin de course de torsion de l'amortissement à raideur progressive par plastification, obtenu par la surface de contact progressif des rampes hélicoïdales 34 sur les nervures 36. Préférentiellement, les butées 35 sont disposées à l'aplomb des taquets 37 de façon à transmettre l'effort de façon radiale directement à la barre. La figure 14 montre une variante de fonctionnement du débrayage des noix 10, 10a, 1 Ob et 10c de leurs taquets respectifs 21 d'immobilisation du tube 2. Le fonctionnement des 5 rampes hélicoïdales 23 est inversé et les noix sont emboîtées dans les taquets 21 par la poussée des des rampes hélicoïdales 23, et non du ressort 27, qui assureront le débrayage des noix. En position de débrayage, les rampes hélicoïdales 23 en vis-à-vis seront engagées sur toute leur longueur. La commande rotative 22 équipée d'un ressort de rappel permanent dans le sens de la flèche 22a est pourvue de rampes hélicoïdales 23 en appui sur les rampes 10 hélicoïdales 23 de la bague de poussée 24. La bague 24, immobilisée en rotation par ses cannelures 24a coulissantes sur les cannelures le de la barre 1 se déplace axialement sous l'effet de rotation de la commande 22. Le déplacement de la manette de commande de rotation de la bague 22 est limité angulairement par les butées 23a parallèles à l'axe de la barre 1 et prévues à l'extrémité des 15 rampes hélicoïdales de la commande 22 et de la bague 24. Des butées 23b de retenue axiale, perpendiculaires à l'axe de la barre 1, assurent le verrouillage du mécanisme. Ces mises en butée angulaire 23a, maintenue par la pression du ressort de rappel 22a et en butée axiale 23b correspondent à la position de repos de la manette de commande et permettent d'être assuré que la ou les noix sont totalement engagées et verrouillées dans leurs taquets 21. 20 La poussée de la bague 22 sur la noix 10 est faite par l'entretoise 26, une rondelle élastique 1h de rattrappage des jeux d'assemblage est interposée entre la bague 22 et la noix 10 pour assurer le contact des flancs des nervures de la noix 10 sur les flancs des taquets 21. Le ressort 27 est mis en appui sur une rondelle 28c emboîtée à la presse sur les cannelures le de l'arbre 1. L'effort exercé par le ressort de rappel 22a est transformé en une poussée axiale 25 sur la bague 24, plus importante que l'effort exercé par le ressort 27 sur la noix 10, de façon à ce que le mécanisme embraye automatiquement les noix 10 dans ses taquets 21 lorsque les butées axiales 23b ne sont plus en vis-à-vis. Les poussées des deux ressorts étant en opposition, l'effort exercé sur la manette de commande correspond à la différence des poussées exercées par les ressorts 22a et 27. La figure 15 montre en coupe axiale un exemple de mécanisme de règlage mixte composé d'un mécanisme discontinu et d'un mécanisme continu, y compris leurs différentes variantes, tels que décrits précédemment. Ce mécanisme mixte est caractérisé en ce que les deux mécanismes le composant sont concentriques et commandés de façon radiale, l'un d'un côté du siège et l'autre du côté opposé. Le tube d'accouplement 200 reporte l'effort, transmis par la structure du dossier 3 au tube 2, par l'intermédiaire des noix de l'un de ces deux mécanismes, sur les noix de l'autre mécanisme, l'absorption d'énergie pouvant être prévue indifféremment sur le tube concentrique 2, le tube d'accouplement 200 ou la barre centrale 1. Le mécanisme représenté à titre d'exemple transmet les efforts des deux montants 3 du dossier au tube 2, dont les rampes hélicoïdales internes 29, engagées dans les rainures hélicoïdales externes correspondantes des deux noix 12, 12a, transmettent l'effort par leurs cannelures internes, coulissant sur les cannelures externes 201 du tube d'accouplement 200. L'absorption d'énergie est assurée par la zône déformable par vrillage 4, qui retransmet l'effort résiduel à la partie 202 comprenant des taquets internes 21 en appui sur les nervures de la bague 10 immobilisée en rotation par les cannelures le de la barre 1, immobilisée par au moins une de ses extrêmités dans son palier correspondant, l'autre extrêmité pouvant être fixe ou partiellement mobile dans son palier. Le mécanisme selon l'invention pourra être utilisé dans sa partie mobile, notamment en extrêmité, selon son degré de mise en torsion à la suite d'une variation d'inclinaison non contrôlée du dossier de siège en cas d'accident, pour déclencher automatiquement une assise articulée du siège, dite "d'anti-sous-marinage", relevant le siège par un moyen mécanique tel qu'une articulation à ressort et empêchant ainsi le glissement de l'occupant le long du siège vers l'avant, et/ou un mécanisme de pré-tensionnement de ceinture, de basculement avant de l'appui-tête ou de la partie haute du dossier ou simultanément des deux s'ils ne font qu'un, en cas de choc arrière ainsi que toutes autres fonctions auxiliaires de protection contre des chocs avant ou arrière. A cet effet, une pièce rapportée sera fixée sur l'extrêmité de la barre ou du tube, limitant en rotation le déplacement angulaire d'environ 5 en avant et en arrière, cette pièce étant munie d'un bras déclencheur sera entraînée en rotation dans un palier sous l'action d'un choc ayant déclenché la rotation du mécanisme, assurant le déclenchement des dispositifs auxiliaires de protection qu'elle a pour fonction d'activer. Le mécanisme selon l'invention permet également de recevoir, par fixation au milieu du tube entretoise, des dossiers de sièges à colonne unique axiale, à règlage télescopique de hauteur et surmontées d'une armature d'appui-tête recevant l'attache haute de la ceinture de sécurité. Cette colonne a alors l'avantage de transmettre les efforts directement au niveau du mécanisme. Une telle structure, en plus de sa réduction de poids par rapport aux cadres classiques de dossiers, a l'avantage de laisser toute liberté de design du dossier auquel elle s'applique. L'espace de part et d'autre de la colonne peut être laissé libre, ce qui augmente la place disponible à l'arrière du siège Le mécanisme a structure tubulaire objet de l'invention permet donc d'assurer un amortissement de sécurité efficace, car indéréglable, contre les chocs avant et arrière transmis aux sièges et à leurs occupants, tout en permettant toutes adaptations et règlages des dossiers de sièges par des moyens simples et de faible coût, poids et encombrement, adaptables à tous types de véhicules
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Structure de sécurité de siège de véhicule automobile comportant, au niveau de l'axe d'articulation du dossier sur l'assise du siège, une barre centrale rigide (1) formant entretoise de l'assise du siège (8) caractérisé en ce qu'un tube concentrique (2) solidaire d'une structure rigide de protection du dossier (3, 3a) est emboîté sur la barre centrale (1), ledit tube concentrique (2) comportant une partie déformable (4) par vrillage sous l'action d'un effort de torsion transmis par la structure de protection du dossier (3,10), une extrémité (5) de cette partie déformable (4) étant rendue solidaire de la barre centrale rigide (1), l'autre extrémité (6) étant solidaire de la structure rigide (3, 3a) de protection du dossier. La partie déformable (4) du tube concentrique (2) peut être renforcée par son enveloppement, avec un faible jeu, dans un second tube concentrique externe (7) limitant les déformations radiales vers l'extérieur lors de son vrillage et permettant également d'augmenter sa raideur de vrillage. La barre centrale (1), ou une barre intérieure (29), permettront également de soutenir la partie (4) afin d'éviter sa déformation par rétrécissement radial.
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Revendications 1- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile comportant, au niveau de l'axe d'articulation du dossier sur l'assise du siège, une barre centrale rigide (1) formant entretoise de l'assise du siège caractérisé en ce qu'une barre tubulaire concentrique (2) solidaire d'une structure rigide de protection du dossier (3,3a) est emboîtée sur la barre centrale (1), une partie déformable (4) par vrillage sous l'action d'un effort de torsion étant aménagée sur l'une de ces barres , une extrêmité (5) de cette partie déformable étant rendue solidaire de la barre centrale rigide (1), l'autre extrêmité (6) étant solidaire de la barre tubulaire concentrique (2) solidaire de la structure rigide de protection du dossier (3, 3a). 2- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile selon la 1 caractérisée en ce que la liaison solidaire entre l'extrémité (5) de la partie déformable (4) et la barre centrale rigide (1) est réalisée par au moins une noix annulaire (10,10a, 10b, 12, 12a) coulissant entre le tube (2) et la barre (1) sur un attelage à cannelures (1 e), taquets (21) et rampes hélicoïdales (29). 3- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1 et 2 caractérisée en ce que le tube concentrique (2) comporte la partie déformable (4) renforcée par son enveloppement, avec un faible jeu, dans un second tube concentrique externe (7) limitant les déformations radiales de vrillage vers l'extérieur. 4- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2 et 3 caractérisée en ce que la partie déformable en torsion (4) du tube concentrique (2) constituant la base du dossier est emboîtée solidaire en rotation dans la structure du siège (3, 3a) par son extrêmité (6) opposée à son extrêmité d'ancrage (5) sur la barre centrale rigide (1) et supportée par un manchon de soutien (25) évitant son rétrécissement radial.. 5- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3 et 4 caractérisée en ce que le tube (2) concentrique de la barre centrale (1), est prévu indéformable plastiquement par un traitement thermique, sauf pour une partie (4) restée plastiquement déformable par son état d'origine recuit. 6- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4 et 5 caractérisée en ce qu'une structure rigide de protection du dossier (3) est constituée d'un montant (3) à l'extrémité supérieure (3d) duquel est fixé l'ancrage supérieur d'une ceinture de sécurité, ledit montant (3) étant solidarisé par un tube (7) au tube concentrique (2), dans sa partie libre en rotation, sur une extrémité (6) de sa zône déformable (4), l'extrémité opposée (5) de cette zône déformable (4) du tube (2) étant rendue solidaire de la barre centrale (1) assurant le blocage en rotation et la déformation en torsion par vrillage de la zône déformable (4), au delà d'une première déformation élastique limitée de la barre centrale (1), en amortissement progressif des efforts transmis par le montant (3) au tube concentrique (2). 7- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4 et 6, caractérisée en ce que le tube concentrique (2) supportant la structure du dossier (3, 3a) est monté libre en rotation, centré sur une extrémité par une rondelle (1f) et sur l'autre extrémité par une commande (22) de règlage d'inclinaison, la rotation die cette commande (22) équipée de rampes hélicoïdales (23) engrenées dans les rampes correspondantes de la bague de poussée (24) provoquera le déplacement axial de cette bague (24) et le déplacement axial correspondant de la noix de règlage (10a, 10b) bloquée en rotation par des cannelures externes (le) sur la barre (1), dégageant ainsi sa denture externe des taquets (21) d'appui du tube (2), permettant la rotation de celui-ci et l'inclinaison de la structure de dossier (3) qui lui est solidaire, un ressort d'appui (27) sur la noix (10a) assurera le contact d'empilage des pièces annulaires (10a, 10b, 26, 25, 24) du mécanisme. 8- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7, caractérisée en ce que le tube (2) concentrique de la barre centrale (1), prévu indéformable, sauf pour une légère déformation élastique en torsion, sa seule partie (4) rendue volontairement déformable de façon programmée par un traitement thermique approprié à épaisseur variable, il est prévu sur la barre (1) une zône de plastification (lc), d'une raideur inférieure à celle de la partie déformable (4) du tube concentrique (2) amortissant le choc avant, le choc arrière et le choc bagages étant moins importants que le choc avant.- 9- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7 et 8 caractérisée en ce que la barre (1) a ses extrêmités (la, lb) de forme hexagonale, une extrêmité (lb) étant en cas de choc libre en rotation dans le palier (9) dans la limite des butées avant et arrière, mais étant maintenue angulairement clans sa position de référence d'assemblage par rapport à ces butées par un six pans déformable situé dans leur prolongement et s'emboîtant serré sur le six pans de la barre et étant prévu pour s'écraser et laisser l'extrémité (lb) venir en butée avant ou arrière. 10- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8 et 9, caractérisée en ce que, pour permettre le montage du sous-ensemble constitué par la barre (1) équipé de toutes les pièces constituant le mécanisme, et notamment les deux noix (10a, 10b), à l'intérieur du tube (2), les nervures de la noix (10b) auront une largeur maximale permettant leur passage entre les taquets assurant le blocage de la noix (l0a). 1 l- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7, 9 et 10, caractérisée en ce que le mécanisme reporte la totalité de l'effort, avec une élasticité minimale de la barre (1), uniquement sur le palier fixe (8), à l'opposé de la commande (22) par la noix (10), dont les flancs (102, 104) des nervures seront obliques, un rebouchage (105) étant fait entre deux flancs (102,104) en vis-à-vis de deux nervures et la noix étant fendue à 180 , (106) afin de permettre sa déformation élastique, la partie intérieure cannelée (107) engrenant sur les cannelures (le) de la barre (1) étant ovalisée afin d'assurer de façon prioritaire la portée des cannelures (108, 109) pour qu'elles soient en permanence sans jeu en contact sur les cannelures (1 e) de la barre (1), les flancs (102, 104) obliques, d'au moins les deux premières nervures situées de part et d'autre de la fente (106), étant épaissis de façon à ce que leurs portées obliques en opposition exercent un effort de coincement de la noix (10) sur la barre (1) et les rendent prioritaires par rapport aux autres nervures afin d'assurer le resserrement de la noix (10) sur la barre (1) tout en annulant le jeu sur le tube (2). 12- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9 10 et 11, caractérisée en ce qu'un mécanisme à règlage discontinu pour unsiège à deux places dénommé banquette 2/3, est incorporé dans un tube (2) de diamètre constant comporte une seule commande pour les deux sièges avec deux fonctions d'amortissement totalement indépendantes correspondant à deux zônes de plastification (1c) à chaque extrêmité de la barre (1) et protègeant chaque siège séparément, le siège central (7A) renvoyant les efforts sur son palier (8) situé au centre du véhicule, le siège latéral (7B) renvoyant les efforts sur son palier (8a) situé en bordure du véhicule du côté de la commande de règlage (22). 13- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant la 12, caractérisée en ce que le tube (2) étant constitué d'une seule pièce, l'effort sur un seul siège sera retransmis aux deux paliers (8, 8a) par l'intermédiaire de deux zônes de plastification (lc) faites pour la protection de deux passagers, la fonction d'amortissement indépendante pour chaque siège étant obtenue en séparant le tube (2) en deux tronçons reliés par une saignée d'affaiblissement (22) ayant pour but de se rompre afin de permettre à l'un ou l'autre des tronçons de pivoter si un seul siège est occupé, chacun des tronçons correspondants de la barre (1) pourront pivoter et plastifier de façon indépendante sans être retenu par la zône de plastification de l'autre tronçon, la barre (1) étant divisée en deux tronçons raccordés par une rotule (1g), un manchon de soutien (25) centré sous la saignée d'affaiblissement (22) du tube (2) assurant une liaison radiale avec la barre (1). 14- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 12 et 13, caractérisée en ce que deux parties (4) déformables par vrillage assurant l'absorption d'énergie du choc arrière et du choc bagages des sièges 8A et 8B sont disposées sur le tube (2), une barre centrale (1) rigide en une seule pièce renvoyant indifféremment l'effort d'amortissement de l'un ou l'autre des deux sièges simultanément sur les deux paliers, le tube (2) étant divisé en deûx tronçons séparés par une saignée d'affaiblissement (22) afin d'assurer l'indépendance d'amortissement des deux sièges. 15-Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 12, 13 et 14, caractérisée en ce que le siège central (9A) est équipé d'une poutre (3) recevant le 3ème point d'attache embarqué d'une ceinture de sécurité, le tube (2) étant formé de deux tronçons se séparant en cas d'accident, la barre (1) comportant deux tronçons raccordés parune rotule (1g), les efforts étant renvoyés par le siège (9A) sur son palier (8) et le siège (9B) sur son palier (8a), le tronçon de la barre (1) supportant le dossier du siège (9A) étant équipé d'une noix (10b) placée à l'aplomb de la poutre (3) pour renvoyer directement de façon radiale l'effort à la barre (1), le complément de résistance nécessaire étant assuré par la noix (l0a) pour supporter l'attache du 3ème point embarqué sur la poutre (3). 16- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 12, 13, 14 et 15, caractérisée en ce que la partie déformable (1c) assurant la protection du choc avant, beaucoup plus important que le choc arrière ou le choc bagages, afin d'assurer l'indépendance d'amortissement des différents chocs est composée de deux zônes de plastification (lc/a, 1c/h) accolées bout à bout et prévues chacune pour absorber de façon différenciée l'énergie correspondante à chaque type de choc concerné, pour le choc arrière, les flancs (1 lc) des rampes hélicoïdales prennent appui sur des nervures (ld) contrôlant la plastification de la zône (lc/a) jusqu'à la fin de course assurée par la mise en appui d'une butée (11 a) sur la nervure 1 d, pour le choc bagages, les flancs (11 d) des rampes hélicoïdales prennent appui sur des nervures (ld) contrôlant la plastification de la zône (lc/a) jusqu'à la fin de course assurée par la zône (1c/b) plus résistante, pour le choc avant, beaucoup plus important que le choc bagages, la montée en charge progressive sera assurée par la zône de plastification (lc/a) du choc bagages, qui sera ensuite neutralisée par des nervures (ld), permettant la plastification de la zône (lc/b), jusqu'à la fin de course assurée par la butée (1 lb). 17Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15 et 16 caractérisée en ce que la fixation de la poutre (3) sur le tube (2) sera assurée par un étrier (3b) épousant la forme du tube et soudé sur 180 à l'opposé de la poutre (3), les deux bras de l'étrier remontant le long de la poutre étant soudés sur les angles, la forme des bras étant aménagée de façon débordante sur au moins un côté de la poutre de façon à augmenter la rigidité latérale. 18- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 12, 13, 14, 15, 16 et 17, caractérisée en ce que deux parties (4) déformables par vrillage assurant l'une l'absorption d'énergie du choc avant du siège (10A) et l'autre l'absorptiond'énergie du choc arrière et du choc bagages du siège (10B), sont disposées sur le tube (2), une barre centrale (1) rigide et en une seule pièce renvoyant indifféremment l'effort d'amortissement de l'un ou l'autre des deux sièges simultanément sur les deux paliers, le tube (2) étant divisé en deux tronçons séparés par une saignée d'affaiblissement (22) afin d'assurer l'indépendance d'amortissement des deux sièges, l'absorption d'énergie du choc arrière et du choc bagages du siège (10A) étant faite par la zône de plastification (1c) de la barre (1). 19-Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 2, 7, 8, 9, 10, 11 et 16, caractérisée en ce que le mécanisme de règlage continu comprend deux noix (12, 12a) maintenues écartées par un élément élastique (12c) et retenues en écartement par la tête de deux goujons (12b) et la face (12d1) d'une vis tubulaire (12d) commandée en translation par l'écrou (12e) entraîné en rotation par la commande radiale (22), les noix (12, 12a) ayant chacune deux nervures hélicoïdales plus larges disposées à 180 et dont les flancs portent de façon prioritaire sur les flancs des deux rampes hélicoïdales (29) du tube (2). 20- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3 et 4 caractérisée en ce qu'un règlage d'inclinaison de dossier est assuré par un mécanisme de règlage (81, 83, 84) solidaire des extrêmités de la barre centrale (1) et pivotant, lors des changements de règlage d'inclinaison du dossier, dans des paliers (82) aménagés dans la structure (8) de l'assise du siège et centrés sur l'axe de la barre centrale formant l'axe de pivotement du dossier, une platine circulaire (81) montée libre en rotation dans un palier fixe (82) fixé au flanc d'assise de siège (8), la périphérie de la platine (81) comportant des encoches (85) dont le blocage par un cliquet de verrouillage (84) correspondra aux différentes positions d'inclinaison prévues pour le dossier du siège, une protection (89) contre les chocs de bagages étant prévue dans le même plan et la même épaisseur que la platine (81), articulée en butée vers l'avant et escamotable vers l'arrière pour permettre les différents règlages d'inclinaison de dossier. 21- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 18 et 19, caractérisée en ce que des taquets (37) immobilisent en rotation le tube (2) sur la barre (1) par l'intermédiaire de noix (10) et qu'un manchon (7), solidaire du tube (2) par des cannelures (38), entraîne en rotation les rampeshélicoïdales (34) qu'il supporte sur sa face interne et qui se mettent en appui sur les nervures (36) du tube (2), s'étendant de l'extrémité (36a) des cannelures (38) à l'extrémité (36b) des butées (35), de façon à contrôler la plastification à raideur progressive de la zône déformable (4), retenue en (5) et entraînée en rotation en (6) jusqu'à la mise en appui sur les nervures (36) des butées (35) de fin de course, les butées (35) étant à l'aplomb des taquets (37) pour reporter l'effort radialement sur la barre. 22- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 2, 7, 10, 11, 16, 19 et 21, caractérisée en ce que le déplacement angulairede la commande rotative (22) est limité par des butées angulaires (23a) et le positionnement axial de la bague de poussée (24), défini par les butées axiales (23b), assure le verrouillage de la noix (10) dans les taquets (21), un ressort de rappel (22a) maintenant en appui les butées angulaires (23a), un élément élastique (1h) assurant la mise en contact des flancs des nervures de la noix (10) sur ceux des taquets (21), une rondelle (28c) servant d'appui au ressort (27), la poussée du ressort de rappel de la commande (22) étant plus importante que celle du ressort (27) en appui sur la bague (10). 23- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 2, 3, 4, 6, 7, 10, 11, 12, 13, 14, 20, 21 et 22 caractérisée en ce qu'un mécanisme de règlage discontinu d'inclinaison de dossier de siège, associé concentriquement sur la même barre (1) à un mécanisme de règlage continu, comporte un tube d'accouplement (200) reliant les noix des deux mécanismes, le couple de rotation exercé par le tube (2) étant successivement retransmis aux noix d'un premier mécanisme, au tube d'accouplement (200),et aux noix du deuxième mécanisme, immobilisées en rotation sur la barre (1), au moins un moyen d'absorption d'énergie (4) étant intercalé entre les bras (3) du dossier et les paliers (8) de fixation de la barre (1), soit sur le tube (2), soit sur le tube d'accouplement (200), soit sur la barre (1). 24- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 4, 6, 7, 9, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 20 et 23, caractérisée en ce qu'une pièce rapportée, fixée en extrémité du mécanisme, est munie d'un bras déclencheur entraîné en rotation sous l'action d'un choc ayant déclenché la rotation du mécanisme, assurant le déclenchement de dispositifs auxiliaires de protection.25- Structure de sécurité de siège de véhicule automobile suivant les 1, 4, 6, 7, 9, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 20, 23 et 24, caractérisée en ce qu'un dossier de siège à colonne unique axiale (3), à règlage télescopique de hauteur et surmontées d'une armature d'appui-tête recevant l'attache haute d'une ceinture de sécurité est rendu solidaire du mécanisme par fixation au milieu de la barre tubulaire concentrique (2).
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/23
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FR2897684
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A1
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DISPOSITIF DE PESAGE FORME DE DEUX MODULES DISSOCIABLES SE TROUVANT ASSEMBLES EN POSITION D'ACCROCHAGE MURAL
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La présente invention concerne un dispositif de pesage composé d'un ensemble fractionnable en deux modules, se trouvant dissociés en position de pesage et assemblés en position d'accrochage mural. De nos jours, la plupart des foyers sont équipés d'un ou plusieurs dispositifs domestiques de pesage : balance de cuisine, pèse-personne, dispositif d'analyse corporelle avec mesure du taux de graisse ou autre. Ces dispositifs se présentent classiquement sous la forme d'un boîtier rectangulaire dont la face supérieure sert de plateau de pesée et comporte un moyen d'affichage. Ces dispositifs classiques sont destinés, selon leur nature, à être posés sur le sol ou sur un plan de travail. Pour cette raison, il se pose deux types de problèmes. Premièrement, pendant l'utilisation d'un tel dispositif de pesage ou dispositif d'analyse corporelle, il est peu pratique pour l'utilisateur de lire les résultats de la mesure alors qu'il se trouve debout sur le plateau. Ensuite, une fois la mesure terminée, le dispositif de pesage est encombrant pour l'utilisateur. S'il le laisse au sol, le dispositif court le risque d'être abîmé. En effet, on peut marcher dessus par inadvertance, le heurter ou faire tomber quelque chose dessus accidentellement. En outre, un tel dispositif étant généralement utilisé dans la salle de bain, il risque également d'être mouillé, ce qui pourrait gravement l'endommager d'autant qu'il renferme souvent de nombreux composants électroniques. En cuisine, la situation n'est pas meilleure. Un dispositif de pesage laissé sur un plan de travail est exposé aux chocs, aux salissures, à des projections d'eau, d'huile ou autre liquide, à la chaleur, etc... Tous ces facteurs peuvent causer une détérioration 2 irrémédiable du dispositif. En outre, l'espace libre disponible au sol dans les salles de bains actuelles ou sur le plan de travail des cuisines modernes est généralement limité. Il est donc particulièrement encombrant d'y laisser à demeure un dispositif de pesage alors qu'il n'est utilisé que de temps en temps. Lorsqu'il n'est pas utilisé le dispositif de pesage doit donc être stocké dans un meuble de rangement. De la même façon, les volumes de rangement dans les appartements modernes sont souvent limités. Ces dispositifs, d'usage ponctuel, se retrouvent alors dans des endroits peu pratiques d'accès ce qui en limite la fréquence d'utilisation. Tous ces inconvénients peuvent même conduire à la décision de renoncer à posséder un dispositif de ce type. Le but de l'invention est de fournir un dispositif de pesage qui ne présente pas tous les inconvénients exposés précédemment. Le dispositif de pesage selon l'invention procure en outre de nombreux autres avantages par rapport aux dispositifs de l'art antérieur. Pour résoudre ce problème technique, le dispositif selon l'invention fournit un dispositif de pesage qui comprend un module de pesage et un module d'affichage à afficheur. Selon l'invention, le module d'affichage est destiné à être fixé sur une paroi ou un mur et sert également de module d'accrochage pour le module de pesage. Lors du pesage, le module de pesage est destiné à être utilisé sur le sol ou sur un support sensiblement plan et coopère à distance avec le module d'accrochage et d'affichage. Le module de pesage comporte un évidement servant de logement pour la réception du module 3 d'affichage et d'accrochage et le dispositif de pesage selon l'invention comporte des moyens pour le montage et le maintien du module de pesage sur le module d'affichage et d'accrochage en position murale, formant ainsi à l'état associé un ensemble mural décoratif. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens pour le montage et le maintien du module de pesage sur le module d'affichage et d'accrochage comprennent une ouverture sensiblement linéaire ménagée dans le chant supérieur limitant l'évidement vers le haut et un rebord supérieur du module d'affichage et d'accrochage susceptible de s'enficher à calage dans cette ouverture. Au moment de la pesée, le module de pesage est posé sur le sol ou sur un plan de travail pour y être utilisé de façon classique. Le module d'accrochage reste accroché au mur et sert d'afficheur pour le résultat de la mesure. L'utilisateur peut donc lire le résultat affiché à la hauteur de ses yeux d'une façon beaucoup plus pratique qu'avec les dispositifs de l'art antérieur. Une fois la mesure terminée, l'utilisateur accroche le module de pesage sur le module d'accrochage en plaçant simplement ce dernier dans le logement du module de pesage. Le dispositif de pesée devient alors un ensemble mural qui peut être facilement dissocié en cas de besoin pour une utilisation ultérieure. En position murale, le dispositif de pesage est beaucoup moins exposé aux chocs, salissures, aspersions et projections diverses, ce qui lui assure une durée de fonctionnement bien supérieure. 11 est en outre parfaitement rangé, n'occasionne aucune gêne ou encombrement, tout en restant très facilement accessible dès que le besoin s'en fait sentir. Le dispositif de pesage selon l'invention peut offrir encore de nombreux autres avantages. 4 En position murale, il constitue un objet esthétique et décoratif, participant à la décoration d'ensemble de la pièce où il est installé. Avantageusement, le module de pesage peut comporter une zone transparente permettant de voir l'afficheur du module d'accrochage et d'affichage à travers le module de pesage lorsque le dispositif de pesage se trouve à l'état associé. Il peut comporter en outre de nombreuses autres fonctions utilisables pendant la réalisation de la mesure ou indépendamment de celle-ci. Il peut comporter ainsi des moyens permettant par exemple de réaliser au moins une des fonctions suivantes : une fonction d'horloge, d'affichage de la date, de station météo, de diffusion de la radio, de lecteur multimédia, d'analyseur corporel, de mesure du taux de graisse, de la fréquence cardiaque, du stress, de la tension artérielle, de calculateur nutritionnel, d'ordinateur de régime, de minuterie, de mémoire pour de la musique, de la parole, du texte, des images ou des messages audiovisuels, de téléphone, de communication, d'écoute ou toute autre fonction imaginable par l'homme du métier. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue schématique de la version de base du dispositif de pesage selon l'invention à l'état dissocié, le module d'accrochage fixé au mur et le module de pesage posé au sol ; . la figure 2 est une vue schématique de la version de base du dispositif de pesage selon l'invention à l'état associé en position murale ; . la figure 3 est une vue de face en perspective d'un exemple de réalisation du module d'accrochage selon l'invention ; . la figure 4 est une vue arrière en perspective du module d'accrochage de la figure 3 ; la figure 5 est une vue de l'avant en perspective d'un exemple de réalisation du module de pesage selon l'invention ; . la figure 6 est une vue arrière en perspective du module de pesage de la figure 5 ; . la figure 7 est une vue de l'avant en perspective à l'état associé d'un exemple de réalisation du dispositif de pesage selon l'invention formé du module d'accrochage de la figure 3 et du module de pesage de la figure 5 ; . la figure 8 est une coupe verticale du dispositif de pesage de la figure 7 à l'état associé et accroché au mur ; . la figure 9 est une vue de l'avant en perspective d'une variante de module d'accrochage avec écran et haut-parleurs. Le dispositif de pesage selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 9. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront Les mêmes références numériques. Sur les différentes figures annexées, on a représenté un dispositif de pesage 1 selon l'invention de type pèse-personne. Il doit cependant être bien compris que, bien qu'il s'agisse d'une application préférentielle de l'invention, celle-ci n'est absolument pas limitative. En effet, l'invention peut s'appliquer à tout dispositif de pesage quelle que soit sa nature et par exemple à un pèse-personne, un analyseur corporel, une balance de cuisine, un pèse-lettres ou colis... Le dispositif de pesage 1 selon l'invention se compose d'un module d'accrochage et d'affichage 2 et d'un module de pesage 3 servant de base pour la pesée. Le module d'accrochage et d'affichage 2 6 comprend un boîtier 4 comportant un afficheur 5 à surface d'affichage alphanumérique, mais pouvant être également graphique, iconographique ou même d'images. Ce module d'accrochage et d'affichage 2 est destiné à être fixé de façon permanente ou amovible à une paroi ou à un mur 6. Il constitue un support d'accrochage pour le module de pesage 3 avec lequel il forme, une fois assemblé en position murale, un ensemble mural décoratif 7. Sur l'exemple représenté, le boîtier 4 du module d'accrochage 2 est de forme générale parallélépipédique et présente une face avant 8 dans laquelle est prévue une ouverture pour l'écran de l'afficheur 5. La face avant 8 est de préférence de plus grandes dimensions que le corps arrière 9 parallélépipédique de façon à délimiter un rebord supérieur 10 de type épaulement, permettant l'engagement d'accrochage et l'accrochage du module de pesage 3 comme on le verra ci-après. Le corps arrière 9 présente une certaine épaisseur lui permettant de renfermer divers éléments. Sa face arrière 11 comporte un moyen de fixation 12, par exemple du type amovible, et une trappe d'accès 13 à un compartiment intérieur destiné à contenir un moyen d'alimentation tel qu'une ou plusieurs piles ou une batterie. Les figures montrent un exemple préférentiel de moyen de fixation 12, sous la forme d'une réglette 14 facilement dissociable, par exemple de section trapézoïdale, venant coulisser dans une rainure 15 de forme complémentaire conformée à l'arrière du module d'accrochage et d'affichage 2. Cette réglette 14 vient se fixer par vissage sur la paroi ou le mur 6 à l'aide de vis telle que 16 et permet de maintenir contre cette paroi ou ce mur 6 le module d'accrochage 2. Il faut remarquer que cette fixation permet de retirer facilement le module d'accrochage 2 par 7 simple coulissement et procure un montage dissociable par lequel la face arrière 11 du module d'accrochage 2 se trouve contre ou à proximité immédiate du mur ou de la paroi 6. De préférence, le module d'accrochage et d'affichage 2 peut comporter une zone de contact électrique 17, située par exemple sur le chant supérieur 18 de son corps 9. Le module de pesage 3 comporte alors également une zone de contact électrique, ces deux zones se retrouvant en contact l'une avec l'autre lorsque le module de pesage 3 est monté sur le module d'affichage et d'accrochage 2 à l'état associé du dispositif 1. Dans la zone de contact électrique 17 du module d'accrochage et d'affichage 2, le contact électrique est assuré par exemple au moyen de lames métalliques flexibles 19 venant toucher des pièces métalliques individualisées 20 du module de pesage 3 de manière à établir des liaisons électriques lorsque les modules 2 et 3 sont associés dans leur position d'accrochage mural. La position préférentielle des lames métalliques flexibles 19 au niveau du chant supérieur 18 du module d'accrochage 2 permet de garantir, par le poids du module de pesage 3 suspendu, un contact électrique satisfaisant avec les zones métalliques individualisées 20 du module de pesage 3. Le module d'accrochage et d'affichage 2 remplit deux fonctions principales : celle de support d'accrochage pour le module de pesage 3 et celle d'afficheur des résultats des mesures lorsque le dispositif de pesage 1 est en fonctionnement. Comme on le verra ci-après, le module d'accrochage et d'affichage 2 peut en outre présenter une ou plusieurs autres fonctions, telles que par exemple une fonction d'horloge, d'affichage de la date, 8 de station météo, de radio... Il peut devenir un véritable récepteur audio-visuel ou une station complexe audio et éventuellement audiovisuelle. Dans ce cas, le module d'accrochage et d'affichage 2 comporte alors les moyens supplémentaires (non représentés) nécessaires à la réalisation de ces fonctions, tels que par exemple des haut-parleurs, capteurs ou autres. Comme déjà indiqué, le module de pesage 3 constitue une unité de pesée qui est destinée à être posée sur le sol 21, ou selon la nature du dispositif de pesage 1 sur un plan de travail ou support sensiblement plan quelconque, lors de la réalisation des mesures de poids. Le module de pesage 3 est de préférence à face frontale 22 transparente ou présentant une zone transparente. Il peut ainsi comporter à cet effet un plateau 23 transparent ou à zone centrale transparente 24. La face frontale 22 peut présenter en outre un décor, un dessin, un motif, une coloration, un relief ou un design décoratif et esthétique de manière à former un ensemble mural décoratif 7 lorsque le dispositif 1 se trouve à l'état associé. Dans la version représentée, il s'agit d'un pèse-personne et le plateau 23 est plat. Le plateau 23 peut cependant être réalisé sous la forme d'un récipient dans le cas d'une balance de cuisine (non représenté) ou de toute autre forme réceptrice pour peser les objets les plus divers tels que lettres, colis, matériaux solides, produits alimentaires ou autres. Le plateau 23 de pesage du pèse-personne préférentiel représenté est de préférence réalisé en verre. Il présente une zone centrale transparente 24, par exemple de forme circulaire, en communication visuelle avec l'arrière permettant ainsi la vision, à 9 travers cette zone, de l'afficheur 5 du module d'accrochage 2 lorsque les deux modules sont associés en configuration d'accrochage mural. Le module de pesage 3 présente dans la partie arrière de son corps 25 un évidement 26 de forme par exemple sensiblement carrée correspondant à la forme extérieure du module d'accrochage et d'affichage 2 de manière à pouvoir servir de logement à ce module en configuration associée d'accrochage mural. Cet évidement 26 définit un volume creux récepteur d'ouverture correspondant sensiblement, au jeu fonctionnel près, à la forme circonscrite par le périmètre du module d'accrochage et d'affichage 2, de manière que ce dernier puisse venir s'y encastrer par simple engagement, se terminant préférentiellement par un mouvement vertical d'accrochage selon un moyen simple décrit ci-après à titre d'exemple. A cet effet, le chant supérieur 27, limitant l'évidement 26 vers le haut, présente une ouverture sensiblement linéaire 28 en fente sur pratiquement toute sa longueur. Le rebord supérieur 10 du module d'accrochage 2 peut ainsi venir s'enficher à calage dans cette fente d'accrochage 28, permettant comme le montre la coupe verticale de la figure 8 une position de maintien stable et droite en configuration associée des deux modules. Le chant supérieur 27 de l'évidement 26 se retrouve alors en face du chant supérieur 18 du module d'accrochage 2 sur lequel se trouve préférentiellement la zone de contact électrique 17. Il comporte ainsi si nécessaire une série de pièces métalliques individualisées 20 sur lesquelles viennent porter les contacts électriques en regard, formant ainsi autant de lignes électriques utilisées pour la communication et les transferts d'informations ou de signaux entre les deux modules lorsqu'ils se trouvent en position assemblée. 10 Le module de pesage 3 comporte également une trappe 29, située sur sa face arrière 30, s'ouvrant et se fermant sur un logement d'alimentation électrique par exemple au moyen de piles ou d'une batterie. Avantageusement, cette face arrière 30 peut comporter également quatre saillies 31, préférentiellement recouvertes chacune d'une plaquette d'un matériau antidérapant et formant chacune une zone de contact et d'appui. L'appui au sol s'effectue au travers de ces zones dans la configuration dissociée, mais celles-ci permettent aussi un contact stable avec la paroi ou le mur 6 dans la configuration associée. Comme on l'aura compris, l'accrochage s'effectue par montage du module de pesage 3 sur le module d'accrochage et d'affichage 2 utilisé comme support, au cours duquel ce dernier se trouve recouvert de préférence à encastrement dans l'évidement 26 servant de logement récepteur et reçoit à accrochage le module de pesage 3. Afin de mettre en route ou d'arrêter le dispositif et d'effectuer les réglages et/ou les entrées de données nécessaires à la réalisation du pesage ou des autres fonctions, le dispositif de pesage 1 selon l'invention comporte généralement une ou plusieurs touches telles que 32 sur le module d'accrochage 2 et/ou 33 sur le module de pesage 3, disposées de préférence sur la face supérieure de ces modules, respectivement 8 et/ou 22. Lors de l'utilisation en pesage, on décroche le module de pesage 3 du mur 6 et on le pose sur le sol 21 ou sur tout autre support plan approprié, en le dissociant du module d'accrochage et d'affichage 2 sur lequel il se trouve maintenu par accrochage. Le module de pesage 3 effectue la mesure de poids par ses circuits internes et la transmet au module d'accrochage et d'affichage 2 au moyen d'une liaison avec ou sans fil. 11 :Pour cela, le module de pesage 3 peut avantageusement comporter des moyens de génération et d'émission d'un signal contenant l'information de mesure et le module d'accrochage et d'affichage 2 peut comporter des moyens de réception de ce signal, permettant une transmission à distance et sans fil de l'information de mesure entre les deux modules à l'état dissocié. Ces moyens de génération, d'émission et de réception du signal contenant l'information de mesure sont de préférence des moyens de génération, d'émission et de réception d'ondes radio. Selon une variante préférée, le module de pesage 3 génère un signal de mesure c'est-à-dire un signal qui contient l'information de mesure et le transmet modulé sur une porteuse radio électrique ou au moyen d'une autre liaison sans fil, par exemple infrarouge, au module d'affichage 2 dont les circuits le démodulent, le décodent et l'affichent. ]?our recevoir ce signal de mesure, le module d'accrochage et d'affichage 2 peut être équipé d'un dispositif d'antenne non représenté. A titre de variante, le pesage à la place ou en plus d'être celui d'une personne, peut être celui d'un animal, d'un produit ou d'un objet quelconque. I?ar ailleurs, le module de pesage 3 peut comprendre un moyen du type impédance-mètre lui permettant de mesurer le taux de graisse ou autres masses corporelles. A cet effet et dans ce cas, le plateau 23 comporte en plus au moins deux électrodes 34, une pour chaque pied ou une pluralité d'électrodes pour des mesures plus spécifiques. Sur les figures 5 et 7, on a ainsi représenté une partition du plateau 23 en quatre électrodes 34. Ces électrodes peuvent être réalisées sous la forme de films ou de dépôts conducteurs, isolés les uns des autres et étendus sur la face frontale 22 du 12 plateau 23 ou en sous face. Le module de pesage 3 peut être utilisé en combinaison avec des capteurs ou d'autres électrodes par exemple portées par le module d'accrochage et d'affichage 2 et prévues pour être tenues en mains de façon à réaliser des mesures liées aux masses corporelles situées dans le haut du corps, au niveau du buste et de la poitrine. Selon une variante préférentielle, le module d'accrochage et d'affichage 2 peut renfermer en outre les circuits d'une horloge électronique qui, en l'absence de mesure de pesage, indique en permanence l'heure et éventuellement la date. Dans une variante préférée, le dispositif 1 selon l'invention est équipé d'un poste de radio dont les sous ensembles se partagent entre le module d'accrochage et d'affichage 2 et le module de pesage 3 lui permettant de réaliser une fonction de diffusion de la radio. On peut par exemple envisager la répartition suivante. Le module d'accrochage et d'affichage 2 comporte des circuits de réception des ondes radio, de préférence au moyen d'une antenne par exemple filaire, au moins un haut-parleur et un affichage de la station de radio sélectionnée, alors que le module de pesage 3 comporte des moyens de commande de la mise en route, de l'arrêt, de la sélection des stations radio et du volume sonore, par exemple par l'intermédiaire de touches spécialisées telles que 33. On peut envisager de placer deux haut-parleurs dans le module d'accrochage et d'affichage 2 par exemple sous la forme de deux blocs latéraux 35 et 36 tels que représentés sur la figure 9 ou dans le module de pesage 3 au niveau de ses chants ou toute combinaison entre les sous-ensembles fonctionnels. :Par ailleurs, d'autres moyens audio-visuels ou simplement fonctionnels peuvent être incorporés dans 13 ce dispositif de pesage 1 dissociable entre un module de pesage 3 et un module d'affichage 2 mural. On peut y incorporer par exemple une mémoire pour de la musique, de la parole, du texte, des images, des messages audiovisuels ou une séquence plus longue, un téléphone ou tout autre moyen de communication, d'écoute ou autre. De plus, le module d'accrochage et d'affichage 2 peut comporter d'autres types de capteur(s) par exemple de fréquence cardiaque, de stress, de tension artérielle ou de toute autre fonction corporelle, l'utilisation de ceux-ci pouvant être facilitée par le caractère aisément détachable de ce module. '.De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention
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Ce dispositif de pesage (1) se compose d'un module d'accrochage et d'affichage (2) et d'un module de pesage (3) venant s'imbriquer l'un dans l'autre en position d'accrochage mural.Le module d'accrochage et d'affichage comprend des moyens de fixation, de préférence amovibles, à une paroi (6) et sert d'afficheur multifonction. Il peut comporter d'autres moyens tels que haut-parleurs, capteurs...Le module de pesage (1) comporte un plateau (23) ou un récipient récepteur porteur de capteurs et/ou d'électrodes, ainsi qu'un logement (26) dans lequel vient s'encastrer à accrochage le module d'accrochage et d'affichage pour constituer un ensemble mural.Cette invention intéresse les fabricants de pèse-personnes, de balances de cuisine et analogues.
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1. Dispositif de pesage (1) comprenant un module de pesage (3) et un module d'affichage (2) à afficheur (5) caractérisé en ce que le module d'affichage (2) est destiné à être fixé sur une paroi ou un mur (6) et sert également de module d'accrochage (2) pour le module de pesage (3), en ce que lors du pesage le module de pesage (3) est destiné à être utilisé sur le sol (21) ou sur un support sensiblement plan et coopère à distance avec le module d'accrochage et d'affichage (2), en ce que le module de pesage (3) comporte un évidement (26) servant de logement pour la réception du module d'affichage et d'accrochage (2) et en ce que le dispositif (1) comporte des moyens (10, 28) pour le montage et le maintien du module de pesage (3) sur le module d'affichage et d'accrochage (2) en position murale, formant ainsi à l'état associé un ensemble mural décoratif (7). 2. Dispositif de pesage (1) selon la précédente caractérisé en ce que le module de pesage (3) comporte une zone transparente (24) permettant de voir l'afficheur (5) du module d'accrochage et d'affichage (2) à travers le module de pesage (3) lorsque le dispositif de pesage se trouve à l'état associé. 3. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le module d'affichage et d'accrochage (2) comporte un moyen de fixation (12) amovible au mur ou à la paroi (6). 4. Dispositif de pesage (1) selon la précédente caractérisé en ce que le moyen de fixation amovible au mur ou à la paroi (6) comprend une réglette (14), destinée à être vissée sur la paroi ou le mur (6), qui coulisse dans une rainure (15) de forme complémentaire conformée à l'arrière du module d'accrochage et d'affichage (2). 15 5. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le module de pesage (3) comporte des moyens de génération et d'émission d'un signal contenant l'information de mesure et en ce que le module d'accrochage et d'affichage (2) comporte des moyens de réception de ce signal, permettant une transmission à distance et sans fil de l'information de mesure entre les deux modules à l'état dissocié. 6. Dispositif de pesage (1) selon la précédente caractérisé en ce que les moyens de génération, d'émission et de réception du signal contenant l'information de mesure sont des moyens de génération, d'émission et de réception d'ondes radio. 7. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les moyens pour le montage et le maintien du module de pesage (3) sur le module d'affichage et d'accrochage (2) comprennent une ouverture sensiblement linéaire (28) ménagée dans le chant supérieur (27) limitant l'évidement (26) vers le haut et un rebord supérieur (10) du module d'affichage et d'accrochage (2) susceptible de s'enficher à calage dans cette ouverture (28). 8. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le module d'accrochage et d'affichage (2) et le module de pesage (3) comportent chacun une zone de contact électrique (17, 20) qui se retrouvent en contact l'une avec l'autre lorsque le module de pesage (3) est monté sur le module d'affichage et d'accrochage (2) à l'état associé du dispositif. 9. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens permettant de réaliser au moins une des fonctions suivantes : une fonction d'horloge, d'affichage de la date, de station 16 météo, de diffusion de la radio, de lecteur multimédia, d'analyseur corporel, de mesure du taux de graisse, de la fréquence cardiaque, du stress, de la tension artérielle, de calculateur nutritionnel, d'ordinateur de régime, de minuterie, de mémoire pour de la musique, de la parole, du texte, des images ou des messages audiovisuels, de téléphone, de communication, d'écoute. 10. Dispositif de pesage (1) selon la précédente caractérisé en ce que le module d'accrochage et d'affichage (2) comporte des circuits de réception des ondes radio, au moins un haut-parleur et un affichage de la station de radio sélectionnée et en ce que le module de pesage (3) comporte des moyens de commande de la mise en route, de l'arrêt, de la sélection des stations radio et du volume sonore, lui permettant de réaliser une fonction de diffusion de la radio. :L1. Dispositif de pesage (1) selon la précédente caractérisé en ce que le module d'accrochage et d'affichage (2) comporte deux haut- parleurs sous la forme de deux blocs latéraux (35, 36). :L2. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des 9 à 11 caractérisé en ce que le module de pesage (3) comporte un plateau (23) équipé ou recouvert d'au moins deux électrodes (34) et en ce qu'il comprend un moyen du type impédance-mètre lui permettant de mesurer le taux de graisse. :L3. Dispositif de pesage (1) selon la précédente caractérisé en ce que le module de pesage (3) comporte quatre électrodes (34) réalisées sous la forme de films ou de dépôts conducteurs, isolés les uns des autres, étendus sur la face frontale (22) ou la sous face de son plateau (23). :L4. Dispositif de pesage (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il s'agit d'un pèse-personne ou d'une balance de cuisine.
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G01
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G01G
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G01G 19
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G01G 19/44
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FR2895129
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A1
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DISPOSITIF LUMINEUX PORTABLE DESTINE A LA SIGNALISATION ROUTIERE
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La presente invention entre dans le domaine de la signalisation et 1'affichage de panneau signaletique de type routier. L'invention concerne plus particulierement un , comprenant une coque enfermant des moyens autonomes d'alimentation d'au moins une source de rayonnement lumineux, ladite coque formant des moyens de prehension dudit dispositif, et comprenant au moins une surface support de moyens de signalisation. L'etat de la technique connait deje des panneaux de signalisation amovibles et transportables qu'il est possible de positionner a differents endroits de maniere ponctuelle et temporaire selon les circonstances (travaux, accidents, ralentissements de la circulation, sortie d'ecole, etc.). De tels panneaux comprennent generalement une embase lourde pour 1'assise et le maintien au sol, ladite embase etant notamment pourvue de moyens d'alimentation d'un eclairage dudit panneau. Ces panneaux signaletiques ne peuvent pas titre manipules aisement en raison de leur poids et de leur encombrement. D'autres dispositifs connus constituent simplement des lampes alimentees par piles mais ne reproduisant pas de signaletique particuliere, en dehors de differentes couleurs ou frequences de clignotement lumineux. L'invention a pour but de pallier les inconvenients de 1'etat de la technique en proposant un dispositif lumineux portable destine a la signalisation routiere. Un tel dispositif lumineux portable destine a la signalisation routiere, comprenant une coque enfermant des moyens autonomes d'alimentation d'au moins une source de rayonnement lumineux, ladite coque formant des moyens de prehension dudit dispositif, et comprenant au moins une surface support de moyens de signalisation. 11 se caracterise par le fait que ladite source lumineuse 35 constitue des moyens d'eclairage des moyens de signalisation sur ladite surface. Selon d'autres caracteristiques de 1'invention, les moyens de signalisation comprennent au moins un dessin ou au moins un signe alphanumerique. Avantageusement, lesdits moyens d'eclairage sont conformes 5 suivant ledit dessin ou ledit signe. D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention ressortiront de la description detaillee qui va suivre des modes de realisation non limitatifs de 1'invention, en reference aux figures annexees dans lesquelles : 10 - la figure 1 represente une vue en perspective du dispositif selon 1'invention selon un mode particulier de realisation ; et - la figure 2 est une vue eclatee du mode de realisation de la figure 1. 15 La presente invention concerne un dispositif 1 lumineux et portable destine a la signalisation routiere. Un tel dispositif trouvera son application dans les panneaux signaletiques routiers, ou non, destines a titre manipules. Selon le mode de realisation visible sur les figures 1 20 et 2, le dispositif 1 selon 1'invention reproduit la signaletique d'un panneau << STOP >> a titre d'exemple. L'invention s'adaptera a tout type de signaletique, notamment en forme et/ou en couleur. Le dispositif 1 comprend une coque 2 constituee de deux 25 parties 3A et 3B solidaires, ou non, 1'une de 1'autre. La coque 2 forme un logement enfermant des moyens autonomes d'alimentations 4 d'au moins une source de rayonnement lumineux 5. Cette coque 2 peut comprendre des moyens amovibles d'obturation, tel un bouchon 15 fixe notamment au travers de 30 vissage sur ladite coque 2 ou tout autre moyen. A ce propos, lesdits moyens d'alimentation peuvent titre de preference des batteries ou piles, prevues ou non rechargeables. Its sont relies electriquement au travers de moyens de connexion 6 a ladite source lumineuse 5. Cette 35 derniere comprend, selon le mode preferentiel de realisation visible sur les figures, au moins une diode electroluminescente 7 (LED), en particulier plusieurs. Cette source lumineuse 5 peut aussi se presenter sous la forme d'au moins une lampe, d'un ecran a cristaux liquides, d'un ecran a LED ou toute autre technologie d'affichage ou de visualisation affichant un message defilant, ou non, ou des informations parametrables. Cette source lumineuse 5 peut aussi titre prevue clignotante. Un interrupteur 8 ou tout autre moyen de mise en route est ajoute sur le circuit electrique afin d'autoriser 1'allumage ou 10 1'extinction de la source lumineuse 5. Un connecteur 16 peut titre prevu de maniere a permettre 1'alimentation ou le rechargement desdits moyens d'alimentation 4. Un avantage du dispositif 1 selon 1'invention reside dans 15 le fait que la partie 3A de la coque 2 peut formant le logement peut former des moyens de prehension 9 dudit dispositif 1, facilitant par consequent son maniement. De plus, la partie 3B comprend une surface support de moyens de signalisation 10. Cette partie 3B est conformee de 20 maniere a s'adapter a la configuration de la signaletique employee. Dans 1'exemple de realisation choisi, la partie 3B comprend une surface support de forme octogonale. On notera que les moyens de signalisation 10 peuvent titre de toute combinaison de formes et de couleurs. En particulier, 25 ils comprennent au moins un dessin ou au moins un signe alphanumerique, de preference plusieurs de maniere a former un message, alors affiche sur ladite surface support. Les moyens de signalisation 10 peuvent se presenter sous la forme d'au moins une serigraphie, ou sous toute autre forme de marquage, 30 sur la dite surface support. On notera que les moyens de signalisation 10 peuvent titre prevus sur chacune des faces de ladite surface support. De plus, les parties 3A et 3B de la coque 2 peuvent titre prevues amovibles 1'une par rapport a 1'autre de maniere a 35 changer ou intervertir plusieurs moyens de signalisation 10 differents. Un autre avantage de la presente invention reside dans le fait que la source de rayonnement lumineux 5 constitue des moyens d'eclairage des moyens de signalisation 10. En particulier, ces moyens d'eclairage sont conformes suivant le dessin ou le signe des moyens de signalisation 10. Dans 1'exemple du mode de realisation visible sur les figures 1 et 2, les moyens d'eclairages comprennent une source lumineuse 5 sous la forme de plusieurs diodes 7 disposees selon la forme du mot << STOP >>. Les LED 7 peuvent titre alors solidaires d'une plaque 11 au travers laquelle elles sont alimentees. Cette plaque 11 peut titre un circuit imprime. ** Comme visible sur la figure 2, la coque 2 comprend deux demies coques 12A et 12B destinees a cooperer entre elles par emboitement et/ou recouvrement, lesdites demies coques 12A et 12B etant solidarisees et fixees entre elles par collage ou tout autre moyen. Les deux demies coques 12A et 12B sont destinees a recevoir, dans 1'exemple, la source de rayonnement lumineux 5. A ce propos, la demie coque 12A (reciproquement 12B) peut titre prevue ajouree en tout ou partie de maniere a laisser au moins un espace pour le passage de la lumiere provenant de la source 5. Selon un autre mode de realisation, chaque demie coque 12A et 12B est ajouree en tout ou partie de maniere a laisser au moins un espace pour le passage de la lumiere provenant de la source lumineuse 5. Cette derniere est alors prevue en consequence de maniere a eclairer les faces des deux coques 12A et 12B. A ce propos, chacune de ces faces 12A,12B peut comprendre des moyens de signalisation 10 comme precedemment decrits. Selon le mode de realisation visible sur les figures, la demie coque 12A (et/ou 12B) comprend des orifices 14 menages de maniere a laisser, en tout ou partie, saillir les diodes 7 de la source lumineuse 5. Ainsi, ces orifices 14 sont disposes en vis-a-vis des diodes 7 fixees sur la plaque 11. Les demies coques 12A et 12B peuvent titre realisees en toute matiere, par moulage ou tout autre moyen de realisation. Elles peuvent aussi titre realisees en plastique pour la solidite et la legerete de ce materiau. Bien entendu, 1'invention n'est pas limitee aux exemples illustres et decrits precedemment qui peuvent presenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de 1'invention
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L'invention concerne un dispositif lumineux portable destiné à la signalisation routière, comprenant une coque enfermant des moyens autonomes d'alimentation d'au moins une source (5) de rayonnement lumineux, ladite coque formant des moyens (9) de préhension dudit dispositif, et comprenant au moins une surface support de moyens de signalisation (10), caractérisé par le fait que ladite source lumineuse (5) constitue des moyens d'éclairage des moyens de signalisation (10) sur ladite surface.
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1. Dispositif (1) lumineux portable destine a la signalisation routiere, comprenant une coque (2) enfermant des moyens (4) autonomes d'alimentation d'au moins une source (5) de rayonnement lumineux, ladite coque (2) formant des moyens (9) de prehension dudit dispositif (1), et comprenant au moins une surface support de moyens de signalisation (10), caracterise par le fait que ladite source lumineuse (5) constitue des moyens d'eclairage des moyens de signalisation (10) sur ladite surface. 2. Dispositif (1) selon la 1, caracterise par le fait que ladite source de rayonnement lumineux (5) comprend au moins une diode electroluminescente (7) ou au moins une lampe ou ensemble de lampe ou diode. 3. Dispositif (1) selon 1'une quelconque des 1 ou 2, caracterise par le fait que les moyens de signalisation (10) comprennent au moins un dessin ou au moins un signe alphanumerique. 4. Dispositif (1) selon la 3, caracterise par le fait que lesdits moyens d'eclairage sont conformes suivant ledit dessin ou ledit signe. 5. Dispositif (1) selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise par le fait que lesdits moyens de signalisation (10) se presentent sous la forme d'au moins une serigraphie sur ladite surface support. 6. Dispositif (1) selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise par le fait que ladite coque (2) comprend deux demies coques (12A,12B) fixees entre elles, notamment par collage. 6
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G
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G09
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G09F
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G09F 13,G09F 7
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G09F 13/04,G09F 7/00,G09F 13/22
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FR2901090
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A1
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SYSTEMES, PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR GAINE DE TUBE RADIOGENE.
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B07-1667FR Société dite : GENERAL ELECTRIC COMPANY Invention de : WESTON Lonnie B. WEAVER Gregory Alan BARKER David Ellis Priorité d'une demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 9 Mai 2006 sous le N 11/382.476 SYSTEMES, PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR GAINE DE TUBE RADIOGENE La présente invention concerne d'une façon générale les systèmes d'imagerie médicale et, plus particulièrement, le refroidissement de dispositifs d'imagerie médicale portatifs. La fluidité du passage et de la rotation de patients constitue un facteur économique essentiel de la productivité de dispositifs d'imagerie radiographique. Les dispositifs d'imagerie radiographique ont un coût fixe élevé que les propriétaires et utilisateurs des dispositifs d'imagerie radiographique cherchent à réduire et/ou dont les propriétaires et utilisateurs cherchent à obtenir un maximum de productivité, afin de rentabiliser le mieux possible le dispositif d'imagerie radiographique. Une manière de parvenir à une productivité maximale du dispositif d'imagerie radiographique consiste à accroître le nombre de sujets ou de patients radiographiés au cours d'un laps de temps. Cependant, le temps nécessaire pour radiographier un sujet est limité dans une certaine mesure par le temps nécessaire entre deux séances de radiographie pour refroidir le tube radiogène situé dans le dispositif d'imagerie radiographique. Un tube radiogène convertit normalement plus de 99 % de toute l'énergie fournie au tube radiogène en chaleur constituant un sous- produit indésirable de la production des rayons X voulus. Une gestion efficace de la chaleur du tube radiogène constitue un élément clé dans la conception des gaines de tube radiogène. L'amélioration de la transmission de chaleur depuis le tube radiogène facilite une utilisation plus intensive du système et est plus rentable pour l'utilisateur puisque moins de temps se passe à attendre le refroidissement du tube radiogène. Des tubes radiogènes classiques du type à refroidissement par liquide comportent une pompe et un échangeur de chaleur montés sur le tube radiogène. La pompe fait circuler de l'huile depuis l'intérieur du tube radiogène, dans un échangeur de chaleur qui refroidit l'huile soit par convexion forcée d'air, soit par un dispositif extérieur de refroidissement de liquide. D'autres solutions classiques ont consisté à inclure, dans la gaine de tube radiogène, des conduites secondaires externes ou internes dans lesquelles on fait circuler un agent de refroidissement. Ordinairement, les conduites de refroidissement acheminent l'agent de refroidissement jusqu'à un radiateur à proximité du tube radiogène, et un ventilateur refroidit les conduites dans ou sur la gaine du tube radiogène. Les équipements mobiles de radiographie nécessitent un allègement maximal et des besoins très réduits en énergie. Les solutions existantes pour le refroidissement ont abouti à un alourdissement et à de plus grands besoins en énergie au niveau du tube radiogène. Tout alourdissement au niveau du tube radiogène est particulièrement indésirable du fait de l'effet de contre-poids que doit exercer le portique, et l'utilisation d'un ventilateur limite l'utilisation du système dans certains contextes chirurgicaux. Les gaines de tubes radiogènes classiques nécessitent une conception complexe avec de nombreuses pièces pour intégrer les conduites secondaires et les moyens de refroidissement spécifiques dans la gaine du tube radiogène, ce qui crée des coûts de fabrication et d'assemblage élevés. Pour les raisons évoquées plus haut, et pour d'autres raisons exprimées, on a besoin, par rapport à l'état de la technique, d'un système de refroidissement de tube radiogène dont le poids se situe au niveau de la tête de radiographie. On a également besoin de réduire l'utilisation de ventilateurs dans le tube radiogène, de réduire les besoins en énergie du tube radiogène et d'améliorer la transmission de chaleur depuis la gaine du tube radiogène. Les inconvénients, défauts et problèmes évoqués ci-dessus sont résolus ici, comme on le comprendra à la lecture et à l'étude de la description qui va suivre. Selon un premier aspect, dans les parois de la gaine du tube radiogène sont intégrés des passages par lesquels on fait circuler une substance ayant une température inférieure à la température de fonctionnement du tube radiogène, et la chaleur est transmise de la gaine du tube radiogène à un moyen de refroidissement externe. Dans certaines formes de réalisation, la substance est liquide. Selon un autre aspect, les passages de refroidissement intégrés sont inclus dans le pourtour de la gaine du tube radiogène lors de la formation de la gaine de tube radiogène. Dans certaines formes de réalisation qui utilisent un tube radiogène à anode tournante et un moyen de refroidissement d'huile, la transmission de chaleur se fait par rayonnement depuis l'anode vers l'élément rapporté en verre et l'huile. L'huile qui se trouve au contact de l'élément rapporté en verre évacue de la chaleur depuis l'élément en verre en direction de la gaine du tube radiogène, laquelle est alors refroidie par les passages de refroidissement intégrés situés dans la gaine du tube radiogène, et par lesquels le fluide est amené à passer vers un système externe de refroidissement de fluide. Au moins une paroi peut comprendre en outre une structure enveloppante définissant une zone de confinement de tube radiogène à l'intérieur du dispositif, et dans laquelle ladite au moins un passage d'agent de refroidissement est ménagé. Le dispositif comprend en outre au moins un raccord fixé à au moins une extrémité d'au moins un des passages de refroidissement internes pour amener un agent de refroidissement à entrer et à passer dans le passage de refroidissement interne. La structure enveloppante peut avoir une première extrémité et une seconde extrémité, et dans lequel au moins deux raccords peuvent comprendre en outre : un premier raccord fixé, en la première extrémité, ledit au moins un passage de refroidissement interne afin d'amener l'agent de refroidissement à entrer et à passer dans le passage de refroidissement interne; et un second raccord fixé au même passage de refroidissement interne, en l'extrémité opposée par rapport à la première extrémité, afin de recevoir l'agent de refroidissement passant par et sortant du même passage de refroidissement interne. Au moins deux passages de refroidissement internes peuvent être reliés les uns aux autres de façon que l'agent de refroidissement amené à passer par le premier raccord passe par le premier passage de refroidissement interne et par un second passage de refroidissement interne afin de passer par le second raccord. Au moins un passage de refroidissement interne peut comprendre en outre un nombre pair de passages de refroidissement internes. Au moins un passage de refroidissement interne peut comprendre en outre quatre passages de refroidissement internes. Le dispositif peut comprendre en outre : un tube radiogène (fixé à et situé à l'intérieur de la gaine de tube radiogène) ; un tuyau souple fixé, en une première extrémité, à la gaine de tube radiogène ; et un système extérieur de refroidissement par liquide ou gaz fixé à une seconde extrémité du tuyau souple. Un ensemble radiographique peut comprendre : une gaine de tube radiogène ayant une zone de confinement d'un tube radiogène; et un tube radiogène placé à l'intérieur de la zone de confinement de tube radiogène de la gaine de tube radiogène et fixé à la gaine de tube radiogène. Un procédé pour refroidir des gaines de tubes radiogènes, peut comprendre des étapes consistant à : installer une pluralité de passages de dans des parois d'une gaine de tube radiogène ; et employer un système extérieur de refroidissement par liquide ou gaz, disposé à l'extérieur de la gaine de tube radiogène, afin de dissiper de la chaleur. La pluralité de passages de refroidissement peut comprendre en outre : une pluralité de passages de refroidissement reliés à un système extérieur de refroidissement. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins 15 annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue générale schématique d'un exemple illustratif de gaine de tube radiogène utilisant quatre passages d'agent de refroidissement ; la Fig. 2 est un schéma d'un exemple illustratif d'une gaine de tube radiogène représentant les liaisons entre les passages d'agent de refroidissement, un 20 exemple illustratif de tube radiogène monté à l'intérieur, et les liaisons vers le moyen de refroidissement externe ; la Fig. 3 est un schéma de principe du nouveau procédé de refroidissement du tube radiogène ; la Fig. 4 est un schéma d'un exemple de vue en bout d'une gaine de tube 25 radiogène, représentant les liaisons entre les passages d'agent de refroidissement, un exemple de tube radiogène monté à l'intérieur et les liaisons vers le moyen de refroidissement externe ; la Fig. 5 est un schéma d'un exemple de vue en bout d'une gaine de tube radiogène ; 30 la Fig. 6 est un schéma d'un exemple de vue latérale de gaine de tube radiogène représentant les liaisons entre les passages d'agent de refroidissement, un exemple de tube radiogène monté à l'intérieur et les liaisons avec le moyen de refroidissement externe ; la Fig. 7 est un schéma d'un exemple de vue latérale d'une gaine de tube 35 radiogène représentant les liaisons entre les passages d'agent de refroidissement, un 10 exemple de tube radiogène monté à l'intérieur et les liaisons avec le moyen de refroidissement externe ; et la Fig. 8 est un organigramme illustrant la circulation de la chaleur dans le système. Dans la description détaillée ci-après, il est fait référence aux dessins annexés qui font partie de celle-ci, et sur lesquels sont illustrées à titre d'exemples des formes de réalisation spécifiques pouvant être mises en oeuvre. Ces formes de réalisation sont décrites d'une façon suffisamment détaillée pour permettre aux spécialistes de la technique de mettre en oeuvre les formes de réalisation, et il doit être entendu que d'autres formes de réalisation peuvent être employées et que des modifications logiques, mécaniques, électriques et autres peuvent être apportées sans sortir du cadre des formes de réalisation. Par conséquent, la description détaillée ci-après ne doit pas être prise dans un sens limitatif. La description détaillée est divisée en quatre chapitres. Dans le premier chapitre est présenté un aperçu général au niveau du système. Dans le deuxième chapitre, des formes de réalisation du dispositif sont décrites. Dans le troisième chapitre, des formes de réalisation de procédés sont décrites. Enfin, dans le quatrième chapitre est donnée une conclusion de la description détaillée. La Fig. 1 est une vue générale schématique d'un exemple de gaine 100 de tube radiogène utilisant quatre passages 102-108 d'agent de refroidissement ménagés à travers la gaine 100 de tube radiogène. Le passage 102 d'agent de refroidissement s'étend de l'ouverture 110 à l'ouverture 112 ; le passage 104 d'agent de refroidissement s'étend de l'ouverture 114 à l'ouverture 116 ; le passage 106 d'agent de refroidissement s'étend de l'ouverture 118 à l'ouverture 120 ; et le passage 108 d'agent de refroidissement s'étend depuis l'ouverture 122. Dans le présent exemple de forme de réalisation, la gaine 100 du tube radiogène est fabriquée d'une seule pièce à l'aide d'un dispositif de formage par extrusion, ne nécessitant aucun assemblage et supprime le montage de conduites secondaires dans la gaine 100 du tube radiogène. En intégrant directement les passages de refroidissement 102-108 dans les parois de la gaine 100 du tube radiogène, il est possible de monter extérieurement un échangeur de chaleur à agent de refroidissement liquide ou gazeux, relié par un tuyau souple au tube radiogène, en évitant un poids et une consommation d'énergie excessifs au niveau du tube radiogène et en permettant à tout ventilateur d'être situé sans risques à distance du tube radiogène. L'intégration des passages de refroidissement 102-108 directement dans la gaine 100 du tube radiogène permet un échange de chaleur efficace depuis l'agent de refroidissement interne entourant le tube radiogène à l'intérieur de la gaine 100 du tube radiogène vers un échangeur de chaleur à agent de refroidissement liquide ou gazeux situé à l'extérieur. Dans le présent exemple de forme de réalisation, les passages de refroidissement 102-108 sont intégrés dans la gaine 100 du tube radiogène à l'aide d'un dispositif de formage par extrusion pour permettre la fabrication d'une seule pièce de la gaine 100 de tube radiogène et des passages de refroidissement 102-108. Le nombre de passages de refroidissement n'est limité que par la capacité du dispositif de formage par extrusion et par la conception de la gaine. Le fait d'intégrer les passages de refroidissement 102-108 dans la gaine 100 du tube radiogène réduit la complexité de l'assemblage de la gaine de tube radiogène en rendant inutiles des conduites secondaires séparées et facilite l'installation de l'échangeur de chaleur à l'extérieur. Dans la présente invention, les conduites internes sont intégrées dans les parois de la gaine, ce qui assure donc la résistance mécanique requise grâce au métal utilisé pour réaliser la gaine principale. Le fait d'intégrer des conduites dans la gaine du tube radiogène donne de la résistance mécanique pour permettre le raccordement à un système de refroidissement externe du fait de la plus grande résistance mécanique de la gaine 100 du tube radiogène, et la présence des passages de refroidissement 102-108 permet de monter à l'extérieur l'échangeur de chaleur et le système de refroidissement. La gaine 100 de tube radiogène évite également le montage d'un ventilateur de refroidissement sur le tube radiogène, ce qui permet l'utilisation dans des contextes plus chirurgicaux. La gaine 100 de tube radiogène, du fait de l'intégration des passages d'agent de refroidissement 102-108, rend également inutiles de nombreuses pièces de refroidissement séparées dans la gaine de tube radiogène, ce qui réduit donc le coût d'assemblage du fait de la suppression de la nécessité de tuyauteries supplémentaires qui nécessitent une fabrication séparée. Non seulement les tuyauteries miniatures supplémentaires ne sont pas nécessaires, mais encore les problèmes posés par la nécessité du montage sont évités et les difficultés d'assemblage correspondantes antérieurement liées au raccordement des tuyauteries à système de refroidissement extérieures sont supprimées, puisque la gaine contient déjà la conduite dans l'ensemble monobloc. La gaine 100 de tube radiogène apporte aussi une solution à la nécessité, par rapport à l'état de la technique, de monter directement le système de refroidissement sur le tube radiogène et permet d'utiliser un système de refroidissement externe ailleurs que sur le portique supportant le tube radiogène, ce qui allège donc ce dispositif de refroidissement et supprime la nécessité de lignes supplémentaires d'alimentation en énergie de la gaine du tube radiogène. L'intégration des conduites d'agent de refroidissement dans la gaine évite la nécessité de réduire énormément les contraintes exercées sur ces tuyauteries, puisque la gaine elle-même présente une excellente résistance mécanique, à tel point que tout couple appliqué au point de raccordement au dispositif de refroidissement externe peut être réparti sur la totalité de la gaine. Cette résistance au couple permet l'utilisation de tubulures externes qui exercent une telle force, tandis que l'utilisation, dans la technique antérieure, de conduites internes individuelles a tendance à concentrer la totalité de ce couple sur le point de montage qui risque de ne pas pouvoir supporter la déformation et donc de nécessiter l'utilisation d'un système de refroidissement fixé directement à la gaine du tube radiogène. Bien que l'intégration des passages de refroidissement 102-108 dans la gaine 100 de tube radiogène ne soit limitée à aucun nombre particulier de passages d'agent de refroidissement, pour plus de clarté on décrira une conception simplifiée utilisant quatre passages. Selon les exigences à concilier de résistance mécanique, de poids et de débit d'agent de refroidissement, on pourrait utiliser n'importe quel nombre de passages, depuis un unique passage plus grand à débit élevé d'agent de refroidissement jusqu'à un grand nombre de passages qui devraient permettre une dissipation plus uniforme de la chaleur. La Fig. 2 est un schéma d'une gaine de tube radiogène 100 représentant les liaisons entre les passages d'agent de refroidissement, un exemple illustratif de tube radiogène monté à l'intérieur et les raccordements au dispositif de refroidissement externe. La gaine 100 de tube radiogène est reliée au dispositif de refroidissement externe par des raccords 202 et 204 respectivement dans des ouvertures 112 (Fig. 1) et 116. Des ouvertures 110 et 122 sont reliées l'une à l'autre par des raccords 206 (Fig. 2) et 208 et un tuyau 210 monté entre elles. Un tuyau 212 relie une ouverture située à l'extrémité cachée du passage 108 d'agent de refroidissement (Fig. 1) à l'ouverture 202 au niveau d'un raccord 216 (Fig. 2). Un tuyau 218 relie les raccords 214 et 220 pour ainsi relier l'ouverture 118 (Fig. 1) à l'ouverture 114. L'écoulement dans la gaine 100 de tube radiogène se fait dans la direction suivante : un agent de refroidissement venant d'un échangeur de chaleur d'agent de refroidissement disposé à l'extérieur (i) pénètre par le raccord 202 ; (ii) passe par le raccord 116 et par le passage 102 d'agent de refroidissement ; (iii) passe par le raccord 206, le tuyau 210 et le raccord 208 jusqu'au passage 108 d'agent de refroidissement ; (iv) par le passage 108 d'agent de refroidissement, le tuyau 212 et le raccord 106 jusqu'au passage 106 d'agent de refroidissement ; (v) par le passage 106 d'agent de refroidissement, le raccord 214, le tuyau 218 et le raccord 220 jusqu'au passage 104 d'agent de refroidissement ; et (vi) sort par le raccord 204 pour atteindre l'échangeur de chaleur disposé à l'extérieur. Dans une autre forme de réalisation possible, la circulation de l'agent de refroidissement dans la gaine 100 de tube radiogène se fait en sens inverse. A l'intérieur de la gaine 100 de tube radiogène, l'agent de refroidissement primaire 202, qui est constitué par de l'huile sur cette illustration, est isolé hermétiquement. Le tube radiogène proprement dit 224 est monté d'une manière classique dans la gaine 100 de tube radiogène. La Fig. 3 est un schéma de principe du nouveau procédé de refroidissement du tube radiogène. La gaine 100 de tube radiogène contient le tube radiogène 224 mais est pourvue de passages de refroidissement intégrés qui sont reliés par des conduites extérieures 302 et 304 à un échangeur de chaleur 306 d'agent de refroidissement disposé à l'extérieur. La Fig. 4 est un schéma d'un exemple de vue en bout d'une gaine de tube radiogène, représentant les liaisons entre les passages d'agent de refroidissement, un exemple de tube radiogène monté à l'intérieur et les raccordements au dispositif de refroidissement extérieur. La Fig. 5 est un schéma d'un exemple de vue en bout d'une gaine de tube 30 radiogène. La Fig. 6 est un schéma d'un exemple de vue latérale d'une gaine de tube radiogène représentant les raccordements entre les passages d'agent de refroidissement, un exemple de tube radiogène monté à l'intérieur et les raccordements au système de refroidissement extérieur. La Fig. 7 est un schéma d'un exemple de vue latérale d'une gaine de tube radiogène représentant les raccordements entre les passages d'agent de refroidissement, un exemple de tube radiogène monté à l'intérieur et les raccordements au système de refroidissement extérieur. Dans le chapitre précédent, on a décrit des formes de réalisation de dispositifs. Dans le présent chapitre, on décrira des formes de réalisation de procédés. La Fig. 8 est un organigramme représentant un exemple de circulation de chaleur dans le système lors de l'utilisation d'un tube radiogène à anode tournante employant de l'huile comme agent de refroidissement. De la chaleur indésirable est produite par le tube radiogène 802 qui, dans l'exemple de forme de réalisation, est entouré d'huile pour absorber cette chaleur 804 ; l'huile est contenue dans un logement 806 de rayons X qui est conducteur de la chaleur et est refroidie par un fluide de refroidissement amené à passer par un ou plusieurs passages du logement 808 de rayons X ; le fluide circule à l'extérieur de la gaine 810 de tube radiogène et la chaleur est séparée du fluide par un système de refroidissement externe 812. Il est décrit une gaine de tube radiogène comportant des passages de refroidissement intégrés. Bien que des formes de réalisation spécifiques soient illustrées et décrites ici, tout agencement conçu pour parvenir au même but peut être substitué aux formes de réalisation spécifiques représentées. La présente demande est destinée à couvrir toute adaptation ou variante. Par exemple, bien que la description porte sur l'utilisation de quatre passages de refroidissement dans la gaine de tube radiogène, il est possible de réaliser des formes utilisant 1, 2, 6, 8 ou n'importe quel nombre de passages de refroidissement assurant la fonction requise. En particulier, les appellations des procédés et dispositifs ne sont pas destinées à limiter les formes de réalisation. En outre, des procédés et des dispositifs supplémentaires peuvent être ajoutés aux organes, des fonctions peuvent être réorganisées entre les organes et de nouveaux organes compatibles avec des perfectionnements et des dispositifs physiques à venir utilisés dans les formes de réalisation peuvent être introduits sans sortir du cadre des formes de réalisation. Les formes de réalisation sont applicables à de futurs dispositifs d'imagerie, à différents dispositifs médicaux et à de nouveaux équipements d'examen. Il est entendu que la terminologie utilisée dans la présente demande en ce qui 35 concerne les gaines de tube radiogène couvre toutes les gaines d'appareil radiographique et que des environnements de refroidissement secondaires et d'autres technologies assureront les mêmes fonctions que celles décrites ici.5 100 Gaine de tube radiogène 101 Passage d'agent de refroidissement 102 Passage d'agent de refroidissement 104 Passage d'agent de refroidissement 106 Passage d'agent de refroidissement 108 Passage d'agent de refroidissement 110 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 112 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 114 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 116 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 118 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 120 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 122 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 124 Ouverture de passage d'agent de refroidissement 202 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 204 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 206 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 208 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 210 Tuyau 212 Tuyau 214 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 216 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 218 Tuyau 220 Raccord d'ouverture de passage d'agent de refroidissement 222 Agent de refroidissement primaire 224 Tube radiogène 302 Conduite externe d'agent de refroidissement 304 Conduite externe d'agent de refroidissement 306 Echangeur de chaleur externe d'agent de refroidissement 802 Tube radiogène 804 Huile servant d'agent de refroidissement primaire 806 Gaine de tube radiogène 808 Agent de refroidissement dans la gaine de tube radiogène 810 Fluide circulant à l'extérieur du tube radiogène 812 Système externe de refroidissement
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Gaine (100) de tube radiogène à passages de refroidissement intégrés (102, 104) dans les parois de la gaine (100) de tube radiogène, par lesquels un agent de refroidissement liquide ou gazeux (810) est amené à circuler, et la chaleur est transférée depuis la gaine (100) de tube radiogène vers un système extérieur de refroidissement (812). Les passages de refroidissement intégrés (102, 104) sont ménagés dans le pourtour de la gaine (100) de tube radiogène lors de la formation de la gaine (100) de tube radiogène. Pour un tube radiogène (224) à anode tournante utilisant un agent de refroidissement (222) composé d'huile, le transfert de chaleur se fait depuis l'anode (224) jusqu'à l'élément rapporté en verre et l'huile (222) par le biais du rayonnement. L'huile qui se trouve au contact de l'élément rapporté en verre évacue la chaleur depuis l'élément rapporté vers la gaine (100) de tube radiogène qui est alors refroidie par les passages de refroidissement intégrés (102, 104) situés dans la gaine (100) de tube radiogène, par lesquels le fluide (810) est amené à passer vers un système extérieur (812) de refroidissement par fluide.
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1. Dispositif, comprenant : une gaine (100) de tube radiogène ayant au moins une paroi ; et au moins un passage de refroidissement interne (102) formé dans au moins une paroi de la gaine de tube radiogène. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel ladite au moins une paroi comprend en outre une structure enveloppante définissant une zone de confinement (224) de tube radiogène à l'intérieur du dispositif, et dans laquelle ladite au moins un passage (102) d'agent de refroidissement est ménagé ; et dans lequel le dispositif comprend en outre au moins un raccord (206) fixé à au moins une extrémité d'au moins un des passages de refroidissement internes (102) pour amener un agent de refroidissement à entrer et à passer dans le passage de refroidissement interne. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel la structure enveloppante a une première extrémité et une seconde extrémité ; dans lequel au moins deux raccords comprennent en outre : un premier raccord (206) fixé, en la première extrémité, ledit au moins un passage de refroidissement interne afin d'amener l'agent de refroidissement à entrer et à passer dans le passage de refroidissement interne (102) ; et un second raccord (202) fixé au même passage de refroidissement interne (102), en l'extrémité opposée par rapport à la première extrémité, afin de recevoir l'agent de refroidissement passant par et sortant du même passage de refroidissement interne (102). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel moins deux passages de refroidissement internes (102, 108) sont reliés les uns aux autres de façon que l'agent de refroidissement amené à passer par le premier raccord passe par le premier passage de refroidissement interne (102) et par un second passage de refroidissement interne (108) afin de passer par le second raccord (206). 5. Dispositif selon la 1, dans lequel au moins un passage de refroidissement interne comporte en outre : un nombre pair de passages de refroidissement internes (102, 108). 6. Dispositif selon la 1, dans lequel ledit au moins un passage de refroidissement interne comprend en outre : quatre passages de refroidissement internes (102, 104, 106, 108). 7. Dispositif selon la 1, comprenant en outre : un tube radiogène (224) (fixé à et situé à l'intérieur de la gaine (100) de tube radiogène) ; un tuyau souple (302) fixé, en une première extrémité, à la gaine (100) de tube radiogène ; et un système extérieur de refroidissement (306) par liquide ou gaz fixé à 10 une seconde extrémité du tuyau souple (302). 8. Ensemble radiographique, comprenant : une gaine (100) de tube radiogène ayant une zone de confinement d'un tube radiogène (224) ; et un tube radiogène (224) placé à l'intérieur de la zone de confinement 15 de tube radiogène de la gaine (100) de tube radiogène et fixé à la gaine (100) de tube radiogène. 9. Procédé pour refroidir des gaines de tubes radiogènes, comprenant des étapes consistant à : installer une pluralité de passages de refroidissement (102, 104, 106, 20 108) dans des parois d'une gaine (100) de tube radiogène ; et employer un système extérieur de refroidissement (306) par liquide ou gaz, disposé à l'extérieur de la gaine (100) de tube radiogène, afin de dissiper de la chaleur. 10. Procédé selon la 9, dans lequel la pluralité de passages 25 de refroidissement comprend en outre : une pluralité de passages de refroidissement (102, 104, 106, 108) reliés à un système extérieur de refroidissement (306).
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H
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H05,H01
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H05G,H01J
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H05G 1,H01J 35
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H05G 1/04,H01J 35/02,H05G 1/02
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FR2892182
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A1
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PORTE POUR ENCEINTE DE CUISSON
| 20,070,420 |
La présente invention concerne une . De manière générale, elle concerne une porte adaptée à fermer une enceinte de cuisson d'un appareil de cuisson domestique, du type four domestique électrique ou à gaz. Plus particulièrement, la présente invention concerne une porte destinée à équiper un four électrique à pyrolyse, dans lequel la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson peut atteindre 500 C lors des cycles de pyrolyse. Il est connu d'utiliser des portes pour enceinte de cuisson comportant plusieurs panneaux, généralement vitrés, montés parallèlement les uns aux autres sur un cadre de porte. En particulier, une porte de cuisson comporte généralement un panneau intérieur destiné à obturer l'enceinte de cuisson, un panneau extérieur, apparent sur la façade de l'appareil de cuisson et un ou plusieurs panneaux intermédiaires disposés dans le cadre de porte entre le panneau extérieur et le panneau intérieur. Les panneaux intermédiaires permettent, en créant des lames d'air isolantes, et grâce à une ventilation créant des flux d'air de refroidissement circulant entre les différents panneaux de la porte, de limiter la montée en température de la porte, notamment au niveau du panneau extérieur. On connaît ainsi dans le document EP 1 291 583 une porte pour enceinte de cuisson dans laquelle le cadre de porte est muni au quatre angles d'un élément de fixation, solidaire du cadre de porte. Cet élément de fixation est adapté au montage de manière amovible d'un panneau intermédiaire de porte. A cet égard, chaque élément de fixation comporte une butée et une patte de rappel élastique permettant de maintenir par pincement un panneau intermédiaire vitré à ses angles, entre la butée et l'élément de rappel élastique. Le démontage du panneau intermédiaire, notamment pour son nettoyage, peut être réalisé en soulevant ce panneau et en écartant les éléments de rappel élastique de chaque élément de fixation, aux quatre coins du cadre de porte. Le démontage d'un panneau intermédiaire maintenu ainsi à ses quatre coins par des éléments élastiques solidaires du cadre de la porte est relativement compliqué à mettre en oeuvre, l'utilisateur devant à la fois soulever le panneau intermédiaire et agir sur les différents éléments de fixation disposés aux quatre coins pour libérer le panneau de ses éléments de fixation. On connaît également dans le document DE 197 38506 une porte d'appareil de cuisson à plusieurs panneaux vitrés, dans laquelle un panneau intermédiaire est muni d'éléments de cadre s'étendant sur les bords du panneau intermédiaire et comportant des ailes ou sut-épaisseurs destinées à venir en contact avec les panneaux extérieur et intérieur de la porte. La vitre intermédiaire peut être enlevée de la structure de la porte avec ses éléments de cadre. Ces éléments de cadre peuvent être appliqués par injection, directement sur le pourtour de la vitre intermédiaire, ou encore être préfabriqués puis montés et fixés par un adhésif sur les bords de la vitre intermédiaire. Ces éléments de cadre étant solidaires de la vitre intermédiaire, le nettoyage de la vitre intermédiaire ne peut être parfait dans ces zones. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer une porte pour enceinte de cuisson permettant notamment un montage et démontage simplifiés d'une vitre intermédiaire en vue de faciliter son nettoyage. A cet effet, la présente invention concerne une porte pour enceinte de cuisson comportant un panneau extérieur, un cadre de porte solidaire du panneau extérieur, un panneau intérieur monté de manière amovible sur ledit cadre de porte et adapté à obturer l'enceinte de cuisson, et au moins un panneau intermédiaire monté de manière amovible dans ledit cadre de porte entre le panneau extérieur et le panneau intérieur, des moyens de maintien étant adaptés à maintenir ledit au moins un panneau intermédiaire dans le cadre de porte. Selon l'invention, lesdits moyens de maintien comprennent au moins deux éléments de maintien en forme de coin adaptés d'une part à être logés de manière amovible respectivement dans deux angles du cadre de porte et d'autre part à être montés de manière amovible respectivement à deux angles dudit panneau intermédiaire. Ainsi, les éléments de fixation sont limités aux coins du panneau intermédiaire et sont détachables à la fois du cadre de porte et du panneau intermédiaire. Le démontage et montage du panneau intermédiaire dans le cadre de porte peuvent être réalisés facilement dès lors que les coins sont déplacés avec le panneau intermédiaire, sans requérir d'intervention de l'utilisateur sur ces coins de fixation pour extraire le panneau. Par ailleurs, ces coins peuvent être montés et démontés facilement aux angles du panneau intermédiaire permettant un nettoyage complet de la vitre avant son remontage dans la porte pour enceinte de cuisson. En outre, la forme en coin permet de garantir le maintien en position des éléments de maintien sur le panneau intermédiaire lors de sa manipulation, même en cas de forces de frottement exercées entre le cadre de porte et ces éléments de maintien au montage ou au démontage du panneau intermédiaire, et ceci bien que ces éléments de maintien soient détachables pour faciliter le nettoyage du panneau intermédiaire. Enfin, grâce au montage amovible des éléments de maintien à la fois dans le cadre de porte et sur les angles du ou des panneaux intermédiaires, ces éléments de maintien permettent d'absorber et de résister aux déformations du cadre et des panneaux intermédiaires, notamment sous l'effet de la chaleur dégagée au niveau de l'enceinte de cuisson. En pratique, chaque élément de maintien en forme de coin est constitué d'une pièce de section transversale en forme de triangle rectangle, particulièrement bien adaptée à un angle du cadre de porte. Dans un mode de réalisation de l'invention, chaque élément de maintien comporte au moins une encoche intérieure adaptée à loger un angle d'un panneau intermédiaire. De préférence, la hauteur de cette encoche est inférieure de quelques dixièmes de millimètres à l'épaisseur de l'angle du panneau intermédiaire. L'introduction en force de l'angle d'un panneau intermédiaire dans l'élément de maintien permet par la suite d'assurer un montage fiable de cet élément de maintien sur le panneau intermédiaire. En particulier, l'élément de maintien n'est pas déplacé en cas de choc, notamment lors du transport de l'appareil de cuisson. Le montage serré du panneau intermédiaire dans les coins permet en outre d'éviter la mise en vibration du panneau intermédiaire. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, chaque élément de maintien comporte au moins deux encoches intérieures disposées dans deux plans parallèles, permettant de maintenir ensemble deux panneaux intermédiaires disposés parallèlement l'un à l'autre. Ces panneaux intermédiaires peuvent ainsi être montés et démontés 15 ensemble dans le cadre de porte. Selon un autre mode de réalisation, chaque élément de maintien comporte au moins une encoche intérieure disposée dans un plan transversal incliné par rapport à une face d'extrémité adaptée à venir en contact avec le panneau extérieur ou le panneau intérieur. 20 Cet élément de maintien permet de disposer un panneau intermédiaire dans un plan incliné par rapport au panneau extérieur ou au panneau intérieur de la porte. Cette disposition permet notamment d'améliorer le refroidissement de la porte par circulation d'un flux d'air. 25 En pratique, les éléments de maintien sont en silicone, de manière à réduire le transfert thermique entre les différents panneaux de la porte d'enceinte de cuisson. Les éléments de maintien sont comprimés entre le panneau extérieur et le panneau intérieur de la porte ou entre le cadre de porte et le panneau 30 intérieur afin de garantir un montage serré et sans jeu fonctionnel de l'assemblage constitué des panneaux intermédiaires et des panneaux intérieur et extérieur de la porte. Selon un mode de réalisation pratique de l'invention, le cadre de porte comporte également un décrochement formant un espace de préhension d'un bord du ou des panneaux intermédiaires, permettant à l'utilisateur de soulever le ou les panneaux intermédiaires lors du démontage. La présente invention concerne également un four de cuisson domestique, notamment un four à pyrolyse, comprenant une porte pour enceinte de cuisson conforme à l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une porte pour enceinte de cuisson conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de la porte de la figure 1, sans panneau intérieur ; - la figure 3 est une vue en perspective partielle illustrant le montage d'un élément de maintien dans une porte de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un élément de maintien d'une porte pour enceinte de cuisson conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue de face de l'élément de maintien de la figure 4; - la figure 6 est une vue en coupe transversale selon la ligne VI-VI à la figure 5 ; - la figure 7 est une vue en coupe schématique d'une porte pour enceinte de cuisson conforme à un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est une vue en perspective d'un premier élément de maintien d'une porte pour enceinte de cuisson conforme au second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 9 est une vue de face de l'élément de maintien de la figure 8 ; - la figure 10 est une vue oblique selon la flèche A de la figure 8 ; - la figure 11 est une vue en perspective d'un second élément de maintien d'une porte pour enceinte de cuisson conforme au second mode de réalisation de l'invention - la figure 12 est une vue de face de l'élément de maintien de la figure 11 ; la figure 13 est une vue oblique selon la flèche A à la figure 11 ; - la figure 14 est une vue en coupe schématique d'une porte pour enceinte conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 15 est une vue en perspective d'un premier élément de maintien d'une porte pour enceinte de cuisson selon le troisième mode de réalisation de l'invention - la figure 16 est une vue de face du premier élément de maintien de la figure 15 ; - la figure 17 est une vue oblique du premier élément de maintien 15 selon la flèche A de la figure 15 ; - la figure 18 est une vue en perspective d'un second élément de maintien d'une porte pour enceinte de cuisson selon le troisième mode de réalisation de l'invention - la figure 19 est une vue de face du second élément de maintien de 20 la figure 18 ; et - la figure 20 est une vue oblique du second élément de maintien selon la flèche A de la figure 18. On va décrire tout d'abord en référence aux figures 1 et 2 une porte pour enceinte de cuisson conforme à un mode de réalisation de l'invention. 25 Typiquement, cette porte pour enceinte de cuisson peut équiper un four de cuisson domestique, et par exemple un four de cuisson électrique adapté à mettre en oeuvre un cycle de pyrolyse pour le nettoyage de l'enceinte de cuisson. Dans ce cas, la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson peut atteindre 500 C. 30 Pour des raisons de sécurité, ce type d'enceinte de cuisson est équipé d'une porte, dite porte froide, dont la structure particulière permet de limiter la température en façade, au niveau d'un panneau extérieur de la porte. Typiquement, lors d'un cycle de pyrolyse, la température du panneau extérieur peut rester inférieure à 50-55 C. Un exemple de réalisation d'une porte 10 pour enceinte de cuisson est illustré en détail à la figure 1. La porte 10 comporte un panneau extérieur 11 destiné à venir en façade de l'appareil. Ce panneau extérieur 11 forme généralement un décor et est constitué d'un panneau vitré sur l'intégralité de sa surface ou au moins sur la majeure partie de sa surface pour permettre de visualiser l'intérieur de l'enceinte de cuisson. Ce panneau extérieur 11 est associé à un cadre de porte 12. Ce cadre de porte 12 est monté de façon solidaire sur le panneau extérieur 11 par l'intermédiaire d'une traverse 13 et de différents éléments de fixation du type vis de fixation qui ne sont pas décrits ici en détail. Dans ce mode de réalisation, le cadre de porte 12 est rectangulaire et est destiné à loger un panneau intérieur 14. Ce panneau intérieur 14 est monté de manière amovible dans le cadre de porte 12 comme cela va être décrit ultérieurement. Ce panneau intérieur 14 est destiné à venir en regard avec l'enceinte de cuisson et à obturer celle-ci. Dans ce mode de réalisation, entre le panneau extérieur 11 et le panneau intérieur 14, deux panneaux intermédiaires 15, 16 sont disposés dans le cadre 12. Bien entendu, un seul panneau intermédiaire ou un nombre supérieur à deux pourrait être prévu dans la porte 10. Les panneaux 14, 15, 16 comportent des surfaces vitrées permettant à l'utilisateur d'observer au travers de la porte 10 le contenu de l'enceinte de cuisson. Dans ce mode de réalisation, les panneaux 14, 15, 16 sont constitués de panneaux vitrés. Les panneaux intermédiaires 15, 16 sont montés dans le cadre de porte grâce à des moyens de maintien 17 qui seront décrits ultérieurement. La figure 2 illustre le montage des panneaux intermédiaires 15, 16 dans le cadre 12 de la porte 10. Au-dessus de cet assemblage illustré à la figure 2, le panneau intérieur 14 peut être monté de manière amovible et inséré dans une rainure formée par une barrette longitudinale 18 solidaire d'un bord du cadre 12. Dans ce mode de réalisation, la barrette longitudinale 18 est disposée le long d'un bord supérieur 10a de la porte 10. Ce bord supérieur 10a de la porte 10 est destiné à être placé horizontalement et en partie haute de l'appareil de cuisson lorsque la porte obture l'enceinte de cuisson. Le montage du panneau intérieur 14 dans le cadre est réalisé dans la barrette 18 et au moyen d'un clip 19 destiné à maintenir par pincement le 10 panneau intérieur 14 dans le cadre de porte 12 au niveau du bord inférieur 10b de la porte 10. Comme bien illustré sur la figure 2, le cadre 12 comporte en outre un décrochement 20 formant un espace de préhension au niveau du bord des panneaux intermédiaires 15, 16. 15 Ce décrochement 20 permet à l'utilisateur de passer la main pour soulever les panneaux intermédiaires 15, 16 lors du démontage de ces panneaux. Afin de limiter l'élévation en température de la porte, celle-ci est généralement associée à un système de ventilation adapté à aspirer de l'air au 20 travers de la porte par aspiration forcée ou effet Venturi, entre les différents panneaux 11, 14, 15, 16 juxtaposés. Pour permettre la circulation du flux d'air, le cadre de porte 12 comprend des fentes 12a, 12b au niveau respectivement du bord supérieur 10a et du bord inférieur 10b de la porte 10. 25 En partie haute de la porte, un profilé 21 est monté de manière adjacente au cadre 12, et parallèlement à une fente de sortie d'air 12a. Ce profilé 21 comporte des ouies 22 permettant la sortie de l'air en partie haute de la porte 10. On va décrire à présent en référence aux figures 3 à 6 un premier 30 mode de réalisation des moyens de maintien des panneaux intermédiaires 15, 16 dans la porte 10. Dans ce premier mode de réalisation, les panneaux intermédiaires 15, 16 sont disposés parallèlement au panneau intérieur 14 et au panneau extérieur 11. Les éléments de maintien 17 sont en forme de coin et destinés à être 5 montés aux angles des panneaux intermédiaires 15, 16. Dans ce mode de réalisation, les éléments de maintien sont au nombre de quatre et destinés à être logés respectivement aux quatre angles du cadre de porte 12. Ils sont ainsi montés également aux quatre angles des panneaux intermédiaires 15, 16. 10 Bien entendu, seul deux éléments de maintien 17, logés à deux angles diamétralement opposés du cadre de porte 12, pourraient également être utilisés. Comme bien illustré à la figure 4, chaque élément de maintien 17 en forme de coin est constitué d'une pièce de section transversale en forme de 15 triangle rectangle (voir notamment figure 6). Chaque élément de maintien 17 comporte ainsi deux faces perpendiculaires 17a et une face en pan coupé 17d. Comme illustré à la figure 3, chaque élément de maintien 17 est monté dans un angle du cadre de porte 12 de telle sorte que les deux faces 20 perpendiculaires 17a viennent en appui contre les côtés 12b du cadre de porte. Chaque élément de maintien 17 est adapté à être logé de manière amovible aux angles du cadre de porte 12. Dans ce mode de réalisation, le cadre de porte 12 comporte aux quatre angles des formes embouties 12c, telles qu'illustrées à la figure 3, 25 adaptées à loger respectivement chaque élément en forme de coin 17. Dans ce mode de réalisation, chaque forme emboutie 12c s'étend à partir du cadre de porte 12 en direction du panneau extérieur 11 de la porte. Ainsi, lorsque l'une des faces d'extrémité 17b de l'élément de maintien 17 est en contact avec la forme emboutie 12c, l'autre face d'extrémité 17c vient en 30 contact avec le panneau intérieur 14 lorsque celui-ci est monté dans le cadre de porte 12. Bien entendu, un montage inverse pourrait être envisagé, l'élément de maintien 17 venant alors en contact au niveau de ses faces d'extrémité respectivement avec une forme emboutie solidaire du cadre 12 et le panneau extérieur 11 de la porte. De préférence, la hauteur des éléments de maintien 17 est telle que ces éléments de maintien 17 sont comprimés entre le cadre de porte 12 et le panneau intérieur 14, ou encore entre le cadre de porte 12 et le panneau extérieur 11 dans un montage alternatif. L'utilisation d'un logement en forme d'emboutie 12c solidaire du cadre permet de ménager un faible espace entre la forme emboutie 12c et le panneau extérieur 11 de la porte et d'éviter ainsi une conduction thermique directe entre le panneau extérieur et le panneau intérieur au travers de chaque élément de maintien 17. Bien entendu, d'autres types de montage des éléments de maintien pourraient être prévus, et notamment sans l'utilisation d'une forme emboutie au niveau de chaque coin du cadre de porte 12. Ainsi, les éléments de maintien 17 peuvent être montés directement entre le panneau extérieur 11 et le panneau intérieur 14 et maintenus en compression entre ces deux panneaux 11, 14. De préférence, ces éléments de maintien 17 sont en silicone, résistant à une température d'environ 250 C. Le matériau utilisé pour la réalisation de ces éléments de maintien 17 doit également présenter une dureté suffisante, et par exemple comprise entre 50 et 70 Shore, et de préférence sensiblement égale à 60 Shore, afin d'éviter l'écrasement des éléments de maintien maintenus en compression dans le cadre de porte 12. Grâce à ce montage en compression de chaque élément de maintien 17 dans le cadre de porte, il est possible de supprimer les jeux fonctionnels lors de l'assemblage des panneaux dans la porte. L'utilisation d'un matériau tel que le silicone permet de réduire en outre le transfert thermique entre les différents panneaux montés au travers de l'élément de maintien 17. Bien entendu, l'élément de maintien pourrait également être réalisé dans un matériau plastique présentant des caractéristiques similaires en terme de dureté et de transfert thermique. Outre le montage amovible de chaque élément de maintien 17 aux quatre coins de cadre de porte 12, chaque élément de maintien 17 est également adapté à être monté de manière amovible aux angles des panneaux intermédiaires 15, 16. Dans ce mode de réalisation dans lequel deux panneaux intermédiaires 15, 16 sont montés entre le panneau extérieur 11 et le panneau intérieur 14 de la porte, chaque élément de maintien 17 tel que bien illustré à la figure 4 comporte, débouchant sur la face en pan coupé 17d, deux encoches intérieures 23 adaptées respectivement à loger un angle de chaque panneaux intermédiaires 15, 16. Bien entendu, si la structure de porte ne comportait qu'un seul panneau intermédiaire, une seule encoche intérieure pourrait être prévue dans l'élément de maintien 17. Afin d'assurer le maintien en position de chaque panneaux intermédiaires, la hauteur d de chaque encoche intérieure 23 (voir notamment figure 5) est inférieure de quelques dizièmes de millimètre à l'épaisseur de l'angle de chaque panneaux intermédiaires 15, 16. En pratique, chaque panneaux intermédiaires 15, 16 peut présenter une épaisseur égale par exemple à 3 mm, la hauteur d de chaque encoche 23 des éléments de maintien 17 pouvant être comprise entre 2,5 et 2,8 mm. Afin d'assurer le montage parallèle des panneaux intermédiaires 15, 16 et des panneaux extérieur 11 et intérieur 14, chaque élément de maintien 17 comporte des encoches intérieures 23 disposées dans deux plans parallèles confondus avec la section transversale de chaque élément de maintien 17. Comme bien illustré à la figure 6, chaque encoche 23 forme ainsi une encoche en forme de coin dans un plan transversal de l'élément de maintien 17. Dès lors que les faces d'extrémité 17b, 17c de chaque éléments de maintien 17 sont parallèles, et qu'au moins l'une de ces faces d'extrémités est adaptée à venir en contact avec le panneau intérieur 14 dans ce mode de réalisation, ou encore le panneau extérieur dans un mode alternatif, les encoches 23 s'étendent également dans un plan parallèle au panneau extérieur 11 et au panneau intérieur 14 de la porte. Grâce à ce montage dans deux encoches 23 de chaque élément de maintien 17 des panneaux intermédiaires 15, 16, ces derniers peuvent être montés et démontés ensemble, grâce à une seule manipulation de l'utilisateur, dans le cadre de porte 12. Cette opération est de nature à faciliter le démontage de la porte en vue de son nettoyage. En outre, le montage amovible de chaque éléments de maintien 17 aux quatre coins des panneaux intermédiaires 15, 16 permet ensuite à l'utilisateur d'ôter ces éléments de maintien et de séparer ainsi les panneaux intermédiaires afin de permettre un nettoyage séparé de chacun de ces panneaux intermédiaires 15, 16. Le montage amovible des éléments de maintien 17 à la fois dans le cadre de porte 12 et sur les panneaux intermédiaires 15, 16, ainsi qu'au niveau du panneau intérieur 14, permet à ces éléments de maintien d'absorber les dilatations des différents matériaux en présence, dues notamment à la montée en température de la porte. Un second mode de réalisation de l'invention a également été illustré dans les figures 7 à 13. Les éléments identiques au premier mode de réalisation ne seront pas redécrits ici et portent les mêmes références numériques. En particulier, dans ce mode de réalisation deux panneaux intermédiaires 15, 16 sont également disposés entre deux panneaux extérieur 11 et intérieur 14 d'une porte 10. Toutefois, à la différence du premier mode de réalisation décrit précédemment, les panneaux intermédiaires 15, 16 sont disposés dans des plans inclinés par rapport aux panneaux intérieur et extérieur montés parallèlement. Bien entendu, seul un unique panneau intermédiaire pourrait s'étendre dans un plan incliné par rapport au panneau extérieur et au panneau intérieur. Dans ce mode de réalisation tel que bien illustré à la figure 7, les deux panneaux intermédiaires 15, 16 s'étendent respectivement dans deux plans inclinés l'un par rapport à l'autre et également par rapport au panneau extérieur et au panneau intérieur. La disposition inclinée de ces panneaux intermédiaires 15, 16 à l'intérieur de la porte 10 permet de favoriser la circulation de l'air de refroidissement dans cette porte et ainsi de diminuer la montée en température à l'intérieur de la porte. Comme bien illustré par les flèches sur le figure 7, cette porte destinée à obturer une enceinte de cuisson est associée à un système de ventilation adapté à établir un flux d'air (flèche F) qui circule d'un bord inférieur 10b à un bord supérieur 10a de la porte 10. La porte 10 comprend un premier panneau intermédiaire 15 disposé directement en regard du panneau extérieur 11. La distance séparant ce premier panneau intermédiaire 15 du panneau extérieur 11 à proximité du bord inférieur 10b de la porte est inférieure à la distance séparant ce premier panneau intermédiaire 15 du panneau extérieur 11 à proximité du bord supérieur 10a de la porte. Dans ce mode de réalisation, la porte comprend en outre un second panneau intermédiaire 16 disposé entre le premier panneau intermédiaire 15 et le panneau intérieur 14 de la porte 10. La distance séparant le second panneau intermédiaire 16 du panneau intérieur 14 à proximité du bord inférieur 10b de la porte 10 est inférieure à la distance séparant le second panneau intermédiaire 16 du panneau intérieur 14 à proximité du bord supérieur 10a de la porte 10. Ainsi, la distance séparant chaque panneaux intermédiaires 15, 16 à proximité du bord supérieur 10a de la porte est inférieure à la distance séparant les panneaux intermédiaires 15, 16 à proximité du bord inférieur 10b de la porte 10. A titre d'exemples non limitatifs, lorsque la distance séparant les panneaux intérieur et extérieur est de l'ordre de 26 mm, la distance séparant les panneaux intermédiaires 15, 16 est par exemple égale à 8 mm à proximité du bord supérieur 10a de la porte et égale à 10 mm à proximité du bord inférieur 10b de la porte. Par ailleurs, le premier panneau intermédiaire 15 peut être disposé à une distance du panneau extérieur 11 égale sensiblement à 5 mm au niveau du bord inférieur 10b de la porte 10 et sensiblement égale à 7 mm au niveau du bord supérieur 10a de la porte 10. De même, le second panneau intermédiaire 16 peut être disposé à une distance d'environ 3 mm du panneau intérieur 14 au niveau du bord inférieur 10b de la porte 10 et à une distance d'environ 5 mm au niveau du bord supérieur 10a de la porte 10. Bien entendu, ces valeurs de distance ne sont nullement limitatives et ne sont destinées qu'à illustrer un mode de réalisation de la présente invention. Le flux d'air circulant à l'intérieur de la porte 11 est adapté à refroidir les différents panneaux disposés en vis-à-vis et à limiter ainsi la montée en 10 température notamment au niveau du panneau extérieur 11 directement accessible à un utilisateur. De préférence, le flux d'air établi par le système de ventilation est adapté à circuler uniquement entre le panneau extérieur 11 et le premier panneau intermédiaire 15, ainsi qu'entre le premier panneau intermédiaire 15 et 15 le second panneau intermédiaire 16. A cet égard, un système de chicane peut permettre d'éviter l'introduction d'un flux d'air entre le panneau intérieur 14 et le second panneau intermédiaire 16. Grâce à la meilleure ventilation de la porte, le coût de la porte peut 20 être diminué dès lors qu'il est possible de limiter les traitements infrarouges des différents panneaux de verre juxtaposés. En effet, grâce à l'inclinaison des panneaux intermédiaires, le flux de refroidissement n'est plus laminaire entre les différents panneaux mais turbulent de telle sorte que le coefficient de convection est amélioré. 25 Grâce à l'augmentation de l'écartement entre deux panneaux, la circulation d'air entre ces panneaux est privilégiée. De préférence, la disposition inclinée de chaque panneau intermédiaire esttelle qu'elle permet de ventiler la face chaude du panneau. Par ailleurs, l'inclinaison des panneaux intermédiaires permet de 30 faire coïncider l'écartement des panneaux en haut et en bas de la porte avec la largeur des ouvertures d'entrée et de sortie d'air dans la porte.5 La perte de charge du flux d'air en entrée et en sortie de la porte est ainsi limitée, voire supprimée, ce qui permet d'augmenter le débit d'air dans la porte et de dimensionner les ouvertures d'entrée et de sortie d'air suivant les écoulements d'air souhaités dans la porte. Le flux d'air passe ainsi de la porte au conduit de ventilation avec un minimum de pertes de charge. Comme précédemment, les panneaux intermédiaires 15, 16 sont montés grâce à des éléments de maintien 17', 17" tels qu'illustrés sur les figures 8 et 11. Ces éléments de maintien ont une forme extérieure identique à celle décrite précédemment en référence aux figures 4 à 6 et sont montés de manière identique dans le cadre de porte 12. En revanche, afin d'assurer un montage en position inclinée des deux panneaux intermédiaires 15, 16, chaque éléments de maintien 17', 17" comportent des encoches intérieures 23', 23" disposées dans un plan transversal incliné par rapport à une des faces d'extrémité 17'c, 17"c adaptée à venir en contact avec le panneau intérieur 14 de la porte. Dans ce mode de réalisation dans lequel chaque élément de maintien 17', 17" comportent des faces d'extrémité 17'b, 17'c, 17"b, 17"d parallèles l'une à l'autre, les encoches intérieures 23', 23" sont disposées dans un plan transversal incliné par rapport à ces deux faces d'extrémité. Plus particulièrement, afin d'assurer une distance différente entre les panneaux au niveau du bord supérieur 10a de la porte et du bord inférieur 10b de la porte, les éléments de maintien des panneaux intermédiaires 15, 16 comportent deux paires d'éléments en forme de coin 17', 17". Une première paire d'éléments de maintien 17', tel qu'illustré sur les figures 8 à 10, est adaptée à équiper les coins supérieurs des panneaux intermédiaires 15, 16 destinés à être disposés à proximité du bord supérieur 10a de la porte. A cet effet, les encoches intérieures 23' sont disposées respectivement dans deux plans inclinés l'un par rapport à l'autre, la distance minimale d' séparant ces encoches 23', tel qu'illustré à la figure 9, correspondant à la distance minimale séparant les panneaux intermédiaires 15, 16 au niveau du bord supérieur 10a de la porte 10. Symétriquement, la seconde paire d'éléments de maintien 17", tel qu'illustré sur les figures 11 à 13, comportent également deux encoches intérieures 23" disposées respectivement dans deux plans inclinés l'un par rapport à l'autre. La distance maximale d" séparant ces deux encoches intérieures 23" correspond à la distance séparant les panneaux intermédiaires 15, 16 au niveau du bord inférieur 10b de la porte 10. Cette seconde paire d'éléments de maintien 17" est adaptée à équiper les coins inférieurs des panneaux intermédiaires 15, 16 destinés à venir à proximité du bord inférieur 10b de la porte 10 lorsque les panneaux intermédiaires sont montés dans le cadre de porte 12. Comme précédemment le montage amovible de ces éléments de maintien 17', 17" permet de monter et démonter de manière assemblée les panneaux intermédiaires 15, 16 dans la porte 10, en vue notamment de faciliter le nettoyage de ces différents panneaux. Dans ce second mode de réalisation, tous les avantages liés aux caractéristiques du matériau utilisé et au maintien en compression des éléments de maintien 17', 17" dans le cadre de porte sont identiques à ceux décrits précédemment en référence au premier mode de réalisation de l'invention. Des moyens de détrompage peuvent être prévus dans la porte afin de faciliter, lors du montage de la porte, le positionnement des deux paires d'éléments de maintien 17', 17". En particulier, un code de couleur peut être déterminé pour distinguer les coins inférieurs des coins supérieurs et permettre leur montage adéquat dans le cadre de porte. Une autre solution consisterait à modifier la hauteur des formes embouties 12c et la hauteur des éléments en forme de coin 17', 17". On va décrire à présent en référence aux figures 14 à 20 un troisième mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, comme bien illustré à la figure 14, la porte comporte deux panneaux intermédiaires 15, 16, l'un des deux, à proximité du panneau intérieur 14, étant parallèle aux panneaux intérieur 14 et extérieur 11, et l'autre panneau intermédiaire 15, à proximité du panneau extérieur 11, étant incliné par rapport à ce panneau extérieur 11. Les éléments communs au second mode de réalisation décrit précédemment portent les mêmes références numériques et ne seront pas redécrits ci-après. Le premier panneau intermédiaire 15 est incliné comme dans le mode de réalisation précédent, de telle sorte que la distance séparant ce premier panneau intermédiaire 15 du panneau extérieur 11 à proximité du bord inférieur 10b de la porte est inférieure à la distance séparant ce premier panneau intermédiaire 15 du panneau extérieur 11 à proximité du bord supérieur 10a de la porte. En revanche, le second panneau intermédiaire 16 est disposé à une distance uniforme du panneau intérieur 14. Par exemple, le second panneau intermédiaire 16 peut être disposé à une distance d'environ 3 mm du panneau intérieur 14. Comme dans l'exemple de réalisation précédent, le flux d'air établi par le système de ventilation est adapté à circuler uniquement entre le panneau extérieur 11 et le premier panneau intermédiaire 15, et entre le premier panneau intermédiaire 15 et le second panneau intermédiaire 16. Les panneaux intermédiaires 15, 16 sont également montés de manière amovible dans la porte en vue de faciliter leur nettoyage. On a illustré sur les figures 15 à 20 des éléments de maintien 17', 17" en forme de coin et destinés à être montés aux angles des panneaux intermédiaires 15, 16. Ces éléments de maintien 17', 17" sont semblables à ceux décrits précédemment en relation avec les figures 8 à 13. En particulier, les avantages liés aux caractéristiques du matériau utilisé au maintien en compression des éléments de maintien 17', 17" dans le cadre de porte sont identiques à ceux décrits précédemment. Dans ce mode de réalisation, les encoches intérieures 23', 23" des éléments de maintien 17', 17" sont modifiées pour permettre notamment la disposition du second panneau intermédiaire 16 parallèlement au panneau intérieur 14 de la porte. Ainsi, comme illustré sur les figures 15 à 17, une première paire d'éléments de maintien 17' est adaptée à équiper les coins supérieurs des panneaux intermédiaires 15, 16 destinés à être disposés à proximité du bord supérieur 10a de la porte. A cet effet, une première encoche intérieure 23' est disposée dans un plan transversal incliné par rapport à une des faces d'extrémités 17'c de l'élément de maintien 17' et une seconde encoche intérieure 23' est disposée dans un plan parallèle à la face d'extrémité 17'c. Symétriquement, la seconde paire d'éléments de maintien 17" telle qu'illustrée sur les figures 18 à 20, comporte une première encoche intérieure 23" disposée dans un plan transversal incliné par rapport à une des faces d'extrémités 17"c de l'élément de maintien 17" et une seconde encoche intérieure 23" disposée dans un plan parallèle à la face d'extrémité 17"c. Cette seconde paire d'éléments de maintien est adaptée à équiper les coins inférieurs des panneaux intermédiaires 15, 16 destinés à venir à proximité du bord inférieur 10b de la porte 10 lorsque les panneaux intermédiaires sont montés dans le cadre de porte 12. Ce troisième mode de réalisation présente des avantages et caractéristique analogues à ceux décrits précédemment en relation avec les premier et second modes de réalisation de l'invention. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux exemples de réalisation décrits précédemment sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, seul un unique panneau intermédiaire pourrait être monté parallèlement ou de manière inclinée dans le cadre de porte, entre les panneaux intérieur et extérieur de la porte. Par ailleurs, les éléments en forme de coin pourraient comporter une première encoche pour monter un panneau intermédiaire parallèle à la porte et
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Une porte pour enceinte de cuisson (10) comporte un panneau extérieur (11), un cadre de porte (12) solidaire du panneau extérieur (11), un panneau intérieur (14) monté de manière amovible sur ledit cadre de porte (12) et adapté à obturer l'enceinte de cuisson, et au moins un panneau intermédiaire (15, 16) monté de manière amovible dans ledit cadre de porte (12) entre le panneau extérieur (11) et le panneau intérieur (14), des moyens de maintien (17) étant adaptés à maintenir ledit au moins un panneau intermédiaire (15, 16) dans le cadre de porte (12).Les moyens de maintien (17) comprennent au moins deux éléments de maintien (17) en forme de coin adaptés d'une part à être logés de manière amovible respectivement dans deux angles du cadre de porte (12) et d'autre part à être montés de manière amovible respectivement à deux angles dudit panneau intermédiaire (15, 16).Utilisation notamment pour un four de cuisson.
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1. Porte pour enceinte de cuisson comportant un panneau extérieur (11), un cadre de porte (12) solidaire du panneau extérieur (11), un panneau intérieur (14) monté de manière amovible sur ledit cadre de porte (12) et adapté à obturer l'enceinte de cuisson, et au moins un panneau intermédiaire (15, 16) monté de manière amovible dans ledit cadre de porte (12) entre le panneau extérieur (11) et le panneau intérieur (14), des moyens de maintien étant adaptés à maintenir ledit au moins un panneau intermédiaire (15, 16) dans le cadre de porte (12), caractérisée en ce que lesdits moyens de maintien comprennent au moins deux éléments de maintien (17, 17', 17") en forme de coin adaptés d'une part à être logés de manière amovible respectivement dans deux angles du cadre de porte (12) et d'autre part à être montés de manière amovible respectivement à deux angles dudit panneau intermédiaire (15, 16). 2. Porte pour enceinte de cuisson conforme à la 1, caractérisée en ce que chaque élément de maintien (17, 17', 17") en forme de coin est constitué d'une pièce de section transversale en forme de triangle rectangle. 3. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque élément de maintien (17, 17', 17") comporte au moins une encoche intérieure (23, 23', 23") adaptée à loger un angle dudit panneau intermédiaire (15, 16). 4. Porte pour enceinte de cuisson conforme à la 3, caractérisée en ce que la hauteur (d) de ladite encoche (23, 23', 23") est inférieure de quelques dixièmes de millimètres à l'épaisseur dudit angle de panneau intermédiaire (15, 16). 5. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que chaque élément de maintien (17) comporte au moins deux encoches intérieures (23) disposées dans deux plans parallèles. 6. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'un des 1 à 5, caractérisée en ce que chaque élément de maintien (17, 17', 17")comprend deux faces d'extrémité parallèles (17b, 17c, 17'b, 17'c, 17"b, 17"c), au moins l'une desdites faces d'extrémité étant adaptée à venir en contact avec ledit panneau extérieur (11) ou ledit panneau intérieur (14). 7. Porte pour enceinte de cuisson conforme à la 6, caractérisée en ce que chaque élément de maintien (17', 17") comporte au moins une encoche (23', 23") intérieure disposée dans un plan transversal incliné par rapport à une desdites faces d'extrémité (17'b, 17'c, 17"b, 17"c) adaptée à venir en contact avec ledit panneau extérieur (11) ou ledit panneau intérieur (14). 8. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le cadre de porte (12) comporte au moins deux formes embouties (12c), les éléments de maintien (17, 17', 17") en forme de coin étant adaptés à être logés respectivement dans lesdites formes en embouties (12c), l'une des faces d'extrémité (17b, 17'b, 17"b) de l'élément de maintien (17, 17', 17") étant en contact avec ladite forme emboutie (12c) et l'autre face d'extrémité (17c, 17'c, 17"c) de l'élément de maintien (17, 17', 17") étant en contact avec le panneau intérieur (14) ou le panneau extérieur (11) de ladite porte (10). 9. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 20 1 à 8, caractérisée en ce que les éléments de maintien (17, 17', 17") sont en silicone. 10. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que les éléments de maintien (17, 17', 17") sont en un matériau résistant à une température d'environ 250 C. 25 11. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que les éléments de maintien (17, 17', 17") sont en un matériau de dureté comprise entre 50 et 70 Shore, et de préférence sensiblement égale à 60 Shore. 12. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 30 1 à 11, caractérisée en ce que lesdits éléments de maintien (17, 17', 17") sont comprimés entre ledit panneau extérieur (11) et ledit panneauintérieur (14) de ladite porte ou entre le cadre de porte (12) et le panneau intérieur (14). 13. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend deux éléments de maintien (17) logés dans deux angles diamétralement opposés dudit cadre de porte (12). 14. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend quatre éléments de maintien (17, 17', 17") en forme de coin logés respectivement aux quatre angles dudit cadre de porte (12). 15. Porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 14, caractérisée en ce que ledit cadre de porte (12) comporte un décrochement (20) formant un espace de préhension d'un bord du ou des panneaux intermédiaires (15, 16). 16. Four de cuisson domestique, notamment four à pyrolyse, caractérisé en ce qu'il comprend une porte pour enceinte de cuisson conforme à l'une des 1 à 15.
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F
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F24
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F24C
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F24C 15,F24C 14
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F24C 15/02,F24C 14/02
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FR2897158
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE MANUEL DE POSITIONNEMENT D'UNE SOURCE DE RADIOGRAPHIE PAR RAYONS GAMMA D'AU MOINS UNE SOUDURE D'UNE TUBULURE.
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La présente invention se rapporte à un dispositif et à un procédé manuel de positionnement d'une source de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure d'une tubulure. Dans de nombreuses applications industrielles, des tronçons de tubulure sont reliés entre eux par une soudure. Ces tubulures peuvent présenter des dimensions variables et en particulier un diamètre qui peut être compris entre 1 et 2 pouces. Après un certain temps d'exploitation de la tubulure, il peut s'avérer nécessaire d'effectuer un contrôle non destructif de l'ensemble de la soudure afin de déterminer si celle-ci ne présente pas d'indications de défauts, comme par exemple des fissures ou des amorces de fissures. Pour effectuer ce genre de contrôle, il est connu d'utiliser des dispositifs de radiographie, notamment des dispositifs de radiographie par rayons gamma générés par des éléments radioactifs, tel que l'iridium 192. Lorsque les rayons traversent la matière, ils subissent une absorption proportionnelle à l'épaisseur et à la masse volumique du milieu traversé. Le rayonnement émergeant de la soudure ainsi contrôlée, impressionne un film radiographique qui, après développement par voie chimique, donne une image en négatif de la soudure examinée et des indications de défauts éventuels. A cet effet, il est connu de placer à l'aide d'un appareillage approprié, à l'aplomb de la soudure à contrôler, une source de rayons gamma et de déplacer cette source le long de la soudure afin de pratiquer une gammagraphie complète de cette soudure en observant de façon successive des clichés radiographiques correspondant à des tranches sectorielles de la soudure. D'une manière générale, l'examen en radiographie gamma d'une soudure de tubulure, est effectué en mode manuel en raison de la nécessité d'optimiser à chaque cas de figure, la configuration entre la source de rayons gamma, la soudure de la tubulure et le film radiographique. En raison de cette adaptation à chaque cas, les risques d'imprécision et le manque de répétitivité sont importants et obligent à effectuer plusieurs contrôles et plusieurs prises de clichés qui augmentent d'autant les coûts. De plus, ce type de contrôle peut être conduit dans un environnement hostile, comme par exemple dans une zone radioactive dans une centrale nucléaire, si bien qu'en plus des difficultés de la mise en configuration du dispositif, vient s'ajouter l'exposition du ou des opérateurs à la radioactivité ambiante. L'invention a pour but d'éviter ces inconvénients en proposant un dispositif et un procédé manuel de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure d'une tubulure qui permettent de réduire le temps d'intervention et ainsi le temps d'exposition des opérateurs aux radiations, tout en obtenant une amélioration de la qualité des images radiographiques de la soudure et une bonne répétitivité des paramètres de contrôle. L'invention a donc pour objet un dispositif manuel de positionnement d'une source de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure d'une tubulure, caractérisé en ce qu'il comprend un support en forme de compas comportant deux branches télescopiques et articulées à leur point de liaison et munies : - de moyens de réglage de l'écartement des deux branches, - de moyens d'application et de positionnement de ces branches à la périphérie de la tubulure et à proximité de la soudure à contrôler, - de moyens de positionnement d'une source de rayons gamma passant par l'axe d'articulation de ces branches, les rayons gamma étant dirigés dans le plan de la soudure à contrôler, et - de moyens de support d'un film radiographique, à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure à contrôler. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de réglage de l'écartement des deux branches sont formés par un système vis/écrou reliant les extrémités libres de ces deux branches, - le système vis/écrou comprend une tige filetée dont une première extrémité est montée articulée sur l'extrémité libre d'une branche et dont une seconde extrémité coopère avec un écrou relié à l'extrémité libre de l'autre branche, - le système vis/écrou est bascuiable autour de son articulation sur la branche correspondante entre une position active de déplacement des branches et une position escamotée de libération des branches, - les moyens d'application et de positionnement des branches comprennent au moins une paire de cales interchangeables et montées chacune pivotante sur une branche et en regard l'une de l'autre, - chaque cale présente un profil interne de forme complémentaire au profil externe de la tubulure, - les moyens de positionnement de la source de rayons gamma comprennent un tube de transfert s'étendant sensiblement parallèlement à la tubulure et comportant une extrémité d'entrée ouverte pour l'introduction de ladite source de rayons gamma reliée à un organe de déplacement de celle-ci dans ledit tube de transfert, - le tube de transfert est déplaçable par coulissement suivant l'axe d'articulation des branches, - le tube de transfert comporte une fenêtre de positionnement de la source de rayons gamma dans ledit tube pour diriger les rayons gamma dans le plan de la soudure à contrôler, - le tube de transfert comporte une extrémité de sortie ouverte de positionnement de la source de rayons gamma en dehors dudit tube de transfert pour diriger les rayons gamma dans le plan de la soudure à contrôler, - les moyens de support du film radiographique sont formés par au moins deux encoches ménagées sur les branches en regard l'une de l'autre et à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure à contrôler, et - le dispositif comprend des moyens de pointage de repères prépositionnés à la périphérie de la tubulure. L'invention a également pour objet un procédé de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure d'une tubulure au moyen d'un dispositif tel que précédemment mentionné, caractérisé en ce que : - on positionne à la périphérie de la tubulure et à proximité de la soudure à contrôler des repères à intervalles réguliers, - on monte sur les branches du support une paire de cales adaptées au profil externe de la tubulure, - on place le support sur la tubulure à proximité ou sur la soudure à contrôler, - on applique les cales sur la périphérie de la tubulure en rapprochant les extrémités libres des branches du support au moyen du système vis/écrou, 10 - on règle la distance entre le point de liaison des branches et la surface externe de la tubulure en fonction du diamètre de cette tubulure et du type de soudure, - on règle la position du point de liaison des branches au-dessus d'un premier repère, 15 - on place entre les branches du support un premier film radiographique à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure à contrôler, - on introduit la source de rayons gamma dans le tube de transfert et on place cette- source à l'aplomb de la soudure à contrôler pour que le 20 rayonnement émergeant traversant la soudure impressionne le premier film radiographique, - on escamote la source de rayons gamma dans le tube de transfert, - on retire le premier film, - on fait pivoter le support autour de la tubulure pour amener le point de liaison des branches au-dessus d'un deuxième repère, -on place entre les branches un deuxième film radiographique, on repositionne la source de rayons gamma à l'aplomb de la soudure à contrôler pour que le rayonnement traversant la soudure impressionne le deuxième film radiographique, et 25 30 - on renouvelle les étapes en positionnant le point de liaison des branches successivement au-dessus de chaque repère afin de radiographier l'ensemble de la soudure. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif manuel de positionnement d'une source de radiographie par rayons gamma sur une tubulure, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe verticale du dispositif manuel de positionnement, conforme à l'invention, - la Fig. 3 est une vue de côté du point de liaison des deux branches du support du dispositif manuel de positionnement, conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue de dessous du point de liaison des deux branches du support, et - la Fig. 5 est une vue schématique en coupe verticale du dispositif manuel de positionnement dans une seconde position de contrôle de la soudure de la tubulure. Sur les Figs. 1 et 2, on a représenté schématiquement un dispositif manuel de positionnement d'une source de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure la d'une tubulure 1. Sur ces figures, la tubulure 1 a été représentée en traits mixtes afin de faciliter la compréhension des dessins. 25 Le dispositif conforme à l'invention désigné dans son ensemble par la référence 10 se compose d'un support 11 en forme de compas comportant deux branches, respectivement 12 et 13, articulées en leur point de liaison 15. Les branches 12 et 13 sont télescopiques et, à cet effet, la branche 12 est formée de deux tronçons, respectivement 12a et 12b, coulissant 30 l'un dans l'autre et la branche 13 est également formée de deux tronçons, respectivement 13a et 13b, coulissant l'un dans l'autre. 15 20 Chaque branche 12 et 13 est équipée d'un organe de serrage 14 permettant de verrouiller chaque tronçon 12b et 13b dans le tronçon 12a et 13a correspondant. Le dispositif 10 comporte également des moyens de réglage de l'écartement des deux branches et qui sont formés par un système vis/écrou 20 reliant les extrémités libres des deux branches 12 et 13, à l'opposé de leur point de liaison 15. Ce système vis/écrou 20 comprend une tige filetée 21 dont une première extrémité 21a est montée articulée sur l'extrémité libre du tronçon 12a de la branche 12 et dont une seconde extrémité 21b coopère avec un écrou 22 relié à l'extrémité libre du tronçon 13a de la branche 13. Afin de permettre le positionnement du support 11 sur le tube 1, l'ensemble constitué par la vis 21 et l'écrou 22 bascule autour d'un axe 23 monté à l'extrémité libre du tronçon 12a de la branche 12 et sur lequel est articulée l'extrémité 21a de la vis 21. Pour permette ce basculement, cette extrémité libre du tronçon 12a de la branche 12 comporte une encoche 24 débouchant et l'extrémité libre du tronçon 13a de la branche 13 comporte également une encoche 25 débouchant dans laquelle vient se placer l'écrou 22 dans la position de serrage ou d'écartement des branches 12 et 13, ainsi que montré sur les Figs. 1 et 2. Ainsi, la tige filetée 21 et l'écrou 22 formant le système vis/écrou 20 est basculable autour de l'axe d'articulation 23 entre une position active de déplacement des branches 12 et 13 et une position escamotée de libération de ces branches 12 et 13. Le support 12 est également équipé de moyens 30 d'application et de positionnement des branches 12 et 13 à la périphérie de la tubulure 1 et à proximité ou sur la soudure la à contrôler. Ces moyens 30 comprennent au moins une paire de cales comprenant une première cale 31 montée sur la face interne du tronçon 12a de la branche 12 et une seconde cale 32 montée sur la face interne du tronçon 13a de la branche 13, les cales 31 et 32 étant placées en vis à vis l'une de l'autre. La cale 31 est montée pivotante sur le tronçon 12a de la branche 12 au moyen d'un axe 33 et la cale 32 est montée pivotante sur le tronçon 13a de la branche 13 au moyen d'un axe 34 de façon à pouvoir se positionner sur la périphérie de la tubulure 1. Chaque cale 31 et 32 présente un profil interne de forme complémentaire au profil externe de la tubulure 1 et ces cales 31 et 32 sont interchangeables. Le dispositif peut comporter plusieurs paires de cales ayant chacune un profil adapté au diamètre de la tubulure 1. Lors de l'application des cales 31 et 32 sur la surface externe de la tubulure 1, chaque cale pivote autour de son point d'articulation, respectivement 33 et 34, de telle manière que chacune de ces cales s'applique correctement sur la surface externe de la tubulure 1. Le point de liaison 15 des tronçons 12b et 13b des branches 12 et 13 permet le pivotement de ces branches 12 et 13 autour d'un axe AA s'étendant sensiblement parallèlement à la tubulure 1 lorsque le support 11 est monté sur cette tubulure 1 afin d'effectuer le contrôle de la soudure 1 a. A cet effet, le point de liaison 15 comprend, ainsi que montré sur les Figs. 3 et 4, un tube 35 sur lequel est monté libre en rotation deux bagues 36 parallèles l'une à l'autre. Le tronçon 12b de la branche 12 est fixé directement sur le tube 35 entre les bagues 36 au moyen de cordons de soudure 37 (Fig. 4), tandis que le tronçon 13b de la branche 13 est fixé sur les bagues 36 au moyen de cordons de soudure 38 (Figs. 3 et 4). Cette disposition permet aux branches 12 et 13 de pouvoir s'écarter ou se rapprocher l'une de l'autre autour de leur point de liaison 15. Ainsi que montré à la Fig. 4, le tube 35 comporte entre les bagues 36, une fenêtre 39 disposée entre les branches 12 et 13 et orientée vers les extrémités libres de ces branches 12 et 13. Le support 11 est également pourvu de moyens 40 de positionnement d'une source de rayons gamma, de type connu, et qui est représentée schématiquement en pointillés sur la Fig. 1 et désignée par le repère S. Ainsi que montré plus particulièrement à la Fig. 1, les moyens de positionnement de la source S de rayons gamma comprennent un tube de transfert 40 monté coulissant dans le tube 35 du point de liaison 15 des branches 12 et 13 du support 11. Ce tube de transfert 40 s'étend selon l'axe AA sensiblement parallèlement à la tubulure 1 et comporte une extrémité d'entrée 41 ouverte pour l'introduction de la source S de rayons gamma qui est reliée à un organe 5 de déplacement de ladite source S dans le tube de transfert 40. Cet organe 5 de déplacement est constitué par tout organe approprié, comme par exemple une tige souple. La position du tube de transfert 40 dans le tube 35 est bloquée par un organe de verrouillage 42 formé par un excentrique 43 déplaçable par une tige 44 et qui vient en appui sur la paroi externe du tube 40, ainsi que représenté à la Fig. 3. Comme montré sur les Figs. 1, 3 et 4, le tube de transfert 40 comporte au moins une fenêtre 45 de positionnement de la source S de rayons gamma dans ledit tube 40 de façon à diriger les rayons gamma dans le plan de la soudure la à contrôler, ainsi qu'on le verra ultérieurement. Ce tube de transfert 40 comporte aussi, de façon à être utilisable quel que soit l'environnement géométrique de la soudure, une extrémité de sortie 46 ouverte permettant, selon une variante, le positionnement de la source S de rayons gamma en dehors dudit tube 40 pour diriger les rayons gamma dans le plan de la soudure la à contrôler. Le support 10 comporte des moyens de pointage de repères 6 prépositionnés à la périphérie de la tubulure 1 et qui sont constitués par exemple par un traceur laser 50 monté sur le tube 35 (Figs. 1 et 3). Ces moyens de pointage peuvent être constitués par tout autre élément approprié, comme par exemple par un élément mécanique monté sur l'une des branches du support 11. Enfin, le support 11 comporte aussi des moyens de support d'un film radiographique 7 à l'opposé de la source S de rayons gamma par rapport à la soudure la à contrôler de la tubulure 1. Comme montré sur les Figs. 1 et 2, ces moyens de support du film radiographique 7 sont formés par au moins deux encoches 60 ménagées sur l'extrémité libre des tronçons 12a et 13a des branches 12 et 13 et en regard l'une de l'autre. Chaque encoche 60 est disposée entre les cales 31 et le système vis/écrou 20. De manière classique, le film radiographique 7 est constitué par une plaque rigide ou semi-rigide. La radiographie de la soudure la de la tubulure 1 au moyen du dispositif manuel 10 est réalisée de la façon suivante. Tout d'abord, un opérateur monte sur chaque tronçon 12a et 13a des branches 12 et 13, les cales 31 et 32 appropriées au diamètre de la tubulure 1. L'opérateur après avoir fait basculer le système vis/écrou 20 autour de son axe d'articulation 23, place les branches 12 e 13 du support 11 de part et d'autre de la tubulure 1, comme montré à la Fig. 1. Ensuite, l'opérateur engage l'écrou 22 dans l'évidement 25 du tronçon 13a de la branche 13 et entraîne en rotation cet écrou 22 ce qui a pour effet de rapprocher les branches 12 et 13 l'une de l'autre en les faisant pivoter autour de leur point de liaison 15. Progressivement, ces branches 12 et 13 se rapprochent de la tubulure 1 afin d'appliquer les cales 31 et 32 sur la surface externe de la tubulure 1, ainsi que montré à la Fig. 2. L'opérateur règle, en faisant coulisser les tronçons 12b, 13b dans les tronçons respectivement 12a et 13a, la distance entre le point de liaison 15 de ces branches 12 et 13 et la surface externe de la tubulure 1 en fonction du diamètre de cette tubulure 1 et du type de soudure, comme par exemple une soudure bout à bout ou une soudure de deux tubulures de diamètres différents. Préalablement, l'opérateur a positionné sur la surface externe de la tubulure 1 les repères 6 à intervalles réguliers, comme par exemple tous les 45 . Ces repères sont constitués par des pastilles, par exemple en plomb ou en tout autre matériau. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, le support 11 ainsi que les pastilles 6 sont placés à proximité de la soudure la à contrôler. Grâce aux moyens 50 de pointage des repères 6, l'opérateur règle la position du point de liaison 15 au-dessus d'un premier repère 6 en faisant pivoter le support 11 sur la tubulure 1. Après ce réglage, l'opérateur serre les cales 31 et 32 sur la surface externe de la tubulure 1 au moyen du système vis/écrou 20 pour maintenir le point de liaison 15 des branches 12 et 13 dans l'alignement du premier repère 6 ainsi choisi. L'opérateur place dans les encoches 60 des tronçons 12a et 13a des branches 12 et 13, un premier film 7 de telle manière que ce premier film 7 soit positionné au-dessous de la soudure la à contrôler. Après avoir placé le tube de transfert 40 dans le tube 35, l'opérateur positionne ce tube de transfert 40 en le faisant coulisser dans le tube 35 de façon à amener la fenêtre 45 à l'aplomb de la soudure la. L'opérateur introduit dans le tube de transfert 40 la source S de rayons gamma et place cette source à l'aplomb de la soudure la à contrôler pour que le rayonnement émergeant d'une première tranche sectorielle de la soudure la impressionne le premier film radiographique 7. L'opérateur escamote ensuite la source S de rayons gamma dans le tube de transfert et retire le premier film 7. L'opérateur desserre légèrement le système vis/écrou 20 et fait pivoter le support 11 sur la surface externe de la tubulure 1 pour amener le point de liaison 15 au-dessus d'un deuxième repère, comme montré à la Fig. 5. L'opérateur place un deuxième film 7 dans les encoches 60 des tronçons 12a et 13a des branches 12 et 13, puis il repositionne la source S de rayons gamma au-dessus de la soudure la à contrôler pour que le rayonnement émergeant d'une deuxième tranche sectorielle de la soudure la impressionne le deuxième film radiographique 7. L'opérateur effectue les mêmes étapes en positionnant le point de liaison 15 des branches 12 et 13 successivement au-dessus de chaque repère 6 afin de radiographier l'ensemble de la soudure la. Selon une variante le support 11 peut être placé directement sur la soudure la à contrôler et les repères 6 peuvent être placés également sur cette soudure la ou à proximité de ladite soudure la. Dans ce cas, la fenêtre 45 est placée au-dessus de la fenêtre 39 et la source S de rayons gamma est positionnée au-dessus de ces fenêtres. Les images successives en négatif ainsi obtenues sur les différents films permettent d'obtenir une image de la totalité de la soudure et ainsi de pouvoir détecter des éventuels indications de défauts, comme par exemple des fissures ou des amorces de fissures. Le dispositif manuel selon l'invention permet une amélioration de la qualité des images radiographiques ainsi obtenues et un gain de temps car il évite de nombreuses reprises de clichés. Il permet également de réduire le temps d'intervention et ainsi le temps d'exposition des opérateurs lorsque ces interventions ont lieu dans un milieu hostile. L'intervention permet, non seulement, de contrôler des soudures de tubulures "bout à bout", mais aussi des soudures dites "emmanchées" ou en "Socket Welding" entre deux tubulures de diamètres différents ou comportant un épaulement
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L'invention concerne un dispositif manuel de positionnement d'une source de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure (1a) d'une tubulure (1). Le dispositif (10) comprend un support (11) en forme de compas comportant deux branches (12, 13) télescopiques et articulées à leur point de liaison (15) et munies de moyens (20) de réglage de l'écartement des branches (12, 13), de moyens (31, 32) d'application et de positionnement de ces branches (12, 13) à la périphérique de la tubulure (1) et à proximité ou sur la soudure (1a) à contrôler, de moyens (40) de positionnement de la source de rayons gamma passant par l'axe d'articulation de ces branches (12, 13), les rayons gamma émis par la source étant dirigés dans le plan de la soudure (1a), et de moyens (60) de support d'un film radiographique (7) à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure (1a) à contrôler.L'invention concerne également un procédé pour la mise en oeuvre d'un tel dispositif.
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1. Dispositif manuel de positionnement d'une source de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure (la) d'une tubulure (1), caractérisé en ce qu'il comprend un support (Il) en forme de compas comportant deux branches (12, 13) télescopiques et articulées à leur point de liaison (15) et munies : - de moyens (20) de réglage de l'écartement des deux branches (12, 13), - de moyens (31, 32) d'application et de positionnement de ces branches (12, 13) à la périphérie de la tubulure (1) et à proximité ou sur la soudure (la) à contrôler, - de moyens (35, 40) de positionnement de la source de rayons gamma passant par l'axe d'articulation de ces branches (12, 13), les rayons gamma étant dirigés dans le plan de la soudure (la) à contrôler, et - de moyens (60) de support d'un film radiographique (7) à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure (1 a) à contrôler. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage de l'écartement des deux branches (12, 13) sont formés par un système vis/écrou (20) reliant les extrémités libres de ces deux branches (12, 13). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le système vis/écrou (20) comprend une tige filetée (21) dont une première extrémité (21a) est montée articulée sur l'extrémité libre d'une branche (12) et dont une seconde extrémité (21 b) coopère avec un écrou (22) relié à l'extrémité libre de l'autre branche (13). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le système vis/écrou (20) est basculable autour de son articulation (23) sur la branche (12) correspondante entre une position active de déplacement des branches (12, 13) et une position escamotée de libération desdites branches (12, 13). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'application et de positionnement des branches (12, 13) comprennent au moins une paire de cales (31, 32) interchangeables et montées chacune pivotante sur une branche (12, 13) et en regard l'une de l'autre. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque cale (31, 32) présente un profil interne de forme complémentaire au profil externe de la tubulure (1). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de positionnement de la source de rayons gamma comprennent un tube de transfert (40) s'étendant sensiblement parallèlement à la tubulure (1) et comportant une extrémité d'entrée (41) ouverte pour l'introduction de ladite source de rayons gamma reliée à un organe (5) de déplacement de celle-ci dans ledit tube de transfert (40). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le tube de transfert (40) est déplaçable par coulissement suivant l'axe d'articulation des branches (12, 13). 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le tube de transfert (40) comporte au moins une fenêtre (45) de positionnerent de la source de rayons gamma dans ledit tube de transfert (40) pour diriger les rayons gamma dans le plan de la soudure (la) à contrôler. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le tube de transfert (40) comporte une extrémité de sortie (46) ouverte de positionnement de la source de rayons gamma en dehors dudit tube de transfert (40) pour diriger les rayons gamma dans le plan de la soudure (la) à contrôler. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de support du film sont formés par au moins deux encoches (60) ménagées sur les branches (12, 13) en regard l'une de l'autre et à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure (1a) à contrôler. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (50) de pointage de repères (6) prépositionnés à la périphérie de la tubulure (1). 13. Procédé de radiographie par rayons gamma d'au moins une soudure (la) d'une tubulure (1), au moyen d'un dispositif manuel selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - on positionne à la périphérie de la tubulure (1) et à proximité ou sur la soudure (1a) à contrôler, des repères (6) à intervalles réguliers, - on monte sur les branches (12, 13) du support (11) une paire de cales (31, 32) adaptées au profil externe de la tubulure (1), - on place le support (Il) sur la tubulure (1) à proximité ou sur la soudure (la) à contrôler, - on applique les cales (31, 32) sur la périphérie de la tubulure (1) en rapprochant les extrémités libres des branches (12, 13) du support (11) au 15 moyen du système vis/écrou (20), - on règle la distance entre le point de liaison (15) des branches (12, 13) et la surface externe de la tubulure (1) en fonction du diamètre de cette tubulure (1) et du type de soudure, - on règle la position du point de liaison (15) des branches (12, 20 13) au-dessus d'un premier repère (6), - on place entre les branches (12, 13) du support (11), un premier film radiographique (7) à l'opposé de la source de rayons gamma par rapport à la soudure (1a) à contrôler, - on introduit la source de rayons gamma dans le tube de transfert 25 (40) et on place cette source à l'aplomb de la soudure (1a) à contrôler pour que le rayonnement traversant la soudure (la) impressionne le premier film radiographique (7), - on escamote la source de rayons gamma dans le tube de transfert (40), 30 - on retire le premier film (7),- on fait pivoter le support (11) autour de la tubulure (1) pour amener le point de liaison (15) des branches (12, 13) au-dessus d'un deuxième repère (6), - on place entre les branches (12, 13), un deuxième film 5 radiographique (7), - on repositionne la source de rayons gamma à l'aplomb de la soudure (1a) à contrôler pour que le rayonnement traversant la soudure (1a) impressionne le deuxième film radiographique (7), et - on renouvelle les étapes en positionnant le point de liaison (15) 10 des branches (12, 13) successivement au-dessus de chaque repère (6) afin de radiographier l'ensemble de la soudure (la).
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G
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G01
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G01N
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G01N 23
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G01N 23/04
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FR2901993
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A1
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CHEVILLE A EXPANSION BIPOLAIRE POUR L'OSTEOSYNTHESE DES FACTURES DES OS LONGS
| 20,071,214 |
L'ostéosynthèse des fractures de la diaphyse des os peut se faire de différentes manières. Son objectif est de restaurer l'anatomie d'un os fracturé, c'est-à-dire de maintenir l'os dans sa forme et sa dimension naturelle de façon stable et durable pendant la période de consolidation. Les méthodes courantes d'ostéosynthèse des fractures fermées sont : la plaque vissée, le clou centromédullaire ou le faisceau de broches souples. La plaque vissée nécessite pour sa mise en place une dissection extensive avec en particulier la désinsertion des parties molles sur une large surface osseuse. Mais elle a l'avantage de permettre une réduction anatomique sous contrôle de la vue, de stabiliser efficacement l'os et d'éviter au chirurgien l'exposition aux rayons X. Le clou centromédullaire permet une ostéosynthèse sans abord du foyer de fracture, mais nécessite une perforation d'une des extrémités de l'os qui souvent est proche d'une articulation. Il existe plusieurs modalités d'enclouage centro-médullaire. L'enclouage simple ne permet pas d'empêcher les mouvements de rotation axiale au niveau du foyer de fracture et nécessite souvent d'être complété par un système de verrouillage de la rotation. Parmi les différentes méthodes proposées pour le verrouillage du clou, le plus couramment utilisé est le verrouillage par des vis qui traversent l'os et le clou sous contrôle radiologique. Une autre méthode consiste à réaliser une expansion de l'extrémité distale du clou et de ne placer de vis à travers le clou que dans la portion proximale. D'une manière générale, le clou centromédullaire verrouillé permet d'éviter l'ouverture du foyer de fracture mais rend difficile la réduction anatomique de la fracture et nécessite une certaine exposition du chirurgien aux rayons X. Le brochage à foyer fermé ou ouvert est une solution intermédiaire qui évite certains désavantages des méthodes précédentes mais au prix de fixation peu rigide et du risque de migration des broches. La présente invention propose de fixer l'os fracturé de façon anatomique et rigide mais sans dissection extensive, sans perforation d'une des extrémités de l'os, ni exposition du chirurgien aux rayons X. L'implant qui fait l'objet de cette invention entre dans le cadre global des clous centromédullaires verrouillés par expansion. Cet implant (I) est original par le fait qu'il est constitué d'une pièce de section cylindrique ou polygonale fendu à chacune de ses extrémités. Dans chacune des fentes (F) aux deux extrémités est engagé un coin (C) qui en position initiale ne modifie pas le diamètre du cylindre. Chacun de ces coins est traversé par une cordelette (Cr) ou un quelconque moyen de traction axiale. La traction de la cordelette dans le sens du milieu de l'implant, provoque la pénétration du coin dans la fente et augmente d'autant le diamètre de l'implant au niveau de la pénétration du coin. Les figures 1 et 2 montrent plus explicitement le dispositif relatif à l'invention. Lorsque l'implant (I) est introduit dans le canal médullaire d'un os (0) fracturé en deux et qu'il est placé de façon à ce que ses extrémités soient situées de part et d'autre de la fracture, l'expansion des extrémités de l'implant par pénétration des coins dans les fentes provoque l'ostéosynthèse de la fracture. En pratique, l'intervention peut se dérouler de la façon suivante qui est illustrée par les figures 3, 4 et 5. 10 15 2 2901993 La fracture est abordée chirurgicalement par une petite incision de façon à n'exposer que la zone de rupture de l'os. La figure 3 montre l'implant (I) introduit dans un des fragments de l'os (0) de manière à affleurer le niveau de la fracture. Puis comme le montre la figure 4, l'implant est déplacé de façon à pénétrer dans l'autre fragment de l'os. L'implant est disposé de façon à ce que les cordelettes (Cr) sortent par le foyer de fracture et que le milieu de l'implant se situe au niveau du foyer de fracture. Ensuite comme le montre la figure 5, une traction est exercée sur l'une des cordelettes, provoquant l'expansion d'une des extrémités de l'implant et sa fixation à l'os. Cette cordelette utilisée est retirée et la fracture réduite. Enfin, comme le montre la figure 6, une traction est exercée sur l'autre fil ce qui provoque la fixation de l'autre extrémité de l'implant. De cette manière, la fracture est solidaire de l'implant. En d'autre terme, elle est ostéosynthésée grâce à une cheville à expansion bipolaire. Afin de s'adapter aux multiples variantes possibles en fonction du matériau de l'implant et du type de fracture, le corps de l'implant de section cylindrique ou polygonale peut être constitué de plusieurs segments solidaires. Ces segments peuvent se solidariser de multiples façons : goupille, vis, clip. Par ailleurs les extrémités fendues de l'implant peuvent présenter une ou plusieurs fentes. Le dispositif de traction amovible sur les coins que constituent les cordelettes peut être remplacé par un quelconque lien comme une tige souple ou un câble. 5 15
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L'invention concerne un implant (I) destiné à se placer dans le canal médullaire des os longs (O) pour le traitement chirurgical des fractures diaphysaires et caractérisé en ce qu'il est constitué d'une ou plusieurs pièces de section cylindrique ou polygonale fendues aux deux extrémités et dont les fentes (F) admettent des coins d'expansion (C). Ces coins sont traversés par des cordelettes (Cr) ou un quelconque lien. L'implant est destiné à être placé dans le canal médullaire de l'os. Lorsque l'implant est en place et que la fracture est réduite, des tractions sur les cordelettes font pénétrer les coins dans les fentes, ce qui provoque l'expansion des extrémités de l'implant et son blocage dans le canal médullaire. L'implant constitue de cette manière une cheville bloquée dans les deux fragments de la fracture et réalise par cet effet l'ostéosynthèse de la fracture.
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1- Implant (I) destiné à se placer dans le canal médullaire des os longs (0) pour le traitement chirurgical des fractures diaphysaires et caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce de section cylindrique ou polygonale pouvant s'expandre à ses deux extrémités afin de constituer une cheville à expansion bipolaire. 2- Implant selon la 1 caractérisé en ce que le corps de l'implant puisse être constitué d'un ou de plusieurs segments. 3- Implant selon les 1 et 2 caractérisé en en ce que chaque extrémité de l'implant comporte une ou plusieurs fentes (F). 4- Implant selon une quelconque des 1, 2 et 3 caractérisé en ce qu'il comporte un système de fixation à l'os consistant en deux coins destinés chacun à être engagés dans une des chaque extrémité de l'implant afin de permettre une expansion de chaque extrémité par pénétration des coins (C). 5- Implant selon une quelconque des de 1 à 4 caractérisé en ce que chaque coin est relié à une cordelette (Cr) ou un quelconque lien, dont la traction provoque la pénétration du coin dans la ou les fentes et en conséquence l'expansion de l'extrémité de l'implant ainsi pénétré.
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A
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A61
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A61B
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A61B 17
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A61B 17/72
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FR2888813
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A1
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SYSTEME DE GUIDAGE ET MAINTIEN POUR QUILLE RELEVABLE
| 20,070,126 |
La présente invention concerne un dispositif de maintient de quille pour bateau désirant bénéficier d'un tirant d'eau ajustable. Les bénéfices d'une quille relevable sont exposés notamment dans le brevet WO 02/062657 ou EL) 0 941 o u EP 0 816 219. Le problème majeur n'est pas tant dans le dispositif de relevage lui-même qui peut être mécanique ou hydraulique, mais dans le dispositif de maintien de la quille en position basse lorsque les efforts sont les plus importants. Les systèmes traditionnels proposent un maintien de la quille via une reprise des efforts sur l'ensemble de la quille dont la forme profilée n'offre pas une tenue maximale. D'autres systèmes ont une reprise des efforts sur le système de relevage, ce qui à terme affecte les mécanismes de relevage. Le dispositif selon l'invention propose d'optimiser la tenue de la quille en position via une reprise des efforts sur quatre demi cylindres femelles (3) fixés dans le puit de dérive et quatre demi cylindres mâles (1) fixés sur la quille. Les demi cylindres femelles sont réalisés avec un matériau dur (ex aluminium g4rie 5000) alors que les demi cylindres males fixés sur la quille sont en matière synthétique dur avec in bon coefficfiant de frottement, Le jeu entre les deux parties doit être le plus fin S 1.1 n 11,,, poSluic \c11V i i1LU) . Le débattement maximal est en fonction de la taille qu'occupe le système de relevage à Pinté ff eur du bateau, et en fonction de la profondeur du système de maintien. Tl est évident que plus profonde sera la quille, plus le navire aura un couple de redressement important et plus le bateau sera stable. Un bon compromis consiste en limitant le système de relevage à 1a hauteur des aménagements afin de privilégier l'espace dans le bateau, et limiter le système de tenue en position basse- Nniis décnnseillnns toutefois de disposer la mécanique de relevage en dessous de la ligne de -F 1 t 4- a sVl a f; l,-7 1 t i h 1,-ï f e i- i l L.A 4 -,- + 11o1_l.11 lll lAe.J-LM.,_t.er 1CJ U pr VlJl clil c J l.. a IL lcil. c, surtout si vous installez un moteur. Le système de maintien peut donc être dans le bateau avec un puit de dérive ne dépassant pas la coque; vous avez alors privilégié un tirant d'eau réduit maximal. Le système de maintien peut aussi être dans un embryon de quille et vous privilégiez al ors la stahi l i té du bateau. La hauteur du système de maintient est la longueur entre le bas du puit de dérive et le hait de la quille. Plus cette longueur est importante et meilleur sera le maintien de 1a quille, C'est en fonction de diffPrentc paramètres (poids du bateau, poids de la quille, centre de gravité...) que l'on peut définir nette hauteur et seul un ingénieur naval ou spécialisé peut en définir les contraintes d'efforts. Pour la quille elle-même l'invention peut tout aussi bien êt re ilt! --ee rte{- --ie -- i? 1 1 - fia-ire {17i une quille - bulbe. C'est dans cette dernière configuration que le dispositif prend tout son i r té.êt tant les effort s sont importants et le système de maintien capital. pour système de relevage {,n peut opter _nd fferemm!ent pour un système mécanique à base de tige fileté ou visse sans fin, nu un système hydia li que avec piston, ou tout autre système adapté. Le système pouvant être actionné manuel i ement ou motorisé selon les effort à gérer. Selon des modes particuliers de réalisation - deux parti Pti distinctes, - C (4) Z le puit de dérive aqui r-y-.- - est fixe et la quille (5) qui elle est mobile - le puit de dérive comporte deux demi cylindres de J 10 1G chaque oôtés (3) , su ffff amment espacés, soit quatre demicylindres au total. Ces demi cylindres femelles sont réa fff s en matériau dur de type aluminium - Sur la quille, quatre demi cylindres mâles (1) en maté ii au synthétique épousent ceux du puit de dérive avec un minimum de jeu possible (env 1mm). - des caoutchouc dur peuvent être ajoutés sur les côtés du puit de dérive afin d'amortir les chocs et reprendre le jeu. Les dessins annexés illustrent le système de maintien de qu iii e en limême ainsi que différentes pos i t i on du système de maintien. Figure 1: -ue de profil Figure 2: section horizontale Selon une variante, on peut ajouter des éléments en matière synthétique (ex: caoutchouc dur) sur les cotés du puit de Jérive afin d'amortir au mieux les e ii o i ts subi par la quille pendant la navigation ou lors d'un échouage involontaire. IO RENTENDIC ATIONS 1. Dispositif pour assurer la tenue de la quille via quatre demi cylindres femelles fixés dans le puit de dérive et quatre demi cylindres mâles fixés sur la 2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que:ss e ff o f ts de la qu fff e mobile sont repris sur quatre demi cylindres Dispositif selon revendication 1 et 2 caractérisé en ce que les efforts sur le puit de dérive sont repris sur les varangues
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The device has four female half-cylinders (3), made of hard rubber material, fixed in a center-board hole (4) of a sail boat. Four male half-cylinders (1), made of synthetic material having better friction coefficient, are fixed on an adjustable keel (5) of the boat. The efforts of the keel are retrieved from the half-cylinders towards the center-board hole and towards the floor.
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B
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B63
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B63B
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B63B 41
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B63B 41/00
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FR2894435
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A1
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CONFISERIE SANS SUCRE COMPRENANT DU XYLITOL SANS EFFET RAFRAICHISSANT
| 20,070,615 |
L'invention a pour objet une confiserie sans sucre, à haute teneur en xylitol, caractérisée par le fait qu'elle ne présente pas d'effet rafraîchissant (encore appelé cooling-effect ). Le cooling-effect ou sensation de fraîcheur en bouche est lié à la chaleur de dissolution dans l'eau négative de certains polyols, et lié également à leur vitesse de dissolution. Le xylitol est à ce niveau particulièrement efficace puisqu'il confère la sensation de fraîcheur la plus intense, le sorbitol et l'érythritol ont des cooling-effect un peu plus faibles que le xylitol, alors que les autres polyols n'en ont pas ou peu. Lorsqu'on cherche à formuler une confiserie comprenant une teneur conséquente en xylitol, la présence de cet effet rafraîchissant en bouche n'est pas toujours avantageuse, et ce en particulier lorsque la confiserie est du chocolat. Elle est recherchée dans certains chocolats particuliers à la menthe, mais est indésirable dans les chocolats plus traditionnels tels que le chocolat noir, le chocolat blanc ou le chocolat au lait. Il existe sur le marché du chocolat au xylitol depuis longtemps, mais ce chocolat est toujours caractérisé par cette sensation de fraîcheur en bouche. Pour s'affranchir de cet inconvénient, il n'y avait jusqu'alors pas d'autre solution que de diminuer la teneur en xylitol du chocolat à des valeurs très faibles, et bien souvent inférieures à 10% en poids sec. En effet, jusqu'à ce jour, il était impossible d'éliminer l'effet rafraîchissant de confiseries cristallisées au xylitol, et d'autre part il était impossible de préparer des confiseries riches en xylitol sous forme amorphe de qualité satisfaisante. Cherchant à pallier ce problème technique, la Demanderesse a eu le mérite de trouver que l'on pouvait préparer une confiserie sans sucre riche en xylitol et sans effet rafraîchissant, en faisant comprendre à ladite confiserie un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles. Le principe repose sur le fait que la forme cristalline du xylitol présente une énergie de dissolution endothermique et exerce donc un effet rafraîchissant, tandis que l'énergie de dissolution de la forme amorphe n'est pas endothermique et donc dénuée d'effet rafraîchissant Ceci doit être pondéré par la solubilité à 37 C : le mannitol par exemple a une chaleur de dissolution supérieure au sorbitol mais est moins rafraîchissant compte tenu de sa faible solubilité. Pour préparer une confiserie comprenant du xylitol sous forme amorphe, sans toutefois que la qualité ou la stabilité de ladite confiserie s'en trouve amoindrie, la Demanderesse a trouvé qu'il convenait de préparer la confiserie à partir d'un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles, ce qui a pour effet d'anticristalliser le xylitol, et d'augmenter la température de transition vitreuse du mélange. Le xylitol a une température de transition vitreuse très faible, de l'ordre de -20 C, c'est à dire que pour des températures ambiantes supérieures à -20 C, le xylitol pur ne peut exister à l'état de verre. La présente invention a donc pour objet une confiserie sans sucre riche en xylitol, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles de manière à réduire l'effet rafraîchissant de ladite confiserie. On entend par riche en xylitol selon la présente invention le fait que la confiserie comprenne au moins 20% et de préférence au moins 25% en poids sec de xylitol. En effet, de telles teneurs si basses semblent-elles sont particulièrement élevées et nouvelles pour une confiserie ne présentant pas d'effet rafraîchissant Le ratio xylitol/dextrines est compris entre 25/75 et 75/25, de préférence entre 30/70 et 70/30 selon le type de confiserie considéré, certains types de confiseries pouvant intégrer plus de xylitol que d'autres, comme les pâtes à mâcher notamment. En dehors de tels ratios, soit l'effet rafraîchissant n'est pas suffisamment réduit, soit la texture des confiseries ne convient pas. Les dextrines agissent comme anti-cristallisant du xylitol, permettant donc sa présence sous forme amorphe dans la confiserie. On entend par dextrines indigestibles selon la présente invention en particulier les dextrines obtenues par grillage à sec et en milieu acide d'amidon, dites aussi pyrodextrines telles que par exemple celles commercialisées par la Demanderesse sous l'appellation NUTRIOSE . Ces dextrines peuvent être utilisées telles quelles ou sous leur forme hydrogénée. Ces dextrines présentent des masses moléculaires en nombre (Mn) pouvant varier de 500 à 4500 g/mole, les meilleurs résultats étant obtenus avec des dextrines de masses moléculaires en nombre de l'ordre de 1000 à 3000 g/mole. Exprimés en masses moléculaires en poids (Mw), les poids moléculaires les plus adéquats selon la présente invention sont compris entre 2800 et 5100 g/mole, et de préférence entre 4000 et 5100 g/mole. Dans le cas de dextrines à plus faible masse moléculaire, il conviendra pour obtenir de meilleurs résultats de les associer avec d'autres dextrines de Mn ou Mw plus important ou avec des polysaccharides susceptibles d'augmenter la température de transition vitreuse, comme par exemple la gomme arabique. Selon la présente invention, l'on peut préparer diverses confiseries au xylitol pour lesquelles on ne souhaite pas d'effet rafraîchissant : pâtes à mâcher, sucres cuits, caramels. Ces confiseries pourront, selon une variante avantageuse de la présente invention, être incorporées sous forme d'inclusions à du chocolat sans sucre ou encore enrobées de chocolat, de manière à obtenir une confiserie de chocolat sans sucre et sans effet rafraîchissant, ce qui constitue un produit nouveau. En effet, des confiseries telles que par exemple des pâtes à mâcher ou des fondants riches en xylitol sont connues de l'homme du métier, mais elles étaient jusqu'ici toutes caractérisées par un effet rafraîchissant élevé en raison de la forme cristalline du xylitol qu'elles contenaient. On pourra également préparer des confiseries dont une partie seulement comprend le mélange selon la présente invention, par exemple des confiseries multi-couches, comprenant au moins une couche de sucre-cuit amorphe, les autres couches étant constituées de xylitol sous forme cristalline. De même, des confiseries comprenant en outre du mélange xylitol/dextrines, d'autres polyols ou agents de charge en faible quantité, tels que l'isomalt, le lactitol, le mannitol, l'érythritol, l'inuline, les fructo-oligosaccharides, le polydextrose, la gomme arabique sont également visées par la présente invention. Selon une variante de la présente invention, les confiseries sont des pâtes à mâcher comprenant un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles, de préférence hydrogénées. Ces pâtes à mâcher comprennent de 30% à 50% de xylitol en poids, et de 15% à 30% de dextrines. En ce qui concerne les sucres cuits ou caramels durs, 20 ceux-ci peuvent comprendre de 20% à 55% de xylitol en poids, et de 15% à 75% de dextrines. Il va de soi que le ratio xylitol/dextrines devra en tout état de cause être compris entre 30/70 et 70/30, de préférence de 30/70 à 45/55 pour les sucres cuits, de 35/55 à 70/30 pour 25 les pâtes à mâcher. Le ratio 60/40 donne une texture particulièrement satisfaisante de pâte à mâcher. Les sucres cuits les plus concluants comprennent les ratios 30/70 à 45/55, et en particulier 35/65 à 40/60. Lorsqu'il s'agit de chocolat, on pourra procéder lors de 30 la préparation de celui-ci à des inclusions dont la taille sera fonction de la confiserie souhaitée, voire même une inclusion unique, lesdites inclusions consistant en confiseries selon la présente invention. Ledit chocolat à effet rafraîchissant réduit ou sans effet rafraîchissant pourra contenir des quantités de 35 xylitol bien supérieures à l'art antérieur, et en tout cas d'au moins 10% en poids de xylitol. L'invention concerne donc également un chocolat sans sucre caractérisé en ce qu'il comprend une confiserie selon la présente invention, sous forme d'une ou plusieurs inclusions. Ledit chocolat sans sucre sera de préférence un chocolat au maltitol, au lactitol, à l'isomalt. Selon une autre variante de la présente invention, les confiseries peuvent comprendre un autre polyol, comme notamment le mannitol, de manière à contrôler la texture de la confiserie. Le mannitol cristallise en effet préférentiellement au xylitol en présence des dextrines anti-cristallisantes. On pourra également utiliser à cet effet l'isomalt ou tout autre polyol présentant à la fois une solubilité et un effet rafraîchissant en bouche faibles. De tels polyols sont particulièrement efficaces pour contrôler la texture des confiseries molles telles que décrites plus haut. Selon une variante avantageuse, les confiseries selon l'invention comprennent en outre du mannitol. De bons résultats ont été obtenus pour des confiseries comprenant en poids sur sec 5 à 15% de mannitol, 18 à 24% de dextrines hydrogénées et 36 à 42% de xylitol. Pour préparer les confiseries selon la présente invention, les procédés conventionnels peuvent être utilisés. Dans le cas du chocolat, on préparera tout d'abord une confiserie comprenant le mélange de xylitol et de dextrines indigestibles, lesquelles seront ensuite soit inclues dans une matrice de chocolat après avoir été broyées ou découpées, soit enrobées telles quelles de chocolat par un procédé conventionnel de couverture. Il va sans dire que la présente invention peut tout à 30 fait s'appliquer à d'autres polyols présentant un effet rafraîchissant, comme notamment l'érythritol. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui suivent, qui se veulent illustratifs et non limitatifs. 35 Exemple 1 : Préparation d'un caramel selon l'invention On prépare des caramels selon l'invention comprenant un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles. Essai A : Xylitol, Nutriose FB6, ratio 40/60 Essais B et C : xylitol, Nutriose FB6, mannitol dans un ratio 35/55/10 Essai A Essai B Essai C Xylitol 280 238 241.5 Nutriose FB6 420 374 379.5 Mannitol 68 69 Sel 2 2 2 Matière grasse 60 60 60 végétale(Loders Croklaan) Monostéarate de 3 3 3 glycérol vanilline 0.1 0.1 0.1 Arôme (IFF) 3.9 3.9 3.9 eau 231 231 231 Gélatine 200 20 10 blooms(Rousselot) Mode opératoire : on dissout d'abord les dextrines dans l'eau, on ajoute ensuite les polyols et le sel. La gélatine est dissoute dans de l'eau à 60 C pendant 1 heure 15 La matière grasse est fondue. On cuit le mélange de polyols et de dextrines à 135 C, on ajoute ensuite les autres ingrédients, puis le mélange est refroidi à 90 C, la gélatine est ajoutée, ainsi que les arômes. La masse cuite est ensuite étalée sur marbre, puis 20 découpée ou formée. Les confiseries ainsi préparées ne présentent pas d'effet rafraîchissant. Elles peuvent en outre être enrobées de chocolat. 10 Exemple 2 : Préparation de confiseries selon l'invention - variation des ratios xylitol / dextrine Différents ratios xylitol/dextrines sont testés, entre 5 30/70 et 70/30 Les dextrines utilisées pour cet essai sont des pyrodextrines hydrogénées. Les quantités sont exprimées en pourcentage en poids. 10 1. préparation de sucres cuits ratio 30/70 35/65 40/60 45/55 50/50 55/45 60/40 65/35 70/30 xylitol 20.62 24.06 27.5 30.94 34.38 37.82 41.26 44.69 48.13 Dextrine 48.14 44.7 41.26 37.82 34.38 30.94 27.50 24.07 20.63 hydrogénée Eau 30 30 30 30 30 30 30 30 30 Edulcorant 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 0.04 intense Acide 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.60 citrique Arôme 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.60 citron Le mélange xylitol/dextrine est dissout dans l'eau et cuit à 180 C. Pendant le refroidissement, l'édulcorant intense 15 est ajouté, ainsi que l'arôme et le colorant. La masse est ensuite mise en forme par coulage dans des moules. Les confiseries sont démoulées après refroidissement. 20 Les essais les plus concluants concernent les ratios compris entre 30/70 et 45/55, et en particulier 35/65 et 40/60. Le ratio 50/50 donne des sucres cuits un peu mous. A partir de 55/45, le démoulage devient difficile, et au-delà de 70/30, la masse devient très collante. 25 En deçà de 30/70, la coulée est difficile et le mélange mousse fortement. La cuisson devient également difficile. Les confiseries obtenues ne présentent pas d'effet rafraîchissant. 30 . préparation de caramels mous Les quantités sont exprimées en pourcentage en poids. ratio 60/40 65/35 70/30 60/40 65/35 65/35 Xylitol 36 39 42 36 42 42 Dextrine 24 21 18 24 18 18 hydrogénée Sel 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 POLYSORB 10 10 10 15 15 20 75/08/55 Eau 7.8 7.8 7.8 7.8 7.8 7.8 Matière 6 6 6 6 6 6 grasse végétale Gélatine 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 vanilline 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 Arôme 0.38 0.38 0.38 0.38 0.38 0.38 caramel mannitol 15 15 15 10 10 5 Les meilleurs résultats sont obtenus avec le ratio 65/35. Au-delà (70/30), on observe un léger effet rafraîchissant. 10 Le ratio 60/40 donne une texture satisfaisante de pâte à mâcher. Les confiseries comprenant le ratio 65/35 sont ensuite enrobées de chocolat, on obtient alors une confiserie de 15 chocolat à haute teneur en xylitol sans effet rafraîchissant 3. préparation de gommes dures 20 Les quantités sont exprimées en pourcentage en poids. ratio 55/45 60/40 65/35 Xylitol 20.8 22.75 24.62 Dextrine 17.08 15.12 13.25 hydrogénée Eau 11 11 11 Gomme 49.96 49.96 49.96 arabique (50%) Acide 0.97 0.97 0.97 citrique (50%) 85 Acesulfame 0.1 0.1 0.1 K Arôme 0.1 0.1 0.1 La cuisson de ces mélanges est effectuée à 128 C après quoi ils sont coulés dans des moules et refroidis. Selon l'invention, il est possible d'obtenir suivants les 5 ratios testés des gommes dures à haute teneur en xylitol et sans effet rafraîchissant 4. préparation de sucres-cuits bicouches On prépare un sucre cuit comprenant une couche à haute 10 teneur en xylitol sans effet rafraîchissant selon l'invention et une couche cristallisée de xylitol seul de manière à proposer au consommateur une confiserie présentant une face rafraîchissante et une face neutre. Les confiseries sont préparées selon la formule suivante . 15 Couche sans effet rafraîchissant (ratio xylitol/dextrine 40/60) composition en Composition du poids produit fini Xylitol 29.5 38.55% Nutriose FB 06 44.25 57.82% eau 25 0.00% Acide lactique 0.75 0.98% Acesulfame K 0.05 0.07% Arôme citron QL 0.35 0.46% 70945 Arôme lait QL 17162 0.05 0.07% Colorant jaune 0.05 0.07% {10%) Teneur en eau -- 2.00% Total: (kg) 100 100.00% Couche cristallisée au xylitol Composition en Composition du poids produit fini Xylitol 99.95 99.73% Mint flavor QL 0.05 0.07% 63127 Moisture -- 0.20% Total: (kg) 100 100.00% 20 Mode opératoire : Couche sans effet rafraîchissant (transparente et jaune) On mélange le Xylitol et la dextrine Nutriose FB 06 dans l'eau, et on cuit le mélange à 120 C On ajoute ensuite l'arôme, l'acide et le colorant Le mélange est coulé dans des moules, puis refroidi. Couche cristallisée (blanche) On fait fondre d'abord 85 - 90% Xylitol à 95 C On ajoute ensuite les 10 - 15% restant de Xylitol comme amorce dans le sirop de Xylitol fondu, Le sirop mélangé soigneusement est ensuite déposé à la main sur la couche précédente, Les confiseries obtenues sont ensuite refroidies puis 15 récupérées. On obtient des confiseries bicouches, dont une face seulement, conformément à l'invention, possède un effet rafraîchissant et l'autre pas. 20
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La présente invention a pour objet une confiserie sans sucre riche en xylitol, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de xylitol et de dextrines de manière à réduire l'effet rafraîchissant de ladite confiserie.
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1. Confiserie sans sucre riche en xylitol, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles permettant de réduire l'effet rafraîchissant de ladite confiserie. 2. Confiserie selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de xylitol et de dextrines indigestibles dans un ratio compris entre 30/70 et 70/30. 3. Confiserie selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle est un sucre cuit, un caramel dur, un caramel mou, un toffee, une pâte à mâcher ou un chocolat. 4. Confiserie selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend sur sec de 20 à 55% de xylitol et 15 à 75% de dextrines. 5. Confiserie selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre du mannitol, du maltitol, de l'isomalt, de l'inuline ou de la gomme arabique. 6. Confiserie selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comprend en poids sur sec 36 à 42% de xylitol, 18 à 24% de dextrines et de 5 à 15% de mannitol. 7. Confiserie selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que lesdites dextrines sont hydrogénées. 8. Confiserie selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle est incluse dans un chocolat sans sucre, noir, blanc ou au lait. 10. Confiserie selon la 8, caractérisée en 30 ce que ledit chocolat est un chocolat au maltitol. 11. Confiserie selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle est une pâte à mâcher.
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A
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A23
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A23G,A23L
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A23G 3,A23G 1,A23G 4,A23L 27,A23L 29,A23L 33
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A23G 3/38,A23G 1/40,A23G 4/10,A23L 27/30,A23L 29/231,A23L 29/238,A23L 29/244,A23L 33/20
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FR2893740
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A1
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INSTALLATION POUR LA REALISATION AUTOMATIQUE ET EN LIBRE SERVICE DE DOCUMENTS IMPRIMES
| 20,070,525 |
IMPRIMES. DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne une installation automatique destinée à fonctionner en libre service pour permettre notamment la réalisation d'impressions de documents imprimés, et plus particulièrement celle de photos numériques à partir d'un support de stockage desdites photos numériques. 10 Une telle installation est cependant susceptible d'être mise en oeuvre pour l'impression de documents personnalisés du type carte de visites, carte postale, carte de voeux, etc... ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE 15 La mise à disposition d'installations automatiques en libre service existe depuis quelques années déjà pour de nombreux services. Elle concerne par exemple la réalisation de photographies, notamment d'identité, la réalisation de documents personnalisés du type carte de visites, carte de voeux, etc..., et autres services relevant 20 du même type de prestations. Ces installations peuvent se présenter sous la forme de cabine, à l'intérieur de laquelle pénètre l'utilisateur. Celui-ci dispose au sein de cette cabine d'organes interactifs, permettant son fonctionnement, et notamment un ou plusieurs organes d'acquisition de 25 données, du type caméra, appareil photo ou clavier alphanumériques, ainsi qu'au moins un organe de visualisation du type écran. Ce dernier est destiné à permettre notamment la visualisation du document préalablement à son impression, et ainsi le valider ou au contraire le rejeter. L'installation en question comporte également de manière traditionnelle un ou plusieurs organes de paiement ou de prépaiement, outre 30 d'impression, de tirage, etc... Une telle installation peut également se présenter sous la forme d'une borne interactive, moins encombrante qu'une cabine, et partant davantage susceptible d'être mises en place, notamment en des lieux de forte affluence, ce qui est généralement l'objectif 35 recherché des exploitants de telles installations. Parallèlement, et s'agissant du domaine plus particulier des photographies numériques, on a pu observer ces derniers temps une explosion des ventes des appareils photo de type numérique, et donc corollairement, une augmentation de la demande des utilisateurs en service d'impression des photos numériques ainsi réalisées. A cet effet, des installations du type précité se sont développées. En effet, eu égard d'une part au coût de la main d'oeuvre, non pas tant généré par l'impression de telles photos, mais davantage par la simple présence et la réalisation de la prestation, et d'autre part à la complexité nettement moindre du processus d'impression mis en oeuvre par rapport au procédé dit argentique pour les photos classiques, de telles installations sont appelées à largement se développer. Cependant, qu'il s'agisse de documents personnalisés ou de photo numériques, les bornes notamment présentent un certain nombre d'inconvénients. Parmi ceux-ci, on peut mentionner l'absence de toute intimité lorsque l'utilisateur sélectionne les clichés à reproduire au niveau de l'écran de visualisation dont sont munies les bornes. Au surplus, compte tenu de leur lieu d'implantation, celles-ci sont toujours soumises à des actes de malveillance et de vandalisme, générant un surcoût des frais de maintenance et d'exploitation. EXPOSE DE L'INVENTION Afm de surmonter ces inconvénients, l'invention propose une installation à la fois simple à mettre en oeuvre et répondant en quelque sorte à ce cahier des charges. 25 Cette installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés, comprend : - une unité centrale de gestion de l'installation ; - un écran de visualisation par l'utilisateur du ou des documents à imprimer ; 30 - une imprimante, gérée par l'unité centrale de traitement, destinée à réaliser l'impression des documents visualisés par l'utilisateur sur l'écran après validation ; - un organe d'interaction entre l'unité centrale de traitement et l'utilisateur, actionnable par ce dernier, et destiné à permettre la sélection du ou des 35 documents à imprimer, éventuellement la composition du ou des documents et sa ou leur validation. Selon l'invention, à tout le moins l'écran de visualisation est positionné au sein d'un renfoncement accessible à l'utilisateur et définissant au moins une face inférieure intégrant l'écran de visualisation, renfoncement dans lequel : - l'écran intégré au sein de ladite face inférieure est incliné d'au plus 30 par rapport à l'horizontal ; - la face supérieure du renfoncement, faisant face à ladite face inférieure est revêtue d'un revêtement sombre. Ce faisant, cette combinaison de caractéristiques permet de n'autoriser la visualisation 10 de l'écran que par la personne située à proximité immédiate du renfoncement, et donc du seul utilisateur, préservant ainsi l'intimité de ce dernier dans le cadre de ses choix. En effet, la combinaison de l'inclinaison particulière de l'écran de visualisation et du caractère sombre de la surface lui faisant face, permet tout à la fois à l'utilisateur 15 positionné correctement, c'est-à-dire devant le renfoncement, de visualiser de manière classique, fiable et précise les informations restituées par ledit écran, mais en revanche rend inaccessible les données apparaissant sur ledit écran à toute personne située en retrait par rapport à l'utilisateur, en raison d'une part, des lois optiques bien connues de la réflexion, et d'autre part, lorsque l'écran est constitué d'un écran à cristaux liquides, 20 en raison des propriétés d'un tel écran. Il est en effet connu qu'en l'absence d'optique télécentrique positionnée à son aplomb, toute visualisation de l'écran hors du champ sensiblement perpendiculaire à sa surface est impossible. Au demeurant, le positionnement de l'écran, et notamment son inclinaison, rendent également impossible toute visualisation des informations qu'il affiche. 25 Selon une caractéristique de l'invention, cette installation se présente sous la forme d'un châssis ou bâti, encastrable au sein d'une surface ou d'une façade verticale, telle que notamment la façade d'un magasin, d'un immeuble, ou au sein d'une galerie marchande, par exemple, c'est-à-dire avantageusement en des lieux de passage des 30 utilisateurs. Avantageusement, la borne encastrable est susceptible de coulisser horizontalement sur des rails de guidage et de support ménagés à cet effet au sein de ladite surface ou de ladite façade, favorisant l'accès d'une part, aux différents organes et autres dispositifs 35 permettant son fonctionnement, tel que notamment l'imprimante, l'unité centrale de gestion, et d'autre part, la collecte le cas échéant, des moyens de paiement permettant son fonctionnement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique de trois quart avant d'un kiosk pour l'impression de photos numériques conforme à l'invention. La figure 2 est une représentation schématique en section sagittale de l'installation de la 10 figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a donc représenté en relation avec les figures 1 et 2, une installation automatique 15 pour la réalisation de photos numériques, à partir d'un support stockant lesdits clichés numériques. Cette installation est en l'espèce constituée d'un kiosk interactif, destiné à être intégré au sein d'une surface verticale, telle que par exemple la façade d'un magasin, d'une 20 grande surface, d'un quai de gare, métro, etc... Par intégration au sein d'une surface, on doit entendre au sens de l'invention le fait que seul apparaît en surface de la façade en question les éléments de communication et d'accroche, telle que publicité et autres signalétiques, ainsi qu'éventuellement les 25 réceptacles (15) de réception des photos réalisées. En revanche, et selon l'invention, ce kiosk (1) défini un renfoncement (2), que l'on a particulièrement schématisé en relation avec la figure 2. Ce renfoncement (2) définit un volume interne par rapport à la surface (3) de la façade. 30 Ce renfoncement (2) comprend dans l'exemple décrit, une face inférieure (4) plane et inclinée, destinée à recevoir un écran de visualisation (5), et une face supérieure (6), également plane, faisant face à la face inférieure (4), et recevant un revêtement sombre (7), avantageusement noir. En outre, le renfoncement comporte également une face 35 postérieure (8), recevant un certain nombre d'organes décrits plus en détail ultérieurement. 4 5 L'écran de visualisation (5) est constitué en l'espèce d'un écran à cristaux liquides, plus classiquement dénommé dans le domaine technique considéré sous l'expression anglo-saxonne LCD. Un tel écran est par exemple un écran 17 pouces commercialisé par la société LENOVO. Cet écran (5) est surmonté d'une dalle tactile (9) transparente et anti-vandalisme, d'une épaisseur typique de 6 mm. Une telle dalle tactile, par exemple commercialisée par la société ELO TOUCH SYSTEM, Inc. sous la marque déposée ELO TOUCH POWER, fonctionne selon le procédé dit d' ondes de surface . 10 Selon une caractéristique de l'invention, l'inclinaison a de la face inférieure (4) et corollairement de l'écran LCD (5) qu'elle intègre et de la dalle tactile (9) est de 22 en par rapport à l'horizontal, cette inclinaison étant réalisée par rapport à une arête horizontale (10) correspondant sensiblement à l'intersection de la face inférieure (4) et 15 de la surface verticale au sein de laquelle est intégré le kiosk (1). Ce faisant, en vertu d'une part, des lois physique gouvernant la réflexion optique, et des caractéristiques du LCD, l'utilisateur du kiosk, nécessairement positionné à son aplomb peut à loisir et sans difficulté, visualiser ledit écran (flèche A) selon un angle 20 d'incidence voisin de 90 par rapport à la surface en du LCD, et notamment les informations susceptibles d'être restituées par ce dernier. En effet, la réflexion inhérente à la dalle tactile transparente (9), renvoyant son regard vers un fond neutre et sombre, n'oppose pas l'apparition sur ladite surface transparente 25 d'images parasites, telles que par exemple constituées par l'environnement extérieur au sein duquel est situé le kiosk. Si cette inclinaison excède 30 , alors justement, des réflexions parasites dudit environnement viennent polluer l'image ou les données visualisées sur l'écran. 30 Les personnes curieuses ou peu scrupuleuses, nécessairement situées en arrière plan ou latéralement par rapport à l'utilisateur, et dont le regard est symbolisé par la flèche B, s'il elles sont certes en mesure d'observer l'écran, et encore, qu'avec un angle d'incidence plus faible, ne peuvent en revanche visualiser les photos ou données qu'il 35 restitue, en raison notamment des propriétés des écrans LCD, conférant ainsi une certaine intimité à l'utilisateur, dans le cadre de la sélection des clichés qu'il souhaite imprimer.5 Bien évidemment, et afm de permettre un fonctionnement autonome et automatique du kiosk en question, celui-ci comprend un ou plusieurs moyens de paiement ou de prépaiement, constitués par exemple d'un lecteur (11) de cartes bancaires ou de cartes de fidélité rechargeables, ou d'un monnayeur (12) associé à un billeteur (13). Au surplus, le kiosk (1) comporte également un dispositif d'introduction et de lecture de supports desdites photo numériques, notamment d'un lecteur (14) de CD ROM. Ces différents organes sont, dans l'exemple décrit, intégrés au sein de la face 10 postérieure (8) du renfoncement. Le kiosk (1) intègre en outre une imprimante thermique par exemple du type commercialisé par MITSUBISHI sous la référence CP 9550, permettant la restitution des clichés sélectionnés par l'utilisateur, et gérée par une unité centrale de traitement et 15 de gestion, en l'espèce constituée par un PC, ledit PC et l'imprimante n'étant pas représentés sur les figures. Ledit PC gère également l'interactivité avec l'utilisateur, ledit organe interactif étant constitué dans l'exemple décrit par la dalle tactile (9) recouvrant l'écran LCD (5). L'unité centrale de traitement assure également la gestion du ou des organes de paiement ou de prépaiement précités. 20 Ces différents éléments additionnels sont positionnés bien évidemment à l'intérieur du kiosk. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ce dernier est susceptible de coulisser horizontalement sur des glissières ou des rails prévus à cet effet (non représentés), afm de permettre l'extraction du kiosk hors de la façade au sein de 25 laquelle il est intégré. Ce faisant, il est ainsi possible d'avoir accès aux différents organes et autres imprimantes intégrés en son sein, pour en assurer la maintenance et l'alimentation en consommable (papier thermique ou papier d'impression numérique), outre le prélèvement périodique de l'argent collecté par l'organe de paiement. 30 Dans une autre version de l'invention, ce kiosk a pour fmalité l'impression de documents personnalisés du type carte de visites, carte de voeux, carte d'anniversaire, etc... et de manière générale tout document à imprimer. A cet effet, le principe précédemment décrit demeure rigoureusement identique, sinon 35 que la dalle tactile intègre également un clavier alpha numérique, pour permettre l'acquisition des différentes informations souhaitées par l'utilisateur. En outre, l'unité centrale de traitement intègre dans un tel cas un logiciel approprié pour permettre la composition, voire la photocomposition dans l'hypothèse où l'utilisateur souhaite intégrer une photo au sein du document personnalisé. Ces différents éléments sont en soit largement connus en tant que tel, de sorte qu'il n'y a pas lieu de les décrire ici plus en détail. On conçoit de fait tout l'intérêt de l'invention, dans la mesure où elle permet d'assurer une plus grande intimité à l'utilisateur pour l'impression de tout type de documents, et 10 notamment de photos numériques. Au surplus, de par l'intégration du kiosk au sein d'une structure plus résistance mécaniquement qu'une simple borne ou cabine, la lutte contre le vandalisme est facilitée. 15
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Cette installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés, comprend :- une unité centrale de gestion de l'installation ;- un écran (5) de visualisation par l'utilisateur du ou des documents à imprimer ;- une imprimante, gérée par l'unité centrale de traitement, destinée à réaliser l'impression des documents visualisés par l'utilisateur sur l'écran après validation ;- un organe d'interaction (9) entre l'unité centrale de traitement et l'utilisateur, actionnable par ce dernier, et destiné à permettre la sélection du ou des documents à imprimer, éventuellement la composition du ou des documents, et sa ou leur validation.L'écran de visualisation (5) est positionné au sein d'un renfoncement (2) accessible à l'utilisateur et définissant au moins une face inférieure (4) intégrant ledit écran de visualisation (5), renfoncement dans lequel :- l'écran (5) intégré au sein de ladite face inférieure (4) est incliné d'au plus 30 degree par rapport à l'horizontal ;- la face supérieure (6) du renfoncement (2), faisant face à ladite face inférieure (4) est revêtue d'un revêtement sombre (7).
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1. Installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés, comprenant : - une unité centrale de gestion de l'installation ; - un écran (5) de visualisation par l'utilisateur du ou des documents à imprimer ; - une imprimante, gérée par l'unité centrale de traitement, destinée à réaliser l'impression des documents visualisés par l'utilisateur sur l'écran après validation ; - un organe d'interaction (9) entre l'unité centrale de traitement et l'utilisateur, actionnable par ce dernier, et destiné à permettre la sélection du ou des documents à imprimer, éventuellement la composition du ou des documents, et sa ou leur validation ; caractérisée en ce qu'à tout le moins l'écran de visualisation (5) est positionné au sein d'un renfoncement (2) accessible à l'utilisateur et définissant au moins une face inférieure (4) intégrant ledit écran de visualisation (5), renfoncement dans lequel : - l'écran (5) intégré au sein de ladite face inférieure (4) est incliné d'au plus 30 par rapport à l'horizontal ; - la face supérieure (6) du renfoncement (2), faisant face à ladite face inférieure (4) est revêtue d'un revêtement sombre (7). 2. Installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés selon la 1, caractérisée en ce que l'écran de visualisation (5) est constitué d'un écran à cristaux liquides LCD. 3. Installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que l'organe interactif (9) est constituée par une dalle tactile transparente positionnée sur l'écran de visualisation (5). 4. Installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'un kiosk encastrable au sein d'une façade. 5. Installation pour la réalisation automatique et en libre service de documents imprimés selon la 4, caractérisée en ce que le kiosk (1) est susceptible de coulisser horizontalement sur des rails de guidage et de support ménagés à cet effet au sein de ladite façade, permettant ainsi son extraction hors de celle-ci pour favoriser les opérations de maintenance, d'approvisionnement en consommables, et le cas échéant la collecte des moyens de paiement. 6. Installation pour l'impression automatique et en libre service de photos numériques stockées au sein d'un support, caractérisée en ce qu'elle est réalisée selon l'une des précédents, et en ce qu'elle intègre en outre un ou plusieurs lecteurs desdits supports.
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G
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G07,G06
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G07F,G06F
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G07F 17,G06F 21
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G07F 17/26,G06F 21/04
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FR2901828
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A1
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SERRURE A BALLADEUR
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L'invention concerne une serrure de porte, plus particulièrement adaptée pour des portes latérales de véhicules. L'invention se rapporte plus précisément à une serrure disposant de moyens simples et fiables apte à gérer l'ensemble des fonctions classiques d'une serrure, à savoir en particulier la Condamnation/Décondamnation, la Supercondamnation, la fonction Override et la Condamnation Enfant. La condamantion/décondamnation d'une serrure s'exécute classiquement par le débrayage/embrayage de la pièce d'actionnement agissant sur le cliquet de sorte que lorsque cette pièce d'actionnement est embrayée, l'actionnement de la poignée écarte le cliquet, ouvrant ainsi la serrure et lorsque la pièce d'actionnement est débrayée, l'actionnement de la poignée reste inactif. La Supercondamnation d'une serrure s'exécute classiquement en débrayant la commande d'ouverture intérieure, et la condamnation intérieure (tirette de frise par exemple) dans le cas où elle existe, ainsi que la commande d'ouverture extérieure de sorte que leurs actionnements n'entraînent pas l'ouverture de la porte concernée. La fonction Override s'utilise classiquement pour ouvrir, en décondamnant directement, une serrure lorsqu'un utilisateur actionne la poignée intérieure sans que ce dernier soit obligé de décondamner préalablement la serrure. Cette fonction permet notamment de sécuriser les personnes dans l'habitacle du véhicule tout en autorisant leur sortie rapide dans le cas par exemple d'un accident. La Condamnation Enfant est une fonction permettant de verrouiller, ou condamner, les portes arrières de sorte que les enfants, généralement assis à l'arrière, ne peuvent pas, accidentellement ou non, actionner une des poignées intérieures et ouvrir la porte lorsque le véhicule roule. Evidemment, les fonctions listées ci-dessus sont susceptibles de se 30 combiner, une serrure pouvant incorporer certaines ou la totalité de ces fonctions. A l'heure actuelle, les serrures connues cont construites de telle manière que les chaînes d'actionnement pour réaliser la Condamnation/déconmdamnation, l' Override et la Condamnation Enfant sont totalement distinctes et quasiment sans interaction les unes avec les autres. Cette indépendance totale des différentes chaînes d'actionnement induit une complexité très importante de la serrure intégrant l'ensemble de ces fonctions, ce qui a pour conséquence première une perte de place et une fiabilité réduite, ou des risques plus élevés de dysfonctionnement de ces fonctions du fait même du grand nombre de pièces les constituant. La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients des serrures de l'art antérieur offrant au moins certaines de ces fonctions connues ou éventuellement d'autres fonctions additionnelles. Ainsi, la présente invention concerne une serrure de porte, comportant un pêne et un cliquet de blocage dudit pêne, apte à assurer la gestion des commandes d'ouvertures intérieure et/ou extérieure, telles que la Condamnation, la supercondamnation et/ou la condamnation enfant, comportant une patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure et une patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure, caractérisée en ce que la susdite gestion est assurée via un moyen unique, lié avec les pattes de liaison, s'étendant suivant un axe longitudinal X'X ; le moyen unique coopérant avec le cliquet. On entend par l'expression gestion des commandes d'ouvertures intérieure et/ou extérieure en particulier les fonctions classiques telles que la Supercondamnation, avec laquelle on gère les deux commandes d'ouverture intérieure et extérieure de manière à les rendre inopérantes, ou la Condamnation Enfant, avec laquelle on gère uniquement la commande d'ouverture intérieure que l'on rend inopérante. Ainsi, la serrure selon l'invention dispose grâce au moyen unique 30 d'un système de balladeur autorisant le déplacement linéaire des leviers en interaction avec les commandes d'ouvertures intérieure et extérieure. D'autres caractéristiques de l'invention sont définies ci-après : - le moyen unique est apte à se déplacer en rotation autour de son axe longitudinal ; - le déplacement en rotation du moyen unique est commandé par l'une des commandes d'ouvertures intérieure / extérieure ; - le moyen unique comporte au moins un moyen de rappel, tel qu'un ressort, apte à le ramener dans sa position initiale de repos suite à son actionnement ; - la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure est apte à être déplacée suivant l'axe X'X par un actionneur de 10 condamnation/décondamnation ; - la coopération entre le moyen unique et la cliquet est direct et s'exerce via une patte dudit moyen unique ; - le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure suivant l'axe X'X entraîne le déplacement de la patte 15 de liaison avec la commande d'ouverture intérieure, également en translation suivant l'axe X'X ; Bien évidement, dans le cas d'une serrure présentant la fonction Override , il n'y aura aucune liaison entre les deux pattes de commande d'ouverture extérieure et intérieure de sorte que lorsqu'on entraîne en 20 déplacement la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure, effectuant donc un débrayage de la commande d'ouverture extérieure, la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure n'entraîne pas la patte de commande d'ouverture intérieure de sorte que cette dernière est toujours actionnable par la poignée intérieure pour ouvrir, et simultanément 25 l'action de décondamnation a lieue, réalisant ainsi la fonction Override . - le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure par l'actionneur de condamnation/décondamnation est assuré indirectement, via au moins un levier d'entraînement relié audit actionneur de condamnation/décondamnation et au levier en liaison avec la 30 tirette de frise ; - la serrure comprend une came apte à déplacer la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure ; - la serrure comprend au moins un ressort positionné entre la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure et la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure ; le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure comprimant ledit ressort de sorte que lorsque la susdite came s'écarte de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure, cette dernière est ramené automatiquement à sa position initiale dans laquelle est apte à coopérer avec la commande d'ouverture intérieure. La présente invention se rapporte également à un véhicule 10 automobile comportant au moins une serrure de porte possédant au moins une des caractéristiques énoncées ci-dessus. L'invention est décrite ci-après plus en détail, à l'aide de figures ne représentant que des modes préférés de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective schématique de l'ensemble 15 des éléments d'une serrure selon l'invention, La figure 2 est une vue en perspective, selon un autre angle de vue, de la serrure représentée sur la figure 1 dans laquelle on aperçoit la came d'actionnement de la fonction Condamnation Enfant, La figure 3 montre les mêmes éléments que ceux de la figure 2, vue 20 d'en haut, La figure 4 représente schématiquement les éléments d'une serrure de portière avant non-Override . La serrure représentée sur la figure 1 comprend classiquement un pêne 1, monté mobile en rotation, disposant d'un avaloir de gâche, non 25 représentée sur les figures annexées ; le pêne 1 coopérant avec un cliquet 2 mobile en rotation apte classiquement à bloquer le pêne 1 dans sa position de retenue de la gâche. A l'instar des autres serrures, le pêne 1 est monté en liaison avec un ressort de rappel, non visible sur les figures annexées, destiné à le contraindre vers sa position d'ouverture tandis que le cliquet 2 30 est lui en liaison avec un ressort de rappel, également non visible sur les figures annexées, destiné à le contraindre en direction du pêne 1. Bien entendu, sur la figure 1, le boîtier de la serrure est ouvert de sorte qu'est apparent l'ensemble des éléments essentiels classique d'une serrure ainsi que les éléments propres à l'invention. Ainsi, la serrure comprend un moteur électrique 3 disposant d'un bras de sortie apte à mettre en rotation un actionneur 4, ici un actionneur rotatif muni de deux manetons 5, de manière à engager un bras mobile 6. Ce bras mobile 6 est en liaison avec d'une part un levier 7 relié à la tirette de frise et d'autre part avec un levier d'entraînement 8 relié avec une patte 9 montée mobile sur le moyen unique. Dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, le moyen unique 10 consiste en un levier cylindrique. Ce levier cylindrique 10 définit un axe longitudinal X'X sur lequel sont montés tous les moyens d'actionnement des commandes d'ouverture intérieure et extérieure ainsi que l'actionneur 11 apte à désengager le cliquet 2 du pêne 1. Ce levier cylindrique 10 est monté mobile en rotation autour de l'axe X'X et dispose d'un ressort de rappel, non représenté sur les figures annexées, apte à le ramener dans sa position initiale. Sur ce levier sont montées deux pattes 9 et 12 aptes à être déplacées en translation selon l'axe X'X et également liées en rotation avec 10. Le déplacement linéaire de chacune de ces pattes 9, 12 pourra être rendues possible grâce par exemple à un pion équipant chacune des deux pattes 9, 12, ledit pion fixant ladite patte audit levier 10 tout en autorisant la patte 9 ou 12 à se déplacer en translation suivant l'axe X'X dans une fente prévue à cet effet dans le levier 10. Par ailleurs, il est monté sur le levier 10 un ressort de compression 13 disposé entre les deux pattes de liaison avec les commandes d'ouverture intérieure 12 et extérieure 9. Enfin, comme cela est visible en particulier sur la figure 3, la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 comporte une extension en L 14 la reliant à la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12 de sorte que lorsque la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 se déplace en translation vers la droite, c'est-à-dire en direction du moyen d'actionnement 11 du cliquet 2, elle entraîne, du fait de sa partie en L, la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12. Ainsi, en complément du débrayement du levier 7 lié à la tirette de frise, et donc l'inhibition de l'actionnement de la tirette de frise, le débrayement de la commande d'ouverture extérieure entraîne le débrayement de la commande d'ouverture intérieure, ce qui correspond à la fonction de Supercondamnation. Bien entendu, dans le cas où l'on souhaite réaliser la fonction Override , il faut simplement prévoir que la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 n'entraîne pas avec elle, lors de son déplacement en translation, la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12, afin que cette dernière 12 ne soit pas dans sa position débrayée ; la fonction de Supercondamnation pouvant par ailleurs être assurée en réalisant indépendemment le débrayement de la commande d'ouverture intérieure, par exemple en combinant la fonction Condamnation Enfant, et son mode de déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 9, et la fonction Condamnation qui consiste à débrayer la commande d'ouverture extérieure 9, c'est-à-dire à déplacer la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure de sorte que cette dernière (la poignée extérieure) ne puisse plus ouvrir la serrure. L'avantage de la serrure selon l'invention réside notamment dans sa modularité et le gain de pièces et donc d'espace réalisés. Grâce à l'invention, il est possible de monter ou d'assembler rapidement tous les éléments d'une serrure, d'associer à cette serrure les fonctions souhaitées, parmi lesquelles notamment la Condamnation/Décondamnation électrique, la fonction Override , la fonction Condamnation Enfant, la fonction Supercondamnation, sans modifier la serrure, simplement en enlevant ou en rajoutant tel levier ou patte servant à réaliser ladite fonction sur le moyen unique 10. A titre d'exemple de réalisation avec la serrure selon l'invention, la condamnation électrique est assurée par le moteur électrique 3 qui entraîne en rotation les panetons 5 disposés sur un disque 4 de manière à actionner une chaîne de leviers 6, 8 dont le dernier 8 opèrent un déplacement axial de la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 de sorte que la commande d'ouverture extérieure, autrement dit la poignée extérieure, ne peut plus agir sur la serrure. La patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 est débrayée, en conséquence de quoi la serrure est condamnée. On notera que la serrure selon l'invention comporte classiquement un levier 7 de liaison avec la tirette de frise, non représentée sur les figures annexées. Ce levier 7 de liaison avec la tirette de frise est également relié au levier 6 apte à être actionné par les manetons 5 commandés par le moteur électrique 3 de sorte que le déplacement du levier 7 de liaison avec la tirette de frise commande également le déplacement du levier d'entraînement 8 agissant pour débrayer/embaryer la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9. Ainsi, une telle serrure permet la condamnation électrique grâce au moteur électrique 3 et la condamnation mécanique grâce à la tirette de frise. La fonction Override nécessite que dans la serrure représentée sur les figures 1 à 3, il n'existe pas de lien entre les deux pattes de liaison 9 et 12 de sorte que le déplacement, ou le débrayement, de la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 n'entraîne pas également le déplacement, ou le débrayement, de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12. En conséquence, en actionnant la poignée intérieure, la serrure pourra être directement ouverte et décondamne grâce à un système non représenté. Le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3 correspond ainsi à une serrure à condamnation simple sans Override tandis que la version non représentée dans laquelle il n'existe pas de lien entre les pattes de liaison 9 et 12 correspond à une serrure à condamnation simple avec Override . La Supercondamnation est obtenue dans une serrure telle qu'illustrée sur les figures 1 à 3. En effet, dans ce mode de réalisation, la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 comporte une protubérance en L ou un crochet 14 qui contraint la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12 à se déplacer axialement en suivant la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure 9 de sorte que les deux pattes de liaison 9 et 12 sont débrayées en même temps et les commandes d'ouverture, ou poignées, intérieure et extérieure deviennent inactives, conformément à la fonction de Supercondamnation. En conséquence, la serrure selon l'invention représentée sur les figures 1 à 3 correspond à une serrure sans Override avec tirette de frise (par le levier 7). Dans le cas où l'on souhaite réaliser une serrure à Supercondamnation avec Override , avec ou sans tirette de frise, les pattes de liaison 9 et 12 étant sans interaction l'une avec l'autre, on pourra prévoir un actionneur dédié à l'actionnement de la commande d'ouverture intérieure 12 tandis que le levier 8 d'actionnement de la commande d'ouverture extérieure 9 comportera une protubérance, en contact avec l'actionneur de la commande d'ouverture intérieure 12, apte interdire le déplacement du levier 8, et donc du levier 9, lorsque l'actionneur du moyen de commande intérieure 12 a amené ledit moyen de commande intérieure 12 dans sa position débrayée, c'est-à-dire rendant inopérant le levier d'ouverture intérieure. Enfin, pour la condamnation Enfant, la serrure représentée sur les figure 1 à 3 comprend une came 15 spécifique apte à débrayer la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12 de sorte que l'actionnement de la poignée intérieure reste inactif. Lors de la mise en oeuvre de la fonction condamnation Enfant, la came 15 pousse la patte de liaison avec la commande d'ouverture intéreure 12 suivant l'axe X'X et compresse ainsi un moyen de stockage mécanique d'énergie 13, ici un ressort de compression, pour ramener la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure dans sa position initiale, à savoir celle dans laquelle elle coopère, ou embraye, avec la commande d'ouverture intérieure, dès que la came 15 s'est retirée, c'est-à-dire n'est plus en contact avec la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure 12. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation, aux dispositions et aux rapports géométriques des différents éléments constituant la serrure, exposés dans les figures annexées. L'aspect principal de la présente invention réside dans la disposition d'un moyen unique 10, peu encombrant et mécaniquement fiable, pour gérer l'ensemble des fonctions d'une serrure, en enlevant certaines de ces fonctions et en rajoutant d'autres fonctions
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L'invention concerne une serrure de porte, comportant un pêne (1) et un cliquet (2) de blocage dudit pêne (1), apte à assurer la gestion des commandes d'ouvertures intérieure et/ou extérieure, telles que la Condamnation, la supercondamnation et/ou la condamnation enfant, comportant une patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12) et une patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12), caractérisée en ce que la susdite gestion est assurée via un moyen unique (10), lié avec les pattes de liaison (9 et 12), s'étendant suivant un axe longitudinal (X'X) ; le moyen unique (10) coopérant avec le cliquet (2).
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1. Serrure de porte, comportant un pêne (1) et un cliquet (2) de blocage dudit pêne (1), apte à assurer la gestion des commandes d'ouvertures intérieure et/ou extérieure, telles que la Condamnation, la supercondamnation et/ou la condamnation enfant, comportant une patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12) et une patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure (9), caractérisée en ce que la susdite gestion est assurée via un moyen unique (10), lié avec les pattes de liaison (9 et 12), s'étendant suivant un axe longitudinal (X'X) ; le moyen unique (10) coopérant avec le cliquet (2). 2. Serrure selon la 1, caractérisée en ce que le moyen unique (10) est apte à se déplacer en rotation autour de son axe longitudinal (X'X). 3. Serrure selon la 2, caractérisée en ce que le déplacement en rotation du moyen unique (10) est commandé par l'une des commandes d'ouvertures intérieure / extérieure. 4. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen unique (10) comporte au moins un moyen de rappel, tel qu'un ressort, apte à le ramener dans sa position initiale de repos suite à son actionnement. 5. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure (9) est apte à être déplacée suivant l'axe X'X par un actionneur de condamnation/décondamnation (3, 4, 5, 6). 6. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la coopération entre le moyen unique (10) et le cliquet (2) est direct et s'exerce via une patte (11) dudit moyen unique. 7. Serrure selon la 5, caractérisée en ce que le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure (9) suivant l'axe X'X entraîne le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12), également en translation suivant l'axe X'X. 8. Serrure selon la 7, caractérisée en ce que le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure par l'actionneur de condamnation/décondamnation (3, 4, 5, 6) est assuré indirectement, via au moins un levier d'entraînement (8) relié audit actionneur de condamnation/décondamnation (3, 4, 5, 6) et au levier (7) en liaison avec la tirette de frise. 9. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une came (15) apte à déplacer la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12). 10. Serrure selon la (9), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ressort (13) positionné entre la patte de liaison avec la commande d'ouverture extérieure (9) et la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12) ; le déplacement de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12) comprimant ledit ressort (13) de sorte que lorsque la susdite came (15) s'écarte de la patte de liaison avec la commande d'ouverture intérieure (12), cette dernière (12) est ramenée automatiquement à sa position initiale dans laquelle est apte à coopérer avec la commande d'ouverture intérieure. 11. Véhicule automobile comportant au moins une serrure de porte selon l'une quelconque des précédentes.
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E
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E05
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E05B
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E05B 65,E05B 13
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E05B 65/20,E05B 13/00
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FR2902607
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A1
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EXTRUDES HYPERPROTEINES
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Ce brevet protège les droits de fabrication d'un produit utilisé en craker, en amuse-bouche, petit déjeuner ou produit alimentaire extrudé à partir d'hydrolysats de protéines végétales ou 10 animales, la teneur en protéines du produit final (N x 6.25: N représentant le taux d'azote) étant égale ou supérieure à 60%, et pouvant atteindre 92 %. 2) Les hydrolysats sont produits à partir de protéines végétales, animales ou de fermentation exemple : blé, pois, maïs, pomme de terre, soja, riz, sésame, quinoa, sarrasin, guar, algue, 15 micro algues ou tous autres concentrats ou isolats protéiques d'une teneur en protéines du produit final (N x 6.25) supérieures à 60% obtenus à partir de céréales, légumineuses, fruits, semences, téguments, albumens. Les hydrolysats étant également appelés peptides ou polypeptides sont majoritairement solubles dans l'eau dans une gamme de pH allant de 3 à 11. 20 3) Les hydrolysats repris en 1 sont également produits à partir de protéines animales : lait ou fraction de lait (à partir des caséines, lactosérum) d'une teneur en protéines du produit final (N x 6.25) égale ou supérieure à 60%. 25 4) Les hydrolysats repris en 2 et 3 sont produits à partir d'enzymes protéolytiques préférentiellement ou par hydrolyse acide ou basique. Le poids moléculaire étant compris entre 200 et 100 000 Dalton avec une préférence pour les poids moléculaires compris entre 200 et 20 000 Dalton. 30 5) L'hydrolyse peut être suivie d'une filtration, micro ou ultra filtration, centrifugation, décantation et séparation de toute nature destinée à séparer les hydrolysats des autres éléments du substrat (fibres, gommes, amidons, lipides, minéraux, glucides, polyols...) et en augmenter la teneur en protéines totales au-dessus d'une valeur de 60%. 1 6) Les hydrolysats sont réduits en poudre ou préférentiellement granulés, la taille étant comprise entre 50 microns et 3 mm avec une préférence de dimension comprise entre 200 microns et 1 mm. 7) Le séchage des hydrolysats est effectué par tous moyens de séchages classiques connus de l'homme de l'art, séchage par nébulisation (atomisation), séchage sur rouleaux, micro-ondes, micro-ondes sous vide, séchage flash, tambour ou tambour sous vide, lyophilisation. 8) La détermination de la teneur en protéines est calculée par méthode de minéralisation 10 (appelée KJELDHAL, DIGESDHAL ou autre), l'azote total déterminé étant affecté d'un coefficient multiplicateur de 6.25 utilisé et connu de tous les hommes de l'art. 9) L'extrusion est un moyen de présentation des hydrolysats de protéines sous forme solide, permettant un effet craquant de par les dimensions du produit fini, ce produit pouvant être 15 présenté sous toutes formes pouvant être avalées, mastiquées, croquées par la dent (exemple non limitatif de formes extrudées : voir tableau 4). 10) L'hydrolysat peut être extrudé sans additif, la poudre fine ou granulée de préférence étant avant ou pendant la phase d'extrusion additivée d'eau pour une valeur comprise entre 5 et 20 40% par rapport à la matière sèche totale, préférentiellement une teneur comprise entre 8 et 30%. 11) L'hydrolysat peut être extrudé avec l'aide d'agents levants ou expansants tels que le bicarbonate de sodium, sa teneur étant comprise entre 0.1 et 3% par rapport à la masse totale 25 avec une préférence de 0.5 à 1.5%. 12) L'hydrolysat peut être extrudé en additivant des agents d'expansion complémentaires tels que l'acide citrique, ascorbique ou tout autre acide organique ou minéral permettant, du fait de la réaction entre un acide et le bicarbonate de sodium, de réaliser un dégagement de gaz 30 carbonique augmentant l'effet d'expansion. 13) L'hydrolysat avant d'être extrudé ou, pendant la phase de mélange dans les vis de l'extrudeur, peut être additivé de tous produits ou molécules, organiques ou minérales, végétales ou animales, de telle sorte que la teneur en protéines du produit final (N x 6.25) reste égale ou supérieure à 60%. 14) Les produits repris au 13 pouvant être des arômes, des agents de textures, des produits à effets nutritionnels, molécules pharmaceutiques, diététiques, anti-oxydantes, anti-radicalaires, pré ou pro biotiques, de toutes compositions glucidique, lipidique, protéique, fibreuse, terpénique...dans le respect des dispositions des hydrolysats repris en 1. 15) Les produits repris en 13 et 14 pouvant être des protéines végétales ou animales. 10 16) L'utilisation des hydrolysats de protéines extrudés, décrite dans le présent brevet, est l'application des crakers, amuse bouche, petits déjeuners ou produit alimentaire à haute teneur en protéines destinée à l'alimentation humaine ou animale (pharmacie, diététique, vétérinaire et tous produits alimentaires en règle générale) pour les effets nutritionnels, satiété, anti 15 obésité, anti cholestérol, anabolisme musculaire, amincissement, stress musculaire et tous autres effets développés par les hydrolysats de protéines. 17) Ces produits repris en 1 peuvent, après extrusion être soumis à un enrobage comprenant des agents de sapidité (exemple : sel), des arômes sous forme de poudre ou d'huiles ou un 20 mélange des deux ou, pendant la phase de mélange de l'extrusion, recevoir en continu l'injection d'arômes en poudre ou huile aromatisant dans la masse. 18) L'extrusion est réalisée par procédé dénommé extrusion bi vis comportant deux vis tournant dans le même sens à l'intérieur d'un fourreau ; la vitesse de rotation des vis étant 25 comprise entre 180 tours/mn et 1000 T/mn avec une préférence pour une rotation comprise entre 300 et 800 T/mn. 19) L'extrusion des hydrolysats reprise en 1, reprise en 14 est réalisée à une teneur en température supérieure à 20 C et inférieure à 150 C, avec ou sans régulation, avec une 30 préférence de température comprise entre 20 et 130 C, la température variant suivant les différents manchons de fourreaux. La température de sortie des hydrolysats extrudés ,mesurée à l'intérieur de la plaque avant convergente (tpac) peut varier de 40 C à 110 C suivant régulations. 20) La pression de l'extrusion mesurée à l'intérieur du fourreau au niveau de la plaque avant, peut varier de 3 à 100 MPas (3 et 100 Bar) de préférence 10 à 60 Bar, en fonction de la vitesse des vis, de la charge de produit, de la teneur en eau. 21) L'apport d'eau dans la vis, pour la formation d'une pâte, est proportionnelle au débit du produit dans les vis ; La teneur en eau du produit circulant dans les vis est comprise entre 5 et 40%, préférentiellement entre 8 et 30%. 22) Un couteau rotatif raclant est installé contre la plaque avant, en sortie d'extrudeur et comprend de 1 à 4 lames. Sa vitesse de rotation est comprise entre 500 et 4000 tours /minute en fonction de la longueur des produits extrudés à obtenir. ART CONNU ACTUELLEMENT DANS LES PROCEDES D'EXTRUSION Brevets déposés concernant soit les hydrolysats de protéines, soit les produits extrudés Brevet JP 2005102571 û La teneur en protéines non hydrolysées étant inférieure à 60%. Brevet GB 1261299 û Pour l'utilisation de protéines pour application de fibres plastiques. Brevet US 2004161519 - Sur l'utilisation de protéines de lactosérum non hydrolysées pour production de produits alimentaires. Brevet US 2003003104 û Sur l'extrusion comportant une structure fibreuse à partir de protéines provenant de lactosérum. Brevet FR 2803721 û Procédé d'extrusion de caséinate à partir de la caséine en poudre, protéine non soluble provenant du lait. Brevet EP 0910961 - Sur l'extrusion d'hydrolysats de protéines pour la formation de films, d'enrobages, de feuilles, utilisés pour l'emballage. Brevet JP 7008177 - Pour la production par extrusion de produits alimentaires protéinés, à faible teneur calorifique. Brevet US 5427809 û Pour la production par extrusion de produit alimentaire de type couscous à partir de farine de blé dur. Brevet JP 6209728 û Pour la préparation de gâteau de riz par extrusion. Brevet JP 63157937 û Pour la préparation de matières premières alimentaires par extrusion. Brevet GB 2085273 û Pour la production par extrusion de snacks de protéines de lait mélange de caséinate et de caséine, de protéines de soja et de protéines de céréales. La teneur globale en protéines variant de 51 à 95% du poids sec, ce brevet ne fait pas mention d'hydrolysats revendiqués dans le présent brevet. Brevet FR 2574254 û Préparation par extrusion de produits diététiques de type tablettes de chewing-gum par utilisation de protéines et autres ingrédients. Brevet MXPA 04000480 û Pour la préparation d'hydrolysats de protéines de lait pour l'industrie alimentaire. Ce brevet ne fait pas mention d'extrusion revendiquée dans le présent brevet. Brevet US 2004151738 û Pour la préparation de produits diététiques à base d'hydrolysats de protéines de levures. Brevet GB 685376 û Procédé pour la préparation d'hydrolysats de gluten à destination de l'alimentation animale. Brevet US 5000968 û Procédé de fabrication de crakers par utilisation d'enzymes protéolytiques pour formation de peptides. Brevet JP 9191831 û Pour la production de snacks, tortillas, crakers à faible taux de lipides par extrusion d'un mélange à base de farine ou semoule de féculent. Brevet GB 1099711 û Pour la préparation de composés aromatiques comprenant des protéines et hydrolysats de protéines, ce brevet ne faisant pas mention d'extrusion comme dans le présent brevet. Exemples de recettes : Tableau 1 Recette Rl à R6 en poids (Kilos) par batch Ingrédient RI R2 R3 R4 RS R6 hydrolysat protéine blé 20 20 20 20 20 20 hydrolysat ou protéine laitière 10 10 10 10 10 10 lysine 1,07 1,07 1 1 1 bicarbonate de sodium 0,36 0,36 acide citrique ou ascorbique 0,36 0, 36 malto-dextrine 1,79 1,79 fructose 0,36 0,36 sel 0,36 0,36 arôme tomate (poudre) 0,9 arôme liquide pizza (base huile) 0,63 huile de moutarde ou autre huile 1,43 Les arômes des recettes R3, R5, R6 étant extrudés dans la masse avec les autres composants, 25 pour les autres recettes, l'aromatisation s'effectue par enrobage ultérieur ou laissés nature. Paramètres machine : Tableau 2 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Recette 2 2 3 1 1 4 4 4 4 5 6 Filière 3*2,8 3*2,8 3*2,8 3*2,8 1*2,8 1*2,8 Etoile Patte Zigzag Zigzag Zigzag Doseur (kg/h) 70 90 90 45 45 45 45 45 45 55 65 Eau (1/h) 6 8 8 13 13 13 13 11 13 13 9 Vitesse (rpm) 180 250 250 325 325 325 325 325 325 550 350 Intensité (A) 78 77 53 35 34 33 39 32 33 25 40 Pression 21 24 13 13 22 22 27 13 14 3 11 (bars) TI ( C) 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 T2 ( C) 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 T3 ( C) 80 80 80 80 80 80 80 80 80 80 80 T4 ( C) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 T5 ( C) 130 130 130 130 130 130 130 130 130 130 130 Tpac ( C) 99 99 98 102 90 100 82 82 85 92 97 Nb lame 1 1 1 1 2 2 4 4 4 4 4 Vitesse lame 3000 3700 4000 2000 1600 1300 2500 900 1200 1000 1200 (rpm) Ces paramètres ont été fixés sur un extrudeur bi vis dont la filière débouche sur un orifice pouvant posséder différentes formes telles que présentées dans le tableau 3. L'expansion réalisée en sortie est d'un facteur compris entre 2 et 10, dépendant de la recette, du nombre d'orifices en sortie de filière. Par exemple, dans le tableau 2, la mention filière : 3*2,8 représente 3 orifices circulaires d'un diamètre de 2,8 mm, cette forme servant à produire des bâtonnets ou des curly . 6
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La présente invention se rapporte au domaine de l'alimentation et plus particulièrement à celui des hydrolysats de protéines.L'invention a en particulier pour objet un produit présenté en crackers, amuse bouche ou petit déjeuner ou produit alimentaire obtenu par extrusion à une température comprise entre 20°C et 150 degres d'hydrolysats de protéines d'origine végétale ou animale. Ces hydrolysats sont produits par hydrolyse enzymatique de protéines ou par hydrolyse acide ou basique.Les extrudats trouvent une utilisation en alimentation humaine ou animale à des fins nutritionnelles, pour provoquer la satiété, pour lutter contre l'obésité, le cholestérol, pour améliorer l'anabolisme musculaire, pour réaliser l'amincissement, pour lutter contre le stress musculaire.
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1- Procédé de préparation d'extrudats d'hydrolysats de protéine et d'additifs à partir d'hydrolysats de protéines végétales ou animales caractérisé en ce qu'on soumet les dits hydrolysats à une extrusion à une température supérieure à 20 C et inférieure à 150 C avec ou sans régulation au moyen d'un dispositif d'extrusion bi-vis comportant au moins un orifice de forme étudiée pour une présentation en forme de cracker. 2- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le poids moléculaire étant compris entre 200 et 100 000 dalton avec une préférence pour les poids moléculaires compris entre 15 200 et 20 000 dalton.. 3- Procédé selon la 1 et la 2 dans lequel la vitesse de rotation des bi-vis est comprise entre 180 t/min et 1000 t/min. 20 4- Procédé selon la 1 et la 2 caractérisé en ce que le chauffage au cours de l'extrusion est réalisé au moyen de manchons dont la température est comprise entre 20 et 150 C. 5- Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que le dispositif d'extrusion 25 bi-vis comporte une plaque avant convergente dont la température varie de 40 à 110 C. 6- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la pression à l'intérieur du fourreau est comprise entre 3 et 100 bars, de préférence de 10 et 60 bars. 30 7- Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le dispositif d'extrusion comporte un couteau rotatif raclant muni de 1 à 4 lames dont la vitesse de rotation est comprise entre 500 et 4000 t/min en fonction de la longueur des produits extrudés. 8- Procédé de préparation d'extrudats d'hydrolysats de protéine selon la 1 caractérisé en ce que l'hydrolyse est effectuée à partir de protéines végétales, animales ou de fermentation au moyen d'enzymes protéolytiques ou par hydrolyse acide ou basique pour obtenir des polypeptides ou des peptides majoritairement solubles dans l'eau. 9- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'extrusion est réalisée à partir de poudre ou de granulés, la teneur en eau étant ajustée avant ou pendant l'extrusion entre 5 et 40 % par rapport à la matière sèche totale, la teneur en eau du produit fini, après extrusion, étant comprise entre 4 et 15 %. 10)- Procédé selon les 1 à 9 caractérisé en ce que la teneur finale en protéines du produit fini est égale ou supérieure à 60 %. 11)- Procédé selon les 1 à 9 dans lequel l'extrusion est réalisée si désiré, en présence d'agents levants ou expansants. 12)- Procédé selon les 1 à 9 dans lequel l'hydrolysat de protéine est réduit en poudre ou granulé avant extrusion. 13)- Hydrolysats de protéines sous forme extrudée obtenus par le procédé des 1 à 9 possédant une teneur protéique (N x 6.25 N représentant le taux d'azote après minéralisation) finale en sortie d'extrudeur égale ou supérieure à 60 % et un poids moléculaire compris entre 200 et 100.000 daltons. 14)- Hydrolysats de protéines extrudés obtenus par le procédé selon la 1, caractérisé en qu'ils sont aromatisés, soit dans la masse du produit par un mélange avec des arômes en poudre ou huile, avant extrusion ou pendant l'extrusion par injection, soit par enrobage post-extrusion en utilisant des poudres ou des huiles pulvérisées, après séchage éventuel complémentaire. 15)- Utilisation des hydrolysats selon les 10 et 11 sous forme de crackers, snacks, amuse bouche et autres spécialités alimentaires à destination de l'alimentation humaine et animale pour les effets nutritionnels, les effets de satiété, anti-obésité, anti- cholestérol, l'anabolisme musculaire et amincissement, le stress musculaire et tous autres effets développés par les hydrolysats de protéines, à déguster secs ou mélangés dans un liquide. 15 20 25 30 35 40 45
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A
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A23
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A23J 3
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A23J 3/26
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FR2890922
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INSTALLATION D'ESSUYAGE COMPORTANT UN BRAS D'ESSUIE-GLACE FLEXIBLE ET COMPORTANT DES MOYENS POUR FAIRE VARIER LA PRESSION D'ESSUYAGE
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"" L'invention concerne une installation d'essuyage d'une surface vitrée de véhicule automobile qui comporte un bras d'essuie-glace comportant un tronçon déformable élastiquement en flexion. L'invention concerne plus particulièrement une installation io d'essuyage d'une surface vitrée de véhicule automobile, qui comporte un bras d'essuie-glace d'axe principal longitudinal comportant: - un tronçon d'extrémité arrière qui est monté pivotant autour d'un axe transversal géométrique de pivotement, sur une tête d'entraînement de l'essuie-glace en rotation alternée autour d'un axe d'entraînement vertical; - un tronçon d'extrémité avant libre qui porte un balai d'essuie-glace qui est destiné à être plaqué contre la surface vitrée avec une pression d'essuyage; - .au moins un tronçon intermédiaire qui est déformable élastiquement dans un plan longitudinal vertical. Les installations d'essuyage d'un pare-brise de véhicule automobile sont conçues pour que la lame de caoutchouc du balai d'essuie-glace soit maintenue en contact, sur toute sa longueur, contre la surface vitrée du pare-brise afin d'assurer un essuyage efficace de ce dernier. A cet effet, les bras dits "composites" comportent au moins un tronçon déformable élastiquement en flexion dans un plan perpendiculaire à la surface vitrée à essuyer. Le bras d'essuie-glace est monté dans l'installation d'essuyage de manière précontrainte afin que le balai soit plaqué contre la surface vitrée avec une pression d'essuyage par la force de rappel élastique exercée par le tronçon déformable sur le balai. Cependant, la surface vitrée du pare-brise est généralement galbée de manière convexe. Ainsi, lors du mouvement de balayage alternatif de l'essuie-glace, le balai d'essuie-glace est susceptible d'occuper des positions angulaires dans lesquelles certaines portions du balai d'essuieglace ne sont plus plaquées contre la surface vitrée avec une pression suffisante pour assurer un essuyage efficace de la surface vitrée du parebrise. Afin de résoudre ce problème, l'invention propose une io installation d'essuyage du type décrit précédemment, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour provoquer le déplacement de l'extrémité avant du tronçon d'extrémité arrière du bras d'essuie-glace, par pivotement du tronçon d'extrémité arrière par rapport à la tête d'entraînement, en fonction de la is position angulaire du bras d'entraînement autour de l'axe d'entraînement afin de faire varier la pression d'essuyage du balai d'essuie-glace. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - lesdits moyens comportent un élément suiveur de came qui coopère avec une came circulaire associée de manière à appliquer une force motrice sur le tronçon d'extrémité arrière pour provoquer son pivotement; - l'élément suiveur de came est porté par le tronçon d'extrémité arrière du bras d'essuie-glace, la came étant fixe en rotation; - l'élément suiveur de came est réalisé venu de matière avec le bras d'essuie-glace; - la came est portée par le tronçon d'extrémité arrière du bras d'essuie-glace, l'élément suiveur de came étant fixe en rotation; - la came est réalisée venue de matière avec le bras d'essuie-glace; - la came comporte une surface supérieure qui coopère avec une extrémité libre de l'élément suiveur de came pour faire varier l'altitude de l'élément suiveur de came lors du déplacement de l'élément suiveur de came le long de la came; - la came comporte une rainure globalement horizontale qui est délimitée verticalement par comportant deux surfaces globalement horizontales en vis-à-vis dont chacune est susceptible de coopérer successivement avec l'extrémité libre de l'élément suiveur de came pour faire varier l'altitude de l'élément io suiveur de came; - l'axe transversal de pivotement est agencé de manière concourante à l'axe vertical d'entraînement; - l'axe transversal de pivotement est décalé longitudinalement vers l'avant par rapport à l'axe vertical is d'entraînement; - l'élément suiveur de came est agencé de manière que sa force motrice soit appliquée longitudinalement à l'arrière de l'axe transversal de pivotement; - l'élément suiveur de came est agencé de manière que sa force motrice soit appliquée longitudinalement en avant de l'axe transversal de pivotement; - l'élément suiveur de came comporte deux éléments qui sont agencés longitudinalement de part et d'autre de l'axe transversal de pivotement et dont chacun coopère par son extrémité libre avec une portion en vis-à-vis de la came. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins en annexe parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective qui représente un véhicule automobile qui comporte un pare-brise avant et qui est équipé de deux installations d'essuyage du pare-brise réalisées selon les enseignements de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée qui représente une installation d'essuyage selon un premier mode de réalisation de l'invention qui comporte des moyens pour faire varier la pression d'essuyage du balai d'essuie-glace; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale qui représente l'installation d'essuyage de la figure 2, le bras d'essuie-glace occupant une première position angulaire de repos dans laquelle il exerce une pression d'essuyage initiale déterminée sur le balai d'essuie-glace; Io - Ila figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3 dans laquelle le bras d'essuie-glace occupe une deuxième position angulaire dans laquelle la pression d'essuyage du balai d'essuieglace est supérieure à la pression d'essuyage initiale; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale qui représente un deuxième mode de réalisation de l'installation d'essuyage selon l'invention; - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale qui représente un troisième mode de réalisation de l'installation d'essuyage selon l'invention. Dans la suite de la description, on adoptera à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquée par le trièdre L,V,T de la figure 2 qui est fixe par rapport au bras d'essuieglace. Par la suite des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par des mêmes numéros de référence. On a représenté à la figure 1 l'avant d'un véhicule automobile 10 qui comporte un pare-brise 12 dont la surface vitrée externe 14 est galbée de manière convexe. Pour simplifier la compréhension de la description, on considérera par la suite que la surface vitrée externe 14 du pare-brise 12 s'étend dans un plan globalement horizontal. Le véhicule 10 est ici équipé de deux installations 16 d'essuyage de la surface vitrée 14. Chaque installation d'essuyage comporte un bras d'essuie-glace 18 d'axe principal longitudinal "A" dont un tronçon d'extrémité arrière 20 est monté en rotation alternée autour d'un axe d'entraînement vertical "B" entre une position angulaire de repos qui est représentée en traits pleins à la figure 1 et une position angulaire extrême de balayage qui est représentée en traits interrompus à la figure 1. Un tronçon d'extrémité avant libre 22 porte un balai d'essuie-glace 24 qui est plaqué verticalement contre la surface vitrée 14 du pare-brise 12 par le bras d'essuie-glace 16 avec une io pression d'essuyage initiale déterminée. Un premier mode de réalisation de l'installation d'essuyage est représenté plus en détail à la figure 2. L'installation 16 comporte plus particulièrement un arbre d'entraînement 26 qui est monté rotatif autour de l'axe vertical d'entraînement "B". Le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18 est fixé à l'arbre d'entraînement 26 par l'intermédiaire d'une tête d'entraînement 28. La tête d'entraînement 28 comporte ici un orifice central de fixation 30 sur l'arbre d'entraînement 26 qui est traversé par l'arbre d'entraînement 26. La tête d'entraînement 28 est fixée à l'arbre d'entraînement 26 par un écrou de fixation 32 qui est destiné à être vissé sur un tronçon d'extrémité supérieur fileté de l'arbre d'entraînement 26. La tête d'entraînement 28 est ainsi solidaire en rotation de l'arbre d'entraînement 26. De manière connue, le tronçon d'extrémité arrière 20 est fixé sur la tête d'entraînement 28 par emboîtement élastique de formes complémentaires. Comme représenté à la figure 3, le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18 recouvre la tête d'entraînement 28. Le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'entraînement 18 comporte un logement 33 qui est destiné à loger la tête d'entraînement 28. Le logement 33 comporte une ouverture inférieure 35 qui est visible à la figure 3. Le logement 33 est délimité vers le haut par une paroi horizontale supérieure 37. Le tronçon d'extrémité arrière 20 comporte une première languette avant de fixation 34 s'étend longitudinalement vers l'arrière de manière que son extrémité arrière libre obture partiellement l'ouverture inférieure 35 du logement 33. La première languette avant de fixation 34 est élastiquement déformable en flexion de manière que son extrémité arrière libre io soit mobile selon une direction globalement verticale autour d'une position de repos. Le logement 33 est délimité longitudinalement vers l'arrière par une deuxième languette arrière de fixation 36 qui s'étend verticalement vers le bas depuis sa paroi supérieure 37 jusqu'à son ouverture inférieure 35. La deuxième languette arrière de fixation 36 porte à son extrémité inférieure libre un ergot qui s'étend longitudinalement vers l'avant. La deuxième languette arrière de fixation 36 est élastiquement déformable en flexion de manière que son extrémité inférieure libre soit mobile selon une direction globalement longitudinale autour d'une position de repos. La tête d'entraînement 28 comporte une saillie avant 38 qui s'étend longitudinalement vers l'avant de la tête d'entraînement 28, un espace inférieur étant réservé sous la saillie 38 de manière à recevoir l'extrémité arrière libre de la première languette avant de fixation 34. La tête d'entraînement 28 comporte aussi un bossage arrière 40 sous lequel l'ergot de la deuxième languette arrière de fixation 36 est destiné à être emboîté ou encliqueté par déformation élastique de la languette arrière de fixation 36. La saillie 38 et le bossages 40 sont ainsi aptes à retenir le tronçon d'extrémité arrière 20 verticalement vers le haut en formant butée pour les languettes de fixation avant 34 et arrière 36. L'empreinte du logement 33 a une forme complémentaire du contour en section horizontal de la tête d'entraînement 28 de manière que le bras d'essuie-glace 18 soit solidaire en rotation de la tête d'entraînement 28 autour de l'axe d'entraînement "B". Par ailleurs, le bras d'essuie-glace 18 est monté pivotant autour d'un axe transversal "C" par rapport à la tête d'entraînement. En effet, comme représenté à la figure 3, io lorsqu'un effort vertical est appliqué vers le haut au bras d'essuie-glace 18 en un point éloigné vers l'arrière de la tête d'entraînement 28, une portion avant de la paroi supérieure 37 du logement 33 est appuyée contre une portion de surface en vis-à-vis de la saillie avant 38 de la tête d'entraînement 28, tandis que les languettes de fixation 34, 36 sont déformées élastiquement en flexion de manière à permettre le soulèvement de l'extrémité arrière du logement 33. Le tronçon d'extrémité arrière 20 bascule donc autour d'un axe transversal "C" qui est agencé globalement au niveau de la saillie avant 38, à la manière d'un levier dont le point d'appui est ici la saillie avant 38. Par la suite, on distinguera une extrémité arrière 41 du tronçon d'extrémité arrière 20 qui est agencée longitudinalement en arrière de l'axe de pivotement "C" et une extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 qui est agencée longitudinalement en avant de l'axe de pivotement "C". De. manière connue, le bras d'essuie-glace comporte au moins un tronçon intermédiaire 42 qui est déformable élastiquement en flexion dans un plan longitudinal vertical. Ce tronçon intermédiaire 42 est conformé de manière à être précontraint, lorsque le bras d'essuie-glace 18 est monté sur la tête d'entraînement 28 et lorsque le balai d'essuie-glace 24 est monté sur la bras d'essuie-glace 18. Le tronçon intermédiaire 42 est ainsi susceptible d'exercer un effort vertical vers le bas sur le tronçon d'extrémité avant 22 de manière que le balai d'essuie-glace exerce une pression d'essuyage initiale déterminée contre la vitre. Tous les tronçons 20, 22, 42 sont ici réalisés venus de 5 matière l'un avec l'autre. Selon une variante de l'invention, les tronçons 20, 22, 42 sont liés les uns aux autres par des liaisons par encastrement. Selon les enseignements de l'invention, l'installation d'essuyage 16 comporte des moyens pour provoquer le io déplacement de l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 par rapport à la tête d'entraînement 28, en fonction de la position angulaire du bras d'entraînement 18 autour de l'axe d'entraînement "B" afin de faire varier la pression d'essuyage du balai d'essuie-glace 24. A cet effet, l'installation comporte une came circulaire 44 qui s'étend en arc de cercle autour de l'arbre d'entraînement 26 de manière que l'axe d'entraînement "B" soit au centre de cet arc de cercle. La came circulaire 44 est fixe en rotation par rapport à l'arbre d'entraînement 26. La came 44 est ici agencée longitudinalement en arrière de l'arbre d'entraînement 26. La, came 44 comporte une surface supérieure 46 qui forme le chemin de came et qui comporte ici une pente qui monte depuis une extrémité basse 48 jusqu'à une extrémité haute 50 en tournant dans un sens anti-horaire autour de l'axe d'entraînement "B" Selon une variante de l'invention, le chemin de came 46 est susceptible de comporter une pluralité de pentes. Le tronçon arrière 20 du bras d'entraînement 18 comporte un élément suiveur de came 52 qui est apte à être mobile le long chemin de came 46 lorsque le bras d'essuie-glace 18 est entraîné en mouvement de balayage alterné autour de l'axe "B". L'altitude de l'élément suiveur de came 52 varie ainsi en fonction de sa position sur la pente 46. L'élément suiveur de came 52 étant solidaire de l'extrémité arrière 41 du tronçon d'extrémité arrière 20, lorsque son altitude augmente, il applique une force motrice verticale vers le haut sur l'extrémité arrière 41 du tronçon d'extrémité arrière 20 qui est alors soulevée. L'élément suiveur de came 52 est ici porté par la languette arrière de fixation 36, il est plus particulièrement formé par l'extrémité inférieure libre de la languette arrière de fixation 36. L'élément suiveur de came 52 est ainsi réalisé venu de matière avec le bras d'essuie-glace 18. Io Comme représenté à la figure 3, lorsque le bras d'essuie-glace 18 est monté sur la tête d'entraînement 28, l'extrémité inférieure 52 de la languette arrière de fixation 36 est appuyée contre le chemin de came 46 de la came fixe 44. A la figure 3, le bras d'essuie-glace 18 est représenté dans sa position angulaire de repos. L'extrémité inférieure 52 de la languette arrière de fixation 36 est alors appuyé contre l'extrémité basse 48 de la came 44. Le tronçon intermédiaire 42 est déformé élastiqueiment de manière qu'une force verticale initiale de pression, indiquée par la flèche "F1" de la figure 3, soit appliquée par le tronçon d'extrémité avant 22 sur le balai d'essuie-glace 24. La force initiale de pression "F1" permet d'appuyer le balai d'essuie-glace 24 contre la surface vitrée 14 avec une pression initiale. Four la suite de la description, la force de pression se distinguera de la force motrice en ce que la force de pression ne provoque pas de déplacement à l'objet auquel elle est appliquée tandis que la force motrice provoque le déplacement de l'objet auquel elle est appliquée. Lors du fonctionnement de l'installation d'essuie-glace 16, le bras d'essuie-glace 18 est entraîné en rotation autour de l'axe d'entraînement vertical "B" jusqu'à sa position angulaire extrême, comme illustré à la figure 4. Lors de cette rotation, l'extrémité inférieure 52 de la languette arrière 36 est déplacée sur la came 44 le long du chemin de came 46 jusqu'à l'extrémité haute 50. i0 L'extrémité arrière 41 du tronçon arrière 20 du bras d'essuie-glace 18 est ainsi soulevée et déplacée verticalement vers le haut selon la direction indiquée par la flèche "D1" par l'élément suiveur de came 52. Comme représenté à la figure 4, ce soulèvement provoque le basculement du tronçon arrière 20 autour de l'axe transversal "C" à la manière d'un levier. Ce basculement provoque donc un déplacement vers le bas de l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuieglace comme indiqué par lo la flèche "D2". Le tronçon d'extrémité avant 22 du bras d'essuie-glace 18 est en appui contre la surface vitrée 14, il n'est donc pas dépalcé verticalement. Le déplacement "D2" vers le bas de l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 provoque le fléchissement du tronçon intermédiaire 42 à la manière d'une poutre fléchissante dont l'extrémité avant repose sur un support. Ce fléchissement élastique du tronçon intermédiaire se répercute sur le tronçon d'extrémité avant 22 du bras 18 qui appuie sur le balai d'essuie-glace 24 avec une force d'appui "F2" dont l'intensité est supérieure à la force d'appui initiale "F1". Cette augmentation d'intensité se répercute par une pression d'essuyage exercée par le balai 24 sur la surface vitrée 14 qui est supérieure à la pression d'essuyage initiale. Selon une variante de ce premier mode de réalisation, la came 44 est portée par la languette arrière de fixation 36 et l'élément suiveur de came 52 qui est fixe en rotation, est agencé verticalement sous la languette arrière de fixation 36. Ainsi, la face inférieure de la languette arrière 36 comporte le chemin de came 46 qui est en contact permanent avec l'élément suiveur de came 52 fixe. La came 44 est alors réalisée venue de matière avec le bras d'essuie-glace 18. Un tel dispositif fonctionne de la même manière que décrit précédemment. Il Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention qui est représenté à la figure 5, le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18 est fixé à la tête d'entraînement 28 par l'intermédiaire d'un axe de pivotement "C". De manière non limitative, l'axe de pivotement "C" est ici agencé longitudinalement en avant de l'arbre d'entraînement 26. Dans l'exemple représenté à la figure 5, la tête d'entraînement 28 comporte ainsi deux flasques 54 longitudinaux verticaux parallèles entre eux qui s'étendent longitudinalement io vers l'avant depuis le corps de la tête d'entraînement 28. Les flasques 54 comportent des orifices (non représentés) qui sont destinés à former des paliers qui reçoivent l'axe de pivotement transversal "C" qui est porté par le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18. La came circulaire 44 forme un arc de cercle qui est coaxial à l'axe d'entraînement "B", et elle s'étend ici en avant de l'arbre d'entraînement 26. Les flasques 54 comportent une échancrure inférieure 56 qui enjambe la came 44 de manière que la came 44 n'interfère pas avec le mouvement de rotation de la tête d'entraînement 28. L'élément suiveur de came 52 est ici un ergot 52 qui s'étend longitudinalement vers l'arrière depuis l'extrémité arrière 41 du tronçon d'extrémité arrière 20 du bras 18 de manière que la face inférieure de l'ergot 52 soit en contact avec la face supérieure 46 de la came 44. Lors du fonctionnement de l'installation d'essuyage 16, le déplacement de l'ergot 52 le long de la came 44 provoque une augmentation de l'altitude de l'ergot 52. L'ergot 52 applique alors une force motrice verticale vers le haut à l'extrémité arrière 41 du tronçon d'extrémité arrière 20. Le tronçon d'extrémité arrière 20 bascule alors autour de l'axe transversal "C". Ce basculement entraîne le déplacement de l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 vers le bas. Le tronçon intermédiaire 42 est alors fléchi intensifiant ainsi la pression d'essuyage du balai 24 contre la surface vitrée 14. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention qui est représenté à la figure 6, l'élément suiveur de came 52 est ici constitué par une branche longitudinale inférieure dont une extrémité avant 58 est fixée sous le tronçon d'extrémité arrière 20, à l'avant de l'axe de pivotement "C", par exemple à l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20. L'extrémité avant 58 est ici fixée au tronçon d'extrémité arrière 20 par une liaison par io encastrement. Selon une variante non représentée de ce mode de réalisation de l'invention, l'extrémité avant 58 de la branche 52 est montée pivotante autour d'un axe transversal sur le tronçon d'extrémité arrière 20. La branche 52 s'étend longitudinalement vers l'arrière sous le tronçon d'extrémité arrière 20 jusqu'à une extrémité arrière libre 60. La branche 52 est rigide, c'est-à-dire qu'elle n'est pas flexible. La came 44 s'étend ici en arc de cercle à l'avant de la tête d'entraînement 28, et elle est coaxiale à l'axe d'entraînement "B". La came 44 comporte une rainure 62 qui est ouverte radialement dans la face cylindrique externe 64 de la came 44 globalement vers l'avant. La rainure 62 est délimitée verticalement vers le bas par une surface inférieure 46A et vers le haut par une surface supérieure 46B. Les surfaces inférieure 46A et supérieure 46B forment deux chemins de came qui coopèrent avec l'extrémité libre 60 de l'élément suiveur de came 52 pour déplacer verticalement l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18. Ainsi, la surface inférieure 46A est susceptible de comporter au moins une pente qui est apte à soulever vers le haut l'extrémité libre 60 de l'élément suiveur de came 52. La branche 52 étant rigide, son extrémité arrière 58 applique une force motrice verticale vers le haut à l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 du bras 18 qui est soulevée vers le haut diminuant ainsi la pression d'essuyage. La surface supérieure 46B est susceptible de comporter au moins une pente qui est apte à tirer vers le bas l'extrémité libre 60 de l'élément suiveur de came 52. La branche 52 étant rigide, son extrémité arrière 58 applique une force motrice verticale vers le bas à l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20 du bras 18 qui est tirée verticalement vers le bas augmentant ainsi la pression d'essuyage. Ce troisième mode de réalisation de réalisation est applicable aussi bien à un bras 18 qui est monté par emboîtement élastique sur la tête d'entraînement 28, comme décrit dans le premier mode de réalisation représenté aux figures 2 à 4, qu'à un bras 18 qui est monté pivotant sur la tête d'entraînement 28 comme décrit dans le deuxième mode de réalisation, comme représenté à la figure 5. Selon un quatrième mode de réalisation qui est représenté à la figure 7, le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18 comporte deux éléments suiveurs de came avant 52A et arrière 52B qui sont agencés longitudinalement de part et d'autre de l'axe transversal de pivotement "C" du bras 18 sur la tête d'entraînement. Chaque élément suiveur de came 52A, 52B est associé à une came fixe avant 44A ou arrière 44B qui est agencée verticalement en vis-à-vis. La came arrière 44A est susceptible d'augmenter la pression d'essuyage en soulevant l'extrémité arrière 41 du tronçon d'extrémité arrière 20 pour faire pivoter le tronçon d'extrémité arrière 20. La came avant 44B est susceptible de diminuer la pression d'essuyage en soulevant l'extrémité avant 43 du tronçon d'extrémité arrière 20. Selon une variante non représentée de l'invention, le tronçon d'extrémité arrière 20 du bras d'essuie-glace 18 est monté pivotant sur la tête d'entraînement 28 autour de l'axe transversal "C" qui est ici concourant avec l'axe vertical d'entraînement "B"
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L'invention concerne une installation d'essuyage (16) d'une surface vitrée (14) horizontale de véhicule automobile, qui comporte un bras d'essuie-glace (18) d'axe principal longitudinal (A) comportant :- un tronçon d'extrémité arrière (20) qui est monté pivotant autour d'un axe transversal (C) géométrique de pivotement, sur une tête d'entraînement (28) de l'essuie-glace en rotation alternée autour d'un axe d'entraînement vertical (B) ;- un tronçon d'extrémité avant libre (22) qui porte un balai d'essuie-glace (24) qui est destiné à être plaqué contre la surface vitrée (14) avec une pression d'essuyage ;- au moins un tronçon intermédiaire (42) qui est déformable élastiquement dans un plan longitudinal vertical,caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (44, 52) pour provoquer le déplacement de l'extrémité avant (43) du tronçon d'extrémité arrière (20) du bras d'essuie-glace (18), par pivotement du tronçon d'extrémité arrière (20) par rapport à la tête d'entraînement (28), en fonction de la position angulaire du bras d'entraînement (18) autour de l'axe d'entraînement (B) afin de faire varier la pression d'essuyage du balai d'essuie-glace (24).
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1. Installation d'essuyage (16) d'une surface vitrée (14) de véhicule automobile, qui comporte un bras d'essuie-glace (18) d'axe principal longitudinal (A) comportant: - un tronçon d'extrémité arrière (20) qui est monté pivotant autour d'un axe transversal (C) géométrique de pivotement, sur une tête d'entraînement (28) de l'essuie-glace en rotation alternée autour d'un axe d'entraînement vertical (B) ; - un tronçon d'extrémité avant libre (22) qui porte un balai d'essuie-glace (24) qui est destiné à être plaqué contre la surface vitrée (14) avec une pression d'essuyage; au moins un tronçon intermédiaire (42) qui est déformable élastiquement dans un plan longitudinal vertical, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (44 52) pour provoquer le déplacement de l'extrémité avant (43) du tronçon d'extrémité arrière (20) du bras d'essuie-glace (18), par pivotement du tronçon d'extrémité arrière (20) par rapport à la tête d'entraînement (28), en fonction de la position angulaire du bras d'entraînement (18) autour de l'axe d'entraînement (B) afin de faire varier la pression d'essuyage du balai d'essuie-glace (24). 2. Installation (16) selon la précédente, caractérisée en ce que lesdits moyens comportent un élément suiveur de came (52) qui coopère avec une came (44) circulaire associée de manière à appliquer une force motrice sur le tronçon d'extrémité arrière (20) pour provoquer son pivotement. 3. Installation (16) selon la précédente, caractérisée en ce que l'élément suiveur de came (52) est porté par le tronçon d'extrémité arrière (20) du bras d'essuie-glace (18), et en ce que la came (44) est fixe en rotation. 4. Installation (16) selon la précédente, caractérisée en ce que l'élément suiveur de came (52) est réalisé venu de matière avec le bras d'essuie-glace (18). 5. Installation (16) selon la 2, caractérisée en ce que la came (44) est portée par le tronçon d'extrémité arrière (20) du bras d'essuie-glace, et en ce que l'élément suiveur de came (52) est fixe en rotation. 6. Installation (16) selon la précédente, caractérisée en ce que la came (44) est réalisée venue de matière avec le bras d'essuieglace (18). 7. Installation (16) selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisée en ce que la came comporte une surface supérieure (46) qui coopère avec une extrémité libre de l'élément suiveur de came (52) pour faire varier l'altitude de l'élément suiveur de came (52) lors du déplacement de l'élément suiveur de came (52) le long de la came (44). 8. Installation (16) selon la précédente, caractérisée en ce que la came (44) comporte une rainure (62) globalement horizontale qui est délimitée verticalement par comportant deux surfaces globalement horizontales (46A, 46B) en vis-à-vis dont chacune est susceptible de coopérer successivement avec l'extrémité libre (60) de l'élément suiveur de came (52) pour faire varier l'altitude de l'élément suiveur de came (52). 9. Installation (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'axe transversal de pivotement (C) est agencé de manière concourante à l'axe vertical d'entraînement (B). 10. Installation (16) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'axe transversal de pivotement (C) est décalé longitudinalement vers l'avant par rapport à l'axe vertical d'entraînement (B). 11. Installation (16) selon l'une quelconque des 2 à 10 caractérisée en ce que l'élément suiveur de came (44) est agencé de manière que sa force motrice soit appliquée longitudinalement à l'arrière de l'axe transversal de pivotement (C). 12. Installation (16) selon l'une quelconque des 2 à 10, caractérisée en ce que l'élément suiveur de came (52) est agencé de manière que sa force motrice soit appliquée longitudinalement en avant de l'axe transversal de pivotement (C). 13. Installation (16) selon la précédente prise en combinaison avec la 1 1, caractérisée en ce io que l'élément suiveur de came (52) comporte deux éléments (52A, 52B) qui sont agencés longitudinalement de part et d'autre de l'axe transversal de pivotement (C) et dont chacun coopère par son extrémité libre avec une portion en vis-à-vis de la came (44A, 44B).
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B
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B60
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B60S
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B60S 1
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B60S 1/32
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FR2899679
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A1
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DISPOSITIF DE CONTROLE DE MISE A FEU DE LA CHARGE D'UNE ROQUETTE ET PROCEDE DE LANCEMENT D'UNE ROQUETTE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF.
| 20,071,012 |
DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne les roquettes à charge explosive ou les projectiles assimilés et en particulier les roquettes à charge explosive lancées à partir d'un aéronef de type hélicoptère, par exemple. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR La partie explosive, ou charge, des roquettes conventionnelles à tête explosive est mise à feu à l'impact. Par roquettes à tête explosive on entend ici des roquettes dont l'explosion de la charge, éventuellement accompagnée d'une projection d'éclats, a pour but de causer le plus de dégâts possibles autour du point de mise à feu. Considérant la nature du projectile et ses dimensions l'effet recherché est ici moins la destruction totale de l'objectif que la provocation de dommages de nature à altérer le fonctionnement ou l'organisation générale de l'objectif visé. Ce type de projectile est, par exemple, conventionnellement utilisé pour désorganiser des convois de véhicules en occasionnant à certains véhicules du convoi des dommages suffisant pour les mettre hors d'état de rouler. Ces véhicules immobilisés nécessitent alors des interventions plus ou moins longues pour leur remise en état ou dans le cas ou cette remise en état n'est pas possible pour leur dégagement vers une zone où ils ne sont pas susceptibles d'entraver la progression des autres véhicules. Ce type de roquette peut équiper de manière simple une grande diversité de véhicules, en particulier des aéronefs de type hélicoptère, et permettent une première intervention rapide face à une menace détectée. De manière générale, le lancement d'une roquette est réalisé de façon à ce que celle-ci suive une trajectoire rasante dont la longueur est à la fois fonction de l'accélération initiale subie par la roquette, et de l'angle de tir initial dans le plan vertical donné à la roquette par le dispositif de lancement équipant l'engin lanceur, l'hélicoptère par exemple. D'autres facteurs influent sur la portée, par exemple la vitesse de translation de l'engin lanceur. En ce qui concerne l'accélération initiale, celle-ci est donnée au moment du lancement par la mise à feu du propulseur de la roquette, dont la durée de fonctionnement est relativement courte. Pour la suite du vol qui suit l'arrêt du propulseur, la roquette suit une trajectoire balistique, essentiellement fonction de la valeur de l'angle de lancement, de l'accélération communiquée par le propulseur, de la vitesse initiale de l'engin lanceur, des efforts aérodynamiques subis et de l'attraction de pesanteur à laquelle est soumise la roquette pendant toute la durée du vol. L'accélération communiquée par le propulseur est généralement de valeur fixe, liée à la quantité et à la valeur énergétique de la substance contenue dans le propulseur. Par suite, l'unique action possible pour adapter la longueur de la trajectoire de la roquette à la distance séparant l'objectif du lanceur consiste à imposer un angle de lancement dont la valeur est telle que la trajectoire suivie par la roquette conduise celle-ci à percuter le sol au niveau de la zone d'impact souhaitée. De telles roquettes présentent l'avantage d'être d'une mise en oeuvre très simple, cette mise en oeuvre ne nécessitant en particulier pas que le lanceur dispose de moyens sophistiqués. Dans la pratique le lanceur, effectue la mesure de la distance le séparant de l'objectif, et détermine l'angle de tir à appliquer à partir d'un modèle de trajectoire. L'angle de tir est ensuite appliqué et la roquette est lancée. Ce type de roquette présente également l'avantage d'être d'une fabrication peu coûteuse, dans la mesure où elle ne comporte aucun 30 dispositif de correction de trajectoire. En revanche, l'ensemble des incertitudes qui affectent les différents paramètres déterminant la trajectoire de la roquette ont une incidence directe sur le point d'impact. Les schémas des figures 1 et 2 illustrent les conséquences de ces imprécisions sur la trajectoire suivie par la 35 roquette et sur la position réelle du point d'impact. Cette imprécision a pour conséquence que le point d'impact réel de la roquette se situe dans une zone d'incertitude autour du point théorique, zone dont la taille est notamment fonction de la distance parcourue. Du fait de l'étendue de la zone d'incertitude, l'efficacité d'un tir se trouve très sensiblement diminuée. C'est pourquoi, pour obtenir l'effet de désorganisation souhaité, il est généralement nécessaire de recourir au tir d'un grand nombre de roquettes. Il en résulte une limitation des capacités opérationnelles du lanceur, lequel ne peut emporter qu'un nombre limité de munitions, principalement lorsque le lanceur est un hélicoptère. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention est de résoudre le problème que pose l'existence des incertitudes mentionnées précédemment et de réduire leur effet sur les capacités opérationnelles du lanceur. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour contrôler la mise à feu de la charge explosive d'une roquette, le dispositif étant monté sur la roquette, comportant en combinaison : - des moyens pour effectuer l'acquisition et la mémorisation d'un paramètre relatif à la distance séparant initialement la roquette du point de mise à feu souhaité, ce paramètre étant fourni à la roquette par le lanceur avant le lancement, - des moyens pour déterminer la distance parcourue par la roquette depuis le lancement, - des moyens pour comparer la distance parcourue par la roquette à la distance séparant au moment du lancement la roquette du point de mise à feu souhaité et pour effectuer la mise à feu de la charge lorsque les deux distances sont égales. Selon une variante de réalisation de l'invention, les moyens pour estimer la distance parcourue comportent un chronomètre mis à zéro à l'instant du lancement de la roquette et le paramètre relatif à la distance est le temps de parcours nécessaire à la roquette pour rallier le point de mise à feu souhaité. Selon une autre variante préférée de l'invention, les moyens pour estimer la distance parcourue comportent un accéléromètre axial et le paramètre relatif à la distance est la distance même séparant initialement la roquette du point de mise à feu souhaité ; la distance parcourue par la roquette étant obtenue par intégration double de l'accélération mesurée par rapport au temps. Selon une variante déduite de la variante de réalisation préférée, les moyens d'acquisition acquièrent également la vitesse du porteur au moment du lancement de la roquette, cette vitesse étant intégrée au cours du temps et utilisée pour le calcul de la distance parcourue. Selon une autre variante déduite de la variante de réalisation préférée, le dispositif selon l'invention comporte en outre des moyens pour détecter une variation anormale de l'accélération et effectuer la mise à feu de la roquette lorsque l'accélération mesurée est considérée comme anormale. L'invention a également pour objet un procédé pour effectuer le lancement d'une roquette à charge explosive comportant un dispositif de contrôle de mise à feu de la charge selon l'invention, le procédé comportant lui-même les étapes suivantes : - une étape de mesure de la distance porteur-objectif et de la 25 vitesse du porteur, - une étape de détermination du point de mise à feu souhaité de la charge de la roquette, ce point de mise à feu étant situé au-dessus et sensiblement à l'aplomb de l'objectif, - une étape de détermination de la trajectoire théorique de la 30 roquette et de l'angle de tir permettant à la roquette suivant une telle trajectoire de rallier le point de mise à feu souhaité, - une étape de pointage de la roquette conformément à l'angle de tir, - une étape de transmission des paramètres utiles à la roquette, 35 - une étape de lancement de la roquette; ce procédé étant mis en oeuvre par le porteur. Outre le fait qu'il améliore sensiblement l'efficacité des roquettes explosives conventionnelles, le dispositif selon l'invention présente l'avantage d'être de conception simple, peu onéreuse et peu encombrante. Il présente également l'avantage de ne pas nécessiter l'installation de moyens complémentaires sophistiqués sur le porteur. II peut en outre avantageusement être associé à un dispositif de mise à feu à l'impact. DESCRIPTION DES FIGURES Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement au travers de la description qui suit, description accompagnée des figures annexées qui représentent : - pour les figures 1 et 2: une illustration, dans le cas d'une roquette classique non équipée du dispositif selon l'invention, des effets des incertitudes associées aux paramètres de tir, notamment à l'angle de tir, sur la position du point d'impact. - pour la figure 3 : une illustration du principe de fonctionnement d'une roquette à charge explosive équipée du dispositif selon l'invention, -pour les figures 4 et 5: des schémas de principe de deux variantes du dispositif selon l'invention, - pour les figures 6 et 7 : des courbes illustrant pour des cas 30 d'emploi, pris comme exemples non limitatifs, le gain en efficacité obtenu grâce au dispositif selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE25 On considère tout d'abord les figures 1 et 2. Ces deux figures illustrent le problème technique induit par les incertitudes portant sur les paramètres de tir. Comme il a été dit précédemment, une roquette à charge explosive est un projectile comportant un propulseur dont la durée de fonctionnement est courte, et qui suit après extinction du propulseur une trajectoire balistique. Ce projectile, de structure simple, n'est en outre généralement pas muni de gouverne et ne peut donc infléchir sa course. Aussi, lorsque l'on veut lancer une roquette sur un objectif ayant une position donnée par rapport à l'engin lanceur, un hélicoptère par exemple, on procède généralement à une mesure de la distance séparant le lanceur de la cible, puis on détermine la trajectoire permettant à la roquette d'atteindre l'endroit où est située la cible. S'agissant de roquettes à tête explosive l'effet destructeur est obtenu lorsque la roquette percute le sol. On parle de mise à feu à l'impact. Le choix de la trajectoire s'effectue en choisissant l'angle de tir. En théorie, si l'angle de tir est maîtrisé, si la force de propulsion a sa valeur nominale et si aucun facteur extérieur, météorologique ou autre, ne vient perturber la course de la roquette, celle-ci entre en contact avec le sol au point prévu et explose dans la zone où se situent les objets, structures ou véhicules, que l'on souhaite endommager. Dans la pratique, selon la nature du lanceur, la maîtrise de l'angle de lancement est plus ou moins complète. Ainsi, dans le cas d'un hélicoptère par exemple, la précision avec laquelle la roquette est orientée suivant l'angle de tir déterminé varie en fonction des qualités du pilote, en fonction de la nature du tir, tir en vol stationnaire ou tir en mouvement et en fonction des moyens disponibles pour réaliser cette orientation. Ainsi par exemple si l'hélicoptère est équipé de tubes de lancement orientables la précision d'orientation sera vraisemblablement meilleure que si l'hélicoptère est équipé de tubes fixes et que l'orientation est obtenue en cabrant l'appareil, de la façon illustrée à la figure 2. Dans la pratique, il existe également une incertitude sur la force de propulsion de la roquette. Cette incertitude reste cependant faible dans la mesure où elle est fonction notamment de la masse de carburant contenu dans le propulseur, et que cette masse est bien maîtrisée en fabrication. II en est de même pour la masse de la roquette. D'autres paramètres génèrent des incertitudes : mauvaise connaissance de la vitesse du porteur au moment du tir, perturbations aérodynamiques liées à la roquette elle-même ou à des facteurs extérieurs (vent par exemple). Le résultat de ces imprécisions est que, comme le montre en particulier la vue schématique de dessus de la figure 1, le point d'impact pour une roquette donnée se situe dans un domaine 11 délimité par un ellipsoïde centré sur la zone 12 choisie comme objectif et dont l'axe passant par les foyers correspond sensiblement à l'axe 13 reliant le lanceur 14 à l'objectif 12. Par suite, en l'état actuel de l'art, il est souvent nécessaire pour atteindre l'objectif désigné de tirer un grand nombre de roquettes, dont une part importante n'atteint pas l'objectif, mais va percuter le sol quelque part à l'intérieur de la zone de dispersion 11. La longueur I du petit axe de l'ellipsoïde est par ailleurs fonction notamment du produit de l'erreur angulaire a, réalisée sur la direction de lancement en gisement, par la distance D séparant le lanceur de l'objectif. La longueur L du grand axe peut, quant à elle, être calculée en considérant l'écart de portée obtenu lorsque l'angle de tir réel dans le plan vertical diffère en plus ou en moins de l'angle de tir théorique de la valeur maximale de l'erreur. Dans le cas d'un tir selon une trajectoire relativement tendue, pour laquelle l'angle de tir est faible, il est possible d'estimer simplement la longueur de cet axe en considérant la hauteur h à laquelle se situe la roquette lorsqu'elle passe à l'aplomb de l'objectif lors d'un tir trop long représenté par la trajectoire 21 sur la figure 2. La distance L du point où se situe l'objectif au point d'impact 22 peut alors être approximée par le quotient de la hauteur h par la tangente de l'angle d'arrivée 8 de la roquette par rapport à l'horizontale. Ainsi par exemple pour une dispersion angulaire en gisement a égale à 1', la dispersion latérale du point d'impact (petit axe I de l'ellipsoïde 11), à une distance de 2km, aura pour valeur environ de 35m. De même, pour une dispersion angulaire en site R égale à 1 par rapport à l'angle de tir nominal e et un angle d'arrivée 8 de 5 , h sera de l'ordre de 35m et la dispersion en portée autour du point d'impact (grand axe L de l'ellipsoïde) peut être estimée à environ 400m. II est à noter que, comme l'illustre la figure 1 et comme le montre l'exemple, la dispersion en portée du point d'impact est bien supérieure, pour des erreurs angulaires identiques en gisement et en site, à la dispersion latérale, ce qui justifie la forme en ellipsoïde de la zone de dispersion 11. On considère à présent la figure 3 qui illustre le principe de fonctionnement du dispositif selon l'invention. Le dispositif selon l'invention a pour objet de réduire la perte d'efficacité due à la dispersion sur la distance entre le point d'impact réel et le point de lancement. La dispersion latérale, jugée acceptable par ailleurs, ne fait l'objet d'aucun traitement particulier. Plus précisément le dispositif selon l'invention propose de réduire la distance entre le point de mise à feu de la charge et la cible. La figure 3 représente le cas d'un tir trop haut, tel que la trajectoire 21 de la figure 2. Le cas d'un tir trop court tel que la trajectoire 23 de la figure 2 sera décrit plus loin : on évitera cette situation en introduisant un biais systématique vers le haut sur l'angle de tir. Comme l'illustre la figure 3, le dispositif selon l'invention a pour principal objet d'opérer une mise à feu de la roquette 31 conditionnée par un critère de distance. A cet effet il est conçu pour déterminer la distance parcourue par la roquette à tout instant suivant le lancement, puis à comparer cette distance avec la distance D séparant le lanceur du point de mise à feu souhaité. Quand la distance parcourue est égale à la distance D, la charge de la roquette est mise à feu. Le point de mise à feu 32 est, selon l'invention, défini comme un point de la trajectoire situé à l'aplomb de la zone 12 correspondant à l'objectif à atteindre. Pour la trajectoire 21, où la roquette est tirée avec un angle initial de e+R, la mise à feu de la charge se produira à la hauteur h au-dessus du sol. Si on prend comme pour l'exemple précédent un tir effectué sur un objectif situé à une distance D égale à 2km, et une dispersion R sur l'angle de tir de la roquette égale à 10, on obtient dans le plan vertical une distance entre le point de mise à feu et la cible égale à h, soit environ 35 mètres. Cette valeur est donc avantageusement comparable à la dispersion en latéral qui affecte la position d'une roquette conventionnelle, connue de l'art antérieur. Grâce au dispositif de mise à feu selon l'invention, l'efficacité de la roquette n'est ainsi avantageusement plus affectée par la position du point d'impact qui correspondrait au prolongement de la trajectoire réelle suivie par la roquette. On considère à présent les figures 4 et 5. Celles-ci présentent de manière synoptique l'ensemble des moyens qui composent le dispositif selon l'invention, selon deux variantes de réalisation. Le dispositif selon l'invention est un dispositif autonome qui effectue la mise à feu de la charge de la roquette à un instant correspondant au passage de la roquette à l'aplomb de l'objectif à endommager. Pour pouvoir déterminer à quel moment la roquette passe au point correspondant, le dispositif selon l'invention détermine dans une première variante de réalisation, illustrée par la figure 4, le temps écoulé depuis le lancement de la roquette. Ce temps est comparé au temps de parcours nécessaire à la roquette pour rejoindre le point de mise à feu souhaité, temps de parcours calculé par le lanceur en fonction de la distance à laquelle se situe l'objectif et de la vitesse propre du lanceur, si celui-ci procède à un tir en mouvement. Lorsque le temps écoulé mesuré par le dispositif est égal au temps de parcours théorique fourni par le lanceur, le dispositif selon l'invention fait exploser la charge de la roquette qui se trouve alors à l'aplomb de l'objectif. Dans cette variante de réalisation, le dispositif selon l'invention comporte donc des moyens 41 d'acquisition, destiné à acquérir et à mémoriser les paramètres fournis par le lanceur. Parmi ces paramètres on trouve principalement le temps de parcours théorique nécessaire à la roquette pour rallier le point d'explosion 32 depuis le lanceur. Le dispositif selon l'invention comporte également, dans cette variante, des moyens 42 pour déterminer le temps écoulé depuis le lancement de la munition, un chronomètre par exemple. Ces moyens sont mis à zéro par le lanceur, ou sur son ordre, lors du lancement. Le dispositif comporte enfin des moyens 43 de décision qui comparent le temps écoulé au temps de parcours mémorisé et qui font exploser la charge de la roquette sitôt que le temps mesuré est égal au temps de parcours souhaité. Dans une deuxième variante de réalisation, variante préférée illustrée par la figure 5, le dispositif selon l'invention, pour pouvoir déterminer à quel moment la roquette passe à l'aplomb de l'objectif, détermine la distance parcourue par la roquette depuis le lancement. La distance parcourue est comparée à la distance D séparant le lanceur de l'objectif, distance qui dans le cas d'un tir selon une trajectoire rasante est sensiblement égale à la distance que doit parcourir la roquette le long de sa trajectoire. Sitôt que la distance parcourue est égale à la distance de parcours théorique, le dispositif selon l'invention fait exploser la charge de la roquette qui se trouve alors à l'aplomb de l'objectif. Dans cette deuxième variante de réalisation, le dispositif selon l'invention comporte donc des moyens 51 d'acquisition, destinés, comme les moyens 41 à acquérir et à mémoriser les paramètres utiles fournis par le lanceur. Les paramètres utiles sont ici principalement la distance de parcours théorique et la vitesse propre du lanceur, si celui-ci procède à un tir en mouvement. Le dispositif selon l'invention comporte également, dans cette deuxième variante, des moyens 52 pour déterminer à tout moment la distance parcourue. Les moyens 52 sont principalement constitués d'un accéléromètre 53 permettant de déterminer l'accélération axiale de la roquette, suivi d'un double intégrateur 54. Les moyens 52 effectuent ainsi le calcul de la distance parcourue en effectuant une double intégration au cours du temps de l'accélération mesurée. La première intégration permet de déterminer à tout instant la vitesse courante de la roquette à partir de la vitesse du lanceur et de ~o l'accélération mesurée. L'intégration de la vitesse permet de déterminer la distance parcourue. La pesanteur n'est pas mesurée par l'accéléromètre 53. Lors du calcul de la distance parcourue elle peut être soit négligée, soit ajoutée sur la base d'une valeur théorique de sa composante sur l'axe roquette. 15 Le dispositif comporte en outre des moyens 55 de décision qui comparent la distance parcourue à la longueur de la trajectoire théorique séparant la roquette au moment du lancement du point d'explosion souhaité. Sitôt que la distance parcourue est égale à la longueur de la trajectoire théorique les moyens 55 font exploser la 20 charge de la roquette. Cette deuxième variante permet en outre avantageusement d'implémenter des moyens permettant de détecter une accélération anormale de la roquette. Une telle situation peut alors être signalée 25 aux moyens de décision qui, dans l'hypothèse où cette variation est considérée comme inacceptable, peuvent déclencher la mise à feu de la charge. Pour tirer le profit maximum du dispositif selon l'invention, il est 30 possible d'augmenter volontairement l'angle de tir des roquettes de façon à ce que la roquette parvienne toujours à l'aplomb de l'objectif, même pour un tir trop court. Dans le cas d'un tir nominal, la roquette survolera alors l'objectif à une altitude H. Pour un tir trop long, la cible sera survolée à une altitude supérieure à H. Un compromis doit être 35 recherché au niveau de l'augmentation de l'angle de tir pour que le bénéfice obtenu sur les trajectoires trop courtes ne soit pas annulé par l'augmentation de distance entre le point de mise à feu et la cible introduite pour les autres trajectoires. Par suite un procédé de lancement d'une roquette à charge explosive comportant un dispositif de contrôle de mise à feu selon l'invention permettant de tirer le meilleur parti du dispositif peut être décrit par les étapes suivantes : - une étape de mesure de la distance porteur-objectif et de la vitesse du porteur, - une étape de détermination du point de mise à feu souhaité de la charge de la roquette, ce point de mise à feu étant situé au-dessus et sensiblement à l'aplomb de l'objectif, - une étape de détermination de la trajectoire théorique de la roquette et de l'angle de tir permettant à la roquette suivant une telle trajectoire de rallier le point de mise à feu, - une étape de pointage de la roquette conformément à l'angle de tir, - une étape de transmission des paramètres utiles à la roquette, - une étape de lancement de la roquette; Néanmoins, il est bien entendu possible d'utiliser les roquettes équipées d'un dispositif de mise à feu selon l'invention avec un lanceur seulement capable de déterminer la trajectoire conduisant la roquette à un impact sur l'objectif. La suite de la description montre à ce propos que même dans cette configuration le dispositif selon l'invention accroît l'efficacité des tirs. On s'intéresse à présent aux figures 6 et 7. Les courbes présentées par ces deux figures permettent de mettre en évidence le caractère avantageux du dispositif selon l'invention. Ces deux figures correspondent à un exemple de mise en oeuvre du dispositif selon l'invention. Dans cet exemple, on considère un tir à courte portée, depuis un lanceur de type hélicoptère en vol stationnaire pour la figure 6, et en mouvement pour la figure 7. Dans cet exemple, l'objectif est un groupe de véhicules. On étudie le gain sur l'efficacité d'une roquette à tête explosive selon qu'elle est équipée ou non du dispositif selon l'invention. Les imperfections du dispositif sont prises en compte au travers de la dispersion à 16 sur la distance de mise à feu , incluant à la fois l'erreur de mesure de la distance porteur-cible et l'erreur de mesure de la distance parcourue. Sur ces figures, la droite horizontale d'ordonnée 1 correspond à l'efficacité d'une roquette à tête explosive conventionnelle, non équipée du dispositif selon l'invention. Dans cet exemple on présente le cas où la roquette selon l'invention est tirée sans modification de l'angle de tir, le tir étant effectué de la même façon que pour une roquette conventionnelle (courbes 61 et 71 en pointillés), et le cas ou l'angle de tir est augmenté volontairement (offset de tir) de telle façon que la trajectoire nominale de la roquette passe au-dessus de l'objectif (courbes 62 et 72 en traits pleins). L'introduction d'un offset permet d'augmenter l'efficacité du tir en évitant des impacts en avant de la cible. Ces impacts consécutifs à des trajectoires trop courtes ne permettent pas au dispositif de mise à feu selon l'invention de fonctionner et la roquette est alors détruite par le système de mise à feu à l'impact. L'introduction d'un offset permet aussi de réduire les dommages collatéraux consécutifs à l'explosion de roquettes pour lesquelles la dispersion en site aurait généré des angles de tir trop faibles. L'étude des figures 6 et 7 permet de constater que le dispositif selon l'invention permet d'augmenter sensiblement l'efficacité de tir, même dans les cas moins favorables où le tir de roquettes équipées du dispositif selon l'invention est réalisé de la même façon (sans offset) que celui de roquettes conventionnelles
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L'invention concerne les roquettes à charge explosive ou les projectiles assimilés et en particulier les roquettes à charge explosive lancées à partir d'un aéronef.L'invention porte sur un dispositif destiné à être monté sur une roquette à charge explosive et permettant d'améliorer la précision du point de mise à feu de la charge en contrôlant l'instant de mise à feu. Selon l'invention l'instant de mise à feu est déterminé par le dispositif en déterminant la distance parcourue par la roquette ou le temps de trajet écoulé depuis l'instant de lancement.L'invention porte également sur un procédé pour effectuer le lancement de la roquette permettant la mise en oeuvre du dispositif.L'invention s'applique en particulier au tir de roquettes à charge explosive depuis un hélicoptère en vol stationnaire ou en mouvement.
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1. Dispositif pour contrôler la mise à feu de la charge explosive d'une roquette, ledit dispositif étant monté sur la roquette et comportant en combinaison : - des moyens pour effectuer l'acquisition et la mémorisation d'un paramètre relatif à la distance séparant initialement la roquette du point de mise à feu souhaité, ce paramètre étant fourni à la roquette par le lanceur avant le lancement, - des moyens pour déterminer la distance parcourue par la roquette depuis le lancement, - des moyens pour comparer la distance parcourue par la roquette à la distance séparant au moment du lancement la roquette du point de mise à feu souhaité et pour effectuer la mise à feu de la roquette lorsque les deux distances sont égales. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens pour estimer la distance parcourue comportent un chronomètre mis à zéro à l'instant du lancement de la roquette, le paramètre relatif à la distance séparant initialement la roquette du point de mise à feu souhaité étant le temps de parcours nécessaire à la roquette pour rallier le point de mise à feu souhaité. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens pour estimer la distance parcourue comportent un accéléromètre axial, le paramètre relatif à la distance séparant initialement la roquette du point de mise à feu souhaité étant cette distance même; la distance parcourue par la roquette étant obtenue par double intégration de l'accélération mesurée par rapport au temps. 4. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens pour estimer la distance parcourue comportent un accéléromètre axial, le paramètre relatif à la distance séparant initialement la roquette du point de mise à feu souhaité étant cette distance même ; la distance parcourue par la roquette étant obtenue par doubleintégration par rapport au temps de l'accélération mesurée complétée par un terme représentant l'influence de la pesanteur. 5. Dispositif selon l'une quelconques des 3 ou 4, dans lequel les moyens d'acquisition acquièrent également la vitesse du porteur au moment du tir, cette vitesse étant intégrée au cours du temps et utilisée pour le calcul de la distance parcourue. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, comportant en outre des moyens pour détecter une variation anormale de l'accélération mesurée et effectuer la mise à feu de la charge de la roquette lorsque l'accélération mesurée est considérée comme anormale. 7. Procédé pour effectuer le lancement d'une roquette à charge explosive comportant un dispositif de contrôle de mise à feu de la charge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : - une étape de mesure de la distance porteur-objectif, - une étape de détermination du point de mise à feu souhaité de la charge de la roquette, - une étape de détermination de la trajectoire théorique de la roquette et de l'angle de tir permettant à la roquette suivant une telle trajectoire de rallier le point de mise à feu souhaité, - une étape d'orientation de la roquette conformément à l'angle de tir, - une étape de transmission des paramètres utiles à la roquette, - une étape de lancement de la roquette; ce procédé étant mis en oeuvre par le lanceur. 8. Procédé selon la 7 comportant en outre une étape de mesure de la vitesse du porteur.30 9. Procédé selon l'une quelconque des 7 ou 8 dans lequel le point de mis à feu souhaité se situe au-dessus et sensiblement à l'aplomb de l'objectif.
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F
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F42
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F42C,F42B
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F42C 9,F42B 15,F42C 14
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F42C 9/00,F42B 15/00,F42C 14/06
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FR2898580
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A1
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PROPULSION DE VEHICULES EVOLUANT SUR L'EAU ET/OU DANS L'EAU, AU MOYEN D'UNE OU PLUSIEURS AILES IMMERGEES, ANIMEES DE MOUVEMENTS TRANSVERSAUX PAR RAPPORT A LA TRAJECTOIRE DU VEHICULE.
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L'invention a pour objet un dispositif de propulsion de véhicules évaluant sur et/ou dans l'eau, sans hélice, basé sur la poussée développée par une ou plusieurs ailes partiellement ou totalement immergées, subissant un mouvement transversal par rapport à la trajectoire du véhicule. L'invention propose un moyen de propulsion alternatif aux hélices et aux autres systèmes de propulsion équipant ce type de véhicules, avec un rendement de propulsion supérieur et ce afin de limiter la consommation de carburant. L'invention peut également contribuer à modifier utilement la signature acoustique du véhicule et à réduire le sillage et l'écume en aval du véhicule, suite à une faible vitesse d'éjection de l'eau. ART ANTERIEUR Le principe physique sur lequel repose l'invention est simple : il s'agit globalement de celui selon lequel les poissons ou les nageurs munis de palmes se déplacent dans l'eau, en imposant un mouvement de queue ou de palme globalement perpendiculaire à leur trajectoire. Sur le plan technique, des prototypes ont été construits pour utiliser ce principe sur des avirons, en se servant de la force humaine comme source de puissance. En revanche, une application industrielle de ce principe sur tout type de véhicule naviguant sur et/ou dans l'eau et animé par le biais de moteurs électriques, thermiques ou nucléaires, n'a pas encore été développée. FONDEMENTS DE L'INVENTION Dans un cas général, la Figure 1 illustre le fait qu'une force hydrodynamique F s'applique à toute aile en mouvement dans un fluide au repos, suite à l'écoulement du fluide autour du profil de l'aile. La force F est la résultante entre la portance et la traînée de l'aile, telles qu'illustrées Figure 1. La Figure 2 particularise le cas général décrit de la Figure 1 à celui caractérisé par la situation dans laquelle le profil a un mouvement vertical ascendant dans un fluide au repos. Selon la logique illustrée dans la Figure 1, la résultante F des forces hydrodynamiques agissant sur le profil dans le cas de la Figure 2 est orientée vers la gauche et vers le bas. Sous l'effet de F, le profil d'aile se mettra en mouvement vers la gauche de la Figure 2, s'il n'est pas bloqué dans cette direction. Autrement dit, le mouvement vertical imposé à l'aile génère une poussée dont la composante horizontale permet de propulser le véhicule. La Figure 3 montre que les conclusions de la Figure 2 s'appliquent également au cas où le profil a un mouvement descendant dans un fluide au repos : la résultante F des forces hydrodynamiques s'appliquant sur l'aile a également une composante horizontale, dirigée vers la gauche de la Figure 3, qui permet de propulser le véhicule. 1 Dans le cas où l'aile est déjà animée d'un mouvement par rapport au fluide et où un mouvement vertical ascendant lui est communiqué, la Figure 4 montre que les raisonnements des Figure 1, Figure 2 et Figure 3 s'appliquent encore et conduisent une encore à la même conclusion : la résultante F des forces hydrodynamiques agissant sur l'aile a une composante horizontale dirigée vers la gauche de la Figure 4, composante qui contribue à la propulsion du véhicule. La Figure 4 illustre le cas où l'aile a un mouvement ascendant dans le fluide. Les mêmes raisonnements s'appliquent également au cas où son mouvement est descendant, selon une logique analogue à celle décrite de la Figure 3. Dans ce cas, la conclusion est une nouvelle fois la même : la génération d'une force propulsive dirigée vers la gauche. La génération d'une force propulsive horizontale selon le principe décrit dans les Figure 2, Figure 3 et Figure 4 se base sur le cas où l'aile est animée d'un mouvement vertical. Les mêmes raisonnements s'appliquent aussi aux cas où le mouvement de l'aile est horizontal ou oblique par rapport à la surface de l'eau. Dans ces cas, il s'ensuit également une poussée orientée globalement transversalement par rapport au mouvement de l'aile qui lui a donné naissance. Plus généralement, le principe est que tout mouvement globalement transversal de l'aile par rapport à la trajectoire du véhicule génère une poussée dans la direction de cette trajectoire. En toute généralité, la force propulsive et le rendement propulsif d'une hélice ou de tout 20 autre système propulsif consistant à absorber puis à accélérer une masse de fluide peuvent s'évaluer en première approximation comme suit : ~1P=PPIPF Pp Fp.V1 Fp = d(m.v)/dt = m.dv/dt 25 = Qm.(V2-V1) Fp = p.S.V1.(V2-V1) PF = variation d'énergie cinétique = (Qm12).(V22-V12) 11P = [V1•(V2-V1)] / [(1/2).( V22-V12)] 30 = 2. V1 / (V2+V1) ~7p = 2 / ( +1) [1] [2] Avec : rlp : rendement propulsif, Pp : puissance servant à propulsion, PF : puissance fournie à l'hélice, Fp : force propulsive d'une hélice, V, : vitesse du fluide à l'entrée de l'hélice, V2 : vitesse du fluide à la sortie de l'hélice Qn, : débit massique de fluide traversant l'hélice, dt : incrément de temps, S : section droite de fluide entrant dans l'hélice, p : masse volumique du fluide, = V2N, : taux d'accélération du fluide par l'hélice. Les relations [1] et [2] montrent que : Le rendement propulsif est d'autant plus grand que la vitesse d'éjection du 15 fluide en aval du système propulsif est proche de la vitesse à laquelle il est absorbé en amont (Figure 5), La force propulsive est proportionnelle à l'accroissement de vitesse apportée par le système propulsif. Par conséquent, pour avoir un bon rendement de propulsion, il faut éjecter lentement le 20 fluide en sortie du système propulsif et, pour garantir une force propulsive suffisante, il faut augmenter la section droite en entrée du système (relation [1] : maximaliser S). C'est exactement ce que l'invention vise à effectuer : éjecter le fluide moins vite qu'en sortie d'une hélice, pour améliorer le rendement propulsif, et augmenter la section droite de fluide pénétrant dans le système propulsif, pour assurer la force propulsive nécessaire. 25 Les ordres de grandeur caractéristiques des rendements propulsifs d'hélices de bateaux sont approximativement, selon la Figure 5 d'une part et selon l'état de l'art relatif à des applications commerciales et industrielles d'autre part : ù Pour des navires de taille moyenne (ex : chalutiers ou remorqueurs) : 0,4 à 0,55, ù Pour des gros bâtiments commerciaux (ex : pétroliers) : 0.6 à 0.65. 30 Le système propulsif selon l'invention conduit intrinsèquement à des valeurs sensiblement plus élevées (Figure 6), voisines voire supérieures à 0,9 pour des ailes dont la finesse avoisine ou dépasse 20 (la finesse étant définie comme le rapport entre le coefficient de portance de l'aile et son coefficient de traînée). Remarque : les ordres de grandeurs précédents de rendements propulsifs ne tiennent pas 35 compte des perturbations associées à l'entourage immédiat des systèmes propulsifs considérés, ni de l'interaction avec la carène du véhicule. 3 10 DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION L'invention propose un moyen de propulsion de véhicules évoluant sur et/ou dans l'eau sans hélice, afin d'éviter les pertes d'énergie importantes inhérentes à ce moyen particulier de propulsion (exemples : mise en rotation du fluide en aval de l'hélice, génération d'écume due aux vitesses élevées d'éjection de l'eau en aval de l'hélice...) Le système propulsif selon l'invention et selon ses différents modes de réalisation est construit à partir d'éléments en matériaux métalliques et/ou non métalliques. Le mode de propulsion selon l'invention utilise une ou plusieurs ailes à profil symétrique (de type NACA 00xx ou de tout autre type). L'utilisation d'un profil symétrique permet à l'aile de se comporter de façon identique, selon que la vitesse apparente de l'écoulement par rapport à son profil est dirigée vers sa face supérieure ou vers sa face inférieure. Chaque aile tourne librement autour d'un axe de rotation judicieusement positionné dans la section droite de l'aile. Cette position peut être voisine du quart amont de la corde de l'aile dans le cas d'un profil de type NACA 00xx, mais cette position varie selon la forme particulière de la section droite de l'aile. Le positionnement de l'axe de rotation de l'aile dans la section droite de l'aile doit être judicieusement choisi, pour permettre à l'aile de se positionner d'elle-même en configuration de finesse maximale et ce, quelles que soient les conditions d'utilisation. Le mode de propulsion selon l'invention consiste à imposer à l'aile (ou aux ailes) un mouvement transversal par rapport à la trajectoire du véhicule. Les modes de réalisation selon l'invention sont conçus pour conférer à l'aile une incidence telle que la portance qu'elle génère en réaction au mouvement transversal qui lui est imposé a une composante dans la direction et dans le sens de la trajectoire du véhicule, composante servant à propulser le véhicule. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, le profil de l'aile (des ailes) doit être optimisé pour limiter le moment d'inertie de l'aile autour de son axe de rotation, tout en générant néanmoins une poussée suffisante à la propulsion du véhicule. Le fait de limiter le moment d'inertie de l'aile autour de son axe de rotation vise à conférer à l'aile une rapide adaptation de son angle d'incidence, quelles que soient les conditions d'utilisation du véhicule et le positionnement de l'aile le long de la trajectoire que lui impose son mode particulier de réalisation. Dans ces conditions, les perturbations d'écoulement liées à une incidence de l'aile temporairement inadaptée sont réduites, ce qui améliore l'efficacité et le rendement de propulsion. Différents modes de réalisation de l'invention û ou plutôt différentes familles de modes de 35 réalisation - sont décrits de façon plus détaillée dans une section spécifique. Dans les différents modes de réalisation décrits dans la section correspondante et pour lesquels les dispositifs sont configurés de telle sorte que l'aile (ou les ailes) subit un mouvement vertical ou oblique par rapport à la surface de l'eau, la masse de l'aile (des ailes) sera utilement ajustée pour que l'aile ait une masse proche de celle du volume d'eau qu'elle déplace. Dans ces conditions, il l'aile ne pourra pas prendre des positions et des attitudes non désirées et non optimales par rapport à l'écoulement, sous l'effet de la poussée d'Archimède qui s'exerce sur elle. Naturellement, cette précaution n'est pas nécessaire dans le cas où l'aile (les ailes) subit un mouvement constamment horizontal, c'est-à-dire parallèle à la surface de l'eau. La vitesse à laquelle l'aile (les ailes) subit le mouvement transversal par rapport à la trajectoire du véhicule peut, en toute généralité, être inférieure, égale ou supérieure à la vitesse d'avance du véhicule. II peut être judicieux û mais ce n'est pas une obligation û de viser un point de fonctionnement nominal du système propulsif en vitesse de croisière stabilisée du véhicule, tel que la vitesse à laquelle l'aile (les ailes) subit le mouvement transversal par rapport à la trajectoire du véhicule est légèrement inférieure à la vitesse d'avance du véhicule. Cette situation a les avantages suivants : 1) Le rendement propulsif est proche de sa valeur maximale, sans nécessiter un déplacement plus rapide des ailes (Figure 6), 2) Dans le cas particulier du 2ème mode de réalisation de l'invention décrit dans la section correspondante, l'aile (les ailes) se positionne d'elle-même systématiquement dans une position permettant de générer une poussée dans le sens désiré (Figure 25, cas des ailes les plus fortement inclinées par rapport à l'horizontale : configuration notée (3), et cela sans devoir forcer localement et de façon extérieure l'aile à basculer du bon côté , c'est-à-dire de celui permettant de générer une poussée orientée dans les sens utile à la propulsion. Les applications potentielles du système propulsif selon l'invention sont larges : tout type de véhicule évoluant sur et/ou dans l'eau, pour lequel il est souhaité de limiter la consommation ou de tirer profit des plus faibles vitesses d'éjections en sortie du système propulsif, comme par exemple pour les véhicules d'observation scientifique ou militaire ou pour les sous-marins. Les autres applications peuvent aller des hors-bords aux pétroliers, en passant par tous les types de bateaux, y compris les avirons, les voiliers, les barques, les bateaux de pêche, les péniches, les remorqueurs, les cargos, les paquebots, les bâtiments transportant du gaz naturel Iiquéfié...(Iiste non exhaustive). Les applications potentielles de l'invention peuvent être classées en deux catégories : Celles pour lesquelles le véhicule doit prendre en compte, dès sa conception, le système propulsif selon l'invention, Celles pour lesquelles le système propulsif selon l'invention peut être installé sur 5 un véhicule existant, moyennant des adaptations locales au voisinage du système propulsif (application en retrofit ). Il est également envisageable d'utiliser un ou plusieurs modes de réalisation du système propulsif selon l'invention, entraîné par un moteur marin externe au véhicule, comme ceux équipant certains bateaux à gonfler, certaines barques, certains hors-bords. Dans ce cas, 10 l'hélice de ces moteurs sera remplacée par un élément de couplage transmettant la puissance rotative du moteur au(x) dispositif(s) selon l'invention. Un véhicule évoluant sur et/ou dans l'eau, propulsé selon l'invention, peut posséder un ou plusieurs modules de propulsion selon l'invention et tels que décrits dans les différents modes de réalisation. Le choix du nombre de modules de propulsion, de leur mode de 15 réalisation, de leur positionnement par rapport au véhicule marin et de leur positionnement par rapport à la surface de l'eau est à optimiser, en fonction des missions et des caractéristiques techniques du véhicule et de sa source de puissance utilisée. Le mode de propulsion selon l'invention est compatible avec tout type de génération de puissance, contemporain ou à venir : 20 Moteurs thermiques de toutes natures (à pistons, turbine à gaz...), fonctionnant avec tout type de combustible et de comburant, Moteurs électriques de toutes natures, alimentés par toute sources électriques (batteries, piles à combustible, moteur thermique + alternateur, réacteur nucléaire + alternateur, générateur de gaz + alternateur...). 25 Le mode de propulsion selon l'invention est compatible avec plusieurs systèmes permettant de diriger le véhicule : Utilisation d'un gouvernail, dans le cas général, Possibilité d'incliner latéralement la poussée selon les 4ème, 5ème et 6ème modes de réalisation de l'invention (respectivement Figure 33, Figure 37 et Figure 39). 30 Pour permettre au véhicule d'effectuer un freinage, plusieurs possibilités existent qui sont compatibles avec le mode de propulsion selon l'invention : Inverseur de poussée, selon tous les modes de réalisation de l'invention (Figure 17), 10 15 20 25 30 Réglage en position médiane, voire en butée amont de l'élément de guidage (45) . o Dans le ter mode de réalisation de l'invention (Figure 21 ou Figure 22), o Dans le 3ème mode de réalisation de l'invention (Figure 31 ou Figure 32), o Dans les 4ème 5ème et 6ème modes de réalisation de l'invention (Figure 35 ou Figure 36), Recours à des propulseurs indépendants. Pour permettre au véhicule d'effectuer une marche arrière, ainsi que différentes manoeuvres, plusieurs possibilités existent qui sont compatibles avec le mode de propulsion selon l'invention : Inverseur de poussée, selon tous les modes de réalisation de l'invention (Figure 17), Réglage en butée amont de l'élément de guidage (45) : o Dans le 1 er mode de réalisation de l'invention (Figure 22), o Dans le 3ème mode de réalisation de l'invention (Figure 32), o Dans les 4ème, 5ème et 6ème modes de réalisation de l'invention (Figure 36), Recours à des propulseurs indépendants. Dans tous les modes particuliers de réalisation de l'invention décrits dans la section correspondante, un certain nombre d'éléments sont nécessaires pour imposer à l'aile (aux ailes) les mouvements indispensables à la génération de la poussée, ainsi que pour permettre la réalisation de certaines opérations particulières, telles qu'un fonctionnement avec un système propulsif partiellement immergé, le freinage, le pilotage à bâbord ou à tribord, la marche arrière... Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, ces éléments peuvent judicieusement être conçus pour réduire au maximum la traînée qu'ils génèrent dans l'écoulement et, ainsi, affecter le moins possible le rendement propulsif de l'ensemble véhicule + système propulsif . A titre d'exemples non exhaustifs, il est recommandé de concevoir des architectures pour ces éléments structuraux connexes qui sont les plus compactes et les plus profilées possible et, si possible, de les caréner (Figure 14, Figure 15, Figure 19, Figure 20, Figure 21, Figure 22, Figure 27, Figure 29, Figure 30, Figure 31, Figure 32, Figure 34, Figure 35 et Figure 36). La propulsion d'un véhicule selon l'invention peut avoir lieu non seulement au moyen d'une seule unité de production de poussée selon l'un des modes de réalisation de l'invention décrits, mais également en utilisant simultanément plusieurs unités de production de poussée selon l'invention. Dans ce dernier cas, les différentes unités pourront être soit toutes construites selon un même mode de réalisation et positionnée dans une configuration similaire par rapport au véhicule (en aval et/ou en amont et/ou sur les côtés) ou, au contraire, panacher deux ou plusieurs modes de réalisation différents, eux-mêmes éventuellement positionnés à des emplacements distincts par rapport au véhicule. Dans le mode de propulsion faisant l'objet de l'invention et selon ses différents modes de réalisation décrits, l'aile (8) (les ailes) a une rotation libre autour de son axe (9). Toutefois, une variante est possible qui respecte intégralement le principe général de l'invention ainsi que ses divers modes de réalisation : elle consiste à ajouter un système externe, par aile, permettant à tout instant de piloter l'angle d'incidence de l'aile (ou des ailes) autour de son axe de rotation. Il peut s'agir d'un moteur électrique ou de toute autre source de puissance contrôlable et permettant d'assurer la fonction décrite. Selon cette particularité de l'invention, la rotation de l'aile (des ailes) n'est donc plus totalement libre autour de son axe de rotation. Elle peut néanmoins le devenir si le système est volontairement désactivé, momentanément ou de façon prolongée. La possibilité de piloter en temps réel l'angle d'incidence de l'aile (des ailes) peut présenter des avantages selon certains modes de réalisation de l'invention et dans certains cas d'utilisation particuliers. Ces conditions couplées sont trop nombreuses pour pouvoir être nommées exhaustivement. Le pilotage de l'angle d'incidence de l'aile (des ailes) devra être géré par un calculateur, afin de permettre une adaptation rapide et optimale de l'angle d'incidence à l'objectif visé d'une part et à la position instantanée de l'aile (des ailes) le long de leur trajectoire sur le système propulsif (1) d'autre part. Selon tous les modes de réalisation décrits, l'aile (les ailes) peut soit être supportée en son centre (Figure 14), soit à ses deux extrémités (Figure 15). DESCRIPTION DES FIGURES Le Tableau 1 décrit numérotations et sigles et utilisés dans les figures : (1) Système propulsif, dans son ensemble (2) Véhicule à propulser (3) Surface de l'eau (4) Eléments de liaison entre (1) et (2) (5) Gouvernail (6) Elément permettant la liaison entre système propulsif (1) et soit le gouvernail (5), soit l'inverseur de poussée (7) (7) Inverseur de poussée (8) Aile (9) Axe de rotation de l'aile (10) Roue (11) Roue (12) Elément glissant le long de (13) et sur lequel l'aile (8) est fixée (13) Armature centrale du système propulsif (14) Eléments de type rouleaux (ou autres) permettant à l'élément (12) de glisser librement le long de l'élément (13) (15) Elément rigide en forme de manivelle, solidaire de l'aile (8) et terminé, à son extrémité opposée, par un élément (34) de type rouleau ou autre. Selon le 2ème mode de réalisation de l'invention, l'élément (15) possède dans sa partie située directement dans le prolongement de l'axe (9) de l'aile (8) et le plus proche de celle-ci, un élément de roulement de type rouleau destiné à venir en appui et rouler sur des éléments de guidage (44) (16) Fenêtre réalisée dans l'élément (12) (17) Chaîne, câble ou tout autre système équivalent permettant de transmettre sans glissement le mouvement de rotation imposé par les roues sur lesquelles il s'appuie (18) Roue dentée en sortie du moteur (thermique ou électrique) tournant constamment dans le même sens (19) Vis sans fin entraînée par la roue dentée (43) (20) Pièces permettant de lier à leurs extrémités la vis sans fin (19) d'une part et l'armature centrale (13) du système propulsif (1) d'autre part. Les éléments (20) sont solidaires de l'élément (13), tandis que la vis sans fin (19) tourne librement par rapport aux éléments (20) (21) Ecrou de la vis sans fin (19), caractérisé par le fait qu'il possède un perçage dans lequel l'élément (13) peut coulisser librement. L'écrou (21) est également caractérisé par le fait qu'il supporte et entraîne l'aile (8) 9 (22) Elément rigidifié reliant l'aile (8) à un élément de roulement (24) (type rouleau ou autre), solidaire du véhicule (2), éventuellement par l'intermédiaire d'un renfort (23) (23) Elément de renfort solidaire du véhicule (2), sur lequel sont fixés les éléments (24) et (25) (24) Elément de roulement (24) (type rouleau ou autre), solidaire du renfort (23) ou directement du véhicule (2) et sur lequel l'élément rigidifié (22) vient s'appuyer et autour duquel ce dernier pivote librement (25) Roue de renvoi sur laquelle passe le câble (30) (26) Elément de renfort solidaire du véhicule (2), sur lequel sont fixées les roues (27), (28) 10 et (29) (27) Roue entraînant le câble (30) (28) Roue de renvoi sur laquelle passe le câble (30) (29) Roue de renvoi sur laquelle passe le câble (30) (30) Câble tendu entre un système de poulies (25), (29), (27) et (28) d'une part et 15 l'extrémité de l'élément rigidifié (22) d'autre part (31) Roue servant à convertir un mouvement de rotation continu en un mouvement de rotation alternatif (32) Elément de roulement (type rouleau ou autre) fixé sur un rayon de la roue (31) ainsi que sur une bielle (55) 20 (33) Elément de guidage le long d'un rayon de la roue (31) et solidaire de cette roue. Le positionnement de l'élément (32) le long de (33) est ajustable (34) Elément de roulement de type rouleau ou autre, situé à l'extrémité de l'élément (15) et permettant, lorsqu'il vient en butée sur un élément externe servant de guidage, d'imposer par le biais de l'élément (15) une incidence particulière à l'aile (8) 25 (35) Bielle servant à convertir le mouvement de rotation continu en un mouvement alternatif (36) Roue (37) Roue (38) Elément permettant le guidage de l'aile (8), lorsque l'élément de roulement (34), 30 solidaire de l'aile (8) par le biais de l'élément (15), vient en contact avec (38). Le système de guidage (38) est solidaire d'une pièce (40) qui supporte également le système de guidage (39). L'élément de roulement (34) est contraint à évoluer constamment entre les éléments de guidage (38) et (39) (39) Elément permettant le guidage de l'aile (8), lorsque l'élément de roulement (34), 35 solidaire de l'aile (8) par le biais de l'élément (15), vient en contact avec (38). Le système de guidage (39) est solidaire d'une pièce (40) qui supporte également le système de guidage (40). L'élément de roulement (34) est contraint à évoluer constamment entre les éléments de guidage (38) et (39) (40) Pièce supportant les systèmes de guidage (38) et (39). L'élément de roulement (34) est contraint à évoluer constamment entre les éléments de guidage (38) et (39) supportés par l'élément (40) (41) Elément de roulement reliant la bielle(55) et la crémaillère (52) (42) Winglets : éléments situés aux extrémités de l'aile (ou des ailes) et permettant de limiter les tourbillons et les pertes dans ces zones (43) Roue dentée solidaire de la vis sans fin (19) et servant à entraîner celle-ci (44) Eléments de guidage parallèles aux tronçons rectilignes de l'élément (17) tendu entre les roues (36) et (37). L'élément (44) sert de butée à l'aile (8) dans la direction d'avance du véhicule (2), lorsque l'élément (15) vient en contact avec (44) (45) Cadre composé de deux parties latérales parallèles, mobile le long des guides (46), et contraignant l'élément (34) à toujours rester à l'intérieur du cadre (46) Eléments de guidage solidaires de l'élément (13) ou de l'élément (22) ou de l'élément (20), voire directement du véhicule (2), et sur lesquels le cadre mobile (45) 15 coulisse par l'intermédiaire des éléments de roulement (47) (47) Eléments de roulement de type rouleaux ou autres, permettant au cadre mobile (45) de coulisser sur les éléments de guidage (46) (48) Carénage profilé destiné à limiter la traînée des structures et systèmes permettant d'imposer à l'aile (aux ailes) les mouvements générant la poussée 20 (49) Elément de type roulement, de type rouleau ou autre, solidaire de la chaîne (17) et contraint à évoluer à l'intérieur de la fenêtre (16) (50) Eléments reliant les roues (10) et (11) à la structure (13) (51) Eléments de guidage rectiligne de la crémaillère (52) (52) Crémaillère permettant de convertir un mouvement de rotation continu en un 25 mouvement de rotation alternatif (53) Roue dentée entraînée par la crémaillère (52). La roue (53) est animée d'un mouvement de rotation alternatif (54) Support entre le véhicule (2) et l'élément de roulement (56) (55) Roue dentée ou portion de roue dentée, mobile autour de l'élément de roulement 30 (56) et solidaire de la structure rigidifiée (22) (56) Elément de roulement fixé dur le support (54) et sur lequel s'articule la structure rigidifiée (22) (57) Roue dentée entraînant la roue dentée (55) Q Mouvement dans la direction perpendiculaire à la figure, orienté vers l'observateur 35 0 Mouvement dans la direction perpendiculaire à la figure, orienté à l'opposé de l'observateur 5 10 20 25 30 ]- Sens de déplacement d'un élément mobile a Position de l'aile dans le cas où le véhicule a une vitesse d'avance négligeable par rapport à la vitesse transversale imposée à l'aile (aux ailes) Position de l'aile dans le cas où le véhicule a une vitesse d'avance non négligeable par rapport à la vitesse transversale imposée à l'aile (aux ailes) Tableau 1 La Figure 1 représente le profil d'une aile, en section droite. Soient : ua vitesse relative du profil par rapport au fluide (vitesse apparente), a : angle d'incidence entre le profil et la vitesse apparente ua, cZ : coefficient de portance de l'aile, cx coefficient de traînée de l'aile, FZ(cz) : portance de l'aile, FX(cx) : traînée de l'aile, F : résultante des forces hydrodynamiques sur l'aile (au centre de poussée). La Figure 2 particularise le cas général de la Figure 1 à celui caractérisé par le fait qu'on impose à l'aile immergée dans un fluide au repos un mouvement selon le vecteur OB. Soit : uä la vitesse apparente du fluide par rapport au profil (orientée selon BO). La Figure 3 illustre la même situation que la Figure 2, excepté le fait que le mouvement imposé à l'aile dans un fluide au repos est, orienté selon le vecteur BO. La Figure 4 illustre le fait que sous l'effet de la poussée agissant transversalement par rapport à la vitesse imposée à l'aile dans la Figure2 et dans la Figure 3, l'aile se met en mouvement dans la direction AO , avec : uh vitesse selon OA du fluide par rapport à l'aile, ua : vitesse apparente du fluide par rapport à l'aile (combinaison entre uh et uv). La Figure 5 illustre, selon l'équation [2], le rendement propulsif d'une hélice ou de tout autre système propulsif caractéristique de l'art existant et dont le principe consiste à accélérer le fluide dans la direction d'avance du véhicule. En ordonnée, le rendement propulsif, en abscisse le taux d'accélération du fluide par l'hélice : La Figure 6 illustre une estimation du rendement propulsif d'une aile utilisée selon l'invention. En ordonnée, le rendement propulsif de l'aile, en abscisse le rapport entre la vitesse transversale de l'aile et la vitesse d'avance du véhicule : b= uvluh. Les Figure 7, Figure 8 et Figure 9 illustrent le positionnement de différents modes de réalisation du système propulsif (1) faisant l'objet de l'invention. Dans la Figure 7, il est disposé en position horizontale par rapport à la surface de l'eau, à l'arrière du véhicule (2) : le mouvement de l'aile (des ailes) a lieu de bâbord à tribord 5 et inversement. Idem dans le cas de la Figure 8, mais selon un autre mode de réalisation de l'invention. Dans la Figure 9, il est disposé en position verticale par rapport à la surface de l'eau, à l'arrière du véhicule (2) : le mouvement de l'aile (des ailes) a lieu de bas en haut et inversement. 10 Dans les Figure 7, Figure 8 et Figure 9, la ligne ondulée (3) représente la surface de l'eau, tandis que les éléments (4) désignent le système solidarisant le système propulsif (1) au véhicule (2). Le système (4) permet également de transmettre les efforts développés au niveau du système propulsif (1) vers le véhicule (2). La Figure 10 illustre d'autres configurations possibles pour positionner le système 15 propulsif (1) selon l'invention : en avant et/ou sur les côtés du véhicule (2). La Figure 11 illustre une configuration particulière dans laquelle le système propulsif (1) est positionné verticalement par rapport à la surface de l'eau (ùNe mouvement de l'aile ou des ailes est vertical par rapport à la surface de l'eau), dans la configuration la plus basse permise par la conception du système (1). Dans ce cas, le système propulsif (1) 20 est totalement immergé. La configuration totalement immergée est celle conduisant aux meilleures performances du système (force propulsive et rendement maximums). A l'extrême de la Figure 11, la Figure 12 illustre la même configuration particulière du système propulsif (1), mais dans sa position totalement émergée. Cette configuration autorise la réalisation d'interventions de maintenance ou de réparation sur le système 25 (1), que le véhicule soit au port ou en eaux profondes. La Figure 13 illustre la configuration particulière du système propulsif (1) considérée dans la Figure 11 et dans la Figure 12, mais cette fois dans le cas où la partie propulsive (1) est partiellement immergée. Cette configuration permet au véhicule de naviguer en eau peu profonde, comme pour quitter le port ou y revenir, par exemple. Dans cette 30 configuration, la force propulsive et le rendement ne sont pas optimums : il ne s'agit que d'une une phase transitoire dans le cycle d'utilisation du véhicule. La Figure 14 illustre une configuration particulière du système propulsif (1), caractérisée par le fait que l'aile (ou les ailes) est située de part et d'autre d'une partie centrale destinée à la supporter et à lui imposer les mouvements générant la poussée. La Figure 15 illustre une autre configuration particulière du système propulsif (1), caractérisée par le fait que l'aile (ou les ailes) est située entre deux parties latérales destinées à la supporter et à lui imposer les mouvements générant la poussée. û La Figure 16 illustre une configuration de l'invention dans laquelle un gouvernail (5) est positionné en aval du système propulsif (1). Le gouvernail (5) est relié soit au système propulsif (1) soit directement au véhicule (2) au moyen d'une structure (6). La Figure 17 illustre une configuration de l'invention dans laquelle un inverseur de poussée (7) est positionné en aval du système propulsif (1) et partiellement dans le sillage de celui-ci. L'inverseur de poussée (7) est relié soit au système propulsif (1) soit directement au véhicule (2) au moyen d'un élément (6). La Figure 18 montre que l'aile (8) (ou les ailes) possède à chacune de ses extrémités des éléments profilés (42) servant à limiter les tourbillons et les pertes en bouts d'aile, en contrariant la formation d'écoulements pariétaux. La Figure 19 détaille le 1er mode de réalisation de l'invention, qui impose à l'aile un mouvement de vas et viens, tout en étant alimenté en puissance par un système en rotation continuellement dans le même sens. Le système dont le mode de réalisation est décrit dans la Figure 19 est également caractérisé par la présence d'un système (17) en rotation autour de deux roues : une chaîne, une courroie ou tout autre moyen équivalent. Les Figure 20, Figure 21 et Figure 22 illustrent l'ajout, au 1er mode de réalisation de l'invention, d'un dispositif permettant : o D'éviter que l'aile ne puisse se retrouver dans une position telle que la poussée qu'elle générerait serait orientée dans le sens inverse de celui désiré (Figure 20), o De servir de moyen de freinage passif pour le véhicule (Figure 21), o De servir de moyen de freinage actif pour le véhicule (poussée inversée) (Figure 22), o Au véhicule d'effectuer une marche arrière (Figure 22). La Figure 23 détaille le 2ème mode de réalisation de l'invention, qui impose à l'aile (ou aux ailes) un mouvement le long d'un élément (17) (chaîne, courroie ou tout autre système équivalent). Cette configuration est alimentée en puissance par un système en rotation continuellement dans le même sens. La Figure 24 se rapporte également au 2ème mode de réalisation de l'invention. Elle ajoute à la Figure 23 les éléments (38) et (39) qui guident la position de l'aide (8) tout au long de son cycle de révolution le long du parcours décrit par la chaîne (17), tendue entre les roues (36) et (37). Le guidage de l'aile (8) (ou des ailes) est obtenu par contact entre l'élément de roulement (34) et les systèmes de guidage (38) et (39), par l'intermédiaire de l'élément (15). La Figure 25 se rapporte également au 2ème mode de réalisation de l'invention. Elle complète les Figure 23 et Figure 24 en illustrant différentes configurations que peut prendre l'aile (8) au fil de son cycle de révolution autour du système constitué da chaîne (17) et des roues (36) et (37), tout en respectant les contraintes imposées par les éléments de guidage (38) et (39). La Figure 25 illustre simultanément deux situations différentes : û La première est caractérisée par le fait que la vitesse d'avance du véhicule est faible par rapport à la vitesse transversale imposée à l'aile (aux ailes), û La seconde est caractérisée par le fait que la vitesse d'avance du véhicule est non négligeable par rapport à la vitesse transversale imposée à l'aile (aux ailes), tout en pouvant être inférieure, égale ou supérieure à celle-ci. û La Figure 26 se rapporte également au 2ème mode de réalisation de l'invention. Elle complète les Figure 23, Figure 24 et Figure 25, en montrant que l'élément (15) solidaire de l'aile (8) au niveau de l'axe de rotation (9) de l'aile vient s'appuyer sur des éléments rigides de guidage (44), dans les deux tronçons rectilignes de l'élément (17). Ce système de guidage permet d'éviter que la chaîne 17 (ou tout autre système équivalent) ne soit sollicité à la fois dans la direction transversale à la trajectoire du véhicule et également dans la direction de celle-ci : sa durée de vie serait en effet réduite, suite au caractère combiné de sa sollicitation. La Figure 27 se rapporte également au 2ème mode de réalisation de l'invention. Elle complète les Figure 23, Figure 24 et Figure 25 et Figure 26, en détaillant selon un autre angle de vision le principe permettant le guidage de l'aile via l'élément (34) contraint à évoluer entre les éléments de guidage (38) et (39). Elle illustre aussi le rôle des butées (44). La Figure 27 et la Figure 28 montrent également que les guides (38) et (39) sont solidaires d'une même pièce rigide (40). La Figure 28 détaille le positionnement des éléments de guidage (38) et (39), solidaires d'une même pièce (40), elle-même solidaire du système propulsif (1). La Figure 29 détaille le 3ème mode de réalisation de l'invention qui impose à l'aile (8) un mouvement de vas et viens, tout en étant alimenté en puissance par un système en rotation continuellement dans le même sens. Le système dont le mode de réalisation est décrit dans la Figure 29 est également caractérisé par le fait que la puissance est transmise par une roue dentée (43) à une vis sans fin (19). Les Figure 30, Figure 31 et Figure 32 illustrent l'ajout au 3ème mode de réalisation de l'invention d'un dispositif permettant : o D'éviter que l'aile ne puisse se retrouver dans une position telle que la poussée qu'elle génèrerait serait orientée dans le sens inverse de celui désiré (Figure 5 30), o De servir de moyen de freinage passif pour le véhicule (Figure 31), o De servir de moyen de freinage actif pour le véhicule (poussée inversée) (Figure 32), o Au véhicule d'effectuer une marche arrière (Figure 32). ù La Figure 33 détaille le 4ème mode de réalisation de l'invention qui impose à l'aile un mouvement de rotation alternatif, à l'extrémité d'une structure rigidifiée (22). Le système de la Figure 33 nécessite une alimentation en puissance dont le sens varie alternativement au cours du cycle de fonctionnement. Le mode de réalisation selon la Figure 33 est également caractérisé par le fait que la puissance est transmise à l'aile par le biais d'un câble (30) tendu d'une part entre un système de poulies (25), (27), (29) et (28) et, d'autre part, à l'extrémité de l'élément (22). Les Figure 34, Figure 35 et Figure 36 illustrent l'ajout au 4ème mode de réalisation de l'invention d'un dispositif permettant : o D'éviter que l'aile ne puisse se retrouver dans une position telle que la poussée qu'elle génèrerait serait orientée dans le sens inverse de celui désiré (Figure 34), o De servir de moyen de freinage passif pour le véhicule (Figure 35), o De servir de moyen de freinage actif pour le véhicule (poussée inversée) (Figure 36), o Au véhicule d'effectuer une marche arrière (Figure 36). La Figure 37 détaille le 5ème mode de réalisation de l'invention qui se différentie du 4ème mode de réalisation de l'invention par le fait que l'entraînement de l'aile (8), libre en rotation à l'extrémité de l'élément (22), n'a pas lieu à l'aide d'un câble et d'un système de poulies mais par un ou plusieurs vérins pneumatiques ou hydrauliques (32). 10 15 20 25 La Figure 38 détaille une réalisation possible d'un système permettant de convertir un mouvement de rotation ayant lieu constamment dans le même sens en un mouvement de rotation alternatif. Le moteur (électrique ou thermique) entraîne une roue dentée (18) qui, à son tour, entraîne une roue (31) sur laquelle un élément de roulement (32) est positionné à un rayon de longueur ajustable, le long d'un élément (33). Une bielle (35) relie l'élément de roulement (32) à un autre élément de roulement (41), ce-dernier étant solidaire d'une crémaillère (52) glissant librement dans des éléments de guidage (51). La crémaillère (52) entraîne une roue (53) qui décrit un mouvement de n tours dans un sens, puis de n tours dans le sens inverse. La roue (53) peut ensuite entraîner tout système propulsif selon l'invention, pour lequel une alimentation par le biais d'un mouvement alternatif de rotation est nécessaire (3ème et 4ème modes de réalisation de l'invention). La Figure 39 illustre le principe de fonctionnement du hème mode de réalisation de l'invention. Une roue dentée (57) entraîne une autre roue dentée (56), solidaire de l'élément rigidifié (22) sur lequel s'articule l'aile (8). L'élément rigidifié (22) tourne librement autour d'un élément de roulement (56), solidaire du véhicule (2) par l'intermédiaire d'un renfort (54). DESCRIPTION DETAILLEE DE PLUSIEURS MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Zef mode de réalisation Dans le 1e` mode de réalisation illustré Figure 19, Figure 20, Figure 21 et Figure 22, le 5 système propulsif (1) comprend : Un élément de guidage (13), solidaire du véhicule (2) par le biais des liaisons (4) illustrées dans les Figure 7, Figure 8, Figure 9, Figure 10, Figure 11, Figure 12, Figure 13, Figure 14, Figure 15, Figure 16 et Figure 17, Un système d'entraînement (17), tel une chaîne ou une courroie ou tout autre 10 système équivalent, tendu entre deux roues (10) et (11). Ce système est rendu solidaire de l'élément (13) par le biais d'éléments structuraux (50). L'élément d'entraînement (17) est entraîné sans glisser par les roues (10) et (11), Un élément (12), dans lequel une fenêtre (16) de forme rectangulaire a été réalisée. L'élément (12) glisse le long du guide (13) à l'aide d'élément de roulement (14) 15 (rouleaux ou autres), Un élément (49), de type rouleau ou autre, solidaire de l'élément d'entraînement (17). L'élément (49) et la pièce (12) sont positionnés de telle sorte que l'élément (49) est contraint à rester en permanence à l'intérieur de la fenêtre (16) de la pièce (12), 20 L'aile (8) est fixée sur la pièce (12), où elle tourne librement autour de l'axe de rotation (9). La rotation de l'aile (8) et de l'axe (9) par rapport à la pièce (12) est rendue libre grâce à un système de type roulement à rouleau (ou autre). Le principe de fonctionnement de l'invention selon son 1er mode de réalisation est le suivant : le moteur du véhicule (2) entraîne la roues (10) et/ou la roue (11), toujours dans le 25 même sens de rotation. L'élément d'entraînement (17) est entraînée par la rotation des roues (10) et (11) et entraîne, à son tour, l'élément (49). L'élément (49) entraîne ensuite la pièce (12) et, par conséquent, l'aile (8). Une fois parvenu à l'une des extrémités de sa course le long de (17), l'élément (49) rebrousse chemin, entraînant dans la même direction mais en sens opposé la pièce (12) et, par conséquent, l'aile (8). 30 L'aile (8) subit donc un mouvement alternatif dans un sens puis dans l'autre. II en résulte une poussée dans la direction globalement transversale au mouvement qui lui a donné naissance, c'est-à-dire vers la gauche de la figure, dans l'exemple de la Figure 19. Cette poussée est transmise au véhicule (2) par le biais des éléments de liaison (4) dans les Figure 7, Figure 8, Figure 9, Figure 10, Figure 11, Figure 12, Figure 13, Figure 14, Figure 15, 35 Figure 16 et Figure 17. Un dispositif additionnel, composé des éléments (34), (45), (46) et (47) (Figure 20, Figure 21 et Figure 22) peut utilement être adjoint à l'invention selon son 1 er mode de réalisation : un élément (34), tel qu'un rouleau ou autre, est solidaire de l'aile (8) et est relié à celle-ci par le biais d'un élément (15) en forme de manivelle, solidaire de l'aile (8) au niveau de son axe de rotation (9) (cf. également la Figure 27). Deux éléments de structure rigides (46), orientés globalement parallèlement à la trajectoire du véhicule, sont solidaires de l'élément (13). Une structure (45), ayant globalement la forme d'un cadre, est guidée le long des éléments (46), à l'aide d'éléments de roulement (47). Le positionnement de l'élément (45) par rapport aux éléments (46) est ajustable. Le dispositif additionnel composé des éléments (34), (45), (46 )et (47) confère à l'invention selon son lermode de réalisation les avantages suivants : û Lorsque l'élément (45) est positionné dans sa position la plus en aval permise par la conception du système, il sert de butée à l'élément (34), de telle sorte que l'aile (8) ne puisse jamais prendre une orientation telle que la poussée qu'elle générerait sous l'effet du mouvement transversal qui lui est imposé serait orientée dans le sens contraire à celui désiré, comme cela pourrait par exemple être le cas suite à l'arrêt prolongé du système propulsif (1), arrêt au cours duquel le courant d'eau pourrait positionner l'aile (8) dans une attitude aléatoire (Figure 20), Lorsque le véhicule (2) avance, il est possible de le freiner en ramenant la structure (45) légèrement vers l'amont, de telle sorte que l'élément (34) vienne en butée, cette fois sur la partie aval de l'élément (45), et contraigne l'aile (8) à conserver une incidence constante, globalement perpendiculaire à la trajectoire du véhicule (2) (Figure 21). Cette configuration permet un freinage lent du véhicule (2), Enfin, lorsque la structure (45) est positionnée en butée amont (Figure 22) et que le mouvement transversal de l'aile est maintenu, le sens de la poussée est inversé. Cette configuration peut être utilisée dans les 2 situations suivantes : ^ Pour un freinage d'urgence : cette fonctionnalité remplace alors l'intérêt d'un inverseur de poussée, tel qu'illustré dans la Figure 17, ^ Pour permettre au véhicule d'évoluer en marche arrière (utile pour les manoeuvres). La puissance nécessaire à ce premier mode de réalisation peut être fournie indifféremment par un moteur thermique ou électrique, tournant constamment dans le même sens. 35 Le système propulsif de l'invention selon son 1e` mode de réalisation peut être utilisé dans 3 configurations différentes : ù Configuration verticale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu verticalement, par rapport à la 5 surface de l'eau (Figure 9 et/ou Figure 10). Configuration horizontale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu horizontalement rapport à la surface de l'eau (Figure 7), Configuration oblique : 10 Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu obliquement par rapport à la surface de l'eau (situation intermédiaire entre la Figure 9 et la Figure 7). Dans le cas d'un véhicule amené à évoluer à la surface d'une eau peu profonde (dans un port, par exemple), la conception du système propulsif de l'invention selon son ter mode de réalisation peut prévoir les possibilités suivantes : 15 Configuration verticale : La profondeur d'immersion de la partie propulsive du système (1) peut être ajustée pour ne pas heurter le fond de l'eau (Figure 13). Dans ce cas, les performances du système propulsif (1) sont naturellement dégradées : la force propulsive est réduite et le rendement propulsif est inférieur à sa valeur obtenue en 20 configuration totalement immergée. Dès que la profondeur de l'eau augmente suffisamment, le système propulsif doit être descendu au maximum, pour devenir totalement immergé et fonctionner de façon optimale (Figure 11). La possibilité d'ajuster la hauteur du système propulsif peut aussi être utilisée à l'arrêt, au port ou sur l'eau, pour effectuer des opérations de maintenance ou de 25 réparation : il suffit alors de relever au maximum la partie propulsive du système (1) pour la rendre totalement émergée (Figure 12). Configuration horizontale et configuration oblique : Selon la même logique que celle relative au positionnement vertical du ter mode de réalisation de l'invention, la profondeur d'immersion du système propulsif selon le 30 1er mode de réalisation utilisé en configuration horizontale ou en configuration oblique par rapport à la surface de l'eau peut être ajustée pour permettre un fonctionnement partiellement ou totalement immergé, voire totalement émergé. 10 15 20 25 30 35 ème mode de réalisation Dans le 2ème mode de réalisation de l'invention, illustré Figure 23, Figure 24, Figure 25 et Figure 27 et Figure 28, le système propulsif (1) comprend : Des roues (36) et (37), solidaires du véhicule (2) par le biais des liaisons (4) illustrées dans les Figure 7, Figure 8, Figure 9, Figure 10, Figure 11, Figure 12, Figure 13, Figure 14, Figure 15, Figure 16 et Figure 17, Un système d'entraînement (17), tel une chaîne ou une courroie ou tout autre système équivalent, tendu entre les roues (36) et (37). L'élément d'entraînement (17) tourne sans glissement sur les roues (36) et (37) et est entraîné par celles-ci, Une aile (8), articulée autour de l'axe (9), fixe par rapport au système d'entraînement (17). La rotation de l'aile (8) autour de son axe (9) par rapport à l'élément d'entraînement (17) est rendue libre grâce à un système de type roulement à rouleau ou tout autre système équivalent, Selon son 2ème mode de réalisation, l'invention utilise simultanément une ou plusieurs ailes, telles que décrites. Le principe de fonctionnement de l'invention selon son 2eme mode de réalisation est le suivant : le moteur du véhicule entraîne la roue (36) et/ou la roue (37), toujours dans le même sens. L'élément d'entraînement (17) est entraîné par la rotation des roues, entraînant à son tour l'aile (8) (ou les ailes). Un système composé d'un élément (34), tel qu'un rouleau ou autre, solidaire de l'aile (8) et relié à celle-ci au niveau de son axe (9) par l'intermédiaire d'un élément rigide (15) en forme de manivelle (Figure 27), est contraint à évoluer constamment à l'intérieur d'un espace délimité par les éléments de guidage (38) et (39). Les éléments de guidage (38) et (39) ont un cheminement optimisé pour assurer que l'aile reste à tout instant du cycle de fonctionnement dans une configuration telle qu'elle génère une poussée dans le sens désiré, c'est-à-dire dans le sens de la trajectoire du véhicule, et ce même si le système propulsif est remis en mouvement après une période d'arrêt au cours de laquelle les courants d'eau auraient naturellement pu avoir tendance à positionner l'aile selon une incidence aléatoire. Dans le cas où la vitesse d'avance du véhicule (2) le long de sa trajectoire est faible par rapport à la vitesse transversale imposée à l'aile, celle-ci a naturellement tendance à se positionner, dans la partie aval de son cycle de révolution le long de l'élément d'entraînement (17), dans une configuration telle qu'elle génèrerait une poussée en sens inverse de celui désiré. Pour éviter cette situation, le cheminement des éléments de guidage (38) et (39) est soigneusement conçu pour que ces guides forcent l'aile, lorsque l'élément (34) vient en butée avec l'un d'entre eux, à se positionner dans le sens désiré (Figure 24 et Figure 25). 21 Lorsque la vitesse d'avance du véhicule (2) le long de sa trajectoire augmente et s'approche progressivement de la vitesse transversale imposée à l'aile, l'écoulement autour de l'aile se met à éviter de lui-même la situation indésirable décrite ci-dessus. En effet, dans ce cas le profil de l'aile reste toujours orienté dans une position telle que la poussée qu'il génère dans les tronçons rectilignes de l'élément d'entraînement (17) tendu entre les roues (36) et (37) est toujours orientée dans le sens désiré (cf. configuration (3 dans la Figure 25). Le fait que dans cette plage de fonctionnement du véhicule (2) et du système propulsif (1), les éléments de guidage (38) et (39) ne forcent plus localement l'aile à prendre une attitude imposée, permet de minimiser les pertes inhérentes à tout changement d'incidence forcé et conduit donc au meilleur rendement pour le système propulsif (1). Le long du système d'entraînement (17), l'aile (8) a un mouvement caractérisé par : û Deux phases rectilignes, génératrices de poussée dans le sens désiré (parties amont et aval) du système propulsif (1), Deux phases courbes, caractérisées par un faible accroissement de la poussée dans la partie amont de (37) et par une augmentation de la traînée dans la partie aval de (37) (dans le cas où l'aile est artificiellement contrainte à changer d'orientation) ainsi que localement, au niveau de (36). La poussée résultant de l'intégrale des incréments de poussée tout au long du cycle de l'aile (8) le long de l'élément d'entraînement (17) est transmise au véhicule (2) par le biais des éléments (4) illustrés dans les Figure 7, Figure 8, Figure 9, Figure 10, Figure 11, Figure 12, Figure 13, Figure 14, Figure 15, Figure 16 et Figure 17. La puissance nécessaire à l'invention selon son 2ème mode de réalisation peut être fournie indifféremment par un moteur thermique ou électrique, tournant constamment dans le 25 même sens. Le système propulsif de l'invention selon son 2ème mode de réalisation peut être utilisé dans 3 configurations différentes : Configuration verticale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu verticalement, par rapport à la 30 surface de l'eau (Figure 9 et/ou Figure 10), Configuration horizontale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu horizontalement rapport à la surface de l'eau (Figure 7), Configuration oblique : 35 Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu obliquement par rapport à la surface de l'eau (situation intermédiaire entre la Figure 9 et la Figure 7). Dans le cas d'un véhicule amené à évoluer à la surface d'une eau peu profonde (dans un port, par exemple), la conception du système propulsif de l'invention selon son 2ème mode de réalisation peut prévoir les possibilités suivantes : ù Configuration verticale : La profondeur d'immersion de la partie propulsive du système (1) peut être ajustée pour ne pas heurter le fond de l'eau (Figure 13). Dans ce cas, les performances du système propulsif sont naturellement dégradées : la force propulsive est réduite et le rendement propulsif est inférieur à sa valeur caractéristique d'une configuration en totale immersion. Dès que la profondeur d'eau augmente suffisamment, le système propulsif doit être descendu au maximum, pour devenir totalement immergé et fonctionner de façon optimale (Figure 11). Dans le cas où la partie propulsive est partiellement immergée, il est possible et recommandé de recourir à un moyen de guidage de l'incidence de l'aile, permettant de forcer celle-ci à avoir une incidence favorable lors de sa rentrée dans l'eau, à chaque cycle de fonctionnement (Figure 13). De cette façon, les perturbations hydrodynamiques lors de la rentrée de l'aile dans l'eau sont minimisées. Pour cela, le cheminement des éléments de guidage (38) et (39), solidaires de la pièce (40) (comme illustré dans la Figure 28), elle-même solidaire du véhicule (2), est conçu pour contraindre l'aile (8) à aborder la surface de l'eau avec une incidence favorable (cf. Figure 25). La possibilité d'ajuster la hauteur du système propulsif peut aussi être utilisée à l'arrêt, au port ou au large, pour effectuer des opérations de maintenance ou de réparation : il suffit alors de relever au maximum la partie propulsive du système (1) pour la rendre totalement émergée (Figure 12). Configuration horizontale et configuration oblique : Selon la même logique que celle relative à la configuration verticale du 2ème mode de réalisation de l'invention, la profondeur d'immersion du système propulsif selon le 2ème mode de réalisation utilisé en configuration horizontale ou oblique par rapport à la surface de l'eau peut être ajustée pour permettre un fonctionnement totalement immergé, partiellement immergé, voire totalement émergé. 5 ème mode de réalisation Dans le 3ème mode de réalisation, illustré Figure 29, Figure 30, Figure 31 et Figure 32, le système propulsif (1) comprend : û Un élément de guidage (13), solidaire du véhicule (2) par le biais des liaisons (4) illustrées dans les Figure 7, Figure 8, Figure 9, Figure 10, Figure 11, Figure 12, Figure 13, Figure 14, Figure 15, Figure 16 et Figure 17, Une vis sans fin (19), solidaire d'une roue dentée (43) servant à entraîner l'élément 24 (1 9), 10 15 20 25 30 Des pièces (20), liant à leurs extrémités la vis sans fin (19) etl'élément de guidage (13). Les pièces (20) sont solidaires de l'élément (13), tandis que la vis sans fin (19) tourne librement par rapport aux éléments (20), Un élément (21) faisant office d'écrou, caractérisé par le fait possède un filetage compatible avec celui de la vis sans fin (19) et qu'il est bloqué en rotation par l'élément de guidage (13). L'écrou (21) glisse librement le long de l'élément de guidage (13), Une aile (8), tournant autour d'un axe (9) et solidaire de l'écrou (21). La rotation de l'aile (8) autour de son axe (9) par rapport à l'écrou (12) est rendue libre grâce à un système de type roulement à rouleau ou autre. Le principe de fonctionnement de l'invention selon son 3ème mode de réalisation est le suivant : le moteur du véhicule (2) entraîne la roue dentée (43) qui entraîne à son tour la vis sans fin (19). La rotation de celle-ci provoque le déplacement de l'écrou (21) vers le haut ou vers le bas de la Figure 29, selon que la rotation de la roue dentée (43) a lieu dans un sens ou dans l'autre. L'écrou (21) entraîne l'aile (8) dans ses mouvements alternatifs, transversaux par rapport à la trajectoire du véhicule (2). Une fois l'écrou (21) parvenu à l'une des extrémités de sa course, le sens de rotation da roue dentée (43) doit être inversé. La vis (19) tournant alors en sens inverse, provoque l'inversion du sens du mouvement de l'aile (8). L'aile (8) se voit donc imposé un mouvement alternatif de haut en bas dans la Figure 29. Il en résulte une poussée dans la direction horizontale de la Figure 29, c'est-à-dire transversalement à la direction du mouvement de l'aile qui lui a donné naissance. Cette poussée se transmet au véhicule (2) par le biais des éléments structuraux 4 illustrées dans les Figure 7, Figure 8, Figure 9, Figure 10, Figure 11, Figure 12, Figure 13, Figure 14, Figure 15, Figure 16 et Figure 17. Un dispositif additionnel composé des éléments (34), (45), (46) et (47) (Figure 30, Figure 31 et Figure 32) peut être utilement adjoint à l'invention selon son 3ème mode de réalisation : un élément (34), tel qu'un rouleau ou autre, est solidaire de l'aile (8) et est relié à celle-ci par le biais d'un élément (15), en forme de manivelle, solidaire de l'aile (8) au niveau de son axe de rotation (9) (cf. également la Figure 30). Deux éléments de structure rigides (46), orientés globalement parallèlement à la trajectoire du véhicule, sont solidaires des éléments (20) et/ou de l'élément (13). Une structure (45), ayant globalement la forme d'un cadre, est guidée le long des éléments (46), à l'aide d'éléments de roulement (47). Le positionnement de l'élément (45) par rapport aux éléments (46) est ajustable. Le dispositif additionnel composé des éléments (34), (45), (46) et (47) confère à l'invention selon son Sème mode de réalisation les avantages suivants : Lorsque l'élément (45) est positionné dans sa position la plus en aval permise par la conception du système, il sert de butée à l'élément (34), de telle sorte que l'aile (8) ne puisse jamais prendre une orientation telle que la poussée qu'elle générerait sous l'effet du mouvement transversal qui lui est imposé serait orientée dans le sens contraire à celui désiré, comme cela pourrait par exemple être le cas suite à l'arrêt prolongé du système propulsif (1), arrêt au cours duquel le courant d'eau pourrait positionner l'aile (8) dans une attitude aléatoire (Figure 30), Lorsque le véhicule (2) avance, il est possible de le freiner en ramenant la structure (45) légèrement vers l'amont, de telle sorte que l'élément (34) vienne en butée, cette fois sur la partie aval de l'élément (45), et contraigne l'aile (8) à conserver une incidence constante, globalement perpendiculaire à la trajectoire du véhicule (2) (Figure 31). Cette configuration permet un freinage lent du véhicule (2), Enfin, lorsque la structure (45) est positionnée en butée amont (Figure 32) et que le mouvement transversal de l'aile est maintenu, le sens de la poussée est inversé. Cette configuration peut être utilisée dans les 2 situations suivantes : ^ Pour un freinage d'urgence : cette fonctionnalité remplace alors l'intérêt d'un inverseur de poussée, tel qu'illustré dans la Figure 17, ^ Pour permettre au véhicule d'évoluer en marche arrière (utile pour les manoeuvres). La puissance nécessaire au 3ème mode de réalisation de l'invention peut être fournie soit par un moteur électrique dont le sens de rotation est inversé à chaque demi-cycle, soit par un moteur thermique, à la condition qu'entre la sortie de celui-ci et la roue dentée (43), un système d'inversion alternative du sens de rotation soit installé. Un exemple particulier d'un tel système est illustré Figure 38. Son principe est le suivant : la roue dentée (18) située en sortie du moteur entraîne une roue (31) sur laquelle un élément de guidage (33) a été installé sur un rayon particulier de la roue (31). Une bielle (35) est fixée sur l'élément de guidage (33), par le biais d'un élément de type rotule ou rouleau ou autre (32). A son autre extrémité, la bielle (35) est reliée, également via un élément de type rotule ou rouleau ou autre (41), à l'extrémité d'une crémaillère (52) qui glisse librement entre des éléments de guidage (51). La crémaillère (52) entraîne sans glisser une roue dentée (53) qui peut directement ou indirectement entraîner la roue dentée (43) servant d'entrée de puissance au système de propulsion de l'invention selon son 3ème mode de réalisation. Selon le système décrit dans la Figure 38, la rotation dans un sens continu de la roue (18) provoque une rotation alternative de la roue (53) qui effectue n tours dans un sens puis n tours en sens inverse et ainsi de suite. Des systèmes de multiplication ou de réduction du nombre de tours peuvent être interposés d'une part entre la sortie du moteur et la roue (18) entraînant le système décrit dans la Figure 38 et, d'autre part, entre la roue (53) et la roue (43). L'exemple de système permettant d'inverser alternativement le sens de rotation décrit dans la Figure 38 n'est pas le seul possible pour répondre à la fonctionnalité attendue. Remarque : l'utilisation d'un système d'inversion du sens de rotation tel que décrit dans la Figure 38 ou selon tout autre mode de réalisation n'est pas strictement limité au cas où le moteur servant à entraîner le système propulsif (1) est de type thermique : il peut également s'appliquer au cas où un moteur électrique est utilisé et où il n'est pas désiré d'en inverser le sens de rotation. Le système propulsif de l'invention selon son 3ème mode de réalisation peut être utilisé dans 3 configurations différentes : Configuration verticale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu verticalement, par rapport à 30 la surface de l'eau (Figure 9 et/ou Figure 10), û Configuration horizontale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu horizontalement rapport à la surface de l'eau (Figure 7), Configuration oblique : 35 Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu obliquement par rapport à la surface de l'eau (situation intermédiaire entre la Figure 9 et la Figure 7). Dans le cas d'un véhicule amené à évoluer à la surface d'une eau peu profonde (dans un port, par exemple), la conception du système propulsif de l'invention selon le 3ème mode de réalisation peut prévoir les possibilités suivantes : Configuration verticale : La profondeur d'immersion de la partie propulsive du système (1) peut être ajustée pour ne pas heurter le fond de l'eau (Figure 13). Dans ce cas, les performances du système propulsif (1) sont naturellement dégradées : la force propulsive est réduite et le rendement propulsif est inférieur à sa valeur obtenue en configuration totalement immergée. Dès que la profondeur de l'eau augmente suffisamment, le système propulsif doit être descendu au maximum, pour devenir totalement immergé et fonctionner de façon optimale (Figure 11). La possibilité d'ajuster la hauteur du système propulsif peut aussi être utilisée à l'arrêt, au port ou sur l'eau, pour effectuer des opérations de maintenance ou de réparation : il suffit alors de relever au maximum la partie propulsive du système (1) pour la rendre totalement émergée (Figure 12). Configuration horizontale et configuration oblique : Selon la même logique que celle relative au positionnement vertical du 3ème mode de réalisation de l'invention, la profondeur d'immersion du système propulsif de l'invention selon son 3ème mode de réalisation utilisé en configuration horizontale ou en configuration oblique par rapport à la surface de l'eau peut être ajustée pour permettre un fonctionnement partiellement ou totalement immergé, voire totalement émergé. 5 10 15 20 30 ème mode de réalisation Dans le 4ème mode de réalisation de l'invention, illustré Figure 33, Figure 34, Figure 35 et Figure 36, le système propulsif (1) comprend : ù Une rotule (24), solidaire du véhicule (2), éventuellement par l'intermédiaire d'un support (23). Une structure rigidifiée (22) reliant la rotule (24) à l'aile (8), cette dernière étant fixée à l'élément (22) au niveau de son axe de rotation (9). L'aile (8) tourne librement autour de son axe de rotation (9) et par rapport à l'élément (22). L'élément (22) transmet une partie des efforts nécessaires à l'application du mouvement transversal de l'aile (8), ainsi que la poussée que l'aile (8) délivre en réaction. ù Un système de poulies fixées soit directement sur la structure du véhicule (2), soit sur des supports tels que les éléments (23) et (26). Les poulies sont représentées par les repères (25), (27), (28) et (29) dans la Figure 33. Un câble (30) reliant les poulies (25), (27), (28) et (29) à l'extrémité de la structure (22) qui supporte l'aile (8). Le principe de fonctionnement de l'invention selon son 4ème mode de réalisation est le suivant : le moteur du véhicule entraîne la poulie (27) (ou l'une des autres) qui, à son tour, entraîne sans glisser le câble (30). La rotation de la poulie (27) impose à l'aile un mouvement de rotation de haut en bas ou de bas en haut, à l'extrémité de l'élément rigide (22), dans la Figure 33. Lorsque l'élément (22) parvient à l'une des extrémités de sa zone de débattement autorisée par la conception du système propulsif (1), le sens de rotation de la poulie (27) est inversé, ce qui inverse le mouvement de l'aile (8). L'aile (8) se voit donc imposé un mouvement de haut en bas (ou de gauche à droite, si le dispositif est positionné à l'horizontale). II en résulte une poussée dans la direction horizontale de la Figure 33, vers la gauche. Cette poussée est transmise au véhicule (2) par le biais de l'élément (22) et du support (24) et par la tension développée dans le câble (30). La puissance nécessaire au 4ème mode de réalisation de l'invention peut être fournie soit par un moteur électrique dont le sens de rotation est inversé à chaque demi-cycle, soit par un moteur thermique, à la condition qu'entre la sortie de celui-ci et la roue poulie (27), un système d'inversion alternative du sens de rotation soit installé. Un exemple particulier d'un tel système est illustré Figure 38. Son principe est décrit dans la section décrivant le 3ème mode de réalisation de l'invention. La même remarque que celle formulée dans la section décrivant le 3ème mode de réalisation de l'invention et selon laquelle l'utilisation d'un système tel qu'illustré dans la Figure 38 dans le cas d'un moteur électrique est également valable dans le cadre du 4ème mode de réalisation de l'invention. 28 Un dispositif additionnel composé des éléments (34), (45), (46) et (47) (Figure 34, Figure 35 et Figure 36) peut être utilement adjoint à l'invention selon son 4ème mode de réalisation : un élément (34), tel qu'un rouleau ou autre, est solidaire de l'aile (8) et est relié à celle-ci par le biais d'un élément (15), en forme de manivelle, solidaire de l'aile (8) au niveau de son axe de rotation (9) (cf. Figure 34). Deux éléments rigides (46), orientés globalement parallèlement à la trajectoire du véhicule, sont solidaires soit de la structure rigidifiée (22), soit du véhicule (2). Une structure (45), ayant globalement la forme d'un cadre, est guidée le long des éléments (46), à l'aide d'éléments de roulement (47). Le positionnement de l'élément (45) par rapport aux éléments (46) est ajustable. Le dispositif additionnel composé des éléments (34), (45), (46) et (47) confère à l'invention selon son 4ème mode de réalisation les avantages suivants : Lorsque l'élément (45) est positionné dans sa position la plus en aval permise par la conception du système, il sert de butée à l'élément (34), de telle sorte que l'aile (8) ne puisse jamais prendre une orientation telle que la poussée qu'elle générerait sous l'effet du mouvement transversal qui lui est imposé serait orientée dans le sens contraire à celui désiré, comme cela pourrait par exemple être le cas suite à l'arrêt prolongé du système propulsif (1), arrêt au cours duquel le courant d'eau pourrait positionner l'aile (8) dans une attitude aléatoire (Figure 34), Lorsque le véhicule (2) avance, il est possible de le freiner en ramenant la structure (45) légèrement vers l'amont, de telle sorte que l'élément (34) vienne en butée, cette fois sur la partie aval de l'élément (45), et contraigne l'aile (8) à conserver une incidence constante, globalement perpendiculaire à la trajectoire du véhicule (2) (Figure 35). Cette configuration permet un freinage lent du véhicule (2), Enfin, lorsque la structure (45) est positionnée en butée amont (Figure 36) et que le mouvement transversal de l'aile est maintenu, le sens de la poussée est inversé. Cette configuration peut être utilisée dans les 2 situations suivantes : ^ Pour un freinage d'urgence : cette fonctionnalité remplace alors l'intérêt d'un inverseur de poussée, tel qu'illustré dans la Figure 17, ^ Pour permettre au véhicule d'évoluer en marche arrière (utile pour les manoeuvres). Le système propulsif de l'invention selon son 4ème mode de réalisation peut être utilisé dans 3 configurations différentes : Configuration verticale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu verticalement, par rapport à la surface de l'eau (Figure 33), Configuration horizontale : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu horizontalement rapport à la surface de l'eau (Figure 8), Configuration oblique : Le mouvement transversal imposé à l'aile a lieu obliquement par rapport à la surface de l'eau (situation intermédiaire entre la Figure 33 et la Figure 8) . Dans le cas d'un véhicule amené à évoluer à la surface d'une eau peu profonde (dans un port, par exemple), la conception du système propulsif de l'invention selon son 4ème mode de réalisation peut prévoir les possibilités suivantes : Configuration verticale : La profondeur d'immersion et/ou l'amplitude de débattement de l'extrémité de la 15 structure rigidifiée (22) peut être ajustée pour ne pas heurter le fond de l'eau, selon un principe analogue à celui illustré pour un autre mode de réalisation dans la Figure 13. Dans ce cas, les performances du système propulsif sont naturellement dégradées : la force propulsive et le rendement propulsif sont inférieurs à leurs valeurs caractéristiques d'une utilisation avec une profondeur nominale d'immersion 20 et une amplitude nominale de débattement de l'élément (22). Dès que la profondeur d'eau augmente suffisamment, le système propulsif doit être placé en configuration nominale pour fonctionner de façon optimale. La possibilité de relever le système propulsif peut aussi être utilisée à l'arrêt, au port ou au large, pour effectuer des opérations de maintenance ou de réparation (partie 25 propulsive du dispositif en configuration totalement émergée). 10 Utilisé en configuration verticale, le 4ème mode de réalisation de l'invention offre la possibilité de piloter différemment l'amplitude de débattement de l'élément (22), en appliquant un nombre différent de tours de rotation des poulies (27) situées à gauche et à droite du véhicule (2) et cela, uniquement dans le cas où la configuration du système propulsif est similaire à celle de la Figure 15. Dans le cas d'un entraînement par moteur électrique, cette possibilité est facilement réalisable, tandis que dans le cas où la puissance motrice provient d'un moteur tournant constamment dans le même sens, il est possible, en adoptant un système tel que celui illustré dans la Figure 38 et décrit dans la section relative au 3ème mode de réalisation de l'invention, de modifier l'amplitude du rayon sur lequel la bielle (35) vient s'articuler sur la roue (31), en modifiant la position de la rotule (32) le long de I élément de guidage (33). La conséquence d'une imposition différentielle de l'amplitude de mouvement de l'élément (22) d'un côté et de l'autre du véhicule (2) est le fait que l'aile (8) s'incline davantage d'un côté que de l'autre lors de son cycle de fonctionnement. Cette inclinaison génère une composante latérale à la force propulsive générée par le mouvement de l'aile qui permet d'orienter le véhicule 2 à bâbord ou à tribord, aidée par l'importance du bras de levier entre le centre de gravité du véhicule (2) et le point d'application de cette composante transversale sur l'aile (8). Configuration horizontale et configuration oblique : Selon la même logique que celle relative à la configuration verticale du 4éme mode de réalisation de l'invention, la profondeur d'immersion du système propulsif selon son 4ème mode de réalisation utilisé en configuration horizontale ou en configuration oblique par rapport à la surface de l'eau peut être ajustée pour permettre un fonctionnement totalement immergé, partiellement immergé ou totalement émergé. 5 10 15 20 25 35 ème mode de réalisation Dans le 5ème mode de réalisation de l'invention, illustré Figure 37, le système propulsif (1) comprend : Une rotule (24), solidaire du véhicule (2), éventuellement par le biais d'un support (23), Une structure rigidifiée (22) reliant la rotule (24) à l'aile (8), cette dernière étant fixée à l'élément (22) au niveau de son axe de rotation (9). L'aile (8) tourne librement autour de son axe de rotation (9) et par rapport à l'élément (22). L'élément (22) transmet une partie des efforts nécessaires à l'application du mouvement transversal de l'aile (8), ainsi que la poussée que l'aile (8) délivre en réaction. ù Un ou plusieurs vérins (32), pneumatiques ou hydrauliques, à chambres uniques ou doubles (dans le cas où un même vérin doit pouvoir appliquer une force successivement dans un sens puis dans l'autre). Le vérin (32) est fixé à l'une de ses extrémités sur une rotule (31), solidaire du véhicule (2) éventuellement via une fixation (26), et, à l'autre extrémité, sur une rotule (33) solidaire de l'élément (22). Le principe de fonctionnement de l'invention selon son 4ème mode de réalisation est le suivant : le moteur du véhicule, qu'il soit électrique ou thermique, entraîne un compresseur pneumatique ou hydraulique qui alimente le vérin (32) (ou les vérins), alternativement dans un sens puis dans l'autre. L'aile (8) se voit donc imposé un mouvement alternatif de haut en bas dans la Figure 37 (ou de gauche à droite, si le dispositif est utilisé en configuration horizontale, comme dans la Figure 8). Il s'ensuit une poussée dans la direction horizontale de la Figure 37, vers la gauche. Cette poussée est transmise au véhicule (2) par le biais de l'élément (22) et du vérin (32). Un dispositif additionnel composé d'éléments (34), (45), (46 et (47) selon un agencement similaire à celui illustré Figure 34, Figure 35 et Figure 36 pour le 4ème mode de réalisation de l'invention, peut également être utilement adjoint à l'invention selon son 5ème mode de réalisation de l'invention. Les avantages de ce dispositif additionnel sont identiques à ceux décrits dans la description du 4ème mode de réalisation de l'invention. Le système propulsif de l'invention selon son 5ème mode de réalisation peut être utilisé dans les 3 mêmes configurations que selon le 4ème mode de réalisation de l'invention : configurations verticale, horizontale ou oblique. Dans le cas d'un véhicule amené à évoluer à la surface d'une eau peu profonde (dans un port, par exemple), la conception du système propulsif de l'invention selon son 5ème mode de réalisation peut prévoir les mêmes possibilités que celles décrites dans le cas du 4ème mode de réalisation de l'invention. 32 6ème mode de réalisation Le 6ème mode de réalisation de l'invention, illustré Figure 39, est en tout point identique dans son principe et dans l'ensemble des possibilités qu'il offre aux 4ème et 5ème modes de réalisation de l'invention, à seule différence suivante près : dans le 6ème mode de réalisation de l'invention, l'ensemble constitué de l'élément rigidifié (22) et de l'aile (8) tournant autour d'un élément de roulement (56) est animé non pas par le biais d'un câble comme selon le 4ème mode de réalisation ou de vérins comme selon le 5ème mode de réalisation, mais directement par une roue dentée (57) entraînant une autre roue dentée (56), cette dernière étant solidaire de l'élément (22). La roue dentée (57) est alimentée en puissance par un système effectuant alternativement n tours dans un sens puis n tours en sens inverse. Selon la même logique que celle décrite et utilisée dans les 3ème et 4ème modes de réalisation de l'invention, cela peut être obtenu soit par l'utilisation d'un moteur électrique dont le sens de rotation est alternativement inversé, soit par celle d'un moteur électrique ou thermique tournant toujours dans le même sens, mais auquel est ajouté un système de conversion du sens de rotation tel qu'illustré dans la Figure 38 ou selon tout autre système assurant une fonction équivalente
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Propulsion de véhicules (1) évoluant sur l'eau et/ou dans l'eau, au moyen d'une ou plusieurs ailes immergées (2), animées de mouvements transversaux par rapport à la trajectoire du véhicule (3). La propulsion résulte de la poussée développée par l'aile (les ailes), suite aux mouvements qui lui sont imposés. L'invention concerne un moyen de propulsion alternatif aux hélices et autres systèmes de propulsion marine, avec un rendement de propulsion supérieur et ce, afin de limiter la consommation de carburant. L'invention peut également contribuer à modifier la signature acoustique et à réduire le sillage du véhicule, grâce à une vitesse axiale d'éjection de l'eau particulièrement faible. L'invention a recours à une ou plusieurs ailes de profil symétrique, conçues pour se placer automatiquement à leur position de finesse maximale (profils auto-incidents). Le système propulsif selon l'invention peut s'appliquer à tout type de véhicules marins (voilier, hors-bord, yacht, péniche, chalutier, remorqueur, paquebot, cargo, pétrolier...).
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1) Dispositif permettant de propulser tout véhicule (2) évoluant sur l'eau et/ou dans l'eau, à l'aide d'une (ou plusieurs) aile(s) (8) à profil(s) symétrique(s), partiellement ou totalement immergée(s), en rotation libre autour de son (leurs) axe(s) (9), entraînée(s) par un dispositif animant ladite(lesdites) aile(s) d'un mouvement transversal par rapport à la direction de déplacement du véhicule, ce mouvement pouvant être orienté horizontalement, verticalement ou obliquement par rapport à la surface de l'eau. Le positionnement de l'axe de rotation (9) de l'aile (des ailes) (8) dans la section droite de l'aile (des ailes) est choisi pour que l'aile (les ailes) se positionne(nt) d'elle(s)- même(s) au voisinage de sa(leur) position de finesse maximale, lorsqu'elle est animée d'un mouvement transversal par rapport à la direction d'avance du véhicule. L'aile (les ailes) peut(peuvent) disposer à chacune de ses(leurs) extrémités de structures profilées (42) constituant des parois latérales, perpendiculaires au plan moyen de l'aile (des ailes), destinées à limiter les pertes hydrodynamiques en bouts d'aile(s), liées aux écoulements pariétaux générés par les mouvements de l'aile (des ailes). La propulsion du véhicule peut être réalisée au moyen d'un ou plusieurs dispositifs selon les caractéristiques précédentes, implanté(s) en arrière et/ou en avant et/ou sur les côtés du véhicule. 2) 1er mode de réalisation de l'invention : dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le mouvement transversal de l'aile (8) par rapport à la trajectoire du véhicule (2) est obtenu à l'aide d'un système d'entraînement (17) (chaîne ou câble ou courroie ou engrenages), entraîné sans glissement et tendu entre deux roues (10) et (11) tournant constamment dans le même sens et solidaires d'un système de guidage (13). Le système d'entraînement (17) entraîne sans glissement un élément de roulement (49), contraint à rester confiné à l'intérieur d'une fenêtre (16) réalisée dans une pièce mobile (12), sur laquelle est fixée l'aile (8) au niveau de son axe de rotation (9). La pièce (12) glisse librement le long du système de guidage (13), solidaire du véhicule. Suite à la rotation des roues (10) et (11) entraînant le système (17) et l'élément de roulement (49), la pièce (12) est mise en mouvement, alternativement dans un sens puis dans l'autre, le long du système de guidage (13), mouvement alternatif directement communiqué à l'aile (8). 3) 2ème mode de réalisation de l'invention : dispositif selon la 1, caractérisé par la présence d'une ou de plusieurs ailes (8) dont le mouvement transversal par rapport à la trajectoire du véhicule (2) est obtenu en entraînant sans glissement l'aile (les ailes) (8) par le biais d'un élément (15), en forme de manivelle et solidaire de l'aile (des ailes) au niveau de son(leur) axe de rotation (9). L'élément (15) est fixé à un système d'entraînement (17) (chaîne ou câble ou courroie ou engrenages), entraîné sans glissement et tendu entre deux roues (36) et (37) tournant constamment dans le même sens et dont les axes de rotation sont solidaires du véhicule. Sous l'effet de la poussée développée par l'aile (les ailes), la partie de l'élément (15) située dans le plan des roues (36) et (37), et qui est équipée d'un élément de roulement, peut venir s'appuyer et rouler sur des éléments de guidage (44), solidaires du véhicule et localisés directement en amont et parallèlement aux 2 tronçons rectilignes du système d'entraînement (17) situés entre les roues (36) et (37), cela dans le but de limiter les sollicitations mécaniques appliquées au système d'entraînement (17). Un élément de roulement (34) situé à l'extrémité de l'élément (15) est contraint à évoluer à tout instant du cycle dans l'espace délimité par deux éléments de guidage (38) et (39), solidaires d'une pièce (40), elle-même solidaire du véhicule. Le tracé des éléments de guidage (38) et (39) le long du système d'entraînement (17) est optimisé pour que l'aile (les ailes) reste(nt) dans une configuration compatible avec la génération d'une poussée orientée dans le sens d'avance du véhicule. L'optimisation du tracé des éléments de guidage (38) et (39) permet également de minimiser les perturbations d'écoulement autour de l'aile (8), quelles que soient les vitesses du véhicule et de l'aile (des ailes). Dans le cas particulier où le système propulsif impose à l'aile (aux ailes) un mouvement transversal vertical par rapport à la surface de l'eau et doit pouvoir fonctionner en mode partiellement immergé, le tracé des éléments de guidage (38) et (39) par rapport au système d'entraînement (17) est également optimisé pour limiter les perturbations liées à la rentrée de l'aile (des ailes) dans l'eau, en imposant l'angle d'incidence de l'aile (des ailes) au contact avec la surface de l'eau. Cela est effectué en positionnant judicieusement le système de guidage (39) dans sa partie rectiligne située en aval du système propulsif, pour que le contact entre l'élément de roulement (34) et le système de guidage (39) ait lieu dans une configuration telle que l'aile (les ailes) adopte(nt) l'incidence attendue lors du contact avec la surface de l'eau. 4) Sème mode de réalisation de l'invention : dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le mouvement transversal de l'aile (8) par rapport à la trajectoire du véhicule (2) est obtenu à l'aide d'une vis sans fin (19), entraînée alternativement dans un sens puis dans l'autre par une roue dentée (43). L'axe de rotation (9) de l'aile (8) est solidaire d'un écrou (21) dont la rotation autour de la vis (19) est rendue impossible par le coulissement de l'écrou (21) le long d'un élément de guidage (13), parallèle à la vis sans fin (19). Les extrémités de l'élément de guidage (13) sont solidaires de deux pièces (20) pourvues d'alésages dans lesquels la vis sans fin (19) tourne librement. Un dispositif situé aux extrémités de la vis sans fin (19) empêche celle-ci de se déplacer en translation par rapport à l'élément de guidage (13) et aux pièces (20), cela quel que soit le sens de rotation de la vis sans fin. La rotation de la vis sans fin de n tours dans un sens puis de n tours dans l'autre sens génère un déplacement alternatif de l'aile (8), accrochée à l'écrou (21). 15 5) 4ème mode de réalisation de l'invention : dispositif selon la 1, caractérisé par l'imposition d'un mouvement alternatif à un élément rigidifié (22) pivotant autour d'un axe (24) solidaire du véhicule (2). L'aile (8) générant la force propulsive est liée à l'extrémité de l'élément rigidifié (22), au niveau de son axe de rotation (9). L'élément rigidifié (22) est animé à l'aide d'un câble (30), relié à l'extrémité de l'élément rigidifié 20 (22), tendu sur un système de poulies ((25), (27), (28) et (29)) sur lequel il tourne sans glissement, selon un mouvement alternatif imposé par la rotation d'une ou de plusieurs poulies. 6) 5ème mode de réalisation de l'invention : dispositif selon la 1, caractérisé par l'imposition d'un mouvement alternatif à un élément rigidifié (22) pivotant autour d'un axe (24) solidaire du véhicule (2). L'aile (8) générant la force propulsive est liée à l'extrémité de l'élément rigidifié (22), au niveau de son axe de rotation (9). L'élément rigidifié (22) est animé par un ou plusieurs vérins hydrauliques et/ou pneumatiques (32) à double effet (fonctionnant alternativement dans un sens puis dans l'autre), reliant directement ou indirectement l'élément rigidifié (22) au véhicule. 10 25 30 7) 6ème mode de réalisation de l'invention : dispositif selon la 1, caractérisé par l'imposition d'un mouvement alternatif à un élément rigidifié (22) pivotant autour d'un axe (56) solidaire du véhicule (2). L'aile (8) générant la force propulsive est liée à l'extrémité de l'élément rigidifié (22), au niveau de son axe de rotation (9). L'élément rigidifié (22) est animé par une roue dentée (57) animée d'un mouvement alternatif de n tours dans un sens puis de n tours en sens inverse, entraînant une autre roue dentée (55) (ou une portion de roue dentée), solidaire de l'élément rigidifié (22). 8) Dispositif selon la 2 ou 4 ou 5 ou 6 ou 7, caractérisé par l'ajout au système propulsif (1) d'un système permettant de forcer l'orientation de l'aile (8) par rapport au véhicule (2). Ce dispositif permet d'inverser le sens de poussée du système propulsif. Lorsque cette fonctionnalité est utilisée à l'arrêt, elle permet au véhicule de faire marche-arrière, tandis que lorsqu'elle est utilisée quand le véhicule avance, elle permet de le freiner de façon active (c'est-à-dire de façon forcée). Lorsque ce système est utilisé pour imposer à l'aile de rester en configuration perpendiculaire par rapport à la direction du véhicule, il permet de freiner celui-ci de façon passive (freinage naturel). Ce dispositif comprend des éléments de structure (45), en forme de cadre, mobiles le long d'éléments de guidage (46), directement ou indirectement reliés au système propulsif (1) ou au véhicule (2). Les éléments de guidage (46) sont orientés parallèlement au plan de symétrie du véhicule. L'élément (45) contraint un élément de roulement (34), situé à l'extrémité d'un élément (15) en forme de manivelle et solidaire de l'aile (8) au niveau de son axe de rotation (9), à toujours rester à l'intérieur du cadre formé par l'élément (45). La possibilité d'ajuster sur demande le positionnement de l'élément (45) le long des guides (46) permet, lorsque l'élément de roulement (34) vient en contact avec l'une des parois latérales amont ou aval de l'élément (45), de forcer l'orientation de l'aile (8) dans la configuration désirée (freinage, marche-arrière ou marche-avant). 9) Dispositif permettant la manoeuvrabilité d'un véhicule (2), caractérisé : par l'adjonction d'un gouvernail (5) placé dans l'écoulement aval du système propulsif selon la 2 ou 3 ou 4 ou 5 ou 6 ou 7, et/ou par la possibilité de générer une amplitude de déplacement différente entre les extrémités bâbord et tribord de l'aile (8), selon le dispositif de la 4 ou 5 ou 6 ou 7, afin de créer une orientation préférentielle de la poussée à bâbord ou à tribord, et/ou par l'adjonction d'un inverseur de poussée rétractable (7), positionné partiellement dans le sillage du système propulsif selon la 2 ou 3 ou 4 ou 5 ou 6 ou 7, afin de permettre le freinage et la marche-arrière du véhicule. 10) Dispositif animant l'aile (8) du système propulsif selon la 4 ou 5 ou 7, d'un mouvement alternatif transversal par rapport à la direction de déplacement d'un 15 véhicule (2), caractérisé par l'utilisation : d'un moteur électrique dont le sens de rotation est réversible, et/ou d'un système mécanique transformant un mouvement continu de rotation en un mouvement alternatif de rotation, système utilisant une roue ou une manivelle (31), entraînée sans glissement par une roue (18) tournant 20 constamment dans le même sens. L'élément (31) peut comporter un élément de type glissière (33), orienté radialement, sur lequel une rotule (32) est fixée à une distance ajustable sur demande par rapport à l'axe de rotation de l'élément (31). Une bielle (35) connecte la rotule (32) à une crémaillère (52) glissant librement le long de guides (51). Le mouvement alternatif subi par la crémaillère (52) sous 25 l'action de la bielle (35) provoque la rotation alternative d'une roue dentée (53), engrenée sur la crémaillère.
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B
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B63
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B63H
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B63H 1
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B63H 1/30
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FR2890264
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME DE CALCUL DE LA PROBABILITE DU TAUX D'ERREUR BINAIRE D'UNE TRAME FTDMA TRANSMISE AVEC SAUT DE FREQUENCE ET PRODUIT DE PROGRAMME CORRESPONDANT.
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CORRESPONDANT. L'invention concerne un procédé de calcul, en un point donné de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par une station de base serveuse, en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses. La technique d'étalement de spectre par saut de fréquence consiste essentiellement à découper une bande large de fréquences en un nombre déterminé de canaux d'une largeur donnée. La transmission est ensuite effectuée en utilisant une combinaison de canaux en émettant successivement par saut, sur un canal puis sur un autre, pendant une courte période. Ce mode opératoire permet à un instant donné de transmettre un signal plus facilement reconnaissable sur une fréquence donnée, grâce à la réduction du risque d'interférences entre les ondes porteuses émises par chacune des stations de base serveuses d'un réseau de téléphonie cellulaire par exemple. On comprend, en effet, que dans cette situation toute station de base serveuse, autre qu'une station de base serveuse déterminée, est susceptible de constituer une station de base brouilleuse vis-à-vis de cette dernière. De manière plus spécifique, en référence à la figure 1 a, dans le cas de la transmission d'un signal de parole par un réseau GSM ou FTDMA pour Frequency Time Division Multiple Access en anglais, pour acces multiple par repartition en fréquence et dans le temps, une station de base serveuse est équipée d'une pluralité, jusqu'à huit, d'équipements transmetteurs TRX, opérant en parallèle à l'émission et permettant d'assurer l'affectation des canaux physiques à la transmission du signal de parole. Sur la figure 1 a on a représenté, afin de ne pas surcharger le dessin, deux équipements transmetteurs TRX1 et TRX2. Un signal de parole VS est découpé en trames vocales successives de rang s-1, s, s+l de 20 ms, chaque trame vocale étant échantillonnée, codée en une succession de valeurs binaires pour constituer un codec complet de durée 40 ms, soit deux longueurs de trame vocale, un codec complet incluant un code correcteur d'erreur et des informations de redondance. En référence à la figure la, pour chaque équipement transmetteur TRX d'une station de base, serveuse ou brouilleuse, la trame de communication FTDMA est subdivisée en intervalles temporels successifs TS, au cours desquels la transmission de salves ou "bursts" en anglais, constituées par des parties de chaque codec complet est effectuée. Lors d'un saut de fréquence en bande de base illustré en figure 1 a, à chaque équipement transmetteur est associée une fréquence déterminée, choisie parmi les fréquences disponibles, les fréquences fi et f5 respectivement pour les équipements TRX1 et TRX2 représentés sur la figure la. A chaque intervalle de temps TS est affectée une communication, la communication Ci affectée à l'intervalle de temps TS numéro 3 sur la figure la. La commutation d'équipement transmetteur par une séquence pseudo-aléatoire ou cyclique permet d'assurer le saut de fréquence à chaque trame de communication FTDMA, la communication CI étant transmise sur le même intervalle temporel de rang 3 sur chaque transmetteur. La transmission des salves sur un intervalle temporel est effectuée de manière entrelacée. Un codec complet est subdivisé en quatre salves et en huit demi-salves. Les quatre premières demi-salves de la trame vocale s sont transmises avec les quatre dernières demi-salves de la trame vocale précédente s-1, une demi-salve étant transmise sur un intervalle temporel. Ainsi, la transmission d'un codec complet, et donc d'une trame vocale, nécessite la transmission de huit trames de communication FTDMA. Le canal physique de transmission de la communication, Ci sur la figure 1 a, est représenté par l'intervalle temporel TS, de rang 3 sur la figure précitée, à la fréquence associée à l'équipement transmetteur qui commande l'émission de chaque trame de communication FTDMA. Ainsi, la durée de chaque intervalle de temps TS et de chaque trame de communication dépend, d'une part, du nombre de bits du codec complet, et, d'autre part, du débit de la transmission. La figure lb représentée illustre un saut de fréquence en bande de base. Lors d'un saut de fréquence synthétisé, tel qu'illustré en figure l c, une communication donnée est toujours attachée à un intervalle temporel de rang déterminé, mais un équipement transmetteur n'est plus associé à une valeur de fréquence fixe. Ainsi, en référence à la figure 1 c, pour une valeur de fréquence de saut déterminée, f5 par exemple sur la figure précitée, sur chaque trame de communication FTDMA, l'occupation des intervalles temporels associés dépend de l'équipement transmetteur associée à la fréquence considérée. Bien entendu, aucun équipement transmetteur TRX d'une même station de base n'est associé à la même fréquence de saut à un instant donné de trame de communication FTDMA et chaque équipement transmetteur d'une station de base présente un même taux de charge sur les fréquences, le taux de charge correspondant au pourcentage d'intervalles temporels TS occupés sur les transmetteurs TRX de la station de base considérée. Pour évaluer le risque d'interférences entre une station serveuse et plusieurs stations brouilleuses, les techniques actuelles connues font appel à des approches prenant en compte la valeur du rapport entre le champ de l'onde porteuse de la station serveuse et la somme des champs des signaux interférents. Ce rapport désigné C/I, représente une valeur relative de champ de la station serveuse aux champs des stations brouilleuses en un point donné de l'espace de transmission. En situation de saut de fréquence, les techniques précitées préconisent le calcul des rapports C/I par fréquence de saut de la station serveuse et pondèrent de manière plus ou moins complexe l'interférence engendrée par les stations brouilleuses sur ces fréquences, notamment par la charge, le nombre d'équipements transmetteurs TRX, le nombre de fréquences de saut des stations considérées. Les techniques précitées présentent l'inconvénient selon lequel la moyenne des rapports C/I est calculée sans tenir compte que la transmission, à une fréquence de saut donnée, est effectuée sur un seul intervalle temporel de la trame de communication FTDMA, alors qu'en fait, quelle que soit la valeur du rapport C/I pour la fréquence considérée, on ne peut perdre plus d'information que celle qui est contenue dans l'intervalle temporel brouillé par interférence. Dans ces conditions, en considérant, par exemple, une station serveuse possédant trois fréquences de saut, un niveau du rapport C/I extrêmement faible sur une fréquence de la station serveuse, empêchant la transmission valable de l'intervalle temporel correspondant, et deux niveaux du rapport C/I élevés sur les deux autres fréquences autorisant la transmission valable de l'intervalle temporel, mais en supposant un niveau du rapport C/I moyen sur ces trois fréquences comme intervenant sur chacune de ces fréquences et empêchant la transmission valable des intervalles temporels associés à ces dernières, la transmission est considérée comme brouillée, alors qu'en réalité seul un tiers de l'information transmise a été effectivement perdu. La situation précédente est illustrée en référence aux figures I d et 1 e. La figure 1d représente, en référence aux figures la et l c, la constitution d'un canal physique en FTDMA, à partir d'une bande de fréquences FB allouée à la mise en place d'un service de téléphonie mobile, tel que le GSM par exemple et d'un canal de fréquences Sh permettant la transmission du service pour un utilisateur. Le canal de fréquences Sh permet la constitution du canal physique PSh sur plusieurs trames FTDMA GSM regroupant huit intervalles temporels TS. La figure le représente le processus de collision entre salves ou intervalles temporels d'une station de base serveuse S et d'une station de base brouilleuse B. La station de base serveuse S comprend un équipement transmetteur TRX, un canal de fréquence f2 et une communication transmise sur l'indice 3 de la trame FTDMA. La station de base brouilleuse B comporte deux équipements transmetteurs, trois canaux de fréquences de saut f1, f2, f3 et un taux de charge en trafic p=3/8. Le point 1) de la figure le représente les intervalles temporels successifs d'émission de la station de base brouilleuse B selon une séquence de saut de fréquence pseudo-aléatoire en grisé et le point 2) de la figure 1 e représente les intervalles temporels successifs d'émission de la station de base serveuse S. Le phénomène de collision entre la station de base serveuse S et la station de base brouilleuse B résulte de la synchronisation des intervalles temporels concomitants représentés en grisé, et donc superposés, des stations de base serveuse S et brouilleuse B. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients et limitations des techniques de l'art antérieur. En particulier, un objet de la présente invention, est la mise en oeuvre d'un procédé de calcul, en un point donné de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication FTDMA transmise par une station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses, cette probabilité du taux d'erreur binaire étant exprimée comme une distribution de probabilité d'erreur binaire à partir d'une distribution de probabilités de collision entre salves ou intervalles temporels de la station de base serveuse et d'une station de base brouilleuse. Un autre objet de la présente invention est, en outre, à partir de données descriptives d'équipements d'un réseau analysé, telles que charge en trafic, tables de qualités des réceptions, de données de prédiction de champ et description de plans de fréquences, de permettre d'établir une évaluation prédictive de l'interférence subie par un récepteur en tout point du réseau, en termes de taux d'erreur binaire. Un autre objet de la présente invention est enfin la mise en oeuvre du procédé précité en vue de son utilisation pour la planification et l'optimisation des réseaux cellulaires radio-mobiles mettant en oeuvre la transmission FTDMA, réseau cellulaires aussi divers que GSM, GPRS, EDGE, IS-136 par exemple. Le procédé de calcul, en un point donné de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence, objet de l'invention, est mis en oeuvre pour toute station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses. Chaque trame de communication courante est transmise par la station de base par salves pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs chacun d'une onde porteuse courante, soumise à un saut de fréquence, et allouée à un intervalle temporel. Chaque trame de communication est soumise par son onde porteuse à l'interférence potentielle de trames de communication concurrentes transmises pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs d'une onde porteuse brouilleuse concurrente, soumise à un saut de fréquence et allouée à cet intervalle temporel. Il est remarquable en ce qu'il consiste, au moins, à calculer la probabilité de collision entre salves telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de ladite onde porteuse courante un nombre K de fois pendant la durée N d'un nombre déterminé de trames de communication courantes successives, sur cette salve, et à calculer la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soient effacés par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication FTDMA transmises par cette station serveuse, en fonction de cette probabilité de collision entre salves. Le système de calcul, en un point donné de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence, objet de l'invention, opère pour toute station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses. Chaque trame de communication courante est transmise par la station de base serveuse par salves pendant un intervalle de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs chacun d'une onde porteuse courante, soumise à un saut de fréquence, et allouée à un intervalle de temps. Chaque trame de communication est soumise par son onde porteuse à l'interférence potentielle de trames de communication concurrentes transmises pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs d'une onde porteuse brouilleuse concurrente, soumise à un saut de fréquence et allouée à un intervalle temporel. Il est remarquable en ce qu'il inclut au moins une unité de calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par cette station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses comportant au moins, outre une unité centrale de traitement et des organes d'entrée/sortie, un module de calcul de la probabilité de collision entre salves, telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence un nombre K de fois pendant la durée d'un nombre déterminé de trames de communication courantes successives sur cette salve, et, un module de calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soient effacés par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication transmises par cette station serveuse, en fonction de la probabilité de collision entre salves. Le procédé et le système objets de l'invention trouvent application au calcul de la topographie, de l'implantation et de la maintenance ou de la gestion technique des réseaux radio mobiles fonctionnant sur le principe de la transmission FTDMA avec saut de fréquence. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre les figures la, lb, 1 c, 1d et le relatives à l'art antérieur, - la figure 2 représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes essentielles permettant la mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention; la figure 3a représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes de cumul récursif de deux stations de base brouilleuses, pour engendrer une station de base brouilleuse résultante, puis de la station de base brouilleuse résultante et d'une autre station de base brouilleuse pour un calcul du taux d'erreur binaire en saut de fréquence généralisé, successivement; la figure 3b représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes de calcul de la probabilité de taux d'erreur binaire, dans le cas d'un saut de fréquence spécifique; la figure 4 représente, à titre illustratif, un schéma fonctionnel d'un système complet de calcul, en un point de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par une station de base serveuse en présence de stations de base brouilleuses, conformément à l'objet de la présente invention. Une description du procédé de calcul de la probabilité de taux d'erreur binaire d'une trame FTDMA transmise avec saut de fréquence par une station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses d'un réseau ou d'une partie de réseau radio mobile, sera maintenant donnée ci-après en liaison avec la figure 2. D'une manière générale, et préalablement à la description proprement dite du procédé objet de la présente invention, les hypothèses non limitatives du mode opératoire d'un tel réseau ou d'une partie d'un tel réseau sont indiquées ci-après: la répartition des intervalles temporels, ou intervalles de temps, désignés TS occupés par des communications sur les équipements transmetteurs TRX en fonction de la charge est purement aléatoire; l'envoi des trames de communication courante transmises en FTDMA de l'ensemble des stations de base serveuses et brouilleuses est synchronisé dans le temps pour un même réseau ou partie de réseau; le nombre de communications portées par une station de base brouilleuse est invariant durant une trame de communication FTDMA, aucune nouvelle communication n'apparaissant ou ne se terminant pendant une durée de trame de communication FTDMA. Compte tenu des hypothèses précédentes, le procédé objet de l'invention s'applique pour toute station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses, chaque trame de communication courante étant transmise par la station de base serveuse par salves pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique, tel que décrit précédemment dans la description avec les figures 1 a ou lb. Chaque canal physique est formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs chacun d'une onde porteuse courante et soumise à un saut de fréquence et donc ainsi allouée à un intervalle temporel. En conséquence, chaque trame de communication FTDMA est soumise par son onde porteuse à l'interférence potentielle de trames de communication concurrentes transmises pendant cet intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par l'ensemble des canaux fréquentiels constitutifs de l'onde porteuse brouilleuse concurrente et soumise, également, à un saut de fréquence et donc allouée à un intervalle temporel TS correspondant. Ainsi qu'on l'a représenté en figure 2, le procédé objet de l'invention consiste en une étape A à calculer la probabilité de collision entre salves telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de l'onde porteuse courante de la station de base serveuse un nombre K de fois pendant la durée du nombre déterminé N de trames de communication courantes successives, sur la salve considérée. Une telle opération de calcul est justifiée dans les conditions ci-après. Pour l'émission d'une trame de communication FTDMA, à un instant t quelconque et pour une station de base brouilleuse B comportant un nombre a d'équipements transmetteurs TRX, cette station de base brouilleuse B étant le siège d'un taux de charge p, p correspondant au pourcentage d'intervalles temporels TS occupés sur les transmetteurs de cette station de base B et disposant d'un nombre de fréquences de saut y, la probabilité qu'un intervalle temporel TS de la station de base brouilleuse B soit lui-même brouilleur est égale à PB=ap/y. L'hypothèse d'invariance des communications portées par la station brouilleuse B implique qu'un intervalle temporel TS d'un équipement transmetteur TRX de la station de base brouilleuse B occupé par une communication à un instant t déterminé, t désignant la date d'émission d'une trame de communication FTDMA, est occupé par la même communication durant un même nombre de trames FTDMA > nVoco. On rappelle que nVoco désigne le nombre de trames FTDMA sur lequel est transmis une trame vocale, ce nombre étant égal à huit pour le GSM par exemple. En conséquence, la probabilité pour un équipement transmetteur TRX d'être brouilleur au temps t+l d'émission de la trame de communication TDMA suivante, sachant que cet équipement transmetteur TRX était brouilleur au temps t précédent, vaut 1. Selon un aspect remarquable du procédé objet de l'invention, l'opération consistant à calculer la probabilité de collision entre salves consiste, pour tout état de brouillage après n trames de communication FTDMA consécutives et pour un nombre N de trames de communication FTDMA suivantes, à calculer la probabilité de collision entre salves à partir d'une pluralité de collisions entre salves, compte tenu de la probabilité d'une pluralité d'événements de brouillage et d'apparition d'une station brouilleuse, sachant qu'un nombre déterminé i de stations brouilleuses sont déjà apparues. Ainsi, les probabilités d'événements de brouillage et d'apparition d'une station de brouillage comportent avantageusement: une première probabilité, relative à un événement noté T , de non apparition d'un équipement transmetteur d'une station, brouilleuse ou non, sur la fréquence de la station de base serveuse, désignée station S; une deuxième probabilité, relative à un événement noté T++1 cette deuxième probabilité étant la probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur TRX d'une station brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur n'était pas intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; - une troisième probabilité, relative à un événement noté Ti+1 probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur TRX d'une station non brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur n'était pas intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; une quatrième probabilité, relative à un événement noté Tb, probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur TRX d'une station brouilleuse B, sachant que cet équipement transmetteur était déjà intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; une cinquième probabilité, relative à un événement noté probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur TRX d'une station non brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur était déjà intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes. En désignant P(T) la probabilité d'apparition d'un événement T et pour une station de base brouilleuse B comportant un nombre a d'équipements transmetteurs TRX, un nombre y de fréquences de saut et un taux de charge p, 13 désignant la différence entre le nombre de fréquences de saut de la station brouilleuse B et le nombre a d'équipements transmetteurs de cette dernière, [3= y- a, la probabilité des transitions ou événements possibles lors de l'apparition d'une nouvelle trame FTDMA mentionnée précédemment s'écrit en fonction des cinq transitions ou événements possibles précédemment mentionnées dans la description selon le tableau T I: Tableau Ti A = P(T )= Y A+1=P(T1)=p et A+1=Osii?a Ai+1 P(Ti+1)= (a i)(1 p) p et Ai+1=0sii> > a En prenant en compte les événements suivants: BN où la station brouilleuse B est brouilleuse K fois sur la même fréquence pendant N trames de communication FTDMA consécutives; S2 désigne l'événement certain, {BN /K E [O,N]} constitue un système exhaustif d'événements décrivant il; - BN'l'j désignant l'événement selon lequel la station brouilleuse B est brouilleuse K fois sur la même fréquence pendant N trames de communication FTDMA consécutives, avec un nombre i d'équipements transmetteurs TRX étant déjà intervenus dont j de ces derniers étaient brouilleurs, alors 1BKN'i'i / i E [0, Min {N, a}D E [0,4 4} constitue en conséquence un système exhaustif d'événements décrivant BN. Compte tenu du système d'événements précédent, la valeur de la probabilité de collision entre salves vérifie la relation (1) : -12- Relation (1) Min{N,a} Min{i,k} K k, i, j PN = PN i=0 j=0 N EPK =1 La valeur de la probabilité de collision entre salves précitée peut alors être calculée de manière récurrente à partir des événements ou transitions définis précédemment lors de l'apparition d'une nouvelle trame de communication FTDMA selon la relation (2) : Relation (2) PN1'j =Ob'j1 0,0,0 = A0 x P0,0,0 [I N-1 Min{N,a} i 0_ O, i,) PN E PN PO>j,O P0' 1'0 x Ai +PO j,0 x (A0 +R' ) i+0 j=0 N N-1 N 1 et pour 1 PN - i=0 j=0 PNk,O,j =Pki xAi+PkN--l1,i-1,j-1xA+i +Pkijx(AO+R' J) N-1 N-1 PNk, O,j = 0 vi Pk,O,j = 0 dj N - 13 - Dans la relation précédente, la valeur d'initialisation des valeurs de probabilité de collision entre salves est obtenue pour k=0 et les valeurs successives pour 1 < k < N avec 1 < k < N sont explicitées de manière récursive vis-à-vis de la valeur de probabilité précédente pour k=k-1. On dispose donc ainsi de la distribution de probabilité de collision entre salves ou intervalles temporels d'une station de base serveuse et d'une station de base brouilleuse sur la durée d'une trame de communication FTDMA encore désignée trame de service. L'étape A de la figure 2 est alors suivie d'une étape B de calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soit effacé par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente, pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication FTDMA transmises par la station serveuse S, en fonction de la probabilité de collision entre salves précédemment calculée à l'étape A. D'une manière générale, on indique que le taux d'erreur binaire pour une station brouilleuse donnée sur une fréquence fi est calculé à l'étape B représentée en figure 2 comme le produit de la probabilité de collision de salves et de la probabilité d'effacement de bits sachant qu'il existe une collision de trames. D'une manière plus spécifique, on indique que le taux d'erreur binaire, pour une pluralité d'au moins p stations de base brouilleuses B, notée {le} x=1... x=p, le taux d'erreur binaire étant engendré par les p stations de base brouilleuses, est calculé comme le cumul de la station de base brouilleuse équivalente aux p-1 stations de base brouilleuses et de la p"'ne station de base brouilleuse. Le cumul de deux stations de base brouilleuses, respectivement d'une station de base brouilleuse équivalente et d'une station de base brouilleuse définit une autre station de base brouilleuse équivalente ou résultante, effaçant K bits pendant N trames de communication FTDMA consécutives. Le mode opératoire précité sera maintenant décrit en liaison avec la figure 3a dans le cas du saut de fréquence généralisé. - 14 - Le saut de fréquence généralisé est un cas particulier favorable au modèle d'évaluation. Dans cette situation, toutes les stations de base brouilleuses sautent sur toutes les fréquences et les niveaux de brouillage sont les mêmes sur chaque fréquence. Cette propriété permet de rendre la prise en compte du comportement de la station de base serveuse superflu. En conséquence, sur chaque trame de communication FTDMA, quelle que soit la fréquence sur laquelle la station de base serveuse émet, la probabilité de brouillage est alors la même. Pour chaque séquence de saut, la probabilité de brouillage est donc sensiblement la même. Toutes les séquences de saut étant équiprobables, la probabilité de brouillage est donc la même que si la station de base serveuse reste sur la même fréquence pendant les N trames de communication FTDMA émises. Un mode opératoire correspondant pour un saut de fréquence généralisé est maintenant décrit en liaison avec la figure 3a. On considère un événement A. Pour une communication, le nombre de bitseffacés parmi N est k. HN désigne la probabilité associée à cet événement. L'évaluation de cette probabilité peut alors être menée de manière particulièrement avantageuse récursivement, en cumulant les probabilités d'effacement par chaque station de base brouilleuse et en supposant l'indépendance de leur impact sur l'effacement des bits. En référence à la figure 3a, on considère une station brouilleuse B pour laquelle on note la probabilité d'effacement de bit 0, sachant qu'il y a collision avec la salve. Les valeurs de probabilité 0 peuvent être obtenues à partir d'une base de données par lecture de tables de perfonnances de valeurs d'interférence C/I ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. A la sous-étape Bi de la figure 3a, la probabilité associée à l'événement correspondant est donnée par la relation (3) : -15-Relation (3) :N HN (B) _ E pNCkBk (1- 8)i-k i=k A la sous-étape suivante B2, on procède alors au cumul de deux stations brouilleuses indépendantes tel que les stations de base brouilleuses B et B' appartenant à l'ensemble des stations brouilleuses {le} x=1... x=p. On désigne par Br la brouilleuse équivalente ou résultante au cumul des deux. La probabilité H N (Br) que l'ensemble des deux stations de base brouilleuses B et B' efface k bits pendant N trames de communication FTDMA consécutives sur l'une des fréquences est donnée par la relation (4) : Relation (4) : k k / k-i l lki) A HN(Br)- cN 1 X XH',,,(B)XH(B') J i=0 l=0 N / La sous-étape B2 est alors suivie d'une sous-étape B3 consistant à effectuer 15 en fait le cumul de M stations de base brouilleuses indépendantes. L'indépendance des M stations de base brouilleuses entre elles permet de considérer leur présence sur la même fréquence, par cumuls successifs d'une brouilleuse à la brouilleuse équivalente ou résultante calculée. A la sous-étape B3 de la figure 3a, on comprend, en particulier, que 20 l'opération consiste, à partir de la relation (4) précitée, à remplacer par exemple la probabilité HN (B) par la probabilité correspondante HN (Br) obtenue à la sous- étape B2 et, bien entendu, à appeler la probabilité correspondante pour toute station de base brouilleuse BX avec BX B' pour cumuler les probabilités correspondantes selon une relation semblable à celle de la relation (4) et donnée selon la relation (5) dans laquelle finalement la probabilité de la station de base brouilleuse équivalente ou résultante est réactualisée. -16-Relation (5) : - Ck i xCj (k i) (B r N 1_ E N 1 c xHN(Br)xHk(Bx) Ci i=0 j=0 CN L'étape B3 est suivie d'une sous-étape B4 consistant par exemple à appeler la station de base brouilleuse suivante, puis d'une sous-étape B5 consistant à vérifier que la station de base brouilleuse Bx appelée existe. L'opération de test correspondante à la sous-étape B5 est représentée par la relation symbolique B'=Q. Sur réponse négative à la sous-étape de test B5, un retour est effectué à la sous-étape B3 pour réactualisation du cumul de la nouvelle station brouilleuse Bx appelée à la station de base brouilleuse résultante B calculée à l'itération précédente. La boucle récursive ainsi construite est poursuivie tant que la liste des stations brouilleuses indépendantes Bx n'est pas vide. Au contraire, sur réponse positive à la sous-étape de test B5, une étape de fin de processus de calcul est atteinte et l'on dispose à ce moment-là de la valeur de la probabilité cumulée pour M brouilleuses indépendantes donnée par la notation: HN (Br). Le calcul récursif précité permet d'obtenir la probabilité d'effacement par l'ensemble des stations brouilleuses. Une description plus détaillée de l'opération consistant à calculer la probabilité d'erreur binaire pour un saut de fréquence spécifique, comportant des fréquences de saut et des fréquences fixes spécifiques non connues a priori formant une configuration de saut de fréquences pour chaque fréquence fi de la station de base serveuse B, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 3b. Le mode opératoire décrit en relation avec la figure 3b s'applique au cas d'un plan de fréquences quelconque donné, c'est-à-dire pour un saut de fréquence spécifique déterminé. Dans cette situation, il est alors nécessaire de parcourir l'ensemble des séquences de saut de fréquence pouvant être allouées à la station de base serveuse. Pour une séquence de saut de fréquence donnée, l'information utilisée est alors le nombre de fois où la serveuse saute sur chaque fréquence, c'està-dire selon sa configuration x=(xi,...xi, xnf), configuration telle que la station de base serveuse apparaît x; fois en émission sur la fréquence fi, la station de base serveuse comportant nf fréquences. Il est en conséquence possible de traiter en même temps toutes les séquences de saut ayant des configurations similaires. En conséquence, en référence à la figure 3b, dans cette situation, l'opération de calcul de la probabilité d'erreur binaire consiste à déterminer en une sous-étape B'l le nombre xi de fois où la station serveuse B apparaît sur la fréquence de saut fi pour un nombre déterminé nf de fréquences de saut. Sur la figure 3b, à la sous-étape B'l de celle-ci, on a désigné pour la configuration x précitée la probabilité d'apparition de cette configuration désignée par la relation (6) : Relation 6: nf xl P(x) = CN 1 xi n N f i_1 iCl La valeur de probabilité d'apparition de la configuration x précitée désigne en fait le poids de cette configuration x, c'est-à-dire sa probabilité d'apparition. Cette probabilité d'apparition est calculée de manière classique conformément au principe des probabilités conditionnelles, sachant que chaque fréquence fi apparaît x; fois suivant la configuration précitée. L'étape B'l est alors suivie d'une étape B'2 consistant à calculer la probabilité de taux d'erreur binaire à partir de la probabilité d'une pluralité d'événements de brouillage et d'apparition de chaque fréquence de saut de la station de base serveuse pour la configuration considérée en présence de toutes les stations brouilleuses. Cette pluralité de probabilités d'événements est définie à partir des événements suivants: 2890264 -18- - AN' (i, S, x; , j) désigne le fait que la station de base serveuse est brouillée k; fois sur la fréquence fi et j bits de la fréquence fi sont brouillés, sachant qu'elle y apparaît x; fois; A N (i, S, xi) désigne le fait que la station de base serveuse est brouillée k; fois sur la fréquence fi, sachant qu'elle y apparaît x, fois. L'événement précité est l'union des événements incompatibles précédents j) ; A4 (S,x) désigne le fait que la serveuse est brouillée k fois sachant que sa séquence de saut prend la configuration x. En conséquence, la pluralité de probabilités d'événements en situation de saut de fréquence spécifique comprend avantageusement: une première probabilité désignée j) qui désigne la probabilité de l'événement précédemment mentionné AN (i,S,xi, j), probabilité que la station de base serveuse soit brouillée k; fois par la station de base brouilleuse équivalente sur la fréquence fi et que j bits transmis à la fréquence porteuse fi par la station de base serveuse soit brouillés, sachant que la fréquence porteuse fi de cette dernière apparaît x; fois; une deuxième probabilité H11(\1 (i, S, xi), probabilité de l'événement AN (i, S, xi), probabilité que la station de base serveuse soit brouillée k; fois par la station de base brouilleuse équivalente sur la fréquence fi, sachant qu'elle apparaît x; fois; - une troisième probabilité HN (S,x), probabilité de l'événement AN (S,x), probabilité que la station de base serveuse soit brouillée k fois, sachant que la séquence de saut de la station de base serveuse est celle de la configuration. Les première, deuxième et troisième probabilités précitées sont définies à partir de la probabilité HN (i) désignant la probabilité que k bits soit effacés pendant N trames de communication FTDMA sur la fréquence f;. Cette probabilité s'obtient de la même manière que pour le saut de fréquence généralisé, cette probabilité étant dans le cas du saut de fréquence généralisé identique pour toutes les fréquences. Compte tenu des définitions précitées: la première probabilité vérifie la relation (7) : Relation (7) : Cki Ci-ki 1-111(, k xi N-xi Hn 1-111(, (i,s,xi,j)= (i) Ci N la deuxième probabilité vérifie la relation (8) : Relation (8) : N xi +ki k HNk(i,s,xi) HN (i, S,xi,J) j=ki la troisième probabilité vérifie la relation (9) : Relation (9) : nf \ HN(S'x) HN (i,S,xi) (kl... knf [O,xl..*o,xnf i=1 Dans la relation (7) précédente exprimant la première probabilité de 15 l'événement selon lequel la serveuse est brouillée ki fois et j bits de la fréquence fi Cki Cj-ki sont brouillés sachant que cette fréquence fi y apparaît xi fois, le rapport xi N-xi CIN désigne en fait le taux d'apparition relative de ki bits brouillés à la fréquence fi dans N trames et Hi, (i) désigne en fait la probabilité que j bits parmi n bits soient brouillés à la fréquence fi. L'étape B'2 est alors suivie d'une étape B'3, laquelle consiste à calculer la probabilité que le taux d'erreur binaire à la valeur k/N soit subi par la trame de communication FTDMA ou trame de service de la station de base serveuse. 2890264 -20- La valeur de probabilité de taux d'erreur binaire précité vérifie la relation (10) : Relation (10) : HN P(x)H (S,x; ) En fait, la valeur de probabilité de taux d'erreur binaire égal à K/N précité est établie pour une probabilité P(x) d'apparition de la configuration x des fréquences de saut de la station de base serveuse comme la somme sur l'ensemble des configurations de chacune des troisièmes probabilités que la station serveuse soit brouillée K fois pondérée par la probabilité P(x) d'apparition de la configuration correspondante. Une description plus détaillée d'un système de calcul en un point donné de l'espace de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par une station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses opérant conformément au procédé, objet de l'invention, tel que décrit précédemment dans la description, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 4. Ainsi qu'on l'a représenté sur la figure précitée, le système objet de l'invention, inclut au moins une unité de calcul CU de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par la station de base serveuse S en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses B, ainsi que mentionné précédemment dans la description. L'unité de calcul CU précitée comporte au moins, outre une unité centrale de traitement CPU et des organes d'entrée/sortie I/O associées à une mémoire de travail RAM, un module MI de calcul de la probabilité de la collision entre salves telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par l'intermédiaire de l'onde porteuse un nombre K de fois pendant la durée d'un nombre déterminé N de trames de communication courantes successives sur la salve, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2, 3a et 3b. - 21 - En outre, l'unité de calcul CU comporte également un module M2 de calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soit effacée par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre de trames de communication transmises par la station de base serveuse en fonction de la probabilité de collision entre salves, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec la figure 2 et la figure 3b. En outre, ainsi qu'on l'observera sur la figure 4, l'unité de calcul CU peut avantageusement comporter une mémoire programmable non volatile notée PM permettant de mémoriser par exemple les première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième probabilités d'apparition d'un équipement transmetteur permettant de déterminer la probabilité de collision entre salves ainsi que décrit précédemment dans la description. La mémoire programmable PM peut également permettre avantageusement de mémoriser les première, deuxième et troisième probabilités que la station serveuse B soit brouillée k fois en situation de saut de fréquence spécifique. On comprend, en particulier, que l'existence de la mémoire programmable PM non volatile précitée n'est pas indispensable mais que toutefois, cette dernière permet ainsi de mémoriser des configurations de réseau spécifiques ou de parties de réseau et, qu'en conséquence, lors d'une variation du réseau par extension et/ou modification des caractéristiques radioélectriques de ce dernier, il est alors possible de réactualiser les valeurs mémorisées dans la mémoire programmable non volatile PM précitée. Le système objet de l'invention, apparaît alors particulièrement bien adapté soit au calcul de réseau ou de plans de fréquences, soit à la maintenance et à la gestion technique de ces derniers. Enfin, ainsi que représenté sur la figure 4, le système, objet de l'invention, comporte en outre avantageusement interconnecté à l'unité de calcul CU du taux d'erreur binaire, une première base de données notée DB1 permettant de délivrer, pour un réseau ou une partie de réseau, les paramètres de charge p par station serveuse S et/ou brouilleuse B, une deuxième base de données permettant de délivrer - 22 - pour le réseau ou la partie de réseau correspondante, le nombre a d'équipement transmetteur et de fréquence par station serveuse S et/ou brouilleuse B et une troisième base de données DB3 permettant de délivrer des données de propagation selon une représentation spatiale maillée et des tables de valeur de qualité de réception permettant d'établir une valeur de probabilité d'effacement de bits, la valeur 0 dans le cas d'une collision entre intervalles temporels de deux stations de bases distinctes. Enfin, une quatrième base de données DB4 permet de délivrer pour le réseau ou la partie de réseau considérée, le plan de fréquences choisi entre un saut de fréquence généralisé respectivement un saut de fréquence spécifique. La quatrième base de données permet en particulier de délivrer le paramètre y pour le réseau ou la partie de réseau considérée. On rappelle que les valeurs de probabilité 0, probabilité d'effacement de bits sachant qu'il y a collision entre salves sont obtenues à partir de tables de performance de taux d'erreur bit en fonction des valeurs d'interférence C/I. Enfin, la présente invention couvre un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un système dédié, tel que le système objet de l'invention décrit en liaison avec la figure 4. Ce produit de programme d'ordinateur peut avantageusement être implanté dans le module MI représenté en figure 4, soit à partir d'un support d'enregistrement, soit par téléchargement par exemple. Le produit de programme d'ordinateur précité, lors de l'exécution d'instructions du programme exécutable, c'est-à-dire après appel en mémoire vive et exécution par l'unité centrale de traitement CPU, exécute le calcul de la probabilité de collision entre salves, telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de l'onde porteuse courante un nombre K de fois pendant la durée d'un nombre déterminé N de trames de communication courantes successives sur la salve, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2 et 3a. L'invention couvre en outre un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur ou par - 23 - l'unité centrale de traitement d'un système dédié, tel que décrit précédemment dans la description en liaison avec la figure 4. Il est remarquable en ce que, lors de l'exécution d'instructions du programme exécutable précité, celui-ci ayant été chargé en mémoire de travail et exécuté par l'unité centrale de traitement CPU, le programme précité exécute le calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soient effacés par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication transmises par ladite station serveuse, en fonction de la probabilité de collision entre salves, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2 et 3a ou 3b.- 24 -
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L'invention concerne un procédé de calcul de la probabilité taux d'erreur binaire d'une trame FTDMA transmise avec saut de fréquence et produit de programme correspondant selon lesquels on calcule (A) la probabilité de collision entre salves, telle qu'une onde porteuse brouilleuse (B) concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de l'onde porteuse courante de la station de base serveuse (S) un nombre K de fois pendant la durée de N trames de communication courantes successives, sur la salve considérée et on calcule (B) la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre K de bits de la trame courante soient effacés par interférence avec une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant un même nombre de trames N de communication FTDMA, en fonction de la probabilité de collision entre salves.Application à la construction et la gestion technique des réseaux de téléphonie mobile.
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1. Procédé de calcul, en un point donné de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par une station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses, chaque trame de communication courante étant transmise par ladite station de base serveuse par salves pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs chacun d'une onde porteuse courante, soumise à un saut de fréquence, et allouée à un intervalle temporel, chaque trame de communication étant soumise par son onde porteuse à l'interférence potentielle de trames de communication concurrentes transmises pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs d'une onde porteuse brouilleuse concurrente, soumise à un saut de fréquence, et allouée à un intervalle temporel, caractérisé en ce qu'il consiste au moins à : calculer la probabilité de collision entre salves, telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de ladite onde porteuse courante un nombre K de fois pendant la durée d'un nombre déterminé N de trames de communication courantes successives, sur ladite salve; calculer la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soient effacés par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication transmises par ladite station serveuse, en fonction de ladite probabilité de collision entre salves. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération consistant à calculer ladite probabilité de collision entre salves consiste, pour tout état de bouillage, après n trames de communication FTDMA consécutives, pour un nombre N de trames de communication FTDMA suivantes, à calculer ladite - 25 - probabilité de collision entre salves à partir de la probabilité d'une pluralité de collisions entre salves à partir de la probabilité d'une pluralité d'évènements de bouillage et d'apparition d'une station brouilleuse, sachant qu'un nombre déterminé i de stations brouilleuses sont déjà apparues, lesdites probabilités d'évènements de brouillage et d'apparition d'une station de brouillage comportant: une première probabilité de non apparition d'un équipement transmetteur d'une station, brouilleuse ou non, sur la fréquence de ladite station de base serveuse; - une deuxième probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur n'était pas intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; une troisième probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station non brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur n'était pas intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; une quatrième probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur était déjà intervenu lors de n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; une cinquième probabilité d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station non brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur était déjà intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que pour un nombre a d'équipements transmetteurs d'une station brouilleuse, un nombre y de fréquences de saut de cette station brouilleuse, un taux de charge p de cette station brouilleuse et une différence [3=y-a entre le nombre de fréquences de saut et le nombre d'équipements transmetteurs de cette station brouilleuse, 2890264 -26- - ladite première probabilité A = P(T ) = où T désigne Y l'évènement d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station, brouilleuse ou non, sur la fréquence de ladite station serveuse; - ladite deuxième probabilité A+' = P(T++') = a p où T++' Y désigne l'évènement d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur n'était pas intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; ladite troisième probabilité A'+' = P(T'+') = (a i)(1- p) où T'+' Y désigne l'évènement d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station non brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur n'était pas intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes; ladite quatrième probabilité Re = P(T,) = b où Te désigne 7 l'évènement d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur était déjà intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes et b désigne le nombre d'équipements transmetteurs de cette station brouilleuse déjà intervenus; - ladite cinquième probabilité R = P(T ) = ç où T désigne Y l'évènement d'apparition d'un équipement transmetteur d'une station non brouilleuse, sachant que cet équipement transmetteur était déjà intervenu lors des n trames de communication FTDMA consécutives précédentes et c désigne le nombre d'équipements transmetteurs de cette station non brouilleuse déjà intervenus. 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite probabilité de collision de salves est exprimée comme une distribution de probabilités de collision entre intervalles temporels d'une station serveuse et d'une station brouilleuse sur la durée d'une trame de service. - 27 - 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le taux d'erreur binaire pour une station brouilleuse donnée sur une fréquence fi est calculé comme le cumul de la probabilité de collision de salves et de la probabilité d'effacement de bit, sachant qu'il existe une collision de trame. 6. Procédé selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que, pour une pluralité d'au moins p stations brouilleuses, le taux d'erreur binaire engendré par les p stations brouilleuses est calculé comme le cumul de la station brouilleuse équivalente aux p-1 stations brouilleuses et de la peine station brouilleuse, le cumul de deux stations brouilleuses respectivement d'une station brouilleuse équivalente et d'une station brouilleuse définissant une autre station brouilleuse équivalente effaçant K bits pendant N trames de communication FTDMA consécutives. 7. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, l'opération de calcul de ladite probabilité de taux d'erreur binaire consiste, pour un saut de fréquences généralisé, toutes les stations serveuses et/ou brouilleuses sautant sur les mêmes fréquences de saut et toutes les fréquences de saut étant équiprobables, à assimiler toutes les séquences de saut à des séquences équiprobables, et, pour chaque séquence de saut, la probabilité de brouillage de ladite station serveuse à la probabilité de brouillage de cette station serveuse en l'absence de saut de fréquence sur cette station serveuse pendant les N trames de communication FTDMA. 8. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'opération consistant à calculer ladite probabilité d'erreur binaire consiste, pour un saut de fréquence spécifique comportant des fréquences de saut et des fréquences fixes spécifiques non connues à priori formant une configuration de saut de fréquence, pour chaque fréquence fi de la station serveuse, à : déterminer le nombre x; de fois où la station serveuse apparaît sur la fréquence de saut fi pour un nombre déterminé nf de fréquences de saut; et calculer ladite probabilité de taux d'erreur binaire à partir de la probabilité d'une pluralité d'évènements de brouillage et d'apparition de chaque - 28 - fréquence de saut de ladite station serveuse, en présence de toutes les stations brouilleuses, ladite pluralité de probabilités d'évènements comportant: une première probabilité que ladite station serveuse soit bouillée k; fois par ladite station brouilleuse équivalente sur la fréquence fi et que j bits transmis à la fréquence porteuse fi soient brouillés, sachant que ladite fréquence porteuse fi apparaît xi fois; une deuxième probabilité que ladite station serveuse soit brouillée ki fois par ladite station brouilleuse équivalente sur la fréquence fi, sachant qu'elle apparaît xi fois; une troisième probabilité que ladite station serveuse soit brouillée k fois, sachant que la séquence de saut de ladite station serveuse est celle de ladite configuration. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite première probabilité est établie comme le cumul de la probabilité que j bits de n bits précédents soient brouillés par la station brouilleuse équivalente à la fréquence fi dans N trames de communication FTDMA. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que pour une probabilité P(x) d'apparition de ladite configuration, x désignant l'évènement d'apparition de ladite configuration, ladite probabilité d'erreur binaire est établie comme la somme sur l'ensemble des configurations de chacune desdites troisième probabilités que ladite station serveuse soit bouillée k fois pondérée par la probabilité d'apparition de la configuration correspondante. 11. Système de calcul, en un point donné de l'espace, de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par une station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses, chaque trame de communication courante étant transmise par ladite station de base serveuse par salves pendant un intervalle de temps de N Trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs chacun d'une onde porteuse courante, soumise à un saut de fréquence, et alloué à un intervalle temporel, chaque trame de communication étant soumise par son onde porteuse à l'interférence potentielle de trames de - 29 communication FTDMA concurrentes transmises pendant un intervalle de temps de N trames FTDMA sur un canal physique formé par un ensemble de canaux fréquentiels constitutifs d'une onde porteuse brouilleuse concurrente, soumise à un saut de fréquence et allouée à un intervalle temporel, caractérisé en ce qu'il inclut au moins une unité de calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire d'une trame de communication courante transmise en FTDMA avec saut de fréquence par ladite station de base serveuse en présence d'une pluralité de stations de base brouilleuses comportant au moins, outre une unité centrale de traitement et des organes d'entrée/sortie: un module de calcul de la probabilité de collision entre salves, telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de ladite one porteuse un nombre K de fois pendant la durée d'un nombre déterminé N de trames de communication courantes successives sur ladite salve; et, un module de calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soient effacés par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication transmises par ladite station de base serveuse, en fonction de ladite probabilité de collision entre salves. 12. Système selon la 11, caractérisé en ce que l'unité de calcul comporte en outre une mémoire programme non volatile permettant de mémoriser au moins: une première, une deuxième, une troisième, une quatrième, une cinquième valeur de probabilité liée à l'apparition ou à la non apparition d'un équipement transmetteur d'une station de base permettant de calculer ladite probabilité de collision entre salves; une première, une deuxième et une troisième valeur de probabilité qu'une station de base serveuse soit brouillée un nombre de fois déterminé permettant de calculer la probabilité du taux d'erreur binaire K/N. - 30 - 13. Système selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, interconnectées à ladite unité de calcul du taux d'erreur binaire: une première base de données permettant de délivrer pour un réseau ou une partie de réseau les paramètres de charge p en trafic par station serveuse et/ou brouilleuse; une deuxième base de données permettant de délivrer pour ledit réseau ou ladite partie de réseau le nombre a d'équipements transmetteurs et de fréquences par station serveuse et/ou brouilleuse; une troisième base de données permettant de délivrer des données de propagation selon une représentation spatiale maillée et des tables de valeurs de qualité de réception, permettant d'établir une valeur de probabilité d'effacement de bit dans le cas d'une collision entre intervalle temporel de deux stations de base distinctes; une quatrième base de données permettant de délivrer, pour ledit réseau ou ladite partie de réseau, le plan de fréquences choisi. 14. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un système dédié, selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que, lors de l'exécution d'instructions dudit programme exécutable, celui-ci exécute le calcul de la probabilité de collision entre salves, telle qu'une onde porteuse brouilleuse concurrente de fréquence déterminée soit brouilleuse par interférence de ladite onde porteuse courante un nombre K de fois pendant la durée d'un nombre déterminé N de trames de communication courantes successives sur ladite salve, selon l'une des 1 à 6. 15. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un système dédié, selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que, lors de l'exécution d'instructions dudit programme exécutable, celui-ci exécute le calcul de la probabilité du taux d'erreur binaire K/N tel qu'un même nombre déterminé de K bits de la trame courante soient effacés par interférence de l'onde porteuse courante avec au moins une onde porteuse brouilleuse concurrente pendant une durée d'un même nombre N de trames de communication transmises par ladite station serveuse, en fonction de la probabilité de collision entre salves, selon l'une des 7 à 10.
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H
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H04
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H04L
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H04L 1
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H04L 1/00
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FR2894345
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE A DIODES ELECTROLUMINESCENTES ET GUIDE DE LUMIERE
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LUMIERE. Le domaine de l'invention est celui des boites à lumière (acronyme : BAL) encore appelés en terminologie anglo-saxonne backlight utilisées pour l'éclairage des écrans de visualisation à valve optique, notamment des écrans matriciels à cristaux liquides dits LCD (acronyme anglo-saxon pour Liquid Crystal Display). Il concerne plus particulièrement les écrans de visualisation polychromes éclairés par des boites à lumière émettant une lumière blanche. Le domaine d'application est plus particulièrement celui des visualisations embarquées sur aéronefs, mais le dispositif d'éclairage peut être utilisé pour toutes applications nécessitant des afficheurs à valve optique. Les visualisations embarquées sur aéronefs ont des 20 caractéristiques et des spécificités particulièrement sévères. Ce sont notamment : • Une grande luminance (typiquement de l'ordre de plusieurs centaines de cdm-2). • Une grande dynamique de luminance (appelé dimming en 25 terminologie anglo-saxonne) de façon à pouvoir être utilisée de jour comme de nuit. • Des caractéristiques colorimétriques précises et indépendantes du vieillissement des composants. • Une grande durée de vie et une fiabilité élevée. 30 Une grande robustesse aux environnements aéronautiques spécifiques (températures extrêmes, dépressurisation, humidité, brouillard salin, vibrations et chocs,...). • Un poids et un volume faibles. 35 Jusqu'à une période récente, les seules sources de lumière qui assuraient l'éclairage des valves optiques étaient des tubes fluorescents. Il en existe de deux grands types qui sont les tubes dits HCFL (acronyme anglo-saxon de Hot Cathode Fluorescent Lamp) et les tubes dits CCFL (acronyme anglo-saxon de Cold Cathode Fluorescent Lamp) qui ont l'avantage de ne pas posséder de préchauffage interne. Ils nécessitent des tensions d'excitation plus élevées mais permettent de réaliser des tubes de très faible diamètre (quelques millimètres) et ont une durée de vie améliorée. Ils sont généralement préférés aux HCFL. L'emploi des tubes dits CCFL présentent cependant plusieurs inconvénients. On citera, en particulier, une technologie complexe à mettre en oeuvre nécessitant l'utilisation de hautes tensions d'alimentation, une dynamique de luminance limitée et un vieillissement de leurs caractéristiques optiques et de leurs performances. Aussi, depuis quelques années, il est envisagé de remplacer ces sources de lumière par des diodes électroluminescentes encore appelées LEDs (acronyme anglo-saxon de Light Electroluminescent Diode). Les diodes électroluminescentes présentent de nombreux avantages : • Ce sont des composants semi-conducteurs facilement intégrables sur des circuits imprimés. • Ils nécessitent de basses tensions d'alimentation pour fonctionner. • Leurs spectres d'émission permettent de couvrir tout le spectre visible. • Ils ont un temps de réponse très faible, autorisant une grande dynamique de luminance en utilisant la modulation temporelle de leur commande. • Ils ont une grande fiabilité et une durée de vie importante, supérieures à celles des tubes. Cependant, jusqu'à une période récente, leur emploi était limité dans la mesure où le rendement photométrique des LEDs, c'est à dire le pourcentage d'énergie électrique transformée effectivement en énergie lumineuse, restait assez médiocre et largement inférieur à celui des tubes fluorescents. Des progrès récents ont permis de réaliser des LEDs ayant des rendements voisins de ceux des tubes fluorescents. Une seule LED peut ainsi émettre un flux équivalent à celui d'un tube fluorescent. Pour obtenir une lumière blanche, différentes solutions sont alors envisageables. Il est possible d'utiliser : • Des LEDs émettant initialement dans le bleu, recouvertes d'un luminophore jaune convertissant une partie de la lumière bleue émise en rayonnement jaune, la teinte finale de la lumière émise, mélange de bleu et de jaune, étant blanche. • Des LEDS émettant initialement dans le bleu et recouvertes de trois phosphores émettant dans trois bandes spectrales différentes (classiquement : rouge ù vert ù bleu), la teinte finale de la lumière émise, mélange de bleu, de vert et de rouge, étant blanche. • Des composants monolithiques intégrant sur une puce unique trois LEDs émettant dans trois bandes spectrales différentes. Le mélange des couleurs est obtenu par une optique d'encapsulation commune. • Des composants hybridant trois LEDs émettant dans trois bandes spectrales différentes. • Trois types de LEDs différentes émettant dans trois bandes spectrales différentes. Dans ce cas, la boite à lumière réalise le mélange des différentes lumières colorées de façon à obtenir une teinte uniforme blanche. Les composants monolithiques ou hybridés permettent théoriquement d'aboutir à de meilleurs rendements colorimétriques. Cependant, ces technologies complexes à mettre en oeuvre restent marginales. La solution la plus prometteuse à moyen terme consiste à utiliser trois types de LEDs différentes émettant dans trois bandes spectrales différentes. En effet, cette solution permet d'obtenir des rendements élevés, dans la mesure où la lumière émise par les LEDs n'est plus atténuée par la mise en place de luminophores ou de phosphores de conversion. Les LEDs utilisées sont des composants simples à fabriquer et à mettre en oeuvre. De plus, en utilisant des réseaux de commande électriques dédiés pour chaque type de LED, il est facile d'obtenir la teinte de blanc souhaitée. Il existe deux grands types de boîtes à lumière à LEDs. Dans un premier mode de réalisation, la valve optique est éclairée par une matrice de LEDs disposées dans un plan situé sous la valve optique. Le brevet US2005001537 de la société Lumileds Lighting décrit un arrangement de ce type. Dans un second mode de réalisation, les LEDs sont disposées à la périphérie de la valve optique, le long de la tranche d'un diffuseur de lumière qui renvoie la lumière des LEDs vers I'imageur. La demande de brevet WO 03048635 de la même société Lumileds Lighting décrit une telle disposition. Dans les deux cas, les diodes se trouvent dans un espace confiné et au voisinage immédiat de la valve optique. Or, malgré leur très bon rendement de conversion, les LEDs émettent encore une très grande quantité de chaleur. Ainsi, une LED alimentée sous une tension de 3 volts et traversée par un courant de 350 mA dissipe près d'un watt de chaleur. Par conséquent, si l'on souhaite conserver des températures raisonnables à l'intérieur de la boîte à lumière et au niveau de I'imageur de façon à garder une durée de vie correcte de ces ensembles, il est nécessaire d'évacuer cette chaleur. Les dispositifs de ventilation ou de convection présentent plusieurs inconvénients. Si on ventile l'intérieur de l'équipement, on introduit de l'air extérieur souvent pollué qui risque de dégrader ou de polluer les composants optiques. Si on utilise une convection naturelle, il faut introduire un drain thermique en contact avec l'extérieur. Ces derniers dispositifs sont nécessairement encombrants si l'on souhaite obtenir une certaine efficacité. L'invention résout ces difficultés de mise en oeuvre. En effet, dans le dispositif selon l'invention, les sources de lumière sont déportées dans la zone de dissipation thermique du dispositif de visualisation. En effet, le dispositif de visualisation comporte toujours un certain nombre de cartes électroniques qui assurent l'alimentation, la génération et l'affichage de l'image électronique sur l'afficheur. Ces cartes ont besoin d'être refroidies et le dispositif de visualisation comporte nécessairement une zone de ventilation ou convection dans laquelle il est possible de loger les sources de lumière. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif d'éclairage destiné à être monté dans un dispositif de visualisation électronique comportant au moins une valve optique de type à cristaux liquides, des cartes électroniques et une zone de dissipation thermique, ledit dispositif d'éclairage comprenant au moins une source de lumière et un composant optique de répartition placé sous la valve optique et assurant une répartition homogène de l'éclairage, caractérisé en ce que le dispositif d'éclairage comporte au moins un guide de lumière situé entre la source de lumière et le composant optique de répartition de telle sorte que, lorsque le dispositif d'éclairage est monté dans le dispositif de visualisation, la source de lumière est disposée dans la zone de dissipation thermique du dispositif de visualisation. Avantageusement, la source d'éclairage comporte au moins une diode électroluminescente et généralement une rangée de diodes électroluminescentes, ces diodes peuvent être de type différent émettant dans différents spectres optiques. Avantageusement, la source d'éclairage comporte au moins un radiateur. Un filtre optique peut être disposé entre le guide de lumière et le composant optique de répartition, un collecteur de lumière peut être disposé entre la source d'éclairage et le guide de lumière, celui-ci peut être collé au moyen d'une colle transparente de même indice optique. Avantageusement, le guide de lumière a sensiblement la forme d'un parallélépipède rectangle comprenant une base inférieure, une base supérieure et des faces latérales, la base inférieure du parallélépipède étant disposée au-dessus de la source de lumière, sensiblement perpendiculairement à sa direction moyenne d'émission, la base supérieure étant disposée sous le composant optique de répartition et sensiblement le long d'un de ses côtés, la hauteur des faces latérales du parallélépipède étant suffisante pour assurer l'homogénéité du flux lumineux issu de sources ponctuelles. Préférentiellement, la hauteur des faces latérales est d'un ordre de grandeur plus grande qu'une des dimensions des bases. Les faces latérales du parallélépipède peuvent être traitées réfléchissantes. Avantageusement, le composant optique de répartition a une forme prismatique comprenant une base et deux faces latérales planes inférieure et supérieure, la face supérieure étant sensiblement parallèle au plan de la valve optique, la base supérieure du guide de lumière étant située sous la face inférieure du prisme, du côté de la base du prisme. Avantageusement, la base du prisme comporte un pan coupé disposé sensiblement à 45 degrés du plan moyen des faces latérales planes. De plus, ledit dispositif peut comporter une deuxième source de lumière, un deuxième guide de lumière et un deuxième composant optique de répartition, le premier guide étant disposé d'un côté de la valve optique, le second guide étant disposé du côté opposé. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non 10 limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente une vue en coupe d'un dispositif selon l'invention intégré à un dispositif de visualisation ; • La figure 2 représente une vue tridimensionnelle éclatée du dispositif d'éclairage selon l'invention ; 15 • La figure 3 représente une vue en coupe d'un dispositif de visualisation comportant deux dispositifs d'éclairage selon l'invention. La figure 1 représente une vue coupe d'un dispositif de visualisation comportant un dispositif d'éclairage 1 selon l'invention. Sur cette 20 figure, par souci de clarté, les différents éléments mécaniques nécessaires au maintien et à la protection des éléments optiques et électroniques ne sont pas représentés. Le dispositif de visualisation comprend essentiellement : • Une valve optique 20 qui est généralement un écran matriciel à cristaux liquides dit LCD. Cette valve optique est reliée à sa périphérie à des circuits de commande 21 dits circuits drivers ; • Un ensemble électronique 3 comprenant essentiellement une carte d'interconnexion 33, un module électronique 32 assurant la génération et la mise en forme graphique de l'image électronique encore appelé processeur graphique et une carte de régulation et de contrôle de l'éclairage dite carte dimming ; • Une zone de dissipation thermique 4 ; 25 30 • Le dispositif d'éclairage 1 proprement dit qui assure l'éclairage par transmission de la cellule LCD. Celui-ci comporte essentiellement, comme indiqué sur la vue 5 éclatée de la figure 2 : • Une source d'éclairage 11 ; • Un guide de lumière 12 ; • Un composant optique de répartition 13. 10 La flèche en pointillés indique le parcours d'un rayon lumineux issu de la source 11 à l'intérieur de l'ensemble du dispositif d'éclairage 1. Comme il a été dit, les sources peuvent être de différente nature. Cependant, le dispositif est bien adapté pour fonctionner avec des diodes 15 électroluminescentes. Ces diodes peuvent être de différent type, l'objectif étant d'obtenir un éclairage sensiblement blanc et homogène. A titre d'exemple, il est possible d'utiliser des diodes émettant dans différents spectres optiques. Le mélange des spectres réalisé par le guide de lumière permet de retrouver une lumière blanche. Cette solution présente plusieurs 20 avantages. En particulier, il est facile de moduler la couleur finale en modulant le flux lumineux émis par chaque type de LED. On adapte ainsi parfaitement la couleur émise en fonction de l'imageur et de son utilisation finale. Il est également possible au moyen d'un capteur de lumière de déterminer le flux émis par les LEDs et la répartition spectrale de ce flux, on 25 peut ainsi réaliser un asservissement des flux émis permettant de conserver des paramètres photométriques ou colorimétriques déterminés. A titre d'exemple, Il est possible d'utiliser des barrettes de diodes telles que celle qui sont commercialisées par la société LUXEON sous la marque DCC. 30 Bien entendu, pour faciliter l'évacuation de la chaleur générée par les sources de lumière, un radiateur 15 peut être disposé au voisinage de la source. Ces radiateurs peuvent être classiquement des radiateurs à ailettes. Le guide de lumière 12 est situé entre la source de lumière 11 et 35 le composant optique de répartition 13. Généralement, pour des raisons de facilité d'implantation, ce guide sera situé le long des cartes électroniques. Pour augmenter les rendements photométriques, il est possible de disposer, entre la source de lumière et le guide de lumière, un collecteur de lumière qui peut être une pièce mécanique creuse traitée réfléchissante sur sa partie interne. Il est également possible d'amener le guide au contact de la source d'éclairage. Dans ce cas, pour éviter les pertes par réflexions vitreuses, il est intéressant de disposer une colle d'adaptation d'indice optique entre le guide et la source. La partie du guide opposée à la source de lumière peut comporter un filtre optique 16. Ce filtre optique peut être utilisé, par exemple, pour filtrer le proche infra-rouge. En effet, pour certaines applications, les dispositifs de visualisation doivent pouvoir être compatibles de l'utilisation de jumelles de vision de nuit qui fonctionnent dans le proche infra-rouge. Il est intéressant de disposer un filtre à ce niveau de façon à obtenir un filtre de petites dimensions. Le guide peut avoir différentes formes. Cependant, pour des raisons de simplicité de réalisation, le guide de lumière a sensiblement la forme d'un parallélépipède rectangle comprenant une base inférieure, une base supérieure et des faces latérales, la base inférieure du parallélépipède étant disposée au-dessus de la source de lumière, sensiblement perpendiculairement à sa direction moyenne d'émission. Pour assurer un mélange correct des couleurs émises par les LEDs et une bonne homogénéité d'éclairage, la hauteur des faces latérales du parallélépipède est au moins égale a la distance nécessaire pour que les rayons lumineux se mélangent correctement. Préférentiellement, elle est d'un ordre de grandeur plus grande qu'une des dimensions des bases. Par exemple, si la base a une largeur de 5 millimètres, la hauteur du guide doit être environ de 70 millimètres. Le guide d'onde peut être agencé de façon que les rayons lumineux se propage à l'intérieur du guide par réflexion totale sur les faces latérales. Pour améliorer les rendements, il est possible de traiter réfléchissantes les faces latérales du guide. Il est préférable, pour des raisons de coût et de facilité de réalisation de réaliser le guide en verre organique comme le PMMA (Poly 35 Méthyl MétAcrylate). Le composant optique de répartition 13 disposé sous la matrice LCD peut être réalisé de différentes façons. Il est important qu'il réalise un couplage optique le plus parfait possible avec le guide de lumière 12. Une façon simple de faire est d'utiliser un composant prismatique. Dans ce cas, le composant optique de répartition comprend une base et deux faces latérales planes inférieure et supérieure, la face supérieure étant sensiblement parallèle au plan de la valve optique. Généralement, l'angle du prisme entre les deux faces latérales est faible, inférieur à 10 degrés. Pour faciliter la propagation des rayons lumineux issus du guide de lumière à l'intérieur de ce composant, la base du prisme peut comporter un pan coupé disposé sensiblement à 45 degrés du plan moyen des faces latérales planes. Ce pan peut être traité réfléchissant. Le composant prismatique peut également comporter, pour faciliter la diffusion de la lumière des stries, des rainures ou encore des traitements optiques. On peut également adjoindre au composant optique de répartition des dispositifs complémentaires comme des films de Fresnel comportant des structures régulières permettant d'améliorer l'homogénéité de la répartition de la lumière ou son degré de polarisation. Si l'afficheur est de grandes dimensions, il est possible qu'un seul dispositif d'éclairage ne permette pas d'assurer à la fois l'homogénéité de l'éclairage sur toute la surface de l'afficheur ; Dans ce cas, il est possible, comme indiqué sur la figure 3, de disposer deux dispositifs d'éclairage selon l'invention suivant deux côtés parallèles de l'afficheur. Dans ce cas, le composant optique de répartition peut être commun aux deux dispositifs d'éclairage. Si chacun des deux dispositifs d'éclairage a son propre composant optique de répartition et si ces composants optiques sont des prismes, ils peuvent être disposés tête-bêche
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Le domaine de l'invention est celui des boîtes à lumière encore appelés backlight utilisées pour l'éclairage des écrans matriciels à cristaux liquides dits LCD. Le domaine d'application est plus particulièrement celui des visualisations embarquées sur aéronefs.Depuis quelques années, les sources de lumière utilisées sont des diodes électroluminescentes de forte puissance. Un des inconvénients de ces sources est de dissiper une énergie thermique importante qui peut difficilement être évacuée au niveau de la boîte à lumière.Aussi, le dispositif d'éclairage (1) selon l'invention déporte au moyen d'un guide de lumière (12) les sources d'éclairage (11) à diodes au niveau de la zone de dissipation thermique (4) du dispositif de visualisation. L'utilisation d'un guide de lumière présente également l'avantage de faciliter le mélange des flux lumineux issus des différentes sources, permettant ainsi d'obtenir une lumière blanche à partir de sources de différentes couleurs.
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1. Dispositif d'éclairage (1) destiné à être monté dans un dispositif de visualisation électronique comportant au moins une valve optique (20) de type à cristaux liquides, des cartes électroniques (31, 32, 33) et une zone de dissipation thermique (4), ledit dispositif d'éclairage comprenant au moins une source de lumière (11) et un composant optique de répartition (13) placé sous la valve optique et assurant une répartition homogène de l'éclairage, caractérisé en ce que le dispositif d'éclairage comporte au moins un guide de lumière (12) situé entre la source de lumière et le composant optique de répartition de telle sorte que, lorsque le dispositif d'éclairage est monté dans le dispositif de visualisation, la source de lumière est disposée dans la zone de dissipation thermique du dispositif de visualisation. 2. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que la source d'éclairage (11) comporte au moins une diode 20 électroluminescente. 3. Dispositif d'éclairage selon la 2, caractérisé en ce que la source d'éclairage (11) comporte au moins une rangée de diodes électroluminescentes. 4. Dispositif d'éclairage selon la 3, caractérisé en ce que la source d'éclairage (11) comporte des diodes de type différent émettant dans différents spectres optiques. 30 5. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que la source d'éclairage (11) comporte au moins un radiateur (15). 6. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce qu'un filtre optique (16) est disposé entre le guide de lumière et le composant 35 optique de répartition. 25 7. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce qu'un collecteur de lumière (14) est disposé entre la source d'éclairage et le guide de lumière. 8. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que le guide de lumière (12) est collé au moyen d'une colle transparente d'indice optique sensiblement égal à celui du guide de lumière sur la source de lumière (11). 10 9. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que le guide de lumière (12) a sensiblement la forme d'un parallélépipède rectangle comprenant une base inférieure, une base supérieure et des faces latérales, la base inférieure du parallélépipède étant disposée au-dessus de 15 la source de lumière (11), sensiblement perpendiculairement à sa direction moyenne d'émission, la base supérieure étant disposée sous le composant optique de répartition (13) et sensiblement le long d'un de ses côtés. 10. Dispositif d'éclairage selon la 9, caractérisé en 20 ce que la hauteur des faces latérales du parallélépipède est d'un ordre de grandeur plus grande que la distance nécessaire au mélange des rayons lumineux de la source d'éclairage. 11. Dispositif d'éclairage selon la 9, caractérisé en 25 ce que les faces latérales du parallélépipède sont traitées réfléchissantes. 12. Dispositif d'éclairage selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que le composant optique de répartition (13) a une forme prismatique comprenant une base et deux faces latérales planes inférieure et 30 supérieure, la face supérieure étant sensiblement parallèle au plan de la valve optique, la base supérieure du guide de lumière étant située sous la face inférieure du prisme, du côté de la base du prisme.5 13. Dispositif d'éclairage selon la 12, caractérisé en ce que la base du prisme comporte un pan coupé disposé sensiblement à 45 degrés du plan moyen des faces latérales planes. 14. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte une deuxième source de lumière, un deuxième guide de lumière et un deuxième composant optique de répartition, le premier guide étant disposé d'un côté de la valve optique, le second guide étant disposé du côté opposé.10
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G
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G02
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G02F
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G02F 1
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G02F 1/13357
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FR2889722
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A1
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PROCEDE DE FONCTIONNEMENT D'UNE TURBINE EOLIENNE, ET TURBINE EOLIENNE CONCUE POUR L'APPLICATION DU PROCEDE
| 20,070,216 |
Le procédé exposé par l'invention doit permettre de garantir le fonctionnement d'une turbine éo- lienne en toute sécurité, c'est-à-dire, de permettre à la turbine éolienne de fonctionner tout en garantissant la sécurité, la production d'énergie maximale et sa disponibilité. En plus des applications du procédé, l'invention se rapporte à une turbine éolienne conçue pour l'application du procédé. Différentes conditions adverses externes, conditions météorologiques très défavorables dans la plupart des cas, produisent des charges excessives sur les turbines éoliennes. Si, d'une part, le fonc-tionnement d'une turbine éolienne dans ces conditions doit être évité afin de ne pas la soumettre à des forces pouvant l'endommager, d'autre part, arrêter la turbine éolienne dans ces conditions la déqualifie pour la production d'énergie qui s'en trouve alors considérablement réduite, s'accompagnant des pertes économiques qui s'ensuivent. De la même façon, des conditions "internes" dé-favorables peuvent produire des charges excessives sur la turbine éolienne. Par exemple, une orientation erronée, c'est-à-dire que l'angle d'orientation de la turbine n'est pas correctement aligné avec la direction du vent, est une des conditions de ce type. Éli-miner une erreur d'orientation prend un certain temps. en effet, la vitesse d'orientation d'une turbine éolienne est particulièrement réduite (par ex. 0,5 /s). C'est pourquoi, une erreur d'orientation peut subsister un certain temps comme la plupart des conditions externes défavorables. De même, les autres conditions dans lesquelles la turbine éolienne n'est pas correctement configurée ou réglée pour les conditions atmosphériques existantes, sont également considérées comme des conditions "internes". Certaines conditions internes anormales peuvent réduire la puissance maximale ou le niveau de vitesse du rotor de la turbine éolienne dans certaines conditions, faire fonctionner la turbine éolienne à la puissance ou à la vitesse nominale peut s'avérer dangereux; maintenir un niveau inférieur de puissance ou de vitesse permet de garantir un fonctionnement plus sûr. Ces conditions peuvent être, par exemple, des niveaux élevés de bruit, de température ou de vibration. Si, dans ces conditions, la réalisation de travaux d'entretien de la turbine éolienne s'avère né- cessaire, celle-ci pourra continuer à fonctionner à un niveau de puissance ou de vitesse réduit tant que ces travaux n'ont pas été réalisés. Arrêter la turbine dans ces conditions entraînerait des pertes économiques inutiles. Dans des développements antérieurs, des mesures furent prises pour permettre de protéger les turbines éoliennes de la surcharge et résoudre les problèmes en rapport: Brevet EP 847.496: réduire la puissance pro-30 duite par une turbine éolienne pour des vitesses de vent supérieures à certaine limite. Brevet US 2002/723: appliquer plusieurs systèmes de mesure pour obtenir un rendement économique optimal en réduisant la puissance de sortie. Il y est mentionné la possibilité d'augmenter la charge sur la turbine au cours des premières années afin d'augmenter les bénéfices puis, de la diminuer chaque année afin de rallonger sa durée de vie utile (section 0025). La section 0028 indique que "si les valeurs du coût énergétique sont supérieures à la valeur maxi-male permise déterminée par le modèle de rendement, la turbine sera arrêtée jusqu'à ce que les conditions soient plus favorables (par ex. : moins de turbulences ou vent de vitesse inférieure)". Brevet US 4,339,666: implanter un mode de fonctionnement sûr basé sur la mesure du passage de 15 la pale et sur la mesure du couple. Brevet DE 297 15 249: contrôler le couple d'orientation maximal et le couple de passage de la pale mesurés dans la tour, en effectuant le réglage des angles de passage de la pale. Brevet DE 102 32 021: prédire les rafales de vent afin de réduire la charge. Brevet EP 998.634: appliquer des systèmes de mesure tels que des anémomètres sur les pales ou des capteurs de charge dans la frette afin de déterminer la charge mécanique instantanée dans la frette ou sur l'essieu principal et, de permettre de régler l'angle de passage de la pale en fonction des résultats. Le brevet EP 1.243.790 introduit la prise de mesure des valeurs instantanées de charge sur les parties de la turbine et la réalisation du réglage continu du pas-sage de chaque pale en fonction des variables mesurées. Brevet EP 1.013.925: mesurer la vitesse du vent et la hauteur des vagues dans le cas d'une turbine éolienne marine et, sur la base de ces mesures, calculer les valeurs totales des charges sur la tour et sur les fondations et diminuer l'angle de passage de la pale en fonction des celles-ci. Brevet EP 1.125.060: diminuer la vitesse de rotation lorsque la vitesse du vent passe d'une limite inférieure à une limite supérieure et, arrêter la turbine si la vitesse du vent dépasse la limite supérieure. Brevet EP 1.132.614: diminuer la puissance en fonction de plusieurs variables de mesure (la vitesse de rotation, la puissance, le couple, le passage de la pale, le régime de passage de la pale, la vitesse du vent, la direction du vent, l'accélération de certaines parties de la machine, la tension sur certaines parties de la machine et/ou les effets du vent sur ou devant le plan du rotor) en générant des for- mules basées sur ces mesures permettant d'évaluer la charge ou l'impact sur la turbine. Brevet JP 59 176,472: régler l'angle de pas-sage de la pale en fonction de la vitesse du vent afin de diminuer le couple et d'améliorer la sécurité. Brevet JP 60 79,180: calculer l'effort sur les pales et, en fonction de celui-ci, régler l'angle de passage de la pale afin de garantir que les efforts ne dépassent pas une certaine valeur. Brevet US 5,289,041: diminuer la vitesse de rotation en fonction de la vitesse du vent et de l'erreur de l'angle d'orientation. Brevet US 2004/108,729: mesurer l'accélération de la tour afin de permettre le fonctionnement de la turbine à une charge réduite dans des intervalles critiques de vitesse de rotation. Brevet WO 01/66940: diminuer la vitesse de rotation jusqu'à atteindre la vitesse de rotation souhaitée. Cette vitesse est calculée à partir de la me-sure ou de l'évaluation de la puissance ou du couple et, du calcul des vitesses de rotation correspondan- tes. L'objectif de la présente invention est de protéger la turbine éolienne contre les charges excessives qui génèrent une force supérieure au niveau souhaité sur la structure et sur les composants de la turbine et, en même temps, d'assurer que la turbine éolienne pourra rester opérationnelle et maximiser la production d'énergie même dans des conditions atmosphériques adverses ou, en cas de dysfonctionnement, d'erreur ou de capacité réduite. Conformément au procédé selon l'invention, cet objectif est atteint en réduisant la vitesse et/ou la puissance de la turbine (sans arrêter la turbine éolienne) si une condition défavorable pouvant provoquer une/des charge(s) excessive(s) sur la turbine est détectée. Plus précisément, le procédé comprend une étape au cours de laquelle la vitesse du rotor et/ou la puissance du générateur est réduite si une ou plu-sieurs variables dépassent une (des) valeur(s) prédé-terminée(s). Cette/ces variable(s) appartient/appartiennent à un groupe qui est composé de: la direction du vent par rapport à la direction horizontale de l'axe principal de la turbine, la turbu- 2889722 6 lence du vent mesurée par des capteurs externes et au moins une autre variable mesurée par un ou plusieurs capteurs installés sur des composants de la turbine et qui sont chargés d'en mesurer l'état. Grâce à ces mesures, il est possible de considérer un large éventail de variables de base pour dé-cider si la vitesse et/ou la puissance de la turbine éolienne doit être réduite et, ainsi, de prendre une décision qui soit mieux fondée. Par exemple, si seule la vitesse du vent est contrôlée, une turbine éolienne dans l'état antérieur de la technique devra, en règle générale, être arrêtée à des vitesses de vent comprises entre 18 et 30 m/s (qui est habituellement celle de 25 m/s). Ce- pendant, les turbulences, les rafales et l'inconstance de direction du vent doivent également être considérées comme des paramètres nuisibles; la vitesse seule n'est pas l'unique facteur à considérer. Si, en plus de la vitesse, ces variables sont mesurées et prises en considération, la turbine éolienne pourra fonctionner à une vitesse considérable-ment supérieure à 25 m/s si le vent est constant et, donc, moins nuisible. La turbine éolienne pourra tou- jours être arrêtée pour un vent d'une vitesse supérieure à 25 m/s en cas de turbulences et ou de rafales. Le terme 'composants de la turbine' doit être pris dans le sens large; il inclut notamment la sous-structure, la tour, la nacelle, la machinerie, les dispositifs électriques et électroniques, le ro-tor avec les pales. Le terme 'dépasser les valeurs prédéterminées' doit également être pris dans le sens large. De plus, si aucune limite n'est définie et une variable at-teint une valeur considérée comme pouvant être défa- vorable ou dangereuse, ou atteint des valeurs déterminées comme faisant partie d'intervalles considérés comme étant défavorables ou dangereux, l'action conformément à cette invention reste possible. Selon un mode de réalisation préféré, la direc- tion du vent par rapport à la direction horizontale de l'axe principal de la turbine est déterminée avec une girouette qui est située sur la nacelle de la turbine éolienne. De plus, la turbulence du vent est principale- ment déterminée par la lecture d'un anémomètre qui mesure la vitesse du vent; il est habituellement installé sur la nacelle de la turbine éolienne. Ces modes de réalisation impliquent des procédés simples et fiables de mesure qui permettent d'ab- tenir des temps de réponse relativement courts et un degré suffisant d'exactitude. Dans l'un des modes de réalisation préférés, les capteurs (jauges extensométriques installées sur les pales) mesurent les forces de torsion qui agis- sent sur les pales ou le niveau de torsion des pales correspondantes. Dans un autre des modes de réalisation préférés, les capteurs (accéléromètres installés sur une ou plusieurs pales) détectent les mouvements de la/des pale(s) correspondante(s). Ces procédés sont des modes de réalisation alternatifs d'un procédé préféré conforme à l'invention, où l'état des pales de la turbine éolienne et les actions réalisées sur celles-ci sont utilisés comme paramètres de contrôle. Les signaux des capteurs installés sur une pale sont enregistrés principalement avec les informations 5 relatives à la position angulaire de la pale au même moment. Ces registres de données composent la base de données dérivée relative aux phénomènes directionnels ou angulaires qui agissent sur le rotor de la turbine éolienne. Ces phénomènes comprennent notamment les irrégularités du vent telles que les couches de vent (différentes vitesses à différentes altitudes), la direction du vent par rapport à l'axe de rotation de l'axe principal de la turbine éolienne. Dans cette combinaison, la direction horizon-tale ou verticale du vent, ou une combinaison des deux, découle principalement de la lecture des capteurs installés sur les pales en fonction de la position angulaire de chaque pale au même moment. Conformément à l'invention, un effet d'oscillation sur une pale en fonction de sa position angulaire peut être interprété comme l'action du vent provenant d'une direction différente à la direction axiale (direction établie selon l'orientation). Ain- si, il est possible de déterminer la direction du vent à partir de signaux provenant de capteurs situés sur une ou plusieurs pales de la turbine éolienne, en la mettant en rapport avec la position angulaire de chaque pale à ce moment. Dans l'un des modes de réalisation préférés, les turbulences du vent sont déterminées à partir des lectures des capteurs installés sur les pales, prin- cipalement en fonction de la position angulaire de chaque pale au même moment. Ainsi, les turbulences du vent seront mesurées pour presque l'intégralité de la zone du rotor de la turbine éolienne ou pour sa totalité. Les lectures ainsi obtenues offrent une vision plus exacte des efforts induits par les turbulences sur la turbine éolienne que les lectures de turbulences réalisées de-puis un point unique ou quelques points comme par exemple, depuis un anémomètre situé sur la nacelle. Selon un mode de réalisation préféré, un système de contrôle du passage de la pale situé sur la turbine éolienne enregistre l'activité de celle- ci, et les données obtenues sont utilisées pour évaluer les caractéristiques du vent comme par exemple, la direction verticale et/ou horizontale ou bien la turbulence. Parmi les procédés de contrôle de turbines éoliennes, il est connu que l'implantation d'un système de contrôle du passage de chaque pale au niveau du rotor est un procédé qui peut être réalisé préférablement avec un temps de réponse suffisamment court pour permettre d'établir le passage de chaque pale à la valeur souhaitée dans l'intervalle d'un tour du rotor. Avec un système de contrôle du passage de la pale de ce type, l'activité du système offrira, conformément à l'invention, une vision de la vitesse du vent et de la turbulence dans n'importe quel sec- teur de la zone circulaire balayée par le rotor. Conformément à l'invention, cette activité est enregistrée et/ou analysée, donnant une vision de la vitesse du vent et de la turbulence dans différents secteurs, par ex. à plusieurs altitudes par rapport au sol. Ces enregistrements ou analyses sont utilisés comme base pour prendre une décision sur la réduction de la vitesse du rotor et/ou de la puissance du géné- rateur. Dans l'un des modes de réalisation préférés des exécutions principales de l'invention, la température d'un ou plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système générateur est contrôlée grâce à un/des capteur(s) de température. Grâce à cette mesure, la turbine peut être freinée, ou sa puissance de sortie réduite, si la machinerie de la turbine éolienne atteint une/des température(s) élevée(s). Ces températures élevées peu- vent être provoquées par un défaut technique, une perte d'huile, des températures atmosphériques élevées ou par des conditions similaires et, dans la plupart des cas, elles provoqueront un effort excessif sur les composants de la turbine éolienne. Ré- duire la vitesse et/ou la puissance conformément à l'invention permettra de réduire d'autant la génération de chaleur et également la/les température(s) en question. Dans un autre des modes de réalisation préfé- rés, le contrôle de la vibration ou du bruit au ni-veau d'un ou de plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système de génération est réalisé avec un/des capteur(s) d'accélération ou de vibration. Cette mesure permet de freiner la turbine ou de réduire sa puissance de sortie en cas de bruits ou de vibrations excessives au niveau de la machinerie de la turbine éolienne. Ces bruits ou vibrations exces-sives peuvent être provoqués par un défaut technique, une perte d'huile, l'usure d'un élément, une cassure ou des conditions similaires. Réduire la vitesse et/ou la puissance conformément à l'invention dimi- puera le risque d'augmentation des dommages. Dans un développement ultérieur à ce mode de réalisation du procédé se rapportant à l'invention, le motif du bruit ou de la vibration est analysé et des mesures sont prises en fonction du résultat de l'analyse. La turbine éolienne peut, par exemple, être arrêtée si le niveau de bruit ou de vibration augmente avec le temps. Selon un mode de réalisation préféré, la vibration ou le mouvement des structures de support tels que la tour ou ses sous-structures sont contrôlés avec des capteurs d'accélération ou de vibration. Les mouvements de la tour peuvent également être provoqués par des rafales de vent excessives ou par des turbulence. La réduction de la vitesse et/ou de la puissance de la turbine éolienne dans ces conditions est essentielle pour éviter la surcharge sur les parties mécaniques de la turbine éolienne et, pour éviter que des composants flexibles comme les pales soient soumis à des oscillations non désirées. De même, il est préférable d'analyser les vibrations ou le bruit, respectivement, afin d'enregistrer les propriétés comme le spectre de fréquences ou les niveaux de vibration ou de bruit. Les résultats obtenus ainsi constituent des in- formations de grande valeur sur la réponse des composants de la turbine éolienne aux différentes conditions de fonctionnement ou de dégradation, de vieillissement et de dysfonctionnement. L'invention se rapporte aussi à un procédé conforme à tous les modes de réalisation précédents, dans lequel la puissance de sortie du générateur est contrôlée par un système de mesure de puissance. Le contrôle de la puissance de sortie permet un contrôle plus précis et plus exact du niveau de puissance de sortie du système de contrôle conformément à l'invention. Les mouvements de la tour ou de la nacelle sont préférablement détectés avec un ou plusieurs capteurs de mouvement comme des accéléromètres ou des jauges extensométriques. L'ajout de capteurs pour détecter ces mouvements permet d'introduire les signaux de mouvement de la tour ou de la nacelle dans le système de contrôle conformément à l'invention. Les paramètres du vent comme sa direction par rapport à la nacelle, ou encore sa vitesse et les turbulences, sont préférablement évalués à partir de données obtenues avec des capteurs de vent situés sur une ou plusieurs des pales: tubes de Pitot, capteurs à film chaud, capteurs de lumière laser ou capteurs d'ultrasons. Ils permettent d'obtenir des données concernant le vent dans l'environnement de la pale correspondante. L'enregistrement des ces données en plus de l'information de positionnement angulaire de chaque pale au même moment permet d'obtenir des données sur le vent une fois celles-ci correctement traitées par ordinateur. Les données relatives au vent obtenues par ce procédé peuvent parfois être plus fiables que celles obtenues avec des capteurs installés sur la nacelle, et ceci même avec des capteurs spéciaux. L'objectif indiqué plus haut est également at-teint si le procédé mentionné dans l'invention est appliqué pour l'opération d'une turbine éolienne dans les conditions atmosphériques suivantes: une erreur d'orientation; de fortes turbulences, vitesse de vent élevée ou rafales; couches de vent, vent ascendant ou descendant; traînées d'une ou d'autres turbines; ou pour les conditions mécaniques ou électriques suivantes: niveaux de vibration élevés ou tem- pérature élevée dans la turbine, fortes charges sur la turbine, chutes du réseau électrique ou, dysfonctionnements ou pannes de la turbine. Dans la plupart des cas de panne, le fonctionne-ment sûr de la turbine éolienne à une vitesse ou puis- sance réduite est possible même si le fonctionnement dans les conditions nominales ne l'est pas. De cette manière, en appliquant le procédé de l'invention, le fonctionnement d'une turbine éolienne sera possible même si une réparation doit être effectuée après une panne ou dans le cas de l'usure ou du vieillissement d'un composant. Ainsi, la turbine reste disponible et en fonctionnement, et elle peut donc continuer à générer de l'énergie, réduisant ainsi les pertes économiques qu'occasionne une panne ou la baisse de producti- vité. L'objectif mentionné plus haut est également atteint car le procédé selon l'invention peut être appliqué au fonctionnement d'une turbine éolienne à des vitesses de vent supérieures à 25 m/s. Dans l'état antérieur de la technique, faire fonctionner une turbine éolienne à une grande vitesse de vent, avec des moyennes supérieures à 25 m/s, n'est généralement pas conseillé. Cependant, si un vent à vi- tesse élevée en lui-même n'endommage pas forcément la turbine, ce sont les rafales et les turbulences en conjonction avec ces grandes vitesses de vent qui pré-sentent un degré substantiel de risque. Si la vitesse et la puissance de la turbine éolienne sont réduites conformément à l'invention d'une manière contrôlée, les charges nuisibles de la vitesse, des rafales et des turbulences du vent seront réduites à un niveau acceptable. En particulier, si les rafales et les turbulences du vent à grandes vitesses sont évaluées de la manière mentionnée précédemment, la vitesse et/ou la puissance de la turbine éolienne pourra être réduite suffisamment pour atteindre un niveau suffisant de charge nuisible, la réduction de la vitesse et/ou la puissance étant inférieure à celle nécessaire dans d'autres cas. Ceci implique que la vitesse et la puissance de la turbine éolienne puissent être maintenues de manière continue à un niveau aussi élevé que possible dans des conditions atmosphériques de vents à vitesse élevée, rafales et/ou turbulences. Plus particulière-ment, que la vitesse et la puissance puissent être conservées à des niveaux considérablement supérieurs à ceux connus des développements antérieurs. L'objectif est également atteint car le procédé mentionné dans l'invention peut être appliqué au fonctionnement d'une turbine éolienne marine dans des conditions de houle. Les conditions de houle impliqueront très pro- bablement un niveau élevé d'impact sur la tour et sur la sous-structure de la turbine éolienne marine, et sur l'effort, le mouvement et la tension de la tour et de la sous-structure qui en découlent. Le fonctionnement d'une turbine éolienne marine dans de telles conditions impliquera un effort supplémentaire aussi bien dans les parties de support que dans les parties mobiles de la turbine éolienne. En effet, les parties mobiles seront soumises à un effort supplémentaire provoqué par les mouvements de la tour, et la tour sera soumise à un effort supplémentaire provoqué par l'augmentation du niveau de vibration généré par la machinerie en mouvement. Réduire la vitesse et/ou la puissance conformé-ment à l'invention réduira ces effets nuisibles aussi bien dans la tour que dans les parties mobiles, ce qui rendra le fonctionnement continu possible dans des conditions de houle. Ainsi, la turbine pourra fonctionner, même si le niveau de production d'énergie est inférieur, dans ces conditions atmosphériques, permettant une augmentation de la rétribution de l'investissement. De plus, l'objectif est atteint car la turbine 20 éolienne comprend: - un générateur pour produire de l'électricité et un système de contrôle qui vérifie au moins le passage de la pale, l'orientation de la turbine et la puissance de sortie du générateur; - un ou plusieurs capteurs connectés au système de contrôle qui mesure/mesurent les variables; et - des actionneurs contrôlés par le système de contrôle qui permettent de régler au moins le passage de la pale et l'orientation de la turbine, et un circuit de contrôle régulé par le système de contrôle qui permet le réglage de la puissance de sortie du générateur; et est caractérisée en ce que le(les) capteur(s) appartient/appartiennent à un groupe formé d'un capteur externe pour la direction du vent et d'un capteur externe de turbulences du vent, ainsi que d'autre (s) capteur (s) situé (s) sur des composants de la turbine et qui en mesure/mesurent l'état. Selon un mode de réalisation préféré, le capteur externe pour la direction du vent est composé d'une girouette qui est située sur la nacelle de la turbine éolienne. De même, Selon un autre mode de réalisation préféré, le capteur de turbulences est composé d'un anémomètre qui est situé sur la nacelle de la turbine éolienne. De même, Selon un mode de réalisation préféré, le groupe de capteurs comprend également des capteurs tels que des jauges extensométriques qui sont situés sur les pales pour mesurer les forces de torsion qui agissent sur les pales ou les niveaux de torsion des pales correspondantes. Dans ces modes de réalisation préférés, la turbine éolienne comprend avantageusement des capteurs tels que des accéléromètres qui sont situés sur une ou plusieurs pales et qui permettent de mesurer les mouvements ou le bruit dans la(les) pale(s) correspondante(s) et/ou de capteurs permettant de mesurer la position angulaire du rotor à ce moment et donc, de chaque pale. Ces mesures offrent les mêmes avantages que ceux exposés plus haut en terme de procédé car, la turbine éolienne définie à travers les caractéristi- ques mentionnées précédemment est particulièrement adaptée aux modes de réalisation correspondants du procédé selon l'invention. Dans une turbine éolienne comprenant un système de contrôle du passage du rotor, le système de contrôle du passage du rotor est préférablement formé, conformément à l'invention, de dispositifs de transmission permettant de communiquer l'activité du système de contrôle du passage de chaque pale du ro-tor, pour communiquer l'instant de passage de chaque pale à un système principal de contrôle. Dans ce cas, les paramètres provenant de l'activité du système de contrôle du passage de la pale peuvent être utilisés comme entrées d'un système de contrôle utilisant le procédé selon l'invention. En général, l'activité du système de contrôle du passage de la pale répondra à des conditions de vent instables comme les rafales de vent. Dans des systèmes plus sophistiqués de contrôle du passage de la pale, les conditions instables du vent comme les turbulences ou les couches de vent (vitesses différentes du vent à différentes altitudes dans le cercle balayé par le rotor) pourront être reflétées dans l'activité du système de contrôle du passage de la pale et, ainsi, un degré supérieur de détails dans le contrôle de la vitesse et/ou de la puissance de la turbine éolienne conformément à l'invention pourra être atteint. La turbine éolienne comprend préférablement un ou plusieurs capteurs de température permettant de contrôler la température d'un ou plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système générateur. De plus, il est préférable que la turbine éolienne comprenne un ou plusieurs capteurs d'accéléra- tion ou de vibration qui permettent de contrôler le niveau de vibration ou le bruit d'un ou plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système générateur. Grâce à ces mesures, la vitesse et/ou la puissance de la turbine pourra être réduite en cas de surchauffe d'un composant ou si un niveau excessif de bruit ou de vibrations au niveau des composants est atteint. Cette surchauffe peut être provoquée par une combinaison défavorable de conditions climatiques et de paramètres de fonctionnement, en considérant de plus que, en général, la surchauffe et la vibration ou le bruit, peuvent être provoqués par un dysfonctionnement ou par une panne d'un des composants de la turbine éolienne. La turbine éolienne comprend préférablement un système de mesure de puissance permettant de contrôler la puissance de sortie du générateur. Enfin, il est préférable que le groupe de cap- teurs comprenne un ouplusieurs capteurs de mouvement comme des accéléromètres ou des jauges extensométriques afin de mesurer les mouvements latéraux de la tour. Ces mouvements sont provoqués la plupart du temps par des conditions atmosphériques très défavo- rabies. Ces mesures offrent les mêmes avantages que ceux exposés plus haut en terme de procédé, car la turbine éolienne définie à travers les caractéristiques mentionnées précédemment est particulièrement adaptée aux modes de réalisation correspondants du procédé selon l'invention. Les explications ci-après décrivent de manière plus détaillée les différents modes de réalisation de l'invention: La figure 1 illustre les forces qui agissent sur un segment de la pale de la turbine éolienne; La figure 2 montre la formation de la vitesse relative du vent WR; La figure 3 illustre la réduction de la puissance de sortie conformément à l'invention pour des 10 vitesses de vent élevées; La figure 4 illustre la réduction de la puissance de sortie conformément à l'invention pour des vitesses de vent élevées avec des niveaux élevés d'autres variables; La figure 5 illustre le contrôle de la charge de la pale; La figure 6 illustre la réduction de la puissance de sortie dans le cas d'une augmentation de l'angle d'orientation; La figure 7 illustre la réduction de la puissance de sortie dans le cas d'une augmentation de l'angle d'orientation à différents intervalles de vitesse du vent; La figure 8 illustre la réduction de la puis- sance de sortie et/ou de la vitesse du rotor dans le cas d'une augmentation de la déflexion de la pale; et La figure 9 illustre le contrôle de l'accélération du composant. La plus grande partie de la charge d'une turbine éolienne est provoquée par l'effet de la vitesse relative du vent dans les pales. La charge dans les pales est généralement définie par la force de montée L et la résistance aérodynamique D, qui sont illustrées sur la figure 1 pour n'importe quel segment 1 de la pale et qui sont définies par. L = p WR2 CL A; D = p WR2 CD A; où . p est la densité de l'air; WR est la vitesse du vent par rapport au segment de la pale; A est l'aire du segment de la pale; CL est un coefficient de montée sans dimension (selon l'angle d'attaque a) ; et CD est un coefficient de résistance aérodynamique sans dimension (selon l'angle d'atta-15 que a) . Les forces de montée et de résistance aérodynamique L et D agissent sur une ligne centrale virtuelle de montée qui s'étend le long du bord d'attaque de la pale, à une distance égale à 25 % de la largeur de la pale derrière le bord d'attaque. Sur la figure 1, cette ligne virtuelle s'étend de manière orthogonale par rapport au plan du papier et passe par le centre de montée CL. Pour le profil du segment 1 de pale illustré, le centre de montée CL est considéré comme situé au 14 de la longueur de la corde K, derrière le bord d'attaque du profil, comme l'indique la référence K/4. La vitesse relative du vent WR est calculée en combinant la vitesse libre du vent WF et une vitesse virtuelle du vent caÉr qui se déduit de la vitesse angulaire cD du rotor de la turbine éolienne et de la distance radiale r depuis le centre du rotor de la turbine éolienne jusqu'au segment de la pale: WR = ( (wÉr) 2 + WF2) 1/2 - Où . (wÉr) est la vitesse angulaire du segment de pale (le vecteur (wÉr) est orienté dans le sens opposé à la direction du mouvement du segment de la pale) ; et WF est la vitesse libre du vent Ce rapport est illustré sur la figure 2 À partir des rapports indiqués ci-dessus, il est possible de démontrer que les forces de charge sur la turbine éolienne varient avec le carré de la vitesse du vent. De fait, les fluctuations de la vi- tesse du vent produisent des fluctuations qui peuvent augmenter la force et donc aussi la charge. Ces fluctuations ont un effet critique sur la fatigue provoquée par l'effort sur les pales et sur la turbine éolienne en général. La charge sur la turbine peut donc être réduite de manière efficace en réduisant la vitesse relative du vent; en pratique, en réduisant la vitesse de rotation du rotor. Les variations de la vitesse du rotor entraîne- ront des variations substantiellement supérieures de la vitesse relative du vent WR par rapport à la vitesse libre du vent WF, au moins pour les parties externes des pales du rotor. Cependant, réduire la vitesse de rotation du 30 moteur entraînera l'augmentation du couple à l'inté- rieur du multiplicateur (puissance = couple x vitesse de rotation) si la puissance électrique de sortie du générateur n'est pas réduite de manière correspondante. Conformément à l'invention, la puissance de sortie du générateur peut donc être réduite en fonc- tion de la réduction de la vitesse du rotor et en fonction de la valeur instantanée du couple dans le multiplicateur, si la vitesse du rotor est réduite afin de réduire les charges sur la turbine éolienne dans des conditions atmosphériques très défavorables ou dans d'autres types de conditions défavorables. Il est indispensable que la turbine éolienne continue à fonctionner dans des conditions atmosphériques très défavorables afin d'alimenter le réseau d'alimentation électrique. En effet, un réseau peut se paralyser si des générateurs de grandes dimensions sont brusquement désaccouplés du réseau. Pour des zones présentant une grande pénétration d'énergie éolienne, l'énergie totale du réseau peut être remplacée dans des conditions de vent éle- vées entre 50 et 80% par l'énergie éolienne. Le ris-que de paralysie d'un réseau de ce type augmente substantiellement si les turbines électriques correspondent aux développements antérieurs, si elles sont désaccouplées du réseau et si elles s'arrêtent à une vitesse de vent déterminée. Pour éviter le risque qu'un réseau ayant un pourcentage élevé de générateurs d'énergie éolienne se paralyse dans des conditions atmosphériques très défavorables avec des vitesses de vent élevées et des rafales de vent, les turbines éoliennes peuvent être adaptées conformément à l'invention pour continuer à fournir de l'énergie, même à des vitesses de vent extrêmement élevées. Pour cela, les turbines doivent être adaptées pour que la vitesse du rotor et la puissance du générateur se réduisent si la vitesse du vent dépasse un niveau prédéterminé qui peut être, par exemple, 25 m/s. Conformément à l'invention, la vitesse du rotor et la puissance du générateur sont réduites pour maintenir les différentes charges sur les composants de la turbine éolienne dans des limites de sécurité. La figure 3 illustre le rapport existant entre la vitesse du vent W et la puissance de sortie P d'une turbine éolienne. Lorsque la vitesse du vent W augmente, la turbine éolienne commence à générer de l'énergie électrique pour une vitesse de vent initiale A, et elle atteint son niveau nominal de sortie E pour une vitesse nominale de vent B. Une turbine éolienne correspondant à des développements antérieurs est conçue avec une vitesse nominale de vent C, et elle se désactive lorsque cette vitesse est dépassée, c'est-à-dire qu'elle se décon- necte du réseau et freine jusqu'à s'arrêter. Une turbine éolienne conçue conformément à la présente invention réduit sa puissance de sortie P si la vitesse de vent W dépasse la vitesse nominale de vent maximum C, ceci afin de maintenir la charge sur la turbine éolienne dans des limites de sécurité, comme indiqué ci-dessus. Si la vitesse du vent W dé-passe la vitesse de vent maximale permise J, la turbine éolienne conçue conformément à l'invention se désactive (elle se déconnecte puis ralentit). Ces caractéristiques de turbine éolienne conçue conformément à l'invention impliquent la disponibilité de la turbine éolienne de l'invention pour des vites-ses de vent qui soient comprises entre les limites C et J, au contraire des turbines éoliennes de types antérieurs, garantissant ainsi la production constante d'énergie électrique à des vitesses élevées de vent. Si dans certains cas, les turbines éoliennes se désactivent à des vitesses de vent supérieures à la limite J, elles se désactivent à un niveau de puissance F substantiellement inférieur et donc, comme dans ce cas l'énergie éolienne constitue une fraction bien inférieure de l'énergie totale du réseau, elles impliquent un risque très inférieur de paralysie du réseau vu à ces niveaux de vent. Les périodes d'indisponibilité de fonctionne-ment de turbines éoliennes de la présente invention sont évidemment bien plus faibles que pour des turbi- nes éoliennes de développements antérieurs; en effet la vitesse du vent dépassera le niveau limite J pendant un temps bien plus court que la limite C. Cependant, pour une autre raison, ces périodes d'indisponibilité de fonctionnement seront également plus courtes: quand une turbine éolienne correspondant aux développements précédents se désactive pour la vitesse de vent C, sa reconnexion au réseau à la même vitesse de vent est impossible en raison de la charge extrêmement haute sur la turbine pour ce niveau de vi- tesse de vent; généralement, la reconnexion a lieu lorsque la vitesse du vent est inférieure, comme par exemple égale à C pendant 30 min minimum. Au contraire, une turbine éolienne conçue conformément à la présente invention sera capable de se reconnecter pour une vitesse de vent de, par exemple, J - 10 % et ceci grâce au niveau très inférieur de puissance F impliquée et, plus particulièrement, grâce au niveau très inférieur de la vitesse du rotor impliquée. Conformément à l'invention, la réduction de la puissance du générateur pour des vitesses de vent supérieures à la limite C peut être appliquée en réponse à une ou à d'autres variables (en plus de la vitesse du vent) qui dépasseraient des valeurs limites, ou bien dans le cas d'une situation défavorable. Cette stratégie est illustrée sur la figure 4: la puissance de sortie P du générateur de la turbine éolienne est réduite pour des vitesses de vent W su- périeures à la valeur limite C, comme il est mention-né sur la figure 3. Cette réduction est illustrée par la courbe 2. La courbe 3 illustre le cas d'une autre situation défavorable (par ex. dans le cas de hautes tur- bulences). La turbine éolienne ne pourra pas fonctionner à la puissance nominale totale pour une vitesse de vent supérieure à c car les turbulences élevées provoqueront des efforts supplémentaires sur la turbine éolienne, comme expliqué ci-dessus. La puis- sance du générateur devra donc être réduite jusqu'à correspondre à celle d'une vitesse de vent inférieure (dans le cas décrit, à la vitesse de vent C3). Si la vitesse du vent atteint la valeur H et si la turbulence se maintient, la turbine devra être arrêtée. La courbe 4 illustre une situation dans la-quelle une température élevée a été détectée dans la machinerie de la turbine éolienne. Dans ce cas, la puissance du générateur devra être réduite jusqu'à ce que la vitesse du vent atteigne C4, et elle devra être arrêtée pour la vitesse de vent H. Si une surchauffe est détectée au niveau d'un coussinet, s'il se produit une situation de courant de montée ou dans le cas d'une erreur d'orientation, ou si la charge sur la pale augmente trop, etc., le système de contrôle de la turbine éolienne réduira de manière similaire la puissance de sortie de la turbine (la puissance du générateur) conformément à la présente invention. Si la charge de la pale, considérée comme charge moyenne ou charges équivalentes (obtenue avec les méthode statistiques de comptage de rainflow ou de déviation typique), dépasse un seuil prédéterminé, durant un instant ou pendant une certaine période de temps, la turbine est soumise à des charges excessives. La vitesse du rotor et/ou la puissance du générateur devra donc être réduite conformément à l'invention, afin de réduire la charge jusqu'à retrouver des limites de sécurité. La figure 5 illustre une situation typique. Elle montre que la charge d'une pale 10 est constamment contrôlée et que cette charge dépasse une limite U pré-déterminée à un moment donné. Dans ce cas, la vitesse du rotor et/ou la puissance du générateur de la turbine éolienne sont réduites conformément à l'invention. Les figures 6 et 7 illustrent le comportement, dans le temps, d'un système de contrôle correspondant à la présente invention quand une erreur d'orienta- tion se produit. L'abscisse correspond respectivement au temps t et l'ordonnée à l'erreur d'orientation 6 (angle) et à la puissance de sortie 5. En condition d'erreur d'orientation, la direc- tion horizontale du vent est orientée incorrectement par rapport à la direction horizontale de l'axe prin- cipal de la turbine éolienne. La vitesse d'orienta- tion dont dispose une turbine éolienne est très ré- duite, généralement autour de 0, 5 /s, et il se pro- duit donc une erreur d'orientation quand la direction du vent change à une vitesse supérieure à la vitesse d'orientation disponible (supérieure à 0,5 /s). Sur la figure 6, l'erreur d'orientation se trouve au départ à un niveau bas P; il pourrait s'agir, par exemple, d'un niveau permis, c'est-à-dire d'une petite erreur d'orientation pour laquelle il n'est pas nécessaire de commencer un processus d'orientation de la turbine éolienne pour éliminer l'erreur. A l'instant W, la direction du vent commence à changer et l'erreur d'orientation augmente jusqu'à atteindre le niveau V à l'instant M. Ce niveau V est l'erreur d'orientation maximale permise pour le fonctionnement à une puissance nominale totale T. Lorsque l'erreur augmente, le système de contrôle d'orientation commence un processus d'orientation de la turbine éolienne pour l'éliminer. L'erreur croissante d'orientation qui est illustrée sur la figure 6 est donc la différence entre le changement de direction du vent et le changement d'angle d'orientation effectué par le système de contrôle d'orientation. A mesure que l'erreur d'orientation 6 augmente au-dessus du niveau V, la puissance de sortie 5 de la tur- bine éolienne devra diminuer afin de conserver les efforts dans des limites de sécurité ; ceci se réalise grâce à un système de contrôle de la puissance qui est commandée par un système de contrôle général conformé-ment à l'invention. A l'instant N, l'erreur d'orientation 6 se stabilise à une valeur R car la différence entre la di-rection du vent et l'angle d'orientation est cons-tante (la vitesse de changement de la direction du vent correspond sans doute à la vitesse maximale d'orientation de la turbine). De la même manière, la puissance de sortie 5 demeure à un niveau constant S. Conformément à l'invention, la réduction de la puissance de sortie et/ou de la vitesse du rotor comme réponse aux changements d'une variable (comme, par exemple, lors d'une erreur d'orientation comme le précise le cas précédent) peut dépendre du niveau ou des changements de n'importe quelle autre variable (comme, par exemple, la vitesse du vent comme précisé dans le cas précédent). Ainsi, le système de contrôle de l'invention pourra augmenter au maximum la puissance de sortie de la turbine éolienne pour toute combinaison d'un groupe de variables et, ainsi, la disponibilité et la production d'énergie d'une turbine éolienne augmenteront au maximum à un niveau supérieur à celui des développements antérieurs. Par exemple, le degré de réduction nécessaire pour la puissance de sortie et/ou pour la vitesse du rotor en fonction de l'erreur d'orientation peut être différent pour des plages différentes de vitesse de vent. À des vitesses de vent élevées, une erreur d'orientation produira des efforts plus grands et donc, le degré de réduction de la puissance de sortie et/ou de la vitesse du rotor devra être réglé conformément à la vitesse du vent. La figure 7 illustre ce cas. Il sert d'exemple à la réaction d'un système de contrôle conformément à la présente invention pour faire face à une situation d'er- reur d'orientation qui évolue au fil du temps de la même manière que celle de la figure 6. Lorsque la vitesse du vent W se trouve entre les limites xi et x2r le niveau de puissance relative P/Po diminue en suivant la courbe 7. Lorsque la vitesse du vent W se trouve entre les limites x2 et x3r le niveau de puissance relative P/Po diminue en suivant la courbe 8. Enfin, lorsque la vitesse du vent W se trouve entre les limites x3 et x4r le niveau de puissance relative P/Po diminue en suivant la courbe 9. La figure 8 illustre la réaction à une augmentation de la déflexion de la pale du rotor au fil du temps pour un système de contrôle conforme à l'inven- tion. Au début, la déflexion 12 d'une ou plusieurs pales du rotor se trouve à un niveau de sécurité Y. À l'instant t1, la déflexion de la pale 12 commence à augmenter, atteignant un niveau prédéterminé à l'ins- tant t2. À cet instant t2, la puissance de sortie 11 commence à diminuer en réponse aux commandes envoyées depuis le système de contrôle conformément à l'invention. La déflexion de la pale et la puissance de sor-20 tie sont ainsi réduites en correspondance avec la réduction du couple du rotor. Le système de contrôle maintient la commande de réduction du niveau de puissance jusqu'à ce que le niveau de déflexion de la pale se trouve à un niveau de sécurité inférieur au niveau Y normalement acceptable; la soudaine augmentation du niveau de dé-flexion de la pale à l'instant ti peut être due à un défaut de la pale, et c'est pour cela que continuer à faire fonctionner la turbine à ce niveau de puissance nominale peut être considéré comme non sécurisé dans cet exemple d'exécution. Une réaction à un grand nombre d'autres variables en plus de la déflexion de la pale de la manière illustrée sur la figure 8 est possible. La figure 9 illustre l'évolution du niveau d'accélération 13 d'un composant dans une turbine éolienne. Ce composant est contrôlé, par exemple, par un accéléromètre qui est situé à même sur le composant et qui est connecté au système de contrôle de l'invention. La figure 9 indique que le niveau d'accélération 13 augmente au fil du temps jusqu'à dépasser une limite prédéterminée Z. Cet événement active le système de contrôle conformément à l'invention et initie la réduction de la puissance de sortie et/ou de la vitesse du rotor. Une situation irréversible comme celle décrite sur la figure 8 (dans le cas d'un défaut de la pale) peut être incorporée à la stratégie de contrôle du système de contrôle de l'invention, de sorte que le système ne permette pas le retour au niveau de puissance nominale ou au niveau de vitesse nominale tant que l'inspection n'est pas réalisée par le personnel technique
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Dans une turbine éolienne et dans un procédé de fonctionnement d'une turbine éolienne, la vitesse du rotor et/ou la puissance du générateur est réduite en réponse à une ou plusieurs variables dépassant une (des) valeur(s) prédéterminée(s). Cette ou ces variables appartiennent à un groupe qui est composé de : la direction du vent par rapport à la direction horizontale de l'axe principal de la turbine, la turbulence du vent mesurée par des capteurs externes et une/des(s) autre(s) variable(s) mesurée(s) par un ou plusieurs capteurs installés sur des composants de la turbine et qui sont chargés d'en mesurer l'état.
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R E V E N D I C A T I O N S 1. Procédé de fonctionnement d'une turbine éolienne qui comprend une étape pendant laquelle la vitesse du rotor et/ou la puissance du générateur est ré- duite en réponse à une ou plusieurs variables dépassant une (des) valeur(s) prédéterminée(s), caractérisé par le fait que cette/ces variable(s) appartient/appartiennent au groupe qui est composé de: la direction du vent par rapport à la direction horizon- tale de l'axe principal de la turbine et la turbulence du vent mesurée par des capteurs externes, ainsi qu'au moins une autre variable mesurée par un ou plusieurs capteurs situés sur des composants de la turbine et qui sont chargés de mesurer l'état de ces composants. 2. Procédé conforme à la 1, dans lequel la direction du vent par rapport à la direction horizontale de l'axe principal de la turbine est mesurée avec une girouette qui est située sur la nacelle de la turbine éolienne. 3. Procédé conforme à la 1 ou 2, dans lequel la turbulence du vent provient de la lecture d'un anémomètre qui est situé principalement sur la nacelle de la turbine éolienne et qui mesure la vitesse du vent. 4. Procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, dans lequel les capteurs tels que des jauges extensométriques situées sur les pales mesurent les forces de torsion qui agissent sur les pales ou les niveaux de torsion sur les pales. 5. Procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, dans lequel les capteurs tels que des accéléromètres situés sur une ou plu-sieurs pales détectent les mouvements, les accéléra- tions ou les bruits de la/des pales(s) correspondante(s). 6. Procédé conforme à l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel les signaux de cap- teurs situés sur une pale sont enregistrés avec les informations relatives à la position angulaire de la pale du moment. 7. Procédé conforme à la 6, dans lequel la direction horizontale ou verticale du vent, ou une combinaison des deux, découle principalement de la lecture des capteurs installés sur les pales en fonction de la position angulaire instantanée de chaque pale. 8. Procédé conforme à la 6 ou 7, dans lequel les turbulences du vent proviennent des lectures des capteurs montés sur les pales, principalement en fonction de la position angulaire de chaque pale à ce moment 9. Procédé conforme à l'une quelconque des re- vendications précédentes, dans lequel l'activité d'un système de contrôle du passage de la pale situé sur la turbine éolienne enregistre l'activité de celle- ci, et les données obtenues sont utilisées pour évaluer les caractéristiques du vent comme par exemple, la direction verticale et/ou horizontale ou bien la turbulence. 10. Procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, dans lequel la température d'un ou plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système générateur est contrôlée grâce à un/des capteur(s) de température. 11. Procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, dans lequel la vibration ou du bruit au niveau d'un ou de plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système de génération est contrôlée avec un/des capteur(s) d'accélération ou de vibration. 12. Procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, dans lequel la vibration ou le mouvement des structures de support tels que la tour ou ses sous-structures sont contrôlés avec des capteurs d'accélération ou de vibration. 13. Procédé conforme à l'une quelconque des 5 à 8 et 11 à 12, dans lequel sont analysés les vibrations ou le bruit, respectivement, afin d'enregistrer les propriétés comme le spectre de fréquences ou les niveaux de vibration ou de bruit. 14. Procédé conforme à l'une quelconque des précédentes, dans lequel la puissance de sortie du générateur est contrôlée par un système de mesure de puissance. 15. Procédé conforme à l'une quelconque des re- vendications précédentes, dans lequel les mouvements de la tour ou de la nacelle sont détectés avec un ou plusieurs capteurs de mouvement comme des accéléromètres ou des jauges extensométriques. 16. Procédé conforme à l'une quelconque des re- vendications précédentes, dans lequel les variables du vent comme sa direction par rapport à la nacelle, sa vitesse et les turbulences sont évaluées à partir de données obtenues avec des capteurs de vent situés sur une ou plusieurs des pales: tubes de Pitot, cap- teurs à film chaud, capteurs de lumière laser ou capteurs d'ultrasons, afin d'obtenir des données concernant le vent dans l'environnement de la pale correspondante. 17. Application du procédé conforme à l'une quelconque des précédentes pour le fonctionnement d'une turbine éolienne dans les conditions atmosphériques comprenant: une erreur d'orien- tation; de fortes turbulences, vitesse de vent élevée ou rafales; couches de vent, vent ascendant ou descendant; traînées d'une ou d'autres turbines; ou pour les conditions mécaniques ou électriques suivantes: niveaux de vibration élevés ou température éle- vée dans la turbine, fortes charges sur la turbine, chutes du réseau électrique ou, dysfonctionnements ou pannes de la turbine. 18. Application du procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 16 pour le fonc- tionnement d'une turbine éolienne à des vitesses de vent supérieures à 25 m/s. 19. Application du procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 16 pour le fonctionnement d'une turbine éolienne marine dans des conditions de houle. 20. Turbine éolienne comprenant: - un générateur pour produire de l'électricité et un système de contrôle qui vérifie au moins le passage de la pale, l'orientation de la turbine et la puissance de sortie du générateur; - un ou plusieurs capteurs connectés au système de contrôle qui mesure/mesurent les variables; et - des actionneurs contrôlés par le système de contrôle qui permettent de régler pour le moins le passage de la pale et l'orientation de la turbine et, un circuit de contrôle régulé par le système de contrôle qui permet le réglage de la puissance de sortie du générateur; caractérisée en ce que le(les) capteur(s) appartient/appartiennent à un groupe formé d'un capteur externe pour la direction du vent et d'un capteur ex-terne de turbulences du vent, ainsi que d'autre(s) capteur(s) situé(s) sur des composants de la turbine et qui en mesure/mesurent l'état. 21. Turbine éolienne selon la 20, dans laquelle le capteur externe pour la direction du vent est composé d'une girouette qui est située sur la nacelle de la turbine éolienne. 22. turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 ou 21, dans laquelle le capteur de turbulences est composé d'un anémomètre qui est situé sur la nacelle de la turbine éolienne. 23. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 22, dans laquelle le groupe de capteurs comprend également des capteurs tels que des jauges extensométriques qui sont situés sur les pales pour mesurer les forces de torsion qui agissent sur les pales ou les niveaux de torsion des pales correspondantes. 24. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 23, qui comprend des capteurs tels que des accéléromètres qui sont situés sur une ou plusieurs pales et qui permettent de mesurer les mouvements ou le bruit dans la(les) pale(s) correspondante(s). 25. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 24, qui comprend des capteurs pour mesurer la position angulaire instantanée du ro-tor et donc de chaque pale. 26. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 25, comprenant un système de contrôle du passage du rotor qui dispose de dispositifs de transmission pour transmettre l'activité de ce système de contrôle, préférablement pour transmettre l'instant de passage de chaque pale du rotor à un système principal de contrôle. 27. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 26 comprenant un ou plusieurs capteurs de température permettant de contrôler la température d'un ou plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système générateur. 28. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 27, comprenant un ou plusieurs capteurs d'accélération ou de vibration qui permet-tent de contrôler le niveau de vibration ou le bruit d'un ou plusieurs composants du train d'actionnement et/ou du système générateur. 29. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 28, comprenant un système de me-sure de puissance permettant de contrôler la puis- sance de sortie du générateur. 30. Turbine éolienne selon l'une quelconque des 20 à 29, dans laquelle le groupe de capteurs comprend un ou plusieurs capteurs de mouvement comme des accéléromètres ou des jauges extenso- métriques afin de mesurer les mouvements latéraux de la tour.
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F
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F03
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F03D
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F03D 7
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F03D 7/00,F03D 7/04
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FR2898151
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A1
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DISPOSITIF DE PROTECTION SOLAIRE ET/OU THERMIQUE POUR FENETRE, NOTAMMENT FENETRE DE TOIT.
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La présente invention concerne un , constitué d'un corps principal, dit rideau, formé d'un matériau souple et pliable. Actuellement, dans le domaine des dispositifs de protection solaire et/ou thermique pour fenêtre, tels que les rideaux ou stores, il est connu des dispositifs comportant un tambour, commandé ou non manuellement, muni d'un rideau, permettant l'enroulement et le déroulement du rideau pour prendre une position de recouvrement de la fenêtre plus ou moins large. Il est par ailleurs connu des dispositifs comprenant un ou plusieurs rideaux, plus ou moins souples, portés et fixés sur une barre supérieure de soutien généralement vissée sur des supports muraux. Bien que très répandus, de tels dispositifs présentent quelques inconvénients. En effet, pour certains, ces dispositifs sont assez complexes, et difficiles à mettre en oeuvre, et, pour d'autres, ne sont pas adaptés à tout type de fenêtre et, notamment aux fenêtres de toit incliné, généralement commercialisées sous le nom de Velux. Il est aussi connu certains dispositifs à tambour, tels que précités, qui présentent latéralement des coulisses de guidage ou des crémaillères, coopérant avec une tige prévue en partie basse du rideau pour guider et autoriser son immobilisation le cas échéant dans une position donnée. Cependant, si de tels dispositifs permettent une utilisation pour les fenêtres de toit incliné, leurs structures engendrent un coût relativement important et ne permettent pas un changement de décoration facile. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de protection solaire et/ou thermique pour fenêtre qui pallie les inconvénients précités, notamment au niveau de sa versatilité, et qui soit de faible encombrement. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif qui permette de couvrir toute la surface horizontale et verticale d'une fenêtre, et qui puisse le cas échéant être immobilisé en position haute et/ou intermédiaire. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de protection solaire et/ou thermique qui soit particulièrement adapté aux fenêtres de toit incliné. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne tout d'abord un dispositif de protection solaire et/ou thermique pour fenêtre, notamment fenêtre de toit, constitué d'un 10 corps principal, dit rideau, formé d'un matériau souple et pliable. Selon la présente invention, ledit corps principal comprend, d'une part, des moyens pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant de la fenêtre et, d'autre part, des moyens pour maintenir ledit rideau au moins en position ouverte. 15 L'invention concerne également un procédé de montage d'un dispositif tel que décrit plus haut. Selon la présente invention, ledit procédé est caractérisé en ce que : - on prévoit un gabarit de pose dudit dispositif sur l'ouvrant de 20 la fenêtre afin de déterminer l'emplacement exact des moyens pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant, -on place ledit gabarit sur l'ouvrant, - on fixe lesdits moyens pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant de la fenêtre à l'emplacement dicté par le gabarit. 25 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, qui développe ses avantages et certains de ses modes de réalisation, accompagnée de dessins en annexe parmi lesquels : - les figures 1, 2, 3, 4 et 5, 6 7 illustrent, de façon schématique, un mode de réalisation du dispositif de protection solaire et/ou 30 thermique selon l'invention, - les figures 8, 9, 10, 11 et 12 illustrent, de façon schématique le procédé de montage d'un dispositif selon la présente invention. L'invention concerne tout d'abord un dispositif de protection solaire et/ou thermique 1 pour fenêtre 2, notamment fenêtre de toit, constitué d'un corps principal 3, dit rideau, formé d'un matériau souple et pliable. Selon la présente invention, ledit corps principal 3 comprend, d'une part, des moyens 4, 4' pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 et, d'autre part, des moyens 6 pour maintenir ledit rideau au moins en position ouverte. Tel que montré aux figures 1 et 2, le corps principal 3 présente une surface notamment au moins égale à la surface de la fenêtre 2 de façon à couvrir l'intégralité de la fenêtre 2 et ainsi empêcher le passage de lumière de l'extérieur vers l'intérieur et/ou vice-versa. Un des avantages de la présente invention est de permettre l'utilisation d'un dispositif, objet de la présente invention, pour des fenêtres inclinées, notamment dites fenêtres de toit, tout en maintenant le rideau assujetti à l'ouvrant 5 et, donc, capable d'exercer sa fonction de protection solaire et/ou thermique. Un autre avantage est de permettre, quelle que soit la place du rideau, l'ouverture dans n'importe quelle position de la fenêtre de toit. Selon un mode particulier de la présente invention, ledit corps principal souple et pliable, autrement dit rideau, peut être formé d'un matériau textile de toute décoration, doublé d'un matériau synthétique, de forme rectangulaire adaptée à la fenêtre à équiper. A titre d'exemple non limitatif, ledit matériau textile peut être un polyester et le matériau synthétique peut être le polychlorure de vinyle. Encore selon un mode particulier de la présente invention, lesdits moyens 4, 4' pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 sont constitués au moins de deux boutons pressions 4' de positionnement coopérant avec des éléments complémentaires 4 fixés sur ledit ouvrant 5 de la fenêtre 2. Lesdits moyens 4, 4' pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 peuvent également se présenter sous la forme de protubérances ou boutons coopérant avec des boutonnières ou encore d'éléments de fermeture, connus sous le nom Velcro , ou tout autre moyen adapté au présent dispositif. Lesdits moyens 6 pour maintenir ledit rideau en position ouverte sont constitués d'un prolongement 9 en forme de rabat tel que le montrent les figures 4, 5, 6 et 7 équipé de boutons pressions afin de constituer un fourreau 7 destiné à recevoir et à maintenir ledit rideau relevé en position haute, comme illustré aux figures 4, 5, 6 et 7. Comme montré aux figures 6 et 7, lorsque le rideau est complètement déplié et assujetti sur l'ouvrant 5, le prolongement 9 en forme de rabat se trouve placé entre ledit rideau et la fenêtre 2. Lorsque le rideau est complètement relevé de façon à laisser passer le maximum de lumière à travers la fenêtre, il est plié et maintenu à l'intérieur dudit fourreau 7 obtenu à partir du prolongement 9. Cela étant, lesdits moyens 6 peuvent, tels que pour les moyens 4, 4', se présenter sous la forme de protubérances ou boutons coopérant avec des boutonnières ou encore d'éléments de fermeture connus sous le nom de Velcro , ou tout autre moyen susceptible d'être utilisé dans le présent dispositif. Tel que montré à la figure 3, 4, et 5, ledit rideau, selon la présente invention, peut être monté selon les besoins en position intermédiaire laissant passer une certaine quantité de lumière. En effet, le corps principal 3, dit rideau, peut être assujetti sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 en différentes positions utilisant les moyens 4, 4' décrits plus haut. Dans un cas extrême, et tel que montré aux figures 4, 5 et 7, ledit rideau peut être complètement plié et maintenu accroché à la partie supérieure de l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 par un fourreau 7, tel que décrit précédemment. La présente invention concerne également un procédé de montage d'un dispositif 1 tel que décrit plus haut. Le dispositif tel que décrit dans la présente invention est caractérisé par le fait que : - on prévoit un gabarit 8 de pose sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 afin de déterminer l'emplacement exact des moyens 4 pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant 5 de la fenêtre 2, - on place ledit gabarit 8 sur l'ouvrant 5, - on fixe lesdits moyens 4 pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2 à l'emplacement dicté par le gabarit 8. Tel que montré aux figures 8, 9, 10, 11 et 12, ledit gabarit 8, 10 présentant les marquages 10, indiquant l'emplacement exact où doivent se trouver lesdits rnoyens 4, est placé sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2. Une fois le gabarit 8 placé sur l'ouvrant 5 de la fenêtre 2, avec un instrument perforant 11 et par pression, on repérera sur l'ouvrant 5 l'emplacement exact où les moyens 4 doivent se trouver. 15 Ensuite, on enlève le gabarit 8, comme montré à la figure 9 et on assujettit les moyens 4 par vissage, par exemple, ou par tout autre moyen adéquat. Le gabarit 8 reprend diverses longueurs selon la taille des fenêtres 2. Le nombre de marquages 10 et, donc, le nombre de moyens 4 pour 20 assujettir ledit rideau sur l'ouvrant 5 dépendent également de la longueur du gabarit 8 et de la fenêtre 2. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 25
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L'invention concerne un dispositif de protection solaire et/ou thermique (1) pour fenêtre (2), notamment fenêtre de toit, constitué d'un corps principal (3), dit rideau, formé d'un matériau souple et pliable.Selon l'invention, ledit corps principal (3) comprend, d'une part, des moyens (4, 4') pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant (5) de la fenêtre (2) et, d'autre part, des moyens (6) pour maintenir ledit rideau au moins en position ouverte.L'invention concerne également un procédé de montage d'un dispositif tel que décrit dans la présente invention. Selon l'invention :- on prévoit un gabarit (8) de pose sur l'ouvrant (5) afin de déterminer l'emplacement exact des moyens (4) pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant (5) de la fenêtre (2),- on place ledit gabarit (8) sur l'ouvrant (5),- on fixe lesdits moyens (4) pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant (5) de la fenêtre (2) à l'emplacement dicté par le gabarit (8).
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1. Dispositif de protection solaire et/ou thermique (1) pour fenêtre (2), notamment fenêtre de toit, constitué d'un corps principal (3), dit rideau, formé d'un matériau souple et pliable, caractérisé en ce que ledit corps principal (3) comprend, d'une part, des moyens (4, 4') pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant (5) de la fenêtre (2) et, d'autre part, des moyens (6) pour maintenir ledit rideau au moins en position ouverte. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit corps principal (3) souple est pliable et formé d'un matériau textile doublé d'un matériau synthétique. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit matériau textile est un polyester. 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le matériau synthétique est le polychlorure de vinyle. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens (4, 4') pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant (5) de la fenêtre (2) sont constitués au moins de deux boutons pressions (4) de positionnement coopérant avec les éléments complémentaires (4) fixés sur ledit ouvrant de la fenêtre (2). 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens (6) pour maintenir ledit rideau en position ouverte sont constitués d'un prolongement en forme de rabat équipé de bouton pression afin de constituer un fourreau (7) destiné à recevoir et à maintenir ledit rideau en position ouverte. 7. Procédé de montage d'un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - on prévoit un gabarit (8) de pose dudit dispositif sur l'ouvrant (5) de la fenêtre (2) afin de déterminer l'emplacement exact des moyens (4) pour assujettir ledit rideau sur toute la longueur de l'ouvrant (5) de la fenêtre (2). on place ledit gabarit sur l'ouvrant,- on fixe lesdits moyens pour assujettir ledit rideau sur l'ouvrant (5) de la fenêtre (2) à l'emplacement dicté par le gabarit (8).
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E
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E06
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E06B
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E06B 9
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E06B 9/24
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FR2890567
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TETE DE DETECTION PER-OPERATOIRE APTE A ETRE COUPLEE A UN OUTIL D'EXERESE
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L'invention concerne l'assistance au traitement chirurgical des tissus biologiques, en particulier des tumeurs cancéreuses. L'assistance au traitement chirurgical du cancer est aujourd'hui basée sur plusieurs techniques. Selon un premier type de techniques dites techniques d'imagerie préopératoire , le chirurgien réalise, avant l'opération, une image de la zone de tissus à traiter afin de localiser au mieux les parties de tissus à exciser. La pré-localisation de la tumeur, à l'aide de la tomographie X ou de I'IRM permet, par exemple, d'obtenir la topographie anatomique précise du volume tumoral et de choisir ainsi les abords chirurgicaux les mieux adaptés. Couplé à un guidage stéréotaxique mécanique ou optique, le repérage pré-opératoire autorise des voies d'accès encore plus étroites et donc moins traumatisantes, notamment dans le cas de lésions profondes. En neurochirurgie, cette technique peut être complétée par l'utilisation d'un appareil d'imagerie IRM fonctionnel, qui permet d'identifier précisément, avant l'intervention chirurgicale, les zones cérébrales fonctionnelles situées à proximité de la tumeur. Sur la base de cette information, le chirurgien peut ensuite optimiser l'étendue de la zone à exciser tout en minimisant les risques de morbidité post-opératoire. Les techniques d'imagerie pré-opératoire ont permis de réaliser des gestes chirurgicaux plus précis et moins invasifs. Toutefois, ces techniques présentent des limites en terme de performance et d'ergonomie. En particulier, ces techniques sont mal adaptées aux opérations nécessitant de localiser des tumeurs de petites tailles et leurs éventuelles disséminations métastatiques. En outre, le déplacement des tissus au cours de l'intervention 30 chirurgicale (en particulier dans le cerveau) rend souvent obsolète la localisation des lésions réalisée avant l'opération. Selon un deuxième type de techniques, le chirurgien réalise, des prélèvements de tissus pendant l'opération et ces prélèvements sont analysés extemporanément, de manière à s'assurer de la qualité du geste opératoire du chirurgien. Ces techniques qui s'appuient sur un diagnostic anatomopathologique précis des tissus prélevés présentent l'avantage 5 d'être très fiables. Cependant, ces techniques sont très coûteuses. En outre, le temps nécessaire pour obtenir un diagnostic à partir des prélèvements peut parfois augmenter significativement la durée de l'intervention chirurgicale. Compte tenu des inconvénients liés aux techniques d'imagerie préopératoire et aux techniques de prélèvements tissulaires, un troisième type de techniques dites techniques per-opératoires est apparu. Ces techniques utilisent des outils de contrôle capables de fonctionner en bloc opératoire et de suppléer ainsi les imageurs externes en aidant le praticien à définir plus précisément et en temps réel les marges d'une résection tumorale ou d'une biopsie. Deux familles de techniques per-opératoires sont actuellement étudiées. La première famille de techniques, dites techniques per-opératoires anatomiques , repose sur des systèmes d'imagerie anatomiques standard, tels que des systèmes d'échographie ultra-sonore, de tomographie X ou d'IRM. La deuxième famille de techniques, dites techniques peropératoires fonctionnelles , s'appuie sur des systèmes de détection miniaturisés de traceurs radioactifs et de rayonnements lumineux spécifiques des lésions tumorales recherchées. Selon les techniques per-opératoires anatomiques, le chirurgien utilise pour guider son geste un appareil d'imagerie anatomique de principe identique à ceux utilisés dans les services de diagnostic clinique mais dont les caractéristiques, en terme d'encombrement et d'ergonomie, ont été adaptées à l'utilisation en bloc opératoire. Complémentaires des examens pré-opératoires, l'IRM bas-champ et la tomographie X sont principalement utilisés en bloc opératoire pour corriger les erreurs de localisation liées au déplacement des tissus pendant l'intervention et pour guider les procédures de biopsie. Les systèmes d'imagerie anatomique permettent en effet de renouveler en temps réel les images réalisées avant l'intervention et par conséquent de contrôler en temps réel la distorsion des structures anatomiques. L'évaluation de l'IRM per-opératoire pour la chirurgie des gliomes a ainsi montré que ces techniques permettent d'améliorer l'étendue de la résection tumorale par rapport aux interventions où seul le guidage stéréotaxique basé sur des images pré-opératoires était utilisé. L'échographie ultra-sonore est également utilisée en bloc opératoire pour l'assistance au traitement chirurgical des tumeurs. Cette technique présente l'avantage d'être beaucoup moins lourde et coûteuse à mettre en place que l'IRM bas-champ ou la tomographie X. Le principal domaine d'application de l'échographie ultra-sonore per-opératoire est la localisation de tumeurs du sein non palpables et de tumeurs du foie. Plus généralement, cette technique est particulièrement adaptée à la localisation précise de lésions profondes. Selon les techniques per-opératoires fonctionnelles, le chirurgien utilise un dispositif de détection miniaturisé capable de détecter des traceurs radioactifs ou des rayonnements lumineux spécifiques de l'histologie ou du comportement physiologique ou métabolique des lésions tumorales recherchées. La fonction d'un organe étant souvent altérée avant sa structure, ces techniques sont donc théoriquement plus sensibles et spécifiques que les techniques per-opératoires anatomiques pour différencier les tissus sains des tissus cancéreux. Il est ainsi possible d'optimiser l'étendue de la résection tumoral audelà des marges mises en évidence par les examens pré-opératoires et sans devoir attendre les résultats d'examens extemporanés de prélèvements tissulaires. Ces techniques peuvent également être utilisées pour améliorer la précision du diagnostic des biopsies en guidant le chirurgien vers des régions tissulaires pertinentes pour déterminer la nature histologique de la tumeur. De manière générale, la miniaturisation des dispositifs de détection utilisés permet également une utilisation plus aisée de la technique peropératoire fonctionnelle en bloc opératoire car elle ne modifie que très peu le protocole chirurgical par rapport aux techniques per-opératoires anatomiques plus lourdes et contraignantes. Pour assister efficacement le chirurgien dans la localisation des tissus tumoraux, le dispositif de détection miniaturisé doit présenter une résolution spatiale millimétrique compatible avec la précision du geste d'exérèse tumorale qui est de l'ordre de quelques millimètres cube (mm). L'exérèse tumorale est réalisée par exemple par fragmentation des tissus biologiques au moyen d'un dispositif ultra-sonore. En outre, le dispositif de détection doit présenter une sensibilité adaptée à la localisation de lésions de petites tailles (de l'ordre d'environ 1 mm3) pendant des temps d'acquisition adaptés à la pratique chirurgicale (typiquement inférieur à 10 secondes par mesure). Un but de l'invention est de permettre au chirurgien de réaliser une 15 ablation avec une meilleure précision et une plus grande rapidité qu'avec les dispositifs de l'art antérieur. Ce problème est résolu dans le cadre de la présente invention grâce à une sonde per-opératoire pour guider un outil d'exérèse, comprenant une tête de détection, ladite tête de détection comprenant: - au moins une fibre optique apte à recevoir et guider un signal émis par une zone de tissus vers un équipement d'analyse, - des moyens de fixation pour fixer la tête sur l'outil d'exérèse, de sorte que l'outil d'exérèse soit apte à extraire une portion de tissus dans la zone de tissus émettant le signal. La tête de détection est adaptée pour être couplée à un outil d'exérèse de sorte que le chirurgien peut réaliser en un seul geste, sans déplacer la sonde, les opérations de détection et d'ablation tumorale. On obtient ainsi une localisation plus précise des tissus tumoraux puisqu'on élimine les erreurs de corrélation entre la position de la tumeur obtenue à partir du signal mesuré par la sonde et sa position réelle dans la plaie opératoire. Grâce à la tête de détection, le chirurgien peut observer en temps réel la zone de tissus traitée. 2890567 5 En outre, la tête de détection peut facilement être remplacée par une tête de détection de caractéristiques différentes afin d'adapter la sonde aux contraintes spécifiques des différents protocoles chirurgicaux. La sonde est particulièrement adaptée à l'exérèse chirurgicale de tumeurs du système nerveux central, incluant le cerveau et la moelle épinière. En effet, la précision du traitement chirurgical de cette pathologie conditionne, plus que pour tout autre cancer, le pronostic vital et fonctionnel du patient. La sonde peut présenter les caractéristiques suivantes: - la tête de détection comprend au moins une fibre optique comprenant une portion scintillante apte à interagir avec des particules radioactives émises par les tissus pour générer un signal lumineux, - la portion scintillante est apte à interagir avec une particule R émise par les tissus, - la tête de détection comprend en outre au moins une fibre témoin, insensible aux particules radioactives, - la tête de détection comprend au moins une fibre optique claire apte à guider un signal lumineux émis ou réfléchi par les tissus, - la tête de détection comprend en outre des moyens optiques pour focaliser un signal émis ou réfléchi par les tissus vers la fibre optique claire, - la tête de détection comprend en outre au moins une fibre optique claire apte à acheminer vers les tissus un signal d'excitation pour que les tissus réfléchissent ledit signal ou émettent un signal fluorescent, - la tête de détection comprend une pluralité de fibres agencées de sorte que, lorsque la tête est fixée à l'outil d'exérèse, les fibres sont réparties autour d'une partie d'excision de l'outil d'exérèse, - la tête de détection comprend des moyens de connexion associés à la fibre aptes à coopérer avec des moyens de connexion complémentaires associés à un élément de transmission pour acheminer des signaux émis par la zone de tissus vers un équipement d'analyse des signaux, - la tête de détection est à usage unique. L'invention se rapporte également à un outil de transmission et d'analyse pour une sonde per-opératoire conforme à la définition qui précède, comprenant: - au moins une fibre optique de transmission apte à guider un signal issus de la tête de détection de la sonde vers un équipement d'analyse, - des moyens de connexion aptes à coopérer avec des moyens de connexion complémentaires de la tête de détection, pour connecter la fibre de transmission à une fibre de la tête de détection. L'outil peut présenter les caractéristiques suivantes: - la fibre optique est apte à s'étendre le long d'une partie de préhension de l'outil d'exérèse lorsque la tête de détection est fixée sur l'outil d'exérèse, l'outil comprend une source lumineuse d'excitation apte à être connectée à une fibre d'excitation de la tête de détection pour transmettre 15 un signal d'excitation vers les tissus, - l'outil comprend en outre une fibre apte à acheminer un signal lumineux d'excitation depuis la source jusqu'à une fibre d'excitation de la tête de détection, - la source comprend un filtre d'excitation apte à sélectionner une 20 longueur d'onde ou une gamme de longueurs d'onde d'excitation spécifique(s), - l'outil comprend des moyens pour convertir un signal lumineux guidé par la fibre de transmission en signal électrique, - les moyens pour convertir le signal guidé par la fibre de transmission en signal électrique comprennent un photomultiplicateur multianode comprenant une pluralité de pixels, la fibre de transmission étant connectée à un pixel ou à un groupe de pixels apte à mesurer un nombre de particules radioactives ayant interagi avec une fibre de la tête de détection et une position de la fibre, - les moyens pour convertir le signal guidé par la fibre en signal électrique comprennent un photomultiplicateur ou une photodiode à avalanche apte à compter des impulsions du signal, - les moyens pour convertir le signal guidé par la fibre en signal électrique comprennent un spectrophotomètre apte à mesurer une intensité d'un signal fluorescent émis par les tissus en fonction d'une longueur d'onde du signal fluorescent, - les moyens pour convertir le signal guidé par la fibre de transmission en signal électrique comprennent un détecteur apte à mesurer un temps d'arrivée par rapport à un signal d'excitation émis vers les tissus, - l'outil comprend en outre un filtre apte à filtrer un signal lumineux guidé par une fibre de transmission pour éliminer une partie du signal lumineux résultant d'un rayonnement lumineux d'excitation réfléchi par les tissus et transmettre une partie du signal lumineux résultant d'un rayonnement fluorescent émis par les tissus, - l'outil comprend en outre des moyens de calcul aptes à traiter des signaux guidés par la tête de détection et la fibre optique de transmission 15 pour générer une cartographie de la zone de tissus, - les moyens de calcul sont aptes à générer une cartographie à partir de signaux transmis par une fibre de la tête de détection sensible à des particules radioactives émises par les tissus, à un signal lumineux réfléchi ou à un signal lumineux émis par les tissus, - l'outil comprend des moyens d'affichage, les moyens de calcul étant aptes à commander les moyens d'affichage pour qu'ils affichent une cartographie de la zone de tissus. Enfin, l'invention se rapporte à un ensemble de traitement chirurgical de tissus biologiques, comprenant: - au moins une sonde de détection telle que définie précédemment, - au moins un outil tel que défini précédemment. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 représente de manière schématique un ensemble de traitement chirurgical de tissus biologiques conforme à un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente de manière schématique en vue frontale, une tête de détection d'une sonde per- opératoire conforme à un mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 représente de manière schématique en vue de côté et 5 en coupe, une tête de détection d'une sonde per-opératoire conforme à un mode de réalisation de l'invention, -la figure 4 représente de manière schématique en vue de côté et en coupe, une tête de détection d'une sonde per-opératoire conforme à une variante du mode de réalisation de la figure 3, - les figures 5A et 5B représentent de manière schématique en vue de côté et en coupe, des organes de connexion destinés à permettre une connexion entre des fibres optiques de la tête de détection de la sonde et des fibres optiques de transmission vers des moyens d'analyse. Sur la figure 1, l'ensemble de traitement chirurgical de tissus biologiques représenté comprend un outil d'exérèse 1, une sonde peropératoire 2 et des moyens de transmission et d'analyse 3. L'outil d'exérèse 1 comprend une partie de préhension 11 et une partie d'excision 12. L'outil d'exérèse 1 est par exemple un aspirateur ultrasonore, notamment utilisé au cours du traitement chirurgical de gliomes pour exciser les tissus tumoraux. Dans le cas d'un aspirateur ultrasonore, la partie d'excision 12 comprend un tube 1212 d'émission d'ultrasons et d'aspiration des tissus pulvérisés. La sonde per-opératoire 2 comprend une tête de détection 21 formant une partie à usage unique. La tête de détection 21 se présente sous la forme d'un embout apte à être enchâssé sur l'outil d'exérèse 1. La tête de détection 21 comprend un corps 211 de forme général cylindrique, un faisceau 212 de fibres optiques de détection s'étendant à l'intérieur du corps 211 et un organe de connexion 219. Les moyens de transmission et d'analyse 3 comprennent une 30 source lumineuse 30, un élément de transmission 31 réutilisable et un équipement d'analyse 32. La source lumineuse 30 comprend un laser ou une lampe 301 et un filtre 302 d'excitation. Le laser ou la lampe 301 est apte à émettre de la lumière sous la forme d'un rayonnement continu ou d'impulsions lumineuses présentant une durée contrôlée. Le filtre 302 est apte à filtrer la lumière générée par le laser ou la lampe 301 pour transmettre des photons présentant des longueurs d'ondes adaptées pour exciter des molécules fluorescentes contenues dans les tissus à traiter. L'élément de transmission 31 comprend un corps 311, un faisceau 312 de fibres optiques de transmission s'étendant à l'intérieur du corps 311 et un organe de connexion 319. L'organe de connexion 319 est apte à coopérer avec l'organe de connexion 219 pour connecter chaque fibre optique de détection du faisceau 212 de la tête de détection 21 à une fibre optique de transmission du faisceau 312 de l'élément de transmission 31. Comme illustré sur les figures 1 à 3, la tête de détection 21 comprend un corps 211 et un faisceau 212 de fibres optiques de détection s'étendant à l'intérieur du corps 211, dans une direction longitudinale de celui-ci. Le corps 211 présente une forme générale tubulaire. Le corps 211 comprend une paroi 2111 cylindrique formée en métal, par exemple en acier inoxydable, ou en tout autre matériau compatible avec une intervention chirurgicale, et un canal central 2112. La paroi 2111 renferme le faisceau 212 de fibres optiques de détection. Les fibres optiques du faisceau 212 sont réparties autour du canal central 2112 et s'étendent sensiblement parallèlement au canal central 2112. Le faisceau 212 de fibres optiques comprend une pluralité de fibres 2121 de détection de rayonnements lumineux, une fibre 2122 d'excitation, une pluralité de fibres 2123 de détection de traceurs radioactifs et une pluralité de fibres 2124 témoins. Les fibres 2121, 2122 et 2123 s'étendent entre une surface 2113 d'extrémité du corps 211 et l'organe de connexion 219. Plus précisément, les extrémités des fibres 2121, 2122 et 2123 affleurent à la surface 2113. Les fibres 2121 de détection de rayonnements lumineux sont constituées par des fibres claires. Ces fibres 2121 sont aptes à recevoir et guider un signal lumineux émis par des tissus biologiques. La fibre 2122 d'excitation est également constituée par une fibre claire. Cette fibre 2122 est apte à guider un signal lumineux d'excitation généré par la source 30 en direction des tissus biologiques pour exciter des molécules fluorescentes contenues dans ces tissus et pour créer des réflexions dans les tissus. Les fibres 2123 de détection de traceurs radioactifs comprennent une portion d'extrémité scintillante 2125 et une portion principale claire 2126, la portion d'extrémité scintillante 2125 étant fusionnée par chauffage à la portion principale claire 2126. La portion d'extrémité scintillante 2125 est apte à interagir avec des particules radioactives 13 (particules f3+ ou particules f-) émises par les tissus préalablement marqués par des traceurs radioactifs et à les convertir en signal lumineux. La portion principale 2126 est apte à guider le signal lumineux émis par la portion d'extrémité 2125. La portion 2125 scintillante présente typiquement une longueur d'environ 1 mm et la portion 2126 claire présente typiquement une longueur d'environ 10 cm. Les portions scintillante 2125 et claire 2126 présentent typiquement un diamètre de l'ordre de 1,5 mm. Les fibres témoins 2124 sont identiques aux fibres 2123 de détection de traceurs radioactifs, excepté que les fibres témoins 2124 sont rendues aveugles aux particules R. Plus précisément, les fibres témoins 2124 s'étendent en deçà de la surface 2113 d'extrémité du corps 211, de sorte que l'extrémité des fibres témoins 2124 est obstruée par une couche de métal d'épaisseur environ égale à 400 m. Les fibres 2123 de détection de traceurs radioactifs et les fibres 25 témoins 2124 sont sensibles à des rayonnements y de 511 électronvolt (eV) émis par les tissus après l'annihilation de particules (3+. Ces rayonnements y représentent un bruit de fond pour la détection de particules p+. Les fibres témoins 2124 permettent de quantifier le rayonnement y en vue de le soustraire aux signaux mesurés par les fibres 2123 et d'obtenir ainsi un signal dû uniquement aux particules 13+ La paroi 2111 dans laquelle les fibres optiques 2121, 2122, 2123 et 2124 du faisceau 212 de détection sont noyées constitue un blindage pour les fibres. Ce blindage isole les fibres de la lumière ambiante et de particules R parasites qui pourraient parvenir jusqu'aux portions scintillantes 2125 par les côtés ou par l'arrière des fibres 2123. La figure 4 illustre une variante de la tête de détection 21. Dans cette variante, les fibres 2121 et 2122 de la tête de détection ne s'étendent pas jusqu'à la surface 2113 d'extrémité du corps 211. Plus précisément, les fibres 2121 et 2122 s'étendent en deçà de la surface 2113. La tête de détection 21 comprend une optique 2127 associée à chaque fibre 2121 et 2122, qui focalise la lumière issue des tissus vers les fibres 2121 et qui focalise la lumière issue de la fibre 2122 vers les tissus. Chaque optique 2127 comprend par exemple une microlentille. La focalisation de la lumière incidente permet d'augmenter la concentration lumineuse locale et par conséquent la sensibilité de l'ensemble de traitement. En outre, la collection de la lumière venant des tissus à l'aide d'une microlentille améliore la résolution spatiale de l'ensemble de traitement. Les figures 5A et 5B représentent de manière schématique un exemple d'organes de connexion 219 et 319 destinés à permettre une connexion entre le faisceau 212 de fibres optiques de détection de la tête 21 de détection et le faisceau 312 de fibres optiques de transmission de l'élément 31 de transmission. Sur la figure 5A les organes de connexion 219 et 319 sont détachés l'un de l'autre. L'organe de connexion 219 comprend un corps 2191 dans lequel les fibres 2121, 2122, 2123 et 2124 de détection sont noyées. Le corps 2191 comprend une surface 2192 de connexion plane. Les extrémités des fibres 2121, 2122, 2123 et 2124 affleurent à la surface 2192 de connexion. De la même manière, l'organe de connexion 319 comprend un corps 3191 dans lequel les fibres 3121, 3122, 3123 et 3124 de transmission sont noyées. Le corps 3191 comprend une surface 3192 de connexion plane. Les extrémités des fibres 3121, 3122, 3123 et 3124 affleurent à la surface 3192 de connexion. Le corps 2191 comprend des pattes 2193 de connexion s'étendant en saillie à partir de la surface 2192 de connexion. Le corps 3191 comprend des orifices 3193 de connexion s'étendant à partir de la surface 3192 de connexion. Les pattes 2193 sont aptes à être introduites dans les orifices 3193 pour mettre en prise les organes de connexion 219 et 319. En outre, les pattes 2193 et les orifices 3193 sont agencés de sorte que lorsque les pattes 2193 sont introduites dans les orifices 3193, la surface 2192 de connexion vient en contact avec la surface 3192 de connexion et les extrémités des fibres 2121, 2122, 2123 et 2124 viennent en contact respectivement avec les extrémités des fibres 3121, 3122, 3123 et 3124 pour connecter les fibres entre elles. L'ensemble de traitement chirurgical peut comprendre en outre des organes de verrouillage 419 destinés à maintenir les organes de connexion 219 et 319 en prise. Chaque organe de verrouillage présente une forme de U et comprend deux branches 4191 et 4192. Chaque branche 4191 et 4192 présente respectivement au niveau d'une extrémité libre un bossage 4194 et 4195. Chacun des organes 219 et 319 de connexion comprend respectivement des encoches 2194 et 3195. Les organes 419 de verrouillages sont aptes à venir enserrer les organes 219 et 319 de connexion lorsque ceux-ci sont en prise mutuelle. A cet effet, les organes 219 et 319 sont introduits entre les branches 4191 et 4192 des organes de verrouillage 419. La présence des bossages 4194 et 4195 provoque l'écartement des branches 4191 et 4192 par déformation élastique. Les bossages 4194 et 4195 sont ensuite aptes à être introduits dans les encoches 2194 et 3195 par retour élastique des branches 4191 et 4192. Sur la figure 5B, les organes de connexion 219 et 319 sont mis en prise mutuelle et les organes de verrouillage 419 maintiennent les organes de connexion 219 et 319 en prise mutuelle. Comme on le voit sur la figure 1, la tête de détection 21 à usage unique est apte à être fixée de manière détachable à l'outil d'exérèse 1. A cet effet, la partie d'excision 12 de l'outil 1 est apte à être insérée dans la tête de détection 21. Plus précisément, le tube d'aspiration 1212 de l'outil d'exérèse 1 est apte à être inséré dans le canal 2112 de la tête de détection 21 de sorte que l'extrémité aspirante du tube d'aspiration 1212 affleure à la surface d'extrémité 2113 de la tête de détection 21. D'autre part, les organes de connexion 219 et 319 sont aptes à être mis en prise mutuellement pour coupler optiquement le faisceau 212 de fibres optiques de détection au faisceau 312 de fibres optiques de transmission. Les organes de connexion 219 et 319 sont des organes de connexion détachables, qui permettent une connexion et une déconnexion manuelle aisée. La tête 21 de détection à usage unique peut donc être facilement 10 remplacée par une autre tête. L'élément de transmission 31 présente typiquement une longueur de 2 mètres pour acheminer les signaux lumineux issus de la tête de détection 21 vers l'équipement 32 d'analyse situé à l'extérieur du champ opératoire. Lorsque les organes de connexion 219 et 319 sont mis en prise, les fibres 2121 de détection des rayonnements lumineux, la fibre d'excitation 2122, les fibres 2123 de détection des traceurs radioactifs et les fibres témoins 2124, du faisceau 212 de la tête 21 de détection sont respectivement connectées à des fibres de transmission 3121, 3122, 3123 et 3124, du faisceau 312 de l'élément 21 de transmission. Les fibres 3121 de transmission sont connectées aux fibres claires 2121 de la tête de détection 21 et sont aptes à guider des rayonnements lumineux issus des tissus. La fibre 3122 de transmission est connectée d'une part à la source 30 et d'autre part à la fibre d'excitation 2122 de manière à guider le rayonnement d'excitation émis par la source 30 jusqu'au tissus à traiter. Les fibres 3123 et 3124 sont aptes à guider les signaux lumineux générés par l'interaction des particules 13 et des rayonnements y émis par les tissus avec les portions scintillantes 2125 des fibres 2123 et 2124. L'équipement d'analyse 32 comprend une première unité de photodétection 321, une deuxième unité de photodétection 322, une première unité d'acquisition 323, une deuxième unité d'acquistion 324 et un PC 325. Les fibres 3123 et 3124 du faisceau 312 sont connectées à la première unité de photodétection 321. La première unité de photodétection 321 comprend un photomultiplicateur multianode 3211. Le photomultiplicateur multianode 3211 comprend une pluralité de pixels (typiquement 64 pixels), chaque pixel ou groupe de pixels étant couplé à une fibre 3123 ou 3124 du faisceau 312. Chaque pixeldu photomultiplicateur multianode est apte à convertir un signal lumineux qu'il reçoit en un signal électrique. La première unité d'acquisition 323 comprend un réseau 3231 de 10 résistances, une électronique de pré-amplification 3232 et une électronique d'amplification 3233. Le réseau 3231 de résistances est apte à fournir selon le principe de la division de charge, une position du barycentre et une intensité du signal lumineux issus des fibres 3123 et 3124. Ces informations permettent de déterminer un numéro de fibre touchée et la quantité d'énergie cédée par une particule 8 ou un rayonnement y aux portions scintillantes 2125 des fibres 2123 et 2124. L'électronique de pré-amplification 3232 et l'électronique d'amplification 3233 sont apte à intégrer puis à amplifier les signaux générés par le réseau 3231 de résistances. L'unité 323 transmet ensuite les signaux analogiques vers le PC 325 pour leur numérisation et leur traitement. Par ailleurs, les fibres 3121 du faisceau 312 sont connectées à la deuxième unité de photodétection 322. La deuxième unité de photodétection 322 comprend un spectrophotomètre fibré 3221, un détecteur 3222 ultra-rapide, par exemple un détecteur fourni par la société Hamamatsu Photonics sous la référence R3805U MCP PMT, et une photodiode à avalanche ou un photomultiplicateur multianode 3223 comprenant une électronique d'analyse intégrée, par exemple une photodiode fournie par la société id QUANTIQUE sous la référence id100-20. Le spectrophotomètre fibré 3221 est apte à détecter une intensité d'un signal lumineux qu'il reçoit en fonction d'une pluralité de longueurs d'ondes composant le signal lumineux et à convertir l'intensité en un signal électrique. Le détecteur 3222 ultra-rapide est apte mesurer un temps d'arrivée d'un signal lumineux qu'il reçoit et à convertir le temps d'arrivée en un signal électrique. La photodiode à avalanche ou le photomultiplicateur multianode 3223 est apte à convertir un signal lumineux qu'elle reçoit en un signal électrique standard. La deuxième unité d'acquisition 324 comprend une première électronique de conversion 3241 et une deuxième électronique de routage 3242. La première électronique de conversion 3241 est apte à convertir les signaux analogiques générés par le spectrophotomètre fibré 3221 en signaux numériques, pour permettre un transfert direct vers le PC 325 par un câble USB 3243. La deuxième électronique de routage 3242 est apte à connecter plusieurs signaux en parallèle générés par le détecteur ultra-rapide 3222 à une carte de comptage de photons avec leur temps de passage. Le PC 325 comprend une unité de numérisation et de calcul 3251 et un écran d'affichage 3252. L'unité de numérisation et de calcul 3251 est apte à recevoir et à traiter les signaux générés par les unités 323 et 324. L'unité de numérisation et de calcul 3251 est également apte à commander l'écran d'affichage 3252. On va maintenant décrire l'utilisation et le fonctionnement de l'ensemble de traitement chirurgical qui vient d'être présenté. Avant une opération, le chirurgien choisit une tête de détection 21 adaptée à la plaie opératoire et au type de tumeur à traiter. Le chirurgien fixe la tête de détection 21 sur l'outil d'exérèse 1 en introduisant le tube d'aspiration 1212 dans le canal 2112 de la tête 21 de détection. Puis, le chirurgien connecte les faisceaux 212 et 312 entre eux au moyen des organes de connexion 219 et 319. Lors de l'opération, le chirurgien pratique une excision d'une partie principale visible de la tumeur. Puis le chirurgien introduit l'extrémité de la sonde 2 dans la plaie opératoire. Plus précisément, le chirurgien positionne la sonde 2 de sorte que la surface d'extrémité 2113 de la tête 21 de détection soit positionnée en regard d'une zone des tissus à traiter. Le chirurgien parcourt la plaie opératoire à l'aide de la tête 21 de détection et positionne la tête de détection 21 en une pluralité de positions successives. Le chirurgien acquiert, pour chaque position de la tête 21, une cartographie de la zone des tissus en regard de la surface d'extrémité 2113. Pour chaque position de la tête 21 de détection, la durée d'acquisition de la cartographie n'excède pas quelques secondes. Lorsqu'une particule 13 émise par la zone de tissus est reçue par l'une des fibres 2123, la portion scintillante 2125 de la fibre 2123 génère un signal lumineux (impulsion) qui est guidé par la portion claire 2126 de la fibre de détection 2123. Le signal lumineux est guidé jusqu'à l'unité 321 de photodétection par une fibre de transmission 3123 de l'élément de transmission 31. Le signal lumineux est reçu par un pixel du photomultiplicateur 3211 qui génère un signal électrique (impulsion électrique) proportionnelle à l'intensité du signal lumineux. Le signal électrique est traité par l'unité d'acquisition 323 qui fournit par l'intermédiaire du réseau de résistances 3231, un numéro associé à la fibre 2123 touchée par la particule 13 et une énergie cédée à la portion scintillante 2125. L'unité 323 d'acquisition amplifie et numérise les signaux générés par l'unité 321 de photodétection et transmet les signaux amplifiés à l'unité de numérisation et de calcul 3251. Par ailleurs, les fibres de transmission 3124 guident le signal 25 lumineux issu des fibres témoins 2124 sensibles uniquement aux rayonnements y générés par les tissus. Les rayonnements y issus de l'annihilation des particules R+ dans les tissus représentent un bruit de fond pour le processus de localisation de lésions tumorales dans la plaie opératoire. Ces signaux peuvent en effet provenir de régions, spécifiques ou non spécifiques de fixation du traceur R+, très éloignées de la zone tissulaire analysée par la sonde. Pour discriminer les signaux y des signaux R+, l'ensemble de traitement chirurgical présente les caractéristiques suivantes. Selon une première caractéristique, les portions 2125 scintillantes des fibres 2123 sont formées d'un matériau plastique, peu sensible aux rayonnements y de haute énergie. Le matériau plastique présente en effet une faible densité (typiquement 1,05 g/cm3) et est constitué d'éléments possédant un faible numéro atomique (au maximum égal à 6 pour le Carbone). L'efficacité y simulée d'une fibre plastique scintillante de 2 mm de diamètre et 1 mm de long placée à 0,1 mm d'une source ponctuelle de 18F est ainsi d'environ 300 coups par seconde par microCurie (cps/ Ci) contre une efficacité (3+ de 1,7.104 cps/ Ci dans la même configuration. Dans le cas d'un traitement d'une tumeur cérébrale, ces rayonnements peuvent toutefois provenir de l'ensemble du cerveau. La contribution du bruit de fond y au signal R+ peut donc devenir très importante en dépit de la faible sensibilité intrinsèque du matériau plastique constituant la portion scintillante. Selon une deuxième caractéristique, l'unité 3251 de numérisation et de calcul est apte à sélectionner les signaux qu'elle reçoit en fonction de l'énergie de la particule ayant interagi avec la portion scintillante. L'étude théorique du spectre énergétique des rayonnements y ayant interagi avec la portion scintillante montre en effet que 40% des rayonnements y détectés génèrent une énergie comprise entre 0 et 100 keV, alors que la distribution énergétique des particules R+ est comprise entre 0 et 500 keV. L'unité de numérisation et de calcul 3251 est donc apte à 25 sélectionner uniquement les signaux dont l'énergie est supérieure à un seuil compris entre 50 et 100 kiloélectronvolt (keV). Selon une troisième caractéristique, chaque fibre 2123 de détection de traceurs radioactifs est associée à une fibre témoin 2124. Les fibres témoins 2124 sont sensibles aux rayonnements y mais sont insensibles aux particules [3+. L'unité 3251 est apte à soustraire aux taux de comptage correspondant aux signaux générés par une fibre 2123 de détection de traceurs radioactifs, le taux de comptage y correspondant aux signaux générés par la fibre témoin 2124 associée, afin d'obtenir uniquement une mesure du signal (3+. On notera à cet égard que plusieurs fibres 2123 de détection de traceurs radioactifs peuvent être associées à une même fibre témoin 2124 5 de manière à optimiser la portion de la surface de détection 2113 sensible aux particules 13. L'unité 3251 de numérisation et de calcul est apte à comparer le taux de comptage des impulsions correspondant à la concentration des traceurs radioactifs mesurés au niveau des fibres 2123 de la tête de détection 21 à un taux de comptage de référence préalablement mesuré dans une zone de la plaie opératoire constituée uniquement de tissus sains. Lorsque la différence entre le taux de comptage mesuré et le taux de comptage de référence est supérieure à un seuil (par exemple écart-type supérieur à 3), l'unité 3251 identifiera la zone de tissus comme tumorale. L'unité 3251 de numérisation et de calcul commande l'écran 3252 pour que l'écran affiche une cartographie de la zone de tissus sur laquelle est indiquée le nombre de particules 13 détectées par chaque fibre 2123. Le chirurgien peut ainsi visualiser en temps réel sur l'écran 3252 une image de la zone tissulaire traitée qui indique la distribution de la concentration des traceurs radioactifs au niveau des fibres 2123 de la tête 21 de détection. La sonde per-opératoire permet également la détection des tissus tumoraux par des techniques optiques. Ainsi, les fibres claires 2121 reçoivent d'une part un rayonnement fluorescent émis par des molécules fluorescentes présentes dans les tissus et d'autre part une partie du rayonnement d'excitation, conduit par la fibre 2122 vers les tissus puis réfléchi par les tissus. Le signal lumineux contenant le rayonnement fluorescent et le rayonnement d'excitation réfléchi est guidé par les fibres 2121 claires. Le signal lumineux est ensuite guidé via les fibres 3121 de transmission du faisceau 312 jusqu'à l'unité 322 de photodétection. Pour l'analyse du signal fluorescent, le signal lumineux est traité par un filtre 320 qui coupe les longueurs d'ondes du rayonnement d'excitation afin de ne sélectionner que le rayonnement fluorescent. Le filtre 320 n'est pas utilisé pour analyser le rayonnement d'excitation réfléchi. Le signal lumineux fluorescent est reçu d'une part par le spectrophotomètre fibré 3221 et d'autre part par le détecteur 3222 ultrarapide. Le rayonnement d'excitation réfléchi est reçu par la photodiode à avalanche ou le photomultiplicateur 3223. Les trois dispositifs 3221, 3222 et 3223 génèrent chacun un signal électrique. Le spectrophotomètre fibré 3221 détermine un spectre du rayonnement fluorescent et génère un signal électrique permettant le comptage du rayonnement, une mesure de la longueur d'onde du rayonnement et un numéro identifiant la fibre qui a guidé le rayonnement. Le détecteur 3222 ultra-rapide génère un signal électrique correspondant au temps de passage des photons de fluorescence et un numéro identifiant la fibre qui a guidé ce photon. Ces signaux permettent une mesure du temps de décroissance du rayonnement de fluorescence par rapport au moment d'excitation des tissus (c'est à dire au moment d'émission d'une pulsation de la source lumineuse 30). La photodiode à avalanche ou le photomultiplicateur multianode 3223 génère un signal électrique qui est apte à réaliser le comptage des 20 rayonnements d'excitation réfléchis. L'unité 324 d'acquisition numérise les signaux générés par le spectrophotomètre 3221 et transmet les signaux numérisés à l'unité de numérisation et de calcul 3251. Aussi, l'unité 3242 réalise un routage des signaux générés par le détecteur ultra-rapide 3222 et transmet les signaux vers la carte spécifique de numérisation de l'unité de numérisation et de calcul 3251. Les signaux générés par le détecteur 3223 sont transférés directement vers la carte de comptage de l'unité 3251. L'unité de numérisation et de calcul 3251 est apte à comparer le taux de comptage des rayonnements réfléchis et détectés par les fibres 2121 à un taux de comptage de référence, préalablement mesuré dans une zone de la plaie opératoire constituée uniquement de tissus sains. Lorsque la différence entre ces taux de comptage est supérieure à un seuil prédéterminé (par exemple, le taux de comptage présente un écart-type supérieur à 3 par rapport au taux de comptage de référence), l'unité 3251 identifiera la zone de tissus comme tumorale. En outre, l'unité 3251 de numérisation et de calcul est apte à comparer un spectre des rayonnements fluorescents détectés par les fibres 2121 à un spectre de référence préalablement mesuré dans une zone de la plaie opératoire constituée uniquement de tissus sains. La comparaison est réalisée pour une ou plusieurs gammes de longueurs d'ondes du spectre mesuré. Lorsque la contribution rouge du spectre (longueurs d'ondes comprises entre 600 à 700 nm) est supérieure de plus de 100% par rapport au spectre de référence, l'unité 3251 identifiera la zone de tissus comme tumorale. En outre, l'unité 3251 de numérisation et de calcul est apte à calculer les temps de décroissance à partir des signaux de l'unité 3242 et à les comparer à des temps de référence préalablement mesurés dans une zone de la plaie opératoire constituée uniquement de tissus sains. Lorsque au moins un des temps de décroissance mesurés présente un écart supérieur de 50% par rapport au temps de référence, l'unité 3251 identifiera la zone de tissus comme tumorale. Enfin, l'unité 3251 de numérisation et de calcul est apte à traiter en combinaison les différentes informations issues des dispositifs 3233, 3241, 3242 et 3223. L'identification d'un tissu tumoral est ainsi basée sur des informations complémentaires et conduisent à des résultats plus fiables qu'avec une utilisation indépendante des différentes informations. En particulier, pour plusieurs mesures basées sur différents paramètres indépendants de la même zone de tissus indiquant une zone tumorale sans toutefois dépasser les seuils définis pour une zone de référence, l'unité 3251 identifiera la zone comme tumorale. Dans le cas contraire, où une mesure significative (écart-type supérieure à 3) n'est pas confirmée ou si elle est contredite par d'autres mesures, l'unité 3251 ne proposera pas l'excision des tissus correspondants. L'unité de traitement 3251 commande l'écran 3252 pour que l'écran affiche plusieurs graphes bidimensionnels représentant chacun la zone de tissus. Sur le premier graphe sont indiquées le taux de comptage des traceurs p au niveau de chaque fibre 2123. Un deuxième graphe indique le taux de comptage du rayonnement d'excitation réfléchi au niveau des fibres 2121. L'unité 3251 peut commander l'écran 3252 pour présenter un troisième graphe représentant l'intensité du rayonnement fluorescent en fonction de la longueur d'onde du rayonnement. Au préalable, le chirurgien aura choisi une fenêtre de longueur d'onde et l'écran 3251 n'affichera dans ce troisième graphe que l'intensité du rayonnement fluorescent au niveau des fibres 2121 dont les longueurs d'ondes sont comprises entre la limite inférieure et la limite supérieure de la fenêtre choisie par le chirurgien. L'unité 3251 commande également l'écran 3252 pour que l'écran 3252 affiche un quatrième graphe représentant le temps de décroissance des rayonnements émis par les molécules fluorescentes détectés au niveau des fibres 2121. Le chirurgien peut ainsi visualiser en temps réel sur l'écran 3252 plusieurs cartographies de distributions spatiales d'intensités mesurées et des paramètres spécifiques de la zone tissulaire traitée. L'écran 3252 peut afficher simultanément plusieurs cartographies mesurées et les superposer les unes aux autres. L'écran 3252 peut également afficher un tableau récapitulant les résultats des mesures effectués individuellement et proposant au chirurgien des conclusions. En fonction de la ou des cartographie(s) affichée(s) par l'écran 3252, le chirurgien peut décider d'exciser la zone de tissu à l'aide de l'outil 25 d'exérèse 1. On notera que le nombre et l'agencement des fibres optiques dans la tête de détection 21 peuvent aisément être modifiés pour être adaptés aux contraintes des différents protocoles chirurgicaux. La sonde 2 peut être rendue polyvalente en prévoyant une gamme 30 de têtes de détection 21 interchangeables répondant à différentes spécifications (compacité, sensibilité, résolution). Il est ainsi possible de prévoir une tête de détection comprenant uniquement une fibre 2121 claire et une fibre 2122 d'excitation pour la détection des molécules fluorescentes présentes dans les tissus. Il est également possible de prévoir une tête de détection comprenant uniquement une fibre 2123 de détection de traceurs radioactifs R et une fibre témoin 2124. Ce type de têtes de détection est particulièrement adapté aux opérations chirurgicales nécessitant une extrême compacité de la sonde, telles que des opérations d'exérèse sous endoscopie ou des biopsies. A l'extrême inverse, il est possible de prévoir une tête de détection comprenant plusieurs couches concentriques de fibres de détection 2121 et 2123, permettant de réaliser une cartographie de la distribution spatiale des traceurs radioactifs et des rayonnements lumineux sur un champ de vue de l'ordre de 2 centimètres carré (cm2). Ce type de tête de détection est adapté aux opérations chirurgicales imposant une exploration rapide de la plaie opératoire ou aux opérations limitées par une fixation non spécifique importante des traceurs radioactifs. Contrairement à une sonde de comptage, la possibilité de mesurer une cartographie de la zone de tissus à traiter permet en effet de discriminer les signaux tumoraux spécifiques du bruit de fond et donc de renforcer le rapport signal sur bruit qui peut être fortement dégradé par l'hétérogénéité de la fixation des traceurs dans les tissus environnant la lésion. Entre ces deux configurations extrêmes qui viennent d'être exposées, des têtes de détections présentant des agencements de fibres intermédiaires en nombre et en positionnement peuvent également être prévues. L'ensemble de traitement qui vient d'être décrit permet la mesure simultanée de la concentration de traceurs radioactifs et de la distribution des rayonnements fluorescents et réfléchis. Cette association permet de bénéficier de la complémentarité des informations histologiques, métaboliques et moléculaires fournies par ces différentes mesures et ainsi de renforcer l'efficacité de la détection per-opératoire des tumeurs. La sonde qui vient d'être décrite présente un encombrement réduit et une maniabilité permettant d'accéder à des régions étroites de plaie opératoire (cavités de l'ordre de 3 à 5 cm pour les tumeurs cérébrales). En outre, la sonde permet un repérage précis et rapide des zones de tissus à extraire. Le couplage avec l'outil d'exérèse permet en effet au chirurgien de visualiser en temps réel une cartographie de la zone de tissus se trouvant à proximité de l'outil d'exérèse et donc de réaliser en un seul geste, après un repérage, une excision plus précise et rapide des tissus tumoraux. Enfin, la sonde permet une détection plus spécifique des tumeurs qu'avec les techniques de l'art antérieur. En effet, la combinaison d'une détection de plusieurs types de traceurs permet de fournir une information plus précise et fiable sur la nature des tissus traités
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L'invention concerne une sonde (2) per-opératoire pour guider un outil d'exérèse, comprenant une tête (21) de détection, ladite tête de détection comprenant :- au moins une fibre optique (2121, 2123) apte à recevoir et guider un signal émis par une zone de tissus vers un équipement (32) d'analyse,- des moyens (2112) de fixation pour fixer la tête (21) sur l'outil (1) d'exérèse,de sorte que l'outil (1) d'exérèse soit apte à extraire une portion de tissus dans la zone de tissus émettant le signal.
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1. Sonde (2) per-opératoire pour guider un outil d'exérèse, comprenant une tête (21) de détection, ladite tête de détection comprenant: - au moins une fibre optique (2121, 2123) apte à recevoir et guider un signal émis par une zone de tissus vers un équipement (32) d'analyse, - des moyens (2112) de fixation pour fixer la tête (21) sur l'outil (1) d'exérèse, de sorte que l'outil (1) d'exérèse soit apte à extraire une portion de 10 tissus dans la zone de tissus émettant le signal. 2. Sonde selon la 1, dans laquelle la tête de détection comprend au moins une fibre optique (2123) comprenant une portion (2125) scintillante apte à interagir avec des particules radioactives émises par les tissus pour générer un signal lumineux. 3. Sonde selon la 2, dans laquelle la portion scintillante (2125) est apte à interagir avec une particule (3 émise par les tissus. 4. Sonde selon l'une des 2 ou 3, dans laquelle la tête (21) de détection comprend en outre au moins une fibre (2124) témoin, 20 insensible aux particules radioactives. 5. Sonde selon l'une des qui précèdent, dans laquelle la tête (21) de détection comprend au moins une fibre optique claire (2121) apte à guider un signal lumineux émis ou réfléchi par les tissus. 6. Sonde selon la 5, dans laquelle la tête (21) de détection comprend en outre des moyens optiques (2127) pour focaliser un signal émis ou réfléchi par les tissus vers la fibre optique claire (2121) . 7. Sonde selon l'une des qui précèdent, dans laquelle la tête (21) de détection comprend en outre au moins une fibre optique claire (2122) apte à acheminer vers les tissus un signal d'excitation pour que les tissus réfléchissent ledit signal ou émettent un signal fluorescent. 8. Sonde selon l'une des qui précèdent, dans laquelle la tête (21) de détection comprend une pluralité de fibres (2121, 2122, 2123, 2124) agencées de sorte que, lorsque la tête (21) est fixée à l'outil (22) d'exérèse, les fibres (2121, 2122, 2123, 2124) sont réparties autour d'une partie d'excision (12) de l'outil (1) d'exérèse. 9. Sonde selon l'une des qui précèdent, dans laquelle la tête de détection (21) comprend des moyens (219) de connexion associés à la fibre (2121, 2123) aptes à coopérer avec des moyens (319) de connexion complémentaires associés à un élément de transmission (31) pour acheminer des signaux émis par la zone de tissus vers un équipement (32) d'analyse des signaux. 10. Sonde selon l'une des qui précèdent, dans laquelle la tête de détection (21) est à usage unique. 11. Outil de transmission et d'analyse (3) pour une sonde (2) peropératoire conforme à l'une des 1 à 10, comprenant: -au moins une fibre optique (3121, 3123) de transmission apte à guider un signal issus de la tête de détection (21) de la sonde (2) vers un équipement d'analyse (32), - des moyens (319) de connexion aptes à coopérer avec des moyens (219) de connexion complémentaires de la tête (21) de détection, pour connecter la fibre (3121, 3123) de transmission à une fibre (2121, 2123) de la tête (21) de détection. 12. Outil selon la 11, dans lequel la fibre optique (3121, 3123) est apte à s'étendre le long d'une partie de préhension (11) de l'outil (1) d'exérèse lorsque la tête (21) de détection est fixée sur l'outil (1) d'exérèse. 13. Outil selon l'une des 11 ou 12, comprenant une source (30) lumineuse d'excitation apte à être connectée à une fibre (2122) d'excitation de la tête (21) de détection pour transmettre un signal d'excitation vers les tissus. 14. Outil selon la 13, comprenant en outre une fibre 30 (3122) apte à acheminer un signal lumineux d'excitation depuis la source (30) jusqu'à une fibre (2122) d'excitation de la tête (21) de détection. 15. Outil selon l'une des 13 ou 14, dans lequel la source (30) comprend un filtre (302) d'excitation apte à sélectionner une longueur d'onde ou une gamme de longueurs d'onde d'excitation spécifique(s). 16. Outil selon l'une des 11 à 15, comprenant des moyens (321, 322) pour convertir un signal lumineux guidé par la fibre 5 (3121, 3123) de transmission en signal électrique. 17. Outil selon la 16, dans lequel les moyens (321) pour convertir le signal guidé par la fibre (3123) de transmission en signal électrique comprennent un photomultiplicateur multianode (3211) comprenant une pluralité de pixels, la fibre (3123) de transmission étant connectée à un pixel ou à un groupe de pixels apte à mesurer un nombre de particules radioactives ayant interagi avec une fibre (2123) de la tête (21) de détection et une position de la fibre (3123). 18. Outil selon l'une des 16 ou 17, dans lequel les moyens (322) pour convertir le signal guidé par la fibre (3121) en signal 15 électrique comprennent un photomultiplicateur ou une photodiode à avalanche (3223) apte à compter des impulsions du signal. 19. Outil selon l'une des 16 à 18, dans lequel les moyens (322) pour convertir le signal guidé par la fibre (3121) en signal électrique comprennent un spectrophotomètre (3221) apte à mesurer une intensité d'un signal fluorescent émis par les tissus en fonction d'une longueur d'onde du signal fluorescent. 20. Outil selon l'une des 16 à 19, dans lequel les moyens (321, 322) pour convertir le signal guidé par la fibre (3121) de transmission en signal électrique comprennent un détecteur (3222) apte à mesurer un temps d'arrivée par rapport à un signal d'excitation émis vers les tissus. 21. Outil selon l'une des 11 à 20, comprenant en outre un filtre (320) apte à filtrer un signal lumineux guidé par une fibre (2121) de transmission pour éliminer une partie du signal lumineux résultant d'un rayonnement lumineux d'excitation réfléchi par les tissus et transmettre une partie du signal lumineux résultant d'un rayonnement fluorescent émis par les tissus. 22. Outil selon l'une des 11 à 21, comprenant en outre des moyens de calcul (3251) aptes à traiter des signaux guidés par la tête (21) de détection et la fibre optique de transmission (3121, 3123) pour générer une cartographie de la zone de tissus. 23. Outil selon la 22, dans lequel les moyens de calcul (3251) sont aptes à générer une cartographie à partir de signaux transmis par une fibre (2121, 2123, 2124) de la tête (21) de détection sensible à des particules radioactives émises par les tissus, à un signal lumineux réfléchi ou à un signal lumineux émis par les tissus. 24. Outil selon l'une des 22 ou 23, comprenant des moyens d'affichage (3252), les moyens de calcul (3251) étant aptes à commander les moyens d'affichage (3252) pour qu'ils affichent une cartographie de la zone de tissus. 25. Ensemble de traitement chirurgical de tissus biologiques, 15 comprenant: - au moins une sonde de détection selon l'une des 1 à10, - au moins un outil selon l'une des 11 à 24.
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A
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A61
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A61N,A61B
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A61N 7,A61B 19
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A61N 7/00,A61B 19/00
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FR2896037
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A1
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CIBLE POUR LA DETERMINATION DE LA POSITION ANGULAIRE D'UNE PIECE ROTATIVE,TEL QU'UN VILEBREQUIN,D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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L'invention concerne une cible pour la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne. Les calculateurs de contrôle des moteurs à combustion interne ( EMS ou ECU en anglais, respectivement "Engine Management System" ou "Engine Control Unit") ont besoin de connaître avec précision la position longitudinale de chaque piston à l'intérieur de son cylindre, ainsi que le temps moteur (par exemple admission, compression, combustion-détente, échappement, pour un moteur à quatre temps), afin d'assurer la gestion du fonctionnement des dits moteurs dans les meilleures conditions. De façon classique, ces informations sont obtenues en solidarisant sur le vilebrequin une cible dentée destinée à tourner devant un capteur conçu pour détecter les dents et permettre ainsi de déterminer, en utilisant diverses méthodes logicielles, la position angulaire du vilebrequin et donc la position des pistons reliés à ce dernier par des bielles. Une gestion correcte du fonctionnement des moteurs à combustion interne impose également, notamment de détecter les éventuelles inversions du sens de rotation des dits moteurs. A cet effet, les techniques actuelles combinent, par exemple, les informations issues de la cible dentée précitée avec celles provenant d'une seconde source de mesures telle que celle consistant en une seconde cible solidarisée sur l'arbre à cames du moteur. Ces techniques actuelles imposent donc, outre l'utilisation d'une seconde source de mesures, de concevoir des méthodes logicielles spécifiques de traitement des données acquises qui s'avèrent, dans la pratique, relativement lourdes en termes de conception et de temps de calculs. La présente invention vise à pallier ces inconvénients et a pour principal objectif de fournir une cible pour la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, conçue pour permettre de détecter une éventuelle inversion du sens de rotation d'un moteur à combustion interne, à partir des seules informations fournies et utilisées en vue de la détermination de la position angulaire de cette pièce rotative. A cet effet, l'invention concerne une cible comportant une pluralité de repères angulaires ménagés sur sa périphérie et adaptés pour être détectés au moyen d'un capteur magnétique, lesdits repères angulaires étant disposés de façon à former une première série de repères angulaires équidistants répartis sur le pourtour de la cible, et adaptés pour être détectés lors de la rotation de ladite cible selon un premier sens de rotation correspondant au sens de rotation normal du moteur à combustion interne, ladite cible étant caractérisée, selon l'invention, en ce qu'elle présente une seconde série de repères angulaires positionnés chacun entre deux repères angulaires de la première série, lesdits repères angulaires étant séparés les uns des autres par des intervalles de longueurs différentes, et étant adaptés pour être détectés lors de la rotation de la cible selon son second sens de rotation. L'invention a donc consisté à réaliser une cible comportant deux séries de repères angulaires : • une première série de repères angulaires équidistants classiques, c'est à dire des repères angulaires tels que conventionnellement utilisés en vue de la détermination de la position angulaire de la pièce rotative, • et une seconde série de repères angulaires dont la répartition diffère de celle des repères angulaires de la première série, adaptés pour que leur détection par le capteur magnétique intervienne consécutivement à une inversion du sens de rotation du moteur. Selon cette conception et grâce notamment de la différence de répartition des repères angulaires des deux séries, les informations permettant de déterminer le sens de rotation découlent directement de celles fournies en vue de la détermination de la position angulaire de la pièce rotative. Ainsi, selon l'invention, les logiciels classiques actuels de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative fournissent directement toutes les données nécessaires à la détection des éventuelles inversions du sens de rotation d'un moteur, de sorte que cette détection requiert simplement des modifications physiques minimes des cibles dentées actuelles. Par conséquent, l'invention permet, sans surcoûts matériels ni logiciels, d'ajouter une fonction de détection des inversions de rotation d'une pièce rotative à un dispositif actuellement uniquement conçu pour la détermination de la position angulaire de cette pièce rotative. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les repères angulaires de la seconde série sont positionnés de façon que chaque intervalle séparant deux des dits repères angulaires soit contigu à au moins un intervalle de longueur différente. De plus, afin d'obtenir une corrélation directe avec les variables utilisées par les logiciels classiques de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, qui calculent usuellement un ratio à partir de la valeur des trois derniers intervalles détectés, les repères angulaires de la seconde série sont avantageusement positionnés de façon à définir une succession de séquences identiques formées chacune de trois intervalles présentant trois longueurs différentes. Par ailleurs, l'invention s'applique notamment aux cibles présentant une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de creux, délimités chacun par deux fronts radiaux, et de dents. Dans le cadre d'une telle application et avantageusement selon l'invention, chaque repère angulaire de la première série consiste en un des fronts radiaux délimitant un creux, et chaque repère angulaire de la seconde série consiste en l'autre front radial délimitant ledit creux. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique d'un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, - et la figure 2 est une vue de dessus partielle à échelle agrandie d'une portion de la périphérie de la cible de ce dispositif. L'invention décrite ci-dessous en référence aux figures vise : • la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, • et la détection d'une éventuelle inversion du sens de rotation de cette pièce rotative. Ce procédé est mis en oeuvre au moyen d'un dispositif de détermination tel que représenté à la figure 1 comportant : 30 • une cible 1 se présentant sous la forme d'un disque présentant une bordure périphérique crénelée, • un capteur magnétique 2, tel que capteur à reluctance variable, capteur magnéto résistif ou capteur à effet Hall, positionné en regard de la bordure 5 périphérique de la cible 1, et disposé de façon que son axe de mesure s'étende radialement par rapport à cette dernière, • et une unité de calcul 3 programmée pour analyser et traiter les signaux de détection délivrés par le capteur magnétique 2. De plus, la bordure crénelée du disque 1 utilisé comporte, de façon 10 usuelle, des créneaux R1...Rn uniformément répartis sur la périphérie du dit disque, et formés, chacun, d'une dent D1...Dn et d'un creux Cl ...Cn délimité par deux fronts radiaux F1-Fn, F'1-F'n, ladite série de créneaux étant classiquement interrompue au niveau d'une zone, dite zone de référence (non représentée), matérialisée par l'absence de x dents. 15 A titre d'exemple, les créneaux Rn sont au nombre de 58 uniformément répartis, tandis que la zone de référence est matérialisée par l'absence de deux dents Dn. De façon spécifique selon l'invention, les créneaux R1-Rn sont de forme adaptée pour que : 20 • les fronts radiaux F1Fn formant des fronts montants pour le capteur magnétique 2, lors d'une rotation de la cible 1 correspondant au sens de rotation normal du moteur (sens de rotation horaire de la cible 1 selon les dessins joints), constituent une première série de repères angulaires équidistants séparés par un intervalle Ti, 25 • les fronts radiaux F'1-F'n formant des fronts montants pour le capteur magnétique 2, lors d'une rotation de la cible 1 correspondant au sens de rotation inverse du moteur (sens de rotation anti-horaire de la cible 1 selon les dessins joints), constituent une seconde série de repères angulaires non équidistants séparés par des intervalles présentant trois valeurs différentes : 30 T'2, T'3. En l'exemple représenté à la figure 2, les repères angulaires de la seconde série définissent ainsi une succession de séquences identiques formées chacune de trois créneaux de largeurs globales respectives T'2, T'3, avec dans ce mode de réalisation particulier T'1 = Ti. Les créneaux R1-Rn de la cible 1 selon l'invention présentent donc une forme asymétrique qui se traduit par l'obtention, en sortie du capteur magnétique 2, de signaux de détection présentant des signatures caractéristiques du sens de rotation de la cible 1, dont les éléments d'identification sont fournis par la mise en oeuvre d'un logiciel classique de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative. En effet, la succession des valeurs T'1, T'2 et T'3 détectée par le capteur magnétique 2, va permettre de diagnostiquer sans erreur possible l'inversion de sens de rotation du moteur. Ainsi la forme spécifique de la bordure crénelée de la cible 1 selon l'invention permet, sans surcoûts matériels ni logiciels, d'ajouter une fonction de détection des inversions de rotation d'une pièce rotative à un dispositif initialement conçu pour la seule détermination de la position angulaire de cette pièce rotative. Dans le mode de réalisation détaillé, T'1 = T1 et il existe trois valeurs T'1, T'2 et T'3 distinctes. Les adaptations à la portée de l'homme du métier sont tout à fait possibles sans s'éloigner de l'invention, comme, par exemple, choisir deux valeurs T'1, T'2 distinctes seulement ou bien plus de trois. Le mode de réalisation présenté concerne une cible 1 crénelée. L'adaptation de la présente invention à une cible optique ou magnétique ne présente aucune difficulté particulière et ne saurait en aucun cas s'extraire de la portée de la présente invention
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Cible pour la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, ladite cible comportant une pluralité de repères angulaires ménagés sur sa périphérie et adaptés pour être détectés au moyen d'un capteur magnétique (2), lesdits repères angulaires étant disposés de façon à former une première série de repères angulaires équidistants (F1-Fn) répartis sur le pourtour de la cible (1), et adaptés pour être détectés lors de la rotation de ladite cible selon un premier sens de rotation correspondant au sens de rotation normal du moteur à combustion interne, ladite cible selon l'invention étant remarquable en ce qu'elle possède une seconde série de repères angulaires (F'1-F'n) positionnés chacun entre deux repères angulaires (F1-Fn) de la première série, lesdits repères angulaires étant séparés les uns des autres par des intervalles de longueurs différentes, et étant adaptés pour être détectés lors de la rotation de la cible selon son second sens de rotation.
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1. Cible pour la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, ladite cible comportant une pluralité de repères angulaires ménagés sur sa périphérie et adaptés pour être détectés au moyen d'un capteur magnétique (2), lesdits repères angulaires étant disposés de façon à former une première série de repères angulaires équidistants (F1-Fn) répartis sur le pourtour de la cible (1), et adaptés pour être détectés lors de la rotation de ladite cible selon un premier sens de rotation correspondant au sens de rotation normal du moteur à combustion interne, ladite cible étant caractérisée en ce qu'elle possède une seconde série de repères angulaires (F'1-F'n) positionnés chacun entre deux repères angulaires (F1-Fn) de la première série, lesdits repères angulaires étant séparés les uns des autres par des intervalles de longueurs différentes, et étant adaptés pour être détectés lors de la rotation de la cible selon son second sens de rotation. 2. Cible selon la 1 caractérisée en ce que les repères angulaires (F'1-F'n) de la seconde série sont positionnés de façon que chaque intervalle séparant deux des dits repères angulaires soit contigu à au moins un intervalle de longueur différente. 3. Cible selon la 2 caractérisée en ce que les repères angulaires (F'l-F'n) de la seconde série sont positionnés de façon à définir une succession de séquences identiques formées chacune de trois intervalles (T'1-T'3) présentant trois longueurs différentes. 4. Cible selon l'une des précédentes présentant une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de creux (C1-Cn), délimités chacun par deux fronts radiaux (F1-FN, F'l-F'n), et de dents (D1-Dn), caractérisé en ce que chaque repère angulaire de la première série consiste en un des fronts radiaux (F1-Fn) délimitant un creux (C1-Cn), et en ce que chaque repère angulaire de la seconde série consiste en l'autre front radial (F'1-F'n) délimitant ledit creux.
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G
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G01
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G01D
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G01D 5
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G01D 5/249
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FR2889827
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A1
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COUSSINS BLOQUANTS GONFLABLES POUR CHARGEMENT CAMION
| 20,070,223 |
La présente invention concerne un dispositif pour bloquer le chargement contenu dans la caisse d'un camion. En effet la cargaison d'un camion est sujette à des mouvements perpétuels en fonction de la route et des chemins empruntés (photo 1). Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces oscillations qui peuvent entraîner la chute de certains objets du chargement, voir les endommager. Ce dispositif permet de bloquer l'intégralité du contenu d'une caisse de camion par pression au sein de celle-ci (photo2). La réalisation de cette invention passe par la combinaison d'un moteur électrique (1) raccordé sur l'alimentation du véhicule, permettant de gonfler et dégonfler un certain nombre de coussins gonflables (2) résistants et molletonnés (nombre variant suivant la capacité de la caisse du camion) (figure 1). Le système sera raccordé en parallèle sur les portes de la caisse, et le gonflage des coussins ne pourra être actionné que lors de la fermeture complète de celles-ci, et inversement pour l'ouverture des portes. Ce système peut être complètement indépendant du camion, et se fixer directement sur la partie supérieure de la caisse, les coussins partant de la partie haute et centrale de la caisse, bloqueront les cartons et autres objets au sol, ainsi que sur les cotés du camion, permettant à celui-ci de rouler sans se soucier de son chargement et de son état
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The device has an electric motor (1) that is connected to a supply of a vehicle e.g. truck. The electric motor permits to inflate and deflate air bags (2) for pressurizing a box of the vehicle. The bags are inflated when doors of the vehicle are closed and are deflated when the doors are opened.
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1)Dispositif pour bloquer et assurer le maintien du chargement contenu dans une caisse, soit de camion, soit de container, caractérisé en ce qu'il comporte un moteur électrique permettant d'assurer le gonflage et le dégonflage de coussins, afin d'assurer une pression au sein de la caisse. (fig.l) 3)Dispositif selon 1, qui sera fixé en partie haute de 1 a caisse, au niveau de son plafond, afin d'assurer un maintien par pression des objets du chargement au niveau du sol et contre les parois verticales de la caisse. (fig.2)
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B
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B60
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B60P
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B60P 7
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B60P 7/06
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FR2899675
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A1
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DISPOSITIF SOUFFLANT POUR RADIATEUR THERMIQUE, A CIRCULATION D'EAU CHAUDE NOTAMMENT
| 20,071,012 |
NOTAMMENT. L'invention concerne un dispositif soufflant pour radiateur thermique, à circulation d'eau chaude notamment. On sait que les radiateurs thermiques de pièce d'habitation, notamment les radiateurs à circulation d'eau chaude nécessitent à leur endroit une bonne convection de l'air dans la pièce d'habitation pour réaliser un chauffage efficace de celle-ci. Ces radiateurs doivent par conséquent être disposés à des endroits de convection propice de la pièce d'habitation, sous les fenêtres par exemple, mais ce faisant, ils occupent un espace qui pourrait servir à d'autres éléments de l'habitation. L'invention vise à remédier à cet inconvénient et propose un dispositif soufflant pour radiateur thermique, notamment un radiateur à circulation d'eau chaude d'une installation de chauffage d'une pièce d'habitation, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un boîtier apte à être disposé au sol, à proximité du radiateur thermique ou sous le radiateur thermique, dans l'espace libre inférieur ménagé généralement sous celui-ci, ce boîtier étant pourvu au moins d'un élément de soufflage d'air et de volets orientables généralement en position supérieure du boîtier, aptes à diriger le flux d'air soufflé par l'élément de soufflage d'air vers le radiateur thermique, en vue d'accroître la convection de l'air sur celui-ci et donc le transfert de chaleur du radiateur thermique à l'air de la pièce d'habitation. On comprend que grâce à cette disposition il n'est plus nécessaire de disposer un radiateur équipé d'un dispositif soufflant selon l'invention dans un endroit de convection naturelle de l'air dans la pièce d'habitation, par exemple devant une fenêtre, mais que ce positionnement peut être réalisé à d'autres endroits dans la pièce d'habitation sans que le transfert thermique de chaleur du radiateur n'en soit affecté. Le dit élément de soufflage d'air peut être une buse de sortie d'air pulsé ou non, par exemple d'une installation de conditionnement de l'air à circulation d'air dans l'habitation, mais il est constitué de préférence par un élément ventilateur monté dans le boîtier, et d'une prise d'air pour l'élément ventilateur. Le dit élément ventilateur peut comporter au moins une pale rotative, par exemple disposée dans un plan horizontal du boîtier, et un moteur électrique entraînant la dite pale rotative et alimenté en basse tension électrique, par exemple par un transformateur électrique basse tension depuis le réseau électrique de la pièce d'habitation, ou une batterie, préservant ainsi la sécurité à l'électrocution des personnes susceptibles d'être en contact avec le dispositif. Le dit boîtier apte à être disposé au sol est de préférence un boîtier parallélépipédique rectangle, pourvu d'au moins une prise d'air, de préférence latérale ou inférieure pour l'élément ventilateur, ce boîtier étant de dimensions adaptées pour être disposé sous un radiateur thermique, par exemple de 5 cm de hauteur environ au plus, 10 à 15 cm de largeur environ et 15 à 20 cm de longueur environ. Le boîtier peut comporter à ses coins des pieds de faible hauteur, par exemple de 1 à 2 cm de hauteur environ, ménageant ainsi une ou des prises d'air entre ses pieds. Le dispositif soufflant peut encore être modulaire, comportant un boîtier pouvant être accouplé à un ou plusieurs autres boîtiers identiques de dispositif soufflant, en vue de doubler ou multiplier la capacité du dispositif accouplé ainsi constitué et d'amplifier le flux d'air soufflé par le dispositif accouplé selon le volume ou la longueur du radiateur thermique. Un tel dispositif accouplé s'adapte en puissance et en longueur au radiateur thermique à équiper et permet de répartir de façon homogène le flux d'air soufflé sur la longueur du radiateur. L'accouplement des dispositifs modulaires peut être réalisé directement par l'engagement en prise des éléments d'enfichage électrique complémentaires d'un dispositif soufflant au suivant. L'invention concerne également une utilisation nouvelle d'un radiateur thermique d'habitation et d'un dispositif soufflant selon l'invention dans une pièce d'habitation, le radiateur pouvant être positionné à tout endroit de la pièce d'habitation, favorisant le placement des meubles dans celle-ci, sans nécessiter une position de convection naturelle de l'air dans la pièce, par exemple sous les fenêtres ou à proxirnité, et le dispositif pouvant être positionné sous le radiateur ou à proximité en vue d'envoyer de façon orientée sur celui-ci un flux d'air le traversant. L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'exemples de réalisation et en référence au dessin annexé, sur lequel : - La figure 1 est une vue en coupe médiane d'un dispositif soufflant pour radiateur selon l'invention, - La figure 2 est une vue en perspective montrant le dispositif soufflant selon l'invention en position de service sous un radiateur thermique, - La figure 3 montre le dispositif positionné latéralement sous un radiateur, avec un flux d'air soufflé incliné orienté vers le radiateur et - La figure 4 montre un ensemble de deux dispositifs soufflants modulaires selon l'invention accouplés l'un à l'autre. 20 Avec référence au dessin et tel que représenté sur les fig. 1 et 2, le dispositif soufflant 1 selon l'invention se présente sous la forme d'un boîtier parallélépipédique rectangle 3, relativement plat et de faible 25 largeur, muni de quatre pieds supports 5 de faible hauteur à ses coins. Ce boîtier est apte à être logé de façon discrète sous un radiateur thermique 7 de chauffage d'une pièce d'habitation et en pratique il peut être disposé sous la plupart des radiateurs thermiques de chauffage central des pièces d'habitation, par exemple les radiateurs 7 en fonte à 30 éléments tubulaires chauffants verticaux 9, séparés et agencés en un bloc parallélépipédique rectangle 11 usuel surmonté par des pieds supports 13. Ce boîtier 3 peut ainsi avoir les dimensions suivantes : largeur 10 cm, longueur 20 cm et hauteur 5 cm et il se loge aisément dans l'espace 35 inférieur laissé libre sous le bloc 11 du radiateur. Ce dispositif soufflant 1 comporte deux ventilateurs identiques 15 pourvus chacun d'une pale rotative horizontale 17 disposée à la même 10 15 hauteur l'une et l'autre en partie médiane du boîtier, et l'une à la suite de l'autre sur la longueur du boîtier 3. Ces ventilateurs 15 sont entraînés chacun par un petit moteur électrique inférieur 19 à vitesse variable alimenté en basse tension électrique à partir d'un transformateur électrique relié au réseau électrique et non représenté. Des ailettes ou volets supérieurs orientables 21 sont fixés au boîtier 3 à sa partie supérieure, au droit de chacun des ventilateurs 15, dans deux fenêtres d'ouverture correspondantes 23. Ils permettent d'orienter le flux d'air soufflé selon flèches (figure 1) par les ventilateurs 15 dans chacune des dites fenêtres d'ouverture supérieures 23 en direction des éléments chauffants 9 du radiateur. Le boîtier 3 comporte également une ouverture grillagée 25 à sa partie inférieure, laquelle est légèrement relevée du sol par les pieds 5 du boîtier et constitue une prise d'air pour les ventilateurs 15. Le fonctionnement du dispositif est très simple et se réfère à la fig.2. Le dispositif soufflant 1 est disposé sensiblement en partie médiane du radiateur chauffé 7, sous celui-ci ; le dispositif 1 est alors mis en service par exemple au moyen d'un commutateur électrique usuel, et les ventilateurs 15 sont commandés à une vitesse réglable, variable à la hausse ou à la baisse selon que l'on souhaite augmenter ou diminuer le chauffage de la pièce d'habitation dans laquelle est disposé le radiateur 7. Le réglage de la vitesse des ventilateurs est obtenu en variant de façon classique la tension de sortie du transformateur basse tension d'alimentation. Ce réglage peut être adapté pour ne produire qu'un faible bruit de fonctionnement. Les volets 21 du boîtier étant orientés sensiblement verticalement dans le cas présent, le flux d'air aspiré sous le boîtier 3 par la grille 25 est soufflé vers le haut par les ventilateurs 15 et il s'élève vers les éléments 9 du radiateur les traversant à faible courant d'air. L'échange thermique entre l'air et les éléments 9 du radiateur est donc largement accru et de même le chauffage de la pièce d'habitation concernée. Il s'ensuit que l'on peut varier le chauffage de la pièce d'habitation en variant proportionnellement la vitesse des ventilateurs. Il est à noter selon la figure 3 que le boîtier 3 du dispositif soufflant pourrait être positionné sensiblement déporté relativement à un plan médian vertical P du radiateur, par exemple posé caché contre le mur 27 de la pièce d'habitation, sous le radiateur 7. Dans ce cas, les volets supérieurs 21 sont orientés pour permettre une pleine traversée des éléments 9 du radiateur par le flux d'air soufflé, et par exemple orientés inclinés (selon flèche) vers l'intérieur du radiateur. De plus, les ventilateurs 15 et prise d'air 25 peuvent étre remplacés par au moins une buse de soufflage de l'air (non représenté), lequel est réparti de façon homogène sur les volets supérieurs du boîtier, la buse étant alimentée par un tuyau d'air 29 à légère pression d'air, ce tuyau étant relié au boîtier et par exemple au circuit d'une installation de conditionnement d'air de l'habitation. Selon une autre variante de réalisation représentée à la fig. 4, le dispositif soufflant 1' est agencé de façon modulaire, pouvant être accouplé à prise rapide avec un ou plusieurs autres dispositifs identiques 1', les boîtiers 3' de chacun des dispositifs 1' pouvant être accouplés par des éléments d'engagement complémentaires de l'un au suivant. L'accouplement peut être réalisé, tel que représenté, directement par les éléments d'enfichage électrique complémentaires d'un dispositif au suivant, la :fiche 31 en saillie d'un des boîtiers rentrant en engagement dans la prise complémentaire intérieure 33 de l'autre. Cette disposition permet de s'adapter de façon variable à la longueur et à la puissance du radiateur à équiper. L'invention apporte ainsi un dispositif simple et commode d'amélioration de la convection de l'air sur les radiateurs thermiques des pièces d'habitation. 30
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Le dispositif soufflant (1) pour radiateur thermique (7) selon l'invention, notamment un radiateur à circulation d'eau chaude d'une installation de chauffage d'une pièce d'habitation, est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un boîtier (3) apte à être disposé au sol, à proximité du radiateur thermique (7) ou sous le radiateur thermique (7) dans l'espace libre inférieur ménagé généralement sous celui-ci, ce boîtier (3) étant pourvu au moins d'un élément de soufflage d'air et de volets orientables généralement en position supérieure du boîtier (3) aptes à diriger le flux d'air soufflé par l'élément de soufflage d'air vers le radiateur thermique (7).
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1. Dispositif soufflant (1,1') pour radiateur thermique (7), notamment un radiateur à circulation d'eau chaude d'une installation de chauffage d'une pièce d'habitation, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un boîtier (3,3') apte à être disposé au sol, à proximité du radiateur thermique (7) ou sous le radiateur thermique (7) dans l'espace libre inférieur ménagé généralement sous celui-ci, ce boîtier (3,3') étant pourvu au moins d'un élément de soufflage d'air (15) et de volets orientables (21) généralement en position supérieure du boîtier (3,3') aptes à diriger le flux d'air soufflé par l'élément de soufflage d'air (15) vers le radiateur thermique (7). 2. Dispositif soufflant (1,1') selon la 1, dans lequel le dit élément de soufflage (15) est une buse de sortie d'air reliée par exemple à une installation de conditionnement à circulation d'air de l'habitation. 3. Dispositif soufflant (1,1') selon la 1, dans lequel le dit élément de soufflage (15) comporte un élément ventilateur (15) monté dans le boîtier (3,3'), et une prise d'air correspondante (25). 4. Dispositif soufflant (1,1') selon la 3, dans lequel le dit élément ventilateur (15) comprend au moins une pale rotative (17) et un moteur électrique (19) entraînant la dite pale rotative (17) et alimenté en basse tension électrique. 5. Dispositif soufflant (1,1') selon l'une des précédentes dans lequel le dit boîtier (3,3') est un boîtier parallélépipédique rectangle. 6. Dispositif soufflant (1,1') selon l'une des précédentes dans lequel le dit boîtier (3,3') comporte à ses coins des pieds (5) de faible hauteur, ménageant ainsi une prise d'air entre ses pieds. 7. Dispositif soufflant (1,1') selon l'une des précédentes dans lequel le dispositif (1') est modulaire, comportant un boîtier (3') pouvant être accouplé à un ou plusieurs autres boîtiers identiques (3') de dispositifs soufflants (1'). 8. Dispositif soufflant (1,1') selon la 7, dans lequel le dispositif (1') permet de constituer un dispositif accouplé (1',l') qui s'adapte en puissance et en longueur au radiateur thermique (7) à équiper et permet de répartir de façon homogène le flux d'air soufflé sur la longueur du radiateur (7). 9. Dispositif soufflant (1,1') selon la 7 ou 8, dans lequel l'accouplement (1', l') des dispositifs modulaires (1') est réalisé directement par l'engagement en prise des éléments d'enfichage électrique complémentaires (31,33) d'un dispositif soufflant (1') au suivant (1'). 10. Utilisation d'un radiateur thermique d'habitation (7) et d'un dispositif soufflant (1,1') dans une pièce d'habitation, selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que le radiateur (7) peut être positionné à tout endroit de la pièce d'habitation, et en ce que le dispositif (1,1') peut être positionné sous le radiateur (7) ou à proximité de celui-ci en vue d'envoyer de façon orientée sur celui-ci un flux d'air le traversant.
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F
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F24
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F24H
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F24H 3
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F24H 3/06
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FR2895825
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A1
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ETIQUETTE D'IDENTIFICATION ET PROCEDE POUR SA FABRICATION
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Fabrication d'une étiquette d'identification et ses caractéristiques destinées aux métiers de bouche La présente invention concerne l'élaboration et les principes de fabrication d'une étiquette d'identification possédant des nouvelles caractéristiques selon l'invention et destiné aux métiers de bouche, à la restauration 05 traditionnelle et à la restauration collective. Les principes de fabrication de l'étiquette peuvent également s'étendre sur d'autres supports et matériels s'inscrivant dans les métiers similaires ou connexes ou une hygiène est prépondérante et dans un même temps favorise la 10 démarche commerciale par une bonne identification. Il existe à ce jour de nombreuses variantes d'étiquettes ou de chevalets d'identification. Certaines ne favorisent pas une bonne hygiène. D'autres ne tiennent pas en place ou ne sont pas stables sur un support. Elles ne comportent pas une 15 identification facilement lisible et flexible et une différenciation par exemple pour une action promotionnelle. Le but de la présente invention est de remédier à ces multiples inconvénients sans pour autant emporter un coût prohibitif. 20 La figure 1 représente : schématiquement une étiquette d'identification et ses principes de fabrication. En référence à la figure 1 : La fabrication d'une étiquette d'identification et ses nouvelles caractéristiques (1) est caractérise par un 25 support (2. Le support pourra être constitué par une matière plastique thermoformable (3) connues par l'homme du métier, je citerais pour exemple PVC, PET, PLA... . Cela peut également être une formulation propre aux cahiers des charges à respecter pour le client. La matière plastique 30 constituant le support (2)pourra posséder les caractéristiques d'être thermoformée, moulée, injectée..., Le support selon les variantes et le design subira une découpe géométrique de présentation et de style (4). La déformation accusée par le thermoformage et/ou le pliage 35 permettra au support de trouver une stabilité lors de la mise en place et/ou de l'utilisation et de provoquer une aisance du marquage et de la lisibilité de l'identification. Le support peut aussi se révéler être un complexage de plusieurs matériaux pouvant de liés entre eux. 40 Pour exemplifier le propos nous retiendrons par exemple : un support en carton achalandé d'une enduction ou d'un revêtement plastifié ou encore d'un revêtement permettant de posséder un certain degré shore et/ou de flexibilité ou encore de fournir une protection contre des températures 45 extrêmes froid, chaud, ou des ambiances spécifiques corrosives... . Le support (2) selon une autre préférence de réalisation adoptera des dessins perforants ou de surface, des ciselures, des sculptures gravées et des découpes 0 ergonomiques. Selon l'application par branches de métiers le support(2) pourra recevoir des incrustations diverses. Le support (2) sera modulable (5)par ces côtés externes grâce à des systèmes d'emboîtage et/ou d'assemblage et de désassemblage. Ce système permettra de changer la taille de l'étiquette en fonction des besoins du client. Ceci 05 présentera encore l'avantage de pouvoir assembler des designs et des configurations géométriques différentes. Il suffit pour cela de respecter qu'une partie ou un côté soit identique pour les deux étiquettes. Il sera également réalisable une différenciation de couleur (par exemple pour une action promotionnelle le fond principal sera blanc alors que les pourtours seront rouges).Par différents procédés on pourra rendre l'étiquette plus flexible par rapport à la base (6) et la partie où se trouve l'identification (7).Pour cela on pourra employer des matériaux à mémoire de forme et des systèmes d'articulation d'ouverture et de fermeture (8).Afin d'empêcher que l'étiquette ne glisse on pourra prévoir lors de la fabrication un revêtement antidérapant et/ou adhésive ou magnétique sur la face externe inférieure de la base (6). Le support (2) pourra recevoir un revêtement spécifique en fonction de sa structure intrinsèque, être sur une partie seulement ou en totalité magnétisée ce qui fournira une bonne adhérence et maintien sur des plateaux en inox. Il se peut selon une préférence de fabrication que la base soit aimantée et que la partie haute de lecture ou d'identification de l'étiquette ne le soit pas. Ce même principe est aussi valable dans le sens contraire. La partie d'identification (7) pourra recevoir dans sa partie médiane un axe pivotant rendant ainsi cette partie mobile et multidirectionnelle. L'axe de base viendra prendre position dans un orifice pourvu à cet effet. L'orifice possédera un système de maintien par encliquetage ou clipsage tout en permettant au système multidirectionnel de se désolidariser de la base (6). Le support (2)admettra en surface ou par inclusion un système lumineux ou d'éclairage (diode...,) (9). Ce système éclairera la partie de lecture et/ou identification. Plusieurs possibilités sont réalisables pour rendre le système plus ou moins autonome. Le dispositif peut recevoir une batterie imprimable rechargeable délivrant le fluide électrique, ou encore par des micro-piles ou encore par induction magnétique ou pile photovoltaïque. Ces systèmes pourront être combinés et/ou conjugués. Un autre aspect délivrant une luminosité sera le revêtement fluorescent sur tout en en partie de l'étiquette. Le support (2) sera réalisé pour satisfaire au maximum à la démarche HACCP et les principes et normes qui régissent les domaines de l'agroalimentaire, de l'alimentaire, de la pharmacie et de la cosmétique. Pour ce faire le support (2) supportera un revêtement ou par inclusion dans la matière mère lors de sa fabrication un agent antimicrobien organique et/ou inorganique. Le flux magnétique ou électromagnétique peut-être combiné aux agents antimicrobiens organiques ou inorganiques. Le support (2) pourra recevoir une image, un logo, un texte par des systèmes d'impression connus de l'homme du métier. Ces systèmes seront sans que cette liste ne soit exhaustive 05 L'impression par jet d'encre, impression laser, impression par transfert thermique... . De toute évidence en plus des systèmes d'impression les encres utilisées seront compatibles avec le domaine alimentaire et pharmaceutique. Mais selon un autre mode de réalisation primaire on choisira 10 un PVC (support(2)) supportant le pliage et thermoformable. Avant de lui donner la forme définitive viendra s'appliquer un film plastique (11) ou papier imprimable transparent ou de couleur possédant une face adhésive ou deux faces adhésives. Ce film possédera la faculté de recevoir une 15 impression quadrichromie ou monochromie d'une presse numérique ou d'un photocopieur numérique. Le film ou papier imprimé sera collé sur le support (2) par le moyen d'un laminoir spécifique afin de ne créer aucune altération du film pendant la pose sur ledit support (2). L'impression du film pourra recevoir toutes sortes de 20 graphismes, de dessins ,illustrations, reproductions d'un existant, de photos, un hologramme... etc. Ce film acceptera différents différentes épaisseurs et résistances en fonction de la nature dudit support, mais également de l'environnement où sera placé l'étiquette. C'est on pourra 25 prévoir des caractéristiques supplémentaires que doit posséder le film imprimable, par exemple : celui de résister aux ambiances corrosives ou à l'empreinte microbienne. Pour cette seconde option le film lors de sa fabrication pourra posséder les capacités d'être antimicrobiens en incluant un agent antimicrobien organique ou inorganique ou les deux 30 conjugués. Le film selon une variante présentera également les avantages par des couleurs générant un bon visuel par exemple une couleur fluorescente. On peut aisément imaginer un autre aspect pour attirer le 35 client sur une action promotionnelle. Pour ce faire le film ou la feuille flexible, et/ou adhésive et imprimable recevra une première impression sur une partie du film ou sur l'ensemble du film. Cette impression sera particulière car elle adoptera un dessin d'illusion d'optique. Par exemple il 40 existe une bibliothèque de dessin d'optique , un des dessins pourra être une bordure rouge tout autour de l'étiquette. Cette bordure d'illusion optique lorsque le client va poser son regard donnera l'impression de bouger dans un sens. Une deuxième impression est possible pour identification du 45 produit ou de la signalétique choisie. Une autre méthode encore de la fabrication de l'étiquette sera composée par un support (2) une feuille ou papier plastifiée ou un film plastique adhésif imprimable subira une impression, le film imprimé recevra un autre film 05 plastifié transparent pouvant posséder des pouvoirs antimicrobiens pour ne faire qu'un seul. Le film imprimé possédera des traits de coupe qui seront visible au travers du film transparent. Pour les rendre solidaire le film transparent sera adhésifs ou possédera les facultés d'être 10 adhésif par des techniques connues de l'homme du métier. Afin de ne pas créer des bulles d'air ces deux films passeront dans un laminoir pelliculeuse. L'ensemble sera alors fixé sur le support (2). Une fois l'opération réalisée on pourra procéder à la découpe de design et de forme selon le cahier des charges du client. 15 Selon une autre préférence de réalisation on prendra un support (2)possédant toutes les caractéristiques émises précédemment. Un film imprimable par les différentes techniques d'impression adoptera une charte graphique, un 20 dessin, l'image tirée d'une photo qui sera recouvert d'un autre film adhésif ou par pelliculage de protection. Le film imprimable pourra inclure des hologrammes et des dessins d'illusion optique. En effet il existe des figures géométriques ou des dessins permettant de faire croire 25 qu'une partie du dessin est en mouvement. Si l'on rapporte cela à l'application d'une étiquette on pourra créer une bordure qui donnera l'impression par illusion d'optique d'être en mouvement alors que le reste du texte ou de l'image ne l'est pas. 30 On pourra demander aux fabricants des encres d'inclure dans la cartouche d'encre un agent antimicrobien organique ou inorganique rendant ainsi l'encre conforme aux principes mentionnés ci-dessus. Dans une phase secondaire de fabrication on appliquera un 35 pelliculage à froid ou à chaud possédant les caractéristiques suivantes : d'être antimicrobien par inclusion d'un agent antimicrobien organique ou inorganique, résister au froid et/ou à la chaleur et aux produits chimiques. 40 Une fois l'ensemble obtenu on pourra procéder à la découpe. Cette découpe pourra être réalisée soit par découpage et/ou emboutissage soit par usinage soit par découpe laser ou par jet d'eau haute pression ou encore par ultrasons et fil thermique. 45 Il est entendu que l'invention ne se limite pas aux domaines d'applications et d'activités précédemment décrites, ainsi que les améliorations substantielles qui pourront en découler
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The method involves realizing an identification tag (1) on a support (2) made of thermoformable plastic material (3) e.g. PVC, of a presentation and style geometrical cut (4). The support is covered with a plastic film or color or transparent printable paper possessing an adhesive surface. The plastic film is configured to receive multi-chrome or monochrome impression of a digital press or a digital photocopier. The support is configured to receive image, logo and text by an impression system. An independent claim is also included for an identification tag comprising an identification part.
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Revendications : 1.Procédé de fabrication d'une étiquette d'identification (1) caractérisée par la réalisation sur un support (2)en matière plastique thermoformable (3)d'une découpe géométrique et de design et de style (4) le support étant 05 revêtu d'un film plastique ou papier imprimable transparent ou de couleur possédant au minimum une face adhésive et, par la protection de l'ensemble obtenu par un pelliculage ou un recouvrement possédant les caractéristiques d'être antimicrobien de résister au froid et à la chaleur et aux 10 produits chimiques. 2. Procédé de fabrication d'une étiquette d'identification selon la 1 caractérisé par la réalisation d'un support ayant différents degré shore et par une protection contre les températures extrêmes et les ambiances 15 corrosives, Le support étant constitué de matéraiux à mémoire de forme. 3.Etiquette d'identification selon la 1 caractérisée en ce que la partie d'identification (7) du support (2)reçoit dans sa partie médiane, un axe pivotant 20 rendant cette partie mobile et multidirectionnelle qui vient prendre position dans un orifice et maintenu en place par encliquetage ou clipsage dans la base (6). 4.Etiquette d'identification selon la 3 caractérisée en ce que le support (2)présente un système 25 lumineux ou d'éclairage (9) et une batterie imprimable rechargeable ou des micro-piles ; et reçoit un revêtement fluorescent et des impressions. 5.Etiquette d'identification selon la 3 caractérisée en ce que le support (2)formé d'un film ou 30 d'une feuille flexible, et/ou adhésive et imprimable reçoit une première impression sur une partie ou sur l'ensemble et que cette impression consiste en un dessin d'illusion d'optique. :39tld 0L9368+ xdv.anbt ns:t 90-notl-sl
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G09F
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G09F 3
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G09F 3/02
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FR2900339
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A1
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UTILISATION D'UN COMPOSE QUI INDUIT UNE AUGMENTATION DU TAUX DE SEROTONINE LIBRE DANS L'ORGANISME, POUR LA PREPARATION D'UN MEDICAMENT DESTINE A TRAITER DES DEGENERESCENCES DU MUSCLE SQUELETTIQUE
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La présente invention a pour objet l'utilisation de composés antidépresseurs qui permettent d'augmenter le taux de sérotonine libre dans l'organisme, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des pathologies correspondant à une dégénérescence du muscle squelettique. Les pathologies correspondant à une dégénérescence du muscle squelettique, peuvent être d'origine génétique ou non. Les myopathies dégénératives (ou atrophies musculaires) d'origine génétique sont des maladies héréditaires dues à des mutations dans des gènes codant pour des protéines musculaires. Il existe plusieurs dizaines de myopathies dégénératives d'origine génétique. Bien que le tableau clinique puisse varier entre deux maladies, elles ont en commun de conduire inexorablement à l'atrophie musculaire des muscles dits squelettiques. Cette atrophie musculaire (aussi appelée fonte musculaire) se traduit par un handicap de plus en plus important pour le patient, qui peut conduire à la mort lorsque les muscles respiratoires sont atteints. La plus connue d'entre les myopathies dégénératives d'origine génétique est la myopathie de Duchenne (DMD). Il n'existe pas à ce jour de traitement efficace contre ces maladies. Les cachexies, myopathies dégénératives (ou atrophies musculaires), non génétiques correspondent aux maladies conduisant à une fonte musculaire, indépendamment de l'atteinte primaire. La cachexie est notamment observée dans la plupart des cancers. Il n'existe pas de traitement efficace contre la cachexie cancéreuse. Il existe donc un besoin pour de nouveaux moyens de traiter ces maladies et pour de nouveaux médicaments adaptés à de tels traitements. Dans ce contexte et de façon totalement inattendue, l'inventeur de la présente demande de brevet a mis en évidence que les composés permettant d'augmenter le taux de sérotonine libre dans l'organisme, jusqu'alors connus en général pour leur activité d'antidépresseur, permettaient de réduire la fonte des muscles squelettiques. Par conséquent, la présente invention a pour objet l'utilisation d'un composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou prévenir des pathologies correspondant à une dégénérescence musculaire des muscles squelettiques. Les pathologies visées dans le cadre de l'invention sont dues à une dégénérescence musculaire du muscle squelettique. De telles dégénérescences peuvent être d'origine génétique, comme les myopathies musculaires, ou bien d'origine non génétique, par exemple d'origine cancéreuse, comme les cachexies. En particulier, l'utilisation des composés capables d'augmenter le taux de sérotonine dans l'organisme est particulièrement adaptée à la préparation de médicaments destinés à traiter les myopathies dégénératives d'origine génétique, et notamment la myopathie de Duchenne. La sérotonine ou 5-hydrotryptamine (5-HT) est un messager chimique du système nerveux central intervenant dans de nombreuses fonctions physiologiques. Notamment, la sérotonine apparaît être un neuromédiateur essentiel dans la dépression. Les récepteurs de la sérotonine sont classés en 7 groupes 5-HT1, 5-HT2, 5-HT3, 5-HT4, 5-HT5, 5-HT6 et 5-HT7, chaque groupe pouvant avoir des sous-classes A, B ... Ces récepteurs sont localisés au niveau du cerveau et à la périphérie, mais leur distribution n'est pas homogène. Comme les autres médiateurs, la sérotonine libérée dans la fente synaptique est en grande partie recaptée par les terminaisons présynaptiques, grâce à un transporteur spécifique qui présente un assez grand polymorphisme génétique. Il existe trois grandes classes de composés qui peuvent être utilisés dans le cadre de l'invention et qui permettent d'augmenter le taux de sérotonine, dans l'organisme d'un être vivant, et en particulier chez l'homme. Ce taux est, en particulier, augmenté dans la synapse. On peut distinguer les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine qui augmentent la concentration de sérotonine dans la synapse en empêchant sa recapture dans le neurone récepteur. A titre d'exemple de tels composés, on peut citer : • le citalopram, commercialisée notamment sous le nom de Seroprarn ; • la fluoxétine de formule : CF3 en particulier sous forme chrorhydrate, commercialisée notamment sous le nom de Prozac ; • la norfluoxétine, métabolite de la fluoxétine ; • la fluvoxamine, en particulier sous forme maléate, commercialisée notamment sous le nom de Floxyfral ; • l'escitalopram, en particulier sous forme oxalate, commercialisé notamment sous le nom de Seroplex ; • la paroxétine, commercialisée notamment sous le nom de Deroxat , Divarius ; • la sertraline commercialisée notamment sous le nom de Zoloft ; • l' alaproclate, l'étopéridone, l'escitalopram et la zimélidine - les composés tricycliques ou tétracycliques, par exemple de la famille des phénothiazines ou des dibenzazépines, qui empêchent la recapture de divers neurotransmetteurs, dont la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine et ne sont donc pas, contrairement aux précédents, sélectifs de la sérotonine. Ces composés sont, en général, connus pour leur effet antidépresseur. A titre d'exemple de tels composés, on peut citer, comme composés tricycliques, l'amitriptyline (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : la clomipramine, la désipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule :20 la dothiépine, la doxépine, l'imipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : la lofépramine, la nortriptyline, la protriptyline, la trimipramine (en particulier sous la forme maléate) de formule : CH3 l'iprindole et l'opipramol et comme composés tétracycliques, la maprotiline, la miansérine, la mirtazapine et l'amoxapine ; Certains de ces dérivés tricycliques sont porteurs d'un groupe amine tertiaire diméthylée ou amine secondaire monométhylée ; - les inhibiteurs des monoamine oxydases qui augmentent la concentration en sérotonine en inhibant les monoamine oxydases, enzymes chargées de la dégradation de la sérotonine. A titre d'exemple de tels composés, on peut citer la moclobémide, la phénelzine, l'harmaline, la nialamide, la sélégiline, l'isocarboxazide, l'iproniazide, l'iproclozide, la toloxatone et la tranylcypromine. A titre d'exemples de tests permettant de vérifier si un composé est capable d'augmenter le taux de sérotonine dans l'organisme d'un être vivant, on peut citer des tests de réabsorption de la sérotonine dans le cerveau de rat in vitro décrits dans les publications suivantes : 5 Shank RP, Vaught JL, Pelley KA, Setter PE, McComsey DF, Maryanoff BE, McN-5652: a highly potent inhibitor of serotonin uptake. J Pharm Exp Therap. 1988, 247, 1032-1038 - Hyttel J, Comparative pharmacology of selective serotonin reuptake inhibitors (SSRIs). Nord J Psychiatry. 1993, 47 (suppl 30), 5-12. Selon une variante de l'invention, les composés utilisés dans le cadre de l'invention présenteront sur au moins l'un de ces tests, ou un test similaire, une IC50 inférieure à 10 M, de préférence inférieure ou égale à 1 M et préférentiellement inférieure ou égale à 100 nM. Les composés listés précédemment sont en général des médicaments commercialisés et pourront être administrés selon des formes pharmaceutiques connues pour d'autres pathologies. Les composés sont conditionnés en mélange avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables et les composés peuvent se trouver sous la forme de sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables. Ces compositions pharmaceutiques sont préparées selon les techniques classiques bien connues de l'homme de l'art. Les excipients pharmaceutiques sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, par exemple, administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique ... A titre d'exemple d'excipients pharmaceutiquement acceptables, on peut citer la silice colloïdale anhydre, glycérol, lactose, magnésium stéarate, amidon de maïs, acide stéarique, talc, hypromellose, polymère de vinylpyrrolidone et vinylacétate, cellulose microcristalline, macrogol 8000, povidone K 30, saccharose, dispersion de fer rouge oxyde dans le dioxyde de titane, titane dioxyde, saccharine sodique, mannitol, sorbitol, anis arôme, menthe arôme, sodium stéarylfumarate... Les compositions pharmaceutiques pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, intratrachéale, intranasale, transdermique, rectale ou intraoculaire, comprenant le composé actif, peuvent être administrées sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des dégénérescences des muscles squelettiques. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intranasale, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse et les formes d'administration rectale. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, pommades, lotions ou collyres. La dose sera adaptée à l'effet prophylactique ou thérapeutique souhaité, à rage et au poids du patient à traiter. De préférence, la dose journalière sera comprise entre 10 et 500 mg/kg/jour et répartie en 1 à 3 prises. Afin d'obtenir l'effet prophylactique ou thérapeutique désiré, chaque dose unitaire peut contenir de 1 à 500 mg, de composé actif en combinaison avec un support pharmaceutique. Cette dose unitaire peut être administrée 1 à 5 fois par jour de façon à administrer un dosage journalier permettant d'obtenir l'effet souhaité. Lorsqu'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un véhicule pharmaceutique, tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose, d'un dérivé cellulosique, ou d'autres matières appropriées ou encore on peut les traiter de telle sorte qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédéterminée de principe actif. On obtient une préparation en gélules en mélangeant l'ingrédient actif avec un diluant et en versant le mélange obtenu dans des gélules molles ou dures. Les compositions pharmaceutiques contenant un composé de l'invention peuvent aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions, des suspensions ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. 7 Une préparation sous forme de sirop ou d'élixir ou pour l'administration sous forme de gouttes peut contenir l'ingrédient actif conjointement avec un édulcorant, acalorique de préférence, du méthylparaben et du propylparaben comme antiseptique, ainsi qu'un agent donnant du goût et un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir l'ingrédient actif en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, comme la polyvinylpyrrolidone, de même qu'avec des édulcorants ou des correcteurs de goût. Pour une administration rectale, on recourt à des suppositoires qui sont préparés avec des liants fondant à la température rectale, par exemple du beurre de cacao ou des polyéthylèneglycols. Pour une administration parentérale, on utilise des suspensions aqueuses, des solutions salines isotoniques ou des solutions stériles et injectables qui contiennent des agents de dispersion et/ou des mouillants pharmacologiquement compatibles, par exemple le propylèneglycol ou le butylèneglycol. Le principe actif peut être formulé également sous forme de microcapsules, éventuellement ave un ou plusieurs supports ou additifs, ou bien avec des matrices telles qu'un polymère ou une cyclodextrine (patch, formes à libération prolongée). Certains des composés permettant d'augmenter le taux de sérotonine, précédemment cités, font déjà l'objet de médicaments commercialisés et pourront donc être utilisés sous des formulation pharmaceutiques déjà connues pour d'autres indications. La fluoxétine sous forme chlorhydrate est commercialisée, notamment, sous le nom de Prozac . L'imipramine chlorhydrate est, par exemple, commercialisée sous les noms de Antideprin , Janimine , Tofranil . L'amitriptyline chlorhydrate est, par exemple, commercialisée sous les noms de Elavil , Tryptanol , Endep , Tryptizol . La désipramine chlorhydrate est, par exemple, commercialisée sous les noms 30 de Pertrofane et Nopramine . La trimipramine maléate est, par exemple, commercialisée sous les noms de Surmontril et Rhotrimine . 8 Pour plus de détails sur ces compositions, on pourra consulter le VIDAL dans son Edition 2006. L'activité de ces composés et leur action sur la fonte des muscles squelettiques ont été mises en évidence, par l'inventeur, dans un test effectué chez les nématodes qui jouent le rôle de modèle pour les myopathies dégénératives (Gaud A. et a/. Prednisone reduces muscle degeneration in dystrophin-deficient Caenorhabditis eeagans, Neuromuscul. Disord. 2004, 14, 365-70). Pour certains composés, l'activité constatée chez les nématodes a été confirmée chez la souris. Les résultats ci-après sont donnés à titre d'illustration. Tests sur le modèle animal Caenorhabditis elegans a) Méthode Les composés ont été testés sur une souche de nématode dépourvue de dystrophine (Gieseler. et a/., Current Biology, 2000, vol. 10, p1092-1097) et (Ségalat, Neuromuscular Disorders, 2002, Suppl: S105-9). Cette souche est utilisée comme modèle de myopathie dégénérative. Dans cette souche, jusqu'à 30% des cellules musculaires servant à la locomotion (muscles longitudinaux) dégénèrent à l'état adulte (7 jours à 15 C), ce qui se traduit par une paralysie progressive des animaux. Les composés sont administrés par mélange avec la gélose sur laquelle sont cultivés les animaux. Ils pénètrent par diffusion à travers la cuticule des animaux. L'effet des composés sur la dégénérescence musculaire est évalué par 1) l'observation du phénotype des animaux (paralysie), et 2) par l'examen cytologique de la dégénérescence musculaire au moyen de marqueurs musculaires : rodamine-phalloidine et anticorps anti-myosine. Cet examen permet de compter le nombre de cellules musculaires en dégénérescence ou mortes (Gieseler et a/. , 2000, supra). b) Résultats Le tableau suivant donne les résultats obtenus en ce qui concerne la locomotion et la dégénérescence des animaux après 7 jours de culture à 15 C. 9 Chacun des composés diminue la proportion d'animaux paralysés et la dégénérescence musculaire comme le montre le tableau ci-dessous. Par ailleurs, la sérotonine a été testée et diminue également la dégénérescence musculaire. Ce résultat prouve bien que l'augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme est directement liée à l'effet des composés. Composé Concentration Concentration Pourcentage Diminution de testé (mg/ml) en mM d'animaux la paralysés à dégénérescence 77 en % Amytriptyline 0,1 mg/ml 0,3 mM 52 61 chlorhydrate Desipramine 0,1 mg/ml 0,3 mM 58 58 chlorhydrate Trimipramine 0,1 mg/ml 0,2 mM 60 53 maleate Imipramine 0,1 mg/ml 0,3 mM 65 37 chlorhydrate Fluoxetine 0,05 mg/ml 0,15 mM 60 51 chlorhydrate Sérotonine 4 mg/ml 10 mM 41 73 Non traité - - 100 0 Note : les concentrations figurant dans ce tableau sont les concentrations dans la gélose de culture. Les concentrations à l'intérieur de l'animal sont inconnues, car la méthode ne permet pas de les mesurer précisément. Les concentrations à l'intérieur de l'animal sont estimées à 100 à 1000 fois inférieures à celles du milieu de la gélose. Tests chez la souris Méthode : Les tests effectués chez la souris sont de plusieurs types : histologiques, 15 fonctionnels sur l'animal entier, et fonctionnels sur muscles disséqués. Les tests sont effectués sur la souris mdx (génotype C57/BL6 mdx5cv), modèle murin de myopathie dégénérative. Ces tests sont notamment détaillés dans les publications suivantes auxquelles on pourra se référer : De Luca A, et al. Am. J. Pathol. 2005 Feb ; 166(2), 477-89. Les composés sont administrés oralement aux souris dans leur nourriture. Les souris sont traitées de l'âge de 2 semaines à 6 semaines. Elles sont testées à 6 semaines. Imipramine ch/orhydrate (40mg/jour/kg suivant les expériences) - Réduction de 26% de la dispersion de taille des fibres (marqueur de dégénérescence) par rapport aux animaux non traités. -Augmentation de 48% du score avec le test d'agrippement. - Augmentation de 20% de la tension développée par le muscle EDL sur animaux vivants -Augmentation de 50% de la tension maximale développée par le muscle isolé (protocole de fibres pelées au triton) Divet A, et al. Pflugers Arch. 2002 Aug; 444(5), 634-43. Epub 2002 Jul 10. Rafael JA, et a/. Mamm Genome. 2000 Sep ; 11(9), 725-8
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La présente invention concerne l'utilisation d'un composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou prévenir des pathologies correspondant à une dégénérescence musculaire des muscles squelettiques, telles que les myopathies musculaires d'origine génétique, et notamment la myopathie de Duchenne ou encore les cachexies.
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1 - Utilisation d'un composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou prévenir des pathologies correspondant à une dégénérescence musculaire des muscles squelettiques. 2 - Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que le composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme est un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. 3 - Utilisation selon la 2 caractérisée en ce que I' inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine est choisi parmi : le citalopram, la fluoxétine de formule : CF3 en particulier sous forme chrorhydrate, la norfluoxétine, la fluvoxamine en particulier sous forme maléate, l'escitalopram en particulier sous forme oxalate, la paroxétine, la sertraline, l'alaproclate, l'étopéridone, l'escitalopram et la zimélidine. 4 - Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que le composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme est un composé tricyclique ou tétracyclique qui empêche la recapture de divers neurotransmetteurs, dont la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. 5 - Utilisation selon la 4 caractérisée en ce que le composé tricyclique ou tétracyclique appartient à la famille des phénothiazines ou des dibenzazépines. 6 - Utilisation selon la 4 caractérisée en ce que le composé tricyclique ou tétracyclique est choisi parmi l'amitriptyline, en particulier sous la forme chlorhydrate, de formule : 10la clomipramine, la désipramine, en particulier sous la forme chlorhydrate, de formule : CH CI 3 la dothiépine, la doxépine, l'imipramine, en particulier sous la forme chlorhydrate, de formule : la lofépramine, la nortriptyline, la protriptyline, la trimipramine, en particulier sous la forme maléate, de formule :l'iprindole, l'opipramol, la maprotiline, la miansérine, la mirtazapine et l'amoxapine. 7 - Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que le composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme est un inhibiteur des monoamine oxydases. 8 - Utilisation selon la 7 caractérisée en ce que l'inhibiteur des monoamine oxydases est choisi parmi la moclobémide, la phénelzine, l'harmaline, la nialamide, la sélégiline, l'isocarboxazide, l'iproniazide, l'iproclozide, la toloxatone et la tranylcypromine. 9 - Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que le composé qui induit une augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme est choisi parmi la fluoxétine sous forme chlorhydrate, l'imipramine sous forme chlorhydrate, l'amitriptyline sous forme chlorhydrate, la désipramine sous forme chrorhydrate et la trimipramine sous forme maléate. 10 - Utilisation selon l'une des 1 à 9 caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention des myopathies musculaires d'origine génétique, et notamment la myopathie de Duchenne. 11 - Utilisation selon l'une des 1 à 9 caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention des cachexies.
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A61K 31/55,A61K 31/138,A61P 21/00,A61P 43/00
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EQUERRE.
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L'invention concerne une consistant en une section plane horizontale, pour fixer par exemple une tablette de rangement, et en une section plane verticale, pour fixer par exemple sur une cloison, les deux sections planes étant reliées entre elles pratiquement à angle droit et comportant notamment un ou plusieurs trous pour le s passage d'éléments de fixation, l'équerre étant conçue en monobloc et un élément de renfort étant associé aux deux sections planes. Des équerres de ce type sont polyvalentes et sont utilisées par exemple pour construire des systèmes de rayonnages, des supports de marchandises, des 10 rangements et similaires. Il est répandu de découper ces équerres dans de la tôle, en introduisant pendant le processus de découpage un élément de renfort sous forme d'un collet, pour renforcer la rigidité de l'équerre. Différentes conception sont possibles à cet effet. Mais des collets ne sont pas très attrayants du point de vue esthétique. En outre, leur aptitude de renfort dépend fortement de la forme extérieure et n'est pas 15 toujours optimale. L'inconvénient des équerres connues à ce jour réside en ce que, soit elles sont vites chargées et ne supportent donc qu'une faible charge ou que dans la cas d'une capacité de charge élevée, elles font preuve d'un poids important du fait de la grande quantité de matière utilisée, ce qui leur confère un aspect peu attrayant. 20 C'est pourquoi, le but de l'invention consiste à proposer une équerre faisant preuve d'une solidité mécanique et d'une capacité de charge élevées, tout en étant d'un faible poids. Ce but est atteint selon l'invention en ce que l'élément de renfort est rapporté sur l'équerre et conçu sous la forme d'un profilé creux ou d'un profilé massif, de 25 préférence avec chaque fois une section transversale circulaire ou carrée ou rectangulaire. L'élément de renfort rapporté absorbe les forces agissant sur les surfaces, les retransmet et augmente ainsi la solidité de l'équerre. Comme l'élément de renfort est rapporté sur les deux éléments plans, donc comme il s'étend en continu, l'équerre est ainsi régulièrement déchargée. On obtient une décharge symétrique, 30 notamment si l'élément de renfort est disposé au centre des éléments plats. L'équerre est donc adaptée pour porter de lourdes charges. En fonction de la vocation, l'élément de renfort est conçu sous la forme d'un profilé creux ou d'un profilé massif. L'utilisation d'un profilé creux permet de réduire le poids. En revanche, un profilé massif augmente la capacité de charge. Aussi bien le profilé creux que le profilé massif peuvent présenter chacun une section transversale circulaire ou carrée ou rectangulaire. Le choix du profilé utilisé dépend de la capacité de charge requise. Dans le cas d'utilisation d'un profilé creux, un profilé de remplissage est prévu pour être introduit dans ce dernier. On peut utiliser par exemple en tant que profilé de remplissage une barre filetée standard en acier, ou toute autre barre ronde en acier ou en aluminium. i 0 L'insertion peut se réaliser, en option soit sur toute la longueur de l'élément de renfort ou seulement sur une longueur partielle, par exemple dans la zone d'assemblage des deux éléments plats. Ce qui est opportun du fait de la production de forces importantes dans cette zone. Le profilé de remplissage peut absorber des forces de flexion supplémentaires. Ce qui a pour effet d'augmenter la solidité d'ores et déjà importante de 15 l'équerre proposée de jusqu'à 50 %. II est prévu selon l'invention que l'équerre comporte de la face supérieure de la section plate horizontale, jusqu'à la face arrière de la section plate verticale une gorge traversante, s'étendant de préférence au centre. La gorge a de préférence une 20 section transversale en forme de U ou de V. Ce qui ménage un logement pour des rubans adhésifs ou des rubans auto-agrippants, des rubans de codage couleur ou similaires, qui augmentent avantageusement la fonctionnalité de l'équerre selon l'invention. 25 L'équerre comporte par ailleurs, notamment le long de la direction longitudinale une ou plusieurs cannelures, de préférence en forme de V. S'il devait s'avérer nécessaire de percer des trous supplémentaires dans le profilé, cette cannelure sert au moyen de sa forme en V à guider le foret appliqué. Ce qui assure de ce fait un perçage précis à la bonne position. 30 Le fait que l'équerre soit en aluminium, de préférence en aluminium extrudé, 3o notamment en aluminium éloxé et extrudé présente de nombreux avantages. En comparaison des équerres habituelles en acier, les équerres en aluminium présentent l'avantage de ne pas rouiller. Ce qui permet également de les utiliser en extérieur ou dans des milieux humides, par exemple dans des jardineries, des serres, des chambres froides, des caves, des garages, sur des paquebots, des stands de marché et ainsi de suite. Par ailleurs, elles sont particulièrement hygiéniques, antiseptiques et faciles à nettoyer et peuvent donc s'utiliser de façon idéale dans le domaine agro-alimentaire. Un autre avantage réside en ce que l'aluminium est nettement plus léger que l'acier. Ce qui permet de réduire io avantageusement le poids de l'équerre en gardant la même capacité de charge. Si l'équerre est en aluminium extrudé, on obtient des avantages supplémentaires étonnants. En cas de surcharge mécanique, les profilés coulés utilisés jusqu'à ce jour ont tendance à se rompre. Par ailleurs, du fait de la fabrication, on risque des inclusions d'air dans les produits coulés, qui pour leur part 15 augmentent le risque de rupture. En revanche, les équerres extrudées supportent des charges plus importantes du fait de leur alliage corroyé. En cas de charge extrême, elles n'ont pas tendance à se rompre, mais se contentent de fléchir. Un autre avantage d'une équerre en aluminium réside en ce qu'il est possible 20 d'éloxer les équerres. Ce traitement confère à la surface une résistance permettant d'utiliser également l'équerre pour construire des meubles de valeur de designers, des vitrines de vente et ainsi de suite. Simultanément, un éloxage teinté permet de réaliser un codage d'utilisation, c'est à dire que les équerres d'une couleur ne sont destinées à recevoir qu'un produit précis à stocker. 25 L'invention est décrite à titre d'exemple dans une forme de réalisation préférée, en référence à un dessin, des détails avantageux supplémentaires étant présentés dans les figures du dessin. A cet effet, des éléments de fonctionnalité identique sont munis des mêmes repères. Les figures représentent en détail : - 4 - Figure 1 : une vue en perspective de l'équerre avec gorge et profilé de renfort avec une section transversale circulaire, Figure 2 : une vue en perspective de l'équerre avec surface de rangement planaire et profilé de renfort avec une section transversale circulaire, Figure 3 : une vue en perspective de l'équerre, avec gorge et profilé de renfort avec une section transversale carrée, Figure 4 : une vue en perspective de l'équerre, avec gorge et profilé de renfort avec une section transversale rectangulaire, Figure 5 : une coupe longitudinale de l'équerre avec un profilé de remplissage ro inséré dans la zone de la section recourbée du profilé creux. La figure 1 représente une vue en perspective de l'équerre 1 selon l'invention avec une gorge 14 et un profilé de renfort 8 avec une section transversale circulaire. L'équerre 1 consiste essentiellement en une section plate horizontale 2 15 supérieure et en une section plate verticale 3 inférieure. La surface supérieure 12 sert à poser des étagères, des tablettes, des planches de rangement, etc. L'équerre 1 peut se fixer sur une cloison (non représentée) par la face arrière 13 de la section plate verticale 3. II va de soi qu'il est également possible de la fixer par exemple sur un poteau ou sur tout autre élément de construction. Les deux sections 20 plates sont reliées entre elles à angle droit au moyen d'une section recourbée 4. L'avantage de la section recourbée 4 réside en ce que les forces sont transmises de façon particulièrement régulière de la section plate horizontale 2 sur la section plate verticale 3 et qu'il en résulte notamment un certain effet d'amortissement en cas de chocs. L'équerre 1 se fixe sur une planche de rayonnage, respectivement sur un mur avec 25 des vis et des chevilles (non représentées). 5 trous sont prévus à cet effet. Grâce à l'élément de renfort 8 avec une section transversale circulaire, l'équerre 1 est adaptée pour des charges particulièrement lourdes. L'élément de renfort 8 absorbe à cet effet les forces agissant sur les surfaces, et augmente la solidité de l'équerre. Comme l'élément de renfort 8 s'étend en continu du haut jusqu'au bas, il décharge régulièrement l'équerre 1 30 dans chaque section 2, 3, 4. Le trajet central assure par ailleurs une décharge symétrique des sections plates 2, 3. Dans le cas d'un matériel pour l'élément de - 5 renfort 8, des capuchons d'extrémité sont prévus pour fermer l'intérieur du matériel creux contre des influences environnementales. L'ensemble de l'équerre 1, avec l'élément de renfort 8 est fabriqué en monobloc, à savoir en aluminium extrudé. Du fait de l'alliage corroyé utilisé à cet effet, l'équerre 1 supporte une charge plus importante qu'une pièce coulée en aluminium (coulée sous pression ou coulée en coquille). En cas de charge extrême, elle n'a pas tendance à se rompre, mais se contente de fléchir. II ne se forme pas non plus un creux par retrait, ce qui améliore io encore la qualité de la matière. L'équerre 1 comporte de la face supérieure 12 de la section plate horizontale 2, jusqu'à l'extrémité de la face arrière 13 de la section plate verticale 3 une gorge 14 traversante, s'étendant de préférence au centre, avec une section transversale en forme de U. Cette gorge 14 peut servir par exemple à loger un ruban auto-agrippant, un ruban adhésif ou 15 un ruban couleur, pour mettre à disposition des dispositifs de fixation supplémentaires, ou des attributs distinctifs. La figure 1 montre par ailleurs plusieurs cannelures 15 en forme de V. Elles s'étendent à la parallèle de l'élément de renfort 8, certaines étant interrompues par des trous 5. Si à des fins de fixation, il devait s'avérer nécessaire de percer dans le profilé des trous qui 20 ne sont pas prévus à l'origine, du fait de leur forme en V, des cannelures 15 servent à guider le foret appliqué. Ce qui assure de ce fait un perçage précis à la bonne position. A cet effet, les cannelures 15 s'étendent au centre de la surface, par rapport à la surface entre l'élément de renfort et le bord de la section plate 2, 3 concernée. 25 La figure 2 représente une forme de réalisation de l'équerre 1 avec des sections plates 2, 3 planaires traversantes. La réalisation planaire présente l'avantage d'augmenter encore la solidité de l'équerre 1. 3o La figure 3 représente une forme de réalisation de l'équerre 1 avec une gorge 14 en forme de V et un élément de renfort 8 avec une section transversale carrée. Pour finir, la figure 4 représente la forme de réalisation de la figure 3, avec un élément de renfort 8 à section transversale rectangulaire. La figure 5 représente une coupe longitudinale d'une forme de réalisation de l'équerre 1, pour laquelle on utilise un profilé creux pour l'élément de renfort 8. Ce qui a pour effet de réduire le poids de l'équerre et de restreindre le besoin de matière. Dans la cavité ainsi obtenue, on a inséré un profilé de remplissage 11 pour assurer un renfort supplémentaire. La matière utilisée pour le profilé de remplissage 11 est de l'AI, mais l'acier est aussi envisageable. Le profilé de remplissage 11 peut être par exemple une barre filetée, ou tout autre barre (ronde), en fonction de la section transversale du profilé de renfort 8 et de la caractéristique de renfort souhaitée. Le profilé de remplissage 11 absorbe des forces de flexion supplémentaires. Ce qui a pour effet d'augmenter la solidité d'ores et déjà importante de jusqu'à 50 %. Le profilé de remplissage 11 représenté en figure 5 est plus court que l'élément de renfort 8 qui le reçoit et se trouve dans la section recourbée 4 de l'équerre 1, pour évacuer avantageusement les forces de flexion les plus importantes qui s'y produisent. Mais il est également prévu selon l'invention de concevoir le profilé de remplissage 11 avec la même longueur que l'élément de renfort 8, si par exemple cette solution est plus avantageuse que l'utilisation d'une matière massive pour l'élément de renfort 8
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L'invention est relative à équerre (1) pour construire des systèmes de rayonnages, des supports muraux et similaires, consistant en une section plate horizontale (2) et en une section plate verticale (3), les deux sections plates étant reliées entre elles pratiquement à angle droit et comportant notamment un ou plusieurs trous (5) pour le passage d'éléments de fixation, l'équerre (1) étant conçue en monobloc et un élément de renfort (8) étant associé aux deux sections plates (2, 3).Selon l'invention, l'élément de renfort (8) est rapporté sur l'équerre (1) et conçu sous la forme d'un profilé creux ou d'un profilé massif, de préférence avec respectivement une section transversale circulaire, carrée ou rectangulaire.
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1 Equerre (1) pour construire des systèmes de rayonnages, des supports muraux et similaires, consistant en une section plate horizontale (2) et en une section plate verticale (3), les deux sections plates étant reliées entre elles pratiquement à angle droit et comportant notamment un ou plusieurs trous (5) pour le passage d'éléments de fixation, l'équerre (1) étant conçue en monobloc et un élément de renfort (8) étant associé aux deux sections plates (2, 3), caractérisée en ce que l'élément de renfort (8) est rapporté sur l'équerre (1) et conçu sous la forme io d'un profilé creux ou d'un profilé massif, de préférence avec respectivement une section transversale circulaire, carrée ou rectangulaire. 2. Equerre selon l'une quelconque ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que pour le profilé creux, il est prévu un profilé de remplissage 15 (11) susceptible de s'introduire dans ce dernier. 3. Equerre selon l'une quelconque ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que d'une face supérieure (12) de la section plate horizontale (2) jusqu'à une face arrière (13) de la section 20 plate verticale (3), l'équerre (1) comporte une gorge (14) traversante et s'étendant de préférence au centre, cette dernière ayant de préférence une section transversale en forme de U ou en forme de V. 4. Equerre selon l'une quelconque ou plusieurs des 25 précédentes, caractérisée en ce que l'équerre comporte notamment le long de sa direction longitudinale une ou plusieurs cannelures (15), de préférence en forme de V. 5. Equerre selon l'une quelconque ou plusieurs des précédentes, 30 caractérisée en ce que l'équerre est en aluminium, de préférence en aluminium extrudé, notamment en aluminium éloxé et extrudé.
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A
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A47
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A47B,A47F
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A47B 96,A47F 5
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A47B 96/06,A47F 5/08
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FR2899330
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A1
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DISPOSITIF DE TEST D'UNE LIGNE D'ECHAPPEMENT OU SIMILAIRE
| 20,071,005 |
L'invention concerne un dispositif de test d'une ligne d'échappement de moteur à combustion interne ou similaire. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des dispositifs pour tester des lignes d'échappement ou similaire, notamment du point de vue de leur acoustique, comportant un générateur de débit d'air périodique connecté à la ligne d'échappement pour débiter directement dans celle-ci. Ces générateurs sont de deux types: les générateurs chauds, dans lesquels on utilise une combustion in-terne pour générer des débits d'air chaud semblables à ceux provenant d'un collecteur d'échappement de moteur à combustion interne, et des générateurs froids dans les- quels on crée un débit d'air périodique sans faire appel à une combustion interne. L'invention a plus particulièrement trait aux générateurs froids. On connaît des générateurs froids réalisés à partir d'un cylindre de moteur dans lequel le piston est bloqué au point mort bas. Les arbres à cames commandant la soupape d'admission et la soupape d'échappement sont entraînés par des moteurs électriques tandis que de l'air comprimé est envoyé à l'admission. Ainsi, l'air comprimé entre dans le cylindre lorsque la soupape d'admission s'ouvre, y est enfermé quand la soupape d'admission est fermée, puis sort du cylindre lorsque la sou-pape d'échappement s'ouvre. On obtient ainsi à l'échappe-ment un débit pulsé d'air froid représentatif du débit reçu par une ligne d'échappement, ce qui permet, en con- nectant la ligne d'échappement au générateur de débit pé- riodique ainsi constitué, d'en tester l'acoustique. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un dispositif de test de ligne d'échappement ne nécessitant pas de source d'air comprimé. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un , comportant selon l'invention: - au moins une première enceinte qui définit un volume rempli de gaz et qui est munie d'une sortie destinée à être reliée à la ligne d'échappement; - des moyens de modification de volume agencés et commandés pour modifier périodiquement le volume de l'en-ceinte en vue de créer à la sortie de l'enceinte un débit de gaz périodique. Ainsi, on simule un débit de gaz périodique à l'entrée de la ligne d'échappement grâce à une machine volumique capable de générer un débit périodique. Une source de gaz sous pression devient dès lors inutile, ce qui simplifie considérablement la mise en oeuvre du dispositif de l'invention. Avantageusement, les moyens de modification de volume comportent au moins un actionneur électromécani- que, de préférence un haut-parleur ayant une membrane qui forme une portion de paroi de l'enceinte. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des-sins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est un schéma d'un dispositif de test selon un premier mode de réalisation particulier de l'invention, donnant lieu à un débit d'air périodique sensiblement sinusoïdal ; - la figure 2 est un schéma du dispositif de la figure 1, modifié pour intégrer un générateur acoustique ; - la figure 3 est un schéma d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 2; - la figure 4 est un schéma du dispositif de test selon un deuxième mode de réalisation particulier de l'invention, donnant lieu à un débit d'air périodique semi-sinusoïdal; - la figure 5 est un schéma du dispositif de test selon un troisième mode de réalisation particulier de l'invention, donnant lieu à un débit d'air périodique pulsé; - la figure 6 est un graphe en fonction du temps des débits d'air obtenus selon les trois modes particu- Tiers de réalisation de l'invention illustrés aux figures 1 à 5. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Conformément à un premier mode de réalisation particulier de l'invention illustré à la figure 1, le dispositif comporte une enceinte 1 généralement de révolution comportant un col aérodynamiquement profilé convergent vers une sortie 2 de l'enceinte 1. La sortie 2 est prévue pour être reliée à une ligne d'échappement 3 que l'on désire tester. L'enceinte 1 est équipée de moyens électromécaniques de modification de son volume 10 sous la forme ici d'un haut-parleur 4 disposé au fond de l'enceinte dans l'axe de l'enceinte 1 et piloté par une unité de contrôle 5. Le haut-parleur 4 a une membrane 6 qui forme une portion de paroi de l'enceinte. Ici, la ligne d'échappement 3 est une ligne d'échappement de berline moyenne; le haut-parleur a un diamètre de 30 cm et est capable d'une course de 10 mm à une fréquence d'environ 20 hertz. Le volume de l'enceinte 1 est de l'ordre de 15 litres. Lorsque l'unité de contrôle 5 alimente la bobine 7 du haut-parleur 4 avec un signal d'excitation sinusoïdal, la membrane 6 est animée d'un mouvement périodique de va-et-vient provoquant des modifications du volume de l'enceinte 1, de sorte que, par conservation du débit, l'air au niveau de la sortie 2 de l'enceinte entre et sort de celle-ci, provoquant un débit d'air périodique dans la ligne d'échappement 3. Pour ce faire, il est avantageux de faire fonctionner le haut-parleur 4 de préférence à une fréquence au voisinage ou en dessous de la fréquence d'Helmholtz de l'ensemble composé de l'enceinte 1 et de la ligne d'échappement 3. Ainsi, le haut-parleur 6 n'est pas utilisé ici comme un transducteur acoustique, mais comme un moyen de faire varier le volume de l'enceinte. Un microphone 8 est disposé à la sortie de la ligne d'échappement 3 pour mesurer le bruit émis par la ligne d'échappement 3 soumise au débit d'air périodique du dispositif de l'invention. On peut ainsi mesurer le bruit émis par la ligne d'échappement 3 en réponse à un débit périodique. Grâce aux moyens de modification du volume, on peut simuler à volonté le débit d'air de différents moteurs, par exemple un moteur à 4,6 ou 8 cylindres. Il suffit de changer le signal d'excitation des haut- parleurs. En particulier, on peut utiliser un signal d'excitation périodique mais non sinusoïdal, pour simuler par exemple la perte d'in cylindre. La période du signal pourra être modifiée à volonté pour simuler divers régi-mes du moteur. Le dispositif de test est ici équipé d'un capotage 9 qui empêche l'onde arrière générée par la membrane 6 de rayonner vers l'extérieur. Ce capotage 9 est nécessaire si l'onde arrière du haut-parleur 4 risque de perturber les mesures de bruit faites par le microphone 8. Cependant, si le dispositif de test est isolé du micro-phone par un mur ou une cloison, un tel capotage n'est pas utile. En pratique, le capotage peut être constitué par un conteneur de transport du dispositif de test, le conteneur comportant un orifice laissant dépasser la sortie 2 de l'enceinte 2 en vue de son raccord à la ligne d'échappement 3. En variante, en lieu et place du capotage 9, on pourra prévoir des moyens actifs anti-bruit pour neutraliser l'onde arrière du haut-parleur 4. Selon une variante représentée à la figure 2, le dispositif de la figure 1 est complété par une source acoustique 20 sous la forme d'un haut-parleur auxiliaire 11 accouplé à un conduit 12 qui débouche dans l'axe de la sortie 2 de l'enceinte 1. Le haut-parleur auxiliaire sert à générer une onde acoustique et rayonne de préférence dans une bande de fréquence supérieure à la fréquence d'Helmholtz de l'enceinte de sorte que la propagation de l'onde acoustique met en oeuvre l'élasticité de l'air dans l'enceinte 1. A ces fréquences, le haut-parleur auxiliaire 11, qui est ici commandé par une unité de contrôle 13 indépendante de l'unité de contrôle 5, ne génère aucun débit d'air significatif à la sortie de l'enceinte. Le haut-parleur auxiliaire 11 permet de reproduire des bruits internes au moteur et de mesurer l'effet de la propagation de ces bruits dans la ligne d'échappement 3. Ces bruits peuvent être des bruits de sifflement qui se produisent par exemple à la fermeture ou l'ouverture des soupapes dans le moteur. Grâce à la source acoustique distincte des moyens de modification du volume, on peut tester indépendamment l'effet du débit d'air et l'effort de la propagation d'une onde ce qui n'est pas possible avec dispositifs connus. En référence à la figure 3, les moyens 10 de modification du volume de l'enceinte 1 comportent quatre haut-parleurs 4 qui sont commandés par l'unité de contrôle 5 pour fonctionner de façon synchronisée de sorte que les modifications de volume de l'enceinte provoquées par chacun des haut-parleurs se cumulent. A cet effet, tous les haut-parleurs 4 sont alimentés par le même si- gnal d'excitation périodique. La multiplication des haut- parleurs permet d'augmenter la modification de volume de l'enceinte 1. Quant à la source acoustique 20, elle comporte comme auparavant un premier haut-parleur auxiliaire 11 associé à un conduit 12 convergent s'étendant selon l'axe de l'enceinte, ainsi qu'un deuxième haut-parleur auxiliaire 11' plus petit associé à un conduit 12' qui débouche également dans l'axe de l'enceinte. L'utilisation de haut-parleurs auxiliaires de tailles différentes permet de produire des sons dans une gamme de fréquence plus étendue. Conformément à un deuxième mode particulier de réalisation de l'invention illustré à la figure 4, l'en-ceinte comporte des moyens 10 de modification du volume de l'enceinte comportant deux haut-parleurs 4 et une source acoustique 20 comportant un haut-parleur auxiliaire 11. L'enceinte est équipée des moyens d'entrée/sortie d'air 30 comportant: - une vanne d'admission 32 pour admettre sélecti- vement de l'air dans l'enceinte; - une vanne d'échappement 31 pour ouvrir sélectivement la sortie 2; une unité de contrôle 33 commandant la vanne d'admission 31 et la vanne d'échappement 31 de sorte que lorsque les moyens de modification du volume 10 provoquent une augmentation du volume de l'enceinte 1, la vanne d'admission est ouverte pour permettre à de l'air de pénétrer dans l'enceinte tandis que la vanne d'échap- pement 31 est fermée, et lorsque les moyens de modification du volume 10 provoquent une diminution du volume de l'enceinte 1, la vanne d'admission d'air 21 est fermée tandis que la vanne d'échappement 31 est ouverte, ce qui permet à de l'air de s'échapper par la sortie 2. L'effet des moyens d'entrée/sortie est visible à la figure 6 sur laquelle le graphe supérieur illustre en fonction du temps le débit d'air en sortie de l'enceinte pour un dispositif selon le premier mode particulier de réalisation de l'invention non équipé des moyens d'en- trée/sortie d'air, et le graphe intermédiaire illustre en fonction du temps le débit d'air en sortie de l'enceinte pour un dispositif selon le deuxième mode particulier de réalisation de l'invention équipé des moyens d'entrée/sortie d'air. Les deux débits d'air sont obtenus au moye d'un même signal d'excitation sinusoïdal. Sur le graphe supérieur, on constate que le débit d'air, périodique, est positif pendant une demi-période et négatif pendant la demi-période complémentaire, reproduisant ainsi le signal d'excitation des haut-parleurs 4. Par contre, sur le graphe intermédiaire, le débit d'air est positif pendant une demi-période (celle où la vanne d'échappement 31 est ouverte), puis nul pendant la demi-période complémentaire (celle où la vanne d'échappement 31 est fermée). Ainsi, bien que toujours périodique, le débit d'air est toujours positif ou nul, ce qui correspond mieux au débit d'air sortant d'un collecteur d'échappement d'un moteur à combustion interne. Conformément à un troisième mode particulier de réalisation de l'invention illustré à la figure 5, le dispositif comporte maintenant deux enceintes 1 et l'. Chacune des enceintes 1,1' comporte des moyens de modification du volume 10,10' comportant des haut-parleurs 4,4' pilotés par une unité de contrôle 5. Chacune des enceintes 1,1' comporte également une source acoustique 20,20' comportant un haut-parleur auxiliaire 11,11', les deux sources acoustiques étant pilotées par une unité de contrôle 13. Chacune des enceintes comporte en outre des moyens d'entrée/sortie d'air 30,30', comportant une vanne d'échappement 31,31' et une vanne d'admission d'air 32,32', contrôlées par une unité de contrôle 33. Les sorties 2,2' sont reliées à un collecteur 40 qui possède une sortie unique 41 ouverte ou fermée par une vanne de hachage 42. La sortie 41 du collecteur est reliée à la ligne d'échappement 3. Les moyens d'entrée/sortie d'air 30 sont synchronisés avec les moyens de modification de volume 10 selon le principe explicité en relation avec le deuxième mode particulier de réalisation de l'invention. De même, les moyens d'entrée/sortie d'air 30' sont synchronisés avec les moyens de modification de volume 10' selon le principe explicité en relation avec le deuxième mode particulier de réalisation de l'invention. Conformément à une disposition essentielle, les moyens de modification de volume associés 10,10' des deux enceintes 1,1' fonctionnent selon la même période de temps, mais en décalage d'une demi-période. Ainsi, lors-que la vanne d'échappement 31 est fermée, la vanne d'échappement 31' est ouverte, et vice-versa. Grâce à cette disposition, le débit d'air à la sortie 41 (à sup- poser que la vanne de hachage 42 soit ouverte) a la forme illustrée sur le graphe inférieur de la figure 6. A chaque demi-période, le débit d'air est positif. Il provient alternativement de l'enceinte 1 et de l'enceinte 1'. Ainsi, on obtient un débit d'air périodique pul- sé, très proche de celui provenant d'un collecteur d'échappement d'un moteur à combustion interne. La vanne de hachage 42 permet de modifier le dé-bit d'air ainsi obtenu, par exemple en la commandant pour qu'elle s'ouvre ou ferme selon une période plus petite que la période du signal d'excitation des haut-parleurs 4,4'. On obtient le signal en pointillés sur le graphe inférieur de la figure 6. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va- riante entrant dans le cadre défini par les revendica- tions. En particulier, bien que l'ont ait illustré les moyens de variation du volume de l'enceinte comme comprenant un ou plusieurs haut-parleurs, on pourra utiliser d'autres types d'actionneurs électromécanique, comme une paroi solide déplaçable en bloc perpendiculairement à elle-même au moyen d'un moteur électrique. Bien que le dispositif ait été décrit comme générant un débit d'air, on pourra bien sûr utiliser d'autres gaz que l'air. En outre, bien que le dispositif ait été décrit comme fonctionnant avec un gaz à température ambiante, on pourra faire varier la température du gaz. 9
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L'invention concerne un dispositif de test d'une ligne d'échappement ou similaire, comportant:- au moins une enceinte (1) qui définit un volume rempli de gaz et qui est munie d'une sortie (2) destinée à être reliée à la ligne d'échappement;- des moyens de modification du volume de l'enceinte (10) commandés pour modifier périodiquement le volume de l'enceinte en vue de créer à la sortie de l'enceinte un débit de gaz périodique
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1. Dispositif de test d'une ligne d'échappement ou similaire, caractérisé en ce qu'il comporte: - au moins une enceinte (1) qui définit un volume rempli de gaz et qui est munie d'une sortie (2) destinée à être reliée à la ligne d'échappement; - des moyens de modification du volume de l'en-ceinte (10) commandés pour modifier périodiquement le vo- 10 lume de l'enceinte en vue de créer à la sortie de l'en-ceinte un débit de gaz périodique. 2. Dispositif selon la 1, dans le-quel les moyens de modification du volume (10) sont de type électromécanique. 3. Dispositif selon la 1, dans le-quel les moyens de modification du volume de l'enceinte comportent au moins un haut-parleur (4) ayant une membrane (6) formant une portion de paroi de la première en-ceinte. 4. Dispositif selon la 2, dans le-quel les moyens de modification du volume de l'enceinte comportent plusieurs haut-parleurs (4) ayant chacun une membrane (6) formant une portion de paroi de l'enceinte, lesdits haut-parleurs étant synchronisés entre eux de 25 sorte que les modifications de volume de l'enceinte pro- voquées par chacun des haut-parleurs se cumulent. 5. Dispositif selon la 1, compor- tant en outre une source acoustique (20) disposée pour créer dans l'enceinte une onde acoustique adaptée à se 30 propager dans la ligne d'échappement. 6. Dispositif selon la 5, dans le- quel la source acoustique comporte au moins un haut- parleur (11) agencé pour rayonner dans l'enceinte. 7. Dispositif selon l'une des pré- 35 cédentes, comportant un capotage (9) qui entoure la pre- 15 20mière enceinte pour empêcher une propagation vers l'extérieur d'une onde acoustique arrière générée par les moyens de modification du volume de l'enceinte. 8. Dispositif selon l'une des pré- cédentes, comportant des moyens commandés d'entrée/sortie de gaz (30) comportant au moins une vanne d'admission de gaz (32) dans l'enceinte et une vanne d'échappement de gaz (31) de l'enceinte par la sortie de celle-ci, lesdits moyens étant synchronisés avec les moyens de modification du volume (10) de l'enceinte de sorte que: - la vanne d'admission de gaz (32) est fermée et la vanne d'échappement (31) est ouverte lorsque les moyens de modification du volume (10) de l'enceinte provoquent une diminution du volume de l'enceinte; - la vanne d'admission de gaz (32) est ouverte et la vanne d'échappement (31) est fermée lorsque les moyens de modification du volume (10) de l'enceinte provoquent une augmentation du volume de l'enceinte. 9. Dispositif selon la 8, compor- tant deux enceintes (1,1') munies respectivement de moyens de modification de volume (10,10') et de moyens d'entrée/sortie de gaz (30,30') qui sont pour chacune des enceintes synchronisés, les moyens (10,30) associés à une enceinte et les moyens (10'30') associés à l'autre en- ceinte fonctionnant selon une même période mais étant dé-calés d'une demi-période, un collecteur (40) étant disposé pour collecter les débits de gaz générés à la sortie de chacune des enceintes (1,1').30
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G
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G01
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G01L
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G01L 23
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G01L 23/24
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FR2899917
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A1
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DISPOSITIF DE CHASSE D'EAU POSITIONNE DANS UN RESERVOIR
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La présente invention concerne d'une manière générale un dispositif de chasse d'eau. Un dispositif de chasse d'eau est globalement constitué d'un support destiné à être fixé dans le fond du réservoir de chasse d'eau et portant d'une part un clapet tubulaire positionné au-dessus de l'orifice d'évacuation dudit réservoir et les moyens assurant le déplacement vertical de ce clapet, et, d'autre part un robinet d'admission d'eau relié à une canalisation de distribution d'eau par un raccord traversant un orifice de la paroi latérale du réservoir. La commande en ouverture/fermeture du robinet d'admission d'eau est reliée à un flotteur de commande de robinet se déplaçant verticalement dans le réservoir en fonction du niveau de l'eau dans celui-ci. Lors du vidage du réservoir au cours d'une chasse, le flotteur de commande de robinet se déplace en direction du fond du réservoir et actionne la commande du robinet d'admission d'eau pour ouvrir ledit robinet. Au cours du remplissage du réservoir, le flotteur de commande de robinet se déplace vers le haut du réservoir et actionne la commande du robinet d'admission d'eau pour fermer ledit robinet lorsque le niveau de l'eau a atteint une valeur maximum prédéfinie. Un tel dispositif assure de manière automatique le remplissage du réservoir dès que le niveau de l'eau est inférieur à une valeur minimum prédéfinie. En conséquence, s'il se produit un vidage non commandé du réservoir, par exemple dû à une fuite au niveau de l'orifice d'évacuation du réservoir, le réservoir est régulièrement rempli chaque fois que le niveau de l'eau baisse. Ceci conduit à une consommation d'eau très importante, d'autant plus que l'utilisateur n'est pas alerté du problème du fait que, le réservoir étant maintenu plein, la chasse d'eau fonctionne normalement. Il a été proposé d'équiper les dispositifs de chasse d'au de moyens dits antigaspillage afin d'empêcher le remplissage du réservoir à la suite d'un vidage lent, non provoqué par l'actionnement volontaire du dispositif de chasse d'eau. Dans certains dispositifs de chasse d'eau, tels que ceux décrits dans les documents US 5 287 882, EP 704 581 ou WO 99 40264, le flotteur de commande du robinet d'admission d'eau est percé de sorte qu'il se vide au cours du vidage lent du réservoir et devient trop léger pour commander l'ouverture du robinet d'admission d'eau lorsque le niveau de l'eau est inférieur à la valeur minimum prédéfinie. Ces premiers dispositifs avec moyens anti-gaspillage présentent l'inconvénient de ne pas être fiables dans le temps car l'orifice formé dans le flotteur peut être obturé par des dépôts de toute nature, algues, calcaire... Un second type de dispositif, tel que celui décrit dans le document EP 764 744 ou dans la seconde variante de réalisation du document EP 704 581, est agencé de manière à assurer, entre deux commandes volontaires du dispositif de chasse d'eau, le blocage du flotteur de commande du robinet d'admission d'eau dans sa position haute de sorte qu'il ne suive pas la baisse du niveau de l'eau dans le réservoir et ne commande pas l'ouverture du robinet d'admission d'eau. Les moyens mis en oeuvre pour bloquer ledit flotteur de commande du robinet sont en appui sur le haut du clapet tubulaire et déplacés par celui-ci lors d'une commande de chasse d'eau. Ces seconds dispositifs mettent en oeuvre un assemblage complexe nécessitant un ajustement précis et pouvant être sujet à de nombreux problèmes de fonctionnement. La présente invention tend à proposer un nouveau dispositif de chasse d'eau dit anti-gaspillage de conception simple et présentant en conséquence peu de risque de 20 dysfonctionnement. A cet effet, l'invention concerne un comportant un clapet tubulaire de fermeture de l'orifice d'évacuation du réservoir, ledit clapet tubulaire portant un moyen de flottaison et étant mobile verticalement entre une position basse de fermeture et une position haute d'ouverture 25 dudit orifice d'évacuation du réservoir, un robinet d'admission d'eau comportant un corps et une coupelle de fermeture montée basculante sur ledit corps, et des moyens anti-gaspillage coupant l'arrivée d'eau afin de ne pas remplir le réservoir lorsqu'il est vidé du fait d'une fuite au niveau de l'orifice d'évacuation, lesdits moyens antigaspillage étant rendus inactifs au cours d'une commande de chasse d'eau par l'action 30 d'un moyen de déclenchement lié en déplacement audit clapet tubulaire lors du passage de celui-ci de sa position basse de fermeture à sa position haute d'ouverture de l'orifice d'évacuation, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-gaspillage comportent un moyen de commande disposé entre ledit moyen de déclenchement et la coupelle de fermeture du robinet d'admission d'eau. Le dispositif selon l'invention est encore remarquable en ce que : -lesdits moyens de gaspillage, lorsqu'ils sont actifs, immobilisent ladite coupelle de fermeture en position de fermeture du robinet d'admission, la coupelle de fermeture porte, sur sa face externe, un ergot coopérant avec ledit moyen de commande desdits moyens anti-gaspillage, - les moyens anti-gaspillage comportent un support d'accrochage fixé sur le corps du robinet d'admission d'eau, - le moyen de commande des moyens anti-gaspillage est un levier basculant monté mobile en rotation sur un axe dudit support d'accrochage, - le levier basculant a globalement la forme d'un T, - le levier basculant en T présente une barre verticale constituée par un actionneur et une partie horizontale supérieure composée d'une première portion et d'une seconde portion disposées de part et d'autre de l'actionneur, l'extrémité libre de la première portion portant des moyens de montage du levier basculant sur l'axe et l'extrémité libre de la seconde portion portant un bec coopérant avec l'ergot de la coupelle de fermeture du robinet d'admission d'eau, - le moyen de déclenchement se déplaçant avec le clapet tubulaire est constitué par le moyen de flottaison dudit clapet tubulaire, - l'extrémité inférieure libre de l'actionneur est disposée à proximité du moyen de flottaison porté par le clapet tubulaire, à l'intérieur du volume dans lequel se déplace ledit moyen de flottaison au cours du déplacement du clapet tubulaire lors d'une commande de chasse, - le moyen de flottaison est au moins en partie conique, avec son extrémité de plus petite dimension vers le haut. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif de chasse d'eau selon l'invention, - la figure 2 est une vue partielle de côté du dispositif de la figure 1 dans la position pour laquelle le robinet d'admission d'eau est maintenu fermé, - la figure 3 est une vue partielle de côté du dispositif de la figure 1 au cours du déplacement du levier de blocage du robinet d'admission d'eau lors de la commande 5 de la chasse d'eau, - la figure 4 est une vue partielle de côté du dispositif de la figure 1 dans la position pour laquelle le robinet d'admission d'eau est ouvert en vue du remplissage du réservoir. Le dispositif' de chasse d'eau représenté à titre d'exemple de réalisation de 10 l'invention dans les figures est un dispositif à double volume de chasse, c'est-à-dire un dispositif laissant à l'utilisateur le choix de commander une petite chasse, par exemple 3 litres d'eau, ou une grande chasse, par exemple 6 litres d'eau. De manière connue en soi, un tel dispositif de chasse d'eau comporte un support 1 destiné à être fixé dans le fond du réservoir de chasse d'eau et portant d'une 15 part un clapet tubulaire 12 destiné à être positionné au-dessus de l'orifice d'évacuation dudit réservoir et les moyens assurant le déplacement vertical de ce clapet tubulaire 12, et, d'autre part un robinet d'admission d'eau 3 destiné à être relié à une canalisation de distribution d'eau par un raccord traversant un orifice de la paroi latérale du réservoir. Pour sa fixation dans le fond du réservoir, la face inférieure du support 1 20 porte un embout cylindrique 10. Lors du montage du dispositif de chasse d'eau dans le réservoir, ledit embout cylindrique 10 est positionné dans l'orifice d'évacuation du réservoir de chasse d'eau et la bague 11 formant écrou est vissée sur l'extrémité de l'embout cylindrique 10 dépassant à l'extérieur du réservoir, afin d'assurer la fixation du dispositif de chasse d'eau dans ledit réservoir. 25 Une partie de la face supérieure du support 1 constitue un siège pour le clapet tubulaire 12 mobile verticalement entre la position basse représentée au dessin pour laquelle l'orifice d'évacuation du réservoir est fermé et une position haute pour laquelle l'orifice d'évacuation du réservoir est ouvert. Un moyen de flottaison 19 est positionné autour du clapet tubulaire 12 pour 30 le tenir écarté de l'orifice d'évacuation au cours du vidage du réservoir lors d'une chasse. Un flotteur 20 monté mobile en rotation autour d'un axe horizontal 21 porté par le support 1 assure le maintien du clapet tubulaire 12 en position d'ouverture de l'orifice d'évacuation du réservoir après une commande de grande chasse. Ledit flotteur porte un ergot, non représenté au dessin, destiné à coopérer avec la couronne 22 du clapet tubulaire 12. Le dispositif de chasse d'eau comporte encore un boîtier de commande de chasse 13 positionné sur le couvercle du réservoir de chasse d'eau et fixé sur ledit couvercle par le vissage d'une bague 14 sur un embout fileté dudit boîtier de commande, ledit embout fileté traversant un orifice dudit couvercle. Deux boutons de commande 15, 16 sont positionnés dans le boîtier de commande afin de commander respectivement la grande et la petite chasse. De manière connue en soi et non représentée en détail au dessin, chaque bouton de commande 15, 16 est relié à une biellette verticale agissant par son extrémité inférieure sur le disque 17 porté par une tige de commande 18 s'étendant verticalement à l'intérieur du clapet tubulaire 12. Des moyens, non représentés au dessin, disposés à l'intérieur du clapet tubulaire 12 assurent un déplacement vers le haut dudit clapet tubulaire 12 lors d'un appui sur l'un des boutons de commande 15, 16. Le robinet d'admission d'eau 3 est porté sur un montant vertical 31 du support 1, il commande la circulation de l'eau entre une canalisation de distribution d'eau à laquelle il est relié par un raccord 32 positionné à travers un orifice de la paroi latérale du réservoir, et le tube de remplissage 33 du réservoir. De manière connue en soi, le robinet d'admission d'eau est constitué d'un corps 30 dans lequel sont définis des conduits reliés respectivement au raccord 32 et au tube de remplissage 33. La circulation de l'eau entre lesdits conduits est contrôlée par une membrane 34 disposée entre un siège constitué à l'extrémité du conduit relié au raccord 32 et une chambre de contre-pression formée dans un bouchon d'extrémité 35. La chambre de contre-pression présente un orifice d'échappement 36 fermé par un clapet 37 porté par une coupelle de fermeture 38 montée basculante autour de son diamètre horizontal sur un axe horizontal 39 dudit bouchon d'extrémité 35 du corps 30 de robinet 3. Un tel robinet d'admission 3 est ouvert lorsque la partie inférieure de la coupelle de fermeture 38 dans laquelle est positionné le clapet 37 est écartée du bouchon d'extrémité de sorte que l'orifice d'échappement 36 est ouvert, et fermé lorsque le clapet 37 ferme l'orifice d'échappement 36. Le mouvement de bascule de la coupelle de fermeture 38 est commandé par le flotteur de commande de robinet 40 monté coulissant sur le tube de remplissage 33, par l'intermédiaire des bras 41 et 42. Lorsque ledit flotteur de commande de robinet 40 est dans la position haute représentée aux figures 1 et 2, le robinet d'admission d'eau 3 est fermé, tandis que dans toute autre position du flotteur de commande de robinet 40, à un niveau inférieur à la position haute, le robinet d'admission 3 est ouvert afin d'assurer le remplissage du réservoir de chasse. Le niveau supérieur de l'eau dans le réservoir est défini par la position haute du flotteur de commande de robinet 40, réglée au moyen de la vis 43 formée à 15 l'extrémité du bras 41. Le dispositif' de chasse d'eau représenté au dessin est un dispositif connu de l'Homme du Métier ne sera pas décrit plus en détail ici. Selon l'invention, le dispositif de chasse d'eau est équipé de moyens antigaspillage 5 immobilisant la coupelle de fermeture 38 du robinet 3 d'admission d'eau 20 dans sa position de fermeture du robinet d'admission d'eau tant que la commande de chasse d'eau n'est pas actionnée. Lesdits moyens anti-gaspillage 5 sont actifs dès que la coupelle de fermeture 38 reprend sa position de fermeture du robinet d'admission 3 à la fin du remplissage du réservoir jusqu'à la commande de chasse d'eau suivante. 25 Selon l'invention, les moyens anti-gaspillage 5 comportent un moyen de commande disposé entre un moyen de déclenchement se déplaçant avec le clapet tubulaire 12 et la coupelle de fermeture 38 du robinet d'admission d'eau 3. A cet effet, comme visible sur les figures 2 à 4, la coupelle de fermeture 38 porte sur sa face externe, un ergot 45 destiné à coopérer avec lesdits moyens anti- 30 gaspillage 5. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, les moyens antigaspillage 5 sont globalement composés d'un support d'accrochage 50 fixé sur le corps 30 du robinet d'admission d'eau 3 et d'un moyen de commande constitué par un levier basculant 51 monté mobile en rotation sur un axe 57 dudit support d'accrochage 50. Le levier basculant 51 a globalement la forme d'un T. Le moyen de déclenchement mis en oeuvre dans l'exemple de réalisation représenté au dessin est le moyen de flottaison 19 porté par le clapet tubulaire 12. La barre verticale du T est alors constituée par un actionneur 54 de longueur telle que lorsque le levier basculant 51 est monté sur l'axe 57 du support d'accrochage 50, son extrémité inférieure libre 56 est disposée à proximité dudit moyen de flottaison 19. Ladite extrémité inférieure libre 56 de l'actionneur 54 est placée à l'intérieur du volume dans lequel se déplace ledit moyen de flottaison 19 au cours d'une montée du clapet tubulaire 12 lors d'une commande de chasse. La partie horizontale supérieure du T est composée d'une première portion 52 et d'une seconde portion 53 disposées de part et d'autre de l'actionneur 54. L'extrémité libre de la première portion 52 porte les moyens de montage du levier basculant 51 sur l'axe 57 et l'extrémité libre de la seconde portion 53 porte un bec 55 coopérant avec l'ergot 45 de la coupelle de fermeture 38. Par cette disposition selon laquelle le levier basculant 51 est monté libre en rotation autour de l'axe 57 par l'extrémité libre de la première portion 52 de sa partie supérieure, ledit levier basculant 51 est entraîné en rotation par son propre poids, dans le sens des aiguilles d'une montre lorsque le dispositif est vu comme sur les dessins joints. Par cette rotation, le bec 55 de la seconde portion 53 de la partie supérieure dudit levier basculant 51 est entraîné en permanence vers le bas, en direction de l'ergot 45 de la coupelle de fermeture 38. Sur la figure 2, le dispositif selon l'invention est représenté dans la position pour laquelle le réservoir de chasse d'eau est plein, le robinet d'admission d'eau 3 est fermé et le clapet tubulaire 12 repose sur le support 1 en position de fermeture de l'orifice d'évacuation du réservoir. Comme visible sur cette figure, le levier basculant 51 des moyens anti-gaspillage 5 est dans une position pour laquelle le bec 55 de la seconde portion 53 de sa partie supérieure est positionné contre l'ergot 45 de la coupelle de fermeture 38. Ledit bec 55 est du côté dudit ergot 45 faisant face au corps 30 du robinet d'admission d'eau 3, de sorte qu'il bloque tout mouvement de déplacement dudit ergot 45 en direction du corps 30 du robinet 3, et en conséquence tout mouvement tendant à faire basculer la. coupelle 38 en position d'ouverture du robinet 3. Si une fuite se produit, le niveau de l'eau dans le réservoir baisse peu à peu, la position du levier basculant 51 n'est pas modifiée du fait que celui-ci est uniquement soumis à l'action de son propre poids. L'action du bec 55 sur l'ergot 45 de la coupelle 38 rend impossible le basculement de ladite coupelle 38 vers sa position d'ouverture du robinet d'admission d'eau 3. Lors d'une commande de chasse, le clapet tubulaire 12 est soulevé afin de l'écarter du support 1 pour ouvrir l'orifice d'évacuation du réservoir. Au cours de ce déplacement du clapet tubulaire 12, le moyen de flottaison 19 est amené au contact de l'extrémité inférieure libre 56 de l'actionneur 54. Comme visible au dessin, le moyen de flottaison 19 est de forme conique de sorte que sa paroi externe glisse contre l'extrémité inférieure libre 56 de l'actionneur et la repousse en entraînant le basculement dudit actionneur 54 autour de l'axe 57 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. A cet effet, ledit moyen de flottaison 19 est au moins en partie conique, avec son extrémité de plus petite dimension vers le haut. Dans l'exemple représenté au dessin, le moyen de flottaison 19 est entièrement conique, mais, en variante, il peut n'être conique que dans sa partie d'extrémité supérieure. Le dispositif selon l'invention passe ainsi de la position représentée à la figure 2 à celle représentée à la figure 3. Par suite du basculement du levier basculant 51, le bec 55 s'écarte de l'ergot 45 et la coupelle de fermeture 38 du robinet d'admission d'eau 3 est libre de basculer sous l'action du flotteur de commande de robinet 40 pour ouvrir ledit robinet d'admission d'eau 3. Lorsque le réservoir est vide, le clapet tubulaire 12 reprend sa position de fermeture de l'orifice d'évacuation du réservoir représentée à la figure 3. Dans cette disposition, l'extrémité libre 56 de l'actionneur 54 n'est plus soumise à l'appui du moyen de flottaison 19. La position du levier basculant 51 est définie par l'appui du bec 55 sur l'ergot 45 de la coupelle 38 du robinet 3. Dès que le réservoir est plein, le flotteur de commande de robinet 40 provoque le basculement de ladite coupelle 38 vers sa position de fermeture du robinet 3, l'ergot 45 est alors déplacé vers l'arrière et le levier basculant 51 pivote sous l'action de son propre poids pour amener le bec 55 dans sa position de blocage de l'ergot 45. Le dispositif est ainsi ramené dans sa position représentée à la figure 2. Comme on aura pu le comprendre, le dispositif anti-gaspillage selon l'invention est particulièrement fiable du fait que seul un effet du à la pesanteur est mis en oeuvre pour assurer son fonctionnement. Le dispositif' selon l'invention a été décrit dans sa mise en oeuvre dans un dispositif de chasse d'eau à deux volumes, on ne sortira pas du cadre de la présente invention en l'introduisant dans tout autre dispositif de chasse d'eau, à volume unique ou double, comportant un moyen de flottaison porté par le clapet tubulaire
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Le dispositif de chasse d'eau positionné dans un réservoir comporte un clapet tubulaire (12) de fermeture de l'orifice d'évacuation du réservoir, ledit clapet tubulaire (12) portant un moyen de flottaison (19) et étant mobile verticalement entre une position basse de fermeture et une position haute d'ouverture dudit orifice d'évacuation du réservoir, un robinet d'admission d'eau (3) comportant un corps (30) et une coupelle de fermeture (38) montée basculante sur ledit corps (30), et des moyens anti-gaspillage (5) coupant l'arrivée d'eau afin de ne pas remplir le réservoir lorsqu'il est vidé du fait d'une fuite au niveau de l'orifice d'évacuation, lesdits moyens anti-gaspillage (5) étant rendus inactifs au cours d'une commande de chasse d'eau par l'action d'un moyen de déclenchement lié en déplacement audit clapet tubulaire (12) lors du passage de celui-ci de sa position basse de fermeture à sa position haute d'ouverture de l'orifice d'évacuation.Lesdits moyens anti-gaspillage (5) comportent un moyen de commande (51) disposé entre ledit moyen de déclenchement et la coupelle de fermeture (38) du robinet d'admission d'eau (3).
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1. Dispositif de chasse d'eau positionné dans un réservoir comportant un clapet tubulaire (12) de fermeture de l'orifice d'évacuation du réservoir, ledit clapet tubulaire (12) portant un moyen de flottaison (19) et étant mobile verticalement entre une position basse de fermeture et une position haute d'ouverture dudit orifice d'évacuation du réservoir, un robinet d'admission d'eau (3) comportant un corps (30) et une coupelle de fermeture (38) montée basculante sur ledit corps (30), et des moyens anti-gaspillage (5) coupant l'arrivée d'eau afin de ne pas remplir le réservoir lorsqu'il est vidé du fait d'une fuite au niveau de l'orifice d'évacuation, lesdits moyens antigaspillage (5) étant rendus inactifs au cours d'une commande de chasse d'eau par l'action d'un moyen de déclenchement lié en déplacement audit clapet tubulaire (12) lors du passage de celui-ci de sa position basse de fermeture à sa position haute d'ouverture de l'orifice d'évacuation, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-gaspillage (5) comportent un moyen de commande (51) disposé entre ledit moyen de déclenchement et la coupelle de fermeture (38) du robinet d'admission d'eau (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lorsqu'ils sont actifs, lesdits moyens de gaspillage (5) immobilisent ladite coupelle de fermeture (38) en position de fermeture du robinet (3) d'admission. 3. Dispositif selon la 1 ou selon la 2, caractérisé en ce que la coupelle de fermeture (38) porte, sur sa face externe, un ergot (45) coopérant avec ledit moyen de commande desdits moyens anti-gaspillage (5). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens anti-gaspillage (5) comportent un support d'accrochage (50) fixé sur le corps (30) du robinet d'admission d'eau (3). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de commande des moyens anti-gaspillage (5) est un levier basculant (51) monté mobile en rotation sur un axe (57) dudit support d'accrochage (50). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le levier basculant (51) a globalement la forme d'un T. 10 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le levier basculant (51) en T présente une barre verticale constituée par un actionneur (54) et une partie horizontale supérieure composée d'une première portion (52) et d'une seconde portion (53) disposées de part et d'autre de l'actionneur (54), l'extrémité libre de la première portion (52) portant des moyens de montage du levier basculant (51) sur l'axe (57) et l'extrémité libre de la seconde portion (53) portant un bec (55) coopérant avec l'ergot (45) de la coupelle de fermeture (38) du robinet d'admission d'eau (3). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le moyen de déclenchement se déplaçant avec le clapet tubulaire (12) est constitué par le moyen de flottaison (19) dudit clapet tubulaire (12). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure libre (56) de l'actionneur (54) est disposée à proximité du moyen de flottaison (19) porté par le clapet tubulaire (12), à l'intérieur du volume dans lequel se déplace ledit moyen de flottaison (19) au cours du déplacement du clapet tubulaire (12) lors d'une commande de chasse. 10. Dispositif selon la 8 ou selon la 9, caractérisé en ce que le moyen de flottaison (19) est au moins en partie conique, avec son extrémité de plus petite dimension vers le haut.
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E
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E03
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E03D
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E03D 1
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E03D 1/36
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FR2894271
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A1
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PERFECTIONNEMENTS AUX PORTES OU CLOTURES COMPORTANT UN ELEMENT EN FORME DE CADRE ET SERVANT NOTAMMENT A REALISER DES ENCLOS POUR ANIMAUX EN STABULATION LIBRE
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La présente invention est relative à des perfectionnements aux portes et clôtures. Dans le document FR 2477215, il est décrit un panneau pouvant constituer selon le cas une porte ou un élément de clôture et se présentant sous la forme d'un élément de clôture ayant la forme d'un cadre rectangulaire, comportant des longerons intermédiaires, muni latéralement de deux pattes s'insérant, chacune, entre les ailes d'une chape fixée sur un poteau de support scellé au sol. La fixation de l'élément est assurée par un axe amovible, ou broche, traversant la patte et la chape correspondante. La longueur de l'une des pattes est variable pour permettre de corriger la flèche due au poids de l'élément. L'une des pattes est située à la partie supérieure de l'élément et l'autre, située à la partie inférieure, est disposée au-dessus du longeron inférieur. Cette disposition permet de faire varier la hauteur du longeron inférieur 20 par rapport au sol. En effet, ces éléments sont généralement utilisés pour réaliser un enclos comportant des animaux, tels que des bovins, élevés en stabulation libre, et il est nécessaire lorsque le paillage a atteint une certaine épaisseur de 25 relever les éléments de clôture pour empêcher, notamment, que le longeron inférieur soit enfoui dans la litière. Lorsque le paillage a atteint une certaine épaisseur, on retire les broches et l'on retourne l'élément de 180 , puis on replace les broches. Cette opération, nécessite plusieurs personnes, car chaque élément pèse plus de cent kilos. L'exploitant ne peut donc pas effectuer seul une telle opération qui doit être renouvelée plusieurs fois dans l'année. La présente invention qui remédie à cet inconvénient est remarquable en ce que, outre les moyens traditionnels permettant de maintenir un élément de clôture, il est prévu un moyen de support complémentaire permettant de faire tourner ledit élément selon un axe horizontal. La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre faite en se référant aux dessins annexés à titre d'exemple indicatif seulement sur lesquels : - la figure 1 montre un élément usuel de clôture maintenu en position basse ; -la figure 2 montre le même élément de clôture maintenu en position haute ; - la figure 3 montre, à plus grande échelle un exemple de réalisation du dispositif de l'invention ; - la figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail A de la figure 3 ; -la figure 5 est une vue en perspective de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue analogue à celle 4, montrant une variante de réalisation ; - la figure 7 est la vue de dessus de la figure 1. En se reportant aux figures 1 et 2, qui illustrent l'état de la technique, on voit que l'élément de clôture est constitué par un cadre rectangulaire comportant des montants 1 et des longerons 2. Chaque montant présente deux pattes de fixation 3a et 3b pouvant s'insérer entre les ailes d'une chape 4 porté par un poteau 5 (ou tout autre structure fixe tel qu'un mur). Le maintien est assuré par des broches 6 amovibles. Comme cela ressort des figures précitées, la patte 3a est située au niveau du longeron supérieur, tandis que la patte 3b est située au-dessus du longeron inférieur. Il ressort des explications ci-dessus, qu'il est possible, après retrait des broches 6, de placer l'élément dans la position représentée sur la figure 2, position qui correspond au moment où la litière a atteint une épaisseur qui est supérieure à la distance séparant le longeron inférieur 2a de la figure 1 et le sol S. Cette opération de rehaussement est longue et pénible et nécessite la présence de plusieurs personnes. Le dispositif de l'invention, qui remédie à ces inconvénients est remarquable en ce que, outre les moyens de support habituels, l'élément de clôture comporte un moyen de support complémentaire autorisant le pivotement de l'élément autour d'un axe horizontal schématisé en 7. Cet axe est situé à égale distance entre les pattes 3a et 3b. De la façon connue, la patte 3b peut être extensible de façon à compenser la flèche due au poids de l'élément. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de support complémentaire est physiquement de même nature que celui utilisé pour réaliser la jonction 3b-4. La chape 4 est rendue solidaire d'un collier de fixation 8 en deux parties. Entre les ailes de la chape est insérée l'extrémité 9, façonnée en forme d'oeil, d'une tige 1 0 matérialisant l'axe 7. La tige 1 0 est filetée, traverse le montant 1 et est immobilisée axialement par rapport à ce dernier, au moyen, par exemple de deux écrous 11. 10 La solidarisation de la patte 9-10 entre les ailes de la chape 4 est assurée, par exemple, au moyens d' une broche 6a analogue à celles 6. Pour modifier la hauteur de la clôture, l'exploitant retire les quatre broches 6 et fait tourner l'élément autour de l'axe 7, ce qui nécessite qu'un 15 faible effort, pour amener les pattes 3b entre les ailes de la chape supérieure. Il suffit ensuite de replacer les broches et les goupilles de sécurité usuelles (non représentées). Selon une variante, non représentée, la tige 10 se visse dans un 20 embout taraudé, soudé directement sur le montant 1 ou sur un collier fixé sur ledit montant. Selon une autre variante, montrée sur les figures 6 et 7, la tige 10 est remplacée par un tourillon 1 1, soudé directement sur le montant 1 ou sur un 25 collier fixé sur ledit montant. Ce tourillon s'insère, librement et sans jeu, entre les ailes d'une chape 1 2 analogue à celle 4. Le maintien latéral du tourillon est assuré par deux broches 1 3, analogue à celle 6a. Ces broches sont ôtées pour permettre le pivotement, selon un axe vertical, de l'élément en vue de l'ouverture de la clôture.5 Le dispositif de l'invention s'applique tant aux éléments de clôture qu'à ceux destinés à constituer des portes, ces éléments de clôture et de porte 5 étant extensibles ou non. Le dispositif de l'invention s'applique au mode de réalisation consistant à supprimer la chape 4 inférieure . l0 Le système de l'invention permet de conserver l'ouverture de chaque élément dans tous les sens (en poussant ou en tirant, du côté gauche ou du côté droit) quelle que soit la position, basse ou haute, de l'élément
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Elément, pour la réalisation de portes ou de clôtures, se présentant sous la forme d'un cadre rectangulaire comportant sur l'un de ses côtés, au moins, des moyens de support constitués par deux pattes s'insérant chacune entre les ailes d'une chape (4) portée par une structure fixe (5), ladite chape et la patte correspondante étant assemblées au moyen d'une broche (6) amovible caractérisé en ce qu'il est prévu un moyen de support complémentaire permettant de faire pivoter ledit élément selon un axe horizontal (7).De cette façon, il est possible de faire varier la hauteur du longeron inférieur par rapport au sol sans démonter ledit élément.
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1-Elément, pour la réalisation de portes ou de clôtures, se présentant sous la forme d'un cadre rectangulaire comportant sur l'un de ses côtés, au moins, des moyens de support constitués par deux pattes s'insérant chacune entre les ailes d'une chape (4) portée par une structure fixe (5), ladite chape et la patte correspondante étant assemblées au moyen d'une broche (6) amovible caractérisé en ce qu'il est prévu un moyen de support complémentaire permettant de faire pivoter ledit élément selon un axe horizontal (7). 2-Elément selon la 1, caractérisé en ce que l'axe de rotation est situé à égale distance des pattes (3a-3b). 3-Elément selon l'une quelconque des 1 et 2 comportant un moyen de support présentant une patte extensible, caractérisé en ce que les moyens utilisés pour réaliser le moyen de support complémentaire sont les mêmes que ceux utilisés pour réaliser le moyen de support à patte extensible précité. 4-Elément selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'axe horizontal est matérialisé par une tige (1 0), comportant à une extrémité un oeil (9) inséré entre les aile d'une chape (4), traversant le montant (1) et immobilisée axialement par rapport à ce dernier, ladite chape et ledit oeil étant traversés par une broche (6). 6-Elément selon la 4, caractérisé en ce que la tige (10) se visse dans un embout taraudé soudé directement sur le montant (1) ou sur un collier fixé sur ledit montant. 6-Elément selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'axe horizontal est matérialisé par un tourillon (11) soudé par une de ses extrémités sur le montant (1), ou sur un collier fixé sur ledit montant, et s'étendant par l'autre entre les ailes d'une chape (12), le maintien latéral étant assuré par deux broches s'étendant de part et d'autre dudit tourillon à travers les ailes de ladite chape.
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E,A
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E04,A01
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E04H,A01K
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E04H 17,A01K 1
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E04H 17/16,A01K 1/00
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FR2896256
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A1
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APPAREIL DANS UNE MACHINE DE PREPARATION DE FILATURE, SPECIALEMENT UNE CARDE A CHAPEAU, UNE CARDE A ROULEAU OU SIMILAIRE, DESTINE A CONTROLER ET/OU AJUSTER DES JEUX AU NIVEAU DE COMPOSANTS.
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L'invention se rapporte à un appareil dans une machine de préparation de filature, plus spécialement une carde à chapeau, une carde à rouleau ou similaire, destiné à contrôler et/ou ajuster des jeux au niveau de composants, dans lesquels un rouleau à grande vitesse avec garniture est disposé face à au moins un composant avec garniture et/ou sans garniture et le jeu entre les composants l'un en face de l'autre est modifiable, les composants disposés avec un jeu étant isolés électriquement l'un par rapport à l'autre et étant reliés en tant qu'éléments de contacts à une ligne d'alimentation électrique, dans laquelle est disposé un élément de mesure destiné à vérifier le contact. Lors du nettoyage ou du cardage de la matière fibreuse, par exemple, du coton et/ou des fibres synthétiques, des éléments de nettoyage ou de cardage fixes sont normalement placés face à un rouleau en rotation équipé d'une garniture. Afin d'obtenir une bonne action de nettoyage et/ou de cardage, ces éléments doivent être disposés aussi près que possible de la garniture du rouleau en rotation. L'ajustement est effectué à l'état froid ou avec le rouleau fixe. Du fait de la chaleur générée en fonctionnement et du fait de la dilatation de rouleau provoquée par la force centrifuge pendant la rotation, le jeu entre le rouleau et les éléments de nettoyage ou de cardage diminue. Dans le processus, l'ajustement n'était pas effectué selon les spécifications, il peut arriver que ces éléments touchent le rouleau pendant le fonctionnement. Ce contact conduit souvent à un échauffement supplémentaire et a une pression de contact associée sur la garniture, avec pour résultat que celle-ci peut éclater . Ceci est associé à un endommagement consécutif considérable. Comme conséquence des défauts d'ajustement ou d'un fonctionnement de machine incorrect, les machines de cardage peuvent être endommagées. Les coûts de réparation de ces endommagements sont substantiels. Un contact entre un composant fixe et, par exemple, un cylindre de cardage a des conséquences destructives car, du fait du réglage de ses dents abrasives, la garniture de rouleau exerce une action de traction forte sur les composants en contact avec elles, et lorsque le contact est découvert, par exemple, par un opérateur, les rouleaux prennent au moins cinq minutes pour s'arrêter. L'endommagement progresse pendant ce temps là. 1.0 Le jeu effectif des dents d'une garniture par rapport à un élément de machine face à la garniture est appelé l'espacement de cardage. L'élément mentionné en dernier peut également avoir une garniture, mais peut en fait être formé par un élément de carter ayant une surface 15 de guidage. L'espacement de cardage est crucial pour la qualité de cardage. La taille (largeur) de l'espacement de cardage est un paramètre de machine important, qui conditionne à la fois la technologie (ou le traitement de fibres) et les performances de fonctionnement de la 20 machine. L'espacement de cardage est prévu pour être aussi étroit que possible (il est mesuré en dixièmes de millimètre), sans courir le risque d'une collision entre les éléments de travail. Afin d'assurer un traitement uniforme des fibres, l'espacement doit être aussi uniforme 25 que possible sur toute la largeur de travail de la machine. L'espacement de cardage est influencé en particulier par les réglages de machine d'une part et par la condition de la garniture d'autre part. L'espacement de cardage le plus important de la carde à chapeau rotatif se 30 trouve dans la zone de cardage principale, c'est-à-dire entre le cylindre et l'ensemble de chapeau rotatif. Au moins une garniture, qui est à la distance de travail, est en mouvement, plus souvent que les deux garnitures. Afin d'augmenter la production de la carde, on essaye de sélectionner la vitesse de rotation de fonctionnement ou la vitesse de fonctionnement des éléments en déplacement afin d'être aussi élevée que la technologie de traitement de fibre le permet. L'état de fonctionnement modifie en conséquence les conditions de fonctionnement. Le changement est effectué dans la direction radiale (en partant de l'axe de rotation) du cylindre. Pendant le cardage, des quantités de plus en plus grandes de matières fibreuses par unité de temps sont traitées, ce qui signifie des vitesses plus élevées des éléments de travail et des capacités de puissance installée plus élevées. L'augmentation du débit volumétrique de matière fibreuse (sortie), même avec une zone de travail qui reste constante, conduit à une génération accrue de chaleur due au travail mécanique. Mais dans le même temps, le résultat de cardage technologique (uniformité de ruban, degré de nettoyage, réduction de neps, etc.) est amélioré continuellement, ce qui implique des surfaces plus actives en engagement de cardage et des réglages plus serrés de ces surfaces actives par rapport au cylindre (tambour). La proportion de fibres synthétiques devant être traitées augmente constamment, et dans ce cas, comparé au coton, du fait du contact avec les surfaces actives de la machine, davantage de chaleur est générée par friction. Les éléments de travail des cardes à haute performance sont aujourd'hui totalement enfermés sur tous les côtés, afin de répondre à des normes de sécurité élevées, d'empêcher une émission de particules dans l'environnement des salles de filature et de minimiser l'entretien exigé des machines. Des grilles ou même des surfaces de guidage de matière ouvertes qui permettent un échange d'air appartiennent au passé. Les conditions mentionnées augmentent clairement l'entrée de chaleur dans la machine, alors que l'évacuation de chaleur au moyen de la convexion diminue clairement. hauffement plus élevé résultant des cardes à haute performance conduit à des déformations thermoélastiques plus grandes, ce qui, fait de la distribution non uniforme du champ de température, influence les jeux réglés des surfaces actives : les jeux entre le cylindre et la partie supérieure de carde, le peigneur, les parties supérieures de carde fixes et les points de séparation avec les lames diminuent. Dans un cas extrême, le réglage d'espace entre les surfaces actives peut être totalement absorbé par les dilatations thermiques, de telle sorte que des composants se déplaçant l'un par rapport à l'autre entrent en collision. Le résultat est un endommagement majeur de la carde à haute performance en question. De plus, en particulier, la génération de chaleur dans la zone de travail de la carde peut conduire à des dilatations thermiques différentes dans le cas de différences de température anormalement grandes entre les composants. Pour réduire ou éviter le risque de collision, en fonctionnement pratique, l'espacement de cardage entre les garnitures l'une en face de l'autre est établi afin d'être relativement large, c'est-à-dire qu'un certain jeu de sécurité existe. Un espacement de cardage important, cependant, conduit à une formation de neps indésirables dans le ruban de carde. Au contraire, une taille optimale plus spécialement est souhaitable, de sorte que le compte de neps dans le ruban de carde est réduit de manière substantielle. Dans un appareil connu (DE-PS 229 595), dans le cas d'une carde à rouleau où un jeu entre les éléments de fil de carde doit être contrôlé, selon une première forme de réalisation de la publication, il est connu de relier le revêtement de fil de carde de chaque élément en tant que contact à une ligne d'alimentation électrique, dans laquelle il y a un dispositif de signalisation ou d'alarme. Selon une deuxième forme de réalisation, des basculeurs de contact sont présents, qui sont reliés à la ligne d'alimentation électrique en tant que contacts. Il est désavantageux que, même lors d'un contact unique simplement entre deux extrémités en regard, le circuit soit fermé et le dispositif de signalisation ou d'alarme entre en action. Il peut également arriver qu'une particule électriquement conductrice soit en circulation avec la matière fibreuse, ce qui conduit à un arrêt inopportun par un contact ponctuel. Aux vitesses circonférentielles et moments centrifuges élevés des rouleaux avec garniture, les extrémités de dent individuelles qui dépassent ou des petites particules conductrices sont en pratique, cependant, évacuées après un tel signal. L'appareil connu permet seulement la simple détection de contact. L'invention est par conséquent basée sur le problème de la production d'un appareil du type décrit initialement, qui évite lesdits inconvénients et qui, en particulier d'une manière simple, évite un contact lourd indésirable entre les composants, principalement un endommagement d'une garniture, lorsque des composants en regard s'approchent l'un de l'autre. Ce problème est résolu par un appareil du type décrit en introduction, caractérisé en ce que, lors de contacts avec la garniture du cylindre, des signaux électriques sont émis et le dispositif de mesure comprend un dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts. Au moyen des mesures selon l'invention, le nombre de contacts est déterminé, de sorte qu'un signal ou une réponse est évité s'il y a un seul ou seulement léger contact. En particulier, un arrêt indésirable de la machine, qui pourrait se produire en fonctionnement continu du fait des contacts sporadiques entre les éléments de travail provoqués, par exemple, par des particules conductrices dans la matière fibreuse, est évité. Puisque ces contacts se produisent seulement de manière sporadique, ils peuvent être filtrés en évaluant le nombre de contacts dans une période de contact. Il est ainsi possible de faire la différence entre ces états de contact, par exemple, au moyen de la commande de machine, et d'éviter un endommagement de la garniture. Au moyen des mesures, la quantité des valeurs mesurées est comparée de manière avantageuse à une valeur limite et lorsque la valeur limite est dépassée, un signal et/ou une opération de commutation est initié. La valeur limite est avantageusement choisie de telle sorte qu'elle n'est pas atteinte lorsqu'un contact individuel ou léger se produit. Le dépassement de la valeur limite, d'autre part, initie l'opération de signalisation et/ou de commutation. De cette manière, lorsque des composants en regard s'approchent l'un de l'autre, un contact lourd indésirable entre les composants est évité de façon fiable. Plus particulièrement, selon l'invention, la sortie du dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts peut être reliée par l'intermédiaire d'un comparateur à au moins un dispositif de réglage de valeur et à un dispositif de signalisation et/ou de commutation. La quantité de contacts peut être déterminée directement ou indirectement. Le nombre de contacts peut être déterminé. Un dispositif de comptage peut être présent pour le nombre de contacts. L'intensité des contacts peut être déterminée. Un dispositif de mesure de résistance destiné à déterminer l'intensité des contacts peut être présent. La quantité de contacts par unité de temps peut être déterminée. Le dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts peut comprendre un dispositif de comptage. Les composants l'un en face de l'autre, par exemple des garnitures, peuvent être reliés électriquement au dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts. Le dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts peut comprendre un comparateur. Le comparateur peut être relié à un dispositif de réglage de valeur limite. Le comparateur peut être relié à un dispositif de commande et de régulation électronique, par exemple une commande de machine. Deux garnitures métalliques l'une en face de l'autre peuvent être des composants électriquement conducteurs du circuit électrique. Un fil électrique peut être relié â chaque garniture électriquement conductrice. Un signal électrique peut être généré lors d'un contact entre le rouleau et un composant en face. Les signaux électriques peuvent être évalués par la commande. L'appareil peut être relié à un dispositif de signalisation, un dispositif d'alarme ou un dispositif d'arrêt pour la carde. Pour le jeu entre les composants l'un en face de l'autre, l'appareil peut être relié par exemple à un dispositif d'ajustement pour l'espacement de cardage. La capacité réelle entre les composants l'un en face de l'autre avec un jeu peut être déterminée et, lors d'une variation par rapport à une capacité déterminée, une opération d'indication et/ou une opération de commutation sont initiées. L'appareil peut être utilisé afin de contrôler une interruption dans le circuit électrique. Le contact entre un composant rotatif et un composant non rotatif peut être interrompu. L'usure du composant non rotatif peut être contrôlée. Le contact entre un fil électrique et un composant peut être interrompu. L'appareil peut comprendre un dispositif de mesure de capacité comportant un comparateur de capacité et un dispositif de réglage de valeur limite de capacité. Il peut y avoir une batterie en tant qu'alimentation électrique. Une alimentation électrique destinée à générer une tension de pas plus de 20 V peut être prévue. La quantité de contacts peut être déterminée en mesurant un ou plusieurs paramètres choisis parmi le nombre de fois où le composant touche le rouleau avec garniture, la durée de chaque occasion où le composant touche le rouleau avec garniture, et l'intensité avec laquelle le composant touche le rouleau avec garniture. Un autre aspect de la présente invention se rapporte à un procédé de contrôle du jeu entre un rouleau avec garniture d'une machine textile et un composant opposé, au moins ledit rouleau avec garniture ou ledit composant opposé définissant le jeu devant être contrôlé étant relié à une alimentation électrique. Ce procédé peut comprendre la mise en œuvre de la machine textile; le maintien du rouleau avec garniture et du composant opposé en isolation électrique l'un par rapport à l'autre; à la ou chaque occasion où la garniture du rouleau touche le composant opposé, le contrôle du contact électrique apparaissant avec le contact de la garniture de rouleau et du composant opposé; et la détermination quantitative de la valeur suivant laquelle la garniture de rouleau et le composant opposé se touchent l'un l'autre. Dans ce procédé, on peut déterminer une valeur cumulée pour la valeur selon laquelle la garniture de rouleau et le composant opposé se touchent l'un l'autre, la valeur cumulée comportant nombre, la durée ou l'intensité ou plusieurs d'entre eux avec lesquels la garniture de rouleau et les composants opposés se touchent l'un l'autre. Dans une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention, la capacité électrique entre les composants l'un en face de l'autre peut être déterminée et, en s'écartant d'une capacité souhaitée, un signal est généré pour un processus d'ajustement ou un processus d'arrêt. Au moyen de la mesure de la capacité et en la comparant à une valeur souhaitée, l'état opérationnel du circuit électrique peut être contrôlé. Ceci est particulièrement avantageux en ce que cela permet à un autotest d'être obtenu. Ceci empêche, plus spécialement, l'arrêt de la détection des contacts dans le cas d'une interruption indésirable du circuit électrique, qui peut conduire à un endommagement substantiel voir une rupture complète de la machine. L'invention est expliquée plus en détail ci-après en se référant à des formes de réalisation d'exemple illustrées dans les dessins, dans lesquels : La figure 1 montre schématiquement en vue de côté une carde avec l'appareil selon l'invention, La figure 2 montre un segment de cardage, un fragment d'une plaque latérale avec un jeu entre la garniture de segment de cardage et la garniture de cylindre, La figure 2a montre les éléments de cardage tels que représentés dans la figure 2 en détail, La figure 3 est un schéma de principe avec un dispositif de comptage, un comparateur, un dispositif de réglage de valeurs de limite et un agencement de commande et de régulation électronique (commande de machine), et La figure 4 est un graphique de la dépendance du nombre de contacts par seconde sur la distance moyenne de la garniture de cylindre par rapport aux éléments de travail en regard. La figure 5 est un schéma de principe d'un appareil selon une autre forme de réalisation l'invention, comprenant un dispositif de mesure de capacité, un comparateur de capacité et un dispositif de réglage de valeur limite de capacité; Les figures 6a, 6b sont des coupes partielles à travers une machine de cardage sans interruption du circuit électrique (figure 6a) et avec interruption du circuit électrique (figure 6 Les figures 7a, 7b sont des représentations schématiques des condensateurs et des capacités associées sans interruption du circuit électrique (figure 7a et avec interruption du circuit électrique (figure 7b); La figure 8 montre un palier pour les tourillons rotatifs du cylindre avec une isolation électrique; Les figures 9a, 9b montrent un contact à action de glissement électrique en engagement avec un tourillon de cylindre (figure 9a) et désengagé du tourillon de cylindre (figure 9b). La figure 1 montre une carde à chapeau, par exemple la carde plate Trützschler TC 03, avec un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un détecteur de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, un chapeau rotatif 13 avec des rouleaux de guidage de chapeau 13a, 13b et des barres de chapeau 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont représentés par des flèches courbes respectives. La lettre M désigne le point médian (axe) du cylindre 4. La référence 4a désigne la garniture et 4b désigne le sens de rotation du cylindre 4. La flèche A désigne la direction de travail. Les flèches courbes tracées dans les rouleaux désignent les sens de rotation des rouleaux. Si l'on se réfère à la figure 2, de chaque côté de la carde, une plaque latérale rigide approximativement semi-circulaire 18 est fixée latéralement sur le bâti de machine (non représenté); sur son côté extérieur dans la zone de sa périphérie est prévu de manière concentrique un élément de palier rigide courbe 19, qui possède une surface extérieure convexe 19a en tant que surface de support et un côté inférieur 19b. L'appareil selon l'invention comprend au moins un élément de cardage fixe 20' qui a aux deux extrémités des surfaces de palier qui reposent sur la surface extérieure convexe 19a de l'élément de palier (par exemple un coude d'extension). Des éléments de cardage 20a, 20b avec des bandes de garniture 20a', 20b' (garnitures de cardage) sont montés sur la surface inférieure de l'élément de cardage fixe 20'. La référence 21 désigne le cercle des extrémités des garnitures 20a', 20b'. Le cylindre 4 a sur sa périphérie une garniture de cylindre 4a, par exemple une garniture en dent de scie. La référence 22 désigne le cercle des extrémités de la garniture de cylindre 4a. La distance entre le cercle des extrémités 21 et le cercle des extrémités 22 est désignée par la lettre a et est par exemple de 0,20 mm. Le jeu entre la surface extérieure convexe 19a et le cercle des extrémités 22 est désigné par la lettre b. Le rayon de la surface extérieure convexe 19a est désigné par rl et le rayon du cercle des extrémités 22 est désigné par r2. Les rayons rl et r2 se coupent au niveau du point médian M du cylindre 4. Le segment de cardage fixe 20' représenté dans la figure 2 se compose d'un support 23 et de deux éléments de cardage 20a, 20b, qui sont disposés à la suite dans le sens de rotation (flèche 4b) du cylindre 4, les garnitures 20a', 20b' des éléments de cardage 20a, 20b et la garniture 4a du cylindre 4 s'étendant l'une en face de l'autre. Le corps de support 23 se compose d'un élément profilé creux en aluminium et possède des espaces creux continus. Comme cela est représenté dans la figure 3, garniture de cardage 4a (tout en acier) et les bandes de garniture 20a' (tout en acier) sont l'une en face de l'autre avec un jeu a (voir la figure 2) . La garniture de cylindre 4a est reliée par l'intermédiaire d'un fil électrique 24 et la bande de garniture 20a' est reliée par l'intermédiaire d'un fil électrique 25 à un dispositif de comptage 26. Le dispositif de comptage 26 est capable de déterminer le nombre de contacts entre la garniture de carde 4a et la bande de garniture 20a' par unité de temps. Une alimentation électrique, par exemple une batterie, est présente dans le fil 24. Le dispositif de comptage 26 est relié par l'intermédiaire d'un fil électrique 28 à un comparateur 29, auquel est par ailleurs relié un dispositif de réglage de valeur limite. Le comparateur 29 est capable de comparer le nombre de contacts déterminé par le dispositif de comptage 26 avec un nombre de contacts préétabli dans l'émetteur de valeur limite. Finalement, la sortie du comparateur 29 est reliée à l'entrée d'un dispositif de commande et de régulation électronique, par exemple la commande de machine 31. Lorsqu'une limite pour le nombre de contacts par seconde est dépassée (voir la L5 figure 4), la carde K est arrêtée par un dispositif d'arrêt 32. Les garnitures métalliques 4a et 20a' agissent comme un commutateur dans un circuit électrique. La batterie 27 peut produire par exemple une basse tension de 20 5 V. Dans la figure 4, le nombre de contacts par seconde est reporté en fonction du jeu moyen de la garniture de cylindre 4a par rapport aux éléments de travail, par exemple la bande de garniture 20a'. La 25 référence 61 désigne la plage de fonctionnement normale de la machine, par exemple la carde. Les références 62 et 63 désignent des contacts sporadiques qui se trouvent en dessous de la limite d'arrêt, auquel cas la machine n'est pas arrêtée. Trois courbes sont représentées pour la durée 30 de contact t = 0,1 ms, t = 1 ms et t = 2 ms La référence 34 désigne la limite d'arrêt possible pour t = 0,1 ms et 35 désigne la limite d'arrêt possible pour t = 1 ms. Comme cela est représenté dans la figure 5, garniture de cardage 4a ((tout en acier) et les bandes de garniture 20a' (tout en acier) sont l'une en face de l'autre avec un jeu a. La garniture de cylindre 4a est reliée par l'intermédiaire d'un fil électrique 24 et la bande de garniture 20a' est reliée par l'intermédiaire d'un fil électrique 25 à un dispositif de comptage 26. Le dispositif de comptage 26 est capable de déterminer le nombre de contacts entre la garniture de carde 4a et la bande de garniture 20a' par unité de temps. Une alimentation électrique, par exemple une batterie 27, est présente dans le fil 24. Le dispositif de comptage 26 est relié par l'intermédiaire d'un fil électrique 28 à un comparateur de contact 29, auquel est par ailleurs relié un dispositif de réglage de valeur limite 30. Le comparateur 29 est capable de comparer le nombre de contacts déterminés par le dispositif de comptage 26 avec un nombre de contacts préétabli dans le dispositif de réglage de valeur limite 30. La sortie du comparateur 29 est reliée à l'entrée d'un dispositif de commande et de régulation électronique, par exemple la commande de machine 31. Lorsqu'une limite pour le nombre de contacts par seconde est dépassée, la carde K est arrêtée par un dispositif d'arrêt 32. De ce point vue, l'appareil correspond à celui de la figure 3. Les garnitures métalliques 4a et 20a' agissent comme un commutateur dans un circuit électrique. La batterie 27 peut produire par exemple une basse tension de 5 V. Dans le circuit électrique, dans l'exemple de la figure 5, dans le fil 24, il y a un dispositif de mesure de capacité 36, qui est relié par l'intermédiaire d'un fil 41 à un comparateur de capacité 37 auquel est par ailleurs relié un dispositif de réglage de valeur limite de capacité 38 (dispositif de réglage de valeur souhaitée). Le comparateur de capacité 37 est capable de comparer la capacité réelle C. ou Ctot mesurée dans le circuit à une capacité souhaitée préétablie Cl. La sortie du comparateur de capacité 37 est reliée par l'intermédiaire d'un fil 43 à l'entrée du dispositif de commande et de régulation électronique 31. L'existence d'une interruption dans le circuit est indiquée par un dispositif d'indication 39. L'arrêt de la carde K par le dispositif d'arrêt 32 peut également être effectué. Selon les figures 6a et 6b, le cylindre est électriquement isolé, et une tension est appliquée dessus. Si les éléments fonctionnels et la garniture de cylindre 4a se touchent, ceci est indiqué par des contacts individuels pouvant être comptés. En évaluant le nombre de contacts et la durée, la machine K peut être arrêtée au bon moment. Un endommagement de la machine est par conséquent empêché. Etant donné que le cylindre 4 tourne, la connexion électrique est produite par l'intermédiaire d'un contact à action de glissement (tige de carbone 40) disposé de manière centrale dans le tourillon de cylindre 44a. Afin d'assurer la fonction du système (TOM), cette connexion électrique est testée à des intervalles réguliers ou de manière continue (autotest). Dans le cas du cylindre 4, la zone délimitée par le cylindre 4 et les éléments fonctionnels (garniture 20a', 20b') est très grande, alors que le jeu est très petit. Par 25 conséquent, la capacité Cl doit prendre une valeur très grande (figure 6a). Si le contact est interrompu dans une zone (figure 6b), un deuxième condensateur à lames est produit au niveau du point de rupture. Considérée en termes électriques, une liaison en série de condensateurs est 30 ainsi produite. Dans ce cas, la capacité totale (variable mesurée) est calculée à partir de la formule suivante : Ctot -capacité totale (variable mesurée) Cl - capacité partielle 1, par exemple entre cylindre et les éléments fonctionnels C2 - capacité partielle 2 au niveau du point perturbation L'exemple numérique suivante sert à une explication supplémentaire : en fonctionnement normal, c'est-à-dire sans interruption du circuit (figure 6a), la capacité entre le cylindre 4 et les éléments fonctionnels est égale à 1000 du fait de la surface importante. Dans le cas d'une panne, c'est-à-dire lorsque le circuit est interrompu (figure 6b), une capacité supplémentaire C2 est ajoutée dans la zone de la connexion électrique interrompue. Celle-ci a une surface beaucoup plus petite, supposée ici à une valeur de 10. Si ces deux valeurs sont insérées dans la formule pour la liaison en série, alors ce qui suit est vrai pour la capacité totale : 1 1 1 = Ctot Clo + C ou 0,101 l Ctot = 0 , 101 = 9,9 Si la valeur du système intact (figure 6a) de 1000 est comparée à celle du système défectueux (figure 6b) de 9,9, une différence nette est révélée. Une telle différence signifie une panne dans le système (autotest). Le condensateur KI illustré dans la figure 7a est déterminé par la surface des garnitures 4a et 20b' (voir la figure 5), le jeu a et la constante diélectrique s. Le condensateur ICI (de capacité CI) est relié à une alimentation électrique symboles et ; le 30 circuit électrique n'est pas interrompu. Selon la figure 7b, au condensateur KI est ajouté un deuxième condensateur d'une capacité C2), qui est déterminé par les surfaces de face d'extrémité la tige de carbone 40 et du 25 1 tourillon 44a, par la distance de la tige de carbone 40 par rapport au tourillon 44a (voir la figure 6b) et la constante diélectrique s. Une liaison en série des condensateurs KI et K2 est ainsi formée. Pour un montage rotatif des tourillons d'arbre 44a et 44b, un palier de pivot respectif 45a, 45b est présent (voir les figures 6a, 6b). Selon la figure 8, le palier de pivot 45a, 45b est monté dans une partie nonrotative 452. La partie 451 (élément isolant) qui engage d'une part la plaque du côté fixe, c'est-à-dire le bâti de machine, et d'autre part la partie 452 est électriquement non-conductrice, c'est-à-dire un isolant. La partie 452, qui s'engage avec chacun des paliers conducteurs 45a et 45b, est en métal (acier) c'est-à-dire est électriquement conductrice. De cette manière, les composants prévus avec un jeu sont électriquement isolés l'un par rapport à l'autre et sont reliés en tant qu'éléments de contact à l'alimentation électrique 27. Comme cela est représenté dans la figure 9a, une face d'extrémité de la tige de carbone 40 se trouve au niveau d'une face d'extrémité du tourillon d'arbre rotatif 44a, alors que l'autre face d'extrémité de la tige de carbone 40 est chargée par un ressort de compression 47. La tige de carbone 40 est montée dans un élément de maintien cylindrique creux 46 de façon à se déplacer dans la direction axiale. La référence 48 désigne un fil électrique entre la tige de carbone 40 et le dispositif de mesure de capacité 36, qui est relié par l'intermédiaire d'une ligne 49 à la plaque latérale métallique 50a. La tige de carbone 40 est en contact électrique avec le tourillon d'arbre 44a, de telle sorte que le circuit est fermé. Si, par exemple, du fait de l'usure, la tige de carbone 40 représentée dans la figure 9b a un jeu b par rapport tourillon d'arbre 44a, le circuit est interrompu. Dans le même temps, en plus du condensateur K1, l'autre condensateur K2 est ainsi formé (voir la figure 7b). L'invention a été expliquée en utilisant l'exemple d'un composant fixe (élément de cardage fixe 20'). L'invention comprend également des composants qui ne sont pas fixes, par exemple des barres de chapeau 14 (chapeau rotatif), des garnitures sur des rouleaux en rotation sur une carde à rouleau (rouleaux de travail, rouleaux de nettoyage) ou similaire
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L'invention se rapporte à un appareil dans une machine de préparation de filature avec un rouleau à grande vitesse avec garniture (4a) disposé face à au moins un composant avec garniture et/ou sans garniture (20a) et un jeu entre les composants l'un en face de l'autre qui peut être modifié. Ces composants sont isolés électriquement l'un par rapport à l'autre et reliés en tant qu'éléments de contacts à une ligne d'alimentation électrique, dans laquelle est disposé un élément de mesure destiné à vérifier le contact. Afin d'éviter d'une manière simple un contact indésirable entre les composants, des signaux électriques sont émis lors des contacts avec la garniture (4a) du rouleau et le dispositif de mesure est relié à un dispositif (26) destiné à déterminer la quantité de contacts.
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1. Appareil dans une machine de préparation de filature, plus spécialement une carde à chapeau, une carde à rouleau ou similaire, destiné à contrôler et/ou ajuster des jeux au niveau de composants, dans lesquels un rouleau à grande vitesse avec garniture est disposé face à au moins un composant avec garniture et/ou sans garniture et le jeu entre les composants l'un en face de l'autre est modifiable, les composants disposés avec un jeu étant isolés électriquement l'un par rapport à l'autre et étant reliés en tant qu'éléments de contacts à une ligne d'alimentation électrique, dans laquelle est disposé un élément de mesure destiné à vérifier le contact, caractérisé en ce que, lors de contacts avec la garniture (4a) du cylindre (4), des signaux électriques sont émis et le dispositif de mesure comprend un dispositif {28) destiné à déterminer la quantité de contacts. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la sortie du dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts est reliée par l'intermédiaire d'un comparateur (29) à au moins un dispositif de réglage de valeur limite (30) et à un dispositif de signalisation et/ou de commutation (32). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la quantité de contacts peut être déterminée directement. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la quantité de contacts peut être déterminée indirectement. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le nombre de contacts peut être déterminé. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un dispositif de comptage est présent pour le nombre de contacts. 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'intensité des contacts peut être déterminée. 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'un dispositif de mesure de résistance destiné à déterminer l'intensité des contacts est présent. 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la quantité de contacts par unité de temps peut être déterminée. 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts comprend un dispositif de comptage. 11. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les composants l'un en face de l'autre, par exemple des garnitures 4a, 3020a', 20b') sont reliés électriquement au dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts. 12. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le dispositif destiné à déterminer la quantité de contacts comprend un comparateur {29). 13. Appareil selon la 12, caractérisé en ce que le comparateur (29) est relié à un dispositif de réglage de valeur limite (30). 14. Appareil selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le comparateur (29) est relié à un dispositif de commande et de régulation électronique, par exemple une commande de machine (31). 15. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que deux garnitures métalliques (4a; 20a', 20b') l'une en face de l'autre sont des composants électriquement conducteurs du circuit électrique. 16. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce qu'un fil électrique {24, 25) est relié à chaque garniture électriquement conductrice. 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce qu'un signal électrique est généré lors d'un contact entre le rouleau et un composant en face. 18. Appareil selon la 17, caractérisé en ce que les signaux électriques sont évalués par la commande. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que l'appareil est relié à un dispositif de signalisation. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que l'appareil est relié à un dispositif d'alarme. 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que l'appareil est 5 relié à un dispositif d'arrêt (32) pour la carde (K). 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que, pour le jeu entre les composants l'un en face de l'autre, l'appareil 20 est relié par exemple à un dispositif d'ajustement pour l'espacement de cardage (a). 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que la capacité 25 réelle (CI; Ctot) entre les composants (4a, 20a; 40, 44a) l'un en face de l'autre avec un jeu (a; b) peut être déterminée (dispositif de mesure de capacité 36) et, lors d'une variation (comparateur de capacité 37) par rapport à une capacité déterminée (C1; dispositif de réglage de 30 valeur limite de capacité 38), une opération d'indication (39) et/ou une opération de commutation {32) sont initiées. 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que l'appareil estutilisé afin de contrôler une interruption dans le circuit électrique. 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que le contact entre un composant rotatif (44a) et un composant non rotatif (40) est interrompu. 26. Appareil selon la 25, caractérisé en ce que l'usure du composant non rotatif (40) est contrôlée. 27. Appareil selon la 16 et l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que 5 le contact entre un fil électrique (24, 25, 48, 49) et un composant est interrompu. 28. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que l'appareil 20 comprend un dispositif de mesure de capacité (36) comportant un comparateur de capacité (37) et un dispositif de réglage de valeur limite de capacité (38). 29. Appareil selon l'une quelconque des 25 1 à 28, caractérisé en ce qu'il y a une batterie en tant qu'alimentation électrique. 30. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 29, caractérisé en ce qu'il y a une 30 alimentation électrique destinée à générer une tension de pas plus de 20 V. 31. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que la quantité decontacts est déterminée en mesurant un ou plusieurs paramètres choisis parmi le nombre de fois où le composant touche le rouleau avec garniture, la durée de chaque occasion où le composant touche le rouleau avec garniture, et l'intensité avec laquelle le composant touche le rouleau avec garniture. 32. Procédé de contrôle du jeu entre un rouleau avec garniture d'une machine textile et un composant opposé, au moins ledit rouleau avec garniture ou ledit composant opposé définissant le jeu devant être contrôlé étant relié à une alimentation électrique, caractérisé en ce qu'il comprend : la mise en œuvre de la machine textile; le maintien dudit rouleau avec garniture et dudit composant opposé en isolation électrique l'un par rapport à l'autre; à la ou chaque occasion où la garniture du rouleau touche le composant opposé, le contrôle du contact électrique apparaissant avec le contact de la garniture de rouleau et du composant opposé; et la détermination quantitative de la valeur suivant laquelle la garniture de rouleau et le composant opposé se touchent l'un l'autre. 33. Procédé selon la 32, caractérisé en ce que l'on détermine une valeur cumulée pour la valeur selon laquelle la garniture de rouleau et le composant opposé se touchent l'un l'autre, la valeur cumulée comportant le nombre, la durée ou l'intensité ou plusieurs d'entre eux avec lesquels la garniture de rouleau et les composants opposés se touchent l'un l'autre.
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D
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D01
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D01G
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D01G 15
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D01G 15/28,D01G 15/08,D01G 15/24
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FR2888707
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A1
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PROCEDE DE TRANSMISSION D'INFORMATION PAR UN SERVEUR AU TERMINAL D'UN UTILISATEUR
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L'invention concerne le domaine des procédés de transmission d'information par un serveur au terminal d'un utilisateur. L'information transmise dépend souvent de plusieurs facteurs liés à l'utilisateur, comme par exemple un profil de préférences de l'utilisateur ou bien la localisation de l'utilisateur. Selon un art antérieur, décrit par exemple dans la demande de brevet internationale WO 97/41654, en particulier aux lignes 7-12 de la page 3, il est présenté un tel procédé de transmission d'information. Mais l'information n'est pas transmise par le serveur à l'utilisateur de manière continue ou aléatoire, elle n'est transmise qu'à certains instants donnés bien particuliers. La transmission de l'information est déclenchée par un événement extérieur à l'utilisateur. Après que cet événement soit survenu, le serveur, en lui transmettant une information, en avertit ainsi l'utilisateur qui peut réagir à l'événement. Or l'invention se pose le problème non seulement de permettre à l'utilisateur de réagir à l'événement, mais mieux, c'est-à-dire d'anticiper l'événement et de se préparer à y faire face avant que cet événement n'arrive. Pour cela, l'invention considère de préférence des événements prévisibles, et en particulier des événements prévus par l'utilisateur lui-même et donc qui peuvent facilement être connus à l'avance. Ainsi, le serveur transmet à l'utilisateur une information liée à un événement mais il la lui transmet avant que l'événement n'arrive justement pour que l'utilisateur puisse faire face à l'événement. Selon l'invention, il est prévu un procédé de transmission d'au moins une information par un serveur au terminal d'un utilisateur donné, l'information étant sélectionnée parmi un ensemble d'informations en fonction à la fois d'un profil de préférences de l'utilisateur, de la localisation de l'utilisateur, et d'un événement, caractérisé en ce que l'événement est un événement futur prévu par ledit utilisateur et disponible pour le serveur dans un agenda dudit utilisateur avant la date de réalisation dudit événement futur prévu, et en ce que le serveur envoie au terminal de l'utilisateur l'information à la fois avant la date de réalisation dudit événement futur prévu mais après la détermination de la localisation de l'utilisateur lors de l'événement futur prévu. Dans une application préférentielle, l'événement est l'arrivée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, caractérisé essentiellement par sa date et sa durée. Dans cette application préférentielle, la transmission de l'information est une proposition d'activité. Ainsi, le procédé de transmission d'information par le serveur à l'utilisateur devient un procédé de proposition d'activité par un serveur à un utilisateur pendant les créneaux de temps libre de l'utilisateur. Un serveur spécifique apte à la mise en oeuvre de ce procédé de proposition d'activité est alors également prévu. Selon l'invention, dans cette application préférentielle, il est prévu un procédé de proposition d'activité par un serveur à un utilisateur pendant les créneaux de temps libre de l'utilisateur comprenant: une étape de consultation des créneaux de temps libre de l'utilisateur dans un agenda de l'utilisateur pour déterminer la date et la durée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; une étape de localisation de l'utilisateur pour déterminer la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; une étape de consultation du profil de préférences de l'utilisateur pour en extraire une ou plusieurs activités préférées par l'utilisateur; une étape de consultation d'au moins une base de données d'activités pour en extraire le lieu et l'horaire d'ouverture d'une ou de plusieurs activités préférées par l'utilisateur; une étape de sélection d'une ou de plusieurs activités possibles parmi les activités préférées par l'utilisateur en fonction à la fois de la date et de la durée dudit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, de la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, du lieu et de l'horaire d'ouverture des activités préférées par l'utilisateur; une étape de proposition, à l'utilisateur par le serveur, d'une ou de plusieurs activités parmi les activités possibles. Selon l'invention, il est alors encore prévu un serveur de proposition d'activité à un utilisateur pendant les créneaux de temps libre de l'utilisateur 2888707 3 comprenant: des moyens de consultation des créneaux de temps libre de l'utilisateur dans un agenda de l'utilisateur pour déterminer la date et la durée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; des moyens de localisation de l'utilisateur pour déterminer la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; les moyens de consultation étant aptes à consulter un profil de préférences de l'utilisateur pour en extraire une ou plusieurs activités préférées par l'utilisateur; les moyens de consultation étant aptes à consulter au moins une base de données d'activités pour en extraire le lieu et l'horaire d'ouverture d'une ou de plusieurs activités préférées par l'utilisateur; des moyens de sélection d'une ou de plusieurs activités possibles parmi les activités préférées par l'utilisateur en fonction à la fois de la date et de la durée dudit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, de la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, du lieu et de l'horaire d'ouverture des activités préférées par l'utilisateur; des moyens de proposition, à l'utilisateur par le serveur, d'une ou de plusieurs activités parmi les activités possibles. L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et des dessins joints, donnés à titre d'exemples, où : - la figure 1 représente schématiquement un exemple de système dans lequel est mise en oeuvre une réalisation préférentielle du procédé selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement un exemple de système dans lequel est mise en oeuvre une réalisation préférentielle du procédé selon l'invention. Ce système comprend un terminal 1, un réseau 2 et un serveur 3. Le terminal 1 et le réseau 2 sont reliés par une liaison 4 qui est par exemple du type GPRS (pour l'acronyme anglais General Packet Radio Service) ou UMTS (pour l'acronyme anglais Universal Mobile Telecommunications System). Le réseau 2 et le serveur 3 sont reliés par une liaison 5 qui est par exemple du type ADSL (pour l'acronyme anglais Asymetric Digital Subscriber Line). Le terminal 1 est de préférence un téléphone mobile. Le réseau 2 est de préférence le réseau internet. Le serveur 3 comprend de préférence plusieurs blocs: un agenda 31, un profil 32, un dispositif de localisation 33, un module d'activités 34, une base de données 35. Le serveur 3 doit être fonctionnellement lié par des liaisons 6 à tous ces blocs de manière à pouvoir communiquer avec eux. Il est également possible par exemple que le serveur 3 soit réduit au module d'activités 34. Dans ce cas, le dispositif de localisation 33 et la base de données 35 sont situés dans le réseau 2, tandis que l'agenda 31 et le profil 32 peuvent être situés soit dans le réseau 2, soit même dans le terminal 1. Le procédé de proposition d'activité selon l'invention va maintenant être décrit plus en détail à l'aide de la figure 1. Le procédé de proposition d'activité comprend plusieurs étapes au terme desquelles un serveur 3 propose à un utilisateur, par l'intermédiaire de son terminal 1, une ou plusieurs activités pendant les créneaux de temps libre de l'utilisateur. Chaque étape peut être réalisée par un élément distinct ou bien tout ou partie des étapes peuvent être réalisées par un seul élément, par exemple le module d'activités 34. Le module d'activités 34 va consulter plusieurs blocs afin d'obtenir les informations dont il a besoin. Le module d'activités 34 consulte l'agenda 31 de manière à connaître les créneaux de temps libre de l'utilisateur afin de pouvoir déterminer la date et la durée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur. Cet agenda 31 aura bien sûr été préalablement rempli directement ou indirectement, par exemple par téléchargement à partir du terminal 1, par l'utilisateur qui y aura indiqué à la fois ses créneaux de temps occupé et ses créneaux de temps libre. Le module d'activités 34 consulte le profil 32 qui constitue le profil des préférences de l'utilisateur qui aidera le serveur à mieux choisir une activité susceptible de plaire à l'utilisateur. L'utilisateur peut y avoir précisé par exemple aussi bien un type d'activité comme sport ou visite de monument, qu'une activité 2888707 5 précise comme piscine ou visite de musée de peinture impressionniste. De même le profil 32 peut s'enrichir automatiquement en intégrant les activités choisies par l'utilisateur dans le passé, en s'inspirant d'un historique des activités choisies par l'utilisateur, aussi bien quant au type d'activité que quant à leur durée ou au moment de la journée, pour déterminer les préférences de l'utilisateur. Les profils 32 des différents utilisateurs reliés au serveur 3 sont de préférence rassemblés dans une base de données de profils, mais peuvent aussi être situés chacun dans le terminal 1 de l'utilisateur correspondant. Le module d'activités 34 consulte le dispositif de localisation 33 de manière à déterminer avant le créneau de temps libre, et de préférence juste avant, la position de l'utilisateur, de manière à ne proposer à l'utilisateur que des activités qui sont faisables dans le créneau de temps libre en tenant compte du temps de transport, éventuellement aller et retour, entre la position de l'utilisateur et le lieu de l'activité. Si dans l'agenda 31, en plus des créneaux de temps libre, l'utilisateur a indiqué de manière suffisamment précise et fiable sa localisation durant ledit créneau de temps libre, le dispositif de localisation 33 devient superflu, et l'étape de localisation peut s'effectuer simultanément à l'étape de consultation des créneaux de temps libre, au cours d'une même opération de consultation de l'agenda 31 de l'utilisateur. Le module d'activités 34 consulte une base de données 35 laquelle comprend divers renseignements concernant les activités pouvant être proposées à l'utilisateur, notamment le lieu et l'horaire d'ouverture desdites activités, ainsi que le cas échéant tout autre renseignement comme la façon de se rendre sur le lieu de l'activité, des commentaires culturels, des images, le type de fréquentation de ce lieu, le prix que coûte cette activité, le matériel requis pour l'exercer, etc... L'horaire d'ouverture de l'activité ainsi que la date d'arrivée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur n'ont pas nécessairement besoin d'être définis avec une grande précision, il peut suffire que soit simplement vérifié leur compatibilité, c'est-à-dire que compte-tenu de l'horaire d'ouverture, l'activité peut bien être exercée au cours du créneau de temps libre considéré. Après avoir consulté tous ces blocs, le module d'activités 34 peut alors réaliser une étape de sélection d'une ou de plusieurs activités possibles parmi les activités préférées par l'utilisateur en fonction à la fois de la durée dudit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, de la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, du lieu et de l'horaire d'ouverture des activités préférées par l'utilisateur. Puis, parmi ces activités possibles qui peuvent toutes être réalisées par l'utilisateur pendant le créneau de temps libre considéré, le module d'activités 34 en choisit une ou plusieurs selon des critères de choix prédéfinis ou même modifiables, comme par exemple proposer toutes les activités, ou bien en priorité les activités sportives, ou bien seulement celles pour lesquelles le temps de transport est inférieur à un certain seuil, ou bien tout autres critères de choix éventuellement définis par l'utilisateur lui-même. Pour un créneau de temps libre important, le module d'activités peut même proposer une série d'activités qui s'enchaînent. De préférence, la proposition d'activités s'effectuera en deux temps. Dans un premier temps, une ou plusieurs activités seront présentées à l'utilisateur avec un premier ensemble réduit d'informations de manière à permettre à l'utilisateur un choix rapide et efficace de l'une d'entre elles. Puis, un second ensemble plus vaste et plus précis d'informations pourra donner à l'utilisateur tous les renseignements complémentaires nécessaires ou simplement utiles pour que l'utilisateur profite le mieux de l'activité qu'il a choisi d'exercer pendant le créneau de temps libre considéré. Le premier ensemble d'informations contiendra avantageusement le type d'activité, le prix de l'activité et le temps disponible pour l'activité dans le créneau de temps libre considéré. Pour obtenir le temps disponible pour l'activité dans le créneau de temps libre considéré, l'étape de sélection calcule, à partir de la durée du créneau de temps libre et de la durée du temps de transport, le temps restant qui sera le temps disponible pour l'activité. Le second ensemble d'informations contient des renseignements complémentaires de toutes sortes, non nécessaires pour effectuer un choix, mais à priori utiles pour exercer l'activité choisie. Selon des critères d'indication choisis par l'utilisateur, le temps disponible comme le prix peuvent être indiqués de manière visuelle permettant ainsi un choix rapide de l'utilisateur, comme par exemple les couleurs rouge, orange et verte, par exemple pour un temps disponible faible, moyen ou important, ou bien pour un prix élevé, modéré ou nul comme dans le cas d'une activité gratuite. Dans une réalisation préférentielle, les activités préférées de l'utilisateur comprennent à la fois des activités répétitivement proposées et des activités ponctuelles qui ne seront pas reproposées lorsqu'elles auront été effectuées une fois. Soit dans l'agenda 31, soit dans le profile 32, en plus des activités souvent de loisir que l'utilisateur aime pratiquer souvent, l'utilisateur a encore la possibilité d'ajouter des activités ponctuelles à faire, sans que le moment soit déterminé ou obligatoire, comme des courses à faire par exemple ou une visite chez le médecin ou encore quelque chose à aller chercher à un endroit donné, que le module d'activités essaiera de lui proposer dans des créneaux de temps libre afin que l'utilisateur en soit débarrassé. Une fois effectuées, ces activités ponctuelles ne sont plus reproposées par le module d'activités à moins bien sûr qu'elles n'aient été depuis lors reprogrammées par l'utilisateur. Dans une option, il peut être envisagé des groupes de personnes toutes rattachées à un même serveur de manière à ce que le serveur puisse leur proposer des activités synchronisées, par exemple aller à la piscine entre midi et deux heures avec Paul et Isabelle qui se trouvent pouvoir y aller dans un créneau de temps libre identique ou voisin. Dans une réalisation préférentielle, le procédé selon l'invention comprend une étape de rappel des tâches à effectuer pendant les créneaux de temps occupé de l'utilisateur. Non seulement le serveur propose à l'utilisateur des activités pendant les créneaux de temps libre mais il lui rappelle aussi les tâches prévues à effectuer pendant les créneaux de temps occupé. De manière à ce que d'une part le serveur sache où se trouve l'utilisateur juste avant son créneau de temps libre et d'autre part que l'utilisateur ait tout de même un peu de temps de réflexion pour se décider et choisir une activité, les activités proposées avant ledit créneau de temps libre, sont de préférence proposées entre 5 et 15 minutes avant ledit créneau de temps libre
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L'invention concerne le domaine des procédés de transmission d'information par un serveur au terminal d'un utilisateur.C'est un procédé de transmission d'au moins une information par un serveur (3) au terminal (1) d'un utilisateur donné, l'information étant sélectionnée parmi un ensemble d'informations en fonction à la fois d'un profil (32) de préférences de l'utilisateur, de la localisation (33) de l'utilisateur, et d'un événement futur prévu par ledit utilisateur et disponible pour le serveur dans un agenda (31) dudit utilisateur avant la date de réalisation dudit événement futur prévu, le serveur envoyant au terminal de l'utilisateur l'information à la fois avant la date de réalisation dudit événement futur prévu mais après la détermination de la localisation de l'utilisateur lors de l'événement futur prévu.
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1. Procédé de transmission d'au moins une information par un serveur (3) au terminal (1) d'un utilisateur donné, l'information étant sélectionnée parmi un ensemble d'informations en fonction à la fois d'un profil (32) de préférences de l'utilisateur, de la localisation (33) de l'utilisateur, et d'un événement, caractérisé en ce que l'événement est un événement futur prévu par ledit utilisateur et disponible pour le serveur dans un agenda (31) dudit utilisateur avant la date de réalisation dudit événement futur prévu, et en ce que le serveur envoie au terminal de l'utilisateur l'information à la fois avant la date de réalisation dudit événement futur prévu mais après la détermination de la localisation de l'utilisateur lors de l'événement futur prévu. 2. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que l'événement est l'arrivée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur. 3. Procédé de transmission selon la 2, caractérisé en ce que la transmission de l'information est une proposition d'activité. 4. Procédé de proposition d'activité par un serveur (3) à un utilisateur pendant les créneaux de temps libre de l'utilisateur comprenant: - une étape de consultation des créneaux de temps libre de l'utilisateur dans un agenda (31) de l'utilisateur pour déterminer la date et la durée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; - une étape de localisation de l'utilisateur pour déterminer la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; - une étape de consultation du profil (32) de préférences de l'utilisateur pour en extraire une ou plusieurs activités préférées par l'utilisateur; 2888707 10 - une étape de consultation d'au moins une base de données d'activités (35) pour en extraire le lieu et l'horaire d'ouverture d'une ou de plusieurs activités préférées par l'utilisateur; - une étape de sélection d'une ou de plusieurs activités possibles parmi les activités préférées par l'utilisateur en fonction à la fois de la date et de la durée dudit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, de la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, du lieu et de l'horaire d'ouverture des activités préférées par l'utilisateur; - une étape de proposition, à l'utilisateur par le serveur, d'une ou de plusieurs activités parmi les activités possibles. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de sélection calcule, à partir de la durée du créneau de temps libre et de la durée du temps de transport, la durée d'exercice de l'activité, et en ce que l'étape de proposition indique à l'utilisateur au moins le temps disponible pour l'activité. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les activités préférées de l'utilisateur comprennent à la fois des activités répétitivement proposées et des activités ponctuelles qui ne seront pas reproposées lorsqu'elles auront été effectuées une fois par l'utilisateur. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de rappel des tâches à effectuer pendant les créneaux de temps occupé de l'utilisateur. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les activités proposées avant ledit créneau de temps libre, sont proposées entre 5 et 15 minutes avant ledit créneau de temps libre. 2888707 Il 9. Serveur de proposition d'activité à un utilisateur pendant les créneaux de temps libre de l'utilisateur comprenant: - des moyens (34) de consultation des créneaux de temps libre de l'utilisateur dans un agenda (31) de l'utilisateur pour déterminer la date et la durée d'un prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; - des moyens de localisation (33) de l'utilisateur pour déterminer la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur; - les moyens de consultation étant aptes à consulter un profil (32) de préférences de l'utilisateur pour en extraire une ou plusieurs activités préférées par l'utilisateur - les moyens (34) de consultation étant aptes à consulter au moins une base de données (35) d'activités pour en extraire le lieu et l'horaire d'ouverture d'une ou de plusieurs activités préférées par l'utilisateur; - des moyens (34) de sélection d'une ou de plusieurs activités possibles parmi les activités préférées par l'utilisateur en fonction à la fois de la date et de la durée dudit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, de la position de l'utilisateur avant ledit prochain créneau de temps libre de l'utilisateur, du lieu et de l'horaire d'ouverture des activités préférées par l'utilisateur; - des moyens (34) de proposition, à l'utilisateur par le serveur, d'une ou de plusieurs activités parmi les activités possibles.
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G,H
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G06,H04
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G06Q,H04W
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G06Q 10,H04W 8
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G06Q 10/00,H04W 8/18
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FR2902917
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A1
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SYSTEME DE MESURE ET DE STIMULATION DE L'ACTIVITE COGNITIVE
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La présente. invention est relative à un système permettant de stimuler et/ou mesurer/estimer l'activité cognitive et/ou neurologique d'un humain. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication de stimulateurs visuels de l'activité neurologique d'êtres humains. Un objectif de l'invention est de proposer un système améliorant les capacités mnésiques et attentionnelles d'une personne âgée. Il a été décrit dans le document WO-03085622, une méthode d'entraînement de la mémoire assisté par ordinateur, qui utilise différentes techniques de mémorisation. Le brevet US-4,166,452 décrit un système de test de réponses d'un humain à des stimuli par une séquence de tests comportant des stimuli tactiles, visuels ou auditifs, ainsi que des réponses désirées et dans lequel les temps de réponse aux tests sont imprimés. La demande de brevet US-2005/0153267 décrit une méthode assistée par ordinateur d'entraînement à la reconnaissance de phonèmes, dans laquelle des bonifications sont présentées à l'utilisateur en fonction de ses réponses, de façon partiellement aléatoire. Le brevet US-6,896,656 décrit un appareil pour réaliser des tests neurologiques incluant une unité à microprocesseur reliée à un dispositif de détection d'une réaction de l'utilisateur et à un dispositif d'affichage ; des procédures de tests enregistrés provoquent la génération de stimuli et la détection de la réaction du patient. L'appareil inclut une interface de connexion par modem à un réseau d'ordinateurs pour la transmission et la modification des procédures de test. Un objectif de l'invention est de proposer de tels procédés, programmes, systèmes et/ou appareils qui soient améliorés et/ou qui remédient, en partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des systèmes connus. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de mesure et/ou stimulation de l'activité cognitive/neurologique d'un utilisateur, le système comportant : - une première mémoire dans laquelle sont enregistrées des données d'exercices à pratiquer par l'utilisateur, - un dispositif d'introduction de données par l'utilisateur, - un dispositif d'affichage d'images, une seconde mémoire dans laquelle sont enregistrées des données de performance de l'utilisateur au cours de la réalisation d'un exercice, et - une unité de traitement de données qui est reliée aux première et seconde mémoires, au dispositif d'introduction de données et au dispositif d'affichage d'images, et qui est arrangée, en particulier programmée, pour : i) commander l'affichage d'images sur le dispositif d'affichage en fonction de données introduites par l'utilisateur à l'aide du dispositif d'introduction et des données d'exercices de la première mémoire, ii) calculer des données de performance en fonction des données introduites par l'utilisateur et du temps de réponse de celui ci, iii) enregistrer dans la seconde mémoire les données de performance calculées. Lesdites première et seconde mémoire, le dispositif d'introduction de données, le dispositif d'affichage d'image et l'unité de traitement de données peuvent être intégrés au sein d'un seul appareil électronique tel qu'un ordinateur personnel, qui peut être portable ou portatif, ou un assistant numérique particulier ( PDA ). Dans un tel cas notamment, le programme de traitement des données peut comporter ûou être essentiellement constitué par- une applet s'exécutant dans un navigateur Internet. Le dispositif d'affichage peut être intégré à un téléviseur ; dans ce cas notamment, le dispositif d'introduction de données peut être constitué par un dispositif de télécommande du téléviseur ; lorsqu'un modem et/ou décodeur est associé/incorporé au téléviseur, lesdites mémoires peuvent y être intégrées et le programme de traitement de données peut également être enregistré et/ou exécuté par le modem/décodeur. L'affichage des images peut également être réalisé par un vidéo projecteur ou par des lunettes de réalité virtuelles. Une télécommande comportant un nombre réduit (notamment un nombre inférieur ou égal à 5) de touches peut servir à l'introduction de données. Les données introduites par l'utilisateur peuvent être essentiellement constituées de données de choix binaire ou tertiaire. L'introduction de données par l'utilisateur peut également se faire par l'intermédiaire du clavier d'un téléphone, d'un écran tactile, d'une souris, ou bien à l'aide d'un dispositif de détection et de reconnaissance vocale, de détection des ondes cérébrales émises par l'utilisateur, ou de détection et d'analyse de mouvements d'une ou plusieurs partie(s) du corps de l'utilisateur, en particulier le tronc, le(s) membre(s), la tête, ou les yeux de l'utilisateur. Selon des modes préférés de réalisation, le système selon l'invention peut comporter en outre : - une troisième mémoire ou base de données contenant des données contextuelles personnelles, c'est-à-dire relatives à un utilisateur particulier ; ces données peuvent notamment comporter des données graphiques telles que des photographies de lieux familiers (ou de personnes connues) pour l'utilisateur ; - une unité de planification de session(s) ou séquence(s) pour déterminer, en fonction notamment de l'historique des exercices déjà réalisés par un utilisateur et de ses performances au cours de ces exercices, une ou plusieurs séquences d'exercices type à réaliser ultérieurement par cet utilisateur ; - une base de données d'exercices type et de distracteurs, chaque exercice type étant conçu pour mesurer ou développer les facultés de mémoire visuelle et/ou spatiale, de mémoire à court terme ou à long terme, et/ou les facultés d'attention focalisée, spatiale, ou partagée de l'utilisateur ; des exercices destinés à améliorer la résistance à la distraction sont prévus pour être réalisés par l'utilisateur au cours d'une séquence d'exercices type ; une unité de génération de session(s) ou séquence(s) d'exercices à réaliser par un utilisateur, qui sont adaptés à cet utilisateur, c'est-à- dire à l'historique des exercices qu'il a déjà réalisés, aux performances qu'il a obtenues et à son contexte personnel ; une base de données d'apprentissage répertoriant l'historique des résultats obtenus par plusieurs utilisateurs du système. Le générateur de séquence(s) est de préférence relié à la base de données contextuelles personnelles pour pouvoir en extraire les données propres à un utilisateur déterminé. Le générateur de séquence élabore une séquence d'exercices adaptés à un utilisateur déterminé, à partir d'une séquence d'exercices type déterminée par l'unité de planification de séquence, en utilisant les données de la base de données d'exercices type et en y incorporant les données contextuelles personnelles de cet utilisateur. Le planificateur de séquence (ou session) peut comporter un classifieur déterminant une séquence d'exercices type à réaliser à partir de l'historique des exercices déjà réalisés par un utilisateur déterminé et à partir d'historiques d'exercices réalisés par d'autres utilisateurs. Ce classifieur peut opérer par classification ou analyse statistique des performances obtenues. Le classifieur peut, en variante, comporter un réseau de neurones (artificiels) pour déterminer une séquence à réaliser en fonction de performances obtenues pour des séquences déjà réalisées. Le planificateur de séquence peut également déterminer une séquence à partir de règles enregistrées dans une mémoire ou base de règles ; le planificateur peut en particulier comporter un système expert. L'unité de génération de séquence d'exercices modifie ou complète les données enregistrées dans la première mémoire. Cette unité peut être prévue dans ù ou associée à ù ladite unité de traitement de données ou ledit appareil électronique, de sorte que l'on dispose d'un appareil autonome, simple, et performant. En variante, l'unité de génération de séquence d'exercices peut être incorporée à un second appareil électronique tel qu'un ordinateur, qui est ù temporairement ou non ù relié au premier appareil électronique par un réseau de télécommunication. La base de données d'apprentissage est de préférence associée à ù enregistrée dans ù ledit second appareil relié au premier appareil par un réseau de télécommunication. La mémoire contenant les données contextuelles personnelles est de préférence associée à ù incorporée dans ù ledit premier appareil. L'unité de planification de séquence(s) et la base de données d'exercices type et de distracteurs peuvent être associées à û incorporées dans û le premier ou le second appareil. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre schématiquement un mode de réalisation et d'utilisation d'un système selon l'invention. La figure 2 illustre plus en détail les principaux composants d'un système selon l'invention ainsi que leur interconnexion. Par référence aux figures 1 et 2, le système selon l'invention comporte deux appareils électroniques 3, 6 de traitement de données qui sont reliés par un réseau 5 de transmission de données tel que le réseau Internet. L'appareil ou ordinateur 6 distant peut héberger la base d'apprentissage 32 répertoriant l'historique des performances/résultats obtenus par plusieurs utilisateurs du système ayant réalisé plusieurs séquences d'exercices, ainsi que la base 34 contenant tous les exercices types proposés aux utilisateurs. Dans les modes de réalisation correspondant aux figures 1 et 2, l'appareil 4 sensible aux réactions de l'utilisateur ûtélécommande par exemple-, et l'appareil 2 de présentation d'images à l'utilisateur ûtel qu'un téléviseur- sont séparés de l'appareil 3, 39 de traitement des données 37 de réaction de l'utilisateur ; en variante, ces trois appareils peuvent être réunis en un seul appareil tel qu'un micro-ordinateur. Par référence à la figure 2 notamment, l'appareil 3 comporte, outre l'unité 39 de traitement des données 37 et la mémoire 39a contenant des données définissant un exercice ûou une séquence d'exercices- en cours de réalisation par l'utilisateur, une mémoire 36 d'enregistrement (temporaire) des performances de l'utilisateur dans la réalisation de cet exercice ùou de cette séquence d'exercices- en cours, ces deux mémoires 36, 39a étant reliées/associées à l'unité 39 (qui comporte généralement un microprocesseur et une horloge). A partir des données 37 caractéristiques des actions de l'utilisateur sur le dispositif 4, l'unité 39 commande l'affichage d'images sur l'appareil 2 et lui délivre des données 38 d'images, selon une séquence de présentation d'images enregistrées dans la mémoire 39a et correspondant à un exercice particulier d'une séquence d'exercices personnalisés. L'unité 39 calcule en outre les performances de l'utilisateur à partir des données 37 et enregistre des données correspondantes ùtelles que le temps de réponse par l'utilisateur à la présentation d'une image, et/ou une donnée de réussite/échec - dans la mémoire 36. Les données de performances ainsi obtenues pour au moins un exercice sont collectées pour être utilisées pour déterminer les prochains exercices qui seront proposés à l'utilisateur. A cet effet, la mémoire 36 est reliée à l'unité 33 qui élabore une séquence d'exercices type ; l'unité 33 est reliée à la base d'apprentissage 32 contenant des données relatives aux performance obtenues par plusieurs utilisateurs. L'unité 33 peut par exemple déterminer une séquence (future) d'exercices type en fonction des performances (passées) d'un utilisateur déterminé, en inférant une augmentation de niveau de difficulté d'exercices à proposer, à partir d'un jeu de règles tel qu'un jeu combinant ùavec un opérateur ET- les trois règles suivantes : Règle RI : l'exercice doit avoir été réalisé au moins trois fois au niveau actuel (courant) ; Règle R2 : au cours des trois dernières réalisations de cet exercice, la performance de l'utilisateur pour l'exercice doit avoir progressé au minimum d'un pourcentage déterminé, d'une fois sur l'autre ; - Règle R3 : (Entre la première réalisation et la réalisation la plus récente, il y a une amélioration d'au moins 20% de la performance) OU (la performance de la dernière fois est supérieure à 90%) ET (pas de baisse de performance entre deux réalisations consécutives de l'exercice, (T-3 et T-2), (T-2 et T-1), et (T-1 et T)). L'unité 33 peut en outre compléter la base 32 en fonction des données reçues de la mémoire 36. La séquence d'exercices déterminée par le planificateur 33 est transmise à un module 35 de génération des données complètes de définition d'un exercice à proposer à l'utilisateur, par une liaison entre ces deux unités/modules 33, 35. Pour élaborer ces données de définition d'un exercice, l'unité 35 combine les données d'exercice type reçues de l'unité 33, avec des données de définition d'une trame d'exercice ûou exercice standard- que l'unité 35 extrait de la base de données 34 d'exercice, ainsi qu'avec des données de personnalisation d'exercice extraites d'une mémoire ou base de données 31 de données personnelles, en fonction de l'identité de l'utilisateur auquel est destiné cet exercice. Les données complètes d'exercice ûou de séquence d'exercices- ainsi déterminées sont transmises à l'unité 39 et/ou à la mémoire 39a qui lui est associée, en vue de la prochaine exécution de cet exercice. Au sens de la présente demande, le terme image signifie, sauf indication explicite ou implicite contraire, outre des images seules, des images associées notamment à des signes visuels (chiffres, lettres, texte, notamment) ou à des signes auditifs (sons, voix, musique), ainsi que des séquences d'images le cas échéant associées à de tel signes (séquences vidéo notamment)
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L'invention concerne un système de stimulation de l'activité cognitive d'un utilisateur, qui comporte :- une première mémoire dans laquelle sont enregistrées des données d'exercices à pratiquer,- un dispositif d'introduction de données par l'utilisateur,- un dispositif d'affichage d'images,- une seconde mémoire dans laquelle sont enregistrées des données de performance de l'utilisateur au cours d'un exercice,- une unité de traitement de données qui est reliée aux mémoires, au dispositif d'introduction de données et au dispositif d'affichage d'images, et qui est arrangée pour :i) commander l'affichage d'images sur le dispositif d'affichage en fonction de données introduites par l'utilisateur à l'aide du dispositif et des données de la première mémoire,ii) calculer des données de performance en fonction des données introduites par l'utilisateur et du temps de réponse de celui ci,iii) enregistrer dans la seconde mémoire les données de performance calculées.
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1. Système de mesure ou de stimulation de l'activité cognitive d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte : - une première mémoire (39a) dans laquelle sont enregistrées des données d'exercices à pratiquer par l'utilisateur, - un dispositif (4) d'introduction de données (37) d'action par l'utilisateur, - un dispositif (2) d'affichage d'images (38), - une seconde mémoire (36) dans laquelle sont enregistrées des données de performance de l'utilisateur au cours de la réalisation d'un exercice, et - une unité de traitement de données (3,39) qui est reliée aux première et seconde mémoires, au dispositif d'introduction de données et au dispositif d'affichage d'images, et qui est arrangée, en particulier programmée, pour : i) commander l'affichage d'images sur le dispositif (2) d'affichage en fonction de données (37) introduites par l'utilisateur à l'aide du dispositif (4) d'introduction et des données d'exercices de la première mémoire, ii) calculer des données de performance en fonction des données introduites par l'utilisateur et du temps de réponse de celui ci, iii) enregistrer dans la seconde mémoire les données de performance calculées. 11 2. Système selon la 1 dans lequel lesdites première et seconde mémoires et l'unité de traitement de données sont intégrés au sein d'un premier appareil électronique (2, 3, 4). 3. Système selon la 1 ou 2 dans lequel le programme de l'unité de traitement des données comporte une applet s'exécutant dans un navigateur Internet. 4. Système selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel le dispositif d'affichage est intégré à un téléviseur. 5. Système selon la 4 dans lequel le dispositif d'introduction de données est intégré à û ou constitué par - un dispositif de télécommande du téléviseur. 6. Système selon la 4 ou 5 dans lequel lesdites mémoires et l'unité de traitement de données sont intégrées à un modem ou décodeur associé ou incorporé au téléviseur. 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel le dispositif d'introduction de données et/ou le dispositif d'affichage d'image sont intégrés à un premier appareil électronique (2, 3, 4). 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 3 ou 7 dans lequel l'affichage des images est réalisé par un vidéo projecteur ou par des lunettes de réalité virtuelles. 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 4 ou 6 à 8 dans lequel l'introduction de données par l'utilisateur s'effectue par l'intermédiaire du clavier d'un téléphone, d'un écran tactile, ou d'une souris. 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 4 ou 6 à 8 dans lequel l'introduction de données par l'utilisateur s'effectue à l'aide d'un dispositif de détection et de reconnaissance vocale, de détection des 12 ondes cérébrales émises par l'utilisateur, ou de détection et d'analyse de mouvements d'une ou plusieurs partie(s) du corps de l'utilisateur. 11. Système selon l'une quelconque des 1 à 10 qui comporte en outre - une troisième mémoire (31) ou base de données contenant des données contextuelles personnelles, c'est-à-dire relatives à un utilisateur particulier, notamment des données graphiques telles que des photographies de lieux ou de personnes ; - une unité (33) de planification de session(s) ou séquence(s) pour déterminer, en fonction notamment de l'historique des exercices déjà réalisés par un utilisateur et de ses performances au cours de ces exercices, une ou plusieurs séquences d'exercices type à réaliser ultérieurement par cet utilisateur ; - une base de données (34) d'exercices type et de distracteurs, chaque exercice type étant conçu pour mesurer ou développer les facultés de mémoire visuelle et/ou spatiale, de mémoire à court terme ou à long terme, et/ou les facultés d'attention focalisée, spatiale, ou partagée de l'utilisateur ; - une unité (35) de génération de session(s) ou séquence(s) d'exercices à réaliser par un utilisateur, qui sont adaptés à cet utilisateur, c'est-à-dire à l'historique des exercices qu'il a déjà réalisés, aux performances qu'il a obtenues et à son contexte personnel ; - une base de données (32) d'apprentissage répertoriant l'historique des résultats de plusieurs utilisateurs du système. 12. Système selon la 11 dans lequel le générateur (35) de séquence(s) est relié à la base de données (31) contextuelles personnelles pour pouvoir en extraire les données propres à un utilisateur déterminé. 13 13. Système selon la 11 ou 12 dans lequel le générateur (35) de séquence élabore une séquence d'exercices adaptés à un utilisateur déterminé à partir d'une séquence d'exercices type déterminée par l'unité (33) de planification de séquence, en utilisant les données (34) de la base de données d'exercices type et en y incorporant les données contextuelles personnelles de cet utilisateur. 14. Système selon l'une quelconque des 11 à 13 dans lequel le planificateur (33) de séquence comporte un classifieur déterminant une séquence d'exercices type à réaliser à partir de l'historique des exercices déjà réalisés par un utilisateur déterminé et à partir d'historiques d'exercices réalisés par d'autres utilisateurs. 15. Système selon la 14 dans lequel le classifieur opère par analyse statistique des performances obtenues. 16. Système selon la 14 dans lequel le classifieur comporte un réseau de neurones artificiels pour déterminer une séquence à réaliser en fonction de performances obtenues pour des séquences déjà réalisées. 17. Système selon l'une quelconque des 11 à 16 dans lequel le planificateur (33) de séquence détermine une séquence à partir de 20 règles (RI, R2, R3) enregistrées dans une mémoire ou base de règles. 18. Système selon l'une quelconque des 11 à 17 dans lequel l'unité (35) de génération de séquence d'exercices modifie ou complète les données enregistrées dans la première mémoire (39a). 19. Système selon l'une quelconque des 11 à 18 dans 25 lequel l'unité (35) de génération de séquence d'exercices et la mémoire (31) contenant les données contextuelles personnelles sont prévues dans ù ou associées à ù ladite unité (39) de traitement de données ou ledit premier appareil électronique (2, 3, 4). 14 20. Système selon l'une quelconque des 11 à 18 dans lequel l'unité (35) de génération de séquence d'exercices est incorporée à un second appareil électronique (6) relié au premier appareil électronique par un réseau (5) de télécommunication. 21. Système selon l'une quelconque des 11 à 20 dans lequel base de données (32) d'apprentissage est associée à ù enregistrée dans ù un second appareil électronique (6).
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G09,G06
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G09B,G06F
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G09B 5,G06F 19
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G09B 5/02,G06F 19/00
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FR2894499
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A1
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ASSEMBLAGE ENTRE UNE PIECE METALLIQUE ET UNE PIECE EN MATERIAU CERAMIQUE A BASE DE SIC ET/OU DE C
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i L'invention se rapporte à un assemblage entre une pièce métallique et une pièce en matériau céramique à base de carbure de silicium (SiC) et/ou de carbone (C). Cette invention trouve une application privilégiée dans le domaine de l'aéronautique, pour l'assemblage d'une pièce en alliage métallique réfractaire, comme un alliage à base de nickel (Ni) ou de cobalt (Co), et d'une pièce en matériau composite à matrice céramique, ou pièce CMC. Plus particulièrement, les pièces CMC concernées comprennent une matrice à base de SiC, de C ou une matrice dite "mixte" de C et de SiC, renforcée par des fibres de SiC et/ou de C. Ladite matrice peut être monophasée (par exemple entièrement en SiC) ou multiphasée (elle peut contenir, par exemple, au moins une autre phase à propriété auto-cicatrisante telle que décrite dans le document FR 2 732 338). Les pièces CMC sont utilisées dans les turboréacteurs d'avion en remplacement des pièces mécaniques les plus exposées thermomécaniquement, car elles conservent de bonnes propriétés mécaniques à hautes températures, nécessitent un refroidissement moindre, et sont généralement plus légères. Un problème se pose toutefois pour fixer ces pièces en matériau céramique aux pièces métalliques qui les environnent. Parmi les techniques d'assemblage utilisées à ce jour, on trouve l'assemblage mécanique classique, de type rivetage ou boulonnage. Ce type d'assemblage se révèle souvent inadapté pour des raisons d'encombrement, de masse et/ou de mauvais comportement dynamique. On connaît par ailleurs des techniques d'assemblage par brasage pour assembler deux pièces en matériau céramique, entre elles. Toutefois, ces techniques sont difficilement utilisables pour braser ensemble une pièce en matériau céramique et une pièce métallique, en raison des comportements thermo-mécaniques et physico-chimiques très différents des matériaux céramique et métallique. En particulier, on se trouve confronté à une différence de dilatation très importante entre les pièces en présence. En effet, le coefficient de dilatation d'un alliage métallique est souvent deux à cinq fois supérieur à celui des matériaux céramiques utilisés. Ainsi, lors du refroidissement consécutif à la fusion de la composition de brasure, le retrait relatif de la pièce métallique engendre une zone en compression, respectivement en traction, dans les zones adjacentes au joint de brasure de la pièce en matériau céramique, respectivement de la pièce métallique. Il s'ensuit une flexion de l'ensemble faisant naître des contraintes pouvant être à l'origine de la rupture de l'une des pièces, généralement la pièce en matériau céramique qui est la plus fragile, et une mauvaise tenue du joint de brasure du fait de sa déformation localisée. En outre, en raison de la forte réactivité de C ou de SiC vis-à-vis des métaux (plus particulièrement des métaux de transition), on constate généralement la formation de composés chimiques fragiles de type carbures ou siliciures entre les pièces céramique et métallique. Ces composés fragiles augmentent la fragilité de l'assemblage. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients, ou tout au moins de les atténuer, en proposant un assemblage qui permette, d'une part, de compenser l'écart de dilatation entre une pièce métallique et une pièce en matériau céramique à base de SiC et/ou de C et, d'autre part, d'éviter ou de limiter la formation de composés chimiques indésirables. Ce but est atteint grâce à un assemblage selon l'invention comportant une structure empilée comprenant les éléments suivants assemblés deux à deux, dans cet ordre, par brasage : - ladite pièce métallique ; - une première pièce intercalaire ; - une deuxième pièce intercalaire ; et - ladite pièce en matériau céramique à base de SiC et/ou de C, cet assemblage étant tel que : - la deuxième pièce intercalaire est réalisée en un autre matériau céramique (i.e. un matériau céramique différent de celui de ladite pièce en matériau céramique), cet autre matériau céramique étant chimiquement moins réactif vis-à-vis des métaux que SiC ou C, et présentant un coefficient de dilatation inférieur à celui du matériau constitutif de ladite pièce métallique ; et - la première pièce intercalaire est métallique et apte à se déformer pour compenser l'écart de dilatation entre ladite pièce métallique et la deuxième pièce intercalaire. On notera que ladite pièce céramique peut être une pièce en SiC massif ou une pièce CMC du type précédemment décrit. L'invention propose donc d'intercaler entre les pièces céramique et métallique deux pièces intercalaires ayant des fonctions distinctes. La première pièce intercalaire permet de compenser, en se déformant, les écarts de dilatation entre les pièces céramique et métallique. Selon un premier mode de réalisation de la première pièce intercalaire, celle-ci est composée d'une couche de matériau métallique ductile. Dans ce cas, la pièce présente généralement une structure massive et forme un coussin de matière apte à se déformer par cisaillement. Parmi les matériaux ductiles susceptibles d'être utilisés, on peut citer le nickel, le palladium, l'or, ou des alliages comprenant ces différents métaux. Avantageusement, pour les applications aéronautiques qui nécessitent des assemblages réfractaires, on choisit les alliages à base de nickel, ceux-ci présentant une bonne tenue à haute température et un coût limité. Selon un deuxième mode de réalisation de la première pièce intercalaire, ladite déformation est obtenue en choisissant une structure déformable pour cette pièce. Cette structure peut, par exemple, être à ressort à spirale ou à soufflet. La pièce n'est alors pas nécessairement en matériau ductile. Pour garantir de bonnes propriétés mécaniques et une bonne tenue en température, cette pièce peut être réalisée en alliage à base de Ni ou de Co. La deuxième pièce intercalaire vise à protéger chimiquement ladite pièce en matériau céramique en empêchant l'attaque de celle-ci par la brasure liquide utilisée, qui comprend généralement des métaux réactifs vis-à-vis de SiC ou de C. Ainsi, on intercale entre la pièce en matériau céramique et les pièces métalliques de l'assemblage la deuxième pièce intercalaire, réalisée en un autre matériau céramique, moins réactif vis-à-vis des métaux (plus particulièrement des métaux de transition), comme un oxyde ou un nitrure. Avantageusement, la deuxième pièce intercalaire présente une rigidité et/ou une résistance à la rupture plus élevée que celle de la pièce en matériau céramique. La rigidité de la deuxième pièce intercalaire permet de former un appui rigide pour la première pièce intercalaire, ce qui assure la déformation de cette dernière, et permet d'atténuer les contraintes mécaniques s'exerçant sur la pièce en matériau céramique. Sa résistance à la rupture permet de garantir la bonne tenue mécanique de l'assemblage. La deuxième pièce intercalaire permet ainsi de protéger mécaniquement la pièce en matériau céramique qui, par nature, est généralement fragile. Avantageusement, la deuxième pièce intercalaire présente un coefficient de dilatation suffisamment proche de celui de la pièce en matériau céramique, afin de limiter les écarts de dilatation entre ces pièces. Avantageusement, compte tenu des conditions mécaniques et chimiques que doit vérifier la deuxième pièce intercalaire, on réalise celle-ci en mullite (un oxyde) ou en nitrure d'aluminium AIN (un nitrure). La mullite est un silicate d'alumine, composé défini de formule (3Al203, 2SiO2) pouvant être obtenu par chauffage de silice en présence d'alumine. Pour les applications aéronautiques qui nécessitent des assemblages réfractaires, la mullite et l'AIN sont particulièrement intéressants en raison de leur bonne tenue en température et de leur bonne tenue à l'oxydation. Pour d'autres applications, l'alumine (AI203) peut être utilisée. Avantageusement, la première composition de brasure utilisée pour assembler la première pièce intercalaire à la pièce métallique et/ou à la deuxième pièce intercalaire, est à base de Ni et comprend une proportion atomique de Ti inférieure à ou de l'ordre de 10%. De préférence, cette première composition comprend également les éléments suivants : Fe, Cr et Si. Les compositions de brasure comprenant les éléments Ni, Fe, Cr, Si et Ti seront notées ci-après NiFeCrSiTi. Différentes compositions de brasures à base de Ni, dites réactives (parce qu'elles donnent naissance à de nouveaux composés chimiques intermétalliques), sont déjà connues mais dans le cas présent, la proportion de Ti doit être limitée car cet élément présente une forte réactivité vis-à-vis de la deuxième pièce intercalaire, ce qui conduirait à la naissance de phases intermétalliques fragiles. Ainsi, ladite première composition de brasure comprend, de préférence, en pourcentages atomiques : entre 3 et 6% (préférentiellement entre 3,5 et 5,5%) de Ti lorsque la deuxième pièce intercalaire est en AIN, et entre 6 et 10% de Ti lorsque la deuxième pièce intercalaire est en mullite. Avantageusement, la deuxième composition de brasure utilisée pour assembler la deuxième pièce intercalaire en AIN ou en mullite à la pièce en matériau céramique à base de SiC et/ou de C, est un alliage à base de Si. Selon une première alternative, cette deuxième composition de brasure comprend essentiellement, en pourcentages atomiques : 60% à 97% de silicium Si et 40 à 3% de zirconium Zr et, de préférence, il s'agit d'un mélange eutectique de siliciure de zirconium ZrSi2 et de Si. L'utilisation d'un mélange ZrSi2-Si pour braser une pièce en matériau céramique à base de SiC avec une pièce en mullite, est connue et décrite dans le document WO 03/037823. L'utilisation de ZrSi2-Si présente l'inconvénient suivant : la température de liquidus d'un mélange eutectique ZrSi2-Si est d'environ 1370 C, température généralement supérieure à la température de début de fusion à des alliages métalliques aéronautiques utilisés pour la pièce métallique et/ou la première pièce intercalaire (par exemple, la température de début de fusion de l'alliage "Hastelloy X", décrit plus loin, est de 1310 C). Pour réaliser l'assemblage de l'invention il est donc nécessaire d'effectuer deux cycles thermiques successifs de montée et descente en température : un premier cycle effectué typiquement jusqu'à 1400 C pour réaliser l'assemblage de la pièce en matériau céramique à la deuxième pièce intercalaire ; et un second cycle effectué typiquement jusqu'à 1250 C, température supérieure à la température de liquidus de la première composition de brasure, mais à laquelle lesdits alliages métalliques aéronautiques ne se dégradent pas. Ce second cycle permet de réaliser l'assemblage final en assemblant les pièces métalliques entre elles, c'est-à-dire la pièce métallique de base et la première pièce intercalaire métallique, et avec les pièces en matériaux céramiques, c'est-à-dire la seconde pièce intercalaire et la pièce en matériau céramique à base de SiC et/ou de C. Selon une deuxième alternative, la deuxième composition de brasure est constituée essentiellement par un mélange de siliciure de praséodyme (PrSi2) et de Si, dans lequel le silicium (Si) est majoritaire et le praséodyme (Pr) est minoritaire, en proportions atomiques. Une telle composition de brasure est nouvelle et peut être utilisée plus généralement pour l'assemblage par brasage de deux pièces, l'une des pièces étant en céramique à base de SiC et/ou de C et l'autre pièce étant en céramique à base de SiC, de C, d'AIN ou de mullite. Avantageusement, ledit mélange de PrSi2 et de Si comprend, en pourcentages atomiques 78% à 97% de Si et 22 à 3% de Pr et, de préférence, consiste en un mélange eutectique de PrSi2 et de Si. Lorsque la proportion atomique du mélange de PrSi2 et de Si est proche de l'eutectique, c'est-à-dire de l'ordre de 81 à 85% de Si et 19 à 15% de Pr, la température de fusion de la composition de brasure PrSi2-Si est relativement basse et on peut réaliser l'assemblage en procédant à un brasage de l'ensemble des pièces de l'assemblage en une seule étape. On notera que la température de liquidus d'un mélange eutectique de PrSi2 et de Si est d'environ 1212 C, et donc d'environ 158 C inférieure à la température de liquidus d'un mélange eutectique de ZrSi2 et de Si. Dans le cas où la proportion atomique du mélange de PrSi2 et de Si est moins proche de l'eutectique, notamment entre 78 et 81% de Si et 22 à 19% de Pr, ou entre 85 et 97% de Si et 15 à 3% de Pr, il faudra alors procéder en deux étapes, comme détaillé ci-dessus, pour éviter la fusion des pièces métalliques. Grâce à la composition de brasure PrSi2-Si, il est donc possible de braser ensemble toutes les pièces de l'assemblage, en une seule étape, à une température supérieure aux températures de liquidus desdites première et deuxième compositions de brasure, mais qui reste suffisamment faible pour ne pas dégrader les alliages en présence. L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage par brasage à l'aide d'une telle composition. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un assemblage selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un assemblage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 3 représente schématiquement un assemblage selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Selon un premier exemple d'assemblage selon l'invention, représenté sur la figure 1, celui-ci comprend : - une pièce métallique 1 réalisée en un alliage de base Ni comme celui commercialisé sous la marque déposée "Hastelloy X" comprenant, en pourcentages en poids : au plus 0,5 % d'Al ; au plus 0,008 % de B ; 0,05 % à 0,15 % de C ; 20,5 % à 23 % de Cr ; 0,5 % à 2,5 % de Co ; au plus 0,5 % de Cu ; 17 à 20 % de Fe ; au plus 1 % de Mn ; 8 à 10 % de Mo ; au plus 0,04 % de P ; au plus 1 % de Si ; au plus 0,03 % de S ; au plus 0,15 % de Ti ; 0,2 à 1 % de W et un solde en Ni; - une première pièce intercalaire 3 réalisée en alliage à base de Ni, par exemple un alliage commercialisé sous la marque déposée "Inconel 600", "Inconel 601", "Inconel 625" ou "Nimonic 80A". Un alliage de type "Inconel 625" comprend typiquement, en pourcentages en poids : au plus 0,4% d'Al ; au plus 0,1% de C ; 20 à 23% de Cr ; au plus 1 % de Co ; au plus 5% de Fe ; au plus 0,5% de Mn ; 8 à 10% de Mo ; 3,15 à 4,15% de Niobium io Nb ; au plus 0,015% de P ; au plus 0,5% de Si ; au plus 0,015% de S ; au plus 0, 4% de Ti ; et un solde en Ni. - une deuxième pièce intercalaire 5 réalisée en AIN ; et - une pièce composite à matrice céramique 7 (CMC), à base de SiC. La première composition de brasure 2 utilisée pour braser la pièce 15 métallique 1 à la première pièce intercalaire 3 et pour braser la première pièce intercalaire 3 à la deuxième pièce intercalaire 5 est de type NiFeCrSiTi et comprend essentiellement (i.e. aux impuretés près), en pourcentages massiques : 2,8% de Fe ; 7% de Cr ; 6,2% de Si ; 4,5% de Ti et un solde en Ni. 20 La deuxième composition de brasure 6 utilisée pour braser la deuxième pièce intercalaire 5 à la pièce en matériau céramique 7 est un mélange eutectique de ZrzSi et de Si. Le procédé d'assemblage des pièces métallique 1 et céramique 7 comprend deux cycles thermiques de montée et descente en température, et 25 comprend essentiellement les étapes suivantes : - la deuxième composition de brasure 6 est disposée sur les surfaces à assembler de la pièce en matériau céramique 7 et de la deuxième pièce intercalaire 5 ; - l'ensemble ainsi formé (pièces 5 et 7 et composition 6) est monté en 30 température au-delà de la température de liquidus de la deuxième composition de brasure 6, puis refroidi ; - la première composition de brasure 2 est disposée sur les surfaces à assembler des première et deuxième pièces intercalaires 3 et 5 et de la pièce métallique 1; et - le nouvel ensemble ainsi formé (pièces 5, 7, 3 et 1, compositions 2 et 6) est monté en température au-delà de la température de liquidus de la première composition de brasure 2, puis refroidi. Voici un exemple détaillé d'un tel procédé : les surfaces des parties des pièces 5 et 7 à assembler, respectivement en AIN et en CMC, sont dégraissées dans un solvant organique par exemple du type acétone, ester, éther, alcool ou un mélange de ceux-ci. Les surfaces des parties des pièces 7 et 5 sont enduites de la suspension de la deuxième composition de brasure 6, formée d'un mélange eutectique de ZrSi2 et de Si. Les parties au voisinage du joint CMC / AIN sont recouvertes d'une suspension dite anti-mouillant non mouillable par ladite composition. Cette suspension évite l'écoulement de la composition de brasure hors du joint CMC / AIN. L'ensemble ainsi formé, prêt à être brasé, est disposé dans un four sous vide ou sous atmosphère de gaz neutre. Un premier cycle thermique avec un palier de température est effectué typiquement à 1400 C pendant 5 à 10 minutes. Cette température est supérieure à la température du liquidus de la composition de la brasure (au moins 25 C au-dessus). L'ensemble est alors refroidi jusqu'à température ambiante à raison par exemple de 5 C par minute. L'assemblage CMC / AIN est sorti du four. Un cordon de brasure continu est observé entre le CMC et l'AIN. L'ensemble est nettoyé avec de l'acétone puis de l'éthanol avant le second brasage avec la première pièce intercalaire 3 et la pièce métallique 1. La première pièce intercalaire 3 est en en alliage de base Ni de type "Inconel 625" la pièce métallique 1 est en alliage de base Ni de type "Hastelloy X". La pièce CMC 7, le cordon de la deuxième composition de brasure 6 et les bords de la pièce 5 en AIN sont recouverts d'une suspension dite anti-mouillant, non mouillable par la première composition de brasure de type NiFeCrSiTi. Cette dernière est appliquée sous forme de ruban sur l'AIN. Par-dessus ce ruban de brasure, la première pièce intercalaire 3 est déposée. Cette pièce 3 est ensuite recouverte d'un ruban de brasure de type NiFeCrSiTi puis de la pièce métallique 1. Les bords des pièces 1 et 3 peuvent être revêtus d'anti-mouillant non mouillable par la composition de brasure NiFeCrSiTi. Pour la première pièce intercalaire 3, ce revêtement anti-mouillant dépend de la forme de cette pièce. L'ensemble CMC / brasure ZrSi2-Si / AIN / brasure NiFeCrSiTi / alliage de base Ni/brasure NiFeCrSiTi / alliage de base Ni, prêt à être brasé, est disposé dans un four sous vide ou sous atmosphère de gaz neutre. Un second cycle thermique est effectué avec un palier de température à 1100 C pendant 30 minutes puis un second palier à 1250 C pendant 15 minutes. Cette température de 1250 C est supérieure à la température du liquidus de la composition de brasure NiFeCrSiTi (au moins 25 C au dessus). L'ensemble est alors refroidi jusqu'à température ambiante à raison, par exemple, de 5 C par minute. Selon un deuxième exemple d'assemblage selon l'invention, la deuxième composition de brasure 6 utilisée dans le premier exemple donné ci-dessus, est remplacée par un mélange eutectique de PrSi2 et de Si. Dans ce cas, Le procédé d'assemblage des pièces métallique 1 et céramique 7 comprend un seul cycle thermique de montée et descente en température, qui comprend essentiellement les étapes suivantes : - la deuxième composition de brasure 6 est disposée sur les surfaces à assembler de la pièce en matériau céramique 7 et de la deuxième pièce intercalaire 5 ; et la première composition de brasure 2 est disposée sur les surfaces à assembler des première et deuxième pièces intercalaires 3 et 5 et de la pièce métallique 1; et - l'ensemble ainsi formé (pièces 5, 7, 3 et 1, compositions 2 et 6) est monté en température au-delà des températures de liquidus des première et deuxième compositions de brasure 6 et 2, puis l'ensemble est refroidi. Voici un exemple détaillé d'un tel procédé : Les surfaces des pièces 1, 3, 5 et 7 à assembler sont dégraissées dans un solvant organique par exemple du type acétone, ester, éther, alcool ou un mélange de ceux-ci. Les surfaces des parties des pièces CMC 7 et AIN 5 en vis à vis sont recouvertes de carbone nécessaire au bon mouillage de ces surfaces par la composition de brasure PrSi2-Si. Le carbone peut être appliqué : 1) sous forme de poudre de graphite mélangée ou non par un liant organique, 2) par des techniques de dépôt du type dépôt chimique en phase vapeur ou CVD (pour "chemical vapor deposition") ou dépôt physique en phase vapeur ou PVD (pour "physical vapor deposition"), 3) tout simplement en frottant les surfaces avec une mine en graphite (par exemple une mine de crayon de papier). L'épaisseur de carbone recommandée est de l'ordre de 1 micromètre. Une fois que la couche de carbone a été appliquée sur toutes ces surfaces, on dispose la suspension de la deuxième composition de brasure formée du mélange eutectique PrSi2-Si entre la pièce CMC 7 et la pièce AIN 5. Les parties au voisinage du joint sont i0 recouvertes d'une suspension dite anti-mouillant non mouillable par ladite composition. Cette suspension évite l'écoulement de la brasure hors du joint CMC / AIN. L'AIN est recouvert d'un ruban de brasure de type NiFeCrSiTi. Par-dessus ce ruban de brasure, la première pièce intercalaire 3 en alliage de base Ni est mise en place. Cette pièce 3 est ensuite recouverte d'un ruban de brasure de type NiFeCrSiTi puis de la pièce métallique en "Hastelloy X" massive. Les bords des pièces en alliage métallique 1 et 3 peuvent être revêtus d'anti-mouillant, non mouillable par la composition NiFeCrSiTi. Pour la première pièce intercalaire 3, ce revêtement anti-mouillant dépend de la forme de cette pièce. L'ensemble CMC / brasure PrSi2-Si / AIN / brasure NiFeCrSiTi / alliage de base Ni / brasure NiFeCrSiTi / alliage de base Ni, prêt à être brasé, est disposé dans un four sous vide (ou sous atmosphère de gaz neutre). Un unique cycle thermique est effectué avec un palier de température à 1100 C pendant 30 min. puis un second palier à 1250 C pendant 15 min. Cette température de 1250 C est supérieure à la température du liquidus de la brasure de type NiFeCrSiTi et à celle de la deuxième composition de brasure PrSi2-Si (au moins 25 C au-dessus). L'ensemble est alors refroidi jusqu'à température ambiante à raison, par exemple, de 5 C par minute. Selon un troisième exemple d'assemblage selon l'invention, la deuxième pièce intercalaire en AIN brasée soit avec ZrSi2-Si (dans le premier exemple) soit avec PrSi2-Si (dans le deuxième exemple), est remplacée par une pièce 5 en mullite. Selon un quatrième exemple d'assemblage selon l'invention la deuxième pièce intercalaire en AIN des exemples précédents, est remplacée par une pièce 5 en mullite et on effectue une métallisation de la face de cette pièce 5 tournée vers la pièce 3. Cette métallisation est réalisée avec une composition de brasure connue sous la marque "TiCuSil" comprenant en pourcentages massiques environ 68,8% de Ag, 26,7% de Cu et 4,5% de Ti. Une autre composition de brasure à base de palladium Pd et de Ni, comprenant de préférence, en proportions atomiques, entre 35 et 55% de Pd et un solde en Ni (c'est-à-dire entre 50 et 69% de Pd et entre 50 et 31% de Ni en pourcentages massiques), peut alors être utilisée pour assembler entre elles les première et deuxième pièces intercalaires 3 et 5 et pour assembler aussi la pièce métallique avec la première pièce intercalaire. Dans ce cas, le procédé d'assemblage des pièces métallique 1 et céramique 7 comprend deux cycles thermiques et une étape supplémentaire de métallisation entre le premier brasage de la pièce en matériau céramique 7 avec la deuxième pièce intercalaire 5 et le brasage complet de l'assemblage. Selon un cinquième exemple d'assemblage selon l'invention, la pièce métallique en alliage à base de Ni utilisée dans le premier exemple donné ci-dessus, est remplacée par une pièce métallique 1 en alliage à base de Co, par exemple l'alliage connu sous la marque "Haynes 188" et comprenant, typiquement, en pourcentages en poids : 20 à 24% de Ni, 20 à 24% de Cr, 13 io à 15% de W, au plus 3% de Fe, 0,2 à 0,5% de Si, au plus 1,25% de Mn, 0,5 à 0,15% de C, au moins 0,015% de B, 0,02 à 0,12% de La, et un solde en Co. Dans ce cas, le procédé d'assemblage des pièces métallique 1 et céramique 7 comprend deux cycles thermiques avec un premier cycle de montée et descente en température avec un palier à 1400 C pendant 5 à 10 15 min. et un second cycle avec un palier à 1250 C pendant 15 min. Dans les exemples précités, la première pièce intercalaire 3 peut présenter une structure massive, comme représenté sur la figure 1. Cette pièce 3 est alors en matériau suffisamment ductile pour se déformer et compenser l'écart de dilatation entre les pièces métalliques et céramiques. 20 Bien entendu, les dimensions de cette première pièce intercalaire 3 et, en particulier, son épaisseur, doivent être suffisantes pour que cette pièce puisse jouer son rôle. A titre d'exemple, pour une pièce en matériau céramique 7 et une pièce métallique 1 toutes deux cylindriques de révolution, de 10 mm de diamètre et de 5mm d'épaisseur, on choisit la première pièce intercalaire 3 25 avec une forme cylindrique de révolution de 10 mm de diamètre et de 2 mm d'épaisseur et, la première pièce intercalaire également de forme cylindrique de révolution de 10 mm de diamètre et de 1 mm d'épaisseur. Selon un autre mode de réalisation de la première pièce intercalaire 3, celle-ci est réalisée avec une structure déformable. Dans ce cas, cette pièce 3 30 n'est pas nécessairement réalisée en alliage ductile. A titre d'exemple, on peut réaliser cette pièce 3 en alliage de type "Inconel 601" (marque déposée) comprenant typiquement, en pourcentages en poids, 1 à 1,7% d'AI, au plus 0,1% de C, 21 à 25% de Cr, au plus 1% de Cu, au plus 1% de Mn, 58 à 63% de Ni, au plus 0,5% de Si, au plus 0,015% de S, et un solde en Fe. Un exemple de première pièce intercalaire 3 à structure déformable est représenté sur la figure 2. Cette pièce est formée d'une nappe 3 déformable présentant des zones en méplat 11, 15 brasées et des zones inclinées 10 qui se succèdent pour former des ondulations concentriques. La nappe 3 comporte une zone en méplat intérieure 11, sensiblement circulaire autour d'un axe A, une zone en méplat 15 extérieure sensiblement annulaire, coaxiale à la zone intérieure 11, et de diamètre intérieur supérieur au diamètre de ladite zone intérieure, et au moins une zone en méplat 13 intercalaire, annulaire, située entre les zones 11 et 15 et coaxiales à celles-ci. Ces zones 11, 13, 15 sont reliées entre elles par des zones inclinées 10 présentant une symétrie de révolution par rapport à l'axe A. La zone en méplat intérieure 11 est brasée à la pièce métallique 1 tandis que la zone en méplat extérieure 15 est brasée à la deuxième pièce intercalaire 5 ou inversement. Les ondulations intercalaires (formées par les zones 10 et 13) restent libres. Selon un autre exemple de réalisation, non représenté, la pièce intercalaire 3 est formée par plusieurs rubans repliés en accordéon et agencés radialement autour d'un point fixe, de préférence central. Ces rubans sont agencés selon plusieurs directions radiales autour dudit point fixe, ce qui constitue une disposition d'ondulationsconcentriques. Selon un autre exemple représenté sur la figure 3, la structure déformable est constituée de plusieurs pièces dont un ressort en spirale 3 disposé en cercle dont le plan principal est sensiblement parallèle aux surfaces des pièces 1 et 5 à assembler, de sorte que ces surfaces reposent sur les faces latérales du ressort. Cette structure peut également comprendre au moins un ressort en spirale de forme rectiligne, disposé au centre du ressort circulaire 3 (non visible sur la figure 3), dont l'axe est parallèle auxdites surfaces. L'assemblage de l'invention peut être mis en oeuvre dans une turbomachine et, plus particulièrement, dans un turboréacteur. Ainsi, l'invention peut concerner une tuyère de turbomachine comportant au moins un assemblage tel que mentionné ci-dessus, dans laquelle la pièce métallique est un carter ou un levier de cette tuyère et la pièce en matériau céramique est un volet de cette tuyère. L'invention concerne aussi une chambre de combustion de turbomachine comportant au moins un assemblage tel que mentionné ci-dessus, dans lequel ladite pièce métallique est un carter, un joint ou, de manière générale, une pièce constitutive de cette chambre, et ladite pièce en matériau céramique est une autre pièce constitutive de cette chambre. L'invention concerne également un équipement de post-combustion d'une turbomachine comportant au moins un assemblage tel que mentionné ci-dessus, dans lequel la pièce métallique est un carter de post-combustion ou une plateforme, et la pièce en matériau céramique est un bras accroche-flammes
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Assemblage entre une pièce métallique (1) et une pièce en matériau céramique (7) réalisée en un matériau céramique à base de SiC et/ou de C, caractérisé en ce qu'il comporte une structure empilée comprenant les éléments suivants assemblés deux à deux, dans cet ordre, par brasage :- ladite pièce métallique (1) ;- une première pièce intercalaire (3) ;- une deuxième pièce intercalaire (5) ; et- ladite pièce en matériau céramique (7),dans lequel :- la deuxième pièce intercalaire (5) est réalisée en un autre matériau céramique, chimiquement moins réactif vis-à-vis des métaux que SiC ou C, qui présente un coefficient de dilatation inférieur à celui du matériau constitutif de ladite pièce métallique (1) ; et- la première pièce intercalaire (3) est métallique et apte à se déformer pour compenser l'écart de dilatation entre ladite pièce métallique (1) et la deuxième pièce intercalaire (5).Utilisation de cet assemblage dans une turbomachine.
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1. Assemblage entre une pièce métallique (1) et une pièce en matériau céramique (7) réalisée en un matériau céramique à base de SiC et/ou de C, caractérisé en ce qu'il comporte une structure empilée comprenant les éléments suivants assemblés deux à deux, dans cet ordre, par brasage : -ladite pièce métallique (1) ; - une première pièce intercalaire (3); une deuxième pièce intercalaire (5); et - ladite pièce en matériau céramique (7), dans lequel : - la deuxième pièce intercalaire (5) est réalisée en un autre matériau céramique, chimiquement moins réactif vis-à-vis des métaux que SiC ou C, qui présente un coefficient de dilatation inférieur à celui du matériau constitutif de ladite pièce métallique (1) ; et - la première pièce intercalaire (3) est métallique et apte à se déformer pour compenser l'écart de dilatation entre ladite pièce métallique (1) et la deuxième pièce intercalaire (5). 2. Assemblage selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième pièce intercalaire (5) présente une rigidité et/ou une résistance à la rupture plus élevée que celle de ladite pièce en matériau céramique (7). 3. Assemblage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite pièce en matériau céramique (7) est en SiC massif. 4. Assemblage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite pièce en matériau céramique (7) est en matériau composite à matrice 30 céramique. 5. Assemblage selon la 4, caractérisé en ce que ledit matériau composite comprend une matrice à base de SiC et/ou de C, renforcée par des fibres de SiC et/ou de C. 35 6. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite pièce métallique (1) est en alliage à base de Ni ou à base de Co. 7. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième pièce intercalaire (5) est en AIN ou en mullite. 8. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la première pièce intercalaire (3) est en Ni ou en alliage à base de Ni, ou en Co, ou en alliage à base de Co. 9. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'une première composition de brasure (2) est utilisée pour assembler la première pièce intercalaire (3) à la pièce métallique (1) et/ou à la deuxième pièce intercalaire (5), cette première composition étant à base de Ni et comprenant une proportion atomique de Ti inférieure à ou de l'ordre de 10%, et cette première composition comprenant, de préférence, les éléments suivants : Fe, Cr et Si. 10. Assemblage selon les 7 et 9, caractérisé en ce que ladite première composition de brasure (2) comprend, en pourcentages atomiques : entre 3 et 6% de Ti lorsque la deuxième pièce intercalaire (5) est en AIN, et entre 6 et 10% de Ti lorsque la deuxième pièce intercalaire (5) est en mullite. 11. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'une première composition de brasure (2) est utilisée pour assembler la première pièce intercalaire (3) à la pièce métallique (1) et/ou à la deuxième pièce intercalaire (5), cette première composition étant à base de Pd et de Ni. 12. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'une deuxième composition de brasure (6) est utilisée 35 pour assembler la deuxième pièce intercalaire (5) en AIN ou en mullite à lapièce en matériau céramique (7) à base de SiC et/ou de C, cette deuxième composition étant à base de Si. 13. Assemblage selon la 12, caractérisé en ce que ladite deuxième composition de brasure (6) comprend essentiellement, en pourcentages atomiques : 60% à 97% de Si et 40 à 3% de Zr et, de préférence, consiste en un mélange eutectique de ZrSi2 et de Si. 14. Assemblage selon la 12, caractérisé en ce que ladite deuxième composition de brasure (6) comprend essentiellement, en pourcentages atomiques : 78% à 97% de Si et 22 à 3% de Pr et, de préférence, consiste en un mélange eutectique de PrSi2 et de Si. 15. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ladite première pièce intercalaire (3) est composée d'une couche de matériau métallique ductile. 16. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ladite première pièce intercalaire (3) comporte une structure déformable. 17. Assemblage selon la 16, caractérisé en ce que ladite structure déformable est formée d'une nappe déformable présentant des zones déformables, par exemple sous forme d'ondulations concentriques, et des zones en méplat brasées. 18. Composition de brasure (6) pour l'assemblage par brasage de deux pièces, l'une des pièces (7) étant en céramique à base de SiC et/ou de C et l'autre pièce (5) étant en céramique à base de SiC, de C, d'AIN ou de mullite, caractérisée en ce qu'elle est constituée essentiellement par un mélange de PrSi2 et de Si, dans lequel Si est majoritaire et Pr minoritaire, en proportions atomiques. 19. Composition de brasure (6) selon la 18, caractérisée en ce que ledit mélange de PrSi2 et de Si comprend, en pourcentagesatomiques, 78% à 97% de Si et 22 à 3% de Pr et, de préférence, consiste en un mélange eutectique de PrSi2 et de Si. 20. Procédé de réalisation d'un assemblage selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que, selon une première étape, on brase ensemble ladite pièce céramique (7) et la deuxième pièce intercalaire (5) à l'aide d'une deuxième composition de brasure (6) et en ce que, selon une deuxième étape, on brase ensemble la deuxième pièce intercalaire (5), la première pièce intercalaire (3) et ladite pièce métallique (1) à l'aide d'une première composition de brasure (2) ayant une température de fusion inférieure à celle de la deuxième composition de brasure (6). 21. Procédé de réalisation d'un assemblage selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce qu'on brase ensemble, en une unique étape, ladite pièce céramique (7), la deuxième pièce intercalaire (5), la première pièce intercalaire (3) et ladite pièce métallique (1). 22. Turbomachine comportant au moins un assemblage selon l'une quelconque des 1 à 17. 23. Tuyère de turbomachine comportant au moins un assemblage selon l'une quelconque des 1 à 17, dans laquelle ladite pièce métallique (1) est un carter ou un levier de cette tuyère, et ladite pièce en matériau céramique (7) est un volet de cette tuyère. 25 24. Chambre de combustion de turbomachine comportant au moins un assemblage selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel ladite pièce métallique (1) est un carter, un joint ou une pièce constitutive de cette chambre, et ladite pièce en matériau céramique (7) est une autre pièce 30 constitutive de cette chambre. 25. Equipement de post-combustion d'une turbomachine comportant au moins un assemblage selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel ladite pièce métallique (1) est un carter de post-combustion ou une20plateforme, et la pièce en matériau céramique (7) est un bras accroche-flammes.
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B,F
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B23,F02,F23
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B23K,B23P,F02K,F23R
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B23K 1,B23P 15,F02K 1,F02K 3,F23R 3
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B23K 1/19,B23P 15/04,F02K 1/12,F02K 3/10,F23R 3/18,F23R 3/50
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FR2892001
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A1
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SACOCHE DE BAIGNEUR
| 20,070,420 |
La présente invention concerne une flottante, étanche, fluorescente et sonore. Lors d'une baignade, en mer ou à la piscine, nous avons trois possibilités : 1- nous laissons nos biens dans la voiture, mais que faire de notre clef et, le plus souvent, 5 du bip de notre voiture ? 2- nous laissons nos biens sur ou sous nos vêtements, sous notre serviette éponge 3- nous confions nos biens à la famille, à condition d'être accompagné, ou à notre voisin de plage. Nous imaginons bien les risques de vol dans la voiture ou même le vol d'objets cachés 10 sous les vêtements. La sacoche de baigneur, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients. Elle a pour but de protéger, des agressions de l'eau, du sable, du sel, du vol, un téléphone portable, bip de télécommande, clefs de voiture, bijoux, argent, appareil photo, stylo, médicaments, papiers d'identité, lunettes, etc. 15 La sacoche de baigneur permet aussi au baigneur en détresse de se signaler, il lui suffit de décrocher la boucle de la ceinture, la sacoche remontera à la surface de l'eau et déclenchera une sirène. Facilement repérable grâce à sa couleur vive et fluorescente, les proches baigneurs pourront immédiatement intervenir. Selon des variantes non illustrées, la sacoche de baigneur peut avoir une forme carrée, 20 rectangulaire, triangulaire, en étoile, en croissant, de forme ludique, etc. Pour des raisons évidentes d'étanchéité à l'eau, au sable, au sel, à la poussière, à titre d'exemple non limitatif, la sacoche de baigneur aura des dimensions de l'ordre de 15 cm de diamètre sur 5 cm de hauteur. Les dessins annexés illustrent l'invention : 25 La figure 1 représente en plan, la sacoche de baigneur en position ouverte ; La figure 2 représente en coupe la sacoche de baigneur position ouverte ; La figure 3 représente en plan une lamelle formant compartiment ; La figure 4 représente l'assemblage des lamelles ; La figure 5 représente en plan la variante d'une sacoche de baigneur ouverte avec 30 dispositif d'alarme ; La figure 6 représente en coupe la sacoche de baigneur ouverte avec dispositif d'alarme ; La figure 7 représente en coupe la boucle de ceinture fermée ; La figure 8 représente en coupe la boucle de ceinture ouverte ; En référence à ce dessin, fig. 1 la sacoche de baigneur comporte, une boîte (1), un couvercle en partie supérieure (2) relié par une charnière souple (8) pouvait ainsi se superposer l'un à l'autre, et se solidariser, par une fermeture éclaire (7). Un joint caoutchouc (9) placé dans une gorge à l'extrémité haute de la boîte (1) est compressé par le couvercle (2) par la lèvre (4) et forme ainsi l'étanchéité de l'ensemble de la sacoche de baigneur. A l'intérieur de la boîte (1), des ergots (13) sont insérés dans la paroi de la boîte (1) et servent à recevoir des lamelles (14), ceci notamment dans le cas où la boîte est réalisée en matière plastique en une seule opération de moulage par injection. A l'intérieur du couvercle (2), une doublure (3) façon pochette transparente ouverte d'un seul côté accueil, papiers d'identités, n des pompiers, SAMU , police et gestes de premiers secours. A l'extérieur de la boîte (1) et à l'extérieur du couvercle (2), de la mousse polyuréthane ou polystyrène ou autre matière flottante (5) sert de flotteur. Une enveloppe en matière imperméable (6) de couleur vive et fluorescente enrobe l'ensemble de la sacoche de baigneur. Une ceinture (11) munie d'une boucle (12) permet de fixer la sacoche de baigneur, soit autour du ventre, ou d'une jambe à la manière d'une brassière. Il pourra être apposé sur le fond du couvercle (2) les n des pompiers, SAMU , police et gestes de premiers secours etc, glissé sous la doublure (3). En référence à ce dessin, fig. 2, un passant (16) permettra de maintenir la ceinture (11) sur la sacoche de baigneur. L'amplitude de l'ouverture (17) permet l'accès facile à l'intérieur de la boîte (1) et le rangement des objets dans les différentes alvéoles réalisées grâce aux lamelles (14). En référence à ces dessins fig. 3 et fig. 4, les lamelles (14) permettent à l'utilisateur un rangement comme il le désire, elles se replient sur elles-mêmes (15) grâce à une partie moins épaisse (18). L'encoche (10) permet l'encastrement d'une lamelle (14) avec une autre lamelle (14) de bas en haut ou de haut en bas. Selon une variante de la sacoche de baigneur illustrée fig. 5, la sacoche de baigneur peut être équipée d'un système d'alarme. A titre d'exemple non limitatif, la sacoche de baigneur aura des dimensions de l'ordre de 15 cm de diamètre sur 8 cm de hauteur. En référence à ce dessin fig. 5 la sacoche de baigneur comporte une boîte (1) un couvercle en partie supérieure (2) relié par une charnière souple (8) servant de gaine aux passages de fils électriques (22) (23) (25) (26) garantissant la jonction électrique entre la boîte (1) et le couvercle (2) pouvant ainsi se superposer l'un à l'autre, et se solidariser par une fermeture éclaire (7). A l'intérieur du couvercle (2) un circuit imprimé (19) miniaturisé, alimenté par accus piles (21) une sirène (20) forment l'ensemble électronique de l'alarme. La trappe (30) permet l'introduction de l'accus piles (21) fig. 6. Un passant (16) fixe fermement la ceinture (11). La connexion de mise en veille du système d'alarme de la sacoche de baigneur fig.5 se fait par l'interrupteur (24) placé sur la boucle femelle (12) de la ceinture (11). La boucle mâle (12) fermée sert d'écarteur permanent entre les deux lamelles d'inox (28) lors de son enclenchement par l'utilisateur grâce à son ergot en plastique (27) qui sépare et isole ainsi les deux lamelles d'inox (28) reliées aux fils électrique (25) (26). En pénétrant, l'ergot plastique (27) compresse les deux ressorts (29). La boucle (12) ouverte par l'utilisateur active le système de mise en contact par désengagement de l'ergot mâle (27) ; les deux ressorts (29) repoussent les deux lamelles inox femelles (28). N'étant plus isolées, elles entrent en contact entre elles et activent l'ensemble de l'alarme qui déclenche la sirène (20) après quelques secondes de temporisation : la sacoche de baigneur monte alors à la surface de l'eau. La ceinture (11) sert également de gaine aux fils électriques (22) (23) (25) (26). Lors de l'utilisation de la sacoche de baigneur et selon l'invention, le baigneur applique la sacoche de baigneur dans son dos de préférence, maintient la sacoche autour de sa taille avec la ceinture (11) et la fixe fermement à l'aide de la boucle (12) Dans le cas d'une sacoche de baigneur avec alarme il connecte immédiatement par une impulsion sur l'interrupteur (24) la mise en veille de l'alarme. A la dépose de la sacoche de baigneur, l'utilisateur désactive par une impulsion sur l'interrupteur (24) et décroche la boucle (12) de la ceinture (11) séparant ainsi le mâle de la femelle et se libère de l'ensemble
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Sacoche de baigneur étanche, flottante, fluorescente, sonore,L' invention concerne une sacoche de baigneur qui permet la protection des biens,et de la personne et donc de la sécurité, elle réduit à néant le vol d'objets. Elle permet de se signaler en cas de détresse, lors de son utilisation .Elle est constituée d'une boîte étanche (1) d'un couvercle (2) reliés par une charnière souple (8) et solidarisés par une fermeture éclaire (7) la boîte (1) et le couvercle(2)sont enrobés de matière flottante(5). Des lamelles(14) amovibles et encastrables servent au rangement .Elle peut être équipée d'un circuit imprimé(19)et d'une sirène(20) formant l'ensemble électronique de l'alarme, situé dans le couvercle(2).La ceinture(11) sert aussi de gaine aux fils électriques(22)(23)(25)(26) .La boucle(12)sert à la fermeture de la ceinture(11)et d'interrupteur pour le déclenchement ou l'annulation de l'alarme .Un autre interrupteur(24)situé sur la boucle femelle(12) par poussoir enclenche et annule la mise en veille de l'alarme .Cette sacoche selon l'invention est particulièrement destinée aux baigneurs pour conserver sur eux les objets convoités, et éventuellement signaler leur détresse .
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1) Sacoche de baigneur étanche, flottante, fluorescente, sonore, caractérisée en ce qu'elle comporte une boite (1) dans laquelle peut être mis, à l'abri de l'eau, du sable, du sel, de la poussière, téléphone portable, lunettes, bip de télécommande, clefs, argent, bijoux, papiers d'identités et caractérisé en ce que l'utilisateur peut se signaler aux autres baigneurs en cas de problème. 2) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en une couvercle (2) 10 équipé d'un système d'alarme (19) (20) alimenté par accus (21). 3) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée par un système d'alarme (19) (20) incorporé dans le couvercle (2) de la sacoche de baigneur 4) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend un interrupteur (24) activant et désactivant le système de mise en veille d'une alarme 15 5) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce que la boucle (12) en position fermée désactive l'alarme par l'intermédiaire de l'ergot mâle (27) 6) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce que la boucle (12) en position ouverte active l'alarme par l'intermédiaire de deux lamelles inox (28) qui sans 1 `ergot mâle (27) qui les écarte, se touchent entre elles, repoussées par les ressorts (29) 20 établissant le contact. 7) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce que les lamelles (14) soient amovibles, encastrables entre elles (10) et de faible épaisseur sur la partie (18) formant l'articulation (15) 8) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce que l'ensemble de la 25 sacoche du baigneur soit étanche par un joint (9) 9) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce que l'ensemble de la sacoche du baigneur soit rendue flottante par de la mousse polyuréthane ou polystyrène. 10) Sacoche de baigneur selon la 1 caractérisée en ce que l'ensemble de la sacoche de baigneur soit revêtue d'une enveloppe imperméable et fluorescente (6).
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A,B,G
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A45,B63,G08
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A45C,B63C,G08B
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A45C 11,B63C 9,G08B 21
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A45C 11/22,B63C 9/20,G08B 21/02
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FR2890210
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A1
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PRODUIT COMPORTANT UNE ETIQUETTE ELECTRONIQUE ET SYSTEME INFORMATIQUE POUR LA LIRE
| 20,070,302 |
La présente invention concerne un produit comportant une étiquette électronique et un système informatique pour la lire. Elle s'applique, en particulier, au stockage de fournitures hospitalières, de produits médicaux et de médicaments et au réassort des stocks concernés. L'utilisation d'étiquettes électroniques, par exemple de type RFID (acronyme de RadioFrequence IDentification pour identification radiofréquence) pose de nombreux problèmes lorsqu'elles sont en présence de pièces métalliques, comme, par exemple des pochettes métalliques dans lesquelles sont conservés des objets, des liquides ou des denrées. Ene effet, le champ électromagnétique de lecture de ces étiquettes électroniques est perturbé par les parties métalliques et gêne, si ce n'est interdit, la communication avec l'étiquette électronique. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un produit comportant au moins une partie métallique dont au moins un bord est fin, caractérisé en ce qu'il comporte une étiquette électronique dont une antenne est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de ladite partie métallique. En effet, les inventeurs ont découvert que ces caractéristiques permettaient la lecture de l'étiquette électronique malgré la proximité entre la partie métallique est l'étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, l'antenne de l'étiquette électronique présente une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique, supérieure à l'épaisseur du bord de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. Selon des caractéristiques particulières, le produit tel que succinctement exposé ci- dessus est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte ladite étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. Selon des caractéristiques particulières, le produit tel que succinctement exposé ci-dessus est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier positionnée sur une face du produit opposée à une face du produit portant ladite étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, le produit tel que succinctement exposé ci-dessus est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique par l'un de ses petits côtés. Grâce à chacune de ces dispositions, lorsque l'on entrepose le produit, en pile ou verticalement dans une armoire, on est incité à le positionner de telle manière que son étiquette papier soit visible. Du fait de cette position, l'étiquette électronique est positionnée vers une antenne positionnée à l'effet de lire les étiquettes électroniques. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise une armoire qui comporte des parois, des moyens de lecture d'étiquette électronique comportant au moins une antenne dans au moins l'une des parois de ladite armoire et des étagères supportant des produits tels que succinctement exposé ci-dessus. Selon des caractéristiques particulières, les moyens de lecture comportent une pluralité d'antennes et en ce que les circuits électroniques de génération de signaux sont adaptés à commander successivement la génération de champs électromagnétiques par différents ensembles d'antennes. Grâce à ces dispositions, des antennes se trouvant orientées selon différents axes, éventuellement orthogonaux entre eux, peuvent être lues successivement. Les autres avantages, buts et caractéristiques particulières de ce système informatique étant identiques à ceux de l'armoire telle que succinctement exposée ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation d'une armoire conforme à la présente invention; - la figure 2 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation d'une armoire conforme à la présente invention; - la figure 3 représente, schématiquement, une première forme d'antenne incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2; la figure 4 représente, schématiquement, une deuxième forme d'antenne incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2; - la figure 5 représente, schématiquement, une troisième forme d'antenne incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2; la figure 6 représente un produit particulièrement adapté à être stocké dans une armoire telle qu'illustrée en figure 1; - la figure 7 représente, sous forme d'un logigramme, le fonctionnement d'une armoire telle qu'illustrée en figures 1 ou 2; la figure 8 représente un système informatique conforme à la présente invention et comportant une pluralité d'armoires telles qu'illustrées en figures 1 ou 2 et la figure 9 représente un organigramme de fonctionnement du système informatique illustré en figure 8. On observe, en figure 1, une armoire 100 comportant, dans ou sur sa paroi de fond 105, une antenne 110, dans sa partie supérieure, des circuits électroniques 115, des étagères 120 portants des produits 125 munis d'étiquettes électroniques 160, une serrure électrique 150, un moyen de communication 155, deux portes 130 dont l'une supporte un lecteur 135 de carte d'identification 140 et un afficheur 145, un capteur de fermeture des portes 170 et un bouton d'ouverture d'urgence 175. L'armoire 100, les étagères 120 et les portes 130 sont constituées en des matériaux rigides, par exemple du bois, du verre ou une matière plastique. L'antenne 110 est liée à la paroi de fond 105 par exemple par collage, agrafage ou inclusion. L'antenne 110 possède l'une des formes d'antenne illustrées en figures 3 à 5. Les étiquettes électroniques 160 et les circuits électroniques 115 sont de type connu dans le domaine de l'identification radiofréquence (connu sous l'acronyme RFID pour RadioFrequence IDentification). Ils comportent, de manière connue en soi, un circuit de génération de signaux est adapté à générer successivement des signaux pour chaque antenne ou ensemble d'antenne incorporé dans l'armoire (voir aussi la figure 2) et un circuit de réception de signaux modulant ledit champ magnétique. Les circuits électroniques 115 sont, par exemple, constitués d'un ordinateur et de circuits spécifiques au domaine des étiquettes électroniques RFID. Ils sont adaptés à fournir, à des instants prédéterminés en fonction de la fermeture des portes 130, à l'antenne 110 un signal lui permettant de générer un champ électromagnétique. Ce champ électromagnétique sert à l'alimentation des étiquettes électroniques 160 et à la transmission de messages, requêtes ou consignes aux étiquettes 160. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à détecter les signaux transmis par les étiquettes électroniques 160, par modulation du champ magnétique émis par l'antenne 110, à traiter ces signaux, à identifier les étiquettes électroniques et à transmettre ces identifiants aux moyens de communication 155. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à traiter les signaux issus du lecteur 135 de carte 140 pour identifier un utilisateur et, à commander le fonctionnement de la serrure électrique 150, à détecter la fermeture des portes par l'intermédiaire du capteur 170 et à commander l'affichage de l'afficheur 145. Les circuits électroniques 115 sont aussi adaptés à déverrouiller la serrure électrique 150 lorsque le bouton d'ouverture d'urgence 175 est pressé. Le fonctionnement des circuits électroniques 115 est détaillé en regard de la figure 7. La serrure électrique 150 est de type connu. Elle permet le verrouillage des portes 130. Le moyen de communication 155 permet la communication à distance avec un ordinateur, un serveur ou un système informatique comportant un réseau, selon des techniques connues, sur support filaire ou non filaire. Le moyen de communication 155 est, par exemple, un modem. Le lecteur 135 de carte d'identification 140 est, par exemple, de type connu dans le domaine de l'identification radiofréquence. Dans ce cas, chaque carte 140 comporte un transpondeur, ou étiquette électronique et le lecteur 135 comporte une antenne d'émission et de réception de champs magnétiques modulés pour les échanges d'information nécessaires à l'identification des cartes 140. En variante, le lecteur 135 est remplacé par un dispositif d'identification biométrique de type connu, pour identifier les utilisateurs qui accèdent au contenu de l'armoire 100. L'afficheur 145 est de type connu, par exemple à écran à cristaux liquides (en anglais LCD pour Liquid Crystal Display) et permet d'afficher des messages visibles à destination des utilisateurs, par exemple des consignes pour leur identification, pour le positionnement des produits 125 dans l'armoire 100 et pour afficher des alertes au cas où le nombre de produits d'une référence donnée atteint une valeur prédéterminée ou dans le cas où l'un des produits approche de sa date de péremption. Le capteur de fermeture des portes 170 est de type connu, à contact sec ou à effet Hall, par exemple. Il est préférentiellement incorporé dans la serrure électrique 150. Préférentiellement, lorsque la paroi de fond supporte une antenne, on s'arrange pour que les étiquettes électroniques ne puissent pas être à proximité immédiate de cette antenne. Par exemple, un prévoit une sutépaisseur de la paroi de fond avançant, devant chaque antenne, dans l'intérieur de l'armoire. On observe, en figure 2, dans une armoire 200, les mêmes éléments que dans la figure 1, les étagères et les produits n'ayant pas été représentés dans un but de clarté, auxquels s'ajoutent une antenne 205, dans ou sur la paroi de fond 105 de l'armoire 200, et des antennes 210, 215, 220, 225, 230 et 235, placées deux à deux dans ou sur des parois latérales 240 et 245 et centrale 250 de l'armoire 200. Dans ce cas, les circuits électroniques 115 sont adaptés à multiplexer les utilisations des antennes pour interroger successivement les étiquettes électroniques 160 dont les antennes sont positionnées selon des axes orthogonaux. On observe, en figure 3, qu'une première forme d'antenne 300 incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2 est constituée d'un 8 , c'est-à-dire de deux boucles 305 et 310 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement l'une ou l'autre des deux boucles, avec des sens de rotation opposés. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les deux boucles coplanaires, sur l'une des boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur l'autre boucle, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 de l'armoire. On observe, en figure 4, qu'une deuxième forme d'antenne 400 incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2 est constituée de trois boucles 405, 410 et 415 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement les trois boucles, avec des sens de rotation alternativement dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens opposé. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les trois boucles coplanaires, sur au moins une des boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur au moins une autre boucle, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 de l'armoire. On observe, en figure 5, qu'une troisième forme d'antenne 500 incorporée dans une armoire illustrée en figure 1 ou 2 est constituée de quatre boucles 505, 510, 515 et 520 coplanaires, le conducteur constituant cette antenne parcourant alternativement les quatre boucles, avec des sens de rotation alternativement dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens opposé. Dans cette figure, un bobinage seul a été représenté, étant entendu que l'antenne comporte, en réalité un grande nombre de bobinages superposés. Ainsi, lorsque le courant parcourt les quatre boucles coplanaires, sur deux de ces boucles, il circule dans le sens des aiguilles d'une montre et, simultanément, sur deux autres boucles, il circule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette configuration permet de générer un champ électromagnétique sur un volume allongé à proximité de la paroi de fond 105 de l'armoire. Dans le cas de l'armoire illustrée en figure 2, par exemple, la paroi de fond supporte à la fois une antenne telle qu'illustrée en figure 3 et une antenne telle qu'illustrée en figure 4 et chaque paroi latérale ou centrale, supporte une antenne telle qu'illustrée en figure 3. Les inventeurs ont, en effet, découvert que cette configuration permettait de couvrir l'ensemble du volume intérieur de l'armoire 200 sans laisser de zones mortes, avec les champs électromagnétiques successivement émis par les différentes antennes. On observe, en figure 6, un produit 125 comportant une étiquette papier 165 et l'étiquette électronique 160. Le produit comporte une partie métallique 610, ici un sachet métallique ou métallisé, fine, c'est-à-dire qui possède une épaisseur inférieure à un quart de sa plus grande dimension, sur au moins un de ses bords 605. L'étiquette électronique 160 possède une antenne 615 qui est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de la partie métallique 610. L'antenne 615 présente préférentiellement une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique 610, supérieure à l'épaisseur du bord 605 de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. Les inventeurs ont découvert que ces caractéristiques permettaient la lecture de l'étiquette électronique malgré la proximité entre la partie métallique est l'étiquette électronique. Dans la figure 6, le produit 125 est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte l'étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. Le produit 125 comporte aussi une étiquette papier 165 positionnée sur une face du produit opposée à la face du produit portant ladite étiquette électronique. L'étiquette papier 165 porte ici la référence duo M8H . En variante, l'étiquette papier 165 est positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique 160 par l'un de ses petits côtés. Ainsi, lorsque l'utilisateur entrepose le produit 125, en pile ou verticalement dans l'armoire 100 ou 200, il est incité à le positionner de telle manière que son étiquette papier 165 soit visible. Du fait de cette position, l'étiquette électronique 160 est positionnée vers la paroi de fond de l'armoire ou vers l'une des étagères, ce qui permet la lecture des étiquettes électroniques 165 par une antenne positionnée sur ou dans la paroi de fond ou une étagère, respectivement. En effet, les inventeurs ont découvert que cette configuration permettait à la fois: - à l'utilisateur de lire les indications portées par l'étiquette papier 165, sans déplacer le produit 125, lorsque les portes 130 de l'armoire sont ouvertes ou à travers ces portes 130 lorsqu'elles sont transparentes, et - aux étiquettes électroniques 160 de se trouver à proximité et en regard de l'antenne 5 supportée par la paroi de fond 105 de l'armoire. Lorsque le produit 125 est plat, par exemple avec une épaisseur de 10 à 12 millimètres, l'étiquette électronique 160 comporte préférentiellement une antenne 615 de forme allongée, par exemple de 8 x 80 mm. Comme on l'observe en figure 7, on effectue d'abord une étape d'initialisation 702 au 10 cours de laquelle on définit des associations entre: - des identifiants d'étiquettes électroniques et des références de produits, - des identifiants d'étiquettes électroniques et des délais de péremption des produits, - des nombres minimums de produits de chaque référence en dessous desquels on doit déclencher un renouvellement de produits de cette référence et des identifications de cartes avec des identifications d'utilisateurs. Cette étape 702 peut être réalisée par lecture de données dans une base de données locale et/ou distante, comme indiqué en regard de la figure 9. Puis, les circuits de l'armoire effectuent une première lecture des étiquettes électroniques présentes dans l'armoire en générant successivement des champs magnétiques sur les différents ensembles d'antennes incorporés dans l'armoire, étape 704, les associent à des références de produit, étape 706, transmettent ces informations à distance, étape 708, et se mettent en veille en maintenant le lecteur 135 de carte d'identification 140 en état de marche et en affichant, sur l'afficheur, les instructions d'utilisation de l'armoire. Lorsqu'un utilisateur se présente pour ouvrir l'armoire, il est identifié, étape 710, son identifiant est mémorisé, étape 712, et la serrure de l'armoire est déverrouillée, étape 714. Lorsque le capteur de fermeture des portes de l'armoire indique que les portes sont fermées, étape 716, la serrure est verrouillée, étape 718 et la durée écoulée depuis la fermeture des portes est mesurée, étape 720. Lorsque cette durée atteint une première valeur prédéterminée, par exemple dix secondes, étape 722, les étiquettes électroniques des produits présents dans l'armoire sont lues, étape 724, en mettant en oeuvre successivement les antennes de l'armoire. Lorsque la durée écoulée depuis la fermeture de l'armoire atteint une deuxième valeur prédéterminée, par exemple une minute, étape 726, les étiquettes électroniques des produits présents dans l'armoire sont lues, étape 728, en mettant en oeuvre successivement les antennes de l'armoire. Puis, on compare les listes d'identifiants obtenues au cours des étapes 724 et 728 et, si elles diffèrent, on effectue des lectures supplémentaires des identifiants des étiquettes électroniques, à des intervalles de temps prédéterminés, par exemple d'une minute entre deux lectures jusqu'à ce que trois lectures successives fournissent les mêmes listes, étape 730. Puis, on associe les identifiants des étiquettes électroniques à des références de produit, étape 732 et on transmet ces informations à distance, étape 734. Puis, on compare la liste des produits présents avec la liste des produits précédemment présents, étape 736, et on associe l'identification de l'utilisateur qui a ouvert l'armoire avec les références et identifiants des produits qui ont été ajoutés dans ou retirés de l'armoire, étape 738 et on transmet ces informations à distance, étape 740. Puis, au cours d'une étape 742, on détermine si, pour une ou plusieurs références de produits, le nombre de produits présents dans l'armoire est inférieur ou égal à une valeur prédéterminée. Si oui, au cours d'une étape 744, on déclenche une alerte locale, on transmet cette information à distance et on affiche, sur l'afficheur les références des produits manquants. Puis, si le résultat de l'étape 742 est négatif ou à la suite de l'étape 744, au cours d'une étape 746, on détermine si au moins un produit présent dans l'armoire possède une date de péremption dans un avenir de durée prédéterminée, par exemple un mois. Si oui, au cours d'une étape 748, on déclenche une alerte locale, on transmet cette information à distance et on affiche, sur l'afficheur les références des produits concernés. Puis, si le résultat de l'étape 746 est négatif ou à la suite de l'étape 748, les circuits de l'armoire se mettent en veille en maintenant le lecteur 135 de carte d'identification 140 en état de marche et en affichant, sur l'afficheur, les instructions d'utilisation de l'armoire et on retourne à l'étape 710. On observe, en figure 8, un système informatique 800 comportant une pluralité d'armoires 802 à 810, telles qu'illustrées en figures 1 ou 2 et reliées entre elles et à des postes de travail locaux 815, 820 et 825, par des réseaux locaux, respectivement 830, 835 et 840, un serveur 845 relié auxdits réseaux locaux, par un réseau externe 850 et des postes de travail externes 855 et 860 reliés, par l'intermédiaire du réseau externe 850 au serveur 845. Les postes de travail 815, 820, 825, 855 et 860, ainsi que le serveur 845 sont de types connus et comportent, chacun, un microprocesseur et des moyens de communication, par exemple un modem, leur permettant de communiquer avec les réseaux auxquels ils sont directement reliés. Les postes de travail locaux mettent en oeuvre plusieurs interfaces utilisateur. Une première interface utilisateur permet de prendre connaissance de l'inventaire des produits présents dans les différentes armoires du centre utilisateur de produits et, éventuellement, de lancer une lecture de toutes les étiquettes des produits présents dans les armoires pour vérifier l'inventaire, par exemple avant une opération médicale. Cette interface utilisateur permet aussi d'accéder à l'historique des inventaires passés. Une deuxième interface utilisateur permet la gestion des renouvellements automatiques et leur transmission au serveur, qui les fait suivre aux fournisseurs concernés. Ce réapprovisionnement peut être effectué à heure fixe, par exemple après la fin de la journée de travail pour éviter de renouveler un produit qui est remis dans une armoire après en avoir été sorti, par exemple en prévision d'une intervention chirurgicale. Une troisième interface utilisateur permet d'attribuer à un carte d'identification une signification complexe, par exemple, l'attribution des produits qui seront pris dans une armoire avec cette carte dans un intervalle de temps défini, à une salle d'opération, à un patient, à un utilisateur, à un docteur. Cette attribution permet la gestion des produits consommés au cours d'une opération et leur facturation, étant entendu que les produits remis ultérieurement dans l'une des armoires, identifiés par leur étiquette électronique sont recrédités au stock de produits. Le réseau externe 850 est, par exemple, le réseau Internet. Le serveur 845 comporte, de plus, une base de données 875, des moyens d'accès sélectifs 880 à la base de données par les postes de travail 815, 820, 825, 855 et 860, un programme informatique d'alerte 890 et un programme informatique de suivi 895. La base de données 875 contient des informations relatives aux produits contenus dans les armoires 802 à 810. Les postes de travail 855 et 860 sont mis en oeuvre par des fournisseurs de produits susceptibles d'être stockés dans des armoires objets de la présente invention, préférentiellement muni d'étiquettes papier et d'étiquettes électroniques disposées sur des faces opposées de ces produits. Le poste de travail 815 et les armoires 802 et 804 se trouvent dans un premier centre utilisateur de produits et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Le poste de travail 820 et les armoires 806 et 808 se trouvent dans un deuxième centre utilisateur de produits et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Le poste de travail 825 et l'armoire 810 se trouvent dans un troisième centre utilisateur et contiennent des produits provenant des fournisseurs mettant en oeuvre les postes de travail 855 et 860. Les moyens d'accès sélectifs 880 à la base de données sont de type connu, par exemple logiciel d'authentification (par exemple à nom d'utilisateur et mot de passe ou à reconnaissance de carte ou biométrique) ou de signature et sont adaptés à permettre à chaque centre utilisateur de produits d'avoir accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans les armoires 802 à 810, quels que soient les fournisseurs de ceux-ci. Les moyens d'accès sélectifs 880 sont aussi adaptés à permettre à chaque fournisseur d'avoir accès, pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans les armoires 802 à 810, relatif à ses seuls produits. Le programme informatique d'alerte 890 est adapté à déclencher des alertes lorsqu'un nombre minimum de produits d'une référence déterminée est atteint dans le stock d'un centre utilisateur de produits. Cette alerte peut être utilisée pour augmenter le nombre de produits à renouveler dans le but d'éviter qu'une nouvelle alerte se reproduise. Le programme informatique de suivi 895 permet d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur en donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire. Chaque poste de travail d'un centre utilisateur de produits pouvant être connecté par Internet au serveur 845, il peut s'identifier et recevoir des informations sur les produits en stock, c'est-à-dire entrant dans une armoire ou sortant d'une armoire du centre utilisateur de produits en question. Chaque poste de travail d'un centre utilisateur de produits peut aussi consulter les délais de livraison des produits stockés, en vue de gérer leur renouvellement. Comme on l'observe en figure 9, on effectue d'abord une étape d'initialisation 902 des différents dispositifs informatiques, au cours de laquelle on constitue la base de données des références de produits et de leurs fournisseurs ainsi que les moyens d'authentification des utilisateurs et/ou des différents postes de travail susceptibles d'accéder à la base de données. Puis, au cours d'une étape 904, chaque armoire fournit une première liste des produits qu'elle contient, liste qui est automatiquement renouvelée après chaque fermeture des portes de ces armoires et complétée par des alertes et des identifications d'utilisateurs, comme expliqué précédemment. Au cours d'une étape 906, le serveur agrège les données reçues par centre utilisateur de produits et par fournisseur et par utilisateur. Au cours d'une étape 908, le serveur détermine si une demande d'accès à la base de données a été reçue. Si non, on retourne à l'étape 904. Si le résultat de l'étape 908 est positif, au cours d'une étape 910, on identifie l'utilisateur et/ou le poste de travail qui tente d'accéder à la base de données. Si l'identification échoue, on retourne à l'étape 904. Si l'identification réussit, au cours d'une étape 912, on détermine si l'utilisateur et/ou le poste de travail qui tente d'accéder à la base de données est un poste de travail de centre utilisateur de produits ou un poste de travail de fournisseur. S'il s'agit d'un centre utilisateur de produits, on lui donne accès à la totalité de son propre stock de produits contenus dans les armoires de ce centre utilisateur de produits, quels que soient les fournisseurs de ceuxci, étape 914. On lui permet aussi, étape 916, de renouveler des produits auprès desfournisseurs, auquel cas la demande de renouvellement est acheminée aux fournisseurs concernés. A cet effet, le centre utilisateur de produits sélectionne, dans la base de données, les références et les quantités de produits pour renouveler le stock, les bons de renouvellement étant automatiquement répartis entre les fournisseurs des références concernées. Si, au cours de l'étape 912, on détermine que l'accès est effectué par un fournisseur, au cours d'une étape 918, on permet à ce fournisseur d'avoir accès, simultanément pour tous les centres utilisateurs de produits, à l'état du stock, dans lesdites armoires, relatif à ses seuls produits. On lui permet aussi, étape 920, de mettre à jour ses références de produits, de prix et de délais de livraison et de consulter les bons de renouvellement qui lui ont été passés. A cet effet, le serveur permet d'établir un suivi des ventes pour chaque fournisseur donnant un récapitulatif des références par centre utilisateur de produits et/ou par territoire, selon des techniques connues. A la suite de l'une des étapes 916 ou 920, on détermine si une alerte a été reçue de la part d'une armoire, étape 922, et, si oui, on fait suivre cette alerte au poste de travail du centre utilisateur de produits concerné, étape 924. Puis, si le résultat de l'étape 922 est négatif ou à la suite de l'étape 924, on retourne à l'étape 904. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant une installation permettant d'assurer de façon simple et efficace la gestion de stock de matériel médical dans les centres utilisateurs de produits, ainsi que de gérer le flux de matériel entre les fournisseurs et ces centres utilisateurs de produits tout en permettant aux fournisseurs de gérer leur stock en dépôt dans chacun des centres utilisateur de produits. Ce matériel peut être du matériel à usage unique, ou du matériel pouvant être recyclé notamment les matériels utilisés pour la pose de certaines prothèses
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Le produit (125) comporte au moins une partie métallique (610) dont au moins un bord (605) est fin. Le produit comporte une étiquette électronique (160) dont une antenne (615) est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de la partie métallique.L'antenne (165) de l'étiquette électronique (160) présente une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique, supérieure à l'épaisseur du bord de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée.Lorsque le produit est en forme de parallèlipipède rectangle, il comporte ladite étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites.
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1 - Produit (125) comportant au moins une partie métallique (610) dont au moins un bord (605) est fin, caractérisé en ce qu'il comporte une étiquette électronique (160) dont une antenne (615) est positionnée sensiblement perpendiculairement à un bord fin de ladite partie métallique. 2 Produit (125) selon la 1, caractérisé en ce que l'antenne (615) de l'étiquette électronique (160) présente une largeur, mesurée dans le sens de l'épaisseur de la partie métallique (610), supérieure à l'épaisseur du bord de la partie métallique en regard duquel l'antenne est positionnée. 3 Produit (125) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte ladite étiquette électronique sur l'une des ses quatre faces les plus petites. 4 Produit selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier (165) positionnée sur une face du produit opposée à une face du produit portant ladite étiquette électronique (160). Produit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est en forme de parallèlipipède rectangle et comporte une étiquette papier positionnée sur une face du produit adjacente à une face du produit portant ladite étiquette électronique par l'un de ses petits côtés. 6 Armoire (100), caractérisée en ce qu'elle comporte des parois, des moyens de lecture (110, 115) d'étiquettes électroniques (160) comportant au moins une antenne (110) dans au moins l'une des parois (105) de ladite armoire et des étagères (120) supportant des produits selon l'une quelconque des 1 à 5. 7 Armoire (100) selon la 6, caractérisée en ce que les moyens de lecture (110, 115) comportent une pluralité d'antennes (110, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235) et en ce que les circuits électroniques de génération de signaux (115) sont adaptés à commander successivement la génération de champs électromagnétiques par différents ensembles d'antennes.
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G,B
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G06,B65
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G06K,B65G,G06F
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G06K 19,B65G 1,G06F 17
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G06K 19/07,B65G 1/137,G06F 17/40
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FR2892569
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A1
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ACCOUPLEMENT A COURANT ELEVE
| 20,070,427 |
La présente invention concerne un pour deux fiches. Par courants élevés, on entend des courants électriques avec des intensités de courant supérieures à environ 10 A. On sait prévoir des fusibles appropriés pour courant élevé entre deux contacts électriques et à l'intérieur d'ensembles de lignes. Les fusibles pour courant élevé sont nécessaires pour protéger les composants électriques d'intensités de courant trop élevées. En particulier sur les véhicules automobiles, des fusibles pour courant élevé sont montés de façon classique par boulon et écrou sur un rail répartiteur de courant dans le véhicule ou bien des fusibles en ligne prévus à cet effet sont montés directement dans le faisceau de câble. Les zones de contact du fusible pour courant élevé et des fusibles en ligne sont fixées respectivement sur un boulon. Afin de relier de façon électroconductrice des lignes électriques avec les zones de contact du fusible pour courant élevé, on sait sertir des œillets annulaires métalliques sur les extrémités des lignes électriques et emboîter ces œillets annulaires également sur les boulons. La liaison est fixée alors par le serrage d'écrou sur les boulons filetés. Lors de cette opération de montage, il faut tenir compte du fait qu'un couple de serrage suffisant est appliqué pour garantir une résistance de passage la plus faible possible entre les œillets annulaires et les zones de contact du fusible pour courant élevé. En général, le fusible pour courant élevé doit être protégé par un boîtier approprié en conséquence, qui doit être monté comme un composant supplémentaire. A ce sujet, on doit veiller à ce que les boulons filetés ne sortent pas de leur boîtier plastique enveloppant et que le boîtier ne soit pas endommagé lors du montage. Un contrôle du couple est donc nécessaire pour l'opération de montage. L'invention a pour objectif de mettre à disposition un fusible amélioré pour courant élevé, en particulier pour l'utilisation sur des véhicules automobiles, qui peut être mis en contact avec des moyens plus simples avec des conducteurs électriques. Cet objectif est atteint avec les caractéristiques de la revendication 1 selon laquelle un accouplement à courant élevé comprend deux fiches d'affichage pour deux fiches, avec un élément de fixation et de sécurité commun, électroconducteur et élastique pour la fixation enfichable et la mise en contact des fiches à distance l'une de l'autre, l'élément de fixation et de sécurité étant conçu de telle sorte qu'il saute en cas de dépassement d'un courant maximum prédéfini. Des conceptions avantageuses de l'invention sont indiquées dans les sous-revendications. L'invention a pour idée de base d'intégrer un fusible pour courant élevé dans un accouplement pour des contacts à fiches électriques. Selon l'invention, une fonction de mise en contact électrique détachable et une fonction de protection dans un ensemble commun sont réalisées. L'accouplement à courant élevé conforme à l'invention présente un boîtier dans lequel deux fiches sont emboîtées. A l'intérieur du boîtier est prévu un élément de fixation commun et élastique pour la fixation amovible des fiches à l'intérieur du boîtier. Il est important pour l'invention que l'élément de fixation élastique soit électroconducteur et que la mise en contact électrique des deux fiches s'effectue exclusivement par l'élément de fixation élastique. Les fiches mêmes sont disposées à distance les unes des autres à l'intérieur du boîtier, de sorte que les fiches ne se touchent pas directement et qu'en conséquence aucun contact électrique entre les fiches ne se produit. Une idée importante de l'invention réside dans le fait que l'élément de fixation électroconducteur, commun et élastique sert en même temps de fusible pour courant élevé. L'élément de fixation est conçu de telle sorte que, en cas de dépassement d'un courant maximum prédéfini, il est défaillant de façon intentionnelle ou bien, en d'autres termes, il saute. Le flux de courant entre les deux fiches passe par les points de contact respectifs des fiches avec l'élément de fixation élastique. La capacité de charge électrique maximale souhaitée de l'élément de fixation peut être limitée par une conception géométrique appropriée et éventuellement en combinaison avec des moyens auxiliaires classiques dans la technique de sécurité, comme par exemple un étamage partiel et une perforation supplémentaire ou un découpage partiel de l'élément de fixation. Le cas échéant, on peut renoncer également à un boîtier en supplément de l'élément de fixation et de sécurité. Par l'intégration de la fonction de sécurité dans un accouplement à courant élevé, les besoins en pièces supplémentaires comme les boulons et les écrous, les boîtiers ainsi qu'en étapes de procédé, comme le vissage, etc., sont supprimés. En supplément, l'espace de construction globalement utilisé est réduit. L'accouplement à courant élevé conforme à l'invention peut être changé sans ou éventuellement avec des outils très simples de façon sûre au niveau du processus. De cette façon, on évite des sources d'erreur dues à un montage incorrect, par exemple un couple de serrage erroné. Le nombre des cycles d'enfichage possibles est maximisé par la conception élastique. L'élément de sécurité et de fixation est conçu en particulier de telle sorte qu'il saute dans le cas d'une intensité de courant maximum supérieure à 100 A, de préférence environ entre 200 A et 300 A. Dans la conception de l'invention, il est prévu de façon avantageuse que l'élément de fixation et de sécurité est conçu comme un élément de serrage en forme de douille avec deux ouvertures d'enfichage, l'élément de serrage recevant les deux fiches en les serrant radialement. Les deux fiches sont introduites, de préférence dans la direction opposée, dans l'élément de fixation et de sécurité élastique et disposées à l'intérieur du boîtier, l'élément de fixation et de sécurité s'appliquant de façon élastique radialement sur les deux fiches espacées, de préférence axialement, et se coinçant de cette façon. Le flux de courant entre les deux fiches espacées passe exclusivement par l'élément de fixation et de sécurité. L'élément de fixation et de sécurité est conçu de telle sorte qu'il ne fonctionne plus en cas de dépassement d'un courant maximal prédéfini. Dans le cadre du perfectionnement de l'invention, il est prévu de façon avantageuse que l'élément de fixation et de sécurité est formé de façon hyperbolique. Par cette conception taillée, on exerce une force radiale vers l'intérieur sur les fiches réceptionnées à l'intérieur de l'élément de fixation et de sécurité, de sorte que ces fiches sont maintenues par serrage. Dans un mode de réalisation préféré, l'élément de fixation et de sécurité est conçu comme grille à lamelles avec plusieurs lamelles espacées dans le sens périphérique. Avec la conception hyperbolique de l'élément de fixation et de sécurité, les lamelles sont disposées en supplément décalées dans le sens axial et moins espacées dans leur position entre elles au centre, de sorte qu'on obtient ainsi la forme d'une cage faisant ressort de façon hyperbolique. Par la variation du nombre, de l'épaisseur et de la géométrie des lamelles espacées les unes des autres, on peut régler la capacité de charge du courant maximale de l'élément de fixation et de sécurité et donc de l'accouplement à courant élevé, de sorte qu'une adaptation de la caractéristique de sécurité à l'application respective est possible. Pour l'attache en toute sécurité sur l'élément de fixation et de sécurité, il est avantageux que l'élément de fixation et de sécurité soit maintenu à l'intérieur du boîtier par une douille, en particulier cylindrique, de préférence non-conductrice. La douille stabilise l'élément de fixation et de sécurité dans le sens axial. Dans le cas présent, la douille peut être maintenue soit directement sur un boîtier enveloppant soit indirectement par l'élément de fixation et de sécurité sur un boîtier de ce type. La douille pour la fixation mécanique de la structure de grille est en particulier en verre, en céramique ou dans un plastique non électroconducteur et peut donc servir de boîtier dans le cas d'une conception appropriée. Dans le cadre du perfectionnement de l'invention, il est prévu, pour la fixation supplémentaire des fiches, une goupille de fixation non électroconductrice, de préférence disposée de façon centrée. Lorsque les fiches sont emboîtées, la goupille de fixation dépasse axialement à l'intérieur des deux fiches. La goupille de fixation exerce de préférence une force de serrage sur les deux fiches dans le sens axial vers l'extérieur. Par le moyen de fixation supplémentaire, il est possible de prévoir seulement un faible nombre de lamelles par la fixation électroconductrice et élastique des deux fiches. Plus le nombre de lamelles utilisées est faible, plus la force de serrage de l'élément de fixation et de sécurité est faible. L'utilisation de seulement un faible nombre de lamelles est souhaitable par exemple dans les cas où la capacité de charge de courant maximal doit être relativement faible. Il est souhaitable que, en supplément de l'élément de fixation élastique et électroconducteur, des moyens d'encliquetage soient prévus pour l'encliquetage des fiches sur l'accouplement à courant élevé. Dans le cas présent, il s'agit en général de moyens d'encliquetage non-conducteurs, qui enclenchent habituellement le boîtier de fiche avec le boîtier d'accouplement à courant élevé ou de la douille. Après le détachement des moyens d'encliquetage, les fiches emboîtées peuvent être sorties du boîtier de l'accouplement à courant élevé. Pour s'assurer que les deux fiches ne se touchent pas indirectement, il est prévu de préférence une butée axiale, en particulier sur le boîtier. Sur cette butée axiale arrive la fiche, en particulier avec son boîtier de fiche ou un contour de butée formé sur la fiche, de sorte que la profondeur d'insertion maximale dans le boîtier est limitée. On doit être sûr que les faces frontales des fiches à coupler électriquement ne se touchent pas. Dans le cadre du perfectionnement de l'invention, il est prévu que la butée axiale est formée par l'élément de fixation et de sécurité et/ou de la douille non électroconductrice pour l'attache de l'élément de fixation et de sécurité. Comme alternative ou en supplément de la butée axiale, on peut prévoir une pièce d'écartement non électroconductrice entre les fiches. La pièce d'écartement peut être fixée par exemple sur une face frontale d'une fiche et être introduite au moyen de la fiche dans l'accouplement à courant élevé. Comme alternative, la pièce d'écartement peut être maintenue à l'intérieur de l'accouplement à courant élevé, en particulier sur le boîtier ou sur la douille. On peut concevoir d'intégrer l'accouplement à courant élevé dans le boîtier d'une fiche, de sorte que seule une ouverture à l'intérieur du boîtier reste libre pour la mise en contact d'une autre fiche. Dans le cas présent, il est possible de réaliser le boîtier de l'accouplement à courant élevé d'une seule pièce avec le boîtier de la fiche. De la même façon, on peut réaliser de prévoir un boîtier d'enveloppe supplémentaire pour la fixation, en particulier amovible, de l'accouplement à courant élevé sur le boîtier de fiche. D'autres avantages et réalisations utiles sont mentionnés dans les autres revendications, la description 10 des figures et des dessins. La figure 1 montre un accouplement à courant élevé avec une fiche emboîtée, 15 la figure 2 un élément de fixation et de sécurité de l'accouplement à courant élevé sur la figure 1 avec deux fiches emboîtées, la figure 3 une vue de dessus d'un élément de 20 fixation et de sécurité, la figure 4 une vue en perspective de l'élément de fixation et de sécurité selon la figure 3, 25 la figure 5 l'élément de fixation et de sécurité selon les figures 3 et 4 avec une fiche emboîtée, la figure 6 une alternative de réalisation d'un élément de fixation et de sécurité avec une goupille de 30 fixation centrée et la figure 7 l'élément de fixation et de sécurité selon la figure 6 avec deux fiches emboîtées. Sur les figures, des composants identiques et 5 composants avec une fonction identique sont dotés des mêmes références. Sur la figure 1 est représenté un accouplement à courant élevé 1 pour une première fiche 2 et une seconde 10 fiche 3. En ce qui concerne les fiches 2, 3, il s'agit de broches standard. La première fiche 2 est fixée sur une console 4. La connexion électrique de la première fiche 2 s'effectue par des pistes conductrices non représentées. 15 L'accouplement à courant élevé 1 présente un boîtier cylindrique et en forme de douille à base de matière synthétique non électroconductrice. A l'intérieur du boîtier 5 est disposé un élément de fixation et de sécurité 6 électroconductrice et élastique. Au moyen de 20 l'élément de fixation et de sécurité 6, les fiches 2, 3 sont reliées électriquement entre elles dans l'état emboîté, ce qui est visible en particulier sur la représentation de détail selon la figure 2. 25 L'élément de fixation et: de sécurité 6 est conçu comme un élément dit de Radsok. L'élément de fixation et de sécurité 6 est conçu en forme de douille et a une forme hyperbolique, c'est-à-dire taillé. L'élément de fixation et de sécurité 6 en forme de douille est formé comme une 30 grille à lamelles avec plusieurs lamelles 7a, 7b espacées dans le sens périphérique, les lamelles 7a, 7b électroconductrices et agencées dans sens de la longueur étant retenues sur les deux côtés longitudinaux sur respectivement une bague 8, 9 périphérique. Les bagues 8, 9 s'appuient radialement sur le côté intérieur du boîtier 5. Les bagues 8, 9 sont réalisées en métal d'une seule pièce avec les lamelles 7a, 7b dans l'exemple de réalisation selon les figures 1 et 2. Pour la stabilisation axiale de l'élément de fixation et de sécurité, il est prévu une douille 10 à base de matériau non-conducteur. La douille 10 est disposée sur le même axe que le boîtier 5 à l'intérieur du boîtier 5. Sur la figure 1, on peut voir que la deuxième fiche 3 présente un boîtier de fiche 11. Le boîtier de fiche 11 est introduit dans le boîtier 5 de l'accouplement à courant élevé 1. Le boîtier 5 chevauche le boîtier de fiche 11. Le boîtier de fiche 11 s'appuie axialement sur une butée axiale 12 formée par l'élément de fixation et de sécurité 6 et limite ainsi la profondeur de pénétration maximale de la fiche 3 dans l'accouplement à courant élevé 1. Ceci est nécessaire pour que les deux fiches 2, 3 ne se touchent pas directement et que la liaison électrique soit établie exclusivement par l'élément de fixation et de sécurité 6. Sur le côté opposé, une seconde butée axiale 13 est formée par la face frontale du boîtier 5. Lorsque la première fiche 2 est emboîtée, la console 4 repose sur la butée axiale 13. Le nombre et l'épaisseur des lamelles 7a, 7b sont dimensionnés de telle sorte que l'élément de fixation et de sécurité 6 où les lamelles 7a, 7b sautent en cas de dépassement d'un courant maximum, de sorte que la liaison électroconductrice entre les deux fiches 2, 3 soit interrompue. L'accouplement à courant élevé 1 doit être remplacé dans ce cas, ce qui est possible manuellement sans utiliser un outillage supplémentaire. Il n'est pas indiqué que des moyens d'encliquetage soient prévus en supplément pour la fixation du boîtier de fiche 11 sur le boîtier 5 de l'accouplement à courant élevé 1. A l'intérieur du boîtier de fiche 11, la fiche 3 est reliée à un câble 14 électroconducteur. Dans les exemples de réalisation suivants, on a renoncé pour des raisons de clarté à la représentation du boîtier. Sur la figure 2, on peut voir les fiches 2, 3 emboîtées dans l'élément de fixation et de sécurité 6 conçu avec une forme hyperbolique et élastique radialement. La distance axiale entre les deux fiches est dimensionnée de telle sorte que la formation d'un arc de lumière est exclue avec les intensités de courant qui prédominent. Lorsque le courant en circulation dépasse une intensité de valeur maximum prédéfinie, les lamelles 7a, 7b, dont seulement deux lamelles 7a, 7b sont représentées sur les figures, sautent, de sorte que le flux de courant est interrompu. La figure 3 est une vue de dessus dans le sens d'emboîtement sur un élément de fixation et de sécurité 6. On peut voir trois lamelles 7a, 7b, 7c électroconductrices, qui sont suspendues à la même distance les unes des autres sur les bagues 8, 9, la seconde bague étant masquée par la bague 8 dans la vue sur la figure 3. Les bagues 8, 9 sont réalisées dans cet exemple de réalisation à base d'un matériau non électroconducteur. Dans l'ouverture de bague 18, on peut introduire une fiche entre les lamelles 7a, 7b, 7c. Les lamelles 7a, 7b, 7c sont conçues de façon élastique et ne serrent pas la fiche dans le plan radial. Sur la figure 4 est représenté l'élément de fixation et de sécurité 6 dans une vue en perspective. On peut voir les trois lamelles 7a, 7b, 7c donnant une forme tridimensionnelle, à symétrie de rotation et hyperbolique, qui sont maintenues sur les bagues 8, 9 espacées axialement. La forme hyperbolique est obtenue par la rotation des lamelles 7a, 7b, 7c sur leur longueur axiale dans le sens périphérique. Les lamelles sont maintenues décalées de 120 dans le sens périphérique entre les deux bagues 8, 9. Les bagues 8, 9 sont soutenues par une douille 10 en verre, de sorte que la construction conserve sa stabilité. Si l'on dépasse un courant maximum, toutes les lamelles 7a, 7b, 7c, sautent de sorte que le flux de courant est interrompu. La figure 5 montre l'élément de fixation et de sécurité 6 selon la figure 4 avec une fiche 2 emboîtée. Les lamelles 7a, 7b, 7c s'appuient radialement à l'extérieur sur la fiche 2 et coincent celle-ci. Sur la figure 6 est représenté un mode de réalisation alternatif de l'élément de fixation et de sécurité 6. Sur l'axe médian longitudinal de l'élément de fixation et de sécurité 6 est disposée une goupille de fixation 15 non électroconductrice, sur laquelle la fiche 2 est introduite avec son ouverture 16 côté avant. La goupille de fixation 15 est élargie au centre et forme ainsi en même temps un écarteur pour les deux fiches 2, 3. Sur la figure 7, les deux fiches avec leurs ouvertures 16, 17 axiales sont glissées sur la goupille de fixation 15 centrée. La goupille de fixation 15 sert à la fixation et au guidage supplémentaire des deux fiches 2, 3 à l'intérieur du boîtier. L'utilisation d'une goupille de fixation 15 est judicieuse lorsque le nombre des lamelles prévues de l'élément de fixation et de sécurité 6 est si faible qu'un coincement radial suffisant des deux fiches 2, 3 ne peut pas être assuré uniquement à l'aide des lamelles 7a, 7b, 7c
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La présente invention concerne un accouplement à courant élevé (1) pour deux fiches (2, 3) avec un boîtier (5) avec deux ouvertures d'enfichage pour les fiches (2, 3) avec un élément de fixation (6) commun, électroconducteur, élastique pour la fixation amovible et la mise en contact des fiches (2, 3) à l'intérieur du boîtier (5), les fiches (2, 3) pouvant être fixées à distance les une des autres à l'intérieur du boîtier (5), et l'élément de fixation (6) étant conçu comme un élément de sécurité (6) qui saute en cas de dépassement d'un courant maximum prédéfini.
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1. Accouplement à courant élevé (1) comprenant deux ouvertures d'affichage pour deux fiches (2, 3), avec un élément de fixation et de sécurité (6) commun, électroconducteur et élastique pour la fixation enfichable et la mise en contact des fiches (2, 3) à distance l'une de l'autre, l'élément de fixation et de sécurité (6) étant conçu de telle sorte qu'il saute en cas de dépassement d'un courant maximum prédéfini. 2. Accouplement à courant élevé selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de fixation et de sécurité (6) est conçu comme un élément de serrage en forme de douille avec deux ouvertures d'enfichage, l'élément de serrage étant conçu de façon à serrer radialement les deux fiches (2, 3). 3. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures d'enfichage de l'élément de fixation et de sécurité (6) se font face de telle sorte qu'on obtient ainsi un contour d'enfichage ouvert de façon continue. 4. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de fixation et de sécurité (6) est conçu avec une forme hyperbolique. 5. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en30ce que l'élément de fixation et de sécurité (6) est conçu comme une grille à lamelles avec plusieurs lamelles (7a, 7b) espacées dans le sens périphérique. 6. Accouplement à courant élevé selon la 5, caractérisé en ce que les lamelles suivent la forme hyperbolique ou en ce que la forme hyperbolique est formée par la forme et/ou l'agencement des lamelles. 7. Accouplement a courant élevé selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'au moins une lamelle (7) est dotée d'au moins un trou. 8. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de fixation et de sécurité (6) est maintenu par une douille (10) de préférence à forme cylindrique, en particulier non conductrice. 9. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce qu'au moins une lamelle (7) est dotée d'au moins un revêtement superficiel partiel, qui se trouve de préférence au centre de la lamelle (7). 10. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu une goupille de fixation (15) non électroconductrice sur laquelle les fiches (2, 3) peuvent être emboîtées axialement avec leurs faces frontales. 11. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des moyens d'encliquetage sont prévus pour encliquetage d'au moins une fiche (2, 3), en particulier d'un boîtier de fiche (11, 18), avec l'accouplement à courant élevé (1), de préférence avec un boîtier (5) de l'accouplement à courant élevé (1). 12. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que pour au moins une fiche (2, 3), il est prévu une butée axiale (12, 13), de préférence sur le boîtier (5), pour la délimitation de la profondeur d'insertion de la fiche (2, 3) dans l'élément de fixation et de sécurité (6). 13. Accouplement à courant élevé selon la 12, caractérisé en ce que la butée axiale (12, 13) est formée par l'élément de fixation et de 20 sécurité (6). 14. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une pièce d'écartement (19) non 25 électroconductrice est prévue entre les fiches (2, 3). 15. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'intensité du courant maximum est supérieure à 30 30A, et se situe de préférence environ entre 60A et 80A. 16. Accouplement à courant élevé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'accouplement à courant élevé (1) est fixé au moyen d'un boîtier d'enveloppe sur une fiche (2, 3).
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H
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H01
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H01R
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H01R 13
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H01R 13/68
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FR2902870
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A1
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DISPOSITIF D'AMELIORATION DE LA DUREE DE VIE D'UN GYROMETRE TRIAXIAL
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La présente invention se rapporte à un dispositif d'amélioration de la durée de vie d'un gyromètre triaxial. Comme il est connu dans l'état de l'art, une des limitations à la durée de vie d'un gyromètre laser est directement liée au temps de fonctionnement de la cathode. Ce temps de fonctionnement est limité par la pulvérisation de la couche d'oxyde déposée sur la cathode. Pour une géométrie de cathode considérée, la durée de vie est principalement fonction de la densité de courant demandée à la cathode. On va tout d'abord rappeler les caractéristiques principales d'un gyromètre triaxial. La configuration actuelle d'un tel gyromètre (figure 1), utilise un système de décharges plasma qui part d'une seule cathode (CA) et qui ensuite se divise en passant dans trois capillaires de liaison (Cl à C3) qui arrivent au niveau des réserves de gaz, respectivement référencées B, C, D. Pour simplifier le dessin des figures 1 à 4, on n'a pas représenté les cathodes, mais le début des capillaires correspondants de liaison à ces cathodes. De chaque réserve de gaz, partent ensuite deux capillaires de conduction de plasma qui alimentent les anodes. Pour simplifier le dessin, on n'a montré sur la figure 2 que le cas de la réserve de gaz du miroir D, la configuration des éléments relatifs aux autres réserves de gaz étant la même que pour D. Cette réserve est reliée aux anodes Al et A2 par les capillaires CD1 et CD2, faisant respectivement partie des cavités définies par les miroirs (A, D, B, F) et (F, C, D, E) et par les capillaires les reliant. La cathode CA se trouve donc reliée aux six anodes (Al à A6). Cette architecture permet de garder une configuration symétrique qui utilise deux anodes par cavité. Un gyromètre laser triaxial de l'art antérieur, tel que mentionné ci-dessus, par exemple le gyromètre PIXYZ , présente les caractéristiques suivantes : -Gyromètre laser triaxial comportant trois cavités laser, orthogonales entre elles deux à deux. (cf figures 1 et 2). Les trois cavités sont intégrées dans un même bloc en Zérodur caractérisé par une très faible dilatation thermique. - L'ensemble triaxial comprend six miroirs (trois miroirs de transmission et trois miroirs translatables à monture piézoélectrique, ci-après dénommés miroirs piézos ). Chaque miroir est commun à deux cavités. - Le gain permettant l'effet laser est obtenu par des décharges électriques dans un plasma He-Ne entre une cathode et des anodes (préférentiellement six). - On associe au bloc optique un système d'activation placé sur une des trisectrices du bloc (une trisectrice est définie ainsi : si on plaçait les six miroirs A à F aux centres respectifs des faces d'un cube, chaque trisectrice serait un axe joignant deux sommets opposés de ce cube) . Ce système mécanique permet de s'affranchir de l'effet dit de Zone Aveugle . Si l'on considère plus particulièrement une cavité, celle-ci est fermée par quatre miroirs. Deux sont utilisés en tant que miroirs piézos (miroirs à position asservie), ce qui permet d'ajuster la longueur de cavité à un nombre entier de longueurs d'onde. Les deux autres sont des miroirs partiellement réfléchissants. Un de ces miroirs porte un système de lecture qui permet, après recombinaison des deux faisceaux CW et CCW (faisceaux contrapropagatifs) issus de la cavité laser, d'obtenir un réseau d'interférences. Si la cavité est en rotation, ce réseau défile devant deux cellules photoélectriques disposées en quadrature de phase. La fréquence vue par les cellules est fonction de la vitesse angulaire du bloc optique autour de l'axe sensible de la cavité. La phase entre les deux signaux reçus par les cellules est fonction du sens de rotation de la cavité. Un diaphragme permet de sélectionner le mode principal TEMoo du laser et de rejeter les modes supérieurs. Il est utilisé un diaphragme par cavité. Comme décrit dans le brevet français 2 759 160, l'optimisation des performances du gyromètre nécessite plus particulièrement : L'utilisation de deux décharges électriques par cavité. Chaque décharge s'établit entre la cathode commune et une anode. Les deux anodes sont placées dans le plan de la cavité. Cette définition symétrique permet de s'affranchir des effets d'écoulement du gaz dans la cavité (effet Fizeau). L'utilisation d'une activation dont l'axe sensible est confondu avec l'axe Cathode (axe 1 passant par la cathode CA en figure 1). - Le placement de cet axe d'activation verticalement dans le porteur pour symétriser la dissipation thermique du bloc. L'utilisation de capillaires d'équilibrage entre les anodes pour réduire les effets de Mise Sous Tension du gyromètre. ( voir la demande de brevet français 95 01645) Dans un gyromètre triaxial tel que décrit ci-dessus, le courant demandé à la cathode est de six fois le courant de fonctionnement du gyromètre. Pour une application demandant une durée de vie très longue, cette configuration trouve ses limites du fait de la densité de courant élevée demandée à la cathode, comme précisé ci-dessus. La présente invention a pour objet un dispositif d'amélioration de la durée de vie d'un gyromètre triaxial de la façon la plus simple et la moins onéreuse possible. Le gyromètre conforme à l'invention est un gyromètre laser du type comprenant un bloc optique comportant trois cavités optiques résonantes communicantes qui forment un octaèdre régulier présentant huit faces triangulaires, chacune des cavités présentant quatre segments capillaires formant un carré perpendiculaire à un axe sensible correspondant, ces cavités étant agencées de manière que chacun des angles d'une cavité coïncide et communique avec l'angle d'une autre cavité, un miroir associé à chaque couple d'angles en coïncidence étant orienté de manière à être utilisé par les deux cavités formant ledit couple, chaque cavité utilisant quatre miroirs, dont deux sont transmissifs, l'un d'eux étant un miroir de lecture et les deux autres miroirs étant des miroirs d'asservissement de longueur de cavité, ledit gyromètre comprenant en outre un mécanisme d'activation permettant d'entraîner le bloc selon un mouvement alternatif de rotation autour d'un axe d'activation, et il est caractérisé en ce qu'il comporte trois cathodes reliées chacune à deux cavités parmi les trois, ces deux cavités étant à chaque fois prises par permutation circulaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque cathode est reliée à une réserve de gaz associée à un miroir, cette réserve étant elle-même reliée à deux segments capillaires de cavité appartenant à deux cavités différentes. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue en perspective du bloc optique d'un gyromètre de l'art antérieur dont part la présente invention, - la figure 2 est une vue en perspective du bloc optique du gyromètre de la figure 1, vu sous un autre angle et montrant plus en détail la réserve de gaz associée à l'un des miroirs, les figures 3 et 4 sont des vues en perspective du bloc optique d'un gyromètre conforme à l'invention sous des angles de vue différents, la figure 4 montrant plus en détail la réserve de gaz associée à l'un des miroirs, la figure 5 est un schéma d'un exemple de circuit d'alimentation électrique du bloc optique du gyromètre de l'invention, - la figure 6 est un schéma d'un exemple de circuit d'autorisation de la vérification de bon amorçage pour le gyromètre de l'invention, et la figure 7 est un schéma d'un autre exemple de circuit d'alimentation électrique du bloc optique du gyromètre de l'invention. Une des caractéristiques principales du gyromètre de l'invention est qu'il comporte trois cathodes, chacune alimentant deux anodes, ceci afin de réduire très nettement la densité de courant passant par chaque cathode. En conséquence, cette configuration nécessite de modifier la régulation de courant et la séquence d'amorçage du gyromètre. La description ci-dessous se réfère au gyromètre de l'art antérieur, tel que celui représenté en figures 1 et 2, pour les parties qui sont communes avec celles du gyromètre de l'invention, et on ne décrira en détail que les éléments nouveaux de ce dernier.. Dans le gyromètre de l'invention à bloc optique à trois cathodes, chaque cathode (K1 à K3) est reliée par un capillaire (CAP1 à CAP3 respectivement) à une des trois réserves de gaz associées aux miroirs B,C,D comme montré en figures 3 et 4 . De chaque réserve de gaz, comme dans le gyromètre de l'art antérieur, il part deux capillaires vers deux anodes. Ainsi, comme représenté en figure 4, la cathode K1 alimente les plasmas des anodes A 11 et Al2. De même, la cathode K2 alimente A21 et A22 et la cathode K3 alimente A31 et A32. Ces parties avec plasma, entre réserve et anodes, sont utilisées pour fournir le gain du laser. L'axe de chaque cathode est préférentiellement placé sur une des trisectrices du bloc. La quatrième trisectrice correspond à l'axe d'activation. Cette configuration permet de garder la symétrie de rotation à 120 du bloc optique du gyromètre. On constate que dans le dispositif de l'invention, chaque cathode n'a plus qu'à fournir du courant à deux anodes. D'où un facteur 3 sur la densité du courant demandé à la cathode. Les lois expérimentales de vieillissement cathode étant de la forme : Durée de vie = k.j" avec : j = densité de courant cathode et n : compris entre 2,5 et 3 on calcule aisément que le gain attendu sur la durée de vie est de l'ordre de 20, et ce, bien entendu, dans le cas où le gyromètre triaxial à trois cathodes garde la même géométrie cathode que le gyromètre mono-cathode de l'art antérieur. Pour ce qui concerne les performances en termes de Faux Zéro (également appelé biais), de sensibilité aux dérives thermiques et au processus de mise Sous Tension de chaque cavité, on remarque que tout le bloc reste avec une symétrie de 120 avec comme axe de symétrie l'axe sur lequel est placé l'axe d'activation. La configuration à trois cathodes garde les propriétés suivantes : Utilisation de deux anodes par cavité, les six anodes pouvant être placées tous les 60 , - Anodes dans le plan de chaque cavité, - Symétrie des chauffages localisés des cathodes par rapport à l'axe d'activation. Il en résulte que les caractéristiques de performances liées à la température et à la symétrie géométrique des capillaires sont conservées. On décrit maintenant un dispositif électronique pour l'amorçage d'un gyromètre triaxial à trois cathodes et les circuits de régulation de courant associés. Dans le fonctionnement du gyromètre laser, il est nécessaire de symétriser les décharges plasma en termes de courant de fonctionnement de façon à réduire les instabilités du Faux Zéro. Cette fonction est réalisée par le contrôle de la séquence d'amorçage afin que tous les bras de décharge soient correctement amorcés, et ensuite par la régulation de courant pour que tous les bras aient le même courant de fonctionnement. Dans l'exemple de réalisation de la figure 5, l'amorçage du gyromètre est réalisé par application sur chaque cathode d'une tension d'une valeur de quelques kV (typiquement 3kV à 5kV) tant que le gyromètre est éteint. Après amorçage, la valeur de la tension cathode est ramenée à une valeur de maintien de quelques 100V (typiquement entre 500 et 900V) . Ce circuit d'amorçage symétrique utilise une seule alimentation Haute Tension (HT) associée à une seule alimentation Très Haute Tension (THT). La distribution des tensions vers les cathodes se fait ensuite par un réseau de résistances et de diodes. Chaque cathode est reliée à la HT par une diode (Dl à D3) qui sert d'interrupteur, et est aussi reliée à la THT par une résistance (R1 à R3) de forte valeur qui permet de superposer la THT à la HT tant que la cathode ne tire pas de courant. Une valeur typique de résistance pour application de la THT est 100M0. La valeur de la résistance utilisée est fonction de la génération de THT. Si celle-ci est réalisée par un transformateur d'impulsions, la valeur de la résistance dépend de la fréquence de rafraîchissement des impulsions. Il faut en effet que la THT reste suffisante (de l'ordre de quelques kV) jusqu'à l'amorçage des bras liés à la dernière cathode amorcée, même lorsqu'une des cathodes s'amorce avant les autres. Une telle configuration de circuit d'amorçage reste valable avec l'utilisation de trois transformateurs d'impulsions reliés chacun à une cathode par un réseau R-C ou, avec l'utilisation d'une alimentation THT continue. Ces circuits permettent de ramener les résistances à des valeurs plus basses (quelques 100KS2) Une autre configuration peut aussi consister en l'utilisation de trois alimentations HT + THT avec un isolement galvanique entre elles. On a représenté en figure 7 un exemple de réalisation d'un tel circuit. Ce circuit comporte, pour chaque cathode K1 à K3, un transformateur d'impulsions (Tl à T3) dont le secondaire alimente en haute tension (HT1 à HT3) et très haute tension (THT1 à THT3) cette cathode. L'impulsion génératrice de la très haute tension est envoyée au primaire de chaque transformateur (Ti à T3), par un transistor (Q1 à Q3) de commande piloté en impulsionnel via les commandes (CDAM1 à CDAM3). Le primaire de chacun de ces transformateurs est d'autre part alimenté par une moyenne tension (MT1 à MT3), comprise entre 100 et 300V environ.. Au secondaire de chaque transformateur, la très haute tension est redressée et filtrée par les réseaux (DIA, Cl) à (D3A, C3). La distribution des tensions vers chaque cathode se fait ensuite par un réseau de résistances et de diodes, constitué par les éléments Dl à D3 et R1 à R3. Chaque cathode (K1 à K3) est reliée à la HT par une diode (Dl à D3) qui sert d'interrupteur, et est aussi reliée à la THT par une résistance (R1 à R3) de forte valeur (comprise entre 3 et 10MS) environ) qui permet de superposer la THT à la HT tant que la cathode ne tire pas de courant. Pour compléter l'ensemble, les alimentations des régulations de courants (appliquées aux primaires respectifs de Ti à T3) sont aussi isolées galvaniquement par rapport aux hautes et très hautes tensions (appliquées aux secondaires respectifs de Tl à T3). . Les points froids (0 volt) des alimentations basses tension ( V 1 à V3) sont reliés respectivement au points froids des alimentations hautes tensions (HT1 à HT3). De cette façon, on évite tout risque de pontage entre anodes. Dans les gyromètres de l'art antérieur, la vérification du bon amorçage était déclenchée dès que l'une des décharges était initialisée. (c'est-à-dire, l'existence d'un courant de plasma pour au moins une anode). Pour l'application au gyromètre à trois cathodes, l'invention prend en compte le fait qu'au moins un bras de chaque cathode est amorcé avant de vérifier le bon amorçage. On a représenté en figure 6 un exemple de circuit permettant de vérifier l'établissement des courants entre chacune des trois cathodes et au moins une des deux anodes relatives à ces cathodes. A cet effet, six capteurs de courant (non représentés sur le dessin) sont disposés dans les bras correspondants des six anodes partant des trois cathodes. Les sorties de signal (courant présent ou absent) de ces capteurs, pris deux à deux pour chacune des cathodes correspondantes, sont reliées aux entrées de trois circuits logiques OU (référencés OU-1 à OU-3) dont les sorties sont reliées à un circuit ET. La sortie de ce circuit ET fournit un signal d'autorisation de vérification du bon amorçage. Cette autre caractéristique de l'invention permet une remise à zéro de la configuration d'amorçage des cathodes à chaque amorçage. On évite en effet lors d'un amorçage non complet sur les six bras, (par exemple amorçage intempestif sur la montée de la HT) d'avoir, lors de la tentative suivante, des configurations plasma et électronique au niveau cathodes différentes. En effet, le temps de réaction de la cathode est fonction entre autres effets, lié à l'état de repos du plasma et donc au temps d'arrêt vu par le gyromètre depuis le dernier état amorcé. 5 10 20 25 30
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La présente invention est relative à un gyromètre laser du type comprenant un bloc optique comportant trois cavités optiques résonantes communicantes qui forment un octaèdre régulier présentant huit faces triangulaires, chacune des cavités présentant quatre segments capillaires formant un carré perpendiculaire à un axe sensible correspondant, ces cavités étant agencées de manière que chacun des angles d'une cavité coïncide et communique avec l'angle d'une autre cavité, un miroir associé à chaque couple d'angles en coïncidence étant orienté de manière à être utilisé par les deux cavités formant ledit couple, chaque cavité utilisant quatre miroirs dont un miroir de lecture et un miroir d'asservissement de longueur de cavité, ledit gyromètre comprenant en outre un mécanisme d'activation permettant d'entraîner le bloc selon un mouvement alternatif de rotation autour d'un axe d'activation, et elle est caractérisée en ce que ce gyromètre comporte trois cathodes reliées chacune à deux cavités parmi les trois, ces deux cavités étant à chaque fois prises par permutation circulaire.
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1. Gyromètre laser du type comprenant un bloc optique comportant trois cavités optiques résonantes (ABDF, ACBE, FCDE) communicantes qui forment un octaèdre régulier présentant huit faces triangulaires, chacune des cavités présentant quatre segments capillaires formant un carré perpendiculaire à un axe sensible correspondant, ces cavités étant agencées de manière que chacun des angles d'une cavité coïncide et communique avec l'angle d'une autre cavité, un miroir (A à F) associé à chaque couple d'angles en coïncidence étant orienté de manière à être utilisé par les deux cavités formant ledit couple, chaque cavité utilisant quatre miroirs dont deux sont transmissifs (parmi A, E, F), l'un d'eux étant un miroir de lecture et les deux autres étant des miroirs d'asservissement de longueur de cavité (parmi B, C, D) , ledit gyromètre comprenant en outre un mécanisme d'activation permettant d'entraîner le bloc selon un mouvement alternatif de rotation autour d'un axe d'activation (1), caractérisé en ce qu'il comporte trois cathodes (K1 à K3)) reliées chacune à deux cavités parmi les trois, ces deux cavités étant à chaque fois prises par permutation circulaire. 2. Gyromètre selon la 1, caractérisé en ce que chaque cathode est reliée par un capillaire (CAP1 à CAP3) à une réserve de gaz associée à un miroir (B, C, D) , cette réserve étant elle-même reliée à deux segments capillaires de cavité appartenant à deux cavités différentes. 3. Gyromètre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que son amorçage comprend une alimentation en haute tension (HT) et une alimentation très haute tension (THT), ces deux alimentations étant découplées entre elles par une résistance (R1 à R3) et une diode (Dl à D3).5 4. Gyromètre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que son amorçage comprend, pour chaque cathode, une alimentation en haute tension (HT1 à HT3)) et une alimentation très haute tension (THT1 à THT 3) ), les alimentations de chaque cathode ainsi que les alimentations de leurs régulations de courant respectives étant isolées galvaniquement entre elles.
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G
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G01
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G01C
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G01C 19
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G01C 19/66
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FR2892551
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A1
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PROCEDE AUTOMATISE POUR L'IDENTIFICATION DES IMAGES RADIOGRAPHIQUES OU RADIOSCOPIQUES ; SYSTEME POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE ET PRODUITS ISSUS DU PROCEDE
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La présente invention concerne la radiographie conventionnelle sur film, dans le domaine industriel comme dans le domaine médical, mais elle s'applique également à la radioscopie. Elle consiste en un procédé automatisé et des moyens pour la mise en oeuvre correspondante, pour l'identification des images radiographiques ou radioscopiques d'un sujet ou de l'objet examiné. Cette identification est indispensable pour attribuer à coup sûr, le diagnostic de cet examen au sujet ou à l'objet considéré ; pour cela les images radiographiques ou radioscopiques doivent comporter des marques d'identification , permettant de mettre un lien unique entre le sujet ou l'objet examiné et son image radiographique ou radioscopique. Les récepteurs d'images utilisés ont été, d'abord les films argentiques qui restent encore très utilisés dans l'industrie et dans la radiologie médicale dite conventionnelle, puis les intensificateurs d'images et les écrans scintillateurs, qui sont associés à une caméra. Les détecteurs linéaires et les détecteurs plans, sont apparus plus récemment, ils fournissent, de façon directe ou indirecte une image numérisée. Quel que soit le récepteur d'image utilisé , l'exigence primordiale d'identification doit être satisfaite ; les données d'identification concernent l'identité du sujet ou de l'objet, la date , mais elles portent aussi sur l'exposition ou orientation relative entre le sujet ou l'objet et le détecteur, le cas éventuel sur le numéro de lot ou de série ainsi parfois que sur d'autres données supplémentaires , comme les références du mode opératoire suivi pour l'acquisition de l'image radiographique ou radioscopique , les références du document définissant les critères d'acceptation ou les critères de notation des indications vues sur les images radiographiques ou radioscopiques , les données autres définies par l'utilisateur . Dans l'usage commun, on considère que l'image radiologique doit contenir ces données de façon positive et auto-portante, afin que le radiologue, attribue de façon certaine les images, qu'il interprète, au sujet ou à l'objet concerné, ceci sans devoir retrouver ces données par une recherche, ou par une requête externe, ni les déduire de quelque manière. Toutefois l'identification de l'objet ou du sujet est également réalisée par l'attribution à chaque image d'un identifiant de gestion , préétabli , unique, non significatif vis-à-vis de l'objet ou du sujet , mais auquel on fait correspondre de façon univoque toutes les données d'identification précédentes. La gestion des identifiants et des correspondances est aisée à assurer, surtout par des liens et des outils informatiques, de type tableur ou base de données. Cette pratique permet de raccourcir la longueur de l'identifiant, elle est plus simple à mettre en oeuvre dans une entité disposant d'un système d'information de radiologie, mais en toute hypothèse elle est généralisable grâce à des moyens d'accès distant comme internet. La structure de l'identifiant peut être personnalisée à une entité, une société, un constructeur ou se résumer à un numéro d'ordre dans des séries particulières ; le besoin de normalisation est ici moindre que dans les produits industriels ou ceux de consommation, car les images radiographiques circulent moins que ces produits-là ; en effet elles sont remises soit au sujet, soit au propriétaire de l'objet ou alors elles sont conservées par le fabricant. Dans la radiographie sur film, une méthode éprouvée dans l'industrie consiste à utiliser des matériaux opaques aux rayonnements ionisants, comme par exemple le plomb pour marquer l'image radiologique. De façon typique, des lettres et des chiffres en plomb de dimensions appropriées, sont placés comme dans une composition typographique directement sur l'objet lui-même ou sur le récepteur d'image, et ils y sont maintenus par un adhésif. Une variante consiste à utiliser une réglette support de tenue mutuelle des lettres et chiffres, la dite réglette étant placée sur l'objet ou quand cela et possible sur le récepteur. Par son caractère manuel, ce procédé d'identification d'une part est lent, et le temps nécessaire pour cela peut être long en regard du temps d'exposition pour l'acquisition de l'image radiologique, d'autre part il comporte des risques d'erreurs de report. Dans d'autres circonstances, en particulier, in situ, comme dans les installations industrielles, l'environnement de travail peut rendre plus difficile la composition du marquage du fait du port de protections individuelles comme des gants, et induire des risques de pertes de lettres ou chiffres, lors de la pose ou de la dépose du marquage. Par ailleurs, le temps prolongé pour ce marquage peut exposer les intervenants à des nuisances diverses. Le volume des données d'identification pouvant être étendu, le temps nécessaire à la composition correspondante s'en trouve accru. Parfois c'est la taille de la zone allouée au marquage qui est soit excessive, soit limitée, sa petitesse posant alors des difficultés opératoires de marquage. Une autre méthode de marquage, employée plus souvent dans le médical que dans l'industrie, consiste à marquer le film, grâce à un système de marquage lumineux, ou à une caméra d'identification. Par ce procédé, le marquage est donc fait en dehors de la phase d'exposition radiologique, soit avant soit après, obligeant à des manipulations ordonnées des cassettes. Le placement dans la scène des marqueurs d'identification, lors de l'exposition afin que ceux ûci soient projetés sur l'image reste la procédure d'identification la plus fiable, c'est pourquoi elle demeure très employée dans la radiographie sur film, le marquage lumineux est mal accepté, sinon proscrit, dans l'industrie en raison de sa médiocre lisibilité et des risques de confusion dans les manipulations de cassettes. 3 Dans la radiologie utilisant des récepteurs comme les intensificateurs d'image ou les écrans scintillateurs, on peut utiliser aussi des marqueurs de type lettres et chiffres de plomb, ou d'autres marqueurs produisant le même effet. Lorsque l'image est directement numérisée, alors les données d'identification préalablement saisies sont incorporées dans un champ spécifique du fichier d'image, selon des dispositions normées ou standardisées, comme celles de DICOM. Les récepteurs à plaque photostimulable procurent une image numérisée mais nécessitent après exposition, d'être lues sur un banc laser pour restituer l'image latente , toutefois les données d'identification sont enregistrées lors de l'acquisition puis elles sont incorporées dans le fichier d'image comme précédemment . Ces moyens de radiologie numérisée directe ou indirecte sont coûteux, et de ce fait leur emploi n'est pas encore généralisé ; par ailleurs ces moyens sont généralement fixes, ce qui en restreint l'usage en ambulatoire ou in situ. La présente invention a pour but de mettre à la disposition des utilisateurs de la radiographie conventionnelle sur film et de la radioscopie, du domaine industriel et du domaine médical, un ensemble de procédé et de moyens pour sa mise en oeuvre, qui permet d'automatiser, le marquage par un identifiant pour l'identification des images radiographiques ou radioscopiques, la lecture de cet identifiant et le contre-marquage en clair du film. Cette automatisation apporte des gains de rapidité et de productivité ainsi que des gains de fiabilité, elle ouvre également la voie à une plus large automatisation dans l'aide à l'interprétation, et dans l'aide à l'élaboration des compte-rendus. L'invention vise à remplacer le mode de marquage ou d'identification par lettres et/ou chiffres en plomb, ou tout mode de marquage équivalent, mais aussi le marquage lumineux, lequel est particulièrement mal accepté dans l'industrie. Le procédé de l'invention consiste en un procédé automatisé de marquage de film radiographique du sujet ou de l'objet examiné, utilisant de façon connue les moyens suivants : * une étiquette codée, à l'instar des étiquettes en code matriciel, portant un identifiant de gestion pour marquer l'objet ainsi que son image radiographique * un système optique pour la lecture et le décodage d'une part de l'étiquette, et d'autre part de son image radiographique, système communiquant avec le système d'information * un système d'information de l'entité de radiologie considérée, pour gérer et mettre en correspondance par des tables et bases de données, les données de 35 l'identifiant de chaque image radiographique avec les données préalablement saisies, relatives à l'identification du sujet ou de l'objet et à l'exposition considérée * une étiquette auto-adhésive pour contre-marquer en clair le film radiographique, des données afférentes à l'identification de l'objet ou du sujet et à son exposition radiographique, étiquette éditée grâce à une imprimante d'étiquette caractérisé par les phases successives suivantes : a) -conception d'une étiquette recevant les données d'un identifiant de gestion, arbitraire mais unique pour chaque étiquette, sous une forme codée en matriciel par des variations locales d'épaisseur visibles et lisibles sur l'étiquette, déterminées pour produire des variations correspondantes d'absorption des rayonnements induisant des contrastes, visibles et lisibles sur les images radiographiques de l'étiquette, et réparties de façon organisée sur l'aire de l'étiquette b) - confection d'une étiquette, affectée d'un identifiant de gestion, numérisé et codé par des variations locales d'épaisseur définies et organisées sur l'aire de l'étiquette, variations d'épaisseur en sous- épaisseur, ou en surépaisseur, d'une couleur contrastant avec le fond de l'étiquette pour permettre une lecture optique de l'étiquette c) - marquage par apposition de l'étiquette codée, soit sur la cassette de film ou sur le récepteur d'image du coté de la face d'entrée des rayonnements, soit sur la face de l'objet du côté de sortie des rayonnements, ceci pour maximiser le contraste et la netteté relatifs aux variations d'épaisseur de l'étiquette d)- relevé du marquage de la cassette ou de l'objet, pour chaque exposition radiographique, par un système optique assurant la lecture et le décodage de l'étiquette et adressant les données de l'identifiant de l'étiquette, vers une base de données du système d'information de l'entité de radiologie, avec indexation entre ces données et les données préalablement chargées, relatives à l'identification de l'objet ou du sujet et à celles de l'exposition radiographique e) û lecture de l'image radiographique de l'étiquette sur le film exposé et développé, en combinaison avec un négatoscope, puis décodage de l'identifiant de l'étiquette, grâce au système optique communiquant avec le système d'information, d'où restitution de la correspondance entre l'identifiant de l'étiquette et les données d'identification du sujet ou de l'objet, avec affichage en clair de ces données au poste d'interprétation du radiologue, et reprise numérique pour assistance à l'interprétation et à l'établissement du compte-rendu d'examen f )- contre-marquage du film par une nouvelle étiquette imprimée, éditée par une imprimante d'étiquette pilotée par le système d'information, étiquette, de préférence auto-adhésive, portant en clair toutes les données restituées de l'identification de l'objet ou du sujet, de l'exposition radiographique et des données des repères de marquage, toutes données précédemment associées à l'étiquette codée Les phases du procédé repérées précédemment de a) à f) peuvent être prises en charge et mise en oeuvre par l'utilisateur, c'est à dire le service de radiologie médicale ou industrielle. Par ailleurs, par le procédé de l'invention, les données de marquage du film pourraient être entièrement codées sur l'étiquette, mais dans un mode préférentiel d'exploitation de l'invention, les étiquettes portent un identifiant de gestion codé, arbitraire et unique, et elles sont préfabriquées et fournies à l'utilisateur. Le marquage du sujet ou de l'objet est obtenu ainsi par l'attribution à chaque image radiographique d'un identifiant de gestion à chaque image radiographique ; cet identifiant de gestion est mis en correspondance unique avec toutes les données relatives à l'identification du sujet ou de l'objet, ainsi qu'à l'exposition radiographique considérée grâce à un système d'information de l'entité de radiologie et à des moyens comme un lecteur optique, si bien que la reconnaissance de l'identifiant permet de ramener de façon automatisée les données enregistrées de l'identité de l'objet et celles de son exposition . Cette conception du marquage par un identifiant de gestion permet : de limiter la longueur du marquage, de réaliser un codage en matriciel à faible densité, de prédéfinir et de préfabriquer les étiquettes avant leur utilisation et donc d'approvisionner l'utilisateur en étiquettes consommables, à un coût marginal faible. Le film étant finalement contre-marqué, par une étiquette papier indiquant en clair toutes les données attendues ou spécifiées relatives à l'identification du sujet ou de l'objet, l'identifiant n'a pas lieu d'être pouvoir lu, ni compris par le destinataire final du film. Dans l'invention, le marquage par l'étiquette appliquée sur la cassette ou sur l'objet est temporaire, car le film est finalement contremarqué par une étiquette papier auto-collante, laquelle porte en clair toutes les données d'identification du sujet ou de l'objet, de l'exposition et des repères prévus pour le film. Cette propriété de l'invention autorise la réutilisation de la même étiquette lors de différentes séances de travail, dès lors que le contre-marquage du film est fait dans une séance comprenant : marquage, exposition et contre-marquage. Au demeurant le système d'information permet, si une même étiquette est utilisée une seconde fois, de s'assurer que le contre-marquage consécutif à la première utilisation a bien été fait. Ainsi, l'entité ou service de radiologie, s'approvisionne en quelques lots d'étiquettes réutilisables, les étiquettes étant toutes différentes entr'elles, et affecte un lot d'étiquettes en nombre suffisant pour couvrir les besoins de marquage des films dans une séance de travail, la séance pouvant être la demi-journée, la journée ou une ensemble de jours donnés. La séance de travail qui suit, une séance écoulée se fait donc avec un lot d'étiquettes distinct de celui employé lors de la séance précédente. Lorsque plusieurs équipes d'opérateurs ou de manipulateurs radiologues travaillent dans la même séance de travail, elle reçoivent chacune un lot d'étiquettes. La première phase du procédé de l'invention, repérée a), consiste à concevoir une étiquette sur laquelle sont codées les données d'un identifiant de gestion, ceci par des variations locales d'épaisseur induisant un contraste visible et lisible d'une part sur l'étiquette et d'autre part sur l'image radiographique de l'étiquette. La conception porte donc sur le code ou convention de langage qui régit la disposition des variations d'épaisseur précitées sur l'aire de l'étiquette et la signification correspondante. Le codage est binaire par le fait que chaque cellule de la matrice de l'étiquette prend deux valeurs différentes selon que la cellule considérée est le siège, ou non, d'une variation d'épaisseur. L'utilisation d'un codage matriciel standard : Datamatrix, maxicode, PDF 417 peut être envisagée mais leur densité est trop élevée, compte-tenu du mode de réalisation prévu de l'étiquette. Par ailleurs, la détection sur l'image radiographique des variations d'épaisseurs de faible section n'est pas assurée. C'est pourquoi, dans l'invention, le codage de l'identifiant de gestion est un codage matriciel à faible densité, obtenu par la seule répartition spécifique à chaque étiquette, d'un nombre donné de variations d'épaisseurs sur la zone de marquage de l'étiquette considérée comme divisée en mailles ou cellules fictives, régulières, carrées ou rectangulaires. Les variations d'épaisseur sont alors disposées sensiblement au centre de quelques mailles, en quelque sorte à la manière d'une grille à cocher. L'identifiant est ainsi caractérisé par une valeur numérique ou attribut propre et distinctif , composé à partir du rang ou du numéro d'ordre ou des coordonnées orthogonales des centres des mailles marquées. Le nombre donné de variations d'épaisseur définissant un identifiant, associé au nombre total de mailles dans la zone de marquage de l'étiquette détermine le nombre total de possibilités d'émission d'étiquettes distinctes. Le nombre donné de variations d'épaisseur d'une part, et le nombre de mailles d'autre part sont d'autant plus élevés si une liste continue et absolue de repères est voulue. Dans un mode de réalisation de l'invention, ce nombre de variations d'épaisseur est compris entre trois et huit, car il réalise un compromis entre nombre de cas possibles et temps de fabrication de l'étiquette. Par ailleurs toujours dans l'invention, une variation d'épaisseur supplémentaire à celles de l'identifiant de l'étiquette est créée pour constituer la clé de contrôle du codage. Toujours dans l'invention, les variations locales d'épaisseur sont conçues et réalisées dans deux modes distincts: d'une part en surépaisseur, d'autre part en sous- épaisseur. La variation en sous-épaisseur est obtenue par la perforation traversante d'une étiquette absorbant bien les rayonnements du fait de sa nature et de son épaisseur. La variation en surépaisseur est obtenue par dépôt de pastilles, d'une nature et d'une épaisseur absorbant bien les rayonnements, sur un support d'étiquette, lui -même peu absorbant. Cette étape de conception vise à définir, également, par le calcul mais aussi par l'expérience, la nature du matériau à utiliser pour réaliser les variations d'épaisseur, ainsi que les dimensions de ces variations : section et hauteur pour obtenir le contraste sur l'image radiologique, la hauteur étant prise dans un sens perpendiculaire à la face de l'étiquette ; les matériaux à numéro atomique élevé conviennent bien à la constitution de variations d'épaisseur. Dans l'invention, en plus des perforations ou des pastilles constitutives de la codification de l'identifiant de gestion, des perforations ou des dépôts supplémentaires de l'étiquette, en nombre compris de préférence entre trois et six, sont disposées en périphérie de l'étiquette de façon asymétrique et à des distances mutuelles connues, afin de servir de points de contrôle lors de la lecture de l'étiquette et de son image radiographique assurant ainsi le calage d'orientation d'image et la délimitation du périmètre de la zone de marquage. Ces points de contrôle permettent de déterminer le sens et l'orientation de l'étiquette, et si nécessaire de procéder à un recalage par le calcul grâce à des translations, rotations, symétries et aussi de définir la zone utile de l'image lors du décodage. Ils servent également à déterminer le référentiel de coordonnées des perforations ou des pastilles sur l'image de l'étiquette et sur l'image radiographique de l'étiquette. Le codage de l'étiquette est obtenu par des variations locales d'épaisseur de l'étiquette, de façon préférentielle en forme de section circulaire ou en forme polygonale régulière d'aire équivalente à la forme circulaire, afin de faciliter leur détection automatique sur l'image radiographique. Les variations locales d'épaisseur de l'étiquette ou d'un matériau placé sur l'étiquette, sont déterminées pour entraîner une certaine absorption des rayonnements et pour induire sur l'image radiographique un contraste nécessaire et suffisant à une détection et à une lecture automatique. La création du contraste entre les images radiologiques des variations locales d'épaisseur et les zones entourant ces images-là, résulte de la combinaison de plusieurs facteurs dont les principaux sont: la nature et l'épaisseur du matériau dans lequel sont réalisées ces variations d'épaisseur, l'énergie des rayonnements utilisés : tension de poste X ou radioélément employé dans la radiographie industrielle, les détecteurs utilisés : type de films et d'écrans, les conditions d'exposition de la scène, les conditions de développement, la résolution et la sensibilité du moyen de lecture de l'image radiologique de l'étiquette. La section des variations d'épaisseur de l'étiquette ne doit pas être en dessous d'un minimum sinon leurs images radiographiques ou radioscopiques risquent soit d'être moins contrastées en raison du flou géométrique, soit mal détectées en raison de la résolution et de la sensibilité d'une part du récepteur d'image et d'autre part du moyen de lecture d'image ; à l'inverse, une section excessive accroît inutilement les dimensions d'étiquette. Un équilibre est ainsi à trouver pour un utilisateur, soit par expérience soit par calcul. Pour les applications courantes en radiographie, le diamètre des perforations ou celui des pastilles est compris entre 0, 5 et 3 millimètres. Les variations d'épaisseur sont définies et organisées sur l'étiquette pour ne pas être sécantes entr'elles ; de façon générale, la valeur de l'isthme ou ligament entre deux variations d'épaisseur adjacentes, ceci dans les deux directions de l'étiquette, est sensiblement égale à la valeur du diamètre, l'entr'axe valant donc deux diamètres. Mais cette valeur d'isthme est optimisée par l'expérience ou par la simulation numérique. De façon générale, les variations d'épaisseur les plus élevées d'un matériau donné produisent les plus forts contrastes sur l'image radiographique ou radioscopique. Par ailleurs, pour une variation d'épaisseur donnée, le contraste sur l'image est d'autant plus important que le matériau utilisé a un coefficient élevé d'absorption des rayonnements ionisants et vice-versa. Le plomb et ses alliages ont un remarquable pouvoir d'absorption d'où leur emploi bien connu dans la radioprotection et dans le marquage des images radiographiques ou radioscopiques , comme rappelé à propos des lettres et des chiffres précités . Mais tous les matériaux absorbent les rayonnements ionisants, de façon très inégale et ils sont potentiellement plus ou moins aptes au présent usage. Les variations d'épaisseur de l'identifiant de l'étiquette sont corrélées au diamètre des perforations ou des pastilles, pour induire une lisibilité sur l'image radiographique, comme cela est le cas dans certains indicateurs de qualité d'image. Par ailleurs la lisibilité de l'image radiographique de l'étiquette est également liée à l'indice de qualité de l'image radiographique. Cet indice de qualité est fixé a priori à un niveau donné, et par la suite il est constaté et évalué grâce à un indicateur de qualité d'image. Les indicateurs de qualité d'image sont généralement normalisés, parmi ceuxûci les indicateurs à fils et les pénétramètres à trous. Le pénétramètre à trous est une pièce de même caractéristique d'absorption que le sujet ou l'objet à examiner, il comporte des paliers de différentes épaisseurs, dans lesquels des trous de différents diamètres sont réalisés. La notation de l'indice de la qualité d'image se base sur les plus petits trous visibles sur l'image radiographique ; en général le diamètre des trous est en rapport direct avec l'épaisseur du palier considéré et dans certains standards la valeur du diamètre vaut l'épaisseur du palier. Dans l'industrie, l'indice de qualité d'image est fixé à différentes valeurs, selon les codes et les spécifications applicables à un objet ; ainsi pour un examen radiographique donné à effectuer, l'opérateur radiologue connaît la valeur de l'indice de qualité d'image à atteindre et il doit en tenir compte dans le choix du mode opératoire. Dans l'invention,la lisibilité sur l'image radiographique des perforations ou des surépaisseurs d'une étiquette donnée pour l'examen d'un sujet ou d'un objet dans des conditions opératoires définies, découle bien sûr de l'étiquette elle-même mais aussi de la qualité ou sensibilité de l'image radiographique. C'est pourquoi l'utilisateur peut choisir le type d'étiquette pour un contrôle radiographique en fonction de l'épaisseur à traverser donc de l'énergie de rayonnement et de l'indice de qualité d'image visé. Le matériau constitutif des variations d'épaisseur de l'étiquette, qui portent l'information codée de l'identifiant doit être déterminé lors de la conception en tenant compte des conditions de mise en oeuvre de la radiographie. Cette détermination est faite par le calcul, mais elle est accessible par l'expérience. Dans l'invention, le placement de l'étiquette au contact de la cassette ou sur l'objet, côté sortie des rayonnements, est propice à l'obtention d'un contraste maximal pour une étiquette donnée. C'est pourquoi les variations d'épaisseur de l'étiquette, qui couvrent la très grande majorité des besoins, sont de 0,1 à 0,5 millimètre quand elles sont en plomb et de 0,2 à 2 millimètre pour les métaux : cuivre, acier, aluminium. Si nécessaire, des épaisseurs supérieures à 2 millimètres peuvent être envisagées, mais une superposition d'une part de plomb et d'autre part de l'un des métaux précités constitue une autre solution possible de réalisation. A titre indicatif, le rapport entre le diamètre des perforations ou celui des pastilles et la variation d'épaisseur est compris entre 1 et 2. Le format des étiquettes découle, dans une bonne mesure, de la valeur du diamètre des variations d'épaisseur retenu si l'on veut obtenir suffisamment d'étiquettes dont le code soit unique. Par ailleurs, comme l'étiquette doit pouvoir être lue par le lecteur optique, la 35 couleur du fond de l'étiquette et celle des variations d'épaisseur doivent être choisies pour être contrastées afin d'assurer une lecture fiable. Le procédé de l'invention utilise le système d'information du service de radiologie, cependant l'accès à ce système d'information n'est pas toujours aisé, ou simplement possible, comme dans la pratique ambulatoire, en médecine mais surtout dans l'industrie, lors de contrôles sur des installations industrielles en construction ou en maintenance. C'est pourquoi dans l'invention, une variante de conception et de fabrication de l'étiquette consiste à réaliser une étiquette en multicouches ; cette étiquette dite étiquette-mère comporte différentes multicouches auto-adhésives, dont le codage, de façon préférentielle, par perforations réplique alors les données sur chaque couche. Dans un mode de réalisation, l'étiquette-mère est bi-couche et ainsi faite d'une part d'une couche absorbant les rayonnements destiné au marquage de la cassette ou de l'objet, et d'autre part d'une couche de papier ou de film plastique destinée à être apposée sur un support, tel le document de suivi de l'objet afin d'y reporter les données de marquage de l'objet et celles de son image radiographique. La séparation des 2 couches de l'étiquetteûmère une fois perforée, en 2 étiquettes à contenu identique, permet donc : - de marquer l'objet et donc son image radiographique ou radioscopique -de reporter de façon certaine et rapide, ce marquage sur un document de suivi de l'objet, lequel est relu en différé par le lecteur optique. La couleur des couches est choisie en fonction de la couleur respectivement de l'objet et de celle du document sur lequel elle doit être apposée pour le report de marquage, ceci pour apporter un contraste suffisant entre étiquette et perforation, capable de garantir une lecture optique. La phase de relevé de marquage repérée d), est ainsi faite après retour dans le service de radiologie, par lecture de la 25 fiche de suivi complétée des doubles d'étiquettes. Les cassettes de film utilisées parles professionnels de la radiographie médicale ou industrielle sont deux types : d'une part la cassette rigide, le plus souvent en aluminium, d'autre part la cassette souple en matière plastique, cette cassette souple étant soit réutilisable, soit consommable. L'étiquette prévue dans l'invention est 30 apposée sur la cassette ou sur l'objet ; ainsi l'étiquette prévue pour une cassette souple doit, de préférence, être elle-même souple, même si l'utilisation d'une étiquette rigide sur une cassette souple est possible. Une étiquette apposée sur un objet industriel doit être souple pour se conformer à la partie de l'objet, laquelle n'est pas toujours plane. Sur une cassette rigide, l'étiquette rigide et l'étiquette souple sont 35 toutes deux utilisables. Par ailleurs, l'étiquette doit être maintenue sur la cassette ou sur l'objet ; à cette fin, dans l'invention, l'étiquette est soit auto-adhésive, soit insérée dans un petit étui rapporté sur la cassette. Une étiquette rigide, non auto-adhésive, est réutilisable de nombreuses fois, en revanche une étiquette auto-adhésive peut être apposée- déposée, un nombre de fois limité. Pour les applications industrielles, une étiquette souple, non auto-adhésive et réutilisable, constitue également une option de conception, le maintien de l'étiquette sur l'objet étant assuré par une bande d'adhésif chevauchant l'étiquette. L'étiquette auto-adhésive, employée une seule fois, est une autre option de l'invention, dès lors que son coût de revient pour l'utilisateur est acceptable. Pour une cassette consommable, c'est-à-dire souple et livrée chargée avec 10 son film et ses écrans éventuels, la préférence est donnée dans l'invention à une étiquette elle-même consommable. La seconde phase du procédé de l'invention, repérée b) consiste à fabriquer l'étiquette de marquage. Les exigences pour la définition de l'étiquette prévue dans l'invention, sont multiples et elles conduisent à de nombreux choix de conception 15 parmi lesquels on décrit ci-après deux modes de réalisation préférentiels. Un mode de réalisation de l'étiquette est celui de l'étiquette rigide, on décrit ci-après l'étiquette destinée à une application sur une cassette rigide et à des utilisations répétées. L'étiquette est obtenue très simplement à partir d'une plaquette métallique d'un format rectangulaire, longueur comprise entre 20 et 75 millimètres, 20 pour une largeur allant de 10 à 25 millimètres. Le matériau constitutif de cette plaquette est : en acier, en cuivre ou en alliages de ces métaux ; l'aluminium est aussi une autre possibilité. Le cuivre est un matériau approprié pour ses propriétés d'absorption assez élevées. L'épaisseur de cette plaquette est comprise entre 0,2 et 2 millimètres, le choix de l'épaisseur de l'étiquette pour un utilisateur donné s'opère 25 selon l'énergie des rayonnements employés. Cette plaquette est perforée ou percée de trous circulaires, les plus petits trous correspondant aux plus petits formats d'étiquette, par exemple d'un diamètre de 1 millimètre pour les petits formats d'étiquette, de l'ordre de 10 par 25 millimètres et d'une épaisseur submillimétrique, d'un diamètre de 2 millimètres pour un format double avec une épaisseur comprise 30 entre 1 et 2 millimètres. Les diamètres de 3 millimètres amènent à des formats d'étiquette plus importants, mais la nécessité de recourir à des étiquettes de tel diamètre est, de fait, peu fréquente. Les coordonnées des centres de trous pratiqués constituent alors un jeu de données caractéristique de l'identifiant de gestion de cette étiquette. Le code correspond à un nombre donné de trous, compris de préférence 35 entre 3 et 8 ; un trou supplémentaire est prévu pour une clé de contrôle déterminée lors du codage. A noter que l'application de cette étiquette sur une cassette rigide autorise l'utilisation d'une étiquette d'épaisseur plus élevée quand l'environnement de la cassette ne fixe pas de limite physique. La zone de marquage de l'identifiant sur l'étiquette exclut la périphérie de celle-ci ; par ailleurs en dehors de cette zone de marquage de l'identifiant, des trous supplémentaires sont réalisés à des coordonnées connues et constantes pour un format d'étiquette pour constituer des points de contrôle. La planche 1/4 illustre un modèle d'étiquette rigide, tel que décrit ci-dessus, la figure 1 donne une vue en plan de l'étiquette, tandis que la figure 2 correspond à une vue longitudinale en coupe de l'étiquette par des plans parallèles. Le dessin de la figure 1 est à l'échelle 1 de l'étiquette, dont les dimensions approximatives sont donc, longueur : 68 millimètres, largeur: 30milimètres, mais bien souvent des étiquettes d'un format plus petit que celui indiqué par ce dessin dans un rapport d'homothétie de 2/3 conduisant à des dimensions de 45 millimètres par 20 millimètres conviendront aux besoins de la plupart des utilisateurs. Des formats encore plus petits sont possibles, mais plus grands peuvent être nécessaires lorsque la définition conduit à des diamètres de trous élevés, supérieur à 3 millimètres. Sur la figure 1 de la planche 1/4, le corps de l'étiquette est repéré (1), les trous de codage de l'identifiant de l'étiquette sont repérés (2), y compris la clé de contrôle, tandis que les trous des points de contrôle sont repérés (3). Une peinture laquée est appliquée sur les faces de l'étiquette pour des questions de propreté et d'esthétisme ; la face de l'étiquette appliquée sur la cassette comporte en plus un motif supplémentaire de couleur pour constituer un détrompeur entre les deux faces, ceci à l'adresse de l'opérateur. De surcroît, ce motif peut être reconnu par le lecteur optique et interdire la lecture lorsqu'il est détecté. Le motif est quelconque mais une géométrie simple est commode à détecter en lecture optique, comme un grand cercle tangent aux deux côtés de longueur ou un bandeau parallèle à l'un des côtés. La figure (2) de la planche 1/4 montre une coupe de différents plans parallèles au sens long de l'étiquette, pour ramener les trous dans la vue en coupe ; l'épaisseur représentée, à l'échelle 1, est de 2 millimètres ; la gamme d'épaisseur d'une étiquette que l'on veut rigide allant d'un demi-millimètre à deux millimètres. Un utilisateur médical ou industriel peut couvrir ses besoins dans les différentes configurations d'exposition : énergie, type de film,etc , par un nombre réduit de format et d'épaisseur d'étiquettes , voire même par un modèle unique d'étiquette par ses dimensions et par son épaisseur. Dans l'invention, le second mode préférentiel de réalisation de l'étiquette dans la phase repérée b) est celui de l'étiquette souple ; cette étiquette est destinée à être apposée notamment sur les cassettes souples et également sur les objets eux-mêmes. L'étiquette peut être réutilisable, mais elle peut également être consommable notamment lorsque elle est utilisée en combinaison avec une cassette elle-même consommable. Le format de l'étiquette souple: longueur, largeur, est compris dans les mêmes gammes de dimensions que celles prévues pour l'étiquette rigide. Les variations d'épaisseur relatives au codage correspondent à des surépaisseurs de pastilles ou disques d'un matériau absorbant les rayonnements, rapportées sur un support d'étiquette souple et lui-même peu absorbant vis-à-vis des rayonnements. Les pastilles métalliques conviennent bien à cet usage, les matériaux constitutifs de ces pastilles circulaires sont de différentes natures possibles: plomb, cuivre, acier, aluminium ou leurs alliages. Les pastilles sont également obtenues par un mélange de poudre de l'un des métaux précités avec une encre ou une résine. Mais pour des contrôles par radiographie en rayons X à moyenne ou basse tension, c'est-à-dire inférieure à 150 kilovolts, la conception des pastilles peut autoriser l'emploi de pastilles non métalliques à base de plastique dur, de carton. Il existe donc une grande variété de nature de pastilles capables de produire une absorption suffisante des rayonnements, qui induise le contraste recherché. L'épaisseur des pastilles métalliques est comprise entre 0,1 dixièmes de millimètre et 0,5 milllimètres pour des pastilles en plomb, l'épaisseur étant choisie à la conception pour une configuration d'exposition ; énergie,... Des pastilles en cuivre doivent avoir une épaisseur supérieure à celle des pastilles en plomb pour un résultat analogue sur l'image radiographique, ceci dans les mêmes conditions d'exposition ; et ainsi de suite lorsque le matériau des pastilles est moins absorbant dans une échelle relative par rapport au plomb. Mais, pour une configuration d'exposition donnée, un résultat sensiblement constant quant au contraste sur l'image radiographique, entre le fond de l'étiquette et la pastille est obtenu par différentes pastilles dont l'épaisseur est d'autant plus forte que le matériau de celles-ci est moins absorbant. Comme l'épaisseur maximale de la pastille n'est pas vraiment contrainte par des exigences de mise en oeuvre de l'exposition radiographique, si ce n'est que son accroissement excessif éloignerait le film de la face d'émergence de l'objet. Le diamètre des pastilles ou disques circulaires est compris entre 1 et 3 millimètres, le plus petit diamètre correspondant au plus petit format d'étiquette, tandis que l'épaisseur est corrélée à celle du diamètre, comme pour le pénétramètre à trous; ainsi pour un diamètre de 1 millimètre, l'épaisseur reste de préférence inférieure à 1 millimètre, tandis que pour une pastille de diamètre 3 millimètres, l'épaisseur peut être comprise entre 1 et 2 millimètres. Dans l'invention, l'étiquette souple consommable, dans un mode de réalisation économique est obtenue à partir d'étiquettes auto-adhésives standard, d'une épaisseur submillimétrique, faite en papier ou en plastique, comme le polyester ou le polyvinyle. La fabrication de l'étiquette de l'invention consiste alors à coller des pastilles circulaires en plastique dur, en cuivre ou en plomb selon l'énergie des rayonnements. Un dépôt localisé d'une résine chargée en poudre métallique constitue aussi un moyen de constituer une pastille absorbante. Cependant, mêler dans les déchets des étiquettes consommées, d'une part du papier et d'autre part des métaux, dont le plomb n'est pas judicieux. C'est pourquoi, la préférence est donnée dans l'invention, à des matériaux pour les pastilles des étiquettes consommables, capables d'entrer dans le cycle de traitement des déchets de papier ou de plastique, en particulier par incinération. Pour ne pas trop réduire le champ des possibilités d'application des étiquettes consommables souples, l'épaisseur des pastilles peut être majorée. Quand l'étiquette doit être apposée sur un objet industriel sensible à une possible contamination chimique par la colle, alors cette dernière est choisie pour cela, ceci en général une concentration limite en chlore et halogènes. Toujours dans l'invention, l'étiquette souple réutilisable, dans un mode de réalisation économique est obtenue à partir d'une petit feuillet de : plastique souple tel le polyvinyle, le polyester, le polyétylène- textile - ou même cuir, ceci dans le format, longueur et largeur de l'étiquette précédemment indiqué. L'épaisseur de ce support d'étiquette est comprise entre quelques dixièmes de millimètre, jusqu'à un millimètre. Les pastilles absorbantes sont faites de cuivre ou de plomb en forme de sorte de rivet dont la tête est plate ou ronde, tandis que la tige du rivet est, de préférence, creuse. Une fois, la pastille placée dans sa position définie, la tige du rivet est frappée ou écrasée, pour s'évaser sur la face opposée à celle où s'applique la tête. La pastille est ainsi liée solidement au support de l'étiquette. Un autre mode d'accrochage des pastilles sur le support, parmi de nombreux modes possibles, consiste à les placer dans leurs coordonnées définies, sur un adhésif auto-collant et à les recouvrir d'un film transparent, les pastilles étant ainsi, prises en sandwich, entre le support adhésif et le film transparent. L'étiquette qu'elle soit souple ou rigide, consommable ou réutilisable, doit être appliquée de façon intime sur la cassette ou sur l'objet ; pour cela la fonction de liaison étiquette- cassette ou objet est aisément obtenue par l'application d'une couche de colle adhésive sur l'une des faces de l'étiquette. Ce mode de maintien de l'étiquette convient bien aux étiquettes consommables, il est moins pertinent pour des étiquettes réutilisables, même si certaines colles autorisent des repositionnements répétés. Un moyen simple de maintien de l'étiquette réutilisable, réside dans l'emploi d'un ruban adhésif transparent, chevauchant l'étiquette. Mais d'autres possibilités de réalisation de cette fonction de maintien sont possibles. La planche 2/4 donne deux vues schématiques d'une étiquette souple, réutilisable dans un mode de réalisation caractérisé par le collage sur un fond d'étiquette de pastilles absorbantes les rayonnements. La figure (3) est la vue en plan de l'étiquette, le fond de l'étiquette (11) est fait d'une étiquette plastique adhésive sur une face, sur laquelle les pastilles absorbantes (12) et (13) sont appliquées réparties sur la zone de marquage selon des coordonnées connues ; le référentiel des coordonnées des centres des pastilles est établi sur les points de contrôle (13). Une couche d'un film plastique (14) transparent est appliquée par-dessus les pastilles qui sont alors enchassées. La figure 4 de l'étiquette vue en bout, est une vue éclatée à une échelle agrandie dans le sens de l'épaisseur pour montrer les détails de réalisation. La cassette consommable est marquée par l'utilisateur mais elle peut être 15 marquée par le fournisseur des cassettes, qui, de préférence, y applique une étiquette consommable. Toujours dans l'invention, la cassette consommable est conçue pour recevoir directement le codage de identifiant lors de sa fabrication ou lors de son chargement, donc avant l'approvisionnement de l'utilisateur. Dans un mode de 20 réalisation de la cassette consommable, les pastilles sont rapportées sur une face extérieure de la cassette, qui joue le rôle de support de l'étiquette, les pastilles ayant les mêmes propriétés que celles destinées aux étiquettes de marquage des cassettes ou des objets. Les pastilles sont , de préférence, de nature plastique pour tenir compte du cycle des déchets, toutefois des pastilles autres sont possibles, dès lors 25 qu'elles sont compatibles avec le cycle déchet des cassettes. On rappelle qu'une numérotation absolue des cassettes n'est pas nécessaire dans la mesure où le contre-marquage du film intervient rapidement après la consommation de la cassette, et il faut donc s'assurer à l'utilisation, grâce au système d'information, qu'une seconde cassette portant un numéro déjà utilisé ne se présente en lecture, sans que le contre- 30 marquage du film de la première cassette soit intervenu ; au demeurant, de façon intrinsèque, cette situation étant hautement improbable. Dans l'invention , lorsque les examens radiographiques ou radioscopiques d'un même objet doivent être répétés ou répétitifs, alors les étiquettes sont faites dans un matériau durable adapté aux conditions d'environnement et ainsi elles peuvent 35 rester installées en permanence dans l'objet lui-même, sur sa surface externe, ou sur son conditionnement. L'étiquette de l'invention conçue dans la phase a) du procédé, et fabriquée dans la phase suivante b), est fournie à l'utilisateur : le service de radiographie médicale ou industrielle, qui s'approvisionne donc en lots d'étiquettes consommables ou réutilisables. La mise en oeuvre, par l'utilisateur, du procédé de l'invention s'effectue par le déroulement des phases repérées c) à f), celles-ci impliquent d'une part un processus physique et d'autre part un processus du système d'information. Le processus physique et le processus système d'information se déroulent en parallèle, et les tâches de ces deux processus séquentiels ont des liens logiques. Le fonctionnement de ces processus est représenté schématiquement dans les planches 3/4 et 4/4. La figure 5 de la planche 3/4 concerne la mise en oeuvre du procédé de l'invention avec un accès des opérateurs au système d'information de radiologie pendant tout le cycle du processus, comme en cabinet de radiologie ou en service de contrôle dans une usine de production. La figure 6 de la planche 4/4 se rapporte à la mise en oeuvre du procédé avec un accès au système d'information seulement pour certaines phases du cycle c) à f), comme c'est le cas notamment de la radiographie ambulatoire ou de la radiographie sur site d'installations industrielles en construction ou en maintenance. Il y a des similitudes, mais aussi des différences dans la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans ces deux cas. Sur les schémas des figures 5 et 6, le processus physique est présenté sur la partie gauche de la planche, tandis que le processus système d'information est présenté sur la partie droite de la planche. Pour mémoire, et aussi pour la clarté de l'explication à suivre, toutes les phases du processus de radiographie sont rappelées dans le processus physique, bien que certaines d'entr'elles ne concernent pas le procédé de l'invention, comme par exemple : l'accueil, l'exposition radiographique proprement dite, le développement de film. Mais toutes les phases du procédé de l'invention notées de c) à f) sont recalées dans le processus physique d'ensemble. La description suivante est celle de la mise en oeuvre du procédé de l'invention avec accès au système d'information pendant tout le cycle, comme en cabinet médical ou service de contrôle en usine et elle se réfère à la figure 5. La tâche (101) consiste à accueillir et à prendre en charge le sujet ou l'objet à radiographier ; elle est suivie de la tâche (102) dans laquelle l'opérateur enregistre sur le système d'information de radiologie, les données, en particulier : sujet ou objet, prescription ou spécification, prescripteur ou demandeur, entité de radiologie. Ces données sont saisies dans une base de données du système d'information de radiologie. Au demeurant, certaines données concernant le sujet ou l'objet peuvent être disponibles dans le système d'information de l'établissement qu'il soit médical ou industriel, en ce cas elles peuvent être importées dans le système d'information de radiologie, ceci par manipulation informatique, le cas éventuel par lecture optique d'un code-barre sur le dossier du sujet ou de l'objet. Dans la tâche (103), l'opérateur, pour un sujet ou un objet donné à examiner, choisit un mode opératoire radiographique préétabli, ou un scénario de tir ; le cas éventuel il créée une procédure particulière, et puis il engendre la liste informatique des expositions à faire pour le sujet ou pour l'objet, dans laquelle il porte les données de marquage de chaque exposition ou vue radiographique. L'étiquette portant son identifiant étant définie et fabriquée comme mentionné ci-dessus, est placée dans la scène au moment de l'exposition radiographique ou radioscopique pour qu'elle soit projetée sur le récepteur d'image sans interférer avec les régions d'intérêt des images. Par conception et par construction, cette étiquette est mince, dès lors elle peut être placée sur la cassette ou sur l'objet du coté sortie des rayonnements. Le placement de l'étiquette à proximité du récepteur d'image maximise le contraste et la netteté des variations d'épaisseur de l'étiquette, et c'est cette proximité qui procure l'effet attendu avec une variation d'épaisseur modeste. La tâche (104) consiste à marquer la cassette par l'apposition d'une étiquette codée, portant un identifiant de gestion quelconque, apposition sur la face d'entrée des rayonnements. S'agissant d'un objet à examiner, le marquage peut se faire sur la face d'émergence des rayonnements plutôt que sur la cassette. Mais le marquage systématique de la cassette est totalement opérant. La tâche (104) s'identifie à la phase (c) du procédé de l'invention. La phase (d) du procédé de l'invention porte sur le relevé du marquage de la cassette, ou de l'objet, par la lecture de l'étiquette, le décodage et l'enregistrement de son identifiant. Cet enregistrement de l'identifiant de chaque exposition radiographique doit se faire avec une indexation des données de l'identification du sujet ou de l'objet, et avec celles de l'exposition considérée. Cette phase (d) comporte trois tâches notées (105), (106) et (107). La tâche (105) consiste pour l'opérateur à appeler la liste prévisionnelle des expositions ou vues radiographiques et à l'afficher à l'écran d'une console informatique ou d'un écran de microordinateur équipant le poste de travail, puis à sélectionner l'exposition qu'il s'apprête à exécuter. La tâche (106) consiste, à l'aide d'un lecteur optique à capteur surfacique à lire l'étiquette posée, correspondant à l'exposition sélectionnée. Le lecteur optique communique avec le système d'information de l'entité de radiologie par une liaison filaire ou par une liaison sans fil : infra-rouge, radioélectrique, de sorte que l'opérateur peut lire à distance les étiquettes placées sur un objet à examiner, disposé en cabine ou salle d'exposition. De cette manière, l'opérateur peut, aussi, relever le marquage de toutes les étiquettes préalablement placées sur différentes cassettes, à condition de reporter sur ces dernières un numéro d'ordre défini dans le mode opératoire de radiographie ou scénario de tir. La tâche (107) est celle du décodage de l'identifiant de l'étiquette et de son enregistrement dans la base de données en regard de l'exposition sélectionnée. La tâche (108) est celle de l'exposition radiographique proprement dite, elle se fait dans les conditions habituelles ; elle est suivie de la tâche (109) qui est celle du développement du film qui est fait en mode manuel, ou généralement en machine automatique. Par le procédé de l'invention, les images radiographiques et radioscopiques des étiquettes, se présentent sous forme soit de cercles ou d'ellipses à faible allongement, soit sombres correspondant aux perforations de l'étiquette sur un fond d'étiquette plus clair, soit de cercles clairs relatifs aux surépaisseurs de produit absorbant, l'étiquette étant alors plus sombre. L'opérateur effectue un contrôle d'aspect et de qualité des films développés : absence de rayures et traces de développement, valeur de densité optique, cadrage de l'exposition, présence et lisibilité de l'image radiologique de l'étiquette. La phase (e) du procédé de l'invention est celle de la lecture de l'image radiographique de l'étiquette et de la restitution des données afférentes au sujet ou à l'objet concerné par le film ; Cette phase est ici décomposée en deux tâches notées (110) et (111). La tâche (110) consiste à lire l'image radiographique de l'étiquette, pour cela l'opérateur présente alors chaque film devant le négatoscope et à l'aide du lecteur optique précédent, il lit et décode rapidement l'image de l'étiquette ; la valeur ou attribut de l'identifiant est alors affiché sur un écran de contrôle, cet écran pouvant être embarqué sur le lecteur. La tâche (111) consiste à déterminer les données relatives au sujet ou à l'objet, à son exposition, présentes dans la base de données, qui ont été associées à l'identifiant de l'étiquette lors des tâches (102) à (107). Le lecteur optique étant en communication avec le système d'information, va, après lecture, interroger la base de données et retrouver, grâce à l'indexation précédemment créée, toutes les données de l'identification du sujet ou de l'objet , de l'exposition concernée et du repère de marquage prévu pour ce film-là. Les données d'identification du sujet ou de l'objet sont alors affichées sur un terminal ou un écran de microordinateur et elles sont à la disposition du radiologue. Cette tâche (111) consiste ensuite, de façon automatique après lecture et décodage de l'image radiographique de l'étiquette, à lancer l'impression d'une étiquette papier sur laquelle sont portées en clair toutes les données précédemment renseignées. La phase (f) ultime du procédé de l'invention est celle du contre-marquage du film par une étiquette papier ; en effet le film ainsi marqué n'étant pas identifiable sans le lecteur optique, ni l'accès au système d'information. Elle consiste alors à contre-marquer chaque film par une étiquette papier auto-adhésive portant en clair toutes les données restituées afférentes à chacun des films. Cette phase comporte deux tâches notées (112) et (113). La tâche (112) est celle de l'édition d'une étiquette en papier ou en plastique grâce à une imprimante classique d'étiquettes, cette édition étant déclenchée automatiquement après lecture de l'étiquette et restitution sur celle-ci des données associées. Toutes les données d'identification prévues du sujet ou de l'objet et celles de marquage de film sont alors rappelées dans le système d'information, pour être imprimées sur l'étiquette papier. La tâche (113) consiste à appliquer l'étiquette éditée sur le film concerné, si bien que chaque film porte en final, toutes les marques attendues ou spécifiées. Toujours dans l'invention, la description qui suit, est celle de la mise en oeuvre du procédé de l'invention avec accès au système d'information seulement pendant certaines phases du cycle, comme en radiographie ambulatoire ou surtout en radiographie sur site d'installations industrielles. Cette description se réfère à la figure 6 de la planche 4/4. Il existe des solutions techniques pour accéder d'un site éloigné d'un établissement à son système d'information de radiologie, par des moyens tels que : internet, lecteurs autonomes sans fil, mais compte-tenu des environnements industriels et des pratiques des opérateurs radiographes, on donne la préférence à la présente solution qui utilise une étiquette bi-couche. Dans le processus relatif aux tâches notées dans la série (200), l'absence d'accès au système d'information est compensée par l'utilisation sous forme papier d'une liste prévisionnelle des expositions sur laquelle, par la suite, l'opérateur effectue un report de marquage en y collant les parties doubles des étiquettes. La liste ainsi complétée est lue au retour dans l'établissement et saisie dans le système d'information de radiologie. Les tâches effectuées sur site donc, sans accès au système d'information, sont celles contenues entre les deux lignes pointillées horizontales de la figure 6, il s'agit des tâches : (205) marquage cassette ou objet et report de marquage û ( 206) exposition et (207) développement film, cette dernière tâche relative au développement du film, pouvant toutefois être effectuée au retour du site. La description est faite par comparaison et aussi par différence avec les tâches données en figure 5. Les tâches (201) à (204) incluses sont des tâches de préparation du travail, effectuées dans l'établissement, donc avec accès à son système d'information. La tâche (201) est la tâche d'accueil, identique à la tâche (101), la tâche (202) est celle d'enregistrement , la tâche (203) concerne le choix du mode opératoire et la création e la liste prévisionnelle des expositions ; les tâches (202) et ( 203) sont identiques respectivement aux tâches (102) et (103). La tâche (204) consiste à éditer, sous forme papier, la liste prévisionnelle des expositions ou vues radiographiques de l'objet considéré, dont l'opérateur va se munir pour se rendre sur le site d'intervention. Cet opérateur va, également, se munir d'un lot d'étiquettes bi-couches, commedécrit dans l'invention. La tâche (205) est la tâche de marquage d'une part de la cassette ou de l'objet par la couche qui absorbe les rayonnements, d'autre part de report de marquage sur la liste papier en y collant l'autre couche papier de l'étiquette, ceci au droit du champ ou de la ligne correspondant à la vue qui se prépare. La tâche (206) est celle de l'exposition, la tâche (207) est celle du développement du film. De retour du site, la tâche (208) consiste à afficher la liste prévue des expositions ; elle est identique à la tâche (105) ; la tâche (209) consiste à lire tour à tour, sur la liste papier complétée des doubles des étiquettes, grâce au lecteur optique, l'identifiant de gestion pour chaque exposition, cette tâche est semblable à la tâche (106). La tâche (210) consiste à enregistrer dans la base de données informatique l'identifiant de gestion attribué à chaque exposition. Les tâches (211), (212, (213), (214) sont identiques aux tâches (110), (111), (112), (113) et elles portent respectivement sur : la lecture de l'image radiographique de l'étiquette- la recherche dans la base de données des données afférentes à cet identifiant et le lancement de l'édition d'étiquette papier auto-collante û l'impression de l'étiquette papier û l'application de l'étiquette imprimée sur le film concerné. Dans la suite du procédé de l'invention, lors de l'interprétation des films, le radiologue lit et décode l'image radiographique et via le système d'information il importe au poste de travail et affiche sur écran, non seulement les données d'identification du sujet ou de l'objet, de son exposition, mais des données autres, relatives à l'historique, aux critères d'acceptation ou de notation, de manière générale de toute donnée utile à l'interprétation. La reprise numérique de l'identifiant du film et donc des données afférentes enregistrées dans le système d'information, ouvre la voie à une assistance informatisée pour l'élaboration du compte-rendu d'examen, en particulier grâce à la reconnaissance vocale. Le compte-rendu d'examen est édité, le plus souvent, sous forme papier mais il est également souvent disponible sous forme numérique, c'est pourquoi toujours dans l'invention le contre-marquage du film peut être fait après constitution du compte-rendu, afin de pouvoir imprimer ce dernier et l'attacher au film concerné, ce qui réalise également l'identification du film et ne nécessite pas le contre-marquage par étiquette. Une autre modalité consiste à coder le compte-rendu d'examen moyennant cette fois-ci un codage matriciel standard de haute densité tel que Matrixcode, PDF 417, et à imprimer, sur l'étiquette de contre-marquage, ce compte-rendu ainsi codé. De surcroît, un numéro de gestion pour le classement et l'archivage peut être attribué à chaque film et être imprimé, en clair et en code-barres ou code matriciel, sur l'étiquette de contre-marquage ou sur le compte-rendu d'examen attaché au film. Les moyens connus nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention consistent notamment en un système d'information de l'entité de radiologie, comprenant logiciels, base de données, et des matériels classiques : réseau, terminaux, PC et leurs périphériques habituels. Ce système d'information peut être autonome ou bien communiquer avec un système d'information général à l'établissement de santé ou à l'établissement industriel. Les images radiographiques ou radioscopiques de l'objet ou du sujet peuvent être numérisées par des moyens connus, en particulier pour les films. L'observation montre que la pratique de la numérisation de film est peu répandue, c'est pourquoi l'invention propose l'utilisation combinée, d'un moyen connu à savoir le négatoscope de visualisation des films radiographiques et un dispositif de l'invention, à savoir, un lecteur optique, afin de numériser une aire limitée du film mais suffisante pour lire l'image de l'étiquette. Ce lecteur optique, fonctionne comme un lecteur de code à barres ou code matriciel, mais il fonctionne à bas niveau de lumière pour pouvoir lire les images radiographiques des étiquettes et comporte en plus un programme informatique spécifique pour le décodage des étiquettes de l'invention ; au demeurant ce programme de décodage des étiquettes peut être implanté sur un microordinateur qui alors reçoit du lecteur les données de lecture brutes. Le lecteur optique est à capteur surfacique à bas niveau de lumière de type CCD ou CMOS, et il lit en bloc toute l'image de l'étiquette. Par ailleurs, ce lecteur optique est capable également de lire et de décoder les étiquettes codes à barres, ou code matriciel largement employées notamment dans les organismes ou entreprises pour repérer les objets ou leur documentation, cette faculté permet ainsi d'appeler, via le système d'information, les données relatives au sujet ou à l'objet qui ont pu être enregistrées dans le système d'information général de l'établissement. Ce lecteur optique permet de capturer une aire de 10 centimètres au carré avec une résolution de l'ordre de 100 microns, ce qui est suffisant pour détecter et décoder les images d'étiquettes. Le capteur CMOS est particulièrement adaptée ici en raison de ses caractéristiques techniques : faible traînage, anti-éblouissement, sortie logarithmique, dynamique élevée, profondeur de numérisation de 8 à 12 bits. Le coût des capteurs CMOS est également moindre que celui des caméras CCD. Un logiciel spécifique de capture et de décodage des étiquettes est implanté sur le lecteur optique ; mais ce logiciel peut être déporté sur un microordinateur qui, alors, traite les images brutes reçues du lecteur. Le bon fonctionnement du système optique de lecture des étiquettes et de leurs images radiographiques doit être périodiquement vérifié afin de s'assurer de la qualité de la détection et du décodage, c'est pourquoi dans l'invention, une ou plusieurs étiquettes test sont réalisées et fournies à l'utilisateur ainsi que le ou les films radiographiques correspondant à cette ou à ces étiquettes test. L'étiquette test est une étiquette métallique rigide dont chaque maille ou cellule de la zone de marquage est percée d'un trou, de préférence à section circulaire. Les coordonnées des centres de tous ces trous, dans le référentiel basé sur les points de contrôle, sont connues et enregistrées dans le système d'information de radiologie. Cette étiquette constitue ainsi une sorte de mire dont la lecture, lors des vérifications périodiques, fournit ainsi un étalon métrique ; de la même manière pour le film radiographique de l'étiquette test. Le logiciel de traitement de la calibration caractérise la répétitivité et la fidélité de la lecture d'une part de l'étiquette et d'autre part du film, ainsi la concordance entre les relevés de l'étiquette et du film. La mise à l'échelle des images de l'étiquette test et de son image radiographique se fait grâce aux points de contrôle dont les distances mutuelles sont connues et mémorisées. Les écarts entre les coordonnées des centres des trous d'une part de l'étiquette test, d'autre part des images de l'étiquette et de sa radiographie sont restitués par le logiciel de calibration et le cas échéant, l'utilisateur est ainsi alerté de dépassements de valeurs fixées des écarts. Dans un mode de réalisation, l'étiquette test est faite d'une plaquette métallique : cuivre ou acier, d'une épaisseur de 1 millimètre, d'un format 20 * 50 millimètres, percée de 100 trous d'un diamètre 1 millimètre. De plus, l'utilisateur peut disposer l'étiquette test dans la scène lors de l'exposition radiographique, afin d'évaluer la qualité de la détection et du décodage du film dans des conditions opératoires données de l'exposition radiographique. L'imprimante des étiquettes autocollantes de papier pour le contre-marquage des films peut être un produit standard du commerce ; le lancement de l'impression étant déclenché par la lecture de l'image de l'identifiant de l'étiquette, l'apposition de l'étiquette étant faite ensuite à la main. Ce contre-marquage à la main peut présenter des risques d'erreur, c'est pourquoi un des moyens de l'invention est caractérisé par une imprimante d'étiquette spéciale. Cette imprimante est caractérisée d'une part par une fonction supplémentaire aux imprimantes d'étiquette, consistant en un système additionnel de lecture optique d'une zone de film comportant l'image de l'étiquette, d'autre part par une fonction de pose automatique de l'étiquette imprimée. De la sorte, le bord du film est introduit dans une fente de l'imprimante spéciale, où l'identifiant de l'étiquette est lu et décodé, puis l'étiquette de contre-marquage est imprimée et apposée de façon automatique sur le bord du film, donc sans aucun risque d'erreur dans le contre-marquage. Lorsque l'utilisateur dispose de numériseur de film, alors le capteur optique n'est pas nécessaire pour lire les images radiographiques des étiquettes, toutefois le procédé de marquage par étiquette codée reste applicable. Le micro-ordinateur disposé au poste d'interprétation peut être connecté à un système de dictée à reconnaissance vocale, de sorte qu'après lecture de l'identifiant de l'étiquette d'un film, l'interprète puisse dicter ses constats et les transmettre via le réseau informatique. Dans l'invention, un dispositif de tenue de l'étiquette est prévu sur les cassettes existantes, il consiste à rapporter sur la cassette, côté face incidente des rayonnements, un petit étui réceptable pour un format standard d'étiquette chez un utilisateur donné. Les avantages du procédé de l'invention résident dans : • une amélioration de la fiabilité de l'identification grâce à la quasi-automatisation dans la composition du marquage et dans sa lecture, diminuant ainsi les erreurs humaines • une amélioration de la productivité par la réduction du temps nécessaire à l'identification et à la lecture • un contraste du marquage plus important que celui obtenu par le marquage lumineux, lequel est mal accepté dans l'industrie • une diminution du coût marginal (matière et main d'oeuvre) de l'identification, du 35 fait également de l'emploi d'étiquettes réutilisables • une réduction de taille de la zone de l'image nécessaire pour le marquage ou l'identification, vis-à-vis des marquages par lettres de plomb • une maîtrise dans la localisation du marquage assurant l'absence d'interférence entre le marquage et les régions d'intérêt du film • une présence, sur la face de la cassette, d'une marque lisible à l'aide du lecteur, a contrario des marquages lumineux • une possibilité d'assistance par l'automatisation grâce à une reprise automatique des données d'identification contenues dans l'image, pour l'interprétation et pour l'élaboration du compte-rendu d'examen • un contre-marquage du film par une étiquette papier ou plastique, donc lisible sans négatoscope, qui mentionne toutes les marques attendues ou spécifiées, et qui, de surcroît, peut comporter également sous forme codée en matriciel standard d'une part un numéro d'ordre pour la gestion et le classement, d'autre part le compte-rendu d'interprétation du film, a minima sa conclusion. • une meilleure garantie du marquage de la zone à radiographier dans le cas d'ensembles industriels complexes, par apposition sur celle-ci de l'étiquette d'identification, préalablement à l'exposition radiographique soit par le responsable soit par le donneur d'ordre quand le contrôle est sous-traité • une possibilité de maintenir en place l'étiquette de marquage lorsque l'objet doit être examiné à différentes reprises • un suivi périodique de la qualité de la lecture optique par l'étiquette test et le logiciel de calibration L'invention trouve son application dans la radiologie médicale conventionnelle sur film, notamment radiologie générale et mammographie ainsi que dans la radioscopie. Mais les applications de l'invention concernent également tous les secteurs industriels qui pratiquent la radiographie ou la radioscopie dans les processus de fabrication, d'installation, de maintenance, d'inspection ou d'expertise. Ces secteurs sont notamment : le nucléaire, l'énergie, l'aéronautique, les transports, l'armement. Les processus ainsi contrôlés sont nombreux, en particulier on peut citer : - le soudage dans les équipements ou les installations - la fonderie - le brasage, le collage -l'industrie électronique la détection de corrosion ou de fissuration d'installation ou d'équipement en service - le contrôle des munitions et charges pyrotechniques - etc L'invention montre son intérêt par l'automatisation, pour toutes les entreprises qui ont une activité soutenue en radiographie ou radioscopie, mais elle trouve aussi son intérêt pour les autres entreprises dont le niveau d'activité de l'espèce est moindre, car elle apporte un gain de productivité avec un retour sur investissement rapide et garanti. Enfin, l'invention trouve également son utilisation dans les contrôles de sécurité : bagages, colis, containers, que l'on peut ainsi identifier.10
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Ce procédé consiste à : concevoir une étiquette de marquage temporaire, codée en matriciel par des variations locales d'épaisseur - fabriquer cette étiquette en perforant un ruban absorbant bien les rayonnements, ou en déposant un matériau absorbant sur un support peu absorbant - apposer l'étiquette sur l'objet ou le récepteur d'image - relever l'identifiant de l'étiquette et à l'indexer, dans le système d'information de radiologie, aux données de l'objet-lire, décoder l'image radiologique de l'étiquette et à retrouver les données indexées relatives à l'objet - contre-marquer in fine, le film par une étiquette papier, imprimée portant en clair les données de marquage attendues.Le procédé est mis en oeuvre par un système comportant un lecteur optique spécifique des étiquettes et de leurs images radiographiques ainsi qu'un système d'information de radiologie; les produits issus du procédé sont : l'étiquette codée matricielle et la cassette consommable de film intégrant un prémarquage codé en matriciel.
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1 û procédé automatisé d'identification de film radiographique d'un objet examiné, utilisant de façon connue les moyens suivants : * une étiquette pour marquer l'objet et son image radiographique, codée par un identifiant, à l'instar des étiquettes en code matriciel, * un système optique pour la lecture et le décodage d'une part de l'étiquette, d'autre part de son image radiographique, système communiquant avec le système d'information * un système d'information de l'entité de radiologie considérée, pour gérer et mettre en correspondance par des tables et bases de données, les données de l'identifiant de chaque image radiographique avec les données préalablement saisies, relatives à l'identification de l'objet et à l'exposition considérée * une étiquette auto-adhésive pour contre-marquer en clair le film radiographique, des données afférentes à l'identification de l'objet et à son exposition radiographique, étiquette éditée grâce à une imprimante d'étiquette caractérisé par les étapes consécutives suivantes : a) - conception d'une étiquette recevant les données d'un identifiant de gestion, arbitraire mais unique pour chaque étiquette, sous une forme codée en matriciel, par des variations locales d'épaisseur visibles et lisibles sur l'étiquette, déterminées pour produire des variations correspondantes d'absorption des rayonnements induisant des contrastes, visibles et lisibles sur les images radiographiques de l'étiquette et réparties de façon organisée sur l'aire de l'étiquette b) - fabrication d'une étiquette, affectée d'un identifiant de gestion, numérisé et codé par des variations locales d'épaisseur définies et organisées sur l'aire de l'étiquette selon la phase a), variations réalisées en sous-épaisseur ou en surépaisseur, d'une couleur contrastant avec le fond d'étiquette pour permettre une lecture optique de l'étiquette c) - marquage par apposition de l'étiquette codée, soit sur la cassette de film ou sur le récepteur d'image du coté de la face d'entrée des rayonnements, soit sur la face de l'objet du côté de sortie des rayonnements, ceci pour maximiser le contraste et la netteté relatifs aux variations d'épaisseur de l'étiquette d) - relevé du marquage de la cassette ou de l'objet, pour chaque exposition radiographique, par un système optique assurant la lecture et le décodage de l'étiquette et adressant les données de l'identifiant de l'étiquette, vers une base de données du système d'information de l'entité de radiologie, avec indexationentre ces données et les données préalablement chargées, relatives à l'identification de l'objet et à celles de l'exposition radiographique e) û lecture de l'image radiographique de l'étiquette sur le film exposé et développé, en combinaison avec un négatoscope, puis décodage de l'identifiant de l'étiquette, grâce au système optique communiquant avec le système d'information, d'où restitution de la correspondance entre l'identifiant de l'étiquette et les données d'identification de l'objet, avec affichage en clair de ces données au poste d'interprétation du radiologue, et reprise numérique pour assistance à l'interprétation et à l'établissement du compte-rendu d'examen f) -contre-marquage du film par une nouvelle étiquette imprimée, éditée par une imprimante d'étiquette pilotée par le système d'information, étiquette, de préférence auto-adhésive, portant en clair toutes les données restituées de l'identification de l'objet, de l'exposition radiographique, de repères de marquage, toutes données précédemment associées à l'étiquette codée 2 - procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans l'étape de conception a), pour un contrôle radiographique défini par : l'objet à examiner, l'énergie des rayonnements, la configuration d'examen et de lecture des images radiographiques et caractérisé par une valeur attendue d'indice de qualité d'image, à partir d'un contraste donné et nécessaire à la lecture optique sur l'image radiographique des variations d'épaisseur de l'étiquette, on détermine, les propriétés de ces variations locales d'épaisseur de préférence faites dans un matériau de numéro atomique élevé quant : • à leur type soit en sous-épaisseur, soit en surépaisseur • à leur géométrie, de façon préférentielle en forme circulaire, ou en forme polygonale régulière d'aire équivalente, afin de faciliter leur détection automatique, • à leurs dimensions : section et hauteur respectivement dans le plan de l'étiquette et dans un sens perpendiculaire conduisant à des variations d'épaisseur de hauteur comprises entre 0,1 et 2 millimètres et à des diamètres compris entre 0,5 et 3 millimètres. 3 - procédé selon les 1 et 2, caractérisé en ce que dans l'étape de conception a), on définit pour chaque étiquette un identifiant unique, arbitraire et codé par une disposition matricielle et particulière à chaque étiquette, d'un nombre de variations locales d'épaisseur (2) ou (121 non sécantes entr'elles, constituant un jeu de positions spécifique et distinctif pour la cassette ou pour l'objet portant l'étiquette, comme pour son image radiographique, la valeur numérique ou attributde l'identifiant étant déterminé par la combinaison des rangs ou des coordonnées des cellules utilisées sur la matrice, telle une grille à cocher, le nombre des variations d'épaisseur étant compris de préférence entre trois et huit , une variation d'épaisseur supplémentaire à celles de l'identifiant étant dédiée à une clé de contrôle du codage. 4 - procédé selon les 1 à 3, caractérisé en ce que dans l'étape de fabrication b), les variations locales d'épaisseur de l'étiquette s'obtiennent par des perforations (2), d'une plaquette rigide de métal ou alliage de métal: cuivre, acier, zinc, aluminium, ou d'un ruban souple de plomb, mais aussi dans certaines configurations définies de l'examen radiographique à basse énergie à partir de ruban : carton ou plastique 5 - procédé selon les 1 à 3, caractérisé en ce que dans l'étape de fabrication b), les variations locales d'épaisseur de l'étiquette s'obtiennent par des dépôts (12), de pastilles de métal : plomb, cuivre, acier, poudre métallique mélangée à une encre ou à une résine, carton ou plastique, rapportées et disposées sur un support souple, faiblement absorbant vis-à-vis des rayonnements ionisants, support de préférence en petit ruban de papier, de plastique, de textile, ou de cuir, les pastilles étant maintenues sur leur support par collage ou par rivetage. 6 - procédé selon les 1 à 5, caractérisé en ce que, en plus des perforations ou des pastilles constituant l'identifiant de l'étiquette : • dans l'étape de conception a) de l'étiquette, on définit en périphérie de l'étiquette un référentiel de calage et d'orientation par des points de contrôle, de préférence au nombre compris entre trois à six, disposés de façon asymétrique et à des distances mutuelles connues, • dans l'étape de fabrication b), on réalise ces points de contrôle soit par des perforations supplémentaires (3), soit par des dépôts supplémentaires (13). 7 - procédé selon la 4, caractérisé en ce que : - dans l'étape de fabrication b), la plaquette ou le ruban est composé de 2 couches superposées et auto-adhésives, constituant une étiquetteùmère dont le codage par perforation est répliqué à l'identique sur chaque couche, l'étiquette-mère comportant, d'une part une couche en matériau absorbant les rayonnements ionisants destinée au marquage de la cassette ou de l'objet et d'autre part une autre couche peu absorbante, en papier ou film plastique de couleur, destinée au report de marquage de la cassette ou de l'objet - dans l'étape de marquage c), après leur séparation de l'étiquette-mère, la couche absorbante est apposée sur la cassette ou sur l'objet pour marquer celui-ci et sonimage radiographique, tandis que la couche peu absorbante est apposée sur le document de suivi de l'objet à examiner sur lequel elle réplique à l'identique le marquage de la cassette ou de l'objet, (205) le document de suivi étant lu par la suite, en différé (209). 8 ù système pour la mise en oeuvre du procédé, selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : - le lecteur optique muni d'un capteur surfacique de type CCD ou CMOS, à bas niveau de lumière et portant un logiciel spécifique de décodage des étiquettes, est capable de lire et de décoder: • les étiquettes, dans l'étape d) • les images radiographiques d'étiquettes dans l'étape e), ceci en combinaison avec un négatoscope • de façon générale, le contenu des étiquettes d'identification standard code à barre ou étiquette matricielle, marquant l'objet à examiner ou sa documentation, - le système d'information de radiologie, traite les données, dans un processus parallèle et connexe au processus physique relatif aux étapes successives : c) marquage cassette, d) lecture étiquette, e) lecture image radiographique étiquette, f) contre-marquage film, pour un cas de fonctionnement, selon la séquence suivante: • enregistrement des données : objet, examen, (102) • création du mode opératoire et génération de la liste prévisionnelle des expositions (103) • sélection de l'exposition à faire, dans la liste prévisionnelle des expositions (105) • décodage de l'étiquette et enregistrement correspondant dans base de données (107) • décodage de l'image radiographique de l'étiquette, indexation de ce code avec les données relatives à l'exposition considérée, et lancement impression étiquette papier de contre-marquage (111) 9 ù étiquette de marquage d'une image radiographique ou radioscopique obtenue par le procédé des 1 à 7. 10 - cassette consommable de film radiographique caractérisée en ce qu'elle est intègre un prémarquage d'un identifiant de gestion, codé en matriciel et disposé directement en face extérieure, par constitution de surépaisseurs d'un matériauabsorbant les rayonnements, telles des pastilles rapportées, selon le procédé des 1, 2, 3, 5 et 6.
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G
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G09,G03,G06
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G09F,G03B,G06F,G06K
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G09F 3,G03B 42,G06F 17,G06K 17,G06K 19
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G09F 3/02,G03B 42/02,G06F 17/30,G06K 17/00,G06K 19/063
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FR2890955
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A1
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PROCEDE DE PRODUCTION DE GAZ DE SYNTHESE PAR VAPOREFORMAGE DANS UN REACTEUR-ECHANGEUR
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Domaine de l'invention: L'objet de l'invention concerne la production de gaz de synthèse à partir de gaz naturel ou d'hydrocarbures légers: méthane, éthane, propane, butane, voire des hydrocarbures ayant moins de 10 atomes de carbone, ainsi que leurs mélanges. Le gaz de synthèse est un mélange composé principalement (après élimination de l'eau) d'hydrogène, de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone. Il contient souvent de petites quantités d'hydrocarbures résiduels, typiquement de méthane. Le gaz de synthèse peut être utilisé pour produire de l'hydrogène. Il peut être également utilisé pour produire des composés liquides par conversion chimique, par exemple des composés oxygénés (méthanol, diméthyl-éther...), ou des hydrocarbures, notamment oléfiniques ou paraffiniques. Art antérieur: On connaît déja plusieurs procédés de production de gaz de synthèse, notamment 15 le vaporéformage (procédé le plus utilisé), l'oxydation partielle et le procédé autotherme. Le vaporéformage (connu sous le sigle SMR qui provient de l'anglais "steam methane reforming" qui signifie "réformage du méthane à la vapeur") , consiste à faire réagir la charge sur un catalyseur en présence de vapeur d'eau pour obtenir un gaz de synthèse qui contient principalement (hors vapeur d'eau) un mélange d'oxyde de carbone et d'hydrogène. Cette opération est endothermique. Elle est réalisée typiquement en faisant circuler la charge, en présence de vapeur d'eau dans des tubes remplis de catalyseur, (généralement un catalyseur au nickel, par exemple comprenant de 6 à 25% poids de nickel déposé sur un support comprenant principalement de l'alumine, ou un mélange d'alumine et d'un ou plusieurs autres composés réfractaires). Les tubes sont typiquement chauffés par radiation dans des fours tubulaires. Les points les plus chauds de la flamme doivent être maintenus suffisamment distants des tubes pour qu'il n'y ait pas de surchauffe excessive et de ce fait, les fours utilisés sont encombrants et coûteux. II a par ailleurs déja été proposé de réaliser un vaporéformage dans un réacteur-échangeur (ceci signifiant que la chaleur est transmise majoritairement par convection, et non majoritairement par radiation comme dans un four), le milieu réactionnel étant chauffé indirectement par des fumées à très haute température. L'utilisation de fumées à très haute température dans un échangeur se révèle toutefois délicate. L'oxydation partielle (connue sous le sigle PDX qui provient de l'anglais "partial oxydation" qui signifie oxydation partielle), consiste à former par combustion en conditions sous-stoechiométriques un mélange à haute température - généralement entre 1000 C et 1600 C - d'hydrocarbures et d'air ou d'oxygène, pour oxyder les hydrocarbures et obtenir un gaz de synthèse. Ce procédé utilise des quantités importantes d'oxygène, lorsqu'on ne peut utiliser de l'air (lorsqu'on recherche un gaz de synthèse sans azote). Le procédé autotherme réalise une oxydation partielle immédiatement suivie par un vaporéformage catalytique en régime adiabatique à haute température, par exemple dans la plage de températures de sortie: 900 C 1000 C. Ce procédé réalise une combinaison en série des deux modes réactionnels précédents. Il consomme moins d'oxygène que le procédé PDX, mais nécessite un lit catalytique. Un but du procédé selon l'invention est de produire du gaz de synthèse à partir d'hydrocarbures légers dans une installation beaucoup plus compacte qu'une installation de vaporéformage conventionnelle (à four), nécessitant typiquement moins d'oxygène que les procédés PDX et autotherme, voire pas d'oxygène du tout, et en limitant les moyens de combustion mis en oeuvre. Le procédé selon l'invention est donc très performant du point de vue énergétique et ceci avec un encombrement réduit et un coût d'investissement limité. L'invention permet aussi de réduire les températures les plus élevées utilisées tout en maintenant l'efficacité énergétique à un niveau élevé. Ceci permet d'augmenter la fiabilité et la durée de vie de l'installation. Définition sommaire de l'invention: Pour atteindre les buts précités, Le procédé selon l'invention utilise de façon particulière un fluide de chauffage HF pour la réalisation des transferts thermiques nécessaires aux réactions endothermiques de vaporéformage. L'un des aspects les plus importants de ce procédé est l'utilisation, dans un réacteur-échangeur R réalisant un vaporéformage, d'un fluide de chauffage HF obtenu selon une combustion étagée, permettant de transférer plusieurs fois de la chaleur au milieu réactionnel de vaporéformage, avec une ou plusieurs combustion(s) intermédiaire(s) pour remonter le niveau de température de ce fluide de chauffage HF. On utilise ainsi, grâce aux réchauffages multiples, un volume de gaz plus faible pour transférer une quantité de chaleur donnée. Il en résulte un gain énergétique. De plus la compacité de l'installation est notablement plus grande que celle d'une installation classique de vaporéformage dans un four. Les réchauffages (combustions) multiples de HF permettent également de limiter les températures maximales utilisées, et donc d'augmenter la durée de vie de l'installation.. Il a également été découvert selon une variante caractéristique du procédé selon la présente invention, qu'il est possible de réaliser une combustion étagée dans une installation plus compacte et économique, en la réalisant dans un réacteur-échangeur compact, à condition d'éviter la présence d'une flamme au niveau des tubes de vaporéformage, dont les points chauds doivent être éliminés car ils peuvent conduire à la détérioration ou la destruction de ces tubes. L'invention permet donc également de réaliser l'opération de vaporéformage dans un réacteur-échangeur R en développant au niveau du fluide de chauffage HF une réaction de combustion sans flamme à l'intérieur de la calandre du réacteur-échangeur R, tout du moins au niveau des tubes de vaporéformage. Description détaillée de l'invention: Les références indiquées ci-après correspondent à celles utilisées plus loin pour la description des figures annexées. Dans ce qui suit, on utilisera indifféremment les expressions "combustion partielle" et "oxydation partielle" ou "PDX". Une combustion pourra désigner une combustion partielle ou totale. L'invention propose un procédé de production d'un gaz de synthèse SG à partir d'une charge globale F constituée d'hydrocarbures et optionnellement de composés recyclés, F comprenant une première charge F1, une seconde charge F2 et une troisième charge F3, dans lequel: É on soumet un courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau à un vaporéformage pour la production d'une fraction au moins du gaz de synthèse SG dans au moins un réacteur-échangeur multitubulaire R comprenant une pluralité de tubes réactionnels (38) contenant un catalyseur de vaporéformage et une calandre contenant ces tubes; É on chauffe principalement par convection lesdits tubes réactionnels (38) par circulation dans ladite calandre d'un fluide HF de chauffage externe de ces tubes, dans lequel HF comprend au moins un premier courant de gaz de combustion partielle ou totale de la deuxième charge F2, que l'on fait circuler dans le réacteur-échangeur R pour le chauffage des tubes réactionnels, puis que l'on mélange dans au moins une zone de combustion complémentaire (32, 34, 42, 44) avec au moins une partie de la troisième charge F3 et un gaz comprenant de l'oxygène, afin d'augmenter la température dudit premier courant, puis le courant du mélange ainsi obtenu circule dans le réacteur- échangeur R pour un chauffage complémentaire des tubes réactionnels (38) avant de sortir de ce réacteur- échangeur. É on produit le gaz de synthèse SG à partir de l'effluent de vaporéformage de F1, et optionnellement d'une partie ou de la totalité de HF. Les charges F1, F2, et F3 peuvent être diverses, gazeuses et/ou liquides. Elles peuvent être de même composition ou de compositions différentes. Le plus souvent toutefois, les charges F1, F2, et F3 sont des hydrocarbures essentiellement gazeux sous une pression de 2MPa et à la température de 20 C. Typiquement, F1, F2, et F3 sont de composition identique et proviennent d'un gaz naturel, ou purifié, ou d'un mélange gazeux composé principalement, en % molaire, d'hydrocarbures ayant moins de 5 atomes de carbone. Selon l'invention, le terme charge désigne aussi bien une charge d'hydrocarbures, qu'un courant de recyclage issu de la charge d'hydrocarbures. Ainsi, F2 et/ou F3 peuvent également comprendre ou être constituées par un courant de recyclage, notamment un courant comprenant une fraction séparée en aval telle qu'une fraction de SG séparée par adsorption et désorption à balancement de pression pour la production d'hydrogène (typiquement un gaz de purge d'adsorption dite PSA). On peut donc notamment utiliser pour F2 et/ou F3 un gaz de purge contenant du CO et du méthane résiduel, et souvent du CO2. Alternativement, on peut utiliser pour F2 et/ou F3 de l'hydrogène sensiblement pur, notamment une fraction de l'hydrogène produit, lorsque SG est utilisé pour la production d'hydrogène. On peut généralement utiliser une, ou deux, ou trois, voire entre 4 et 8 zones complémentaires de combustion. De façon préférée on utilise entre 1 et 4 zones complémentaires de combustion, et de façon très préférée 2 ou 3 zones complémentaires de combustion. Cette combustion étagée permet de transférer une quantité importante de chaleur, apportée par incréments de température, avec des refroidissements intermédiaires (transferts de chaleur pour le vaporéformage), sans atteindre les températures particulièrement élevées qui seraient obtenues en réalisant toute la combustion en une étape. Inversement, si on limite la température maximale des gaz de combustion, une combustion étagée, avec transfert(s) de chaleur intermédiaire(s) permet de transférer une quantité de chaleur notablement supérieure pour un volume de gaz de combustion donné, ou une quantité de chaleur identique pour un volume de gaz de combustion plus faible. Ces zones de combustion (initiale et/ou complémentaire(s)) peuvent être internes et/ou externes à la calandre du réacteur-échangeur R. La combustion peut être partielle ou totale, et utiliser de l'oxygène ou de l'air, ou de l'air enrichi en oxygène comme comburant. On peut utiliser notamment comme fluide de chauffage HF un courant d'oxydation partielle d'hydrocarbures à l'oxygène, typiquement sous une pression comprise entre 0,5 et 12 MPa, sensiblement exempt d'azote et comprenant de préférence de la vapeur d'eau. Un tel fluide HF à pression élevée et comprenant de l'hydrogène a de très bonnes propriétés de fluide thermique (coefficient d'échange thermique élevé). On utilise aussi souvent comme fluide de chauffage HF un gaz de combustion totale d'hydrocarbures à l'air, typiquement sous une pression comprise entre 0,4 et 4 MPa. Selon une première variante caractéristique, la ou les zone(s) complémentaire(s) de combustion est (sont) disposée(s) à l'intérieur de la calandre du réacteur-échangeur R. La zone de combustion initiale peut également être une zone interne au réacteur-échangeur. Typiquement, la zone complémentaire de combustion est une zone exempte de tubes réactionnels et sensiblement contigue à la paroi interne de la calandre du réacteur-échangeur R. De façon très préférée selon cette première variante caractéristique de l'invention, 10 on évite la formation de flammes au contact des tubes réactionnels. Ceci peut être fait, selon une première variante de réalisation de la combustion, en limitant la présence de flammes à une ou plusieurs zone(s) de combustion exempte(s) de tubes réactionnels, notamment contigue(s) à la paroi interne de la calandre du réacteur-échangeur R. On peut notamment utiliser un ou des brûleur(s) à flamme plate, ou courte de type connu, et/ou de multiples brûleurs de petites dimensions donnant par conséquent des flammes plus petites. Selon un autre mode de réalisation de la combustion, on injecte en un point à l'intérieur de la calandre du réacteur-échangeur une partie au moins de F3 et un gaz contenant de l'oxygène (par exemple de l'air ou 02), dans des conditions de turbulence et/ou de recirculation suffisantes pour obtenir une zone de combustion en régime homogène dans le réacteuréchangeur R. Pour réaliser des conditions de combustion aussi homogènes que possible, on peut opérer à des températures relativement modérées (par exemple avec une température finale de moins de 1200 C, voire de 1150 C, par exemple comprise entre 1000 C et 1180 C) permettant de réaliser plus facilement une combustion homogène (sans flamme). La plage de conditions adéquates (concentrations et températures) pour un tel régime de combustion homogène peut être déterminée précisément par une modélisation de la combustion et/ou par des essais en faisant varier la recirculation des gaz et la turbulence). La combustion homogène est en effet favorisée par un mélange très turbulent des réactifs et par leur recirculation. De préférence, on met en oeuvre la combustion en régime homogène à proximité immédiate des tubes de vaporéformage et on réalise un transfert thermique immédiat de la chaleur de combustion vers les tubes. La combustion en régime homogène peut alors se poursuivre au niveau des tubes de vaporéformage car elle ne génère pas de points chauds susceptibles de les détériorer. Il devient alors possible de rendre plus homogènes les températures dans le réacteur-échangeur, ce qui permet d'optimiser les transferts thermiques, de réduire le nombre de zones complémentaires de combustion et/ou de limiter la température locale maximale effective du fluide HF, ce qui est favorable du point de vue de la durée de vie des équipements. Selon un troisième mode de réalisation de la combustion, on injecte en un point à l'intérieur de la calandre du réacteur-échangeur une partie au moins de F3 et un gaz contenant de l'oxygène en amont d'une zone de combustion catalytique, dans des conditions ou la température du mélange obtenu est inférieure à la température ou la combustion se produit avec une flamme. La combustion catalytique est une technique bien connue dans le domaine de la combustion, et peut utiliser divers catalyseurs. On peut par exemple se référer aux brevets ou demandes de brevet US20050081443; US 5, 980,843; US 5,405,260; EP0689870B1; EP0712661 B1. Les zones de températures initiales et finales permettant de réaliser dans les meilleures conditions une combustion catalytique peuvent être déterminées par des essais, pour un catalyseur donné. Les températures initiales de mélange (avant combustion) préférées sont inférieures à 900 C, et souvent comprises entre 800 C et 880 C. Les températures finales (après combustion) préférées sont inférieures à 1000 C, et souvent comprises entre 800 C et 980 C. Aussi, on peut avantageusement limiter la combustion catalytique à la partie la moins chaude du réacteur- échangeur R. Ainsi, si le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau rentre à une extrémité du réacteur-échangeur, la zone de combustion catalytique est située typiquement dans la première moitié du réacteur-échangeur relativement à cette extrémité. Selon une seconde variante caractéristique du procédé selon l'invention, la ou les zone(s) complémentaire(s) de combustion (42, 44), et/ou la zone de combustion initiale peuvent être disposée(s) à l'extérieur de la calandre (37) du réacteur-échangeur R. Cette option conduit à une réalisation moins compacte, mais autorise des dimensionnements standards pour les brûleurs et les zones de combustion. Il est également possible de combiner une ou deux zones de combustion externes (par exemple la zone initiale) et une ou deux ou plusieurs zones de combustion internes. La circulation du fluide de chauffage HF peut être réalisée de différentes façons. Le plus souvent, le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau circule dans le réacteur-échangeur essentiellement selon une direction, et le fluide de chauffage HF circule au moins globalement à contre-courant par rapport à F1 (c'est-à-dire soit à contre-courant pur, HF circulant parallèlement aux tubes, soit localement en courant croisé, mais globalement à contre-courant d'ensemble). Une circulation à co-courant est toutefois possible. Dans ce cas, si le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau circule dans le réacteur-échangeur essentiellement selon une direction, le fluide de chauffage HF circule au moins globalement à co-courant par rapport à F1 (co-courant pur ou d'ensemble). Les pressions respectives P1 et P2 de l'effluent de vaporéformage, noté SG1, et de HF en sortie du réacteur-échangeur vérifient typiquement les conditions suivantes: 0,8 MPa < Pl < 12 MPa; de préférence 1,5 MPa < Pl < 5 MPa; et de façon très préférée, 1,8 MPa < Pl < 4,5 MPa; 0,4 MPa < P2< 12 MPa; de préférence 0,4 MPa < P2< 5 MPa; et de façon très préférée, 0,8 MPa < Pl < 4,5 MPa; La pression relativement haute de HF permet d'obtenir des propriétés de transfert thermique élevé. En général, en sortie du réacteur-échangeur R, le fluide de chauffage HF, typiquement à température relativement élevée, par exemple de l'ordre de 1000 C, échange de la chaleur avec le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau, pour le vaporéformage partiel préliminaire de F1 dans un autre réacteur-échangeur de chaleur référencé ci-après (2b), juste avant l'entrée de F1 dans le réacteur-échangeur principal R. Ce pré-vaporéformage, est typiquement mis en oeuvre de façon similaire à celle du vaporéformage principal, dans un réacteur-échangeur (2b) à tubes réactionnels contenant un catalyseur de vaporéformage, et est typiquement réalisé à des températures inférieures de 100 C à 200 C à celles du vaporéformage principal dans le réacteur-échangeur R. En sortie du réacteur-échangeur de chaleur (2b), le fluide de chauffage HF transfère typiquement sa chaleur résiduelle au courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau, dans un échangeur de chaleur (2a) disposé juste en amont de (2b) vis-à-vis de F1. On utilise ainsi de façon efficace le potentiel thermique de HF qui en sortant de R fournit les calories à relativement haute température nécessaires au vaporéformage partiel préliminaire dans (2b), puis les calories à relativement plus basse température nécessaires au préchauffage du courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau. Le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau est typiquement préchauffé entre 500 C et 740 C (et de préférence entre 580 et 700 C) avant son entrée dans le réacteur-échangeur R. La température de l'effluent de vaporéformage SG1 en sortie du réacteuréchangeur R est typiquement comprise entre 800 C et 950 C (et de préférence entre 820 et 900 C) , et la température de HF en sortie du réacteur-échangeur R est typiquement comprise entre 850 C et 1150 C et de préférence entre 900 C et 1050 C. L'invention concerne également un procédé de production d'hydrogène à partir d'un gaz de synthèse comprenant le gaz de synthèse SG issu du procédé précédemment décrit, selon l'une quelconque de ses variantes. La partie combustible du fluide de chauffage HF (ou F2 et/ou F3) peut être 30 constituée essentiellement par une fraction de l'hydrogène sensiblement pur produit à partir de SG. F2 et /ou F3 peuvent aussi comprendre un gaz de purge issu d'une étape de purification par adsorption PSA (à balancement de pression) réalisé sur un courant issu de SG. Ceci permet d'utiliser avantageusement ce gaz de purge. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description des figures annexées dans laquelle l'invention a été décrite dans le cas ou le fluide de chauffage HF est un courant d'oxydation partielle d'hydrocarbures gazeux à l'oxygène. La figure 1 représente un schéma simplifié de réalisation du procédé selon l'invention. La figure 2 représente un autre schéma simplifié de réalisation du procédé selon l'invention, représentant de façon plus détaillée un réacteur-échangeur comportant des zones d'oxydation partielle internes. La figure 3 représente une coupe du réacteur-échangeur de la figure 2. La figure 4 représente un autre schéma simplifié de réalisation du procédé selon l'invention, représentant de façon plus détaillée un réacteur-échangeur comportant des zones d'oxydation partielle externes. Les figures 5a et 5b représentent des schémas simplifiés de réalisation du procédé selon l'invention, dans des installations comportant plusieurs réacteur-échangeurs. Description des figures: On se réfère maintenant à la figure 1. Les charges F1, F2, et F3 sont de composition identique, et constituées par un mélange d'un gaz généralement épuré, comprenant typiquement plus de 80% molaire de méthane et de 2 à 15% d'éthane. Le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau a un rapport molaire H2O/F1 typiquement compris entre 1,8 et 3,5. Ce courant entre par la ligne 1 dans l'échangeur de préchauffe 2a, puis traverse le réacteur- échangeur 2b dans lequel est réalisé un pré- vaporéformage à température de sortie relativement modérée, typiquement comprise entre 650 C et 770 C, de préférence entre 670 C et 740 C. Le réacteur- échangeur 2b est un échangeur multi-tubulaire à tubes contenant un catalyseur de vaporéformage, par exemple l'un des catalyseurs décrits dans les exemples du brevet US 4,906,603. En sortie du réacteur-échangeur 2b, le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau, partiellement converti en gaz de synthèse, alimente par la ligne 3 le réacteur-échangeur principal R, lui aussi multi-tubulaire à tubes contenant un catalyseur de vaporéformage, typiquement de même type que celui du réacteur-échangeur 2b. Ce courant est alors réparti dans une pluralité de tubes réactionnels 38 disposés à l'intérieur de la calandre 37 du réacteur-échangeur R, puis, après vaporéformage, sort du réacteuréchangeur R par la ligne 4, formant un premier gaz de synthèse SG1 et est refroidi dans l'échangeur 2a en mélange avec le deuxième gaz de synthèse SG2. La charge F2 alimente via une entrée d'hydrocarbures 41a une chambre d'oxydation partielle 40, alimentée par ailleurs en oxygène par la ligne 41b. La charge F2 et/ou l'alimentation en oxygène peuvent typiquement être additionnés de vapeur d'eau (par exemple 20% à 50% molaire de vapeur d'eau) pour limiter les risques de formation de carbone (suies). Les températures de sortie de la chambre d'oxydation partielle 40 sont typiquement comprises entre 1100 C et 1250 C, de préférence entre 1140 C et 1200 C. Le contrôle de cette température peut être réalisé par modulation du rapport molaire 02/(hydrocarbures de F2), souvent compris entre 0,48 et 0,85. Le fluide HF de chauffage ainsi formé entre dans le réacteur-échangeur R, ou une combustion sans flamme peut éventuellement se poursuivre, et transfert une partie notable de la chaleur d'oxydation partielle aux tubes réactionnels 38, permettant ainsi le vaporéformage de F1. A l'intérieur du réacteur-échangeur R, on ajoute une fraction F3 de la charge, et de l'oxygène (par des moyens qui sont représentés à la figure 2), pour réaliser une combustion étagée dans le réacteur-échangeur R et transférer plus de chaleur aux tubes de vaporéformage. Le courant HF sort du réacteur-échangeur R via la ligne 27 pour former un second gaz de synthèse SG2. Ce gaz de synthèse SG2, dont la température en sortie du réacteuréchangeur R est encore élevée, par exemple de l'ordre de 1000 C, alimente le réacteur-échangeur 2b de pré-vaporéformage de la charge F1, ou il est utilisé comme fluide de chauffage, puis sort de 2b via la ligne 28, est mélangé avec le gaz de synthèse SG1 circulant dans la ligne 4, puis le mélange SG ainsi formé est refroidi dans l'échangeur 2a dont il sort par la ligne 29. Le gaz de synthèse SG peut alors subir des traitements complémentaires tels qu'un refroidissement plus poussé, une conversion du CO à la vapeur, une conversion chimique etc... Grâce à 2a et 2b, l'installation de la figure 1 réalise une bonne récupération thermique, en particulier sur l'effluent le plus chaud du réacteur-échangeur R, c'est-à-dire SG2. On se réfère maintenant à la figure 2: Le réacteur-échangeur R de la figure 2 comprend 3 chambres, ou zones d'oxydation partielle en série, de telle sorte que cette oxydation partielle étagée permette une transmission de chaleur plus importante aux tubes 38 de vaporéformage et/ou l'utilisation de températures maximales plus basses pour HF. Ces 3 zones: 30 (zone initiale), 32 et 34 (zones complémentaires) sont internes à la calandre 37 de R. Ces zones 30, 32, et 34 sont alimentées en hydrocarbures de la charge F2 (typiquement additionnés de vapeur d'eau) via respectivement les lignes 31a, 33a, et 35a. Elles sont également alimentées en oxygène via respectivement les lignes 31b, 33b, et 35b. Il peut également y avoir présence de vapeur d'eau dans les mêmes conditions que pour l'installation de la figure 1. Le fluide de chauffage circule à l'intérieur de R à courant croisé et contre-courant global en suivant la ligne de circulation figurant sur la figure 2 et indiquée par les références 22, 23, 24, 25, et 26. Cette circulation est imposée par la présence d'entretoises ou chicanes 36 dans le réacteur-échangeur R, de façon analogue aux entretoises ou chicanes de la calandre d'un échangeur de chaleur à tubes et calandre conventionnel. La récupération de chaleur sur les effluents du réacteur-échangeur R du dispositif de la figure 2 est également performante, mais diffère de celle de la figure 1: On utilise également deux échangeurs, qui sont référencés 2 et 2c mais seul l'échangeur 2 transmet de la chaleur à la charge F1 de vaporéformage alors que l'échangeur 2c transmet de la chaleur à la charge F2 d'oxydation partielle, additionnée de vapeur d'eau. On obtient donc un préchauffage de plusieurs courants alimentant R, et en particulier de la charge de vaporéformage et de la charge F2 d'oxydation partielle. On pourrait également préchauffer les fluides ajoutés à HF au cours de l'oxydation partielle étagée, en particulier les hydrocarbures et/ou la vapeur d'eau, et/ou préchauffer l'oxygène. La figure 3, qui représente une vue de dessus d'une coupe du réacteuréchangeur R de la figure 2 au dessus de la zone 32 montre en vue de dessus ces entretoises 36. La zone d'oxydation partielle 32 comprend un brûleur avec introduction d'hydrocarbures et d'oxygène via les lignes 33a et 33b qui alimentent tangentiellement deux tubes concentriques 33d et 33c pour créer un mélange rapide par vortex contrarotatifs. Les extrémités du réacteur-échangeur R de la figure 2 comprennent typiquement des fonds bombés conventionnels, non représentés pour des raisons de clarté de la figure, et R englobe la totalité des tubes réactionnels 38. L'installation de la figure 2 ne représente qu'un échangeur de chaleur 2, mais pourrait également comprendre des réacteurs-échangeurs et/ou échangeurs de chaleur tels que 2a et 2b de l'installation de la figure 1. Le réacteur-échangeur R des figures 2 et 3 ne représente qu'un type deréacteur-échangeur utilisable pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention et d'autres types de réacteur-échangeur R peuvent être utilisés sans sortir du cadre de l'invention, y compris des réacteurséchangeurs à "tubes en baillonnettes". Dans ce type de réacteurséchangeurs, chacun des tubes réactionnels 38 comprend deux tubes concentriques et la charge de vaporéformage circule successivement dans l'espace annulaire puis dans le tube central interne, ou dans le sens de circulation inverse, les courants d'entrée de F1 et le courant SG1 respectivement entrant et sortant à la même extrémité de R. L'installation de la figure 4 est assez proche de celle de la figure 2, mais utilise des zones d'oxydation partielle externes et non internes à R, permettant, au prix d'une réalisation moins compacte, d'utiliser des brûleurs et/ou des zones d'oxydation standards sans problèmes d'encombrement. Ces zones 40, 42, et 44 sont alimentées en hydrocarbures de F2 et F3 via respectivement les lignes 41a, 43a, et 45a. Elles sont également alimentées en oxygène via respectivement les lignes 41 b, 43b, et 45b. Il peut également y avoir présence de vapeur d'eau dans les mêmes conditions que pour l'installation de la figure 1. La figure 3a représente une installation comprenant trois réacteurséchangeurs R1, R2 et R3, traversés en parallèle par des parties du courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau, et traversés en série par un courant HF d'oxydation partielle étagée, avec réchauffage intermédiaire de HF entre deux réacteurs-échangeurs successifs. Une telle installation pourrait comprendre non pas trois, mais deux, quatre, ou de façon générale plusieurs réacteurs-échangeurs Ri. L'installation de la figure 5b est assez proche de celle de la figure 5a, mais utilise pour le courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau une circulation en série (vaporéformage étagé) dans les échangeurs R1, R2, R3, à contre-courant d'ensemble avec le courant d'oxydation partielle HF, également étagé. Cette configuration permet d'obtenir une récupération thermique et une efficacité énergétique très élevée, le réacteur-échangeur R1, qui réalise un prévaporéformage pouvant être opéré à relativement basse température. De même, l'installation de la figure 5b pourrait comprendre non pas trois, mais deux, quatre, ou de façon générale plusieurs réacteurs-échangeurs Ri. Exemple: On simule la production d'un gaz de synthèse SG sous pression de 2,5 MPa à partir d'un gaz naturel dans une installation du type de celle de la figure 2. Les charges F1 et F2 sont de composition identique (gaz naturel assimilé à du méthane). Les conditions d'entrée (ligne 1) sont les suivantes: F1 = gaz naturel, avec un débit (de méthane) de 50 000 NM3/h; F1 est additionné par H2O (vapeur d'eau) avec un rapport molaire H2O/F1 = 3 ( H2O et F1 en % molaire). Le courant F1 + H2O est préchauffé à 600 C dans l'échangeur 2, puis alimente le réacteur-échangeur R sous une pression de 2,5 MPa qui est la pression de l'installation (pour la simulation, on n'a pas pris en compte les pertes de charges). Après vaporéformage catalytique, avec une température de sortie de 850 C (dans la ligne 4), le premier gaz de synthèse SG1 obtenu est mélangé avec le second gaz de synthèse SG2 circulant dans la ligne 27, le mélange SG1 + SG2 alimentant l'échangeur de chaleur 2. Dans la première zone d'oxydation partielle 30, on alimente via la ligne 31a 100 433 NM3/h de méthane additionné avec de la vapeur d'eau saturante (rapport H2O/Méthane = 1 en % molaire), et via la ligne 31b, 64 650 NM3/h d'oxygène, pour former, par oxydation partielle, un premier fluide de chauffage HF à 1150 C, qui est refroidi à 1000 C dans le réacteur-échangeur R avant d'être réchauffé dans la seconde zone complémentaire d'oxydation partielle 32. Dans cette zone 32, on alimente 20 883 NM3/h de méthane et 19 776 NM3/h d'oxygène, avec de la vapeur d'eau (H2O/Méthane = 1 en % molaire). Le méthane est alimenté à 20 C, et la vapeur d'eau aux conditions de vapeur saturante. Cette oxydation partielle complémentaire remonte la température de HF à 1150 C. HF transmet à nouveau de la chaleur aux tubes 38, et sa température retombe à 845 C. On alimente alors dans la seconde zone complémentaire d'oxydation partielle 34 un débit de 28 285 NM3/h de méthane et 12 993 NM3/h d'oxygène, avec de la vapeur d'eau (H2O/Méthane = 1 en % molaire), dans les mêmes conditions que pour la zone 32. Cette zone 34 est une zone d'oxydation catalytique, et utilise un catalyseur comprenant 5% poids de rhodium tel que celui décrit dans l'exemple 1 de la demande de brevet US 2002/0004450 Al, ou celui de l'exemple 1 du brevet US 5,510,056. Le mélange global avec HF de cette oxydation partielle complémentaire catalytique (ce mélange étant également un fluide HF) remonte la température initiale de HF à 900 C. HF transmet à nouveau de la chaleur aux tubes 38, et sa température retombe à 750 C à sa sortie de R, formant un second gaz de synthèse SG2 qui circule dans la ligne 27. Ce second gaz de synthèse SG2 est mélangé avec SG1 pour former le gaz de synthèse SG global, qui est refroidi à 662 C dans l'échangeur de chaleur 2 puis rejoint via la ligne 28 l'échangeur de chaleur 2c dans lequel il est refroidi à 546 C. Cet échangeur 2c permet de préchauffer la charge F2 additionnée de vapeur d'eau à 500 C. Les gaz de synthèse SG1, SG2, et le gaz de synthèse final SG obtenu (qui comprend 469 182 NM3 de H2+CO) ont les compositions suivantes, en % molaire, 25 et en tenant compte de H2O: % SG1: effluent de SG2: effluent de SG: gaz de synthèse molaire vaporéformage (ligne 4) PDX (lignes 27, 28) final (ligne 29) H2 47,9 45 46 CO 8,9 16,3 13,8 CO2 5,3 7,5 6,8 CH4 3,7 2,3 2,8 H2O 34,2 28,9 30,6 L'homme du métier pourra déduire aisément de la description qui précède la conception d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, ainsi que son fonctionnement, dans le cas ou le fluide de chauffage HF résulte d'une combustion typiquement totale d'hydrocarbures en général gazeux à l'air, et non plus d'une oxydation partielle à l'oxygène en présence de vapeur d'eau: Dans ce cas, le courant HF circulant dans la ligne 28 consiste en des fumées sous pression, et n'est pas mélangé avec le gaz de synthèse SG1 issu du vaporéformage, circulant dans la ligne 4. Les températures utilisables pour HF, notamment en sortie de la ou des zone(s) complémentaire(s) de combustion sont identiques. Ce mode de réalisation de l'invention permet d'éviter la nécessité de production d'oxygène. L'air utilisé peut être comprimé dans la partie compresseur d'une turbine à gaz, et le fluide de chauffage HF résultant de la combustion étagée, conformément au procédé selon l'invention, peut être détendu dans la partie turbine de la turbine à gaz, ou d'une autre turbine, après utilisation comme fluide de chauffage pour le vaporéformage et de préférence le prévaporéformage. Il peut se révéler utile de réaliser une combustion complémentaire avant détente dans la turbine, pour maximiser l'énergie mécanique récupérée. Le gaz de synthèse SG peut être soumis en aval à une conversion du CO à la vapeur, pour produire de l'hydrogène. Dans ce cas, une partie de l'hydrogène produit, après élimination du CO2 (par exemple par lavage aux amines) peut optionnellement être utilisé comme combustible pour chauffer le réacteur-échangeur R, en tant que charge F2 et/ou charge F3 ajoutée à HF au cours d'une oxydation étagée. On peut aussi utiliser pour F2 et/ou F3 (la partie combustible de HF) un gaz de purge (comprenant typiquement du CO et du méthane résiduel, et souvent du CO2), issu de la purification d'un courant issu de SG par adsorption à balancement de pression (adsorption connue également sous le nom de PSA). Cette adsorption est typiquement une purification finale, après shift conversion (conversion à la vapeur d'eau) du CO contenu dans SG. Le gaz de synthèse peut également être utilisé, souvent après ajustement du rapport H2/CO (par exemple par séparation de l'hydrogène en excès) pour une conversion chimique, par exemple en alcools ou autres oxygénés, ou en oléfines et/ou en paraffines
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L'invention concerne un procédé de production d'un gaz de synthèse SG à partir d'hydrocarbures et/ou de composés recyclés, dans lequel:● on soumet un courant comprenant une première charge F1 additionnée de vapeur d'eau à un vaporéformage dans un réacteur-échangeur multitubulaire R à tubes réactionnels (38) contenant un catalyseur de vaporéformage, et à calandre;● on chauffe par convection les tubes réactionnels par circulation dans la calandre d'un fluide HF de chauffage externe de ces tubes qui comprend un premier courant gaz de combustion d'une deuxième charge F2, puis on mélange ce fluide HF dans une zone de combustion complémentaire (32, 34, 42, 44) avec une troisième charge F3 et un gaz comprenant de l'oxygène, afin d'augmenter la température de HF, puis le courant du mélange obtenu circule dans R pour un chauffage complémentaire des tubes réactionnels,● on produit SG à partir de l'effluent de vaporéformage de F1, et optionnellement d'une partie ou de la totalité de HF.
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1. Procédé de production d'un gaz de synthèse SG à partir d'une charge globale F constituée d'hydrocarbures et optionnellement de composés recyclés, F comprenant une première charge F1, une seconde charge F2 et une troisième charge F3, dans lequel: É on soumet un courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau à un vaporéformage pour la production d'une fraction au moins du gaz de synthèse SG dans au moins un réacteur-échangeur multitubulaire R comprenant une pluralité de tubes réactionnels (38) contenant un catalyseur de vaporéformage et une calandre contenant ces tubes; É on chauffe principalement par convection lesdits tubes réactionnels (38) par circulation dans ladite calandre d'un fluide HF de chauffage externe de ces tubes, dans lequel HF comprend au moins un premier courant de gaz de combustion partielle ou totale de la deuxième charge F2, que l'on fait circuler dans le réacteur-échangeur R pour le chauffage des tubes réactionnels, puis que l'on mélange dans au moins une zone de combustion complémentaire (32, 34, 42, 44) avec au moins une partie de la troisième charge F3 et un gaz comprenant de l'oxygène, afin d'augmenter la température dudit premier courant, puis le courant du mélange ainsi obtenu circule dans le réacteur-échangeur R pour un chauffage complémentaire des tubes réactionnels (38) avant de sortir de ce réacteur-échangeur. É on produit le gaz de synthèse SG à partir de l'effluent de vaporéformage de F1, et optionnellement d'une partie ou de la totalité de HF. 2. Procédé selon la 1 dans lequel ladite zone de combustion complémentaire (32, 34) est disposée à l'intérieur de la calandre (37) du réacteur-30 échangeur R. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2 dans lequel on injecte en un point à l'intérieur de la calandre du réacteur-échangeur R une partie au moins de F3 et un gaz contenant de l'oxygène, dans des conditions de turbulence et/ou de recirculation suffisantes pour obtenir une combustion en régime homogène dans au moins une zone de la calandre du réacteur-échangeur R. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 dans lequel on injecte en un point à l'intérieur de la calandre du réacteur-échangeur une partie au moins de F3 et un gaz contenant de l'oxygène en amont d'une zone de combustion catalytique, dans des conditions ou la température du mélange obtenu est inférieure à la température ou la combustion se produit avec une flamme. 5. Procédé selon la 4 dans lequel ledit courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau rentre dans le réacteuréchangeur R à une extrémité de R, et ladite zone de combustion catalytique est située dans la première moitié du réacteur-échangeur relativement à cette extrémité. 6. Procédé selon la 2 dans lequel ladite zone de combustion complémentaire (42, 44) est disposée à l'extérieur de la calandre (37) du réacteur-échangeur R. 7. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel ledit courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau circule dans le réacteur-échangeur essentiellement selon une direction, et ledit fluide de chauffage HF circule globalement à contre-courant de F1. 8. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel ledit courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau circule dans le réacteur-échangeur essentiellement selon une direction, et ledit fluide de chauffage HF circule globalement à co-courant de F1. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel ledit fluide de chauffage HF, en sortie du réacteur-échangeur R échange de la chaleur avec ledit courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau, pour un pré-vaporéformage de F1 dans un réacteur- échangeur (2b), avant son entrée dans le réacteur-échangeur R. 10. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel ledit courant comprenant la première charge F1 additionnée de vapeur d'eau est préchauffé entre 500 C et 740 C avant son entrée dans le réacteur- échangeur R, la température de l'effluent de vaporéformage en sortie du réacteur-échangeur R est comprise entre 800 C et 950 C, et la température de HF en sortie du réacteur-échangeur R est comprise entre 850 C et 1150 C. 11. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel ledit fluide de chauffage HF est un courant d'oxydation partielle d'hydrocarbures à l'oxygène sous une pression comprise entre 0,5 et 12 MPa, sensiblement exempt d'azote et comprenant de préférence de la vapeur d'eau. 12. Procédé selon l'une des 1 à 10 dans lequel ledit fluide de chauffage HF est un gaz de combustion totale d'hydrocarbures à l'air sous une pression comprise entre 0,4 et 4 MPa. 13. Procédé de production d'hydrogène à partir d'un gaz de synthèse comprenant le gaz de synthèse SG issu du procédé selon l'une des précédentes. 14. Procédé selon la 13 dans lequel la partie combustible dudit fluide de chauffage HF est constituée essentiellement par une fraction de l'hydrogène 25 sensiblement pur produit à partir de SG. 15. Procédé selon la 13 dans lequel F2 et/ou F3 comprend un gaz de purge issu d'une étape de purification par adsorption PSA réalisé sur un courant issu de SG.
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C,B
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C01,B01
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C01B,B01J
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C01B 3,B01J 8
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C01B 3/38,B01J 8/06
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FR2902107
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A1
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COMPOSITION ORGANOPOLYSILOXANE POUR MOUSSE ELASTOMERE
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La présente invention a trait à de nouvelles compositions organopolysiloxaniques destinées à générer une mousse élastomère (appelée mousse de silicone ou mousse silicone ) de faible densité, c'est à dire inférieure à 0,25 g/cm3, et présentant de bonnes propriétés mécaniques. L'expression mousse de silicone ou mousse silicone désigne une composition de polyorganosiloxane sous la forme de mousse. Les mousses de silicone sont bien connues dans la technique et leur préparation est décrite dans un certain nombre de brevets. Il existe plusieurs techniques d'obtention de mousses silicone. Une première technique met en oeuvre une réaction de condensation avec libération de sous-produits volatils. C'est le cas notamment pour les système utilisant la réaction de condensation du type SiH-SiOH qui permet de libérer de l'hydrogène. Par exemple, dans le brevet français n FR-A-2 589 872 il est décrit une composition précurseur de mousse de silicone comprenant un polymère organosilicié comprenant des motifs siloxanes ayant des groupes hydroxyles liés au silicium, un polymère organosilicié comprenant des motifs siloxanes ayant des atomes d'hydrogène liés au silicium, un catalyseur, par exemple un composé de l'étain, et une charge finement divisée comprenant de la silice qui a été traitée pour devenir hydrophobe. Ces compositions durcissent par une réaction de polycondensation et bien qu'étant satisfaisantes à beaucoup d'égards, les compositions catalysées à l'étain décrites dans le brevet français n FR-A-2 589 872 sont considérées comme peu satisfaisantes du fait de l'utilisation d'un catalyseur à l'étain qui peut exercer certains effets toxiques indésirables. De plus, les mousses ainsi obtenues nécessitent, pour présenter des caractéristiques acceptables, l'utilisation d'un mélangeur dynamique et même ainsi la régularité du moussage est assez délicate à assurer. Le coût de ce type de produit est relativement élevé. Une variante décrite dans le brevet américain n US-B-3,923,705 a consisté à proposer des compositions comprenant des polydiorganosiloxanes portant des atomes d'hydrogène liés au silicium disponible pour une réaction de condensation avec des polydiorganosiloxanes portant des groupes hydroxyles liés au silicium (silanols) en présence d'un catalyseur au platine. Cette réaction permet ainsi de contruire le réseau tout en produisant de l'hydrogène gazeux nécessaire à la formation d'une mousse de silicone. Dans ce type de formulation, la formation de gaz est aussi proportionnelle à la vitesse de réticulation et par conséquent la densité des mousses obtenues est difficilement contrôlable expliquant ainsi les difficultés à obtenir des mousses de basse densité par cette technique. Ces compositions peuvent comprendre en outre un polydiorganosiloxane portant des groupes vinyle liés au silicium qui réticulent simultanément par des réaction de polyaddition avec les polydiorganosiloxanes portant des atomes d'hydrogène liés au silicium participant ainsi à la construction du réseau de la mousse de silicone. Selon une autre variante décrite dans le brevet américain n US-B-4,189,545, des mousses de silicone sont préparées à partir de composition comprenant de l'eau, un polydiorganosiloxane portant des groupes vinyle liés au silicium, un polydiorganosiloxane portant des atomes d'hydrogène liés au silicium, portés par des motifs dans la chaîne et non pas uniquement en boût de chaîne pour pouvoir jouer un rôle de réticulant. L'eau réagit avec le polysiloxane à fonction hydrures produisant ainsi de l'hydrogène gazeux et un silanol. Le silanol réagit alors avec le polydiorganosiloxane à fonction hydrures par une réaction de condensation générant ainsi une deuxième molécule d'hydrogène gazeux alors qu'un autre polydiorganosiloxane portant des groupes vinyle liés au silicium va simultanément réagir par une réaction d'addition avec un autre polydiorganosiloxane à fonction hydrure, participant ainsi à la construction du réseau de la mousse de silicone. L'apport principal apporté par cette technique est que l'hydrogène gazeux est produit sans addition de silanol et avec l'addition d'une petite quantité d'eau. Une autre technique utilise des agents ou des additifs porogènes, additionnés dans la matrice silicone, qui, sous l'action de la chaleur, expansent le matériau : - soit par décomposition avec libération de gaz, cas notamment des dérivés de type azo, par exemple l'azodicarbonamide, qui va permettre de libérer de l'azote, du gaz carbonique et de l'ammoniaque. Ce type d'agent porophore, malgré le fait qu'il soit largement utilisé pour d'autres matériaux, pose de sérieux problèmes de toxicité (libération d'hydrazine), - soit par changement de phase (liquide à gaz) - cas notamment de solvants à faible point d'ébullition. Une autre technique met en oeuvre une introduction mécanique d'un gaz (azote) dans la matrice silicone sous pression suivi d'un passage dans un mélangeur dynamique ce qui permet d'accéder à des mousses ayant de bonnes caractéristiques, mais elles nécessitent un équipement très lourd et onéreux. Enfin, on peut aussi citer une technique mettant en oeuvre des micro-ondes (brevet américain n US-B-4,026,844). Cependant, les techniques faisant usage de silanol comme source d'agent porophore ont tendance à donner des mousses présentant des densités trop élevées pour de nombreuses applications, par exemple celles destinées pour l'industrie du transport. De plus, lorsque des mousses de densité moyenne sont obtenues, cela se fait le plus souvent au détriment des propriétés mécaniques (résistance à la rupture, résistance au déchirement,...). La production de mousses de silicones de basse densité à partir de composition peu visqueuse reste toujours un problème qui suscite l'intérêt. Par exemple, le brevet américain n US-B-4,418,157 décrit des compositions précurseurs de mousses de silicone présentant, avant réticulation, une viscosité inférieure à 100 000 mPa.s. Comme il est indiqué dans ce brevet, il est connu (voir colonne 2, lignes 13 à 24) que plus la viscosité de la composition est élevée et plus la mousse résultante est moins dense. C'est ainsi qu'une nouvelle approche est décrite dans ce brevet qui consite à préparer une composition ayant une viscosité inférieure à 100 000 mPa.s et comprenant une base silicone apte à réticuler par polyaddition ou polycondensation, une résine silicone de type MQ (nomenclature des silicones telle que décrite par exemple dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones", Academic Press, 1968, 2ème édition, aux pages 1 à 9), comportant éventuellement des fonctions vinylées et de l'eau qui est décrit comme un constituant clé pour la génèse d'hydrogène gazeux comme décrit ci-dessus. Comme autre exemple de mousses de silicone de basse densité, on peut citer le brevet américain n US-B-5,436,274 qui décrit des compositions comprenant une base silicone apte à réticuler par polyaddition, une résine silicone de type MQ comportant des fonctions vinylées et de l'eau, dont la présence est insdipensable (référencée réactif D dans ce brevet) et un mélange d'un alcool ( alcanol ) et d'un diol spécifique. Cependant, ces compositions précurseurs de mousses de silicone de basse densité présentent comme inconvénient de présenter des problèmes d'homogénéité au stockage du fait de la séparation de l'eau des autres constituants. Par exemple, dans le cas de compositions précurseurs se présentant sous la forme de bi-composant et après un long stockage, il est alors nécessaire de mélanger l'eau aux autres constituants, avant de mélanger les deux parties de la composition. En effet, comme cela est clairement indiqué dans le brevet français n FR-A-2419962 (équivalent du brevet américain n US-B-4,189,545), il est essentiel que l'eau puisse réagir avec le polysiloxane à fonction hydrures (-SiH) dans la chaîne à raison d'au moins 0,2 mole d'hydrure par mole d'eau pour que suffisamment d'hydrogène gazeux soit libéré pour produire une mousse convenable. De plus, bien que les compositions décrites dans le brevet américain n US-B- 4,418,157 (exemples 1 à 4) permettent de générer des mousses ayant de bonnes propriétés mécaniques, les densités obtenues sont comprises entre 0,28 et 0,41 g/cm3 qui ne sont donc plus adaptées aux attentes de l'industrie, par exemple l'industrie du transport, qui est toujours à la recherche de mousses de moins en moins dense afin d'alléger les structures (automobiles, avions, trains, bateaux,...) tout en maintenant les bonnes propriétés mécaniques. Un exemple d'une composition précurseur de mousse de silicone présentant une résistance améliorée à la combustion est décrit dans la référence WO-A-00/46282. La composition décrite comprend une base silicone réticulant par une réaction de polyaddition (huile polyorganosiloxanes à fonction =SiH/ huiles polyorganosiloxane à fonction =SiVi/ catalyseur au Pt, avec Vi= groupement vinyle), un composé à fonction hydroxyle et de la wollastonite (les exemples décrivent des compositions fortement chargées, environ 21 parties en poids de charges par rapport au poids total de la composition). Il est à noter que les viscosités des compositions préparées dans les exemples (Exemple 1, Tableau 2) sont toutes supérieures à 190 000 mPa.s. Comme il est indiqué ci-dessus, il est connu (US-B-4,418,157 voir colonne 2, lignes 13 à 24) que plus la viscosité de la composition est élevée plus la mousse résultante est moins dense. On remarquera que de la composition la plus visqueuse (Tableau 2, page 13, composition [1-1], viscosité de 274,000 mPa.$) à la composition la moins visqueuse [1-3] (viscosité = 198,000 mPa.$) la densité de la mousse obtenue augmente (de 0,20 g/cm3 à 0,25 g/cm3) confirmant ainsi l'enseignement connu concernant la difficulté d'obtenir des mousses de faible densité à partir de composition de faible viscosité avant réticulation. Hors, pour des raisons d'optimisation quand à la mise en oeuvre de ces compositions, soit par l'utilisateur final soit par les industriels utilisant des lignes de production de mousse de silicone, il est vital de pouvoir disposer d'une composition qui, avant réticulation, se présente sous une forme peu visqueuse et s'écoulant facilement dans les outils appropriés. Par composition peu visqueuse on entend des compositions ayant une viscosité à 25 C inférieure à 50 000 mPa.s. De plus, l'industrie des mousses de silicones est toujours à la recherche de nouvelles compositions, précurseurs de mousse de silicone, ayant une faible viscosité, c'est-à-dire inférieure à 50 000 mPa.s à 25 C, et susceptible de présenter de bonnes propriétés de résistance à la combustion. En effet, un excellent comportement à la flamme est cependant nécessaire puisque les mousses silicones sont fréquemment utilisées pour la protection d'organes essentiels, tels que des câbles électriques, des relais électroniques, affectés par exemple à des appareillages traitant des produits dangereux ou à des dispositifs véhiculant des êtres humains. Le mauvais état de marche de ces organes lors d'un incendie pourrait empêcher le fonctionnement des systèmes d'alerte ou de sécurité. La problématique ici considérée peut donc se résumer comme la recherche d'un compromis technique entre des spécifications, à priori antinomiques, pour la préparation d'une composition de faible viscosité, c'est-à-dire inférieure à 50 000 mPa.s, précurseur d'une mousse de silicone de faible densité, c'est-à-dire inférieure à 0,25 g/cm3 et ayant de bonnes propriétés mécaniques. La présente invention a donc pour objectif de fournir une nouvelle composition organopolysiloxanique de faible viscosité, c'est-à-dire inférieure à 50 000 mPa.s, destinée à générer après réticulation une mousse de silicone de faible densité, c'est à dire inférieure à 0,25 g/cm3, et présentant de bonnes propriétés mécaniques. Un autre objectif de l'invention est de fournir une nouvelle composition organopolysiloxanique de faible viscosité, c'est-à-dire inférieure à 50 000 mPa.s, destinée à générer, après réticulation, une mousse de silicone de faible densité et présentant de bonnes propriétés de résistance à la combustion. La demanderesse a maintenant trouvé de manière très surprenante qu'il est possible d'obtenir une mousse de silicone présentant les propriétés suivantes : - une densité inférieure à 0,25 g/cm3 et de préférence inférieure à 0,20 g/cm3, et - une résistance à la rupture supérieure à 0,10 MPa; à partir d'une composition spécifique dont la viscosité avant réticulation est inférieure à 50 000 mPa.s. La présente invention a donc pour objet une composition organopolysiloxanique qui après réticulation forme une mousse présentant les propriétés suivantes : - une densité inférieure à 0,25 g/cm3 et de préférence inférieure à 0,20 g/cm3, et - une résistance à la rupture supérieure à 0,10 MPa; - ladite composition ne comprenant pas avant réticulation: (i) d'eau comme agent porogène susceptible de générer en présence d'un polysiloxane à fonction hydrures de l'hydrogène gazeux, (ii) de polyorganosiloxane comportant des groupes hydroxyles, et (iii) de polydiorganosiloxane cyclique comportant des fonctions =SiH, et - ladite composition comprenant : (A) au moins un polyorganosiloxane (A) présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium, et ayant une viscosité comprise entre 10 et 5 300 000 mPa.s, (B) au moins un polyorganosiloxane (B) présentant, par molécule, au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicium et de préférence au moins trois motifs =SiH et ayant une viscosité comprise entre 1 et 5000 mPa.s, (C) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur (C) composé d'au 10 moins un métal appartenant au groupe du platine, (D) au moins un composé (D) parmi le groupe constitué par les alcanols comportant de 1 à 18 atomes de carbone, (E) éventuellement au moins une huile (E) diorganopolysiloxanique bloquée à chaque extrémité de sa chaîne par un motif triorganosiloxy dont les radicaux organiques liés aux 15 atomes de silicium, sont choisis parmi les radicaux alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, (F) éventuellement au moins une charge minérale et/ou métallique (F), 20 (G) éventuellement au moins un additif (G), et (H) au moins une résine polyorganosiloxane (H) répondant aux conditions (1) et (2) suivantes : (1) ladite résine est présente à raison d'au moins 10% en poids par rapport au poids total du polyorganosiloxane (A) et de la résine polyorganosiloxane (H) 25 (= ratio en poids (H)/[(A)+(H)] x 100) ; et (2) ladite résine comprend au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formules (I) et (II): Wa Zb SiO(4-(a+b))/2 30 (I) dans laquelle : - les symboles W, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alcényle en C2-C6; - les symboles Z, identiques ou différents, représentent chacun un groupe 35 hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles, et - a est 1 ou 2, de préférence 1, b est 0, 1 ou 2 et la somme a + b est égale à 1, 2 ou 3, Zc SIO(4-c)/2 (Il) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et c est égal à 0, 1, 2 ou 3, et l'un au moins des motifs (I) ou (Il) est un motif T ou Q, - avec comme condition supplémentaire que le choix, la nature et la quantité des constituants sont déterminés de manière à ce que la viscosité de ladite composition doit être inférieure à 50 000 mPa.s, de préférence inférieure à 35 000 mPa.s et encore plus préférentiellement inférieure à 15 000 mPa.s. Toutes les viscosités dont il est question dans le présent mémoire correspondent à une grandeur de viscosité dynamique qui est mesurée, de manière connue en soi, à 25 C. les viscosités sont mesurées à l'aide d'un viscosimètre BROOKFIELD selon les indications de la norme AFNOR NFT 76 106 de mai 1982. Ces viscosités correspondent à une grandeur de viscosité dynamique à 25 C dite "Newtonienne", c'est-à-dire la viscosité dynamique qui est mesurée, de manière connue en soi, à un gradient de vitesse de cisaillement suffisamment faible pour que la viscosité mesurée soit indépendante du gradient de vitesse. Comme cela est connu en soi, le polyorganosiloxane (A) présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium, et ayant une viscosité comprise entre 10 et 300 000 mPa.s, peut être notamment formé d'au moins deux motifs siloxyle de formule : YdReSiO (4-d-e) dans laquelle : - Y est un alcényle en C2-C6, de préférence vinyle, - R est un groupe hydrocarboné monovalent n'ayant pas d'action défavorable sur l'activité du catalyseur et est généralement choisi parmi les groupes alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, - d est 1 ou 2, e est 0, 1 ou 2 et d + e=1, 2 ou 3, éventuellement tous les autres motifs étant des motifs de formule moyenne : R Si!O f 4-f 2 (IV) dans laquelle R a la même signification que ci-dessus et f = 0, 1, 2 ou 3. Des exemples de polyorganosiloxane (A) sont, par exemple, les diméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyles, les copolymères (méthylvinyl) (diméthyl) polysiloxanes à extrémités triméthylsilyles, les copolymères (méthylvinyl) (diméthyl) polysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyles. Dans la forme la plus recommandée le polyorganosiloxane (A) contient des motifs siloxy vinyliques terminaux. Comme cela est connu en soi, le polyorganosiloxane (B) présentant, par molécule, au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicium et de préférence au moins trois motifs =SiH et ayant une viscosité comprise entre 1 et 5000 mPa.s et peut être notamment formé de motifs siloxyle de formule : Hg X.SiO4-g-i 2 (V) dans laquelle : - X est un groupe hydrocarboné monovalent n'ayant pas d'action défavorable sur l'activité du catalyseur et est généralement choisi parmi les groupes alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, - g = 1 ou 2, de préférence égal à 1, i = 0, 1 ou 2, et g+i = 1, 2 ou 3, éventuellement tous les autres motifs étant des motifs de formule moyenne : XiSIO 4-i 2 (VI) dans laquelle X a la même signification que ci-dessus et j = 0, 1, 2 ou 3. Des polyorganosiloxane (B) appropriés sont les polyméthylhydrogénosiloxanes, les copolymères méthylhydrogénodiméthylsiloxanes. Le catalyseur (C) composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine est également bien connu. Les métaux du groupe du platine sont ceux connus sous le nom de platinoïdes, appellation qui regroupe, outre le platine, le ruthénium, le rhodium, le palladium, l'osmium et l'iridium. On utilise, de préférence, les composés du platine et du rhodium. On peut, en particulier, utiliser les complexes du platine et d'un produit organique décrit dans les brevets US-A-3 159 601, US-A-3 159 602, US-A-3 220 972 et les brevets européens EP-A-O 057 459, EP-A-O 188 978 et EP-A-O 190 530, les complexes du platine et d'organosiloxanes vinylés décrits dans les brevets US-A-3 419 593, Le catalyseur généralement préféré est le platine. La préférence va à la solution ou complexe de Karstedt, tel que décrit dans US-A-3 775 452. Parmi les composés (D) utiles selon l'invention, on peut citer le méthanol, l'éthanol, le n-propanol, l'isopropanol, le n-butanol, le 2-butanol, le tert-butanol, le n-octanol et l'alcool benzylique. Le n-propanol, le n-butanol et le n-octanol sont particulièrement préférés. De manière préférée, le constituant (E) est un polydiméthylsiloxane linéaire, non fonctionnalisé, c'est-à-dire à motifs récurrents de formule (CH3)2SiO2,2 et présentant à ses deux extrémités des motifs (CH3)3SiO12. Comme charge minérale (F) on peut citer notamment les charges de renforcement et de remplissage. Cependant, la nature et la quantité de la charge seront déterminées de manière à obtenir, après mélange de tous les composants, une viscosité de la composition inférieure à 50 000 mPa.s. Ainsi certaines charges seront écartées du fait d'un trop fort pouvoir viscosant. Ces charges peuvent se présenter sous la forme de produits très finement divisés dont le diamètre particulaire moyen est inférieur à 0,1 pm. Parmi ces charges figurent en particulier les silices de combustion et les silices de précipitation ; leur surface spécifique est généralement supérieure à 10 m2/g et se situe le plus souvent dans l'intervalle 20-300 m2/g. Ces charges peuvent également se présenter sous la forme de produits plus grossièrement divisés, de diamètre particulaire moyen supérieur à 0,1pm. Comme exemples de telles charges, on peut citer en particulier le quartz broyé, les silices de diatomées, l'argile calcinée, l'oxyde de titane du type rutile, les oxydes de fer, de zinc, de chrome, de zirconium, de magnésium, les différentes formes d'alumine (hydratée ou non), le nitrure de bore, le lithopone, le métaborate de baryum ; leur surface spécifique est généralement inférieure à 30 m2/g. Des charges peuvent avoir été modifiées en surface, par traitement avec les divers composés organosiliciques habituellement employés pour cet usage. Ainsi, ces composés organosiliciques peuvent être des organochlorosilanes, des diorganocyclopolysiloxanes, des hexaorganodisiloxanes, des hexaorganodisilazanes ou des diorganocyclopolysilazanes (brevets français FR-A-1 126 884, FR-A-1 136 885, FRA-1 236 505, brevet anglais GB-A-1 024 234). Les charges traitées renferment, dans la plupart des cas, de 3 à 30 % de leur poids de composés organosiliciques. Les charges peuvent être ainsi traitées avant ou après leur incorporation dans la formule. Les charges peuvent être constituées d'un mélange de plusieurs types de charges de granulométries différentes. La présence d'une charge metallique (F) spécifique permet d'améliorer assez nettement la résistance à la combustion des mousses. Comme charges métalliques (F) on peut citer par exemple : (a) un additif à base d'un mélange de platine avec un oxyde mixte de fer ou un oxyde de cérium-IV tel que décrit dans la demande FR-A-2 757 869, en particulier les mélanges suivants : - un mélange de platine sous forme de complexe ou de composé du platine et d'un mélange FeO/Fe203; - un mélange de platine sous forme de complexe ou de composé du platine et d'un oxyde et/ou l'hydroxyde de cérium-IV ; - un mélange de platine sous forme de complexe ou de composé du platine et d'un constituant qui consiste dans une combinaison de l'oxyde et/ou l'hydroxyde de cérium-IV avec l'oxyde de titane TiO2 ; et -un mélange de platine sous forme de complexe ou de composé du platine et d'un constituant qui consiste dans une combinaison de l'oxyde et/ou hydroxyde de cérium-IV, d'oxyde de titane TiO2 et d'un composé FeO/Fe203 (b) un mélange de platine et d'un oxyde mixte de fer de formule (FeO)x, (Fe203)y où le rapport x / y est compris entre 0,05 / 1 et 1 / 1, tel que décrit dans la demande de brevet J P-A-76/035 501, (c) un mélange de platine avec au moins un oxyde de métal rare, en particulier un mélange de platine avec de l'oxyde de cérium-IV Ce02 tel que décrit dans les demandes FR-A-2 166 313, EP-A-O 347 349, FR-A-2 166 313 et EP-A-O 347 349, (d) des oxydes de titane, par exemple les produits commercialisés par la société Degussa sous l'appelation Aeroxide , par exemple le produit Aeroxide TiO2 PF2 , et (e) les hydroxydes d'aluminium hydratés ou non hydratés, les oxydes de fer et les oxydes ou hydroxyde de cérium. La charge métallique (F) particulièrement préférée est celle décrite dans le paragraphe (a) ou (d) ci-dessus. Comme additif (G), on peut notamment incorporer un inhibiteur du catalyseur afin de retarder la réticulation. Ces inhibiteurs sont connus. On peut en particulier utiliser les amines organiques, les silazanes, les oximes organiques, les diesters de diacides carboxyliques, les cétones acétyléniques et les alcools acétyléniques (cf. par exemple FR-A-1 528 464, 2 372 874 et 2 704 553). L'inhibiteur, quand on en utilise un, peut être engagé à raison de 0,0001 à 5 parties en poids, de préférence 0,001 à 3 parties en poids, pour 100 parties depolyorganosiloxane (A). Les phosphines, phosphites et phosphonites font aussi partie des inhibiteurs utilisables dans l'invention. On peut notamment citer les composés de formule P(OR)3 décrit le brevet US-B-6 300 455. Ces inhibiteurs sont ajoutés en quantité en poids comprise entre 1 et 50 000 ppm par rapport au poids de la composition silicone totale, notamment entre 10 et 10 000 ppm, de préférence entre 20 et 2000 ppm. Les résines polyorganosiloxanes (H) sont des oligomères ou polymères organopolysiloxanes ramifiés bien connus et disponibles dans le commerce. Elles se présentent sous la forme de solutions, de préférence siloxaniques. Comme exemples d'oligomères ou de polymères organopolysiloxanes ramifiés on peut citer les résines MQ, les résines MDQ , les résines TD et les résines MDT , les fonctions alcényles pouvant être portées par les motifs siloxyles M, D et/ou T. Comme exemple de résines qui conviennent particulièrement bien, on peut citer les résines MDQ vinylées ayant une teneur pondérale en groupe vinyle comprise entre 0,2 et 10 % en poids. Une convention admise dans la technique pour la désignation des motifs des silicones suivant le nombre d'atomes d'oxygène liés au silicium, est utilisée ici. Cette convention utilise les lettres M, D, T et Q (abréviations de "mono", "di", "tri" et "quatro") pour désigner ce nombre d'atomes d'oxygène. Cette nomenclature des silicones est par exemple décrite dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones", Academic Press, 1968, 2ème édition, aux pages 1 à 9. Selon une variante préférée de l'invention, la composition organopolysiloxanique selon l'invention est caractérisée en ce que : - le polyorganosiloxane (A) comporte, par molécule, au moins deux motifs siloxyles terminaux comportant chacun un groupe alcényle, en C2-C6 liés au silicium, et - ladite composition comprend en outre un deuxième polyorganosiloxane (A2) comprenant, par molécule, au moins trois groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium. Ledit polyorganosiloxane (A2) a une viscosité à 25 C comprise entre 10 et 300 000 mPa.s de préférence comprise entre 50 et 10 000 mPa.s et encore plus préférentiellement comprise entre 100 et 5 000 mPa.s et peut être notamment formé d'au moins trois motifs siloxyle de formule : YdReSiO (4-d-e) 2 (VII) dans laquelle : - Y est un alcényle en C2-C6, de préférence vinyle, 15 - R est un groupe hydrocarboné monovalent n'ayant pas d'action défavorable sur l'activité du catalyseur et est généralement choisi parmi les groupes alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupescyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, 20 - d est 1 ou 2, e est 0, 1 ou 2 et d + e=1, 2 ou 3, éventuellement tous les autres motifs étant des motifs de formule moyenne : R SiO f 4f z (VIII) dans laquelle R a la même signification que pour le motif (VII) et f = 0, 1, 2 ou 3. Selon un mode de réalisation préféré, le polyorganosiloxane (A2) a une viscosité à 30 25 C comprise entre 10 et 300 000 mPa.s de préférence comprise entre 50 et 10 000 mPa.s et encore plus préférentiellement comprise entre 100 et 5 000 mPa.s. Les polyorganosiloxanes vinylés (A) et (A2), Les résines polyorganosiloxanes (H) 35 et les polyorganosiloxanes à fonction hydrure (B) sont en quantités telles que l'on assure un ratio entre les fonction =SiH et les =SiVi compris notamment entre 0,5 et 10 et de préférence compris entre 1 et 6. 10 25 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la composition organopolysiloxanique selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend : (A) 100 parties en poids d'au moins un polyorganosiloxane (A) présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium, et ayant une viscosité comprise entre 10 et 300 000 mPa.s, (B) de 0,5 à 50 parties en poids d'au moins un polyorganosiloxane (B) présentant, par molécule, au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicium et de préférence au moins trois motifs =SiH et ayant une viscosité comprise entre 1 et 5000 mPa.s, (C) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur (C) composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, (D de 0,05 à 50 parties en poids d'au moins un composé (D) choisi parmi le groupe constitué par les alcanols comportant de 1 à 18 atomes de carbone, (E) de 0 à 50 parties en poids d'au moins une huile (E) diorganopolysiloxanique bloquée à chaque extrémité de sa chaîne par un motif triorganosiloxy dont les radicaux organiques liés aux atomes de silicium, sont choisis parmi les radicaux alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, (F) de 0 à 150 parties d'au moins une charge minérale et/ou métallique (F), (G) de 0 à 10 parties en poids d'au moins un additif (G), et (H) au moins une résine polyorganosiloxane (H) répondant aux conditions (1) et (2) suivantes : (1) ladite résine est présente à raison d'au moins 10% en poids par rapport au poids total du polyorganosiloxane (A) et de la résine polyorganosiloxane (H) (= ratio en poids (H)/[(A)+(H)] x 100) ; et (2) ladite résine comprend au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formules: Wa Zb SIO(4-(a+b))/2 (1) dans laquelle : - les symboles W, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alcényle en C2-C6; - les symboles Z, identiques ou différents, représentent chacun un groupe hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles, et - a est 1 ou 2, de préférence 1, b est 0, 1 ou 2 et la somme a + b est égale à 1, 2 ou 3, avec éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (II) suivante: Zc SiO(4_c)12 (Il) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et c est égal à 0, 1, 2 ou 3, et l'un au moins des motifs (I) ou (II) est un motif T ou Q. - avec comme condition supplémentaire que le choix, la nature et la quantité des constituants sont déterminés de manière à ce que la viscosité de ladite composition doit être inférieure à 50 000 mPa.s, de préférence inférieure à 35 000 mPa.s et encore plus préférentiellement inférieure à 15 000 mPa.s. Selon un autre de ses aspects, la présente invention est relative à un système précurseur {bicomposant (C)} de la composition silicone décrite supra. Un tel système précurseur se présente en deux parties A et B distinctes, destinées à être mélangées pour former la composition. La partie A comprend le catalyseur (C) et le composé (D) et une partie B comprend le polyorganosiloxane (B), les autres constituants (A), (E), (F), (G) et (H) sont présents dans la partie A, dans la partie B ou dans les parties A et B. La présente invention a aussi pour objet une mousse de silicone susceptible d'être obtenue par réticulation d'une composition organopolysiloxanique selon l'invention telle que définie supra et présentant les propriétés suivantes : - une densité inférieure à 0,25 g/cm3, et - une résistance à la rupture supérieure à 0,10 MPa. Le dernier objet de l'invention concerne les objets obtenus par la mise en forme de mousse de silicone selon l'invention. L'invention est en particulier utile pour pour la préparation de mousses de remplissage ou de joints en mousse dans le domaine du bâtiment, du transport, de l'isolation électrique ou de l'électroménager. L'invention est aussi utile dans le domaine de la tampographie ou paramédical. La présente invention va maintenant être décrite plus en détails à l'aide de modes de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif. EXEMPLES 1 à 8 : Préparation de mousses silicone réticulant à température ambiante. Dans le présent exposé : - le terme Vi sighifie un groupement vinyle -CH2=CH2 , - l'abbréviation R/R signifie la résistance à la rupture, en MPa selon la norme AFNOR NF T 46002, -l'abbréviation A/R signifie l'allongement à la rupture en % selon la norme précédente, - l'abbréviation R/d signifie la résistance à la déchirure en N/mm. On prépare une composition bi-composante comprenant des parties P1 et P2 dont les compositions sont décrites dans le Tableau 1. 1) Nature des ingrédients cités dans la partie P1 des compositions testées : - a : Résine polyorganosiloxane vinylée comprenant des motifs siloxyles M, Dvi et Q (ou MDvJQ ). b : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif Vi(CH3)2SiO12 ayant une viscosité de 100 000 mPa.s à 25 C. b1 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et dont la viscosité est de 3500 mPa. s à 25 C. -b2 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et dont la viscosité est de 60000 mPa.s à 25 C. - b3 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et dont la viscosité est de 600 mPa.s à 25 C. c : Terre de diatomées commercialisée sous la dénomination commerciale CELITESF. - d : Butanol. - d' : Eau e : Catalyseur au platine de Karstedt. f : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)3SiO112 ayant une viscosité de 1000 mPa.s à 25 C. 2) Nature des ingrédients cités dans la partie P2 des compositions: a : Résine polyorganosiloxane vinylée comprenant des motifs siloxyles M, Dvi et Q (ou MDvIQ ), avec M=(CH3)3SiO12, Dv'= (CH3)ViSiO22 2 et Q= SiO4/2• b : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif Vi(CH3)2SiO12 ayant une viscosité de 100 000 mPa.s à 25 C, - b1 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO1,2 et dont la viscosité est de de 3500 mPa.s. La teneur en vinyle de cette composition est de 0.6 % en poids - b2 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiOä2 et dont la viscosité est de de 60000 mPa.s. La teneur en vinyle de cette composition est de 0.8 % en poids. - b3 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et dont la viscosité est de 600 mPa.s à 25 C. f : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)3SiO112 ayant une viscosité de 1000 mPa.s à 25 C. - g : Huile poly(vinylméthyl)(diméthyl)siloxane comprenant ayant une teneur en motif DV' de 2 % en poids et en motif Mv' de 0,4 % en poids (huile avec groupements vinylés pendant). i : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)2HSiO12. - h : Huile polyméthylhydrogénosiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)3SiOä2. - L: Solution contenant 1% d'éthynylcyclohexanol dans une huile polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et ayant une viscosité de 600 mPa.s à 25 C. Le Tableau 1 ci-après décrit les compositions testées. leau 1 : COMPOSITIONS : PARTIES EN POIDS Constituants Exemple Exemple Exemple Exemple Exemple Contre- Contre- Contre- 1 2 3 4 5 Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 a 18.75 20.25 32.4 20.25 20.25 0 0 20.25 b1 56.25 60.75 0 60.75 60.75 0 87 60.75 b2 0 0 48.6 0 0 0 0 0 b3 0 0 6 0 0 0 0 0 a 6 6 0 6 6 87 0 6 b c 10 10 10 10 10 10 10 10 a - 3 3 3 3 3 3 3 0 d d' 0 0 0 0 0 0 0 0.73 e 0.09 0.09 0.09 0.09 0.09 0.09 0.09 0.09 f 6 0 0 0 0 0 0 2.27 a 10 16.1 25.7 13.5 13.5 0 0 14 b1 30 48.2 0 40.5 40.5 0 72.3 42 b2 0 0 38.6 0 0 0 0 0 b3 0 0 10 0 0 0 0 0 N 30 10 0 20.3 18.3 72.3 0 18.3 b â g 0 0 0 0 2 2 2 0 h 18 18 18 18 18 18 18 18 i 7 7 7 7 7 7 7 7 i 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 f 4.9 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 Viscosité P1+P2 5 200 3 200 11 600 4 400 3 500 55 000 2 100 5 200 mPa.s 3) Mise en oeuvre : A 50 parties en volume de la composante P1, on ajoute 50 parties en volume de la composante P2. Le moussage et la réticulation sont obtenus après mélange manuel à l'aide d'une spatule, à 23 C pendant 30 secondes environ. Les mousses obtenues sont évaluées (résultats consignés dans le Tableau 2. 17 10 ) Tests : 2 : Exemples selon l'invention. Propriétés Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 Densité de la mousse 0.18 0.18 0.16 0.18 0.18 réticulées (glcm3) DSOO après 1 jour à 33 +1- 1 54 +1- 1 55 +1- 1 44 +1- 1 51 +1- 2 23 C Propriétés R/R 0.16 0.20 0.16 0.13 0.20 mécaniques après 1 (MPa) jour à 23 C AIR 66 49 47 47 49 (%) R/d 1.0 0.7 1.03 1.05 0. 8 (N/mm) Taille des bulles Petites Petites Petites Petites Petites Tableau 3 : Exemples comparatifs. Propriétés Contre- Contre- Contre- Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 Densité de la mousse 0.26 0.26 0.28 réticulées (glcm3) DSOO après 1 jour à Non mesurable 23 +1- 2 54 +1-1 23 C Propriétés R/R Non mesurable 0.04 0.39 mécaniques après 1 (MPa) jour à 23 C AIR Non mesurable 49 57 (%) R/d Non mesurable 0.3 1.7 (N/mm) Taille des bulles Non mesurable Grosses Petites - Tailles des pores inférieure à 1 mm = petites bulles . - Tailles des pores 1 mm = grosses bulles . Les exemples 1 à 5 et les contre-exemples 6 à 8, mettent en évidence la présence indispensable de la résine et l'importance du système de moussage. En effet, le remplacement de l'alcool par de l'eau conduit à des mousses de densités nettement plus élevées (voir contre-exemple 8, présence de résine mais avec système de moussage à 18 base d'eau). Les compositions selon l'invention permettent d'obtenir des mousses de faibles densités (inférieures à 0.20 g/cm3) et ayant de bonnes propriétés mécaniques. Les exemples 1, 2 et 3 montrent qu'une teneur importante en résine permet à la fois de diminuer les densités et d'augmenter la dureté Shore 00 (DS00). Les exemples 4 et 5 montrent que l'ajout en faible quantité d'une huile avec des motifs vinylées dans la chaîne permet de moduler la DSOO tout en conservant une faible densité et de bonnes propriétés mécaniques. Pour le contre-exemple 6, il n'a pas été possible de préparer les éprouvettes pour mesurer les propriétés mécaniques et la dureté du fait d'une viscosité supérieure à 50000 mPa.s (étallement de la composition difficile). EXEMPLES 9 à 11 : Préparation de mousses silicone réticulant à température ambiante ayant une bonne tenue au feu On prépare un mélange par malaxage des ingrédients tels que décrit dans le Tableau 4. 1) Nature des ingrédients cités dans la partie P1 des compositions testées: - a : Résine polyorganosiloxane vinylée comprenant des motifs siloxyles M, Dv' et Q (ou MDv'Q ). - b : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif Vi(CH3)2SiO12 ayant une viscosité de 100 000 mPa.s à 25 C. b1 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et dont la viscosité est de 3500 mPa.s à 25 C. c : Terre de diatomées commercialisée sous la dénomination commerciale CELITESF. - et : Dioxyde de titane, commercialisée sous la dénomination commerciale Aeroxide TiO2 P25 - c2 : Dioxyde de titane, commercialisée sous la dénomination commerciale Aeroxide TiO2 PF2. c3 : Oxyde de fer, commercialisée sous la dénomination commerciale Bayferrox 306. c4 : Hydroxyde de cérium. - ç5: Alumine tri-hydratée, commercialisée sous la dénomination commerciale APYRAL 40 VSL. - d : Butanol. - e : Catalyseur au platine de Karstedt. - f : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)3SiO12 ayant une viscosité de 1000 mPa.s à 25 C. 2) Nature des inqrédients cités dans la partie P2 des compositions testées : a : Résine polyorganosiloxane vinylée comprenant des motifs siloxyles M, Dv' et Q (ou MDv'Q ) b : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif Vi(CH3)2SiO12 ayant une viscosité de 100 000 mPa. s à 25 C. - b1 : Polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12 et dont la viscosité est de de 3500 mPa.s. La teneur en vinyle de cette composition est de 0.6 % en poids. f : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)3SiO12 ayant une viscosité de 1000 mPa.s à 25 C. - i : Huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)2HSiO12. h : Huile polyméthylhydrogénosiloxane bloquée à chacune des extrémités de chaînes par un motif (CH3)3SiOo,5. L: Solution contenant 1% d'ethynylcyclohexanol dans une huile polydiméthylsiloxane bloqué par des motifs (CH3)2ViSiO12, ayant une viscosité de 600 mPa.s à 25 C. Le Tableau 4 ci-après décrit les compositions testées. Tableau 4 : COMPOSITIONS : PARTIES EN POIDS Constituants Exemple 9 Exemple 10 Exemple 11 a 18.75 18.75 18.75 b1 56.25 56.25 56.25 b 6 6 6 c 4.5 8 0 c1 1 0 0 a 0 2 0 c2 c~a c3 0.5 0 0 a ù 4 0 0 c4 c5 0 0 10 d 3 3 3 e 0.09 0.09 0.09 f 6 6 6 a 10 10 10 b1 30 30 30 â b 30 30 30 f h 18 18 18 cg 7 7 7 a i i 0.1 0.1 0.1 f 4.9 4.9 4.9 Viscosité P1+P2 4 800 5 100 4 900 mPa.s 3) Mise en oeuvre : A 50 parties en volume de la composante P1, on ajoute 50 parties en volume de la composante P2. Le moussage et la réticulation sont obtenus après mélange manuel à l'aide d'une spatule, à 23 C pendant 30 secondes environ. Les mousses obtenues sont homogènes. 4) Tests Comme le montrent les résultats des exemples 9 à 11 consignés dans le Tableau 5 ci-après, il est possible d'obtenir des mousses de faibles densités (inférieures à 0.20g/cm3), ayant de bonnes propriétés mécaniques et des propriétés de tenue au feu excellentes : Tableau 5 : Propriétés Exemple 9 Exemple 10 Exemple 11 Densité de la mousse 0.19 0.19 0.18 réticulées (glcm3) DSO0 après 1 jour à 23 C 32 +1- 2 32 +/- 3 40 +1- 1 Propriétés mécaniques R/R 0.13 0.15 0.21 après 1 jour à 23 C A/R 69 65 65 R/d 0.80 0.81 0.73 Résistance à la flamme V-0 V- 0 V-2 selon le test UL 94V Les tests de résistance à la flamme des élastomères obtenus sont effectués suivant le protocole défini par "The Underwritors Laboratories" (UL 94V), quatrième édition du 18 juin 1991, qui consiste à exposer une éprouvette verticalement (dont la longueur est de 127 mm, la largeur de 12,7 mm et l'épaisseur de 2 mm) à une exposition de 10 secondes à une flamme de 980 C, et on mesure après cette exposition la durée d'extinction. Le résultat est codifié selon les critères a) à d) suivants : a) V-0 : Le temps de combustion maximum est inférieur à 10 secondes (auto-extinction), 15 pas de chute de matériau incandescent (tenue au feu excellente), b) V-1 : le temps de combustion maximum est inférieur à 30 secondes (auto-extinction) ; pas de chute de matériau incandescent (bonne tenue au feu), c) V-2 : le temps de combustion maximum est inférieur à 30 secondes (auto-extinction) ; chute de matériau incandescent (tenue au feu), et 20 d) N.0 : non classé (mauvaise tenue au feu)
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La présente invention a trait à de nouvelles compositions organopolysiloxaniques destinées à générer une mousse élastomère (ou « mousse de silicone ») de faible densité, c'est à dire inférieure à 0,25 g/cm<3>, et présentant de bonnes propriétés mécaniques.
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1 - Composition organopolysiloxanique qui après réticulation forme une mousse présentant les propriétés suivantes : - une densité inférieure à 0,25 g/cm3 et de préférence inférieure à 0,20 g/cm3, - une résistance à la rupture supérieure à 0,10 MPa; - ladite composition ne comprenant pas avant réticulation: (i) d'eau comme agent porogène susceptible de générer en présence d'un polysiloxane à fonction hydrures de l'hydrogène gazeux, (ii) de polyorganosiloxane comportant des groupes hydroxyles, et (iii) de polydiorganosiloxane cyclique comportant des fonctions =SiH, et - ladite composition comprenant : (A) au moins un polyorganosiloxane (A) présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium, et ayant une viscosité comprise entre 10 et 300 000 mPa.s, (B) au moins un polyorganosiloxane (B) présentant, par molécule, au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicium et de préférence au moins trois motifs =Sil-1 et ayant une viscosité comprise entre 1 et 5000 mPa.s, (C) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur (C) composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, (D) au moins un composé (D) parmi le groupe constitué par les alcanols comportant de 1 à 18 atomes de carbone, (E) éventuellement au moins une huile (E) diorganopolysiloxanique bloquée à chaque extrémité de sa chaîne par un motif triorganosiloxy dont les radicaux organiques liés aux atomes de silicium, sont choisis parmi les radicaux alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, (F) éventuellement au moins une charge minérale et/ou métallique (F), (G) éventuellement au moins un additif (G), et (H) au moins une résine polyorganosiloxane (H) répondant aux conditions (1) et (2) suivantes : (1) ladite résine est présente à raison d'au moins 10% en poids par rapport au poids total du polyorganosiloxane (A) et de la résine polyorganosiloxane (H) (= ratio en poids (H)/[(A)+(H)] x 100) ; et(2) ladite résine comprend au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formules (I) et (II) suivantes: Wa Zb SIO(4-(alb))/2 (I) dans laquelle : - les symboles W, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alcényle en C2-C6; - les symboles Z, identiques ou différents, représentent chacun un groupe hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles, et - a est 1 ou 2, de préférence 1, b est 0, 1 ou 2 et la somme a + b est égale à 1, 2 ou 3, et Zc SiO(4-0,2 (II) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus etc est égal à 0, 1, 2 ou 3, et l'un au moins des motifs (I) ou (II) est un motif T ou Q, - avec comme condition supplémentaire que le choix, la nature et la quantité des constituants sont déterminés de manière à ce que la viscosité de ladite composition doit être inférieure à 50 000 mPa.s, de préférence inférieure à 35 000 mPa.s et encore plus préférentiellement inférieure à 15 000 mPa.s. 2 - Composition organopolysiloxanique selon la 1 dans laquelle le composé (D) est choisi parmi le groupe constitué par le n-propanol, le n-butanol et le n-octanol. 25 3 - Composition organopolysiloxanique selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que : - le polyorganosiloxane (A) comporte, par molécule, au moins deux motifs siloxyles 30 terminaux comportant chacun un groupe alcényle, en C2-C6 liés au silicium, et - ladite composition comprend en outre un deuxième polyorganosiloxane (A2) comprenant, par molécule, au moins trois groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium. 35 4 - Composition organopolysiloxanique selon la 3 dans laquelle le polyorganosiloxane (A2) a une viscosité à 25 C comprise entre 10 et 300 000 mPa.s de préférence comprise entre 50 et 10 000 mPa.s et encore plus préférentiellement comprise entre 100 et 5 000 mPa.s. 5 - Composition organopolysiloxanique selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend : (A) 100 parties en poids d'au moins un polyorganosiloxane (A) présentant, par molécule, au moins deux groupes alcényles, en C2-C6 liés au silicium, et ayant une viscosité comprise entre 10 et 300 000 mPa.s, (B) de 0,5 à 50 parties en poids d'au moins un polyorganosiloxane (B) présentant, par molécule, au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicium et de préférence au moins trois motifs =SiH et ayant une viscosité comprise entre 1 et 5000 mPa.s, (C) une quantité catalytiquement efficace d'au moins un catalyseur (C) composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, (D) de 0,05 à 50 parties en poids d'au moins un composé (D) choisi parmi le groupe constitué par les alcanols comportant de 1 à 18 atomes de carbone, (E) de 0 à 50 parties en poids d'au moins une huile (E) diorganopolysiloxanique bloquée à chaque extrémité de sa chaîne par un motif triorganosiloxy dont les radicaux organiques liés aux atomes de silicium, sont choisis parmi les radicaux alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus tels que les groupes méthyle, éthyle, propyle et 3,3,3-trifluoropropyle, les groupes cycloalkyles comme les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclooctyle et les groupes aryle tels que xylyle, tolyle et phényle, (F) de 0 à 150 parties d'au moins une charge minérale et/ou métallique (F), (G) de 0 à 10 parties en poids d'au moins un additif (G), et (H) au moins une résine polyorganosiloxane (H) répondant aux conditions (1) et (2) suivantes : (1) ladite résine est présente à raison d'au moins 10% en poids par rapport au poids total du polyorganosiloxane (A) et de la résine polyorganosiloxane (H) (= ratio en poids (H)/[(A)+(H)] x 100) ; et (2) ladite résine comprend au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formules: \Na Zb SIO(4-(a+b))/2 (I) dans laquelle : - les symboles W, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alcényle en C2-C6; - les symboles Z, identiques ou différents, représentent chacun un groupe hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles, et- a est 1 ou 2, de préférence 1, b est 0, 1 ou 2 et la somme a + b est égale à 1, 2 ou 3, avec éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (Il) suivante: Zc SIO(4-c)/2 (Il) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et c est égal à 0, 1, 2 ou 3, et l'un au moins des motifs (I) ou (II) est un motif T ou Q. - avec comme condition supplémentaire que le choix, la nature et la quantité des constituants sont déterminés de manière à ce que la viscosité de ladite composition doit être inférieure à 50 000 mPa.s, de préférence inférieure à 35 000 mPa.s et encore plus préférentiellement inférieure à 15 000 mPa.s. 6 - Composition organopolysiloxanique selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle se présente en deux parties (bi-composant), une partie A comprenant le catalyseur (C) et le composé (D) et une partie B comprenant le polyorganosiloxane (B), et les autres constituants (A), (E), (F), (G) et (H) sont présents dans la partie A, dans la partie B ou dans les parties A et B. 7 - Mousse de silicone présentant les propriétés suivantes : - une densité inférieure à 0,25 g/cm3, et - une résistance à la rupture supérieure à 0,10 MPa; ladite mousse silicone étant susceptible d'être obtenue par réticulation d'une composition organopolysiloxanique telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 6. 8 û Utilisation de la composition organopolysiloxanique selon l'une des 1 à 6 ou de la mousse de silicone selon la 7 pour la tampographie. 9 û Utilisation de la composition organopolysiloxanique selon l'une des 1 à 6 ou de la mousse de silicone selon la 7 pour la préparation de mousses de remplissage ou de joints en mousse dans le domaine du bâtiment, du transport, de l'isolation électrique ou de l'électroménager.
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C,B,E,H
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C08,B41,E04,H01
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C08L,B41F,C08J,E04B,H01B
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C08L 83,B41F 17,C08J 9,E04B 1,H01B 3
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C08L 83/07,B41F 17/00,C08J 9/14,E04B 1/62,H01B 3/46
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FR2887876
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A1
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NOUVELLES PARA-PHENYLENEDIAMINES DOUBLES RELIEES PAR UN BRAS DE LIAISON SUBSTITUE PAR UN OU PLUSIEURS RADICAUX CARBOXYLIQUES ET/OU DERIVES ET UTILISATION EN COLORATION
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La présente demande concerne une nouvelle famille de para-phénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison substitué par un ou plusieurs radicaux carboxyliques et/ou dérivés et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les métadiaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques et pyridiniques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée et présenter une bonne tenue face aux agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration et les frottements. Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être enfin les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même fibre kératinique, qui est en général différemment sensibilisée (c'est-à-dire abîmée) entre sa pointe et sa racine. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles bases d'oxydation capables de colorer les fibres kératiniques avec des nuances variées, puissantes, esthétiques et peu sélectives ainsi que des colorations résistantes aux diverses agressions que peuvent subir les fibres telles que la lumière, la sueur et les shampoings. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une nouvelle famille de para-phénylènediamine double de formule (I) suivante ainsi que les sels d'addition correspondants: Rl\NRN.R2 (R')n (R")m NH2 NH2 (I) dans laquelle: É R représente un radical alkylène en CI-Cio linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux: - carboxyle aminocarbonyle - (monoalkyl(CI-C6) ou dialkyl(CI-C6))aminocarbonyle alkoxy(CI-C16)carbonyle É RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié. - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, alkoxy en C1-C4, amino, monoalkyl amino en C1C4, dialkylamino en C1-C4 20 É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, - un radical alkyle en C1-C6, - un radical alcoxy en C1-C6, un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en C1-C6, -un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en C1-C6 É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier variant de 0 à 4 à l'exception de 00H HN NH NH2 La composition de la présente invention permet en particulier d'obtenir une coloration de fibres kératiniques très puissante, peu sélective et tenace, en particulier à la lumière. Un autre objet de l'invention concerne des compositions pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins une para-phénylènediamine de formule (I). L'invention a aussi pour objet un procédé de coloration mettant en oeuvre cette composition, l'utilisation de la composition selon la présente invention pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture. A titre d'exemple, on peut citer les para-phénylènediamines suivantes: CONHZ COZH HN NH HN" NH NH2 NH2 NH2 NH2 HN COZMe NH HN COZEt NH NH2 NH2 NH2 NH2 CO2C6H3 H N N H CO2H COZH HN NH NH2 NH2 NH2 NH2 Selon un mode de réalisation particulier, les paraphénylènediamines de formule (I) sont telles que R1 et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 pouvant être substitué. R représente de préférence Un radical alkylène en C2-C7 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux alkoxy(CI-C4) carbonyle, carboxyle, amino-carbonyle. Selon un mode de réalisation particulier, n et m sont égal à 0 ou 1. D'une manière générale, les sels d'addition utilisables sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide, tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique. Ils peuvent aussi être sous forme de solvates par exemple un hydrate ou un solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou l'isopropanol. Les para-phénylènediamines de formule (I) selon la présente demande peuvent être préparés suivant une méthode de synthèse classique. On pourra par exemple se reporter à la demande de brevet DE10144226A. A titre d'illustration, les para-phénylènediamines de formule (I) peuvent être synthétisés selon le schéma réactionnel suivant: 02N R1 N\ réduction R N 02N R2 H2N H2N R1 N R R2 NO2 4HCI La première étape de la synthèse est une substitution nucléophile d'une diamine sur un dérivé de para-fluoro-nitrobenzène, étape inspirée des publications Synthesis 1990 (12), 1147-1148 et Synth. Commun. 1990, 20 (22), 3537-3545. La deuxième étape est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, Pd(II)/C, Ni de Raney ou encore une réaction de réduction par un métal, par exemple par du zinc, fer, étain... (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Rreduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood series Chemical Science). La présente demande concerne aussi les composés nitrés de formule (II) suivante qui peuvent être utilisés pour l'obtention des paraphénylènediamines de formule (I): N O2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, R', R", R, n et m sont tels que définis précédemment. L'invention a aussi pour objet une composition de coloration comprenant dans un milieu approprié à la coloration au moins une base d'oxydation du type paraphénylènediamine de formule (I) telle que définie précédemment. La quantité en para-phénylènediamine de formule (I) dans la composition de teinture est en général comprise entre 0,0001% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0,01% et 10%. La composition selon l'invention contient de préférence au moins un coupleur d'oxydation. Parmi les coupleurs d'oxydation, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le 5-N-(Bhydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène (ou résorcinol), le 1,3dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4diamino 1-(B-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-B-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-l-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(13hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Bhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Généralement, la quantité du ou des coupleurs d'oxydation est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également contenir au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). Les bases d'oxydation peuvent notamment être choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les orthoaminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2, 6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diéthyl para- phénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-((3hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-(3-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la N-(3- hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl para- phénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N- (éthyl, (3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la N-((3,y- dihydroxypropyl) para-phénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) para- phénylènediamine, la N-phényl para-phénylènediamine, la 2-(3- hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-(3-acétylaminoéthyloxy para- phénylènediamine, la N-(3-méthoxyéthyl) para-phénylènediamine, le 2 thiényl paraphénylène diamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4' aminophenyl)pyrrolidine, la 6-(4-Amino-phenylamino)- hexan-l-ol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-(3hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la 6-(4-Amino-phenylamino)-hexan-1-ol et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4'- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'bis-(4'-amino-3'-méthylphényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 2-chloro phénol, le 4-amino 3-chloro phénol, le 4-amino 3hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(R- hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, le 4-amino-2,6-dichlorophénol, le 4-amino-6[((5' -amino-2 ' -hydroxy-3 ' -méthyl)phényl)méthyl] -2-méthylphénol, le bis(5'amino-2'-hydroxy)phénylméthane et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5acétamido 2-amino phénol, le 5-[(2-hydroxyéthyl)amino]-2-méthylphenol et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1026978 et GB 1153196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine; la 2-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; l'acide 3-amino- pyrazolo[1,5-a]pyridin2-carboxylique; la 2-méthoxy-pyrazolo [1,5 -a]pyridine-3 - ylamino; le (3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol; le 2-(3-aminopyrazolo [1,5 a]pyridine-5 -yl)-éthanol; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)éthanol; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol; la 3,6diaminopyrazolo [1,5 -a]pyridine; la 3,4-diamino-pyrazolo [ 1,5 -a] pyridine; la pyrazolo [1,5- a]pyridine-3,7-diamine; la 7-morpholin-4-ylpyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine; la 5-morpho lin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine; le 2-[(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; le 2-[(3amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol; la 3amino-pyrazo lo [1,5 -a]pyridine-5 -ol; 3 -amino-pyrazolo [1,5 -a] pyridine-4-ol; la 3- amino-pyrazolo [1,5 -a]pyridine-6-ol; la 3 -aminopyrazolo [ 1,5 -a]pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399; JP 88-169571; JP 05-63124; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra- aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5, 6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2733749 et DE 19543988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4, 5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-(3-hydroxyéthyl)amino 1méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. Généralement la concentration de la ou des bases d'oxydation additionnelle est comprise entre 0,0001 et 20%, de préférence entre 0,005 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs colorants directs pouvant notamment être choisi parmi les colorants nitrés 30 de la série benzénique, neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs méthiniques, azométhiniques, triarylméthaniques, indoaminiques et les colorants directs naturels. De préférence, la composition selon l'invention comprend au moins un colorant choisi parmi les colorants directs cationiques et les colorants directs naturels. Parmi les colorants directs cationiques utilisables selon l'invention, on peut citer les colorants directs azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO-95/01772 et EP-714954. Parmi ces composés, on peut tout particulièrement citer les colorants suivants: - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[[4-(diméthylamino)phényl]azo]-1HImidazolium, - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[(4-aminophényl)azo]-1HImidazolium, - méthylsulfate de 1-méthyl-4-[(méthylphénylhydrazono) méthyl]-pyridinium. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l' alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,001 à 20% en poids environ du poids total de la composition prête à l'emploi et encore plus préférentiellement de 0,005 à 10% en poids environ. Le milieu approprié pour la coloration est avantageusement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique tel que, par exemple, les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, le glycérol ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40% en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30% en poids environ. Avantageusement, la composition de coloration comprend au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents anti-oxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Le pH de la composition conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques autres que les diacides carboxyliques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule: N-W-N Re Rd dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un 25 groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4; Ra, Rb, Rc et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Ra. Rb Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les adjuvants, précurseurs de colorants d'oxydations additionnels, coupleurs d'oxydation, colorants directs de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Un autre objet de la présente demande concerne un procédé de coloration des fibres kératiniques dans lequel on applique sur les fibres la composition de l'invention telle que définie précédemment, et on révèle la couleur à l'aide d'un agent oxydant. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi. Il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. A titre d'agents oxydants, on peut citer le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases, le peroxyde d'hydrogène étant particulièrement préféré. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. La composition oxydante peut renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, notamment humaines et en particulier les cheveux humains. La présente demande concerne également l'utilisation de la composition cosmétique selon l'invention comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins une para-phénylènediamine de formule (I) pour la teinture des fibres kératiniques, de préférence les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de coloration dans lequel un premier compartiment renferme une composition tinctoriale contenant une para-phénylènediamine de formule (I) et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. EXEMPLES DE SYNTHESE EXEMPLE 1: Synthèse du tétrachlorhydrate de l'éthyl 2,6-bis[(4aminophényl)aminol hexanoate (3) + HOOC HN NH2 HOOC HN HN NH2 NO2 NH NO2 2 3 NO2 NO2 Etape 1: synthèse de l'acide 2,6-bis[(4-nitrophényl) aminolhexanoique (1) Dans un tricol de 250 ml muni d'un réfrigérant et d'un thermomètre, 5 g (34,2 mmoles) de L-lysine sont dissous dans 100 ml d'eau en présence de 1,4 g (léq.) de soude et 8,6 g (3éq.) de bicarbonate de soude. Une solution de 10,8 ml (3éq.) de 4-fluoro-nitrobenzène dans 60 ml d'éthanol est versée au mélange lequel est porté au reflux (85 -90 C) pendant 5 jours. Le mélange refroidi est extrait avec de l'éther éthylique. La phase aqueuse est acidifiée jusqu'à pH 3 par de l'acide chlorhydrique 5N. Un précipité gommeux se forme lequel est extrait par du dichlorométhane en présence d'un peu de méthanol. La phase organique est lavée à l'eau jusqu'à neutralité, séchée sur sulfate de sodium puis évaporée pour donner une huile orangée qui cristallise en présence d'éther éthylique. On obtient 11,7 g d'un produit cristallin jaune soit un rendement de 88%. NH2 Etape 2: synthèse de l'éthyl 2,6-bisf(4-nitrophényl)aminolhexanoate (2) Dans un tricol de 100 ml muni d'un réfrigérant et d'un thermomètre, on introduit 5 g d'acide 2,6-bis[(4-nitrophenyl)amino]hexanoique dissous dans 50 ml d'éthanol et 1,5 ml d'acide sulfurique, puis on chauffe au reflux pendant une nuit. Le mélange homogène est ensuite refroidi puis évaporé à sec. Le résidu est repris par du dichlorométhane puis la phase organique résultante est lavée par une solution saturée aqueuse 1N d'hydrogénocarbonate de sodium, puis par de l'eau. Après séchage sur du sulfate de sodium, la phase organique est évaporée à sec. On obtient un solide jaune d'une masse de 2,9 g avec un rendement de 54%. Etape 3: synthèse du tétrachlorhydrate de l'éthyl 2,6-bisf(4-aminophenyl) aminol hexanoate (5) Dans un hydrogénateur de 250 ml, on introduit 2 g d'éthyle 2,6-bis[(4-nitrophenyl)amino]hexanoate dissous dans 100 ml d'un mélange d' isopropanol/eau (7/3) en présence de 4 g de palladium sur charbon. Après introduction d'hydrogène pendant une heure à 53 C et sous 10 bars, le milieu réactionnel est filtré puis concentré sous vide. Ce milieu est repris par un mélange d'isopropanol /acétone/HC1 (4N) puis on filtre le précipité obtenu et on le lave à l'éther éthylique. On obtient 1,8 g de tétrachlorhydrate 20 d'éthyl 2,6-bis[(4-aminophenyl) amino]hexanoate (5) avec un rendement de 75%. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 2: Synthèse du tétrachlorhydrate de l'acide 2,6-bisf(4- aminophényl)aminol heptanedioique (5) + HOOC HN HN 4 CIH HOOC NO2 HOOC NH HOOC NH NH2 NO2 Etape 1: synthèse de l'acide 2,6-bisf(4-nitrophényl)aminolheptanedioique (4) Dans un tricol de 250 ml, on introduit 5 g d'acide 2,6 diaminopinélique dissout dans 50 ml d'eau, 2,1 g de soude (2éq.) et 6,6 g d'hydrogénocarbonate de sodium. Puis 8,4 ml de 4-fluoro nitrobenzène en solution dans 50 ml d'éthanol sont versés dans le mélange et on porte la réaction au reflux pendant 4 jours. Le mélange est ensuite refroidi, la phase aqueuse est acidifiée à pH=3 par HC1 1N. Un dépôt huileux marron se forme; le milieu réactionnel est extrait avec du dichlorométhane et de l' éthanol. On ajoute ensuite de l'éther éthylique pour amorcer la cristallisation. Après filtration et séchage du solide formé, on obtient 7,7 g d'un solide orange avec un rendement de 68%. Etape 2: synthèse dutétrachlorhydrate de l'acide 2,6-bisf(4-aminophényl) aminol heptanedioique (5) Dans l'hydrogénateur de 250 ml, on introduit 3 g d'acide 2,6-bis[(4-nitrophenyl)amino]heptanedioique et 3 g de palladium sur charbon dans un mélange 70/30 ml éthanol/eau. Le produit est hydrogéné sous 7 bars pendant 1 heure à température ambiante. Sous azote, le mélange est soutiré et récupéré dans 50 ml d'eau et 5,5 ml HC1 5N; on filtre sur célite puis lave à l'eau. Le filtrat est évaporé à sec puis repris dans l'acétone. Le solide est alors filtré et lavé à l'acétone, puis à l'éther éthylique. Après séchage, on obtient 2,4 g d'un solide crème avec un rendement de 67%. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. EXEMPLE 3: Synthèse du tétrachlorhydrate de 2,6-bis f (4-aminophenyl) aminol hexanamide (7) + H2NOC HN NO2 \NH \NH 4 CIH NH2 NO2 Etape 1: synthèse de l'acide 2,6-bisf(4-nitrophényl) aminolheptanedioique (4) 2,3 g de 4-fluoronitrobenzène (2 éq.) sont dissous dans 10 ml de DMSO. 1,2 équivalent de 2,6-diaminohexanamide et 4 équivalents de triéthylamine sont ajoutés à la solution. Le milieu réactionnel est porté à 60 C pendant 24 heures. Le mélange est ensuite versé sur de la glace pilée, un précipité se forme. Ce dernier est filtré, lavé à l'eau, puis séché. Etape 2: synthèse du tétrachlorhydrate du 2,6-bisi(4-aminophenynaminol 20 hexanamide (5) Dans un hydrogénateur de 250 ml, on introduit 0,815 mg d'acide 2,6-bis[(4-nitrophényl)aminolheptanedioique (4) et 140 mg de palladium sur charbon dans 100 ml éthanol. Le produit est hydrogéné sous 7 bars pendant 1 heure à température ambiante. Sous azote, le mélange est soutiré et récupéré dans 50 ml d'isoppropanol et 5,5 ml d'isopropanol chlorhydrique. Après ajout d'éther isopropylique dans le filtrat, le solide est filtré sur célite puis lavé à l'acétone et à l'éther éthylique. Après séchage, on obtient 755 mg d'un solide crème. Les spectres RMN du proton et de masse sont conformes à la structure attendue du produit. Exemples de teinture Exemples 1 à 14: Composition tinctoriale à partir du tétrachlorhydrate du 2,6-bis[(4-5 aminophenyl)aminol hexanamide (7) Exemples 1 à 7: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 tétrachlorhydrate du 2,6-bis[(4- aminophenyl)amino] hexanamide 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 ( 7) mole mole mole mole mole mole mole Benzene-1,3-diol 10-3 mole 5-Amino-2-methyl-phenol 10-3 mole 1 H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Dimethyl1 H-pyrazolo[5,1-c][1,2 10-3 4]triazole mole chlorhydrate du 2-(2,4Diamino- 10-3 phenoxy)-ethanol, mole chlorhydrate du 3-Amino-2-chloro- 103 6-methyl-phenol, mole Support de teinture (2) (1') (1') (1') (1') (1') (1') (1') Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 5 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 1 2 3 4 5 6 7 Nuance gris gris violet gris brun rouge gris bleu violet observée intense intense violet- intense violet- intense intense rouge rouge intense intense Exemples 8 à 14: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 8 9 10 11 12 13 14 tétrachlorhydrate du 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 2,6-bis[(4aminophenyl) mole mole mole mole mole mole mole amino]hexanamide (7) Benzene-1,3-diol 10-3 mole 5-Amino-2-methyl-phenol 10-3 mole 1 H-Indol-6ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Dimethyl-1 H- 10-3 pyrazolo[5,1-c][1,2 mole 4]triazole chlorhydrate du 2-(2,4- 10-3 Diaminophenoxy)- mole ethanol, chlorhydrate du 3-Amino- 10-3 2-chloro-6-methylphenol, mole Support de teinture (1) (*) (1') (1') (1') (1') (1') (1') Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-pentaacétique en 0,48 g M.A solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous: Exemple 8 9 10 11 12 13 14 Nuance observée brun violet- rouge brun rouge bleu violet orangé rouge rouge chromatique intense intense intense intense
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La présente demande concerne une nouvelle famille de para-phénylènediamines doubles reliées par un bras de liaison substitué par un ou plusieurs radicaux carboxyliques et/ou dérivés et leur utilisation pour la coloration des fibres kératiniques.Ces nouvelles para-phénylènediamines sont utiles en tant que base d'oxydation pour la teinture des fibres kératiniques.
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1. Para-phénylènediamine de formule correspondants: (I) suivante et sels d'addition R1NRNR2 (R')n (R")m NH2 NH2 (I) dans laquelle: É R représente un radical alkylène en CI-Cio linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux: - carboxyle - aminocarbonyle - (monoalkyl(CI-C6) ou dialkyl(CI-C6))aminocarbonyle - alkoxy(CI-C16)carbonyle É RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, -un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié. - un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxy, alkoxy en C1-C4, amino, monoalkyl amino en CiC4, dialkylamino en C1-C4 É R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, -un radical alkyle en Ci-C6, - un radical alcoxy en Ci-C6, -un radical hydroxy-alcoxy en C1-C6, - un radical alcoxy(CI-C6)alkyle en CiC6, - un radical mono ou poly-hydroxy alkyle en Ci-C6 É n et m représentent, indépendamment l'un de l'autre, un entier variant de 0 à 4 à l'exception de COH HN v v NH NH2 NH2 2. Para-phénylènediamine selon la 1 dans laquelle R représente un radical alkylène en C2-C7 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs radicaux alkoxy(CI-C4)carbonyle, carboxyle, aminocarbonyle. 3. Para-phénylènediamine selon la 1 ou 2 dans laquelle RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4 pouvant être substitué. 4. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 3 dans 10 laquelle n et m représentent indépendamment 0 ou 1. 5. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 4 dans laquelle les sels d'addition avec un acide des paraphénylènediamines de formule générale (I) sont choisis parmi l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide paratoluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique, ces composés pouvant éventuellement être sous forme de solvates. 6. Para-phénylènediamine selon l'une quelconque des 1 à 5 choisie parmi: CONHZ H N N H CO2H HN" v NH NH2 NH2 NH2 NH2 CO2Me CO2Et HN H HN NH NH2 NH2 NH2 NH2 HN CO2C16H31 NH HN CO2H CO2H NH2 NH2 NH2 NH NH2 7. Paraphénylènediamine selon la 6 choisies parmi: CO2 Et CO2H CO2H HN NH HN NH NH2 NH2 NH2 NH2 HN CONH2 NH NH2 NH2 8. Composition de coloration comprenant, dans un milieu approprié à la coloration, au moins une base d'oxydation para-phénylènediamine de formule (I) telle que définie précédemment aux 1 à 7 à l'exception de celle de formule (a). 9. Composition selon la 8 dans laquelle la quantité en paraphénylènediamine de formule (I) est comprise entre 0,0001% et 20% en poids par 10 rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0,01% et 10%. 10. Composition selon la 8 ou 9 comprenant de plus au moins un coupleur d'oxydation. 11. Composition selon la 10 dans laquelle le coupleur d'oxydation est choisi parmi les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les méta- diphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 12. Composition selon l'une quelconque des 8 à 11 comprenant de plus au moins une base d'oxydation additionnelle différente des bases d'oxydation de formule (I). 13. Composition selon la 12 dans laquelle les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 14. Composition selon l'une quelconque des 8 à 13 comprenant au moins un colorant direct. 15. Composition selon l'une quelconque des 8 à 14 dans laquelle le milieu approprié pour la teinture est constitué par de l'eau contenant éventuellement au moins un solvant organique. 16. Composition selon la 15 dans laquelle le solvant organique est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, ramifiés ou non, ainsi que les alcools aromatiques et leurs mélanges. 17. Composition selon l'une quelconque des 8 à 16 comprenant au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les tensioactifs, les agents conditionneurs, les agents filmogènes, les polymères, les céramides, les agents conservateurs, les agents nacrants ou opacifiants, les vitamines ou provitamines. 18. Composition selon la 17 dans laquelle la quantité en adjuvant cosmétique est comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par 30 rapport au poids total de la composition. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant un agent oxydant. 20. Procédé de coloration des fibres kératiniques caractérisée par le fait qu'on applique sur les fibres au moins une composition selon l'une quelconque des 8 à 18 en présence d'un agent oxydant pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée. 21. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel un premier compartiment contient une composition tinctoriale pour la coloration des fibres kératiniques telle que définie à l'une quelconque des 8 à 18 et un deuxième compartiment contient un agent oxydant. 22. Procédé de préparation des para-phénylènediamines de formule (I) à l'exception de celle de la formule (I) par réduction des composés nitrés de formule (II) : NO2 NO2 (II) dans laquelle RI, R2, R, R', R", n, m sont tels que définis aux 1 à 7. 23. Composé nitré de formule (II) R\NR,N.R2 NO2 NO2 (II) dans laquelle Ri, R2, R, R', R", n, m sont tels que définis aux 1 à 7 à l'exception de COZH H N NH NO, NO2
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C,A
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C07,A61
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C07C,A61K,A61Q
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C07C 211,A61K 8,A61Q 5
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C07C 211/51,A61K 8/41,A61Q 5/10
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FR2899428
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A1
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RAMASSEUR COMPORTANT UN ENSEMBLE A BARRE DE COUPE ESCAMOTABLE, POUR ENSILEUSE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un ramasseur pour ensileuse comportant un châssis portant un rotor ramasseur muni de doigts de ramassage et une vis de transfert ainsi que des moyens de transmis-Sion de mouvements reliés à l'ensileuse et un dispositif d'attelage à l'avant de l'ensileuse. Etat de la technique Il existe de multiples réalisations de ramasseurs, encore appelés pick-ups destinés à équiper les ensileuses. Ces ramasseurs constitués par un appareil distinct de l'ensileuse s'installent à l'avant de l'ensileuse pour ramasser le fourrage coupé. Les ramasseurs comportent un rotor équipé de doigts pour prendre le fourrage étalé sur le sol et le fournir à un organe de transfert tel qu'une vis d'Archimède, transversale, formée de deux tronçons à pas opposés à de manière à ramener le four- rage vers le milieu du ramasseur. A cet endroit, le fourrage traverse une ouverture pour être ensuite introduit dans le broyeur de l'ensileuse à laquelle est accroché le ramasseur. Ce ramassage de fourrage coupé qui se fait systématiquement pour l'ensilage présente néanmoins des inconvénients liés aux difficultés du ramassage qui peuvent être consécutives au type de fourrage ou aux conditions climatiques. En effet, cette technique d'ensilage nécessite la coupe du fourrage quelques heures ou quelques jours à l'avance. Le fourrage est, en général, plaqué sur le sol, si bien que sur des terrains humides, caillou- teux ou chaotique, le ramasseur doit gratter assez fortement le sol pour récupérer tous les produits. Or, ce ramassage entraîne la remontée de cailloux et de terre avec le fourrage ce qui peut entraîner des détériorations mécaniques importantes dans le broyeur de l'ensileuse. La remontée de terre avec le fourrage abîme également très fortement la qualité du fourrage ensilé. A titre d'information, le mélange de terre avec du fourrage destiné à la nutrition de troupeaux laitiers entraîne un taux élevé de composants butyriques dans la lait et peut diminuer le prix payé par la laiterie de l'ordre de 5 à 15%. Il existe également certains fourrages qu'il est préférable de ne couper que juste au moment de la récolte avec l'ensileuse. Pour cela, il existe des systèmes de coupe qui s'adaptent sur l'ensileuse automotrice à la place du ramasseur. Il faut donc transporter avec l'ensileuse à la fois l'équipement de fauchage et le ramasseur ce qui est un inconvénient d'autant plus que les travaux de récolte de fourrage sont, en général, effectués par des entreprises spécialisées en travaux agricoles qui circulent d'un chantier à l'autre. Ainsi en plus de l'ensileuse et de son chauffeur, il faut, en 5 général, un tracteur agricole avec un autre chauffeur et une remorque pour transporter le second équipement. Enfin, à cet inconvénient s'ajoute celui non négligeable de la mise en place et du démontage de chaque équipement successivement sur l'ensileuse. io But de l'invention La présente invention a pour but de simplifier et d'améliorer la récolte de fourrage à ensiler en développant un ramasseur unique adaptable à des travaux de ramassage de fourrage coupé ou de fourrage sur pied, s'installant simplement sur une ensileuse et simplifiant le trans15 port de l'équipement et les déplacements entre les chantiers Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un ramasseur du type défini ci-dessus caractérisé par - des bras montés pivotants sur le châssis portant une barre de coupe et 20 des moyens d'entraînement, - un moyen de commande de basculement, l'ensemble étant monté basculant entre une position abaissée devant le cylindre ramasseur et une position escamotée. Le ramasseur selon l'invention s'installe de façon habituelle 25 comme tout autre ramasseur à l'avant de l'ensileuse et il se transforme par une simple commande pour récolter du fourrage sur pied ou du fourrage coupé. La barre de coupe est avantageusement portée par des bras télescopiques qui permettent de régler sa position devant le rotor à doits et aussi en position rétractée. Cette adaptation se fait en position de fauche 30 en fonction de la nature du fourrage à couper. En position de repos, lors-que la barre de coupe est escamotée, elle vient en position relevée et ré-tractée, derrière le châssis et la vis de transfert, de manière à ne pas occulter la visibilité du conducteur de l'ensileuse. En position escamotée, la barre de fauche ne gêne en aucune manière l'installation du ramasseur 35 sur l'ensileuse ni son démontage et son transport sur un chariot, d'autant plus que dans cette position, la barre de coupe et les bras qui la portent n'augmentent pas l'encombrement latéral ou longitudinal du ramasseur. Le réglage de la barre de coupe en position de travail se fait à la fois dans la direction longitudinale c'est-à-dire que l'on règle la dis-tance par rapport au rotor à doigts et aussi en hauteur pour adapter la hauteur de coupe à la nature des produits. La barre de coupe est réglable en hauteur indépendamment du ramasseur et elle suit le terrain soit en s'appuyant sur des patins soit sur des roues de jauge ; il est également possible, après réglage en hauteur, de bloquer la barre de coupe en hauteur par rapport au châssis. Les différents mouvements de la barre de coupe sont corn-mandés par un vérin de relevage et un vérin de réglage des bras de préférence télescopiques. Avantageusement, les bras sont installés latéralement sur le châssis du ramasseur. Le mouvement télescopique ou d'écartement et de rapprochement de la barre de coupe par rapport au rotor à doigts est également intéressant voire nécessaire pour lui permettre de passer de la position de travail à la position escamotée. Suivant certains fourrages, la barre de coupe se trouvera directement devant le rotor ou légèrement en dessous de celui-ci de façon que le rotor saisisse bien le fourrage au moment de la 20 coupe pour éviter toute perte. Dans ce cas, pour basculer derrière la vis du ramasseur, la barre de coupe doit d'abord être avancée puis se relever en basculant et de nouveau se rétracter pour dégager la visibilité du conducteur de l'ensileuse. L'entraînement de la barre de coupe se fait soit par un en- 25 traînement mécanique avec un arbre intégré aux bras portant la barre de coupe et transmission du mouvement d'un côté ou de l'autre du ramasseur à partir de l'entraînement du rotor et de la vis de transfert. L'entraînement peut également se faire par un moteur hydraulique alimenté par le circuit hydraulique de l'ensileuse. Dans les deux cas, le sys- 30 tème de transmission et d'entraînement pivote avec les bras portant la barre de coupe et cela automatiquement sans nécessiter d'intervention particulière. Une suspension peut également être prévue entre la barre de coupe et le châssis, par exemple un amortisseur pneumatique. Suivant 35 le cas, l'entraînement de la barre de coupe est synchronisé sur l'entraînement du rotor et de la vis ; sa vitesse peut également être variable par rapport à la vitesse de rotation du rotor et de la vis. En résumé, le ramasseur selon l'invention permet une meilleure qualité de récolte des fourrages et une plus grande efficacité. Il réduit les contraintes de temps et les fatigues liées aux opérations de son accrochage et de son décrochage. Il diminue pratiquement de moitié l'encombrement en équipements de l'ensileuse et permet un meilleur con-fort de travail. Enfin, il constitue une solution économique. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation de l'invention représenté dans 10 les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un ramasseur selon l'invention, - la figure 2 est une vue de côté d'un ramasseur selon l'invention installé sur une ensileuse, - la figure 3 est une vue de détails du ramasseur seul avec la barre de 15 coupe en position de travail et en position escamotée. Description d'un mode de réalisation de l'invention Selon la figure 1, l'invention concerne un ramasseur R destiné à une ensileuse E. Ce ramasseur se compose d'un châssis 1 porté par le cadre non détaillé servant à l'attelage du ramasseur sur l'ensileuse E, le 20 châssis est pivotant par rapport au cadre de manière à permettre au ramasseur R de suivre les mouvements du terrain indépendamment de l'ensileuse E et cela dans certaines limites d'oscillation. Le châssis 1 porte un rotor à doigts 2 dépassant d'un car-ter 3 à fentes transversales 31 assurant le guidage des produits ramassés 25 et pris par les doigts 21 du rotor. Derrière le rotor à doigts 2 et au-dessus de celui-ci se trouve la goulotte 4 dans laquelle arrivent les produits ramassés par le rotor 2. Cette goulotte cylindrique 4, transversale, est occupée par une double vis d'Archimède 5 dont les spires 51, 52 ont des sens opposés. 30 Cette vis 5 prend les produits sur toute la largeur de sa goulotte 4 pour les transférer vers le milieu de la machine et les faire passer à travers l'ouverture 11 du châssis et du cadre d'accrochage dans le canal de l'ensileuse E. Les produits sont ensuite broyés et découpés pour constituer les produits d'ensilage. Les paliers et les organes d'entraînement du 35 rotor 2 et de la vis 5 sont logés dans les côtés du châssis munis de carters 12. Le ramasseur R comporte également un tasse-foin 6 en forme de barre transversale montée pivotante sur le châssis 1 au-dessus de la vis 5 et portant des tiges tournées vers l'arrière de manière à tasser le fourrage contre le carter 3 de guidage du rotor 2 et le guider vers la goulotte 4 de la vis. Le châssis 1 du ramasseur porte deux bras latéraux 4 si- tués au-delà des carters latéraux 12, pivotants, portant une barre de coupe 8 constituée, dans cet exemple, par un ensemble de disques de coupe 81. La barre de coupe 8 et les bras 7 qui la portent sont montés basculants entre une position abaissée comme celle représentée à la figure 1 et une position escamotée de repos, relevée, dans laquelle la barre de coupe 8 se trouve au-dessus de la vis 5 et notamment derrière celle-ci. La barre de coupe 8 est entraînée à partir du circuit hydraulique ou de la prise de force de l'ensileuse suivant que les organes de la barre de coupe sont équipés d'un moteur hydraulique ou d'une transmission mécanique. Le mouvement des organes de coupe 81 peut être synchronisé sur le mouvement du rotor et de la vis ou être variable par rapport à celui-ci. La figure 2 montre de manière plus détaillée la structure du ramasseur R et en particulier, le montage des bras 7 de la barre de coupe 8 au châssis 1. Ainsi, les bras 7 situés sur les côtés extérieurs des carters 12 sont montés pivotants sur le châssis 1 autour de pivots 9 à l'arrière et en bas du châssis 1. Ces pivots 9 constituent, le cas échéant, également l'axe de transmission de mouvement. Le bras 7 est un bras télescopique formé de deux man- chons 71, 72 coulissant l'un dans l'autre et commandés par un vérin 73 encastré dans le bras. L'extrémité avant 74 du bras porte la barre de coupe 8 et l'extrémité arrière 75 est reliée à l'axe de pivotement. Un arbre de transmission non représenté traverse un ou les deux bras 7. Cet arbre est lui aussi télescopique, en deux parties, par exemple avec une liaison solidaire en rotation des deux parties. Le mouvement est transmis au ni-veau de l'extrémité 75. En entrée, l'arbre de transmission est relié par un renvoi d'angle à un arbre transversal ; il peut également être directement entraîné à partir du mécanisme latéral d'entraînement du rotor et de la vis, intégré dans chaque carter latéral 12. Le bras 7 est dans ce cas, porté par un boîtier avec renvoi d'angle. Le ramasseur est porté par des roues de sustentation 14, réglables. La barre de coupe comporte des patins 82 par lesquels elle s'appuie sur le sol. Il est également possible de prévoir une roue de jauge portée par les bras 7, roue de hauteur réglable qui complète ou remplace les patins. Le relevage ou l'abaissement des bras 7 et la barre de coupe 8 est assuré par un vérin non représenté. Il peut également s'agir de deux vérins jumelés, associés chacun à un bras 7 et prenant appui sur le châssis. Ces vérins peuvent être des vérins rotatifs. La commande des différents organes du ramasseur se fait par un branchement relié au poste de commande de l'ensileuse E. Cette commande concerne, outre le relevage et l'abaissement de l'ensemble du ramasseur par l'intermédiaire de son accrochage à l'ensileuse, également l'entraînement de la vis et du rotor ; entraînement se fait normalement dans un sens de rotation mais il peut également être inversé pour éventuellement débourrer la vis ou le rotor. La commande du basculement de la barre de coupe 8 de sa position active ou abaissée à sa position relevée, escamotée, et inverse-ment selon la flèche curviligne MB, ainsi que du mouvement de rétraction et de déploiement des bras télescopique est faite à partir du poste de commande de l'ensileuse. Il en est de même de l'entraînement des organes de coupe 81 de la barre 8. Des sécurités peuvent être prévues, par exemple définir la position basse et la position relevée et interdire le relèvement de la barre de coupe si ses bras sont rétractés ; en d'autres termes, le relèvement ou l'abaissement de la barre de coupe entre l'une de ses deux positions extrêmes ne peut se faire que si les bras sont complètement déployés pour éviter que la barre de coupe ne rencontre les doigts 21 du rotor 2 ou ne s'accroche au carter 12. Le mouvement de rétraction et de déploiement des bras 7 pour positionner la barre de coupe 8 par rapport au rotor 2 peut égale-ment n'être autorisé que pour une certaine position basse des bras 7 ou différentes positions basses des bras 7, évitant que la barre de coupe 8 ou les organes 81 de coupe ne rencontrent le rotor 2. La figure 2 montre en traits pleins la position basse de travail et deux positions intermédiaires jusqu'à la position de fin de course, relevée et escamotée, ces différentes positions étant représentées en traits interrompus. En position de travail, la barre de coupe 8 est réglable par rapport à la position du rotor à doigts 2 par allongement ou rétraction des bras 7 de façon à venir plus ou moins devant ou en dessous du rotor 2 en fonction de la nature du fourrage à couper. Pour venir en position escamotée, derrière la vis 5 et le châssis 1, on déploie les bras de manière à faire passer la barre de coupe 8 d'abord devant les doigts du rotor et la basculer vers l'arrière. Dans la position arrière, les bras 7 sont de nouveau rétracté par leur vérin pour dégager la vue pour le conducteur de l'ensileuse. Le passage de position escamotée à la position de travail se fait par une commande de mouvement inverse, à savoir d'abord le dé-ploiement des bras 7 puis, le basculement vers le bas et ensuite, le réglage de la position de lame de coupe par rapport au rotor 2. La figure 3 montre, en vue de côté, le ramasseur selon l'invention avec la barre de coupe dans ses deux positions extrêmes. Cette vue montre également en pointillés les différents organes d'entraînement 15 de la vis et du rotor, logés dans l'un ou les deux carters 12. Le rotor 2 à doigts 21 est entraîné par une courroie 22 à partir d'un palier 23. Cette vue par transparence montre la forme du carter 3 et de son prolongement vers la goulotte 4 de la vis non représentée. Seul son 20 axe 53 apparaît avec sa poulie 54, la courroie 55 qui l'entraîne à partir de la poulie 56 portée par un axe 57, et passant sur un tendeur de courroie 58. La transmission à l'entrée du ramasseur sur la prise de force du ramasseur n'apparaît pas dans cette figure. 25
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Ramasseur pour ensileuse comportant un châssis portant un rotor à doigts de ramassage et une vis de transfert ainsi que des moyens de transmission de mouvements reliés à l'ensileuse et un dispositif d'attelage à l'avant de l'ensileuse.Il comporte des bras (7) montés pivotants sur le châssis (1) portent une barre de coupe (8) et des moyens d'entraînement un moyen de commande de basculement, l'ensemble étant monté basculant entre une position abaissée devant le rotor et une position escamotée derrière la vis (5).
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1 ) Ramasseur pour ensileuse comportant un châssis portant un rotor à doigts de ramassage et une vis de transfert ainsi que des moyens de transmission de mouvements reliés à l'ensileuse 5 et un dispositif d'attelage à l'avant de l'ensileuse, caractérisé par des bras (7) montés pivotants sur le châssis (1) portant une barre de coupe (8) et des moyens d'entraînement, un moyen de commande de basculement, 10 l'ensemble étant monté basculant entre une position abaissée devant le rotor et une position escamotée derrière la vis (5). 2 ) Ramasseur selon la 1, caractérisé en ce que 15 les bras (7) sont télescopiques (71, 72) pour régler la position de la barre de coupe (8) devant le rotor (2) et la position de repos, rétractée, et le pas-sage d'une position à l'autre. 3 ) Ramasseur selon la 1, 20 caractérisé en ce que les bras (7) sont installés latéralement sur le châssis (1) de part et d'autre des carters latéraux (12), autour d'un axe (9) à l'arrière et à la base du châssis (1), l'ensemble formé par les bras (7) et la barre de coupe (8) bas-culant autour des deux carters latéraux (12) de la vis (3) et du rotor (2), 25 pour passer d'une position à l'autre. 4 ) Ramasseur selon la 1, caractérisé en ce que l'entraînement des organes de coupe (81) de la barre (8) est assuré à partir 30 de la prise de force de l'ensileuse (E) ou en dérivation de l'entraînement de la vis (5). 5 ) Ramasseur selon la 1, caractérisé en ce qu' 35 il comporte des roues de jauge ou des patins (82) par lesquels la barre de coupe (8) s'appuie sur le terrain.
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A
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A01
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A01D
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A01D 43,A01D 89
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A01D 43/06,A01D 43/08,A01D 89/00
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FR2895466
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A1
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DISPOSITIF POUR L'EXTRACTION DE L'ENERGIE DES VAGUES
| 20,070,629 |
-1 - L'invention présentée ici concerne un dispositif permettant d'exploiter d'énergie des vagues et de la houle. Du fait de son abondance, de sa régularité et de sa relative prévisibilité, l'énergie contenue dans les vagues présente certains avantages sur les autres énergies telles que solaire et éolienne. Cependant la non linéarité du mouvement de l'eau, le caractère corrosif de l'eau de mer ainsi que les conditions difficiles régnant dans l'environnement marin ont jusqu'à présent empêché d'apporter une solution économiquement viable à son exploitation. Le dispositif présenté ici se propose de répondre à ces défis. Il reprend certains des éléments contenus dans dans la demande de brevet 0404371 présentée par le même inventeur. Les différences avec ladite invention sont énoncées plus bas. La présente invention se compose : - d'une structure flottante (1) supportant un minimum de trois organes rotatifs (2) tels que poulies ; -d'un minimum de trois organes d'ancrage (3) disposés sur 25 le fond marin ; - d'un ou de plusieurs organes de tension (4) ; - d'un minimum de trois organes de transmission flexibles (5) tels que câbles, courroies ou chaînes, - connectés à 30 une extrémité auxdits organes d'ancrage, exerçant une pression sur les organes rotatifs 2) et reliés à l'autre extrémité à l'organe ou aux organes de tension (4) ; - d'un ou de plusieurs appareils de transformation (6) tels 35 qu'alternateurs connectés aux organes rotatifs (2) ; - d'un ou de plusieurs agents conducteurs (7) tels que câbles électriques ou tuyaux, reliant la structure (1) à une unité de transformation ou de distribution située sur -2 - le rivage, ou bien à un second dispositif du même type. Les organes de tension peuvent être constitués d'un ou de plusieurs contrepoids immergés, de ressorts, de tendeurs ancrés sur le fond marin, de dispositifs pneumatiques, hydrauliques, oléopneumatiques ou de tous autres dispositifs permettant d'exercer une tension appropriée sur les organes de transmission (5). Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une coupe de l'ensemble du dispositif de l'invention, un organe de tension unique étant placé au centre du dispositif. La figure 2 représente une vue de dessus de la partie 15 flottante de ce même dispositif. La figure 3 représente une coupe de l'ensemble du dispositif de l'invention avec une configuration différente, plusieurs organes de tension étant placés aux 20 extrémités extérieures des organes de transmission. Le dispositif de l'invention fonctionne de la façon suivante : les mouvements du liquide à la surface provoquent le déplacement vertical et horizontal de la 25 structure flottante (1). Le ou les organes de tension (4) maintiennent les organes de transmission (5) tendus, de sorte que tout mouvement de la plateforme est retransmis aux organes rotatifs (2) et converti en mouvement rotatif 30 bidirectionnel, permettant ainsi l'exploitation de l'énergie produite par ces mouvements. Les organes de tension (4), les organes de transmission (5) et les organes d'ancrage (3) ramènent la plateforme (1) à sa position 35 initiale après chaque déplacement. Le mouvement rotatif ainsi obtenu peut servir à produire du courant électrique sur la structure flottante même au moyen d'un ou de plusieurs appareils de transformation (6) connectés à un ou à plusieurs desdits -3 - organes rotatifs (2) ; le courant ainsi obtenu peut être transporté sur le rivage à l'aide des agents conducteurs (7), en l'occurrence des câbles électriques, pour être distribué sur le réseau électrique. Le mouvement rotatif peut également être utilisé pour comprimer de l'air ou de l'eau, qui sont acheminés sur le rivage à l'aide des agents conducteurs (7), en l'occurrence des tuyaux ou conduits. Le liquide ou gaz comprimé peut alors actionner un ou plusieurs appareils de transformation situé(s) sur le rivage. Dans le cas d'eau sous pression, le procédé peut servir à des opérations de pompage ou bien de désalinisation. La présente invention diffère substantiellement de la demande de brevet 0404371 présentée par le même inventeur en ce que, notamment: 1) en lieu et place du ballast se trouvent des organes de 20 tension pouvant être constitués de tendeurs, ressorts, pompes, pistons, etc. 2) la tension exercée par ce ou ces organes de tension peut être produite depuis le centre du dispositif comme depuis 25 les extrémités extérieures des organes de transmission ; 3) en lieu et place de la plateforme se trouve une structure composée le cas échéant de plusieurs plateformes permettant au dispositif d'exploiter une plus large variété 30 de configurations de vagues ; 4) la transformation du mouvement rotatif peut être opérée depuis seulement un, voire deux des organes de rotation ; 5) la disposition différente des organes de transmission 35 autorise des configurations d'installation différentes ; 6) l'invention permet de diversifier les configurations dans le processus de transformation de l'énergie
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Dispositif pour l'extraction de l'énergie des vagues.L'invention concerne un dispositif destiné à l'exploitation de l'énergie des vagues et de la houle constitué d'une structure flottante (1) supportant un ou plusieurs organes rotatifs (2), d'organes d'ancrage (3), d'un ou plusieurs organes de tension (4), d'organes de transmission (5) connectés à une de leurs extrémités aux organes d'ancrage, exerçant une pression sur les organes rotatifs (2) et connectés à leur autre extrémité à l'organe ou aux organes de tension (4), d'un ou plusieurs appareils de transformation (6) ainsi que d'un ou plusieurs agents conducteurs (7) reliant la structure flottante (1) au rivage.Les déplacements de la structure flottante (1) sont convertis en mouvement rotatif bidirectionnel, permettant ainsi leur exploitation à des fins domestiques ou industrielles.
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1) Dispositif permettant d'exploiter l'énergie des vagues et de la houle caractérisé en ce qu'il comporte : - une structure flottante (1) supportant un ou plusieurs organes rotatifs (2) ; - un minimum de trois organes d'ancrage (3) placés sur le fond marin ; - un ou plusieurs organes de tension (4) ; - un minimum de trois organes de transmission (5), tels que câbles, courroies ou chaînes, connectés à une extrémité aux organes d'ancrage (3), disposés au contact des organes rotatifs (2) pour ensuite être reliés à l'organeou aux organes de tension (4) ; - un ou plusieurs appareils de transformation (6) actionnés par lesdits organes rotatifs (2) ; - un ou plusieurs agents conducteurs (7) disposés entre la structure flottante (1) et le rivage ; 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les déplacements de la structure flottante (1) occasionnés par le mouvement des vagues entraînent le mouvement bidirectionnel des organes rotatifs (2). 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que les organes rotatifs (2) commandent un ou plusieurs appareils de transformation (6) produisant du courant électrique. 4) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que les organes rotatifs (2) commandent un ou plusieurs appareils de transformation (6) comprimant un gaz ou un liquide. 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le gaz ou liquide comprimé est dirigé vers une turbine en vue de produire du courant électrique.-5 - 6) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le gaz ou liquide à haute pression est dirigé est utilisé aux fins de désalinisation de l'eau de mer. 7) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le gaz ou liquide comprimé est utilisé aux fins de pompage. 15 20 25 30 35
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F
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F03
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F03B
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F03B 13
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F03B 13/18,F03B 13/14
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FR2890367
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A1
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CAISSE EN BLANC DE VEHICULE AUTOMOBILE EN PLUSIEURS PARTIES
| 20,070,309 |
La présente invention concerne une . On connaît dans l'état de la technique une caisse en blanc de véhicule automobile comportant une partie inférieure, désignée châssis, composée d'un bloc arrière comprenant les longerons et d'un bloc avant, comprenant le tablier. On appelle longerons les parties latérales du châssis s'étendant de la roue arrière à l'extrémité arrière du véhicule, le tablier étant conformé pour séparer l'habitacle, au niveau du conducteur, du compartiment moteur. De façon habituelle, les véhicules automobiles d'un même modèle sont fabriquées selon plusieurs versions de différentes longueurs: break, berline, coupé etc. pour lesquels le constructeur modifie la structure externe du véhicule mais utilise le plus possible de composants communs à toutes les versions, dans un objectif de réduction des coûts de fabrication. Le châssis de la caisse en blanc est une partie du véhicule invisible pour l'utilisateur et fait donc partie des éléments pouvant rester communs aux différentes versions d'un même véhicule, puisqu'il n'affecte pas le design extérieur de celui-ci. Toutefois, il existe des variations de longueur entre les différentes versions. Chez de nombreux constructeurs, par exemple, la version break des véhicules est plus longue que les autres versions. Utiliser un châssis standard pour fabriquer toutes les versions d'un même véhicule est donc difficile. La différence de longueur donne lieu, dans l'état de la technique, à la fabrication d'un bloc arrière plus long et spécifique à la version break du véhicule automobile. Ainsi, bien que certaines pièces soient communes à toutes les versions d'un même véhicule, des pièces spécifiques du bloc arrière de la caisse en blanc sont fabriquées pour la version break, ce qui donne lieu à des coûts de fabrication plus élevés, notamment lors de l'étape d'emboutissage des tôles. Cette étape nécessite en effet l'utilisation de machines-outils très coûteuses et peu adaptables. La fabrication d'un bloc arrière supplémentaire, spécifique à la version break, nécessite donc un investissement dans de nouvelles machines qui seront utilisées uniquement pour la fabrication de ce bloc arrière spécifique. L'invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient en fournissant une caisse en blanc adaptée pour être utilisée sur toutes les versions indépendamment de leur longueur. A cet effet, l'invention a pour objet une caisse en blanc de véhicule automobile comportant une partie inférieure, désignée châssis, composée d'au moins un bloc avant, comprenant le tablier, et d'un bloc arrière comprenant les longerons, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de fixation du bloc arrière au bloc avant, aptes à assembler le bloc arrière au bloc avant dans au moins deux positions distinctes relativement au bloc avant, ces deux positions étant décalées d'une longueur donnée (L) suivant la direction longitudinale du véhicule. Un avantage de l'invention est qu'elle permet de fabriquer une caisse en blanc standard, quelle que soit la longueur du véhicule automobile auquel cette caisse en blanc est destinée Des investissements dus aux achats de nouvelles machines-outils d'emboutissage sont donc évités. Des coûts de gestion sont également économisés, un seul type de bloc arrière étant utilisé. De manière optionnelle, le bloc arrière de la caisse en blanc comprend une partie arrière des bas de caisse, les bas de caisse étant les parties latérales du châssis s'étendant entre les roues avant et les roues arrière, et le bloc avant comprend une partie avant des bas de caisse, complémentaire de leur partie arrière. Avantageusement, le bloc arrière de la caisse en blanc comporte au moins une ouverture, s'étendant entre les bas de caisse et la traverse de planche à talon, laquelle délimite l'avant du siège du passager arrière, et ménageant un accès à l'intérieur de la caisse depuis l'extérieur. Cette ouverture, qui se substitue à un plancher métallique habituellement soudé aux bas de caisse et aux longerons, permet d'économiser de la matière métallique inutile dans le cas où la version berline du véhicule, plus courte, est fabriquée, et également d'optimiser le poids du véhicule dans ce cas. Un plancher adapté peut être rapporté par la suite, après assemblage des deux caisses. Avantageusement, le bloc avant de la caisse en blanc comprend un plancher avant soudé aux bas de caisses et, sous ce plancher avant, une interface de liaison permettant de rapporter un plancher arrière dans deux positions distinctes, décalées d'une longueur donnée (L) dans la direction longitudinale du véhicule. Ainsi, de la même façon que le bloc arrière, le plancher rapporté peut être standard quelque soit la version du véhicule automobile, ce qui permet une économie supplémentaire. Optionnellement, l'interface de liaison est une piste de collage. Optionnellement, les moyens de fixations du bloc avant au bloc arrière, sont des moyens de fixation par vissage. Description d'un exemple La figure unique représente un éclaté d'une partie d'un châssis de caisse en blanc. Vocabulaire référence sur les dessins châssis 10 bloc avant 12 bloc arrière 14 ouverture arrière 16 traverses 18 traverse de planche à talon 18b partie avant des bas de caisse 20a partie arrière des bas de caisse 20b longerons 21 moyens de fixation 22 tablier avant 24 plancher avant 26 Détail des exemples Référence Explication 12 Le bloc avant 12 s'étend du tablier avant 24 jusqu'à l'extrémité arrière du plancher avant 26, au milieu des bas de caisses 20. Il comprend la partie avant de ces bas de caisse 20a. 14 Le bloc arrière 14 s'étend de la traverse de planche à talon 18b, à l'arrière du véhicule, comprenant la partie arrière des bas de caisse 20b et les longerons 21. 16 Le bloc arrière 14 comporte une ouverture arrière 16, permettant de ramener à la caisse un plancher arrière (non représenté sur la figure), qui s'insérera entre les traverses 18. 22 Les moyens de fixation comprennent des orifices de vissage 22 qui permettent d'assembler les deux blocs (avant et arrière) 12,14 en deux positions distinctes espacées d'une longueur (L) dans la direction longitudinale du véhicule pour permettre de créer avec la même caisse des véhicules de différentes longueurs. 26 Le plancher avant 26 est fixé à la caisse en blanc. Il comporte, sur le côté se trouvant sur le dessous du véhicule (non représenté sur la figure) une interface de liaison, qui peut être une piste de collage, destinée à rapporter un plancher arrière. Cette interface de liaison permet de rapporter le plancher arrière dans deux positions décalées d'une longueur (L) dans la direction longitudinale du véhicule de manière à créer avec la même caisse des véhicules de différentes longueurs. Cette longueur est la longueur dont sont décalées les deux positions de fixation du bloc arrière au bloc avant. Généralisations ou alternatives envisaqées La caisse en blanc décrite cidessus comporte deux blocs 12,14. L'invention couvre cependant également une caisse de véhicule automobile en plusieurs parties, les différentes parties s'agençant les unes par rapport aux autres de manière variable. Une caisse en blanc en trois parties permettrait par exemple de faire varier l'espace prévu pour chaque ouvrant. De même, le plancher avant 26 s'étend, dans la description ci-dessus, jusqu'à la traverse de planche à talon 18b. Il peut cependant consister uniquement en le tablier 15 avant 24, le bloc avant 12 étant alors bien plus réduit en dimension que le bloc arrière 14
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L'invention concerne une caisse en blanc de véhicule automobile comportant une partie inférieure, désignée châssis (10), composée d'au moins un bloc avant (12) , comprenant le tablier (24) et d'un bloc arrière (14) comprenant les longerons (21), La caisse comprend également des moyens de fixation (22) du bloc arrière (14) au bloc avant (12), aptes à assembler le bloc arrière (14) au bloc avant (12) dans au moins deux positions distinctes relativement au bloc avant (12), ces deux positions étant décalées d'une longueur donnée (L) suivant la direction longitudinale du véhicule.
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1. Caisse en blanc de véhicule automobile comportant une partie inférieure, désignée châssis (10), composée d'au moins un bloc avant (12) , comprenant le tablier (24), et d'un bloc arrière (14) comprenant les longerons (21), caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de fixation (22) du bloc arrière (14) au bloc avant (12), aptes à assembler le bloc arrière (14) au bloc avant (12) dans au moins deux positions distinctes relativement au bloc avant (12), ces deux positions étant décalées d'une longueur donnée (L) suivant la direction longitudinale du véhicule. 2. Caisse en blanc selon la 1, dans laquelle le bloc arrière (14) comprend une partie arrière des bas de caisse (20b) et le bloc avant (12) comprend unepartie avant (20a) des bas de caisse (20), complémentaire de leur partie arrière (20b). 3. Caisse en blanc selon la 2, dans laquelle le bloc arrière (14) comporte au moins une ouverture (26), s'étendant entre les bas de caisse (20) et la traverse de planche à talon (18b), et ménageant un accès à l'intérieur depuis l'extérieur de la caisse. 4. Caisse en blanc selon la 3, dans laquelle le bloc avant (12) de la caisse en blanc comprend un plancher avant (26) soudé aux bas de caisses (20) et, sous ce plancher avant (26), une interface de liaison permettant de rapporter un plancher arrière dans deux positions distinctes, décalées d'une longueur donnée (L) dans la direction longitudinale du véhicule. 5. Caisse en blanc selon la 4, dans laquelle l'interface de liaison permettant de rapporter un plancher arrière sous le plancher avant (26) est une piste de collage. 6. Caisse en blanc selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les moyens de fixations (22) du bloc avant (12) au bloc arrière (14), sont des moyens de fixation par vissage.
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B
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B62
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B62D
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B62D 25,B62D 27
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B62D 25/20,B62D 27/00
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FR2892671
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A1
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DISPOSITIF D'ARRET D'UN DISPOSITIF DE REGLAGE LONGITUDINAL D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE AVEC DEUX PAIRES DE RAILS.
| 20,070,504 |
L'invention se rapporte à un dispositif d'arrêt d'un dispositif de réglage longitudinal d'un siège de véhicule automobile, ledit dispositif de réglage longitudinal comprenant une première paire de rails et une deuxième paire de rails qui ont chacune un rail de fond et un rail de siège, et le dispositif d'arrêt présentant : a. une première barre à crans qui est associée au rail de fond de la première paire de rails et qui présente des premières ouvertures d'arrêt ainsi que des premières entretoises d'arrêt, b. une première unité de blocage qui est disposée à proximité de ladite première barre à crans et agit de concert avec celle-ci, qui présente au moins deux dents de blocage lesquelles peuvent être enclenchées l'une indépendamment de l'autre dans les premières ouvertures d'arrêt et peuvent être désenclenchées en commun, et qui est associée au rail de siège de la première paire de rails, c. une deuxième barre à crans qui est associée au rail de fond de la deuxième paire de rails et qui présente des deuxièmes ouvertures d'arrêt et des deuxièmes entretoises d'arrêt, d. une deuxième unité de blocage qui est disposée à proximité de ladite deuxième barre à crans et agit de concert avec celle-ci, qui présente un moyen de blocage lequel peut être enclenché dans les deuxièmes ouvertures d'arrêt et désenclenché de celles-ci, et qui est associée au rail de siège de la deuxième paire de rails, et e. une unité de manoeuvre qui a un levier à main et présente des moyens de manoeuvre par le biais desquels ledit levier à main est relié aux deux unités de blocage pour actionner en commun ces unités de blocage. Un tel dispositif d'arrêt est connu du document EP 4 089 32 B1. Dans ce cas, la première unité de blocage présente plus d'une dent de blocage, chaque dent de blocage est précontrainte dans la position d'arrêt par un moyen élastique. Toutes les dents de blocage peuvent être libérées par le biais d'un dispositif commun de déblocage. L'unité de blocage présente l'avantage que, indépendamment de la position relative entre la première unité de blocage et la première barre à crans, toujours au moins une dent de blocage engrène dans une première ouverture d'arrêt. De cette manière, on obtient en tout cas un arrêtage de sécurité. Ce dernier n'est pas toujours complètement exempt de jeu. Afin de parvenir à un arrêtage exempt de jeu, encore une autre dent de blocage au moins doit être en prise. De tels dispositifs d'arrêt sont connus également des documents EP 1 316 466 Al, US 4 189 957 et US 5 782 138. Dans le dispositif d'arrêt du type mentionné au début, les deux unités de blocage sont construites de façon identique et sont réalisées chacune de la manière décrite pour la première unité de blocage. Dans la plupart des cas, de telles unités de blocage travaillent de façon continue, elles sont qualifiées de dispositifs d'arrêt à broches multiples ; elles ont vraiment fait leurs preuves, mais elles sont plus complexes que les unités de blocage qui ne présentent qu'un seul moyen de blocage qui, lors de l'enclenchement et lors du désenclenchement, est actionné en entier. Ces derniers moyens de blocage n'ont besoin que d'un seul moyen élastique qui les précontraint dans la position de blocage. Les dispositions à prendre pour un désenclenchement sont, elles aussi, plus faciles, le moyen de blocage peut être relié directement, et sans accouplement à jeu, au levier de manoeuvre. Un dispositif d'arrêt d'un siège de véhicule automobile est une partie importante pour la sécurité. Un dispositif d'arrêt qui n'est pas arrêté ou qui est arrêté incorrectement peut entraîner de graves blessures en cas d'accident. Ceci vaut en particulier pour les ceintures de sécurité fixées sur le siège. Dans les ceintures de sécurité à trois points utilisées de manière usuelle, on prévoit une serrure à encliquetage qui est située sur le côté du siège avant, lequel montre vers l'intérieur du véhicule et qui est reliée au siège de véhicule, par exemple au rail de siège. L'invention a pour but de conserver, si possible, les avantages des unités de blocage travaillant de façon continue, comme dans le dispositif d'arrêt décrit ci-dessus, mais de réduire la dépense et les coûts d'un dispositif d'arrêt. Prenant cela en tant que base, l'invention a pour objet de développer le dispositif d'arrêt du type mentionné au début, de manière à maintenir dans une large mesure la sécurité de l'arrêtage, mais à simplifier la construction du dispositif d'arrêt de sorte que celui-ci requiert un nombre réduit d'éléments et coûte, au-delà de ce fait, moins cher. Prenant en tant que base le dispositif d'arrêt du type mentionné au début, cet objet est atteint par le fait que la deuxième unité de blocage ne présente qu'un seul moyen de blocage qui est une pièce cohérente et qui, soit, est en prise dans l'une au moins des deuxièmes ouvertures d'arrêt soit se trouve à l'extérieur de celle-ci. Dans ce dispositif d'arrêt, les deux unités de blocage 10 sont construites différemment. Tandis que la première unité de blocage est réalisée comme unité de blocage travaillant de façon continue et comprenant au moins deux dents individuelles de blocage, la deuxième unité de blocage est équipée d'un seul moyen de blocage ; ainsi, 15 cette dernière ne travaille pas de façon continue, c'est-à-dire elle ne s'enclenche pas dans chaque position relative entre le moyen de blocage et la deuxième barre à crans. Etant donné, cependant, que la première unité de blocage s'enclenche dans n'importe quelle position 20 relative, le siège de véhicule qui est équipé du dispositif d'arrêt selon l'invention est arrêté en tout cas de manière fiable, donc avec sécurité après tout arrêtage. Si, dans ce cas, il se produit un mouvement relatif, par exemple en raison d'une accélération du 25 véhicule automobile, au moins une autre dent de blocage de la première unité de blocage vient en prise de sorte que cette dernière prend une position dans laquelle elle arrête complètement ; de même, le cas échéant, la deuxième unité de blocage vient, elle aussi, automatiquement en 30 prise par le fait que le moyen de blocage de celle-ci agit de concert avec au moins une deuxième ouverture d'arrêt.5 Les ouvertures d'arrêt sont disposées périodiquement. La mesure de période P1 de la première barre à crans est un multiple entier de la mesure de période P2 de la deuxième barre à crans. Ceci permet de réaliser les deux unités de blocage différentes de telle manière qu'elles arrêtent respectivement sur les mêmes points. Un autre avantage du dispositif d'arrêt réside dans le 10 fait que la force qui se fait sentir sur le levier à main fait, lors du déblocage, vu sur la course de mouvement, des sauts ou bien des gradins plus faibles que dans le dispositif d'arrêt selon l'art antérieur. Des sauts se présentent lorsque des dents de blocage d'une première 15 unité de blocage qui ne sont pas complètement en prise sont tirées de manière à être libérées. Dans le cas de la deuxième unité de blocage, un tel saut ne se présente pas parce que son moyen de blocage doit être déplacé toujours complètement de la position de blocage dans la position de 20 libération. Dans un verrouillage à broches multiples, tel qu'il est prévu dans la première unité de blocage, des sauts peuvent se produire pour la troisième dent de blocage, la quatrième dent de blocage etc. 25 D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description faite ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs de l'invention qui seront détaillés en référence au dessin. Sur ce dessin : 30 La figure 1 : montre une vue en perspective d'un siège de véhicule automobile,5 la figure 2 : est une représentation en perspective d'un dispositif d'arrêt et de deux paires de rails, la figure 3 : est une vue de front sur une première paire de rails avec un premier dispositif d'arrêt et une première barre à crans associée, 10 la figure 4 : est une vue de front comme la figure 3, mais maintenant pour une deuxième paire de rails avec une deuxième unité de blocage et une deuxième barre à crans associée, 15 la figure 5 : est une vue en coupe suivant la ligne de coupe V-V sur la figure 3, la figure 6 : montre une vue en coupe suivant la ligne de coupe VI-VI sur la figure 4, et la figure 7 : est une vue en coupe comme la figure 5, mais dans ce cas pour une première unité de blocage avec deux dents de blocage. 25 Les figures 1 à 6 illustrent un premier exemple de réalisation du dispositif d'arrêt, la figure 7 montre un deuxième exemple de réalisation. La figure 1 illustre un siège de véhicule 20 qui, par 30 exemple, est un siège conducteur ou un siège de passager avant. Il peut être réglé longitudinalement dans une direction longitudinale 22, un dispositif de réglage 20 longitudinal étant prévu à cette fin. Ce dernier présente une première paire de rails 24 comprenant un premier rail de fond 26 et un premier rail de siège 28, ainsi qu'une deuxième paire de rails 30 comprenant un deuxième rail de fond 32 et un deuxième rail de siège 34. Comme on peut le voir sur les figures, les profilés des rails 28 à 34 coïncident dans la mesure la plus large des deux côtés du siège, des différences n'existent que dans la mesure où des pièces incorporées dans et montées sur lesdites paires de rails 24, 26 sont concernées. Les deux rails de fond 26, 32 du guidage longitudinal sont fixés sur un dessous de caisse 35. La première paire de rails 24 est située du côté droit du siège, c'est là où est disposée également une serrure 36 d'une ceinture de sécurité à trois points qui n'est pas représentée ici. Le dispositif d'arrêt présente un levier à main 38 lequel est relié à une traverse 40 qui relie les deux rails de siège 30 et 34 et qui est logé à pivotement. Des moyens de manoeuvre sous forme de bras de manoeuvre 42 qui s'appuient sur des leviers de déblocage 48 sont reliés à ladite traverse 40. Ces leviers de déblocage font respectivement partie d'unités de blocage, à savoir d'une première unité de blocage 50 et d'une deuxième unité de blocage 52. Sur la figure 2, on ne peut voir que la première unité de blocage 50, celle-ci est réalisée comme unité de verrouillage à broches multiples. On y voit trois dents de blocage 54. Ladite deuxième unité de blocage est installée pour l'essentiel dans l'espace vide intérieur. Les unités de blocage 50, 52 sont reliées chacune au rail de siège 28, 34 associé. A cette fin, des ouvertures ou bien des moyens de logement sont prévus d'une manière connue dans celui-ci. Chaque unité de blocage 50, 52 coopère avec une barre à crans qui est associée respectivement à l'unité de blocage. Une première barre à crans 56 est prévue pour la première unité de blocage 50, celle-ci présente des premières ouvertures d'arrêt 58 et des premières entretoises d'arrêt 60. Une deuxième barre à crans 62 est prévue pour la deuxième unité de blocage 52, celle-ci présente des deuxièmes ouvertures d'arrêt 64 et des deuxièmes entretoises d'arrêt 66. Ladite première barre à crans 56 est formée par une traverse de fond du profilé du premier rail de fond 26. La deuxième barre à crans 62 est formée par une extrémité libre d'un profilé en U du deuxième rail de fond 32 ; c'est là où sont coupées de petites échancrures pour l'essentiel rectangulaires qui forment les deuxièmes ouvertures d'arrêt 64. Des entretoises restent entre celles-ci et forment lesdites deuxièmes entretoises d'arrêt 66. Chaque dent individuelle de blocage 54 de la première unité de blocage 50 est précontrainte par un moyen élastique 68, sous forme d'un ressort hélicoïdal de compression, dans la position enclenchée dans laquelle la dent de blocage 54 est montrée sur la figure 3. Toutes les dents de blocage 54 peuvent être tirées en commun à l'encontre de la force du moyen élastique respectif, de manière à être libérées ; à cette fin, on prévoit un peigne de déblocage 70 qui est relié au levier de déblocage 48 associé et qui peut pivoter conjointement avec celui-ci. Comme il ressort de la figure 3, les dents individuelles de blocage 54 traversent des ouvertures ménagées dans une tôle de cisaillement 72. Le levier de déblocage 48 de la deuxième unité de blocage 52 et un moyen de blocage 74 se confondent de manière à former une seule pièce, ce moyen de blocage présentant quatre projections de blocage 76 qui sont disposées comme dans un peigne et qui agissent de concert avec les deuxièmes ouvertures d'arrêt 64, voir figure 6. Comme dans la figure 4, c'est dans ce cas aussi l'état d'arrêt qui est montré. Dans un profilé en U du deuxième rail de siège 34 sont prévues des percées qui sont traversées par ledit moyen de blocage 74, leur fonction est la même que celle de la tôle de cisaillement 72 décrite. Sur la feuille 2/2 des figures, les figures 3 et 4 ainsi que les figures 5 et 6 sont positionnées les unes par rapport aux autres comme dans un siège monté de véhicule. En particulier les figures 5 et 6 illustrent comment les unités de blocage 50, 52 sont placées en vis-à-vis l'une de l'autre. Dans l'exemple de réalisation montré, le moyen de blocage 74 est réalisé en une pièce. Il peut être constitué également par plusieurs pièces qui sont reliées rigidement entre elles. Une configuration dans laquelle les projections de blocage 76 sont déplaçables les unes indépendamment des autres n'entre pas en ligne de compte. Si l'on décrit le moyen de blocage 74 comme étant une pièce cohérente, cela signifie que les projections de blocage 76 ne peuvent être déplacées toujours qu'ensemble et sont liées mécaniquement entre elles, de préférence de façon rigide. Les deux unités de blocage 50, 52 sont accordées l'une à l'autre de telle manière que les deux bras de manoeuvre 42 doivent décrire à peu près les mêmes trajets vers le bas afin de pouvoir déplacer les dents de blocage 54 ou bien le moyen de blocage 74 dans la position de libération. Si, cependant, les bras de manoeuvre 42 ne présentent pas de longueurs égales, mais présentent des longueurs différentes, on peut obtenir une transmission ; de cette manière, les trajets de manoeuvre des deux unités de blocage 50, 52 peuvent être différents. Les barres à crans 56, 58 sont périodiques, les ouvertures respectives d'arrêt 58, 64 et les entretoises respectives d'arrêt 60, 66 sont disposées périodiquement. La mesure de période de la première barre à crans 56 est P1, la mesure de période de la deuxième barres à crans 62 est P2. Dans le premier exemple de réalisation, trois dents de blocage 54 sont prévues qui sont disposées à distance égale les unes des autres dans le sens longitudinal 22. L'écartement entre deux dents de blocage 54 voisines présente la valeur z. La valeur z est la distance entre deux projections de blocage 76. La mesure de période P2 a la même valeur. Dans les exemples de réalisation, les ouvertures d'arrêt et les entretoises d'arrêt de chaque barre à crans sont réalisées chacune de manière identique. Il est possible de configurer une barre à crans de manière à présenter une alternance d'ouvertures d'arrêt courtes et d'ouvertures d'arrêt longues ; une telle barre à crans présente, elle aussi, une période. En principe, toutes les distances décrites entre les dents de blocage 54 et les projections de blocage 56 peuvent être agrandies de m fois la mesure de période respective, m étant un entier naturel. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 7, on ne prévoit que deux dents de blocage 54 au lieu de trois. En ce qui concerne la géométrie, le lecteur est renvoyé en particulier au brevet américain déjà mentionné ayant le numéro 4,189,957. Celui-ci indique également les formules pour la distance entre les deux dents de blocage 54, la largeur de celles-ci, la disposition de la première ouverture d'arrêt 58 et des entretoises d'arrêt 60. La mesure de période P1 est alors plus petite que dans la réalisation selon la figure 5, elle ne fait plus que deux fois la mesure de période P2 au lieu de trois fois celle-ci. Les extrémités libres des dents de blocage 54 peuvent être biseautées, comme ceci est montré sur la figure 3 à l'aide d'une pointe conique. Ceci permet des états d'arrêt sur ces biseaux, de tels états sont montrés dans le document EP 4 089 32 B1 par exemple. Dans le cas de tels états d'arrêt, les deuxièmes ouvertures d'arrêt 64 de l'autre côté du siège ne sont pas placées exactement en vis-à-vis du moyen de blocage 74. Le siège de véhicule présente cependant une certaine élasticité. C'est pourquoi un certain décalage entre les positions d'arrêt des deux côtés du siège est admissible. Ce décalage peut être d'au moins un millimètre par exemple. De préférence, la distance entre deux deuxièmes ouvertures d'arrêt voisines a la valeur z et l'écartement entre deux dents voisines de blocage de la première unité de blocage a, lui aussi, la valeur z. De préférence, la mesure de période P1 de la première barre à crans un multiple entier de la mesure de période P2 de la deuxième barre à crans, en particulier la mesure de période P1 de la première barre à crans est n fois la mesure de période P2 de la deuxième barre à crans, n étant le nombre des dents de blocage de la première unité de blocage. De préférence, la longueur d'une première ouverture d'arrêt est deux fois plus grande que la longueur d'une première entretoise d'arrêt. De préférence, la largeur d'une dent de blocage de la première unité de blocage correspond à la longueur d'une première entretoise d'arrêt. De préférence, le siège de véhicule automobile est un siège conducteur ou un siège de passager avant et la première unité de blocage est située sur le côté du siège, qui montre vers l'intérieur du véhicule. De préférence, le moyen de blocage de la deuxième unité de blocage est réalisé comme peigne de blocage qui présente au moins deux projections de blocage
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Dispositif d'arrêt de dispositif de réglage longitudinal de siège de véhicule (20), comprenant deux paires de rails (24,30) comprenant chacune un rail de fond (26, 32) et un rail de siège (28, 34), le dispositif d'arrêt présentant :deux barres à crans associées au rail de fond (26) des paires de rails (24,30) et présentant des ouvertures d'arrêt et des entretoises d'arrêt, deux unités de blocage, associées au rail de siège (28) des paires de rails (24,30), la première présentant au moins deux dents de blocage,la deuxième comportant une unité de manoeuvre à levier à main (38) relié aux deux unités de blocage. La deuxième unité de blocage présente un seul moyen de blocage qui est une pièce cohérente et qui est en prise dans l'une au moins des ouvertures d'arrêt ou se trouve à l'extérieur de celle-ci.
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Revendications 1 Dispositif d'arrêt d'un dispositif de réglage longitudinal d'un siège de véhicule automobile (20), ledit dispositif de réglage longitudinal comprenant une première paire de rails (24) et une deuxième paire de rails (30) qui ont chacune un rail de fond (26, 32) et un rail de siège (28, 34), et le dispositif d'arrêt présentant . a. une première barre à crans (56) qui est associée au rail de fond (26) de la première paire de rails (24) et qui présente des premières ouvertures d'arrêt (58) ainsi que des premières entretoises d'arrêt (60), b. une première unité de blocage (50) qui est disposée à proximité de ladite première barre à crans (56) et agit de concert avec celle-ci, qui présente au moins deux dents de blocage (58) lesquelles peuvent être enclenchées l'une indépendamment de l'autre dans les premières ouvertures d'arrêt (58) et peuvent être désenclenchées en commun, et qui est associée au rail de siège (28) de la première paire de rails (24), c. une deuxième barre à crans (62) qui es associée au rail de fond (26) de la deuxième paire de rails (30) et qui présente des deuxièmes ouvertures d'arrêt (64) et des deuxièmes entretoises d'arrêt (66), d. une deuxième unité de blocage (52) qui est disposée à proximité de ladite deuxième barre à crans (62) et agit de concert avec celle-ci, qui 25 30présente un moyen de blocage (74) lequel peut être enclenché dans les deuxièmes ouvertures d'arrêt (64) et désenclenché de celles-ci, et qui est associée au rail de siège (28) de la deuxième paire de rails (30), et e. une unité de manoeuvre qui a un levier à main (38) et présente des moyens de manoeuvre par le biais desquels ledit levier à main (38) est relié aux deux unités de blocage (50, 52) pour actionner en commun ces unités de blocage (50, 52), caractérisé par le fait que ladite deuxième unité de blocage (52) présente un seul moyen de blocage (74) qui est une pièce cohérente et qui, soit, est en prise dans l'une au moins des deuxièmes ouvertures d'arrêt (64) soit se trouve à l'extérieur de celle-ci. 2. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que la distance entre deux deuxièmes ouvertures d'arrêt (64) voisines a la valeur z et que l'écartement entre deux dents voisines de blocage (54) de la première unité de blocage (50) a, lui aussi, la valeur z. 3. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que la mesure de période P1 de la première barre à crans (56) est un multiple entier de la mesure de période P2 de la deuxième barre à crans (62), en particulier que la mesure de période P1 de la première barre à crans (56) est n fois la mesure de période P2 de la deuxième barre à crans (62), n étant le nombre des dents de blocage (54) de la première unité de blocage (50). 4. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que la mesure de période P2 de la deuxième barre à crans (62) correspond à l'écartement entre deux dents voisines de blocage (54) de la première unité de blocage (50). 5. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que la longueur d'une première ouverture d'arrêt (58) est deux fois plus grande que la longueur d'une première entretoise d'arrêt (60). 6. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que la largeur d'une dent de blocage (54) de la première unité de blocage (50) correspond à la longueur d'une première entretoise d'arrêt (60). 7. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que les dents de blocage (54) de la première unité de blocage (50) sont construites de façon identique. 8. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que la première unité de blocage (50) est située sur le côté du siège de véhicule automobile (20) où les forces de ceinture appliquées sont plus importantes que sur l'autre côté du siège. 9. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que le siège de véhicule automobile (20) est un siège conducteur ou un siège depassager avant et que la première unité de blocage (50) est située sur le côté du siège (20), qui montre vers l'intérieur du véhicule. 10. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que ladite première unité de blocage (50) présente au moins trois dents de blocage (54) et de préférence trois dents de blocage (54). 11. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que le moyen de blocage (74) de la deuxième unité de blocage (52) est réalisé comme peigne de blocage qui présente au moins deux projections de blocage (76). 12. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que ledit moyen de blocage (74) de la deuxième unité de blocage (52) est un élément en une seule pièce. 13. Dispositif d'arrêt selon la 1, caractérisé par le fait que ledit moyen de blocage (74) de la deuxième unité de blocage (52) est un élément rigide.20
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/08
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FR2888534
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A1
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PORTE DE VEHICULE AUTOMOBILE RENFORCEE A L'EGARD DES CHOCS LATERAUX.
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La présente invention concerne une porte de véhicule renforcée à l'égard des chocs latéraux. On sait que les portes de véhicules automobiles comprennent classiquement un panneau extérieur et un panneau intérieur de caisson reliés entre eux à leur partie inférieure par une paroi de bas de porte s'étendant transversalement par rapport aux deux panneaux. Ces portes offrent une résistance relativement faible à l'égard des chocs latéraux. Pour remédier à cet inconvénient, les portes de véhicules automobiles sont souvent renforcées par des barres de renfort s'étendant derrière le panneau extérieur de la porte et situées pratiquement à mi-hauteur de la porte. Cependant, ces barres de renfort sont insuffisantes pour empêcher l'ouverture de la porte vers l'intérieur du véhicule, lors d'un choc latéral à une vitesse inférieure à 60 km/h. Cette ouverture de la porte vers l'intérieur du véhicule est préjudiciable à l'égard des passagers. Cette ouverture est due à une trop faible résistance de la partie inférieure de la porte située sous les barres de renfort précitées. En effet, cette trop faible résistance permet à celle-ci de se déformer en passant au-dessus de la feuillure du caisson de bas de caisse du véhicule. La partie inférieure de la porte n'étant plus retenue par cette feuillure, la porte peut s'ouvrir vers l'intérieur, en blessant gravement, voire en tuant, les passagers. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en renforçant la partie inférieure des portes de véhicules automobiles. Suivant l'invention, la porte de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur et un panneau intérieur de caisson reliés entre eux à leur partie inférieure par une paroi de bas de porte s'étendant transversalement par rapport aux deux panneaux, est caractérisée en ce que ladite paroi de bas de porte est renforcée par un élément de renfort fixé à cette paroi et s'étendant suivant une partie prépondérante de la longueur et de la largeur de cette paroi. 2888534 2 Selon une version de l'invention, ledit élément de renfort est constitué par au moins une plaque métallique présentant une épaisseur plus importante que celle de ladite paroi de bas de porte. Dans un premier mode de réalisation de:l'invention, ledit élément de renfort est une plaque métallique dont l'un des bords longitudinaux est fixé contre la face interne du panneau intérieur de caisson et dont l'autre bord longitudinal est fixé contre la face interne de la paroi de bas de porte, près du panneau extérieur. De préférence, ladite plaque forme un angle aigu avec le panneau intérieur de caisson et avec la paroi du bas de porte et présente, sur chacun de ses bords longitudinaux, une bordure pliée parallèlement à la paroi à laquelle elle est fixée. Les essais ont montré que cette plaque empêchait l'ouverture de la porte vers l'intérieur en cas de chocs latéraux engendrés à des vitesses moyennes. Dans un second mode de réalisation de l'invention, ledit élément de renfort comprend au moins une barre fixée contre la face extérieure de la paroi de bas de porte. Selon d'autres particularités de ce second mode de réalisation: -ladite barre est fixée dans un renfoncement embouti dans ladite paroi de bas de porte, de façon que la face extérieure de ladite barre soit située sensiblement dans le prolongement de la partie de la paroi de bas de porte située à l'extérieur dudit renfoncement; l'un des bords longitudinaux de la barre est situé sensiblement dans le prolongement de la paroi interne de caisson, de façon à être situé en regard de la feuillure formée dans le caisson du bas de caisse du véhicule, lorsque la porte est fermée. De préférence, ledit bord longitudinal présente une section transversale en forme de pointe adaptée pour pouvoir s'enfoncer dans la feuillure adjacente du bas de caisse en cas de choc latéral sur la porte. Cette disposition apporte une protection accrue en cas de choc latéral, en réduisant encore davantage les risques d'ouverture de la porte vers l'intérieur du véhicule. Dans une réalisation encore plus préférée de l'invention, le bas de la porte est renforcé à la fois par au moins une plaque du type décrit cidessus et par au moins une barre telle que décrite plus haut. 2888534 3 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est une vue en perspective d'une porte de véhicule automobile dont le panneau extérieur a été enlevé, montrant un élément de renfort de la paroi du bas de porte, - la figure 2 est une vue en coupe transversale d'une porte de véhicule automobile comportant l'élément de renfort et du caisson de bas de caisse du véhicule, - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, montrant la déformation de la porte sous l'effet d'un choc latéral, - la figure 4 est une vue en coupe transversale d'une porte et du caisson de bas de caisse d'un véhicule, la paroi du bas de porte étant renforcée par une barre, - la figure 5 est une vue de la face interne d'une porte et de la paroi du bas de porte renforcée par deux barres. Dans la réalisation représentée sur les figures 1 et 2, la porte de véhicule automobile comprend un panneau extérieur 1 (enlevé sur la figure 1) et un panneau intérieur de caisson 2 reliés entre eux à leur partie inférieure par une paroi de bas de porte 3 s'étendant transversalement par rapport aux deux panneaux 1, 2. Selon l'invention, ladite paroi de bas de porte 3 est renforcée par un élément de renfort 4 fixé à cette paroi 3 et s'étendant suivant une partie prépondérante de la longueur et de la largeur de cette paroi 3, en recouvrant la zone centrale de celle- ci. Cet élément de renfort 4 est constitué, dans cet exemple, par une plaque métallique, par exemple en acier ou en aluminium, présentant de préférence une épaisseur plus importante que celle de la paroi de bas de porte 3. Comme montré par les figures 1 et 2 et notamment la figure 2, l'élément de renfort 4 est une plaque métallique dont l'un 4a des bords longitudinaux est fixé, de préférence par soudage, contre la face interne du panneau intérieur de caisson 2 et dont l'autre bord longitudinal 4b est fixé de la même manière contre la face interne de la paroi de bas de porte 3, près du panneau extérieur 1. Dans l'exemple représenté sur la figure 2, la plaque 4 forme un angle aigu avec le panneau intérieur de caisson 2 et avec la paroi du 2888534 4 bas de porte 3 et présente, sur chacun de ses bords longitudinaux, une bordure pliée parallèlement à la paroi 2 ou 3 à laquelle elle est fixée. La plaque 4 forme ainsi une équerre qui renforce la partie inférieure de la porte. La figure 3 montre la déformation subie par un choc latéral appliqué par une barrière 5 se déplaçant à une vitesse de l'ordre de 60 km/h. Cette barrière 5 se déplace au-dessus du caisson de bas de caisse 6 du véhicule et notamment au-dessus de la feuillure 7 qui est en regard de la partie inférieure 2a de la paroi de caisson 2 de la porte. On voit sur la figure 3 que la porte et le caisson 6 de bas de caisse sont pliés vers l'intérieur du véhicule mais la partie inférieure 2a de la paroi de caisson 2 de la porte reste appliquée contre la feuillure 7. La porte ne s'est pas ouverte. Ce résultat s'explique par la présence de la plaque de renfort 4 qui augmente significativement la résistance de la partie inférieure de la porte à l'égard de la déformation engendrée en cas de choc latéral. Dans la réalisation représentée sur les figures 4 et 5, l'élément de renfort comprend deux barres métalliques 8 fixées, au moyen de vis 9, contre la face extérieure de la paroi de bas de porte 3. Dans cet exemple, les barres 8 sont fixées dans un renfoncement 10 embouti dans la paroi de bas de porte 3, de façon que la face extérieure 8a des barres 8 soit située sensiblement dans le prolongement de la partie 3a de la paroi de bas de porte 3 située à l'extérieur du renfoncement 10. Par ailleurs, l'un 8b des bords longitudinaux des barres 8 est situé sensiblement dans le prolongement de la partie inférieure 2a de la paroi interne de caisson 2, de façon à être situé en regard de la partie inférieure de la feuillure 7 formée dans le caisson du bas de caisse 6 du véhicule, lorsque la porte est fermée. En outre, le bord longitudinal 8b des barres 8 présente une section transversale en forme de pointe 8c adaptée pour pouvoir s'enfoncer dans la feuillure adjacente 7 du bas de caisse 6 en cas de choc latéral sur la porte. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, la partie inférieure de la porte comporte non seulement les barres de renfort 8, mais également la plaque de renfort 4 décrite en référence aux figures 1 à 3. 2888534 5 La présence simultanée de la plaque de renfort 4 et des barres 8 confère à la partie inférieure de la porte une résistance accrue à l'égard des chocs latéraux. En cas de choc latéral, l'arête pointue 8c des barres 8 se fiche dans la feuillure, ce qui évite encore davantage le risque d'ouverture de la porte vers l'intérieur du véhicule. Le double renforcement ci-dessus convient en particulier pour les véhicules à deux portes présentant chacune une longueur relativement importante, c'est-à-dire sensible aux chocs latéraux, comme dans le cas des coupés. 2888534 6
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Porte de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur (1) et un panneau intérieur de caisson (2) reliés entre eux à leur partie inférieure par une paroi de bas de porte (3) s'étendant transversalement par rapport aux deux panneaux (1, 2), caractérisée en ce que ladite paroi de bas de porte (3) est renforcée par un élément de renfort (4) fixé à cette paroi (3) et s'étendant suivant une partie prépondérante de la longueur et de la largeur de cette paroi (3).
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1. Porte de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur (1) et un panneau intérieur de caisson (2) reliés entre eux à leur partie inférieure par une paroi de bas de porte (3) s'étendant transversalement par rapport aux deux panneaux (1, 2), caractérisée en ce que ladite paroi de bas de porte (3) est renforcée par un élément de renfort (4, 8) fixé à cette paroi (3) et s'étendant suivant une partie prépondérante de la longueur et de la largeur de cette paroi (3). 2. Porte de véhicule automobile selon la 1, caractérisée en ce que ledit élément de renfort (4) est constitué par au moins une plaque métallique présentant une épaisseur plus importante que celle de ladite paroi de bas de porte (3). 3. Porte de véhicule automobile selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit élément de renfort (4) est une plaque métallique dont l'un (4a) des bords longitudinaux est fixé contre la face interne du panneau intérieur de caisson (2) et dont l'autre bord longitudinal (4b) est fixé contre la face interne de la paroi de bas de porte (3), près du panneau extérieur (1). 4. Porte de véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que ladite plaque (4) forme un angle aigu avec le panneau intérieur de caisson (2) et avec la paroi du bas de porte (3) et présente, sur chacun de ses bords longitudinaux, une bordure pliée parallèlement à la paroi (2 ou 3) à laquelle elle est fixée. 5. Porte de véhicule automobile selon l'une des 1 à 25 4, caractérisée en ce que ledit élément de renfort comprend au moins une barre (8) fixée contre la face extérieure de la paroi de bas de porte (3). 6. Porte de véhicule automobile selon la 5, caractérisée en ce que ladite barre (8) est fixée dans un renfoncement (10) embouti dans ladite paroi de bas de porte (3), de façon que la face extérieure (8a) de ladite barre (8) soit située sensiblement dans le prolongement de la partie de la paroi de bas de porte (3) située à l'extérieur dudit renfoncement (10). 7. Porte de véhicule automobile selon la 6, caractérisée en ce que l'un des bords longitudinaux de la barre (8) est situé sensiblement dans le prolongement de la paroi interne de caisson (2), de façon à être situé en regard de la feuillure (7) formée dans le caisson du bas de caisse (6) du véhicule, lorsque la porte est fermée. 2888534 7 8. Porte de véhicule automobile selon la 7, caractérisée en ce que ledit bord longitudinal (8b) présente une section transversale en forme de pointe (8c) adaptée pour pouvoir s'enfoncer dans la feuillure adjacente (7) du bas de caisse (6) en cas de choc latéral sur la porte.
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B
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B60
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B60J
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B60J 5
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B60J 5/04
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FR2895875
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A1
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TRAINEAU CONCHYLICOLE
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Descriptif Le présent brevet concerne un nouveau support de culture marine, notamment de mollusques que nous nommerons traîneau de culture conchylicole ou . De manière traditionnelle mais non exclusive, les mollusques marins sont cultivés 5 en poches ostréicoles qui sont disposées et fixées sur le traîneau. Le traîneau conchylicole est caractérisé en ce qu'il présente un châssis bas dont l'ensemble des éléments latéraux en contact avec le fond présentent une surface suffisante pour s'adapter à la portance du fond et empêcher l'enfoncement du traîneau avec sa charge de mollusques et permettre de bonnes 10 conditions de culture par la circulation de l'eau sous les poches et un niveau bas permettant un plus long temps d'immersion. Actuellement, les élevages marins de mollusques s'effectuent sur le sol, sur des tables ostréicole élevées de 60 à80 cm sur lesquelles sont disposées des poches dites ostréicoles en maillage plastique de 0,5 par 1 mètre, en culture suspendue 15 soit par collage des mollusques sur des cordes ou des liteaux en azobé, soit en paniers ou en lanternes japonaises . Le traîneau conchylicole est une variante de la table ostréicole traditionnelle en fer, variante permettant de travailler dans des zones à fond meuble, à une faible hauteur du fond, à savoir de 15 à 25 cm, hauteurs non limitatives. 20 Le contenant des cultures utilisé sur le traîneau restera principalement la poche ostréicole de 0,5 m par 1 mètre, mais non exclusivement. Le traîneau conchylicole apporte trois avantages conséquents, à savoir de pouvoir utiliser des zones non praticables par les procédés traditionnels, de faire profiter aux mollusques d'une plus longue période d'immersion donc de croissance et de 25 pouvoir utiliser des contenants de mollusques traditionnels. Le second avantage n' est pas négligeable quand on sait que les supports de culture actuels se situe à 60 / 80 cm du fond et que par l'utilisation du traîneau, les mollusques cultivés se situant à 25 cm du fond, permet de gagner un minimum d'une demi heure à une heure de filtration à chaque mouvement de so marée, soit 2 à 4 heures par jour selon les coefficient de marée, ce qui correspond à 12 à 25 % de temps de filtration en plus, donc de croissance. En ce qui concerne la portance sur des fonds meubles, le projet est issu d'une tradition de la pêche à pied sur les vasières. Les pêcheurs se déplacent sur des patins à vase pour accéder aux gisements 35 d'huîtres ou sur leurs parcs. La surface totale des patins de 1800 cm2 permet de supporter un homme de 80 à 90 kg sur nos vasières, soit 44 à 50 g / cm2. Le contenant des cultures utilisé sur le traîneau restera principalement la poche ostréicole de 0,5 m par 1 mètre, mais non exclusivement. 40 Les tables ostréicoles actuelles de 3 mètres de long supportent 6 poches de 10 / 12 kg, soit 60 à 72 kg. Dans le cas d'utilisation de poche ostréicoles de 1 mètre par 0,5 mètre, l'écartement des éléments latéraux du châssis sera de 0,8m ce qui correspond environ à 0,2 m de moins que la longueur de la poche qui est généralement disposée en travers du traîneau. Le traîneau peut avoir une longueur de 3 mètres mais pas exclusivement, la longueur étant adaptée au nombre et à la forme des contenants de culture de mollusques. Techniquement, les deux éléments latéraux (3 ) de châssis (1) en contact avec le fond de la nouvelle structure d'élevage doivent générer une surface de 1620 1 o cm2, soit présenter une largeur de 2,7 cm sur une longueur de 300 cm. Ce calcul théorique a été confirmé avec des tests sur des vasières peu porteuses. Nous retiendrons que la surface de contact devra être adaptée pour générer une portance de 50 g / cm2, cette portance n'étant pas limitée, en plus ou en moins, pour s'adapter à la portance du fond des différentes vasières. 15 Le châssis (1) se compose de deux éléments latéraux (3) perpendiculaires ou obliques au fond, éventuellement d'un ou d'une pluralité d'éléments longitudinaux internes (5), de deux ou une pluralité d'éléments transversaux (4). Les éléments longitudinaux latéraux (3) sont munis de trous de passage (6) des attaches (7) de poches ostréicoles (15), de moyens de liaison, notamment des 20 trous de fixation (9) de cordes de liaison entre les traîneaux, d'anneaux (8) fixés sur les éléments latéraux extérieurs (4) permettant le passage de fiches de fixation (12) du traîneau sur le fond. La figure 3 montre une vue apicale d'un châssis à éléments longitudinaux latéraux en position oblique. 25 La construction du châssis est effectuée avec des matériaux tels que le bois, les matières plastiques, les matières composites, les métaux (Aluminium anodisé) ou la combinaison de plusieurs matériaux différents. Le châssis peut être construit par fixation des différents éléments (3), (4), (5) par cloutage ou vissage (bois), par collage et thermo-collage (matières plastiques), 30 par collage avec résine (résine époxy / fibre de verre) , par soudure (métaux) ou moulé d'une seule pièce (matières plastiques). Les éléments latéraux (3) de châssis (1) peuvent se présenter de manière oblique (Figure 1) ou perpendiculaire (Figure 5) par rapport au fond. La position oblique des éléments latéraux (3) permet de générer une plus grande 35 surface de contact avec le fond mais aussi d'obtenir des traîneaux gerbables. (Figure 2) Les éléments longitudinaux latéraux sont munis d'un bord d'attaque oblique (Il) permettant un meilleur déplacement par traction sur la vasière. (Figure 4). Pour augmenter la surface de contact (2) des éléments latéraux (3), des patins 40 (13) peuvent être fixés ou moulés le long de la partie inférieures des éléments latéraux (3). Ceci permettra d'utiliser des éléments latéraux (3) de plus faible largeur. La figure 6 ù (a) montre un élément latéral (3) simple perpendiculaire au fond, les figures 6 ù (b) et (c) le représentent respectivement un élément latéral (3) muni d'un patin de section rectangulaire et tronconique, la figure 6 û (d) représente un élément latéral oblique avec un patin débordant vers l'extérieur, permettant de gerber les traîneaux les uns sur les autres. Les extrémités des éléments longitudinaux latéraux (3) peuvent être munies de 5poignées (14) pour permettre une meilleure manipulation du traîneau. Figure 7. La partie inférieure des éléments transversaux (4) est séparée du fond par un espace de 5 à 15 cm, espace moyen donné pour information et non limitatif. Cet espace permettant la circulation de l'eau sous les mollusques. Les traîneaux sont disposés en filière, ils sont reliés les uns aux autres par des 1 o attaches fixées dans les orifices (9), les traîneaux peuvent être fixés au sol par des fiches (12) ou être lestés dans le cas de petite charge en mollusques. Le traîneau conchylicole a pour but de conquérir de nouveaux sites peu accessibles au moyens de culture actuels, sites souvent très riche en phyto-plancton et générant une meilleure croissance . 15 Son marché concerne aussi le remplacement des tables ostréicoles actuelles par les avantages de croissance qu'il génère, par son encombrement moindre et sa maniabilité. Il y a actuellement près de trois millions de tables ostréicoles en France. Une part du marché est accessible
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L'invention concerne un nouveau support de culture de mollusques, le traîneau conchylicole.Celui-ci présente un châssis bas (1) constitué d'éléments longitudinaux latéraux (3) ayant une surface au sol (2) suffisante pour empêcher l'enfoncement du traîneau, des éléments transversaux séparés du fond.Les éléments longitudinaux latéraux (3) positionnés de manière oblique ou perpendiculaire par rapport au fond présentent des poignées (14), des bords d'attaque obliques (11), des moyens de fixation (6) des attaches de poches ostréicoles.Les éléments transversaux (4) présentent des anneaux (8) de fiches de fixation au sol (12) et des moyens (9) de liaison entre traîneaux.Ce traîneau conchylicole est particulièrement adapté aux élevages sur fonds meubles avec de meilleures performances de croissance.
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Revendications : 1 - Supports de culture de mollusques nommés traîneaux conchylicoles, caractérisés en ce qu'ils présentent un châssis bas (1) constitué d'éléments longitudinaux (3), (5) et latéraux (4)dont l'ensemble des éléments longitudinaux latéraux (3) en contact avec le fond présentent une surface (2) suffisante pour s'adapter à la portance du fond et empêcher le châssis de s'enfoncer. 2 û Supports de culture de mollusques selon la 1, caractérisés en ce qu' ils sont construits avec un ou la combinaison de plusieurs matériaux adaptés aux conditions du milieu aquatique tels que le bois, les matières plastiques, les matières composites, les métaux tels que l'aluminium anodisé. 3 û Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2 caractérisés en ce que les éléments longitudinaux latéraux du châssis sont en position perpendiculaire ou oblique par rapport au fond . 4 û Supports de culture de mollusques selon les 1, 2 et 3 caractérisés en ce que les éléments longitudinaux latéraux (3) comportent, sur leur face inférieure, des patins additionnels ou moulés dans la masse du matériau. 5 û Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2 caractérisés en ce que les éléments longitudinaux latéraux (3) du châssis (1) comportent des moyens de positionnement (6) des fixations (7) des contenants (15) de culture de mollusques. 6 û Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2 caractérisés en ce que les éléments longitudinaux latéraux (3) en contact avec le fond, sont munis de bords d'attaque (11). 7 û Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2, caractérisés en ce que les éléments longitudinaux latéraux (3) présentent à leur extrémités des 2 5 poignées. 8 û Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2, caractérisés en ce que la partie inférieure des éléments transversaux est séparée du fond par un espace de circulation d'eau. 9 - Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2 ,caractérisés 30 en ce que les éléments latéraux transversaux (3) sont munis d'anneaux (8) permettant le passage de fiches de fixation sur le fond (12). 10 - Supports de culture de mollusques selon les 1 et 2 caractérisés en ce que les éléments transversaux comportent des moyens de liaison entre les traîneaux disposés en filières, notamment des orifices (9) de fixation de cordes de 35 liaison.
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A
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A01
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A01K 61
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A01K 61/00
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FR2890520
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A1
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EXECUTION D'UNE COMMANDE PRO-ACTIVE ELABOREE DANS UN TERMINAL
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La présente invention concerne un procédé pour 5 exécuter des commandes pro-actives élaborées dans un terminal, comme un terminal mobile. Actuellement, un terminal en liaison avec une carte à puce offre des ressources graphiques élaborées pour un affichage détaillé de données relatives à des services interagissant avec l'usager du terminal, par exemple un terminal mobile. L'affichage de services SIM Toolkit est géré par la carte à puce qui est associée au terminal et qui utilise des ressources graphiques peu performantes en comparaison de celles du terminal. L'invention a pour objectif d'exécuter une commande pro-active élaborée dans un terminal afin d'utiliser des ressources élaborées du terminal, par exemple graphiques, à la place de ressources primitives d'une carte à puce associée au terminal. Pour atteindre cet objectif, l'invention est orientée vers un procédé pour exécuter une commande élaborée par une première partie d'une application installée dans un terminal. La commande élaborée est relative à une deuxième partie de l'application installée dans une carte à puce communiquant avec le terminal. Un identificateur de commande associé à une commande pro-active est transmis par la première partie d'application à la carte à puce. Le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: dans la carte à puce, si l'identificateur de commande transmis est inclus dans une liste de commandes, identifier la commande pro-active comme une commande élaborée par la deuxième partie d'application en réponse à une commande d'événement et mémoriser la commande élaborée, dans la carte à puce, en réponse à une requête d'interrogation transmise par la première partie d'application, transmettre par une application de contrôle la commande élaborée mémorisée à la première partie d'application du terminal, et dans le terminal, exécuter la commande élaborée reçue par la première partie d'application en utilisant des ressources élaborées du terminal. L'utilisation des ressources élaborées du terminal améliore l'affichage des commandes élaborées relatives à la carte à puce. Cet affichage amélioré rivalise ainsi avec celui des commandes relatives au terminal et rend possible l'utilisation de textes colorés et d'images animées par exemple en ayant recours aux fortes capacités de traitement du terminal. Ainsi, l'invention contribue au développement de l'utilisation des services SIM Toolkit. De surcroît, l'invention encourage l'utilisation de mémoires à fortes capacités pour stocker par exemple des images. L'invention concerne également un dispositif pour exécuter une commande élaborée par une première partie d'une application installée dans un terminal, ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie de l'application installée dans une carte à puce communiquant avec le terminal, la première partie d'application transmettant un identificateur de commande associé à une commande pro-active à la carte à puce. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen dans la carte à puce pour identifier la commande pro-active comme une commande élaborée en réponse à une commande d'événement et mémoriser la commande élaborée, si l'identificateur de commande transmis est inclus dans une liste de commandes, un moyen dans la carte à puce pour transmettre la commande élaborée mémorisée à la première partie d'application du terminal, en réponse à une requête d'interrogation transmise par la première partie d'application, et un moyen dans le terminal pour exécuter la commande élaborée reçue en utilisant des ressources élaborées du terminal. L'invention a aussi pour objet une carte à puce pour exécuter une commande élaborée par une première partie d'une application installée dans un terminal communiquant avec la carte à puce, ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie de l'application installée dans la carte à puce, la première partie d'application transmettant un identificateur de commande associé à une commande pro-active à la carte à puce. La carte à puce est caractérisée en ce qu'elle comprend: un moyen pour identifier la commande pro-active comme une commande élaborée en réponse à une commande d'événement et mémoriser la commande élaborée, si l'identificateur de commande transmis est inclus dans une liste de commandes, et un moyen pour transmettre la commande élaborée mémorisée à la première partie d'application du terminal, en réponse à une requête d'interrogation transmise par la première partie d'application, afin que la première partie d'application exécute la commande élaborée reçue en utilisant des ressources élaborées du terminal. Enfin, l'invention se rapporte à un programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif pour exécuter une commande élaborée par une première partie d'une application installée dans un terminal, ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie de l'application installée dans une carte à puce associée au terminal. Le programme comprend des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit dispositif, réalisent les étapes du procédé de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels: - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un terminal radio mobile et d'une carte à puce incluant des moyens selon une réalisation préférée de l'invention; et - la figure 2 est un algorithme du procédé pour exécuter une commande élaborée selon l'invention. Comme montré à la figure 1, dans un dispositif comprenant un terminal, tel qu'un terminal mobile TM, et une carte à puce CP pouvant communiquer avec le terminal sont représentés des blocs fonctionnels dont la plupart assurent des fonctions ayant un lien avec l'invention et peuvent correspondre à des modules logiciels et/ou matériels. Le terminal mobile TM est inclus dans un réseau de radiocommunications cellulaire numérique RR par exemple du type GSM, GPRS ou UMTS et peut communiquer avec d'autres terminaux M, T et des serveurs S à travers le réseau RR, un réseau téléphonique commuté RTC et l'internet IN par exemple. La carte à puce CP, dite également carte à microcontrôleur ou carte à circuit intégré, constitue un module d'identité d'usager du type UICC (Universal Integrated Circuit Card) amovible du terminal mobile TM. La carte à puce est par exemple une carte munie d'une application SIM (Subscriber Identity Module) lorsque le réseau RR est du type GSM ou GPRS, ou d'une application USIM (Universal Subscriber Identity Module) ou RUIM (Removable User Identity Module) lorsque le réseau RR fonctionne en accès multiple à répartition par codes CDMA (Coded Division Multiple Access) de la troisième génération (3GPP) du type UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) ou UTRAN (UMTS Terrestrial Radio Access Network), ou de la troisième génération (3GPP2) du type CDMA 2000. En variante, le terminal mobile TM est un petit équipement tel qu'un assistant numérique personnel (PDA) pouvant communiquer avec des réseaux et échanger des commandes et des réponses avec une carte à puce. Selon d'autres exemples, le terminal mobile TM est remplacé par tout terminal avec lequel peut communiquer une carte à puce, et peut être un dispositif portable de transmission de messages, ou un ordinateur personnel (PC) doté d'un lecteur de carte à puce, ou un terminal fixe comme un terminal bancaire accueillant une carte à puce de débit ou de crédit. Plus généralement, la carte à puce CP est un objet électronique portable tel qu'une carte de débit ou crédit, un porte-monnaie électronique, une carte à puce additionnelle ou tout autre dispositif électronique petit ou miniature. Le terminal TM contient en tant que périphérique un lecteur LT qui est lié à un port d'entrée/sortie PES de la carte à puce CP avec ou sans contact électrique. Outre le lecteur de carte à puce LT, le terminal mobile TM comprend classiquement une interface radio IR, un processeur PT et des mémoires MT. Les différents éléments du terminal mobile sont reliés entre eux par un bus bidirectionnel BT. Les mémoires MT regroupent diverses mémoires telles qu'une mémoire morte ROM, une mémoire non volatile EEPROM et une mémoire RAM. Lorsque le terminal mobile est par exemple un ordinateur personnel, les mémoires MT comprennent un disque dur. L'interface radio IR transpose en fréquence, convertit numériquement, démodule et décode des messages reçus via le réseau RR, et inversement transmet des messages. Le terminal mobile TM comprend d'autres périphériques à l'interface d'usager avec le processeur PT tels qu'un clavier, un afficheur graphique, un haut-parleur et/ou un microphone. Les mémoires MT dans le terminal TM contiennent notamment un système d'exploitation OS par exemple du type SYMBIAN, WINDOWS MOBILE, BREW, PALM OS, ou LINUX, un environnement d'exécution comme par exemple une machine virtuelle Java JVMT programmée en langage Java, par exemple J2ME (Java ME) , et un espace de données ED pour mémoriser des données telles que des paramètres et des indicateurs. Dans la suite de la description, on se référera à une machine virtuelle Java. En particulier, dans la mémoire non volatile des mémoires MT, sont implémentées des premières parties APT d'applications AP distribuées également dans la carte à puce CP, un gestionnaire d'installation d'application GIA pouvant être inclus dans la machine virtuelle JVMT, et un chargeur CAPC. Les applications AP sont écrites initialement dans un langage de haut niveau du type orienté objet tel que le langage Java compatible avec la machine virtuelle JVMT ou le langage C avec un système d'exploitation de type BREW. Les premières parties APT d'applications AP, parmi lesquelles une première partie d'application met en oeuvre particulièrement l'invention, sont appelées aussi MIDlet (Mobile Information Device applet). Le gestionnaire GIA programmé en langage Java et exécutable dans le terminal mobile sert à installer diverses applications dans les mémoires MT et à lancer leurs exécutions, et en particulier à installer et lancer la première partie APT de chaque application AP. Les applications AP sont téléchargées dans le terminal mobile TM et la carte à puce CP par exemple depuis un serveur d'application SA géré par l'éditeur de la carte à puce CP ou bien tout autre éditeur. En liaison avec le gestionnaire GIA, le chargeur CAPC charge une deuxième partie APC de chaque application AP depuis le terminal mobile dans la carte à puce. Le chargeur CAPC crée un lien entre la machine virtuelle JVMT et le gestionnaire GIA implémentés dans le terminal mobile et une machine virtuelle Java JVMC et un outil informatique 0I implémentés dans la carte à puce CP pour installer les deuxièmes parties APC des applications AP à travers un protocole de communication prédéterminé. En variante, les parties APT et APC d'une application AP ne sont pas téléchargées et ont été installées dans le terminal mobile TM et la carte à puce CP lors de la fabrication de ceux-ci. Typiquement le protocole de communication prédéterminé est un protocole asynchrone à l'alternat ayant des unités de données de protocole (APDU) constituées par des commandes transmises depuis le terminal mobile TM à la carte à puce CP et des réponses transmises depuis la carte à puce CP au terminal mobile TM. Selon ce protocole, parfois désigné par SIM Application Toolkit (SAT) selon la norme 3GPP TS 51.014 ou ETSI 102.223, les commandes sont toujours déclenchées à l'initiative du terminal mobile et la carte à puce est pro-active afin d'initier des actions mais encore sous la commande du terminal mobile. Pour que les premières parties APT des applications AP communiquent respectivement avec les deuxièmes parties APC des applications AP conformément au protocole de communication prédéterminé, une interface d'accès IA pour accéder aux ressources et données dans la carte à puce est implémentée dans les mémoires MT par exemple sous la forme d'un programme Java API (Application Programming Interface) conforme à la spécification JSR 177 dans le cas d'un terminal J2ME supportant la technologie Java. Les mémoires MT comprennent encore une interface de communication IC, encore appelée moteur SIM Toolkit, afin que l'application principale SIM ou USIM ou toute autre application dans la carte à puce CP communique avec le "monde extérieur" via le terminal mobile TM, par exemple avec un serveur S ou un terminal M, T relié à l'internet IN. L'interface de communication IC gère des commandes et réponses échangées entre le "monde extérieur" et l'application principale SIM ou USIM par exemple pour les adapter à des messages courts échangés avec un serveur de messages courts du réseau RR et empaquetant des données transmises et reçues par le serveur S ou le terminal M à travers l'internet IN. La carte à puce CP comprend classiquement sous forme intégrée un ou plusieurs microprocesseurs PC, une mémoire non réinscriptible M1 du type ROM ou Flash, une mémoire non volatile M2 du type EEPROM ou Flash et une mémoire M3 du type RAM ou SRAM destinée essentiellement à échanger des commandes, ou requêtes, et réponses avec le terminal mobile TM à travers le port d'entrée/sortie PES et le lecteur LT. Les différents éléments de la carte sont reliés entre eux par un bus bidirectionnel BC. Les mémoires M1 et M2 contiennent les codes et les données par exemple d'un système d'exploitation OSC et de la machine virtuelle JVMC conforme à la spécification Java Card, ou de tout autre système d'exploitation propriétaire. Les mémoires M1 et/ou M2 contiennent des applications, comme l'application SIM ou USIM, initialement installées lors de la fabrication de la carte et l'outil d'installation 0I. Les mémoires M1 et/ou M2 comportent également un espace mémoire pour mémoriser les deuxièmes parties APC des applications distribuées AP transmises par le serveur SA au terminal mobile TM et téléchargées par le chargeur CAPC coopérant avec l'outil d'installation 0I à travers le lecteur LT, le port PES et la mémoire RAM M3. Dans les mémoires M1 et/ou M2 est également mémorisée une application de contrôle AC communiquant avec les deuxièmes parties d'application APC via une interface appropriée. L'application de contrôle AC et les deuxièmes parties d'application APC constituent des applets STK (SIM ToolKit). Par ailleurs, l'algorithmique de l'application AC peut être implémenté directement dans le moteur SIM Toolkit. Dans les mémoires Ml et/ou M2 est mémorisée une liste LC de commandes proactives CP qui sont des commandes élaborées. Par exemple les commandes élaborées sont des commandes pro-actives connues entièrement de type IHM (Interface Homme-Machine) . 10 "Display Text" pour l'affichage de texte, "Get Inkey" pour la saisie d'un caractère, "Get Input" pour la saisie d'une chaîne de caractères, "Select Item" pour sélectionner une ligne dans un menu, ou "Set Up Menu" pour inclure une liste d'objets dans un menu affiché 15 par le terminal mobile. Selon d'autres exemples, les commandes pro-actives élaborées selon l'invention sont une éjection de carte dans le terminal, un affichage de séquence vidéo et une vibration du terminal. La liste de commandes LC contient en outre des commandes pro-actives qui contiennent chacune une partie de commande élaborée. Par exemple des commandes pro-actives partiellement élaborées sont: "Close Channel", "Get Service Information", "Launch 25 Browser", "Open Channel", "Play Tone", "Receive Data" "Run At Command" "Send Data" "Send DTMF" Send Short Message", Send SS, Send USSD, Set Up Call", ou "Service Search". Les parties de commande de type élaboré des commandes incluses dans la liste LC sont appelées commandes élaborées CE. Par conséquent, les commandes entièrement de type élaboré sont aussi des commandes élaborées CE. Toutes les autres commandes qui ne sont pas 35 incluses dans la liste LC et les parties de commande qui ne sont pas de type élaboré sont appelées commandes de service CS. Ainsi, chaque commande pro-active contenant une partie de commande de type élaboré regroupe une commande élaborée CE et une commande de service CS. Par exemple, la commande "Send Short Message" contient une commande élaborée CE pour afficher le signalement de l'envoi d'un message court et une commande de service CS pour envoyer le message court au réseau RR. En référence à la figure 2, le procédé d'exécution d'une commande élaborée CE selon une réalisation préférée de l'invention comprend des étapes El à E17. Lors d'une session par exemple du type SAT (SIM Application Toolkit), des commandes transmises par le terminal mobile TM à la carte à puce CP et des réponses transmises par la carte à puce CP au terminal mobile TM sont communiquées selon le protocole de communication prédéterminé qui impose que chaque couple de commande et réponse soit déclenché à l'initiative du terminal mobile car la carte à puce bien que pro-active est esclave du terminal mobile. Initialement à une étape E0, après connexion de la carte à puce CP au terminal, la première partie d'application APT selon l'invention dans le terminal transmet la liste de commandes élaborées LC à la carte à puce dont la mémoire M2 la mémorise. La carte à puce CP a en outre mémorisé un indicateur de commande élaborée ICE à un premier état logique "0" et un indicateur de service IDS à un premier état logique "0" dans la mémoire M2 ou M3. En variante, un opérateur ayant remis la carte à puce à l'usager du terminal modifie la liste de commandes LC ou associe sélectivement un droit d'utilisation à des commandes élaborées de la liste de commandes LC, en fonction de l'évolution de l'abonnement de l'usager. Par exemple, si l'usager est en défaut de paiement d'abonnement relatif à des services, l'utilisation de commandes élaborées pour accéder aux dits services n'est pas autorisée. A l'étape El, l'usager du terminal mobile TM souhaitant accéder à un service délivré par la carte à puce CP sélectionne sur l'écran du terminal mobile TM un item correspondant audit service et associé à une commande pro-active CPA. Par exemple, une première partie d'application APT fournit une page de noms et/ou d'icones correspondant à des services et commande l'affichage de cette page sur l'écran du terminal TM. L'usager du terminal sélectionne alors un item comme le nom ou l'icone d'un service, afin d'initier une session entre la première partie APT d'une application mettant en oeuvre particulièrement l'invention dans le terminal et l'application de contrôle AC dans la carte à puce. La sélection de l'usager conduit à une action nécessitant une réponse incluant une commande pro- active. Par exemple, l'action est relative à l'obtention (SELECT ITEM) d'une page dans un sous-menu correspondant. Selon un autre exemple, l'action est relative à une communication avec une entité M, T, S extérieure au terminal TM, qui recourt à l'interface de communication IC, l'action correspondant à une commande pro-active relative par exemple à une demande d'établissement d'appel (SET-UP CALL) ou une demande d'envoi de message court (SEND SHORT MESSAGE). A l'étape E2, au début de ladite session, la première partie d'application APT requiert une ouverture de session à l'interface d'accès IA qui établit une commande pour transmettre un identificateur de commande IDC à l'application de contrôle AC, l'identificateur de commande IDC étant associé à la commande pro-active CPA sélectionnée. A l'étape E3, l'application de contrôle AC mémorise l'identificateur de commande reçu IDC dans la mémoire M2 de la carte à puce CP. En outre, l'indicateur de service IDS est mis à un deuxième état logique "1". A l'étape E4, l'application de contrôle AC ne répond pas par une commande pro-active, mais l'application de contrôle AC s'enregistre dynamiquement dans une table d'événements incluse dans la carte afin d'être réveillée par une commande "status event" par exemple. L'application de contrôle AC bascule alors à un état de veille après l'avoir signalé par une réponse 'Ox 90 00' sans données à la première partie d'application APT qui termine ainsi momentanément la communication avec l'application de contrôle AC et se met en sommeil/attente. L'état de veille à l'étape E4 engendre dans la carte à puce CP un transfert de paramètres de l'action désignée par la première partie d'application APT pour les écrire dans un espace d'événement de la mémoire M2. Pendant les étapes El à E4, l'interface de communication IC interroge périodiquement la carte à puce CP. Ainsi à la suite de la réponse 'Ox 90 00', une commande d'événement "status event" est transmise à l'étape E5 par l'interface de communication IC à l'application de contrôle AC et interroge la carte à puce sur l'intention de celle-ci d'envoyer une commande pro-active. A l'étape E6, l'application de contrôle AC à l'état de veille est à l'écoute de toute demande d'événement et est réveillée par la commande d'événement "status event". L'application de contrôle AC lit l'indicateur de service IDS dans la mémoire M2. Si l'indicateur de service IDS est au deuxième état "1", l'application de contrôle AC transmet à la deuxième partie d'application APC une requête d'appel relative à la commande pro-active sélectionnée CPA associée à l'identificateur de commande IDC, et remet l'indicateur de service IDS est à l'état "0" à l'étape E7. Si l'indicateur de service IDS est au premier état "0", le procédé se termine, comme indiqué à une étape F, signifiant qu'aucun item associé à la commande pro-active CPA n'a été sélectionné dans le terminal mobile TM. En revenant à la réception de la requête d'appel à l'étape E7, la deuxième partie d'application APC vérifie si l'identificateur de commande IDC transmis à l'étape E2 est inclus dans la liste de commandes LC dans la mémoire M2, à l'étape E8. Si l'identificateur de commande IDC n'est pas inclus dans la liste de commandes LC, la deuxième partie d'application APC lit les paramètres de l'action mémorisés dans l'espace d'événement de la mémoire M2 de la carte à puce. La deuxième partie d'application APC établit alors une réponse avec la commande pro-active correspondant aux paramètres lus de l'action, la commande pro-active CPA étant une commande de service CS. Ladite réponse est transmise à l'interface de communication IC du terminal mobile TM, qui à l'étape E9 traite alors d'une manière classique la commande pro-active, par exemple en requérant l'établissement d'un appel auprès du réseau fixe du réseau RR. Si à l'étape E8 l'identificateur de commande IDC est inclus dans la liste de commandes LC, la deuxième partie d'application APC analyse la commande pro-active CPA associée à l'identificateur de commande IDC à l'étape E10. Dans le cas où la commande pro-active CPA ne contient qu'une partie de commande de type élaboré, la commande pro-active CPA est directement identifiée comme commande élaborée CE. Dans le cas où la commande proactive CPA contient une partie de commande de type élaboré et une commande de service CS, la deuxième partie d'application APC extrait la partie de commande de type élaboré de la commande pro-active CPA, c'est-à- dire la commande élaborée CE, afin d'identifier la commande pro-active CPA comme commande élaborée CE. La commande de service CS correspondant à l'autre partie de la commande pro-active CPA sera traitée ultérieurement, de manière similaire à l'étape E9. Selon la variante où l'opérateur associe de manière sélective un droit d'utilisation à des commandes élaborées, seules les commandes élaborées autorisées sont identifiées et les commandes non autorisées ne sont pas identifiées. A l'étape E11, la deuxième partie d'application APC lit les paramètres de l'action dans l'espace d'événement de la mémoire M2 de la carte à puce. La deuxième partie d'application APC établit alors une réponse avec la commande élaborée CE correspondant aux paramètres lus de l'action et transmet la commande élaborée CE à l'application de contrôle AC. La deuxième partie d'application APC efface dynamiquement son enregistrement relatif à l'événement "event status" dans la table d'événements. La deuxième partie d'application active APC est alors en attente d'un compte rendu de l'exécution de la commande élaborée CE par la première application de carte APT. A l'étape E12, l'application de contrôle AC mémorise la commande élaborée CE reçue dans un registre tampon de la mémoire M2. En outre, l'application de contrôle AC met l'indicateur de commande élaborée ICE à un deuxième état logique "1" dans la mémoire M2. A l'étape E13, la première partie d'application APT transmet une requête d'interrogation à l'application de contrôle AC afin de vérifier l'état de l'indicateur de commande élaborée ICE. Pendant les étapes E3 à E11, la première partie d'application APT interroge périodiquement l'application de contrôle AC en transmettant ladite requête d'interrogation, après avoir transmis l'identificateur de commande IDC à la carte à puce à l'étape E2. A l'étape E14, l'indicateur de commande élaborée ICE étant au deuxième état logique "1", l'application de contrôle AC forme une réponse incluant la commande élaborée CE et la transmet à la première partie d'application APT. En outre, l'indicateur de commande élaborée ICE est mis au premier état logique "0" dans la mémoire M2, pour indiquer que la commande élaborée CE a été transmise. A l'étape E15, la première partie d'application APT exécute la commande élaborée CE reçue en utilisant des ressources élaborées du terminal mobile TM. Par exemple, pour un service de météo, la première partie d'application APT affiche une image du soleil pour indiquer un temps ensoleillé. Selon un autre exemple, pour un envoi de message court, la première partie d'application APT affiche le signalement de l'envoi du message court, en introduisant une image animée. A l'étape E16, la première partie d'application APT établit le compte rendu CR de l'exécution de la commande élaborée CE et le transmet à la deuxième partie d'application APC. Le compte rendu CR fournit notamment des informations relatives au déroulement de l'exécution de la commande élaborée CE. A l'étape E17, la deuxième partie d'application APC analyse le compte rendu reçu CR afin de continuer le traitement du service demandé par l'usager du terminal mobile TM. Par exemple, en réponse au compte rendu CR, la deuxième partie d'application APC exécute la commande de service CS incluse dans la commande pro-active dont la partie de commande élaborée vient d'être exécutée. Selon l'exemple précité de l'envoi de message court, la deuxième partie d'application APC transmet la commande de service CS extraite de la commande pro-active précédemment reçue CPA à l'interface de communication IC afin que le terminal transmette le message court au réseau RR, comme à l'étape E9. L'invention décrite ici concerne un procédé et un dispositif pour exécuter une commande élaborée CE par une première partie APT d'une application AP installée dans un terminal mobile TM, ladite commande élaborée étantrelative à une deuxième partie APC de l'application installée dans une carte à puce CP communiquant avec le terminal. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans le dispositif et en particulier pour partie dans la carte à puce et pour partie dans le terminal. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans le dispositif dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention
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Pour exécuter une commande élaborée (CE) par une première partie (APT) d'une application (AP) installée dans un terminal (TM), ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie (APC) de l'application installée dans une carte à puce (CP) communiquant avec le terminal, le terminal transmet un identificateur de commande (IDC) associé à une commande pro-active (CPA) puis une commande d'événement à la carte à puce. Si l'identificateur de commande transmis est inclus dans une liste de commandes (LC), une application de contrôle (AC) dans la carte à puce identifie la commande pro-active comme une commande élaborée, la mémorise et la transmet au terminal, en réponse à une requête de la première partie d'application. La première partie d'application exécute la commande élaborée reçue en utilisant des ressources élaborées du terminal.
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1 - Procédé pour exécuter une commande élaborée (CE) par une première partie (APT) d'une application (AP) installée dans un terminal (TM), ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie (APC) de l'application installée dans une carte à puce (CP) communiquant avec le terminal, et un identificateur de commande (IDC) associé à une commande pro-active (CPA) étant transmis (E2) par la première partie d'application (APT) à la carte à puce, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: dans la carte à puce, si l'identificateur de commande transmis (IDC) est inclus (E8) dans une liste de commandes (LC), identifier (ElO) la commande pro-active (CPA) comme une commande élaborée (CE) par la deuxième partie d'application (APC) en réponse à une commande d'événement (E5) et mémoriser (E12) la commande élaborée (CE), dans la carte à puce, en réponse à une requête d'interrogation transmise (E13) par la première partie d'application (APT), transmettre (E14) par une application de contrôle (AC) la commande élaborée mémorisée (CE) à la première partie d'application (APT) du terminal, et dans le terminal, exécuter (E15) la commande élaborée reçue (CE) par la première partie d'application (APT) en utilisant des ressources élaborées du terminal. 2 - Procédé conforme à la 1, comprenant en outre une transmission (EO) de la liste de commandes (LC) par le terminal (TM) à la carte à puce (CP). 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, comprenant en outre dans la carte à puce (CP) les étapes de: mémoriser (EO) un indicateur de commande élaborée (ICE) à un premier état, et après la mémorisation de la commande élaborée (CE), mettre (E12) l'indicateur de commande élaborée (ICE) à un deuxième état afin de transmettre la commande élaborée (CE) au terminal (TM). 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, comprenant en outre dans le terminal (TM) une étape de transmettre (E16) à la carte à puce (CP) un compte rendu (CR) relatif à l'exécution de la commande élaborée (CE). - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, selon lequel la commande pro-active (CPA) comprend une commande élaborée (CE) et une commande de service (CS), et la deuxième partie d'application (APC) analyse la commande pro-active (CPA) pour en extraire la commande élaborée (CE) afin d'identifier (ElO) la commande pro-active comme commande élaborée. 6 - Procédé conforme à la 5, selon lequel la deuxième partie d'application (APC) transmet la commande de service (CS) extraite de la commande pro-active (CPA) au terminal. 7 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 6, comprenant une autorisation sélective d'au moins une commande élaborée afin de n'identifier aucune commande élaborée n'ayant pas été autorisée. 8 - Dispositif pour exécuter une commande élaborée (CE) par une première partie (APT) d'une application (AP) installée dans un terminal (TM), ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie (APC) de l'application installée dans une carte à puce (CP) communiquant avec le terminal, la première partie d'application (APT) transmettant un identificateur de commande (IDC) associé à une commande pro-active (CPA) à la carte à puce, caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen (APC) dans la carte à puce pour identifier la commande pro-active (CPA) comme une commande élaborée (CE) en réponse à une commande d'événement et mémoriser la commande élaborée (CE), si l'identificateur de commande (IDC) transmis est inclus dans une liste de commandes (LC), un moyen (AC) dans la carte à puce pour transmettre la commande élaborée mémorisée (CE) à la première partie d'application (APT) du terminal (TM), en réponse à une requête d'interrogation transmise par la première partie d'application (APT), et un moyen (APT) dans le terminal pour exécuter la commande élaborée reçue (CE) en utilisant des ressources élaborées du terminal. 9 - Carte à puce (CP) pour exécuter une commande élaborée (CE) par une première partie (APT) d'une application (AP) installée dans un terminal (TM) communiquant avec la carte à puce, ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie (APC) de l'application installée dans la carte à puce, la première partie d'application (APT) transmettant un identificateur de commande (IDC) associé à une commande pro-active (CPA) à la carte à puce, caractérisée en ce qu'elle comprend: un moyen (APC) pour identifier la commande pro-active (CPA) comme une commande élaborée (CE) en réponse à une commande d'événement et mémoriser la commande élaborée (CE), si l'identificateur de commande (IDC) transmis est inclus dans une liste de commandes (LC), et un moyen (AC) pour transmettre la commande élaborée mémorisée (CE) à la première partie d'application (APT) du terminal, en réponse à une requête d'interrogation transmise par la première partie d'application (APT), afin que la première partie d'application (APT) exécute la commande élaborée reçue (CE) en utilisant des ressources élaborées du terminal. - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif pour exécuter une commande élaborée (CE) par une première partie (APT) d'une application (AP) installée dans un terminal (TM), ladite commande élaborée étant relative à une deuxième partie (APC) de l'application installée dans une carte à puce (CP) communiquant avec le terminal, et un identificateur de commande (IDC) associé à une commande pro-active (CPA) étant transmis (E2) par la première partie d'application (APT) à la carte à puce (CP), caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit dispositif, réalisent en outre les étapes de: si l'identificateur de commande (IDC) transmis est inclus dans une liste de commandes (LC), identifier (E10) la commande pro-active (CPA) comme une commande élaborée (CE) par la deuxième partie d'application (APC) en réponse à une commande d'événement et mémoriser (E12) la commande élaborée (CE), en réponse à une requête d'interrogation transmise par la première partie d'application (APT), transmettre (E14) par une application de contrôle (AC) la commande élaborée mémorisée (CE) à la première partie d'application (APT) du terminal (TM), et exécuter (E15) la commande élaborée reçue (CE) par la première partie d'application (APT) en utilisant des ressources élaborées du terminal (TM).
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G,H
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G06,H04
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G06K,H04W
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G06K 19,H04W 88
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G06K 19/07,H04W 88/02
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FR2890028
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A1
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TRAVERSE AERAULIQUE POUR PLANCHE DE BORD DE VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,302 |
La présente invention concerne une ainsi qu'une planche de bord de véhicule automobile équipée d'une telle traverse. Les traverses de planche de bord comportent une poutre formant 5 un canal suivant la longueur de la poutre et qui est destiné à recevoir un conduit de ventilation. Ainsi, les traverses de planche de bord, outre leur fonction dans la rigidité du véhicule, sont utilisées pour amener le flux d'air provenant du climatiseur ou de l'appareil de chauffage. Elles comportent donc un conduit en matière isolante pour canaliser ce flux d'air jusqu'à l'habitacle en préservant ses propriétés calorifiques. En effet, la poutre des traverses de planche de bord est généralement en métal si bien que faire passer l'air directement dans la poutre induit des pertes calorifiques importantes de l'air transporté. Il est donc nécessaire de doubler la poutre métallique par une matière moins conductrice que le métal. C'est pourquoi les poutres des traverses des planches de bord des véhicules automobiles comprennent le plus souvent un conduit de ventilation en matière plastique rigide disposé à l'intérieur des poutres. Mais, l'introduction et le positionnement d'un tel conduit pose des problèmes car il s'agit le plus souvent d'un montage qui s'effectue en aveugle ne permettant pas de positionner avec précision dans toutes les directions le conduit de ventilation ce qui pose des problèmes pour l'accostage des autres composants sur la planche de bord, comme par exemple les aérateurs. De plus, il est indispensable d'assurer le maintien du conduit dans la poutre de la traverse afin d'éviter que ce conduit vibre ou se déplace à l'intérieur de cette poutre. A cet effet, on connaît une poutre d'une traverse de planche de bord dans laquelle le conduit intérieur est surmoulé dans la poutre par une matière plastique. Mais, ce mode de réalisation est complexe à mettre en oeuvre surtout dans le cas d'une production en grande série. On connaît aussi une poutre métallique qui comporte au moins un canal tubulaire et dans lequel le conduit intérieur est introduit par glissement, si bien qu'il présente aucune partie émergeante. Dans ce cas, il se pose le problème du positionnement du conduit intérieur ainsi que de la liaison de ce conduit par rapport à l'aérateur en respectant les contraintes aérauliques de l'ensemble. Le but de l'invention est donc de résoudre ce problème. L'invention a donc pour objet une traverse aéraulique pour planche de bord de véhicule automobile, du type comportant une poutre formant un canal suivant la longueur de la poutre, ledit canal présentant une ouverture sur une de ses faces latérales, et renfermant un conduit en matière isolante rigide présentant également sur une de ses faces latérales une ouverture en vis à vis de l'ouverture du canal, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un premier organe de fixation du conduit dans la poutre selon une direction parallèle à l'axe longitudinal du véhicule et au moins un second organe de fixation de ce conduit dans ladite poutre selon une direction perpendiculaire audit axe longitudinal. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - ledit au moins premier organe de fixation est disposé en face des ouvertures respectivement du canal de la poutre et du conduit et coopère avec les faces latérales de ce canal de la poutre et de ce conduit opposées à celles munies desdites ouvertures, - ledit au moins second organe de fixation est disposé dans une découpe ménagée sur la face latérale de la poutre comportant l'ouverture et coopère, d'une part, avec une languette extérieure prolongeant la face inférieure du conduit et, d'autre part, avec la face inférieure du canal de la poutre, et - chacun desdits organes de fixation est formé par un élément de vissage ou par un élément d'encliquetage. L'invention a également pour objet une planche de bord de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte une traverse aéraulique 30 telle que précédemment mentionnée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig.1 est une vue schématique en perspective d'une traverse 5 de planche de bord de véhicule automobile, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe selon la ligne 2-2 de la Fig. 1, et - la Fig. 3 est une vue schématique en coupe selon la ligne 3-3 de la Fig. 1. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une traverse aéraulique d'une planche de bord d'un véhicule automobile et qui est désignée dans son ensemble par la référence 1. Cette traverse aéraulique 1 assure également le transport de l'air vers les passagers du véhicule et enfin le support de certains composants tels qu'une colonne de direction ou un dispositif de sécurité à sac gonflable. La traverse aéraulique 1 se compose d'une poutre 2 se présentant sous la forme une profilé formant un canal 3 suivant la longueur de cette poutre 2. La poutre 2 comporte, à chacune de ses extrémités, une plaque d'extrémité 4 permettant la fixation de cette poutre 2 sur des éléments adjacents de la structure de la caisse du véhicule automobile et l'une de ces plaques d'extrémité 4 est munie d'une ouverture, non représentée, communiquant avec le canal 3. Ainsi que montré sur les figures, la poutre 2 comporte une face supérieure 2a, une première face latérale 2b dirigée vers l'habitacle du véhicule automobile, une face inférieure 2c et une seconde face latérale 2d dirigée vers le compartiment moteur de ce véhicule automobile. La face latérale 2b de la poutre 2 est pourvue, à l'une de ses extrémités, d'une ouverture 5 destinée à recevoir un aérateur, non représenté. La traverse aéraulique 20 comprend également un conduit de ventilation 10 en un matériau isolant et rigide introduit dans le canal 3 de la poutre 2 et qui comporte également une ouverture 11 destinée à être positionnée en face de l'ouverture 5 de la poutre 2. Le conduit 10 comporte une face supérieure 10a, une première face latérale 10b dirigée vers l'habitacle du véhicule, une face inférieure 10c et une seconde face latérale 10d dirigée vers le compartiment moteur de ce véhicule automobile. Le conduit de ventilation 10 est maintenu dans la poutre 1 par un premier organe de fixation 20 (Figs. 1 et 2) disposé en face des ouvertures 5 et 11, respectivement du canal 3 de la poutre 1 et du conduit 10 de façon à immobiliser ledit conduit 10 dans ladite poutre 2 selon une direction parallèle à l'axe longitudinal du véhicule. Ce premier organe de fixation 20 coopère avec la face latérale 2d du canal 3 de la poutre 2 et avec la face latérale 10d du conduit 10, lesdites faces latérales 2d et 10d étant opposées à celles munies des ouvertures, respectivement 5 et 11. Le conduit de ventilation 10 est également maintenu à l'intérieur de la poutre 2 par au moins un second organe de fixation 25 (Figs. 1 et 3) qui permet de bloquer ce conduit de ventilation 10 selon une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule. A cet effet, le second organe de fixation 25 est disposé, comme montré notamment à la Fig. 3, dans une découpe 9 ménagée sur la face latérale 10b de la poutre 10 et sur laquelle est également ménagée l'ouverture 5. L'organe de fixation 25 coopère, d'une part, avec une languette extérieure 26 prolongeant la face inférieure 10c du conduit 10 et, d'autre part, avec la face inférieure 2c du canal 3 de la poutre 2. La languette 26 est venue de matière avec le conduit de ventilation 10, par exemple lors de son moulage. Ainsi, le conduit de ventilation 10 se trouve immobilisé à l'intérieur de la poutre 2 selon deux directions, une première direction parallèle à l'axe longitudinal du véhicule et une seconde direction perpendiculaire à cet axe. Chacun des organes de fixation 20 et 25 est constitué par un élément de vissage, comme par exemple une vis auto-taraudeuse, ou par un élément d'encliquetage, comme par exemple un pion. 10 Le conduit de ventilation est maintenu dans la poutre de la traverse aéraulique dans deux directions différentes et cela par des moyens économiques et simples à mettre en oeuvre
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L'invention concerne une traverse aéraulique (1) du type comportant une poutre (2) formant un canal (3) suivant la longueur de la poutre (2), ledit canal (3) présentant une ouverture (5) sur une (2b) de ses faces latérales, et renfermant un conduit (10) présentant également sur une (10b) de ses faces latérales une ouverture (11) en vis à vis de l'ouverture (5) du canal (3). La traverse comprend au moins un premier organe de fixation (20) du conduit (10) dans la poutre (2) selon une direction parallèle à l'axe longitudinal du véhicule et au moins un second organe de fixation (25) de ce conduit (10) dans ladite poutre (2) selon une direction perpendiculaire audit axe longitudinal.L'invention concerne également un planche de bord de véhicule automobile équipé d'une telle traverse aéraulique.
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1. Traverse aéraulique (1) pour planche de bord de véhicule automobile, du type comportant une poutre (2) formant un canal (3) suivant la longueur de la poutre (2), ledit canal (3), présentant une ouverture (5) sur une (2b) de ses faces latérales, et renfermant un conduit (10) en matière isolante rigide présentant également sur une (10b) de ses faces latérales, une ouverture (11) en vis à vis de l'ouverture (5) du canal (3) , caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un premier organe de fixation (20) du conduit (10) dans la poutre (2) selon une direction parallèle à l'axe longitudinal du véhicule et au moins un second organe de fixation (25) de ce conduit (10) dans ladite poutre (2) selon une direction perpendiculaire audit axe longitudinal. 2. Traverse selon la 1, caractérisée en ce que ledit au moins premier organe de fixation (20) est disposé en face des ouvertures (5; 11) respectivement du canal (3) de la poutre (2) et du conduit (10) et coopère avec les faces latérales (2d; 10d) de ce canal (3) de la poutre (2) et de ce conduit (10) opposées à celles (2b; 10b) munies des ouvertures (5; 11). 3. Traverse selon la 1, caractérisée en ce que ledit au moins second organe de fixation (25) est disposé dans une découpe (9) ménagée sur la face latérale (2b) de la poutre (2) comportant l'ouverture (5) et coopère, d'une part, avec une languette extérieure (26) prolongeant la face inférieure (10c) du conduit (10) et, d'autre part, avec la face inférieure (2c) du canal (3) de la poutre (2). 4. Traverse selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que chacun desdits organes de fixation (20; 25) est formé par un élément de vissage ou un élément d'encliquetage. 5. Planche de bord de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte une traverse aéraulique (1) selon l'une quelconque des précédentes.
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B
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B62,B60
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B62D,B60R
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B62D 21,B60R 16,B62D 25,B62D 65
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B62D 21/17,B60R 16/08,B62D 25/14,B62D 65/14
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FR2899766
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A1
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CHARIOT DE TRANSPORT DE BARRE DE COUPE ET DE PROLONGE DE MOISSONNEUSE BATTEUSE OU SIMILAIRE
| 20,071,019 |
La présente invention concerne un chariot de transport de barre de coupe et de prolonge de moissonneuse batteuse ou similaire. La présente invention se situe dans le domaine du matériel agricole et concerne un chariot porte coupe, autrement dit un chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse. I1 est rappelé ici qu'une barre de coupe est constituée généralement d'une sorte de carter ayant, vue de face, une forme en U très élargi, dont les ailes constituent les flancs latéraux et le fond du U constitue le fond de la barre de coupe. Le bord avant forme, en coopération avec des moyens de coupe mobiles transversalement, une arête de coupe. Ce carter est disposé à l'avant de la moissonneuse à laquelle il est relié par des moyens de fixation amovibles. Par ailleurs, ce carter supporte une sorte de tambour ayant une section de forme polygonale, et entraîné en rotation autour de son axe, parallèle à l'arête de coupe, pour entraîner les végétaux coupés vers l'arrière et les rassembler dans la moissonneuse batteuse. Les moissonneuses batteuses sont équipées aujourd'hui de barre de coupe de grande largeur (de 4 m à 9 m) ne pouvant pas se déplacer sur route en position de travail. Pour de tels transports, la barre de coupe dans son ensemble, c'est à dire le carter, les moyens de coupe et le tambour, est désolidarisable de la moissonneuse batteuse. Pour les transports routiers, ces barres de coupe sont déposées dans le sens de la longueur sur des remorques étudiées à cet effet. Ces remorques, appelées chariots porte coupe , sont généralement constituées d'une poutre centrale, installée sur un ou deux essieux, et surmontée de deux ou trois supports de barre de coupe. Ces supports, réglables à souhait suivant les modèles et les constructeurs, épousent le plus justement possible la forme du fond de la barre de coupe, pour porter celle-ci dans les meilleures conditions. Toutefois les cultures étant de plus en plus diversifiées, il est souvent nécessaire d'ajouter des accessoires qui se placent devant la barre de coupe en utilisation, pour permettre la récolte de certaines plantes comme le colza ou le tournesol. Ces accessoires viennent s'amarrer à la barre de coupe et doivent pouvoir se monter et se démonter en quelques instants suivant les besoins. Il est également important que ces accessoires puissent suivre la machine à chaque changement de parcelle. Par exemple, pour la récolte du colza, des prolonges de coupe viennent s'installer à l'avant des barres de coupe et permettent d'améliorer considérablement le débit des machines. Toutefois il est fréquent de faucher par exemple du colza le matin, puis du blé l'après-midi et retourner au colza en fin de journée. Dans ce cas de figure, le conducteur doit accrocher et décrocher la prolonge de coupe deux fois dans la journée et, s'il ne possède pas de support adapté, il est forcé de laisser la prolonge sur place, sans pouvoir la déplacer avec la moissonneuse batteuse. On connaît déjà, par le document FR-A-2813163 un chariot de transport visant à faciliter le transport des prolonges et barres de coupe, que ce soit de manière séparée ou assemblées. Ce chariot comporte d'un côté des supports fixes et de l'autre côté des supports escamotables, mobiles entre une position haute et une position escamotée basse. Les supports escamotables sont adaptés pour supporter et maintenir la prolonge, de manière que, lorsqu'ils sont en position haute, le chariot peut recevoir, en appui d'une part sur les supports fixes et d'autre part sur les supports escamotables, soit la barre de coupe seule, soit la barre de coupe équipée de la prolonge. Lorsque les supports escamotables sont en position basse, ils supportent uniquement la prolonge, la barre de coupe étant alors supportée, en surplomb par rapport à la prolonge, par les supports fixes et des supports complémentaires. On connaît aussi un autre système dans lequel la prolonge peut être déplacée transversalement sur le chariot, après y avoir été déposée sur des supports, pour dégager un emplacement où la barre de coupe peut ensuite être aussi déposée. Dans ce système, les supports de la prolonge sont montés sur des glissières obliques, à inclinaison réglable. Mais cette inclinaison est préjudiciable au déplacement des supports, surtout lorsqu'ils supportent le poids de la prolonge, car elle engendre des efforts importants pour déplacer la prolonge, ce qui conduit à la nécessité d'utiliser des treuils ou vérins pour réalise ce déplacement. La présente invention a donc pour but de résoudre ces problèmes, en facilitant l'utilisation du système de support de prolonge, notamment en nécessitant moins d'efforts pour déplacer transversalement la prolonge sur son chariot. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse comportant un châssis porteur, des supports de barre de coupe et des supports de prolonge répartis longitudinalement, caractérisé en ce que chaque support de prolonge est monté pivotant selon un premier axe vertical à l'extrémité d'un bras pivotant qui pivote lui-même sur le châssis selon un deuxième axe vertical, de sorte que les dits bras pivotants forment avec le châssis et la prolonge placée sur les supports, les quatre côtés d'un parallélogramme déformable dont les sommets sont formés par lesdits premiers et seconds axes verticaux de chacun des deux bras pivotants. Ainsi, comme on le comprendra mieux par la suite, le déplacement de la prolonge transversalement à la direction longitudinale du chariot, se fait selon un mouvement circulaire horizontal, ayant pour axe les deuxièmes axes verticaux, c'est-à-dire les axes de pivotement des bras par rapport au châssis. Du fait que ce déplacement s'effectue horizontalement, les efforts à fournir sont très réduits, autorisant une manœuvre entièrement manuelle, sans vérin ni treuil, ce qui simplifie la réalisation du chariot, et permet d'en réduire le coût. L'ensemble des supports de prolonge et des bras pivotants peut donc se déplacer entre deux positions extrêmes . - une position de transport, dans laquelle les supports de prolonge sont déportés latéralement sur un premier côté du chariot, permettant de placer la barre de coupe de l'autre côté, et - une position de dépose de la prolonge, où les supports de prolonge sont situés plus vers le deuxième côté du chariot, dans une position plus adaptée pour recevoir la prolonge portée par la moissonneuse et encore reliée à la barre de coupe. Cette position de dépose servant aussi bien sûr à la reprise de la prolonge pour la remonter sur la barre de coupe. Au moins un des bras pivotants est verrouillable en position par rapport au châssis dans chacune des positions extrêmes de pivotement. Les bras pivotants se déplacent entre ces deux positions extrêmes, par un pivotement de 180 selon le deuxième axe vertical, les supports de prolonge conservant en permanence leur orientation, perpendiculaire à la direction longitudinale du chariot, au cours du pivotement des bras pivotants. Selon une disposition particulière, les supports de prolonge sont montés pivotants sur les bras pivotants par l'intermédiaire d'une chaise, cette chaise pivotant sur le bras pivotant selon ledit premier axe vertical, et le support de prolonge étant articulé et réglable en inclinaison sur la dite chaise selon un axe horizontal. Ainsi, il est possible d'adapter l'inclinaison du support de prolonge en fonction de la moissonneuse utilisée. Une talonnette, pivotante selon un axe horizontal, permet, lorsqu'elle est dans une position haute et rabattue au dessus de l'arrière de la prolonge posée sur ses supports, de supporter l'avant de la barre de coupe seule, l'arrière de celle-ci étant alors supportée, de manière connue en soi notamment par le document FR-A- 2813163 précité, par des supports liés rigidement au châssis. Des moyens de réglage permettent d'ajuster l'inclinaison de cette talonnette pour s'adapter à différents types de barres de coupe. Par ailleurs, les moyens de réglage de la position de la talonnette sont débrochables, par exemple du côté du châssis, pour permettre de basculer la talonnette dans une position escamotée basse, pour ne pas gêner le pivotement des supports de prolonge et la mise en place ou la dépose de la prolonge. Le chariot de coupe selon l'invention permet le transport d'une barre de coupe seule, ou d'une prolonge de coupe attelée à la barre de coupe, ou bien encore d'une prolonge de coupe et d'une barre de coupe posées séparément sur les supports. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un chariot porte barre de coupe conforme à l'invention. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue d'ensemble du chariot, vu en perspective du côté gauche et de 3/4 dessus, avec une vue de détail A, à échelle agrandie, d'un support de prolonge, en position de transport, - la figure 2 est une vue d'ensemble du chariot, vu 5 en perspective du côté droit et de l'avant, aussi en position de transport, - la figure 3 est une vue de détail en perspective vu du côté droit, de 1' avant et de dessous, du support de prolonge en position de transport. 10 - la figure 4 est une vue en perspective du support de prolonge, en position de dépose, vu du côté gauche. - la figure 5 est une vue en perspective du support de prolonge, en position de dépose, vu du côté droit et de l'arrière. 15 - la figure 6 est une vue d'ensemble du chariot portant une prolonge. - la figure 7 est une vue de l'arrière du chariot portant une prolonge, en position de dépose. - la figure 8 est une vue de l'avant du chariot 20 portant une prolonge, en position de transport. - la figure 9 est une vue de dessus du chariot, sans prolonge, en position de dépose. - la figure 10 est une vue de dessus du chariot, avec la prolonge, en position de dépose. 25 - la figure 11 est une vue de l'arrière du chariot, avec la prolonge, en position de dépose, similaire à la figure 7 mais à plus grande échelle. - les figures 12, 13, 14 sont des vues similaires aux figures 9, 10, 11, mais en position intermédiaire de 30 déplacement de la position de dépose vers la position de transport. - les figures 15, 16, 17 sont des vues similaires aux figures 9, 10, 11, mais en position de transport et, sur les figures 16 et 17, portant la barre de coupe et la 35 prolonge dissociées l'une de l'autre. - la figure 18 est une vue en coupe transversale, dans la même position que la figure 17 mais à plus grande échelle, montrant le positionnement de la barre de coupe et de la prolonge posées séparées sur le chariot. - la figure 19 est une vue de détail de l'ensemble de support de prolonge, dans la position de dépose, vu de l'avant et du côté gauche. Le chariot comporte un châssis formé d'une poutre 1 longitudinale de section rectangulaire, assemblée rigidement sur un essieu 2 pourvu de roues. L'avant du châssis est porté par une paire de roues montées sur un essieu court avant 3 pivotant sur la poutre 1 et portant un timon d'attelage à anneau, pour attacher le chariot sur une moissonneuse batteuse qui va tirer le dit chariot. Sur la poutre 1 sont montés plusieurs ensembles 10, de support de lame de coupe et de prolonge, répartis sur la longueur, par exemple deux ensembles de support dans le chariot représenté. Ces ensembles comportent d'une part des organes destinés à supporter la barre de coupe, et d'autre part des organes destinés à supporter la prolonge. Les supports de barre de coupe appelés supports "bi-postes" sont réalisés en deux parties : - une partie située le plus vers le bas constitue un support fixe 20, rigidement lié à la poutre 1 et destiné à supporter l'arrière de la barre de coupe, et du type tel que décrit dans le document FR-2813163 déjà cité, et auquel on pourra se reporter, - et une partie formée par une talonnette 30 escamotable articulée, qui sera décrite plus en détail par la suite, pour supporter l'avant de la barre de coupe. Le support fixe 20 comporte un bras 25 portant à son extrémité un talon 26, et une broche 21 d'ancrage de la partie arrière de la barre de coupe, prévue pour passer dans les trous de fixation de la barre de coupe, réalisés de manière connue en soi sur des oreilles de la dite barre pour assurer la fixation normale de la barre de coupe sur la moissonneuse-batteuse. La forme du talon 26 est prévue pour recevoir l'angle de fond inférieur arrière de la barre de coupe, comme on le voit bien figure 18. La position du bras 25 est réglable et la forme du talon est adaptée pour s'adapter à la majorité des barres de coupe existantes. Chaque ensemble d'organes de support de prolonge comporte : - un bras pivotant 40, monté pivotant, selon un axe vertical A, B, sur un étrier 11 solidarisé sur la poutre 1 par un contre-étrier 12, - une chaise 50 montée pivotante selon un axe vertical C, D à l'extrémité de chaque bras pivotant, - un support de prolonge 60, monté pivotant selon un axe horizontal E sur la chaise 50, et réglable en inclinaison par un système de réglage à vis 61, permettant de modifier l'inclinaison du support 60 en fonction de la moissonneuse utilisée. Les pivots sont par exemple constitués par des moyeux de tronçons d'essieu 13, 51, permettant une fabrication robuste et économique. Par ailleurs, les deux supports de prolonge 60 sont reliés rigidement entre eux par un longeron 62. Ainsi, le quadrilatère défini par les axes A, B, C, D est un parallélogramme déformable, apte à se déformer comme illustré par les figures 9, 12 et 15, pour déplacer les supports de prolonge 60, et donc la prolonge 100 lorsqu'elle est déposée sur les dits supports, transversalement par rapport au chariot, tout en restant au même niveau horizontal. Dans la position de dépose, ou de reprise, de la prolonge, illustrée figures 9, 10, 11, ainsi que figures 4, 5 et 7, les supports de prolonge 60 sont situés vers le côté gauche du chariot. Les bras pivotants 40 sont verrouillés en position par rapport au châssis par des fers ronds 41, articulés sur le bras pivotant 40 (voir figure 5 et 19) et qui basculent par gravité pour s'appuyer sur le contre étrier 12, assemblé avec l'étrier 11, en laissant une liberté de translation latérale d'environ 5 cm au parallélogramme déformable permettant un auto positionnement des supports par rapport à la prolonge lors de la dépose de cette dernière. Les fers ronds 41 peuvent être bloqués en position déverrouillée, pour la position de transport, comme on le voit figure 3, par des goupilles 42. Le système de fers ronds 41 articulés pourrait aussi être remplacé par un autre système de verrouillage. Ces moyens de verrouillage peuvent aussi n'être utilisé que sur un seul bras pivotant 40, puisque l'immobilisation en pivotement d'un seul bras suffit pour empêcher le pivotement de l'ensemble. Pour s'adapter à toutes les machines, la prolonge 100 est posée à plat sur ses supports 60, et les doigts 101 de la prolonge viennent en appui contre une butée d'extrémité 63 du support 60, où ils sont maintenus par des sangles de maintien 64 tendues par des tendeurs de sangles à cliquet 65 fixés par exemple sur le longeron 62. On notera aussi, fixées sur ce longeron 62, deux tiges indicateurs de positionnement 66, destinées à faciliter le bon positionnement sur le chariot, dans le sens longitudinal, de la prolonge et de la barre de coupe. Il est en effet nécessaire, notamment pour des raisons de limitation de l'encombrement global, de décaler longitudinalement la barre de coupe et la prolonge sur le chariot, comme on le voit bien figure 16. Les tiges 66 servent pour cela au conducteur de la moissonneuse, comme indicateurs visuels de guidage par rapport à des éléments déterminés de la machine, pour qu'il puisse déposer en position correcte sur le chariot la prolonge et la barre de coupe, alors qu'il n'a pas, à partir de son poste de conduite, de visibilité directe sur les ensembles de supports 10, dissimulés lors de ces opérations de dépose par lesdites prolonges et/ou barre de coupe. Pour amener la prolonge en position de transport, après l'avoir déposé sur ses supports, on fait pivoter les bras pivotants 40 vers l'arrière du chariot, comme illustré par les flèches sur la figure 12, puis on poursuit ce pivotement jusqu'à la position de transport, illustrée figures 15, 16, 17, et aussi figures 1, 2, 3, 6 et 8. Dans cette position, obtenue grâce à la déformation du parallélogramme ABCD suite à la rotation de 180 des bras pivotant 40, la prolonge et les supports 60 sont déportés du côté droit du chariot. Les bras pivotants 40 sont, dans cette position, soutenus par des jambes de support 14 solidaires des étriers 11, et immobilisés en rotation par des butées 15 solidaires des dites jambes, et des verrous à crochet 16 qui maintiennent solidement les bras en appui contre les butées 15 pendant le transport. Par mesure de sécurité, on utilisera de préférence un verrou pour chaque bras 40. La talonnette 30 est réalisée dans un fer plat, épais de 20 mm sur 150 mm de large par exemple, pour supporter, lorsqu'elle est dans une position haute, relevée et rabattue au dessus de l'arrière de la prolonge comme illustré figure 18, l'avant de la barre de coupe 200, l'arrière de celle-ci étant supportée par les supports 20. Ce fer plat est plié de manière que les talonnettes soient cintrées et aptes à épouser le dessous de chaque modèle de barre de coupe tout en passant par dessus les tôles de la prolonge pour un encombrement réduit en cas de transport de la barre de coupe et de la prolonge en même temps et décrochés l'une de l'autres, comme illustré figures 16, 17 et 18. De plus, pour s'adapter à tous les modèles de barres de coupe, l'inclinaison de cette talonnette 30 est réglable grâce à un bras 38 de longueur réglable, fixé d'un côté par un boulon-axe 36 sur la talonnette 30 et par une broche 37 munie d'une goupille de l'autre côté. Cette talonnette est montée pivotante sur le contre étrier 12, par un arbre de pivot 31, permettant, après débrochage du bras réglable 38, un basculement rapide et facile vers sa position escamotée, nécessaire au changement de position de l'ensemble des bras pivotants et des supports de prolonge. L'arrêt de basculement de la talonnette 30 est réalisé par une butée 32 solidaire du contre étrier 12. Un boulon réglable 39, vissé sur la talonnette, aide à supporter le bras pivotant 40 dans la position de dépose. Il est possible de transporter la prolonge seule sur le chariot, par exemple comme représenté figure 10, ou avec la barre de coupe 200, comme représenté figures 16, 17, 18. 25
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Chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse, comportant un châssis porteur (1) et des supports (20, 30) de barre de coupe et des supports (60) de prolonge répartis longitudinalement, caractérisé en ce que chaque support (60) de prolonge est monté pivotant selon un premier axe vertical (C, D) à l'extrémité d'un bras pivotant (40) qui pivote sur le châssis selon un deuxième axe vertical (A, B), de sorte que les dits bras pivotants forment avec le châssis et la prolonge placée sur les supports (60), un parallélogramme déformable (ABCD), dont les sommets sont formés par lesdits premiers et seconds axes verticaux de deux bras pivotants.
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1. Chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse, comportant un châssis porteur (1) et des supports (20, 30) de barre de coupe et des supports (60) de prolonge répartis longitudinalement,, caractérisé en ce que chaque support (60) de prolonge est monté pivotant selon un premier axe vertical (C, D) à l'extrémité d'un bras pivotant (40) qui pivote sur le châssis selon un deuxième axe vertical (A, B), de sorte que les dits bras pivotants forment avec le châssis et la prolonge placée sur les supports (60), un parallélogramme déformable (ABCD), dont les sommets sont formés par lesdits premiers et seconds axes verticaux de deux bras pivotants. 2. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que chaque support (60) de prolonge est monté pivotant sur le bras pivotant (40) par l'intermédiaire d'une chaise (50), cette chaise pivotant sur le bras pivotant selon ledit premier axe vertical (C, D). 3. Chariot selon la 2, caractérisé en ce que le support de prolonge (60) est articulé et réglable en inclinaison sur la dite chaise (50) selon un axe horizontal (E). 4. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que les supports de prolonge (60) sont reliés rigidement entre eux par un longeron (62). 30 5. Chariot selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des talonnettes (30) escamotables, pivotantes selon un axe horizontal, pour supporter, dans une position relevée, l'avant de la barre de coupe (200), l'arrière de celle-ci étant alors supportée par des supports (20) liés rigidement au châssis (1). 6. Chariot selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage (38) permettant d'ajuster l'inclinaison de la talonnette (30). 7. Chariot selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de réglage (38) de la position de la talonnette (30) sont débrochables, pour permettre de basculer la talonnette dans une position escamotée basse. 8. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que au moins un des bras pivotants (40) est verrouillable en position par rapport au châssis (1) dans chacune des positions extrêmes de pivotement. 9. Chariot selon la 8, caractérisé en ce que, dans la position de transport, les bras pivotants (40) sont soutenus par des jambes de support (14), sur lesquelles les bras pivotants sont verrouillés. 10. Chariot selon la 5, caractérisé en ce que les talonnettes (30) sont cintrées et aptes à épouser le dessous de chaque modèle de barre de coupe (200), tout en passant par dessus les tôles de la prolonge (100).
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A
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A01
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A01D
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A01D 75,A01D 41
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A01D 75/00,A01D 41/14
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FR2900508
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A1
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BARRE OMNIBUS POUR REPARTITION ELECTRIQUE
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La présente invention concerne d'une manière générale les barres omnibus pour l'alimentation commune d'une pluralité d'appareils électriques. Plus particulièrement, la présente invention concerne le raccordement entre une telle barre omnibus et un câble d'alimentation électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans le domaine des appareils électriques disposés en rangées sur un même support, en particulier des appareils électriques modulaires tels que des appareils de protection électrique (disjoncteurs, par exemple), on réalise souvent l'alimentation électrique de ces appareils par des barres omnibus de répartition ayant en général une longrine, recouverte d'une gaine isolante, et une pluralité de dents faisant saillie de la longrine de place en place, de manière à former un peigne de répartition électrique. Les appareils à relier disposent généralement d'alvéoles sur une de leurs faces supérieures, comportant des bornes d'alimentation électrique et destinées à accueillir, chacune, une dent de la barre de répartition. Afin d'alimenter en énergie électrique ce type de peigne ou barre omnibus, on a souvent besoin d'y relier un câble d'alimentation électrique. Il peut s'agir d'une alimentation primaire d'un circuit électrique ou bien, selon les cas, d'une alimentation par câbles de repiquage, permettant de relier deux barres omnibus successives. Par exemple, afin de pouvoir mettre en oeuvre, dans le cadre d'une alimentation par un même circuit électrique, un nombre plus élevé d'appareils, il est nécessaire de les disposer sur des rangées différentes et par conséquent, de ponter les barres de répartition entre elles. On utilise alors des câbles de repiquage entre les barres omnibus à relier. On connaît déjà de nombreux dispositifs permettant de raccorder un câble conducteur à une barre omnibus. Le document FR 2 749 708 décrit une borne de connexion destinée à être engagée conjointement et en contact avec une des dents issue de la longrine, dans une borne d'alimentation électrique de l'un des appareils à desservir, la dent et une partie au moins de la borne de connexion étant superposées dans la borne d'alimentation. On connaît également du document FR 2 795 874 des câbles de repiquage ayant, à chacune de leurs extrémités, une borne de connexion à superposer à la dent d'un peigne de répartition pour insertion conjointe dans une borne d'alimentation électrique d'un des appareils électriques à alimenter. Ces solutions imposent un dimensionnement adapté des bornes d'alimentation électrique sur les appareils électriques. Or, certains appareils ne disposent pas de bornes d'alimentation électrique de taille suffisante pour accueillir une dent de peigne de répartition superposée à une borne de connexion. OBJET DE L'INVENTION L'invention vise à permettre la connexion d'un câble électrique à une barre omnibus de répartition électrique de manière simple et commode tout en étant fiable et économique. L'invention propose à cet effet une barre omnibus destinée à être engagée dans une pluralité de bornes d'alimentation électrique disposées en ligne et appartenant à des appareils respectifs, laquelle barre comporte une longrine pourvue de deux faces principales parallèles et une portion destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électriques ; caractérisée en ce qu'elle comporte : - une patte de raccordement conductrice fixée rigidement et reliée électriquement à ladite longrine de façon permanente ; - une borne de connexion pour un câble d'alimentation électrique, comportant un organe d'immobilisation dudit câble présentant un moyen de manoeuvre accessible depuis l'extérieur de la borne ; et - des moyens de liaison mécanique et électrique entre ladite borne de connexion et ladite patte de raccordement, admettant sélectivement une première configuration où ledit moyen de manoeuvre est du côté de l'une desdites faces principales de la longrine et une deuxième configuration où ledit moyen de manoeuvre est du côté de l'autre desdites faces principales de la longrine. Ainsi, en choisissant la première ou la deuxième configuration, on choisit de rendre accessible le moyen de manoeuvre du côté de l'une ou de l'autre des faces principales. Cela permet de placer, au choix, l'une ou l'autre des faces principales de la barre omnibus du côté visible et accessible par l'utilisateur. La prévision d'une patte de raccordement fixée à la longrine est particulièrement avantageuse en raison de ce qu'une telle patte est capable de ne pas interférer avec les bornes d'alimentation des appareils tandis que le caractère permanent de la fixation et de la liaison à la longrine associé au caractère reconfigurable des moyens de liaison entre cette patte et la borne de raccordement au câble, permet d'offrir tout à la fois la fiabilité requise et une grande commodité d'emploi. Selon des caractéristiques préférées pour des raisons de simplicité et de commodité, tant à la fabrication qu'à l'utilisation, ladite patte de raccordement comporte une portion de contact présentant une première face regardant du même côté que la première face principale de ladite barre omnibus et une deuxième face regardant du même côté que la deuxième face principale de ladite barre omnibus, et ladite borne de connexion comporte une alvéole de réception dudit câble d'alimentation électrique dans laquelle est mobile ledit organe d'immobilisation, ladite alvéole présentant une face de fond en regard de l'organe d'immobilisation, ladite portion de contact et ladite borne étant adaptées à être disposées l'une par rapport à l'autre sélectivement, soit dans une première position où la face de fond est contre la première face de la portion de contact et l'organe d'immobilisation est en regard de la deuxième face de la portion de contact, soit dans une seconde position où la face de fond est contre la deuxième face de la portion de contact et l'organe d'immobilisation est en regard de la première face de la portion de contact, de manière à ce que, dans tous les cas, l'organe d'immobilisation vienne enserrer le câble contre la portion de contact de la patte de raccordement. Selon d'autres caractéristiques préférées, la portion de contact est disposée en porte-à-faux par rapport au plan médian des deux faces principales de la barre omnibus. En service, il est ainsi possible de monter et de démonter la barre omnibus des appareils électriques à alimenter sans avoir à enlever la borne de connexion de la portion de contact, dans la mesure où le porte-à-faux permet de libérer un espace suffisant pour dégager la barre omnibus sans interférer avec une barre omnibus voisine. Selon d'autres caractéristiques préférées, la patte de raccordement est coudée de manière à ce que la portion de contact soit sensiblement parallèle à la longrine, et la portion de contact est au moins partiellement au-dessus de l'extrémité haute de la longrine. Ainsi, une fois la borne en place sur la portion de contact, l'accès à l'organe d'immobilisation depuis l'extérieur n'est pas gêné par d'autres éléments, notamment une barre omnibus voisine, ou une borne montée sur une barre omnibus voisine. Selon d'autres caractéristiques préférées, pour des raisons de simplicité et de commodité : - la patte de raccordement est assemblées à la longrine par une portion d'assemblage ; - la patte de raccordement est assemblée à la longrine par soudage ; la patte de raccordement est assemblée à la longrine par rivetage ; la patte de raccordement est fixée sur la longrine de manière à ce que la projection orthogonale de la portion de contact sur la longrine se situe en dehors d'une plage bornée à une extrémité par le centre de la longrine et s'étendant depuis cette extrémité, du coté de la fixation de la patte de raccordement, sur la longueur de la projection orthogonale de la portion de contact ; - la portion destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électrique est formée par une pluralité de dents qui font saillie de la longrine, parallèlement aux faces principales, les dents étant régulièrement réparties sur la barre omnibus ; - la patte de raccordement est fixée sur la longrine de manière à ce que la projection orthogonale de la portion de contact sur la barre omnibus se situe en dehors d'une plage bornée à une extrémité par un point différent du centre de la barre omnibus situé du coté de la fixation de la patte et s'étendant depuis cette extrémité sur une distance correspondant à la moitié environ de la distance entre deux dents consécutives de la barre omnibus additionnée à la longueur de la projection orthogonale de la portion de contact, depuis le centre de la longrine, du coté de la fixation de la patte de raccordement ; - la longueur de la portion de contact est telle que l'extrémité libre de celle-ci est noyée dans l'alvéole quand la borne est en place ; - ledit organe d'immobilisation est une vis mobile dans un taraudage prévu à cet effet dans la borne et intersectant l'alvéole ; - un revêtement isolant est prévu sur la longrine, laissant en saillie la portion destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électrique ; au moins un couvercle isolant est prévu pour la patte, laissant libre une surface de contact pour la face interne de l'alvéole de la borne de connexion ; au moins un couvercle isolant est prévu pour la borne de connexion, laissant libre son alvéole de contact ; au moins un couvercle de la patte est adapté à coopérer avec au moins un couvercle de la borne de connexion afin de guider celle-ci en translation autour de la patte lors du changement de configuration desdits moyens de liaison ; - à chaque face de l'isolant de la barre omnibus est affecté un repère visuel différent ; à chaque face de l'au moins un couvercle de la borne est affecté un repère visuel différent ; - à chaque face de l'au moins un couvercle de la patte est affecté un repère visuel différent ; - les repères visuels sont des repères colorés, respectivement d'une couleur différente pour chaque face. Dans tous les cas et en particulier dans le cas d'un système électrique monophasé, un seul type de barre omnibus convient indifféremment à chaque type de bornes des appareils électriques (bornes de phase et bornes de neutre, dans le cadre d'un système monophasé). L'invention vise en outre, selon un second aspect, un ensemble caractérisé en ce qu'il comporte deux barres omnibus et une pluralité d'appareils électriques comportant, sur une de leurs faces latérales, un ou plusieurs orifices donnant chacun accès à une borne d'alimentation électrique adaptée à recevoir une portion respective de l'une des deux barres omnibus, et les deux barres omnibus en position de service sont orientées de manière à ce que les pattes de raccordement regardent chacune dans une direction opposée et en ce que les bornes de connexion sont positionnées de manière que ledit organe de manoeuvre de chaque dite borne de connexion regarde dans la même direction. Comme cela a été précisé supra, en pratique, ce type de barre omnibus est mis en oeuvre par paire, en particulier dans le cadre de l'alimentation électrique d'un système monophasé où une barre omnibus est utilisée pour relier entre elles les bornes de phase et l'autre barre omnibus pour relier entre elles les bornes de neutre des appareils électriques à alimenter. Avantageusement, le fait d'agencer ainsi les bornes permet un accès aux moyens de manoeuvre de l'organe d'immobilisation qui sont accessibles depuis la face principale visible de ces barres omnibus, les autres faces étant inaccessibles et adossées à un support commun pour les appareils électriques. Pour des raisons de commodité de mise en oeuvre, les barres omnibus sont avantageusement positionnées longitudinalement l'une par rapport à l'autre, avec un décalage longitudinal correspondant environ à la moitié de la distance séparant deux dents consécutives d'une même barre omnibus. Ainsi, ce décalage permet aux barres omnibus d'être installées en parallèle sur un ensemble d'appareils électriques à alimenter. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d'un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci : - la figure 1 est une vue en perspective d'une barre omnibus équipée d'une patte de raccordement selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus de deux barres omnibus identiques à celle représentée en figure 1, l'ensemble étant représenté en position de montage sur les appareils électriques à relier (non représentés) ; - la figure 3 est une vue de face des deux barres omnibus représentées en figure 2 ; - la figure 4a est une vue en perspective de deux barres omnibus identiques aux précédentes équipées de deux bornes de connexion identiques, l'ensemble étant représenté en position de montage sur les appareils à relier (non représentés) ; la figure 4b est une vue de détail de la figure 4a ; la figure 5 est une vue en perspective d'un ensemble de deux barres et de deux bornes, telles que visibles en figure 4a, recouvertes de carters isolants et montées sur un ensemble d'appareils électriques dont seuls quatre sont représentés ; - la figure 6a est une vue en perspective d'une borne assemblée à une barre omnibus selon l'invention dans une première configuration ; - la figure 6b est une vue en perspective de la même barre omnibus avec la même borne en position intermédiaire ; - la figure 6c est une vue en perspective de la même barre omnibus après une rotation de 180 sur elle-même, la borne ayant été retournée sur elle-même par rapport à la barre omnibus ; - la figure 6d est une vue en perspective de la même barre omnibus qu'en figure 6c, et sur laquelle la même borne est assemblée dans une seconde configuration ; et - la figure 7 est une vue en perspective d'un ensemble de deux barres identiques, telles que représentées en figures 6a à 6d, équipées de bornes de connexion électrique identiques montées sur une rangée d'appareils électriques à alimenter. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La figure 1 représente une barre omnibus de répartition métallique 10, comportant une longrine 11 ayant deux faces principales 12 et 13 et, de place en place, une pluralité de dents 14 qui font toutes saillie du même coté de la longrine 11, parallèlement aux deux faces principales 12 et 13. Par souci de clarté, seules trois dents 14 ont été repérées sur la figure 1. Une patte de raccordement 20 est rendue solidaire mécaniquement et électriquement de la barre omnibus 10. Dans le présent mode de réalisation, la patte 20 est fabriquée en tôle découpée et emboutie, puis assemblée à la longrine 11 par soudage, par exemple par soudage électrique par points, via une portion plane d'assemblage 24 ayant sensiblement la même largeur que la longrine 11. Un retour 23 s'étend perpendiculairement à la portion plane d'assemblage 24 dans le plan défini par celle-ci, dans une direction d'extension opposée à celle des dents 14. La patte 20 comporte en outre une portion de contact 21, qui s'étend perpendiculairement au retour 23, parallèlement à la plus grande dimension de la longrine 11, et qui est décalée par rapport au plan de la portion d'assemblage 24 grâce à une portion intermédiaire 22, disposée entre le retour 23 et la portion de contact 21, et coudée à la manière d'un S dont la portion centrale est sensiblement perpendiculaire au plan de la portion d'assemblage 24. Les figures 2 et 3 représentent deux barres 10, 10' identiques à celles présentées en figure 1. Par souci de clarté, les repères numériques de la première barre ont été retenus pour la seconde avec, en plus, les indications prime ('). Les deux peignes représentés en figure 2 et 3 sont disposés dans leur position de montage sur des appareils électriques à alimenter. Dans cette position, les longrines 10 et 10' sont légèrement décalées l'une par rapport à l'autre pour des raisons résultant de la construction des appareils électriques à relier (non représentés). Ce décalage, comme visible plus particulièrement en figure 3, correspond environ à la moitié de la distance séparant deux dents consécutives 14, 14' d'une même barre omnibus 10, 10'. On remarquera, en particulier en figure 2, que, dans cette configuration, les barres omnibus 10, 10' sont orientées à 180 l'une par rapport à l'autre de telle manière que les deux faces 12, 12' ne portant pas les pattes 20, 20' se retrouvent en regard. Les deux barres omnibus étant identiques, ceci a pour conséquence que les portions de contact 21, 21' se retrouvent décalées l'une par rapport à l'autre lorsqu'on se place perpendiculairement à la plus grande dimension de chacune des longrines 11, 11'. Les deux mêmes barres omnibus 10, 10', telles que représentées en figures 2 et 3, sont également représentées en figures 4a et 4b, dans la même position, cette fois en perspective, à la différence près que des bornes de connexion 30, 30' ont été respectivement disposées sur les portions de contact 21, 21' de chacune des pattes 20, 20' des longrines 11 et 11'. On notera que la nomenclature comportant les indications prime (') a également été retenue pour les éléments de chacune des bornes 30 et 30'. Comme visible plus particulièrement en figure 4b, ces bornes comportent chacune une alvéole de connexion 31, 31' dans laquelle débouche l'extrémité d'une vis de serrage 32, 32' adaptée à serrer un conducteur de connexion électrique (non représenté). Les alvéoles de connexion ont, chacune, face à l'extrémité de serrage de la vis 32, 32', une surface plane 33, 33' destinée à coopérer avec les portions de contact 21, 21' de chacune des pattes 20, 20' respectivement. Les alvéoles de connexion 30, 30' étant débouchantes, il est possible de disposer les bornes 30, 30' sur les portions de contact 21, 21', quelle que soit la configuration des barres omnibus 10, 10', de manière à ce que la vis 32, 32' soit accessible depuis la face visible de chacun des peignes, en effectuant une rotation de 180 selon l'un des axes principaux de la borne. Comme visible plus particulièrement sur la figure 4b, le porte-à-faux de chacune des portions de contact 21, 21' respectivement par rapport à chacune des longrines 11, 11' engendré par les parties coudées 22, 22' permet, dans la position de service des deux barres omnibus 10, 10' telles que représentées sur les figures 2 à 4b, de démonter la barre omnibus 10' des appareils électriques à relier (non représentés en figure 4b) sans avoir à démonter la borne de connexion 30 et, inversement, il est possible de démonter la barre omnibus 10 sans que la borne 30 n'interfère avec la barre omnibus 10' ou un quelconque des éléments qui sont montés sur la barre 10', notamment la borne 30'. Ceci est également visible sur la figure 5. En figure 5, sont représentées les deux mêmes barres omnibus 10, 10' que celles figurant en 4a et 4b, équipées des mêmes bornes 30 et 30' respectivement, à la différence près que les longrines 11 et 11' de chacune des barres 10 et 10' ont été équipées de revêtements isolants 40 et 40' à profil en U et que chacune des pattes 20, 20' et des bornes 30, 30' ont été respectivement pourvues de carters isolants 50, 50', 60, 60' respectivement. Les deux barres omnibus 10, 10' représentées en figure 5 sont montées sur un ensemble 70 d'appareils électriques 72 à alimenter. Par souci de clarté, seuls quatre appareils électriques ont été représentés. Avantageusement, les vis 32, 32' de chacune des bornes 30, 30' sont accessibles depuis la face visible des appareils électriques 72 permettant ainsi le serrage d'un conducteur (non représenté) dans les alvéoles 31, 31' de chacune des bornes 30, 30'. Par ailleurs, on notera que les carters isolants, notamment les carters 50, 50' des bornes 30, 30' ont un encombrement suffisamment réduit qui, en combinaison avec le porte-à-faux prévu au niveau de chacune des portions 21, 21' évoquées précédemment, autorise le démontage en position de service de chacune des deux barres omnibus indépendamment l'une de l'autre, sans interférence mécanique entre elles. Sur les figures 1 à 5, les pattes de raccordement 20, 20' sont disposées sensiblement au centre des barres omnibus 10, 10' sur lesquelles elles sont assemblées. Cependant, selon les applications, le concepteur pourra choisir d'assembler ces pattes de raccordement sur une autre portion des barres omnibus 10, 10', par exemple aux extrémités comme visible sur les figures 6a à 7. Dans tous les cas, on veillera à ce que les pattes de raccordement soient assemblées sur la longrine de manière à ce qu'en position de service (tel qu'illustré, notamment sur les figures 2 à 5) les portions de contact 21, 21' de chacune des pattes 20, 20' de raccordement ne se chevauchent pas, vues perpendiculairement à la direction de la plus grande dimension des longrines 11, 11'. En pratique, on veillera à ce que la patte de raccordement 20, 20' soit fixée à la longrine de manière à ce que la projection orthogonale de la portion de contact 21, 21' sur la longrine 11 se situe en dehors d'une plage bornée à une extrémité par le centre de la longrine et à l'autre extrémité, du côté de la fixation de la patte de raccordement sur la longrine, par un point situé à une distance équivalente à la longueur de la projection orthogonale de la portion de contact sur la longrine, depuis le centre de celle-ci. Ainsi, lorsque deux longrines 11, 11' sont en position de montage, leurs portions de contact 21, 21' ne se chevauchent pas, vues perpendiculairement à la direction de la plus grande dimension des longrines. Plus particulièrement, en relation avec le décalage dû aux dents 14, comme visible notamment sur les figures 2 et 3, on veillera à ce que la patte 20 soit fixée à la longrine 11 de manière à ce que la projection orthogonale de sa portion de contact 21 sur la longrine 11 se trouve en dehors d'une plage définie à une extrémité par un point différent du centre de la longrine 11, et situé du côté de la fixation de la patte 20 et à l'autre extrémité, vers la patte de raccordement, par un autre point, situé à distance du premier point, cette distance étant la longueur de la projection orthogonale de la portion de contact 23 de la patte 20 sur la longrine 11 additionnée à la demi-distance séparant deux dents 14 consécutives. Ainsi, comme visible en particulier la figure 3, en position de montage, lorsque les dents 14, 14' de chacune des longrines 11, 11' sont décalées d'un demi pas, les portions de contact ne se chevauchent pas, vues perpendiculairement à la direction de plus grande dimension des longrines. Les barres omnibus 10, 10', les pattes de raccordement 20, 20' et les bornes de connexion 30, 30', ainsi que leurs isolants respectifs 40, 40', 50, 50' et 60, 60' représentés sur les figures 6a à 7 sont en tous points identiques à ceux représentés en figure 5, à la différence près que les pattes 20, 20' ont été assemblées aux longrines 10, 10' dans une position différente. Il en découle bien entendu une différence de longueur dans les isolants 40, 40'. On va maintenant décrire plus en détail les isolants 40, 40', 50, 50' et 60, 60' tels que visibles sur les figures 6a à 7. Comme visible en figures 6a à 6d, la barre omnibus 10 est recouverte d'un isolant 40, en forme de U. De plus, la patte 20 et la borne de connexion 30 ont été, chacune, pourvues de carters isolants 50 et 60 respectivement. Comme visible plus particulièrement en figure 6b, la patte 20 est partiellement recouverte d'un carter isolant 50 ayant un plateau 51 disposé sous la portion de contact 21 et d'un fond creusé 52 recouvrant le retour coudé 23 ainsi qu'une partie de la portion intermédiaire 22, et une partie inférieure 53 recouvrant la portion d'assemblage 24 ainsi que la barre omnibus 10 du côté opposé à la patte 20. De préférence, cette partie inférieure 53 déborde largement de part et d'autre de la portion d'assemblage 24 sur les parties adjacentes de la barre omnibus 10, de manière à recouvrir celle-ci, ainsi que partiellement son isolant 40. Un bouchon isolant 57 a été prévu à l'extrémité de la partie 53 d'isolant se trouvant à l'extrémité portant la patte 20 de la barre 10. Un bouchon similaire, non représenté par souci de clarté, est prévu pour l'autre extrémité de la barre omnibus 10. Le carter isolant 50, est, dans cette réalisation, fait en deux parties qui sont encliquetées de part et d'autre de la barre omnibus avec des crochets 54 et 55. Alternativement, le carter isolant 50 peut être surmoulé d'un seul tenant sur la barre omnibus au niveau de la patte 20 qu'il est destinée à isoler de l'environnement extérieur. De manière analogue, la borne de connexion 30 est également isolée de l'environnement extérieur par un carter isolant 60. Tout comme précédemment, celui-ci peut être assemblé en plusieurs parties autour de la borne 30, ou bien, comme dans la réalisation illustrée, surmoulé autour de ladite borne. Le carter isolant 60 comporte, de part et d'autre, des ouvertures destinées à accéder à l'alvéole 31 de connexion, bordées chacune d'une crête 61 en forme de U et destinée à coopérer avec le fond creusé 52 du carter isolant de la patte. De plus, l'isolation 60 comporte une partie cylindrique 62 entourant l'extrémité de manoeuvre de la vis 32. La partie cylindrique 62 est creusée en son centre afin de permettre à un outil de manoeuvre l'accès à l'empreinte ménagée dans l'extrémité de la vis 32. Par ailleurs, il peut être prévu un bouchon isolant d'obstruction pour cette ouverture (non représenté). L'isolation 60 comporte enfin dans sa partie inférieure deux crochets de guidage 63 destinés à coopérer avec le plateau 51 de l'isolation 50 de la patte 20 afin de guider la borne de connexion 30 solidaire de l'isolant 60 en translation autour de la portion de contact 21 de la patte 20. Les deux crochets de guidage sont chacun pourvus d'une dent 64 destinée à coopérer chacune par interférence de formes avec un des deux évidements 56 situés de part et d'autre du plateau 51, de manière à retenir l'ensemble borne 30 û carter isolant 60 en position d'assemblage sur le plateau, autour de la portion de contact 21. Les crochets 63, les dents 64, d'une part, ainsi que le plateau 51 les évidements 56, d'autre part, sont symétriques, de manière à pouvoir coopérer entre eux dans les deux positions de service de la borne 30 par rapport à la portion de contact 21, visibles en figures 6a à 7. La figure 6a présente la borne de connexion 30 dans une première position relative par rapport à la barre omnibus 10. En cas de besoin, il est possible de changer la position de la borne 30 vis-à-vis de la barre omnibus 10 afin de pouvoir utiliser la barre omnibus en question dans une autre configuration géométrique. Par exemple dans le cadre de l'utilisation sur un ensemble d'appareils monophasés, ce changement de configuration correspond à l'utilisation de la barre omnibus donnée soit sur les bornes de neutre soit sur les bornes de phase. Ainsi, comme visible en figure 6b, il est possible d'extraire la borne de connexion 30 par translation par rapport à la patte 20 et ainsi la démonter pour pouvoir la faire pivoter de 180 autour d'elle-même, comme en figure 6c, et la remonter dans une position alternative, comme visible en figure 6d. Un dégagement 56 est prévu sur le carter isolant 50, dans sa partie 53 de manière à pouvoir mettre en place et retirer la borne 30. On observera que deux barres omnibus, respectivement établies selon la configuration représentée en figures 6a et 6d, peuvent être utilisées en parallèle sur un même ensemble d'appareils tel que représenté en figure 7. Comme visible en figure 7, deux barres omnibus identiques 10, 10',équipées chacune d'une borne de connexion 30, 30', respectivement dans la configuration telle que représentée en figures 6d et 6a, sont utilisés sur une rangée d'appareils électriques 70, composée ici d'un ensemble d'appareils de protection électriques monophasés 72 (par souci de clarté, seuls trois d'entre eux ont été repérés numériquement). Chacun des appareils électriques en question comporte une échancrure 73 sur l'une de ses faces latérales (face arrière) pour leur fixation sur un support commun (non représenté), en l'occurrence un rail à profil en S2 . On remarquera que la conception des barres omnibus selon l'invention autorise un accès aux vis de serrage 32, 32' depuis la face visible desdits peignes, dans les deux configurations. Dans une variante non illustrée, la portion de contact de la patte a section sensiblement circulaire et sert de pivot à une borne dont l'alvéole de réception du conducteur a une forme complémentaire lui permettant de pivoter autour de la portion de contact et de recevoir un conducteur tout en étant adaptée à enserrer ce dernier entre la portion de contact et un organe de serrage dont elle est équipée. Selon un autre aspect de cette variante non illustrée, les carters isolants entourant la patte et la borne décrites supra sont équipés de moyens de blocage de la rotation de la borne par rapport à la portion de contact prédéterminée de manière à stopper la rotation de la borne dans des positions spécifiques préalablement définies correspondant à des configurations rencontrées en pratique lors de l'installation des barres omnibus sur des appareillages électriques. Dans une autre variante non illustrée, la patte de raccordement 20 est réalisée d'un seul tenant avec la barre omnibus 10, par exemple par découpage puis emboutissage dans une même tôle. Dans une autre variante non représentée, la patte 20 est rivetée à la barre omnibus 10 via sa portion d'assemblage 24. On peut également visser la patte 20 via sa portion d'assemblage 24 à la barre omnibus 10 qui peut être soit pourvue de trous taraudés, soit de trous débouchants coopérant avec des écrous du côté opposé à la patte 20 de la barre omnibus 10. De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux 5 exemples décrits et représentés
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Barre omnibus pour une pluralité de bornes d'alimentation électrique appartenant à des appareils (70, 71, 72) respectifs, laquelle barre comporte une longrine (11) pourvue de deux faces (12, 12, 13, 13') principales ; caractérisée en ce qu'elle comporte :- une patte (20, 20') de raccordement conductrice fixée rigidement et reliée électriquement à ladite longrine (11) ;- une borne (30, 30') de connexion comportant un organe d'immobilisation (32, 32') présentant un moyen de manoeuvre accessible depuis l'extérieur de la borne ; et- des moyens de liaison mécanique et électrique (24, 24', 32, 32', 33, 33', 51, 63) entre ladite borne de connexion et ladite patte de raccordement, admettant sélectivement une première configuration où ledit moyen de manoeuvre est du coté de l'une desdites faces principales de la longrine et une deuxième configuration où ledit moyen de manoeuvre est du coté de l'autre desdites faces principales de la longrine.
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1. Barre omnibus destinée à être engagée dans une pluralité de bornes d'alimentation électrique disposées en ligne et appartenant à des appareils (72) respectifs, laquelle barre comporte une longrine (11) pourvue de deux faces (12, 12, 13, 13') principales parallèles et une portion destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électriques ; caractérisée en ce qu'elle comporte : - une patte (20, 20') de raccordement conductrice fixée rigidement et reliée électriquement à ladite longrine (11) de façon permanente ; - une borne (30, 30') de connexion pour un câble d'alimentation électrique, comportant un organe d'immobilisation (32, 32') dudit câble présentant un moyen de manoeuvre accessible depuis l'extérieur de la borne ; et - des moyens de liaison mécanique et électrique (24, 24', 32, 32', 33, 33', 51, 63) entre ladite borne de connexion et ladite patte de raccordement, admettant sélectivement une première configuration où ledit moyen de manoeuvre est du coté de l'une desdites faces principales de la longrine et une deuxième configuration où ledit moyen de manoeuvre est du coté de l'autre desdites faces principales de la longrine. 2. Barre selon la 1, caractérisée en ce que ladite patte (20, 20') de raccordement comporte une portion de contact (21, 21') présentant une première face regardant du même côté que la première face principale de ladite barre omnibus (10, 10') et une deuxième face regardant du même côté que la deuxième face principale de ladite barre omnibus, et en ce que ladite borne de connexion (30,30') comporte une alvéole de réception (31, 31') dudit câble d'alimentation électrique dans laquelle est mobile ledit organe d'immobilisation, ladite alvéole présentant une face de fond (33, 33') en regard de l'organe d'immobilisation, ladite portion de contact (21, 21') et ladite borne (30, 30') étant adaptées à être disposées l'une par rapport à l'autre sélectivement, soit dans une première position où la face de fond est contre la première face de la portion de contact et l'organe d'immobilisation est en regard de la deuxième face de la portion de contact, soit dans une seconde position où la face de fond est contre la deuxième face de la portion de contact et l'organe d'immobilisation est en regard de la première face de la portion de contact, de manière à ce que, dans tous lescas, l'organe d'immobilisation (32, 32') vienne enserrer le câble contre la portion de contact de la patte de raccordement (20,20'). 3. Barre selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que la portion de contact (21, 21') est disposée en porte-à-faux par rapport au plan médian des deux faces principales (12, 12', 13, 13') de la barre omnibus (10,10'). 4. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la patte de raccordement (20, 20') est coudée de manière à ce que la portion de contact (21, 21') soit sensiblement parallèle à la longrine (11), et en ce que la portion de contact est au moins partiellement au-dessus de l'extrémité haute de la longrine (11). 5. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la patte de raccordement (20, 20') est assemblées à la longrine (11) par une portion d'assemblage (24, 24'). 6. Barre selon la 5, caractérisée en ce que la patte de raccordement (20, 20') est assemblée à la longrine (11) par soudage. 7. Barre selon la 5, caractérisée en ce que la patte de raccordement (20, 20') est assemblée à la longrine (11) par rivetage. 8. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la patte de raccordement (20, 20') est fixée sur la longrine (11) de manière à ce que la projection orthogonale de la portion de contact (21, 21') sur la longrine (11) se situe en dehors d'une plage bornée à une extrémité par le centre de la longrine (11) et s'étendant depuis cette extrémité, du coté de la fixation de la patte de raccordement, sur la longueur de la projection orthogonale de la portion de contact. 9. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la portion destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électrique est formée par une pluralité de dents (14, 14') qui font saillie de la longrine (11, 11'), parallèlement aux faces principales (12, 12', 13, 13'), les dents étant régulièrement réparties sur la barre omnibus (10, 10'). 10. Barre selon la 9, caractérisée en ce que la patte de raccordement (20, 20') est fixée sur la longrine (11) de manière à ce que la projection orthogonale de la portion de contact (21, 21') sur la barre omnibus se situe en dehors d'une plage bornée à une extrémité par un point différent du centre 30de la barre omnibus (10, 10') situé du coté de la fixation de la patte (20, 20') et s'étendant depuis cette extrémité sur une distance correspondant à la moitié environ de la distance entre deux dents (14, 14') consécutives de la barre omnibus (10, 10') additionnée à la longueur de la projection orthogonale de la portion de contact (21, 21'), depuis le centre de la longrine (11), du coté de la fixation de la patte de raccordement (20, 20'). 11. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la longueur de la portion de contact (21, 21') est telle que l'extrémité libre de celle-ci est noyée dans l'alvéole (31, 31') quand la borne (30, 30') est en place. 12. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit organe d'immobilisation (32, 32') est une vis mobile dans un taraudage prévu à cet effet dans la borne (30, 30') et intersectant l'alvéole (31, 31'). 13. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'un revêtement isolant (40, 40') est prévu sur la longrine (1 1), laissant en saillie la portion (14, 14') destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électrique. 14. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un couvercle isolant (50, 50') est prévu pour la patte (20, 20'), laissant libre une surface de contact pour la face interne (33, 33') de l'alvéole (31, 31') de la borne de connexion (30, 30'). 15. Barre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un couvercle isolant (60, 60') est prévu pour la borne de connexion (30, 30'), laissant libre son alvéole de contact (31, 31'). 16. Barre omnibus métallique pour répartition électrique selon l'une des 14 ou 15, caractérisée en ce qu'au moins un couvercle (50, 50') de la patte (50, 50', 51) est adapté à coopérer avec au moins un couvercle (60, 60', 63) de la borne de connexion afin de guider celle-ci en translation autour de la patte (20, 20') lors du changement de configuration desdits moyens de liaison. 17. Barre selon l'une des 14 à 16, caractérisée en ce qu'à chaque face de l'isolant (40, 40') de la barre omnibus (20, 20') est affecté un repère visuel différent. 18. Barre selon l'une des 14 à 17, caractérisée en ce qu'à chaque face de l'au moins un couvercle (60, 60') de la borne (30, 30') est affecté un repère visuel différent. 19. Barre selon l'une des 14 à 18, caractérisée en ce qu'à chaque face de l'au moins un couvercle (40, 40') de la patte (20, 20') est affecté un repère visuel différent. 20. Barre selon l'une des 17 à 19, caractérisée en ce que les repères visuels sont des repères colorés, respectivement d'une couleur différente pour chaque face. 21. Ensemble caractérisé en ce qu'il comporte deux barres omnibus (10, 10') selon l'une des précédentes et une pluralité d'appareils électriques (70, 71, 72) comportant, sur une de leurs faces latérales, un ou plusieurs orifices donnant chacun accès à une borne d'alimentation électrique adaptée à recevoir une portion respective (14, 14') de l'une des deux barres omnibus (10, 10'), en ce que les deux barres omnibus en position de service sont orientées de manière à ce que les pattes de raccordement (20, 20') regardent chacune dans une direction opposée et en ce que les bornes de connexion (30, 30') sont positionnées de manière que ledit organe de manoeuvre de chaque dite borne de connexion (30, 30') regarde dans la même direction. 22. Ensemble selon la 21, dans lequel les deux barres omnibus (10, 10') ont chacune leur dite portion destinée à être insérée dans les bornes d'alimentation électrique qui est formée par une pluralité de dents (14, 14') qui font saillie de la longrine (11, 11'), parallèlement aux faces principales (12, 12', 13, 13'), les dents étant régulièrement réparties sur la barre omnibus (10, 10'), caractérisé en ce que les barres omnibus (10, 10') sont positionnées longitudinalement l'une par rapport à l'autre, avec un décalage longitudinal correspondant environ à la moitié de la distance séparant deux dents (14, 14') consécutives d'une même barre omnibus.
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H
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H01,H02
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H01R,H02G
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H01R 25,H01R 9,H02G 5
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H01R 25/14,H01R 9/26,H02G 5/00
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FR2889009
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A1
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SYSTEME DE TRANSMISSION SANS FIL A COURTE DISTANCE POUR LA TRANSMISSION DE DONNEES ENTRE DES DISPOSITIFS ELECTRONIQUES SUR UN VEHICULE
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La présente invention concerne un système de transmission sans fil à courte distance et plus particulièrement, un système de transmission sans fil à courte distance tel qu'il soit pratique à utiliser pour la transmission de données entre les dispositifs électroniques sur un véhicule. Une voiture peut comporter une pluralité de dispositifs électroniques supplémentaires, tel qu'un dispositif de navigation, un système autoradio, un système vidéo multimédia, un système d'assistance à la conduite, un dispositif de communication mobile, etc. Ces dispositifs électroniques peuvent être installés dans la voiture à des emplacements éloignés les uns des autres. Si la transmission de données entre ces dispositifs électroniques est nécessaire, il faut utiliser de longs fils électriques pour connecter ces dispositifs électroniques. Dans ce cas, la procédure d'installation de ces dispositifs électroniques devient très complexe. Si le propriétaire du véhicule souhaite ajouter d'autres dispositifs électroniques à sa voiture et que celle-ci ne dispose pas de câblage supplémentaire pour des dispositifs électroniques supplémentaires, le propriétaire de la voiture doit enlever les sièges, la moquette, les panneaux ornementaux et tous les autres accessoires internes du véhicule de façon à pouvoir placer un nouveau câblage dans la voiture pour les nouveaux dispositifs électroniques à ajouter dans la voiture. Après l'installation des nouveaux dispositifs électroniques, les sièges, la moquette, les panneaux ornementaux et tous les autres accessoires internes du véhicule doivent être réinstallés. Cette procédure est complexe et requiert beaucoup de temps et de travail. En outre, les parties internes de la voiture peuvent demeurer instables après la réinstallation, et peuvent engendrer des bruits pendant la conduite. La présente invention fournit un système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé. Le système de transmission sans fil à courte distance comprend un premier groupe de dispositifs électroniques et un deuxième groupe de dispositifs électroniques. Le premier groupe de dispositifs électroniques comprend un premier émetteur sans fil à courte distance, au moins un premier dispositif électronique, et une première ligne de connexion qui relie électriquement le premier émetteur sans fil à courte distance à au moins un premier dispositif électronique. Le au moins un premier dispositif électronique est défini pour avoir un premier code d'identification respectif. Le deuxième groupe de dispositifs électroniques comprend un deuxième récepteur sans fil à courte distance, au moins un deuxième dispositif électronique, et une deuxième ligne de connexion qui relie électriquement le deuxième récepteur sans fil à courte distance à au moins un deuxième dispositif électronique. Le au moins un deuxième dispositif électronique est défini pour avoir un deuxième code d'identification respectif. Le au moins un premier dispositif électronique est adapté pour envoyer des premieres données de transmission au premier émetteur sans fil à courte distance par l'intermédiaire de la première ligne de connexion, pour activer le premier émetteur sans fil à courte distance afin d'envoyer les premières données de transmission par une communication sans fil. Les premières données de transmission comprennent au moins un premier code de destination. Le deuxième récepteur sans fil à courte distance est adapté pour recevoir les premières données de transmission par une communication sans fil puis pour envoyer les premières données de transmission reçues par l'intermédiaire de la deuxième ligne de connexion vers au moins un deuxième dispositif électronique correspondant dont le deuxième code d'identification respectif est conforme à au moins un premier code de destination des premières données de transmission reçues. Ainsi, une ligne de connexion peut relier électriquement des dispositifs électroniques adjacents les uns aux autres, et les dispositifs électroniques distants les uns des autres peuvent communiquer l'un avec l'autre par le biais d'un émetteur sans fil à courte distance et d'un récepteur sans fil à courte distance. Ainsi, l'invention permet au propriétaire du véhicule d'ajouter ou d'enlever des dispositifs électroniques embarqués de manière pratique sans enlever et réinstaller les parties et accessoires internes du véhicule. Ainsi, l'invention permet au véhicule motorisé d'être personnalisé pour répondre parfaitement aux exigences du propriétaire. En outre, le premier émetteur sans fil à courte distance et le deuxième récepteur sans fil à courte distance susmentionnés peuvent être des modules Bluetooth, des modules 802.11, des modules infrarouges, des modules par faisceaux hertziens, ou tout autre dispositif de communication sans fil à courte distance équivalent approprié. D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre en référence à des dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels: En outre, la première ligne de connexion et la deuxième ligne de connexion peuvent être des fils électriques standard, des fibres optiques ou toute autre ligne de bus appropriée. - la figure 1 est un schéma de principe d'un système de transmission sans fil à courte distance selon un premier mode de réalisation de la présente invention; - la figure 2 est un schéma de principe d'un système de transmission sans fil à courte distance selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention; et - la figure 3 est une vue en perspective illustrant un système de transmission sans fil à courte distance installé dans une voiture selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. En se reportant à la figure 1, un système de transmission sans fil à courte distance est illustré installé dans un véhicule motorisé 10 dont le matériel comprend un groupe de dispositifs de commande centrale 11, un groupe de dispositifs de toit 21, et un groupe de dispositifs arrière 31. Ce mode de réalisation sépare les dispositifs électroniques en trois groupes en connectant respectivement les dispositifs électroniques adjacents. En se rapportant de nouveau à la figure 1, le groupe de dispositifs de commande centrale 11 comprend un module de communication sans fil Bluetooth 13, un dispositif de navigation 14, un système d'assistance à la conduite 15, un système autoradio 16, et une unité de commande 17. Ces dispositifs électroniques sont connectés électriquement ensemble avec un bus 110, par exemple, un bus CAN (Controller Area Network). Le groupe de dispositifs de toit 21 est un groupe de dispositifs électroniques installés dans le toit de la voiture. Comme le montre la figure 1, le groupe de dispositifs de toit 21 comprend un module de communication sans fil Bluetooth 23, un toit ouvrant 24, un rétroviseur avec dispositif d'affichage 25, et un capteur de température 26. Ces dispositifs électroniques sont connectés ensemble avec un bus CAN 210. Le groupe de dispositifs arrière 31 est un groupe de dispositifs électroniques installés à l'arrière du véhicule motorisé 10. Comme le montre la figure 1, le groupe de dispositifs arrière 31 comprend un module de communication sans fil Bluetooth 33, un filtre à air 34, un lecteur CD 35 et un capteur de température 36. Ces dispositifs électroniques sont connectés ensemble avec un bus CAN 310. Chacun des dispositifs électroniques de chacun des groupes de dispositifs susmentionnés possède un code d'identification préalablement défini pour une reconnaissance par identification pendant la transmission de données. Par exemple, la climatisation de la voiture (non illustrée) connectée électriquement au groupe de commande centrale 11 est commandée automatiquement pour piloter le compresseur ou le chauffage électrique en fonction du niveau de température dans l'emplacement destiné aux passagers. Cependant, la température à différents endroits de l'emplacement destiné aux passagers varie. L'unité de commande 17 doit donc collecter les données de température Tl obtenues par le capteur de température avant 26 et les données de température T2 obtenues par le capteur de température arrière 36, puis calculer la valeur moyenne. A ce stade, le capteur de température 26 du groupe de dispositifs de toit 21 charge les données de température détectées T1, les télécharge dans un paquet et ajoute simultanément le code d'identification du destinataire, c'est-à-dire l'unité de commande 17, au paquet, puis envoie le paquet au module Bluetooth 23 par l'intermédiaire du bus CAN 210, permettant l'envoi du paquet pour une communication sans fil par le module Bluetooth 23. Puisque le paquet susmentionné transporte le code d'identification de la destination (l'unité de commande 17), les autres modules Bluetooth 13, 33 vérifient d'abord le code d'identification contenu dans le paquet. Cependant, puisque le code d'identification contenu dans ce paquet n'est pas conforme avec la définition correspondante du groupe de dispositifs arrière 31, le module Bluetooth 33 rejette ce paquet. Puisque le code d'identification contenu dans ce paquet est conforme à la définition correspondante du groupe de dispositifs de commande centrale 11, le module Bluetooth 13 reconnaît ce code d'identification et reçoit ce paquet, puis envoie ce paquet à l'unité de commande 17 par l'intermédiaire du bus CAN 110. De la même manière, le capteur de température 36 du groupe de dispositifs arrière 31 charge les données de température détectées T2 dans un paquet et ajoute simultanément le code d'identification de la destination, c'està-dire l'unité de commande centrale 17, au paquet, puis envoie le paquet au module Bluetooth 33 par l'intermédiaire du bus CAN 310, permettant l'envoi du paquet par une communication sans fil par le module Bluetooth 33. A ce stade, seul le module Bluetooth 13 reçoit ce paquet puis envoie ce paquet à l'unité de commande 17 par l'intermédiaire du bus CAN 110. Ainsi, l'unité de commande 17 peut recevoir à la fois les données de température Tl et T2 et calculer la valeur moyenne pour référence dans la commande du fonctionnement de la climatisation. Bien sûr, la transmission de données entre les groupes de dispositifs susmentionnés 11, 21 et 31 n'est pas limitée à une transmission unidirectionnelle. Puisque les modules Bluetooth 13, 23 et 33 possèdent des circuits d'émission et de réception, l'invention permet une transmission des données bidirectionnelle entre les groupes de dispositifs 11, 21 et 31. En fait, l'unité de commande 17 peut envoyer une commande de démarrage ou d'arrêt qui achemine le code d'identification du filtre à air 34 au groupe de dispositifs arrière 31 par l'intermédiaire du module Bluetooth 13. Lorsque cette commande est reçue par le module Bluetooth 33, elle est envoyée au filtre à air 34 par l'intermédiaire du bus CAN 310 pour démarrer ou arrêter le filtre à air 34. Puisque cette commande de démarrage ou d'arrêt contient le code d'identification de la destination (le filtre à air 34), le module Bluetooth 33 peut recevoir précisément la commande et envoyer précisément la commande au filtre à air 34. Le lecteur CD 35 du groupe de dispositifs arrière 31 peut être, par exemple, un lecteur VCD qui peut envoyer des données à deux dispositifs différents. Par exemple, le lecteur VCD peut envoyer des données de source sonore au système autoradio 16 du groupe de dispositifs de commande centrale 11 pour la sortie musicale, et des données de piste sonore au rétroviseur avec dispositif d'affichage 25 du groupe de dispositifs de toit 21 pour afficher le numéro de piste de la piste sonore, le titre du morceau de musique, les paroles et/ou le nom de l'auteur de la musique en cours de lecture. Ainsi, en lisant un signal, le lecteur CD 35 peut ajouter deux ou plusieurs codes d'identification aux données, par exemple ajouter le code d'identification du système autoradio 16 et le code d'identification du rétroviseur avec dispositif d'affichage 25 aux données. Après réception des données par les modules Bluetooth correspondants 13 et 23, les modules Bluetooth 13 et 23 envoient les données reçues aux dispositifs respectifs, c'est-à-dire le système autoradio 16 et le rétroviseur avec dispositif d'affichage 25, respectivement, pour la sortie. De la même manière, le conducteur peut utiliser l'unité de commande 17 du groupe de dispositifs de commande centrale 11 pour envoyer une commande au toit ouvrant 24 du groupe de dispositifs de toit 21 de façon à ouvrir le toit ouvrant 24, ou envoyer une commande au dispositif de navigation 14, pour que celui-ci envoie des données liées à l'itinéraire, telles que les données de virage à gauche ou de virage à droite à la prochaine rue, au rétroviseur avec moyen d'affichage 25 pour affichage. Le système d'assistance à la conduite 15 peut être commandé de la même manière pour afficher les informations sur les restaurants, les curiosités touristiques, les centres commerciaux, etc. situés à proximité sur le rétroviseur à dispositif d'affichage 25. La figure 2 illustre une variante de la présente invention. Selon ce mode de réalisation, des haut- parleurs de voiture 41 sont installés dans les portières de la voiture et connectés électriquement à un module de communication sans fil Bluetooth 411, et un lecteur CD 45 est installé devant le siège du conducteur et connecté électriquement à un module de communication sans fil Bluetooth 401. Lorsque le propriétaire de la voiture désire écouter de la musique, le lecteur CD 45 extrait d'abord des données musicales du disque, puis envoie les données musicales récupérées au module Bluetooth 401 par l'intermédiaire d'un fil de connexion. A ce stade, le module Bluetooth 401 envoie les données musicales reçues avec le code d'identification de la destination au module Bluetooth 411 dans les portières de la voiture par une communication sans fil. Après reconnaissance du code d'identification, le module Bluetooth 411 envoie les données musicales aux haut-parleurs 41 pour sortie. Ainsi, lorsqu'il souhaite changer de haut-parleurs 41 ou de lecteur CD 45, le propriétaire de la voiture n'a pas besoin d'enlever les panneaux ornementaux des portières de la voiture ou le tableau de bord ou d'agencer de nouveaux fils électriques, c'est-à-dire que le propriétaire de la voiture a juste besoin de tester la connexion du module Bluetooth 411 ou 401 après installation des nouveaux haut-parleurs 41 ou du nouveau lecteur CD 45. Le module Bluetooth 401 illustré sur la figure 3 n'est pas uniquement prévu pour la connexion du lecteur CD 45, mais également pour la connexion du dispositif de navigation 40, du système d'assistance à la conduite 43, etc. pour former un grand groupe de dispositifs électroniques. Dans ce groupe de dispositifs électroniques, chaque dispositif électronique possède le code d'identification respectif pour une reconnaissance pendant la transmission des données ou leur réception par l'intermédiaire du module Bluetooth 401. En outre, la transmission des données n'est pas limitée à la transmission entre deux groupes de dispositifs électroniques. Des données peuvent être transmises depuis un groupe de dispositifs électroniques vers deux autres groupes de dispositifs électroniques. Par exemple, lorsque le conducteur se connecte au centre de commande de pilotage distant pour demander un itinéraire, les données vocales du technicien correspondantes et les données d'itinéraire sont reçues par le dispositif de communication mobile 44, puis envoyées par le module Bluetooth 441 au module Bluetooth 411, et le module Bluetooth 401 pour délivrer les données vocales par l'intermédiaire des haut-parleurs de la voiture 41 et délivrer les données d'image par l'intermédiaire de l'affichage commun du système d'assistance à la conduite 43 et du dispositif de navigation 40. Lors de la lecture de données DVD ou VCD, le lecteur CD 45 extrait des données audio et vidéo du DVD ou du VCD, puis envoie les données audio et vidéo récupérées par l'intermédiaire du module Bluetooth 401. Les données vidéo contiennent le code d'identification de l'afficheur 42 placé à l'arrière du siège. Les données audio contiennent le code d'identification des haut- parleurs 41. Ainsi, le module Bluetooth 421 et le module Bluetooth 411 peuvent reconnaître le code d'identification respectif et recevoir les données audio et vidéo respectives pour une sortie par l'afficheur 42 ou les haut-parleurs 41, respectivement. Ainsi que mentionné ci-dessus, grâce au système de transmission sans fil à courte distance précité, l'invention élimine le processus complexe d'installation de câblage électrique, permet au conducteur d'ajouter ou d'enlever des dispositifs électroniques embarqués de manière pratique si désiré, sans enlever ou réinstaller les parties et accessoires internes du véhicule. Ainsi, le véhicule motorisé 10 peut s'adapter facilement aux besoins du propriétaire. Bien que la présente invention ait été expliquée en relation avec ses modes de réalisation préférés, il est entendu que de nombreuses autres modifications et variations possibles peuvent être apportées sans sortir de l'esprit et de la portée de l'invention
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Un système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10) est décrit et possède des dispositifs électroniques embarqués définis avec un code d'identification respectif et divisés en groupes avec les dispositifs électroniques du même groupe connectés ensemble par un bus (110, 210, 310) respectif connecté à un module Bluetooth (401, 411, 421, 441) respectif de façon à ce que, lorsqu'un dispositif électronique envoie des données par l'intermédiaire du module Bluetooth (401, 411, 421, 441) connecté, le code d'identification du dispositif destinataire soit ajouté aux données pour permettre au module Bluetooth (401, 411, 421, 441) correspondant de recevoir précisément les données et d'envoyer les données au dispositif électronique destinataire par l'intermédiaire du bus (110, 210, 310) respectif.
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1. Système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10), caractérisé en ce qu'il comprend: un premier groupe de dispositifs électroniques, ledit premier groupe de dispositifs électroniques comprenant un premier émetteur sans fil à courte distance, au moins un premier dispositif électronique, et une première ligne de connexion reliant électriquement ledit premier émetteur sans fil à courte distance audit au moins un premier dispositif électronique, ledit au moins un premier dispositif électronique étant chacun défini pour avoir un premier code d'identification respectif; et un deuxième groupe de dispositifs électroniques, ledit deuxième groupe de dispositifs électroniques comprenant un deuxième récepteur sans fil à courte distance, au moins un deuxième dispositif électronique, et une deuxième ligne de connexion reliant électriquement ledit deuxième récepteur sans fil à courte distance audit au moins un deuxième dispositif électronique, ledit au moins un deuxième dispositif électronique étant chacun défini pour avoir un deuxième code d'identification respectif; dans lequel ledit au moins un premier dispositif électronique est adapté pour envoyer des premières données de transmission audit premier émetteur sans fil à courte distance par l'intermédiaire de ladite ligne de connexion, afin d'activer ledit émetteur sans fil à courte distance pour envoyer lesdites premières données de transmission par une communication sans fil, lesdites premières données de transmission comprenant au moins un premier code de destination; et dans lequel ledit deuxième récepteur sans fil à courte distance est adapté pour recevoir lesdites premières données de transmission par une communication sans fil puis pour envoyer lesdites premières données de transmission reçues par l'intermédiaire de ladite deuxième ligne de connexion à au moins un deuxième dispositif électronique correspondant dont le deuxième code d'identification respectif correspond à au moins un premier code de destination desdites premières données de transmission reçues. 2. Système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10) selon la 1, dans lequel ledit deuxième groupe de dispositifs électroniques comprend en outre un deuxième émetteur sans fil à courte distance connecté électriquement audit au moins un deuxième dispositif électronique par l'intermédiaire de ladite deuxième ligne de connexion; ledit premier groupe de dispositifs électroniques comprend en outre un premier récepteur sans fil à courte distance connecté électriquement audit au moins un premier dispositif électronique par l'intermédiaire de ladite première ligne de connexion; dans lequel ledit au moins un deuxième dispositif électronique est adapté pour envoyer des deuxièmes données de transmission audit deuxième émetteur sans fil à courte distance par l'intermédiaire de ladite deuxième ligne de connexion, pour activer ledit deuxième émetteur sans fil à courte distance pour envoyer lesdites deuxièmes données de transmission par une communication sans fil, lesdites deuxièmes données de transmission comprenant au moins un deuxième code de destination; et dans lequel ledit premier récepteur à courte distance est adapté pour recevoir lesdites deuxièmes données de transmission par une communication sans fil puis pour envoyer lesdites deuxièmes données de transmission reçues par l'intermédiaire de ladite première ligne de connexion vers au moins un premier dispositif électronique correspondant dont le premier code d'identification respectif est conforme à au moins un deuxième code de destination desdites deuxièmes données de transmission reçues. 3. Système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10) selon la 1, comprenant en outre au moins un troisième groupe de dispositifs électroniques, ledit au moins troisième groupe de dispositifs électroniques comprenant un troisième récepteur sans fil à courte distance, au moins un troisième dispositif électronique, et une troisième ligne de connexion reliant électriquement ledit troisième récepteur sans fil à courte distance audit au moins un troisième dispositif électronique, ledit au moins un troisième dispositif électronique étant défini pour avoir un troisième code d'identification respectif; dans lequel ledit au moins un premier dispositif électronique est adapté pour envoyer des troisièmes données de transmission audit premier émetteur sans fil à courte distance par l'intermédiaire de ladite première ligne de connexion, pour activer ledit premier émetteur sans fil à courte distance pour envoyer lesdites troisièmes données de transmission par une communication sans fil, lesdites troisièmes données de transmission comprenant au moins un troisième code de destination; et dans lequel ledit troisième récepteur sans fil à courte distance est adapté pour recevoir lesdites troisièmes données de transmission par une communication sans fil puis pour envoyer lesdites troisièmes données de transmission reçues par l'intermédiaire de ladite troisième ligne de connexion vers au moins un troisième dispositif électronique correspondant dont le troisième code d'identification respectif est conforme à un moins un troisième code de destination desdites troisièmes données de transmission reçues. 4. Système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10) selon la 1, comprenant en outre au moins un troisième groupe de dispositifs électroniques, ledit au moins un troisième groupe de dispositifs électroniques comprenant chacun un troisième émetteur sans fil à courte distance, au moins un troisième dispositif électronique et une troisième ligne de connexion reliant électriquement ledit troisième émetteur sans fil à courte distance audit au moins un troisième dispositif électronique; dans lequel ledit au moins un troisième dispositif électronique est adapté pour envoyer des troisièmes données de transmission audit troisième émetteur sans fil à courte distance par l'intermédiaire de ladite troisième ligne de connexion, pour activer ledit troisième émetteur sans fil à courte distance pour envoyer lesdites troisièmes données de transmission par une communication sans fil, lesdites troisièmes données de transmission comprenant au moins un troisième code de destination; et dans lequel ledit deuxième récepteur sans fil à courte distance est adapté pour recevoir lesdites troisièmes données de transmission par une communication sans fil puis pour envoyer lesdites troisièmes données de transmission reçues par l'intermédiaire de ladite deuxième ligne de connexion vers au moins un deuxième dispositif électronique correspondant dont le deuxième code d'identification respectif est conforme à au moins un troisième code de destination desdites troisièmes données de transmission reçues. 5. Système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10) selon la 1, dans lequel ledit premier émetteur sans fil à courte distance et ledit deuxième récepteur sans fil à courte distance sont respectivement formés d'un module Bluetooth (401, 411, 421, 441). 6. Système de transmission sans fil à courte distance pour la transmission de données entre des dispositifs électroniques sur un véhicule motorisé (10) selon la 1, dans lequel ladite première ligne de connexion et ladite deuxième ligne de connexion (110, 210) sont formées respectivement d'un bus CAN (Controller Area Network).
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H
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H04
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H04L
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H04L 12
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H04L 12/28
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FR2898081
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A1
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AGENCEMENT D'UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE DANS UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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[0001] La présente invention concerne un agencement d'un stator et d'un rotor, destinés à former ensemble, avec un arbre tournant, une machine électrique tournante, dans un moteur à combustion interne, également appelé moteur thermique. L'invention concerne également un moteur à combustion interne comportant un tel agencement. [0002] Les moteurs récents, en particulier les moteurs à injection directe, génèrent des couples très importants, ce qui est recherché pour améliorer les performances du véhicule, notamment au niveau des accélérations par exemple pour permettre un dépassement rapide. Toutefois, cette augmentation du couple tend à augmenter les acyclismes moteurs qu'il devient de plus en plus difficile de compenser simplement au niveau du volant moteur. [0003] L'invention a par conséquence pour but de procurer un moyen permettant d'améliorer cette compensation. [0004] Selon l'invention, ce but est atteint en disposant une machine électrique dont une partie est solidaire du volant moteur. Plus précisément, l'invention a ainsi pour objet à un moteur à combustion interne comportant un bloc moteur avec une pluralité de cylindres dont les pistons sont associés à un vilebrequin et un volant moteur et comportant une machine électrique dont le stator et le rotor sont des éléments discoïdes, le rotor étant disposé solidaire d'une face du volant moteur. 2 0 [0005] Des machines dites discoïdes ne sont certes pas la technologie la plus répandue dans le domaine des machines électriques où la technologie de loin la plus courante consiste à disposer le rotor et le stator de manière concentrique mais cette technologie selon laquelle le rotor et le stator sont en fait deux disques disposés côte à côte en alignement axial se rencontre dans quelques applications spécifiques en particulier dans des moteurs de 25 bateaux, de sous-marins et pour des éoliennes. dites discoïdes . [0006] L'utilisation d'une machine électrique discoïde permet d'obtenir un démarrage rapide du moteur thermique, et cela grâce à un régime élevé qu'il peut atteindre dans un temps très court, on peut récupérer de l'énergie au freinage et, accessoirement, on met à disposition une puissance additionnelle développée par la machine électrique tournante, 3 0 utilisable, par exemple, pendant les phases d'accélération renforcée. [0007] De plus, avec une machine électrique ainsi couplée sur le volant moteur, et donc indirectement au vilebrequin, il devient possible d'ajouter un couple positif ou négatif au volant moteur et donc de minimiser les acyclismes du moteur. Rappelons que les acyclismes du moteur sont essentiellement dus au fait que les mouvements ascendants et descendant des pistons ne sont pas totalement équivalents et créent alternativement un effet d'accélération et de freinage au niveau du vilebrequin, acyclisme essentiellement compensé par le couple du volant moteur). [0008] De préférence, rotor et stator sont disposés coaxialement. [0009] De préférence encore, le rotor est disposé sur la face du volant moteur située en regard du bloc moteur. Cette variante de l'invention plus particulièrement préférée permet de plus de résoudre un problème d'implantation du groupe motopropulseur dans le véhicule. En effet, les contraintes d'implantation sont de plus en plus sévères et cela notamment du fait du nombre d'accessoires à implanter en plus du moteur proprement dit, et aussi en raison des normes de protection, y compris de protection de piétons, et de dépollution. Par ailleurs, de nouvelles fonctions telles que l'utilisation d'une machine électrique tournante unique réunissant en elle les fonctions de démarreur et de générateur, imposent des contraintes supplémentaires telles que le dimensionnement de la transmission de mouvement entre la machine électrique et le moteur thermique et la taille de la machine électrique tournante elle-même 2 0 [0010] En outre, les compartiments moteur des véhicules actuels sont calculés au plus juste, ce qui a pour conséquence que la place disponible pour une chaîne de traction hybride (thermique + électrique) est souvent très limitée. [0011] Pour résoudre le problème du manque de place dans le compartiment moteur d'un véhicule automobile, certains éléments sont rendus indépendants de l'entraînement 25 mécanique venant du moteur thermique grâce à l'entraînement par un ou des moteurs électriques. D'autres solutions sont trouvées en repensant complètement l'architecture du moteur thermique et notamment en repositionnant les sorties d'entraînement, la disposition de pignons, des accouplements axiaux etc. [0012] Toutefois, les diverses réponses aux contraintes anciennes et nouvelles ne peuvent 3 0 pas être adaptées à tous les problèmes à résoudre. Ainsi, par exemple, la fonction nouvelle dite stop and start selon laquelle le moteur thermique ne tourne pas continuellement, mais est arrêté momentanément au cours de l'utilisation d'un véhicule automobile selon des critères prédéterminés, demande la mise en place d'une machine électrique tournante capable de prendre le relais en entraînement lorsque le moteur thermique est arrêté. [0013] En implantant la machine électrique entre le bloc moteur et le volant moteur, on exploite une place disponible inoccupée dans le compartiment moteur d'un véhicule automobile. Outre qu'elle permet l'utilisation d'un volume gratuit , la présente invention apporte par ailleurs encore un autre avantage, à savoir que le stator, implanté sur le bloc moteur, et ses points de fixation, rigidifient la structure du moteur thermique et en particulier la liaison moteur/boite de vitesses. [0014] Selon les règles de la conception d'un moteur à combustion interne, ou moteur thermique, celui-ci dispose d'une sortie de puissance sur laquelle on vient fixer un volant à moteur. Ainsi, on retrouve à une extrémité du moteur un dernier palier de vilebrequin puis, ménagée sur le vilebrequin, une portée cylindrique permettant d'assurer l'étanchéité de l'huile. Il s'ensuit qu'il existe un espace non négligeable entre la face d'appui du volant moteur et la tangente du premier cylindre du moteur thermique. C'est cet espace que la présente invention se propose d'utiliser pour y loger une machine électrique tournante. [0015] Selon un mode de réalisation avantageux, cette machine électrique tournante est conformée pour remplir la fonction d' alterno-démarreur. [0016] En ce qui concerne la conception du moteur thermique, la solution préférée de l'invention apporte l'avantage que la face embrayage n'est pas modifiée et peut donc 2 0 recevoir l'embrayage d'origine. [0017] Un autre avantage est que la conception du moteur thermique du côté du volant moteur ne nécessite pas beaucoup de modifications pour pouvoir implanter le stator. [0018] Par ailleurs, selon les contraintes d'implantation, le stator peut être de révolution complète ou partielle pour s'affranchir de proximités trop sévères avec le cylindre ou le 25 palier de vilebrequin. [0019] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention. [0020] La description est faite en référence aux dessins dans lesquels : [0021] la figure 1 rappelle, en une vue en coupe, la conception d'un moteur thermique du 3 0 côté du volant moteur avant l'invention ; [0022] la figure 2 représente, également en vue en coupe, un agencement selon un second mode de réalisation préféré de l'invention avec une machine électrique discoïde disposée entre le volant moteur et le bloc moteur ; [0023] La figure 1 rappelle de manière très simplifiée, sur une vue en coupe, la conception d'un moteur thermique du côté du volant moteur. La figure 1 montre plus particulièrement un vilebrequin 1 sur lequel est montée une bielle 2 d'un piston, une paroi 3 du bloc moteur et un volant moteur 4. Le volant 4 est pourvu d'une couronne dentée destinée à engrener avec un démarreur. [0024] On peut donc noter aisément un espace 6 entre le volant moteur 4 et le bloc 10 moteur disponible l'invention. [0025] Selon l'invention, le moteur est associé à une machine électrique du type discoïde. Plus précisément, et comme illustré avec la figure 2, le stator et le rotor sont deux disques dont les axes sont disposés parallèlement à l'axe du vilebrequin avec un rotor monté solidaire du volant moteur. 15 [0026] Le stator peut être disposé sur la face du volant tournée vers l'embrayage ou, dans la variante de réalisation préférée ici représenté, sur une paroi modifiée du bloc moteur. [0027] Sur cette figure 2, il est important de noter que deux plans restent inchangés par rapport au moteur de série illustré figure 1 : la face d'appui vilebrequin/volant et la position de la face de friction de l'embrayage. La machine électrique est implantée 2 0 autour du nez du vilebrequin et du palier, avec une partie implantée sur le volant moteur et une partie implantée sur le bloc moteur. [0028] Pour mieux accueillir la machine électrique, la paroi 3A du bloc moteur, tournée vers le volant moteur a été légèrement modifiée. [0029] Il en est de même de la paroi périphérique du volant moteur modifiée par rapport 25 à celle du volant moteur 4 de la figure 1 et qui, de plus, ne comprend plus de couronne dentée 5. [0030] Ainsi, l'espace initial 6 entre le volant moteur et la paroi du bloc moteur a été agrandi pour faire la place pour un stator 13 et un rotor 14. La face d'appui vilebrequin/volant, reste exactement à la même distance que dans le cas du moteur série 3 0 connu de l'art illustré figure 1. [0031] Ces modifications peuvent se faire par usinage, notamment si on cherche à modifier un bloc moteur ou un volant moteur conventionnels, ou par modification de ces éléments au stade de la coulée ce qui est bien sûr préférable du point de vue d'une application série. [0032] Quelque soit le mode de réalisation choisi, l'entrefer entre le stator et le rotor doit être petit. [0033] Quel que soit le mode de réalisation retenu, il est clair que la forme du stator est déterminée en fonction de la place disponible. Ainsi, plutôt qu'un disque complet, le stator peut être de révolution partielle et/ou réalisé en plusieurs parties. [0034] De même, les dimensions du rotor sont choisies en tenant compte de l'espace approprié, et notamment pourra être de révolution partielle. Le rotor peut être constitué par des aimants permanents ou des électroaimants ou encore en un acier ferro-magnétique passif. [0035] Stator et rotor sont fixés au bloc moteur ou respectivement au volant moteur par tout moyen approprié, notamment par collage, frettage ou assemblage mécanique. [0036] L'électronique de puissance nécessaire au fonctionnement de la machine électrique, et non représentée sur les figures, pourra être fixée directement sur le carter moteur ou à quelconque autre endroit approprié du compartiment moteur. [0037] La machine électrique peut être utilisée pour assurer différentes fonctions. Parmi celles-ci, citons tout particulièrement le démarrage du moteur (démarreur), la recharge de la 2 0 batterie du véhicule (alternateur) ; ces deux fonctions étant typiquement combinées (alterno-démarreur), l'invention permettant un gain de compacité tout particulièrement intéressant avec les petits véhicules pour lesquels le compartiment moteur est nécessairement petit. [0038] La machine électrique peut également être utilisée comme source d'énergie du 2 5 véhicule. Il peut s'agit par exemple d'un complément d'énergie permettant de booster le véhicule en assurant un surcroît de puissance par exemple dans des phases d'accélération. Cette machine électrique peut également assurer l'énergie nécessaire pour le redémarrage du véhicule, pendant la période nécessaire au redémarrage du moteur lorsque celui-ci a été stoppé suite à l'arrêt temporaire du véhicule (application dite stop-and-start). 3 0 [0039] Enfin, comme la machine est disposée sur le volant moteur, elle peut être utilisée pour récupérer de l'énergie au freinage. [0040] Les caractéristiques de la machine électrique dépendront bien entendu des utilisations envisagées. A titre indicatif, la puissance électrique d'un démarreur ou d'un alternodémarreur est de l'ordre de 1,5KW. Si la machine électrique est utilisée pour la propulsion du véhicule (soit pour de courte période comme pour les applications dites stop and start soit pour des périodes prolongées comme pour les applications véhicule hybride, la puissance requise sera comprise entre 8 et 16 KW. Notons par ailleurs que comme la machine selon l'invention vient se loger dans un espace inoccupé, rien n'interdit d'utiliser en complément une machine électrique logée dans une position conventionnelle et de répartir ensuite l'ensemble de la puissance disponible pour les multiples applications souhaitées
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L'invention à pour objet un moteur à combustion interne comportant un bloc moteur avec une pluralité de cylindres dont les pistons sont associés à un vilebrequin et un volant moteur, caractérisé en ce qu'il comprend une machine électrique dont le stator et le rotor sont des éléments discoïdes, le rotor étant disposé solidaire d'une face du volant moteur.L'invention s'applique également à des véhicules automobiles équipés d'un tel moteur.
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1. Moteur à combustion interne comportant un bloc moteur avec une pluralité de cylindres dont les pistons sont associés à un vilebrequin et un volant moteur, caractérisé en ce qu'il comprend une machine électrique dont le stator et le rotor sont des éléments discoïdes, le rotor étant disposé solidaire d'une face du volant moteur. 2. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que le rotor et le stator sont disposés co-axialement. 3. Moteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le rotor est disposé sur la 10 face du volant moteur située en regard du bloc moteur. 4. Moteur selon la 3, caractérisé en ce que le stator est disposé solidaire de la face du bloc moteur tournée vers le volant moteur. 5. Moteur selon la 4, caractérisé en ce que la machine électrique est disposée dans l'espace entre la face d'appui du volant moteur et le premier cylindre du 15 moteur thermique. 6. Véhicule automobile comportant un moteur selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Véhicule selon la 6, selon lequel la machine électrique assure l'énergie nécessaire au redémarrage du véhicule pendant le redémarrage du moteur lorsque 2 0 celui-ci a été stoppé suite à l'arrêt temporaire du véhicule. 8. Véhicule selon la 6 caractérisé en ce que la machine électrique produit un couple négatif ou positif, utilisé pour réduire les acyclismes du moteur.
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B
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B60
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B60K
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B60K 6
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B60K 6/24,B60K 6/26,B60K 6/40,B60K 6/485
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FR2898474
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A1
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TRETEAU ET CHEVALET PLIABLE
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La présente invention concerne un dispositif d'articulation de charnière métal ou plastique par rotations opposées et perpendiculaires, afin d'avoir le pliage total et facile des pattes d'un tréteau ou chevalet traditionnels simples ou à compas, sous la traverse d'appui. Jusqu' alors les tréteaux et chevalets en bois, montés, assemblés et collés ) les plus traditionnels sont d'un volume d'encombrement important; et pour les tréteaux à compas, le volume est plus réduit en raison du rapprochement des deux cotés; mais toujours difficiles à stocker et transporter dans les deux cas. Le dispositif principal de l'invention réside dans les articulations ou rotations des pattes par charnières spéciales,dont le principe reste le même pour les 4 niveaux d'utilisations actuelles : professionnelle, bricolage, ménage, et divers. Principe d'articulation : charnière à 3 ailes dont 2 s'articulent en opposition, la 3ème perpendiculairement aux 2 autres. Tréteaux professionnels : charnière à 3 ailes; dont l'aile centrale pivote par rotation, permettant aux 2 paires de pattes de se déplier ou de se replier; les 2 ailes latérales de la charnière servant à l'ouverture des pieds pour assurer la stabilité; le prolongement de l'aile centrale sert au positionnement, et limite l'ouverture des pattes. Figure 1 Tréteaux de bricolage : (plus standard) charnière à 2 ailes, fonctionnant sur le même principe (de 3 axes de rotation) mais simplifié; dont la rotation principale sert à déplier et replier les pattes; l'une des ailes de la charnière, reçoit 2 appendices articulés pour la fixation des pattes (soit à riveter ou à visser lors de l'assemblage du tréteau) leur permettant de s'ouvrir latéralement. Figure 2 Tréteaux de ménage : (plus simple) charnière à 2 ailes, fonctionnant sur le même principe que B mais très allégée, charnière pour rotation des pattes; dont l'aile la plus longue à 2 perçages et 2 usinages oblongs, servant de fixations mobiles aux pattes, pour quelles puissent s'ouvrir latéralement, et en même temps limiter l'ouverture. Figure 3 Tréteaux divers : (le plus simple,à utilisation occasionnelle) charnière à 2 ailes, fonctionnant sur le même principe que B et C ; charnière pour rotation des pattes, à ailes égales, à 2 perçages sur une aile servant de fixations mobiles aux pattes, pour l'ouverture latérale, cette aile à une butée ou ergot sur l'envers,afin de limiter l'ouverture, (voire aussi butée rapportée sur la traverse d'appui) Figure 4. Les charnières se positionnent à quelques centimètres de chaque extrémités de la traverse d'appui, dont l'axe central de la charnière concernée, sert à déplier l'ensemble des 2 pattes, et les 2 ailes perpendiculaires pour l'ouverture latérale des pattes (dont l'ouverture est limitée par un compas au bas des pattes) les dimensions des charnières peuvent varier suivant les dimensions des tréteaux, de la solidité requise ou de la section des bois utilisés. Le volume d'encombrement plié est 8 à 12 fois moins important suivant les modèles comparés, q'un tréteaux traditionnel ou cornpas/ ramenant ainsi un tréteaux standard de 750 x 750 x 300 (le plus courant) à un parallélépipède rectangle de 750 x 100 x 100. La solidité et le poids sont comparables aux tréteaux courants servant aux mêmes emplois, tenant compte des composants, c'est à dire de l'essence du bois, et de la nature de la quincaillerie métal ou plastique. Ce dispositif est particulièrement destiné à toutes les formes et dimensions de tréteaux et chevalet bois il peut être en métal, plastique ou autres matières.(brutes ou traitées)
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Dispositif pour déplier et replier les pattes d'un tréteau ou chevalet. L'invention concerne un système permettant de déplier et replier les pattes 1 par paires, sous la traverse de charge ou d'appui 2 de façon à réduire l'encombrement hors utilisation (stockage, transport, etc.) sans nuire à la solidité. Les tréteaux ou chevalets fabriqués avec ce dispositif ont la même forme que les tréteaux traditionnels lorsqu'ils sont ouverts . Une charnière spéciale à trois axes de rotations, dont une aile est perpendiculaire aux 2 autres, permet de déplier les pattes par paire à environ 100 degree , bloqués par un grand compas 3 (reliant les pattes 1 et la traverse de charge 2) L'ouverture latérale de 20 degree à 30 degree des pattes de la même paire, nécessaire à la stabilité, est bloquée par un petit compas 4 au bas des pattes. Selon l'emploi, la taille, la finition du tréteau ou chevalet, le dispositif peut se décliner en quatre variantes de résistance, mais toujours avec le même principe de 3 axes ; la présentation ou finition peut étre : brute - vernie - ou laquée, avec des charnières brutes électrozinguées, bichromatées ou laitonnées etc.
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Revendications 1. Dispositif et principe permettant de plier les pattes d'un tréteau ou chevalet traditionnel ou à compas, avec un système d'articulation, d'ouverture et fermeture des pattes sous la traverse d'appui, assuré par une charnière spéciale qui se décline en 4 possibilités de résistances mécaniques, à choisir suivant le marché, suivant l'emploi auquel le tréteau est destiné, mais toujours avec le même principe de 3 axes de rotation, dont 2 sont opposés perpendiculairement à l'axe principal. Dispositif A (charnière 3 axes) Figure 1 -1 pièce servant de pivot central pour déplier et replier la paire de pattes sous la traverse d'appui. - 2 ailes de la charnière à visser sur les pattes pour l'ouverture latérale de celles-ci. - 3 appui de positionnement des pattes et limitateur d'ouverture des pattes. f 0 Dispositif B (charnière plus simple à 2 ailes) Figure 2 -1 axe d'ouverture des pattes à plier et a déplier. - 2 appendices de fixation des pattes par rivets ou vissage direct pour l'ouverture latérale des pattes.(que l'ont voit ouvertes et fermées sur le plan) Dispositif C (charnière simplifiée à 2 ailes) Figure 3 15 -1 axe d'ouverture des pattes à plier ou à déplier. - 2 aile plus longue avec 2 trous pour rotation, et 2 trous oblongs pour la fixation des pattes (par vissage semi mobile) pour l'ouverture latérale des pattes, et en même temps limitant l'écartement. Dispositif D (charnière à 2 ailes simples) Figure 4 -1 axe d'ouverture des pattes à plier ou à déplier. 20 - 2 ailes égales, dont l'une avec 2 trous pour rotation latérale, nécessaire à l'ouverture ou écartement des pattes, cette dernière a une buté centrale ou ergot, sur la face de vissage servant à limiter l'ouverture. 25 Nota : dans les 4 figures apparaissent les trous de fixation perçage fraisé Op et les trous pour fixation semi mobile perçage simple 0
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A,B
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A47,B25
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A47B,A47F,B25H
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A47B 97,A47F 3,B25H 1
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A47B 97/08,A47F 3/14,B25H 1/06
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FR2889695
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A1
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MECANISME ET PROCEDE POUR RETOURNER DES PIECES LOURDES A PARTIR D'ANCRAGES DEPASSANT DE CELLES-CI.
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La présente invention concerne un mécanisme et un procédé utilisé pour retourner des pièces lourdes comme des poutres voire des éléments de chaudronnerie comme des réservoirs. En général beaucoup de manipulation d'une pièce sont nécessaires lors de son processus de fabrication et parmi celle-ci, le retournement. Lorsqu'il s'agit de petites pièces leur préhension par des systèmes magnétiques ou de ventouses montés sur un axe de rotation règle le problème. Pour des pièces plus lourdes, il est nécessaire d'arrimer solidement celle-ci à chaque extrémité traversée par l'axe autour duquel on veut que se fasse le retournement, soit une rotation d'un demi-tour. Les bouts devront donc présenter des fers où des profilés parallèles à l'axe qui dépasseront d'une longueur adéquate. Le procédé et le mécanisme associé, objet de l'invention, a été conçu au départ pour extraire de leur moule puis retourner un nombre conséquent de poutrelles parallèles en vue de supprimer beaucoup de manutention. Dans cette application il y a autant de mécanismes que de poutrelles, lesquels appartiennent à une barre transversale multifonctions, qui enjambe les moules sur toute la largeur du banc de production. En conséquence ce mécanisme a été conçu pour un espace confiné ce qui a conduit à prendre des dispositions spécifiques dont l'invention, en vue de sa généralisation, se détache lorsqu'il n'y a plus le même type de contraintes géométriques pour les imposer. Cette généralisation ne peut traiter tous les cas de retournement rencontrés dans l'industrie ni définir pour chaque problème particulier un système taillé sur mesure. Cependant le dessin de définition assez précis du mécanisme permettant le retournement d'une poutrelle montre que l'on sait passer d'un schéma fonctionnel à une réalisation concrète. Par ailleurs le mécanisme est adaptable aux différents problèmes rencontrés en modifiant 25 certains paramètres tout en restant conforme au principe de base. On peut aussi arriver si le besoin s'en fait sentir à une certaine standardisation faisant coïncider les éléments à retourner avec les mécanismes de retournement et inversement. Il est à remarquer qu'aucune intervention humaine n'est nécessaire pour verrouiller le mécanisme sur les ancrages ce qui rend son utilisation très intéressante dans les milieux hostiles. Sur la figure 1 le mécanisme M est articulé selon l'axe CC' sur le support S dessiné en arrière plan. Il peut donc basculer vers la gauche si on lui applique une charge en L1 par exemple. Le pseudo demi-disque représente une came. Le lien qui sur la figure 1 la relie à s est là pour indiquer que, celle-ci, n'est pas articulée sur l'axe CC' mais est solidaire de S. Dans un premier temps, le procédé de retournement consiste à translater le support S donc le mécanisme M: vers la gauche selon la flèche 1. Les ancrages Al et A2 vont se trouver alors dans les logements L1 et L2 lesquels seront dès lors fixes comme cloués au sol. La translation suivant la flèche 2, de l'axe C, vers le haut, initiée par le support S, va faire monter les crochets en équerre en verrouillant les logements L1 et L2 tout en comprimant le ressort. A l'issue du même déplacement la came va se trouver au dessus de la butée B. Si le support continue à monter le mécanisme M retenu par les ancrages de la pièce à soulever et à retourner va pivoter selon la flèche 3 autour de l'axe CC' . Sur la figure 2 on est à mi-retournement, la pièce ayant fait un quart de tour tout en étant maintenue verrouillée puisque la came empêche les logements L1 et L2 de se déplacer donc de s'ouvrir. Le retournement se continue sans problème pour autant qu' il n' y ait pas d' obstacle extérieur. Remarque: il peut être nécessaire de détacher les opérations de soulèvement et de retournement. Pour cela, 1' invention prévoit une butée solidaire de S qui empêche temporairement le pivotement du mécanisme autour de C tant que la pièce n' a pas été suffisamment soulevée. La distance entre L1 et la verticale passant par l'axe de rotation, soit le bras de levier qui permet le retournement, peut être réduite au minimum de façon à ce que la rétention en position quasi-initiale après soulèvement, soit possible sans entraîner un moment résistant important au niveau du support ni avoir une déstabilisation de ce support si celui- ci est, par exemple, un crochet de grue. Dès lors que la pièce a effectué plus d'un quart de tour, ses ancrages appuient sur la face interne du logement qui est devenue inférieure, ce qui fait que 1' effort se reporte sur la came par 1' intermédiaire de la butée B qui appuie dessus. Afin que le retournement soit ralenti, la came peut avoir un rayon allant en augmentant et donc présenter un contour en début de spirale. Pour la même raison, la butée B offre une surface de contact avec la came suffisante et un coefficient de frottement adéquat. Cette surface de contact doit également être assez grande puisque la butée B supporte en fin de retournement tout le poids de la pièce retournée. Afin qu'au départ, le mouvement ne prenne pas trop de vitesse, alors que la butée ne supporte aucun effort puisqu'elle n'est pas nécessairement en contact avec la came, un ressort, comme sur la figure [3, la contraint précisément au contact et exerce une pression suffisante. - 3- Lorsque la pièce est quasiment complètement retournée, il faut que butée puisse redescendre pour libérer les ancrages. Le pseudo secteur de disque peut s'interrompre par un épaulement ou au contraire présenter une descente progressive. Le rayon de la came est, dans une variante, maximum pour la position correspondant au quart de tour et varie selon une courbe en cloche. La figure 3 diffère de la figure 1 dans la mesure où le mécanisme est tel que les logements L1 et L2 sont solidaires de la pièce femelle du guidage. La figure 3 montre que l'on peut avoir un seul logement à condition que celui-ci enserre un profilé qui ne puisse tourner à l'intérieur du logement. Sinon, le basculement du mécanisme pourrait s'accompagner pour la pièce P d'une translation suivant un arc de cercle de centre C, les arêtes de la section restant parallèles à elles-mêmes. Il ne s'agirait donc pas d'un retournement. Les figures 5, 6, 7 représentent un mécanisme pour le retournement de poutrelles. Les crochets qui appartiennent à la pièce A articulée sur l'axe, sont intercalés entre les logements qui appartiennent à la pièce B. Cette disposition a été prise pour réduire la hauteur du mécanisme qui doit rentré dans les moules où sont coulées les poutrelles. Un ressort taré est spécifique de ce mécanisme car il empêche la pièce B de descendre lorsque 20 les aciers sont seuls avant coulage des poutrelles et reposent dans les logements de la pièce B qui assurent leur position. Par ailleurs, le mécanisme comporte un centre de symétrie. Les figures 5 et 7 sont légèrement incomplètes par rapport à cette symétrie mais cela ne nuit en rien à la compréhension. Avec un centre de symétrie, le mécanisme est prêt à resservir 25 après dépose d'une première fabrication de poutrelles. Dans une variante de l'invention, les ancrages sont pincés par des mors, pièces se substituant à celles qui ont été désignées logement et crochet en équerre. Dans une autre variante, la distance entre les logements LiL2 est réglable grâce à un système mécanique classique, éventuellement vis-écrou. La figure 8 offre une variante de l'invention moins fiable du point de vue de la sécurité mais tout de même envisageable. C'est le ressort et non le poids de la pièce qui déclenche le verrouillage après basculement autour de l'axe C. Les figures 9 et 10 rappellent qu'un logement et le crochets en équerre associé peuvent être l'un sur l'autre sans que l'on soit obligé d'intercaler l'un dans l'autre conime pour le 35 mécanisme de la figure 5. - 4 - Les figures 11 et 12 montrent que l'on peut avoir un seul logement en serrant les deux ancrages. Cependant, la longueur de course A A' entre les positions ouvertes et fermées 5 semble à priori peu favorable pour définir la came. Il convient de préciser que les mécanismes de retournement doivent être, en général, utilisés par deux, un à chaque extrémité de la pièce à retourner en s'assurant que leur support ne permette pas de s'écarter dangereusement selon l'axe de la pièce à retourner. 15 20 25 30
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Mécanisme et procédé pour retourner des pièces lourdes à partir d'ancrages dépassant de celles-ci.L'invention consiste en un mécanisme M articulé en C sur un support mobile présentant des encoches L1 et L2 et des pièces guidées pouvant fermer ces encoches et enserrer les ancrages de la pièce à soulever et à retourner.Pour garantir la fermeture des encoches pendant le retournement, l'une des deux pièces du verrou est maintenue en position fermée grâce à une butée B qui appuie sur une came dès que le mécanisme amorce son basculement.Le dispositif selon l'invention est destiné en particulier à retourner des poutrelles lors de leur fabrication ou des poutres ainsi que des réservoirs.
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1) Mécanisme (M) articulé sur un support (S) qui est déplaçable selon toutes les directions, permettant le retournement d'une pièce (P), c'est à dire sa rotation d'un demi-tour environ, à partir d'ancrages (Al) et (A2) situés au voisinage de l'axe de rotation et parallèles à celui-ci, caractérisé en ce qu'il consiste en deux pièces guidées en translation l'une par rapport à l'autre dont une pièce présente des logements (Li) et (L2) ou encoches et l'autre des crochets en équerre venant fermer les encoches lors de la translation, ainsi qu'en une butée (B) solidaire de l'une des deux pièces du guidage et venant au contact d'une came lors du basculement du mécanisme autour de l'axe (CC)' de celle-ci qui est solidaire du support (S), dont le rôle est ainsi de maintenir les encoches L1 et L2 fermées et d'assurer le verrouillage des ancrages (Al) et (A2) et de permettre ainsi de porter la pièce (P) en toute sécurité. 2) Procédé utilisant le mécanisme décrit selon la 1 caractérisé en ce qu'il consiste à manoeuvrer le support du mécanisme de façon à ce que ses encoches s'engagent en enserrant les ancrages de la pièce à retourner, puis à manoeuvrer le support du mécanisme vers le haut de façon à soulever la pièce et à libérer, le cas échéant, une butée solidaire du support de façon à permettre le retournement. 3) Mécanisme selon la 1 caractérisé en ce que, la pièce (A) comportant les crochets, est guidée à l'intérieur d'une pièce (B) en forme de U, laquelle présente des 20 encoches- logements sur les ailes du U. 4) Mécanisme selon la 3 caractérisé en ce qu' il présente un centre de symétrie. 5) Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce qu'il ne comporte qu'un seul logement L ne permettant pas à l'ancrage A qu'il enserre de tourner à l'intérieur de celui-ci. 6) Mécanisme selon la 1 caractérisé en ce que la came présente sur au moins un quart de tour un rayon allant en augmentant depuis la position de contact de la butée lorsque le mécanisme est au repos. 7) Mécanisme selon la 1 caractérisé en ce qu'il présente une encoche enserrant deux ancrages à la fois. 8) Mécanisme selon la 1 caractérisé en ce qu'un ressort maintient une forte pression de la butée sur la came. 9) Mécanisme de retournement avec verrouillage caractérisé en ce que le verrouillage se fait à l'aide d'un ressort qui pousse une des deux pièces du guidage formant verrou à partir d'un certain angle de basculement pour lequel la dite pièce peut profiter d'une réduction 35 brutale du rayon de la came sur laquelle elle appuie, pour translater dans son guide.
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B
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B66,B65
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B66C,B65G
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B66C 1,B65G 7
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B66C 1/66,B65G 7/00
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FR2888623
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A1
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SYSTEME DE FIXATION D'UN PROFILE
| 20,070,119 |
La présente invention est relative aux systèmes de fixation de profilés. Plus particulièrement, la présente invention propose un système de fixation qui permet de fixer de manière simple et robuste un profilé avec une portion allongée et une tête élargie, comme par exemple une platine, solidaire de la portion allongée sur divers type de surfaces d'accroche comme par exemple des poutrelles de type IPN. A cet effet, l'invention propose un système de fixation du genre en question caractérisé en ce qu'il comprend: - un profilé s'étendant selon une direction longitudinale entre une première extrémité et une seconde extrémité solidaire d'une tête élargie, et - une bride incluant des première et seconde faces, et un évidement traversé par le profilé, la première face de la bride étant adaptée pour venir en butée contre la tête élargie dudit profilé, et - au moins un dispositif de serrage adapté pour serrer la première face de la bride sur une poutrelle. Grâce à ces dispositions, un tel système de fixation permet de fixer des profilés en C sur des poutres, notamment des poutrelles IPN, qui sont très présentes sur les sites industriels. Par ailleurs, l'installation d'un tel système de fixation est facilité et ne requiert que peu de pièces: le profilé, la bride et les dispositifs de serrage de la bride sur la surface d'accroche. Il n'est donc plus nécessaire de prévoir des trous dans la surface d'accroche pour installer des boulonnages. Selon une variante de l'invention, l'évidement de la bride est adapté pour autoriser une pluralité de configurations angulaires de la bride relativement au profilé autour de la direction longitudinale. Ainsi, un tel système de fixation peut s'adapter sur une pluralité de types de poutrelles, correspondant à chaque configuration angulaire autorisée par la bride. On obtient ainsi un système de fixation universel qui peut être ajusté pour différents types de poutrelles. Conformément à l'invention, l'évidement peut également être circulaire, ce qui augmente l'adaptabilité du système de fixation aux surfaces d'accroche, notamment aux poutrelles IPN. Selon une variante de l'invention, le dispositif de serrage est adapté pour autoriser une pluralité de configurations angulaires du dispositif de serrage relativement à la bride autour de la direction longitudinale. Un tel dispositif de serrage complète le système de fixation, car il assure un serrage efficace de la bride et du profilé sur la poutrelle sur laquelle le système de fixation est accroché quelle que soit la configuration angulaire de la bride par rapport à la poutre. Ainsi, le système de fixation est donc performant quel que soit le type de surface d'accroche sur lequel il est accroché. L'adaptabilité du système de fixation est donc encore augmentée. Conformément à l'invention, le dispositif de 25 serrage comprend une mâchoire qui couvre au moins partiellement la première face. Selon une variante de l'invention, la mâchoire et la bride sont percées de trous respectifs traversés par une vis sur laquelle est vissé un écrou, la vis et l'écrou étant adaptés pour prendre appui respectivement sur la bride et la mâchoire en serrant la mâchoire vers la première face de la bride. Un tel dispositif de serrage assure un réglage et une fixation simple du système de fixation sur une poutrelle, permettant ainsi à un utilisateur d'installer de manière rapide le système de fixation sur la poutrelle. De plus, ce type de serrage est robuste, puisque les sollicitations mécaniques sont exercées principalement sur l'écrou et vis ce qui assure une solide fixation du profilé. Enfin, selon une variante de l'invention, le système de fixation comprend deux dispositifs de serrage situés sur la bride de part et d'autre de l'évidement. Ceci permet une symétrie de l'accroche renforçant la fixation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ces modes de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif en regard des dessins joints. Sur les dessins: - la figure 1 représente une vue en éclaté du système de fixation et de la poutrelle; - la figure 2 représente une vue de dessus du système de fixation accroché à une poutrelle; et - les figures 3a, 3b et 3c représentent des vues en 20 perspective de systèmes de fixation accrochés sur trois types de poutrelles différentes. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un éclaté d'un système de fixation qui comprend un profilé 1 avec une partie allongée la, s'étendant selon une direction longitudinale X, solidaire d'une tête élargie lb. La tête élargie lb du profilé est par exemple plane et normale à la direction longitudinale formant ainsi une platine. La partie allongée la est par exemple un C carré et peut comporter une pluralité de trous sur chacune de ses faces, permettant d'y fixer des éléments tels des chemins de câbles. Afin de fixer un tel profilé sur une poutrelle 3 par exemple de type poutrelle IPN, avec une section en H, on utilise conformément à l'invention une bride 2. Cette bride 2 comprend un évidement 7 au travers duquel peut être introduite la partie allongée la du profilé 1. Cet évidement peut autoriser une pluralité de positions angulaires de la bride 2 par rapport au profilé 1, et peut par exemple, être circulaire, comme dans l'exemple représenté à la figure 1. La bride 2 peut de plus comprendre une paire de trous 8a et 8b au travers desquels sont insérés respectivement une vis 5a et 5b comprenant une tige filetée. Sur chacune de ces tiges filetées sont placées des languettes 4a et 4b, intercalées entre la bride 2 et des écrous 6a et 6b. Les languettes 4a et 4b peuvent avoir une forme courbée, ou en L. Chaque languette 4a et 4b peut comporter une première extrémité ou base 9a et 9b d'une part et une deuxième extrémité ou portion de serrage l0a et 10b d'autre part. Comme mieux illustré à la figure 2, la bride 2 est maintenue sur une poutrelle IPN 3 au moyen des languettes 4a et 4b serrées par les écrous 6a et 6b respectivement. Les écrous permettent d'ajuster l'écart entre la bride 2 et les portions de serrage l0a et 10b des languettes 4a et 4b respectivement en fonction de l'épaisseur de la poutrelle 3. Ainsi, le système de fixation reste adapté même si l'épaisseur de la poutrelle varie d'une poutrelle à une autre. De plus, l'installation d'un tel système de fixation est simple puisque peu de pièces sont nécessaires pour la fixation et un opérateur seul peut accrocher ce système de fixation. De plus, comme illustré par les figures 3A, 3B, et 3C, un système de fixation unique est adapté pour une pluralité de types de poutrelles 3a, 3b et 3c. En effet, en tournant la bride 2 par rapport à un axe défini par la position allongée la du profilé, on peut adapter l'écart entre les dispositifs de serrage formés par les languettes 4a et 4b à la largeur de la poutrelle 3a, 3b ou 3c. Les languettes 4a et 4b étant également libres en rotation par rapport aux tiges filetées 5a et 5b, celles-ci peuvent être orientées afin de fournir un serrage efficace quelle que soit l'inclinaison de la bride 2. Un système de fixation conforme à l'invention, comme celui de l'exemple décrit permet donc un accrochage simple et robuste, sur tous types de poutrelles ou montants. Dans l'exemple représenté, le profilé est fixé horizontalement. Cependant, un système de fixation identique pourrait être utilisé pour fixer des pendants ou des montants verticalement
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Un système de fixation comprend un profilé (1) s'étendant selon une direction longitudinale entre une première extrémité et une seconde extrémité solidaire d'une tête élargie (1b), et une bride (2) incluant des première et seconde faces, et un évidement (7) traversé par le profilé, la première face de la bride (2) étant adaptée pour venir en butée contre la tête élargie dudit profilé, et au moins un dispositif de serrage adapté pour serrer la première face de la bride (2) sur une poutrelle (3, 3a, 3b, 3c).
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1. Système de fixation caractérisé en ce qu'il 5 comprend: - un profilé (1) s'étendant selon une direction longitudinale (X) entre une première extrémité et une seconde extrémité solidaire d'une tête élargie (lb), et une bride (2) incluant des première et seconde faces, et un évidement (7) traversé par le profilé, la première face de la bride (2) étant adaptée pour venir en butée contre la tête élargie dudit profilé, et - au moins un dispositif de serrage adapté pour serrer la première face de la bride (2) sur une poutrelle 15 (3, 3a, 3b, 3c). 2. Système de fixation selon la 1, dans lequel l'évidement (7) de la bride (2) est adapté pour autoriser une pluralité de configurations angulaires de la bride relativement au profilé (1) autour de la direction longitudinale. 3. Système de fixation selon la 2, dans lequel l'évidement (7) est sensiblement circulaire. 25 4. Système de fixation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de serrage est adapté pour autoriser une pluralité de configurations angulaires du dispositif de serrage relativement à la bride (2) autour de la direction longitudinale (X). 5. Système de fixation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de serrage comprend une mâchoire (4a, 4b) qui couvre au moins partiellement la première face. 6. Système de fixation selon la 5, dans lequel la mâchoire (4a, 4b) et la bride sont percées de trous respectifs traversés par une vis (5a, 5b) sur laquelle est vissé un écrou (6a, 6b), la vis et l'écrou étant adaptés pour prendre appui respectivement sur la bride et la mâchoire en serrant la mâchoire vers la première face de la bride (2). 7. Système de fixation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins deux dispositifs de serrage situés sur la bride (2) de part et d'autre de l'évidement (7). 8. Système de fixation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la tête élargie (lb) du profilé est sensiblement plane et est sensiblement normale à la direction longitudinale.
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F
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F16
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F16B
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F16B 7
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F16B 7/04,F16B 7/22
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FR2889237
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A1
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PENTURE REGLABLE POUR LE FERRAGE D'UN VANTAIL DE PORTE OU DE VOLET
| 20,070,202 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne une comprenant: - une équerre fixée au vantail, ayant une branche verticale, - un noeud formé d'un oeil et d'une patte, l'oeil étant destiné à être engagé sur le doigt du gond, - un cavalier coiffant l'assemblage de la branche verticale et du noeud en assurant leur maintien perpendiculaire l'un par rapport à l'autre et leur réglage horizontal et vertical. Par convention dans la présente description l'expression équerre sera utilisée pour désigner une pièce ayant effectivement la forme d'une équerre, c'est-à-dire selon l'orientation habituelle une branche verticale et une branche horizontale mais aussi une pièce ne comportant qu'une branche verticale. De telles pentures sont par exemple utilisées en position intermédiaire, une penture avec une équerre à deux branches en position haute et basse et une penture avec une équerre à une seule branche en position intermédiaire. Etat de la technique Le document FR 2 686 646 FORGES BURGAUD décrit une penture réglable pour le ferrage de portes et de volets. Cette penture réglable se compose d'un cavalier d'assemblage réunissant une équerre et un noeud dans une position réglable tant suivant la direction longitudinale de la branche verticale de l'équerre que suivant la direction horizontale définie par la patte de la penture. L'ensemble est réglable mais les trois éléments équerre, noeud et cavalier ne sont pas reliés l'un à l'autre pour l'installation provisoire de la penture. En effet, le cavalier est engagé sur la patte du noeud et chevauche ensuite la branche verticale de l'équerre. On connaît également selon le document EP 1 496 181 un dispositif de fixation d'une penture sur un vantail. Ce dispositif est composé d'une patte d'articulation 1 et d'une patte de fixation 2. Ces deux pattes sont indépendantes et sont réunies par une platine d'accouplement 4 comportant une fente débouchante 4a formée transversalement dans l'épaisseur de la platine 4 pour maintenir et recevoir librement la patte 1 du noeud ainsi qu'une rainure profilée 4B à section en queue d'aronde ou de glissière pour recevoir la section transversale 2A de la branche de l'équerre, section elle-même de forme complémentaire (queue d'aronde). Mais cette solution connue est relativement complexe à cause de la complexité de la platine et aussi de la nécessité de donner au bord de la branche verticale de l'équerre une forme en queue d'aronde ou de glissière et enfin l'ensemble doit être relativement précis pour que le blocage puisse se faire par mise en pression à l'aide d'une vis 5 constituant un moyen de pré-positionnement. De plus, l'assemblage de l'équerre du noeud et du cavalier doit être vissé et cela ne peut se faire qu'à travers le vantail. Lorsque celui-ci est renforcé par des inserts, notamment en inox, le perçage est une opération relativement longue compliquant ainsi io la mise en place de cette penture réglable. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une penture réglable, de fabrication et d'installation simples, et dont l'ensemble formé par l'équerre, le noeud et la platine ou le cavalier puisse être maintenu as- semblé provisoirement pour effectuer le réglage final et le blocage dans cette position. L'invention a également pour but de développer une penture qui se fixe de manière simple au vantail sans nécessiter le perçage de celui-ci pour le blocage de l'assemblage formé par l'équerre, le noeud et le cavalier ou encore de permettre de corriger facilement un réglage même légèrement ou d'utiliser différents moyens de blocage simples de l'assemblage. Exposé et avantage de l'invention A cet effet, l'invention concerne une penture réglable du 25 type défini ci-dessus, caractérisée en ce que: - la branche verticale de l'équerre dont les extrémités sont fixées au vantail, comporte un décrochement entre ses extrémités pour former un intervalle par rapport à la surface du vantail, - le cavalier se compose d'un corps coiffant la patte du noeud et la bran- che verticale de l'équerre en se poursuivant sur les côtés associés à la branche verticale par deux retours formant deux passages traversés par le décrochement de l'équerre, chaque passage étant délimité par deux côtés bordant la partie en décrochement et un côté inférieur passant sous la partie en décrochement, et - le corps du cavalier a un taraudage muni d'une vis de blocage pour s'appliquer contre la patte du noeud et appliquer celle-ci contre la branche de l'équerre pour bloquer l'assemblage équerre, noeud, cava-lier. Cette penture réglable grâce à la forme très simple du cava-lier réalisé comme pièce moulée ou à partir d'un flanc de tôle plié, constitue une pièce très simple et très robuste, permettant de tenir provisoirement voire définitivement l'ensemble constitué par la branche verticale de l'équerre, la patte du noeud et le cavalier ce qui constitue un avantage important à la fois pour les travaux de première installation d'un vantail sur des gonds déjà mis en place mais également pour des travaux de rénovation nécessitant souvent plus de réglage de la position du vantail étant donné les déformations que l'ouverture peut avoir subi au cours du temps. La mise en place provisoire de la penture sur le volet garantit grâce au serrage provisoire le maintien efficace du gond et du cavalier facilitant ainsi l'accrochage du vantail puis par desserrage même léger du cavalier, le réglage ou le positionnement progressif du vantail dans l'ouverture de la construction. Lorsque le vantail est positionné, le blocage définitif peut se faire à l'aide de la vis du cavalier. Ce blocage définitif peut également être complété par le perçage d'un ou plusieurs orifices pour le passage de vis ou de rivets réunissant solidairement soit les trois éléments de l'assemblage, c'est-à- dire la branche verticale de l'équerre, la patte du noeud et le cavalier ou encore assemblant cet ensemble au vantail soit par une vis, soit par une vis traversant le vantail et complétée par un écrou. Dans le cas d'un vantail, par exemple renforcé par un insert en métal, notamment en inox, l'intervalle qui reste libre entre le dos de la partie en décrochement et la surface avant du volet permet de recevoir le cas échéant un écrou ou la tête d'un rivet aveugle. Dans ces conditions, il n'est pas nécessaire de percer le vantail pour bloquer l'assemblage. Cela simplifie également les éventuelles corrections de réglage puisque cela évite la multiplication des perçages particulièrement délicats à réaliser si les perçages sont très voisins. Le temps d'installation et de réglage de la penture est ainsi 30 réduit de manière importante. La fermeté et la solidité de l'assemblage sont particulière-ment importantes car les vibrations auxquelles le vantail peut être exposé à cause des coups de vent que le vantail soit en position ouverte ou fermée, risquent de dérégler progressivement l'assemblage. En outre, la simplicité de l'assemblage permet également de compenser d'éventuels affaissements du vantail au cours du temps. Un nouveau réglage est alors possible par enlèvement des vis de blocage définitif, desserrage de la vis du cavalier pour effectuer ensuite le nouveau réglage. Le cavalier peut être bloqué dans cette nouvelle position vis-à- vis de la branche de l'équerre et de la patte du noeud et l'ensemble solidarisé de nouveau par une vis bloquant définitivement l'assemblage. Si le réglage quoique nécessaire est relativement faible et se traduit seulement par un léger déplacement relatif du cavalier par rapport aux perçages ayant reçu précédemment la ou les vis, il est possible de faire un nouveau perçage traversant cette fois ci également le cavalier, la branche verticale de l'équerre et la patte du noeud, ce perçage nouveau étant réalisé à un endroit différent et non à proximité immédiate du ou des anciens perçages de manière à ne pas retomber partiellement dans l'un des perçages déjà réalisés. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la surface du côté inférieur du retour s'appliquant contre le dos du décrochement de l'équerre comporte des aspérités. Suivant une autre caractéristique, les aspérités ont une forme de dents ou de crans longitudinaux ou transversaux. Les aspérités permettent de consolider l'assemblage qu'il soit fait avec la vis du cavalier ou l'assemblage définitif. Cet assemblage peut également être renforcé par des aspé-20 rités prévues sur le dos de la partie en décrochement. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le cavalier est formé d'un flanc de tôle embouti et découpé y compris les deux passages dont les deux extrémités sont repliées pour former les retours. Cette forme de réalisation du cavalier est particulièrement intéressante car très économique, le découpage se faisant dans un fer plat qu'il suffit ensuite de plier suivant les deux bords pour former les retours. Suivant le poids du vantail il est intéressant de compléter l'assemblage par une platine logée dans l'intervalle de la partie en décrochement entre la patte du noeud et la surface du vantail, entre les côtés inférieurs des retours. Cette platine est munie de taraudages alignés sur les orifices des vis du corps du cavalier pour recevoir les vis une fois l'assemblage positionné, et bloquer la branche de l'équerre et la patte du noeud percés en partant des orifices du cavalier et de préférence avant mise en place de la platine. Grâce à la plaque l'assemblage équerre, noeud et cavalier se bloque par une ou plusieurs vis sans avoir à toucher au volet. On évite ainsi le perçage de celui-ci, opération relativement longue si le volet est en plastique et contient des inserts en inox. Cela simplifie également les cor- rections éventuelles de positionnement ou les modifications de positionnement et de réglage après affaissement du volet. De telles corrections nécessitent en général de faibles dé-placements de l'équerre par rapport au noeud et par suite de déplacement de leur point d'intersection, c'est-à-dire le cavalier. Les nouveaux perçages ne concerneront que la patte du noeud et la partie en décrochement de l'équerre et les orifices du cavalier et les taraudages de la platine resteront inchangés. Là encore, les nouveaux perçages ne concerneront pas le vantail. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de différents modes de réalisation représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - les figures 1A1F montrent un premier mode de réalisation d'une pen-15 ture réglable, à savoir - la figure lA est une vue en plan de la penture, - la figure 1B est une vue en coupe selon I-I de la figure 1, - la figure 1C est une vue en perspective du cavalier de la penture réglable, - la figure ID est une vue du détail ZA agrandi de la figure 1C, - la figure 1E est une vue agrandie du détail ZB de la figure 1B, - la figure IF est une vue agrandie d'une variante de réalisation du détail ZB de la figure 1B, - les figures 2A, B montrent un second mode de réalisation de 25 l'invention, à savoir -la figure 2A est une vue en coupe du seconde mode de réalisation de la penture selon une vue analogue à celle de la figure 1B, - la figure 2B est une vue de détail de la partie ZA de la figure 2A, - les figures 3A-3C montrent un troisième mode de réalisation de l'invention, à savoir - la figure 3A est une vue en plan de la penture réglable, - la figure 3B est une vue en coupe selon III-III de la figure 3A, - la figure 3C est une vue en perspective du cavalier, - les figures 4A-4C montrent un quatrième mode de réalisation d'une 35 penture réglable selon l'invention, à savoir - la figure 4A est une vue en plan de la penture, - la figure 4B est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 4A, - la figure 4C est une vue en perspective du cavalier et de sa platine. Description de modes de réalisation de l'invention Le premier mode de réalisation d'une penture réglable selon les figures 1A-1F, est destiné au ferrage d'un vantail de porte ou de volet. Ce vantail 1 n'est représenté en coupe qu'à la figure I B. Selon la figure 1A, la penture se compose d'une équerre 2 constituée par un fer plat muni de perçages pour sa fixation au vantail. L'équerre 2 est composée d'une branche verticale 21 et d'une branche horizontale 22. Le noeud 3 constitué d'une patte 31 terminée par un oeil 32 est également un fer plat dont l'extrémité est enroulée en boucle pour se placer sur le doigt d'un gond non représenté. L'équerre 2 et le noeud 3 sont réunis par un cavalier 4 qui coiffe cet assemblage au niveau de la branche verticale 21 et de la patte 31. Le cavalier 4 se fixe de manière amovible à la branche verticale 21 de l'équerre et à la patte 31 du noeud, ce qui permet un réglage relatif dans les deux directions XX et YY. La branche verticale 21 et la branche horizontale 22 de l'équerre 2 sont munies de perçages ou de trous 23, 24, par exemple carrés comme ceux représentés pour la fixation de l'équerre au vantail. Selon l'invention, la branche verticale 21 comporte une partie en décrochement 210 entre ses deux extrémités 211, 212 par les-quelles elle est fixée au vantail. Cette partie en décrochement 210 correspond à un soulèvement de la branche verticale 21 pour laisser un intervalle par rapport à la surface 11 du vantail 1 (figure 1B). En particulier selon la figure 1C, le cavalier 4 se compose d'un corps plat 41, destiné à coiffer la patte 31 du noeud 3 et la branche verticale 21 de l'équerre 2. Dans cette disposition, la patte 31 du noeud est placée au-dessus de la branche verticale 21 de l'équerre. Le corps 41 du cavalier 4 se prolonge par deux retours 42 de préférence symétriques. Ces deux retours 42 sont associés à la branche verticale 21 de l'équerre. Cha- que retour 42 a un passage 420 que traverse la branche verticale 21, c'est-à-dire sa partie en décrochement 210. Chaque passage 420 du cavalier 4 est délimité par deux côtés 421 venant s'appliquer contre les côtés de la partie en décrochement 210 et par un côté inférieur 422 passant sous la partie en décrochement 210. Ce côté inférieur 422 a une épaisseur suffisamment réduite pour ne pas être en appui contre la surface du van-tail 1. Comme le montre la figure 1B, le cavalier 4 se met facilement en place sur la partie en décrochement 210, avant que la patte 31 du noeud soit introduite entre la branche verticale 21 et le corps du cavalier 4, les passages 420 étant suffisants pour laisser passer la partie cintrée entre l'extrémité 212 et la partie en décrochement 210. Le corps 41 du cavalier 4 comporte également un taraudage 43 qui reçoit une vis 5, de préférence une vis ou embout pointeau ou à embout cuvette qui permet de serrer l'assemblage constitué par la branche verticale 21 de l'équerre, la patte 31 du noeud et le cavalier 4. En effet, après mise en place de la patte 31, l'assemblage est maintenu provisoire-ment par le serrage de la vis 5, logée dans le taraudage 43 du corps 41. Deux orifices 44 sont également prévus dans le corps 41 pour recevoir des vis ou rivets permettant de solidariser l'assemblage une fois celui-ci réglé définitivement. Après la fixation, l'intervalle subsistant entre la partie en décrochement 210 et la surface avant 11 du vantail 1 permet ainsi de dé- gager le cavalier 4 par desserrage de sa vis 5 et de le coulisser sur la bran- che verticale 21 dans la direction YY ou de coulisser la patte 31 du noeud dans la direction horizontale XX. Les retours 42 du cavalier 4 sont réalisés de manière à coiffer les bords de la patte 31 du noeud. Pour favoriser l'accrochage et renforcer le blocage relatif de l'équerre 2 et du noeud 3, la surface du côté inférieur 422 du retour 42 tournée vers le dos 25 de la partie en décrochement 210 peut comporter des aspérités 423 par exemple en forme de dents ou de crans dirigés horizontalement ou verticalement de façon à s'incruster par serrage dans le dos 25 de la partie de décrochement 210. Cette forme d'aspérité 423 est représentée à échelle agran-25 die à la figure ID qui montre la partie ZA de la figure 1C. Les dents ou crans sont dirigés ici dans le sens du côté inférieur 422. Dans ce mode de réalisation, pour améliorer l'accrochage, la face arrière ou dos 25 de la partie de décrochement 210 de la branche verticale 21 comporte également des aspérités en forme de crans transver- saux. La vue de détail agrandie de la figure 1E montre l'imbrication des dents 423 du côté inférieur 422 du retour 42 venant sous la partie en décrochement 210 et dans les dents du dos 25. La sec- tion des dents peut être relativement importante de manière à assurer le calage des deux pièces 2, 3 l'une par rapport à l'autre. Les crans du dos de la partie en décrochement 210 sont ici plus grands que ceux 423 du côté inférieur 422 du cavalier 4 et le rapport des dimensions correspond de préférence à un multiple de manière permettre un bon accrochage des crans les uns dans les autres. La vue de détail de la figure 1 F montre une variante de réalisation dans laquelle seul le côté inférieur 422 du passage 420 du cavalier 4 comporte des dents ou crans qui s'incrustent dans le dos 5 de la partie en décrochement 210. Les figures 2A-2B montrent un second mode de réalisation de l'invention qui diffère de celui de la figure 1 par la réalisation de la vis 5A bloquant le cavalier 4 avec la patte 31 du noeud et la partie en décrochement 210 de la branche verticale de l'équerre. La zone 2A entourée d'un cercle est représentée agrandie à la figure 2B. La vis 5A assurant le blocage est une vis creuse munie d'un canon de perçage 51 permettant, une fois l'assemblage solidarisé, de percer à travers la patte 31 du noeud et la partie en décrochement 210 de la branche verticale 21 pour le per- cage et placer une vis ou un rivet. Les figures 3A, 3B, 3C, montrent un troisième mode de réalisation de l'invention, ce mode de réalisation se distingue des précédents principalement par la structure du cavalier 4C (figure 3C). Ce cavalier 4C est réalisé sous la forme d'une pièce de tôle pliée à partir d'un flanc plat, dans lequel on découpe les deux passages 420C qui se trouveront, après pliage, dans les retours 42C bordant le corps 41C du cavalier 4C. Par emboutissage et découpe on réalise facilement non seulement les passages 420C mais également les dents 423C bordant le côté inférieur 422C du retour 42C destiné à venir sous la partie en décrochement 210C. Les dents 423C sont dirigées dans la direction de l'épaisseur de la pièce de tôle si bien qu'après repliage des bords formant les retours 42C, les dents ont l'orientation de la branche verticale 21C. Cette forme de dents 423C est pratique à réaliser puisqu'elle s'obtient au cours de la même opération que celle par laquelle on réalise l'ébauche de cavalier dans le flanc plat, avant le repliage des retours. Le corps 41C du cavalier 4C comporte ici trois perçages, un perçage central taraudé 43C qui permet le serrage au moins provisoire de l'assemblage et deux perçages 44c pour le blocage une fois la penture installée et réglée. L'ensemble est fixé définitivement à l'aide de vis non représentées placées dans les deux orifices 44C du corps du cavalier, et qui traversent ces perçages réalisés ensuite dans la patte 31C et la partie en décrochement 210C, pour se limiter à cette traversée ou continuer jus-que dans le vantail. Pour éviter de visser dans le vantail il est possible d'utiliser des écrous placés dans l'intervalle subsistant entre le dos de la partie en décrochement 210C et la surface avant du vantail. Mais à la place de vis il est également possible d'utiliser des 5 rivets aveugles pour serrer l'assemblage formé par le cavalier 4, la patte 31 du noeud et la branche 21 de l'équerre. L'utilisation de rivets aveugles offre ici également l'avantage de bloquer l'assemblage sans avoir à percer le vantail. Cet avantage est très important par la réduction du temps d'installation et de réglage qu'il procure surtout si le vantail est en matière plastique renforcée par des inserts en inox. Le même avantage existe pour corriger le réglage ou le modifier ultérieurement. Dans aucun cas il n'y aura à percer le vantail et en cas de modification il ne reste pas de trace de perçage. Les figures 4A, 4B, 4C montrent un quatrième mode de réalisation de l'invention. Cette penture se distingue de celle des figures 3A-3C par la platine 6 munie de taraudages 61 et qui complète le cavalier 4C en venant s'appliquer contre le dos de la partie en décrochement 210. La mise en place se fait comme dans les modes de réalisation précédents: l'équerre 2 est vissée au vantail 1 qu'on installe à son emplacement dans la feuillure de l'ouverture du bâtiment, l'oeil 32 du noeud 3 étant engagé sur le doigt du gond et le cavalier desserré 4C. Une fois le vantail 1 calé à la bonne position par rapport à l'ouverture qui le reçoit, on bloque l'assemblage par la vis 5 du cavalier 4C. Ensuite, on perce la patte 31 du noeud et la partie en décrochement 210 de la branche verticale 21 de l'équerre par un ou de préférence deux trous à travers ceux 44C du cavalier. Ensuite, on glisse dans l'intervalle libre, derrière la partie en décrochement 210, entre les deux retours 42, la platine 6 dont les taraudages 61 seront ainsi alignés sur les deux trous de perçage 44C du corps 41C du cavalier 4C. Puis on met en place deux vis 7 et on serre l'assemblage. En cas d'erreur de réglage il est possible de corriger en dé-plaçant l'équerre par rapport au noeud et par suite l'intersection de ces deux pièces constituées par le cavalier. Les nouveaux perçages pourront se faire sans difficulté dans la branche de l'équerre et/ ou dans la patte du noeud en utilisant les perçages 44C du cavalier. Même si les nouveaux perçages sont très voisins des anciens perçages dans l'équerre et le noeud, ces perçages se traduiront par une ovalisation ou un allongement des ori- fices déjà réalisés sans que cela ne modifie les orifices 44C du cavalier et 2889237 io les taraudages 61 de la platine 6. Là encore, le vantail ne sera pas touché puisqu'il n'est pas nécessaire de le percer ou de modifier les perçages. Les économies de temps d'installation et de réglage et la facilité de ces opérations, déjà évoquées ci-dessus sont des avantages importants que procure également cette solution. Les mêmes remarques s'appliquent à une modification du réglage que pourrait nécessiter l'affaissement du vantail du fait de son vieillissement. io
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Penture comprenant une équerre (2) fixée au vantail, ayant une branche verticale (21), un noeud (3) et un cavalier (4) coiffant l'assemblage de la branche verticale (21) et du noeud (3).La branche verticale (21) comporte un décrochement (210) entre ses extrémités pour former un intervalle par rapport à la surface du vantail.Le cavalier (4) se compose d'un corps (41) coiffant la patte (31) du noeud et la branche verticale (21) en se poursuivant sur les côtés associés à la branche verticale par deux retours (42) formant deux passages traversés par le décrochement (210).Le corps (41) du cavalier (4) a un taraudage muni d'une vis de blocage (5) pour s'appliquer contre la patte (31) du noeud (3) et appliquer celle-ci contre la branche (21) de l'équerre (2) et bloquer l'assemblage.
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1 ) Penture réglable pour le ferrage d'un vantail de porte ou de volet comprenant - une équerre fixée au vantail, ayant une branche verticale, un noeud formé d'un oeil et d'une patte, l'oeil étant destiné à être engagé sur le doigt du gond, - un cavalier coiffant l'assemblage de la branche verticale et du noeud en assurant leur maintien perpendiculaire l'un par rapport à l'autre et leur réglage horizontal et vertical, caractérisée en ce que - la branche verticale (21) de l'équerre (2) dont les extrémités (211, 212) sont fixées au vantail (1), comporte un décrochement (210) entre ses extrémités pour former un intervalle par rapport à la surface (11) du vantail (1), - le cavalier (4) se compose d'un corps (41) coiffant la patte (31) du noeud et la branche verticale (21) de l'équerre (2) en se poursuivant sur les côtés associés à la branche verticale par deux retours (42) formant deux passages (420) traversés par le décrochement (210) de l'équerre, chaque passage (420) étant délimité par deux côtés bordant la partie en décrochement (210) et un côté inférieur (422) passant sous la partie en décrochement (210), et le corps (41) du cavalier (4) a un taraudage (43) muni d'une vis de blocage (5) pour s'appliquer contre la patte (31) du noeud (3) et appliquer celle-ci contre la branche (21) de l'équerre (2) pour bloquer l'assemblage équerre (2), noeud (3), cavalier (4). 2 ) Penture réglable selon la 1, caractérisée en ce que la surface du côté inférieur (222) du retour (42) s'appliquant contre le dos 30 (25) du décrochement (210) de l'équerre comporte des aspérités (423). 3 ) Penture réglable selon la 2, caractérisée en ce que les aspérités ont une forme de dents longitudinales (423) ou transversales 35 (423C). 4 ) Penture réglable selon la 1, caractérisée en ce que le dos (25) de la partie en décrochement (210) comporte des aspérités. 5 ) Penture réglable selon la 1, caractérisée en ce que le cavalier (4C) est formé d'un flanc de tôle embouti et découpé y compris les deux passages (420C) dont les deux extrémités sont repliées pour former les retours (42C). 6 ) Penture réglable selon la 1, 1 o caractérisée en ce que le corps (41) du cavalier (4) comporte, outre le taraudage (43) de la vis de blocage (5), deux orifices (44) pour recevoir des vis ou des rivets mis en place après réglage et blocage de la vis (5) puis perçage de la branche verticale (21) de l'équerre (2) et de la patte (31) du noeud (3). 7 ) Penture réglable selon la 6, caractérisée en ce qu' elle comporte une platine (6) destinée à se loger dans l'intervalle de la partie en décrochement (210) entre la patte (31) du noeud (3) et la surface (11) 20 du vantail (1), cette platine (6) étant munie de taraudages (61) alignés sur les orifices (44) des vis du corps (41) du cavalier (4) pour recevoir les vis une fois l'assemblage positionné, et bloquer la branche (21) de l'équerre et la patte (31) du noeud percés en partant des orifices (44) du cavalier (4) et de préfé- rence avant mise en place de la platine (6).
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E
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E05
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E05D
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E05D 7
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E05D 7/04
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FR2895918
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE MELANGE DE DEUX FLUIDES
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L'invention concerne un procédé et un dispositif permettant de mélanger dans l'atmosphère deux fluides dont l'un est amené sous pression par un tuyau d'alimentation et l'autre est amené à pression atmosphérique. Ce second fluide est le plus souvent de l'air présent en abondance sur le lieu du mélange. Il est connu que la réalisation d'un mélange de deux fluides nécessite le plus souvent une mise sous pression préalable de ceux-ci. Certains procédés connus de l'état de l'art consistent simplement à faire circuler les deux fluides dans un tuyau commun et à exploiter les effets des turbulences mécaniques pour réaliser le mélange. D'autres dispositifs connus consistent à amener dans une même enceinte les deux fluides sous pression, l'enceinte ayant une sortie débouchant dans l'atmosphère. Ces dispositifs portent le nom de buses lorsque la sortie est de faible dimension. Ces dispositifs connus utilisent souvent l'effet dit Venturi qui consiste à utiliser l'énergie cinétique d'un gaz sous pression débouchant d'un petit orifice pour créer une dépression aspirant l'autre fluide. Dans le cas de pistolets à peinture par exemple, l'énergie cinétique de l'air comprimé débouchant dans l'atmosphère crée une dépression en sortie de buse qui aspire le liquide chargé de pigments. Les systèmes mettant en oeuvre l'effet Venturi présentent l'avantage de n'imposer une mise sous pression qu'à un seul des deux fluides à mélanger, l'autre étant à pression atmosphérique. Ces dispositifs sont de faible performance car l'écart de pression entre celle du fluide ainsi aspiré et l'atmosphère est faible. Pour obtenir un mélange performant il convient d'effectuer le mélange sous une pression élevée eut égard à celle de l'atmosphère. Il convient donc d'amener les deux fluides sous pression avant d'en effectuer le mélange. Dans le cas par exemple des carburateurs de moteurs à combustion modernes sont injectés sous pression à la fois l'air et le carburant. Dans un autre exemple, celui de l'humidification de l'air par l'eau, il est courant d'alimenter les buses par un double système d'alimentation, l'une amenant l'eau sous pression et l'autre l'air comprimé. Mais alimenter sous pression les deux fluides conduit à des réalisations complexes car deux dispositifs de pressurisation et deux organes d'alimentations, généralement des tuyaux, sont nécessaires. L'invention porte sur un procédé et un dispositif permettant de mélanger de manière efficace dans l'atmosphère deux fluides dont un est amené sous pression et l'autre est amené à pression atmosphérique. Elle consiste à ponctionner une partie de l'énergie mécanique véhiculée par le fluide sous pression et à utiliser cette énergie ponctionnée pour élever la pression du deuxième fluide avant d'effectuer un mélange débouchant en final dans l'atmosphère. L'invention trouve une application notamment lorsque l'on veut vaporiser de l'eau dans l'air a fin d'humidification ou de climatisation. La description du procédé selon l'invention est faite en référence à la figure 1. Le fluide sous pression - désigné fluide primaire - est amené par le conduit (1). Le fluide à pression atmosphérique - désigné fluide secondaire - est amené par le conduit (2). Un récupérateur d'énergie (3) ponctionne une partie de l'énergie mécanique véhiculée par le fluide primaire, ce qui induit une diminution de sa pression ou de son débit. L'énergie récupérée est transmise sous forme mécanique, pneumatique ou électrique, par des moyens (5) au compresseur (4). Le compresseur (4) élève la pression du fluide secondaire entrant par le conduit (2) et ressortant par le conduit (7). Le fluide primaire véhiculé par le conduit (6) et le fluide secondaire véhiculé par le conduit (7) sont amenés dans une enceinte commune (8) dans laquelle se produit le mélange. Le mélange ainsi effectué sort du dispositif par l'orifice (9) qui débouche dans l'atmosphère. Le mélangeur (8) est couramment appelé buse lorsqu'il s'agit de mélanger un liquide avec un gaz, le plus souvent de l'eau avec de l'air. On parle dans ce cas de vaporisation. Selon un mode élaboré de l'invention, des vibrations mécaniques sont appliquées aux fluides transitant dans les conduits (6) et (7) respectivement, au moyen de générateurs de vibrations (10) et (11) respectivement, dans le but d'améliorer l'efficacité du mélange dans le mélangeur (8). Le spectre de vibration peut être choisi en fonction des fluides et de leurs débits. Les générateurs de vibrations (10) et (11) peuvent être réalisés par différents moyens connus de l'état de l'art, par exemple par une membrane ou une lame entrant en résonance sous l'effet de la circulation du fluide, par un dispositif en forme de sifflet, ou encore par un matériau piezo électrique alimenté par un dispositif électronique. Les avantages du procédé selon l'invention sont les suivants : • Le mélange des deux fluides peut se faire avec une bonne efficacité puisque les fluides sont présentés à l'entrée du mélangeur (8) à des niveaux de pressions que l'on peut choisir par conception bien supérieures à la pression atmosphérique présente en sortie du mélangeur (8) ; • La réalisation des dispositifs (1) et (2) amenant les fluides est facilitée puisqu'un seul des deux fluides est amené sous pression, l'autre étant à pression atmosphérique. Pour certaines applications le fluide secondaire est l'air ambiant ce qui facilite encore plus la réalisation ; • L'utilisation d'un dispositif selon l'invention est facilitée par le fait que le fonctionnement se pilote par le contrôle du débit du seul fluide primaire ; • Le transformateur d'énergie (3) qui ponctionne une partie de l'énergie véhiculée par le fluide dans le conduit (1) peut assurer de surcroît une fonction de régulation de pression en fournissant une pression régulière en (6) même si la pression en (1) est irrégulière ; • Les moyens (3), (4), (5) peuvent être réalisés de manière à générer les vibrations dans les fluides dans les conduits (6) et (7), ce qui évite de prévoir des moyens spécifiques (10) et (11) pour créer ces vibrations. • Il est possible d'effectuer des mesures à l'entrée du conduit (2), par exemple de température ou d'humidité, afin d'effectuer une régulation de débit fonction des valeurs mesurées. Nous allons présenter trois exemples de réalisations selon l'invention, en référence aux figures 2, 3 et 4. Selon une première réalisation de l'invention présentée par la figure 2, le fluide primaire est introduit par le conduit (1) à haute pression. Le mouvement du fluide actionne une turbine (3) qui entraîne un axe (5). Les pales de la turbine (3) peuvent être conçues de manière a induire des vibrations mécaniques sur le fluide, ce qui assure la fonction (10). Pour cela il est possible par exemple de réaliser des pâles présentant des aspérités ou des rainures, ou simplement de concevoir une turbine en forme de roue à aubes. Il est possible de concevoir une turbine (3) de grande inertie afin de maintenir une pression sensiblement régulière au niveau du conduit (6). L'axe (5) actionne un compresseur rotatif (4) dont la fonction est d'élever la pression du fluide secondaire (2) prélevé à pression atmosphérique. Le fluide secondaire ainsi comprimé ressort par le conduit (7). Les pales du compresseur (4) peuvent être conçues de manière à provoquer des vibrations mécaniques dans le fluide secondaire. Les fluides primaire et secondaire sous pression, et soumis le cas échéant à des surpressions vibratoires, sont amenés dans la buse de mélange (8) qui dispose d'un orifice (9) débouchant dans l'atmosphère. Selon une seconde réalisation de l'invention illustrée par les figures 3 et 4, les fonctions de récupération d'énergie (3), de compression (4) et de transmission (5) sont réalisées au moyen d'un piston placé à l'intérieur d'un cylindre. Le piston sépare le cylindre en deux chambres (13) et (15) à l'intérieur desquelles transitent les fluides respectivement primaire et secondaire. Le piston est soumis à la force de rappel d'un ressort. Le fonctionnement de cette seconde réalisation de l'invention s'effectue de manière cyclique, chaque cycle étant composé de deux phases expliquées ci-après en référence respectivement aux figures 3 et 4. Dans la figure 3, représentant la première phase, une vanne (12) en position fermée empêche le fluide primaire (1) de pénétrer dans la chambre (13), et une vanne (18) ouverte autorise le fluide secondaire à pénétrer dans la chambre (15). Le ressort (5) supposé comprimé se détend et pousse le piston (3) vers le bas, ce qui conduit à refouler le fluide primaire présent dans la chambre (13) vers le conduit (6) en passant à travers la valve (14) ouverte. Le mouvement du piston (4) aspire le fluide secondaire et le fait pénétrer dans la chambre (15) via une soupape (18). La soupape (18) est conçue de telle manière qu'elle permet l'introduction dans la chambre (15) du fluide secondaire par le conduit (2) mais pas sa sortie par le même conduit (2). Durant cette première phase de fonctionnement la soupape (17) est maintenue fermée. Dans la figure 4, représentant la seconde phase de fonctionnement, l'ouverture de la vanne (12) et la fermeture de la vanne (14) permet au fluide (1) de remplir la chambre (13). Le piston (4) est alors poussé par le fluide primaire sous pression, le ressort se comprime, et le fluide secondaire introduit dans la chambre (15) durant la phase précédente est évacué vers le conduit (7) via la vanne (17) ouverte, la vanne (18) étant fermée. L'alternance des première et seconde phases fait que les fluides primaire et secondaire sont amenés alternativement sous pression, et ce de manière cyclique, au sein de la buse de mélange (8). L'ouverture et la fermeture des vannes est pilotée par un dispositif de contrôle externe à l'invention, non représenté sur les figures. La période des cycles se traduit directement en période des vibrations mécaniques appliquées aux fluides pour faciliter leur mélange. Selon une variante de cette seconde réalisation, le piston et le ressort sont remplacés par une simple membrane élastique étanche placée à l'intérieur du cylindre. Le dispositif fonctionne correctement dès lors que la période des cycles d'ouverture et de fermeture des vannes est choisie de manière compatible avec l'élasticité et l'inertie de la membrane. Une membrane rigide imposera des périodes courtes alors qu'une membrane souple autorisera des périodes relativement longues. Une troisième forme de réalisation de l'invention est présentée en référence aux figures 5 et 6, qui présente chacune une phase du fonctionnement. Cette réalisation met en oeuvre deux pistons et un ressort. L'intérêt par rapport au second mode de réalisation réside dans les capacités offertes ici de concevoir des dispositifs de mélanges de fluides nécessitant des débits ou des pressions différents. Le mouvement vers le bas du piston est présenté par la figure 5 tandis que la remontée de ce dernier est décrite dans la figure 6. Dans la figure 5, une vanne fermée (12) empêche le fluide primaire (1) de pénétrer dans la chambre (13). Le ressort (5) se détend en repoussant le piston (3) vers le bas. Ce dernier refoule le fluide primaire dans le conduit (6) en passant à travers la valve (14) qui est ouverte. Le mouvement vers le bas du piston (4) ouvre la soupape (18) afin de remplir la chambre (15) du fluide (2). La soupape (17) est fermée pour éviter toute fuite du fluide secondaire (2) pressurisée dans le conduit (7). Dans la figure 6, l'ouverture de la vanne (12) et la fermeture de la vanne (14) permet au fluide (1) de remplir la chambre (13) afin de repousser le piston (4) vers le haut et comprimer dans la chambre (15) le fluide (2) grâce à la vanne (17) qui pressurise le conduit (7) alimentant la buse de mélange (8). La pression du fluide primaire (1) est supposée suffisante pour repousser le piston (4) malgré l'action contraire du ressort (5). Le mouvement alternatif des pistons (3) et (4) crée de surcroît des impulsions vibratoires dans les fluides ce qui favorise leur mélange. Une variante de ce troisième mode de réalisation consiste à remplacer les pistons et ressort par des membranes élastiques étanches reliées mécaniquement entre elles. Les trois réalisations indiquées ci-avant ne sont pas limitatives, d'autres réalisations étant permises dans le cadre de la même invention
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Procédé et dispositif de mélange de deux fluides avant rejet dans l'atmosphère, l'un étant amené à pression atmosphérique l'autre étant amené sous une pression supérieure à celle-ci, caractérisé en ce qu'une partie de l'énergie cinétique du fluide amené sous pression est utilisée pour élever la pression de l'autre fluide avant d'effectuer le mélange
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1. Procédé de mélange de deux fluides avant rejet dans l'atmosphère, l'un étant amené à pression atmosphérique l'autre étant amené sous une pression supérieure à la pression atmosphérique, caractérisé en ce qu'une partie de l'énergie cinétique du fluide amené sous pression supérieure à la pression atmosphérique est extraite et utilisée pour élever la pression de l'autre fluide avant d'effectuer le mélange. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le fluide à pression atmosphérique est l'air ambiant et le fluide à pression supérieure à la pression atmosphérique est de l'eau. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que des vibrations mécaniques sont appliquées aux deux fluides avant leur mélange afin d'augmenter l'efficacité de celui-ci. 20 4. Dispositif de mélange de deux fluides avant rejet dans l'atmosphère, l'un étant amené à pression atmosphérique l'autre étant amené sous une pression supérieure à la pression atmosphérique, caractérisé en ce qu'une partie de l'énergie cinétique 25 du fluide amené sous pression supérieure à la pression atmosphérique est extraite et utilisée pour élever la pression de l'autre fluide avant d'effectuer le mélange. 5. Dispositif de mélange de deux fluides selon la 4 30 caractérisé en ce que l'extraction d'énergie du fluide amené sous pression supérieure à la pression atmosphérique s'effectue au moyen d'une turbine entraînée par celui-ci, l'arbre de ladite turbine ainsi mis15en rotation servant à entraîner un compresseur placé sur le trajet du fluide à pression atmosphérique, ce qui a pour effet d'élever la pression de celui-ci. 6. Dispositif de mélange de deux fluides selon la 4 caractérisé en ce que l'extraction d'énergie du fluide amené sous pression supérieure à la pression atmosphérique s'effectue au moyen de deux pistons de diamètres différents, mécaniquement solidaires entre eux, fermant chacun une chambre à l'intérieur de laquelle transite l'un des fluides, d'un ressort rappelant les pistons à une position de repos, de vannes placées en entrée et en sortie de chacune des chambres, et d'un dispositif de contrôle de l'ouverture et de la fermeture des vannes. 7. Dispositif de mélange de deux fluides selon la 4 caractérisé en ce que l'extraction d'énergie du fluide amené sous pression supérieure à la pression atmosphérique s'effectue au moyen d'une membrane élastique placée dans une cavité, ladite membrane séparant la cavité en deux chambres à l'intérieur desquelles transitent respectivement l'un et l'autre des fluides, de vannes placées en entrée et en sortie de chacune des chambres, et d'un dispositif de contrôle de l'ouverture et de la fermeture des vannes. 8. Dispositif de mélange de deux fluides selon la 4 caractérisé en ce que la récupération de l'énergie du fluide amené sous pression supérieure à la pression atmosphérique s'effectue au moyen de deux membranes élastiques de diamètre différents, les membranes étant reliées entre elles par une liaison mécanique rigide, chaque membrane refermant une chambre à l'intérieur de laquelle transite l'un des fluides, de vannes placées en entrée et en sortie de chacune des chambres, et d'un dispositif de contrôle de l'ouverture et de la fermeture des vannes. 9. Dispositif de mélange de deux fluides selon l'une quelconque des 4 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend une source de vibrations mécaniques qui sont appliquées aux deux fluides avant leur mélange afin d'améliorer l'efficacité de celui-ci. 10. Dispositif de mélange de deux fluides selon la 9 caractérisé en ce que la source de vibrations mécaniques est réalisée par les cycles d'ouverture et de fermeture des vannes.10
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B
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B01
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B01F
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B01F 3,B01F 13
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B01F 3/04,B01F 13/06
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FR2902199
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A1
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DISPOSITIF DE VOIRIE A TRANSPONDEUR.
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La présente invention concerne un dispositif de voirie, du type comprenant - une pièce de voirie, telle qu'un tampon, dans laquelle est ménagée un orifice de réception, - un transpondeur, et - un élément de liaison du transpondeur à la pièce de voirie inséré dans l'orifice de réception, l'élément de liaison comprenant un corps de base, le corps de base étant muni d'organes de fixation principaux de l'élément de liaison à la pièce de voirie et d'un logement du transpondeur, le corps de base définissant également un axe central L'invention s'applique en particulier aux regards de chaussée ou de trottoirs destinés à la fermeture de cheminées d'accès à des réseaux d'eau souterrains, aux trappes de fermeture des chambres techniques d'accès à des réseaux câblés souterrains, mais également aux grilles pour l'absorption et l'évacuation des eaux usées ou pluviales ainsi qu'aux grilles servant à la protection des arbres. On connaît du brevet français FR-A-2 844 813 un dispositif de voirie qui est muni d'un transpondeur. Le transpondeur est fixé au couvercle du dispositif de voirie par l'intermédiaire d'un bouchon de liaison qui est inséré dans un orifice de réception ménagé dans le couvercle du dispositif de voirie. Afin d'ancrer le bouchon de liaison dans le couvercle, celui-ci comporte trois ergots disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre par rapport à un axe central vertical du bouchon. Les ergots font saillie strictement radialement vers l'extérieur afin de pouvoir s'appuyer sur la surface inférieure du couvercle. Bien que la retenue du bouchon décrit dans ce document est assurée, l'invention a pour but d'augmenter 2 encore la retenue du bouchon de liaison dans le dispositif de voirie. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de voirie du type indiqué, caractérisé en ce que les organes de fixation principaux comprennent au moins un premier ergot principal qui fait saillie sur le corps de base et qui, à l'état non monté, s'étend selon une direction inclinée par rapport à l'axe central. Selon des modes particuliers de réalisation, le 10 dispositif selon l'invention comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les organes de fixation principaux comprennent un second ergot principal qui fait saillie sur le corps de base et qui, à l'état non monté, s'étend selon une direction 15 inclinée par rapport à l'axe central, et le second ergot principal est axialement décalé dudit premier ergot principal ; - le ou chaque organe de fixation principal a une extrémité libre avec une contre-dépouille radiale par 20 rapport au corps de base, de telle sorte que cette extrémité libre se rapproche radialement du corps de base lors de l'insertion de l'élément de liaison dans l'orifice de réception ; - les organes de fixation principaux comprennent au 25 moins un ergot principal supplémentaire décalé circonférentiellement dudit premier ergot principal par rapport à l'axe central ; - l'ergot principal supplémentaire est symétrique du premier ergot principal par rapport à l'axe central ; 30 - le corps de base comporte un méplat sur lequel est situé le ou plusieurs des organes de fixation principaux ; - le dispositif comporte des organes de fixation secondaires comprenant au moins un ergot secondaire ayant 3 une surface inclinée par rapport à l'axe central, et cet ergot secondaire est sans contre-dépouille radiale ; - la section transversale de chaque ergot secondaire est en forme de trapèze ou en forme de triangle ; - l'élément de liaison comporte une tête radialement élargie par rapport au corps de base, et les organes de fixation principaux sont inclinés par rapport à l'axe central suivant une direction s'écartant de cet axe dans le sens dirigé vers la tête ; - les organes de fixation secondaires sont inclinés par rapport à l'axe central suivant une direction s'écartant de cet axe dans le sens dirigé vers la tête ; - la tête a une surface extérieure bombée convexe, dirigée à l'opposée du corps de base ; - l'orifice de réception forme un épaulement, et la tête s'applique contre cet épaulement ; - l'orifice de réception définit une surface interne, et au moins un des ergots principaux s'applique contre cette surface interne ; et - le dispositif de voirie comprend un cadre et un élément de recouvrement, et la pièce de voirie est formée par le cadre ou par l'élément de recouvrement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 montre en coupe axiale deux variantes d'un dispositif de voirie selon l'invention; -la Figure 2 montre une vue en perspective du 30 bouchon de liaison selon l'invention ; - la Figure 3 montre une vue de côté du bouchon de liaison de la Figure 2; et - la Figure 4 montre une vue en coupe selon la ligne A-A de la Figure 3. 4 La Figure 1 montre en coupe deux variantes d'un dispositif de voirie selon l'invention, désigné par la référence générale 2. Le dispositif de voirie 2 comprend un cadre 4 muni d'un rebord d'appui 6, et un couvercle 8 qui, à l'état fermé du dispositif de voirie 2, prend appui sur le rebord d'appui 6. Le cadre 4 et le couvercle 8 sont de préférence fabriqués en fonte, notamment en fonte ductile. Le couvercle 8 a une surface inférieure 8A et une surface supérieure 8B qui affleure à l'état fermé la face supérieure du cadre 4 et une surface de sol. Le dispositif de voirie 2 selon l'invention peut comporter des couvercles 8 ayant différentes épaisseurs. Ainsi, ou une située le couvercle 8 peut avoir une épaisseur maximale E, épaisseur minimale e, ou avoir une épaisseur qui est entre ces deux épaisseurs E et e. La moitié gauche de la Figure 1 montre la variante avec un couvercle 8 ayant une épaisseur maximale E, tandis que la moitié droite de la Figure 1 montre le couvercle 8 ayant une épaisseur minimale e. Un orifice de réception 10 est ménagé dans le couvercle 8, définissant une surface interne 12 ainsi qu'une partie élargie formant un épaulement d'appui 14. Le dispositif de voirie 2 est également muni d'un transpondeur 16, ainsi que d'un élément de liaison du transpondeur 16 au couvercle 8, sous forme d'un bouchon de liaison 18 qui est inséré dans l'orifice de réception 10 du couvercle 8 et qui renferme le transpondeur 16. Associé à un dispositif de lecture approprié, le transpondeur 16 permet la gestion du dispositif de voirie auquel il est fixé, notamment les opérations de maintenance du dispositif de voirie, et/ou la gestion du réseau d'eau ou du réseau câblé auquel le dispositif de voirie donne accès. Le transpondeur 16 est de préférence un transpondeur passif du type RFID. Le bouchon de liaison 18 est réalisé en une matière amagnétique et électriquement isolante, cette matière 5 absorbant par ailleurs les chocs et vibrations de manière à protéger le transpondeur 16 des perturbations auxquelles pourrait être soumis le couvercle 8. Comme ceci est visible sur la Figure 2, le bouchon de liaison 18 comporte un corps de base 20 de forme générale cylindrique à section de cercle s'étendant selon un axe central X-X et une tête radialement élargie 22 par rapport au corps de base 20. Le corps de base cylindrique 20 du bouchon 18 présente deux méplats 24 diamétralement opposés, chaque méplat 24 étant muni d'une paire d'ergots de fixation principaux 26, flexibles et venus de matière avec le corps de base 20. Plus particulièrement, chaque paire d'ergots principaux flexibles 26 comporte un premier ergot principal supérieur 26 et un deuxième ergot principal inférieur 26, décalés l'un de l'autre axialement selon l'axe central X-X et alignés circonférentiellement selon l'axe central X-X. Les ergots principaux 26 ont la forme de lèvres dirigées vers la tête 22 du bouchon et sont flexibles essentiellement dans le sens tendant à les rapprocher du corps de base 20, facilitant ainsi l'insertion du bouchon de liaison 18 dans l'orifice 10 du couvercle 8. Chaque ergot principal 26 présente ainsi une extrémité solidaire du corps de base 20 et une extrémité libre 28 dirigée vers la tête 22, et délimite une contre-dépouille 30 radiale par rapport au corps de base 20, l'épai-sseur de l'ergot principal 26 diminuant de l'extrémité solidaire du corps de base 20 vers l'extrémité libre 28. A l'état non monté, chaque ergot principal 26 s'étend selon une direction inclinée par 6 rapport à l'axe central X-X en s'écartant de cet axe X-X dans le sens dirigé vers la tête 22. Il est particulièrement bien visible sur le Figure 3 que les deux paires d'ergots principaux 26 sont décalées circonférentiellement et sont symétriques par rapport à l'axe central X-X. En outre, le bouchon de liaison 18 porte deux paires d'ergots de fixation secondaires 32, symétriques par rapport à l'axe central X-X et décalées de 90 par rapport aux deux paires d'ergots de fixation principaux 26. Plus particulièrement, chaque paire d'ergots de fixation secondaires 32 comporte un premier ergot secondaire supérieur 32 et un second ergot secondaire inférieur 32, décalés l'un de l'autre axialement selon l'axe central X-X et alignés circonférentiellement selon cet axe X-X. Chaque ergot de fixation secondaire 32 a une surface 34 inclinée par rapport à l'axe central X-X en s'évasant de cet axe X-X dans le sens dirigé vers la tête 22. Comme ceci est illustré sur la Figure 4, qui montre le bouchon de liaison 18 en coupe, les ergots de fixation secondaires 32 sont sans contre-dépouille radiale. Plus particulièrement, la section transversale de chaque ergot secondaire 32 est en forme de triangle. Selon une variante non représentée, la section transversale peut également être en forme de trapèze. Ainsi, les ergots de fixation secondaires 32 ont une résistance à la compression radiale plus importante que celle des ergots principaux 26. On notera que le bouchon de liaison 18 est parfaitement centré dans l'orifice 10 du couvercle 8 en raison de la symétrie des deux paires d'ergots principaux 26 et des deux paires d'ergots secondaires 32 par rapport à l'axe central X-X, et grâce au décalage circonférentiel de 90 entre les paires d'ergots principaux 26 et les paires d'ergots secondaires 32. Il en résulte un centrage du 7 transpondeur 16 dans son logement du bouchon 18, le transpondeur étant alors positionné de manière parfaitement perpendiculaire à la surface supérieure 8B du couvercle, ce qui a pour effet d'assurer une diffusion optimale du champ magnétique entourant le transpondeur et de permettre ainsi une liaison par ondes avec un récepteur. On voit également sur la Figure 4 que la tête 22 comporte une surface extérieure 36, qui est dirigée à l'opposé du corps de base 20, et qui est bombée et convexe. Cette surface extérieure 36 s'étend sur au moins 90% de la surface de la projection axiale selon l'axe X-X de la tête 22. En conséquence, cette surface extérieure 36 empêche l'accumulation de saletés et d'autres détritus sur le bouchon de liaison 18 et empêche les eaux pluviales de stagner sur la face supérieure du bouchon de liaison 18. Ainsi, la fiabilité du dispositif de voierie 2 est augmentée. De plus, la tête 22 s'applique contre l'épaulement 14 à l'état monté. En variante non représentée, on peut avantageusement ménager des rainures radiales dans la surface intérieure de la tête 22, c'est-à-dire dans la surface qui s'applique contre l'épaulement 14. Ces rainures radiales sont destinées à faciliter la flexion de la tête 22 pour permettre aux ergots de fixation principaux 26 de venir se positionner sous la surface inférieure 8A du couvercle. Lors de l'insertion du bouchon de liaison 18 dans l'orifice 10 traversant ménagé dans le couvercle 8 d'épaisseur minimale e, les ergots de fixation principaux 26 sont tout d'abord repliés vers le corps de base 20 lors du franchissement de l'orifice traversant 10. Puis, les ergots principaux 26 reprennent leur forme initiale par relâchement élastique, après avoir franchi l'orifice 10. En position finale, l'extrémité libre 28 des ergots de fixation principaux 26 supérieurs est en butée contre la surface 8 inférieure 8A du couvercle 8 et s'oppose au retrait du bouchon de liaison 18. Dans le cas d'un couvercle 8 d'épaisseur maximale E, en position finale, les ergots principaux 26 supérieurs restent comprimés entre la surface interne 12 de l'orifice 10 et font ainsi obstacle au retrait du bouchon de liaison 18 par les forces de frottement, tandis que les ergots principaux 26 inférieurs sont dépliés et viennent en butée par leurs extrémités libres 28 contre la surface inférieure 8A du couvercle 8, s'opposant ainsi au retrait du bouchon de liaison 18. Les ergots de fixation secondaires 32 s'opposent également à l'extraction du bouchon de liaison 18 hors de l'orifice 10. Ainsi, à épaisseur de couvercle minimale e, les ergots secondaires supérieurs 32 viennent en contact avec la surface inférieure 8A du couvercle 8 uniquement lorsque le bouchon 18 est soumis à une force de retrait élevée tendant à provoquer un fléchissement des ergots principaux supérieurs 26 vers le bas, les ergots secondaires supérieurs 32 prenant alors le relais pour s'opposer plus efficacement au retrait du bouchon 18. A épaisseur E de couvercle maximale, les ergots secondaires supérieurs 32 sont fortement comprimés contre la surface interne 12 de l'orifice 10 traversant et s'opposent ainsi au retrait du bouchon 18, en complément de l'action anti-retrait assurée par les ergots principaux 26 flexibles. En résumé, le bouchon de liaison 18 selon l'invention permet d'augmenter sensiblement les forces nécessaires pour retirer le bouchon du couvercle, et s'adapte à différentes épaisseurs de couvercle
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Ce dispositif de voirie comprend une pièce de voirie dans laquelle est ménagé un orifice de réception, un transpondeur, et un élément de liaison. L'élément de liaison comprend un corps de base (20) muni d'organes de fixation principaux (26) de l'élément de liaison à la pièce de voirie et d'un logement du transpondeur. Le corps de base (20) définit un axe central (X-X).Les organes de fixation principaux comprennent un premier ergot principal (26) qui fait saillie sur le corps de base (20) et qui, à l'état non monté, s'étend selon une direction inclinée par rapport à l'axe central (X-X).Application aux regards de chaussée.
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1. Dispositif de voirie, du type comprenant - une pièce de voirie (8), telle qu'un tampon, dans laquelle est ménagée un orifice de réception (10), - un transpondeur (16), et - un élément de liaison (18) du transpondeur (16) à la pièce de voirie (8) inséré dans l'orifice de réception (10), l'élément de liaison (18) comprenant un corps de base (20), le corps de base (20) étant muni d'organes de fixation principaux (26) de l'élément de liaison à la pièce de voirie et d'un logement du transpondeur (16), le corps de base (20) définissant également un axe central (X-X), caractérisé en ce que les organes de fixation principaux comprennent au moins un premier ergot principal (26) qui fait saillie sur le corps de base (20) et qui, à l'état non monté, s'étend selon une direction inclinée par rapport à l'axe central (X-X) . 2. Dispositif de voirie selon la 1, caractérisé en ce que les organes de fixation principaux comprennent un second ergot principal (26) qui fait saillie sur le corps de base (20) et qui, à l'état non monté, s'étend selon une direction inclinée par rapport à l'axe central (X-X), et en ce que le second ergot principal (26) est axialement décalé dudit premier ergot principal (26). 3. Dispositif de voirie selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chaque organe de fixation principal (26) a une extrémité libre (28) avec une contre-dépouille radiale par rapport au corps de base (20), de telle sorte que cette extrémité libre se rapproche radialement du corps de base (20) lors de l'insertion de l'élément de liaison (18) dans l'orifice de réception (10). 10 4. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les organes de fixation principaux comprennent au moins un ergot principal supplémentaire (26) décalé circonférentiellement dudit premier ergot principal (26) par rapport à l'axe central (X-X). 5. Dispositif de voirie selon la 4, caractérisé en ce que l'ergot principal supplémentaire (26) est symétrique du premier ergot principal (26) par rapport à l'axe central (X-X). 6. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps de base (20) comporte un méplat (24) sur lequel est situé le ou plusieurs des organes de fixation principaux (26). 7. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des organes de fixation secondaires comprenant au moins un ergot secondaire (32) ayant une surface (34) inclinée par rapport à l'axe central (X-X), et en ce que cet ergot secondaire (32) est sans contre-dépouille radiale. 8. Dispositif de voirie selon la 7, caractérisé en ce que la section transversale de chaque ergot secondaire (32) est en forme de trapèze ou en forme de triangle. 9. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de liaison comporte une tête (22) radialement élargie par rapport au corps de base (20), et en ce que les organes de fixation principaux (26) sont inclinés par rapport à l'axe central (X-X) suivant une direction s'écartant de cet axe dans le sens dirigé vers la tête (22). 10. Dispositif de voirie selon la 9 prise ensemble avec l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que les organes de fixation secondaires 11 (32) sont inclinés par rapport à l'axe central (X-X) suivant une direction s'écartant de cet axe dans le sens dirigé vers la tête (22). 11. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que la tête (22) a une surface extérieure (36) bombée convexe, dirigée à l'opposée du corps de base (20). 12. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que l'orifice de réception (10) forme un épaulement (14), et en ce que la tête (22) s'applique contre cet épaulement. 13. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice de réception (10) définit une surface interne (12), et en ce qu'au moins un des ergots principaux (26) s'applique contre cette surface interne (12). 14. Dispositif de voirie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un cadre (4) et un élément de recouvrement (8), et en ce que la pièce de voirie est formée par le cadre (4) ou par l'élément de recouvrement (8).
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G,E,F,H
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G01,E02,F16,H01
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G01V,E02D,F16B,H01Q
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G01V 15,E02D 29,F16B 13,H01Q 1
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G01V 15/00,E02D 29/14,F16B 13/00,H01Q 1/12
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FR2894432
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A1
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AMELIORANT DE PANIFICATION
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La présente invention concerne un améliorant de panification, et son utilisation dans un procédé de préparation d'une pâte boulangère à cuire contenant cet améliorant. L'utilisation de la glucono-delta-lactone (GDL) en panification est connue depuis longtemps pour son effet acidifiant dans la pâte. Dans GB-A-2339134, il a été proposé d'utiliser la GDL en combinaison avec un agent levant chimique et un agent de conservation dans la préparation d'une pâte. Les agents levants chimiques sont des mélanges de composés réactifs acides et alcalins qui réagissent lentement pour former du CO2. Bien que les conservateurs soient utilisés dans la conservation d'aliments préparés avec des agents levants chimiques, l'addition supplémentaire de substances réductrices de pH permettant d'augmenter l'efficacité de tout conservateur réduit proportionnellement l'efficacité de l'agent levant chimique du fait des interactions entre les substances réductrices de pH et les composés réactifs alcalins de l'agent levant chimique. GB-A2339134 enseigne un moyen permettant de faire baisser le pH et d'augmenter ainsi l'efficacité des conservateurs et donc la conservation des aliments sans affecter pour autant l'efficacité de l'agent levant chimique. Ce document antérieur enseigne en particulier l'utilisation de la GDL en combinaison avec un agent levant chimique et un conservateur, comme un réactif acide destiné à réduire le pH pour augmenter l'efficacité du conservateur sans affecter le composé réactif alcalin de l'agent levant chimique. La GDL est utilisée comme ingrédient de l'agent conservateur pour augmenter le pourcentage d'acide non dissocié du conservateur, augmentant ainsi son efficacité et, par conséquent, la durée de conservation du produit. Il a également été proposé dans EP-A-0815731 d'utiliser la GDL en tant qu'agent générateur d'acide pour l'obtention d'une pâte fermentée acide. Ce document antérieur décrit l'hydrolyse de la GDL en milieu aqueux pour générer de l'acide gluconique, cette hydrolyse pouvant avoir lieu par exemple grâce à l'eau présente dans la pâte acide non fermentée. II est également connu d'utiliser en boulangerie des farines de levains secs encore appelées farines fermentées déshydratées. L'ajout de ces farines fermentées déshydratées à la pâte apporte une amélioration des qualités organoleptiques et une meilleure conservation du produit cuit. Ces farines fermentées obtenues par déshydratation ou séchage d'un levain ne contiennent plus de microorganismes actifs, mais elles contiennent encore une grande part des arômes formés pendant la fermentation du levain par les bactéries lactiques de levain et de préférence aussi les levures du levain. Ces arômes sont principalement de l'acide lactique, mais aussi les autres arômes de la fermentation du levain. Leur utilisation apporte en particulier au produit cuit un arôme acide fortement apprécié dans certaines catégories de produits cuits. Toutefois, l'incorporation dans la pâte d'une farine fermentée déshydratée n'est pas sans inconvénients. Elle a notamment un effet non négligeable sur la rhéologie de la pâte. On constate en effet que le pétrissage devient difficile : la formation du réseau glutineux nécessaire à la rétention du CO2 produit par la levure est plus lente, voire incomplète. Les pâtes sont à la fois tenaces et poreuses, provoquant des problèmes lors du façonnage, puis sur les pains qui sont moins beaux et moins volumineux. De plus, l'acidité présente pénalise l'action fermentaire de la levure qui, de ce fait, produira moins de gaz, donnant au final des pains de volume inférieur. De façon similaire, l'ajout d'un acide et/ou d'un sel d'acide à la pâte aboutit aux mêmes problèmes rhéologiques que ceux rencontrés lors de l'utilisation de levains secs. Il a été constaté de manière surprenante qu'il est possible de réduire, voire d'éviter les inconvénients liés à l'utilisation d'acides et/ou de sels d'acide dans une pâte par l'ajout de la glucono-delta-lactone (GDL). En particulier, la présente invention montre qu'il est possible de bénéficier des avantages liés à l'utilisation d'une farine fermentée acide et de réduire, voire d'éviter, les problèmes rhéologiques constatés à la fois sur la pâte, mais également sur le produit de panification obtenu par cuisson de ladite pâte, par l'utilisation d'une combinaison d'une farine fermentée acide et de la glucono-delta-lactone (GDL). Il a également été constaté que la présente invention apporte un bénéfice sur les propriétés rhéologiques de la pâte mais également du produit de panification obtenu par cuisson de ladite pâte par l'utilisation d'une combinaison d'un levain sec, liquide ou pâteux et de la GDL. La présente invention concerne un améliorant de panification comprenant un acide et/ou un sel d'acide en combinaison avec de la glucono-delta-lactone. Dans un mode de réalisation particulier, l'améliorant consiste en un acide et/ou un sel d'acide et la glucono-delta-lactone. De préférence, l'acide et/ou le sel d'acide est un préferment acide. On comprend par préferment acide un produit générant ou contenant un ou plusieurs acides choisis dans le groupe comprenant les acides organiques alimentaires, les combinaisons desdits acides, les sels alimentaires desdits acides, les combinaisons desdits sels et les combinaisons d'un ou plusieurs desdits acides avec un ou plusieurs desdits sels, et obtenu par la fermentation d'un substrat contenant de la farine au moyen d'une biomasse, ladite biomasse contenant au moins une bactérie susceptible de produire par fermentation au moins un ou plusieurs acide(s) et/ou leurs sels correspondants. Le préferment acide selon l'invention peut en particulier comprendre au moins un élément choisi dans le groupe consistant en l'acide lactique, les sels d'acide lactique, l'acide acétique, les sels d'acide acétique, l'acide propionique, les sels d'acide propionique, l'acide benzoïque, les sels d'acide benzoïque, l'acide sorbique et les sels alimentaires d'acide sorbique, et les combinaisons de ceux-ci, en particulier les combinaisons de l'un et/ou l'autre acides, de l'un et/ou l'autre sels ou l'un et/ou l'autre acides et sels. Le préferment selon l'invention peut comprendre de manière avantageuse un des éléments choisi dans le groupe consistant en l'acide lactique, les sels d'acide lactique, l'acide acétique, les sels d'acide acétique et les combinaisons de ceux-ci. Dans le présent contexte, le terme préferment acide se réfère aux levains secs, pâteux, ou liquides, tels que définis ci-après. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le préferment acide de l'améliorant selon la présente invention peut être un levain sec. Le levain sec correspond à un produit sec obtenu par séchage. d'une pâte fermentée au moyen de microorganismes appartenant aux bactéries des levains panaires et éventuellement de levures des levains panaires. Les bactéries des levains panaires sont notamment décrites dans le Chapitre 4.2 du livre de référence Handbuch Sauerteig û Biologie û Biochemie û Technologie par Spicher et Stephan, 4eme édition (ISBN 3-86022-076- 4). Le levain sec est également commercialisé sous les dénominations commerciales françaises : farine fermentée, farine fermentée déshydratée, farine préfermentée, levain déshydraté, sous les dénominations commerciales anglaises : dry ou dried sourdough, dry ou dried leaven ou levain, dry ou dried fermented flour, dry ou dried prefermented flour, sourdough concentrate, sourdough powder, et sour flour, et sous les dénominations allemandes Trockensauer et Sauerteigpulver. Le levain sec présent dans l'améliorant selon l'invention peut être issu d'une pâte fermentée comprenant une ou plusieurs farines de céréale(s), comprenant une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son ou comprenant une combinaison d'une ou plusieurs farine(s) de céréale(s) avec une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son, cette pâte pouvant contenir également des germes de céréales. De préférence, le levain sec est issu d'une pâte fermentée comprenant de la farine de blé et/ou de la farine de seigle, une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son provenant de blé et/ou une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son provenant de seigle ou une combinaison de farine(s) de blé et/ou de farine(s) de seigle avec une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son et provenant de blé et/ou de seigle. La pâte peut également contenir des germes de blé broyés. Ces levains secs obtenus par déshydratation ou séchage ne contiennent plus de microorganismes actifs, mais ils contiennent encore une grande part des arômes formés pendant la fermentation du levain par les bactéries du levain et éventuellement aussi par les levures du levain, ces arômes étant principalement l'acide lactique, mais aussi les autres arômes de la fermentation du levain. La dose d'acide lactique dans le levain sec est avantageusement supérieure ou égale à 50 g par kg de levain sec, et plus avantageusement d'au moins 70 g par kg de levain sec, et encore plus avantageusement d'au moins 100 g par kg de levain sec. Selon un autre mode de réalisation préférentiel de l'invention, le préferment acide de l'améliorant selon la présente invention peut être un levain liquide, comme par exemple un levain tel que décrit dans EP 0953 288 et WO 2004/080187. Selon une forme d'exécution, le levain liquide selon l'invention consiste en un milieu de culture à base de farine contenant au moins une farine de céréale et de l'eau, ledit milieu de culture étant ensemencé et fermenté par une sélection de microorganismes qui peut comprendre de manière avantageuse des bactéries lactiques. Lesdits microorganismes sont capables de synthétiser un ou plusieurs acides choisis dans le groupe comprenant les acides organiques alimentaires, les sels alimentaires desdits acides et les combinaisons de ceux-ci, en particulier les combinaisons desdits acides, desdits sels organiques ou d'un ou plusieurs desdits acides avec un ou plusieurs desdits sels organiques. Dans le présent contexte, on désigne par milieu de culture à base de farine , un milieu de culture dont les matières sèches ont comme ingrédient principal une ou des farines de céréale. Le levain liquide selon l'invention contient au moins 7g/l d'acide acétique, et optionnellement de l'acide lactique. Le levain liquide suivant l'invention présente un pH entre 3,8 et 4,5. Selon une autre forme d'exécution, le levain liquide selon l'invention consiste en du lait ou ses dérivés fermentés par des micro-organismes et contenant des acides organiques et/ou leurs sels. Selon un autre mode de réalisation préférentiel de l'invention, le préferment acide de l'améliorant selon la présente invention peut être un levain pâteux. Un levain pâteux est par exemple un levain tel que défini au chapitre 10 dans le livre de Raymond Calvel the taste of bread , Aspen Publishers, Inc., Gaithersburg, Maryland, 2001, n ISBN : 0-8342-1646-9. L'acide et/ou le sel d'acide de l'améliorant de panification est tout acide et/ou sel d'acide qui présente une capacité d'amélioration de panification. Cette capacité peut être une capacité acidifiante, conservatrice, antioxydante, épaississante ou gélifiante. Par exemple et sans être limité à cette liste, ledit acide et/ou sel d'acide peut être ou comprendre au moins un élément sélectionné dans le groupe consistant en l'acide sorbique, les sels d'acide sorbique, l'acide propionique, les sels d'acide propionique, 1s l'acide acétique, les sels d'acide acétique, l'acide lactique, les sels d'acide lactique, l'acide malique, les sels d'acide malique, l'acide citrique, les sels d'acide citrique, l'acide ascorbique, les sels d'acide acsorbique, l'acide alginique, les sels d'acide alginique, l'acide benzoïque, les sels d'acide benzoïque et les combinaisons de ceux-ci. Les sels sont de préférence des sels alimentaires. Par exemple, les sels d'acide 20 peuvent être les suivants : le sorbate de potassium, le sorbate de calcium, le propionate de potassium, le propionate de calcium, le propionate de sodium, l'acétate de potassium, l'acétate de calcium, l'acétate de sodium, le lactate de potassium, le lactate de calcium, le lactate de sodium, le malate de potassium, le malate de calcium, le malate de sodium, le citrate de potassium, le citrate de calcium, le citrate 25 de sodium, le citrate d'ammonium, l'ascorbate de sodium, I'ascorbate de calcium, l'alginate de sodium, l'alginate de potassium., l'alginate d'ammonium, l'alginate de calcium. La présente invention présente l'intérêt d'obtenir des pains préparés à partir d'une pâte contenant un acide et/ou sel d'acide, de préférence un préferment acide, et 30 présentant néanmoins une bonne qualité rhéologique du fait de la présence de GDL. La structure du pain, appelée aussi l'alvéolage, est liée à la capacité du gluten de la farine de créer un réseau moléculaire tridimensionnel capable de retenir le gaz produit par les levures au cours de la fermentation. Ce réseau n'est réalisé que grâce à la formation de ponts disulfures entre les macromolécules qui constituent le gluten (gliadines et gluténines), riches en cystéine. L'énergie nécessaire à la formation de ces ponts disulfures est apportée par l'action mécanique du pétrissage et presque exclusivement par elle. Par contre, une fois formé, ce réseau est particulièrement résistant, les ponts disulfures étant des liaisons fortes. La qualité de ce réseau, et sa capacité à retenir le gaz généré par la levure, permet la levée de la pâte et la structure caractéristique de la mie. Il est donc essentiel que rien ne vienne entraver la formation du réseau glutineux au cours du pétrissage. Or, les acides et/ou leurs sels pénalisent la formation des ponts disulfures. De ce fait, les pâtes sont molles, collantes et les pains sont plats. Grâce à l'utilisation de la GDL, ces problèmes rhéologiques peuvent être diminués voire évités. Ainsi, les acides et/ou sels d'acide, en particulier les préferments acides, peuvent être utilisés sans avoir les problèmes rhéologiques afférents à leur emploi. En boulangerie, il est courant d'exprimer les quantités des ingrédients présents dans la pâte en pourcentages dits 'du boulanger'. Le pourcentage du boulanger est une méthode de calcul dans laquelle la masse totale de farine présente dans la formule de la pâte boulangère, c'est-à-dire dans la pâte finale, représente toujours 100% et la masse des autres ingrédients est calculée par rapport à cette base de farine. Dans le calcul des pourcentages du boulanger, seule la farine au sens strict, en général de blé issue du moulin, est prise en compte comme quantité de farine ramenée à 100. La farine entrant dans la farine de céréales fermentée et composant le préferment acide, quelle que soit la céréale ou les céréales, n'est pas prise en compte dans le calcul, de même que le gluten de blé, qui est bien entendu du gluten vital. Sauf indication contraire, dans la description de l'invention ci-après, les quantités des ingrédients de la pâte boulangère sont exprimées en pourcentages du boulanger. La présente invention concerne notamment un améliorant solide de panification comprenant un acide et/ou sel d'acide, de préférence un préferment acide, en combinaison avec de la glucono-delta-lactone et présentant une teneur en matières sèches d'au moins 85% en masse. L'améliorant peut en particulier présenter une teneur en matières sèches supérieure ou égale à 90% en masse, et encore de préférence supérieure ou égale à 94% en masse. La forme préférentielle de l'améliorant selon la présente invention est la forme sèche. Selon une forme plus préférentielle, la forme sèche peut être pulvérulente ou en granules. La forme granulaire présente l'avantage d'être moins poussiéreuse et d'avoir une moindre tendance à se disperser dans l'air. Le diamètre moyen des particules de l'améliorant est de préférence entre 50 pm et 300 pm, encore de préférence entre 80 pm et 150 pm et encore de préférence entre 80 pm et 120 pm. Selon une forme d'exécution de l'invention, l'améliorant peut également être liquide, pâteux ou semi humides selon sa teneur en matières sèches. Selon un mode préférentiel de la présente invention, le préferment acide est séparé de la GDL pendant sa conservation. Un des moyens de séparation est le conditionnement séparé de la GDL. Dans ce cas, l'incorporation se fait soit simultanément en mélangeant la GDL avec le préferment acide préalablement à l'ajout dans le pétrin, soit séparément en ajoutant chacun des deux constituants à part. Ainsi, la présente invention concerne également une association comprenant un préferment acide et de la glucono-delta-lactone utilisés de manière simultanée ou séparée dans le temps comme améliorant de panification. Lorsque le préferment acide et la gluconodelta-lactone sont introduits séparés dans le temps, la période de temps séparant l'incorporation est adaptée pour que la GDL puisse agir sur les inconvénients rhéologiques du préferment acide. Un autre moyen de séparation est d'encapsuler la GDL afin de maintenir ses propriétés fonctionnelles jusqu'à son intervention dans la pâte. Deux types de procédés d'encapsulation sont utilisables : les procédés physico-chimiques comme par exemple la coacervation, l'évaporation de solvant, les procédés mécaniques comme par exemple le lit d'air fluidisé, la nébulisation à chaud ou à froid, l'extrusion et la centrifugation. Tous les supports d'encapsulation compatibles en alimentaire sont envisageables pour l'encapsulation de la GDL, comme par exemple : les glucides : maltodextrines, amidons modifiés, cyclodextrines, saccharose, cellulose.. ; les gommes : extraits d'algues, gomme arabique, guar... ; - les lipides : graisses végétales et animales hydrogénées ou non, cires, lécithines... ; les protéines : gélatine. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la technique d'enrobage en lit fluidisé est utilisée. Elle consiste à pulvériser un produit d'enrobage sur des particules solides fluidisées dans un courant d'air. Des produits d'enrobage très diversifiés peuvent être utilisés : dérivés de cellulose, dextrines, émulsifiants, des lipides, des dérivés de protéines, des amidons modifiés. Lorsque l'améliorant se présente sous forme liquide, pâteux ou semi humides, l'enrobage est non hydrosoluble, et la libération de la GDL se fait par une action 5 mécanique lors du pétrissage de la pâte. Lorsque l'améliorant est sous la forme sèche, tous les supports d'encapsulation et d'enrobage sont envisageables. De préférence, dans la présente invention, la GDL est utilisée entre 0,05 et 5%, encore de préférence entre 0,1 et 3% et encore de préférence entre 0,1 et 1,5% en 10 pourcentages du boulanger. L'améliorant selon l'invention peut également comprendre un ou plusieurs ingrédients présentant un effet d'améliorant, et notamment un ou plusieurs ingrédients choisis dans le groupe consistant en l'acide ascorbique, des émulsifiants, des agents stabilisants-épaississants et des enzymes. L'améliorant selon l'invention peut ainsi 15 comprendre un ou plusieurs ingrédients présentant un effet d'améliorants, tels que : • l'acide ascorbique, • la L-cystéine ou la levure désactivée, • des agents stabilisantsùépaississants comme : o la farine prégélatinisée, les amidons modifiés, 20 o le CMC (carboxyméthylcellulose), o des gommes, comme par exemple la gomme de xanthane, o des extraits d'algues comme des alginates ou des carraghénates, ou o une combinaison de ces différents agents stabilisants-épaississants, • des émulsifiants, comme par exemple : o la lécithine, ou o les mono- et diglycérides d'acides gras, ou o les esters diacétyltartriques de mono- et diglycérides d'acides gras, etc, ou encore o une combinaison d'un ou plusieurs émulsifiants comme ceux cités ci avant, • des enzymes, comme par exemple : o des amylases, et en particulier des alpha-amylases, dont par exemple des alpha-amylases maltogènes ou d'autres alpha-amylases antirassissantes, 25 30 o des hémicellulases, et en particulier les xylanases, o des glucoses oxydases, o des amyloglucosidases, o des phospholipases, etc, ou o des combinaisons desdites enzymes, • et des farines de céréales, ou d'autres ingrédients caractéristiques de la composition de pains spéciaux. L'améliorant peut également comprendre d'autres ingrédients alimentaires, et en particulier de tels ingrédients alimentaires hydrosolubles utilisés en boulangerie et notamment ceux qui ont un effet d'améliorant de panification. Des exemples d'un tel ingrédient alimentaire sont le monochiorhydrate de L-cystéine et le chlorure de calcium. De manière préférentielle, l'améliorant selon l'invention comprendra tous les oxydants de la pâte, éventuellement tous les réducteurs de la pâte, toutes les préparations enzymatiques nécessaires au type de panification envisagée, qu'il s'agisse de la fabrication, quel que soit le procédé, de pains, de viennoiseries, de brioches, et de manière générale de toute pâte fermentée. L'améliorant peut également comprendre un ou plusieurs autres ingrédients non spécifiés ci-dessus. Dans le présent contexte, les termes panification , boulangerie et boulanger doivent être interprétés de manière large comme se référant aux domaines de la boulangerie et de la viennoiserie, et en général au domaine de la production de produits cuits au four à partir de pâtes fermentées à base de farine de céréales. Plus précisément, les pâtes sont fermentées par des levures. Ceci exclut les produits obtenus par des agents levants chimiques. La présente invention concerne également une pâte comprenant l'améliorant selon la présente invention, ainsi que le produit cuit en résultant. La pâte dans laquelle l'améliorant selon l'invention est incorporé contient de la levure de boulangerie en tant qu'agent de fermentation. Dans ce cas, la pâte est soumise à une étape de fermentation par la levure de boulangerie. Ainsi, la présente invention concerne un procédé de préparation d'une pâte boulangère à cuire avec des ingrédients comprenant au moins de la farine non-fermentée, de l'eau, de la levure de panification, comprenant l'incorporation dans la pâte d'un améliorant selon l'invention. La préparation d'une pâte de boulangerie prête à être cuite au four est un processus comprenant plusieurs étapes, y compris au moins une étape de pétrissage et au moins une étape de fermentation. De préférence, les éléments de l'améliorant selon l'invention sont incorporés à la pâte avant ou pendant l'étape de pétrissage, de préférence avant ou en début de l'étape de pétrissage. L'eau de la pâte peut être incorporée dans la pâte en tant que telle ou encore partiellement ou totalement sous forme d'un mélange avec d'autres ingrédients ou sous forme d'un ingrédient à humidité élevée, comme par exemple du lait. L'invention concerne donc un procédé de préparation de pâte pour produit de boulangerie comprenant l'ajout de la GDL et de l'acide et/ou du sel d'acide, de préférence du préferment acide, aux autres ingrédients de la pâte. Grâce à la présente invention, le boulanger dispose maintenant d'une pâte pour produit de boulangerie comprenant : • de la farine de céréale(s) non-fermentée, • de la levure de panification, c'est-à-dire de la levure active, • un acide et/ou sel d'acide, de préférence un préferment acide, et • de la GDL, l'acide et/ou sel d'acide et la GDL de cette pâte étant tels que définis ci-dessus en rapport à l'améliorant selon l'invention. La levure de panification est par définition la levure active ou vivante qui va assurer la fermentation de la pâte. Suivant l'invention, la pâte pour produit de boulangerie peut notamment être préparée selon des procédés de panification directs, dits straight dough , ou indirects, comme le procédé dit Sponge and Dough ( levain-levure )) en français), le procédé No-Time Dough ( sans temps de fermentation de la pâte en masse en français) ou par tout autre procédé de panification. Selon l'invention et conformément à la pratique, on entendra par procédé indirect sponge et dough , une méthode de fabrication du pain, dans laquelle une première étape consiste à mélanger de l'eau, une partie de la farine, et habituellement la totalité de la levure de panification et des ingrédients nutritifs utiles pour la levure, réalisant ainsi un sponge. Ce mélange est mis à fermenter jusqu'à ce qu'on le juge prêt à être utilisé pour réaliser la pâte par incorporation des autres ingrédients du pain (définition extraite du livre Glossary of Milling and Baking terms , Samuel A. Matz, Pan-tech International, 1993). D'une manière plus générale, l'améliorant et les procédés selon l'invention utilisant cet améliorant sont utiles pour la réalisation de pâtes ou produits cuits de boulangerie, notamment pains courants, c'est-à-dire pains ne contenant ni matière grasse ni sucre ajouté, pour la réalisation de pains de mie, de viennoiseries, de brioches, de pains spéciaux, et en général, pour la réalisation de tous les pains de type non courant comportant des matières grasses et/ou du sucre ajouté. Ainsi, l'améliorant et les procédés selon l'invention conviennent également pour la réalisation de pâte ou produits cuits tels que fabriqués par exemple aux Etats-Unis d'Amérique, c'est-à-dire contenant de préférence une quantité de sucre ajouté variant de 0,5 à 16% en matières sèches en pourcentages du boulanger, et/ou une quantité de matières grasses ajoutées, par exemple l'huile, variant de 0,5% à 10% en pourcentage de boulanger et notamment ceux obtenus par le procédé Sponde and Dough, ou No Time Dough. En particulier, l'invention concerne un procédé pour la préparation de produits cuits 15 comprenant : - la préparation d'une pâte contenant de la farine non-fermentée, de l'eau, de la levure de panification, et comprenant l'incorporation dans la pâte d'un améliorant selon la présente invention, - la fermentation de la pâte, et 20 - la cuisson de la pâte levée avec obtention d'un produit cuit, ledit procédé comprenant éventuellement un laminage de la pâte entre les étapes de préparation et de fermentation. Dans un mode de réalisation particulier du procédé, le produit cuit peut être tranché et/ou emballé. De préférence, le produit cuit est sélectionné parmi le groupe 25 constitué du pain de type français, du pain de mie, des viennoiseries, des brioches, et des pains spéciaux. L'invention concerne également les pâtes boulangères obtenues par ou susceptibles d'être obtenues par les procédés d'obtention d'un produit cuit de boulangerie dans lesquels on cuit une telle pâte boulangère au four. 30 L'invention permet également au boulanger de réaliser des produits cuits de bonne qualité avec des pâtes comprenant de la farine de céréale(s) non-fermentée, de la levure de panification, un préferment acide et de la GDL. La pâte peut être une pâte fermentée, de préférence choisie dans le groupe des pâtes à pains, pâtes pour brioches ou pâtes pour viennoiseries, de telles pâtes pouvant être utilisées dans le cadre des technologies du direct, du précuit ou du surgelé. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne en particulier de telles pâtes crues surgelées (en anglais : frozen doughs). Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, l'invention concerne également des pâtons précuits (en anglais : parbaked doughs), ou des pâtons précuits surgelés (en anglais : parbaked frozen doughs), pouvant être obtenus par fermentation, pré-cuisson et surgélation d'unepâte selon l'invention. Ainsi, l'invention concerne un procédé pour la préparation de produits précuits surgelés comprenant : - la préparation d'une pâte comprenant de la farine non-fermentée, de l'eau, de la levure de panification, dans laquelle a été incorporé de la GDL et un acide et/ou sel d'acide, de préférence un préferment acide, notamment un améliorant selon l'invention, - la fermentation de la pâte, - la cuisson partielle de la pâte levée avec obtention d'un produit précuit, et - la surgélation du produit précuit, ledit procédé comprenant éventuellement un laminage de la pâte entre les étapes de préparation et de fermentation. L'invention concerne également les produits cuits de boulangerie susceptibles d'être obtenus par la fermentation et la cuisson d'une pâte selon l'invention, ces produits cuits pouvant notamment être des pains, de préférence des baguettes, des pains de mie, des viennoiseries et/ou des brioches. Les avantages de la présente invention sont illustrés dans l'exemple comparatif ci-après qui, bien entendu n'est pas limitatif. EXEMPLE 1 Le bénéfice de l'invention est illustré par une étude à I'extensographe Brabender. Ce test consiste à étirer un boudin de pâte ne contenant pas de levure jusqu'à sa rupture. Une mesure de la résistance à l'extension est pratiquée pendant toute l'expérience. Protocole • Pétrissage 1. Détermination préalable du pouvoir d'absorption de la farine (méthode AFNOR n V30-171 /1). 2. Allumer le bain-marie environ 30 minutes avant le premier pétrissage (jusqu'à obtention de la température de consigne de 30 C;). 3. Formule du boudin de pâte: Farine : équivalent de 300g à 14% d'humidité Eau : Ajouter la quantité d'eau nécessaire pour être à 500 unités farinographe 10 (UF) à la fin du pétrissage. Sel : 6 g 4. Placer la farine, le sel et l'une quelconque des formules suivant l'invention dans la cuve du pétrin. 5. Déclencher le chronomètre en même temps que l'eau commence à être introduite. 15 6. Pétrissage au farinographe Brabender en vitesse 2 pendant 1 minute. 7. Repos : 5 min. 8. Pétrissage : 8 min. 9. La consistance finale doit être de 500 UF : si ce n'est pas le cas, modifier la quantité d'eau en conséquence et reprendre à l'étape 2. 20 • Préparation des échantillons 9. Peser 2 échantillons de 150 0,lg de pâte. 10. Placer dans la bouleuse et compter 20 tours. 11. Placer délicatement la pâte dans la façonneuse. 12. Lorsque le pâton sort de la façonneuse, déclencher le chrono décomptant le 25 temps de repos. 13 15 13. Placer le cylindre de pâte obtenu sur un support légèrement graissé et le griffer avec la partie supérieure. 14. Stocker en chambre humide régulée à 30 C. • Test d'extension 15. Après une période de repos de 20 min, placer l'échantillon sur le bras de l'extensographe. 16. Ajuster la position du stylet de manière à ce qu'il soit sur la ligne du zéro avec la vis placer sur le stylet. 17. A t2ominutes précisément, déclencher le mouvement du crochet, et l'arrêter lorsque 10 le cylindre de pâte se rompt. 18. Remettre en forme la pâte (boulage-façonnage) et la stocker à nouveau 45 min. 19. Reprendre à l'étape 17 pour le deuxième pâton. 20. A tfi5 : idem qu'à t2â (reprendre l'étape 17). 21. A t10 : idem qu'à t20 (reprendre l'étape 17). L'extensographe Brabender fournit essentiellement 2 valeurs : * la résistance maximale avant la rupture du pâton, exprimée en unité spécifique (U.E.), * l'extension maximale avant la rupture du pâton, exprimée en mm. 20 Nature des échantillons Deux compositions selon l'invention ont été testées. Test 1 : * Formule A : 2% levain sec + 0,5% GDL Cette composition a été comparée à des formules ne contenant que du levain 25 sec, ou une combinaison de levain sec et d'acide lactique. Les compositions alternatives B et C ont été formulées de façon à atteindre le même pH de fin d'apprêt (fin de pétrissage + 2 heures), * Formule B : 3, 5% levain sec * Formule C : 2% levain sec + 0,2% d'acide lactique Pour se rapprocher des conditions boulangères, les pâtes effectuées avec les formules alternatives ont été réalisées à consistance constante (et non à hydratation constante) mesurée au farinographe. Enfin, afin d'avoir un élément de comparaison, les expériences ont été réalisées sur une pâte témoin sans aucun ajout (= formule D). Test 2 : * Formule A' : 2% levain sec + 1% GDL * Formule B' :5% levain sec * Formule C' : 2% levain sec + 0,4% d'acide lactique 15 * Formule D' : pâte sans aucun ajout • Résultats Comparaison des formules A, B, C, et D = Test 1 Formule A C Résistance à 20 min (U.E.) 847 >1000 >1000 530 Résistance à 65 min >1000 >1000 >1000 540 Résistance à 110 min >1000 >1000 >1000 600 Extensibilité à 20 min (mm) 101 76 84 146 Extensibilité à 65 min 86 69,5 70 153 Extensibilité à 110 min 78 63 71 132 Comparaison des formules A'. B', C' et D' = Test 2 Formule A' B' C' D' Résistance à 20 min (U.E.) 857 >1000 >1000 530 Résistance à 65 min >1000 >1000 >1000 540 Résistance à 110 min >1000 >1000 >1000 600 Extensibilité à 20 min (mm) 100 64,5 59 146 Extensibilité à 65 min 86 55,5 63 153 Extensibilité à 110 min 66 58,5 58 132 La résistance de la pâte est l'image d'une part de la force maximale à appliquer pour allonger le pâton, et d'autre part de la résistance à la pression gazeuse. Autrement dit, plus la résistance est élevée, plus la résistance à la pression le sera également et par conséquent moins les pains auront du volume. Cette résistance est plus faible pour la formule A selon l'invention contenant un levain sec et de la GDL que pour les combinaisons levain seul (B) et levain + acide lactique (C). Ceci démontre parfaitement que le fait d'ajouter de la GDL au levain sec permet de diminuer significativement les inconvénients rhéologiques liés à l'utilisation de levain, en diminuant d'une part la résistance de la pâte. D'autre part, les bénéfices rhéologiques liés à l'utilisation de la GDL en combinaison avec un levain sont également mesurables grâce à l'extensibilité. L'extensibilité est l'allongement maximal du pâton avant rupture. Plus l'extensibilité est grande et plus la mise en forme sera facilitée. La pâte réalisée avec une combinaison de levain et de GDL (A) présente une bien meilleure extensibilité que celle réalisée avec du levain uniquement (B) ou du levain en combinaison avec de l'acide lactique (C). Les mêmes conclusions positives sur l'utilisation de la GDL en combinaison avec du 20 levain sec peuvent être faites pour le test 2. 15
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La présente invention concerne un nouvel améliorant de panification comprenant un préferment acide et de régulateur d'acidité, ainsi que son utilisation dans un procédé de préparation d'une pâte boulangère à cuire contenant cet améliorant.
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1- Améliorant de panification comprenant un acide et/ou sel d'acide et de la gluconodelta-lactone (GDL). 2- Améliorant de panification selon la 1, caractérisé en ce qu'il contient, en pourcentage du boulanger, entre 0,05 et 5% de GDL, encore de préférence entre 0,1 et 3% et encore de préférence entre 0,1 et 1,5%. 10 3- Améliorant de panification selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'acide et/ou le sel d'acide est un préferment acide. 4- Améliorant de panification selon la 3, caractérisé en ce que le préferment acide est un levain sec, pâteux ou liquide. 5- Améliorant de panification selon la 4, caractérisé en ce que le préferment acide est un levain sec. 6- Améliorant suivant l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que 20 l'améliorant a une teneur en matières sèches d'au moins 85%, de préférence supérieure ou égale à 90% en masse et encore de préférence supérieure ou égale à 94% en masse. 7- Améliorant solide selon la 6, caractérisé en ce que l'améliorant est 25 sous forme pulvérulente ou granulaire. 8- Améliorant selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est liquide. 9- Améliorant selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est pâteux 30 ou semi-liquide. 10- Améliorant suivant l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce que la glucono-delta-lactone est conditionnée séparément du préferment acide. 175 11- Améliorant suivant la 10, caractérisé en ce que la glucono-deltalactone est encapsulée. 12- Améliorant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'acide et/ou le sel d'acide est ou comprend au moins un élément sélectionné dans le groupe consistant en l'acide lactique, les sels d'acide lactique, l'acide acétique, les sels d'acide acétique, l'acide propionique, les sels d'acide propionique, l'acide benzoïque, les sels d'acide benzoïque, l'acide sorbique et les sels alimentaires d'acide sorbique, l'acide malique, les sels d'acide malique, l'acide citrique, les sels d'acide citrique, l'acide ascorbique, les sels d'acide ascorbique, l'acide alginique, les sels d'acide alginique et les combinaisons ceux-ci. 13- Améliorant selon la 12, caractérisé en ce que l'acide et/ou le sel d'acide est ou comprend au moins un élément choisi dans le groupe consistant en l'acide lactique, les sels d'acide lactique, l'acide acétique, les sels d'acide acétique et des combinaisons de ceux-ci. 14- Améliorant suivant l'une quelconque des précédentes, comprenant également un ou plusieurs ingrédients choisis dans le groupe consistant en l'acide ascorbique, la L-cystéine ou la levure désactivée, des émulsifiants/épaississants, des agents stabilisants et des enzymes. 15- Procédé de préparation d'une pâte boulangère à cuire avec des ingrédients comprenant au moins de la farine non-fermentée, de l'eau, de la levure de panification, caractérisée en ce qu'il comprend l'incorporation dans la pâte d'un améliorant selon l'une des 1 à 14. 16- Procédé pour la préparation de produits cuits comprenant : - la préparation d'une pâte contenant de la farine non-fermentée, de l'eau, de la levure de panification, et comprenant l'incorporation dans la pâte d'un améliorant selon l'une des 1 à 14, - la fermentation de la pâte, et - la cuisson de la pâte levée avec obtention d'un produit cuit, ledit procédé comprenant éventuellement un laminage de la pâte entre les étapes de 25préparation et de fermentation. 17- Procédé selon la 16, dans lequel le produit cuit est tranché. 18- Procédé selon la 16 ou 17, dans lequel le produit est emballé. 19- Procédé suivant l'une quelconque des 16 à 18, dans lequel le produit cuit est sélectionné parmi le groupe constitué des pains de type courant, du pain de mie, des viennoiseries, des brioches, et des pains de type non courant. 20- Utilisation de la glucono-delta-lactone pour améliorer la rhéologie d'une pâte à cuire contenant un préferment acide. 21- Procédé pour la préparation de produits précuits surgelés comprenant 15 - la préparation d'une pâte comprenant de la farine non-fermentée, de l'eau, de la levure de panification, dans laquelle a été incorporé un améliorant selon l'une des 1 à 14, - la fermentation de la pâte, - la cuisson partielle de la pâte levée avec obtention d'un produit précuit, et 20 - la surgélation du produit précuit, ledit procédé comprenant éventuellement un laminage de la pâte entre les étapes de préparation et de fermentation. 22- Pâte comprenant un améliorant selon l'une des 1 à 14. 23- Association comprenant un préferment acide.et de la glucono-delta-lactone utilisés de manière simultanée ou séparée dans le temps comme améliorant de panification. io
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A
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A21
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A21D
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A21D 2,A21D 13
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A21D 2/14,A21D 13/00
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FR2901356
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A1
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ARME DE DEFENSE A PROJECTEUR DE LIQUIDE ELECTRIQUEMENT CONDUCTEUR
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quantité d'anesthésiant adaptée. Une telle arme ne peut donc être utilisée par des personnes des services d'ordre qui ne peuvent savoir à l'avance quel animal ils peuvent avoir à maîtriser. En effet, la quantité de produit anesthésiant à injecter à un animal dépend notamment de la masse de l'animal. Une trop grande quantité de produit peut tuer un animal. Une trop faible quantité de produit peut être insuffisante pour maîtriser l'animal qui reste agressif, voir qui devient encore plus agressif sous l'effet de la peur. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des différentes armes exposées précédemment. A cette fin, l'invention propose une arme de défense destinée à maîtriser un animal sans le blesser. Cette arme de défense est une arme à projection de liquide électriquement conducteur apte à immobiliser l'animal sans le blesser. Pour cela, l'arme de l'invention envoie un courant électrique sous forme d'un électrochoc à l'animal agresseur qui, sous l'effet de l'électrochoc, s'immobilise. De façon plus précise, l'invention concerne une arme de défense, caractérisée en ce qu'elle comporte : - un dispositif de projection de liquide apte à projeter un liquide électriquement conducteur vers un agresseur, - un dispositif électrique apte à générer un courant électrique à haute tension et à transmettre ce courant électrique au liquide, en sortie du dispositif de projection, et - une détente (ou un bouton, suivant la forme du boîtier donnée a l'invention) apte à déclencher le dispositif de projection et le dispositif électrique. L'invention peut comporter également une plusieurs des caractéristiques suivantes : - le dispositif de projection comporte au moins un réservoir de liquide, un canon équipé d'au moins deux canaux d'éjection aptes chacun à projeter le liquide électrifié, et au moins une pompe à liquide pour transmettre le liquide du réservoir aux canaux d'éjection. - le dispositif électrique comporte une batterie électrique générant un courant électrique, un transformateur pour transformer le courant issu de la batterie en un courant à haute tension, et au moins deux électrodes placées chacune dans un des canaux d'éjection du liquide. - le courant électrique à haute tension généré par le dispositif électrique a une faible intensité. - le liquide électriquement conducteur est une eau salée. - une des électrodes est chargée positivement, l'autre électrode étant 5 chargée négativement. - le dispositif de projection comporte deux réservoirs de liquide, chaque réservoir étant relié à un des canaux d'éjection. - le réservoir de liquide est installé dans une crosse de ladite arme. - la batterie électrique est une batterie au Lithium. 10 - la batterie comporte un circuit électronique de protection. - la détente est reliée électriquement, d'une part, à la pompe à liquide et, d'autre part, au transformateur haute tension. - l'arme de défense comporte un sélecteur de type de tir. - la batterie est logée dans la crosse de ladite arme. 15 - le transformateur haute tension est logé dans un canon de ladite arme. -la pompe à liquide est logée dans le canon de ladite arme. Brève description des dessins La figure 1 représente une vue générale d'une arme de défense selon 20 l'invention. La figure 2 représente une vue en coupe de l'arme de défense selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention L'invention concerne une arme de défense contre les animaux 25 agressifs, inoffensive pour lesdits animaux. Cette arme de défense projette un liquide chargé électriquement, créant une décharge électrique sur l'animal agresseur. Cette décharge électrique, ou électrochoc, est transmise à l'animal par l'intermédiaire d'un liquide électriquement conducteur. Cette arme de défense peut se présenter sous la forme d'une arme à 30 feu de type arme de poing ou arme d'épaule. Elle peut également se présenter sous une forme autre que celle d'une arme à feu, par exemple sous la forme d'un élément du type télécommande ou souris d'ordinateur. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'arme de défense a la forme d'une arme à feu, avec un canon qui peut être long ou court selon 35 les applications choisies. Un exemple d'une telle arme de défense est représenté sur la figure 1, selon une vue en perspective. Dans cet exemple, l'arme de l'invention se présente sous la forme d'une arme de poing. Cette arme de poing comporte un canon court 1. L'arme de défense montrée sur la figure 1 comporte également une crosse 2 par laquelle la personne agressée, ou tireur, maintient l'arme. Cette arme comporte, en outre, une détente 3 qui, sous l'action du tireur, assure l'émission de la décharge électrique avec la projection de liquide de la façon qui sera décrite ultérieurement. Cette détente 3, ou toute autre forme de bouton, agit comme un commutateur de marche/arrêt sur l'arme de défense. Le canon 1 comporte deux canaux d'éjection 50 et 51, parallèles, assurant la projection du liquide électriquement conducteur hors de l'arme de défense. Le liquide projeté par chacun des canaux est électrifié, l'un positivement, l'autre négativement. La décharge électrique est créée lorsque l'animal agresseur reçoit les projections de liquide électrifié des deux canaux simultanément. Ainsi, l'action de l'arme de défense de l'invention est ponctuelle dans le temps car limitée à l'instant pendant lequel la liaison est maintenue par les deux projections de liquide électrifié entre le tireur et l'animal agresseur. A réception des deux projections de liquide électrifié, l'animal reçoit une décharge électrique, ou électrochoc. Cet électrochoc tétanise l'animal. Comme on le verra plus en détail par la suite, le courant utilisé pour créer la décharge électrique a une tension élevée pour immobiliser l'animal et une faible intensité pour ne pas blesser l'animal. Lorsque l'action est terminée, l'animal agresseur n'est pas blessé, seulement mouillé sous l'effet du liquide reçu. La figure 2 représente de façon plus détaillée l'arme de défense de la figure 1. Cette figure 2 représente schématiquement le dispositif interne de l'arme de défense, selon une vue de coté, logé dans la structure de type arme de poing de la figure 1. Ce dispositif interne de l'arme de défense de l'invention comporte : - un dispositif 5 de projection du liquide électriquement conducteur destiné à projeter le liquide électriquement conducteur hors de l'arme, vers l'animal agresseur, - un dispositif électrique 4 pour générer un courant électrique à haute tension et transmettre ce courant électrique au liquide, en sortie du dispositif de projection 5, et - une détente électrique 3 qui agit comme un dispositif de mise en fonctionnement. Le dispositif 5 de projection de liquide électriquement conducteur, comporte au moins un réservoir 52 de liquide électriquement conducteur. Dans la suite du texte, le liquide électriquement conducteur sera appelé plus simplement liquide. Le dispo de projection 5 comporte également les deux canaux d'éjection 50 et 51, dont seul le canal 50 est visible sur la figure 2, et qui assurent tous deux la projection du liquide vers l'extérieur de l'arme de défense, en direction de l'animal agresseur. Le réservoir 52 est relié à chaque canal 50 ou 51 par une conduite d'alimentation en liquide 54. Le liquide est transféré du réservoir 52 à chaque canal au moyen d'un système de pompe 53, de préférence électrique. Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de projection 5 comporte un seul réservoir de liquide 52. Dans ce cas, le réservoir est isolé électriquement de sorte que le courant électrique généré dans les canaux d'éjection 50 et 51 ne se transmet pas au liquide du réservoir 52. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de projection 5 comporte deux réservoirs de liquide, parallèles l'un à l'autre de sorte qu'un seul de ces réservoirs est visible sur la figure 2. Chacun de ces réservoirs est relié à un des canaux d'éjection du liquide. De cette façon, chaque réservoir alimente un seul canal d'éjection. Les deux ensembles constitués chacun d'un réservoir 52, d'une conduite d'alimentation 54 et d'un canal d'éjection 50 sont ainsi indépendants l'un de l'autre, ce qui permet de charger électriquement le liquide dans chacun des canaux, sans problème de conductivité électrique entre les deux. Le système de pompe à liquide 53 permet d'envoyer un jet de liquide dans chacun des canaux d'éjection. De préférence, ce système de pompe est électrique, commandé depuis la détente par un signal de commande électrique. Ce système de pompe permet de projeter le liquide hors de l'arme avec une force suffisante pour créer un jet pouvant atteindre un animal relativement distant, par exemple à une distance de l'ordre de 3 mètres. Dans une variante de l'invention, le dispositif de projection de liquide 5 comporte deux pompes électriques, chaque pompe étant reliée entre un réservoir 52 et un canal d'éjection de liquide 50 ou 51. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le liquide électriquement conducteur utilisé est une eau fortement salée qui a l'avantage d'assurer une bonne conduction électrique pour un coût modeste. L'eau salée a, en outre, l'avantage d'être totalement inoffensive pour l'animal. Le dispositif électrique 4 comporte une batterie 40 assurant la génération d'un courant électrique. Cette batterie est connectée électriquement à la pompe à liquide 53 ainsi qu'à un transformateur haute tension 41 qui assure la transformation du courant généré par la batterie en un courant à haute tension. Ce transformateur haute tension 41 peut être un circuit électronique ayant pour rôle de créer, à partir du courant basse tension émis par la batterie, un courant de haute tension mais de faible intensité. Ce courant peut avoir une tension de plusieurs milliers de volt et une intensité de quelques milliampères. Ce transformateur haute tension 41 a également pour rôle d'introduire le courant haute tension dans le liquide à projeter par l'intermédiaire d'un ensemble d'électrodes, non représenté sur la figure 2, de façon à électrifier le liquide en sortie de l'arme. Plus précisément, le dispositif électrique 4 comporte un ensemble de deux électrodes, placées chacune dans un des canaux d'éjection du liquide. Une des électrodes fournit une charge électrique positive au liquide dans un des canaux d'éjection et l'autre électrode fournit une charge électrique négative au liquide dans l'autre canal d'éjection. Une décharge électrique est ressentie par l'animal agresseur lorsque celui-ci reçoit simultanément la charge positive et la charge négative. La batterie 40 générant le courant électrique peut être de différents types. Cette batterie peut être un ensemble de piles rechargeables ou non, un ensemble d'accumulateurs ou toute autre batterie utilisée classiquement pour fournir un courant électrique à un dispositif électronique. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, on choisit une batterie au Lithium polymère qui a l'avantage d'avoir une faible autodécharge de sorte que l'arme de défense reste opérationnelle sans qu'il soit nécessaire de recharger ladite batterie après chaque utilisation. Cette batterie peut-être choisie avec un circuit électronique de protection contre les courts circuits ou le dépassement du seuil de tension mini afin de protéger la batterie, comme la batterie 40 de la figure 2. En outre, la batterie au Lithium polymère a l'avantage d'être, non seulement puissante, mais également légère et compacte, ce qui permet un transport aisé de l'arme de défense. La détente 3 de l'arme de défense constitue un commutateur de mise en fonctionnement de l'arme. De préférence, la détente 3 est électrique offrant une manipulation plus souple au tireur. Lorsque la détente 3 est pressée par le tireur, ladite détente actionne un contacteur 42. Le contacteur 42 émet un signal de commande à destination, d'une part, du dispositif électrique 4 et, d'autre part, du dispositif de projection de liquide 5. La transmission du signal de commande est quasi simultanée entre le dispositif électrique et le dispositif de projection liquide. Plus précisément, sous l'impulsion de la détente 3, un signal de commande est émis par le contacteur 42 vers la pompe à liquide 53 du dispositif de projection liquide 5. La pompe à liquide 53 transfère alors une certaine quantité de liquide du réservoir 52 vers chaque canal d'éjection 50 et 51. Simultanément, le signal de commande est émis par le contacteur 42 vers le transformateur haute tension 41 du dispositif électrique 5. Le transformateur haute tension 41 émet alors un courant électrique à haute tension dans le liquide de chaque canal d'éjection 50 ou 51. Ainsi, le liquide présent dans chaque canal d'éjection est chargé électriquement au moment où il est projeté hors de l'arme de défense. Les différents éléments internes à l'arme de défense de l'invention sont installés soit dans le canon 1 de l'arme, soit dans la crosse 2 de l'arme. Dans l'exemple de la figure 2, la batterie 40 et le réservoir 52 sont installés dans la crosse 2 ; la pompe à liquide 53, le transformateur haute tension 41 ainsi que les canaux d'éjection sont situés dans le canon 1 de l'arme. Les éléments situés dans le canon sont reliés à ceux situés dans la crosse par des éléments relativement flexibles, à savoir les fils de conduction électrique 43 et les conduites d'alimentation en liquide 54. Il est à noter, toutefois, que cette disposition peut être modifiée en fonction de l'encombrement et des caractéristiques particulières de chaque élément et de la forme générale de l'arme (arme longue, arme de poing ou autre forme). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'actionnement de la détente 3 entraine une projection ponctuelle de liquide électrifié. Par exemple, du liquide électrifié peut être projeté pendant un temps relativement court, de l'ordre de 1 à 2 secondes. Une telle projection ponctuelle permet d'économiser la réserve de liquide en prévision d'attaques ultérieures tout en surprenant l'animal, ce qui peut être suffisant pour maitriser la plupart des animaux. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le liquide électrifié peut être tiré en rafale de façon à maîtriser un animal de taille importante ou particulièrement agressif. Pour cela, le dispositif de l'invention peut comporter un sélecteur de tir, non représenté sur les figures. Ce sélecteur de tir peut comporter plusieurs positions. Chacune de ces positions correspond à un type de tir différent. Le sélecteur de tir peut comporter, par exemple, trois positions, à savoir : - une position de sûreté dans laquelle la détente ne peut être actionnée ; cette position de sureté permet un transport de l'arme sans risque pour le tireur ; - une position de tir coup à coup , dans laquelle la projection de liquide électrifié est ponctuelle ; dans cette position, à chaque pression de la détente correspond une projection ponctuelle du liquide électrifié ; - une position de tir en rafale, dans laquelle du liquide électrifié est projeté pendant un temps relativement long, par exemple, de plusieurs dizaines de secondes ; dans cette position, une seule pression de la détente suffit à projeté du liquide électrifié pendant un long moment.25
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L'invention concerne une arme de défense comportant :- un dispositif de projection (5) de liquide apte à projeter un liquide électriquement conducteur vers un agresseur,- un dispositif électrique (4) apte à générer un courant électrique à haute tension et à transmettre ce courant électrique au liquide, en sortie du dispositif de projection, et- une détente (3) apte à déclencher le dispositif de projection et le dispositif électrique.
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1 ù Arme de défense, caractérisée en ce qu'elle comporte : - un dispositif de projection (5) de liquide apte à projeter un liquide électriquement conducteur vers un agresseur, - un dispositif électrique (4) apte à générer un courant électrique à haute tension et à transmettre ce courant électrique au liquide, en sortie du dispositif de projection, et - une détente (3) apte à déclencher le dispositif de projection et le dispositif électrique. 2 ù Arme de défense selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de projection (5) comporte : - au moins un réservoir de liquide (52), - un canon équipé d'au moins deux canaux d'éjection (50, 51) aptes chacun à projeter le liquide électrifié, - au moins une pompe à liquide (53) pour transmettre le liquide du réservoir (52) aux canaux d'éjection (50, 51). 3 ù Arme de défense selon la 2, caractérisée en ce que le dispositif électrique (4) comporte : - une batterie électrique (40) générant un courant électrique, - un transformateur (41) pour transformer le courant issu de la batterie en un courant à haute tension, et - au moins deux électrodes placées chacune dans un des canaux d'éjection (50, 51) du liquide. 4 ù Arme de défense selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le courant électrique à haute tension généré par le dispositif électrique a une faible intensité. 5 ù Arme de défense selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le liquide électriquement conducteur est une eau salée. 6 ù Arme de défense selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce qu'une des électrodes est chargée positivement, l'autre électrode étant chargée négativement.7 û Arme de défense selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisée en ce que le dispositif de projection (5) comporte deux réservoirs de liquide, chaque réservoir étant relié à un des canaux d'éjection. 8 û Arme de défense selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisée en ce que le réservoir de liquide est installé dans une crosse (2) de ladite arme. 9 û Arme de défense selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisée en ce que la batterie électrique est une batterie au Lithium. - Arme de défense selon l'une quelconque des 3 à 10 9, caractérisée en ce que la batterie comporte un circuit électronique de protection. 11 - Arme de défense selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que la détente (3) est reliée électriquement, d'une part, à la pompe à liquide et, d'autre part, au transformateur haute tension. 12 û Arme de défense selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte un sélecteur de type de tir. 13 û Arme de défense selon l'une quelconque des 2 à 12, caractérisée en ce que la batterie (40) est logées dans la crosse de ladite arme. 14 û Arme de défense selon l'une quelconque des 2 à 13, caractérisée en ce que le transformateur haute tension (41) est logé dans un canon (1) de ladite arme. 15 - Arme de défense selon l'une quelconque des 3 à 14, caractérisée en ce que la pompe à liquide (53) est logée dans le canon de ladite arme.
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F
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F41
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F41H,F41C
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F41H 13,F41C 9,F41H 9
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F41H 13/00,F41C 9/00,F41H 9/10
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FR2892772
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A1
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PARTIE SUPERIEURE DE MOTEUR A COMPORTEMENT DE TOURBILLON TRANSVERSAL ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT.
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L'invention concerne les moteurs à combustion interne, et plus spécifiquement la réalisation de la partie supérieure d'un moteur, en particulier de la zone d'embouchure de sortie des soupapes d'admission. Typiquement, l'invention s'applique au domaine des moteurs à l'allumage commandé, et plus particulièrement au dessin des conduits d'admission culasse, en liaison avec le procédé d'usinage du calibrage de l'embouchure de sortie de ces conduits initialement issus de fonderie. Sur ces moteurs, il est connu de chercher à générer une aérodynamique particulière dans la chambre de combustion. Il a ainsi été proposé sur des moteurs une aérodynamique de type TUMBLE ou une aérodynamique de type 15 SWIRL. Il s'agit dans chaque cas d'un mouvement tourbillonnaire de l'air d'admission à l'entrée du cylindre, provoqué en particulier par la forme du conduit d'admission concerné. 20 Dans le cas de l'effet SWIRL, l'air admis tourne dans le cylindre suivant un axe sensiblement parallèle à l'axe du cylindre, et donc à l'axe de déplacement du piston à l'intérieur de ce cylindre. Dans le cas d'un comportement TUMBLE, l'air 25 tourne suivant l'axe du vilebrequin, sensiblement perpendiculairement à l'axe du cylindre. Ces deux mouvements ont pour objet d'améliorer le mélange avec le carburant admis dans le cylindre concerné. 30 En particulier l'effet SWIRL a été réalisé, historiquement, notamment dans une chambre de combustion de type MAY fireball , avec des pistons plats et deux 2 2892772 soupapes parallèles, non inclinées par rapport à l'axe du cylindre et donc du piston s'y déplaçant. La soupape d'échappement était plus courte que celle d'admission et une récession en forme de canal partant de la surface 5 autour de la soupape d'admission débouchait sensiblement tangentiellement dans un bol constitué sous la soupape d'échappement et y provoquait un vortex, ou SWIRL, sensiblement perpendiculairement à l'axe du cylindre. Un tel effet SWIRL existe aussi dans US 2004/022 10 1830 où est décrite la réalisation d'une partie supérieure de moteur comprenant un corps métallique incluant un conduit pour au moins un fluide. Ce conduit, issu de fonderie, présente une direction générale d'allongement au moins à proximité d'une embouchure de sortie pour le fluide, laquelle embouchure communique par un orifice de sortie avec une chambre interne du moteur. Le conduit en question présente, ou reçoit, un siège de soupape, à l'endroit de son embouchure de sortie, et présente en amont, à proximité du siège de la soupape, une portion de paroi interne qui forme un angle aigu avec l'orifice de sortie et qui est obtenue à partir d'un usinage local dudit conduit. La réalisation d'une telle portion de paroi intérieure inclinée peut se concevoir dans une telle géométrie de type SWIRL, compte tenu de l'orientation de l'orifice de sortie du conduit (ici perpendiculaire à l'axe du cylindre et donc à l'axe de déplacement du piston dans ce cylindre) et du mouvement tourbillonnaire qui doit donc s'enrouler autour de l'axe de ce cylindre. Dans les configurations de type TUMBLE, il a par contre jusqu'à présent été surtout proposé des techniques d'usinage local du conduit d'admission issu de fonderie, via un usinage classique avec une ogive d'usinage à tête convexe, sensiblement sphérique ou en portions de sphère, permettant de calibrer l'embouchure de sortie suivant une surface arrondie, avec ensuite éventuellement un rajout de matière pour réaliser une portion droite en amont de la soupape, L'invention a justement pour objet d'utiliser, sur une tubulure ou un conduit d'admission d'air issu de fonderie avec une géométrie TUMBLE, une technique d'usinage utilisant non pas une ogive traditionnelle , mais une tête d'usinage tronconique, voire en tronc d'ogive, ceci en maintenant, à l'issue de cet usinage, un comportement de type TUMBLE pour ce conduit. On notera dès à présent que, lors de la coulée de fonderie, les noyaux des conduits d'admission (typiquement des noyaux de sable) peuvent se déplacer suivant les trois directions principales conventionnelles (X, Y, Z), dans une certaine gamme de valeurs par rapport à la chambre de combustion ou au cylindre. Pour atténuer cet effet de positionnement, une technique consiste à insérer les sièges de soupape lors de la coulée et de travailler sur un concept de pipe d'admission/chambre de combustion monoblocs. Ainsi, les dispersions de positionnement peuvent être limitées. L'inconvénient de ce procédé est principalement son coût, sa mise en oeuvre, ainsi que l'impossibilité d'adopter des sièges de soupape autres que des sièges traditionnels à deux ou trois pentes. Ainsi, l'adoption de sièges à configuration VENTURI (c'est-à- dire à effet de trompe) n'est alors pas permise, ce qui peut s'avérer pénalisant ici. Un second procédé utilisé porte le nom de sièges rapportés , parce que les sièges des soupapes sont intégrés à la culasse après la coulée de fonderie, suivant un procédé d'usinage et d'emmanchement. Dans ce cas, chaque conduit peut être déporté par rapport à la chambre de combustion et par rapport à sa position nominale de fonderie, lors de l'usinage. Le brut du conduit issu de fonderie présentant, dans l'environnement du siège de la soupape, une section issue de fonderie plus petite que le calibrage, le repositionnement possible par rapport à la soupape se fait alors par l'usinage de ce calibrage, de façon à assurer une reprise typiquement ogivale, sur tout le pourtour du conduit, pour des questions de fiabilité/flexion de l'outil d'usinage. Typiquement, les têtes d'usinage étant en forme d'ogive hémisphérique ou de portions d'hémisphère, elles rognent une bonne partie du conduit au niveau de la chapelle (c'est-à-dire entre le passage pour la tige de soupape et l'orifice de sortie de ce conduit), qu'il y ait un siège de soupape intégré réalisé lors du moulage, ou un siège rapporté. Or, c'est justement la forme de cette chapelle qui importe pour réaliser un effet aérodynamique optimisé de 25 l'air dans le cylindre. Pour y remédier, on a déjà adopté des ogives d'usinage dont les génératrices étaient constituées par une succession de rayons de courbure. Toutefois, ces rayons se raccordent plus ou moins 30 bien entre eux et le coût d'un tel outil devient rapidement prohibitif. On se propose ici d'apporter une solution performante en utilisant, lors de l'étape d'usinage du calibrage ou de la tubulure d'admission à comportement TUMBLE, une ogive sensiblement tronconique, avec un siège 5 de soupape quelconque qui pourra en particulier être de type VENTURI. On notera que l'expression sensiblement tronconique indique que la paroi inclinée du tronc de cône pourrait être soit plane, soit légèrement incurvée, 10 typiquement convexe à la manière d'un tronc d'ogive . Par ailleurs, ces géométries à obtenir à l'endroit des embouchures de sortie des soupapes d'admission d'air et des zones de sommet de cylindres, dans le cadre de l'obtention de l'effet TUMBLE recherché amènent à ce que 15 l'on conseille aussi l'application des caractéristiques suivantes . -en amont du siège de soupape et de ladite portion de paroi interne formant un angle aigu avec l'orifice de sortie, le conduit concerné se raccorde 20 avantageusement, à l'intérieur du corps métallique considéré (ici la culasse), avec un passage adapté pour recevoir la tige de la soupape, ce passage s'étendant suivant un axe d'allongement formant un angle aigu avec la direction générale d'allongement dudit conduit, et/ou 25 - l'axe dudit passage pour la soupape et/ou l'axe de cette soupape dans ce passage est/sont incliné(s) par rapport à l'axe de déplacement du piston dans le cylindre avec lequel communique ledit conduit par l'intermédiaire de son embouchure de sortie, et/ou 30 - l'orifice de sortie de ce même conduit s'étend suivant une surface non perpendiculaire par rapport à 6 2892772 l'axe de déplacement du piston dans le cylindre considéré. Ainsi, on cherchera à diriger l'écoulement d'air de façon la plus rectiligne possible, au moins dans la partie du conduit d'admission d'air qui communique avec l'embouchure de sortie, ainsi que cela est représenté sur les figures jointes. Les génératrices, tant inférieures que supérieures du conduit dans cette zone, seront donc peu coudées, notamment dans la zone située en aval du passage pour la tige de soupape (ceci bien entendu dans un plan de coupe transversal, comme celui commun à toutes les figures jointes et passant par l'axe d'allongement dudit conduit). Avec une tête d'usinage sensiblement tronconique , l'ajustement de l'angle du tronc de cône vis-à-vis du conduit dans sa position initiale issue de fonderie, mais également vis-à-vis de ce conduit dans une possible situation déportée à l'issue de l'usinage, permet d'obtenir un raccord conduit-tête d'usinage très similaire dans les deux cas, quel que soit le déport, tout en maintenant une continuité dans la pente de la génératrice supérieure du conduit, notamment à l'endroit de la chapelle dont la forme est prédominante pour l'obtention de l'effet TUMBLE recherché. Concernant le procédé de fabrication ici conseillé pour réaliser la partie supérieure présentée ci-avant du moteur, on prévoit favorablement : - lors de ladite étape de fabrication par fonderie du conduit, de le réaliser avec sa dite direction générale d'allongement sensiblement rectiligne, de sorte que dans son état issu de fonderie, il génère un comportement de type TUMBLE du fluide, - et, lors de ladite étape ultérieure d'usinage, d'usine la zone, proche de l'embouchure de sa paroi interne suivant un angle adapté pour conserver sensiblement ce comportement de type TUMBLE, en sortie dudit conduit. En annexe, les figures jointes 1 à 4 montrent à titre non limitatif et donc en coupe transversale médiane des détails sur la réalisation d'un haut de moteur comprenant les caractéristiques favorables de l'invention. Les figures 5 et 6 montrent localement deux profils de siège de tête de soupape. Sur la figure 1, on voit partiellement un moteur 1 comprenant un bas moteur 3 et un haut de moteur 5, pouvant typiquement correspondre respectivement à un bloc moteur et à une culasse. Le bloc moteur 3 renferme plusieurs cylindres, dont le cylindre 7, où se déplacent alternativement de bas en haut des pistons, tel que le piston 9 dans le cylindre 7, ici suivant un axe vertical 9a. La face supérieure 9b de ce piston n'est pas plate, mais creusée en 90 pour recevoir le flux TUMBLE 91. La chambre de combustion 11 située en haut du cylindre 7 illustré comprend une paroi de sommet 7a inclinée qui, sur la vue en coupe de la figure 1, apparaît globalement en V inversé et qui peut être sensiblement conique. La traversant, on voit une soupape d'admission 13, une soupape d'échappement 17, un conduit (ou tubulure) d'admission d'air 19, un conduit (ou tubulure) 8 2892772 d'échappement de fluide 21, ainsi qu'une bougie 23 d'allumage et, ici, un injecteur de carburant 25. Figure 1, ces différents éléments 13 à 25 communiquent avec la chambre de combustion 11 et 5 traversent la paroi de sommet 7a. Le conduit 19 d'admission de fluide est un conduit à configuration TUMBLE. Ainsi, le flux d'air 27 sort de ce conduit avec un tourbillon sensiblement perpendiculaire à l'axe 9a du 10 cylindre et rencontre la face supérieure du piston. On retrouve un tel comportement du flux d'air de type TUMBLE sur les figures 2 à 4 où le conduit d'air 31 est lui-même à comportement TUMBLE. Typiquement, les conduits précités 19, 21, 31 ont 15 été réalisés en même temps que la pièce massive 5, par fonderie. A l'issue de cette étape de fonderie, il est connu d'effectuer un usinage au moins local de tout ou partie des conduits, tels que 19, 21, 31, de circulation d'air 20 dans la culasse, depuis ou vers la chambre de combustion, ceci dans le but de créer des conditions favorables de fonctionnement du moteur. A cet égard, on va donc ici chercher à favoriser cette aérodynamique TUMBLE, en cherchant à dégrader le 25 plus tardivement possible l'écoulement. Pour cela, en particulier au moment de l'allumage, on favorise une vitesse de combustion plus importante en charge partielle et, par conséquent, un potentiel de dilution des gaz frais entrant avec des gaz brûlés 30 résiduels dans la chambre de combustion, ce qui devient se traduire directement par un gain sur la consommation. Vis-à-vis de la caractéristique de mise en action du moteur (MEA), le comportement TUMBLE recherché doit également permettre de travailler, si nécessaire, en fortes sous-avances au démarrage à froid et de récupérer ainsi de l'énergie thermique par l'échappement, en vue d'un amorçage du catalyseur, dans la ligne d'échappement. Par ailleurs, pour les pleines charges à bas régime, une combustion plus rapide doit permettre de travailler en sous-avances, tout en limitant d'éventuels phénomènes de cliquetis. Pour travailler dans ce sens, on a ici choisi de créer donc un mouvement aérodynamique TUMBLE d'une intensité que notamment la reprise d'usinage précitée doit renforcer, ou du moins affiner, tout en conservant une perméabilité suffisante pour assurer une performance soutenue du moteur. En outre, pour assurer des prestations de dépollution lors de la mise en œuvre de la MEA, ainsi qu'une consommation de carburant limitée, la mise en œuvre de la solution TUMBLE recherchée doit permettre d'atteindre des caractéristiques à la fois de simplicité et de robustesse importante. Une attention particulière a donc été apportée aux conditions d'intervention après fonderie, lors de la prise en compte des possibles dispersions de fonderie et donc de l'usinage local à réaliser dans l'environnement de l'embouchure des conduits d'air considérés, près de là où ils communiquent avec la chambre de combustion 11, c'est-à-dire en particulier à l'endroit de la chapelle. Pour plus de détails, on se reportera à la figure 2 où l'on a repéré 33 cette zone d'usinage concernée du conduit 31, alors brut de fonderie. 10 2892772 En 35, on remarquera la forme de la chapelle brute, relativement rectiligne pour guider l'écoulement d'air et générer le comportement TUMBLE à l'intérieur de la chambre de combustion 29. En 37a, on remarquera 5 également la génératrice supérieure du brut du conduit 31 qui est sensiblement rectiligne, comme la génératrice inférieure 37b, cette sensible rectilinéarité étant typique d'un conduit TUMBLE, de même que la réalisation d'un orifice terminal 39 qui débouche sur une paroi 10 inclinée 7a de sommet de chambre de combustion, en formant avec l'horizontale un angle a typiquement compris entre 20 et 50 , ceci demeurant sur le conduit 31 usiné (figures 3, où l'usinage est en cours, et 4). On remarquera également l'orientation de la 15 soupape 41 dont la tête 41a (à l'image de celle 13a pour la soupape 13 d'admission sur la figure 1) vient obturer l'orifice terminal 39. Figure 4, on a schématisé en 42 le siège de la tête de soupape 41a, situé de façon immédiatement 20 adjacente à l'orifice terminal 39 du conduit 31. Il s'agit ici d'un siège rapporté. Il aurait pu tout à fait s'agir d'un siège intégré dans la matière de la culasse 5. Le siège de la tête de soupape peut être classique , à trois pentes, comme schématisé figure 5. 25 Sur un siège VENTURI comme figure 6, on procède typiquement d'abord à l'usinage du conduit puis à l'insertion du siège. Pour ses mouvements d'ouverture/fermeture de l'orifice 39, à l'endroit donc du siège 42, la soupape 41 30 (comme d'ailleurs les autres soupapes telles que 13 et 17 sur la figure 1) comprend une tige de soupape, 41b, 11 2892772 passant à travers le conduit concerné (ici le conduit 31) ainsi qu'à travers un passage ménagé dans la culasse 5. Figure 2, ce passage, 43, comprend un fourreau 45 dans lequel passe la tige 41b de la soupape. 5 L'orientation du passage 43 et donc de la tige de soupape (les deux étant typiquement rectilignes et ici coaxiaux) est telle qu'un angle typiquement de 30 à 60 est défini avec l'axe principal du conduit d'air traversé par la tige, ici l'axe 31a, lequel axe s'incurve bien 10 entendu légèrement vers l'embouchure 47, dans la zone de la chapelle 35, c'est-à-dire typiquement, pour la zone de paroi concernée, entre la zone (repérée 49 figure 4) d'intersection du conduit 31 avec le passage 43 et le siège 42 de soupape. Ainsi l'orifice 39 s'étend suivant 15 une surface non perpendiculaire par rapport à l'axe 29a de déplacement du piston dans le cylindre concerné. L'angle est sensiblement maintenu après usinage. De même pour l'angle p aigu entre la direction générale 31a d'allongement du conduit 31 et la surface, 20 ici le plan, 39a dans lequel s'étend l'orifice de sortie 39. A noter également que l'axe 43a, qui est donc l'axe de passage pour la tige de soupape, est incliné par rapport à l'axe 29a (angle aigu). 25 Globalement, cette zone terminale incurvée du conduit d'air est ainsi celle sur laquelle on va intervenir lors de l'usinage de reprise après fonderie. Il s'agit donc de la zone 33 sur la figure 2. Conformément à l'invention, pour assurer là cette 30 reprise d'usinage du brut de fonderie, on va utiliser un outil d'usinage 50 comprenant une tête d'usinage 51 adaptée pour être disposée à l'intérieur du conduit 12 2892772 considéré, ici le conduit 31, à l'endroit de son embouchure 47 (figure 3). La tête d'usinage 51 est montée tournante à l'intérieur de cette partie du conduit, autour de l'axe 5 43a du passage 43 alors bien entendu dépourvu de la tige de soupape. Cette tête d'usinage est au moins en partie sensiblement tronconique, en 51a, avec une petite base 51b située le plus profond dans le conduit, dans la 10 situation d'usinage, comme illustré figure 3. Comme déjà indiqué, la paroi périphérique 51a ne comprendra pas nécessairement une génératrice, telle que 51c sur la figure 3, strictement rectiligne. Un but de cet usinage par la tête 51 est de 15 maintenir un écoulement dans la zone 33, et donc à l'endroit de l'orifice 39, aussi sensiblement rectiligne que possible, en pouvant comme ici ajuster l'angle de la zone sensiblement tronconique créée par l'usinage vis-à-vis de l'état brut du conduit, en sortie de fonderie, 20 mais également, si nécessaire, dans une situation de conduit déporté, avec une continuité dans la pente, en particulier de la génératrice supérieure , à l'endroit marqué 33a sur la figure 4 qui correspond à la zone de chapelle du conduit. 25 Du côté de sa plus grande base, repérée 51d sur la figure 3, la tête d'usinage 51 peut être complétée par une portion cylindrique de section constante, 51e, dont la génératrice est donc alors parallèle à l'axe 43a, une fois la tête d'usinage correctement disposée à 30 l'intérieur du conduit à usiner. L'angle y (figure 3) de la partie sensiblement tronconique 51a par rapport à une génératrice parallèle à 13 2892772 l'axe de cette tête d'usinage (axe 43a sur la figure 3) sera ajusté en fonction de la pente du conduit brut dans la zone à usiner, telle que spécifiquement dans la zone 33a sur la figure 4, mais aussi en fonction des 5 déplacements du conduit brut issu de fonderie. Si le conduit brut se déplace, suite au creusement de l'usinage, l'angle de la partie sensiblement tronconique de la tête d'usinage devrait être choisi pour permettre d'éviter qu'un épaulement néfaste à l'aérodynamique soit 10 créé. La définition de cet angle y (duquel dépend bien entendu la valeur correspondante de l'angle b en 53a sur la paroi usinée, cf. figure 4) se fera favorablement de façon à toujours assurer une tangence entre le brut du 15 conduit et cette partie 51a de la tête d'usinage (voir figure 3). Favorablement, la tête d'usinage 51 agira également à l'endroit de la génératrice inférieure 37b (figure 4), du côté intérieurement convexe du conduit, en 20 face de la zone concave de la chapelle, pour éviter tout bec ou excroissance propice à un décollement néfaste du flux de fluide et/ou à des turbulences, en créant ainsi la zone de paroi tronquée illustrée sur cette figure à cet endroit. 25 La hauteur hl suivant l'axe de révolution de la portion cylindrique 51e (si elle existe) restera inférieure à celle, coaxiale, h2 de la portion 51a. Un rayon 51f raccordera de préférence les portions 51a et 51e. 30 Si la portion 51e existe, on trouvera, dans la zone 33, et en particulier à l'endroit de la chapelle, en 33a, le tronçon de paroi usinée 53e dont les génératrices 14 2892772 peuvent être perpendiculaires au plan de l'orifice 39 ou qui, du moins, forme avec lui un angle supérieur à l'angle aigu du tronçon usiné 53a issu du rabotage créé par le tronc de cône 51a de la tête d'usinage. 5 Au-delà de ces zones 53a, voire 53e si elle existe, et donc encore plus près de l'orifice 39, on trouve le siège de soupape 42 ici à effet de trompe (VENTURI). On notera encore qu'à l'intérieur du conduit d'air 10 31 il peut s'avérer utile de favoriser l'aérodynamique TUMBLE recherchée par un système mécanique d'obturation partielle du conduit. On songe à un boisseau déflecteur ou une ou plusieurs plaques de séparation 59 (figure 3) introduites à l'intérieur du conduit pour le séparer, au 15 moins localement, en plusieurs sous-conduits. Ces plaques peuvent typiquement être insérées à la coulée. L'avantage de tels moyens d'obturation partielle, locale, est que l'on peut décider de les activer uniquement pendant telle ou telle phase de 20 fonctionnement. Typiquement, en mode pleine charge à haut régime, le système peut être ainsi et de préférence désactivé, pour privilégier la perméabilité, c'est-à-dire une libre et pleine circulation du fluide dans le conduit. 25 Il convient toutefois que les moyens retenus ne soient pas disposés trop loin de la soupape considérée, pour éviter un recollement inopiné de l'écoulement. Ainsi, le procédé d'usinage sensiblement tronconique peut aussi s'appliquer à un système avec 30 boisseau en plage de séparation horizontale
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Il s'agit d'une partie supérieure de moteur comprenant un corps métallique incluant un conduit (31) de fluide issu de fonderie et présentant une direction générale d'allongement au moins à proximité d'une embouchure (47) de sortie pour ce fluide, laquelle communique avec une chambre interne (29) du moteur par un orifice (39) de sortie. Le conduit (31) présente, à proximité du siège de soupape, une portion de paroi interne (33a) qui forme un angle aigu (delta) avec l'orifice de sortie (39) et qui est obtenue à partir d'un usinage local dudit conduit. La direction générale) d'allongement de ce conduit issu de fonderie est sensiblement rectiligne, de sorte que, tant dans son état issu de fonderie que dans son état incorporant ledit usinage local, le conduit (31) génère un comportement de type TUMBLE.
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1. Partie supérieure d'un moteur comprenant un corps métallique (5) incluant un conduit (31) pour la circulation d'au moins un fluide, ce conduit étant issu de fonderie et présentant une direction générale d'allongement (31a) au moins à proximité d'une embouchure (47) de sortie pour ce fluide, laquelle embouchure communique avec une chambre interne (29) du moteur par un orifice (39) de sortie, ledit conduit issu de fonderie présentant, ou recevant, un siège de soupape (42), à l'endroit de son embouchure de sortie, et présentant en amont, à proximité du siège de soupape, une portion de paroi interne (33,53a) qui forme un angle aigu () avec l'orifice de sortie (39) et qui est obtenue à partir d'un usinage local dudit conduit issu de fonderie, caractérisée en ce que la direction générale (31a) d'allongement dudit conduit issu de fonderie (31) est sensiblement rectiligne, de sorte que, tant dans son état issu de fonderie que dans son état incorporant ledit usinage local, ce conduit (31) génère un comportement de type TUMBLE. 2. Partie supérieure d'un moteur selon la 1, caractérisée en ce qu'en amont du siège de soupape (42) et de ladite portion de paroi interne (33,53a) formant un angle aigu (b) avec l'orifice de sortie (39), le conduit (31) issu de fonderie se raccorde, à l'intérieur dudit corps métallique (5), avec un passage (43) adapté pour recevoir une tige (41b)de soupape, ledit passage s'étendant suivant un axe d'allongement formant un angle () aigu avec ladite direction générale (31a) du conduit issu de fonderie. 3. Partie supérieure d'un moteur selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que : - la direction générale (31a) d'allongement dudit conduit (31) et la surface ou le plan dans lequel s'étend l'orifice de sortie (39) forment entre eux un angle aigu, et/ou -l'axe (41a) d'allongement dudit passage (43) forme avec ladite direction générale d'allongement du conduit (31) un angle (23) typiquement de 30 à 60 . 4. Partie supérieure d'un moteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'entre la zone (42) de siège de soupape et ladite portion de paroi interne usinée (53a) formant un angle aigu (S) avec l'orifice de sortie, le conduit présente une portion intermédiaire de paroi interne usinée sensiblement cylindrique (53e), de diamètre constant. 5. Partie supérieure de moteur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que - à sa dite embouchure (47) de sortie, ledit conduit issu de fonderie (31) étant légèrement coudé, il présente à cet endroit une zone de surface intérieure concave (33a) et une zone de surface intérieure convexe (33b), - et ladite portion de paroi interne (53a) formant un angle aigu (5) avec l'orifice de sortie (39) est formée au moins à l'endroit de ladite zone de surface intérieure concave. 6. Partie supérieure d'un moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractériséeen ce que le siège (42) de soupape présente une configuration VENTURI. 7. Partie supérieure d'un moteur selon l'une quelconques des 2 à 6, caractérisé en ce 5 que . - l'axe (43a) du passage pour la soupape et/ou l'axe de cette soupape dans ce passage (43) est/sont incliné(s) par rapport à l'axe de déplacement du piston dans le cylindre avec lequel communique ledit conduit par 10 l'intermédiaire de son embouchure de sortie, et/ou - l'orifice (39) de sortie du conduit s'étend suivant une surface non perpendiculaire par rapport à l'axe de déplacement du piston dans le cylindre avec lequel communique ledit conduit par l'intermédiaire de 15 son embouchure de sortie. 8. Procédé de fabrication de la partie supérieure d'un moteur, dans lequel : - on fournit un corps métallique (5) incluant un conduit (31) pour y faire circuler au moins un fluide, et 20 qui présente, issu de fonderie, une embouchure (47) de sortie pour ce fluide prévue pour communiquer avec une chambre (29) interne du moteur, par un orifice de sortie (39), ce conduit issu de fonderie présentant, ou recevant, un siège (42) de soupape, à l'endroit de son 25 embouchure de sortie, - on usine, en amont de ladite embouchure de sortie, à proximité de l'emplacement du siège de soupape (42), une portion (33, 33a, 33b) de paroi interne dudit conduit issu de fonderie, de telle sorte que cette 30 portion de paroi interne forme un angle aigu (ô) avec l'orifice (39) de sortie, caractérisé en ce que :- lors de ladite étape de fabrication par fonderie dudit conduit (31), on le réalise avec sa dite direction générale d'allongement (31a) sensiblement rectiligne, de sorte que dans son état issu de fonderie, il génère un comportement de type TUMBLE du fluide, - et, lors de ladite étape ultérieure d'usinage, on usine ladite portion de paroi interne (33, 33a, 33b) suivant un dit angle adapté pour conserver un comportement de type TUMBLE, en sortie dudit conduit. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que, lors de ladite étape d'usinage, on utilise une tête d'usinage (51) présentant au moins une portion sensiblement tronconique (5la). 10. Procédé de fabrication selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que, lors de l'étape d'usinage, on utilise une tête d'usinage (51) comprenant une première portion (51a) sensiblement tronconique raccordée à une seconde portion (51e) cylindrique de diamètre constant ayant, suivant l'axe commun du (tronc de) cône et du cylindre, une hauteur (h2) inférieure à celle (hl) du (tronc de) cône (51a).
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F
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F02
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F02F
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F02F 1
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F02F 1/42
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FR2898565
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A1
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INSTALLATION DE DISTRIBUTION DE LIQUIDE DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UNE TELLE INSTALLATION
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La présente invention se rapporte à une installation de distribution de liquide, en particulier à une installation de lave-glace pour véhicule automobile comportant deux réservoirs, et à un procédé pour gérer la répartition du liquide entre les deux réservoirs. Un véhicule automobile est classiquement équipé d'une installation de lave-glace, destinée à amener du liquide lave-glace sur un pare-brise avant du véhicule et avantageusement sur une lunette arrière du véhicule pour nettoyer le pare-brise et la lunette par coopération avec des essuie-glaces. Cette installation comporte, de manière connue, un réservoir unique disposé dans le compartiment moteur ou dans un passage de roue, ce réservoir étant muni d'un orifice de remplissage obturé par un bouchon amovible ; une pompe est prévue pour envoyer le liquide sur le pare-brise et la lunette arrière sur demande d'un conducteur de l'automobile, par actionnement d'une commande placée au niveau d'un volant. Or, ce réservoir a une capacité importante pour permettre une autonomie relativement grande, ce qui pose des problèmes d'encombrement. En outre, la place disponible dans le compartiment moteur est de plus en plus réduite. Il devient alors difficile de loger les réservoirs dans le compartiment moteur. De plus, il est préférable d'avoir un remplissage du réservoir par gravité, l'emplacement de l'orifice de remplissage est donc prévu pour rester accessible par le compartiment moteur. En outre, la quantité de liquide lave-glace étant importante et répartie de manière non homogène dans le véhicule, celle-ci pose un problème de stabilité du véhicule. En effet, cette quantité représente un poids supplémentaire à l'avant du véhicule, alors qu'il est préférable de transférer le poids vers l'arrière du véhicule. Il est connu du document FR 2 830 290, de réaliser une installation de lave-glace comportant deux réservoirs, un réservoir principal à l'avant du véhicule dans le compartiment moteur et un réservoir supplémentaire à l'arrière du véhicule dans le coffre, l'installation comporte également une pompe pour transférer le liquide lave-glace entre les deux réservoirs. Le réservoir supplémentaire sert de réservoir de réserve et pourvoit au remplissage du réservoir principal à un niveau requis. Si le niveau requis dans le réservoir principal est dépassé, le liquide en excès est renvoyé vers le réservoir supplémentaire. Le réservoir principal est ensuite à nouveau rempli jusqu'au niveau requis lorsque qu'un certain nombre de cycles de lavage est détecté. Ainsi, la masse du liquide lave glace est répartie entre l'avant et l'arrière du véhicule, cependant la répartition n'est pas optimale pour la stabilité du véhicule, puisque une quantité très importante de liquide lave glace peut se trouver à l'avant du véhicule, alors que le réservoir arrière est vide ou presque vide. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir une installation de distribution de liquide lave-glace, et plus généralement une installation de distribution de liquide, participant à la stabilité du véhicule automobile. C'est également un but de la présente invention d'offrir un procédé de gestion de la répartition du liquide à l'intérieur de l'installation de distribution de liquide pour améliorer la stabilité du véhicule automobile. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par une installation de distribution de liquide pour véhicule automobile, comportant des moyens pour déplacer le liquide entre un premier réservoir et un deuxième réservoir disposés respectivement à l'avant et à l'arrière du véhicule, de manière à permettre une bonne répartition de la quantité de liquide lave-glace entre l'avant et l'arrière. En d'autres termes, chaque réservoir comporte des moyens pour détecter le niveau de liquide qu'il contient et des moyens de transfert du liquide d'un réservoir à l'autre en fonction des niveaux requis et en fonction de paramètres de stabilité pré-établis. La présente invention a alors principalement pour objet un procédé de gestion d'une quantité de liquide répartie dans une installation hydraulique d'un véhicule automobile, ladite installation comportant un premier réservoir et un deuxième réservoir, ledit procédé comportant les étapes . a) de détection d'une quantité de liquide contenue dans le deuxième réservoir, b) de détection d'une quantité de liquide contenue dans le premier réservoir, c) de répartition du liquide entre les premier et deuxième réservoirs en privilégiant le remplissage du deuxième réservoir tout en assurant un remplissage à au moins un niveau prédéterminé du premier réservoir. Le procédé selon l'invention comporte avantageusement une étape d'information de l'utilisateur lorsque que le niveau de liquide contenu dans le premier réservoir est inférieur ou égal au niveau inférieur prédéterminé et le niveau de liquide dans le deuxième réservoir est inférieur ou égal à un niveau inférieur prédéterminé. Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté à la gestion d'un liquide lave-glace, le premier réservoir étant disposé dans un compartiment moteur et le deuxième réservoir étant disposé dans un coffre. Les étapes a), b) et c) peuvent avoir lieu lors du démarrage du véhicule automobile, et également après chaque remplissage de l'installation avec du liquide. La présente invention a également pour objet une installation de distribution de liquide dans un véhicule automobile comportant un premier réservoir disposé dans un compartiment moteur dudit véhicule et un deuxième réservoir disposé à une extrémité arrière dudit véhicule, des moyens de connexion hydraulique entre les premier et deuxième réservoirs, et des moyens pour transférer du liquide entre les premier et deuxième réservoirs, le premier réservoir comportant un détecteur de niveau bas du liquide qu'il contient, le deuxième réservoir comportant des détecteurs de niveau haut et bas du liquide qu'il contient et des moyens pour commander le transfert de liquide entre le premier et le deuxième réservoir de manière à privilégier le remplissage du deuxième réservoir tout en assurant un remplissage à au moins un niveau bas du premier réservoir. Cette installation forme une installation de distribution de liquide lave-glace, le premier réservoir servant au lavage d'un pare-brise avant, et le deuxième réservoir servant au lavage d'une lunette arrière. Le premier réservoir et le deuxième réservoir peuvent comporter respectivement une pompe à au moins une voie d'éjection, avantageusement deux voies d'éjection pour transférer le liquide, respectivement, vers le deuxième, le premier réservoir ; cette pompe peut également servir à amener le liquide lave-glace jusqu'au pare-brise et à la lunette respectivement. L'installation selon l'invention peut comporter des moyens d'information d'un utilisateur lorsque les niveaux bas dans le premier réservoir et le deuxième réservoir sont atteints. Le premier réservoir comporte avantageusement un orifice de remplissage de l'installation obturé par un bouchon amovible, permettant un remplissage de l'installation par gravité par le compartiment moteur. La présente invention permet alors un remplissage par le compartiment moteur et par gravité, ce qui évite d'une part des odeurs et salissures dans le coffre ; d'autre part, le remplissage de l'installation peut s'effectuer sans moyen complexe. Il est avantageusement prévu des moyens pour synchroniser l'envoi de liquide lave-glace sur le pare-brise et/ou la lunette avec le déplacement d'au moins un balai d'essuie-glace se déplaçant sur le pare-brise et le déplacement d'au moins un balai d'essuie-glace se déplaçant sur la lunette. La présente invention a également pour objet un véhicule automobile comportant une installation selon la présente invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, et des dessins annexés pour lesquels l'avant et l'arrière sont respectivement la gauche et la droite des dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un véhicule automobile comportant une installation de distribution de liquide lave-glace selon la présente invention, - la figure 2 est une représentation schématique d'un exemple de réalisation d'une installation selon la présentation, - la figure 3A est un organigramme d'un procédé de gestion du liquide lave-glace selon la présente invention, - la figure 3B est un organigramme d'une sous étape A de l'organigramme de la figure 3A. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur la figure 1, on peut voir un véhicule 1 équipé d'une installation 2 de distribution de liquide lave-glace selon la présente invention, l'installation étant représentée schématiquement de manière agrandie sur la figure 2. L'installation 2 comporte un premier réservoir 4 disposé dans un compartiment moteur 6 à l'avant du véhicule 1 et un deuxième réservoir 8 disposé, par exemple dans un coffre 10 à l'arrière du véhicule 1. Le deuxième réservoir 8 ou réservoir délocalisé 8 peut, par exemple être logé dans un corps creux d'un bouclier arrière. Les premier et deuxième réservoirs sont raccordés hydrauliquement par au moins une canalisation, avantageusement deux canalisations 12.1, 12.2. Les premier et deuxième réservoirs 4, 8 sont reliés respectivement à des gicleurs disposés au niveau d'un pare-brise avant 14 et d'une lunette arrière 16 par une canalisation 18.1, 18.2. L'installation comporte également une première pompe 20 destinée à transférer du liquide du premier réservoir 4 au deuxième réservoir 8 par une première voie d'éjection 20.1 et la canalisation 12.1 ; cette première pompe 20.1 permet également avantageusement d'envoyer du liquide sur la pare-brise avant 14 par une deuxième voie d'éjection 20.2. L'installation comporte également une deuxième pompe 21 destinée à transférer le liquide du deuxième réservoir 8 au premier réservoir 4 par une première voie d'éjection 21.1 et par la canalisation 12.2, et à envoyer du liquide à la lunette arrière 16 par une deuxième voie d'éjection 21.2. Les pompes 20, 21 sont, dans l'exemple représenté du type à deux voies d'éjection. On pourrait également prévoir d'utiliser une pompe dédiée à l'envoi de liquide sur le pare-brise et une pompe dédiée au transfert du premier au deuxième réservoir pour remplacer la pompe 20. On pourrait faire de même concernant la pompe 21. On pourrait également envisager d'utiliser une pompe unique pour les transfert dans les deux directions entre le premier 4 et le deuxième 8 réservoir, ou une pompe dédiée au transfert et une pompe dédiée à l'envoi de liquide sur le pare-brise et/ou sur la lunette. La canalisation 12.1 est avantageusement raccordée à un fond du premier réservoir 4 et à une partie supérieure du deuxième réservoir 8, réduisant ainsi un risque de manque de liquide lors de l'aspiration. De manière similaire, la canalisation 12.2 est avantageusement raccordée à un fond du deuxième réservoir 8 et à une partie supérieure du deuxième réservoir 4. Les canalisations 18.1 et 18.2 sont également connectées respectivement aux fonds des premier 4 et deuxième 8 réservoirs. Le premier réservoir 4 comporte une goulotte de remplissage 22 s'étendant sur une partie supérieure du premier réservoir 4 et obturée par un bouchon 23. La goulotte 22 permet un remplissage de l'installation par le compartiment moteur 6 et par gravité. Cette disposition permet d'éviter l'utilisation d'un dispositif de remplissage complexe. Le premier réservoir comporte au moins un capteur de niveau bas 24. On appelle capteur de niveau bas dans la présente demande, un capteur apte à envoyer un signal lorsque le liquide contenu dans le réservoir a atteint un niveau inférieur prédéterminé. Selon l'invention, le capteur enverra un signal tant que le niveau de liquide sera inférieur au niveau inférieur prédéterminé. On peut prévoir que le capteur envoie en permanence un signal et que celui-ci soit modifié lorsque le niveau bas est atteint. On appelle capteur de niveau haut dans la présente demande, un capteur apte à émettre un signal lorsque le liquide contenu dans le réservoir a atteint un niveau supérieur prédéterminé. Selon l'invention, le capteur de niveau haut enverra un signal tant que le niveau de liquide sera supérieur au niveau supérieur prédéterminé. On peut prévoir que le capteur envoie en permanence un signal et que celui-ci soit modifié lorsque le niveau haut est atteint. Le niveau bas correspond, par exemple à un remplissage au quart de la capacité totale du premier réservoir 4. Le niveau bas dans le premier réservoir 4 sera nommé NB4. Dans le cas où le réservoir est réalisé en matériau permettant de distinguer le niveau du liquide, le niveau bas peut également être repéré sur le réservoir par un marquage (non représenté). Un marquage de niveau haut peut également être prévu sur le réservoir, ainsi qu'un capteur de niveau haut. Le deuxième réservoir 8 comporte un capteur de niveau bas 26 et un capteur de niveau haut 28. Le niveau bas peut également correspondre à un remplissage au quart de la capacité totale du deuxième réservoir 8. Les marquages de niveau bas et haut peuvent également être prévus sur le deuxième réservoir 8. Les niveaux bas et haut dans le deuxième réservoir 8 seront nommés NB8 et NH8 respectivement. Les capteurs 24, 26 et 28 sont par exemple du type comportant un élément magnétique et un interrupteur électrique disposé à un niveau prédéterminé. L'élément magnétique suit le niveau du liquide et ferme l'interrupteur, type ampoule Reed, lorsque l'élément magnétique et donc le niveau de liquide atteint le niveau prédéterminé auquel se trouve l'interrupteur. Les capteurs 24, 26, 28 sont reliées à un calculateur électronique 30, qui collecte les informations sur le niveau de liquide lave-glace dans chacun des premier et deuxième réservoirs 4, 8. Les pompes 20 et 21 sont également reliées au calculateur 30 pour être actionnées par celui-ci, lorsqu'un transfert de liquide est nécessaire du fait 10 des signaux envoyés par un ou plusieurs capteurs 24 et/ou 26 ou 30, ou lorsqu'un conducteur actionne une commande de lavage du type manette ou bouton sur un tableau de bord, pour effectuer le lavage du pare-brise 14 et/ou de la lunette 16. Il est également prévu, que, lorsque les capteurs de niveau bas 24, 26 fournissent l'indication de niveau bas au calculateur 30, celui-ci en informe le conducteur par une indication au tableau de bord type voyant lumineux ou par une alarme sonore. L'installation est prévue pour assurer de manière prioritaire un lavage du pare-brise 14. Ainsi, on assure toujours un remplissage minimum du premier réservoir 4 pour permettre le lavage du pare-brise au détriment du deuxième réservoir 8. Simultanément, l'installation est prévu pour permettre en priorité un remplissage maximum du deuxième réservoir 8, afin d'avoir le maximum de liquide à l'arrière du véhicule et donc une masse augmentée à l'arrière et, d'améliorer la stabilité du 30 véhicule. 15 20 25 Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement de l'installation selon la présente invention à l'aide des organigrammes 3A et 3B. L'organigramme 3A s'applique au démarrage du véhicule, c'est ensuite l'organigramme de la figure 3B qui s'applique pendant toute la durée d'utilisation du véhicule jusqu'à l'arrêt du moteur, ou pour le moins l'arrêt de l'alimentation électrique du calculateur 30. Lors du démarrage du véhicule, à l'étape 100 le calculateur 30 est alimenté. A l'étape 200, le calculateur 30 effectue des boucles de surveillance de l'installation 2, par exemple de surveillance de la commande de lavage. Si la commande de lavage est actionnée pour un lavage du pare-brise 14 ou de la lunette 16, on passe à l'organigramme A. Si aucune commande de lavage n'est détectée, on passe à l'étape 300. Le calculateur vérifie alors si le niveau de liquide dans le deuxième réservoir 8 est atteint, c'est-à-dire si le capteur de niveau haut 28 envoie un signal NH8. Si c'est le cas, on passe à l'organigramme A. Sinon, on passe à l'étape 400, lors de laquelle le calculateur 30 vérifie si le niveau dans le premier réservoir 4 est égale au niveau bas NB4, si c'est le cas, on passe à l'organigramme A. Sinon, c'est-à-dire si le niveau dans le premier réservoir est supérieur au niveau bas, on passe à l'étape 500, lors de laquelle le calculateur 30 génère un ordre d'actionnement de la voie 20.1 de la pompe 20 pour transférer du liquide du premier réservoir 4 au deuxième réservoir 8. La pompe peut être actionnée pendant un temps prédéterminé, par exemple 5 secondes. On vérifie ensuite le niveau dans le deuxième réservoir 8 à une étape 600. La pompe 20 peut également être actionnée jusqu'à ce que le niveau bas NB4 du premier réservoir 4 ou le niveau haut NH8 du deuxième réservoir 8 soit détecté. Si le niveau haut NH8 est atteint, alors on arrête l'actionnement de la pompe 20 à une étape 700, et on passe à l'organigramme A, sinon on retourne à l'étape 400. Ainsi, on privilégie le remplissage du deuxième réservoir 8, tout en conservant une quantité de liquide dans le premier réservoir 4 suffisante pour assurer le lavage du pare-brise 14. Sur la figure 3B, on peut voir l'organigramme A. Si à l'étape 200.1, un souhait de lavage du pare-brise 14 a été détecté par le calculateur 30, alors on passe à l'étape 800.1. A l'étape 800.1, le calculateur 30 génère un ordre, qui est transmis à la pompe 20 d'envoyer du liquide sur le pare-brise 14. La durée pendant laquelle le liquide est envoyé est fonction du temps d'actionnement de la commande de lavage. On passe ensuite à l'étape 900.1, où l'on vérifie si le niveau dans le premier réservoir 8 est égal à NB4. Si c'est le cas, on passe à l'étape 1000.1, où l'on vérifie si le niveau dans le deuxième réservoir est égal au niveau bas NB8. Si c'est le cas le calculateur 30 génère, à l'étape 1100, un ordre d'alerter le conducteur que le niveau de liquide est bas dans l'installation et qu'un remplissage est nécessaire. Un voyant lumineux peut, par exemple s'allumer au tableau de bord. Puis, le dispositif passe à l'étape 1300 en attente d'une nouvelle commande de lavage. Sinon, on passe à l'étape 1200, lors de laquelle le calculateur génère un ordre d'actionner la voie 21.1 de la pompe 21 pour transférer du liquide du deuxième réservoir 8 au premier réservoir 4. L'actionnement peut avoir lieu pendant une durée prédéterminée, par exemple pendant 5 secondes. Puis on retourne à l'étape 900.1. Tant que le niveau de liquide dans le réservoir 7 est supérieur au niveau bas, le liquide contenu dans le réservoir 21 est transféré dans le réservoir principal 4. Si lors de l'étape 900.1, le niveau de liquide est suffisant, c'est-à-dire différent de NB4, on passe à l'étape 1300, en attente d'un ordre de lavage. Si lors de l'étape 200.2, un souhait de lavage du pare-brise 14 a été détecté par le calculateur 30, alors on passe à l'étape 800.2. A l'étape 800.2, le calculateur 30 génère un ordre, qui est transmis à la pompe 21, d'envoyer du liquide sur la lunette 16. La durée pendant laquelle le liquide est envoyé est fonction du temps d'actionnement de la commande. Puis on passe à l'étape 900.2, où l'on vérifie si le niveau dans le deuxième réservoir 8 est égal à NB8. Si c'est le cas, on passe à l'étape 1000.2, où l'on vérifie si le niveau dans le premier réservoir 4 est égal au niveau bas NB4. Si c'est le cas le calculateur 30 génère, à l'étape 1100, un ordre d'alerter le conducteur que le niveau de liquide est bas dans l'installation et qu'un remplissage est nécessaire. Si lors de l'étape 900.2 ou 1000.2, le niveau de liquide est suffisant, c'est-à-dire différent de NB8, NB4 respectivement, alors on passe à l'étape 1300 en attente d'un ordre de lavage. Dans l'exemple représenté, un message d'alerte de niveau bas dans le premier réservoir 4 et le deuxième 8 réservoir n'est généré que si la commande de lavage a été actionnée. Mais on pourrait prévoir d'alerter le conducteur avant qu'un lavage ait été commandé. Dans le cas où un remplissage par un orifice de l'installation, notamment du premier réservoir 4, a lieu, le transfert du liquide entre le premier réservoir 4 et le deuxième réservoir 8 s'effectue au prochain démarrage. Lors de la fabrication d'un véhicule comportant une installation de lavage selon l'invention, il est prévu de remplir le premier réservoir 4 au moins au dessus de son niveau bas NB4, pour permettre un remplissage au moins partiel du deuxième réservoir 8 lors du premier démarrage du véhicule
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La présente invention a principalement pour objet une installation de distribution de liquide, notamment de liquide lave-glace dans un véhicule automobile comportant deux réservoirs (4, 8), un premier réservoir (4) dans un compartiment moteur (6) et un deuxième réservoir (8) dans le coffre (10) et des moyens pour gérer la quantité de liquide dans chaque réservoir en transférant le liquide d'un réservoir à l'autre de manière à privilégier le remplissage du deuxième réservoir (8) tout en assurant un remplissage à au moins un niveau prédéterminé du premier réservoir (4).La présente invention a également pour objet un procédé de gestion de la quantité de liquide dans une installation hydraulique d'un véhicule automobile.
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1. Procédé de gestion d'une quantité de liquide répartie dans une installation hydraulique d'un véhicule automobile, ladite installation comportant un premier réservoir et un deuxième réservoir, comportant les étapes . a) de détection d'une quantité de liquide contenue dans le deuxième réservoir, b) de détection d'une quantité de liquide contenue dans le premier réservoir, c) de répartition du liquide entre les premier et deuxième réservoirs en privilégiant le remplissage du deuxième réservoir tout en assurant un remplissage à au moins un niveau prédéterminé du premier réservoir. 2. Procédé selon la 1, comportant une étape d'information de l'utilisateur lorsque que le niveau de liquide contenu dans le premier réservoir est inférieur ou égal au niveau inférieur prédéterminé et le niveau de liquide dans le deuxième réservoir est inférieur ou égal à un niveau inférieur prédéterminé. 3. Procédé selon l'un des 1 ou 2, pour gérer un liquide lave-glace, le premier réservoir étant disposé dans un compartiment moteur et le deuxième réservoir étant disposé dans un coffre.30 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les étapes a), b) et c) ont lieu lors du démarrage du véhicule automobile. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel après chaque remplissage de l'installation avec du liquide, les étapes a), b) et c) sont répétées. 6. Installation de distribution de liquide dans un véhicule automobile (1) comportant un premier réservoir (4) disposé dans un compartiment moteur (6) dudit véhicule et un deuxième réservoir (8) disposé à une extrémité arrière dudit véhicule, des moyens de connexion hydraulique (12.1, 12.2) entre les premier (4) et deuxième (8) réservoirs, et des moyens (20, 21) pour transférer du liquide entre les premier (4) et deuxième (8) réservoirs, le premier réservoir (4) comportant un détecteur de niveau bas (24) du liquide qu'il contient, le deuxième réservoir (8) comportant des détecteurs de niveau haut (28) et bas (26) du liquide qu'il contient et des moyens (30) pour commander le transfert de liquide entre le premier (4) et le deuxième (8) réservoir de manière à privilégier le remplissage du deuxième réservoir (8) tout en assurant un remplissage à au moins un niveau bas (NB4) du premier réservoir (4). 7. Installation selon la précédente, formant une installation de distribution de liquide lave-glace, le premier réservoir (4) servant aulavage d'un pare-brise (14), et le deuxième réservoir (8) servant au lavage d'une lunette arrière (16). 8. Installation selon la précédente, dans laquelle le premier réservoir (4) et le deuxième réservoir (8) comportent respectivement une pompe (20,21) à deux voies d'éjection (20.1, 20.2, 21.1, 21.2) pour transférer le liquide respectivement vers le deuxième (8), le premier (4) réservoir, cette pompe (20, 21) servant également à amener le liquide lave-glace jusqu'au pare-brise (14) et à la lunette (16) respectivement. 9. Installation selon l'une des 6 à 8, comportant des moyens d'information d'un utilisateur lorsque les niveaux bas (NB4, NB8) dans le premier réservoir (4) et le deuxième réservoir (8) sont atteints. 10. Installation selon l'une quelconque des 6 à 9, dans laquelle le premier réservoir (4) comporte un orifice de remplissage (22) de l'installation obturé par un bouchon (23) amovible, permettant un remplissage de l'installation par gravité par le compartiment moteur (6). 11. Véhicule automobile comportant une installation selon l'une quelconque des 6 à 10.30
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B,G
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B60,G01
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B60R,B60S,G01F
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B60R 16,B60S 1,G01F 23
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B60R 16/08,B60R 16/023,B60S 1/48,B60S 1/50,B60S 1/58,G01F 23/00
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FR2900396
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A1
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CONTENEUR POUR BAGAGES, NOTAMMENT BAGAGES DE PASSAGERS D'AERONEF
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La présente invention concerne un conteneur pour bagages, notamment des bagages de passagers d'aéronef. Dans les divers moyens de transport en commun, notamment les trains et les avions, les voyageurs emportent des bagages. II peut s'agir de bagages qui accompagnent le voyageur tout au long de son déplacement ou bien de bagages confiés, à un mornent ou à un autre, au transporteur (compagnie de chemin de fer, compagnie aérienne, .). Ces derniers bagages sont alors enregistrés puis acheminés jusqu'au véhicule (train, avion, ...) dans lequel ils sont stockés dans un compartiment spécial (fourgon, soute, ...)...DTD: Dans le cas de certains vols régionaux, il est connu soit d'emporter un bagage avec soi dans la cabine de l'aéronef, soit de faire enregistrer un bagage lors de l'enregistrement du passager soit, en alternative, pour des bagages de taille intermédiaire, de confier son bagage au pied de l'aéronef pour le récupérer à l'arrivée, à sa descente d'aéronef. Dans tous les cas où les bagages sont confiés lors d'un enregistrement ou bien juste avant de monter dans le véhicule (avion), les bagages sont disposés en vrac sur un chariot ou dans un conteneur. Lorsque les bagages sont récupérés, à la descente de l'aéronef ou sur un tapis transporteur, il y a toujours un risque de confusion de bagages, avec par exemple un bagage ressemblant. La présente invention a alors pour but de fournir des moyens permettant à un passager de récupérer, de manière fiable et rapide son bagage. A cet effet, l'invention propose un conteneur pour bagages, caractérisé en ce qu'il comporte des parois internes de séparation délimitant des compartiments, chaque compartiment étant destiné à recevoir un bagage, et en ce que chaque compartiment comporte une ouverture permettant l'accès au compartiment depuis l'extérieur du conteneur. Un tel conteneur peut alors être mis à la disposition des passagers avant qu'ils ne montent dans l'aéronef, ou le train, ou un autre véhicule. Les passagers peuvent y déposer leur(s) bagage(s) au fur et à mesure qu'ils embarquent. A la fin de l'embarquement, le conteneur est pris en charge pour être monté à bord du véhicule (aéronef, train, ...). A l'arrivée, le conteneur est sorti du véhicule, de préférence en priorité, et les passagers peuvent alors récupérer leurs bagages. Comrne ceux-ci sont rangés dans des compartiments, l'ordre dans lequel les bagages sont retirés du conteneur est totalement indépendant de l'ordre dans lequel ils y ont été placés. Dans un conteneur selon l'invention, chaque compartiment est avantageusement de forme sensiblement parallélépipédique pour s'adapter à la forme de la plupart des bagages, qui se présentent le plus souvent sous la forme de valises ou de sacs. Chaque compartiment présente par exemple un volume compris entre 50 et 150 dm3, un volume d'environ 100 dm3, soit 100 litres, étant la taille préférée. Pour éviter la chute de bagages hors du conteneur, notamment durant ses déplacements, chaque ouverture de compartiment est par exemple fermée par une porte. On peut également prévoir que chaque porte comporte des moyens de verrouillage. Ainsi, si l'on associe une clé, par exemple électronique, à chaque porte, un passager déposant son bagage peut condamner le compartiment dans lequel il a introduit ses affaires et garder avec lui la clé durant tout son voyage. A son arrivée, il récupère son bagage sans aucun risque de se tromper avec un bagage ressemblant. Si la clé est une clé électronique, la technologie RFID (identification par radiofréquence) peut alors par exemple être utilisée pour l'identification de la clé par les moyens de verrouillage, munis alors d'un lecteur correspondant. La clé, dans le cas par exemple d'une utilisation pour le transport aérien, peut être intégrée dans la carte d'embarquement du passager. Pour faciliter la mise en place et le retrait des bagages, les ouvertures des compartiments sont réalisées de préférence sur deux faces opposées du conteneur, et les compartiments sont agencés sur deux rangées disposées dos à dos, chaque rangée comportant des compartiments agencés eux-mêmes en lignes et/ou colonnes. De cette manière, deux passagers au moins peuvent simultanément introduire des bagages dans le conteneur, ou retirer des bagages hors du conteneur. Pour faciliter la manutention du conteneur, notamment lors de son chargement ou son déchargement, celui-ci est avantageusement muni de roulettes. Dans le cas notamment du transport aérien, le conteneur selon l'invention présente de préférence les dimensions extérieures d'une unité de chargement. De cette manière, il peut prendre place dans la soute de l'aéronef comme tout autre conteneur transportant des marchandises. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue de face d'un conteneur selon l'invention, et La figure 2 est une vue de côté du conteneur de la figure 1. L'homme du métier reconnaît sur les dessins un conteneur reprenant la forme extérieure d'une unité de chargement (appelée en anglais Unit Load Device, ULD en abrégé) connue également sous le nom LD3-46. Il s'agit là d'un conteneur dont la forme est les dimensions sont normalisées. Le conteneur représenté ici présente une hauteur H, une longueur L1 et une largeur (ou profondeur) L2. On remarque que la partie inférieure du conteneur 2 présente, en vue de face (figure 1), une forme trapézoïdale qui permet de s'adapter à la forme arrondie du fuselage d'un aéronef en optimisant le volume de chargement. A titre d'exemples numériques non l'imitatifs, on peut par exemple avoir : H = 1,143m, L1 = 2,438m et L2 = 1,534m. La forme et les dimensions mentionnées plus haut et représentées sur les dessins, sont données à titre purement illustratif. La présente invention peut s'appliquer d'une part à d'autres conteneurs normalisés et d'autre part à des conteneurs dont les dimensions et/ou la forme peuvent différer des dimensions et/ou formes d'une unité de chargement normalisée. Le conteneur représenté aux dessins comporte une face supérieure 4, une face inférieure 6, une face avant 8, une face arrière 10 ainsi que des faces latérales 12. Dans la forme de réalisation préférée représentée aux dessins, la face inférieure 6 du conteneur 2 porte quatre roulettes 14. Ces dernières sont montées de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe perpendiculaire à la face inférieure 6 facilitant ainsi les changements de direction du conteneur 2 lorsque celui-ci est déplacé sur le sol. Le volume intérieur du conteneur 2 est divisé en compartiments 16 à l'aide de cloisons internes. Pour la suite de la description, on suppose que le conteneur 2 est placé sur un plan horizontal. Sa face supérieure 4 et sa face inférieure 6 se trouvent alors dans un plan également horizontal tandis que la face avant 8 et la face arrière 10 sont verticales. Parmi les cloisons internes, il y a tout d'abord une cloison transversale verticale 18. Cette dernière est placée en position médiane entre la face avant 8 et la face arrière 10. Elle divise le conteneur en deux volumes égaux. Chacun de ces deux volumes est quant à lui divisé en compartiments 16 d'une part par des cloisons horizontales 20 et d'autre part par des cloisons longitudinales verticales 22. Les cloisons utilisées pour réaliser le conteneur décrit ci-dessus peuvent être des cloisons pleines mais, pour permettre un gain de poids, il peut également s'agir ,de cloisons réalisées dans des grillages. Chacun des compartiments 16 ainsi réalisé présente une ouverture débouchant soit dans la face avant 8 soit dans la face arrière 10 du conteneur 2. Les compartiments 16 sont ici disposés sur deux rangées 24 séparées par la cloison transversale verticale 18. Dans chacune de ces rangées 24, les compartiments 16 sont agencés en lignes et/ou colonnes. On remarque ainsi dans la forme de réalisation représentée sur les dessins une première ligne 26 de compartiments se trouvant dans la partie inférieure du conteneur 2. Deux autres lignes 28 sont disposées dans la partie supérieure du conteneur 2. Les compartiments 16 de ces deux autres lignes 28 sont ici disposés sur deux lignes et cinq colonnes. On compte ainsi un total de quinze compartiments 16 dans chacune des rangées 24, soit un total de trente compartiments 16 dans le conteneur 2. Chaque compartiment a un volume compris entre 50 et 150 dm3 de préférence entre 100 et 110 dm3. A titre d'exemples purement illustratifs, des valeurs numériques sont indiquées ci-après. Dans une forme de réalisation préférée, tous les compartiments 16 présentent une même profondeur P. Celle-ci est par exemple comprise entre 70 et 80 cm. Les compartiments de la première ligne 26 présentent par exemple une largeur e de l'ordre de 30 cm tandis que la hauteur h est par exemple comprise entre 45 et 50 cm. Pour les compartiments des deux autres lignes 28, la largeur est par exemple comprise entre 45 et 50 cm tandis que la hauteur h' de ces compartiments est par exemple de l'ordre de 30 cm. Un tel conteneur est plus particulièrement destiné à recevoir des bagages de passagers d'aéronef. On peut par exemple prévoir de disposer un conteneur 2 sur le parcours emprunté par les passagers entre le comptoir d'embarquement et l'aéronef. Les passagers peuvent alors déposer leur(s) bagage(s) dans un compartiment 16 du conteneur. Dans une variante de réalisation préférée, chaque ouverture des compartiments 16 est équipée d'une porte (non représentée). Cette porte peut être fermée une fois le bagage disposé à l'intérieur du compartiment afin d'éviter toute chute de bagages lorsque le conteneur est par la suite acheminé jusqu'à l'aéronef. Dans une forme de réalisation préférée, chaque porte de compartiment est munie de moyens de verrouillage commandés par une clé, par exemple une clé électronique. Chaque compartiment est alors par exemple numéroté et la clé correspondant à un compartiment porte également le numéro du compartiment. Le passager ayant dlisposé un bagage dans un compartiment 16 du conteneur ferme celui-ci à clé, récupère la clé électronique pour la durée du voyage. A la fin du voyage, le conteneur 2 à l'intérieur duquel se trouvent des bagages est débarqué en priorité de manière à pouvoir être mis à la disposition des passagers lorsque ceux-ci sortent de l'avion. Chaque passager peut alors, avec sa clé électronique, ouvrir le compartiment contenant le bagage qu'il y a déposé en montant dans l'avion. La clé électronique, et le conteneur correspondant, utilisent par exemple la technologie RFID (pour Radio Frequency Identification, ou en français : identification par radiofréquence). Le passager reçoit alors un badge intégrant un marqueur et les portes du conteneur comportent quant à elle chacune un lecteur. Le marqueur est un dispositif passif comportant notamment une puce et une antenne. II peut être intégré à la carte d'embarquement d'un passager dans le cas d'un application au transport aérien. La carte d'embarquement sert alors de badge au passager et donc de clé pour le compartiment contenant son bagage. Dans le cas de transport aérien, l'utilisation d'un conteneur de forme et dimensions normalisées est bien entendu très avantageuse. En effet, un tel conteneur peut être manipulé de manière tout à fait habituelle par le personnel d'un aéroport. Le fait de prévoir des compartiments dans le conteneur permet de faciliter le déchargement des bagages. De même, le fait de prévoir des casiers disposés sur deux rangées permet à deux voyageurs au moins de retirer simultanément leur bagage. La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférée et les variantes décrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation et à la portée de l'homme du métier, dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi, par exemple, un conteneur tel que décrit ci-dessus pourrait être utilisé pour des passagers empruntant un train ou un autre moyen de transport 5 (bateau par exemple)
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Ce conteneur (2) pour bagages comporte des parois internes de séparation (18, 20, 22) délimitant des compartiments (16).Chaque compartiment (16) est destiné à recevoir un bagage et chaque compartiment (16) comporte une ouverture permettant l'accès au compartiment depuis l'extérieur du conteneur (2).Application au transport aérien.
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1. Conteneur (2) pour bagages, caractérisé en ce qu'il comporte des parois internes de séparation (18, 20, 22) délimitant des compartiments (16), chaque compartiment (16) étant destiné à recevoir un bagage, et en ce que chaque compartiment (16) comporte une ouverture permettant l'accès au compartiment depuis l'extérieur du conteneur (2). 2. Conteneur (2) selon la 1, caractérisé en ce que chaque compartiment (16) est de forme sensiblement parallélépipédique. 3. Conteneur (2) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque compartiment (26) présente un volume compris entre 50 et 150 dm3. 4. Conteneur (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque ouverture de compartiment (16) est fermée par une porte. 5. Conteneur (2) selon la 4, caractérisé en ce que chaque porte comporte des moyens de verrouillage. 6. Conteneur (2) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont commandés à l'aide d'une clé électronique. 7. Conteneur (2) selon la 6, caractérisé en ce que la clé électronique utilise la technologie RFID (identification par radiofréquence). 8. Conteneur (2) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les ouvertures des compartiments (16) sont réalisées sur deux faces opposées (8, 1C)) du conteneur (2), et en ce que les compartiments (16) sont agencés sur deux rangées (24) disposées dos à dos, chaque rangée (24) comportant des compartiments (16) agencés eux-mêmes en lignes (26, 28) et/ou colonnes. 9. Conteneur (2) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est muni de roulettes (14). 10. Conteneur (2) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en 30 ce qu'il présente les dimensions extérieures d'une unité de chargement.
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B
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B65
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B65D
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B65D 88,B65D 90
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B65D 88/12,B65D 88/10,B65D 90/18,B65D 90/64
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FR2893051
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A1
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PEIGNES CLOSOIRS CONTRE L'INTRUSION DES PREDATEURS SOUS TOITURES (CHAUVE-SOURIS, RATS ET SOURIS)
| 20,070,511 |
La présente invention est du domaine de l'aménagement des constructions, elle a pour objet un dispositif destiné à obturer les ondulations de la couverture tout en ménageant une circulation d'air indispensable à la ventilation de la toiture. Le dispositif à pour but d'interdire l'intrusion d'animaux sous toitures. L'idée est née de la constatation que des oiseaux ou des rongeurs s'introduisent facilement sous les toitures des bâtiments pour y nicher au détriment des matériaux qu'ils dégradent sans oublier les nuisances provoquées par leur présence (bruits nocturnes intempestifs risques de propagation de maladies pour l'homme par l'intermédiaire des urines et de la fiente qui s'écoulent par les fissures des matériaux La solution aux problèmes causés par la présence de ces animaux telle que préconisés consiste en un dispositif de type peignes obturateurs laissant un passage d'air suffisant permettant la circulation d'air nécessaire à la ventilation de la toiture La longévité, la tenue aux U.V. la résistance à la chaleur (85 Celsius) et à l'humidité 85% pour nos régions tropicales. Est assuré par la fabrication L'ensemble sera en polypropylène. (traité U.V.) Leur fixation est assurée par une barrette de 1 m. qui sera fixée sur la planche de rive, ou par le moyen d'une vis dans la maçonnerie. La présente invention sera mieux comprise et les détails en relevant apparaîtront à la description qui va être faite de la forme et de la réalisation en relation avec les figures de planches annexées Les figures 1 et 2 nous montre les dimensions et leur profil La figure 3 nous montre le peigne closoir une fois posé sous toiture, en applique sur la planche de rive Dossier de demande de brevet de Messieurs. MEURANT J.Claude de M.NICOLAS François et de M. FABERT Francis Le 31 OCTOBRE 2005 pagel/5
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Dispositif visant à interdire l'entrée d'animaux sous les toitures en tôle ondulées. La présente invention est du domaine de l'aménagement des constructions fixes. Elle a pour objet un dispositif destiné à obturer les ondulations des toitures prévues pour la ventilation, interdisant l'entré des animaux tout en laissant un espace suffisant à la circulation de l'air (norme D.T.U.)
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1 Peignes closoirs permettant de fermer partiellement les ondulations des toitures. Afin d'empêcher l'intrusion de tout animal de plus de 3 mm. L'ensemble sera fixé à la planche de rive au moyen de vis galvanisées. Les vis passeront dans les lumières prévues à cet effet. L'ensemble se présentera sous formes de barrettes souples. Dossier de demande de brevet de Messieurs. MEURANT J.Claude de M.NICOLAS François et de M. FABERT Francis Le 31 OCTOBRE 2005 page2/5
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E
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E04
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E04D
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E04D 13
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E04D 13/00
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FR2901863
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A1
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CARTOUCHE DE GAZ COMBUSTIBLE LIQUIDE
| 20,071,207 |
La présente invention concerne une . Il est connu d'utiliser des cartouches de gaz combustible liquide du type comprenant : - un réservoir présentant une partie perforable sur sa paroi, et - un dispositif destiné à empêcher ou diminuer l'échappement de fluide sous pression après perforation de la cartouche, comportant un clapet muni d'un joint destiné à être appliqué contre la paroi du réservoir autour de la partie perforable par des moyens élastiques destinée à prendre appui directement ou indirectement contre une paroi du réservoir, Ce type de cartouche permet effectivement de réduire ou de supprimer l'échappement du fluide en dehors de la cartouche, après perforation, pour autant que la cartouche soit utilisée conformément à son fonctionnement optimal. Une telle cartouche est notamment destinée à être utilisée avec un appareil à gaz comprenant un perforateur. Le perforateur doit pénétrer dans la cartouche verticalement au centre de la partie perforable, dans les conditions normales d'utilisation de l'appareil à gaz. Toutefois, lorsque l'appareil à gaz n'est pas monté sur la cartouche selon les instructions d'utilisation, il se peut que le perforateur perce la cartouche avec un angle par rapport à l'axe de la cartouche, ou de façon excentrée par rapport à la partie perforable. Dans ces conditions, les joints prévus entre la cartouche et l'appareil ne sont pas positionnés pour assurer l'étanchéité du montage, alors que le clapet destiné à éviter l'échappement est déplacé par le perforateur. En conséquence, un échappement du gaz peut se produire. Le problème technique à la base de l'invention est donc de fournir une cartouche qui ne permette pas un échappement du fluide lorsque le montage de l'appareil sur la cartouche est effectué selon un positionnement ne correspondant pas aux conditions d'utilisation normales. A cet effet, la présente invention a pour objet une cartouche du type précité, caractérisé en ce que le clapet comporte, en regard de la partie perforable : - une partie centrale située à une première distance de la partie perforable, inférieure à la longueur de la portion d'un perforateur destiné à 35 pénétrer dans le réservoir et - une partie périphérique située à une seconde distance de la partie perforable, supérieure à la longueur de la portion d'un perforateur destiné à pénétrer dans le réservoir. Grâce aux dispositions selon l'invention, si la cartouche est mal positionnée par rapport un appareil à gaz, et que le perforateur de cet appareil pénètre dans le réservoir de façon inclinée par rapport à l'axe du réservoir, ou décalée par rapport au centre de la partie perforable, ce perforateur n'entrera pas en contact avec la partie centrale du clapet. Au contraire, la pointe du perforateur sera située en regard de la partie périphérique du clapet, située par rapport à la partie perforable à une distance supérieure à la longueur du perforateur pénétrant dans la cartouche. En conséquence, le perforateur ne déplace pas le clapet, et l'échappement de gaz est évité. Dans des conditions normales d'utilisation, le perforateur étant sensiblement dans l'axe du réservoir, la pointe du perforateur entre en contact de la partie centrale du clapet, située par rapport à la partie perforable à une distance inférieure à la longueur du perforateur pénétrant dans la cartouche. Le perforateur déplace ainsi le clapet, et le gaz peut être délivré à l'extérieur de la cartouche. Avantageusement, le clapet comporte une portion de support du 20 joint, à l'extérieur de la zone périphérique, comprenant un rebord à l'extérieur duquel est logé le joint. Le rebord permet de protéger le joint contre des dégradations dues à la pointe du perforateur si celle-ci pénètre le réservoir de façon excentrée ou inclinée par rapport à la partie perforable. En outre, ce rebord permet de 25 protéger le joint du contact de copeaux découpés lors de la perforation de la cartouche. Selon un mode de réalisation, le joint est logé dans une gorge de la portion de support, tournée vers la paroi du réservoir. La gorge forme en particulier le rebord de protection. 30 Avantageusement, le joint est disposé de façon à appuyer sur la paroi du réservoir dans une zone extérieure à la partie perforable. Ce positionnement du joint permet de protéger celui-ci contre des dégradations dues à la pointe du perforateur si celle-ci pénètre le réservoir de façon excentrée ou inclinée par rapport à la partie perforable 35 Avantageusement, les moyens élastiques prennent appui sur un support fixé, notamment par soudure, sur la paroi du réservoir. Selon un mode de réalisation, la cartouche comprend des moyens de retenue du clapet par rapport au support, destinés à rendre le clapet imperdable par rapport au support. Ces dispositions permettent au clapet et au support, ainsi qu'aux 5 moyens élastiques de rester solidaires avant la fixation du support sur la cartouche. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence au dessin ci annexé représentant, à titre d'exemple non limhtatif, une cartouche de gaz selon l'invention. 10 La figure 1 représente une vue en coupe longitudinale partielle d'une cartouche selon l'invention. La figure 2 représente une vue en coupe longitudinale partielle d'une cartouche selon l'invention, selon un plan de coupe perpendiculaire à celui de figure 1, a échelle agrandie. 15 La figure 3 représente une vue en coupe d'un appareil à gaz comportant un perforateur. Selon un mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, une cartouche 2 de gaz combustible liquide selon l'invention comprend un réservoir 3 présentant une paroi périphérique cylindrique prolongée d'un côté 20 par un dôme 4, et fermée de l'autre côté par un fond serti 5. La paroi du réservoir 3 comprend une partie perforable 6 en forme de coupelle concave située au sommet du dôme, sur l'axe A de la paroi périphérique cylindrique du réservoir 3. La cartouche 2 comporte, à l'intérieur du réservoir 3, un dispositif 25 destiné à empêcher ou diminuer l'échappement de fluide sous pression après perforation de la cartouche. Ce dispositif comporte un clapet 7 muni d'un joint 8 destiné à être appliqué contre la paroi du réservoir 3 autour de la partie perforable 6 par un ressort hélicoïdal 9 s'appuyant sur un support 10 soudé sur la paroi du 30 réservoir 3, autour de la partie perforable 6, à distance de celle-ci. Le clapet 7 comporte, en regard de la partie perforable 6 : - une partie centrale 12 située à une première distance dl de la partie perforable 6, inférieure à la longueur de la portion d'un perforateur P destiné à pénétrer dans le réservoir 3 et - une partie périphérique 13 située à une seconde distance d2 de la partie perforable 6, supérieure à la longueur de la portion d'un perforateur P destiné à pénétrer dans le réservoir 3. Le clapet 7 comporte de plus une portion 14 de support du joint 8, à l'extérieur de la partie périphérique 13, comprenant une gorge 15 de logement du joint 8, tournée vers la paroi du réservoir 3. Le joint est disposé de façon à appuyer sur la paroi du réservoir 3 dans une zone extérieure à la partie perforable 6. Du côté opposé à la partie perforable 6, le clapet comporte un épaulement extérieur 16 sur lequel prend appui le ressort 9. Le clapet 7 comprend également deux pattes élastiques 18 s'étendant au travers d'une ouverture 19 dans le support 10, et comprenant à son extrémité une butée 20. Ces pattes constituent un moyen de retenue du clapet 7 par rapport au support, permettant de rendre le clapet 7 imperdable par rapport au support avant la fixation de celui-ci dans le réservoir 3. Dans le mode de réalisation présenté sur les figures 1 et 2, le support 10 est constitué par une pièce comprenant une paroi latérale cylindrique, avec un retour extérieur 22 destiné à être fixé sur la paroi du réservoir 3, notamment par soudure, et un fond dans lequel est ménagé l'ouverture 19 dans laquelle s'engagent les pattes 18 du clapet. Comme cela est visible sur la figure 2, si la cartouche est mal positionnée par rapport un appareil à gaz, par exemple du type représenté sur la figure 3, et que le perforateur P de cet appareil pénètre clans le réservoir de façon inclinée par rapport à l'axe du réservoir, ou décalée par rapport au centre de la partie perforable, ce perforateur n'entrera pas en contact avec la partie centrale 12 du clapet. Au contraire, la pointe du perforateur sera située en regard de la partie périphérique 13 du clapet, située par rapport à la partie perforable 6 à une distance d2 supérieure à la longueur du perforateur P pénétrant dans la cartouche. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
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La cartouche de gaz combustible liquide, comprend un réservoir présentant une partie perforable (6) sur sa paroi, et un dispositif destiné à empêcher ou diminuer l'échappement de fluide sous pression après perforation de la cartouche, comportant un clapet (7) muni d'un joint (8) destiné à être appliqué contre la paroi du réservoir autour de la partie perforable par des moyens élastiques (9) destinée à prendre appui directement ou indirectement contre une paroi du réservoir. Le clapet (7) comporte, en regard de la partie perforable (6), une partie centrale (12) située à une première distance (d1) de la partie perforable (6), inférieure à la longueur de la portion d'un perforateur (P) destiné à pénétrer dans le réservoir et une partie périphérique (13) située à une seconde distance (d2) de la partie perforable (6), supérieure à la longueur de la portion d'un perforateur (P) destiné à pénétrer dans le réservoir.
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1. Cartouche (2) de gaz combustible liquide, corprenant : - un réservoir (3) présentant une partie perforable (6) sur sa paroi, 5 et - un dispositif destiné à empêcher ou diminuer l'échappement de fluide sous pression après perforation de la cartouche, comportant un clapet (7) muni d'un joint (8) destiné à être appliqué contre la paroi du réservoir (3) autour de la partie perforable par des moyens élastiques (9) destinée à prendre appui 10 directement ou indirectement contre une paroi du réservoir, caractérisé en ce que le clapet (7) comporte, en regard de la partie perforable (6) : - une partie centrale (12) située à une première distance (dl) de la partie perforable (6), inférieure à la longueur de la portion d'un perforateur (P) 15 destiné à pénétrer dans le réservoir (3) et - une partie périphérique (13) située à une seconde distance (d2) de la partie perforable (6), supérieure à la longueur cle la portion d'un perforateur (P) destiné à pénétrer dans le réservoir (3). 2. Cartouche (2) selon la 1, dans laquelle le clapet (7) 20 comporte une portion (14) de support du joint, à l'extérieur de la zone périphérique, comprenant un rebord à l'extérieur duquel est logé le joint (8). 3. Cartouche (2) selon la 2, dans laquelle le joint (8) est logé dans une gorge (15) de la portion (14) de support, tournée vers la paroi du réservoir (3). 25 4. Cartouche (2) selon l'une des 1 à 3, dans laquelle le joint (8) est disposé de façon à appuyer sur la paroi du réservoir (3) dans une zone extérieure à la partie perforable (6). 5. Cartouche (2) selon l'une des 1 à 4, dans laquelle les moyens élastiques (9) prennent appui sur un support (10) fixé, notamment 30 par soudure, sur la paroi du réservoir (3). 6. Cartouche (2) selon la 5, comprenant des moyens de retenue (18) du clapet (7) par rapport au support (10), destinés à rendre le clapet (7) imperdable par rapport au support (10).
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F
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F17
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F17C
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F17C 13
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F17C 13/04
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FR2892252
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE CREATION D'UNE SIGNATURE DE GROUPE ET PROCEDE ET DISPOSITIF DE VERIFICATION D'UNE SIGNATURE DE GROUPE ASSOCIES.
| 20,070,420 |
La présente invention se rapporte à un procédé de création d'une signature de groupe d'un message destiné à être mis en œuvre par un membre d'un groupe, à un procédé de vérification d'une signature de groupe d'un message, à un dispositif, notamment entité électronique portable sécurisée (aussi appelée "carte à puce"), de création d'une signature de groupe, et à un 15 dispositif de vérification d'une signature de groupe. La présente invention vise en particulier la signature électronique de groupe. La signature électronique de groupe, appelée aussi signature numérique, permet à un membre d'un groupe de générer une signature tel que 20 le vérifieur peut reconnaître cette signature comme étant produite par un membre du groupe, sans toutefois identifier ce membre, garantissant ainsi l'anonymat du signataire. Cependant, l'identité du signataire est secrète (anonymat) excepté pour une autorité de confiance qui doit identifier le signataire si nécessaire 25 (tracabilité). Ainsi, l'autorité de confiance est apte à lever l'anonymat. L'existence d'un groupe se traduit par l'attribution au groupe d'une clé publique dite de groupe et par l'attribution à chaque membre d'une clé privée associée à la clé publique de groupe et d'un identifiant, notamment d'un identifiant crypté. A l'aide de sa clé privée et de son identifiant, un membre peut 30 produire une signature anonyme de groupe d'un message de son choix. Quant au document ou au message devant être signé, celui-ci est au format numérique. Le terme message sera retenu dans la suite de la 1 description ; cependant il désigne préférentiellement tout document numérique, données multimédia, etc. Il est à noter qu'une signature de groupe peut également être utilisée pour réaliser une authentification. Pour cela, la signature n'est pas générée par rapport à un message mais plus généralement par rapport à une donnée, par exemple, une valeur aléatoire. Un schéma de signature de groupe doit satisfaire les propriétés de sécurité suivantes. Tout d'abord, la propriété de correction ou justesse implique que les signatures formées par un membre du groupe doivent être acceptées par le vérifieur. La propriété de non falsification permet que seul les membres du groupe sont aptes à signer des messages au nom du groupe. Ensuite, la propriété d'anonymat implique que, étant donné une signature valide de message, l'identification du signataire est très difficile. La propriété de non liaison d'un membre avec ses signatures est la propriété selon laquelle la décision de savoir si deux signatures valides différentes ont été générées par un même membre du groupe est très difficile, excepté pour l'autorité de confiance. Ensuite, la propriété de disculpation est la propriété selon laquelle ni un membre du groupe ni l'autorité du groupe ne peut signer au nom d'autres membres du groupe. De même, la propriété de tracabilité permet uniquement à l'autorité de confiance du groupe d'être toujours apte à identifier le membre signataire à partir de sa signature. Enfin, la dernière propriété est la propriété de résistance à la coalition. Ainsi, un ensemble de membres du groupe associés ne peut pas générer une signature valide que l'autorité de confiance du groupe ne peut pas lier à des membres de groupe associés. La signature électronique de groupe peut reposer sur un mécanisme de cryptographie dit à clé publique, c'est-à-dire que le signataire procède à la signature à partir d'une clé secrète de groupe, et le vérifieur vérifie la signature à partir de la clé publique de groupe correspondante. Ainsi, le vérifieur est apte à vérifier que la signature a bien été produite par l'un des membres du groupe en utilisant la clé publique du groupe. Cependant, cette vérification ne donne aucune information sur l'identité du signataire. Après constitution d'un groupe, celui-ci peut évoluer. En effet, de nouvelles personnes peuvent devenir membres du groupe. L'insertion d'une personne dans un groupe est réalisée par l'attribution à cette personne d'une information d'identification et de la. clé privée du groupe, l'autorité de confiance devant également mémoriser l'information selon laquelle cette nouvelle personne appartient au groupe. Ainsi, l'insertion est simple. Des membres d'un groupe peuvent également quitter le groupe ou être exclus du groupe. On parle alors de révocation d'un membre. A chacune de ces évolutions, l'autorité de confiance est confrontée au problème de donner ou de retirer à un membre du groupe les moyens de produire une signature anonyme du groupe. Le problème posé réside dans la nécessité de retirer à un individu ces moyens. Différentes solutions techniques sont proposées pour résoudre le problème de révocation. Ainsi, on connaît, par exemple, d'après le document intitulé A practical and provably secure coalition-resistant group signature scheme de G. Ateniese, J. Camenish, M. Joye et G. Tsudik, ln M. Bellare, editor, Advances in Cryptology û CRYPTO 2000, volume 1880 of Lectures Notes in Computer Science, pages 255-270, Springer-Verlag, 2000, un schéma de signature avec révocation appelé schéma ACJT. Ce schéma est basé sur un schéma de signature de type RSA (Rivest, Shamir, Adleman), et un schéma de chiffrement probabiliste de sorte que si on chiffre deux fois le même message, les chiffrés correspondants sont différents. Une autorité de confiance responsable du groupe génère les clés 25 de chiffrement et de signature, puis rend les clés publiques correspondantes accessibles. Elle garde secrètes les clés privées associées. Pour devenir membre du groupe, on détermine un identifiant pour une personne et cette dernière interagit avec l'autorité de confiance pour obtenir un certificat de membre qui est en fait la signature de l'identifiant 30 générée par l'autorité de confiance à partir de sa clé privée. Pour signer un message au nom du groupe, le membre chiffre son identifiant à l'aide de la clé publique de l'autorité de confiance ce qui prouve que le signataire appartient au groupe au moment de la signature. Ce schéma est donc basé sur les preuves de connaissance. La vérification de la signature consiste à vérifier la preuve de connaissance. L'inconvénient majeur d'un tel schéma est le poids des calculs. En effet, chaque signature nécessite de réaliser un chiffrement et un certain nombre de preuves de connaissance qui sont en pratique très coûteuses en temps de calcul puisque mettant en oeuvre une douzaine d'exponentiations. A noter qu'il faut environ une seconde par exponentiation modulaire avec une carte à puce munie d'un crypto processeur. Il est également connu d'après Canard et Giraud, dans l'article intitulé Implementing group signature scheme with smart cards de S. Canard et M. Girault, ln CARDIS 2002, pages 1-10, USENIX, 2002, une méthode de révocation d'un membre de groupe où chaque membre possède une carte à puce pour générer la signature de groupe. Selon ce schéma, la carte à puce est considérée comme une entité honnête qui génère des signatures correctes même si le membre du groupe n'est pas honnête. L'avantage de ce schéma est de ne nécessiter que quelques opérations d'exponentiation (deux ou trois exponentiations). Pour vérifier la signature, deux schémas sont proposés dans ce document. Le premier consiste en ce que la carte à puce vérifie que son porteur appartient bien au groupe auprès de l'autorité de confiance durant la procédure de signature. Le second schéma consiste à ce que ce soit le vérifieur qui vérifie que le membre signataire appartient bien au groupe auprès de l'autorité de confiance avant d'accepter la signature. Ces deux schémas présentent l'inconvénient majeur suivant : la vérification de l'appartenance d'un membre au groupe doit être effectuée par interrogation de l'autorité de confiance, soit lors de la signature, soit lors de la vérification. Ainsi, une connexion à l'autorité de confiance est toujours nécessaire. Ceci est contraire à l'idée fondamentale de la carte à puce comme outil apte à réaliser des opérations de sécurité dans un mode non connecté. De plus, dans le second schéma décrit, les paramètres du groupe doivent être générés et distribués à toutes les cartes à puce lorsqu'un membre quitte le groupe. Ceci impose donc un lourd chargement dans le système pour permettre la répudiation et pose les problèmes de synchronisation avec toutes les cartes à puce à un moment donné. La présente invention vise, en premier lieu, un procédé de création d'une signature de groupe d'un message destiné à être mis en oeuvre par un membre d'un groupe dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe comprenant au moins ledit membre équipé d'une entité électronique portable sécurisée comprenant des moyens de mémorisation et des moyens de calcul dans lesquels sont implantés un algorithme cryptographique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : génération par les moyens de calcul d'une signature du message au moyen d'une clé privée commune aux membres du groupe et en intégrant une donnée d'identification du membre du groupe et une donnée temporelle représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre audit groupe et de la date de la signature du message, o la clé privée commune aux membres du groupe, la donnée d'identification et la donnée temporelle étant mémorisées dans le moyen de mémorisation. Ce procédé permet de maintenir constant les paramètres de groupe tout au long de la vie du groupe, tout en permettant aux entités électroniques portables sécurisées de signer des messages, notamment sans nécessiter une connexion à l'autorité de confiance. Ce procédé permet, en outre, de garder constant la clé privée du groupe, même après révocation d'un membre du groupe, ce qui permet de simplifier le procédé de signature de groupe. Ainsi, la clé privée commune aux membres du groupe peut être statique. Cette solution est basée sur l'utilisation d'une autorité de confiance auprès de laquelle l'entité électronique portable sécurisée des membres se connecte de temps à autre de manière à valider l'appartenance du membre au groupe. La problématique d'appartenance d'un membre au groupe est résolue par l'introduction dans le message à signer d'une information 5 temporelle d'appartenance du membre audit groupe. Selon une caractéristique, l'information temporelle d'appartenance du membre audit groupe comprend la date de la dernière connexion du membre avec l'autorité de confiance. Selon cette caractéristique, le message signé comprend la date de 10 dernière connexion et donc de dernière validation de l'appartenance du membre au groupe. Selon une autre caractéristique, ladite donnée temporelle est déterminée par la différence entre la date de la dernière connexion du membre avec l'autorité de confiance et la date de la signature du message. 15 Selon une variante de réalisation, l'information temporelle d'appartenance du membre audit groupe comprend la date de fin de validité de l'appartenance du membre audit groupe. Selon une caractéristique, le procédé est réalisé hors connexion à l'autorité de confiance. 20 Le procédé de signature est apte à être réalisé sans nécessiter une connexion à l'autorité de confiance au moment de la signature. Selon une autre caractéristique, il comprend, préalablement à la création de la signature, une étape de cryptage par les moyens de calcul de la donnée d'identification du membre du groupe. 25 Selon un mode de réalisation, le cryptage réalise un cryptage probabiliste de la donnée d'identification. Selon une caractéristique, le cryptage utilise un algorithme à clé symétrique. Un tel algorithme présente l'avantage d'être rapide. Selon des différents modes de réalisation, l'entité électronique portable sécurisée peut être, notamment, une carte à puce, un passeport électronique comportant un micro contrôleur sécurisé, une clé USB sécurisée. 30 La présente invention a également pour but de fournir un procédé de vérification d'une signature de groupe d'un message dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe étant composé d'au moins un membre, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : - la vérification de la signature au moyen de la clé publique du groupe, l'extraction d'une donnée temporelle de la signature, la donnée temporelle étant représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre signataire audit groupe et de la date de la signature du message, décision sur la validité de la signature en fonction de la donnée temporelle extraite. Selon ce procédé de vérification, on valide ou non la signature émise en fonction de l'information temporelle adjointe au message à signer, sans notamment nécessiter une connexion à l'autorité de confiance. En effet, l'information temporelle donne une information sur l'appartenance du membre signataire au groupe et la date de signature du message, de sorte que l'on puisse décider de la validité de la signature. Ce procédé permet, en outre, de garder constant la clé publique du groupe, même après révocation d'un membre du groupe, ce qui permet de simplifier le procédé de signature de groupe. Ainsi, la clé publique peut être statique. Selon une caractéristique, si la donnée temporelle est supérieure à une donnée prédéterminée, le procédé comprend une étape d'interrogation de ladite autorité de confiance sur l'appartenance du membre audit groupe à la date de la signature. Selon cette caractéristique, on peut se connecter à l'autorité de confiance afin de valider la signature, notamment, lorsque l'information temporelle ne permet pas de prendre une décision quant à l'appartenance du membre au groupe à la date de signature du message. Selon une autre caractéristique, le message comprend une donnée d'identification du membre signataire. Selon encore une autre caractéristique, le procédé est réalisé hors connexion à l'autorité de confiance. Selon une variante de réalisation, la décision sur la validité de la signature est effectuée, en outre, en fonction de la nature du message. Selon cette caractéristique, l'exigence sur l'information temporelle jointe au message peut être plus ou moins importante en fonction de la nature du message. Corrélativement, l'invention fournit également un dispositif de création d'une signature de groupe d'un message destiné à être mis en oeuvre par un membre d'un groupe dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe comprenant au moins ledit membre équipé d'une entité électronique portable sécurisée comprenant des moyens de mémorisation et des moyens de calcul dans lesquels sont implantés un algorithme cryptographique, caractérisé en ce qu'il comprend : les moyens de calcul sont aptes à générer une signature du message au moyen d'une clé privée commune aux membres du groupe et en intégrant une donnée d'identification du membre du groupe et une donnée temporelle représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre audit groupe et de la date de la signature du message, o la clé privée commune aux membres du groupe, la donnée d'identification et la donnée temporelle étant mémorisées dans le moyen de mémorisation. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de création brièvement décrit ci-dessus. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de vérification d'une signature de groupe d'un message dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe étant composé d'au moins un membre, caractérisé en ce que le dispositif comprend : - des moyens de vérification aptes à vérifier la signature au moyen de la clé publique du groupe, des moyens d'extraction aptes à extraire une donnée temporelle de la signature, la donnée temporelle étant représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre signataire audit groupe et de la date de la signature du message, des moyens de décision aptes à décider sur la validité de la signature en fonction de la donnée temporelle extraite. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de vérification brièvement décrit ci-dessus. L'invention et les avantages qui en découlent apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui décrit des modes de réalisation donnés purement à titre d'exemples non-limitatifs, par référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un diagramme illustrant la génération d'une signature de groupe par le membre du groupe signataire selon l'invention, - la figure 2 est un diagramme illustrant la vérification d'une signature par le destinataire du message selon l'invention, - la figure 3 est une variante de réalisation de la vérification d'une signature selon l'invention, et - la figure 4 illustre la mise à jour de l'information temporelle datant la 20 dernière connexion de la carte à puce auprès de son autorité de confiance conformément à l'invention. Conformément à l'invention, à un membre d'un groupe, on attribue une entité électronique portable sécurisée communicant dans lequel est intégré 25 l'identifiant du membre. Dans le mode de réalisation, l'entité électronique portable sécurisée est typiquement une carte à puce, par exemple, une carte à puce conforme à la norme 7816. L'entité électronique peut également être un passeport 30 électronique comportant un micro contrôleur sécurisé qui comporte lui-même des moyens de communication sans contact, le micro contrôleur étant inséré dans une épaisseur de l'une des feuilles du passeport. Selon encore un autre mode de réalisation, l'entité électronique portable sécurisé est une clé USB sécurisée. Dans la suite de la description, le terme carte à puce est retenu. La carte à puce comprend une donnée d'identification, notamment l'identifiant, mémorisée sous forme électronique, des moyens de calcul aptes à crypter cette donnée en vue de son masquage et des moyens pour générer la signature de groupe sur l'ensemble comprenant le message à transmettre et le chiffré de la donnée d'identification. La carte à puce étant réputée être inviolable pouvant donc être considérée comme une entité honnête , elle ne peut pas effectuer des opérations en dehors du contexte dans lequel elle a été conçue. En effet, il n'est pas possible de modifier les secrets mémorisés dans la carte à puce ni les divulguer de manière non autorisée. Ainsi, l'utilisation d'une carte à puce permet de considérer que, si la carte à puce effectue un calcul, le résultat est exactement ce qui était prévu : il n'y a pas besoin de preuve de son caractère correct, et le comportement honnête du signataire, qui est maintenant la carte à puce, ne peut être remis en doute. Selon un mode de réalisation, il est utilisé un schéma de signature basé sur une clé secrète (ou clé privée) skG et sa clé publique pkG associée. Le paramètre skG est mémorisé en mémoire non volatile dans les cartes à puce des membres du groupe. Afin de permettre la tracabilité, c'est-à-dire pouvoir identifier le membre signataire par l'autorité de confiance, l'identité du signataire peut être 25 ajoutée au message préalablement à sa signature. Afin tout de même de garder l'anonymat du signataire pour le destinataire du message, l'identité peut être cryptée avec une clé de chiffrement connue uniquement de l'autorité de confiance. Etant donné que la carte à puce est apte à protéger les secrets, 30 l'algorithme de chiffrement peut être symétrique mais un chiffrement de type asymétrique est aussi approprié. Ainsi, les cartes à puce des membres du groupe peuvent partager une clé symétrique avec l'autorité de confiance. Afin de ne pas retrouver le signataire par déduction, la signature d'un même message effectuée deux fois de suite doit donner une signature différente. Ainsi, le cryptage de l'identité du signataire peut être probabiliste. Avec une signature personnelle, la date de signature n'est pas pertinente quant à la validité de la signature. En effet, une signature manuelle ou électronique est la preuve de l'accord de la personne physique. Cette signature ne change pas au travers du temps et elle lie à tout moment la signature à son signataire. Cependant, l'appartenance d'un membre à un groupe, notamment dans un groupe dynamique, se définit par une période de temps bien définie. Cette période débute à une date connue, celle à laquelle le membre rejoint le groupe, et finit à une date précise, celle à laquelle le membre quitte le groupe. Ainsi, lorsque le vérifieur doit vérifier une signature, il doit s'assurer, d'une part, que le membre appartenait au groupe et, d'autre part, que la signature est valide. De plus, un membre peut tenter frauduleusement, d'une part, de signer un message antidaté à une date antérieure à la date à laquelle il a rejoint le groupe, et, d'autre part, il peut tenter frauduleusement de post dater un message à une date postérieure à la date à laquelle il a quitté le groupe. Ainsi, le vérifieur doit être apte à vérifier que la date de signature est une date comprise dans la période d'appartenance du membre signataire au groupe. On entend par le terme date , une date calendaire, une heure, une donnée indiquant un instant par rapport à une date de référence, et toute 25 autre donnée temporelle. Selon l'invention, on insère une donnée temporelle dans le message à signer, de telle sorte que le vérifieur puisse facilement prendre une décision quant au fait de l'appartenance ou non du membre au groupe à la date de la signature. De la sorte, il est possible d'empêcher l'anti datage ou le post 30 datage. La donnée temporelle est représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre au groupe et de la date de la signature du message. La connaissance à un instant donné de l'appartenance d'un membre à un groupe est mémorisée au sein de l'autorité de confiance. Cependant, tel que vu précédemment, la vérification par connexion à l'autorité de confiance présente l'inconvénient de nécessiter une connexion à l'autorité de confiance à chaque vérification ou à chaque signature. Ainsi, selon l'invention, la carte à puce signe toujours les messages mais préalablement à la signature, ajoute de l'information à ce message sur son statut dans le groupe à la date de la signature. De la sorte, même si la carte à puce et le vérifieur ne peuvent se connecter à l'autorité de confiance, le vérifieur peut toujours prendre une décision sur l'acceptation de la signature à partir des informations transmises par la carte à puce signataire. Ainsi, selon un mode de réalisation, afin que la carte à puce puisse prouver qu'elle appartient bien au groupe, elle interroge régulièrement l'autorité de confiance en se connectant à celle-ci. La date de dernière connexion à l'autorité de confiance avec confirmation de l'appartenance au groupe est mémorisée dans la carte à puce et est appelée date de validation d'appartenance au groupe. Cette donnée temporelle reflète le statut du membre dans le groupe. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la carte à puce insère dans le message la date de signature et la date de validation d'appartenance au groupe. De la sorte, le vérifieur peut, par comparaison des deux dates, déterminer la probabilité que le membre signataire appartienne ou non au groupe. En effet, si ces deux dates sont proches, par exemple, éloignées de moins de 5 jours, alors le vérifieur peut considérer que le signataire appartenait au groupe à la date de la signature et valider la signature. Cette granularité temporelle fait partie des critères déterminant le test de validité de la signature. Dans le cas contraire, le vérifieur peut douter de l'appartenance du membre signataire au groupe à la date de la signature. Alors deux cas peuvent se présenter : soit le vérifieur décide d'invalider la signature, soit le vérifieur se connecte à l'autorité de confiance afin de déterminer l'appartenance du signataire au groupe à la date de la signature. Dans ce dernier cas, si l'autorité confirme l'appartenance du signataire au groupe à la date de la signature, alors le vérifieur valide la signature. Dans le cas contraire, c'est-à-dire, l'autorité de confiance informe que le signataire n'appartenait plus au groupe lors de la signature, le vérifieur rejette la signature. Cette décision peut également être prise en fonction du degré d'importance du message. En effet, plus le message est de nature importante, et plus le vérifieur va être exigeant sur la proximité des deux dates ; il peut même éventuellement automatiquement interroger l'autorité de confiance. Moins le message est de nature importante, et plus le vérifieur admettra une signature dans laquelle les dates sont éloignées. Ainsi, si le vérifieur trouve inacceptable le temps écoulé entre les deux dates (car trop important), celui-ci peut se connecter à l'autorité de confiance afin de valider l'appartenance du signataire au groupe au moment de la signature. Par exemple, la validation de la signature d'un message de forte valeur commerciale, par exemple, un message de type contrat impliquant une forte valeur monétaire, est basée sur une granularité temporelle faible. Ainsi, pour un tel message, si le délai entre les dates est supérieur à la granularité temporelle définie alors le vérifieur peut se connecter à l'autorité de confiance pour valider ou invalider la signature. Selon l'invention, le vérifieur est donc apte à déterminer la validité de la signature sans nécessairement se connecter à l'autorité de confiance. La figure 1 illustre un tel système de signature. Le système se compose d'une autorité de confiance 1 et d'une carte à puce 2 par membre d'un groupe. La carte à puce mémorise l'identifiant du membre Id 3, une clé symétrique de chiffrement de l'identifiant KG 4 ainsi que la date de validation d'appartenance au groupe 5 dans la mémoire non volatile 6 de la carte à puce 2. Cette mémoire comprend également la clé privée du groupe ski 7. La carte à puce 2 comprend aussi des moyens de cryptage probabiliste 8 et des moyens de génération d'une signature 9. La carte à puce devant signer un message reçoit en entrée le message m 10 et une date de signature d 11. Lors du processus de signature du message m, les opérations suivantes sont réalisées. Tout d'abord, la carte à puce procède à l'encryptage de l'identifiant du membre : C Fù ENC (Id, KG) où ENC (x, KG) est l'encryptage probabiliste d'un message x avec la clé KG. Ensuite, la carte à puce crée la signature par les moyens de 15 signature 9 : s 4ù SIGN (mIIdIIMdAIIC, skc) Output (mIIdIIMdAIIC, s) où SIGN(x, ski) est la fonction de création d'une signature, notamment une signature RSA ou DSA, du message x avec la clé secrète 20 asymétrique ski et MdA est la date de validation d'appartenance du membre au groupe. Cette solution ne nécessite pas une connexion à l'autorité de confiance au moment de la signature. Sur réception d'un message signé, le vérifieur vérifie dans un 25 premier temps que la signature est correcte au moyen de la clé publique de groupe pkG. Ensuite, il compare les deux dates pour décider si l'intervalle de temps entre la dernière connexion de la carte à puce à l'autorité de confiance et la date de signature du message est acceptable au regard de l'importance du document et du risque encouru. 30 La figure 2 illustre un tel vérifieur. Celui-ci reçoit un message signé ms et soumet ce message aux moyens de vérification 21. Ces derniers vérifient la signature à l'aide de la clé publique de groupe pkG 22. Les moyens de décision 23 déterminent si les deux dates sont relativement proches, cequi porte à croire que le membre signataire appartenait au groupe, avec une forte probabilité, à la date de signature. Dans le cas contraire c'est-à-dire si les deux dates sont trop éloignées, les moyens de décision 23 reportent la décision aux moyens de gestion 24. Afin de valider l'appartenance du membre signataire au groupe à la date de signature, les moyens de gestion 24 interrogent l'autorité de confiance en établissant une connexion, notamment, une connexion sécurisée. La requête d'interrogation comprend la date de signature du message et l'identifiant crypté du signataire, voire la date de validation d'appartenance du membre signataire. De la sorte, l'autorité de confiance possède l'ensemble des informations lui permettant de déterminer, sans équivoque, si le membre appartenait ou non au groupe à la date de signature du message. Selon une variante de réalisation de la vérification de la signature, tel qu'illustré en figure 3, les moyens de décision 23 transmettent aux moyens de gestion 24, le message signé ms de sorte que ces derniers puissent vérifier, par émission du message signé, auprès de l'autorité de confiance, l'appartenance du membre au groupe. Cette vérification est réalisée seulement si les deux dates sont considérées par les moyens de décision et les moyens de gestion comme éloignés. Lors de l'émission du message signé 30 à l'autorité de confiance 1, cette dernière met à jour ce message en modifiant la valeur des dates de sorte qu'à la prochaine vérification de la signature par le destinataire du message, celui-ci puisse immédiatement valider la signature. Une fois modifié, le message signé mis à jour 31 est réémis au destinataire du message et les moyens de gestion sont ainsi aptes à valider ou non la signature. La figure 4 illustre la mise à jour dans la carte à puce de la date de 30 dernière interrogation de l'autorité de confiance. Régulièrement la carte à puce 2 doit se connecter à l'autorité de confiance 1 de sorte à ce que la date de validation d'appartenance au groupe soit mise à jour, validant ainsi l'appartenance du membre détenteur de la carte à puce au groupe. Cette mise à jour est par exemple réalisée lorsque le détenteur de la carte à puce se rend dans son entreprise et insère sa carte à puce dans un lecteur de carte à puce placé par exemple à son bureau. Il peut ensuite, lors de déplacement, signer de nouveaux messages, par exemple des contrats, sans se connecter à son entreprise. Selon une variante de réalisation de l'invention, la donnée temporelle insérée dans le message préalablement à sa signature est une durée temporelle (c'est-à-dire une période de temps) correspondant, par exemple, à la différence entre la date de signature et la date de dernière interrogation à l'autorité de confiance. De la sorte, une seule information supplémentaire est insérée dans le message à signer. Selon une autre variante de réalisation, la donnée temporelle comprend le moment de fin de validité de l'appartenance du membre au groupe et la date de signature du message. Cette donnée est mémorisée dans la carte à puce du membre et est mise à jour lors de la connexion de la carte à puce à l'autorité de confiance. De la sorte, l'autorité de confiance certifie l'appartenance du membre au groupe jusqu'à la date de fin de validité. II peut être également défini différentes dates de fin de validité en fonction de la nature du message à signer, par exemple en fonction de la valeur monétaire représentée par ce message. Le destinataire de ce message détermine, en fonction de l'importance du message et du temps entre le moment de la signature du message et le moment de fin de validité de l'appartenance du membre au groupe, s'il valide ou non la signature. Il peut également décider d'interroger l'autorité de confiance, de manière à confirmer l'appartenance du membre au groupe au moment de la signature
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Un procédé de création d'une signature de groupe d'un message destiné à être mis en oeuvre par un membre d'un groupe dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe comprenant au moins ledit membre équipé d'une entité électronique portable sécurisée comprenant des moyens de mémorisation et des moyens de calcul dans lesquels sont implantés un algorithme cryptographique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : la génération par les moyens de calcul d'une signature du message au moyen d'une clé privée commune aux membres du groupe et en intégrant une donnée d'identification du membre du groupe et une donnée temporelle représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre audit groupe et de la date de la signature du message, la clé privée commune aux membres du groupe, la donnée d'identification et la donnée temporelle étant mémorisées dans le moyen de mémorisation.
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1. Procédé de création d'une signature de groupe d'un message destiné à être mis en oeuvre par un membre d'un groupe dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe comprenant au moins ledit membre équipé d'une entité électronique portable sécurisée comprenant des moyens de mémorisation et des moyens de calcul dans lesquels sont implantés un algorithme cryptographique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : génération par les moyens de calcul d'une signature du message au moyen d'une clé privée commune aux membres du groupe et en intégrant une donnée d'identification du membre du groupe et une donnée temporelle représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre audit groupe et de la date de la signature du message, o la clé privée commune aux membres du groupe, la donnée d'identification et la donnée temporelle étant mémorisées dans le moyen de mémorisation. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'information temporelle d'appartenance du membre audit groupe comprend la date de la dernière connexion du membre avec l'autorité de confiance. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, 25 caractérisé en ce que ladite donnée temporelle est déterminée par la différence entre la date de la dernière connexion du membre avec l'autorité de confiance et la date de la signature du message. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que 30 l'information temporelle d'appartenance du membre audit groupe comprend la date de fin de validité de l'appartenance du membre audit groupe.20 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé est réalisé hors connexion à l'autorité de confiance. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, préalablement à la création de la signature, une étape de cryptage par les moyens de calcul de la donnée d'identification du membre du groupe. 10 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le cryptage réalise un cryptage probabiliste de la donnée d'identification. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le cryptage utilise un algorithme à clé symétrique. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la clé privée commune aux membres du groupe est statique. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'entité électronique portable sécurisée est une carte à puce. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, 25 caractérisé en ce que l'entité électronique portable sécurisée est un passeport électronique comportant un micro contrôleur sécurisé. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'entité électronique portable sécurisée est une clé USB 30 sécurisée. 15 20 13. Procédé de vérification d'une signature de groupe d'un message dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe étant composé d'au moins un membre, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : la vérification de la signature au moyen de la clé publique du groupe, l'extraction d'une donnée temporelle de la signature, la donnée temporelle étant représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre signataire audit groupe et de la date de la signature du message, décision sur la validité de la signature en fonction de la donnée temporelle extraite. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que si la donnée temporelle est supérieure à une donnée prédéterminée, le procédé comprend une étape d'interrogation de ladite autorité de confiance sur l'appartenance du membre audit groupe à la date de la signature. 15. Procédé selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que le message comprend une donnée d'identification du membre signataire. 16. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que le procédé est réalisé hors connexion à l'autorité de confiance. 17. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que la décision sur la validité de la signature est effectuée, en outre, en fonction de la nature du message. 18. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 17, 30 caractérisé en ce que la clé publique du groupe est statique. 25 19. Dispositif de création d'une signature de groupe d'un message destiné à être mis en oeuvre par un membre d'un groupe dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe comprenant au moins ledit membre équipé d'une entité électronique portable sécurisée comprenant des moyens de mémorisation et des moyens de calcul dans lesquels sont implantés un algorithme cryptographique, caractérisé en ce que : les moyens de calcul sont aptes à générer une signature du message au moyen d'une clé privée commune aux membres du groupe et en intégrant une donnée d'identification du membre du groupe et une donnée temporelle représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre audit groupe et de la date de la signature du message, o la clé privée commune aux membres du groupe, la donnée d'identification et la donnée temporelle étant mémorisées dans le 15 moyen de mémorisation. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que l'information temporelle d'appartenance du membre audit groupe comprend la date de la dernière connexion du membre avec l'autorité de confiance. 21. Dispositif selon la 19 ou la 20, caractérisé en ce que ladite donnée temporelle est déterminée par la différence entre la date de la dernière connexion du membre avec l'autorité de confiance et la date de la signature du message. 25 22. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que l'information temporelle d'appartenance du membre audit groupe comprend la date de fin de validité de l'appartenance du membre audit groupe. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend, les moyens de calcul sont aptes à crypter la donnée d'identification du membre du groupe. 20 30 24. Dispositif selon la 23, caractérisé en ce que les moyens de calcul sont aptes à réaliser un cryptage probabiliste de la donnée d'identification. 25. Dispositif selon la 23 ou 24, caractérisé en ce que les moyens de calcul sont aptes à mettre en oeuvre un algorithme à clé symétrique. 26. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 25, caractérisé en ce que la clé privée commune aux membres du groupe est statique. 27. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 26, 15 caractérisé en ce que l'entité électronique portable sécurisée est une carte à puce. 28. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 26, caractérisé en ce que l'entité électronique portable sécurisée est un passeport 20 électronique comportant un micro contrôleur sécurisé. 29. Dispositif selon l'une quelconque des 19 à 26, caractérisé en ce que l'entité électronique portable sécurisée est une clé USB sécurisée. 25 30. Dispositif de vérification d'une signature de groupe d'un message dans un système, le système comprenant une autorité de confiance, le groupe étant composé d'au moins un membre, caractérisé en ce que le dispositif comprend : 30 - des moyens de vérification aptes à vérifier la signature au moyen de la clé publique du groupe, 10des moyens d'extraction aptes à extraire une donnée temporelle de la signature, la donnée temporelle étant représentative d'une information temporelle d'appartenance du membre signataire audit groupe et de la date de la signature du message, des moyens de décision aptes à décider sur la validité de la signature en fonction de la donnée temporelle extraite. 31. Dispositif selon la 30, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens d'interrogation de ladite autorité de confiance sur l'appartenance du membre audit groupe à la date de la signature. 32. Dispositif selon la 30 ou 31, caractérisé en ce que le message comprend une donnée d'identification du membre signataire. 33. Dispositif selon l'une quelconque des 30 à 32, caractérisé en ce que les moyens de décision sur la validité de la signature sont aptes à décider en outre en fonction de la nature du message. 34. Dispositif selon l'une quelconque des 30 à 33, 20 caractérisé en ce que la clé publique du groupe est statique.15
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H
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H04
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H04L
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H04L 9
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H04L 9/30
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FR2893665
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A1
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DISPOSITIF PERMETTANT L'OUVERTURE DES PORTAILS OU PORTILLONS VERS L'INTERIEUR, DANS DES ENTREES DONT LA PENTE EXCEDE 12%
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La présente invention concerne un dispositif permettant d'ouvrir un portail vers l'intérieur, dans des pentes supérieures à 12 %. L'invention concerne un système permettant d'ouvrir vers l'intérieur les portails dans des terrains dont la pentes excède 12% permettant ainsi une automatisation facile et résolvant également le problème des ouverture en bord de route (pour ouvrir un portail sur l'extérieur il faut être propriétaire du devant et se trouver à 5 mètres de la route) L'ouverture des portails dans le cadre des entrées en pente, se fait en règle générale vers l'extérieur. Néanmoins, certains peuvent malgré tout être ouverts vers l'intérieur mais uniquement dans le cas de pentes n'excédant pas les 12 %. Le dispositif selon l'invention a pour but de permettre ce type d'ouverture dans des pentes supérieures à ces 12 %. Par confection d'origine ou modification réalisées sur la base de n'importe quel portail, le système comporte selon ses caractéristiques, une coupe en travers allant du point de rotation, pivot (1) vers l'axe du ventail, deux voire quatre charnières (2) mise en opposition les unes par rapport aux autres (afin d'éviter tout risque de déboîtement) soudées feront la liaison entre la partie haute (7) et basse (6) mobile de chaque ventail. Ainsi conçu, la partie basse de chaque ventail se replie progressivement suivant la pente lorsque l'utilisateur actionne l'ouverture vers l'intérieur. Selon un mode particulier de réalisation sur la base de n'importe quel portail : Proportionnellement à la pente, une coupe en biseau sera effectuée à la 25 base de chaque ventail allant du point de rotation (1) vers l'axe d'ouverture. - Un profiler (5)équivalent à celui du cadre existant sera soudé de chaque coté de la coupe, permettant ainsi de rigidifier les deux parties. Deux voire quatre charnières (2) seront alors soudées en opposition les 30 unes par rapport aux autres (pour éviter tout déboîtement) et permettre la bascule de la partie basse (6) de chaque ventail. Elles seront soudées par leurs extrémités afin de permettre le relèvement intégral des parties basses (6). - D'une roulette (3) soudée à l'extrémité de la partie basse (6)coté opposé au pivot (1) permettra de garder le contact avec la pente et guidera la 2893665 -2- montée progressive de chaque partie basse proportionnellement à la pente. Les dessins ci-joint illustrent l'invention : La figure 1 représente un portail quelconque à titre d'exemple de face pour 5 permettre de visualiser la coupe en biseau ainsi que l'emplacement des charnières (2) (ici uniquement au nombre de deux mais non limitatif). La figure 2 montre un ventail en vue de coté, elle présente ainsi l'inclinaison de la partie basse (6) lors de l'ouverture dans la pente. La figure 3 a pour but de rassurer l'utilisateur inquiet de la réduction de 10 la largeur d'accès si minime soit-elle en dévoilant la possibilité de rabattre en totalité les deux parties basses (6)et les maintenir relevées à l'aide de deux pinces en aluminium (4). En référence à ces dessins,le dispositif est réalisable d'origine ou par 15 modification sur n'importe quel type de portail. Il se caractérise par le fait que la partie basse (6) de chaque ventail devienne mobile grâce à une coupe en biseau allant du pivot (1) à l'axe du portail (extrémité basse opposée du ventail)suivant une hauteur définie proportionnellement à le pente du lieu d'installation. 20 La rigidité des partie hautes (7) et basses (6) sera rétablie par le soudage au niveau de la coupe d'un profilé équivalent à celui avec lequel est réalisé le cadre du dit portail. En aucun cas le montant extérieur (8) du cadre de chaque ventail ne devra être coupé lors de la réalisation de la coupe en biseau (ou devra être d'un seul morceau dans le cas de confection d'origine), en effet, étant en une seule partie il assure la rotation et le maintien du ventail entre la charnière (9) et le pivot (1). La partie basse sera réalisée de forme trapézoïdale, son cadre sera confectionné avec un profilé équivalent à celui du reste du ventail et sera plus cours de 0,5 cm du coté du pivot (1) afin d'éviter tous risques de blocage ou frottement avec le montant (8). La partie haute (7) et la partie basse (6) seront reliées entre elles par deux ou quatre charnières (2) suivant la largeur du ventail qui seront soudées en opposition les unes par rapport aux autres afin d'éviter le déboîtement. Celles-ci seront positionnées sur la face extérieure du ventail, afin d'éviter le basculement de la partie basse (6) par l'extérieur et permettre aussi le relèvement total de la partie basse (6) lors de l'ouverture. -3 Une roulette (3) de 40 mm de diamètre soudée à la base de chaque partie basse (6) coté opposé au pivot (1) permettra de garder le contact avec le sol guidant ainsi l'inclinaison de la partie basse (6) suivant la pente au fur et à mesure de l'ouverture du ventail. Afin de permettre de maintenir chaque partie basse (6) totalement relevée lors de l'ouverture, une pince (4) réalisée en forme de U en aluminium épaisseur 5 mm et largeur 5 cm aura pour gorge deux fois la section du profilé de confection du cadre. Suivant une variante non illustrée dans cette présentation, cette application peut également être réalisée sur des portillons piétons de la même façon, ou sur des portails coulissants avec pour seule différence que la roulette (3) soit rotative. Le dispositif selon l'invention est destiné à permettre l'ouverture des portails vers l'intérieur dans des entrées dont la pente positive est supérieure à 12%. 20 25 30
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Dispositif permettant d'ouvrir un portail vers l'intérieur, dans des pentes supérieures à 12 %.- Exécuté selon un mode particulier de réalisation sur la base de n'importe quel portail :- Proportionnellement à la pente, une coupe en biseau sera effectuée à la base de chaque ventail allant du point de rotation ou pivot (1) vers l'axe d'ouverture.- Un profiler (5) équivalent à celui du cadre existant sera soudé de chaque coté de la coupe, permettant ainsi de rigidifier les deux parties basses (6).- Deux voire quatre charnières (2) seront alors soudées en opposition les unes par rapport aux autres (pour éviter tout déboîtement) et permettre la bascule de la partie basse (6) de chaque ventail.- De deux roulettes (3) soudées chacune d'elle à l'extrémités de chacune des parties basses (6) coté opposé au pivot (1).- Une pince (4) en aluminium de 5 mm d'épaisseur, 5 cm de largeur et dont la gorge sera égale à deux fois la section du profilé sera confectionnée pour chaque ventail afin de maintenir les deux parties basses (6) entièrement relevées lors de l'ouverture du portail.
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1/ Dispositif pour permettre l'ouverture des portails situés dans des entrées dont la pente est supérieure à 12%, caractérisé par le fait que la partie basse (6) de chaque ventail devienne mobile grâce à une coupe en biseau allant du pivot (1) à l'axe du portail (extrémité basse opposée du ventail)suivant une hauteur défraie proportionnellement à le pente du lieu d'installation. 2/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que chaque cadre de partie basse (6) mobile est confectionné avec un profilé (5) identique au cadre d'origine. 3/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que deux voire quatre charnières (2) misent en opposition (afin d'éviter tous risque de déboîtement) feront la jonction entre les deux parties de chaque ventail. Elles seront soudées par leurs extrémités afm de permettre le relèvement intégral des parties basses (6). 4/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une roulette (3) sera soudée à la base de chaque partie basse mobile (6) de chaque ventail (coté opposé au pivot (1)) 5/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un jeu de pinces (4) réalisé en aluminium permettra le 20 maintien occasionnel des parties basses (6) relevées intégralement
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E
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E06
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E06B
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E06B 11
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E06B 11/02
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FR2894589
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A1
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PROCEDE DE LUTTE CONTRE L'APPARITION DE BROUILLARD LORS DE L'ENDUCTION DE SUPPORTS FLEXIBLES AVEC UNE COMPOSITION SILICONE LIQUIDE RETICULABLE, DANS UN DISPOSITIF A CYLINDRES
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L'invention se rapporte au domaine général de l'enduction silicone sur cylindres à grande vitesse de supports flexibles divers, tels que les feuilles de papier ou de polymère synthétique (polyoléfine, polyester...), ou bien encore de textile. Plus précisément, l'invention concerne l'enduction de matériaux flexibles avec des compositions liquides contenant un ou plusieurs polyorganosiloxanes réticulables par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire de façon à former un film ou revêtement protecteur ayant notamment des propriétés d'anti-adhérence et/ou hydrophobes. Les supports flexibles peuvent être des papiers, des cartons, des films plastiques, ou des films métalliques. Les applications de ces supports enduits de silicone sont par exemple : papier alimentaire (moules à pâtisserie, emballage), étiquette/ruban adhésif, joint, etc... L'enduction de ces supports flexibles avec des silicones liquides réticulables est réalisée sur des dispositifs d'enduction fonctionnant en continu, et à très grande vitesse. Ces dispositifs comportent des têtes d'enduction constituées de plusieurs cylindres dont notamment un cylindre presseur et un cylindre enducteur, lequel est alimenté en continu en composition silicone liquide réticulable, au moyen d'une série de cylindres accolés les uns aux autres. La bande de support flexible circule à grande vitesse entre le cylindre presseur et le cylindre enducteur pour être enduite sur au moins une de ses faces d'un film silicone destiné à réticuler par l'intermédiaire de moyens de réticulation disposés en aval de la tête d'enduction. Ces moyens de réticulation peuvent être des émetteurs de chaleur, de radiations (e.g.ultraviolet) ou de faisceaux d'électrons par exemple. Dans la course à la productivité, les fabricants de supports flexibles revêtus de silicone anti-adhérent sont demandeurs de formulations silicone liquides d'enduction, adaptées à des vitesses linéaires de défilement de la bande de supports flexibles de plus en plus élevées. Le facteur économique n'est évidement pas anodin dans cette recherche de nouvelles formulations silicone pour enduction à grande vitesse. Or, on sait que les grandes vitesses sur des machines d'enduction en continu, sont synonymes de problèmes de transfert du film liquide silicone du cylindre enducteur sur la bande de support flexible défilante. Ces problèmes de transfert ("splitting") se traduisent notamment par l'apparition d'un brouillard ou d'un aérosol ("misting", "fogging") dans l'environnement de la tête d'enduction et, plus particulièrement, au niveau des contacts entre les cylindres en rotation et/ou entre le cylindre enducteur et le support flexible à enduire. La densité de ce brouillard ou de cet aérosol augmente lorsque la vitesse linéique de défilement et donc la vitesse de rotation des cylindres augmente. Ce phénomène a pour conséquence tout d'abord une perte de consommable, et surtout un dépôt de gouttelettes de liquide d'enduction sur le support en aval (par exemple au niveau du four), ce qui nuit gravement à la qualité du revêtement. En outre, cette formation indésirable de brouillard a des conséquences néfastes sur le plan de l'hygiène industrielle et de la sécurité des opérateurs, qui sont exposés au voisinage du dispositif d'enduction à cylindres, à une forte teneur en aérosol. Cela peut s'avérer nocif. Par ailleurs, le "misting" provoque l'encrassement rapide du dispositif d'enduction à cylindres, d'où des contraintes d'entretien et une usure prématurée. Pour se prémunir des conséquences de ce brouillard, on dispose en général autour de la tête d'enduction, un système d'aspiration permettant de capter ledit brouillard. Par ailleurs, l'homme du métier connaît un certain nombre de réglages de la tête d'enduction pour contrecarrer ce phénomène. On en citera quelques exemples ci-après : A. baisser la vitesse au détriment de la productivité ; B. diminuer le taux de dépôt de silicone au détriment des propriétés du support flexible siliconé que l'on cherche à obtenir (aspect, couverture, anti-adhérence, propriétés mécaniques) ; C. augmentation de la différence entre la vitesse tangentielle du cylindre enducteur et la vitesse linéaire du papier. Mais au-delà d'un certain différentiel, l'homogénéité de la couche enduite est gravement perturbée. De plus, cela permet de réduire la densité du brouillard sans pour autant l'annihiler suffisamment pour permettre une augmentation significative de la vitesse d'enduction ; D. augmentation de la pression entre le cylindre enducteur et le cylindre presseur; là encore dans une certaine limite et sans suppression intéressante du phénomène de formation de brouillard. Une autre approche pour lutter contre la formation de brouillard dans les machines d'enduction à cylindres, consiste à agir sur la formulation de la composition silicone liquide d'enduction. Selon cette approche, il est connu de réduire le degré de polymérisation moyen en nombre des polyorganosiloxanes constituant le liquide d'enduction silicone et, par voie de conséquence, de réduire la viscosité du bain d'enduction silicone pour limiter la densité du brouillard. Ces méthodes connues souffrent d'un grave inconvénient qui est de modifier sensiblement les propriétés et, notamment, l'anti-adhérence du support flexible siliconé que l'on cherche à obtenir. A titre d'illustration de cette approche au travers de la formulation silicone, on peut citer la demande de brevet internationale WO 2004/046248 qui décrit l'utilisation de polymères silicone en étoile utilisés en tant qu'additif anti-brouillard pour des applications de revêtement sur des supports flexibles. Le procédé de préparation de ces polymères silicones étoiles consiste à faire réagir (par hydrosilylation) de manière incomplète un polyorganosiloxane comprenant des motifs réactifs =SiH avec une oléfine à longue chaîne afin d'obtenir un polyhydrogénoorganosiloxane partiellement substituée que l'on fait ensuite réagir par hydrosilylation avec une résine silicone vinylée de type MQ et une dioléfine à longue chaîne. Il est clair que de telles compositions sont relativement complexes et donc coûteuses à obtenir. Par ailleurs, elles restent encore perfectibles en ce qui concerne la lutte contre la formation de brouillard dans l'enduction silicone sur cylindres, à grande vitesse. Le brevet européen EP-0 716 115 décrit un procédé de fabrication d'une composition silicone d'enduction à grande vitesse avec des cylindres, cette composition étant présentée comme permettant la réduction de la densité de brouillard. Selon ce procédé, on met en oeuvre un polydiméthyl-méthylhydrogénosiloxane à extrémités triméthylsilyle de degré de polymérisation égale à 12, ainsi que 0,01% d'un polydiméthylsiloxane substitué par des fonctions perfluoéthylbutyle et méthylvinyle, dont les extrémités sont du type diméthylvinylsiloxyle et de degré de polymérisation égale à 300, ainsi que du polypropylèneglycol et éventuellement un alcool stéarique ou oléique. Cela conduit à des polydiméthylsiloxanes fonctionnalisés par des groupements de polyoxy-propylène. Ces polydiméthylsiloxanes fonctionnalisés sont associés avec d'autres polydiméthylsiloxanes fonctionnalisés, e.g. par des motifs héxènyles ainsi qu'avec un catalyseur d'hydrosilylation à base de platine, pour former des compositions silicone d'enduction permettant de réduire la formation de brouillard. Les motifs de fonctionnalisation peuvent être des restes hydrophobes tels que des restes d'acide stéarique ou oléique. Le brevet américain US-4 808 391 concerne des encres et des vernis à base de silicone, et plus précisément un procédé d'application de ces encres/vernis sur un substrat, à l'aide de machine d'enduction à rouleau fonctionnant à grande vitesse. Ce brevet divulgue notamment des compositions comprenant des polydiméthylsiloxanes à extrémités vinylées de viscosité à 25 C comprise entre 15000 et 50000 mPa.s. Ces compositions liquides d'enduction comprennent également un catalyseur à base de platine et un additif rhéologique constitué par de la silice à haute surface spécifique, en particulier de la silice de combustion. Le brevet américain US-6 057 033 divulgue des compositions silicones destinées à être enduites sur des supports flexibles pour former après réticulation par voie cationique sous UV à un revêtement anti-adhérent. En plus des polyorganosiloxanes, ces compositions comprennent des fibres de cellulose ayant une longueur moyenne comprise entre 15 et 100 pm et une épaisseur moyenne comprise entre 5 et 40pm. Les polyorganosiloxanes mis en oeuvre sont des polyorganosiloxanes fonctionnalisés par des groupements de réticulation du type acryloxy ou méthacryloxy, permettant la réticulation par voie radicalaire sous UV. Les fibres de cellulose incorporées dans la composition permettent d'apporter une solution au problème technique qui est d'obtenir un revêtement silicone anti-adhérent réticulé non cassant. Les fibres de cellulose sont présentées comme procurant des améliorations en ce qui concerne le transfert du film de silicone d'enduction sur le support, la résistance au découpage, les propriétés mécaniques (résistance à la tension et à la déchirure), la fixation du revêtement sur le papier, la diminution de l'absorption du liquide d'enduction au sein du papier, et accessoirement la réduction de la formation de brouillard. Sur ce dernier point, le brevet US 6 057 033 ne fournit aucun élément quantitatif d'appréciation de la réduction de brouillard entraîné par les fibres cellulosiques. Il y a tout lieu de penser que cette réduction demeure tout à fait insuffisante. La demande de brevet WO-0198418 décrit l'utilisation d'un agent antimisting qui est un polyorgosiloxane branché à motif réactif -SiH dans une composition de revêtement de silicone. Cet agent anti-misting est obtenu selon un procédé qui consiste à mettre en réaction un grand excès, d'au moins un composé à base d'organohydrogénosilicium contenant au moins trois groupes =SiH avec au moins un composé contenant au moins deux groupes alcényle, en présence d'un catalyseur contenant un métal du groupe du platine avec la condition selon laquelle le ratio [nombre de motif réactif =SiHl:fnombre de motif réactif =Si-alcénylel 4,6:1. On citera également pour mémoire la demande de brevet japonais JP-62 64 011 qui décrit un liquide d'enduction contenant une résine filmogène et un solvant et qui contient également des particules de cire de diamètre compris entre 1 et 10pm, le diamètre de la particule la plus grosse étant au plus égale à 150% de l'épaisseur du film humide de revêtement appliqué sur le support. Un tel liquide d'enduction permettrait un accroissement de la vitesse de revêtement d'au moins 10 à 30 m/min, a priori grâce à une limitation de la formation de brouillard. L'enseignement d'un tel document est à écarter car il ne concerne pas les revêtements silicone. Dans un tel état de la technique, l'un des objectifs essentiels de l'invention est de proposer un procédé efficace de lutte contre l'apparition de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide précurseur de revêtements réticulés, cette enduction s'opérant à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. 5 Un autre objectif essentiel de l'invention est de proposer un procédé économique et simple de lutte contre l'apparition de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone destinée à réticuler, cette enduction s'opérant dans un dispositif d'enduction à cylindres fonctionnant à grande vitesse. Un autre objectif essentiel de l'invention est de proposer un procédé d'enduction de supports flexibles à grande vitesse sur cylindres, de matériaux flexibles, au moyen de compositions silicone réticulables en revêtements anti-adhérents, dans lequel la formation de brouillard est réduite. 10 Tous ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par la présente invention qui concerne tout d'abord un procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles comprenant les étapes suivantes : 1) la préparation d'une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone 15 comprenant : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire, -éventuellement au moins un composé organosilicique réticulant B, -éventuellement au moins un catalyseur ou photoamorceur C dont la nature est choisie 20 suivant le type de réaction envisagée pour ledit polyorganosiloxane A, - éventuellement, au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D; et 2) l'enduction de ladite composition silicone liquide X sur un support flexible à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindres, 25 ledit procédé étant caractérisé en ce qu'à l'étape 1) on ajoute à ladite composition silicone liquide X un additif anti-brouillard E (additif antimisting ), qui est : - un polyorganosiloxane branché L (ou un mélange comprenant au moins un polyorganosiloxane branché L) porteur d'au moins un motif réactif =SiH et uniquement sur des motifs de formule : 30 M'= HR'R2SiO112 (I) ledit additif anti-brouillard E étant obtenu : a) en faisant réagir, de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C: - au moins un polyorganosiloxane F, porteur de deux motifs réactifs =SiH par molécule et de 35 formule brute : M'Ma,DaTbQcM' (H) dans laquelle : - a, a', b et c sont des nombres >_ à 0, et de préférence a', b et c =0, - M = R'3R3R4SiO1/2; - M' = HR3R4SiO1/2; - D = R5R6SiO2/2; - T = R7SiO3/2; -Q=SIO4/2; - avec les symboles R', R2, R3, R'3, R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, avec - au moins un polyorganosiloxane G présentant, par molécule, au moins 3 groupes alcényles en C2-C6 liés au silicium en présence : - d'au moins un catalyseur de polyaddition H, de préférence le catalyseur polyaddition H est composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, et -d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation I et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio : [nombre de motif réactif =SiH]:[nombre de motif réactif =Si-alcényle] >1:1 et de préférence > 2:1, et b) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de polyaddition H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. Il est du mérite des inventeurs d'avoir trouvé, de manière tout à fait surprenante et inattendue, qu'il convient d'utiliser un additif anti-misting E, qui est un polyorganosiloxane branché L (ou un mélange comprenant un ou plusieurs polyorganosiloxanes branchés L) porteur d'au moins un motif réactif =SiH et uniquement sur des motifs M', pour obtenir un contrôle efficace de la formation de brouillard, ce qui se traduit par une amélioration significative du problème lié à l'apparition dudit brouillard dans un système d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. Il est aussi du mérite des inventeurs d'avoir préparé cet additif via une réaction de polyaddition à partir : - d'une huile polyorganosiloxane F terminée en u,co par des motifs réactifs =SiH (comprenant ainsi seulement deux motifs réactifs =SiH), et - d'une huile polyorgasiloxane G comprenant au moins trois motifs réactifs =Si-alcényle, avec la condition selon laquelle la nature et les quantités des composants F et G sont choisies de manière à ce que le ratio [nombre de motif réactif =SiH1:[nombre de motif réactif =Si-alcénylel >1:1. 10 En effet, il existait un préjugé technique selon la demande de brevet WO-0198418 précité, qui expose qu'un additif anti-misting doit être préparé via une réaction de polyaddition à partir : - d'un large excès d'une huile polyorganosiloxane contenant au moins trois groupes =SiH, et -d'une huile polyorgasiloxane comprenant au moins deux motifs réactifs -Si-alcényle, 15 avec la condition selon laquelle le ratio [nombre de motif réactif =SiH1: [nombre de motif réactif Si- alcénylel 4,6:1. Ainsi le choix judicieux des réactifs F et G selon l'invention pour préparer l'agent anti-misting E selon l'invention permet de s'affranchir de la condition enseignée par la référence WO-20 0198418 précitée selon laquelle le ratio : [=SiH]:[=Si-alcényle] ? 4,6:1. Les conditions définis dans le mode de préparation de l'additif anti-brouillard E (additif antimisting ), permet d'obtenir un additif présentant des propriétés anti-brouillard en tout point 25 remarquable. Sans vouloir se limiter à une théorie scientifique ou à un mécanisme, il semble que cette propriété est due à la présence de(s) polymère(s) branché(s) L selon l'invention dont les propriétés viscoélastiques permettent de lutter contre l'apparition de brouillard dans un système d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. 30 L'additif anti-brouillard E selon l'invention est mis en oeuvre dans des quantités suffisantes pour réduire la quantité de misting lors de l'enduction. Bien entendu l'homme de métier, par des essais de routine, peut déterminer sans difficulté ces quantités. Par exemple, il peut mettre en oeuvre l'additif selon l'invention dans des quantités comprises entre, 0,1 à 15 parties en poids par rapport au poids total de la composition silicone liquide X précurseur de 35 revêtement(s) silicone. Selon un mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention, le polyorganosiloxane G présente : a) par molécule, au moins 3 groupes alcényles en C2-C6 liés au silicium, b) des motifs de formule : X Zd Si0(3_02 (III) dans laquelle : - X est un groupe alcényle en C2-C6, - Z est un groupe hydrocarboné monovalent, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur et choisi parmi les groupes alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus, éventuellement substitués par au moins un atome d'halogène, et ainsi que parmi les groupes aryles, - d est 0, 1 ou 2, et -c) éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne : Ze SIO(4-e)/2 (IV) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et e a une valeur comprise entre Oet3. Les polyorganosiloxanes F et G peuvent réagir entre eux selon un mécanisme connu de polyaddition, qui mène à la réticulation de la composition silicone. On peut d'ailleurs utiliser un catalyseur de polyaddition H, de préférence le catalyseur polyaddition H est composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine. Ce catalyseur peut notamment être choisi parmi les composés du platine et du rhodium. On peut, en particulier, utiliser les complexes du platine et d'un produit organique décrit dans les brevets US-A-3 159 601, US-A-3 159 602, US-A-3 220 972 et les brevets européens EP-A-O 057 459, EP-A-O 188 978 et EP-A-O 190 530, les complexes du platine et d'organosiloxanes vinylés décrits dans les brevets US-A-3 419 593, US-A-3 715 334, US-A-3 377 432 et US-A-3 814 730. Le catalyseur généralement préféré est le platine. Dans ce cas, la quantité pondérale du catalyseur de polyaddition H, calculée en poids de platine-métal, est généralement comprise entre 2 et 400 ppm, de préférence entre 5 et 300 ppm basés sur le poids total des polyorganosiloxanes F et G. Concernant les polyorganosiloxanes A de la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone, ils peuvent être du type de ceux qui réticulent à température ambiante ou à la chaleur par des réactions de polyaddition en présence d'un catalyseur métallique en l'occurrence à base de platine. Ce sont des compositions de polyorganosiloxanes réticulables appelées RTV ("Room Température Vulcanising") ou des compositions polyorganosiloxaniques de polyaddition dénommées EVC qui est l'abréviation de "élastomère vulcanisable à chaud". 8 Les compositions polyorganosiloxaniques bicomposantes ou monocomposantes RTV ou EVC de polyaddition, durcissent ou réticulent essentiellement par des réaction de groupements hydrogénosilylés sur des groupements alkényles silylés, en présence généralement d'un catalyseur métallique (de préférence au platine). Elles sont décrites par exemple dans les brevets US-3 220 972, 3 284 406, 3 436 366, 3 697 473 et 4 340 709. Les polyorganosiloxanes A peuvent aussi être du type de ceux qui réticulent à température ambiante par des réactions de polycondensation sous l'action de l'humidité, en présence généralement d'un catalyseur métallique, par exemple un composé de l'étain (RTV polycondensation). Les compositions mettant en oeuvre ce type de polyorganosiloxane sont décrites par exemple dans les brevets US3 065 194, 3 542 901, 3 779 986, 4 417 042 et dans le brevet FR-2 638 752 (compositions monocomposante) et dans les brevets US-3 678 002, 3 888 815, 3 933 729 et 4 064 096 (compositions bicomposante). Les polyorganosiloxanes A qui entrent dans ces compositions RTV polycondensation sont des polysiloxanes linéaires ramifiés ou réticulés porteurs de groupements hydroxyle ou de groupements hydrolysables par exemple alcoxy. De pareilles compositions peuvent contenir en outre un agent de réticulation, qui est, notamment, un composé portant au moins 3 groupements hydrolysables comme par exemple un silicate, un alkyltrialcoxysilane ou un aminoalkyle trialcoxysilane. La composition silicone liquide X peut également comprendre un ou plusieurs polyorganosiloxanes A réticulables par voie cationique ou radicalaire : - en présence d'une quantité efficace de systèmes amorceurs cationiques (amorceurs thermiques et/ou photoamorceurs) - les amorceurs du type borate d'onium ou de complexes organo- métalliques, les solvants organiques donneurs de protons (alcool isopropylique, alcool benzylique,..), et/ou - selon le cas en présence d'un initiateur radicalaire, par l'intermédiaire d'une activation par rayonnement actinique (UV) ou par faisceaux d'électrons. Ces polyorganosiloxanes sont par exemple des époxysilicones et/ou des vinyléthersilicones, linéaires ou cycliques. De tels polyorganosiloxanes époxy ou vinyloxyfonctionnels sont décrits notamment dans les brevets DE-4 009 889, EP-0 396 130, EP- 0 355 381, EP-0 105 341, FR-2 110 115, FR-2 526 800. Les polyorganosiloxanes époxy fonctionnels peuvent être préparés par réactions d'hydrosylylation entre des huiles à motifs =SiH et des composés époxy-fonctionnels tels que le vinyl-4-cyclohexenone ou allyl- glycidyléther. Les polyorganosiloxanes vinyloxyfonctionnels peuvent être préparés par réaction d'hydrosilylation entre des huiles à motifs SiH et des composés vinyloxyfonctionnels tels que l'allylvinyléther ou l'allyl- vinyloxyéthoxybenzène. L'inhibiteur de réticulation D est en général utilisé pour conférer à la composition prête à l'emploi, une certaine durée de vie en pot (u pot-life ). En jouant d'une part sur la nature de l'ensemble catalytique et sur sa concentration dans la composition (dont il découle une vitesse de réticulation donnée) et d'autre part sur la nature du retardateur et sur sa concentration, il est possible d'ajuster la durée de vie en pot. L'activité de l'ensemble catalytique est restituée par chauffage (thermoactivation). Le retardateur est de préférence choisi parmi les alcools acétyléniques (éthynylcyclohexanol : ECH) et/ou les diallylmaléates et/ou les triallylisocyanurates et/ou les dialkylmaléates (diéthylmaléates et/ou les dialkylalcinyledicarboxylates) (diéthyleacéthylène dicarboxylate) ou bien encore parmi les polyorganosiloxanes, avantageusement cycliques et substitués par au moins un alcényle, le tétraméthylvinylcyclotétrasiloxane étant particulièrement préféré, ou les maléates alkylés. Les alcools acétyléniques (voir par exemple FR-B-1 528 464 et FR-A-2 372 874) sont des retardateurs utiles selon l'invention. On peut citer à titre d'exemples : l'éthynyl-1-cyclohexanol 1 ; . le méthyl-3 dodécyne-1 ol-3 ; . le triméthyl-3,7,11 dodécyne-1 ol-3 ; . le diphényl-1,1 propyne-2 al-1 ; l'éthyl-3 éthyl-6 nonyne-1 ol-3 ; . le méthyl-3 pentadécyne-1 ol-3. Ces alcools a-acétyléniques sont des produits du commerce. Comme autres exemples de retardateurs utiles selon l'invention on peut citer les dérivés phosphiniques par exemple le tris-(2,4-di-tert- butylphényl) phosphite (commercialisé par la société CIBA sous la référence Irgafos-168 ) ou ceux décrits dans la demande de brevet internationale WO2004/061003 et notamment le composé Irgafos P-EPQ de formule : Un tel retardateur est notamment présent à raison de 1-100 équivalent molaire/métal du système catalytique. Les inhibiteurs de réticulation I et I' envisagés pour le procédé selon l'invention sont par exemple, ceux décrits pour l'inhibiteur D. De préférence, I' est le tris-(2,4-di-tert-butylphényl) phosphite (commercialisé par la société CIBA sous la référence Irgafos-168 ). 10 Dans la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone, il peut-être avantageux de mettre en oeuvre au moins un système modulateur d'adhérence K, pour permettre le contrôle des propriétés anti-adhérence du revêtement silicone réticulé. A titre d'illustration de système modulateur d'adhérence dans des formulations silicones pour anti-adhérence papier ou ruban adhésif ayant un support polymère, on peut citer la 15 demande de brevet européen EP-A-O 601 938, dont le contenu est intégralement inclus dans le présent exposé. Selon une variante, le système modulateur d'adhérence K est : - dans le cas d'une formulation réticulant par polyaddition : une résine polyorganosiloxane de 20 formule MDv'Q ; MMV'Q ; MMviDvIQ ; MMVIDDViQ ; MDHQ ou MMHQ, - dans le cas d'une formulation réticulant par polycondensation : une résine polyorganosiloxane de formule M HQ, et dans le cas d'une formulation réticulant sous rayonnement : une résine polyorganosiloxane de formule MD'Q ou MM'Q. 25 A titre d'exemples de diluant et/ou de solvant J, J' et J" on peut citer, les solvants aliphatiques, aromatiques, les solvants chlorés, e.g. : white spirit, les cétones telles que la méthyléthylcétone et l'acétone, les alcools tels que l'isopropanol et l'alcool n-butylique, les hydrocarbures saturés, insaturés ou aromatiques, avantageusement le pentane, I'hexane, t-Bu O t-Bu t-Bu t-Bu t-Bu5 l'heptane, l'octane, le toluène, le xylène, le benzène, les coupes pétrolières "naphtas"; les coupes pétrolières en C7-08, les hydrocarbures halogénés et leurs mélanges. Selon une variante préférée du procédé selon l'invention, la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone à laquelle on ajoute l'additif anti-brouillard E ( antimisting ) comprend : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, - éventuellement au moins un composé organosilicique réticulant B, - au moins un catalyseur Cl de la réaction de polyaddition; - éventuellement au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D; Le catalyseur Cl peut-être choisi parmi les composés définis pour le catalyseur de 15 polyaddition H décrit ci-dessus. Selon cette variante préférée, le polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition présente des motifs de formule (VI) et éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (VII): WaYb SiO 4-(a+b) (VI) 2 Yc SiO4=~ (VII) 2 formules dans lesquelles : - W est un groupe alcényle, de préférence vinyle ou allyle, 25 - les symboles Y, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, 30 - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de 35 carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. a est 1 ou 2, de préférence égal à 1, b est 0, 1 ou 2 et a + b = 1, 2 ou 3, et 20 - c=0,1,2ou3. Des exemples de polyorganosiloxanes A réticulable par polyaddition sont les diméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyle, les copolymères méthylvinyldiméthylpolysiloxanes à extrémités triméthylsilyle, les copolymères méthylvinyldiméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyle. Le composé organosilicique réticulant B est de préférence du type de ceux présentant 10 des motifs de formule (VIII) et éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (IX): H L, SiO(3_02 (VIII) Lg SIO(4_g)/2 (IX) 15 dans lesquelles : - les symboles L, identiques ou différents, représentent : -un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3- 20 trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou 25 - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, c = 0, 1 ou 2, et - g= 0, 1, 2 ou 3. 30 Des exemples de composé organosilicique réticulant B sont, par exemple, : les polymères diméthylpolysiloxane à extrémités hydrogénodiméthylsilyle, -les polymères poly(diméthylsiloxane) (méthylhydrogénosiloxy) cr.,ro-diméthylhydrogéno- 35 siloxane, - MDD' : les copolymères à motifs diméthyl-hydrogénométhylpolysiloxanes (diméthyl) à extrémités triméthylsilyle, 13 5 M'DD' : les copolymères à motifs diméthyl-hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités hydrogénodiméthylsilyle, - MD' : les hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités triméthylsilyle. Outre ces constituants, la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone peut également contenir au moins un additif courant dans les compositions silicone réticulant par polyaddition, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire. On peut citer par exemple, les pigments,... 10 Selon un autre mode de réalisation avantageux, le polyorganosiloxane branché L a comme formule brute moyenne: Mf Dg (Malk)h (Dalk)i Tk Qm (M')n (V) 15 avec: - f,g,i,ketm0, - hetm>0, - M' = HR8R9SiO1/2; - Malk = RR10R11SiO1/2 20 - Da'k = RR12SiO2/2 - D = R13R14SiO2/2; - T = R1SSiO3/2; - Q=SiO4/2; - avec: 25 - le symbole R (rotule alkyle du polymère branché) est un groupe alkyle en C2-06, et - les symboles R8, R9, R10, R11, R12, R13, R14 et R75, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de 30 préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou 35 - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes etlou des alkyles. Selon une variante préférée de l'invention, la composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone à laquelle on ajoute l'additif anti-brouillard E ( antimisting ) selon l'invention, comprend : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, - au moins un composé organosilicique réticulant B, - au moins un catalyseur Cl de la réaction de polyaddition; - éventuellement au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D. Un autre objet de l'invention concerne une utilisation de l'additif anti-brouillard E tel que défini ci-dessus pour réduire l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone telle que définie selon l'une quelconque des revendications précédentes. Le dernier objet de l'invention concerne un procédé d'enduction de supports flexibles avec au moins une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone telle que définie ci-dessus, cette enduction s'effectuant à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindres, caractérisé en ce que l'on a recours au procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") selon l'invention. Il apparaît donc que l'invention propose un moyen original simple, économique et fiable de lutte contre la production de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles (par exemple en papier, en film ou en film polymère) dans des dispositifs d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse. La conséquence industrielle pratique est que les vitesses de défilement peuvent encore être augmentées sans qu'apparaisse ce phénomène de brouillard nuisible à la qualité de l'enduction. Le moyen de lutte proposé par l'invention a également pour avantage non négligeable de ne pas nuire aux qualités d'aspect, à la couverture, aux propriétés d'anti-adhérence, ainsi qu'aux propriétés mécaniques (rub-off) du revêtement réticulé silicone que l'on cherche à obtenir sur au moins une des faces du support flexible. Par ailleurs, la réduction du misting améliore de façon significative les conditions d'hygiène et de sécurité pour le personnel en poste auprès de dispositifs industriels d'enduction silicone sur cylindres fonctionnant à grande vitesse. 5 Les exemples, qui suivent ont pour vocation d'illustrer des modes de réalisation particuliers de 'invention sans pour autant limiter la portée de l'invention à ces simples modes de réalisations. EXEMPLES I) Préparation des additifs anti-brouillard E : 10 Exemple 1 : Sous atmosphère inerte, on charge 40 g de toluène et 14 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt. Le mélange est chauffé et agité à 85 C puis 51 g d'une huile poly(diméthylsiloxane) bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif (CH3)2HSiO12, 15 (contenant 0.2 équivalents de =SiH pour 100 g) et 49 g d'une huile polyorganosiloxane alcénylée (0.035 équivalents de =SiVi pour 100g) sont co-coulés en 2 heures sur la solution de catalyseur. Le milieu réactionnel est chauffé pendant 3h supplémentaires à 85 C. Après stripping des volatiles, l'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 2300 mm2ls et contient 0.085 équivalents de =SiH pour 100g. 20 Exemple 2 : Sous atmosphère inerte, on charge 40 g de toluène et 14 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt. Le mélange est chauffé et agité à 85 C puis 51.6 g d'une huile silicone a,o)-SiH 25 =SiH (contenant 0.2 équivalents de =SiH pour 100g) et 48.4 g d'une huile silicone à motifs =SiVi pendants et terminaux (0.036 équivalents de =SiVi pour 100g) sont co-coulés en 2 heures sur la solution de catalyseur. Le milieu réactionnel est chauffé pendant encore 2 h à 85 C jusqu'à un taux complet de transformation des motifs =SiVi. Après stripping des volatiles, l'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 283 mm2ls et contient 0.081 équivalents de Fr-SiH pour 100g. 30 Exemple 3 : Sous atmosphère inerte, on charge 40 g de toluène et 14 mg d'une solution de Pt de Karsted à 10-12% de Pt. Le mélange est chauffé et agité à 85 C puis 95.7 g d'une huile silicone a.(0-SiH 35 (contenant 0.2 équivalents de SiH pour 100g) et 4.3 g d'une huile silicone cyclique à motifs =SiVi (1.13 équivalents de =SiVi pour 100g) sont co-coulés en 1.5 heures sur la solution de catalyseur. Le milieu réactionnel est chauffé pendant encore 4 h à 85 C jusqu'à un taux complet de transformation des motifs =SiVi. Après stripping des volatiles, l'huile silicone branchée obtenue a une viscosité de 103 mm2ls et contient 0.14 équivalents de =SiH pour 100g. II) Test comme additif anti-mistinq Des silicones branchés préparés dans la partie I) ont été testés en tant qu'additif anti-misting. Les résultats observés sont rassemblés dans les tableaux suivants, en quantité de misting mesuré (mg/m3) ou sous forme de ratio de misting mesuré avec additif et sans additif pour différentes vitesses de rotation des rouleaux. Description du test Pour analyser et quantifier le brouillard produit dans un dispositif d'enduction à cylindres fonctionnant à grande vitesse, on a mis en oeuvre à l'échelle du laboratoire un dispositif (fourni par la société Ermap, Grenoble, France) à 2 rouleaux fonctionnant de manière reproductible et apte à faire défiler une bande de papier à une vitesse linéique de plus de 900m/min. Les deux cylindres presseur/enducteur présentent un diamètre de 10 cm. Le cylindre presseur est recouvert de caoutchouc et le cylindre enducteur de chrome. Le cylindre enducteur a été taillé en haltère de sorte que la vitesse des deux cylindres soient synchrones. Le cylindre presseur entrainable par un moteur, est en contact sous pression constante avec le cylindre enducteur. Le liquide silicone d'enduction est versé directement dans l'entrefer entre les deux rouleaux. La quantité de fluide utilisée est 0,25 ml. Différentes compositions ont ensuite été préparés en mélangeant un polymère silicone Al (polydiméthylsiloxane dont les extrémités sont bloquées par un groupe diméthylvinylsiloxy dont la viscosité est de 220 mPa.$) et les produits décrits ci-dessus dans les exemples 1 à 3 à raison de 2 parties en poids de produit dans 100 parties en poids de polymère. Les compositions sont homogénéïsées au roule-fût le temps nécessaire. On utilise ensuite le système rotatif décrit ci-dessus sur les rouleaux sur lesquels est étalée la préparation en question. On augmente ensuite progressivement la vitesse de rotation des rouleaux. Parallèlement, on mesure la densité du brouillard en disposant à proximité du lieu de contact, entre les cylindres, un instrument de mesure appelé compteur de particules commercialisé la société ITS (France). Le résultat de la mesure de densité de brouillard est exprimé en mg d'aérosol silicone par m3 d'air à une vitesse de mesure donnée. S Le tableau ci-dessous rassemble les résultats obtenus: Tableau I : Résultats des tests anti-misting en valeur absolue Additif anti-misting (2%) Misting (mg/m3) à Misting (mg/m3) à 400m/min 600 m/min Référence sans additif 0.6 27 (comparatif) Exemple 1 (invention) 0.1 14 Exemple 2 (invention) 0.0 6 Exemple 3 (invention) 0.1 8 On constate donc que l'ajout des produits décrits dans les exemples ci-dessus permet de réduire significativement l'intensité du brouillard produit par les rouleaux en rotation. III) Préparation d'un revêtement silicone anti-adhérent sur un support papier Les bains sont obtenus en mélangeant successivement les produits suivants: - un polymère silicone de polydiméthylsiloxane dont les extrêmités sont bloquées par un groupe diméthylvinylsiloxy dont la viscosité est de 220 mPa.s, - l'additif selon l'invention (exemples 1, 2, et 3), - un mélange d'huiles constituées de copolymères de polyhydrogénométhylsiloxane et de polydiméthylsiloxane, les deux types de copolymères étant bloqués par des groupes triméthylsiloxane, - un catalyseur contenant du Pt (catalyseur de Karsted) et mis en solution dans du divinyltétraméthyldisiloxane. Les proportions du mélange sont calculées de sorte que l'on obtienne dans le bain final un rapport entre le nombre total en moles de groupements vinyles et le nombre total en mole de groupements hydrogénosiloxane de 1.75, une concentration en platine de 110 ppm et un taux d'éthynylcyclohexanol-1 de l'ordre de 0.15% en poids par rapport au poids de la formulation. Par ailleurs, l'additif anti-misting selon l'invention est ajouté au polymère silicone de polydiméthylsiloxane dont les extrêmités sont bloquées par un groupe diméthylvinylsiloxy et dont la viscosité est de 220 mPa.s dans une proportion de 2% en poids par rapport au poids total de la formulation. Ces bains sont ensuite utilisés successivement pour enduire un support de papier appelé "glassine" au moyen d'une machine d'enduction dont la tête d'enduction est une tête munie de quatre cylindres humides. En aval de cette tête, une sécherie dans laquelle circule de l'air à 195 C environ est utilisée pour faire durcir l'enduit de silicone en le portant à une température maximale comprise entre 130 et 160 C. Après avoir procédé à l'opération d'enduction en utilisant successivement les bains décrits ci-dessus, on obtient des résultats comparables quand à la réduction du brouillard lors de l'enduction tout en obtenant un revêtement au toucher sec et au caractère anti-adhérent
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L'invention se rapporte au domaine général de l'enduction silicone sur cylindres à grande vitesse de supports flexibles divers, tels que les feuilles de papier ou de polymère synthétique (polyoléfine, polyester...), ou bien encore de textile.L'invention concerne un procédé efficace de lutte contre l'apparition de brouillard lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide précurseur de revêtements réticulés, cette enduction s'opérant à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindre fonctionnant à grande vitesse
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1 ù Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports 5 flexibles comprenant les étapes suivantes : 1) la préparation d'une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone comprenant : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, par déshydrogénocondensation, par polycondensation, par voie cationique ou par voie radicalaire, 10 -éventuellement au moins un composé organosilicique réticulant B, -éventuellement au moins un catalyseur ou photoamorceur C dont la nature est choisie suivant le type de réaction envisagée pour ledit polyorganosiloxane A, - éventuellement, au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D; et 15 2) l'enduction de ladite composition silicone liquide X sur un support flexible à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindres, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'à l'étape 1) on ajoute à ladite composition silicone liquide X un additif anti-brouillard E (additif antimisting ), qui est : - un polyorganosiloxane branché L (ou un mélange comprenant au moins un 20 polyorganosiloxane branché L) porteur d'au moins un motif réactif :ESiH et uniquement sur des motifs de formule : M' = H R'R2 SiOl/2 (I) ledit additif anti-brouillard E étant obtenu : 25 a) en faisant réagir, de préférence à une température comprise entre 0 C et 200 C: - au moins un polyorganosiloxane F, porteur de deux motifs réactifs =SiH par molécule et de formule brute : M'Ma,DaTbQ,M' (Il) 30 dans laquelle : - a, a', b et c sont des nombres à 0, et de préférence a', b et c =0, - M = R'3R3R4SiO1i2; - M' = HR3R4SiO1/2; - D = R5R6SiO2/2; 35 - T = R'SiO3/2; -Q=SiO4/2; - avec les symboles R', R2, R3, R'3, R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre:- un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, avec - au moins un polyorganosiloxane G présentant, par molécule, au moins 3 groupes alcényles en C2-C6 liés au silicium en présence : - d'au moins un catalyseur de polyaddition H, de préférence le catalyseur polyaddition H est composé d'au moins un métal appartenant au groupe du platine, et -d'éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation I et/ou au moins un solvant J, la nature et les quantités des composants F et G sont déterminées de manière à ce que le ratio : [nombre de motif réactif -SiH]:[nombre de motif réactif =Si-alcényle] >1:1 et de préférence > 2:1, et b) en isolant l'additif anti-brouillard E, éventuellement après élimination du catalyseur de polyaddition H et/ou dévolatilisation et/ou addition d'un inhibiteur de réticulation I'. 2 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 1 caractérisée en ce que le polyorganosiloxane G présente : a) par molécule, au moins 3 groupes alcényles en C2-C6 liés au silicium, b) des motifs de formule : X Zd S10(3-d)/2 (Ill) dans laquelle : - X est un groupe alcényle en C2-C6, - Z est un groupe hydrocarboné monovalent, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur et choisi parmi les groupes alkyles ayant de 1 à 8 atomes de carbone inclus, éventuellement substitués par au moins un atome d'halogène, et ainsi que parmi les groupes aryles, - d est 0, 1 ou 2, et -c) éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne :Ze SIO(4_02 (IV) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et e a une valeur comprise entre 0 et 3, 3 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 1 caractérisé en ce que ledit polyorganosiloxane branché L a comme formule brute moyenne: Mf Dg (Malk)h (Dalk)i Tk Om (M,)n (V) avec: - f,g,i,ketm0, - hetm>0, -M' = HR$R9SiO1/2; 15 - Malk = RR10R11SiOi/2 _ Dalk = RR12SiO2/2 - D = R13R14SiO2/2; - T = R15SiO3/2; - Q = SIO4/2; 20 - avec : - le symbole R (rotule alkyle du polymère branché) est un groupe alkyle en C2-C6, et -les symboles R8, R9, R10, R11, R12, R13, R14 et R1S, identiques ou différents, représentent chacun indépendamment l'un de l'autre: - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement 25 substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, 30 et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, 35 4 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon l'une quelconque des précédentes dans lequel ladite composition 10silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone à laquelle on ajoute l'additif anti-brouillard E ( antimisting ) tel que défini selon l'une des précédentes, comprend : - au moins un polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition, - au moins un composé organosilicique réticulant B, - au moins un catalyseur Cl de la réaction de polyaddition; - éventuellement au moins un système modulateur d'adhérence K, et - éventuellement au moins un inhibiteur de réticulation D. 5 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le polyorganosiloxane A réticulable par polyaddition présente des motifs de formule (VI) et éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (VII): WaYb SiO 4-(a+b) (VI) 2 Yc SiO4~ (VII) 2 formules dans lesquelles : W est un groupe alcényle, de préférence vinyle ou allyle, 20 - les symboles Y, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, 25 - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de 30 carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles. a est 1 ou 2, de préférence égal à 1, b est 0, 1 ou 2 et a + b = 1, 2 ou 3, et c = 0, 1, 2 ou 3. 35 6 - Procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles selon la 1 ou 4 caractérisé en ce que le composé organosilicique réticulant15présente des motifs de formule (VIII) et éventuellement au moins une partie des autres motifs sont des motifs de formule moyenne (IX): H L~ Si 0(3-02 Lg S1O(4_g)/2 dans lesquelles : - les symboles L, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 20 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyles étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, - un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, - un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement 15 substitué, et/ou - une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes et/ou des alkyles, c = 0, 1 ou 2, et 20 g= 0, 1, 2 ou 3. 7 û Utilisation de l'additif anti-brouillard E tel que défini selon l'une quelconque des 25 précédentes pour réduire l'apparition de brouillard ("misting") lors de l'enduction de supports flexibles avec une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone telle que définie selon l'une quelconque des précédentes. 30 8 - Procédé d'enduction de supports flexibles avec au moins une composition silicone liquide X précurseur de revêtement(s) silicone telle que définie selon l'une quelconque des précédentes, cette enduction s'effectuant à l'aide d'un dispositif d'enduction à cylindres, caractérisé en ce que l'on a recours au procédé de lutte contre l'apparition de brouillard ("misting") 35 selon l'une quelconque des 1 à 6.
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C,B,D
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C09,B05,B41,C08,D21
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C09D,B05D,B41F,C08F,C08K,C08L,D21H
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C09D 183,B05D 5,B41F 22,C08F 130,C08K 5,C08L 83,D21H 19
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C09D 183/04,B05D 5/08,B41F 22/00,C08F 130/08,C08K 5/5425,C08L 83/04,D21H 19/32
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FR2888827
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A1
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BAC DE REMPLISSAGE A OUVERTURE ASSERVIE PAR UN CLAPET DE PILOTAGE
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La présente invention concerne un bec de remplis-sage alimenté par un liquide sous pression. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On connaît, en particulier du document FR-A-2 838 730 un bec de remplissage comportant un corps tubulaire dans lequel est monté un clapet principal associé à un siège de clapet pour assurer une ouverture ou une fermeture du bec de remplissage, le clapet principal étant relié à un actionneur électromagnétique. L'actionneur électromagnétique présente l'avantage d'assurer la commande du clapet principal sans qu'il soit nécessaire de traverser la paroi du corps tubulaire de sorte que ce type de bec de remplissage est particulièrement adapté au conditionnement de produits alimen- taires. Toutefois, en raison du faible espace disponible, il n'est pas possible de prévoir des pièces magnétiques fournissant un champ important. La force appliquée au clapet principal pour ouvrir celui-ci est donc limitée et il est donc généralement nécessaire de prévoir des bacs tampons servant à réguler la pression en amont du bec de remplissage. La présence de ces bacs tampons constitue une contrainte tant par le volume que ces bacs tampons occupent à proximité de l'installation de remplissage, que par les problèmes bactériologiques que pose le stockage d'un liquide alimentaire dans un bac tampon. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un bec de remplissage comportant un dispositif de commande du cla- pet principal pouvant fonctionner avec des pressions d'alimentation élevées. RESUME DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose selon l'invention un bec de remplissage comportant un corps tubulaire dans lequel est monté un siège de clapet tk( auquel est associé un clapet principal relié à un piston s'étendant dans une cavité de pilotage reliée à un orifice d'échappement et à un conduit de pilotage ayant un orifice de pilotage pourvu d'un clapet de pilotage com- mandé, le conduit de pilotage débouchant sur une face de piston provoquant un déplacement du clapet principal vers une position d'ouverture lorsque le conduit de pilotage est alimenté en liquide sous pression. Ainsi, en prévoyant un clapet de pilotage de fai- ble dimension, il est facile de manoeuvrer celui-ci au moyen d'un actionneur électromagnétique, même lorsque le liquide à conditionner est à une pression élevée, et la pression admise dans la cavité de pilotage exerce sur le clapet principal une force d'actionnement qui est fonc- tion de la surface du piston. Quelle que soit la pression d'alimentation du liquide, il est donc possible de commander l'ouverture du clapet principal par un dimensionnement approprié du piston par rapport à la dimension du clapet principal. Selon une version avantageuse de l'invention, le clapet principal est relié au piston par une liaison tubulaire formant le conduit de pilotage monté coaxialement au clapet principal. Ainsi, l'ensemble obtenu est particulièrement compact. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, le clapet de pilotage est relié par une tige de pilotage à un obturateur assurant une fermeture de l'orifice d'échappement lors de l'ouverture de l'orifice de pilotage. On obtient ainsi l'ouverture rapide du clapet prin- cipal. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré non limitatif du bec de remplissage selon l'invention, en référence aux figures ci-jointes parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective en coupe axiale du bec de remplissage selon l'invention en posi- tion fermée, - la figure 2 et une vue en coupe analogue à celle de la figure 1 du bec de remplissage en position ouverte, - la figure 3 est une vue en coupe partielle agrandie selon la ligne III-III de la figure 2. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux dessins, le bec de remplissage comporte de façon connue en soi du document précité un corps tubulaire 1 comprenant trois éléments 1.1, 1.2 et 1.3 reliés entre eux par des attaches rapides non représentées. L'élément de corps 1.1 est relié à un dispositif d'alimentation en liquide sous pression. L'élément de corps 1.2 comporte une cloison transversale 2 comportant une ouverture centrale 3 formant un siège de clapet au- quel est associé un clapet principal 4. Selon le mode de réalisation illustré de l'invention, le clapet principal 4 est percé d'un orifice de pilotage 15 coaxial au clapet principal 4. En outre, le clapet principal 4 est relié, par un conduit de pilotage tubulaire 5 s'étendant coaxialement au clapet principal 4, à un piston 6 de section circulaire montée pour cou-lisser dans une cavité de pilotage cylindrique 7 réalisée à l'extrémité supérieure d'un noyau 8 fixé à l'intérieur de l'élément de corps 1.2 par une collerette 9 comportant des lumières oblongues 10 permettant un écoulement du liquide autour du noyau 8. La cavité de pilotage 7 débouche à la partie supérieure du noyau 8 de sorte qu'elle comporte une ouverture permettant au piston de sortir de la cavité de pilotage lors d'un déplacement du clapet prin- cipal 4 vers la position d'ouverture. Un conduit d'échappement 11 de section circulaire traverse verticalement le noyau 8 coaxialement au conduit de pilotage tubulaire 5. Le conduit d'échappement 11 dé-bouche à son extrémité supérieure dans le fond de la ca- vité 7 et comporte à son extrémité inférieure un orifice d'échappement 12 auquel est associé un obturateur 13 fixé à l'extrémité inférieure d'une tige de pilotage 14 de section carrée (figure 3) dont les arêtes verticales 15 sont guidées par la paroi interne du conduit d'échappe- ment 11. La tige de pilotage 14 s'étend verticalement dans le conduit de pilotage 5 et dans l'orifice de pilotage 15 du clapet principal 4. Un clapet de pilotage 16 est fixé à l'extrémité supérieure de la tige de pilotage 14. Le clapet de pilotage 16 est relié de façon démontable à une tige de commande 17 elle-même reliée à un actionneur non représenté. Dans la position illustrée sur la figure 1, le bec de remplissage est en position fermée, c'est-à-dire que le clapet principal 4 est en appui sur son siège 3 et le clapet de pilotage 16 ferme l'orifice de pilotage 15 tandis que l'obturateur 13 est écarté de l'orifice d'échappement 12. Le clapet principal 4 et le clapet de pilotage 16 assurent donc une séparation étanche entre la chambre d'alimentation 18 délimitée par l'élément de corps 1.1 et la chambre de distribution 19 délimitée par les éléments de corps 1.2 et 1.3. De préférence, la chambre de distribution 19 est maintenue remplie de liquide en prévoyant un obturateur 13 dont la surface inférieure coopère avec une restriction 20 à l'extrémité inférieure du corps tubulaire 1 avec un jeu juste suffisant pour retenir par capillarité le liquide contenu dans la chambre de distribution 19 lorsque le clapet principal 4 et le clapet de pilotage 16 sont dans une position de ferme- ture. Dans cette position le piston 6 s'étend au voisi2888827 5 nage du fond de la cavité de pilotage 7. Pour assurer une ouverture du bec de remplissage comme illustré par la figure 2, la tige de commande 17 est tirée vers le haut entraînant ainsi simultanément vers le haut le clapet de pilotage 16 qui ouvre l'orifice de pilotage 15 et l'obturateur 13 qui ferme l'orifice d'échappement 12. On notera qu'en raison de la faible dimension du clapet de pilotage 16, une force minime permet de man uvrer celui-ci. Le liquide contenu dans la chambre d'alimentation 18 s'écoule alors à travers l'orifice de pilotage 15 et le conduit de pilotage 5, et après avoir rempli le conduit d'échappement 11, le liquide exerce une pression sur la face inférieure du piston 6. Le remplis-sage rapide du conduit de pilotage 5 et du conduit d'échappement 11 est favorisé par des rainures longitudinales 21 (figure 3) dans deux faces opposées de la tige de pilotage 14. Le piston 6 est dimensionné par rapport au clapet principal 4 pour que la force exercée vers le haut par le liquide sur le piston 6 dans la cavité 7 soit supérieure à la force exercée vers le bas sur le clapet principal 4 par le liquide contenu dans la chambre d'alimentation 18. Lors de l'ouverture du clapet de pilotage 16, le clapet principal 4 est alors déplacé vers sa position ouverte comme illustré sur la figure 2. Lorsque le piston 6 atteint le bord supérieur de la cavité 7, le liquide emprisonné dans la cavité 7 peut s'échapper et le clapet principal 4 est alors maintenu dans une position d'ouverture stable. Cette position est de préférence calculée pour que l'écoulement soit laminaire à la sortie du bec de remplissage. Un écoulement laminaire à la sortie du bec de remplissage est en outre favorisé en prévoyant un noyau 8 ayant une surface externe conique 22 ayant une conicité correspondante à la surface interne 23 de l'élé- ment de corps 1.3 en regard. De préférence, l'obturateur 13 a en outre une forme adaptée pour qu'en position ou-verte du clapet de pilotage, la surface inférieure de l'obturateur 13 prolonge sans discontinuité la surface externe 22 du noyau 8 comme illustré par la figure 2. Pour la fermeture du bec de remplissage, le clapet de pilotage 16 est actionné vers le bas pour refermer l'orifice de pilotage 15. Dans ce mouvement l'orifice d'échappement 12 est ouvert de sorte que la pression chute sur la face inférieure du piston 6. Le clapet prin- cipal 4 se referme alors sous l'effet du poids de l'en-semble mobile et de la pression exercée par le liquide contenu dans la chambre d'alimentation 18. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va- riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'inven- tion tel que défini par les revendications. En particulier, bien que l'invention ait été il-lustrée en relation avec un dispositif dans lequel le clapet de pilotage et le conduit de pilotage sont concen- triques au clapet principal 4 et au corps tubulaire 1, on peut prévoir un clapet de pilotage excentré associé à un conduit de pilotage débouchant latéralement dans le fond de la cavité 7. De même, on peut prévoir un obturateur 13 ayant pour seule fonction d'assurer une fermeture ou une ouverture de l'orifice d'échappement sans fonction de clapet auxiliaire assurant un maintien du remplissage de la chambre de distribution 19. Bien que l'invention ait été décrite avec une tige de pilotage de section carrée, on peut prévoir une tige de pilotage ayant de façon plus générale une section polygonale. t\tL
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Bec de remplissage comportant un corps tubulaire (1) comportant une cloison transversale percé d'une ouverture formant un siège de clapet (3) auquel est associé un clapet principal (4) est relié à un piston (6) s'étendant dans une cavité de pilotage (7) reliée à un orifice d'échappement (12) et à un conduit de pilotage (5) ayant un orifice de pilotage (15) pourvu d'un clapet de pilotage commandé (16), le conduit de pilotage (5) débouchant sur une face de piston (6) provoquant un déplacement du clapet principal (4) vers une position d'ouverture lorsque le conduit de pilotage (5) est alimenté en liquide sous pression.
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1. Bec de remplissage comportant un corps tubulaire (1) comportant une cloison transversale percée d'une ouverture formant un siège de clapet (3) auquel est associé un clapet principal (4), caractérisé en ce que le clapet principal (4) est relié à un piston (6) s'étendant dans une cavité de pilotage (7) reliée à un orifice d'échappement (12) et à un conduit de pilotage (5) ayant un orifice de pilotage (15) pourvu d'un clapet de pilotage commandé (16), le conduit de pilotage (5) débouchant sur une face de piston (6) provoquant un déplacement du clapet principal (4) vers une position d'ouverture lors-que le conduit de pilotage (5) est alimenté en liquide sous pression. 2. Bec de remplissage selon la 1, caractérisé en ce que le clapet principal (4) est relié au piston (6) par une liaison tubulaire (5) formant le conduit de pilotage monté coaxialement au clapet princi- pal. 3. Bec de remplissage selon la 2, caractérisé en ce que l'orifice d'échappement (12) est coaxial au conduit de pilotage et en ce que le clapet de pilotage (16) est relié par une tige de pilotage (14) à un obturateur (13) assurant une fermeture de l'orifice d'échappement (12) lors d'une ouverture de l'orifice de pilotage (15). 4. Bec de remplissage selon la 3, caractérisé en ce que la cavité de pilotage (7) est réa- lisée dans un noyau (8) qui est fixé au corps tubulaire (1) et est traversé par un conduit d'échappement (11) assurant une liaison entre la cavité de pilotage (7) et l'orifice d'échappement (12). 5. Bec de remplissage selon la 4, caractérisé en ce que le conduit d'échappement (11) a une rk section circulaire et la tige de pilotage (14) a une section polygonale. 6. Bec de remplissage selon la 5, caractérisé en ce que la tige de pilotage (14) comporte au moins une rainure longitudinale (21) dans une face de la tige de pilotage. 7. Bec de remplissage selon la 3, caractérisé en ce que l'obturateur (13) comporte une sur-face inférieure coopérant avec une restriction (20) du corps tubulaire pour retenir par capillarité un liquide contenu dans le corps tubulaire lorsque le clapet principal (4) est dans une position de fermeture. 8. Bec de remplissage selon la 4, caractérisé en ce que le noyau (8) a une surface externe conique (22) ayant une conicité correspondante à une sur-face interne (23) du corps tubulaire en regard. 9. Bec de remplissage selon la 7 et la 8, caractérisé en ce que pour une position ouverte du clapet de pilotage (16) la surface infé- rieure de l'obturateur (13) prolonge sans discontinuité la surface externe (22) du noyau. 10. Bec de remplissage selon la 1, caractérisé en ce que la cavité (7) comporte une ouverture permettant au piston de sortir de la cavité lors du déplacement du clapet principal (4) vers la position d'ouverture.
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B
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B67
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B67C
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B67C 3
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B67C 3/26
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FR2897606
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A1
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DISPOSITIF DESTINE A FACILITER LES PRELEVEMENTS SUR DES ROULEAUX DE PRODUITS PRE-DECOUPES
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La présente invention concerne un dispositif facilitant le prélèvement sur des rouleaux de produits pré découpés. Lorsque l'on à besoin de faire un prélèvement sur un rouleau de produits pré découpés, une main peut se libérer pour saisir la partie à prélever, 5 mais l'autre n'est pas toujours disponible! pour bloquer le rouleau. Le présent dispositif pâlie à cet inconvénient, il permet de faire un prélèvement d'une seule main, il présente par rapport à ce qui existe les avantages suivants : Simple à réaliser. Facile à utiliser. Faible encombrement. Coût de fabrication 10 très réduit Il s'agit : - D'un panneau (1) d'environ de 250 mm de long, 100 mm de large, 12 mm d'épaisseur comportant, une rainure (12 ) de 5 m/m de largeur et 7 m/m de profondeur, et, à égale distance des extrémités de cette rainure, une fraisure (13 ) 15 de 8 m/m de diamètre et 8 m/m de profondeur. - D' une tige en d'acier de 5 m/m de section. La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple qui suit donné à titre indicatif et non limitatif 20 La figure 1 est une vue de trois quart du dispositif conforme à l'invention. La figure (2 ) est une vue de dos du dispositif. La figure 3 est une vue de la tige d'acier coudée La figure 4 est une vue, du dispositif équipé d'un rouleau de produit pré û découpé 25 Sur le panneau (1) est pratiqué une rainure (12 ) destiné à recevoir la première section ( 5 ) de la tige d'acier. La tige d'acier fig.2 comporte trois coudes, ce qui la divise en quatre sections. L'extrémité (10) de la première section de la tige est porté à 7 m/m par écrasement, ou, après qu'une fente ait été pratiqué sur quelques m/m, et, écarté pour porter 30 son diamètre à 7 m/m. L'extrémité (10 ) viendra se loger dans la fraisure (13 ) empêchant le coulissement dans la rainure (12 ) de la section (5 ). 2 A partir du coude (3) un coude (4) est formé à environ 70 m/m' formant la deuxième section (6 ). A partir de ce coude est formé, à 235 mm environ, un coude ( 7 ).formant la troisième section (8), ce sera l'axe porte rouleau. A partir du coude ( 7 ) la section (9 ) est coupée à environ 25 m/m. Cette section empêche le rouleau de sortir de sont axe. Pour utiliser le dispositif, placer le rouleau de produit pré - découpé (11) sur la section ( 8 ). Le dérouleur est prêt à être utilisé après avoir été fixé sur un support au moyen de bancles adhésives. Pour' faire un prélèvement il suffit de tirer horizontalement, le rouleau tourne 10 librement, dés que la longueur à prélever est déroulée, en tirant vers le bas on bloque le rouleau (11 ) contre le panneau (1 ), en continuant de tirer la longueur à prélever se sépare du rouleau. Le dispositif peut être réalisé en différent matériaux
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L'invention concerne un dispositif permettant de faire, d'une seule main, des prélèvements sur des rouleaux de produits pré - découpés. Il est constitué :D'un panneau ( 1 ) et d'une tige d'acier, fig. 1, divisé en quatre sections par trois coudes. Le panneau comporte une rainure dans laquelle vient se loger la section ( 5 ) de la tige d'acier. L'extrémité (10 ) de la première section de la tige est portée à 7 m/m par écrasement ou, après qu'une fente ait été pratiquée sur quelques m/m, et, écartée pour porter son diamètre à 7 m/m. L'extrémité (10) viendra se loger dans la fraisure (13) empêchant le coulissement dans la rainure (12) de la section (5)Le dérouleur est prêt à être utilisé après avoir été fixé sur un support,murs ou meubles, au moyen de bandes adhésives.Le rouleau étant placé sur la section ( 8 ), pour faire un prélèvement, il suffit de tirer horizontalement, le rouleau tourne librement, dés que la longueur à prélever est déroulée, en tirant vers le bas la partie à prélever se sépare du rouleau.Le dispositif peut être réalisé en différents matériaux
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1) Dérouleur facilitant le prélèvement sur des rouleaux de produits pré ù découpés, caractérisé en ce qu'il comporte un panneau (1 ) sur lequel a été pratiqué une rainure (12 ) 2) Dérouleur selon 1 comportant à égale distance des extrémités 5 de la rainure (12 ) une fraisure (13 ) 3) (Dérouleur selon 1 comportant une tige d'acier figure ( 3 ). 4) Dérouleur selon 3 caractérisé en ce que la tige d'acier comporte trois coudes (3 ),( 4 ),( 7 ) ce qui la divise en quatre sections ( 5 ),( 6 ),( 8 ),( 9 )
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B,A
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B65,A47
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B65H,A47K
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B65H 16,A47K 10
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B65H 16/02,A47K 10/34
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FR2900037
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A1
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PROCEDE DE MAQUILLAGE D'UNE FRANGE DE CILS
| 20,071,026 |
La présente invention concerne le maquillage des fibres kératiniques, notamment les cils ou les sourcils, et plus particulièrement un procédé de maquillage des cils ou des sourcils. Il existe un besoin d'obtenir de nouveaux effets de maquillage sur les cils, par exemple de déposer du mascara de façon plus prononcée sur seulement une portion de la frange des cils. Il peut être en effet intéressant, pour obtenir des effets de maquillage particuliers, de jouer sur des dépôts de matière contrastés sur des zones disjointes de la frange des cils, plus spécifiquement en terme de différentiel de charges. On recherche d'une façon générale à procurer, grâce au maquillage non 10 uniforme sur une même frange de cils ou de sourcils, des effets particuliers capables de modifier le regard. L'invention vise donc un procédé pour permettre d'obtenir de nouveaux effets de maquillage. La présente invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé de 15 maquillage des cils ou des sourcils consistant à générer un premier rendu maquillage sur au moins une première portion de la frange des cils ou des sourcils et un second rendu maquillage, différent du premier, sur au moins une deuxième portion de la frange des cils ou des sourcils, adjacente à la première portion, la frange de cils ou de sourcils comportant une première extrémité adjacente au nez et une deuxième extrémité opposée à la première, 20 la première portion s'étendant à distance non nulle de la deuxième extrémité, le rendu maquillage de la première extrémité étant différent du rendu maquillage de la deuxième extrémité. Les inventeurs ont constaté qu'un maquillage plus important d'une partie des cils, en particulier un dépôt important de matière sur au plus un tiers de la frange des cils, 25 et plus particulièrement, sur la partie extérieure de la frange des cils, procure un résultat maquillage particulier qui ouvre le regard et agrandit l'oeil, en modifiant optiquement la perception de la forme de l'oeil. Un tel maquillage comportant un dépôt de matière plus important sur au plus un tiers de la frange, sur l'extérieur de la frange, donne une impression de forme d'oeil en amande et/ou d'oeil étiré, dont le coin extérieur est remonté 30 (effet lifting du regard). Par première portion , on entend la totalité de la frange de cils ou une portion interne de la frange de cils. La deuxième portion peut représenter de 1/8 à 1/3, et de préférence de 1/4 à 1/3 de la longueur totale de la frange de cils ou de sourcils. Les première et deuxième portions peuvent être maquillées au moyen de deux applicateurs différents ou au moyen de deux portions applicatrices distinctes du même applicateur. Par exemple, la première portion peut être maquillée à l'aide d'une brosse ou d'un peigne conventionnel et la deuxième portion au moyen d'un applicateur comprenant des éléments d'application disposés sur un support sous forme d'au moins une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. L'utilisation de deux applicateurs différents peut permettre d'obtenir les rendus maquillage souhaités. En variante, le même applicateur peut comporter deux zones d'application différentes, l'une étant par exemple un peigne ou une brosse de type conventionnel et l'autre pouvant comprendre des éléments d'application disposés sur un support en une rangée dont la longueur est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange. Les première et deuxième portions peuvent être maquillées via un dépôt d'une quantité de matière sèche sur la première portion différente de la quantité de matière sèche déposée sur la deuxième portion. Par exemple, la quantité de matière sèche déposée sur la première portion peut être plus faible que la quantité de matière sèche déposée sur la deuxième portion. Cela peut 25 permettre de produire un effet de regard velouté. Les première et deuxième portions peuvent être maquillées en utilisant deux compositions différant l'une de l'autre par au moins une caractéristique optique visible à l'oeil nu. La caractéristique optique peut être choisie par exemple parmi la couleur et la 30 brillance. On peut n'appliquer aucune composition sur l'une et/ou l'autre des première et deuxième portions, de préférence sur la première portion. Dans ce dernier cas, seule la deuxième portion est maquillée. Le procédé de maquillage peut comprendre les étapes consistant à : - appliquer sur sensiblement l'ensemble de la frange de cils ou de sourcils au moins une couche d'une première composition cosmétique de manière à former un premier dépôt, puis - sur le premier dépôt de la deuxième portion de la frange de cils ou de sourcils, former un second dépôt au moyen d'au moins une couche d'une deuxième 10 composition cosmétique différente de la première. On peut par exemple former le second dépôt avant le séchage complet de la première composition. Les première et deuxième compositions peuvent présenter des couleurs différentes. 15 La deuxième portion peut s'étendre sur au moins 1/6ème de la longueur totale de la frange de cils ou de sourcils. On peut maquiller des cils de la deuxième portion de la frange de cils ou de sourcils au moyen d'une brosse ou d'un peigne comprenant une pluralité d'éléments d'application obtenus, de préférence, de moulage avec un support sur lequel sont implantés 20 les éléments d'application. La deuxième portion de la frange de cils ou de sourcils peut être maquillée au moyen d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application arrangés sous forme d'au moins une rangée de longueur au plus égale à 1/4 de la longueur moyenne d'une frange de cils ou de sourcils. 25 Le maquillage de la frange de cils peut être réalisé au moyen d'une frange de faux cils comportant une première et/ou une deuxième portion à disposer sur la première et/ou deuxième portion de la frange de cils à maquiller. En combinaison ou indépendamment de ce qui précède, l'invention a encore 30 pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage d'au moins une frange de cils de la paupière ou des sourcils, dans lequel : - des cils de la moitié extérieure de la frange sont maquillés avec un premier applicateur et des cils de la moitié intérieure de la frange sont maquillés avec un deuxième applicateur, différent du premier, et/ou - le maquillage est réalisé de manière à avoir une plus grande quantité de matière sèche appliquée sur les cils dans la moitié extérieure de la frange que dans la moitié intérieure de la frange, et/ou - le maquillage est réalisé de manière à avoir des cils de la moitié extérieure de la frange revêtus d'une première composition et des cils de la moitié intérieure de la frange revêtus d'une deuxième composition, laquelle diffère de la première par au moins une caractéristique optique. Le maquillage peut être réalisé de manière à avoir une plus grande quantité de matière sèche appliquée sur les cils dans la moitié extérieure de la frange que dans la moitié intérieure de la frange. Le maquillage peut être réalisé de manière à avoir une plus grande quantité de matière sèche appliquée sur les cils dans le tiers extérieur de la frange que dans le reste de la frange. Le maquillage peut être réalisé de manière à avoir des cils de la moitié extérieure de la frange revêtus d'une première composition et des cils de la moitié intérieure de la frange revêtus d'une deuxième composition, laquelle diffère de la première composition par au moins une caractéristique optique. Le maquillage peut être réalisé de manière à avoir des cils du tiers extérieur de la frange revêtus d'une première composition et des cils du reste de la frange revêtus d'une deuxième composition, laquelle diffère de la première composition par au moins une caractéristique optique, qui peut être la couleur ou la brillance par exemple. Des cils de la moitié extérieure de la frange peuvent être maquillés avec un premier applicateur et des cils de la moitié intérieure de la frange peuvent être maquillés avec un deuxième applicateur, différent du premier. Uniquement des cils de la moitié extérieure de la frange peuvent être maquillés, aucune composition cosmétique n'étant appliquée sur la moitié intérieure. Le procédé de maquillage peut comporter les étapes consistant à : - maquiller sensiblement l'ensemble de la frange avec une première composition cosmétique, puis - maquiller des cils situés dans la moitié extérieure de la frange avec une deuxième composition cosmétique, différente de la première. On peut appliquer la deuxième composition cosmétique avant le séchage complet de la première composition. Les cils maquillés avec la deuxième composition peuvent être situés dans le tiers extérieur de la frange, voire dans le quart extérieur. Les première et deuxième compositions peuvent par exemple présenter des couleurs différentes. On peut par exemple appliquer une composition de couleur claire sur l'ensemble de la frange ou une portion interne de la frange et une composition de couleur plus foncée sur la partie externe de la frange. Le procédé peut encore comporter l'étape consistant à maquiller sensiblement l'ensemble de la frange avec une composition de manière à appliquer une plus grande quantité de matière sèche sur une première portion, située dans la moitié extérieure de la frange et s'étendant sur au moins le sixième de la longueur totale de la frange, que sur une deuxième portion de même longueur que la première et située dans la moitié intérieure de la frange. On peut maquiller des cils de la moitié extérieure de la frange au moyen d'un peigne ou d'une brosse, par exemple. On peut maquiller des cils de la moitié extérieure de la frange au moyen d'un applicateur comportant des éléments d'application disposés sur un support et s'étendant sur une distance le long de l'axe longitudinal du support qui est telle que les éléments d'application puissent au mieux contacter simultanément au plus un quart des cils de la frange, l'axe longitudinal du support étant orienté sensiblement tangentiellement à la frange. La frange maquillée peut être celle des cils de la paupière supérieure. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples non limitatifs de celle- ci et à l'examen du dessin annexé sur lequel : - la figure 1 représente un oeil maquillé selon le procédé de maquillage conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue schématique en élévation partielle d'un dispositif pouvant servir à l'application d'une composition cosmétique sur la deuxième portion de la frange des cils, - la figure 3 illustre l'utilisation de l'applicateur de la figure 2, - la figure 4 est une vue de côté, schématique et partielle, de l'applicateur de la figure 2, - la figure 5 est une vue en perspective schématique et partielle, de l'applicateur de la figure 2, - la figure 6 est une coupe axiale schématique d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention comportant deux zones applicatrices différentes sur un même applicateur, et - les figures 7 à 11 sont des coupes axiales, schématiques, de dispositifs 15 comportant deux compositions cosmétiques et deux applicateurs pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. On a représenté sur la figure 1 un maquillage obtenu à l'aide du procédé de maquillage conforme à l'invention. Comme on peut le voir sur la figure 1, une première 20 portion Pl de la frange des cils est maquillée de manière à former un premier rendu maquillage et une deuxième portion P2 de la frange des cils a été maquillée de manière à obtenir un deuxième rendu maquillage différent du premier. Dans l'exemple illustré, la première portion Pl comprend une première extrémité intérieure de la frange adjacente au nez, tandis que la deuxième portion P2 25 comprend une deuxième extrémité extérieure de la frange opposée à la première extrémité et située sur la partie extérieure de la frange des cils. Toujours dans l'exemple illustré, on remarque que la longueur de la deuxième portion P2 est inférieure à la moitié de la longueur totale de la frange des cils, notamment inférieure ou égale à 1/3 de la longueur totale de la frange des cils. 30 Dans l'exemple illustré, l'ensemble de la frange de cils a été maquillé avec une première composition Cl et la deuxième portion P2 a été maquillée avec une deuxième composition C2 de telle sorte que la portion P2 ait une quantité de matière sèche déposée plus importante que celle déposée sur la première portion Pl de cils. Cela donne une impression de regard velouté et/ou d'oeil agrandi et/ou en forme d'amande et/ou dont le coin extérieur est remonté (effet lifting ). Au lieu d'avoir une quantité de matière sèche déposée sur la deuxième portion qui soit plus importante que sur la première portion, le rendu maquillage de la deuxième portion pourrait différer du rendu maquillage de la première portion par exemple par la couleur ou la brillance. Dans ce cas, une première composition Cl peut être appliquée sur l'ensemble de la frange de cils ou sur seulement la première portion Pl et une deuxième composition C2 peut être appliquée sur la deuxième portion P2, la première et la deuxième compositions différant par la couleur et/ou par la brillance. On décrit ci-après des compositions pouvant être respectivement appliquées sur l'ensemble de la frange de cils ou seulement sur la première portion Pl et sur la deuxième portion P2 de sorte que la deuxième portion P2 ait une quantité de matière sèche déposée plus importante que celle déposée sur la première portion Pl de cils. On nomme Cl la composition appliquée sur l'ensemble de la frange de cils ou sur seulement la portion Pl et C2 la composition appliquée sur la portion P2. Les compositions Cl et C2 peuvent être appliquées dans n'importe quel ordre, et suivant cet ordre d'application l'une ou l'autre des compositions cosmétiques peut être qualifiée de base coat ou de top coat . Selon un mode de réalisation préféré, la composition Cl est appliquée l'ensemble de la frange de cils et préalablement à la composition C2. Il existe en pratique essentiellement deux types de formulation de mascara, à savoir d'une part, des mascaras à phase continue aqueuse, dits "mascaras émulsion", se présentant sous forme d'émulsion de cires dans l'eau, de préférence dispersée à l'aide d'au moins un tensioactif et, d'autre part, des mascaras à phase continue solvant ou huile, anhydres ou à faible teneur en eau et/ou solvants hydrosolubles, dits "mascaras waterproof', formulés à l'état de dispersion de cires dans des solvants non aqueux. Par "mascara à phase continue aqueuse", on entend un système apte à se diluer ou se disperser au contact de l'eau. En particulier, par composition à phase continue aqueuse, on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25 C, supérieure ou égale à 23 S/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. Par "mascara à phase continue solvant", on entend un système apte à se diluer ou se disperser au contact dudit milieu solvant. En particulier, par composition à phase continue huileuse, on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25 C, inférieure à 23 S/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. Ces deux compositions Cl et C2 peuvent être de ces deux types que l'on nomme dans la suite de la description, par souci de simplification, composition ou mascara de type "émulsion" et composition ou mascara de type "waterproof'. Toutes les combinaisons de compositions Cl et C2 à phase continue aqueuse ou huileuse peuvent être envisagées. Toutefois, dans le cadre de la présente invention, il est avantageux que la composition Cl et la composition C2 soient simultanément de type "émulsion" ou simultanément de type "waterproof'. Chacune des compositions Cl et C2 comprend au moins une cire, en tant qu'agent structurant de la phase grasse contenue dans chacune desdites compositions. Chacune des compositions Cl et C2 peut comprendre en outre au moins un polymère filmogène, celui-ci pouvant être hydrosoluble et/ou au moins un agent gélifiant et/ou au moins un système émulsionnant et/ou au moins une matière colorante et/ou au moins des charges et/ou au moins des fibres et/ou au moins un actif cosmétique. Selon un mode de réalisation, la composition Cl permet d'obtenir un dépôt lisse et homogène, facile à appliquer, qui gaine, sépare et/ou allonge les cils. La composition Cl permet d'obtenir un maquillage peu chargeant, c'est à dire qu'il n'épaissit pas les cils : on obtient ainsi un maquillage naturel. On peut ainsi effectuer aisément sur ce premier film de maquillage un dépôt plus volumateur ou chargeant sur seulement une partie de la frange des cils, par exemple sur au plus le tiers extérieur de la frange des cils par application de la composition C2 apte à permettre un dépôt de matière plus important. Lorsque Cl et C2 sont toutes deux de type émulsion , la composition Cl présente une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) inférieure ou égale à 26 % en poids par rapport au poids total de la composition, et la composition C2 présente une teneur totale en cire(s) et en polymère(s) hydrophile(s) supérieure ou égale à 26 %, de préférence à 27 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans ce cas, au moins l'une desdites compositions Cl et C2 comprend une phase aqueuse continue. Le polymère hydrophile peut être choisi parmi les polymères filmogènes hydrophiles, les gélifiants hydrophiles et leurs mélanges, certains polymères filmogènes hydrophiles pouvant également jouer le rôle de gélifiant. Selon un mode particulier de réalisation particulier : - la composition Cl comprend une phase aqueuse continue, au moins une 15 cire, au moins l'association d'un polymère hydrophile cationique et d'un polymère hydrophile anionique et au moins un terpolymère acrylique, et - la composition C2 comprend une phase aqueuse continue, au moins une cire dite collante, telle que décrite plus haut, possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, au moins l'association d'un polymère 20 hydrophile cationique et d'un polymère hydrophile anionique et au moins un polymère filmogène en dispersion dans une phase aqueuse. De préférence la cire est une cire dite collante possédant un collant supérieur ou égal à 0,7 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. De préférence le polymère cationique est une hydroxyalkyl(C1-C4)cellulose 25 comportant des groupements ammonium quaternaires et le polymère anionique est polyméthacrylate de sodium. De préférence le terpolymère est un polymère résultant de la copolymérisation : - d'au moins un monomère A choisi parmi les esters issus de la réaction de l'acide (meth)acrylique avec un monoalcool comprenant de 2 à 20 atomes de carbone, 30 - d'au moins un monomère B choisi parmi les esters issus de la réaction d'acide méthacrylique avec un monoalcool comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, -d'au moins un monomère C choisi parmi les N-vinyl lactames. Lorsque Cl et C2 sont toutes deux de type waterproof , au moins l'une desdites compositions Cl et C2 comprend une phase huileuse continue, et la différence entre l'extrait sec de la composition C2 et l'extrait sec de la composition Cl est supérieure ou égale à 2 % en valeur absolue, en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence supérieure ou égale à 3 %. Selon un mode de réalisation particulier, la composition Cl comprend une teneur en cire inférieure ou égale à 19 % en poids, de préférence inférieure ou égale à 17 % par rapport au poids total de la composition Cl, de préférence supérieure ou égale à 10 % en poids et la composition C2 présente une teneur en cire supérieure à 20 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 25 % en poids et mieux, supérieure ou égale à 27 % en poids par rapport au poids total de la composition C2, pouvant aller jusqu'à 50 % en poids. Des exemples de première et deuxième compositions sont donnés ci-après. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique par rapport au poids total de la composition. Exemple 1 : Compositions Cl et C2 de type émulsion Composition Cl : - Cire de carnauba 2,9 - Cire d'abeille 3,7 - Cire de paraffine 11,8 - Cire de polytetra fluoroethylène 2 - (Hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C18-C38 0,2 (Kester K82 P de Koster Keunen) - Hydroxyéthyl cellulose quaternisée par chlorure de 0,08 2,3 époxypropyl triméthyl ammonium POLYMERE HYDROPHILE - Hydroxyethylcellulose 0,93 POLYMERE HYDROPHILE -Polyméthacrylate de sodium dans l'eau à 25 % en 0,9 MA* (Darvan 7 de Vanderbilt) POLYMERE HYDROPHILE - Gomme arabique 3,46 POLYMERE HYDROPHILE - Hydroxypropyl chitosan 0,12 POLYMERE HYDROPHILE - Copolymère acrylique (ACP 10 de 3M) dans la 0,2 phényltriméthicone(commercialisé sous la référence MSX 5381 par 3M) - Acide stéarique 5,82 - PEG-40 stearate (Myrj 52P d'UNICHEMA) 0,5 - Triéthanolamine 2,4 - Aminométhyl propanediol 0,5 -Fibre de cellulose ("Natural rayon flock fiber 0,25 RC1BE ù N003 ù M04 de Claremont Flock - Oxyde de fer noir 7,2 - Talc 2 - Simethicone 0,13 -Panthenol 0,45 - Conservateurs qs - Eau Qsp 100 *MA = matières actives Teneur totale en Cires 18,6 Teneur totale en polymères hydrophiles 4,79 Composition C2 : - Cire de carnauba 6 - Cire d'abeille 5,2 - Cire de candelilla 2 - Cire de son de riz 5,6 - (Hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C18-C38 (Kester K82 P 4,1 de Koster Keunen) - Hydroxyéthyl cellulose quaternisée par chlorure de 2,3 0,1 époxypropyl triméthyl ammonium POLYMERE HYDROPHILE - Hydroxyethylcellulose 0,88 POLYMERE HYDROPHILE - Polyméthacrylate de sodium dans l'eau à 25 % en MA* (Darvan 1 7 de Vanderbilt) POLYMERE HYDROPHILE 12 - Gomme arabique 3,38 POLYMERE HYDROPHILE - Copolymères acrylate d'éthyle méthacrylate de méthyle réticulé 1 en dispersion aqueuse à 50% en MA* (Daitosol 5000 AD de Daito) POLYMERE HYDROPHILE - Poydimethysiloxane oxypropylénée (20 OP)/oxyethylénée 0,2 (200E) (DC Q2-5220 Resin Modifier de Corning) Acide stéarique 5,82 - Triéthanolamine 2,4 - Stearate PEG-40 (Myrj 52P d'UNICHEMA) 1,5 - Simethicone 0,13 - Oxyde de fer noir 7,14 - Ultramarines - Aminomethyl propanediol 0,5 - BHT 0,1 - Panthenol 0,5 - Conservateurs qs - Eau Qsp 100 Teneur totale en Cires 22,90 Teneur totale en polymères hydrophiles 5,11 Exemple 2 : Compositions Cl et C2 de type waterproof Composition Cl : - Cire de carnauba 4,7 - Cire d'abeille 8,2 - Cire de candelilla 0,5 - Cire de paraffine 2,2 - Huile de jojoba hydrogénée 1 -Cire de son de riz 2,2 - Polylaurate de vinyle ( Mexomère PP de 0,7 CHIMEX) - Copolymère stéarate d'allyle/acétate de vinyle 6,7 ( Mexomère PQ de CHIMEX) - Copolymère acrylique (ACP 10 de 3M) dans la 0,05 phényltriméthicone (commercialisé sous la référence MSX 5381 par 3M) -Hydroxypropyl chitosan 0,3 - Hectorite modifiée ( Bentone 38V 6 d'ELEMENTIS) - Talc 1 - Fibre de cellulose ("Natural rayon flock fiber RC1BE 0,05 û N003 û M04 de Claremont Flock - Oxyde de fer noir 5 -Propylène carbonate 1,6 - Eau 6,13 - Conservateurs qs - Isododécane Qsp 100% *MA : Matières actives Composition C2 : - Cire de carnauba 4,7 - Cire d'abeille 8,3 - Cire de paraffine 2,8 - Cire de son de riz 2,8 -Microdispersion de cire de carnauba ** 7 - Huile de jojoba hydrogénée 0, 1 - Hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 1 ( Kester Wax K 82 P de KOSTER KEUNEN) - Polylaurate de vinyle ( Mexomère PP de 2,2 CHIMEX) -Copolymère stéarate d'allyle/acétate de vinyle 3,3 ( Mexomère PQ de CHIMEX) - Copolymère vinyl pyrrolidone 1-eicosene ( Antaron 2 V 220 d'ISP) - Copolymères éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle 1 (Uniclear 100 VG de la société ARIZONA CHEMICAL) - Hectorite modifiée ( Bentone 38V 5,8 d'ELEMENTIS) - Talc 1 - Oxydes de fer noir 4,2 - Ethanol 2 -Propylène carbonate 1,9 - Conservateurs qs - Isododécane Qsp 100% ** microdispersion de cire de carnauba ayant la composition suivante : - Cire de carnauba 27 g - Monostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné (30 0E) ( TAGAT S de GOLDSCHMIDT) 6,75 g - Ethanol 10 g - Eau gsp100g Et préparée comme suit : On a chauffé à 90 C la cire et le tensioactif en homogénéisant le mélange sous agitation modérée. Puis on a incorporé l'eau chauffée à 90 C en continuant d'agiter. On a refroidi à température ambiante et ajouté l'éthanol pour obtenir une microdispersion de cire ayant un diamètre moyen de particules d'environ 170 nm. On applique sur la frange de cils au moins une couche de la composition C 1 à l'aide d'un applicateur tel qu'une brosse à mascara conventionnelle puis on applique sur la portion extérieure des cils au moins une couche de la composition C2. La portion extérieure des cils est plus chargée et plus recourbée, ce maquillage confère à l'oeil un effet étiré dont le coin extérieur est remonté. Dans un exemple de réalisation du procédé de maquillage selon l'invention, on peut appliquer une composition C2 sur la deuxième portion P2 de cils à l'aide d'un applicateur appartenant à un dispositif 1 représenté sur les figures 2 à 5. Le dispositif 1 comporte un récipient 2 contenant une réserve d'une composition cosmétique C2 telle que du mascara, et un applicateur 3 comportant une tige 4 d'axe longitudinal X. La tige 4 est munie à une extrémité d'un support 5 comportant une pluralité d'éléments d'application 6 et la tige 4 se raccorde à l'extrémité opposée à une capsule de fermeture 7 du récipient 2 qui constitue également un élément de préhension. La capsule de fermeture 7 comporte un filetage intérieur non apparent, destiné à se visser sur le col 11, fileté extérieurement, du récipient 2. Le récipient 2 comporte, dans l'exemple décrit, un organe d'essorage 8 engagé dans le col 11 et comportant une lèvre d'essorage 9 agencée pour essorer la tige 4 et le support 5 muni des éléments d'application 6. L'organe d'essorage 8 peut, le cas échéant, être agencé de telle sorte qu'il 5 puisse se déformer au passage des éléments d'application 6. L'organe d'essorage 8 peut être réalisé par moulage par injection, par exemple dans une polyoléfine. Le récipient 2 est fermé de façon étanche en l'absence d'utilisation par vissage de la capsule de fermeture 7 sur le col 11. 10 Dans l'exemple représenté, l'applicateur 3 comporte un peigne, les éléments d'application 6 étant constitués par des dents. Le support 5 s'étend selon un axe longitudinal Y formant avec l'axe longitudinal X de la tige 4 un angle a non nul, tel qu'illustré sur la figure 4 notamment. Cet angle a peut être compris entre 5 et 45 par exemple. 15 Les élémentsd'application 6, au nombre de six par exemple, sont disposés dans l'exemple considéré selon une rangée 10. Les éléments d'application 6 peuvent se situer sur le support 5 selon diverses configurations. Dans l'exemple illustré, la rangée 10 comporte une première série de dents 6a 20 et une deuxième série de dents 6b, respectivement situées de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation S, qui est ici un plan médian de symétrie du peigne, parallèle au plan de la figure 4, et peut constituer également un plan de joint pour le moulage du peigne. Dans l'exemple illustré, les dents 6a et 6b sont réalisées alternativement de part 25 et d'autre d'une âme commune 15 du support 5, qui sert en quelque sorte de squelette sur lequel les dents se raccordent en partie inférieure. Le support 5 est pourvu à l'avant d'un nez arrondi 17, destiné à faciliter sa rentrée dans le récipient 2. Le support 5 comporte, à l'arrière, un bossage 18 destiné à faciliter la traversée 30 de l'organe d'essorage 8 lors de son extraction du récipient 2. Les éléments d'application 6 comportent chacun une partie supérieure 20 se terminant par une extrémité libre 30 et une partie inférieure 22 reliée à l'âme 15 du support 5. Dans l'exemple considéré, les éléments d'application 6 s'étendent 5 sensiblement perpendiculairement à l'axe Y du support 5. Les extrémités libres 30 des éléments d'application se situent à une distance à l'axe longitudinal Y variant de manière non monotone lorsque l'on se déplace entre les éléments d'application extrêmes de la rangée 10, soit de gauche à droite sur la figure 3. Dans l'exemple illustré, la ligne L reliant les extrémités libres 30 présente, 10 lorsque l'applicateur est observé de côté, dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la tige 4 et à la surface géométrique de séparation précitée, comme illustré sur la figure 4, une forme sensiblement triangulaire, avec deux segments rectilignes formant entre eux un angle sensiblement égal à 90 sur le dessin. Dans l'exemple considéré, la succession d'éléments d'application 6 comporte 15 deux plus grandes dents 6a et 6b de même longueur. La droite D1 passant par l'extrémité libre de l'élément de plus petite longueur en partant de l'extrémité distale de l'applicateur et par l'extrémité libre de l'élément de plus grande longueur le plus proche de cet élément de plus petite longueur est confondue dans l'exemple considéré avec le premier segment rectiligne de la ligne L. 20 L'angle yi formé entre la droite D1 et la perpendiculaire N1 à l'axe Y passant par l'extrémité libre de l'élément d'application de plus grande longueur précité est compris par exemple entre 25 et 60 , étant par exemple d'environ 43 . La droite D2, passant par le plus petit élément d'application à partir de l'extrémité proximale du support 5 et le plus grand élément d'application le plus proche de 25 cet élément est confondue avec le deuxième segment rectiligne de la ligne L. L'angle y2 formé entre la droite D2 et la perpendiculaire N2 à l'axe Y passant par l'extrémité libre de ce plus grand élément d'application peut être compris dans les mêmes gammes de valeur que l'angle yi, étant par exemple sensiblement égal à yi. L'angle au sommet entre les segments de la ligne L est par exemple inférieur ou égal à 120 , voire 30 inférieur ou égal à 90 . Les éléments d'application 6 s'étendent sur le support 5 sur une distance d relativement faible, notamment une distance d comprise entre 0,1 et 1 cm environ. Ainsi, comme illustré sur la figure 3, on peut, à l'aide de l'applicateur 3, maquiller seulement une mèche de cils à la fois sans atteindre la totalité des cils de la paupière. Par exemple, les éléments d'application peuvent contacter simultanément, au maximum, moins d'un quart des cils de la paupière supérieure, comme illustré. La composition C2 peut être appliquée sur des cils ou sourcils maquillés ou non. Le support 5 et les éléments d'application 6 sont réalisés d'une seule pièce dans l'exemple illustré, par moulage de matière plastique. Le support 5 est rapporté sur la tige 4 d'une manière qui sera détaillée plus loin, au regard des figures 10 et 11. Dans l'exemple décrit, les parties supérieures 20 de deux éléments d'application 6 consécutifs ménagent entre eux une échancrure 21 s'étendant sensiblement jusqu'à l'âme 15, lorsque le peigne est observé de côté, comme sur la figure 4. Les échancrures 21 permettent de saisir plus facilement les cils, de manière par exemple à les séparer, les peigner ou lisser du produit déposé à leur surface. On comprend qu'en jouant sur la longueur des éléments d'application et sur l'intervalle entre eux, on peut agir aisément sur la quantité de produit dont se charge l'applicateur. L'écart entre les sommets de deux éléments d'application successifs 6a ou 6b situés d'un même côté de la surface géométrique de séparation est dans l'exemple considéré nettement supérieur à la largeur d'un élément d'application, mesuré à mi-hauteur environ de l'applicateur 3, parallèlement à l'axe Y du support 5. Chaque élément d'application 6a s'étend sensiblement à mi-distance, lorsque l'applicateur 3 est observé de côté, de deux éléments d'application 6b adjacents et inversement. Dans l'exemple considéré, les parties supérieures 20 des éléments d'application 6 pointent sensiblement toutes dans la même direction. Les parties inférieures 22 de deux éléments d'application successifs situés d'un même côté de l'âme 15 forment entre elles et avec l'âme 15 une cavité 23 pouvant constituer une réserve de produit. L'écartement entre les éléments d'application 6a ou 6b peut être relativement grand au profit de la quantité de produit dont se charge l'applicateur sans pour autant que l'applicateur perde toute aptitude à agripper les cils, grâce au décalage des éléments d'application et au fait que les échancrures 21 formées par les parties supérieures 20 des éléments d'application restent suffisamment étroites. Les éléments d'application 6 peuvent présenter de nombreuses configurations sans que l'on sorte du cadre de la présente invention, notamment des parties supérieures 5 orientées différemment. Lorsque l'on utilise le dispositif 1 pour maquiller la deuxième portion P2 de la frange des cils, on peut avoir préalablement maquillé l'ensemble des cils ou une partie seulement correspondant au moins à la portion Pl des cils, à l'aide d'un mascara et d'une 10 brosse ou d'un peigne conventionnel. On peut également laisser la première portion Pl de la frange des cils non maquillée et ne maquiller que la deuxième portion P2 avec la deuxième composition C2. Lorsque l'on maquille la portion première Pl et la deuxième portion P2, on peut utiliser une même composition C et un applicateur comportant deux zones 15 applicatrices différentes comme par exemple celles représentées sur la Figure 6. Le dispositif 1' représentée sur la figure 6 comporte un applicateur 35 comportant une première zone applicatrice 36 sous forme d'un peigne et une deuxième zone applicatrice 37 qui peut présenter des éléments d'application et une longueur similaire à celle du dispositif 1. 20 Ainsi, l'utilisateur peut appliquer la composition C sur la première portion Pl à l'aide de la première zone applicatrice 36 et éventuellement sur la deuxième portion P2, et maquiller par la suite la deuxième portion P2 à l'aide de la deuxième zone applicatrice 37 uniquement. 25 La figure 7 représente un autre dispositif permettant d'obtenir le maquillage selon l'invention, comportant en plus du récipient 2 contenant la deuxième composition C2 et de l'applicateur 3, un deuxième récipient 70 contenant une première composition Cl et un deuxième applicateur 71 qui peut être différent de l'applicateur 3. Par exemple, l'applicateur 71 peut comporter une brosse à mascara conventionnelle. 30 Dans un mode de réalisation particulier non représenté, le récipient 2 et le récipient 70 peuvent contenir une même composition C. Dans ce cas, les premier et deuxième rendus maquillage sont obtenus par l'utilisation des deux applicateurs 3 et 71 différents. Dans l'exemple illustré à la figure 7, le récipient 2 contenant la deuxième composition C2 comporte une jupe inférieure 72 munie d'un filetage et constituant une capsule de fermeture pour le récipient 70 contenant la première composition Cl. D'autres exemples de dispositifs comportant deux récipients et deux applicateurs ont été représentés sur les figures 8 à 11. Les applicateurs sont dans ces exemples orientés dans des directions opposées de telle sorte que chaque récipient peut servir d'organe de préhension à l'applicateur associé à l'autre récipient. Sur la figure 8, le dispositif comporte une brosse à mascara et un applicateur 3 comportant un peigne, tandis que l'applicateur 3 du dispositif de la figure 9 comporte une brosse. La brosse à mascara peut être choisie par exemple parmi celles décrites dans US 5 937 870 ou FR 2 605 505 par exemple. Le dispositif de la figure 10 comporte un peigne et un applicateur 3, constitué par un peigne également. L'applicateur de la figure 11 comporte un peigne et un applicateur 3, constitué par une brosse. Le peigne des applicateurs 71 des figures 10 et 11 est par exemple choisi parmi ceux décrits dans US 6 581 610, WO 01/05271 ou US 6 539 950. Les dispositifs des figures 8 à 11 comportent un manchon 80 tubulaire reliant entre elles les capsules de fermeture 82 et 7 respectivement associées aux récipients 70 et 2. Les capsules de fermeture 82 et 7 peuvent être par exemple retenues par friction, collage ou encliquetage à l'intérieur du manchon 80. Dans chacun des dispositifs des figures 8 à 11, la première composition Cl 25 contenue dans le deuxième récipient 70 peut être différente de la deuxième composition C2 contenue dans le récipient 2. L'expression comportant un doit être considérée comme étant synonyme de l'expression comportant au moins un , et l'expression compris entre doit être considérée comme incluant les bornes, sauf si le contraire est spécifié
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La présente invention concerne un procédé de maquillage des cils ou des sourcils, caractérisé par le fait qu'il consiste à générer un premier rendu maquillage sur au moins une première portion (P1) de la frange des cils ou des sourcils et un second rendu maquillage, différent du premier, sur au moins une deuxième portion (P2) de la frange des cils ou des sourcils, adjacente à la première portion, la frange de cils ou de sourcils comportant une première extrémité adjacente au nez et une deuxième extrémité opposée à la première, la première portion s'étendant à distance non nulle de la deuxième extrémité, le rendu maquillage de la première extrémité étant différent du rendu maquillage de la deuxième extrémité.
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1. Procédé de maquillage des cils ou des sourcils, caractérisé par le fait qu'il consiste à générer un premier rendu maquillage sur au moins une première portion (P1) de la frange des cils ou des sourcils et un second rendu maquillage, différent du premier, sur au moins une deuxième portion (P2) de la frange des cils ou des sourcils, adjacente à la première portion, la frange de cils ou de sourcils comportant une première extrémité adjacente au nez et une deuxième extrémité opposée à la première, la première portion s'étendant à distance non nulle de la deuxième extrémité, le rendu maquillage de la première extrémité étant différent du rendu maquillage de la deuxième extrémité. 2. Procédé selon la 1, dans lequel les première et deuxième portions sont maquillées au moyen de deux applicateurs différents ou au moyen de deux portions applicatrices distinctes du même applicateur. 3. Procédé de maquillage selon la 1 ou 2, dans lequel les première et deuxième portions sont maquillées via un dépôt d'une quantité de matière sèche sur la première portion différente de la quantité de matière sèche déposée sur la deuxième. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la quantité de matière sèche déposée sur la première portion est plus faible que la quantité de matière sèche déposée 20 sur la deuxième portion. 5. Procédé de maquillage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les première et deuxième portions sont maquillées en utilisant deux compositions différant l'une de l'autre par au moins une caractéristique optique visible à l'oeil nu. 25 6. Procédé selon la 5, dans lequel la caractéristique optique choisie parmi la couleur et la brillance. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la deuxième portion représente de 1/8 à 1/3, et de préférence de 1/4 à 1/3 de la longueur totale de la frange de cils ou de sourcils. 30 8. Procédé selon la 1, dans lequel aucune composition n'est appliquée sur l'une et/ou l'autre des première et deuxième portions, de préférence sur la première portion. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, comportant les étapes consistant à : - appliquer sur sensiblement l'ensemble de la frange de cils ou de sourcils une première composition cosmétique (Cl) de manière à former un premier dépôt, puis - sur le premier dépôt de la deuxième portion (P2) de la frange de cils ou de sourcils, former un second dépôt au moyen d'une deuxième composition cosmétique (C2) différente de la première. 10. Procédé selon la 9, dans lequel on forme le second dépôt avant le séchage complet de la première composition. 11. Procédé selon la 9 ou 10, dans lequel les première et deuxième compositions présentent des couleurs différentes. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la deuxième portion s'étend sur au moins 1/6ème de la longueur totale de la frange de cils ou de sourcils. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on maquille des cils de la deuxième portion de la frange de cils ou de sourcils au moyen d'une brosse ou d'un peigne comprenant une pluralité d'éléments d'application obtenus, de préférence, de moulage avec un support sur lequel sont implantés les éléments d'application. 14. Procédé selon la 13, dans lequel la deuxième portion de la frange de cils ou de sourcils est maquillée au moyen d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application arrangés sous forme d'au moins une rangée de longueur au plus égale à 1/4 de la longueur moyenne d'une frange de cils ou de sourcils. 15. Procédé selon la 1, dans lequel le maquillage de la frange de cils est réalisé au moyen d'une frange de faux cils comportant une première et/ou une deuxième portion à disposer sur la première et/ou deuxième portion de la frange de cils à maquiller.
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A
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A45
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A45D
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A45D 40
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FR2893129
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METHODE DE DETERMINATION DE LA TENEUR EN DIOLEFINES CONJUGUEES D'UN ECHANTILLON A PARTIR DE SON SPECTRE PROCHE INFRAROUGE ET APPLICATION DE LA METHODE AU CONTROLE D'UNITES
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L'invention concerne le domaine des méthodes de détermination de diverses propriétés de coupes hydrocarbures, en particulier les essences, et plus particulièrement les essences de craquage catalytique, les essences de vapocraquage, les essences de cokéfaction et leurs mélanges, à partir de leur spectre obtenu dans le Proche Infrarouge (noté spectre PIR en abrégé). Cette invention s'applique de manière générale à des essences qui contiennent du soufre (entre 10 ppm et 10000 ppm), des oléfines (au moins 5 % poids) et des dioléfines (au moins 0,1 % poids). Le point final de distillation de ces essences doit être inférieur à 300 C, et de préférence 250 C. Le domaine du proche infra rouge correspond à des longueurs d'onde comprises approximativement entre 800 nanomètres et 2500 nanomètres (14286 à 4000 cm-1). Les propriétés déterminables à partir du spectre PIR des essences sont très diverses, les principales étant jusqu'à maintenant la densité, les indices d'octane (RON et MON), la tension de vapeur Reid (RVP), la distillations ASTM, et la teneur en familles chimiques (paraffines, aromatiques, naphtènes, oléfines) entre autres. Dans la présente invention la propriété dont il est question est la teneur en dioléfines conjuguées. Cette teneur est indirectement mesurée par des méthodes chimiques qui font appel à la réaction de Diels Aider. Le principe de la méthode est l'addition stoechiométrique de l'anhydride maléique sur les dioléfines conjuguées contenues dans l'échantillon. Les méthodes connues qui s'appuient sur cette réaction sont par exemple la DV abréviation dans la terminologie anglo saxonne de "diene value" ["Laboratory Test Methods for Petroleum and its Products", Universal Oil Products Method N 326-82, Universal Oil Products, Illinois, USA.] ou bien la MAV, abréviation de "maleic anhydrid value" en anglais. Dans ce brevet nous ferons référence à la MAV, mais d'autres méthodes de mesure des dioléfines conjuguées dans les essences telles que la DV sont aussi concernées. La MAV est exprimée en nombre de milligrammes d'anhydride maléique qui réagissent avec un gramme d'échantillon. Cette mesure est proportionnelle à la teneur en dioléfines conjuguées présentes dans l'échantillon analysé. La détermination de la teneur en dioléfines conjuguées d'un échantillon d'essence par analyse chimique selon la réaction de Diels Alder est une opération relativement longue, de l'ordre de 5 à 7 heures par analyse. En outre, cette analyse est potentiellement dangereuse car elle nécessite le chauffage du mélange d'un solvant tel que le toluène avec l'essence, et la manipulation d'autres solvants tels que des éthers. La détermination de la teneur en dioléfines conjuguées par la méthode Diels-Alder est facultativement utilisée pour mesurer les performances des unités industrielles d'hydrogénation sélective des essences craquées, de préférence des essences issues des unités de craquage catalytique, des unités de vapocraquage et des unités de cokéfaction. Toutefois, du fait des opérations nécessaires à l'analyse telles que des extractions liquide ou des transvasements de produits, il n'est pas envisageable d'automatiser la méthode pour en faire une méthode de contrôle en continu des unités industrielles d'hydrogénation sélective. C'est un des objets de la présente invention de présenter une nouvelle méthode de détermination de la teneur en dioléfines conjuguées dans les essences par l'intermédiaire de la mesure de la MAV ou de la variation de la MAV à partir du spectre PIR, à la fois plus rapide et plus répétable que la méthode de détermination par analyse chimique, et d'utiliser la dite nouvelle méthode dans une chaîne de contrôle et régulation des unités industrielles d'hydrogénation sélective des essences. EXAMEN DE L'ART ANTERIEUR L'art antérieur est représenté par des brevets et diverses communications décrivant des méthodes de détermination d'une grande variété de propriétés telles que la densité, les indices d'octane (RON et MON), la tension de vapeur Reid (RVP), la distillations ASTM, la teneur en familles chimiques (paraffines, aromatiques, naphtènes, oléfines) et la MAV à partir d'un spectre PIR. Parmi les brevets de ce domaine, on peut retenir le brevet US 6,070,128 [2000] comme décrivant l'état de l'art le plus proche du point de vue de la méthode elle même. Ce brevet décrit une méthode de détermination d'une propriété P d'une coupe hydrocarbure faisant appel à l'absorption d'un échantillon de la coupe considérée dans une zone de longueur d'onde comprise entre 600 et 2600 nanomètres (16667 à 3847 cm-1) consistant à comparer le spectre obtenu avec les spectres d'un certain nombre d'échantillons formant une base pour lesquels la propriété P est connue. La propriété P de l'échantillon considéré est obtenue par une méthode dite de topologie. Comme il sera exposé en détail plus loin, la méthode utilisée dans la présente invention pour déterminer la propriété P à partir du spectre PIR, en l'occurrence la MAV, est substantiellement différente de la méthode exposée dans le brevet US 6,070,128 cité puisque c'est la notion de différence de spectre entre le spectre d'un échantillon utilisé comme référence, et les spectres d'autres éléments de la base qui est utilisée. Il en résulte un niveau de précision dans la prédiction de la MAV qui n'est pas accessible avec une méthode reposant sur la comparaison directe des spectres de l'échantillon étudié avec les spectres des éléments d'une base de propriété P connue. Concernant les méthodes de contrôle et régulation des unités industrielles d'hydrogénation sélective, l'homme du métier connaît une méthode consistant à suivre la température du ou des lits catalytiques en entrée et en sortie, et à utiliser la différence de température entre l'entrée et la sortie du ou des lits comme paramètre de contrôle, c'est-à-dire, à fixer une valeur du delta T maximal admissible à partir de laquelle un des paramètres d'entrée de l'unité, le plus souvent la quantité d'hydrogène introduite, doit être modifié. La valeur de la quantité d'hydrogène introduite dans l'unité est déterminée à partir d'un rapport arbitrairement fixé par rapport au débit de charge entrante, et d'un certain excès par rapport à la quantité d'hydrogène consommé par les réactions d'hydrogénation sélective des dioléfines et des oléfines. La mesure de la MAV n'intervient donc que pour contrôler les réglages de l'unité a posteriori, mais aucunement pour assurer un réglage continu des paramètres de l'unité. C'est un des apports de la méthode décrite dans la présente invention que d'introduire une mesure continue et rapide de la teneur en dioléfines de l'essence à traiter (appelée charge) et de l'essence traitée (appelée effluent) dans le but de déterminer la quantité d'hydrogène à introduire dans l'unité pour se situer en continu au plus près de la stoechiométrie. Une autre application de la mesure en continu de la MAV est de permettre 10 l'ajustement de la température du ou des réacteur(s) pour assurer une conversion des dioléfines la plus proche possible de la cible fixée par l'opérateur. Le fait de se situer en continu au plus près de la stoechiométrie a un impact important sur la quantité d'hydrogène consommé et donc sur l'économie du procédé. 15 DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES La figure 1 représente une vue schématique d'une unité d'hydrogénation sélective notée PHS sur laquelle on a représenté le système de contrôle et régulation objet de l'invention sous forme de deux boucles, notées B1 pour la première boucle et B2 20 pour la seconde boucle. La signification des notations apparaissant sur la figure 1 est la suivante: A : action M : mesure C : consigne 25 FC : contrôle de débit TC : contrôle de température PIR : mesure par proche infrarouge H2/HC: rapport de débit d'hydrogène sur le débit de charge 30 La charge hydrocarbure à traiter (C) est introduite dans l'unité d'hydrogénation sélective (PHS) par la ligne (1), de laquelle est extrait l'effluent hydrogéné (E) par la ligne (2). Les autres éléments de la figure 1 sont décrits en détail dans la description détaillée de l'invention. DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INVENTION La description qui suit est donnée en référence à la MAV, mais l'invention s'applique à toute méthode de détermination chimique de la teneur en diolèfines dans des essences de craquage. La MAV est une méthode de mesure des dioléfines conjuguées présentes dans une essence, basée sur l'addition stoechiométrique des dioléfines sur l'anhydride maléique. Elle s'exprime en nombre de milligrammes d'anhydride maléique ayant réagi sur un gramme d'échantillon. La méthode décrite dans la présente invention est une méthode de détermination de la MAV d'essence de craquage catalytique ou d'essence de pyrolyse ou d'essence de cokéfaction ou d'un mélange quelconque des dites essences, à partir du spectre d'absorption obtenu dans le proche infra rouge (PIR) de la dite essence ou du dit mélange, c'est à dire dans une gamme de longueur d'ondes comprise entre 800 et 2500 nanomètres. La méthode d'obtention de la MAV par spectre PIR fait appel à une comparaison selon un critère précis entre le spectre de l'échantillon étudié et les spectres d'un 20 ensemble d'éléments formant une base dite base de calibration. La base de calibration est constituée d'un ensemble de N échantillons pour chacun desquels on connaît à la fois le spectre PIR et la valeur de la MAV déterminée par la voie chimique. La corrélation entre la MAV et le spectre PIR est établie à partir des couples de 25 valeurs spectre PIRIMAV pour chacun des éléments de la base. Plus précisément, la corrélation est établie à partir des différences entre les spectres des éléments de la base, un élément de la base étant choisi comme élément de référence, et les différences entre les valeurs de la MAV pour l'échantillon étudié et pour l'échantillon de référence. 30 Ce point est très important car il permet de s'affranchir des différences dans la valeur de la MAV dues aux familles chimiques qui varient très peu au cours du procédé d'hydrogénation sélective (essentiellement les paraffines, les naphtènes, les aromatiques et les monooléfines) de manière à faire ressortir sélectivement les différences de la MAV dues précisément à la variation des diolèfines. La méthode consiste à disposer d'une série d'échantillons de MAV inconnue, prise en entrée ou en sortie de l'unité, et à former les différences entre ces échantillons par rapport à un échantillon de la série pris comme référence. Former les différences entre échantillons signifie établir la différence entre les spectres des dits échantillons par rapport à un échantillon de référence pris à l'intérieur de la série. C'est la différence de spectre qui est utilisée pour entrer dans la corrélation PIR issue de la base de calibration et qui permet de récupérer une valeur de différence de 10 MAV. Connaissant la valeur de la MAV de l'échantillon pris en référence, déterminée par voie chimique, on peut alors en déduire la valeur de la MAV pour les autres échantillons de la série. La méthode qu'on appellera par la suite méthode "delta", comprend les étapes 15 suivantes: a) on choisit un échantillon prélevé dans une série qui sera utilisé comme échantillon de référence, b) on détermine le spectre PIR ainsi que la MAV par la méthode chimique de l'échantillon de référence, c) on détermine le spectre PIR des autres éléments de la 20 série, d) on calcule la différence entre le spectre de l'échantillon de référence et celui d'un échantillon de la série dont la MAV est inconnue, cette différence de spectre s'appellant spectre soustrait e) on vérifie que le spectre soustrait se trouve à l'intérieur du domaine du modèle 25 PIR, f) on calcule une valeur de variation de la MAV à partir du spectre soustrait en utilisant la corrélation issue de la base de calibration, g) on calcule la MAV de l'échantillon étudié à partir de la variation de MAV obtenue à l'étape f) et de la MAV chimique de l'échantillon de référence. 30 Cette méthode peut être utilisée de manière séquentielle ou continue. L'application de la méthode au contrôle et à la régulation des unités d'hydrogénation sélective se fait par deux boucles de régulation notée boucle 1 (ou boucle d'entrée), et boucle 2 (ou boucle de sortie) qui seront exposées en détail plus loin. La détermination de la MAV de la charge d'une part, et de l'effluent d'autre part, est réalisée à partir d'une série d'échantillons prélevés au cours du temps selon la méthode précédemment décrite, l'échantillon de référence étant généralement le premier échantillon obtenu au cours du temps. La fréquence de prélèvement est généralement d'un échantillon par heure, et préférentiellement d'un échantillon par demi heure. Pour simplifier, on appellera dans la suite MAV d'entrée la MAV de la charge déterminée par la méthode "delta", et MAV de sortie la MAV de l'effluent déterminée par la méthode "delta". Les deux boucles de régulation fonctionnent de manière simultanée et indépendante. Plus précisément, la méthode décrite dans la présente invention est une méthode de contrôle et régulation des unités d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfiniques consistant en la succession d'étapes suivantes : - on prélève un échantillon en entrée et en sortie de la dite unité à une fréquence déterminée, on analyse les dits échantillons par leur spectre PIR en absorption dans une gamme de longueur d'onde comprise entre 800 nm et 2500 nm, on détermine la MAVPIR des échantillons d'entrée et de sortie par un traitement des spectres PIR faisant appel à une base de calibration et un prétraitement spécifique, on détermine à partir de la MAVPIR de l'échantillon d'entrée et du débit de charge, la quantité d'hydrogène à introduire dans l'unité qui est utilisée comme valeur de consigne dans une première boucle de régulation de la dite valeur de la MAVPIR en entrée, on détermine à partir de la MAVPIR de l'échantillon de sortie et d'un modèle dynamique, la température d'entrée optimale dans le réacteur qui est utilisée comme valeur de consigne dans une seconde boucle de régulation de la dite valeur de la MAVP,R en sortie. La méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfiniques selon l'invention nécessite donc des prélèvements d'échantillons en entrée et en sortie de l'unité, avec une fréquence de prélèvement des dits échantillons, d'un échantillon par heure, et préférentiellement un échantillon par demi-heure. L'ensemble des échantillons d'entrée et de sortie prélevés au cours du temps forme une série. La détermination de la MAV de chaque échantillon i d'une série fait appel à une méthode par soustraction de spectres, dite méthode delta, caractérisée par la succession d'opérations suivantes : on prélève une série échantillons en entrée ou en sortie de l'unité d'hydrogénation sélective à une fréquence déterminée, on choisit à l'intérieur de la série d'échantillons un échantillon de référence pour lequel on détermine la MAV par voie chimique, on obtient les spectres PIR de chaque échantillon i de la série, on forme la différence de spectre entre le spectre de chaque échantillon i et le spectre de l'échantillon de référence, on déduit le Delta_MAV de chaque échantillon à partir de la différence de spectre du dit échantillon i avec le spectre de l'échantillon de référence, en utilisant une corrélation obtenue à partir d'une base de calibration, on obtient la MAV de l'échantillon i à partir du Delta_MAV de l'échantillon i et de la MAV de l'échantillon de référence. La méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfinique selon l'invention nécessite une base de calibration composée d'au moins n échantillons prélevés sur la charge, ou sur l'effluent, ou de façon préférée, composée d'éléments pris sur la charge et d'autres éléments pris sur l'effluent. Le nombre d'échantillons n est supérieur à 20, et préférentiellement supérieur à 30. De manière générale la base de calibration n'est pas figée, et il est possible de lui ajouter au cours du temps des éléments qui permettent d'élargir son domaine d'application. La méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfinique selon l'invention permet de produire des essences dont la teneur en dioléfines est optimale pour limiter à la fois la vitesse de désactivation du catalyseur d'hydrogénation sélective ainsi que le vieillissement prématuré des catalyseurs contenus dans les unités de traitement de l'essence situées en aval de l'hydrogénation sélective. En effet, une teneur en dioléfines excessive de l'effluent pourrait conduire à une désactivation prématurée des catalyseurs utilisés dans les traitements en aval de l'hydrogénation sélective par un dépôt de polymères accru. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La présente invention est une méthode de contrôle et régulation des unités d'hydrogénation sélective des essences oléfiniques, telles qu'on les rencontre dans les procédés de désulfuration des essences de craquage catalytique, des essences de pyrolyse, des essences de cokéfaction ou de leurs mélanges. De manière générale , on peut caractériser les essences aux quelles s'applique la présente invention par leur teneur en soufre comprise entre 10 ppm et 10000ppm, leur teneur en oléfines d'au moins 5 % poids, leur teneur en diolèfines d'au moins 0,1 poids, et par leur intervalle de distillation compris entre 40 C et 300 C, et préférentiellement compris entre 40 C et 250 C. La présente invention s'applique en fait à toute unité d'hydrogénation sélective d'essences demandant une grande précision dans le taux d'hydrogénation. Dans le contexte des procédés de désulfuration des essences de craquage catalytique, il est essentiel de limiter l'hydrogénation aux composés de type dioléfines responsables de la formation de gommes pouvant obstruer les unités en aval, sans aller jusqu'à l'hydrogénation des mono-oléfines qui contribuent à la bonne valeur de l'indice d'octane de l'essence produite. Le contrôle des unités d'hydrogénation sélective est actuellement réalisé au moyen d'une boucle de régulation portant sur le contrôle de la quantité d'hydrogène introduite dans l'unité. Cette quantité d'hydrogène est définie par rapport à la quantité nécessaire à l'hydrogénation des dioléfines (appelée quantité stoechiométrique) en lui ajoutant un certain excès. Dans la présente invention le contrôle des unités d'hydrogénation sélective est fait à partir d'une mesure de la MAV en entrée et en sortie de l'unité, chacune de ces deux mesures servant à élaborer une valeur de consigne respectivement pour une boucle de régulation d'entrée et une boucle de régulation de sortie. La première boucle de régulation ou boucle d'entrée, contrôle le débit d'hydrogène en entrée en agissant sur la quantité d'hydrogène à introduire dans l'unité à partir de la mesure de la MAV de la charge, et la seconde boucle ou boucle de sortie, contrôle la MAV de l'effluent en agissant sur la température d'entrée du réacteur d'hydrogénation sélective. Si l'unité possède plusieurs réacteurs d'hydrogénation sélective fonctionnant en série, chacun d'entre eux, ou au moins le premier et le dernier réacteur de la série, font l'objet du système de contrôle et régulation selon la présente invention. Dans la suite du texte on décrit de manière détaillée : 1) la méthode d'obtention de la MAV à partir du spectre PIR, 2) la boucle de régulation de la MAV d'entrée, 3) la boucle de régulation de la MAV de sortie. 1 Méthode d'obtention de la MAV à • artir du s • ectre • roche infra rou • e MAVP,R1 La méthode d'obtention de la MAV à partir du spectre PIR, ou en abrégé modélisation PIR, consiste à corréler les spectres obtenus dans le domaine du proche infra rouge (PIR) avec une ou plusieurs propriétés d'une base d'échantillons dite base de calibration. On utilisera dans la suite indifféremment les expressions "obtenir la MAV à partir du spectre PIR" ou "modéliser la MAV par PIR". Tout nouvel échantillon dont on cherche à déterminer la propriété P à partir de son spectre PIR est comparé à la dite base de calibration, et la propriété P n'est calculée par la corrélation que si le nouvel échantillon se trouve à l'intérieur du domaine couvert par la base de calibration. Les corrélations entre spectres et propriétés sont développées à l'aide de méthodes statistiques d'analyse connues dans la littérature, par exemple celle définie par Martens H. Naes T. Multivariate Calibration Ed. John Wiley & Sons, Great Britain, 1991. Ces méthodes statistiques sont par exemple la régression linéaire multiple (MLR ou multilinear regression en anglais), la régression par composantes principales (PCR ou principal component regression en anglais), ou la méthode dite des moindres carrés partiels (PLS ou partial least squares en anglais). La MAV des essences en sortie des unités industrielles d'hydrogénation sélective peut atteindre des valeurs très faibles qui sont généralement inférieures ou égales à 2 milligrammes/gramme. Ces valeurs de la MAV sont équivalentes à des teneurs en dioléfines conjuguées inférieures à 0,3 % poids dans les essences. Or la limite couramment pratiquée pour modéliser des propriétés par PIR est de 1 % poids environ. La prédiction de la teneur en dioléfines conjuguées pour les essences en sortie d'hydrogénation sélective est donc difficile à réaliser par les techniques classiques de modélisation PIR car les bandes d'absorption des oléfines interfèrent avec celles des dioléfines. De plus, les dioléfines sont présentes en très faible teneur dans les échantillons. En outre, les bandes d'absorption des spectres représentent surtout les hydrocarbures majoritaires présents dans les essences (paraffines, aromatiques, naphtènes, oléfines) et en très faible proportion les dioléfines conjuguées. Ainsi, les modèles classiques développés à partir des informations brutes des spectres sont très difficilement applicables à la détermination de la MAV des essences, particulièrement en sortie des unités d'hydrogénation sélective. La présente invention décrit une méthode de traitement des spectres PIR permettant la prédiction de la MAV dans le contexte du procédé d'hydrogénation sélective des 30 essences. Dans le procédé d'hydrogénation sélective des essences de craquage catalytique ou thermique, les différences en composition chimique des effluents au cours du temps sont majoritairement dues à la variation de la teneur en dioléfines conjuguées et à la faible hydrogénation des oléfines. A partir de cette constatation, au lieu de modéliser directement la MAV, la méthode de la présente invention propose la modélisation de la variation de la MAV entre un échantillon de référence et un échantillon issu du procédé en entrée ou en sortie, désigné dans la suite du texte par échantillon i . L'échantillon i est un effluent de MAV inconnue dont on détermine la MAV de manière séquentielle ou continue par la méthode de variation de la MAV, dite méthode "delta". La variation de la MAV calculée par PIR est désignée comme le Delta_MAVpIR et se 10 calcule comme Delta_MAVpIR; = MAVréférence - MAVP,R,. L'échantillon de référence peut être soit un échantillon d'une série prélevée sur la charge d'entrée, soit un échantillon d'une série prélevée sur l'effluent du procédé. La MAV de l'échantillon de référence doit être déterminée par la méthode chimique. Si le Delta_MAVpIR de l'effluent i est calculé par le modèle PIR, la MAV inconnue de 15 cet échantillon peut être calculée par différence. MAVP,R,. _ MAVréférence ù Delta_MAVpIR ; . Les étapes permettant d'obtenir les valeurs de MAV par proche infrarouge (désigné MAVP,R) des essences issues des unités d'hydrogénation sélective sont décrites par la suite : 20 - Obtention des échantillons : Les échantillons sont des essences de craquage catalytique ou des essences de craquage thermique prélevés en entrée ou en sortie de l'unité d'hydrogénation sélective des dites essences oléfiniques. On désigne par "série" un ensemble 25 d'échantillons prélevés en entrée ou en sortie de l'unité. Un échantillon de la série doit être choisi comme référence. Généralement l'échantillon de référence est le premier dans l'ordre chronologique de prélèvement des échantillons de la dite série. L'analyse PIR peut être réalisée avec ou sans échantillonnage (délocalisée, en ligne, 30 ou par tout autre moyen de dérivation de l'échantillon). De façon préférée, l'analyse PIR sera réalisée sans échantillonnage. Si la charge de l'unité est modifiée, il peut être utile de choisir un nouvel échantillon de référence aussi bien dans une série d'entrée que dans une série de sortie. Cette opération doit s'effectuer une fois que l'unité est en régime stabilisé pour éviter de prélever des échantillons correspondant à des mélanges de différentes charges, comme cela peut arriver en régime transitoire. Lorsque l'unité est en régime, la fréquence de prise d'échantillons est limitée par la durée de traitement du spectre PIR. De manière générale, une fréquence de prélèvement d'un échantillon par heure ou par demi heure est aisément praticable. Cette fréquence peut en cas de besoin être plus élevée. - Analyse des échantillons : L'analyse des échantillons se compose de 2 étapes principales : o Détermination de la MAV par voie chimique pour l'échantillon de référence. o Détermination des spectres PIR des échantillons de la série. Les spectres PIR doivent être enregistrés en mode transmission dans une gamme de longueur d'onde comprise entre 800 nm et 2500 nm. Les spectres doivent être déterminés uniquement sur des fractions liquides des essences. - Prétraitement des spectres PIR : Les spectres doivent être soumis aux prétraitements classiques pratiqués couramment pour la modélisation de propriétés par PIR. Ces prétraitements sont connus et décrits dans la littérature [Martens et al]. La présente invention utilise un prétraitement qui consiste à corriger la ligne de base des spectres entre les longueurs d'onde concernées par le modèle PIR. Après ce premier prétraitement, la différence de spectres entre l'échantillon de référence de la série et un échantillon quelconque i de la dite série est calculée selon 25 l'équation 1. Adiff,,f_ik =(Arefk ùAi k) Eq 1 où : Adiffd ,k est la différence en absorbance entre l'échantillon de référence 30 et un échantillon i à la longueur d'onde k, Arefk est l'absorbance de l'échantillon de référence à la longueur d'onde k, Aik est l'absorbance de l'échantillon i. L'équation 1 est appliquée de k =1 à K longueurs d'onde concernées dans le modèle 35 PIR. L'équation 1 est appliquée à tous les échantillons i formant la série pour lesquels la MAV est inconnue. On vérifie l'appartenance de chaque échantillon i aux échantillons formant la base de calibration. Cette vérification d'appartenance permet de déterminer si le modèle PIR peut être appliqué à chaque échantillon i de la série étudiée. Cette vérification d'appartenance consiste en une série de tests connus de l'homme du métier. Parmi les tests d'appartenance classiques, on peutciter le calcul de l'influence de l'échantillon i sur le modèle PIR. L'influence consiste à calculer le poids de l'échantillon i dans le modèle PIR et sa variance résiduelle. Ces tests sont du domaine publique et décrits dans la littérature [par exemple Martens et al]. - Détermination de la MAV de l'échantillon i: La propriété Delta_MAVPIR de chaque échantillon qui a franchi le test d'appartenance du paragraphe précédent peut être calculée à partir du modèle PIR établi à partir d'une base de calibration pour laquelle les différences de spectres et leurs correspondants Delta_MAVPIR sont connus. La MAVPIR de chaque échantillon dont on connaît le Delta_MAVPIR peut être calculée 20 à partir de l'équation 2 : MAVPJR =MAVYef ùDelta _MAVpJJ?, Eq. 2 où : MAVpIR est la MAV de l'échantillon i de la série calculée par PIR en mg/g, 25 MAVref est la MAV par voie chimique de l'échantillon de référence de la série en mg/g, Delta_MAVpIR; est le résultat du modèle PIR pour l'échantillon i en mg/g. Les étapes précédemment décrites sont valables pour calculer la MAVPIR pour le contrôle de l'unité à condition que la charge à l'entrée du procédé reste constante. Si 30 la charge à l'entrée de l'unité change, un nouvel échantillon de référence doit être prélevé et analysé. Les données correspondantes dans les calculs des équations 1 et 2 doivent alors être modifiées en conséquence. 2) Description de la première boucle de régulation de la MAV d'entrée (B1) La description qui suit est faite en référence à la figure 1. Un calcul corrélatif, basé sur un modèle cinétique de la réaction, permet de déterminer, en boucle ouverte, le ratio optimal H2/HC auquel la réaction doit avoir lieu. Ce calcul corrélatif utilise la valeur de la MAV d'entrée calculée à partir des échantillons successifs de la charge. Chacun des échantillons prélevés sur la charge fournit un spectre PIR duquel on déduit la MAV selon la méthode delta décrite au paragraphe précédent. Il convient de noter que ce calcul corrélatif est applicable quelque soit le modèle cinétique utilisé pour représenter la réaction chimique d'hydrogénation. Une boucle de contrôle avancé (B1) pilote ensuite le point de consigne du débitmètre d'hydrogène, en tenant compte de la consigne de H2/HC élaborée par le calcul corrélatif, et de la mesure de H2/HC basée elle-même sur la mesure du débit de charge et du débit d'H2. La boucle de régulation matérialisée par le contrôleur de débit (FC), permet donc automatiquement de réguler le débit d'hydrogène de façon à se trouver à chaque instant au plus près de la valeur de consigne notée H2/HC. La ligne C représente schématiquement l'élaboration du point de consigne H2/HC. la ligne M représente schématiquement la mesure de la teneur en dioléfines de la charge dite MAVPIR obtenue à partir du spectre PIR de l'échantillon considéré selon la méthode delta. La ligne A désigne l'action de régulation automatique du débit d'hydrogène au moyen du contrôleur de débit (FC). La présente invention fait donc appel à une première boucle de régulation ou boucle d'entrée, qui contrôle le débit d'hydrogène à introduire dans l'unité à partir de la mesure de la MAVPIR de la charge qui permet d'élaborer la valeur de consigne du rapport H2/HC. 3) Description de la seconde boucle de régulation de la MAV de sortie (B2). 30 La description qui suit est faite en référence à la figure 1. Une boucle de contrôle avancée (B2) ajuste le point de consigne de la température d'entrée du réacteur, afin de réaliser dans les meilleures conditions le degré d'hydrogénation des dioléfines recherché. Un modèle dynamique (calé en temps réel) entre la température d'entrée du réacteur 5 et la MAV de l'effluent, est utilisé pour le calcul des actions de modification de la dite température d'entrée. Ce modèle dynamique peut être vu comme une correspondance établie au fil du temps entre la température d'entrée du réacteur et la MAVPIR de l'effluent obtenue à partir du spectre PIR des échantillons d'effluents d'une série donnée. En s'appuyant 10 sur cette correspondance, on peut donc transformer une consigne de teneur en dioléfines dans l'effluent en une consigne de température d'entrée du réacteur. La ligne M représente schématiquement la mesure de la teneur en dioléfines de l'échantillon de sortie, ou MAVPIR de l'effluent, obtenue à partir de son spectre PIR selon la méthode delta exposée au paragraphe précédent. 15 la ligne A représente schématiquement l'action de régulation automatique effectuée par le contrôleur de température (TC) à partir de la mesure M et de la valeur de consigne de la température d'entrée du réacteur calculée à partir d'un modèle dynamique. La méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective 20 de coupes essences oléfinique selon l'invention fait donc appel à une seconde boucle de régulation ou boucle de sortie qui contrôle la température d'entrée du réacteur à partir d'une consigne élaborée à partir de la MAVPIR de l'effluent, la dite MAVPIR étant déterminée sur une série d'échantillons de sortie de l'unité à partir de leur spectre PIR selon la méthode delta. 25 EXEMPLE SELON L'INVENTION On traite dans cet exemple trois essences oléfiniques dont les caractéristiques sont données dans le tableau 1 ci dessous, dans une unité d'hydrogénation sélective travaillant avec un catalyseur à base de nickel et de molybdène. 30 Les valeurs de la température en entrée de réacteur et du rapport adimensionnel H2/ HC, (HC désignant la charge), sont ici données à titre purement illustratif et ne limitent aucunement la portée de l'invention qui s'applique à toute unité d'hydrogénation sélective d'essences oléfiniques. Trois séries d'échantillons, correspondant à chacune des charges traitées, ont été prélevées en sortie de l'unité d'hydrogénation sélective d'essence oléfinique à une 5 fréquence d'un échantillon toute les demi heure. Ces effluents correspondent aux différentes conditions opératoires de l'unité d'hydrogénation sélective reprises dans le tableau 2. Les valeurs de MAVPIR des échantillons ont été calculées via la méthode Delta_MAVpIR 10 L'unité disposant d'un analyseur en ligne, la mesure PIR a pu être réalisée en temps réel et ainsi éviter le dépassement de la MAV cible (2 mg/g) en sortie de l'unité grâce aux deux boucles de régulation proposées dans cette invention, telles que décrites dans la description détaillée. 15 Le tableau 2 ci dessous compare les valeurs de la MAVPIR déterminée selon la méthode delta sur les 3 séries d'échantillons, avec les valeurs de la MAV chimique. L'accord entre les 2 séries de valeur est remarquable et permet un pilotage très fin de l'unité au moyen des 2 boucles de régulation décrites dans le texte. 20 Tableau 1 : Caractéristiques globales des charges de chaque série. Série 1 Série 2 Série 3 densité à 15 C g/cm 0,779 0,738 0,772 Soufre poids 2580 1260 3480 Distillation simulée C 23 23 23 5% Distillation simulée C 140 92 126 50 0/0 Distillation simulée C 217 183 233 95 0/0 MAV mg/g 13.0 9.9 17 Paraffines % poids 22 31 22 Oléfines % poids 31 34 36 Naphtènes % poids 6 8 6 Aromatiques % poids 41 27 36 25 5 Tableau 2: valeurs comparées de la MAV chimique et selon la méthode delta PIR pour différentes conditions opératoires de l'unité d'hydrogénation sélective N MAVchimique MAVPIR Températur H2/HC Echantillon (mg/g) (mg/g) e de la série ( C) Série 1 1 1,8 1,9 170 25 2 1,5 1,7 170 25 3 5,8 6,2 170 20 Série 2 1 5,4 5,4 150 25 2 2,8 3,2 150 20 3 2,5 2,6 150 25 4 6,7 6,6 140 25 3,5 3,7 150 25 6 0,7 0,6 170 25 7 0,9 0,9 150 25 8 0,5 0,9 150 25 Série 3 1 5,9 6,4 140 20 2 3,7 3,5 150 20 3 7,6 8,2 140 20 4 3,5 3,2 170 20 5 8,6 8,5 140 2010
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La présente invention décrit une méthode de détermination la teneur en dioléfines conjuguées par l'intermédiaire de la mesure de la MAV d'un échantillon d'essence de craquage catalytique ou thermique, à partir de son spectre PIR (Proche Infrarouge) et l'application de la dite méthode au contrôle d'une unité d'hydrogénation sélective des essences de craquage.
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1- Méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation 5 sélective de coupes essences oléf iniques consistant en la succession d'étapes suivantes: on prélève un échantillon en entrée et en sortie de la dite unité à une fréquence déterminée, on analyse les dits échantillons par leur spectre PIR en absorption dans 10 une gamme de longueur d'onde comprise entre 800 nm et 2500 nm, on détermine la MAVP,R des échantillons d'entrée et de sortie par un traitement des spectres PIR faisant appel à une base de calibration et un prétraitement spécifique, on détermine à partir de la MAVPIR de l'échantillon d'entrée et du débit de 15 charge, la quantité d'hydrogène à introduire dans l'unité qui est utilisée comme valeur de consigne dans une première boucle de régulation de la dite valeur de la MAVPIR en entrée, on détermine à partir de la MAVPIR de l'échantillon de sortie et d'un modèle dynamique la température d'entrée optimale dans le réacteur qui 20 est utilisée comme valeur de consigne dans une seconde boucle de régulation de la dite valeur de la MAVPIR en sortie. 2- Méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfiniques selon la 1 dans 25 laquelle la fréquence de prélèvement des échantillons d'entrée et de sortie est d'un échantillon par heure, et préférentiellement d'un échantillon par demi-heure. 3- Méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation 30 sélective de coupes essences oléfiniques selon l'une quelconque des 1 à 2 dans laquelle la détermination de la MAV de chaque échantillon i d'une série fait appel à une méthode par soustraction despectres, dite méthode delta, caractérisée par la succession d'opérations suivantes : on prélève une série échantillons en entrée ou en sortie de l'unité d'hydrogénation sélective à une fréquence déterminée, on choisit à l'intérieur de la série d'échantillons un échantillon de référence pour lequel on détermine la MAV par voie chimique, on obtient les spectres PIR de chaque échantillon i de la série, on forme la différence de spectre entre le spectre de chaque échantillon i et le spectre de l'échantillon de référence, on déduit le Delta_MAV de chaque échantillon à partir de la différence de spectre du dit échantillon i avec le spectre de l'échantillon de référence en utilisant une corrélation obtenue à partir d'une base de calibration, on obtient la MAV de l'échantillon i à partir du Delta_MAV de l'échantillon i et de la MAV de l'échantillon de référence. 4- Méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfinique selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle la base de calibration est composée d'au moins n échantillons prélevés à la fois sur la charge et sur l'effluent, n étant supérieur à 20. 5- Méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfinique selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle la boucle de régulation d'entrée utilise un calcul corrélatif, basé sur un modèle cinétique de la réaction, permettant de déterminer en boucle ouverte, le ratio optimal H2/HC auquel la réaction doit avoir lieu, le dit calcul corrélatif utilisant la valeur de la MAV d'entrée calculée sur une série d'échantillons de la charge à partir de leur spectre PIR selon la méthode delta . 6- Méthode de contrôle et régulation d'unités industrielles d'hydrogénation sélective de coupes essences oléfinique selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle la boucle de régulation de sortie utilise comme point de consignela température d'entrée du réacteur et un modèle dynamique calé en temps réel à partir de la température d'entrée du réacteur et de la MAV de l'effluent, la dite MAV étant déterminée sur une série d'échantillons de sortie de l'unité à partir de leur spectre PIR selon la méthode delta.5
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G
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G01
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G01N
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G01N 21,G01N 33
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G01N 21/35,G01N 33/28
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FR2898753
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A1
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SYSTEME SUR PUCE A CONTROLE SEMI-DISTRIBUE
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CONTRâLE SEMI-DISTRIBUE DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne le domaine des systèmes sur puce ou SoC (System on Chip) mettant en oeuvre un réseau sur puce ou NoC (Network on Chip), en particulier pour une implémentation de type software radio d'un modem en bande de base. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Il est connu de l'état de la technique d'utiliser un système sur puce (SoC) pour traiter des applications de type flot de données . Dans une telle application, différentes unités de traitement réalisées sur un même substrat et interconnectées entre elles par un réseau sur puce (NoC), effectuent divers traitements sur les données. Le flot de données passe d'une unité de traitement à une autre, en se divisant éventuellement en plusieurs flots qui peuvent fusionner à nouveau ultérieurement. Au terme d'un traitement au sein d'une unité, typiquement un calcul, ou un formatage, les données traitées sont transmises à une autre unité ou une pluralité d'autres unités via le réseau pour subir d'autres traitements. Les données sont transmises d'une unité à l'autre sous forme de paquets, chaque paquet comprenant un en-tête de routage permettant le cheminement du paquet à travers le réseau jusqu'à l'unité de destination et une charge utile comportant les données proprement dites. La commutation de paquets se fait par exemple selon un mécanisme dit de wormhole routing connu en soi. La Fig. 1 représente de manière schématique un exemple de système sur puce pour application de type flot de données , tel que connu de l'état de la technique. Le système sur puce 100 comprend d'une part un réseau sur puce et d'autre part des unités de traitement 130 interfacées avec le réseau au moyen d'interfaces réseau 140. Le réseau sur puce, ici de maillage régulier bidimensionnel, est constitué de routeurs 120 situés en des noeuds d'interconnexion reliés entre eux au moyen de liaisons physiques 125. En général, la topologie et la dimension du réseau peuvent être quelconques. Les interfaces réseau constituent une partie essentielle du système sur puce : elles permettent de faire abstraction des communications au niveau des unités de traitement. Le rôle d'une interface réseau est de gérer localement les communications entrantes et sortantes de l'unité de traitement de sorte que, vu de cette dernière, tout se passe comme si les connexions avec les autres unités de traitement étaient de type point à point. Les interfaces réseau permettent de faire communiquer les unités de traitement en dépit de leur disparité. En outre, les interfaces réseau peuvent être reliées à un ou plusieurs noeuds du réseau. On a illustré en 145 une interface reliée à deux noeuds adjacents. Les unités de traitement peuvent être dédiées à une tâche ou bien être génériques (CPU, RAM, etc.). Celles qui sont dédiées ont souvent une architecture propriétaire et des interfaces d'entrée/sortie spécifiques. En outre, les unités de traitement sont généralement configurables pour leur permettre de fonctionner selon différents modes opératoires. L'exécution d'une application par un système sur puce requiert la coopération des différentes unités de traitement. Cette coopération est généralement organisée et synchronisée par un contrôleur central, 110. Ce contrôleur suit l'évolution du flot de données à travers le réseau. Il envoie des ordres de réception de données, de traitement puis d'émission de données aux différentes unités de traitement via leurs interfaces réseau associées. A chaque étape de traitement, les unités rendent compte au contrôleur central de leurs activités respectives, par exemple par un mécanisme d'interruption. Celui-ci prend alors les décisions sur les actions suivantes à réaliser par la ou les unités de traitement. Ce type de fonctionnement en mode centralisé est simple à mettre en oeuvre mais peu performant en terme de latence. En effet, le contrôleur central est sans cesse interrompu et le flot de données s'écoule par à-coups. De surcroît, il ne permet pas aisément un changement d'échelle (scalability) lorsque le nombre d'unités de traitement croît. D'autres types de fonctionnement présentant un mode plus distribué sont connus de l'état de la technique. Il a été notamment proposé dans l'article de F.Clermidy et al. intitulé A NoC based communication framework for seamless integration in complex systems , IP-SOC 2005 ainsi que dans la demande de brevet non publiée FR0452182, déposée au nom de la présente demanderesse, un contrôle semi-distribué selon lequel un contrôleur central est en charge du contrôle grossier de l'application et les interfaces réseau de son contrôle fin au niveau local. Plus précisément, le contrôleur central fournit à chaque couple d'interface réseau et unité de traitement associée une configuration ou une séquence de configurations à adopter pour l'exécution d'une tâche. Chaque configuration est décrite par un contenu de configuration c'est-à-dire un ensemble de valeurs de paramètres de configuration stocké dans l'interface réseau, chaque contenu de configuration définissant une configuration de communication de l'interface et/ou une configuration opératoire de l'unité de traitement. Un contrôleur local prévu dans l'interface réseau fait adopter à cette interface et/ou à l'unité de traitement associée la configuration ou la série de configurations fournie par le contrôleur central. Lorsque la tâche a été exécutée, une nouvelle tâche peut être confiée par le contrôleur central au couple interface réseau/unité de traitement. La Fig. 3 décrit schématiquement le fonctionnement d'un système sur puce utilisant le contrôle semidistribué précité. Pour des raisons de simplification, une seule interface réseau 340 a été représentée et l'unité de traitement associée a été omise. L'interface réseau 340 comprend un contrôleur local 370 et une unité de gestion des configurations 360. On suppose que le contrôleur central 310 a préalablement fourni à l'interface réseau 340, par exemple lors d'une étape d'initialisation, l'ensemble des contenus de configuration relatifs à l'interface et/ou l'unité de traitement en question. Ces contenus de configuration sont stockés dans la mémoire de l'unité de gestion des configurations 360. Une reconfiguration dynamique de l'interface et/ou de l'unité de traitement peut intervenir selon l'un des deux modes suivants : (a) soit le contrôleur central indique par un message de commande explicite 315 à l'interface réseau la configuration ou séquence de configurations à adopter. Ce mode est notamment utilisé pour configurer la réception des données au niveau de l'interface réseau ; (b) soit un paquet de données reçu par l'interface contient dans son en-tête une étiquette 325 indiquant qu'une configuration ou une séquence de configurations particulière doit être adoptée pour le traitement des données dudit paquet. Ce mode, dit par commande incorporée, est notamment utilisé pour configurer l'émission des données par l'interface réseau et le traitement des données par l'unité de traitement. Au terme d'un traitement, une interruption 345 est transmise au contrôleur central 310. La Fig. 2 représente de manière plus détaillée la structure d'une interface réseau 240, associée à une unité de traitement 230. Par la suite le couple interface réseau et unité de traitement associée sera plus simplement désigné par le terme de ressource . L'interface comprend un port d'entrée 241 et un port de sortie 242. Le port d'entrée 241 est apte à recevoir et à identifier les paquets de données en provenance du réseau ainsi qu'à les aiguiller vers les unités destinataires au sein de l'interface. Réciproquement, le port de sortie 242 est apte à arbitrer les requêtes d'émission d'unités émettrices au sein de l'interface et à transmettre sur le réseau les paquets de données issus de ces unités. De manière générale, l'interface peut comporter plusieurs ports d'entrée et/ou de sortie, ce sera le cas si l'interface est connectée à plusieurs noeuds du réseau, comme on l'a vu plus haut. Les données échangées entre l'interface réseau 240 et l'unité de traitement 230 transitent par des buffers 281 et 282 réalisées sous forme de mémoires à accès partagé entre l'interface 240 et l'unité de traitement 230. Les données issues de l'interface sont écrites dans les buffers 281 et lues par l'unité de traitement 230. Les données issues de l'unité de traitement 230 sont écrites dans le buffer 282 et lues par l'interface. En règle générale, le nombre de buffers correspond au nombre de ports d'entrée/sortie de l'unité de traitement. L'interface réseau comporte un contrôleur de communication d'entrée 251 (dénommé aussi ICC pour Input Communication Controller) et un contrôleur de communication de sortie 252 (dénommé aussi OCC pour Output Communication Controller). Le contrôleur de communication d'entrée 251 gère le flux de paquets à destination de l'unité de traitement selon un mécanisme dit de gestion de crédits. Pour ce faire, il contrôle le remplissage des buffers 281. Ces buffers reçoivent, via le port 241, des données provenant de ressources du système émettant à destination de l'interface 240. En fonction de la place disponible dans ces buffers (ou encore de leurs taux de remplissage respectifs), le contrôleur de communication 251 alloue des crédits aux différentes ressources émettrices, un crédit indiquant à une ressource émettrice la quantité de données qu'elle peut transmettre à destination de l'interface 240. Les crédits sont alloués au moyen de messages spécifiques transmis par le contrôleur de communication d'entrée 251 aux ressources émettrices. Sur la Fig.2 on a représenté symboliquement par un fin trait discontinu la transmission de crédits. Le contrôleur de communication 251 tient à jour une table des crédits déjà alloués à chacune de ces ressources, le montant total des crédits qu'il peut allouer à une ressource émettrice étant fixé par le contenu de la configuration qu'il lui est imposée. Le contrôleur de communication de sortie 252 gère le flux de paquets en provenance de l'unité de traitement 230. Pour ce faire, il contrôle le vidage d'un ou plusieurs buffers 282 (dans le cas illustré un buffer unique est présent) dans lesquels sont stockées les données issues de l'unité de traitement. En outre, le contrôleur de communication 252 reçoit des crédits alloués par les différentes ressources destinataires et vide le ou les buffers 282 à concurrence des crédits alloués. Le contrôleur de communication 252 tient à jour une table des crédits consommés pour chacune de ces ressources. Lorsque pour une ressource donnée le montant du crédit consommé atteint celui du montant alloué, le vidage du buffer est interrompu. Les contrôleurs de communication 251 et 252 peuvent être constitués de contrôleurs élémentaires ayant chacun la charge d'un buffer 281 ou 282. L'interface réseau 240 comprend de manière facultative un contrôleur d'unité de traitement 253. Ce contrôleur peut être intégré dans l'interface, réparti entre l'interface et l'unité de traitement ou bien encore intégré à l'unité de traitement. Le contrôleur d'unité de traitement 253 a pour fonction de piloter l'unité de traitement et de la paramétrer en fonction du contenu de la configuration qui lui est imposée. Le contrôleur 253 peut aussi obtenir en retour des informations sur l'avancement du traitement en cours ou recevoir des interruptions de l'unité 230. Le contrôleur de communication d'entrée 251, le contrôleur de communication de sortie 252 et éventuellement le contrôleur d'unité de traitement 253 sont pilotés par le contrôleur local 270. Sur la Fig.2 les lignes de contrôle sont représentées par un trait épais et discontinu. Le contrôleur local reçoit de l'unité de gestion de configurations 260 les valeurs des paramètres de la configuration courante à appliquer (ou contenus de configuration). Ces valeurs servent à configurer . (a) le contrôleur de communication d'entrée 251, par exemple les identités des ressources émettrices et, pour chacune d'elles, le montant total de crédits à lui allouer ainsi que le quantum de crédits à transmettre ; (b) le contrôleur de communication de sortie 252, par exemple les identités des ressources destinataires ; (c) l'unité de traitement 230, par exemple son mode opératoire. Si le contrôleur 253 est présent la configuration de l'unité de traitement 230 est réalisée via ce dernier. L'unité de gestion des configurations 260 reçoit du contrôleur central, lors de la phase d'initialisation d'une tâche que la ressource doit effectuer, l'ensemble des contenus de configuration nécessaires à la réalisation de cette tâche. Le système sur puce à contrôle semi-distribué qui vient d'être décrit ne présente pas les temps de latence élevés inhérents aux systèmes à contrôle centralisé. Il comporte cependant un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, l'ensemble des contenus de configuration relatifs à une tâche que doit effectuer la ressource est stocké localement. Si la tâche à effectuer par la ressource est complexe, la taille mémoire de l'unité de gestion des configurations 260 peut être conséquente. Ensuite, lors d'une commande de configuration incorporée à un paquet de données, il se peut que la configuration requise ne soit pas présente dans l'unité de gestion des configurations. Il y a alors une situation de blocage qui ne peut être résolue que par l'intervention du contrôleur central. Dans des applications où le flot de données subit plusieurs étapes de division-fusion, on est amené à prévoir des tâches de faible granularité temporelle. Cette situation de blocage peut alors se répéter fréquemment et conduire à des temps de latence rédhibitoires. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités, c'est-à-dire de proposer un système sur puce à contrôle semi-distribué qui ne requière pas de mémoire de stockage importante dans les interfaces réseau tout en limitant de manière significative l'occurrence de situations de blocage. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention est définie par une interface réseau pour réseau sur puce adaptée à interfacer une unité de traitement de données avec ledit réseau, ladite interface et/ou ladite unité de traitement pouvant être configurée(s) selon une pluralité de configurations, l'interface réseau comprenant un contrôleur local adapté à configurer ladite interface et/ou ladite unité de traitement selon lesdites configurations au moyen de contenus de configuration, chaque contenu de configuration définissant une configuration de communication de l'interface et/ou une configuration opératoire de l'unité de traitement et chaque configuration étant indexée par un indice. L'interface réseau comprend une unité de gestion des configurations incluant un module client adapté à : - transmettre via ledit réseau, lorsque le contenu d'une configuration n'est pas disponible dans ladite interface, une requête ayant pour argument l'indice de la configuration non disponible ; - recevoir via ledit réseau d'un serveur de configuration, le contenu de ladite configuration non disponible ; -délivrer au contrôleur local le contenu de la configuration ainsi reçu. L'invention est également définie par un système sur puce comprenant un réseau sur puce lui-même constitué de routeurs interconnectés entre eux au moyen de liaisons physiques, une pluralité d'interfaces réseau associées chacune à une unité de traitement, un contrôleur central adapté à contrôler l'exécution d'une tâche par lesdites interfaces réseau et/ou lesdites unités de traitement, dans lequel: - chaque unité de traitement est connectée audit réseau par une interface réseau telle que définie plus haut; - au moins un serveur de configuration est connecté audit réseau, ledit serveur étant adapté à transmettre, sur requête d'une interface réseau ayant pour argument un indice de configuration, une réponse à ladite interface incluant le contenu de configuration correspondant audit indice, ledit contenu permettant à l'interface réseau de configurer au moins un élément de ladite interface et/ou l'unité de traitement associée pour l'exécution de ladite tâche. L'invention concerne aussi un serveur pour un tel système sur puce, comprenant une mémoire adaptée à stocker les contenus de configuration des configurations possibles des interfaces réseau de ladite pluralité d'interfaces ou dudit sous-ensemble de cette pluralité ainsi que les contenus de configuration des configurations possibles des unités de traitement associées, ledit serveur étant en outre adapté à analyser une requête émise par une interface réseau ayant pour argument un indice de configuration, à déterminer à partir dudit indice l'identité de l'interface réseau émettrice, à extraire de ladite mémoire le contenu de configuration relatif à la configuration indexée par cet indice et à retourner à ladite interface réseau émettrice ledit contenu de configuration. L'invention concerne encore un terminal mobile ou une station de base comprenant un modem en bande de base implémenté par le système sur puce tel que défini plus haut. L'invention concerne enfin un procédé d'exécution d'une tâche par une interface réseau et/ou son unité de traitement associée appartenant à un système sur puce tel que défini plus haut : - transmission par le contrôleur central à ladite interface réseau d'une séquence d'indices, chaque indice étant représentatif d'une configuration de ladite interface réseau et/ou de son unité de traitement associée ; - pour chaque contenu de configuration non disponible au sein de ladite interface, transmission par l'interface d'une requête au serveur de configuration (495) ayant pour argument l'indice de la configuration non disponible ; - réception par ladite interface de chaque contenu de configuration non disponible retourné par le serveur ; - exécution par ladite interface, et/ou son unité de traitement associée, des configurations indexées par lesdits indices dans l'ordre de ladite séquence, une configuration n'étant exécutée qu'après que son contenu soit disponible dans l'interface et que l'exécution de la configuration précédente ait été terminée. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention fait en référence aux figures jointes parmi lesquelles : la Fig. 1 représente schématiquement un système sur puce de l'état de la technique ; la Fig. 2 représente schématiquement une structure connue d'interface réseau associée à une unité de traitement ; la Fig. 3 illustre le fonctionnement d'un système sur puce au moyen d'un contrôle semi-distribué connu de l'état de la technique ; la Fig. 4 illustre le fonctionnement d'un système sur puce utilisant un contrôle semi-distribué selon l'invention ; les Figs. 5A à 5C représentent des chronogrammes de changement de configuration ; la Fig. 6 représente la structure d'une interface réseau selon un mode de réalisation de l'invention ; les Figs. 7A à 7D représentent la structure d'une interface réseau selon différentes variantes de réalisation de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'idée à la base de l'invention est de déporter le stockage des contenus de configuration à l'extérieur des interfaces réseau et de les regrouper au sein d'un ou plusieurs serveurs de configuration. La Fig. 4 illustre schématiquement le mode de fonctionnement d'un système sur puce utilisant un serveur de configuration 495. Le système sur puce comporte également un contrôleur central 410 et une pluralité d'unités de traitement connectées au réseau via des interfaces de réseau. Pour des raisons de simplification une seule interface réseau 440 a été représentée et l'unité de traitement associée a été omise. Comme précédemment, une reconfiguration de l'interface et/ou de l'unité de traitement associée peut intervenir selon deux modes distincts : un mode explicite dans lequel le contrôleur central indique directement à l'interface 440 la configuration ou la séquence de configurations à adopter et un mode par commande incorporée où un paquet de données reçu indique (au moyen d'une étiquette 425 placée dans son en-tête) la configuration ou la séquence de configurations à adopter pour son traitement. A la différence notable de la Fig. 3 cependant, le contrôleur central ne fournit pas à l'interface les contenus de configuration, c'est-à-dire les valeurs de paramètres servant à configurer les contrôleurs de communication et l'unité de traitement, ni lors de la phase d'initialisation d'une tâche, ni ultérieurement si une configuration n'est pas disponible dans une interface réseau. Pour ce faire, les configurations possibles des différentes ressources sont indexées au moyen d'indices. Les leurs contenus serveur unique dans le réseau indices des configurations ainsi que respectifs sont stockés au sein d'un ou d'une pluralité de serveurs répartis comme il sera expliqué plus loin. Les indices des configurations ont avantageusement une structure composite. Plus précisément les indices peuvent comporter plusieurs champs ou sous-indices : un champ identifiant la ressource à laquelle la configuration s'applique un champ optionnel identifiant le contexte d'utilisation de la ressource. Par exemple si le système implémente un modem en bande de base d'un terminal multistandard, le contexte d'utilisation pourra être le standard utilisé ; un champ identifiant l'élément de la ressource auquel la configuration s'applique, par exemple le contrôleur de communication d'entrée, le contrôleur de communication de sortie, l'unité de traitement ; un champ identifiant la configuration elle-même au niveau dudit élément. 25 30 Lorsque le contrôleur central veut imposer une configuration ou une séquence de configurations à une ressource, il transmet en 415 à l'interface réseau l'indice ou la séquence d'indices correspondants. De manière avantageuse, afin de réduire la quantité d'information transmise sur le réseau, les séquences de configuration pourront être elles mêmes indexées de manière arborescente, de sorte que seul l'indice de la séquence de configurations sera transmis à l'interface. Si une séquence de configurations consiste en une répétition d'une configuration ou d'une séquence élémentaire de configurations, le contrôleur central transmet l'indice de ladite configuration ou de ladite séquence complémentaire, assorti du nombre de fois qu'elle doit être exécutée. De manière similaire, pour une commande incorporée dans un paquet de données, l'en-tête contiendra une étiquette 425 donnant l'indice de la configuration ou de la séquence de configurations à adopter pour le traitement des données de ce paquet. Dans l'un ou l'autre mode, pour un indice donné, l'unité de gestion des configurations 460 recherche si le contenu de la configuration ou de la séquence de configurations est présent dans sa mémoire locale. A cette fin, l'unité de gestion des configurations 460 consulte si l'indice en question est présent dans son index. L'index est mis à jour lorsqu'un contenu de configuration est stocké dans la mémoire ou en est supprimé. Si l'indice est présent dans l'index, l'unité de gestion des configurations 460 fournit le contenu de la configuration correspondante au contrôleur local qui se charge de configurer les contrôleurs de communication en conséquence. Si l'indice est absent de l'index, un module client 490 de l'unité de gestion 460 transmet, via le réseau, une requête 491 au serveur de configuration 495. La requête contient en argument l'indice en question. Le serveur de configuration 495 retourne alors au module client 490 de la ressource requérante, une réponse 493 comprenant le contenu de la configuration correspondant à l'indice. L'identité de la ressource requérante est déterminée à partir du champ ressource de l'indice. Sur réception de la réponse, l'unité de gestion des configurations 460 met son index à jour, stocke le contenu de la configuration dans sa mémoire puis la fournit au contrôleur local comme précédemment. La mémoire de l'unité 460 est par exemple organisée sous forme de FIFO de sorte que les contenus de configurations les plus anciennes soient écrasés au fur et à mesure du stockage des contenus des configurations plus récentes. Alternativement ou cumulativement, la mémoire peut être divisée en deux parties, chaque partie ayant une structure FIFO, la première partie étant dédiée aux configurations fréquentes, la seconde aux configurations plus rares, de sorte qu'une configuration rare ne pourra évincer une configuration fréquente. De manière générale la mémoire de l'unité 460 joue le rôle d'une mémoire cache. Elle stocke localement au sein de l'interface 440, les configurations les plus fréquentes et/ou les plus récentes présentes dans la mémoire de masse du serveur 495. Cette mémoire est également associative dans la mesure où la recherche d'un contenu d'une configuration est effectuée au moyen de son indice. Dans le fonctionnement qui vient d'être décrit, on remarque que le contrôleur central n'est pas interrompu lorsqu'une configuration n'est pas disponible dans une interface réseau du système. Toutefois, le cas échéant, l'interface 440 transmet une interruption 445 au contrôleur central pour l'avertir qu'une tâche est terminée. Comme déjà mentionné, un ou plusieurs serveurs de configuration peut/peuvent être prévu(s) dans le système sur puce. Ce ou ces serveurs sont des unités de traitement particulières. Lorsque plusieurs serveurs sont présents, leurs domaines de compétence respectifs sont répartis selon au moins l'une des modalités suivantes . compétence géographique : les différents serveurs prennent en charge différentes zones géographiques de la puce ; compétence fonctionnelle : les différents serveurs prennent en charge différentes fonctions du système. Par exemple, si le système implémente un module d'émission/réception, un premier serveur pourra être compétent pour la configuration des ressources de l'émetteur et un second serveur pourra être compétent pour la configuration des ressources du récepteur ; compétence hiérarchique : un serveur principal reçoit toutes les requêtes et les redirige selon leur type vers des serveurs de configuration secondaires. Selon un mode particulier mais non préférentiel de réalisation, le serveur de configuration est intégré dans le contrôleur central. Toutefois, à la différence notable de l'art antérieur, les contenus de configuration ne sont pas fournis sur interruption du contrôleur central mais sur requête du module client d'une interface réseau auprès du serveur de configuration. Le ou chaque serveur de configuration traite les requêtes au fur et à mesure qu'il les reçoit. Il peut être conduit à stocker les requêtes dans un buffer FIFO, le temps de répondre à une requête pendante. En cas de saturation du buffer, il renvoie un paquet d'acquittement négatif (NACK) à la ressource requérante pour lui signaler que sa requête n'a pu aboutir et qu'elle doit la retransmettre ultérieurement. Les Figs. 5A à 5C représentent des chronogrammes de changement de configuration dans le cadre du système représenté en Fig. 4. Les Figs. 5A et 5B sont relatives à des changements 25 de configuration sur commande explicite du contrôleur central. Dans l'exemple illustré en Fig. 5A, le contrôleur central 410 impose à la ressource une séquence de configurations d'indices correspondant à une 30 tâche déterminée. Onsupposera pour simplifier que la mémoire de l'unité de gestion des configurations est vide. Le module client de l'interface réseau envoie alors successivement des requêtes d'arguments respectifs 11' 12,...iN au serveur de configuration qui lui retourne les contenus de configuration c1,c2,...,cN . Dans ce mode de réalisation, l'unité de gestion des configurations attend d'être en possession de tous les contenus des configurations avant de les fournir au contrôleur local. Ce dernier fait ensuite exécuter la séquence de configurations dans l'ordre indiqué. La configuration d'indice il correspond par exemple à une configuration du contrôleur de communication d'entrée pour la réception de données d'une ressource émettrice. Les configurations d'indices 12,...1N_1 correspondent par exemple à des configurations de l'unité de traitement. La configuration d'indice iN correspond par exemple à une configuration de contrôleur de communication de sortie pour la transmission des données traitées vers une ressource destinataire. Au terme de l'exécution de la tâche en question, l'interface réseau avertit le contrôleur central au moyen d'une interruption INT. Dans l'exemple illustré en Fig. 5B, la même séquence d'indices 119129...91N est envoyée par le contrôleur central 410 à l'interface réseau 440. A la différence de l'exemple précédent toutefois, dès que le premier contenu de la configuration c1 est reçu, le contrôleur local la fait exécuter. Pendant son exécution, l'unité de gestion des configurations transmet par anticipation (prefetching) une requête d'argument i2 au serveur de configuration. Dès que l'exécution de la configuration d'indice il est terminée (end(cl)) et que le contenu c2 est disponible, la configuration d'indice i2 est appliquée par le contrôleur local. Les requêtes sont lancées tour à tour sans attendre la fin de l'exécution de la configuration précédente. Comme dans l'exemple précédent, au terme de l'exécution de dernière configuration de la tâche (end(cN)), une interruption INT est transmise au contrôleur central. La Fig. 5C illustre le cas de commandes de configuration incorporées dans des paquets de données successifs P(i2) et P(i'2) . On suppose que les configurations d'indices i2 et i'2 sont des configurations de l'unité de traitement et que le paquet P(i'2) est reçu lors du traitement du paquet P(i2). Comme dans l'exemple de la Fig. 5B, l'interface réseau lance (si la configuration n'est pas disponible) une requête d'argument i'2 avant que la configuration d'indice i2 soit terminée (prefetching). Au terme de cette dernière (end(c2)), la configuration d'indice i' 2 est exécutée à son tour. La Fig. 6 représente la structure d'une interface réseau 640 selon un mode de réalisation de l'invention. On y distingue un port d'entrée 641, un port de sortie 642, un contrôleur de communication d'entrée 651, un contrôleur de communication de sortie 652, un contrôleur d'unité de traitement facultatif 653. Aux remarques suivantes près, ces éléments sont identiques à ceux de la Fig. 2. Pour des raisons de commodité, les buffers (désignés par 281 et 282 en Fig. 2) contrôlés par les contrôleurs de communication d'entrée et de sortie 651 et 652 ont été représentés comme intégrés au sein de ceux-ci. Ainsi, on remarque que le flux de données provenant du port d'entrée 641 et à destination de l'unité de traitement transitent par le contrôleur de communication d'entrée 651. De même les données provenant de l'interface de traitement et à destination d'une ressource réceptrice transitent par le contrôleur de sortie 652. Dans une variante de réalisation, cette représentation de pure commodité est aussi une représentation réelle. Selon cette variante, en effet, de communication d'entrée 651 est d'effectuer des opérations de de décapsulation et/ou de même, le contrôleur de communication est susceptible d'effectuer des multiplexage, de segmentation et/ou des données avant de les transmettre réseau 640 comprend en outre une unité configurations 660 connectée au port au port de sortie 642. Les différents contrôleurs ainsi que l'unité de gestion 660 sont contrôlés par le contrôleur local 670, réalisé par exemple sous forme d'unité micro-séquencée. 30 L'unité de gestion des configurations comprend un module client 690 (identique au module client 490 déjà le contrôleur susceptible démultiplexage, concaténation. De 20 de sortie 652 opérations de d'encapsulation sur le réseau. L'interface de gestion des d'entrée 641 et 25 décrit) adapté à transmettre des requêtes au(x) serveur(s) de configuration et à recevoir les contenus des configurations demandées. Les Figs. 7A à 7D représentent des variantes de réalisation d'une interface réseau selon l'invention. Sur ces figures, des éléments portant même signe de référence sont identiques. Pour alléger les figures, les liaisons entre les contrôleurs 751, 752, 753, d'une part, et les ports d'entrée 741 et de sortie 742, d'autre part, ont été omises. Afin de permettre une comparaison plus aisée, l'interface réseau de la Fig. 6 a été reprise en Fig. 7A. On note que la variante de réalisation de la Fig. 7B se distingue de celle de la Fig. 7A en ce que l'unité de gestion 760 est divisée en unités de gestion élémentaires distinctes 761, 762, 763 destinées à gérer les configurations respectives des contrôleurs 751, 752 et 753, chaque unité de gestion élémentaire comprenant un module client (non représenté). Lorsque le contrôleur 753 est absent, l'unité de gestion 763 gère directement la configuration de l'unité de traitement. La variante de réalisation de la Fig. 7C se distingue de celle de la Fig. 7A en ce que le contrôleur local 770 est divisé en contrôleurs locaux élémentaires distincts 771, 772, 773 configurant et pilotant respectivement les contrôleurs 751, 752 et 753. La variante de la Fig. 7D conjugue à la fois des unités de gestion élémentaires distinctes au sens de la Fig. 7B et des contrôleurs locaux élémentaires distincts au sens de la Fig. 7C. Le système sur puce selon l'invention peut notamment être utilisé pour implémenter un modem en bande de base d'un terminal mobile configurable par logiciel (software radio), notamment pour supporter différents standards de téléphonie mobile 3G (DS-CDMA) et/ou 4G (MC-CDMA voire MIMO MC-CDMA). Dans le cas d'un modem MC-CDMA les unités de traitement peuvent être, à titre d'exemple : - pour la partie émission : un codeur canal, un modulateur binaire à symbole, un module d'étalement spectral, un modulateur OFDM ; - pour la partie réception : un correcteur de synchro temporelle et fréquentielle, un démodulateur OFDM, un estimateur de canal, un égaliseur, un module de désétalement spectral, un démodulateur symbole à binaire et un décodeur de canal. De manière similaire, le système sur puce selon l'invention peut également être utilisé pour implémenter un modem en bande de base d'une station de base configurable par logiciel
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La présente invention concerne un système sur puce pour application du type flot de données. Le système comprend un réseau sur puce, un contrôleur central et des unités de traitement connectées audit réseau au moyen d'interfaces réseau associées. Une unité de traitement et/ou son interface réseau associée est/sont configurable(s) sur commande du contrôleur central ou sur une commande incorporée dans un paquet de données à traiter. L'interface réseau comprend un module client qui peut requérir auprès d'un serveur de configuration la transmission des paramètres d'une configuration non disponible dans l'interface. L'invention concerne également un terminal mobile/ une station de base comportant un modem en bande de base implémenté par un tel système sur puce.
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1. Interface réseau (440,640) pour réseau sur puce adaptée à interfacer une unité de traitement (130,230) de données avec ledit réseau, ladite interface et/ou ladite unité de traitement pouvant être configurée(s) selon une pluralité de configurations, l'interface réseau comprenant un contrôleur local (470,670) adapté à configurer ladite interface et/ou ladite unité de traitement selon lesdites configurations au moyen de contenus de configuration, chaque contenu de configuration définissant une configuration de communication de l'interface et/ou une configuration opératoire de l'unité de traitement, ladite interface réseau étant caractérisée en ce que, chaque configuration étant indexée par un indice, elle comprend une unité de gestion des configurations (460,660) incluant un module client (490, 690) adapté à : - transmettre via ledit réseau, lorsque le contenu d'une configuration n'est pas disponible dans ladite interface, une requête ayant pour argument l'indice de la configuration non disponible ; - recevoir via ledit réseau d'un serveur de configuration, le contenu de ladite configuration non disponible ; -délivrer au contrôleur local le contenu de la configuration ainsi reçu. 30 2. Interface réseau selon la 1, caractérisée en ce que l'unité de gestion des configurations comprend une mémoire associative adaptée à stocker les contenus respectifs des configurations disponibles ainsi que les indices de ces configurations. 3. Interface réseau selon la 2, caractérisée en ce que l'unité de gestion des configurations comprend une pluralité d'unités de gestion élémentaires (761,762,763), chaque unité de gestion élémentaire étant adaptée à gérer la configuration d'un élément ou d'une pluralité d'éléments (751,752,753) de l'interface réseau ou bien à gérer la configuration de ladite unité de traitement. 4. Interface réseau selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le contrôleur local comprend une pluralité de contrôleurs locaux élémentaires (771,772,773), chaque contrôleur local élémentaire contrôlant un élément ou une pluralité d'éléments (751,752,753) de l'interface réseau. 5. Interface réseau selon la 3 ou 4, caractérisée en que l'un desdits éléments est un contrôleur de communication d'entrée (751) adapté à allouer des crédits de transmission à une ressource émettrice ou une pluralité de ressources émettrices connectée(s) audit réseau. 6. Interface réseau selon la 3 ou 4, caractérisée en que l'un desdits éléments est un contrôleur de communication de sortie (753) adapté à transmettre à une ressource destinataire ou à une pluralité de ressources destinataires des données issues de l'unité de traitement en fonction de crédits de transmission qui lui ou leur ont été respectivement alloués. 7. Interface réseau selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le module client (490,690) de l'unité de gestion des configurations (460,660) est adaptée à transmettre une requête ayant pour argument l'indice d'une configuration non disponible dans l'interface pendant que le contrôleur central configure ladite interface et/ou ladite unité de traitement selon une configuration qui lui a été précédemment transmise par ladite unité de gestion. 8. Interface réseau selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que chaque indice de configuration comprend : un champ identifiant ladite interface 25 réseau à laquelle ladite configuration s'applique, parmi une pluralité d'interfaces réseau ; un champ identifiant l'élément de l'interface ou l'unité de traitement à laquelle ladite configuration s'applique ;un champ identifiant ladite configuration parmi une pluralité de configurations possibles dudit élément ou de ladite unité de traitement. 9. Interface réseau selon la 8, caractérisée en ce que ledit indice de configuration comprend en outre un champ identifiant un contexte d'utilisation de l'unité de traitement dans lequel elle s'applique. 10. Système sur puce comprenant un réseau sur puce (100) lui-même constitué de routeurs (120) interconnectés entre eux au moyen de liaisons physiques (125), une pluralité d'interfaces réseau (140) associées chacune à une unité de traitement (130), un contrôleur central (110,410) adapté à contrôler l'exécution d'une tâche par lesdites interfaces réseau et/ou lesdites unités de traitement, caractérisé en ce que : - chaque unité de traitement est connectée audit réseau par une interface réseau (440,640) selon l'une des précédentes ; au moins un serveur de configuration (495) est connecté audit réseau, ledit serveur étant adapté à transmettre, sur requête d'une interface réseau ayant pour argument un indice de configuration, une réponse à ladite interface incluant le contenu de configuration correspondant audit indice, ledit contenu permettant à l'interface réseau de configurer au moins un élément de ladite interface et/ou l'unité de traitement associée pour l'exécution de ladite tâche. 11. Système sur puce selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de serveurs de configuration, chaque serveur étant compétent pour répondre à des requêtes issues d'interfaces réseau appartenant à un sous-ensemble distinct de ladite pluralité d'interfaces. 12. Serveur pour un système sur puce selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comprend une mémoire adaptée à stocker les contenus de configuration des configurations possibles des interfaces réseau de ladite pluralité d'interfaces ou dudit sous-ensemble de cette pluralité ainsi que les contenus de configuration des configurations possibles des unités de traitement associées, ledit serveur étant en outre adapté à analyser une requête émise par une interface réseau ayant pour argument un indice de configuration, à déterminer à partir dudit indice l'identité de l'interface réseau émettrice, à extraire de ladite mémoire le contenu de configuration relatif à la configuration indexée par cet indice et à retourner à ladite interface réseau émettrice ledit contenu de configuration. 13. Serveur selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend un outre un buffer FIFO pour stocker jusqu'à leur traitement les requêtes qui lui sont transmises par les interfaces réseau et des moyens d'émission d'un acquittement négatif auxinterfaces réseau dont les requêtes n'ont pu être stockées lors d'une saturation dudit buffer. 14. Terminal mobile comprenant un modem en 5 bande de base implémenté par un système sur puce selon la 10 ou 11. 15. Station de base comprenant un modem en bande de base implémenté par un système sur puce selon 10 la 10 ou 11. 16. Procédé d'exécution d'une tâche par une interface réseau et/ou son unité de traitement associée appartenant à un système sur puce (100) selon la 15 10 comprenant les étapes suivantes : - transmission (445) par le contrôleur central (410) à ladite interface réseau (440) d'une séquence d'indices, chaque indice étant représentatif d'une configuration de ladite interface réseau et/ou de 20 son unité de traitement associée ; - pour chaque contenu de configuration non disponible au sein de ladite interface, transmission (491) par l'interface d'une requête au serveur de configuration (495) ayant pour argument l'indice de la 25 configuration non disponible ; - réception (493) par ladite interface de chaque contenu de configuration non disponible retourné par le serveur ; - exécution par ladite interface, et/ou son 30 unité de traitement associée, des configurations indexées par lesdits indices dans l'ordre de laditeséquence, une configuration n'étant exécutée qu'après que son contenu soit disponible dans l'interface et que l'exécution de la configuration précédente ait été terminée. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'une requête d'une configuration non disponible est transmise au serveur de configuration pendant qu'une configuration précédente est en cours d'exécution.
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H,G
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H04,G06
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H04L,G06K,H04Q
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H04L 29,G06K 19,H04Q 7
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H04L 29/10,G06K 19/07,H04Q 7/22
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FR2899992
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A1
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UN ECRAN AEROACOUSTIQUE MULTICOUCHES DE FAIBLE EPAISSEUR
| 20,071,019 |
Ce brevet concerne un écran aéro-acoustique multicouches de faible épaisseur, composé de deux panneaux perforés en fibres absorbantes, différemment comprimés sur leur épaisseur, et superposés de telle façon qu'en face de chaque ouverture d'un panneau se trouve une partie absorbante du bruit de l'autre panneau, constituant ainsi une chicane pour le passage de l'air tout en constituant un écran vis à vis des ondes acoustiques. Ces écrans peuvent être empilés selon l'intensité des problèmes acoustiques à résoudre. Intérêt de l'invention On rencontre très souvent dans l'industrie des produits bruyants dont la particularité est de faire appel à des systèmes de ventilation eux-mêmes bruyants, soit pour évacuer les calories d'une source chaude (compartiment moteur, capotage de moteur électrique, transformateur....), soit pour assurer des échanges thermiques (climatisation...) soit pour réaliser un soufflage ou une aspiration (aspirateur, souffleur de feuille, sèche cheveux....). Dans tous ces cas il est indispensable de laisser circuler l'air et tout encoffrage complet des sources acoustiques internes devient impossible. Le bruit rayonné de ces machines ne peut donc être efficacement atténué que si l'on est en mesure de piéger le son dans les zones "ouvertes" à travers lesquelles le courant d'air est établi. Le problème est rendu complexe dans la mesure où il ne faut pas ou peu perturber l'écoulement aérodynamique qui garantit les performances thermiques demandées. Pour résoudre ce problème, le principe utilisé consiste généralement à créer des chicanes obligeant le fluide à serpenter dans un conduit dont les parois sont recouvertes d'une matière absorbante du bruit, permettant ainsi d'atténuer les ondes acoustiques qui le traversent. Pour avoir une bonne efficacité il faut pouvoir obtenir la plus grande surface d'absorption et cela peut conduire à des volumes rédhibitoires incompatibles avec les dimensions de la machine. Si l'on se restreint à une forme de barrière acoustique moins volumineuse, la forme la plus simple de chicane est constituée d'un empilement d'ailettes orientables dans la direction de l'écoulement d'air, constituant une sorte de persienne dont les volets sont absorbants du bruit que l'on veut atténuer au mieux en intensité. Les performances d'isolement acoustique de ces systèmes sont fortement dépendantes du taux d'ouverture (rapport entre la surface des ouvertures et la surface totale de l'écran), et du dessin de la chicane qui ne doit pas permettre une propagation acoustique en ligne directe. Concrètement on ne doit pas voir la source de bruit à travers l'écran acoustique. Le système décrit ci-après permet d'améliorer encore ce principe dans un volume beaucoup plus restreint puisqu'il est possible de réaliser des écrans peu épais, ( de l'ordre de deux centimètres environ.) qui peuvent donc s'insérer facilement dans de nombreuses configurations pratiques d'encoffrement de sources de bruit. Le système permet en outre une protection acoustique de sources de bruit de toutes sortes, particulièrement celles nécessitant une ventilation, d'une part en empêchant le rayonnement direct du bruit, et d'autre part en permettant à l'air de s'écouler avec la plus grande fluidité à travers les fentes de l'écran (figure a). Description Les figures a, b et c montrent la conception du dispositif. L'écran aéroacoustique est constitué d'une imbrication de deux panneaux (figure b) présentant des fentes (bl), réalisés entièrement en matière absorbante, et comportant des zones épaisses (b2) et des zones comprimées (b3), et dont les ouvertures sont découpées en quinconce pour chaque paire de panneau (figure a). Montés face à face (figure c), ils réalisent alors un écran vis-à-vis d'une onde acoustique directe et une chicane aéraulique de faible épaisseur vis-à-vis d'un écoulement d'air. La vue en coupe de l'écran multi couche ainsi constitué est représentée sur la figure a, et montre le dessin de la chicane à travers laquelle l'air peut circuler (a2). La faible courbure des lignes de courant au travers de l'écran limite les pertes de charges. L'écran ainsi constitué peut être placé devant les ouvertures à traiter (par exemple une grille d'aération ou une tôle perforée (a3), ou placé entre deux tôles perforées (a4). Ces panneaux peuvent constituer une ossature auto portante grâce aux zones compressées. La modularité du dispositif, c'est-à-dire en particulier l'empilement de deux ou plusieurs écrans, permet d'optimiser le nombre d'ouvertures et l'espacement des surfaces absorbantes pour atteindre un compromis entre des objectifs d'isolation du bruit et de pertes de charges. L'écran ou l'empilement d'écran, son épaisseur et son espacement entre les panneaux constituant chaque écran, déterminent les performances phoniques
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Ecran aéroacoustique multicouches de faible épaisseur caractérisé en ce qu'il est constitué de deux panneaux perforés en matière absorbante du bruit, différemment comprimés sur leur épaisseur, et superposés de telle façon qu'en face de chaque ouverture d'un panneau se trouve une partie absorbante de l'autre panneau.
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1) Ecran aéroacoustique caractérisé en ce qu'il est constitué de deux panneaux perforés (figure b) en matière absorbante du bruit, différemment comprimés sur leur épaisseur, et superposés de telle façon qu'en face de chaque ouverture d'un panneau se trouve une partie absorbante de l'autre panneau (figures a,c). 2) Ecran aéroacoustique selon la 1) caractérisé en ce que la largeur des fentes (a 1) et l'espacement des deux panneaux se faisant vis-à-vis (a 2) déterminent ensembles l'efficacité acoustique de l'écran et les pertes de charges aérauliques de l'écran. 3) Ecran aéroacoustique selon la 1) caractérisé en ce qu'il permet d'empiler plusieurs écrans du même type pour atteindre les performances d'isolation phonique recherchées.
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G,F
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G10,F24
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G10K,F24F
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G10K 11,F24F 13
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G10K 11/16,F24F 13/24
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FR2901597
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU DE SIGNALISATION A GLACE METALLISEE POUR VEHICULE
| 20,071,130 |
(polycarbonate), un thermoplastique comme l'APEC. En l'appliquant sur la face intérieure d'une glace extérieure du dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, on limite la transparence à l'épaisseur du matériau, en conservant notamment sa couleur, et en rendant sa face intérieure réfléchissante. Mais la métallisation des pièces pose un problème d'aspect : les lignes de recollement matière, de flux matière et les retassures générées par les variations d'épaisseur induites par les fixations et indexages du boîtier sont autant de causes de déformation de la surface métallisée. Par retassure , on entend une déformation de l'état de surface d'un matériau, due à la contraction du métal lorsqu'il se refroidit, comme cela peut être observé en fin de solidification. Deux solutions techniques sont couramment utilisées pour remédier à cet inconvénient. Une première solution consiste à utiliser une pièce supplémentaire, le masque, qui vient entre le boîtier du dispositif d'éclairage et/ou de signalisation et la glace extérieure et sur lequel on aura plus facilement supprimé les retassures en n'ayant que petites fixations et indexage à intégrer. Mais la métallisation du masque entraîne la réflexion de la lumière dans certaines zones provoquant des rayons lumineux parasites. Une seconde solution consiste à appliquer des formes de style, telles que godrons, stries, grainage, qui viennent masquer les défauts d'aspect. Plus particulièrement, on connaît, selon la publication de la demande de brevet français n 2 840 387 au nom de la société VALEO VISION S.A., un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile, qui comprend un masque constituant le pourtour des parois latérales de deux cavités destinées à loger, dans chacune d'elles, au moins une lampe. Le masque comprend au moins deux parties fixées mécaniquement l'une à l'autre, de façon amovible, l'une au moins se prolongeant par un réflecteur ou une portion de réflecteur. Il s'agit principalement dans ce dispositif d'un type de masque qui intègre plusieurs fonctionnalités aux réflecteurs, telles que celle d'ajouter un élément de type occulteur de style, un cache pour empêcher l'arrivée du faisceau lumineux sur le masque ou encore une lentille de Fresnel pour modifier l'aspect du faisceau lumineux. On connaît également, selon la publication de la demande de brevet français n 2 848 285 également au nom de la société VALEO VISION S.A., un procédé de réalisation d'une fonction optique sur un composant d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation automobile, qui est particulièrement adapté à la réalisation d'un masque pour projecteur ou feu et/ou au traitement de surfaces réfléchissantes. Le procédé comporte une étape de mise en forme du composant dans une matière prédéterminée et une étape d'exposition à un rayonnement laser d'au moins une surface dudit composant. Le but de la présente invention est de concevoir un nouveau dispositif d'éclairage et/ou de signalisation à glace métallisée, dans lequel les inconvénients précités sont supprimés grâce à une solution technique nouvelle, plus simple, fiable et économique. En d'autres termes, la présente invention a pour but de concevoir une nouvelle solution technique, différente en conséquence des solutions retenues dans les dispositifs d'éclairage et/ou de signalisation de l'art antérieur, qui permette notamment de supprimer les problèmes d'aspect mentionnés ci-dessus et les problèmes liés aux rayons lumineux parasites. C'est aussi un but de la présente invention de concevoir de nouveaux dispositifs d'éclairage automobiles comprenant moins de pièces, par conséquent plus économiques. Enfin, c'est également un but de la présente invention de concevoir de nouveaux dispositifs d'éclairage automobiles, qui présentent une esthétique perfectionnée avec des effets de lumière, de couleur et de perspective particulièrement appréciés des clients. Pour atteindre ces buts, l'invention propose un nouveau dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule. Il comporte un boîtier avec au moins une cavité comprenant au moins une lampe et au moins un réflecteur, et une glace extérieure, montée sur le boîtier, dont une partie est revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation, ladite partie métallisée de la glace extérieure étant la partie qui n'est pas située en face des lampes, afin de laisser passer la lumière nécessaire aux fonctions d'éclairage et/ou de signalisation. La partie de la glace extérieure revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation est la partie située près de la jonction avec le boîtier, afin de masquer les défauts d'aspect du boîtier. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la partie de la glace extérieure revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation est interrompue sur au moins une zone de la glace extérieure, afin de réaliser un renforcement de la signature visuelle des feux d'éclairage et/ou de signalisation. De préférence, ladite zone au moins est une zone en forme de bande étroite. De préférence également, ladite zone en forme de bande étroite est située à la périphérie de la glace extérieure, de façon à souligner le contour du dispositif d'éclairage. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, ladite zone au moins d'interruption de la couche de métallisation présente une forme ayant un dessin spécifique utilisé pour identifier le véhicule. On peut également appliquer ce principe sur un écran situé entre le boîtier et la glace extérieure, de façon à permettre de recréer des effets de perspective, très appréciés sur le plan esthétique. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est une représentation en coupe, schématique, d'un projecteur automobile selon une solution 5 technique de l'art antérieur, - la figure 2 est une représentation en coupe, schématique, d'un projecteur automobile selon la présente invention, et -la figure 3 est une représentation en coupe, 10 schématique, d'une variante de réalisation de la présente invention. Sur le dessin de la figure 1, on a représenté, de manière schématique, un projecteur automobile selon une solution technique de l'art antérieur. Le projecteur est de 15 construction classique avec une glace extérieure 1, une ou plusieurs lampes telles que la lampe 3, un réflecteur 2 avec une face intérieure sensiblement parabolique métallisée de façon à réfléchir les rayons lumineux émis par la source 3, un masque 4 de forme générale annulaire et un boîtier 6. La 20 glace 1 est montée sur le boîtier 6, par l'intermédiaire de la nervure de montage périphérique 6a. Le masque 4 est monté entre le boîtier 6 et la glace 1, dans l'espace situé autour des sources lumineuses et de leurs réflecteurs, et il est donc largement ouvert dans sa partie centrale pour laisser 25 passer la lumière émise par la lampe 3 vers la glace extérieure 1 transparente. Le masque 4 est moulé en une seule pièce et, comme les réflecteurs, subit une étape de traitement de surface de type métallisation. Cette étape de métallisation est délicate, dans la mesure où il faut un 30 revêtement homogène d'aspect, bien continu. Plus les pièces à métalliser sont profondes, plus cette homogénéité d'aspect est difficile à obtenir. La métallisation simultanée des masques et des réflecteurs associés est difficile, quand les cavités ainsi créées sont beaucoup plus profondes que 35 hautes. Il peut y avoir plusieurs cavités adjacentes dans le boîtier du dispositif, chacune d'elles étant équipée d'une ou plusieurs lampes pour remplir plusieurs fonctions. A titre d'exemple, il peut s'agir de deux cavités : une pour l'éclairage et équipée d'une lampe pour feux de route/de croisement et une pour un clignotant. Ces cavités comportent des parois formant réflecteur. Ces parois ont un fond percé d'une ouverture pour permettre d'introduire et éventuellement de fixer la lampe dans les cavités. Sur le dessin de la figure 2, on a représenté, de façon schématique, un exemple de projecteur automobile selon la présente invention. Dans la construction de la figure 2, il n'y a plus de masque 4, et une partie de la face interne de la glace extérieure 1 est revêtue d'une couche de métallisation, d'épaisseur désignée e , à savoir les portions de face interne 7a et 7b de la glace extérieure 1. Les parties métallisées 7a et 7b de la face interne de la glace extérieure 1 sont choisies de façon à ne pas se trouver en face des lampes et fonctions afin de laisser passer la lumière nécessaire aux fonctions d'éclairage et/ou de signalisation. Le secteur référencé A sur le dessin de la figure 2 représente l'espace dans lequel passe la lumière émise par la source lumineuse 3. L'application d'une métallisation sur la face interne de la glace extérieure 1 a pour avantage de masquer les défauts d'aspect du boîtier 6, en faisant l'économie d'une pièce supplémentaire comme le masque 4 du mode de réalisation de l'art antérieur illustré sur la figure 1. Les zones métallisées, 7a et 7b, de la glace 1 sont situées dans la partie située près de la jonction 6a de la glace 1 avec le boîtier 6, et cette situation offre l'avantage de masquer les défauts d'aspect du boîtier dans cette partie. On a représenté sur le dessin de la figure 3 une variante de réalisation de la présente invention. La glace extérieure 1 est métallisée sur sa face interne en laissant une zone A sans métallisation afin de permettre le passage du flux lumineux provenant de la source lumineuse 3. Ce flux lumineux qui traverse la paroi transparente de la glace extérieure 1 est illustré par tous les rayons lumineux désignés a . La métallisation, d'épaisseur e , porte, comme dans l'exemple précédent de la figure 2, sur des parties 7a et 7b de la glace extérieure 1, situées de part et d'autre de la partie A. Mais dans le mode de réalisation de la figure 3, la métallisation ne s'étend pas jusqu'aux extrémités de la glace extérieure 1 au voisinage de la liaison 6a avec le boîtier 6. La métallisation est interrompue sur la périphérie de la glace 1, lesdites interruptions de métallisation étant référencées 7c et 7d, de longueur transversale hl et h2, respectivement. La lampe 3, située derrière la glace 1, envoie de la lumière entre la glace 1 et le boîtier 6. Une partie de cette lumière, représentée sur le dessin de la figure 3 par les rayons lumineux c et d, ressort par la glace transparente en traversant les parties 7c et 7d non métallisées. Le rayon désigné c, en particulier, représente la portion de lumière, émise par la lampe 3, qui est réfléchie par la surface interne métallisée 7a de la glace 1, puis dirigée par cette réflexion contre une paroi interne du boîtier 6 avant de traverser la glace extérieure 1 dans sa partie non métallisée 7c en forme de bande étroite de longueur hl en section transversale. Le rayon désigné d sur le dessin de la figure 3 illustre la portion de lumière émise par la source lumineuse 3 qui est dirigée directement sur la partie 7d, non métallisée, en périphérie de la glace extérieure 1. Les zones non métallisées 7c et 7d permettent de créer une forme spécifique lumineuse identifiant le véhicule soit par un dessin spécifique, soit en soulignant le contour spécifique à ce feu qui est celui de la glace 1 lisse et translucide. En variante, une telle création de forme lumineuse par dessin d'une ou plusieurs interruptions de métallisation peut être également appliquée sur un écran situé entre le boîtier 6 et la glace extérieure 1, de manière à créer des effets de perspective. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés ci-dessus à titre d'exemples ; d'autres modes de réalisation peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et de la portée de la présente invention
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- Il comporte un boîtier (6) avec au moins une cavité comprenant au moins une lampe (3) et au moins un réflecteur (2), et une glace extérieure (1) montée sur le boîtier,- une partie (7a, 7b) de la glace extérieure (1) est revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation. La partie de la glace extérieure ainsi revêtue est la partie qui n'est pas située en face des lampes afin de laisser passer la lumière nécessaire aux fonctions d'éclairage et/ou de signalisation.- Véhicules automobiles. Dispositifs d'éclairage et/ou de signalisation des véhicules.
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1. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule, qui comporte un boîtier (6) avec au moins une cavité comprenant au moins une source de lumière (3) et au moins un réflecteur (2), et une glace extérieure (1) montée sur le boîtier (6), caractérisé en ce qu'une partie (7a, 7b) de la glace extérieure (1) est revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation, ladite partie (7a, 7b) de la glace extérieure (1) étant la partie qui n'est pas située en face des sources de lumière (3 ) afin de laisser passer la lumière nécessaire aux fonctions d'éclairage et/ou de signalisation. 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite partie (7a, 7b) de la glace extérieure (1) revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation est la partie située près de la jonction (6a) avec le boîtier (6), afin de masquer les défauts d'aspect du boîtier. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite partie (7a, 7b) de la glace extérieure (1) revêtue sur sa face interne d'une couche de métallisation est interrompue sur au moins une zone (7c, 7d) de la glace extérieure (1), afin de réaliser un renforcement de la signature visuelle des feux d'éclairage et/ou de signalisation. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite zone (7c, 7d) au moins est une zone en forme de bande étroite. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ladite zone (7c, 7d) en forme de bande étroite est située à la périphérie de la glace extérieure (1). 6. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite zone (7c, 7d) au moins d'interruption de la couche de métallisation présente une forme ayant un dessin spécifique utilisé pour identifier le véhicule.7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, un écran situé entre le boîtier (6) et la glace extérieure (1), et en ce que ledit écran porte des parties métallisées et des parties non métallisées qui dessinent une forme spécifique avec effet de perspective lorsque la lumière de la source de lumière est dirigée contre l'écran.
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F
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F21
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F21S,F21V,F21W
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F21S 8,F21V 3,F21W 107
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F21S 8/10,F21V 3/04,F21W 107/10
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FR2898292
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A1
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PROCEDE D'ENCASTREMENT D'UN GROUPE DE COMPOSANTS INSERE PAR INJECTION DE MATIERE PLASTIQUE.
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L'invention concerne un procédé d'encastrement d'un groupe de composants inséré, par injection de matière plastique, ledit groupe de composants inséré étant inséré dans un évidement d'injection d'un outil et entouré de matière plastique injectée. Dans le cas d'un tel procédé, il est connu d'injecter d'abord un boîtier partiel où le groupe de composants inséré est ensuite mis en place. Cette unité formée par le boîtier partiel et le groupe de composants inséré est ensuite positionnée dans un évidement d'injection d'un outil, l'outil est fermé et de la matière plastique est injectée dans l'évidement d'injection, de manière à pourvoir le groupe de composants inséré et le boîtier partiel d'un deuxième boîtier partiel. Ce procédé est complexe et coûteux du fait de nombreux processus manuels, et il peut aussi être cause d'un assemblage instable des deux boîtiers partiels. L'invention vise donc à proposer un procédé du genre susmentionné, n'exigeant que peu de processus manuels et assurant un assemblage stable des éléments d'encastrement par injection du groupe de composants inséré. Ce problème est résolu selon l'invention en ce que l'outil se compose d'une moitié supérieure d'outil avec une moitié d'évidement d'injection supérieure et d'une moitié inférieure d'outil avec une moitié d'évidement d'injection inférieure, la moitié d'évidement d'injection inférieure comportant une ouverture pour une coulisse menant de la moitié d'évidement d'injection inférieure vers l'extérieur, et dans laquelle une coulisse réversible est introduite par sa première face frontale comblant à son niveau la moitié d'évidement d'injection inférieure, en ce que le groupe de composants inséré est inséré dans un contour correspondant de la première face frontale et la moitié supérieure d'outil appliquée sur la moitié inférieure d'outil, en ce que la moitié supérieure d'outil comporte une ou plusieurs ouvertures pour coulisse de contour, dans lesquelles des coulisses de contour reposant contre la moitié supérieure d'outil ou contre la coulisse réversible sont insérées en traversant la première moitié d'évidement d'injection supérieure jusqu'à butée, en ce que de la matière plastique est injectée dans la moitié d'évidement d'injection supérieure, en ce que la coulisse réversible est retirée et introduite dans l'ouverture de coulisse, par sa deuxième face frontale opposée à la première face frontale laissant la moitié d'évidement d'injection inférieure non comblée, en ce que la ou les coulisses de contour sont retirées de la moitié d'évidement d'injection supérieure, et en ce que de la matière plastique est injectée dans la moitié d'évidement d'injection inférieure. Avec ce procédé, le groupe de composants inséré est 15 directement mis en place dans un outil, et il est retiré de celui-ci complètement encastré par injection. Les frais d'outillages sont réduits du fait de l'utilisation d'un outil unique. Une fixation dans la position pertinente du groupe de 20 composants inséré est obtenue par la première face frontale de la coulisse réversible. Après la première injection, le groupe de composants inséré est fixé par la matière plastique de la première injection se solidifiant, si bien que la coulisse réversible peut être retirée sans 25 difficulté et réintroduite dans l'ouverture de coulisse, par sa deuxième face frontale, pour former alors la deuxième moitié d'évidement d'injection. Les coulisses de contour retirées ensuite au niveau de la moitié d'évidement d'injection supérieure ouvrent 30 des canaux partant de la deuxième moitié d'évidement d'injection et menant vers le côté de matière plastique de première injection opposé à la deuxième moitié d'évidement d'injection. Si de la matière plastique est alors injectée dans la 35 deuxième moitié d'évidement d'injection, celle-ci s'écoulera aussi dans ces canaux vers le côté de matière plastique de première injection opposé à la deuxième moitié d'évidement d'injection, et entraînera une liaison par engagement positif, et par là fiable, des deux pièces de première et de deuxième injection. Après retrait de la pièce moulée finie hors de 5 l'outil, il ne restera plus qu'à ôter les carottes des deux injections. Pour que les deux moitiés d'outil soient forcément exactement positionnées l'une par rapport à l'autre lors de l'application, la moitié supérieure d'outil pourra 10 comporter des ouvertures de fixation menant vers la deuxième moitié d'outil, dans lesquelles sont insérés des goupilles de fixation correspondantes, disposées contre la moitié inférieure d'outil lors de l'application de la moitié supérieure d'outil sur la moitié inférieure 15 d'outil. Un exemple d'exécution de l'invention est illustré par les figures et sera décrit en détail ci-dessous. Les figures représentent : figure 1 une vue en perspective éclatée d'un outil, 20 d'un groupe de composants inséré et des éléments de deux injections ; figure 2 une vue en perspective d'un groupe de composants inséré encastré par injection. La figure 1 représente une moitié inférieure d'outil 25 1 comportant une moitié d'évidement d'injection inférieure 2 ainsi qu'une ouverture pour une coulisse 3 qui est issue du plan de séparation 4 de la moitié inférieure d'outil sans interruption. Une coulisse réversible 5 de même section que 30 l'ouverture pour coulisse 3 est insérable dans celle-ci et présente une première face frontale 6 et une deuxième face frontale 7 opposée à la première face frontale 6. En état d'insertion dans l'ouverture pour coulisse 3, la coulisse réversible 5 comble sensiblement la moitié 35 d'évidement d'injection inférieure 2. La première face frontale 6 présente en l'occurrence un contour de surface permettant à un groupe de composants inséré 8 d'être 4 précisément positionné pour introduction dans ce contour de surface. Le groupe de composants inséré 8 se compose d'un capteur, en particulier d'une puce Hall 9 dont les deux raccords 10 sont fixés par des douilles crimp 11 conductrices aux premières extrémités libres de deux câbles de connexion 12. Les câbles de connexion 12 pourvus d'isolations 15 à partir des douilles crimp 11 s'étendent d'abord parallèlement à intervalle l'un de l'autre, un condensateur 13 étant disposé dans cet intervalle. Les deux câbles de connexion 12 sont ensuite gainés par une isolation commune 14. Les extrémités des câbles de connexion 12 opposées à la puce Hamm rentrent dans un boîtier de fiche 16. La moitié inférieure d'outil 1 comporte des épaulements de guidage 17 dans une première zone de bordure sur son plan de séparation 4, dans lesquels les câbles de connexion 12 sont précisément insérés à la mise en place du groupe de composants insérés 8 dans le contour de surface de la première face frontale 6 de la coulisse réversible 5, la zone des câbles de connexion 12 pourvus de l'isolation 14 et du boîtier à fiche 16 s'étendant en dehors de la moitié inférieure d'outil 1. Après cette insertion du groupe de composants insérés 8 dans le contour de surface de la première face frontale 6 de la coulisse réversible 5 introduite dans l'ouverture pour coulisse 3, une moitié supérieure d'outil 18 est appliquée sur la moitié inférieure d'outil 1. Cette moitié supérieure d'outil 18 comporte une moitié d'évidement d'injection supérieure dirigée vers la moitié d'évidement d'injection inférieure 2 et recouvrant sensiblement celle-ci. Pour que la moitié inférieure d'outil 1 et la moitié supérieure d'outil 18 soient exactement alignées l'une sur l'autre, la moitié inférieure d'outil 1 comporte dans ses zones d'angle des goupilles de fixation 20 qui s'élèvent depuis le plan de séparation 4 et qui pénètrent dans des ouvertures de fixation 21 correspondantes de la moitié supérieure d'outil 18. Deux ouvertures pour coulisse de contour 22 sont en outre ménagées dans la moitié supérieure d'outil 18, s'étendant de l'extérieur vers la région de la moitié d'évidement d'injection inférieure 2 et dans lesquelles des coulisses de contour 23 sont insérables. Après application de la moitié supérieure d'outil 18 sur la moitié inférieure d'outil 1 et insertion complète des coulisses de contour 23 dans les ouvertures pour coulisse de contour 22, une injection de matière plastique dans la moitié d'évidement d'injection supérieure et un encastrement partiel par injection du groupe de composants inséré 8 sont exécutés par une première ouverture d'injection 24 de la moitié d'évidement d'injection supérieure 18. Les coulisses de contour 23 sont ensuite repoussées vers l'extérieur dans les ouvertures pour coulisse de contour 22, de manière à se retrouver en dehors de la moitié d'évidement d'injection supérieure. La coulisse réversible 5 est en outre retirée de l'ouverture pour coulisse 3, puis réinsérée dans l'ouverture pour coulisse 3, la coulisse réversible 5 étant alors introduite par sa deuxième face frontale 7. La moitié d'évidement d'injection inférieure 2 est donc ouverte. Par une deuxième ouverture d'injection 25 dans la zone de séparation entre la moitié supérieure d'outil 18 et la moitié inférieure d'outil 1, une injection de matière plastique est alors exécutée dans la moitié d'évidement d'injection inférieure 2 et de là aussi dans la zone où les coulisses de contour 23 se trouvaient précédemment. La pièce de première injection est en l'occurrence elle aussi partiellement encastrée sur le côté opposé à la moitié d'évidement d'injection inférieure 2, si bien qu'un assemblage par engagement positif est obtenu entre les éléments de première et de deuxième injection. Après retrait du composant injecté hors des moitiés d'outil 1 et 18, il ne restera plus qu'à ôter les deux carottes 26 et 27 pour obtenir le composant fini de la figure 2, soit un capteur Hall
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L'invention concerne un procédé d'encastrement d'un groupe de composants inséré (8), par injection de matière plastique selon lequel le groupe de composants inséré (8) est inséré dans un contour correspondant. La moitié supérieure d'un outil (18) est appliquée sur la moitié inférieure d'outil (1). La moitié supérieure d'outil (18) comporte une ou plusieurs ouvertures pour coulisse de contour (22), dans lesquelles des coulisses de contour (23) reposant contre la moitié supérieure d'outil (18) sont insérées en traversant: la première moitié d'évidement d'injection supérieure d'outil jusqu'à butée. La matière plastique est injectée dans la moitié d'évidement d'injection supérieure. Une coulisse réversible (5) est retirée et introduite dans l'ouverture de coulisse (3) laissant la moitié d'évidement d'injection inférieure (2) non comblée. Les coulisses de contour (23) sont retirées de la moitié d'évidement d'injection supérieure et de la matière plastique est injectée dans la moitié d'évidement d'injection inférieure (2).
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1. Procédé d'encastrement d'un groupe de composants inséré, par injection de matière plastique, ledit groupe de composants inséré étant inséré dans un évidement d'injection d'un outil et entouré de matière plastique injectée, caractérisé en ce que l'outil se compose d'une moitié supérieure d'outil (18) avec une moitié d'évidement d'injection supérieure et d'une moitié inférieure d'outil (1) avec une moitié d'évidement d'injection inférieure (2), la moitié d'évidement d'injection inférieure (2) comportant une ouverture pour une coulisse (3) menant de la moitié d'évidement d'injection inférieure (2) vers l'extérieur, et dans laquelle une coulisse réversible (5) est introduite par sa première face frontale (6) comblant à son niveau la moitié d'évidement d'injection inférieure, en ce que le groupe de composants inséré (8) est inséré dans un contour correspondant de la première face frontale (6) et la moitié supérieure d'outil (18) appliquée sur la moitié inférieure d'outil (1), en ce que la moitié supérieure d'outil (18) comporte une ou plusieurs ouvertures de coulisse de contour (22), dans lesquelles des coulisses de contour (23) reposant contre la moitié supérieure d'outil (18) ou contre la coulisse réversible (5) sont insérées en traversant la première moitié d'évidement d'injection supérieure jusqu'à butée, en ce que de la matière plastique est injectée dans la moitié d'évidement d'injection supérieure, en ce que la coulisse réversible (5) est retirée et introduite dans l'ouverture de coulisse (3), par sa deuxième face frontale (7) opposée à la première face frontale (6) laissant la moitié d'évidement d'injection inférieure (2) non comblée, en ce que la ou les coulisses de contour (23) sont retirées de la moitié d'évidement d'injection supérieure, et de la matière plastique est injectée dans la moitié d'évidement d'injection inférieure (2). 8 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la moitié supérieure d'outil (18) comporte des ouvertures de fixation (21) menant vers la moitié inférieure d'outil (1), dans lesquelles sont insérés des goupilles de fixation (20) correspondantes, disposées contre la moitié inférieure d'outil (1) lors de l'application de la moitié supérieure d'outil (18) sur la moitié inférieure d'outil (1).
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B
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B29
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B29C
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B29C 45
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B29C 45/14,B29C 45/26
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FR2889871
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DISPOSITIF D'ENREGISTREMENT D'EVENEMENTS DE CONSOMMATION DE FLUIDE, SYSTEME ET PROCEDE DE MESURE D'UNE CONSOMMATION DE FLUIDE ET PROGRAMME D'ORDINATEUR ASSOCIES.
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La présente invention concerne le domaine de la mesure des volumes de fluide consommés, par exemple la mesure de l'eau consommée dans les organes de robinetterie urbaine du type bouche d'arrosage, bouche de lavage ou encore poteau d'incendie. Les dispositifs de l'art antérieur permettant de mesurer la consommation de fluide sont par exemple ceux du type compteur mécanique ou débitmètre électromagnétique. Un compteur mécanique permet la mesure de la consommation d'eau à l'aide d'une ailette tournant dans le flux d'eau, le nombre de tours effectués par l'ailette indiquant la consommation d'eau. Un débitmètre électromagnétique comprend classiquement deux électrodes plongées dans le flux d'eau, une alimentation électrique, ainsi qu'une bobine électromagnétique alimentée par l'alimentation électrique et dont le bobinage est enroulé autour d'une partie du conduit d'eau, au voisinage des électrodes. Lorsque de l'eau s'écoule au sein du conduit, une tension représentative du débit est mesurée entre les électrodes. Les services ou entreprises dont l'activité comprend la gestion d'un réseau de distribution d'eau doivent répondre à une problématique de plus en plus accrue de suivi de la consommation des organes de robinetterie de leur réseau. Ce suivi doit leur permettre de détecter les fuites, les vols et abus éventuels, et in fine réduire la consommation d'eau dans une perspective à la fois économique et écologique. Ils ont donc un besoin d'équiper un maximum d'organes de robinetterie de leur réseau avec des dispositifs de mesure d'eau consommée qui doivent obéir à de fortes contraintes d'encombrement maximum. Or les dispositifs de l'art antérieur ne peuvent respecter certaines de ces contraintes. En effet, généralement les dispositifs du type compteur mécanique ont une forme cylindrique de plus de 15 cm de diamètre et les dispositifs du type débitmètre électromagnétique nécessitent une alimentation électrique importante non compatible avec l'utilisation d'une pile et par conséquent volumineux. Ces dispositifs ne peuvent donc trouver place dans la plupart des bouches d'arrosage urbain. La présente invention vise à proposer une solution pour mesurer la consommation d'eau dans les organes de robinetterie d'un réseau de distribution d'eau tout en permettant de satisfaire des contraintes d'encombrement accrues. A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention propose un dispositif pour l'enregistrement d'événements de consommation de fluide depuis une vanne d'écoulement de fluide comprenant un robinet pour l'ouverture et la fermeture de vanne, pour permettre le calcul d'une quantité de fluide écoulé par ladite vanne, comprenant: - un module de détection détectant la survenue de chaque événement parmi 10 une ouverture et une fermeture de la vanne; - un module d'horodatage d'événements; - une mémoire; - un module de gestion adapté pour stocker dans la mémoire chaque événement d'ouverture et chaque événement de fermeture en association avec des informations d'horodatage relatives audit événement fournies par le module d'horodatage. Un tel dispositif peut être réalisé simplement et occupe un format réduit compatible avec les contraintes d'encombrement indiquées. Avantageusement, le module de détection comprend au moins un capteur adapté pour détecter un mouvement d'ouverture ou de fermeture du robinet en fonction d'au moins un déplacement en rotation du robinet, le module de détection étant adapté pour détecter la survenue d'un événement parmi une ouverture et une fermeture de la vanne en fonction de la détection de mouvement effectuée par le capteur. Dans un mode de réalisation, le capteur est un interrupteur commutant en 25 fonction d'un champ extérieur magnétique qui lui est appliqué. De préférence, le dispositif comprend un aimant et des moyens de solidarisation de cet aimant sur le robinet de telle manière que, à chaque tour du robinet, le capteur subit une fermeture et une ouverture sous l'action de l'aimant. Avantageusement, le module de détection comprend un autre capteur, l'un et l'autre capteur étant adaptés pour détecter le passage d'un même repère à chaque tour du robinet et étant décalés de manière à pouvoir détecter ce passage l'un après l'autre, selon un ordre de succession qui diffère selon que le robinet est manoeuvré dans le sens d'une ouverture ou dans le sens d'une fermeture de la vanne. 2889871 3 De préférence, l'un et l'autre capteur sont des interrupteurs à lames souples. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend des moyens pour compter le nombre de tours effectués par le robinet selon le sens d'ouverture, respectivement de fermeture. Suivant un deuxième aspect, l'invention propose un système de mesure d'une consommation de fluide, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif tel que défini ci-dessus, ainsi qu'une unité de calcul adaptée pour calculer une quantité de fluide écoulée par ladite vanne, à partir de données provenant de ladite mémoire. Suivant un troisième aspect, l'invention propose un procédé de mesure d'une consommation de fluide, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - détection de plusieurs événements de type ouverture ou fermeture de vanne; - horodatage de chacun desdits événements; - pour chacun desdits événements, enregistrement des données d'horodatage et du type d'événement. Dans un mode de mise en uvre du procédé selon l'invention, on détecte un mouvement de type ouverture ou fermeture du robinet, et la détection de l'événement est effectuée en fonction d'au moins certains éléments parmi le type de mouvement de robinet détecté, le précédent événement détecté et un nombre de tours de robinet comptabilisé. Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend les étapes suivantes: - calcul de la durée entre chaque événement d'ouverture de vanne et l'événement suivant de fermeture de vanne enregistrés; et calcul de la consommation de fluide en multipliant la durée calculée par un 25 débit de sortie de la vanne. Suivant un quatrième aspect, l'invention propose un programme d'ordinateur à installer dans un ordinateur adapté pour être interfacé à un dispositif suivant le premier aspect de l'invention, comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes suivantes lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement de l'ordinateur: - lors d'une étape d'interfaçage avec le dispositif, récupération de données stockées dans la mémoire dudit dispositif relatives aux événements d'ouverture/fermeture de vanne et aux informations d'horodatage associées; - calcul de la durée entre chaque événement d'ouverture de vanne et l'événement suivant de fermeture de vanne enregistrés; - multiplication de la durée calculée par un débit de sortie de la vanne. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 représente dans une chaussée, un coffret hydraulique d'une bouche d'arrosage incorporant un système pour l'enregistrement d'événements de consommation d'eau dans un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 représente plus en détail le coffret hydraulique de la figure 1; - la figure 3 représente un schéma bloc d'un dispositif pour l'enregistrement d'événements de consommation d'eau dans un mode de réalisation de l'invention, ce dispositif étant relié à un ordinateur; - la figure 4 représente la bague aimantée 6 de la figure 2. Sur la figure 1 est représentée schématiquement une bouche d'arrosage 1 enterrée dans la chaussée. La bouche d'arrosage 1 comporte un coffret hydraulique 2 en métal recouvert d'un capot sous forme de trappe grillagée 3 affleurant la surface de la chaussée. La bouche est reliée par une canalisation t au réseau de distribution d'eau souterrain T. La bouche 1 est accessible depuis la surface de la chaussée. La trappe 3 est adaptée pour être soulevée et permettre l'accès à l'intérieur du coffret hydraulique 2 comme représenté en figure 2. Le coffret 2 de dimensions par exemple 20 cm x 30 cm x 10 cm, comporte généralement, raccordés à une vanne (non représentée) du réseau de distribution d'eau souterrain, une sortie d'eau 4 et un axe de manoeuvre ou robinet de la vanne, présentant ici un bouchon carré de manoeuvre 5. De façon standard, cette bouche d'arrosage 1 est utilisée de la façon suivante: un opérateur sur la chaussée retire la trappe grillagée 3, découvrant ainsi l'intérieur du coffret hydraulique 2. Puis il ouvre la vanne en fixant le carré de manoeuvre 5 à une clef de manoeuvre qui s'adapte sur le carré de manoeuvre. Il tourne la clef de manoeuvre, ce qui a pour effet de tourner le robinet et donc d'ouvrir la vanne. Quand la vanne s'ouvre, l'eau s'écoule par la sortie d'eau 4 depuis la canalisation t. Le débit est fonction du nombre de tours effectués par le carré de manoeuvre 5. Selon l'invention, on dispose en outre, dans le coffret hydraulique 2 de la bouche d'arrosage 1, un boîtier enregistreur de volume d'eau consommée 7. Le boîtier enregistreur 7 est fixé sur le fond du coffret 2 par exemple à l'aide d'une bande aimantée ou à double accroche, par exemple de type velcro. Dans le cas représenté, les dimensions du boîtier enregistreur 7 sont par exemple 100 mm x 50 mm x 25 mm. Comme représenté en figure 3, le boîtier enregistreur 7 comporte un module de détection 8, un module d'horodatage 9, un module de gestion 10, un module d'alimentation 11, une mémoire non-volatile 12 et un module d'interfaçage 13. Le module de détection 8 est adapté pour détecter chaque événement d'ouverture ou de fermeture de la vanne en fonction d'un déplacement en rotation du robinet 5. Le module de gestion 10 est adapté pour requérir auprès du module d'horodatage 9 des informations d'horodatage des événements détectés par le module 20 de détection 8. Le module d'horodatage 9 est adapté pour horodater des événements sur requête du module de gestion 10 et pour fournir ces informations à ce dernier. Dans le mode de réalisation considéré, l'horodatage est effectué sous la forme jour/mois/année/heure/minute/seconde. La mémoire 12 est adaptée pour stocker les informations d'horodatage relatives à chaque événement détecté, qui lui sont fournies par le module de gestion. Le module d'interfaçage 13 comprend une prise standard, par exemple un port USB ou un port série RS232, destinée au transfert de données vers une unité de calcul, tel qu'un ordinateur O, par l'intermédiaire d'un câble C. Le module d'alimentation 11 comporte des piles ou des batteries destinées à l'alimentation électrique des différents modules. Par exemple, dans le mode de réalisation considéré, il comporte 3 piles R6, AA de 1,5 V, ce qui permet une autonomie de 2 à 3 ans et l'enregistrement de plus de 2700 mouvements de la vanne. 2889871 6 Selon le mode de réalisation de l'invention considéré en référence aux figures, on dispose en outre, dans le coffret hydraulique 2 de la bouche d'arrosage 1, une bague 6. La bague 6 est une bague en caoutchouc moulée montée de façon solidaire sur l'axe de manoeuvre de la vanne, ici donc sur le bouchon carré de manoeuvre 5. Elle est représentée plus en détail en figure 4. La bague 6 comporte en outre un aimant 60, par exemple en Néodyme, noyé dans le caoutchouc. Cet aimant 60 est par exemple de forme cylindrique et il s'étend parallèlement à l'axe de rotation du bouchon 5. Lorsque le bouchon 5 effectue un tour, la bague 6 effectue également un tour. Dans le mode de réalisation de l'invention considéré, le module de détection comporte deux capteurs tout ou rien 15, 16 adaptés pour détecter chaque nouveau tour de la bague 6. Ces capteurs sont par exemple du type Interrupteurs à Lames souples ou ILS. De tels capteurs sont constitués d'un boîtier à l'intérieur duquel est placé un contact métallique souple sensible aux champs magnétiques. Lorsque le champ est dirigé sur la face sensible du capteur, le contact se ferme. Dans le mode de réalisation considéré, les deux capteurs sont dans un même plan perpendiculaire à l'axe de rotation du robinet, espacés l'un de l'autre d'environ 1,5 cm. Lorsque l'aimant 60 est dans la position de rotation autour de l'axe de rotation du carré de manoeuvre 5 la plus éloignée des capteurs, il se trouve à environ 10 cm de ce plan contenant les capteurs 15, 16. Le contact d'un capteur 15, 16 se ferme lorsque la distance entre l'aimant 60 est à une distance du capteur inférieure à 2,5 cm. L'aimant 60 remplit la fonction d'un repère qui est solidarisé à l'axe de la vanne au moyen de la bague 6 et dont le passage peut être détecté par les capteurs 15 et 16. Lors des tours effectués par la bague aimantée 6 au moment de la manoeuvre de la vanne par l'opérateur, la bague transmet un signal au boîtier enregistreur 7 qui l'analyse. Le fonctionnement du système comportant le boîtier enregistreur 7 et la bague 6 montée sur le carré de manoeuvre 5 est le suivant. Dans une étape préalable, on installe le boîtier enregistreur 7 à l'intérieur du coffret hydraulique 2 comme indiqué plus haut et on dispose la bague 6 autour du carré de manoeuvre 5. Avantageusement, on la dispose de sorte que lorsque le robinet 5 est fermé, l'aimant 60 soit à l'opposé des capteurs 15, 16. L'opérateur raccorde un tuyau à la sortie d'eau 4, adapte sa clef de manoeuvre au bouchon carré de manoeuvre 5 du robinet, puis fait se déplacer le robinet 5 en rotation, dans le cas considéré de la gauche vers la droite (cf. le sens de la flèche sur la figure 2), provoquant ainsi la mise en rotation de la bague 6 et donc le rapprochement de l'aimant 60 en direction des capteurs 15, 16. Lorsque l'aimant 60 rentre dans la zone de sensibilité du capteur 15, le contact du capteur 15 se ferme. Puis l'opérateur continuant à ouvrir le robinet, l'aimant 60 entre dans la zone de sensibilité du capteur 16 provoquant la fermeture du contact du capteur 16. L'opérateur poursuit la rotation du robinet 5 dans le même sens, éloignant alors progressivement l'aimant 60 des capteurs 15, 16. Lorsque l'aimant 60 est écarté de plus de 2,5 cm du capteur 15, le contact du capteur 15 s'ouvre à nouveau, puis lorsque l'aimant 60 est écarté de plus de 2,5 cm du capteur 16, le contact du capteur 16 s'ouvre à nouveau. Si l'opérateur fait tourner le robinet 5 de plusieurs tours, par exemple N tours, ces étapes se reproduisent N fois. Dès que la vanne est ouverte, l'eau s'écoule par la sortie d'eau 4. Lorsque l'opérateur n'a plus besoin d'eau, il procède à la fermeture de la vanne en actionnant le robinet de manoeuvre 5 à l'aide de sa clef de manoeuvre dans le sens opposé au sens de la flèche de la figure 2. Dans ce cas, lorsque le capteur rentre dans la zone de sensibilité du capteur 16, le contact du capteur 16 se ferme. Puis l'opérateur continuant à fermer le robinet, l'aimant 60 entre dans la zone de sensibilité du capteur 15 provoquant la fermeture du contact du capteur 15. L'opérateur poursuit la rotation du robinet 5 dans le même sens, éloignant alors progressivement l'aimant 60 des capteurs 15, 16. Lorsque l'aimant 60 est écarté de plus de 2,5 cm du capteur 16, le contact du capteur 15 s'ouvre à nouveau, puis lorsque l'aimant 60 est écarté de plus de 2,5 cm du capteur 16, le contact du capteur 15 s'ouvre à nouveau. Si l'opérateur fait tourner le robinet 5 de plusieurs tours, par exemple M tours, ces étapes se reproduisent M fois. Le module de détection 8 est adapté pour détecter chaque nouvelle fermeture du contact d'un capteur 15, 16. Il détermine ensuite en fonction de la chronologie de la fermeture détectée du contact du capteur 15 relativement à la fermeture détectée du contact du capteur 16 s'il s'agit d'un mouvement de robinet dans le sens de la fermeture ou au contraire d'un mouvement dans le sens de l'ouverture (si le contact du 2889871 8 capteur 15 se ferme avant le contact du capteur 16, il s'agit d'un mouvement d'ouverture, sinon, il s'agit d'un mouvement de fermeture). Il détermine également si ce mouvement correspond à un nouvel événement du type ouverture ou fermeture de vanne, ou non, de la façon indiquée ci-après. Si le mouvement venant d'être détecté est un mouvement d'ouverture de robinet et que le dernier événement déterminé est une fermeture de vanne, le module de détection 8 informe le module de gestion 10 qu'il a déterminé un nouvel événement de type ouverture de vanne et initialise un compteur de tours de robinet à 1. Si le mouvement venant d'être détecté est un mouvement d'ouverture de robinet et que le dernier événement détecté est une ouverture de vanne, le module de détection 8 incrémente le compteur de tours de 1 unité. Si le mouvement venant d'être détecté est un mouvement de fermeture de robinet et que le dernier événement détecté est une ouverture de vanne, le module de détection 8 décrémente le compteur de tours de robinet de 1 unité et si le compteur indique alors un nombre de tours égal à 0, le module de détection 8 informe le module de gestion 10 qu'il a détecté un nouvel événement de type fermeture de vanne. Ainsi un événement de type fermeture de vanne n'est détecté que lorsque le robinet est complètement fermé, tandis qu'un événement de type ouverture de vanne est détecté dès le premier tour d'ouverture du robinet. Puis suite à une requête du module de gestion 10, le module d'horodatage 9 délivre des informations d'horodatage d'un nouvel événement d'ouverture ou de fermeture de la vanne ainsi détecté par le module de détection 8, sous la forme jour/mois/année/heure/minute/seconde. Sous la supervision du module de gestion 10, ces informations d'horodatage sont stockées dans la mémoire avec un identifiant du type d'événement (ouverture ou fermeture) de la vanne. Les informations stockées en mémoire 12 comprennent donc les champs suivants pour chaque événement: - datation (jour/mois/année/heure/minute/seconde) d'un événement; - type d'événement ( ouverture de vanne ou fermeture de vanne ) ; Dans le mode de réalisation de l'invention, le boîtier enregistreur 7 est retiré régulièrement (par exemple une fois tous les 6 mois, ou une fois par an) du coffret hydraulique 2 dans lequel il est disposé pour être interfacés via le module d'interfaçage 2889871 9 13 avec un ordinateur O comprenant des moyens de traitement pour exécuter les instructions d'un programme d'ordinateur P. Ces instructions sont adaptées pour mettre en oeuvre les étapes suivantes. Lorsque l'interfaçage entre l'ordinateur O et le boîtier enregistreur 7 a lieu, les données mémorisées dans la mémoire 12 du boîtier enregistreur 7 sont transmises à destination de l'ordinateur. A partir des ces données, de nombreuses informations peuvent être obtenues, caractérisant la consommation d'eau associée à la bouche d'arrosage dont les données recueillies sont issues: le nombre d'opérations d'ouverture/fermeture de la vanne, la consommation globale sur la période d'enregistrement du boîtier enregistreur 7, les périodes de consommation afin de déterminer s'il s'agit d'un service normal ou abusif, les crêtes de consommation, la vérification de la cohérence des valeurs de rendement de réseau et ainsi la détection de fuites. Puis la consommation de la bouche d'arrosage dont proviennent ces données est calculée, en calculant la durée entre un événement d'ouverture de vanne et l'événement de fermeture de vanne qui suit, et en multipliant cette durée par un débit. Dans un mode de réalisation, le débit retenu pour ce calcul est le débit maximum correspondant à une ouverture maximum du robinet. Cette disposition est particulièrement bien adaptée lorsque les opérateurs sont tenus d'appliquer des consignes strictes relatives à une ouverture maximum systématique de la vanne. Dans un autre mode de réalisation permettant un calcul plus fin, on procède en outre à l'horodatage de chaque nouveau tour effectué par le robinet 5 dans un mouvement d'ouverture ou de fermeture et on enregistre dans la mémoire 12, en outre, ces informations d'horodatage supplémentaires ainsi que le nombre de tours de robinet comptabilisé par le compteur lors de la détection de ce nouveau tour. Et on transmet ensuite ces données supplémentaires à l'ordinateur, le calcul du volume d'eau consommé étant effectué en fonction en outre des débits de la vanne correspondant à des nombres de tours de robinet respectifs. Avantageusement, le boîtier enregistreur 7 est étanche à l'immersion et peut être utilisé à des températures comprises entre 20 C et + 50 C. La prise permettant l'interfaçage avec un ordinateur est par exemple dotée d'un bouchon étanche escamotable. Dans un mode de réalisation, les données transmises par le boîtier enregistreur 7 à destination de l'ordinateur lors de l'interfaçage indiquent en outre, le niveau des piles. Cette disposition permet de planifier le renouvellement des piles du boîtier. Par ailleurs, dans un mode de réalisation, le module de gestion 10 du boîtier 7 est adapté pour interroger régulièrement le module d'alimentation 11 et pour, lorsque le niveau des piles est inférieur à un seuil déterminé, bloquer les enregistrements d'événements. Cette disposition permet d'éviter l'enregistrement de données erronées du fait d'un problème d'alimentation. Dans un mode de mise en oeuvre, le module d'interfaçage 13 est une liaison sans câble, un module d'émission/réception par ondes radio, par exemple de type WIFI, IR, blue tooth. Dans ce cas, il suffit qu'une personne chargée du relevé des enregistrements passe dans la zone de couverture radio de ce module d'émission/réception 13 pour recueillir les données. Il n'est plus besoin de manipuler le boîtier en-dehors des opérations de remplacement des piles. Un système d'enregistrement selon l'invention peut s'adapter à tout type d'organe de robinetterie, par exemple bouche d'arrosage, poteau d'incendie etc, en adaptant la forme du moule de la bague aimantée à la forme du robinet d'ouverture de la vanne. Le faible encombrement du système d'enregistrement selon l'invention lui permet de s'intégrer dans la plupart des organes de robinetterie urbaine sans que les capots de ces organes ne restent ouverts, évitant ainsi les dangers liés à la circulation des piétons ou des véhicules autour de capots ouverts. Le boîtier enregistreur est d'une manipulation très aisée; il peut être mis en place et retiré très rapidement
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Dispositif (7) d'enregistrement d'événements de consommation de fluide depuis une vanne d'écoulement de fluide comprenant un robinet pour l'ouverture et la fermeture de vanne, pour permettre le calcul d'une quantité de fluide écoulé par ladite vanne, comprenant :- un module (8) de détection détectant la survenue de chaque événement parmi une ouverture et une fermeture de la vanne ;- un module (9) d'horodatage d'événements ;- une mémoire (12) ;- un module (10) de gestion adapté pour stocker dans la mémoire chaque événement d'ouverture et chaque événement de fermeture détecté en association avec des informations d'horodatage relatives audit événement fournies par le module d'horodatage.
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1. Dispositif (7) d'enregistrement d'événements de consommation de fluide depuis une vanne d'écoulement de fluide comprenant un robinet (5) pour l'ouverture et la fermeture de vanne, pour permettre le calcul d'une quantité de fluide écoulé par ladite vanne, comprenant: un module (8) de détection détectant chaque événement parmi une ouverture et une fermeture de la vanne; un module (9) d'horodatage d'événements; - une mémoire (12) ; un module (10) de gestion adapté pour stocker dans la mémoire chaque événement d'ouverture et chaque événement de fermeture détecté en association avec des informations d'horodatage relatives audit événement fournies par le module d'horodatage. 2. Dispositif (7) selon la 1, dans lequel le module (8) de détection comprend au moins un capteur (15, 16) adapté pour détecter un mouvement d'ouverture ou de fermeture du robinet (5) en fonction d'au moins un déplacement en rotation du robinet, le module de détection étant adapté pour détecter un événement parmi une ouverture et une fermeture de la vanne en fonction au moins de la détection de mouvement effectuée par le capteur. 3. Dispositif (7) selon la 2, dans lequel ledit capteur (15, 16) est un interrupteur commutant en fonction d'un champ extérieur magnétique qui lui est appliqué. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend un aimant (60) et des moyens (6) de solidarisation de cet aimant sur le robinet (5), de telle manière que, à chaque tour du robinet, le capteur (15, 16) subit une fermeture et une ouverture sous l'action de l'aimant (60). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le module de détection (8) comprend un autre capteur (15, 16), l'un et l'autre capteur (15, 16) étant adaptés pour détecter le passage d'un même repère (60) à chaque tour du robinet (5) et étant décalés de manière à pouvoir détecter ce passage l'un après l'autre, selon un ordre de succession qui diffère selon que le robinet (5) est manoeuvré dans le sens d'une ouverture ou dans le sens d'une fermeture de la vanne. 6. Dispositif (7) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant des moyens pour compter le nombre de tours effectués par le robinet selon le sens d'ouverture, respectivement de fermeture. 7. Système de mesure d'une consommation de fluide, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (7) selon l'une quelconque des précédentes, ainsi qu'une unité de calcul (0) adaptée pour calculer une quantité de fluide écoulée par ladite vanne, à partir de données provenant de ladite mémoire (12). 8. Procédé de mesure d'une consommation de fluide, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: détection de plusieurs événements de type ouverture ou fermeture de vanne; horodatage de chacun desdits événements; - pour chacun desdits évènements, enregistrement des données d'horodatage et du type d'événement. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte une etape dans laquelle on détecte un mouvement de type ouverture ou fermeture du robinet (5), et 2889871 13 la détection de l'événement est effectuée en fonction d'au moins certains éléments parmi le type de mouvement de robinet détecté, le précédent événement détecté et un nombre de tours de robinet comptabilisé. 10. Procédé selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - calcul de la durée entre chaque événement d'ouverture de vanne et l'événement suivant de fermeture de vanne enregistrés; - calcul de la consommation de fluide en multipliant la durée calculée par un débit de sortie de la vanne. 11. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce qu'un dispositif (7) selon l'une quelconque des 1 à 6 effectue au moins certaines desdites étapes. 12. Programme d'ordinateur à installer dans un ordinateur (0) adapté pour être interfacé à un dispositif (7) selon l'une des 1 à 6, comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes suivantes lors de son exécution par des moyens de traitement de l'ordinateur: - lors d'une étape d'interfaçage avec ledit dispositif, récupération de données stockées dans la mémoire (12) dudit dispositif relatives aux événements d'ouverture/fermeture de vanne et aux informations d'horodatage associées; calcul de la durée entre chaque événement d'ouverture de vanne et 25 l'événement suivant de fermeture de vanne enregistrés; multiplication de la durée calculée par un débit de sortie de la vanne.
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G
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G01
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G01F
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G01F 15
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G01F 15/06
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FR2895045
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A3
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DISPOSITIF D'EMBRAYAGE POUR MOTO
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(a) Champ de !'invention La presente invention concerne un dispositif d'embrayage. Plus 5 particulierement, la presente invention concerne un dispositif d'embrayage pour moto. (b) Description de !'art anterieur Les motos a transmission variable continuent d'etre populaires de nos jours. Un embrayage pour un dispositif a transmission variable 10 classique comporte trois. masses centrifuges qui sont couplees ensemble par I'intermediaire de trois ressorts. Quand les masses centrifuges se deplacent sous I'action de la force centrifuge, les ressorts se detendent et puis reviennent dans leur position originale, changeant de ce fait la vitesse et le couple de la moto. Cependant, I'embrayage 15 est une telle structure isolee, que ('embrayage doit etre totalement demonte pour le remplacer en cas d'usure ou de rupture d'un ou plusieurs ressorts, entraInant un entretien difficile. De plus, un ouvrier ne pourrait pas directement proceder au reglage des ressorts detendus (ce relachement se produit souvent apres une periode d'utilisation) sans 20 demonter ('embrayage, alors qu'il n'y a aucune echelle ou reference 2895045 2- pour un tel reglage. En d'autres termes, I'ouvrier dolt ajuster les ressorts sur la base de son experience personnelle, mais de tels reglages ne sont pas satisfaisants et ne permettent pas a la moto de retrouver sa vitesse et son couple d'origine. De plus, I'embrayage conventionnel se deforme et est sujet a des defauts de fonctionnement apres un certain temps, parce que I'embrayage n'est pas assez robuste pour resister au changement de couple pendant le mouvement centrifuge des masses centrifuges tors des changements de vitesse et de couple de la moto. SOMMAIRE DE L'INVENTION Un dispositif d'embrayage pour moto selon la presente invention comporte un corps, au moins deux masses centrifuges pivotantes montes d'un cote du corps, et au moins deux ressorts. Chaque masse centrifuge comporte un plateau d'embrayage sur une face peripherique externe. Chaque masse centrifuge comporte entre autre un orifice transversal s'etendant du cote interieur au cote peripherique externe. Un ressort de fixation est monte dans I'espace transversal de chaque masse centrifuge et comporte un trou a visa une de ses extremites. Une vis de reglage est montee dans chaque element de fixation du ressort. Chaque ressort comporte une premiere extremite attachee a une masse centrifuge associee et une autre extremite attachee a la premiere extremite de ('element de fixation du ressort d'une autre masse centrifuge. Chaque element de fixation de ressort se deplace le long d'une direction longitudinale d'un orifice transversal associe quand une vis de reglage associee est tournee, ajustant de ce fait la tension du ressort associe. De preference, chaque element de fixation du ressort comporte une graduation sur une peripherie externe, et le corps comporte une pluralite d'ouvertures respectivement alignees avec la graduation de ('element de fixation du ressort. Ceci permet a I'utilisateur d'ajuster avec precision la tension des ressorts. De preference, chaque ouverture du corps se prolonge le long d'une direction longitudinale d'un ressort associe pour permettre I'enlevement 15 et le remplacement du ressort associe par cette ouverture. De preference, ['orifice transversal de chaque masse centrifuge comporte un contrefort, et chaque vis de reglage comporte une tete elargie qui s'appuie contre le contrefort de ('orifice transversal d'une masse centrifuge. 20 De preference, un anneau de fixation est fixe de I'autre cote du corps pour ameliorer la resistance du corps. D'autres objectifs, avantages, et nouveaux dispositifs de ('invention deviendront plus evidents a la lecture de la description detaillee et des schemas qui I'accompagnent. COURTE DESCRIPTION DES SCHEMAS Fig. 1 represente une vue en perspective d'un dispositif d'embrayage pour moto selon la presente invention. Fig. 2 represente une vue en perspective eclatee du dispositif d'embrayage de la presente invention. Fig. 3 represente une vue en coupe selon la ligne A-A de la Fig. 1 et Fig. 4 est une vue en coupe semblable a celle de la Fig. 3, illustrant le reglage du dispositif d'embrayage. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE En reference a la Fig. 1, un dispositif d'embrayage pour moto selon la presente invention comporte un corps 1 et au moins deux masses centrifuges 11 (trois dans cette realisation) montees sur pivot d'un cote du corps 1. Un plateau d'embrayage 12 est monte sur une face peripherique externe de chaque masse centrifuge 11. De plus, un ressort 13 est monte sur un cote interieur de chaque masse centrifuge 11. -5 Chaque masse centrifuge 11 comporte un orifice transversal 111 s'etendant du cote interieur depuis la face peripherique. Chaque masse centrifuge 11 est dotee a une extremite d'une partie d'accrochage 15 a laquelle une extremite du ressort 13 est attachee. Un axe de pivotement 161 est monte dans un orifice 16 a I'extremite de chaque masse centrifuge 11 et comporte un trou a vis 162. Le corps 1 est perce d'une pluralite de trou 17 alignes avec Ies trous a vis 162 des axes 161 des masses centrifuges 11, avec une vis 18 passant a travers chaque trou 17 et engage dans trou a vis 162. Ainsi, les axes 161 sont fixes sur le corps 1, et les masses centrifuges 11 pivotent sur leurs axes 161 respectifs. Le dispositif d'embrayage comporte de plus une unite de reglage 2 monte dans I'orifice transversal 111 de chaque masse centrifuge 11. Chaque unite de reglage 2 comporte un element de fixation du ressort 21 et une vis de reglage 22. Une extremite de ('element de fixation du ressort 21 est attachee a I'autre extremite d'un ressort associe 13, et un trou a vis 211 est menage a I'autre extremite de I'element de fixation du ressort 21. La vis de reglage 22 est montee dans le trou a vis 211 de I'element de fixation du ressort 21 tels que la rotation de la vis de reglage 22 entraine ('element de fixation du ressort 21 a se deplacer le 2895045 6- long d'une direction longitudinale dans le trou transversal 111 de la masse centrifuge 11. L'element de fixation du ressort 21 comporte une graduation 212 sur la peripherie externe afin de fournir a un ouvrier une indication precise de ('amplitude du reglage de chaque ressort 13. Le 5 corps 1 comporte une pluralite d'ouvertures 112 alignees avec les graduations 212 de ('element de fixation du ressort 21. En reference aux Figs. 3 et 4, en cas de relachement d'un des ressorts 13 apres une periode d'utilisation et si des reglages sont necessaires, un outil T (tel qu'une clef a six pans) peut titre utilisee pour 10 tourner la vis de. reglage 22 sur la masse centrifuge associee 11. Comme mentionne ci-dessus, ('element de fixation du ressort associe 21 se deplace le long de la direction longitudinale du trou transversal 111 de la masse centrifuge associee 11 quand la vis de reglage 22 est tournee, ajustant de ce fait la tension du ressort 13, parce qu'une 15 extremite de ('element de fixation du ressort 21 est attachee a I'autre extremite du ressort associe 13. La graduation 212 sur ('element de fixation du ressort associe 21 fournit une indication de la valeur du reglage de sorte qu'un ouvrier peut assurer un reglage precis du ressort 13 a la tension sollicitee. Et I'ouverture associee 112 du corps 1 permet 20 a un ouvrier de voire la graduation 212 et obtenir ainsi un reglage 2895045 -7 precis. De preference, chaque ouverture Ill du corps 11 se prolonge le long d'une direction longitudinale du ressort associe 13 pour permettre I'enlevement et le remplacement du ressort associe 13 par I'intermediaire de I'ouverture 111. Ainsi, au cas ou un ressort 13 est 5 casse, I'ouverture associee 112 du corps 1 permet a I'ouvrier de poursuivre le remplacement d'un nouveau ressort sans avoir besoin de demonter tout le dispositif d'embrayage. Ceci simplifie efficacement le remplacement et raccourcit le temps de remplacement. En reference aux Figs. 1 et 2, le corps 1 peut de plus comporter un 10 anneau de fixation 19 qui comporte une pluralite de trous de fixation 191 alignes avec les trous de vis 162 des axes 161, avec une vis 192 passant a travers chaque trou de fixation 191 et le trou de vis 162 de I'axe associe 161 pour fixer de ce fait I'anneau de fixation 19 a I'axe 161 et au corps 1. La robustesse du corps 1 est ainsi amelioree, ce qui est 15 avantageux pour resister a un plus grand couple tors du fonctionnement de I'embrayage. De preference, chaque vis de reglage 22 comporte une tete elargie 22a qui aboute contre un element du contrefort du trou transversal 111 de la masse centrifuge associee 11. Ainsi, quand la vis de reglage 22 20 est tournee par I'outil T, la vis de reglage 22 tourne librement sans
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Un dispositif d'embrayage moto inclut un corps 1, au moins deux masses centrifuges 11 montées en pivot d'un côté du corps et au moins deux ressorts 13. Chaque masse centrifuge comprend un trou transversal. Un élément de fixation du ressort 21 est monté dans le trou transversal de chaque masse centrifuge. Une vis de réglage 22 est montée dans chaque élément de fixation du ressort 21. Chaque ressort 13 inclut une première extrémité attachée à une masse centrifuge associée et une deuxième extrémité attachée à la première extrémité de l'élément de fixation du ressort 21 sur une autre masse centrifuge. La vis de réglage permet d'ajuster la tension du ressort associé.
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1. Un dispositif d'embrayage pour moto, comportant : un corps 1 comportant, d'un cote, au moins deux masses centrifuges 11 sur pivot monte sur un cote du corps, chacune des deux masses centrifuges comportent un plateau d'embrayage 12 sur une face peripherique externe, un orifice transversal 111 s'etendant du cote interieur a travers la face peripherique externe dans lequel un element 21 de fixation d'un ressort monte dans ('orifice transversal 111 de chacune des deux masses centrifuges comporte deux extremites dont une des extremite est pourvue d'un trou a vis 211, une vis de reglage 22 etant montee dans chacun des element de fixation du ressort 21 ; et au moins deux ressorts 13, chacun comportant une premiere extremite, attachee a au moins une des deux masses centrifuges, et une deuxieme extremite attachee a la premiere extremite de ('element de fixation du ressort 21 sur une autre des deux masses centrifuges ; chaque element de fixation du ressort 21 se deplacant le long d'une direction longitudinale d'un des orifices transversaux 111 -10-2895045 quand une des vis de reglage associees 22 est tournee, ajustant de ce fait la tension dudit ressort. 2. Le dispositif d'embrayage selon la 1, dans lequel chacun desdits element de fixation du ressort 21 comporte une 5 graduation 212 sur une peripherie externe, et oia le corps 1 comporte une pluralite d'ouvertures 112 respectivement alignees avec Ies graduations 212 des elements de fixation du ressort. 3. Le dispositif d'embrayage selon la 2, dans lequel chacune desdites ouvertures du corps 112 se prolonge le long d'une 10 direction longitudinale du ressort associe pour permettre I'enlevement et le remplacement du ressort par I'intermediaire de ladite ouverture 112. 4. Le dispositif d'embrayage selon la 1, dans lequel I'orifice transversal 111 de chacune des deux masses centrifuges 15 comporte un element de contrefort et chacune des vis de reglage 22 comporte une tete elargie 22a qui aboutit contre le contrefort de ('orifice transversal associe des deux masses centrifuges. 5. Le dispositif d'embrayage selon la 1, dans lequel it est prevu en outre un anneau de fixation 19 fixe sur un autre cote du 20 corps.
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F
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F16
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SYSTEME DE CONTROLE DE LA TEMPERATURE DANS UN LOCAL, A L'AIDE D'UN RADIATEUR, NOTAMMENT ELECTRIQUE.
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L'invention concerne un système de contrôle de la température ambiante dans un local, à l'aide d'un radiateur, notamment électrique, du type comprenant un dispositif de commande du radiateur, susceptible d'être monté sur celui-ci à un endroit, tel qu'un endroit au bas du radiateur, et comportant une sonde de la température ambiante, un dispositif de réglage d'une température de consigne et des moyens de comparaison de la température mesurée à la température de consigne et d'établissement d'un signal de commande du radiateur en fonction du résultat de la comparaison. Dans les systèmes de contrôle de ce type, qui sont connus, le dispositif de réglage de la température de consigne, tel qu'un bouton, une molette ou analogue, est monté sur un boîtier enfermant le dispositif de commande et disposé, en général, en bas du radiateur au ras du sol, ce qui présente l'inconvénient que l'organe de réglage est d'accès difficile. L'invention a pour but de proposer un système tel que défini plus haut, qui pallie cet inconvénient. Pour atteindre ce but, le système selon l'invention est caractérisé en ce que le dispositif de réglage de la température de consigne est déporté à un endroit d'accès aisé et en ce que le dispositif de réglage et le dispositif de commande sont interconnectés par des moyens de transmission sans fil des données représentatives de la température de consigne. Selon une caractéristique de l'invention, le système est caractérisé en ce que le dispositif de réglage déporté comporte un organe de réglage de la température de consigne et un émetteur destiné à émettre des données relatives à la position de l'organe de réglage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le système est caractérisé en ce que l'émetteur est adapté pour émettre des signaux de données représentatives de la température de consigne à des intervalles réguliers, choisis de façon à assurer un contrôle approximativement régulier. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le système est caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte un récepteur des signaux en provenance du dispositif de réglage de la température de consigne, dont la sortie est reliée à une entrée d'un dispositif de comparaison de la valeur de température de consigne à une valeur de température ambiante et qui est destinée à produire un signal de commande du radiateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le système est caractérisé en ce qu'il comprend un organe tel qu'un interrupteur interposé entre une source d'énergie électrique et la sortie de commande et commandé par le dispositif électronique. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un système de contrôle de la température d'un local, selon 25 l'invention, et - la figure 2 est un schéma-bloc représentant schématiquement les différents éléments du système selon la figure 1. Comme on le voit sur la figure 1, le système de contrôle de la température d'un local, selon l'invention, à l'aide d'un radiateur 1, notamment électrique, installé dans ce local, comprend un agencement de commande du pouvoir de chauffage du radiateur, désigné par la référence générale 2. Cet agencement comporte un boîtier 3 qui est monté sur le radiateur 1, au bas de celui-ci, au ras du sol, et enferme un dispositif thermostat destiné à engendrer des signaux de commande du radiateur par comparaison de la température mesurée à une température de consigne, et un dispositif 4 de réglage de la température de consigne, qui est déporté et placé à un endroit d'accès aisé, par exemple sur un mur indiqué en 5. Le dispositif déporté 4 et le boîtier 3 d'établissement des signaux de commande sont interconnectés par des moyens de transmission de données sans fil symbolisés en 6. Cette liaison pourrait être une liaison de radiofréquence HF ou du type à faisceau infrarouge ou analogue. Comme on le voit sur la figure 2, le boîtier 3 comporte plus précisément un récepteur 8 des signaux transmis sans fil par la liaison 6, par le dispositif de réglage de la température de consigne 4, une sonde embarquée 8 de mesure de la température ambiante, un dispositif 10 de comparaison des valeurs de température de consigne et de température ambiante et d'établissement d'un signal de commande de chauffe du radiateur. Le dispositif 10 comporte à cette fin une entrée il reliée au récepteur 8, une entrée 12 reliée à la sonde embarquée 9 et une sortie 13 reliée, dans l'exemple représenté, à un interrupteur 15 interposé entre la source d'alimentation en énergie électrique 16, telle qu'une prise du secteur, et la sortie de commande 17 du boîtier qui est reliée au dispositif de chauffe du radiateur. Le dispositif déporté 4 comporte un organe 19 de réglage de la température de consigne, tel qu'un bouton, une molette ou tout autre afficheur, et un émetteur 20 des données de consigne représentatives à la position de l'organe 19. Il est à noter que, après chaque actionnement de l'organe de réglage de température de consigne 19, cette information de consigne est constamment disponible dans le dispositif 14 car elle réside dans la position de cet organe. L'information de la température de consigne est transmise à des intervalles réguliers, par exemple toutes 2891635 4 les cinq minutes, au récepteur 8 du thermostat enfermé dans le boîtier 3. Par conséquent le dispositif comparateur et générateur du signal de commande, dispose régulièrement de l'information de consigne, ce qui assure un contrôle permanent de la température ambiante, sans que le thermostat doive être équipé d'une mémoire de consigne spécifique. L'envoi à des intervalles réguliers permet d'arrêter le radiateur à l'intérieur des intervalles. Le radiateur produit alors des signaux aux instants de réception, qui modulent le rapport cyclique de l'interrupteur. En l'absence du signal de consigne pendant un temps prédéterminé, le radiateur est placé en arrêt. Par conséquent, le dispositif thermostat peut être un thermostat standard auquel on a associé un récepteur 8 des signaux sans fil. Ainsi la transmission à intervalle régulier par le dispositif déporté 4 d'un signal représentatif de la température de consigne remplace la liaison filaire à l'intérieur des boîtiers de commande standards, qui interconnectent l'organe de réglage de température de consigne au dispositif de comparaison et d'établissement des signaux de commande du radiateur. Il ressort de la description qui vient d'être faite et des figures, qu'en déportant le dispositif de réglage de la température de consigne et en assurant l'envoi des signaux de consigne, à des intervalles réguliers, au dispositif thermostat prévu sur le radiateur, le but de l'invention est parfaitement atteint, qui consiste à placer le dispositif de réglage dans une zone pratique d'accès et à bonne hauteur dans le local dont la température doit être contrôlée tout en conservant une structure simple de moyens utilisés qui peuvent être des moyens standards. Il suffit, par rapport aux systèmes connus, de placer un récepteur des signaux sans fil dans le dispositif thermostat et de prévoir dans le dispositif déporté un émetteur qui pourrait supporter le dispositif de réglage de la température de consigne. 2891635 5
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L'invention concerne un système de contrôle de la température ambiante dans un local, à l'aide d'un radiateur.Le système est du type comprenant un dispositif (3) de commande du radiateur, susceptible d'être monté sur celui-ci à un endroit tel qu'au bas du radiateur et comportant une sonde (9) de la température ambiante, un dispositif (4) de réglage d'une température de consigne et un dispositif (10) de comparaison de la température mesurée à la température de consigne et d'établissement d'un signal de commande du radiateur en fonction du résultat de la comparaison. Le système est caractérisé en ce que le dispositif (4) de réglage de la température de consigne est déporté à un endroit d'accès aisé et en ce que les dispositifs de réglage (4) et de commande (3) sont interconnectés par des moyens de transmission sans fil (6) des données représentatives de la température de consigne.L'invention est utilisable pour des radiateurs, notamment électriques.
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1. Système de contrôle de la température ambiante dans un local, à l'aide d'un radiateur, notamment électrique, du type comprenant un dispositif de commande du radiateur, susceptible d'être monté sur celui-ci à un endroit tel qu'au bas du radiateur et comportant une sonde de la température ambiante, un dispositif de réglage d'une température de consigne et un dispositif de comparaison de la température mesurée à la température de consigne et d'établissement d'un signal de commande du radiateur en fonction du résultat de la comparaison, caractérisé en ce que le dispositif (4) de réglage de la température de consigne est déporté à un endroit d'accès aisé et en ce que les dispositifs de réglage (4) et de commande (3) sont interconnectés par des moyens de transmission sans fil (6) des données représentatives de la température de consigne. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de réglage déporté (4) comporte un organe (19) de réglage de la température de consigne et un émetteur (20) destiné à émettre des données relatives à la position de l'organe de réglage (19). 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que l'émetteur (20) est adapté pour émettre des signaux de données représentatives de la température de consigne à des intervalles avantageusement réguliers, choisis de façon à assurer un contrôle approximativement régulier. 4. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de commande (3) comporte un récepteur (8) des signaux en provenance du dispositif de réglage (4) de la température de consigne, dont la sortie est reliée à une entrée (11) d'un dispositif (10) de comparaison de la valeur de température de consigne à une valeur de température 2891635 6 ambiante et qui est destinée à produire un signal de commande du radiateur. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un organe tel qu'un interrupteur (15) interposé entre une source d'énergie électrique (16) et la sortie de commande (17) et commandé par le dispositif électronique (3).
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G,H
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G05,G08,H05
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G05D,G08C,H05B
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G05D 23,G08C 17,H05B 1
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G05D 23/19,G08C 17/00,H05B 1/00
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FR2901258
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A1
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SAC POUR MATIERES EN VRAC AVEC ELEMENTS DE RECEPTION DE CHARIOT A FOURCHE ET ELEMENTS POUR CELUI-CI.
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La présente invention concerne les sacs pour matières en vrac du type couramment utilisés pour transporter des biens en vrac d'un endroit à l'autre, et dans lesquels les sacs pour matières en vrac remplis sont souvent emballés dans des conteneurs d'expédition ou des véhicules fermés de transport routier ou ferroviaire (ici collectivement dénommés conteneurs de transport). Les sacs pour matières en vrac que la présente invention concerne comprennent ceux qui sont dénommés grands récipients pour vrac souples et souvent dits GRVS . Plus particulièrement, l'invention concerne les sacs pour matières en vrac qui comportent une paire d'éléments tubulaires de réception de fourches de chariot à fourche dans la zone du fond de ceux-ci, au moyen desquels le sac pour matières en vrac peut être déplacé et manipulé en utilisant un chariot élévateur à fourche. Les sacs pour matières en vrac connaissent un succès croissant pour ce qui est du transport de biens allant des minerais et minéraux miniers de forme granulaire ou en blocs aux petits emballages de divers petits produits, en passant par les produits agricoles, chimiques, et les petits composants matériels. La Demande de Brevet internationale WO-A-2004/071874 présente les avantages de l'apport d'éléments tubulaires de réception de fourches de chariot à fourche au fond d'un sac pour matières en vrac afin de permettre au sac rempli d'être manipulé en 2 utilisant un chariot élévateur à fourche. Cette publication présente également diverses propositions et elle décrit elle-même une construction d'élément tubulaire qui est particulièrement efficace, surtout en ce qui concerne la résistance au poids des éléments tubulaires qui doivent supporter au moins une partie du poids du contenu du sac pour matières en vrac au niveau des extrémités latérales. Au cours de la construction décrite dans cette Demande de Brevet WO-A-2004/071874, une conception particulièrement efficace des éléments tubulaires a été développée. Un objet de la présente invention est de proposer un sac pour matières en vrac et, en particulier, une construction alternative des éléments tubulaires de réception de fourche pour celui-ci. Selon un aspect de la présente invention, il est proposé un sac pour matières en vrac comportant des parois latérales flexibles, une paroi de fond configurée pour définir, avec les parois latérales, une forme de sac sensiblement rectangulaire, ainsi qu'une paire de formations de manchons flexibles latéralement espacées qui sont associées à la paroi de fond et dont chacune reçoit en coopération un élément tubulaire rigide ayant une configuration de coupe transversale sensiblement rectangulaire adapté pour recevoir, à l'usage, une fourche d'un chariot élévateur à fourche, le sac pour matières en vrac comprenant chaque élément tubulaire composé de deux composants allongés en forme de canaux sensiblement horizontaux en utilisation comportant chacun une paire de brides latérales 3 opposées et une âme centrale reliant les brides latérales et dans lequel un composant en forme de canal est inversé par rapport à l'autre et s'adapte dans celui-ci, pour définir ledit élément tubulaire qui présente une paire de parois latérales opposées composites consistant chacune en deux brides latérales en chevauchement. D'autres caractéristiques de cet aspect de l'invention peuvent prévoir que : - les brides latérales des composants en forme de canaux comportent chacune une série de nervures ou âmes de renforcement s'étendant sur toute la hauteur du canal depuis l'âme centrale jusqu'aux bords libres des brides de celui-ci ; - chaque composant en forme de canal est fait d'un matériau en feuille découpé et plié qui consiste de préférence en deux parois parallèles espacées reliées par un noyau intermédiaire qui définit une série de nervures parallèles ou d'âmes de renforcement - l'âme intermédiaire comprend une série d'âmes parallèles d'un matériau formant une seule pièce avec les deux parois latérales espacées et qui sont commodément formées par extrusion d'une matière plastique adaptée, typiquement d'une matière appropriée de polypropylène ou de polyéthylène, ou bien, en variante, que - l'âme intermédiaire est définie par une ou plusieurs couches ondulées reliées aux deux parois latérales espacées ; -les coins de chaque canal sont définis par des plis généralement perpendiculaires dans le matériau en 4 feuille dans lequel les plis s'étendent à angle droit par rapport à la série de nervures parallèles ou d'âmes de renforcement et, dans le cas où la feuille est en matière plastique, que les plis sont optionnellement formés en ramollissant à chaud le matériau le long des lignes des plis et en lui permettant de refroidir dans la condition pliée, ou par déformation mécanique le long des lignes pliées, et qu'une extrémité de chaque élément tubulaire a des formations d'un seul tenant de brides de protection formées par des plis dans le matériau, perpendiculaires à la longueur de l'élément tubulaire rigide. Une caractéristique particulière de cet aspect de l'invention est le fait que les brides en chevauchement des deux composants inversés en forme de canaux sont fixées l'une à l'autre, soit provisoirement soit de manière permanente, par n'importe quel moyen adapté tel qu'un adhésif, par collage au solvant ou, dans des circonstances appropriées, par soudage thermique des brides l'une à l'autre en une pluralité d'endroits prédéterminés, typiquement en une pluralité de points dispersés sur la zone de chevauchement des brides. Selon un second aspect de l'invention, il est proposé un élément tubulaire généralement rigide pour un sac pour matières en vrac généralement tel que défini ci-dessus, l'élément tubulaire étant composé de deux composants allongés en forme de canaux fonctionnellement sensiblement horizontaux dont chacun comporte une paire de brides latérales opposées ainsi qu'une âme centrale reliant les brides latérales, et dans lequel un composant en forme de canal est inversé par rapport à l'autre et s'adapte dans celuici pour définir ledit élément tubulaire qui comporte une paire de parois latérales composites opposées consistant 5 chacune en deux brides latérales en chevauchement. L'élément tubulaire rigide peut comprendre une ou plusieurs feuilles découpées et pliées de matériau, dans lequel le matériau en feuille est un produit de fibres reconstituées, typiquement un produit en papier ou en carton. Selon d'autres caractéristiques particulières de ce second aspect de la présente invention : - les composants en forme de canaux ont chacun une série de nervures ou d'âmes de renforcement parallèles espacées, s'étendant sur la hauteur du canal à partir de l'âme centrale jusqu'aux bords libres des brides de celui-ci ; -un élément tubula:_re rigide est prévu, étant adapté pour être installé dans une formation de manchon flexible sur un sac pour matières en vrac afin de former un sac pour matières en vrac tel qu'il est défini cidessus ; - un élément tubulaire démontable sous forme de kit, comprenant un ou deux flans découpés de matériau en feuille configurés pour définir des lignes de pliage le long desquelles le matériau peut être plié pour former des composants en forme de canaux d'un élément tubulaire de forme de coupe transversale rectangulaire et qui est adapté pour être installé dans les manchons flexibles d'un sac pour matières en vrac tel que défini ci-dessus. 6 En référence au sac pour matières en vrac défini ci-dessus, les manchons latéralement espacés sont de préférence formés à l'intérieur de la forme générale rectangulaire du sac de telle sorte que, à l'usage, le fond du sac entre les manchons soit généralement coplanaire avec une paroi de fond de chacun des manchons espacés. Mises à part les caractéristiques uniques susmentionnées, le sac pour matières en vrac est généralement fabriqué de la manière conventionnelle et typiquement à partir d'un tissu tissé adapté fait de filaments de polypropylène, de polyéthylène ou de polyester et de mélanges de ceux-ci, l'assemblage étant exécuté en utilisant des techniques adaptées de couture ou de liage thermique, ou les deux. Le sac pour matières en vrac peut également posséder n'importe quelles caractéristiques, conventionnelles ou autres, tel qu'un couvercle supérieur flexible ou une entrée flexible d'entonnoir sur le dessus ; une sortie tubulaire flexible au fond pour évacuer un contenu s'écoulant librement au moment voulu et de la manière requise ; ainsi que des poignées de levage supplémentaires, typiquement au niveau des coins. Pour une meilleure compréhension des caractéristiques cidessus ainsi que d'autres caractéristiques de l'invention, un mode de réalisation de celle-ci va être décrit ci-après en référence aux dessins joints. Sur les dessins . la figure 1 est une illustration schématique isométrique d'un sac pour matières en vrac selon 7 l'invention, vu de face, ou du côté d'approche par rapport à un chariot d'élévation à fourche et illustrant les extrémités avant des éléments tubulaires ; la figure 2 est une vue prise dans la même direction que la figure 1 mais d'un premier mode de réalisation d'élément tubulaire selon l'invention ; la figure 3 est une vue d'extrémité avant éclatée de l'élément tubulaire illustré sur la figure 2 ; la figure 4 est une vue de face de l'élément tubulaire assemblé ; la figure 5 est une vue arrière de l'élément tubulaire assemblé ; la figure 6 est une illustration isométrique d'une petite superficie de matériau en feuille à partir duquel les éléments tubulaires sont fabriqués ; et la figure 7 est une vue en plan d'une paire de flans de matériau en feuilles découpés et cannelés, avant le pliage le long des lignes de pliage pour former une paire de composants en forme de canaux de l'élément tubulaire. Comme indiqué ci-dessus, l'invention concerne un sac pour matières en vrac du type illustré sur la figure 1 et généralement représenté par le numéro de référence 1. Le sac est fabriqué selon des techniques de fabrication sensiblement conventionnelles consistant à découper et coudre et/ou lier thermiquement un matériau adapte en tissu tissé, typiquement en polypropylène tissé ou autre matériau adapté. Le sac pour matières en vrac comporte des parois latérales 2 et une paroi de fond 3 qui est adaptée pour reposer à 8 terre ou sur le sol entre deux éléments tubulaires de coupe transversale rectangulaire 5 qui sont destinés à recevoir, à l'usage, les fourches d'un chariot à fourche. Cet agencement assure que la plus grande partie du poids souvent important d'un sac plein soit exercée directement sur le sol et que seule une partie mineure soit exercée sur les éléments tubulaires eux-mêmes. Pour loger les éléments tubulaires 5, deux manchons flexibles 6 sont formés, qui s'étendent de manière généralement parallèle les uns aux autres, un à chaque coin du fond du sac où la paroi latérale respective rejoint la paroi de fond de manière à s'étendre à partir de ce qui est ici dénommé l'avant 7 du sac pour matières en vrac, jusqu'à ce qui est ici dénommé l'arrière 8 de celui-ci. Chacun des éléments tubulaires 5 est composé de deux composants en forme de canaux 9, 10, dont l'un 9 est inversé par rapport à l'autre et s'adapte facilement dans l'autre 10. Chacun des éléments tubulaires comporte une âme centrale généralement horizontale 11, 12 ainsi qu'une paire de brides 13, 14 perpendiculaires à l'âme (se reporter particulièrement à la figure 5). Les deux brides de chaque côté de l'élément tubulaire composite se chevauchent sur la hauteur toute entière des brides, et les brides sont de préférence fixées l'une à l'autre, au moins en utilisation. Dans le cas où les composants en forme de canaux sont faits d'une matière plastique, ils peuvent conventionnellement être soudés par points les uns aux autres, en une série de positions sur la surface 9 des brides en chevauchement, comme cela est indiqué par le numéro de référence 15 sur la figure 2. Dans un cas particulier, les composants en forme de canaux sont faits chacun en pliant une feuille plate de matière plastique extrudée comportant de préférence une série de nervures ou d'âmes de renforcement s'étendant dans le sens de l'extrusion et qui sont disposées de manière à s'étendre transversalement par rapport au sens de la longueur de l'élément tubulaire. Dans le présent mode de réalisation de l'invention, le matériau en feuille de plastique extrudée (se reporter à la figure 6), comprend une paire de parois parallèles espacées 16 qui sont reliées par une série d'âmes parallèles espacées 17 de matière intégrale qui forment une série de cavités s'étendant dans un sens longitudinal. Un matériau en feuille adapté est celui qui est dénommé panneau structurel cellulaire cannelé à double paroi dont une version en polypropylène est commercialisée en Afrique du Sud sous les marques de commerce CORREX et CORUPLAS . En variante, le matériau en feuille peut être une feuille usinée adaptée, auquel cas deux feuilles espacées de matériau sont reliées l'une à l'autre au moyen d'une âme ondulée. Une telle feuille usinée pourrait être fabriquée dans n'importe quel matériau adapté et elle peut même être faite d'un carton ondulé approprié ou similaire ayant été traité de manière adaptée pour conférer à l'élément tubulaire des propriétés appropriées de résistance à l'humidité ou aux produits chimiques. 10 Chacun des composants en forme de canal peut ainsi être formé en découpant, typiquement en découpant à l'emporte-pièce, une feuille du matériau choisi pour obtenir les formes illustrées sur la figure 7 de manière à apporter un premier composant plat 9 ayant deux lignes de pliage parallèles 18 définissant l'âme centrale 11 et les brides 13, ainsi qu'un second composant 10 ayant deux lignes de pliage parallèles 19 définissant l'âme centrale 12 et les brides 14 associées. Les lignes de pliage peuvent être formées de n'importe quelle manière qui soit adaptée au matériau dont la feuille est faite. Ainsi, au cas où un matériau thermoplastique est utilisé, les lignes de pliage peuvent être formées en chauffant le matériau en feuille le long de ces lignes pour le ramollir et en formant ensuite les plis requis pour former la construction en forme de canal. Le procédé de pliage exact peut être largement diversifié et estimer que le plus rapide est chauffer toutes les lignes de pliage en même temps pour plier ensuite la feuille afin de former le composant en forme de canal qui peut être retenu dans un dispositif de serrage pendant qu'il se refroidit et qu'il durcit. En variante, les plis peuvent être formés par déformation mécanique le long des lignes de pliage, en utilisant typiquement un dispositif de serrage en forme d'étau. En variante, au cas où le matériau en feuille aurait les propriétés adaptées, les lignes de pliage peuvent simplement être formées en écrasant mécaniquement le matériau composite le long des lignes de pliage pour le rendre sensiblement articulé . Cet 11 agencement est préféré dans le cas où les composants doivent être stockés à l'état plat en vue d'être déployés et assemblés ultérieurement. Il faut indiquer que dans ce cas, les brides peuvent être de préférence fixées l'une à l'autre par adhésion à l'état déployé, et pour faciliter cela, des zones d'adhésif sensible à la pression pourraient être appliquées à une ou plusieurs surfaces appropriées des brides et recouvertes d'une bande de recouvrement amovible avant l'assemblage des composants pour former un élément tubulaire complet. Il est important de noter que, dans tous les cas, les lignes de pliage 18, 19 sont toutes faites perpendiculairement au sens dans lequel s'étendent les nervures ou âmes de renforcement, de sorte que dans l'orientation opérationnelle les nervures ou âmes de renforcement s'étendent verticalement et transversalement par rapport à la longueur de l'élément tubulaire. Ceci assure le renforcement dans le sens vertical dans lequel le support est requis. On comprendra également que du fait que les deux parois latérales de l'élément tubulaire composite soient de double épaisseur, une résistance supplémentaire est conférée pour supporter le poids du matériau situé dans le sac aux emplacements relatifs. D'une manière similaire à celle qui est décrite dans la Demande de Brevet WO-A-2004/071874 indiquée ci-dessus, les éléments tubulaires de la présente invention sont munis, à une extrémité de ceux-ci, d'extensions 20, 21 qui sont fonctionnellement pliées vers l'extérieur pour s'étendre de manière généralement 12 perpendiculaire à la paroi associée de l'élément tubulaire de manière à former des brides protectrices. Dans le présent mode de réalisation de l'invention, les extensions sont apportées aux extrémités de l'âme et des brides du plus étroit des deux composants en forme de canaux, de sorte que les extensions 21 des brides recouvrent les extrémités exposées des brides 14 du composant externe en forme de canal et que l'extension 20 de l'âme s'étende fonctionnellement vers le haut. De nombreuses variantes peuvent être apportées au mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus tout en restant dans le cadre de celle-ci. En particulier, le matériau dans lequel l'élément tubulaire est fabriqué peut être très diversifié bien qu'il comporte de préférence des nervures ou des âmes de renforcement s'étendant dans un sens transversal par rapport à la longueur de l'élément lui-même
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La présente invention concerne un sac pour matières en vrac et présente une construction alternative des éléments tubulaires de réception de fourche pour celui-ci. Ledit sac pour matière en vrac (1) comporte des parois latérales flexibles (7, 8), une paroi de fond (3) et une paire de manchons (6) flexibles parallèles associés à la paroi de fond (3). Chaque manchon (6) reçoit un élément tubulaire rigide (5) de coupe rectangulaire, de sorte que les éléments tubulaires puissent recevoir les fourches d'un chariot à fourche. Chaque élément tubulaire (5) comporte deux composants formant canaux allongés horizontaux comportant chacun une paire de brides latérales opposées ainsi qu'une âme centrale reliant les brides, un composant formant canal étant inversé par rapport à et s'adaptant dans l'autre, pour définir l'élément tubulaire à parois opposées.
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1. Sac pour matières en vrac (1) comportant des parois latérales flexibles (7, 8), une paroi de fond (3) configurée pour définir avec les parois latérales (2) une forme de sac sensiblement rectangulaire, et une paire de formations de manchons (6) flexibles espacées dans un sens latéral qui sont associées à la paroi de fond (3), et dans lequel chacune des formations de manchons reçoit en coopération un élément tubulaire rigide (5) ayant une configuration de coupe transversale sensiblement rectangulaire, de telle manière que les deux éléments tubulaires puissent recevoir à l'usage les fourches d'un chariot élévateur à fourche, le sac pour matières en vrac (1) étant caractérisé en ce que chaque élément tubulaire est composé de deux composants en forme de canaux allongés (9, 10) sensiblement horizontaux en utilisation qui comprennent chacun une paire de brides latérales opposées (13, 14) ainsi qu'une âme centrale (11, 12) reliant les brides latérales, et dans lequel un composant en forme de canal (9) est inversé par rapport à l'autre (10) et s'adapte dans celuici pour définir ledit élément tubulaire qui a une paire de parois latérales (2) composites opposées consistant chacune en deux brides latérales en chevauchement (15). 2. Sac pour matières en vrac (1) selon la 1, caractérisé en ce que les brides latérales (13, 14) des composants en forme de canaux (9) comportent chacune une série de nervures ou d'âmes de renforcement (17) s'étendant sur toute la hauteur du 14 canal à partir de l'âme centrale (11, 12) jusqu'aux bords libres des brides de ceux-ci. 3. Sac pour matières en vrac (1) selon la 2, caractérisé en ce que chaque composant en forme de canal (9) est fait d'un matériau en feuille découpé et plié consistant en deux parois parallèles espacées (16) reliées par une âme intermédiaire qui définit la série de nervures ou d'âmes de renforcement (17). 4. Sac pour matières en vrac (1) selon la 3, caractérisé en ce que l'âme intermédiaire comprend une série d'âmes parallèles d'un matériau formant une seul pièce avec les parois parallèles espacées. 5. Sac pour matières en vrac (1) selon la 3, caractérisé en ce que l'âme intermédiaire est définie par une ou plusieurs couches ondulées reliées aux deux parois parallèles espacées. 6. Sac pour matières en vrac (1) selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que les coins de chaque canal (9) sont définis par des plis perpendiculaires dans le matériau en feuille, dans lequel les plis s'étendent à angle droit par rapport à la série de nervures ou d'âmes parallèles de renforcement (17). 7. Sac pour matières en vrac (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les brides en chevauchement (15) des deux composants en forme de canaux (9) sont fixées l'une à l'autre par des moyens adaptés qui sont sélectionnés parmi un adhésif, un collage au solvant ou un soudage 15 thermique des brides (15) l'une à l'autre en une pluralité d'endroits prédéterminés dispersés sur la zone de chevauchement des brides. 8. Elément tubulaire rigide (5) adapté pour être installé dans une formation de manchon flexible sur un sac pour matières en vrac (1) selon l'une quelconque des précédentes, l'élément tubulaire étant composé de deux composants allongés en forme de canaux horizontaux (9, 10) dont chacun comporte une paire de brides latérales opposées (13, 14) ainsi qu'une âme centrale (11, 12) reliant les brides latérales, et caractérisé en ce qu'un composant en forme de canal (9) est inversé par rapport à l'autre (10) et s'adapte dans celui-ci pour définir ledit élément tubulaire qui comporte une paire de parois latérales composites opposées consistant chacune en deux brides latérales en chevauchement (15). 9. Elément tubulaire rigide (5) selon la 8, caractérisé en ce que les composants en forme de canaux (9, 10) ont chacun une série de nervures ou d'âmes de renforcement parallèles espacées (17), s'étendant sur la hauteur du canal à partir de l'âme centrale (11, 12) jusqu'aux bords libres des brides (15) de celui-ci. 10. Elément tubulaire rigide (5) selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce que l'élément tubulaire (5) est sous forme de kit et il comprend deux flans découpés de matériau en feuille configurés pour définir des lignes de pliage le long desquelles le matériau peut être plié afin de formerles composants en forme de canaux de l'élément tubulaire.
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B
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B65D
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FR2894351
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PROCEDE ET SYSTEME DE CREATION DE PERSONNIFICATIONS VIRTUELLES, UTILISATION DE CE PROCEDE DANS UN SYSTEME DE RECHERCHE D'INFORMATIONS PAR DIALOGUE AUTOMATIQUE ET PROGRAMME D'ORDINATEUR ASSOCIE.
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La présente invention concerne un procédé et un système de création de personnifications virtuelles, l'utilisation de ce procédé dans un procédé de gestion de l'interface utilisateur d'un système de recherche d'informations par dialogue automatique et le système de gestion de l'interface associée. Elle concerne également des programmes d'ordinateurs mettant en oeuvre ces procédés. Les systèmes de recherche d'informations par dialogue automatique fournissent des réponses précises aux questions formulées par analyse du contexte de la question et en classant les réponses par ordre de pertinence. Souvent ces systèmes proposent des alternatives à l'utilisateur. Les réponses ainsi générées par ces systèmes ont un degré de pertinence qui les rapproche des réponses que pourrait faire un humain, au moins pour les systèmes les plus perfectionnés qui utilisent les techniques de l'intelligence artificielle et de la linguistique. Cependant, ces systèmes se caractérisent par une interface sommaire de présentation des résultats, en particulier quand cette interface a une composante visuelle. En effet, les réponses sont présentées sans intermédiaire ou bien un présentateur virtuel, sous forme d'un personnage, est utilisé. Dans ce dernier cas, ce présentateur est prédéfini et invariant, sa forme et son comportement ayant été fixés dès le paramétrage initial du système. Le but de l'invention est la création automatique d'entité virtuelle personnifiée ayant des caractéristiques en relation avec un thème donné. Un avantage de l'invention est de rendre les systèmes de recherche d'informations par dialogue automatique plus conviviaux en offrant une interface personnalisée, et en particulier une interface adaptée aux thèmes des questions posées par les utilisateurs. Le premier objet de l'invention est un procédé de création automatique d'une personnification virtuelle d'une entité prédéterminée comportant les étapes de: - sélection dans une base de ressources multimédia des ressources, sous forme de documents, correspondant à l'entité, - filtrage des documents sélectionnés en fonction de critères de pertinence prédéterminés, - création d'une personnification virtuelle représentant l'entité par synthèse des représentations de l'entité contenues dans les documents filtrés. D'autres caractéristiques de cet objet sont : - il comporte en outre une étape d'extraction des caractéristiques de l'entité à partir des documents filtrés et de stockage desdites caractéristiques dans une base de connaissances ; - si l'entité n'est pas de type humain, la personnification virtuelle est dotée de caractéristiques humanoïdes ; et - les documents filtres sont stockés dans une base de connaissances multimédia. Ainsi, l'entité est avantageusement utilisable dans un dialogue ou une relation avec un utilisateur. Le stockage dans une base de connaissances permet avantageusement une mise en relation sémantique de ces documents et donc l'utilisation de ces liens sémantiques pour construire la personnification virtuelle. Le deuxième objet de l'invention est un procédé de gestion de l'interface utilisateur d'un système de recherche d'informations par dialogue automatique comportant les étapes de : - saisie d'une requête par un utilisateur, - extraction du focus de la requête par analyse linguistique, - création d'une personnification virtuelle du focus, - préparation d'une réponse à la requête, - émission de la réponse à destination de l'utilisateur par l'intermédiaire de la personnification virtuelle. D'autres caractéristiques de cet objet sont : - lors de la saisie ultérieure d'une nouvelle requête par l'utilisateur et après extraction du focus de cette nouvelle requête, une nouvelle personnification virtuelle est créée si ledit focus ne correspond à aucun focus d'une requête antérieure, sinon la personnification virtuelle créée lors de la gestion de la requête antérieure est utilisée ; - chaque nouvelle requête ayant un focus identique au focus d'une requête précédente est regroupée avec celle-ci dans une session, ladite session contenant l'historique des requêtes et des réponses, la personnification virtuelle du focus et les données et structures utilisées pour générer lesdites réponses et ladite personnification virtuelle; et - lors d'un dialogue avec le système de recherche d'informations, l'utilisateur peut, à tout moment, accéder à toutes les sessions générées lors de ce dialogue. La création d'une nouvelle personnification virtuelle uniquement au changement de focus, permet avantageusement de réduire les temps de calcul et donc le temps de réaction du système à une requête. Le stockage d'une session permet également de réduire le temps de calcul du système et, en donnant accès à toutes les sessions antérieures, le système permet avantageusement une capitalisation de l'historique Ainsi, l'utilisateur navigue aisément celui-ci pouvant revenir à un thème traité antérieurement sans avoir à reconstruire tout le cheminement de la recherche. Le troisième objet de l'invention est un système de création automatique d'une personnification virtuelle d'une entité donnée, comportant : - des moyens de sélection dans une base de ressources multimédia des ressources, sous forme de documents, correspondant à l'entité, connectés à - des moyens de filtrage desdits documents sélectionnés en fonction de critères de pertinence prédéterminés, - des moyens de création de la personnification virtuelle. Le quatrième objet de l'invention est un système de gestion de l'interface utilisateur d'un système de recherche d'informations par dialogue automatique, comportant : - des moyens de saisie d'une requête par un utilisateur, - des moyens d'extraction du focus de la requête par analyse linguistique, - des moyens de création d'une personnification virtuelle du focus, - des moyens de préparation d'une réponse à la requête, et - des moyens d'émission de la réponse à destination de l'utilisateur par l'intermédiaire de la personnification virtuelle. Le cinquième objet de l'invention est un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programmes enregistrés sur un support lisible par un ordinateur, pour mettre en ceuvre le procédé de création automatique d'une personnification virtuelle, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur. Le sixième objet de l'invention est un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programmes enregistrés sur un support lisible par un ordinateur, pour mettre en oeuvre le procédé de gestion de l'interface utilisateur, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur. L'invention s'applique également à des supports d'enregistrement contenant les programmes d'ordinateur ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite uniquement à titre d'exemple, et en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un ordinateur selon l'invention ; - la figure 2 est un ordinogramme d'un mode de réalisation du procédé de création de personnifications virtuelles selon l'invention ; - la figure 3 est un ordinogramme d'un procédé de gestion de l'interface utilisateur ; - la figure 4 est une vue schématique d'un système de création de personnifications virtuelles ; - la figure 5 est une vue schématique d'un système de gestion de l'interface utilisateur ; et - la figure 6 est un ordinogramme d'une variante du procédé de gestion de l'interface utilisateur. En référence à la figure 1, un ordinateur 1 du type station de travail classique, comporte des moyens 2 d'interface avec un utilisateur et des moyens 3 de connexion à un réseau 4 du type internet. Cet ordinateur 1 est programmé pour mettre en oeuvre un procédé de création automatique de personnification virtuelle d'une entité dont le fonctionnement va être décrit en relation avec la figure 2. Une entité prédéterminée dont on souhaite créer une personnification virtuelle est définie par un ou plusieurs mots. Dans ce contexte, on appelle entité un humain, un animal ou un objet. Par exemple, cela peut être une personne bien définie telle un acteur célèbre, ou un groupe de personnes ayant une caractéristique commune comme un enfant. Par personnification virtuelle, on entend une représentation générée par un ordinateur, représentation ayant des caractéristiques d'une personne réelle ou imaginaire telles qu'un visage, une silhouette, un timbre de voix, un vocabulaire ... Afin de déterminer si l'entité est de type humain, on applique des algorithmes de recherche et d'extraction d'informations sur un corpus centré sur cette entité et construit automatiquement. Ces algorithmes consistent soit à étudier les cooccurrences de l'entité et à en déduire si une proportion majeure d'entre elles se rapportent à des attributs humains, soit à appliquer des patrons d'extraction d'hyperonymes/hyponymes tels que décrits par M. Hearst, Automatic Acquisition of Hyponyms from Large Text Corpora , Proceedings of ACL92. Si l'entité n'est pas de type humain, la personnification virtuelle est, de préférence, humanisée en la dotant de caractéristiques humanoïdes. Cela permet avantageusement d'utiliser la personnification virtuelle comme interlocuteur d'un dialogue. Dans une première étape 10 représentée en référence à la figure 2, une recherche des représentations multimédia potentielles de cette entité est effectuée par sélection, dans une base de ressources multimédia, des ressources sous forme de documents, correspondant à l'entité. Cette base de ressources est locale ou bien répartie sur un réseau de type internet. Cette sélection se fait, par exemple, en utilisant les moteurs de recherche disponibles sur internet. Par exemple, le moteur de recherche développé par la société Google Inc. permet de faire des recherches de documents, d'images ou de photos par simple envoi de mots-clés. Une étape 11 de filtrage des documents sélectionnés en fonction de critères de pertinence prédéterminés permet de ne conserver que les documents les plus pertinents. Un critère de pertinence prédéterminé est par exemple un critère de présence dans le document d'une image similaire à une image prédéterminée ou encore un critère de présence d'un texte audio provenant d'un locuteur prédéterminé. Les techniques mono et multimédia d'analyse, de traitement, de transformation et d'indexation de document multimédia de l'état de l'art sont utilisées avantageusement dans cette étape. Elles permettent de classer les documents trouvés, par exemple en utilisant les méta données associées, d'en extraire des parties, par exemple un visage dans une photo ou une voix dans une vidéo, et de convertir les documents ou les extraits, par exemple en extrayant une photo à partir d'une vidéo. Une extraction en 12 des caractéristiques de l'entité est effectuée. Ces caractéristiques concernent différents traits comme la personnalité du personnage ciblé, ses caractéristiques d'expression (termes employés, expressions récurrentes...). Elles seront réutilisées ensuite dans la création du contenu des messages produits par la personnification virtuelle. Elles sont avantageusement stockées dans une base de connaissances DB. A partir des caractéristiques extraites, une personnification virtuelle est synthétisée en 13. Par exemple, un modèle de personnification virtuelle est synthétisé à partir de plusieurs photos de visages, de bustes ou de corps entiers. Ces photos sont sélectionnées dans l'ensemble des documents filtrés en fonction de leur taille, de leur définition, du nombre et de la position des visages dans l'image, ... selon les besoins de la technique de synthèse. Il existe également des techniques d'animation d'images de visage prononçant un texte en synthèse vocale ou avec une voix enregistrée. Le brevet n US 6,535,215 BI décrit une telle technique d'animation. Pour la synthèse graphique d'entité objet, on utilise les images de l'objet sur lesquelles on vient calquer un modèle de visage. Par exemple, le visage choisi est celui dont la forme ressemble à celle de l'objet ou permet de s'insérer dans une partie de l'objet. Pour la synthèse vocale de la voix du personnage, les extraits de voix contenus dans les documents sont utilisés pour convertir la voix de la personnification virtuelle en celle du personnage. L'article intitulé "Continuous Probabilistic Transform for Voice Conversion" dans la revue IEEE TRANSACTIONS ON SPEECH AND AUDIO PROCESSING, VOL. 6, NO. 2, MARCH 1998, fait référence en la matière et illustre ce procédé de conversion de voix. Cette synthèse vocale est complétée par une personnification des productions linguistiques de la personnification virtuelle. Un générateur linguistique est paramétré en fonction d'informations de langue ou d'époque concernant le personnage. Des citations sont également utilisées pour retranscrire au mieux la façon de parler du personnage. Un tel procédé a été présenté à la conférence TALN'05 de juin 2005 sous le titre Dialogue automatique et personnalité : méthodologie pour l'incarnation de traits humains . La personnification virtuelle ainsi créée est avantageusement utilisée pour améliorer la convivialité des systèmes de recherche d'informations par dialogue automatique. En référence à la figure 3, un procédé de gestion de l'interface utilisateur d'un tel système est mis en ceuvre comme suit. Lors d'une étape 20, un utilisateur saisit une requête. Cette requête est exprimée en langage naturel sous forme d'une phrase interrogative directe ou indirecte. Cette phrase peut concerner n'importe quel sujet de n'importe quelle époque et n'importe quel lieu, pourvu que la base documentaire exploitée par la suite contienne des informations sur cette entité. Le focus de la requête est extrait en 21 par analyse linguistique. On rappelle que le focus d'une requête est l'élément principal sur lequel porte cette requête. Concrètement, c'est un nom désignant une entité, telle qu'une personne, un lieu, une date ... ou un type commun. Le focus se différencie du mot clé dans la mesure où il peut ne pas apparaître explicitement dans une requête. Par exemple, il peut correspondre à un pronom défini dans une requête précédente. Le focus n'est alors pas le pronom, mais l'objet ou l'entité qu'il référence. Un exemple de recherche du focus est décrit dans la demande de brevet FR 2787902 de la demanderesse. Le focus étant extrait, une personnification virtuelle est créée en 22 en utilisant le procédé décrit précédemment. En parallèle de cette création, une réponse est préparée en 23. Cette préparation de la réponse utilise les moyens classiques des systèmes de recherche d'informations par dialogue automatique, tels que décrits dans le brevet FR98 16374. La réponse étant prête, la personnification virtuelle est utilisée en 24 pour transmettre cette réponse à l'utilisateur. On conçoit que la personnification virtuelle étant une personnification du focus de la requête, l'interface de présentation s'adapte aux thèmes des questions posées. Cette personnalisation de l'interface rend l'utilisation des systèmes de recherche d'informations beaucoup plus conviviale. Ainsi un système de création automatique d'une personnification virtuelle, figure 4, personnifiant une entité donnée comporte : - des moyens 30 de sélection dans une base de ressources multimédia des ressources, sous forme de documents, correspondant à l'entité, connectés à - des moyens 31 de filtrage desdits documents sélectionnés en fonction de critères de pertinence prédéterminés, connectés à - des moyens 32 d'extraction des caractéristiques de l'entité à partir desdits documents filtrés, parallèlement à - des moyens 33 de création d'une personnification virtuelle comportant des moyens de synthèse des représentations de l'entité contenues dans les documents provenant des moyens de filtrage. De même, un système de gestion de l'interface utilisateur d'un système de recherche d'informations par dialogue automatique, figure 5, comporte : -des moyens 40 de saisie d'une requête par un utilisateur, connectés à -des moyens 41 d'extraction du focus de la requête par analyse linguistique, connectés à - des moyens 42 de création d'une personnification virtuelle personnifiant le focus tel que le système décrit ci-dessus, - des moyens 43 de préparation d'une réponse à la requête, connectés aux moyens 40 de saisie et à - des moyens 44 d'émission de la réponse à destination de l'utilisateur par l'intermédiaire de la personnification virtuelle. Dans un mode préférentiel de réalisation, la création d'une nouvelle personnification virtuelle n'est effectuée que lors du changement de focus entre deux requêtes successives. Lors d'une première requête R1, figure 6, un focus FI a été déterminé selon les techniques de l'étape 21. Une nouvelle requête R2 est saisie par l'utilisateur. Des outils d'analyse linguistique extraient le nouveau focus F2 de cette requête conformément à l'étape 21. Si le focus F2 extrait est vide, mais que la requête R2 contient une référence anaphorique, alors le focus F2 de cette requête est identifié comme identique au focus F1 de la requête précédente R1. Si le focus F2 n'est pas vide, il est comparé au focus F1 de la requête précédente R1. En effet, dans le contexte de dialogue homme/machine, une requête s'inscrit dans le contexte des requêtes posées précédemment. Si le focus F2 est égal au focus FI de la requête précédente, alors la personnification virtuelle créée lors de l'analyse et de la réponse à la requête RI est utilisée en 50 pour cette nouvelle requête R2. Par contre, si les deux focus F1 et F2 sont différents, une nouvelle personnification virtuelle est créée en 51 pour représenter le focus F2. On peut remarquer que dans le cadre d'une succession de requêtes, les focus successifs correspondent souvent à des précisions sur un focus précédent. Pour économiser des traitements, il apparaît donc particulièrement intéressant de regrouper toutes les requêtes portant sur un même focus dans une session unique. Cette session se caractérise comme étant l'ensemble des échanges entre l'utilisateur et une personnification virtuelle donnée au cours d'un dialogue. Lorsque la personnification virtuelle change du fait du changement de focus dans la requête, une nouvelle session de dialogue commence. L'ensemble des données à disposition lors d'une session, telles que les bases de connaissances du système de dialogue, les algorithmes de gestion des connaissances, les algorithmes de traitement de la langue naturelle, les modules de raisonnement, les modules de création de la personnification virtuelle, les données relatives à l'interface... est sauvegardé sur un support informatique. Il est à noter, que la base de connaissances constituée autour de ce focus est délimitée, dans le sens où les classes et les relations propres à la personnification virtuelle ainsi que les algorithmes de gestion de ces classes et relations sont pointées comme appartenant à ce focus. Cela permet avantageusement à l'utilisateur de reprendre le dialogue avec des personnifications virtuelles obtenues lors des précédentes requêtes sans devoir réinitialiser le processus d'apprentissage des bases de connaissances du système de dialogue ainsi que le processus de constitution de l'interface de recherche de dialogue. De même, le système de recherche peut ainsi constituer, par historique, une communauté d'agents intelligents dialoguants et personnifiés disponibles en tout lieu et à tout moment
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L'invention concerne un procédé de création automatique d'une personnification virtuelle d'une entité prédéterminée comportant les étapes de :- sélection (10) dans une base de ressources multimédia des ressources, sous forme de documents, correspondant à l'entité,- filtrage (11) des documents sélectionnés en fonction de critères de pertinence prédéterminés,- création (13) d'une personnification virtuelle représentant l'entité par synthèse des représentations de l'entité contenues dans les documents filtrés.
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, 1. Procédé de création automatique d'une personnification virtuelle d'une entité prédéterminée comportant les étapes de : - sélection (10) dans une base de ressources multimédia des ressources, sous forme de documents, correspondant à l'entité, - filtrage (11) des documents sélectionnés en fonction de critères de pertinence prédéterminés, -création (13) d'une personnification virtuelle représentant l'entité par synthèse des représentations de l'entité contenues dans les documents filtrés. 2. Procédé de création automatique d'une personnification virtuelle selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape (12) d'extraction des caractéristiques de l'entité à partir des documents filtrés et de stockage desdites caractéristiques dans une base de connaissances préalablement à l'étape de création d'une personnification virtuelle utilisant lesdites caractéristiques. 3. Procédé de création automatique d'une personnification virtuelle selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que si l'entité n'est pas de type humain, la personnification virtuelle est dotée de caractéristiques humanoïdes. 4. Procédé de création automatique d'une personnification virtuelle selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les documents filtrés sont stockés dans une base de connaissances multimédia. 5. Procédé de gestion de l'interface utilisateur d'un système de recherche d'informations par dialogue automatique comportant les étapes de : -saisie (20) d'une requête par un utilisateur, - extraction (21) du focus de la requête par analyse linguistique, - création (22) d'une personnification virtuelle du focus selon un procédé conforme à l'une des 1 à 3, - préparation (23) d'une réponse à la requête, -émission (24) de la réponse à destination de l'utilisateur par l'intermédiaire de la personnification virtuelle. 6. Procédé de gestion selon la 5, caractérisé en ce que lors de la saisie ultérieure d'une nouvelle requête par l'utilisateur et après extraction du focus de cette nouvelle requête, une nouvelle personnificationvirtuelle est créée si ledit focus ne correspond à aucun focus d'une requête antérieure, sinon la personnification virtuelle créée lors de la gestion de la requête antérieure est utilisée. 7. Procédé de gestion selon la 6, caractérisé en ce que chaque nouvelle requête ayant un focus identique au focus d'une requête précédente est regroupée avec celle-ci dans une session, ladite session contenant l'historique des requêtes et'des réponses, la personnification virtuelle du focus et les données et structures utilisées pour générer lesdites réponses et ladite personnification virtuelle. 8. Procédé de gestion selon 7, caractérisé en ce que, lors d'un dialogue avec le système de recherche d'informations, l'utilisateur peut, à tout moment, accéder à toutes les sessions générées lors de ce dialogue. 9. Système de création automatique d'une personnification virtuelle 15 d'une entité donnée, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (30) de sélection dans une base de ressources multimédia des ressources, sous forme de documents, correspondant à l'entité, connectés à - des moyens (31) de filtrage desdits documents sélectionnés en 20 fonction de critères de pertinence prédéterminés, - des moyens (33) de création d'une personnification virtuelle comportant des moyens de synthèse des représentations de l'entité contenues dans les documents provenant des moyens de filtrage. 10. Système de gestion de l'interface utilisateur d'un système de 25 recherche d'informations par dialogue automatique, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (40) de saisie d'une requête par un utilisateur, -des moyens (41) d'extraction du focus de la requête par analyse linguistique, 30 - des moyens (42) de création d'une personnification virtuelle du focus selon un système conforme à la 9, - des moyens (43) de préparation d'une réponse à la requête, - des moyens (44) d'émission de la réponse à destination de l'utilisateur par l'intermédiaire de la personnification virtuelle. 11. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programmes enregistrés sur un support lisible par un ordinateur, pour mettre en oeuvre le procédé de création automatique d'une personnification virtuelle selon l'une quelconque des 1 à 4, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur. 12. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programmes enregistrés sur un support lisible par un ordinateur, pour mettre en oeuvre le procédé de gestion de l'interface utilisateur selon l'une quelconque des 5 à 8, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur.
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G
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G06
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G06F
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G06F 17
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G06F 17/30
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FR2898025
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A3
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PRESENTOIR PORTE BIJOUX POUR PIECES DE JOAILLERIE ET BIJOUTERIE FANTAISIE
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Objet de l'invention La présente invention se réfère à un présentoir porte bijoux pour pièces de joaillerie et de bijouterie fantaisie, du type de ceux comprenant un pied de support et au moins un crochet destiné à être mis en place sur le pied de support mentionné, ledit crochet présentant un anneau central et des bras pour le positionnement des pièces de joaillerie ou de bijouterie fantaisie. Antécédents de l'invention. Dans le secteur de la bijouterie fantaisie et de la joaillerie en général, l'utilisation de présentoirs permettant la visualisation des pièces à exposer est très importante. On trouve actuellement sur le marché des petits mannequins, qui en plus d'être des objets décoratifs, servent à suspendre les bracelets, colliers et autres pièces de bijouterie fantaisie. Ces pièces de bijouterie fantaisie ou de joaillerie sont normalement placées sur l'épaule du mannequin, enlaçant la tête de celui-ci, de manière à ce qu'elles soient suspendues et parfaitement visibles. Ces présentoirs ont une capacité très limitée, puisque pour une présentation convenable le nombre de bracelets ou de colliers que l'on peut accrocher aux épaules du mannequin est minime. Afin d'augmenter la capacité de présentation, certains présentoirs disposent d'un pied de support, qui peut se présenter sous la forme d'un petit mannequin ou sous une quelconque autre forme, et d'un crochet en guise de couronne, qui présente un anneau central fermé et des bras radiaux pour le positionnement de diverses pièces de joaillerie ou de bijouterie fantaisie. Ce crochet est placé en s'appuyant simplement sur la tête du mannequin ou pied de support, ce qui peut le - 2 déséquilibrer facilement si la répartition des pièces sur les bras de celui-ci n'est pas réalisée correctement. Autre inconvénient de ce type de présentoirs il présente un risque élevé de soustraction du crochet, étant donné que ledit crochet est simplement appuyé avec l'anneau central sur le pied de support. Description de l'invention Le présentoir porte bijoux pour joaillerie et bijouterie fantaisie, appartenant au type comprenant un pied de support et au moins un crochet présentant un anneau central et des bras pour le positionnement des pièces de bijouterie fantaisie ou de joaillerie à exposer, présente des particularités constructives qui permettent le montage de manière simple, pratique et stable du ou des crochets sur le pied de support, sans risque de déséquilibre en position d'utilisation, et le démontage postérieur, de manière tout aussi pratique et facile, desdits crochets. Pour cette raison, et conformément à l'invention, l'anneau central du crochet se compose d'un minimum de deux segments, séparables ou articulés entre eux, pour permettre l'ouverture et la fermeture de l'anneau, sachant qu'il est en outre prévu que le pied de support présente sur une zone intermédiaire au moins un étranglement ou une diminution de périmètre pour un appui ajusté de l'anneau central du crochet, lorsque celui-ci est fermé. Il est ainsi possible d'ouvrir et de fermer facilement l'anneau du crochet, ce qui permet son montage/démontage sur le pied de support, qui reste en position de manière stable sur l'étranglement du périmètre dudit pied de support. Au cas où les segments constituant l'anneau seraient séparables, ils disposeront, au moins l'un d'entre eux, d'une portion tubulaire pour l'accouplement par emboîtement de l'autre segment. Au cas où les segments constituant l'anneau seraient 5 - 3 -articulés, ils seront reliés par le biais d'axes de rotation et de charnières intermédiaires, les extrémités opposées de deux des segments restant libres afin de permettre l'ouverture et la fermeture de l'anneau. Lesdites extrémités opposées peuvent disposer de moyens pour leur accouplement par tour de vis ou simplement par pression. Description des figures Pour compléter la description en cours et afin de 10 faciliter la compréhension l'invention, la présente des caractéristiques de mémoire descriptive est 15 20 25 30 35 accompagnée d'un jeu de dessins, sur lesquels on a représenté de manière illustrative et non limitative, ce qui suit . - La figure 1 illustre une vue en perspective d'un exemple de réalisation du présentoir porte bijoux, sur lequel on a représenté le crochet ouvert et démonté du pied de support représenté dans cet exemple de réalisation par un mannequin. - La figure 2 illustre une vue partielle en perspective du présentoir porte bijoux sur lequel le crochet est monté et fermé autour de la diminution du périmètre intermédiaire du pied de support. - La figure 3 illustre une vue en suspension du crochet des figures précédentes sectionnée en coupe verticale, ainsi qu'un détail en agrandissement des moyens complémentaires de fermeture par pression. - La figure 4 illustre une vue en plan supérieur d'une variante de réalisation du crochet, sur laquelle les extrémités libres des segments qui le constituent sont dépourvues de moyens de fermeture ou d'accrochage. - La figure 5 illustre une vue en plan supérieur d'une variante de réalisation du crochet, composé de segments séparables et munis chacun de portions tubulaires aux extrémités pour l'accouplement de l'extrémité opposée de l'autre segment. - 4 Réalisation préférentielle de l'invention Le présentoir porte bijoux illustré dans les figures 1 et 2 comprend un crochet (1) et un pied de support (2) qui présente sur une zone intermédiaire un étranglement ou diminution du périmètre (21) pour un appui stable du crochet (1). Sur les exemples illustrés dans les figures 1, 2 et 3, le crochet (1) présente un anneau central (11) avec plusieurs bras (12) pour y suspendre les pièces de joaillerie ou de bijouterie fantaisie. L'anneau (11) est composé de deux segments (13, 14) articulés entre eux au moyen d'un axe de rotation (15) qui permet l'ouverture de l'anneau (11) pour faciliter la mise en place ajustée du crochet (1) autour de la diminution du périmètre (21) du pied de support ou du mannequin (2). Sur ces figures 1, 2 et 3, les extrémités libres des segments (13, 14) présentent des moyens complémentaires d'accouplement (16, 17), représentés chacun par des crochets opposés. Sur la variante de réalisation illustrée dans la figure 4, les extrémités libres des segments (13, 14) sont dépourvues de moyens d'accrochage, et sont simplement opposées lors de la fermeture du crochet. Enfin, la figure 5 illustre un exemple de réalisation du crochet (1), sur laquelle les segments qui le constituent (13, 14) sont séparables, chacun présentant, à l'une de ses extrémités, une portion tubulaire (18) pour l'accouplement par emboîtement de l'extrémité mutuellement opposée de l'autre portion (14,13). Une fois la nature de l'invention suffisamment décrite, accompagnée d'un exemple de réalisation préférentielle, on manifeste aux effets opportuns que les matériaux, la forme, la taille et la disposition des éléments décrits pourront être modifiés, à condition que cela n'implique pas l'altération des caractéristiques essentielles de l'invention, revendiquées ci-après
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L'invention concerne un présentoir porte bijoux pour pièces de joaillerie et bijouterie fantaisie, du type de ceux comprenant un pied de support 2 pour le positionnement d'au moins un crochet 1 muni d'un anneau central 11 avec plusieurs bras 12 pour y suspendre des pièces de joaillerie ou de bijouterie fantaisie.Selon l'invention, l'anneau 11 du crochet 1 se compose d'au moins deux segments 13, 14 séparables, ou articulés entre eux au moyen de charnières, pour permettre l'ouverture et la fermeture du crochet 1, et le pied de support 2 présente sur une zone intermédiaire au moins un étranglement ou diminution du périmètre pour le montage ajusté du crochet 1 dans la position de fermeture.Applications : présentoir porte bijoux pour pièces de joaillerie et de bijouterie fantaisie
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1. Présentoir porte bijoux pour pièces de joaillerie et bijouterie fantaisie, du type de ceux comprenant un pied de support (2) pour le positionnement d'au moins un crochet (1) muni d'un anneau central (11) avec plusieurs bras (12) pour y suspendre des pièces de joaillerie ou de bijouterie fantaisie ; caractérisé en raison du fait que l'anneau (11) du crochet (1) se compose d'au moins deux segments (13, 14) séparables, ou articulés entre eux au moyen de charnières, pour permettre l'ouverture et la fermeture du crochet (1), et que le pied de support (2) présente sur une zone intermédiaire au moins un étranglement ou diminution du périmètre pour le montage ajusté du crochet (1) dans la position de fermeture. 2. Présentoir, selon la 1, caractérisé en raison du fait que les segments successifs (13, 14) de l'anneau (11) sont reliés au moyen d'axes de rotation ou de charnières intermédiaires (15), deux des extrémités opposées des segments se trouvant libres (13,14). 3. Présentoir, selon la 2, caractérisé en raison du fait que les extrémités libres des segments (13, 14) de l'anneau (11) présentent des moyens complémentaires d'accouplement (16, 17). 4. Présentoir, selon la 1, caractérisé en raison du fait que les segments (13, 14) de l'anneau sont séparables,au moins un des segments (13, 14) présentant une portion tubulaire (18) pour l'accouplement par emboîtement de l'autre segment (14, 13).30
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A
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A47
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A47F
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A47F 7
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A47F 7/02
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FR2900163
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REVETEMENT DE SOL AMELIORE
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La présente invention concerne un revêtement de sol provisoire en particulier pour permettre ou faciliter le déplacement de personnes et/ou d'engins sur sols sableux ou marécageux. On connaît des structures de recouvrement provisoire de ce type de sols, lesquelles sont susceptibles d'être déployées à même la surface du sol pour permettre la circulation d'engins, par exemple. La Figure 1 montre schématiquement une vue de profil partielle d'une telle structure de recouvrement de l'art antérieur. Cette structure qui a été décrite par la présente demandeuse dans la demande de brevet WO 95/26435, est constituée io d'une structure tissée 1 formée à partir de fils de trame 2 du type monofilament disposés suivant une seule couche et de fils de chaîne 3 également disposés suivant une seule couche. L'armure de la structure tissée est telle que chaque fil de chaîne 3 s'entrecroise avec les fils de trame 2 suivant, de préférence et très 15 approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne 3 étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne 3, d'obtenir au moins une zone d'armure simple et serrée 4 suivie d'une zone de flottés 5. L'alternance des zones d'entrelacement serré 4 et de zones où les fils de 20 chaîne ne travaillent pas 5 provoque des resserrements des fils de trame 3 créant sur les deux faces du tissu une structure gaufrée à nervures. Les roues motrices ou chenilles des véhicules se déplaçant à la surface de la structure de recouvrement présentent une bonne adhérence sur ces reliefs conférant ainsi une vitesse de déplacement avantageusement élevée à ces véhicules. Ces reliefs assurent également une bonne accroche de la structure elle-même sur les sols ainsi recouverts. Cette accroche combinée à la souplesse de la structure de recouvrement qui lui permet d'épouser le profil du sol à recouvrir, empêche un éventuel déplacement de la structure sous le poids des engins circulant à sa surface et la io formation d'ornières. De manière plus générale, la mise en oeuvre d'une telle structure de recouvrement permet de protéger le sol d'une éventuelle érosion liée au piétinement ou au passage d'engins. Cette structure de recouvrement qui donne par conséquent d'excellents 15 résultats pour la circulation d'engins sur sols à faible cohérence ou sols instables peut néanmoins être encore améliorée. On a en effet constaté que les reliefs importants de cette structure forment une surface inégale qui combinée à sa rigidité rend un déplacement à sa surface pieds nus difficile. 20 Dans certains cas, un tel déplacement pieds nus peut entraîner l'apparition de contusions aux pieds. Aussi, observe-t-on une certaine désaffection de ces structures par les plagistes incommodés par le relief et la rigidité de celles-ci, ces derniers préférant alors se déplacer directement sur le sable. 25 Il serait donc intéressant d'adapter ces structures de recouvrement pour faciliter le déplacement pieds nus de piétons mais aussi d'engins dotés de petites roues tels que des poussettes. Ces derniers sont en effet également sensibles à l'inégalité de la surface de la structure de recouvrement. Par ailleurs, ces structures de recouvrement sont très ajourées pour 30 assurer un écoulement total de l'eau. Elles ne permettent donc pas l'impression de graphismes ou de messages à leurs surfaces. Or, il serait intéressant d'utiliser ces structures comme supports d'informations ou publicitaires lors d'événements tels que des manifestations sportives ou promotionnelles. Enfin, ces structures de recouvrement peuvent se fondre avec le sol, par exemple, sur un sol enneigé lorsqu'elles sont blanches ou être très peu visible pour un véhicule se déplaçant dans l'obscurité. Le risque d'un mauvais engagement du véhicule sur une telle structure de recouvrement de sols ou de sortie de ce véhicule de cette structure étant probable, le véhicule peut à tout moment se retrouver immobilisé. Il est alors nécessaire de baliser la ou les voies de circulation définies par la structure de recouvrement de sol, ce qui requiert des moyens supplémentaires et l'immobilisation d'opérateurs. io Il serait donc intéressant de disposer d'une structure de recouvrement de sols intégrant son propre balisage pour indiquer ses extrémités latérales et permettre une circulation à grande vitesse à sa surface dans des conditions de circulation difficiles. L'objectif de la présente invention est donc de proposer une structure de 15 recouvrement de sol, simple dans sa conception et dans son mode opératoire, légère et souple et permettant un déplacement pieds nus à sa surface tout en conservant une très bonne accroche du revêtement au sol. Un autre objet de la présente invention est de fournir une structure de recouvrement déployable à même la surface d'une plage qui autorise à la fois le 20 déplacement de personnes pieds nus mais aussi d'engins, tels que des fauteuils roulants pour handicapés et des remorques de bateaux ou de scooters des mers. A cet effet, l'invention concerne un revêtement de surface provisoire notamment pour le déplacement sur sol sableux, boueux ou marécageux comportant une structure tissée formée de fils de chaîne disposés suivant une 25 seule couche et de fils de trame disposés également suivant une seule couche, l'armure de ladite structure tissée étant telle que chaque fil de chaîne s'entrecroise avec les fils de trame suivant, de préférence et très approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne, d'obtenir au 30 moins une zone d'armure simple et serrée suivie d'une zone de flottés, l'alternance des différentes zones susdites provoquant des resserrements des fils de trame créant un relief important du tissu ainsi réalisé. Selon l'invention, ce revêtement comporte des fils plats disposés sur une partie au moins de la largeur de la structure tissée et sur au moins une de ses faces, chacun de ces fils plats étant pris, régulièrement ou non, par des fils de trame placés aux extrémités des saillies de ladite face de la structure tissée. On entend par "fil plat", un produit extrudé au travers d'une filière, étiré ou autre dont la section transversale pleine et sensiblement constante sur toute sa longueur est en forme d'ovale, de carré, de rectangle, de cercle aplati et de carré ou rectangle modifié, c'est-à-dire ayant deux cotés opposés ayant une forme d'arc convexe, les deux autres étant rectilignes, égaux et parallèles. Ces fils plats pourraient encore être creux et présenter, à titre illustratif, une section tubulaire aplatie. io Cette zone creuse intérieure au fil plat constitue un logement susceptible de recevoir un ou plusieurs objets allongés tels qu'un élément chauffant. En reliant ces éléments chauffants à une source d'énergie externe, il devient ainsi possible de faire fondre, à titre de mise en oeuvre, de la glace ou de la neige présente sur la voie de circulation définie par le revêtement de surface provisoire. La plage de 15 températures de l'élément chauffant est, bien entendu, située au dessous d'une température susceptible d'endommager les fils constituant le revêtement. La température maximale est ainsi inférieure par exemple à 80 C. On entend par "de préférence et très approximativement", une égalité des pris et des laissés de chaque fil de chaîne qui n'est pas absolue mais qui au 20 contraire peut s'en écarter de 10 à 15% par exemple, voire même davantage, étant entendu que plus on s'éloignera de la stricte égalité et plus le métier demandera des réglages. Les fils plats peuvent avoir une longueur sensiblement égale à celle de la structure tissée ou une longueur inférieure à celle-ci. Leur longueur est cependant 25 supérieure à 3 évolutions de l'armure de la structure tissée. Dans différents modes de réalisation particuliers de ce revêtement de surface provisoire, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - chaque fil plat est pris seulement par des fils de trame les plus 30 extérieurs à ladite structure tissée, On évite ainsi une pénétration des fils plats dans la structure tissée pour recouvrir au mieux les inégalités de surface et former une surface extérieure lisse. - les fils plats sont parallèles et espacés les uns des autres, Ce mode de réalisation permet avantageusement de conserver un écoulement de l'eau et donc une perméabilité importante du revêtement de surface. Il permet également le passage des particules (poussières, grains de sable ou de terre,...) laissant la surface du revêtement sensiblement propre. - les fils plats sont au moins partiellement plaqués contre ladite structure tissée entre deux pris - les fils plats sont pris tous les n fils de trame de ladite structure tissée, n étant 10, Avantageusement, le nombre n correspond au nombre de fils de trame présent io dans une évolution de l'armure. chaque fil plat étant placé entre deux fils de chaîne servant de guide, les fils plats ont une hauteur inférieure ou égale au diamètre de ces fils de chaîne, Le fil plat est parallèle à ces deux fils de chaîne, ces derniers enserrant le fil plat 15 sur au moins une partie de sa longueur en lui servant de guide. - les fils plats sont réalisés dans un matériau choisi dans le groupe comprenant les polyesters, les polyamides, les polypropylènes, et les polyéthylènes, Ces matériaux confèrent un caractère imputrescible au revêtement de surface 20 provisoire ainsi constitué ainsi qu'une résistance aux ultraviolets (UV). Avantageusement, les fils plats peuvent encore être réalisés dans des matériaux biodégradables tels qu'un matériau plastique biodégradable. Ce matériau plastique biodégradable peut être à base d'amidon. Le revêtement a ainsi la faculté d'être autodestructible en quelques semaines ou quelques mois selon le 25 diamètre des fils de chaîne et de trame et selon l'épaisseur des fils plats mis en oeuvre. - au moins certains des fils plats comportent un revêtement hautement réfléchissant pour réfléchir la lumière émise par les engins se déplaçant sur le revêtement et former un guidage lumineux. 30 En disposant ces fils plats sur les bords latéraux du revêtement, on permet aux engins circulant à sa surface de repérer plus aisément la piste de déplacement dans des conditions difficiles telles que l'obscurité, le brouillard, les averses, ... Selon une variante, les fils plats peuvent être photoluminescents. L'invention concerne également l'utilisation du revêtement tel que décrit précédemment comme support d'au moins une habitation temporaire sur sols sableux, marécageux ou enneigés. La présence de ces fils plats en surface de la structure tissée permet avantageusement de réduire l'empreinte du revêtement provisoire sur une surface déformable telle qu'un tapis de tente. Les revêtements de surface de l'invention permettent également d'apporter une isolation thermique en formant un écran entre le sol de l'habitation temporaire du type tente et le sol naturel. io L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente schématiquement une vue partielle d'une structure de recouvrement de l'art antérieur; - la figure 2 est une représentation schématique d'un revêtement de surface 15 provisoire selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 représente schématiquement en vue partielle la structure tissée de la Figure 2, les fils de chaîne étant dans le plan de la figure ; La Figure 2 montre un revêtement de surface provisoire notamment pour le 20 déplacement sur sol sableux, boueux ou marécageux selon un mode de réalisation de l'invention. Ce revêtement comporte une structure tissée formée de fils de chaîne 6 disposés suivant une seule couche et de fils de trame 7 disposés également suivant une seule couche. Ces fils de chaîne 6 et de trame 7 sont monofilament. 25 Les fils de trame 7 peuvent avoir par exemple un diamètre de l'ordre de 30 à 200 centièmes de mm. Les fils de chaîne 6 ont de préférence un diamètre légèrement inférieur à celui des fils de trame 7. A titre purement illustratif, les fils de trame 7 ont un diamètre de 80 centièmes de mm et les fils de chaîne 6 ont un diamètre de 65 centièmes de mm. 30 Les fils de chaîne 6 et de trame 7 sont avantageusement réalisés dans un matériau choisi dans le groupe comprenant les polyesters, les polyamides, les polypropylènes, les matériaux plastiques biodégradables à base d'amidon et les polyéthylènes. L'armure de cette structure tissée est telle que chaque fil de chaîne 6 s'entrecroise avec les fils de trame 7 suivant, de préférence et très approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne 6 étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne, d'obtenir au moins une zone d'armure simple et serrée suivie d'une zone de flottés, l'alternance des différentes zones susdites provoquant des resserrements des fils de trame 7 créant un relief important du tissu ainsi réalisé. Pour une description plus détaillée d'une telle structure tissée, on pourra se reporter à la demande de brevet WO 95/26435. io Ce revêtement de surface provisoire présente donc sur ses deux faces une structure gaufrée à nervures transversales formées par des saillies et des creux, qui confèrent au revêtement ses propriétés d'accrochage des pneus et des chenilles de véhicules appelés à se déplacer sur ce revêtement. Le revêtement comporte sur une de ses faces des fils plats 8 disposés sur 15 une partie de la largeur de la structure tissée générant ainsi une portion ayant un profil doux particulièrement adapté à une marche pieds nus et une autre portion ayant un relief important adapté au déplacement de véhicules (Figure 3). Chaque fil plat 8 est uniquement pris par des fils de trame 9 les plus extérieurs à la structure tissée sur la face correspondante ce qui permet de 20 recouvrir au maximum les creux de la structure tissée tout en minimisant la pénétration de ces fils plats 8 dans la structure tissée. Le revêtement conserve ainsi ses qualités d'accroche sur le sol. Les fils plats 8 peuvent être tous pris par le même fil de trame 7 ou au contraire par des fils de trame 7 différents afin de provoquer un décalage de leur 25 liaison favorisant ainsi la douceur de la surface. Ces fils plats 8 sont parallèles et espacés les uns des autres pour assurer une perméabilité importante au revêtement. En même temps, ils constituent une barrière limitant l'infiltration de corps étrangers dans la structure tissée. Pour éviter que les fils plats 8 ne puissent se déplacer transversalement sur 30 la structure tissée, chaque fil plat 8 est placé entre deux fils de chaîne 6 consécutifs servant de guides à ce fil plat 8. Les fils plats 8 présentent alors de préférence une hauteur, ou épaisseur, inférieure au diamètre de ces fils de chaîne 6 de manière à maintenir ces fils plats 8 prisonniers. A titre d'exemple purement illustratif, les fils de chaîne 6 ayant un diamètre 5 de 65 centièmes de mm, les fils plats 8 présentent une hauteur de 42 centièmes de mm. Par ailleurs, les fils plats 8 sont tendus de manière à être au moins partiellement plaqués contre la structure tissée entre deux pris pour empêcher une éventuelle prise de ce fil plat et l'application sur celui- ci d'une forte sollicitation par io exemple par traction. Ces fils plats 8 sont réalisés de préférence en polyester pour des applications en extérieur, toutefois ils peuvent également être réalisés dans un matériau choisi dans le groupe comprenant les polyamides, les polypropylènes, les polyéthylènes et les matériaux plastiques biodégradables. 15 Pour des applications de revêtement de sols sableux par exemple, ces fils plats 8 peuvent être préalablement recouverts d'un agent anti-microbien avant tissage du revêtement. Les fils plats peuvent également servir de support d'informations ou publicitaire. Pour cela, ils comportent au moins une face imprimée. 20 Pour fabriquer un tel revêtement, on peut découper un support préalablement imprimé par une méthode connue de l'homme du métier, en rubans de largeur uniforme, par exemple de 3,5 mm. On assemble ensuite ces rubans ou fils plats 8, entre eux et on bobine sur un système de stockage de fils ces rubans 8 ainsi assemblés. 25 Ce système de stockage de fils est ensuite installé sur un métier à tisser servant à la fabrication de la structure tissée. Ce métier à tisser comporte de préférence son propre système d'alimentation indépendant en fils de chaîne 6 et de trame 7. Le métier à tisser est ainsi capable de recevoir une nappe de fils n'ayant pas le même embuvage que celle de la structure tissée. 30 On fabrique la structure tissée en intégrant les rubans imprimés. Le métier à tisser comporte un capteur relié à une unité de traitement. Cette unité de traitement envoie des signaux de commande à un outil coupant pour déterminer la longueur du fil plat 8, ou ruban, à insérer. On s'assure ainsi qu'on ne détériore pas le motif en coupant les rubans assemblés en une bande aux mauvais endroits. Les fils plats 8 étant espacés les uns des autres d'une faible distance, par exemple, d compris entre 3 et 5 mm, +/- 10%, on retrouve sur le revêtement de sol le motif du support d'information préalablement imprimé. Bien entendu, l'impression des fils plats peut être réalisée par tout autre méthode connue et après fabrication du revêtement de sol provisoire de manière à insérer le message publicitaire ou d'informations à la demande. Les fils plats 8 peuvent encore comporter au moins une couche de protection disposée sur au moins une de leurs surfaces externes, après impression du message publicitaire ou d'information pour protéger la ou les faces io imprimées des agressions externes. La structure tissée décrite ci-dessus peut enfin être liée à une structure tissée auxiliaire comprenant une nappe de fils de chaîne et une nappe de fils de trame. La structure tissée est alors superposée sur cette structure tissée auxiliaire et la liaison entre ces deux structures tissées est réalisée de façon à constituer 15 entre les deux structures, de place en place, des poches tubulaires orientées selon les fils de chaîne 6 ou selon les fils de trame 7. Les poches sont réalisées de place en place, à intervalles réguliers ou non. Elles peuvent servir de logement de réception d'éléments rapportés à diverses fins. 20 Ainsi, les poches peuvent recevoir, au moment du tissage ou ultérieurement, un élément allongé de rigidification, tel qu'une barre par exemple en matériau composite de quelques dizaines de millimètres de diamètre. Les barres, par exemple du type fibres de verre et résine polyester et de 25 mm de diamètre, sont retenues prisonnières dans les poches entre les deux 25 structures tissées et confèrent au revêtement une portance accrue tout en renforçant le caractère saillant des zones où sont insérées ces barres. La nature et le diamètre des fils de la structure tissée auxiliaire peuvent bien entendu varier, selon les applications envisagées. Pour une description de la structure auxiliaire et de la liaison de ces 30 structures tissées, on pourra se reporter à la demande de brevet WO 99/49116 de la présente demandeuse
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L'invention concerne un revêtement de sol provisoire notamment pour le déplacement sur sol sableux, boueux ou marécageux comportant une structure tissée formée de fils de chaîne (6) et de fils de trame (7) et dont l'armure est telle que chaque fil de chaîne (6) s'entrecroise avec les fils de trame (7) suivant, de préférence et très approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne (6) étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne (6), d'obtenir au moins une zone d'armure simple et serrée suivie d'une zone de flottés, l'alternance des différentes zones susdites provoquant des resserrements des fils de trame (7) créant un relief important du tissu ainsi réalisé.Selon l'invention, ce revêtement comporte des fils plats (8) disposés sur une partie au moins de la largeur de ladite structure tissée sur au moins une de ses faces, chacun desdits fils plats (8) étant pris, régulièrement ou non, par des fils de trame (7) placés aux extrémités des saillies de ladite face de la structure tissée.
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1. Revêtement de surface provisoire comportant une structure tissée formée de fils de chaîne (6) disposés suivant une seule couche et de fils de trame (7) disposés également suivant une seule couche, l'armure de ladite structure tissée étant telle que chaque fil de chaîne (6) s'entrecroise avec les fils de trame (7) suivant, de préférence et très approximativement, la moitié des intersections des rangées et colonnes de l'armure, le fil de chaîne (6) étant laissé dans les intersections restantes, en sorte, pour chaque fil de chaîne (6), d'obtenir au moins une zone d'armure simple et serrée suivie d'une zone de flottés, l'alternance des io différentes zones susdites provoquant des resserrements des fils de trame (7) créant un relief important du tissu ainsi réalisé, caractérisé en ce qu'il comporte des fils plats (8) disposés sur une partie au moins de la largeur de ladite structure tissée sur au moins une de ses faces, chacun desdits fils plats (8) étant pris, régulièrement ou non, par des fils de trame (7) placés aux extrémités des saillies 15 de ladite face de la structure tissée. 2. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que chacun desdits fils plats (8) est pris seulement par des fils de trame les plus extérieurs (9) à ladite structure tissée. 3. Revêtement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits 20 fils plats (8) sont parallèles et espacés les uns des autres. 4. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacun desdits fils plats (8) est au moins partiellement plaqués contre ladite structure tissée entre deux pris. 5. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé 25 en ce que lesdits fils plats (8) ont une section transversale pleine ou creuse. 6. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits fils plats (8) sont pris tous les n fils de trame (7) de ladite structure tissée, n étant 10. 7. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé 30 en ce que chaque fil plat étant placé entre deux fils de chaîne (6) servant de guide, lesdits fils plats (8) ont une hauteur inférieure ou égale au diamètre desdits fils de chaîne (6) . 8. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les fils de trame (7) ont un diamètre de l'ordre de 30 à 200 centièmes de mm et les fils de chaîne (6) ont de préférence un diamètre inférieur à celui des fils de trame (7). 9. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits fils plats (8) sont réalisés dans un matériau choisi dans le groupe comprenant les polyesters, les polyamides, les polypropylènes les polyéthylènes et les matériaux plastiques biodégradables. 10. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 9, io caractérisé en ce que lesdits fils plats (8) comportent au moins une face imprimée pour servir de support d'informations. 11. Revêtement selon la 10, caractérisé en ce que lesdits fils plats (8) comportent au moins une couche de protection pour protéger ladite face imprimée des agressions externes. 15 12. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins certains desdits fils plats (8) comportent un revêtement hautement réfléchissant pour réfléchir la lumière émise par les engins se déplaçant sur ledit revêtement et former un guidage lumineux. 13. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 12, 20 caractérisé en ce que lesdits fils plats (8) sont recouverts d'un agent antimicrobien. 14. Revêtement selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte une structure tissée auxiliaire comprenant une nappe de fils de chaîne (6) et une nappe de fils de trame (7), ladite structure tissée 25 étant superposée sur ladite structure tissée auxiliaire et la liaison entre les deux structures tissées étant réalisée de façon à constituer entre les deux structures, de place en place, des poches tubulaires orientées selon les fils de chaîne (6) ou selon les fils de trame (7), lesdites poches servant de logement de réception d'éléments rapportés à diverses fins. 30 15. Utilisation dudit revêtement selon l'une quelconque des 1 à 14 comme support d'au moins une habitation temporaire sur sols sableux, marécageux ou enneigés.
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D,E
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D03,E01
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D03D,E01C
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D03D 23,D03D 11,E01C 9
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D03D 23/00,D03D 11/02,E01C 9/08
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FR2893587
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A1
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CASE DE TRAIN A STRUCTURE DISSOCIEE
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La présente invention concerne une case de train d'aéronef dont la structure est dissociée entre une partie structurale et une partie de protection de l'espace interne de l'aéronef. Les cases de train d'aéronef ont pour fonction de recevoir les trains 5 d'atterrissage et de séparer le volume interne de l'avion souvent pressurisé de l'extérieur de l'avion. Du fait des efforts qu'elles subissent, efforts sol transmis par le train lors de l'atterrissage, efforts de compression dus à la pressurisation interne, et du fait qu'elles doivent recevoir le train en position rentrée, les cases de train de l'art 10 antérieur comportent des cadres de renforts en forme d'arches, prolongeant des éléments de cadres du fuselage, répartis longitudinalement le long de la case et entourant la case de train. Les cadres de renfort raidissent des panneaux de la case de train en sorte de former des panneaux plans raidis. Ces panneaux de l'art antérieur reçoivent les paliers atterrisseurs et 15 assurent l'étanchéité de la zone de la case de train. Cette construction rend les cases de train volumineuses et massives. La présente invention a pour but de réaliser une case de train de volume réduit, optimisée pour répondre aux deux types de sollicitations, efforts sol et pressurisation, et propose pour ce faire une case de train de volume réduit pour 20 atterrisseur d'aéronef qui comprend un châssis pour assurer la fixation et la reprise des efforts de l'atterrisseur et une structure enveloppe rapportée sur le châssis pour reprendre les efforts de pressurisation. 2 Plus particulièrement, le châssis comporte un cadre affleurant une ouverture de sortie du train et comprenant des longerons recevant des moyens de maintien de paliers d'attache de l'atterrisseur. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le châssis comporte en outre des polygones, de réception de paliers d'attache d'une contrefiche de manoeuvre de l'atterrisseur, fixés sur les longerons, les longerons et les polygones réalisant une structure en treillis. La solution de la présente invention basée sur une dissociation de la structure reprenant les efforts sol et de la structure reprenant les efforts de pressurisation permet ainsi de mieux adapter ces structures aux types de sollicitations qu'elles doivent supporter et ainsi de réduire la masse et le volume de la case de train. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples non limitatifs de réalisation 15 de l'invention en référence aux figures qui représentent: en figure 1: une vue en perspective d'une partie de structure de fuselage comprenant une case de train selon l'invention; en figures 2A et 2B: des vues en perspective respectivement de dessus et de dessous d'une case de train selon une variante de l'invention; 20 en figure 3: une vue en perspective d'un longeron de la case de train de la figure 1; en figure 4: un détail de la fixation d'un palier de l'atterrisseur de la figure 1; en figure 5: une vue de côté du longeron de la figure 3; en figure 6: une vue de détail en perspective de la fixation du longeron de la 25 figure 1. en figure 7: une vue en perspective coupe d'un exemple de réalisation de longeron de case de train selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Sur la figure 1 on a représenté un atterrisseur 20 en position rentré dans le 30 fuselage d'un aéronef. L'atterrisseur est un atterrisseur avant qui comporte des roues 23, une jambe 12 et une contrefiche 15. Le fuselage, dont la peau n'est pas représentée ici par souci de clarté, est réalisé à partir d'une pluralité de cadres de fuselage 18, 20, 21. 3 Au niveau de la case de train les cadres 18 de structure du fuselage sont ouverts pour permettre de disposer l'atterrisseur et les éléments de trappe. L'invention propose de simplifier la réalisation de la case de train en ne prolongeant pas les cadres 18 par des cintres disposés sur le contour de la case de train mais de réaliser la case de train à partir d'un châssis, pour assurer la fixation et la reprise des efforts de l'atterrisseur, et de rapporter sue le châssis une structure enveloppe 6, pour reprendre les efforts de pressurisation. Le châssis plus particulièrement représenté aux figures 2A et 2B comporte un cadre 2, 3, 4, 5 affleurant une ouverture de sortie du train. Le cadre comprend des longerons repérés 3, 5 sur la figure 2A, parallèles à l'axe longitudinal de l'aéronef et disposés de part et d'autre du logement de l'atterrisseur 20. Le cadre comprend en outre des traverses avant et arrière 2, 4 qui, comme on le verra plus loin, sont avantageusement des éléments inférieurs de cadres 21, 22 de fuselage terminant la case de train sur l'avant et sur l'arrière de cette dernière. Les longerons reçoivent des moyens de maintien de paliers 10, 11 d'attache de l'atterrisseur qui, dans le cas de l'exemple de la figure 1 et des figures 3 à 6, sont des bras 7 de polygones 7, 8, 9 de réception de paliers 13, 14 d'attache d'une contrefiche 15 de manoeuvre de l'atterrisseur. En effet, selon cet exemple de réalisation, l'atterrisseur est un atterrisseur à contrefiche 15 articulée disposée selon l'axe longitudinal de l'atterrisseur. Cet atterrisseur comporte un T prolongeant la jambe 12 vers le haut, les extrémités de la branche supérieure du T constituant les paliers 10, 11 de rotation de la jambe 12 pour la rentrée du train. La contrefiche s'articule sur la jambe 12 et comporte elle même des paliers 13, 14 devant se fixer dans la case de train. Selon ce mode de réalisation de l'invention, les polygones 7, 8, 9 sont des triangles fixés sur les longerons, les longerons 3, 5 et les polygones 7, 8, 9 30 réalisant une structure en treillis rigide. Les polygones sont constitués de bras 7, d'attache de la contrefiche 15, et, d'au moins une bielle 8, 9 de retenue du bras. Selon l'exemple représenté deux 4 bielles sont prévues pour relier le bras 7 au longeron 3, 4 afin de répartir les efforts de traction exercés par la contrefiche sur le longeron au travers du bras. Les paliers 13, 14 d'attache de la contrefiche 15 sont reçus dans un logement à l'extrémité des bras, au niveau des sommets des polygones distants des longerons. Ainsi, les paliers de l'atterrisseur et les paliers de la contrefiche sont reçus respectivement à une première et une seconde extrémités des bras 7, les bras 7 assurant la reprise des efforts au niveau de tous les paliers. Les paliers 10, 11 de l'atterrisseur sont, comme représenté en figure 4, reçus dans un logement 24 en extrémité du bras 7, cette extrémité étant elle même conformée en flasque 25 reçue dans un logement 26 du longeron 3, 5. L'extrémité du bras forme ainsi un insert reçu dans le longeron 3, 5. Les paliers 13, 14 d'attache de la contrefiche sont reçus directement dans un logement 27 réalisé à l'extrémité opposée du bras 7, extrémité sur laquelle sont en outre fixées les bielles 8, 9. Ainsi les bras 7 qui reçoivent tant les paliers de l'atterrisseur que les paliers de la contrefiche assurent la rigidité de l'équipage mobile constitué par l'atterrisseur muni de sa contrefiche. Les longerons 3, 5, pour leur part, reprennent les efforts de l'atterrisseur 20 complet. Le cas de l'exemple des figures 2A et 2B correspond à une variante de réalisation de l'atterrisseur qui comporte deux contrefiches diagonales. Les contrefiches diagonales sont des contrefiches télescopiques avant 151, 152, raccordées à des barres de renfort 31, 32 de l'atterrisseur et sont pourvues 25 chacune d'un palier 13, 14, les paliers de ces contrefiches diagonales sont comme les paliers de l'atterrisseur reçus dans les caissons latéraux 3, 5. Selon ce mode de réalisation, les paliers de l'atterrisseur et les premières extrémités des contrefiches diagonales sont repris directement sur les longerons 3, 5. 30 Selon les exemples de réalisation de l'invention, le châssis comporte des traverses extrêmes 2, 4 constituées par des segments inférieurs des cadres de structure du fuselage formant la paroi avant et la paroi arrière de la case de train 1. Ainsi, les longerons sont repris directement sur ces cadres ce qui accroît la rigidité de la case de train sans nécessiter d'ajouter des cintres intermédiaires reliant les longerons. En mode de réalisation particulier représenté en figure 6, les longerons 3, 3', 5 sont raccordés aux dits cadres 21, 22 par des ferrures d'équerrage 16 qui 5 permettent une fixation rigide des longerons. Cette figure 6 permet en outre de mieux distinguer la fixation des bielles 8 sur les longerons au moyen de ferrures 28 sur lesquelles sont repris des axes 29 de fixation des bielles 8, 9. Selon le mode de réalisation de la figure 4 les longerons 3, 5 sont en forme de C mais il est aussi possible de réaliser les longerons avec un profil eu U retourné de sorte qu'ils reçoivent, dans leur section creuse, des cornières 17 de raccordement des éléments de cadres ouverts 18 de la structure du fuselage disposés au long des côtés longitudinaux de la case de train et venant en appui sur les longerons 3, 5. La figure 7 représente un détail d'une telle réalisation pour laquelle le longeron 3', vu en perspective coupe, reçoit la cornière 17 sur laquelle est positionnée la peau 19 du fuselage et est fixé le cadre 18 ouvert. Le cadre 18 du fuselage est solidarisé à la cornière par une équerre 29. La case de train selon l'invention comporte en outre une structure enveloppe 6 qui a pour fonction d'isoler l'intérieur de l'aéronef de l'extérieur, et de résister aux efforts de pressurisation. Pour optimiser la résistance de la case de train aux efforts de pressurisation, d'une part la structure enveloppe comporte un contour épousant le cadre 2, 3, 4, 5 du châssis en partie interne de l'aéronef de sorte que l'enveloppe repose sur le cadre et d'autre part, la structure enveloppe 6 est une structure de surface courbe longitudinalement et transversalement dont la courbure est adaptée pour équilibrer les efforts de pression de pressurisation s'y appliquant. Une telle structure est mieux adaptée à la reprise de tels efforts que les structures à panneaux plans de l'art antérieur. En outre, selon l'invention une plus grande liberté de réalisation est donnée pour la structure enveloppe 6 qui ne s'applique plus sur des cintres raidisseurs mais dont le contour inférieur repose sur le cadre du châssis et en épouse le contour supérieur. 6 L'enveloppe peut ainsi être une structure de profil longitudinal courbe formant un carénage de forme adaptée à épouser l'enveloppe du profil de l'atterrisseur 20 rentré, et être réalisée au plus près des éléments dépassant vers l'intérieur de l'aéronef afin de limiter l'encombrement interne de la case de train et de dégager de la place pour des équipements situés dans le nez de l'appareil lorsque l'atterrisseur concerné est l'atterrisseur avant. La structure enveloppe peut notamment être réalisée en matériau composite moulé sur une forme correspondant à l'encombrement de l'atterrisseur et calculée pour en outre offrir une bonne résistance aux efforts de pression, la forme résultante pouvant avantageusement être une forme semi-ovoïde sans arêtes ni brisures. L'invention, qui permet de réaliser une case de train rigide tout en restant de volume et de masse réduits, n'est pas limitée aux exemples représentés et notamment la structure châssis et la structure enveloppe peuvent être utilisées pour d'autres atterrisseurs que l'atterrisseur avant d'un aéronef
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L'objet de l'invention est une case de train de volume réduit pour atterrisseur d'aéronef comprenant un châssis (2, 3, 4, 5) pour assurer la fixation et la reprise des efforts de l'atterrisseur et une structure enveloppe (6), rapportée sur le châssis, pour reprendre les efforts de pressurisation. Le châssis peut notamment comporter un cadre (2, 3, 4, 5) affleurant une ouverture de sortie du train et comprenant des longerons (3, 3', 5) recevant des moyens de maintien de paliers (10, 11) d'attache de l'atterrisseur et comporter en outre des polygones (7, 8, 9), de réception de paliers d'attache d'une contrefiche de manoeuvre de l'atterrisseur, fixés sur les longerons, les longerons et les polygones réalisant une structure en treillis.
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1 - Case de train de volume réduit (1) pour atterrisseur (20) d'aéronef caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis (2, 3, 3', 4, 5, 7, 8, 9) pour assurer la fixation et la reprise des efforts de l'atterrisseur et une structure enveloppe (6), rapportée sur le châssis, pour reprendre les efforts de pressurisation. 2 - case de train selon la 1 caractérisée en ce que le châssis comporte un cadre (2, 3, 4, 5) affleurant une ouverture de sortie du train et comprenant des longerons (3, 3', 5) recevant des moyens de maintien de paliers (10, 11) d'attache de l'atterrisseur. 3 - case de train selon la 2 caractérisé en ce que le châssis comporte en outre des polygones (7, 8, 9), de réception de paliers d'attache d'une contrefiche de manoeuvre de l'atterrisseur, fixés sur les longerons, les longerons et les polygones réalisant une structure en treillis. 4 - case de train selon la 3 caractérisé en ce que les polygones sont constitués d'un bras (7), d'attache de la contrefiche (15) et d'au moins une bielle (8, 9) de retenue du bras, les paliers (13, 14) d'attache de la contrefiche (15) étant reçus au niveau de sommets des polygones distants des longerons. 5 - case de train selon la 2 caractérisée en ce que la structure enveloppe (6) comporte un contour épousant le cadre (2, 3, 4, 5) du 20 châssis en partie interne de l'aéronef. 6 - case de train selon l'une des précédentes caractérisée en ce que la structure enveloppe (6) est une structure de profil longitudinal courbe formant un carénage de forme adaptée à épouser l'enveloppe du profil de l'atterrisseur (20) rentré. 25 7 - case de train selon l'une des précédentes caractérisée en ce que la structure enveloppe (6) est une structure de surface courbe longitudinalement et transversalement dont la courbure est adaptée pour équilibrer les efforts de pression de pressurisation s'y appliquant. 8 - case de train selon l'une des précédentes 30 caractérisée en ce que le châssis comporte des traverses extrêmes (2, 4)8 constituées par des cadres (21, 22) de structure du fuselage formant la paroi avant et la paroi arrière de la case de train (1). 9 - case de train selon les 2 et 8 caractérisée en ce que les longerons (3, 3', 5) sont raccordés aux dits cadres (21, 22) par des ferrures 5 d'équerrage (16). 10 - case de train selon la 2 caractérisée en ce que les longerons (3') ont un profil eu U recevant dans sa section creuse une cornière (17) de raccordement d'éléments de cadres ouverts (18) de structure du fuselage disposés au long des côtés longitudinaux de la case de train. 10 11 - Aéronef équipé d'une case de train selon l'une des précédentes.
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B
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B64
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B64C
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B64C 1,B64C 25
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B64C 1/00,B64C 25/00
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FR2894887
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A1
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GARNITURE DE LEVIER DE COMMANDE DE VITESSE DE VEHICULE AUTOMOBILE.
| 20,070,622 |
L'invention concerne une garniture de levier de commande de vitesse de vehicule automobile, notamment de boite de vitesse automatique. Generalement, le levier de commande de vitesse traverse une ouverture realisee dans une console du vehicule, tel que le plateau de bord. Une garniture a travers laquelle passe le levier est alors placee dans cette ouverture afin de l'obturer. Dans le cas d'une boite de vitesse automatique, cette garniture comprend generalement un boitier de couverture rigide fixe sur les bords de l'ouverture, pourvu lui-meme dune ouverture pour le passage du levier permettant son deplacement entre les differentes positions possibles. Divers moyens ont ete mis en eeuvre jusqu'a ce jour pour obturer cette ouverture sans gener les mouvements du levier. Le document FR-2 850 907 decrit une garniture comportant autour du levier, un soufflet dont les extremites distantes du levier sont guidees a coulissement a 1'interieur du boitier de couverture. Un tel soufflet presente toutefois 1'inconvenient d'etre cornplexe a realiser et relativement fragile. De plus, la salete a tendance a s'accumuler dans les plis du soufflet. Le document DE 197 28 548 decrit une garniture comportant un cache rigide traverse par le levier et mobile avec ce dernier. Ce cache presente une surface nettement superieure a l'ouverture du boitier rigide de maniere a ce que l'ouverture soit toujours cachee, quelque soit la position du levier. Ce dispositif presente 1'inconvenient d'etre particulierement encombrant en raison de la taille du cache. Le document EP 0 718 528 decrit quanta lui une garniture comportant un rideau flexible mobile en translation traverse par le levier. Cet agencement necessite cependant la realisation de guides de rideaux encombrants, complexes a realiser et couteux. L'invention vise a pallier ces inconvenients en proposant une garniture de levier de commande comportant un rideau mobile en translation, qui est simple a realiser et a mettre en place, peu encombrant et economique. A cet effet, l'objet de l'invention concerne une garniture de levier de commande de vitesse comportant un boitier de couverture rigide destine a recouvrir, et a cooperer avec, une ouverture d'une console du vehicule, ledit boitier presentant une ouverture de passage du levier de commande, un rideau et des moyens de guidage en coulissement du rideau, et dans laquelle le rideau, monte a 1'interieur dudit boitier de maniere a obturer l 'ouverture de passage du levier, comporte un orifice pour le passage dudit levier, caracterisee en ce que le rideau comprend une partie rigide pourvue dudit orifice de passage de levier et apte a cooperer avec les moyens de guidage, et au moins une partie flexible situee dans le prolongement d'au moins une extremite de la partie rigide suivant la direction de coulissement du rideau. Par partie flexible, on entend une partie deformable apte a reprendre sa forme initiale lorsque la deformation cesse. La partie rigide du rideau permet de simplifier la realisation des moyens de guidage, la ou les parties flexibles permettant d'obturer 1'orifice quelque soit la position du levier, et en particulier dans les positions extremes de ce dernier. Cet agencement permet notamment de reduire les dimensions de la partie rigide du rideau, qui, par exemple, correspondent sensiblement aux dimensions de l 'ouverture du boitier a obturer. Avantageusement, la partie flexible presente une largeur inferieure a celle de la partie rigide afin de ne pas venir en contact avec les moyens de guidage. I1 n'y a ainsi aucun risque de blocage du coulissement au niveau de la transition entre les parties flexible et rigide du rideau provenant d'irregularites de la surface du rideau. Avantageusement, la partie flexible est surmoulee sur la partie rigide du rideau, de sorte qu'elle peut 'are facilement realisee. Avantageusement, la partie rigide du rideau et les moyens de guidage presentent un rayon de courbure sensiblement identique a la courbure de deplacement du levier. De preference, les moyens de guidage sont solidaires de la face interne du boitier de couverture. Dans un mode de realisation de l'invention, 1'orifice de passage de levier traversant le rideau presente une forme oblongue dont 1'axe longitudinal s'etend perpendiculairement a la direction de coulissement du rideau, et le rideau comprend une languette d'obturation montee mobile en translation derriere l'orifice oblong suivant une direction perpendiculaire au coulissement du rideau, ladite languette comportant un orifice conforme de maniere a ce que son contour epouse le pourtour du levier de commande. Cet agencement est compatible avec un levier occupant plusieurs positions dans les directions de coulissement du rideau et perpendiculaire au coulissement du rideau. Avantageusement, la languette est en materiau rigide. L'invention est maintenant decrite en reference aux dessins annexes, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessous dune garniture selon l 'invention montee sur une console ; - la figure 2 est une vue en coupe de la figure 1 suivant la ligne A-A ; - la figure 3 est une section de la figure 1 suivant la ligne B-B (la console n'etant pas representee) ; - la figure 4 est une vue en coupe siinilaire a celle de la figure 2, montrant la garniture selon l 'invention Tors de 15 son montage sur la console. Les figures 1 a 3 representent une garniture 1 de levier de commande de vitesse comportant un boitier de couverture rigide 2 destine a recouvrir, et a cooperer avec, une ouvertu:re 3 d'une console 4 de vehicule. 20 Le boitier 2 presente une ouverture 5 de passage du levier 6 de commande, un rideau 7 et des moyens de guidage 8 en coulissement du rideau. Le rideau 7 est monte a 1'interieur dudit boitier 2, c'est-a-dire du cote destine a are place en regard de l'ouverture 3 de la console 4, de 25 maniere a obturer l'ouverture 5 de passage du levier 6. Le rideau 7 presente egalement un orifice 9 pour le passage du levier 6, qui presente une forme oblongue dont la direction longitudinale est sensiblement perpendiculaire a la direction de coulissement du rideau 7 par rapport au boitier 2. 30 Selon l 'invention, le rideau 7 comprend une partie rigide 7a pourvue de l'orifice 9 de passage de levier 6. Cette partie rigide 7a est apte a cooperer avec les moyens de guidage 8 et presente de preference une forme allongee dont la longueur s'etend parallelement a la direction de coulissement du rideau. Le rideau comprend egalement deux parties 35 flexibles 7b, situees chacune dans le prolongement dune extremite de la partie rigide 7a suivant la direction de coulissement du rideau. Chaque partie flexible 7b presente une longueur suffisante pour obturer 10 couverture 5 du boitier quelque soit la position du levier 6, notamment dans les positions extremes du levier. Dans cet exemple, chaque partie flexible 7b presente une largeur infsrieure a celle de la partie rigide 7a afin de ne pas venir en contact avec les moyens de guidage. Par ailleurs, chaque partie flexible 7b est surmoulse sur la partie rigide 7a du rideau. A cet effet, chaque partie flexible 7a est, par exemple, realisee en une matiere plastique flexible, tel qu'un copolymere sequence styrene -butadiene comprenant du polybutadiene hydrogens (SEBS) ou tout autre polymere adapts. De preference, it s'agit dune matiere plastique pouvant are teintee de la meme couleur que celle du boitier de couverture. Dans 1'exemple represents, la partie rigide 7a du rideau et les moyens de guidage 8 presentent un rayon de courbure sensiblement identique a la courbure de deplacement du levier 6. Les moyens de guidage 8 sont solidaires de la face interne 2a du boitier 2 de couverture. Ces moyens de guidage 8 sont formes de parois de support 8a paralleles, s'etendant sensiblement perpendiculairement aux bords de l 'ouverture 5 du boitier, sur toute la longueur de celle-ci dans la direction de coulissement du rideau. Chaque paroi 8a est solidaire du bord de cette ouverture et se termine par une languette 8b saillant en direction 1'autre paroi 8a, sensiblement perpendiculairement a la paroi 8a. Les moyens de guidage comprennent egalement des parois verticales 8c s'etendant sensiblement perpendiculairement aux bords de l 'ouverture 5 du boitier sur toute la longueur de celle-ci dans la direction perpendiculaire a la direction de coulissernent du rideau. Les parois 8a et 8c sont reliees entre elles de maniere a former un bord continu entourant l 'ouverture 5 et s'etendant jusqu'au rideau 7. De son cote, les bords de la partie rigide 7a du rideau 7 s'etendant parallelement a la direction de coulissement du rideau, sont pourvus de glissieres 7c destinees a recevoir les languettes 8b, tel que represents figure 3. En raison de la forme oblongue de l'orifice 9 de passage du levier 6 du rideau, le rideau 7 comprend une languette d'obturation 10 montee mobile en translation suivant une direction perpendiculaire au coulissement du rideau. Cette languette est placee derriere l'orifice oblong 9, c'est-a-dire du cote du rideau en regard de la console. Cette languette 10 realisee en un materiau rigide, de preference le meme que celui formant la partie rigide du rideau, comporte un orifice 11 conforme de maniere a ce que son contour epouse le pourtour du levier 6 de commande. Le coulissement de la languette 10 est assure par deux pattes 12 solidaires de la partie rigide 7a du rideau, sur sa face cachee. Ces pattes sont placees sur les bords lateraux du rideau (figure 3). Ainsi, la languette obture entierement l'orifice 9 du rideau, et le rideau 7 obture l'ouverture 5 du boitier en association avec les parois verticales 8a des moyens de guidage. Le boitier de couverture 2 comporte egalernent un boitier de commande 13 pourvu de boutons accessibles depuis 1'exterieur du boitier. Le montage de la garniture selon 1'invention est realise de la maniere suivante. Le levier 6 de commande de vitesse est introduit au travers des orifices 9 et 11 du rideau. On approche ensuite le boitier 2 de couverture de la console 4 afin de le fixer sur celle-ci. La longueur du rideau 7 etant trop importante, les parties flexibles 7b du rideau sont repliees afin de les faire passer de 1'autre cote de l'ouverture 3 de la console (figure 4). Le boitier 2 peut alors are fixe sur la console, par exemple au moyen de clips 14, les parties flexibles 7b du rideau reprenant leur forme initiale afin de garantir une finition irreprochable du cote visible de la garniture, notamment dans les positions extremes du levier representees figure 2
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L'invention concerne une garniture (1) de levier de commande de vitesse comportant un boîtier (2) de couverture rigide destiné à recouvrir, et à coopérer avec, une ouverture (3) d'une console du véhicule, ledit boîtier (2) présentant une ouverture de passage du levier de commande, un rideau (7) et des moyens de guidage (8) en coulissement du rideau, dans laquelle le rideau, monté à l'intérieur dudit boîtier de manière à obturer l'ouverture de passage du levier, comporte un orifice (9) pour le passage dudit levier, caractérisée en ce que le rideau comprend une partie rigide (7a) pourvue dudit orifice (9) de passage de levier et apte à coopérer avec les moyens de guidage (8), et au moins une partie flexible (7b) située dans le prolongement d'au moins une extrémité de la partie rigide (7a) suivant la direction de coulissement du rideau.
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1. Garniture (1) de levier de commande de vitesse comportant un boitier (2) de couverture rigide destine a recouvrir, et A. cooperer avec, une ouverture (3) dune console (4) du vehicule, ledit boitier (2) presentant une ouverture (5) de passage du levier (6) de commande, un rideau (7) et des moyens de guidage (8) en coulissement du rideau, dans laquelle le rideau, monte a 1'interieur dudit boitier de maniere a obturer couverture (5) de passage du levier, comporte un orifice (9) pour le passage dudit levier, caracterisee en ce que le rideau comprend une partie rigide (7a) pourvue dudit orifice (9) de passage de levier et apte a cooperer avec les moyens de guidage (8), et au moires une partie flexible (7b) situee dans le prolongement d'au moins une extremite de la partie rigide (7a) suivant la direction de coulissement du rideau. 2. Garniture de levier de commande selon la 1, caracterisee en ce que ladite au moins une partie flexible (7b) presente une largeur inferieure a celle de la partie rigide (7a) afin de ne pas venir en contact avec les moyens de guidage (8). 3. Garniture de levier de commande selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que ladite au moins une partie flexible (7b) est surmoulee sur la partie rigide (7a) du rideau. 4. Garniture de levier de commande selon rune des 1 a 3, caracterisee en ce que la partie rigide (7a) du rideau et les moyens de guidage (8) presentent un rayon de courbure sensiblement identique a la courbure de deplacement du levier. 5. Garniture de levier de commande selon rune des 1 a 4, caracterisee en ce que les moyens de guidage (8) sont solidaires de la face interne (2a) du boitier de couverture. 6. Garniture de levier de commande selon Tune des 1 a 5, caracterisee en ce que 1'orifice (9) de passage de levier traversant le rideau (7) presente une forme oblongue dont 1'axe longitudinal s'etend perpendiculairement A. la direction de coulissement du rideau, et en ce que le rideau comprend une languette d'obturation (10) montee mobile en translation derriere 1'orifice (9) oblong suivant une direction perpendiculaire au coulissement du rideau, ladite languette comportant un orifice (11) conforme de maniere a ce que son contour epouse le pourtour du levier de commande. 7. Garniture de levier de commande selon la 6, caracterisee en ce que la languette (10) est en materiau rigide.
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B
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B60
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B60K
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B60K 20,B60K 17
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B60K 20/04,B60K 17/08
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FR2892343
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A1
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DISPOSITIF DE VENTILATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne un dispositif de ventilation pour véhicule automobile. Le document FR 2 831 109 décrit un aérateur basculant qui permet d'aérer directement ou indirectement l'habitacle d'un véhicule automobile. Ce dispositif comporte une buse qui pivote sur le tableau de bord du véhicule. Lorsque la buse est dans sa position dite sortie , l'air entre directement dans l'habitacle, créant un courant d'air. Lorsque la buse est dans sa position rentrée, l'air, qui continue de sortir de la buse, sort à travers des orifices disposés en bas du tableau de bord afin de réaliser l'aération indirecte du véhicule, sans création de courant d'air. La buse est reliée à un conduit d'amenée d'air, souple, disposé dans le tableau de bord du véhicule. La réalisation de ce dispositif est relativement complexe et coûteuse Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de ventilation d'un véhicule automobile qui a la même esthétique que celui précité mais dont la réalisation est simplifiée. Ce but est atteint au moyen d'une unité de ventilation pour un véhicule automobile du type comprenant une planche de bord et un aérateur, la planche de bord comportant un conduit d'air et l'aérateur comportant un passage intérieur ayant une première extrémité et une seconde extrémité, reliée à une bouche d'aération, l'aérateur étant monté pivotant entre une première position dite rentrée dans laquelle la bouche d'aération est entièrement logée dans la planche de bord, l'aérateur formant alors une surface continue avec la planche de bord, et une position dite sortie dans laquelle la bouche d'aération dépasse de la planche de bord et la première extrémité du passage intérieur prolonge le conduit de manière que l'air venant du conduit d'air sort par la bouche d'aération. De manière caractéristique, selon l'invention, l'aérateur est conformé de manière que son passage intérieur ne prolonge pas le conduit d'air, c'est-à-dire soit décalé par rapport audit conduit d'air en position rentrée et l'aérateur comporte un clapet qui obture le conduit d'air lorsque l'aérateur est dans la position rentrée . Ainsi, l'esthétique du dispositif de l'invention est la même que celle du dispositif existant mais sa réalisation nécessite moins de pièces, ce qui réduit les coûts de fabrication et de montage et améliore également son aspect du fait de la suppression de pièces visibles mêmes lorsqu'elles ne sont pas utilisées (bouton de commande par exemple dans le dispositif de l'art antérieur). Par ailleurs, en sortant plus ou moins la bouche d'aération de la planche de bord, on peut faire varier le débit d'air très facilement. De plus, l'aérateur possédant un clapet d'obturation du conduit d'air, il permet, de par son basculement, de fermer ce dernier, en même temps que la bouche d'aération rentre dans la planche de bord. Selon un mode de réalisation particulier, le conduit d'air est rigide et intégré à la structure interne de la planche de bord ce qui simplifie encore la structure du dispositif de l'invention et évite des risques de fuite, du fait de l'utilisation d'une conduite souple. Selon un mode de réalisation particulier, le clapet est disposé sensiblement au niveau de la première extrémité du passage intérieur. La planche de bord peut également comporter une butée formant clapet apte à boucher la première extrémité du passage intérieur, en position rentrée . La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier qui fait référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en coupe transversale du mode de réalisation particulier du dispositif de l'invention, l'aérateur étant en position sortie ; - la figure 2 représente une vue en coupe transversale du dispositif de la figure 1, l'aérateur étant en position rentrée . En référence à la figure 1, le mode de réalisation particulier du dispositif de l'invention, ici représenté, comporte une planche de bord 1 qui peut être le tableau de bord d'un véhicule automobile ou un élément pouvant être encastré dans le tableau de bord d'un véhicule automobile. La planche de bord 1 comporte un conduit d'air 1l, rigide et formé dans la structure de la planche de bord 1. Ce conduit 11 débouche au niveau d'une ouverture 13 qui comporte des moyens d'étanchéité 5, tels qu'un anneau de mousse, par exemple. Un épaulement 15 est formé dans la planche de bord 1, à proximité de sa surface externe 17. L'aérateur 3 comporte un passage intérieur 31 et est monté pivotant autour d'un axe 33. La première extrémité 35 du passage intérieur 31 est ouverte et comporte au niveau de son bord inférieur un clapet 7 qui se prolonge sensiblement perpendiculairement au passage intérieur 31. La seconde extrémité 34 comporte une bouche d'aération 37, éventuellement munie d'ailettes, comme c'est le cas sur les figures. Le fonctionnement du dispositif de l'invention va maintenant être décrit en référence aux figures 1 et 2. En position sortie (figure 1), la bouche d'aération 37 dépasse de la surface externe 17 du tableau de bord 1. Le passage intérieur 31 est pivoté de manière à prolonger le conduit d'air 11 et tout l'air circulant dans ce dernier sort donc par la bouche d'aération 37 (flèche F). En position rentrée (cf. figure 2), le passage intérieur 31 forme avec la surface externe 17 de la planche de bord 1 une seule et même surface ce qui assure l'esthétique du dispositif de l'invention. La première extrémité 35, ouverte, du passage intérieur 31 vient en appui contre l'épaulement 15, ce qui assure sa fermeture. Simultanément, le clapet 7 vient s'appuyer sur les moyens d'étanchéité 5 assurant ainsi l'obturation de l'ouverture 13 du conduit d'air 11. Toutes les positions intermédiaires entre la position rentrée et la position sortie permettent, potentiellement, de régler le débit d'air sortant par la bouche d'aération 37 en faisant varier la surface des sections du conduit d'air 11 et du passage intérieur 31 en regard l'une de l'autre. Le réglage du débit peut ainsi se faire de manière intuitive et simple, l'utilisateur pivotant davantage l'aérateur afin de dégager une plus grande surface de la bouche d'aération, ce qui correspond à une plus grande section de passage de l'air venant du conduit d'air 11
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La présente invention concerne une unité de ventilation pour un véhicule automobile du type comprenant une planche de bord (1) comprenant un conduit d'air (11) et un aérateur (3) qui comporte un passage intérieur (31) et qui est monté pivotant entre une première position dite « rentrée » et une position dite « sortie ». Selon l'invention, l'aérateur (3) est conformé de manière que son passage intérieur (31) ne prolonge pas le conduit d'air (11) en position « rentrée », l'aérateur (3) comportant, de plus, un clapet (7) qui obture le conduit d'air (11) en position « rentrée ».
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1. Unité de ventilation pour un véhicule automobile du type comprenant une planche de bord (1) et un aérateur (3), ladite planche de bord (1) comportant un conduit d'air (11) et ledit aérateur (3) comportant un passage intérieur (31) ayant une première extrémité (35) et une seconde extrémité (34) reliée à une bouche d'aération (37), ledit aérateur (3) étant monté pivotant entre une première position dite rentrée dans laquelle ladite bouche d'aération (37) est entièrement logée dans ladite planche de bord (1), ledit aérateur (3) formant alors une surface continue avec ladite planche de bord (1), et une position dite sortie dans laquelle ladite bouche d'aération (37) dépasse de ladite planche de bord (1) et la première extrémité (35) dudit passage intérieur (31) prolonge ledit conduit d'air (11) de manière que l'air venant dudit conduit d'air (11) sort par ladite bouche d'aération (37), caractérisée en ce que ledit aérateur (3) est conformé de manière que son passage intérieur (31) soit décalé par rapport audit conduit d'air (11) en position rentrée et en ce que ledit aérateur (3) comporte un clapet (7) qui obture ledit conduit d'air (11) lorsque ledit aérateur (3) est dans la position rentrée . 2. Unité de ventilation selon la 1, caractérisée en ce que ledit conduit d'air (11) est rigide et intégré à la structure interne de ladite planche de bord (1) 3. Unité de ventilation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit clapet (7) est disposé sensiblement au niveau de ladite première extrémité (35) dudit passage intérieur (31). 4. Unité de ventilation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite planche de bord (1) comporte une butée (15) formant clapet, apte à boucher ladite première extrémité (35) dudit passage intérieur en position rentrée .
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B
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B60
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B60H
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B60H 1
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B60H 1/34
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FR2892581
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A1
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MULTIPLEXEUR A HAUT DEBIT A ARCHITECTURE PARALLELE
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PARALLELE. Le domaine de l'invention est celui des multiplexeurs électroniques pour transmission de données numériques à haut débit. Pour minimiser le nombre de câbles de transmission de données 10 numériques, il est intéressant de multiplexer les données de façon à faire transiter dans un même câble plusieurs signaux numériques. Pour réaliser le multiplexage de données numériques, il existe différents types de techniques possibles. Une de ces techniques couramment employée est dite TDM, acronyme anglo-saxon signifiant Time Division Multiplexing. Le principe de 15 cette technique est illustrée en figure 1 dans le cas de la transmission de deux signaux D11 et D12. Les deux signaux numériques ayant le même débit F sont multiplexés temporellement par un multiplexeur M qui émet un seul signal numérique DM à un débit 2F sur un seul canal L, ce signal DM est ensuite démultiplexé par un démultiplexeur DEM pour redonner les deux 20 signaux initiaux Dos et DO2 au débit F. Généralement, le signal multiplexé DM est obtenu en entrelaçant les signaux initiaux, un bit sur deux du signal multiplexé correspond, par exemple, aux bits du premier signal D11, les autres bits du signal multiplexé correspondant à ceux du second signal D12. 25 Lorsque le signal multiplexé DM est transmis par voie optique, les moyens de multiplexage sont soit des moyens optiques soit des moyens électroniques. Dans le premier cas, on parle de multiplexage OTDM, acronyme anglo-saxon signifiant Optical Time Division Multiplexing. Dans le second cas, on parle de multiplexage ETDM, acronyme anglo-saxon 30 signifiant Electrical Time Division Multiplexing. Les technologies ETDM sont moins chères que les technologies OTDM qui sont généralement réservées aux transmissions très haut débit. Les technologies ETDM sont actuellement limitées à 80 gigabits par seconde. Elles utilisent généralement des technologies :5 • Pour les débits peu élevés, à base de Silicium-(Bi)-CMOS, acronyme anglo-saxon signifiant Complementary Metal Oxide Semiconductor ; • Pour les débits plus élevés, à base de SiGe, GaAs ou InP. Actuellement, il existe un besoin croissant pour des transmissions à très haut débit, supérieur à 80 Gbits/s, débit qui n'est pas facilement accessible aux technologies ETDM. 10 Aussi, le dispositif selon l'invention permet de doubler simplement les capacités de multiplexage des technologies ETDM actuelles. On peut ainsi obtenir des débits importants correspondant aux besoins actuels en matière de télécommunications en utilisant des technologies moins coûteuses. Bien entendu, l'invention peut également s'appliquer aux 15 technologies OTDM. Plus précisément, l'invention a pour objet un circuit électronique de multiplexage temporel de deux signaux initiaux à codage binaire de type NRZ, chaque bit des signaux ayant une durée T, les deux signaux pouvant 20 prendre des valeurs respectives définissant 4 états notés 0, 0 , 0, 1 , 1, 0 , 1,1 , ledit circuit comprenant au moins : • Un générateur des 4 signaux primaires associés respectivement à ces dits 4 états : • Un premier signal primaire continu d'amplitude correspondant au niveau binaire 0 ; • Un second signal primaire continu d'amplitude correspondant au niveau binaire 1 ; • Un troisième signal binaire périodique comportant une succession de bits alternativement aux niveaux binaires 0 et 1 , chaque bit dudit troisième signal ayant une durée T/2, moitié de la durée des bits des signaux initiaux ; • Un quatrième signal binaire périodique comportant une succession de bits alternativement aux niveaux binaires 0 et 1 , chaque bit dudit quatrième 25 30 35 signal ayant une durée T/2, moitié de la durée des bits des signaux initiaux, ledit quatrième signal étant déphasé d'une durée d'un bit par rapport au troisième signal ; • Des moyens de sélection contrôlés par les deux signaux initiaux permettant de générer un signal final à partir des 4 signaux primaires, lesdits moyens étant agencés de façon que, pour chaque durée T pour laquelle les deux signaux définissent un état donné, le signal final résulte de la sélection pendant cette durée de celui des 4 signaux primaires qui est associé audit état donné. Typiquement, le signal de sortie est égal au : • Premier signal primaire si l'état des signaux initiaux vaut 0,0 ; • Second signal primaire si l'état des signaux initiaux vaut • 1,1 ; • Troisième signal primaire si l'état des signaux initiaux vaut 1,0 ; • Quatrième signal primaire si l'état des signaux initiaux vaut 0, 1 . Les autres associations signaux primaires-états restent toutefois possibles. Il convient alors dans chaque cas que l'association choisie soit prise en compte au niveau des opérations de démultiplexage effectuées en réception. Avantageusement, le circuit électronique comporte un bloc logique permettant de générer 4 signaux logiques associés respectivement aux 4 états des signaux initiaux, un état logique d'un signal logique valant 1 lorsque les signaux initiaux définissent un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas ; les moyens de sélection peuvent comporter des moyens permettant de réaliser la somme des 4 produits des signaux logiques par les signaux primaires. Avantageusement, les signaux sont des signaux optiques et les moyens de sélection sont des portes optiques contrôlées électroniquement. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente le principe général d'un ensemble de multiplexage/démultiplexage à deux canaux ; • La figure 2 représente le principe général du circuit de multiplexage selon l'invention ; • La figure 3 représente les variations temporelles des différents signaux mis en oeuvre par le circuit de multiplexage selon l'invention ; • La figure 4 représente une variante du dispositif de multiplexage selon l'invention. La figure 2 représente le principe général du circuit de 15 multiplexage selon l'invention permettant de multiplexer deux signaux initiaux D11 et D12 à codage binaire de type NRZ, acronyme signifiant Non Retour à Zéro. Les bits composant ces signaux ont une durée temporelle T à laquelle correspond un débit F égale à 1/T. Le circuit de multiplexage comprend essentiellement : 20 • Un générateur G de 4 signaux primaires ; • Des moyens de sélection activés électroniquement SEL desdits signaux primaires contrôlés par les deux signaux initiaux.D11 et D12 permettant de générer le signal multiplexé final DM. 25 A titre d'exemple, le contrôle des moyens de sélection est obtenu par un bloc logique BL permettant de générer 4 signaux logiques tous différents So, Si, S2 et S3 dépendant des deux signaux initiaux D11 et D12. La figure 3 représente les variations temporelles des différents 30 signaux nécessaires à l'invention dans le cas de deux signaux Dl1 et D12. Sur cette figure, le temps t est en abscisse et l'intensité des différents signaux en ordonnée. Les lignes fines verticales sont séparées d'une durée égale à une demi-période T/2. Les parties grasses des signaux D et C représentent les parties utiles servant à la construction du signal multiplexé. 10 35 Comme illustré en figure 3, les 4 signaux primaires issus du générateur G sont les suivants : • Un premier signal primaire Co continu d'amplitude correspondant au niveau binaire 0 ; • Un second signal primaire CI continu d'amplitude correspondant au niveau binaire 1 ; • Un troisième signal primaire CK périodique comportant une succession de bits alternativement aux niveaux binaires 0 et 1 , chaque bit dudit troisième signal ayant une durée T/2, moitié de la durée des bits des signaux initiaux ; • Un quatrième signal primaire CAK périodique comportant une succession de bits alternativement aux niveaux binaires 0 et 1 , chaque bit dudit troisième signal ayant une durée T/2, moitié de la durée des bits des signaux initiaux, ledit quatrième signal étant déphasé d'une durée d'un bit par rapport au troisième signal. Bien entendu, la génération des deux premiers signaux Co et CI ne pose aucun problème technique. Bien que les signaux CK et CAK soient à une fréquence double de celle des signaux initiaux, leur génération ne pose également pas de problèmes techniques dans la mesure où ils correspondent à des signaux périodiques simples qu'il est possible de générer à haute fréquence. Pendant une période T, la paire de signaux D11 et D12 ne peuvent avoir que l'un des 4 états possibles suivants : 0, 0 , 0, 1 , 1, 0 , 1, 1 . Par conséquent, le signal multiplexé correspondant à ces deux signaux correspond nécessairement à l'un des 4 signaux primaires. Le but des moyens de sélection est de sélectionner le bon signal primaire correspondant aux différents états des signaux initiaux. A cette fin, on peut utiliser un bloc logique qui, à partir des signaux initiaux génère 4 signaux logiques So, Si, S2 et S3 associés respectivement aux 4 états des signaux initiaux, l'état logique d'un signal logique valant 1 lorsque les signaux initiaux définissent un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas. Ces signaux sont représentés sur la figure 3. Par exemple, So vaut 1 lorsque les deux signaux Dis et D12 valent 0, 0 et So vaut 0 lorsque les deux signaux D11 et D12 valent 0, 1 , 1, 0 et 1, 1 . La génération de ces signaux logiques, qui se fait à la fréquence F, ne pose pas de problèmes de réalisation technique. Ainsi, les 4 signaux logiques sont représentatifs de l'état des signaux D11 et D12. Chacun des 4 signaux logiques commande la sélection d'un des 4 signaux primaires. Le signal primaire sélectionné correspond à l'état des signaux D11 et D12. A titre d'exemple, l'opération logique réalisée est la suivante : DM = CO.so + CK•S1 + CAK.S2 + C1.S3 La synchronisation des signaux primaires CK et CAK par rapport aux signaux de sélection est essentielle au bon fonctionnement du circuit. L'utilisation de dispositifs à bascule dites D.FF, FF étant l'acronyme anglo-saxon de Flip-Flop permet de résoudre ce problème. Il est cependant possible que les transitions entre la succession des signaux primaires constituant le signal multiplexé ne soient pas parfaites. Dans ce cas, elles peuvent être filtrées au niveau de la sortie des moyens de sélection. II est également possible d'utiliser une autre disposition. En effet, le signal multiplexé est constitué par la succession des bits BD1 du premier signal D1 suivi des bits BD2 du second signal D2 pour constituer la succession temporelle BD1 - BD2- BD1+T - BD2+T - BD1+2T... On peut obtenir le signal multiplexé de façon différente. On retarde chaque bit BD2 du second signal D2 d'une durée temporelle égale à la durée d'un bit. On obtient un signal retardé D2_T. On réalise alors un signal multiplexé par la succession des bits BD2_T du signal retardé suivi des bits BD1 du signal D1 pour constituer la succession temporelle BD2-T - BD1- BD2 -BD1+T - BD2+T...Ce second signal multiplexé est, comme on le voit, identique au premier à un retard temporel près égal à une demi-période. Cependant, il a été généré à partir de signaux primaires différents qui apportent un bruit nécessairement différent de celui du signal multiplexé initial. En sommant ces deux signaux multiplexés, on diminue ainsi le bruit de façon importante. A titre d'exemple, le dispositif représenté en figure 4 permet de réaliser cette fonction. Il comprend : • Un générateur G des 4 signaux primaires Co, C1, CK et CAK ; • Deux blocs logiques BL1 et BL2 ; • Deux moyens de sélection SEL1 et SEL2 reliés au générateur et aux blocs logiques ; • Deux circuits à retard, le premier LRT générant un premier 5 retard égal à une période T et le second LRTi2 générant un second retard égal à une demi-période T/2 ; • Un sommateur analogique S.A.. Le fonctionnement est le suivant : Chaque bloc logique possède deux entrées notées El et E2. le 10 montage est tel que, dans le multiplex temporel issu de chaque moyen de sélection SEL1 ou SEL2, les bits correspondant au signal reçu par la première entrée El du bloc logique associé BL1 ou BL2 précèdent ceux correspondant au signal reçu par la seconde entrée E2. Les signaux DI et D2 sont connectés respectivement aux entrées El et E2 du bloc logique BL1 15 et sont connectés respectivement aux entrées E2 et El du bloc logique BL2, le signal D2 étant retardé dans ce cas d'une période T par le premier circuit à retard LRT. Les blocs logiques BL1 et BL2 génèrent chacun 4 signaux logiques S0, Si, S2 et S3 qui commandent les signaux primaires des 20 sélecteurs SEL1 et SEL2. En sortie des sélecteurs, on obtient deux signaux multiplexés identiques DM1 et DM2 mais déphasés d'une demi-période. Le second circuit à retard permet de les mettre en phase et le sommateur analogique de les additionner. On obtient alors un signal multiplexé DM dont le bruit est réduit. 25 Les circuits selon l'invention peuvent être mis en oeuvre par des moyens électroniques classiques sur des signaux initiaux électroniques. Il est également possible de réaliser un multiplexage produisant un multiplex optique à partir de signaux primaires optiques obtenus au 30 moyen, par exemple, de modulateurs électro-optiques. Dans ce dernier cas, les moyens de sélection sont des portes optiques contrôlées électroniquement. 15 20 25 30 35
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Le domaine de l'invention est celui des multiplexeurs électroniques ou électro-optiques pour la transmission de données numériques à haut débit.Le dispositif selon l'invention permet de multiplexer deux signaux à codage binaire (D11, D12) de type NRZ. Il comprend essentiellement :● Un générateur (G) de 4 signaux primaires (C0, C1, CK et CAK);● Des moyens de sélection électronique (S) desdits signaux primaires contrôlés par les deux signaux initiaux (D11, D12) permettant de générer le signal multiplexé final (DM).Les moyens de sélection sont complétés par un bloc logique (BL) permettant de générer 4 signaux logiques tous différents dépendant des deux signaux initiaux (D11, D12).L'avantage principal de ce dispositif est de permettre l'utilisation de technologies dites ETDM pour la transmission de signaux multiplexés à haut débit dans la mesure où les circuits logiques nécessaires fonctionnent essentiellement à la fréquence moitié de celle du signal multiplexé. Ces technologies à transmission électronique sont moins coûteuses que les technologies optiques dites OTDM.
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1. définissant 4 états notées 0, 0 , 0, 1 , 1, 0 , 1,1 , ledit circuit comprenant au moins : (G) de 4 signaux primaires associés • Un générateur respectivement à ces dits 4 états : • Un premier signal primaire (Co) continu d'amplitude correspondant au niveau binaire 0 ; • Un second signal primaire (CI) continu d'amplitude correspondant au niveau binaire 1 ; • Un troisième signal primaire (CK) périodique comportant une succession de bits alternativement aux niveaux binaires 0 et 1 , chaque bit dudit troisième signal ayant une durée T/2, moitié de la durée des bits des signaux initiaux ; • Un quatrième signal primaire (CAK) périodique comportant une succession de bits alternativement aux niveaux binaires 0 et 1 , chaque bit dudit quatrième signal ayant une durée T/2, moitié de la durée des bits des signaux initiaux, ledit quatrième signal étant déphasé d'une durée d'un bit par rapport au troisième signal ; • Des moyens de sélection (SEL) électronique contrôlés par les deux signaux initiaux permettant de générer un signal final (DM) à partir des 4 signaux primaires, lesdits moyens étant agencés de façon que, pour chaque durée T pour laquelle les deux signaux définissent un état donné, le signal final résulte de la sélection pendant cette durée de celui des 4 signaux primaires qui est associé audit état donné. Circuit électronique de multiplexage temporel de deux signaux initiaux (D1.1, D12) à codage binaire de type NRZ, chaque bit des signaux ayant une durée T, les deux signaux pouvant prendre des valeurs respectives 10 2. Circuit électronique de multiplexage selon la 1, caractérisé en ce que l'association des signaux primaires et des états des signaux initiaux est la suivante : • Premier signal primaire associé à l'état 0, 0 ; • Second signal primaire associé à l'état 1, 1 ; • Troisième signal primaire associé à l'état 1, 0 ; • Quatrième signal primaire associé à l'état 0, 1 ; 3. Circuit électronique de multiplexage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le circuit électronique comporte, en outre, un bloc logique (BL) permettant de générer 4 signaux logiques (So, SI, S2 et S3) associés respectivement aux 4 états des signaux initiaux, l'état logique d'un signal logique valant 1 lorsque les dits signaux initiaux définissent un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas. 4. Circuit électronique de multiplexage selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de sélection (SEL) comportent des moyens permettant de réaliser la somme des 4 produits des signaux logiques (So, S,, S2 et S3) par les signaux primaires (Co, CI, CK et CAK). 5. Circuit électronique de multiplexage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les signaux sont des signaux optiques et les moyens de sélection sont essentiellement des portes optiques contrôlées électroniquement. 25
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H
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H04
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H04J,H04L
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H04J 13,H04J 14,H04L 27
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H04J 13/02,H04J 14/00,H04L 27/02,H04L 27/26
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FR2897525
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A1
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FIL CHIRURGICAL ET PROCEDE DE FABRICATION DUDIT FIL.
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La présente invention a pour objet un fil chirurgical et un procédé de fabrication permettant notamment l'obtention du dit fil. L'utilisation de fil chirurgical, notamment pour réunir des tissus souples du corps humain, que ce soit en interne ou en externe est connue. Afin de proposer au patient des fils chirurgicaux, notamment de suture, en adéquation au mieux avec la pathologie, en tenant compte de leur confort et à moindre coût, différentes configurations de fils sont proposées sur le marché. Les fils chirurgicaux doivent également être faciles à manipuler, à ajuster et à mettre en place par le chirurgien. On connaît déjà un fil chirurgical dans EP 1 075 843 B1, utilisé dans le domaine de la chirurgie esthétique. Ce fil, de section pleine est réalisé en matériau métallique,, polymère ou biologique et comporte une succession de barbes coniques faisant saillie et ayant des extrémités pointues. L'inclinaison des barbes est alternée séquentiellement. On connaît également des monofilaments, de type polypropylène ayant un diamètre égal à 0,34 mm et comportant des fentes à sa surface, commercialisés par la société Assut Europe sous le nom APTOS pour remonter les tissus du visage qui s'affaissent. Les fils chirurgicaux précités sont rigides et peu élastiques de part leur présentation sous forme d'un bloc formé par un monofilament. Par ailleurs, étant de section pleine, le tissu conjonctif accroche difficilement aux aspérités supportées par le fil. De plus, ces dernières sont peu nombreuses, rigides et blessantes pour les tissus environnants. La présente invention a pour objet de proposer un fil chirurgical, notamment de suture, amélioré en répondant notamment aux inconvénients précités et s'adaptant à des domaines d'application chirurgicale variés ainsi qu'un procédé de fabrication du dit fil chirurgical. Le fil chirurgical de la présente invention est caractérisé en ce qu'il a une structure maillée, se présentant sous la forme d'une succession continue de mailles, bloquées par intermittence par des tronçons de fil de blocage. On comprend par le terme tronçon de fil de blocage une longueur déterminée d'un fil unitaire qui contribue éventuellement à la fixation de mailles et qui en assure le blocage, c'est-à-dire qui évite le détricotage des mailles. Le fil chirurgical de l'invention n'a donc pas une section pleine, puisque sa section est occupée par plusieurs fils unitaires qui vont permettre au tissu conjonctif lors de sa prolifération de pénétrer entre les dits fils et donc de s'accrocher solidement au fil chirurgical. Par ailleurs, la forme arrondie des mailles n'est pas blessante pour les tissus environnants. De plus, grâce à la capacité de déformation des mailles lorsque le fil chirurgicalest mis sous tension, son élasticité est améliorée par rapport à un fil chirurgical se présentant sous forme d'un monofilament. Dans une variante de réalisation, les tronçons de fils de blocage ont leurs extrémités libres qui viennent en saillie au-delà, de façon séquentielle, de la section occupée par la succession continue de mailles. On désigne, dans la suite de la description, par le terme projections, les extrémités libres des fils de blocage qui sont extérieures à la section occupée par la succession continue de mailles. Les dites projections sont réparties, sur la longueur du fil chirurgical, selon des intervalles réguliers qui sont définis par un nombre déterminé de mailles. Chaque projection dépasse de la section occupée par la succession de mailles, d'une longueur (I) qu'il est possible de faire varier en fonction des applications réservées au fil chirurgical. Lorsque les projections ont une longueur (I) très faible, le fil chirurgical apparaît à l'oeil nu comme une simple succession continue de mailles, de surface sensiblement lisse. Lorsque les projections ont une longueur (I) plus importante, par exemple jusqu'à 5 mm, elles constituent autant de points d'accrochage permettant de stabiliser le fil chirurgical sur les tissus environnants et de favoriser le développement des tissus conjonctifs. Il est possible de faire varier le volume occupé par le fil chirurgical en ajustant notamment la longueur et le nombre des projections, la taille des mailles, le titrage et le nombre des fils unitaires. Ceci est avantageux, par exemple enchirurgie esthétique en comblement des rides. Dans une variante de réalisation, le fil chirurgical comporte au moins un premier ensemble de projections, dans lequel chaque projection est inclinée dans une même première direction et éventuellement au moins un second ensemble de projections, dans lequel chaque projection est inclinée dans une même seconde direction, opposée à la première. La présence de projections inclinées dans des directions opposées, permet de combiner dans le même fil chirurgical deux fonctions, à savoir d'une part la glissance qui facilite par exemple le passage du fil chirurgical dans une aiguille et/ou l'insertion du fil chirurgical dans les tissus du corps humains et d'autre part l'adhérence ou l'accrochage sur les tissus environnants. Chaque projection a une direction générale qui forme avec l'axe longitudinal (XX').du fil de suture un angle (a) qui peut aussi avoir de l'importance selon l'application du fil de suture. De préférence pour la chirurgie esthétique, l'angle (a) est compris entre 15 et 45 . Les fils unitaires du fil de suture peuvent être des fils monofilaments ou multifilaments, pris notamment parmi les familles de polymères suivantes : polypropylène et poly (a-hydroxyesters) : acide polylactique de forme L(PLLA) ou D (PLDA) et/ou notamment parmi les familles de métaux suivantes titane, alliage titane - nickel, or, acier inoxydable. Si le fil chirurgical ne nécessite pas d'être résorbable, on choisira de préférence un polymère pris dans la famille du polypropylène (PP). Si l'on souhaite un fil chirurgical résorbable, on choisira de préférence un polymère pris dans la famille de l'acide polylactique de forme L (PLLA). De préférence, les fils unitaires sont des monofilaments, faisant un diamètre de 0,10 mm à 0,20 mm. Ils sont suffisamment fins pour procurer la souplesse nécessaire au fil chirurgical. Lorsque le fil chirurgical est utilisé en comblement des rides ou pour remonter les tissus du visage qui s'affaissent, sa section finale occupée est de préférence compris entre 0,30 mm et 0,70 mm. Les fils unitaires formant les tronçons de fil de blocage peuvent être choisis dans une famille de polymères ou de métaux, et/ou avec une section qui diffère des autres fils unitaires formant la succession continue de mailles. On peut en particulier obtenir un fil chirurgical qui n'est que partiellement résorbable, en choisissant par exemple des tronçons de fils de blocage résorbables et des fils formant la succession continue de mailles non résorbables. On peut par exemple augmenter l'accroche des projections en prenant pour les tronçons defils de blocage des monofilaments métalliques, plus rigides, notamment en acier inoxydable. Dans une variante de réalisation, le fil chirurgical, prêt à l'usage, comprend unguide-fil formant un prolongement rigide à l'une ou à ses deux terminaisons. Ce guide-fil est destiné à faciliter la manipulation du fil chirurgical lors de sa fabrication et surtout lors du travail du chirurgien. En effet, le fil chirurgical peut n'être pas lui-même suffisamment rigide, notamment pour être enfilé dans de bonnes conditions dans les aiguilles creuses utilisées en chirurgie esthétique. Le guide fil peut être un fil monofilament ou une aiguille chirurgicale longue sertie à l'une ou aux deux terminaisons du fil de suture. De préférence, le guide-fil est un monofilament en polypropylène ayant une section, faisant par exemple de 0,20 mm à 0,70 mm, supérieure à celle des fils unitaires du fil chirurgical. La section du guide-fil est du même ordre que la section totale occupée par le fil chirurgical. Dans une variante, un ensemble de fils chirurgicaux comprend au moins deux fils chirurgicaux selon la présente invention, qui sont reliés l'un à l'autre par au moins un tronçon commun de fil de blocage. Le dit tronçon de fil de blocage comporte deux extrémités libres, chacune se projetant sur au moins un desdits deux fils chirurgicaux. Dans le cas d'un ensemble ne comprenant que deux fils chirurgicaux, on obtient par exemple une configuration en forme de X . L'intersection entre les deux fils chirurgicaux crée une zone renforcée et soutenue selon les quatre directions différentes des branches du X . Les dites branches, telles que des portions de fil chirurgical, conservent éventuellement des projections s'étendant de part et d'autre hors de la section occupée par les successions continues de mailles les constituant. On peut faire varier la configuration du dit ensemble à l'infini. Par exemple, il est possible d'obtenir un ensemble ayant une configuration en forme d'étoile. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication, 10 spécialement conçu pour (l'obtention du fil chirurgicale, précité qui comprend les opérations suivantes : 1) une opération de tricotage d'un panneau textile selon une armure déterminée de manière à ce que le dit panneau textile comporte des colonnes continues de mailles et des fils de trame assurant la liaison et le blocage des 15 dites colonnes, dénommés fils de blocage, et 2) des opérations de découpe longitudinale et transversale du panneau textile, découpe longitudinale selon les intervalles entre deux colonnes de mailles adjacentes, provoquant la coupe des fils de trame et donc laformation des tronçons de filas de blocage et la séparation d'au moins une colonne 20 continue de mailles, liées par les dits tronçons, constituant le fil chirurgical. Le panneau textile peut être un tricot, connu sous l'appellation indémaillable, du type chaîne ou raschel. Les fils de trame une fois découpés forment des tronçons de fils blocage dont les extrémités libres, dépassant plus ou moins de la section occupée par 25 la colonne de mailles, forment les projections du fil chirurgical. Ainsi, chaque colonne de mailles comporte sur sa longueur une succession de projection selon une séquence qui est fonction de l'armure de tricotage. La longueur des projections est déterminée par la distance à laquelle la découpe a lieu par rapport aux colonnes de mailles. En pratique, la découpe 30 intervient à mi distance entre deux colonnes adjacentes et la longueur des projections est déterminée par l'armure de tricotage qui définit l'écartement entre deux colonnes de mailles. La découpe des fils de blocage est réalisée à l'aide de ciseaux électriques, par ultrasons ou tout autre moyen de découpe équivalent. Dans une variante de réalisation, le procédé de fabrication comprend une étape de fixation d'un guide-fil à au moins l'une des terminaisons du dit fil chirurgical par un noeud, une soudure diélectrique (type ultrasons ou haute fréquences), collage,, thermosoudure, sertissage ou tout autre moyen de fixation équivalent. Dans une variante de réalisation, le procédé de fabrication comprend une étape ultérieure de thermo fixation au cours de laquelle au moins une portion d'un fil chirurgical, formé de fils unitaires en polymère, est éventuellement soumise à une contrainte mécanique transversale, dans des conditions de température, de pression et de durée déterminées en fonction de la nature du dit polymère notamment de sa température de transition vitreuse (Tg) et/ou sa température de fusion. L'intensité de la dite contrainte mécanique transversale permet notamment de régler la direction et l'angle (a) d'inclinaison des projections sur la portion thermofixée. De la sorte, il est possible d'obtenir une ou plusieurs portions, disposées de façon déterminée et selon une longueur déterminée, sur le fil chirurgical ; par exemple plusieurs portions présentant des projections, inclinées dans des directions opposées ou non, et délimitant des angles (a) identiques ou différents avec l'axe longitudinal ()OX') du fil. Dans un mode de réalisation, l'étape de thermo fixation est mise en oeuvre en introduisant au moins une portion du fil chirurgical dans un tube de diamètre et longueur déterminés, puis en plaçant le dit tube et le fil chirurgical dans une étuve dans des conditions de température, de pression et de durée déterminées. L'introduction du fil chirurgical dans le tube peut être facilitée par le guide fil. C'est la valeur du rapport (R) entre le diamètre intérieur du tube et le diamètre qui correspond à la section totale du fil chirurgical, incluant les projections dépassant sur l'extérieur de la section occupée par la succession de mailles qui détermine l'intensité de la contrainte mécanique transversale qui est éventuellement appliquée. La direction de l'inclinaison des projections est déterminée par le sens d'introduction du tube. Si le tube a un diamètre intérieur légèrement supérieur ou égal à la section totale du fil chirurgical, la contrainte mécanique transversale appliquée est faible voire nulle. Si le tube a un diamètre intérieur inférieur à la section totale du fil chirurgical, les projections sont repoussées vers la colonne de mailles. L'inclinaison et l'angle formés par les projections sont ajustés et bloqués grâce à la thermo fixation. Le tube peut: être en matériau métallique ou en matériau polymère, résistant aux conditions opératoires de la thermo fixation. Dans une variante, le procédé permet la fabrication d'un assemblage de fils chirurgicaux, ayant Pes caractéristiques de la présente invention. De manière particulière, entre deux découpes transversales séparées par une distance donnée correspondant à la hauteur de l'assemblage, on procède : - à des découpes longitudinales continues sur toute la dite hauteur selon des intervalles non adjacents et - à des découpes longitudinales partiellement interrompues selon les intervalles compris entre les dits intervalles non adjacents, de manière à former un assemblage de fils chirurgicaux reliés par les fils de trame non coupés. Dans le cas par exemple d'un ensemble de deux fils chirurgicaux les dites découpes longitudinales continues sont réalisées selon deux intervalles non adjacents séparés par un seul intervalle intercalaire, tandis que leur découpe longitudinale partielle est réalisée selon l'intervalle intercalaire, étant interrompue sur une certaine hauteur, de sorte que certains fils de trame ne sont pas coupés. Ces fils cie trame non coupés se trouvent alors sur chaque fil chirurgical unitaire et réalisent la liaison entre les deux dits fils chirurgicaux. De préférence, la hauteur entre deux découpes transversales est comprise entre 15 cm et :35 cm, et plus particulièrement égale à 23 cm. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'exemples de fil chirurgicale, notamment pour suturer et dans le domaine de la chirurgie esthétique, donnés à titre non limitatif. - Les figures 1 et 3 sont des représentations schématiques de panneaux de tricot, du type chaîne à deux évolutions de trame. - La figure 2 est une représentation schématique d'un fil chirurgical obtenu à partir du panneau de la figure 1. - La figure 4 représente de façon schématique, vue de côté, un fil chirurgical de la figure 2, au cours de l'étape de thermo fixation sous contrainte mécanique transversale. Par évolution de trame, on comprend le parcours suivi par le fil de trame dans un panneau textile tricoté 11. Chaque armure sur les figures 1 et 3 comporte trois types de fils unitaires, à savoir deux fils de trame travaillant avec un fil de chaîne tricotée sur une aiguille formant une colonne de mailles, appelée chaînette. ]:I y a autant d'aiguilles que de colonnes continues de mailles. Les fils de trame représentés sur les panneaux tricotés (11) dans les figures 1 et 3 travaillent sur une colonne de mailles puis sur la colonne de mailles adjacentes. Les armures de tricotage représentées aux figures 1 et 3 sont citées à titre d'exemples, le fil chirurgical selon la présente invention peut être obtenu à partir de panneaux tricotés selon d'autres armures non représentées. Dans l'exemple de la figure 1, pour obtenir le fil chirurgical 10 de la figure 2, les fils de trame 1 du panneau textile 11, obtenu par tricotage selon l'armure de la figure 1, sont découpés le long et entre deux colonnes continues de mailles 2 selon une ligne de découpe L1 parallèle aux axes longitudinaux )OC. On obtient ainsi le fil 10 de section DO qui est formé par une succession continue de mailles 2, et par des tronçons 31,32,33,34 de fils de trame, dont les extrémités libres dépassent des dites colonnes. Dans l'exemple des figures 1 et 2, il y a un groupe de quatre projections libres, dénommées projections 41,42,43,44 toutes les trois mailles. Sur la longueur 5 repérée à la figure 2, la colonne continue de mailles 2 est bloquée par six tronçons de fils de blocage 30 31,32,33,34,35,36, les tronçons 30, 39, 37, 38 ne bloquent pas le fil chirurgical 10 sur la longueur 5. Les projections 41 et 42 forment deux angles al et a2 avec l'axe longitudinal XX' de la colonne continue de mailles 2. Sans thermo fixation, c'est l'armure de tricotage seule qui définit la valeur des angles al et a2. Dans l'exemple de la figure 2, al vaut 70 +/-30 et a2 vaut 110 +/-30 . La longueur (I) des projections est de préférence comprise dans l'intervalle [0 mm ; 5mm]. Dans un exemple précis de réalisation d'un fil chirurgical 10, tous les fils unitaires sont des rnonofilaments en polypropylène de diamètre de l'ordre de 0,10 mm. Le diamètre DC) de la section finale du fil chirurgical 10, sans tension appliquée à l'une de ses terminaisons, est d'environ 0,30 mm. Afin de constituer un guide fil, on peut fixer un monofilament 9 par un noeud 19 (figure 4), par exemple en polypropylène de diamètre égal à 0,30 mm, aux deux terminaisons du fil chirurgical 10. A la figure 2, les groupes de projections 41,42,43,44 le long de la colonne de mailles 2 ont une séquence égale à trois mailles. Il est possible de faire varier cette séquence afin de rapprocher ou d'espacer les projections. L'armure de tricotage représentée à la figure 3, représente des variantes d'armures de tricotage, de type chaîne ou raschel, à deux évolutions de fils trame permettant notamment de faire varier la dite séquence. La zone A entre les axes Ti et T2 délimite le raccord d'armure. Le dessin ou l'armure de tricotage supportée par le raccord d'armure se reproduit sur le panneau textile 11 au-delà des axes Ti et T2. Dans le raccord d'armure représenté à la figure 3, X et Y délimitent des intervalles constitués par un nombre donné de mailles sur la colonne de mailles 2 et se terminant par les groupes de quatre projections. A la figure 1, X et Y sont égales à trois mailles. X et Y peuvent indépendamment prendre les valeurs suivantes : X : 3-5-7-9-11-13-15-17-19-21-23-25-27-29-31 Y: 3-5-7-9-1 1-13-15-17-19-21-23-25-27-29-31 Il est possible de faire varier de façon déterminée les angles (ai) et (a2) lors d'une opération de thermo fixation. Cette opération est réalisée par exemple au moyen de tubes de diamètres internes déterminés. Les tubes sont dans un matériau polymère dont la température de fusion est supérieure à celle programmée dans l'étuve. Dans le cas d'un fil chirurgical en polypropylène, l'ensemble fil chirurgical pourvu d'un ou plusieurs des dits tubes est placée à l'étuve entre 100 C et 150 C, à pression atmosphérique pour une durée inférieure à 10 minutes. On introduit dans le sens de la flèche F' (figure 5) la portion 12 du fil de suture 10 à partir de la terminaison 13 dans un premier tube 14 et une autre portion 15 à partir de la terminaison 16 dans un second tube 17 selon la flèche F. Le premier tube 14 a un diamètre intérieur D14 10 inférieur à celui de la section DO occupée par le fil chirurgical 10 et le second tube 17 a un diamètre intérieur D17 également inférieur à celui de la section DO mais supérieur au diamètre D14 du premier tube 14. Lors de l'introduction du fil dans le tube, les projections raclent la paroi interne du tube et fléchissent par rapport à leur partie initiale. Comme il apparaît sur la figure 5, adoptant une direction selon les axes 63 et 64. A la figure 4, D17/DO > D14/DO, la contrainte mécanique transversale appliquée sur la portion 15 est moins importante que celle appliquée sur la portion 12. On obtient de la sorte, une portion 15 plus souple que la portion 12 rigidifiée. En outre, les angles (a5) et (a6) sont de préférence compris dans l'intervalle [90 ; 140 ] et sont moins obtus par rapport à l'axe XX' que les angles (a3) et (a4) lesquels sont compris de préférence dans l'intervalle [15 45 ]. Les angles (a3) et (a4) sont sensiblement identiques mais non strictement égaux car les projections ne peuvent se confondre ainsi les axes 64 et 63 sont quasi parallèles. Il en est de même pour les angles (a5) et (a6) et des axes 66 et 65. Si le rapport D14/DO est égal au rapport D17/DO, la contrainte mécanique transversale appliquée sur la première portion 12 est identique à celle appliquée sur la portion 15. On obtient ainsi deux angles (a3) et (a4) sensiblement égaux compris de préférence dans l'intervalle [15 ; 45 ] dont les projections 47,48 sont inclinées dans le sens de la flèche F, opposé au sens de la flèche F' selon lequel sont inclinées les projections 45,46 formant des angles (a5) et (a6) sensiblement égaux compris de préférence dans l'intervalle [135 ; 165 ]. En outre, la contrainte mécanique transversale appliquée sur les portions 12 et 15 étant identique, les angles (a3) et (a4) sont égaux en valeur absolue aux angles (a5) et (a6). La portion 18 de la dite succession continue de mailles 2 n'est pas soumise à une contrainte mécanique transversale liée aux tubes mais subit les conditions de la thermo fixation puisque le fil chirurgical 10 est placé dans l'étuve en même temps que les tubes 14,17, la portion 18 est donc plus élastique grâce à la relaxation des polymères constituant le fil 10 et les projections conservent les angles (al) et (a2) déterminés lors de la découpe des fils de trame par l'armure de tricotage. Le fil chirurgical de la présente invention peut être utilisé dans de nombreuses applications, et notamment dans les domaines suivants, cités à titre non limitatif : - pour suturer les tissus souples internes du corps humain, notamment les 20 lèvres d'une plaie ; - en chirurgie esthétique, par exemple dans le comblement des rides et/ou pour lutter contre la chute des tissus en remontant ces derniers en particulier la peau du visage, et plus particulièrement les tissus sur les joues et les paupières ; - en chirurgie viscérale pour fixer la plaque de hernie lors de la réfection de la 25 paroi abdominale ; - en chirurgie de l'estomac (notamment au cours de la Nissen Fundoplication) - en traitement des incontinences urinaires et des prolapsus génitaux urinaires pour remonter les organes pelviens. 30
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Le fil chirurgical (10), de manière caractéristique, a une structure maillée, se présentant sous la forme d'une succession continue de mailles (2), bloquées par intermittence par des tronçons de fils de blocage (de 30 à 39). Dans une variante, lesdits tronçons de fils de blocage ont leurs extrémités libres formant des projections (41 à 44) qui viennent en saillie au-delà, de façon séquentielle, de la section occupée d par ladite succession continue de mailles (2).Le procédé de fabrication dudit fil (10), de manière caractéristique, comprend une opération de tricotage d'un panneau textile (11) selon une armure déterminée afin qu'il comporte des colonnes continues de mailles (2) et des fils de trame assurant la liaison desdites colonnes, dénommés fils de blocage ; et des opérations de découpe transversale et longitudinale du panneau (11), découpe longitudinale selon les intervalles entre deux colonnes de mailles adjacentes, provoquant la séparation d'au moins une colonne continue de mailles, liées par les tronçons de fils de blocage (30 à 39).
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1. Fil chirurgical (10) caractérisé en ce qu'il a une structure maillée, se présentant sous la forme d'une succession continue de mailles (2), bloquées par intermittence par des tronçons de fils de blocage (de 30 à 39). 2. Fil chirurgical (10) pour la chirurgie esthétique selon la 1, caractérisé en ce que les dits tronçons de fils de blocage (de 30 à 39) ont leurs extrémités libres qui viennent en saillie au-delà, de façon séquentielle, de la section occupée d par la dite succession continue de mailles (2). 3. Fil chirurgical (10) selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un premier ensemble des dites projections (12), dans lequel chaque projection est inclinée dans une même première direction (F) et éventuellement au moins un second ensemble (15) des dites projections, dans lequel chaque projection est inclinée dans une même seconde direction (F') opposée à la première. 4. Fil chirurgical (10) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la direction des dites projections forment des angles déterminés avec l'axe longitudinal ()î') du fil de préférence dans l'intervalle [15 ; 45 ]. 5. Fil chirurgical (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des monofilaments en polypropylène (PP). 6. Fil chirurgical (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des monofilaments en PLLA. 7. Fil chirurgical (10) selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce qu'il comprend des monofilament ayant un diamètre compris dans l'intervalle [0,10 mm ; 0,20 mm].25 8. Fil chirurgical (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un guide fil (9) formant un prolongement à l'une ou à ses deux dites terminaisons (13,16). 9. Fil chirurgical (10) selon la 8, caractérisé en ce que le guide fil (9) comprend au moins un monofilament en polypropylène ayant un diamètre compris dans l'intervalle [0,20 mm ; 0,70 mm]. 10. Assemblage de fils chirurgicaux (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux fils chirurgicaux (10) reliés l'un à l'autre par au moins un tronçon de fil de blocage commun (de 30 à 39). 11. Procédé de fabrication d'un fil chirurgical (10), caractérisé en ce qu'il 15 comprend les opérations suivantes : 1) une opération de tricotage d'un panneau textile (11) selon une armure déterminée de manière à ce que le dit panneau textile comporte des colonnes continues de mailles (2) et des fils de trame assurant la liaison des dites colonnes, dénommés fils de blocage, et 20 2) des opérations de découpe longitudinale et transversale du panneau textile (11), découpe longitudinale selon les intervalles entre deux colonnes de mailles adjacentes, provoquant la coupe des dits fils de trame et donc la formation des tronçons de fils de blocage, et la séparation d'au moins une colonne continue de mailles, liées par les dits tronçons constituant le fil chirurgical (10). 25 12. Procédé de fabrication d'un fil chirurgical (10) selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de fixation d'un guide fil (9) à au moins l'une des terminaisons (13,16) dudit fil chirurgical (10) notamment par un noeud (19), une soudure diélectrique (type ultrasons), collage, 30 thermosoudure ou sertissage. 13. Procédé de fabrication d'un fil chirurgical (10) selon l'une ou l'autre des 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape ultérieure de thermo fixation au cours de laquelle au moins une portion (12,15) du dit fil chirurgical (10), formé de fils unitaires en polymère, est éventuellement soumise à une contrainte mécanique transversale, dans des conditions de température, de pression et de durée déterminées, en fonction de la nature du dit polymère notamment de sa température de transition vitreuse (Tg) et/ou sa température de fusion. 14. Procédé de fabrication d'un fil chirurgical (10) selon la 13, caractérisé en ce que l'étape de thermo fixation est mise en oeuvre en introduisant au moins une portion (12,15) du dit fil chirurgical dans un tube (14,17) de diamètre (D14,D17) et longueur déterminés puis en plaçant le dit tube (14,17) et le fil chirurgical (10) dans une étuve dans des conditions de température, de pression et de durée déterminées. 15. Procédé, selon la 11, pour la fabrication d'un assemblage de fils chirurgicaux, caractérisé en ce que, entre deux découpes transversales séparées par une distance donnée correspondant à la hauteur des fils chirurgicaux de l'assemblage, on procède : - à des découpes longitudinales continues sur toute la dite hauteur selon des intervalles non adjacents et - à des découpes longitudinales partiellement interrompues selon les intervalles compris entre les dits intervalles non adjacents, de manière à former un assemblage de fils chirurgicaux reliés par les fils de trame non coupés.
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A
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A61
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A61B,A61L
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A61B 17,A61L 17
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A61B 17/06,A61L 17/00
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FR2898121
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A1
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DISPOSITIF DE POMPAGE ET DE MELANGE D'UN CARBURANT CLASSIQUE AVEC UN BIOCARBURANT
| 20,070,907 |
La présente invention concerne un dispositif compact destiné à pomper, mélanger automatiquement du carburant c lassique à du b iocarburant à u n taux p rédéfini et à distribuer le produit une fois mélangé à l'aide d'un seul pistolet de distribution. Le mélange de biocarburant dans du carburant classique est traditionnellement obtenu chez le pétrolier. Ceci oblige l'utilisateur de ne disposer que d'un produit prêt à l'emploi à un taux unique de biocarburant. Le dispositif selon l'invention permet à l'utilisateur de choisir le taux de biocarburant désiré avant d'effectuer son plein de réservoir. A l'aide de deux cuves de stockage (l'une pour le biocarburant et l'autre pour du carburant classique) reliées au dispositif de la présente invention, l'utilisateur peut définir lui-même le taux de biocarburant souhaité à l'aide de l'automate de gestion intégré à l'appareil. L'utilisateur peut saisir manuellement sur l'automate intégré un taux de biocarburant. Si l'automate intégré au dispositif est relié à un logiciel de gestion, l'identification du véhicule de l'engin ou du réservoir à remplir permet d'affecter automatiquement un taux de biocarburant à délivrer. Deux canalisations (une pour le biocarburant, l'autre pour le carburant classique) provenant d es cuves de stockage alimentent le d ispositif. L e d ispositif intègre deux modules hydrauliques qui comprennent respectivement : 1 groupe de pompage (1) entraîné par un moteur (2) qui permet de pomper le produit en cuve et de le refouler sous pression dans un mesureur (9) couplé à un émetteur (8) qui traduit le volume de produit mesuré en impulsions destinées à l'automate de gestion (19) pour pouvoir piloter l'ouverture et la fermeture de la vanne proportionnelle (22) suivant un taux prédéfini de biocarburant. Une sonde de température peut être installée en option à l'intérieur ou à l'extérieur du dispositif. Elle permet de renseigner l'automate (19). Suivant les caractéristiques propres au biocarburant, la gestion de la température ambiante permet de contrôler le taux maximum de biocarburant admissible.35 2 ELECTROVANNE PROPORTIONNELLE 22 1 PLAQUETE D'IDENTIFICATION 21 1 AUTOMATE DE GESTION 19 1 LEXAN AUTOMATE 18 2 MANCHETTE ACCORDEON 17 2 CHASSIS CARTOUCHE 14 1 ACCROCHE PISTOLET 12 2 FLEXIBLE DE LIAISON 11 2 EMETTEUR D'IMPULSIONS 8 2 CLAPET ANTI-RETOUR 7 2 MESUREUR 3 A 5 M3/H 6 2 MOTEUR ADF 230/400V-50Hz-0.75KW 5M3 2 2 GROUPE DE POMPAGE DEGAZAGE 3/5 M3/H 1
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Dispositif destiné à pomper, à mélanger et à distribuer du carburant classique (gazole, essence, essence sans/plomb, etc...) à du biocarburant (bioéthanol, esters, huiles végétales, diester, etc...) dans un véhicule ou dans une cuve.L'invention concerne un dispositif permettant de mélanger automatiquement du biocarburant à un carburant classique suivant un taux prédéfini sur un automate de gestion intégré.Il est constitué d'une cabine monobloc qui comprend dans sa partie basse et pour chaque produit, un groupe de pompage (1) entraîné par un moteur (2) qui permet de pomper le produit en cuve et de le refouler sous pression dans un mesureur (6) couplé à un émetteur (8) qui traduit le volume de produit mesuré en impulsions destinées à l'automate de gestion (19) pour pouvoir piloter l'ouverture et la fermeture des vannes proportionnelles (22) suivant un taux prédéfini de biocarburant.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au remplissage de réservoirs véhicules, d'engins, et de cuves de stockage.
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1) Dispositif permettant de pomper et d e mélanger un carburant classique à u n biocarburant caractérisé en ce qu'il comporte un pistolet unique de distribution assurant le mélange automatique de carburant classique et du biocarburant à un taux prédéfini. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un automate de gestion intégré permettant de choisir manuellement le taux de biocarburant désiré ou un automate de gestion utilisant un logiciel de gestion permettant de calculer automatiquement le taux de biocarburant à distribuer selon l'identification du véhicule auquel il se destine. 3) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les vannes proportionnelles s ont pilotées par l'automate et régulent a utomatiquement I es volumes des produits à distribuer suivant le taux de biocarburant prédéfini. 4) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une sonde de température, destinée à bloquer la distribution du biocarburant selon la valeur de la température ambiante, via l'automate20
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B,F
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B67,F04
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B67D,F04B
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B67D 7,F04B 19
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B67D 7/04,B67D 7/62,B67D 7/74,F04B 19/04
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FR2895688
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A1
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PROCEDE ET MACHINE AUTOMATIQUES D'INSPECTION ET DE TRI D'OBJETS NON METALLIQUES
| 20,070,706 |
-1- DESCRIPTION La présente invention concerne le domaine de la caractérisation et de la séparation physique consécutive en plusieurs catégories d'objets, d'articles, de produits ou analogues mélangés, plus particulièrement la réalisation d'un tri automatique en temps réel d'un flux défilant de tels objets, articles et/ou produits. La présente invention a pour objets un procédé et une machine automatiques d'inspection et de tri d'objets non métalliques appartenant à au moins deux catégories différentes. On connaît déjà de nombreux procédés et dispositifs automatiques d'inspection et de tri, utilisant différents types de rayonnements électromagnétiques et analysant le rayonnement réfléchi ou traversant au niveau du flux d'objets défilants. Une machine de ce type est notamment divulguée dans le brevet français n 2 822 235 et la demande de brevet PCT n WO 02/074457 au nom de la société Pellenc. Les procédés et dispositifs de caractérisation automatique connus du type précité ne permettent pas de réaliser une différenciation d'objets ou d'articles de structures différentes, mais présentant en surface un même matériau constitutif. De plus, les zones d'application des rayonnements et de mesure étant confondues, il en résulte des problèmes d'encombrement du fait du regroupement en un volume réduit à la fois des moyens d'application du rayonnement incident et de mesure du rayonnement réfléchi ou transmis. En outre, bien que ces solutions connues soient relativement performantes, elles nécessitent des types de rayonnements particuliers et donc des émetteurs et des récepteurs spécifiques et d'un prix de revient élevé. Le problème général posé à la présente invention consiste par conséquent à proposer une solution permettant de surmonter les inconvénients précités. Par ailleurs, on connaît les principes et certaines applications de la thermographie, c'est-à-dire la technologie qui exploite la chaleur rayonnée par les corps. Un corps à température ambiante rayonne à une longueur d'onde voisine de 10 m, et ce d'autant plus fort qu'il s'échauffe. A 300- 400 C, il émet vers 5 m. On détecte une intensité, qui varie très vite avec -2- la température, et on la convertit en une image noir et blanc. On obtient ainsi une image dans laquelle les objets les plus brillants sont les plus chauds. Depuis quelques années, la technologie thermographique a radicalement évolué, et ce surtout dans la bande 3 (7 à 12 m) : on dispose à présent de nouvelles générations de caméras de prix modéré, par exemple de type thermométrique à microbolomètres, qui présentent des caractéristiques très intéressantes : - elles fonctionnent sans dispositifs de refroidissement ; - les résolutions disponibles en température sont très fines, environ 0,1 C, voire 0,01 C. Aucun système n'étant parfaitement à l'équilibre thermique, surtout pour des écarts de température faibles, le contraste entre les différents objets d'une scène est bon ; - les résolutions spatiales sont bonnes : 320 x 240 pixels est une 15 donnée courante ; - les temps de réponse sont compatibles avec les débits vidéo, soit 25 images/sec. Dans le contexte de la thermographie active, qui est celle de la présente invention et dans le cadre de laquelle on mesure des températures 20 après avoir soumis les produits à analyser à une même impulsion de chaleur, différentes réalisations et applications sont déjà connues. Une application classique de la thermographie est le contrôle de qualité des soudures ou des collages en métallurgie. Le brevet US 4 996 426 présente une méthode pour détecter la présence de 25 craquelures ou de mauvais collages à l'intérieur de matériaux laminaires, surtout métalliques. Il propose le transfert de l'image thermique de la pièce (plane) par contact sur un rouleau de mousse de polymère. Les points chauds (montage en réflexion) ou les points froids (montage en transmission) signalent des ruptures de conductivité et donc des défauts de 30 continuité dans le matériau. La mesure est dynamique : le défaut n'est bien visible que dans une fenêtre de temps courte, entre l'arrivée du flux thermique sur lui et son contournement complet par ce même flux. Dès que la chaleur fournie est homogénéisée dans le matériau, le défaut n'est plus visible. La méthode peut être étendue à l'estimation de la profondeur des 35 défauts, mais la dynamique de réponse dépend alors de la forme et de la nature du défaut. -3- Le brevet US 6 914 678 emploie aussi, pour détecter des défauts, un laser piloté par un système de balayage, se déplaçant à vitesse constante sur la totalité de la surface de l'objet à inspecter, et examinant la température à une distance donnée et fixe de la zone chauffée, donc après un délai fixe. Ce document insiste sur le réglage précis nécessaire pour ce délai en fonction du matériau. Ces technologies ont été transférées dans les années 1990 pour le contrôle qualité des produits du bois, comme des plaques de contreplaqué. Les temps de transfert sont, dans cette application, sensiblement plus longs que pour les métaux, et les échauffements des produits sont de l'ordre de 5 C. Cependant, le principe est identique, et le défaut cesse d'être visible après homogénéisation de la température dans le matériau. La méthode a été étendue aux produits alimentaires (chocolats aux noisettes, bonbons) avec détection de corps étrangers insérés dans la masse du produit. La thermographie peut aussi être appliquée à la détection de corps étrangers difficiles à distinguer autrement. Ainsi, le dépôt DE 43 17 513 propose la détection dans un flux de pommes de terre de mottes de terre et de pierres. C'est la polarisation de la radiation thermique réfléchie qui évolue différemment en fonction de la densité des produits considérés, et elle est mesurée par réflexion, donc simultanément avec l'échauffement. La thermographie peut aussi être utilisée pour mesurer des épaisseurs de parois, comme décrit dans le document "Métrologie thermique : des matériaux jusqu'aux structures", auteur : J.C. Krapez, 23 juin 1999. Dans ce document, il est proposé de mesurer l'échauffement après une impulsion thermique en surface et une stabilisation de température. La méthode est qualifiée de lente, car elle s'adresse à des pièces de plusieurs millimètres d'épaisseur. D'autres méthodes sont proposées pour accélérer la lecture par analyse du profil temporel d'échauffement, mais elles imposent d'acquérir et de traiter de nombreuses images thermiques. Toutefois, aucun de ces documents ne s'intéresse à des produits de très faible épaisseur, notamment de l'ordre du millimètre, ou inférieure au mm. Les milieux analysés dans le cadre de ces publications antérieures sont soit semi-infinis à l'échelle de temps de la mesure (le flux thermique n'a pas atteint la paroi opposée de l'objet avant la mesure), soit assez épais -4- pour que l'énergie thermique ne soit pas encore uniformément répartie dans le produit. Les méthodes mises en oeuvre sont donc relativement complexes et longues, et font appel à l'enregistrement de profils temporels de température. La présente invention vise à proposer une solution pour utiliser les propriétés de la thermographie appliquée à des produits relativement fins ou à couche superficielle fine dans le contexte de la caractérisation et de la séparation d'objets, d'articles ou de produits en temps réel se présentant sous forme de flux défilant. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé automatique d'inspection et de tri d'objets non métalliques, appartenant à au moins deux catégories différentes et défilant selon un flux sensiblement monocouche sur un plan de convoyage d'un convoyeur, en vue de réaliser au moins un type de discrimination ou de caractérisation au niveau de ces objets en fonction d'au moins une caractéristique constitutive ou constructive de ces derniers, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure desdits objets au rayonnement calorique d'au moins un moyen de chauffage à distance, de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous les objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage, puis à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets par l'intermédiaire d'au moins un capteur thermique linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, ce après écoulement d'une durée déterminée suite à l'application de l'impulsion thermique, à classer ou à catégoriser ensuite chaque objet défilant en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet et, enfin, à séparer les objets défilants en fonction de leur classe ou catégorie et/ou du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant. L'invention concerne également une machine automatique d'inspection et de tri d'objets non métalliques, appartenant à au moins deux catégories différentes et défilant dans un flux sensiblement monocouche sur un plan de convoyage d'un convoyeur, permettant de réaliser au moins un type de discrimination ou de caractérisation au niveau de ces objets en fonction d'au moins une caractéristique constitutive ou constructive de ces derniers, machine caractérisée en ce qu'elle comprend, d'une part, au moins -5- un moyen de chauffage à distance apte à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure desdits objets défilants à son rayonnement calorique de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous ces objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage, d'autre part, au moins un capteur thermique linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, disposé à une distance déterminée en aval dudit au moins un moyen de chauffage dans le sens de défilement et apte à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets et, enfin, au moins une unité de traitement apte à classer ou à catégoriser chaque objet défilant en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet, ladite au moins une unité de traitement étant reliée à au moins un moyen apte à séparer lesdits objets défilants en fonction de leur catégorie ou classe et du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant. L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique partielle en perspective d'une machine selon une première variante de réalisation de l'invention pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la figure 2 est une vue de détail en coupe montrant le moyen de 25 chauffage et une partie du plan de convoyage de la machine représentée sur la figure 1, et, la figure 3 est une représentation schématique en perspective d'une deuxième variante de réalisation de la machine selon l'invention. L'invention concerne, comme l'illustrent les figures 1 et 3 30 notamment des dessins annexés, un procédé automatique d'inspection et de tri d'objets 1 non métalliques, appartenant à au moins deux catégories différentes et défilant selon un flux sensiblement monocouche sur un plan de convoyage 2 d'un convoyeur 3, en vue de réaliser au moins un type de discrimination ou de caractérisation au niveau de ces objets en fonction d'au 35 moins une caractéristique constitutive ou constructive de ces derniers. Conformément à l'invention, ce procédé consiste essentiellement à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure 4 desdits objets 1 au rayonnement calorique d'au moins un moyen 5 de chauffage à distance, de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants 1 une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous les objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage 2, puis à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets par l'intermédiaire d'au moins un capteur thermique 6 linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, ce après écoulement d'une durée déterminée suite à l'application de l'impulsion thermique, à classer ou à catégoriser ensuite chaque objet défilant 1 en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet et, enfin, à séparer les objets défilants 1 en fonction de leur classe ou catégorie et/ou du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant. De manière préférée, l'impulsion thermique affecte la couche superficielle 4 exposée de chaque objet défilant 1, sur toute sa surface ou par zones, et, pour un objet 1 donné, la durée s'écoulant entre l'application du ou des rayonnement(s) chauffant(s) et la ou les prise(s) de vue(s) thermique(s) est suffisamment courte pour que les phénomènes de diffusion thermique latérale, de refroidissement par rayonnement et de convection soient négligeables. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, correspondant à une première application de cette dernière, le matériau constitutif de la couche superficielle 4 au moins des objets défilants 1 est identique pour tous les objets et connu, et les données de l'image ou des images thermique(s) de chaque objet défilant 1 sont traitées pour réaliser une discrimination ou une caractérisation des objets en termes d'épaisseur de ladite couche superficielle 4. Ainsi, les données d'intensité fournies par les images 30 thermiques permettent directement de réaliser une discrimination et donc un tri entre les différentes catégories d'objets défilants. Selon une variante du premier mode de réalisation précité de l'invention, correspondant à une seconde application de cette dernière, les objets défilants 1 sont chacun constitués d'une couche de matériau fine ou 35 présentent une couche superficielle 4, d'épaisseur connue et identique, en un matériau parmi une liste prédéterminée de divers matériaux possibles, ces matériaux présentant des comportements thermiques différents, et les -7- données de l'image ou des image(s) thermique(s) de chaque objet défilant 1 sont traitées pour réaliser une discrimination ou une caractérisation desdits objets en fonction du matériau constitutif de leur couche superficielle exposée respective. Dans le cadre de ce premier mode de réalisation et de sa variante précités, il est avantageusement prévu que la durée s'écoulant entre l'application du rayonnement calorique et la prise de vue thermique est suffisante pour aboutir à une répartition sensiblement homogène de l'énergie calorique absorbée dans ladite couche superficielle 4, de telle manière que la différence de température après échauffement en surface desdits objets, déterminée à partir des images thermiques, soit sensiblement inversement proportionnelle à l'épaisseur de cette couche superficielle 4. En relation avec ce premier mode de réalisation et sa variante précités du procédé selon l'invention, la couche superficielle 4 concernée pour réaliser la discrimination ou la catégorisation des objets 1 présente une épaisseur supérieure à 20 m, avantageusement comprise entre 20 m et 2 mm, préférentiellement comprise entre 30 m et 1 mm, et la durée s'écoulant entre l'application du rayonnement calorique et la prise de vue thermique est de l'ordre de quelques dixièmes de seconde, préférentiellement comprise entre 50 ms et 600 ms, plus préférentiellement entre 250 et 400 ms. Selon une troisième application et un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention, il peut être prévu que chaque objet défilant 1 comporte ou est constitué par une couche de matériau extérieure 4 présentant une face externe et une face interne, ledit matériau faisant partie d'une liste prédéterminée de matériaux pour lesquels au moins les caractéristiques de diffusion thermique sont connues, que la durée s'écoulant entre l'application du rayonnement thermique et la prise de vue thermique pour les objets défilants 1 est suffisante pour autoriser une diffusion dans ladite couche extérieure 4 de matériau des objets sans que toutefois ladite diffusion n'atteigne la face interne de cette couche (approximation du milieu semi-infini) et que les données de l'image ou des images thermique(s) de chaque objet défilant 1 sont traitées pour réaliser une discrimination ou une caractérisation desdits objets en fonction de leur matériau constitutif, pour les objets à paroi monocouche ou monomatériau, ou du matériau constitutif de leur couche extérieure, pour les objets à paroi multicouche ou multimatériaux. -8- Préférentiellement, il y a lieu d'attendre ou de réaliser activement une uniformisation de la température des objets défilants 1 à inspecter et à trier avant de les soumettre au rayonnement calorique, de telle manière que tous lesdits objets présentent au moins au niveau de leur couche superficielle 4 destinée à être exposée au rayonnement calorique la même température, par exemple en réalisant un préchauffage desdits objets ou en les conservant pendant une durée minimale au moins dans une enceinte à température régulée, la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants 1 étant le cas échéant réalisée sur la base de la seule image thermique prise après leur exposition au rayonnement calorique du moyen de chauffage 5. Lorsqu'il peut être garanti que tous les objets 1 destinés à être traités par le procédé présentent, au moins au niveau de leur(s) couche(s) extérieure(s), une température identique et homogène, il est possible de s'affranchir de la prise de vue thermique avant application de l'impulsion thermique, et la discrimination ou la caractérisation des objets défilants est alors réalisée sur la base des seules images thermiques prises après chauffage contrôlé desdits objets par le moyen 5 correspondant, l'état thermique de départ ou initial étant identique pour tous les objets 1. Toutefois, afin de pouvoir réaliser une discrimination thermographique fiable quel que soit l'état thermique des différents objets 1 à analyser avant l'application du rayonnement du moyen de chauffage, c'est-à-dire même lorsque les divers objets présentent des états thermiques initiaux différents, le procédé peut en variante consister à prendre une image thermique partielle ou totale de chaque objet défilant 1 avant son exposition au rayonnement du moyen de chauffage 5, la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants 1 étant réalisée sur la base des données différentielles obtenues à partir desdites images thermiques prises avant et après application du rayonnement calorique émis par le moyen de chauffage 5, les images avant et après exposition étant prises par le même capteur thermique 6 ou par deux capteurs différents. En accord avec un premier mode de réalisation pratique de l'invention, ressortant des figures 1 et 2 des dessins annexés, le dépôt d'énergie calorique résultant de l'application du rayonnement 5' émis par le moyen de chauffage 5 est sensiblement uniforme et homogène sur toute la surface exposée 7 au niveau du plan de convoyage 2. Une telle disposition -9-nécessite la mise en oeuvre d'un moyen de chauffage 5 adéquat ainsi qu'un positionnement déterminé de ce moyen par rapport au plan de convoyage 2. En accord avec un second mode de réalisation pratique de l'invention, ressortant de la figure 3 des dessins annexés, le dépôt d'énergie calorique effectué par le rayonnement 5' émis par le moyen de chauffage 5 est de nature discontinue et limité à des zones localisées de la surface exposée 7 au niveau du plan de convoyage 2, telles que par exemple des segments de lignes ou de bandes s'étendant dans la direction de défilement des objets ou de déplacement du convoyeur 3, éventuellement circonscrit aux régions correspondant à des objets 1 en défilement. La réalisation d'une telle application discontinue de l'énergie calorique dans la zone exposée ou zone de chauffage 7 du plan de convoyage peut être obtenue en mettant en oeuvre soit une source de rayonnement à émission discontinue ou intermittente, soit une source à émission continue ou constante dont le rayonnement est interrompu spatialement par un élément intermédiaire (masque) entre la source et le plan de convoyage. La première solution permet bien entendu de réaliser un gain en puissance consommée. En relation avec le second mode de réalisation précité, il peut être avantageusement prévu que la discrimination ou la caractérisation de chaque objet défilant 1 est réalisée sur la base de la seule image thermique prise après exposition, par exploitation différentielle des données des zones irradiées et non irradiées de la surface, et donc de la couche superficielle 4, exposée de l'objet concerné. Comme cela ressort des figures 1 à 3 des dessins annexés, la fenêtre d'application dans le plan de convoyage du rayonnement calorique définit une surface exposée 7 et donc une zone de chauffage en forme de bande, préférentiellement de faible largeur, ou de ligne s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction D de déplacement du convoyeur 3 ou de défilement des objets 1. En outre, de manière préférée, le rayonnement calorique est un rayonnement focalisé, préférentiellement du type infrarouge ou à composant infrarouge majoritaire, et est délivré par l'intermédiaire d'un moyen d'application 8 situé à une distance minimale au moins au dessus du plan de convoyage 2, en particulier au moins légèrement supérieure à la hauteur maximale des objets défilants 1. -Toujours en relation avec le second mode de réalisation précité, il peut être prévu que la part du rayonnement calorique produit par le moyen de chauffage 5 et dirigé vers le plan de convoyage 2 est bloquée par un cache réfléchissant 5"' de telle manière que l'ensemble du rayonnement émis par ledit moyen de chauffage 5 soit appliqué sur la surface exposée 7 du plan de convoyage 2 par un élément réflecteur et concentrateur faisant partie dudit moyen de chauffage 5 et formant moyen d'application 8. En particulier lorsque le flux d'objets 1 présente une grande variété (en termes de matériaux constitutifs, structures, compositions ou autres) et/ou lorsque la discrimination ou caractérisation doit être extrêmement fiable et pouvoir se baser sur plusieurs critères et paramètres d'analyse, le procédé peut consister en outre à acquérir des données supplémentaires concernant les objets défilants 1 par l'intermédiaire d'au moins un capteur additionnel 10, par exemple choisi dans le groupe formé par les détecteurs magnétiques, les spectromètres et les caméras de vision noir et blanc ou couleur, et à combiner les résultats de l'exploitation de ces données supplémentaires aux résultats de l'exploitation des données contenues dans l'image ou les images thermique(s) pour réaliser la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants 1. Lorsque ledit au moins un capteur additionnel 10 est placé en amont du moyen de chauffage 5 dans le sens du défilement des objets 1 (ou avec une fenêtre d'inspection en amont de la zone de chauffage 7), les données acquises par ce capteur 10 peuvent en variante ou de manière supplémentaire être utilisées pour commander ledit moyen de chauffage 5 lorsque ce dernier est à application discontinue. La présente invention concerne également, comme le montrent schématiquement et partiellement les figures annexées, une machine automatique 11 d'inspection et de tri d'objets 1 non métalliques, appartenant à au moins deux catégories différentes et défilant dans un flux sensiblement monocouche sur un plan de convoyage 2 d'un convoyeur 3 (faisant également partie le cas échéant de la machine 11), permettant de réaliser au moins un type de discrimination ou de caractérisation au niveau de ces objets 1 en fonction d'au moins une caractéristique constitutive ou constructive de ces derniers. Cette machine 11 comprend, d'une part, au moins un moyen 5 de chauffage à distance apte à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure 4 desdits objets défilants 1 à son rayonnement -11- calorique de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous ces objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage 2, d'autre part, au moins un capteur thermique 6 linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, disposé à une distance déterminée en aval dudit au moins un moyen de chauffage 5 dans le sens de défilement et apte à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets et, enfin, au moins une unité de traitement 12 apte à classer ou à catégoriser chaque objet défilant 1 en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet, ladite au moins une unité de traitement 12 étant reliée à au moins un moyen 13 apte à séparer lesdits objets défilants 1 en fonction de leur catégorie ou classe et du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant. Selon une première caractéristique de l'invention, la bande du convoyeur 3 formant le plan de convoyage 2 présente une vitesse de déplacement constante et ledit au moins un moyen de chauffage 5 et ledit au moins un capteur thermique 6 sont disposés au dessus dudit plan de convoyage 2. En outre, la distance d séparant la zone d'application du ou de chaque rayonnement thermique, ou zone de chauffage 7, de la ou chaque zone 7' de prise de vue thermique respectivement associée est, d'une part, suffisamment courte pour que les effets des phénomènes de diffusion thermique latérale, de refroidissement par rayonnement et de convection soient négligeables et, d'autre part, suffisamment longue pour que l'énergie calorique absorbée dans une couche superficielle 4 de ou du matériau constitutif de chaque objet défilant 1 présente une répartition sensiblement homogène dans cette couche. Comme le montrent également les figures des dessins annexés, le rayonnement 5' délivré par le moyen 5 de chauffage à distance est dirigé de manière à affecter une bande étroite ou une ligne du plan de convoyage 2 formant surface exposée ou zone de chauffage 7 et s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction D de déplacement du convoyeur 3 ou de défilement des objets 1 et ledit rayonnement 5' est un rayonnement focalisé, préférentiellement du type infrarouge ou au moins à composante infrarouge majoritaire. En accord avec un premier mode de réalisation de la machine 11 selon l'invention, ressortant des figures 1 et 2, le moyen de chauffage 5 est constitué par l'association, d'une part, d'une source de rayonnement 5" à foyer tubulaire ou d'un alignement de sources de rayonnement à foyers sensiblement ponctuels ou allongés avec, d'autre part, un élément 8 déflecteur et concentrateur de rayonnement 5', et les deux composants précités 5" et 8 formant ledit moyen de chauffage 5 présentent une extension profilée, s'étendent transversalement sur une partie substantielle de la largeur du plan de convoyage 2, préférentiellement sensiblement sur toute cette largeur, et réalisent en coopération mutuelle un dépôt d'énergie calorique sensiblement uniforme et homogène sur toute la surface de la zone de chauffage 7 en forme de bande du plan deconvoyage 2 recevant le rayonnement focalisé. Avantageusement, la source de rayonnement tubulaire 5" consiste en un tube radiant comportant un cache ou une couche 5"' réfléchissante, par exemple sous la forme d'un dépôt métallique, sur la surface dudit tube 5" tournée vers le plan de convoyage 2, de telle manière que sensiblement la totalité du rayonnement émis soit dirigée vers ledit plan de convoyage 2 par l'élément 8 déflecteur et concentrateur associé audit tube radiant 5", par exemple du type émettant un rayonnement dans le moyen infrarouge, préférentiellement avec des longueurs d'onde supérieures à 2000 nm. De manière préférée, le ou les capteur(s) thermique(s) 6 effectue(nt), pour chaque objet défilant 1, une prise de vue avant et après exposition dudit objet au ou à un rayonnement calorique 5' et l'unité de traitement 12 réalise une discrimination ou une catégorisation desdits objets défilants 1 sur la base des données différentielles obtenues à partir de leurs images thermiques acquises avant et après exposition audit rayonnement calorique 5'. En accord avec un second mode de réalisation de la machine 11 selon l'invention, représenté sur la figure 3 des dessins annexés, le moyen de chauffage 5 consiste en une source laser 5", du type à émission continue ou intermittente, associée à un dispositif 8 d'application avec balayage bidimensionnel (par exemple sous la forme de deux miroirs pivotants avec des axes perpendiculaires), le dépôt d'énergie calorique étant de nature discontinue et limité à des zones localisées de la surface exposée 7 au niveau du plan de convoyage 2, telles que par exemple des segments de lignes ou de bandes s'étendant dans la direction de défilement des objets ou - 13 - de déplacement du convoyeur 3, éventuellement circonscrit aux régions correspondant à des objets 1 en défilement. Dans le cadre de ce second mode de réalisation, l'unité de traitement 12 peut réaliser une discrimination ou une caractérisation de chaque objet défilant 1 sur la base de la seule image thermique prise après exposition, par exploitation différentielle des données des zones irradiées et non irradiées de la surface 7, et donc de la partie de la couche superficielle 4, exposée de l'objet 1 concerné. En vue d'optimiser l'application du rayonnement calorique 5', en relation avec ledit second mode de réalisation, et donc la consommation énergique du moyen de chauffage 5 à dépôt discontinu, la machine 11 peut en outre comporter un dispositif de localisation et de délimitation de la surface apparente des objets défilants 1 sur le plan de convoyage 2 situé en amont du moyen de chauffage 5 dans le sens de défilement, les données acquises par ce dispositif de localisation et de délimitation de la surface apparente étant exploitées pour piloter ledit moyen de chauffage 5 sous forme d'un ensemble [source laser 5" / dispositif d'application 8 avec balayage]. En vue d'augmenter les performances de la machine 11 en termes de discrimination, cette dernière peut éventuellement acquérir en temps réel des données supplémentaires relatives aux objets défilants, d'une nature autre que thermique. A cet effet, elle peut alors comporter au moins un capteur additionnel 10 choisi dans le groupe formé par les détecteurs magnétiques, les spectromètres, les caméras de vision noir et blanc ou couleur, et les résultats de l'exploitation de ces données supplémentaires sont combinés dans l'unité de traitement 12 aux résultats de l'exploitation des données contenues dans l'image ou les images thermique(s) pour réaliser la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants 1. Le dispositif précité de localisation et de délimitation/distinction des objets 1 peut éventuellement consister un un tel capteur 10 additionnel placé en amont de la zone de chauffage 7. Il est bien entendu que la machine 11 comporte par ailleurs, en plus des moyens décrits explicitement ci-dessus et illustrés sur les figures, tous les autres moyens (matériels et logiciels) nécessaires pour la mise en oeuvre du procédé décrit précédemment, inclusivement sa programmation par un utilisateur ou opérateur et sa communication avec d'autres installations ou systèmes. Ces autres moyens étant connus ou à la portée de l'homme du métier, il ne seront pas décrits plus avant dans la présente. Afin de mieux illustrer les différentes réalisations pratiques possibles pour l'invention, destinées à solutionner des types de tris différents, on décrit ci-après plus en détail plusieurs réalisations et applications concrètes du procédé et de la machine selon l'invention. Les différentes réalisations et applications évoquées ci-après ont en commun de concerner des objets 1 en défilement rapide (1 à 3 mis), étalés en une seule couche et stabilisés sur un convoyeur plan 3, conformément aux deux dépôts de brevets précités de la société Pellenc. Le principe général est présenté sur les figures 1 et 3. La machine 11 comprend au moins un moyen de chauffage 5 des objets ou produits défilants 1, qui intègre comme source 5" de rayonnement soit une source laser, soit une lampe de type thermique (Globar, lampe à incandescence, lampe halogène, lampe flash au Xénon, etc...) produisant de l'énergie située de préférence dans les longueurs d'onde supérieures à 2000 nm, l'ensemble étant fixé au dessus d'un convoyeur 3, et un moyen d'application 8 du type à déviation ou à focalisation, par exemple un miroir ou un réflecteur elliptique, qui crée une zone 7 de fort éclairage et de faible largeur sur la totalité de la largeur du convoyeur 3. Tout objet 1 en défilement sur ce convoyeur est donc soumis à une impulsion thermique de quelques millisecondes, suivant les caractéristiques du moyen de chauffage 5. Une caméra thermique linéaire ou matricielle 6 visualise au moins une zone de mesure 7', où se fait l'acquisition d'image après diffusion de la chaleur dans la couche superficielle 4 de l'objet 1 ou produit. Une zone 7" témoin ou de référence placée avant chauffage, peut être également visualisée pour indiquer la température de surface des objets 1 avant chauffage. Si la caméra 6 est matricielle, le champ de vision peut être choisi comme indiqué sur les figures 1 et 3, de sorte que la même caméra visualise à la fois les deux zones 7' et 7". Si la caméra 6 est linéaire, la zone 7" doit être visualisée par une deuxième caméra non représentée, et de préférence identique. La zone de chauffage 7 et la zone de prise de vue 7' postérieure 35 sont séparées par la distance d, variable suivant l'application. Eventuellement, un autre capteur 10 de nature différente (vision couleur, spectromètre infrarouge, etc...) peut être placé sur le même - 15 - convoyeur, avant ou après la caméra 6. Les informations fournies par le capteur 10 peuvent être combinées à celle fournies par la caméra 6 pour aboutir à une classification combinée des objets 1, par un ordinateur et un algorithme appropriés (unité de traitement 12). En bout de convoyeur, on actionne certaines des buses du barreau de buses formant le moyen de séparation 13 pour éjecter les objets sélectionnés. Les objets à trier 1 sont par exemple des papiers-cartons, des plastiques (emballages, films, sacs, déchets broyés d'origine électronique ou automobile) ou des déchets biologiques en attente de tri pour compostage ou autre traitement biologique. Les objets 1 sont généralement stockés dans un centre de tri principalement sous deux formes, en vrac ou en balles. Ils y restent en général un temps suffisant pour que leur température de surface soit homogène, mais ce n'est pas toujours le cas, notamment en cas de stockage en extérieur (effets du soleil, de la pluie, du gel). Après chargement sur la ligne de tri intégrant la machine 11, leur température peut donc varier, dans une fourchette de un à quelques degrés. Alternativement, dans un centre de recyclage, les objets 1 peuvent être passés par une phase de lavage à chaud juste avant la zone de tri, et leur température est alors plus homogène. Chaque objet 1 est d'abord accéléré sur le convoyeur 3, puis stabilisé. La vitesse du convoyeur est optimisée en fonction de la nature des objets 1 pour obtenir un étalement sur une seule couche, tout en évitant le glissement ou le roulement pour la grande majorité des objets. Les vitesses généralement retenues varient de 1 à 3 m/s. Chaque objet 1 traverse d'abord la zone témoin 7", où une première image thermique peut être acquise : elle indique la température de départ de l'objet 1. L'objet se détache en général clairement par sa température plus froide sur le fond du tapis du convoyeur 3, car ce dernier est chauffé en permanence par le moyen 5, alors que l'objet ne fait qu'un passage rapide. L'objet 1 traverse ensuite la zone 7 où il reçoit une impulsion thermique également répartie sur toute sa couche superficielle 4. Cette zone 7 a une largeur préférentielle de 5 à 10 cm. Cette largeur doit être minimisée pour caractériser au mieux l'instant de passage. Pendant que l'objet 1 parcourt la distance d, la chaleur reçue s'homogénéise dans sa couche superficielle 4, si l'objet est fin (moins de 0,5 mm), et elle se diffuse dans la profondeur de l'objet, si celui-ci est profond ou épais (voir modélisation plus loin). La distance d est choisie en fonction de la nature des matériaux et des épaisseurs de couche superficielle des objets à trier. Son ordre de grandeur est de 100 à 600 mm. Pendant ce parcours, le refroidissement par rayonnement de la couche superficielle de l'objet a une ampleur négligeable, comme il sera montré plus loin. Lorsque l'objet passe dans la zone T, une deuxième image thermique est acquise, et permet de connaître la température de l'objet 1 après stabilisation thermique. La différence des températures avant et après chauffage donne l'échauffement global de l'objet 1 considéré. Un (ou plusieurs) autre(s) capteur(s) 10, placé(s) dans la même zone, peu(ven)t apporter une information complémentaire importante, et notamment : - la position de l'objet 1 sur le convoyeur 3, au cas où le contraste thermique soit insuffisant pour bien le localiser sur les images thermiques : le capteur 10 le plus approprié est une caméra de vision couleur ; - d'autres critères d'aspect, notamment sa couleur et les caractéristiques de ses motifs imprimés (caméra de vision) ; - le matériau constitutif de l'objet, fourni par exemple par un 20 spectromètre infrarouge tel que décrit dans les deux dépôts français et PCT précités de la société Pellenc. Si le matériau constitutif de l'objet 1 est connu, l'échauffement mesuré permet de déduire l'épaisseur de la première couche ou couche superficielle 4. On peut ainsi par exemple différencier un papier d'un 25 carton, car ils ne diffèrent que par leur masse spécifique (plus ou moins de 224 g/m2 pour les normes françaises), laquelle masse est directement liée à leur épaisseur. Enfin, la machine 11 sous la forme d'un classificateur combiné, utilisant les informations des capteurs 6 et 10, permet de prendre une 30 décision d'éjection ou non de chaque objet 1. On n'a représenté ici qu'une seule rangée de buses d'éjection 13, mais cet exemple n'est nullement limitatif : on peut notamment avoir un tri ternaire, avec deux rangées de buses parallèles, du même côté ou de deux côtés opposés du flux de produits ou d'objets 1. 35 Une variante du fonctionnement ci-dessus est de prendre plus de deux images pendant le défilement de l'objet, ce qui est facile avec une caméra matricielle. Il peut en effet être avantageux dans certains cas de -17- disposer d'images intermédiaires, prises soit pendant la phase d'échauffement, soit pendant la phase de diffusion de chaleur. Afin de permettre une meilleure compréhension de l'invention et d'en démontrer les fondements théoriques, il peut être avantageux d'avoir recours à une modélisation thermique des phénomènes exploités. Temps d'homogénéisation de la chaleur dans un objet fin : l'évolution d'un objet après une impulsion thermique est régie par l'équation de la chaleur, qui s'écrit, pour une seule dimension et en l'absence de sources thermiques : aT / at = a. a2T/axe Ici T est la température, t le temps écoulé, x la profondeur, et a la diffusivité du produit. Dans un milieu semi-infini, c'est à dire d'épaisseur importante par rapport au temps de diffusion thermique, ce temps est donné dans la 15 littérature par : Td = e2/4 a, où e est l'épaisseur atteinte par le flux thermique. Si au bout de ce temps, on atteint la limite de la couche fine constituant l'objet, la diffusion s'arrête, et la température s'homogénéise pendant la phase suivante. On estime que ce temps d'homogénéisation, 20 compté depuis l'impulsion thermique, est Th = 2. Td. Dans le cas du papier-carton, a vaut 0,14 mm2/s. On trouve Td = 18 ms pour e = 100 m, et donc Th = 36 ms. Notons par ailleurs que si l'impulsion thermique est localisée en une seule zone de la surface, elle ne diffuse que très lentement sur les 25 côtés. Pour 1 mm de diffusion latérale, on trouve Td = 1,8 s, et pour 2 mm, on trouve Td = 7,2 s. On peut donc dire que la chaleur diffuse vite (en une fraction de seconde) dans l'épaisseur de l'objet, mais que sa diffusion latérale est négligeable à notre échelle de temps. Les mêmes conclusions sont valables 30 pour les plastiques, dont les diffusivités sont proches, et les épaisseurs un peu plus grandes (jusqu'à 500 m, correspondant à Td = 400 ms). Calcul d'échauffement final pour un carton fin : on prend comme capacité calorifique du papier ou carton celle du bois de pin : C = 920 kJ/m3.K. Si l'énergie totale rayonnée (cas d'une machine de 35 800 mm de large) est de 2000 W, et si le convoyeur défile à 3 m/s, cette énergie se répartit comme suit : 2000 J/s /( 3 m/s x 0,8 m) = 833 J /m2. Pour un carton de 200 m d'épaisseur, ce flux d'énergie est réparti sur 2. 10-4 m, soit une densité volumique W = 4165 kJ/m3. L'échauffement est alors W /C = 4,5 C. Pour un papier fin de 50 m, le même raisonnement donne 18 C. Il s'agit donc d'échauffements très significatifs faciles à mesurer, même avec des caméras d'entrée de gamme. Pour des produits stockés à température homogène, ces échauffements peuvent même être suffisants pour rendre inutile l'image témoin avant chauffage. Refroidissement par rayonnement des objets chauffés : La formule de Stefan-Boltzmann : W = 6. T4, peut être appliquée aux objets à température ambiante, ce qui donne l'ordre de grandeur du flux réémis par rayonnement par les objets chauffés. A 300 K (27 C), W = 460 W/m2, ou 0,046 W/cm2. De plus, le rayonnement reçu par l'objet de son environnement, dont la température est très proche, compense largement cette émission. On calcule le flux net en différentiant la formule autour de la température ambiante de 300 K, pour un écart de température AT avec le milieu environnant : AW = 4 . 6. T3AT = 6,16. AT Si on prend par exemple la valeur maximale trouvée plus haut, soit la plus défavorable, AT = 18 C, on trouve AW = 111 W/m2. Dans ce raisonnement, on néglige le transfert de chaleur par conduction dans les couches suivantes de papier-carton : en effet, l'existence d'un espace d'air, même faible, entre les deux couches, fait que le transfert principal de chaleur se fait par rayonnement vers le bas, et non par conduction. Il faut néanmoins considérer un refroidissement sur les deux faces de cette couche superficielle, soit ici AW' = 222 W/m2, où les m2 sont ceux de la surface chauffée (une seule face). Si la phase de chauffage a apporté environ 800 J/m2 (voir plus haut), la chaleur ne s'évacue que lentement par rayonnement (en plus de 4 secondes pour le papier le plus fin, et jusqu'à une minute pour un carton épais). On peut donc négliger le refroidissement par rayonnement de ces objets entre les deux prises de vue évoquées, espacées de moins d'une demi-seconde. Comme déjà indiqué précédemment, le moyen de chauffage 5 35 peut se présenter sous différentes formes de réalisation faisant chacune état d'avantages et de limitations spécifiques. -19- Une première possibilité de réaliser le chauffage contrôlé des objets 1 consiste à mettre en oeuvre un éclairage moyen infrarouge (MIR). Pour assurer à la fois une faible profondeur de pénétration et une forte absorption, indépendante de la coloration et des encres, un éclairage concentré sur les longueurs d'onde supérieures à 2000 nm est souhaitable. L'absorbance dans cette gamme est supérieure à 80 % pour tous les produits organiques. Du fait même de la forte absorption, la profondeur de pénétration des radiations est faible (Au delà de 3000 nm, atténuation de 90 % après 20 lm environ pour l'eau), ce qui garantit un chauffage superficiel. On est ainsi assuré que seule la première couche du produit est concernée par l'éclair de chaleur. Notons que ce raisonnement signifie aussi qu'un produit trop fin n'arrête pas tout le rayonnement : un sac plastique de 10 m d'épaisseur ne captera que 10 à 50 % de l'énergie suivant les longueurs d'onde. Le schéma d'une réalisation préférentielle du moyen de chauffage 5 sous la forme d'un système d'éclairage selon l'invention est présenté sur la figure 2 des dessins annexés. On peut produire un tel éclairage avec un tube radiant cylindrique 5". Ces tubes sont des composants industriels classiques des systèmes de séchage d'encre ou des fours de fusion du verre. Leurs coûts sont modérés, et leurs durées de vie se comptent en années. Avec une température de surface de 830 C, soit 1100 K. On calcule suivant la loi du corps noir une énergie rayonnée W = 8,3 W/cm2. La longueur d'onde du pic d'émission est kp = 2630 nm. On voit que cette température est adaptée à notre problème. Pour cette température, le rayonnement d'un tube de 1 cm de diamètre suffit à fournir 2500 W par mètre linéaire. On a intérêt à concentrer l'impulsion de chaleur sur une bande étroite 7 dans l'axe de défilement des produits. Pour des raisons de circulation des produits (hauteurs de passage supérieures à 350 mm), ainsi que pour des raisons de sécurité (risque d'incendie), l'éclairage ne peut en général pas être au voisinage du convoyeur. Selon l'invention, on peut néanmoins concentrer le flux de chaleur : un réflecteur elliptique 8 est placé autour du tube 5", et il est conçu pour que l'un des foyers soit le tube lui-même, l'autre étant au voisinage du convoyeur. Ainsi, tout rayon qui passe par le réflecteur 8 est réfléchi de façon à toucher le convoyeur dans la zone - 20 - 7. Si par exemple la distance du tube au fond du réflecteur est de 12 cm environ, et la distance du tube au convoyeur est de 50 cm environ, la zone 7 a une largeur d'environ 5 cm sur le plan de convoyage 2 formé par la bande du convoyeur 3. De plus, pour les températures choisies, il est possible de métalliser une moitié du tube 5", en déposant une couche 5"' sur sa surface destinée à être tournée vers le plan de convoyage 2. Cela bloque l'essentiel de l'émission dans la zone métallisée : les rayons 14 ne sont pas émis, ou très faiblement. La chaleur rayonne alors seulement dans le demi-espace situé du côté du réflecteur 8. En métallisant le côté inférieur, on supprime tout éclairage direct, qui nuirait au caractère instantané de l'échauffement, et on force tous les rayons à passer par le réflecteur, ce qui optimise le rendement : la zone 7 reçoit la quasi-totalité de la chaleur rayonnée. Le mode de réalisation indiqué sur la figure 2 est purement indicatif. Dans tous les cas où une grande distance du tube 5" au convoyeur 3 n'est pas nécessaire, on peut placer le tube au plus près du convoyeur, par exemple à environ 20 cm. Dans ce cas, on peut supprimer complètement le réflecteur 8, et n'utiliser que la couche métallisée 5"' pour limiter l'étendue angulaire du rayonnement. Dans ce cas, la zone 5"' aura intérêt à être placée vers le haut, et le rayonnement direct se fait vers le bas. Une deuxième possibilité pour réaliser le chauffage contrôlé des objets consiste à mettre en oeuvre un éclairage halogène. En effet, on peut produire également une impulsion thermique par un tube halogène associé à un réflecteur elliptique, tel que décrit dans la demande de brevet mentionnée ci-dessus. Cela permet d'utiliser le même éclairage pour le spectromètre infrarouge et pour la caméra thermique, et cela permet une très bonne focalisation de l'éclairage sur une bande 7 de moins de 3 cm de largeur. Par contre, cette méthode présente plusieurs limitations : - on ne peut pas métalliser le demi-tube 5", et la moitié de l'énergie est non focalisée. Les rayons directs qui atteignent le convoyeur 3 sans passer par le réflecteur 8 échauffent aussi les produits, mais l'instant de chauffage correspondant est mal défini ; - l'absorbance des produits 1 n'est pas proche de 100 % dans cette gamme spectrale. Pour du papier de couleur moyenne claire ou blanche, il réfléchit ou diffuse le gros de l'énergie. L'échauffement n'est - 21 - donc que de 5 % à 10 % de la valeur précédente, soit environ 0,25 C pour un carton de 200 m, et 1 C pour un papier de 50 m. On se rapproche alors de la limite de détection des caméras de basse résolution, et le mode différentiel (image témoin avant chauffage) devient indispensable. Mais ce mode d'éclairage est avantageux pour minimiser le nombre d'éclairages dans une application multi-capteurs. Une troisième possibilité pour réaliser le chauffage contrôlé dans le cadre de l'invention consiste à mettre en oeuvre un éclairage pulsé ou par impulsions répétées. Des moyens d'échauffement existent basés sur des flashs répétitifs de courte durée (1 ms, voire 10 s). On peut réaliser ces flashs avec des lampes au Xénon, ou des projecteurs de cinéma. Cependant, ces flashs sont en général optimisés pour fonctionner dans le domaine visible, et leur rendement en moyen infrarouge est relativement faible. Malgré cet inconvénient, ils présentent l'avantage d'un instant de chauffage parfaitement bien défini. Une quatrième possibilité concrète pour réaliser le chauffage contrôlé des objets 1 en défilement consiste à mettre en oeuvre un éclairage par laser, préférentiellement infrarouge. Un éclairage par laser, associé à un scanner bidimensionnel piloté, est certainement plus complexe, mais il présente plusieurs avantages par rapport à des sources thermiques comme indiqué ci-après. Il permet tout d'abord de simplifier l'analyse différentielle d'échauffement, en la ramenant à une seule image. Si on cible un point particulier de l'objet qu'on chauffe brièvement avec le laser, on peut évaluer l'échauffement au bout d'un délai de 100 à 200 ms. Comme on l'a vu plus haut, ce temps est suffisant pour que la chaleur diffuse dans l'épaisseur de l'objet, mais pas pour une diffusion latérale. On peut donc comparer directement la zone chauffée aux zones voisines, qui sont encore à l'équilibre thermique. L'ordre de grandeur de la dimension des zones qui conviennent est de 5 à 10 mm de côté ou de diamètre, ce qui est tout à fait compatible avec des faisceaux lasers collimatés du commerce. Une variante consiste à créer avec le laser une ligne chauffée, en laissant la ligne voisine non chauffée. Pour tenir compte du flou de défilement inévitable de la caméra thermique, dont le temps d'acquisition est de quelques millisecondes, correspondant à 10 à 20 mm de défilement, cette ligne a intérêt à être parallèle au sens d'avancement du convoyeur. - 22 - Le laser permet de concentrer l'énergie sur les zones d'intérêt, et donc de diminuer de façon importante les besoins en énergie, ainsi que les risques d'incendie associés. Si le laser est placé en aval d'un système de vision qui a localisé les objets, il peut être dirigé uniquement sur les points où des objets sont présents. En combinant avec la disposition précédente, on peut balayer des lignes parallèles à l'avancement du convoyeur 3, mais uniquement là où des objets 1 sont présents. Ce deuxième mode de fonctionnement préférentiel est illustré par le schéma de la figure 3. Un laser 5" crée un faisceau collimaté, faisceau qui est dévié par un jeu de deux miroirs à axes perpendiculaires 8 vers un objet 1, où il décrit des lignes alternées chauffé/non chauffé, lignes de préférence parallèles à la direction d'avancement D des objets. Le laser peut fonctionner en continu ou en mode pulsé. Avant acquisition d'images, on laisse comme auparavant les objets 1 stabiliser leur température pendant le parcours de la distance d. La zone témoin 7" n'est plus nécessaire. Avec cette réalisation, on évite tout échauffement du tapis du convoyeur 3, et on réduit drastiquement les besoins en énergie. Si on suppose un taux de remplissage du tapis de 20 % environ, et si on chauffe 50 % de la surface de chaque objet, il suffit de 10 % de l'énergie précédente pour obtenir un effet thermique équivalent. Une énergie de 200 W au lieu de 2000 W suffit donc. Si on se contente d'un "sondage" de 10 % de la surface de chaque objet, ce qui est tout à fait réaliste, il suffit de 40 W. Si on considère qu'un échauffement de 1 C dans le cas d'un produit épais (200 m), et de 4 C pour un produit fin (50 m) est suffisant, on réduit encore d'un facteur 4 les besoins. Le laser le plus petit qui convienne à l'application a alors une puissance de 10 W. Enfin, de par son principe, le laser présente d'autres avantages : - il permet par son caractère monochromatique d'agir spécifiquement sur certains matériaux, dont l'absorption peut être maximale à la longueur d'onde du laser ; - il permet même de choisir la durée d'échauffement de l'objet en fonction d'autres critères, comme le matériau constituant, si cette indication est fournie préalablement par un autre capteur 10, comme un spectromètre infrarouge. Dans ce qui suit on présentera différentes applications du procédé et de la machine selon l'invention, en relation avec divers types de tri d'objet. - 23 - Une première application de l'invention concerne les papiers, notamment la distinction entre les imprimés et les produits d'emballage cartonnés. Dans cette application, on a affaire à un produit structuré (fibreux), fortement diffusant et opaque. Dans les longueurs d'onde MIR, il est très absorbant, et son émissivité est haute (> 0,9) et constante. La distinction doit porter sur deux produits imprimés d'aspect proche : - les cartonnettes d'emballage, dont l'épaisseur varie de 250 à 10 400 m, - les magazines et publicités : leurs feuilles internes ont des épaisseurs de 40 m environ, mais les couvertures, que l'on voit plus fréquemment, atteignent 150 m. On prend pour diffusivité du papier : a = 0,14 mm2/s 15 - cartonnettes fines : Th c = e2/2.a = 0,252/(2 x 0,14) s = 0,224 s = 224 ms. - couvertures de magazines : Th_m = 0,162/(2 x 0,14) = 92 ms. On prend une image après stabilisation, soit ici après 224 ms, temps d'homogénéisation le plus long des deux produits. 20 Avec un défilement à 3 m/s, le déplacement est d'environ 670 mm entre les deux points. Cela suffit juste à avoir les deux bandes d'image dans la même image, si on suppose une caméra de 320 x 240 pixels, avec des pixels dont l'image sur le tapis a 4 mm de côté. On calcule un échauffement avec l'éclairage MIR d'environ 25 5,6 C pour la couverture de magazine, et de 3,6 C pour la cartonnette. La différence de ces valeurs est significative et mesurable. Enfin, il faut tenir compte de l'influence de l'humidité : elle accroît fortement la capacité thermique, et donc est équivalente à une épaisseur plus importante. Tout papier très humide tendra donc à être 30 confondu avec un carton. Ce cas est compatible avec les objectifs de recyclage, car les produits souillés sont non souhaités, et ils sont presque toujours mouillés. Donc, les trieurs tendent à écarter les papiers mouillés. Enfin, pour des produits très fins, comme des feuilles de papierisolées (ou des films plastiques posés sur le convoyeur), c'est le convoyeur 35 lui-même et sa température plus élevée qui transparaissent à travers l'objet : cela tend à faire classer le produit encore plus comme un papier. L'effet est donc favorable, sauf pour les films plastiques. 24 - Une deuxième application de l'invention concerne les produits, notamment les emballages, réalisés en un matériau polymère (PET) multicouches. La distinction doit ici porter avant tout sur des bouteilles transparentes non colorées, qui sont réalisées, soit en une seule couche de PET, soit en au moins trois couches juxtaposées, celle du centre étant constituée d'un matériau faisant barrière à un gaz (02 ou CO2). Ce matériau est par exemple du nylon. Un autre cas de figure, proche mais plus simple, est la présence d'étiquettes ou de manchons plastiques en surface, même après lavage. Dans ce cas, il faut caractériser la présence de l'étiquette en surface. Après chauffage d'un multicouche, la chaleur pénètre surtout la première épaisseur (couche superficielle). En effet, les couches ne sont pas solidarisées, et la conduction est très limitée vers la deuxième couche. Le phénomène est accentué par le fait que pendant le chauffage, la discontinuité optique crée une réflexion vers le haut d'une partie de l'énergie incidente. Une bouteille monocouche a généralement une épaisseur d'environ 400 m. Si elle est tricouche, la couche centrale est mince, soit 20 environ 20 m, et elle sépare deux couches d'environ 190 m chacune. 571 ms. - monocouche : Th m = e2/2.a = 0,42/(2 x 0,14) s = 0,571 s = 129 ms. - tricouche (première couche) : Th _t = 0,192/(2 x 0,14) = 25 Il faut donc attendre au moins 250 ms pour différencier les deux cas, et idéalement 570 ms, correspondant à un déplacement de 1500 mm. Cette dernière valeur empêche de traiter les deux images avec la même caméra 6. Ceci dit, on peut travailler en sortie de lavage, effectué 30 typiquement à 95 C, sur le refroidissement naturel des objets vers 30 C. La bouteille tricouche se refroidit en surface plus vite que la monocouche. On n'a alors besoin que d'une seule image. Une troisième application de l'invention concerne le tri des sacs et films en matière plastique. 35 Les films plastiques sont la plupart du temps réalisés en polyoléfines, type PE ou PP, et sont difficiles à différencier par spectroscopie des objets massifs faits des mêmes matériaux. Notamment, - 25 - les PEHD avec couche interne de noir de carbone, un type de multicouches particulier, ont des spectres très proches des sacs plastiques PELD. On peut alors, comme pour le cas précédent, les trier via les différences d'épaisseur, qui sont très significatives. Ce type de tri vient en complément d'un spectromètre infrarouge qui a déjà déterminé la présence de PE (LD ou HD). Comme leur inertie thermique est faible, l'acquisition d'images doit se faire rapidement après la zone de chauffage pour un contraste idéal, avant la stabilisation totale des bouteilles en PEHD. Une quatrième application de l'invention concerne l'épuration 10 de composts. Tout d'abord, un flux de produits organiques majoritaire est obtenu par criblage à partir d'un flux d'ordures brutes. En général, une maille de 80 mm permet d'obtenir du côté des fines (fraction passante) un flux concentré à plus de 80 % en matière organique (déchets de repas, de 15 cuisine, déchets verts), donc fortement aqueux. Deux types de polluants se rencontrent principalement : - des légers, type plastiques (souples ou rigides), et des papiers, plus ou moins souillés ; - des lourds : verre, pierres, métaux, cendres. 20 On procède à nouveau en deux images successives pour visualiser les échauffements. Les produits concernés sont presque tous opaques et absorbent donc bien le rayonnement calorique, et ce dans une couche superficielle étroite. 25 Les produits biologiques sont assimilables à une peau recouvrant une masse d'eau captive. Ils diffusent assez lentement (diffusivité de l'eau = 0,14 mm2/s). Leur épaisseur est au moins de 1 mm. La capacité thermique de l'eau est la plus élevée de tous les corps courants. Ces produits ont donc une température d'équilibre plus basse. 30 Les minéraux et les verres ont une capacité thermique plus faible que l'eau. Cependant, ils sont toujours épais (> 2 mm), et diffusent au moins quatre fois plus vite que l'eau : ils deviennent donc rapidement plus froids que l'eau, et ceci est visible dès la phase de chauffage. Les métaux ont une réflectivité forte (90 à 95 %), et ils 35 s'échauffent très peu. De plus, leur émissivité est faible, et pour un échauffement donné, ils émettent très peu de rayonnement : ils apparaissent donc quasiment noirs. Ceci est vrai dès la photo témoin (avant chauffage), s'ils sont en équilibre thermique. Les légers sont très sensibles à un échauffement type MIR, comme déjà indiqué précédemment : ils ont peu de capacité thermique, et ils sont fins. Ensuite, ils diffusent peu, et gardent une température quasi- constante sur plusieurs secondes. Si on représente par ordre décroissant les échauffements entre les deux images, on aura donc : - les plus chauds : les plastiques et les papiers ; - les produits biologiques, modérément échauffés ; - les minéraux et les verres, peu échauffés ; - les métaux, quasiment noirs, et ce dès la première image. La stratégie est un peu différente des cas précédents : on attend un temps suffisant pour stabiliser les papiers, soit environ 200 à 250 ms. Les autres produits ne sont pas encore stabilisés. Par contre, même les plastiques sont déjà beaucoup plus chauds que les produits aqueux, car la capacité calorifique de l'eau a fait baisser la température de ces derniers. Pour les mêmes raisons, les verres, minéraux et métaux sont nettement plus froids et/ou sombres que les produits aqueux. On décide ensuite d'éjecter tous les produits très chauds et très froids, en conservant les produits de valeur intermédiaire. On voit que ce type de tri peut n'utiliser comme seul capteur qu'une caméra thermique, ce qui le rend très compétitif. Une cinquième application de l'invention concerne le tri de produits en plastiques noirs. Dans les déchets électroniques et les résidus de broyage, notamment d'origine automobile, de nombreux produits sont sombres et non détectables par proche infrarouge. Par contre, ils ont une bonne absorbante dans la bande 3, et constituent donc des corps noirs idéaux. Les épaisseurs couramment rencontrées sont de 2 à 4 mm : il ne s'agit donc plus de couches minces, et on doit se placer dans l'approximation du milieu semi-infini : le flux de chaleur n'a pas encore atteint la paroi arrière de l'objet avant la mesure. Dans ce cas, le temps de diffusion entre chauffage et mesure doit être précisément connu, et ce sont les différences de diffusivité et d'effusivité entre des matériaux différents qui créent les différences de réponse thermique. Les polymères sont - 27 -suffisamment distincts pour créer de genre de différence, et notamment les caoutchoucs se différencient très bien des thermoplastiques. Ainsi, l'invention concerne l'application de caméras de thermographies, associées à des éléments de chauffage par rayonnement, pour réaliser le tri en temps réel de divers types de produits, et notamment : - distinction des papiers et des cartons sur la base de l'épaisseur de la première couche ; -distinction d'emballages plastiques monocouches et multicouches ; -distinction de plastiques épais (plus de 1 mm) par matériau ; -distinction de polluants divers (plastiques, papiers, métaux, verres, minéraux) dans un flux biologique destiné au compostage. Comme cela ressort de ce qui précède, la présente invention propose une méthode simple, adaptée au cas de produits fins et non métalliques, dont l'épaisseur s'échelonne dans la fourchette 20 m û 2 mm. Elle fait usage, dans ses applications préférées, des phénomènes physiques suivants : - la capacité calorifique par unité de surface est directement proportionnelle à l'épaisseur de la couche superficielle du matériau chauffé, et donc pour un niveau de rayonnement donné en surface, l'élévation de température à l'équilibre est inversement proportionnelle à cette épaisseur. On peut en déduire l'épaisseur pour un matériau connu ; - les temps nécessaires pour atteindre l'équilibre thermique sont suffisamment courts (inférieurs à 500 ms) pour que les autres phénomènes thermiques (conduction latérale, refroidissement par rayonnement ou convection) restent négligeables ; les épaisseurs sont suffisantes pour assurer une absorption quasi totale de la radiation d'échauffement, au moins pour certaines longueurs d'onde. En dessous de 20 m, ces conditions ne sont plus respectées. On peut ainsi distinguer des produits par leur épaisseur dans le but de les trier dans des catégories différentes. Les temps entre échauffement et détection sont par ailleurs assez courts pour permettre une décision rapide, et un tri en temps réel avec une machine compacte, même pour des produits en défilement rapide. L'invention peut aussi être appliquée dans le cas de produits épais, (approximation du milieu semi-infini). Dans ce cas, le temps de diffusion entre chauffage et mesure doit être précisément connu, et ce sont les différences de diffusivité et d'effusivité entre des matériaux différents qui créent les différences de réponse thermique. On suppose pour que la méthode soit applicable que tous les corps considérés ont une émissivité proche de 100 %. Les exemples d'application sont dans ce cas les coques plastiques de produits électroniques (épaisseur 2 à 5 mm), ainsi que les pierres de différents minéraux. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
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La présente invention a pour objet un procédé et une machine automatiques d'inspection et de tri d'objets non métalliques.Procédé caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure (4) d'objets (1) défilant en flux monocouche au rayonnement calorique d'au moins un moyen (5) de chauffage à distance, de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants (1) une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous les objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage (2), puis à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets par l'intermédiaire d'au moins un capteur thermique (6) linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, ce après écoulement d'une durée déterminée suite à l'application de l'impulsion thermique, à classer ou à catégoriser ensuite chaque objet défilant (1) en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet et, enfin, à séparer les objets défilants (1) en fonction de leur classe ou catégorie et/ou du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant.
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1. Procédé automatique d'inspection et de tri d'objets non métalliques, appartenant à au moins deux catégories différentes et défilant selon un flux sensiblement monocouche sur un plan de convoyage d'un convoyeur, en vue de réaliser au moins un type de discrimination ou de caractérisation au niveau de ces objets en fonction d'au moins une caractéristique constitutive ou constructive de ces derniers, caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure (4) desdits objets (1) au rayonnement calorique d'au moins un moyen (5) de chauffage à distance, de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants (1) une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous les objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage (2), puis à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets par l'intermédiaire d'au moins un capteur thermique (6) linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, ce après écoulement d'une durée déterminée suite à l'application de l'impulsion thermique, à classer ou à catégoriser ensuite chaque objet défilant (1) en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet et, enfin, à séparer les objets défilants (1) en fonction de leur classe ou catégorie et/ou du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'impulsion thermique affecte la couche superficielle (4) exposée de chaque objet défilant (1), sur toute sa surface ou par zones, et en ce que, pour un objet (1) donné, la durée s'écoulant entre l'application du ou des rayonnement(s) chauffant(s) et la ou les prise(s) de vue(s) thermique(s) est suffisamment courte pour que les phénomènes de diffusion thermique latérale, de refroidissement par rayonnement et de convection soient négligeables. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le matériau constitutif de la couche superficielle (4) au moins des objets défilants (1) est identique pour tous les objets et connu, et en ce que les données de l'image ou des images thermique(s) de chaque objet défilant (1) sont traitées pour réaliser une discrimination ou une caractérisation des objets en termes d'épaisseur de ladite couche superficielle (4).- 30 - 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les objets défilants (1) sont chacun constitués d'une couche de matériau fine ou présentent une couche superficielle (4), d'épaisseur connue et identique, en un matériau parmi une liste prédéterminée de divers matériaux possibles, ces matériaux présentant des comportements thermiques différents, et en ce que les données de l'image ou des image(s) thermique(s) de chaque objet défilant (1) sont traitées pour réaliser une discrimination ou une caractérisation desdits objets en fonction du matériau constitutif de leur couche superficielle exposée respective. 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la durée s'écoulant entre l'application du rayonnement calorique et la prise de vue thermique est suffisante pour aboutir à une répartition sensiblement homogène de l'énergie calorique absorbée dans ladite couche superficielle (4), de telle manière que la différence de température après échauffement en surface desdits objets, déterminée à partir des images thermiques, soit sensiblement inversement proportionnelle à l'épaisseur de cette couche superficielle (4). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la couche superficielle (4) concernée pour réaliser la discrimination ou la catégorisation des objets (1) présente une épaisseur supérieure à 20 m, avantageusement comprise entre 20 m et 2 mm, préférentiellement comprise entre 30 gm et 1 mm, et en ce que la durée s'écoulant entre l'application du rayonnement calorique et la prise de vue thermique est de l'ordre de quelques dixièmes de seconde, préférentiellement comprise entre 50 ms et 600 ms, plus préférentiellement entre 250 et 400 ms. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que chaque objet défilant (1) comporte ou est constitué par une couche de matériau extérieure (4) présentant une face externe et une face interne, ledit matériau faisant partie d'une liste prédéterminée de matériaux pour lesquels au moins les caractéristiques de diffusion thermique sont connues, en ce que la durée s'écoulant entre l'application du rayonnement thermique et la prise de vue thermique pour les objets défilants (1) est suffisante pour autoriser une diffusion dans ladite couche extérieure (4) de matériau des objets sans que toutefois ladite diffusion n'atteigne la face interne de cette couche et en ce que les données de l'image ou des images thermique(s) de chaque objet défilant (1) sont traitées pour réaliser une discrimination ouune caractérisation desdits objets en fonction de leur matériau constitutif, pour les objets à paroi monocouche ou monomatériau, ou du matériau constitutif de leur couche extérieure, pour les objets à paroi multicouche ou multimatériaux. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste également à prendre une image thermique partielle ou totale de chaque objet défilant (1) avant son exposition au rayonnement du moyen de chauffage (5), la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants (1) étant réalisée sur la base des données différentielles obtenues à partir desdites images thermiques prises avant et après application du rayonnement calorique émis par le moyen de chauffage (5), les images avant et après exposition étant prises par le même capteur thermique (6) ou par deux capteurs différents. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à attendre une uniformisation de la température des objets défilants (1) à inspecter et à trier avant de les soumettre au rayonnement calorique, de telle manière que tous lesdits objets présentent au moins au niveau de leur couche superficielle (4) destinée à être exposée au rayonnement calorique la même température, par exemple en réalisant un préchauffage desdits objets ou en les conservant pendant une durée minimale au moins dans une enceinte à température régulée, la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants (1) étant le cas échéant réalisée sur la base de la seule image thermique prise après leur exposition au rayonnement calorique du moyen de chauffage (5). 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dépôt d'énergie calorique résultant de l'application du rayonnement émis par le moyen de chauffage (5) est sensiblement uniforme et homogène sur toute la surface exposée (7) au niveau du plan de convoyage (2). 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le dépôt d'énergie calorique effectué par le rayonnement émis par le moyen de chauffage (5) est de nature discontinue et limité à des zones localisées de la surface exposée (7) au niveau du plan de convoyage (2), telles que par exemple des segments de lignes ou de bandes s'étendant dans la direction de défilement des objets ou de déplacement du convoyeur (3), éventuellement circonscrit aux régions correspondant à des objets (1) en défilement.- 32 - 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la discrimination ou la caractérisation de chaque objet défilant (1) est réalisée sur la base de la seule image thermique prise après exposition, par exploitation différentielle des données des zones irradiées et non irradiées de la surface, et donc de la couche superficielle (4), exposée de l'objet concerné. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que la fenêtre d'application dans le plan de convoyage du rayonnement calorique définit une surface exposée (7) et donc une zone de chauffage en forme de bande, préférentiellement de faible largeur, ou de ligne s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction (D) de déplacement du convoyeur (3) ou de défilement des objets (1). 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que le rayonnement calorique est un rayonnement focalisé, préférentiellement du type infrarouge ou à composant infrarouge majoritaire, et est délivré par l'intermédiaire d'un moyen d'application (8) situé à une distance minimale au moins au dessus du plan de convoyage (2), en particulier au moins légèrement supérieure à la hauteur maximale des objets défilants (1). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la part du rayonnement calorique produit par le moyen de chauffage (5) et dirigé vers le plan de convoyage (2) est bloquée par un cache réfléchissant (5"') de telle manière que l'ensemble du rayonnement émis par ledit moyen de chauffage (5) soit appliqué sur la surface exposée (7) du plan de convoyage (2) par un élément réflecteur et concentrateur faisant partie dudit moyen de chauffage (5) et formant moyen d'application (8). 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il consiste à acquérir des données supplémentaires concernant les objets défilants (1) par l'intermédiaire d'au moins un capteur additionnel (10), par exemple choisi dans le groupe formé par les détecteurs magnétiques, les spectromètres et les caméras de vision noir et blanc ou couleur, et en ce que les résultats de l'exploitation de ces données supplémentaires sont combinés aux résultats de l'exploitation des données contenues dans l'image ou les images thermique(s) pour réaliser la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants (1). 17. Machine automatique d'inspection et de tri d'objets non métalliques, appartenant à au moins deux catégories différentes et défilant-33- dans un flux sensiblement monocouche sur un plan de convoyage d'un convoyeur, permettant de réaliser au moins un type de discrimination ou de caractérisation au niveau de ces objets en fonction d'au moins une caractéristique constitutive ou constructive de ces derniers, machine caractérisée en ce qu'elle comprend, d'une part, au moins un moyen (5) de chauffage à distance apte à soumettre temporairement une couche superficielle ou extérieure (4) desdits objets défilants (1) à son rayonnement calorique de manière à délivrer à chacun de ces objets défilants une impulsion thermique non altérante, qui est identique pour tous ces objets en termes d'énergie thermique appliquée par unité de surface dans le plan de convoyage (2), d'autre part, au moins un capteur thermique (6) linéaire ou matriciel, par exemple une caméra thermique, disposé à une distance déterminée en aval dudit au moins un moyen de chauffage (5) dans le sens de défilement et apte à acquérir au moins une image thermique de chacun desdits objets et, enfin, au moins une unité de traitement (12) apte à classer ou à catégoriser chaque objet défilant (1) en fonction des données contenues dans son ou ses image(s) thermique(s) et à délivrer un signal de commande ou d'actionnement pour chaque objet, ladite au moins une unité de traitement (12) étant reliée à au moins un moyen (13) apte à séparer lesdits objets défilants (1) en fonction de leur catégorie ou classe et du signal de commande ou d'actionnement délivré correspondant. 18. Machine selon la 17, caractérisée en ce que la bande du convoyeur (3) formant le plan de convoyage (2) présente une vitesse de déplacement constante, en ce que ledit au moins un moyen de chauffage (5) et ledit au moins un capteur thermique (6) sont disposés au dessus dudit plan de convoyage (2) et en ce que la distance (d) séparant la zone d'application du ou de chaque rayonnement thermique, ou zone de chauffage (7), de la ou chaque zone (7') de prise de vue thermique respectivement associée est, d'une part, suffisamment courte pour que les effets des phénomènes de diffusion thermique latérale, de refroidissement par rayonnement et de convection soient négligeables et, d'autre part, suffisamment longue pour que l'énergie calorique absorbée dans une couche superficielle (4) de ou du matériau constitutif de chaque objet défilant (1) présente une répartition sensiblement homogène dans cette couche. 19. Machine selon la 17 ou 18, caractérisée en ce que le rayonnement (5') délivré par le moyen (5) de chauffage à distance est dirigé de manière à affecter une bande étroite ou une ligne du plan de- 34 - convoyage (2) formant surface exposée ou zone de chauffage (7) et s'étendant sensiblement transversalement par rapport à la direction (D) de déplacement du convoyeur (3) ou de défilement des objets (1) et en ce que ledit rayonnement (5') est un rayonnement focalisé, préférentiellement du type infrarouge ou au moins à composante infrarouge majoritaire. 20. Machine selon la 19, caractérisée en ce que le moyen de chauffage (5) est constitué par l'association, d'une part, d'une source de rayonnement (5") à foyer tubulaire ou d'un alignement de sources de rayonnement à foyers sensiblement ponctuels ou allongés avec, d'autre part, un élément (8) déflecteur et concentrateur de rayonnement (5'), et en ce que les deux composants précités (5" et 8) formant ledit moyen de chauffage (5) présentent une extension profilée, s'étendent transversalement sur une partie substantielle de la largeur du plan de convoyage (2), préférentiellement sensiblement sur toute cette largeur, et réalisent en coopération mutuelle un dépôt d'énergie calorique sensiblement uniforme et homogène sur toute la surface de la zone de chauffage (7) en forme de bande du plan de convoyage (2) recevant le rayonnement focalisé. 21. Machine selon la 20, caractérisée en ce que la source de rayonnement tubulaire (5") consiste en un tube radiant comportant un cache ou une couche (5"') réfléchissante, par exemple sous la forme d'un dépôt métallique, sur la surface dudit tube (5") tournée vers le plan de convoyage (2), de telle manière que la totalité du rayonnement émis soit dirigée vers ledit plan de convoyage (2) par l'élément (8) déflecteur et concentrateur associé audit tube radiant (5"), par exemple du type émettant un rayonnement dans le moyen infrarouge, préférentiellement avec des longueurs d'onde supérieures à 2000 nm. 22. Machine selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisée en ce que le ou les capteur(s) thermique(s) (6) effectue(nt), pour chaque objet défilant (1), une prise de vue avant et après exposition dudit objet au ou à un rayonnement calorique (5') et en ce que l'unité de traitement (12) réalise une discrimination ou une catégorisation desdits objets défilants (1) sur la base des données différentielles obtenues à partir de leurs images thermiques acquises avant et après exposition audit rayonnement calorique (5'). 23. Machine selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisée en ce que le moyen de chauffage (5) consiste en une source laser (5"), du type à émission continue ou intermittente, associée à un35 - dispositif (8) d'application avec balayage bidimensionnel, le dépôt d'énergie calorique étant de nature discontinue et limité à des zones localisées de la surface exposée (7) au niveau du plan de convoyage (2), telles que par exemple des segments de lignes ou de bandes s'étendant dans la direction de défilement des objets ou de déplacement du convoyeur (3), éventuellement circonscrit aux régions correspondant à des objets (1) en défilement. 24. Machine selon la 23, caractérisée en ce que l'unité de traitement (12) réalise une discrimination ou une caractérisation de chaque objet défilant (1) sur la base de la seule image thermique prise après exposition, par exploitation différentielle des données des zones irradiées et non irradiées de la surface (7), et donc de la partie de la couche superficielle (4), exposée de l'objet concerné. 25. Machine selon l'une quelconque des 23 et 24, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un dispositif de localisation et de délimitation de la surface apparente des objets défilants (1) sur le plan de convoyage (2) situé en amont du moyen de chauffage (5) dans le sens de défilement, les données acquises par ce dispositif de localisation et de délimitation de la surface apparente étant exploitées pour piloter ledit moyen de chauffage (5) sous forme d'un ensemble [source laser (5") / dispositif d'application (8) avec balayage]. 26. Machine selon l'une quelconque des 17 à 25, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un capteur additionnel (10) choisi dans le groupe formé par les détecteurs magnétiques, les spectromètres, les caméras de vision noir et blanc ou couleur, et en ce que les résultats de l'exploitation de ces données supplémentaires sont combinés dans l'unité de traitement (12) aux résultats de l'exploitation des données contenues dans l'image ou les images thermique(s) pour réaliser la discrimination ou la caractérisation desdits objets défilants (1).
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B,G
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B07,G01
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B07C,G01N
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B07C 5,G01N 21
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B07C 5/34,G01N 21/84
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FR2902612
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A1
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AME SOUPLE POUR LA REALISATION D'UN COMPLEXE, SON PROCEDE DE FABRICATION ET LE COMPLEXE OBTENU
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La présente invention concerne une âme souple pour la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme souple de section quelconque, revêtue d'un enrobage, tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme ainsi que le complexe obtenu. De nombreux produits se présentent sous forme d'un complexe formé d'une âme et d'une enveloppe. Il arrive fréquemment que la nature de l'âme soit différente de celle de l'enveloppe, en particulier lorsque l'enveloppe est en un io matériau noble. Tel est le cas des complexes où l'enveloppe est réalisée en cuir. L'âme qui se présente sous forme d'un corps allongé, de section relativement importante, est réalisée en un autre matériau car on ne sait pas à ce jour réaliser une âme en cuir se présentant sous forme d'un corps, par exemple cylindrique, de diamètre important, sauf à usiner ladite âme dans une 15 bande de cuir d'épaisseur très importante. Cette opération est coûteuse et fastidieuse et l'âme obtenue est limitée en section à l'épaisseur de ladite bande. Pour cette raison, la plupart des complexes en cuir présentent aujourd'hui une âme en un matériau autre que le cuir. Cette hétérogénéité des matériaux constitue un inconvénient notamment pour le recyclage d'un tel 20 produit. En outre, les matériaux utilisés pour la constitution de l'âme donnent au complexe final un toucher n'équivalant pas à celui d'un produit tout cuir. Ce même inconvénient se retrouve pour la fabrication de complexe en d'autres matières nobles que le cuir. 25 Un but de la présente invention est donc de proposer une âme dont la conception permet sa réalisation à faible coût et de manière aisée en un matériau noble, sans contrainte dimensionnelle. Un autre but de la présente invention est de proposer un complexe dont les 30 matériaux de l'âme et de l'enveloppe peuvent être en des matériaux nobles. A cet effet, l'invention a pour objet une âme souple pour la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme souple de section quelconque, revêtue d'un enrobage, tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme, caractérisée en ce qu'elle est formée d'une pluralité de pièces de type pastilles, jetons, rondelles ou palets, solidarisées à contact jointif par leur face pour former un corps allongé continu. s La juxtaposition par positionnement côte à côte ou la superposition par empilement de pièces de section quelconque, solidarisées l'une à l'autre par adhérence, la face de l'une des pièces venant en applique contre la face d'une pièce adjacente, permet l'obtention d'un corps allongé continu de longueur et de section quelconques indépendamment de la présentation d'origine du io matériau utilisé. II est ainsi possible d'obtenir un corps cylindrique ou polygonal de section importante réalisé en un matériau se présentant à l'origine exclusivement sous forme d'un matériau en feuille ou en bande. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une âme souple du 15 type précité pour la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc ou passepoil, formé d'une âme souple de section quelconque, revêtue d'un enrobage, tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme, cette âme étant formée d'une pluralité de pièces de type pastilles, jetons, rondelles ou palets, solidarisées à contact jointif par leur face pour former un 20 corps allongé continu, caractérisé en ce qu'il consiste à encoller au moins une, de préférence chacune des faces d'un matériau en feuille ou en bande, tel qu'une bande de cuir, puis à découper à l'emporte-pièce au moins certaines des pièces constitutives de l'âme dans ledit matériau et à renouveler, si nécessaire, l'opération de découpe dans un autre matériau en feuille ou en 25 bande jusqu'à obtention de la totalité des pièces nécessaires à la fabrication de l'âme. L'invention a encore pour objet un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme souple de section 30 quelconque, revêtue d'un enrobage, tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme, caractérisé en ce que l'âme est formée d'une pluralité de pièces solidarisées à contact jointif par leur face pour former un corps allongé continu. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante i0 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue partielle en perspective d'un complexe formé d'une âme souple et d'une gaine enveloppant ladite âme, la gaine ayant été représentée ouverte à l'une de ses extrémités pour laisser apparaître l'âme ; la figure 2 représente une vue en perspective d'un autre mode de réalisation d'un complexe conforme à l'invention ; les figures 3 à 5 représentent, sous forme de vues schématiques en perspective, des âmes souples pour la réalisation de complexe. Comme mentionné ci-dessus, l'âme 1 souple, objet de l'invention, est destinée 15 à permettre la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, bourrelet ou autre. Ce complexe est formé d'une part d'une âme 1 souple de section quelconque, d'autre part d'un enrobage 2 enveloppant ladite âme 1. Le terme enrobage doit être pris dans son acception la plus générale. Ainsi, cet enrobage peut être constitué par une 20 enveloppe du type gaine, fourreau à l'intérieur duquel l'âme 1 est logée. Cet enrobage peut également être constitué d'au moins une couche d'un matériau quelconque d'enveloppement appliquée à la surface de ladite âme. Cet enrobage peut ensuite être maintenu autour de l'âme 1 soit par adhérence 25 de sa face intérieure à la face externe de l'âme 1, soit par couture de ses bords longitudinaux, comme l'illustre la figure 2, ou par tout autre moyen, tel que agrafage ou autre. La solution généralement retenue est le collage de l'enveloppe d'enrobage réalisée sous forme d'une gaine ou d'un fourreau sur la face externe de l'âme 1. 30 De manière caractéristique à l'invention, l'âme 1 est formée d'une pluralité de pièces 3 de type pastilles, jetons, rondelles ou palets. Les pièces 3 sont solidarisées l'une à l'autre à contact jointif par leur face, dite radiale, pour former un corps allongé continu de section fonction de la forme des pièces 3 assemblées. A l'état assemblé, en dehors des faces des pièces 3 d'extrémité, seules les tranches des autres pièces 3 sont visibles. La réalisation de l'âme sous forme d'un tel empilement de pièces confère à l'âme une élasticité et un toucher non obtenus avec d'autres matériaux. Divers exemples de corps allongés destinés à constituer une âme 1 obtenue par solidarisation à contact jointif de pièces ont été représentés aux figures 3, 4 et 5. Dans la figure 3,le corps allongé obtenu est un corps cylindrique formé à partir de pièces 3 en forme de pastilles rondes accolées par leur face radiale. Dans la figure 4, les pièces sont des pastilles ou jetons de section triangulaire, le corps allongé lo obtenu étant un polyèdre à cinq faces de section triangulaire. La figure 5 représente quant à elle une âme affectant la forme d'un corps parallélépipédique, les pièces se présentant sous forme de jetons ou pastilles carrés. La forme de la section du corps allongé obtenu est donc donnée par la forme du contour de la pastille. 15 La réalisation de l'âme sous forme d'un empilement de pièces permet donc l'obtention d'un corps allongé de section quelconque. Dans les exemples, chaque pièce 3 présente une épaisseur inférieure à la plus 20 petite dimension d'une face de ladite pièce pour conférer à l'ensemble une certaine souplesse. Les pièces 3 sont solidarisées l'une à l'autre par adhérence de leurs faces en regard à l'aide d'une colle, telle qu'une colle contact. On entend par colle 25 contact, une colle activable par pression. Ainsi, à l'état solidarisé desdites pièces entre elles, les faces d'extrémité du corps allongé obtenu ne sont pas collantes. De préférence, la colle contact utilisée est une colle à base de latex. Les pièces 3 peuvent être solidarisées 30 l'une à l'autre sur la totalité de la surface de leur face comme illustré dans les figures. Ces pièces 3 peuvent également être solidarisées l'une à l'autre sur une partie de la surface de leur face. De préférence, chaque pièce 3 est issue de la découpe d'un matériau en feuille ou en bande préencollée sur au moins l'une de ses faces. Ainsi, plusieurs procédés de réalisation d'une telle âme peuvent être envisagés. Dans un procédé de réalisation préféré de l'âme, on encolle au moins une, de s préférence chacune des faces d'un matériau en feuille ou en bande, tel qu'une bande de cuir, puis on découpe à l'emporte-pièce au moins certaines des pièces 3 dans ledit matériau et on renouvelle si nécessaire l'opération de découpe dans un autre matériau en feuille ou en bande jusqu'à obtention de la totalité des pièces nécessaires à la fabrication de l'âme. Dans ce procédé, on io laisse, au cours de la découpe, les pièces s'accumuler à l'intérieur de l'emporte-pièce se présentant sous forme d'un corps tubulaire de section de forme correspondant au contour de la pièce à découper pour former à l'issue de la découpe un empilement de pièces 3 adhérées entre elles et constituant un corps allongé continu formant l'âme. L'emporte-pièce se présente par exemple 15 sous forme d'un cylindre à l'intérieur duquel les pièces formées de pastilles rondes s'accumulent au fur et à mesure de la découpe pour former un empilement de pièces constituant, à l'état final, à l'issue de la découpe, un corps allongé continu cylindrique formé par adhérence desdites pièces entre elles. Comme mentionné ci-dessus, toutes les pièces de l'âme peuvent être 20 découpées dans un même matériau en feuille ou en bande ou dans plusieurs matériaux en feuille ou en bande. Il en résulte une fabrication extrêmement aisée de l'âme. Le matériau en feuille ou en bande, dont est issue chaque pièce, peut être 25 constitué par une chute résultant de la mise en oeuvre d'un autre procédé de fabrication. Ainsi, les pièces 3 peuvent être réalisées à faible coût. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque pièce 3 de l'âme 1 est en croûte de cuir et l'enrobage 2 en fleur de cuir pour former un complexe 30 tout cuir. Ainsi, pour obtenir un tel complexe, on procède dans un premier temps à la refente d'une bande de cuir pour obtenir d'une part une première couche, qui constitue la couche extérieure du cuir refendu, appelée fleur de cuir et une seconde couche, qui constitue la couche intérieure du cuir refendu que l'on appelle croûte de cuir. La fleur de cuir est destinée à constituer l'enrobage du complexe tandis que la croûte de cuir sert à la réalisation des pièces constitutives de l'âme. Chaque pièce 3 est alors une pièce de refente, de préférence en croûte de cuir, obtenue par découpe à l'emporte-pièce de la croûte de cuir. Cette croûte de cuir constituait jusqu'à présent une chute du procédé de fabrication des enrobages 2. II en résulte donc d'une part une réduction des déchets issus du procédé de fabrication de l'enrobage, d'autre part la possibilité de réaliser une âme en cuir de section quelconque. i0 Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, conforme à celui représenté à la figure 3, chaque pièce 3 est munie d'un encochage 4, lesdits encochages 4 formant, à l'état solidarisé des pièces 3 entre elles, une rainure continue le long d'une génératrice de l'âme 1. Cette rainure peut servir de is logement des bords longitudinaux de l'enveloppe ou enrobage 2 introduits dans ladite rainure et maintenus dans cette dernière par exemple par collage ou à force. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 5, chaque pièce 3 peut être 20 munie d'un perçage 5, lesdits perçages étant alignés, à l'état solidarisé des pièces 3, pour former un conduit servant à l'introduction d'un élément de renfort. Dans les modes de réalisation représentés, les pièces 3 sont identiques d'une 25 pièce 3 à une autre. Bien évidemment, ces pièces 3 pourraient présenter un contour différent d'une pièce 3 à une autre. Ces pièces 3 peuvent affecter la forme de pastilles rondes, carrées, triangulaires, rectangulaires ou autre comme l'illustrent les figures. 30 L'âme 1 ainsi obtenue se présente donc sous forme d'un corps allongé de section quelconque, à savoir notamment carrée, triangulaire ou ronde en fonction du contour des pièces constitutives de l'âme. L'âme 1, une fois réalisée, est revêtue de son enrobage 2. La nature de l'enrobage 2 peut être diverse et variée sans sortir du cadre de l'invention. L'invention a également pour objet le collier ou le bracelet ou la poignée ou le jonc ou le passepoil ou le bourrelet formé d'un complexe constitué d'une âme 1 5 et d'un enrobage 2, l'âme 1 étant du type précité
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L'invention concerne une âme (1) souple pour la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme (1) souple de section quelconque, revêtue d'un enrobage (2), tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme (1).Cette âme (1) est caractérisée en ce qu'elle est formée d'une pluralité de pièces (3) de type pastilles, jetons, rondelles ou palets, solidarisées à contact jointif par leur face pour former un corps allongé continu.
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1. Ame (1) souple pour la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme (1) souple de section quelconque, revêtue d'un enrobage (2), tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme (1), caractérisée en ce qu'elle est formée d'une pluralité de pièces (3) de type pastilles, jetons, rondelles ou palets, solidarisées à contact jointif par leur face pour former un corps allongé continu. i0 2. Ame (1) souple selon la 1, caractérisée en ce que chaque pièce (3) présente une épaisseur inférieure à la plus petite dimension d'une face de ladite pièce. 15 3. Ame (1) souple selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que les pièces (3) sont solidarisées l'une à l'autre par adhérence de leurs faces à l'aide d'une colle, telle qu'une colle contact. 4. Ame (1) souple selon l'une des 1 à 3, 20 caractérisée en ce que les pièces (3) sont solidarisées l'une à l'autre sur la totalité de la surface de leur face. 5. Ame (1) souple selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que chaque pièce (3) est issue de la découpe d'un matériau 25 en feuille ou en bande préencollée sur au moins l'une de ses faces. 6. Ame (1) souple selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que chaque pièce (3) est une pièce de refente de préférence en croûte de cuir. 7. Ame (1) souple selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que chaque pièce (3) est munie d'un encochage (4), lesdits encochages (4) formant, à l'état solidarisé des pièces (3) entre elles, une 8 30rainure continue le long d'une génératrice de l'âme (1). 8. Ame (1) souple selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les pièces (3) sont identiques d'une pièce (3) à une 5 autre. 9. Procédé de fabrication d'une âme souple conforme à l'une des 1 à 8, pour la réalisation d'un complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme (1) souple io de section quelconque, revêtue d'un enrobage (2), tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme (1), ladite âme (1) étant formée d'une pluralité de pièces (3) de type pastilles, jetons, rondelles ou palets, solidarisées à contact jointif par leur face pour former un corps allongé continu, caractérisé en ce qu'il consiste à encoller au moins une, de préférence chacune 15 des faces d'un matériau en feuille ou en bande, tel qu'une bande cuir, puis à découper à l'emporte-pièce au moins certaines des pièces (3) constitutives de l'âme dans ledit matériau et à renouveler, si nécessaire, l'opération de découpe dans un autre matériau en feuille ou en bande encollé jusqu'à obtention de la totalité des pièces nécessaires à la fabrication de l'âme. 20 10. Complexe, notamment à usage de collier, bracelet, poignée, jonc, passepoil, du type formé d'une âme (1) souple de section quelconque, revêtue d'un enrobage (2), tel qu'une gaine, enveloppant ladite âme (1), caractérisé en ce que l'âme (1) est, conformément à l'une des 1 25 à 8, formée d'une pluralité de pièces (3) de type pastilles, jetons, rondelles ou palets, solidarisées à contact jointif par leur face pour former un corps allongé continu. 11. Complexe selon la 10, 30 caractérisé en ce que chaque pièce (3) de ladite âme (1) est en croûte de cuir et l'enrobage (2) en fleur de cuir pour former un complexe tout cuir.
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A
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A44
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FR2896149
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CEINTURE DE SOUTIEN LOMBAIRE
| 20,070,720 |
La présente invention concerne une . Une ceinture de soutien lombaire est une ceinture orthopédique dont le port peut être prescrit pour traiter un patient souffrant de "mal de 5 dos". Le mal de dos recouvre diverses pathologies telles que lombalgie, sciatique ou scoliose chroniques ou aigus. Le traitement orthopédique de ce type de pathologie a deux objectifs. Il s'agit, d'une part, de diminuer la douleur ressentie par le 10 patient, et d'autre part, de maintenir le patient dans une bonne position. Ce traitement orthopédique peut passer par le port d'une ceinture lombaire qui est une ceinture en matière textile élastique renforcée par un baleinage postérieur et, éventuellement, antéro latéral. La ceinture lombaire vient entourer la partie inférieure du tronc 15 du patient et assure un maintien et une contention de la région lombaire ainsi que de la région abdominale du patient. Grâce au textile élastique dans lequel elle est coupée et grâce au baleinage dont elle est pourvue, la ceinture lombaire assure un rapport de posture qui s'avère bénéfique pour le patient. 20 Le port d'une ceinture de soutien lombaire peut également être prescrit, à titre préventif, pour éviter au patient de reproduire des gestes néfastes. Il apparaît donc que le port d'une ceinture de soutien lombaire peut être bénéfique pour un large nombre de patients. 25 Toutefois, le port d'une ceinture de soutien lombaire peut s'avérer inconfortable. Notamment en position assise, le patient peut ressentir une compression abdominale au niveau de l'estomac. L'inconfort, essentiellement en position assise, induit par le port 30 d'une ceinture de soutien lombaire, ne favorise pas l'observance du traitement et certains patients, dont l'activité se déroule principalement en position assise, peuvent être tentés de cesser de porter la ceinture de soutien lombaire qui leur a été prescrite. Un but de l'invention est de proposer une ceinture de soutien 35 lombaire qui tout en réalisant un rappel de posture efficace soit d'un port confortable. L'invention a pour objet une ceinture de soutien lombaire, qui peut être mise en place sur la partie inférieure de l'abdomen d'un patient ; elle comprend une bande de textile élastique dotée à chacune de ses extrémités de moyens d'accrochage de la bande sur elle-même et au moins deux éléments de baleinage postérieures disposés de part et d'autre du plan transversal médian de la bande ; cette ceinture de soutien lombaire peut être positionnée sur le patient de telle sorte les extrémités de la bande s'accrochent en regard de la zone abdominale du patient et les éléments de baleinage viennent en appui contre la zone lombaire du patient ; en outre, les éléments de baleinage postérieurs sont orientés selon un V de telle sorte que les éléments de baleinage convergent vers la région lombo-sacrée du patient. Par la disposition en V de ses éléments de baleinage, la ceinture de soutien lombaire selon l'invention présente un double effet. D'une part, elle assure un rappel de posture très efficace et, grâce à la convergence des baleines, assure une concentration de l'appui élastique dans la zone lombosacrée qui est bien souvent le siège des douleurs ressenties par le patient. D'autre part, la ceinture de soutien lombaire selon l'invention s'avère d'un port sensiblement plus agréable que celui d'une ceinture classique dans la mesure où les éléments de baleinage sont orientés de manière divergente en direction des côtes flottantes du patient. Cette disposition fait que, notamment, lorsque le patient est en position assise, l'écartement de l'extrémité supérieure des éléments de baleinage limite la compression sur l'estomac du patient. Il est, par ailleurs, envisagé que la bande de textile élastique soit pourvue d'au moins deux pinces transversales et symétriques par rapport au plan médian. La présence de pinces produit un creusement de la ceinture de soutien lombaire selon l'invention qui lui donne une forme de sablier lorsqu'elle est portée. La présence de ces pinces combinées à la disposition en V des éléments de baleinage contribue à encore améliorer le confort du patient en limitant la compression de l'estomac. Selon une forme d'exécution, chaque élément de baleinage postérieur présente deux baleines juxtaposées parallèles. De plus, la ceinture de soutien lombaire peut présenter deux baleines antérolatérales parallèles entre elles et disposées symétriquement par rapport au plan transversal médian. Pour accentuer l'effet de creusement de la ceinture de soutien 5 lombaire, il peut être envisagé que celle-ci présente une pince sensiblement superposée à chacune des baleines antérolatérales. La ceinture de soutien lombaire peut en outre présenter deux baleines antérieures parallèles entre elles et disposées symétriquement par rapport au plan transversal médian. 10 Dans une forme d'exécution, la bande de textile élastique présente une partie centrale qui reçoit les éléments de baleinage disposés en V prolongée par deux parties latérales qui reçoivent chacune une baleine antérolatérale et une baleine antérieure, la partie centrale susceptible de venir en appui contre la zone lombaire du patient étant élargie par rapport à 15 chacune des parties latérales. On peut envisager, de façon pratique, que les extrémités de la ceinture de soutien lombaire soient pourvues de tissu à boucles et crochets permettant de fermer celle-ci sur elle-même. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en 20 référence au dessin ci annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation d'une ceinture de soutien lombaire selon celle-ci. Figure 1 montre une ceinture de soutien lombaire selon l'invention mise à plat, Figures 2 et 3 montrent cette ceinture de soutien lombaire 25 placée sur un patient, respectivement en vue postérieure et en vue latérale. En se reportant tout d'abord à la figure 1, il apparaît que la ceinture de soutien lombaire 1 dans sa forme de réalisation illustrée présente une bande de matière textile. La ceinture de soutien lombaire est réalisée dans un textile élastique à base notamment de fils d'élasthanne. 30 L'élasticité est présente notamment dans le sens longitudinal de la bande 2. On peut noter que la ceinture de soutien lombaire, dans sa forme de réalisation illustrée sur le dessin, présente une partie centrale 3 prolongée par deux parties latérales symétriques 4a et 4b. La partie centrale 3 est élargie par rapport à chacune des parties 35 latérales 4a et 4b. De façon tout à fait spécifique à la ceinture de soutien lombaire selon l'invention, celle-ci est pourvue de deux éléments de baleinage postérieurs 5a, 5b qui sont disposés de manière convergente par rapport à l'axe médian transversal A. De façon tout à fait caractéristique, les deux éléments de baleinage postérieurs sont disposés selon un V de part et d'autre de l'axe 5 médian transversal A. Dans la forme d'exécution de la ceinture de soutien lombaire représentée sur le dessin, chaque élément de baleinage postérieur est constitué de deux baleines parallèles 6a, 6b. Les baleines 6a, 6b sont des éléments plats réalisés dans une matière élastique de type acier ressort ou 10 matériau composite et sont engagés dans des goussets qui, dans l'exemple représenté, sont cousus sur la bande de textile élastique 2. Chacune des parties latérales 4a, 4b est, quant à elle, pourvue de deux baleines, à savoir une baleine antérolatérale 7a, 7b et une baleine antérieure 8a, 8b. Contrairement aux éléments de baleinage postérieurs 15 qui, comme on l'a vu, sont disposés en V, les baleines 7a, 7b, 8a, 8b de chacune des parties latérales sont parallèles à l'axe médian transversal. De manière également tout à fait caractéristique à la ceinture de soutien lombaire suivant l'invention, celle-ci présente plusieurs pinces 9, 10. Ces pinces 9a, 9b, 10a, 10b peuvent être au nombre de 20 quatre et se répartirent en pinces postérieures 9a, 9b qui sont superposées aux éléments de baleinage postérieur 5a, 5b et en pinces 10a, 10b antérolatérales qui se superposent à chacune des baleines antérolatérales. On verra plus loin l'effet combiné de ces pinces et des éléments de baleinage disposés en V. Chacune de ces pinces est réalisée de manière 25 classique par la découpe d'un élément de matière dans la bande élastique 2, les bords de la zone ainsi découpée sont ensuite rapprochés et cousus entre eux. II est à remarquer que les extrémités de la ceinture de soutien lombaire sont respectivement munies de bandes de tissu à boucles et 30 crochets. La mise en place de la ceinture de soutien lombaire selon l'invention sur un patient se fait de la manière suivante. La partie centrale 3 de la ceinture de soutien lombaire vient se plaquer contre la zone lombaire du patient tandis que les deux parties 35 latérales 3a, 3b de la ceinture de soutien lombaire viennent se rencontrer et s'accrocher l'une à l'autre au niveau de la zone abdominale du patient. La figure 2 illustre tout à fait clairement les deux points essentiels de la ceinture de soutien lombaire selon l'invention, à savoir la disposition en V des éléments de baleinage qui convergent vers la charnière lombo sacrée du patient et la disposition resserrée en sablier de la ceinture de soutien lombaire lorsqu'elle est mise en place sur un patient. Un premier effet tout à fait significatif de la disposition en V des éléments de baleinage postérieur 5a, 5b est une concentration de l'élasticité produite par les éléments de baleinage dans la région lombosacrée qui est généralement le siège de douleurs en cas de lombalgie ou de sciatique. Un second effet de la disposition en V des éléments de baleinage est que, lorsque le patient est dans une position assise, le fait que les éléments de baleinage soient divergents au niveau des cotes flottantes fait que la compression sur l'estomac et la gêne qui peut en résulter, sont considérablement limitées par rapport à une ceinture de soutien lombaire classique dans laquelle les éléments de baleinage sont parallèles entre eux. Le confort, qui en résulte, favorise bien entendu l'observance de port de cette ceinture de soutien lombaire. Ce deuxième effet, qui participe au confort du port, est favorisé par le creusement de la taille qui découle de la présence des pinces dans la ceinture. Les flèches des figures 2 et 3 montrent la contention que réalise la ceinture de soutien lombaire selon l'invention et illustre l'élongation qui produit un déchargement du poids du corps sur les vertèbres basses. La ceinture de soutien lombaire selon l'invention offre donc un effet orthopédique tout à fait remarquable puisqu'elle concentre son effet de rappel de posture au niveau de la charnière Iombo sacrée et, corollairement, offre un confort d'utilisation très supérieur à celui des ceintures de soutien lombaires connues, puisqu'elle évite le phénomène de compression notamment en position assise. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif, mais elle en embrasse au contraire toutes les formes de réalisation
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Cette ceinture de soutien lombaire (1), peut être mise en place sur la partie inférieure du tronc d'un patient ; elle comprend une bande (2) de textile élastique dotée à chacune de ses extrémités de moyens d'accrochage de la bande sur elle-même et au moins deux éléments de baleinage postérieures (5a, 5b) disposés de part et d'autre du plan (A) transversal médian de la bande ; la ceinture peut être positionnée sur le patient de telle sorte les extrémités de la bande s'accrochent en regard de la zone abdominale du patient et les éléments de baleinage postérieurs (5a, 5b) viennent en appui contre la zone lombaire du patient ; de plus les éléments de baleinage postérieurs (5a, 5b) sont orientés selon un V de telle sorte que les éléments de baleinage postérieurs (5a, 5b) convergent vers la région lombo-sacrée du patient.
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1. Ceinture de soutien lombaire (1), pouvant être mise en place sur la partie inférieure du tronc d'un patient, comprenant une bande (2) de textile élastique dotée à chacune de ses extrémités de moyens d'accrochage de la bande sur elle-même et au moins deux éléments de baleinage postérieures (5a, 5b) disposés de part et d'autre du plan (A) transversal médian de la bande, la dite ceinture pouvant être positionnée sur le patient de telle sorte les extrémités de la bande s'accrochent en regard de la zone abdominale du patient et les éléments de baleinage postérieurs (5a, 5b) viennent en appui contre la zone lombaire du patient, caractérisée en ce que les éléments de baleinage postérieurs (5a, 5b) sont orientés selon un V de telle sorte que les éléments de baleinage postérieurs (5a, 5b) convergent vers la région lombo-sacrée du patient. 2. Ceinture de soutien lombaire (1) selon la 1 caractérisée en ce que la bande(2) de textile élastique est pourvue d'au moins deux pinces (9a, 9b) transversales et symétriques par rapport au plan médian. 3. Ceinture de soutien lombaire (1) selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que chaque élément de baleinage postérieur (5a, 5b) présente deux baleines (6a, 6b) juxtaposées parallèles. 4. Ceinture de soutien lombaire (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle présente deux baleines antérolatérales (7a, 7b) parallèles entre elles et disposées symétriquement par rapport au plan transversal médian (A). 5. Ceinture de soutien lombaire (1) selon la 4, caractérisée en ce qu'elle présente une pince (10a, 10b) sensiblement superposée à chacune des baleines antérolatérales (7a, 7b). 6. Ceinture de soutien lombaire (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle présente deux baleines antérieures (8a, 8b) parallèles entre elles et disposées symétriquement par rapport au plan transversal médian (A). 7. Ceinture de soutien lombaire (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la bande de textile élastique présente une partie centrale (3) qui reçoit les éléments de baleinagepostérieurs (5a, 5b) disposés en V, prolongée par deux parties latérales (4a, 4b) qui reçoivent chacune une baleine antérolatérale (7a, 7b) et une baleine antérieure (8a, 8b), la partie centrale (3) susceptible de venir en appui contre la zone lombaire du patient étant élargie par rapport à chacune des parties latérales (4a, 4b). 8. Ceinture de soutien lombaire selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les extrémités de la ceinture sont pourvues de tissu à boucles et crochets permettant de fermer la ceinture sur elle-même.
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A
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A61
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A61F
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A61F 5
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A61F 5/02
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FR2888722
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A3
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STABILISATEUR DE FLOTTEUR POUR PECHEUR A LA LIGNE
| 20,070,126 |
La présente invention concerne la bonne visibilité du flotteur pour les pêcheurs à la ligne, en généralité les flotteurs traditionnels flotteur avec le lequel il n'est pas toujours facile de déterminer avec précision leur degré immersion. il est également difficile de déterminer s'il y a touche dés que la surface de l'eau ondule soit par le vent ou le passage d'une barque. Il est difficile également de lancer sa ligne lorsque celle-ci n'est que légère-ment plombée. Le dispositif selon l'invention figure (let 2) permet de remédier à tous tous ces inconvénients car au flotteur traditionnel on a ajouter sur le dessus de celui-ci un second flotteur qui le stabilise et guide en même temps son antenne qui apparaît au dessus du second, de ce fait la touche se voit beau-coup plus facilement car elle est visible sur l'antenne du flotteur traditionnel et en haut du second qui lui ne réagi pas à la touche. le dispositif selon l'invention qui permet de remédier à ces inconvénients est que le flotteur qui stabilise et guide le flotteur traditionnel figure let 2 se compose d'une boule (1) creuse en matière plastique ou autre, ou bien pleine en mousse de polyuréthane cette boule est traversée de part en part sur sa ligne médiane par un tube (2) en matière plastique ce tube a pour fonction de guider l'antenne (3) du flotteur traditionnel à ce tube (2) l'on peut y accoler figure 1 et 2 un second tube (5) en matière plastique d'un dia-mètre plus petit, dans ce tube on y passe le nylon (fil de pêche) (6) cette boule (1) est lestée à sa base (8) de façon qu'elle soit à la surface de l'eau la plus stable possible, les deux tubes (2) et (5) ainsi que le lestage (8) sont soli- daire par matière à la boule (1). Ce dispositif peut-être utilisé de deux façons différentes dans la Première figure (1), on passe le fil de nylon (6) dans le tube (5) ce fil est maintenu à la base du tube (2) par une bague (7) en matière élastique genre (silicone) ce fil de nylon passe également dans la boule (4) du flotteur tradi- tionnel l'ensemble boule et fil de nylon est maintenu sur l'antenne (3) de ce flotteur par deux bagues en (silicone) (7) ceci permet au pêcheur après avoir relevé son fond de choisir le moment ou il transforme la touche en ferrage automatique ce moment lui est donné par la distance qu'il laisse à son fil de nylon (6) entre la bague (7) à la base du tube (2), et la bague (7) du dessus de la boule (4). 2888722 2 La deuxième façon de l'utiliser figure 2 et de passer le fil de nylon (6) dans le tube (2) ceci avec l'antenne (3) du flotteur traditionnel il faut dans ces conditions mettre au haut de l'antenne (3) une bague en silicone (7) qui défini le moment choisi par le pêcheur moment auquel cette bague entre en contact avec le haut du tube (2) du flotteur qui transforme la touche en ferrage automatique. Ce moment choisi par le pêcheur se règle avec la boule (4) du flotteur traditionnel cette boule est réglable sur l'antenne (3) au moyen de deux bague (7) une sur le dessus et une autre sur le dessous de cette boule pour cela le fil de nylon passe le long de l'antenne (3) au travers de la boule (4) est aussi des bagues (7) ce qui permet au pêcheur de bloquer la boule (4) et le fil de nylon (6) à l'endroit désiré sur l'antenne, le fil de nylon est maintenu également à la base de l'antenne par une bague (7). 3 revendications 1)dispositif facilitant la visibilité du flotteur traditionnel pour les pêcheurs à la ligne par l'apport d'un deuxième flotteur sur le dessus qui le stabilise et le guide caractérisé en ce que ce flotteur comporte une boule creuse (1) en matière plastique ou autre ou bien pleine en mousse de polyuré- thane, que cette boule est traversée de part en part sur sa ligne médiane par deux tubes (2) et (5) que cette boule est lestée à sa base (8) que le tout est solidaire par matière à la boule (figl) et (fig2) 2) dispositif selon la revendication 1 caractérisé par le fait qu'a la base du tube (2) (fig 1) se trouve une bague (7) qui bloque le fil de nylon (6) 3) dispositif selon revendication 1 et 2 caractérisé par l'apport d'une bague (7) (fig 2) sur le haut de l'antenne (3) du flotteur traditionnel bague qui vient en butté au moment de la touche sur le haut du tube (2) 4) dispositif selon les revendications précédentes caractérisé en ce que la boule (4) est réglable sur l'antenne (3) du flotteur traditionnel au moyen de deux bagues (7) et que le fil de nylon (6) est maintenu à la base de l'antenne (3) par une bague (7)
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L'invention concerne un dispositif qui stabilise et guide l'antenne d'un flotteur Traditionnel et rend la touche plus visible.Il est constituer d'une boule (1) creuse ou pleine lestée à sa basse (8) et traversée de part en part sur sa ligne médiane par deux tubes (2) et (5) l'ensemble est solidaire par matière à la boule.Dans le tube (2) passe l'antenne (3) du flotteur traditionnel tandis que dans le tube (5) passe le fil de nylon (6) qui est maintenu à la base du tube (2) par une bague (7) ce fil de nylon passe également dans la boule (4) du flotteur traditionnel l'ensemble boule et fil de nylon est maintenu sur l'antenne de ce flotteur par deux bagues (7).Ce dispositif permet aussi de passer le fil de nylon dans le tube (2) avec l'antenne (3) de cette façon on supprime la bague (7) au bas du tube (2) et en place une bague (7) sur le haut de l'antenne (3).Ce dispositif rend plus visible l'antenne d'un flotteur traditionnel ainsi que plus précise la touche.
| null |
A
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A01
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A01K
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A01K 93
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A01K 93/00
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FR2900338
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A1
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UTILISATION D'UN COMPOSE TRICYCLIQUE, POUR LA PREPARATION D'UN MEDICAMENT DESTINE A TRAITER DES DEGENERESCENCES DU MUSCLE SQUELETTIQUE
| 20,071,102 |
La présente invention a pour objet l'utilisation de composés tricycliques, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des pathologies correspondant à une dégénérescence du muscle squelettique. Les pathologies correspondant à une dégénérescence du muscle squelettique, peuvent être d'origine génétique ou non. Les myopathies dégénératives (ou atrophies musculaires) d'origine génétique sont des maladies héréditaires dues à des mutations dans des gènes codant pour des protéines musculaires. Il existe plusieurs dizaines de myopathies dégénératives d'origine génétique. Bien que le tableau clinique puisse varier entre deux maladies, elles ont en commun de conduire inexorablement à l'atrophie musculaire des muscles dits squelettiques. Cette atrophie musculaire (aussi appelée fonte musculaire) se traduit par un handicap de plus en plus important pour le patient, qui peut conduire à la mort lorsque les muscles respiratoires sont atteints. La plus connue d'entre les myopathies dégénératives d'origine génétique est la myopathie de Duchenne (DMD). Il n'existe pas à ce jour de traitement efficace contre ces maladies. Les cachexies, myopathies dégénératives (ou atrophies musculaires), non génétiques correspondent aux maladies conduisant à une fonte musculaire, indépendamment de l'atteinte primaire. La cachexie est notamment observée dans la plupart des cancers. Il n'existe pas de traitement efficace contre la cachexie cancéreuse. Il existe donc un besoin pour de nouveaux moyens de traiter ces maladies et pour de nouveaux médicaments adaptés à de tels traitements. Dans ce contexte et de façon totalement inattendue, l'inventeur de la présente demande de brevet a mis en évidence que certains composés tricycliques, dont certains sont déjà connus pour leur activité thérapeutique, et notamment, leur activité d'antidépresseur, permettaient de réduire la fonte des muscles squelettiques. Par conséquent, la présente invention a pour objet l'utilisation pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou prévenir des pathologies correspondant à une dégénérescence musculaire des muscles squelettiques, d'un composé de formule (I): R2 Y ~cxix2 (CY1Y2)a\ R1 ,CHX3 ~N---- R3 dans laquelle : - R1 et R2 représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène, et en particulier un atome de chlore, ou un groupe trifluorométhyle, un groupe alkyle comprenant de 1 à 5 atomes de carbone, ou un groupe 0-alkyle comprenant de 1 à 5 atomes de carbone, - W représente un atome de soufre ou un enchaînement CH2-CH2 ou CH=CH, ou encore un groupe CH lié à Y pour former un pont (CH2)2, - Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone, étant entendu que lorsque W et Y sont liés par une chaîne (CH2)2, Y est atome de carbone, -X1 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, ou bien X1 est lié avec R3 pour former un groupe pipéridine, - X2 est défini comme suit : lorsque Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, ou lorsque Y représente un atome de carbone non lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 forme une liaison covalente entre le carbone auquel il est lié et Y, de sorte que Y-CX1X2 représente C=CX1, - a est égal à 0 ou 1, - Y1 et Y2 représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - X3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, ou X3 est lié avec R3 pour former un groupe pipéridine, - R3 et R4 sont définis comme suit : R4 (I) o R3 représente un groupe alkyle de 1 à 5 atomes de carbone, ou bien R3 est lié avec Xl pour former un groupe pipéridine, ou bien R3 est lié avec X3 pour former un groupe pipéridine, o R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 5 atomes de carbone, o ou bien R3 est lié à R4 pour former un groupe pipéridine, pyrrolidine, ou pipérazine dont l'atome d'azote est éventuellement substitué par un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone ou par un groupe - (CH2)bOH avec b qui est égal à 1, 2 ou 3, éventuellement sous la forme de sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables. Par alkyle, on entend, lorsqu'il n'est pas donné plus de précision, un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemples de groupe alkyle, on pourra citer les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, sec-butyle, t-butyle, n-pentyle. Par halogène, on entend un atome de brome, iode ou fluor, et en particulier de chlore. En particulier, on utilisera les composés de formule (I) ci-dessus, éventuellement sous la forme de sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables, dans lesquels : - R1 et R2 représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène, et en particulier un atome de chlore, ou un groupe méthyle, trifluorométhyle ou méthoxy, - W représente un atome de soufre ou un enchaînement CH2-CH2 ou CH=CH, ou encore un groupe CH lié à Y pour former un pont (CH2)2, - Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone, étant entendu que lorsque W et Y sont liés par une chaîne (CH2)2, Y est atome de carbone, - Xl représente un atome d'hydrogène, - X2 est défini comme suit : lorsque Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 représente un atome d'hydrogène, ou lorsque Y représente un atome de carbone non lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 forme une liaison covalente entre le carbone auquel il est lié et Y, de sorte que Y-CX1X2 représente C=CX1, - a est égal à 0 ou 1, - Y1 représente un atome d'hydrogène et Y2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, - X3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, ou X3 est lié avec R3 pour former un groupe pipéridine, - R3 et R4 sont définis comme suit : o R3 représente un groupe méthyle, ou bien R3 est lié avec X3 pour former un groupe pipéridine, o R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, o ou bien R3 est lié à R4 pour former un groupe pipéridine, ou pipérazine dont l'atome d'azote est éventuellement substitué par un groupe méthyle ou par un groupe -(CH2)bOH avec b qui est égal à 2. Si l'on numérote le carbone du groupe phényle comme suit : Y 1 4 /CX1X2 (CY1Y2)a, R1 CHX , 3 R4/NR3 de préférence R1 et R2 se trouvent, chacun indépendamment l'un de l'autre, en position 2 ou 3 du groupe phényle auquel ils sont liés. De préférence, les composés de formule (I) présentent une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous : - a est égal à 1, - X3 représente un atome d'hydrogène, - R3 et R4 sont tous les deux différents de l'hydrogène et, de préférence, ils 25 représentent tous deux un groupe méthyle. Selon des variantes préférées, on utilisera, parmi les composé (I) tels que définis ci-dessus : - les composés de formule : R1 R2 jcx (CY1Y2)a\ CHX , 3 R4~NR3 avec R1, R2, X1, a, Y1, Y2, X3, R3 et R4 tels que définis précédemment pour les composés de formule (I), - les composés de formule : R1 R2 CHX , 3 R4/N`R3 avec R1, R2, X1, X2, a, Y1, Y2, X3, R3 et R4 tels que définis précédemment 10 pour les composés de formule (I), - les composés de formule : R1 R2 /CX~ (CY1Y2)a\ CHX , 3 /N,R3 R4 avec R1, R2, X1, a, Y1, Y2, X3, R3 et R4 tels que définis précédemment pour les composés de formule (I), - les composés de formule R1 R2 CHX , 3 R4/N\R3 avec R1, R2, X1, X2, a, Y1, Y2, X3, R3 et R4 tels que définis précédemment pour les composés de formule (I), - les composés de formule CHX , 3 R4/N\R3 avec R1, R2, X1, a, Y1, Y2, X3, R3 et R4 tels que définis précédemment pour les composés de formule (I), - les composés de formule CHX , 3 ~NR3 R4 avec R1, R2, X1, X2, a, Y1, Y2, X3, R3 et R4 tels que définis précédemment pour les composés de formule (I), éventuellement sous la forme de sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables. cx (CY1Y2)a\ CX~X / 2 (CY1Y2)a\ R2 R1 R2 R1 10 Selon une variante de l'invention, on utilisera un composé tel que défini ci-dessus, qui permet d'augmenter le taux de sérotonine, dans l'organisme d'un être vivant, et en particulier chez l'homme. Selon une autre variante, le composé utilisé ne présentera pas une telle activité vis-à-vis de la sérotonine. A titre d'exemples de tests permettant de vérifier si un composé est capable ou non d'augmenter le taux de sérotonine dans l'organisme d'un être vivant, on peut citer des tests de réabsorption de la sérotonine dans le cerveau de rat in vitro décrits dans les publications suivantes : - Shank RP, Vaught JL, Pelley KA, Setier PE, McComsey DF, Maryanoff BE, 10 McN-5652: a highly potent inhibitor of serotonin uptake. J Pharm Exp Therap. 1988, 247, 1032-1038 - Hyttel 3, Comparative pharmacology of selective serotonin reuptake inhibitors (SSRIs). Nord J Psychiatry. 1993, 47 (suppl 30), 5-12. En particulier, dans le cadre de l'invention, on entend par qui permet 15 d'augmenter le taux de sérotonine, dans l'organisme d'un être vivant, et en particulier chez l'homme , un composé qui présente sur au moins l'un de ces tests, ou un test similaire, une IC5O inférieure à 1011M, de préférence inférieure ou égale à 111M et préférentiellement inférieure ou égale à 100 nM. Les sels des composés selon l'invention comprenant notamment un dérivé 20 azoté sont préparés selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Les sels des composés de formule (I) selon la présente invention comprennent ceux avec des acides minéraux ou organiques qui permettent une séparation ou une cristallisation convenable des composés de formule (I), ainsi que des sels pharmaceutiquement acceptables. En tant qu'acide approprié, on peut citer : 25 l'acide picrique, l'acide oxalique ou un acide optiquement actif, par exemple un acide tartrique, un acide dibenzoyltartrique, un acide mandélique ou un acide camphosulfonique, et ceux qui forment des sels physiologiquement acceptables, tels que le chlorhydrate, le bromhydrate, le sulfate, l'hydrogénosulfate, le dihydrogénophosphate, le maléate, le fumarate, le 2-naphtalènesulfonate, le 30 paratoluènesulfonate. Comme composé sous forme hydratée, on peut citer les semihydrates et monohydrates. 8 Lorsqu'un composé selon l'invention présente un ou plusieurs carbones asymétriques, les isomères optiques de ce composé font partie intégrante de l'invention. Lorsqu'un composé selon l'invention présente une stéréoisomérie par exemple de type axial-équatorial ou Z-E, l'invention comprend tous les stéréoiosomères de ce composé. La présente invention comprend les composés de formule (I) sous forme d'isomères purs mais également sous forme de mélange d'isomères en proportion quelconque. Les composés (I) sont isolés sous forme d'isomères purs par les techniques classiques de séparation : on pourra utiliser, par exemple des recristallisations fractionnées d'un sel du racémique avec un acide ou une base optiquement active dont le principe est bien connu ou les techniques classiques de chromatographies sur phase chirale ou non chirale. De façon préférée, l'invention utilise un composé choisi parmi : - l'amitriptyline (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : - la cyclobenzaprine : - la désipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : H - l'imipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : - la trimipramine (en particulier sous la forme maléate) de formule : - la méthotriméprazine (en particulier sous la forme maléate) de formule : - le chlorprothixene également nommé chloroprothixène (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : /N Cl - la clomipramine de formule : - la triméprazine (en particulier sous la forme tartrate) de formule : N Cl - la norclomipramine de formule : Cl H - la nortriptyline de formule : H - la maprotiline de formule : Cl 10 HN - la chlorpromazine de formule : Cl - la promazine de formule : - la prométhazine de formule : la perphénazine de formule : Cl la trifluperazine de formule : CF3 la thioridazine de formule : Cl S ainsi que leurs sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables, l'amitriptyline (en particulier sous la forme chlorhydrate), la cyclobenzaprine, la désipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate), l'imipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate), la trimipramine (en particulier sous la forme maléate), la méthotriméprazine (en particulier sous la forme maléate), le chlorprothixene (en particulier sous la forme chlorhydrate), la triméprazine (en particulier sous la forme tartrate) étant particulièrement préférés. Pour la synthèse des composés de formule (Ia) et (Ic), on pourra se référer à S. O., Winthrop; M. A., Davis; G. S., Myers; J. G., Gavin; R., Thomas; R., Barber J. Org. Chem. 1961, 27, 230 et opérer, par exemple selon le schéma ci-après, dans lequel -R représente û(CY1Y2)a-CHX3-NR3R4 : RI R2 RI il) organomagnésien ou lithien 2) déshydratation R2 i 1) NBS R2 2) - HBr Acylation (AIX3 ou APP ou CF3SO3H) RI R2 11) organomagnésien ou lithien 2) déshydratation o Y1 = halogène, OH RI RI R2 Pour la synthèse des composés de formule (Ib) et (Id) à noyau dibenzo[b,t]-azepine, on pourra se référer à R., Huisgen; E. Laschtuvka; F. Bayerlein Chem. Ber. 1960, 93, 392 et P. N., Graig; B. M., Lester; A. J., Saggiomo; C., Kaiser; C. L., Zirkle J. Org. Chem. 1961, 26, 135 et opérer, par exemple selon le schéma ci-après, dans lequel ûR' représente -CHX1û(CY1Y2)a-CHX3-NR3R4 : Alkylation (R'X,base) R2 RI R2 Alkylation (R'X, base) N RI 1 R' R2 Pour la synthèse des composés de formule (Ie) comportant un noyau thioxanthène, on pourra se référer aux brevets GB 829763, US 2951082 (au nom de Merck) et à GB 834143 (1960 au nom de Am. Cyanamid). Ces composés pourront, par exemple, être synthétisés par alkylation des thioxanthones correspondantes par action d'un organomagnésien ou d'un lithien suivie d'une déshydratation. Selon le brevet US 2951083, on pourra, par exemple, opérer selon le schéma suivant dans lequel -R représente -(CY1Y2)a-CHX3-NR3R4 : i Déshydrogénation (-H2) R2 1) organomagnésien ou lithien 2) déshydratation io RI R1 Pour la synthèse des composés de formule (If) comportant un noyau phénothiazine, on pourra se référer à Courvoisier et al. C. R. Soc. Bio% 1977, 151, 1378 et au brevet US2837518 (1958 au nom de Rhone Poulenc). Ces composés sont, par exemple, obtenus par N-alkylation des phénothiazines correspondantes selon les procédés décrits dans le brevet US 2837518. Notamment, on procède à l'alkylation en milieu basique par un I3-halogéno ester, au passage à l'amide désiré et à la réduction par LiAIH4. On pourra également se référer à H. L. Yale J. Am, Chem. Soc. 1955, 77, 2270 et A. O. Fitton; R. K. Smalley Pratical Heterocyclic Chemistry; Academic: London 1968: p 127 et opérer, par exemple, selon le schéma ci-après, dans lequel ûR' représente -CHX1û(CY1Y2)a-CHX3 -NR3R4: H CI R1 + N O2 1) KOH, EtOH NH2 2) Ac2O, pyridine SH 3) KOH acétone/EtOH Alkylation (R'Hal, base) Les pathologies visées dans le cadre de l'invention sont dues à une dégénérescence musculaire du muscle squelettique. De telles dégénérescences peuvent être d'origine génétique, comme les myopathies musculaires, ou bien d'origine non génétique, par exemple d'origine cancéreuse, comme les cachexies. En particulier, l'utilisation des composés capables d'augmenter le taux de sérotonine dans l'organisme est particulièrement adaptée à la préparation de médicaments destinés à traiter les myopathies dégénératives d'origine génétique, et notamment la myopathie de Duchenne. Certains des composés listés précédemment sont des médicaments commercialisés et pourront être administrés selon des formes pharmaceutiques connues pour d'autres pathologies. Les composés sont conditionnés en mélange avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables et les composés peuvent se trouver sous la forme de sels, solvats ou hydrates 16 pharmaceutiquement acceptables. Ces compositions pharmaceutiques sont préparées selon les techniques classiques bien connues de l'homme de l'art. Les excipients pharmaceutiques sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, par exemple, administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique ... A titre d'exemple d'excipients pharmaceutiquement acceptables, on peut citer la silice colloïdale anhydre, glycérol, lactose, magnésium stéarate, amidon de maïs, acide stéarique, talc, hypromellose, polymère de vinylpyrrolidone et vinylacétate, cellulose microcristalline, macrogol 8000, povidone K 30, saccharose, dispersion de fer rouge oxyde dans le dioxyde de titane, titane dioxyde, saccharine sodique, mannitol, sorbitol, anis arôme, menthe arôme, sodium stéarylfumarate... Les compositions pharmaceutiques pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, intratrachéale, intranasale, transdermique, rectale ou intraoculaire, comprenant le composé actif, peuvent être administrées sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des dégénérescences des muscles squelettiques. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intranasale, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse et les formes d'administration rectale. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, pommades, lotions ou collyres. La dose sera adaptée à l'effet prophylactique ou thérapeutique souhaité, à rage et au poids du patient à traiter. De préférence, la dose journalière sera comprise entre 10 et 500 mg/kg/jour et répartie en 1 à 3 prises. Afin d'obtenir l'effet prophylactique ou thérapeutique désiré, chaque dose unitaire peut contenir de 1 à 500 mg, de composé actif en combinaison avec un support pharmaceutique. Cette dose unitaire peut être administrée 1 à 5 fois par jour de façon à administrer un dosage journalier permettant d'obtenir l'effet souhaité. Lorsqu'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un véhicule pharmaceutique, tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose, d'un dérivé cellulosique, ou d'autres matières appropriées ou encore on peut les traiter de telle sorte qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédéterminée de principe actif. On obtient une préparation en gélules en mélangeant l'ingrédient actif avec un diluant et en versant le mélange obtenu dans des gélules molles ou dures. Les compositions pharmaceutiques contenant un composé de l'invention peuvent aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions, des suspensions ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. Une préparation sous forme de sirop ou d'élixir ou pour l'administration sous forme de gouttes peut contenir l'ingrédient actif conjointement avec un édulcorant, acalorique de préférence, du méthylparaben et du propylparaben comme antiseptique, ainsi qu'un agent donnant du goût et un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir l'ingrédient actif en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, comme la polyvinylpyrrolidone, de même qu'avec des édulcorants ou des correcteurs de goût. Pour une administration rectale, on recourt à des suppositoires qui sont préparés avec des liants fondant à la température rectale, par exemple du beurre de cacao ou des polyéthylèneglycols. Pour une administration parentérale, on utilise des suspensions aqueuses, des solutions salines isotoniques ou des solutions stériles et injectables qui contiennent des agents de dispersion et/ou des mouillants pharmacologiquement compatibles, par exemple le propylèneglycol ou le butylèneglycol. Le principe actif peut être formulé également sous forme de microcapsules, éventuellement ave un ou plusieurs supports ou additifs, ou bien 18 avec des matrices telles qu'un polymère ou une cyclodextrine (patch, formes à libération prolongée). Certains des composés permettant d'augmenter le taux de sérotonine, précédemment cités, font déjà l'objet de médicaments commercialisés et pourront donc être utilisés sous des formulation pharmaceutiques déjà connues pour d'autres indications. L'imipramine chlorhydrate est, par exemple, commercialisée sous les noms de Antideprin , Janimine , Tofranil . L'amitriptyline chlorhydrate est, par exemple, commercialisée sous les noms 10 de Elavil , Tryptanol , Endep , Tryptizol . La désipramine chlorhydrate est, par exemple, commercialisée sous les noms de Pertrofane et Nopramine . La trimipramine maléate est, par exemple, commercialisée sous les noms de Surmontril et Rhotrimine . 15 Pour plus de détails sur ces compositions, on pourra consulter le VIDAL dans son Edition 2006. L'activité de ces composés et leur action sur la fonte des muscles squelettiques ont été mises en évidence, par l'inventeur, dans un test effectué chez les nématodes qui jouent le rôle de modèle pour les myopathies 20 dégénératives (Gaud A. et al. Prednisone reduces muscle degeneration in dystrophie-deficient Caenorhabditis elegans, Neuromuscul. Disord. 2004, 14, 365-70). Pour certains composés, l'activité constatée chez les nématodes a été confirmée chez la souris. Les résultats ci-après sont donnés à titre d'illustration. 25 Tests sur le modèle animal Caenorhabditis elegans a) Méthode Les composés ont été testés sur une souche de nématode dépourvue de dystrophine (Gieseler et al., Current Biology, 2000, vol. 10, p1092-1097) et 30 (Ségalat, Neuromuscular Disorders, 2002, Suppl: S105-9). Cette souche est utilisée comme modèle de myopathie dégénérative. Dans cette souche, jusqu'à 30% des cellules musculaires servant à la locomotion (muscles longitudinaux) dégénèrent à l'état adulte (7 jours à 15 C), ce qui se traduit par une paralysie progressive des animaux. Les composés sont administrés par mélange avec la gélose sur laquelle sont cultivés les animaux. Ils pénètrent par diffusion à travers la cuticule des animaux. L'effet des composés sur la dégénérescence musculaire est évalué par 1) l'observation du phénotype des animaux (paralysie), et 2) par l'examen cytologique de la dégénérescence musculaire au moyen de marqueurs musculaires : rodamine-phalloidine et anticorps anti-myosine. Cet examen permet de compter le nombre de cellules musculaires en dégénérescence ou mortes (Gieseler et al. , 2000, supra). b) Résultats Le tableau suivant donne les résultats obtenus en ce qui concerne la locomotion et la dégénérescence des animaux après 7 jours de culture à 15 C. Chacun des composés diminue la proportion d'animaux paralysés et la dégénérescence musculaire comme le montre le tableau ci-dessous. Par ailleurs, la sérotonine a été testée et diminue également la dégénérescence musculaire. Ce résultat prouve bien que l'augmentation du taux de sérotonine libre dans l'organisme est directement liée à l'effet des composés. Composé Concentration Concentration Pourcentage Diminution de testé (mg/ml) en mM d'animaux la paralysés à dégénérescence J7 en % Amytriptyline 0,1 mg/ml 0,3 mM 52 61 chlorhydrate Desipramine 0,1 mg/ml 0,3 mM 58 58 chlorhydrate Trimipramine 0,1 mg/ml 0,2 mM 60 53 maleate Imipramine 0,1 mg/ml 0,3 mM 65 37 chlorhydrate Non traité - - 100 0 Nom de la molécule Concentration Diminution de efficace la (mg/ml) dégénerescence en /o Cyclobenzaprine 0,05 mg/ml 63 Chloroprothixene 0,02 mg/ml 58 Trimeprazine 0,1 mg/ml 65 Methotrimeprazine 0,1 mg/ml 70 Non traité - 0 Note : les concentrations figurant dans ce tableau sont les concentrations dans la gélose de culture. Les concentrations à l'intérieur de l'animal sont inconnues, car la méthode ne permet pas de les mesurer précisément. Les concentrations à l'intérieur de l'animal sont estimées à 100 à 1000 fois inférieures à celles du milieu de la gélose. Tests chez la souris Méthode : Les tests effectués chez la souris sont de plusieurs types : histologiques, fonctionnels sur l'animal entier, et fonctionnels sur muscles disséqués. Les tests sont effectués sur la souris mdx (génotype C57/BL6 mdx5cv), modèle murin de myopathie dégénérative. Ces tests sont notamment détaillés dans les publications suivantes auxquelles on pourra se référer : De Luca A, et al. Am. J. Pathol. 2005; 166(2), 477-89. Divet A, et a/. Pflugers Arch. 2002 Aug; 444(5), 634-43. Epub 2002 Jul 10. Rafael JA, et al, Mamm Genome. 2000 Sep ; 11(9), 725-8. Les composés sont administrés oralement aux souris dans leur nourriture. Les souris sont traitées de l'âge de 2 semaines à 6 semaines. Elles sont testées à 6 semaines. Imipramine chlorhydrate (40mg/jour/kg suivant les expériences) - Réduction de 26% de la dispersion de taille des fibres (marqueur de dégénérescence) par rapport aux animaux non traités. -Augmentation de 48% du score avec le test d'agrippement. - Augmentation de 20% de la tension développée par le muscle EDL sur animaux 5 vivants -Augmentation de 50% de la tension maximale développée par le muscle isolé (protocole de fibres pelées au triton) Cyclobenzaprine (3mg/jour/kg) -Réduction de 52% de la dispersion de taille des fibres (marqueur de 10 dégénérescence) par rapport aux animaux non traités. - Réduction de 21% de l'indice de dégénérescence du diaphragme (fibres nécrotiques et fibres centronucléées). - Augmentation de 40% du score le test d'agrippement -Augmentation de 24% de la force exercée dans test d'agrippement. 15
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La présente invention concerne l'utilisation d'un composé de formule (I) tel que défini à la revendication 1, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou prévenir des pathologies correspondant à une dégénérescence musculaire des muscles squelettiques, telles que les myopathies musculaires d'origine génétique, et notamment la myopathie de Duchenne, ou encore les cachexies.
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1 - Utilisation pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou prévenir des pathologies correspondant à une dégénérescence musculaire des muscles squelettiques, d'un composé d'un composé de formule (I): W R2 Y I X2 (CY1Y2)a\ CHX , 3 R4/N`R3 10 dans laquelle : R1 et R2 représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène, et en particulier un atome de chlore, ou un groupe trifluorométhyle, un groupe alkyle comprenant de 1 à 5 atomes de carbone, ou un groupe 0-alkyle comprenant de 1 à 5 atomes de 15 carbone, W représente un atome de soufre ou un enchaînement CH2-CH2 ou CH=CH, ou encore un groupe CH lié à Y pour former un pont (CH2)2, Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone, étant entendu que lorsque W et Y sont liés par une chaîne (CH2)2, Y est atome de carbone, 20 X1 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, ou bien est lié avec R3 pour former un groupe pipéridine, X2 est défini comme suit : lorsque Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe 25 alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, RI (I)ou lorsque Y représente un atome de carbone non lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 forme une liaison covalente entre le carbone auquel il est lié et Y, de sorte que Y-CX1X2 représente C=CX1, a est égal à 0 ou 1, - Y1 et Y2 représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - X3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, ou X3 est lié avec R3 pour former un groupe pipéridine - R3 et R4 sont définis comme suit : o R3 représente un groupe alkyle de 1 à 5 atomes de carbone, ou bien R3 est lié avec X1 pour former un groupe pipéridine, ou bien R3 est lié avec X3 pour former un groupe pipéridine, o R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 5 atomes de carbone, o ou bien R3 est lié à R4 pour former un groupe pipéridine, pyrrolidine, ou pipérazine dont l'atome d'azote est éventuellement substitué par un groupe alkyle de 1 à 4 atomes de carbone ou par un groupe - (CH2)bOH avec b qui est égal à 1, 2 ou 3, éventuellement sous la forme de sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables. 2 - Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que : R1 et R2 représentent, chacun indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène, et en particulier un atome de chlore, ou un groupe méthyle, trifluorométhyle ou méthoxy, W représente un atome de soufre ou un enchaînement CH2-CH2 ou CH=CH, ou encore un groupe CH lié à Y pour former un pont (CH2)2, - Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone, étant entendu que lorsque W et Y sont liés par une chaîne (CH2)2, Y est atome de carbone, - X1 représente un atome d'hydrogène, - X2 est défini comme suit : lorsque Y représente un atome d'azote ou un atome de carbone lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 représente un atome d'hydrogène,ou lorsque Y représente un atome de carbone non lié à w pour former un pont (CH2)2, X2 forme une liaison covalente entre le carbone auquel il est lié et Y, de sorte que Y-CX1X2 représente C=CX1, - a est égal à 0 ou 1, Y1 représente un atome d'hydrogène et Y2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, X3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, ou X3 est lié avec R3 pour former un groupe pipéridine, - R3 et R4 sont définis comme suit : o R3 représente un groupe méthyle, ou bien R3 est lié avec X3 pour former un groupe pipéridine, o R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, o ou bien R3 est lié à R4 pour former un groupe pipéridine, ou pipérazine dont l'atome d'azote est éventuellement substitué par un groupe méthyle ou par un groupe -(CH2)bOH avec b qui est égal à 2. 3 - Utilisation selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que R1 et R2 se trouvent, chacun indépendamment l'un de l'autre, en position 2 ou 3 du groupe phényle auquel ils sont liés. 4 - Utilisation selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que a est égal à 1. 5 - Utilisation selon l'une des 1 à 4 caractérisée en ce que X3 représente un atome d'hydrogène. 6 - Utilisation selon l'une des 1 à 5 caractérisée en ce que R3 et R4 sont tous les deux différents de l'hydrogène et, de préférence, ils 25 représentent tous deux un groupe méthyle. 10 7 - Utilisation selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce que l'on utilise l'amitriptyline (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : - la cyclobenzaprine : - la désipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : H - l'imipramine (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule :- la trimipramine (en particulier sous la forme maléate) de formule : - la méthotriméprazine (en particulier sous la forme maléate) de formule : - le chlorprothixene (en particulier sous la forme chlorhydrate) de formule : /N Cl - la triméprazine (en particulier sous la forme tartrate) de formule :- la clomipramine de formule : N - la norclomipramine de formule : N - la nortriptyline de formule : - la maprotiline de formule : Cl Cl H H Cl- la chlorpromazine de formule : Cl - la promazine de formule : - la prométhazine de formule : - la perphénazine de formule : Cl- la trifluperazine de formule : CF3 - la thioridazine de formule : ou un de leurs sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables. 8 - Utilisation selon l'une des 1 à 7 caractérisée en ce que 10 l'on utilise l'amitriptyline en particulier sous la forme chlorhydrate, la cyclobenzaprine, la désipramine en particulier sous la forme chlorhydrate, l'imipramine en particulier sous la forme chlorhydrate, la trimipramine en particulier sous la forme maléate, la méthotriméprazine en particulier sous la forme maléate, le chlorprothixene en particulier sous la forme chlorhydrate, ou la 15 triméprazine en particulier sous la forme tartrate. 9 - Utilisation selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention des myopathies musculaires d'origine génétique, et notamment la myopathie de Duchenne. 10 - Utilisation selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce 20 que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention des cachexies. Cl 5
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A
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A61
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A61K,A61P
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A61K 31,A61P 21
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A61K 31/54,A61K 31/55,A61P 21/00
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FR2897644
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A1
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DISPOSITIF DE DEPOLLUTION DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention concerne les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, et plus particulièrement les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement qui comportent un injecteur de carburant fixé sur un composant de la ligne d'échappement du moteur. H est connu d'utiliser des dispositifs de dépollution des gaz d'échappement qui comportent un injecteur de carburant dans la ligne d'échappement du moteur. L'injecteur est fixé sur un composant de la ligne d'échappement et il comporte une connexion à un tuyau d'alimentation de carburant. Au cas où la connexion entre l'injecteur et le tuyau d'alimentation serait défaillante, il peut apparaître une fuite de carburant. Ce cas de défaillance peut poser un problème lorsque les dispositifs définissent un chemin d'écoulement vers la paroi du composant de la ligne d'échappement. Une solution consiste à utiliser des dispositifs dont l'injecteur est incliné (par rapport à un plan longitudinal du véhicule), de sorte que la connexion de l'injecteur soit dirigée vers le bas, et que le chemin d'écoulement ne soit pas en direction d'une paroi chaude. Cependant, des dispositifs ne sont pas satisfaisants, car l'extrémité de l'injecteur se trouve dans une cavité formée dans la paroi du composant, et du carburant peut s'accumuler dans cette cavité au niveau de la zone de l'extrémité de l'injecteur dans le composant. Un objectif de la présente invention est de pallier aux problèmes mentionnés ci-dessus. Pour cela, l'invention concerne dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, le dispositif comportant un injecteur de carburant dans la ligne d'échappement du moteur fixé sur un composant de la ligne d'échappement et comportant une connexion à un tuyau d'alimentation de carburant, le dispositif définissant un chemin d'écoulement d'une éventuelle fuite de carburant vers la paroi du composant de la ligne d'échappement ; selon l'invention, le dispositif 2 comporte un moyen pour dévier la fuite de carburant du chemin d'écoulement. Le dispositif selon l'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple et nullement limitatif, et illustré par les dessins sur lesquels la figure 1 est un schéma du dispositif montrant le chemin d'écoulement vers la paroi du composant, la figure 2 est un schéma de l'invention selon un premier mode de réalisation, la figure 3 est un schéma de l'invention selon un deuxième mode de réalisation. En référence à la figure 1, le dispositif comporte un injecteur 1 de carburant dans la ligne d'échappement (non représentée) du moteur (non représenté). L'injecteur 1 peut être fixé sur un composant 2 de la ligne d'échappement, il peut être aussi fixé sur un bloc 7 servant de support à l'injecteur, comme on peut le voir sur la figure 1. L'injecteur 1 peut être fixé sur le bloc 7 par tout moyen connu de l'homme du métier, comme par exemple à l'aide d'une bride d'injecteur (non représentée). Un joint 9 est disposé entre une surface d'appui du bloc 7 et une surface d'appui de l'injecteur 1 pour assurer une étanchéité. Le bloc 7 quant à lui peut être fixé sur le composant 1 par l'intermédiaire de vis (non représentées). Un joint d'étanchéité 8 est disposé entre une surface d'appui du composant 2 et une surface d'appui du bloc 7. La surface d'appui du bloc 7 peut aussi être appelé surface de jointure. L'injecteur 1 comporte une connexion 4 à un tuyau 5 d'alimentation de carburant. Un joint 6 contribue à l'étanchéité de la connexion. L'axe longitudinal de l'injecteur 1 est incliné d'un angle a par rapport à un plan P du véhicule. Pour des angles a compris entre 0 et 90 degrés, le dispositif définit un chemin C d'écoulement d'une éventuelle fuite de carburant vers la paroi 3 du composant 1 de la ligne d'échappement. Selon l'invention, pour éviter qu'une éventuelle fuite de carburant ne suive le chemin d'écoulement, le dispositif comporte un moyen pour dévier la fuite de carburant du chemin d'écoulement C. Selon un premier mode de réalisation représenté à la figure 2, le moyen peut comporter au moins un élément en saillie 11 ou 12. Cet élément constitue une barrière contre le chemin d'écoulement C de la fuite de carburant. Sa longueur est définie de sorte que la fuite s'écoule sans entrer en contact avec la paroi 3 du composant 2 de la ligne d'échappement. Un élément en saillie 11 peut être fixé sur le corps de l'injecteur 1, et/ou un élément en saillie 12 peut être fixé sur le bloc 7 recevant l'injecteur 1. Le dispositif de dépollution peut comporter un ou plusieurs éléments en saillie. Cet élément en saillie peut être fabriqué par tout moyen connu de l'homme du métier, il peut par exemple être réalisé lors du moulage des pièces dans le cas où elles sont moulées, il peut être fixé par soudage. Il peut également s'agir, de manière non limitative, d'un élément fixé mécaniquement par clipsage ou par vissage. Selon un deuxième mode de réalisation, en référence à la figure 3, le moyen pour dévier la fuite de carburant peut comporter une portion 13 du joint d'étanchéité 8 qui dépasse de la surface de jointure du bloc 7 pour dévier la fuite de carburant du chemin d'écoulement C. Dans le cas où il n'y a pas de bloc 7 recevant l'injecteur, le joint d'étanchéité correspond au joint qui est disposé entre l'injecteur et le composant (variante non représentée). La portion 13 du joint d'étanchéité 8 peut comporter une partie pliée ou courbée, et cette partie est réalisée de manière à ce que le carburant s'écoule sans entrer en contact avec la paroi 3 du composant 2. Pour améliorer le guidage de la fuite de carburant, la portion 13 peut comporter un bord arrondi, permettant de canaliser la fuite avant qu'elle ne goutte en un endroit précis, sans entrer en contact avec la paroi 3 du composant 2
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Dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, le dispositif comportant un injecteur (1) de carburant dans la ligne d'échappement du moteur fixé sur un composant (2) de la ligne d'échappement et comportant une connexion (4) à un tuyau (5) d'alimentation de carburant, le dispositif définissant un chemin (C) d'écoulement d'une éventuelle fuite de carburant vers la paroi (3) du composant (1) de la ligne d'échappement, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (11 ; 12 ; 13) pour dévier la fuite de carburant du chemin d'écoulement (C).
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Revendications 1) Dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, le dispositif comportant un injecteur (1) de carburant dans la ligne d'échappement du moteur fixé sur un composant (2) de la ligne d'échappement et comportant une connexion (4) à un tuyau (5) d'alimentation de carburant, le dispositif définissant un chemin (C) d'écoulement d'une éventuelle fuite de carburant vers la paroi (3) du composant (1) de la ligne d'échappement, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (11 ; 12 ; 13) pour dévier la fuite de carburant du chemin d'écoulement (0). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen comporte au moins un élément en saillie (11 ; 12). 3) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'un élément en saillie (Il) est fixé sur le corps de l'injecteur (1). 4) Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'un élément en saillie (12) est fixé sur un bloc (7) recevant l'injecteur (1). 5) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen pour dévier la fuite de carburant comporte une portion (13) d'un joint d'étanchéité (8) disposé entre l'injecteur et le composant ou entre le composant (1) et un bloc (7) recevant l'injecteur (1), la portion (13) dépassant de la surface de jointure pour dévier la fuite de carburant du chemin d'écoulement (0). 6) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la portion (13) du joint d'étanchéité (8) comporte une partie pliée ou courbée. 4
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F
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F01
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F01N
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F01N 3,F01N 13
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F01N 3/36,F01N 13/08
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FR2889872
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A1
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CAPTEUR DE TEMPERATURE
| 20,070,223 |
La présente invention concerne un capteur de température selon le préambule de ce qui est revendiqué en premier lieu. Le document EP 0 696 727 Al révèle un capteur de température avec un dispositif de commande dépendant de la température qui comprend un tube capillaire rempli d'un médium gazeux ou liquide. En cas de changement de température le long d'une section de mesure au travers du tube capillaire, il s'exerce une modification de pression. En fonction de la pression dans le tube capillaire, cette modification de pression est convertie en une poussée verticale au travers d'une boîte à membrane qui est liée hermétiquement au tube capillaire au bout du tube capillaire. Cette poussée verticale est enregistrée par un capteur qui comprend un élément à effet Hall et un aimant qui est fixé à la boîte à membrane. L'élément à effet Hall est disposé contre une plaque conductrice qui est fixée via un ajustage mécanique par des vis d'ajustage à une plaque de support, où la plaque de support accueille le système du tube capillaire et est entourée par deux parties du boîtier du capteur de température. Après le montage et l'ajustage de la platine qui accueille l'élément à effet Hall sur la plaque de support, le boîtier est scellé avec une troisième partie du boîtier. Sur la platine sont prévus en plus des éléments de chauffage ohmique pour porter la température intérieure du boîtier jusqu'à une température d'environ 15 C en cas de température ambiante inférieure à 15 C. Ce capteur de température avec un système à tube capillaire présente l'inconvénient 20 de prévoir un montage imposant qui nécessite un grand nombre de pièces. De plus, il n'y a aucune flexibilité dans la conception d'un tel capteur de température. L'invention a par conséquent pour objet de créer un capteur de température avec un dispositif de commande dépendant de la température qui ait une conception modulaire et qui permette le découplage d'un élément de limitation de parcours de son élément mobile pour l'appareil de base. Cet objectif est obtenu selon l'invention par les caractéristiques de ce qui est revendiqué en premier lieu. D'autres modes et perfectionnements avantageux sont donnés dans les revendications annexées. Un montage facile et rapide est rendu possible par le logement matériellement disjoint de la platine qui accueille la sonde de Hall pour le système de tubes capillaires respectivement à l'élément de transmission qui est disposé contre le fond d'un boîtier. En même temps, il est conçu un capteur de température qui peut accueillir des applications flexibles de différents composants dans le même boîtier. Il est également possible d'échanger rapidement et facilement la platine avec la sonde de Hall ainsi qu'avec le système de tube capillaire. De plus, le nombre des composants pour compléter le boîtier est réduit. Selon une réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu une surface de positionnement de la platine au niveau de la section du boîtier attenante ou au-dessus du fond du boîtier. Cette surface est prévue aux dimensions exactes par rapport à une surface de référence au niveau du fond du boîtier, de sorte qu'un ajustement de la platine par rapport au positionnement de l'intervalle de la sonde de Hall à l'élément de transmission n'est plus nécessaire. Ainsi le temps de montage s'en trouve à nouveau considérablement réduit. En conséquence, la surface de positionnement permet de manière préférée qu'il y ait une orientation définie de la platine par rapport à l'élément de transmission, en particulier de sorte que la position de la sonde de Hall soit fixée suivant le même axe que l'élément de transmission. Selon une autre réalisation avantageuse de l'invention, il est prévu que la platine puisse être insérée dans un épaulement incurvé au niveau de la section du boîtier attenante ou au-dessus du fond du boîtier et soit scellée par un collage, un raccord mécanique ou un vissage, de préférence de façon hermétique. La platine peut en même temps constituer un couvercle pour le boîtier, ce qui rend possible une réduction maximale des pièces. Avec cette réalisation, il est possible de manière préférée que les points de raccordement entre la platine et la section du boîtier soient scellés hermétiquement par un collage, par un plastique coulé ou tout procédé similaire. Un autre mode de réalisation alternatif de l'invention prévoit que la platine soit fixée de façon amovible à un couvercle du boîtier qui soit disposé au niveau du boîtier par un raccord mécanique, un vissage, un serrage ou un collage. On peut ainsi réaliser un pré-montage de la platine sur le couvercle du boîtier. En même temps, différentes platines peuvent être pré-confectionnées avec des sondes Hall attribuées et être affectées à un type de boîtier en fonction du type d'utilisation. Les emplacements de raccordement entre le couvercle et le boîtier sont normalisés. Un autre mode de réalisation alternatif de l'invention prévoit que la platine fixée de façon amovible au couvercle soit maintenue au fond par une section de paroi cylindrique. De manière préférée, cette section de paroi cylindrique est fixée au couvercle et/ou au fond du boîtier par un serrage, un raccord mécanique, un vissage, ainsi qu'une soudure ou un collage. On a ainsi un montage rapide et facile. En même temps sont prévues des pièces à bas prix, de préférence en plastique, dans la géométrie et la fabrication. Grâce à la section de paroi cylindrique, un réglage différent d'intervalle entre la sonde de Hall et l'élément de transmission est possible, de sorte qu'un réglage exact de cet intervalle soit rendu possible pour différents éléments de capteur grâce à une sélection de différentes distances à la section de paroi cylindrique. La modification de pression dans le dispositif de commande dépendant de la température est enregistrée de manière préférée par le capteur, et restituée en particulier sous forme d'une tension dépendant du déplacement de l'élément mobile. Un tel signal peut permettre un réglage à double consigne qui comprend une consigne minimale et une consigne maximale auxquelles le signal donné sera comparé. De même est rendu possible un enregistrement linéaire de données en rapport direct avec les modifications de température, de sorte que l'on pourra aussi enregistrer des lois de température pendant un procédé ou sur une certaine durée. Un autre mode de réalisation préféré de l'invention prévoit que le boîtier présente une section pour recevoir une prise. Dans la prise est prévue une platine qui est liée ou peut être mise en contact avec la platine qui reçoit la sonde de Hall. Il est possible par ce couplage de la prise avec le fond du boîtier qui reçoit l'élément de transmission de découpler le système à tube capillaire de l'appareil de base. Dans cet appareil de base, il est prévu un système électronique supplémentaire grâce auquel la plupart du temps l'appareil de base peut être inséré dans des dispositifs de contrôle. Ainsi on peut prévoir un capteur de température de conception compacte directement au site de mesure qui permettra un fonctionnement autonome. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention qui comprend une prise avec la platine au niveau du fond du boîtier, il est prévu que la platine prévue dans la prise transforme un signal du capteur en un signal standard analogique dépendant de la température. Il est ainsi rendu possible un fonctionnement autonome d'un capteur de température sur site, et grâce à un câble de transmission de signaux, un signal de sortie standard est envoyé à une installation de contrôle distante. En conséquence, dans un tel mode de fonctionnement autonome, on peut se passer complètement du chauffage du capteur. En raison de sa conception, l'appareil de base n'a plus à être climatisé à des températures supérieures à une consigne fixée, car le système à tube capillaire se trouve avec le capteur en dehors de l'appareil de base. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, il est prévu que l'élément de transmission et le tube capillaire soient fixés dans un élément de raccord que l'on peut insérer au fond du boîtier. On peut ainsi créer un premier élément interchangeable qui se place au fond du boîtier. Le fond du boîtier peut être représenté par un deuxième élément. Un troisième élément sera représenté soit par un couvercle et admettra la platine avec la sonde de Hall et pourra être fixé au fond du boîtier ou à une section du fond du boîtier, ou par la platine elle-même qui sera accrochée à une section du fond du boîtier. L'élément de raccord est ajustable de manière préférée mécaniquement à distance du fond du boîtier, de préférence par un filetage. Ainsi, l'élément de transmission est ajustable à distance du fond du boîtier par rapport à la surface de positionnement sur une autre section du boîtier sur laquelle la platine est alignée. De manière préférée, l'élément de raccord comprend un domaine fileté grâce auquel le réglage mécanique est rendu possible de manière facile. L'élément de transmission est constitué de manière préférée selon le premier mode de réalisation sous forme de boîte à membrane. Autrement, l'élément de transmission peut aussi être prévu sous la forme d'un soufflet ou d'un soufflet d'intercirculation. On utilise de manière préférée de tels capteurs de température selon l'invention comme systèmes de protection contre le gel. Ils servent à la surveillance en température de grandes surfaces contre le gel, par exemple dans des réchauffeurs d'air, des installations de chauffage et de climatisation, mais aussi pour des conduites d'eau ou d'air. D'autres cas d'utilisation sont des échangeurs de chaleur à air ou eau pour le chauffage de l'air pour lesquels il existe un risque de gel du fait de l'entrée d'air. De même, de tels capteurs de température servent à la protection contre le gel et par exemple déconnectent des ventilateurs en temps voulu, ouvrent des robinets de chauffage ou ferment des volets de réglage d'air. En conséquence, on peut aussi les utiliser pour le chauffage de liquides alimentaires dans des sites d'élevage d'animaux. L'invention, ainsi que d'autres modes de réalisation avantageux et perfectionnements de ces derniers, est décrite et explicitée plus avant ci-dessous au moyen de l'exemple représenté dans l'illustration. Les caractéristiques que l'on retire de la description et de l'illustration peuvent être utilisées seules ou associées les unes aux autres au choix selon l'invention. Les figures représentent: figure 1: une vue schématique en coupe du capteur de température selon 20 l'invention; figure 2: une vue schématique d'un mode de réalisation alternatif du capteur de température de la figure 1; figure 3: une vue schématique d'un autre mode de réalisation alternatif du capteur de température de la figure 1; et figure 4: une vue schématique en coupe d'un capteur de température avec une prise. Sur la figure 1 est représenté en coupe un capteur de température 11 selon l'invention. Ce capteur de température 11 comprend un dispositif de commande dépendant de la température 12 qui présente un tube capillaire 14 qui est lié hermétiquement à un élément de transmission 16. Dans l'exemple de réalisation, l'élément de transmission 16 est constitué d'une boîte à membrane. En variante, le dispositif de transmission 16 peut être conçu comme un soufflet ou un soufflet d'intercirculation. Le tube capillaire 14 peut avoir jusqu'à plusieurs mètres de long et comprendre en plus un capteur. Le dispositif de commande dépendant de la température 12 est rempli d'un gaz ou d'un liquide. En fonction de la température, il se produit au moins partiellement une modification de pression ou de volume dans le tube capillaire 14, d'où il résulte un déplacement vertical de l'élément de transmission 16. Dans l'exemple de réalisation, la membrane 18 de la boîte à membrane est déplacée dans un sens ou dans l'autre. Entre l'élément de transmission 16 et le tube capillaire 14 est prévu un élément de raccord 19 qui présente de manière préférée un épaulement incurvé 21 auquel est fixé l'élément de transmission 16 en forme de boîte à membrane. L'élément de raccord 19 est fixé à une section 23 du boîtier 24. Cet élément de raccord 19 peut être lié au boîtier 24 par exemple par un vissage, un collage, un serrage ou une soudure ou autre. Un vissage permet en particulier un ajustement du système à tube capillaire à distance du fond du boîtier 25, où le système à tube capillaire comprend le tube capillaire 14 et l'élément de transmission 16. Au-dessus de l'élément de transmission 16, le boîtier 24 admet un capteur 26 qui se compose d'une sonde de Hall 27. Cette sonde de Hall 27 est par exemple fixée à une platine 28 ou à une plaque conductrice d'où sortent deux câbles électriques 29 hors du boîtier 24. Ces câbles électriques 29 peuvent être liés à une unité de contrôle 31 qui par exemple fait partie d'un système de visualisation et/ou d'un compteur 32. Les câbles électriques 29 servent à l'alimentation électrique et à la transmission de signal. La platine 28 est fixée au plafond 38 du boîtier. Par exemple, une cavité est rajoutée dans le couvercle 38 qui comprend une surface 39 pour le positionnement et le logement de la platine 28. Cette surface de positionnement 39 présente des bords latéraux pour que la platine soit mise en place par introduction dans une position définie par rapport à l'aimant 34. On peut positionner la platine 28 par un montage mécanique, un collage ou un serrage contre la surface de positionnement 39 du couvercle 38. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 1, le couvercle 38 est positionné par une section du boîtier ou de la paroi 41 au fond du boîtier 25 à un intervalle défini. La section de la paroi 41 est conçue de préférence de manière cylindrique. Pour fixer le fond du boîtier 25 et le couvercle 38 à la section de paroi 41, on peut prévoir des fixations par collage, par vissage, mécaniques ou par soudure où les liaisons sont conçues de préférence, mais pas obligatoirement, de manière identique entre la section de paroi 41 et le couvercle 38 ainsi qu'entre la section de paroi 41 et le fond du boîtier 25. L'intervalle entre la sonde de Hall 27 et l'aimant 34 peut être réglé sur la longueur de la section de paroi cylindrique 41. Le boîtier 24 inclut entièrement le dispositif de transmission 16 et le capteur 26, de sorte qu'indépendamment de toute influence extérieure, il est possible d'enregistrer un déplacement vertical de l'élément de transmission 16 par rapport à la membrane 18. Pour ce faire, un aimant 34 est prévu au niveau d'un côté externe de la membrane 18 qui est collé sur la membrane 18, enfoncé, serré ou fixé de toute autre façon similaire. Un tel aimant 34 peut d'une façon analogue être prévu comme élément de transmission 16 sur un soufflet ou un soufflet d'intercirculation. Entre l'aimant 34 et la sonde de Hall 27, il est prévu un intervalle défini 36 qui est ajustable. Par exemple, on peut prévoir une moitié supérieure du boîtier qui recevra le capteur 26 et que l'on peut déplacer ou visser à une moitié inférieure du boîtier qui recevra au moins l'élément de transmission 16 pour régler l'intervalle. De plus, ou en variante, le dispositif de transmission 16 et respectivement le capteur 26 peuvent être modifiés quant à leur position par rapport à leur positionnement dans le boîtier 24. Comme fluide de remplissage, on peut utiliser aussi bien un gaz qu'un liquide. Les gaz peuvent être utilisés sous une pression définie dans le dispositif de commande dépendant de la température 12 afin d'obtenir par exemple la condensation du gaz à une température donnée pour qu'un signal déterminé soit enregistré et restitué à un état externe qu'il faut surveiller. Le capteur de température selon l'invention 11 permet l'utilisation de dispositifs peu onéreux de commande dépendants de la température 12 pour lesquels le déplacement vertical du dispositif de transmission 16 est contrôlable sans contact. Grâce au capteur 26, on peut produire un signal radiométrique linéaire de sortie. Ainsi on a aussi un enregistrement direct des modifications de pression ou de volume dans le dispositif de commande dépendant de la température 12, comme par exemple une pression de vapeur en fonction de la température qui est contrôlable grâce au régulateur de température comme capteur de protection contre le gel. En variante au capteur 26 constitué d'une sonde de Hall 27, on peut prévoir que le capteur enregistre une modification capacitive ou une modification inductive qui sera 20 produite par le déplacement vertical. Sur la figure 2 est représenté un mode de réalisation alternatif à la figure 1. Le boîtier 24 comprend un fond de boîtier 25 avec une portion de paroi 41 constituée d'une seule pièce, qui lui est immédiatement raccordée et qui sert de surface de positionnement 39 au bord supérieur d'un épaulement incurvé. Le système à tube capillaire via l'élément de raccord 19 est fixé au fond du boîtier 25 et est monté dans une position définie. Un positionnement complet du vissage du système à tube capillaire au fond du boîtier 25 ainsi que la distance de la surface de positionnement 39 au fond du boîtier 25 sont préalablement définis de manière à ce qu'il y ait après la mise en place de la platine 28 un préréglage ou un réglage exact des éléments 27 et 34 du capteur. Par exemple, la platine 28 est collée ou pressée. Ensuite les emplacements de raccordement sont scellés hermétiquement par un plastique coulé. De plus, grâce à l'épaulement au niveau de la portion de paroi 41, il est possible de positionner en direction radiale la platine 28, de sorte que la sonde de Hall 27 soit située dans l'axe vertical de l'élément de transmission 16. Sur la figure 3 est représenté un mode de réalisation alternatif aux figures 1 et 2. 35 Dans ce mode de réalisation est prévu un couvercle 38 fixé par un vissage ou par un montage mécanique à rotation. En variante, on peut aussi prévoir un couvercle réglable 38 tout contre la surface de positionnement 39, où ensuite un élément d'obturation 44 est installé entre la section de paroi 41 et une section circulaire 42 du couvercle 38. A nouveau le couvercle 38 admet la platine 28 de façon amovible. Sur la figure 4 est représenté un autre mode de réalisation alternatif de l'invention. Ce mode de réalisation comprend au fond du boîtier 25 une section de paroi 41 cylindrique d'une seule pièce. Cette section de paroi 41 est entourée d'une section de fixation 43 pour une prise 46 qui peut être fixée par exemple par un vissage dans la section de paroi 41. La platine 28 est insérée dans cette section de fixation 43. Elle repose sur une surface au bout de la section de paroi 41 qui sert de surface de positionnement 39. En conséquence, dans la section de fixation 43 est prévue une platine 48 qui est liée par emboîtement à la platine 28 ou à cette section. Un tel capteur de température permet un fonctionnement autonome. Les signaux de données sont transmis via la platine 48 sous forme de signaux standard analogiques linéaires fonctions de la température jusqu'à une installation de contrôle via un câble. Dans l'installation de contrôle, est prévu un appareil de base qui comprend d'autres éléments de contrôle du capteur de température. Grâce à ce capteur de température, un découplage de l'appareil de base est possible, et il est restitué un signal normalisé. Le boîtier 24 décrit ci-dessus des modes de réalisation selon les figures 1 à 4 est conçu de manière à être étanche. De plus, chaque pièce du boîtier est fabriquée en plastique, en particulier en plastique injecté. Grâce à la conception décrite ci-dessus des pièces du boîtier, une conception modulaire avec différents composants est possible, avec un montage et un réglage rapides et faciles de l'intervalle entre la sonde de Hall et l'élément de transmission, ainsi qu'un choix flexible d'éléments de capteurs et de systèmes à tube capillaire. Toutes les caractéristiques décrites ci-dessus sont essentielles à l'invention et peuvent être combinées entre elles au choix
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Capteur de température avec un dispositif de commande dépendant de la température (12) comprenant un tube capillaire (14) rempli d'un médium gazeux ou liquide, qui en cas de changement de température exerce une modification de pression ou de volume le long d'une section de mesure via le tube capillaire (14) et comprenant un élément de transmission (16) prévu hermétiquement à une extrémité du tube capillaire (14), et exerçant en fonction de la pression ou du volume dans le tube capillaire (14) une poussée verticale, et avec un capteur conçu comme une sonde de Hall (27) enregistrant sans contact la poussée verticale de l'élément de transmission (16) via un aimant (34) disposé contre l'élément de transmission (16) ou via un segment indicateur pour la sonde de Hall (27) sur l'élément de transmission (16) en matériau magnétique.
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1. Capteur de température avec un dispositif de commande dépendant de la température (12) comprenant un tube capillaire (14) rempli d'un médium gazeux ou liquide, qui en cas de changements de température exerce une modification de pression ou de volume le long d'une section de mesure au travers du tube capillaire (14), et qui comprend un élément de transmission (16) prévu hermétiquement à une extrémité du tube capillaire (14) et qui exerce en fonction de la pression ou du volume dans le tube capillaire (14) une poussée verticale, et avec un capteur conçu comme une sonde de Hall (27) qui enregistre sans contact la poussée verticale de l'élément de transmission (16) via un aimant (34) disposé contre l'élément de transmission (16) ou via un segment indicateur pour la sonde de Hall (27) sur l'élément de transmission (16) en matériau magnétique, caractérisé en ce que l'élément de transmission (16) est fixé au fond du boîtier (25) et en ce qu'une platine (28) qui accueille la sonde de Hall (27) est disposée séparée de l'élément de transmission (16) au niveau d'une section (41, 38) du boîtier (24) raccordé au fond du boîtier (25) ou au-dessus de ce dernier. 2. Capteur de température selon la 1 caractérisé en ce qu'il est prévu une surface (39) de positionnement de la platine raccordée au fond du boîtier (25) ou au-dessus de ce dernier (38, 41). 3. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface de positionnement (39) est ajustée à une distance définie du fond du boîtier (25). 4. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la platine (28) peut être insérée dans un épaulement incurvé au niveau de la section du boîtier (41) attenante au fond du boîtier (25), et en ce qu'elle est fermée par un collage, un raccord mécanique ou un vissage, de préférence de façon hermétique. 5. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la platine (28) est fixée de façon amovible à un couvercle (38) d'un boîtier (24) qui est muni d'un raccord mécanique, d'un vissage, d'un serrage ou d'une soudure à la section du boîtier, dans lequel la platine (28) ou le couvercle (38) jouxtent une surface de positionnement (39) à une distance définie. 6. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la platine (28) est fixée de façon amovible à un couvercle (38) et en ce que le couvercle (38) est maintenu au fond du boîtier (25) via une section de paroi cylindrique (41) qui est fixé au couvercle (38) et/ou au fond du boîtier (25) par un serrage, un raccord mécanique, un vissage ou une soudure. 7. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la modification de pression ou de volume dans le tube capillaire (14) peut être enregistrée par un élément de transmission (16) au travers d'un capteur (26) sous forme d'une tension dépendant du parcourt de l'élément de transmission. 8. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (24) présente une section de boîtier (41) destinée à admettre une prise (46), où une platine (48) est prévue dans la prise (46) qui est liée ou peut être mise en contact avec la platine (28) qui reçoit la sonde de Hall (27). 9. Capteur de température selon la 8 caractérisé en ce que la platine (48) prévue dans la prise (46) transforme un signal du capteur en un signal standard analogique dépendant de la température. 10. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de transmission (16) et le tube capillaire (14) prévus sont fixés à un élément de raccord (19) que l'on peut insérer au fond du boîtier (25). 11. Capteur de température selon la 10 caractérisé en ce que l'élément de transmission (16) peut étrt; inséré à distance du fond du boîtier (25) mécaniquement via l'élément de raccord (19), de préférence grâce à un filetage. 12. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (24) est blindé. 13. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de transmission (16) est constitué d'une boîte à membrane. 14. Capteur de température selon l'une quelconque des 1 à 12 caractérisé en ce que l'élément de transmission (16) est constitué d'un soufflet ou d'un soufflet d' intercirculation. 15. Capteur de température selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il peut être utilisé comme système de protection contre le gel.
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G
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G01,G05
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G01K,G05D
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G01K 5,G05D 23
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G01K 5/32,G05D 23/275
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FR2896664
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A1
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MACHINE (100) A COLLECTER DES POCHES OSTRIECOLES (P)
| 20,070,803 |
La présente invention concerne une machine à collecter les poches à huîtres dans un parc ostréicole. De manière connue, on peut élever des huîtres adultes en les plaçant à l'intérieur de poches ostréicoles qui sont ensuite placées en mer pour qu'elles puissent se nourrir des nutriments marins et pour les protéger de leurs prédateurs. Pour éviter que les poches ne soient enlevées par les courants marins, on les fixe sur des tables qui reposent sur le fond marin. A l'issue de leur croissance, les poches sont récupérées et vidées de leur contenu. Pour cela, il convient de travailler à marée basse, c'est-à-dire pendant que les tables qui supportent les poches demeurent découvertes. Une remorque attelée à un tracteur circule entre deux rangées de tables et du personnel effectue les taches suivantes. Il retire les fixations des poches qui les retiennent sur les tables, puis il attrape et soulève les poches et les transporte dans la remorque. La collecte des poches est un travail pénible. Il faut de plus travailler rapidement, c'est-à-dire uniquement pendant la période d'accessibilité au parc ostréicole. Le but de l'invention est donc de proposer une solution pouf réduire la pénibilité de ce travail de collecte des poches. A cet effet, est proposée une machine à collecter ses poches ostréicoles, destinée à être déplacée le long d'une rangée de tables posées sur le fond marin, les tables comprenant des longerons sur lesquelles reposent lesdites poches, la machine étant caractérisée en ce qu'elle comprend un élément de chargement apte à circuler entre les longerons pour soulever une à une les poches, un élément de transfert des poches vers un lieu de stockage. On peut de la sorte ramasser des poches à huîtres dans un parc ostréicole dans des conditions de travail moins pénibles qu'auparavant. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la machine comprend un châssis destiné à être fixé sur un engin et sur lequel est fixé l'élément de transfert, l'élément de chargement étant assemblé perpendiculairement à l'extrémité libre de l'élément de transfert. On pourra utiliser une remorque attelée à un tracteur agricole comme support mobile pour déplacer la machine le long des tables ostréicoles. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un moyen de manoeuvre est interposé entre l'élément de transfert et l'élément de chargement pour modifier l'inclinaison dans un plan vertical dudit élément de chargement. L'élément de chargement peut selon son inclinaison ramasser des poches qui reposent sur les longerons des tables ou des poches qui pendent entre les longerons. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'élément Je transfert est assemblé sur le châssis avec faculté de réglage en inclinaison dans un plan vertical. On peut alors régler l'inclinaison de l'élément de transfert pour éviter qu'il ne touche les tables lors du déplacement de la machine. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un moyen de manoeuvre est interposé entre le châssis et l'élément de transfert pour modifier l'inclinaison dudit élément de transfert. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un capteLr destiné à mesurer la proximité d'un longeron est fixé sur l'élément de transfert pour commander, en coopération avec une unité de commande, le fonctionnement du moyen de manoeuvre afin que ledit élément de transfert demeure à une certaine distance des tables. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le châssis comprend un cadre destiné à reposer sur le plateau d'une remorque ainsi qu'un moyen de blocage du châssis sur la remorque. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de blocage est constitué d'un piètement accouplé à un moyen de manoeuvre rendant mobile ledit piétement à l'encontre du cadre entre une position de serrage où en coopération avec le cadre il bride le châssis sur le plateau de la remorque et une position de dégagement où il repose sur le sol permettant ainsi l'attelage et le dételage de la machine sur la remorque. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de blocage est constitué d'une pluralité de vérins aptes à surélever le cadre du châssis de la machine au-dessus du plateau de la remorque et d'un système de brides manuelles permettant d'assujettir le cadre sur le plateau de la remorque. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un élément de renvoi est fixé au-dessus du cadre dans le prolongement de l'élément de transfert afin de permettre le renvoi des poches en direction d'un élément de déchargemert fixé sur le cadre dans le prolongement de l'élément de renvoi. L'élément de renvoi est avantageusement constitué d'une portion de rouleaux montés libres à rotation et formant un secteur angulaire d'environ 90 0. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'élément de renvoi comporte un disque monté libre à rotation disposé du côté intérieur à lélément de renvoi pour guider les poches ainsi qu'au moins un disque moteur disposé du côté extérieur à l'élément de renvoi, ledit ou chaque disque moteur étant mû par un moteur hydraulique. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'élément de chargement, l'élément de transfert et l'élément de déchargement son.. constitués respectivement de tapis roulants susceptibles d'être entraînés par l'intermédiaire de moteurs hydrauliques. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moyens de manoeuvre sont constitués de vérins hydrauliques. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moteurs hydrauliques ainsi que les vérins hydrauliques sont alimentés par le circuit hydraulique d'un engin agricole. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moteurs hydrauliques ainsi que les vérins hydrauliques sont alimentés par l'intermédiaire d'un groupe hydraulique entraîné par un moteur thermique installés sur un support prolongeant le cadre du châssis. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la jonction ce l'élément de transfert avec le cadre comprend un tourillon d'axe vertical permettant le reploiement dudit élément de transfert. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la jonction ce l'élément de chargement avec l'élément de transfert comprend un tourillon d'i_xe vertical permettant le reploiement dudit élément de chargement ou permettant à 1 élément de chargement d'être guidé latéralement par les longerons des tables. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la machine inclue des poches, chaque poche comprenant une cage pourvue sur au moins une arrête longitudinale, d'une barre de suspension apte à reposer par ses extrémités libres sur les longerons des tables. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les extrémités libres de la barre de suspension sont télescopiques afin de pouvoir être rétractées en période de non utilisation de la poche. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue de dessus en perspective d'une machine à collecter les poches à huîtres selon l'invention, la Fig. 2a représente une vue latérale d'une machine à collecter les poches à huîtres dont le piètement de son châssis est placé dans une position de bi idage selon l'invention, la Fig. 2b représente une vue latérale d'une machine à collecter les poches à huîtres dont le piètement de son châssis est placé dans une position de dégagement selon l'invention, la Fig. 3a représente une vue latérale en coupe d'un détail d'une machine à collecter les poches à huîtres selon l'invention, la Fig. 3b représente une vue latérale en coupe d'un détail d'une machine identique à celle de la Fig. 3a et dont les poches sont construites :;uivant une première variante de réalisation selon l'invention, la Fig. 3c représente une vue latérale en coupe d'un détail d'u:le machine identique à celle de la Fig. 3a et dont les poches sont construites suivant une seconde variante de réalisation selon l'invention et, la Fig. 4 représente une vue latérale d'une machine à collecter les poches à huîtres selon l'invention. La machine 100 à collecter les poches à huîtres représentée à la Fig. 1 est destinée à ramasser des poches P ostréicoles posées sur des tables T disposées bout à bout et en rangées sur le fond marin d'un parc ostréicole pour les transporter, suivant une trajectoire matérialisée par les flèches F, sur une remorque R où elles sont alors empilées. Pour cela, il convient de l'atteler à une remorque R tractée par un engin agricole tel qu'un tracteur, matérialisé schématiquement ici par un crochet A, et qui est conduite parallèlement à une rangée de tables. Pour des raisons de clarté, seules deux tables T sont représentées à cette Fig. 1. La machine 100 se compose ainsi d'un châssis 200 apte à être solidarisé sur la remorque R et sur lequel est fixé un collecteur 300 destiné à attraper des poches ostréicoles P, puis à les transporter sur ladite remorque R afin qu'elles soient empilées par un opérateur. Le châssis 200 comprend un cadre 210 destiné à reposer sur le plat eau O de la remorque R ainsi qu'un moyen de blocage 220 du châssis 200 sur la remorque R. Aux Figs. 2, le moyen de blocage 220 est constitué d'un piètemeni accouplé à un moyen de manoeuvre 222, tel qu'un vérin hydraulique, le rendant mobile à l'encontre du cadre 210 entre une position de serrage, visible à la Fig. 2a, où en coopération avec le cadre 210 il bride le châssis 200 sur le plateau O de la remorque R et une position de dégagement, visible à la Fig. 2b, où il repose sur le sol S permettant ainsi l'attelage et le dételage de la machine 100 sur la remorque R. Dans une variante de réalisation non représentée, le moyen de blocage est constitué d'une pluralité de vérins aptes à surélever le cadre du châssis de la machine au-dessus du plateau de la remorque et d'un système de brides manuelles permettant d'assujettir le cadre sur le plateau de la remorque. A la Fig. 1, le collecteur 300 comprend un élément de chargement 310, un élément de transfert 320, un élément de renvoi 330, un élément de déchargement 340. L'élément de transfert 320, l'élément de renvoi 330, ainsi que 1 élément de déchargement 340 sont fixés sur le cadre 210. L'élément de transfert 320 est assemblé sur le châssis 200 avec faculté de réglage en inclinaison dans un plan vertical afin de pouvoir être déplace au dessus des tables T sans les toucher lors du déplacement de ladite machine 100. L'élément de chargement 310 est assemblé perpendiculairement à l'extrémité libre de l'élément de transfert 320 avec faculté de réglage en inclinaison dans un plan vertical afin de pouvoir être placé entre les deux longerons L de rangées de tables T de telle manière à pouvoir soulever des poches P desdites tables pour les évacuer sur l'élément de transfert 320 pendant l'avancement de ladite machine 100. L'élément de renvoi 330 est fixé au-dessus du cadre 210, dans le prolongement de l'élément de transfert 320, afin de permettre le renvoi des poches P en direction de l'élément de déchargement 340. L'élément de renvoi 330 est avantageusement constitué d'une portion de rouleaux 332 montés libre, à rotation formant une portion de couronne, et ici un secteur angulaire d'environ 90 0, permettant de renvoyer les poches P en direction de l'élément de déchargement 340. L'élément de renvoi 330 peut comporter également un disque 334 monté libre à rotation, disposé du côté intérieur à l'élément de renvoi pour guider les poches ainsi qu'au moins un disque moteur 336 disposé du côté extérieur à l'élémert de renvoi 330. L'élément de déchargement 340 est fixé sur le cadre 210 de manière à pouvoir distribuer sur le plateau O de la remorque R les poches P c )llectées et transférées par le collecteur 300 pour les y stocker. L'élément de déchargement 340 est de préférence assemblé sur le cadre 210 avec faculté de réglage en inclinaison afin de pouvoir distribuer à hauteur d'homme lesdites poches pour faciliter leur manutention. Il est également démontable pour faciliter le transport et le ,stockage de la machine 100. Les éléments de chargement 310, de transfert 320 et de déchargement 340 sont, de préférence, constitués respectivement de tapis roulants susceptibles d'être entraînés par l'intermédiaire de moteurs hydrauliques. Il en va de même pour le(s) disque(s) moteur(s) 336 qui sont mus par des moteurs hydrauliques. A la Fig. 3, l'élément de chargement 310 de la machine 100 est monté de manière articulée sur l'élément de transfert 320 sous l'effet d'un moyen de manoeuvre 312 tel qu'un vérin hydraulique pour adapter l'inclinaison de l'élément de chargement 310 au type de poche à ramasser afin que l'extrémité libre de cet élément de chargement 310 puisse passer sous chaque poche P pour la soulever. La vitesse du moteur de l'élément de chargement 310 est réglée pour que la vitesse de son tapis roulant, matérialisée par la flèche VI, puisse être synchronisée avec la vitesse d'avancement de la machine, matérialisée par la flèche V2. A cette Fig. 3, chaque poche P est constituée d'une cage de préférence de section triangulaire pourvue sur au moins une arrête longitudinale, d'une barre de suspension I apte à reposer par ses extrémités libres sur les longerons L d'une table T si bien que la poche est suspendue entre lesdits longerons et se balance au gré des courants marins lorsqu'elle est immergée. A cette Fig. 3a, chaque poche ést pourvue d'une barre de suspension I. On peut également faire reposer, la poche sur les longerons L d' une table T par deux barres de suspension I dont elle est pourvue, la poche P étant disposée au-dessus des longerons L de la table T comme cela est montré à la Fig. 3b ou au-dessous des longerons L de la table T comme cela est montré à la Fig. 3c. A la Fig. 3b, chaque poche P est pourvue, dans une première variante de réalisation, de trois barres de suspension I. A la Fig. 3bc, chaque poche P est pourvue, dans une seconde variante de réalisation, de deux barres de suspension I. Dans une variante de réalisation, non représentée, les extrémités libres de la barre de suspension sont télescopiques afin de pouvoir être rétractées en période de non utilisation de la poche. Chaque table utilisée en coopération avec la machine objet de l'invention est de préférence une table conforme à la demande de brevet français n" 03 11004 déposée au nom du demandeur de la présente invention. La caractéristique principale de cette table est qu'aucune barre transversale ne vient réunir directement ses longerons si bien que l'on peut faire circuler, entre les longerons, un outil apte à poser, retourner et retirer lesdites poches de dessus les tables. On remarquera, à la Fig. 1, que la longueur d'une poche P est infrieure à la distance séparant les deux longerons d'une table T pour permettre son retrait par le dessus de la table. Des poches conventionnelles, par exemple de type outre, posées sur la table T peuvent également être ramassées par la machine de l'invention. Il conviendra simplement de les détacher avant de faire procéder à leur ramassage par la machine. Aux Figs. 2a et 2b, l'élément de transfert 320 est monté de manière articulée sur le cadre 210 sous l'effet d'un moyen de manoeuvre 322 tel qu'un vérin hydraulique. A la Fig. 4, un capteur 324 est fixé sur l'élément de transfert 320. Ce capteur est destiné à mesurer la proximité d'un longeron L pour commander, en coopération avec une unité de commande, non représentée, le fonctionnement du vérin hydraulique 322 (en référence aux Figs. 2a et 2b) afin que l'élément de transfert 320 puisse automatiquement se maintenir à une certaine distance des tables pour ne pas les accrocher pendant le déplacement de la machine 100. Les moteurs hydrauliques ainsi que les vérins hydrauliques sont alimentés, dans un premier mode de réalisation, par le circuit hydraulique du tracteur Un boîtier de commande, non représenté, permet de régler le fonctionnement de:, différents composants hydrauliques. Dans un second mode de réalisation, non représenté, ces constituants sont alimentés par l'intermédiaire d'un groupe hydraulique entraîné par un moteur thermique et qui sont installés sur un support prolongeant le cadre du châssis de la machine. Le boîtier de commande du fonctionnement de la machine est dans ce cas monté sur le support. On obtient ainsi une machine dont le fonctionnement est autonome. Elle peut alors être installée sur tout type d'engin susceptible de pouvoir se déplacer le long de rangées de tables ostréicoles, par exemple sur un bateau. Sa fixation peut être réalisée par boulonnage de son cadre sur une structure porteuse de l'engin. La jonction de l'élément de transfert 320 avec le cadre 210 peu-. également être réalisée par l'intermédiaire d'un tourillon d'axe vertical permettant le reploiement dudit élément de transfert 320 afin de réduire l'encombrement de la machine lors de son transport. La jonction de l'élément de chargement 310 avec l'élément de transfert 320 peut également être réalisée par l'intermédiaire d'un tourillon d'axe vertical permettant le reploiement dudit élément de chargement 310 afin de réduire l'encombrement de la machine lors de son transport ou afin de permettre à l'élément de chargement 310 d'être guidé latéralement par les longerons des tables ostréicoles. Avantageusement. la longueur de l'élément de transfert 320 est, à la Fig. 4, suffisamment importante pour que l'élément de chargement 310 puisse atteindre une seconde rangée de table T', la première rangée de table T étant interposée entre la machine et la seconde rangée. On peut alors optimiser la densité de rangées de tables dans le parc ostréicole. Des glissières 230 visibles sur l'ensemble des Figs. peuvent être posées sur les bords des éléments 310, 320, 330 et 340 pour éviter la chute au sol des poches P pendant leur manipulation par la machine 100. Le fonctionnement de la machine se présente de la manière suivante. Le châssis 200 de la machine 100 est fixé sur la remorque R, puis la remorque est conduite par un tracteur A dans un parc ostréicole. La machine 100 est mise en marche, puis la remorque R est tractée entre deux rangées de tables T sur lesquelles reposent des poches P à retirer. La remorque est conduite de sorte à ce que l'élément de chargement 310 puisse circuler entre les longerons L de la rangée de tables afin que le tapis roulant qui la constitue puisse soulever une à une les poches P pour les transporter sur l'élément de transfert 320. Elles sont alors transportées par l'élément de transfert 320 sur l'élément de renvoi 330 qui les conduit sur l'élément de déchargement 340 où elles sont déchargées, puis stockées par un opérateur, dans la remorque R. La machine à collecter les poches à huîtres de l'invention permet de réduire la pénibilité du travail de ramassage des poches ostréicoles. Elle s'adapte facilement sur du matériel existant. Elle permet de ramasser des poches de type suspendue ou des poches de type 5 outre posées sur les tables. Elle peut également être utilisée pour rapporter les poches à proximité des tables en faisant fonctionner le collecteur en sens contraire. Cela évite ainsi au personnel d'aller chercher les poches sur la remorque ou sur le support mobile sur lequel elle est installée. 10
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La présente invention concerne une machine (100) à collecter des poches ostréicoles (P), destinée à être déplacée le long d'une rangée de tables (T, T') posées sur le fond marin, les tables comprenant des longerons (L) sur lesquelles reposent lesdites poches (P). Selon l'invention, la machine comprend un élément de chargement (310) apte à circuler entre les longerons (L) pour soulever une à une les poches (P), un élément de transfert (320) des poches (P) vers un lieu de stockage (O).On peut de la sorte ramasser des poches à huîtres dans un parc ostréicole dans des conditions de travail moins pénibles qu'auparavant.
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1) Machine (100) à collecter des poches ostréicoles (P), destinée à être déplacée le long d'une rangée de tables (T, T') posées sur le fond marin, les tables comprenant des longerons (L) sur lesquelles reposent lesdites f oches (P), caractérisée en ce que la machine comprend un élément de chargement (310) apte à circuler entre les longerons (L) pour soulever une à une les poches (P), un élément de transfert (320) des poches (P) vers un lieu de stockage (0). 2) Machine (100) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis (200) destiné à être fixé sur un engin (R) et sur lecuel est fixé l'élément de transfert (320), l'élément de chargement (310) étant assemblé perpendiculairement à l'extrémité libre de l'élément de transfert (320). 3) Machine (100) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'un moyen de manoeuvre (312) est interposé entre l'élément de transfert (320) et l'élément de chargement (310) pour modifier l'inclinaison dans un plan vertical dudit élément de chargement (310). 4) Machine (100) selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que l'élément de transfert (320) est assemblé sur le châssis (200) avec faculte de réglage en inclinaison dans un plan vertical. 5) Machine (100) selon la 2, 3 ou 4, caractérisée en ce qu'un moyen de manoeuvre (322) est interposé entre le châssis (200) et l'élément de transfert (320) pour modifier l'inclinaison dudit élément de transfert (320;. 6) Machine (100) selon la 5, caractérisée en ce qu'un capteur (324) destiné à mesurer la proximité d'un longeron (L) est fixé sur l'élément de transfert (320) pour commander, en coopération avec une unité de commande, le fonctionnement du moyen de manoeuvre (322) afin que ledit élément 3e transfert (320) demeure à une certaine distance des tables. 7) Machine (100) selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisée en ce que le châssis (200) comprend un cadre (210) destiné à reposer sur le plateau (0) d'une remorque (R) ainsi qu'un moyen de blocage (220) du châssis (200) sur la remorque (R). 8) Machine (100) selon la 7, caractérisée en ce que le moyen de blocage (220) est constitué d'un piètement accouplé à un moyen de manoeuvre (222) rendant mobile ledit piétement à l'encontre du cadre (210) entre une position deserrage où en coopération avec le cadre (210) il bride le châssis (200) sur le plateau (0) de la remorque (R) et une position de dégagement où il repose sur le sol (S) permettant ainsi l'attelage et le dételage de la machine (100) sur la remorque (R). 9) Machine (100) selon la 7, caractérisée en ce que le moyen de blocage est constitué d'une pluralité de vérins aptes à surélever le cadre (210) du châssis (200) de la machine (100) au-dessus du plateau (0) de la remorque (R) et d'un système de brides manuelles permettant d'assujettir le cadre (210) sur le plateau (0) de la remorque (R). 10) Machine (100) selon 8 ou 9, caractérisée en ce qu'un élément de renvoi (330) est fixé au-dessus du cadre (210) dans le prolongement de l'élément de transfert (320) afin de permettre le renvoi des poches (P) icn direction d'un élément de déchargement (340) fixé sur le cadre (210) dans le prolongement de l'élément de renvoi (330). 11) Machine (100) selon 10, caractérisée en ce que l'élément de renvoi (330) comporte un disque (334) monté libre à rotation disposé du côté intérieur à l'élément de renvoi pour guider les poches ainsi qu'au moins un disque moteur (336) disposé du côté extérieur à l'élément de renvoi (330), ledit ou chaque disque moteur (336) étant mû par un moteur hydraulique. 12) Machine (100) selon la 10 ou 11, caractérisée en ce que l'élément de chargement (310), l'élément de transfert (320) et l'élément de déchargement (340) sont constitués respectivement de tapis roulants susceptibles d'être entraînés par l'intermédiaire de moteurs hydrauliques. 13) Machine (100) selon l'une quelconque des 3 à 12, caractérisée en ce que les moyens de manoeuvre (312, 322, 222) sont constitués de vérins hydrauliques. 14) Machine (100) selon l'une quelconque des 3 à 13, caractérisée en ce que les moteurs hydrauliques ainsi que les vérins hydrauliques (312, 322, 222) sont alimentés par le circuit hydraulique d'un engin agricole (A). 15) Machine (100) selon l'une quelconque des 3 à 14, caractérisée en ce que les moteurs hydrauliques ainsi que les vérins hydrauliques (312, 322, 222) sont alimentés par l'intermédiaire d'un groupe hydraulique entraîné par un moteur thermique installés sur un support prolongeant le cadre (210) du châssis (200). 16) Machine (100) selon l'une quelconque des revendicatior s 7 à 15, caractérisée en ce que la jonction de l'élément de transfert (320) avec le cadre (210) comprend un tourillon d'axe vertical permettant le reploiement dudit élément de transfert (320). 17) Machine (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la jonction de l'élément de chargement (310) avec l'élément de transfert (320) comprend un tourillon d'axe vertical permettant le reploiement dudit élément de chargement (310) ou permettant à l'élément de chargement (310) d'être guidé latéralement par les longerons (L) des tables (T). 18) Machine (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle inclue des poches (P), chaque poche comprenant une cage pourvue sur au moins une arrête longitudinale, d'une barre de suspension (I) apte à reposer par ses extrémités libres sur les longerons (L) des tables. 19) Machine (100) selon la 18, caractérisée en ce que les extrémités libres de la barre de suspension (I) sont télescopiques afin de pouvoir être rétractées en période de non utilisation de la poche.
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A
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A01
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A01K
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A01K 61
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A01K 61/00
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FR2901844
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A1
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MOTEUR A COMBUSTION BITURBO ETAGE
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La présente invention concerne, de façon générale, le domaine de la régulation de moteurs comportant deux 5 turbocompresseurs préférentiellement étagés. Plus particulièrement, l'invention concerne un moteur à combustion comprenant un collecteur d'admission, un turbocompresseur haute pression et un turbocompresseur basse pression, chacun desdits turbocompresseurs 10 possédant une turbine propre et un compresseur propre entrainé à rotation par ladite turbine, chacune des turbines étant disposée sur un ensemble d'échappement de gaz brûlés du moteur pour y collecter de l'énergie par l'intermédiaire desdits gaz circulant dans cet ensemble 15 d'échappement et chacun desdits compresseurs étant disposé sur un ensemble d'admission d'air relié audit collecteur d'admission afin de l'alimenter en air comprimé, le moteur comportant en outre : un premier moyen mécanique de réglage d'une 20 différence de pression de gaz d'échappement entre l'amont et l'aval de la turbine du turbocompresseur haute pression ; un second moyen mécanique de réglage d'une différence de pression de gaz d'échappement entre l'amont 25 et l'aval de la turbine du turbocompresseur basse pression ; - un régulateur dit haute pression adapté pour commander le premier moyen mécanique de réglage d'une différence de pression et ; 30 un régulateur dit basse pression adapté pour commander le second moyen mécânique de réglage d'une différence de pression. Il est connu du document brevet WO 2005/024201 un moteur du type précédemment défini et comportant deux turbocompresseurs. Pour ajuster la pression régnant dans le collecteur d'admission autour d'une valeur de consigne ce moteur utilise des régulateurs commandant des premier et second moyens mécaniques de réglage de la pression constitués par des circuits de contournement des turbines haute et basse pression chacun sélectivement obturé par une vanne haute ou basse pression. Chaque vanne de contournement haute ou basse pression permet d'ajuster la quantité d'énergie collectée par la turbine (haute ou basse pression) en faisant varier la position de cette vanne de contournement des turbines. Etant donné que ces vannes de contournement sont montées en parallèle des turbines plus ces vannes de contournement sont ouvertes et moins la turbine contournée reçoit de gaz d'échappement ce qui entraine une réduction de la puissance mécanique délivrée au compresseur associé à cette turbine. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un moteur à combustion interne doté d'un turbocompresseur dit basse pression et d'un turbocompresseur haute pression et permettant une régulation améliorée d'une pression de gaz dans le moteur telle que par exemple une pression de gaz dans le collecteur d'admission du moteur, cette régulation étant préférentiellement adaptable aux conditions de fonctionnement du moteur. A cette fin, le procédé de régulation de pression de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'arbitrage adapté pour autoriser l'un seulement des deux régulateurs à transmettre un signal de commande régulé en fonction d'une pression régnant dans le moteur et estimée par des moyens d'estimation de pression. Le moyen d'arbitrage permet de déterminer lequel des régulateurs haute ou basse pression est autorisé à envoyer à un instant donné un signal de commande régulé au moyen mécanique de réglage de pression d'échappement correspondant. Cette caractéristique est avantageuse car cela permet d'éviter la prise en compte par chaque régulateur de l'autre régulateur avant de transmettre un signal régulé puisque ces régulateurs n'interviennent jamais ensemble pour transmettre un signal régulé. Il en résulte une simplification des calculs réalisés par chaque régulateur. De plus cette solution évite les risques de conflits entre les régulateurs qui sans cette solution d'arbitrage risqueraient de transmettre des signaux de commande régulés induisant des effets contraires et difficilement maîtrisables. Le moteur de l'invention est préférentiellement un moteur à turbocompresseurs étagés c'est-à-dire un moteur ayant des turbines montées en série dans le sens d'écoulement des gaz d'échappement dans l'ensemble d'échappement de gaz brûlés et ayant deux compresseurs montés en série au niveau de l'ensemble d'admission d'air. Les définitions suivantes sont à prendre en compte pour la compréhension de l'invention décrite : - le turbocompresseur haute pression est un turbocompresseur dont la turbine est située en amont de la turbine du turbocompresseur basse pression, vis-à- vis du sens d'écoulement des gaz dans les turbines. Ainsi les termes haute et basse pressions attachés aux turbocompresseurs expriment l'idée selon laquelle le turbocompresseur haute pression reçoit une pression de gaz d'échappement supérieure à la pression des gaz d'échappement reçue par le turbocompresseur basse pression qui est situé en aval du turbocompresseur haute pression ; la turbine basse pression est la turbine appartenant au turbocompresseur dit basse pression et la turbine haute pression est la turbine appartenant au turbocompresseur dit haute pression ; - le compresseur basse pression est le compresseur appartenant au turbocompresseur basse pression et le compresseur haute pression est le compresseur appartenant au compresseur haute pression ; - le terme pression de suralimentation désigne la pression dans le collecteur d'admission P2. On peut également faire en sorte que le régulateur dit haute pression soit adapté pour calculer et transmettre au premier moyen mécanique un signal de commande régulé en fonction de ladite pression mesurée ou estimée régnant dans le moteur et que le régulateur dit basse pression soit adapté pour calculer et transmettre audit second moyen mécanique un signal de commande régulé en fonction de ladite pression mesurée ou estimée régnant dans le moteur. Il est avantageux que les deux régulateurs soient chacun adaptés pour transmettre un signal régulé propre au régulateur qui soit régulé en fonction d'une seule et même pression mesurée ou estimée dans le moteur. On peut également faire en sorte que les moyens d'estimation de pression comportent au moins un capteur de pression régnant dans le collecteur d'admission. L'estimation de la pression peut : soit être faite par calcul à partir de paramètres mesurés de fonctionnement du moteur autres que la pression que l'on cherche à estimer ; - soit être préférentiellement obtenue par mesure directe de cette pression grâce à un capteur. Dans ce mode de réalisation où le moteur comporte un capteur de pression régnant dans le collecteur d'admission la pression régnant dans le moteur est en fait la pression régnant dans le collecteur d'admission. On peut également faire en sorte que les moyens mécaniques de réglage de la pression des gaz d'échappement comportent des ailettes de turbines à géométrie variable, ces ailettes étant mobiles entre une configuration de pénétration maximale dans un flux de gaz d'échappement ir._terne à la turbine et une configuration de pénétration minimale dans le flux de gaz d'échappement interne à la turbine, ces pales ayant une surface totale en contact avec le flux de gaz d'échappement qui est supérieure en configuration de pénétration maximale par rapport à ce qu'elle est en configuration de pénétration minimale. Ce mode de réalisation permet d'adapter l'invention sur des moteurs possédant des turbines à géométrie variable. On peut également faire en sorte que les moyens mécaniques de réglage de la pression des gaz d'échappement comportent au moins un circuit de contournement de turbine(s) monté en parallèle de l'une au moins des dites turbines, ce circuit de contournement comportant au moins une vanne de décharge adaptée pour délimiter une section de passage de gaz d'échappement par le circuit de contournement, cette vanne de décharge étant mobile entre une configuration de décharge dans laquelle la section de passage de gaz par le circuit de contournement est maximale et une configuration de transit des gaz d'échappement par la turbine dans laquelle la section de passage de gaz par le circuit de contournement est minimale. Ce mode de réalisation permet d'adapter l'invention sur des moteurs choisis pour posséder au moins une vanne de décharge adaptée pour commander sélectivement le passage de gaz d'échappement dans la turbine ou dans un circuit de contournement de cette turbine. On peut également faire en sorte que ledit moyen d'arbitrage soit adapté pour autoriser la transmission d'un signal de commande régulé par le régulateur dit haute pression uniquement si le moteur se trouve dans un premier domaine de fonctionnement moteur prédéterminé, le moyen d'arbitrage étant en outre adapté pour autoriser la transmission d'un signal de commande régulé par le régulateur dit basse pression uniquement si le moteur se trouve dans un second domaine de fonctionnement moteur prédéterminé, les premiers et seconds domaines de fonctionnement étant disjoints l'un de l'autre et chaque domaine étant déterminé par un ensemble de points de fonctionnement moteur et chaque point de fonctionnement moteur étant défini par une valeur de régime moteur et une valeur de couple moteur, le moteur comportant en outre des moyens d'identification du domaine de fonctionnement dans lequel se trouve ledit moteur. Les premier et second domaines de fonctionnement étant disjoints l'un de l'autre il en résulte que les signaux de commande régulés par le régulateur haute pression et les signaux régulés par le régulateur basse pression sont toujours transmis à des instants différents et à des instants adaptés au fonctionnement du moteur. Les domaines sont choisis pour optimiser la vitesse et la précision de la régulation de pression dans le collecteur d'admission. Ce mode de réalisation permet au moyen d'arbitrage d'identifier rapidement et à chaque instant de façon relativement simple celui des régulateurs qui doit être autorisé à transmettre un signal régulé. On peut également faire en sorte que le régulateur dit haute pression soit adapté pour qu'en l'absence de transmission d'un signal de commande régulé en fonction de ladite pression régnant dans le moteur celui-ci transmette au premier moyen mécanique de réglage un signal de commande de pré positionnement propre au premier moyen mécanique, chaque signal de pré positionnement étant calculé par un moyen de calcul en fonction de valeurs courantes estimées de régime moteur et de couple moteur. Ce mode de réalisation permet par exemple en cas de défaillance des régulateurs haute ou basse pression d'avoir un pré positionnement des premier et second moyens mécaniques ce qui autorise un fonctionnement dégradé du moteur avec une fonction active des turbocompresseurs. Ce mode de réalisation permet également de pré positionner les premier et second moyens mécanique lorsque le moteur ne fonctionne pas dans l'un des premier ou second domaines de fonctionnement. On peut également faire en sorte que le régulateur dit basse pression soit adapté pour qu'en l'absence de transmission d'un signal de commande régulé en fonction de ladite pression régnant dans le moteur celui-ci transmette au second moyen mécanique de réglage un signal de commande de pré positionnement propre au second moyen mécanique, chaque signal de pré positionnement étant calculé par un moyen de calcul en fonction de valeurs courantes estimées de régime moteur et de couple moteur. Ce mode de réalisation de l'invention permet un contrôle de chacun des moyens mécaniques de réglage de différences de pression y compris lorsque celui-ci ne reçoit pas de signal régulé en fonction de la pression. Ce contrôle spécifique transmet un signal de pré positionnement du moyen mécanique de réglage en fonction du régime et du couple moteur. Lorsqu'un desdits premier ou second moyens mécaniques de réglage de différences de pressions ne reçoit pas de signal de commande régulé en fonction de la mesure de pression régnant dans le collecteur d'admission on fait alors en sorte qu'il reçoive un signal de commande de pré positionnement propre au premier ou second moyen mécanique et déterminé en fonction de valeurs courantes mesurées et/ou estimées de régime moteur et de couple moteur. On peut également faire en sorte que le moteur de l'invention comporte des moyens de calcul adaptés pour calculer ledit signal de commande régulé en fonction d'une pression régnant dans le moteur, et d'une valeur de consigne de pression d'admission dans le collecteur d'admission, cette valeur de consigne de pression d'admission étant elle-même déterminée par ledit moyen de calcul en fonction de valeurs courantes de régime moteur et de couple moteur et selon une fonction prédéterminée et mémorisée. On peut également faire en sorte que le moyen de calcul soit adapté pour calculer cette valeur de consigne de pression d'admission dans le collecteur d'admission en fonction de valeurs mesurées de pression atmosphérique et de valeurs de température d'air entrant dans le moteur. L'invention peut également concerner un procédé de régulation d'une pression régnant dans le moteur de l'invention précédemment défini. Un tel procédé est en particulier un procédé de régulation de pression dans un collecteur d'admission d'un moteur à combustion interne doté d'un turbocompresseur haute pression et d'un turbocompresseur basse pression, chacun desdits turbocompresseurs possédant une turbine propre et un compresseur propre entrainé à rotation par ladite turbine, chacune des turbines étant disposée sur un ensemble d'échappement de gaz brûlés du moteur pour y collecter de l'énergie par l'intermédiaire desdits gaz circulant dans cet ensemble d'échappement et chacun desdits compresseurs étant disposé sur un ensemble d'admission d'air relié audit collecteur d'admission afin de l'alimenter en air comprimé, le procédé comprenant : l'estimation (par exemple par mesure) de la pression régnant dans le collecteur d'admission ; la détermination par le moyen d'arbitrage de celui des régulateurs devant transmettre un signal de commande régulé à l'un des moyens mécaniques de réglage de la pression des gaz d'échappement ; la transmission dudit signal régulé en fonction de ladite estimation de pression de manière à réguler la pression régnant dans le collecteur autour d'une première valeur de consigne de pression d'admission déterminée en fonction de paramètres de fonctionnement dudit moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite cf-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente un moteur adapté pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention ; la figure 2 représente un graphique exprimant en fonction du régime et du couple moteur les positions des différents domaines de fonctionnement du moteur ; la figure 3 représente un schéma logique pour l'obtention d'un signal de commande 20b régulé en fonction de la mesure de pression régnant dans le collecteur d'admission, ce signal régulé 20b étant transmis au second moyen mécanique de réglage 17b aussi appelé vanne de décharge 17b du circuit de contournement de turbine basse pression; la figure 4 représente un schéma logique pour l'obtention d'un signal de commande 20a régulé en fonction de la mesure de pression régnant dans le collecteur d'admission, ce signal régulé 20a étant transmis au premier moyen mécanique de réglage 17a aussi appelé vanne de décharge 17a du circuit de contournement de turbine haute pression ; la figure 5 représente un schéma logique permettant l'obtention de la première valeur de consigne de pression d'admission Cons P2 aussi appelée consigne de pression de suralimentation ; la figure 6 représente un schéma logique pour l'obtention d'un signal de commande de contournement du compresseur haute pression 9 par l'air circulant dans l'ensemble d'admission d'air 12 ; la figure 7 représente un schéma logique permettant un arbitrage du régulateur haute ou basse pression qui doit envoyer un éventuel signal de commande régulé 20a ou 20b ou un signal de pré positionnement Prepos a, Prepos b. Le moteur 3 de la figure 1 comporte 4 chambres de combustions alimentées en air par l'intermédiaire d'un ensemble d'admission d'air comprenant un collecteur d'admission 2. Le moteur comporte en outre un ensemble d'échappement 10 de gaz brûlés aussi appelés gaz d'échappement 11. Le moteur comporte en outre un turbocompresseur haute pression 4 et un turbocompresseur basse pression 5, ce dernier étant disposé pour pourvoir être alimenté par des gaz d'échappement 11 provenant du turbocompresseur haute pression 4. La turbine haute pression 7 du turbocompresseur haute pression 4 est disposée au niveau de l'ensemble d'échappement 10 de gaz brûlés du moteur de manière à être en amont de la turbine basse pression 6 du turbocompresseur basse pression 5. L'ensemble d'échappement comporte également un circuit de contournement 16a de la turbine haute pression 7 et un circuit de contournement 16b de la turbine basse pression 6, chacun de ces circuits de contournement est constitué par une conduite dont une extrémité débouche en amont de la turbine à contourner et dont l'autre extrémité débouche en aval de cette même turbine. Des vannes de décharge 17a et 17b sont respectivement disposées pour contrôler l'écoulement dans les conduites du circuit de contournement 16a de turbine haute pression 7 et du circuit de contournement 16b de turbine basse pression 6. Un filtre à particules FAP est disposé sur une section aval de l'ensemble d'échappement de gaz brûlés 10 10 et donc en aval des turbines. Chaque turbocompresseur dispose d'un compresseur entrainé à rotation par la turbine de ce même turbocompresseur. Les compresseurs sont disposés sur l'ensemble 15 d'admission d'air 12 de telle manière que l'air alimentant le moteur 3 puisse être successivement compressé par le compresseur basse pression 8 puis par le compresseur haute pression 9. En entrée de l'ensemble d'admission d'air 12 est 20 disposé un filtre à air 21 relié au compresseur basse pression 8 par une conduite dédiée. L'ensemble d'admission d'air 12 comporte un circuit de contournement du compresseur haute pression pour permettre l'admission d'air dans les chambres de 25 combustion du moteur sans que cet air transite et soit compressé par le compresseur haute pression 9. Une vanne de contournement 23 permet d'orienter l'air admis soit vers le compresseur haute pression soit vers le circuit de contournement. Ce circuit de contournement est 30 constitué par une conduite dont les extrémités sont respectivement reliées en amont et en aval du compresseur haute pression 9. Un échangeur thermique haute pression HP est disposé entre le circuit de contournement du compresseur et les chambres de combustion du moteur pour permettre la régulation de la température de l'air admis. Un échangeur dit basse pression 22 est disposé entre les compresseurs haute et basse pression pour contrôler la température des gaz compressés par le compresseur basse pression 8. Le moteur comporte un circuit de recirculation de gaz brûlés disposé entre l'ensemble d'échappement 10 et l'ensemble d'admission d'air 12. Une vanne de recirculation contrôle le transit de gaz brûlés vers le collecteur d'admission. Différents capteurs sont répartis sur le moteur pour y collecter des informations de fonctionnement. On retrouve un capteur de pression pour mesurer la pression dans le collecteur d'air P2mes. Le moteur comporte également une unité de commande électronique UCE qui est reliée aux différents capteurs pour en recevoir des informations mesurées et reliée aux actionneurs que sont notamment les vannes précitées pour les commander. Cette unité de commande électronique UCE comporte plusieurs blocs fonctionnels que sont : - un régulateur haute pression 18 pour la commande de la vanne de décharge haute pression 17a du circuit de contournement 16a haute pression, - un régulateur basse pression 19 pour la commande de la vanne de décharge basse pression 17b du circuit de 30 contournement 16b basse pression, une commande bistable de la vanne de contournement 23 du compresseur haute pression 9, - un bloc de calcul de consigne de pression de suralimentation Cons P2 (aussi appelée première valeur de consigne de pression d'admission Cons P2), - un bloc d'arbitrage des deux régulateurs HP et BP (Arbitrage régulateur) permettant de déterminer celui des deux régulateur 18 ou 19 qui est autorisé à transmettre un signal de commande régulé 20 en fonction de la pression P2mes. Ce mode de réalisation permet de faire en sorte que le ou les signaux de commandes régulés 20a transmis par le régulateur dit haute pression 18 soient toujours transmis à des instants différents que le(s) signaux de commandes régulés 20b transmis par le régulateur dit basse pression 19. En d'autres termes le moyen d'arbitrage est adapté pour adopter une configuration d'émission de signal de commande régulé du régulateur haute pression ou alternativement une configuration d'émission de signal de commande régulé du régulateur basse pression. Lorsque le moyen d'arbitrage est en configuration d'émission de signal de commande régulé du régulateur haute pression seul le régulateur haute pression est autorisé par le moyen d'arbitrage à transmettre un signal de commande régulé et le régulateur basse pression étant alors interdit d'émettre un signal de commande régulé. Lorsque le moyen d'arbitrage est en configuration d'émission de signal de commande régulé du régulateur basse pression seul le régulateur basse pression est autorisé par le moyen d'arbitrage à transmettre un signal de commande régulé et le régulateur haute pression est alors interdit d'émettre un signal de commande régulé. La régulation de pression dans le collecteur minimise en permanence l'écart entre la consigne Cons P2 et la mesure de la pression suralimentation P2mes. Dans le cas particulier d'une suralimentation étagée, la régulation de suralimentation est assurée par deux régulateurs. Il y a donc un régulateur par turbocompresseur. Les deux régulateurs 18 et 19 ne fonctionnent pas simultanément et leurs activations sont définies selon le point de fonctionnement moteur (régime R et couple C moteur). Il est possible de définir les 4 zones ou domaines de fonctionnement suivantes Z1, Z2, Z3 et Z4 tel que cela est représenté sur la figure 2. Parmi les 4 domaines de fonctionnement Z1, Z2, Z3, Z4 de la régulation de pression, la limitation de pression avant turbine est assurée par le régulateur 19 (RHP) dans le domaine Z2 et par le régulateur 18 (R3 ) dans le domaine Z4. Ces deux domaines Z2, Z4 sont séparés entre eux par un domaine Z3 dans lequel les deux régulateurs 18 et 19 sont désactivés et ne transmettent pas de signal 20 limitant la pression avant turbine. Cette séparation évite le risque que les deux régulateurs transmettent en même temps un signal 20a ou 20b visant à limiter la pression avant turbine P3 ce qui risquerait de provoquer une instabilité du moteur. Les frontières entre les domaines Z1, Z2, entre Z2 et Z3 et entre Z3 et Z4 sont formées par des fonctions hystérésis permettant de déterminer sans ambigüité le domaine de fonctionnement dans lequel se trouve le moteur sans risquer que le système ne change de zone de façon instable. Le choix de l'activation de l'un ou de l'autre des régulateurs 18 ou 19 est réalisé par le bloc fonction arbitrage de l'UCE. Le détail de ce bloc est présenté sur la figure 7. Pour déterminer le domaine de fonctionnement ou zone Z1, Z2, Z3 ou Z4 dans lequel se trouve le moteur à un instant donné, on entre des valeurs courantes de couple C et de régime R. Par un jeu de portes logique on détermine ainsi en fonction du couple C et du régime R courant celui des régulateurs 18 ou 19 qui doit être activé pour réguler la pression dans le collecteur d'admission. Si le régulateur déterminé comme devant être activé est le régulateur basse pression 19, alors le schéma logique de la figure 3 est mis en oeuvre pour calculer le signal 20b de commande de la vanne basse pression 17b. Dans le cas contraire, si le régulateur déterminé comme devant être activé est le régulateur haute pression 18, alors le schéma logique de la figure 4 est mis en oeuvre pour calculer le signal 20a de commande de la vanne haute pression 17a. Chacun des schémas des figures 3 et 4 utilise en entrées . - la première valeur de consigne Cons P2 (consigne 25 de pression d'admission) ; - une mesure de la pression d'admission P2mes ; une consigne de pré positionnement Preposb de vanne de décharge basse pression 17b pour le schéma de la figure 3 et une consigne de pré positionnement Preposa de 30 vanne de décharge haute pression 17a pour le schéma de la figure 4 ; - une commande d'activation de régulateur qui est une commande d'Activation R81, du régulateur 19 pour le schéma de la figure 3 et une commande d'Activation RH,, du régulateur 18 pour le schéma de la figure 4. Chacun des schémas des figures respectives 3 et 4 produit en sortie un signal de commande régulé 20a pour la vanne 17a et 20b pour la vanne 17b. Les procédés des figures 3 et 4 possèdent une première fonction de comparaison de consigne Cons P2 avec 10 la mesure P2mes. Le régulateur 18 ou 19 prend en compte la première fonction de comparaison de consigne Cons P2 avec la mesure P2mes afin de réguler la pression dans le collecteur d'admission. 15 En sortie du régulateur 19 de la figure 3 se trouve une bascule qui permet selon sa position de prendre en compte ou non le signal 20b calculé par le régulateur 19. La position de la bascule est déterminée par l'information d'activation donnée par le signal 20 d'Activation 4, précédemment calculé sur le schéma logique de la figure 7. En sortie du régulateur 18 de la figure 4 se trouve une bascule pour prendre en compte ou non le signal 20a calculé par le régulateur 18 selon que celui-ci doit être 25 activé ou non, cette information d'activation est donnée par le signal d'Activation RHY précédemment calculé sur le schéma logique de la figure 7. Si l'activation du régulateur est souhaitée alors le signal calculé par le régulateur actif est sommé par 30 une fonction sommation avec un signal de pré positionnement qui est soit Preposb pour la figure 3 soit Preposa pour la figure 4. Le résultat de cette fonction de sommation constitue le signal 20a, 20b qui est envoyé aux moyens mécaniques de réglage de pression de gaz d'échappement 14 que sont les vannes de décharge 17a et 17b. Dans le cas où l'activation du régulateur n'est pas souhaitée alors le signal calculé par le régulateur 18 ou 19 n'est pas pris en compte et seule une valeur de pré positionnement de vanne Preposb pour la figure 3 ou Preposa pour la figure 4 est transmise à la vanne de décharge 17a ou 17b. Les signaux transmis en sortie des schémas des figures 3 et 4 constituent la commanc.e des moyens mécaniques de réglage de pression des gaz d'échappement 13. La consigne Cons P2 de pression d'admission est calculée selon le schéma logique de la figure 5 en prenant comme entrée le régime R et le couple Ccourant du moteur tel que mesuré(s) ou estimé(s) et la pression atmosphérique Patm ainsi que la température Tatm. Sur ce schéma on obtient dans un premier temps une valeur de consigne de pression de suralimentation sans correction à l'aide d'une fonction cartographiée dont les entrées sont le couple et le régime courant, puis dans un second temps on corrige cette consigne sans correction par des coefficients de corrections dépendants de la température de l'air et de la pression atmosphérique. La figure 6 illustre un exemple de schéma logique permettant de commander le by-pass , c'est-à-dire le contournement du compresseur haute pression 9 en fonction du régime moteur et du couple moteur ainsi que de la pression aux bornes du compresseur tout en prenant en
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Moteur à combustion comprenant un collecteur d'admission, des turbocompresseurs haute pression et basse pression, chacun desdits turbocompresseurs possédant une turbine propre et un compresseur propre entrainé à rotation par ladite turbine, chacune des turbines étant disposée sur un ensemble d'échappement de gaz brûlés du moteur pour y collecter de l'énergie par l'intermédiaire desdits gaz circulant dans cet ensemble d'échappement et chacun desdits compresseurs étant disposé sur un ensemble d'admission d'air relié audit collecteur d'admission afin de l'alimenter en air comprimé, le moteur comportant en outre un premier moyen mécanique de réglage d'une différence de pression de gaz d'échappement entre l'amont et l'aval de la turbine du turbocompresseur haute pression et un second moyen mécanique de réglage d'une différence de pression de gaz d'échappement entre l'amont et l'aval de la turbine du turbocompresseur basse pression et en ce que le moteur comporte un régulateur dit haute pression adapté pour commander le premier moyen mécanique de réglage d'une différence de pression et un régulateur dit basse pression adapté pour commander le second moyen mécanique de réglage d'une différence de pression, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'arbitrage adapté pour autoriser l'un seulement des deux régulateurs à transmettre un signal de commande régulé en fonction d'une pression régnant dans le moteur et estimée par des moyens d'estimation de pression. (20) en fonction d'une pression régnant dans le moteur (P2mes) et estimée par des moyens d'estimation de pression.
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Revendications 1. Moteur à combustion (3) comprenant un collecteur d'admission (2), un turbocompresseur haute pression (4) et. un turbocompresseur basse pression (5), chacune des turbines (6, 7) des turbocompresseurs étant disposée sur un ensemble d'échappement et chacun des compresseurs (8, 9) des turbocompresseurs étant disposé sur un ensemble d'admission d'air (12) relié audit collecteur d'admission (2) afin de l'alimenter en air comprimé, le moteur comportant en outre un premier moyen de réglage (17a) d'une différence de pression de gaz d'échappement entre l'amont et l'aval de la turbine du turbocompresseur haute pression et un second moyen de réglage (17b) d'une différence de pression de gaz d'échappement entre l'amont et l'aval de la turbine du turbocompresseur basse pression et en ce que le moteur (3) comporte un régulateur dit haute pression (18) adapté pour commander le premier moyen de réglage (17a) d'une différence de pression et un régulateur dit basse pression (19) adapté pour commander le second moyen de réglage (17b) d'une différence de pression, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'arbitrage adapté pour autoriser l'un seulement des deux régulateurs (18 ou 19) à transmettre un signal de commande régulé (20) en fonction d'une pression régnant dans le moteur (P2mes) et estimée par des moyens d'estimation de pression. 2) Moteur selon la 1, caractérisé en ce que le régulateur dit haute pression (18) est adapté pour calculer et transmettre au premier moyen de réglage (17a) un signal de commande régulé (20a) en fonction de ladite pression estimée régnant dans le moteur et en ceque le régulateur dit basse pression (19) est adapté pour calculer et transmettre audit second moyen de réglage (17b) un signal de commande régulé (20b) en fonction de ladite pression estimée régnant dans le moteur. 3) Moteur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'estimation de pression comportent au moins un capteur de pression régnant dans le collecteur d'admission (P2mes). 4) Moteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de réglage de la pression des gaz d'échappement (14) comportent des ailettes de turbines à géométrie variable, ces ailettes étant mobiles entre une configuration de pénétration maximale dans un flux de gaz d'échappement interne à la turbine (6, 7) et une configuration de pénétration minimale dans le flux de gaz d'échappement interne à la turbine (6, 7), ces pales ayant une surface totale en contact avec le flux de gaz d'échappement qui est supérieure en configuration de pénétration maximale par rapport à ce qu'elle est en configuration de pénétration minimale. 5) Moteur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de réglage (14) de la pression des gaz d'échappement comportent au moins un circuit de contournement de turbine(s) (16a, 16b) monté en parallèle de l'une au moins des dites turbines (6, 7), ce circuit de contournement (16a, 16b) comportant au moins une vanne de décharge (17a, 17b) adaptée pour délimiter une section de passage de gaz d'échappement par le circuit de contournement (16a, 16b), cette vanne de décharge (17a, 17b) étant mobile entre une configuration de décharge dans laquelle la section de passage de gazpar le circuit de contournement (16a, 16b) est maximale et une configuration de transit des gaz d'échappement par la turbine dans laquelle la section de passage de gaz par le circuit de contournement (16a, 16b) est minimale. 6) Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen d'arbitrage est adapté pour autoriser la transmission d'un signal de commande régulé (20a) par le régulateur dit haute pression (18) uniquement si le moteur (3) se trouve dans un premier domaine de fonctionnement moteur prédéterminé (Z2), le moyen d'arbitrage étant en outre adapté pour autoriser la transmission d'un signal de commande régulé (20b) par le régulateur dit basse pression (19) uniquement si le moteur (3) se trouve dans un second domaine de fonctionnement moteur prédéterminé (Z4), les premiers et seconds domaines de fonctionnement (Z2, Z4) étant disjoints l'un de l'autre et chaque domaine (Z2, Z4) étant déterminé par un ensemble de points de fonctionnement moteur et chaque point de fonctionnement moteur étant défini par une valeur de régime moteur (R) et une valeur de couple moteur (C), le moteur comportant en outre des moyens d'identification du domaine de fonctionnement dans lequel se trouve ledit moteur. 7) Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le régulateur dit haute pression (18) est adapté pour qu'en l'absence de transmission d'un signal de commande régulé (20) en fonction de ladite pression régnant dans le moteur (P2mes) celui-ci transmette au premier moyen de réglage (17a) un signal de commande de pré positionnement (Prepos a) propre au premier moyen de réglage (17a), chaque signal de pré positionnement étant calculé par un moyen de calcul en fonction de valeurs courantes estimées de régime moteur (C) et de couple moteur (C). 8) Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le régulateur dit basse pression (19) est adapté pour qu'en l'absence de transmission d'un signal de commande régulé (20) en fonction de ladite pression régnant dans le moteur (P2mes) celui-ci transmette au second moyen de réglage (17b) un signal de commande de pré positionnement (Prepos b) propre au second moyen de réglage (17b), chaque signal de pré positionnement étant calculé par un moyen de calcul en fonction de valeurs courantes estimées de régime moteur (C) et de couple moteur (C). 9) Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de calcul adaptés pour calculer ledit signal de commande régulé (20) en fonction d'une pression régnant dans le moteur (P2mes), et d'une valeur de consigne de pression d'admission dans le collecteur d'admission (Cons P2), cette valeur de consigne de pression d'admission (Cons P2) étant elle-même déterminée par ledit moyen de calcul en fonction de valeurs courantes de régime moteur (R) et de couple moteur (C) et selon une fonction prédéterminée et mémorisée (F1). 10) Moteur selon la 9, caractérisé en ce que le moyen de calcul est adapté pour calculer cette valeur de consigne de pression d'admission dans le collecteur d'admission (Cons P2) en fonction de valeurs mesurées de pression atmosphérique (Patm) et de valeurs de température d'air (Tatm) entrant dans le moteur. 23
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F
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F02
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F02B,F02D
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F02B 37,F02D 23
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F02B 37/013,F02B 37/16,F02B 37/18,F02D 23/00
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FR2894785
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A1
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SYSTEME DE SEMELLES INTERIEURES POUR CHAUSSURES, AVEC AMORTISSEUR ET DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT.
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La presente invention concerne un . On connait deja plusieurs systemes de semelles interieures pour chaussures avec des dispositifs de refroidissement, qui executent de fawn satisfaisante leur fonction. Cependant, ils presentent certains inconvenients, notamment I'incommodite, le poids excessif et I'insecurite lors de la marche, des facteurs tits importants pour ceux qui se deplacent a pied. Aussi un des buts de la presente invention est-il de fournir un systeme de semelles interieures pour chaussures, qui permet d'eliminer les inconvenients rapportes ci-dessus. Un autre but de I'invention est de fournir un tel systeme qui permet la fabrication de chaussures plus legeres et plus sures, ce qui aura pour consequence notamment de favoriser des deplacements plus commodes et avec davantage de securite. Ces buts, ainsi que d'autres qui apparaitront pas la suite sont atteints par un systeme de semelles interieures pour chaussures, avec amortisseur et un dispositif de refroidissement, constitue d'une semelle interieure avec montage intermediaire, une semelle interieure de finition, une pompe en caoutchouc, une base en latex antibacterien, une valve d'entree de fair et un canal de passage de I'air, Iequel systeme est caracterise par le fait que ladite pompe en caoutchouc, lorsqu'elle subit une pression du talon, effectue la distribution de fair, de fawn uniforme, vers toute la plante du pied tout en en permettant son refroidissement. Avantageusement, ce systeme de semelles interieures comprend une pompe en caoutchouc qui, lorsqu'elle ne subit plus de pression du talon, aspire fair de I'exterieur par le biais de la valve. De preference, cette pompe assure egalement la fonction d'amortisseur du talon. Avantageusement, la valve ne laisse pas sortir d'air lorsque la pompe subit une pression. La description qui va suivre et qui ne presente aucun caractere limitatif dolt titre lue en regard des figures annexees, parmi lesquelles : la figure 1 est une coupe longitudinale verticale d'un systeme de semelles selon la presente invention ; et, Ia figure 2 est une vue de dessous du systeme de semelles selon la figure 1, avec un arrachement laissant apercevoir une valve. Ainsi qu'on peut le voir sur ces figures, un systeme de semelles interieures pour chaussures, parfaitement ajustable a la semelle exterieure de la chaussure, comprend une semelle interieure avec montage intermediaire (4) en un materiau microporeux permettant une circulation d'air, et une semelle de finition (6) en cuir ou en un materiau synthetique perforee pour laisser penetrer fair dans la chaussure elle-meme. Ce systeme de semelles comprend aussi une pompe (1) en caoutchouc et de forme ovale : celle-ci servira de pompe a air et simultanement d'amortisseur du talon lors de la marche. En effet, cette pompe (1) est disposee vers I'arriere du systeme donc de la chaussure de telle sorte a titre situee sous le talon d'un utilisateur. Cette pompe (1) est incorporee dans une base (5) de latex antibacterien disposee entre la semelle interieure avec montage intermediaire (4) et la semelle de finition (6). Enfin, ce systeme de semelles comprend une valve (2) et un canal (3) pour le passage de fair disposes dans la semelle interieure de la chaussure et donc sous la semelle intermediaire avec montage interieur (4). Au niveau de la pompe (1), la base (5) comporte un evidement pour y loger celle-ci et la semelle interieure avec montage intermediaire (4) comprend des canaux (1A) : ceux-ci permettront de mettre en relation le canal (3) et I'interieur de la chaussure munie du systeme de semelles selon la presente invention. Le fonctionnement de tout ('ensemble se fait lors de la marche, etant donne que la pompe a air en caoutchouc (1) en subissant une pression du talon projette ('air vers les canaux de la pompe (1A) construits dans la semelle interieure de montage. Des tors, ('air passe par le canal (3) de la semelle exterieure de la chaussure, traverse la semelle interieure microporeuse (4), par le latex perfore (5) et par la semelle interieure (6) en arrivant, projete par la pompe (1), a la plante du pied, tout en refroidissant celleci. La recuperation de ('air dans la pompe (1) est faite par le biais de la valve (2), qui en revenant a sa position normale (lorsqu'elle ne subit pas de pression du talon), aspire ('air renouvele vers I'interieur du canal de la semelle exterieure et de la pompe (1). II faut rappeler que la valve (2) ne laisse pas sortir ('air lorsque la pompe (1) subit une pression du talon. La pompe en caoutchouc (1) sert egalement d'amortisseur du talon lorsqu'elle subit une pression exercee par celui-ci
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Cette invention fait référence à un système de semelles intérieures pour chaussures, avec amortisseur et un dispositif de refroidissement, constitué d'une semelle intérieure avec montage intermédiaire (4), une semelle intérieure de finition (6), une pompe en caoutchouc (1), une base (5) en latex antibactérien, une valve d'entrée de l'air (2) et un canal de passage de l'air (3), dont le fonctionnement est exercé lors de la marche, par la pression du talon, tout en distribuant l'air, de façon uniforme, vers toute la plante du pied, permettant son refroidissement. Ce système fonctionne également en tant qu'amortisseur du talon.
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1. Systeme de semelles interieures pour chaussures, avec amortisseur et un dispositif de refroidissement, constitue d'une semelle interieure avec montage intermediaire (4), une semelle interieure de finition (6), une pompe en caoutchouc (1), une base (5) en latex antibacterien, une valve d'entree de fair (2) et un canal de passage de fair (3), lequel systeme est caracterise par le fait que ladite pompe en caoutchouc (1), lorsqu'elle subit une pression du talon, effectue la distribution de I'air, de fagon uniforme, vers toute la plante du pied tout en en permettant son refroidissement. 2. Systeme de semelles interieures pour chaussures, avec amortisseur et un dispositif de refroidissement selon la 1, qui, lorsqu'elle ne subit plus de pression du talon, aspire fair de I'exterieur par le biais de la valve 3. Systeme de semelles interieures pour chaussures, avec amortisseur et un dispositif de refroidissement, selon la 1, caracterise par une pompe en caoutchouc (1) qui exerce egalement la fonction d'amortisseur du talon. 4. Systeme de semelles interieures pour chaussures, avec amortisseur et un dispositif de refroidissement, selon les anterieures, caracterise par la valve (2) qui ne laisse pas sortir I'air lorsque la pompe (1) subit une pression.
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A
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A43
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A43B
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A43B 7,A43B 13
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A43B 7/06,A43B 13/18,A43B 13/38
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Subsets and Splits
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