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FR2897301
A1
CHEMISE DE RANGEMENT ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE CHEMISE
20,070,817
La présente invention concerne un type de chemise de rangement particulier dont l'épaisseur peut varier pour accueillir plus ou moins de documents. Cette variation d'épaisseur s'effectue par une variation de la largeur de la tranche de la chemise et plus particulièrement la tranche reliant le fond de la chemise à la couverture de la chemise. La présente invention s'applique tout particulièrement dans le domaine des accessoires de bureau. On connaît déjà depuis longtemps ce type de chemise de rangement à épaisseur variable dont la fermeture est conventionnellement assurée par une sangle qui fait le tour de la chemise. Généralement, la chemise comprend une io première partie arrière et une seconde partie avant destinées à coulisser l'une par rapport à l'autre pour ainsi faire varier l'épaisseur de la tranche de la chemise. La partie arrière définit généralement un fond de chemise ainsi que des rabats latéraux optionnels. Quant à la partie avant, elle définit généralement une couverture de chemise pivotante, une tranche de chemise et un volet de 15 coulissement. Le fond et le volet forment ensemble des moyens d'engagement mutuel par coulissement de manière à faire varier la largeur de la tranche. Ces moyens d'engagement coulissants comprennent généralement un étui formé par le fond dans lequel le volet de la partie avant est engagé de manière à pouvoir coulisser à l'intérieur. Cet étui se présente conventionnellement sous la forme 20 d'une pochette rectangulaire ouverte sur un de ses côtés. L'étui est donc constitué à partir de deux feuilles superposées reliées l'une à l'autre sur leurs bords, excepté au niveau d'un bord, formant ainsi l'ouverture à travers laquelle on peut accéder à l'intérieur de l'étui. Le volet formé par la seconde partie est engagé à travers cette ouverture et coulisse ainsi entre les deux feuilles qui 25 constituent l'étui. Ainsi, il y a trois épaisseurs au niveau du fond de la chemise, à savoir deux épaisseurs formées par l'étui et une épaisseur formée par le volet. Ce type de chemise est conventionnellement réalisé à partir de feuilles de cartons enrobées de tissu, avantageusement plastifié. Le carton permet d'apporter de la rigidité au fond et à la couverture alors que le tissu plastifié 30 permet d'assurer l'articulation de la couverture par rapport à la tranche et l'articulation de la tranche par rapport au volet inséré dans l'étui. Pour assurer une bonne rigidité, il faut que le carton présente une certaine épaisseur non négligeable, de l'ordre de trois à quatre millimètres. Au final, on obtient une chemise de rangement relativement lourde et présentant une épaisseur cumulée à vide de l'ordre d'un centimètre, voire plus. D'autre part, le coulissement du volet à l'intérieur de l'étui n'est pas facile, étant donné que le contact entre le volet et l'étui est essentiellement assuré au niveau des bords du volet. En outre, l'étui a tendance à rester plaqué, ce qui coince le volet à l'intérieur de l'étui. On sait d'expérience que le déplacement du volet à l'intérieur de l'étui formé par le fond est toujours laborieux, du fait que le volet accroche toujours à l'intérieur de l'étui. Après plusieurs utilisations, il arrive fréquemment que le tissu enveloppant le carton s'affaiblisse et se déchire au niveau où le volet se raccorde à la tranche, ou au niveau où la tranche se raccorde à la couverture. Dans ce cas, la chemise de rangement devient totalement inutilisable et doit être jetée. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités des chemises de rangement de l'art antérieur en définissant une nouvelle chemise de rangement à la fois moins épaisse, moins lourde, et plus facile à fabriquer. En outre, la présente invention a pour but d'assurer un meilleur coulissement entre le fond et le volet, c'est-à- dire un coulissement plus doux et mieux guidé. Pour atteindre ces divers buts, la présente invention propose une chemise de rangement destinée à contenir des documents, la chemise comprenant une première partie arrière et une seconde partie avant adaptées à coulisser l'une par rapport à l'autre, la première partie arrière définissant un fond de chemise et la seconde partie avant définissant une couverture de chemise pivotante, une tranche de chemise et un volet de coulissement, le fond et le volet formant ensemble des moyens d'engagement mutuel par coulissement de manière à faire varier la largeur de la tranche, caractérisée en ce que le fond est formé par une seule feuille et le volet est également formé par une seule feuille, ces deux feuilles formant ensemble les moyens d'engagement. Avec l'invention, on a supprimé l'étui/pochette des chemises de rangement de l'art antérieur. Selon une forme de réalisation avantageuse, les moyens d'engagement comprennent des pattes de coulissement découpées dans, ou formés par, une des feuilles formant le fond, respectivement le volet, et des bords de coulissement définis par l'autre feuille formant le volet, respectivement le fond, les bords étant engagés sous les pattes et présentant une longueur supérieure à celle des pattes, de sorte que les pattes peuvent coulisser le long des bords. De préférence, les bords de coulissement sont formés par des fentes découpées dans une des feuilles, ces fentes définissant deux bords adjacents reliés l'un à l'autre au niveau de deux extrémités opposées, un des bords de la fente formant un bord de coulissement, chaque patte étant engagée dans une fente correspondante de manière à pouvoir coulisser d'une extrémité de fente à l'autre. Ainsi, les moyens d'engagement coulissants sont uniquement réalisés par découpage, poinçonnage ou incision des feuilles constitutives du volet et du fond. Le terme feuille doit être compris ici comme étant une feuille formée par une seule couche ou par plusieurs couches collées ensemble. Le fond des chemises de rangement de l'art antérieur réalisées sous la forme d'un étui n'est pas considéré dans la présente invention comme étant une feuille, mais au contraire deux feuilles. De préférence, dans la présente invention, la feuille ou les feuilles constitutive(s) du fond et du volet sont des feuilles monocouches constituées à partir d'un matériau ou d'un mélange de matériaux. Avantageusement, au moins une partie parmi la première partie arrière et la seconde partie avant se présente sous la forme d'une feuille d'un matériau sensiblement rigide, tel que du polypropylène, qui est découpée et pliée. En pratique, les première et seconde parties sont toutes deux réalisées à partir de feuilles de polypropylène, avantageusement semi-rigide. Selon une caractéristique pratique, le fond forme les pattes de coulissement et le volet forme les bords de coulissement. En variante, le fond forme les bords de coulissement et le volet forme les pattes de coulissement. Selon un autre aspect de l'invention, le fond et le volet comprennent des bords respectifs parallèles à la direction de coulissement, les pattes et bords de coulissement étant situés à proximité des bords du fond et du volet avec les bords de coulissement qui s'étendent parallèlement aux bords du fond et du volet. Il n'est pas exclu que les bords de coulissement soient directement formés par les bords du fond ou du volet. Dans ce cas, les bords de coulissement ne seraient pas formés par des fentes comme décrit précédemment. Selon une autre caractéristique de l'invention, la chemise peut en outre comprendre des moyens de fermeture aptes à relier la couverture au fond, ces moyens de fermeture comprenant avantageusement une sangle qui passe à travers des fenêtres formées dans la couverture, le fond et le volet. Il s'agit là d'une caractéristique tout à fait classique pour une chemise de rangement de ce type. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la première partie arrière comprend, en plus du fond, des rabats latéraux aptes à être repliés sous la couverture, les rabats comprenant avantageusement des moyens de fixation pour fixer les rabats entre eux. Ces moyens de fixation peuvent avantageusement être réalisés par découpe des rabats latéraux, ce qui évite de rapporter des moyens de fixation particuliers, tels que des élastiques ou des boutons pression. Un des principes de la présente invention peut être vu dans le fait de réaliser une chemise de rangement à partir de feuilles de matière plastique sensiblement rigide, tel que du polypropylène, ce qui permet de se passer de l'étui conventionnel des chemises de rangement de l'art antérieur. En effet, certains matériaux semi-rigides, comme le polypropylène, allient à la fois une certaine rigidité nécessaire pour le fond et la couverture, une capacité de déformation afin de permettre l'articulation de la couverture et la variation de largeur de la tranche, un faible coefficient de frottement, ainsi qu'une très bonne résistance aux déchirements, ce qui permet un usage fréquent et sans ménagement, particulièrement en ce qui concerne le coulissement du volet par rapport au fond. De plus, l'utilisation d'un tel matériau comme le polypropylène permet de réduire considérablement l'épaisseur des feuilles qui peut se limiter à moins de un millimètre, ce qui conduit à une épaisseur cumulée pour la chemise de l'ordre de trois à quatre millimètres. Par conséquent, le poids à vide de la chemise est considérablement réduit par rapport aux chemises de l'art antérieur. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une chemise de rangement selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant les étapes suivantes : a. fournir une plaque de matériau sensiblement rigide, b. découper dans cette plaque une feuille correspondant à la première partie arrière et une autre feuille correspondant à la seconde partie avant, c. découper les pattes et les bords de coulissement, d. plier les feuilles pour définir le fond, le volet, la couverture et la Io tranche, e. assembler les deux feuilles en mettant en prise coulissante les pattes et les bords. L'avantage de ce procédé de fabrication est qu'il ne comprend aucune opération de collage ou de soudage pour réaliser les première et seconde parties 15 arrière et avant. En pratique, la matière première peut être une plaque de polypropylène semi-rigide dans laquelle on poinçonne ou on découpe les première et seconde parties. Le découpage des pattes et des bords de coulissement peut être fait en même temps que la découpe du contour des première et seconde parties. Ainsi, en une seule étape de découpe, on obtient les 20 première et seconde parties. Il suffit ensuite de réaliser quelques lignes de pliage ou d'articulation pour permettre le pivotement de la couverture et l'adaptation de la largeur de la tranche et des rabats. L'assemblage de la chemise est tout aussi facile qu'une chemise de l'art antérieur. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux 25 dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue en plan d'une chemise de rangement de la présente invention à l'état assemblé et fermé, La figure 2a est une vue de la chemise de la figure 1 selon un autre angle 30 de vue, La figure 2b est une vue similaire à la figure 2a pour une chemise dont la largeur de tranche a été augmentée, Les figures 3a, 3b et 3c sont des vues en plan montrant les divers éléments constitutifs d'une chemise de rangement selon l'invention, et Les figures 4a, 4b et 4c sont des vues de la chemise de l'invention à l'état assemblé mais ouvert pour montrer de quelle manière on peut faire varier la largeur de la tranche par coulissement du volet sur le fond. On se réfèrera tout d'abord très rapidement aux figures 1, 2a et 2b pour voir que la chemise de rangement selon l'invention présente un aspect ou une configuration tout à fait classique comprenant une couverture 20, une tranche 22 ainsi que des rabats latéraux 11, 12 et 13. Le dossier est maintenu à l'état fermé par une sangle 3 qui comprend une boucle de fermeture classique 31. Optionnellement, la couverture peut être pourvue d'un porte-étiquette 28 qui peut être soudé ou collé sur la couverture 20. On voit déjà sur ces figures que la tranche 22 ainsi que les rabats 11, 12 et 13 sont formés avec des stries de pliage S qui permettent de plier la tranche et les rabats le long d'une ligne imposée. En comparant les figures 2a et 2b, on voit que la tranche est plus épaisse sur la figure 2b, ce qui implique une contenance accrue pour la chemise. On se réfèrera maintenant aux figures 3a, 3b et 3c pour expliquer en détail la structure et les fonctions des divers éléments constitutifs de la chemise selon l'invention. La chemise selon l'invention comprend, dans ce mode de réalisation non limitatif, trois éléments constitutifs, à savoir une première partie arrière 1, une seconde partie avant 2, ainsi qu'une sangle 3. Les première et seconde parties 1 et 2 sont avantageusement réalisées chacune de manière monobloc à partir ou sous la forme d'une feuille d'un matériau sensiblement rigide, mais néanmoins pliable et découpable, comme par exemple une matière plastique. De préférence, on peut utiliser du polypropylène semi-rigide. Toutefois, d'autres matières plastiques peuvent également convenir. Plus généralement, on peut utiliser des matériaux qui ne rentrent pas dans la famille des matières plastiques, comme par exemple de la fibre de verre, des tissus, des laminés multicouches, etc. Le polypropylène semi-rigide est un parmi les matériaux qui offrent à la fois une bonne rigidité, une capacité de pliage, un faible poids, une résistance au déchirement et un bon contact coulissant. Ainsi, les première et seconde parties 1 et 2 peuvent être découpées dans une plaque de polypropylène présentant par exemple une épaisseur de l'ordre du millimètre ou moins. Chaque partie 1 et 2 peut donc être réalisée de manière monobloc, mais il est également possible de réaliser chaque partie ou une de ces parties par assemblage de plusieurs éléments qui peuvent être collés ou soudés entre eux. Bien entendu, cette dernière version n'est pas avantageuse, car elle nécessite plusieurs découpages suivis par des opérations d'assemblage. io La première partie arrière 1 visible sur la figure 3a comprend un fond de chemise 10 délimité par quatre bords périphériques 16, 17, 18 et 19. Les bords 16 et 17 sont les bords supérieurs et inférieurs, alors que les bords 18 et 19 sont les bords latéraux verticaux. Le fond 10 forme deux pattes de coulissement 14 qui sont réalisées par découpage de l'épaisseur du fond 10. La découpe qui forme la 15 patte 14 se présente ici sous la forme d'un U aplati disposé à l'endroit pour la patte 14 située à proximité du bord inférieur 17 et sous la forme d'un U aplati renversé pour la patte 14 située à proximité du bord supérieur 16. Ainsi, l'extrémité libre des pattes pointe respectivement vers le bord 16 et le bord 17. En soulevant légèrement les pattes 14, il est possible d'engager un élément sous ces 20 pattes à partir des bords respectifs 16 et 17. D'autre part, le fond 10 est pourvu de deux fenêtres allongées 15 qui sont situées de manière centrale à proximité des bords verticaux 18 et 19. Le fond 10 est optionnellement pourvu de trois rabats latéraux 11, 12 et 13 qui relient le fond 10 respectivement au niveau des bords 16, 17 et 18. Par conséquent, il n'y a pas de rabat qui relie le fond au niveau du 25 bord 19. Les rabats 11 et 12 sont réalisés de manière totalement symétrique miroir. Chaque rabat comprend une section de tranche 112, 122, ainsi qu'une bande de recouvrement 110, 120. Les bandes de recouvrement sont chacune pourvues d'une lumière 111, 121 dont la fonction sera donnée ci-après. D'autre part, le rabat latéral 13, qui relie le fond 10 au niveau du bord vertical 18, 30 comprend également une section de tranche 132 et une bande de recouvrement 130 qui est formées avec deux languettes d'accrochage 131, dont la fonction sera donnée ci-après. Chaque section de tranche 112, 122 et 132 est formée avec des stries de pliage S qui s'étendent parallèlement aux bords 16, 17 et 18 du fond 10. Ces stries de pliage S permettent de plier ou d'articuler les sections de tranche 132 de manière à pouvoir faire varier la largeur ou l'épaisseur des sections de tranche. Sur la figure 3a, la première partie arrière 1 est représentée à l'état déplié, comme après fabrication. Par la suite, les rabats latéraux 11, 12 et 13 sont repliés de manière à venir se rabattre sur le fond 10. Pour cela, il est nécessaire de plier les sections de tranche 112, 122 et 132 le long d'au moins une strie, et de io préférence le long de deux stries pour conférer une certaine largeur ou épaisseur à la chemise. On peut par exemple plier les rabats au niveau de la strie située au niveau des bords 16, 17 et 18, puis à nouveau replier les sections de tranche au niveau d'une autre strie autre que la strie des bords 16, 17 et 18 pour former ainsi des sections de tranche ayant une certaine épaisseur ou largeur adaptée à la 15 quantité de documents que l'on veut insérer dans la chemise. La multiplicité des stries S permet d'adapter facilement la largeur des sections de tranche en fonction de la quantité de documents. En effet, chaque strie impose une ligne de pliage : en outre, du fait que les stries sont relativement rapprochés, on peut très facilement adapter avec précision la largeur des sections de tranche à l'épaisseur 20 des documents que l'on veut mettre dans la chemise. Une fois rabattu sur le fond 10, on comprend aisément que le rabat 13 va venir en chevauchement sur les rabats 11 et 12. Pour maintenir tous les rabats ensemble, il est alors possible d'engager les languettes 131 dans les deux lumières 111 et 121. Ceci est possible quelle que soit la largeur des sections de tranche. 25 En se référant à la figure 3b, on voit la seconde partie avant 2 à l'état déplié, comme après fabrication. Cette seconde partie 2 comprend une couverture de chemise pivotante 20, un volet de coulissement 21 et une tranche 22. La couverture 20 est reliée au volet 21 par la tranche 22. La couverture 20 est formée avec deux fenêtres 25 et un porte-étiquette 23. Le porte-étiquette peut être 30 réalisé à partir d'une feuille de matière plastique transparente collée ou soudée sur une face de la couverture 20. Le porte-étiquette 23 est tout à fait optionnel. La tranche 22 est réalisée de la même manière que les sections de tranche 112, 122 et 132, c'est-à-dire avec une multiplicité de stries de pliage S. Ainsi, il sera possible d'adapter la largeur de la tranche en fonction de l'épaisseur des documents à insérer dans la chemise, tout comme les sections de tranche 112, 122 et 132 des rabats latéraux 11, 12 et 13 de la première partie arrière 1. Le volet de coulissement 21 comprend un bord supérieur 26, un bord inférieur 27 et deux bords latéraux verticaux 28 et 29. La tranche 22 est reliée au volet 28 par le bord vertical 28. Le bord vertical 29 et libre, tout comme le bord vertical 19 du fond 10. Le volet de coulissement 21 comprend également deux fenêtres 25 qui sont disposées respectivement à proximité des bords verticaux 28 et 29. Toutes les fenêtres 25 de la couverture 20 et du volet 21 sont alignées. Selon l'invention, le volet de coulissement 21 définit deux bords de coulissement 241 qui s'étendent sensiblement parallèlement aux bords 26 et 27. Il est même possible que les bords de coulissement 241 soient confondus avec les bords latéraux 26 et 27. Toutefois, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 3, les bords de coulissement 241 sont distincts des bords 26 et 27. Les bords de coulissement 241 sont formés par deux fentes respectives 24 qui définissent chacune deux bords adjacents 241 et 242. Les fentes 24 peuvent être réalisées par découpage ou poinçonnage du volet 21. Chaque fente 24 comprend deux extrémités de fente opposées 243 et 244. Les bords de coulissement 241 s'étendent donc à partir d'une extrémité 243 jusqu'à l'autre extrémité 244. On peut noter que les bords 241 s'étendent sur la majeure partie de la largeur du volet 21 et ne sont que légèrement inférieurs en longueur aux bords 26 et 27. En effet, on peut remarquer que l'extrémité 243 est proche du bord vertical 29 alors que l'extrémité 244 est pratiquement située au niveau du bord vertical 28. On peut remarquer en se référant simultanément aux figures 3a et 3b que l'écartement des bords de coulissement 241 correspond sensiblement à l'écartement des pattes 14 formées dans le fond 10. Plus précisément, l'écartement entre les extrémités libres des pattes 14 est supérieur à l'écartement entre les bords de coulissement 241. Ainsi, il est possible de rapporter le volet de coulissement 21 sur le fond 10 et d'engager les pattes 14 à travers les fentes 24 de i0 sorte que les bords 241 vont être engagés sous les pattes 14. Les bords 242 vont être positionnés sur les pattes 14. Ceci est représenté sur la figure 4a. Etant donné que la largeur des pattes 14 est inférieure à la largeur des bords de coulissement 241, on comprendra aisément qu'il est possible de déplacer le volet 21 par rapport au fond 10 en déplaçant les pattes 14 à l'intérieur des fentes 24. La course des pattes à l'intérieur des fentes est limitée par la venue en butée des pattes 14 contre les extrémités de fente 243 et 244. Ceci est respectivement représenté sur les figures 4b et 4c. Sur la figure 4a, les pattes 14 occupent une position intermédiaire entre les deux positions extrêmes des figures 4b et 4c. io En se référant de nouveau à la figure 4b, on peut voir que le bord vertical 28 du volet 21 est aligné avec le bord vertical libre 19 du fond 10. Dans cette configuration, la tranche 22 n'est pas du tout superposée avec le fond 10, et il est ainsi possible de régler l'épaisseur de la tranche au maximum. Il suffira pour cela de plier la tranche au niveau de ses stries les plus éloignées. Il en est de même 15 pour les sections de tranche des rabats 11, 12 et 13. Ainsi, dans la configuration de la figure 4b, la chemise de rangement est réglée pour avoir une contenance maximale. Dans la configuration de la figure 4c, la contenance de la chemise est au contraire minimale, étant donné que la tranche 22 est entièrement superposée au 20 fond 10. La tranche 22 peut alors être pliée le long de deux stries adjacentes. Il en est de même pour les rabats 11, 12 et 13. Entre ces deux configurations extrêmes, la chemise peut également être réglée avec une contenance médiane : ceci est possible dans la configuration de la figure 4a dans laquelle la tranche 22 est à moitié superposée avec le fond 10. 25 On peut alors plier la tranche 22 au niveau d'une strie médiane et encore au niveau de la strie adjacente à la couverture 20. Pour pouvoir maintenir la chemise à l'état fermé, on se sert d'une sangle conventionnelle 3 comprenant un ruban 32 pourvu d'une boucle de fermeture 31. Le ruban 32 est inséré à travers les fenêtres 15 et 25 à la manière représentée 30 sur les figures 4a, 4b et 4c. Une fois repliée, la sangle peut être fermée comme représenté sur les figures 1, 2a et 2b. Il Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, les pattes 14 sont formées au niveau du fond 10, alors que les bords de coulissement 241 sont formés au niveau du volet de coulissement 21. Il est possible d'inverser la disposition des pattes et des bords sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, les pattes pourraient être formées au niveau du volet 21 alors que les bords de coulissement pourraient être formés au niveau du fond 10. D'autre part, dans le mode de réalisation décrit, il y a deux pattes et deux bords de coulissement. Toujours dans le cadre de l'invention, il est possible de prévoir plus que deux pattes et plus que deux bords de coulissement. En outre, dans le mode de io réalisation décrit, les pattes et les bords de coulissement sont situés à proximité des bords latéraux supérieurs et inférieurs. Il est également possible dans le cadre de l'invention de disposer les pattes et les bords plus en éloignement des bords supérieurs et inférieurs. Comme susmentionné, il est également possible dans le cadre de l'invention que les bords de coulissement soient formés par les bords 15 supérieurs et inférieurs du volet de coulissement. Grâce à l'invention, on obtient une chemise de rangement particulièrement légère, très peu encombrante, très résistante tout en augmentant la qualité de coulissement du volet par rapport au fond
Chemise de rangement destinée à contenir des documents, la chemise comprenant une première partie arrière (1) et une seconde partie avant (2) adaptées à coulisser l'une par rapport à l'autre, la première partie arrière (1) définissant un fond de chemise (10) et la seconde partie avant (2) définissant une couverture de chemise pivotante (20), une tranche de chemise (22) et un volet de coulissement (21), le fond (10) et le volet (21) formant ensemble des moyens d'engagement mutuel par coulissement (14, 241) de manière à faire varier la largeur de la tranche (22),caractérisée en ce que le fond (10) est formé par une seule feuille et le volet (21) est également formé par une seule feuille, ces deux feuilles formant ensemble les moyens d'engagement (14, 241).
Revendications 1.- Chemise de rangement destinée à contenir des documents, la chemise comprenant une première partie arrière (1) et une seconde partie avant (2) adaptées à coulisser l'une par rapport à l'autre, la première partie arrière (1) définissant un fond de chemise (10) et la seconde partie avant (2) définissant une couverture de chemise pivotante (20), une tranche de chemise (22) et un volet de coulissement (21), le fond (10) et le volet (21) formant ensemble des moyens d'engagement mutuel par coulissement (14, 241) de manière à faire varier la largeur de la tranche (22), caractérisée en ce que le fond (10) est formé par une seule feuille et le volet (21) est également formé par une seule feuille, ces deux feuilles formant ensemble les moyens d'engagement (14, 241). 2.- Chemise selon la 1, dans laquelle les moyens d'engagement comprennent des pattes de coulissement (14) découpées dans une des feuilles formant le fond (10), respectivement le volet (21), et des bords de coulissement (241) définis par l'autre feuille formant le volet (21), respectivement le fond (10), les bords (241) étant engagés sous les pattes (14) et présentant une longueur supérieure à celle des pattes, de sorte que les pattes peuvent coulisser le long des bords. 3.- Chemise selon la 2, dans laquelle les bords de coulissement (241) sont formés par des fentes (24) découpées dans une des feuilles, ces fentes définissant deux bords adjacents (241, 242) reliés l'un à l'autre au niveau de deux extrémités opposées (243, 244) , un des bords de la fente formant un bord de coulissement (241), chaque patte (14) étant engagée dans une fente correspondante (24) de manière à pouvoir coulisser d'une extrémité de fente à l'autre. 12 4.- Chemise selon la 2 ou 3, dans laquelle le fond (10) forme les pattes de coulissement (14) et le volet (21) forme les bords de coulissement (241). 5.- Chemise selon la 2 ou 3, dans laquelle le fond (10) forme les bords de coulissement et le volet (21) forme les pattes de coulissement. 6.- Chemise selon l'une quelconque des 2 à 5, dans laquelle le fond (10) et le volet (21) comprennent des bords respectifs (16, 17, 26, 27) parallèles à la direction de coulissement, les pattes (14) et bords de coulissement (241) étant situés à proximité des bords (16, 17, 26, 27) du fond et du volet avec les bords de coulissement (241) qui s'étendent parallèlement aux bords du fond et du volet. 7.- Chemise selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des moyens de fermeture (3) aptes à relier la couverture (20) au fond (10), ces moyens de fermeture comprenant avantageusement une sangle (3) qui passe à travers des fenêtres (15, 25) formées dans la couverture, le fond et le volet. 8.- Chemise selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la première partie arrière (1) comprend, en plus du fond (10), des rabats latéraux (11, 12,13) aptes à être repliés sous la couverture (20), les rabats comprenant avantageusement des moyens de fixation (111, 121, 131) pour fixer les rabats entre eux. 9.- Chemise selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins une partie parmi la première partie arrière et la seconde partie avant se présente sous la forme d'une feuille d'un matériau sensiblement rigide, tel que du polypropylène, qui est découpée et pliée. 10.- Procédé de fabrication d'une chemise de rangement selon l'une quelconque des précédentes, comprenant les étapes suivantes : a. fournir une plaque de matériau sensiblement rigide, b. découper dans cette plaque une feuille correspondant à la première partie arrière (1) et une autre feuille correspondant à la seconde partie avant (2), c. découper les pattes (14) et les bords de coulissement (241), 10 d. plier les feuilles pour définir le fond (20), le volet (21), la couverture (20) et la tranche (22), e. assembler les deux feuilles en mettant en prise coulissante les pattes (14) et les bords (241). 15 * * *
B
B42
B42F
B42F 7
B42F 7/04
FR2895829
A1
PRESSURISEUR DE CENTRALE NUCLEAIRE A EAU SOUS PRESSION
20,070,706
L'invention concerne en général les pressuriseurs de centrales nucléaires à eau sous pression. Plus précisément, l'invention concerne un , du type comprenant : - une enveloppe externe délimitant un espace interne ; - une conduite s'étendant sous l'enveloppe et susceptible d'être piquée sur le circuit primaire de la centrale nucléaire ; - un piquage mettant en communication l'espace interne de l'enveloppe avec la conduite, ce piquage étant soudé sur la conduite par une sou- dure ; - une manchette de protection de la soudure disposée à l'intérieur du piquage et présentant un bord périphérique inférieur engagé dans la conduite, la manchette définissant avec le piquage et la conduite un espace annulaire susceptible d'être rempli par le liquide primaire. Il arrive que des particules radioactives s'accumulent dans l'espace annulaire, près de la soudure. Ces particules créent un débit de dose élevé à proximité du fond du pressuriseur, qui complique les opérations d'inspection et de maintenance sur le fond du pressuriseur. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un pressuriseur dont la maintenance est plus facile. A cette fin, l'invention propose un pressuriseur du type précité, caractérisé en ce que l'espace annulaire est ouvert le long d'au moins une partie du bord périphérique inférieur de la manchette et débouche ainsi à l'intérieur du conduit. Le pressuriseur peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - l'espace annulaire est ouvert le long de tout le bord périphérique inférieur de la manchette ; - le piquage définit un canal interne mettant en communication le conduit et l'espace interne de l'enveloppe, le pressuriseur comprenant une couronne rigidement fixée à l'intérieur de l'enveloppe autour du canal in- terne, la manchette présentant une partie d'extrémité supérieure fixée sur la couronne ; - la couronne et/ou la partie d'extrémité supérieure de la manchette comprend des orifices de circulation mettant en communication l'espace an- nulaire avec l'espace interne de l'enveloppe ; - la section de passage des orifices de circulation est calibrée pour limiter le débit de liquide primaire à travers l'espace annulaire à une valeur maximum prédéterminée ; - la section de passage totale des orifices de circulation est comprise entre 0,5 % et 2 % de la section de passage du canal interne du piquage ; - l'espace annulaire présente le long du bord périphérique inférieur de la manchette une section de passage comprise entre 2 % et 10 % de la section de passage du canal interne du piquage ; - la manchette est montée de manière amovible sur la couronne ; - le pressuriseur comprend une crépine couvrant le canal interne du piquage et montée de manière amovible sur la couronne ; - la partie d'extrémité supérieure de la manchette est prise entre la crépine et la couronne. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clai- rement de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nul-lement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : -la figure 1 est une représentation schématique simplifiée du circuit primaire d'un réacteur nucléaire à eau sous pression, comprenant un pressuriseur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en coupe axiale du piquage du pressuriseur de la figure 1, montrant en outre la manchette de protection disposée à l'intérieur du piquage ; - les figures 3 et 4 sont des vues agrandies de détails III et IV de la figure 2 ; et - la figure 5 est une vue en coupe perpendiculairement à l'axe de la manchette, considérée suivant l'incidence des flèches V de la figure 2. La figure 1 représente un circuit primaire 1 de réacteur nucléaire à eau sous pression. Ce circuit 1 comprend une cuve 2 dans laquelle se trouvent des assemblages de combustible nucléaire, un générateur de vapeur 4 pourvu de parties primaire et secondaire, une pompe primaire 6, et un pressuriseur 8. La cuve 2, le générateur de vapeur 4 et la pompe 6 sont reliés par des tronçons de tuyauterie primaire 10. Le circuit 1 contient de l'eau pri-maire, cette eau étant refoulée par la pompe 6 vers la cuve 2, traversant la cuve 2 en subissant un échauffement au contact des assemblages combustibles, puis traversant la partie primaire du générateur de vapeur 4 avant de revenir à l'aspiration de la pompe 6. L'eau primaire chauffée dans la cuve 2 cède sa chaleur dans le générateur de vapeur 4 à une eau secondaire ta- versant la partie secondaire de ce générateur. L'eau secondaire circule en boucle fermée dans un circuit secondaire non-représenté. Elle s'évapore en traversant le générateur 4, la vapeur ainsi produite entraînant une turbine à vapeur. Le pressuriseur 8 est monté en dérivation sur la tuyauterie primaire par un conduit 11 piqué sur le tronçon 10 reliant la cuve 2 au générateur 4. Il est disposé à une élévation supérieure à celle de la pompe 6 et de la cuve 2. Le pressuriseur 8 comprend une enveloppe externe chaudronnée 12 sensiblement cylindrique et d'axe vertical, pourvue d'un dôme 13 et un fond inférieur 14. Le fond inférieur 14 comporte un orifice central 16 connecté au conduit 11 par un piquage 18 (figure 2). Le pressuriseur 8 comporte également des moyens d'aspersion 19 comprenant un piquage 20 traversant le dôme 13, une buse d'aspersion 21 disposée à l'intérieur de l'enveloppe 11 et montée sur le piquage 20, une tuyauterie 22 raccordant le piquage 20 à la tuyauterie primaire, au niveau du refoulement de la pompe 6, et des moyens (non-représentés) pour sélectivement autoriser ou interdire la circulation d'eau primaire dans la tuyauterie 22 jusqu'à la buse 21. Le circuit primaire 1 comprend également un circuit de sécurité 23 comportant un réservoir de décharge 24, une tuyauterie 25 connectant le réservoir 24 au dôme 13 du pressuriseur, et une soupape de sécurité 26 interposée sur la tuyauterie 25 entre le réservoir 24 et le pressuriseur 8. L'espace intérieur du pressuriseur 8 est en communication avec le circuit primaire 1 par l'intermédiaire du piquage 18 et du conduit 11, de telle 4 sorte que le pressuriseur 8 est en permanence partiellement rempli par l'eau primaire, le niveau d'eau à l'intérieur du pressuriseur étant fonction de la pression courante de fonctionnement du circuit primaire. Le ciel du pressuriseur 8 est rempli par de la vapeur d'eau, à une pression sensiblement égale à la pression de l'eau circulant dans la tuyauterie primaire 10 reliant le générateur 4. En cas de surpression dans le pressuriseur, la soupape 26 s'ouvre et la vapeur d'eau est évacuée jusqu'au réservoir 24, dans laquelle elle se condense. Le pressuriseur 8 est équipé de plusieurs dizaines de cannes chauffantes électriques 28. Ces cannes sont disposées verticalement, et sont montées sur le fond inférieur 14. Elles traversent le fond 14 par des orifices prévus à cet effet, des moyens d'étanchéité étant interposés entre les cannes et le fond 14. Le pressuriseur 8 a pour fonction de contrôler la pression de l'eau dans le circuit primaire. Du fait qu'il communique par le conduit 11 avec la tuyauterie primaire, il joue un rôle de vase d'expansion. Ainsi, quand le volume d'eau en circulation dans le circuit primaire augmente ou diminue, le niveau d'eau à l'intérieur du pressuriseur 8 va, selon le cas, s'élever ou s'abaisser. Cette variation du volume d'eau peut résulter par exemple d'une injection d'eau dans le circuit primaire, ou d'une variation de la température de fonctionnement du circuit primaire. Le pressuriseur 8 a également pour fonction d'augmenter ou de dimi- nuer la pression de fonctionnement du circuit primaire. Pour augmenter la pression de fonctionnement du circuit primaire, on alimente électriquement les cannes de chauffage 28, de telle sorte que celles-ci chauffent l'eau contenue dans la partie inférieure du pressuriseur et l'amènent à sa température d'ébullition. Une partie de cette eau bout, de telle sorte que la pression dans le ciel du pressuriseur 8 augmente. Du fait que la vapeur est constamment en équilibre hydrostatique avec l'eau circulant dans le circuit primaire 1, la pression de fonctionnement de ce circuit primaire 1 augmente. Pour faire diminuer la pression de fonctionnement du circuit primaire 1, on met en fonctionnement la buse d'aspersion 21 disposée dans le ciel du pressuriseur 8 en autorisant la circulation d'eau dans la tuyauterie 22 à l'aide des moyens prévus à cet effet. L'eau prélevée dans la tuyauterie primaire 10 au refoulement de la pompe 6 est projetée dans le ciel du pressuriseur 8, et provoque la condensation d'une partie de la vapeur d'eau qui s'y trouve. La pression de la vapeur d'eau dans le ciel du pressuriseur 8 diminue, de telle sorte que la pression de fonctionnement du circuit primaire 1 diminue elle aussi. Comme on le voit sur la figure 2, le piquage 18 met en communication l'espace interne de l'enveloppe 12 du pressuriseur avec le conduit 11. Le piquage 18 comprend une partie 30 de forme générale cylindrique et d'axe vertical, présentant une extrémité inférieure rigidement fixée au conduit 11 par l'intermédiaire d'une soudure 32. La partie cylindrique 30 se prolonge vers le haut par une partie 34 formant collerette soudée sur les bords de l'ouverture 16. La partie sensiblement cylindrique 30 du piquage délimite un canal interne 36 d'axe X vertical qui relie l'espace interne de l'enveloppe 12 au conduit 11. Le piquage 18 est une pièce forgée en acier ferritique. Le conduit 11 est réalisé en acier austénitique. Le pressuriseur comprend également une couronne 38 cylindrique d'axe X entourant le canal interne 36 du piquage. La couronne 38 est disposée à l'intérieur de l'enveloppe 12, et est soudée sur la face 40 de la collerette 34 tournée vers l'intérieur de l'enveloppe 12. Cette face 40 présente une forme annulaire et entoure le canal interne 36. Le pressuriseur comprend encore une manchette 42 de protection de la soudure 32. La manchette 42 présente une forme générale cylindrique d'axe central X, et est disposé dans le canal interne 36 de la manchette. Elle comprend une partie d'extrémité inférieure 44 engagée dans le conduit 11, et présentant un bord périphérique inférieur libre 46. Elle comporte égale-ment une partie d'extrémité supérieure 48 s'étendant dans l'espace interne de l'enveloppe 12. La partie 48 se prolonge radialement vers l'extérieur par une collerette 50 rigidement fixée sur la couronne 38. Comme le montre la figure 4, la couronne 38 présente un tronçon supérieur 52 présentant radialement une épaisseur importante, et un tronçon inférieur 54 d'épaisseur réduite soudée sur la face 40. La partie 52 est délimitée vers le haut par une tranche 56 percée par exemple de vingt trous file- tés 58 d'axes verticaux. Les trous 58 sont régulièrement répartis autour de l'axe X. La collerette 50 de la manchette repose sur la face 56, et présente des orifices 60 disposés en coïncidence avec les trous 58. Par ailleurs, le pressuriseur comprend également une crépine 62 dis-posée à l'intérieur de l'enveloppe 12 et couvrant le canal interne 36 du pi- quage. La crépine 62 comprend une partie 64 de forme hémisphérique percée par des trous de filtration répartis sur toute sa surface, prolongée par une partie cylindrique 66 fixée par l'intermédiaire d'une collerette 68 à la couronne 38. Comme le montre la figure 4, la collerette 50 de la manchette est prise entre la collerette 68 de la crépine et la face 56 de la couronne. La collerette 68 est percée par des orifices 70 disposés en coïncidence avec les trous filetés 58. Des vis 72 traversent les orifices 70 et 60 et sont vissées dans les trous 58. Elles assurent la fixation à la fois de la crépine 62 et de la manchette 42 sur la couronne 38. La crépine 62 a pour fonction de bloquer les éléments susceptibles d'être entraînés dans le circuit primaire par le liquide primaire. Elle a égale-ment un rôle de diffuseur et casse les vortex susceptibles de se former dans le flux de liquide primaire entrant ou sortant du pressuriseur. La manchette 42 définit avec la partie cylindrique 30 du piquage et avec le conduit 11 un espace annulaire 74 d'axe X. Comme le montre la figure 3, l'espace annulaire 74 est ouvert vers le bas, le long de tout le bord périphérique inférieur 46. Comme le montrent les figures 2 et 3, un épaulement périphérique 76 est formé sur la face interne 77 du conduit 11, au niveau du bord périphérique inférieur 46 de la manchette. L'épaulement 76 est délimité vers le haut par une face 78 s'étendant sous le bord 46 et définissant avec celui-ci un orifice inférieur 79 de l'espace annulaire 74. La face 78 est légèrement inclinée vers le bas, et se raccorde vers le haut à la face interne 77 du conduit 11 par une surface courbe. 7 Le tronçon inférieur 54 de la couronne 38 est percé de quatre orifices 80 mettant en communication l'espace annulaire 74 avec l'espace interne de l'enveloppe 12 (figure 5). De plus, la collerette 50 est percée de huit orifices 82 (figure 4) mettant en communication l'espace annulaire 74 avec l'espace interne de l'enveloppe 12. Les orifices 80 et 82 sont régulièrement répartis autour de l'axe X. Les orifices 82 servent d'évents pendant le remplissage du pressuriseur. La section de passage des orifices 80 est calibrée pour limiter le débit de liquide primaire à travers l'espace annulaire 74 à une valeur maximum prédéterminée. Cette valeur est choisie au cas par cas, en fonction du domaine de température de fonctionnement du réacteur nucléaire et de la géométrie du pressuriseur. La section de passage de l'orifice inférieur 79 de l'espace annulaire est choisie entre 2 % et 10 % de la section de passage du canal interne 36 de la manchette. Dans un exemple typique de réalisation, l'écartement entre la face 78 et le bord 46 est de 5 mm environ, et la section de passage vaut environ 10000 mm2. La section de passage de l'espace annulaire 74 est ty- piquement comprise entre 10 % et 15 % de la section de passage du canal 36. La section de passage cumulée des orifices 80 est de préférence comprise entre 0,5 % et 2 % de la section de passage du canal 36. Dans un exemple typique de réalisation, la section de passage totale des orifices 80 vaut environ 600 mm2. Enfin, quatre plots antivibratoires 84, régulièrement répartis autour de l'axe X, sont soudés sur la surface interne du piquage 18 (figures 2 et 5). Leur hauteur correspond sensiblement à l'épaisseur radiale de l'espace annulaire 74, de telle sorte que la manchette 42 repose normalement librement sur les plots 84. Le pressuriseur décrit ci-dessus présente de multiples avantages. Du fait que l'espace annulaire 74 est ouvert vers le bas, le long d'au moins une partie du bord périphérique inférieur de la manchette 42, et dé- 8 bouche ainsi dans le conduit 11, les particules radioactives ne peuvent pas s'accumuler dans cet espace annulaire et sont évacuées dans le conduit 11. Par ailleurs, les orifices 80 ménagés dans la couronne 38 permettent de créer une circulation de fluide primaire dans l'espace annulaire 74. Les particules radioactives susceptibles de s'accumuler dans l'espace annulaire sont donc entraînées par le liquide primaire, ce qui diminue encore la probabilité qu'il se produise une accumulation de particules radioactives entre la manchette et le piquage ou le conduit. De plus, la partie inférieure de l'espace annulaire 74 est orientée sen- siblement radialement vers le centre du conduit 11, et la transition entre la partie axiale et la partie radiale de l'espace annulaire se fait selon une courbe de façon à ne pas créer d'angles morts dans lesquels les particules seraient susceptibles de s'accumuler. Par ailleurs, la face 78 délimitant la partie radiale de l'espace annu- taire vers le bas est légèrement inclinée vers le bas par rapport à l'horizon- tale, ce qui facilite l'entraînement des particules par le fluide primaire circu- lant dans l'espace annulaire. Les sections de passage des orifices 80 en haut de la manchette sont choisies de manière à créer une perte de charge localisée prédéterminée pour le fluide primaire traversant l'espace annulaire. On limite de cette manière le débit de fluide primaire à travers l'espace annulaire à une valeur maximum prédéterminée. Les orifices 80 pourraient aussi être ménagés dans la collerette 50 de la manchette. On notera que le fluide primaire est susceptible de circuler dans l'es- pace annulaire depuis le conduit 11 vers l'intérieur de l'enveloppe 12 (vers le haut), ou en sens inverse depuis l'intérieur de l'enveloppe 12 vers le conduit 11 (vers le bas). La géométrie des orifices 80 et de l'orifice inférieur 79 per-met de créer une perte de charge dans les deux sens de circulation du fluide, et donc de limiter le débit dans les deux sens de circulation possibles. Le fait que la partie inférieure de l'espace annulaire 74 soit orientée sensiblement radialement contribue à limiter le débit de liquide primaire dans l'espace annulaire 74 quand ce liquide circule de la tuyauterie primaire vers le pressuriseur. Cette orientation rend également plus difficile que des parti- 9 cules radioactives entraînées par le fluide primaire pénètrent par le bas dans l'espace annulaire. La limitation du débit de fluide primaire dans l'espace annulaire 74 permet de limiter la rapidité des variations de température au niveau de la soudure 32. Ceci est important, car la soudure est interposée entre deux pièces (piquage 18 et conduit 11) réalisées dans des matériaux différents, et présentant des coefficients de dilatation thermique différents. L'impact des contraintes thermiques et mécaniques au niveau de la soudure et dans l'en-semble du piquage 18 est donc fortement limité en conséquence. Enfin, on profite avantageusement de la présence de la couronne de fixation 38 de la manchette 42 pour monter la crépine 62 sur cette couronne. La crépine 62 et la manchette 42 peuvent être démontées facilement. On retire d'abord les vis 72, qui sont aisément accessibles. On retire ensuite la crépine 62, puis on extrait la manchette 42 du piquage 30, par le haut. En variante, il est possible de choisir la section de passage de l'orifice inférieure 79 de manière à créer une perte de charge localisée en complément de celle créée par les orifices 80. II est possible que l'orifice inférieur 79 s'étende sur toute la périphérie du bord périphérique inférieur 46, ou seulement sur une partie de celui-ci. L'orifice 79 peut être continu ou être divisé en plusieurs ouvertures séparées les unes des autres
Pressuriseur de centrale nucléaire à eau sous pression, comprenant- une enveloppe externe délimitant un espace interne ;- un conduit (11) s'étendant sous l'enveloppe et susceptible d'être piqué sur le circuit primaire de la centrale nucléaire ;- un piquage (18) mettant en communication l'espace interne de l'enveloppe avec le conduit (11), ce piquage (18) étant soudé sur le conduit (11 ) par une soudure (32) ;- une manchette (42) de protection de la soudure (32) disposée à l'intérieur du piquage (18), et présentant un bord périphérique inférieur (46) engagé dans le conduit (11), la manchette (42) définissant avec le piquage (18) et le conduit (11) un espace annulaire (74) susceptible d'être rempli par le liquide primaire ;caractérisé en ce que l'espace annulaire (74) est ouvert le long d'au moins une partie du bord périphérique inférieur (46) de la manchette (42) et débouche à l'intérieur du conduit (11).
1. Pressuriseur (8) de centrale nucléaire à eau sous pression, comprenant - une enveloppe externe (12) délimitant un espace interne ; 5 - un conduit (11) s'étendant sous l'enveloppe (12) et susceptible d'être piqué sur le circuit primaire (1) de la centrale nucléaire ; - un piquage (18) mettant en communication l'espace interne de l'enveloppe (12) avec le conduit (11), ce piquage (18) étant soudé sur le conduit (11) par une soudure (32) ; 10 - une manchette (42) de protection de la soudure (32) disposée à l'intérieur du piquage (18), et présentant un bord périphérique inférieur (46) engagé dans le conduit (11), la manchette (42) définissant avec le piquage (18) et le conduit (11) un espace annulaire (74) susceptible d'être rempli par le liquide primaire ; 15 caractérisé en ce que l'espace annulaire (74) est ouvert le long d'au moins une partie du bord périphérique inférieur (46) de la manchette (42) et dé-bouche à l'intérieur du conduit (11). 2. Pressuriseur selon la 1, caractérisé en ce que l'espace annulaire (74) est ouvert le long de tout le bord périphérique infé-20 rieur (46) de la manchette (42). 3. Pressuriseur selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le piquage (18) définit un canal interne (36) mettant en communication le conduit (11) et l'espace interne de l'enveloppe (12), le pressuriseur (8) comprenant une couronne (38) rigidement fixée à l'intérieur 25 de l'enveloppe (12) autour du canal interne (36), la manchette (42) présen- tant une partie d'extrémité supérieure (48) fixée sur la couronne (38). 4. Pressuriseur selon la 3, caractérisé en ce que la couronne (38) et/ou la partie d'extrémité supérieure (48) de la manchette (42) comprend des orifices de circulation (80) mettant en communication l'espace 30 annulaire (74) avec l'espace interne de l'enveloppe (12). 5. Pressuriseur selon la 4, caractérisé en ce que la section de passage des orifices de circulation (80) est calibrée pour limiter le 11 débit de liquide primaire à travers l'espace annulaire (74) à une valeur maximum prédéterminée. 6. Pressuriseur selon la 5, caractérisé en ce que la section de passage totale des orifices de circulation (80) est comprise entre 0,5 % et 2 % de la section de passage du canal interne (36) du piquage (18). 7. Pressuriseur selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'espace annulaire (74) présente le long du bord périphérique inférieur (46) de la manchette (42) une section de passage comprise entre 2 % et 10 % de la section de passage du canal interne (36) du piquage (18). 8. Pressuriseur selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que la manchette (42) est montée de manière amovible sur la couronne (38). 9. Pressuriseur selon l'une quelconque des 3 à 7, ca-ractérisé en ce qu'il comprend une crépine (62) couvrant le canal interne (36) du piquage (18) et montée de manière amovible sur la couronne (38). 10. Pressuriseur selon la 9, caractérisé en ce que la partie d'extrémité supérieure (48) de la manchette (42) est prise entre la crépine (62) et la couronne (38).
G
G21
G21D
G21D 1
G21D 1/02
FR2890428
A1
ARTICLE EQUIPE D'AU MOINS UNE BANDE EN CAOUTCHOUC NATUREL OU SYNTHETIQUE
20,070,309
La présente invention a pour objet un . L'invention concerne plus particulièrement un article sur lequel est fixée au moins une zone telle qu'une extrémité d'une telle bande en caoutchouc naturel ou synthétique, cette bande en caoutchouc naturel ou synthétique étant destinée à réaliser la fixation de l'article sur un support, ou à adapter l'article sur un support. Tel est le cas par exemple pour des masques de protection qui sont destinés à couvrir la partie inférieure du visage d'un individu, et qui sont maintenus sur la tête de celui-ci par un ou plusieurs séries de bandes passant derrière la tête. Tel est également le cas pour des vêtements de protection et notamment des vêtements de protection à usage unique, qui doivent être munis d'éléments élastiques pour assurer l'étanchéité aux extrémités des jambes et des bras, mais également autour des capuches, et qui possèdent un élément élastique à la base du dos pour permettre au vêtement de s'adapter à la morphologie de l'utilisateur. Les applications précitées sont essentiellement des applications à des produits à usage unique, réalisés par exemple à partir de matériaux nontissés, tels que les matériaux non-tissés réalisés en un matériau thermosoudable, tel que le polyéthylène et le polypropylène. Avec ce type de matériaux, d'autres applications peuvent être trouvées dans le domaine des alèses ou des housses destinées à équiper des lits, notamment dans les hôpitaux. Le terme "bande de caoutchouc", tel qu'il est utilisé, vise un élément allongé, pouvant posséder une section quelconque, par exemple une section circulaire, une section ovale, ou encore une section rectangulaire ou carrée. Dans ce dernier cas, lorsque la bande possède une section rectangulaire très aplatie, elle est encore appelée "laminette". Le caoutchouc naturel ou synthétique ne peut être utilisé que sous forme vulcanisée. La vulcanisation consiste en un traitement thermique assurant la création de ponts chimiques entre les chaînes macromoléculaires, permettant d'obtenir des caractéristiques viscoélastiques propres aux élastomères. Cette vulcanisation conduit au développement d'un réseau tridimensionnel au sein du matériau et à la suppression de toute thermoplasticité du matériau. Cette opération de vulcanisation permet d'améliorer les qualités élastiques du matériau, notamment en lui procurant une excellente déformabilité sous l'effet d'une contrainte extérieure, tout en lui permettant de reprendre sa forme initiale lorsque cette contrainte cesse. La vulcanisation permet également de diminuer la sensibilité aux solvants. Toutefois, cette opération de vulcanisation supprime également toute thermoplasticité du matériau. Il n'est donc pas possible de réaliser des assemblages d'un matériau en caoutchouc naturel ou synthétique par des techniques telles que la soudure thermique, la soudure par micro-ondes ou par haute fréquence. Leur assemblage sur un support ou un article ne peut pas être réalisé sans apport d'un matériau externe, tel qu'un dispositif mécanique de fixation par exemple par agrafage, par couture, ou par apport de colle. La fixation par agrafage présente l'inconvénient de nécessiter des éléments extérieurs, les agrafes, de réaliser l'opération de fixation de ces agrafes, et également de créer au niveau de la zone de fixation un point dur qui risque de détériorer la bande élastique par cisaillement. Dans le cas d'une fixation par couture, notamment pour l'équipement de vêtements de protection, les piqûres générées par les aiguilles fragilisent la bande élastique, et créent de nombreux trous dans le matériau constitutif du vêtement, qui permettent des échanges entre l'extérieur et l'intérieur du vêtement, nuisant ainsi à l'étanchéité recherchée. Une solution consiste à utiliser des bandes élastiques réalisées en un matériau thermoplastique qui peut être fixé par thermosoudage sur le support, sous réserve de compatibilité du matériau constitutif de celuici. Toutefois, de tels éléments élastiques possèdent peu d'élasticité, et présentent une déformation rémanente importante, ce qui limite leurs applications, ainsi que le confort d'utilisation, lorsque l'article considéré est un article destiné à être porté par un utilisateur, tel qu'un masque ou une combinaison de protection. Le problème technique à la base de l'invention est donc la réalisation d'un article, et notamment d'un article en matériau mince, par exemple en un matériau non-tissé, avec application à l'un des domaines énoncés précédemment, qui soit équipé de façon simple d'au moins une bande en caoutchouc vulcanisé, et qui soit d'une utilisation performante et fiable. A cet effet, l'article qu'elle concerne, sur lequel est fixée au moins une zone, telle qu'une extrémité d'une bande en caoutchouc naturel ou synthétique, est caractérisé en ce que l'article comprend au moins une gaine qui, ménagée dans la zone de fixation considérée de la bande, possède une ouverture de section comprise entre la section de la bande au repos et la section de la bande en position étirée. La bande élastique tient donc à l'intérieur de la gaine par simple coincement dans celle-ci. En pratique, il est procédé à la mise en tension de la bande puis à l'insertion de celle-ci dans la gaine, la bande possédant alors une section inférieure à celle de la gaine, après quoi la tension exercée sur la bande est relâchée et celle-ci reprend sa section d'origine. Le retour à la section d'origine à l'intérieur de la gaine est limité par appui de la surface de la bande contre la paroi intérieure de la gaine, ce qui provoque un blocage élastique. Ce blocage élastique est réalisé pour toute sollicitation exercée sur la bande dans un axe autre que celui formé par la gaine du matériau support. Il est à noter qu'en sollicitant la bande dans l'axe formé par la gaine, il est possible de la faire coulisser et ainsi de régler précisément sa longueur utile, en ajustant la position de la bande de caoutchouc par rapport à la gaine. Ainsi, et afin de permettre un bon blocage en position d'utilisation, suivant une forme d'exécution, la gaine est droite et orientée suivant une direction différente de celle de la traction exercée sur la bande en conditions d'utilisation de l'article. Toujours afin de réaliser un blocage élastique, et lorsque la traction exercée sur la bande est sensiblement dans la même direction que l'axe de la gaine, la gaine présente un profil non rectiligne, tel que courbe. Suivant une première possibilité, cet article est réalisé en un matériau mince et la gaine est obtenue par repliement du matériau sur lui-même et fermeture. Cette solution est simple de mise en oeuvre, dans la mesure où elle ne nécessite pas de matériaux complémentaires, la gaine étant formée par le 25 matériau même constitutif de l'article. Suivant une autre possibilité, la gaine est réalisée pour partie par l'article lui-même et pour partie par une bande dont les deux bords sont fixés sur l'article. En fonction de la nature des matériaux constitutifs de l'article et/ou de la bande, plusieurs solutions d'assemblage peuvent être envisagées. Suivant une première solution, le matériau mince et la bande éventuellement rapportée sur l'article sont thermosoudables, et la fermeture de la gaine est réalisée par thermosoudage. Suivant une autre solution, le matériau mince constitutif de l'article et la bande éventuellement rapportée sur celui-ci, ou l'un ou l'autre de ces deux composants, sont réalisés en des matériaux thermosoudables ou non thermosoudables, et la fermeture de la gaine est obtenue par collage ou par couture. Conformément à une forme de réalisation de cet article, celui-ci est réalisé à partir d'un matériau non-tissé en matière thermosoudable, telle que polyéthylène ou polypropylène et comprend au moins une bande constituée par une laminette en caoutchouc naturel ou synthétique. Un procédé pour la fabrication de cet article consiste à exercer une traction sur la zone de la bande en caoutchouc à fixer sur l'article, à positionner cette zone contre l'article, à réaliser la formation de la gaine sur l'article et autour de la bande, puis à relâcher la tension exercée sur la bande en caoutchouc pour obtenir sa fixation dans la gaine. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés, représentant, à titre d'exemples non limitatifs, une forme d'exécution d'un article selon l'invention et différents modes d'obtention et de mise en oeuvre de celuici. Figure 1 est une vue d'un masque de protection respiratoire placé sur le visage d'un utilisateur. Figure 2 est une vue partielle à échelle agrandie d'une partie de ce 20 masque montrant la fixation de deux bandes en caoutchouc sur celui-ci. Figures 3 à 7 sont cinq vues représentant cinq phases de la fixation d'une zone de bande en caoutchouc sur un article. Figure 8 est une vue schématique d'une zone de fixation d'une bande en conditions d'utilisation. Figure 9 est une vue schématique d'un autre mode de fixation d'une bande. La figure 1 représente un masque de protection respiratoire 2 en position montée sur le visage d'un individu, et fixé sur celui-ci par deux bandes 3 de caoutchouc, formant chacune une boucle fermée, chaque bande étant fixée à proximité de ses extrémités en des emplacements 4 sur le masque. Comme montré au dessin, les moyens de fixation de chaque bande sur le masque sont constitués par des gaines 5 ménagées sur le bord du masque. Les figures 3 à 7 représentent le mode de montage d'une bande 3 dans une zone de montage 4. A ces figures, la partie de masque 2 est seulement schématisée. Au niveau de la fixation d'une bande 3, le masque est conformé afin de présenter une patte 6 en saillie par rapport au reste du masque. Dans un premier temps, et comme montré à la figure 3, la bande 3 est posée sur la partie en saillie 6. La figure 4 montre qu'une traction est exercée sur la bande 3, qui se traduit par une réduction de la section de celle-ci dans la zone 4 devant être fixée sur le masque 2. Comme montré à la figure 5, tout en maintenant la traction sur la bande 3, la partie 6 est repliée autour de la bande 3. Comme représenté à la figure 6, la partie 6, après avoir été repliée sur elle-même, est fixée sur la partie principale 2 par soudage, dans la mesure où le masque est réalisé en un matériau thermosoudable, tel qu'en polyéthylène ou en polypropylène. Ce soudage est schématisé par les points 7 de la figure 6. Cette opération de soudage permet de disposer d'une gaine dont 15 l'ouverture, c'est-à-dire le passage destiné à la bande 3, est inférieure à la section de la bande 3 au repos. Une fois la gaine fermée, la traction exercée sur la bande 3 est relâchée, comme montré à la figure 7, de telle sorte que la bande retrouve sa section initiale, sauf dans la gaine 8, puisque la section de passage de celle-ci est inférieure à la section de la bande au repos. Il en résulte donc un blocage élastique. Toutefois, il peut être noté que si une nouvelle traction est exercée sur la bande, il est possible de déplacer celle-ci à l'intérieur de la gaine 8, ce qui permet d'assurer un réglage de la position de la bande élastique vis-à-vis de la gaine et par suite vis-à-vis de l'article 2. Afin d'éviter le glissement de la bande par rapport à la gaine, en conditions d'utilisation, la traction exercée sur la bande doit être orientée suivant une direction différente de celle de la gaine. Cela est schématisé à la figure 8, où la traction exercée sur la bande est représentée par une flèche 9. Dans le cas d'un masque représenté aux figures 1 et 2, la tension exercée sur les bandes élastiques n'est pas dans l'axe des gaines 8, comme cela ressort du dessin. Si la traction sur la bande élastique doit être exercée sensiblement axialement à la gaine 8, il est possible de réaliser une gaine 18 de forme courbe, comme représenté à la figure 9, ou d'associer à la gaine 8 une autre gaine 8 décalée latéralement, ou encore de prévoir, en association à une gaine droite 8, d'autres éléments de guidage de la bande 9 formant chicane. Dans la forme d'exécution décrite précédemment, la gaine 8 est réalisée à partir d'une partie 6 appartenant à l'article 2, et la gaine est réalisée par repliement de cette partie 6 autour de la bande 3. Toutefois, il serait possible de réaliser la gaine dans un premier temps, puis d'introduire la bande 3 à l'intérieur de la gaine, en position étirée, avant de procéder à son relâchement assurant un blocage élastique. Suivant une variante de réalisation de cet article, et en fonction des matériaux utilisés, il serait possible d'assurer la fermeture de la gaine par collage ou par couture. II est également possible de réaliser la gaine non pas à partir d'une partie 6 faisant saillie de l'article 2, mais à partir d'une bande de matériau rapportée sur l'article 2 à l'emplacement où la gaine doit être formée et fixée le long de deux bords longitudinaux soit par soudage, soit par collage, suivant la nature des matériaux mis en oeuvre, comme indiqué précédemment. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de cet article décrites ci-dessus à titre d'exemples, ni aux seuls procédés de fabrication définis ci-dessus, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Article sur lequel est fixée au moins une zone, telle qu'une extrémité, d'une bande en caoutchouc naturel ou synthétique, caractérisé en ce que l'article (2) comprend au moins une gaine qui, ménagée dans la zone de fixation considérée de la bande (3), possède une ouverture de section comprise entre la section de la bande au repos et la section de la bande en position étirée.
1. Article sur lequel est fixée au moins une zone, telle qu'une extrémité, d'une bande en caoutchouc naturel ou synthétique, caractérisé en ce que l'article (2) comprend au moins une gaine (8) qui, ménagée dans la zone de fixation (4) considérée de la bande (3), possède une ouverture de section comprise entre la section de la bande au repos et la section de la bande en position étirée. 2. Article selon la 1, caractérisé en ce que la gaine (8) est droite et orientée suivant une direction différente de celle de la traction exercée sur la bande (3) en conditions d'utilisation de l'article. 3. Article selon la 1, caractérisé en ce que la gaine (18) présente un profil non rectiligne, tel que courbe. 4. Article selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est réalisé en un matériau mince et la gaine (8) est obtenue par repliement du matériau (6) sur lui-même et fermeture. 5. Article selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la gaine est réalisée pour partie par l'article lui-même et pour partie par 20 une bande dont les deux bords sont fixés sur l'article. 6. Article selon les 4 et 5, caractérisé en ce que le matériau mince (6) et la bande éventuellement rapportée sur l'article sont thermosoudables, et la fermeture de la gaine est réalisée par thermosoudage (7). 7. Article selon les 4 et 5, caractérisé en ce que le matériau mince constitutif de l'article et la bande éventuellement rapportée sur celui-ci, ou l'un ou l'autre de ces deux composants, sont réalisés en des matériaux thermosoudable ou non thermosoudables, et la fermeture de la gaine est obtenue par collage ou par couture. 8. Article selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un matériau non-tissé en matière thermosoudable, telle que polyéthylène ou polypropylène et comprend au moins une bande (3) constituée par une laminette en caoutchouc naturel ou synthétique. 9. Procédé de fabrication d'un article selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il consiste à exercer une traction sur la zone (4) de la bande en caoutchouc (3) à fixer sur l'article (2), à positionner cette zone (4) contre l'article (2), à réaliser la formation de la gaine (8) sur l'article (2) et autour de la bande (3), puis à relâcher la tension exercée sur la bande en caoutchouc pour obtenir sa fixation dans la gaine.
F,A
F16,A41,A47
F16G,A41D,A41F,A47G
F16G 11,A41D 3,A41D 13,A41F 1,A47G 9
F16G 11/00,A41D 3/00,A41D 13/00,A41D 13/11,A41F 1/00,A47G 9/04
FR2896584
A1
INSTALLATION POUR L'INSPECTION ET/OU L'INTERVENTION DANS UNE MASSE DE MATIERE PULVERULENTE OU GRANULAIRE STOCKEE EN VRAC
20,070,727
La présente invention concerne une installation pour l'inspection et/ou l'intervention, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement, dans une masse de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac, ladite installation comportant une unité de commande disposée à l'extérieur de la masse de matière à inspecter ou à traiter, et un engin déplaçable à l'intérieur de ladite masse de matière, cet engin, automoteur, raccordé à l'unité de commande par un câble, comportant d'une part des moyens de propulsion autorisant soit un auto-déplacement de l'engin, généralement suivant une trajectoire prédéterminée, soit un déplacement contrôlé à distance à partir d'un lo poste de suivi de travail généralement intégré à l'unité de commande, d'autre part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matières, à des fins d'intervention et/ou d'acquisition de données, à des fins d'inspection. La pénétration d'un engin à l'intérieur d'une masse granulaire constituée par 15 exemple de céréales, d'oléagineux ou autres pour effectuer des prélèvements, des analyses ou un traitement, par exemple contre des insectes aptes à proliférer dans un tel milieu, est une opération extrêmement difficile en raison du fait que le grain ne se comporte pas comme un fluide newtonien. 20 Jusqu'à présent, les dispositifs développés pour le prélèvement d'échantillons et/ou pour le traitement de telles matières sont conçus pour intervenir à une profondeur voisine de 1 mètre par rapport à la surface du tas de matière à traiter. Au-delà d'une telle profondeur, les dispositifs sont inaptes à travailler. 25 De tels exemples de dispositifs encore appelés sondes suceuses sont notamment décrits dans le brevet FR-A-2.679.655 ou bien encore le brevet FRA-2.633.487. Comme mentionné ci-dessus, de tels dispositifs ne donnent pas satisfaction car 30 une grande partie des éléments les constituant doivent demeurer en surface de la matière de telle sorte que la profondeur de pénétration de ces dispositifs est limitée. Pour obtenir une profondeur de pénétration plus importante, il est nécessaire 30 de disposer d'un dispositif autopropulsé, que ce dispositif soit autonome ou non. Ce dispositif est ainsi apte à pénétrer à l'intérieur de la masse granulaire ou particulaire. Un tel dispositif a d'ores et déjà été mis au point comme l'illustre en particulier le brevet EP-A-0.471.065. Ce brevet décrit une sonde pénétrant par percussion dans une masse de matière constituée par exemple de grains, pour l'analyse, le prélèvement d'échantillon ou le traitement. Cette sonde est autonome et comporte une source d'énergie. Les moyens moteurs peuvent être électriques io ou pneumatiques. Lorsque la sonde est propulsée de manière pneumatique, cette sonde est alimentée en air par un tuyau qui génère un échappement d'air dans la matière, ce qui permet la fluidisation de la matière pénétrée et donc diminue la résistance à l'avancement de la sonde. La trajectoire obtenue au moyen d'une telle sonde est une trajectoire exclusivement linéaire. Par ailleurs, 15 l'utilisation de la percussion en tant que moyen de propulsion nécessite, en raison des rendements énergétiques d'une telle solution, le raccordement du dispositif à une source d'alimentation située en surface de la matière à pénétrer. Cette configuration limite à nouveau la profondeur de pénétration pouvant être atteinte en raison de la configuration du raccordement. Or, 20 aujourd'hui, des opérations, telles que le prélèvement d'échantillons, ne peuvent être représentatives d'une masse de matière que si le prélèvement peut s'opérer à des profondeurs variant à l'intérieur d'une large plage. Il est donc nécessaire, pour obtenir une représentativité des échantillons ainsi prélevés, de pouvoir travailler à des profondeurs variables. 25 Un but de la présente invention est donc de proposer un engin automoteur d'inspection et/ou d'intervention du type précité dont la conception permet d'obtenir une profondeur de pénétration à l'intérieur de masse de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac relativement importante. Un autre but de la présente invention est de proposer un engin automoteur dont la conception permet à ce dernier de se mouvoir suivant trois directions. A cet effet, l'invention a pour objet une installation pour l'inspection et/ou l'intervention, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement, dans une masse de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac, ladite installation comportant une unité de commande disposée à l'extérieur de la masse de matière à inspecter ou à traiter, et un engin déplaçable à l'intérieur s de ladite masse de matière, cet engin, automoteur, raccordé à l'unité de commande par un câble, comportant d'une part des moyens de propulsion autorisant soit un auto-déplacement de l'engin, généralement suivant une trajectoire prédéterminée, soit un déplacement contrôlé à distance à partir d'un poste de suivi de travail généralement intégré à l'unité de commande, d'autre 10 part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matières, à des fins d'intervention et/ou d'acquisition de données, à des fins d'inspection, caractérisée en ce que ladite installation comporte en outre au moins un enrouleur/dérouleur de flexible motorisé pour permettre, lors de son entraînement en rotation, un enroulement ou respectivement un déroulement 15 automatique du flexible. La présence d'un flexible associé à un enrouleur/dérouleur de flexible motorisé offre un grand nombre d'avantages. En effet, grâce à. cette motorisation, le flexible, qui est un flexible multifonctionnel pouvant servir à l'alimentation en 20 énergie de l'engin, au transfert de matière depuis l'engin vers l'extérieur, à l'aide à la propulsion de l'engin, à la transmission d'informations entre l'engin et l'unité de commande et enfin de fil d'Ariane, ne nuit en rien à la progression de l'engin dans la masse de matière grâce au fait que le câble est libéré ou ré-enroulé au fur et à mesure de la progression de l'engin. 25 Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, l'engin comporte en outre des moyens de transfert de la matière depuis l'avant vers l'arrière de l'engin, lesdits moyens agissant de manière continue ou discontinue. 30 Grâce à sa conception, un tel engin peut se propulser avec une énergie optimale sans augmentation graduelle de l'énergie nécessaire. En effet, il dispose à la fois d'une fonction de propulsion permettant de générer une vitesse relative entre le milieu et l'engin et une fonction de transfert qui force l'écoulement de rnatière nécessaire entre l'avant et l'arrière, cet écoulement n'étant pas naturel dans les milieux granulaires comme il peut l'être dans l'eau ou dans l'air. Or, il est connu qu'un solide, dont la longueur excède trois ou quatre fois le diamètre que l'on essaie de propulser linéairement dans un volume de grains, constitué par un volume clos dont la profondeur est supérieure à quatre fois le diamètre, se bloque rapidement, quelle que soit la force de propulsion car aucun flux naturel de matière ne s'effectue de l'avant à l'arrière quel que soit le profil de l'objet. Il est donc nécessaire d'assurer une fonction de transfert de matière, le débit assuré par ces moyens de transfert devant être au rnoins égal à celui induit par le déplacement de l'engin et io correspondant à la surface transversale de l'engin multipliée par sa vitesse. Dans un mode de réalisation préféré de l'engin, les moyens de propulsion de l'engin sont constitués par des organes mobiles agencés pour assurer en outre, de manière continue ou discontinue, au cours de leur entraînement en 15 déplacement, un transfert de matière depuis l'avant vers l'arrière de l'engin. Dans ce cas, les fonctions de propulsion et de transfert sont assurées par un même organe. Il en résulte une simplification de l'ensemble. 20 L'invention a encore pour objet un engin automoteur d'inspection et/ou d'intervention, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement, dans une masse de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac, ledit engin comportant d'une part des moyens de propulsion autorisant soit un auto-déplacement de l'engin, généralement suivant une trajectoire prédéterminée, 25 soit un déplacement contrôlé à distance à partir d'un poste de suivi de travail, d'autre part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matières, à des fins d'intervention, et/ou d'acquisition de données, à des fins d'inspection, ledit engin étant équipé d'un flexible de raccordement à une source d'énergie et/ou à des moyens de collecte de matière extérieurs au tas 30 de matière dans lequel l'engin doit se déplacer, caractérisé en ce que le flexible est associé à un enrouleur/dérouleur motorisé pour permettre, lors de son entraînement en rotation, un enroulement, ou respectivement un déroulement, automatique du flexible. Dans le cas de la réalisation d'un engin autonome sans flexible qui ferait office de cordon ombilical, les risques de perte d'un tel engin sont élevés, en particulier lorsque cet engin est amené à se déplacer à l'intérieur de masses stockées dans des silos. Toutefois, jusqu'à présent, le flexible était exclu pour atteindre de grandes profondeurs car il limitait la performance de l'engin. Or, dans le cas de la présente invention, grâce au fait que le flexible est soit déroulé automatiquement depuis la surface et ré-enroulé automatiquement et tiré depuis la surface, soit enroulé à l'intérieur de l'engin et libéré au fur et à mesure de la progression de l'engin, l'effort de traction appliqué au flexible ne io limite en rien la performance de l'engin. Comme mentionné ci-dessus, le flexible reliant ainsi l'engin à la surface peut être utilisé à diverses applications. Il peut être utilisé pour relier l'engin à une source d'alimentation en énergie, que cette énergie soit électrique, hydraulique ou pneumatique et il peut servir de canal de transmission d'information ou de matière ou bien encore d'un fluide 15 quelconque. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : 20 la figure 1 représente une vue schématique partielle d'un engin conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue de dessus schématique partielle d'un engin conforme à l'invention ; la figure 3 représente une vue partielle d'un flexible de type propulseur ; la figure 4 représente une vue schématique partielle du flexible de la figure 3 ; les figures 5A à 5D représentent les différents mouvements du flexible au cours d'une séquence élémentaire de propulsion ; la figure 6 représente une vue schématique d'ensemble d'une installation 25 30 conforme à l'invention et la figure 7 représente une vue d'ensemble d'un autre mode de réalisation d'une installation conforme à l'invention. Comme mentionné ci-dessus, l'installation, objet de l'invention, est destinée à permettre l'inspection et/ou des interventions, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement de matière, dans une masse 11 de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac. Ladite installation comporte une i0 unité 6 de commande disposée à l'extérieur de la masse 11 de matière à inspecter ou à traiter, et un engin 1 déplaçable à l'intérieur de la masse 11 de matière. L'unité 6 de commande, qui fournit l'énergie à l'engin, loge généralement un ordinateur constituant une interface entre l'opérateur et l'engin et, éventuellement, des moyens de stockage de matière. 15 Cet engin 1 comporte d'une part des moyens de propulsion, d'autre part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matières et/ou des moyens d'acquisition de données. Les moyens d'acquisition de données, telles que température ou autre, permettent d'utiliser l'engin à des fins d'inspection du 20 tas de matière tandis que les moyens de collecte permettent d'utiliser l'engin à titre d'engin de prélèvement d'échantillon et les moyens de stockage de matière, en particulier de produits de traitement, permettent d'utiliser un tel engin notamment pour la réalisation de traitement, tel qu'un traitement insecticide, sur la masse de matière à l'intérieur de laquelle l'engin 1 se 25 déplace. Dans ce cas, l'engin est utilisé à des fins d'intervention. Cet engin 1, automoteur, est raccordé à l'unité 6 de commande par un flexible 7. L'installation comporte en outre au moins un enrouleur/dérouleur 8 de flexible 7 motorisé pour permettre, lors de son entraînement en rotation, un 30 enroulement ou respectivement un déroulement automatique du flexible 7. L'entraînement en rotation du corps de l'enrouleur/dérouleur 8 est asservi à l'effort de traction ou au couple auquel le corps de l'enrouleur est soumis par l'intermédiaire du flexible 7. Il doit être rappelé que le flexible comporte un grand nombre de fonctions mais sert notamment au raccordement de l'engin à 6 une source d'énergie et/ou à des moyens de collecte de matière extérieurs au tas de matières dans lequel l'engin doit se déplacer. Un dispositif mesure le couple passif perçu par le tambour de l'enrouleur par l'intermédiaire du flexible 7. Dès que ce couple dépasse un seuil programmé, le tambour motorisé de l'enrouleur/dérouleur 8 tourne de manière à dérouler le flexible, de préférence proportionnellement à la vitesse de l'engin. Dans le cas d'une marche arrière, si le couple passif résultant de la traction sur le flexible chute en dessous d'un certain seuil, le tambour tourne de manière à ré-enrouler le flexible. Cet enrouleur/dérouleur 8 peut être logé à l'intérieur du corps de l'engin, le câble faisant saillie du corps à travers une ouverture munie d'un joint à lèvre en vue d'éviter la pénétration de matière dans le corps de l'engin. La zone de liaison entre l'intérieur et l'extérieur du corps de l'engin 1 correspondant au passage du flexible 7 est réalisée librement orientable : des capteurs déterminent l'orientation de cette zone et asservissent les moyens de commande de direction de l'engin à l'orientation de cette zone. Ainsi, dans le cas d'une marche arrière, il est possible d'asservir la direction de l'engin à la position du flexible qui a alors une fonction de fil d'Ariane dans l'espace. Grâce au fait que l'enrouleur/dérouleur est embarqué dans l'engin et que le flexible n'est pas tiré depuis la surface mais libéré au fur et à mesure de la progression de l'engin, la surface de frottement du flexible en contact avec le milieu ne génère pas rapidement des efforts de plus en plus coûteux en énergie et n'entrave pas la progression de l'engin. Dans un autre mode de réalisation, conforme à celui représenté à la figure 7, l'enrouleur/dérouleur 8 est disposé entre l'engin 1 et l'unité 6 de commande, au voisinage de ladite unité 6 de commande. L'enrouleur/dérouleur 8 est, dans ce cas, positionné à l'extérieur de la masse de matière à inspecter ou à traiter. Dans ce cas, la motorisation du tambour équipant l'enrouleur/dérouleur 8 facilite notamment la sortie de l'engin de la masse de matière en exerçant une traction permanente sur ledit flexible lors de la remontée de l'engin. Comme mentionné ci-dessus, le flexible 7 est de préférence un flexible multifonctionnel. Ce flexible peut donc comporter au moins deux canaux servant, l'un à l'alimentation en énergie de l'engin 1, l'autre au transfert de la matière collectée par l'engin 1 vers des moyens de collecte et de stockage extérieurs à la masse de matière et, de préférence, intégrés à l'unité 6 de commande. Ce mode de réalisation est plus particulièrement représenté à la s figure 7 où l'engin assure cette double fonction. A l'inverse, dans la figure 6, le flexible remplit uniquement la fonction de câble d'alimentation. Lorsque le flexible relie l'engin à un dispositif enrouleur/dérouleur positionné à l'extérieur de la masse de matière, ce flexible 7 peut être réalisé sous forme d'un flexible annelé dont l'enveloppe est constituée d'une succession d'anneaux 9 reliés les io uns aux autres par une portion 10 d'enveloppe de flexible déformable. Les anneaux 9 sont commandés en rapprochement ou en écartement les uns des autres suivant des séquences prédéterminées pour conférer audit flexible 7, sur toute sa longueur, un mouvement ondulatoire facilitant sa propulsion par reptation dans la masse 11 de matière. Ces anneaux 9 sont organisés sous 15 forme d'au moins deux séries, de préférence au moins trois séries, alimentées chacune par un courant de même fréquence déphasé d'une série à une autre, ce courant modifiant alternativement les polarités des anneaux 9 en vue de provoquer une attraction, ou respectivement, une répulsion entre anneaux 9, de séries différentes. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 4, les 20 anneaux sont organisés sous forme de trois séries représentées en A, A1, A2, etc. pour la première série, en B, B1, B2, etc. pour la deuxième série et en C, C1, C2, etc. pour la troisième série. Ces anneaux sont des bobines annulaires en fer supportant un bobinage électrique. Chaque groupe d'anneaux ou série d'anneaux a son propre câble d'alimentation. Dans l'exemple représenté, le 25 flexible est donc pourvu de trois séries d'anneaux, lesdits anneaux étant noyés dans un manchon élastique qui constitue une portion déformable entre lesdits anneaux. Les trois séries sont alimentées par des courants de même période mais de phases décalées les unes par rapport aux autres. Le courant triphasé appliqué aux différents anneaux modifie ainsi alternativement leur polarité, les 30 amenant à s'attirer ou à se répulser. Dans le cas d'un flexible constitué de trois séries d'anneaux, l'anneau A est actionné en même temps que les anneaux Al, A2... de la même série, l'anneau B est actionné en même temps que les anneaux B1, B2... de la même série et l'anneau C est actionné en même temps que les anneaux C1, C2... et de la série C. Au repos, les anneaux occupent une position conforme à celle représentée à la figure 5A. Lors d'une première séquence, l'anneau B attire l'anneau A qui se rapproche de ce dernier, Al se rapproche de B1, A2 se rapproche de B2, etc. Dans une deuxième phase, représentée à la figure 5C, la polarité de B a été inversée. B s se rapproche alors de C, B1 se rapproche de Cl, etc. Dans une troisième phase, représentée à la figure 5D, C se rapproche de Al, Cl se rapproche de A2, etc. L'enchaînement de ces séquences entraîne la propagation d'un mouvement ondulatoire sur toute la longueur du flexible. Ce phénomène permet au flexible de se propulser dans un milieu granulaire et éventuellement io de remonter du grain à la surface du lot grâce à l'exploitation de ce même phénomène à l'intérieur du flexible. II est également possible d'équiper un tel flexible en interne d'un tuyau permettant d'amener de l'air à la base du flexible afin de générer un courant d'air qui, associé à une aspiration, permettrait de remonter une quantité de matière à l'intérieur du conduit. II doit être noté que ce 15 moyen de transport de matière à l'intérieur du flexible peut être utilisé de la même manière pour un flexible à structure exempte d'anneaux. Indépendamment des buts visés, cet engin 1 comporte en outre des moyens de transfert de la matière depuis l'avant vers l'arrière de l'engin, ces moyens 20 agissant de manière continue ou discontinue. Ces moyens de transfert participent de la même manière que le flexible au déplacement de l'engin en profondeur à l'intérieur d'une masse de matière. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de propulsion 25 de l'engin constituent en outre les moyens de transfert. Ces moyens de propulsion de l'engin sont ainsi constitués par des organes mobiles agencés pour assurer en outre, de manière continue ou discontinue, au cours de leur entraînement en déplacement, un transfert de matière depuis l'avant vers l'arrière de l'engin. Un tel exemple est notamment représenté aux figures 1 et 2. 30 Les moyens de propulsion sont constitués au moins par une vis dont le filetage est ménagé sur le pourtour du corps de l'engin, cette vis étant actionnée par un moteur, de préférence à inversion de sens. Cette vis est de préférence réalisée sous forme d'une vis d'Archimède appliquée à un corps en forme d'ogive pour l0 faciliter la pénétration de l'engin dans la matière. De préférence, le corps de l'engin 1 est constitué d'au moins deux tronçons. Les moyens de propulsion sont alors constitués par au moins deux vis 2, 3, 4, 5 dont le filetage est ménagé à chaque fois sur le pourtour d'un tronçon du corps de l'engin. Chaque s vis est entraînée en rotation par un moteur, de préférence à inversion de sens, et indépendant d'une vis à une autre. Les tronçons de corps rotatifs sont animés d'un déplacement relatif assurant l'orientation de l'engin, de préférence suivant au moins trois directions. Chaque vis peut présenter un ou plusieurs filets décalés par exemple de 180 ou 120 . Le fait d'utiliser plus d'un filet lo permet de limiter ou neutraliser les forces radiales résultantes. Partant de cette base, plusieurs dispositions peuvent être retenues. Dans un premier mode de réalisation, les tronçons de corps filetés de l'engin 1 sont disposés en ligne, de préférence en disposition coaxiale, et reliés l'un à l'autre 15 par une articulation, telle qu'une articulation angulaire bi-axiale. Dans l'exemple représenté, le corps est constitué de quatre tronçons de corps filetés disposés en ligne et séparés les uns des autres par une portion éventuellement articulée. Ces tronçons de corps filetés, à pas de vis inversé d'un tronçon à un autre, sont entraînés en rotation de manière contrarotative en vue d'équilibrer les couples 20 résultant de leur mise en rotation par les moteurs. Les parties de corps qui séparent les différents tronçons de corps filetés rotatifs de l'engin contiennent généralement les éléments permettant d'assurer le fonctionnement des moyens de propulsion et incluent ainsi les moteurs, l'électronique, les condensateurs, etc. Ils peuvent également comporter un réservoir d'échantillonnage lorsque ce 25 dernier est présent. Dans un autre mode de réalisation de l'invention non représenté, les tronçons de corps filetés rotatifs de l'engin sont disposés en parallèle et sont animés l'un par rapport à l'autre d'un déplacement relatif amenant les axes de tronçon à 30 former entre eux un angle fonction de l'orientation souhaitée de l'engin 1. A cet effet, une articulation monoaxiale peut être prévue entre lesdites vis. Cette articulation permet de générer un mouvement angulaire entre les deux axes des vis. Lorsque les deux vis ne sont plus parallèles, l'angle généré entraîne une progression de type hélicoïdal permettant à l'engin de monter ou de 2896584 Il descendre à l'intérieur de la masse et de se déplacer latéralement dès lors que la rotation d'une des deux vis est modifiée. Dans les deux modes de réalisation décrits ci-dessus, le transfert de matière de l'avant vers l'arrière de l'engin s'effectue notamment lors d'un patinage de l'engin. s Dans encore un autre mode de réalisation de l'invention non représenté, les moyens de propulsion de l'engin, qui exercent simultanément la fonction de transfert de matières, sont constitués par au moins deux chenilles ménagées le long du corps de l'engin 1. Ces chenilles peuvent être par exemple disposées io en triangle ou en carré et permettent ainsi les changements de direction dans l'espace. L'engin comporte encore, pour faciliter son déplacement, des moyens de détermination de la position d'au moins une partie du corps de l'engin, dite 15 partie de référence, dans l'espace. Ces moyens de détermination de la position peuvent être constitués par divers dispositifs, tels qu'un inclinomètre, un accéléromètre, linéaire et/ou angulaire. Ces moyens de détermination de la position de l'engin dans l'espace peuvent être couplés aux moyens de propulsion qui, dans ce cas, sont asservis en fonctionnement à la position de 20 l'engin dans l'espace. Ainsi, les mesures effectuées à l'aide des moyens de détermination de la position sont utilisées pour l'asservissement de la vitesse des vis ainsi que pour donner la situation de l'engin à tout moment. Les axes des deux vis sont, dans le cas d'une progression rectiligne, confondus 25 ou parallèles. Pour modifier l'orientation de l'engin à un instant donné, il suffit d'appliquer un angle dans un plan ou dans l'espace entre ces deux axes. Cet angle peut être obtenu par un servomécanisme classique tel que bielle, vis, écrou, vérin, etc. 30 Pour faciliter la communication avec par exemple un poste de suivi de travail positionné en surface du tas de matière à explorer et intégré de préférence à l'unité de commande de l'installation, l'engin peut être équipé de moyens de transmission d'informations vers ce poste de suivi de travail. Ce poste de suivi de travail peut se présenter sous forme d'une unité de surface PC, console ou autre reliée à l'engin par liaison filaire en utilisant le flexible 7 d'alimentation en vue de permettre la transmission d'information, notarnment de pilotage de l'engin ou l'exécution d'un programme pré-mémorisé dans ledit engin. Toutes ces informations de pilotage peuvent également permettre d'agir sur la vitesse s et le sens de rotation de chacun des moteurs et/ou sur l'articulation des moyens d'orientation. Ces informations de pilotage, qui proviennent d'une unité de surface, peuvent être remplacées par des informations contenues dans une mémoire interne de l'engin à l'intérieur de laquelle le programme de déplacement pré-calculé avant l'opération d'inspection et/ou d'intervention a été 10 mémorisé. Les opérations de prélèvement, d'analyse et de traitement peuvent également être programmées ou commandées depuis la surface. Lorsque l'engin se propulse dans un milieu granulaire, même si le transfert de la matière est forcé de l'avant vers l'arrière par des moyens de transfert, il y a 15 un risque d'excédent de volume entre le décompactage à l'avant et le recompactage à l'arrière. Si cet excédent n'est pas absorbé, il génère une élévation rapide et fatale des forces de frottement qui aboutit à un blocage. Pour résoudre ce problème d'éventuels excédents entre le décompactage de matière en avant de l'engin et le recompactage de matière en arrière de l'engin, 20 il peut être utilisé des moyens de prélèvement. A cet effet, l'engin automoteur comporte des moyens de prélèvement par gravité d'un échantillon. Dans ce cas, le volume du prélèvement devra être supérieur à l'excédent de volume généré. Si le prélèvement n'est pas possible ou insuffisant, une réduction de la granulométrie d'une partie du volume transféré permettra à tout instant de 25 conserver une marge de sécurité. Ainsi, l'engin peut comporter également des moyens embarqués de broyage de la matière environnante. Dans le cas d'un échantillonnage, le broyage s'effectue après prélèvement pour ne pas influencer la composition de l'échantillon. 30 Les moyens de prélèvement par gravité d'un échantillon sont constitués au moins par un volume aménagé dans le corps de l'engin. La quantité de matière constituant l'échantillon est prélevée, par exemple, par un orifice doseur situé à l'avant de l'engin de sorte que la matière du milieu prélevé n'est pas modifiée par le passage de l'engin. Le prélèvement se fait à l'aide d'un tube ouvert situé à l'avant équipé d'une petite vis d'Archimède mise en rotation par un servomoteur. Le contrôle dela rotation de cette vis constitue un moyen simple de doser le remplissage. Le chemin hélicoïdal à l'intérieur de la vis est suffisamment long pour que, lorsque la vis ne tourne pas, il n'y ait aucun débit. s Lorsque le prélèvement de matière granulaire est insuffisant pour compenser l'excédent de volume provoqué par l'avancement de l'engin, des moyens embarqués de broyage de la matière environnante peuvent être actionnés. Ces moyens de broyage peuvent être constitués d'un disque abrasif ou d'une hélice rapide située à l'arrière de l'engin. On peut également utiliser, à titre de moyens io embarqués de broyage, la surface des vis de propulsion qui seront dans ce cas localement enduites d'abrasif pour assurer la fonction de broyage. II est également possible d'envisager un prélèvement d'échantillon qui consiste à embarquer l'échantillon pour l'expédier à la surface par l'intermédiaire du flexible ou cordon servant de câble d'alimentation en énergie de l'engin. Le 15 prélèvement est alors réalisé en trois temps et comporte une première étape d'ouverture d'ouies qui amènent à la chute par gravité de la matière prélevée dans une cellule aménagée dans le corps de l'engin, une fermeture de ces ouies puis une remontée du prélèvement par aspiration ou effet venturi à la surface de la masse à explorer. Ces ouies pourront être positionnées au 20 sommet de l'engin de manière à permettre une récupération gravitaire de l'échantillon. En dehors des périodes de prélèvement, il est possible, au moyen de ce même flexible, d'acheminer en continu de la matière à la surface pour faciliter la progression de l'engin. 25 Pour faciliter la réduction des frottements générés entre le corps de l'engin et le milieu, l'engin peut être équipé d'un générateur de chocs et/ou de vibrations et/ou d'ultrasons. Cet équipement permet de réduire le coefficient de frottement entre le corps de l'engin et la matière granulaire et/ou pulvérulente. Ces moyens peuvent être constitués d'une sonde à ultrasons, d'un vibreur 30 pneumatique, d'un vibreur magnétique, d'un système mécanique générant des vibrations ou percussions combinées à la rotation des vis de propulsion. On constate alors que les matières granulaires, lorsqu'elles sont soumises à ces chocs ou vibrations de fréquences et d'amplitude adaptées, se rapprochent en terme de comportement des fluides newtoniens
L'invention concerne une installation pour l'inspection et/ou l'intervention, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement, dans une masse (11) de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac, ladite installation comportant une unité (6) de commande disposée à l'extérieur de la masse (11) de matière à inspecter ou à traiter, et un engin (1) déplaçable à l'intérieur de ladite masse (11) de matière, cet engin (1), automoteur, raccordé à l'unité (6) de commande par un flexible (7), comportant d'une part des moyens de propulsion autorisant soit un auto-déplacement de l'engin (1), généralement suivant une trajectoire prédéterminée, soit un déplacement contrôlé à distance à partir d'un poste de suivi de travail généralement intégré à l'unité (6) de commande, d'autre part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matières, à des fins d'intervention et/ou d'acquisition de données, à des fins d'inspection.Cette installation est caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un enrouleur/dérouleur (8) de flexible (7) motorisé pour permettre, lors de son entraînement en rotation, un enroulement ou respectivement un déroulement automatique du flexible (7).
1. Installation pour l'inspection et/ou l'intervention, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement, dans une masse (1 1) de matière pulvérulente ou s granulaire stockée en vrac, ladite installation comportant une unité (6) de commande disposée à l'extérieur de la masse (11) de matière à inspecter ou à traiter, et un engin (1) déplaçable à l'intérieur de ladite masse (11) de matière, cet engin (1), automoteur, raccordé à l'unité (6) de commande par un câble (7), comportant d'une part des moyens de propulsion autorisant soit un auto- io déplacement de l'engin (1), généralement suivant une trajectoire prédéterminée, soit un déplacement contrôlé à distance à partir d'un poste de suivi de travail généralement intégré à l'unité (6) de commande, d'autre part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matière, à des fins d'intervention et/ou d'acquisition de données, à des fins d'inspection, 15 caractérisée en ce que ladite installation comporte en outre au moins un enrouleur/dérouleur (8) de flexible (7) motorisé pour permettre, lors de son entraînement en rotation, un enroulement ou respectivement un déroulement automatique du flexible (7). 20 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'entraînement en rotation du corps de l'enrouleur/dérouleur (8) est asservi à l'effort de traction ou au couple auquel le corps de l'enrouleur est soumis par l'intermédiaire du flexible (7). 25 3. Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'enrouleur/dérouleur (8) est logé à l'intérieur du corps de l'engin (1), la zone de liaison entre intérieur et extérieur du corps de l'engin (1) qui forme un passage du flexible (7) étant réalisée librement orientable, des capteurs déterminant l'orientation de cette zone et asservissant les moyens de 30 commande de direction de l'engin à l'orientation de cette zone. 4. Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'enrouleur/dérouleur (8) est disposé entre l'engin (1) et l'unité (6) de commande, au voisinage de ladite unité (6) de commande. 14 30 5. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le flexible (7) comporte au moins deux canaux servant, l'un à l'alimentation en énergie de l'engin (1), l'autre au transfert de la matière collectée par l'engin (1) vers des moyens de collecte et de stockage extérieurs à la masse (1) de matière et, de préférence, intégrés à l'unité (6) de commande. 6. Installation selon la 1, io caractérisée en ce que le flexible (7) est un flexible annelé dont l'enveloppe est constituée d'une succession d'anneaux (9) reliés les uns aux autres par une portion d'enveloppe de flexible déformable, lesdits anneaux (9) étant commandés en rapprochement ou en écartement les uns des autres suivant des séquences prédéterminées pour conférer audit flexible (7), sur toute sa 15 longueur, un mouvement ondulatoire facilitant sa propulsion par reptation dans la masse (11) de matière. 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce que les anneaux (9) sont organisés sous forme d'au moins 20 deux séries, de préférence au moins trois séries, alimentées chacune par un courant de même fréquence déphasé d'une série à une autre, ce courant modifiant alternativement les polarités des anneaux (9) en vue de provoquer une attraction, ou respectivement, une répulsion entre anneaux (9) de séries différentes. 25 8. Installation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que l'engin (1) comporte en outre des moyens de transfert de la matière depuis l'avant vers l'arrière de l'engin (1), lesdits moyens agissant de manière continue ou discontinue. 9. Installation selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que les moyens de propulsion de l'engin (1) sont constitués par des organes mobiles agencés pour assurer en outre, de manière continue ou discontinue, au cours de leur entraînement en déplacement, un transfert dematière depuis l'avant vers l'arrière de l'engin. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que les moyens de propulsion sont constitués au moins par 5 une vis dont le filetage est ménagé sur le pourtour du corps de l'engin, cette vis étant actionnée par un moteur, de préférence à inversion de sens. 11. Installation selon l'une des 9 et 10, caractérisée en ce que le corps de l'engin (1) est constitué d'au moins deux 10 tronçons, les moyens de propulsion étant constitués par au moins deux vis (2, 3, 4, 5) dont le filetage est ménagé à chaque fois sur le pourtour d'un tronçon du corps de l'engin, chaque vis étant entraînée en rotation par un moteur, de préférence à inversion de sens, et indépendant d'une vis à une autre, lesdits tronçons de corps rotatifs étant animés d'un déplacement relatif assurant 1s l'orientation de l'engin, de préférence suivant au moins trois directions. 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce que les tronçons de corps filetés de l'engin (1) sont disposés en ligne, de préférence en disposition coaxiale, et reliés l'un à l'autre par une 20 articulation, telle qu'une articulation angulaire bi-axiale. 13. Installation selon l'une des 11 et 12, caractérisée en ce que les tronçons de corps filetés, à pas de vis inversé d'un tronçon à un autre, sont entraînés en rotation de manière contrarotative en vue 25 d'équilibrer les couples résultant de leur mise en rotation par les moteurs. 14. Installation selon la 11, caractérisée en ce que les tronçons de corps filetés rotatifs de l'engin sont disposés en parallèle et sont animés l'un par rapport à l'autre d'un déplacement 30 relatif amenant les axes de tronçon à former entre eux un angle fonction de l'orientation souhaitée de l'engin (1). 15. Installation selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de propulsion de l'engin sont constitués parau moins deux chenilles ménagées le long du corps de l'engin (1). 16. Installation selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que l'engin comporte des moyens de détermination de la position d'au moins une partie du corps de l'engin, dite partie de référence, dans l'espace et en ce que les moyens de propulsion de l'engin (1) sont asservis en fonctionnement à la position de l'engin dans l'espace. 17. Installation selon l'une des 1 à 16, io caractérisée en ce que l'engin (1) comporte des moyens de prélèvement par gravité d'un échantillon. 18. Installation selon l'une des 1 à 17, caractérisée en ce que l'engin (1) comporte des moyens embarqués de 15 broyage de la matière environnante. 19. Engin (1) automoteur d'inspection et/ou d'intervention, notamment par prélèvement d'échantillon et/ou traitement, dans une ruasse (11) de matière pulvérulente ou granulaire stockée en vrac, ledit engin comportant d'une part 20 des moyens de propulsion autorisant soit un auto-déplacement de l'engin, généralement suivant une trajectoire prédéterminée, soit un déplacement contrôlé à distance à partir d'un poste de suivi de travail, d'autre part des moyens de collecte et éventuellement de stockage de matières, à des fins d'intervention, et/ou d'acquisition de données, à des fins d'inspection, ledit 25 engin étant équipé d'un flexible (7) de raccordement à une source d'énergie et/ou à des moyens de collecte de matière extérieurs au tas de matière dans lequel l'engin doit se déplacer, caractérisé en ce que le flexible (7) est associé à un enrouleur/dérouleur (8) motorisé pour permettre, lors de son entraînement en rotation, un enroulement, 30 ou respectivement un déroulement, automatique du flexible (7).
G,H
G01,H02
G01N,H02G
G01N 1,H02G 11
G01N 1/02,H02G 11/02
FR2892815
A1
DIAGNOSTIC OU PARAMETRAGE D'UNE INSTALLATION DE DETECTION PAR RESSUAGE DE DEFAUTS DEBOUCHANTS A LA SURFACE DE PIECES
20,070,504
Arrière-plan de l'invention L'invention concerne le diagnostic ou le paramétrage d'installations de détection de défauts débouchants à la surface de pièces, notamment de pièces métalliques, utilisant la technique du ressuage. Le ressuage est une technique bien connue de contrôle non destructif de pièces susceptibles de présenter des défauts de surface débouchants, tels que par exemple des criques ou fissures. Une composition pénétrante contenant un produit détecteur, ou indicateur, est appliquée à la surface d'une pièce à contrôler. Le produit détecteur ou indicateur comprend typiquement un composé coloré ou fluorescent qui s'éclaire lorsqu'il est exposé à une lumière adaptée. Après application de la composition pénétrante, un lavage est effectué pour nettoyer la surface de la pièce suivi d'un séchage. Une composition contenant un produit absorbant ou révélateur est ensuite déposée sur la surface de la pièce. Par capillarité, le produit révélateur fait ressortir (ou "ressuer") en surface le produit indicateur ayant pénétré à l'intérieur de défauts débouchants. L'éclairage de la surface par une lumière adaptée au produit indicateur, typiquement un éclairage UV, révèle les défauts éventuels, ce qui permet un contrôle de la pièce par examen visuel. La qualité de la détection est sensible à de nombreux paramètres de réglage de l'installation et une vérification régulière du bon fonctionnement de celle-ci est nécessaire. On utilise à cet effet des cales étalons qui présentent sur une surface des empreintes représentatives de types de défauts débouchants à détecter. On fait passer une cale étalon, éventuellement avec un lot de pièces à contrôler, à travers l'installation et l'on vérifie que les motifs révélés en fin du processus de ressuage à la surface de la cale étalon sont conformes aux empreintes, les caractéristiques géométriques de celles-ci étant connues. Des cales étalons peuvent être utilisées non seulement pour vérifier le bon fonctionnement d'une installation de détection de défauts par ressuage, mais aussi pour le paramétrage d'une telle installation, c'est-à-dire la recherche d'un réglage optimum de différents paramètres influençant la qualité de détection, comme proposé dans le document EP 0 650 045. Objet et résumé de l'invention La déposante a mis en évidence la possibilité d'un défaut de fiabilité des diagnostics d'installations effectués par des cales étalons tels qu'ils sont couramment pratiqués, et propose un procédé de diagnostic ou paramétrage d'une installation de détection de défauts par ressuage garantissant que les résultats constatés sur une cale étalon après passage dans l'installation sont le reflet correct de la qualité de détection procurée par l'installation. Ce but est atteint grâce à un procédé comprenant le passage, dans une installation à contrôler, d'au moins une cale étalon dont une surface présente au moins une empreinte représentative de type de défaut à détecter, avec application sur la surface de la cale d'une composition pénétrante comportant un produit indicateur, lavage, séchage, application sur la surface de la cale d'une composition comportant un produit révélateur, et éclairage de la surface de la cale pour provoquer une lIllumination du produit indicateur restant afin de fournir une image révélée de la ou chaque empreinte et en déduire une indication sur la qualité de fonctionnement de l'installation, procédé selon lequel avant passage dans l'installation, la cale étalon est soumise à un traitement de préparation comprenant une immersion dans un bain contenant un émulsifiant, un premier rinçage sous pression, un séchage, une application d'un révélateur au moins à l'emplacement de la ou des empreintes, et un deuxième rinçage sous pression. La déposante a mis en évidence qu'en l'absence d'un tel processus de nettoyage pour la préparation de la cale étalon, une accumulation de différents produits utilisés lors du processus de ressuage, notamment de produits indicateur et révélateur, peut se former dans les empreintes de la cale étalon, colmatant progressivement cellesci au fur et à mesure de l'utilisation de la cale étalon. La conséquence de la persistance de présence de produit indicateur dans les empreintes fait que celles-ci sont nécessairement révélées en fin du ressuage, indépendamment d'une éventuelle dégradation de la qualité réelle du processus de détection. On peut alors arriver à une situation tout à fait néfaste où les empreintes de la cale étalon apparaissent bien révélées tandis que des défauts réels de pièces traversant l'installation ne le seraient pas. De préférence, l'immersion de la cale étalon dans un bain contenant un émulsifiant est réalisée avec application d'une énergie ultrasonore. Il est en outre préférable que la surface de la cale étalon comportant des empreintes soit inclinée par rapport à un plan horizontal dans ce bain. Lors du traitement de préparation de la cale étalon, l'application de produit révélateur aux emplacements des empreintes permet d'extraire un amalgame de la composition pénétrante, de l'émulsifiant et du produit révélateur éventuellement encore présents dans les empreintes avant élimination par rinçage sous pression. On pourra utiliser un révélateur à l'état humide aisément appliqué par pulvérisation, sous forme d'aérosol. Selon une particularité de l'invention, une image de la cale étalon éclairée est numérisée par caméra, pour transmission à une unité de traitement numérique muni d'un écran de visualisation, après filtrage au moyen d'un filtre centré sur la longueur d'onde du rayonnement émis par le produit indicateur. On s'affranchit ainsi de l'influence possible de rayonnements parasites. Par visualisation de l'image à l'écran ou par traitement numérique, il est possible de déduire de l'image obtenue au moins une information parmi des informations représentatives de caractéristiques géométriques d'empreinte révélée, notamment aire et dimension maximale, et représentatives du niveau de gris moyen d'une image d'empreinte révélée. L'analyse de ces informations permet d'orienter la recherche des causes d'une détection incomplète ou erronée des empreintes, pour diagnostiquer un dysfonctionnement de celle-ci ou pour rechercher des valeurs optimales de paramètres de fonctionnement d'une installation. Brève description des dessins D'autres particularités et avantages de la présente invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 montre des étapes successives d'un procédé de diagnostic d'une installation de détection de défauts de surface par ressuage ; - la figure 2 est: une vue schématique d'un exemple de cale étalon utilisée pour le procédé de la figure 1 ; - la figure 3 montre des étapes successives d'un processus de préparation de cale étalon pour la mise en oeuvre du procédé de la figure 1; - la figure 4 montre schématiquement un dispositif d'acquisition 10 d'une image de surface de cale étalon après passage dans une installation de détection de défauts; et - la figure 5 montre une image d'empreinte révélée de cale étalon telle qu'acquise par le dispositif de la figure 4. 15 Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 indique des étapes successives d'un procédé de diagnostic ou contrôle d'une installation de détection par ressuage de défauts débouchants à la surface de pièces, procédé qui consiste à faire 20 passer au moins une cale étalon à travers l'installation à contrôler en soumettant la cale étalon à des traitements identiques à ceux appliqués à des pièces à la surface desquelles d'éventuels défauts doivent être détectés. De façon bien connue, on utilise une cale étalon dont une 25 surface présente une ou généralement plusieurs empreintes qui sont représentatives de types de défauts débouchants à détecter, tels que fissures et criques, sur des surfaces de pièces métalliques. Un exemple d'une telle cale étalon 12 commercialisée par la société Babb Co sous la référence "PSMS" est montré schématiquement par la figure 2. Une 30 surface principale 14 de la cale présente plusieurs empreintes, en l'espèce 5 empreintes 16a à 16e de tailles décroissantes. Dans cet exemple, chaque empreinte a une forme générale en étoile, notamment avec des fissures qui rayonnent à partir d'une zone centrale et qui ont une largeur variable. Bien entendu, le procédé selon l'invention n'est pas limité à 35 l'utilisation de ce type particulier de cale étalon et d'empreinte. Le diagnostic d'une installation de détection de défauts par ressuage est effectué de façon régulière, par exemple quotidiennement ou après un certain nombre de passages de chargements de pièces à inspecter, éventuellement en associant une cale étalon avec un chargement de pièces à inspecter. Ainsi, l'étape 10 du procédé de la figure 1 consiste à former un chargement comprenant une cale étalon et des pièces à inspecter. On pourrait bien entendu utiliser plusieurs cales étalons et l'on pourrait aussi ne pas inclure de pièces à inspecter avec la ou les cales étalons. Le chargement est placé dans une cuve dans laquelle une composition pénétrante comportant un produit détecteur ou indicateur est appliquée par pulvérisation à la surface de la cale étalon et des pièces (étape 20). Le produit indicateur est typiquement un produit coloré ou fluorescent qui s'éclaire sous un rayonnement UV de caractéristiques appropriées. On utilise de façon courante un composé qui sous éclairage par un rayonnement UV d'une longueur d'onde de 365 nm environ, s'éclaire vivement en produisant un rayonnement d'une longueur d'onde d'environ 550 nm. Un tel composé de sensibilité "W3" ou "P3" et dénommé pénétrant pré-émulsionné ou post-émulsionné, est bien connu. Un lavage (étape 30) est ensuite effectué pour nettoyer les surfaces de la cale étalon et des pièces. Le lavage peut être effectué en plusieurs étapes et avec utilisation d'agent émulsifiant favorisant l'élimination de la composition contenant le produit indicateur à la surface de la cale étalon et des pièces. Ainsi, on pourra réaliser successivement un pré-rinçage par pulvérisation d'eau sous pression, une immersion dans un bain d'émulsifiant avec agitation et un rinçage par pulvérisation d'eau sous pression. Le lavage pourra être limité à une seule étape de rinçage à l'eau sous pression, notamment dans le cas où un émulsifiant est incorporé au produit indicateur. Après séchage à l'air chaud (étape 40) une composition contenant un produit révélateur est déposée sur les surfaces de la cale étalon et des pièces, au moins sur la surface de la cale étalon présentant des empreintes et sur les surfaces des pièces où des défauts débouchants éventuels doivent être détectés (étape 50). On utilise un produit révélateur capable, par capillarité, de faire ressortir le produit indicateur qui a pénétré dans les empreintes de la cale étalon et dans les défauts éventuels des pièces. On utilise de façon courante un produit pulvérulent à grains très fins ayant la capacité d'extraire par capillarité la composition pénétrante logée au sein des défauts débouchants éventuels des pièces à inspecter, et des empreintes de la cale étalon, notamment du talc qui est déposé en couche uniforme. La surface de la cale étalon portant les empreintes et revêtue de produit révélateur est éclairée par une source de lumière UV adaptée au produit indicateur utilisé (étape 60). Les zones où le produit indicateur est présent étant alors vivement illuminées, une visualisation de la surface de la cale étalon (étape 70) permet de vérifier si les empreintes de celles-ci sont correctement révélées par comparaison entre les images révélées et leurs caractéristiques géométriques réelles connues. Le résultat du contrôle peut être considéré comme positif tant que l'écart entre des dimensions des images révélées des empreintes et les dimensions réelles reste dans des limites prédéterminées. Il est avantageux d'effectuer l'étape 70 de visualisation de la surface de la cale étalon à partir d'une image transmise sur un écran de visualisation. Au moins certaines vérifications peuvent alors être effectuées de façon automatisée par traitement d'une image numérique produite par une caméra. Un appareillage permettant une analyse d'image produite par éclairage d'une cale étalon après passage dans l'installation de détection est illustré par la figure 4. La cale 12 est placée sur un support 72 avec sa face 14 tournée vers l'extérieur. Une source 74 produisant un rayonnement UV adapté à l'illumination du produit indicateur absorbé par le révélateur émet vers, la cale 12 avec une direction d'incidence faisant un angle non nul par rapport à la normale à la surface 14. La source 74 est par exemple une source de rayonnement UV avec une longueur d'onde de 365 nm environ. L'image de la surface 14 est prélevée par une caméra 76 et l'information numérique obtenue est transmise à une unité de traitement numérique telle qu'un ordinateur personnel 78 muni d'un écran 78a sur lequel l'image peut être visualisée. La figure 5 montre un exemple d'une image d'une empreinte telle que révélée par le processus de ressuage et ainsi affichée sur l'écran 78a. Un filtre 77 est placé devant l'objectif et centré sur la longueur d'onde réémise par le produit indicateur pour éliminer des lumières parasites. Dans le cas évoqué plus haut d'un produit indicateur émettant une longueur d'onde de 550 nm, on pourra utiliser un filtre ne laissant pratiquement passer que cette longueur d'onde, donc de bande passante très réduite. Différentes informations caractéristiques de l'image révélée d'une ou de chaque empreinte peuvent être obtenues par visualisation à l'écran ou par traitement automatique. Ainsi : - une visualisation peut être effectuée pour détecter des discontinuités éventuelles des fissures des empreintes ou la présence d'excès éventuels de ressuage sous forme d'amas ou de bavures, ce qui permet de diagnostiquer un produit indicateur insuffisant ou excessif, - une information représentant l'aire totale occupée par l'image révélée d'une ou de chaque empreinte peut être calculée, donnant une indication de qualité du ressuage et permettant d'effectuer des comparaisons d'un contrôle à l'autre, - une information représentant la dimension maximale d'une ou de chaque empreinte peut être calculée pour être comparée avec la dimension maximale réelle connue de l'empreinte afin de fixer par exemple un seuil d'acceptabilité, - une information représentant le niveau de gris moyen d'une empreinte ou de chaque empreinte peut être aussi calculée, laquelle peut fournir une indication sur la qualité du produit indicateur, notamment sa capacité d'illumination. D'autres informations utiles pour contrôler le bon fonctionnement de l'installation pourront être obtenues à partir de l'image prise de la surface de la cale étalon. Comme déjà indiqué, la déposante a constaté que le procédé de diagnostic pouvait: ne plus être fiable après un certain nombre d'utilisations de la cale étalon. La raison identifiée est un colmatage partiel des empreintes par un amalgame de différents produits utilisés lors du processus, y compris de produit indicateur. La persistance de la présence du produit indicateur fait que les empreintes dans lesquelles il subsiste sont nécessairement révélées même en cas de fonctionnement dégradé de l'installation ce qui, bien entendu, fausse complètement le diagnostic réalisé sur celle-ci. La figure 3 illustre des étapes successives d'un processus de préparation de cale étalon permettant d'éviter cet inconvénient. Une première étape 110 consiste à immerger la cale étalon dans un bain contenant un émulsifiant. De préférence, l'immersion est réalisée dans une cuve couplée à un générateur d'ultrasons afin de réaliser une agitation par énergie ultrasonore favorisant l'élimination de produit indicateur. L'émulsifiant est choisi en fonction du produit indicateur utilisé. Il est préférable de maintenir la face de la cale étalon portant les empreintes dans une position inclinée par rapport à un plan horizontal, par exemple incliné d'un angle de 45 environ, pour favoriser l'action de l'émulsifiant. L'immersion avec application d'énergie ultrasonore est réalisée pendant une durée de préférence supérieure à 30 minutes, par exemple entre 30 minutes et plusieurs heures. Après rinçage à l'eau sous pression (étape 120) et séchage par soufflage d'air sous pression (étape 130), un produit révélateur est appliqué sur la surface de la cale présentant les empreintes, au moins aux emplacements de ceux-ci (étape 140). On utilise avantageusement un révélateur humide qui est pulvérisé sous forme d'aérosol, par souci d'efficacité en comparaison avec un révélateur sous forme de produit pulvérulent sec. Après séchage du révélateur appliqué, celui-ci remplit sa fonction d'extraction de produit indicateur éventuellement encore présent. Après rinçage à l'eau sous pression (étape 150) et séchage par soufflage d'air sous pression (étape 160), on obtient une cale étalon prête à l'emploi avec des empreintes exemptes de la présence de résidu de produit indicateur. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre non seulement pour le diagnostic d'une installation, mais aussi pour optimiser les réglages de certains paramètres du processus de ressuage, selon un processus du type décrit dans le document EP 0 650 045. De tels paramètres sont par exemple les durée et pression de pulvérisation de la composition contenant le produit indicateur, la pression d'eau de rinçage et éventuellement de pré-rinçage, et les durée et pression de pulvérisation de produit révélateur. Un paramétrage peut être réalisé pour la mise en route d'une nouvelle installation ou en cas d'utilisation d'un nouveau produit indicateur ou révélateur, le processus selon l'invention pouvant ensuite être périodiquement réalisé pour le diagnostic ou contrôle du bon fonctionnement de l'installation
Le diagnostic ou paramétrage d'une installation de détection par ressuage de défauts débouchants à la surface de pièces, comprenant le passage à travers l'installation d'au moins une cale étalon dont une surface présente au moins une empreinte représentative de type de défaut à détecter, avec application sur la surface de la cale d'une composition pénétrante comportant un produit indicateur, lavage, séchage, application sur la surface de la cale d'une composition comportant un produit révélateur, et éclairage de la surface de la cale pour provoquer une illumination du produit indicateur restant afin de fournir une image révélée de la ou chaque empreinte et en déduire une indication sur la qualité de fonctionnement de l'installation. Avant passage dans l'installation, la cale étalon est soumise à un traitement de préparation comprenant une immersion dans un bain contenant un émulsifiant, un premier rinçage sous pression, un séchage, une application d'un révélateur au moins à l'emplacement de la ou des empreintes, et un deuxième rinçage sous pression.
1. Procédé de diagnostic ou paramétrage d'une installation de détection par ressuage de défauts débouchants à la surface de pièces, comprenant le passage à travers l'installation d'au moins une cale étalon dont une surface présente au moins une empreinte représentative de type de défaut à détecter, avec application sur la surface de la cale d'une composition pénétrante comportant un produit indicateur, lavage, séchage, application sur la surface de la cale d'une composition comportant un produit révélateur, et éclairage de la surface de la cale pour provoquer une illumination du produit indicateur restant afin de fournir une image révélée de la ou chaque empreinte et en déduire une indication sur la qualité de fonctionnement de l'installation, caractérisé en ce que, avant passage dans l'installation, la cale étalon est soumise à un traitement de préparation comprenant une immersion dans un bain contenant un émulsifiant, un premier rinçage sous pression, un séchage, une application d'un révélateur au moins à l'emplacement de la ou des empreintes, et un deuxième rinçage sous pression. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'immersion de la cale étalon dans un bain contenant un émulsifiant est réalisée avec application d'une énergie ultrasonore. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lors du traitement de préparation de la cale étalon, on applique le révélateur à l'état humide par pulvérisation. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'on déduit de l'image révélée de la ou chaque empreinte au moins une information parmi des informations représentatives de caractéristiques géométriques et représentatives du niveau de gris moyen d'image d'empreinte révélée. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'on déduit des informations représentatives de l'aire et de la dimension maximale d'une image d'empreinte. 6. Procédé selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que l'image révélée de la surface de la cale étalon est numérisée par caméra pour transmission à une unité de traitementnumérique munie d'un écran de visualisation, après filtrage au moyen d'un filtre centré sur la longueur d'onde du rayonnement émis par le produit indicateur.
G
G01
G01N
G01N 21
G01N 21/91
FR2902228
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION TRIPHASE CONTRE LES SURTENSIONS ET PROCEDE PERMETTANT SA FABRICATION
20,071,214
La présente invention concerne un dispositif de protection triphasé contre les surtensions et son procédé de fabrication, et plus particulièrement un dispositif de protection triphasé contre les surtensions et son procédé de fabrication qui prévoit une protection Phase-Neutre-Terre à trois fils sur un corps céramique à l'oxyde de zinc pour améliorer la durée de vie et la fiabilité. En se référant à la figure 1 pour une vue de dessous et une vue de profil d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur, le dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur comporte une plaque céramique à l'oxyde de zinc 6 ayant une couche conductrice 7a à la fois sur les faces supérieures et inférieures des plaques céramiques à l'oxyde de zinc, un fil de cuivre 8 (habituellement un fil de cuivre étamé) soudé sur une surface d'électrode 7, une poudre de résine époxy déposée sur une couche externe pour isoler des charges électriques et résister à l'humidité. Le principe de fonctionnement du dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur utilise un phénomène de joint de grain de la plaque céramique à l'oxyde de fer 6 pour protéger contre une surtension apparue au niveau des deux extrémités et évacuer l'énergie de surtension par dissipation de la chaleur, et ainsi son fonctionnement doit produire un courant électrique passant à travers le corps de la plaque céramique à l'oxyde de zinc 6 pour transformer l'énergie de surtension en chaleur. En se référant à la figure 2 pour la vue simplifiée de l'utilisation d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur afin de protéger une alimentation Phase-Neutre-Terre à trois fils, le dispositif de protection contre les surtensions est habituellement utilisé pour protéger une alimentation Phase-Neutre-Terre à trois fils. En général, trois dispositifs de protection contre les surtensions 9 indépendants sont utilisés pour protéger l'alimentation afin qu'elle ne soit pas endommagée par une surtension apparue dans les bornes de phase, neutre, de mise à la terre, où chaque dispositif de protection contre les surtensions 9 complète indépendamment la protection entre deux fils. On se réfère maintenant respectivement aux figures 3(a), 3(b) et 3(c) pour la vue de dessous, la vue de profil, et le schéma du circuit équivalent simplifié d'un dispositif monocouche à trois bornes tel que décrit dans le Brevet Japonais No. 59-5601, le Brevet Japonais No. 595601 étant basé sur la simplification du circuit pour concevoir un dispositif 100 monocouche à trois bornes. Par son aspect, le dispositif 100 monocouche à trois bornes comporte trois bornes d, e, f, mais le schéma du circuit équivalent tel que représenté sur la figure 3(c) montre qu'un tel procédé protège uniquement les bornes d-f, et e-f, et qu'il n'y a aucune protection convenable entre les bornes d-e. Etant donné qu'il n'y a aucun volume physique (joint de grain), entre d et e pour laisser passer le courant, un claquage surviendra donc au niveau de d par rapport à e sous un champ électrique approprié, et l'énergie de surtension ne peut pas être éliminée par dissipation de la chaleur. Il n'existe aucun dispositif de protection contre les surtensions équivalent entre d et e dans le schéma de circuit équivalent tel que représenté sur la figure 3(c), et ainsi la conception est incomplète pour ce qui est de la protection. En se référant aux figures 4(a) et 4(b) respectivement pour la vue de dessous et la vue de profil d'un dispositif monocouche à trois bornes tel que décrit dans le Brevet Chinois No. 313 713, le Brevet Chinois No. 313 713 a amélioré la conception du dispositif 120 monocouche à trois bornes tel que représenté sur la figure 3. Par son aspect, le dispositif 120 monocouche à trois bornes comporte trois bornes g, h, k. Sur les figures 4(a) et 4(b), si une tension anormale apparaît à chaque démarrage, il est nécessaire qu'un claquage (qui produit un courant) surviennent au niveau d'une borne (supposée être g dans ce mode de réalisation) de l'électrode 121 par rapport à l'électrode 123 de l'autre côté, et que l'électrode 123 produise un second claquage (qui produit un courant) au niveau d'une borne h de l'électrode 122 ou d'une borne K de l'électrode 123, et ainsi il est nécessaire de laisser passer le courant à travers le corps céramique à deux reprises pour protéger le dispositif à chaque fois. En d'autres termes, il est nécessaire d'utiliser la surface conçue à l'origine 121, 122 et 123 à deux reprises (121 + 122 ou 122 + 123 ou 121 + 123) pour compléter la fonction de protection. Cet agencement non seulement réduit la fiabilité, mais offre également une résistance bien inférieure aux trois dispositifs de protection contre les surtension indépendants (ayant une surface utile à 121 ou 122 ou 123) sous la même condition de foudroiement du fait que la surface équivalente représente la moitié de la surface de conception à l'origine. Donc, la présente invention met à disposition un dispositif de protection triphasé contre les surtensions et son procédé de fabrication qui prévoit une protection Phase-Neutre-Terre à trois fils sur un corps céramique à l'oxyde de zinc pour améliorer la durée de vie du produit et sa fiabilité. Le premier objectif de la présente invention consiste à fournir un dispositif de protection triphasé contre les surtensions et son procédé de fabrication prévoyant une protection Phase-Neutre-Terre à trois fils sur un corps céramique à l'oxyde de zinc pour améliorer la durée de vie du produit et sa fiabilité. Le deuxième objectif de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif de protection triphasé contre les surtensions et son procédé de fabrication permettant de réaliser la connexion de deux ou trois dispositifs de protection contre les surtensions ou davantage de façon parallèle par un ajustement approprié de la surface, et permettant également de surmonter le coup de surtension et une incapacité de démarrer si différents dispositifs de protection contre les surtensions (correspondant à différentes tensions de claquage) sont connectés en série entre deux lignes identiques. Si différents dispositifs de protection contre les surtensions sont démarrés successivement, le dispositif de protection contre les surtensions de faible impédance supportera un courant plus important (pour la connexion en parallèle) étant donné que l'impédance restante de chaque dispositif de protection contre les surtensions est différente. Après utilisation pendant une longue période, le dispositif de protection contre les surtensions sera sérieusement détérioré. Si l'un quelconque des dispositifs de protection contre les surtensions tombe en panne, alors plusieurs dispositifs de protection contre les surtensions connectés en parallèle perdront leur fonction prévue à l'origine. Le troisième objectif de la présente invention consiste à trouver une solution au problème de panne du dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur qui nécessite un dispositif de protection contre les surchauffes pour chaque dispositif de protection contre les surtensions, afin de faire l'économie du dispositif de protection contre les surchauffes et de réduire son coût tout en conservant une fonction de protection raisonnable. Le quatrième objectif de la présente invention consiste à mettre à disposition une meilleure solution de dissipation thermique. Etant donné que le procédé destiné à éliminer les énergies externes du dispositif de protection contre les surtensions produit un effet joule, la température montera si le taux de dissipation thermique est inférieur à la vitesse de production de la chaleur. En conséquence, le dispositif de protection contre les surtensions fonctionnera anormalement et le dispositif de protection contre les surtensions grillera. Bien que la surface utile de surtension entre deux lignes quelconques soit très proche de la surface d'un seul dispositif de protection contre les surtensions, le volume total est trois fois celui du seul dispositif de protection contre les surtensions d'origine. Pour la même énergie de surtension, l'échauffement du dispositif de protection triphasé contre les surtensions de l'invention est inférieur. Etant donné que la surface totale est plus importante, le taux de dissipation thermique du dispositif de protection triphasé contre les surtensions peut être fortement accru. Donc, une meilleure protection est fournie contre les coups de surtension continus intensifs pour améliorer la durée de vie du produit et sa fiabilité. Afin d'atteindre les objectifs précédents, la présente invention met à disposition un dispositif de protection triphasé contre les surtensions comprenant : un premier corps céramique à l'oxyde de zinc ; une première couche d'électrode disposée sur une surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc et ayant une première électrode là-dessus, et la première électrode comporte une première borne ; une deuxième couche d'électrode disposée sur une autre surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc ; un deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc disposé sur la deuxième couche d'électrode ; une troisième couche d'électrode disposée sur une autre surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc et ayant une deuxième électrode dessus, et la deuxième électrode comportant une deuxième borne ; un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc installé sur la deuxième couche d'électrode et disposé au niveau d'une surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc ; et une quatrième couche d'électrode disposée sur une autre surface du troisième corps céramique à l'oxyde de zinc et ayant une troisième électrode, et la troisième électrode comportant une troisième borne. Pour atteindre les objectifs précédents, la présente invention met à disposition un procédé destiné à fabriquer un dispositif de protection triphasé contre les surtensions comprenant les étapes consistant à : fournir un premier corps céramique à l'oxyde de zinc ; déposer une première couche d'électrode sur une surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc, et la première couche d'électrode comportant une première électrode, et la première électrode comportant une première borne ; déposer une deuxième couche d'électrode sur une autre surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc ; déposer un deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc sur la deuxième couche d'électrode ; déposer une troisième couche d'électrode sur une autre surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc, et la troisième couche d'électrode comportant une deuxième électrode, et la deuxième électrode comportant une deuxième borne ; déposer un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc sur la deuxième couche d'électrode disposée au niveau d'une surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc ; et déposer une quatrième couche d'électrode sur une autre surface du troisième corps céramique à l'oxyde de zinc, et la quatrième couche d'électrode comportant une troisième électrode, et la troisième électrode comportant une troisième borne. Pour que l'examinateur comprenne plus facilement l'objectif de l'invention, sa structure, ses caractéristiques innovantes et ses performances, nous utilisons un mode de réalisation préféré avec des dessins annexés pour la description détaillée de l'invention. La figure 1 représente une vue de dessous et une vue de profil d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur ; la figure 2 est une vue simplifiée d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur utilisé pour protéger une alimentation Phase-Neutre-Terre à trois fils ; la figure 3(a) est une vue de dessous d'un dispositif monocouche à trois bornes tel que décrit dans le Brevet Japonais No. 59-5601 ; la figure 3(b) est une vue de profil d'un dispositif monocouche à trois bornes tel que décrit dans le Brevet Japonais No. 59-5601 ; la figure 3(c) est un schéma de circuit équivalent d'un dispositif 15 monocouche à trois bornes tel que décrit dans le Brevet Japonais No. 59-5601 ; la figure 4(a) est une vue de profil d'un dispositif monocouche à trois bornes tel que décrit dans le Brevet Chinois No. 313 713 ; la figure 4(b) est une vue de profil d'un dispositif monocouche à trois 20 bornes tel que décrit dans le Brevet Chinois No. 313 713 ; la figure 5(a) est une vue en coupe transversale d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention ; et la figure 5(b) est un schéma de circuit équivalent simplifié d'un 25 dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention. En se référant aux figures 5(a) et 5(b) respectivement pour la vue en coupe transversale et le schéma de circuit équivalent simplifié d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, le dispositif de protection triphasé contre les surtensions comprend un premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10, une première couche 20 d'électrode, une deuxième couche 30 d'électrode, un second corps céramique à l'oxyde de zinc 40, une troisième couche 50 d'électrode, un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc 60, et une quatrième couche d'électrode. Le premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10 a les mêmes fonctions qu'un corps céramique à l'oxyde de zinc 6 d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur pour fournir un trajet de claquage au dispositif de protection contre les surtensions, et la première couche 20 d'électrode est disposée sur une surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10 et a une première électrode 21, et la première électrode 21 comporte une première borne a, où la première borne a n'est pas limitée à une borne de mise à la terre (Terre). La deuxième couche 30 d'électrode est disposée sur une autre surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10. Le deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40 est disposé sur la deuxième couche 30 d'électrode et a la même fonction qu'un corps céramique à l'oxyde de zinc 6 d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur pour fournir un trajet de claquage au dispositif de protection contre les surtensions. La troisième couche d'électrode 50 est disposée sur une autre surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40 et a une deuxième électrode 51, et la deuxième électrode 51 comporte une deuxième borne b, où la deuxième borne b n'est pas limitée à une première borne d'entrée de conducteur de phase (Phase). Le troisième corps céramique à l'oxyde de zinc 60 est disposé sur la deuxième couche 30 d'électrode et au niveau d'une face du second corps céramique à l'oxyde de zinc 40, et a les mêmes fonctions qu'un corps céramique à l'oxyde de zinc 6 d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur pour fournir un trajet de claquage au dispositif de protection contre les surtensions. La quatrième couche 70 d'électrode est disposée sur une autre surface du troisième corps céramique à l'oxyde de zinc 60 et a une troisième électrode 71, et la troisième électrode 71 comporte une troisième borne c sur celle-ci, où la troisième borne c n'est pas limitée à une borne d'entrée neutre (Neutre). La première couche 20 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode, la troisième couche 50 d'électrode, et la quatrième couche 70 d'électrode sont de préférence fabriquées à partir d'une pâte d'argent. En se référant à la figure 5(a), on utilisera la première électrode 21 et la deuxième électrode 51 comme surface utile de base pour le démarrage, si la deuxième borne b par rapport aux deux extrémités de la première borne a a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passera à travers la première couche 20 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode et la troisième couche 50 d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. Si la première borne c par rapport aux deux faces de la première borne a a une tension anormale, alors la première électrode 21 et la troisième électrode 71 seront utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, de telle sorte qu'un courant passera à travers la première couche 20 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode, et la quatrième couche 70 d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. Si la troisième borne c par rapport aux deux extrémité de la deuxième borne b a une tension anormale, alors la deuxième électrode 51 et la troisième électrode 71 seront utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, de telle sorte qu'un courant passera à travers la troisième couche 50 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode, et la quatrième couche 70 d'électrode pour éliminer l'énergie de surtension par chauffage. Tel que décrit ci-dessus, le dispositif de protection triphasé contre les surtensions de l'invention peut protéger simultanément une situation anormale contre les trois lignes. La chaleur produite après activation de la protection peut être dissipée complètement de l'ensemble du volume (ou de la surface utile) de telle sorte que le courant de surtension passant à travers la surface peut être réduit de moitié pour améliorer la durée de vie du produit et sa fiabilité. Selon un second mode de réalisation préféré de la présente invention, le procédé de fabrication du dispositif de protection triphasé contre les surtensions comprend les étapes consistant à : (étape 1) fournir un premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10 ; (étape 2) déposer une première couche 20 d'électrode sur une surface du corps céramique à l'oxyde de zinc 10, et la première couche 20 d'électrode comporte une première électrode 21, et la première électrode 21 comporte une première borne a ; (étape 3) déposer une seconde couche d'électrode 30 sur une autre surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10 ; (étape 4) déposer un deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40 sur la deuxième couche 30 d'électrode ; (étape 5) déposer une troisième couche 50 d'électrode sur une autre surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40, et la troisième couche 50 d'électrode comporte une deuxième électrode 51, et la deuxième électrode 51 comporte une deuxième borne b ; (étape 6) déposer un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc 60 sur la deuxième couche 30 d'électrode, et au niveau d'une face du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40 ; (étape 7) déposer une quatrième couche 70 d'électrode sur une autre surface du troisième corps céramique à l'oxyde de zinc 60, et la quatrième couche 70 d'électrode comporte une troisième électrode 71, et la troisième électrode comporte une troisième borne c. A l'étape 1, le premier corps céramique à l'oxyde de zinc 10 a les mêmes fonctions que le corps céramique à l'oxyde de zinc 6 d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur pour fournir un trajet de claquage au dispositif de protection contre les surtensions. A l'étape 2, la première borne a n'est pas limitée à une borne de mise à la terre (Terre). A l'étape 4, le deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40 est 30 disposé sur la deuxième couche 30 d'électrode et a les mêmes fonctions qu'un corps céramique à l'oxyde de zinc 6 d'un dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur pour fournir un trajet de claquage du dispositif de protection contre les surtensions. A l'étape 5, la deuxième borne b n'est pas limitée à une borne d'entrée 5 de conducteur de phase (Phase). A l'étape 6, le troisième corps céramique à l'oxyde de zinc 60 est installé sur la deuxième couche 30 d'électrode et au niveau d'une face du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc 40, et sa fonction est la même qu'un corps céramique à l'oxyde de zinc 6 d'un dispositif de protection contre 10 les surtensions de l'art antérieur pour fournir un trajet de claquage au dispositif de protection contre les surtensions. A l'étape 7, la troisième borne c n'est pas limitée à une borne d'entrée neutre (Neutre). La première couche 20 d'électrode, la deuxième couche 30 15 d'électrode, la troisième couche 50 d'électrode, et la quatrième couche 70 d'électrode sont de préférence fabriquées à partir d'une pâte d'argent. Dans le dispositif de protection triphasé contre les surtensions fabriqué grâce au procédé de fabrication de la présente invention, la première électrode 11 et la deuxième électrode 51 sont utilisées comme 20 surface utile de base pour le démarrage, si la deuxième borne b par rapport aux deux extrémités de la première borne a a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers la première couche 20 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode, et la troisième couche 50 d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage ; la première électrode 11 25 et la troisième électrode 61 sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si la troisième borne c par rapport aux deux extrémités de la première borne a a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers la première couche 20 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode, et la quatrième couche 70 d'électrode pour éliminer une énergie 30 de surtension par chauffage ; et la deuxième électrode 51 et la troisième électrode 61 sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si la troisième borne c par rapport aux deux extrémités de la deuxième borne b a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers la troisième couche 50 d'électrode, la deuxième couche 30 d'électrode, et la quatrième couche 70 d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. Tel que décrit ci-dessus, le dispositif de protection triphasé contre les surtensions fabriqué grâce au procédé de fabrication de la présente invention peut protéger simultanément une situation anormale parmi les trois lignes. La chaleur produite après démarrage du dispositif de protection contre les surtensions peut être complètement dissipée par l'ensemble du volume (ou surface utile) pour réduire de moitié le courant de surtension passant par la surface, afin d'améliorer la durée de vie du produit et sa fiabilité. Pour résumer la description ci-dessus, le dispositif de protection triphasé contre les surtensions de l'invention présente les avantages suivants par rapport au dispositif de protection contre les surtensions de l'art antérieur : 1. La conception du circuit interne est utilisée pour produire un dispositif de protection contre les surtensions équivalent capable d'avoir trois actions indépendantes sur le composant de protection contre les surtensions pour fournir une protection totale aux trois lignes. 2. Il est nécessaire de mettre en oeuvre les actions de claquage à une ou deux reprises entre deux lignes à chaque fois que le dispositif de protection contre les surtensions démarre et complète la protection, de telle sorte que le courant passant par la surface peut être réduit de moitié pour améliorer la durée de vie du produit et sa fiabilité. 3. Seuls trois points de borne sont nécessaires parmi les trois lignes, et ainsi l'invention peut éliminer les trois dispositifs de protection contre les surtensions utilisés dans l'art antérieur, et faire l'économie des coûts de fabrication de six points de soudure. Bien que l'invention ait été décrite à titre d'exemple et en ce qui concerne un mode de réalisation préféré, on comprendra que l'invention n'y est pas limitée. Au contraire, on prévoit de couvrir diverses modifications et agencements et procédures similaires, et on devra donc accorder à la portée selon les revendications annexées l'interprétation la plus large afin d'englober l'ensemble de ces modifications et agencements et procédure similaires. Pour résumer la description ci-dessus, la présente invention améliore ici les performances par rapport à la structure classique et respecte donc les exigences relatives aux demandes de brevet et est soumise à l'office des brevets et des marques pour vérification et approbation des droits afférants au brevet
Dispositif de protection triphasé contre les surtensions comprenant un premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) ; une première couche (20) d'électrode sur une surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) et ayant une première électrode (21), et la première électrode (21) comportant une première borne (a) ; une deuxième couche (30) d'électrode sur une autre surface du premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) ; un deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) sur la deuxième couche (30) d'électrode ; une troisième couche (50) d'électrode sur une autre surface du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) et ayant une deuxième électrode (51) et la deuxième électrode (51) comportant une deuxième borne (b) ; un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc (60) sur la deuxième couche (30) d'électrode et au niveau du deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) ; et une quatrième couche (70) d'électrode sur une autre surface du troisième corps céramique à l'oxyde de zinc (60) et ayant une troisième électrode (71) et la troisième électrode (71) comportant une troisième borne (c). L'invention décrit également un procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions.
1. Dispositif de protection triphasé contre les surtensions, comprenant : un premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) ; une première couche (20) d'électrode disposée sur une surface dudit premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) et ayant une première électrode (21) sur celle-ci, et ladite première électrode (21) comportant une première borne (a) ; une deuxième couche (30) d'électrode disposée sur une autre surface dudit premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) ; un deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) disposé sur ladite deuxième couche (30) d'électrode ; une troisième couche d'électrode disposée sur une autre surface dudit deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) et ayant une deuxième électrode (51) sur celle-ci, et ladite deuxième électrode (51) comportant une deuxième borne (b) ; un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc (60) disposé sur ladite deuxième couche (30) d'électrode et au niveau d'une face dudit deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) ; et une quatrième couche (70) d'électrode disposée sur une autre surface dudit troisième corps céramique à l'oxyde de zinc (60) et ayant une troisième électrode (71) sur celle-ci, et ladite troisième électrode (71) comportant une troisième borne (c). 2. Dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 1, où ladite première électrode (21) et ladite deuxième électrode (51) sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si ladite deuxième borne (b) par rapport aux deux extrémités de ladite première borne (a) a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers ladite première couche (20) d'électrode, ladite deuxièmecouche (30) d'électrode, et ladite troisième couche (50) d'électrode pour éliminer l'énergie de surtension par chauffage. 3. Dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 1, où ladite première électrode (21) et ladite troisième électrode (71) sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si ladite troisième borne (c) par rapport aux deux extrémités de ladite première borne (a) a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers ladite première couche (20) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode, et ladite troisième couche (50) d'électrode pour éliminer l'énergie de surtension par chauffage. 4. Dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 1, où ladite deuxième électrode (51) et ladite troisième électrode (71) sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si ladite troisième borne (c) par rapport aux deux extrémités de ladite deuxième borne (b) a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers ladite troisième couche (50) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode, et ladite quatrième couche (70) d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. 5. Dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 1, où ladite première couche (20) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode, ladite troisième couche (50) d'électrode, et ladite quatrième couche (70) d'électrode sont fabriquées à partir d'une pâte d'argent. 6. Dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 1, où ladite première électrode (21), ladite deuxième électrode (51), ladite troisième électrode (71), ou ladite quatrième électrode a une surface ajustable pour connecter une pluralité de dispositifs de protection contre les surtensions en parallèle. 7. Procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé 30 contre les surtensions, comprenant les étapes consistant à :fournir un premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) ; déposer une première couche (20) d'électrode sur une surface dudit premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10), et ladite première couche (20) d'électrode comportant une première électrode (21), et ladite première électrode (21) comportant une première borne (a) ; déposer une deuxième couche (30) d'électrode sur une autre surface dudit premier corps céramique à l'oxyde de zinc (10) ; déposer un deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) sur ladite deuxième couche (30) d'électrode ; déposer une troisième couche d'électrode sur une autre surface dudit deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40), et ladite troisième couche d'électrode comportant une deuxième électrode, et ladite deuxième électrode comportant une deuxième borne (b) ; déposer un troisième corps céramique à l'oxyde de zinc (60) sur ladite 15 deuxième couche (30) d'électrode et au niveau d'une face dudit deuxième corps céramique à l'oxyde de zinc (40) ; et déposer une quatrième couche (70) d'électrode sur une autre surface dudit troisième corps céramique à l'oxyde de zinc (60), et ladite quatrième couche (70) d'électrode comportant une troisième électrode (71), et ladite 20 troisième électrode (71) comportant une troisième borne (c). 8. Procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 7, où ladite première électrode (21) et ladite deuxième électrode (51) sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si ladite deuxième borne (b) par rapport aux deux 25 extrémités de ladite première borne (a) a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers ladite première couche (20) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode, et ladite troisième couche (50) d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. 9. Procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé 30 contre les surtensions selon la 7, où ladite première électrode (21) et ladite troisième électrode (71) sont utilisées comme surface utile debase pour le démarrage, si ladite troisième borne (c) par rapport aux deux extrémités de ladite première borne (a) a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers ladite première couche (20) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode et ladite quatrième couche (70) d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. 10. Procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 7, dans lequel ladite troisième électrode (71) et ladite deuxième électrode (51) sont utilisées comme surface utile de base pour le démarrage, si ladite troisième borne (c) par rapport aux deux extrémités de ladite deuxième borne (b) a une tension anormale, de telle sorte qu'un courant passe à travers ladite troisième couche (50) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode, et ladite quatrième couche (70) d'électrode pour éliminer une énergie de surtension par chauffage. 11. Procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 7, où ladite première couche (20) d'électrode, ladite deuxième couche (30) d'électrode, ladite troisième couche (50) d'électrode et ladite quatrième couche (70) d'électrode sont fabriquées à partir d'une pâte d'argent. 12. Procédé de fabrication d'un dispositif de protection triphasé contre les surtensions selon la 7, où ladite première électrode (21), ladite deuxième électrode (51), ladite troisième électrode (71) ou ladite quatrième électrode a une surface ajustable pour connecter une pluralité de dispositifs de protection contre les surtensions.
H
H01,H02
H01C,H02H
H01C 7,H02H 9
H01C 7/112,H02H 9/06
FR2902937
A1
SYSTEME DE CONNEXION RAPIDE POUR RACCORDER DES CABLES ELECTRIQUES SUR UNE BATTERIE
20,071,228
L'invention concerne un . Dans le domaine des connecteurs de câbles électriques sur des cosses de batterie il est connu d'employer divers embouts emboîtables permettant un raccordement rapide sur la batterie. II a par exemple été proposé dans le brevet FR 2 745 123 de la demanderesse un connecteur pour borne de batterie comportant un système de clippage évitant le démontage et permettant des gains de productivité sur les chaînes de montage automobiles. II a aussi été proposé dans le document FR 2 776 424 un système de connexion rapide permettant un raccordement des câbles électriques sans qu'il soit nécessaire d'employer un outillage quelconque. Ce système de connexion rapide permet de verrouiller la cosse par emboîtement sur la borne de la batterie dans un boîtier d'isolation la protégeant de l'atmosphère environnante et garantissant un contact étroit entre la cosse et la borne. Ce contact entre la cosse et la borne de la batterie, dans les raccordements traditionnels comportant un serrage au moyen d'un collier bloqué par vissage, a généralement tendance à se dégrader dans le temps, ce qui a pour conséquence une perte de performance de la batterie et parfois une oxydation des cosses. Les vibrations engendrées par le véhicule pouvant également entraîner, avec le temps, un glissement de la connexion et des mauvais contacts. La solution proposée dans le brevet FR 2 776 424 permet de résoudre ces problèmes dans la mesure où le dispositif de connexion rapide est correctement ajusté sur les bornes, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas. En effet, en raison du manque de temps, de la difficulté d'accès ou de conditions de travail délicates il est fréquent que le système de connexion rapide soit mal emboîté, ce qui a pour conséquence la perte de la conduction dans les câbles et l'arrêt du moteur ou des décharges électriques intempestives entre la cosse et la borne ou encore, dans la plupart des cas, le glissement de la cosse autour de la borne et les mêmes problèmes que ceux fréquemment rencontrés dans les connecteurs traditionnels. II existe donc un problème à résoudre en relation avec le mauvais emboîtement de la connexion rapide sur la borne de la batterie. L'invention a donc pour objectif de résoudre cette difficulté et d'améliorer le système de connexion rapide existant en proposant un système antiverrouillage empêchant un emboîtement incomplet de la cosse sur la borne. La présente invention concerne une connexion de batterie avec un système 15 anti-verrouillage comprenant un boîtier de raccordement des câbles électriques muni d'un levier articulé entre une position verrouillée et une position déverrouillée, la connexion étant caractérisée par le fait qu'elle présente un système d'anti-verrouillage empêchant l'abaissement dudit levier et donc le verrouillage de la connexion sur la borne de la batterie si 20 l'emboîtement n'est pas correctement réalisé. Les avantages du dispositif d'anti-verrouillage pour une connexion de batterie selon l'invention sont multiples : Le dispositif n'autorise le verrouillage que si la cosse de la connexion est complètement enfoncée, ce qui supprime tous les problèmes 25 connus de mauvaise fixation. Si la connexion n'est pas correctement réalisée le levier de verrouillage reste levé, montrant à l'évidence à l'installateur que la connexion n'est pas effectuée.10 Le mécanisme d'anti-verrouillage est de fonctionnement simple et fiable, ce qui garantit un maintien satisfaisant de la fonctionnalité dans le temps. Le dispositif anti-verrouillage est intégré dans le mécanisme de verrouillage et correspond à un très faible surcoût de fabrication de la pièce de connexion, ce qui est économiquement avantageux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de connexion rapide comportant un système anti-verrouillage selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe et de côté du mécanisme d'anti-verrouillage dans une situation d'emboîtement incomplet de la cosse sur la borne de la batterie. La figure 3 illustre en vue de côté et en coupe une situation dans laquelle la cosse est correctement emboîtée et le verrouillage est autorisé. Comme le montre la figure 1, une connexion de batterie comportant le système anti-verrouillage selon l'invention est configurée de manière proche de celle décrite dans le brevet FR 2 776 424 de la demanderesse. Plus précisément la fixation de la cosse 1 sur la borne de la batterie s'effectue au moyen d'un ressort de serrage 2 situé sur le pourtour de la cosse. De manière connue la connexion de batterie comporte un boîtier 3 dans lequel les câbles électriques arrivent et sont connectés à la cosse, et un collier 4 en contact avec le plot de la batterie et recevant les câbles. Un levier 5 articulé en rotation entre une position verrouillée et une position déverrouillée permet le blocage de la connexion et le maintien ferme de la cosse sur la borne de la batterie. Le dispositif anti-verrouillage empêche l'abaissement du levier 5 et donc le verrouillage de la connexion sur la borne de la batterie si l'emboîtement n'est pas correctement réalisé. Plus précisément le système d'anti-verrouillage comporte un détecteur 6 mobile entre deux configurations qui correspondent à la position verrouillée et à la position déverrouillée de la connexion. Le détecteur 6 est directement relié à la cosse 1 destinée à être emboîtée sur la borne de la batterie. Plus précisément le détecteur 6 est une pièce métallique mobile en rotation autour d'un axe 7. Le détecteur est relié à un ressort de rappel 8 qui a pour effet de forcer la rotation du détecteur et donc d'empêcher le verrouillage de la connexion. L'axe 7 de rotation du détecteur 6 est localisé sous le ressort de rappel 8 du détecteur de telle manière qu'en position de repos, c'est à dire lorsque la connexion n'est pas verrouillée sur la borne de la batterie, le détecteur 6 soit basculé dans une position inclinée en direction de la cosse 1 dans une configuration dénommée déverrouillée. Lorsque la cosse est correctement emboîtée sur la borne de la batterie le détecteur 6 est basculé dans une position sensiblement verticale après rotation autour de l'axe 7. Cette configuration est dénommée verrouillée. Ainsi le passage entre les deux configurations du détecteur 6 s'effectue en une rotation autour de l'axe 7, le ressort de rappel ayant pour effet d'amener le détecteur en configuration déverrouillée si la cosse n'est pas complètement emboîtée sur la borne de la batterie. Le détecteur tel que représenté sur les différentes figures présente une forme allongée et courbe avec une concavité orientée vers la borne de la batterie. La hauteur de cette pièce est très légèrement supérieure à la hauteur de la borne de la batterie. Les figures 2 et 3 illustrent les deux positions possibles pour le détecteur 6 dans les configurations verrouillée et déverrouillée. Sur la figure 2 la borne 9 de la batterie n'est pas correctement emboîtée dans la connexion, le ressort de rappel maintient le détecteur 6 dans une configuration déverrouillée, c'est à dire basculée en direction de la borne. Le levier 5, lors de son mouvement de rotation vers la position de verrouillage, c'est à dire dans le sens du déplacement indiqué par la flèche dans la figure 2, est bloqué par la partie supérieure du détecteur 6. Le levier 5, bloqué dans sa course, reste en position relevée, aisément visible par l'installateur. Le détecteur 6 comporte dans sa partie inférieure, c'est à dire celle proche du dessus de la batterie, un pied 10 positionné dessous l'axe 7 utile pour la rotation dudit détecteur. Tel que représenté sur les figures 2 et 3 le pied 10 du détecteur est positionné entre l'axe 7 et la borne 9 et entre l'axe 7 et le dessus de la batterie. Lorsque la connexion est correctement emboîtée sur la borne, que la partie inférieure de la cosse arrive au contact du dessus de la batterie, comme cela est illustré sur la figure 3, le pied 10 du détecteur appuie sur le dessus de la batterie, ce qui a pour effet de repousser le détecteur et de le faire pivoter autour de l'axe 7. Ce mouvement de rotation a pour conséquence un basculement du détecteur vers une position sensiblement verticale qui dégage l'espace nécessaire pour que le levier 5 puisse se glisser entre le détecteur et la cosse et donc permettre le verrouillage de la connexion. Dans cette position verrouillée l'extrémité du levier 5 est dans une position sensiblement horizontale. Dans la position verrouillée le levier 5 comprime le ressort de serrage 2 chargé de maintenir la cosse solidement fixée sur la borne de la batterie. Ainsi selon l'invention le pied 10 du détecteur 6 est placé entre l'axe 7 de rotation et le bas de la borne 9 de la batterie de manière à provoquer un basculement dudit détecteur 6 vers la position verticale, c'est à dire vers la position verrouillée, lorsque la connexion est correctement emboîtée sur ladite borne 9 et que ledit pied 10 appuie sur le dessus de la batterie. Lorsque le levier 5 est relevé le passage entre la configuration verrouillée et la configuration déverrouillée du détecteur 6 s'effectue au moyen du ressort de rappel 8. De préférence le détecteur 6 et le système anti-verrouillage est positionné à l'opposé de l'arrivée des câbles, de manière à ce que l'opération de raccordement soit aisément réalisable pour la personne chargée du travail. Avantageusement selon l'invention le ressort de serrage 2 et le ressort de rappel 8 peuvent être conformés en une pièce unique agencée sur la cosse 1 de la connexion. Plusieurs variantes sont possibles pour le système anti-verrouillage porté par la connexion de batterie, il peut notamment être envisagé d'autres dispositifs empêchant l'abaissement du levier, un mécanisme de blocage différent, et différentes conformations du levier et des pièces essentielles sans sortir du cadre de l'invention. Le pied du détecteur et le détecteur lui-même peuvent être conformés de différentes manières sans sortir du cadre de l'invention. Les différentes pièces employées dans la connexion sont avantageusement métalliques toutefois certains éléments pourraient être envisagés en plastique rigide sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et 5 représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
La présente invention concerne une connexion de batterie avec un système anti-verrouillage comprenant un boîtier (3) de raccordement des câbles électriques muni d'un levier (5) articulé entre une position verrouillée et une position déverrouillée, la connexion étant caractérisée par le fait qu'elle présente un système d'anti-verrouillage empêchant l'abaissement dudit levier (5) et donc le verrouillage de la connexion sur la borne (9) de la batterie si l'emboîtement n'est pas correctement réalisé.
1- Connexion de batterie avec système anti-verrouillage comprenant un boîtier (3) de raccordement des câbles électriques muni d'un levier (5) articulé entre une position verrouillée et une position déverrouillée, caractérisée par le fait qu'elle présente un système d'anti-verrouillage empêchant l'abaissement dudit levier (5) et donc le verrouillage de la connexion sur la borne (9) de la batterie si l'emboîtement n'est pas correctement réalisé. 2- Connexion de batterie selon la 1 dans laquelle le système d'anti-verrouillage comporte un détecteur (6) mobile entre deux configurations qui correspondent à la position verrouillée et à la position déverrouillée de la connexion. 3- Connexion de batterie selon la 2 dans laquelle le passage entre la configuration verrouillée et la configuration déverrouillée du détecteur (6) s'effectue au moyen d'un mécanisme comportant un ressort de rappel (8). 4- Connexion de batterie selon la 3 dans laquelle la position du ressort de rappel (8) relié au détecteur (6) a pour effet de forcer la rotation dudit détecteur (6) vers la borne (9) et donc d'empêcher le verrouillage de la connexion. 5- Connexion de batterie selon la 4 dans laquelle le détecteur (6) est directement relié à la cosse (1) destinée à être emboîtée sur la borne (9) de la batterie. 6- Connexion de batterie selon la 5 dans laquelle le passage entre les deux configurations du détecteur (6) est un mouvement de rotation autour d'un axe (7), la position déverrouillée de la connexioncorrespondant à une position dudit détecteur (6) inclinée en direction de la cosse (1) destinée à être emboîtée sur la borne (9) de la batterie. 7- Connexion de batterie selon la 6 dans laquelle la position verrouillée de la connexion correspond à un positionnement sensiblement à la verticale du détecteur (6) qui dégage l'espace nécessaire pour que le levier (5) puisse se glisser entre ledit détecteur (6) et la cosse (1). 8- Connexion de batterie selon la 6 dans laquelle l'axe (7) de rotation du détecteur (6) est localisé sous le ressort de rappel (8) dudit détecteur (6). 9- Connexion de batterie selon l'une quelconque des 6 à 8 dans laquelle le détecteur (6) comporte un pied (10) situé sous l'axe (7) de rotation dudit détecteur (6). 10- Connexion de batterie selon la 9 dans laquelle le pied (10) du détecteur (6) est positionné entre l'axe (7) de rotation et la base de la borne (9) de la batterie de manière à provoquer un basculement dudit détecteur (6) vers la position verticale, c'est à dire vers la position verrouillée, lorsque la connexion est correctement emboîtée sur ladite borne (9) et que ledit pied (10) appuie sur le dessus de la batterie.
H
H01
H01R
H01R 11
H01R 11/22
FR2890516
A1
PROCEDE DE SELECTION D'UN BOUTON DANS UNE BARRE GRAPHIQUE, ET RECEPTEUR METTANT EN OEUVRE LE PROCEDE
20,070,309
L'invention concerne un procédé de navigation parmi des documents affichés sur un écran de visualisation et un récepteur muni d'une interface utilisateur utilisant le procédé. De nos jours, de nombreux utilisateurs disposent chez eux d'un appareil de reproduction de documents audios ou audiovisuels. Ces documents sont généralement stockés sous forme numérique, soit dans l'appareil lui-même, par exemple dans le disque dur, soit au sein du réseau local de l'habitation, soit encore dans une base de données accessible par un réseau public tel qu'Internet. Ces documents peuvent être des vidéos, des documents io audio ou encore des images fixes. Pour accéder à ces documents, l'utilisateur dispose d'une interface assurant l'affichage et la navigation dans l'ensemble de ces documents. Les documents apparaissent sur un écran par un identifiant, ce qui permet à l'utilisateur de survoler l'ensemble des documents accessibles. Les identifiants apparaissent dans des listes incorporées dans des menus. Cet identifiant peut être le titre, ou une image, ou tout autre élément affichable représentatif du document. Dans le cas d'une image, cela peut être un extrait de la vidéo, une photo de l'interprète d'un document audio, une partie d'une photo, etc.... L'identifiant dit graphique est généralement associé avec le document par le producteur dudit document, il peut aussi être défini et associé par l'utilisateur lui-même. L'interface utilisateur doit permettre de présenter les identifiants pour que l'utilisateur navigue entre eux et peut facilement trouver celui qu'il recherche et le sélectionner. Cette navigation peut aussi permettre à l'utilisateur une balade sans but précis et finalement créer un intérêt pour un document. Lorsque l'utilisateur a trouvé un document, il le sélectionne et effectue une action sur celui-ci: obtenir des informations, lire le document (visionner dans le cas d'un film, écouter dans le cas d'une musique, ..), le détruire, l'acheter ou le louer, ... Un exemple simple d'un système comportant une base de données contenant des documents et un appareil de reproduction doté d'une interface utilisateur consiste en un PVR ( Personal Video Recorder en Anglais). Un PVR est un appareil doté d'un disque dur, d'un moyen d'affichage, et d'une télécommande. Ces appareils peuvent utiliser entre autres des télécommandes appelées Gyration , leurs particularités est d'être dotées de gyroscopes de façon à transformer le mouvement dans l'espace en un signal. En déplaçant sa télécommande à gauche, à droite, en haut ou en bas, l'utilisateur déplace un curseur sur l'écran, comme le ferait une souris d'ordinateur en se déplaçant sur le tapis. La télécommande Gyration dispose également de touches classiques, notamment pour exécuter des actions sur l'identifiant mis en évidence. L'interface utilisateur permet l'accès à des librairies audio, photos ou même mixtes, avec des équipements différents pouvant être plus proches d'un io ordinateur individuel. La présente invention présente une nouvelle manière de naviguer dans un ensemble de documents, de façon à apparaître à la fois attrayante et ludique. L'invention a pour objet un procédé de navigation sur des documents représentés par des identifiants affichés sur un écran de visualisation, comportant une étape d'affichage d'un curseur dont la position sur l'écran est contrôlée par des commandes de navigation, caractérisé en ce que les identifiants défilent sur l'écran, lorsque le curseur se positionne sur un identifiant, le procédé comporte une étape de mise en évidence de l'identifiant autorisant l'activation du document associé par l'introduction d'une commande. De cette façon l'utilisateur voit défiler les identifiants des documents, des imagettes par exemple. Il peut ainsi connaître sans même utiliser sa télécommande les documents accessibles à partir de son appareil. Lorsque le curseur se trouve sur un identifiant, la mise en évidence de cet identifiant lui signale qu'il peut lancer une commande et ainsi activer ce document en vue d'effectuer une action, comme sa reproduction par exemple. Un premier perfectionnement consiste en ce que les documents accessibles sont classés en groupe selon des valeurs d'attributs. Les identifiants associés aux documents d'un même groupe possède une particularité graphique commune pour les distinguer des autres groupes. De cette façon, l'utilisateur peut naviguer parmi des documents possédant une caractéristique commune, le même thème par exemple. Selon un perfectionnement, le défilement est conçu pour faire apparaître l'identifiant dans un carrousel. Les groupes sont représentés par des carrousels concentriques, une particularité graphique des identifiants d'un même groupe définit son appartenance à un carrousel. L'apparence d'un carrousel offre une originalité attrayante pour l'utilisateur car les documents apparaissent comme dans un présentoir de magasin que l'utilisateur peut faire tourner, les documents io semblent évoluer sur l'écran dans un espace en trois dimensions. Un autre perfectionnement consiste en ce que les différents carrousels tournent à des vitesses différentes. Ainsi, après un tour, les mêmes identifiants ne se retrouvent pas au même endroit. De sorte que, si un identifiant masque un autre, le tour d'après cette situation ne peut se retrouver. Un autre perfectionnement consiste en ce que la vitesse angulaire d'un carrousel dépend du nombre d'identifiants dans ce carrousel. De cette façon, si un carrousel contient peu d'identifiants, le temps où l'écran apparaît sans identifiant de ce carrousel dure moins longtemps. Selon un autre perfectionnement, les documents sont classés dans chaque carrousel selon l'intérêt du document associé pour l'utilisateur. Avantageusement, les identifiants des documents ayant la plus grande valeur d'intérêt sont présents dans le carrousel extérieur. De cette façon, les documents qui apparaissent les plus proches à l'écran sont effectivement ceux qui paraissent les plus intéressants pour l'utilisateur. Selon un autre perfectionnement, si le nombre de documents d'un groupe est inférieur à un nombre prédéterminé, alors chaque document de ce groupe est associé à au moins deux identifiants graphiques. De cette façon, il y a toujours un nombre suffisant d'identifiants pour représenter le carrousel à l'écran et donner l'impression d'une évolution dans un espace à trois dimensions. Selon un autre perfectionnement, si le nombre de documents d'un groupe est supérieur à un nombre prédéterminé, alors au moins deux documents de ce groupe sont associés à un même identifiant graphique. De cette façon, l'utilisateur n'est pas submergé par une multitude d'identifiants apparaissant dans un carrousel, le nombre limité d'identifiant permet une bonne lisibilité. Selon un autre perfectionnement, la hauteur du placement de chaque identifiant graphique dans un carrousel dépend d'une valeur d'attributs du document associé à l'identifiant. De cette manière, l'interface utilisateur de navigation dispose d'une autre façon de classer et de positionner les documents que le choix d'un carrousel parmi une pluralité de carrousel. Selon un perfectionnement, la position du curseur sur l'écran est un paramètre pris en io compte pour le calcul de la vitesse de défilement des identifiants. De cette façon, en utilisant le même organe de pointage que celui destiné à sélectionner des documents, l'utilisateur peut aussi contrôler la vitesse de défilement, le sens du défilement et l'arrêt du défilement. La présente invention a également pour objet un appareil électronique comprenant un moyen d'affichage d'une suite d'identifiants représentant au moins un document et d'un curseur, un moyen d'introduction d'une action d'un utilisateur, le dit moyen permettant de contrôler le déplacement du curseur sur un écran de visualisation connecté au moyen d'affichage; caractérisé en ce que le moyen d'affichage fait défiler automatiquement les identifiants sur l'écran, et met en évidence un identifiant lorsque le curseur se positionne sur cet identifiant, le document associé à cet identifiant peut alors être activé à l'aide du moyen d'introduction. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant aux figures annexées qui représentent: - la figure 1 est un diagramme bloc d'un récepteur multimédia pour la 30 mise en ceuvre d'un exemple de réalisation de l'invention, - la figure 2 présente un exemple d'une apparence d'écran affiché par l'interface utilisateur pour la navigation parmi les documents, - la figure 3 illustre la plage de vision d'un utilisateur voyant sur son écran les trois carrousels selon un exemple de réalisation de l'invention, - la figure 4 présente un exemple d'une apparence d'écran affiché par l'interface utilisateur lorsqu'un identifiant est mis en évidence, - la figure 5 présente un exemple d'une apparence d'écran affiché par l'interface utilisateur après la sélection de l'identifiant d'un document. On décrit tout d'abord la structure d'un récepteur multimédia 1 muni d'un dispositif d'affichage 2 selon un exemple de réalisation de l'invention. On io décrit ici un décodeur mais d'autres appareils sont également envisageables et s'appliquent à la présente invention, par exemple un ordinateur personnel ou un PVR (par exemple le modèle THOMSON DTH7000 produit et commercialisé par la demanderesse) ou tout appareil capable d'accéder à des contenus audiovisuels et disposant de moyens de création et d'affichage de menus. Le récepteur comprend une unité centrale 3 reliée à une mémoire de programme 12, et une interface 5 pour la communication avec un bus numérique à haut débit 6 permettant de transmettre des données audio/vidéo en temps réel. Ce réseau est de préférence public et permet d'accéder à des serveurs distants, le plus courant est le réseau IP. Le récepteur peut également recevoir des données audio/vidéo d'un réseau de diffusion à travers une antenne de réception associée à un démodulateur 4. Le récepteur comprend en outre un récepteur de signaux infrarouge 7 pour recevoir les signaux d'une télécommande 8, une mémoire 9 pour le stockage de contenus audiovisuels et d'une base de données, et une logique de décodage audio/vidéo 10 pour la génération des signaux audiovisuels envoyés à l'écran de télévision 2. La télécommande 8 est par exemple de type Gyration . Elle est dotée de gyroscopes de façon à transformer le mouvement dans l'espace en un signal. En déplaçant sa télécommande à gauche, à droite, en haut ou en bas, l'utilisateur déplace un curseur sur l'écran, comme il le ferait avec une souris d'ordinateur en la déplaçant sur le tapis. Elle comporte au moins une touche de fonctions telles que OK dont nous verrons plus tard le rôle. La mémoire 9 est avantageusement un disque dur de plusieurs centaines de méga-octets, permettant d'enregistrer plusieurs heures au moins de contenus audiovisuels. Ces contenus audiovisuels sont identifiés par un titre enregistré et/ou une ou plusieurs imagettes dans la base de donnée. Ce sont ces imagettes qui seront affichées dans l'interface utilisateur. Le récepteur comprend également un circuit 11 d'affichage de données sur l'écran, appelé souvent circuit OSD, de l'Anglais "On Screen Display" (signifiant littéralement "affichage sur l'écran"). Le circuit OSD 11 est un générateur de texte et de graphisme qui permet d'afficher à l'écran des menus, des pictogrammes (par exemple, un numéro correspondant à la chaîne io visualisée) et qui permet d'afficher les menus de navigation conformément à la présente invention, et notamment une ou plusieurs barres de bouton. Le circuit OSD 11 est contrôlé par l'Unité Centrale 3 et un programme appelé interface utilisateur de navigation enregistré dans la mémoire 12. L'interface utilisateur est avantageusement réalisée sous la forme d'un module de programme enregistré dans une mémoire morte. Il peut aussi être réalisé sous la forme d'un circuit spécialisé de type ASIC par exemple. Le bus numérique 6 et/ou le réseau de diffusion transmettent au récepteur des données comprenant des contenus multimédias et des données descriptives de ces contenus. Ces données proviennent soit d'un réseau de diffusion, soit du réseau numérique 6. Les données descriptives comprennent des éléments de classification appelés généralement attributs , des contenus multimédias accessibles. Les données descriptives sont par exemple des méta-données (ou metadata en Anglais) définies selon le standard MPEG7, par exemple le titre ou une image identifiant le document associé. Ces données sont stockées dans la base de données de la mémoire 9 du récepteur et sont continuellement mises à jour. L'interface utilisateur de navigation extrait ensuite les informations de cette base de données et les traite pour réaliser les menus de navigation affichés à l'écran. Voyons maintenant comment fonctionne l'interface utilisateur de navigation. La figure 2 montre une apparence d'écran générée par l'interface utilisateur. Chaque document est au moins identifié par une imagette. Le terme imagette désigne une petite image comportant peu de pixels, la faible précision permet cependant d'identifier le sujet et l'association avec le document est ainsi assurée. Si aucune imagette n'est disponible, le navigateur affiche le titre du document dans un cadre. L'apparence d'écran comporte des imagettes, un curseur et une bande de défilement. Le curseur apparaît sur la figure 2 comme une grosse flèche noire. Une caractéristique particulièrement novatrice de l'invention consiste en ce que le curseur permet à la fois de sélectionner une image et de contrôler leurs défilements. Si le curseur se situe au milieu de l'écran, les images sont fixes, la carrousel s'arrête de tourner. Si le io curseur s'écarte de la zone au centre de l'écran, les images défilent de gauche à droite lorsque le curseur est placé en partie gauche, ou de droite à gauche lorsque le curseur est placé en partie droite. Plus le curseur s'écarte de la zone au centre, plus la vitesse d'évolution des images est grande. Le contrôle du curseur est assuré par les mouvements de la télécommande Gyration. Si l'utilisateur la déplace à droite, le curseur se déplacera également à droite. Bien sûr, on ne s'écarte pas de l'objet de la présente invention en utilisant des télécommandes plus classiques dotées des quatre touches de direction T, 1', etE- Une autre caractéristique particulièrement novatrice de l'invention consiste en ce que l'interface utilisateur donne l'impression de profondeur, les imagettes semblant sur l'écran se déplacer sur plusieurs carrousels concentriques. La figure 3 montre trois carrousels concentriques Cl le plus à l'extérieur, C2 au milieu et C3 le plus proche du centre de rotation. La figure 3 présente une vue virtuelle montrant la plage de vision d'un utilisateur sous la forme d'un secteur angulaire. L'utilisateur voit les images défiler sur trois plans différents dans un sens et voit également sur un plan au fond les images des trois carrousels défiler dans l'autre sens (par souci de clarté, les images en fond ne sont pas représentées sur la figure 1). Avantageusement, la luminosité des images sur le plan du fond est atténuée, pour donner l'impression à l'utilisateur de l'éloignement. Cette impression de profondeur ressort à l'aide de plusieurs caractéristiques techniques générées par l'interface utilisateur. D'abord les imagettes du carrousel Cl qui sont virtuellement les plus proches de l'utilisateur, sont plus grandes que celles de C2 et C3. Ensuite, les imagettes de Cl peuvent chevaucher celles de C2 et C3. Comme nous le verrons plus tard, les vitesses de défilement des trois carrousels sont différentes, de sorte que l'utilisateur se rend compte rapidement que certaines images le plus grandes chevauchent les autres et donc en déduit l'existence de plusieurs carrousels. Enfin, les imagettes sur le plan du fond renforcent l'impression d'éloignement en défilant dans le sens inverse, en apparaissant nettement plus petites et avec une luminosité très atténuée. Selon un perfectionnement, lorsqu'un carrousel contient peu io d'identifiants, typiquement moins de 20 documents, l'interface utilisateur place deux imagettes pour le document dans le carrousel. Si le carrousel contient moins de 10 documents, alors l'interface utilisateur affiche trois imagettes par document. Cela permet de préserver l'aspect en trois dimensions du carrousel et évite les trous du fait du petit nombre d'imagettes. L'utilisateur retrouvera alors dans le carrousel soit deux fois ou plus la même imagette. En variante, un document est identifié par plusieurs imagettes différentes. Dans le cas d'une vidéo, les images sont extraites de la vidéo. Dans le cas d'un document audio, cela peut être une image contenant le titre du morceau, et des images représentant le chanteur. A l'inverse, si le nombre de documents par carrousel est très grand, l'interface utilisateur regroupe plusieurs documents dans une même imagette. Par exemple, des séries ou des journaux télévisés peuvent facilement être identifiés par une image. Eventuellement sous cette image, on trouve un texte indiquant les numéros des épisodes ou les dates et les heures des différents journaux, ou encore le nombre de documents représentés par cet identifiant. En variante, l'utilisateur peut effectuer des regroupements de documents et les associer à une même image pour les identifier. Selon un autre perfectionnement, les vitesses angulaires des carrousels sont différentes. De cette manière, si une image de Cl masque une image de C2 ou C3, elle se décale rapidement et l'utilisateur peut voir les autres en second plan. Par exemple, la vitesse de Cl est 120% de celle de C2, et celle de C3 est 80% de celle de C2. Les vitesses de quelques identifiants sont représentées par des flèches sur la figure 1, la longueur de la flèche est proportionnelle à la vitesse. On rappelle que la position du curseur contrôle la vitesse globale des carrousels. La valeur de vitesse de chaque carrousel varie de façon continue en fonction de la distance séparant l'axe vertical passant par le centre de l'écran et le curseur. Selon une variante, la vitesse angulaire d'un carrousel dépend du nombre de documents présents dans le carrousel. Par exemple, si le carrousel contient 30 identifiants, un tour de carrousel dure 3 secondes, si le carrousel contient 20 identifiants, alors un tour de carrousel ne dure que 4 secondes. De cette façon, si un carrousel a peu d'éléments, les intervalles entre les éléments io ne durent pas longtemps et l'utilisateur conserve l'impression de profondeur des carrousels. Les vitesses indiquées ci-dessus sont des vitesses maximales, étant donné que l'utilisateur peut toujours les ralentir en modifiant la position du curseur, pour le rapprocher de l'axe vertical passant par le centre de l'écran. Un perfectionnement consiste à imposer la règle que le nombre d'imagettes présentes sur un carrousel soit supérieur à celui du carrousel d'un diamètre immédiatement inférieur. Pour ajuster le nombre, il suffit de rajouter des identifiants pour un même document ou de regrouper plusieurs documents sous le même identifiant. De cette façon, on est sûr que les vitesses seront différentes. Les nombres d'identifiants par carrousel étant relativement proches, l'effet visuel est particulièrement intéressant. Lorsque le curseur se place sur une imagette, soit parce que l'utilisateur le déplace, soit à cause de son défilement, le cadre de l'imagette s'épaissit en mettant en évidence cet identifiant. Cet état est illustré par la figure 4. Tout autre distinction graphique (clignotement, surbrillance, grossissement de l'image) est également possible. A ce stade, l'interface utilisateur peut afficher dans un petit cadre une information limitée (non représentée), comme le nom de l'enregistrement, par exemple. Cette information doit être limitée et non recouvrante, pour ne pas gêner la visualisation des autres imagettes, dans la mesure où le carrousel continue de défiler. Lorsqu'un identifiant possède le focus, l'utilisateur peut le sélectionner en appuyant sur la touche OK de la télécommande. L'écran prend alors l'apparence de la figure 5. L'interface utilisateur quitte le mode navigation et i0 entre dans un mode d'exploration du document sélectionné. Le carrousel s'arrête, I'imagette contenant le document sélectionné est agrandie et un début d'information est ajouté dans un nouveau cadre. Voici des exemples d'informations affichables: - nom du document, le type, - les acteurs et le producteur - les actions possibles: o obtenir des infos détaillées sur l'enregistrement o le détruire en l'effaçant de la mémoire 9, o le visionner, o le verrouiller/déverrouiller (contrôle parental), o l'acheter et le télécharger d'une base de données distantes. Si l'utilisateur appuie une seconde fois sur la touche OK , alors l'imagette et le document associé ne sont plus sélectionnées, le carrousel 15 redémarre et l'écran reprend l'apparence de la figure 4. La position et la taille des imagettes dans les trois carrousels sont déterminées par l'interface utilisateur selon un certain nombre de critères. Selon un exemple préféré de réalisation, les documents les plus intéressants sont présentés sur le carrousel extérieur Cl, et les moins intéressants, sur le carrousel intérieur C3. De cette manière, les documents préférés les plus susceptibles d'être choisis par l'utilisateur sont plus présentés en avant sur le carrousel Cl, les plus grandes imagettes étant plus accessibles que celles des deux autres carrousel C2 et C3. L'intérêt d'un document à l'égard d'un utilisateur peut se mesurer par à l'aide d'un indice calculé en corrélant les attributs liés à ce document et les thèmes préférés de l'utilisateur, ou encore introduit manuellement par l'utilisateur. Par exemple, l'appartenance d'un document à une liste favorite est une condition pour le faire apparaître sur le carrousel Cl. Lorsque le nombre de documents accessibles par l'interface utilisateur devient trop grand, selon un perfectionnement, il est possible d'effectuer un filtrage pour ne garder qu'une liste réduite de documents à afficher. Ce filtrage peut s'effectuer en ne gardant que des documents répondant à certains Il critères. Avantageusement, l'interface de navigation sélectionne des documents possédant trois valeurs déterminées d'attributs, et les place selon ces valeurs dans l'un des trois carrousels. Supposons par exemple que les thèmes préférés de l'utilisateur sont dans l'ordre: les films, les documentaires, les journaux. Alors, les documents sont placés dans l'un ou l'autre des carrousels en fonction de ce critère: les identifiants de films sont sur le carrousel Cl, les identifiants de documentaires sur C2 et les identifiants des journaux télévisés sur C3. Selon un autre perfectionnement, les identifiants ne sont pas placés de io façon aléatoire sur le carrousel, mais leurs positions horizontales et verticales sont le fruit d'un calcul effectué par l'interface utilisateur. Les calculs s'effectuent à partir de la valeur d'attribut. Un première façon de positionner un identifiant consiste à diviser verticalement le carrousel en trois zones, chaque zone constituant une bande circulaire. Par exemple, le classement dans l'une ou l'autre zone s'effectue en fonction du thème de chaque document. L'interface utilisateur affiche les identifiants des documents associés au sport sur le bandeau supérieur, qui apparaît en haut de la figure 2, le bandeau médian présente des identifiants de film, le bandeau en position inférieure contient des identifiants de journaux télévisés. Tous les autres documents ne répondant à aucun des trois thèmes ne sont pas représentés dans ce carrousel. L'interface utilisateur comporte des touches d'affectation et de programmation permettant à l'utilisateur d'affecter chaque zone et/ou chaque carrousel à un thème déterminé. Une seconde façon de faire consiste à affecter un repère horizontal à chaque carrousel. Lors du lancement de l'interface utilisateur, la première fenêtre de visualisation du carrousel est à l'origine du repère circulaire, l'angle de vision du carrousel est 0 . Puis, le carrousel tourne, l'angle de vision évolue de 0 à 360 . L'interface de navigation affecte une valeur d'angle à chaque document en fonction de un ou plusieurs critères. Selon un exemple préféré, ces critères se rapportent à la visualisation. Voici les trois critères par ordre de priorité - les films loués (le plus prioritaire), groupe A - les documents visualisés seulement en partie, groupe B - les documents non encore visualisés, même en partie, groupe C les documents visualisés en totalité. groupe D Ce classement comporte l'avantage qu'au moment de l'apparition du carrousel, les identifiants relatifs à des films loués et qu'il faut rendre rapidement, seront visualisés en premier (angle 0). Ensuite, en faisant tourner carrousel, l'utilisateur verra les identifiants des films visualisés qu'en partie (angle 90 environ), il pourra ainsi les sélectionner pour finir de les visualiser. Enfin, il verra les documents non encore visualisés (angle 180 environ), puis ceux visualisés totalement, et enfin ceux qui sont déjà totalement visualisés (angle 270 environ) et de ce fait ont le moins d'intérêt. On constate donc que l'organisation en carrousel permet de placer les identifiants selon deux façons: la présence dans tel ou tel carrousel, et le placement vertical dans un carrousel. L'interface utilisateur utilise ces critères de placement en les associant à des critères de sélection caractérisant chaque document. Ces critères de sélection utilisent les métadonnées associées aux documents, par exemple: - date d'obtention, type d'obtention: enregistrement, location, achat, copie, ... location, dernière date de visionnage partiel (pas fini de regarder) : + récent, dernière date de visionnage complet, - Une note manuelle (rating, genre étoiles sur iTunes ou WMP), - Une note automatique, - thème (film, news, série, sport, ...) : en fonction des préférences utilisateur, préférences de l'utilisateur. Il existe plusieurs façons de produire une imagette identifiant un document. Le plus courant est d'extraire d'un document vidéo une image ou une partie d'image représentative du document en question. Une autre façon de faire consiste en ce que le producteur du document élabore l'imagette pour en faire son identifiant. Par exemple, l'affiche d'un film est son identifiant dans le carrousel. L'imagette est ensuite incorporée sous forme compressée dans les données associées au document. Une autre façon de faire consiste en ce que l'utilisateur effectue lui- même l'association entre une imagette et le document. Par exemple, un document audio est associé à la photo du chanteur. Bien que la présente invention ait été décrite en référence aux modes de réalisation particuliers illustrés, celle-ci n'est nullement limitée par ces modes de réalisation, mais ne l'est que par les revendications annexées. On notera lo que des changements ou des modifications pourront être apportés par l'Homme du métier aux modes de réalisation précédemment décrits, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne un procédé de navigation sur des documents représentés par des identifiants affichés sur un écran de visualisation. Des commandes de navigation contrôle la position d'un curseur également affiché sur l'écran. Les identifiants défilent automatiquement à l'écran. Lorsque le curseur se positionne sur un identifiant, ce dernier est mis en évidence et l'utilisation peut introduire une commande pour activer le document, par exemple pour le reproduire. Avantageusement, les identifiants défilent sur des carrousels concentriques, chaque carrousel contenant des identifiants de documents ayant des propriétés communes.L'invention concerne également un appareil de visualisation apte à exécuter un module logiciel de navigation.
Revendications 1. Procédé de navigation sur des documents représentés par des identifiants affichés sur un écran de visualisation, comportant une étape d'affichage d'un curseur dont la position sur l'écran est contrôlée par des commandes de navigation, caractérisé en ce que les identifiants défilent sur l'écran, lorsque le curseur se positionne sur un identifiant, le procédé comporte une étape de mise en évidence de l'identifiant autorisant l'activation du document associé par l'introduction d'une commande. 2. Procédé de navigation selon la 1, caractérisé en ce que les documents sont classés en groupe selon des valeurs d'attributs, les identifiants associés aux documents d'un même groupe ayant au moins une particularité graphique commune pour les distinguer des autres groupes. 3. Procédé de navigation selon la 2, caractérisé en ce que le défilement est conçu pour faire apparaître l'identifiant dans un carrousel, les groupes étant représentées par une pluralité de carrousels concentriques, l'au moins une particularité graphique des identifiants d'un même groupe définissant l'appartenance à un carrousel. 4. Procédé de navigation selon la 3, caractérisé en ce 25 que les vitesses angulaires des différents carrousels sont différentes. 5. Procédé de navigation selon la 3, caractérisé en ce que la vitesse angulaire d'un carrousel dépend du nombre d'identifiants dans ce carrousel. 6. Procédé de navigation selon l'une quelconque des 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que la valeur de l'attribut pour le classement des documents dans les groupes représente l'intérêt de l'utilisateur pour le document associé, les identifiants des documents ayant la plus grande valeur d'intérêt étant présent dans le carrousel extérieur. 7. Procédé de navigation selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que si le nombre de documents d'un groupe est inférieur à un nombre prédéterminé, chaque document de ce groupe est associé à au moins deux identifiants graphiques. io 8. Procédé de navigation selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que si le nombre de documents d'un groupe est supérieur à un nombre prédéterminé, au moins deux document de ce groupe sont associés à un même identifiant graphique. 9. Procédé de navigation selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que la hauteur du placement de chaque identifiant graphique dans un carrousel dépend d'une valeur d'attributs du document associé à l'identifiant. 10. Procédé de navigation selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que le placement de chaque identifiant graphique dans l'axe de rotation dans un carrousel dépend d'une valeur d'attributs du document associé à l'identifiant. 11. Procédé de navigation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la position du curseur sur l'écran est un paramètre pris en compte pour le calcul de la vitesse de défilement des identifiants. 12. Procédé de navigation selon la 11, caractérisé en ce que le défilement s'effectue dans les deux sens de rotation de chaque carrousel, le sens de défilement des identifiants étant déterminé par la position du curseur à gauche ou à droite de l'écran. 13. Procédé de navigation selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que le placement du curseur dans la zone centrale de l'écran arrête le défilement de tous les identifiants. 14. Appareil électronique (1) comprenant un moyen d'affichage (3, 10, 11) d'une suite d'identifiants représentant au moins un document et d'un curseur, un moyen d'introduction d'une action d'un utilisateur (7,8), le dit moyen permettant de contrôler le déplacement du curseur sur un écran de lo visualisation connecté au moyen d'affichage; caractérisé en ce que le moyen d'affichage (3, 10, 11) fait défiler automatiquement les identifiants sur l'écran, et met en évidence un identifiant lorsque le curseur se positionne sur cet identifiant, le document associé à cet identifiant peut alors être activé à l'aide du moyen d'introduction (7,8).
G,H
G06,H04
G06F,H04N
G06F 3,G06F 13,H04N 5
G06F 3/0481,G06F 3/0482,G06F 13/00,H04N 5/44,H04N 5/445
FR2887859
A1
SAC DE CONDITIONNEMENTS D'ARTICLES
20,070,105
Sacs de conditionnements d'articles La présente invention concerne le domaine des sacs isothermes. On connaît les sacs isothermes formés par une enveloppe à faible transmission calorifique, destinée à stocker temporairement des articles congelés, notamment pendant la durée de transport entre les bacs réfrigérés d'un magasin et le congélateur du consommateur. Ces sacs présentent une efficacité limitée et ne sont pas très élégants ni faciles à manipuler. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un sac pour le transport d'articles congelés, caractérisé, selon son acception la plus générale, en ce qu'il est constitué par une enveloppe formée par au moins une feuille de plastique alvéolaire à cellules fermées, un film hermétique et une enveloppe de renfort, ladite enveloppe étant pliée et soudée pour former un sac muni d'au moins deux rabats superposables, ledit sac étant en outre muni de moyens d'accrochage sur les parois d'un chariot. Avantageusement, il comporte des soufflets latéraux (2) (2') Fig. 2. Selon une variante, l'enveloppe de renfort est formée par une toile biodégradable. De préférence, le moyen d'accrochage est formé par des tiges solidaires chacune de l'un des bords supérieurs dudit sac. Selon un mode de réalisation particulier, le sac selon l'invention comporte un ou deux récipients réfrigérés (10) et (11) Fig. 1 et des ganses (12) pour maintenir les bouteilles. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant à un exemple non limitatif de réalisation, où : - la figure 1 représente une vue en coupe une vue en 5 perspective d'un sac selon l'invention; - la figure 2 représente une vue en perspective du sac mis à plat avant assemblage; - la figure 3 représente un exemple de chariot équipé d'une pluralité de sacs; - les figures (4) et (5) représentent 2 types de fermetures préférentielles, l'une vraiment hermétique à glissière (Fig. 4). L'autre plus traditionnelle constituée de chaînes souples, à dents de préférences en plastique injecté, qui engrènent au moyen d'un curseur (Fig. 5). Le sac selon l'invention présente une enveloppe formée d'une association de trois couches au moins: - une couche extérieure formée par une toile biodégradable, assurant la résistance mécanique du sac - une couche intermédiaire formée par un matelas réalisé en un matériau alvéolaire avec des cellules fermées, assurant une bonne isolation thermique - une couche intérieure formée par un film étanche, par exemple un film plastique. Elle peut comporter des couches additionnelles, par exemple une feuille aluminisée par ajouter une barrière thermique supplémentaire. La feuille est pliée et assemblée, par soudure ou par couture, pour former un sac (Fig. 1) à section rectangulaire, avec les soufflets (2) et (2'), avec deux rabats (3, 4) superposables pour assurer une fermeture évitant toute déperdition thermique. la figure 2 représente une vue en perspective du sac mis à plat avant assemblage. Des moyens de maintien (5), par exemple des liaisons VELCRO (nom commercial) peuvent assurer la fermeture du sac. Le sac présente des replis cousus (6 à 8) pour recevoir une tige de support (9) dont la longueur est déterminée pour permettre un accrochage sur le bord d'un chariot de supermarché. La figure 3 représente un exemple de chariot équipé d'une pluralité de sacs (13 à 15). Lorsque les tiges (16 à 21) sont écartées, et les fermetures ouvertes, les sacs sont en position ouverte, afin de faciliter le remplissage. Lorsque les fermetures à glissières (22) Fig. 4 sont resserrées ou les fermetures traditionnelles (23) qui équipent les panneaux supérieurs (24) et (25) de fermeture du sac (Fig. 2) elles assurent une bonne conservation de la fraîcheur. Les tiges (16 à 21) peuvent rester en place pour former des anses facilitant le transport, ou être retirées. Des anses bretelles, (26) permettent le port des sacs à l'épaule et les soufflets (2) et (2') en font des sacs d'agrément pour les femmes
La présente invention concerne un sac isotherme pour le transport d'articles congelés, caractérisé en ce qu'il est constitué par une enveloppe formée par au moins une feuille de plastique alvéolaire à cellules fermées, un film hermétique et une enveloppe de renfort, ladite enveloppe étant pliée et soudée pour former un sac muni d'au moins deux rabats superposables, ledit sac étant en outre muni de moyens d'accrochage sur les parois d'un chariot.
1 - Sac isotherme pour le transport d'articles congelés, caractérisé en ce qu'il est constitué par une enveloppe formée par au moins une feuille de plastique alvéolaire à cellules fermées, un film hermétique et une enveloppe de renfort, ladite enveloppe étant pliée et soudée pour former un sac muni d'au moins deux rabats superposables, ledit sac étant en outre muni de moyens d'accrochage sur les parois d'un chariot. 2 - Sac isotherme pour le transport d'articles congelés selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des soufflets latéraux. 3 - Sac isotherme selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enveloppe de renfort est formée par une toile biodégradable. 4 - Sac isotherme selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage est formé par des tiges solidaires à chacun des bords supérieurs dudit sac. 5 - Sac isotherme selon l'une au moins des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un ou deux récipients réfrigérés. 6 Equipement formé par un chariot de supermarché et des sacs de conditionnements d'articles, caractérisé en ce que lesdits sacs sont constitués par une enveloppe formée par au moins une feuille de plastique alvéolaire à cellules fermées, un film hermétique et une enveloppe de renfort, ladite enveloppe étant pliée et soudée pour former un sac muni d'au moins deux rabats superposables, lesdits sacs étant en outre muni de moyens d'accrochage sur les parois d'un chariot. 7 Sac isotherme, selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une fermeture à glissière. 8 Sac isotherme, selon les 1 et 7, caractérisé en ce qu'il comporte une fermeture traditionnelle constituée de chaînes souples à dents de préférence en plastique qui engrènent au moyen d'un curseur. 9 Sac isotherme, selon la 1, 15 caractérisé en ce qu'il comporte des anses bretelles
B
B65
B65D
B65D 30,B65D 81
B65D 30/08,B65D 81/18
FR2888982
A1
REACTEUR REFROIDI PAR METAL LIQUIDE
20,070,126
L'invention concerne un , nouveau et perfectionné, qui est amélioré en ce qui concerne le rendement de génération d'énergie par l'incorporation d'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin ayant une fonction de transport de chaleur dans un réacteur refroidi par métal liquide. Un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est un type de cellule de concentration qui réalise une génération d'énergie en donnant une différence de concentration (c'est-à-dire une différence de pression de vapeur) d'une vapeur de métal alcalin aux deux côtés d'un électrolyte solide, tel que de l'alumine-a" ou analogue, ayant une conductivité d'ions d'un métal alcalin. Des générateurs de divers types de constructions étaient connus jusqu'à présent et diverses propositions pour améliorer ces générateurs ont été avancées (par exemple, les brevets japonais mis à l'Inspection Publique sous les n 2005-39937, 6-54566, 6- 163089, etc.). Le principe d'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin sera décrit en prenant comme exemple un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin du type à alimentation de vapeur montré sur la figure 4 des dessins annexés décrits ci--après. L'intérieur d'une enceinte 10 fermée hermétiquement est constitué d'un côté à basse température à une partie de fond et d'un côté à haute température à une partie de dessus. De la chaleur est fournie au côté à haute température et de la chaleur est déchargée du côté à basse température. Un métal alcalin tel que du sodium liquide est stocké dans la partie de fond de l'enceinte fermée hermétiquement sur le côté à basse température, et ce sodium liquide est aspiré par l'action capillaire d'une mèche (tube capillaire pour la circulation de sodium) 11 et devient une vapeur de sodium dans une section d'évaporation sur le côté à haute température. La vapeur de sodium chauffée à une température élevée se dissocie en ions sodium (Na+) et en électrons sous l'effet d'une électrode poreuse 12 du côté d'anode d'une section de génération d'énergie. Les ions sodium se déplacent et passent à l'intérieur d'un électrolyte solide 13 dans le sens d'une flèche sous l'effet d'une force d'entraînement due à une différence de pression de vapeur de la vapeur de sodium entre le côté à haute température (côté à haute pression: 103 à 105 Pa) et le côté à basse température (côté à basse pression: 10-9 à 102 Pa). Les électrons passent à travers une charge extérieure et sont guidés vers une électrode poreuse 14 du côté de la cathode. Les électrons et les ions sodium se lient entre eux à une interface sur l'électrode poreuse 14 du côté de la cathode et une génération d'énergie est réalisée. Les ions sodium qui se sont liés aux électrons deviennent de nouveau de la vapeur de sodium, la vapeur de sodium est guidée vers le côté à basse température de la partie de fond dans l'enceinte 10 fermée hermétiquement, revient au sodium liquide dans la section de condensation et est stockée dans 1a partie de fond à l'intérieur de l'enceinte 10 fermée hermétiquement. Ce sodium liquide circule de nouveau par la mèche 11 vers la section d'évaporation du côté à haute température de la partie de dessus dans l'enceinte 10 fermée hermétiquement, grâce à quoi la génération d'énergie se poursuit. Par ailleurs, bien qu'il soit possible d'utiliser une pompe électromagnétique à la place de la mèche pour la circulation du sodium liquide, dans le cas où la mèche qui produit l'action capillaire est utilisée, de l'énergie extérieure est inutile et, par conséquent, une constitution simple du matériel devient possible. L'adoption d'un tel convertisseur thermoélectrique à métal alcalin en tant que système de génération d'énergie d'un réacteur refroidi par métal liquide a fait largement l'objet d'études ici et là. Cependant, le rendement de génération d'énergie d'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin qui fonctionne à une température d'environ 500 C à 700 C ou voisine, qui sont des températures du fluide de refroidissement d'un réacteur refroidi par métal liquide, ne dépasse pas environ 20 et un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin ne pourrait pas devenir un système de génération d'énergie ayant un rendement de génération d'énergie comparable à celui d'un système de génération d'énergie par turbine à vapeur (environ 40 % dans un réacteur rapide refroidi par sodium dont la température du fluide de refroidissement est d'environ 500 C) . Dans le cas aussi d'un système de génération d'énergie utilisant une turbine à vapeur, il était difficile d'assurer que le rendement de génération d'énergie dépasse notablement environ 40 % lorsque la température de la chaleur fournie est d'environ 500 c. Un objet de l'invention est donc de proposer un réacteur refroidi par métal liquide équipé d'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin dans lequel le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est incorporé dans un réacteur refroidi par métal liquide afin que le rendement de génération d'énergie de l'ensemble de la centrale puisse être notablement accru en comparaison avec le rendement de génération d'énergie d'un système de génération d'énergie à turbine à vapeur classique, utilisé individuellement, qui a été adoptée jusqu'à présent dans un réacteur refroidi par métal liquide. Conformément à l'invention, il est proposé un réacteur refroidi par métal liquide équipé d'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin, caractérisé en ce que le réacteur refroidi par métal liquide est équipé d'un système de refroidissement primaire, d'un système de refroidissement secondaire et d'un système de génération d'énergie à turbine à vapeur, ou bien le système refroidi par métal liquide est équipé d'un système de refroidissement primaire et d'un système de génération d'énergie à vapeur; en ce que le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est disposé entre le système de refroidissement primaire ou le système de refroidissement secondaire et le système de génération d'énergie à turbine à vapeur; et en ce que de la chaleur du système de refroidissement primaire ou du système de refroidissement secondaire est fournie à un côté à haute température du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin et de la chaleur perdue sur un côté à basse température du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est fournie au système de génération d'énergie à turbine à vapeur, grâce à quoi la génération d'énergie par le système de génération d'énergie à turbine à vapeur est réalisée en même temps qu'une génération d'énergie par le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin. On préfère utiliser en tant que convertisseur thermoélectrique thermoélectrique vapeur ayant une Dans une l'invention, le alcalin est une à métal alcalin un convertisseur à métal alcalin du type à alimentation en capacité élevée de transport de chaleur. forme appréciée de réalisation de convertisseur thermoélectrique à métal cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin comportant une enceinte cylindrique fermée hermétiquement; une section de condensation à basse température sur un côté de décharge de chaleur situé sur une surface de fond à l'intérieur de l'enceinte cylindrique fermée hermétiquement; plusieurs éléments cylindriques à haute température de génération d'énergie ayant chacun une cavité intérieure, les éléments de génération d'énergie étant agencés debout de façon à être juxtaposés sur un côté supérieur d'absorption de chaleur à l'intérieur de l'enceinte cylindrique fermée hermétiquement; et plusieurs mèches juxtaposées de manière qu'une extrémité de chacune des mèches soit positionnée dans la section de condensation et que l'autre extrémité en soit positionnée dans la cavité intérieure de chaque élément cylindrique de génération d'énergie. Lorsqu'une telle cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin est utilisée, il est préférable que les multiples éléments cylindriques de génération d'énergie de cette cellule soient juxtaposés de façon dense. Dans la présente invention, la génération d'énergie par le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est réalisée en utilisant de la chaleur du système de refroidissement primaire ou secondaire du réacteur refroidi par métal liquide et, en outre, une génération d'énergie par le système de génération d'énergie à turbine à vapeur est réalisée en fournissant de la chaleur perdue sur le côté à basse température du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin au système de génération d'énergie à turbine à vapeur par l'utilisation de la fonction de transport de chaleur du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin. Ainsi, la génération d'énergie à la fois par le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin et par le système de génération d'énergie à turbine à vapeur devient possible en utilisant le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin, ayant la fonction de transport de chaleur, en tant que moyen d'échange de chaleur entre le système de refroidissement primaire ou secondaire et le système de génération d'énergie à turbine à vapeur. Même lorsque le rendement de génération d'énergie de la conversion thermoélectrique à métal alcalin est bas, le rendement global de génération d'énergie de l'ensemble de la centrale, en combinaison avec le système de génération d'énergie à turbine à vapeur, peut être notablement accru en comparaison avec un cas où le système de génération d'énergie à turbine à vapeur est utilisé seul. Lorsque le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est installé dans une enceinte d'un réacteur, un problème important est que la zone d'installation du matériel dans l'enceinte ne doit pas être élargie. Etant donné que le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin utilisé dans l'invention peut réaliser une génération d'énergie simultanément avec un transport de chaleur dans les mêmes dimensions que celles d'un équipement classique de transport de chaleur, l'installation de ce convertisseur thermoélectrique à métal alcalin n'augmente pas l'étendue de l'installation à l'intérieur de l'enceinte. En particulier, lorsqu'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin du type à alimentation en vapeur, qui utilise l'évaporation et la condensation d'un métal alcalin est mis en oeuvre, on peut obtenir un volume élevé de transport de chaleur en utilisant la fonction de caloduc et un volume élevé de transport de chaleur par aire de réception de chaleur devient possible, ce qui permet, en résultat, de diminuer l'aire de transmission de chaleur nécessaire à l'échange de chaleur en comparaison avec un échangeur de chaleur de type classique. En outre, dans un cas où en tant que convertisseur thermoélectrique à métal alcalin, on utilise une cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin ayant une construction telle que plusieurs éléments cylindriques de génération de chaleur sont agencés debout de façon à être juxtaposés à l'intérieur de l'enceinte cylindrique fermée hermétiquement, le travail de remplacement devient aisé dans le cas d'une défaillance de la cellule et il devient possible d'améliorer l'aptitude à l'entretien. En outre, en juxtaposant de façon dense des éléments cylindriques de génération d'énergie, on peut prévoir aussi des économies d'échelle et on peut procurer un système de génération d'énergie peu coûteux. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et. sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective qui montre une forme de réalisation d'une cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin pouvant être utilisée dans la présente invention; la figure 2 est un graphique qui montre la relation entre la densité du courant (capacité de transport de chaleur), le débit et le rendement de génération d'énergie dans la cellule de conversion thermoélectrique à métal 5 alcalin de la figure 1; la figure 3 est un schéma fonctionnel montrant une forme de réalisation de l'invention; et la figure 4 est un schéma fonctionnel montrant le principe d'un convertisseur thermoélectrique à métal 10 alcalin utilisé dans l'invention. Un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin pouvant être utilisé dans l'invention n'est pas limité de façon particulière pourvu qu'il s'agisse d'un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin ayant une fonction de transport de chaleur. Un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin ayant une construction de base comme montré sur la figure 4 et une cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin d'une construction peu encombrante comme montré sur la figure 1 peuvent être avantageusement utilisés. On décrira la structure de la cellule de la figure 1. A l'intérieur d'une enceinte cylindrique 20 fermée hermétiquement (par exemple, réalisée en acier inoxydable, d'un diamètre intérieur de 30 mm et d'une longueur de 75 mm), une section d'évaporation à haute température pouvant recevoir une alimentation en chaleur (par exemple, 500 C, qui est la température d'un fluide de refroidissement constitué de sodium liquide) est formée dans une partie supérieure d'une section de condensation à basse température, qui décharge de la chaleur (par exemple à 250 C) est formée sur une surface de fond. Dans la section d'évaporation à haute température, plusieurs éléments cylindriques 21 de génération de chaleur, ayant chacun une cavité intérieure, et formés d'alumine-R" sont agencés debout de façon à être juxtaposés. Des électrodes formées de Tin, Mo, etc. sont fixées à des surfaces intérieure et extérieure de l'alumine-R" qui forme l'élément 21 de génération d'énergie. En outre, plusieurs mèches 22 sont disposées de manière qu'une extrémité de chacune des mèches soit positionnée dans la section de condensation et que l'autre extrémité en soit positionnée dans la cavité intérieure de chaque élément 21 de génération d'énergie. L'opération de génération d'énergie effectuée par une telle structure de cellule est la suivante. Du sodium liquide, qui est stocké dans la section de condensation sur la surface du fond, est aspiré vers le haut par l'action capillaire de la mèche 22 qui utilise une tension superficielle, et est évaporé dans la cavité intérieure de l'élément cylindrique 21 de génération d'énergie à haute température pour devenir de la vapeur de sodium (des ions sodium). La vapeur de sodium est déchargée à l'extérieur de l'élément 21 de génération d'énergie avec une différence de pression de vapeur entre l'intérieur et l'extérieur de l'élément 21 de génération d'énergie servant de force d'entraînement, et elle arrive à la section de condensation sur la surface du fond ayant une basse température et une basse pression de vapeur de sodium, où la vapeur de sodium se condense et devient du sodium liquide. De l'énergie est générée lorsque des ions sodium passent à travers l'intérieur de l'élément 21 de génération d'énergie formée d'alumine-0", et une génération d'énergie est réalisée. Dans l'exemple de la figure 1, 37 éléments 21 de génération d'énergie ayant un diamètre de 30 mm, sont juxtaposés de façon dense à l'intérieur d'une enceinte cylindrique 20 fermée hermétiquement. Il en résulte que la proportion de l'aire en section des 37 éléments 21 de génération d'énergie à l'aire en section de l'enceinte cylindrique 20 peut être rendue égale à 37 % et il est possible d'obtenir une cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin de faible dimension, avec des économies d'échelle importantes. La relation entre la densité du courant (capacité de transport de chaleur) , le débit et le rendement de génération d'énergie dans la cellule de conversion thermoélectrique au sodium ayant la construction de la figure 1 est montrée sur le graphique de la figure 2. La figure 3 montre une forme de réalisation de l'invention dans laquelle un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin (CTEAM) est disposé entre un système de refroidissement primaire du sodium et un système de génération d'énergie à turbine à vapeur d'un réacteur refroidi par métal liquide. Dans l'exemple de la figure 3, la construction de base est telle qu'un système de refroidissement primaire 4 du sodium d'un réacteur 1 est raccordé à un côté à haute température d'un convertisseur CTEAM 2 et un système 5 de vapeur d'eau d'une génératrice 3 à turbine à vapeur est raccordé à un côté à basse température du convertisseur CTEAM 2. Le convertisseur CTEAM 2 a la même construction que celle montrée sur la figure 4. Un fluide de refroidissement constitué de sodium, qui a atteint une température élevée après le refroidissement du réacteur 1, est guidé vers une entrée 4b du côté à haute température du convertisseur CTEAM 2 en passant par un conduit 4a du côté à haute température du système de refroidissement primaire 4 au sodium, qui est raccordé à une sortie du fluide de refroidissement du réacteur, un échange de chaleur est réalisé dans le convertisseur 2 et, ensuite, le sodium de refroidissement est renvoyé d'une sortie 4c à haute température du convertisseur CTEAM 2 au réacteur 1 en passant par un conduit 4d du côté à haute température, qui est raccordé à une entrée de fluide de refroidissement du réacteur. Par ailleurs, de la vapeur d'eau, dont la température a été abaissée par la génératrice 3 à turbine à vapeur, est guidée vers une entrée 5b du côté à basse température du convertisseur CTEAM 2 en passant par un conduit 5a du côté à basse température du système 5 de vapeur d'eau, qui est raccordé à une sortie de vapeur d'eau de la génératrice 3 à turbine à vapeur, un échange de chaleur est réalisé dans le convertisseur CTEAM 2 et, ensuite, la vapeur d'eau est guidée d'une sortie 5c du côté à basse température du convertisseur CTEAM 2 vers un générateur SG de vapeur, où la vapeur devient de la vapeur à haute température. Cette vapeur à haute température est introduite dans la génératrice 3 à turbine à vapeur depuis un conduit 5d du côté à basse température, qui est raccordé à une entrée de vapeur de la génératrice 3 à turbine à vapeur, et elle est utilisée dans la génération d'énergie. Par ailleurs, dans l'exemple illustré, la génératrice SG à vapeur est installée en aval de la sortie 5c du côté à basse température du convertisseur CTEAM 2. Cependant, il est également possible d'installer la génératrice à vapeur SG à l'intérieur du convertisseur 2 entre l'entrée 5b du côté à basse température et la sortie 5c à basse température. Dans ce processus, à l'intérieur du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin 2, du fait d'une différence de température entre le sodium de refroidissement à haute température du système 4 de refroidissement primaire au sodium et la vapeur d'eau à basse température du système 5 de vapeur d'eau, le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin remplit sa fonction sur la base du principe décrit ci-dessus pour la génération électrique. A l'intérieur du convertisseur 2, un système 6 de circulation de sodium, différent du système de refroidissement primaire 4 au sodium et du système 5 de vapeur, est formé, et ce système 6 de circulation du sodium a la fonction d'un système de refroidissement secondaire au sodium. Le système 6 de circulation du sodium est formé à l'intérieur d'une enceinte 7 fermée hermétiquement, constituée d'acier inoxydable ou analogue, et une canalisation du système 4 de refroidissement primaire au sodium et une canalisation du système 5 de vapeur d'eau sont disposées chacune en contact avec une paroi extérieure de l'enceinte 7 fermée hermétiquement. Par conséquent, un échange de chaleur entre chaque canalisation et l'enceinte fermée hermétiquement est effectué par l'intermédiaire de parois extérieures de chaque canalisation et de la paroi extérieure de l'enceinte 7 fermée hermétiquement. Il en résulte que le sodium du système de refroidissement primaire 4 au sodium et du système 6 de circulation du sodium ne vient pas en contact avec l'eau du système 5 de vapeur d'eau, et il est possible d'éliminer l'apparition d'une réaction entre le sodium et l'eau. Le sodium s'évapore à l'intérieur du système 6 de circulation du sodium sous l'effet d'un échange de chaleur avec le système 4 de refroidissement primaire au sodium sur le côté à haute température, et la vapeur de sodium générée se déplace vers le côté à basse température et se condense en échangeant de la chaleur avec le système 5 de vapeur d'eau. A l'intérieur du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin 2, un transport de chaleur est réalisé entre le côté à haute température et le côté à basse température sous l'effet de ce cycle d'évaporation-condensation, en sorte que le convertisseur CTEAM 2 remplit la fonction d'un échangeur de chaleur intermédiaire. Les symboles T (température, C) et W (débit d'écoulement, tonnes/h) dans le système de refroidissement primaire 4 au sodium montré sur la figure 3, indiquent des valeurs numériques déterminées d'après la conception du réacteur, et les symboles T (température, C), W (débit d'écoulement, tonnes/h) et P (pression, MPa) dans le système 5 de vapeur d'eau indiquent des valeurs numériques déterminées d'après un bilan thermique dans lequel les quantités de chaleur consommées dans le système de refroidissement primaire 4 au sodium et dans le convertisseur CTEAM 2 sont prises en considération. En ce qui concerne le réacteur 1, un réacteur rapide de petite taille, ayant un débit de chaleur de 395 MWt, qui est étudié par l'Agence à l'Energie Atomique du Japon, est pris en considération, et l'électricité générée dans le convertisseur CTEAM 2 peut être calculée de la manière suivante. 395 MWt x 17,8 % (rendement de génération d'énergie du convertisseur CTEAM) = 70,3 MWe où le rendement de génération d'énergie du convertisseur CTEAM de 17,8 % a été calculé conformément à un programme spécial d'évaluation en utilisant les spécifications pour la cellule de génération d'énergie et les conditions de température (côté à haute température et côté à basse température) du convertisseur CTEAM. L'électricité générée (G) de la génératrice 3 à turbine à vapeur peut être calculée de la manière suivante. Quantité de chaleur fournie à la génératrice (395 MWt - 70,3 MWe) x 38 % (rendement de génération d'énergie de la génératrice) = 123,4 MWe. Le rendement de génération d'énergie et l'électricité générée du convertisseur CTEAM 2 et de la génératrice à turbine 3, et l'électricité totale générée et le rendement total de génération d'énergie de l'ensemble du système, qui ont été obtenus ci-dessus, sont les suivants: Rendement de génération d'énergie et électricité 25 générée du convertisseur CTEAM: 17,8 % et 70,3 MWe, respectivement. Rendement de génération d'énergie et électricité générée de la génératrice à turbine: 38 % et 123,4 MWe, respectivement. Electricité totale générée et rendement total de génération d'énergie de l'ensemble du système: 193,7 MWe et 49,0 %, respectivement. Il ressort des valeurs numériques indiquées ci-dessus que, dans la forme de réalisation décrite ci-dessus, telle que représentée sur la figure 3, même lorsque le rendement de génération d'énergie du convertisseur CTEAM 2 est bas, le rendement de génération d'énergie de l'ensemble du système en combinaison avec la génératrice 3 à turbine à vapeur peut être amélioré d'environ 9 % en comparaison avec le rendement de génération d'énergie obtenu dans le cas où la génératrice à turbine à vapeur est utilisée seule (environ 40 % dans un réacteur rapide de petite taille, refroidi au sodium, avec une température du fluide de refroidissement d'environ 500 C). Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent 10 être apportées au réacteur décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un réacteur refroidi par un métal liquide, équipé d'un système de refroidissement primaire, d'un système de refroidissement secondaire et d'un système de génération d'énergie à turbine à vapeur d'eau. Un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est disposé entre le système de refroidissement primaire et le système de génération d'énergie à turbine. Ce convertisseur comporte une enceinte cylindrique (20) fermée hermétiquement, comportant des éléments cylindriques (21) à haute température de génération d'énergie disposés dans une section d'évaporation à haute température et des mèches (22) dont une extrémité est positionnée dans une section inférieure de condensation et l'autre extrémité dans la cavité intérieure de chaque élément (21) de génération d'énergie.Domaine d'application : réacteurs rapides, etc.
1. Réacteur refroidi par métal liquide équipé d'un convertisseur thermoélectrique (2) à métal alcalin, caractérisé en ce que le réacteur (1) refroidi par métal liquide est équipé d'un système de refroidissement primaire (4), d'un système de refroidissement secondaire et d'un système de génération d'énergie (5) à turbine à vapeur, ou bien le réacteur refroidi par métal liquide est équipé d'un système de refroidissement primaire (4) et d'un système (5) de génération d'énergie à vapeur d'eau; en ce que le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est disposé entre le système de refroidissement primaire ou le système de refroidissement secondaire et le système de génération d'énergie à turbine à vapeur d'eau; et en ce que de la chaleur du système de refroidissement primaire ou du système de refroidissement secondaire est fournie à un côté à haute température du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin et de la chaleur perdue située sur un côté à basse température du convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est fournie au système de génération d'énergie à turbine à vapeur d'eau, grâce à quoi une génération d'énergie par le système de génération d'énergie à turbine à vapeur d'eau est réalisée simultanément à une génération d'énergie par le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin. 2. Réacteur refroidi par métal liquide selon la 1, caractérisé en ce que le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est un convertisseur thermoélectrique à métal alcalin du type à alimentation en vapeur ayant une capacité élevée de transport de la chaleur. 3. Réacteur refroidi par métal liquide selon la 2, caractérisé en ce que le convertisseur thermoélectrique à métal alcalin est une cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin comportant une enceinte cylindrique (20) fermée hermétiquement; une section de condensation à basse température sur un côté de décharge de chaleur située sur une surface de fond à l'intérieur de l'enceinte cylindrique fermée hermétiquement; plusieurs éléments cylindriques (21) de génération d'énergie, à haute température, ayant chacun une cavité intérieure, les éléments de génération d'énergie étant agencés debout de façon à être juxtaposés sur un côté supérieur d'absorption de chaleur à l'intérieur de l'enceinte cylindrique fermée hermétiquement; et plusieurs mèches 22 juxtaposées de manière qu'une extrémité de chacune des mèches soit positionnée dans la section de condensation et que l'autre extrémité en soit positionnée dans la cavité intérieure de chacun des éléments cylindriques de génération d'énergie. 4. Réacteur refroidi par métal liquide selon la 3, caractérisé en ce que les multiples éléments cylindriques de génération de chaleur de la cellule de conversion thermoélectrique à métal alcalin sont juxtaposés de façon dense.
G
G21
G21D
G21D 7,G21D 5
G21D 7/04,G21D 5/12
FR2898706
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE SECURISE A DIVERSIFICATION D'UN SYSTEME FERROVIAIRE
20,070,921
L'invention concerne un dispositif de commande sécurisée à diversification d'un système ferroviaire du type comprenant : - un ensemble d'au moins deux processeurs d'élaboration de commandes destinées au système ferroviaire, agencés en parallèle pour recevoir 5 sur une entrée respective des données d'entrées E identiques, chaque processeur étant apte à recevoir des jeux d'instructions différents permettant de calculer et délivrer, en des sorties respectives, des données de sortie S,F'1), S(P2), S(P3) identiques en fonction des données d'entrées E identiques, -un organe de sélection de commande pourvu d'au moins deux entrées, chaque entrée étant connectée à la sortie d'un processeur, et d'une sortie de commande propre à délivrer un signal de commande choisi parmi les données de sorties issues des processeurs, en fonction d'un critère prédéterminé. Le système ferroviaire comporte un système d'aiguillage couplé à un système de passage à niveau et un dispositif d'annonce de fermeture de la barrière du passage. Io Pour des raisons de sécurité, il est connu de diversifier une chaîne de commande d'un système ferroviaire sous forme de branches de traitement ayant des configurations de circuits de calcul différentes. A partir de mêmes données d'entrée, chaque branche de traitement exécute les mêmes applications ou algorithmes applicatifs rriais suivant des modes de calcul différents. rs Dans le cas où chaque branche fonctionne correctement, des commandes identiques sont issues en sortie de chaque branche. Dans le cas d'une défaillance de la circuiterie de l'une des branches, des commandes différentes sont fournies. Dans le cas de défaillances simultanées de plusieurs branches, des 20 commandes différentes sont également fournies du fait de l'absence de corrélation de pannes entre les branches ayant des configurations de circuits de calcul différentes. Ce dispositif classique est particulièrement avantageux lorsque des algorithmes complexes sont mis en oeuvre. Une mise en oeuvre simple sur le plan du matériel et bien connue de ce dispositif de commande sécurisée consiste à disposer sur chaque branche un processeur d'architecture identique. Pour cette mise en oeuvre bien connue, chaque processeur exécute un jeu d'instructions ou programme objet différent issu d'un programme source différent, en fonction d'un langage de compilateur associé différent, chaque programme source diffèrent émulant la même application définie par les mêmes entrées, les mêmes sorties et les mêmes algorithmes applicatifs. Toutefois, cette mise en oeuvre simple sur le plan matériel demeure ro complexe sur le play logiciel nécessitant de nombreux développements de composants logiciels proportionnés au nombre de langages ou compilateurs différents utilisés. Le problème objectif posé par un tel dispositif classique de commande sécurisée à diversification est la complexité de développement des composantes 15 logiciels utilisant plusieurs langages de compilation. Le but de l'invention est donc de fournir un dispositif de commande sécurisée à diversification pour lequel le développement de ses composantes logicielles requiert des efforts réduits. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de commande sécurisé à 20 diversification d'un système ferroviaire comprenant : - un ensemble d'au moins deux processeurs d'élaboration de commandes destinées au système ferroviaire, agencés en parallèle pour recevoir sur une entrée respective des données d'entrées E identiques, chaque processeur étant apte à recevoir des jeux d'instructions différents 25 permettant de calculer et délivrer, en des sorties respectives, des données de sortie S(P1), S(P2), S(P3) identiques en fonction des données d'entrées E identiques, - un organe de sélection de commande pourvu d'au moins deux entrées, chaque entrée étant connectée à la sortie d'un processeur, et d'une sortie de 30 commande propre à délivrer un signal de commande choisi parmi les données de sorties issues des processeurs, en fonction d'un critère prédéterminé, caractérisé en ce que: - chaque jeu d'instructions associé à un processeur permet d'exécuter au moins deux automates d'application modulaire, les automates d'applications modulaire étant identiques pour tous les jeux d'instructions, - chaque jeu d'instructions associé à un processeur est propre à former un 5 séquenceur d'activation successive des automates d'application modulaire selon une séquence associée, - et en ce que chaque séquenceur, de par sa séquence propre associée est distinct des autres séquenceurs. Suivant des modes particuliers de réalisation, le dispositif de io commande sécurisée à diversification comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - chaque séquenceur est propre à activer et ordonner les automates d'application modulaire selon une séquence cyclique distincte d'exécution des automates d'application ayant un cycle identique et un début de cycle ou un sens is de parcours différent ; - chaque séquenceur est propre à activer et ordonner les automates d'application modulaire selon une séquence cyclique distincte d'exécution des automates d'application ayant un cycle identique parcouru dans le même sens ; -chaque séquenceur est propre à activer et à ordonner les automates 20 d'application modulaire selon une séquence de séquenceur distincte formée d'une succession de séquences partielles d'automates d'application modulaire regroupés en sous-groupes partitionnant l'ensemble des automates d'application modulaire du dispositif de commande ; - les sous-groupes d'automates sont les mêmes pour tous les 25 processeurs ; - chaque automate d'application modulaire comprend des entrées d'automates et des sorties d'automates, une entrée d'automate étant externe lorsqu'elle est propre à recevoir une donnée variable d'entrée du dispositif de commande, 30 une sortie d'automate étant externe lorsqu'elle est propre à délivrer une donnée variable de sortie du dispositif de commande, une entrée et une sortie d'un même automate ou de deux automates distincts étant internes lorsqu'elles sont propres à être interconnectées et à échanger une même donnée variable interne, l'ensemble des données variables d'entrée et de sortie des automates 5 forment un vecteur d'état clu dispositif de commande, et le dispositif de commande pour chaque processeur comprend une mémoire de travail, comportant : - un registre d'étal: de début d'exécution de la séquence d'automates contenant les valeurs de l'ensemble des variables d'état avant l'exécution ~o de la séquence d'automates, - un registre d'état de fin d'exécution de la séquence d'automates contenant les valeurs de l'ensemble des variables d'état du vecteur d'état obtenu après l'exécution de la séquence d'automates ; - pour chaque processeur, et pendant la durée d'exécution de la séquence 15 le processeur est propre à lire seulement dans le registre d'état de début et à écrire seulement dans le registre d'état de fin ; - pour chaque processeur, le registre d'état de début de séquence est apte à être écrit et rafraîchi seulement en fin d'exécution de la séquence par les valeurs des variables d'état contenu dans le registre de fin de séquence, 20 et chaque processeur est apte à répéter l'exécution de la séquence d'automates jusqu'à ce que les valeurs des variables d'état d'au moins deux registres d'état associés sont identiques ; - chaque processeur comprend une base de données programme contenant un jeu d'instructions de 25 processeur apte à être chargé dans le processeur et à exécuter la séquence des automates d'application selon la séquence ordonnée par le séquenceur associé au processeur ; - chaque base de données programme contient un jeu d'instructions obtenu par un même compilateur ; 30 - l'organe de sélectlion de commande est un organe de décision à vote majoritaire parmi les données de sorties issues de tous les processeurs, l'organe étant apte à comparer les données de sortie issues des sorties respectives de chaque processeur et à transmettre les données de sorties communes majoritairement par rapport à l'ensemble des processeurs selon un critère de majorité prédéterminé ; et - l'organe de sélection de commande est un organe de décision à l'unanimité. s L'invention a également pour objet un procédé de commande sécurisé à diversification comprenant les étapes consistant à : - charger au moins deux processeurs à partir de bases de données programme associées de jeux d'instructions différents, - fournir des données d'entrée identiques aux processeurs agencés en lo parallèle en des entrées respectives, - faire exécuter par chaque le processeur le jeu d'instructions différent lui étant associé permettant de calculer et délivrer, en des sorties respectives, des données de sorties identiques en fonction des données d'entrée E identiques, l'exécution d'un jeu d'instruction par un processeur comprenant les étapes ls consistant à : * exécuter au moins deux automates d'application modulaire, les automates d'applications modulaire état identiques pour chaque jeu d'instruction, selon une séquence propre distincte des séquences des autres jeux d'instruction, * extraire des données de sorties obtenues en fin d'exécution de 20 séquence, * délivrer les données de sortie à l'organe de sélection de commande, et - sélectionner un signal de commande choisi parmi les données de sorties issues des processeurs, en fonction d'un critère déterminé. Suivant des modes particuliers de réalisation, le procédé de 25 commande sécurisé comporte une ou plusieurs caractéristiques suivantes : - en fonction du critère de sélection valider, respectivement interdire la transmission de la commande issue de la pluralité de données de sorties reçues, et - en cas d'interdiction, signaler l'existence d'une défaillance d'au moins un 30 processeur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en bloc d'un dispositif de commande sécurisée à diversification ; - les figures 2A, 2B, 2C sont respectivement un schéma en bloc d'une première forme de réalisation des bases de données programme illustrées sur la s figure 1 ; - les figures 3A, 3B, 3C sont respectivement une illustration des séquences associées à chacune des bases de données programme des figures 2A, 2B, 2C; - la figure 4A est une vue schématique des entrées et sorties i0 respectives associées à chacun des automates illustrés sur les figures 2A, 2B, 2C ; - les figures 4B et 4C sont respectivement des vues schématiques de la structure de données de vecteurs d'état associés respectivement à un registre d'état de début de séquence et à un registre d'état fin de séquence d'une 15 mémoire de travail quelconque ; - la figure 5 est un organigramme du procédé de commande mis en oeuvre par le dispositif de commande à diversification selon la première forme de réalisation des bases de données programme ; et - les figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E sont une séquence d'une deuxième 20 forme de réalisation de bases de données programme. Le dispositif de commande sécurisé à diversification 2 représenté sur la figure 1 comprend trois chaînes de calcul ou traitement, chacune étant composée respectivement d'un premier processeur 4 ou P1, d'un deuxième processeur 6 ou P2 et d'un troisième processeur 8 ou P3. 25 Chaque processeur 4, 6, 8 reçoit par une entrée associée 10, 12, 14 des mêmes données d'entrée issues d'un système ferroviaire 9 prédéterminé. Chaque processeur 4, 6, 8 est propre à exécuter respectivement un programme de calcul ou jeu d'instructions chargé à partir d'une base de données programme associée 16, 18, 20 à laquelle il est relié. 30 Chaque processeur 4, 6, 8 est apte à échanger des données de travail avec une base de données de travail associée 22, 24, 26. Chaque processeur 4, 6, 8 est pourvu d'une sortie associée 28, 30, 32 apte à délivrer des données de sortie S(P1), S(P2), S(P3) après traitement. Le dispositif de commande sécurisé 2 comprend également un organe de sélection de commande 34 comportant ici trois entrées 36, 38, 40. Chaque entrée 36, 38, 40 est apte à recevoir le signal de sortie (S(Pl), S(P2), S(P3) issu de chaque processeur 4, 6. 8 ou (P1, P2, P3). s L'organe de sélection de la commande 34 comporte une sortie 42 reliée à un terminal 44 de réception de la commande. Le contenu structurel d'une première forme de réalisation de chaque base de données programme 16, 18, 20 associée à chaque processeur 4, 6, 8 est représenté respectivement sur les figures 2A, 2B, 2C. ~o La première base de données programme 16 associée au premier processeur P1 comprend une séquence d'automates 46, 48, 50, 52 ou A, B, C, D ordonnés selon une première séquence dans l'ordre A, B, C, D et un premier séquenceur 54 ou Seg1 pilotant le séquencement des automates suivant cet ordre. 15 La deuxième base de données programme 18 associée au deuxième processeur P2 comprend les mêmes automates ordonnés selon une deuxième séquence différente 50, 52, 46, 48 ou C, D, A, B et un deuxième séquenceur 56 ou Seq2 pilotant le séquencement des automates suivant cet ordre. La troisième base de données programme 20 associée au troisième 20 processeur P3 comprend les automates A, B, C, D rangés selon une troisième séquence encore différente D, C, B, A et un troisième séquenceur 58 ou Seq3 pilotant le séquencement des automates suivant cet ordre. Les automates correspondant à une même application sont identiques dans chaque base de données programme au sens où ils sont générés à partir 25 d'un même code source et d'un même compilateur. Tous les automates de chaque base de données sont générés à partir du même compilateur. Les première, deuxième, troisième séquences mises en oeuvre par les séquenceurs Seg1, Seq2 et Seq3 sont décrites respectivement sur les figures 30 3A, 3B, 3C. Chaque séquence 60, 70, 78 formée à partir d'un même cycle 62 comporte un début de séquence 64, 72, 80, ici A sur la figure 3A, C sur la figure 3B, et D sur la figure 3C. Chaque séquence 60, 70, 78 est parcourue respectivement selon un sens 66, 76, 82, un sens horaire 66 sur la figure 3A, un sens horaire 74 sur la figure 3D et un sens anti-horaire 82 sur la figure 3C. A chaque séquence 60, 70, 78 correspond une fin de séquence 68, 76, 84 résultant du parcours depuis le début 64, 72, 80 de chaque séquence 60, 70, 78. Sur la figure 4A est représenté l'ensemble des automates destiné à des applications modulaires. Ici, l'automate A sert à simuler un modèle d'itinéraire, l'automate B sert à simuler un modèle de passage à niveau, l'automate C simule un modèle d'annonce et l'automate D reproduit un modèle d'aiguillage. L'automate A reçoit respectivement sur deux entrées 86, 88 deux -o signaux d'entrée El, E2 du système ferroviaire et fournit en sortie 90 un premier signal interne 11. L'automate B est pourvu de deux entrées 92, 94 recevant chacune le premier signal interne 11 et le premier signal d'entrée El du système ferroviaire. L'automate B est également pourvu de deux sorties 96, 98 aptes à délivrer un ts deuxième signal interne 12 et un premier signal de sortie externe S1. L'automate C reçoit respectivement sur deux entrées 100, 102 le deuxième signal interne 12 et le premier signal d'entrée externe El. L'automate C délivre un deuxième signal de sortie externe S2 sur une sortie 104. L'automate D reçoit respectivement sur deux entrées 106, 108 le 20 premier signal d'entrée externe El et le deuxième signal d'entrée externe E2. L'automate D délivre sur une sortie unique 110 un troisième signal de sortie externe S3. Ici, le premier signal d'entrée externe El est une heure courante tandis que le deuxième signal d'entrée externe E2 est un indicateur de passage de 25 balise de chemin de fer. La première variable interne 11 représente ici une heure de traversée prévue du passage à niveau et la deuxième variable interne 12 représente l'heure de commande calculée de l'annonce. Le premier signal de sortie externe S1 est une commande d'abaissement des barrières de passage à niveau, le deuxième signal de sortie 30 externe S2 est la commande de l'annonce de fermeture du passage à niveau tandis que le troisième signal sortie externe S3 est une commande d'aiguillage. Chaque mémoire de travail 22, 24, 26 associé à un processeur (P1, P2, P3) comprend un registre d'état de début de séquence 112 et un registre d'état de fin de séquence 113 génériques par rapport aux processeurs (P1, P2, P3) et illustrés respectivement sur les figures 4B et 4C. Chacun des registres représentés sur les figures 4B et 4C est représenté par un vecteur d'état correspondant. Le vecteur d'état du registre de début de séquence 112 sur la figure 4B comprend sept emplacements mémoire 114, 116, 118, 120, 122. 124, 126, et est subdivisé en trois zones de mémoire, une première zone 114. 116 pouvant mémoriser les deux entrées externes El, E2, une deuxième zone I(Pi), 118, 120 pouvant mémoriser les deux variables internes 11(Pi), l2(Pi) et une troisième zone S(Pi), 122, 124, 126 pouvant ~o mémoriser les données de sortie externe S1(Pi), S2(Pi) et S3(Pi). Le registre d'état de fin de séquence 113 comprend une structure analogue 130, 132, 134, 136, 138, 140, 142 au vecteur d'état 114, 116, 118, 120, 122, 124, 126 du registre d'état du début de séquence 112. Le fonctionnement du dispositif de commande sécurisé à 15 diversification est décrit par l'organigramme de la figure 5, lequel est mis en oeuvre par les processeurs P1, P2 et P3. Dans une première étape 144 le système ferroviaire envoie de manière commune les mêrnes données d'entrée E à chacun des processeurs P1, P2 et P3 pour effectuer les traitements respectifs 146, 148 et 150. Dans une 20 première étape 152, le premier processeur P1 initialise le registre d'état de début de séquence 112 représenté par le vecteur d'état V1-ds sur la figure 5. Puis, il exécute le premier automate 154 ici A, puis le second 156 ici B, puis le troisième 158 ici C, puis le quatrième160 ici D selon la première séquence associée au premier processeur P1 et illustrée sur la figure 3A. 25 En fin de séquence, les données de sortie obtenues sur chaque automate A, B, C, D, forment en 162 le vecteur d'état V1-fs associé au registre d'état de fin de séquence 113. Dans l'étape de test 164 qui suit, le vecteur d'état du registre d'état de début de séquence V1--ds est comparé avec le registre d'état de fin de séquence 30 V1-fs. Dans le cas où les vecteurs d'état V1-ds et V1-fs sont différents, l'exécution de la première séquence A, B, C, D est répétée, le registre de début de séquence 112 ayant été au préalable rafraîchi par le vecteur d'état V1-fs du 2898706 io registre d'état de fin de séquence 113. Dans le cas où les registres d'état présentent le même vecteur d'état V1-ds et V1-fs dans l'étape de test 164 les données de sortie sons: ensuite extraites à l'étape 170. Le traitement 148 du deuxième processeur P2 est analogue à celui du 5 premier processeur PI sauf en ce qui concerne l'ordre des automates. Ainsi en début de traitement est effectuée une tâche d'initialisation 172 du registre d'état de début de séquence ici V2-ds. Toutefois, l'exécution de la séquence est différente puisque c'est la deuxième séquence illustrée sur la figure 3B qui est suivie à savoir selon le déroulement C, D, A, B. to Un test de comparaison 176 des vecteurs d'état des registres de début de séquence V2-ds et de fin de séquence V2-fs est également effectué avec un rafraîchissement 178 du registre de début de séquence dans le cas où le test est négatif. Lorsque le test est positif, alors les données de sortie S(P2) de 15 traitement du deuxième processeur sont extraites à l'étape 180. De même, le traitement 150 du troisième processeur P3 est analogue au traitement des premier et deuxième processeurs P1, P2 à l'ordre près. Une étape d'initialisation 182 du registre d'état du début de séquence 112 est également effectuée. La séquence d'automates parcourue est parcourue 20 selon la troisième séquence illustrée sur la figure 3C, à savoir la séquence D, C, B, A. De même, les données de sortie S(P3) des automates sont fournies au registre d'état de fin de séquence à l'étape 184. Un test analogue 186 est effectué sur la comparaison des vecteurs d'état V3-ds et V3-fs du registre d'état 25 de début de séquence 112 et du registre d'état de fin de séquence 113. L'exécution de la séquence est répétée jusqu'à ce que le test soit positif. Dans le cas où le test est négatif, le registre d'état de fin de séquence rafraîchit 188 le registre de début de séquence 112. Lorsque le test est positif, les données de sortie S(P3) du troisième processeur P3 sont extraites 186 et 30 envoyées à l'organe de sélection de la commande 34. Chaque sortie de chaque processeur S(P1), S(P2), S(P3) est envoyée à l'organe de sélection de commande 34. Dans l'étape de sélection de commande 192 les valeurs de sortie de chacun des processeurs sont comparées. 2898706 lt Dans le cas où les valeurs de sortie y sont toutes égales, la commande de sortie C est égale à l'une des valeurs de sortie S(P1), S(P2), S(P3) validée et transmise dans l'étape 194 au terminal de réception 44 de la commande du système ferroviaire. 5 Dans le cas où l'une de ces données est différente, alors dans une étape 196 une signalisation annonce un défaut du dispositif de commande sécurisée à diversification. En variante, une séquence formée à partir d'un ensemble d'automates 198, 200, 202, 204, 206, 208, 210, 212, 214, 216 d'une deuxième forme de lo réalisation de base de données programme est décrite sur les figures 6A, 6B, 6C, 6D et 6E prises dans leur ensemble. Sur la figure 6A ces automates sont répertoriés et dénommés P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z. L'ensemble d'automates 198, 200, 202, 204, 206, 208, 210, 212, 214, 15 216 est partitionné en trois sous-groupes 218, 220, 222 ou SG1, SG2, SG3 respectivement un prernier sous-groupe 218 ou SG1 formé des automates P, Q, R, un deuxième sous-groupe 220 ou SG2 formé des automates S, T, V, W, et un troisième sous-groupe 222 ou SG3 formé des automates X, Y, Z. Une séquence 224 de sous-groupes est décrite sur la figure 6B à partir 20 d'un cycle de sous-groupes 226 formé par la séquence SG1, SG2, SG3, un début de séquence 228 ici SG1, un sens de parcours 230 ici horaire et une fin de séquence 242 de sous-groupe 232 ici en SG3. Une séquence 240 du premier sous-groupe SG1 est décrite sur la figure 6C. La séquence du premier sous-groupe 240 est formée à partir d'un 25 cycle 236 ici P, Q, R dont le début de séquence 238 est ici l'automate Q parcouru dans le sens 240, ici horaire, avec la fin de séquence 242 étant l'automate P. Une séquence 244 du deuxième sous-groupe SG2 est décrite sur la figure 6D à partir d'un cycle 246 ici S, T, V, W, le début de cette séquence 248 étant ici l'automate S, le parcours du cycle 250 étant effectué dans le sens 30 horaire et la fin de la séquence 252 étant déterminée par l'automate W. Enfin, la séquence du troisième sous-groupe SG3 est formée à partir du cycle 256 ici X, Y, Z, le début de séquence 258 étant formé par l'automate Z, et le parcours du cycle 260 étant effectué dans un sens 260, ici anti-horaire, la fin de séquence 262 étant alors déterminée par l'automate X. La séquence d'automates ainsi obtenue est formée par la concaténation des séquences partielles 234, 244, 254 selon la séquence de sous-groupes SG1, SG2, SG3. Ainsi, la séquence d'automate décrite par l'ensemble des figures est s Q, R, P, S, T, V, W, Z, Y, X. Ainsi, les jeux d'instructions différents, formés à partir d'un ordonnancement propre distinct des automates d'application modulaire permettent d'utiliser des chaînes d'activation de circuits différentes dans chacun des processeurs à architecture identique, une chaîne étant définie par rapport à lo l'architecture générique des processeurs. Ainsi, les jeux dinstructions distincts obtenus satisfont en premier lieu les exigences de diversification posées par les contraintes de sécurité ferroviaire au dispositif de commande. En outre, le procédé d'élaboration de ces jeux d'instructions distincts 1s est simple à mettre en oeuvre puisqu'il permet de n'utiliser qu'une seule plateforme de développement logiciel. En effet, le développement des modules d'application utilisant un seul compilateur est réduit, les modules d'application pouvant être réutilisés avantageusement d'une branche de traitement à une autre. 20
Ce dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire comprend :- un ensemble de processeurs (4, 6, 8) d'élaboration de commandes ferroviaires, agencés en parallèle et aptes chacun à recevoir des jeux d'instructions différents,- un organe (34) de sélection de commande choisie parmi les données de sorties issues des processeurs (4, 6, 8).Les automates d'applications modulaire (46, 48, 50, 52) sont identiques pour tous les jeux d'instructions et chaque jeu d'instructions (16, 18, 20) associé à un processeur (4, 6, 8) est propre à former un séquenceur (54, 56, 58) distinct d'activation successive des automates d'application modulaire (46, 48, 50, 52) selon une séquence distincte.
1. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire comprenant : - un ensemble d'au moins deux processeurs (4, 6, 8) d'élaboration de commandes destinées au système ferroviaire, agencés en parallèle pour recevoir sur une entrée respective (10, 12, 14) des données d'entrées E identiques, chaque processeur (4, 6, 8) étant apte à recevoir des jeux d'instructions différents permettant de calculer et délivrer, en des sorties respectives (28, 30, 32), des données de sortie S(P1), S(P2), S(P3)) identiques en fonction des données io d'entrées E identiques, - un organe de sélection de commande (34) pourvu d'au moins deux entrées (36, 38, 40), chaque entrée (36, 38, 40) étant connectée à la sortie (28, 30, 32) d'un processeur (4, 6, 8), et d'une sortie de commande (42) propre à délivrer un signal de commande choisi parmi les données de sorties issues des (s processeurs (4, 6, 8), en fonction d'un critère prédéterminé, caractérisé en ce que: - chaque jeu d'instructions associé à un processeur (4, 6, 8) permet d'exécuter au moins deux automates d'application modulaire (46, 48, 50, 52), les automates d'applications modulaire (46, 48, 50, 52) étant identiques pour tous les 20 jeux d'instructions, -chaque jeu d'instructions (16, 18, 20) associé à un processeur (4, 6, 8) est propre à former un séquenceur (54, 56, 58) d'activation successive des automates d'application modulaire (46, 48, 50, 52) selon une séquence associée (60, 70. 78), 25 - et en ce que chaque séquenceur (54, 56, 58), de par sa séquence propre associée (60, 70, 78) est distinct des autres séquenceurs (56, 58 ; 54, 58 ;54, 56). 2. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire selon la 1, caractérisé en ce que 30 chaque séquenceur (54, 56, 58) est propre à activer et ordonner les automates d'application modulaire (46, 48, 50, 52) selon une séquence cyclique distincte (60, 70, 78) d'exécution des automates d'application (46, 48, 50, 52)ayant un cycle identique (62) et un début de cycle (64, 72) ou un sens de parcours (66, 82) différent. 3. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire selon la 2, caractérisé en ce que s chaque séquenceur (54, 56, 58) est propre à activer et ordonner les automates d'application modulaire (46, 48, 50, 52) selon une séquence cyclique distincte (60, 70, 78) d'exécution des automates d'application ayant un cycle (62) identique parcouru dans le même sens. 4. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système t0 ferroviaire selon la 1, caractérisé en ce que chaque séquenceur est propre à activer et à ordonner les automates d'application modulaire selon une séquence de séquenceur distincte formée d'une succession (224) de séquences partielles (234, 244, 254) d'automates d'application modulaire (198, 200, 202, 204, 206, 208, 210, 212, 214, 216) 15 regroupés en sous-groupes (218, 220, 222) partitionnant l'ensemble des automates d'application modulaire du dispositif de commande (2). 5. Dispositif de commande sécurisé à diversification d'un système ferroviaire selon la 4, caractérisé en ce que les sous-groupes d'automates (218, 220, 222) sont les mêmes pour tous 20 les processeurs (4, 6, 8). 6. Dispositif de commande sécurisé à diversification d'un système ferroviaire selon l'un des 1 à 5, caractérisé en ce chaque automate d'application modulaire (46, 48, 50, 52) comprend des entrées d'automates et des sorties d'automates (90, 96, 98, 104, 110), 25 une entrée d'automate étant externe lorsqu'elle est propre à recevoir une donnée variable d'entrée (El, E2) du dispositif de commande (2), une sortie cl'automale étant externe lorsqu'elle est propre à délivrer une donnée variable de sortie (Si, S2, S3) du dispositif de commande (2), une entrée et une sortie d'un même automate ou de deux automates 30 distincts étant internes lorsqu'elles sont propres à être interconnectées et à échanger une même donnée variable interne (I1, 12),l'ensemble des données variables d'entrée (86, 88, 92, 94, 100, 102, 106, 108) et de sortie (90, 96, 98, 104, 110) des automates forment un vecteur d'état (114, 116, 118, 120, 122, 124, 126) du dispositif de commande (2), en ce que le dispositif de commande (2) pour chaque processeur (4, 6, 8) 5 comprend une mémoire de travail (22, 24, 26), comportant : - un registre d'état de début d'exécution (112) de la séquence d'automates contenant les valeurs de l'ensemble des variables d'état (El, E2, 11, 12, S1, S2, S3) avant l'exécution de la séquence d'automates, - un registre d'état de fin d'exécution (113) de la séquence d'automates to contenant les valeurs de l'ensemble des variables d'état du vecteur d'état obtenu après l'exécution de la séquence d'automates. 7. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire selon la 6, caractérisé en ce que, pour chaque processeur (4, 6, 8) , et pendant la durée d'exécution de la séquence (60, 70, 78) 15 le processeur est propre à lire seulement dans le registre d'état de début (112) et à écrire seulement dans le registre d'état de fin (113). 8. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire selon la 7, caractérisé en ce que pour chaque processeur (4, 6, 8), le registre d'état de début de séquence 20 (112) est apte à être écrit et rafraîchi seulement en fin d'exécution de la séquence par les valeurs des variables d'état contenu dans le registre de fin de séquence (113), et en ce que chaque processeur (4, 6, 8) est apte à répéter l'exécution de la séquence d'automates jusqu'à ce que les valeurs des variables d'état d'au 25 moins deux registres d'état (112, 113) associés sont identiques. 9. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque processeur (4, 6, 8) comprend une base de données programme (16, 18, 20) contenant un jeu 30 d'instructions de processeur apte à être chargé dans le processeur (4, 6, 8) et à exécuter la séquence des automates d'application (46, 48, 50, 52) selon la séquence ordonnée par le séquenceur (54, 56, 58) associé au processeur. 10. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système ferroviaire selon la 9, caractérisé en ce chaque base de données programme (16, 18, 20) contient un jeu d'instructions obtenu par un même compilateur. 11. Dispositif de commande sécurisé à diversification d'un système ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'organe de sélection de commande (34) est un organe de décision à vote majoritaire parmi les données de sorties (S(P1), S(P2), S(P3)) issues de tous les Io processeurs (4, 6, 8), l'organe (34) étant apte à comparer les données de sortie issues des sorties respectives de chaque processeur (4, 6, 8) et à transmettre les données de sorties communes majoritairement par rapport à l'ensemble des processeurs selon un critère de majorité prédéterminé. 12. Dispositif de commande sécurisé à diversification (2) d'un système 15 ferroviaire selon la 11, caractérisé en ce que l'organe de sélection de commande (34) est un organe de décision à l'unanimité. 13. Procédé de commande sécurisé d'un système ferroviaire comprenant les étapes consistant à 20 - charger au moins deux processeurs (4, 6, 8) à partir de bases de données programme (16, 18, 20) associées de jeux d'instructions différents, - fournir des données d'entrée identiques (E) aux processeurs (4, 6, 8) agencés en parallèle en des entrées respectives (10, 12, 14), - faire exécuter par chaque le processeur (4, 6, 8) le jeu d'instructions 25 différent lui étant associé permettant de calculer et délivrer, en des sorties respectives (28, 30, 32), des données de sorties (S(P1), S(P2), S(P3)) identiques en fonction des données d'entrée E identiques, l'exécution d'un jeu d'instruction par un processeur (4,6,8) comprenant les étapes consistant à : * exécuter au moins deux automates d'application modulaire (46, 48, 50, 30 52), les automates d'applications modulaire état identiques pour chaque jeu d'instruction, selon une séquence propre distincte des séquences des autres jeux d'instruction,* extraire des données de sorties (S(P1), S(P2), S(P3)) obtenues en fin d'exécution de séquence, * délivrer (170, 180, '190) les données de sortie à l'organe de sélection de commande, - sélectionner un signal de commande choisi parmi les données de sorties issues des processeurs (4, 6, 8), en fonction d'un critère déterminé, 14. Procédé de commande (143) sécurisée d'un système ferroviaire selon la 13 caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes consistant à : to - en fonction du critère de sélection valider, respectivement interdire la transmission de la commande issue de la pluralité de données de sorties reçues (S(P1), S(P2), S(P3)), - en cas d'interdiction, signaler (196) l'existence d'une défaillance d'au moins un processeur (4 6,8). 15
G,B
G06,B61
G06F,B61L
G06F 15,B61L 7,B61L 27,B61L 29,G06F 19
G06F 15/17,B61L 7/08,B61L 27/00,B61L 29/22,G06F 19/00
FR2897010
A1
PROCEDE ET APPAREILLAGE POUR LA FABRICATION D'UN RESERVOIR A CARBURANT MUNI D'ACCESSOIRES INTERNES
20,070,810
La présente invention concerne un procédé et un appareillage pour la fabrication d'un réservoir à carburant muni d'accessoires (au moins en partie) internes. Les systèmes à carburant embarqués dans des véhicules de natures diverses comprennent généralement des dispositifs qui permettent la ventilation des hydrocarbures contenus dans le réservoir à carburant du véhicule. Ils peuvent également comprendre des dispositifs pour l'alimentation en carburant du moteur. De tels dispositifs font la liaison entre des éléments contenus dans le réservoir (clapets, pompe à carburant, ...) et des éléments disposés à l'extérieur de celui-ci (canister, tubulure de remplissage, ...). Le passage au travers de la paroi du réservoir doit se faire en tenant compte des exigences d'étanchéité imposées par les normes environnementales actuelles (LEV II, PZEV par exemple). A cet effet, la diminution du nombre et des dimensions des ouvertures dans la paroi du réservoir constitue un facteur favorable à la réduction des pertes évaporatives. Mais cela rend plus difficile l'insertion et le positionnement de composants à l'intérieur du réservoir. Les réservoirs à carburant actuels comprennent généralement encore d'autres accessoires fonctionnels tels que baffle(s) anti-vagues (et anti-bruit associé), capacité de séparation liquide/vapeur, jauge(s) de mesure du niveau de carburant, bac de réserve... Ce dernier a pour but d'éviter le désamorçage de la pompe en cas de panne sèche ou de parking longue durée en pente par exemple. Il est généralement muni d'un clapet ( first fill valve ) permettant de le remplir lors du ter remplissage du réservoir et/ou après panne sèche, et sa taille est généralement limitée par la taille de l'orifice à pratiquer dans le réservoir pour pouvoir l'y introduire. Tous ces accessoires internes (au moins en partie internes plus exactement) sont généralement placés/fixés dans le réservoir après moulage de celui-ci, par des opérations séparées qui sont consommatrices de temps et de main d'oeuvre et sont donc coûteuses. La demande FR 05.08707 au nom de la demanderesse concerne un procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant muni d'accessoires internes qui permet de fixer lesdits accessoires lors du moulage du réservoir, et qui comprend à cet effet les étapes suivantes : a) on introduit une paraison fendue ou en au moins deux parties et à l'état fondu dans un moule comprenant des empreintes ; b) on plaque la paraison sur les empreintes du moule ; c) on introduit à l'intérieur de la paraison un noyau sur lequel les accessoires sont posés ; d) on fixe les accessoires sur la paraison à l'aide du noyau selon un schéma idéal e) on retire le noyau et on ferme le moule ; f) on moule le réservoir à partir de la paraison ; et g) on sort le réservoir du moule. Or, dans un tel procédé, le recours à un noyau peut grever le temps de cycle puisqu'il faut d'abord charger ledit noyau avec les accessoires concernés ; préchauffer ceux-ci, le cas échéant ; puis introduire le noyau muni des composants dans le moule pour les y fixer; et enfin, retirer le noyau pour pouvoir fermer le moule et réaliser le moulage final du réservoir. En outre, comme le chargement des accessoires sur le noyau se fait généralement manuellement, il convient de faire en sorte que les consignes de sécurité soient respectées et en particulier, que l'opérateur ne soit pas exposé à de trop grands risques de brûlures (par la trop grande proximité d'objets chauds) ou de blessures (par heurt d'objets mobiles trop rapidement). Enfin, comme ce procédé implique au moins une soudure sur la paraison (sur sa fente ou ses bords, voire également à l'endroit de fixation des composants), il importe qu'au moins certaines étapes soient réalisées rapidement afin d'éviter le figeage de la paraison. L'invention a dès lors pour but de fournir un procédé à la fois rapide et sûr, et ce grâce à une séquence particulière de positionnement et de mouvement du noyau imaginé par la demanderesse. Ce procédé permet également d'obtenir des soudures de bonne qualité (à la fois de la paraison, et des accessoires, lorsque ceux-ci sont fixés par soudure à la paraison). La présente invention concerne en effet un procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant muni d'accessoires internes à partir d'une paraison en matière plastique fendue ou en au moins deux parties, selon lequel les accessoires son't positionnées sur la paraison lors de son moulage à l'aide d'un noyau faisant partie d'un moule comprenant également des empreintes, et selon lequel ledit noyau est mobile entre 3 positions où il est à l'arrêt durant au moins une seconde, à savoir : 1. une 1 ère position qui est la plus éloignée des empreintes ; 2. une 2de position intermédiaire entre cette 1 ère position et celle des empreintes ; et 3. une 3ème position où il est inséré entre les empreintes. Par réservoir à carburant, on entend désigner un réservoir étanche, apte à stocker du carburant dans des conditions d'utilisation et d'environnement diverses et variées. Un exemple de ce réservoir est celui qui équipe les véhicules automobiles. Le réservoir à carburant selon l'invention est réalisé avec une paroi en matière plastique, comprenant généralement une face intérieure sur sa partie concave et une face extérieure sur sa partie convexe. Par matière plastique, on désigne toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. Il est 4 également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PEHD). De préférence, le réservoir auquel est destiné le procédé selon l'invention comprend une structure multicouche comprenant au moins une couche de matière thermoplastique et au moins une couche supplémentaire qui peut, de manière avantageuse, être constituée d'un matériau barrière aux liquides et/ou aux gaz. De préférence, la nature et l'épaisseur de la couche barrière sont choisies de manière à limiter au maximum la perméabilité des liquides et des gaz en contact avec la paroi du réservoir. De préférence, cette couche est à base d'un matériau barrière c.-à-d. d'une résine imperméable au carburant telle que l'EVOH par exemple (copolymère éthylène û acétate de vinyle partiellement hydrolysé). Alternativement, le réservoir peut être soumis à un traitement de surface (fluoration ou sulfonation) ayant pour but de le rendre imperméable au carburant. Le procédé selon l'invention utilise un noyau. On entend par là une pièce de taille et de forme appropriée pour pouvoir être insérée entre les empreintes du moule. Une telle pièce est par exemple décrite dans le brevet GB 1,410,215. Dans le cadre de l'invention, le noyau a pour fonction principale de positionner et de fixer les accessoires sur la paraison. Selon l'invention, tout mode de fixation pour les accessoires est possible, bien que la soudure et le bouterollage (voir demande WO2006/008608 au nom de la demanderesse) soient généralement plus pratiques. Lorsque la fixation des accessoires a lieu par soudure, le noyau peut être muni de parties chauffantes (miroirs par exemple) permettant de garder au chaud la partie de l'accessoire à souder (qui est généralement préchauffée, par un chauffage infrarouge par exemple, à côté du noyau). Il peut également être muni de parties chauffantes (filaments par exemple) dans la ou les zones qui seraient en contact avec la paraison lors du placement des accessoires (voir plus loin). A noter que la préchauffe des composants dans le cadre de d'une fixation d'un composant par soudure ne doit pas se faire obligatoirement sur le noyau. Les miroirs (ou autres outils de préchauffage) peuvent se positionner par exemple sur le bâti de la machine sans faire partie du noyau. Il faut par contre que le miroir (ou autre outil de préchauffage) se positionne au bon moment dans le cycle au bon endroit afin de pouvoir préchauffer le composant. Le noyau peut également servir à insuffler un gaz sous pression dans le moule pour plaquer la paraison sur les empreintes du moule. Enfin, le noyau peut également être utilisé pour réaliser au moins en partie le contrôle du procédé. A cet effet, on peut par exemple intégrer une caméra au noyau afin de visualiser et de contrôler la qualité de la fixation des accessoires par analyse d'image. Un ou des capteur(s) de mesure de grandeur(s) comme la force, la course, la pression, la température peu(ven)t également être installé(s) sur le noyau afin de mieux contrôler la fixation des accessoires. Dans le procédé selon l'invention, dans la 3eme position du noyau, celui-ci est inséré entre les empreintes du moule. On entend par cela que les empreintes du moule sont fermées sur le noyau -c.à.d. qu'elles sont en contact avec lui et délimitent une zone étanche de part et d'autre du noyau. Ou plus exactement : puisque ces empreintes portent la paraison, le noyau est en contact avec la paraison, qui est dès lors prise en sandwich entre le noyau et les empreintes du moule. Dans le procédé selon l'invention, les accessoires internes sont fixés sur la paraison à l'aide du noyau, de préférence selon un schéma idéal. On entend par là qu'au moins certains d'entre eux ont un emplacement tel que leurs performances sont optimisées. De préférence, ce schéma est tel que globalement, les performances du réservoir et/ou son volume utile interne sont optimisés. Pour permettre au noyau d'effectuer un tel placement, il est avantageux de prédisposer les accessoires à l'emplacement correspondant sur l'empreinte avant que les empreintes portant la paraison ne viennent entourer le noyau portant les accessoires. En d'autres termes : ils sont prédisposés sur le noyau de manière à être le plus près possible de l'emplacement idéal correspondant sur les empreintes lorsque le moule est fermé. Il peut également être avantageux de munir le noyau d'un ou de plusieurs vérins permettant une fixation solide du composant par soudure ou bouterollage. Dans le procédé selon l'invention, on réalise le moulage du réservoir d'un seul tenant (en une seule étape à l'issue de laquelle on obtient un réservoir en une seule pièce, sans le recours à une étape supplémentaire d'assemblage de coquilles séparées) à partir d'une paraison fendue ou en au moins deux parties, et ce généralement en soudant la fente ou les deux parties de paraison lors de la fermeture du moule. En particulier, de manière avantageuse, on moule le réservoir par : soufflage c.-à-d. par expansion et plaquage d'une paraison comprenant au moins une découpe sur les parois d'un moule au moyen d'un fluide sous pression (comme décrit dans la demande EP 1110697); par paraison, on entend une préforme, généralement extrudée et de forme quelconque, généralement substantiellement plane ou tubulaire, qui est destinée à constituer la paroi du réservoir après moulage c.-à-d. après une opération qui 10 consiste à mettre la paraison, qui est à l'état fondu, aux formes et dimensions requises à l'aide d'un moule pour obtenir un réservoir d'une seule pièce. thermoformage de feuilles c.-à-d. par plaquage de celles-ci sur les parois d'un moule par exemple en aspirant (faisant le vide) derrière celles-ci. De préférence, dans le procédé selon l'invention, le réservoir est moulé par 15 soufflage. En effet, le thermoformage implique généralement le chauffage du moule à 60 C pour pouvoir réaliser les déformations profondes (coins du réservoir par exemple, où il y a un étirement important de la paraison). Il en résulte des temps de cycle plus longs qu'avec le soufflage, où cette contrainte n'existe pas. En effet, en général lors du soufflage, le moule est au moins en 20 pàrtie (durant certaines étapes du procédé) refroidi et/ou peut-être l'objet d'une régulation thermique spécifique distinguant le bords des empreintes du reste de leur surface (voir demande FR 04. 13407 au nom de la demanderesse). Dans le cas d'un réservoir moulé par soufflage, après l'extrusion d'une 25 paraison tubulaire unique, celle-ci est découpée sur toute ou partie de sa longueur, de préférence selon deux lignes diamétralement opposées. Par rapport au soufflage de deux feuilles extrudées séparément, et dont l'épaisseur est constante, cette manière de procéder permet d'utiliser des paraisons d'épaisseur variable (c.-à.-d. non constante sur la longueur), obtenues 30 grâce à un dispositif d'extrusion adéquat (généralement, une extrudeuse munie d'une filière à poinçon dont la position est réglable). Une telle paraison tient compte de la réduction d'épaisseur qui a lieu lors du soufflage à certains endroits de la paraison, suite aux taux de déformation non constants de la matière dans le moule. De préférence, le dispositif d'extrusion des paraisons se trouve au dessus 35 des empreintes du moule de manière à ce que la paraison, une fois découpée, puisse intégrer le moule par simple gravité (moyennant un guidage adéquat de préférence, afin d'assurer sa mise à plat et d'éviter la formation de plis). Dans le procédé selon l'invention, le noyau est donc immobile durant au moins 1 seconde à 3 positions différentes. Généralement, il effectue un va-et- vient entre ces 3 positions et ne marque les temps d'arrêt qu'en allant vers les empreintes du rnoule, et non pas en en revenant. Ces temps d'arrêt peuvent être supérieurs ou à égal à 5 secondes, voire à 10, et même : à 20 secondes. Ils sont en fait tributaires de l'opération que l'on désire effectuer dans les positions d'arrêt et de la manière dont celle-ci est effectuée. La 1 ère position du noyau est généralement celle où on le charge avec les accessoires. Avantageusement, des capteurs dans le noyau vérifient pendant ou à la fin de cette étape, la position de chaque composant. Cette position éloignée des empreintes du moule permet de réaliser le chargement en toute sécurité (dans le cas d'un chargement manuel) et/ou de dégager la place nécessaire pour l'implantation et le mouvement d'un robot. Généralement, cette position est située à au moins 1.5 m du moule, voire à au moins 2 m. Selon une variante préférée de l'invention, une porte de sécurité verrouille l'accès à la position de chargement. Cette porte est déverrouillée lorsque le noyau revient des empreintes et atteint sa position de chargement, pour libérer l'accès à un opérateur. De préférence, cette porte est re-verrouillée lorsque le chargement est terminé et de préférence, lorsque la terminaison de cette étape est validée par l'opérateur (via un bouton poussoir par exemple). La chargement des pièces se fait généralement une par une et manuellement. Une fois la pièce positionnée à l'endroit qui lui est destiné (et qui est de préférence apparent sur le noyau), cette pièce peut ou non être sécurisée dans sa position par un bridage. Ce bridage peut être réalisé pièce par pièce soit manuellement, soit automatiquement (via des détecteurs ad hoc). Il peut aussi être réalisé globalement et automatiquement via des détecteurs ad hoc une fois que le chargement est validé par l'opérateur. Quant à 2de la position du noyau, elle peut être exploitée pour réaliser le préchauffage des accessoires et/ou un contrôle de qualité (comme déjà évoqué précédemment : pour s'assurer du bon positionnement des accessoires) soit à l'aide de capteurs, soit par analyse d'image à l'aide d'une caméra, ou par tout autre procédé adéquat. Cette position est idéalement la plus rapprochée possible de moule afin de réduire le temps de transfert et donc le temps de refroidissement des pièces préchauffées (lorsque le noyau se dirige vers les empreintes du moule) -8 et celui des bords de la paraison (lorsqu'il est ôté des empreintes du moule pour le moulage final du réservoir). En pratique, des distances de l'ordre du m ou moins, permettent des temps d'introduction et de retrait courts. Par mesure de sécurité, de préférence, le noyau se meut lentement de sa position 1 vers sa position 2, et vice-versa. Par contre, pour éviter d'une part, le refroidissement des accessoires entre la position 2 et la position 3 du noyau, et d'autre part, le refroidissement des bords de la fente (ou des parties) de paraison entre la position 3 et la position 2 (lorsqu'on retire le noyau avant le moulage final), le mouvement de la position 2 à la position 3 (et vice-versa) a de préférence lieu beaucoup plus rapidement (typiquement en des temps de l'ordre des secondes plutôt que des dizaines de secondes). Comme dans la demande FR 05.08707 précitée, le procédé selon l'invention comprend de préférence les étapes suivantes : a) on introduit la à l'état fondu dans les empreintes du moule; b) on plaque la paraison sur les empreintes du moule ; c) on introduit à l'intérieur de la paraison, le noyau sur lequel les accessoires sont posés ; d) on fixe les accessoires sur la paraison à l'aide du noyau ; e) on retire le noyau et on ferme le moule ; f) on moule le réservoir à partir de la paraison ; et g) on sort le réservoir du moule. En d'autres termes, selon une variante préférée, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : 1. on positionne le noyau dans la lere position et on le charge avec les accessoires ; 2. on déplace le noyau vers la 2de position, et on l'y maintien pendant la durée requise pour préchauffer au moins une partie des accessoires et/ou effectuer un contrôle de la qualité du positionnement des accessoires sur le noyau; 3. on introduit le noyau à l'intérieur des empreintes du moule sur lesquelles on a au préalable plaqué la paraison, et on l'immobilise dans la 3ème position ; 4. on fixe les accessoires sur la paraison à l'aide du noyau ; 5. on remet le noyau dans la 2de position et on referme le moule ; 6. on moule le réservoir à partir de la paraison ; et 7. on sort le réservoir du moule.35 Un avantage du procédé selon l'invention est qu'il permet de réaliser certaines étapes en temps masqué. Plus précisément, dans le cas d'un procédé où des réservoirs sont moulés l'un à la suite de l'autre dans le même appareillage, de par la mobilité du noyau entre les positions précitées, le chargement du noyau et le préchauffage des accessoires peuvent avoir lieu durant le soufflage final et le démoulage du réservoir précédent (étapes 6 et 7 du procédé décrit ci avant). En effet, il suffit de faire en sorte que le temps requis pour le mouvement du noyau entre ses différentes positions, son chargement et le préchauffage et/ou le contrôle de qualité, soit inférieur au temps requis pour le moulage et le démoulage du réservoir. En d'autres termes, dans un tel procédé, les étapes suivantes sont réalisées simultanément aux étapes 6 et 7 : 8. on déplace le noyau de la 2de position vers la gère ; et 9. on répète les étapes 1 à 3. Un autre avantage du procédé selon l'invention est qu'il permet d'améliorer la qualité des soudures (tant celle des composants, le cas échant, en diminuant le refroidissement après préchauffage ; que celle de la fente ou des bords de la paraison, en permettant un retrait rapide du noyau avant soudure de la paraison). Dans le procédé selon l'invention, le mouvement entre les positions 1, 2 et 3 n'est pas forcément linéaire. Le mouvement entre les positions 2 et 3 (et vice-versa) est de préférence linéaire car plus rapide. Par contre, le mouvement entre les positions 1 et 2 (et vice-versa) peut être adapté à l'environnement machine. De préférence, le mouvement du noyau d'une position à une autre est un mouvement de translation horizontal ou plutôt : un glissement substantiellement parallèle au sol (car non forcément linéaire). Dès lors, lorsque certaines étapes ont lieu en temps masqué, de préférence, le démoulage du réservoir a lieu également par une translation dans le même sens que le mouvement de translation du noyau. En d'autres termes : le réservoir est évacué des empreintes du moule d'un côté, et le noyau est introduit entre les empreintes par l'autre côté du moule. La présente invention concerne également un appareillage pour la mise en oeuvre du procédé tel que décrit précédemment. Cet appareillage comprend un moule comprenant des empreintes et un noyau, ledit noyau étant mobile entre 3 positions où il est à l'arrêt durant au moins une seconde, à savoir : -10-1. une 1 ère position qui est la plus éloignée des empreintes ; 2. une 2de position intermédiaire entre cette lère position et celle des empreintes ; et 3. une 3ème position où il est inséré entre les empreintes. Selon l'invention, le noyau est susceptible d'être à l'arrêt en 3 positions et de se mouvoir entre ces 3 positions. Ces positions sont référencées par rapport à la position des empreintes, ou plus exactement : par rapport au point central du volume interne compris entre les empreintes lorsque celles-ci sont fermées (soit l'une sur l'autre, soit sur le noyau). Généralement, d'autres positions ne sont possibles que moyennant le démontage du noyau de son support mobile. Par support mobile , on entend en fait un système (qui peut être pneumatique ou autre) capable de maintenir le noyau dans les position précitées, et de les mouvoir entre celles-ci à une vitesse donnée (de préférence programmable, le temps de séjour du noyau dans les 3 positions étant de préférence programmable également). L'appareillage selon cet aspect de l'invention comprend de préférence une unité de contrôle intégrant un processeur permettant notamment, dans le cas d'un procédé avec temps masqués (voir précédemment), de gérer le synchronisme entre les mouvements et stationnements du noyau, et les séquences de moulage et de démoulage: du réservoir. La présente invention est illustrée de manière non limitative par la figure 1, qui constitue en fait une vue schématique du dessus d'un appareillage selon une variante de l'invention. On peut y voir le noyau (1) dans ses 3 positions stationnaires : (la) pour la charge des composants ; (lb) pour le préchauffage et/le contrôle de qualité ; et (1c) pour l'intégration des composants. Dans cette dernière position (1c), le noyau (1) est en fait inséré entre l'empreinte gauche du moule (2a) et son empreinte droite (2b). Le sens du démoulage des réservoirs produits par cet appareillage est indiqué par la flèche
Procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant muni d'accessoires internes à partir d'une paraison en matière plastique fendue ou en au moins deux parties, selon lequel les accessoires sont positionnées sur la paraison lors de son moulage à l'aide d'un noyau (1) faisant partie d'un moule comprenant également des empreintes (2a, 2b), et selon lequel ledit noyau est mobile entre 3 positions (1a, 1b, 1c) où il est à l'arrêt durant au moins une seconde, à savoir :1. une 1 position (1a) qui est la plus éloignée des empreintes (2a, 2b);2. une 2de position (1b) intermédiaire entre cette 1 position et celle des empreintes (2a, 2b); et3. une 3 position (1c) où il est inséré entre les empreintes (2a, 2b).Appareillage pour la mise en oeuvre d'un tel procédé.
1. - Procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant muni d'accessoires internes à partir d'une paraison en matière plastique fendue ou en au moins deux parties, selon lequel les accessoires sont positionnées sur la paraison lors de son moulage à l'aide d'un noyau (1) faisant partie d'un moule comprenant également des empreintes (2a, 2b), et selon lequel ledit noyau est mobile entre 3 positions (la, lb, 1c) où il est à l'arrêt durant au moins une seconde, à savoir : 1. une lere position (la) qui est la plus éloignée des empreintes (2a, 2b); 2. une 2de position (lb) intermédiaire entre cette lère position et celle des empreintes (2a, 2b); et 3. une 3ème position (lc) où il est inséré entre les empreintes (2a, 2b). 2. û Procédé selon la précédente, dans lequel les accessoires sont fixés sur la paraison selon un schéma idéal et en ce que, à cet effet, ils sont prédisposés sur le noyau (1) de manière à être le plus près possible de l'emplacement idéal correspondant sur les empreintes (2a, 2b) lorsque le moule est fermé. 3. - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la paraison est moulée par soufflage et est issue d'une paraison tubulaire unique extrudée et découpée selon deux lignes diamétralement opposées. 4. û Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la 1ere position du noyau (la) est celle où on charge le noyau (1) avec les accessoires, et dans lequel des capteurs dans le noyau (2) vérifient la position de chaque composant. 5. û Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la 2de position du noyau (lb) est exploitée pour réaliser le préchauffage des accessoires et/ou un contrôle du bon positionnement des accessoires.- 12 - 6.- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la vitesse du noyau entre les positions (la) et (lb) est plus lente qu'entre les positions (lb) et (lc). 7. ù Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1. on positionne le noyau (1) dans la position (la) et on le charge avec les accessoires ; 2. on déplace le noyau vers la position (lb), et on l'y maintien pendant la durée requise pour préchauffer au moins une partie des accessoires et/ou effectuer un contrôle de la qualité du positionnement des accessoires sur le noyau (1); 3. on introduit le noyau (1) à l'intérieur des empreintes (2a, 2b) sur lesquelles on a au préalable plaqué la paraison, et on l'immobilise dans la position (lc) ; 4. on fixe les accessoires sur la paraison à l'aide du noyau (1); 5. on remet le noyau (1) dans la position (lb) et on referme les empreintes (2a, 2b) du moule ; 6. on moule le réservoir à partir de la paraison ; et 7. on sort le réservoir du moule. 8. ù Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que les étapes suivantes sont réalisées simultanément aux étapes 6 et 7 : 8. on déplace le noyau de la position (lb) vers la position (la) ; et 9. on répète les étapes 1 à 3. 9. ù Appareillage pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des précédentes et comprenant un moule comprenant des empreintes (2a, 2b) et un noyau (1), ledit noyau (1) étant mobile entre 3 positions où il est à l'arrêt durant au moins une seconde, à savoir : 1. une leie position (la) qui est la plus éloignée des empreintes ;- 13 - 2. une 2de position (lb) intermédiaire entre cette 1ère position et celle des empreintes ; et 3. une 3ème position (1c) où il est inséré entre les empreintes. 10. ù Appareillage selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un processeur capable de gérer à la fois les mouvements et les temps d'arrêt du noyau (1), et les séquences de moulage et de démoulage du réservoir hors des empreintes (2a, 2b).
B
B29,B60
B29C,B60K
B29C 49,B60K 15
B29C 49/20,B60K 15/03
FR2887896
A1
DISPOSITIF DE PRODUCTION DE POUDRES DE FER ET DE ZINC PAR ELECTROLYSE EN MILIEUX AQUEUX HETEROGENES SOLIDE-LIQUIDE ET LEURS APPLICATIONS A LA CEMENTATION DE METAUX LOURDS ET A LA DENITRATATION
20,070,105
Dispositif de production de poudres de fer et de zinc par électrolyse en milieux aqueux hétérogènes solide - liquide et leurs applications à la cémentation de métaux lourds et à la dénitratation La présente invention a pour objet un dispositif de production électrolytique de poudres métalliques, notamment de fer ou de zinc, visant le traitement d'effluents contenant des métaux lourds dissous ou des ions nitrate. Champ de l'invention Le traitement efficace des effluents industriels devient une préoccupation de plus en plus importante comme en témoignent des normes de plus en plus contraignantes. Certaines pollutions peuvent être traitées chimiquement à l'aide de poudres métalliques utilisées comme réactifs réducteurs. L'activité et l'efficacité de ces poudres métalliques sont déterminées en partie par leurs états de surface. Par état de surface il faut considérer la surface spécifique ainsi que la présence ou l'absence d'oxydes surfaciques. L'efficacité des poudres métalliques réductrices est en particulier compromise par la présence d'oxydes résultant d'une oxydation par l'oxygène atmosphérique. La présente invention permet d'utiliser des poudres métalliques fraîchement préparées et très réactives du fait de l'absence d'oxydes en surface et du fait d'une grande surface spécifique. La présente invention a trait à un réacteur électrolytique et à la production électrolytique en milieu hétérogène de poudres métalliques hautement réactives, notamment de fer et de zinc et à leurs applications immédiates dans un procédé de cémentation de métaux lourds dissous ou dans un procédé de dénitratation d'effluents. Description de l'état de l'art L'élaboration de poudres métalliques se fait le plus souvent par des techniques physiques ou mécaniques comme le broyage, ou par des techniques d'atomisation. Les méthodes chimiques de préparation des poudres mettent en jeu des réactifs qui peuvent être solides, liquides ou en solution, ou bien encore gazeux. Ces méthodes regroupent les techniques de décomposition de composés organométalliques, des synthèses faisant appel à des réactions d'oxydoréduction et l'électrolyse. L'élaboration de poudres métalliques par électrolyse s'effectue le plus souvent en solution aqueuse, mais pour des métaux très réactifs, des liquides ioniques sont parfois employés. Les poudres obtenues par électrolyse sont de pureté élevée mais d'un prix de revient important. Par électrolyse en milieu aqueux, les poudres métalliques peuvent être obtenues selon deux méthodes: soit en électrolysant une solution contenant le sel métallique du métal correspondant, soit en utilisant une anode consommable du métal. La principale difficulté de ces méthodes réside dans l'alimentation en métal précurseur de la poudre métallique. L'utilisation d'un sel métallique implique une régénération de la solution électrolytique. L'utilisation d'anodes solubles implique des opérations de remplacement des électrodes consommées. La présente invention vise à fournir une solution efficace et économique de production de poudres métalliques réactives en réalisant cette production en milieux hétérogènes solide liquide dans une nouvelle cellule d'électrolyse. La préparation électrolytique d'un métal dans ces conditions est intéressante car elle favorise aussi une grande dispersion du métal ce qui induit une plus grande réactivité. La cémentation est une réaction se produisant entre deux métaux, l'un sous sa forme 1 o métallique (degré zéro d'oxydation) et l'autre sous une forme oxydée soluble. La différence entre leurs potentiels électrochimiques doit être notable et respecter les lois de la thermodynamique pour obtenir une réaction. Dans une solution, le métal dissous (forme oxydée) est réduit par le second métal (forme métallique) entraînant à la fois la dissolution de ce second métal et la réduction du premier métal, ainsi que dans la plupart des cas, la précipitation de ce dernier à l'état métallique sur la surface de la partie non dissoute du second métal. Le métal réactif est ajouté sous forme de poudre dans la solution à purifier ce qui génère un lit fluidisé. Ces particules sont mises en mouvement par agitation mécanique ou par ultrasons. Dans la présente invention, la production électrolytique de ces poudres métalliques à usage immédiat, et notamment de fer ou de zinc, les rend plus réactives dans les réactions de cémentation. Trois principaux procédés de traitement peuvent être mis en oeuvre pour une dénitratation: la dénitrification biologique, l'échange d'ions et l'électrodialyse. Cependant, ces procédés ne sont pas spécifiques ni même sélectifs car ils n'éliminent pas majoritairement les ions nitrate. Il en résulte des modifications de concentrations des autres éléments présents dans la solution traitée. L'utilisation d'une poudre métallique réductrice permet d'exploiter les propriétés oxydantes des ions nitrate et d'apporter une spécificité dans un traitement de dénitratation. Dans la présente invention, l'électrolyse réalisée conduit à une poudre métallique réductrice. Cette poudre métallique est hautement réactive et réduit les ions nitrate. Description de l'invention On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention en référence au dessin annexé sur lequel: La Figure 1 présente le schéma synoptique du dispositif de traitement conforme à l'invention. La Figure 2 présente une vue longitudinale schématique du réacteur électrolytique. La Figure 3 précise sur une vue longitudinale schématique la disposition des différentes électrodes constituant le réacteur électrolytique. Sur la Figure 1 le réacteur électrolytique (1) est une cuve de forme parallélépipédique rectangle dont les parois sont en matériau polymère isolant électrique. Le réacteur (1) contient une anode, une cathode et plusieurs électrodes bipolaires. Ces électrodes sont immergées dans un milieu électrolytique constitué par une suspension de particules solides dans un milieu liquide aqueux. Le milieu liquide est une solution aqueuse conductrice de l'électricité grâce à la dissolution de composés salins, ou acides ou basiques. Les particules solides en suspension sont des particules de composés insolubles dans le milieu liquide et dont les dimensions sont comprises entre 0,04 et 1,50 mm et dont la masse volumique est comprise entre 1,1 et 9,0 g/cm3. A titre d'exemple, ces particules peuvent être du sable, du quartz, du verre, du charbon actif en grain ou en poudre, de la poudre de charbon de bois, de la poudre de graphite, de la poudre d'anthracite, ou encore des particules métalliques provenant des surfaces cathodiques. La quantité de particules en suspension est comprise entre 5 et 300 g par litre. L'anode et la cathode sont connectées au générateur de courant (2), respectivement par des conducteurs électriques (3) et (4). Une pompe (5), reliée à la cuve (1) par l'intermédiaire des tuyaux (6), est utilisée pour agiter la suspension constituant le milieu électrolytique contenu dans le réacteur (1) et favoriser des chocs entre les particules présentes dans cette suspension et les électrodes. La circulation de la suspension s'effectue entre deux faces opposées de la cuve (1). La Figure 1 présente un des deux sens possibles de circulation de la suspension contenue dans la cuve (1), mais selon l'invention les deux sens de circulation peuvent être utilisés. La séparation des particules solides, initialement présentes ou formées au cours de l'électrolyse dans le milieu électrolytique, est réalisée dans tout dispositif de séparation solide - liquide représenté en (7). La suspension électrolytique est transférée dans ce dispositif (7) grâce à la pompe (8) connectée au réacteur (1) par l'intermédiaire des tuyaux (9). Après séparation des particules solides la solution retourne dans la cuve (1) par l'intermédiaire d'un tuyau (9). La figure 2 représente une coupe longitudinale schématique de la cuve électrolytique (1). Cette cuve de forme parallélépipédique rectangle comporte un couvercle rectangulaire (10) comprenant une évacuation de gaz par l'orifice (11). Cette cuve (1) comporte sur deux faces opposées des tubes (12), (13), (14) et (15) pour la circulation de la suspension électrolytique dans l'électrolyseur et pour le transfert de cette suspension vers le dispositif de séparation (7). Une vanne de vidange (16) est placée sur un point bas de la cuve (1). Cette vanne permet une vidange aisée de la cuve (1). Le tracé en tirets (17) représente le dispositif placé dans la cuve (1) et destiné à supporter les électrodes. Ce dispositif est constitué en matériau polymère isolant électrique. La Figure 3 représente une coupe longitudinale schématique du dispositif (17) utilisé comme support des différentes électrodes. Ce dispositif est réalisé en matériau polymère isolant électrique. La structure de ce dispositif (17) est celle d'une cuve parallélépipédique ne comportant pas la paroi du fond. Les deux petites parois opposées comportent les ouvertures (20) et (21) destinées à la circulation de la suspension électrolytique. Les deux grandes parois opposées de ce dispositif (17) présentent des évidements disposés selon la Figure 3 dans lesquels les électrodes (18) sont insérées et maintenues immobiles. Ces évidements sont orientés sur la Figure 3 selon un angle de 45 par rapport à la verticale, mais selon l'invention cette orientation peut être comprise entre 10 et 80 par rapport à la verticale. Les électrodes (18a), (18b) et (18e) sont des plaques carrées ou rectangulaires de carbone graphite ou de carbone vitreux ou de tout autre matériau d'électrode non oxydable au cours de l'électrolyse. L'intervalle entre deux électrodes successives est compris entre 1 et 5 cm. Les deux électrodes les plus éloignées (18a) et (18e), connectées au générateur de courant par l'intermédiaire des conducteurs (3) et (4), sont respectivement l'anode (18a) et la cathode (18e). Seule une des grandes faces des plaques (18a) et (18e) est en contact avec la solution et fonctionne comme électrode. La seconde face est en contact avec une plaque en matériau polymère isolant électrique. Les plaques (18b), de carbone graphite ou de carbone vitreux ou de tout autre matériau d'électrode non oxydable au cours de l'électrolyse, placées intermédiairement entre l'anode (18a) et la cathode (18e) sont des électrodes bipolaires. Lorsque les électrodes (18a) et (18e) sont connectées au générateur de courant (2) et que le courant d'électrolyse traverse l'électrolyseur, les faces opposées des plaques (18b) fonctionnent comme anode et cathode. Les faces orientées vers l'anode (18a) fonctionnent comme cathode tandis que les faces opposées orientées vers la cathode (18e) fonctionnent comme anode. La Figure 3 présente à titre d'exemple une disposition de trois électrodes bipolaires (18b). Selon l'invention, le nombre de plaques (18b) peut varier entre 1 et 30 en fonction des dimensions géométriques du dispositif (17) et en fonction de la puissance du générateur (2). Des plaques métalliques (19) sont placées en contact électrique avec (18a) et avec la face anodique des électrodes (18b). Ces plaques (19) sont constituées d'un métal oxydable et fonctionnent comme anodes solubles. Ces plaques (19) présentent la même largeur que les plaques (18) et sont insérées dans les évidements des parois. La longueur des plaques (19) est inférieure à celle des plaques (18). Sur la Figure 3 les électrodes (19) schématisées à titre d'exemple présentent 50% de la surface de la grande face de (18a) ou (18b) . Selon l'invention, le pourcentage de surface de (18a) ou (18b) occupée par les plaques (19) peut varier de 30 à 90%. Selon l'invention, les plaques métalliques (19) sont en métal oxydable au cours de la réaction anodique, notamment en fer ou en zinc, ou en alliage constitué majoritairement de fer ou de zinc. Le dispositif (17) comporte sur les parois des ouvertures (20) et (21) destinées à la circulation de la suspension électrolytique dans la cuve (1). Le dispositif (17) comporte deux volumes morts dont les sections sont représentées hachurées en (22) sur la Figure 3. Ces volumes morts ont une structure équivalente à celle d'un demi parallélépipède et ils sont constitués en matériau polymère isolant électrique. Les différences dans le comportement électrochimique des matériaux et dans les dimensions des plaques (18) et (19) entraînent des fonctionnements particuliers des électrodes. Les plaques (18b), en carbone graphite ou en carbone vitreux ou en tout autre matériau non oxydable lors de l'électrolyse, fonctionnent simultanément comme anode et cathode sur les faces en contact avec la solution, alors que les plaques (19) en métal oxydable sont exclusivement des anodes. La structure particulière du dispositif (17) permet cependant des inversions dans le mode d'utilisation de l'invention. Ainsi, au cours d'une électrolyse, l'inversion des polarités des électrodes est obtenue en inversant les connexions (3) et (4) sur le générateur (2). Selon cette variante de l'invention, toutes les surfaces d'électrodes qui fonctionnaient auparavant comme anodes deviennent des cathodes, et réciproquement. La structure particulière de (17) permet aussi différentes orientations des électrodes par rapport au sens de circulation de la suspension électrolytique. Par exemple, en inversant les sens haut et bas de ce dispositif (17) et en disposant les connexions (3) et (4) en sens opposé à celui représenté sur la Figure 3, tout en conservant le même sens de circulation de la suspension électrolytique, on obtient une variante d'utilisation de l'invention et notamment des possibilités différentes de contact entre les particules en suspension et les électrodes. Selon l'invention, les opérations de remplacement des électrodes consommées sont rapides et simplifiées puisqu'il suffit de retirer de la cuve (1) le dispositif (17) usagé et de le remplacer par un nouveau dispositif (17) équipé d'électrodes neuves. Exemple 1 8 litres d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,1 mole par litre sont introduits dans la cellule électrolytique (1). 7 g d'oxyde de zinc sont dissous dans cette solution. La cellule comporte 5 plaques (18) de carbone graphite de dimensions 20x10x1 cm et 4 plaques (19) de zinc de dimensions 10x10x1 cm. La polarité des électrodes est conforme à la Figure 3: Les conducteurs (3) et (4) sont respectivement connectés aux bornes positive et négative du générateur de courant. Les plaques de graphite (18b) fonctionnent comme cathodes et anodes selon l'orientation des faces, tandis que les plaques de zinc (19) sont des anodes solubles. Un courant constant de 5 A est imposé pendant 7 heures puis les polarités des électrodes sont inversées par inversion des connexions au générateur de courant, puis l'électrolyse est poursuivie pendant 2 heures en maintenant un même courant de 5 A. Après arrêt de cette électrolyse 40 g de zinc en poudre sont récupérés après filtration de la suspension contenue dans la cellule (1). Exemple 2 8 litres d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,1 mole par litre sont introduits dans la cellule électrolytique (1). 5 g de sulfate ferreux sont dissous dans cette solution. La cellule comporte 5 plaques de carbone graphite de dimensions 20x10x1 cm et 4 plaques de fer de dimensions 10x10x1 cm. La polarité des électrodes est conforme à la Figure 3. Les plaques de graphite (18b) fonctionnent comme cathodes et anodes selon l'orientation des faces, tandis que les plaques de fer (19) sont des anodes solubles. Un courant constant de 4 A est imposé pendant 7 heures. Après arrêt de cette électrolyse 4 g de fer en poudre sont récupérés après filtration de la suspension contenue dans la cellule (1). Exemple 3 8 litres d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,1 mole par litre sont introduits dans la cellule électrolytique (1). 7 g d'oxyde de zinc sont dissous dans cette solution. 400 g de charbon actif en poudre sont ajoutés dans la solution. La cellule comporte 5 plaques de carbone graphite de dimensions 20x10x1 cm et 4 plaques de zinc de dimensions 10x10x1 cm. Le circuit d'électrolyse est fermé de telle sorte que les plaques de graphite (18b) fonctionnent comme cathodes et anodes tandis que les plaques de zinc sont des anodes solubles. Un courant constant de 5 A est imposé pendant 4 heures. Après arrêt de cette électrolyse et filtration, le solide récupéré est analysé par diffraction des rayons X. Le diagramme obtenu confirme la présence de zinc métallique dans la poudre séparée. Exemple 4 8 litres d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,1 mole par litre sont introduits dans la cellule électrolytique (1). 7 g d'oxyde de zinc sont dissous dans cette solution 400 g de sable de dimensions comprises entre 0,5 et 1,0 mm sont ajoutés dans la solution. La cellule comporte 5 plaques de carbone graphite de dimensions 20x 10x 1 cm et 4 plaques de zinc de dimensions 10x10x1 cm. Le circuit d'électrolyse est fermé de telle sorte que les plaques de graphite (18b) fonctionnent comme cathodes et anodes tandis que les plaques de zinc (19) sont des anodes solubles. Un courant constant de 5 A est imposé pendant 4 heures. Après arrêt de cette électrolyse et filtration, le solide récupéré est filtré, séché puis tamisé. 35 g de poudre de zinc de dimensions inférieures à 0,5 mm sont récupérés. Exemple 5 8 litres d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,1 mole par litre sont introduits dans la cellule électrolytique (1). 5 g de sulfate ferreux sont dissous dans cette solution. La cellule comporte 5 plaques de carbone graphite de dimensions 20x10x1 cm et 4 plaques de fer de dimensions 10x10x1 cm. La polarité des électrodes est conforme à la Figure 3. Les plaques de graphite (18b) fonctionnent comme cathodes et anodes selon l'orientation des faces, tandis que les plaques de fer (19) sont des anodes solubles. Un courant constant de 4 A est imposé pendant 7 heures. Après arrêt de cette électrolyse 2 g de nitrate d'ammonium sont introduits dans la cuve. Cette quantité correspond à une concentration calculée de 194 mg de nitrate par litre. L'analyse de la solution prélevée deux minutes plus tard révèle une concentration de nitrate de 4, 5 mg/L. Exemple 6 8 litres d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,1 mole par litre sont introduits dans la cellule électrolytique (1). 7 g d'oxyde de zinc sont dissous dans cette solution 400 g de sable de dimensions comprises entre 0,5 et 1,0 mm sont rajoutés dans cette solution. La cellule comporte 5 plaques (18) de carbone graphite de dimensions 20x10x1 cm et 4 plaques (19) de zinc de dimensions 10x 10x 1 cm. La polarité des électrodes est conforme à la Figure 3: Les conducteurs (3) et (4) sont respectivement connectés aux bornes positive et négative du générateur de courant. Les plaques de graphite (18b) fonctionnent comme cathodes et anodes selon l'orientation des faces, tandis que les plaques de zinc (19) sont des anodes solubles. Un courant constant de 5 A est imposé pendant 3 heures. La suspension contenue dans la cellule (1) est filtrée et 20 g du solide filtré sont ajoutés dans 1 L d'une solution aqueuse contenant 30 mg/L d'ions Pb2+. Deux minutes après cette addition l'analyse montre une concentration de Pb2+ de 1,2 mg/L, soit un abattement de 96 %. 287896
L'invention concerne un dispositif de production électrolytique de poudres métalliques, notamment de fer et de zinc, dans un réacteur contenant une anode, une cathode et des électrodes bipolaires constituées d'un métal soluble en contact électrique avec un matériau insoluble, dans lequel ces poudres métalliques très réactives sont utilisées immédiatement dans l'élimination de métaux lourds dissous ou dans une réaction de dénitratation.
Revendications 1. Dispositif de production d'une poudre métallique par électrolyse dans une cellule électrolytique contenant une anode et une cathode connectées aux bornes d'un générateur de courant, plusieurs électrodes non connectées ou électrodes bipolaires placées entre l'anode et la cathode, la dite cellule contenant une solution électrolytique ou une suspension électrolytique mise en circulation à travers la cellule grâce à une pompe. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la suspension électrolytique est une solution aqueuse conductrice de l'électricité, solution acide, neutre ou basique et contenant des particules insolubles en quantité comprise entre 5 et 300 g par litre, et les dites particules présentent des dimensions comprises entre 0,04 et 1, 50 mm, et les dites particules présentent une masse volumique comprise entre 1,1 et 9,0 g/cm3. 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les particules solides en suspension sont des particules introduites intentionnellement constituées de sable, de quartz, de verre, ou des poudres de charbon tel que du charbon actif, du charbon de bois, du carbone graphite, du carbone vitreux, de l'anthracite, ou bien les particules sont métalliques et proviennent des surfaces cathodiques de l'électrolyseur. 4. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la cuve électrolytique contient un dispositif de maintien de toutes les électrodes, et que le dit dispositif comporte des évidements sur les parois opposées pour une mise en place simple et rapide des électrodes ainsi que leur remplacement. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le dispositif de maintien des électrodes présente une structure qui autorise une utilisation selon une position inversée dans la cuve électrolytique ou bien un fonctionnement avec inversion des polarités des électrodes. 6. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que les électrodes anode et cathode ainsi que les électrodes bipolaires sont des plaques carrées ou rectangulaires, inclinées par rapport à la verticale selon un angle compris entre 10 et 80 . 7. Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que les électrodes bipolaires sont constituées de deux différents matériaux conducteurs de l'électricité en contact électrique par l'intermédiaire d'une face, et que les dites différences portent sur les dimensions de ces deux matériaux ainsi que sur le comportement électrochimique de ces deux matériaux et sur l'orientation de ces deux matériaux vers l'anode et la cathode de l'électrolyseur. 8. Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que les matériaux conducteurs de plus grande surface sont en carbone graphite ou en carbone vitreux ou en tout autre matériau conducteur non oxydable au cours de l'électrolyse et que les matériaux conducteurs de plus petite surface sont en métal soluble dans la réaction anodique, notamment en fer ou en zinc ou en alliage contenant majoritairement du fer ou du zinc. 9. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la suspension électrolytique agitée dans la cellule électrolytique favorise le décrochage de particules métalliques formées sur les cathodes et leur entraînement hors de la cellule vers un dispositif de séparation solide liquide. 10. Utilisation des particules métalliques obtenues lors de la mise en oeuvre du dispositif selon l'une quelconque des n 1 à 9 éventuellement mélangées avec des particules non conductrices de l'électricité comme réactif utilisé immédiatement dans des opérations d'élimination des métaux lourds dissous ou comme réactif de dénitratation. 20 25
C
C25,C02
C25C,C02F
C25C 7,C02F 1,C25C 1
C25C 7/00,C02F 1/62,C02F 1/70,C25C 1/06,C25C 1/16,C25C 7/02
FR2892466
A1
UNITE DE CONTROLE ELECTRONIQUE POUR MOTEUR DE VEHICULE COMPORTANT AU MOINS UNE LOI DE COMMANDE AMELIOREE
20,070,427
L'invention se rapporte au domaine de la commande moteur à combustion pour véhicule, notamment automobile. Une telle commande consiste à gérer le moteur au moyen de capteurs et de dispositifs actionneurs, type actuateurs, associés à un ensemble de loi de commande, désignée autrement par stratégies logicielles, mémorisé dans un calculateur embarqué sur le véhicule automobile, appelé unité de contrôle électronique (UCE). L'unité de contrôle électronique contient également en mémoire différents paramètres de caractérisation ou calibrations du moteur. Ces paramètres correspondent à un fonctionnement optimal du moteur dans des conditions données. Pour déterminer ces paramètres, une étape préalable de mise au point du moteur doit être mise en oeuvre. Dans cette étape, on réalise notamment différents essais en roulage, sur un banc rouleau, ou sur un banc moteur, au cours desquels on caractérise le comportement du moteur dans les conditions données. A titre d'exemple, si l'on souhaite optimiser le brio du véhicule lorsque, entre autres, le moteur tourne à 2000 tours/minute, on réalise plusieurs essais au cours desquels on fixe le régime moteur à 2000 trs/min, on joue sur un paramètre de réglage du turbocompresseur puis on analyse le brio du moteur. Au final, on sélectionne parmi l'ensemble des résultats obtenus dans les différents essais, le paramètre dit optimal qui optimise la prestation étudiée, à savoir dans cet exemple le brio. Ce paramètre optimal sera ultérieurement mémorisé dans l'unité de contrôle électronique (UCE) en tant que paramètre caractéristique du moteur. Une telle mise au point pose néanmoins certains problèmes. En particulier, un problème veut que la répétition des essais pour obtenir l'ensemble des résultats prend un temps trop important et s'avère souvent fastidieuse. Pour répondre à ce problème notamment, des techniques de modélisation ont été proposees. Plus précisément, on connaît des solutions basées sur une élaboration puis une utilisation d'un modèle du groupe motopropulseur ou de l'un des ses sous-ensembles, ce modèle étant représentatif du comportement du moteur dans des conditions de fonctionnement prédéterminées. La détermination de certains des paramètres caractéristiques précités est alors obtenue à partir d'une simulation avec le modèle, typiquement sur un ordinateur. Ainsi, le temps nécessaire à la caractérisation (ou calibration) du moteur est réduit d'une part parce que le nombre de paramètres caractéristiques nécessitant des essais est réduit et d'autre part parce que la détermination d'un paramètre par la voie d'une simulation est bien plus rapide que par la voie conventionnelle consistant à mettre en oeuvre des essais réels du véhicule en roulage. On notera ici que l'élaboration du modèle nécessite en lui-même la mise en oeuvre de quelques essais. En effet, cette élaboration est généralement basée sur un procédé comportant les étapes suivantes : - appliquer un ou des signaux prédéterminés au moteur de manière qu'il soit sollicité dans les conditions souhaitées, - analyser au travers de mesures, l'état de fonctionnement du moteur, et élaborer le modèle comme étant une relation entre les deux étapes précédentes, par exemple une fonction de transfert analytique, tabulée, etc. On peut voir d'après les étapes générales ci-dessus que la génération d'un signal du type de ceux mentionnés à la première des trois étapes constitue une étape très importante. A cet égard, on connaît différentes techniques pour générer et appliquer ces signaux au moteur. Un première technique consiste à utiliser des lois de commande prédéterminées et prévues dans l'ECU. Ces lois de commande sont appelées lois standard. Par exemple pour modéliser les effets du turbocompresseur sur le brio du moteur on peut utiliser une loi de commande standard dont on sait qu'elle a une influence sur le brio. Il pourrait s'agir d'une loi standard reliant une pression de suralimentation à une position de la pédale d'accélérateur et au régime moteur. Dans cette hypothèse, on génère et on applique alors au moteur le signal de commande désiré directement à partir de l'ECU en paramétrant cette loi de commande standard. Un inconvénient lié à cette technique est que la forme du signal est dictée par la loi de commande standard. En d'autres termes, si la loi de commande standard pour la pression de suralimentation en fonction de la position de la pédale et du régime moteur est mémorisée dans l'UCE comme étant une loi exponentielle, il sera difficile de générer un signal en sinus cardinal, par exemple. Par voie de conséquence, la richesse de l'information contenue dans le signal de commande destiné à l'élaboration du modèle est rapidement limitée, ce qui devient gênant notamment lorsque l'on souhaite réaliser un modèle complexe. En effet, comme on peut le comprendre d'après le procédé mentionné plus haut, la qualité du modèle, en d'autres termes sa complexité ou encore sa faculté à pouvoir reproduire plus ou moins précisément le comportement du moteur, va notamment dépendre de la qualité et de la complexité de l'information contenue dans le signal de commande généré à cet effet. Or la qualité et la complexité de ce signal dépendent bien de la qualité et de la complexité du générateur de signal de commande, en l'occurrence ici l'unité de contrôle électronique UCE. Afin de pallier les limitations précitées de l'unité de contrôle électronique, on connaît des procédés de modélisation où l'élaboration du signal de commande est assurée par un banc doté d'un système informatique plus évolué. Le banc délivre donc au moins un signal complexe au moteur par l'intermédiaire d'une connectique appropriée et la réponse de ce dernier est mesurée puis analysée par le banc de manière à établir le modèle. Toutefois, un inconvénient de ce procédé est qu'il requiert des manipulations complexes, ce qui le rend délicat et fastidieux à mettre en oeuvre. Il existe donc un compromis entre une élaboration d'un signal de commande complexe et une simplicité de mise en oeuvre de cette élaboration. A cet égard, on connaît un procédé correspondant justement à un tel compromis. Ce procédé consiste en effet à élaborer et générer le signal de commande complexe par le biais de l'unité de contrôle électronique et du banc d'essai. Toutefois, une telle solution ne permet de résoudre les problèmes qu'en partie. En particulier, les protocoles de réalisation des essais demeurent très complexes. Et il est même fréquent que le signal de commande complexe soit impossible à élaborer. Un but de l'invention est donc de s'affranchir en particulier des problèmes mentionnés ci-dessus. A cet effet, on propose selon l'invention une unité de contrôle pour moteur de véhicule, dans laquelle est stockée au moins une première loi de commande du moteur pour élaborer un signal de commande d'un paramètre de fonctionnement du moteur prédéterminé, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une deuxième loi de commande réservée à l'élaboration d'un signal de commande d'un parmi le paramètre prédéterminé ou un autre paramètre prédéterminé en vue d'une mise au point de ce moteur. Ainsi l'unité de contrôle électronique selon l'invention permet d'élaborer sans difficulté un signal de commande complexe en vue de la mise au point du moteur, et en particulier de l'élaboration d'un modèle du groupe motopropulseur (GMP). En effet, cette unité de contrôle faisant partie intégrante du moteur, l'application du signal de commande dans celui-ci ne nécessite aucune connectique particulière. Par ailleurs, l'unité pouvant être le seul dispositif qui élabore le signal, le protocole de réalisation des essais est simplifié, comparé notamment au cas où ladite unité doit coopérer avec le banc d'essai pour réussir à élaborer le signal de commande complexe. A cet égard, l'amélioration de la capacité du générateur de signal, c'est-à-dire de l'unité de contrôle électronique, provient des multiples possibilités d'élaboration de signal de commande, offertes par la mise à disposition de la deuxième loi de commande spécialement prévue à cet effet. A cet égard, des aspects préférés mais non limitatifs du procédé selon 10 l'invention sont les suivants : - l'unité est agencée de sorte que les première et deuxième lois de commande contribuent à l'élaboration d'un signal de commande unique pour la mise au point du moteur ; - l'unité est agencée de sorte que les première et deuxième lois de commande 15 sont combinées au moyen d'une opération arithmétique ; - la deuxième loi de commande est intégrée dans la première loi de commande ; - la deuxième loi de commande est définie par une table ; - la deuxième loi de commande est définie par un algorithme de calcul ; 20 - l'unité comporte un interrupteur logiciel paramétrable qui, selon son état, désactive la première loi de commande sans désactiver la deuxième loi de commande ; -l'unité comporte un interrupteur logiciel paramétrable qui, selon son état, désactive la deuxième loi de commande ; 25 - le signal élaboré en vue de la mise au point du moteur est un signal utilisé pour élaborer un modèle d'un groupe motopropulseur (GMP) du véhicule. Selon l'invention, on propose en outre un procédé de mise au point d'un moteur caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - élaborer un signal de commande d'un paramètre de fonctionnement du moteur prédéterminé en mettant en oeuvre au moins une première loi de commande dont l'utilisation n'est pas réservée à la mise au point, - élaborer un signal de commande d'un parmi le paramètre ou un autre paramètre prédéterminé en mettant en oeuvre au moins une deuxième loi de commande dont l'utilisation est réservée à la mise au point Des aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé sont les suivants : - on met en oeuvre les première et deuxième lois de commande pour générer un signal de commande unique ; - on met en oeuvre une opération arithmétique qui fait intervenir les première et deuxième lois de commande ; - on intègre l'une des lois de commande prédéterminées dans l'autre ; - on modifie l'état d'un interrupteur logiciel pour activer/désactiver la première loi de commande sans influencer un activation/désactivation de la deuxième loi de commande ; - on modifie l'état d'un interrupteur logiciel pour activer/désactiver la deuxième loi de commande. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 illustre un mode de réalisation de l'invention dans lequel l'unité de commande électronique élabore un signal de commande d'un paramètre de contrôle prédéterminé du moteur en combinant l'utilisation de la première et de la deuxième loi de commande, la figure 2 illustre l'état de l'unité électronique de contrôle une fois que la mise au point du moteur a été effectuée et que celui-ci fonctionne dans des conditions normales. Comme évoqué précédemment, selon l'invention on propose une unité de contrôle électronique dans laquelle on utilise une loi de commande, appelée dans le texte deuxième loi de commande ou deuxième loi de commande non générale, dont l'utilisation est réservée à la mise au point d'un moteur de sorte à élaborer un signal de commande complexe utile à l'élaboration d'un modèle complexe d'un groupe motopropulseur (GMP). En se référant à la figure 1, on a représenté à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de l'invention. Plus précisément on a illustré l'unité de contrôle électronique dans une configuration où elle est capable de générer un signal de commande complexe. Elle comporte en mémoire différentes étapes du procédé de l'invention. En particulier, on peut identifier une étape de calcul 10 faisant intervenir au moins en partie une première loi de commande dont l'utilisation n'est pas réservée à la mise au point du moteur. En d'autres termes, cette première loi de commande est une loi de commande générale dans le sens où elle est utilisée quelles que soient les circonstances d'utilisation du moteur. Par exemple elle est typiquement utilisée pour la commande d'un paramètre prédéterminé du moteur 5 lorsque le véhicule est utilisé dans des conditions de circulation classique après la mise au point (vie courante du véhicule). Cette première loi de commande reçoit notamment en entrée au moins une grandeur 11 définissant une condition d'environnement du moteur 5, comme par exemple la position d'une pédale, une température ambiante, etc. La première loi de commande reçoit en outre en entrée au moins une grandeur 12 définissant une condition de fonctionnement du moteur 5, comme par exemple une pression de suralimentation, un régime moteur, un débit carburant, etc. A titre d'exemple purement illustratif, l'étape de calcul 10 pourrait correspondre à une première partie d'une loi de commande prédéterminée d'une pression de suralimentation du moteur 5. Et cette première partie pourrait être définie en mémoire par la relation limitée : Pal = g(Rm ; Ppédale) (1) où Pal est la pression de suralimentation, g une fonction, Rm un régime moteur et Ppédale la position de la pédale d'accélération. Dans ce cas, Rm est un paramètre du type défini par la référence 11 et Ppédale un paramètre du type défini par la référence 12. On peut également identifier sur la figure 1 une étape 20 dont une sortie 21 est ajoutée à une sortie 13 de l'étape 10 au moyen d'un opérateur arithmétique 14. L'étape 20 fait intervenir la deuxième loi de commande non générale. Cette deuxième loi peut être définie par la personne qui réalise la mise au point du véhicule et à cet effet il lui est laissé un champ de liberté important. En particulier, la deuxième loi de commande peut avoir une expression ou une forme différente de celle dictée par la première loi de commande générale. Par exemple dans le cas précédent de la pression de suralimention Pal, ce n'est pas parce que la fonction g aurait la forme d'une exponentielle que la deuxième loi de commande devrait avoir précisément cette forme exponentielle. On peut par exemple décider que la deuxième loi de commande ait une forme du type sinus cardinal. Selon un aspect de l'invention, la deuxième loi de commande est définie en utilisant directement un algorithme de calcul. Par exemple, on définit cette loi par un algorithme qui produit en sortie une fonction du type sinus cardinal. Selon un autre aspect de l'invention, la deuxième loi de commande est définie au moyen d'une table dont l'abscisse x correspond à une variable représentant un déroulement d'une séquence d'essai (un temps, un angle vilebrequin, etc.) et l'ordonnée à une valeur du signal de commande devant être générée à l'étape 20 étant donnée l'abscisse x en cours. Dans le but de simplifier la lecture et la compréhension du texte on 20 notera f(x) la deuxième loi de commande et le signal de commande généré par cette loi à l'étape 20. Comme on peut le voir à la figure 1, le signal f(x) est additionné à la sortie 13. Cette sortie 13 comporte le signal de commande élaboré à l'étape 10 par 25 la première partie de la première loi de commande générale. Dans l'exemple précédent, la sortie 13 comporte donc un signal de commande de la pression de suralimentation Pal dont l'expression est dictée par la formule (1). A une sortie 15 de l'opérateur arithmétique 14, on obtient donc un signal de commande du paramètre de contrôle du moteur (paramètre Pal dans ledit exemple précédent) construit à partir d'une relation mathématique qui lie la première partie de la première loi de commande et la deuxième loi de commande f. On peut d'ores et déjà noter à ce stade, qu'une telle combinaison permet d'augmenter les formes possibles du signal de commande et donc d'augmenter la complexité de l'information qu'il contient. Ce signal de commande est traité par une étape 30 faisant intervenir la deuxième et dernière partie de la première loi de commande générale. Pour compléter l'exemple précédent, on pourrait imaginer que le résultat de l'étape 30 soit un signal de commande complexe ayant comme expression : Pal = h (Pat,. ; Tair) * (g(Rm ; Ppédal) + f(x)) (2) où h est une fonction, Patm une pression atmosphérique, Tair une température d'air, et Ppédai une position d'une pédale. Dans ce cas, le terme à droite de la multiplication correspond au signal de commande présent à la sortie 15, tandis que le terme à gauche de la multiplication correspond à la deuxieme et dernière partie de la première loi de commande générale de la pression de suralimentation Pat. On voit ici que selon un aspect de l'invention, on peut intégrer la deuxième loi de commande dans la première loi de commande. En sortie 31 de l'étape 30, un signal de commande complexe 31 du paramètre de contrôle Pal est alors directement délivré dans le moteur de sorte à le solliciter selon les conditions prévues. Par ailleurs, l'état de fonctionnement du moteur est analysé et un modèle du groupe motopropulseur est finalement déduit. Selon un aspect de l'invention, l'unité de contrôle électronique comporte en plus de la deuxième loi de commande un interrupteur logiciel. Lorsque l'on active cet interrupteur on désactive la première loi de commande générale. En considérant de nouveau le mode de réalisation présenté à titre d'exemple non limitatif à la figure 1, cela revient à désactiver les étapes 10 et 30 et à rediriger le signal f(x) directement vers la sortie 31. De cette manière, le signal complexe de commande 32 correspond au signal f(x). Il est donc élaboré à partir de la deuxième loi de commande uniquement. Une telle élaboration peut offrir des avantages, en particulier en terme de simplicité d'implémentation dans l'unité de contrôle électronique. Selon un autre aspect encore, celle-ci comporte également un autre interrupteur logiciel paramétrable qui, selon son état, désactive cette fois-ci la deuxième loi de commande. La figure 2 illustre l'unité de contrôle électronique dans ce cas. L'étape 20 ne génère plus le signal f(x), tout du moins si l'on considère que celui-ci existe, il vaut zéro quelle que soit l'abscisse x. Un tel interrupteur logiciel permet donc de faire en sorte que l'unité de contrôle électronique ne mette en oeuvre la ou les deuxième(s) loi(s) de commande non générale(s) que lorsque cela est requis. C'est en particulier le cas lorsque les essais sont terminés et que le moteur est caractérisé puis calibré, ou en d'autres termes lorsque le véhicule est prêt à rouler dans des conditions normales d'utilisation (circulation classique en vie courante du véhicule). Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. En particulier, le paramètre de contrôle pour lequel un signal de commande complexe est élaboré peut être différent de la pression de suralimentation. Comme nous l'avons décrit, la combinaison de la deuxième loi de commande non générale avec une première loi de commande générale pour élaborer un signal de commande unique complexe n'est pas obligatoire. Ainsi, l'unité de contrôle peut mettre en oeuvre d'une part une première loi de commande générale pour élaborer un signal de commande d'un paramètre prédéterminé et d'autre part une deuxième loi de commande non générale pour élaborer le signal de commande complexe d'un autre paramètre prédéterminé. Par ailleurs, les lois de commandes présentées plus haut n'ont pour vocation que d'illustrer les principes de l'invention. En aucun cas elles ne devraient être considérées comme correspondant à des lois de commande utilisées dans la réalité. De plus, si le mode de réalisation préféré consiste à élaborer le signal de commande complexe avec l'unité de contrôle électronique seule, il est envisagé dans des cas particuliers de combiner l'unité de contrôle électronique de l'invention avec un banc d'essai pourvu d'un système informatique
Selon l'invention, on propose une unité de contrôle pour moteur (5) de véhicule, dans laquelle est stockée au moins une première loi de commande (10) du moteur pour élaborer un signal de commande (13) d'un paramètre de fonctionnement du moteur prédéterminé, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une deuxième loi de commande (20) réservée à l'élaboration d'un signal de commande (32) d'un parmi le paramètre prédéterminé ou un autre paramètre prédéterminé en vue d'une mise au point de ce moteur.L'invention concerne en outre un procédé de mise au point du moteur mettant en oeuvre la deuxième loi de commande dont l'utilisation est réservée à la mise au point.
1. Unité de contrôle pour moteur (5) de véhicule, dans laquelle est stockée au moins une première loi de commande (10) du moteur pour élaborer un signal de commande (13) d'un paramètre de fonctionnement du moteur prédéterminé, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une deuxième loi de commande (20) réservée à l'élaboration d'un signal de commande (32) d'un parmi le paramètre prédéterminé ou un autre paramètre prédéterminé en vue d'une mise au point de ce moteur. 2. Unité de contrôle selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est agencée de sorte que les première et deuxième lois de commande contribuent à l'élaboration d'un signal de commande unique (32) pour la mise au point du moteur. 3. Unité de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est agencée de sorte que les première et deuxième lois de commande sont combinées au moyen d'une opération arithmétique (14). 4. Unité de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la deuxième loi de commande est intégrée dans la première loi de commande. 5. Unité de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la deuxième loi de commande est définie par une table. 6. Unité de contrôle selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la deuxième loi de commande est définie par un algorithme de calcul. 7. Unité de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un interrupteur logiciel paramétrable qui, selon son 5 état, désactive la première loi de commande sans désactiver la deuxième loi de commande. 8. Unité de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un interrupteur logiciel paramétrable qui, selon son état, désactive la deuxième loi de commande. 10 9. Unité de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le signal élaboré en vue de la mise au point du moteur est un signal utilisé pour élaborer un modèle (M) d'un groupe motopropulseur (GMP) du véhicule. 10. Procédé de mise au point d'un moteur, caractérisé en ce qu'il comporte 15 les étapes suivantes : - élaborer un signal de commande (13) d'un paramètre de fonctionnement du moteur prédéterminé en mettant en oeuvre au moins une première loi de commande (10) dont l'utilisation n'est pas réservée à la mise au point, - élaborer un signal de commande (32) d'un parmi le paramètre ou un autre 20 paramètre prédéterminé en mettant en oeuvre au moins une deuxième loi de commande (20) dont l'utilisation est réservée à la mise au point. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre les première et deuxième lois de commande (10 ; 20) pour générer un signal de commande unique (32). 12. Procédé selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre une opération arithmétique (14) qui fait intervenir les première et deuxième lois de commande. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que l'on intègre l'une des lois de commande prédéterminées dans l'autre. 14. Procédé selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que l'on modifie l'état d'un interrupteur logiciel pour activer/désactiver la première loi de commande sans influencer un activation/désactivation de la deuxième loi de commande. 15. Procédé selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que l'on modifie l'état d'un interrupteur logiciel pour activer/désactiver la deuxième loi de commande.
F
F02
F02D
F02D 43
F02D 43/00
FR2900267
A1
SUPPORT PLIANT EXTRA PLAT POUR SAXOPHONE COURBE.
20,071,026
-1- La présente invention concerne un dispositif pliant pour servir de support à un saxophone courbe lorsqu'il est posé sur le sol. Les supports de saxophone existants sont d'un encombrement qui les rend difficile à ranger soit dans un étui d'instrument soit dans un étui de partition. D'autre part la plupart des supports de saxophones sont au moins en 2 parties qui doivent être assemblés pour être fonctionnels. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces 2 inconvénients: Lorsqu'il est plié, le dispositif est plat et d'un encombrement qui lui permet de rentrer dans un porte partition, un porte document ou dans la poche annexe de l'étui de saxophone. D'autre part, l'ouverture et la fermeture s'effectue d'un seul geste sans montage. En position ouverte, le support de saxophone se présente sous forme d'une plaque inclinée à environ 45 , en appui au sol en un seul point. A un tiers du haut de la plaque partent 2 pieds articulés qui s'écartent et peuvent se replier contre la plaque. L'ensemble constituant un trépied. La partie supérieure de la plaque comporte une fourche en demi-cercle articulée qui reçoit le pavillon du saxophone. Cette partie peut être soit découpée en suivant le diamètre de la partie la plus évasée du pavillon, ou peut recevoir une lanière souple qui peut s'adapter à différents diamètre d'instruments. La fourche est à peu près verticale en position ouverte et elle peut se replier sous la plaque en effectuant une rotation d'environ 225 . La partie inférieure de la plaque comporte une cale articulée sur laquelle vient reposer la culasse du saxophone. La cale épouse la forme extérieure de la culasse. Elle peut être couverte d'une matière souple qui peut permettre un bon maintient, une adaptation précise et la protection de l'instrument. La cale pivote sur un axe dans le plan de la plaque. Celui-ci est situé dans la partie haute de la cale au dessus de son centre de gravité et du point d'appui du saxophone. De cette manière elle se déplie par gravité lors de l'ouverture du dispositif. Elle comporte un butoir qui l'empêche de dépasser le plan de la plaque lors du pliage. La plaque est évidée en son centre pour permettre le passage de la culasse. Les pieds sont reliés à la fourche par une tige de chaque coté. L'ouverture du dispositif s'effectue par rotation de la fourche, celle-ci entraîne la mise en place des pieds par l'intermédiaire des tiges. Ces tiges sont articulées à la fourche par un dispositif qui permet la rotation dans les trois dimensions. Ces tiges sont articulées aux pieds par un dispositif qui permet la rotation dans deux dimensions. Les pieds sont reliés à la plaque par des charnières inclinées à environ 45 par rapport à l'axe de la charnière de la fourche pour permettre l'écartement de la pointe des pieds lors de l'ouverture. Une butée souple limite le déploiement du pied en permettant lors de sa compression la compensation du jeu nécessaire au mouvement de rotation de la fourche au-delà de 180 . A la fin de -2- l'ouverture, la fourche arrive en bout de course, positionne les pieds en buté par l'intermédiaire des tiges. C'est le passage de la fourche au-delà de 180 de rotation qui bloque automatiquement le dispositif en position ouverte. La fermeture s'effectue par action sur la fourche, dans un mouvement inverse à celui décrit précédemment. Une fois fermé, le dispositif est plat, les pieds, la fourche et la cale sont repliés dans le plan de la plaque et à l'intérieur des dimensions de celle-ci. Ce dispositif peut être décliné en différentes tailles pour différents produits tels que saxophones alto, ténor ou autre saxophone courbe. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une vue en perspective du dispositif ouvert. La figure 2 représente une vue de face du dispositif ouvert. La figure 3 représente une vue de côté du dispositif fermé. La figure 4 représente une vue de face du dispositif fermé. La figure 5 représente une vue agrandie d'un exemple d'articulation supérieure des tiges. La figure 6 représente une vue agrandie d'un exemple d'articulation inférieure des tiges. La figure 7 représente une vue d'un exemple de réalisation de la butée souple. En référence à ces dessins, le support de saxophone, dans la forme de réalisation selon les figures décrites ci-dessus et se référant à un modèle pour saxophone alto, se présente sous forme d'une plaque (1), comportant un point d'appui au sol (2) et du haut de laquelle partent les deux pieds (3). La partie supérieure de la plaque (1) comporte une fourche (4) en demi-cercle articulée qui reçoit le pavillon du saxophone (a) sur une lanière souple (5) qui permet de l'adapter à différents diamètre de pavillon. La charnière (6) qui relie la fourche (4) à la plaque permet une rotation d'environ 225 . La partie inférieure de la plaque (1) comporte une cale articulée (7) sur laquelle vient reposer la culasse du saxophone (b). La partie supérieure de la cale (7) épouse la forme extérieure de la culasse. Elle peut être couverte d'une matière souple qui peut permettre un bon maintient, une adaptation précise et la protection de l'instrument. La cale (7) pivote sur un axe (8) dans le plan de la plaque (1). Celui-ci est situé dans la partie haute de la cale (7) au dessus de son centre de gravité et du point d'appui du saxophone. De cette manière elle se déplie par gravité lors de l'ouverture du dispositif. Elle peut comporter un butoir (12) pour l'empêcher de dépasser le plan de la plaque (1) lors du pliage. Dans la forme de réalisation selon la figure, la plaque (1) est évidée en son centre et sur le côté droit (figure 2) pour permettre le passage de la culasse . L'axe de symétrie (x) de la cale (7) peut être décalé par rapport à l'axe de symétrie (y) de la fourche (4) pour s'adapter à la forme de certains saxophones. -3- Les pieds (3) sont reliés à la fourche (4) par une tige (9) de chaque coté. L'ouverture du dispositif s'effectue par rotation de la fourche (4), celle-ci entraîne la mise en place des pieds (3) par l'intermédiaire des tiges (9). Ces tiges (9) sont articulées à la fourche (4) par un dispositif qui permet la rotation dans les trois dimensions. La figure 5 représente un exemple de réalisation de ces articulations. Ces tiges (9) sont articulées à la base des pieds (3) par un dispositif qui permet la rotation dans deux dimensions. La figure 6 représente un exemple de réalisation de ces articulations. Les pieds (3) sont reliés à la plaque (1) par des charnières (10) inclinées à environ 45 par rapport à l'axe de la charnière (6) de la fourche (4) pour permettre l'écartement de la pointe des pieds (3) lors de l'ouverture. Une butée souple (11) peut limiter le déploiement du pied en permettant lors de sa compression la compensation du jeu nécessaire au mouvement de rotation de la fourche au-delà de 180 . A la fin de l'ouverture, la fourche (4) arrive en bout de course, positionne les pieds (3) en buté par l'intermédiaire des tiges (9). C'est le passage de la fourche (4) au-delà de 180 de rotation qui bloque automatiquement le dispositif en position ouverte. Le dispositif est principalement destiné servir de support aux saxophones alto et ténor
La présente invention concerne un dispositif pliant pour servir de support à un saxophone courbe lorsqu'il est posé sur le sol. Lorsqu'il est plié, il est plat et d'un encombrement qui lui permet de rentrer dans un porte partition, un porte document ou dans la poche annexe de l'étui de saxophone. D'autre part, l'ouverture et la fermeture s'effectue d'un seul geste sans montage.Il est constitué d'une plaque (1), comportant un point d'appui au sol (2) et du haut de laquelle partent deux pieds (3), une fourche (4) sur laquelle vient reposer le pavillon (a) du saxophone, une cale (7) sur laquelle repose la culasse (b) du saxophone, et de deux tiges (9) reliant les pieds (3) à la fourche (4). Lorsqu'il est plié le dispositif est plat : La fourche, la cale et les pieds sont repliés contre la plaque. L'utilisateur n'a qu'à faire pivoter la fourche pour ouvrir le dispositif qui se bloque automatiquement en position ouverte et est prêt à recevoir le saxophone.Le dispositif est principalement destiné servir de support aux saxophones alto et ténor.
Revendications 1. Dispositif pour support de saxophones courbes caractérisé par une plaque (1), comportant un point d'appui au sol (2) et du haut de laquelle partent deux pieds (3), une fourche (4) sur laquelle vient reposer le pavillon (a) du saxophone, une cale (7) sur laquelle repose la culasse (b) du saxophone, deux tiges (9) reliant les pieds (3) à la fourche (4) permettant lorsque l'utilisateur fait pivoter la fourche (4) de replier ou déplier les pieds (3). 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'articulation de la fourche (4) permet une rotation de plus de 180 entre sa position ouverte (figure 1) et sa position fermée (figure 3). 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que deux tiges (9) relient la fourche 10 (4) aux deux pieds (3) permettant ainsi l'ouverture et la fermeture en un seul geste et le blocage en position ouverte. 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que l'articulation supérieure des tiges (figure 5) permet une rotation dans les trois dimensions. 5. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que l'articulation inférieure des tiges 15 (figure 6) permet une rotation dans les deux dimensions. 6. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les charnières (10) des pieds (3) sont inclinées de manière à écarter les pointes des pieds (3) lors de l'ouverture (figure 3 et 4). 7. Dispositif selon les 1, 2 et 6 caractérisé en ce que la butée souple (11) 20 limite le déploiement du pied en permettant lors de sa compression la compensation du jeu nécessaire au mouvement de rotation de la fourche au-delà de 180 . 8. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la cale (7) est articulée par un axe (8) situé au dessus de son centre de gravité pour permettre son déploiement par gravité lors de l'ouverture du dispositif, et au dessus du point d"appui de la culasse (b) 25 pour que la cale (7) ne bascule pas quand le saxophone est posé dessus. 9. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la cale (7) comporte un butoir (12) qui lui permet de se bloquer dans le plan de la plaque (1) lors du pliage.
G
G10
G10G
G10G 5
G10G 5/00
FR2900052
A1
COMPOSITION COMPRENANT AU MOINS UNE PHASE AQUEUSE ET AU MOINS UNE PHASE GRASSE COMPRENANT DE L'IVERMECTINE
20,071,026
La présente invention se rapporte à une composition pharmaceutique à base d'un composé de la famille des avermectines comprenant au moins une phase grasse et au moins une phase aqueuse, ledit composé de la famille des avermectines étant solubilisé dans ladite phase grasse. La présente invention se rapporte plus particulièrement à une composition pharmaceutique à base d'ivermectine comprenant au moins une phase grasse et au moins une phase aqueuse, l'ivermectine étant solubilisée dans ladite phase grasse. Elle porte également sur son procédé de préparation et son utilisation dans la fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée au traitement des affections dermatologiques, en particulier de la rosacée. L'ivermectine est un mélange de deux composés appartenant à la classe des avermectines, la 5-0-demethyl-22,23-dihydroavermectine A,a et la 5-0-demethyl-22,23-dihydroavermectine Alb. Ils sont également connus sous le nom de 22,23-dihydroavermectine B,a et 22,23-dihydroavermectine B,b. L'ivermectine contient au moins 80% de 22,23-dihydroavermectine B,a et moins de 20% de 22,23-dihydroavermectine B,b. Cet agent actif fait partie de la classe des avermectines, un groupe de lactones macrocycliques produit par le bacterium Streptomyces avermitilis (Reynolds JEF (Ed) (1993) Martindale. The extra pharmacopoeia. 29th Edition. Pharmaceutical Press, London). Les avermectines incluent notamment l'ivermectine, l'invermectine, l'avermectine, l'abamectine, la doramectine, l'eprinomectine et la sélamectine. L'ivermectine est plus particulièrement un antihelminthique. Il est déjà décrit chez 25 l'homme dans le traitement de l'onchocercose à Onchocerca volvulus, de la strongyloïdose (anguillulose) gastro-intestinale (produit Strornectol ), de la gale sarcoptique humaine (Meinking TL et al., N Engl J Med 1995 Jul 6;333(1):26-30 The treatment of scabies with ivermectin) ainsi que dans le traitement de la microfilarémie diagnostiquée ou suspectée chez les sujets atteints de la filariose lymphatique due à 30 Wuchereria bancrofti. Les affections dermatologiques sont souvent liées à une sensibilité accrue de la peau, particulièrement dans le cas de la rosacée qui est une dermatose inflammatoire qui affecte principalement la partie centrale du visage et se caractérise entre autres par le 35 rougissement du visage, des bouffées de chaleur, un érythèrne facial. Ce type de 10 15 20 pathologie nécessite particulièrement l'utilisation de formulations galéniques permettant un étalement facile et donnant à l'utilisateur une sensation agréable et de bien-être. Il existe donc un besoin de disposer d'une composition pharmaceutique topique contenant au moins un composé de la famille des avermectines, et plus particulièrement de l'ivermectine qui soit parfaitement adaptée à la pathologie et spécifiquement aux peaux sensibilisées, qui soit industriellement acceptable, c'est-à-dire dont la formulation soit stable physiquement (sans séparation de phase), et stable chimiquement (sans modification de la stabilité de l'actif) et qui optimise la pénétration de l'ivermectine dans la peau. Il s'avère que l'ivermectine est un composé présentant une instabilité chimique au contact de l'eau. Afin de la stabiliser, différentes solutions ont été apportées dans l'art antérieur : la demande de brevet EP 0 045 655 propose de former des micelles de tensio-actifs qui entourent l'ivermectine afin de la protéger de l'eau ; d'autres demandes, telles que WO 01/60380 ou WO 97/26895 proposent d'utiliser des solvants aqueux d'actifs tels que la N-méthyl-2-pyrrolidone. Enfin, les demandes WO2004/093886 et WO2005/089806 décrivent des émulsions comprenant une phase huileuse et une phase aqueuse, ladite phase aqueuse comprenant une phase active micellaire contenant l'ivermectine. Malheureusement ces concepts ne permettent pas une stabilité optimum de l'ivermectine. Or la Demanderesse a mis au point une composition à base d'ivermectine, notamment sous forme d'émulsion huile-dans-eau, répondant parfaiternent à ces attentes, comprenant une phase grasse dispersée dans une phase aqueuse, l'ivermectine étant solubilisée dans ladite phase grasse. Cette formulation est une émulsion qui comprend de préférence un fort pourcentage d'eau. Dans les compositions selon l'invention, l'ivermectine est entièrernent solubilisée au sein de la phase huileuse interne de l'émulsion, et cette solubilisation dans les globules huileux de l'émulsion permet de limiter le contact de l'Ivermectine avec la phase aqueuse, que l'homme de l'art veillera à rendre exempte de solvants de l'ivermectine. Une telle composition est de plus très bien tolérée. Cela permet avantageusement de 25 garder un fort pourcentage d'eau, afin de conserver un produit aqueux adapté aux pathologies visées. La présente invention a donc pour objet une composition pharmaceutique comprenant au moins une phase grasse, au moins une phase aqueuse et au moins un composé de la famille des avermectines, ledit composé de la famille des averrnectines étant solubilisé dans ladite phase grasse. La phase grasse est donc la phase solvante de l'actif. Les composés de la famille des avermectines utilisables selon l'invention sont choisis parmi l'ivermectine, l'invermectine, l'avermectine, l'abamectine, la doramectine, l'eprinomectine et la sélamectine. De préférence, le composé de la famille des avermectines est l'ivermectine. De préférence, la composition selon l'invention comprend une seule phase aqueuse et une seule phase grasse et se présente sous forme d'émulsion huile-dans-eau, i.e. la phase grasse étant dispersée dans la phase aqueuse. Par émulsion huile-dans-eau, on entend selon l'invention un système constitué par un liquide (ici la phase grasse) se trouvant dispersé sous la forme de fines gouttelettes dans un autre liquide (ici la phase aqueuse), les deux liquides étant considérés comme insolubles ou très peu solubles l'un dans l'autre. La taille des particules est voisine de 1000 nm (1 pm). La composition selon l'invention est qualifiée d'émulsion stable en ce qu'elle présente une bonne stabilité physique et chimique dans le temps, même à une température supérieure à la température ambiante (par exemple 40 C), comme le montrent les exemples ci-après. Dans les compositions selon l'invention, l'ivermectine est présente en quantité comprise entre 0.001 et 10%, de préférence entre 0.001 et 5% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence entre 0.003 et 2%. 30 Dans les compositions selon l'invention, la phase aqueuse est présente en quantité comprise entre 30 et 95% en poids par rapport au poids total de la composition. La phase grasse de la composition selon l'invention comprend au moins une phase grasse solvante de l'actif, ou phase huileuse solvante de l'actif. L'actif s'entend ici du 35 composé de la famille des avermectines, de préférence l'ivermectine. La phase huileuse solvante de l'actif comprend au moins un solvant huileux de l'actif, choisi notamment parmi le diisopropyl adipate vendu sous le nom de Crodamol DA par la société Croda, le PPG 15 stearyl ether vendu sous le nom d'Arlamol E par la société Uniqema, l'octyl dodecanol vendu sous le nom d'Eutanol G par la société Cognis, les triglycerides caprylique/caprique vendus sous le nom de Miglyol 812N par la société SPCI, le benzoate d'alkyle C12-C15 vendu sous le nom de Tegosoft TN par la société Degussa, et leurs mélanges. Préférentiellement on utilisera le diisopropyl adipate ou le PPG-15 stearyl ether ou un 10 mélange de ces deux composés. De préférence, la phase grasse comprend au moins une phase huileuse solvante de l'actif (ou phase grasse solvante de l'actif). Elle peut également comprendre au moins une phase grasse non solvante de l'actif. De préférence, la phase grasse comprend une 15 phase huileuse solvante de l'actif et une phase grasse non solvante de l'actif ; alternativement, de préférence, la phase grasse comprend uniquement une phase huileuse solvante de l'actif. La phase grasse non solvante de l'actif comprend au moins un composé lipophile non 20 solvant de l'actif, choisi notamment parmi des huiles non solvantes, des corps gras, des épaississants de la phase huileuse, et leurs mélanges. Parmi les huiles non solvantes, on peut citer les huiles de silicone, dont la cyclométhicone, la diméthicone de viscosité entre 20 et 350 cst ; les huiles minérales, dont le Primol 352 et le Marcol 152 fabriqués par la société Esso, et leurs mélanges. 25 Parmi les corps gras épaississants, on peut citer l'alcool stéarylique vendu sous le nom de Speziol C18 par Cognis ou l'alcool cétylique vendu sous le nom de Speziol C16 par la société Cognis, les cires, les beurres et leurs mélanges. La composition selon l'invention comprend également au moins un émulsionnant, afin de 30 stabiliser l'émulsion. Ces émulsionnants sont des composés amphiphiles qui possèdent une partie hydrophobe ayant une affinité pour l'huile et une partie hydrophile ayant une affinité pour l'eau créant ainsi un lien entre les deux phases. Les émulsionnants ioniques ou non ioniques stabilisent donc les émulsions huile/eau en s'adsorbant à l'interface et en 35 formant des couches lamellaires de cristaux liquides. Leur pouvoir émulsionnant est étroitement lié à la polarité de la molécule. Cette polarité est définie par le HLB (Balance Hydrophile/Lipophile). Ces émulsionnants sont notamment choisis parmi le macrogol 21 stearylether vendu sous le nom de Brij 721 par Uniqema, le macrogol 2 stearylether vendu sous le nom de Brij 72P par Uniqema, le glyceryl/PEG 100 stearate vendu sous le nom d'Arlacel 165FL par Uniqema, le ceteareth 20 vendu sous le nom de Eumulgin B2 par la société Cognis, le PEG-6 and PEG 32 palmitostearate vendu sous le nom de TEFOSE 1500 par Gattefossé, le PEG 20 méthyl glucose sesquistearate vendu sous le nom de GLUCAMATE SSE 20 par Amerchol, des esters d'acides gras polyoxyéthylénés tels que Io l'Arlatone 983 non ionique de la société ICI ou le Methyl glucose sesquistearate vendu sous le nom de GLUCATE SS par Amerchol. Ce type d'émulsionnant est utilisé à une concentration comprise entre 0.1 et 8% en poids, de préférence à une concentration comprise entre 1 et 8% en poids par rapport au 15 poids total de la composition. Les émulsions selon l'invention peuvent également comprendre des co-émulsionnants. Parmi ces composés, on trouve notamment les esters de sorbitan non ionique tels que l'oléate de sorbitan vendu sous la dénomination Arlacel 80 par la société ICI ou vendu 20 sous le nom de Crill 4 par la société Croda, le sesquioléate de sorbitan vendu sous le nom de Arlacel 83 par la société ICI ou sous le nom de Montane 83 par la société SEPPIC, ou bien l'isostéarate de sorbitan ; les éthers d'alcools gras non ionique ayant un haut HLB, c'est-à-dire un HLB supérieur ou égal à 7 tels que le cétéareth-20 ou le cétéareth-12, ou les éthers d'alcools gras ayant un HLB bas, c'est-à-dire un HLB inférieur 25 à 7, tel que le stéareth-2. La composition selon l'invention peut également comprendre un gélifiant. Comme gélifiants utilisables, on peut citer les carbomères vendus sous le nom de Carbopol 980 NF et Carbopol 981 NF par Noveon, le C10-30 alkyl acrylique cross 30 polymère vendu sous le nom de Pemulen TRI par la société Noveon, le gel d'acrylamide vendu sous le nom de Simulgel 600 par Seppic, les celluloses modifiées vendues sous le nom de Natrosol par la société Hercules-Aqualon ou Methocel par la société Dow chemical company, ou encore les biopolymères saccharidiques vendus sous le nom de Xantural par SPCI. 35 De préférence, la composition selon l'invention comprend : 0.01 à 25% de phase grasse solvante de l'actif o à 20% de phase grasse non solvante de l'actif 1 à 8% d'émulsionnant 0 à 5% d'un agent gélifiant 0.001 à 5% d'ivermectine 50 à 75% de phase aqueuse. Encore plus préférentiellement, la composition selon l'invention comprend : to 5 à 20% de phase grasse solvante de l'actif 0 à 10% de phase grasse non solvante de l'actif 2 à 5% d'émulsionnant o à 3% d'un agent gélifiant 0.001 à 2% d'ivermectine 15 55 à 70% de phase aqueuse. La composition selon l'invention pourra en outre contenir des additifs usuellement utilisés dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique, tels que - des agents humectants tels que la glycérine, le sorbitol et le propylène glycol ; 20 - des agents conservateurs tels que le parahydroxybenzoate de méthyle, le parahydroxybenzoate de propyle, le parahydroxybenzoate de butyle, le phenoxyethanol, le chlorure de benzalkonium, l'alcool benzylique, le phenylethyl alcool, la chlorhexidine digluconate, la chlorephenesine ; - des agents anti-irritants, tels que l'allantoïne, l'acide 188 glycyrrhétinique, le DL alpha 25 tocophérol acétate ; - des agents régulateurs d'humidité ; - des agents régulateurs de pH, tels que l'acide citrique et l'hydroxyde de sodium ; - des agents modificateurs de pression osmotique ; - des filtres UV-A et UV-B ; 30 - et des antioxydants, tels que l'a-tocophérol, le butylhydroxyanisole (BHA) ou le butylhydroxytoluène (BHT), la vitamine E, le propyl gallate ou l'acide citrique. Bien entendu, l'homme du métier saura adapter le choix des additifs ou les éventuels composés à ajouter à ces compositions et également le mode opératoire de telle manière que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la présente invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'addition envisagée. Ces additifs peuvent être présents dans la composition de 0.001 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention a également pour objet un procédé de préparation de la composition, qui comprend les étapes suivantes : a) mélange de l'ivermectine avec au moins un solvant huileux, jusqu'à ce que l'ivermectine soit solubilisée, afin de former la phase grasse ; b) mélange des constituants de la phase aqueuse, jusqu'à homogénéité ; c) incorporation de la phase grasse dans la phase aqueuse pour former une émulsion. La phase grasse peut comprendre une phase huileuse solvante de l'actif et une phase grasse non solvante de l'actif. Dans ce cas, le procédé comprend entre les étapes a) et b) ci-dessus une étape de mélange de la phase huileuse obtenue en a) avec au moins un composé lipophile complémentaire non solvant de l'actif, ledit cornposé étant notamment tel que décrit ci-dessus. L'invention a également pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention pour la 20 fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée à traiter les affections dermatologiques. Par affections dermatologiques, on entend plus particulièrement la rosacée, l'acné vulgaire, la dermite séborrhéique, la dermatite périorale, les éruptions acnéiformes, la 25 dermatite acantholytique transitoire, et l'acné miliaris necrotica. La composition selon l'invention est particulièrement adaptée au traitement de la rosacée. 30 II va être maintenant donné, à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif, diverses formulations de type émulsion comprenant de l'ivermectine selon l'invention. Les quantités y sont données en % en poids, sauf mention contraire. EXEMPLES 35 5 to Exemple 1 : ETUDE DE SOLUBILITE / STABILITE DE L'ACTIF Solubilité maximale de l'Ivermectine à T1 heure à Température Ambiante (TA) dans différents excipients de phase huileuse et stabilité 1 mois à TA et T40 C % (W/W) Stabilité 1 Stabilité 1 mois à TA mois à 40 C Diisopropyl adipate 10.4 Stable stable PPG 15 stearyl ether 3.3 Stable Stable Alcool de guerbet 2.5 Non testé Non testé Triglycérides caprilique/caprique 1.7 Non testé Non testé benzoate d'alkyle C12-15 1.6 Non testé Non testé Exemple 2: Composition 1 Phases Nom INCI % formulaire A Eau purifiée Qsp 100% A Glycerol 7.00 A Parahydroxybenzoate de méthyle 0.20 A Edetate de disodium 0.10 A Allantoine 0.20 A Carbomère 0.15 B Macrogol 21 stearyl ether 3.00 B Glyceryl/PEG 100 stearate 3.00 B Propyl parahydroxybenzoate 0.10 B Stearyl alcool 2.00 B Butylhydroxytoluene 0.10 C Diisopropyl adipate 15.00 C Ivermectine 1.00 D Cyclopentasiloxane 6.00 E Acrylamide/Sodium Acryloyldimethyl 1.00 Taurate Copolymère & Isohexadecane & Polysorbate 80 Mode opératoire de la composition 1 Fabrication sous lumière inactinique Préparation des phases : Phase A Incorporer les matières premières de la phase A dans un bécher et chauffer à 75 C. Phase B Incorporer les matières premières de la phase B puis chauffer à 75 C. Phase active C Solubiliser l'actif dans l'huile solvante et ajouter la phase active C à la phase B. Emulsification et neutralisation : Emulsionner en introduisant la phase B dans la phase A sous agitation Rayneri. A 50 C introduire les phases D puis E. A température ambiante, neutraliser avec la solution de soude afin d'obtenir un pH de 6.3 puis homogénéiser. Exemple 3: Composition 2 Phases Nom INCI % formulaire A Eau purifiée Qsp 100% A Methyl parahydroxybenzoate 0.15 A Glycerol 7.00 A Edetate de disodium 0.10 A Allantoine 0.20 A Carbomère 0.30 B Macrogol 2 stearyl ether 2.50 B Macrogol 21 stearyl ether 2.50 B PPG 15 stearyl ether 4.00 F Hydroxyde de sodium (sol à 10%) Qsp ph 6.3 5 B Propyl parahydroxybenzoate 0.05 B Butylhydroxytoluene 0.10 C Diisopropyl adipate 16.00 C Ivermectine 1.00 D Dimethicone 1.00 E Hydroxyde de sodium (sol à 10%) Qsp ph 6.3 Le mode opératoire de la composition 2 est identique à celui de la composition 1 (exemple 3). Exemple 4: Composition 3 Phases Nom INCI % formulaire A Eau purifiée Qsp 100% A Methyl parabène 0.20 A Glycerol 7.00 A Edetate de disodium 0.10 A Allantoine 0.20 A Carbomère 0.30 B Macrogol 2 stearylether 2.50 B Macrogol 21 stearyl ether 2.50 B PPG 15 stearyl ether 4.00 B Propyl parabène 0.10 B Butyl hydroxytoluene 0.10 C Diisopropyl adipate 16.00 C Ivermectine 1.00 D Dimethicone 200 1.00 E Chlorure de benzalkonium 0.05 E Eau purifiée 5.00 F Hydroxyde de sodium (sol à 10%) Qsp ph 6.3 10 15 Le mode opératoire de la composition 3 est identique à celui de la composition 2 (exemple 3). Exemple 5: Composition 4 Phases Nom INCI % formulaire A Eau purifiée Qsp 100% A Methyl paraben 0.20 A Glycerol 7.00 A Disodium edetate 0.10 A Allantoine 0.20 A Carbomer 0.30 B Macrogol 2 stearylether 2.50 B Ceteareth 20 2.50 B Propyl paraben 0.10 C Diisopropyl adipate 16.00 C Ivermectine 1.00 D Dimethicone 200 1.00 E Benzalkonium chloride 0.020 F Sodium hydroxyde (sol à 10%) Qsp ph 6.3 Le mode opératoire de la composition 4 est identique à celui de la composition 3 10 (exemple 4). Exemple 6: Composition 5 Phases Nom INCI % formulaire A Eau purifiée Qsp 100% A Glycerol 7.00 A Edetate de disodium 0.10 A Phenoxyethanol 1.00 A Natrosol 0.50 B Glyceryl/PEG 100 stearate 5.00 C Octyldodecanol 20.00 C Benzoate d'alkyle C12-15 5.00 C Ivermectine 0.50 F Hydroxyde de sodium (sol à 10%) Qsp ph 6.3 Le mode opératoire de la composition 5 est identique à celui de la composition 4 (exemple 5). Exemple 7 : Composition 6 Phases Nom INCI % formulaire A Eau purifiée Qsp 100% A Methyl paraben 0.20 A Glycerol 7.00 A Disodium edetate 0.10 A Allantoine 0.20 A Carbomer 0.30 A Phenoxyethanol 1.00 B Macrogol 2 stearylether 2.50 B Macrogol 21 stearylether 2.50 B Propyl paraben 0.10 B Butyl hydroxytoluene 0.10 B PPG-15 stearyl ether 4.00 C Diisopropyl adipate 16.00 C Ivermectine 1.00 D Dimethicone 200 1.00 F Sodium hydroxyde (sol à 10%) Qsp ph 6.3 Le mode opératoire de la composition 6 est identique à celui de la composition 5 (exemple 6). 25 Exemple 8 : Stabilités physique et chimique La stabilité physique des formulations selon l'invention est mesurée par une observation 5 macroscopique et microscopique de la formulation à température ambiante (TA) (20-30 C), 40 C et 4 C à Ti mois, T2 mois, T3 mois et T6 mois. A TA, l'observation macroscopique permet de garantir l'intégrité physique des produits. On complète la caractérisation du produit fini par une mesure du seuil d'écoulement. 10 On utilise un rhéomètre HAAKE de type VT550 avec un mobile de mesure SVDIN. Les rhéogrammes sont réalisés à 25 C et à la vitesse de cisaillement de 4 s-1 (y), et en mesurant la contrainte de cisaillement. Par seuil d'écoulement (TO exprimé en Pascal) on entend la force nécessaire (contrainte de cisaillement minimum) pour vaincre les forces de cohésion de type Van der Waals et provoquer l'écoulement. Le seuil d'écoulement 15 est assimilé à la valeur trouvée à la vitesse de cisaillement de 4s-1. Ces mesures sont réalisées à T24h, à T 1, T2, T3 et T6 mois. La stabilité chimique des compositions est également mesurée par dosage de l'actif Ivermectine en HPLC à TA et 40 C à T0, Ti, T2, T3 et T6 mois. Elle est comparée à celle 20 obtenue avec les formules crème issue de la demande WO2004/093886 et gel-crème issue de la demande WO2005/089806 suivantes : Résultat obtenu : R en % Composition 1 Dosage T0: Aspect macroscopique Lait pH 24h :6.3 analytique 101.7% Viscosité : T(4s-1) 28 en Pa.s-1 T1 mois T2 mois T3 mois T6 mois Viscosité : 35 39 42 51 TA T (4s-1) en Pa s-1 5 Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique 6.1 6.1 6.1 6.0 pH Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 99.8% 100.1% 100.8% 102.3% analytique 4 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique 40 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 101% 99.7% 100. 8% 104.7% analytique Composition 2 Dosage T0: Aspect macroscopique Crème souple pH 24h: 6.1 analytique 93.6% Viscosité : i (4s_1) 56 en Pa.s-1 T1 mois T2 mois T3mois T6 mois TA Viscosité : i (4s 1) 65 70 64 63 en Pa.s-1 Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique 6.1 6.1 6.1 6.0 pH Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 93.6% 93.9% 93.9% 94.4% analytique 4 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique 40 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 92.7% 94.8% 91.9% 94.5% analytique Composition 3 Dosage T0: Aspect macroscopique Lait épais pH 24h:6.2 analytique 99.8% Viscosité : T(4s_1) 66 en Pa.s-1 T1 mois T2 mois T3 mois T6 mois TA Viscosité : i (4s_1) 58 69 72 61 en Pa s-1 Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique 6.1 6.0 6.0 6.0 pH Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 102.0% 102.4% 102.8% 102.7% analytique 4 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique 40 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage analytique 102.4% 16 101.7% 100.5% 104.2% Composition 4 Dosage T0: 95.2 Aspect macroscopique Lait brillant blanc pH 24h:6.0 analytique Viscosité : i (4s_I) 38 en Pa.s-1 T1 mois T2 mois T3mois T6mois TA Viscosité : r (4s_1) 35 34 41 34 en Pa s-1 Aspect 6.0 6.0 6.0 5.9 macroscopique pH Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 95.2% NR 100.4% 94.4% analytique 4 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique 40 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 104.2% NR 101.0% 98.3% analytique Composition 7 (composition 1 avec actif à 0.03%) Dosage T0: analytique 93.5% Aspect macroscopique pH 24h : 6.7 Lait Viscosité : T~4S_1~ en Pa.s-1 26 T1 mois T2 mois T3 mois T6 mois TA Viscosité : T (4s_1) 27 31 20 NR en Pa s-1 Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique 6.5 6.5 6.5 6.4 pH Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 98.4% 98.3% 97.4% 100.6% analytique 4 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique 40 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 98.6% 99.5% 101 0% 97.8% analytique Composition 8 (composition 2 avec actif à 0.03%) Aspect macroscopique Crème souple Dosage T0: pH 24h: 6.2 analytique 97.6% Viscosité : T (4s_1) 54 en Pa.s-1 T1 mois T2 mois T3mois T6mois Viscosité : T (4s_1) NA 77 80 83 en Pa s-1 TA Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique NA 6.3 6.3 6.2 pH Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 95.9% 96.0% 95.5% 97.3% analytique 4 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique 40 C Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme macroscopique Aspect Conforme Conforme Conforme Conforme microscopique Dosage 95.9% 106.0% 95.7% 96.3% analytique (Récipient non étanche) Exemple 9: Comparaison des stabilités chimiques des émulsions selon l'invention versus les stabilités chimiques des crèmes décrites dans la demande 5 de brevet W02004/093886 Les compositions A et B sont des compositions telles que décrites dans la demande de brevet W02004/093886. 10 Composition A Phases Fonction % Formulaire Huile émolliente 4.00 Emulsionnants 5.00 Phase grasse Alcool gras 6.00 silicone 0.50 Conservateur 0.10 Phase aqueuse Eau purifiée Qsp 100% Gélifiant 0.20 Humectant 4.00 Antioxydant 0.05 Chélatant 0.05 Conservateur 0.20 Neutralisant Base Qsp pH 6.30 Phase active Oleyl alcohol 2.00 Propylene Glycol 2.00 Phenoxyethanol 1.00 Ivermectine 1.00 Composition B Phases Fonction % Formulaire Huile émolliente 4.00 Emulsionnants 5.00 Acide gras 2.00 Phase grasse Cire 1.00 autoémulsionnable Silicone 0.50 Conservateur 0.10 Eau purifiée Qsp 100% Gélifiant 1.00 Phase aqueuse Humectant 4.00 Antioxydant 0.05 Chélatant 0.05 Conservateur 0.70 Neutralisant Base Qsp pH 6.30 Phase active Glycérol triacetate 1.00 Propylene Glycol 4.00 Phenoxyethanol 0.50 Ivermectine 1. 00 Dosage analytique TO TI T2 T3 T6 T9 Perte 10 15 Composition TA 101.0% mois mois mois mois mois en % 100.1% 99.3% 98.6% 95.5% 91.3% +/-10% A 99.8% 88.60% 83.5% 77.0% 79.9% 69.9% +1-30% Composition B TA 99.8% 102.0% 102. 4% 102.8% 102.7% Non 0% Composition 3 selon réalisé l'invention 93.5% 98.4% 98.3% 97.4% 100.6% 100.9% 0% Composition 5 selon l'invention Les résultats obtenus avec les formulations selon l'invention montrent bien que l'ivermectine solubilisée dans une huile solvante de la phase grasse, est beaucoup plus stable à température ambiante (TA) (25 C) que dans les formulations crèmes où s l'ivermectine est solubilisée dans une phase micellaire. Exemple 10: Comparaison des stabilités chimiques des émulsions selon l'invention versus les stabilités chimiques des gels crèmes décrits dans la demande de brevet W02005/089806 Les compositions C et D sont des gels crème telles que décrites dans la demande de brevet W02005/089806. Composition C Phases Fonction % Formulaire Huile émolliente 10.00 Co-émulsionnants 1.00 Phase grasse Antioxydant 0.20 Conservateur 0.10 Phase aqueuse Eau purifiée Qsp 100% Gélifiant 0.45 Humectant 7.00 Chélatant 0.10 Hydratant 0.20 Neutralisant Base Qsp pH 6.30 Phase active Polysorbate 80 4.00 Propylene Glycol 4.00 Alcool benzylique 1.00 Ivermectine 0.10 Composition D Phases Fonction % Formulaire Huile émolliente 10.00 Co-émulsionnants 100 Phase grasse Antioxydant 0.20 Conservateur 0.10 Eau purifiée Qsp 100% Gélifiant 0.45 Phase aqueuse Humectant 5.00 Chélatant 0.10 Hydratant 0.20 Neutralisant Base Qsp pH 6. 30 Phase active Polysorbate 80 4.00 Propylene Glycol 4.00 Alcool benzylique 3.00 Ivermectine 0.03 Dosage analytique TO TI T2 mois T3 mois T6 mois Perte mois en % Composition C 40 C 99.1% 97.2% 98.0% 94.5% 95.8% +/-3% Composition D 98.0% 93.1% 90.6% 106.9* 91.1% +/-7% Composition 3 40 C 99.8% 102.4 101.7% 104.2*% 100.5% 0% selon % 30 l'invention Composition 5 93.5% 98.6% 99.5% 101.0% 97.8% 0% selon l'invention *Problème d'étanchéité du contenant Les résultats obtenus avec lesformulations selon l'invention montrent bien que l'ivermectine solubilisée dans une huile solvante de la phase grasse est beaucoup plus stable à 40 C que dans les gels-crèmes où l'ivermectine est solubilisée dans une phase micellaire. L'ivermectine reste cependant stable dans les deux types de formulation aux autres températures (4 C et T ambiante). Exemple 11 : Etude de libération-pénétration : L'étude de libération-pénétration est réalisée avec les 3 formules suivantes : - crème de référence : composition A de l'exemple 9, - gel crème : composition C de l'exemple 10 à 1% d'ivermectine. - émulsion selon l'invention : composition 4 selon l'invention. But : comparer l'absorption percutanée in vitro de l'ivermectine radiomarquée à travers la peau humaine à 0,1% (m/m) dans les 3 formulations. La quantité d'ivermectine dans l'épiderme et le stratum corneum est respectivement de 0.56% pour la formule crème de référence (composition A), de 0.65% pour la formule gel-crème (composition C à 1% d'ivermectine) et de 0.97% pour l'émulsion selon l'invention (composition 4). A partir de ces résultats, on peut déduire qu'il existe un effet de formulation sur la libération/pénétration de l'ivermectine, même si cette dernière a un poids moléculaire élevé. L'émulsion selon l'invention permet d'avoir une meilleure libérationûpénétration de l'actif ivermectine que celle obtenue avec la crème de référence ou le gel crème Exemple 12: Etude de tolérance locale: 22 Une étude de tolérance a été menée sur des placebos des formulations crème de référence (composition A de l'exemple 9), gel-crème (composition C de l'exemple 11 avec 1% de phénoxyéthanol à la place de l'alcool benzylique) et émulsion selon l'invention (composition 6 de l'exemple 7). Traitement : application quotidienne du jour 1 au jour 6 de 20pl de la formulation sur l'oreille droite chez la souris Balb/c. Méthode d'évaluation : Observation clinique et mesure de l'épaisseur de l'oreille de souris du jour 2 au jour 12. lo Pesée des animaux le jour 1 et le jour 12. Les 3 placebos testés crème de référence, gel-crème et émulsion selon l'invention augmentent faiblement l'épaisseur de l'oreille, respectivement de 14%, 8% et 9% entre la période jour 2-jour 12. Les formulations crème de référence, gel-crème et émulsion selon 15 l'invention sont très peu irritantes chez la souris et ne devraient pas être irritantes chez l'homme. 30
La présente invention se rapporte à une composition pharmaceutique à base d'un composé de la famille des avermectines comprenant au moins une phase grasse et au moins une phase aqueuse, ledit composé de la famille des avermectines étant solubilisé dans ladite phase grasse.Elle porte également sur son procédé de préparation et son utilisation dans la fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée au traitement des affections dermatologiques, en particulier de la rosacée.
1. Composition pharmaceutique comprenant au moins une phase grasse, au moins une phase aqueuse et au moins un composé de la famille des avermectines, ledit composé de la famille des avermectines étant solubilisé dans ladite phase grasse. 2. Composition pharmaceutique selon la 1, caractérisée en ce que le composé de la famille des avermectines est choisi parmi l'ivermectine, to l'invermectine, l'avermectine, l'abamectine, la doramectine, l'eprinomectine et la sélamectine. 3. Composition pharmaceutique selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le composé de la famille des avermectines est l'ivermectine. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'émulsion huile-dans-eau. 5. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que 20 la quantité d'ivermectine représente de 0.001 à 10% et de préférence de 0.001 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la phase grasse comprend au moins une phase grasse solvante de l'actif choisie parmi le 25 diisopropyl adipate, le PPG 15 stearyl ether, l'octyl dodecanol, les triglycerides caprylique/caprique, le benzoate d'alkyle C12-C15 et leurs mélanges. 7. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la phase grasse comprend en outre une phase grasse non solvante de l'actif. 8. Composition selon l'une des 7, caractérisée en ce que la phase grasse non solvante de l'actif est choisie parmi les huiles de silicone, les huiles minérales, l'alcool stéarylique, l'alcool cétylique, les cires, les beurres et leurs mélanges. 15 35 9. Composition selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que la phase aqueuse est présente en quantité comprise entre 30 et 95% en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Composition selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend : 0.01 à 25% de phase grasse solvante de l'actif o à 20% de phase grasse non solvante de l'actif 1 à 8% d'émulsionnant 0 à 5% d'un agent gélifiant 0.001 à 5% d'ivermectine 50 à 75% de phase aqueuse. 11. Composition selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle 15 comprend : 5 à 20% de phase grasse solvante de l'actif o à 10% de phase grasse non solvante de l'actif 2 à 5% d'émulsionnant o à 3% d'un agent gélifiant 20 0.001 à 2% d'ivermectine 55 à 70% de phase aqueuse. 12. Procédé de préparation d'une composition selon l'une des 1 à 11, comprenant les étapes suivantes : 25 a) mélange de l'ivermectine avec au moins un solvant huileux, jusqu'à ce que l'ivermectine soit solubilisée, afin de former la phase grasse ; b) mélange des constituants de la phase aqueuse, jusqu'à hornogénéité ; c) incorporation de la phase grasse dans la phase aqueuse pour former une émulsion. 30 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend entre les étapes a) et b) une étape de mélange de la phase grasse avec au moins un composé lipophile complémentaire non solvant de l'actif. 5 14. Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 11 pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique destinée à traiter la rosacée, l'acné vulgaire, la dermite séborrhéique, la dermatite périorale, les éruptions acnéiformes, la dermatite acantholytique transitoire, et l'acné miliaris necrotica. 15. Utilisation selon la 14, caractérisée en ce que la préparation pharmaceutique est destinée à traiter la rosacée. to
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 9,A61P 17
A61K 31/7048,A61K 9/00,A61P 17/08,A61P 17/10
FR2891367
A1
PROCEDE D'IMAGERIE PAR CALCUL DE L'ENERGIE TOPOLOGIQUE
20,070,330
La présente invention concerne un . L'imagerie en deux ou trois dimensions est classiquement utilisée dans les domaines industriels et médicaux par exemple pour permettre de localiser et de caractériser, par une méthode de contrôle non destructif, des défauts ou des obstacles à l'intérieur d'un milieu liquide ou solide. On connaît déjà des techniques d'imagerie ultrasonore dites impulsionécho ( pulse-echo en anglais) utilisant une sonde ultrasonore émetteur/récepteur capable d'envoyer une onde impulsionnelle incidente vers le milieu de propagation à inspecter et de recevoir, afin de le transmettre pour analyse, le champ réfléchi ou diffracté par le milieu de propagation en réponse à l'onde incidente. On connaît déjà, notamment par l'article intitulé Flaw imaging with ultrasound: the time domain topological gradient method publié dans la revue Review of Progress in Quantitative NonDestructive Evaluation Vol. 24A, pp 859-866, 2004 et l'article intitulé Time domain topological gradient and time reversal analogy: an inverse method for ultrasonic target detection paru dans la revue Wave Motion vol.42(1), pp 31-52, 2005 , une méthode d'imagerie basée sur cette technique appelée méthode par calcul du gradient topologique . Cette méthode nécessite de connaître les propriétés d'un milieu de référence sain, c'est-à-dire de même composition, de mêmes dimensions et de même structure physique que la pièce à inspecter mais dépourvu de façon certaine de tous défauts contrairement à la pièce à inspecter qui peut éventuellement présenter des défauts et/ou des inhomogénéités. Cette méthode détermine une fonction de coût qui évalue la corrélation entre les données obtenues pour le milieu de référence et celles mesurées sur le milieu à inspecter. En partant du milieu de référence dans lequel sont introduits virtuellement et progressivement des trous infinitésimaux, une analyse de sensibilité (en anglais sensitivity analysis ) de la fonction de coût est réalisée pour en déduire des modifications de la topologie du milieu. Cette analyse consiste dans un premier temps à résoudre un problème direct et un problème dit adjoint : résoudre le problème direct consiste à simuler le champ ultrasonore uo engendré par la propagation d'une onde ultrasonore dans une zone prédéterminée d'une pièce de référence saine; et résoudre le problème adjoint consiste à simuler le champ ultrasonore vo engendré dans cette zone prédéterminée de la pièce de référence par la propagation d'une onde ultrasonore correspondant à une onde incidente um-uo où urn est le signal mesuré renvoyé par le milieu à inspecter en réponse à une onde incidente connue. Cette analyse consiste ensuite à réaliser un développement asymptotique de la fonction de coût en fonction de la topologie du milieu. Le terme de premier ordre de ce développement donne l'expression d'un gradient topologique fonction des valeurs des séries uo et vo. Les valeurs les plus négatives du gradient indiquent où insérer les trous infinitésimaux pour faire baisser la valeur de la fonction de coût et faire ainsi tendre la topologie modifiée vers celle du milieu inspecté. L'expression trou est ici une expression générique qui désigne une zone présentant un abrupt contraste des propriétés élastiques par rapport au reste du milieu. Pour des raisons de simplification et de visualisation, le calcul du gradient topologique peut être remplacé de manière équivalente par le calcul de l'énergie topologique correspondante. L'image du milieu est alors obtenue en dessinant les niveaux pris par l'énergie topologique, les défauts étant repérés pour les hautes valeurs de cette énergie. L'invention vise à fournir un procédé d'imagerie du même type mais 25 plus précis et plus fiable. Elle propose à cet effet un procédé pour obtenir une image d'une pièce à inspecter caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : déterminer par simulation le champ ultrasonore engendré (so) par la propagation d'une onde ultrasonore dans une zone prédéterminée d'une pièce de référence saine; émettre une onde incidente ultrasonore vers une zone prédéterminée de ladite pièce à inspecter correspondant à ladite zone prédéterminée de ladite pièce de référence; mesurer le champ ultrasonore renvoyé (um) par ladite pièce à inspecter en réponse à ladite onde incidente; soustraire dudit champ ultrasonore renvoyé par ladite pièce à inspecter (um) un champ ultrasonore (uo) issu d'une mesure correspondante préalable sur ladite pièce de référence; calculer une grandeur liée à l'énergie topologique (ET) dans la pièce de référence à partir dudit champ ultrasonore déterminé par simulation (so) et dudit champ (um-uo) obtenu par soustraction desdits champs mesurés (uo, Um) ; et déterminer ladite image de la zone prédéterminée de la pièce à inspecter à partir des valeurs prises par ladite grandeur. Les données issues de la mesure préalable prise sur la pièce de référence (uo) dans le calcul du signal soustrait, ne sont pas des données provenant d'une simulation mais sont des données physiques issues de mesures réelles. Le signal soustrait est donc ainsi obtenu par soustraction de deux champs mesurés dans les mêmes conditions et permet de s'affranchir des imprécisions liées aux différences inhérentes entre les résultats de simulation et les résultats de mesure réelle. Selon des caractéristiques préférées: É on sélectionne comme dite grandeur ladite énergie topologique (ET) ; et É l'étape de calculer l'énergie topologique comprend les étapes consistant à : faire subir un retournement temporel audit champ (urn-uo) 25 obtenu par soustraction desdits champs mesurés (uo, um) ; déterminer par simulation le champ ultrasonore engendré (vo) dans ladite zone prédéterminée de ladite pièce de référence par la propagation d'une onde ultrasonore correspondant audit champ soustrait renversé temporellement; et déterminer pour chaque position (x) des points dans ladite zone prédéterminée la valeur de l'énergie topologique (ET) à partir desdits 4 2891367 premier (so) et second (vo) champs ultrasonores simulés, selon la formule N ET (x) = E r=iso(x,t,) vo (x, tN-i,) Choisir comme grandeur l'énergie topologique permet de simplifier les calculs permettant d'obtenir l'image de la pièce à inspecter. É la mesure préalable sur ladite pièce de référence est obtenue par les étapes consistant à : émettre ladite onde incidente ultrasonore vers ladite zone prédéterminée de ladite pièce de référence; et mesurer le champ ultrasonore renvoyé (uo) par ladite pièce de référence en réponse à ladite onde incidente. La mesure du champ ultrasonore sur la pièce de référence est ainsi réalisée dans des conditions similaires à la mesure réalisée sur la pièce à inspecter afin de minimiser les risques d'imprécision lors de la mesure. É on sélectionne comme zone prédéterminée de ladite pièce de référence et de ladite pièce à inspecter un plan; ou É on sélectionne comme zone prédéterminée de ladite pièce de référence et de ladite pièce à inspecter un bloc; et éventuellement É on sélectionne comme zone prédéterminée de ladite pièce de référence la pièce de référence entière et comme zone prédéterminée de ladite pièce à inspecter la pièce à inspecter entière. L'image de la pièce à inspecter peut ainsi être calculée en une seule opération une fois toutes les mesures réalisées ou bien être reconstituée à partir des images successives bidimensionnelles ou tridimensionnelles obtenues respectivement pour des plans ou des blocs de la pièce à inspecter. É on sélectionne pour émettre ladite onde incidente ultrasonore, une sonde ultrasonore comportant au moins un transducteur ultrasonore; et éventuellement É on sélectionne pour émettre ladite onde incidente ultrasonore, une sonde ultrasonore présentant un alignement de transducteurs ultrasonores selon au moins une direction; et éventuellement 2891367 É on sélectionne pour émettre ladite onde incidente ultrasonore, une sonde ultrasonore présentant deux alignements de transducteurs ultrasonores selon deux directions distinctes. En fonction du nombre de transducteurs ultrasonores et de leur répartition, il est ainsi possible de disposer d'une zone de balayage mono ou bidimensionnelle. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'un exemple préféré qui suit, donné à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif d'imagerie permettant de mettre en oeuvre un procédé conforme à l'invention; et la figure 2 est un schéma illustrant les différentes étapes de ce procédé. Le dispositif représenté en figure 1 comporte une sonde ultrasonore 1 disposée au dessus d'une pièce à inspecter et reliée à un calculateur central. La sonde ultrasonore 1 est une barrette constituée d'une pluralité de transducteurs ultrasonores 2 alignés capables de transmettre et de recevoir des signaux ultrasonores selon la technique d' impulsion-écho . La sonde ultrasonore est reliée à un générateur de signaux 3 (figure 2). Le calculateur central comporte, comme illustré en figure 2, des moyens de conversion analogique-numérique 4, des moyens de stockage 5 des données transmises par la sonde 1, des moyens de calcul 6 et des moyens d'affichage 7 sur un écran 8 (figure 1) de l'image obtenue en fonction des 25 valeurs prises par l'énergie topologique. Les moyens de calcul 6 comportent notamment les blocs de calcul 11, 12 et 13. La sonde ultrasonore 1 balaie la surface de la pièce pour réaliser une succession d'image en deux dimensions correspondant aux images des plans en coupe 17 de la pièce à analyser 10 pouvant présenter une pluralité de défauts 14, 15, 16 de géométries variables. On va maintenant décrire à l'aide de la figure 2 les différentes étapes du procédé permettant de calculer l'énergie topologique et d'obtenir ainsi l'image 6 2891367 d'un plan 17 de la pièce à inspecter pour une position donnée de la sonde au dessus de cette pièce. Une première mesure ultrasonore est réalisée sur une pièce de référence 9 connue comme saine, c'est à dire dépourvue de défauts, de même composition, de mêmes dimensions et de même structure physique que la pièce à inspecter 10. Pour cela, la sonde 1 est disposée au dessus du plan pour lequel on souhaite réaliser une image de la pièce et une onde ultrasonore est émise par la sonde 1 vers la pièce de référence 9 au moyen du dispositif d'émission ultrasonore 3. Le signal ultrasonore renvoyé par le milieu exploré est capté par cette sonde. Ce signal capté est transmis pour être numérisé à l'aide des moyens de conversion analogique-numérique 4 et est stocké dans la mémoire 5 sous la forme d'une série de données uo(t;) pour tout temps t; = LM avec i variant de 1 à N où N est le nombre de pas de temps choisi. Ces données correspondent aux valeurs du champ réémis par la pièce de référence aux différents instants t; pour une position donnée de la sonde au dessus de la pièce de référence. Un premier calcul numérique est ensuite réalisé par le bloc de simulation 12 pour simuler la propagation de l'onde ultrasonore incidente induite dans le milieu de propagation de la pièce de référence 9. On obtient alors, en toute position x d'un point de l'image du milieu (correspondant à un pixel de cette image) et à tout temps t; = itt, i = 1..N, une valeur simulée du champ ultrasonore dans la zone où la simulation est réalisée sous la forme d'une série de données so(x, t1). Cette mesure et cette simulation relatives à la pièce connue comme saine peuvent être réalisées une fois pour toutes préalablement à toute mesure sur les différentes pièces à inspecter semblables, les données mesurées et celles simulées étant alors mémorisées préalablement à toute mesure sur la pièce à inspecter, par exemple dans les moyens de stockage 5. Une seconde mesure ultrasonore est réalisée à l'aide du même dispositif sur une pièce à inspecter 10. La sonde 1 est disposée au dessus du plan pour lequel on souhaite réaliser une image de la pièce, dans le présent cas un plan pour lequel a été préalablement réalisée une mesure dans le plan de la pièce de référence correspondant. 7 2891367 Comme pour la première mesure, une onde de mêmes caractéristiques est émise par la sonde 1 au moyen du générateur de signaux 3 vers la pièce 10, le signal sonore renvoyé par le milieu exploré est capté par cette sonde, le signal capté est transmis pour être numérisé à l'aide des moyens de conversion analogique-numérique 4 et stocké sous la forme d'une série de données um(ti) dans la mémoire 5. Les valeurs de champ mesurées sur la pièce de référence (uo(t;)) sont soustraites par les moyens de calcul 6 des valeurs mesurées sur la pièce à inspecter (um(t;)) : le signal soustrait se présente donc sous la forme d'une série de données um-u0(ti). On fait ensuite subir au signal soustrait un retournement temporel dans le bloc 11. Cette opération consiste à inverser l'échelle des temps: le signal soustrait (um-uo)(t;) pour i variant de 1 à N devient le signal soustrait renversé temporellement (um-uo)(ti) pour j variant de N à 1. Un second calcul numérique est ensuite réalisé par le bloc de simulation 12 pour simuler la propagation de cette onde soustraite renversée temporellement induite dans le milieu de propagation de la pièce de référence 9 sous la forme d'une série de données vo(x, t;). Le bloc 13 peut alors calculer l'énergie topologique à la position x 20 d'après la formule: N ET x) = E I so (x, t.) I z v0 x, tN-i+l I2 r=l Ce calcul consiste à effectuer la somme sur les pas de temps de simulation (t;, pour i variant de 1 à N) du produit pixel à pixel des normes au carré sot et v02 relatives aux champs so et vo respectivement lus dans l'ordre des temps croissants et décroissants. s0 correspond au champ direct décrit dans les articles mentionnés cidessus tandis que vo est le champ adjoint ultrasonore temporel correspondant au retournement temporel de la différence des signaux mesurés sur la pièce à inspecter et la pièce de référence. Le signal soustrait est ainsi obtenu par soustraction de deux champs mesurés dans les mêmes conditions et permet de s'affranchir des imprécisions liées aux différences inhérentes entre les résultats de simulation et les résultats de mesure réelle. Les grandeurs so et vo ici utilisées correspondent aux composantes d'un champ de déplacement coexistant dualement dans la matière avec un 5 champ de contrainte associé. Si les données ont été préalablement mesurées pour tous les plans de la pièce de référence, on peut réaliser en une seule fois l'ensemble des mesures pour tous les plans de la pièce à inspecter. On déplace alors la sonde 1 pour réaliser l'image du plan suivant que l'on souhaite obtenir. Pour chaque image, l'application de l'algorithme d'énergie topologique décrit ci-dessus donne une carte de niveaux d'énergie topologique. L'utilisateur peut alors fixer un seuil afin de ne conserver qu'une ligne de niveau limite en vue de la représentation des défauts dans la structure. Le seuil fixé sera fonction de la tolérance aux défauts que l'on souhaite accepter. En fonction du seuil fixé, les moyens d'affichage 7 commandent l'affichage de l'image de la pièce à inspecter sur l'écran 8. Pour chaque position de la sonde 1, le système crée ainsi une image de la partie de la pièce à inspecter qui a été soumise à l'onde ultrasonore incidente à l'aide de l'algorithme d'énergie topologique décrit ci-dessus. Ces images partielles peuvent ensuite être rassemblées pour former une image globale tridimensionnelle de la structure interne de la pièce inspectée. Il est également possible d'acquérir et de mémoriser en une seule opération toutes les données pour l'ensemble de la pièce à inspecter et d'en déduire ainsi directement une image tridimensionnelle en appliquant à l'ensemble des données mémorisées pour la pièce de référence et la pièce à inspecter, l'algorithme d'énergie topologique une seule et unique fois. On peut également imposer la mise à zéro du champ ultrasonore mesuré aux temps correspondant aux échos d'entrée et de fond de la pièce pour améliorer la précision de la détection dans le cas où l'on souhaite détecter des défauts présents dans le coeur de la pièce et non situés à proximité de ses surfaces. Il est également possible d'utiliser les composantes du champ de contraintes ou bien une combinaison du champ de contrainte et du champ de déplacement pour les calculs de so(x,t;) et de vo(x,t;). Dans un autre mode de réalisation du dispositif, la sonde n'est constituée que d'un seul transducteur ultrasonore (sonde mono-élément). On déplace alors la sonde selon au moins deux directions orthogonales pour couvrir une surface de la pièce à inspecter. Dans encore un autre mode de réalisation les éléments transducteurs de la sonde multi-éléments ne sont pas alignés selon une seule direction mais sont disposés selon deux directions spatiales distinctes de façon à obtenir pour une position donnée de la sonde, en appliquant l'algorithme d'énergie topologique, non pas l'image d'un plan mais l'image d'un bloc tridimensionnel dont les dimensions à sa base correspondent aux dimensions de la sonde. Les images des blocs sont ensuite mises bout à bout pour obtenir l'image tridimensionnelle complète de la pièce à inspecter. Dans encore un autre mode de réalisation on détermine l'image de la pièce à inspecter en calculant une grandeur physique liée à l'énergie topologique, telle que le gradient topologique. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais englobe toute variante d'exécution. 2891367
Le procédé pour obtenir une image d'une pièce à inspecter (10) comprend les étapes consistant à déterminer par simulation le champ ultrasonore engendré (s0) par la propagation d'une onde dans une pièce de référence saine (9) ; émettre une onde ultrasonore vers la pièce à inspecter ; mesurer le champ renvoyé (um) par la pièce à inspecter (10) ; soustraire du champ renvoyé par la pièce à inspecter (um) un champ ultrasonore (u0) issu d'une mesure correspondante préalable sur la pièce de référence (9) ; calculer une grandeur liée à l'énergie topologique (ET) dans la pièce de référence (9) à partir du champ déterminé par simulation (s0) et du champ obtenu par soustraction (um-u0) ; et déterminer l'image de la pièce à inspecter (10) à partir des valeurs prises par cette grandeur.
1. Procédé pour obtenir une image d'une pièce à inspecter (10) caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : déterminer par simulation le champ ultrasonore engendré (so) par la propagation d'une onde ultrasonore dans une zone prédéterminée d'une pièce de référence saine (9) ; émettre une onde incidente ultrasonore vers une zone prédéterminée de ladite pièce à inspecter (10) correspondant à ladite zone prédéterminée de ladite pièce de référence (9) ; mesurer le champ ultrasonore renvoyé (um) par ladite pièce à inspecter (10) en réponse à ladite onde incidente; soustraire dudit champ ultrasonore renvoyé par ladite pièce à inspecter (um) un champ ultrasonore (uo) issu d'une mesure correspondante préalable sur ladite pièce de référence (9) ; calculer une grandeur liée à l'énergie topologique (ET) dans la pièce de référence (9) à partir dudit champ ultrasonore déterminé par simulation (so) et dudit champ (um-uo) obtenu par soustraction desdits champs mesurés (uo, Um) ; et déterminer ladite image de la zone prédéterminée de la pièce à inspecter (10) à partir des valeurs prises par ladite grandeur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on sélectionne comme dite grandeur ladite énergie topologique (ET). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape de calculer l'énergie topologique comprend les étapes consistant à : faire subir un retournement temporel audit champ (um-uo) obtenu par soustraction desdits champs mesurés (uo, um) ; déterminer par simulation le champ ultrasonore engendré (vo) dans ladite zone prédéterminée de ladite pièce de référence (9) par la propagation d'une onde ultrasonore correspondant audit champ soustrait renversé temporellement; et déterminer pour chaque position (x) des points dans ladite zone prédéterminée la valeur de l'énergie topologique (ET) à partir desdits premier (so) 11 2891367 et second (vo) champs ultrasonores simulés, selon la formule )NI SO T ( x + (L lx,ti) i=] 2 VO (,x,tN-i+1) 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la mesure préalable sur ladite pièce de référence (9) est obtenue par les étapes consistant à : émettre ladite onde incidente ultrasonore vers ladite zone prédéterminée de ladite pièce de référence (9) ; et mesurer le champ ultrasonore renvoyé (uo) par ladite pièce de référence (9) en réponse à ladite onde incidente. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on sélectionne comme zone prédéterminée de ladite pièce de référence (9) et de ladite pièce à inspecter (10) un plan. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on sélectionne comme zone prédéterminée de ladite pièce de référence (9) et de ladite pièce à inspecter (10) un bloc. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'on sélectionne comme zone prédéterminée de ladite pièce de référence (9) la pièce de référence entière et comme zone prédéterminée de ladite pièce à inspecter (10) la pièce à inspecter entière. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'on sélectionne pour émettre ladite onde incidente ultrasonore, une sonde ultrasonore comportant au moins un transducteur ultrasonore (2) . 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'on sélectionne pour émettre ladite onde incidente ultrasonore, une sonde ultrasonore présentant un alignement de transducteurs ultrasonores (2) selon au moins une direction. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'on sélectionne pour émettre ladite onde incidente ultrasonore, une sonde ultrasonore présentant deux alignements de transducteurs ultrasonores (2) selon deux directions distinctes.
G
G01
G01N
G01N 29
G01N 29/04
FR2888951
A1
COMPOSANT OPTIQUE PIXELLISE ALEATOIREMENT, SON PROCEDE DE FABRICATION, ET SON UTILISATION DANS LA FABRICATION D'UN ELEMENT OPTIQUE TRANSPARENT
20,070,126
TRANSPARENT. La présente invention concerne la réalisation de composants optiques transparents, pixellisés comprenant au moins un motif consistant en un réseau de cellules à géométrie déstructurée, et incorporant des fonctions optiques. Elle s'applique à la réalisation d'un élément optique transparent comprenant un tel composant optique. Cet élément optique peut notamment être un verre ophtalmique présentant diverses propriétés optiques. Un but de la présente invention est de proposer une structure qui permette de mettre en place dans un composant optique, une ou plusieurs fonction(s) optique(s) de façon souple et modulaire, tout en conservant la possibilité de découper et/ou de percer l'élément optique obtenu en vue de l'intégrer à une monture imposée ou choisie par ailleurs, ou à tout autre moyen de maintien dudit élément optique. Un autre but est que l'élément optique soit industrialisable dans de bonnes conditions. L'invention propose ainsi un composant optique, comprenant au moins un ensemble transparent de cellules juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellule présentant une taille et une géométrie distinctes de celles de ces voisines constituant un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire, parallèlement à la surface du composant. L'invention propose également un composant optique comprenant au moins un ensemble transparent de cellules telles que définies précédemment, dans lequel, chaque cellule est hermétiquement fermée et contient au moins une substance à propriété optique. Les cellules peuvent être remplies avec des substances diverses choisies pour leurs propriétés optiques, par exemple liées à leur indice de réfraction, à leur capacité d'absorption lumineuse ou de polarisation, à leur réponse à des stimuli électriques ou lumineux, etc. 2888951 2 L'invention se rapporte également à un élément optique comprenant un tel composant optique. A titre indicatif, un tel élément optique peut consister en un verre de lunettes dans lequel le composant optique selon l'invention est apte à conférer une propriété optique audit verre de lunettes. La structure se prête donc à de nombreuses applications, particulièrement celles faisant appel à des fonctions optiques évoluées. Elle implique une discrétisation par pixels de la surface de l'élément optique, ce qui offre une grande souplesse dans la conception mais aussi dans la mise en oeuvre de l'élément. Cette discrétisation par pixel est caractérisée par son caractère aléatoire tant dans sa distribution que dans sa géométrie. Concernant la distribution, aléatoire signifie qu'il n'y a pas d'ordre de translation à courte distance; concernant la géométrie, aléatoire signifie, au sens de l'invention, que chaque cellule peut présenter toute forme géométrique finie comprenant des segments et/ou des arcs de cercle, chaque segment ou arc de cercle étant identique ou différent au sein de chaque cellule. II est possible de réaliser des structures pixélisées par discrétisation qui consistent en une succession périodiques de cellules, à géométrie définie, adjacentes dans le plan et séparées par des parois. Ces parois sont à l'origine d'un défaut de transparence du composant optique et de ce fait elles peuvent entraîner un défaut de transparence de l'élément optique comprenant un tel composant. Au sens de l'invention on entend qu'un composant optique est transparent lorsque l'observation d'une image au travers dudit composant optique est perçue sans perte significative de contraste, c'est-à-dire lorsque la formation d'une image au travers dudit composant optique est obtenue sans nuisance de la qualité de l'image. Cette définition, du terme transparent, est applicable, au sens de l'invention, à l'ensemble des objets qualifiés en tant que tel dans la description. Les parois séparant les cellules du composant optique interagissent avec la lumière en la diffractant. La diffraction est définie comme le phénomène d'éparpillement de la lumière que l'on observe lorsqu'une onde lumineuse est matériellement limitée (J-P. PEREZ Optique, Fondements et applications 7ème édition DUNOD - octobre 2004, p. 262). Ainsi un composant optique 2888951 3 comprenant de telles parois transmet une image dégradée du fait de cet éparpillement de la lumière induit par lesdites parois. La diffraction microscopique se traduit macroscopiquement par de la diffusion. Cette diffusion macroscopique ou diffusion incohérente se traduit par un halo diffusant de la structure pixellisée du composant optique et donc par une perte de contraste de l'image observée au travers de ladite structure. Cette perte de contraste est assimilable à une perte de transparence, telle que définie précédemment. Cet effet de diffusion macroscopique n'est pas acceptable pour la réalisation d'un élément optique comprenant un composant optique pixellisée tel que compris au sens de l'invention. Ceci est d'autant plus vrai dans le cas où ledit élément optique est une lentille ophtalmique, laquelle doit d'une part être transparente, au sens défini précédemment, et d'autre part ne comporter aucun défaut cosmétique pouvant gêner la vision du porteur d'un tel élément optique. Un moyen d'atténuer cette diffusion macroscopique consiste à réduire la diffraction au niveau des parois. Si on considère à présent, un ensemble de parois, la diminution de la diffraction par chacune des parois entraîne au niveau macroscopique la réduction de l'aspect diffusant de l'ensemble. La réalisation d'une discrétisation par pixel, à distribution et géométrie aléatoire, sur la surface du composant optique permet l'obtention d'un composant optique transparent non diffractif même en présence d'une source de lumière ponctuelle. La déstructuration dans l'organisation des parois constituant le réseau de cellules permet de rompre les directions privilégiées de la diffraction. Le réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire permet ainsi de transformer la diffraction observable dans un réseau à géométrie périodique de cellules en une diffusion sans incidence sur la qualité d'une image observée au travers dudit réseau. Cette diffusion macroscopique se traduit microscopiquement par un étalement de l'énergie diffractée sur l'angle solide jusqu'à l'obtention d'un halo sans perception géométrique d'une fréquence de diffraction. Cet étalement ou dispersion de la diffraction est corrélé avec le caractère aléatoire de distribution des parois constitutives du réseau de cellules. Les propriétés optiques et l'aspect cosmétique du composant optique comprenant un tel réseau gagnent ainsi en qualité. 2888951 4 Le maillage aléatoire selon l'invention peut se décliner en trois variantes de réalisation: ^ Le réseau de cellules à distribution aléatoire et géométrie aléatoire représente un motif de macro maille, ladite macro maille étant apte à revêtir l'ensemble de la surface du composant optique; dans cette variante, le composant optique, selon l'invention, comprend une seule macro maille consistant en un réseau de cellules à distribution et géométrie aléatoire. Cette macro maille est de géométrie quelconque, elle peut être ronde, carrée, ou hexagonale, par exemple. ^ Le réseau de cellules à distribution aléatoire et géométrie aléatoire représente un motif de macro maille, ladite macro maille étant périodiquement répliquée sur l'ensemble de la surface du composant optique; dans cette variante, le composant optique, selon l'invention, comprend plusieurs macro mailles, chacune consistant en un réseau de cellules à distribution et géométrie aléatoire, et chaque macro maille étant répliquée selon une distribution périodique sur l'ensemble de la surface dudit composant; en d'autre terme, cette variante permet la réalisation d'un pavage périodique de macro mailles consistant chacune en un réseau de cellules à distribution et géométrie aléatoire. É Le réseau de cellules à distribution aléatoire et géométrie aléatoire représente un motif de macro maille, ladite macro maille étant répliquée de façon apériodique sur l'ensemble de la surface du composant optique; dans cette variante, le composant optique selon l'invention, comprend plusieurs macro mailles, chacune consistant en un réseau de cellules à distribution et géométrie aléatoire, et chaque macro maille étant répliquée selon une distribution apériodique sur l'ensemble de la surface dudit composant. Dans le cadre de l'invention, la macro maille répliquée selon une distribution périodique ou apériodique est identique ou différente sur l'ensemble de la surface du composant optique. Ainsi il est possible au sein du même composant optique de disposer sur l'ensemble de sa surface de plusieurs macro mailles consistant chacune en un réseau aléatoire identique ou en un réseau aléatoire distinct d'une macro maille à une autre. Dans le cadre d'un composant optique présentant un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire, chaque cellule se caractérise par les paramètres dimensionnels suivants: É la hauteur (h) des parois qui séparent chaque cellule, cette hauteur étant quasi constante et identique pour chaque cellule dudit réseau; É l'épaisseur (e) desdites parois (mesurée parallèlement à la surface du composant), cette épaisseur étant quasi constante et identique pour chaque paroi constitutive de chaque cellule dudit réseau; É le nombre de noeuds et le positionnement géométrique selon un axe bidirectionnel (x,y) de chacun des noeuds constitutifs de chaque cellule dudit maillage, le nombre de noeuds et leurs positionnements géométriques relatifs étant distribués de façon aléatoire selon ledit axe bidirectionnel (x,y). Le nombre de noeuds et leurs positionnements relatifs permettent de définir la surface de chaque cellule. La distribution aléatoire peut ainsi être caractérisé par une moyenne et un écart type de surface de cellules admissibles dans le cadre de l'invention. Parallèlement à la surface du composant, les cellules seront de préférence séparées par des parois d'épaisseur (e) comprise entre 0,10 pm et 5 pm. L'ensemble de cellules constitue avantageusement une couche d'une hauteur (h) comprise entre 1 pm et 50 pm inclus. Parallèlement à la surface du composant, les cellules présenteront entre deux parois opposées une distance (D) maximum de 500 pm. Avantageusement les cellules présenteront une distance (D) comprise entre l pm et 200pm. La surface de chaque cellule au sein d'une macro maille varie de la surface identique à 50%. Avantageusement chaque cellule au sein d'une macro maille présente des surfaces identiques ou des surfaces de 10%. Dans une variante de l'invention, le segment de droite d'un côté d'une paroi constitutive du réseau de cellules est décomposé en sous segments continus désalignés et/ou en segments curvilignes. De même, l'arc de cercle d'un côté d'une paroi constitutive du réseau de cellules peut être décomposé en sous segments continus désalignés et/ou en segments curvilignes. Cette optimisation permet une uniformisation contrôlée de l'indicatrice de diffusion. 2888951 6 Dans le cadre de l'invention, l'ensemble de cellules juxtaposées est de préférence configuré de façon à ce que le facteur de remplissage i, défini comme la surface occupée par les cellules remplies par la substance, par unité de surface du composant, soit supérieur à 90 %. En d'autres termes, les cellules de l'ensemble occupent au moins 90 % de la surface du composant, du moins dans une région du composant pourvue de l'ensemble de cellules. D'une façon avantageuse le facteur de remplissage est compris entre 90 % et 99,5 % inclus. Dans le cadre d'un composant optique présentant un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire de cellules, chaque macro maille se caractérise par les paramètres suivants: É la hauteur (h1) : celle-ci est identique à la hauteur (h) des parois qui séparent chaque cellule; É la surface de la macro maille: cette grandeur ne comprend pas de limites définies. Ainsi une macro maille, dans un mode de réalisation de l'invention, peut revêtir l'ensemble de la surface du composant optique. Dans ce cas, la macro maille doit avoir une surface au moins identique à la surface du composant optique. Dans d'autre mode de réalisation de l'invention, la surface du composant optique est revêtue par plusieurs macro mailles selon une distribution périodique ou apériodique. Dans ce cas, la contrainte sur la surface de la macro maille est sa distribution qui doit permettre de revêtir l'ensemble de la surface du composant optique, sans laisser d'espace libre non occupée par une macro maille. On comprend donc aisément que la caractéristique importante dans cette macro maille n'est pas sa surface intrinsèque par rapport à la surface du composant optique, mais sa distribution. É La distribution périodique ou apériodique de la macro maille apte à revêtir l'ensemble de la surface du composant optique. Dans le cas où la distribution de la macro maille est périodique, la périodicité représentant une maille quadratique, c'est-à-dire une maille présentant quatre côtés de longueur identiques ou différentes et deux axes de translation. La macro maille en elle- même présente avantageusement une géométrie carrée ou hexagonale. Dans le cas d'un système apériodique la distribution de la macro maille est réalisée sans 2888951 7 ordre de translation à courte distance et à longue distance. Une telle distribution de macro maille peut notamment être réalisée selon un pavage de Penrose. L'ensemble de cellules peut être formé directement sur un support transparent rigide, ou au sein d'un film transparent souple reporté ensuite sur un support transparent rigide. Ledit support transparent rigide peut être convexe, concave, ou plan sur le côté recevant l'ensemble des cellules. La substance à propriété optique contenue dans certaines au moins des cellules, du composant optique, est sous forme de liquide ou de gel. Ladite substance peut notamment présenter au moins une des propriétés optiques choisies parmi la coloration, le photochromisme, la polarisation et l'indice de réfraction. Pour l'application à la fabrication de lentilles correctrices, il convient que des cellules différentes du composant optique contiennent des substances d'indice de réfraction différent. L'indice de réfraction sera typiquement adapté pour varier le long de la surface du composant en fonction de l'amétropie estimée d'un oeil à corriger. Pour l'application à la fabrication de lentilles optiques présentant une propriété optique de polarisation, les cellules du composant optique renfermeront notamment des cristaux liquides associés ou non à des colorants. L'ensemble de cellules du composant optique peut inclure plusieurs groupes de cellules contenant des substances différentes. De même chaque cellule peut être remplie avec une substance présentant une ou plusieurs propriétés optiques telles que décrites précédemment. Un objet de la présente invention est également un procédé de production d'un composant optique tel que défini précédemment, qui comprend: -la détermination d'un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire par simulation numérique à partir d'un réseau de cellules à distribution géométrique et périodique, ladite simulation comprenant notamment les étapes suivantes: 2888951 8 o définir un réseau de cellules à maille polygonale répétée périodiquement, o Déplacer les noeuds des mailles polygonales dans un plan (2D) selon une ou plusieurs méthodes choisies parmi un déplacement autour d'un point, un déplacement autour d'un cercle et un déplacement autour d'un carré; o Optionnellement ajouter de nouveaux points, en tant que noeud de maille, qui eux-mêmes peuvent se déplacer selon les méthodes décrites précédemment; o Réaliser un histogramme des segments et des droites aptes à relier les noeuds de maille par simulation numérique; o et arrêter l'itération de la simulation jusqu'à ce que toutes les directions soient obtenues, c'est-à- dire jusqu'à ce qu'on obtienne une représentation de toutes les directions de propagation de la diffraction afin d'obtenir un étalement de la diffraction; -la formation sur un substrat d'un réseau de cellules parallèlement à ladite surface du composant, ledit réseau de cellules présentant la distribution aléatoire et la géométrie aléatoire obtenu selon la simulation numérique telle que définie précédemment; -le remplissage collectif ou individuel des cellules avec la substance à propriété optique sous forme de liquide ou de gel; -et la fermeture des cellules sur leur côté opposé au substrat. Selon un mode préférentiel du procédé, la détermination du maillage de cellules à distribution et géométrie aléatoire est réalisée par simulation numérique à partir d'une matrice comprenant une maille polygonale répétée périodiquement de géométrie hexagonale ou carrée. Dans un tel procédé, le maillage à distribution périodique et à géométrie régulière hexagonale, construite sur un substrat plan, est défini par quatre paramètres: -le pas (a) du motif périodique identique sur les trois axes de symétrie à 120 ; -l'épaisseur (b) de la paroi entre deux cellules adjacentes; - la hauteur (e) des cellules; - les indices complexes (na, ns) respectifs des milieux liquide et substrat. Dans le modèle utilisé pour la simulation on considère la hauteur des cellules suffisamment petite pour ne considérer la structure diffractante que comme un simple objet de phase et d'amplitude bidimensionnel. L'imagerie de l'onde diffractée s'effectue dans le plan de la rétine du porteur. La distance (d) du composant optique à la pupille de l'ceil n'intervient pas dans la formation d'image. L'amplitude transmise peut s'exprimer par la convolution du motif hexagonal élémentaire par un peigne de Dirac bidimensionnel à motif triangulaire (trois axes à 1200), puis multiplié par une fonction disque qu'est la pupille de l'ceil. Cette dernière expression facilite celle de l'expression du champ diffracté dans l'espace de Fourier, lui-même imagé sur la rétine de l'ceil aux aberrations géométriques de l'ceil près. L'opération de convolution s'exprime par une simple multiplication dans l'espace de Fourier. L'amplitude diffractée en champ lointain est donc la transformée de Fourier de la pupille de l'ceil (tâche d'Airy) convoluée avec le peigne de Dirac de pas inverse, lui-même multiplié par la transformée de Fourier du motif hexagonal. C'est cette expression qui permet d'établir: - que l'ordre de diffraction zéro (pic de Dirac central) convolué avec la transformée de Fourier de la pupille intègre l'énergie totale utile à la formation d'images; - que l'énergie d'ordre zéro doit être maximisée et celles d'ordre supérieur doivent être minimisées afin d'être vue comme étant des images parasites. Ainsi dans le cadre du procédé de réalisation d'un composant optique tel que décrit précédemment, la simulation numérique à partir d'un maillage de cellules à distribution périodique et géométrie régulière génère un maillage de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire dans lequel: -la transmission de la paroi est minimisée pour éliminer le terme de modulation en fonction de la phase; - la géométrie des cellules est modifiée de façon à casser les lignes de 2888951 10 diffractions émises par les noeuds des mailles des parois, la modification de géométrie étant obtenue par le déplacement de chaque noeud dans un plan bidirectionnel (x,y) selon deux variables aléatoires centrées; -l'énergie diffractée des ordres parasites est distribuée dans l'espace par brouillage selon les directions correspondantes à l'image de diffraction d'un maillage de cellules à distribution périodique et géométrie régulière. Le procédé de l'invention permet donc la définition d'un maillage aléatoire de cellules dans lequel: -les directions privilégiées de diffraction sont rompues; -la somme des longueurs de parois n'est pas augmentée par rapport au maillage de référence, c'est-à-dire le maillage de cellules à distribution périodique et géométrie régulière; - la surface moyenne des mailles et leur encombrement est conservé entre le maillage de référence et le maillage aléatoire. 15 Dans une variante du procédé, la détermination du réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire s'effectue par simulation numérique à partir d'une distribution de points dans un plan bidimensionnel, ladite simulation permettant d'établir un histogramme des segments et des droites aptes à relier les différents points, optionnellement ajouter de nouveaux points dans le plan bidimensionnel, et arrêter l'itération de la simulation jusqu'à ce que toutes les directions soient obtenues, c'est-à- dire jusqu'à ce qu'on obtienne une représentation de toutes les directions de propagation de la diffraction afin d'obtenir un étalement de cette diffraction. Ainsi le procédé de mise en oeuvre du composant optique pixellisé selon une distribution aléatoire et une géométrie aléatoire, permet d'obtenir un composant optique dans lequel la texture du halo parasite du réseau de cellules se rapproche d'une texture suivant la statistique de "Speckle", bien connue en diffusion de lumière cohérente. Ce halo parasite n'est nullement perceptible par un oeil et ne procure en aucun cas une gêne quelconque quant à la perception de clarté du composant optique qui le comporte. Ce halo parasite se distingue du 2888951 11 halo de diffusion évoqué précédemment et il n'entraîne pas une diminution du contraste d'une image observé au travers un composant optique comprenant un tel réseau. De part sa structure pixellisée, il est remarquable que le composant optique puisse être découpé selon des formes périphériques souhaitées, permettant son intégration et son adaptation sur divers supports de maintien tels que, par exemple, une monture ou un casque. Le procédé peut aussi comprendre, sans affecter l'intégrité de la structure, une étape de perçage à travers le composant optique, pour la fixation de l'élément optique sur son support de maintien. Un autre aspect encore de l'invention se rapporte à un élément optique transparent, notamment un verre de lunette, réalisé en découpant un tel composant optique. Un verre de lunette comprend une lentille ophtalmique. Par lentille ophtalmique, on entend les lentilles s'adaptant à une monture de lunette pour protéger l'ceil et/ou corriger la vue, ces lentilles étant choisies parmi les lentilles afocales, unifocales, bifocales, trifocales et progressives. Si l'optique ophtalmique est un domaine d'application préféré de l'invention, on comprendra que cette invention est applicable à des éléments optiques transparents d'autres natures, comme par exemple des lentilles pour instruments d'optiques, des filtres notamment pour la photographie ou l'astronomie, des lentilles de visée optique, des visières oculaires, des optiques de dispositifs d'éclairage, etc. Au sein de l'invention, on inclut dans l'optique ophtalmique les lentilles ophtalmiques, mais aussi les lentilles de contact et les implants oculaires. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue de face d'un composant optique selon l'invention; - la figure 2 est une vue de face d'un élément optique obtenu à partir de ce composant optique; - la figure 3 est une vue schématique en coupe d'un composant optique selon un premier mode de réalisation de l'invention; 2888951 12 -La figure 4 est une vue de face, selon un mode de réalisation de l'invention, d'une macro maille unique apte à révêtir l'ensemble de la surface d'un composant optique; cette macro maille comprend un réseau de cellules à distribution et à géométrie aléatoire; - la figure 5 est une vue de face d'une distribution apériodique d'une macro maille selon un réseau de Penrose; la figure 6 est une vue de face d'une macro maille dans laquelle chaque segment de droite d'une paroi est décomposé en segments curvilignes; La figure 7 est une vue de face d'une macro maille dans laquelle chaque segment de droite d'une paroi est décomposé en sous segments continus désalignés. Le composant optique 10 représenté sur la figure 1 est une ébauche pour verre de lunettes. Un verre de lunettes comprend une lentille ophtalmique, telle que définie précédemment. Naturellement si l'optique ophtalmique est un domaine d'application préféré de l'invention, on comprendra que cette invention est applicable à des éléments optiques transparents d'autres natures. La figure 2 montre un verre de lunette 11 obtenu en découpant l'ébauche 10 suivant un contour prédéfini, représenté en trait interrompu sur la figure 1. Ce contour est a priori arbitraire, dès lors qu'il s'inscrit dans l'étendue de l'ébauche. Des ébauches fabriquées en série sont ainsi utilisables pour obtenir des verres adaptables à une grande variété de montures de lunettes. Le bord du verre découpé peut sans problème être détouré, de façon classique, pour lui conférer une forme adaptée à la monture et au mode de fixation du verre sur cette monture et/ou pour des raisons esthétiques. Il est possible d'y percer des trous 14, par exemples pour recevoir des vis servant à la fixation sur la monture. La forme générale de l'ébauche 10 peut être conforme aux standards de l'industrie, avec par exemple un contour circulaire de diamètre 70 mm (millimètre), une face avant convexe 12, et une face arrière concave 13 (figure 3). Les outils traditionnels de découpe, de détourage et de perçage peuvent ainsi être utilisés pour obtenir le verre 11 à partir de l'ébauche 10. Sur les figures 1 et 2, un arrachement partiel des couches superficielles fait apparaître la structure pixellisée de l'ébauche 10 et du verre 11. Cette 2888951 13 structure consiste en un réseau de cellules ou microcuves 15 formées dans une couche 17 du composant transparent. Sur ces figures, les dimensions de la couche 17, et des cellules 15 ont été exagérées par rapport à celles de l'ébauche 10 et de son substrat 16 afin de faciliter la lecture du dessin. Les dimensions latérales (D) des cellules 15 (parallèlement à la surface de l'ébauche 10) sont supérieures au micron et peuvent aller jusqu'à quelques millimètres. Ce réseau de cellules est ainsi réalisable avec des technologies bien maîtrisées dans le domaine de la microélectronique ou des dispositifs micromécaniques. On peut citer à titre illustratif et non limitatif, les procédés tels que l'impression à chaud, l'embossage à chaud, le micromoulage, la photolitographie (hard, soft, positive, négative), la microdéposition telle que l'impression par micro-contact, la sérigraphie, ou encore l'impression par jet de matière. La hauteur (h) de la couche 17 constitutives des parois 18 est préférentiellement comprise entre 1 pm et 50 pm. Les parois 18 ont une épaisseur (d) comprise entre 0,1 pm et 5,0 pm permettant notamment d'obtenir un facteur de remplissage élevé. La couche 17 incorporant le réseau de cellules 15 peut être recouverte par un certain nombre de couches additionnelles 19, 20 (figure 3), comme il est usuel en optique ophtalmique. Ces couches ont par exemple des fonctions de résistance aux chocs, de résistance à la rayure, decoloration, d'anti-reflet, d'anti-salissure, etc. Dans l'exemple représenté, la couche 17 incorporant le réseau de cellules est placée immédiatement au-dessus du substrat transparent 16, mais on comprendra qu'une ou plusieurs couches intermédiaires peuvent se trouver entre eux, tels que des couches présentant des fonctions de résistance aux chocs, de résistance à la rayure, de coloration. Le substrat transparent 16 peut être en verre ou en différents matériaux polymères couramment utilisés en optique ophtalmique. Parmi les matériaux polymères utilisables, on peut citer à titre indicatif et non limitatif, les matériaux polycarbonates; polyamides; polyimides; polysulfones; copolymères de polyéthylènetérephtalate et polycarbonate; polyoléfines, notamment polynorbornènes; polymères et copolymères de diéthylène glycol 2888951 14 bis(allylcarbonate); polymères et copolymères (méth)acryliques notamment polymères et copolymères (méth)acryliques dérivés de bisphenolA; polymères et copolymères thio(méth)acryliques; polymères et copolymères uréthane et thiouréthane; polymères et copolymères époxy; et polymères et copolymères épisulfide. La couche 17 incorporant le réseau de cellules est de préférence située sur sa face avant convexe 12, la face arrière concave 13 restant libre pour être éventuellement remise en forme par usinage et polissage si cela est nécessaire. Le composant optique peut également être situé sur la face concave d'une lentille. Bien évidemment, le composant optique peut aussi être intégré sur un élément optique plan. Les microcuves 15 sont remplies avec la substance à propriété optique, à l'état de liquide ou de gel. Un traitement préalable de la face avant du composant peut éventuellement être appliqué pour faciliter le mouillage en surface du matériau des parois et du fond des microcuves. La solution ou suspension formant la substance à propriété optique peut être la même pour toutes les microcuves du réseau, auquel cas elle peut être introduite simplement par immersion du composant dans un bain approprié, par un procédé de type sérigraphique, par un procédé de revêtement par centrifugation (spin process), par un procédé d'étalement de la substance à l'aide d'un rouleau ou d'une raclette, ou encore par un procédé de spray. Il est également possible de l'injecter localement dans les microcuves individuelles à l'aide d'une tête de projection de matière. Pour fermer hermétiquement un ensemble de microcuves remplies, on applique par exemple un film plastique collé, soudé thermiquement ou laminé à chaud sur le haut des parois 18. On peut aussi déposer sur la zone à obturer un matériau polymérisable en solution, non miscible avec la substance à propriété optique contenue dans les microcuves, puis faire polymériser ce matériau, par exemple à chaud ou sous irradiation. Une fois que le réseau de microcuves 15 a été complété, le composant peut recevoir les couches ou revêtements supplémentaires 19, 20 pour terminer sa fabrication. Des composants de ce type sont fabriqués en série puis stockés pour être plus tard repris et découpés individuellement conformément aux besoins d'un client. Si la substance à propriété optique n'est pas destinée à rester à l'état de liquide ou de gel, on peut lui appliquer un traitement de solidification, par exemple une séquence de chauffage et/ou d'irradiation, à un stade approprié à partir du moment où la substance a été déposée. Dans une variante le composant optique constitué d'un réseau de microcuves est construit sous la forme d'un film transparent souple. Un tel film est réalisable par des techniques analogues à celles décrites précédemment. Dans ce cas le film est réalisable sur un support plan et non convexe ou concave. Le film est par exemple fabriqué industriellement sur une étendue relativement grande, puis découpé aux dimensions appropriées pour être reporté sur le substrat 16 d'une ébauche. Ce report peut être effectué par collage du film souple, par thermoformage du film, voire par un phénomène physique d'adhérence sous vide. Le film peut ensuite recevoir divers revêtements, comme dans le cas précédent, ou bien être reporté sur le substrat 16 lui-même revêtu d'une ou plusieurs couches additionnelles telles que décrites précédemment. Dans un domaine d'application de l'invention, la propriété optique de la substance introduite dans les microcuves 15 se rapporte à son indice de réfraction. On module l'indice de réfraction de la substance le long de la surface du composant pour obtenir une lentille correctrice. Dans une première variante de l'invention, la modulation peut être réalisée en introduisant des substances d'indices différents lors de la fabrication du réseau de microcuves 15. Dans une autre variante de l'invention, la modulation peut être réalisée en introduisant dans les microcuves 15 une substance dont l'indice de réfraction peut être réglé ultérieurement sous irradiation. L'inscription de la fonction optique correctrice est alors effectuée en exposant l'ébauche 10 ou le verre 11 à de la lumière dont l'énergie varie le long de la surface pour obtenir le profil d'indice souhaité afin de corriger la vision d'un patient. Cette lumière est typiquement celle produite par un laser, l'équipement d'écriture étant semblable à celui utilisé pour graver des CDROM ou autres supports optiques de mémoire. L'exposition plus ou moins grande de la substance photosensible peut résulter d'une modulation de la puissance du laser et/ou du choix du temps d'exposition. 2888951 16 Parmi les substances utilisables dans cette application, on peut citer, par exemple, les matériaux mésoporeux ou les cristaux liquides. Ces cristaux liquides peuvent être figés par une réaction de polymérisation, par exemple induite par irradiation. On peut ainsi les figer dans un état choisi pour introduire un retard optique déterminé dans les ondes lumineuses qui les traversent. Dans le cas d'un matériau mésoporeux le contrôle de l'indice de réfraction du matériau se fait au travers de la variation de sa porosité. Une autre possibilité est d'utiliser des photopolymères dont une propriété bien connue est de changer d'indice de réfraction au cours de la réaction de polymérisation induite par irradiation. Ces changements d'indice sont dus à une modification de la densité du matériau et à un changement de la structure chimique. On utilisera de préférence des photopolymères qui ne subissent qu'une très faible variation de volume lors de la réaction de polymérisation. La polymérisation sélective de la solution ou suspension est réalisée en présence d'un rayonnement différencié spatialement par rapport à la surface du composant, afin d'obtenir la modulation d'indice souhaitée. Cette modulation est déterminée préalablement en fonction de l'amétropie estimée de l'oeil d'un patient à corriger. Dans une autre application de l'invention, la substance introduite sous forme de gel ou de liquide dans les microcuves a une propriété de polarisation. Parmi les substances utilisées dans cette application on peut notamment citer les cristaux liquides. Dans une autre application de l'invention, la substance introduite sous forme de liquide ou de gel dans les microcuves a une propriété photochromique. Parmi les substances utilisés dans cette application on peut citer à titre d'exemples les composés photochromiques contenant un motif central tel qu'un noyau spirooxazine, spiro-indoline[2,3']benzoxazine, chromène, spiroxazine homoazaadamantane, spirofluorène-(2H)-benzopyrane, naphto[2,1b]pyrane. Dans le cadre de l'invention la substance à propriété optique peut être un 30 colorant, ou un pigment apte à apporter une modification du taux de transmission
Un composant optique (10) comprend au moins un ensemble transparent de cellules (15) juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellule présentant une taille et une géométrie distinctes de celles de ces voisines constituant un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire, parallèlement à la surface du composant. Chaque cellule est hermétiquement fermée et contient au moins une substance à propriété optique. L'invention comprend également un procédé de réalisation d'un tel composant optique et son utilisation dans la fabrication d'un élément optique. L'élément optique peut notamment être un verre de lunettes.
1. Composant optique comprenant au moins un ensemble transparent de cellules juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellule présentant une taille et une géométrie distinctes de celles de ses voisines constituant un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire, parallèlement à la surface du composant. 2. Composant optique selon la 1 comprenant au moins un ensemble transparent de cellules tel que défini précédemment, dans lequel chaque cellule est hermétiquement fermée et contient au moins une substance à propriété optique. 3. Composant optique selon l'une quelconque des 1 à 2, dans lequel les cellules présentent toute forme géométrique finie comprenant des segments et/ou des arcs de cercle, chaque segment ou arc de cercle étant identique ou différent au sein de chaque cellule, et une distribution sur l'ensemble de la surface dudit composant optique ne présentant pas d'ordre de translation à courte distance. 4. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel le réseau de cellules à distribution aléatoire et géométrie aléatoire représente un motif de macro maille, ladite macro maille étant apte à revêtir l'ensemble de la surface du composant optique. 5. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel le réseau de cellules à distribution aléatoire et géométrie aléatoire représente un motif de macro maille, ladite macro maille étant périodiquement répliquée sur l'ensemble de la surface du composant optique. 6. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel le réseau de cellules à distribution aléatoire et géométrie aléatoire représente un motif de macro maille, ladite macro maille étant répliquée de façon apériodique sur l'ensemble de la surface du composant optique. 10 2888951 18 7. Composant optique selon l'une quelconque des 5 à 6, dans lequel la macro maille répliquée selon une distribution périodique ou apériodique est identique ou différente sur l'ensemble de la surface du composant optique. 8. Composant optique selon la 4, dans lequel la macro maille présente une surface au moins identique à la surface dudit composant optique. 9. Composant optique selon l'une des 5 à 7, dans lequel la réplication de la macro maille sur l'ensemble de la surface du composant optique consiste en une distribution périodique ou apériodique de ladite macro maille, ladite distribution ne laissant pas d'espace libre non occupé par au moins macro maille sur ladite surface du composant optique. 10. Composant optique selon la 5, dans lequel la périodicité de la distribution de la macro maille représente une maille quadratique, présentant quatre côtés de longueurs identiques ou différentes et deux axes de translation. 11. Composant optique selon la 5, dans lequel la macro maille présente une géométrie choisie parmi carrée et hexagonale. 12. Composant optique selon la 6, dans lequel l'apériodicité de la distribution de la macro maille est réalisée sans ordre de translation à courte distance ni à longue distance. 13. Composant optique selon la 6, dans lequel la réplication apériodique de la macro maille comprend un pavage de Penrose. 14. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel les cellules sont séparées par des parois d'épaisseur (e) comprise entre 0,10 pm et 5 pm. 15. Composant optique selon l'une des précédentes dans lequel, l'ensemble de cellules constitue avantageusement une couche d'une hauteur (h) comprise entre 1 pm et 50 pm inclus. 2888951 19 16. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel, parallèlement à la surface dudit composant, les cellules présentent, entre deux parois opposées, une distance (D) maximum de 500 pm. 17. Composant optique selon la 16, dans lequel la distance (D) est comprise entre 1 pm et 200 pm. 18. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel la surface de chaque cellule au sein d'une macro maille représente une surface comprise entre une valeur identique à une valeur de 50%. 19. Composant optique selon la 18, dans lequel la surface de chaque cellule au sein d'une macro maille représente une surface comprise entre une valeur identique à une valeur de 50%. 20. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel le facteur de remplissage est compris entre 90% et 99,5% inclus. 21. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel le segment de droite d'un côté d'une paroi constitutive du réseau de cellules est décomposé en sous-segments continus désalignés et/ou en segments curvilignes. 22. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel l'arc de cercle d'un côté d'une paroi constitutive du réseau de cellules est décomposé en sous-segments continus désalignés et/ou en segments curvilignes. 23. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel l'ensemble de cellules est formé directement sur un support transparent rigide, ou au sein d'un film transparent souple reporté ensuite sur un support transparent rigide. 24. Composant optique selon la 23, dans lequel ledit support transparent rigide peut être convexe, concave, ou plan sur le côté recevant l'ensemble des cellules. 2888951 20 25. Composant optique selon l'une des précédentes, dans lequel la substance à propriété optique contenue dans certaines au moins des cellules dudit composant optique est sous forme de liquide ou de gel. 26. Composant optique selon la 25, dans lequel ladite substance présente au moins une des propriétés optiques choisies parmi la coloration, le photochromisme, la polarisation et l'indice de réfraction. 27. Procédé de production d'un composant optique selon l'une des précédentes, comprenant les étapes suivantes: - la formation sur un substrat d'un réseau de cellules parallèlement à ladite surface du composant, ledit réseau de cellules présentant une distribution aléatoire et une géométrie aléatoire; - le remplissage collectif ou individuel des cellules avec la substance à propriété optique sous forme de liquide ou de gel; - et la fermeture des cellules sur leur côté opposé au substrat. 28. Procédé selon la 27, dans lequel le réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire est déterminé par simulation numérique à partir d'un réseau de cellules à distribution géométrique et périodique, ladite simulation comprenant notamment les étapes suivantes: o Définir un réseau de cellules à maille polygonale répétée périodiquement, o Déplacer les noeuds des mailles polygonales dans un plan (2D) selon une ou plusieurs méthodes choisies parmi un déplacement autour d'un point, un déplacement autour d'un cercle et un déplacement autour d'un carré; o Optionnellement ajouter de nouveaux points, en tant que noeuds de maille, qui eux-mêmes peuvent se déplacer selon les méthodes décrites précédemment; o Réaliser un histogramme des segments et des droites aptes à relier les noeuds de maille par simulation numérique; 2888951 21 o Et arrêter l'itération de la simulation jusqu'à ce que toutes les directions soient obtenues, c'est-à- dire jusqu'à ce qu'on obtienne une représentation de toutes les directions de propagation de la diffraction afin d'obtenir un étalement de la diffraction. 29. Procédé selon l'une quelconque des 27 et 28, dans lequel la détermination du maillage de cellules à distribution et géométrie aléatoire est réalisée par simulation numérique à partir d'une matrice comprenant une maille polygonale répétée périodiquement de géométrie hexagonale ou carrée. 30. Procédé selon l'une des 27 à 29, dans lequel la simulation numérique à partir d'un maillage de cellules à distribution périodique et géométrie régulière génère un maillage de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire dans lequel: - la transmission de la paroi est minimisée pour éliminer le terme de 15 modulation en fonction de la phase; - la géométrie des cellules est modifiée de façon à casser les lignes de diffractions émises par les noeuds des mailles des parois, la modification de géométrie étant obtenue par le déplacement de chaque noeud dans un plan bidirectionnel (x,y) selon deux variables aléatoires centrées; - l'énergie diffractée des ordres parasites est distribuée dans l'espace par brouillage selon les directions correspondant à l'image de diffraction d'un maillage de cellules à distribution périodique et géométrie régulière. 31. Procédé selon l'une des 27 à 30, dans lequel la 25 simulation numérique entraîne la définition d'un maillage aléatoire de cellules dans lequel: les directions privilégiées de diffraction sont rompues; la somme des longueurs de parois n'est pas augmentée par rapport au maillage de référence, c'est-à-dire le maillage de cellules à 30 distribution périodique et géométrie régulière; 10 2888951 22 - la surface moyenne des mailles et leur encombrement est conservé entre le maillage de référence et le maillage aléatoire. 32. Procédé selon la 28, dans lequel l'étape de la détermination d'un réseau de cellules à distribution aléatoire et à géométrie aléatoire s'effectue par simulation numérique de points dans un plan bidimensionnel. 33. Procédé selon l'une des 27 à 32, dans lequel la production du composant optique comprend la formation de l'ensemble de cellules sur un support transparent rigide. 34. Procédé selon la 33, dans lequel la production du composant optique comprend la formation de l'ensemble de cellules au sein d'un film transparent souple puis le report dudit film sur un support transparent rigide. 35. Procédé selon l'une des 27 à 34, dans lequel le support transparent rigide est convexe, concave ou plan sur le côté recevant l'ensemble de cellules. 36. Procédé de réalisation d'un élément optique transparent, comprenant les étapes suivantes: - la production d'un composant optique transparent selon l'une des 27 à 35; - et au moins une étape de découpe dudit composant optique le long d'un contour défini sur ladite surface, correspondant à une forme déterminée pour l'élément optique. 37. Procédé de réalisation selon la 36, comprenant en plus une étape de perçage au travers dudit composant optique pour la fixation de l'élément optique sur son support de maintien. 38. Utilisation d'un composant optique selon l'une quelconque des 1 à 26 dans la fabrication d'un élément optique transparent choisi parmi les lentilles ophtalmiques, les lentilles de contact, les implants 2888951 23 oculaires, les lentilles pour instruments d'optique, les filtres, les lentilles de visée optique, les visières oculaires, et les optiques de dispositifs d'éclairage. 39. Verre de lunettes, réalisé en découpant un composant optique selon l'une quelconque des 1 à 26. 40. Verre de lunettes selon la 39, dans lequel au moins un perçage est réalisé à travers le composant pour la fixation du verre sur une monture.
G
G02
G02B,G02C
G02B 1,G02B 3,G02C 7
G02B 1/10,G02B 3/12,G02C 7/02
FR2895841
A1
"DISPOSITIF LASER A SEUIL REDUIT"
20,070,706
1- " Dispositif laser à seuil réduit." La présente invention se rapporte à un dispositif laser. Elle trouve une application particulièrement intéressante, mais non exclusivement, dans le pompage efficace d'une transition à trois niveaux, le niveau bas de la transition correspondant à l'état fondamental. D'une façon générale, un laser à 3 niveaux est un laser pour lequel le niveau bas de la transition laser est le niveau fondamental. Le milieu n'est to amplificateur que lorsque plus de la moitié des ions sont dans l'état excité. La puissance de pompe locale nécessaire à l'atteinte de ce niveau d'excitation est P= hvpAp/aapti, où hvp est l'énergie d'un photon de pompe, Ap est l'aire de l'étendue 15 transverse de la pompe, Gap est la section efficace d'absorption de la pompe et i est la durée de vie de l'état excité. Les diodes à émetteur unique se focalisent sur des aires de quelques 10-8 m2, ce qui donne des valeurs de P de l'ordre de quelques W à quelques dizaines de W pour la majorité des terres rares sous forme trivalente dans la majorité des matériaux hôtes. En 20 général, le seuil laser est supérieur à P. Cela explique pourquoi très peu de lasers à trois niveaux pompés par diode ont été réalisés. La réalité est un peu plus complexe car les niveaux sont souvent multiples et légèrement séparés en énergie. Chacun des sous-niveaux est peuplé thermiquement et est en général à l'équilibre de Boltzmann. Les 25 sections efficaces effectives sont les sections efficaces absolues multipliées par la population relative du sous-niveau. Ainsi les sections efficaces d'émission et d'absorption diffèrent Ga≠ae. Lorsque le niveau bas de la transition est un sous-niveau d'énergie élevé, Ga Ge et le fonctionnement du laser se rapproche d'un laser à 4 niveaux. C'est le cas par exemple de la 30 transition à 946 nm du Nd :YAG (4F3/2 --> 4Ig/2). En revanche, on ne connaît pas par exemple d'expérimentation démontrant l'émission autour de 875 nm correspondant au sous-niveau fondamental du niveau 41g/2, cette transition correspondant au laser 3 niveaux. En particulier, l'Ytterbium (Yb) trivalent possède deux niveaux. Le 35 niveau fondamental 2F712 possède 4 sous-niveaux. Le niveau excité 4F5/2 en 2895841 - 2 possède 3. En général, la section efficace d'absorption la plus importante correspond à la transition entre les deux sous-niveaux les plus bas. Cette transition est celle du laser à 3 niveaux (autour de 980 nm) et elle ne peut donc pas être utilisée pour pomper ce même laser à 3 niveaux. Cela signifie 5 que Gap est faible et que le seuil laser est donc forcément élevé. C'est la raison pour laquelle très peu d'expérimentations ont démontré le fonctionnement du laser à 3 niveaux de l'Yb par exemple. A titre d'exemple, seules deux expérimentations remarquables ont démontré des lasers fondés sur la transition à 3 niveaux de l'Ytterbium. La première expérimentation concerne un laser à fibre dopée à Yb, pompé par des diodes émettant 18W à 915 nm. C'est le seul laser dépassant 1W de puissance de sortie à 977 nm. Ce type de laser est décrit dans la publication : "A 3.5-W 977-nm cladding-pumped jacketed air-clad Ytterbium-doped fiber laser", K.H. Yla-Jarkko, R. Selvas, D.B.S. Soh, J.K. Sahu, C.A. Codemard, J. Nilsson, S: U. Alam, and A.B. Grudinin. In, Zayhowski, J.J. (ed.) Advanced Solid-State Photontcs 2003. Washington DC, USA, Optical Society of America Trends in Optics and Photonics Series (OSA TOPS Vol 83). Dans ce document, la réduction du seuil est obtenue grâce à la structure de guide d'une fibre et grâce à une diode haute brillance qui permettent de réduire l'aire pompée A d'un facteur supérieur à 10. L'efficacité d'injection de la pompe n'est cependant pas bonne dans de tels lasers à fibre. L'industrialisation d'un tel laser requerrait une fibre à maintien de polarisation. Finalement, une puissance de laser inférieure à 10W ne permet pas par exemple une bonne efficacité de doublage avec des cristaux non linéaires conventionnels et le rendement de conversion entre la pompe et l'émission bleue (à 488 nm) est faible. La seconde expérimentation concerne un laser Yb :S-FAP émettant 250 mW à 985 mn. Ce laser est décrit dans l'article "Efficient laser operation of an Yb :S-FAP crystal at 985 nm", S. Yiou, F. Balembois, K. Schaffers et P. Georges, Appl. Opt. 42, 4883-4886 (2003). II est pompé par un un laser Ti :Saphir émettant 1.45 W à 900 nm. La réduction du seuil est obtenue par le choix d'un matériau (S-FAP) maximisant le produit Gapti et par le pompage par un laser, ce qui permet de 35 réduire l'aire pompée A d'un facteur au moins 10. 2895841 - 3- Les difficultés principales des lasers à Yb émettant autour de 980 nm sont doubles. La première est la compétition de gain entre les émissions à 4 niveaux et l'émission à 3 niveaux. Afin de réduire le gain maximal des émissions à 4 niveaux au seuil de l'émission à 3 niveaux, il convient de 5 réduire le produit concentration d'Ytterbium N par la longueur L. L'autre difficulté provient de la faiblesse des sections efficaces d'absorption de la pompe (entre 900 et 950 nm) et l'inadéquation de la longueur d'onde d'absorption la plus grande avec des sources semiconductrices disponibles. La combinaison d'un faible produit NL et d'une faible section efficace io d'absorption de la pompe induit une absorption réduite de la pompe dans le laser. Cela réduit donc l'efficacité du laser. Le choix des cristaux de Yb :S-FAP a été réalisé en fonction de la forte valeur de la section efficace d'absorption de l'Yb dans le S-FAP. Les deux problèmes majeurs proviennent de l'absence de fournisseurs du S-FAP et 15 de la longueur d'onde de pompe (899 nm) qui ne correspond pas aux diodes commerciales. Les autres cristaux connus sont plus défavorables. La présente invention a pour objectif de remédier aux inconvénients précités, et en particulier de réduire le seuil d'émission d'un laser à 3 niveaux. Un autre but de l'invention est de concevoir un laser à 3 niveaux 20 pouvant être excité par une gamme étendue de longueurs d'onde. La présente invention a encore pour but un laser compact d'une grande efficacité. Un dernier but de l'invention est de concevoir un laser pompé par diode pour lequel l'excitation du milieu amplificateur ne peut pas se réaliser par un pompage direct par une diode de pompe (pour une raison de non 25 disponibilité de la longueur d'onde ou non adaptation spatiale du mode de la pompe). On atteint au moins l'un des objectifs précités avec un dispositif laser comprenant : - un premier milieu amplificateur apte à émettre un premier 30 faisceau laser de sortie à la longueur d'onde de sortie X s; - un second milieu amplificateur apte à émettre un second faisceau laser de longueur d'onde intermédiaire 2i et apte à être pompé à une longueur d'onde de pompe Xp telle que Xi est comprise entre 4 et Xs; - 4 - une unique cavité laser contenant lesdits premier et second milieux amplificateurs, cette cavité étant fermée par deux miroirs de réflexion maximale à la longueur d'onde Xi . Avec le dispositif selon l'invention, l'émission laser du second milieu amplificateur est utilisée pour pomper le premier milieu amplificateur à l'intérieur d'une unique cavité laser. La présente invention permet ainsi d'étendre la gamme de longueurs d'onde de pompe utilisées pour permettre au premier milieu amplificateur de laser. En d'autres termes, on peut ainsi pomper tout milieu amplificateur qui généralement n'absorbe pas lo efficacement les longueurs d'ondes émises par les diodes. Avantageusement, le premier milieu amplificateur peut être un milieu amplificateur à trois niveaux. La présente invention permet notamment de réduire considérablement le seuil d'émission laser et d'augmenter en même temps l'efficacité des lasers à trois niveaux. En particulier, ladite cavité est le 1s siège de deux longueurs d'ondes laser Xi et Xs distinctes. Selon une caractéristiques avantageuse de l'invention, le premier milieu amplificateur comporte un élément actif absorbant le faisceau laser à la longueur d'onde intermédiaire Xi. En particulier, cette absorption du faisceau laser à la longueur d'onde intermédiaire Xi dans le premier milieu 20 amplificateur est supérieure aux pertes non résonnantes de ce faisceau laser à la longueur d'onde intermédiaire Xi. Pour obtenir les éléments constitutifs avantageux de la présente invention, on a agit de la manière décrite ci-après. Au-delà du seuil laser, l'équation liant la puissante de pompe Pp, la 25 puissance laser P1 et la fraction x d'ions excités peut s'approximer par : ANLx P P +hv (G2-1)=hy' (1-exp(aa,(xi)LI)) (1) p Où A est la section transverse de la pompe, N1 est la concentration d'ions dopants, L1 est la longueur du milieu amplificateur, t1 est la durée de vie de l'état excité, G est le gain compensant exactement les pertes 'n de la 30 cavité laser et upi(xi)=6apiNIL1(1-Fxi) est le coefficient d'absorption linéique de la pompe en fonction de l'inversion de population, F est le facteur de recouvrement de la pompe sur la distribution transverse d'ions excités. La valeur de x est donnée par la solution de G2(x1)rl=1. Le seuil est la valeur de Pp, solution de (1) lorsque P1=0. 2895841 - 5 Pour un vrai laser à 3 niveaux, x1 est de l'ordre de 0.5 ou plus, alors que pour un laser à 4 niveaux, la valeur de x peut être aussi faible que 0.01. Afin de réduire le seuil laser (lié à la partie gauche de l'équation), il convient de minimiser le produit N1L1. En revanche, un bon transfert de la puissance 5 de pompe vers le laser requiert que apI(x1)LI 1. Si la section efficace d'absorption Gap1 est faible, cela implique que le produit N1L1 doit être grand. Afin de découpler le problème du seuil et celui du transfert de puissance de la pompe vers le laser, on propose donc un nouveau schéma de laser selon la présente invention. On propose de rajouter un deuxième milieu io amplificateur de concentration N2, de longueur L2, de durée de vie de son état excité ti2 absorbant la longueur d'onde de pompe 7\.p et ayant du gain à une longueur d'onde Xi intermédiaire entre la longueur d'onde de pompe et la longueur d'onde laser 2.s. La longueur d'onde Xi est absorbée par le premier milieu amplificateur. Les miroirs sont fortement réfléchissants à la 1s longueur d'onde Xi de manière à minimiser les pertes non résonnantes 12 du laser Xi. Ces pertes peuvent être bien inférieures à 1%. Si l'absorption du premier milieu amplificateur est bien supérieure à rie (cela est vrai à partir de quelques % d'absorption), l'équation du nouveau laser s'approxime par ANL x + ANL2x? + P (G2ù1)= Pp (1ùexp-apz(x2a )L )) (2) z, z2 hv, hvp 20 La fraction x2 d'ions excités du premier milieu amplificateur est celle qui permet le seuil laser à la longueur d'onde Xi. Si le second milieu amplification est bien choisi, la valeur de x2 peut être assez faible (<0.1). L'utilisation du deuxième milieu amplificateur permet en général de réduire d'un facteur 10 la valeur du produit N1L1 tout en augmentant le taux 25 d'absorption de la pompe. Il suffit que le terme AN2L2x2/1-2 soit suffisamment faible devant ANILix1/ri pour fortement réduire le seuil du laser. Selon un mode de mise en oeuvre avantageux de la présente invention, la cavité est de type linéaire résonante monolithique, et les différents éléments peuvent être contactés optiquement. 30 De préférence, le seuil d'émission du second milieu amplificateur à la longueur d'onde Xi est inférieur au seuil d'émission du premier milieu amplificateur à la longueur d'onde Xs lorsque ce dernier est pompé directement. - 6 A titre d'exemple, le premier milieu amplificateur est basé sur la transition trois niveaux de l'Ytterbium trivalent avec une longueur d'onde de sortie autour de 980nm. Cet Ytterbium peut être contenu dans une matrice de silicate dopée à l'Ytterbium (Yb). Le deuxième milieu amplificateur peut être basé sur la transition 4F3/2 -> 4I9/2 du néodyme Nd trivalent, ce dernier pouvant être contenu dans une matrice d'un matériau de la liste suivante : YAG; YVO4; GdVO4; YAP ou YLF. Selon une caractéristique avantageuse, on peut insérer dans la cavité selon la présente invention, des éléments tels qu'un polariseur, un filtre, un Io cristal non linéaire ou tout autre élément adapté pour être inséré dans une cavité laser. En particulier, le dispositif selon la présente invention peut être tel que le premier milieu amplificateur comprend de l'Ytterbium émettant autour de 980 nm. En outre, on peut disposer un cristal non linéaire de doublage intra- 15 cavité. Dans ce cas, la longueur d'onde émise par le dispositif laser est la moitié de celle du premier milieu amplificateur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : 20 - La figure 1 est un schéma simplifié d'un laser à trois niveaux; - La figure 2 est un schéma simplifié d'un dispositif laser selon la présente invention, pompé par une diode laser; -La figure 3 est une représentation graphique des courbes des sections efficaces d'absorption et d'émission de l'Ytterbium dans une matrice 25 de GGG; - La figure 4 est un graphe représentant les caractéristiques d'un laser conventionnel et d'un laser selon la présente invention; - La figure 5 est une représentation graphique des courbes des sections efficaces d'absorption et d'émission de l'Ytterbium dans une matrice 30 de silice. Sur la figure 1, on voit une représentation des états d'énergie d'un laser à trois niveaux. On distingue trois états, état 1 : niveau d'énergie fondamental, état 2 : niveau d'énergie excité, et état 3 : niveau d'énergie d'absorption de la pompe. Chaque transition d'un état à un autre est associée 35 à un phénomène physique. Le passage de l'état 1 à l'état 3 s'effectue par 2895841 - 7- pompage optique avec absorption de photons. Le passage de l'état 3 à l'état 2 s'effectue par relaxation des atomes, c'est à dire une désexcitation en général non radiative et rapide. Les atomes restent dans l'état 2 pendant une durée égale à une durée de vie donnée. Le passage de l'état 2 à l'état 1 5 s'effectue par émission de photons formant le faisceau laser. Sur la figure 2, on voit un dispositif laser 4 selon la présente invention, pompé par une diode laser 5. Ce dispositif laser 4 est composé de deux milieux amplificateurs 6 et 7 formant cavité linéaire monolithique. Le faisceau laser émis par la diode laser 5 est colinéaire au dispositif laser 4. Le premier milieu amplificateur 6 est un milieu actif à trois niveaux, disposé en aval d'un second milieu amplificateur 7, l'ordre pouvant être inversé. La longueur d'onde Xi d'émission de ce dernier est comprise entre la longueur d'onde Xp d'émission de la pompe 5 et la longueur d'onde Xs d'émission du premier milieu amplificateur. Le second milieu amplificateur est excité par la pompe 5. La cavité laser du dispositif comprend un miroir 8 de réflexion maximale Rmax à la longueur d'onde Xi, ce miroir étant accolé à la face de sortie du premier milieu amplificateur 6. La cavité laser du dispositif comprend également un miroir 9 de réflexion maximale Rmax à la longueur d'onde Xi, ce miroir étant accolé à la d'entrée du second milieu amplificateur 7. Les figures 3 à 5 permettent de mettre en exergue les avantages procurés par la présente invention lorsque appliquée à un laser Ytterbium Yb à trois niveaux émettant autour de 980nm. Les cristaux Yb :YAG sont fréquemment utilisés pour une émission à 1031 nm (laser à 4 niveaux). Dans la matrice de YAG, l'ion Yb a une transition à 3 niveaux à la longueur d'onde de 968 nm. Malheureusement, à cette longueur d'onde cai=7.10-25 m2> aei=3.10-25 m2. Cela signifie que le seuil de l'émission laser nécessite une excitation de plus de 70% des ions. Pour s'affranchir de ce problème, on choisi une matrice cristalline légèrement différente (GGG). Les caractéristiques de Yb :GGG sont les suivantes : le pic d'émission 3 niveaux est 971 nm et le pic d'émission à 4 niveaux est 1031 nm, la bande d'absorption est 930-945 nm, îa1(971)=6.6.10-25 m2, cei(971)=6.6.10-25 m2, dal(940)=4.10-25 m2, i=0.8 ms. Les sections efficaces d'absorption et d'émission sont présentées sur la figure 3. Soit un cristal dopé à 2% d'Yb (Ny=2.5.1026 m-3). On suppose que la 2895841 - 8 pompe est uniforme sur un diamètre de 150 pm. Si on s'intéresse à un doublage intra-cavité par exemple, on considère une cavité avec des miroirs Rmax et on calcule la puissance laser à 971 nm en supposant que les pertes sur un aller-retour sont égales à 2%. Les simulations montrent qu'une 5 longueur de cristal Ly=5 mm est proche de l'optimum. Au-delà de cette valeur, le seuil laser devient vraiment important et le gain du laser à 4 niveaux devient si important qu'il est difficile de l'empêcher d'osciller. En deçà de cette longueur, la pompe n'est plus absorbée efficacement. Le seuil laser est de 15 W pour la longueur de 5 mm. La puissance laser atteint 20 W pour io une puissance de pompe de 17.5 W (voir les courbes de droites sur la figure 4). L'efficacité de la présente invention se démontre en utilisant du Nd :YAG comme deuxième milieu de gain. On considère un cristal dopé à 1.1% de Nd (NN=1.53. 1026 m"3) et d'une épaisseur LN=2 mm. L'ion Nd se pompe 15 à 808 nm et peut émettre à une longueur d'onde de 946 nm. La durée de vie de l'état excité est i=0.19 ms et ad2(808)=6.15.10-24 m2, ae2(946)=3.9.10-24m2, aa2(946)=4.5.10-26 m2. Comme discuté auparavant, on peut fortement réduire l'épaisseur de Yb :GGG à 4=0.5 mm par exemple. Avec ces valeurs, le seuil du laser est inférieur à 0.9 W et la puissance laser à 971 nm atteint 20 20 W pour une puissance de pompe de 1.55 W conformément aux courbes de gauches sur la figure 4. On a ainsi démontré avec la présente invention qu'il est possible de fortement réduire le seuil des lasers à 3 niveaux en conservant, voire en augmentant, l'absorption de la pompe et donc l'efficacité de conversion. 25 Cette invention prend notamment tout son sens, mais pas uniquement, dans la réalisation de source laser autour de 980 nm ou autour de 490 nm (en insérant un cristal doubleur dans la cavité) à partir de la transition à 3 niveaux de l'Yb. La majorité des matériaux hôtes peut être considérée, en incluant Yb:SiO2 (figure 5) qui a l'avantage d'émettre à 976 nm. La fréquence double 30 correspond exactement à la longueur d'onde principale des lasers à Argon (488 nm). D'une façon générale, la présente invention permet un pompage efficace d'un laser à 3 niveaux. Pour ce faire, on a introduit dans la cavité 35 laser un second milieu laser, que l'on peut exciter avec une pompe de 2895841 - 9 longueur d'onde a,p; ce second milieu émettant une longueur d'onde intermédiaire 2d, comprise entre la longueur d'onde de pompe et celle du laser à 3 niveaux a.s. On s'assure également que les miroirs de la cavité laser sont Rmax (réflexion maximale) à la longueur d'onde Xi. De préférence, le seuil 5 du laser 2i est plus faible que celui du laser 2.s lorsque ce dernier est pompé directement. En outre, la longueur d'onde Xi est de préférence absorbée par le milieu laser à 3 niveaux et cette absorption est supérieure aux autres pertes de la cavité. D'autres éléments peuvent être ajoutés à l'intérieur de la cavité, comme un polariseur, un filtre ou des cristaux non linéaires. La to présente invention s'applique notamment à la transition à trois niveaux de l'Yb3+, dont la longueur d'onde se situe autour de 980 nm selon le matériau hôte. Cela permet de réaliser des lasers émettant autour de 980 nm ou des lasers émettant autour de 490 nm lorsqu'un dispositif de doublage intracavité est inclus. 15 Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. En effet, la présente invention peut avantageusement s'appliquer à d'autres milieux amplificateurs que le milieu amplificateur à trois niveaux, tel que par exemple le milieu 20 amplificateur à quatre niveaux. 15
La présente invention a notamment pour but le pompage efficace d'un laser à 3 niveaux. Pour ce faire, on inclut dans la cavité laser un second milieu laser, que l'on peut exciter avec une pompe de longueur d'onde lambdap; ce second milieu émettant une longueur d'onde intermédiaire lambdai, comprise entre la longueur d'onde de pompe et celle du laser à 3 niveaux lambdas. On s'assure également que les miroirs de la cavité laser sont Rmax (réflexion maximale) à la longueur d'onde lambdai. De préférence, le seuil du laser lambdai est plus faible que celui du laser lambdas lorsque ce demier est pompé directement. En outre, la longueur d'onde lambdai est de préférence absorbée par le milieu laser à 3 niveaux et cette absorption est supérieure aux autres pertes de la cavité. D'autres éléments peuvent être ajoutés à l'intérieur de la cavité, comme un polariseur, un filtre ou des cristaux non linéaires. La présente invention s'applique notamment à la transition à trois niveaux de l'Yb<3+>, dont la longueur d'onde se situe autour de 980 nm selon le matériau hôte. Cela permet de réaliser des lasers émettant autour de 980 nm ou des lasers émettant autour de 490 nm lorsqu'un dispositif de doublage intra-cavité est inclus.
1. Dispositif laser comprenant : - un premier milieu amplificateur apte à émettre un premier faisceau 5 laser de sortie à la longueur d'onde de sortie Xs; - un second milieu amplificateur apte à émettre un second faisceau laser de longueur d'onde intermédiaire Xi et apte à être pompé à une longueur d'onde de pompe Xp telle que Xi est comprise entre Xp et Xs; - une unique cavité laser contenant lesdits premier et second milieux 10 amplificateurs, cette cavité étant fermée par deux miroirs de réflexion maximale à la longueur d'onde Xi . 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le premier milieu amplificateur est un milieu amplificateur à trois niveaux. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier milieu amplificateur comporte un élément actif absorbant le faisceau laser à la longueur d'onde intermédiaire Xi. 20 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'absorption du faisceau laser à la longueur d'onde intermédiaire Xi dans le premier milieu amplificateur est supérieure aux pertes non résonnantes de ce faisceau laser à la longueur d'onde intermédiaire Xi. 25 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite cavité est de type linéaire résonante monolithique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que le seuil d'émission du second milieu amplificateur à la longueur d'onde Xi est inférieur au seuil d'émission du premier milieu amplificateur à la longueur d'onde Xs lorsque ce dernier est pompé directement. 2895841 - 11 - 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier milieu amplificateur est basé sur la transition trois niveaux de l'Ytterbium trivalent. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier milieu amplificateur comprend une matrice de silicate dopée à l'Ytterbium (Yb). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, lo caractérisé en ce que le deuxième milieu amplificateur est basé sur la transition 4F3/2 -a 4I9/2 du néodyme Nd trivalent. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le Nd trivalent est contenu dans une matrice d'un matériau de la liste suivante: YAG; YVO4i 15 GdVO4i YAP ou YLF. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité comprend en outre un polariseur. 20 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité comprend en outre un filtre. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité comprend en outre un cristal non linéaire. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le premier milieu amplificateur comprend de l'Ytterbium émettant autour de 980 nm, et en ce qu'il comprend en outre un cristal non linéaire de doublage intra-cavité. 25
H
H01
H01S
H01S 3
H01S 3/09
FR2900154
A1
NOUVEAUX COMPOSES C-GLYCOSIDES GEM-DIFLUORES DERIVES DE LA PODOPHYLLOTOXINE, LEUR PREPARATION ET LEURS APPLICATIONS.
20,071,026
L'invention concerne un procédé pour la synthèse de composés C-glycosides gemdifluorés dérivés de la podophyllotoxine. Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusivement, à la préparation de composés utilisables notamment en oncologie pour le traitement du cancer. La podophyllotoxine 1 est un lignane isolé des racines de deux plantes Podophyllum peltatum (Amérique de Nord) et Podophyllum emodi (Asie). Elle possède une forte activité antimitotique en inhibant la polymérisation de la tubuline. Trop toxique pour 20 être utilisée en chimiothérapie, elle a donné naissance après modifications structurales à de nombreux composés antitumoraux. Parmi eux, des dérivés glycosylés, composés habituellement moins toxiques et plus hydrosolubles ont émergé. OH MeO/ OMe OMe Podophyllotoxine 1 R'=CH3 R2=H 2 Etoposide Ri= R2=H 3 Teniposide R'=CH3 R2=PO3H 4 Etopophos MeO OMe C'est le cas de l'étoposide 2 (ou VP-16) utilisé notamment dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules, de la vessie, des testicules, des lymphomes, des 5 leucémies aiguës, des sarcomes de Kaposi. OH R= H2CN N GL331 6 NPF 7 Top-53 R= HN R= HN MeOOMe Des dérivés azotés de la podophyllotoxine comme le GL-331 5, le NPF 6 ou le TOP-l0 53 7 montrent également des activités très intéressantes. Toutes ces molécules dérivées de la structure déméthylépipodophyllotoxine sont des inhibiteurs de la topoisomérase II, enzyme qui catalyse la coupure puis la reformation des 2 brins de l'ADN. 15 Nous avons développé la synthèse de composés azotés de la podophyllotoxine, avec une fonction amide substitué par un glycoside gem-difluoré. L'intérêt du groupement CF2 est outre sa résistance face aux processus de dégradations biochimiques le fait qu'il constitue un excellent mime de l'oxygène. Il permet ainsi la synthèse de structures non hydrolysables. 20 -3 De tels composés seraient utilisables comme agents de chimiothérapie dans le traitement de différents types de cancer, soit seul ou en association avec d'autres chimiothérapies dans le cadre d'une multithérapie. Les molécules développées appartiennent à la série des analogues azotés de la podophyllotoxine, famille présentant une importante cytotoxicité. De plus la présence d'un glycoside est connue pour améliorer la solubilité dans les solvants aqueux., et diminuer la toxicité. L'utilisation d'analogues difluorés en position anomérique du glycoside renforce de plus leur stabilité face à des hydrolyses acido-basiques et surtout enzymatiques. A cet effet, l'invention propose un composé glycoconjugué gem-difluoré de formule générale I : R4 R 0 OR6 où R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, acétyle, benzoyle, RI et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un groupe acétal, du type CR'R", avec R'et R", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, aryle, benzyle, thiophène, R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle , tertiobutyldiphénylsilyle, R4 représente OR"', NGR'GR", N3, ou un phtalimide avec R' représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle, GR'et GR", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R5 représente un groupe hydroxyle libre ou protégé ou un halogène, R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, acétyle, benzyle, PO3H, PO3Na, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable Plus précisément, un composé selon l'invention pourra avoir une formule générale II : 0 dans laquelle R, R', R2, R3, R4, R5 et R6 sont tels que définis dans la formule I , ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable. Les composés de formule I et II pourront être utilisés, par exemple par une réaction de réduction de la fonction amide, pour la synthèse des composés de formule III : F2 0-w""'i"< où R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, acétyle, benzoyle, R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un groupe acétal, du type CR'R", avec R"et R", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, aryle, benzyle, thiophène, R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle , tertiobutyldiphénylsilyle, -6- R4 représente OR', NGR'GR", N3, ou un phtalimide avec R'" représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle, GR'et GR", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R5 représente un groupe hydroxyle libre ou protégé ou un halogène, R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, acétyle, benzyle, PO3H, PO3Na, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable. Dans les formules I à IH, les groupes alkyles linéaires ou ramifiés pourront être des groupes possédant de 1 à 5 atomes de carbones. Les composés de formules générales I à III tels que définis précédemment c'est-à dire y compris leurs dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable pourront être présentés sous différentes formes galéniques adaptées à leur utilisation par exemple des solutions ou suspensions injectables. Un procédé de préparation de composés de formule I comprend une étape de 25 couplage entre un composé de formule IV : MeOOMe OR6 dans laquelle R6 est tel que défini dans la formule I 7 et un composé de formule V : CF2000H R dans laquelle R', R2, R3., R4, R5 sont tels que définis dans la formule I . Ledit composé de formule IV est obtenu par épimérisation puis substitution de la fonction alcool en position 4 par un groupe azido réduit ultérieurement en amine. Le composé de formule V est obtenu via un composé intermédiaire de formule VI : R 1 O, R20~Lt-,/ ~ O R30~ "OH R4 dans laquelle R'., R2, R3, R4 sont tels que définis dans la formule I. Lorsque dans le composé de formule V, R5 représente un groupe hydroxyle, la préparation dudit composé de formule V comprend, en outre, une oxydation en lactone du composé de fibrmule VI suivi d'une réaction de Reformatsky. L'invention a également pour objet un médicament contenant en tant que principe actif au moins un composé de formule I à III tel que défini précédemment. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne l'utilisation d'au moins 20 un composé de formule générale I à II[ tel que défini précédemment pour la préparation de médicaments/compositions pour le traitement de cancers tels que, par exemple, le cancer du poumon à petites cellules, de la vessie, des testicules, des lymphomes, des leucémies aiguës, des sarcomes de Kaposi.15 -8- Un autre objet de l'invention se rapporte à une composition comprenant au moins un composé de formule I à III tel que défini précédemment. Bien entendu, la composition selon l'invention pourra comprendre les composés de 5 formule I à III tel que défini précédemment seuls ou en mélange et en toutes proportions. La composition selon l'invention pourra être destinée à un usage pharmaceutique. 10 Dans des compositions pharmaceutiques selon la présente invention pour l'administration par voir orale, sublinguale, inhalée, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, transdermique, locale ou rectale, les principes actifs pourront être administrés sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports/véhicules pharmaceutiquement acceptables classiques. 15 Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration topique, les implants, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intranasale ou intraoculaire et les formes d'administration rectale. 20 Outre les excipients inertes, non toxiques et pharmaceutiquement acceptables, tels que l'eau distillée, le glucose, le lactose d'amidon, le talc, les huiles végétales, l'éthylène glycol..., les compositions ainsi obtenues pourront également contenir des agents de préservation. D'autres principes actifs pourront être ajoutés dans ces compositions. La quantité de composé selon l'invention et d'autres éventuels principes actifs dans de telles compositions pourra varier selon les applications, l'âge et le poids du 30 malade le cas échéant. Des exemples de préparation de composés selon l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : 35 La figure 1 est une équation de réaction pour obtenir les composés 11 et 12 ; La figure 2 est une équation de réaction pour obtenir le composé 13 ; 25 La figure 3 est une équation de réaction pour obtenir le composé 14 ; La figure 4 est une équation de réaction pour obtenir le composé 15 ; La figure 5 est une équation de réaction pour obtenir le composé 16 ; La figure 6 est une équation de réaction pour obtenir le composé 17 ; La figure 7 est une équation de réaction pour obtenir le composé 19a ou 19b ; La figure 8 est une équation de réaction pour obtenir le composé 20a ou 20b ; La figure 9 est une équation de réaction pour obtenir le composé 21a ou 21b ; La figure 10 est une équation de réaction pour obtenir le composé 22a ou 22b; La figure 11 est une équation de réaction pour obtenir le composé 23a ou to 23b ; La figure 12 est une équation de réaction pour obtenir le composé 24a ou 24b ou 25a ou 25b ; La figure 13 est une équation de réaction pour obtenir le composé 26a ou 26b ou 27a ou 27b ; 15 La figure 14 est une équation de réaction pour obtenir le composé 28a ou 28b ou 29a ou 29b ; La figure 15 est une équation de réaction pour obtenir le composé 30a ; La figure 16 est une équation de réaction pour obtenir le composé 31a. 20 Les abréviations rencontrées sont définies ainsi : éq. : équivalent g : gramme Hz : Hertz mg : milligramme MHz : mégaHertz min.: minute mL: millilitre mmol: millimole mol: micromole 25 nmol : nanomole app : apparent Les caractéristiques des appareils utilisés pour effectuer les analyses de tous les composés décrits dans la présente demande sont indiquées ci-dessous : 30 Les spectres RMN 'H, 13C, 19F ont été enregistrés sur des spectromètres BRUKER DPX 300 et DPX 600. En RMN 'H et 13C, le tétraméthylsilane est utilisé comme référence interne. En RMN 19F, la référence externe est le fluorotrichlorométhane CFC13. Les déplacements chimiques sont exprimés en partie par million (ppm), les constantes de couplage J en Hertz (Hz). 35 Les abréviations suivantes ont été utilisées : s pour singulet, bs pour un large singulet, d pour doublet, t pour triplet, q pour quadruplet, m pour multiplet ou massif, dd pour doublet de doublet... -10- Les spectres de masse ont été obtenus sur un spectrophotomètre de type Micromass TOF-SPEC, E 20 kV, a-cyano. pour l'ionisation Maldi et JEOL AX500, 3 kV, Canon FAB JEOL, Xe, 4 kV, courant limite 10 A, Gly-NBA 50 :50 pour l'ionisation FAB. Les séparations par chromatographie sur colonne sont réalisées sous pression légère en suivant les techniques de chromatographie sur silice Kieselgel 60 (230-400 Mesh, Merck). Le suivi est assuré par chromatographie sur couches minces (CCM) avec des plaques Kieselgel 60E-254-0.25mm. On appelle rapport frontal (Rf) le rapport de la distance de migration d'un composé sur un support donné sur la distance de migration d'un éluant. Les figures ci-après décrivent la préparation de composés glycoconjugués gemdifluorés de formule 8 et des réactions les impliquant pour obtenir d'autres composés actifs : où R représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, X représente un groupe carbonyle ùC=0 ou un groupe -CH2, -11- R' et R2., identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe benzyle, R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe benzyle, R4 représente OR', avec R" représente un atome d'hydrogène ou un groupe benzyle, R5 représente un groupe hydroxyle libre, R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle. Les molécules cibles 8 sont obtenues par réaction de couplage entre deux synthons : l'unité glycosidique 10 et le motif aminoépipodophyllotoxine 9 : RIO R20, NH 5 n F 2 MeO OMe OR6 9 + OR' R5 CF2COOH R4 OR 10 L'aménagement de ces unités fonctionnelles est réalisé comme suit. En partant de la podophyllotoxine 1, on réalise les étapes d'épimérisation de l'OH en position 4, et la déméthylation de l'OMe en position 4' pour conduire à la déméthylépipodophyllotoxine 11, mais on observe également dans le milieu le produit épimérisé mais non déméthylé : l'épipodophyllotoxine 12 (Fig. 1). Sur ces deux composés le OH en position 4 est ensuite substitué par un groupe azido (Fig. 2 et 3) qui est ensuite réduit en amine (Fig. 4 et 5).20 -12- Synthèse de l' épipodophyllotoxine 12 et du 4'-déméthylépipodophyllotoxine 11 (Fig. 1) La podophyllotoxine 1 (1,00 g ; 2,29 mmol ; 1 éq.) est dissoute dans du dichlorométhane DCM sec (30 mL). L'iodure de sodium (1,03 g ; 6,88 mmol ; 3 éq.) est additionné et le mélange réactionnel est agité pendant 5 minutes. L'acide méthane sulphonique McSO3H (0,66 g ; 0,45 mL ; 6,88 mmol ; 3 éq.) est additionné lentement à 0 C et la mixture est alors réchauffée à température ambiante et agitée pendant une nuit. BaCO3 (0,54 g ; 2,75 mmol ; 1,2 éq.) et un mélange eau / acétone (25 mL) sont ajoutés dans le milieu à 0 C qui est alors agité pendant une heure à température ambiante. Une solution aqueuse à 10% de thiosulfate de sodium Na2S2O3 (30 mL) est additionnée à la réaction, qui est ensuite extraite avec du dichlorométhane (3 x 30 mL). Les phases organiques sont collectées et lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium (50 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous pression réduite. Le solide rouge résultant est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. L'épipodophyllotoxine 12 (0,17 g) et la 4'-déméthylépipodophyllotoxine 11 (0,44 g) sont isolées sous la forme de solides roses pâles avec un rendement pondéral de 20 66 %. Caractérisation de l'épipodophyllotoxine 12: 8 12 CCM 25 Rf = 0,38, éluant : DCM / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 1H (CDC1.3, 300MHz) OH 5 11 2'.~~ 6' 5 MeO' 4 OMe 7 7 OMe 13 -13- 2,77 (dddd, 1H, 3JH3_H2 14.1, 3JH341l 4.1, 3JH3-H4 3.3, 3JH3_H!1 1.8, H3) ; 3,21 (dd, 1H, 3JH2_H3 14.1, 3JH2_HI 5.1, H2) ; 3,67 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,73 (s, 3H, H8' x 3) ; 4,28 (d, 1H, 3JHI1_H3 1.8, Hl 1) ; 4,31 (d, 1H, 3JH11-H3 4.1, H11) ; 4,54 (d, 1H, 3JHI4H2 5.1, H1) ; 4,79 (d, 1H, 3JH4-H3 3.3, H4) ; 5,91 (dd, 2H, 2JH13-H13 8.1, 1.3, H13) ; 6,21 (s, 2H, H2', H6') ; 6,48 (s, 1H, H8) ; 6,81 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDCI3, 75MHz) 38,1 (C3) ; 40,5 (C2) ; 43,8 (Cl) ; 56,1 (2C ; C7' x 2) ; 60,6 (C8') ; 66,6 (C4) ; 67,5 (C11) ; 101,5 (C13) ; 107,7 (2C ; C2' ; C6') ; 108,8 (C5) ; 110,4 (C8) ; 131,7 ; 131,8 ; 134,9 ; 137,0 ; 147,4 (C7) ; 148,4 (C6) ; 152,4 (2C ; C3' ; C5') ; 174,9 (C12). 10 Caractérisation de la 4'-déméthylépipodophyllotoxine 11: CCM 15 Rf = 0,23, éluant : DCM / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 1H (CDCl3, 300MHz) 2,75 (dddd, 1H, 3JH3412 14.1, 3JH3_H11 6.3, 3JH3-H11 3.8, 3JH3-H4 3.5, H3) ; 3,19 (dd, 1H, 3JH2- H3 14.1, 3JH2.HI 5.1, H2) ; 3,70 (s, 6H, H7' x 6) ; 4,27 (d, 1H, 3JH11_ 13 3.8, Hi l) 4,31 (d, 1H, 3JH11-H3 6.3, H11) ; 4,54 (d, 1H, 3JH1-H2 5.1, Hl) ; 4,79 (d, 1H, 3JH4-H3 3.5, 20 H4) ; 5,35 (s, 1H, OH) 5,92 (dd, 2H, 3JH13_H13 8.8, 1.3, H13) ; 6,22 (s, 2H, H2', H6') ; 6,48 (s, 1H, H8) ; 6,81 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDCI3, 75MHz) 67,2 (C4) ; 68,0 (C11) ; 101,9 38,6 (C3) ; 41,0 (C2) ; 44,1 (Cl) ; 56,8 (2C ; C7' x 2) ; (C13) ; 108,2 (2C ; C2' ; C6') ; 109,3 (C5) ; 110,9 (C8) ; 130,9 ; 132,2 ; 132,5 ; 25 134,4 ; 146, (2C :; C3' ; C5') ; 147,8 (C7) ; 148,9 (C6) ; 175,5 (C12). -14- Synthèse de la 40-azido-4-déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 13 (Fig. 2) Sur une solution contenant la 4'-déméthylépipodophyllotoxine 11 (1,65 g ; 4,1 mmol ; 1 éq.) et l'azoture de sodium NaN3 (1,4 g ; 21,0 mmol ; 5 éq.) dans le chloroforme CHC13 (15 mL), l'acide trifluoroacétique CF3COOH (4,5 mL ; 5,8 mmol ; 1,4 éq.) est additionné goutte à goutte et le milieu est agité pendant 2h à température ambiante. Une solution saturée d'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3 (10 mL) est ajoutée, le mélange est ainsi extrait au chloroforme (3 x 20 mL). Les phases organiques sont combinées, lavées avec de l'eau (40 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées pour donner le 4(3-azido-4-déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 13 sous la forme d'un solide jaune avec un rendement quantitatif. Le produit est suffisamment pur pour être utilisé pour la prochaine étape sans plus de purification. Caractérisation de 413-azido-4-déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 13 CCM Rf = 0,56, éluant : dichlorométhane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 'H (CDC13, 300MHz) 2,86 (m, 1H, H3) ; 3,10 (dd, 1H, 3JH2-H3 13.8, 3JH2-H1 5.2, H2) ; 3,70 (s, 6H, H7' x 6) ; 4,23 (dapp, 2H, 3JH114H3 9.4, Hl1 x 2) ; 4,55 (d, 1H, 3JH1-H2 5.2, H1) ; 4,70 (d, 1H, 3JH4-H3 3.7, H4) ; 5,36 (s, 1H, -OH) ; 5,95 (dd, 2H, 3JH13-H13 6.3, 1.2, H13) ; 6,20 (s, 2H, H2', H6') ; 6,52 (s, 1H, H8) ; 6,73 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 35,8 (C3) ; 40,3 (C2) ; 42,5 (Cl) ; 55,5 (2C, C7' x 2) ; 58,2 (C4) ; 66,8 (Cl 1) ; 100,8 (C13) ; 106,8 (2C, C2'., C6') ; 107,6 (C5) ; 110,1 (C8) ; 125,8 ; 129,5 ; 131,3 ; 133,2 ; 145,4 (2C, C3', C5') ; 146,4 (C7) ; 147,9 (C6) ; 173,1 (C12). -15- Synthèse du 40-azido-4-déoxyépipodophyllotoxine 14 (Fig. 3) Dans une solution contenant l'épipodophyllotoxine 12 (670 mg ; 1,6 mmol ; 1 éq.) et l'azoture de sodium NaN3 (530 mg ; 8,1 mmol ; 5 éq.) dans le chloroforme CHC13 (8 mL), de l'acide trifluoroacétique CF3COOH (0,55 mL ; 2,2 mmol ; 1,4 éq.) est additionné goutte à goutte et le milieu est agité pendant deux heures à température ambiante. Une solution saturée d'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3 (10 mL) est ajoutée, le rnélange est ainsi extrait au chloroforme (3 x 15 mL). Les phases organiques sont combinées, lavées avec de l'eau (30 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées pour donner le 4(3-azido-4- déoxyépipodophyllotoxine 14 sous la forme d'un solide jaune avec un rendement quantitatif. Le produit est suffisamment pur pour être utilisé pour la prochaine étape sans plus de purification. Caractérisation de 4(3-azido-4-déoxyépipodophyllotoxine 14 CCM Rf = 0,86 ; éluant : dichlorométhane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 'H (CDCI3, 300MHz) 20 2,84-2,91 (m, 1H, H3) ; 3,12 (dd, 1H, 3JH2-H3 13.8, 3JH2-H1 5.2, H2) ; 3,67 (s, 6H, 117' x 6) ; 3,73 (s, 3H, H8' x 3) ; 4,24 (d, 1H, 3JHI1-H3 2.5, Hi l) ; 4,26 (d, 1H, 3JHJ I_HII 0.6, 1111) ; 4,56 (d, 1H, 3JH1_H2 5.2, H1) ; 4,71 (d, 1H, 3JH4_H3 3.7, 114) ; 5,95 (dd, 2H, 3JHI3-H13 5.5, 1.3, H13) ; 6,19 (s, 2H, 112', H6') ; 6,52 (s, 1H, H8) ; 6,74 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDCl3, 75MHz) 25 38,7 (C3) ; 43,0 (C2) ; 45,4 (Cl) ; 58,1 (2C, C7' x 2) ; 61,4 (C4) ; 62,5 (C8') ; 69,4 (Cl l) ; 103,8 (C13) ; 110,0 (2C, C2', C6') ; 110,6 (C5) ; 112,9 (C8) ; 128,6, 133,9 ; 136,8 ; 139,1 ; 149, 1 (C7) ; 150,8 (C6) ; 154,4 (2C, C3', C5') ; 175,9 (C12).15 -16- Synthèse du 40-amino-4-déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 15 (Fig. 4) Le 4(3-azido-4-déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 13 (354 mg ; 0,83 mmol) est dissous dans de l'acétate d'éthyle (25 mL) et du palladium sur charbon est additionné. Le milieu réactionnel est placé sous atmosphère d'hydrogène et agité pendant une nuit à température ambiante, Le mélange est filtré et concentré sous pression réduite pour donner un solide qui est purifié par flash chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux pour obtenir ainsi le 4(3-amino-4-déoxy-4'- 1 o déméthylépipodophyllotoxine 15 sous forme de solide blanc avec un rendement pondéral de 67%. Caractérisation de 4(3-amino-4-déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 15 13 15 15 CCM Rf = 0,21 ; éluant : chloroforme/ méthanol (19 : 1). RMN 1H (CDC13, 300MHz) 2,57-2,82 (m, 3H, H3, NH2) ; 3,21 (dd, 1H, 3JH2-H3 14.1, 3JH2-H1 5.2, H2) ; 3,69 (s, 20 6H, H7' x 6) ; 4,13 (d, 1H, 3JH4-H3 4.0, H4) ; 4,22 (dapp, 2H, 3JHI1-H3 9.6, H11 x 2) ; 4,48 (d, 1H, 3JHI..H2 5.2, Hl) ; 5,88 (dd, 2H, 3JHI3..HI3 7.7, 1.2, H13) ; 6,23 (s, 2H, H2', H6') ; 6,41 (s, 1H, H8) ; 6,74 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 38,3 (C3) ; 40,7 (C2) ; 44,1 (Cl) ; 49,3 (C4) ; 56,8 (2C, C7' x 2) ; 68,6 (C11) ; 101,8 25 (C13) ; 108,4 (2C, C2', C6') ; 109,4 (C5) ; 110,3 (C8) ; 131,5 ; 131,6 ; 134,3 ; 134,4 ; 146,8 (2C, C3', C5') ; 147,7 ; 148,0 ; 175,9 (C12). -17- Synthèse du 40-amino-4-déoxyépipodophyllotoxine 16 (Fig. 5) Le 4(3-azido-4-déoxyépipodophyllotoxine 14 (1150 mg ; 2,62 mmol) est dissous dans de l'acétate d'éthyle (25 mL) et du palladium sur charbon est additionné. Le milieu réactionnel est placé sous atmosphère d'hydrogène et agité pendant une nuit à température ambiante. Le mélange est filtré et concentré sous pression réduite pour donner un solide qui est purifié par flash chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux pour obtenir ainsi le 4p-amino-4-déoxyépipodophyllotoxine 16 sous forme de solide jaune pâle avec un rendement pondéral de 81%. Caractérisation de 45-amino-4-déoxyépipodophyllotoxine 16 CCM Rf = 0,29, éluant : CHC13 / méthanol (19 : 1). RMN 'H (CDCI3, 300MHz) 2,21 (ls, 2H, -NH2) ; 2,75-2,85 (m, 1H, H3) ; 3,25 (dd, 1H, 3JH2-H3 14.1, 3JH2.H1 5.4, H2) ; 3,67 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,72 (s, 3H, H8' x 3) ; 4,18 (d, 1H, 3JH4-H3 4.2, H4) ; 4,22 (dd, 1H, 3JH11-H3 88, 3JH11-H11 0.9, H11 x 2) ; 4,25 (s, 1H, H11) ; 4,49 (d, 1H, 3JH1-H2 5.4, Hl) ; 5,88 (cld, 2H, 3JH13-H13 6.4, 1.3, H13) ; 6,22 (s, 2H, H2', H6') ; 6,42 (s, 1H, H8) ; 6,77 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDCI3, 75MHz) 38,2 (C3) ; 40,6 (C2) ; 44,3 (Cl) ; 49,4 (C4) ; 56,6 (2C, C7' x 2) ; 61,1 (C8') ; 68,5 (Cl1) ; 101,8 (C13) ; 108,6 (2C, C2', C6') ; 109,1 (C5) ; 110,7 (C8) ; 131,6 ; 133,7 ; 25 136,0 ; 137,4, 147,8 (C7) ; 148,2 (C6) ; 152,9 (2C, C3', C5') ; 175,6 (C12). 16 3 11 3 MeO 4 OMe 7 7 OMe 8 -18- Synthèse de la N-méthyl-413-amino-4-déoxyépipodophyllotoxine 17 (Fig. 6) La 4(3-amino-4-•déoxy-4'-déméthylépipodophyllotoxine 15 (115 mg ; 0.29 mmol ; 1 éq.) est dissoute dans du tétrahydrofurane anhydre (5 mL) et est ajoutée lentement à une solution d'hydrure de sodium (21 mg ; 0.86 mmol ; 3 éq.) dans le tétrahydrofurane (2 mL). La solution est ainsi agitée pendant 30 minutes à température ambiante. L'iodure de méthyle (123 mg ; 0.86 mmol ; 3 éq.) est additionné à température ambiante et le mélange réactionnel est agité pendant la nuit. De l'eau (10 mL) est additionnée pour stopper la réaction. Le mélange est ensuite 1 o extrait avec du dichlorométhane (3 x 10 mL). Les phases organiques sont collectées et lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium (20 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous pression réduite. L'huile jaune en résultant est purifiée par chromatographie sur gel de silice avec 100% d'acétate d'éthyle. La N-méthyl-épipodophyllotoxine 17 (54 mg) est isolée comme une huile 15 incolore avec un rendement de 44 % . Caractérisation de N-rnéthyl-4(3-amino-4-déoxyépipodophyllotoxine 17 CM Rf = 0.14, éluant : acétate d'éthyle. 20 RMN 1H (CDC13, 300MHz) 1.95 (1s, 1H, N-H), 2.50 (ls, 11-1, H2), 2.60-2.70 (dd, 1H, 2JH11_H11 9.4, 5.6, H3), 2.71 (s, 3H, H14 x 3), 3.59-3.65 (m, 2H, Hl 1 x 2), 3.76 (s, 6H, H7' x 6), 3.81 (s, 3H, H8' Me N"14 11 3' MeO'~ OMe OMe 7 7' s' 17 13 -19- x 3), 4. 09 (s, 1H, H4), 4.29 (s, 1H, Hl), 5.94 (dd, 2H, 2JH13-H13 12.7, 1.3, H13 x 2), 6.30 (s, 2H, H2', H6'), 6.48 (s, 1H, H8), 6.67 (s, 1H, H5). RMN 13C (CDCl3, 751VIHz) 27.6 (C14), 42.6 (C3), 45.9 (Cl), 51.0 (C2), 55.9 (2C, C7' x 2), 60.5 (C8'), 61.8 (Cl i), 61.8 (C4), 100.9 (C13), 105.7 (2C, C2', C6'), 107.0 (C5), 111.9 (C8), 128.8, 131.7, 136.4, 139.8, 145.4 (C7), 147.3 (C6), 152.8 (2C, C3', C5'), 175.2 (C12). Spectrométrie de masse : 428 (M + H)+, 414 (M + H ù Me)+. Les étapes de benzylation d'un sucre 18 (Fig. 7), d'hydrolyse acide de la position anomérique d'un composé 19 (Fig. 8), et d'oxydation d'un composé 20 (Fig. 9) conduisent à une lactone 21. Sur cette lactone 21, l'introduction du motif difluoroester sur un composé 22 est réalisée via une réaction de Reformatsky (Fig. 10). Cette fonction ester est ensuite saponifiée pour donner un composé 23 (Fig. 11) en vue de l'étape de couplage. Les résultats expérimentaux sont donnés en série glucose, les références des produits étant suivies de la lettre a, et galactose, les références des produits étant suivies de la lettre b :25 - 20 - Synthèse du 1-O-m ethyl-2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-glucopyranose 19a (Fig. 7) Dans un ballon sous atmosphère d'argon, le 1-O-méthyl-D-glucopyranose 18a (5 g ; 26 mmol ; 1 éq.) et de l'iodure de tetrabutylammonium nBu4NI (0,5 g ; 1,3 mmol ; 0,05 éq.) sont placés en solution dans du diméthyformamide DMF (250 mL). L'hydrure de sodium NaH (3,7 g ; 150 mmol ; 6 éq.) est introduit lentement. Le bromure de benzyle BnBr (18 mL ; 150 mmol ; 6 éq.) est ensuite additionné et la réaction est agitée pendant 24h à température ambiante. L'eau (200 mL) est additionnée lentement et la phase aqueuse est extraite avec de l'éther (3 x 150 mL). Les phases organiques sont collectées, séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous pression réduite. Le produit 19a est purifié par chromatographie sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle (9/1). Le produit 19a est isolé sous forme d'huile incolore avec un rendement pondéral de 15 83%. Caractérisation de 19a 3 o 19a 20 CCM Rf = 0,38, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (9 : 1). RMN 1H (CDC13, 300MHz) 3,29 (s, 3H, H7) ; 3,45-3,67 (m, 5H, H2, H3, H4, 2 x H6) ; 3,91 (t, 1H, 3JH5-H6 8.9, 25 H5) ; 4,36-4,92 (m, 9H, 4 x CH2Ph, H1) ; 7,04-7,31 (m, 20H, HAN). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 53,8 (C7) ; 67,1 ; 68,7 ; 72,1 ; 72,1 ; 73,7 ; 74, 4 ; 76,3 ; 78,5 ; 80,8 ; 96,9 (Cl) ; 126,3 ; 126,3 ; 126,4 ; 126,5 ; 126,6 (2C) ; 126,6 ; 126,8 ; 127,0 (2C) ; 127,1 ; 127,1 ; 136,6 ; 136,8 ; 136,9 ; 137,5. -21- Synthèse du 1-O-methyl-2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-galactopyranose 19b (Fig. 7) Dans un ballon sous atmosphère d'argon, le 1-O-méthyl-D-galactopyranose18b (5 g ; 26 mmol ; 1 éq.) et de l'iodure de tetrabutylammonium (0,5 g ; 1,3 mmol ; 0,05 éq.) sont placés en solution dans le DMF (250 mL). L'hydrure de sodium (3,7 g ; 150 mmol ; 6 éq.) est introduit lentement. Le bromure de benzyle (18 mL ; 150 mmol ; 6 éq.) est ensuite additionné et la réaction est agitée pendant 24h à température ambiante. L'eau (200 mL) est additionnée lentement et la phase aqueuse est extraite avec de l'éther (3 x 150 mL). Les phases organiques sont collectées, séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous pression réduite. Le produit 19b est purifié par chromatographie sur colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle (9/1). Le produit 19b est isolé sous forme d'huile incolore avec un rendement pondéral de 15 95%. Caractérisation de 19b \ 6 OOMe 5 2 20 CCM Rf = 0,48, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 1H (CDC13, 300MHz) 3,3 et 3,4 (2s, 3H, CH3) ; 3,4-3,5 (m , 2H6, H5, 0,5H3p) ; 3,7 (dd , 7,7-9,6, 0,5H, H2p) ;3,8-3,9 (m., 2H, 0,5H3a, H4); 4 (dd, 3,5_10,8, 0,5H, H2a) ;4,2 (d, 7,7, 0,5H, 25 Hlp) ; 4,6 (d, 3,5ä 0,5H, Hla) ; 4,3-4,9 (m, 8H, H2, 4OCH2Ph) ; 7,2 (m, 20H, H ar.) RMN 13C (CDCll3, 75,5MHz) 55,8 et 57,5 (CH3) ; 69,3 et 69,5 (C6) ; 69,6 (C5) ; 73,4 ; 73,7 ; 73,8 (C4); 73,9 ; 74,0 ; 74,8 ; 75,2 ; 75,6: 76,9 ; 79,5 et 80,1 (C2) ; 82,6 (C3) ; 99,2 et 105,4 (Cl) ; 127,9 -128 (Car.) ; 138- 139 (Car. quat.). 30 -22- Synthèse du 2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-glucopyranose 20a (Fig. 8) Dans un ballon contenant le 1-O-méthyl-2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-glucopyranose 19a (6,4 g ; 11,54 mmol) en solution dans de l'acide acétique (93 mL), une solution d'acide sulfurique 3M (13 mL) est additionnée et le mélange réactionnel est chauffé à 110 C pendant une heure. La réaction est refroidie à température ambiante. Un précipité blanc apparaît et celui-ci est filtré et séché à l'air ambiant. Le composé 20a est obtenu très pur sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 59% et est engagé directement dans la prochaine étape sans 10 purification. Caractérisation de 20a ( 6 i0 OH o o 15 CCM Rf = 0,35 ; éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (7 : 3). La RMN montre clairement deux anomères (a et [3) en RMN du carbone. RMN 1H (CDC13, 300MHz) 3,58-3,66 (m, 4H, H2, H3, 2 x H6) ; 3,94-4,06 (m, 2H, H4, H5) ; 4,44-4,96 (m, 8H, 4 20 x CH2Ph) ; 5,21 (d, 1H,3JH1_H23,5, Hl) ; 7,04-7,32 (m, 20H, HAr). RMN 13C (CDCl3, 75MHz) Anomère majoritaire : 69,0 (C6) ; 70,6 ; 73,6 ; 73,9 ; 75, 4 ; 76,1 ; 78,1 ; 80,4 ; 82,1 ; 91,7 (Cl) ; 128,0 ; 128,1 ; 128,1 ; 128,3 ; 128,4 ; 128,4 (2C) ; 128,5 ; 128,6 ; 128,8 (2C) ; 128,8 (2C) ; 128,9 ; 138,2 ; 138,3 ; 138,6 ; 139,1. 25 Anomère minoritaire : 69,3 (C6) ; 75,0 ; 75,2 ; 78,2 ; 83,5 ; 85,0 ; 97,9 (Cl) ; 138,1 ; 138,4 ; 138,7 ; 138,9. Point de fusion : Ptf= 151 C 30 - 23 - Synthèse du 2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-galactopyranose 20b (Fig. 8) Dans un ballon contenant le 1-O-méthyl-2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-galactopyranose 19b (6,4 g ; 11,54 mmol) en solution dans l'acide acétique (93 mL), une solution d'acide sulfurique 3M (13 mL) est additionnée et le mélange réactionnel est chauffé à 100 C pendant une heure. La réaction est refroidie à température ambiante. Le mélange est extrait quatre fois avec 100 mL de toluène. Les phases organiques sont rassemblées, puis lavées avec 100 mL d'une solution saturée d'hydrogénocarbonate t o de sodium NaHCO3 et enfin avec 100 mL d'eau. La phase organique est ensuite concentrée. Le produit brut ainsi obtenu est purifié par chromatographie sur une colonne de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions de 8,5 pour 1,5. 15 Après concentration des fractions recueillies, le produit 20b se présente sous la forme de cristaux blancs avec un rendement pondéral de 75%. Caractérisation de 20b 6OH 5 1 20 CCM Rf = 0,67, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (6 : 4). La RMN montre clairement deux anomères (a et (3) en RMN carbone. 25 15 - 24 - Synthèse de la lactone dérivée du glucose 21a (Fig. 9) Dans un ballon contenant le 2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-glucopyranose 20a (2,9 g ; 5,35 mmol) sous atmosphère inerte, du diméthylsulphoxyde DMSO (19 mL) est additionné avec de l' anhydride acétique (13 mL). Le mélange réactionnel est agité pendant une nuit à température ambiante. Une solution saturée de NaHCO3 (20 mL) est additionnée et la mixture est extraite deux fois avec de l'éther (20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec de l'eau (10 mL) dix fois, séchées sur sulfate de magnésium et concentrées. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit désiré 21a est ainsi isolé sous forme d'une huile incolore avec un rendement pondéral de 82%. Caractérisation de 21a o 6 2 CCM 20 Rf = 0,61, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 'H (CDCI3, 300MHz) 3,65 (dd, 1H, 3JH5-H6 3.3, 3JH6-H6 11.0, H6) ; 3,72 (dd, 1H, 3JH6-H5 2.4, 3JH6-H6 11.0, H6) ; 3,89-3,95 (m, 2H, H3, H4) ; 4,13 (d, 1H, 3JH2-H3 6.8, H2) ; 4,44-4,74 (m, 8H, CH2, H5) ; 4,96 (dapp, 1H, 3J 11.4) ; 7,15-7,34 (m, 20H, HAr). 25 RMN 13C (CDC13, 75MHz) 68,6 (C6) ; 73,8 ; 74,0 ; 74,1 ; 74,1 ; 76,4 ; 77,8 ; 78,5 ; 81,2 ; 128,2 ; 128,3 ; 128,3 ; 128,4 (2C) ; 128,5 ; 128,7 ; 128,2 (2C) ; 128,8 ; 137,4 ; 137,9 ; 137,9 ; 138,0 ; 166,9 (C 1). -25- nthèse de la lactone dérivée du galactose 21b (Fig. 9) Dans un ballon contenant le 2,3,4,5,6-tetra-O-benzyl-D-galactopyranose 20b (2,9 g ; 5,35 mmol) sous atmosphère inerte, du DMSO (19 mL) est additionné avec l'anhydride acétique (1:3 mL). Le mélange réactionnel est agité pendant une nuit à température ambiante. Une solution saturée de NaHCO3 (20 mL) est additionnée et la mixture est extraite deux fois avec de l'éther (20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec de l'eau (10 mL) dix fois, séchées sur sulfate de magnésium et concentrées. Le brut réactionnel est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit désiré 21b est ainsi isolé sous forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 82%. Caractérisation de 21b 6 2 CCM Rf = 0,61, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 1H (CDC13, 300MHz) 3,6 (m, 2H, H6) ; 3,8 (dd, 2,1-9,6, 1H, H3) ; 4,1 (s, 1H, H4) ; 4,2 (m, 1H, H5) ; 4,4-5,1 (m ,9H, H2 ; 4OCH2Bn H6) ; 7,2 (m, 20H, H ar.) RMN 13C (CDC13, 75MHz) 67,4 (C6) ; 72,4 (C4) ; 72,6 (OCH2Bn) ; 73,5 (OCH2Bn) ; 74,6 (OCH2Bn) ; 75,1 25 (OCH2Bn) ; ; 77,1 (C5); 77,2 (C2) ; 79,9 (C3) ; 127,4 -128,3 (car.) ; 137,2 ; 137,3 ; 137,6 (Car. quat.) ; 169,8 (CO). 20 -26- Synthèse du gem-difluoroester dérivé du glucose 22a (Fig. 10) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant du zinc (3,34 g ; 51 mmol ; 7 éq.) préalablement activé, du tétrahydrofurane THF (60 mL) est ajouté et le mélange est ainsi chauffé à reflux. Une solution constituée de la lactone dérivée du glucose 21a (3,94 g ; 7,3 mmol ; 1 éq.) et du bromodifluoroacétate d'éthyle (2,83 mL ; 22 mmol ; 3 éq.) dans du THF (60 mL) est lentement additionnée au mélange précédent. La réaction est agitée à reflux pendant trois heures. Le mélange est refroidi à température ambiante et une solution d'acide chlorhydrique HC1 1M (120 mL) est ajoutée, suivie de l'addition de dichlorarnéthane (120 mL). La phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (100 mL) deux fois. Les phases organiques sont séchées sur sulfate de magnésium MgSO4, filtrées et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié sur colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit pur 22a est: isolé sous forme d'une huile incolore avec un rendement pondéral de 75%. Caractérisation de 22a CCM Rf = 0,35, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN IH (CDC73, 300MHz) 1,30 (t, 3H, 3.44110 7.1, H10) ; 3,63-3,81 (m, 3H, H3, 2 x H6) ; 4,01-4,10 (m, 2H, 25 H4, H5) ; 4, 16 (s, 1H, H2) ; 4,29 (q, 2H, 3JH9-H10 7.1, 2 x H9) ; 4,50-4,81 (m, 4H) ; 4,85-4,92 (m, 4H) ; 7,21-7,38 (m, 20H, Hqr). RMN 13C (CDCI3, 75MHz) 14,3 (C10) ; 63,7 (C9) ; 68,6 (C6) ; 73,0 (C2) ; 73,8 ; 75,5 ; 75,7 ; 76,4 ; 77,8 (C3) ; 78,6 (C4) ; 83,7 (C5) ; 96,5 (t ; 2Jc F 25,5 ; Cl) ; 128,0 (2C) ; 128,1 (2C) ; 128,1 ; O, OH 9 10 5 1C 2 7F2000CH2CH38 0, , " 'o 25 Caractérisation de 22b 5 1~CF20OOCH2CH3 2 7 8 ''0 - 27 - 128,2 ; 128,3 (2C) ; 128,6 ; 128,7 (2C) ; 128,8 (2C) ; 128,8 (2C) ; 128,9 (2C) ; 137,9 ; 138,3 ; 138,7 ; 138,7 ; 163,3 (t ; 2JC_F 30,3 ; C8). RMN 19F (CDC13, 282MHz) -117,7 (d, IF, 2JF_F 256.4) ; -120,1 (d, IF, 2JF_F 256.4). Synthèse du ,gem-difluoroester dérivé du galactose 22b (Fig. 10) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant du zinc (3,34 g ; 51 mmol ; 7 éq.) 10 préalablement activé, du THF (60 mL) est ajouté et le mélange est ainsi chauffé à reflux. Une solution constituée de la lactone dérivée du galactose 21b (3,94 g ; 7,3 mmol ; 1 éq.) et du bromodifluoroacétate d'éthyle (2,83 mL ; 22 mmol ; 3 éq.) dans du THF (60 mL) est lentement additionnée au mélange précédent. La réaction est agitée à reflux pendant trois heures. Le mélange est refroidi à température ambiante 15 et une solution d'acide chlorhydrique HC1 1M (120 mL) est ajoutée, suivie de l'addition de dichlorométhane (120 mL). La phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (100 mL) deux fois. Les phases organiques sont séchées sur sulfate de magnésium MgSO4, filtrées et concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié sur colonne chromatographique sur gel de silice avec comme 20 éluant un mélange cyclohexane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit pur 22b est isolé sous forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 82%. CCM Rf = 0,35, éluant : cyclohexane / acétate d'éthyle (8 : 2). RMN 1H (CDC13, 300MHz)5 -28- 1,1 (t, 7,2, 3H, CH3); 3,4-3,5 (m, 2H, 116) ; 3,7-3,8 (dd, 2,5-9,5, 1H, H3); 3,8 (d, 2, 1H, H4) ; 4-4,1 (m, 3H, 1-15 ; CH2) ; 4,25-4,85 (m, 9H, H2 ; 4OCH2Bn) ; 7,2 (m, 20H, Har). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 14,2 (CH3) ; 63,6 (CI-12) ; 68,6 (C6) ; 71,7 (C5) ; 73,2 (OCH2Bn) ; 73,9 (OCH2Bn) ; 74,1 (C4) ; 74,9 (OCH:Bn) ; 75,1 (C2) ;75,8 (OCH2Bn) ; 81,2 (C3) ; 96,9 (t, 27Hz, Cl) ; 113 (t , 264Hz, CF2) ; 128,0 -128,9 (Car.) ; 138,2 ;138,3 ; 138,6 ; 139,1 (Car. quat.) ; 163,3 (t, 31Hz, CO2Et). RMN 19F (CDC13, 282MHz) -118,4 (d, JF_F=256Hz) ; -120,2 (d, JF_F=256Hz). Synthèse du gem-difluoroacide dérivé du glucose 23a (Fig. 11) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le gem-difluoroester dérivé du glucose 22a (615 mg ; 0,93 mmol ; 1 éq.) en solution dans du THF (5 mL), une solution aqueuse de lithine (2M ; 2 éq.) est ajoutée et le mélange est agité pendant la nuit à température ambiante. Le milieu est concentré et dissous dans le dichlorométhane (5 mL), il est ensuite acidifié avec une solution d'acide chlorhydrique HCI 1M (50 mL). Le mélange est extrait avec du dichlorométhane (3 x 25 mL), et les phases organiques sont combinées, lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium NaCl et concentrées directement. L'acide 23a est isolé avec un rendement pondéral de 90% sous la forme d'une huile incolore qui peut être utilisée directement pour la prochaine étape sans purification 25 supplémentaire. Caractérisation de 23a CCM 30 Rf = 0,50, éluant : dichlorométhane / méthanol (9 : 1). '--,/ 6 O OH v ] ~F2CgOOH 4 2 \/~0 . '"o 0 Cé - 29 - RMN 1H (CDCI3, 300MHz) 3,36-3,45 (m ; 2H ; H3 ; H6) ; 3,58-3,63 (m ; 1H ; H6) ; 3,88 (m ; 2H ; H4 ; H5) ; 4,00 (m ; 1H ; H2) ; 4.38 (m ; 8H) ; 6,06 (ls ; 2H ; OH ; COOH) ; 7,03-7,28 (m ; 20H ; HAr). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 68,0 (C6) ; 71,4 (C2) ; 73,0 ; 74,9 ; 75,1 ; 75,9 ; 77,2 (C3) ; 77,9 (C4) ; 82,1 (C5) ; 94,9 (t ; 2Jc_F 26,8 ; Cl) ; 126,6 ; 126,7 ; 126,9 ; 127,0 ; 127,0 ; 127,3 ; 127,3 ; 127,4 ; 127,5 ; 135,6 ; 136,2 ; 136,4 ; 137,1, RMN 19F (CDCI3, 282MHz) -117,2 (d, 1F, 2JF_F 258.6) ; -119,0 (d, 1F, 2JF_F 258.6). -30- Synthèse du jem-difluoroacide dérivé du galactose 23b (Fig. 11) Dans un ballon sous atmosphère inerte contenant le gem-difluoroester dérivé du galactose 22b (615 mg ; 0,93 mmol ; 1 éq.) en solution dans du THF (5 mL), une solution aqueuse de lithine LiOH (2M ; 2 éq.) est ajoutée et le mélange est agité pendant une nuit à température ambiante. Le milieu est concentré et dissous dans du dichlorométhane (5 mL), il est ensuite acidifié avec une solution d'acide chlorhydrique HCl 1M (50 mL). Le mélange est extrait avec du dichlorométhane (3 x 25 mL), et les phases organiques sont combinées, lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium NaCl et concentrées directement. L'acide 23b est isolé avec un rendement quantitatif sous la forme d'une huile incolore qui peut être utilisée directement pour la prochaine étape sans purification supplémentaire. Caractérisation de 23b H 6O ,O 5 1 7F2CgOOH 2 "'O CCM Rf = 0,50, éluant : dichlorométhane / méthanol (9 : 1). RMN 'H (CDC13, 300MHz) 3,2 (dd, 4,5Hz et 9,8Hz ,1H, H6) ; 3,5 (dd, 7,7Hz et 9,8Hz, 1H, H6) ; 3,7 (d, 2Hz, 1H, H4) ; 3,8 (dd, 2,6Hz et 9,5Hz, 1H, H3); 4 (dd, 4,5Hz et 7,7Hz ;1H, H5) ; 4,3-4,9 (m, 9H, H2 ; 4OCH2Bn) ; 7,2 (m, 20H, Har). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 69,4 (C6) ; 71,7 (C5) ; 73,5 (OCH2Bn) ; 74,0 (OCH2Bn) ; 74,1 (C4) ; 75,0 (OCH2Bn) ; 75,1 (C2) ; 75,9 (OCH2Bn) ; 80,8 (C3) ; 95,4 (t, 27Hz, Cl) ; 112,5 (t , 260Hz, CF2) ; 127,8 -129,0 (Car.) ; 137,6 ;138,0 ; 138,1 (Car. quat.) ; 163,1 (t, 30Hz, CO2H). RMN 19F (CDC13, 282MHz) -117,3 (d, JF_F=259Hz) ; -119,0 (d, JF_F=259Hz)30 - 31 - Synthèse du composé 24a (Fig. 12) Sur une suspension du difluoroacide dérivé du glucose 23a (195 mg ; 0,307 mmol ; 1 éq.), de l'amine de la déméthylepipodophyllotoxine 15 (135 mg ; 0,338 mmol ; 1,1 éq.), de 1-hydroxybenzotriazol HOBT (45 mg ; 0,322 mmol ; 1,05 éq.), et de N-méthylmorpholine NMM (65 mg ; 0,629 mmol ; 2,05 éq.) dans du dichlorométhane (10 mL) sous atmosphère d'argon, du 1-(3-Diméthylamino-propyl)-3-éthylcarbodiimide hydrochloride EDCI (62 mg ; 0,322 mmol ; 1,05 éq.) est additionné. La réaction est agitée à température ambiante pendant trois jours. L'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (3 x 15 mL). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium NaCl (15 mL), séchées sur sulfate de magnésium Mg504 et concentrées sous vide pour donner un solide blanc. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit désiré pur 24a est obtenu sous forme de solide blanc avec un rendement pondéral de 62 %. Caractérisation de 24a 20 CCM Rf = 0,68 ; éluant : dichlorométhane / acétate d'éthyle (80 : 20). RMN 'H (CDCI3, 300MHz) 2,77-2,84 (m, 1H, H2) ; 2,85-2,94 (m, 1H, H3) ; 3,43-3,46 (dapp, 1H, J 10.7, H19) ; 3,55 (t, 1H, 3J 9.4, H16) ; 3,61-3,62 (m, 1H, H19) ; 3,66 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,81-3,98 25 (m, 4H, H11, H115, H17, H18) ; 4,24-4,51 (m, 4H, H11, Hl) ; 4,66-4,84 (m, 6H) ; 5,16 (dd, 1H, 3JH4-H3 7.5, 3JH4-NH 4.2, H4) ; 5,49 (s, 1H, Ph-OH) ; 5,86 (dd, 2H, 2JH13-H13 7.3, 3J 1.1, H13 x 2) ; 6,19 (s, 2H, H2', 116') ; 6,40 (s, 1H, H8) ; 6,68 (s, 1H, H5) ; 6,98 (d, 1H, 3JNF1_H4 4.2, -NH) ; 7,00-7 ;28 (m, 20H). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 30 35,7 (C3) ; 40,3 (C2) ; 42,2 (Cl) ; 47,4 (C4) ; 55,1 (2C ; C7' x 2) ; 66,4 (C19) ; 67,2 (C l l) ; 70,7 (C15) ; 71,7 ; 73,7 ; 74,1 ; 74,7 ; 75,9 (C16) ; 76,6 (C17) ; 81,7 (C18) ; 94,9 (t ; 2Jc-F 27,5 ; C14) ; 100,4 (C13) ; 106,4 (2C ; C2' ; C6') ; 107,7 (C5) ; 108,8 - 32 - (C8) ; 126,0 ; 126,3 ; 126,4 ; 126,5 ; 126,6 ; 126,7 ; 127,1 ; 127,2 ; 128,7 ; 131,3 ; 131,5 ; 132,8 ; 135,9 ; 136,4 ; 136,4 ; 136,9 ; 145,2 (2C ; C3' ; C5') ; 146,4 (C7) ; 147,3 (C6) ; 162,0 (t ; 2Jc_F 26,8 ; C21) ; 172,7 (C12), RMN 19F (CDC13, 282MHz) -116,3 (d, 1F, 2JF_F 258.6); -120,6 (d, 1F, 2JF_F 258.6). OBn 24a 3 -33- Synthèse du composé 25a (Fig. 12) Sur une suspension du difluoroacide dérivé du glucose 23a (130 mg ; 0,205 mmol ; 1 éq.), de l'amine de l'épipodophyllotoxine 16 (93 mg ; 0,225 mmol ; 1,1 éq.), d'HOBT (30 mg ; 0,215 mmol ; 1,05 éq.), de NMM (43 mg ; 0,420 mmol ; 2,05 éq.) dans le dichlorométhane (10 mL) sous atmosphère d'argon, de 1'EDCI (42 mg ; 0,215 mmol ; 1,05 éq.) est additionné. La réaction est agitée à température ambiante pendant cinq jours. L'eau (15 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (3 x 15 mL). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl (20 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous vide pour laisser un solide blanc. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit désiré pur 25a est obtenu sous forme de solide blanc avec un rendement pondéral de 50 A. Caractérisation de 25a CCM Rf = 0,88 ; éluant : DCM / AcOEt (80 : 20). RMN 1H (CDCl3, 300MHz) 2,84-2,90 (m ; 1H ; H2) ; 2,94-3,00 (m ; 1H ; H3) ; 3,51-3,72 (m ; 3H ; H19 x 2 ; H16) ; 3,75 (s ; 6H ; H7' x 6) ; 3,80 (s ; 3H ; H8' x 3) ; 3,95-4,04 (m ; 4H ; H11 ; H15 ; H18 ; H17) ; 4,35.4,53 (m ; 4H ; H11 ; H1) ; 4,77-4,88 (m ; 6H) ; 5,23 (dd, 1H, OBn ,OH O 15_ CI.2 <21 OBI NH Il 3 O -34- 3JH4_NH 7.3, 3.11144H3 4.5, H4) ; 5,96 (dd, 2H, 2JH13-H13 10.3, 3J 1.3, H13 x 2) ; 6,26 (s, 2H, H2', H6') ; 6,48 (s, 1H, H8) ; 6,76 (s, 1H, H5) ; 6,98 (d, 1H, 3JNH-H4 7.2, -NH) ; 7,01-7,26 (m, 20H). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 37,5 (C3) ; 42,0 (C2) ; 44,1 (Cl) ; 48,9 (C4) ; 56,6 (2C ; C7' x 2) ; 61,2 (C8') ; 68,2 (C19) ; 69,0 (Cl l) ; 72,5 (C15) ; 73,4 ; 75,4 ; 75,9 ; 76,4 ; 77,6 (C16) ; 78,3 (C17) ; 83,5 (C18) ; 96,6 (t ; 2JC_F 27,4 ; C14) ; 102,1 (C13) ; 108,5 (2C ; C2' ; C6') ; 109,5 (C5) ; 110,5 (C8) ; 127,7 ; 128,1 ; 128,1 ; 128,2 ; 128,2 ; 128,3 ; 128,4 ; 128,7 ; 128,8 ; 128,8 ; 128,9 ; 132,9 ; 135,0 ; 137,6 ; 137,7 ; 138,2 ; 138,6 ; 148,1 (C7) ; 149,1 (C6) ; 153,0 (2C :, C3' ; C5') ; 163,7 (t ; 2Jc_F 28,0 ; C21) ; 172,4 (C12), RMN 19F (CDC13, 282MHz) -116,6 (d, 1F, 2JF_F 258.6); -120,3 (d, 1F, 2JF- 258.6). Spectrométrie de masse : ESI+ 1068 (M+K)+, 1052 (M+Na)+, 1030 (M+H)+. Synthèse de 24b (Fig. 12) Sur une suspension du difluoroacide dérivé du galactose 23b (185 mg ; 0,291 mmol ; 1 éq.), de l'amine dérivé de la déméthylépipodophyllotoxine 15 (130 mg ; 0,321 mmol ; 1,1 éq.), d'HOBT (42 mg ; 0,316 mmol ; 1,05 éq.), d'NMM (61 mg ; 0,597 mmol ; 2,05 éq.) dans le DCM (8 mL) sous atmosphère d'argon, de l'EDCI (60 mg ; 0,306 mmol ; 1,05 éq.) est additionné. La réaction est agitée à température ambiante pendant quatre jours. L'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (3 x 15 mL). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl (25 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous vide pour laisser un solide blanc. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de neuf pour un. Le produit désiré pur 24b est obtenu sous forme de solide blanc avec un rendement pondéral de 55 %. -35- Caractérisation de 241) MeO OMe 7 24b OH 3 OBn OHO 15-_ CF2 /21 OBn~ NH 11 O CCM Rf = 0,65 ; élua:nt : dichlorométhane / AcOEt (80 : 20). 5 RMN 1H (CDC13, 300MHz) 2,78-2,91 (m ; 2H ; H2 ; H3) ; 3,39-3,41 (m ; 2H ; H19 x 2) ; 3,67 (s ; 6H ; H7' x 6) ; 3,70-3,86 (m ; 4H ; H11 ; 1116 ; H17 ; H18) ; 4,02-4,08 (m ; 1H ; H15) ; 4,26-4,88 (m ; 10H ; Hl 1 ; H1) ; 5,06 (dd, 1H, 3JH4-H3 4.2, 3JH4-NH 7.1, H4) ; 5,86 (d, 2H, 2JH13-H13 7.2, 1113 x 2) ; 6,17 (s, 2H, H2', H6') ; 6,38 (s, 1H, H8) ; 6,63 (s, 1H, H5) ; 6,79 (d, 1H, 3JNH_H4 7.1, -NH) ; 7,00-7,28 (m, 20H). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 37,1 (C3) ; 41,9 (C2) ; 43,6 (Cl) ; 48,6 (C4) ; 56,5 (2C ; C7' x 2) ; 68,2 (C19) ; 68,8 (C l 1) ; 71,4 (C15) ; 73.0 ; 73, 3 ; 73,4 (C16) ; 74,4 (C17) ; 74,6 ; 75,6 ; 80,7 (C18) ; 96,5 (t ; 2Jc_F 26,3 ; C14) ; 101,7 (C13) ; 107,9 (2C ; C2' ; C6') ; 109,4 (C5) ; 110,2 (C8) ; 127,6 ; 127,6 ; 127,8 ; 127,9 ; 128,0 ; 128,0 ; 128,3 ; 128,4 ; 128,4 ; 128,5 ; 128,5 ; 128,6 ; 128,7 ; 130,2 ; 132,8 ; 134,2 ; 137,7 ; 137,8 ; 138,1 ; 138,4 ; 146,6 (2C ; C3' ; C5') ; 147,6 (C7) ; 148,6 (C6) ; 163,4 (t ; 2Jc_F 28,0 ; C21) ; 174,2 (C12), RMN 19F (CDC13, 282MHz) -118, 3 (d, 1F, 2JF_F 257.5); -119,6 (d, 1F, 2JF_F 257.5).20 -36- Synthèse de 25b (Fig. 12) Sur une suspension du difluoroacide dérivé du galactose 23b (105 mg ; 0,165 mmol ; 1 éq.), de l'amine dérivée de l'épipodophyllotoxine 16 (75 mg ; 0,181 mmol ; 1,1 éq.), d'HOBT (24 mg ; 0,173 mmol ; 1,05 éq.), d'NMM (35 mg ; 0,338 mmol ; 2,05 éq.) dans le dichlorométhane (10 mL) sous atmosphère d'argon, de l'EDCI (34 mg ; 0,173 mmol ; 1,05 éq.) est additionné. La réaction est agitée à température ambiante pendant cinq jours. L'eau (15 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (3 x 20 mL). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl (25 mL), séchées sur MgSO4 et concentrées sous vide pour laisser un solide blanc. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de huit pour deux. Le produit désiré pur 25b est obtenu sous forme de solide blanc avec un rendement 15 pondéral de 27 '%. Caractérisation de 25b CCM 20 Rf = 0,90 ; éluant : DCM / AcOEt (80 : 20). RMN 'H (CDC13, 300MHz) 2,79-2,92 (m, 2H, H2, H3) ; 3,39 (dd, 3JH19-H19 7.7, 3JH19-H18 1.3, 21-1, H19 x 2) ; 3,67 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,71 (s, 3H, H8' x 3) ; 3,68-3,87 (m, 3H, Hl 1, H16, H18) ; 4,02-4,10 (m, 1H, H15) ; 4,27-4,89 (m, 11H, Hl, H11, H17) ; 5,06 (dd, 1H, 3JH44H3 4.0, 25 3JH4_NH 7.3, H4) ; 5,87 (dd, 2H, 3JH13-H13 6.9, J 1.1, H13 x 2) ; 6,18 (s, 2H, H2', H6') ; 19 18 O 14 - 'OH 0 IS CF2 21 ë Bn - 20 NH 16 MeO 3' 4t OMe 7 OMe 7 25b 8' OBn 17 BnO BnO 11 3 2900154 - 37 - 6,40 (s, 1H, H8) ; 6,64 (s, 1H, H5) ; 6,74 (d, 1H, 3JNH-H4 7.3, -NH) ; 7,15-7,25 (m, 20H). RMN 13C (CDCl3, 75MHz) 36,9 (C3) ; 41,4 (C2) ; 43,4 (Cl) ; 48,2 (C4) ; 55,9 (2C ; C7' x 2) ; 60,5 (C8') ; 67,9 5 (C19) ; 68,4 (C 11) ; 71,1 (C15) ; 72,7 ; 73,0 ; 73,0 (C16) ; 74,0 (C17) ; 74,2 ; 75,2 ; 80,4 (C18) ; 96,1 (t ; `J.c_F 26,8 ; C14) ; 101,3 (C13) ; 107,9 (2C ; C2' ; C6') ; 109,0 (C5) ; 109,8 (C8) ; 127,2 ; 127,2 ; 127,4 ; 127,5 ; 127,6 ; 127,7 ; 128,0 ; 128,1 ; 128,1 ; 128,2 ; 128,2 ; 128,3 ; 132,3 ; 134,3 ; 137,0 ; 137,3 ; 137,4 ; 137,7 ; 138,0 ; 147,3 (C7) ; 148,3 (C6) ; 152,3 (2C ; C3' ; C5') ; 163,0 (t ; 2Jc F 28,0 ; C21) ; 178,8 10 (C12), RMN 19F (CDCl3, 282MHz) -118,4 (d, 1F, 2JF_F 258.6); -119,5 (d, 1F, 2JF_F 258.6). Synthèse du composé 26a (Fig. 13) Dans un ballon, le composé 24a (140 mg ; 0,138 mmol) est dissous dans du méthanol (7 mL) avec du palladium sur charbon et placé sous une atmosphère d'hydrogène. Le mélange est agité pendant une nuit à température ambiante. Le mélange réactionnel est filtré, concentré et purifié par colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / méthanol dans des proportions de neuf pour un. Le produit 26a est isolé sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 78 %.25 -38-Caractérisation de 26a CCM Rf = 0,35 ; éluant : DCM / méthanol (80 : 20). RMN 1H (MeOD, 300MHz) 2,96-3,11 (m, 1H, H3) 3,18-3,33 (m, 2H, H2) ; 3,57-3,71 (m, 5H, H18) ; 3,70 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,97 (dd., 1H, 2JHII-H11 9.0, 3JHI1-H13 10.9, H11) ; 4,36 (tapp, 1H, 2JH11_ H 11 9.0, H 11) ; 4,58 (d, 1H, 3JH l -H2 5.1, Hl) ; 5,29 (d, 1H, 3JH4_H3 4.5, H4) ; 5,95 (d, 2H, 3JH13-H13 1.6, H13 x 2) ; 6,32 (s, 2H, H2', H6') ; 6,50 (s, 1H, H8) ; 6, 77 (s, 1H, H5). RMN 13C (MeOD, 75MHz) 30,7 (C3) ; 38,6 (C2) ; 42,8 (Cl) ; 44,9 (C4) ; 56,5 (2C ; C7' x 2) ; 61,7 (C19) ; 70,2 (Cl i) ; 70,6 ; 71,9 ; 74,7 ; 75,7 ; 97,7 (t ; 2JC_F 25,7 ; C14) ; 102,9 (C13) ; 109,3 (2C ; C2' ; C6') ; 110.,2 (C5) ; 110,9 (C8) ; 129,7 ; 131,7 ; 134,2 ; 135,8 ; 148,6 (2C ; C3' ; C5') ; 148,8 (C7) ; 149,7 (C6) ; 165,6 (t ; 2JC_F 29,1 ; C21) ; 177,1 (C12). RMN 19F (MeOD, 282MHz) -119,4 (d, 1F, 2JF_F 256.4); -120.7 (d, 1F, 2JF_F 256.4). Spectrométrie de masse : ESI+ 678 (M+Na)+. OH ,iOHO Ç ls/C20 21 OH NH O MeO" OMe 7' 7, OH 26a20 - 39 - Synthèse du composé 27a (Fig. 13) Dans un ballon, le composé 25a (100 mg ; 0,097 mmol) est dissous dans du méthanol (5 mL) avec du palladium sur charbon et placé sous une atmosphère d'hydrogène. Le mélange est agité pendant une nuit à température ambiante. Le mélange réactionnel est filtré, concentré pour ainsi donner le produit 27a désiré sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 90 %. Caractérisation de 27a OH 5 11 3 C O 8 MeO 3' 4 OMe OMe 7 10 27a 8' CCM Rf = 0,89 ; éluant : DCM / méthanol (80 : 20). RMN 1H (MeOD, 300MHz) 2,87-3,07 (m, 1H, H3) ; 3,13-3,28 (m, 2H, H2) ; 3,49-3,60 (m, 5H) ; 3,60 (s, 9H, H7' 15 x 6, H8' x 3) ; 3,90 (dd, 1H, 2JH11_H11 9.0, 3JH11_ 13 10.7, Hi l) ; 4,28 (tapp, 1H, 2JHu-u11 9.0, H11) ; 4,52 (d, 1H, 3.4412 5.2, H1) ; 5,22 (d, 1H, 3JH4_H3 4.6, H4) ; 5,87 (d, 2H, 3JH13-E113 1.0, H13 x 2) ; 6,28 (s, 2H, H2', H6') ; 6,42 (s, 1H, H8) ; 6,70 (s, 1H, H5). RMN 13C (MeOD, 75MHz) 20 RMN 19F (MeOD, 282MHz) 25 Anomère majo : -119,4 (d, 1F, 2JF_F 257.5) ; -120,6 (d, 1F, 2JF_F 256.4). 39,7 (C3) ; 43,7 (C2) ; 46,1 (Cl) ; 49,9 (C4) ; 57,6 (2C ; C7' x 2) ; 62,1 (C8') ; 62,8 (C19) ; 71,3 (C11) ; 71,6 ; 72,9 ; 75,8 ; 76,8 ; 97,1 (t ; 2JC_F 26,3 ; C14) ; 104,0 (C13) ; 110,5 (:2C ; C2' ; C6') ; 111,3 (C5) ; 111,9 (C8) ; 130,8 ; 134,9 ; 138,2 ; 139,2 ; 150,0 (C7) ; 150,9 (C6) ; 154,9 (2C ; C3' ; C5') ; 165,0 (t ; 2JC_F 28,6 ; C21) ; 178,0 (C12). -40- Anomère mino : -119,9 (d, 1F, 2JF_F 257.5) ; -121,1 (d, 1F, 2JF_F 256.4). Spectrométrie de masse : ESI+ 708 (M+K)+, 692 (M Na)+, 670 (M+H)+. Synthèse de 26b (Fig. 13) Dans un ballon, le composé 24b (95 mg ; 0,094 mmol) est dissous dans du méthanol (8 mL) avec du palladium sur charbon et placé sous une atmosphère d'hydrogène. Le 10 mélange est agité pendant une nuit à température ambiante. Le mélange réactionnel est filtré, concentré et purifié par colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / méthanol dans des proportions de huit pour deux. Le produit 26b est isolé sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral 15 de 89%. Caractérisation de 26b 20 RMN I H (MeOD, 300MHz) Anomère 1 : 2,93-3,09 (m ; 1H ; H3) ; 3,16-3,27 (m ; 2H ; H2) ; 3,51-3,61 (m ; 1H ; H19) ; 3,71 (s ; 6H ; H7' x 6) ; 3,70-3,78 (m ; 2H ; H19) ; 3,85-4,16 (m ; 3H ; H11) ; 4,32-4,36 (m ; 2H ; H11) ; 4,57 (d, 1H, 3JH1-H2 5.1, H1) ; 5,32 (d, 1H, 3JH4-H3 4.6, H4) ; 5,94 (s, 2H, H13 x 2) ; 6,33 (s, 2H, H2', H6') ; 6,49 (s, 1H, H8) ; 6,77 (s, 1H, 25 H5). OH MeO' OMe 7 26b OH >> O5 -41 - Anomère 2 : 5,26 (d, 1H, 3JH4_H3 4.5, H4); 6,85 (s, 1H, H5). RMN 13C (MeOD, 75MHz) 39,0 (C3) ; 43,2 (C2) ; 45,3 (Cl) ; 50,1 (C4) ; 56,9 (2C ; C7' x 2) ; 64,4 (C 19) ; 70,6 (Cl i) ; 72,4 ; 76,2 ; 77,7 ; 82,2 ; 103, 3 (C13) ; 109,7 (2C ; C2' ; C6') ; 110,5 (C5) ; 111,3 (C8) ; 130,2 ; 132,2 ; 134,7 ; 136,2 ; 149,0 (2C ; C3' ; C5') ; 149,2 (C7) ; 150,1 (C6) ; 177,6 (C12), RMN'9F (MeOD, 282MHz) Anomère 1 : -119,1 (d, 1F, 2JF_F 257.6); -120,3 (d, 1F, 2JF_F 257.6). Anomère 2 : -121,4 (d, 1F, 2JF_F 256.4); -123,1 (d, 1F, 2JF_F 256.4). Spectrométrie de masse : ESI+ 694 (M+K)+, 678 (M+Na)+, 656 (M+H)+. Synthèse du composé 27b (Fig. 13) Dans un ballonä le composé 25b (42 mg ; 0,041 mmol) est dissous dans du méthanol (5 mL) avec du palladium sur charbon et placé sous une atmosphère d'hydrogène. Le mélange est agité pendant une nuit à température ambiante. Le mélange réactionnel est filtré, concentré pour ainsi donner le produit 27b désiré sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 96 %. Caractérisation de 27b 19 18 MeO 4' OMe 7 OMe 7 27b 8' OH 8 O O 12 11 HO 17 3 C 2900154 - 42- CCM Rf = 0,70 ; éluant : dichlorométhane / méthanol (80 : 20). RMN 'H (MeOD, 300MHz) Anomère majoritaire : 2,92-3,09 (m, 1H, H3) ; 3,17-3,23 (m, 1H, H2) ; 3,51 (dd, 1H, 5 ZJH19-H19 7.1, 3JH19-H18 2.7, H19) ; 3,61 (dd, 1H, 2JH19-H19 7.1, 3JH19-H18 3.6, H19) ; 3,68 (s, 9H, H7' x 6, H8' x 3) ; 3,65-3,76 (m, 1H) ; 3,85-4,13 (m, 3H, Hi l) ; 4,31 (dapp, 2H, 2JH11-H11 7.7, Hl 1) ; 4,58 (d, 1H, 3JH1_H2 5.1, H1) ; 5,31 (d, 1H, 3JH4_H3 4.5, H4) ; 5,92 (s, 2H, H13 x 2) ; 6,34 (s, 2H, H2', H6') ; 6,46 (s, 1H, H8) ; 6, 75 (s, 1H, H5) ; 8,82 (d, 1H, 3JNH-H4 8.0, NH),. 10 Anomère minoritaire : 5,25 (d, 1H, 3JH4_H3 4.3, H4) ; 6,84 (s, 1H, H5), RMN 13C (MeOD, 75MHz) Anomère majoritaire : 39,1 (C3) ; 43,0 (C2) ; 45,5 (Cl) ; 50,0 (C4) ; 56, 9 (2C ; C7' x 2) ; 62,3 (C8') ; 64,4 (C19) ; 68,9 (C11) ; 72,4 ; 76,2 ; 77, 7 ; 82,2 ; 103,4 (C13) ; 109,8 (2C ; C2' ; C6') ; 110,6 (C5) ; 111,2 (C8) ; 130,2 ; 134,3 ; 137,6 ; 138,5 ; 149,3 15 (C7) ; 150,2 (C6) ; 154,2 (2C ; C3' ; C5') ; 176,2 (C12). Anomère minoritaire : 62,3 (C19) ; 68,8 ; 70,5 ; 72,7 ; 74,0 ; 111,6 (C5). RMN 19F (MeOD, 282MHz) Anomère majoritaire : -121,4 (dd, 1F, 2JF_F 256.4, 2JF_F 12.9) ; -123,0 (dd, 1F, 2JF-F 256.4, 2JF_F 12.6). 20 Anomère minoritaire : -119,1 (dd, 1F, 2JF-F 257.5, 2JF_F 12.6) ; -120,2 (dd, 1F, 2JF..F 257.5, 2JF-F 12.6). - 43 Synthèse du composé 28a (Fig. 14) Dans un ballon, le composé 26a (65 mg ; 0,10 mmol, 1 éq.) est dissous dans du nitrométhane McNO2 (3 mL) avec de l'acide paratoluène sulphonique APTS (5 mg ; 0,025 mmol ; 0,25 éq.) et du diméthoxyéthane (270 mg ; 3,0 mmol ; 30 éq.) à température ambiante sous atmosphère inerte. Le mélange réactionnel est agité pendant trois heures. De l'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du chloroforme CHC13 (2 x 20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium NaCl (20 mL), séchées sur lo Na2SO4 et concentrées sous vide pour donner une huile jaune. Le brut réactionnel est purifié par colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / méthanol dans des proportions de neuf pour un. Le produit 28a est isolé sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 95%. 15 Caractérisation de 28a 11 3 8 O MeO OMe 7' 7' OH 28a CCM 20 Rf = 0,50 ; éluant : dichlorométhane / méthanol (90 : 10). RMN I H (MeOD, 300MHz) 1,27 (d, 3H, 3JH21-1120 5.0, H21 x 3) ; 2,98-3,09 (m, 1H, H3) ; 3,11-3,32 (m, 2H, H2 + H18) ; 3,45-3,48 (m, 1H, H19) ; 3,71 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,72-3,87 (m, 5H, H11, H15, H16, H17, H19) ; 4,33 (tapp, 1H, 2JH11-H11 7.7, H11) ; 4,57 (d, 1H, 3JH1-H2 4.9, H1) ; 25 4,74 (q, 1H, 3JH20-H21 5.0, H20) ; 5,31 (d, 1H, 3JH4-H3 4.5, H4) ; 5,94 (d, 2H, 3JH13-H13 1.4, H13 x 2) ; 6.,33 (s, 2H, H2', H6') ; 6,49 (s, 1H, H8) ; 6,75 (s, 1H, H5). L - 44 - RMN 13C (MeOD, 75MHz) 21,0 (C21) ; 38,8 (C3) ; 43,2 (C2) ; 45,3 (Cl) ; 49,8 (C4) ; 57,1 (2C ; C7' x 2) ; 65,3 ; 69,4 (C19) ; 70,4 (Cl 1) ; 72,9 ; 73,1 ; 81,6 (C18) ; 98,6 (t ; 2Jc_F 26,3 ; C14) ; 101,7 (C20) ; 103,4 (C13) ; 109,8 (2C ; C2' ; C6') ; 110,6 (C5) ; 111,4 (C8) ; 130,1 ; 132,1 ; 134,7 ; 136,2 ; 149,0 (2C ; C3' ; C5') ; 149,1 (C7) ; 150,1 (C6) ; 165,5 (t ; 2JC_ F 28,0 ; C23) ; 177,4 (C12). RMN 19F (MeOD, 282 MHz) -119,7 (d, 1F, 2JF_F 256.4); -122,3 (d, 1F, 2JF_F 257.5). Spectrométrie de masse : EST- 680 (M-H). -45- Synthèse du composé 29a (Fig. 14) Dans un ballon, le composé 27a (45 mg ; 0,07 mmol, 1 éq.) est dissous dans du nitrométhane (3 mL) avec de l'APTS (3 mg ; 0,016 mmol ; 0,25 éq.) et du diméthoxyéthane (170 mg ; 1,9 mmol ; 30 éq.) à température ambiante sous atmosphère inerte. Le mélange réactionnel est agité pendant trois heures. De l'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du chloroforme CHC13 (2 x 20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec une solution saturée de NaCl (20 mL), séchées sur Na2SO4 et concentrées sous vide pour donner une huile jaune. Le brut réactionnel est purifié par colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / méthanol dans des proportions de neuf pour un. Le produit 29a est isolé sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 87%. Caractérisation de 29a CCM Rf = 0,45 ; éluant : dichlorométhane / méthanol (90 : 10). RMN 1H (MeOD, 300MHz) 1,28 (d, 3H, 3JH21-H2O 5.0, H21 x 3) ; 2,97-3,08 (m, 1H, H3) ; 3,15-3,31 (m, 2H, 112, H18) ; 3,44 (t, 1H, 3JH19-H18 10.1, H19) ; 3,71 (s, 9H, H7' x 6, H8' x 3) ; 3,70-3,96 (m, 4H, H11, H15, H16, H17, H19) ; 4,34 (tape, 1H, 2JHJ I H11 8.8, H11) ; 4,61 (d, 1H, 3JH 1-H2 5.2, Hl) ; 4,73 (q, 1H, 3JH20_H21 5.0, H20) ; 5,30 (d, 1H, 3JH4-H3 4.6, H4) ; 5,94 29a 21 - 46 - (dd, 2H, 3JH13-H13 3.2, J 1.0, H13 x 2) ; 6,35 (s, 2H, H2', H6') ; 6,50 (s, 1H, H8) ; 6,75 (s, 1H, H5). RMN 13C (MeOD, 75MHz) 21,0 (C21) ; 38,9 (C3) ; 43,0 (C2) ; 45,5 (Cl) ; 49,7 (C4) ; 59,9 (2C ; C7' x 2) ; 61, 4 s (C8') ; 65,2 (C19) ; 69,4 ; 70,4 ; 72,9 ; 73,1 ; 81,6 ; 98,6 (t ; 2Jc_F 30,0 ; C14) ; 101,1 (C20) ; 103,4 (C13) ; 109,8 (2C ; C2' ; C6') ; 110,6 (C5) ; 111,3 (C8) ; 130,2 ; 134,5 ; 137,5 ; 138,6 ; [49,3 (C7) ; 150,2 (C6) ; 154,2 (2C ; C3' ; C5') ; 165,5 (t ; 2JC_ F 33,7 ; C23) ; 177,2 (C12). RMN 19F (MeOD, 282MHz) 10 -119,8 (d, 1F, 2JF_F 257.5) ; -121,9 (d, 1F, 2JF_F 257.5). Spectrométrie de masse : ESI+ 734 (M+K)+, 718 (M+Na)+, 696 (M+H)+. 15 - 47 - Synthèse du composé 28b (Fig. 14) Dans un ballon, le composé 26b (45 mg ; 0,068 mmol ; 1éq.) est dissous dans du nitrométhane (3 mL) avec de l'APTS (4 mg ; 0.017 mmol ; 0,25 éq.) et du diméthoxyéthane (190 mg ; 2,1 mmol ; 30 éq.) à température ambiante sous atmosphère inerte. Le mélange réactionnel est agité pendant trois heures. De l'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du CHC13 (2 x 20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec une solution saturée de NaCl (20 mL), séchées sur Na2SO4 et concentrées sous vide pour laisser une huile jaune. Le Io brut réactionnel est purifié par colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / méthanol dans des proportions de neuf pour un. Le produit 284 est isolé sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 59%. 15 Caractérisation de 28b 23 NH 11 O 21_ CCM Rf = 0,40 ; éluant : DCM / méthanol (90 : 10). 20 RMN 'H (MeOD, 300MHz) Anomère 1 : 1,29 (d, 3H, 3JH21-H20 4.9, H21 x 3) ; 2,94-3,09 (m, 1H, H3) ; 3,18-3,29 (m, 1H, H2) ; 3,71 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,61-4,19 (m, 7H, H11, H15, H16, H17, H18, H19 x 2) ; 4,33 (tapp, 1H, 2JH11-Hil 8.3, H11) ; 4,57 (t, 1H, 3JH1-H2 5.6, H1) ; 4,76 (q, 1H, 3JH204H21 4.9, H20) ; 5,33 (d, 1H, 3JH4_H3 4.5, H4) ; 5,94 (s, 2H, H13 x 2) ; 6,33 (s, 25 2H, H2', H6') ; 6,50 (s, 1H, H8) ; 6,80 (s, 1H, H5). 2900154 - 48 - Anomère 2: 1,27 (d, 3H, 3JH214120 4.8, H21 x 3) ; 1,33 (d, 3H, 3JH21-H20 4.8, H21 x 3) ; 4,95 (q, 1H, 3JE120-H21 4.8, H20) ; 5,07 (q, 1H, 3JH20-H21 4.8, H20) ; 5,25 (d, 1H, 3JH4-H3 4.5, H4) ; 6,34 (s, 2H, H2', H6') ; 6,98 (s, 1H, H5). RMN 13C (MeOD, 75MHz) 5 Anomère 1 : 20,4 (C21) ; 39,1 (C3) ; 43,2 (C2) ; 45,3 (Cl) ; 49,4 (C4) ; 57,1 (2C ; C7' x 2) ; 65,9 ; 67,0 (C 11) ; 70,5 (C19) ; 71, 0 ; 77,4 ; 100,4 (C20) ; 103,3 (C13) ; RMN 19F (MeOD, 282MHz) Anomère 1 : -118,5 (d, 1F, 2JF_F 254.9) ; -121,8 (d, 1F, 2JF_F 256.4). Anomère 2 : -121,6 (d, 1F, 2JF_F 255.4) ; -123,5 (d, 1F, 2JF_F 255.4). Synthèse du composé 29b (Fig. 14) Dans un ballon, le composé 27b (25 mg ; 0,037 mmol ; léq.) est dissous dans du nitrométhane (3 mL) avec de l'APTS (2 mg ; 0,01 mmol ; 0,25 éq.) et du diméthoxyétharre (108 mg ; 1,2 mmol ; 30 éq.) à température ambiante sous atmosphère inerte. Le mélange réactionnel est agité pendant trois heures. De l'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du CHC13 (2 x 20 mL). Les phases organiques sont rassemblées et lavées avec une solution saturée de NaCl (20 mL), séchées sur Na2SO4 et concentrées sous vide pour laisser une huile jaune. Le brut réactionnel est purifié par colonne chromatographique sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / méthanol dans des proportions de neuf pour un. Le produit 29b est isolé sous la forme d'un solide blanc avec un rendement pondéral de 58%. 109,7 (2C ; C2' ; C6') ; 110,5 (C5) ; 111,3 (C8) ; 130,2 ; 132,2 ; 134,7 ; 149,0 (2C ; C3' ; C5') ; 149,3 (C7) ; 150,1 (C6) ; 177,1 (C12). Anomère 2 : 20,6 (C21) ; 21,5 (C21) ; 67,4 (C 11) ; 70,7 (C19) ; 76,9 ; 77,1 ; 79,9 ; 82,4 ; 110,8 (C5). 30 -49-Caractérisation de 29b CCM Rf = 0,58 ; éluant : dichlorométhane / méthanol (90 : 10). RMN 1H (MeOD, 300MHz) Anomère 1 : 1,29 (d, 31-1, 3JH21-112O 5.0, H21 x 3) ; 3,00-3,06 (m, 1H, H3) ; 3,21-3,30 (m, 1H, H2) ; 3,71 (s, 9H, H7' x 6, H8' x 3) ; 3,59-4,20 (m, 7H, H11, H15, H16, H17, H18, H19 x 2) ; 4,29-4,38 (m, 1H, F111) ; 4,61 (tapp, 1H, 3JH1-H2 6.7, H1) ; 4,76 (q, 1H, 3JH2O-H21 5.0, H20) ; 5,26 (d, 1H, 3JH4-H3 4.5, H4) ; 5,95 (s, 2H, H13 x 2) ; 6,36 (d, 2H, J 2.9, H2', H6') 6,49 (s, 1H, H8) ; 6,89 (s, 1H, H5). Anomère 2 : 1,26 (d, 3H, 3JH21-H2O 4.7, H21 x 3) ; 4,96 (q, 1H, 3JH2O-H21 4.7, H20) ; 5,34 (d, 1H, 3JH4-H3 4.4, H4) ; 6,78 (d, 1H, J 2.6, H5). RMN 13C (MeOD, 75MHz) Anomère 1 : 21,5 (C21 ) ; 39,2 (C3) ; 43,0 (C2) ; 45,5 (Cl) ; 49,1 (C4) ; 56,9 (2C ; 15 C7' x 2) ; 61,4 (C8') ; 65,9 ; 67,0 ; 68,5 ; 69,9 ; 71,0 ; 77,2 ; 100,4 (C20) ; 103,3 (C13) ; 109,9 (2C ; C2' ; C6') ; 110,6 (C5) ; 111,2 (C8) ; 130,1 ; 134,3 ; 137,6 ; 138,6 ; 149,4 (C7) ; 150,2 (C6) ; 154,2 (2C ; C3' ; C5') ; 177,2 (C12), Anomère 2 : 20, 4 (C21) ; 20,6 (C21) ; 70,7 ; 76,6 ; 76,9 ; 77,4 ; 103,9 (C13) ; 109,8 (2C ; C6' ; C2') ; 110,8 (C5), 20 RMN 19F (MeOD, 282MHz) Anomère 1 : -119,6 (d, IF, 2JF-F 256.4) ; -121,7 (d, 1F, 2JF-F 257.5). Anomère 2 : -121,7 (d, 1 F, 2JF-F 257.4) ; -124,0 (d, 1F, 2JF-F 256.4). Spectrométrie de masse : ESI694 (M-H). 25 - 50 - Synthèse du composé 30a (Fig. 15) Le produit 25a (30 mg ; 0.051 mmol ; 1 éq.) est dissous dans 5 mL de THF. Le complexe BH3.THF 1M (0.10 mL ; 0.102 mmol ; 2 éq.) est additionné sur le mélange à température ambiante, et la réaction est portée à reflux pendant trois heures. On laisse le milieu réactionnel revenir à température ambiante. Une solution d'HCl 1N (10 n1L) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du DCM (3 x 10 mL). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl (15 mL), séchées sur MgSO4 et concentrées sous vide pour laisser un solide blanc. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice avec un mélange DCM / AcOEt (90 : 10) comme éluant pour donner le produit désiré pur 30a sous forme de solide blanc avec un rendement pondéral de 46 %. Caractérisation de 30a CCM Rf = 0,66 ; éluant : DCM / AcOEt (90 : 10). RMN 1H (CDC13, 300MHz) 2,62-2,78 (m, 1H, H3) ; 3,07 (dd, 1H, 3J 5.2, 14.1, H2) ; 3,52-3,58 (m, 3H, H16, H19 x 2) ; 3,66 (s, 6H, H7' x 6) ; 3,72 (s, 3H, H8' x 3) ; 3,85-3,99 (m, 4H, H4, H15, H17, H18) ; 4,16-4,21 (m, 2H, H11 x 2) ; 4,38-4,53 (m, 4H, H1) ; 4,71-4,82 (m, 7H) ; 5,86 (d, 2H, 2J1313_,-113 14.7, H13 x 2) ; 6,17 (s, 2H, H2', H6') ; 6,38 (s, 1H, H8) ; 6,79 (s, 1H, H5) ; 7,12-7,31(m, 20H). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 19 18 0 OH BnO' 14 CF2 17 15 20 BnO" 16 ''OBn OBn O 13 O 12 O 7 OMe 7 8' 30a - 51 -39,0 (C3) ; 41,4 (C2) ; 44,1 (Cl) ; 56,6 (2C ; C7' x 2) ; 57,0 (C4) ; 61,1 (C8') ; 68,7 (C l 1) ; 68,9 (C19) ; 72,1 (C15) ; 73,5 ; 75,4 ; 75,7 ; 76,4 ; 78,0 (C16) ; 78,8 (C17) ; 83,8 (C18) ; 96,7 (t ; 2JC_F 9,1 ; C14) ; 101,6 (C13) ; 108,5 (2C ; C2' ; C6') ; 108,9 (C5) ; 110,3 (C8) ; 121,7 ; 127,8 ; 127,9 ; 128,0 ; 128,1 ; 128,2 ; 128,5 ; 128,5 ; 128,6 ; 128,7 ; 131,7 ; 135,6 ; 137,3 ; 137,7 ; 138,0 ; 138,3 ; 138,5 ; 147,5 (C7) ; 148, 1 (C6) ; 152,6 (2C ; C3' ; C5') ; 175,2 (C12). RMN 19F (CDC13, 282MHz) -115,5 (dtapp, IF, 2JF_F 252.2, 3JF_H 11.8) ; -117,2 (dtapp, IF, 2JF_F 252.2, 3JF_H 16.1). Synthèse du composé 31a (Fig. 16) Sur une suspension du difluoroacide dérivé du glucose 23a (48 mg ; 0.075 mmol ; 1.00 éq.), de l'amine de l'épipodophyllotoxine 17 (31 mg ; 0.082 mmol ; 1.10 éq.), d'HOBT (11 mg ; 0.079 mmol ; 1.05 éq.), de NMM (16 mg ; 0.154 mmol ; 2.05 éq.) dans le dichlorométhane (7 mL) sous atmosphère d'argon, de 1'EDCI (16 mg ; 0.079 mmol ; 1.05 éq.) est additionné. La réaction est agitée à température ambiante pendant 7 jours. L'eau (10 mL) est ajoutée, et la phase aqueuse est extraite avec du dichlorométhane (3 x 10 mL). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl (10 mL), séchées sur sulfate de magnésium MgSO4 et concentrées sous vide pour laisser un solide blanc. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane / acétate d'éthyle dans des proportions de 9 pour 1. Le produit désiré pur 31a est obtenu sous forme d'une huile incolore avec un rendement pondéral de 29 %. CCM Rf = 0.48, éluant : DCM / AcOEt (80 : 20). RMN 1H (CDC13, 300MHz) 2.52 (s, 1H, H2)., 2.65 (s, 3H, H14 x 3), 2.83 (dd, 1H, 3JH3_H11 9.3, 5.0, H3), 3.53-3.80 (m, 3H, H19 x 2, H16), 3.75 (s, 6H, H7' x 6), 3.80 (s, 3H, H8' x 3), 3.88 (s, 1H, H4), 3.93-4.21 (m, 5H, H11 x 2, H15, H17, H18), 4.30 (s, 1H, H1), 4.32-4.88 (m, 8H), - 52 - 5.93 (dd, 2H, 2JH13_H13 6.3, J 1.2, H13 x 2), 6.29 (s, 2H, H2', H6'), 6.48 (s, 1H, H8), 6.61 (s, 1H, H5), 7.12-7.33 (m, 20H). RMN 13C (CDC13, 75MHz) 27.6 (C14), 40.3 (C3), 46.5 (Cl), 51.3 (C2), 56.7 (2C, C7' x 2), 61.2 (C8'), 62.4 (C4), 66.4 (C11), 68.5 (C19), 73.0 (C15), 73.7, 75.4, 75.6, 76.3, 77.7 (C16), 78.4 (C17), 83.1 (C18), 101.0 (C13), 105.8 (2C, C2', C6'), 107.1 (C5), 112.0 (C8), 127.3, 127.4, 127.6, 127.9, 128.1, 128.2, 128.2, 130.9, 136.8, 137.1, 137.6, 137.8, 137.9, 139.3, 145.6 (C7), 147.6 (C6), 153.1 (2C, C3', C5'), 174.3 (C12). RMN 19F (CDC13, 282MHz) -117.9 (d, 1F, 2JF_F 256.4), -119.7 (d, 1F, 2JF_F 256.4). Caractérisation de 31a 19 18 Q OH 0 BnO~ 14 ~ i CF2C 21 17 15 20 BnO` 16 'O13n OBn 13 Me N' 14 8' 31a -53 - Résultats préliminaires de cytotoxicité Les premiers tests de cytotoxicité ont été réalisés sur différentes lignées cellulaires telles que les cellules KB, PC3, MCF7 et MCF7R, SF268, HL60, HT29 ,A549 à des concentrations d[e 10-5M en triplicate. La podophyllotoxine 1 et l'étoposide 2 ont également été testés dans les mêmes conditions comme références. Les résultats sont exprimés en pourcentage d'inhibition de la croissance cellulaire. 1 2 26a 28a 27a 29a 26b 28b 27b 29b 30a 31a KB 90 84 43 54 91 66 12 15 12 0 94 22 PC3 65 47 10 31 63 8 8 6 8 3 - - MCF7 55 5;7 37 32 53 40 20 33 20 7 - - MCF7R 55 22 35 49 70 44 16 20 10 7 - SF268 74 82 7 28 65 11 7 17 7 6 - - HL60 74 75 17 43 79 17 19 12 19 0 -HT29 84 79 10 14 87 17 13 17 8 6 - - A549 83 65 23 21 78 6 7 10 6 1 - On observe que sur ce type de cellules le composé 27a possède une activité comparable à celle de l' étoposide et de la podophyllotoxine, et même meilleure sur certaines lignées cellulaires. De même, le composé 30a testé sur cellules KB présente une cytotoxicité voisine de l'étoposide et de la podophyllotoxine. Les valeurs d'IC50 sont exprimées en M sur cellules KB en duplicate et ont été réalisé pour les deux composés leader à savoir 27a et 30a en parallèle avec la podophyllotoxine. IC5o (liM) Podophyllotoxine 1 0,015 / 0,022 27a 3,45 / 2,55 30a 0,135 / 0,175 - 54 - On observe donc pour ces deux composés des valeurs intéressantes en terme de cytotoxicité et d'IC50 de l'ordre nanomolaire pour le composé 30a ce qui fait de ces composés de bons agents de chimiothérapie pour le traitement du cancer. Ces composés sont actuellement sujet à des tests in vivo
L'invention concerne un composé glycoconjugué gem-difluoré de formule I : où R représente H ou un groupe alkyle, benzyle, acétyle, benzoyle,R<1> et R<2>, identiques ou différents, représentent H ou un groupe protecteur alkyle, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un groupe acétal, du type CR'R", avec R'et R", identiques ou différents, représentent H ou un groupe alkyle, aryle, benzyle, thiophène,R<3> représente H ou un groupe protecteur alkyle, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle , tertiobutyldiphénylsilyle,R<4> représente OR''', NGR'GR'', N3, ou un phtalimide, avec R"' représente un H ou un groupe protecteur alkyle, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle, GR'et GR", identiques ou différents, représentent H ou un groupe alkyle, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle,R<5> représente un groupe hydroxyle libre ou protégé ou un halogène,R<6> représente H ou un groupe alkyle, acétyle, benzyle, PO3H, PO3Na.Elle s'applique à la préparation de composés utilisables notamment pour le traitement du cancer.
Revendications 1. où R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, acétyle, benzoyle, R' et R2. identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène 10 ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un groupe acétal, du type CR'R", avec R'et R", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, aryle, 15 benzyle, thiophène, R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle , tertiobutyldiphénylsilyle, 1. Composé glycoconjugué gem-difluoré de formule générale I : RIO RO R3O R4 O-56- R4 représente OR"', NGR'GR", N_;, ou un phtalimide avec R' représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle, GR'et GR", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R5 représente un groupe hydroxyle libre ou protégé ou un halogène, R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, acétyle, benzyle, PO3H, PO3Na, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable. OR6 dans laquelle R, RI, R2, R3, R4, R5 et R6 sont tels que définis dans la formule I , ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable. 2. Composé selon la 1 de formule générale II : RIO O20-57- 3. Composé de formule générale III obtenu par réaction d'un composé selon la 1 ou 2 : o-'\/"'"""I< OR6 où R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, acétyle, benzoyle, RI et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un groupe acétal, du type CR'R", avec R'et R", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, aryle, benzyle, thiophène, R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle , tertiobutyldiphénylsilyle, R4 représente OR"', NGR'GR", N3, ou un phtalimide avec R"' représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pvaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle,- 58 - GR'et GR", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R5 représente un groupe hydroxyle libre ou protégé ou un halogène, R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, acétyle, benzyle. PO3H, PO3Na, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable. 4. Utilisation d'un composé selon la 1 ou 2 pour la synthèse d'un composé de formule générale III : RIO OR6 où R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle., acétyle, benzoyle, R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle ou un groupe acétal, du type CR'R",- 59 - avec R'et R", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, aryle, benzyle, thiophène, R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle , tertiobutyldiphénylsilyle, R4 représente OR"', NGR'GR", N_;, ou un phtalimide avec R"' représente un atome d'hydrogène ou un groupe protecteur alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, pivaloyle, trialkylsilyle, tertiobutyldiphénylsilyle, GR'et GR", identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, benzyle, benzoyle, acétyle, alkyloxycarbonyle, allyloxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, R5 représente un groupe hydroxyle libre ou protégé ou un halogène, R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, acétyle, benzyle, PO3H, PO3Na, ainsi que ses dérivés à l'état de base, de sel d'addition à un acide minéral ou organique, d'hydrate ou de solvat éventuellement pharmaceutiquement acceptable. 5. Procédé de préparation d'un composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de couplage entre un composé de formule IV : MeO/\\/\O M e o R6 25 dans laquelle R6 est tel que défini dans la formule I et un composé de formule V :- 60 - CF2COOH R4 dans laquelle R', R2, R3, R4, R5 sont tels que définis dans la formule I . 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit composé de formule IV est obtenu par épimérisation puis substitution de la fonction alcool en position 4 par un groupe azido réduit ultérieurement en amine. 7. Procédé selon la 5, 1 o caractérisé en ce que ledit composé de formule V est obtenu par un composé intermédiaire de formule VI : RO R30 ~, OH R4 dans laquelle R'., R2, R3, R4 sont tels que définis dans la formule I. 15 8. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, lorsque dans le composé de formule V, R5 représente un groupe hydroxyle, il comprend, en outre, une oxydation en lactone du composé de formule VI suivi d'un réaction de Reformatsky. 20 9. Composition, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un composé l'une des 1 à3.- 61 - 10. Médicament contenant en tant que principe actif au moins un composé selon l'une des 1 à 3. 11. Utilisation d'au moins un composé selon l'une des 1 à 3 pour 5 la préparation de médicaments pour le traitement de cancers.
C,A
C07,A61
C07H,A61K,A61P
C07H 3,A61K 31,A61P 35
C07H 3/02,A61K 31/7004,A61P 35/00
FR2899219
A1
DISPOSITIF POUR INJECTER UN FLUIDE DANS DES RECIPIENTS EN MOUVEMENT
20,071,005
La présente invention concerne un . Un tel dispositif est par exemple utilisé dans des systèmes de fabrication de bouteilles destinées à recevoir des liquides alimentaires, afin de 5 stériliser l'intérieur des ébauches de bouteilles à l'aide d'un fluide stérilisant, généralement un gaz. Les dispositifs connus actuellement sont du type comprenant : - un convoyeur mobile portant : - une pluralité de supports de récipient répartis le long du io convoyeur, - une pluralité de buses d'injection de fluide dans les récipients, chacune montée en regard d'un support de récipient respectif, - une piste d'alimentation en fluide des buses, prévue le long du convoyeur, et 15 - une pluralité de conduites d'amenée de fluide aux buses, chacune reliée à une buse respective et possédant une entrée ménagée dans la piste d'alimentation, les entrées étant réparties le long de la piste d'alimentation, et - un distributeur de fluide fixe le long du convoyeur, destiné à 20 introduire du fluide successivement dans les entrées, ce distributeur comportant : - un collecteur positionné en regard de la piste d'alimentation et destiné à recouvrir un nombre N d'entrées sélectionnées lors du déplacement relatif de la piste d'alimentation par rapport au collecteur, et - des moyens d'alimentation en fluide du collecteur. 25 Dans un tel dispositif connu, le convoyeur est un carrousel et la piste forme un moyeu central dans lequel le collecteur s'étend, sous forme d'un arbre fixe. Le collecteur et la piste délimitent entre eux une rainure circonférentielle alimentée en fluide par le collecteur. Un joint d'obstruction est fixé au collecteur 30 dans la rainure, sur un arc de longueur prédéterminée de manière qu'il obstrue un nombre donné d'entrées. Ainsi, le collecteur recouvre et alimente en gaz les entrées qui ne sont pas obstruées par le joint d'obstruction. Des joints circulaires d'étanchéité sont montés au-dessus et au-dessous de la rainure, entre le collecteur et le carrousel. Afin d'assurer une bonne étanchéité par les joints, il est nécessaire d'assurer un mouvement relatif de rotation entre le convoyeur et le collecteur le plus précis possible. Ainsi, le carrousel est monté en rotation par rapport au collecteur par deux roulements, par exemple à billes, disposés de chaque côté de la rainure. Ces roulements sont éloignés le plus possible l'un de l'autre le long de l'axe de rotation afin qu'aucun débattement radial ne soit possible. II résulte de cette contrainte que le dispositif connu présente un io encombrement important le long de l'axe de rotation et utilise de plus des roulements qui doivent fonctionner à température élevée, ce qui les rend coûteux. L'invention vise à remédier aux inconvénients précédents. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour injecter un fluide dans des récipients en mouvement, du type précité, caractérisé en ce que le collecteur 15 définit une boîte d'alimentation qui s'étend sur une longueur du convoyeur correspondant au nombre N d'entrées sélectionnées, une garniture d'étanchéité étant prévue pour assurer un contact étanche entre la boîte et la piste d'alimentation, et en ce que le distributeur comprend des moyens pour repousser la boîte contre la piste d'alimentation du convoyeur. 20 Grâce à l'invention, l'étanchéité entre le convoyeur et le distributeur est assurée par la garniture d'étanchéité comprimée entre la boîte d'alimentation et la piste par les moyens pour repousser ladite boîte. La présence de roulements n'est donc plus nécessaire et l'encombrement du dispositif peut être réduit. Un dispositif selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs 25 des caractéristiques suivantes : - le convoyeur mobile comprend un carrousel monté en rotation autour d'un axe de rotation, les supports de récipient étant répartis sur le carrousel autour de l'axe de rotation et la piste d'alimentation en fluide étant une piste circulaire définie sur le carrousel autour de l'axe de rotation ; 30 - la piste s'étend dans sa dimension transversale sensiblement perpendiculairement à l'axe de rotation ; - la piste s'étend dans sa dimension transversale sensiblement parallèlement à l'axe de rotation ; - la piste d'alimentation s'étend le long d'un moyeu du carrousel, les entrées sont ménagées vers l'intérieur du carrousel, et le collecteur est disposé 5 dans l'espace délimité par le moyeu ; - la piste d'alimentation s'étend à la périphérie du carrousel, les entrées sont ménagées vers l'extérieur du carrousel, et le collecteur est disposé radialement à l'extérieur du carrousel ; - les moyens pour repousser la boîte contre la piste d'alimentation io comprennent un vérin pneumatique ; - le collecteur et les moyens d'alimentation en fluide sont solidaires l'un de l'autre et montés ensemble en translation selon un axe de translation, et les moyens pour repousser la boîte sont configurés pour repousser l'ensemble du collecteur et des moyens d'alimentation ; 15 - l'axe de translation coupe la piste d'alimentation sensiblement perpendiculairement ; - les moyens d'alimentation en fluide sont configurés pour fournir un mélange gazeux d'air et d'agent de stérilisation à une température prédéterminée, de préférence 130 C ; 20 - le convoyeur comprend des moyens de chauffage pour maintenir au moins les conduites à une température prédéterminée, de préférence 130 C. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés parmi lesquels : 25 - la figure 1 est une vue en coupe verticale d'un dispositif selon l'invention, et - la figure 2 est une vue de dessus, en transparence, du dispositif de la figure 1. En référence à la figure 1, un dispositif 10 pour injecter un fluide dans des 30 récipients en mouvement est représenté. Le dispositif 10 comprend un convoyeur mobile 12 et un distributeur de fluide 14, tous deux montés sur un socle 16. Le convoyeur 12 comprend un palier 18 solidaire du socle 16, dans lequel une colonne verticale 20 est montée en rotation autour d'un axe X-X'. La colonne 20 supporte, à son extrémité supérieure, un carrousel 22 ainsi monté en rotation autour de l'axe X-X'. Le carrousel 22 comporte un plateau horizontal circulaire inférieur 24 et un plateau horizontal circulaire supérieur 26 montés l'un sur l'autre le long de l'axe X-X' Le plateau inférieur 24 porte une pluralité de supports de récipient 28 uniformément répartis autour de l'axe de rotation X-X', c'est-à-dire séparés d'un lo pas fixe. Le plateau supérieur 26 porte quant à lui une pluralité de buses 30 d'injection de fluide dans les récipients. Le nombre de buses d'injection 30 correspond au nombre de supports de récipient 28. Chaque buse d'injection 30 est montée orientée vers le bas, en regard d'un support de récipient 28 respectif. is La tranche extérieure du plateau supérieur 26 définit une piste 32 d'alimentation en fluide des buses 30, comme cela sera expliqué par la suite. La piste d'alimentation 32 est circulaire et cylindrique, c'est-à-dire qu'elle s'étend, dans sa dimension transversale, parallèlement à l'axe de rotation X-X'. Une pluralité de conduites 34 d'amenée de fluide aux buses 30 sont 20 ménagées dans le plateau supérieur 26. Chaque conduite 34 est reliée à une buse 30 respective et possède une entrée 36 ménagée dans la piste d'alimentation 32 vers l'extérieur du carrousel 22, c'est-à-dire débouchant à l'opposé de l'axe de rotation X-X'. Les entrées 36 des conduites 34 sont réparties uniformément le long de la piste d'alimentation 32 autour de l'axe X-X', 25 c'est-à-dire séparées d'un pas fixe correspondant angulairement à celui des supports de récipient 28. Le plateau supérieur 26 est par ailleurs muni d'une résistance chauffante 38 s'étendant circulairement autour de l'axe de rotation X-X'. La résistance 38 est destinée à maintenir le plateau supérieur 26 à une température prédéterminée, 30 130 C dans l'exemple décrit. Le distributeur de fluide 14 comprend un coulisseau 40 monté mobile en translation le long d'un axe horizontal Y-Y' sur un pied 42 solidaire du socle 16. L'axe Y-Y' est orienté pour passer par l'axe de rotation X-X' de manière à couper perpendiculairement la piste 32 du carrousel 22. Le côté du coulisseau 40 le plus proche du carrousel 22 le long de l'axe Y-Y' porte un collecteur 44 positionné en regard de la piste d'alimentation 32. Le collecteur 44 recouvre cinq entrées sélectionnées lors du déplacement relatif de la piste d'alimentation 32 par rapport à ce collecteur 44. Ce point sera expliqué plus en détail par la suite, en référence à la figure 2. Le collecteur 44 définit une boîte d'alimentation 46 délimitant une enceinte d'alimentation générale 48, qui communique avec les cinq entrées sélectionnées. lo Le collecteur 44 est en outre pourvu d'une garniture d'étanchéité 50, intercalée entre la boîte 46 et la piste d'alimentation 32, pour assurer un contact étanche entre ces deux pièces. Le matériau de la garniture 50 est, dans l'exemple décrit, obtenu à partir d'une résine polyétheréthercétone vierge. La garniture 50 a une épaisseur constante et est fixée sur la face interne de la boîte 15 46 par des vis 47 (figure 2). Le côté du coulisseau 40 éloigné du carrousel 22 le long de l'axe Y-Y' porte un vérin pneumatique 52 muni d'un piston externe 54 destiné à s'appuyer sur une tige de butée 56 solidaire du pied 42. Le vérin 52 est orienté pour repousser le coulisseau 40 le long de l'axe Y-Y' vers le carrousel afin de 20 repousser la boîte 46 contre la piste d'alimentation 32. Le distributeur de fluide 14 comprend par ailleurs un bloc 58 d'alimentation en fluide du collecteur 44. Ce bloc d'alimentation 58 est fixé solidairement au coulisseau 40 et disposé au-dessus du collecteur 44. Une conduite d'alimentation générale 60 relie le bloc d'alimentation 58 au collecteur 44 et, plus précisément, à 25 l'enceinte d'alimentation générale 48. Le bloc d'alimentation en fluide 58 est configuré pour fournir un mélange gazeux d'air et de H202 à une température prédéterminée de 130 C dans l'exemple décrit. En référence à la figure 2, le collecteur 44 a une forme générale de croissant délimitant une face interne 44A courbée selon un rayon correspondant 30 à celui de la piste circulaire 32. Ainsi, la face interne 44A, qui est la face de la garniture 50, est au contact sur toute sa longueur avec la piste circulaire 32. La longueur de la face interne 44A correspond à la longueur occupée par cinq entrées successives, sur la piste d'alimentation 32. L'enceinte d'alimentation générale 48 est formée d'une fente ménagée dans la face interne 44A suffisamment profonde pour atteindre la conduite d'alimentation générale 60. L'enceinte 48 a un profil horizontal également en forme de croissant. Par ailleurs, on peut voir sur la figure 2 que les extrémités de la résistance de chauffage 38 du plateau supérieur 26 se recouvrent horizontalement. Ceci est du au fait que les extrémités de la résistance de chauffage fournissent moins de io chaleur que les autres portions de cette résistance. Le recouvrement permet donc un chauffage uniforme. En fonctionnement, un moteur (non représenté) entraîne en rotation la colonne 20 et le carrousel 22 autour de l'axe X-X', alors que la résistance 38 porte et maintient la température du plateau supérieur 26 à 130 C. 15 Les récipients, par exemple des ébauches qui serviront par la suite à former des bouteilles, sont transférés un à un sur les supports de récipient 28 du plateau inférieur 24, sensiblement à l'opposé du distributeur de fluide 14. En même temps, le bloc d'alimentation 58 fournit un mélange gazeux d'air et de H2O2 dans des proportions prédéterminées et à une température de 130 C 20 correspondant à celle maintenue dans le plateau supérieur 26. Cette température permet de maintenir le mélange sous forme de vapeur sèche, c'est-à-dire sans gouttelette. L'enceinte d'alimentation générale 48 est ainsi remplie du mélange gazeux, qui alimente les cinq buses 30 dont l'entrée 36 du conduit 34 est recouverte par la boîte 46. 25 Ainsi, lors de la rotation des ébauches avec le carrousel, la buse en regard de chaque ébauche sera alimentée lorsque en tant que son entrée 36 sera recouverte par la boîte 46. On remarquera que toutes les ébauches seront stérilisées par le mélange gazeux de la même manière, quelle que soit la forme de l'enceinte d'alimentation 30 générale 48, puisque les entrées 36 suivent toutes le même trajet par rapport à la boîte 46 et donc par rapport à l'enceinte 48. Tout au long du fonctionnement du dispositif, le vérin pneumatique 52 repousse la boîte 46 contre la piste 32. La garniture 50, fixée à la boîte 46, frotte ainsi contre la piste 32 et assure le contact entre le collecteur 44 et la piste 32. La pression exercée par le vérin 52 permet une bonne étanchéité entre le collecteur fixe en rotation 44 et le carrousel mobile 22. En outre, cette configuration a l'avantage de compenser par la même occasion l'usure de la garniture 50 due à son frottement sur la piste mobile 32. On remarquera que le positionnement judicieux de la piste d'alimentation 32 à la périphérie du carrousel 22 autorise l'utilisation de conduites 34 de très faible longueur, puisque les buses 30 sont elles aussi disposées à la périphérie du carrousel 22. Ainsi, la déperdition d'énergie calorifique du gaz le long de chaque conduite 34 est faible, ce qui diminue la consommation d'énergie dans la résistance 38 nécessaire à maintenir le plateau supérieur 26, et donc le gaz dans les conduites 34, à 130 C. Par ailleurs, la disposition du collecteur 44 à l'extérieur du carrousel 22 permet très facilement de le séparer du carrousel 22, pour effectuer des tâches de maintenance, comme par exemple changer la garniture 50 lorsque son usure devient trop importante. Néanmoins, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation représenté 20 sur les figures. Par exemple, dans un autre mode de réalisation, la piste d'alimentation 32 est annulaire, c'est-à-dire qu'elle s'étend dans sa dimension transversale perpendiculairement à l'axe de rotation X-X'. Dans ce cas, la piste 32 peut être prévue sur le dessus du plateau supérieur 26 et le distributeur de fluide 14 25 adapté en conséquence : la boîte d'alimentation 46 est notamment repoussée parallèlement à l'axe de rotation, vers le bas. Dans encore un autre mode de réalisation, le plateau supérieur 26 comporte un moyeu central dans lequel s'étend le collecteur 44. Dans ce cas, la piste circulaire forme le moyeu et est à nouveau cylindrique, mais cette fois 30 orientée vers l'axe de rotation X-X'
Le dispositif comprend un convoyeur mobile (12) portant une pluralité de supports de récipient (28), une pluralité de buses (30) d'injection de fluide dans les récipients, une piste (32) d'alimentation en fluide des buses (30), et une pluralité de conduites (34) d'amenée de fluide aux buses (30), chacune possédant une entrée (36) ménagée dans la piste d'alimentation (32). II comprend également un distributeur de fluide (14) fixe le long du convoyeur (12), destiné à introduire du fluide successivement dans les entrées (36), ce distributeur (14) comportant un collecteur (44) positionné en regard de la piste d'alimentation (32).Le collecteur (44) définit une boîte d'alimentation (46) qui s'étend sur une longueur du convoyeur correspondant au nombre N d'entrées (36) sélectionnées, une garniture d'étanchéité (50) étant prévue pour assurer un contact étanche entre la boîte (46) et la piste d'alimentation (32), et le distributeur (44) comprend des moyens (52) pour repousser la boîte (46) contre la piste d'alimentation (32) du convoyeur (12).
1. Dispositif pour injecter un fluide dans des récipients en mouvement, du type comprenant : - un convoyeur mobile (12) portant : - une pluralité de supports de récipient (28) répartis le long du convoyeur (12), - une pluralité de buses (30) d'injection de fluide dans les récipients, chacune montée en regard d'un support de récipient (28) respectif, - une piste (32) d'alimentation en fluide des buses (30), io prévue le long du convoyeur (12), et - une pluralité de conduites (34) d'amenée de fluide aux buses (30), chacune reliée à une buse (30) respective et possédant une entrée (36) ménagée dans la piste d'alimentation (32), les entrées (36) étant réparties le long de la piste d'alimentation (32), et 15 - un distributeur de fluide (14) fixe le long du convoyeur (12), destiné à introduire du fluide successivement dans les entrées (36), ce distributeur (14) comportant : - un collecteur (44) positionné en regard de la piste d'alimentation (32) et destiné à recouvrir un nombre N d'entrées (36) 20 sélectionnées lors du déplacement relatif de la piste d'alimentation (32) par rapport au collecteur (44), et - des moyens (58) d'alimentation en fluide du collecteur (44), caractérisé en ce que le collecteur (44) définit une boîte d'alimentation (46) qui s'étend sur une longueur du convoyeur correspondant au nombre N d'entrées 25 (36) sélectionnées, une garniture d'étanchéité (50) étant prévue pour assurer un contact étanche entre la boîte (46) et la piste d'alimentation (32), et en ce que le distributeur (44) comprend des moyens (52) pour repousser la boîte (46) contre la piste d'alimentation (32) du convoyeur (12). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le convoyeur 30 mobile (12) comprend un carrousel (22) monté en rotation autour d'un axe de rotation (X-X'), les supports de récipient (28) étant répartis sur le carrousel (22)autour de l'axe de rotation (X-X') et la piste d'alimentation en fluide (32) étant une piste circulaire définie sur le carrousel (22) autour de l'axe de rotation (X-X'). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la piste (32) s'étend dans sa dimension transversale sensiblement perpendiculairement à l'axe de rotation (X-X'). 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la piste (32) s'étend dans sa dimension transversale sensiblement parallèlement à l'axe de rotation (X-X'). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la piste io d'alimentation (32) s'étend le long d'un moyeu du carrousel (22), en ce que les entrées (36) sont ménagées vers l'intérieur du carrousel (22), et en ce que le collecteur (44) est disposé dans l'espace délimité par le moyeu. 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la piste d'alimentation (32) s'étend à la périphérie du carrousel (22), en ce que les 15 entrées (36) sont ménagées vers l'extérieur du carrousel (22), et en ce que le collecteur (44) est disposé radialement à l'extérieur du carrousel. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens (52) pour repousser la boîte (46) contre la piste d'alimentation (32) comprennent un vérin pneumatique. 20 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le collecteur (44) et les moyens d'alimentation en fluide (58) sont solidaires l'un de l'autre et montés ensemble en translation selon un axe de translation (Y-Y'), et en ce que les moyens (52) pour repousser la boîte (46) sont configurés pour repousser l'ensemble du collecteur (44) et des moyens 25 d'alimentation (58). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que l'axe de translation (Y-Y') coupe la piste d'alimentation (32) sensiblement perpendiculairement. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisé en ce que les moyens d'alimentation en fluide (58) sont configurés pour fournir un mélange gazeux d'air et d'agent de stérilisation à une température prédéterminée, de préférence 130 C.io 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le convoyeur (22) comprend des moyens de chauffage (38) pour maintenir au moins les conduites (34) à une température prédéterminée, de préférence 130 C.
B
B67,B65
B67C,B65B
B67C 3,B65B 3,B67C 7
B67C 3/02,B65B 3/00,B67C 7/00
FR2889637
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE CHIFFREMENT A HAUT DEBIT
20,070,209
La sécurisation des communications par voie électronique prend une importance croissante avec le développement des réseaux informatiques. Ce ne sont plus seulement les communications entre utilisateurs d'Internet qui doivent être sécurisées, mais plus généralement les communications numériques entre des appareils de plus en plus nombreux, à des débits de plus en plus élevés. On peut citer par exemple les flux audiovisuels, aussi bien à destination d'un utilisateur final (télévision numérique, télévision à péage, téléchargement de films) que dans un environnement professionnel (caméras vidéo communiquant entre elles et/ou avec un serveur en mode numérique). Un cas particulier est celui des données audiovisuelles (musique, vidéo... ) stockées sur des CD ou des DVD chiffrés et qui seront déchiffrées à la volée, au moment de la lecture, sur un dispositif spécial muni de moyens de déchiffrement spécifiques. D'autres applications concernent les communications entre l'unité centrale d'un ordinateur et divers supports de stockage qui peuvent être des disques internes ou externes, ou des systèmes distants accédés par réseau. Citons aussi les automobiles de l'avenir, dans lesquelles les divers organes communiquent entre eux par voie électronique plutôt que mécanique. De nombreux algorithmes de chiffrement sont disponibles et sont considérés comme sûrs dans l'état actuel de nos connaissances. Il en est ainsi de l'algorithme de chiffrement AES (Advanced Encryption Standard) tel que défini en 2000 par le NIST américain (National Institute of Standards and Technology). Ces algorithmes nécessitent bien sûr une certaine puissance de calcul. On considère habituellement que l'évolution des technologies aboutit à un doublement de la puissance de calcul des processeurs tous les 18 mois (c'est ce qu'on appelle la loi de Moore). Or, il semble que, actuellement, les débits des réseaux informatiques doublent tous les 6 à 12 mois. Les besoins de chiffrement augmentent donc bien plus vite que les moyens de calcul, ce qui provoque un goulot d'étranglement. Mentionnons aussi la nécessité d'effectuer certaines opérations de chiffrement et/ou de déchiffrement sur des matériels à puissance limitée (téléphones portables, ordinateurs de poche, palm pilots etc.). La prise en compte de la sécurité aboutit alors rapidement à une diminution très significative de la puissance de calcul que le dispositif hôte peut consacrer aux diverses applications. Il est donc impératif de mettre en place des solutions de chiffrement à haut débit offrant une sécurité comparable à celle qu'offrent des algorithmes comme l'AES, tout en réduisant leur impact sur les performances du processeur du dispositif hôte. Une solution intéressante est enseignée dans le brevet français 2860363 du 30 septembre 2003 (demande internationale, WO 2005/034009). Les fonctionnalités de sécurité, et en particulier le chiffrement/déchiffrement y sont sous-traitées à une petite unité extérieure, ci-après appelée un dongle , possédant son propre processeur de calcul et disposant de la puissance suffisante pour assurer ces fonctionnalités sans impact notable sur les performances du dispositif hôte. Le dongle est connecté sur un port (par exemple un port USB) à travers lequel est reroutée l'intégralité du flux de données à destination ou en provenance d'un réseau ou d'un moyen de stockage, local ou distant. Cette solution a l'avantage supplémentaire que les secrets cryptographiques ne quittent jamais le dongle et ne sont donc jamais accessibles par une attaque logicielle sur le dispositif hôte. Il y a cependant un inconvénient: les performances ne sont plus limitées par la puissance de calcul mais par la vitesse du flux à travers le port utilisé. Une autre approche peut être l'utilisation d'un algorithme de chiffrement moins puissant mais plus rapide. En effet, parallèlement à des algorithmes similaires à l'AES, sûrs mais exigeants en puissance de calcul (algorithmes ci-après appelés algorithmes forts), il existe de nombreux algorithmes nécessitant une puissance de calcul bien plus faible, mais présentant aussi une sécurité bien plus faible (algorithmes ci- après appelés algorithmes faibles). L'un des plus rapides est l'utilisation d'un masque XOR. On génère une suite de bits, appelée le masque, de même longueur que l'information à chiffrer ou à déchiffrer. Pour chaque bit d'information, on considère alors le bit correspondant du masque, et selon que ce dernier est à 1 ou à 0, on modifie ou non le bit d'information. Cet algorithme offre une sécurité parfaite lorsqu'on utilise une clé de même longueur que l'information à chiffrer ou à déchiffrer, cette clé étant alors prise comme masque. En pratique, c'est généralement irréalisable. Pour construire le masque, on pourra par exemple concaténer des copies successives de la clé de chiffrement. L'algorithme est alors vulnérable, par exemple à des attaques de type statistique, et cette vulnérabilité augmente avec le nombre de copies de la clé initiale qu'il a fallu effectuer pour générer le masque, donc avec le ratio entre nombre de bits de l'information à traiter et nombre de bits de la clé. L'une des idées à la base de la présente invention 35 consiste à faire coexister un algorithme fort, c'est-à-dire sûr mais exigeant en puissance de calcul et un algorithme moins sûr, mais bien plus rapide. L'algorithme fort sera un algorithme par bloc (par exemple l'AES) pour lequel l'information à chiffrer ou à déchiffrer sera découpée en blocs de longueur fixe (par exemple 128 bits dans le cas de l'AES), chaque bloc étant traité indépendamment des autres. Classiquement, l'algorithme fort était exécuté sur chacun des blocs. Par contre, dans l'invention objet du présent brevet, les blocs sont eux-mêmes regroupés en secteurs, un secteur regroupant plusieurs blocs (ou plusieurs dizaines ou centaines de blocs selon les applications). Le chiffrement et/ou le déchiffrement s'exécutent en deux phases. Pour chaque secteur, on calcule dans une première phase, à l'aide d'un algorithme fort, une clé secondaire de chiffrement dépendant notamment des données contenues dans ce secteur et variant d'un secteur à l'autre. Cette clé secondaire est, dans une seconde phase, utilisée pour chiffrer/déchiffrer tout ou partie des blocs du secteur à l'aide d'un algorithme plus rapide. Quand bien même un attaquant arriverait à déchiffrer un secteur et/ou à accéder à la clé intermédiaire utilisée lors du chiffrement de ce secteur, cela ne lui serait d'aucune utilité pour déchiffrer les autres secteurs. Le système de chiffrement ainsi réalisé est d'autant plus fort qu'il y a peu de blocs dans un secteur. Ce nombre de secteurs pourra être adapté à l'application. Dans le chiffrement d'un flux vidéo, on peut, dans certains cas, considérer qu'il n'est pas trop pénalisant qu'un attaquant puisse de temps en temps accéder à une fraction de seconde de film, et la taille d'un secteur sera alors de l'ordre de grandeur de ce qui est nécessaire pour cette fraction de seconde. Dans d'autres applications (notamment des transactions financières), le besoin de sécurité est bien plus important et on limitera la taille d'un secteur à quelques dizaines de blocs en vue de diminuer significativement la vulnérabilité de l'algorithme. L'invention a aussi pour but d'assurer, d'une part, que l'information chiffrée n'occupe pas plus de bits que l'information en clair, et, d'autre part, que les clés intermédiaires peuvent être facilement calculées, tant à partir de l'information en clair que de l'information chiffrée, lorsque l'on connaît les clés de l'algorithme fort, et qu'elles sont impossibles à retrouver dans le cas contraire. De manière plus détaillée, l'invention concerne un procédé destiné à chiffrer ou à déchiffrer une information se présentant sous forme d'une suite de bits regroupés en blocs, ces blocs étant eux-mêmes regroupés en secteurs. Le procédé utilise une suite de bits appelée clé de chiffrement originelle. Il chiffre ou déchiffre un secteur, ci-après appelé secteur à traiter, en enchaînant les étapes suivantes: une étape de compression qui met en oeuvre une routine de compression qui prend comme argument le secteur à traiter, le résultat de cette routine de compression étant une suite de bits comportant moins de bits que le secteur ayant été pris comme argument, ce résultat étant ci-après appelé clé secondaire de chiffrement, - une étape de traitement consistant à prendre en compte tout ou partie des blocs constituant le secteur à traiter et à appliquer, à chacun des blocs ainsi pris en compte, une routine rapide de chiffrement effectuant un calcul prenant comme argument ce bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc, ce calcul utilisant une suite de bits appelée clé rapide déterminée à partir de ladite clé secondaire de chiffrement calculée lors de l'étape de compression. Le résultat du procédé est un secteur composé d'autant de blocs que le secteur à traiter, tout ou partie des blocs de ce résultat étant constitué de l'ensemble des résultats de la routine rapide de chiffrement appliquée au cours de l'étape de traitement. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, la clé rapide est variable d'un bloc à l'autre. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, celui-ci met en oeuvre un premier crypteur primaire qui utilise une suite de bits appelée première clé primaire et effectue un calcul prenant comme argument un bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc. Il met aussi en oeuvre un second crypteur primaire, qui utilise une suite de bits appelée seconde clé primaire et effectue un calcul prenant comme argument un bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc. Le procédé comprend une première étape préalable consistant à déterminer la première et la seconde clé primaire à partir de la clé de chiffrement originelle. La routine de compression consiste alors à enchaîner les étapes suivantes: une étape initiale consistant à déterminer, à partir de tout ou partie des blocs formant le secteur à traiter, un bloc appelé bloc intermédiaire, - une étape intermédiaire consistant à appliquer le premier crypteur primaire à ce bloc intermédiaire pour fournir comme résultat un bloc appelé bloc discriminant, - une étape de calcul consistant à appliquer le second crypteur primaire au bloc discriminant et dont le résultat sera 20 la clé secondaire de chiffrement. Le procédé est en outre tel qu'il soit possible de retrouver ce bloc discriminant à partir du secteur résultat du procédé. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, l'un des blocs du secteur résultat du procédé est égal au bloc discriminant. Dans certaines implémentations, la position occupée dans le secteur résultat par le bloc qui est égal au bloc discriminant est variable d'un secteur à l'autre. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, l'étape initiale de la routine de compression consiste à calculer le bloc intermédiaire en appliquant l'opérateur ou exclusif bit à bit (appelé habituellement opérateur XOR) entre tout ou partie des blocs constituant le secteur à traiter. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, les secteurs composant l'information à chiffrer ou à déchiffrer sont affectés d'un numéro appelé numéro de secteur. L'étape initiale de la routine de compression consiste alors à calculer le bloc intermédiaire en appliquant l'opérateur ou exclusif bit à bit entre, d'une part, tout ou partie des blocs constituant le secteur à traiter et, d'autre part, une valeur dépendant de ce numéro de secteur. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, l'étape initiale de la routine de compression prend en outre en compte, pour la détermination du bloc intermédiaire, une suite de bits appelée clé de mixage. De préférence, cette clé de mixage est calculée à partir de la clé de chiffrement originelle lors d'une seconde étape préalable du procédé. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, le premier crypteur primaire est réversible, c'est-à-dire qu'il a deux modes de fonctionnement appelés ci-après mode direct et mode inverse. Si, fonctionnant en mode direct à partir d'un argument appelé ci-après argument initial, il fournit un résultat appelé ci-après résultat initial, alors, lorsqu'il fonctionne en mode inverse en prenant comme argument ce résultat initial, il fournit comme résultat l'argument initial. Dans ce mode de réalisation, la routine de compression consiste à enchaîner les étapes suivantes: une étape initiale consistant à déterminer, à partir 25 de tout ou partie des blocs formant le secteur à traiter, un bloc appelé bloc discriminant, - une étape de calcul consistant à appliquer le second crypteur primaire à ce bloc discriminant et dont le résultat sera la clé secondaire de chiffrement. Le procédé comprend alors en outre une étape intermédiaire consistant à appliquer le premier crypteur primaire, fonctionnant en mode inverse, au bloc discriminant pour fournir comme résultat un bloc appelé bloc intermédiaire. Le procédé comprend aussi une étape finale consistant à déterminer un ou plusieurs blocs du résultat du procédé à partir du bloc intermédiaire et de tout ou partie des résultats des routines rapides de chiffrement appliquées au cours de l'étape de traitement. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, le premier crypteur primaire fournit le même résultat que celui que donnerait l'algorithme de chiffrement AES si ce dernier fonctionnait sur le même argument, et avec une clé une clé identique à la première clé primaire. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, le second crypteur primaire fournit le même résultat que celui que donnerait l'algorithme de chiffrement AES si ce dernier fonctionnait sur le même argument, et avec une clé une clé identique à la seconde clé primaire. Dans un mode particulier de réalisation du procédé, la routine rapide de chiffrement revient à appliquer l'opérateur ou exclusif bit à bit entre la clé rapide et le bloc pris comme argument par cette routine. L'invention concerne aussi un système de traitement d'information comprenant des moyens de calcul et des moyens de stockage d'information permettant de mettre en oeuvre le procédé de chiffrement et/ou de déchiffrement précédemment décrit. Dans un mode particulier de réalisation du système, celui-ci se compose de deux parties. L'une de ces parties, ci-après appelée dispositif cryptographique spécifique, comprend des moyens de traitement permettant de réaliser l'étape préalable, l'étape intermédiaire et l'étape de calcul. L'autre partie composant le système est appelée ci-après dispositif hôte. Le dispositif cryptographique spécifique est tel que la première clé primaire, la seconde clé primaire et la clé de chiffrement originelle ne sont jamais communiquées en dehors de ce dispositif cryptographique spécifique. Le système comprend des moyens de liaison permettant au dispositif hôte de communiquer au dispositif cryptographique spécifique des informations déterminées à partir du secteur à traiter, ainsi que des moyens de liaison permettant au dispositif cryptographique spécifique de communiquer au dispositif hôte la clé secondaire de chiffrement. Le dispositif hôte comprend des moyens de traitement permettant de réaliser l'étape de traitement. Dans un mode particulier de réalisation du système, le dispositif cryptographique spécifique est amovible et peut être déconnecté du dispositif hôte. La connexion entre le dispositif cryptographique spécifique et le dispositif hôte peut se faire par un port autoalimenté, notamment un port USB, ou par une connexion sans fil. L'invention concerne aussi un moyen de stockage de données sous forme numérique, tout ou partie de ces données ayant été chiffrées à l'aide du procédé objet de la présente invention et étant destinées à être déchiffrées à l'aide du système objet de la présente invention. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, tout ou partie des données stockées dans le moyen de stockage sont des données de nature audiovisuelle, notamment des données sonores, entre autres de la musique et/ou des données vidéo, notamment des films. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, ce moyen de stockage est destiné à être lu par lecture optique, notamment en utilisant un lecteur de CD, de MD, ou de DVD. La figure 1 représente un exemple de réalisation de la présente invention, cet exemple étant donné ici à titre illustratif et non limitatif des possibilités de réalisation de la présente invention. Une étape préalable permet de construire, à partir d'une clé originelle K0, d'une part des clés primaires KP1 et KP2 et d'autre part une clé de mixage KM. Le secteur S à traiter (dans le cas présent, l'information en clair, qu'on se propose de chiffrer) se compose des n blocs (Mo, MI, ..., Mn_1) et est affecté d'un nombre appelé numéro de secteur NS. Le résultat final du calcul sera un secteur T composé de n blocs (Co, Cl, ..., Cn_1) contenant l'information chiffrée. Le détail des opérations à effectuer est alors le suivant: Dans une première étape, un processus de calcul appelé le mixeur détermine, à partir, d'une part, des n blocs (Mo, M1, , Mn_1) composant le secteur S à traiter, ainsi que, d'autre part, du numéro de secteur NS et de la clé de mixage KM, un bloc appelé bloc intermédiaire X. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, ci-après appelé mode mixeur XOR , le mixeur calcule un bloc, ci-après appelé le bloc Y, à partir du numéro de secteur NS et de la clé de mixage KM et effectue ensuite une opération XOR (ou exclusif bit à bit) entre n+ l termes qui sont le bloc Y qui vient d'être calculé et les n blocs (Mo, M1,..., Mn_1) composant le secteur à traiter. Le bloc intermédiaire X est alors le résultat de cette opération XOR. Dans une seconde étape, le bloc intermédiaire X est chiffré à l'aide d'un algorithme de chiffrement appelé premier crypteur primaire CP1, utilisant la première clé primaire KP1. Le résultat de ce chiffrement est un bloc appelé bloc discriminant et noté Co. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur la figure 1, le bloc discriminant Co est le premier bloc du résultat final c'est-à- dire du secteur T. Dans certaines réalisations de la présente invention, le bloc discriminant peut être l'un quelconque des blocs du résultat final, la position de ce bloc pouvant varier d'un secteur à l'autre. Dans d'autres réalisations, le bloc discriminant est pris en compte dans le calcul du résultat final, c'est-à-dire du secteur T, de façon à pouvoir être facilement retrouvé à partir de ce secteur T, par exemple en appliquant un opérateur XOR à tout ou partie des blocs formant le secteur T. Dans une troisième étape, le bloc discriminant Co est lui-même chiffré à l'aide d'un algorithme de chiffrement appelé second crypteur primaire CP2, utilisant la seconde clé primaire KP2. Le résultat de ce chiffrement sera la clé secondaire de chiffrement KS. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention les crypteurs primaires CP1 et CP2 mettent en oeuvre tous deux l'algorithme AES, avec des clés KP1 et KP2 différentes. Dans une quatrième étape, les n-1 blocs (MI, M2, ..., Mn-1) , c'est-àdire tous les blocs constituant le secteur à traiter S, à l'exclusion du premier, sont chiffrés à l'aide d'un algorithme de chiffrement rapide CR. Pour ce faire, n-1 suites de bits, appelées clés de chiffrement rapides, et notées respectivement k1r k2, kn_1, sont calculées à partir de la clé secondaire de chiffrement KS. Dans l'exemple de réalisation représenté dans la figure 1, le calcul des clés de chiffrement rapide se fait en deux temps. D'une part on génère une suite de nombres K1, K2..., Kn-1 le premier étant égal à la clé KS, chacun des suivants étant calculé en appliquant une fonction F au nombre qui le précède dans la suite. Ces nombres K1r K2..., Kn_1, génèrent ensuite les n-1 clés de chiffrement rapide k1r k2, kn_1. Chacun des n-1 blocs (MI, M2, ..., Mn_1) est alors chiffré par l'algorithme de chiffrement rapide à l'aide d'une de ces clés de chiffrement rapide, le résultat de ce chiffrement donnant le bloc correspondant dans le résultat final du calcul T. Dans un autre mode particulier de réalisation de l'invention, les clés de chiffrement rapides sont simplement toutes égales entre elles et égales à la clé secondaire de chiffrement KS. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'algorithme de chiffrement rapide est un simple masque XOR, c'est-à-dire consiste à réaliser une opération XOR bit à bit entre le bloc à chiffrer et la clé de chiffrement rapide. La figure 2 représente un autre mode de mise en oeuvre de l'invention objet du présent brevet, le but ici étant de réaliser l'opération inverse de celle représentée dans la figure 1. Dans ce mode de mise en oeuvre, le secteur à traiter est un secteur à déchiffrer T, composé des n blocs (Co, Cl,", Cn 1) , l'objectif étant de retrouver comme résultat final le secteur S 35 qui avait été chiffré de la façon représentée dans la figure 1, le numéro de secteur étant le même. La même étape préalable que dans l'exemple illustré par la figure 1 permet de construire, à partir d'une clé originelle KO, d'une part des clés primaires KP1 et KP2 et, d'autre part, 5 une clé de mixage KM. Dans le mode de réalisation illustré par la figure 2, le bloc intermédiaire est Co, premier bloc du secteur à déchiffrer. Dans d'autres modes de réalisation de la présente invention, le bloc intermédiaire est l'un quelconque des blocs du secteur à déchiffrer ou encore est déterminé à partir de tout ou partie du secteur à déchiffrer. Une fois le bloc intermédiaire déterminé, on lui applique directement le second crypteur primaire, à l'aide de la seconde clé primaire KP2, ce qui génère la clé secondaire de chiffrement KS. Les clés de chiffrement rapide k1r k2, ... kri_1 sont alors calculées à partir de la clé secondaire de chiffrement KS de la même façon que dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, et chacun des n-1 blocs (C1r C2, ..., Cri_1) est ensuite déchiffré par l'algorithme réciproque de l'algorithme de chiffrement rapide et à l'aide de la clé de chiffrement rapide correspondante, le résultat de ce chiffrement donnant le bloc correspondant dans le résultat final S. On reconstitue ainsi les blocs (M1r M2, ..., Mn_1) . Le mixeur permet alors de reconstituer le bloc Mo en prenant en compte les blocs (M1, Mer Mr_1) , le numéro de secteur NS, la clé de mixage KM, ainsi qu'un bloc X calculé en appliquant au bloc Co l'algorithme réciproque du premier crypteur primaire avec la première clé primaire KP1. Dans le mode particulier de réalisation de l'invention dans lequel l'algorithme de chiffrement rapide est un simple masque XOR, cet algorithme de chiffrement rapide est son propre algorithme réciproque. Dans le mode particulier de réalisation de l'invention qui est le mode mixeur XOR , le mixeur calcule un bloc ci- après appelé bloc Y à partir du numéro de secteur NS et de la clé de mixage KM et détermine le bloc Mo en effectuant alors une opération XOR (ou exclusif bit à bit) entre n+l termes qui sont le bloc Y qui vient d'être calculé, le bloc X calculé en appliquant au bloc Co l'algorithme réciproque du premier crypteur primaire avec la première clé primaire KP1 et les n-1 blocs déjà reconstitués (M1r M2,..., M _1) composant le secteur S. Dans une implémentation particulière de l'invention, donnée ici à titre illustratif et non limitatif des possibilités de réalisation de la présente invention, celle-ci utilise une petite unité extérieure, ci- après appelée un dongle , connectée par exemple à un dispositif hôte, par exemple sur un port USB ou un port en mode sans fil ( wireless ), comme enseigné dans le brevet français 2860363 cité précédemment. Dans cette implémentation l'invention fonctionne en mode Mixeur XOR et les crypteurs primaires CP1 et CP2 sont réalisés au sein du dongle. La clé originelle KO, les clés primaires KP1 et KP2 et la clé de mixage KM ne sont jamais communiquées au dispositif hôte. Plus généralement, le dispositif hôte ne peut avoir accès à aucune information qui lui permettrait de reconstituer totalement ou partiellement les clés primaires KP1 et KP2 dans l'hypothèse où il n'existe aucune attaque connue sur l'algorithme utilisé dans les crypteurs primaires (celui-ci étant par exemple l'AES). Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1 et décrit précédemment, le dispositif hôte procède à un premier calcul consistant à effectuer le XOR bit à bit de tous les blocs constituant le secteur à chiffrer S et envoie au dongle le résultat de ce calcul ainsi que le numéro de secteur NS. Les calculs du bloc intermédiaire X, du bloc discriminant Co et de la clé secondaire de chiffrement KS sont alors effectués dans le dongle. Celui-ci renvoie le bloc discriminant Co et la clé secondaire de chiffrement KS au dispositif hôte. Ce dernier effectue alors, si nécessaire, le calcul des diverses clés de chiffrement rapide k1, k2, ... kn_1 et met en uvre l'algorithme de chiffrement rapide CR. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2 et décrit précédemment, le dispositif hôte envoie au dongle le bloc Co et le numéro de secteur NS. Comme précédemment le dongle calcule et renvoie au dispositif hôte la clé secondaire de chiffrement KS qui servira au calcul des diverses clés de chiffrement rapide k1r k2, kn_1 et à la mise en oeuvre de l'algorithme de chiffrement rapide CR en vue de reconstituer les blocs (MI, M2, ..., Mn_1) . Le dongle calcule et renvoie, d'autre part, un bloc Y qui permettra, à partir des blocs déjà reconstitués, de reconstituer Mo. Dans cette implémentation, pour chaque secteur, les communications entre le dispositif hôte et le dongle se limitent, dans un sens, à un bloc et un numéro de secteur, et, dans l'autre sens, à deux blocs, ce qui limite significativement les temps de transferts liés à ces communications. L'algorithme fort (et exigeant en temps de calcul) n'est appliqué qu'à deux blocs. Tous les autres blocs constituant le secteur à chiffrer ou à déchiffrer sont traités dans le dispositif hôte, à l'aide d'algorithmes rapides. Le gain de performances est donc d'autant plus élevé qu'il y a plus de blocs dans le secteur. L'augmentation du nombre de blocs par secteur diminue la sécurité cryptographique du système, c'est-à-dire facilite la tâche d'un attaquant qui souhaiterait retrouver les secteurs clairs à partir des secteurs chiffrés. Mais même en cas d'attaque réussie, cela ne donne à l'attaquant aucune information quant aux secrets cryptographiques contenus dans le dongle. En pratique, on peut faire varier le nombre de blocs par segment de façon à réaliser le meilleur compromis entre rapidité et sécurité, en fonction de l'application, tout en conservant les mêmes secrets cryptographiques dans le dongle. Une des applications de l'invention est le déchiffrement de flux audio ou vidéo stockés sous forme chiffrée dans un support physique (CD, MD, DVD ou autre). Le déchiffrement se fait à la volée au moment où l'on souhaite écouter ou visionner le contenu du support, et il n'est possible que si un dongle, possédant les clés cryptographiques nécessaires, est connecté au dispositif de lecture de ce support. La connexion entre le dongle et cedispositif hôte peut être de plusieurs types: dongle branché sur une prise présente dans le dispositif hôte, par exemple un port USB, ou dongle connecté au dispositif hôte via un câble de raccordement, ou encore connexion sans fil (dite wireless ), le dongle étant suffisamment voisin du dispositif hôte. L'utilisateur de CD ou de DVD ainsi cryptés pourra lire son support sur divers dispositifs de lecture de même type pour peu qu'il emporte avec lui son dongle en même temps que son support physique. Dans une autre application de la présente invention, le système de lecture des flux audio ou vidéo comporte en son sein un dispositif cryptographique spécifique qui joue le même rôle que celui du dongle dans la mise en uvre du processus de déchiffrement. Notamment, les secrets cryptographiques sont stockés dans ce dispositif cryptographique spécifique et ne sont jamais communiqués à l'extérieur de celui-ci. Il est alors possible de personnaliser les systèmes de lecture et de distribuer (sur support CD ou DVD ou par téléchargement) des données audiovisuelles chiffrées qui ne seront lisibles que par le système de lecture auxquelles elles sont destinées. Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif cryptographique spécifique utilise un ou plusieurs composants 25 matériels spécifiques réalisés sur silicium (Technologie FPGA ou ASIC). Qu'elle soit réalisée à l'aide d'un dongle ou d'un dispositif intégré dans le système de lecture, l'invention, objet du présent brevet, apporte ainsi, entre autres, une solution pour éviter les téléchargement illégaux et les copies illégales de contenus audiovisuels protégés par des droits d'auteur
L'invention se rapporte La présente invention concerne un procédé et un système permettant de chiffrer ou de déchiffrer à la volée un flux d'information à haut débit.L'information se présente sous forme de blocs de bits, eux-mêmes regroupés en secteurs.L'invention met en oeuvre un algorithme de chiffrage par blocs, par exemple l'AES (Advanced Encryption Standard), mais au lieu d'être appliqué à tous les blocs d'un secteur, celui-ci n'est exécuté que deux fois par secteur et sert à construire des clés intermédiaires qui seront utilisées par un algorithme plus rapide (par exemple un masque XOR).La prise en compte d'une numérotation des secteurs permet de chiffrer de façon différente une même information, selon le secteur dans lequel elle est localisée.Le nombre de blocs par secteur peut être ajusté de façon à réaliser le meilleur compromis entre rapidité de calcul et sécurité cryptographique.
1. Procédé destiné à chiffrer et/ou à déchiffrer une information se présentant sous forme d'une suite de bits regroupés en blocs de bits ciaprès appelés blocs, lesdits blocs étant eux-mêmes regroupés en secteurs; ledit procédé utilisant une suite de bits appelée clé de chiffrement originelle (KO) ; ledit procédé chiffrant ou déchiffrant un secteur ciaprès appelé secteur à traiter (S;T) en enchaînant les étapes suivantes: une étape mettant en oeuvre une routine de compression, ladite routine de compression prenant comme argument ledit secteur à traiter (S; T), et fournissant comme résultat une suite de bits comportant moins de bits que le secteur ayant été pris comme argument, le résultat de ladite routine de compression ainsi mise en oeuvre étant ci-après appelé clé secondaire de chiffrement (KS), - une étape de traitement consistant à prendre en compte tout ou partie des blocs (Mi; Ci) constituant ledit secteur à traiter (S; T) et à appliquer à chacun des blocs ainsi pris en compte une routine rapide de chiffrement (CR), ladite routine rapide de chiffrement (CR) effectuant un calcul prenant comme argument ce bloc (Mi; Ci) et fournissant comme résultat un nouveau bloc (Ci; Mi) ; le calcul effectué par ladite routine rapide de chiffrement (CR) utilisant une suite de bits appelée clé rapide (ki), ladite clé rapide (ki) étant déterminée à partir de ladite clé secondaire de chiffrement (KS) ; le résultat dudit procédé étant un secteur (T; S) composé d'autant de blocs que ledit secteur à traiter (S; T), tout ou partie des blocs dudit résultat dudit procédé étant déterminés à partir des résultats fournis par ladite routine rapide de chiffrement (CR) appliquée au cours de ladite étape de traitement. 2. Procédé selon la 1, ladite clé rapide (ki) étant variable de l'un à l'autre des blocs (Mi; Ci) pris comme argument par ladite routine rapide de chiffrement (CR). 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, ledit procédé mettant en oeuvre un premier crypteur primaire (CP1), ledit premier crypteur primaire (CP1) utilisant une suite de bits appelée première clé primaire (KP1), et effectuant un calcul prenant comme argument un bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc; ledit procédé mettant en oeuvre un second crypteur primaire (CP2), ledit second crypteur primaire (CP2) utilisant une suite de bits appelée seconde clé primaire (KP2), et effectuant un calcul prenant comme argument un bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc; ledit procédé comprenant une première étape préalable consistant à déterminer ladite première clé primaire (KP1) et ladite seconde clé primaire (KP2) à partir de ladite clé de chiffrement originelle (KO) ; ladite routine de compression consistant à enchaîner les étapes suivantes: - une étape initiale consistant à déterminer, à partir de tout ou partie des blocs formant ledit secteur à traiter (S), un bloc appelé bloc intermédiaire (X), - une étape intermédiaire consistant à appliquer le premier crypteur primaire (CP1) audit bloc intermédiaire (X) pour fournir comme résultat un bloc appelé bloc discriminant (Co), une étape de calcul consistant à appliquer le second crypteur primaire (CP2) audit bloc discriminant (Co) ; ladite clé secondaire de chiffrement (KS) résultat de ladite routine de compression étant alors le résultat de ladite étape de calcul; ledit procédé étant en outre tel qu'il soit possible de retrouver ledit bloc discriminant (Co) à partir dudit secteur (T) résultat dudit procédé. 4. Procédé selon la 3, ledit procédé étant en outre tel que l'un des blocs dudit secteur (T) résultat dudit procédé est égal audit bloc discriminant (Co) 5. Procédé selon la 4, ledit procédé étant en outre tel que la position occupée dans ledit secteur (T) résultat dudit procédé par le bloc qui est égal audit bloc discriminant (Co) est variable d'un secteur à l'autre. 6. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, ladite étape initiale de ladite routine de compression consistant à calculer ledit bloc intermédiaire (X) en appliquant l'opérateur ou exclusif bit à bit (appelé habituellement opérateur XOR) entre tout ou partie des blocs constituant ledit secteur à traiter (S). 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, les secteurs composant ladite information à chiffrer ou à déchiffrer étant affectés d'un numéro appelé numéro de secteur (NS) ; ladite étape initiale de ladite routine de compression consistant à calculer ledit bloc intermédiaire (X) en appliquant l'opérateur ou exclusif bit à bit (appelé habituellement opérateur XOR) entre, d'une part, tout ou partie des blocs constituant ledit secteur à traiter (S) et, d'autre part, une valeur dépendant dudit numéro de secteur (NS) affecté audit secteur à traiter (S). 8. Procédé selon l'une quelconque des 3, 4, 5 ou 7, ladite étape initiale de ladite routine de compression prenant en outre en compte, pour la détermination de la valeur dudit bloc intermédiaire (X), une suite de bits appelée clé de mixage (KM). 9. Procédé selon la 8, ledit procédé comprenant en outre une seconde étape préalable consistant à calculer ladite clé de mixage (KM) à partir de ladite clé de chiffrement originelle (KO). 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, ledit procédé mettant en oeuvre un premier crypteur primaire (CP1), ledit premier crypteur primaire (CP1) utilisant une suite de bits appelée première clé primaire (KP1), effectuant un calcul prenant comme argument un bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc; ledit premier crypteur primaire ayant deux modes de fonctionnement appelés ci-après mode direct et mode inverse; ledit premier crypteur primaire (CP1), étant tel que si, fonctionnant en mode direct à partir d'un argument appelé ciaprès argument initial, il fournit un résultat appelé ci-après résultat initial, alors, lorsqu'il fonctionne en mode inverse en prenant comme argument ledit résultat initial, il fournit comme résultat ledit argument initial; ledit procédé mettant en oeuvre un second crypteur primaire (CP2) , ledit second crypteur primaire (CP2) utilisant une suite de bits appelée seconde clé primaire (KP2), effectuant un calcul prenant comme argument un bloc et fournissant comme résultat un nouveau bloc; ledit procédé comprenant une étape préalable consistant à déterminer ladite première clé primaire (KP1) et ladite seconde clé primaire (KP2) à partir de ladite clé de chiffrement originelle (KO) ; ladite routine de compression consistant à enchaîner les étapes suivantes: une étape initiale consistant à déterminer, à partir de tout ou partie des blocs formant ledit secteur à traiter (T), un bloc appelé bloc discriminant (Co) , - une étape de calcul consistant à appliquer le second crypteur primaire (CP2) audit bloc discriminant (Co) ; ladite clé secondaire de chiffrement (KS) résultat de ladite routine de compression étant alors le résultat de ladite étape de calcul; ledit procédé comprenant, en outre, une étape intermédiaire consistant à appliquer ledit premier crypteur primaire (CP1), fonctionnant en mode inverse, audit bloc discriminant (Co) pour fournir comme résultat un bloc appelé bloc intermédiaire (X) ; ledit procédé comprenant, en outre, une étape finale consistant à déterminer un ou plusieurs blocs dudit secteur (S) résultat dudit procédé à partir dudit bloc intermédiaire (X) et de tout ou partie des résultats desdites routines rapides de chiffrement (CR) appliquées au cours de ladite étape de traitement. 11. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 10, ledit premier crypteur primaire (CP1) fournissant comme résultat le résultat que donnerait l'algorithme de chiffrement AES si ledit algorithme de chiffrement AES était mis en oeuvre sur un argument identique à l'argument pris par ledit premier crypteur primaire (CP1), et avec une clé identique à ladite première clé primaire (KP1). 12. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 10, ledit second crypteur primaire (CP2) fournissant comme résultat le résultat que donnerait l'algorithme de chiffrement AES si ledit algorithme de chiffrement AES était mis en oeuvre sur un argument identique à l'argument pris par ledit second crypteur primaire (CP2), et avec une clé identique à ladite seconde clé primaire (KP2). 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, ladite routine rapide de chiffrement (CR) fournissant comme résultat le résultat de l'opération consistant à appliquer l'opérateur ou exclusif bit à bit (appelé habituellement opérateur XOR) entre ladite clé rapide (ki) et le bloc pris comme argument par ladite routine rapide de chiffrement. 14. Système de traitement d'information comprenant des moyens de calcul et des moyens de stockage d'information permettant de mettre en oeuvre le procédé de chiffrement et/ou de déchiffrement selon l'une quelconque des 1 à 13. 15. Système de traitement d'information comprenant des moyens de calcul et des moyens de stockage d'information permettant de mettre en oeuvre le procédé de chiffrement et/ou de déchiffrement selon l'une quelconque des 3 à 9, ledit système se composant de deux parties; l'une des parties composant ledit système étant ci-après appelée dispositif cryptographique spécifique et comprenant des moyens de traitement permettant de réaliser ladite étape préalable, ladite étape intermédiaire et ladite étape de calcul; l'autre des parties composant ledit système étant ci- après appelée dispositif hôte; ledit dispositif cryptographique spécifique étant tel que ladite première clé primaire (KP1), ladite seconde clé primaire (KP2) et ladite clé de chiffrement originelle (KO) ne sont jamais communiqués en dehors dudit dispositif cryptographique spécifique; ledit système comprenant des moyens de liaison permettant audit dispositif hôte de transmettre audit dispositif cryptographique spécifique des informations déterminées à partir dudit secteur à traiter (S; T) ; ledit système comprenant des moyens de liaison permettant audit dispositif cryptographique spécifique de transmettre audit dispositif hôte ladite clé secondaire de chiffrement (KS) ; ledit dispositif hôte comprenant des moyens de traitement permettant de réaliser ladite étape de traitement. 16. Système selon la 15, ledit dispositif cryptographique spécifique étant amovible et pouvant être déconnecté dudit dispositif hôte. 17. Système selon la 16, ledit dispositif cryptographique spécifique étant connectable audit dispositif hôte par un port autoalimenté, notamment un port USB. 18. Système selon la 16, ledit dispositif cryptographique spécifique étant connectable audit dispositif hôte par une connexion sans fil. 19. Dispositif cryptographique spécifique destiné à un système selon l'une quelconque des 15 à 18. 20. Moyen de stockage de données sous forme numérique, tout ou partie desdites données stockées dans ledit moyen de stockage ayant été chiffrées à l'aide du procédé selon l'une quelconque des 1 à 13. 21. Moyen de stockage selon la 20, tout ou partie desdites données stockées dans ledit moyen de stockage étant des données de nature audiovisuelle. 22. Moyen de stockage selon l'une quelconque des 20 ou 21, ledit moyen de stockage étant destiné à être lu par lecture optique.
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/30
FR2888248
A1
COMPOSITION LUBRIFIANTE POUR MELANGE HYDROCARBONE ET PRODUITS OBTENUS
20,070,112
La présente invention concerne une composition pour mélange hydrocarboné notamment à bas taux de soufre, destinée à améliorer leur pouvoir lubrifiant, mais aussi concomitamment à limiter leur caractère corrosif vis à vis des parties métalliques avec lesquelles ils sont mis en contact et accroître leur caractère antistatique en augmentant leur conductivité. Une telle composition s'applique à tout mélange hydrocarboné, en tout ou partie synthétique, susceptible de fournir l'énergie nécessaire au déplacement de véhicules terrestres ou volants, plus particulièrement de carburant Diesel, de kérosène ou d'essence pour les moteurs à combustion interne, ces hydrocarbures possédant une teneur en soufre faible de moins de 500 ppm, inférieure à 50 ppm et même inférieur à 10 ppm. Quel que soit le mélange hydrocarboné utilisable comme source d'énergie pour mouvoir ces véhicules, il est bien connu que celui-ci doit posséder des aptitudes à la lubrification pour la protection des pompes, des systèmes d'injection et de toutes les parties en mouvement avec lesquels ces mélanges peuvent rentrer en contact. Comme la réglementation de nombreux pays a imposé de limiter la teneur supérieure acceptable en soufre dans les carburants à moins de 0.05% en poids puis à moins de 50 ppm et à même moins de 10 ppm pour diminuer les émissions de polluants des voitures, des camions ou des autobus, notamment dans les agglomérations urbaines, l'industrie du raffinage a été amenée à perfectionner de plus en plus ses procédés de traitement d'élimination des composés du soufre. Les carburants sont devenus des produits de plus en plus purs et non polluants, dépourvus de soufre et des composés aromatiques et polaires souvent associés. Or, tous ces composés assuraient le pouvoir lubrifiant des carburants. D'autres effets négatifs sont apparus concomitamment à la perte du caractère lubrifiant, comme l'augmentation des problèmes d'électricité statique, notamment au cours de toutes les opérations de manutention des hydrocarbures, mais aussi de stockage. Il est donc devenu nécessaire de remplacer ces composés conférant un caractère lubrifiant aux hydrocarbures distillés ou non, par d'autres composés non polluants au regard de l'environnement mais présentant un pouvoir lubrifiant suffisant pour éviter les risques d'usure dans les moteurs, mais aussi pour palier les effets parasites d'électricité statique et de corrosion, inhérents aux gazoles. L'art antérieur est très fourni en solutions pour améliorer la lubrifiance et/ou la corrosion ou la lubrifiance et/ou l'effet antistatique des additifs mais aucun document n'a cherché à régler dans son ensemble, les problèmes de lubrifiance tout en limitant VA1- IRSCH6ABREVETS VBrevets\24100024109 doc - 5 juillet 2005 - 1/20 la corrosion et la conductivité des hydrocarbures utilisés dans les moteurs en maintenant et même diminuant les teneurs en additifs ajoutés pour une efficacité égale. Pour améliorer la lubrifiance d'un carburant, qu'il soit essence, kérosène ou gazole, plusieurs types d'additifs ont déjà été proposés. Ainsi, ce sont tout d'abord les additifs anti-usure, connus pour certains dans le domaine des lubrifiants, du type des esters d'acides gras et des acides gras dimères, non saturés, des amines aliphatiques, des esters d'acides gras et de diéthanolamine et des acides monocarboxyliques aliphatiques à chaîne longue tels que décrits dans les brevets US 2.252. 889, US 4.185.594, US 4.204.481, US 4.208.190, US 4.428.182. La plupart de ces additifs, présente un pouvoir lubrifiant suffisant mais à des concentrations bien trop élevées ce qui est très défavorable économiquement. En outre, les additifs contenant des acides dimères, ne peuvent être utilisés à de fortes concentrations, dans les carburants alimentant les véhicules dans lesquels le carburant peut être en contact avec l'huile de lubrification, car ces acides forment par réaction chimique des dépôts parfois insolubles dans l'huile, mais surtout incompatibles avec les additifs détergents, usuellement utilisés. Le brevet US 4.609.376 préconise l'utilisation d'additifs anti-usure obtenus à partir d'esters d'acides mono- et poly-carboxyliques et d'alcools polyhydroxylés dans les carburants contenant des alcools dans leur composition. Une autre voie choisie est d'introduire des esters d'huiles végétales ou les huiles végétales elles-mêmes dans ces carburants pour améliorer leur pouvoir lubrifiant ou leur onctuosité. Parmi ceux-ci, on trouve les esters dérivés d'huiles de colza, de lin, de soja, de tournesol ou les huiles elles-mêmes (voir brevets EP 635.558 et EP 605.857). Un des inconvénients majeurs de ces esters est leur faible pouvoir lubrifiant à une concentration inférieure à 0,5 % en poids dans les carburants. Pour résoudre ces problèmes, la Demanderesse a proposé d'introduire dans les carburants à bas taux de soufre, inférieure à 500 ppm des compositions obtenues par mélange d'acide monocarboxyliques gras et d'acides monocarboxyliques polyaromatiques, de préférence d'origine végétale, sous forme acides, ester ou sels d'amines (EP 915944, EP 1310547 et EP 1340801). Actuellement, les industriels cherchent à améliorer la lubrifiance et la conductivité ou la lubrifiance et la corrosion, par l'emploi d'une sélection de mélanges qui peuvent être introduits dans les hydrocarbures à des taux raisonnables et présentant une efficacité identique sinon meilleure à celle des produits utilisés seuls antérieurement mais parfois à des concentrations beaucoup plus importantes. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\24100\24109. doc - 5 juillet 2005 - 2/20 Ainsi, pour améliorer la lubrifiance et limiter les risques d'accumulation d'électricité statique au cours de la fabrication, de la manutention et de l'utilisation des hydrocarbures à bas taux de soufre, inférieurs à 500 ppm, la demande WO01/88064 revendique une composition de carburant comprenant un carburant liquide de moins de 500 ppm de soufre, de 0.001 à 1 ppm d'au moins une monoamine ou une polyamine N substituée et de 10 à 500 ppm d'au moins un acide gras contenant de 8 à 24 atomes de carbone ou de son équivalent ester avec un alcool ou polyalcool d'au plus huit atomes de carbone. Pour améliorer la lubrifiance, la demande W097/45507 propose d'introduire dans les hydrocarbures, des composés de type dérivés d'anhydrides d'alkenyles estérifiés, dans des proportions variant de 5 à 5000 ppm. Les demandeurs ont constaté qu'en ajoutant certains de ces composés, les propriétés anti-corrosives de ces carburants ont été grandement améliorées. Nonobstant ces améliorations, c'est un but de la présente invention d'améliorer simultanément la lubrifiance et les propriétés antistatiques et anticorrosives des mélanges hydrocarbonés à bas taux de soufre, tout en limitant leur quantité à efficacité égale. Elle vise plus particulièrement l'amélioration des caractéristiques des carburants, essence, Diesel et kérosènes, à bas taux de soufre, sous forme d'émulsion dans l'eau ou non, et même de certains lubrifiants. La présente invention a pour objet une composition lubrifiante, anticorrosive et antistatique pour mélange hydrocarboné comprenant: a) au moins un composé A de formule (I) ci-après: O (I) dans laquelle RI et R2 sont l'hydrogène ou un groupement alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, comprenant éventuellement au moins une double liaison, RI et R2 pouvant former ensemble un cycle aromatique ou aliphatique de 5 à 6 atomes de carbone, ledit cycle pouvant être substitué par un à trois groupement(s) alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, RI et R2 ne pouvant être l'hydrogène simultanément, et dans laquelle R3 et R4, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupements OH, R3 et R4 ne pouvant être le groupement OH simultanément, ou R ABrevets\24100'24109 doc - 5 juillet 2005 - 3/20 dérivant d'un groupe monol ou polyol linéaire ou ramifié contenant de 1 à 20 atomes de carbone ayant une fonctionnalité de 2 à 5 inclus; b) et au moins un composé B correspondant à un acide gras de 12 à 24 atomes de carbone, insaturé ou non, éventuellement en mélange avec un acide carboxylique comprenant au moins un cycle ou un polycycle aromatique et/ou oléfinique, et/ou leurs dérivés esters, amides ou sel d'amine correspondant, pris seuls ou en mélange. Nonobstant les effets inhérents aux composés A ou B, on a observé que la combinaison de ces composés améliorait de façon inattendue la lubrifiance des mélanges hydrocarbonés qui les contenaient mais aussi augmentait leur conductivité tout en diminuant leur corrosivité à l'égard des partes métalliques avec lesquels ces mélanges pouvaient être mis en contact. On a constaté en outre, que cette composition était compatible avec tous les mélanges hydrocarbonés utilisables comme combustible et ou lubrifiant, nécessaires à la propulsion des véhicules terrestres ou volants. Pour avoir un optimum d'efficacité en matière de lubrifiance, d'effet anticorrosif et d'effet antistatique dans les mélanges hydrocarbonés, la composition d'additifs selon l'invention, comprendra de préférence 40 à 70% en poids d'au moins un composé A et de 60 à 30 % en poids d'au moins un composé B. Cette efficacité peut être améliorée si cette composition comprend en outre au moins 0.1% en poids d'un composé C choisi parmi les esters d'acide mono et/ou polycarboxylique de C5 à C30. L'ajout de tels esters aux concentrations de l'invention permet d'améliorer la viscosité du mélange d'additifs qui ainsi peut être mieux dispersés dans le mélange hydrocarboné. Dans un mode préféré de l'invention, la composition comprend de 40 à 70% en poids d'au moins un composé A, de 30 à 70% d'au moins un composé B et de 0.1 à 20 % d'au moins un composé C. Cette composition sera d'autant plus efficace en terme d'efficacité antistatique et lubrifiante qu'elle comprendra de 30 à 60% en poids d'au moins un composé A, de 30 à 70% d'au moins un composé B et de 5 à 20 d'au moins un composé C. Pour atteindre cette efficacité les composés A, B et C seront décrits par définition des radicaux RI et R2, et R3 et R4 plus précisément ci-après. Ainsi, les composés A seront décrits par rapport aux radicaux RI et R2 d'une part et R3 et R4 d'autre part. Tout composé reprenant l'une quelconque de ces caractéristiques sera considéré comme faisant partie des composés A de l'invention. Dans les composés A de formules (I), les radicaux RI et R2 peuvent être identiques ou différents. Dans un premier mode, RI est un groupement alkènyle de 1 à 22 atomes de carbone, et R2 est l'hydrogène ou inversement. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\24100\24109. doc - 5 juillet 2005 - 4/20 Dans un deuxième mode, RI et R2 forment ensemble un cycle à 5 ou 6 carbones, aromatique ou aliphatique, éventuellement substitué par un à trois groupement(s) alkyle de 1 à 3 carbones. Pour chacune de ces possibilités pour les radicaux RI et R2 ci-dessus définies, les radicaux R3 et R4 du composé A de formule (I) peuvent également varier. Dans un premier cas de figure, R3 et R4, identiques ou différents, sont OR5 avec R5 un groupement choisi parmi -[(CH2)n-O],,,-H avec n variant de 1 à 4 et m variant de 1 à 5; -[CH2-CHOH]p-CH2-OH, avec p variant de 1 à 3; -CH2-CR6R7-OH, avec R6 et R7 qui peuvent être chacun l'hydrogène, un radical méthyle ou un radical - 1 o CH2OH. Dans un deuxième cas de figure, R3 est OR5 avec R5 un groupement alkyle linéaire ou ramifié de CI à CIO, éventuellement substitué par au moins un groupement OH, et R4 est OH ou inversement. Dans un troisième cas de figure, R3 et R4 sont des groupements OR5, identiques 15 ou différents, avec R5 un groupement alkyle linéaire ou ramifié de CI à C10, éventuellement substitué par au moins un groupement OH. Dans un quatrième cas de figure, R3 est OH ou un groupement OR5 avec R5 un groupement alkyle linéaire ou ramifié de CI à CIO, éventuellement substitué par au moins un groupement OH, et R4 est OR5 avec R5 un groupement -[(CH2)n-01,,-H avec n variant de 1 à 4 et m variant de 1 à 5; -[CH2-CHOH]p-CH2-OH, avec p variant de 1 à 3; -CH2-CR6R7-OH, avec R6 et R7 qui peuvent être chacun l'hydrogène, un radical méthyle ou un radical CH2OH. De préférence, les groupements OR5 sont les groupements -O-CH2-CH2-OH ou -O-CH2-CHOH-CH2-OH ou O-CH2-C(CH3)(CH2OH)-CH2-OH ou -O-CH2-25 C(CH2OH) (CH2OH)-CH2-OH. Bien entendu, nous ne sortirions pas du cadre de l'invention si des mélanges de composés A, étaient utilisés. Parallèlement, le composé B nécessaire à l'invention, sera de préférence choisi comme comprenant au moins un acide carboxylique saturé ou insaturé linéaire comprenant de 10 à 24 atomes d'atomes et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines. Parmi ces acides, sont préférés les acides oléique, linoléique, linolènique, palmitique, stéarique, isostéarique et laurique ainsi que leurs dérivés esters, amides et sels d'amines, pris seuls ou en mélange. De façon plus précise, le composé B comprendra majoritairement un mélange d'acide oléique et d'acide linoléique, et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines. De préférence, le composé B comprendra un mélange d'acides gras linéaires d'origine végétale, de colza, de ricin, de tournesol, de maïs, de coprah, de VAHIRSCH6vBREV ETSVBrevets\24100A24109 doc - 5 juillet 2005 - 5/20 pin ou de lin, et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines, ces produits étant généralement des produits commerciaux. Le composé B sera préférentiellement constitué d'un mélange d'acides gras linéaires issu de la distillation des huiles de pin et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines, quelles que soient leurs origines. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, le composé B pourrait comprendre des acides résiniques, parmi lesquels l'acide abiétique, l'acide dihydroabiétique, l'acide tétrahydroabiétique, l'acide dehydroabiétique, l'acide néoabiétique, l'acide pimarique, l'acide levopimarique et l'acide parastinique, et/ ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines. Dans ce dernier cas de figure, le composé B est constitué d'un mélange d'acides gras et d'acides résiniques correspondant à un distillat plus lourd de la distillation d'huile d'origine végétale. Les distillats obtenus par distillation d'huile de pin et/ ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines sont préférés. Le composé C, lorsqu'il est ajouté à la composition, est un ester d'huile végétale du groupe constitué par les huiles de colza, de ricin, de tournesol, de maïs, de coprah, de pin ou de lin, l'ester méthylique de colza étant préféré. Un deuxième objet de l'invention est un mélange hydrocarboné à bas taux de soufre inférieur à 50 ppm, utilisable comme combustible et/ou lubrifiant nécessaire au déplacement de véhicules terrestres ou volants, ce mélange comprenant au moins 50 ppm de la composition lubrifiante, aux propriétés additionnelles antistatique et anti-corrosive contenant les composés A et B, et éventuellement C. La composition est particulièrement performante pour les mélanges hydrocarbonés de teneur en soufre inférieure à 10 ppm. Un mélange hydrocarboné selon l'invention comprendra avantageusement entre 50 et 350 ppm de la dite composition. Ce mélange hydrocarboné est constitué majoritairement d'hydrocarbures issus de la distillation de pétrole brut, une essence, un gazole, un kérosène ou un lubrifiant, éventuellement en mélange avec des biocarburants et/ ou des carburants synthétiques issus de la transformation du gaz, ce mélange pouvant être mis en émulsion stable dans l'eau. Par biocarburants, on entend tous produits essentiellement hydrocarbonés issus de la transformation des végétaux, notamment des composés comme le composé C dont la concentration peut varier de 0,5 à 100% en poids dans le mélange hydrocarboné. Parmi les carburants synthétiques, on comprend les carburants et lubrifiants obtenus par toute méthode de transformation du gaz, notamment par distillation des produits issus de cette transformation. VAI4JRSCH6ABREVETS\Brevets\24100A24109 doc - 5 juillet 2005 - 6/20 Plus particulièrement, l'invention vise des mélanges hydrocarbonés, en particulier comprenant de 50 à 350 ppm de la composition selon l'invention, qui sont: - une essence comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs anti-cliquetis, anti-gel, détergent, désémulsifiant, anti-oxydant, modificateurs de friction, réducteur de dépôt et leurs mélanges; - un carburant diesel comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs de filtrabilité, anti-mousse, détergent, désémulsifiant, procétane et leurs mélanges; - un fioul domestique comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs promoteurs de combustion, additifs de tenue à froid, d'écoulement, d'anti-corrosion, antioxydants, biocides, réodorants et leurs mélanges; - kérosène comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs anti-statique, anti-oxydant et leurs mélanges; - lubrifiant comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs dispersants, désémulsifiants, détergents, anti-mousse, anti-oxydant,de tenue à froid pour améliorer notamment le point d'écoulement, réodorant et leurs mélanges. Les avantages de cette composition dans un mélange hydrocarboné dans ses différentes applications sont décrits dans les exemples ci-après, ces résultats n'étant donnés que pour illustrer l'invention et non pas pour la limiter. EXEMPLE I Le présent exemple décrit la préparation de différents composés A selon l'invention. La réaction consiste en une mono- ou di-estérification de la fonction anhydride avec un polyol ou mono alcool sans catalyseur suivant les réactifs utilisés. Ainsi, on peut faire réagir un composé diacide alkylé sous forme acide ou anhydride avec un alcool ou polyol dans un réacteur tétracol muni d'un réfrigérant ascendant, d'un thermomètre, d'une ampoule de coulée et d'une admission d'azote. Par l'intermédiaire d'une ampoule de coulée, et sous agitation mécanique, on coule goutte à goutte l'alcool ou le polyol sur l'acide ou l'anhydride chauffé préalablement et maintenu à 70 C. En fin d'addition, l'échantillon est porté à la température de reflux de l'alcool. Le réacteur est maintenu à cette température et sous balayage d'azote pendant une durée d'environ cinq heures. \\ IIRSCH6\BREVETS\Brevets\24100'24104 doc - 5 juillet 2005 - 7/20 En fin de réaction, le composé A ainsi obtenu est distillé sous vide afin d'éliminer l'eau produite et/ou l'alcool en excès. Différents composés A ont été préparés. Les produits obtenus par réaction de polyol se présentent sous la forme de diesters. Les produits obtenus par réaction de mono alcool se présentent sous la forme d'hémi-esters. Les composés A sont rassemblés dans le tableau 1 ci-après. TABLEAU I produit anhydride Alcool Rapport anhydride/alcool A ODSA Ethylène glycol 1:3 A2 ODSA éthanol 1:2 A4 ODSA Butanol 1:2 A6 ODSA Etape 1: éthanol 1:2 Etape 2: éthylène glycol 1:2 A7 ODSA Ethanol / 1:2 Di éthylène glycol 1:3 50/50 A8 OSA Ethylène glycol 1:3 ODSA= anhydride octadécènyle succinique OSA= anhydride octényl succinique EXEMPLE II Le présent exemple vise à décrire les performances en lubrifiance des composés A; en mélange avec un composé B; selon l'invention, puis en mélange avec un troisième composé C. Tous les tests d'additifs ont été réalisés dans deux types de gazoles GOI et GO2 dont les caractéristiques sont données dans le tableau II ci-après. 25 \\11IRSCH6\BREVETS1Brevets\24100\24109. doc - 5 juillet 2005 - 8/20 TABLEAU II Caractéristiques GO 1 GO2 MV15 (kg/m3) 818.4 835.4 Teneur en soufre (mg/kg) 8 6 Visco 40 C (mm2/s) 2.13 2.45 Teneur en monoaromatiques 19.5 25.5 Teneur en diaromatiques 1.7 2.3 Teneur en polyaromatiques 0 0.1 ASTM D86 Point initial C 168.2 178.2 Point 5%v 190.2 198.7 Point 10%v 196.8 204 Point 20%v 210.7 216.2 Point 30%v 223.6 228.6 Point 40%v 235.8 241.5 Point 50%v 247 255 Point 60%v 257.6 268.2 Point 70%v 269.1 282.1 Point 80%v 282.7 299.4 Point 90%v 303.1 325.9 Point 95%v 320.4 348.9 Point final 335.7 352.5 V.distillé 98.5 mL 96.8 mL Résidu 1.4 mL 2.8 mL pertes 0.1 mL 0.4 mL Parmi les composés B; de l'invention, Bi est un mélange d'acides gras à longue 5 chaîne contenant 2% d'un mélange d'acides résiniques dérivés d'huile de pin communément appelé en anglais Tall oil fatty acid. La lubrifiance des mélanges Ai/Bi a été testée dans deux gazoles différents, GO1 et GO2 suivant la norme ISO 12156-1 pour chaque concentration dans le gazole de 100, 150 et 200 ppm. \\HIRSCH6\BRE V ETS\Brevets\24100\24109 doc - 5 juillet 2005 - 9/20 Les résultats montrant l'efficacité des composés Ai et B1 sont donnés dans le tableau III ci-après. TABLEAU III Composé ou mélange 100 ppm 150 ppm 200 ppm GOl B1 445 gm 427 gm 407 gm Al (75%-pds dans solvarex 10) 609 gin 472 'am 394!lm B1 / Al - 80/20 496 gm 439 m 410 m Bl / Al - 60/40 504 m 399 m 363 m B1 / Al - 50/50 458 m 392 m 361 m B1 / Al - 45/55 407 m 330 m 299 m B1 / Al - 40/60 515 m 364 m 322 m B1 / Al - 35/65 416 m 306 m 286 m B1 / Al - 30/70 384 m 318 m 325 m GO2 Bl 454 gm 428 4 gm 426 'am B1 / Al - 50/50 336!lm 36 m 249 m Comme Al est solide à température ambiante, il est placé dans une étuve à 60 C avant formulation. Pour des proportions supérieures à 50% de Ai, il est nécessaire de placer le mélange quelques minutes à l'étuve à 60 C afin de l'homogénéiser. De ce fait, le taux maximum de Al dans B1 est limité par l'état du mélange à température ambiante. En effet il semble que le taux maximum de Al acceptable pour avoir un mélange binaire liquide à température ambiante soit compris entre 80% (mélange pâteux) et 60% (liquide mais visqueux). Néanmoins, les résultats du tableau III montrent une bonne efficacité en lubrifiance des mélanges A1/B1. Les meilleurs résultats sont obtenus avec les mélanges Ai/B1 50/50: meilleur compromis entre l'efficacité HFRR et la facilité d'homogénéisation du mélange. Cependant, afin d'améliorer la viscosité du mélange Al/Bi, on a introduit un composé Ci dans ces compositions. \\I-BRSCH6\BREV ETS\Brevets\24100\24109. doc - 5 juillet 2005 -10/20 La lubrifiance des mélanges A,B,/C;, a été testée dans un gazole GO1 pour une concentration dans le gazole de 200 ppm. Parmi les C; potentiels, C1 est un ester méthylique de colza ou EMC. Les résultats relatifs aux mélanges A1B1/C1 sont donnés dans le tableau IV ci-après. TABLEAU IV Mélange Al BI Cl HFRR( m) Viscosité 40 C (mm2/s) Ml 40 % 60 % 0 % 363 gm 89.65 M 2 40 % 60 % 0 % 355 gm 99.54 M3 40% 40% 20% 330 m 71.28 M4 70 % 30 % 0 % 291 m 564.14 M5 50% 30 % 20 % 352 m 115.96 M6 40% 50% 10% 282 m 100 M7 55 % 45 % 0 % 299 m 373.76 M8 55 % 45 % 0% 315 m 222.53 M9 60% 30% 10% 287 m 251.18 M10 50 % 40 % 10% 239 m 142.15 M11 45 % 50 % 5% 275 m 175 M12 60% 35% 5% 280 m 288.34 Les meilleurs compromis entre viscosité (entre 70 et 120mm2/s à 40 C) et 10 lubrifiance (<350 m) sont obtenus pour les mélanges M7 et M11, la viscosité de M8 étant insuffisante. EXEMPLE III Le présent exemple vise à illustrer l'efficacité en lubrifiance des autres composés A, selon l'invention, seul ou en combinaison avec B1.Les résultats sont donnés dans le tableau V ci-après. VAHIRSCH6A13REVETS\Brevets\24100 24109. doc - 5 juillet 2005 -II/20 TABLEAU V Composé 100 ppm 150 ppm 200 ppm GO I B1 445 m 427 m 407 pm A2 595 gm 409 m 438 gm B1/ A2 50/50 455 m 403 m 327 m A4 560 m 488 m 374 gm B1/ A4-- 50/50 457 m 426 m 327 m A6 581 m 494 m 313 m B1/A6 50/50 476 m 379 m 340 um A7 595 m 553 m 330 pm B1/ A7 -- 50/50 555 m 468 m 345 m A8 537 pm 525 m 333 pm Bl/A8 - 50/50 415 m 420 gm 287 gm B1/A8/C1 -- 42/43/15 481 m 348 pm 312 pm GO2 BI 454 m 428 gm 426 gm A2 488 m 385 gm 385 m Bl/ A2 -- 50/50 459 m 377 m 369 m Comme pour Al, on observe un effet de synergie entre les composés Bi et Ai, l'ajout de C1 améliorant la viscosité du mélange si nécessaire. EXEMPLE V Le présent exemple vise à illustrer l'effet significatif du mélange Ai/Bi sur la conductivité et sur la corrosion. On a introduit 200 ppm du mélange AiBBi dans le gazole GO1. Les mesures de conductivité ont été effectuées suivant la norme ASTM D2624-2, et celles de corrosion selon la norme ASTM D 655. Les résultats sont donnés dans les tableaux VI et VII ci-après. \\HIRSCHO\BREVETS \Brevets\24100\24109 doc - 5 juillet 2005 - 12120 TABLEAU VI Produits testés Conductivité GOl 44 pS/m GOI + 200 ppm A1(75% dans solvarex) 367 pS/m GO1 + 100 ppm A1(75% dans solvarex) 204 pS/m GO1 + 200 ppm B1 45 pS/m G01 + 200 ppm Cl 70 pS/m GO1 + 200 ppm B1 / Al 50/50 163 pS/m G01 + 200 ppm B1 / Cl /Al 42/43/15 145 pS/m TABLEAU VII Essai de corrosion eau douce GO1 E GO I + 200 ppm A l A GO 1 + 200 ppm B 1 A GO1+ 200 ppm B1 / Al 50/50 A GOI+ 200 ppm B1 / Cl /A1 42/43/15 A E= corrodé, A= absence de corrosion Même si l'efficacité en conductivité est bonne et s'il y absence de corrosion avec Al seul, il n'en est pas de même pour la lubrifiance (cf tableau III de l'exemple 10 II). Par contre, BI n'apporte que peu de conductivité pour une forte lubrifiance. Pour atteindre les objectifs de l'invention, il s'agit donc d'établir le meilleur compromis entre Al, B1 et Cl, favorisant à la fois la lubrifiance et la conductivité pour une absence de corrosion. Le meilleur compromis est obtenu pour un rapport A1B1/C1 correspondant à 43/42/15, la lubrifiance variant de 300 m à 350 m. EXEMPLE VI Le présent exemple vise à illustrer l'effet significatif du mélange Ai/Bi sur la 20 lubrifiance, la conductivité et sur la corrosion dans un kérosènecontenant moins de 3000ppm de soufre. Les résultats sont donnés dans le tableau VIII ci-après. \\HIRSCH6\BREVETS\13revets\24I00\24109 doc - 5 juillet 2005 - 13/20 TABLEAU VIII Essai WSIM Conductivit HFRR é ( m) ASTM D2624 Kero 98 50 pS/m 808 m Kéro + A1(200ppm) 356 pS/ 440 m Kéro + Al(100ppm) 2046 pS/ 660 m Kéro + B1(200ppm) 56 pS/m 435 m Kéro + Bl(100ppm) <56 pS/m 516 m Kéro + A1/B1/C1- (200ppm) 164 pS/m 386 m 42/43/15 Les effets de la composition selon l'invention sont aussi clairement visibles 5 pour les kérosènes. \\1-TIRSCH6\BREVETS\Brevets\24100\24109 doc - 5 juillet 2005 -14/20
La présente invention a pour objet une composition lubrifiante, anti-corrosive et antistatique pour mélange hydrocarboné comprenant :a) au moins un composé A de formule (I) ci-après : dans laquelle R1 et R2 sont l'hydrogène ou un groupement alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, comprenant éventuellement une à cinq double(s) liaison(s), R1 et R2 pouvant former ensemble un cycle aromatique ou aliphatique de 5 à 6 atomes de carbone, ledit cycle pouvant être substitué par un à trois groupement(s) alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, R1 et R2 ne pouvant être l'hydrogène simultanément,et dans laquelle R3 et R4, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupements OH, R3 et R4 ne pouvant être le groupement OH simultanément, ou dérivant d'un groupe monol ou polyol linéaire ou ramifié contenant de 1 à 20 atomes de carbone ayant une fonctionnalité de 2 à 5 inclus ;b) et au moins un composé B correspondant à un acide gras de 12 à 24 atomes de carbone, insaturé ou non, éventuellement en mélange avec un acide carboxylique comprenant au moins un cycle ou un polycycle aromatique et/ou oléfinique, et/ou leurs dérivés esters, amides ou sel d'amine correspondant, pris seuls ou en mélange.
1. Composition lubrifiante, anti-corrosive et antistatique pour mélanges d'hydrocarbures comprenant: a) au moins un composé A de formule (I) ciaprès: O (I) dans laquelle R1 et R2 sont l'hydrogène ou un groupement alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, comprenant éventuellement au moins une double liaison, R1 et R2 pouvant former ensemble un cycle aromatique ou aliphatique de 5 à 6 atomes de carbone, ledit cycle pouvant être substitué par un à trois groupement(s) alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, RI et R2 ne pouvant être l'hydrogène simultanément, et dans laquelle R3 et R4, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupements OH, R3 et R4 ne pouvant être le groupement OH simultanément, ou dérivant d'un groupe monol ou polyol linéaire ou ramifié contenant de 1 à 20 atomes de carbone ayant une fonctionnalité de 2 à 5 inclus; b) et au moins un composé B correspondant à un acide gras de 12 à 24 atomes de carbone, insaturé ou non, éventuellement en mélange avec un acide carboxylique comprenant au moins un cycle ou un polycycle aromatique et/ou oléfinique, et/ou leurs dérivés esters, amides ou sel d'amine correspondant, pris seuls ou en mélange. 2. Composition selon la 1 caractérisée en ce que la 25 composition comprend de 40 à 70% en poids d'au moins un composé A et de 60 à 30 %) en poids d'au moins un composé B. 3. Composition selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce qu'elle comprend au moins 0. 1% en poids d'un composé C choisi parmi les esters 30 d'acide mono et/ou polycarboxylique de C5 à C30. R.\Brevets\24I 00A24109. doc - 5 juillet 2005 - 15/20 4. Composition selon la 3 caractérisée en ce qu'elle comprend de 30 à 70% en poids d'au moins un composé A, de 30 à 70% d'au moins un composé B et de 0.1 à 20 % d'au moins un composé C. 5. Composition selon la 3 ou 4 caractérisée en ce qu'elle comprend de 30 à 60% en poids d'au moins un composé A, de 30 à 70% d'au moins un composé B et de 5 à 20 % d'au moins un composé C. 6. Composition selon l'une des 1 à 5 caractérisée en ce 10 que, dans la formule (I) du composé A, R1 est un groupement alkènyle de 1 à 22 atomes de carbone, et R2 est l'hydrogène ou inversement. 7. Composition selon l'une des 1 à 5 caractérisée en ce que, dans la formule (I) du composé A, R1 et R2 forment ensemble un cycle à 5 ou 6 carbones, aromatique ou aliphatique, éventuellement substitué par un à trois groupement(s) alkyle de 1 à 3 carbones. 8. Composition selon l'une des 1 à 7 caractérisée en ce que, dans la formule (I) du composé A, R3 et R4, identiques ou différents, sont OR5 avec R5 un groupement choisi parmi -[(CH2)B-OhH avec n variant de 1 à 4 et m variant de 1 à 5; -[CH2-CHOH]p-CH2-OH, avec p variant de 1 à 3; -CH2-CR6R7-OH, avec R6 et R7 qui peuvent être chacun l'hydrogène, un radical méthyle ou un radical - CH2OH. 9. Composition selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que, dans la formule (I) du composé A, R3 est OR5 avec R5 un groupement alkyle linéaire ou ramifié de C1 à C10, éventuellement substitué par au moins un groupement OH, et R4 est OH ou inversement. 10. Composition selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que, dans la formule (I) du composé A, R3 et R4 sont des groupements OR5, identiques ou différents, avec R5 un groupement alkyle linéaire ou ramifié de C1 à Clo, éventuellement substitué par au moins un groupement OH. 11. Composition selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que, dans la formule (I) du composé A, R3 est OH ou un groupement OR5 avec R5 un groupement alkyle linéaire ou ramifié de C1 à Clo, éventuellement substitué par au moins un groupement OH, et R4 est OR5 avec R5 un groupement -[(CH2),,-O],,,-H \'HIRSCH6\BREVETS\Brevets\ 24100\24109 doc 5juillet 2005 - 16/20 avec n variant de 1 à 4 et m variant de 1 à 5; -[CH2-CHOH]p CH2-OH, avec p variant de 1 à 3; -CH2- CR6R7-OH, avec R6 et R7 qui peuvent être chacun l'hydrogène, un radical méthyle ou un radical -CH2OH. 12. Composition selon l'une des 1 à 7 caractérisée en ce que, dans la formule (I) du composé A, les groupements OR5 sont les groupements - O-CH2-CH2-OH ou O-CH2-CHOH-CH2-OH ou O-CH2-C(CH3)(CH2OH)CH2-OH ou -O-CH2-C(CH2OH)(CH2OH)-CHZ-OH. 13. Composition selon l'une des 1 à 12 caractérisée en ce que le composé B comprend au moins un acide carboxylique saturé ou insaturé linéaire comprenant de 10 à 24 atomes d'atomes et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines, pris seuls ou en mélange. 14. Composition selon l'une des 1 à 13 caractérisée en ce que le composé B comprend majoritairement un mélange d'acides oléique, linoléique, palmitique, stéarique, isoséarique et laurique et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines, pris seuls ou en mélange. 15. Composition selon l'une des 1 à 14 caractérisée en ce que le composé B comprend un mélange d'acides gras d'origine végétale, de colza, de ricin, de tournesol, de maïs, de coprah, de pin ou de lin, et/ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines. 16. Composition selon l'une des 1 à 15 caractérisée en ce que le composé B est constitué d'un mélange d'acides gras issu de la distillation des huiles de pin et/ou leurs dérivés esters ou sels d'amines. 17. Composition selon l'une des 1 à 16 caractérisée en ce quele composé B comprend des acides résiniques, parmi lesquels l'acide abiétique, l'acide dihydroabiétique, l'acide tétrahydroabiétique, l'acide dehydroabiétique, l'acide néoabiétique, l'acide pimarique, l'acide levopimarique et l'acide parastinique, et/ ou leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines, pris seuls ou en mélange. 18. Composition selon l'une des 1 à 17 caractérisée en ce que le composé B est constitué d'un mélange d'acides gras et d'acides résiniques résultant de la distillation d'huile végétale, leurs dérivés esters, amides ou sels d'amines. \\H1RSCH6\BREVETS\Brevets\24100\24109. doc - 5 juillet 2005 -17/20 19. Composition selon l'une des 1 à 18 caractérisée en ce que le composé C est un ester d'huile végétale de colza, de ricin, de tournesol, de maïs, de coprah, de pin ou de lin, de préférence de l'ester méthylique de colza. 20. Mélange hydrocarboné comprenant au moins 50 ppm d'une composition selon l'une des 1 à 19, de préférence entre 50 et 350 ppm de la dite composition. 21. Mélange hydrocarboné selon la 20, à bas taux de soufre, inférieur à 50 ppm, de préférence inférieur 10 ppm. 22. Mélange hydrocarboné selon la 20 ou 21 caractérisée en ce qu'il comprend des hydrocarbures issus de la distillation de pétrole brut, une essence, un gazole, un kérosène ou un lubrifiant, éventuellement en mélange avec des biocarburants et/ ou des carburants synthétiques issus de la transformation du gaz, ce mélange pouvant être mis en émulsion stable dans l'eau. 23. Mélange hydrocarboné selon l'une des 20 à 22 qui est une essence comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs anti-cliquetis, anti-gel, détergent, désémulsifiant, anti-oxydant, modificateurs de friction, réducteur de dépôt et leurs mélanges. 24. Mélange hydrocarboné selon l'une des 20 à 22 qui est un carburant diesel comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs de filtrabilité, anti-mousse, détergent, désémulsifiant, procétane et leurs mélanges. 25. Mélange hydrocarboné selon l'une des 20 à 22 qui est un fioul domestique comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs promoteurs de combustion, additifs de tenue à froid, d'écoulement, d'anti-corrosion, antioxydants, biocides, réodorants et leurs mélanges. 26. Mélange hydrocarboné selon l'une des 20 à 22 qui est un kérosène comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les additifs anti-statique, anti-oxydant et leurs mélanges. 27. Mélange hydrocarboné selon l'une des 20 à 22 qui est un lubrifiant comprenant au moins un additif choisi dans le groupe consistant en les V1HIRSCH6'BREVETS\Brevets\24100A24109 doc - 5 juillet 2005 - 18/20 additifs dispersants, désémulsifiants, détergents, anti- mousse, anti-oxydant, de tenue à froid pour améliorer notamment le point d'écoulement, réodorant et leurs mélanges. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\24100\24109 doc - 5 juillet 2005 - 19/20
C
C10
C10M,C10L,C10N
C10M 141,C10L 1,C10M 129,C10N 30
C10M 141/02,C10L 1/19,C10M 129/72,C10N 30/12
FR2899738
A1
OSCILLATEUR COMMANDE EN TENSION AVEC REALIGNEMENT MULTIPHASE D'ETAGES ASYMETRIQUES
20,071,012
Domaine technique La présente invention concerne des circuits d'oscillateur commandé en tension (VCO), en particulier ceux du type oscillateur à boucle, caractérisés par un réalignement de phase récurrent par rapport à un signal de référence. La présente invention concerne également des boucles à phase asservie contenant un tel VCO en tant que composant de celles-ci. Art connexe Dans les structures de VCO classiques, le bruit de modulation de phase (PM) basse fréquence, ou instabilités à long terme, est considérable et cumulatif. Les circuits à boucle à phase asservie (PLL) qui utilisent ce type de VCO sont capables de corriger ce bruit de PM ou instabilité seulement jusqu'à une fréquence de modulation égale à la largeur de bande de PLL. À des fréquences de modulation supérieures, le circuit de PLL interrompt la régulation et par conséquent, le bruit de PM est égal à ou légèrement supérieur au bruit de PM intrinsèque du VCO. Réduire le bruit de PM haute fréquence, les instabilités à court terme, nécessitent soit une très grande largeur de bande de PLL ou un VCO à faible bruit. Agrandir la largeur de bande de PLL est limité par le fait que la largeur de bande ne peut pas dépasser environ 1/20ème de la fréquence de référence, en raison du bruit de quantification. Par conséquent, des circuits VCO à faible bruit sont recherchés. Le réalignement de phase dans un circuit VCO permet 30 de synchroniser sa phase à celle d'un signal d'horloge de référence. En particulier, le bord d'horloge de VCO peut être de nouveau synchronisé à chaque bord d'horloge de référence. Cette nouvelle synchronisation a été réalisée en insérant des inverseurs de réalignement présentant des retards de phase spécifiques dans la boucle de VCO. Voir, par exemple, la demande de brevet international publiée (PCT) WO 03 063337 Al de Sheng et al. Un signal de réalignement est obtenu en combinant la sortie d'horloge du circuit de VCO avec une horloge de référence. Ce signal de réalignement est appliqué sur un des inverseurs de réalignement pour forcer une transition au niveau du bord d'horloge de référence. Les circuits de PLL qui utilisent un VCO à phase réalignée réduisent le bruit de PM ou l'instabilité jusqu'à des fréquences considérablement supérieures par rapport à des circuits de PLL simples comparables. Cependant, cette technique nécessite également un portillonnage numérique sophistiqué et un désalignement de temporisation entre la sortie d'horloge de VCO, l'horloge de référence et le signal de réalignement pour appliquer le réalignement de phase à l'instant optimal. Le facteur de réalignement de phase, qui est défini comme le déphasage de réalignement induit divisé par la différence entre les phases de VCO et de référence juste avant l'instant de réalignement, dépend au minimum de la dispersion et de la mauvaise correspondance de performance de dispositif. L'ajout d'inverseurs de réalignement ajoute un retard de phase sur la boucle de VCO et ainsi réduit la fréquence de fonctionnement maximum du circuit de VCO. Les paramètres de dispositif dans un quelconque mode de réalisation de VCO sont spécifiques de la fréquence de fonctionnement de conception, et par conséquent, cette technique de réalignement de phase particulière ne s'applique pas lorsqu'un circuit de VCO avec une large plage de fréquence est souhaité. Dans le brevet US n 5 495 205, Parker et al. décrivent un oscillateur à commande numérique dans lequel les étages individuels comprennent un réglage de fréquence grossier et affiné en fonction d'un ajustement de charge de condensateur pour chaque inverseur dans la boucle d'oscillateur. Varier les condensateurs de charge des inverseurs de boucle ajuste le retard de propagation entre les étages. Le réglage de fréquence de l'oscillateur est fondé sur un indicateur de retard/avance généré par un détecteur de phase. En outre, un réalignement de phase peut être appliqué sur un étage selon un signal de REINITIALISATION. Le facteur de réalignement de phase à un étage est strictement égal à un et réinitialise entièrement la phase de l'oscillateur. Un avantage de cette construction est qu'elle atteint une largeur de bande relativement grande pour un VCO à des fréquences de fonctionnement modérées. Mais le système est trop lent pour des opérations à des fréquences élevées. Résumé de l'invention La présente invention utilise une injection de charge parallèle dans chaque étage d'un circuit de VCO pour appliquer un déphasage distribué et simultané sur chaque étage dans la boucle à l'instant où l'alignement est nécessaire. Chacun des étages individuels génère une forme d'onde dans laquelle les temps de montée diffèrent des temps de descente. En conséquence de cette asymétrie de montée/descente dans les formes d'onde provenant des étages individuels, une fonction de réponse de sensibilité d'impulsion à phases multiples est obtenue pour le circuit de VCO dans l'ensemble qui est à la fois strictement positive (ou strictement négative) et également relativement constante dans le temps. Des impulsions de courant courtes sont appliquées simultanément sur chacun des étages afin d'induire des déphasages au niveau de la sortie de chaque étage par rapport à leur angle de phase avant le réalignement. Bien que l'amplitude et le sens du déphasage obtenu à partir de chaque étage individuel dépendent de la phase instantanée de l'étage particulier, la réponse à phases multiples relativement constante permet un déphasage global à partir du VCO dans l'ensemble qui est largement indépendant de la durée de ces impulsions de courant. Par conséquent, le réalignement de phase est facilement obtenu sans nécessiter une quelconque synchronisation spéciale entre l'horloge de référence et les signaux internes de VCO ou la sortie d'horloge. De façon plus générale, la présente invention comprend un système oscillateur à oscillations libres qui peut être synchronisé en phase de façon externe à une oscillation de référence au moyen d'impulsions de réalignement multiples. Ces impulsions sont appliquées simultanément sur des étages séparés par une distribution de phase égale. Les étages individuels présentent une réponse de sensibilité d'impulsion régulière qui, dans un domaine de Fourier, présente une amplitude d'un coefficient de courant continu (défini comme une valeur moyenne de la fonction de réponse sur une période) qui est au moins deux fois celle d'un Nème coefficient d'harmoniques. La pluralité d'étages présentent collectivement une réponse avec les 1' à (N-1) coefficients d'harmoniques supprimés, qui est strictement positive (ou strictement négative) et sensiblement constante sur une période de phase complète. Selon un mode de réalisation, la réponse de sensibilité d'impulsion multiphase qui est, par construction, sensiblement constante, permet aux impulsions de réalignement d'être appliquées aux étages à un quelconque instant quelle que soit la phase du signal oscillant. Il est également prévu que la pluralité d'étages sont des circuits d'inversion électronique commandés en tension qui reçoivent un courant de polarisation destiné à établir un signal de tension oscillant à la fréquence cible, la pluralité d'impulsions de réalignement appliquées étant des impulsions de courant proportionnelles au courant de polarisation et proportionnelles à une différence de phase entre le signal de tension oscillant et une phase de référence. L'invention a également pour objet un circuit d'oscillateur commandé en tension (VCO) multiphase réaligné, comprenant : - une pluralité de N étages d'inversion individuels couplés de manière à fournir un signal de tension d'oscillation, les étages d'inversion étant couplés pour recevoir un courant de polarisation de VCO qui établit une fréquence d'oscillation du signal de tension d'oscillation, au moins une pluralité d'étages d'inversion étant couplés en outre pour recevoir en parallèle des impulsions de courant de réalignement destinées à provoquer un déphasage du signal de tension d'oscillation, les impulsions de courant de réalignement étant proportionnelles au courant de polarisation de VCO et proportionnelles à une différence de phase entre le signal de tension d'oscillation et une phase de référence, et les impulsions de courant de réalignement étant appliquées aux étages d'inversion séparés par une distribution de phase égale ; dans lequel chacun des étages d'inversion présente une réponse de sensibilité d'impulsion régulière qui, dans un domaine de Fourier, présente une amplitude d'un coefficient CC qui est au moins deux fois celle d'un coefficient de Nème harmonique, et dans lequel la pluralité d'étages d'inversion, pour lesquels les impulsions de courant de réalignement sont appliquées en parallèle avec la distribution de phase égale, présente collectivement une réponse de sensibilité d'impulsion multiphase qui, dans un domaine de Fourier, présente des coefficients de 1er à (N-1) harmoniques supprimés, et est par construction strictement d'un signe et sensiblement constante sur un intervalle de phase complet. Selon différents modes de réalisation : - les impulsions de courant de réalignement sont appliquées à chacun des N étages d'inversion ; les impulsions de courant de réalignement sont applicables sur les étages d'inversion à un instant quelconque auquel une différence de phase est détectée entre le signal de tension d'oscillation et une phase de référence, quelle que soit la phase du signal de tension d'oscillation ; les étages d'inversion génèrent une forme d'onde d'oscillation asymétrique avec des temps de montée et de descente différents ; - le circuit comprend en outre un circuit de détection de fréquence de phase configuré pour comparer le signal de tension d'oscillation avec un signal d'horloge de référence et une pompe de charge destinée à produire les impulsions de courant de réalignement en réponse à la comparaison par le circuit de détection, moyennant quoi le VCO forme un composant d'un circuit de boucle à phase asservie, la réponse de sensibilité d'impulsion multiphase étant, par construction, sensiblement constante permettant aux impulsions de courant de réalignement d'être constantes, quelle que soit le désalignement entre le signal de tension d'oscillation et l'horloge de référence. L'invention a également pour objet un circuit d'oscillateur commandé en tension (VCO) multiphase réaligné, comprenant : - une pluralité d'étages d'inversion couplés ensemble en série dans une boucle, chacun de ces étages d'inversion dans la boucle fournissant un signal de tension d'oscillation à l'étage suivant dans la boucle avec un retard de phase relatif entre les étages qui s'ajuste automatiquement lui-même selon le nombre d'étages dans la boucle, chaque étage d'inversion dans la boucle réagissant à une entrée de tension de commande pour fournir un ajustement à long terme d'un retard de temps de propagation à travers chaque étage d'inversion dans la boucle et par conséquent ajustant la fréquence d'oscillation de la boucle à une fréquence cible le signal de tension d'oscillation provenant de chaque étage d'inversion dans la boucle présentant une forme d'onde asymétrique dans laquelle un temps de montée du signal de tension d'oscillation diffère d'un temps de descente du signal de tension d'oscillation ; et - un étage de sortie couplé à une sortie de l'un des étages d'inversion, l'étage de sortie configuré pour fournir une sortie d'horloge de VCO ; - dans lequel chacun des étages d'inversion dans la boucle est en outre couplé pour recevoir en parallèle une impulsion de courant de réalignement, ces étages d'inversion réagissant à ladite impulsion de courant de réalignement efficace pour déphaser immédiatement le signal de tension d'oscillation émis depuis chaque étage, avec une fonction de sensibilité d'impulsion multiphase, représentant une réponse de réalignement de phase de la sortie d'horloge de VCO sur l'impulsion de courant de réalignement appliquée en parallèle sur la pluralité d'étage d'inversion dans la boucle, qui est à la fois strictement d'un signe et sensiblement constante de sorte qu'un réalignement de phase global de la sortie d'horloge de VCO est obtenu après un réajustement de phase relatif entre les étages. Selon différents modes de réalisation : - chacun des étages d'inversion comprend un élément formant source de courant de chargement et un élément formant source de courant de déchargement, couplés tous deux à une ligne de sortie de l'étage d'inversion avec une capacité de charge, l'élément formant source de courant de chargement polarisé par une commande de tension constante, l'élément formant source de courant de déchargement polarisé par une entrée de tension d'oscillation, dans lequel chacun des étages d'inversion est caractérisé par une forme d'onde d'oscillation à montée plus lente et à descente plus rapide ; éventuellement, les éléments formant source de courant de chargement et déchargement sont des transistors PMOS et NMOS respectifs couplés entre une ligne de tension d'alimentation de puissance et une ligne de tension de référence de masse ; en outre, il peut être prévu que chacun des étages d'inversion comprend en outre un transistor MOS de cascode couplé entre le transistor PMOS qui forme l'élément formant source de courant de chargement et la ligne de sortie de l'étage d'inversion, et une ligne d'impulsion de courant de réalignement couplée entre le transistor PMOS et le transistor MOS de cascode ; un convertisseur de tension/courant est couplé pour recevoir la tension de commande et fournit un courant de polarisation réfléchi fo proportionnel à ladite tension de commande pour chacun des étages d'inversion de manière à établir le retard de temps de propagation à travers chaque étage d'inversion ; éventuellement, un circuit auxiliaire de copie de courant de réalignement est couplé pour recevoir l'impulsion de courant de réalignement et pour fournir des copies de celle-ci aux transistors de copie de courant dans chacun des étages d'inversion, de sorte que l'impulsion de courant de réalignement copié est superposée sur le courant de polarisation réfléchi io ; le circuit de VCO comprend en outre : o un circuit de détecteur de phase couplé pour recevoir et comparer un signal d'horloge de référence stable et la sortie d'horloge de VCO, le circuit de détecteur de phase fournissant des signaux de commande montants/descendants qui dépendent de si la sortie d'horloge de VCO suit ou précède le signal d'horloge de référence ; et o un circuit de pompe de charge couplé pour recevoir les signaux de commande montants/descendants provenant du circuit de détecteur de phase et opérationnel pour produire l'impulsion de courant de réalignement. en outre, il peut être prévu que l'impulsion de courant de réalignement présente une amplitude crête proportionnelle à la tension de commande, présente un signe positif ou négatif qui dépend de si la sortie d'horloge de VCO suit ou précède le signal d'horloge de référence, et présente une largeur d'impulsion correspondant à la différence de phase relative entre le signal d'horloge de référence et la sortie d'horloge de VCO, moyennant quoi un facteur de réalignement sensiblement constant est obtenu pour chaque impulsion de courant de réalignement ; le circuit comprend en outre : o un circuit de division par N couplé pour recevoir la sortie d'horloge de VCO et pour agir sur les bords d'horloge de VCO pour générer un signal d'horloge divisé de 1/Nème fréquence par rapport à la sortie d'horloge de VCO ; o un circuit de détection de fréquence de phase principale configuré pour comparer une fréquence moyenne du signal d'horloge divisé avec celle d'une horloge de référence stable sur une pluralité de cycles d'horloge et pour générer des signaux de commande montants/descendants à long terme en résultat de cette comparaison ; et o une pompe de charge principale et un filtre passe-bas configurés pour produire l'entrée de tension de commande vers le circuit de VCO en réponse aux signaux de commande montants/descendants à long terme, moyennant quoi le circuit de VCO forme un composant d'un circuit de boucle à phase asservie. le circuit de VCO formé comme un composant de circuit de boucle à phase asservie comprend en outre : o un deuxième circuit de détection de fréquence de phase comparant la phase relative du signal d'horloge divisé avec celle de l'horloge de référence stable pour générer des signaux de commande montants/descendants de réalignement de phase en résultat d'une telle comparaison ; et o une pompe de charge de réalignement produisant des impulsions de courant de réalignement en réponse aux signaux de commande montants/descendants de réalignement, les impulsions de courant de réalignement étant applicables à la pluralité d'étages d'inversion à un instant quelconque, quel que soit le désalignement entre le signal d'horloge divisé et l'horloge de référence stable. L'invention a également pour objet un procédé de réalignement d'une phase d'une sortie d'horloge fournie par un oscillateur commandé en tension du type comprenant une pluralité d'étages d'inversion couplés ensemble en série dans une boucle, le procédé de réalignement de phase comprenant les étapes consistant à : prévoir que chacun des étages d'inversion dans la boucle produit un signal de tension d'oscillation avec une forme d'onde asymétrique dans laquelle les temps de montée et de descente du signal de tension d'oscillation diffèrent ; et - appliquer une impulsion de courant de réalignement en parallèle à chacun des étages d'inversion dans la boucle, l'impulsion de courant de réalignement effective pour déphaser immédiatement le signal de tension d'oscillation produit à partir de chaque étage, dans lequel une fonction de sensibilité d'impulsion multiphase qui représente une réponse de réalignement de phase à l'impulsion de courant de réalignement de la sortie d'horloge fournie par l'oscillateur commandé en tension est à la fois strictement d'un signe et sensiblement constante pour toutes les phases de la sortie d'horloge. Selon différents modes de réalisation : - les impulsions de réalignement sont appliquées aux étages d'inversion si nécessaire à un instant quelconque quelle que soit la phase du signal de tension d'oscillation ; -la caractéristique de forme d'onde asymétrique de chaque étage d'inversion prévu dans la boucle est une forme d'onde d'oscillation à montée plus lente et à descente plus rapide générée en fournissant un courant de chargement sensiblement constant à une ligne de sortie capacitive de l'étage d'inversion et un courant de déchargement provenant de la ligne de sortie qui dépend d'une entrée de tension d'oscillation provenant d'un étage d'inversion précédent de la boucle ; éventuellement, l'impulsion de courant de réalignement est appliquée comme un courant de chargement supplémentaire à la ligne de sortie de chaque étage ; - le procédé comprend en outre les étapes consistant à : o contrôler la sortie d'horloge fournie par l'oscillateur à commande de tension et comparer la sortie d'horloge à un signal d'horloge de référence ; et o générer l'impulsion de courant de réalignement avec un signe dépendant de si la sortie d'horloge suit ou précède le signal d'horloge de référence. l'impulsion de courant de réalignement est générée avec une largeur d'impulsion qui correspond à une différence de phase relative entre la sortie d'horloge provenant de l'oscillateur commandé en tension et le signal d'horloge de référence ; éventuellement, les impulsions de courant de réalignement générées sont appliquées aux étages d'inversion si nécessaire, quel que soit le désalignement quelconque entre la sortie d'horloge et le signal d'horloge de référence. Brève description des dessins La figure 1 est un exemple de vue schématique de base d'un oscillateur commandé en tension multiphase réaligné de la présente invention, illustré ici par un oscillateur à boucle à 3 étages. La figure 2 est une vue schématique de base d'un étage individuel de l'oscillateur de la figure 1. La figure 3 est un schéma de phase représentant les déphasages de phase (Al)) des étages individuels en raison d'impulsions de courant courtes respectives qui injectent une charge dans chacun des étages. La figure 4 est un graphique d'un signal de tension de sortie provenant de chaque étage (V1, V2, V3), et du signal de sortie d'horloge de VCO (CKwo) sur le temps, où les courbes en pointillés représentent les tensions de sortie avant le réalignement, et où les lignes pleines représentent les tensions de sortie après le réalignement. La figure 5 est un graphique de fonctions de réponse de sensibilité d'impulsion (ISF et MISF) pour un étage de boucle de VCO individuelle (courbe en pointillés) et pour le VCO entier (courbe pleine), pour le mode de réalisation de circuit de VCO représenté sur la figure 8. La figure 6 est un graphique de déphasages de sortie de VCO dus au réalignement, exprimés en milliradians à 160 MHz, sur l'erreur de phase détectée entre la sortie d'horloge de VCO et une horloge de référence, pour trois procédés de fabrication du mode de réalisation de circuit de VCO représenté sur la figure 8. Les figures 7A et 7B sont des schémas de circuit illustrant respectivement une construction théorique générale et une mise en oeuvre pratique pour un étage de VCO individuel qui génèrent une forme d'onde asymétrique destinée à être utilisée dans un circuit de VCO selon la présente invention, tel que dans le mode de réalisation de la figure 8. La figure 8 est un exemple de schéma de circuit de niveau transistor d'un exemple de mode de réalisation de circuit de VCO à boucle selon la présente invention. Pour plus de simplicité, des libellés de signal communs (G,, GN, GRI,, V1, V21 V3) indiquent les diverses connexions entre les éléments de circuit de VCO. La figure 9 représente un exemple de circuit de pompe de charge pour fournir l'impulsion de courant d'injection proportionnelle IALIGN au VCO à boucle de la figure 8. La figure 10 est un schéma de transition d'état pour une machine d'état de circuit de détecteur de fréquence de phase (PFC) fournissant les signaux montants et descendants complémentaires aux commutateurs dans le circuit de pompe de charge de la figure 9. La figure 11 est un schéma de forme d'onde de signal pour la machine d'état de PFC réagissant à la sortie d'horloge de VCO CKwo et l'horloge de référence CKmF pour générer dans le circuit de pompe de charge une impulsion de courant positif ou négatif IALIGN de largeur appropriée. La figure 12 est un schéma de principe d'un circuit de PLL utilisant un circuit de VCO multiphase réaligné de la présente invention dans la boucle. La figure 13 est un modèle de phase linéaire du circuit de PLL sur la figure 12 destiné à être utilisé pour estimer le bruit de modulation de phase. La figure 14 est un graphique du bruit de modulation de phase (en dBc/hz) sur la fréquence de modulation de porteuse (en Hz) pour un circuit de VCO multiphase réaligné comme sur la figure 8, pour un circuit de PLL représentatif de l'art antérieur sans réalignement multiphase, et des circuits de PLL multiphase réalignés comme sur les figures 12 et 13 avec divers filtres passe bas et caractérisés par un petit (0,1) facteur de réalignement R. Description détaillée En référence à la figure 1, un circuit d'oscillateur commandé en tension (VCO) à boucle à trois étages comprend une série d'étages d'inversion 11, 12 et 13, avec la sortie du troisième étage 13 couplée en retour à l'entrée du premier étage 11. Chacun des étages 11, 12 et 13 émet une tension d'oscillation V1, V2 et V3, respectivement, qui est essentiellement régulière dans le temps. Le nombre d'étages peut varier. La fréquence d'oscillation des tensions de sortie V1, V2 et V3 dépend du retard de propagation à travers un cycle de la boucle et peut être ajustée à une fréquence cible utilisant une tension de commande VCONTROL/ appliquée par l'intermédiaire d'une entrée de commande 15, sur chacun des étages 11, 12 et 13. Les tensions de sortie d'oscillation provenant des trois étages présentent des phases relatives qui ont tendance à être distantes de 120 (sauf immédiatement après une impulsion de réalignement). Un étage de sortie à gain élevé 17 entraîne le signal reçu en provenant des étages de boucle jusqu'à la saturation, de sorte qu'il génère une sortie d'horloge de VCO CKw0 qui est essentiellement une onde carrée avec la même fréquence que celle de la boucle. Chaque étage de boucle 11, 12 et 13 reçoit également une impulsion de réalignement courte VALIGN par l'intermédiaire d'une deuxième entrée de commande 19 dès lors que le réalignement de phase de la sortie de VCO CKvc0 est jugé nécessaire. De cette manière, les impulsions de courant de réalignement sont appliquées en parallèle sur tous les étages de la boucle de VCO, et l'injection de charge parallèle associée dans chaque étage provoque des déphasages simultanés et distribués sur chaque étage de la boucle. En se référant à la figure 2, chaque étage de boucle de VCO 21 est caractérisé par un retard de propagation ou phase relative entre son signal de tension d'entrée VN et son signal de tension de sortie inversée VN+1 qui est proportionnel au courant injecté total. Cela comprend un courant de polarisation de VCO IBIAS, qui est proportionnel à la tension de commande VCONTROL/ plus une contribution supplémentaire provenant de l'impulsion de 17 courant d'alignement IALIGN, qui est activée et désactivée par l'impulsion VALIGN. Un concepteur de circuit peut optimiser la quantité relative du déphasage de réalignement pour une différence de phase d'horloge de sortie/de référence donnée en augmentant l'amplitude d'injection de charge proportionnellement au courant de polarisation IALIGN/IBIAS (représenté par le facteur k). En référence aux figures 3 et 4, les trois étages de la boucle de VCO ont tendance à fonctionner avec une différence de phase relative entre eux de 120 . Bien que les étages puissent dévier légèrement de cette tendance, en particulier immédiatement après un réajustement de phase, lorsque les tensions d'entrée et de sortie d'oscillation V17 V2 et V3 se propagent à travers les étages dans la boucle, les phases relatives s'ajustent de manière à s'approcher, puis à se maintenir à ou proches de 120 . Dans des oscillateurs à boucle de VCO avec certains autres nombres d'étages, les phases relatives diffèrent, mais ont tendance à s'équilibrer et à s'accumuler à 360 (par exemple, une différence de phase relative de 72 entre les étages d'une boucle à 5 étages). Les vecteurs en pointillés sur le schéma de phase de la figure 3 et le déplacement relatif des courbes sinusoïdales en pointillés sur la figure 4 illustrent impulsion de réalignement de phase. La sortie d'horloge de VCO CKwo est en forme d'onde trapézoïdale ou presque carrée et présente une phase de ses transitions qui est 30 légèrement ultérieure à celle des passages par zéro de la sortie de tension V3 provenant du troisième étage de la boucle, en raison d'un retard de propagation léger mais sensiblement constant de l'étage de sortie, comme cela est représenté sur la figure 4. Une impulsion de courant de réalignement est appliquée à un temps to sur tous les étages de boucle en parallèle. Cela produit un déphasage simultané et distribué au niveau de la sortie de chaque étage dans la boucle. Cependant, les déphasages (41, i42, 43) provenant des différents étages ne sont pas nécessairement égaux, ni même nécessairementdans le même sens, même si les étages sont autrement identiques d'un point de vue structurel, car ils sont à des phases relatives différentes au temps to de l'impulsion de réalignement. Par exemple, le résultat immédiat d'une impulsion de réalignement de phase, représenté comme des vecteurs pleins sur le schéma de phase de la figure 3 et les courbes sinusoïdales pleines sur la figure 4, représentent un cas dans lequel le déphasage 41 provenant du premier étage de boucle est dans un sens positif (anti-horaire), alors que les déphasages 42 et 43 provenant des deuxième et troisième étages de phase sont dans un sens négatif (horaire), et dans lequel 4, est relativement supérieur à l'un ou l'autre de 42 et A43. Le résultat particulier varie selon l'instant où l'impulsion de courant de réalignement est appliquée. Néanmoins, le résultat final au niveau de la sortie d'horloge de VCO CKwo, après que le signal de tension d'oscillation a eu une chance de se propager à travers tous les étages de la boucle et de s'ajuster vers une nouvelle différence de phase relative de 120 entre les étages, est une moyenne des trois déphasages individuels distribués entre les trois étages. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, cette moyenne est un déphasage positif léger A4 dans la sortie d'horloge de VCO CKvco Le concept d'une fonction de réponse de sensibilité d'impulsion (ISF) qui est une caractéristique pour chaque étage de boucle de VCO individuel peut être adapté pour arriver à une fonction de réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) pour la boucle de VCO dans l'ensemble. L'ISF pour un quelconque étage de boucle de VCO donné à un moment donné dans le temps est définie comme le rapport du déphasage instantané produit au niveau de la sortie de VCO divisé par la quantité de charge relative injectée par l'impulsion de courant très courte IALIGN dans cet étage. La quantité de charge relative est calculée en référence à l'oscillation de charge totale échangée entre l'étage et sa capacité de charge sur un intervalle d'oscillation. C'est-à-dire, la fonction de réponse de sensibilité d'impulsion ISF(t) = (o4(t) / Oq )•f i L (t)dt où l'intégration f est sur un intervalle d'oscillation entier (une plage de 0 à To), 04 (t) est le déphasage dépendant du temps induit au niveau de la sortie d'étage individuel, Aq est la quantité de charge 25 injectée dans l'étage de VCO au moment du réalignement, iL(t) est le courant de charge de l'étage. L'ISF est une fonction de temps régulière présentant la même fréquence que la fréquence d'oscillation de boucle du circuit de VCO. Le signe de l'ISF dépend de 30 l'instant où l'impulsion de courant est appliquée. Par exemple, il peut être positif au niveau des pentes montantes de signal et négatif au niveau des descendantes.20 Cependant, l'amplitude n'est généralement pas identique pour les parties positive et négative de la courbe d'ISF. La figure 5 représente une ISF d'un étage individuel (la courbe en pointillés) pour le mode de réalisation de VCO de la figure 7. Les courbes d'ISF pour d'autres étages dans un VCO sont sensiblement identiques, mais en quinconce dans le temps par une fraction de 1/N de l'intervalle d'ISF, où N est le nombre d'étages dans la boucle de VCO. La fonction de réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) est définie comme le rapport du déphasage global de l'horloge de sortie de VCO divisé par la quantité de charge relative injectée simultanément par des impulsions de courant très courtes dans tous les étages de boucle du VCO. L'équation donnée ci-dessus pour l'ISF s'applique également sur la MISF, à l'exception que Aq est la quantité de charge totale injectée dans tous les étages de boucle. Pour établir la relation entre l'ISF et la MISF, on 20 peut développer l'ISF individuelle pour les divers étages comme suit : ISFk(t) = ISFk(t - kTo/N), 25 où ISFk(t) est l'ISF du premier étage, k est l'index d'étage (0 to N-1), et To est l'intervalle d'oscillation. En supposant qu'ISFo(t) peut être développé à l'aide d'une transformation de Fourier comme suit : 30 ISFk(t) = Co/2 + Cä cos(ncuot + fion), avec les coefficients d'amplitude et de phase Cä et con et avec l'index de transformation n allant de 1 à co, on peut facilement dériver l'ISFk(t) correspondant pour les étages suivants comme suit : ISFk(t) = Co/2 + L Cn cos (nwot + 2nkn/N + cpn). Combiner l'ISF des N étages fournit l'expression MISF suivante : MISF (t) = Gk ISFk(t) 10 = NCo/2 + Cn cos (nwot + 2nkn/N + cpn) . Enfin, en tenant compte que 1, Cn cos (nwot + 2nkn/N + cpn) = N cos (nwot + cpn ) 15 dès lors que n est un multiple de N, c'est-à-dire, pour n = N•m pour un index m de 1 à œ, et égal à 0 dans tous les autres cas, on obtient alors la relation entre les coefficients de Fourier ISF et MISF où : MISF (wot) = NCo/2 + N L CNm cos (Nmwot + cpNm) Par conséquent, on peut observer que, tandis qu'ISF est une fonction régulière oscillant à la fréquence de 25 VCO, la MISF est également une fonction régulière, mais sa fréquence est égale à la fréquence de VCO multipliée par le nombre d'étages, N. C'est-à-dire, la MISF présente une fréquence N fois supérieure à la fréquence de VCO. La sensibilité de réalignement multiphase, NCo/2, est 30 également N fois supérieure à la sensibilité d'impulsion unique correspondante, Co/2, des circuits de VCO antérieurs. (N = 3 dans l'exemple de circuit de VCO à boucle à trois étages observé sur les dessins.) 20 En supposant que la valeur de courant continu Co de l'ISF soit supérieure à la valeur de la Nème harmonique CN, la MISF résultante est une fonction presque constante avec une ondulation très faible, de sorte que le déphasage induit ne varie pas beaucoup selon l'instant de l'injection. Pour Co au moins deux fois CN, la MISF est également strictement positive ou strictement négative, de sorte que son signe (le sens du changement de phase de réalignement global) ne dépend pas du moment de l'injection. La figure 5 représente une MISF strictement positive et relativement constante (courbe pleine) pour l'exemple de mode de réalisation de VCO décrit ci-dessous. La petite quantité d'ondulation reflète la présence d'une valeur de e' harmonique dans la MISF de l'exemple de mode de réalisation. Bien que cette caractéristique de MISF d'un VCO ne soit pas adaptée pour réduire le bruit de phase si le VCO est utilisé dans un mode d'oscillation libre, elle atteint une meilleure performance dans un mode réaligné multiphase. Un avantage d'une MISF presque constante est que le réalignement de phase peut être réalisé sans une quelconque synchronisation spéciale entre l'horloge de référence et les signaux internes de VCO ou l'horloge de sortie. On ne fait pas réellement attention à l'instant, pendant un cycle d'oscillation, auquel l'impulsion de réalignement est appliquée. Un point fondamental dans l'obtention de ces résultats désirables se trouve dans le relâchement de certaines contraintes de conception pour permettre au terme Co de l'ISF de chaque étage d'augmenter par rapport aux autres coefficients de l'ISF, principalement par rapport au terme CN, et dans la compensation de ce changement en appliquant un réalignement multiphase pour tirer avantage des effets de la MISF de la boucle de VCO dans l'ensemble. Le VCO doit être un VCO multiphase. Les VCO à une seule phase (tels que les VCO de Colpitts) ne peuvent pas être réalignés avec l'effet de la MISF. Le nombre de phases détermine l'ordre de suppression des harmoniques. Par exemple, pour un oscillateur à boucle à trois étages, N = 3, et les deux premiers coefficients d'harmoniques de l'ISF, C1 et C21 sont supprimés automatiquement dans la MISF, étant donné que ces harmoniques ne sont pas un multiple de trois. La particularité est ensuite d'obtenir Co > Z C3, c'est-à-dire, un coefficient de courant continu Co non nul qui soit suffisamment grand par rapport à l'harmonique suivante qui est exprimée dans la MISF, nommément la troisième harmonique. Dans la présente invention, cela peut être atteint en utilisant des étages asymétriques, dans lesquels le temps de montée de la forme d'onde d'oscillation générée par un étage individuel est différent du temps de descente de cette forme d'onde d'oscillation, qui à son tour entraîne une réponse de déphasage pendant les phases où la forme d'onde d'oscillation de l'étage monte différente de la réponse de déphasage pendant les phases où la forme d'onde d'oscillation descend. Une mise en oeuvre pratique d'un étage de VCO asymétrique est décrite de façon plus détaillée ci-dessous. En référence à la figure 6, le déphasage de sortie dû au réalignement est une fonction continue et linéaire de l'erreur de phase détectée entre l'horloge de sortie de VCO et une horloge de référence. Les fonctions linéaires dessinées sous forme de graphique sur la figure 6 sont pour une fréquence de fonctionnement de 160 MHz. L'inclinaison de chaque relation est un facteur de réalignement 13. Si 0) représente le déphasage relatif de l'horloge de sortie CK,o induit par une injection de charge multiphase dans les étages de boucle de VCO et A0 représente l'erreur de phase avant le réalignement, alors on peut définir un facteur de réalignement 0 = 04/Ae. Le problème avec le facteur de réalignement apparaît dans les circuits de VCO à plage de fréquence large du fait que sa valeur a tendance à dépendre, dans une certaine mesure, de la fréquence de fonctionnement du VCO. L'utilisation de la technique du réalignement multiphase de la présente invention permet d'associer la quantité d'injection de charge relative avec le courant de polarisation de VCO, ce qui a pour résultat une amplitude plus stable de 0 sur une plage de fréquence large. Le facteur de réalignement 0 est contrôlé en augmentant l'amplitude d'impulsion de réalignement IALIGN proportionnellement au courant de polarisation de VCO Issas (= Gm • VCONTROL) • La figure 6 montre qu'on peut conserver le facteur de réalignement R relativement constant sur une plage de procédés de fabrication. La figure 7A illustre le principe de fonctionnement de base d'un étage de boucle de VCO présentant la valeur de courant continu non nulle requise Co > Z • CN pour la MISF. La forme d'onde d'oscillation fournie par chaque étage dans la boucle de VCO peut être asymétrique, c'est-à-dire le temps de montée différent du temps de descente. Dans des oscillateurs à relaxation et à boucle, l'oscillation est constituée principalement du chargement et du déchargement alternés d'une capacité de charge, CLOm. Des éléments de source de courant 51 et 54 des circuits des étages conduisent des courants de chargement et de déchargement respectifs, icharge et idischarge en direction et en provenance du condensateur CLOAD à travers des commutateurs de commande respectifs 52 et 53. (Remarque : dans certains modes de réalisation de circuit, la conduction de courant et la commutation peuvent être réalisées par le même élément, tel que par un transistor MOS.) Pour amener les temps de montée et de descente à être différents, le courant de chargement icharge doit être différent du courant de déchargement -Idischarge• Sur la figure 7B, un exemple de mode de réalisation CMOS des circuits de base mis en évidence sur la figure 7A utilise un courant de chargement fixe, Zcharge Gmp. VCONTROL fourni par un transistor PMOS 61 dont la porte 64 est polarisée par une commande de tension constante VCONTROL : tandis que le courant de déchargement, idischarge G,,,,,•VN, est un courant variable qui dépend de la tension d'entrée d'oscillation VN fournie à la porte 66 d'un transistor NMOS 63. Un transistor PMOS à cascode 62 polarisé par une tension cascode VCASCODE Peut être prévu dans le chemin de chargement pour diriger l'injection de quelconques impulsions de courant de réalignement IALIGN fournies depuis un noeud d'entrée 67 placé entre les transistors 61 et 62. Une forme d'onde d'oscillation à montée lente et à descente rapide est propagée sur une ligne de sortie capacitive 68 ayant une capacité de charge CLOAD• Cette construction d'un étage d'inversion pour un circuit de VCO n'est pas limitée uniquement aux mises en oeuvre CMOS, mais peut être étendue à d'autres technologies de circuit comprenant d'autres conceptions MOS et des mises en oeuvre BJT. Pourvu que les étages de VCO présentent ces formes d'onde asymétrique et au moins deux phases, l'effet de réalignement multiphase peut être mis en oeuvre. Les meilleures constructions de circuit de VCO pour le réalignement multiphase sont les VCO à boucle asymétrique, les VCO à boucle différentielle, les VCO à relaxation différentielle et les VCO RC à déphasage. Un quelconque de ceux-ci peut être adapté pour le réalignement multiphase selon la présente invention. La figure 8 représente un exemple de mode de réalisation d'un tel circuit de VCO selon la présente invention. Ce qui est représenté est un exemple plus détaillé du VCO de boucle sur la figure 1. Le nombre d'étages de boucle peut être varié. Ce mode de réalisation est fondé sur des étages d'inversion NMOS à cascode. On peut, si nécessaire, modifier ce mode de réalisation pour utiliser des étages d'inversion CMOS, mais le VCO résultant est plus lent et plus sensible aux ondulations que la tension d'alimentation Vsup. La présente invention peut également être construite à l'aide d'un circuit intégré bipolaire ou d'autres types de circuit intégré. Dans une autre variante, on peut injecter le courant de réalignement de façon différentielle au lieu d'utiliser des impulsions IALIGN• La technique d'injection de charge distribuée de la présente invention peut également s'appliquer aux étages d'un oscillateur LC, au lieu de celui représenté ici qui utilise des étages d'inversion. La figure 9 représente un exemple de détecteur de phase et le circuit de pompe de charge pour fournir l'injection proportionnelle IALIGN au VCO de boucle de la figure 8. Sur la figure 8, un convertisseur tension/courant 70 reçoit une tension de commande VcQ ROL au niveau de la porte du transistor NMOS Tl pour commander la fréquence d'oscillation du circuit de VCO. La résistance Ri convertit VcQNTROL moins la tension seuil du transistor Ti en un courant proportionnel io. Dans un mode de réalisation spécifique, le transistor Ti présente un grand rapport largeur/longueur de canal de porte et fonctionne légèrement au-dessus de la zone de seuil. Les transistors T2, T3 et T4 forment des dispositifs de référence de courant miroir destinés à établir des tensions de porte GF et GN devant être appliquées sur des transistors correspondants dans les étages de boucle de VCO 71, 72 et 73. Les transistors PMOS T2, T3, T10, T17 et T24 sont associés les uns aux autres et partagent les mêmes tensions source et de porte, VSUP et G,. De même, les transistors NMOS T4, T5, T12 et T19 sont associés les uns aux autres et partagent les mêmes tensions de source et de porte VINF et GN. De cette manière, les courants i2 et i3 sont associés au courant de référence io établi par VCONTROL, et les courants de polarisation i011 i02 et iO3 sont associés au courant correspondant i00 dans le convertisseur tension/courant 70. Les largeurs et les longueurs de canal de porte sont choisies pour être assez grandes pour obtenir une bonne association. Les tensions de drain des transistors PMOS T10, T17 et T24 dans les étages 71, 72 et 73 sont rendues stables en raison des transistors à cascode T8, T15 et T22. Ces transistors à cascode présentent une tension de porte qui suit les variations de la tension d'alimentation VSUP, ce qui améliore le taux de rejet d'alimentation électrique du circuit de VCO. La tension VSUP/porte du transistor à cascode T8 est déterminée par la somme de tensions porte/source des transistors T7 et T9 polarisées par le courant i0 (associé à i.). Les tensions VSUP/porte des transistors à cascode T15 et T22 sont déterminées de la même manière, avec des transistors T14, T16, T21 et T23. Le fait que les transistors T10, T17 et T22 puissent être lents (en raison de leurs grandes longueurs de canal pour garantir ùne bonne association avec T2) n'influence pas la vitesse du VCO. Cela dépend plutôt de la vitesse des transistors à cascode T8, T15 et T22. Par conséquent, pour un fonctionnement rapide, ces transistors à cascode présentent la longueur de canal la plus courte de tous les transistors dans le circuit. Des condensateurs Cl, C2 et C3 dans les étages 5 d'inversion 71, 72 et 73 sont utilisés pour ajuster la plage de fréquence du VCO. Un circuit auxiliaire de copie de courant de réalignement proportionnel 74 fournit une entrée de tension de réalignement GR, au moyen d'un transistor PMOS 10 T32 aux transistors de copie de courant de réalignement T11, T18 et T25 dans les étages d'inversion 71, 72 et 73. Les courants de réalignement in, in et in à travers les transistors T11, T18 et T25 sont des copies du courant à travers le transistor T32. Cependant, l'association 15 précise des transistors T11, T18 et T25 au transistor T32 n'est pas fondamentale, puisque la fonction de réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) n'est pas très sensible aux petites différences des courants de réalignement. En réalité, cette faible sensibilité est 20 bonne d'un point de vue de la conception, car les transistors de copie de courant T11, T18, T25 et T32 doivent être créés avec la longueur de porte la plus courte et la porte la plus petite possible pour être capable de copier les impulsions de courant très courtes 25 IALIGN Le courant de réalignement in comprend à la fois un composant CC copié à partir des transistors NMOS réfléchis en miroir T26 et T28 (iooi) et un composant pulsé ImIGN fourni par une pompe de charge. Les deux 30 composants ion et mALIGN sont proportionnels au courant de polarisation de VCO io établi dans le convertisseur de tension/courant 70. Cela permet de réaliser un facteur de réalignement à faible dispersion (3 par rapport au courant de polarisation de VCO io et ainsi par rapport à sa fréquence de fonctionnement. Le composant CC iooi peut généralement être égal à environ 20 % de io, alors que le composant pulsé IALIGN peut généralement être égal à environ 10 % de io. Une pompe de charge de réalignement 75, décrite ci-dessous en référence à la figure 9 fournit IALIGN, qui est une impulsion positive dès lors que la phase de sortie de VCO est inférieure à (suit) la phase de référence, et une impulsion négative dès lors que la phase de sortie de VCO est supérieure à (précède) la phase de référence. Cette impulsion de réalignement amène la phase de la sortie d'horloge de VCO à être accélérée ou ralentie, si nécessaire, de manière à aligner la sortie d'horloge de VCO avec l'horloge de référence. Enfin, un transistor à cascode NMOS T29 est couplé au transistor T28 dans le circuit auxiliaire de copie de courant 74 pour réduire l'injection de charge parasitaire induite par les capacités de sortie intrinsèques Cgd et Cd, du transistor T28. Comme les autres transistors de copie de courant T11, T18, T25 et T32, le transistor à cascode T29 est également composé avec la longueur de porte la plus courte et la plus petite largeur de porte possible pour réagir rapidement aux impulsions de courant IALIGN très courtes. En référence à la figure 9, le circuit auxiliaire de copie de courant de réalignement proportionnel 74 reçoit les impulsions de courant IALIGN provenant d'un circuit auxiliaire de pompe de charge 75. Comme cela est déjà mentionné, l'amplitude des impulsions doit être proportionnelle au courant de polarisation VCO io. Le signe doit être positif lorsque la phase de sortie de VCO est inférieure à (suit) la phase d'horloge de référence. La largeur d'impulsion doit être égale au retard de temps entre le bord d'horloge de sortie de VCO et le bord d'horloge de référence. Sur la figure 9, un circuit de détecteur de fréquence de phase (PFC) conventionnel, non représenté mais bien connu dans l'art, fournit les signaux montants et descendants, up et dn, et leurs compléments, à un ensemble de commutateurs qui ouvrent ou ferment selon le schéma de transition d'état sur la figure 10 et le schéma de forme d'onde du signal sur la figure 11. Un quelconque circuit de PFC qui fonctionne comme sur les figures 11 et 12, peut être utilisé. Par exemple, le circuit de PFC peut être mis en oeuvre à l'aide de bascules bistables RS basées sur des portes NAND élémentaires. Les transistors T33 à T41 constituent le générateur de charge d'impulsion qui couple de manière sélective les lignes d'alimentation Vmp et VINA à la ligne d'impulsion de réalignement GRL par les signaux montants et descendants pour générer les impulsions de réalignement IALIGN• Dès lors que le signal up est haut et dn est bas, le courant iup à travers les transistors T37 et T34 est entraîné vers le noeud GRL, alors que le courant idä à travers le transistor T40 est entraîné vers un noeud de rejet G. Cela augmente le courant à travers le transistor T32 et injecte ainsi une impulsion de courant positif dans tous les étages de VCO 71, 72 et 73 par l'intermédiaire de transistors de copie T11, T18 et T25, accélérant instantanément le VCO. À l'opposé, dès lors que le signal up est bas et dn est haut, le courant idn est entraîné vers le noeud GRL alors que iup est entraîné vers le noeud de rejet GRL,• Cela réduit le courant à travers le transistor T32 et ainsi injecte une impulsion de courant négatif dans tous les étages de VCO 71, 72 et 73 par l'intermédiaire des transistors de copie T11, T18 et T25, ralentissant instantanément le VCO. Les amplitudes des courants iäp et idn sont toutes égales à environ la moitié de l'amplitude du courant i0. Les transistors T33, T34 et T35 sont tous associés à leurs longueurs de canal de porte avec le transistor T26, mais leurs largeurs de porte sont conçues de manière à garantir que les amplitudes de courant sont approximativement iup = idn = / • ioi. Les transistors à cascode T36, T37 et T38 pour les transistors respectifs T33, T34 et T35 minimisent une quelconque injection de charge parasite due aux commutations montantes et descendantes. En référence aux figures 10 et 11, un exemple de circuit de détecteur de fréquence de phase qui peut être utilisé avec la présente invention peut être sensible aux bords descendants de la sortie d'horloge de VCO CKvco et de l'horloge de référence CKREF• CKvco peut être masqué par un signal CKDiv, qui représente la sous-division de fréquence de CKvco obtenue par un diviseur de fréquence numérique fonctionnant sur le bord montant de CKwo, comme cela est illustré sur la figure 11. La détection de phase est ensuite créée seulement après N intervalles d'horloge de VCO, ou un intervalle d'horloge de référence, où N est le facteur de multiplication entre la fréquence d'horloge de sortie de VCO et la fréquence d'horloge de référence. À chaque bord descendant de CKmF : (a) si l'état de PFC existant est DOWN, alors le PFC transite (91) à l'état ZERO ; (b) si l'état de PFC existant est ZERO, le PFC transite (92) à l'état UP ; et (c) si l'état de PFC est UP, alors le PFC conserve le même état (93). À chaque bord descendant de CKvco, alors que CKDrv est haut : (a) si l'état de PFC existant est UP, alors le PFC transite (94) à l'état ZERO ; (b) si l'état de PFC existant est ZERO, alors le PFC transite (95) à l'état DOWN ; et (c) si l'état de PFC existant est DOWN, le PFC conserve le même état (96). À l'état ZERO, les signaux up et dn sont tous deux réinitialisés à O. À l'état UP, le signal up est défini haut à 1, alors que le signal dn est réinitialisé à 0. À l'état DOWN, le signal up est réinitialisé à 0, alors que le signal dn est défini haut à 1. Comme cela est déjà mentionné, les signaux up et dn déterminent l'impulsion de courant IALIGN générée par les circuits de pompe de charge 75 sur la figure 9. Les formes d'onde résultantes peuvent être observées sur la figure 11. Il est à noter que la largeur de l'impulsion de courant IALIGN est proportionnelle à la différence de phase entre CKvco et CKREF, étant plus large, par exemple, à l'événement de détection de phase 101 qu'aux événements 103 ou 105. Lorsque l'impulsion de courant est négative (par exemple, en 101) en raison d'un événement UP, la phase de VCO est accélérée, ce qui fournit un état UP de durée plus courte au niveau de la détection de phase suivante 103, et finalement, un état DOWN à l'événement de détection 105. L'impulsion de courant est positive (par exemple en 105) en raison d'un événement DOWN, amenant la phase de VCO à ralentir. De cette manière, la phase d'horloge de sortie de VCO tend continuellement vers la phase de l'horloge de référence CKmF. En référence à la figure 12, le circuit de VCO multiphase réaligné de la présente invention peut être utilisé dans un circuit à boucle à phase asservie (PLL), ayant pour résultat une réduction significative du bruit de phase ou instabilité. Le circuit de PLL multiphase réaligné utilise une boucle principale comprenant un circuit de détection de fréquence de phase (PFC) principal 111, une pompe de charge principale 113, un filtre passe bas 115, un circuit de VCO multiphase réaligné 117 comme celui décrit ci-dessus et un diviseur de fréquence de division par N 119. Le circuit de PLL comprend également un circuit de détection de fréquence de phase (PFC) 121 et une pompe de charge de réalignement multiphase 123 pour alimenter le circuit de VCO 117 avec l'impulsion de courant de réalignement IALIGN• À la fois les circuits de PFC 111 et 121 agissent au niveau des bords descendants des signaux CKmF et CKDIV, comme sur les figures 10 et 11, ce qui signifie que, en tenant compte du portillonnage de signal utilisant la porte NAND 120, ils détectent directement la différence de phase entre le signal d'horloge de référence CKmF et le Nème bord d'horloge de la sortie d'horloge de VCO CKwo. L'utilisation de deux circuits de PFC distincts 111 et 121 et de deux pompes de charge séparées 113 et 123 permet des mécanismes de correction de phase mutuelle : (a) une régulation de phase primaire (V CONTROL ) à basse vitesse pour la boucle principale, par l'intermédiaire des circuits de PFC principal et de pompe de charge 111 et 113, et (b) une correction de phase d'avance (I,,IGN), par l'intermédiaire des circuits de PFC de réalignement 25 multiphase et de pompe de charge 121 et 123. En référence à la figure 13, dans un modèle synoptique équivalent pour le circuit de PLL multiphase réaligné de la figure 12, les signaux sont remplacés par leurs phases absolues pour illustrer l'impact de la 30 boucle de régulation de phase sur le bruit de phase de PLL final. Le noeud d'addition de phase 130 représente le circuit de PFC principal 111 et la pompe de charge principale associée 113 pour fournir un courant de sortie de pompe de charge basse fréquence Ic, qui dépend de la relation de phase ( (PREF - (I)DIV ) entre les horloges de sortie de VCO et de référence. Le filtre passe bas 115 est représenté par une résistance R1 et deux condensateurs Cl et C2, et fournit une correction d'avance de phase de 2è"e ordre qui a pour résultat la tension de commande VCONTROL• Une variante d'architecture de filtre qui utilise un intégrateur simple et un seul condensateur peut être utilisé à la place. Le circuit de VCO multiphase réaligné 117 et le circuit de PFC de réalignement associé 121 et la pompe de charge 123 sont représentés par les éléments de phase 131 à 134 dans le cadre en pointillés 137. Alors que le signal VCONTROL basse fréquence dans la boucle principale fournit la fréquence à long terme et la stabilité de phase au VCO (c'est-à- dire, surplusieurs cycles) ; les impulsions IALIGN provenant des composants de PFC de réalignement multiphase et de pompe de charge fournissent des changements de phase instantanés à la sortie de VCO dès que cela est nécessaire, comme cela est représenté par le noeud d'addition de phase 134. Dans la boucle principale, la phase de sortie de VCO (1)ä lorsqu'elle est divisée par le composant de division par N 119, représentée par le diviseur 139, génère la phase (I)DIV qui est utilisée pour une comparaison avec IREF dans le circuit de PFC principal. En utilisant ce modèle de phase, le bruit de phase de VCO sur la fréquence de modulation autour d'une porteuse peut être estimé par un simulateur utilisant un procédé d'état stable régulier. La figure 14 montre les résultats de cette estimation de bruit de phase pour le circuit de PLL des figures 12 et 13, où la densité de puissance spectrale de bande latérale unique par rapport à la puissance de signal de porteuse (en dBc/Hz) exprime le bruit de modulation de phase. Pour référence, la courbe presque linéaire 141 estime le bruit de modulation de phase intrinsèque du VCO multiphase réaligné de la présente invention, d'elle-même. La courbe 143 montre le bruit de phase estimé pour une PLL sans le réalignement de phase de la présente invention. La courbe 145 montre le bruit de phase estimé pour un circuit de PLL multiphase réaligné comme sur les figures 12 et 13, utilisant un filtre passe bas (Ri, Cl, C2), mais avec un très petit (0,1) facteur de réalignement R. Il est à noter que même avec ce petit 1, il existe une amélioration de 5 dB sur les circuits de PLL antérieurs. Pour un quelconque circuit de PLL de ce type, le facteur de réalignement peut être optimisé pour le bruit de phase le plus bas qui utilise ces simulations. La courbe 147 montre le bruit de phase estimé pour un circuit de PLL multiphase réaligné comme sur la figure 12 qui utilise un condensateur d'intégration simple C2 comme filtre passe bas. L'amélioration considérable du bruit montre qu'avec le VCO multiphase réaligné dans la boucle, il n'est plus nécessaire d'utiliser une correction de phase zéro (R1-Cl) dans ces circuits de PLL. Le condensateur d'intégration simple permet une meilleure performance sans dégrader les conditions de stabilité de la boucle dues au réalignement d'avance d'alimentation
Un oscillateur commandé en phase multiphase réaligné (MRVCO) obtient un réalignement de phase basé sur l'injection de charge dans les étages de VCO. Les étages de VCO individuels fournissent un signal de sortie d'oscillation présentant une forme d'onde asymétrique avec des temps de montée et de descente sensiblement différents. Cela garantit que le VCO dans l'ensemble présente une réponse d'impulsion multiphase à l'injection de charge qui est strictement positive ou strictement négative, et sensiblement constante de manière à être indépendante de la phase de VCO ou de l'intervalle d'injection de charge. Le MRVCO peut former une partie de composant d'une mise en oeuvre d'une boucle commandée en phase multiphase réalignée (MRPLL).
1. Système oscillant à oscillation libre synchronisé en phase de façon externe à une oscillation de référence (CKmF) par des impulsions multiples, le système oscillant comprenant : une pluralité N d'étages individuels (11, 12, 13, 70, 71, 72, 73, 74, 75) couplés ensemble de manière à produire un signal d'oscillation à une fréquence cible, au moins une pluralité (11, 12, 13, 71, 72, 73, 74) des étages étant couplée pour recevoir en parallèle un ensemble d'impulsions de réalignement (IALIGN) effectives pour provoquer un déphasage du signal d'oscillation, les impulsions de réalignement étant appliquées sur des étages séparés par une distribution de phase égale ; dans lequel chacun des étages présente une réponse de sensibilité d'impulsion (ISF) régulière qui, dans un domaine de Fourier, présente une amplitude d'un coefficient CC qui est au moins deux fois celle d'un coefficient de e' harmonique, et dans lequel la pluralité d'étages (11, 12, 13, 71, 72, 73, 74), pour lesquels les impulsions de réalignement (IAIGN) sont appliquées en parallèle avec une distribution de phase égale, présente collectivement une réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) qui, dans un domaine de Fourier, présente des ter à (N-1)er coefficients d'harmonique supprimés, et est par construction strictement d'un signe et sensiblement constante sur un intervalle de phase complet. 2. Système oscillant selon la 1, dans 30 lequel la réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) qui est, par construction, sensiblement constante,permet aux impulsions de réalignement (I,,IGN) d'être appliquées aux étages (11, 12, 13, 71, 72, 73, 74) à un quelconque instant quelle que soit la phase du signal oscillant. 3. Système oscillant selon la 1, dans lequel la pluralité d'étages (11, 12, 13, 70, 71, 72, 73, 74) sont des circuits d'inversion électronique commandés en tension qui reçoivent un courant de polarisation (in, i01, io2, io3) destiné à établir un signal de tension oscillant (CKvco) à la fréquence cible, la pluralité d'impulsions de réalignement (ISF) appliquées étant des impulsions de courant proportionnelles au courant de polarisation (in, in, i02, io3) et proportionnelles à une différence de phase entre le signal de tension oscillant (CKwo) et une phase de référence (CKmF). 4. Circuit d'oscillateur commandé en tension (VCO) multiphase réaligné, comprenant : une pluralité de N étages d'inversion individuels (11, 12, 13, 70, 71, 72, 73, 74) couplés de manière à fournir un signal de tension d'oscillation (CKwo), les étages d'inversion étant couplés pour recevoir un courant de polarisation de VCO ( ioo- i01, io2, io3) qui établit une fréquence d'oscillation du signal de tension d'oscillation, au moins une pluralité d'étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) étant couplés en outre pour recevoir en parallèle des impulsions de courant de réalignement (I,IGN) destinées à provoquer un déphasage du signal de tension d'oscillation (CKwo), les impulsions de courant de réalignement (Im,IGN) étant proportionnelles au courant de polarisation de VCO (in, ici, io2, io3) et proportionnelles à une différence dephase entre le signal de tension d'oscillation (CKwo) et une phase de référence (CKmF), et les impulsions de courant de réalignement étant appliquées aux étages d'inversion séparés par une distribution de phase égale ; dans lequel chacun des étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) présente une réponse de sensibilité d'impulsion (ISF) régulière qui, dans un domaine de Fourier, présente une amplitude d'un coefficient CC qui est au moins deux fois celle d'un coefficient de Nème harmonique, et dans lequel la pluralité d'étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73), pour lesquels les impulsions de courant de réalignement (IA,IGN) sont appliquées en parallèle avec la distribution de phase égale, présente collectivement une réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) qui, dans un domaine de Fourier, présente des coefficients de 1' à (N-1) harmoniques supprimés, et est par construction strictement d'un signe et sensiblement constante sur un intervalle de phase complet. 5. Circuit de VCO selon la 4, dans lequel les impulsions de courant de réalignement (IA,IGN) sont appliquées à chacun des N étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73). 6. Circuit VCO selon la 4, dans lequel les impulsions de courant de réalignement (I1u,IGN) sont applicables sur les étages d'inversion à un instant quelconque auquel une différence de phase est détectée entre le signal de tension d'oscillation (CKwo) et une phase de référence (CKmF), quelle que soit la phase du signal de tension d'oscillation. 7. Circuit de VCO selon la 4, dans lequel les étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) génèrent une forme d'onde d'oscillation asymétrique avec des temps de montée et de descente différents. 8. Circuit de VCO selon la 4, comprenant en outre un circuit de détection de fréquence de phase (PFC, 111, 121, 131) configuré pour comparer le signal de tension d'oscillation (CKwo) avec un signal d'horloge de référence (CKREF) et une pompe de charge (75, 113, 123) destinée à produire les impulsions de courant de réalignement (IALIGN) en réponse à la comparaison par le circuit de détection (PFC, 111, 121, 131), moyennant quoi le VCO forme un composant d'un circuit de boucle à phase asservie, la réponse de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) étant, par construction, sensiblement constante permettant aux impulsions de courant de réalignement (IALIGN) d'être constantes, quelle que soit le désalignement entre le signal de tension d'oscillation (CKwo) et l'horloge de référence (CKmF). 9. Circuit d'oscillateur commandé en tension (VCO) multiphase réaligné, comprenant : une pluralité d'étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) couplés ensemble en série dans une boucle, chacun de ces étages d'inversion dans la boucle fournissant un signal de tension d'oscillation (Vn+=, Vii V2, V3) à l'étage suivant dans la boucle avec un retard de phase relatif entre les étages qui s'ajuste automatiquement lui-même selon le nombre d'étages dans la boucle, chaque étage d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) dans la boucle réagissant à une entrée de tension de commande (VCONTROL) pour fournir un ajustement à long terme d'un retard detemps de propagation à travers chaque étage d'inversion dans la boucle et par conséquent ajustant la fréquence d'oscillation de la boucle à une fréquence cible le signal de tension d'oscillation provenant de chaque étage d'inversion dans la boucle présentant une forme d'onde asymétrique dans laquelle un temps de montée du signal de tension d'oscillation diffère d'un temps de descente du signal de tension d'oscillation ; et un étage de sortie (17) couplé à une sortie de l'un des 10 étages d'inversion, l'étage de sortie configuré pour fournir une sortie d'horloge de VCO (CKwo) ; dans lequel chacun des étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) dans la boucle est en outre couplé pour recevoir en parallèle une impulsion de courant de réalignement 15 (IPyIGN), ces étages d'inversion réagissant à ladite impulsion de courant de réalignement efficace pour déphaser immédiatement le signal de tension d'oscillation (Vä+1, V1, V21 V3) émis depuis chaque étage, avec une fonction de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF), 20 représentant une réponse de réalignement de phase de la sortie d'horloge de VCO sur l'impulsion de courant de réalignement appliquée en parallèle sur la pluralité d'étage d'inversion dans la boucle, qui est à la fois strictement d'un signe et sensiblement constante de sorte 25 qu'un réalignement de phase global de la sortie d'horloge de VCO est obtenu après un réajustement de phase relatif entre les étages. 10. Circuit de VCO selon la 9, dans lequel 30 chacun des étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) comprend un élément formant source de courant de chargement (51) et un élément formant source de courant de déchargement (54), couplés tous deux à une ligne desortie (68) de l'étage d'inversion avec une capacité de charge (CLOm), l'élément formant source de courant de chargement (51) polarisé par une commande de tension constante (V CONTROL ), l'élément formant source de courant de déchargement (54) polarisé par une entrée de tension d'oscillation (VN), dans lequel chacun des étages d'inversion est caractérisé par une forme d'onde d'oscillation à montée plus lente et à descente plus rapide. 11. Circuit de VCO selon la 10, dans lequel les éléments formant source de courant de chargement et déchargement (51, 54) sont des transistors PMOS et NMOS respectifs (61, 63) couplés entre une ligne de tension d'alimentation de puissance (V5,,,) et une ligne de tension de référence de masse. 12. Circuit de VCO selon la 11, dans lequel chacun des étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) comprend en outre un transistor MOS de cascode (52, 62) couplé entre le transistor PMOS (61) qui forme l'élément formant source de courant de chargement (51) et la ligne de sortie de l'étage d'inversion (68), et une ligne d'impulsion de courant de réalignement (IALIGN) couplée entre le transistor PMOS (61) et le transistor MOS de cascode (62). 13. Circuit de VCO selon la 9, dans lequel un convertisseur de tension/courant {70) est couplé pour recevoir la tension de commande (VcQNNAND) et fournit un courant de polarisation réfléchi (io) proportionnel à ladite tension de commande pour chacun des étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) de manière à établirle retard de temps de propagation à travers chaque étage d'inversion. 14. Circuit de VCO selon la 13, dans lequel un circuit auxiliaire de copie de courant de réalignement (74) est couplé pour recevoir l'impulsion de courant de réalignement (Im,IGN) et pour fournir des copies de celle-ci aux transistors de copie de courant (T11, T18, T25) dans chacun des étages d'inversion (71, 72, 73), de sorte que l'impulsion de courant de réalignement copié est superposée sur le courant de polarisation réfléchi (io). 15. Circuit de VCO selon la 9, comprenant en outre : un circuit de détecteur de phase (PFC, 111, 121, 131) couplé pour recevoir et comparer un signal d'horloge de référence stable (CKREF) et la sortie d'horloge de VCO (CKwo), le circuit de détecteur de phase fournissant des signaux de commande montants/descendants (UP, DOWN) qui dépendent de si la sortie d'horloge de VCO (CKwo) suit ou précède le signal d'horloge de référence (CKmF) ; et un circuit de pompe de charge (75, 113, 123) couplé pour recevoir les signaux de commande montants/descendants provenant du circuit de détecteur de phase et opérationnel pour produire l'impulsion de courant de réalignement (IALIGN)• 16. Circuit de VCO selon la 15, dans lequel l'impulsion de courant de réalignement (IALIGN) présente une amplitude crête proportionnelle à la tension de commande (V CONTROL), présente un signe positif ou négatif qui dépend de si la sortie d'horloge de VCO (CKwo) suit ou précède le signal d'horloge de référence (CKREF), etprésente une largeur d'impulsion correspondant à la différence de phase relative entre le signal d'horloge de référence (CKmF) et la sortie d'horloge de VCO (CKwo), moyennant quoi un facteur de réalignement (g3) sensiblement constant est obtenu pour chaque impulsion de courant de réalignement. 17. Circuit de VCO selon la 9, comprenant en outre : un circuit de division par N (119) couplé pour recevoir la sortie d'horloge de VCO (CKwo) et pour agir sur les bords d'horloge de VCO pour générer un signal d'horloge divisé (CKDIV) de 1/Nème fréquence par rapport à la sortie d'horloge de VCO ; un circuit de détection de fréquence de phase principale (111) configuré pour comparer une fréquence moyenne du signal d'horloge divisé (CKDIV) avec celle d'une horloge de référence stable (CKmF) sur une pluralité de cycles d'horloge et pour générer des signaux de commande montants/descendants (UP, DOWN) à long terme en résultat de cette comparaison ; et une pompe de charge principale (113) et un filtre passe-bas (115) configurés pour produire l'entrée de tension de commande (V CONTROL) vers le circuit de VCO (117) en réponse aux signaux de commande montants/descendants à long terme, moyennant quoi le circuit de VCO forme un composant d'un circuit de boucle à phase asservie. 18. Circuit de VCO formé comme un composant de circuit de 30 boucle à phase asservie selon la 17, comprenant en outre : un deuxième circuit de détection de fréquence de phase (121) comparant la phase relative du signal d'horlogedivisé (CKDIV) avec celle de l'horloge de référence stable (CKmF) pour générer des signaux de commande montants/descendants (UP, DOWN) de réalignement de phase en résultat d'une telle comparaison ; et une pompe de charge de réalignement (123) produisant des impulsions de courant de réalignement (ImIGN) en réponse aux signaux de commande montants/descendants de réalignement, les impulsions de courant de réalignement étant applicables à la pluralité d'étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) à un instant quelconque, quel que soit le désalignement entre le signal d'horloge divisé et l'horloge de référence stable. 19. Procédé de réalignement d'une phase d'une sortie d'horloge fournie par un oscillateur commandé en tension du type comprenant une pluralité d'étages d'inversion (11, 12, 13, 71, 72, 73) couplés ensemble en série dans une boucle, le procédé de réalignement de phase comprenant les étapes consistant à : prévoir que chacun des étages d'inversion dans la boucle produit un signal de tension d'oscillation (Vn+l, V1, V2, V3) avec une forme d'onde asymétrique dans laquelle les temps de montée et de descente du signal de tension d'oscillation diffèrent ; et appliquer une impulsion de courant de réalignement (IALICN) en parallèle à chacun des étages d'inversion dans la boucle, l'impulsion de courant de réalignement effective pour déphaser immédiatement le signal de tension d'oscillation (Vn+l, V1, V2, V3) produit à partir de chaque étage, dans lequel une fonction de sensibilité d'impulsion multiphase (MISF) qui représente une réponse de réalignement de phase à l'impulsion de courant de réalignement de la sortie d'horloge fournie parl'oscillateur commandé en tension est à la fois strictement d'un signe et sensiblement constante pour toutes les phases de la sortie d'horloge. 20. Procédé selon la 19, dans lequel les impulsions de réalignement sont appliquées aux étages d'inversion si nécessaire à un instant quelconque quelle que soit la phase du signal de tension d'oscillation. 21. Procédé selon la 19, dans lequel la caractéristique de forme d'onde asymétrique de chaque étage d'inversion prévu dans la boucle est une forme d'onde d'oscillation à montée plus lente et à descente plus rapide générée en fournissant un courant de chargement (=CHARGE) sensiblement constant à une ligne de sortie capacitive (68) de l'étage d'inversion et un courant de déchargement (IDIscHARGE) provenant de la ligne de sortie (68) qui dépend d'une entrée de tension d'oscillation (VH) provenant d'un étage d'inversion précédent de la boucle. 22. Procédé selon la 21, dans lequel l'impulsion de courant de réalignement est appliquée comme un courant de chargement supplémentaire à la ligne de sortie de chaque étage. 23. Procédé selon la 19, comprenant en outre les étapes consistant à : contrôler la sortie d'horloge (CKwo) fournie par 30 l'oscillateur à commande de tension et comparer la sortie d'horloge à un signal d'horloge de référence (CKREF,) ; etgénérer l'impulsion de courant de réalignement (IALIGN) avec un signe dépendant de si la sortie d'horloge suit ou précède le signal d'horloge de référence (CKmF). 24. Procédé selon la 23, dans lequel l'impulsion de courant de réalignement est générée avec une largeur d'impulsion qui correspond à une différence de phase relative entre la sortie d'horloge (CKvco) provenant de l'oscillateur commandé en tension et le signal d'horloge de référence (CKREF). 25. Procédé selon la 23, dans lequel les impulsions de courant de réalignement générées sont appliquées aux étages d'inversion si nécessaire, quel que soit le désalignement quelconque entre la sortie d'horloge (CKwo) et le signal d'horloge de référence (CKREF)
H
H03
H03B,H03L
H03B 5,H03L 7
H03B 5/12,H03L 7/099
FR2892703
A1
CASIER A BAGAGES PIVOTANT DESTINE A UNE CABINE D'AERONEF
20,070,504
La présente invention concerne un . Le domaine de la présente invention est le transport de passagers dans un aéronef. Au cours d'un voyage, des bagages des voyageurs sont disposés dans des soutes de l'aéronef tandis que des bagages plus légers peuvent accompagner les voyageurs dans la cabine de l'aéronef. Dans cette cabine, des rangements sont prévus pour ces bagages, appelés également bagages à main. Le plus souvent, ces rangements sont disposés en partie haute de la cabine de l'aéronef, sous le plafond de cette cabine et au-dessus des sièges destinés à accueillir les passagers. II existe deux grands types de rangement pour bagages tels que décrits précédemment. Il y a d'une part des coffres à bagages et d'autre part des casiers à bagages. Un coffre à bagages est un compartiment fixe par rapport à la cabine de l'aéronef et une porte, généralement pivotant, permet l'ouverture et la fermeture de l'accès au compartiment à bagages. Un casier à bagages présente lui aussi un compartiment destiné à recevoir les bagages et comportant un accès. Ce compartiment est ici un compartiment mobile entre une première position sortie dans laquelle l'accès au compartiment est ouvert, permettant l'introduction et le retrait de bagages, et une position escamotée à l'intérieur du plafond de la cabine de l'aéronef dans laquelle l'accès au compartiment est fermé. La tendance actuelle, dictée par les compagnies aériennes, est d'augmenter le volume de rangement pour les bagages à main à l'intérieur des cabines d'aéronef. Toutefois, le volume à l'intérieur d'une cabine d'aéronef est limité. II convient donc de profiter au mieux de l'espace disponible à l'intérieur d'une cabine donnée. En outre, en ce qui concerne les casiers et les coffres à bagages, leurs dimensions sont limitées dans la mesure où les normes prévoient que ces rangements, en position ouverte ou fermée, ne doivent pas gêner la circulation des passagers dans les couloirs de la cabine d'aéronef. La présente invention a alors pour but de fournir un casier à bagages qui, pour une longueur (mesurée longitudinalement dans la cabine de l'aéronef) donnée, permet un volume de rangement plus important pour les bagages que les casiers connus de l'art antérieur. À cet effet, elle propose un casier pour bagages, destiné notamment à une cabine d'aéronef, comportant un compartiment présentant une face extérieure 2 inférieure, une face supérieure, une face ouverte, disposée entre la face extérieure inférieure et la face supérieure, et permettant l'accès au compartiment pour le dépôt et le retrait de bagages ou similaires à l'intérieur de celui-ci ainsi qu'un fond, opposé à la face ouverte du compartiment, ce casier étant monté pivotant autour d'un axe de pivotement et étant mobile autour de cet axe entre une position ouverte dans laquelle la face ouverte du compartiment est accessible depuis la cabine et dans laquelle une partie arrière de la face extérieure inférieure est cachée, et une position fermée dans laquelle la face ouverte du compartiment est escamotée et dans laquelle ladite partie arrière de la face extérieure inférieure est visible. Selon l'invention, ladite partie arrière, cachée lorsque le casier est ouvert, présente une forme cylindrique comportant des génératrices parallèles sensiblement à l'axe de pivotement du casier, et la distance de l'axe de pivotement aux génératrices est croissant depuis le fond du compartiment vers la face ouverte de celui-ci. Il faut entendre ici par surface cylindrique une surface qui peut être engendrée par le mouvement d'une droite gardant toujours la même orientation. Une telle surface est donc la juxtaposition de lignes parallèles, appelées génératrices, et disposées les unes à côté des autres. Un casier selon l'invention ne présente donc pas à proximité de son fond, une forme cylindrique circulaire mais une forme rappelant une spirale. Cette nouvelle forme permet d'agrandir le volume intérieur du casier à bagages sans avoir à empiéter sur l'espace réservé à la circulation des passagers dans la cabine de l'aéronef. Dans un casier pour bagages selon l'invention, un gain de volume sensible est obtenu lorsque la distance de l'axe de pivotement aux génératrices varie d'une extrémité à l'autre de ladite partie arrière d'une valeur comprise entre 5 et 20 cm, de préférence entre 10 et 15 cm. Pour l'aménagement intérieur d'un casier pour bagages selon l'invention, le compartiment comporte avantageusement une face intérieure inférieure formant un plancher dans ce compartiment ; la face intérieure inférieure du compartiment est sensiblement plane du côté de la face ouverte ; la face intérieure inférieure du compartiment se relève à proximité du fond, et une rainure, dont la concavité est orientée vers la face supérieure du compartiment, est 3 réalisée dans la zone de jonction entre la partie relevée de la face inférieure et le fond. Cet aménagement intérieur du casier à bagages permet notamment de loger une valise non pas à plat sur la face intérieure inférieure du compartiment destiné à recevoir les bagages mais en diagonale dans ce compartiment. Dans un tel casier, pour un meilleur maintien d'une valise, ou d'un autre bagage, on peut prévoir que le bord libre de la face intérieure inférieure du compartiment se trouvant du côté de la face ouverte d'accès au compartiment présente un rebord faisant saillie de la face intérieure inférieure du compartiment en direction de la face supérieure de celui-ci. La présente invention concerne également une cabine d'aéronef, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un casier pour bagages tel que décrit ci-dessus. Dans une telle cabine d'aéronef, une bouche d'aération s'étendant le long de la partie arrière de la face extérieure inférieure d'un casier à bagages peut être prévue et cette bouche d'aération présente par exemple à sa sortie un volet mobile. De cette manière, la surface de sortie de la bouche d'aération peut rester constante en asservissant la position du volet à celle du casier à bagages. Dans une forme de réalisation avantageuse, car assez simple à mettre en oeuvre, le volet mobile présente une lame pivotante, s'étendant sous la jonction entre la partie arrière de la face extérieure inférieure et le fond du compartiment, lorsque le casier est fermé, et la lame pivotante est par exemple montée pivotant autour d'un axe longitudinal parallèle sensiblement à l'axe de pivotement du casier à bagages correspondant. Un volet mobile tel que décrit ci-dessus peut présenter des cales d'espacement du côté du casier à bagages, et des moyens de précontrainte peuvent alors être prévus pour maintenir les cales d'espacement en appui sur la partie arrière de la face extérieure inférieure du casier à bagages. II est ainsi possible, de façon simple, de garantir une largeur de fente d'aération constante. Lorsque la lame pivotante est montée pivotante autour d'un axe longitudinal parallèle sensiblement à l'axe de pivotement du casier à bagages correspondant, les moyens de précontraintes comportent par exemple un ressort intégré dans l'axe de pivotement de la lame pivotante. On peut par exemple prévoir un ressort au niveau de chaque palier de l'axe de pivotement de la lame pivotante La présente invention concerne également un aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte une cabine telle que décrite ci-dessus. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique d'un casier selon l'invention en position fermée, tandis que La figure 2 montre ce casier schématiquement en position ouverte. Le casier à bagages 2 représenté aux dessins est un casier monté pivotant autour d'un axe de pivotement 4. Il s'agit ici d'un casier à bagages 2 monté dans une cabine d'aéronef. Ce casier est monté dans la partie supérieure de cette cabine, au-dessus de sièges de passagers non représentés. L'axe de pivotement 4 est un axe longitudinal par rapport à la cabine de l'aéronef. On reconnaît sur les dessins le plafond 6 de cette cabine. Le casier à bagages 2 comporte une face extérieure inférieure 8, un fond 10, une face supérieure 12 et des parois latérales 14. La forme globale de ce casier est sensiblement parallélépipédique avec une face inférieure arrondie. La face opposée au fond 10 est une face entièrement ouverte. Sur la figure 1, le casier à bagages 2 est représenté dans sa position fermée. Il est alors escamoté dans le plafond 6 de la cabine d'aéronef. À l'intérieur de ce plafond, un volet fixe 16 vient fermer la face ouverte, opposée au fond 10, du casier à bagages. Ce volet fixe 16 prend par exemple, comme représenté aux dessins, la forme d'un tronçon cylindrique circulaire dont l'axe correspond à l'axe de pivotement 4. Pour des raisons esthétiques, un carénage 18 est prévu au niveau de la liaison entre le plafond et le casier à bagages. En position fermée de ce dernier, le carénage cache entièrement le volet fixe 16 de la vue des passagers se trouvant dans la cabine de l'aéronef. Ce carénage 18, dans la position fermée du casier à bagages prolonge vers le plafond la face extérieure inférieure 8 de ce casier à bagages 2. En dessous du casier à bagages 2, la face inférieure extérieure 8 est prolongée par une paroi latérale 20 de la cabine de l'aéronef. Habituellement, à la jonction entre le casier à bagages et la paroi latérale 20 de la cabine se trouve une bouche d'aération par laquelle de l'air est généralement envoyé dans la cabine. Dans la présente forme de réalisation selon l'invention, cette bouche d'aération comporte à sa sortie un volet mobile 22. La figure 2 représente le casier à bagages dans sa position ouverte. Pour passer de la position fermée représentée sur la figure 1 à la position ouverte de la figure 2, le casier à bagages 2 pivote vers le bas autour de son axe de 5 pivotement 4. Dans cette position, le volet fixe 16 ne recouvre plus la face ouverte du casier et cette face ouverte est entièrement dégagée. Un passager peut alors placer à l'intérieur du casier une valise 24 ou l'en retirer. La face extérieure inférieure 8 du casier à bagages 2 présente une zone se trouvant du côté du fond 10, appelée partie arrière 26, qui est visible depuis l'intérieur de la cabine d'aéronef lorsque le casier à bagages 2 est dans sa position fermée (figure 1) et qui est cachée par le volet mobile 22 et la paroi latérale 20 de la cabine lorsque le casier à bagages 2 est dans sa position ouverte. La partie arrière 26 de la face extérieure inférieure 8 présente une forme cylindrique. Une telle surface est une surface qui peut être engendrée par le mouvement d'une droite, appelée également génératrice, gardant toujours la même direction. Une telle surface est donc une succession de droites, appelées génératrices, toutes parallèles et disposées les unes à côté des autres. La partie arrière 26 présente la forme d'une surface cylindrique dont les génératrices sont parallèles à l'axe de pivotement 4 et telles que la distance d'une génératrice à l'axe de pivotement 4 est croissante depuis le fond 10 du casier à bagages 2 vers la face ouverte avant de celui-ci. Lorsque le casier à bagages s'ouvre et se ferme, le volet mobile 22 reste en appui sur la face extérieure inférieure 8 du casier à bagages. Ce volet mobile 22 comporte une lame profilée 28 s'étendant parallèlement à l'axe de pivotement 4 ainsi que des cales d'espacement 30 qui permettent d'assurer de garder pour la bouche d'aération une largeur de fente de sortie d'air constante, et ainsi conserver un même débit d'air que le casier à bagages 2 soit en position ouverte ou fermée (ou intermédiaire). La lame profilée 28 (et aussi donc le volet mobile 22) est montée pivotante autour d'un second axe de pivotement 32 parallèle à l'axe de pivotement 4 du casier à bagages 2. Ce second axe de pivotement 32 est porté par la paroi latérale 20 de la cabine de l'aéronef. Il comporte des moyens de précontrainte, non représentés, maintenant le volet mobile 22 toujours en appui par 6 l'intermédiaire des cales d'espacement 30 sur la partie arrière 26 de la face extérieure inférieure 8 du casier à bagages 2. Ces moyens de précontrainte peuvent comporter par exemple un ressort associé à chaque palier du second axe de pivotement 32 de manière à exercer un couple de rappel sur le volet mobile 22. À titre d'exemple, on considère d'une part une première génératrice 34 de la partie arrière 26 correspondant à la génératrice sur laquelle les cales d'espacement 30 reposent lorsque le casier à bagages 2 est dans sa position ouverte et d'autre part une seconde génératrice 36 de la partie arrière 26 correspondant à la génératrice sur laquelle les cales d'espacement 30 reposent lorsque le casier à bagages 2 est dans sa position fermée. La première génératrice 34 est distante de l'axe de pivotement 4 du casier à bagages 2 d'une distance RI tandis que la seconde génératrice est distante de cet axe de pivotement 4 d'une distance R2. Selon l'invention, R2 > R1. La valeur R2-R1 est comprise par exemple entre 5 et 20 cm, de préférence entre 10 et 15 cm. Avec un tel casier à bagages, il apparaît clairement que le volume du coffre à bagages 2 est augmenté en conservant une même profondeur, c'est-à-dire la distance séparant le fond 10 de la face ouverte du compartiment à bagages. Pour mieux mettre à profit le volume intérieur augmenté du casier à bagages 2, un aménagement de l'intérieur du compartiment recevant une valise 24 est proposé. Un plancher est disposé dans le compartiment destiné à recevoir les bagages. Ce plancher forme la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2. Cette face intérieure inférieure 38 présente une partie plane 40 du côté de la face ouverte du casier. Cette partie plane 40 s'étend par exemple sur 60 à 85 % de la surface de la face intérieure inférieure 38. Dans la forme de réalisation représentée aux dessins, elle s'étend sur environ 70% de la profondeur du casier à bagages. Ensuite, en se rapprochant du fond 10 du casier à bagages 2, la face intérieure inférieure 38 présente une partie relevée 42 orientée vers la face supérieure 12. Ainsi, sur les figures ci-jointes correspondant sensiblement à une coupe transversale, la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2 présente une forme coudée. L'extrémité libre de la partie relevée 42 porte une rainure 44. Cette dernière se trouve donc à proximité immédiate du fond 10. Cette rainure 44 est de 7 forme cylindrique circulaire. Sa concavité est orientée vers la face supérieure 12 du casier à bagages 2. Cette rainure 44 est de dimension adaptée pour recevoir une roulette 46 de valise 24. Ainsi, le rayon de courbure de la rainure 44 est par exemple de l'ordre de 3 à 10 cm. Actuellement, une très grande majorité de valises présente des roulettes 46. La mise en place d'une valise 24 à roulettes 46 s'effectue alors de la manière suivante. Le casier à bagages 2 est disposé dans sa position ouverte représentée sur la figure 2. La valise 24 est alors présentée de telle sorte que ces roulettes 46 sont introduites en premier à l'intérieur du casier à bagages 2 et viennent rouler sur la partie plane 40 de la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2. En arrivant vers le fond 10 du casier à bagages, la partie relevée 42 de la face intérieure inférieure 38 guide les roulettes 46 vers la rainure 44. La valise 24 est alors en place dans le casier à bagages 2. Pour le confort du passager, la partie relevée 40 se relève progressivement de la partie plane 40 jusqu'à la rainure 44 pour que la valise 24 atteigne la rainure 44 en douceur et sans à-coups. Ce processus de chargement est naturel pour le passager qui préfère disposer la poignée de son bagage (généralement opposée à ses roulettes) du côté accessible du casier. Une fois en place dans son compartiment, les roulettes 46 de la valise 24 se trouvent à environ 5 à 30 cm au-dessus du niveau de la partie plane 40 de la face intérieure inférieure 38. La valise 24 est alors retenue dans ce casier grâce à la coopération des roulettes 46 et de la rainure 44. La partie plane 40 de la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2 est de préférence sensiblement horizontale lorsque le casier à bagages 2 est dans sa position ouverte. On considère ici que l'aéronef est posé au sol. Dans ce cas, le sol de la cabine de l'aéronef est lui aussi sensiblement horizontal. Ainsi, par rapport à la cabine de l'aéronef, on peut considérer que la partie plane 40 de la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2 est sensiblement parallèle, lorsque le casier à bagages est en position ouverte, au sol (et/ou au plafond) de la cabine de l'aéronef. Pour mieux retenir la valise 24 à l'intérieur du casier à bagages 2, il est également prévu de munir le bord libre de la face intérieure inférieure 38 se trouvant du côté de la face ouverte du casier à bagages 2 d'un rail profilé 48 formant une légère saillie au dessus de la partie plane 40 de la face intérieure 8 inférieure 38 du casier à bagages 2. Ce rail profilé 48 forme ainsi un obstacle pour tout objet se trouvant sur la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2. Afin d'éviter d'abîmer les bagages ou autres objets trouvant leur place dans le casier à bagages 2, et surtout pour éviter toute blessure aux passagers se servant du casier à bagages 2, le rail profilé 48 présente une forme plutôt arrondie. On peut ici imaginer une forme de réalisation d'un casier à bagages dans lequel seul un rail profilé serait utilisé pour maintenir une valise en diagonale dans le compartiment sans avoir de face intérieure inférieure présentant une partie plane et une partie relevée. Bien entendu, un casier selon l'invention peut également ne pas comporter de rail profilé de retenue. Une telle forme de réalisation d'un casier à bagages permet de loger des bagages de taille plus importante. Par rapport à un casier à bagages de l'état de l'art, le fait de disposer dans le casier à bagages 2 un plancher tel que décrit ci-dessus permet un gain de l'ordre de 3" (soit environ 7 à 8 cm) en encombrement transversal. II faut rappeler ici que les casiers à bagages, dans une cabine d'aéronef, même en position ouverte, ne doivent pas faire obstacle au déplacement des passagers circulant dans les couloirs prévus à cet effet. Les casiers à bagages ne doivent donc pas faire saillie au-delà des sièges de la cabine, au-dessus des couloirs de circulation. Grâce au gain de place réalisé, d'une part par la forme particulière de la face extérieure inférieure du casier et d'autre part par les moyens permettant de disposer une valise non pas à plat mais diagonalement dans le compartiment de rangement, il devient possible de disposer une valise 24 de dimensions supérieures à celle d'une valise correspondant au format maximal accepté en général par les compagnies aériennes dans la cabine d'aéronef (appelé généralement "traveller pro") transversalement dans le casier à bagages 2 alors que dans les casiers de l'art antérieur le rangement de telles valises devait être réalisé longitudinalement. Le gain de place est très sensible. L'espace suffisant pour accueillir quatre valises de format traveller pro, voire plus grandes, dans un casier selon l'invention ne peut recevoir, avec un casier de l'art antérieur, qu'à peine deux valises du format traveller pro. Le volume 50 se trouvant entre la face intérieure inférieure 38 du casier à bagages 2 selon l'invention et la valise 24 n'est pas un espace perdu, bien au contraire. Un passager pourra mettre à profit ce volume pour y ranger en toute 9 sécurité divers objets de petite taille et notamment une veste ou similaire. Ce volume 50 étant bien délimité, les objets qui y sont placés y sont également retenus. La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférée décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes à la portée de l'homme du métier, dans le cadre des revendications ci-après
Ce casier pour bagages (2) comporte un compartiment présentant une face extérieure inférieure (8), une face supérieure (12), une face ouverte permettant l'accès au compartiment ainsi qu'un fond (10).Ce casier est monté pivotant autour d'un axe de pivotement (4) entre une position ouverte dans laquelle la face ouverte du compartiment est accessible et dans laquelle une partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) est cachée, et une position fermée dans laquelle la face ouverte du compartiment est escamotée et dans laquelle ladite partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) est visible.Ladite partie arrière (26) présente une forme cylindrique comportant des génératrices (34, 36) parallèles sensiblement à l'axe de pivotement (4) du casier et la distance (R1, R2) de l'axe de pivotement (4) aux génératrices (R1, R2) est croissant depuis le fond (10) du compartiment vers la face ouverte de celui-ci.
1. Casier pour bagages (2), destiné notamment à une cabine d'aéronef, comportant un compartiment présentant une face extérieure inférieure (8), une face supérieure (12), une face ouverte, disposée entre la face extérieure inférieure (8) et la face supérieure (12), et permettant l'accès au compartiment pour le dépôt et le retrait de bagages (24) ou similaires à l'intérieur de celui-ci ainsi qu'un fond (10), opposé à la face ouverte du compartiment, ce casier étant monté pivotant autour d'un axe de pivotement (4) et étant mobile autour de cet axe entre une position ouverte dans laquelle la face ouverte du compartiment est accessible depuis la cabine et dans laquelle une partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) est cachée, et une position fermée dans laquelle la face ouverte du compartiment est escamotée et dans laquelle ladite partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) est visible, caractérisé en ce que ladite partie arrière (26), cachée lorsque le casier est ouvert, présente une forme cylindrique comportant des génératrices (34, 36) parallèles sensiblement à l'axe de pivotement (4) du casier, et en ce que la distance (R1, R2) de l'axe de pivotement (4) aux génératrices (R1, R2) est croissant depuis le fond (10) du compartiment vers la face ouverte de celui-ci. 2. Casier pour bagages (2) selon la 1, caractérisé en ce que la distance (R1, R2) de l'axe de pivotement 4 aux génératrices (34, 36) varie d'une extrémité à l'autre de ladite partie arrière d'une valeur comprise entre 5 et 20 cm, de préférence entre 10 et 15 cm. 3. Casier pour bagages (2) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le compartiment comporte une face intérieure inférieure (38) formant un plancher dans ce compartiment, en ce que la face intérieure inférieure (38) du compartiment est sensiblement plane du côté de la face ouverte, en ce que la face intérieure inférieure (38) du compartiment se relève à proximité du fond (10), et en ce qu'une rainure (44), dont la concavité est orientée vers la face supérieure (12) du compartiment, est réalisée dans la zone de jonction entre la partie relevée (42) de la face inférieure et le fond (10). 4. Casier pour bagages (2) selon la 3, caractérisé en ce que le bord libre de la face intérieure inférieure (38) du compartiment se trouvant du côté de la face ouverte d'accès au compartiment présente un rebord (48) 11 faisant saillie de la face intérieure inférieure (38) du compartiment en direction de la face supérieure (12) de celui-ci. 5. Cabine d'aéronef, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un casier pour bagages (2) selon l'une des 1 à 4. 6. Cabine d'aéronef selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une bouche d'aération s'étendant le long de la partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) d'un casier à bagages (2), et en ce que la bouche d'aération présente à sa sortie un volet mobile (22). 7. Cabine d'aéronef selon la 6, caractérisée en ce que le volet mobile (22) présente une lame pivotante (28), s'étendant sous la jonction entre la partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) et le fond (10) du compartiment, lorsque le casier est fermé, et en ce que la lame pivotante (28) est montée pivotant autour d'un axe longitudinal (32) parallèle sensiblement à l'axe de pivotement (4) du casier à bagages (2) correspondant. 8. Cabine d'aéronef selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que le volet mobile (22) présente des cales d'espacement (30) du côté du casier à bagages (2), et en ce que des moyens de précontrainte maintiennent les cales d'espacement (30) en appui sur la partie arrière (26) de la face extérieure inférieure (8) du casier à bagages (2). 9. Cabine d'aéronef selon la 8 dans laquelle la lame pivotante (28) est montée pivotante autour d'un axe longitudinal (32) parallèle sensiblement à l'axe de pivotement (4) du casier à bagages (2) correspondant, caractérisée en ce que les moyens de précontraintes comportent un ressort intégré dans l'axe de pivotement (32) de la lame pivotante (28). 10. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte une cabine selon l'une des 5 à 9.
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B64D
B64D 11
B64D 11/00
FR2901774
A1
BOUTEILLE COMPORTANT UN COL EQUIPE D'UN BOUCHON
20,071,207
L'invention concerne une . Les bouteilles de ce type comportent actuellernent des bouchons en liège, en matériau synthétique ou en métal, qui sont apposés sur le col afin de garantir une bonne conservation des produits et de fermer hermétiquement la bouteille. Dans le cadre d'activités promotionnelles, les industriels sont parfois amenés à rajouter des bons de reductions ou des primes dans le bouchon lui-même ou dans un cache plastique. Ces dispositifs ne permettent toutefois pas de contenir une capsule, une boîte ou un sachet contenant un objet, notamment une prime ou un cadeau, dont les dimensions sont indépendantes de la taille du bouchon. En outre, de tels dispositifs restent difficiles à fabriquer industriellement, en grande série. A cet effet, l'invention concerne une bouteille comportant un col équipé d'un bouchon, caractérisé en ce que la bouteille comporte un capuchon, fixé sur la bouteille au niveau du col, le capuchon délimitant avec le col un volume destiné à accueillir un objet. Les objets disposés dans le capuchon peuvent être par exemple 20 des jouets ou des figurines. Avantageusement, la bouteille comporte, à l'intérieur du volume délimité par le capuchon et le col, une coque formée par l'assemblage de deux coquilles. L'objet est alors inséré dans la coque, elle-même disposée dans le 25 volume délimité par le capuchon et le col. Selon une caractéristique de l'invention, les parois externes de la bouteille sont recouvertes, au moins en partie, par un film périphérique, destiné à assurer l'inviolabilité. Le film permet ainsi à un consommateur de s'assurer que le 30 capuchon n'a jamais été retiré du col de la bouteille et, par conséquent, que l'objet est toujours situé dans le volume précité et/ou que le bouchon de la bouteille n'a jamais été retiré du col. Préférentiellement, la bouteille comporte une jupe tronconique annulaire, fixée au niveau du col. 35 Avantageusement, la jupe est fixée sur le col, notamment par encliquetage ou vissage. Selon une première forme d'exécution, le capuchon est fixé sur le col, notamment par encliquetage ou vissage. Selon une seconde forme d'exécution, le capuchon est fixé sur la jupe, notamment par encliquetage ou vissage. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de cette bouteille. Figure 1 est une vue en coupe partielle selon l'axe de la bouteille d'une première forme d'exécution de l'invention. Figure 2 est une vue en coupe axiale agrandie d'une seconde forme d'exécution de l'invention. La figure 1 représente une bouteille comportant un réservoir 1 de forme sensiblement sphérique, équipé d'un col 2 taraudé. Le col 2 comporte une colerette 3 s'étendant radialement au niveau de sa surface externe. L'axe A de la bouteille est défini par l'axe de symétrie du reservoir 1, passant par le centre du col 2. Un bouchon fileté 4, destiné à obturer le col 2 de manière étanche, est vissé sur ce dernier. Une jupe tronconique annulaire 5 est fixée par encliquetage sur le col 2. Plus précisément, la zone de plus faible diamètre de la jupe comporte une partie annulaire axiale 6 formant un épaulement de diamètre interne sensiblement égal au diamètre de la colerette du col 3, celle-ci venant s'insérer dans la partie anulaire 6 et reposer contre l'épaulement. Des moyens d'encliquetage formés par un système de rainure et bourrelet complémentaires permettent d'assurer la fixation de la jupe sur le col. Alternativement, cette fixation est obtenue par un emmanchement à force de la jupe sur le col. La zone de plus grand diamètre de la jupe 5 est orientée en direction du fond du réservoir 1, opposé au col 2 selon l'axe A de la bouteille. La jupe tronconique 5 comporte en outre un épaulement annulaire externe 7 au niveau de son extrémité de plus faible diamètre. Un capuchon creux 8, de forme sensiblement cylindrique, comporte une extrémité ouverte 9 de diamètre interne sensiblement égal au diamètre de la zone d'épaulement externe de la jupe, l'autre extrémité 10 du capuchon étant fermée. Le capuchon peut être réalisé en matière synthétique, en verre, en bois, en résine ou en carton. L'extrémité ouverte 9 du capuchon 8 vient s'encliqueter sur la jupe 5, au niveau de l'épaulement externe 7, par exemple par l'intermédiaire d'un 5 système de rainure et bourrelet complémentaires, de sorte que l'axe du capuchon corresponde à l'axe A de la bouteille. Le capuchon 8 ainsi fixé sur la jupe 5, délimite avec le col 2 un volume 11 dans lequel est disposée une coque 12 de forme sensiblement cylindrique. La coque 12, destinée à acceuillir un objet non représenté, est 10 composée de deux coquilles 13 venant s'emboîter l'une dans l'autre. La bouteille est recouverte par un film (non représenté) sur toute sa surface périphérique. De cette manière, lors de la première utilisation, le consommateur retire le capuchon 9 en déchirant le film, retire la coque 12 et désassemble les deux coquilles 13 afin de découvrir l'objet. 15 Le consommateur peut ensuite remettre ou non le capuchon sur la bouteille. Le capuchon peut en outre servir de doseur ou de verre. La figure 2 représente une seconde forme d'exécution de l'invention dans laquelle les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références qu'en figure 1. 20 Pour des raisons de lisibilité du dessin, seuls les contours externes du réservoir 1, du col 3 et de la coque 12 ont été représentés. Dans cette forme d'exécution, la bouteille ne comporte pas de jupe tronconique 5, le capuchon 8 étant monté directement sur le col 3 par encliquetage. 25 Afin de réaliser ce type de fixation, le capuchon comporte un bourrelet 14 au niveau de surface interne, décalé depuis l'extrémité ouverte du capuchon en direction de l'extrémité fermée, de sorte que, lorsque le capuchon 8 est en position montée sur le col 3, le bourrelet 14 coopère avec la colerette 3 pour réaliser l'encliquetage. 30 Selon une troisième variante de réalisation non représentée, le capuchon comporte deux extrémités ouvertes, le volume servant à contenir l'objet étant délimité par le col, le capuchon et le film recouvrant la bouteille. Selon un autre mode de réalisation non représenté, des produits alimentaires, par exemple des confiseries ou une sucette, sont logés à 35 l'intérieur de la capsule. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce système, décrites ci-dessus à titre d'exemples, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que le film pourrait recouvrir une partie seulement de la bouteille ou que la bouteille pourait ne pas contenir de coque et que l'objet pourrait, dans ce cas, être disposé directement dans le volume délimité par le capuchon
L'invention concerne une bouteille comportant un col (2) équipé d'un bouchon (4), caractérisé en ce que la bouteille comporte un capuchon (8), fixé sur la bouteille au niveau du col (3), le capuchon (8) délimitant avec le col (3) un volume destiné à accueillir un objet.
1. Bouteille comportant un col (2) équipé d'un bouchon (4), caractérisé en ce que la bouteille comporte un capuchon (8), fixé sur la bouteille au niveau du col (3), le capuchon (8) délimitant avec le col (3) un volume destiné à accueillir un objet. 2. Bouteille selon la 1, caractérisée en ce que la bouteille comporte, à l'intérieur du volume délimité par le capuchon (8) et le col (3), une coque (12) formée par l'assemblage de deux coquilles (13). 3. Bouteille selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que les parois externes de la bouteille sont recouvertes, au moins en partie, par un film périphérique, destiné à assurer l'inviolabilité. 4. Bouteille selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la bouteille comporte une jupe tronconique annulaire (5), fixée au niveau du col (3). 5. Bouteille selon la 4, caractérisée en ce que la jupe (5) est fixée sur le col (3), notamment par encliquetage ou vissage. 6. Bouteille selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le capuchon (8) est fixé sur le col (3), notamment par encliquetage ou vissage. 7. Bouteille selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le capuchon (8) est fixé sur la jupe (5), notamment par encliquetage ou vissage.
B
B65
B65D
B65D 1,B65D 51
B65D 1/02,B65D 51/28
FR2890661
A1
RESERVOIR DE POUSSIER UTILISE POUR LA CUISSON D'ANODES, INSTALLATION DE CUISSON D'ANODES ET PROCEDE DE MISE EN PLACE D'ANODES DANS UN FOUR
20,070,316
La présente invention concerne un réservoir apte à contenir un poussier destiné à être utilisé dans un four de cuisson d'anodes en matériau carboné pour l'électrolyse de l'aluminium. L'invention concerne également un dispositif de remplissage en poussier des alvéoles d'un four de cuisson d'anodes, une installation de cuisson d'anodes et un procédé de mise en place d'anodes dans les alvéoles d'un four en vue de leur cuisson. Les anodes utilisées pour la production d'aluminium métal selon le procédé de Hall-Héroult (c'est-à-dire par électrolyse de l'alumine en solution dans un bain d'électrolyte) sont obtenues par moulage d'une pâte carbonée et par cuisson à une température de l'ordre de 1200 C. La cuisson est effectuée dans des fours comprenant le plus souvent plusieurs chambres adjacentes elles-mêmes divisées en alvéoles par des cloisons chauffantes à l'intérieur desquelles circulent de l'air et des gaz de combustion fournis par des brûleurs. Les anodes à cuire sont empilées dans les alvéoles et entièrement noyées dans une matière granulaire ou pulvérulente appelée poussier. Le poussier sert à protéger les anodes lors de la cuisson, en particulier de l'oxydation qu'elles pourraient subir du fait de la température de cuisson élevée. Lorsqu'il n'est pas dans des alvéoles, le poussier est contenu dans un réservoir comportant un conduit de sortie. Le réservoir est fixé sur 25 un pont roulant qui peut être déplacé au-dessus du four pour amener le conduit de sortie au-dessus de chaque alvéole à remplir. Au cours d'un cycle de cuisson, les brûleurs sont progressivement déplacés par rapport aux chambres, de sorte que chaque charge d'anode, dans une chambre donnée, est successivement préchauffée, soumise à la cuisson, puis refroidie. Ce type de fours est appelé four à feu tournant ("ring furnace" en anglais). Une fois les anodes refroidies, elles sont évacuées hors des alvéoles. Le poussier contenu dans ces alvéoles est aspiré puis réintroduit dans le réservoir en vue du remplissage ultérieur d'une autre alvéole. La cadence de production des anodes dans les installations de cuisson doit être très importante. En effet, les usines d'électrolyse, 2890661 2 généralement situées à proximité des installations de cuisson, comprennent de très nombreuses cellules d'électrolyse (plusieurs centaines par exemple). Et dans chaque cellule d'électrolyse sont disposées plusieurs anodes, voire quelques dizaines d'anodes qui sont progressivement consommées par l'électrolyse, en une vingtaine de jours en moyenne. Il s'ensuit que les fours et les divers appareils nécessaires à l'opération de cuisson des anodes fonctionnent en permanence. En particulier, le système permettant le remplissage des alvéoles en poussier, à savoir le réservoir de poussier et les différents dispositifs associés (vannes, systèmes d'aspiration, pont roulant, etc.) est constamment sollicité. En conséquence, ce système présente un risque important d'usure et de dysfonctionnements. Il nécessite donc une maintenance considérable pouvant conduire à des arrêts temporaires de l'installation de cuisson des anodes, ce qui n'est évidemment pas souhaitable. L'invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en allongeant la durée de vie du système de remplissage des alvéoles en poussier sans pour autant diminuer la cadence de production des anodes. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un réservoir apte à contenir un poussier destiné à être utilisé dans un four de cuisson d'anodes pour l'électrolyse de l'aluminium, le réservoir comprenant un corps prolongé par une portion inférieure formant au moins un entonnoir, caractérisé en ce que ledit réservoir comprend au moins deux orifices de sortie permettant le déversement du poussier hors du réservoir. II est ainsi possible de déverser le poussier par les différents orifices, simultanément, et donc de remplir plusieurs alvéoles en même temps. En conséquence, pour un nombre n d'orifices, le temps de remplissage de n alvéoles est sensiblement identique au temps nécessaire, dans l'art antérieur, pour remplir une seule alvéole puisque, du fait de la présence d'un unique conduit de sortie, il était nécessaire de remplir l'une après l'autre les alvéoles. On peut donc diviser par n environ le taux d'utilisation du système de remplissage des alvéoles en poussier, tout en conservant la même cadence de production des anodes. Il s'ensuit une diminution sensible des coûts d'exploitation et de maintenance. La solution apportée par l'invention présente en outre de nombreux avantages par rapport à d'autres solutions qui auraient pu être envisagées pour obtenir ce résultat: - conception simple du réservoir et des dispositifs associés, 5 d'où un coût de production réduit; - encombrement du système de remplissage et nombre de dispositifs spécifiquement associés au réservoir (ouverture de remplissage, etc.) sensiblement inchangés, puisqu'un seul réservoir est nécessaire pour le remplissage de plusieurs alvéoles; - pas de modification fondamentale de la structure générale du réservoir, à l'exception des orifices de sortie. Il n'est ainsi pas nécessaire d'apporter des modifications conséquentes à l'installation de cuisson des anodes pour accueillir ce nouveau type de réservoir; - pour des orifices sensiblement identiques et positionnés de façon symétrique dans le réservoir, obtention d'un écoulement similaire du poussier à travers les différents orifices de sortie, en termes de vitesse, granulométrie et répartition des poudres. A cet effet, il n'est pas nécessaire de munir le réservoir d'un quelconque système interne de répartition du poussier, ce qui simplifie encore la structure du réservoir. En conséquence, le remplissage des n alvéoles est sensiblement identique. Lorsque les orifices sont au nombre d'au moins trois, lesdits orifices sont de préférence sensiblement alignés. Selon une réalisation possible, l'entonnoir présente un plan de symétrie sensiblement orthogonal à la direction d'alignement des orifices. On a ainsi une symétrie de l'entonnoir proprement dit mais également une répartition symétrique des orifices. Selon une réalisation possible, le corps du réservoir présente un axe et, vu selon une direction perpendiculaire à l'axe et à la direction d'alignement des orifices, l'entonnoir présente des bords latéraux formant avec l'axe un angle inférieur ou égal à 50 , et de préférence inférieur ou égal à 40 . En outre, vu en coupe selon un plan perpendiculaire à l'axe et à la direction d'alignement des orifices, l'entonnoir présente des bords latéraux qui, selon une réalisation possible, forment avec l'axe des angles 35 différents. Typiquement, les bords latéraux de l'entonnoir sont des lignes droites. Les orifices de sortie peuvent être sensiblement circulaires. Selon une réalisation possible, l'entonnoir comprend deux 5 orifices de sortie de formes sensiblement identiques. Selon un autre aspect, l'invention concerne un dispositif de remplissage en poussier des alvéoles d'un four de cuisson d'anodes, comprenant un réservoir tel que précédemment décrit et, associée à chaque orifice de sortie, une conduite de sortie distincte. Avantageusement, les orifices sont sensiblement alignés et les conduites sensiblement rectilignes et parallèles entre elles. Le dispositif peut comprendre, pour chaque conduite de sortie, une vanne apte à obturer ladite conduite, la vanne présentant un temps de fermeture de préférence inférieur à 12 secondes, voire inférieur à 4 secondes. Par temps de fermeture , on entend le temps minimal nécessaire à la vanne pour passer de sa position ouverte à sa position fermée. Selon un autre aspect, l'invention concerne une installation de cuisson d'anodes, comprenant un four comportant une pluralité d'alvéoles destinées à recevoir les anodes et au moins un dispositif de remplissage tel que précédemment décrit, placé au-dessus du four et apte à se déplacer le long du four, les conduites étant agencées et disposées les unes par rapport aux autres afin de permettre le remplissage simultané d'au moins deux alvéoles distinctes. Par exemple, le four comprend au moins une chambre comportant une pluralité d'alvéoles allongées sensiblement identiques disposées sensiblement, parallèlement les unes aux autres et régulièrement espacées les unes des autres, et les orifices de sortie sont sensiblement alignés, l'écartement D entre deux orifices successifs étant sensiblement égal à N fois l'espacement d entre deux alvéoles adjacentes, N étant un nombre entier de préférence compris entre 1 et 3, et les conduites sont sensiblement rectilignes, verticales et disposées dans un plan vertical sensiblement perpendiculaire aux alvéoles. L'entonnoir peut comprendre exactement deux orifices de sortie 35 associés chacun à une conduite de sortie, l'écartement entre les deux conduites étant sensiblement égal à l'espacement entre deux alvéoles adjacentes. Selon encore un autre aspect, l'invention concerne un procédé de mise en place d'anodes dans les alvéoles d'un four en vue de leur 5 cuisson, comprenant les étapes consistant à : - prévoir une installation de cuisson d'anodes telle que précédemment décrite, le réservoir contenant un poussier et le dispositif de remplissage étant positionné de sorte qu'au moins deux conduites soient situées chacune en regard d'une alvéole; déverser du poussier par au moins deux conduites situées en regard d'une alvéole, tout en déplaçant le dispositif de remplissage d'une extrémité à l'autre des alvéoles, afin de former dans au moins deux alvéoles une couche de poussier d'épaisseur sensiblement uniforme et faible par rapport à la hauteur desdites alvéoles; - empiler des anodes dans lesdites alvéoles, les anodes reposant sur la couche de poussier; - déverser du poussier par lesdites conduites tout en déplaçant le dispositif de remplissage verticalement et/ou d'une extrémité à l'autre des alvéoles, afin de combler l'espace libre situé entre les anodes empilées et les parois de chacune desdites alvéoles. Le procédé peut en outre comprendre les étapes consistant à -prévoir, pour chaque conduite de sortie, une vanne apte à obturer ladite conduite, la vanne présentant un temps de fermeture de préférence inférieur à 1 2 secondes; - lors des étapes de déversement du poussier, agir sur les vannes des conduites concernées pour que la différence de débit de poussier entre les différentes conduites par lesquelles s'effectue le déversement n'excède pas 10 %. Il est à noter que la répartition du poussier peut se faire 30 naturellement de façon homogène dans les différentes conduites, les vannes ne servant qu'à corriger une éventuelle différence trop importante. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées: La figure 1 est une vue schématique partielle et en perspective 35 d'une installation de cuisson d'anodes, montrant d'une part le dispositif de 2890661 6 remplissage monté sur une passerelle suspendue sur un pont roulant, et d'autre part le four avec les alvéoles; La figure 2 est une vue simplifiée du dispositif de remplissage de la figure 1, vu depuis l'arrière; La figure 3 est une vue latérale simplifiée du dispositif de remplissage de la figure 1; La figure 4 est une représentation schématique de l'intérieur du réservoir, l'entonnoir ayant été coupé selon un plan sensiblement horizontal; La figure 5 représente partiellement l'entonnoir, vu en coupe selon la ligne AA de la figure 4; et Les figures 6 à 8 illustrent schématiquement trois étapes du procédé de mise en place d'anodes dans deux alvéoles adjacentes. La figure 1 représente une installation 1 de cuisson d'anodes. L'installation 1 comprend tout d'abord un four à feu tournant 2 comprenant plusieurs chambres 3 disposées longitudinalement (axe x), séparées par des parois longitudinales 4 et limitées longitudinalement par des parois transversales 5. Chaque chambre 3 comprend une succession de cloisons chauffantes 6 à l'intérieur desquelles circulent l'air et les gaz de combustion fournis par des brûleurs (non représentés). Les brûleurs sont montés au-dessus du four 2 sur un système mobile qu'une machine de service déplace progressivement par rapport aux chambres 3 pendant le cycle de cuisson. Entre deux cloisons chauffantes 6 est définie une alvéole 7 destinée à recevoir les anodes 8 en matériau carboné pour leur cuisson. On définit l'axe z comme la verticale ascendante et l'axe y formant avec x et z un repère orthogonal direct, l'axe y étant parallèle à la longueur de l'alvéole 7. Les alvéoles 7 d'une chambre 3 sont régulièrement espacées les unes des autres, l'espacement d entre deux alvéoles 7 adjacentes (c'est-à- dire la distance longitudinale entre les plans transversaux médians des alvéoles 7) étant sensiblement constant. A titre d'exemple, d peut être de l'ordre de 1,5 m environ. L'installation 1 comprend également un dispositif de remplissage en poussier des alvéoles 7. Ce dispositif comporte un réservoir 35 9 comportant un corps 10 sensiblement cylindrique disposé dans l'installation 1 de sorte que son axe 11 soit sensiblement vertical. L'extrémité supérieure du corps 10 est fermée par un dôme 12, et, en partie inférieure, le corps 10 est prolongé par une portion inférieure du réservoir 9 formant entonnoir 13. L'entonnoir 13 présente une paroi latérale 14 convergeant depuis son extrémité supérieure circulaire ouverte vers son extrémité inférieure ouverte de forme oblongue. L'entonnoir 13 présente en outre une paroi transversale sensiblement plane et orthogonale à l'axe 11, formant un fond 15, dont la forme épouse le contour oblong de l'extrémité inférieure de la paroi latérale 14. Dans le fond 15 sont ménagés deux orifices 16 sensiblement circulaires et identiques. Les orifices 16 sont situés chacun à proximité d'une extrémité du fond 15, la ligne 17 joignant les centres des orifices 16 étant sensiblement parallèle à la direction d'allongement du fond 15 et formant une médiane dudit fond 15. L'entonnoir 13 présente un plan de symétrie P1 orthogonal à la ligne 17. En revanche, la ligne 17 est décalée transversalement par rapport à l'axe 11. Par rapport au plan P2 parallèle à l'axe 11 et passant par la ligne 17, la paroi latérale 14 comprend une première partie 18 sensiblement en portion de tronc de cône et une deuxième partie 19 également sensiblement en portion de tronc de cône, mais d'angle au sommet plus important. En d'autres termes, vue en coupe selon le plan P1 (et tout autre plan parallèle à P1 ne passant pas par les extrémités de la paroi latérale 14), la paroi latérale 14 présente des bords latéraux formant avec la verticale des angles (31 et 132 différents l'un de l'autre (voir figure 5) . Vue orthogonalement au plan P2, la paroi latérale 14 présente des bords latéraux 20, 20' formant avec la verticale un angle a inférieur ou égal à 50 (voir figure 2). En variante, l'un des bords latéraux 20 est incliné d'un angle a et l'autre bord latéral 20' est incliné d'un angle a' différent de a, pour des questions d'aménagement du dispositif de remplissage et du pont roulant. Dans ce cas, le plan P1 n'est plus un plan de symétrie de la paroi latérale 14, mais reste un plan de symétrie du fond 15. Une conduite de sortie 21 est associée à chacun des orifices 16. Chaque conduite 21 est sensiblement rectiligne et s'étend verticalement depuis le fond 15 vers le bas jusqu'à une extrémité inférieure 22. L'écartement D entre les deux extrémités inférieures 22 des conduites 21 (soit ici l'écartement D entre les deux orifices 16) est, dans le cas illustré, sensiblement égal à l'espacement d entre deux alvéoles adjacentes. Chaque conduite 21 est pourvue d'une vanne 23 commandée séparément, par exemple de type électrique à double pas ou pneumatique, dont le temps de fermeture est très court, par exemple inférieur à 12 secondes. En outre, une gaine 24 est placée autour des conduites 21 et reliée à un dispositif 25 d'aspiration des poussières (voir figure 3). Le réservoir 9 équipé de ses conduites 21 est monté sur un pont roulant pourvu d'un système de passerelles 26 pouvant être déplacées sur un pont roulant au-dessus du four 2, selon les directions x et y. Les conduites 21 sont escamotables, par exemple télescopiques, et peuvent ainsi être déplacées selon la direction z. Le réservoir 9 est destiné à contenir un poussier 27 et à le déverser dans les alvéoles 7 comme on le verra plus loin. Sa capacité est sensiblement identique à celle des réservoirs de l'art antérieur qui ne comportent qu'une seule conduite de sortie. L'encombrement est donc inchangé. Sur les passerelles 26 est également monté un tube escamotable 28, par exemple télescopique, de récupération du poussier 27, comportant en partie inférieure un tuyau d'aspiration 29 et en partie supérieure une conduite d'évacuation 30 débouchant dans le réservoir 9 au niveau du dôme 12. On décrit à présent le procédé de mise en place des anodes 8 dans les alvéoles 7 du four 3 en vue de leur cuisson, en référence aux figures 6 à 8. Par déplacement du pont roulant, le réservoir 9, contenant du poussier 27, est amené au-dessus des alvéoles 7 dans lesquelles va avoir lieu la cuisson. Les deux conduites 21 se trouvent alors en regard de deux alvéoles 7 adjacentes vides. Le réservoir 9 est abaissé pour que les conduites 21 pénètrent chacune dans une alvéole 7. Les deux conduites 21 sont alors déplacées verticalement vers le bas (par exemple allongement dans le cas de deux tubes télescopiques) pour que les conduites 21 pénètrent chacune dans une alvéole 7. La vitesse du mouvement horizontal du réservoir 9 est lente, de l'ordre de 4 m/min. Les vannes 23 sont ouvertes, et le poussier 27 est déversé au fond des alvéoles 7 (figure 6). La symétrie de l'entonnoir 13 par rapport au plan P1 permet d'assurer une bonne répartition du poussier 27 entre les deux orifices 16 et des écoulements sensiblement identiques. Les débits de poussier dans les 2890661 9 deux conduites 21 sont sensiblement identiques, avec une tolérance d'environ 10 % sur l'écart entre les deux débits. Ce résultat est obtenu même sans prévoir aucun moyen de répartition dans le réservoir 9, comme illustré notamment sur la figure 4 (ni ailettes de répartition, ni cône central entre les deux orifices 16, etc.). Toutefois, si besoin, par action sur l'une ou l'autre des vannes 23, on peut ajuster les débits pour améliorer encore leur similitude. Le déversement du poussier 27 s'accompagne d'un mouvement de translation du réservoir 9 selon l'axe 7. On obtient ainsi au fond de chaque alvéole 7 une couche d'épaisseur sensiblement uniforme. Ceci permet d'assurer une bonne stabilité des anodes 8 et donc une bonne cuisson de celles-ci. En outre, la bonne répartition des débits entre les deux conduites 21 conduit à l'obtention de couches sensiblement identiques dans les deux alvéoles 7. Puis les anodes 8 à cuire sont empilées dans les alvéoles 7, sur la couche de poussier 27 (figure 7). On déverse alors à nouveau du poussier 27 dans les deux alvéoles 7, simultanément grâce aux deux conduites 21, afin de combler l'espace compris entre les anodes 8 et les parois de chaque alvéole 7 (figure 8). On comble tout d'abord les espaces verticaux compris entre les anodes 8 et les parois d'extrémité des alvéoles 7, par déplacement vertical des conduites 21. Puis on déverse une couche horizontale au-dessus des anodes, les conduites étant déplacées parallèlement à l'axe y. Le poussier, essentiellement constitué de poudre de carbone, permet notamment d'abriter les anodes du contact des gaz de combustion qui pourraient provoquer des pertes par oxydation et de séparer les anodes afin de limiter les risques d'agglomération ou de collage des anodes entre elles. Une fois les anodes mises en place, le brûleur est déplacé à proximité des alvéoles contenant des anodes 8 et du poussier 27 et on procède à la cuisson. Lorsque la cuisson est terminée, le brûleur est déplacé vers d'autres alvéoles. Après refroidissement, le poussier 27 entourant les anodes 8 cuites est aspiré par le tuyau d'aspiration 29 vers le réservoir 9 via la conduite d'évacuation 30 en vue d'une réutilisation ultérieure. Les anodes 8 cuites peuvent alors être évacuées. Le réservoir 9 possédant sensiblement la même capacité que les réservoirs de l'art antérieur pourvus d'une unique conduite de sortie, il doit être rempli plus souvent. Mais l'invention reste avantageuse car on diminue le temps de remplissage des alvéoles d'une chambre (même si la vitesse d'écoulement du poussier hors du réservoir est sensiblement identique à celle des réservoirs de l'art antérieur), et l'opération de remplissage n'est pas celle qui limite la cadence de production Bien entendu, suivant les besoins, il est possible en agissant sur les vannes 23 de fermer l'une des conduites 21 afin de ne remplir qu'une alvéole à la fois, bien que l'avantage de l'invention réside dans le remplissage simultané de plusieurs alvéoles. Des variantes pourraient consister à : - réaliser un espacement D entre les conduites 21 égal à 2d ou à 3d, pour permettre le remplissage d'une alvéole sur 2 ou d'une alvéole 15 sur 3; - prévoir plus de deux orifices 1 6 sur le réservoir 9, pour permettre le remplissage simultané de 3 alvéoles ou plus, par exemple adjacentes. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de 20 réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le réservoir (9) comprend un corps (10) prolongé par une portion inférieure formant entonnoir (13), ledit entonnoir comprenant au moins deux orifices de sortie associés chacun à une conduite (21) pour le déversement du poussier hors du réservoir.Ainsi, on peut déverser le poussier (27) simultanément dans deux alvéoles (7) adjacentes d'un four (2), à partir du même réservoir.Application à la cuisson d'anodes utilisées pour l'électrolyse de l'aluminium.
1. Réservoir apte à contenir un poussier (27) destiné à être utilisé dans un four (2) de cuisson d'anodes (8) pour l'électrolyse de l'aluminium, le réservoir (9) comprenant un corps (10) prolongé par une portion inférieure formant au moins un entonnoir (13), caractérisé en ce que ledit réservoir (9) comprend au moins deux orifices (16) de sortie permettant le déversement du poussier (27) hors du réservoir (9). 2. Réservoir selon la 1, caractérisé en ce que les orifices (16) sont sensiblement alignés lorsqu'ils sont au nombre d'au moins trois. 3. Réservoir selon la 2, caractérisé en ce que 15 l'entonnoir (13) présente un plan de symétrie (P1) sensiblement orthogonal à la direction d'alignement (17) des orifices (16). 4. Réservoir selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le corps (10) du réservoir (9) présente un axe (11) et en ce que, vu selon une direction perpendiculaire à l'axe (11) et à la direction d'alignement (17) des orifices (16), l'entonnoir (13) présente des bords latéraux (20, 20') formant avec l'axe (11) un angle (a, a') inférieur ou égal à 50 . 5. Réservoir selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que le corps (10) du réservoir (9) présente un axe (11) et en ce que, vu en coupe selon un plan perpendiculaire à l'axe (11) et à la direction d'alignement (17) des orifices (16), l'entonnoir (13) présente des bords latéraux formant avec l'axe (11) des angles (p1, R2) différents. 6. Réservoir selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les orifices (16) de sortie sont sensiblement circulaires. 7. Réservoir selon l'une des 1 à 6, caractérisé 35 en ce que l'entonnoir (13) comprend deux orifices (16) de sortie de formes sensiblement identiques. 8. Dispositif de remplissage en poussier (27) des alvéoles (7) d'un four (2) de cuisson d'anodes (8), caractérisé en ce qu'il comprend un réservoir (9) selon l'une des 1 à 7 et, associée à chaque orifice (16) de sortie, une conduite (21) de sortie distincte. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les orifices (16) sont sensiblement alignés et les conduites (21) sensiblement rectilignes et parallèles entre elles. 10. Dispositif selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend, pour chaque conduite (21) de sortie, une vanne (23) apte à obturer ladite conduite (21), la vanne (23) présentant un temps de fermeture inférieur à 12 secondes. 1 1. Installation de cuisson d'anodes (8), comprenant un four (2) comportant une pluralité d'alvéoles (7) destinées à recevoir les anodes (8) et au moins un dispositif de remplissage selon l'une des 8 à 10, placé au-dessus du four (2) et apte à se déplacer le long du four (2), caractérisée en ce que les conduites (21) sont agencées et disposées les unes par rapport aux autres afin de permettre le remplissage simultané d'au moins deux alvéoles (7) distinctes. 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce que le four (2) comprend au moins une chambre (3) comportant une pluralité d'alvéoles (7) allongées sensiblement identiques disposées sensiblement parallèlement les unes aux autres et régulièrement espacées les unes des autres, en ce que les orifices de sortie (16) sont sensiblement alignés, l'écartement (D) entre deux orifices (16) successifs étant sensiblement égal à N fois l'espacement (d) entre deux alvéoles (7) adjacentes, N étant un nombre entier, et en ce que les conduites (21) sont sensiblement rectilignes, verticales et disposées dans un plan vertical sensiblement perpendiculaire aux alvéoles. 13. Installation selon la 12, caractérisée en ce que N est compris entre 1 et 3. 14. Installation selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce que l'entonnoir (13) comprend exactement deux orifices (16) de sortie associés chacun à une conduite (21) de sortie, l'écartement (D) entre les deux conduites (21) étant sensiblement égal à l'espacement (d) entre deux alvéoles (7) adjacentes. 15. Procédé de mise en place d'anodes (8) dans les alvéoles (7) d'un four (2) en vue de leur cuisson, caractérisé en ce qu'il comprend les 10 étapes consistant à : - prévoir une installation (1) de cuisson d'anodes (8) conforme à l'une quelconque des 12 à 14, le réservoir (9) contenant un poussier (27) et le dispositif de remplissage étant positionné de sorte qu'au moins deux conduites (21) soient situées chacune en regard d'une alvéole (7) ; - déverser du poussier (27) par au moins deux conduites (21) situées en regard d'une alvéole (7), tout en déplaçant le dispositif de remplissage d'une extrémité à l'autre des alvéoles (7), afin de former dans au moins deux alvéoles (7) une couche de poussier (27) d'épaisseur sensiblement uniforme et faible par rapport à la hauteur desdites alvéoles (7) ; - empiler des anodes (8) dans lesdites alvéoles (7), les anodes (8) reposant sur la couche de poussier (27) ; -déverser du poussier (27) par lesdites conduites (21) tout en déplaçant le dispositif de remplissage verticalement et/ou d'une extrémité à l'autre des alvéoles (7), afin de combler l'espace libre situé entre les anodes (8) empilées et les parois de chacune desdites alvéoles (7). 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes consistant à : - prévoir, pour chaque conduite (21) de sortie, une vanne (23) apte à obturer ladite conduite (21), la vanne (23) présentant un temps de fermeture inférieur à 12 secondes; - lors des étapes de déversement du poussier (27), agir sur les vannes (23) des conduites (21) concernées pour que la différence de 35 débit de poussier (27) entre les différentes conduites (21) par lesquelles s'effectue le déversement n'excède pas 10 %.
C,F
C25,F27
C25C,F27B
C25C 3,F27B 13
C25C 3/12,F27B 13/00
FR2902806
A1
PROCEDE DE DEFROISSAGE DU LINGE DANS UNE MACHINE A SECHER LE LINGE
20,071,228
-1- La présente invention concerne d'une part une machine à sécher le linge. Elle concerne également un de manière à limiter la formation de plis sur le linge lors du séchage, et d'autre part, une machine adaptée à mettre en oeuvre le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention. De manière générale, l'invention concerne les machines à sécher le linge, et plus particulièrement les machines à usage domestique. On connaît d'une part des machines à laver le linge qui proposent une introduction de vapeur dans le tambour lors d'un cycle de lavage. Ce type de machine à laver le linge est décrit par exemple dans le document EP1275767. Cependant, ces machines à laver le linge ont l'inconvénient de ne pas disposer d'un moyen de chauffage de l'air. Par conséquent, la vapeur est introduite dans une structure froide et condense immédiatement sur les parois de la structure. Ces machines à laver le linge ne permettent pas de défroisser le linge efficacement et le linge est humidifié par la vapeur condensée sur les parois du tambour. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge permettant de réduire le froissage du linge. A cet effet, la présente invention vise un procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge comprenant un générateur de vapeur, un condenseur et un tambour logé à l'intérieur d'une carrosserie, ledit tambour contenant le linge à défroisser, ledit tambour étant relié audit condenseur par une conduite, ledit condenseur étant relié à au moins un ventilateur par une conduite, et ledit au moins un ventilateur étant relié audit tambour par une conduite. Il comporte successivement les étapes suivantes : une première phase de préchauffage du générateur de vapeur ; une seconde phase de préchauffage du tambour par au moins un élément chauffant et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur ; - une troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur au tambour ; - une quatrième étape d'évacuation de la vapeur du tambour et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour. Ainsi, le préchauffage de la structure par la circulation de l'air chaud permet de limiter la condensation de la vapeur sur les parties métalliques et / ou froides de la machine à sécher le linge. -2- En outre, la seconde phase de préchauffage permet d'éviter la dégradation dudit au moins un élément chauffant. Préférentiellement, ledit au moins un élément chauffant est non blindé de manière à réduire les coûts de fabrication de machine à sécher le linge. Par ailleurs, la limitation de la condensation de la vapeur dans le tambour permet d'éviter les traces d'eau sur le linge. Le linge introduit dans la machine à sécher le linge peut être sec ou encore mouillé. Lorsque le linge introduit dans le tambour est mouillé, un cycle de séchage classique est effectué avant le cycle de défroissage du linge. Selon une caractéristique préférée de l'invention, ledit au moins un élément chauffant est utilisé à la moitié de sa puissance lors de la seconde phase de préchauffage du tambour. Ainsi, le préchauffage à demi puissance dudit au moins un élément chauffant permet de réaliser une économie d'énergie et de limiter la puissance de la machine à sécher le linge. En outre, le fonctionnement dudit au moins un élément chauffant à la moitié de sa puissance permet de limiter la température à l'intérieur du tambour pour une meilleure préservation du linge. De cette manière, une surchauffe n'est pas provoquée sur la surface du linge placé à l'intérieur du tambour. Le tambour est entraîné en rotation pour brasser le linge et homogénéiser l'introduction de vapeur dans ledit tambour lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur audit tambour, d'où la circulation de la vapeur dans le circuit fermé d'air chaud d'une machine à sécher le linge à condensation. La vapeur est introduite et mise en circulation dans un circuit d'air chaud de la machine à sécher le linge lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur au tambour. L'introduction de vapeur est régulée par des temps de marche et d'arrêt du générateur de vapeur. Le temps d'arrêt du générateur de vapeur est présent pour stabiliser la température dudit générateur de vapeur en le refroidissant par de l'eau entrant en goutte à goutte dans ce dernier. L'eau introduite en goutte à goutte est à température ambiante et refroidit le générateur de vapeur étant chaud. Lors des temps d'arrêt d'introduction d'eau dans le générateur de vapeur, ce dernier se réchauffe. Les temps d'arrêt d'introduction d'eau sont nécessaires pour provoquer la montée en température du générateur de vapeur. Si ces temps d'arrêt d'introduction d'eau ne sont pas prévus, le générateur de vapeur évacue -3- des gouttelettes d'eau dans le circuit d'air chaud. Ainsi, l'eau n'est pas introduite sous forme liquide dans le circuit d'air chaud de la machine à sécher le linge mais uniquement sous forme vapeur. Le condenseur fonctionne à son rendement maximal lors de la quatrième phase d'évacuation de la vapeur du tambour et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour. Cette quatrième phase du procédé de défroissage du linge permet de retirer le linge du tambour de la machine à sécher le linge sans l'évacuation d'un nuage de vapeur à l'ouverture de la porte d'accès de ladite machine. En outre, la quatrième phase du procédé permet d'éviter à l'utilisateur de se brûler les mains en retirant le linge du tambour. La présente invention vise également selon un second aspect à fournir une machine à sécher le linge comprenant un générateur de vapeur avec une alimentation en eau par goutte à goutte. Les avantages et caractéristiques particulières propres à la machine à sécher le linge selon l'invention sont similaires à ceux exposés ci-dessus concernant le procédé conforme à l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. A l'unique dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif : la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'une machine à sécher le linge. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 une machine à sécher le linge 1 équipée d'un générateur de vapeur. Cette machine à sécher le linge peut être une machine à sécher le linge à usage domestique ou une lavante-séchante. On a illustré sur ce mode de réalisation une machine à chargement par le dessus. Bien entendu, la présente invention s'applique à tous les types de machine à sécher le linge, et notamment à chargement frontal. Cette machine à sécher le linge 1 comporte une carrosserie comprenant une ouverture d'accès à l'intérieur de la carrosserie. Dans les machines à chargement par le dessus, cette ouverture d'accès est réalisée dans une portion supérieure de la carrosserie, et dans cet exemple, dans un plan supérieur de la carrosserie. Une porte d'accès est adaptée à obturer cette ouverture de la carrosserie de la machine 1, notamment lors du fonctionnement de celle-ci. Dans cet exemple de réalisation, et de manière nullement limitative, la porte d'accès est montée pivotante autour d'un axe de rotation solidaire de la carrosserie de la -4- machine 1. La carrosserie de la machine 1 est adaptée à loger un tambour 2 qui est adapté notamment à sécher le linge par une circulation d'air chaud. Le tambour 2 est mobile en rotation autour d'un axe 3 lors des différentes phases des cycles de séchage de la machine. On notera que la figure est schématique et que de nombreux organes nécessaires au fonctionnement de la machine ont été omis et n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. Afin de permettre l'introduction et le retrait du linge à l'intérieur du tambour rotatif 2, celui-ci comporte de manière connue une porte. Cette porte d'accès, par exemple formée de deux portillons et montés en pivotement sur la virole du tambour 2, permet de fermer une ouverture ménagée dans ladite virole dudit tambour 2. Un tableau de commande est également prévu en partie supérieure de la machine 1. Seuls les moyens spécifiques à la mise en oeuvre du procédé de défroissage du linge conforme à l'invention seront décrits ci-après. Bien entendu, la machine à sécher le linge conforme à l'invention comporte l'ensemble des équipements et moyens nécessaires à la mise en oeuvre d'un processus de séchage classique dans une telle machine à tambour rotatif. La machine à sécher le linge 1 comprend un générateur de vapeur 12 avec une alimentation en eau par goutte à goutte. En pratique, le générateur de vapeur 12 est un générateur de vapeur à tube avec un débit d'eau faible. Le diamètre du tube du générateur de vapeur 12 est de l'ordre de 8mm. On va décrire à présent une machine à sécher le linge adapté à mettre en oeuvre le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention, en référence à la figure 1. Une machine à sécher le linge 1 à condenseur comprend deux circuits d'air. Un premier circuit d'air est communément appelé circuit d'air chaud 4 et un second circuit d'air appelé circuit d'air froid 5. Le circuit d'air chaud 4 est en boucle fermée et l'air chauffé par au moins un élément chauffant 6. L'air chauffé traverse le linge contenu dans le tambour 2 et l'air chauffé se charge de l'humidité contenue par le linge. Lors de cette phase, l'air est refroidi d'une température de l'ordre de 110 C à une température de l'ordre de 70 C. L'air chauffé et humide traverse un filtre 7 placé à une sortie d'évacuation du tambour 2 pour récupérer les peluches contenues dans ledit air chauffé et humide. Un ventilateur 8 fait circuler l'air chaud et humide à l'intérieur d'un condenseur 9. L'air chaud et humide est refroidi dans des tubes du condenseur 9 et l'humidité de l'air est -5- condensée. Le condenseur 9 est refroidi par échange de chaleur avec de l'air ambiant. Puis, l'air est de nouveau chauffé par ledit au moins un élément chauffant 6. La machine à sécher le linge 1 peut également être pourvue d'un condenseur 9 à plaques à la place d'un condenseur 9 à tubes. Le circuit d'air froid 5 est en circuit ouvert où de l'air ambiant est aspiré par un ventilateur 10 à l'arrière de la machine à sécher le linge 1. Le ventilateur 10 propulse l'air ambiant dans le condenseur 9 sur l'extérieur des tubes dudit condenseur 9 afin de le refroidir. L'air ambiant réchauffé dans le condenseur 9 est évacué dans une pièce par une face frontale de la machine à sécher le linge 1. Un moteur 11 permet l'entraînement du tambour 2 pour le brassage du linge avec une rotation alternée afin d'éviter le nouage du linge. Ledit moteur 11 peut également entraîner les deux ventilateurs 8 et 10. Les deux ventilateurs 8 et 10 sont de technologie centrifuge. Le débit d'air est plus important dans un sens dit positif par rapport à un sens inversé dit négatif. Le facteur de débit d'air entre le sens positif et le sens négatif des ventilateurs 8 et 10 est sensiblement de l'ordre de 3. L'eau récupérée par le condenseur 9 peut être relevée par une pompe vers un bac placé en partie haute de la machine 1, soit récupérée par gravité dans un bac en partie basse de la machine 1 en fonction de ladite machine à sécher le linge 1. La machine à sécher le linge 1 est également équipée d'un générateur de vapeur 12 alimenté en eau par une pompe provenant d'un bac. Lors de la mise en oeuvre d'un cycle de défroissage du linge, la vapeur produite par le générateur de vapeur 12 est injectée dans le circuit d'air chaud 4 pour humidifier le linge afin de le défroisser. Le bac du générateur de vapeur 12 peut être rempli par l'utilisateur avec de l'eau du réseau ou encore de l'eau déminéralisée. Le cycle de défroissage du linge se déroule avec une rotation du tambour 2 alternée pour éviter le nouage du linge. La rotation du tambour 2 contenant le linge à défroisser permet de brasser le linge et créer un échange entre l'air humide et la vapeur et avec le linge. On va décrire à présent le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention, en référence à la figure 1. La charge de linge introduite dans le tambour 2 de la machine à sécher le linge 1 est principalement sèche et froissée au départ du cycle de défroissage du linge. Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge 1 comprend un générateur de vapeur 12, un condenseur 9 et un tambour 2 logé à l'intérieur d'une carrosserie. Ledit tambour 2 contient le linge à défroisser et est relié audit condenseur 9 par -6- une conduite 13. Ledit condenseur 9 est relié à au moins un ventilateur 8 par une conduite 14. Et ledit au moins un ventilateur 8 est relié audit tambour 2 par une conduite 15. Le procédé de défroissage du linge comporte successivement les étapes suivantes : une première phase de préchauffage du générateur de vapeur 12 ; une seconde phase de préchauffage du tambour 2 par au moins un élément chauffant 6 et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur 8 ; une troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2 ; une quatrième étape d'évacuation de la vapeur du tambour 2 et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour 2. Le remplissage du bac du générateur de vapeur 12 peut être rempli à tout moment du procédé de défroissage du linge conforme à l'invention. Ce remplissage est possible grâce au générateur de vapeur 12 alimenté en eau en goutte à goutte par une ouverture d'entrée. Le générateur de vapeur 12 peut être un réservoir fermé chauffant au niveau de sa partie inférieure. Le générateur de vapeur 12 comprend une ouverture de sortie pour diriger la vapeur produite vers le circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1. La première phase du procédé de défroissage du linge consiste à chauffer le générateur de vapeur 12 pour que l'eau introduite dans ce dernier tombe sur une surface chauffée et l'eau est vaporisée instantanément. Pour permettre l'introduction de la vapeur dans le circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1, la structure de ladite machine, en particulier le tambour 2, doit être suffisamment chaude pour éviter la condensation de la vapeur sur les parties métalliques et / ou froides ainsi que sur ledit au moins un élément chauffant 6. Ledit au moins un élément chauffant 6 pourrait être dégradé par la présence d'eau. En particulier dans le cas où ledit au moins un élément chauffant 6 est non blindé. En outre, le fait d'empêcher la condensation de la vapeur supprime la possibilité d'observer des taches d'eau sur le linge. Ledit au moins un élément chauffant 6 est utilisé à la moitié de sa puissance lors de la seconde phase de préchauffage du tambour 2. Préférentiellement, ledit au moins un élément chauffant 6 est utilisé sur une seule partie et notamment celle placée en partie amont dans le circuit de d'air chaud 4. L'utilisation de la partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 permet d'éviter la condensation sur la totalité dudit au moins un élément chauffant 6. La partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 correspond à la première moitié inférieure dudit au -7- moins un élément chauffant 6 illustré à la figure 1. L'utilisation de la demi puissance dudit au moins un élément chauffant 6 permet d'économiser de l'énergie et de limiter la puissance de la machine 1. En outre, le fonctionnement dudit au moins un élément chauffant à la moitié de sa puissance permet de limiter la température à l'intérieur du tambour pour une meilleure préservation du linge. De cette manière, une surchauffe n'est pas provoquée sur la surface du linge placé à l'intérieur du tambour. Le tambour 2 est entraîné en rotation pour brasser le linge et homogénéiser l'introduction de vapeur dans ledit tambour 2 lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 audit tambour 2. Le circuit d'air chaud 4 permet de minimiser la condensation de vapeur pour optimiser la consommation d'eau et l'apport d'énergie thermique. Le circuit d'air chaud 4 permet de condenser le moins possible de vapeur, provenant du tambour 2, afin de consommer une quantité minimale d'eau et de limiter l'apport d'énergie thermique, et de réduire le bruit de la machine à sécher le linge 1 de l'ordre de 2dB. Le moyen utilisé pour diminuer le rendement du condenseur 9 est de réduire le flux d'air ambiant pour limiter l'échange thermique. Lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2, une rotation inversée d'un ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 est mise en oeuvre. La rotation du ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 est inversée par rapport au sens de fonctionnement optimum dudit ventilateur 10. Ainsi, la condensation de la vapeur est minimisée dans le but d'optimiser le défroissage du linge. La rotation en sens inverse dudit ventilateur 10 du circuit d'air froid 10, le débit d'air est limité et par conséquent le rendement du condenseur 9 est réduit. Le condenseur 9 est moins refroidi donc la vapeur présente dans le circuit d'air chaud 4 est moins condensée. Ladite vapeur peut alors être réinjectée dans le tambour 2 de la machine à sécher le linge 1. Ainsi, un gain d'énergie et de consommation d'eau est réalisé. Dans le cas où un seul moteur 11 entraîne le tambour 2 et ledit ventilateur 10 du circuit d'air froid 5, la rotation du tambour 2 est également inversée lors de ladite troisième phase. L'utilisation d'un même moteur 11 pour entraîner le ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 et le tambour 2 permet de réaliser un gain de coût et de place dans la machine 1. Le rendement du condenseur 9 avec un ventilateur 10 du circuit d'air froid 5 tournant dans le sens positif est de l'ordre de 70%. La puissance échangée dans le condenseur 9 est de l'ordre de 2000W. -8- Le changement de sens de rotation du tambour 2 permet également de modifier le sens de rotation du ventilateur 10 et ainsi de modifier le débit d'air ambiant traversant le condenseur 9. Un débit d'air plus faible généré par le ventilateur 10 crée un échange thermique moindre entre l'air chaud humide et l'air ambiant. Ainsi, le rendement du condenseur 9 est de l'ordre de 30%. La puissance échangée dans le condenseur 9 est de l'ordre de 800W. En outre, le ventilateur 8 du circuit d'air chaud 4 est aussi entraîné par le moteur 11 et ledit ventilateur 8 tournant également en sens inverse. Ainsi, le circuit d'air chaud 4 a un débit d'air moindre. Par ailleurs, la puissance dudit au moins un élément chauffant 6 est plus faible pour obtenir une température en sortie de la conduite 15 sensiblement identique. Un débit d'air chaud plus faible permet également de limiter le risque d'entraînement de gouttelettes d'eau pouvant être évacuées avec la vapeur dans le circuit d'air chaud 4 et par conséquent de limiter le risque de court-circuit dudit au moins un élément chauffant 6. La génération de vapeur peut être interrompue lors de la rotation du tambour 2 dans ledit sens positif. Le refroidissement par le condenseur 9 est également moins important, d'où, un échange thermique minimisé. La vapeur est introduite et mise en circulation dans un circuit d'air chaud 4 de la machine à sécher le linge 1 lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2. L'introduction de vapeur est régulée par des temps de marche et d'arrêt du générateur de vapeur 12. Le temps d'arrêt du générateur de vapeur 12 est présent pour stabiliser la température dudit générateur de vapeur 12 en le refroidissant par de l'eau entrant en goutte à goutte dans ce dernier. L'eau introduite en goutte à goutte est à température ambiante et refroidit le générateur de vapeur étant chaud. Lors des temps d'arrêt d'introduction d'eau dans le générateur de vapeur, ce dernier se réchauffe. Les temps d'arrêt d'introduction d'eau sont nécessaires pour provoquer la montée en température du générateur de vapeur. Si ces temps d'arrêt d'introduction d'eau ne sont pas prévus, le générateur de vapeur évacue des gouttelettes d'eau dans le circuit d'air chaud. Ainsi, l'eau n'est pas introduite sous forme liquide dans le circuit d'air chaud 4 de 35 la machine à sécher le linge 1 mais uniquement sous forme vapeur. Le condenseur 9 fonctionne à son rendement maximal lors de la quatrième phase d'évacuation de la vapeur du tambour 2 et de refroidissement du linge contenu dans -9- ledit tambour 2. Lors de cette quatrième phase du procédé de défroissage du linge, les ventilateurs 8 et 10 fonctionnent dans le sens positif. Cette quatrième phase du procédé de défroissage du linge permet de retirer le linge du tambour 2 de la machine à sécher le linge 1 sans l'évacuation d'un nuage de vapeur à l'ouverture de la porte d'accès de ladite machine 1. En outre, la quatrième phase du procédé permet d'éviter à l'utilisateur de se brûler les mains en retirant le linge du tambour 2. La première phase du procédé de défroissage du linge a une durée de l'ordre de 2 minutes à 3 minutes. La durée de la première phase du procédé de défroissage du linge est dépendante du type de générateur de vapeur et de sa puissance. La seconde phase de préchauffage du tambour 2 par au moins un élément chauffant 6 et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur 8 a une durée de l'ordre de 3 minutes. La première phase et la seconde phase peuvent être réalisées simultanément. Dans ce mode de réalisation de l'invention, la deuxième phase du procédé de défroissage du linge se prolonge d'environ une minute par rapport à ladite première phase. La troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur 12 au tambour 2 a une durée de l'ordre de 10 minutes. La quatrième phase d'évacuation de la vapeur du tambour 2 et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour 2 a une durée de l'ordre de deux minutes. La quantité d'eau injectée à chaque cycle de défroissage du linge dans le générateur de vapeur 12 est de l'ordre de 200mL à 300mL. Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge 1 à 25 condensation comprend un générateur de vapeur 12, un condenseur 9 et un tambour 2 logé à l'intérieur d'une carrosserie. Ledit tambour 2 contient le linge à défroisser et est relié audit condenseur 9 par une conduite 13. Ledit condenseur 9 est relié à au moins deux ventilateurs 8 et 10 chacun par une conduite 14 et 16. 30 Et ledit au moins un ventilateur 8 est relié audit tambour 2 par une conduite 15. Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge 1 à condensation comporte au moins l'étape suivante : - une phase de brassage du linge où le fonctionnement du condenseur 9 est à son rendement minimum afin de minimiser la condensation de vapeur lors de 35 son passage dans ledit condenseur 9 ; - ladite phase de brassage du linge étant exécuté pendant une phase d'introduction de la vapeur dans un circuit d'air chaud 4 de ladite machine 1. -10- Cette phase de brassage du linge permet de limiter le refroidissement du condenseur 9 et par conséquent la condensation de la vapeur. Ainsi, la consommation en eau et en énergie est optimisée lors de la mise en oeuvre d'un cycle de défroissage du linge par de la vapeur. La durée du cycle de défroissage est également optimisée. Ledit au moins un ventilateur 10 fonctionne périodiquement et majoritairement dans le sens de rotation inverse par rapport au sens de rotation de fonctionnement ayant un débit maximum lors de la phase de brassage du linge pour obtenir le rendement minimum du condenseur 9. Ainsi, le rendement du condenseur 9 est minimum pour empêcher la condensation de la vapeur lors de son passage dans ledit condenseur 9. Le rapport de durée de fonctionnement dudit au moins un ventilateur 10 dans le sens de rotation ayant un débit maximum par rapport au sens de rotation inverse est compris entre 1/5ème et 1/15ème, et préférentiellement de l'ordre de 1/10ème Ledit au moins un élément chauffant 6 fonctionne à la moitié de sa puissance lors de la phase de brassage du linge, et préférentiellement à une puissance de l'ordre de 1000W. Ledit au moins un élément chauffant 6 est situé dans une conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 et le tambour 2. Préférentiellement, ledit au moins un élément chauffant 6 est utilisé sur une seule partie et notamment celle placée en partie amont dans le circuit de d'air chaud 4. L'utilisation de la partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 permet d'éviter la condensation sur la totalité dudit au moins un élément chauffant 6. La partie amont dudit au moins un élément chauffant 6 correspond à la première moitié inférieure dudit au moins un élément chauffant 6 illustré à la figure 1. L'introduction de la vapeur du générateur de vapeur 12 s'effectue dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2. Le positionnement de l'introduction de vapeur dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2 est en aval du condenseur 9 pour limiter la condensation dans ledit condenseur 9. Le positionnement de l'introduction de vapeur dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2 est à proximité d'un circuit d'évacuation des condensas pour permettre l'évacuation de gouttelettes d'eau formées lors de la génération de vapeur dans ledit circuit de condensas. Le positionnement de l'introduction de vapeur dans la conduite 15 reliant ledit au moins un ventilateur 8 au tambour 2 est en amont dudit au moins un élément chauffant 6 pour éviter qu'en cas de formations de gouttelettes d'eau, ces dernières ne puissent -11- tomber sur ledit au moins un élément chauffant 6. Le procédé de défroissage du linge conforme à l'invention permet d'obtenir un cycle de durée courte, une homogénéité de la diffusion de la vapeur sur toute la surface des textiles, de consommer une quantité minimum d'eau et de s'adapter à la masse du linge. Ce procédé de défroissage du linge permet également de pouvoir recharger en eau le bac du générateur de vapeur au cours du cycle ou directement après la fin du cycle sans risque de détérioration de la machine comprenant un générateur de vapeur avec une alimentation en eau en goutte à goutte. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit précédemment sans sortir du cadre de l'invention
Un procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge (1) comprend un générateur de vapeur (12), un condenseur (9) et un tambour (2) logé à l'intérieur d'une carrosserie, ledit tambour (2) contenant le linge à défroisser, ledit tambour (2) étant relié audit condenseur (9) par une conduite (13), ledit condenseur (9) étant relié à au moins un ventilateur (8) par une conduite (14), et ledit au moins un ventilateur (8) étant relié audit tambour (2) par une conduite (15).Le procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge (1) comporte successivement les étapes suivantes : une première phase de préchauffage du générateur de vapeur (12) ; une seconde phase de préchauffage du tambour (2) par au moins un élément chauffant (6) et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur (8) ; une troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur (12) au tambour (2) ; une quatrième étape d'évacuation de la vapeur du tambour (2) et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour (2).Utilisation notamment dans une machine à sécher le linge domestique.
1- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge (1) comprenant un générateur de vapeur (12), un condenseur (9) et un tambour (2) logé à l'intérieur d'une carrosserie, ledit tambour (2) contenant le linge à défroisser, ledit tambour (2) étant relié audit condenseur (9) par une conduite (13), ledit condenseur (9) étant relié à au moins un ventilateur (8) par une conduite (14), et ledit au moins un ventilateur (8) étant relié audit tambour (2) par une conduite (15), caractérisé en ce qu'il comporte successivement les étapes suivantes : - une première phase de préchauffage du générateur de vapeur (12) ; - une seconde phase de préchauffage du tambour (2) par au moins un élément chauffant (6) et une circulation d'air chaud générée par ledit au moins un ventilateur (8) ; une troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur (12) au tambour (2) ; - une quatrième étape d'évacuation de la vapeur du tambour (2) et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour (2). 2- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un élément chauffant (6) est utilisé à la moitié de sa puissance lors de la seconde phase de préchauffage du tambour (2). 3- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le tambour (2) est entraîné en rotation pour brasser le linge et homogénéiser l'introduction de vapeur dans ledit tambour (2) lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur (12) audit tambour (2). 4- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la vapeur est introduite et mise en circulation dans un circuit d'air chaud de la machine à sécher le linge (1) lors de la troisième phase de génération de vapeur et de circulation de la vapeur du générateur de vapeur (12) au tambour (2). 5- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'introduction de vapeur est régulée par des temps de marche et d'arrêt du générateur de vapeur (12). 6- Procédé de défroissage du linge dans une machine à sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le condenseur-13- (9) fonctionne à son rendement maximal lors de la quatrième phase d'évacuation de la vapeur du tambour (2) et de refroidissement du linge contenu dans ledit tambour (2). 7- Machine à sécher le linge comprenant un générateur de vapeur (12) avec une alimentation en eau par goutte à goutte, caractérisé en qu'elle est adaptée à mettre en oeuvre le procédé de défroissage du linge conforme à l'une des 1 à 6. 8- Machine à sécher le linge selon la 7, caractérisé en ce que ledit au moins un élément chauffant (6) est non blindé.10
D
D06
D06F
D06F 58,D06F 35,D06F 39
D06F 58/20,D06F 35/00,D06F 39/00
FR2899891
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT D'UN EFFLUENT CHARGE DE MATIERES EN SUSPENSION AVEC LESTANT INJECTE EN ZONE TRANQUILLISEE
20,071,019
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de traitement des eaux utilisant les techniques de coagulation, floculation et décantation. Ce procédé de traitement d'effluents est plus particulièrement adapté au traitement des eaux pluviales qui présentent plutôt de faibles concentrations en matières en suspension (MES) avec de forts débits hydrauliques. Le domaine de cette invention est celui des procédés physico-chimiques qui visent à séparer les particules en suspension dans l'effluent à traiter, en les amalgamant sous forme de "flocs", qui sont ensuite séparés par décantation. Les opérations successives, qui comprennent généralement les étapes de coagulation, de floculation et de décantation, sont réalisées dans différents compartiments. On utilise le plus souvent les compartiments d'un même appareil appelé décanteur. Classiquement, le premier de ces compartiments correspond à une zone dans laquelle on effectue une étape de coagulation. Dans cette étape, les charges électriques portées par les particules en suspension sont neutralisées grâce à l'injection de sels de fer ou d'aluminium. Le deuxième compartiment est le site de la floculation, où les particules préalablement neutralisées se rencontrent et s'agglomèrent de façon à constituer le floc, grâce à l'addition d'un polymère. Le dernier compartiment correspond à l'étape de décantation, où les flocs et l'eau sont séparés. L'ensemble des flocs décantés constitue la boue. La principale amélioration apportée par les dernières techniques, consiste à augmenter la densité des flocs en y insérant un matériau minéral dense, en général, du sable fin. Des procédés de traitement d'effluents chargés de matières en suspension comprenant les étapes successives de coagulationûfloculationûdécantation, dans lesquels le lest ou adjuvant de décantation est injecté alors que le floc est mature, dans un compartiment spécifique qui est une zone non agitée, située après la zone de floculation et avant la zone de décantation, ont fait l'objet du dépôt des demandes de brevet FR 9816532 et FR 0008385 par la Demanderesse. Ces procédés permettaient d'obtenir une charge hydraulique élevée lors de la décantation (la charge hydraulique correspondant au débit de l'effluent traité par unité de surface de lamelles, la surface de lamelles considérée étant la section horizontale constituée par l'ensemble desdites lamelles), et présentaient les avantages d'extraire des boues concentrées, tout en conservant une eau traitée de qualité. Dans le cadre de tels procédés de traitement d'effluents chargés de matières en suspension dans lesquels l'adjuvant de décantation est injecté dans une zone non agitée appelée zone de capture, la Demanderesse a découvert un perfectionnement consistant à créer un matelas d'air dans la partie supérieure de la zone de capture de manière à améliorer la répartition de l'adjuvant de décantation dans cette zone. Dans ce type de procédé, l'introduction du lest est un enjeu technique important pour assurer l'efficacité du procédé. Le nouveau procédé objet de la présente invention est particulièrement avantageux puisqu'il permet de répartir l'agent lestant le plus uniformément possible sur toute la surface de la zone non agitée afin d'optimiser le taux de capture entre le lest et les flocs formés dans la zone de floculation. Par ailleurs, le procédé selon la présente invention est simple à mettre en oeuvre, peu coûteux, permet de simplifier la mise en oeuvre de l'injection de l'agent lestant, et permet l'amélioration des performances épuratoires vis-à-vis des MES d'environ 10%. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de traitement d'un effluent chargé de matières en suspension avec une charge hydraulique élevée comprenant : - au moins une étape de coagulation effectuée dans au moins une zone de coagulation (2), - au moins une étape de floculation effectuée dans au moins une zone de floculation (3), - au moins une étape de décantation effectuée dans au moins une zone de décantation (5), au cours de laquelle une partie des boues contenant les matières en suspension est séparée de l'effluent clarifié, dans lequel un adjuvant de décantation (15) est introduit au niveau d'au moins une zone de capture (4), tranquillisée, située entre la zone de floculation et la zone de décantation, la zone de capture (4) comportant dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air de manière à créer un matelas d'air (16) permettant d'assurer une répartition homogène de l'adjuvant de décantation dans cette zone. Par le terme de charge hydraulique , on entend au sens de la présente invention le débit de l'effluent traité par unité de surface de lamelles, la surface de lamelles considérée étant la section horizontale constituée par l'ensemble desdites lamelles. Une charge hydraulique élevée correspond avantageusement à une charge hydraulique supérieure à 100 m/h. Avantageusement selon la présente invention, l'adjuvant de décantation est un matériau granulaire tel que le sable. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la quantité d'air injecté pour former le matelas d'air (16) est comprise entre 10 et 15 Nm3/h par mètre carré de surface de la zone de capture (4). Avantageusement selon la présente invention, la phase contenant les boues et l'adjuvant de décantation est extraite de la zone de décantation (5), l'adjuvant de 15 décantation est séparé des boues, puis l'adjuvant de décantation (15) est réintroduit dans la zone de capture (4). Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'adjuvant de décantation est séparé des boues, lavé et séché à l'aide d'un séparateur à sable (9), puis est réinjecté sous forme pulvérulente au-dessus de la zone de capture (4). 20 Dans un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, l'adjuvant de décantation est séparé des boues et lavé à l'aide d'un séparateur à sable (9), puis est réinjecté par voie liquide dans la zone de capture (4). Selon une caractéristique particulière de la présente invention, l'étape de décantation est mise en oeuvre dans un décanteur lamellaire comprenant une pluralité 25 de plaques inclinées (6), parallèles entre elles et prévues à la partie supérieure de la zone de décantation (5). L'intérêt majeur de la décantation lamellaire par rapport à la décantation classique repose sur la capacité à traiter une grande quantité d'effluent dans un petit volume. Cette performance s'exprime essentiellement au travers de la charge hydraulique au radier de la surface de décantation. Actuellement, les décanteurs 30 lamellaires à floc lesté atteignent des charges hydrauliques maximales de l'ordre de 130 m/h (FR 2 758 812 Al). La présente invention a également pour objet une installation de traitement d'un effluent chargé de matières en suspension avec une charge hydraulique élevée comprenant successivement : - une zone de coagulation (2) munie d'un moyen d'agitation, comprenant un moyen d'introduction (1) de l'effluent à traiter, un moyen d'introduction de l'adjuvant de coagulation (12) et un moyen d'évacuation de l'effluent de la zone de coagulation ; - une zone de floculation (3) munie d'un moyen d'agitation, comprenant un moyen d'introduction de l'effluent à traiter, un moyen d'introduction de l'adjuvant de floculation (13) et un moyen d'évacuation de l'effluent de la zone de floculation ; - une zone de capture (4) tranquillisée, située entre la zone de floculation (3) et la zone de décantation (5), ladite zone de capture (4) comprenant un moyen d'introduction de l'effluent à traiter, un moyen d'introduction de l'adjuvant de décantation (15) et un moyen d'évacuation (14) de l'effluent de la zone de capture, ladite zone de capture (4) comportant en outre dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air assurant le maintien d'un matelas d'air (16) ; et - une zone de décantation (5) comprenant un moyen d'introduction de l'effluent à décanter, un moyen d'évacuation de l'effluent clarifié (7) et un moyen d'évacuation des boues décantées (8). Cette installation convient à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le dispositif de bullage d'air (16) est immergé dans la zone de capture (4), avantageusement à une profondeur de 40 à 80 cm sous la surface libre, plus avantageusement à une profondeur de 40 à 60 cm sous la surface libre, encore plus avantageusement à une profondeur d'environ 50 cm sous la surface libre. Cette disposition du dispositif de bullage d'air (16) dans la zone de capture (4) permet de ne pas perturber l'hydraulique du flux principal dans la zone de capture (4), d'assurer la tranquillisation de la partie inférieure de la zone de capture (4), et de minimiser le risque d'entraînement de bulles d'air vers la zone de décantation (5). Dans un mode de réalisation particulier selon la présente invention, la communication hydraulique entre la zone de capture (4) et la zone de décantation (5) est réalisée au moyen d'une ouverture de communication (14), avantageusement située sous l'extrémité supérieure des lamelles. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de bullage d'air (16) est avantageusement disposé au-dessus du bord supérieur de l'ouverture de communication (14) aménagée entre la zone de capture (4) et la zone de décantation (5). De manière particulièrement avantageuse, le dispositif de bullage d'air (16) est disposé au moins à 20 cm au-dessus du bord supérieur de ladite ouverture de communication (14). Dans un autre mode de réalisation particulier selon la présente invention, la communication hydraulique entre la zone de capture (4) et la zone de décantation (5) est réalisée par surverse au dessus de la paroi commune à ces deux zones. La zone de capture (4) comporte dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air (16) immergé, de préférence au-dessus de ladite paroi commune, avantageusement à une profondeur de 40 à 60 cm, de préférence à une profondeur de l'ordre de 50 cm sous la surface de l'effluent. Avantageusement selon la présente invention, le matelas d'air (16) est réparti sur toute la surface de la zone de capture (4). De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, le matelas d'air (16) est formé à l'aide d'un réseau de conduits (17) d'injection d'air 20 couvrant la totalité de la surface de la zone de capture (4). Selon une caractéristique particulière de la présente invention, l'installation contient, en aval de la zone de décantation (5), un séparateur à sable (9) permettant de séparer l'adjuvant de décantation des boues décantées (8) et de laver l'adjuvant de décantation, l'adjuvant de décantation (15) étant ensuite réintroduit directement ou 25 indirectement dans la zone de capture (4). Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le séparateur à sable (9) est disposé au-dessus de la zone de capture (4) de manière à ce que l'adjuvant de décantation (15) tombe directement dans ladite zone de capture (4). Dans un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, 30 l'installation contient, en aval du séparateur à sable (9), une cuve à suspension (10) de manière à ce que l'adjuvant de décantation issu du séparateur à sable (9) tombe directement dans ladite cuve à suspension (10), l'adjuvant de décantation (15) mis en suspension étant ensuite réintroduit dans la zone de capture (4). Divers objets et avantages de la présente invention deviendront apparents pour l'homme du métier par le biais de références aux dessins illustratifs suivants. La figure 1 correspond à un mode de réalisation particulier de la présente invention, dans lequel l'adjuvant de décantation est récupéré de la zone de décantation, lavé, séché, puis est réintroduit dans la zone de capture par voie sèche. La figure 1 est une vue schématique d'une installation selon la présente 10 invention comportant en série : - une zone de coagulation (2) munie d'un élément d'agitation, d'une conduite d'introduction de l'effluent à traiter (1) et d'une conduite d'introduction d'un adjuvant de coagulation (12) ; - une zone de floculation (3) munie d'un élément d'agitation et d'une conduite 15 d'introduction d'un adjuvant de floculation (13) ; - une chambre de capture (4), tranquillisée, munie d'une conduite d'introduction de l'effluent à traiter, d'un moyen d'introduction de l'adjuvant de décantation (15), et d'un moyen d'évacuation (14) de l'effluent de la zone de capture. Ladite chambre de capture (4) comprend en outre dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air 20 immergé assurant le maintien d'un matelas d'air (16) ; - une zone de décantation (5), comprenant dans sa partie supérieure une goulotte de récupération des effluents traités (7) et un élément lamellaire (6), et comprenant également dans sa partie inférieure un moyen de soutirage des boues (8) ; - en aval de la zone de décantation (5), un séparateur à sable (9) à vis inclinée 25 permettant de séparer l'adjuvant de décantation des boues décantées (8), de laver et de sécher l'adjuvant de décantation, ledit séparateur à sable (9) étant disposé au-dessus de la zone de capture (4) de manière à ce que l'adjuvant de décantation (15) tombe directement sous forme pulvérulente dans ladite zone de capture (4). Le séparateur à sable (9) comporte en outre une conduite d'évacuation (11) des boues. 30 La figure 2 correspond à un autre mode de réalisation particulier de la présente invention, dans lequel l'adjuvant de décantation est récupéré de la zone de décantation, lavé, puis est réintroduit dans la zone de capture par voie liquide. La figure 2 est une vue schématique d'une installation selon la présente 5 invention comportant en série : - une zone de coagulation (2) munie d'un élément d'agitation, d'une conduite d'introduction de l'effluent à traiter (1) et d'une conduite d'introduction d'un adjuvant de coagulation (12) ; - une zone de floculation (3) munie d'un élément d'agitation et d'une conduite 10 d'introduction d'un adjuvant de floculation (13) ; - une chambre de capture (4), tranquillisée, munie d'une conduite d'introduction de l'effluent à traiter, d'un moyen d'introduction de l'adjuvant de décantation (15), et d'un moyen d'évacuation (14) de l'effluent de la zone de capture. Ladite chambre de capture (4) comprend en outre dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air 15 immergé assurant le maintien d'un matelas d'air (16) ; - une zone de décantation (5), comprenant dans sa partie supérieure une goulotte de récupération des effluents traités (7) et un élément lamellaire (6), et comprenant également dans sa partie inférieure un moyen de soutirage des boues (8) ; - en aval de la zone de décantation (5), un séparateur à sable (9) à vis inclinée 20 permettant de séparer l'adjuvant de décantation des boues décantées (8), de laver et de sécher l'adjuvant de décantation, le séparateur à sable (9) comportant en outre une conduite d'évacuation (11) des boues ; et - en aval du séparateur à sable (9), une cuve à suspension (10) de manière à ce que l'adjuvant de décantation issu du séparateur à sable (9) tombe directement dans 25 ladite cuve à suspension (10), l'adjuvant de décantation (15) mis en suspension dans la cuve à suspension (10) étant ensuite réintroduit par voie liquide dans la zone de capture (4). La figure 3 représente un mode de réalisation particulier de la zone de capture 30 (4) (en vue agrandie), faisant apparaître un exemple de cotations de hauteur (en mm) des différents éléments présents dans cette zone. La communication hydraulique entre la zone de capture (4) et la zone de décantation (5) est réalisée dans ce mode de réalisation particulier au moyen d'une "fente" (14) (ouverture de communication) située sous l'extrémité supérieure des lamelles. La zone de capture (4) comporte en outre dans sa partie supérieure un système de bullage d'air (16) immergé, à une profondeur de 50 cm sous la surface de l'effluent, ledit système de bullage d'air (16) étant agencé bien au-dessus du bord supérieur de l'ouverture de communication (14) aménagée entre la zone de capture (4) et la zone de décantation (5). La figure 4 représente un autre mode de réalisation particulier de la zone de capture (4) (en vue agrandie), dans lequel la communication hydraulique entre la zone de capture et la zone de décantation est réalisée par surverse au dessus de la paroi commune à ces deux zones. La zone de capture (4) comporte toujours dans sa partie supérieure, plus précisément au dessus de ladite paroi, un système de bullage d'air (16) immergé, avantageusement à une profondeur de 50 cm sous la surface de l'effluent. La figure 5 est une vue de dessous schématique du dispositif de mise en oeuvre du matelas d'air (16), ledit matelas étant formé grâce à un réseau de conduits (17) d'injection d'air rnunis d'ajutages (18), le matelas couvrant la totalité de la surface de la zone de capture (4). La figure 6 est une représentation schématique du fonctionnement d'un dispositif global de répartition du lest dans la zone de capture (4) selon un mode de réalisation de la présente invention. Le lest (15) est apporté par voie liquide, grâce à un réseau de conduits ajutés, au dessus de la surface du volume d'eau et tombe sur le matelas d'air (16). Celui-ci est généré par les bulles (16) qui s'échappent des ajutages (18) disposés le long des conduits (17) d'amenée d'air. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre de la façon suivante : un effluent à traiter (1) est introduit dans le décanteur au niveau de la zone dite de coagulation (2). Dans cette zone (2), qui est maintenue agitée, on introduit au moins un adjuvant de coagulation (12) qui est par exemple un sel de métal : chlorure ferrique ou sulfate d'aluminium. Lors de l'étape de coagulation, les matières en suspension sont électriquement neutralisées. L'effluent de la zone de coagulation est ensuite introduit au niveau de la zone de floculation (3) du décanteur. Dans cette zone de floculation (3), qui est maintenue agitée, on introduit au moins un adjuvant de floculation (13) qui est par exemple un polymère cationique, anionique ou neutre, naturel ou synthétique. Lors de l'étape de floculation, les matières en suspension dans l'effluent s'agglomèrent avec de l'adjuvant de floculation ce qui permet la croissance du floc. L'agitation des zones de coagulation (2) et de floculation (3) peut être réalisée par des moyens mécaniques (agitateurs) ou par une injection d'air. En ce qui concerne la zone de floculation (3), un paramètre important à considérer est le gradient de vitesse G, qui est classiquement compris entre 70 si et 300 s1. Dans le cas de flocs lestés, G peut être 10 fois plus élevé, comme le rapporte le brevet FR 2 627 704 B1. Chacune des zones de coagulation (2) et de floculation (3) peut comprendre une ou plusieurs cuve(s). Généralement, chacune de ces zones comprend une à deux cuve(s), et de préférence une seule cuve. Après ces traitements de maturation du floc, l'effluent à traiter est ensuite introduit au niveau de la zone de capture (4) qui est une zone non agitée, comportant dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air immergé assurant le maintien d'un matelas d'air (16), l'adjuvant de décantation se trouvant alors injecté de manière homogène dans ladite zone de capture (4). La demanderesse a ainsi découvert un moyen permettant d'optimiser la répartition de l'agent lestant du type sable, lorsqu'il est introduit dans la zone non agitée (4). Cette répartition homogène des grains de lest est obtenue par création et maintien d'un bullage d'air (16) qui constitue un "matelas", et au travers duquel les grains de lest sont répartis de façon aléatoire. Ce matelas d'air (16) est créé uniquement sous le niveau d'eau de la zone non agitée (4) (environ 50 cm sous la surface de l'eau). Ce dispositif (voir Figure 6) permet de créer une turbulence locale, près de la surface de l'effluent, pour forcer la répartition des grains de lest après leur introduction. Ce matelas d'air (16) étant créé près de la surface libre ne perturbe pas le régime tranquillisé de la zone de capture (4). Ainsi, ce matelas d'air (16) superficiel ne change en rien l'hydraulique globale 30 de la zone non agitée (4) qui reste une zone tranquillisée, dans laquelle l'intégrité des flocs est préservée et dans laquelle l'écoulement permet la capture flocs/grains de lest. Grâce à ce dispositif de bullage d'air, les moyens d'introduction du sable peuvent être simplifiés. Une répartition spatiale grossière du sable est avantageuse, et permet de maintenir des performances épuratoires élevées en tel,nes d'élimination des matières en suspension des effluents à traiter. Avantageusement selon la présente invention, le dispositif d'injection d'air est constitué d'un réseau de conduits (17), typiquement de diamètre 15 mm, couvrant la totalité de la surface de la zone de capture (4), et situé de préférence à une profondeur de 40 à 80 cm, encore plus avantageusement à une profondeur d'environ 50 cm, sous la surface libre. Les conduits sont généralement espacés entre eux de 100 à 150 mm. Chaque conduit (17) est muni, en sa partie inférieure, d'ajutages (18) (voir la Figure 5). Les ajutages ont typiquement un diamètre de 2 mm, et sont généralement espacés entre eux de 50 mm. La quantité d'air à fournir pour créer et maintenir le matelas d'air (16) est 15 avantageusement comprise entre 10 et 15 Nm3/h, par mètre carré de surface de dispersion de la zone de capture (4). Le matelas d'air (16) ainsi formé permet une meilleure répartition du sable dans la zone de capture (4) avant qu'il ne rencontre les flots. Le gain obtenu vis-à-vis de l'abattement global en MES est d'environ 10 %. 20 La zone de capture (4), située entre la zone de floculation (3) et la zone de décantation (5), a deux fonctions principales importantes. Dans cette zone, il est tout d'abord essentiel de conserver l'intégrité du floc néo-formé et d'assurer la rencontre efficace entre le floc et les grains de l'agent lestant. A cet effet, il est donc essentiel de dimensionner la zone de capture de façon appropriée. 25 Dans un mode de réalisation particulier testé, la zone de capture (4) possédait des dimensions :particulières, notamment concernant sa section horizontale, sur laquelle sont répartis de façon homogène les différents points d'injection de l'agent lestant tel que le sable. Pour la mise en oeuvre d'un traitement correspondant à 150 m3/h, les dimensions de cette zone sont par exemple les suivantes : 30 - hauteur : 4625 mm - largeur : 1500 mm - longueur : 500 mm Il est également important de prendre en compte la vitesse hydraulique au sein de cette zone de capture (4). Au débit nominal du procédé de traitement, il est avantageux que cette vitesse hydraulique ne dépasse pas 200 m/h, de manière à ne pas déstructurer les flocs formés. Pareille mesure de précaution s'applique aux passages singuliers, c'est-à-dire les passages entre zone de floculation/zone de capture et zone de capture/zone de décantation. Les résultats des essais effectués sur une telle installation ayant une capacité de traitement de 150 m3/h ont confirmé le fonctionnement optimal du procédé selon la présente invention. En effet, plus de 90 % des MES ont été éliminées avec une vitesse 10 de passage en zone de décantation de l'ordre de 100 m/h. Pour atteindre un tel résultat, il est essentiel d'obtenir, dans la zone de floculation, un floc d'aspect général relativement gros et compact. La zone de décantation (5), disposée en aval de la zone de capture (4), peut 15 comprendre une ou plusieurs cuve(s). Généralement, cette zone comprend une à deux cuve(s). Des flocs très denses décantent directement en partie inférieure de la zone de capture (4). Aussi, la zone de capture comprend avantageusement, dans sa partie inférieure, une conduite de soutirage des boues. Celles-ci sont alors extraites 20 régulièrement et mélangées aux boues soutirées dans la zone de décantation (5). A la sortie de la zone de décantation (5), on obtiendra ainsi deux phases distinctes : une phase liquide correspondant à l'effluent clarifié (7) et une phase au moins en partie solide correspondant aux boues. Ces boues comprennent les matières en suspension, les adjuvants de décantation, les adjuvants de coagulation et de 25 floculation, ainsi qu'un liquide interstitiel. Cette phase en partie solide est récupérée principalement au fond de la zone de décantation (5). Tous les adjuvants de décantation connus de l'homme du métier tels que le sable peuvent être utilisés pour réaliser la décantation dans le procédé selon la présente invention. Généralement, l'adjuvant de décantation présente une granulométrie 30 comprise entre 30 micromètres (gin) et 600 micromètres ( m). D'une manière générale, on préférera un matériau qui combine à la fois une densité supérieure à 2,5 kg/dm3, et une insolubilité totale dans les conditions classiques du traitement de l'eau. Ces matériaux, utilisés comme adjuvant de décantation, permettent de lester les agrégats de particules initialement présentes (flocs) et d'accélérer leur décantation. Selon une variante préférée du procédé selon la présente invention, l'adjuvant de décantation est extrait des boues, avantageusement il est soumis à un traitement, comme par exemple un rinçage ou lavage, éventuellement un séchage, puis il est recyclé vers la zone non agitée de capture (4) de l'installation de traitement. Afin de minimiser la consommation d'adjuvant de décantation tel que le sable, on sépare l'adjuvant de décantation des boues d'extraction, avant de le réintroduire dans l'installation de traitement. Avantageusement, l'adjuvant de décantation doit pouvoir être récupéré à plus de 99 %, avec une proportion en matière organique (MO) inférieure à 3 %. La séparation des boues et de l'adjuvant de décantation peut être effectuée par tamisage, centrifugation, par hydrocyclonage, ou par tout autre moyen adapté connu de l'homme du métier. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, l'adjuvant de décantation est séparé des boues à l'aide d'un séparateur à sable (9) avant d'être recyclé vers la zone de capture (4). Le séparateur à sable (9) selon l'invention a deux fonctions essentielles : - séparation par décantation de l'adjuvant de décantation, tel que le sable, et des 20 boues, - lavage au moins partiel de l'adjuvant de décantation par injection d'eau. La qualité du mélange boues/sable, issu de la zone de décantation (5) de l'installation de traitement des eaux, permet que ce mélange soit introduit directement dans le séparateur à sable (9) sans étape préalable. Lorsque le mélange est introduit 25 dans le séparateur, le sable est décanté et lavé par un courant ascendant d'eau de lavage. Les matières organiques sont évacuées sous forme de boues (11) par la surverse du séparateur. Le sable lavé est quant à lui régulièrement extrait en partie basse du séparateur, puis avantageusement transféré au moyen d'une vis pour être recyclé. 30 Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le séparateur à sable (9), grâce à son système de vis inclinée, permet de sécher au moins partiellement l'adjuvant de décantation qui a été préalablement séparé des boues et lavé. Le séparateur à sable (9) selon l'invention est particulièrement avantageux, puisqu'il permet de récupérer le sable avec un rendement supérieur à 99% et une proportion en matière organique (MO) inférieure à 3 %. Deux modes de réalisation préférés sont possibles au niveau de la récupération et de la réinjection de l'adjuvant de décantation tel que lesable : l'adjuvant de décantation peut être réinjecté dans la zone de capture (4) soit par voie sèche, soit par voie liquide. Dans un premier mode de réalisation selon l'invention, le sable est séparé des boues à l'aide d'un séparateur à sable (9) qui assure la séparation boues/sable, le lavage partiel et le séchage du sable, puis celui-ci est réinjecté sous forme pulvérulente au dessus de la zone non agitée de capture (4), comme cela est représenté sur la Figure 1. Dans ce mode de réalisation, le séparateur à sable (9) est avantageusement disposé au dessus de l'ouvrage de traitement des eaux, en particulier au-dessus de la zone de capture (4) (voir Figure 1). Dans un exemple de réalisation, le sable lavé, issu de la vis inclinée du séparateur (9), tombe directement dans une trémie reliée à un système de dispersion, de type dispersion d'engrais. Cette configuration est avantageuse puisqu'elle permet l'économie d'une pompe d'injection de sable, d'une cuve et d'un agitateur. Dans un second mode de réalisation selon l'invention, le sable est séparé des boues à l'aide d'un séparateur à sable (9) qui assure la séparation boues/sable, le lavage partiel et le séchage partiel du sable, puis le sable lavé, issu de la vis inclinée, tombe dans une cuve, dite cuve à suspension (10). Dans cette cuve (10), remplie d'eau et de sable, le sable est maintenu en suspension homogène par agitation puissante. Une pompe centrifuge aspire le contenu de la cuve (10) et alimente, en continu, le système de dispersion du sable sur toute la surface de la zone de capture (4), comme cela est représenté sur la Figure 2. Dans ce mode de réalisation, le sable est récupéré sous forme de suspension en sortie de la cuve à suspension (10), avant d'être réintroduit dans la zone de capture (4) non agitée. De manière particulièrement avantageuse selon l'invention, le sable est activé par un polymère liquide que l'on ajoute dans la cuve à suspension (10), avant d'être réintroduit dans l'installation. L'ajout de polymère permet d'améliorer le contact et le collage entre les grains de sable et les flocs. Les boues séparées du sable sont évacuées par une conduite d'évacuation (11), 5 et peuvent être stockées dans une cuve de stockage. Elles sont ensuite avantageusement envoyées vers un circuit de traitement des boues
La présente invention concerne un procédé de traitement d'effluents chargés de matières en suspension avec une charge hydraulique élevée comprenant : au moins une étape de coagulation effectuée dans au moins une zone de coagulation ; au moins une étape de floculation effectuée dans au moins une zone de floculation ; au moins une étape de décantation effectuée dans au moins une zone de décantation, au cours de laquelle une partie des boues contenant les matières en suspension est séparée de l'effluent clarifié ; dans lequel un adjuvant de décantation est introduit au niveau d'au moins une zone de capture, tranquillisée, située entre la zone de floculation et la zone de décantation, la zone de capture comportant dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air de manière à créer un matelas d'air (16) permettant d'assurer une répartition homogène de l'adjuvant de décantation dans cette zone. L'invention a également pour objet une installation de traitement d'un effluent chargé de matières en suspension, convenant à la mise en oeuvre dudit procédé.
1. Procédé de traitement d'un effluent chargé de matières en suspension avec une charge hydraulique élevée comprenant : au moins une étape de coagulation effectuée dans au moins une zone de coagulation (2), - au moins une étape de floculation effectuée dans au moins une zone de floculation (3), - au moins une étape de décantation effectuée dans au moins une zone de décantation (5), au cours de laquelle une partie des boues contenant les matières en suspension est séparée de l'effluent clarifié, caractérisé en ce qu'un adjuvant de décantation (15) est introduit au niveau d'au moins une zone de capture (4), tranquillisée, située entre la zone de floculation et la zone de décantation, la zone de capture (4) comportant dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air de manière à créer un matelas d'air (16) permettant d'assurer une répartition homogène de l'adjuvant de décantation dans cette zone. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'adjuvant de décantation est un matériau granulaire tel que le sable. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la quantité d'air injecté pour former le matelas d'air (16) est comprise entre 10 et 15 Nm3/h par mètre carré de surface de la zone de capture (4). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la phase contenant les boues et l'adjuvant de décantation est extraite de la zone de décantation (5), l'adjuvant de décantation est séparé des boues, puis l'adjuvant de décantation (15) est réintroduit dans la zone de capture (4). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'adjuvant de décantation est séparé des boues, lavé et séché à l'aide d'un séparateur à sable (9), puis est réinjecté sous forme pulvérulente au-dessus de la zone de capture (4). 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'adjuvant de décantation est séparé des boues et lavé à l'aide d'un séparateur à sable (9), puis est réinjecté par voie liquide dans la zone de capture (4). 7. Installation de traitement d'un effluent chargé de matières en suspension avec une charge hydraulique élevée comprenant successivement : - une zone de coagulation (2) munie d'un moyen d'agitation, comprenant un moyen d'introduction (1) de l'effluent à traiter, un moyen d'introduction de l'adjuvant de coagulation (12) et un moyen d'évacuation de l'effluent de la zone de coagulation ; - une zone de floculation (3) munie d'un moyen d'agitation, comprenant un moyen d'introduction de l'effluent à traiter, un moyen d'introduction de l'adjuvant de floculation (13) et un moyen d'évacuation de l'effluent de la zone de floculation ; une zone de capture (4) tranquillisée, située entre la zone de floculation (3) et la zone de décantation (5), ladite zone de capture (4) comprenant un moyen d'introduction de l'effluent à traiter, un moyen d'introduction de l'adjuvant de décantation (15) et un moyen d'évacuation (14) de l'effluent de la zone de capture, ladite zone de capture (4) comportant en outre dans sa partie supérieure un dispositif de bullage d'air assurant le maintien d'un matelas d'air (16) ; et - une zone de décantation (5) comprenant un moyen d'introduction de l'effluent à décanter, un moyen d'évacuation de l'effluent clarifié (7) et un moyen d'évacuation des boues décantées (8). 8. Installation selon la 7, caractérisée en ce que le dispositif de bullage d'air (16) est immergé dans la zone de capture (4), avantageusement à une profondeur de 40 à 80 cm sous la surface libre, encore plus avantageusement à une profondeur d'environ 50 cm sous la surface libre. 9. Installation selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que le matelas d'air (16) est réparti sur toute la surface de la zone de capture (4). 10. Installation selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée en ce qu'elle contient, en aval de la zone de décantation (5), un séparateur à sable (9) permettant de séparer l'adjuvant de décantation des boues décantées (8) et de laver l'adjuvant de décantation, l'adjuvant de décantation (15) étant ensuite réintroduit directement ou indirectement dans la zone de capture (4). 11. Installation selon la 10, caractérisée en ce que le séparateur à sable (9) est disposé au-dessus de la zone de capture (4) de manière à ce que l'adjuvant de décantation (15) tombe directement dans ladite zone de capture (4). 12. Installation selon la 10, caractérisée en ce qu'elle contient, en aval du séparateur à sable (9), une cuve à suspension (10) de manière à ce que l'adjuvant de décantation issu du séparateur à sable (9) tombe directement dans ladite cuve à suspension (10), l'adjuvant de décantation (15) mis en suspension étant ensuite réintroduit dans la zone de capture (4).
C,B
C02,B01
C02F,B01D
C02F 1,B01D 21
C02F 1/52,B01D 21/01
FR2888366
A1
PROCEDES AUTOMATIQUES D'ORIENTATION D'UNE EMPREINTE, DE RECONNAISSANCE AUTOMATIQUE D'EMPREINTES ET DE CORRECTION D'UNE BASE DE DONNEES D'EMPREINTES
20,070,112
La présente invention concerne un procédé d'orientation automatique d'une empreinte, un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes et un procédé de correction automatique d'une base de données d'emprein- tes. Ces procédés sont notamment utilisables dans le domaine de l'identification de personnes à partir des empreintes digitales de cellesci en vue par exemple de contrôler l'accès de ces personnes à un lieu. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On connaît un procédé d'identification par reconnaissance automatique d'empreintes digitales, comprenant les étapes de capturer sur la personne à identifier une empreinte digitale et de comparer cette empreinte digitale à des empreintes digitales mémorisées dans une base de données en relation avec des éléments d'identification des individus répertoriés dans cette base de données. Les procédés de reconnaissance automatique d'empreinte possède une tolérance en rotation qui leur permettent de s'accommoder d'un décalage angulaire entre les empreintes mémorisées et l'empreinte capturée. Toutefois, la durée de la reconnaissance est d'autant plus longue que la tolérance en rotation est importante de sorte que la tolérance est généralement réduite à quelques dizaines de de-grés ou moins si la reconnaissance doit être réalisée dans un temps relativement court. Un décalage angulaire entre les empreintes mémorisées et l'empreinte détectée supérieure à cette tolérance ne permet pas une reconnaissance de l'empreinte. Les empreintes sont donc mémorisées dans la base de données avec une orientation selon un axe de référence et des indications sont fournies à la personne à identifier pour qu'elle oriente correctement son doigt lors de la capture de l'empreinte digitale. Toutefois, il existe un risque que malgré les in- dications qui lui sont fournies la personne à identifier positionne mal son doigt de sorte que cette personne ne peut être identifiée si le décalage angulaire est supérieur à la tolérance en rotation du procédé. Par ailleurs, il existe un risque qu'une em- preinte soit mémorisée dans la base de données avec une orientation incorrecte. Cette empreinte est alors inutilisable et la personne à qui appartient cette empreinte ne peut être identifiée. Un opérateur peut facilement identifier une orientation incorrecte et y remédier. Tel n'est pas le cas lorsque l'empreinte est traitée automatiquement de manière informatique sans l'intervention d'un opérateur. Pour obvier à cet inconvénient, on pourrait évidemment augmenter la tolérance en rotation de la recon- naissance mais la comparaison est alors extrêmement longue et nécessite de disposer de ressources informatiques importantes de sorte qu'elle ne peut être envisageable qu'avec des bases de données de petite taille ou pour des applications pouvant s'accommoder d'une telle durée. Il est également connu du document US-A-5 848 176 un procédé d'orientation des empreintes digitales consistant à relever sur l'empreinte digitale à orienter la di-rection des sillons coupant un cercle virtuel centré sur l'empreinte digitale afin de constituer une courbe compa- rée à des courbes d'empreintes digitales standards d'orientation connue pour identifier un déphasage entre les courbes et en déduire l'orientation de l'empreinte. Cette méthode a notamment comme inconvénient qu'il est difficile de centrer le cercle sur l'empreinte. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'un moyen permettant de s'affranchir des problèmes d'orientation des empreintes. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un procédé d'orientation automatique d'une empreinte selon un axe de référence, comprenant les étapes de: - réaliser des rotations d'une matrice de directions de l'empreinte selon des angles prédéterminés, - comparer les rotations ainsi obtenues à des modèles de référence qui sont représentatifs de classes de matrices de directions d'empreintes et qui sont orientés selon l'axe de référence, la comparaison étant réalisée au moyen d'un espace de représentation construit en ex- trayant des paramètres discriminants des modèles de référence et de rotations selon des angles prédéterminés des modèles de référence, les modèles de référence étant placés dans l'espace de représentation et la comparaison comprenant les phases de placer dans l'espace de repré- sentation les rotations de la matrice de directions de l'empreinte et de rechercher la rotation de la matrice de directions de l'empreinte et le modèle de référence les plus proches dans l'espace de représentation, - orienter l'empreinte conformément à la rotation de la matrice de directions identifiée. Les empreintes digitales ont des formes générales appartenant à un nombre restreint de classes différentes (formes en boucle, en spirale, en arche.. .) de sorte que toutes les empreintes digitales peuvent être rattachées à un modèle de référence représentatif de l'une ou l'autre de ces classes. Dans le procédé de l'invention, chaque modèle de référence est une matrice de directions représentative d'une des classes de telle manière que toutes les classes sont représentées et les modèles de référen- ces sont orientés selon l'axe de référence. Il est ainsi réalisé une comparaison de différentes rotations de l'empreinte et des modèles de référence correctement orientés pour retrouver l'orientation correcte de l'empreinte en utilisant un espace de représentation permettant de dis- criminer les matrices de directions correctement orien- tées des matrices de directions incorrectement orientées de manière à pouvoir rapprocher la matrice de directions correctement orientée d'un des modèles de référence. La mise en uvre du procédé de l'invention par voie informa- s tique est alors particulièrement simple et efficace. Avantageusement, le procédé comprend l'étape d'établir un indice de la fiabilité de la comparaison en fonction d'une distance séparant l'empreinte détectée orientée et le modèle de référence les plus proches et, de préférence, si la distance est supérieure à un seuil prédéterminé, le procédé comprend l'étape d'émettre une alerte de fiabilité. Il est ainsi possible d'apprécier le risque d'erreur résultant de l'opération d'orientation. L'invention a également pour objet un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes par comparaison à des empreintes mémorisées avec une orientation de référence dans une base de données, le procédé comprenant les étapes de: - capturer une empreinte, - mettre en oeuvre sur l'empreinte capturée le procédé d'orientation automatique ci-dessus, comparer l'empreinte ainsi orientée aux empreintes mémorisées. Ainsi, le procédé de reconnaissance automatique fonctionne même si l'empreinte capturée n'est pas orientée correctement. De préférence, le procédé d'orientation comprend l'étape d'établir un indice de fiabilité de la comparai- son en fonction d'une distance séparant la rotation de la matrice de direction de l'empreinte orientée et la matrice de directions du modèle de référence les plus proches, l'indice de fiabilité étant utilisé pour paramétrer un seuil de tolérance en rotation du procédé de recon- naissance. Il est ainsi possible de paramétrer le seuil de tolérance en fonction du risque d'erreur sur l'orientation de l'empreinte capturée. L'invention concerne en outre un procédé de cor- rection automatique d'une base de données d'empreintes, le procédé comprenant les étapes de: mettre en uvre sur au moins une empreinte initiale de la base de données le procédé automatique d'orientation conforme à la revendications 1 pour déter- miner une information de correction à appliquer à l'empreinte initiale, - orienter l'empreinte initiale conformément à cette information de correction et mémoriser dans la base de données l'empreinte ainsi orientée à la place de l'em- preinte initiale ou mémoriser l'information de correction dans la base de données en relation avec l'empreinte initiale. Il est alors possible d'orienter de façon automatique les empreintes qui auraient été mémorisées sans orientation particulière ou avec une orientation erronée. De préférence, le procédé de correction comprenant l'étape d'établir un indice de la fiabilité de la comparaison en fonction d'une distance séparant la rotation de la matrice de direction de l'empreinte orientée et la matrice de directions du modèle de référence les plus proches, si un procédé de reconnaissance d'empreintes est mis en uvre à partir de la base de don-nées corrigée, l'indice de fiabilité est utilisé pour paramétrer un seuil de tolérance en rotation du procédé de reconnaissance. Il est ainsi possible de paramétrer le seuil de tolérance en fonction du risque d'erreur sur l'orientation des empreintes mémorisées. D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de mise en uvre particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est un schéma illustrant le procédé de reconnaissance conforme à l'invention, - la figure 2 est un schéma illustrant de façon simplifiée un espace de représentation utilisé lors de la mise en uvre du procédé de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention est ici décrite en application à un procédé de reconnaissance automatique d'empreinte digitale en vue d'identifier une personne qui se présente à un contrôle d'accès ou d'identité par exemple. Le procédé de reconnaissance automatique repose sur la comparaison de caractéristiques d'une empreinte digitale de la per-sonne à identifier avec des caractéristiques d'empreintes digitales mémorisées dans une base de données en relation avec des informations d'identité des individus référencés dans la base de données. Les empreintes sont ici mémorisées dans la base de données 10 sous forme de suite de points caractéristiques 11 (coordonnées des points de bifurcation et de fin des lignes de l'empreinte avec un angle des lignes en ces points) avec une orientation de référence (le grand axe de l'empreinte est ici aligné avec une direction verticale constituant l'axe de référence). Le procédé de reconnaissance automatique débute par l'étape de capturer une empreinte digitale sur la personne à identifier. Cette détection est réalisée de manière connue en elle-même par exemple au moyen d'un capteur optique 12 sur lequel il est demandé à la per-sonne à identifier d'appliquer un doigt pour obtenir une image 1 de l'empreinte de ce doigt (cette image est re- présentée en vue agrandie dans un cadre en trait mixte double). Une matrice de directions 2 est ensuite élaborée à partir de l'image 1 de façon connue en soi (la matrice de directions est représentée en vue agrandie dans un cadre en trait mixte double). Cette élaboration est réalisée lors d'une opération 13 mise en oeuvre par un ordinateur 14 relié au capteur optique. L'orientation de la matrice de directions 2 est détectée lors d'un procédé d'orientation qui sera décrit ci-après et qui aboutit à une orientation de l'image 1 de l'empreinte conformément à l'orientation de référence. Le procédé d'orientation est mis en oeuvre lors d'une opération 15 exécutée par l'ordinateur 14. Les points caractéristiques sont alors extraits de l'empreinte ainsi orientée et comparés aux points caractéristiques 11 des empreintes mémorisées lors d'une opération 16. La personne est identifiée lorsque les points caractéristiques de l'empreinte capturée carres- pondent aux points caractéristiques 11 d'une empreinte mémorisée dans la base de données. Le procédé d'orientation conforme à l'invention est réalisé à partir d'un espace de représentations généralement désigné en 3 et schématisé à la figure 2. L'espace de représentation est construit en ex-trayant des paramètres discriminants de modèles de référence orientés selon l'orientation de référence et de rotations des modèles de référence selon des angles prédéterminés (par exemple à 45 , 90 , 135 , 180 , 225 , 270 et 315 par rapport à l'axe de référence). Les modèles de référence sont des matrices de directions représentatives des formes générales possibles des empreintes digitales. L'espace de représentation est ici obtenu au moyen d'un réseau de neurones par apprentissage à partir des modèles de référence et des rotations de ceux-ci dans les diffé- rentes orientations afin que le réseau de neurones établisse un système de coordonnées à même de distinguer les modèles de référence orientés selon l'axe de référence et les rotations des modèles de référence selon les autres orientations. L'espace de représentation illustré à la figure 3 est extrêmement simplifié et n'a qu'une valeur explicative: l'espace de représentation a en réalité plus de trois dimensions. Les modèles de référence orientés selon l'axe de référence (seuls quatre sont ici représentés avec les références numériques 4, 5, 6, 7) sont placés (ou projetés) dans l'espace de représentation en calculant leurs coordonnées. Le procédé d'orientation comprend l'étape de réa- liser des rotations de la matrice de directions 2 issue de l'image 1 ici selon les angles 00, 45 , 90 , 135 , 180 , 225 , 270 , 315 et de placer (ou projeter) les matrices de directions ainsi obtenues dans l'espace de représentation en calculant leurs coordonnées (seules cinq orientations sont représentées à la figure 2 avec les références 2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e). A partir des coordonnées des modèles de références 4, 5, 6, 7 et des matrices de directions 2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e, il est ensuite procédé à une recherche de la matrice de directions 2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e la plus proche d'un des modèles de référence 4, 5, 6, 7 dans l'espace de représentation en comparant les distances séparant les matrices de directions 2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e et les matrices de directions 4, 5, 6, 7 (ces distances sont calculées à partir des coordonnées des matrices de directions et sont schématisées à titre d'illustration en trait pointillé entre le modèle de référence 4 et les matrices de directions 2.a, 2.b, 2. c, 2.d, 2.e). En l'occurrence, la matrice de directions 2.a et le modèle de référence 4 sont les plus proches. Comme la matrice de directions 2.a correspond à une rotation de 0 de la matrice de directions 2, on en déduit que l'empreinte capturée est correctement orientée. Au contraire, si la matrice de directions la plus proche correspond à une rota- tion de 90 par exemple, une rotation de 90 est effectuée sur l'empreinte capturée pour obtenir l'empreinte orientée dont seront extraits les points caractéristiques utilisés pour la reconnaissance proprement dite. Le procédé comprend en outre l'étape d'établir un indice de la fiabilité de l'orientation ainsi réalisée, en fonction de la distance séparant la matrice de directions 2.a et le modèle de référence 4. De plus, si cette distance est supérieure à un seuil prédéterminé, le pro-cédé comprend l'étape d'émettre une alerte de fiabilité. Plus la distance est importante et moins l'orientation de la matrice de directions 2.a est semblable à l'orientation de la matrice de directions 4 de sorte que le risque d'une erreur d'orientation croît avec cette distance. Le seuil d'alerte est déterminé en fonction du risque d'erreur acceptable pour l'application envisagée. Il est en outre possible de paramétrer un seuil de tolérance en rotation de la reconnaissance en fonction de cette distance. Le seuil de tolérance en rotation augmente avec la distance. Dans l'hypothèse où tout ou partie des points caractéristiques des empreintes ne seraient pas mémorisées dans la base de données 10 avec une orientation selon l'axe de référence, il est possible de corriger la base de données en utilisant le procédé d'orientation de l'in- vention pour réorienter les empreintes selon l'axe de ré- férence. Dans ce cas, pour chaque empreinte à orienter, le procédé de correction débute par l'étape d'élaborer une matrice de directions à partir des points caractéristi- ques 11 de l'empreinte mémorisée dans la base de données 10. Cette élaboration, connue en soi, consiste à extrapoler localement une directions de lignes pour chaque point caractéristique. Le procédé automatique d'orientation décrit ci- dessus est ensuite mis en uvre sur la matrice de directions élaborée pour déterminer une information de correction permettant d'orienter correctement l'empreinte mémo-risée. Des rotations de la matrice de directions élabo- rée sont ensuite réalisées selon des angles prédéterminés et sont projetées dans l'espace de représentation afin d'identifier la rotation de la matrice de directions la plus proche d'un des modèles de référence. L'angle d'orientation de la matrice de directions est ainsi dé- terminé et, si la distance entre la rotation de la matrice de directions et le modèle de référence les plus proches est inférieure à un seuil, les coordonnées des points caractéristiques sont recalculées en fonction de l'angle d'orientation de la matrice de directions et sont mémorisées dans la base de données 10 à la place des précédentes coordonnées. En variante, dans la base de données est mémorisée l'information de correction, c'est-à-dire l'angle d'orientation de l'empreinte mémorisée ou la rotation de correction correspondante permettant d'orienter correcte-ment l'empreinte mémorisée (plus exactement permettant de calculer les coordonnées des points caractéristiques de l'empreinte dans l'orientation correcte). La correction de l'empreinte peut alors être réalisée de façon diffé- rée, par exemple avant une comparaison avec une empreinte capturée. Lorsqu'un procédé de reconnaissance d'empreintes à seuil de tolérance en rotation paramétrable est mis en uvre à partir de la base de données corrigée, l'indice de fiabilité est utilisé pour paramétrer le seuil de to- lérance du procédé de reconnaissance. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de mise en uvre décrit mais englobe toutes les va-riantes entrant dans le cadre de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, l'espace de représentation peut être obtenu par une analyse en composantes principales de caractéristiques des modèles de référence. En outre, le nombre de modèles de référence et le nombre de paramètres discriminants utilisés pour l'élaboration de l'espace de représentations peuvent être différents de ceux mentionnés pour le mode de réalisation décrit. Le nombre de rotations réalisées sur les emprein- tes à orienter peut être différent de celui décrit et dé-pend par exemple de la précision d'orientation recherchée. Plutôt qu'une distance entre une des rotations de la matrice de directions et le modèle de référence le plus proche, il est possible d'utiliser la moyenne des distances entre des rotations voisines et le modèle de référence le plus proche. Le procédé de reconnaissance automatique et le procédé de correction automatique peuvent être mis en u- vre indépendamment l'un de l'autre. L'élaboration d'un indice de fiabilité est facul-tative
La présente invention concerne un procédé d'orientation automatique d'une empreinte selon un axe de référence, le procédé comprenant les étapes de :- réaliser des rotations de l'empreinte (2) selon des angles prédéterminés (2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e),- comparer les rotations des empreintes à des modèles de référence (4, 5, 6, 7) représentatifs de classes d'empreintes et orientés selon l'axe de référence pour identifier la rotation et le modèle de référence les plus similaires.L'invention a également pour objet un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes par comparaison à des empreintes mémorisées avec une orientation de référence dans une base de données et un procédé de correction automatique d'une empreinte mémorisée dans une base de données.
1. Procédé d'orientation automatique d'une empreinte selon un axe de référence, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: - réaliser des rotations (2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e) d'une matrice de directions (2) de l'empreinte (1) selon des angles prédéterminés, - comparer les rotations ainsi obtenues à des mo- dèles de référence (4, 5, 6, 7) qui sont représentatifs de classes de matrices de directions d'empreintes et qui sont orientés selon l'axe de référence, la comparaison étant réalisée au moyen d'un espace de représentation (3) construit en extrayant des paramètres discriminants des modèles de référence et de rotations selon des angles prédéterminés des modèles de référence, les modèles de référence étant placés dans l'espace de représentation et la comparaison comprenant les phases de placer dans l'espace de représentation les rotations de la matrice de di- rections de l'empreinte et de rechercher au moins la rotation de la matrice de directions de l'empreinte (2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e) et le modèle de référence les plus proches dans l'espace de représentation, - orienter l'empreinte conformément à la rotation de la matrice de directions identifiée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'établir un indice de fiabilité de la comparaison en fonction d'une distance séparant la rotation de la matrice de direction de l'empreinte orientée (2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e) et la matrice de directions du modèle de référence les plus proches. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, si la distance est supérieure à un seuil pré-déterminé, le procédé comprend l'étape d'émettre une alerte de fiabilité. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'espace de représentation est obtenu au moyen d'un réseau de neurones. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'espace de représentation est obtenu par une analyse en composantes principales de caractéristiques des modèles de référence. 6. Procédé de reconnaissance automatique d'empreintes par comparaison à des empreintes mémorisées (11) avec une orientation selon un axe de référence dans une base de données (10), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: - capturer une empreinte (1), - mettre en oeuvre sur l'empreinte (1) le procédé automatique d'orientation conforme à la 1, - comparer l'empreinte ainsi orientée aux em- preintes mémorisées (11). 10. Procédé selon la 6, le procédé d'orientation comprenant l'étape d'établir un indice de fiabilité de la comparaison en fonction d'une distance séparant la rotation de la matrice de directions de l'empreinte orientée (2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e) et la matrice de directions du modèle de référence les plus proches, caractérisé en ce que l'indice de fiabilité est utilisé pour paramétrer un seuil de tolérance en rotation du pro- cédé de reconnaissance. 11. Procédé de correction automatique d'une base de données (10) d'empreintes (11), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: mettre en oeuvre sur au moins une empreinte initiale (11) de la base de données le procédé automatique d'orientation conforme à la 1 pour déterminer une information de correction à appliquer à l'empreinte initiale, - orienter l'empreinte initiale conformément à cette information de correction et mémoriser dans la base de données l'empreinte ainsi orientée à la place de l'empreinte initiale ou mémoriser l'information de correction dans la base de données en relation avec l'empreinte ini-tiale. 9. Procédé selon la 8, le procédé d'orientation comprenant l'étape d'établir un indice de fiabilité de la comparaison en fonction d'une distance séparant la rotation de la matrice de direction de l'empreinte orientée (2.a, 2.b, 2.c, 2.d, 2.e) et la matrice de directions du modèle de référence les plus proches, caractérisé en ce que, si un procédé de reconnaissance d'empreintes est mis en uvre à partir de la base de don-nées corrigée, l'indice de fiabilité est utilisé pour pa- ramétrer un seuil de tolérance en rotation du procédé de reconnaissance. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que, l'empreinte étant mémorisée dans la base de données sous forme de points caractéristiques, le procédé comprend, préalablement à l'orientation de l'empreinte, l'étape d'élaborer une matrice de directions à partir des points caractéristiques, l'orientation de l'empreinte comprenant l'étape de calculer les points caractéristiques en fonction de l'angle de la rotation identifiée.
G
G06
G06K,G06F
G06K 9,G06F 17
G06K 9/68,G06F 17/30
FR2888671
A1
ANTENNE RELAIS AUTOPORTANTE
20,070,119
L'invention concerne une antenne relais de réseau de télécommunication. Dans l'art antérieur, il est connu des antennes relais composées d'un élément rayonnant émetteur/récepteur protégé, notamment vis-à-vis des agents atmosphériques, par un radome. Lors de leur installation, les antennes sont disposées sur un mât support afin d'augmenter leur couverture. Pour des raisons de sécurité lors des interventions de maintenance, des échelles sont fixées sur le mât. En outre, le mât possède des bracons de renfort afin de supporter le poids d'un opérateur. io Par conséquent, l'aspect des installations de l'art antérieur est inesthétique en raison de la structure métallique apparente. Afin de réduire l'impact visuel de ces installations, des camouflages de différentes formes ont été proposés. Cependant, la fabrication et l'installation de ce type d'installation comportant une antenne, un mât et un dispositif de camouflage sont longues et coûteuses en raison du grand nombre de composants utilisés. De plus, le poids de l'installation ainsi réalisée est important. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant une antenne relais de réseau de télécommunication qui soit simple, légère, rapide à installer, nécessite un nombre restreint d'éléments et s'intègre parfaitement à l'environnement. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une antenne relais de réseau de télécommunication comprenant: - au moins un élément rayonnant émetteur et/ou récepteur, - un radome transparent aux ondes électromagnétiques et recouvrant l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur de façon à le protéger. L'élément rayonnant est supporté par le radome et ledit radome possède des moyens d'ancrage permettant la fixation de l'antenne au sol. L'antenne est simple et rapide à installer car le radome qui est surdimensionné remplace le mât en supportant l'élément rayonnant et en permettant la fixation de l'antenne. On peut ainsi parler d'antenne autoportante. De plus, le radome possède une bonne résistance à l'environnement extérieur et permet d'améliorer la durée de vie de l'élément rayonnant. Ainsi, les opérations de maintenance sont limitées. En outre, le radôme possède un trou d'inspection accessible à hauteur d'homme qui permet les opérations de maintenance. lo Enfin, l'antenne ne nécessite pas de dispositif de camouflage supplémentaire car le radome permet de camoufler l'élément rayonnant. En effet, le radome peut posséder, selon les différents modes de réalisation de l'invention, une forme de cheminée carrée ou ronde, de pinacle, d'arbuste ou de plante. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'un côté de l'antenne 20 selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 représente une vue schématique en coupe du dessus de la figure 1; - la figure 3 représente une vue schématique en coupe, de face, de l'antenne; la figure 4 représente une vue schématique en coupe du dessus de la figure 3; - la figure 5 représente un piétement du radome selon l'invention; - la figure 6 représente une interface de fixation de l'antenne; - la figure 7 représente un trou d'inspection du radôme; et - la figure 8 représente une vue schématique en coupe, de face, d'une antenne selon un autre mode de réalisation de l'invention. Tel qu'il est représenté sur la figure 1, l'antenne 1 comprend un élément rayonnant émetteur et/ou récepteur 2 et un radome 3. Le radome 3 est transparent aux ondes électromagnétiques et permet de protéger l'élément rayonnant 2, notamment contre les agents atmosphériques. io Dans un mode de réalisation préféré, le radome 3 est réalisé en polyester stratifié. L'élément rayonnant 2 est réalisé en laiton et des réflecteurs en aluminium permettent d'orienter le faisceau de rayonnement. Le radome 3 possède des moyens d'ancrage permettant la fixation de l'antenne 1 au sol. Les moyens d'ancrage sont composés d'un piètement 15 et d'organes de fixation (non représentés). Le piètement 15 est disposé sur l'extrémité inférieure du radome 3 et possède des orifices 18 dans lesquels les organes de fixation sont destinés à être introduit. Les orifices 18 sont espacés régulièrement sur le piètement d'un angle o. Les moyens d'ancrage sont destinés à être fixés à une interface de fixation 16 représentée sur la figure 6. L'interface de fixation 16 possède quatre trous 17a, 17b, 17c, 17d formant un carré. Avantageusement, l'interface de fixation 17 est préalablement fixée sur un plot métallique non représenté. Pour fixer le radome 3, on oriente la direction de l'élément émetteur et/ou récepteur puis on fait correspondre quatre orifices 18 du piètement 15 avec les quatre trous 17a, 17b, 17c, 17d de l'organe de fixation. Les organes de fixation, des boulons par exemple, sont alors mis en place dans les trous 17a, 17b, 17c, 17d de l'organe de fixation et dans les orifices 18. Ainsi, il est possible d'effectuer un préréglage de la direction d'émission et/ou réception avec une erreur inférieure à o. L'élément rayonnant 2 est supporté par le radome 3. A cet effet, une platine 4 est solidaire de l'extrémité inférieure de l'élément rayonnant 2. Dans le mode de réalisation représenté, la platine 4 est solidarisée à l'élément rayonnant 2 au moyen d'une équerre de fixation 5. L'équerre de fixation 5 est fixée d'une part à l'élément rayonnant 2 et d'autre part à la platine 4. Un anneau 6 est solidaire du radome 3. L'anneau 6 supporte la platine 4 et permet par conséquent de supporter l'élément rayonnant 2. En outre, l'élément rayonnant 2 est solidaire d'un élément de centrage. Dans le io mode de réalisation représenté, l'élément de centrage est un cône de centrage 7. Le cône de centrage 7 est solidarisé à l'élément rayonnant 2 au moyen d'une équerre de fixation 8. L'équerre de fixation 8 est fixée d'une part sur l'élément rayonnant 2 et d'autre part sur le cône de centrage 7. Le radome 3 possède une cavité 9 disposée sur son extrémité supérieure dont la forme est sensiblement complémentaire au cône de centrage 7. Le cône de centrage 7 coopère avec la cavité 9 de façon à centrer l'élément rayonnant 2 dans le radome 3. Notons que l'élément de centrage peut être de forme différente et peut notamment être de forme sphérique. L'élément rayonnant 2 est monté mobile en rotation par rapport au radome 3. Ainsi, la direction d'émission et/ou réception de l'élément émetteur et/ou récepteur 2 est réglable. A cet effet, le radôme 3 possède un orifice de réglage 10 permettant l'introduction d'une barre de réglage 11. La barre de réglage 11 est solidarisable à l'élément rayonnant 2. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'équerre de fixation 5 possède un orifice dans lequel la barre de réglage 11 peut être introduit. Ainsi, la barre de réglage 11 peut commander la rotation de l'élément rayonnant 2 de manière à régler la direction d'émission et/ou réception. Dans un mode de réalisation de l'invention, la barre de réglage permet de faire tourner l'élément rayonnant 2 de 8/2 dans les deux sens. Notons que, avantageusement, une visée peut être installée sur la barre de réglage 11. Lorsque la direction de l'élément rayonnant 2 est réglée, l'élément émetteur et/ou récepteur 2 peut être immobilisé au moyen d'un dispositif de blocage. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de blocage se compose d'un boulon de verrouillage 12 permettant de solidariser la platine 4 à l'anneau 6. A cet effet, la platine 4 et l'anneau 6 possèdent des orifices (non représentés) permettant le passage du boulon 12. Comme illustré sur les figures 1 et 7, le radome 3 possède un trou d'inspection 13. Le trou d'inspection 13 permet d'accéder aux connecteurs de l'élément rayonnant 2, au boulon de verrouillage 12 et permet le passage des câbles d'alimentation. Le radome 2 possède un espace intérieur inférieur 14 permettant d'installer des équipements supplémentaires tels que des amplis ou des filtres. De préférence, la forme et l'aspect extérieur du radome 2 sont adaptés à 20 l'environnement extérieur. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 3, le radome 3 simule une cheminée et l'extérieur du radome 3 présente un aspect de crépis. Dans le mode de réalisation représentée sur la figure 8, le radome 3 est cylindrique. L'extérieur du radome 3 peut présenter un aspect de feuillage de manière à ce que le radome 3 simule un arbuste. Notons que, selon les différents modes de réalisation de l'invention, le radome 30 3 peut posséder une forme de cheminée carrée ou ronde, d'un pinacle, d'un arbuste ou d'une plante. De préférence, la hauteur du radome 3 est supérieure à 3 mètres. Dans le premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 3, la hauteur du radôme 3 est de 3820 mm et les dimensions de sa section sont de 350 mm par 350 mm. Dans le second mode de réalisation, la hauteur du radome est de 3820 mm et son diamètre est de 350 mm
L'invention concerne une a ntenne relais (1) de réseau de télécommunication cellulaire comprenant :- au moins un élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2),- un radome (3) transparent aux ondes électromagnétiques recouvrant l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) de façon à le protéger,L'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) est supporté par le radome (3), ledit radome (3) possédant des moyens d'ancrage permettant la fixation de l'antenne (1) au sol.
1. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication comprenant: -au moins un élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2), - un radome (3) transparent aux ondes électromagnétiques recouvrant l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) de façon à le protéger, ladite antenne étant caractérisée en ce que l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) est supporté par le radome (3), ledit radome (3) possédant des moyens d'ancrage permettant la fixation de l'antenne (1) au sol. i0 2. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon la 1, caractérisée en ce que la direction d'émission et/ou réception de l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) est réglable, l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) étant monté mobile en rotation par rapport au radome (3) lors du réglage de la direction d'émission et/ou réception et l'antenne (1) comportant en outre un dispositif de blocage permettant d'immobiliser l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) lorsque la direction d'émission et/ou réception est réglée. 3. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon la 2, caractérisée en ce que le radôme (3) possède un orifice de réglage (10) permettant le passage d'une barre de réglage (11) solidarisable à l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2), ladite barre de réglage (11) permettant de commander la rotation de l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) afin de régler la direction d'émission et/ou réception. 4. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication cellulaire selon l'une des 2 ou 3, caractérisée en ce qu'elle comporte une platine (4) solidaire de la base de l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2), ladite platine (4) étant supportée par un anneau (6) solidaire du radome (3). 5. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon la 4, caractérisée en ce que le dispositif de blocage est composé d'un boulon de verrouillage (12) permettant de solidariser la platine (4) à l'anneau (6). 6. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon la 2 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un cône de centrage (7) solidaire de l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2) , ledit cône de centrage (7) coopérant avec une cavité (9) du radome (3) disposée sur l'extrémité supérieure dudit radome (3) et de forme complémentaire audit cône de centrage (7). 7. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens d'ancrage du radome (3) sont composés: - d'un piètement (15) disposé sur l'extrémité inférieure du radome (3), et possédant des orifices (18) espacés régulièrement sur le piètement (15) ; et - d'organes de fixation destinés à être introduit dans lesdits orifices (18). 10. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon la 7, caractérisée en ce que les moyens d'ancrage sont destinés à être fixés à une interface de fixation (16) comprenant quatre trous (17a, 17b, 17c, 17d) formant un carré, quatre orifices (18) du piètement étant destiné à correspondre avec lesdits quatre trous (17a, 17b, 17c, 17d) et les organes de fixation étant destinés à être introduit dans lesdits trous (17a, 17b, 17c, 17d) et dans lesdits quatre orifices (18). 11. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que le radome (3) possède un trou d'inspection (13) permettant d'accéder aux connecteurs de l'élément rayonnant émetteur et/ou récepteur (2), au boulon de verrouillage (12) et permet le passage des câbles d'alimentation. 10. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que le radome (3) possède une forme de cheminée carrée ou ronde, de pinacle, d'arbuste ou de plante. 11. Antenne relais (1) de réseau de télécommunication selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la hauteur du radôme (3) est supérieure à 3 mètres.
H
H01
H01Q
H01Q 1,H01Q 3
H01Q 1/12,H01Q 1/42,H01Q 3/06
FR2892636
A1
"MASQUE LARYNGE ADAPTE A L'INTRODUCTION ET A LA LIBERATION D'UNE SONDE D'INTUBATION."
20,070,504
asque laryngé adapté à l'introduction et à la libération d'une sonde d'intubation. Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des dispositifs utilisés en anesthésie, réanimation et urgences médicales. Plus précisément, l'invention concerne les masques laryngés. De tels masques laryngés sont utilisés pour la gestion des voies 10 aériennes, notamment en anesthésie. Un premier type de masque connu 11 est représenté schématiquement sur la figure 1. Il comprend une structure tubulaire 12 et au moins un coussinet gonflable d'étanchéité 13 relié à l'extrémité de la structure tubulaire 12. Quand cette extrémité est introduite au niveau du 15 larynx du patient, le coussinet d'étanchéité 13 est placé à l'entrée de la trachée artère du patient au niveau des cordes vocales pour assurer l'étanchéité par gonflement du coussinet 13. Dans l'exemple présenté sur la figure 1, le coussinet gonflable d'étanchéité 13 a la forme d'un anneau ovoïde et est relié à une nappe 14. La structure tubulaire 12 débouche sur 20 un orifice 14' de la nappe 14. Dans d'autres réalisations de masques laryngés remplissant les mêmes fonctions, le coussinet d'étanchéité est un simple ballon de forme sensiblement sphérique et la structure tubulaire comprend un orifice au dessus du ballonnet. Un tel orifice est destiné, comme l'orifice 14' de la 25 nappe 14, à venir se placer au niveau de l'entrée de la trachée du patient. De tels masques laryngés permettent de réaliser une voie respiratoire sûre par laquelle est réalisée la ventilation assistée ou spontanée du patient. Ils permettent en outre éventuellement d'intuber le patient avec une sonde d'intubation. 30 Cependant, pour intuber le patient, il est nécessaire d'interrompre la ventilation assistée ou spontanée du patient pendant, au moins, le temps utile pour coulisser la sonde d'intubation 19 dans la structure tubulaire 12 du masque laryngé 11. Lorsque le patient est difficile à intuber pour des raisons diverses qui peuvent être due 35 notamment à sa morphologie ou à sa corpulence, plusieurs essais interrompus par des phases de ventilation sont souvent nécessaires. L'opération d'intubation est donc souvent pénible et prend du temps. Ces masques sont donc peu adaptés à des conditions d'intubation en urgence où il est nécessaire d'agir vite et efficacement. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un masque laryngé comprenant au moins deux structures tubulaires toutes deux destinées à déboucher au niveau des cordes vocales du patient, une structure tubulaire permettant la ventilation du patient et l'autre structure tubulaire permettant l'introduction d'un mandrin ou d'une sonde d'intubation. Un tel masque permet d'envisager une intubation aisée puisque, non seulement, le masque selon l'invention permet de ne pas interrompre la ventilation mais qu'en outre sa présence facilite l'intubation puisqu'il est possible pour le praticien d'appuyer sur la structure tubulaire qui repose sur la partie postérieure de l'oropharynx la sonde d'intubation ou le mandrin autour duquel, une fois le masque retiré, viendra coulisser la sonde d'intubation tubulaire. On comprend bien ici que la structure tubulaire permettant l'introduction d'une sonde d'intubation peut servir pour toute sorte d'intubation des voies respiratoires, notamment à l'aide d'un fibroscope. Cette structure tubulaire ouvre en fait une voie d'accès indépendante de la voie permettant la ventilation du patient. Une utilisation pour diverses opérations chirurgicales ou médicales d'une telle voie d'accès indépendante peut être envisagée, si tant est qu'il est utile de pouvoir réaliser de telles opérations en maintenant une ventilation du patient et sans déranger ni interrompre celle-ci. Selon un mode de réalisation, les deux structures tubulaires sont identiques. Dans ce mode de réalisation, le masque laryngé présente une symétrie qui permet de choisir le meilleur côté pour intuber le patient. Effectivement, certains patients présentent une dissymétrie au niveau de la glotte et il peut être très utile de pouvoir choisir un côté particulier pour intuber. Lorsque l'on souhaite retirer un masque laryngé après la mise en place de la sonde d'intubation ou du mandrin, on a observé qu'il existe de forts risques de bouger de manière préjudiciable ou même de déloger la sonde ou le mandrin et ce même lorsque le coussinet d'étanchéité est dégonflé. Aussi, dans un mode de réalisation, au moins une structure tubulaire comprend des moyens pour libérer la sonde d'intubation ou le mandrin de la structure tubulaire après qu'elle ou il y ait été introduit(e). Dans le cas où une seule des structures tubulaires comprend de tels moyens de libération, le masque laryngé est rendu dissymétrique. En revanche, en incluant des moyens pour libérer la sonde d'intubation, on évite que le retrait du masque provoque des mouvements malencontreux de la sonde. En effet, avec un tel masque, une fois la sonde d'intubation libérée de la structure tubulaire dans laquelle elle était engagée, il est possible de retirer le masque laryngé sans occasionner de mouvement fâcheux de la sonde. Selon une caractéristique particulière de l'invention, les moyens de libération sont tels que la structure tubulaire est ouverte sur au moins une partie de sa longueur afin d'autoriser la libération de la sonde d'intubation. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de libération incluent au moins un ballonnet gonflable dont l'état de gonflement autorise ou non cette libération. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le masque comprend au moins un coussinet gonflable d'étanchéité relié à l'extrémité de la structure tubulaire introduite au niveau du larynx du patient, ce coussinet étant destiné à être placé à l'entrée de la trachée artère au niveau des cordes vocales. Avantageusement, le coussinet gonflable d'étanchéité a la forme d'un anneau ovoïde relié à une nappe. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le ballonnet gonflable des moyens de libération est ledit coussinet gonflable d'étanchéité, l'anneau ovoïde étant sectionné au niveau de sa liaison avec l'extrémité de la structure tubulaire, la section de l'anneau étant adaptée à se fermer lorsque le coussinet d'étanchéité est gonflé et à s'ouvrir pour libérer la sonde d'intubation ou la structure tubulaire lorsque le coussinet d'étanchéité est dégonflé. Selon une caractéristique particulière, le masque laryngé comprend des moyens de visualisation de la glotte intégrés. Dans une réalisation intéressante, les moyens de visualisation sont réalisés avec une fibre optique ou un capteur optique numérique distal intégré(e) à une des structures tubulaires ou à un support des structures tubulaires. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une représentation schématique d'un premier masque laryngé selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une représentation schématique d'un masque laryngé selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 3a, 3b et 3c sont respectivement une représentation schématique d'un masque laryngé selon un second mode de réalisation de l'invention et deux coupes de ce masque laryngé ; - la figure 4 est une coupe d'une réalisation particulière d'un masque laryngé selon l'invention ; - la figure 5 représente un masque laryngé selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 2 représente un masque laryngé 21 selon un premier 25 mode de réalisation de l'invention. Il comprend deux structures tubulaires 22 et 25 identiques. L'une d'elles, par exemple la structure tubulaire 22, peut être utilisée pour réaliser une intubation avec une sonde 29 alors que l'autre 25 peut être utilisée pour ventiler le patient soit de manière assistée, soit de 30 manière spontanée une fois que le masque est mis en place en regard des cordes vocales, au niveau du larynx. Dans le cas où la ventilation V est assistée, la structure tubulaire 25 est connectée par des moyens connus à une unité de ventilation assistée telle que communément utilisée en anesthésie. En effet, les deux structures tubulaires 22 et 25 possèdent 35 avantageusement des moyens pour permettre le branchement d'une unité de ventilation classique dont un ballon, un raccord annelé, un filtre antibactérien. Les deux structures tubulaires 22 et 25 sont structurellement telle qu'elles permettent aussi l'introduction d'une sonde d'intubation 29, d'un mandrin ou d'un fibroscope classique engainé ou non sur un mandrin long dépassant de la structure tubulaire 22 ou 25 utilisée. Le mandrin long est typiquement un mandrin guide de 40 centimètres ou plus. Les structures tubulaires 22 et 25 sont reliées par une de leurs extrémités à un coussinet gonflable d'étanchéité 23 en forme d'anneau ovoïde relié à une nappe 24 que les structures tubulaires 22 et 25 viennent intersecter en deux orifices 24' et 24". L'extrémité du masque laryngé introduite au niveau du larynx est ainsi en forme d'entonnoir allongé et ovoïde à grand axe cranio caudal. Le masque représenté sur la figure 2 présente deux structures tubulaires identiques mais les structures tubulaires pourraient également être de diamètres différents (6 mm pour la ventilation et 12 mm pour l'introduction de la sonde par exemple) ou encore posséder des caractéristiques matérielles distinctes (présence d'une armature pour protéger la structure tubulaire destinée à la ventilation des morsures du patient...). Avantageusement il est utile, une fois une ventilation assistée activée avec une des structures tubulaires du masque laryngé, d'obturer l'autre structure tubulaire par un bouchon. Ce bouchon est par exemple constitué par un simple obturateur installé avant l'introduction du masque ou constitué par un dispositif à diaphragme permettant le contrôle de l'obturation. Des dispositifs à diaphragme du type de ceux des introducteurs utilisés en coelioscopie peuvent être mis en oeuvre. Ainsi, l'une (ou les deux) des structures tubulaires pourra être équipé d'un diaphragme permettant l'introduction d'un mandrin ou d'une sonde d'intubation tout en conservant les fonctions d'étanchéité du masque. Le diaphragme permet l'introduction d'un mandrin sur lequel viendra coulisser une sonde d'intubation après retrait du masque ou, directement, d'une sonde d'intubation 29 introduite ou non sur un mandrin, par exemple de PVC ou de Vynil, dans le cas où le diamètre interne de la structure tubulaire permet le passage de la sonde 29. Avantageusement, des moyens de visualisation permettant de voir la glotte sont utilisés une fois le masque 21 introduit au niveau du larynx du patient. On peut alors vérifier l'anatomie de la glotte et savoir si le patient présente une dissymétrie dans la zone des cordes vocales et donc choisir un côté ou l'autre, c'est-à-dire une structure tubulaire ou l'autre, pour réaliser l'intubation la meilleure et la plus facile. Le masque 21 donné en exemple sur la figure 2 ne dispose pas de moyens de visualisation intégrés et il sera donc nécessaire d'utiliser un moyen optique, par exemple, un fibroscope, introduit à la manière de la sonde 29, par une des structures tubulaires 22 ou 25 sans avoir à arrêter la ventilation V du patient, réalisée à l'aide de l'autre structure tubulaire 25 ou 22. Le moyen optique est ensuite soit retiré, soit maintenu en place lors de l'intubation qui est alors facilitée grâce aux informations fournies par cette visualisation de la glotte. Néanmoins, comme on verra dans la suite, le masque pourrait être lui-même doté d'un moyen de visualisation intégré, par exemple une fibre optique ou un capteur pour caméra numérique. Cela permet de conserver la possibilité d'utiliser une structure tubulaire pour ventiler le patient et l'autre structure tubulaire pour introduire un mandrin ou une sonde d'intubation. La figure 3 présente une représentation schématique et deux coupes d'un masque laryngé 31 selon un autre mode de réalisation de l'invention. Le masque laryngé 31 de cette figure comprend une première structure tubulaire 32 dans laquelle une sonde d'intubation 39 peut être introduite et une seconde structure tubulaire 35 destinée à la ventilation V du patient, assistée ou spontanée, et ce même pendant l'introduction d'une sonde d'intubation 39. Les deux structures tubulaires 32 et 35 viennent intersecter, par deux orifices 34' et 34", une nappe 34 tendue sur un coussinet gonflable d'étanchéité 33 en forme d'anneau ovoïde présentant une section 33'. Afin de permettre d'instaurer une ventilation assistée V avant d'introduire la sonde 39, on peut, par exemple, munir le masque laryngé d'un bouchon à diaphragme au niveau de l'intersection 34' de la structure tubulaire 32 avec la nappe 34. On peut aussi avantageusement placer un ballonnet gonflable sur la zone postérieure de l'intersection 34' de la structure tubulaire 32 avec la nappe 34. Ce ballonnet une fois gonflé viendra obstruer l'intersection 34' et se coller sur le coussinet 33 sous la section 33'. On peut aussi avoir, préalablement à l'introduction du masque laryngé 31, placé la sonde 39 dans la structure tubulaire ouverte 32 et utiliser le ballonnet classiquement fixé à l'extrémité d'une telle sonde 39 pour boucher l'intersection 34' entre la structure tubulaire 32 et la nappe 35 pour permettre de réaliser une ventilation V assistée par la structure tubulaire 35, la sonde 39 étant alors obstruée par un bouchon. Selon le mode de réalisation présenté sur la figure 3, la première structure tubulaire 32 est ouverte sur au moins une partie L de sa longueur. Une telle ouverture 32' permet de libérer la sonde d'intubation 39 de la structure tubulaire 32 après qu'elle y ait été introduite. Le coussinet gonflable d'étanchéité 33 est tel qu'il présente une section 33' sur sa circonférence au niveau de l'intersection de la première structure tubulaire 32 ouverte sur une longueur L. Ainsi qu'illustré par des pointillés sur les figures 3a et 3b, cette section 33' peut s'ouvrir et se fermer en fonction de l'état de gonflement du coussinet d'étanchéité 33. Sur la coupe de la figure 3b, on comprend bien que l'ouverture de la section 33' lorsque le coussinet d'étanchéité 33 est dégonflé permet la libération d'une sonde d'intubation engagée dans la structure tubulaire 32. Quand le coussinet 33 est gonflé ainsi que représenté en pointillés sur les figures 3a et 3b, la section 33' est fermée et l'étanchéité est assurée. Sur la coupe de la figure 3c, ainsi que représenté en pointillés, les structures tubulaires 32 et 35 sont avantageusement intégrées dans un support 37. Ce support 37 doit avoir des dimensions telles qu'elles permettent une introduction facile et sans danger du masque laryngé 31 jusqu'au larynx du patient. On note que le masque laryngé 31 inclut avantageusement des moyens de visualisation 36 intégrés dans le masque lui-même et permettant de voir la glotte quand on introduit le masque 31 au niveau du larynx du patient afin d'éviter une introduction du masque laryngé 31 à l'aveugle. Les moyens de visualisation 36 sont ici avantageusement réalisés à partir de fibres optiques intégrées par moulage dans une des structures tubulaires 32 et/ou 35 ou dans le support 37 quand celui-ci est présent. Il est possible de faire déboucher les fibres optiques en divers points 36 de la nappe 34 ainsi que représenté sur la figure 3a. Les moyens de visualisation 36 incluent avantageusement des moyens d'acquisition d'images et des moyens d'éclairage. Ces moyens de visualisation intégrés 36 sont particulièrement utiles lors de l'introduction d'une sonde d'intubation 39 postérieurement à celle du masque laryngé 31. Le masque 31 lui-même fournit alors une solution d'éclairage pour l'introduction de la sonde d'intubation 39. Les moyens de visualisation peuvent être également constitués par une caméra, par exemple à capteur CCD. Une caméra miniaturisée du type webcam ou encore un appareil de prises de vue du type connu dans le domaine des téléphones portables pourraient aussi être intégrées dans un masque selon l'invention. Ces moyens de visualisations utilisant un capteur optique pour une image numérique pourraient être montés en extrémité des mandrins d'intubation avec, éventuellement, un câble pour les relier à une platine de visualisation. Une bague de désolidarisation du capteur et de son câble éventuel d'avec le mandrin est avantageusement utilisée. On peut alors faire coulisser le masque laryngé tout en conservant le mandrin en place, et introduire ce mandrin à l'intérieur de la sonde d'intubation pour la faire coulisser jusqu'à la trachée du patient. Selon le modèle de masque laryngé utilisé, les moyens de visualisation peuvent être soit coaxiaux aux moyens d'intubation (à savoir les sondes d'intubation ou les mandrins) ou latéraux et dans ces cas intégrés au masque laryngé. Aussi, avec un masque ne disposant pas de tels moyens de visualisation intégrés, on note qu'il est toujours possible, comme décrit au sujet de la figure 2 et grâce à l'invention, d'introduire une fibre optique, une caméra ou, encore, un fibroscope, par une des structures tubulaires sans avoir à arrêter la ventilation du patient, réalisée à l'aide de l'autre structure tubulaire. De tels moyens de visualisation coaxiaux sont ensuite soit retirés, soit maintenus en place lors de l'intubation qui est alors facilitée par les informations fournies par cette visualisation de la glotte. La figure 4 est une coupe au même niveau que la coupe de la figure 3b d'une réalisation particulière d'un masque laryngé selon l'invention. Le masque laryngé 41 selon ce mode de réalisation comprend une première structure tubulaire 42 semi ouverte dans laquelle on peut introduire une sonde d'intubation, une seconde structure tubulaire 45 destinée à la ventilation du patient et un coussinet gonflable d'étanchéité 43 destiné à être placé au niveau des cordes vocales à l'entrée de la trachée artère quand le masque laryngé 41 est introduit dans le larynx d'un patient. Il comprend en outre un second coussinet dit de libération 48 placé sur le coussinet 43 d'étanchéité, ce second coussinet de libération 48 étant destiné à autoriser ou non la libération d'une sonde d'intubation introduite dans la structure tubulaire 42 en fonction de son état de gonflement. Sur la figure 4, le coussinet de libération 48 est gonflé et la libération est empêchée. Ce mode de réalisation permet de dissocier la libération de la sonde d'avec la fonction d'étanchéité réalisée par le coussinet 43 du masque laryngé. La figure 5 représente un masque laryngé 51 selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Ce masque laryngé 51 présente trois structures tubulaires 52, 55 et 60, deux fermées 52 et 55 et une ouverte 60 débouchant sur une nappe 54 tendue sur un coussinet gonflable d'étanchéité 53. La structure tubulaire ouverte 60 est ici avantageusement placée entre les deux structures tubulaires fermées 52 et 55. La troisième structure tubulaire ouverte 60 est ainsi avantageusement constituée par le goulet entre les deux structures tubulaires fermées 52 et 55. Cela permet de ne pas augmenter de manière importante la taille globale du masque 51 tout en disposant de trois structures tubulaires. On note que le masque 51 étant symétrique il permet de choisir un côté particulier pour intuber le patient en fonction de son anatomie. Ce masque 51 permet par exemple d'intuber le patient avec une sonde d'intubation 59 par la structure tubulaire ouverte 60 en même temps qu'on réalise la ventilation V du patient par une des structures tubulaires fermées, par exemple 52, et qu'on visualise le placement de la sonde par rapport aux cordes vocales grâce à un fibroscope 61 par exemple introduit dans la deuxième structure tubulaire fermée 55. Le masque 51 comprend avantageusement un coussinet gonflable 53 d'étanchéité présentant une section 53' au niveau de l'intersection de la structure tubulaire ouverte 60 avec la nappe 54. Ainsi un mandrin, un fibroscope 61 ou une sonde 59 introduit dans la structure tubulaire ouverte 60 peut être aisément libéré après dégonflage du coussinet d'étanchéité 53. Avantageusement, le masque laryngé 51 est muni d'un coussinet gonflable 62 dit de placement situé à la sortie d'au moins une des structures tubulaires. Ce coussinet de placement 62 permet, quand une sonde d'intubation 59 ou un fibroscope 60 est introduit dans ladite structure tubulaire, par exemple 60, d'incliner son angle de pénétration vers les cordes vocales. Cela est très utile en pratique pour faciliter l'opération d'intubation. On évite en effet d'avoir à incliner le mandrin, la sonde 59 ou le fibroscope 60 à la main, ce qui est toujours une opération délicate. Avantageusement le masque laryngé 51 comprend des moyens de visualisation intégrés 56 du type de ceux présentés dans la description de la figure 3. Les masques laryngés selon l'invention peuvent être réalisé en plusieurs tailles afin de rendre possible son utilisation pour des patients présentant des caractéristiques de taille et de poids divers. Par exemple, la réalisation des masques dans quatre à cinq tailles peut être envisagée. Dans ce cas, à titre indicatif, les diamètres internes des structures tubulaires d'intubation peuvent être de : Taille 1 : 6,5 mm ; Taille 2 : 7 mm ; Taille 3 : 8 mm ; Taille 4 : 8,5 mm ; Taille 5 : 9 mm ; etc. jusqu'à un diamètre interne de 13 mm ou plus La structure tubulaire destinée à la ventilation peut être de même taille, comme dans le cas de la figure 2, ou avoir une section réduite par rapport à la taille de la structure tubulaire utilisée pour l'intubation. Les tailles données ci-dessus permettent le passage d'une sonde d'intubation d'un diamètre maximum de 0,5 mm plus faible. Une telle sonde est positionnable sous contrôle de la vue lorsque des moyens de visualisation intégrés sont disponibles, avec l'aide ou non d'un mandrin. L'introduction de la sonde peut aussi être réalisée avec l'aide d'un fibroscope introduit préalablement et qui bénéficie d'une position appuyée contre la paroi postérieure de la structure tubulaire dans laquelle il a été introduit et en face des cordes vocales. Selon une séquence d'opérations avantageuses d'utilisation d'un masque laryngé selon l'invention, le masque laryngé est introduit au niveau du larynx du patient. Un fibroscope est ensuite introduit dans une des structures tubulaires, celle qui présente les moyens de libération lorsque ceux-ci sont présents, jusqu'à être positionné entre les deux cordes vocales de 2 ou 3 centimètres et en face de la carène trachéale du patient. La visualisation permise par le fibroscope peut se faire sur un écran vidéo, par exemple monté sur une colonne d'endoscopie de type bronchique, digestive ou urologique. La visualisation sur écran permet de laisser libres les mains de l'opérateur et de ne pas surcharger en poids le masque laryngé. La progression du masque laryngé, sa mise en place et le dégagement des cordes vocales après gonflage du coussinet gonflable d'étanchéité sont avantageusement suivis à l'aide de tels moyens de visualisation. La visualisation permet d'adapter la progression de la sonde d'intubation avec ou sans mandrin guide. Il est aisé d'évaluer la difficulté d'intubation en visualisant la glotte au-dessous de l'épiglotte. Dans le cas où un mandrin creux est utilisé, le mandrin est ensuite coulissé entre les deux cordes vocales sur le fibroscope et est alors maintenu à la main une fois qu'il est parvenu au niveau de la trachée. A ce moment, on retire soit d'abord le fibroscope s'il ne parait plus nécessaire puis le masque laryngé, soit, sous contrôle de la vue, d'abord le masque laryngé par la bouche puis le fibroscope. Une sonde d'intubation définitive est alors coulissée sur le mandrin. Dans cette séquence d'intubation, la structure tubulaire destinée à l'intubation est utilisée pour d'abord visualiser la zone de la glotte puis pour préparer l'introduction définitive de la sonde d'intubation par introduction d'un mandrin. Le masque laryngé est avantageusement réalisé en matériau synthétique sans latex, par exemple, du silicone, du PVC ou apparentés. Ce matériau peut être renforcé par une armature métallique afin de garder sa forme tout en conservant sa souplesse. On dit alors que le masque est armé. L'invention permet donc d'intuber un patient et de visualiser la glotte tout en maintenant la ventilation du patient. En outre, par rapport aux masques faciaux parfois utilisés pour maintenir une ventilation lors d'une intubation, le masque laryngé selon l'invention comprend une filière protégée pour l'introduction du fibroscope. Ce dernier est donc isolé de façon stérile et il devient possible de le réutiliser. Le masque laryngé selon l'invention facilite également l'intubation orotrachéale traditionnelle au laryngoscope. Ceci est particulièrement utile pour les patients présentant une difficulté pour une telle intubation. Enfin, l'utilisation du masque laryngé selon l'invention ne se pratique pas à main levée mais en prenant appui sur la partie postérieure du larynx en regard des cordes vocales. On remarque enfin que des mises en oeuvre diverses peuvent être réalisées selon les principes de l'invention. Notamment, les structures tubulaires peuvent présenter divers types de sections circulaires et non circulaires dans la mesure où leurs caractéristiques particulières permettent la réalisation des fonctions définies selon les principes de l'invention énoncés dans les revendications suivantes
L'invention concerne un masque laryngé (21) destiné à être introduit au niveau du larynx d'un patient et comprenant au moins deux structures tubulaires (22 et 25) toutes deux destinées à déboucher au niveau des cordes vocales du patient, une structure tubulaire (25) permettant la ventilation (V) du patient et l'autre structure tubulaire (25) permettant l'introduction d'une sonde d'intubation (29).
1. Masque laryngé (21) destiné à être introduit au niveau du larynx d'un patient comprenant au moins deux structures tubulaires (22, 25) toutes deux destinées à déboucher au niveau des cordes vocales du patient, une structure tubulaire (25) permettant la ventilation (V) du patient et l'autre structure tubulaire (22) permettant l'introduction d'un mandrin et/ou d'une sonde d'intubation (29). 2. Masque laryngé (21) selon la 1, dans lequel les deux structures tubulaires (22,25) sont identiques. 3. Masque laryngé (31) selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une structure tubulaire (32) comprend des moyens (32',33') pour libérer le mandrin ou la sonde d'intubation (39) de la structure tubulaire (32) permettant l'introduction d'un mandrin et/ou d'une sonde d'intubation (39) après qu'il ou elle y ait été introduit(e). 4. Masque laryngé (31) selon la 3, dans lequel les moyens de libération (32') sont tels que la structure tubulaire (32) permettant l'introduction d'un mandrin et/ou d'une sonde d'intubation (39) est ouverte sur au moins une partie de sa longueur (L) afin d'autoriser la libération du mandrin ou de la sonde d'intubation (39). 5. Masque laryngé (51) selon la 4, dans lequel la structure tubulaire (60) permettant l'introduction d'un mandrin et/ou d'une sonde d'intubation (59) ouverte sur au moins une partie de sa longueur est située entre deux autres structures tubulaires (52,55) fermées dont au moins une (52) permet la ventilation (V) du patient. 6. Masque laryngé (41,31) selon l'une des 3, 4 ou 5, dans lequel les moyens de libération incluent au moins un ballonnet gonflable (48,33) dont l'état de gonflement autorise ou non cette libération.35 7. Masque laryngé (51) selon l'une des 1 à 6, comprenant au moins un coussinet gonflable (62) dit de placement du mandrin ou de la sonde d'intubation (59) à la sortie de la structure tubulaire (60) permettant l'introduction d'un mandrin ou d'une sonde d'intubation (59). 8. Masque laryngé (21) selon l'une des 1 à 7, comprenant au moins un coussinet (23) gonflable d'étanchéité relié à l'extrémité des structures tubulaires (22,25) introduite au niveau du larynx du patient, ce coussinet (23) d'étanchéité étant destiné à être placé à l'entrée de la trachée artère au niveau des cordes vocales pour assurer l'étanchéité. 9. Masque laryngé (21) selon la 8, dans lequel le coussinet gonflable (23) d'étanchéité a la forme d'un anneau ovoïde relié à une nappe (24). 10. Masque laryngé (51) selon les 7, 8 et 9, dans lequel le coussinet de placement (62) du mandrin ou de la sonde d'intubation (59) est situé sur la nappe (54). 11. Masque laryngé (31) selon la 6, 8 et 9, dans lequel le ballonnet gonflable est le coussinet gonflable (33) d'étanchéité, l'anneau ovoïde étant sectionné au niveau de sa liaison avec l'extrémité de la structure tubulaire, la section de l'anneau (33') étant adaptée à se fermer lorsque le coussinet (33) d'étanchéité est gonflé et à s'ouvrir pour libérer la sonde d'intubation (39) lorsque le coussinet d'étanchéité (33) est dégonflé. 12. Masque laryngé (31) selon l'une des précédentes, comprenant des moyens de visualisation (36) de la glotte intégrés. 13. Masque laryngé (31) selon la 12, dans lequel les moyens de visualisation (36) sont réalisés avec une fibre optique ou uncapteur optique numérique distal intégré(e) à une des structures tubulaires (32,35) ou à un support (37) des structures tubulaires (32,35),
A
A61
A61M
A61M 16
A61M 16/06
FR2896096
A1
DISPOSITIF DE LIAISON ELECTRIQUE ENTRE UN ELEMENT FIXE ET UN ELEMENT OUVRANT DE CARROSSERIE DE VEHICULE
20,070,713
VEHICULE. La présente invention concerne un dispositif de liaison électrique 5 entre un élément fixe et un élément ouvrant de carrosserie de véhicule, en particulier de véhicule automobile. Par élément fixe de carrosserie, on entend la coque (ou le châssis coque) du véhicule, non équipée des éléments ouvrants, tels que, par exemple, les portes, le capot, le hayon ou volet arrière, etc. 10 L'invention se rapporte au domaine de la distribution de l'électricité dans les véhicules, en particulier les véhicules automobiles. Il y a une tendance vers l'augmentation des prestations de confort, de sécurité ou encore de celles, par exemple, qui sont liées à la dynamique, au moteur ou à la dépollution. Il y a aussi une 15 exigence croissante imposée par le style ou design intérieur et extérieur des véhicules automobiles. Cela rend de plus en plus difficile de faire circuler physiquement le courant électrique dans le véhicule, et plus particulièrement entre un élément fixe et un élément ouvrant de la carrosserie, par exemple entre l'habitacle et 20 une porte ou entre l'habitacle et un volet ouvrant arrière. La longueur des câblages électriques a pratiquement décuplé en trente ans comme le nombre d'interconnexions. Un modèle d'automobile de haut de gamme peut comporter jusqu'à 1000 fils et quelques 2000 connexions électriques. 25 Un élément ouvrant type de carrosserie, comme une portière, peut comporter un grand nombre de fils électriques. Ainsi, dans la portière d'un véhicule de haut de gamme, il y a deux fils pour la fermeture centralisée, deux autres pour l'alimentation du moteur de lève-vitre, deux pour son bouton de commande et deux pour le système anti-pincement, aujourd'hui généralisé, deux encore pour le réglage du rétroviseur électrique, deux pour le clignotant intégré - très à la mode ces temps-ci -, deux s'il est électrochrome (c'est-à-dire s'il se teinte automatiquement au soleil), deux pour son dégivrage et encore deux autres s'il se rabat électriquement. Il faut en outre des fils pour le haut-parleur, pour le contacteur d'ouverture, pour la fermeture automatique des portes, pour les éclairages de poignée et de bas de portières (le cas échéant), pour l'ouverture avec une carte, etc. Au total, on peut avoir jusqu'à 50 fils différents ! On comprend ainsi les difficultés propres à l'établissement d'une liaison électrique continue, fiable et de montage pratique entre le faisceau électrique de l'élément fixe de carrosserie, coque ou habitacle, et un élément ouvrant, tel une portière ou encore un volet arrière, par exemple. Un procédé largement utilisé aujourd'hui en montage sur une ligne de fabrication automobile consiste à utiliser deux faisceaux, à savoir un faisceau électrique d'habitacle et un faisceau électrique spécifique pour l'ouvrant, qui sont ensuite raccordés ensemble. Un tel procédé permet une installation des deux faisceaux, lesquels peuvent d'ailleurs provenir de fournisseurs différents, sur des postes de travail différents, ce qui facilite l'équilibrage de la chaîne de montage. Le faisceau de l'ouvrant peut également être monté sur une chaîne spécifique de montage de l'ouvrant avec les garnissages, les vitres, les dispositifs électriques variés, les serrures, avant que l'ouvrant retourne à la chaîne de production principale. Toutefois, ce procédé présente de nombreux inconvénients, parmi lesquels : - la difficulté de faire passer l'extrémité du faisceau de l'ouvrant de l'extérieur vers l'intérieur du véhicule pour réaliser l'interconnexion avec le faisceau de l'habitacle, - la nécessité de prévoir un trajet et, par conséquent, un espace réservé à la partie de faisceau de l'ouvrant dans l'habitacle, entre la structure et la garniture, ce qui entraîne une perte de volume dans l'habitacle, - le coût et le développement d'un soufflet de faisceau pour réaliser l'étanchéité au droit du passage du faisceau dans l'habitacle, ainsi que la difficulté d'obtenir une bonne cinématique du faisceau lors du fonctionnement de l'ouvrant, - le surcoût entraîné par l'interconnexion dans l'habitacle, et le nombre de pannes susceptibles d'intervenir, - la nécessité de gérer un faisceau complémentaire en bord de ligne de montage. Un autre procédé de réalisation de la liaison électrique rencontré en fabrication automobile consiste à intégrer le faisceau de l'élément ouvrant au faisceau de l'élément fixe (de l'habitacle). Mais cette manière de procéder présente également des inconvénients parmi lesquels : - la difficulté de faire passer le faisceau électrique de l'ouvrant de l'intérieur du véhicule à l'extérieur, - la nécessité de développer un soufflet de faisceau électrique de façon à réaliser une étanchéité au droit du passage du faisceau dans l'élément fixe de carrosserie (habitacle), et également la difficulté technique pour obtenir une bonne cinématique du faisceau lors du fonctionnement de l'élément ouvrant, -l'obligation d'avoir un faisceau plus imposant en taille. Le but de la présente invention est de concevoir un nouveau dispositif de liaison électrique entre un élément fixe et un élément ouvrant de carrosserie de véhicule, qui ne présente aucun des inconvénients mentionnés précédemment. Un autre but de la présente invention est de réaliser un tel dispositif qui soit applicable à tous les véhicules possédant un 15 ouvrant. C'est également un but de la présente invention de concevoir un nouveau dispositif de liaison électrique entre un élément fixe et un élément ouvrant de carrosserie de véhicule, qui soit robuste, bon marché, de montage facile, qui permette un gain de temps au cours 20 du montage. C'est encore un but de la présente invention de concevoir un tel dispositif qui soit bien adapté à des ouvrants qui possèdent un grand nombre de fonctions électriques. Pour atteindre ces buts et d'autres qui apparaîtront dans la suite 25 de la présente description, la présente invention réalise un nouveau dispositif de liaison électrique entre un élément fixe et un élément ouvrant de carrosserie de véhicule, les deux éléments étant reliés ensemble par une liaison à pivot de type charnière, dans lequel l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant enveloppe une partie de la périphérie de la broche de la charnière, et l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément fixe est reliée à un connecteur à contact sur ladite périphérie de la broche, de manière à réaliser la continuité électrique entre les deux faisceaux conducteurs. De manière préférentielle, l'extrémité de liaison du faisceau 10 conducteur de l'élément ouvrant présente la forme d'un câble plat flexible à conducteurs plats. De préférence également, cette extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant enveloppe la périphérie de la broche de la charnière sur un secteur angulaire au moins égal au 15 secteur angulaire correspondant au mouvement de pivotement total de l'élément ouvrant par rapport à l'élément fixe. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le connecteur à contact relié à l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément fixe est un connecteur à contact à pression, plus 20 particulièrement un connecteur à contact à pression de type à contact à billes. Le contact à pression permanent est obtenu grâce à des moyens élastiques, de préférence des ressorts, qui appliquent les billes contre le câble plat flexible. 25 Et de préférence, le connecteur à contact à billes est monté fixe sur l'élément fixe, l'axe longitudinal dudit connecteur étant perpendiculaire à la surface de l'élément fixe et passant par l'axe de pivotement de la charnière. De préférence également, le connecteur à contact à billes comprend un nombre de billes qui correspond au nombre de fils conducteurs élémentaires du faisceau électrique de l'élément fixe de carrosserie, et le câble plat flexible comprend un nombre de conducteurs plats qui correspond au nombre de fils conducteurs élémentaires du faisceau électrique de l'élément ouvrant de carrosserie. De préférence également, le câble plat flexible qui constitue l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant est formé de conducteurs plats en cuivre, tréfilés, laminés et isolés par une matière plastique. Egalement selon le mode de réalisation préféré de l'invention, la liaison à pivot de type charnière est une ferrure de section en forme de U, l'une des branches étant solidaire de l'élément ouvrant de carrosserie et l'autre branche ayant son extrémité en forme de broche montée libre en rotation sur des paliers solidaires de l'élément fixe de carrosserie. Selon le mode de réalisation préféré également, l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant est reliée audit faisceau conducteur de l'élément ouvrant au moyen d'un connecteur à broches multiples disposé à l'intérieur de la charnière, de manière à avoir une interconnexion entre les deux faisceaux électriques à l'intérieur de ladite charnière. De plus, ladite branche du U solidaire de l'élément ouvrant de carrosserie présente un orifice pour le passage du faisceau conducteur de l'élément ouvrant. De plus également, ladite extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant enveloppe la périphérie de la broche de la charnière sur un secteur angulaire au moins égal à 270 d'angle. En variante, et de manière à permettre d'avoir un nombre important de fonctions électriques dans l'élément ouvrant, l'invention réalise une liaison électrique multiple entre un élément fixe et un élément ouvrant de carrosserie de véhicule, ledit élément ouvrant étant relié à l'élément fixe par plusieurs liaisons à pivot de type charnière, chaque liaison à pivot étant équipée d'un dispositif de liaison électrique selon la présente invention et exposé ci-dessus. L'élément fixe est l'habitacle du véhicule et l'élément ouvrant est un élément ouvrant du véhicule parmi les éléments de carrosserie suivants : porte avant, porte arrière, couvercle de coffre, hayon ou volet arrière. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente invention, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective schématique montrant principalement la fixation de la liaison à pivot de type charnière avec l'élément ouvrant de carrosserie, - la figure 2 est une vue en perspective schématique montrant principalement la fixation de la liaison à pivot de type charnière avec le support d'axe de charnière, lequel support est rigidement fixé à l'élément fixe de carrosserie, - la figure 3 est une vue en coupe transversale du dispositif de liaison électrique selon la présente invention, - la figure 4 est une vue en perspective schématique illustrant un exemple de position des zones de liaison électrique entre l'élément fixe et l'élément ouvrant de carrosserie, qui est ici, à titre d'exemple, un volet arrière de carrosserie de véhicule automobile. Un mode de réalisation préféré de la présente invention est décrit ci-après. En se référant au dessin de la figure 1, il est représenté une charnière 3, en forme générale de ferrure à section en U , avec un élément ouvrant 1 de carrosserie rigidement fixé à l'une des deux branches du U au moyen de fixations 4 représentées par les alésages de boulons de fixation ou analogues non représentés. La charnière 3, et l'élément ouvrant 1 rigidement fixé à la charnière 3, est mobile en pivotement (autour de l'axe a des figures 1 et 2) par rapport à l'habitacle du véhicule automobile, représenté en 2 sur la dessin de la figure 3 et seulement par les brides porte paliers 6 rigidement liées à l'habitacle sur le dessin des figures 1 et 2. Des paliers de rotation 5a, prévus dans les brides porte paliers 6, permettent la rotation de la charnière 3 autour de l'axe a , ensemble avec l'élément ouvrant, par rapport à l'habitacle 2. Comme on peut mieux le voir sur le dessin de la figure 3, l'autre branche du U constitutive de la charnière 3 est prolongée à son extrémité d'une partie cylindrique ou broche 5 dont l'axe longitudinal est l'axe de rotation a de la charnière 3. En se référant maintenant aux dessins des figures 2 et 3, le faisceau électrique 10 de l'élément ouvrant 1 de carrosserie traverse la paroi de la charnière 3 par un orifice de paroi 3a et est relié, au moyen d'un connecteur à broches multiples 7, à une partie terminale A en forme de câble plat flexible à conducteurs plats. Cette partie A en forme de câble plat enveloppe la broche 5, à la surface périphérique de celle-ci à laquelle elle est fixée, sur une distance angulaire qui sera détaillée dans le suite du texte et qui est, dans le présent exemple illustré sur la figure 3, supérieure à 270 d'angle. Rigidement fixé sur l'élément fixe 2 de carrosserie est positionné un connecteur à billes 9. Les billes 9b du connecteur sont en contact permanent, sous l'action élastique de ressorts 9a, avec la partie A d'extrémité du faisceau électrique 10 de l'élément ouvrant 1 qui enveloppe la broche 5. Cette pression maintenue des billes 9b sur le câble plat A permet une continuité électrique entre le faisceau électrique 10 de l'élément ouvrant 1 et le faisceau électrique 11 de l'élément fixe 2 de carrosserie auquel est relié le connecteur à contact à billes 9. L'axe longitudinal du connecteur à contact à billes 9, qui est la direction de pression des ressorts 9a sur les billes 9b, est perpendiculaire à la surface de l'élément fixe 2 de carrosserie et passe par l'axe de pivotement de la charnière 3. Le câble plat flexible A est constitué de conducteurs plats, par exemple des conducteurs plats en cuivre, tréfilés, laminés et isolés par une matière plastique, telle que du polyester. Le connecteur à contact à billes 9 comprend un nombre de billes 9b qui correspond au moins au nombre de fils conducteurs élémentaires du faisceau électrique 11 de l'élément fixe 2 de carrosserie. Le câble plat flexible A comprend un nombre de conducteurs plats qui correspond au moins au nombre de fils conducteurs élémentaires du faisceau électrique 10 de l'élément ouvrant 1 de carrosserie. Les dimensions des billes 9b et les largeurs des conducteurs plats 5 sont adaptées de telle manière qu'une bille est en contact avec un conducteur plat et un seul. Le câble plat flexible A à conducteurs plats enveloppe la surface cylindrique périphérique de la broche 5 sur un secteur angulaire au moins au moins égal au secteur angulaire correspondant au 10 mouvement de pivotement total de l'élément ouvrant 1, et par conséquent de la charnière 3 autour de son axe de pivotement confondu avec l'axe de la broche 5. Dans l'exemple illustré en particulier sur le dessin de la figure 3, le secteur angulaire est compris entre 270 et 360 d'angle. 15 Lors du mouvement de pivotement d'ouverture ou de fermeture de l'élément ouvrant 1 de carrosserie, la broche 5, solidaire de l'élément ouvrant, tourne sur elle-même autour de l'axe a de la charnière et les billes 9b, pressées par les ressorts 9a, restent en contact avec les conducteurs plats du câble A enroulés sur la 20 broche 5. Le mouvement de rotation de l'élément ouvrant 1 de carrosserie n'affecte pas la continuité électrique entre les faisceaux 10 et 11, les billes 9b reliées au faisceau 11 restant en contact par pression aux conducteurs plats reliés au faisceau 10. Un tel dispositif de liaison, tel qu'illustré par le dessin des figures 1 25 à 3, présente l'avantage d'un gain de place dans l'habitacle du véhicule. De plus, l'interconnexion est réalisée en un emplacement bien défini (par le connecteur 7 situé à l'intérieur de la ferrure en U de la charnière) et, par conséquent, offre l'avantage d'un trajet identique du faisceau électrique dans l'habitacle pour tous les véhicules. De plus, le dispositif de la présente invention, qui s'applique à tous les véhicules avec éléments ouvrants, ne nécessite pas de fourreau 5 de protection de faisceau d'ouvrant. D'autres avantages du dispositif décrit ci-dessus résident dans son installation. En effet, il n'y a pas d'intervention humaine dans la réalisation de l'interconnexion entre le faisceau de l'élément fixe (habitacle) et le faisceau de l'élément ouvrant. De plus, le faisceau 10 de l'élément ouvrant peut être préparé de manière indépendante des autres faisceaux. En variante, et de manière à permettre d'avoir un nombre important de fonctions électriques dans l'élément ouvrant 1 de carrosserie, on applique la solution de la présente invention à une 15 liaison à charnières multiples, par exemple la liaison d'une portière ou d'un hayon sur l'habitacle avec deux charnières identiques à la charnière 3 décrite ci-dessus. On réalise alors une liaison électrique multiple entre un élément fixe 2 (habitacle) et la portière ou le volet ouvrant 1 de carrosserie de véhicule, chaque charnière 20 étant équipée d'un dispositif de liaison électrique tel que décrit ci-dessus. Le nombre important de liaisons électriques entre l'élément fixe 2 et l'élément ouvrant 1 de carrosserie est alors réparti sur les deux dispositifs situés sur l'une et l'autre charnière, respectivement. 25 Sur le dessin de la figure 4, est représenté, à titre d'exemple, un élément ouvrant 1 de carrosserie en position sur un élément fixe 2 de carrosserie avec les emplacements des zones de connexion 3', 3", intégrant chacune un dispositif de liaison électrique tel que décrit précédemment et conforme à la présente invention. Dans cet exemple, non limitatif de l'objet de la présente invention, l'élément fixe est la structure de l'habitacle du véhicule et l'élément ouvrant est le capot arrière incorporant le vitre arrière. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés ci-dessus à titre d'exemples ; d'autres modes de réalisation peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et de la portée de la présente invention.10
- L'élément ouvrant (1) est relié à l'élément fixe (2) par une liaison à pivot de type charnière (3). L'extrémité de liaison (A) du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) enveloppe une partie de la périphérie de la broche (5) de la charnière (3) et l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément fixe (11) est reliée à un connecteur à contact (9) par pression sur la périphérie de la broche (5), de manière à assure la continuité électrique entre les deux faisceaux (10 , 11).- Véhicules automobiles. Distribution de l'électricité dans les véhicules.
1. Dispositif de liaison électrique entre un élément fixe (2) et un élément ouvrant (1) de carrosserie de véhicule, ledit élément ouvrant (1) étant relié à l'élément fixe (2) par une liaison à pivot de type charnière (3), caractérisé en ce que l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) enveloppe une partie de la périphérie de la broche (5) de la charnière (3) et l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément fixe (11) est reliée à un connecteur à contact (9) sur ladite périphérie de la broche (5), de manière à réaliser la continuité électrique entre les deux faisceaux conducteurs (10, 11). 2. Dispositif de liaison électrique selon la 1, caractérisé en ce que ladite extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) présente la forme d'un câble plat flexible à conducteurs plats (A). 3. Dispositif de liaison électrique selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que ladite extrémité de liaison (A) du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) enveloppe la périphérie de la broche (5) de la charnière (3) sur un secteur angulaire au moins égal au secteur angulaire correspondant au mouvement de pivotement total de l'élément ouvrant. 4. Dispositif de liaison électrique selon la 1, caractérisé en ce que ledit connecteur à contact (9) relié à l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément fixe (11) est un connecteur de type à contact à billes (9).. Dispositif de liaison électrique selon la 4, caractérisé en ce que ledit connecteur à contact à billes (9) est monté fixe sur l'élément fixe (2), l'axe longitudinal dudit connecteur (9) étant perpendiculaire à la surface de l'élément fixe (2) et passant par l'axe de pivotement (a) de la charnière (3). 6. Dispositif de liaison électrique selon les 2 et 4, caractérisé en ce que ledit connecteur à contact à billes (9) comprend un nombre de billes (9b) qui correspond au nombre de fils conducteurs élémentaires du faisceau électrique de l'élément fixe (11) de carrosserie, et en ce que le câble plat flexible (A) comprend un nombre de conducteurs plats qui correspond au nombre de fils conducteurs élémentaires du faisceau électrique de l'élément ouvrant (10) de carrosserie. 7. Dispositif de liaison électrique selon la 2, caractérisé en ce que le câble plat flexible (A), qui constitue l'extrémité de liaison du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10), est formé de conducteurs plats en cuivre, tréfilés, laminés et isolés par une matière plastique. 8. Dispositif de liaison électrique selon la 1, caractérisé en ce que ladite liaison à pivot de type charnière (3) est une ferrure de section en forme de U, l'une des branches étant solidaire de l'élément ouvrant (1) de carrosserie et l'autre branche ayant son extrémité en forme de broche (5) montée libre en rotation sur des paliers (5a) solidaires de l'élément fixe de carrosserie (2). 9. Dispositif de liaison électrique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité de liaison (A) du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) est reliée auditfaisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) au moyen d'un connecteur à broches multiples (7) disposé à l'intérieur de la charnière (3), de manière à avoir une interconnexion entre les deux faisceaux électriques (10, 11) à l'intérieur de ladite charnière (3). 10. Dispositif de liaison électrique selon la 8, caractérisé en ce que ladite branche du U solidaire de l'élément ouvrant (1) de carrosserie présente un orifice (3a) pour le passage du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10). 11. Dispositif de liaison électrique selon la 3, caractérisé en ce que ladite extrémité de liaison (A) du faisceau conducteur de l'élément ouvrant (10) enveloppe la périphérie de la broche (5) de la charnière (3) sur un secteur angulaire au moins égal à 270 d'angle. 12. Dispositif de liaison électrique multiple entre un élément fixe (2) et un élément ouvrant (1) de carrosserie de véhicule, ledit élément ouvrant (1) étant relié à l'élément fixe (2) par plusieurs liaisons à pivot de type charnière (3), caractérisé en ce que chaque liaison à pivot (3) est équipée d'un dispositif de liaison électrique selon l'une quelconque des 1 à 11. 13. Dispositif de liaison électrique multiple entre un élément fixe (2) et un élément ouvrant (1) de carrosserie de véhicule selon la 12, caractérisé en ce que ledit élément fixe (2) est l'habitacle du véhicule et ledit élément ouvrant (1) est un élément ouvrant du véhicule parmi les éléments de carrosserie suivants : porte avant, porte arrière, couvercle de coffre, hayon ou volet arrière.
H,B
H01,B60
H01R,B60R
H01R 39,B60R 16
H01R 39/64,B60R 16/027
FR2891584
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN MOTEUR DE VEHICULE POUR EVALUER L'EFFICACITE D'UN ORGANE D'OXYDATION DE LA LIGNE D'ECHAPPEMENT
20,070,406
L'invention concerne la commande des moteurs de véhicule en particulier au sujet de la ligne d'échappement. Compte tenu des normes de dépollution en cours et à venir, il devient avantageux voire nécessaire de pouvoir estimer l'efficacité de la ligne d'échappement d'un véhicule, et en particulier l'efficacité d'un élément de post-traitement ayant pour vocation l'oxydation de composés à caractère réducteur, et ce au sein d'un moteur à combustion interne fonctionnant en mélange pauvre. En d'autres termes, on souhaite pouvoir définir précisément l'évolution de l'efficacité de cette fonction d'oxydation en fonction du kilométrage du véhicule en rendant compte des diverses sollicitations qui ont été imposées au système durant cette période. Le corollaire direct en est le diagnostic de l'état de la ligne d'échappement dans un souci législatif et environnemental. On connaît par exemple du document EP-1 323 905 au nom de la demanderesse un dispositif de détection d'un dysfonctionnement du catalyseur d'oxydation. Ce système de diagnostic à bord du véhicule repose sur la mesure de l'impact thermique d'une injection tardive de carburant réalisée sur un point stabilisé du cycle de fonctionnement du moteur. Toutefois, ce dispositif nécessite d'injecter de grandes quantités de carburant. De plus, les signaux thermiques mesurés sont relativement faibles et donc assez peu fiables. Un but de l'invention est d'améliorer le diagnostic de la ligne d'échappement. A cet effet, on prévoit selon l'invention un procédé de commande d'un moteur de véhicule fonctionnant en mélange pauvre, dans lequel on introduit du carburant dans au moins un organe d'oxydation d'une ligne d'échappement du moteur et dans lequel on recueille une mesure d'une sonde proportionnelle en aval du ou des organes. Le procédé selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - on ajoute du carburant dans au moins un cylindre du moteur de sorte qu'une fraction au moins du carburant injecté n'est pas brûlée dans le cylindre; - on injecte du carburant en aval des cylindres du moteur; - on recueille une mesure d'une autre sonde proportionnelle en amont du ou des organes; - on consulte une cartographie; - on compare la mesure avec une valeur prédéterminée; et -on compare une différence entre la mesure et la valeur, avec un seuil prédéterminé. On prévoit également selon l'invention un moteur de véhicule apte à fonctionner en mélange pauvre, comprenant: - une ligne d'échappement comportant au moins un organe d'oxydation; et - des moyens pour introduire du carburant dans le ou chaque organe, le moteur comprenant une sonde proportionnelle disposée en aval du ou de chaque organe. Avantageusement, le moteur comprend une deuxième sonde proportionnelle disposée en amont du ou de chaque organe. Enfin, on prévoit selon l'invention un véhicule comprenant un moteur conforme à l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante d'un mode préféré de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de la ligne d'échappement d'un moteur d'un véhicule selon l'invention; et - les figures 2 à 5 sont des graphiques relatifs aux performances de l'invention dans le moteur de la figure 1. Sur la figure 1, le moteur diesel de véhicule correspondant au mode préféré de réalisation présenté ici est apte à fonctionner en mélange pauvre. II comprend une culasse 4 comprenant les cylindres où s'effectue la combustion du carburant. En aval de cette culasse s'étend une ligne d'échappement 6. Celle-ci comprend par exemple un catalyseur d'oxydation 8 et en aval de ce dernier un filtre à particules 10. La ligne d'échappement comprend également une sonde proportionnelle 12 disposée en aval des organes 8 et 10. Elle comprend en l'espèce en outre une deuxième sonde proportionnelle 14 disposée cette fois en aval de la culasse et en amont des organes 8 et 10. Par conséquent, les éléments 4, 14, 8, 10 et 12 se succèdent dans cet ordre en série d'amont en aval dans la ligne d'échappement. Les organes 8 et 10 constituent ici les éléments du système à diagnostiquer quant à leur efficacité. Pour cela, on étudie la composition des gaz parcourant la ligne d'échappement 6 au moyen des sondes 12 et 14. A cette fin, on introduit du carburant et en particulier des réducteurs, tels que des hydrocarbures lourds par exemple, dans la ligne d'échappement 6 jusqu'aux organes 8 et 10. Cette introduction peut être effectuée de différentes façons: - Elle peut avoir lieu au moyen d'un injecteur de carburant spécifique injectant du carburant directement dans la ligne d'échappement en aval de la culasse 4; - Elle peut sinon être effectuée en modifiant le débit et /ou le phasage de l'injection ayant lieu dans le cylindre par rapport au cycle de combustion pour faire en sorte qu'une partie des réducteurs injectés ne soient pas brûlés dans le cylindre et parviennent jusqu'aux organes 8 et 10; - Une autre façon encore, consiste à effectuer au sein des cylindres une injection supplémentaire par rapport à l'injection principale, une fraction au moins des réducteurs ainsi injectés parvenant sans être brûlés aux organes 8 et 10. Les sondes proportionnelles 12 et 14 sont d'un type classique et ne seront pas décrites ici plus en détail. Elles sont utilisées normalement en particulier concernant leurs températures de fonctionnement qui correspondent aux préconisations habituelles. Cette injection de réducteurs en excès en amont permet de créer un différentiel dans la composition des espèces gazeuses formant les gaz d'échappement, au niveau des passages de diffusion des sondes proportionnelles. En effet, le courant électrique limite qui circule dans chaque sonde proportionnelle est lié à la diffusion de chacune des espèces dans le passage de diffusion du capteur. En d'autres termes, le courant électrique sortant de la sonde sera fonction du type de gaz traversant cette dernière et de leurs quantités respectives. Des formulations physico-chimiques peuvent être données pour exprimer cette relation comme par exemple la relation ci- dessous: Pgaz Yi I K o,s T ip Pgaz Pgaz 0 a i T',zs +T',zs 1-a. hp n,,0, Dans celle-ci, le courant I de pompage du capteur est fonction: 15 - des fractions molaires Y; des espèces gazeuses traversant le capteur, - de la pression totale Pgaz des gaz, - de la température Ttip du capteur, - d'une constante K, - de la pression de référence Pgazo choisie à 1,013.105 Pa, - de la température de référence du capteur Tt;po, - de constantes Kl' spécifiques à chaque espèce gazeuse i (issue de la diffusion moléculaire), - de constantes a; spécifiques à chaque espèce gazeuse, fonction du mode de diffusion (diffusion mixte moléculaire et de Knudsen) L'apport d'hydrocarbures lourds en amont du système à diagnostiquer permet d'observer un différentiel de courant entre la sonde amont 14 qui détecte la présence d'hydrocarbures lourds et la sonde aval 12 qui détectera d'autant moins d'hydrocarbures que le système demeure efficace. Plus les organes 8 et 10 seront dégradés et moins il sera possible d'observer de différences entre les signaux électriques des sondes proportionnelles. En d'autres termes, la première sonde 14 voit des gaz d'échappement présentant une richesse donnée et constitués d'une grande quantité de réducteurs et d'oxydant. La seconde sonde 12 dans le cas d'organes 8 et 10 toujours opérationnels voit normalement des gaz de même richesse mais sans réducteur injecté spécifiquement et avec une concentration en oxygène plus faible. On effectue alors la différence entre les mesures des deux courants et on compare cette différence avec un seuil prédéterminé. Si la différence est supérieure au seuil, l'efficacité est dite satisfaisante. Si elle est inférieure au seuil, on considérera que l'efficacité n'est plus satisfaisante. Les étapes de comparaison et de calcul seront effectuées par un calculateur embarqué à bord du véhicule. On pourra par exemple introduire un excès de réducteur au moyen d'une post-injection tardive de 5 mg par coup pendant 5 secondes. On a présenté à la figure 2 deux courbes illustrant respectivement les signaux fournis par la sonde amont 14 (courbe 1) et la sonde aval 12 (courbe 2). La quantité d'hydrocarbures en amont et en aval de la ligne d'échappement est également mesurée ici en laboratoire par d'autres dispositifs adaptés au moyen de piquages pour donner les signaux 3 et 4 respectifs. Le signal des sondes est mesuré sur l'axe des ordonnées de gauche tandis que la quantité d'hydrocarbures mesurée en parties par millions en équivalent carbone est indiquée sur l'axe des ordonnées à droite. Comme on le voit sur cette figure, l'efficacité des organes d'oxydation étant satisfaisante, la différence de quantité d'hydrocarbure apparaissant sur les courbes 3 et 4 apparaît tout autant sur la différence d'intensité des signaux des sondes aux courbes 1 et 2. Des courbes similaires ont été illustrées sur la figure 3 alors que l'efficacité des organes d'oxydation est cette fois mauvaise. On observe que le décalage n'est plus significatif sur les courbes 3 et 4 et que les deux sondes fournissant les signaux 1 et 2 elles aussi ne présentent plus de différence significative dans leurs mesures. Par conséquent, la baisse d'efficacité des organes d'oxydation se traduit par une suppression des différences des signaux fournis par les sondes. (Sur les figures 2 et 3, le retard des pics des signaux 3 et 4 par rapport aux pics des signaux 1 et 2 est seulement dû à la spécificité du traitement préalable à la fourniture des signaux 3 et 4 qui induit un retard par rapport aux deux autres signaux. S'agissant fondamentalement des mêmes phénomènes, ces pics correspondent à des mesures synchrones). Ainsi, la différence des signaux des sondes placées en amont et en aval de la fonction d'oxydation en mélange pauvre est corrélée directement à l'efficacité d'oxydation des réducteurs (hydrocarbures, monoxyde de carbone). On établit ainsi une corrélation claire entre le niveau d'efficacité des réducteurs et l'efficacité globale de traitement des réducteurs en roulage. On voit à la figure 4 que les hydrocarbures injectés en excès présentent une bonne efficacité. On a en effet indiqué en abscisses la différence des signaux des sondes 12 et 14 entre l'aval et l'amont et en ordonnées l'efficacité de l'injection d'hydrocarbures assimilée au rapport (Q amont Q aval) / Q amont, où Q amont et Q aval désignent respectivement la quantité d'hydrocarbures mesurée en amont et en aval par les dispositifs de mesure aux piquages précités. Lorsqu'on détecte une baisse d'efficacité trop importante, on pourra signaler au conducteur l'existence de ce défaut par exemple par l'activation d'un signal sur le tableau de bord du véhicule. L'invention permet de mesurer la baisse d'efficacité avec une grande sensibilité. Elle permet ainsi de limiter au strict nécessaire la quantité de carburant additionnel à injecter, contrairement à la solution mettant en oeuvre une analyse de l'exothermicité avec deux mesures de température en amont et en aval du système à diagnostiquer. Cette dernière nécessite en effet une quantité globale de carburant supérieure (concentration et/ou durée d'injection). De plus, selon l'invention la durée du diagnostic est très courte. Elle prend par exemple seulement quelques secondes. Dans une variante, on peut remplacer la sonde amont 14 et la mesure qu'elle fournit par une cartographie comprise dans une mémoire de l'ordinateur de bord qui donnera une valeur équivalente, fonction de l'injection supplémentaire de carburant effectuée et des conditions de fonctionnement du moteur. Il s'agira cette fois de comparer le signal fourni par la sonde aval 12 avec la valeur fournie par cette cartographie. Dans un souci de qualité, on pourra également intégrer les signaux fournis par les sondes 12 et 14 sur tout ou partie du temps d'injection des réducteurs en amont. Un apprentissage pourra être mis en place pour étudier l'état initial à neuf du système d'oxydation et mieux appréhender la dérive de son fonctionnement. De façon générale, et ce quel que soit le procédé retenu pour le diagnostic de la fonction d'oxydation, on fera en sorte de se placer à une température catalytique suffisante pour amorcer le système et convenablement différencier les composants efficaces de ceux qui ne le sont pas. En l'espèce, on se place à une température supérieure à 250 C. Ainsi, le graphique de la figure 5 indique l'efficacité de l'injection d'hydrocarbures en excès en fonction de la température du catalyseur. On voit que cette efficacité est bien plus importante pour des températures supérieures à 250 C que pour des températures inférieures à 200 C. L'invention pourra concerner toutes les applications mettant en oeuvre un système de catalyse d'oxydation en mélange pauvre. Il s'agit en particulier des composants de type catalyseur d'oxydation, piège à oxydes d'azote, filtre à particules catalysé, etc. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci
Dans le procédé de commande d'un moteur de véhicule fonctionnant en mélange pauvre,- on introduit du carburant dans au moins un organe d'oxydation (8, 10) d'une ligne d'échappement (6) du moteur ; et- on recueille une mesure d'une sonde proportionnelle (12) en aval du ou des organes.
1. Procédé de commande d'un moteur de véhicule fonctionnant en mélange pauvre, caractérisé en ce que: - on introduit du carburant dans au moins un organe d'oxydation (8, 10) d'une ligne d'échappement (6) du moteur; et - on recueille une mesure d'une sonde proportionnelle (12) en aval du ou des organes. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on ajoute du carburant dans au moins un cylindre du moteur de sorte qu'une fraction au moins du carburant injecté n'est pas brûlée dans le cylindre. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on injecte du carburant en aval des cylindres du moteur. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on recueille une mesure d'une autre sonde proportionnelle (14) en amont du ou des organes. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on consulte une cartographie. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on compare la mesure avec une valeur prédéterminée. 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on compare une différence entre la mesure et la valeur, avec un seuil prédéterminé. 8. Moteur de véhicule apte à fonctionner en mélange pauvre, comprenant: une ligne d'échappement (6) comportant au moins un organe d'oxydation (8, 10) ; et - des moyens pour introduire du carburant dans le ou chaque organe, caractérisé en ce qu'il comprend une sonde proportionnelle (12) disposée en aval du ou de chaque organe. 9. Moteur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième sonde proportionnelle (14) disposée en amont du ou de chaque organe. 10. Véhicule caractérisé en ce qu'il comprend un moteur selon l'une quelconque des 8 à 9.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/035,F01N 3/20
FR2899043
A1
SEGMENT DE CABLE POUR INFRASTRUCTURE DE COMMUNICATION
20,070,928
La présente invention se rapporte à un segment de câble pour une infrastructure de communication comportant plusieurs paires de fibres optiques. L'invention concerne également une infrastructure de communication comportant au moins un segment de câble. L'infrastructure pourra comporter plusieurs segments connectés bout à bout. Une infrastructure de communication informatique fonctionnant sous un protocole par exemple de type Ethernet, ATM ou Token Ring peut présenter plusieurs topologies différentes. Les topologies les plus connues sont celles en étoile, en bus ou en anneau. Dans une topologie en étoile, des serveurs sont reliés à un concentrateur ("hub" en anglais) principal se développant par plusieurs branches en étoile vers plusieurs équipements secondaires auxquels des terminaux informatiques sont par exemple connectés directement ou par l'intermédiaire de commutateurs réseau ("switch" en anglais). Typiquement, dans une infrastructure locale, le concentrateur principal est implanté dans un local central d'un bâtiment et les équipements secondaires sont délocalisés dans des locaux situés au plus près des terminaux informatiques des utilisateurs finaux. Les branches reliant le concentrateur principal aux équipements secondaires sont par exemple réalisées en fibres optiques. Par rapport à un câble coaxial ou à une paire torsadée, la fibre optique permet des débits bien plus élevés pouvant aller au-delà de 1 Giga Bit par seconde. En outre, elle présente de nombreux autres avantages liés notamment à l'immunité du signal le long de la fibre optique, à la fiabilité et à la sûreté de la transmission sur de longues distances. Cependant, lorsqu'un nouvel équipement secondaire doit être installé et relié au concentrateur principal, la topologie en étoile oblige à tirer un nouveau câble en fibres optiques du concentrateur principal à l'équipement secondaire. Or, l'installation sur mesure d'un câble en fibres optiques est souvent onéreuse et doit être confiée à des spécialistes. Une infrastructure de communication présentant une topologie en bus permet de remédier à ce problème. Dans une topologie en bus, un seul câble est connecté au concentrateur principal et ce câble présente plusieurs dérivations sur toute sa longueur, menant aux équipements secondaires. La quantité de câble à tirer entre le bus et les équipements secondaires est donc plus réduite et plus aisée à installer. Cependant, lorsque le câble est en fibres optiques et présente par exemple une paire de fibres optiques, chaque dérivation effectuée sur la paire de fibres optiques vers un équipement secondaire entraîne une atténuation du signal. De plus, actuellement, effectuer une dérivation sur un câble en fibres optiques s'avère peu pratique à mettre en oeuvre. Le but de l'invention est donc de pouvoir construire une infrastructure de communication à base de fibres optiques de manière simple, c'est-à-dire sans tirer de nombreux câbles et sans faire appel à des spécialistes, tout en garantissant à l'utilisateur final une qualité de service optimale. Ce but est atteint par un segment de câble dans une infrastructure de communication, comprenant : plusieurs paires de fibres optiques, un connecteur d'extrémité situé à chaque extrémité du segment et regroupant l'ensemble des paires de fibres optiques, caractérisé en ce que chaque paire de fibres optiques est interrompue au moins une fois pour former un point de dérivation comportant deux points de connexion. Une infrastructure de communication construite à partir de segments selon l'invention peut être assimilée à une topologie en bus. Cette infrastructure comporte donc notamment les avantages liés à la facilité d'installation d'une infrastructure présentant une topologie en bus mais également ceux liés à la qualité du service propre à une infrastructure en topologie en étoile. L'utilisation des segments selon l'invention dans permet notamment de réaliser différents types de topologie connus, tels que des topologies en étoile ou "daisy chain". Selon l'invention, le segment comporte plusieurs paires de fibres optiques et comporte donc plusieurs points de dérivation, par exemple échelonnés le long du segment. La construction d'une infrastructure de communication locale est donc aisée, puisqu'elle est réalisée par simple aboutement de plusieurs segments. En outre, ajouter un équipement secondaire ne présente aucune difficulté car chaque segment dispose de points de dérivation prééquipés de connecteurs. La dérivation de la fibre optique permet ainsi d'amener un signal à un fort débit au moins jusqu'à l'équipement secondaire et donc au plus près du terminal de l'utilisateur final. Selon l'invention, l'emploi de segments du type décrit dans cette demande permet une grande modularité non seulement dans l'assemblage et l'installation d'une infrastructure de communication mais également dans le choix de la topologie mise en oeuvre. Selon une particularité de l'invention, le segment comporte un dispositif de raccordement comportant des portions de fibres optiques aptes à relier les deux points de connexion. Ce dispositif de raccordement est connecté sur le point de dérivation lorsque le point de dérivation n'est pas employé, pour assurer la continuité de la transmission des données le long de la paire de fibres optiques. Selon une autre particularité, à chaque point de connexion, deux fibres optiques sont réunies dans un connecteur optique. Selon une autre particularité, au point de dérivation, la dérivation est réalisée perpendiculairement ou parallèlement aux paires de fibres optiques. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, un point de dérivation est formé sur un connecteur d'extrémité. Selon une particularité de l'invention, un connecteur d'extrémité est de type femelle et l'autre connecteur d'extrémité est de type mâle. Ceci permet de connecter bout à bout autant de segments que nécessaire. Selon une autre particularité, les connecteurs d'extrémité sont multi-fibres par 25 exemple de type MPO, MF ou MTP. Selon l'invention, le segment comporte six paires de fibres optiques. Avec un point de dérivation par paire de fibres optiques, le segment comporte donc six points de dérivation, par exemple répartis sur la longueur du segment. Selon l'invention, un tel segment est particulièrement adapté pour être 30 implanté dans une infrastructure de communication fonctionnant sous un protocole permettant le transfert de données par fibres optiques tel que par exemple Ethernet, ATM ou "Token Ring". Le but de l'invention est également de proposer une infrastructure de communication comportant au moins un concentrateur relié à une première extrémité d'une ligne de transmission comprenant au moins un segment de câble tel que défini ci-dessus, ledit concentrateur étant apte à envoyer des données sur chaque paire de fibres optiques de la ligne de transmission. Selon une première variante de réalisation de cette infrastructure, la ligne de transmission présente une seconde extrémité raccordée au concentrateur par une liaison optique de retour. Selon une deuxième variante de réalisation, la ligne de transmission présente une seconde extrémité à laquelle les paires de fibres optiques sont raccordées deux par deux par l'intermédiaire d'un connecteur. Selon une troisième variante de réalisation, la ligne de transmission présente une seconde extrémité raccordée à un second concentrateur apte à envoyer des données sur chaque paire de fibres optiques de la ligne de transmission. Selon une particularité de l'infrastructure, le concentrateur comporte un ou plusieurs connecteurs multi-fibres pour connecter une extrémité de la ligne de transmission. Selon l'invention, la ligne de transmission comporte plusieurs segments connectés bout à bout ou connectés entre eux par l'intermédiaire d'un ou plusieurs câbles de transport. Cette infrastructure de communication est particulièrement adaptée pour fonctionner sous un protocole permettant le transfert de données par fibres optiques tel que par exemple Ethernet, ATM ou "Token Ring". D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente de manière schématique une infrastructure de 30 communication selon l'invention, la figure 2 représente un segment de câble selon l'invention comportant plusieurs paires de fibres optiques,25 la figure 3 représente de manière schématique une variante de l'infrastructure de communication selon l'invention, la figure 4 représente un connecteur de bouclage d'extrémité utilisable dans une infrastructure de communication selon l'invention, - la figure 5 représente une variante du point de dérivation d'un segment selon l'invention, la figure 6 représente en coupe un point de dérivation d'un segment de câble selon l'invention sur lequel est connecté un câble optique, la figure 7 représente en coupe le point de dérivation de la figure 6 sur lequel est ajusté un dispositif de raccordement assurant la continuité de la paire de fibres optiques interrompue, les figures 8 et 9 représentent, vu de l'extérieur, le point de dérivation respectivement en vis-à-vis d'un câble optique ou du dispositif de raccordement. Une infrastructure de communication informatique locale fonctionnant sous un protocole permettant le transfert de données par fibres optiques tel que par exemple Ethernet, ATM ou "Token Ring" comporte en tête un concentrateur principal 1, par exemple actif, présentant des connexions d'entrée 10 pour recevoir différentes entrées, notamment optiques, provenant de serveurs et des connexions de sortie 11 transmettant des signaux optiques, par exemple en parallèle, sur plusieurs fibres optiques d'une ligne de transmission. Les connexions de sortie 11 peuvent être par exemple des connecteurs adaptés à la connectique (MPO, SC, ST...) du concentrateur principal d'un coté et multi-fibres par exemple de type MPO (Multi- fibbers Push-On), MF ou MTP (marque déposée) de l'autre pour recevoir un connecteur complémentaire multi-fibres par exemple de type MPO, MF ou MTP de la ligne de transmission. Les connecteurs MTP, MF et MPO étant bien connus, ils ne sont pas décrits dans cette demande. Les connecteurs utilisés sont par exemple des connecteurs à douze fibres. Selon l'invention, la ligne de transmission en fibres optiques est composée de plusieurs segments 2, 2a, 2b, 2c identiques en fibres optiques connectés bout à bout (figure 1) ou éventuellement séparés entre eux par un ou plusieurs câbles optiques de transport 9 (figure 3). Les fibres optiques employées sont par exemple de type OM2. Un câble optique de transport 9 est un câble ininterrompu présentant des connecteurs multi-fibres par exemple de type MPO, MF ou MTP adaptés notamment aux connecteurs d'extrémités 22a, 22b des segments 2 et aux connexions de sortie 11 du concentrateur principal 1. En référence à la figure 2, chaque segment 2 de câble est par exemple constitué d'un câble ou d'un conduit 20 souple, traversé suivant son axe par plusieurs paires 21a, 21b, 21c, 21d, 21e, 21f (ci-après 21) de fibres optiques parallèles, par exemple six paires 21 de fibres optiques. Les fibres optiques sont toujours arrangées par paire, l'une des fibres optiques d'une paire étant dédiée à l'émission des données et l'autre à la réception des données. L'arrangement des paires 21 de fibres optiques dans un conduit peut notamment présenter des avantages dans le procédé de fabrication du segment 2 de l'invention. Le câble 20 présente à chacune de ses extrémités un connecteur 22a, 22b regroupant les différentes paires 21 de fibres optiques. Ces connecteurs d'extrémité 22a, 22b sont par exemple des connecteurs multi-fibres par exemple de type MPO (pour "Multi-fibers Push On"), MF ou MTP. L'un des connecteurs d'extrémité 22a, 22b du segment 2 est par exemple un connecteur mâle et l'autre connecteur d'extrémité est un connecteur femelle. Le connecteur d'extrémité 22a situé en tête permet de connecter le segment 2a directement sur un connecteur 11 complémentaire du concentrateur principal 1 ou sur un connecteur complémentaire 30 d'un câble optique de transport 9 multi-fibres menant au concentrateur principal 1 (figure 1). Le connecteur d'extrémité opposé 22b du segment 2a est apte à recevoir le connecteur 22a complémentaire d'un segment 2b identique adjacent (figure 1) ou celui d'un câble optique de transport 9 menant par exemple à un autre segment 2c (figure 3). Si le câble 20 conduit six paires 21 de fibres optiques, les connecteurs d'extrémité 22a, 22b de chaque segment 2 ainsi que les connecteurs d'un éventuel câble optique de transport 9 entre deux segments 2 sont à douze fibres. Sur chaque segment 2 de câble, chaque paire 21 de fibres optiques présente par exemple au moins un point de dérivation 23. A chaque point de dérivation 23, une paire 21 de fibres optiques est interrompue de manière à présenter quatre terminaisons optiques, deux terminaisons de la paire de fibres entrante et deux terminaisons de la paire de fibres sortante. Les deux terminaisons de la paire de fibres entrante mènent à un premier point de connexion 24a, par exemple par l'intermédiaire de deux fibres optiques de raccord 28a, et les deux terminaisons de la paire de fibres sortante mènent à un second point de connexion 24b, par exemple par l'intermédiaire de deux fibres optiques de raccord 28b (figure 6). Chacun des points 24a, 24b de connexion présente donc deux fibres optiques. Les points 24a, 24b de connexion peuvent être matérialisés chacun par un ou plusieurs connecteurs optiques distincts ou par un connecteur optique commun regroupant les deux points de connexion 24a, 24b (variante non représentée). Sur la figure 6, chaque point de connexion 24a, 24b est matérialisé par un connecteur optique 240a, 240b distinct. Les deux connecteurs optiques 240a, 240b sont réunis dans un boîtier 25 monté par exemple sur le câble 20 du segment 2 (figure 2). Si des fibres optiques de raccord 28a, 28b sont employées, elles doivent être d'une longueur suffisante pour joindre le câble 20 aux points de connexion 24a, 24b, tout en facilitant le procédé de fabrication. Si les fibres optiques de raccord sont trop longues, elles sont enroulées dans le boîtier 25 (figure 6). Un adaptateur optique 29a, 29b peut être prévu sur chaque connecteur optique 240a, 240b pour faciliter le centrage d'une connexion complémentaire (figures 8 et 9). Selon l'invention, la dérivation de chaque paire 21 peut être orientée perpendiculairement au câble 20 (figures 1 et 3) ou parallèlement à celui-ci (figure 5) selon l'orientation des connecteurs optiques 240a, 240b dans le boîtier 25. Un câble 4 du type jarretière optique présentant quatre fibres optiques et menant par exemple à un équipement secondaire 5 pouvant également être actif, peut ainsi être connecté à chacun des points de dérivation 23 d'un segment 2 (figures 1 et 6). Ce câble 4 présente deux connecteurs 40a, 40b complémentaires des connecteurs optiques 240a, 240b du point de dérivation 23 pour venir se raccorder sur un point de dérivation 23 d'un segment 2. L'équipement secondaire 5 connecté aux connecteurs optiques 240a et 240b, est un équipement d'une topologie de type étoile ou un équipement intermédiaire en topologie "daisy chain". Si plusieurs segments 2 sont connectés bout à bout (figure 1) ou par l'intermédiaire d'un ou plusieurs câbles de transport 9 (figure 3), chaque paire 21 de fibres optiques se comporte donc comme un bus. Cependant, si en un point de dérivation 23, un concentrateur secondaire n'est connecté que sur un seul des connecteurs optiques 240a, 240b de la chaîne, l'équipement secondaire connecté est un équipement d'une topologie de type étoile simple ou un équipement situé à l'extrémité d'une topologie "daisy chain". Dans ce dernier cas, plusieurs équipements secondaires 5 sont connectés en des points de dérivation 23 d'une même paire 21 de fibres optiques pour former une topologie en "daisy chain", cette topologie pouvant se terminer par un équipement secondaire 5 d'extrémité connecté uniquement sur un seul des connecteurs optiques 240a, 240b d'un point de dérivation 23. Selon l'invention, les points de dérivation les plus proches des extrémités du segment 2 peuvent éventuellement être formés directement sur chacun des connecteurs d'extrémité (variante non représentée). Les points de dérivation 23 sont échelonnés le long du segment 2 de câble. Chaque segment 2 comporte par exemple six paires 21 de fibres optiques et donc au moins six points de dérivations 23 répartis sur toute sa longueur. Sur chaque segment 2, il est donc possible de connecter six équipements secondaires 5. Chaque équipement secondaire 5 comporte par exemple huit ports 50 permettant chacun de relier directement un terminal informatique 6 ou éventuellement plusieurs terminaux informatiques (non représenté). Bien entendu, on peut prévoir de réaliser un nombre plus important de points de dérivation 23 sur une même paire 21 de fibres optiques et/ou de réaliser un segment 2 avec plus de six paires 21 de fibres optiques. Si un point de dérivation 23 n'est pas connecté, un dispositif de raccordement entre les deux points de connexion 24a, 24b est employé pour assurer la continuité de la paire 21 de fibres optiques (figures 7 et 9). Ce dispositif de raccordement se présente par exemple sous la forme d'un capuchon 26 éventuellement solidaire du boîtier 25 du point de dérivation 23. Ce capuchon 26 intègre deux portions 27a, 27b de fibres optiques présentant quatre terminaisons réunies par paire dans deux connecteurs optiques 270a, 270b. Chacune des portions 27a, 27b est apte à effectuer la jonction entre les deux points 24a, 24b de connexion du point de dérivation 23 lorsque ce point de dérivation n'est pas employé, en connectant chacun des connecteurs optiques 270a, 270b du capuchon 26 dans un connecteur 240a, 240b correspondant du point de dérivation 23. Si les deux portions de fibres 27a, 27b sont trop longues dans le capuchon, elles peuvent être enroulées à l'intérieur du capuchon 26. En référence aux figures 1 à 3, un dispositif de raccordement selon l'invention est inséré à chaque point de dérivation 23 non raccordé à un équipement secondaire 5 pour assurer la continuité de la transmission des données le long de la paire 21 de fibres optiques. Sur la figure 1, les segments 2 sont connectés bout à bout par l'intermédiaire de leurs connecteurs d'extrémité 22a, 22b complémentaires. La ligne de transmission comporte donc par exemple trois segments 2a, 2b, 2c connectés bout à bout. Ce nombre n'est pas limitatif même si en réalité, selon le nombre de dérivations effectuées sur chaque segment 2, il faudra veiller à conserver un signal suffisamment fort en bout de ligne de transmission. Comme représenté en figure 3, il est également possible de prévoir de raccorder deux segments 2a, 2c par l'intermédiaire d'au moins un câble optique de transport 9 présentant des connecteurs multi-fibres par exemple de type MPO, MF ou MTP pour se connecter sur chacun des segments 2a, 2c. Selon l'invention, l'emploi des segments 2 permet une grande modularité non seulement dans l'assemblage et l'installation d'une infrastructure de communication mais également dans le choix de la topologie de cette infrastructure. Une infrastructure de communication incluant un ou plusieurs segments 2 selon l'invention peut être réalisée selon les variantes suivantes : Selon une première variante de réalisation, le concentrateur est connecté à la ligne de transmission et envoie des signaux sur les paires 21 de fibres optiques de la ligne. Selon cette configuration, aucun rebouclage des signaux n'est effectué. Ainsi si le signal présent sur une fibre d'émission d'une paire 21 est coupé (coupure de la fibre ou perte d'un équipement secondaire), tous les terminaux situés sur cette fibre, en aval du point de coupure, ne reçoivent plus aucun signal. Selon une deuxième variante de réalisation représentée en figures 3 et 4, il est possible de prévoir à l'extrémité de la ligne de transmission un connecteur 8 de bouclage permettant de relier les paires 21 de fibres optiques entre elles. Le schéma d'un tel connecteur est représenté en figure 4. Sur cette figure 4, les paires 21a, 21b, 21c, 21d, 21e, 21f de fibres optiques sont raccordables entre elles deux par deux par l'intermédiaire du connecteur 8 de bouclage. Ainsi, par exemple, même si le signal est coupé sur une fibre d'une paire 21 (coupure de la fibre ou perte d'un équipement secondaire), le signal peut tout de même atteindre les terminaux 6 situés en aval du point de coupure en passant par la paire de fibres située en parallèle. Selon une troisième variante de réalisation, la ligne de transmission peut être rebouclée à l'aide d'un câble optique multi-fibres de transport 9 connecté sur le connecteur d'extrémité 22b du segment de queue 2c pour relier la ligne de transmission au concentrateur principal 1 (figure 1). Ainsi le concentrateur principal dispose de deux chemins possibles pour envoyer les signaux, par exemple en parallèle, sur les fibres optiques de la ligne de transmission. Selon une quatrième variante de réalisation de l'invention (9 en pointillés sur la figure 1), la ligne de transmission constituée par exemple de l'assemblage des segments 2a, 2b, 2c peut être reliée à chaque extrémité à un concentrateur principal 1, 1' différent. Dans ce cas, chacun des concentrateurs principaux 1, 1' est connecté aux serveurs centraux et peut recevoir des données de ces serveurs pour les transmettre, par exemple en parallèle, sur les paires de fibres de la ligne de transmission. Dans cette variante, le câble 9 optique (figure 1) de retour en trait plein n'est plus nécessaire. Selon l'invention, différents procédés de fabrication peuvent être envisagés pour la réalisation d'un segment 2 de câble prééquipé selon l'invention. Un procédé peut consister à sectionner toutes les paires 21 de fibres optiques, à effectuer la dérivation sur la paire concernée puis à ressouder les autres paires 21 par exemple par fusion. Un autre procédé peut consister à réunir les paires 21 de fibres dans un conduit et d'effectuer la dérivation sur une seule des paires en tirant sur celle-ci sans sectionner les autres paires. Un autre procédé peut consister à se saisir de la paire 21 de fibres à dériver, à la chauffer en vue d'étirer les deux fibres pour pouvoir effectuer la dérivation. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
La présente invention concerne un segment (2) de câble et une infrastructure de communication comprenant un tel segment (2) de câble. Ce segment de câble comprend :- plusieurs paires de fibres optiques (21),- un connecteur d'extrémité (22a, 22b) situé à chaque extrémité du segment (2) et regroupant l'ensemble des paires (21) de fibres optiques, caractérisé en ce que- chaque paire (21) de fibres optiques est interrompue au moins une fois pour former un point de dérivation (23) comportant deux points de connexion (24a, 24b).
1. Segment (2) de câble dans une infrastructure de communication, comprenant : plusieurs paires de fibres optiques (21), un connecteur d'extrémité (22a, 22b) situé à chaque extrémité du segment (2) et regroupant l'ensemble des paires (21) de fibres optiques, caractérisé en ce que chaque paire (21) de fibres optiques est interrompue au moins une fois pour former un point de dérivation (23) comportant deux points de connexion (24a, 24b). 2. Segment selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de raccordement (26) comportant des portions de fibres optiques (27a, 27b) aptes à relier les deux points de connexion (24a, 24b). 3. Segment selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, à chaque point de connexion (24a, 24b), deux fibres optiques sont réunies dans un connecteur optique (240a, 240b). 4. Segment selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, au point de dérivation (23), la dérivation est réalisée perpendiculairement ou parallèlement aux paires (21) de fibres optiques. 5. Segment selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'un point de dérivation (23) est formé sur un connecteur d'extrémité (22a, 22b). 6. Segment selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un connecteur d'extrémité (22b) est de type femelle et l'autre connecteur d'extrémité (22a) est de type mâle. 7. Segment selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les connecteurs d'extrémité (22a, 22b) sont multi-fibres. 8. Segment selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte six paires (21a, 21b, 21c, 21d, 21e, 21f) de fibres optiques. 9. Segment selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'infrastructure de communication fonctionne sous le protocole Ethernet. 10. Infrastructure de communication, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un concentrateur (1) relié à une première extrémité d'une ligne de transmission comprenant au moins un segment (2) de câble selon l'une des 1 à 9, ledit concentrateur étant apte à envoyer des données sur chaque paire (21) de fibres optiques de la ligne de transmission. 11. Infrastructure selon la 10, caractérisée en ce que la ligne de transmission présente une seconde extrémité raccordée au concentrateur (1) par une liaison optique de retour (9). 12. Infrastructure selon la 10, caractérisée en ce que la ligne de transmission présente une seconde extrémité raccordée à un second concentrateur (1') apte à envoyer des données sur chaque paire (21) de fibres optiques de la ligne de transmission. 13. Infrastructure selon la 10, caractérisée en ce que la ligne de transmission présente une seconde extrémité à laquelle les paires (21) de fibres sont raccordées deux par deux par l'intermédiaire d'un connecteur (8). 14. Infrastructure selon l'une des 10 à 13, caractérisée en ce que le concentrateur (1, 1') comporte un connecteur multi-fibres (11) pour connecter une extrémité de la ligne de transmission. 15. Infrastructure selon l'une des 10 à 14, caractérisée en ce que la ligne de transmission comporte plusieurs segments (2a, 2b, 2c) connectés bout à bout ou connectés entre eux par l'intermédiaire d'un ou plusieurs câbles de transport (9). 16. Infrastructure selon l'une des 10 à 15, caractérisée en ce qu'elle fonctionne sous le protocole Ethernet.
G,H
G02,H04
G02B,H04B,H04L
G02B 6,H04B 10,H04L 29
G02B 6/40,H04B 10/27,H04L 29/06
FR2891819
A1
APPAREIL DANS UNE FILATURE DESTINE A DELIVRER UN PAQUET DE RUBAN DE FIBRE SANS POT (MATIERE D'ALIMENTATION) POUR UNE MACHINE DE FILATURE ALIMENTEE EN RUBAN, PAR EXEMPLE UN BANC D'ETIRAGE
20,070,413
L'invention se rapporte à un appareil dans une filature destiné à rendre disponible un paquet de ruban de fibre sans pot (matière d'alimentation) pour une machine de filature alimentée en ruban, par exemple un banc d'étirage, un banc à broches, une machine de préparation de peignage, une machine de peignage, une machine de filature, dans lequel, à partir d'une machine de filature délivrant du ruban en amont, par exemple un banc d'étirage, ou à partir de moyens de stockage en amont, le paquet de ruban de fibre sans pot peut être délivré à la machine de filature alimentée en ruban par un dispositif de transport. Un tel appareil est connu grâce au document DE 102 05 061 A. Le but de l'invention est d'améliorer un tel appareil avec pour effet que le ruban de fibre (matière d'alimentation) est rendu disponible d'une manière simple. Ce but est atteint par un appareil du type décrit ci-dessus, caractérisé en ce que au moins un paquet de ruban de fibre sans pot peut être délivré aux positions d'alimentation de la machine de filature alimentée en ruban et positionné de façon stable dans les positions d'alimentation. Au moyen des mesures prises selon l'invention, de la matière fibreuse (matière d'alimentation) est rendue disponible pour la machine de filature alimentée en ruban d'une manière plus simple et nettement plus efficace. Un avantage particulier est obtenu par l'agencement par exemple de quatre paquets de ruban de fibre sur un support, par exemple une palette. L'agencement des paquets de ruban de fibre de façon immédiatement adjacente l'un à l'autre sur le support économise une quantité considérable d'espace. Si les extrémités des paquets de ruban de fibre adjacents sont reliées ensemble, un gros paquet se composant de quatre paquets individuels est obtenu sur chaque palette, ce qui permet au rendement de traitement d'être optimisé. Selon d'autres aspects de l'invention, il peut y avoir un dispositif de transport pour le transport commun du support, par exemple une palette de transport, et au moins un paquet de ruban de fibre positionné de façon stable. Le paquet de ruban de fibre peut être supporté sur le dispositif de transport, par exemple un support (palette de transport). Plus d'un paquet de ruban de fibre peut être supporté sur le dispositif de transport. Le nombre de paquets de ruban de fibre, de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport peut correspondre au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. Le dispositif de transport peut être associé à un élément de support, par exemple une paroi de support, monté sur un côté. L'élément de support peut être associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé. L'élément de support peut être dans une position fixe. L'élément de support peut être monté sur le dispositif de transport. L'élément de support peut être sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. L'élément de support peut se composer d'une matière qui facilite le glissement. L'élément de support peut être revêtu avec une matière qui facilite le glissement. L'élément de support, par exemple une paroi de support ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . De même, le dispositif de transport est inclinable ou est incliné d'un angle de préférence de 5 à 10 . Le dispositif de transport peut avoir sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou pour le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche. Le dispositif de transport peut avoir des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. Il peut y avoir, dans chaque cas, une position de stockage vide sur laquelle un paquet de ruban de fibre peut être positionné. Il peut y avoir, dans chaque cas, au moins une position de stockage vide pour des paquets de ruban de fibre devant être délivrés. Un dispositif de transport pourvu de paquets de ruban de fibre déposés peut être transporté vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers des moyens de stockage. Le transport peut être effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche ou par un appareil de transport. L'appareil de transport peut être guidé par piste, par exemple guidé par rail. L'appareil de transport peut être librement mobile. Le support pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être positionné directement sur un appareil de transport. L'appareil de transport peut être un wagon ou équivalent. L'appareil de transport peut être un chariot élévateur à fourche ou équivalent. L'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur d'entraînement. Le transport peut être effectué par poussée. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être reliées l'une à l'autre. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être positionnées pour raccordement. Les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement ou au moyen d'un dispositif. Dans le cas de paquets de ruban de fibre qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, l'une après l'autre, l'extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à l'extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). En reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. Au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, est inclinable ou incliné d'environ 5 à 10 . L'appareil peut être un appareil sans pot. Par rapport au paquet de ruban de fibre, le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage peut être effectué sans pots, réceptacles ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du paquet de ruban de fibre dans les positions d'alimentation sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. Le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. Le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement. Les moyens mécaniques peuvent être constitués par un dispositif de pression, par exemple un élément coulissant ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être transporté sur un support. Le support pour le paquet de ruban de fibre peut être associé à un dispositif de transport, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé sans secousse ou pratiquement sans secousse. La modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'augmentation de vitesse et de freinage se produit de manière sensiblement continue (sans saut). Le dispositif de déplacement peut être associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement. Le dispositif d'entraînement pouvant être commandé peut être relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et/ou boucle fermée. Le dispositif de déplacement entraîné est capable d'effectuer un déplacement stable du paquet de ruban de fibre. Le paquet de ruban de fibre est sans pot et avoir une section allongée. L'élément de support ou équivalent et/ou un élément latéral est inclinable ou incliné autour d'un axe horizontal. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé dans un état dans lequel il est supporté de manière stable. Le paquet de ruban de fibre peut être supporté jusqu'au niveau de son centre de gravité ou au-dessus de celui-ci. Le dispositif de transport peut avoir un support, par exemple une palette de transport, destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. Le support et l'élément de support peuvent être approximativement en forme de L. Le support peut être relevé sur le côté éloigné de l'élément de support. Un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour une élévation. Du fait de l'élévation, le paquet de ruban de fibre, qui peut être incliné contre l'élément de support et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre, peut être transféré dans une position stable. Le support peut être une palette standard. Un nombre de paquets de ruban de fibre approprié pour un autre traitement peut être transporté sur le support. Un dispositif de transport peut être prévu pour le transport commun du support et d'au moins un paquet de ruban de fibre positionné de façon stable. Le dispositif de transport peut être un chariot élévateur à fourche. Le dispositif de transport peut être guidé par rail. Le dispositif de transport peut être guidé par piste, par exemple au moyen d'une boucle à induction, ou équivalent. Le dispositif de transport peut être librement mobile. Une multiplicité de dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou de moyens de stockage peut être servie par un dispositif de transport guidé par rail ou par piste. Les dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou les moyens de stockage peuvent être positionnés de telle sorte qu'ils sont le long d'un trajet commun pour le dispositif de transport. Le transport du support, par exemple une palette de transport, jusqu'à des positions d'alimentation (positions d'évacuation) prévues sur les autres machines de traitement peut être effectué. La position d'alimentation peut être le tablier (table d'avance) d'un banc d'étirage, le tablier d'un banc à broches ou le tablier d'une machine de préparation de peignage. La position d'alimentation peut également être la position de filature d'une machine de filature (filature directe). Les paquets de ruban de fibre peuvent être pourvus d'une marque d'identification, par exemple un code à barres, une marque de couleur ou équivalent. La marque d'identification peut se rapporter aux conditions de production, à la qualité de matière fibreuse ou à des valeurs d'essai. La marque d'identification peut permettre à un mélange de paquets de ruban de fibre d'être assemblé au niveau des positions d'alimentation. L'assemblage de paquets de ruban de fibre afin de former un mélange peut être effectué dans des positions prédéterminées des positions d'alimentation. Enfin, le traitement des paquets de ruban de fibre sur la machine de filature alimentée en ruban peut être effectué de manière individuelle ou simultanée. Le nombre de points de travail (points de détachement de ruban) peut correspondre au nombre de paquets de ruban de fibre sur un support, par exemple une palette de transport. Les paquets de ruban de fibre peuvent être traités l'un après l'autre, les extrémités de paquets de ruban de fibre adjacents étant reliées ensemble. Le traitement l'un après l'autre peut être effectué sans interruption. Dans le cas d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre disposés sur un support, une proportion peut être traitée de manière individuelle et une autre proportion peut être traitée l'un après l'autre. Dans le cas d'une filature directe, des paquets de ruban de fibre dans les positions d'alimentation peuvent être échangés individuellement ou en blocs, par exemple quatre paquets de ruban de fibre sur un support (palette de transport). Le nombre de paquets de ruban de fibre peut être sélectionné de telle sorte qu'ils peuvent dans chaque cas être accordés à la manière selon laquelle les machines de filature alimentées en ruban sont distribuées. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des formes de réalisation représentées dans les dessins. La figure la est une vue de côté schématique d'un banc d'étirage ayant l'appareil selon l'invention, utilisant une plaque de support afin de déposer un ruban de fibre sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot, dans une position d'extrémité sous la plaque rotative; La figure lb montre l'appareil selon la figure la mais dans l'autre position d'extrémité sous la plaque rotative; La figure 2 montre l'appareil selon les figures la, lb, mais à l'extérieur du dispositif de sortie de ruban; Les figures 3a, 3b, 3c montrent une vue en plan (figure 3a), une vue de côté (figure 3b) et une vue de face (figure 3c) du paquet de ruban de fibre sans pot déposé sur la plaque de support; La figure 4 montre une forme de réalisation de l'appareil selon l'invention avec un schéma de circuit de principe comportant un dispositif de commande et de régulation électronique, auquel sont reliés un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de déplacement horizontal de la plaque de support, un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de déplacement vertical de la plaque de support et un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour la plaque rotative; La figure 5 est une vue en perspective de la zone de sortie d'un banc d'étirage ayant une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot dans la zone de dépôt de ruban; Les figures 6a, 6b montrent la plaque de support avec des ouvertures débouchantes pour des éléments de fixation en forme de cône dans la position engagée (figure 6a) et dans la position désengagée (figure 6b); La figure 7a montre la plaque de support avec des renfoncements en forme de rainure; Les figures 7b, 7c montrent la plaque de support selon la figure 7a avec des éléments de levage pour le paquet de ruban de fibre, abaissés hors d'engagement (figure 7b) et soulevés en engagement (figure 7c); La figure 8 est une vue en perspective de la zone de sortie de la zone d'évacuation en aval du banc d'étirage, avec une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot au-dessus d'une palette de transport; La figure 8a est une vue en perspective de la zone d'évacuation selon la figure 8 vue vers la paroi de support sur la palette de transport; La figure 8b est une vue en perspective d'un dispositif destiné à amener un paquet de ruban évacué à adopter une position inclinée; La figure 9 montre un dispositif de stockage avec une bande transporteuse, sur laquelle sont disposés l'une après l'autre, dans chaque cas avec une paroi de support inclinée, une palette de transport vide, une palette de transport partiellement chargée avec des paquets de ruban de fibre et une palette de transport totalement chargée avec des paquets de ruban de fibre; Les figures 10a à 10e montrent des vues en plan schématiques de l'évacuation d'un paquet de ruban de fibre sans pot sur une palette de transport; La figure 10' est une partie de la vue de face selon la figure 10c; La figure 11 montre quatre paquets de ruban de fibre sans pot disposés l'un à la suite de l'autre sur une palette de transport, les extrémités de ruban respectives des couches supérieure et inférieure des paquets de ruban de fibre adjacents étant reliées l'une à l'autre; La figure 12 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre sur un chariot élévateur à fourche, les fourches s'engageant sous la palette de transport transversalement par rapport aux axes longitudinaux; La figure 13 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre, les fourches d'un chariot élévateur à fourche s'engageant sous la palette de transport dans la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre; La figure 14 est une vue schématique d'un système ayant six bancs d'étirage, deux véhicules de transport et une presse pour les paquets de ruban de fibre sans pot; La figure 15 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont (tablier), sur laquelle il y a huit paquets (indépendants) de ruban de fibre sans pot sur deux palettes de transport; La figure 16 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont, sur laquelle il y a huit paquets de ruban de fibre sans pot, reliés ensemble au niveau des extrémités de ruban, sur huit palettes de transport respectives; La figure 17 est une vue schématique d'un système ayant une multiplicité de cardes plates, chacune avec un système d'étirage à carde plate, une multiplicité de moyens de stockage pour des paquets de ruban de fibre sans pot, ayant une multiplicité de supports afin de transporter des paquets de ruban de fibre sans pot à l'intérieur du système, des véhicules de transport et une multiplicité de machines de filature (filature directe); La figure 18 est une vue de côté schématique d'une carde plate ayant l'appareil selon l'invention; La figure 19 est une vue de côté schématique d'un banc à broches ayant l'appareil selon l'invention; La figure 20 est une vue en plan schématique d'une machine de préparation de peignage ayant l'appareil selon l'invention; et La figure 21 est une vue en plan schématique d'une machine de peignage ayant l'appareil selon l'invention. Les figures la, lb montrent un banc d'étirage 1, par exemple un banc d'étirage Trützschler TD 03. Une multiplicité de rubans de fibre, provenant d'un tablier amont {table d'avance), entre dans un système d'étirage 2, est étirée, et, après la sortie du système d'étirage 2, combinée afin de former un ruban de fibre 12. Le ruban de fibre 12 passe à travers une plaque rotative 3 et est alors déposé en anneau sur une base qui se déplace en arrière et en avant dans la direction des flèches A et B, par exemple une plaque de support 4 ayant une face supérieure rectangulaire 41, afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. La plaque de support 4 est entraînée par un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 qui est relié à un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine (voir la figure 4). La référence 8 désigne un capot du dispositif de dépôt du ruban qui est adjacente au panneau de plaque rotative 9. La référence K désigne la direction de travail (écoulement de matière fibreuse) à l'intérieur du banc d'étirage 1, alors que le ruban de fibre est délivré par la plaque rotative 3 sensiblement dans la direction verticale. La référence 10 désigne la zone de dépôt, la référence 11 désigne la zone à l'extérieur de la zone de dépôt 10. La zone de dépôt 10 pour le ruban de fibre comprend le passage g suivant la figure lb. La plaque de support 4 est déplacée horizontalement en arrière et en avant sous la plaque rotative 3 alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé. La figure la montre une position d'extrémité et la figure lb montre l'autre position d'extrémité de la plaque de support 4 qui se déplace en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B sous la plaque rotative 3 pendant le dépôt du ruban de fibre 12. Le paquet de ruban de fibre 5 est déplacé en arrière et en avant, correspondant à A, B, dans la direction des flèches C, D sous la plaque rotative 3. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure la a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace dans la direction de la flèche A, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure lb a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace en arrière dans la direction de la flèche B, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. La commutation entre les mouvements en arrière et en avant est effectuée par le dispositif de commande 7 en liaison avec le moteur d'entraînement 6 (voir la figure 4). Le moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 entraîne la plaque de support 4 à une vitesse sans secousse ou pratiquement sans secousse. En particulier, l'accélération et le freinage sont sans secousse ou pratiquement sans secousse. La vitesse entre l'accélération et le freinage est constante. Par ces moyens, le paquet de ruban de fibre 5 reste stable à la fois pendant le mouvement en avant et en arrière dans la zone de dépôt 10 selon la figure la et la figure lb et pendant le mouvement hors de la zone de dépôt 10 selon la figure 2. Les mouvements sont commandés de telle sorte que la vitesse de production obtenue est aussi élevée que possible, sans que le paquet de ruban de fibre 5 (paquet de ruban) glisse ou même bascule. Alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé, le dispositif de commande 7 (voir la figure 4) commande le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 afin de produire un paquet de ruban de fibre sans pot stable 5. Selon une forme de réalisation, la plaque rotative 3 tourne dans une position fixe et dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 avec une force de dépôt sensiblement constante. La force de fourniture constante est obtenue entre autres en délivrant une quantité constante de ruban de fibre 12 par couche de matière fibreuse du ruban de fibre 12. Si, par exemple, la plaque rotative 3 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 ou le dessus d'anneaux de ruban de fibre déjà déposés, chaque couche d'anneau de ruban de fibre reçoit une quantité sensiblement constante de ruban de fibre 12 pendant le mouvement vers l'avant ou pendant le mouvement vers l'arrière. Du fait que la quantité de ruban de fibre 12 par couche est constante, la stabilité du paquet de ruban de fibre 5 est obtenue. La valeur suivant laquelle la plaque de support 4 se déplace en arrière et en avant est également commandée par l'augmentation de stabilité du paquet de ruban de fibre 5. Chaque fois que la plaque de support 4 atteint le point de demi-tour du mouvement en avant ou en arrière, les moyens de commande 7 freinent la plaque de support 4, la plaque de support 4 atteignant une zone de bordure 402a ou 402b du paquet de ruban de fibre 5, et accélère la plaque de support 4 chaque fois que la plaque de support 4 atteint la zone de bordure 402a ou 402b. Entre les zones de bordure 402a et 402b de chaque côté du paquet de ruban de fibre 5, les moyens de commande 7 commandent la plaque de support 4 à une vitesse constante. La zone de bordure 402a ou 402b est l'emplacement à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5 où les anneaux de ruban de fibre déposés sur la plaque de support 4 ne se chevauchent pas totalement l'un l'autre (voir les figures 3a, 3b). La zone de bordure 402a ou 402b est disposée légèrement avant le point de demi-tour du mouvement de la plaque de support 4 à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5. Au contraire, dans la zone sans bordure 404, pendant le mouvement vers l'avant ou le mouvement de retour de la plaque de support 4, le bord arrière de chaque anneau de ruban de fibre est également disposé par en dessus sur le bord avant de l'anneau de ruban de fibre déposé précédemment. Par rapport à la petite quantité de ruban de fibre qui est déposée dans la zone de bordure 402a ou 402b, le dispositif de commande 7 freine la plaque de support 4 de telle sorte que davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b et accélère la plaque de support 4 à une vitesse constante dans la zone sans bordure 404. Le freinage de la plaque de support 4 a pour résultat une augmentation de la quantité de ruban de fibre déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b, du fait que la plaque rotative 3 délivre le ruban de fibre 12 à une vitesse constante indépendamment du mouvement de la plaque de support 4. Chaque fois que la plaque de support 4 est freinée, davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé en ce point, qui correspond aux anneaux de ruban de fibre sans chevauchement proches des points de demi-tour. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 permet A une quantité sensiblement uniforme de ruban de fibre 12 d'être déposée dans les deux zones de bordure 402a et 402b et dans la zone sans bordure 404 du paquet de ruban de fibre sans pot 5 pour chaque couche de ruban de fibre 12 pendant le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 a pour résultat une densité sensiblement uniforme du ruban de fibre 12 en tous points du paquet de ruban de fibre 5. Le densité uniforme du ruban de fibre 12 permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être formé de manière stable sur la surface de support 4 et permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être accéléré et freiné en avant et en arrière, en évitant la possibilité que le paquet de ruban de fibre sans pot non supporté latéralement 5 devienne instable ou risque de basculer. Une fois que le dépôt du paquet de ruban de fibre 5 sur la surface 4 est terminé, selon la figure 2, la plaque de support 4, avec le paquet de ruban de fibre 5, se déplace hors du dispositif de sortie de ruban dans la direction de la flèche I. Les moyens de commande 7 25 commandent le mouvement de la plaque de support 4 de telle sorte qu'une commutation est réalisée depuis le mouvement en arrière et en avant (flèches A, B} pour le dépôt de ruban jusqu'au mouvement vers l'extérieur (flèche I) hors de la zone de dépôt 10 dans la zone d'évacuation 11. La figure 3a montre une vue en plan d'un paquet de ruban de fibre sans pot en forme d'anneau 5 qui a été déposé librement sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. La figure 3b montre une vue de côté du paquet de ruban de fibre 5 qui est disposé librement sur la plaque de 30 support 4. La figure 3c montre une vue de face du paquet de ruban de fibre 5, qui a été positionné librement sur la plaque de support 4. Comme cela est représenté dans les figures 3a à 3c, le paquet de ruban de fibre 5 est formé à partir d'anneaux de ruban de fibre en une forme rectangulaire. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est créée par la manière selon laquelle le ruban de fibre 12 a été déposé. La rotation de la plaque rotative 3 grâce à laquelle le ruban de fibre 12 est délivré forme une couche d'anneaux qui se chevauchent de ruban de fibre 12 sur une surface de réception 41 de la plaque de support 4, et le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 sous la commande du dispositif de commande 7 établit les emplacements dans lesquels les anneaux de ruban de fibre sont formés sur la surface de réception 41. Le mouvement de la plaque de support 4 a pour effet que les anneaux de ruban de fibre déposés sont disposés sur la surface de réception 41 de la plaque de support 4 décalés l'un par rapport à l'autre et se chevauchant partiellement l'un l'autre, ce qui crée la forme sensiblement rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5, en vue en plan. A chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5, provoquée par le changement dans la direction du mouvement en avant et en arrière de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 a des extrémités arrondies par rapport à la forme rectangulaire, comme le montre clairement la figure 3a. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est avantageuse du fait que, comparé à des paquets de fibre de forme conique ou cylindrique, elle facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. La figure 3a montre une vue en plan du ruban de fibre 12 du paquet de ruban de fibre 5 déposé dans un agencement en anneau. Les figures 3b et 3c montrent en vue de côté et en vue de face respectivement le paquet de ruban de fibre 5 qui se tient librement, c'est-à-dire sans un pot, un réceptacle ou équivalent, sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. En ce qui concerne les dimensions du paquet de ruban de fibre 5, la longueur selon la figure 3a est désignée par la référence a, la largeur suivant la figure 3c par la référence b et la hauteur suivant la figure 3c par la référence c. En ce qui concerne les dimensions de la plaque de support 4, la longueur suivant la figure 3a est désignée par laréférence d, la largeur suivant la figure 3a par la référence e et la hauteur suivant la figure 3c par la référence f. La référence 55 (figure 3a) désigne la face supérieure, la référence 51 (figure 3b) une face latérale longue et la référence 53 (figure 3c) une face d'extrémité courte du paquet de ruban de fibre 5 sensiblement en forme de cube qui est d'une section sensiblement rectangulaire. L'autre face latérale longue 52, l'autre face d'extrémité courte 54 et la surface de base 56 ne sont pas représentées. Selon la figure 4, il y a un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine, auquel un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 pour le déplacement de la plaque de support 4, un moteur d'entraînement pouvant être commandé 13 pour le déplacement vertical de la plaque de support 4 et un moteur d'entraînement pouvant être commandé 14 pour la plaque rotative 2 sont reliés. Un dispositif de soulèvement et d'abaissement est monté sur un chariot 20, lequel dispositif de soulèvement et d'abaissement se compose d'une ossature, de rouleaux de guidage et d'un élément de transport flexible, qui peut être déplacé dans la direction des flèches L et M. La plaque de support pouvant être déplacée verticalement 4 (voir les flèches E, F dans la figure la) est pourvue de deux éléments d'entraînement 15a, 15b. Ces éléments d'entraînement 15a, 15b, qui sont disposés sur les côtés étroits opposés de la plaque de support 4, reposent sur des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur des éléments de transport flexibles disposés perpendiculairement, par exemple des courroies crantées 17a, 17b circulant autour de roues dentées. Un des rouleaux de guidage 18a est entraîné par un moteur 13. Le moteur 13 est sous la forme d'un moteur réversible, qui peut tourner à différentes vitesses et dans les deux sens de rotation. A l'arrivée d'une plaque de support vide 4, les éléments d'entraînement 15a, 15b se trouvent sur les éléments de support 16a, 16b disposés au fond, de telle sorte qu'un déplacement vers le haut des éléments de support 16a, l6b entraîne un mouvement vers le haut des éléments d'entraînement 15a, 15b et par conséquent de la plaque de support 4. Les éléments de support 16a, 16b sont fixés, au moyen d'éléments de maintien 19a, 19b du bâti, sur le chariot 20, qui est déplacé horizontalement en arrière et en avant dans la direction des flèches O, P par un élément de transport à circulation 21, par exemple une courroie crantée circulant autour de roues dentées. La plaque rotative 3 maintenue par le panneau de plaque rotative fixe 9 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 résultant se tenant sur la plaque de support 4 et étant déplacé en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B (voir la figure la}. Pendant le dépôt de ruban de fibre en cours, les anneaux de ruban de fibre supérieurs du paquet de ruban de fibre 5 sont constamment en contact avec le côté inférieur 9a du panneau de plaque rotative 9. Le ruban de fibre déposé 12 du paquet de ruban de fibre 5 appuie contre le côté inférieur 9a et contre la face de capot inférieur 3a de la plaque rotative 3. Afin qu'une force de pression constante prédéterminée soit exercée verticalement sur le ruban de fibre 12, le dispositif de commande et de régulation 7 régule la vitesse du moteur 13 de telle sorte que la force exercée par la couche de dessus du ruban de fibre 12 reste constante. En d'autres termes, la vitesse du moteur 13 est telle que la vitesse (quantité) du mouvement vers le bas des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur les éléments de transport flexibles 17a, 17b, en liaison avec la vitesse de dépôt de ruban de fibre par la plaque rotative 3 entraînée par le moteur 14 assure une compression uniforme du ruban de fibre 12 dans chaque position de hauteur de la plaque de support se déplaçant vers le bas 4. Après chaque course g (voir la figure lb) dans la direction horizontale, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas d'une valeur préétablie. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est poussé contre les faces inférieures 9a et 3a du panneau de plaque rotative 9 et de la plaque rotative 3 pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de pression de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Le paquet de ruban de fibre 5 est par conséquent stabilisé à la fois de manière positive et non positive pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant. La figure 4 montre le chariot 20 avec le dispositif de maintien 19a, 19b, par exemple le bâti 19. Les éléments de maintien 19a, 19b maintiennent deux bandes transporteuses 17a, 17b, qui sont capables de déplacer la plaque de support 4 vers le haut ou vers le bas dans la direction des flèches L, M. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est disposé sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. Pendant le dépôt de ruban de fibre, la plaque de support 4 est déplacée en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B. Une fois que chaque position d'extrémité correspondante (voir les figures la, lb) a été atteinte, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas dans la direction E en principe par moins que l'épaisseur d'un ruban de fibre, par exemple 10 mm, à l'aide du moteur d'entraînement 13, afin de créer un espace sensiblement constant (ou place) pour la couche suivante de matière de ruban de fibre devant être déposée. La place sensiblement constante se rapporte à la zone entre le côté supérieur du paquet de ruban de fibre non supporté latéralement 5 et la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et produit une pression constante par couche de ruban de fibre déposée. L'espace sensiblement constant permet seulement une place sensiblement constante pour le ruban de fibre 12 déposé pour chaque couche de ruban de fibre. Une couche de ruban de fibre représente la quantité de ruban de fibre 12 qui est déposée entre une paire individuelle de points de demi-tour de déplacement pour la plaque de support 4 (c'est-à-dire depuis le point où le mouvement de la plaque de support 4 change de direction jusqu'au point de demi-tour suivant). Le dépôt du ruban de fibre 12 dans l'espace sensiblement constant permet une densité sensiblement constante du ruban de fibre 12 dans tous les emplacements à l'intérieur du paquet de ruban de fibre 5, ce qui facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. L'espace sensiblement constant formé en abaissant (flèche E dans la figure 1) la plaque de support 4 est rempli directement et immédiatement par le ruban de fibre 12 s'écoulant de manière constante depuis la plaque rotative 3. Pendant le dépôt de ruban, le côté supérieur du paquet de ruban de fibre 5 appuie, sans espacement aucun, contre la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et contre la surface de base 9a des panneaux de plaque rotative 9. Il y a un contact constant. La masse de ruban de fibre déposé du paquet de ruban de fibre 5 est poussée contre les faces inférieures 3a et 9c comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de rappel de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Dans le même temps, ceci a pour résultat un pré-compactage du paquet de ruban de fibre 5, ce qui est avantageux pour une autre évacuation et un autre transport du paquet de ruban de fibre 5. La figure 5 montre un paquet de ruban de fibre 5a sur une plaque de support 4 pendant le dépôt de ruban dans la zone de dépôt 10. La référence 20 désigne le chariot (dispositif de guidage, dispositif de maintien) qui est mobile en arrière et en avant horizontalement. Le paquet de ruban de fibre 5a est déplacé horizontalement dans la direction C, D de son axe longitudinal, c'est-à-dire dans la direction de ses faces latérales longues. Parallèlement à et espacé d'une face latérale 51i il y a une paroi latérale fixe 22a qui est indépendante du chariot 20 et empêche une matière fibreuse quelconque qui tombe ou équivalent d'entrer dans la machine. La longueur du passage g (voir la figure lb) (longueur de course) est variable au moyen du moteur 6 (voir la figure 4), de telle sorte que la longueur a (voir la figure 3b) du paquet de ruban de fibre 5a est réglable. En aval de la zone de dépôt 10 est disposée la zone d'évacuation 11 dans laquelle se trouve une palette de transport 25 sur laquelle les deux paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont stockés l'un à la suite de l'autre. Selon les figures 6a, 6b, des trous débouchants 4.1.1 sont disposés sur la face supérieure 4a de la plaque de support 4.1, à travers lesquels, selon la figure 6a, dépassent les extrémités 23.1 de pattes coniques qui sont montées sur la face supérieure d'une plaque 23 disposée sur le côté 4b éloigné de la face supérieure 41. La plaque 23 peut être soulevée et abaissée dans la direction de flèches Q1, Q2, de telle sorte que, lorsque la plaque 23 est abaissée dans la direction Q2, les extrémités 23.1 sont désengagées des trous 4.1.1 selon la figure 6b. Selon la figure 6a, les extrémités 23.1 dépassent à travers les trous 4.1.1 pendant un court instant seulement au début du dépôt de ruban de fibre, de telle sorte que la première couche de ruban de fibre déposée est maintenue sur la face supérieure régulièrement lisse 41 et ne glisse pas de la face supérieure 41. Aussitôt que la couche de ruban de fibre repose de manière stable sur la face supérieure 41, les extrémités 23.1 sont abaissées hors d'engagement dans la direction Q2, de telle sorte qu'à un stade ultérieur pendant l'évacuation, le paquet de ruban de fibre sans pot 5 peut glisser de la face supérieure 41 sans problème. Selon les figures 7a à 7c, dans la face supérieure 4a de la plaque de support 4.2 sont disposées des rainures longitudinales 4.2.1 dans lesquelles, selon la figure 7b, des tiges de levage allongées 24a, 24b ou équivalent peuvent être insérées dans la direction R1, R2 sous le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 7c, les tiges de levage 24a, 24b peuvent être soulevées dans la direction S1, S2, avec pour résultat que le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5 est soulevé à l'écart de la face supérieure 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que la plaque de support 4 peut être déplacée dans la direction W sous le paquet de ruban de fibre 5 et sans contact de friction avec le paquet de ruban de fibre 5 (voir la figure 10d). Selon la figure 8, la plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre 5d, se trouve dans la zone d'évacuation 11 au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Transversalement à l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5b, 5c, c'est-à- dire dans la direction de leurs faces latérales ou d'extrémité courtes 53, 54, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle a par exemple de 7 par rapport à l'horizontale. Sur la face latérale 252 de la palette de transport 25 proche de la base, selon la figure 8a, est montée une paroi de support 26, par exemple une paroi en tôle lisse ou équivalent, qui forme un angle de 90 avec la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Il en résulte que le paquet de ruban de fibre 5c repose contre la paroi de support 26. Le paquet de ruban de fibre 5b repose contre le paquet de ruban de fibre incliné 5c en contact avec celui-ci. Grâce à leur inclinaison, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont supportés de façon stable sur la palette de transport 25 et sont fixés à l'encontre d'un basculement et équivalent. Comme cela est également représenté dans la figure 8a, la paroi latérale lisse 22b peut être déplacée dans la direction des flèches Tl, T2, de telle sorte que, pendant l'évacuation du paquet de ruban de fibre 5d, un contact de friction gênant avec le paquet de ruban de fibre stocké 5b est évité. Selon la figure 8b, il y a un élément de support 98, par exemple une paroi de support perpendiculaire, qui peut être incliné d'environ 5 à 10 dans la direction horizontale autour d'un palier de pivot 99, afin d'incliner le paquet de ruban de fibre évacué 5a contre le paquet de ruban de fibre stocké et incliné 5b. Selon la figure 9, les moyens de stockage sont sous la forme de moyens de stockage à courroie, dans lesquels il y a une bande transporteuse 29 qui circule sans fin autour de deux rouleaux de guidage 28a, 28b entraînés par un moteur 27. Sur la partie de bande supérieure 293 sont disposées, l'une à la suite de l'autre dans la direction Ul et s'étendant horizontalement sur la bande, une palette de transport vide 25a, une palette de transport 25b chargée avec un paquet de ruban de fibre 5c et une palette de transport 25c totalement chargée avec quatre paquets de ruban de fibre 5b, Sc, 5d, Se. Sur une face d'extrémité 252 de chaque palette de transport 25a, 25b, 25c est montée une paroi de support 26a, 26b ou 26c ou équivalent, qui est disposée de manière inclinée avec un angle d'environ 5 à 10 par rapport à la verticale. Grâce à l'inclinaison de la paroi de support 26c, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c, 5d, 5e sont positionnés de manière stable sur les palettes de transport 25b et 25c. Chaque fois qu'un paquet de ruban de fibre 5 a été déchargé sur la palette de transport 25b, la partie de bande supérieure 291 se déplace dans la direction U1 de la largeur b (voir la figure 3c) d'un paquet de ruban de fibre 5. Pendant ou après le chargement de la palette de transport 25b, la palette de transport déjà pleine 25c peut être évacuée. Une fois que la palette de transport 25b a été chargée avec quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, la partie de bande supérieure 291 est déplacée dans la direction U1 de telle sorte que la palette de transport pleine 25b se déplace dans la position pour être évacuée et la palette de transport vide 25a se déplace dans la position (médiane) pour l'évacuation des paquets de ruban de fibre 5. Une nouvelle palette de transport vide 25a' est alors placée sur la partie de bande supérieure 291. Selon la figure 10a, entraîné par le moteur 6, en cours de déchargement de la zone de dépôt de ruban 10, une plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre sans pot 5d, est déplacé horizontalement dans la direction I et arrive dans une position espacée de la distance h au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') et en parallèle à la suite d'un paquet de ruban de fibre 5c déjà stocké sur la face supérieure 251 (figure lOb). Un élément de maintien 27 est alors déplacé horizontalement dans la direction V1 depuis une position à l'extérieur de la palette de transport 25 (figure 10b) jusqu'à une position en avant de la face d'extrémité 54 du paquet de ruban de fibre 5d (grâce à un dispositif d'entraînement non représenté) et espacé d'une distance i au-dessus de la face supérieure 41 de la plaque de support 4 (voir la figure 10') (figure 10c). Ensuite, entraîné par le moteur 6, la plaque de support 4 est déplacée seule en arrière, sans le paquet de ruban de fibre 5d, horizontalement dans la direction J sous l'élément de maintien 27 (voir la figure 10d). Au cours de ce mouvement dans la direction J, le paquet de ruban de fibre 5d, maintenu en place par l'élément de maintien 27, glisse hors de la surface lisse 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est enlevé de la plaque de support 4. Dans le même temps, comme cela est représenté dans la figure 10d, le paquet de ruban de fibre 5d est déposé sur la surface 251 de la palette de transport 25. La distance h entre la face supérieure 42 de la plaque de support 4 et le côté supérieur 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') est faible, de telle sorte que, lors du glissement hors de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5d est abaissé sur la palette de transport 25 sans problèmes. Finalement, l'élément de maintien 27 est déplacé en arrière horizontalement dans la direction V2 (figure 10e). Dans la position selon la figure 10c, la plaque de support 4 peut être entraînée en rotation (non représentée) autour de son axe longitudinal sur un angle d'environ 5 à 10 , de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre incliné 5b déposé. La rotation de la plaque de support 4 assiste le mouvement de glissement vers le bas du paquet de ruban de fibre 5d depuis la face supérieure 41. En variante (ou de manière additionnelle), une paroi en tôle ou équivalent peut être déplacée horizontalement dans la zone au-dessus de la palette de transport 25, laquelle paroi peut être inclinée autour d'un axe longitudinal, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 11, quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5d sont disposés l'un à la suite de l'autre sur la face supérieure 251 d'une palette de transport 25. L'extrémité de ruban ou l'extrémité du dernier anneau de ruban de fibre d'une couche supérieure (face supérieure 55) est reliée à l'extrémité de ruban ou l'extrémité du premier anneau de ruban de fibre d'une couche de base (surface de base 56) de paquets de ruban de fibre adjacents. Dans l'exemple représenté dans la figure 11, l'extrémité de ruban du dernier anneau de ruban de fibre de la couche supérieure (face supérieure 55) du paquet de ruban de fibre 5a est reliée à l'extrémité de ruban du premier anneau du ruban de fibre de la couche de base (surface de base 56) du paquet de ruban de fibre 5b. La même chose s'applique aux extrémités de ruban et au raccordement de celles-ci par rapport aux autres paquets de ruban de fibre 5c et 5d. De cette manière, en reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre 5a à 5d est créé. Lorsqu'ils sont délivrés à et travaillés dans des machines alimentées en ruban (figures 15 à 17 et 19 à 21), tous les paquets de ruban de fibre du paquet de ruban de fibre total, en commençant avec la couche supérieure (face supérieure 50 du paquet de ruban de fibre 5d, peuvent être travaillés l'un après l'autre en une unique opération et sans interruptions. Selon la figure 12, il y a un chariot élévateur à fourche 31 destiné à transporter la palette de transport 25 avec les paquets de ruban de fibre 5a à 5d disposés sur la face supérieure 251. Transversalement à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre Sa à 5d, c'est-à-dire parallèlement aux faces d'extrémité courte 53 et 54 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle y par rapport à l'horizontale. Les fourches inclinées de manière correspondante 32 du chariot élévateur à fourche 31 s'engagent sous la palette de transport 25 transversalement aux axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre Sa à 5d. Les faces latérales 51, 52 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d et la paroi de support 26 sont inclinées avec un angle par rapport à la verticale. Le paquet 5' se composant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d est supporté de manière stable pour le transport et assuré à l'encontre d'un glissement, d'un basculement ou équivalent, en particulier grâce au fait qu'il est incliné par rapport à la verticale, en reposant contre la paroi de support 26 et en étant supporté au-dessus du centre de gravité du paquet 5' ou en ayant un centre de gravité bas au-dessous des moyens de support. Selon la configuration de la figure 13, dans laquelle le chariot élévateur à fourche 31 selon la figure 12 ou un véhicule de transport correspondant est utilisé, il y a une palette de transport 25 portant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, laquelle palette de transport est inclinée d'un angle 8 transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, les fourches 32a, 32b du chariot élévateur à fourche 31 s'engageant sous les paquets de ruban de fibre 5a à 5d dans la direction de leurs axes longitudinaux. Les fourches 32a, 32b peuvent tourner autour d'un axe longitudinal commun qui s'étend dans l'orientation longitudinale. Selon la figure 14, six bancs d'étirage la à 1f, par exemple Trützschler TD 03, sont disposés en une rangée l'un à la suite de l'autre. A l'entrée de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un tablier 35 respectif (table d'avance) avec six pots ronds 36 (seules les positions 35 et 36 pour le banc d'étirage la sont représentées), à partir desquels six rubans de fibre devant être étirés sont délivrés chacun au système d'étirage 2 d'un banc d'étirage la à 1f respectif. A la sortie de chaque banc d'étirage la à 1f, des paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont produits dans la zone de dépôt 10 respective (voir entre autre les figures 1, 2, 4 et 5) . Les bancs d'étirage la à 1f sont à la fois des machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban. Après la sortie de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un dispositif de stockage 30a à 30f respectif, sur lequel, depuis un côté, les paquets de ruban de fibre sans pot 5 produits dans le banc d'étirage la à 1f sont évacués et dans lequel les paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont stockés sur des palettes de transport 25. Sur l'autre côté respectif et le long des dispositifs de stockage 30a à 30f sont disposés des moyens de guidage à rail 37, sur lesquels (selon l'exemple représenté dans la figure 14), deux véhicules de transport entraînés 38a, 38b sont déplacés en arrière et en avant dans la direction des flèches Wl, W2. Les dispositifs de stockage 30a à 30f sont, grâce à ces moyens, positionnés de telle sorte qu'ils s'étendent dans un passage commun pour les véhicules de transport 38a, 38b. Au niveau d'une zone d'extrémité des moyens de guidage à rail 37 (dans la figure 14 dans la zone après le dispositif de stockage 30f) sont disposés, transversalement par rapport aux moyens de guidage à rail 37, un dispositif de transport 39, par exemple un transporteur à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour le transport de palettes de transport 25 chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 (palettes pleines) et un dispositif de transport 40, par exemple une bande à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour des palettes de transport vides 25 (palettes vides). Le dispositif de transport 39 mène à une presse 41 ayant un dispositif de liage 42, en aval duquel sont disposés une bascule 43 et un dispositif d'étiquetage 44. Après cela est prévu un autre dispositif de transport 45 destiné à avancer et transporter les paquets de ruban de fibre liés 5, qui peuvent se composer d'un paquet 5' d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels. Dans l'exemple représenté dans la figure 14, le véhicule de transport 38a porte deux palettes de transport 25a, 25b ayant chacune un paquet 5', 5" de quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, les palettes de transport 25a, 25b ayant été transportées hors du dispositif de stockage 30a et chargées sur le véhicule de transport 38a. Par conséquent, dans le dispositif de stockage 30a, il y a deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25'. Dans chacun des dispositifs de stockage 30b à 30e se trouvent deux palettes de transport vides 25' destinées à recevoir des paquets de ruban de fibre sans pot 5 ou des paquets 5' . Dans le dispositif de stockage 30f, deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25' sont représentées. Sur le véhicule de transport entraîné 38b sont disposés deux palettes de transport vides 25', 25". En fonctionnement, le véhicule de transport 38a se déplace jusqu'à une extrémité du dispositif de transport 39, où des palettes 25a, avec les paquets 5', 5", 25b sont chargées l'une après l'autre et avancées jusqu'à la presse 41 dans les directions de la flèche X. Ici, les paquets 5', 5" sont pourvus de plaques de base et de capot (non représentées), par exemple en carton ondulé, en panneaux de fibre ou équivalent, pressés, liés et, enlevés des palettes de transport 25, évacués sur le dispositif de transport 45 sous la forme de paquets liés. Les palettes de transport vides 25' séparés des paquets 5', 5" sont transportés au moyen d'un transporteur transversal 46 jusqu'au dispositif de transport 40 d'où ils sont chargés dans la direction Y sur un des véhicules de transport 38a ou 38b. Selon la figure 15, à l'entrée d'un banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée une table d'avance 35 (tablier) qui est associée à deux palettes de transport 25a, 25b. Quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.1 à 5.4 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25a, et quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.5 à 5.8 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25b. Les paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.8 sont travaillés individuellement, c'est-à-dire que, dans le cas de quatre paquets de ruban de fibre 5 . 1 à 5.4 et 5.5 à 5 . 8 sur une palette de transport 25a et 25b, respectivement, il y a dans chaque cas quatre points de travail. Le banc d'étirage 1 est alimenté avec huit rubans de fibre (voir les rubans de fibre 82 dans la figure 20). Un tel agencement crée une version à espace optimisé. Selon la figure 16, en amont de l'entrée du banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée de la même manière la table d'avance 35 (tablier) qui est associée, cependant, à huit palettes de transport vides 25a à 25h. Sur chaque palette de transport 25a à 25h sont disposés de façon stable l'une à la suite de l'autre quatre paquets de ruban de fibre sans pot, par exemple des paquets de ruban de fibre sans pot 5.1, 5.2, 5.3, 5.4 sur la palette de transport 25a, qui, dans la forme de réalisation selon la figure 11, sont reliés l'un à l'autre par leurs extrémités de ruban. De cette manière, les paquets de ruban de fibre sur une palette de transport, par exemple les paquets de ruban de fibre 5.1, 5.2, 5.3, 5.4 sur la palette de transport 25a, sont déroulés l'un après l'autre sans interruption, en apportant l'avantage de longueurs de défilement de ruban importantes. Lorsqu'il y a quatre paquets de ruban de fibre sur chaque palette de transport, le temps de travail pour un paquet de ruban de fibre total est quadruplé. Un tel agencement crée une version à rendement optimisé. Dans les bancs d'étirage la à 1f représentés dans la figure 14, qui sont des machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban, plutôt que d'être alimentée avec des pots ronds 36, chaque tablier 35 peut être alimentée avec des paquets de ruban de fibre sans pot 5, par exemple de la manière représentée dans les figures 15 et 16. Selon la figure 17, l'appareil selon l'invention est utilisé dans ce que l'on appelle une filature directe. Le procédé d'automatisation du processus de production de fil, spécialement dans des filatures ayant des machines de filature à rotor, est basé d'une manière avantageuse sur l'utilisation de paquets de ruban de fibre sans pot 5 d'une section allongée. Un tel paquet de ruban de fibre 5 sur un support allongé 25 peut être positionné de manière exacte, orientée et stable par des moyens pouvant être obtenus facilement sur une position de fonctionnement sélectionnée de la machine de filature à rotor. Le processus automatique de production de fil est commandé par un centre de commande 50 qui détermine l'échange des supports, par exemple des palettes de des machines la base de d'atteindre prédéterminél'opération transport 25, sous les positions de filature de filature à rotor 51a à 51d, par exemple sur la somme de deux signaux logiques, le fait ou de dépasser un temps de filature d'une position de filature, de telle sorte que de filature a été interrompue dans cette position de filature. Afin d'optimiser le processus d'échange des supports 25, le centre de commande 50 a connaissance de l'information se rapportant au pur temps de filature des positions de filature individuelles depuis le dernier échange des supports 25 de la position de filature en question. Comme poste de changement pour les supports 25, la filature a au moins une carde plate 52a à 52c, par exemple Tratzschler TC 03, chacune contenant un système d'étirage intégré 53a à 53c, par exemple Tratzschler IDF, et une plaque rotative 54a à 54c. Chaque carde plate 52a à 52c est associée à un dispositif de stockage 55a, 55b et 55c pour des palettes de transport 25' chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 et pour des palettes de transport vides 25". Les dispositifs de stockage 55a, 55b et 55c peuvent être sous la forme de moyens de stockage à bande, par exemple de la manière représentée dans la figure 9. Entre les machines de filature à rotor 51a à 51d et les dispositifs de stockage 55a à 55c est installée dans le plan du plancher de la filature une boucle à induction 56 au moyen de laquelle les signaux provenant du centre de commande 50 et les et/ou pour au moins manière automatique transport 25 pour chacun pot 5, sont transmis. La stockage intermédiaires de chariot de transport commandé de ayant au moins une palette de des paquets de ruban de fibre sans référence 58 désigne des moyens de (tampon) pour des palettes de un 57, réactions des capteurs provenant transport 25 ayant des paquets de ruban de fibre sans pot 5 et pour des palettes de transport vides 25'. Les machines de filature à rotor 51a à 51d sont des machines de filature alimentées en ruban. La figure 18 montre la carde plate 52, par exemple une carde plate Trützschler TC 03, comme machine de salle de filature délivrant du ruban, ayant un rouleau d'avance 60, une table d'avance 61, des avant-trains 62a, 62b, 62c, un cylindre 63, un peigneur 64, un rouleau débourreur 65, des rouleaux de pincement 66, 67, un élément de guidage de nappe 68, un entonnoir à nappe 69, des rouleaux d'évacuation 70, 71 et un chapeau de carde rotative 59. En aval de la sortie de la carde plate 52 est disposé un dispositif de dépôt de ruban 72, dans lequel la plaque rotative en rotation 54 est disposée dans un panneau de plaque rotative 73, au-dessus de laquelle est disposé le système d'étirage 53, par exemple Trützschler IDF. Le ruban de fibre 74 produit par la carde plate 52 passe au moyen d'un entonnoir à ruban à travers le système d'étirage 53, un entonnoir à ruban avec des rouleaux d'évacuation, puis le canal de ruban de la plaque rotative 54 et est déposé sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support 4, qui est déplacée en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B pendant le dépôt et qui est abaissée dans la direction E après chaque course. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Selon la figure 19, un banc à broches 75, une machine de salle de filature alimentée en ruban, a un dispositif à broche et bobine 76, un système d'étirage de banc à broches 77 et une table d'avance amont (tablier). Sous le tablier 35 se trouvent quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5b, les paquets de ruban de fibre 5a, 5b étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25a et les paquets de ruban de fibre 5c, 5d étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25b. Selon la figure 20, une machine de préparation de peignage 80, une machine de salle de filature alimentée en ruban et délivrant du ruban, possède deux tables d'avance 35a, 35b (tablier) disposées parallèlement l'une à l'autre, six palettes de transport 251 à 256 portant des paquets de ruban de fibre sans pot 51 à 56 (seul 51 est représenté) qui sont disposés sous la table d'avance 35a et six palettes de transport 257 à 2512 portant des paquets de ruban de fibre sans pot 57 à 512 qui sont disposées sous la table d'avance 35b. Les tables d'avance 35a, 35b ont une poulie de guidage 81 disposée au-dessus de chacun des paquets de ruban de fibre 51 à 512. Les rubans de fibre 82 retirées des paquets de ruban de fibre 51 à 512r après avoir été guidés par les poulies de guidage 81, passent dans deux systèmes d'étirage 83a, 83b de la machine de préparation de peignage 80 qui sont disposés l'un après l'autre. A partir du système d'étirage 83a, la nappe de ruban de fibre qui a été formée est guidée sur la table à nappe 84 et, à la sortie du système d'étirage 83b, déposée l'une au-dessus de l'autre avec la nappe de ruban de fibre produite dedans. Les deux nappes de ruban de fibre sont étirées dans un système d'étirage en aval 83c, et la matière fibreuse produite dans le système d'étirage 83c est déposée, en utilisant une plaque rotative en aval, en anneaux sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est alors délivré à une machine de peignage (voir la figure 21). Selon la figure 21, une machine de peignage 90 a six têtes de peignage 91a à 91f disposées en une rangée l'une à la suite de l'autre. Chaque tête de peignage 91a à 91f est associée à une palette de transport 251 à 256, deux paquets de ruban de fibre sans pot 51 à 512 (seul 51 étant représenté) étant positionnés de manière stable sur chaque palette de transport 251 à 256. Les rubans de fibre 92 qui ont été déposés en anneau sont étirés à partir des paquets de ruban de fibre 51 à 512 qui, vus dans la vue en plan, sont sensiblement rectangulaires. Dans ce but, au-dessus des paquets de ruban de fibre 51 à 512 se trouve un bâti de tablier 93 avec des poulies de guidage (voir la figure 20). Les rubans de fibre 92 sont peignés dans les têtes de peignage 91a à 91f et délivrés au moyen de la table de ruban 94 à un système d'étirage 95, dans lequel les rubans de fibre 92 sont combinés afin de former un unique ruban de fibre 96. Dans l'étape de dépôt de ruban en aval, une plaque rotative 97 dépose le ruban de fibre 96 sous forme d'anneau sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot est alors délivré à une machine de filature ou des moyens de stockage. Les composants mentionnés ci-dessus, ainsi que les paquets de ruban de fibre 5, peuvent, lorsque cela est exigé, être prévus de manière unique ou multiple. Les mots de composant choisis ne doivent également pas être interprétés au sens étroit des mots, mais doivent être compris comme étant des synonymes pour un certain type de machine ou de composant de système. Par exemple, dans le contexte de la présente invention, le banc d'étirage 1 représente une ou plusieurs machines délivrant du ruban ou produisant du ruban. Les paquets de ruban de fibre 5 ont une forme sensiblement rectangulaire dans les configurations représentées. Différents types de machines de filature peuvent être utilisés comme machines de filature alimentées en ruban (traitement de ruban), par exemple des machines de filature en anneau ou de filature à extrémité ouverte, mais également des bancs d'étirage, des bancs à broches, des machines de préparation de peignage ou des machines de peignage, qui sont alimentés avec des rubans de fibre pour la production de structures de fibre (mèche, nappe enroulée, ruban de fibre, fil). Pour l'explication de la figure 17, une machine de filature à extrémité ouverte a été choisie seulement comme forme de réalisation d'exemple. La construction particulière du dispositif de stockage est, en principe, également sans signification pour la présente invention; en principe, une position de stockage pour les paquets de ruban de fibre 5 est suffisante dans ce but. Les paquets de ruban de fibre 5 produits dans le banc d'étirage 1 sont de préférence disposés sous forme d'un groupe sur un support au moyen duquel ils sont toujours transportés en arrière et en avant comme une unité complète entre les composants individuels du système. Selon les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, une multiplicité de véhicules de transport est prévue, chacun d'eux étant capable de recevoir un groupe de paquets de ruban de fibre sans pot 5 sous la forme d'une unité qu'il transporte depuis le banc d'étirage 1 (délivrant du ruban ou produisant du ruban) jusqu'à une machine textile de traitement de ruban ou consommant du ruban pour un autre traitement ou pour un stockage intermédiaire. Dans les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, les véhicules de transport sont sous la forme d'unités automatiques, dont les moyens d'entraînement ne sont pas représentés pour des raisons de clarté des dessins, qui peuvent se déplacer le long d'un passage entre les composants individuels du système. Le terme passage ou piste ne doit pas être compris au sens étroit du mot; il est prévu également pour comprendre des moyens de guidage à infrarouge ou ultrasonores ou équivalent. Si le véhicule de transport est dirigé manuellement, le terme passage comprend également n'importe quel type de trajet le long duquel le véhicule de transport est ou peut être transporté. Dans la filature, des pots, également appelés pots de filature, sont des corps creux (réceptacles) qui sont utilisés pour le dépôt, pour contenir et pour évacuer des rubans de fibre. Les pots sont avancés, transportés, stockés et délivrés. Ces pots sont sous la forme de pots rectangulaires fermés sur tous les côtés par des parois, c'est-à-dire ayant quatre parois latérales et une paroi de base, à l'exception du côté supérieur ouvert, qui est utilisé comme ouverture de remplissage et d'évacuation pour le ruban de fibre. Au contraire, l'invention se rapporte à des paquets de ruban de fibre sans pot 5, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de pots, de réceptacles ou équivalent pour le ruban de fibre. Le ruban de fibre est déposé, retiré, avancé, stocké et délivré sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5
Dans un appareil dans une filature destiné à délivrer un paquet de ruban de fibre sans pot (matière d'alimentation) pour une machine de filature alimentée en ruban à partir d'une machine de filature délivrant du ruban en amont, par exemple un banc d'étirage, ou à partir de moyens de stockage en amont, le paquet de ruban de fibre sans pot peut être délivré à la machine de filature alimentée en ruban par un dispositif de transport. Afin que le ruban de fibre soit rendu disponible d'une manière simple, au moins un paquet de ruban de fibre sans pot (5; 5a à 5e; 5', 5"; 5.1 à 5.8 ; 51 à 512) peut être délivré aux positions d'alimentation de la machine de filature alimentée en ruban (1 ; 51a à 51d; 75; 80; 90) et positionné de façon stable dans les positions d'alimentation.
1. Appareil dans une filature destiné à délivrer un paquet de ruban de fibre sans pot (matière d'alimentation) pour une machine de filature alimentée en ruban, par exemple un banc d'étirage, un banc à broches, une machine de préparation de peignage, une machine de peignage, une machine de filature, dans lequel, à partir d'une machine de filature délivrant du ruban en amont, par exemple un banc d'étirage, ou à partir de moyens de stockage en amont, le paquet de ruban de fibre sans pot peut être délivré à la machine de filature alimentée en ruban par un dispositif de transport, caractérisé en ce que au moins un paquet de ruban de fibre sans pot (5; 5a à 5e; 5', 5"; 5.1 à 5.8; 5a à 51) peut être délivré aux positions d'alimentation de la machine de filature alimentée en ruban (1; 51a à 51d; 75; 80; 90) et positionné de façon stable dans les positions d'alimentation. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce qu'il y a un dispositif de transport pour le transport commun d'un support, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2522), et d'au moins un paquet de ruban de fibre (5; 5a à 5e; 5', 5"; 5.1 à 5.8; 51 à 512) positionné de façon stable. 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre est supporté sur le dispositif de transport, par exemple sur un support (palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 25 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que plus d'un paquet de ruban de fibre est supporté sur le dispositif detransport, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512). 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le nombre de paquets de ruban de fibre, de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25; 25' , 25"; 25a à 25e; 251 à 2512) , correspond au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512), est associé à un élément de support, par exemple une paroi de support (26), monté sur un côté. 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de support est associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé. 8. Appareil selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'élément de support est dans une position fixe. 9. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que l'élément de support est monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512). 10. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que l'élément desupport est sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. 11. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'élément de support se compose d'une matière qui facilite le glissement. 12. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'élément de support est revêtu avec une matière qui facilite le glissement. 13. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que l'élément de support, par exemple une paroi de support (26) ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . 14. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que l'élément de support, par exemple une paroi de support (26) ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512), est inclinable ou incliné d'un angle de préférence de 5 à 10 . 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512), a sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transportet/ou pour le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche (31). 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512), a des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il y a, une position de stockage vide sur laquelle un paquet de ruban de fibre peut être positionné. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il y a, au moins une position de stockage vide pour des paquets de ruban de fibre devant être délivrés. 20 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512), pourvu de paquets de 25 ruban de fibre déposés peut être transporté vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers des moyens de stockage. 21. Appareil selon l'une quelconque des 30 1 à 20, caractérisé en ce que le transport est effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche {31).15 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que le transport est effectué par un appareil de transport. 23. Appareil selon la 22, caractérisé en ce que l'appareil de transport est guidé par piste, par exemple guidé par rail. 24. Appareil selon l'une des 22 ou 23, caractérisé en ce que l'appareil de transport est librement mobile. 25. Appareil selon la 3 et l'une quelconque des 4 à 24, caractérisé en ce que le support pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être positionné directement sur un appareil de transport. 26. Appareil selon l'une quelconque des 22 à 25, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un wagon ou équivalent. 27. Appareil selon l'une quelconque des 22 à 25, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un chariot élévateur à fourche ou équivalent. 28. Appareil selon l'une quelconque des 22 à 27, caractérisé en ce que l'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur d'entraînement. 29. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 28, caractérisé en ce que le transport est effectué par poussée. 30. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 29, caractérisé en ce que les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être reliées l'une à l'autre. 31. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre sont positionnées pour raccordement. 32. Appareil selon l'une des 30 ou 31, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement. 33. Appareil selon l'une des 30 ou 31, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre au moyen d'un dispositif. 34. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 33, caractérisé en ce que, dans le cas de paquets de ruban de fibre qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, l'une après l'autre l'extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à l'extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). 35. Appareil selon l'une quelconque des 30 à 34, caractérisé en ce que, en reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de rubande fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. 36. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 35, caractérisé en ce que au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . 37. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 36, caractérisé en ce que au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 38. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 37, caractérisé en ce que l'appareil est un appareil sans pot. 39. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 38, caractérisé en ce que, par rapport au paquet de ruban de fibre, le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage est effectué sans pots, réceptacles ou équivalent. 40. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 39, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre est mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du paquet de ruban de fibre dans les positions d'alimentation sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. 41. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. 42. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 41, caractérisé en ce que le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement. 43. Appareil selon la 40, caractérisé en ce que les moyens mécaniques sont constitués par un dispositif de pression, par exemple un élément coulissant ou équivalent. 44. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre est transporté sur un support. 45. Appareil selon la 44, caractérisé en ce que le support pour le paquet de ruban de fibre est associé à un dispositif de transport, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. 46. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 45, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre peut être déplacé sans secousse ou pratiquement sans secousse. 47. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 46, caractérisé en ce que la modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'augmentation de vitesse et de freinage se produit de manière sensiblement continue (sans saut). 48. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 47, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement est associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement. 49. Appareil selon la 48, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement pouvant être commandé est relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et/ou boucle fermée. 50. Appareil selon la 48 ou 49, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement entraîné est capable d'effectuer un déplacement stable du paquet de ruban de fibre. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre est sans pot. 15 52. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 51, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre a une section allongée. 53. Appareil selon l'une quelconque des 20 6 à 52, caractérisé en ce que l'élément de support (26) ou équivalent et/ou un élément latéral est inclinable ou incliné autour d'un axe horizontal. 54. Appareil selon l'une quelconque des 25 1 à 53, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre peut être déplacé dans un état dans lequel il est supporté de manière stable. 55. Appareil selon l'une quelconque des 30 1 à 54, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre peut être supporté jusqu'au niveau de son centre de gravité ou au-dessus de celui-ci. 10 56. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 55, caractérisé en ce que le dispositif de transport a un support, par exemple une palette de transport (25; 25' , 25"; 25a à 25e; 251 à 2512) , destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. 57. Appareil selon la 6 et l'une quelconque des 1 à 56, caractérisé en ce que le support et l'élément de support sont approximativement en forme de L. 58. Appareil selon la 6 et l'une quelconque des 1 à 57, caractérisé en ce que le support peut être relevé sur le côté éloigné de l'élément de support. 59. Appareil selon la 58, caractérisé en ce qu'un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. 60. Appareil selon l'une des 58 ou 59, caractérisé en ce que, du fait de l'élévation, le paquet de ruban de fibre, qui peut être incliné contre l'élément de support et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre, peut être transféré dans une position stable. 61. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 60, caractérisé en ce que le support est une palette standard. 62. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 61, caractérisé en ce qu'un nombre de paquets de ruban de fibre approprié pour un autre traitement peut être transporté sur le support, par30exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512). 63. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce que le dispositif de transport est un chariot élévateur à fourche {31). 64. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce que le dispositif de transport est guidé par rail. 65. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce que le dispositif de transport est guidé par piste, par exemple au moyen d'une boucle à induction, ou équivalent. 66. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 63, caractérisé en ce que le dispositif de transport est librement mobile. 67. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce qu'une multiplicité de dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou de moyens de stockage peut être servie par un dispositif de transport guidé par rail ou par piste. 68. Appareil selon la 67, caractérisé en ce que les dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou les moyens de stockage sont positionnés de telle sorte qu'ils sont le long d'un trajet commun pour le dispositif de transport. 69. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 67 ou 68, caractérisé en ceque le transport du support, par exemple une palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512), jusqu'à des positions d'alimentation (positions d'évacuation) prévues sur les autres machines de traitement est effectué. 70. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 69, caractérisé en ce que la position d'alimentation est le tablier (35) (table d'avance) d'un banc d'étirage. 71. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 69, caractérisé en ce que la position d'alimentation est le tablier (35) d'un banc à broches. 15 72. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 69, caractérisé en ce que la position d'alimentation est le tablier (35) d'une machine de préparation de peignage. 20 73. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 69, caractérisé en ce que la position d'alimentation est la position de filature d'une machine de filature (filature directe). 25 74. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 73, caractérisé en ce que les paquets de ruban de fibre sont pourvus d'une marque d'identification, par exemple un code à barres, une marque de couleur ou équivalent. 30 75. Appareil selon la 74, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte aux conditions de production. 10 76. Appareil selon la 74, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte à la qualité de matière fibreuse. 77. Appareil selon la 74, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte à des valeurs d'essai. 78. Appareil selon l'une quelconque des 74 à 77, caractérisé en ce que la marque d'identification permet à un mélange de paquets de ruban de fibre d'être assemblé au niveau des positions d'alimentation. 79. Appareil selon la 78, caractérisé en ce que l'assemblage de paquets de ruban de fibre afin de former un mélange est effectué dans des positions prédéterminées des positions d'alimentation. 80. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 79, caractérisé en ce que le traitement des paquets de ruban de fibre sur la machine de filature alimentée en ruban est effectué de manière individuelle. 81. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 79, caractérisé en ce que le traitement d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre présents sur un support est effectué de manière simultanée. 82. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 81, caractérisé en ce que le nombre de points de travail (points de détachement de ruban) correspond au nombre de paquets de ruban de fibresur un support, par exemple une palette de transport (25; 25' , 25"; 25a à 25e; 251 à 2512). 83. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 79, caractérisé en ce que les paquets de ruban de fibre sont traités l'un après l'autre, les extrémités de paquets de ruban de fibre adjacents étant reliées ensemble. 84. Appareil selon la 83, caractérisé en ce que le traitement l'un après l'autre est effectué sans interruption. 85. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 85, caractérisé en ce que, dans le cas d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre disposés sur un support, une proportion est traitée de manière individuelle et une autre proportion est traitée l'un après l'autre. 86. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 85, caractérisé en ce que, dans le cas d'une filature directe, des paquets de ruban de fibre dans les positions d'alimentation sont échangés individuellement. 87. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 85, caractérisé en ce que, dans le cas d'une filature directe, des paquets de ruban de fibre dans les positions d'alimentation sont échangés en blocs, par exemple quatre paquets de ruban de fibre sur un support (palette de transport (25; 25', 25"; 25a à 25e; 251 à 2512)). 88. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 87, caractérisé en ce que le nombre de paquets de ruban de fibre peut être sélectionné de telle sorte qu'ils peuvent dans chaque cas être accordés à la manière selon laquelle les machines de filature alimentées en ruban sont distribuées.
B,D
B65,D01
B65H,D01G,D01H
B65H 54,B65H 67,D01G 27,D01H 9
B65H 54/80,B65H 67/04,D01G 27/00,D01H 9/00
FR2896886
A1
PROCEDES DE FABRICATION D'UN ARTICLE REVETU D'UN FILM PHOTOCHROME ET LEUR APPLICATION EN OPTIQUE OPHTALMIQUE
20,070,803
La présente invention concerne d'une manière générale des procédés de fabrication d'un article, notamment en matière plastique, revêtu d'un film sol-gel photochrome éventuellement mésostructuré et les articles revêtus ainsi obtenus. Ces articles sont avantageusement employés dans le domaine de l'optique. Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé de fabrication d'un article transparent, de préférence en une matière plastique, tel qu'une lentille ou une ébauche de lentille optique ou ophtalmique, revêtu d'un film photochrome. Dans la présente demande, les matériaux mésoporeux sont définis comme des solides comportant dans leur structure des pores ayant une taille allant de 2 à 50 nm, appelés mésopores. Cette taille de pore est intermédiaire entre celle des macropores (taille > 50 nm) et celle des micropores de matériaux de type zéolite (taille < 2 nm). Ces définitions sont conformes à celles donnée par l'IUPAC Compendium of Chemistry Terminology, 2nd Ed., A. D. McNaught and A. Wilkinson, RSC, Cambridge, UK, 1997. Les mésopores peuvent être vides, c'est-à-dire remplis d'air, ou seulement partiellement vides. Les mésopores sont généralement répartis aléatoirement dans la structure, avec une large distribution de taille. Les matériaux mésoporeux et leur préparation ont été largement décrits dans la littérature, notamment dans Science 1983, 220, 365371 ou The Journal of Chemical Society, Faraday Transactions 1985, 81, 545-548. Dans la présente demande, les matériaux structurés sont définis comme des matériaux possédant une structure organisée, caractérisée plus spécifiquement par l'existence d'au moins un pic de diffraction dans un diagramme de diffraction des rayons X ou des neutrons. Les pics de diffraction observés dans ces types de diagramme peuvent être associés à la répétition d'une distance caractéristique du matériau, appelée période de répétition spatiale du système structuré. Dans la présente demande, un matériau mésostructuré se définit comme un matériau structuré ayant une période de répétition spatiale allant de 2 à 5 50 nm. Les matériaux mésoporeux structurés (ou mésoporeux ordonnés) sont une classe particulière de matériaux mésostructurés. Ce sont des matériaux mésoporeux ayant un arrangement spatial organisé des mésopores présents dans leur structure, dont il résulte donc une période de répétition spatiale. 10 Le procédé classique de préparation de films mésoporeux, éventuellement mésoporeux structurés, consiste à préparer un sol peu polymérisé d'un matériau inorganique tel que la silice, à partir d'un précurseur tel qu'un tétraalcoxysilane, en particulier le tétraéthoxysilane (TEOS), ce sol renfermant également de l'eau, un solvant organique généralement polaire tel 15 que l'éthanol et un agent porogène, le plus souvent en milieu acide. Lorsque l'agent porogène est un agent amphiphile, par exemple un agent tensioactif, il agit en tant qu'agent structurant et conduit généralement à des matériaux structurés, ce qui va maintenant être expliqué. La concentration en agent tensioactif dans la solution est avant le dépôt 20 largement inférieure à la concentration micellaire critique. Ce sol est alors déposé sur un support. Au cours de ce dépôt, le solvant organique s'évapore, ce qui enrichit le film en eau, agent tensioactif et silice, puis la concentration micellaire critique est atteinte. Le milieu solvant étant très polaire, les molécules d'agent tensioactif se regroupent en amas, formant des micelles présentant vers 25 le solvant leurs têtes polaires. Le réseau inorganique (par exemple la silice) grandit alors. La silice, elle aussi très polaire, forme une matrice autour des micelles plutôt qu'autour des molécules individuelles de surfactant et l'on obtient ainsi des espèces composites consistant en des micelles organiques revêtues de précurseurs minéraux. Le réseau grandit et piège ou encapsule les micelles à l'intérieur de la structure solide. Dans un second temps, l'évaporation se poursuivant, les micelles changent éventuellement de forme et s'auto-organisent en structures plus ou moins ordonnées, par exemple en réseau hexagonal, cubique ou lamellaire jusqu'au séchage du film. L'arrangement final de la matrice minérale obtenue est gouverné par la forme des micelles générées par les molécules amphiphiles employées. La taille des pores dans le matériau final dépend de la taille de l'agent porogène qui est piégé ou encapsulé à l'intérieur du réseau de silice. Lorsqu'un tensioactif (surfactant) est employé, la taille des pores dans le solide est relativement large car le réseau de silice est bâti autour des micelles, c'est-à-dire des particules colloïdales, formées par le surfactant. De manière inhérente, les micelles ont une taille plus grande que leurs constituants, si bien que l'emploi d'un surfactant en tant qu'agent porogène produit généralement un matériau mésoporeux. Lorsque l'agent porogène n'est pas un agent amphiphile, il ne forme pas de micelles dans les conditions de la réaction et ne conduit pas à des matériaux structurés. Une fois le réseau inorganique formé autour des mésopores contenant l'agent porogène, cet agent porogène peut éventuellement être éliminé du matériau, auquel cas un matériau mésoporeux est obtenu. Dans la présente demande, un matériau peut être qualifié de mésoporeux dès lors que l'agent porogène utilisé pour sa préparation a été éliminé au moins partiellement d'au moins une partie de ce matériau, c'est-à-dire qu'au moins une partie de ce matériau contient des mésopores au moins partiellement vides. L'élimination de l'agent porogène peut se faire par calcination (chauffage à une température généralement de l'ordre de 400 C), ou par des méthodes plus modérées (extraction par des solvants, par un fluide supercritique, UV/ozone, plasma). A la place de la silice, il est possible d'utiliser d'autres matériaux inorganiques, par exemple des oxydes précurseurs métalliques ou métalloïdes, par exemple à base de titane, de niobium ou d'aluminium. Les films mésoporeux décrits dans l'état de l'art présentent généralement des taux de porosité élevés, supérieurs à 40 % en volume, ces pores étant remplis d'air, et possèdent les propriétés qui en découlent, notamment un indice de réfraction et un coefficient diélectrique faibles. Les applications préférentielles de ces films se situent dans le domaine de l'électronique. Les matériaux mésoporeux peuvent servir d'hôtes à une grande variété d'espèces chimiques invitées ayant des propriétés intrinsèques particulières, une faculté qui peut être utilisée pour conférer au matériau des propriétés optiques, électriques, magnétiques, chimiques ou catalytiques particulières selon la nature de l'espèce invitée sélectionnée. La présente demande s'intéresse à l'incorporation de composés photochromes dans les pores de tels matériaux. Le bon fonctionnement d'un photochrome dispersé dans une matrice, c'est-à-dire un photochromisme normal, avec des cinétiques de coloration et de décoloration rapides, nécessite un environnement hydrophobe et exempt de contraintes stériques. Lors de la préparation de films photochromes, il convient donc d'optimiser les propriétés mécaniques des films en assurant cependant au photochrome un environnement favorable à sa coloration/décoloration. Pour satisfaire ces exigences, diverses solutions sont déjà connues. Il est tout d'abord possible d'incorporer le photochrome dans un polymère organique. Il est également possible d'incorporer le photochrome dans un film sol-gel dense . Typiquement, un sol ne contenant pas d'agent porogène est préparé, le plus souvent par hydrolyse et condensation simultanée de différents précurseurs. A ce sol est ajouté le photochrome, avant de procéder au dépôt du film. Les solutions les plus intéressantes en termes de fonctionnement du photochrome sont fournies par les matrices peu réticulées, dans lesquelles les chaînes polymériques sont en mouvement à température ambiante (Tg < 0 C), ce qui diminue les contraintes stériques. Malheureusement, ces films non mésoporeux sont mous et possèdent une faible tenue mécanique. Des exemples de tels films peuvent être trouvés dans le brevet français FR 2795085 et l'article Spirooxazine- and spiropyran-doped hybrid organic-inorganic matrices with very fast photochromic responses , Schaudel, B.; Guermeur, C.; Sanchez, C.; Nakatani K.; Delaire J.-A. J. Mater. Chem. 1997, 7, 61-65. Il est bien connu que le problème de l'obtention d'un film ayant de bonnes propriétés mécaniques tout en assurant au photochrome un environnement favorable à sa coloration/décoloration peut être résolu en utilisant un matériau mésoporeux dont l'espèce invitée est un matériau photochrome. En effet, la topologie des films de silice mésoporeux, avec la présence de zones molles (dans lesquelles le photochrome est placé) au sein d'une matrice rigide, permet de combiner ces deux exigences. Les zones molles assurent un environnement favorable au fonctionnement du photochrome, c'est à dire au bon déroulement des cycles d'ouverture/fermeture. Des cinétiques de coloration et décoloration rapides sont obtenues, comparables à celles observées en solution. Les performances du système sont dans ce cas limitées uniquement par les caractéristiques intrinsèques à la molécule photochrome choisie, qui se comporte comme en milieu solvant. Par ailleurs, les structures mésoporeuses de silice, contenant ou non un agent porogène de type tensioactif, possèdent une bonne tenue mécanique. Deux techniques de synthèse ont été utilisées dans l'état de l'art pour parvenir à des films photochromes mésoporeux ou mésostructurés. Ces deux méthodes, appelées imprégnation et synthèse directe, vont maintenant être présentées. La technique d'imprégnation consiste à imprégner un film mésoporeux par une solution contenant un photochrome et est décrite notamment dans Photochromism in spiropyran impregnated fluorinated mesoporous organosilicate films , Bae, J. Y.; Jung, J. I.; Bae, B.-S. J. Mater. Res. 2004, 19, 2503-2509. Dans cet article, un film possédant une matrice hydrophobe est préparé par hydrolyse acide (HCI) et condensation simultanées de TEOS (Si(OEt)4, précurseur de silice) et d'un trialcoxy silane ayant une chaîne aliphatique fluorée liée au silicium, en présence du tensioactif CTAC (chlorure de cétyltriméthylammonium), les deux silanes étant utilisés dans un ratio de 9:1. Un film mésostructuré contenant le tensioactif est obtenu au bout de 24 heures de réaction à température ambiante. Puis, le tensioactif est éliminé par calcination à 350 C, conduisant à un film mésoporeux ordonné, qui est alors imprégné pendant 12 heures par immersion dans une solution de photochrome (spiropyrane) dans l'éthanol. Une approche similaire est employée dans les brevets JP 2000-226572 (Canon Inc.) et WO 02/41043, qui envisagent la préparation d'un film à matrice de silice (précurseur TMOS ou TEOS) ou à base d'un métal de transition, mésostructuré par le tensioactif CTAC ou un tensioactif de type copolymère à blocs. Celui-ci peut être éliminé par calcination à 550 C ou extraction à basse température (< 110 C) par un solvant (éthanol) ou un fluide supercritique. Un photochrome de type spiropyrane, par exemple, est alors incorporé par imprégnation, fournissant un film photochrome mésoporeux structuré possédant de bonnes propriétés mécaniques. Selon une variante divulguée dans le brevet JP 2000-226572, le tensioactif n'est pas éliminé de la structure du film avant l'imprégnation par une solution de photochrome. Le matériau final est alors un film photochrome mésostructuré. La deuxième grande technique de préparation de films photochromes mésoporeux ou mésostructurés est appelée "synthèse directe." Cette technique met en jeu la dissolution du photochrome dans le sol précurseur du film en présence d'un agent porogène, puis le dépôt et la polymérisation du sol. Généralement, l'agent porogène n'est pas éliminé de la structure du film. Le brevet WO 02/41043 et l'article Fast response photochromic mesostructures , Wirnsberger, G.; Scott, B. J.; Chmelka, B. F.; Stucky, G. D. Adv. Mater. 2000, 12, 1450-1454 décrivent la préparation par synthèse directe de films à matrice de silice ou à base d'un métal de transition, mésostructurés par un surfactant de type copolymère tribloc poly(oxyde d'éthylène) - poly(oxyde de propylène) - poly(oxyde d'éthylène). L'épaisseur des films est de plusieurs m. Le rapport molaire photochrome / Si est typiquement compris entre 1,5.10-3 et 3,5.10-3. Le brevet WO 02/41043 décrit aussi l'ancrage covalent du photochrome à la matrice de silice ou au copolymère tribloc pendant la synthèse directe, en utilisant un photochrome dérivatisé portant une fonction trialcoxysilane, par exemple, capable de créer des ponts siloxane avec les précurseurs du réseau ou la matrice déjà synthétisée. Toutefois, l'ancrage à la matrice par une liaison covalente s'accompagne d'une diminution de l'efficacité du photochrome car celui-ci est contraint. L'incorporation de photochromes au sein d'une poudre mésostructurée de silice incorporant dans sa structure un tensioactif est décrite dans l'article Photochromic mesostructured silica pigments dispersed in latex films , Andersson, N.; Alberius, P.; Ortegren, J.; Lingren, M.; Bergstrôm, L. J. Mater. Chem. 2005, 15, 3507-3513. Le photochrome est ajouté à un tensioactif (PE10400) avant la formation de la poudre, si bien que finalement il semble localisé dans la partie hydrophobe des micelles. La poudre est dans un second temps dispersée dans une suspension de polymère organique (latex) et l'ensemble est déposé sous forme de films de 70 à 150 m d'épaisseur. L'élimination à basse température, c'est-à-dire inférieure ou égale à 150 C, d'un agent porogène incorporé dans un matériau mésostructuré à matrice hydrophobe n'est donc pas décrite. L'état de l'art décrit ou suggère seulement des méthodes d'élimination à basse température dans le cas d'agents porogènes incorporés dans des matériaux mésostructurés à matrice de silice ou d'oxydes de métaux de transition. Outre les brevets cités ci-dessus, on pourra se référer notamment au brevet US 5,858,457. L'élimination d'un agent porogène incorporé dans un matériau mésostructuré à matrice hydrophobe est systématiquement réalisée par calcination du matériau à haute température (350-500 C), généralement sous un flux d'oxygène ou d'air pendant parfois plusieurs heures, dans les brevets cités ci-dessus et notamment dans les demandes de brevets WO 03/024869 et US 2003/157311. Or, il serait souhaitable de disposer d'un procédé de préparation de films photochromes mésoporeux par imprégnation basé sur l'élimination de l'agent porogène dans des conditions douces, car les procédés mettant en jeu une étape de calcination ne sont pas adaptés pour traiter des supports organiques qui seraient dégradés par les températures élevées de calcination, notamment les supports organiques transparents tels que des lentilles optiques ou ophtalmiques. De plus, l'exposition de films mésostructurés à de hautes températures peut conduire à un effondrement de la structure à cause des fortes déformations engendrées par ces traitements. Un autre inconvénient des procédés mettant en jeu une calcination est une dépense énergétique importante, qui rend ces procédés de fabrication de 25 films mésoporeux coûteux. En outre, l'état de l'art ne décrit pas la préparation d'un matériau photochrome à matrice hydrophobe (matrice de silice modifiée par un groupe organique pendant la formation du réseau ou après) en mettant en jeu une synthèse directe. Seules des préparations de matériaux photochromes à matrice de silice non modifiée (ou autre métal ou métalloïde non porteur de groupes hydrophobes) sont envisagées par synthèse directe. Un des inconvénients de ces films mésoporeux à matrice de silice est leur faible stabilité en présence d'une atmosphère chargée en humidité. Ces films ont une propension à se charger en eau au cours du temps, ce qui modifie leurs propriétés initiales. Cette question de la stabilité des propriétés optiques des films mésoporeux ou mésostructurés est particulièrement importante si ceux-ci doivent être utilisés dans le domaine de l'optique, car, contrairement à des applications dans le domaine des semi-conducteurs, où l'on peut envisager une variation du coefficient diélectrique dans des limites prédéfinies sans affecter le fonctionnement du semi-conducteur, des variations très faibles d'indice de réfraction ont une conséquence immédiatement perceptible dans le domaine optique, par exemple en altérant la couleur et les performances du revêtement. Ainsi, il s'avère que les films à matrice de silice obtenus selon la technique décrite dans le brevet US 5,858,457 évoluent rapidement au cours du temps, en particulier en atmosphère humide et ne sont pas, en pratique, utilisables. Il serait donc souhaitable de disposer de films (ou couches) photochromes présentant une stabilité accrue dans le temps, en particulier pour des applications dans le domaine de l'optique, et plus spécifiquement de l'optique ophtalmique. L'obtention de films photochromes de qualité optique pose en outre de nombreuses difficultés. D'une part, il est nécessaire d'obtenir une répartition parfaitement homogène des composés photochromes dans le film lui-même, celui-ci ne devant présenter aucune caractéristique de diffusion de la lumière. D'autre part, les propriétés des composés photochromes ne doivent pas être affectées, ou tout au moins affectées à un degré tel que le photochromisme ne deviendrait plus exploitable, soit en raison d'une chute des propriétés photochromes (cinétique, colorabilité), soit d'une perte de composé photochrome par dégradation en particulier lors de la préparation du film. Ce problème est d'autant plus crucial pour les composés photochromes de type spirooxazine, sensibles à leur environnement, en particulier à l'acidité du milieu dans lequel ils sont dissous, et très sensibles à la chaleur. Enfin, les films obtenus doivent être stables dans le temps, en particulier du point de vue de leurs propriétés photochromes. La présente invention a donc pour but de fournir des procédés de fabrication de supports revêtus de films photochromes, notamment mésoporeux, possédant une matrice hydrophobe, qui résolvent les problèmes techniques ci-dessus, et qui puissent en particulier s'appliquer à tout type de support et notamment à des supports transparents en matériaux organiques, thermiquement sensibles. L'invention a pour buts des procédés qui en outre évitent tout risque de détérioration des propriétés photochromes du composé photochrome lors de la 15 préparation du film, tout en assurant une répartition homogène de ce composé photochrome au sein du film. L'incorporation du photochrome au sein de la matrice hydrophobe doit être réalisée sans affecter la stabilité de la structure obtenue. L'invention a encore pour buts des procédés tels que ci-dessus, dans 20 lesquels le composé photochrome présente des constantes cinétiques proches de celles observées en milieu solvant. Enfin, l'invention a pour but un support revêtu d'un film tel que ci-dessus, en particulier une lentille optique ou ophtalmique. Les buts ci-dessus sont atteints, selon l'invention, par un premier procédé 25 de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome mésoporeux, comprenant : a) la préparation d'un sol précurseur d'un film mésoporeux comprenant : - un agent précurseur inorganique choisi parmi les composés de formule : M(X)4 (I) dans laquelle les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables préférentiellement choisi parmi les groupes alcoxy, acyloxy et halogènes, de préférence alcoxy, et M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence le silicium ; - au moins un solvant organique ; - au moins un agent porogène ; - de l'eau ; - et éventuellement un catalyseur d'hydrolyse des groupes X ; b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support ; c) optionnellement, la consolidation du film déposé ; d) l'élimination de l'agent porogène du film résultant de l'étape précédente et la formation d'un film mésoporeux ; e) l'imprégnation du film mésoporeux résultant de l'étape d) par une solution comprenant au moins un agent photochrome ; et f) la récupération d'un support revêtu d'un film photochrome mésoporeux ; le procédé étant caractérisé en ce que : (i) l'élimination de l'agent porogène s'effectue à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C ; et (ii) le procédé comprend une étape d'introduction d'au moins un agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe dans le sol précurseur avant l'étape de dépôt b) du film du sol précurseur. L'invention concerne également un second procédé de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome, comprenant : a) la préparation d'un sol précurseur d'un film photochrome comprenant : - un agent précurseur inorganique choisi parmi les composés de formule : M(X)4 (I) dans laquelle les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables préférentiellement choisi parmi les groupes alcoxy, acyloxy et halogènes, de préférence alcoxy, et M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence le silicium ; - au moins un solvant organique ; - au moins un agent porogène ; - au moins un agent photochrome ; - de l'eau ; - et éventuellement un catalyseur d'hydrolyse des groupes X ; b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support et la formation d'un film photochrome ; c) optionnellement, la consolidation du film photochrome déposé ; et d) la récupération d'un support revêtu d'un film photochrome ; le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'introduction d'au moins un agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe dans le sol précurseur avant l'étape de dépôt b) du film du sol précurseur. L'invention concerne encore un troisième procédé de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome, comprenant : a) la préparation d'un sol précurseur d'un film photochrome comprenant : - un agent précurseur inorganique choisi parmi les composés de formule : M(X)4 (I) dans laquelle les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables préférentiellement choisi parmi les groupes alcoxy, acyloxy et halogènes, de préférence alcoxy, et M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence le silicium ; - au moins un solvant organique ; - au moins un agent porogène ; - au moins un agent photochrome ; - de l'eau ; - et éventuellement un catalyseur d'hydrolyse des groupes X ; b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support et la formation d'un film photochrome ; c) optionnellement, la consolidation du film photochrome déposé ; et d) la récupération d'un support revêtu d'un film photochrome ; le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape de traitement du film après l'étape b) ou si elle existe, après l'étape c), par au moins un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation d'une partie du diagramme ternaire des phases obtenues dans les films TEOS / MTEOS / CTAB, qui permet de déterminer la structure ordonnée ou non d'un film selon l'invention préparé à partir de l'agent porogène CTAB, de l'agent précurseur inorganique TEOS et de l'agent précurseur hydrophobe MTEOS. Ces composés sont explicités dans la description qui suit. - la figure 2 est un exemple de spectre représentant la variation en fonction du temps de l'absorbance d'un film photochrome soumis à une irradiation UV interrompue sitôt atteinte l'absorbance maximale du film, permettant d'accéder à la constante cinétique de décoloration dans le noir du photochrome incorporé dans le film mésoporeux. - la figure 3 est une représentation schématique de la morphologie d'un film mésoporeux à matrice de silice obtenu après élimination de l'agent porogène. Il ne s'agit pas d'un film mésoporeux selon l'invention, cependant un film mésoporeux à matrice hydrophobe selon l'invention contient à peu près les mêmes quantités de micropores et mésopores que le film de silice représenté sur la figure 3. Par groupes hydrophobes on entend, dans le cadre de la présente invention, des combinaisons d'atomes qui ne sont pas susceptibles de s'associer avec des molécules d'eau, notamment par liaison hydrogène. Ce sont généralement des groupes organiques non polaires, exempts d'atomes chargés. Les groupes alkyle, phényle, fluoroalkyle, (poly)fluoro alcoxy[(poly)alkylènoxy] alkyle et l'atome d'hydrogène entrent donc dans cette catégorie. De préférence, toutes les étapes des trois procédés selon l'invention s'effectuent à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C. Le premier procédé de l'invention va tout d'abord être décrit. Les sols précurseurs de films mésoporeux sont connus et comprennent en général au moins un agent précurseur inorganique de formule (I) ou un hydrolysat de cet agent précurseur, au moins un solvant organique, un agent porogène et de l'eau, le milieu dans lequel se trouve l'agent précurseur de formule (I) étant en général un milieu acide, le caractère acide du milieu étant obtenu par addition, par exemple, d'un acide minéral, typiquement HCI ou un acide organique tel que l'acide acétique, de préférence HCI. Cet acide remplit le rôle de catalyseur de condensation en catalysant l'hydrolyse des groupes X du composé de formule (I). Dans la présente invention, ce sol précurseur comprend en outre au moins un agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe. Il est généralement introduit dans le sol précurseur sous forme de solution dans un solvant organique. L'agent précurseur inorganique de formule (I) et l'agent précurseur hydrophobe sont les deux agents précurseurs de la matrice du film, dont les murs entoureront les mésopores dans le film mésoporeux final. Par "agent précurseur inorganique", il faut comprendre un agent organique ou inorganique qui, s'il était polymérisé seul, conduirait à la formation d'une matrice inorganique. Selon le premier procédé de l'invention (imprégnation), un support revêtu d'un film photochrome mésoporeux peut être obtenu par dissolution d'au moins un agent précurseur inorganique de formule (I), d'au moins un agent précurseur hydrophobe et d'au moins un agent porogène dans un mélange d'eau et de solvant organique, généralement dans un milieu hydro-alcoolique. Dans certains cas, un chauffage peut être employé pour faciliter la dissolution des différents composés. Une fois tous les composants dissous, le sol est si nécessaire refroidi et agité dans des conditions suffisantes (un chauffage peut être employé) pour permettre une co-condensation des précurseurs et éventuellement la formation avant le dépôt de particules colloïdales comprenant l'agent porogène dispersé à l'intérieur du réseau en croissance. Il est à noter que dans le cas d'un agent porogène tensioactif, les particules colloïdales (micelles) se forment au cours de l'étape de dépôt. A l'issue de cette étape de polymérisation qui forme un composite, l'agent porogène est éliminé,fournissant un film mésoporeux aux pores remplis d'air, éventuellement structuré (ce qui n'est possible que dans le cas où l'agent porogène est de type amphiphile), qui est ensuite imprégné par une solution contenant au moins un photochrome. On obtient un film photochrome mésoporeux si l'agent porogène n'est pas de type amphiphile, et un film photochrome mésoporeux généralement structuré si l'agent porogène est de type amphiphile. Comme indiqué ci-dessus, l'agent précurseur inorganique est choisi parmi les composés et mélanges de composés organométalliques ou organométalloïdes de formule : M(X)4 (I) dans laquelle M représente un métal ou métalloïde tétravalent et les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables choisis préférentiellement parmi les groupes alcoxy -O-R, en particulier alcoxy en CI-C4, acyloxy -O-C(0)R où R est un radical alkyle, préférentiellement en C1-C6, de préférence méthyle ou éthyle, les halogènes tels que Cl, Br et I et les combinaisons de ces groupes. De préférence, les groupes X sont des groupes alcoxy, et en particulier méthoxy ou éthoxy, et mieux éthoxy, ce qui fait de l'agent précurseur inorganique (I) un alcoolate métallique ou de métalloïde. Parmi les métaux tétravalents représentés par M, on peut citer des métaux tels que Sn ou des métaux de transition tels que Zr, Hf ou Ti. M représente de préférence le silicium et dans ce cas le composé (I) est le précurseur d'une matrice de silice ou de silicate d'au moins un métal. Les composés (I) préférés sont les orthosilicates de tétraalkyle. Parmi ceux-ci, on utilise avantageusement le tétraéthoxysilane (ou orthosilicate de tétraéthyle) Si(OC2H5)4 noté TEOS, le tétraméthoxysilane Si(OCH3)4 noté TMOS, ou le tétrapropoxysilane Si(OC3H7)4 noté TPOS, et de préférence le TEOS. Les agents précurseurs inorganiques de formule (I) présents dans le sol 15 représentent en général de 10 à 30 % en masse par rapport à la masse totale du sol précurseur. L'agent précurseur hydrophobe est préférentiellement choisi parmi les composés et les mélanges de composés de formules (II) ou (III) : 20 (RI)nl(R2)n2M ou (R3)n3(R4)n4MùR'ùM(R5)n5(R6)n6 (II) (III) dans lesquelles : - M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence Si, Sn, 25 Zr, Hf ou Ti, mieux le silicium - R', R3 et R5, identiques ou différents, représentent des groupes hydrophobes hydrocarbonés saturés ou non, de préférence en C1-Cs et mieux en C1-C4, par exemple un groupe alkyle, tel que méthyle ou éthyle, un groupe vinyle, un groupe aryle, par exemple phényle, éventuellement substitués, notamment par un ou plusieurs groupes alkyles en C1-C4, ou représentent les groupes analogues fluorés ou perfluorés des groupes hydrocarbonés précités, par exemple des groupes fluoroalkyles ou perfluoroalkyles ou bien des groupes (poly)fluoro ou perfluoro alcoxy[(poly)alkylènoxy]alkyle. De préférence R', R3 et R5 représentent le groupe méthyle. - R2, R4 et R6, identiques ou différents, représentent des groupes hydrolysables, choisis préférentiellement parmi les groupes alcoxy -O-R, en particulier alcoxy en C1-C4, acyloxy -O-C(0)R où R est un radical alkyle, préférentiellement en C1-C6, de préférence méthyle ou éthyle, et les halogènes tels que Cl, Br et I. Ce sont de préférence des groupes alcoxy, notamment méthoxy ou éthoxy, et mieux éthoxy. - R' représente un groupe divalent, par exemple un groupe alkylène linéaire ou ramifié, éventuellement substitué, un groupe cycloalkylène, éventuellement substitué, un groupe arylène, éventuellement substitué ou une combinaisons des groupes précités de même catégorie et/ou de catégories différentes, notamment les groupes cycloalkylènealkylènes, biscycloalkylènes, biscycloalkylènealkylènes, arylènealkylènes, bisphénylènes et bisphénylènealkylènes. Parmi les groupes alkylènes préférés, on peut citer les groupes alkylènes linéaires en C,-C,o, par exemple le groupe méthylène -CH2-, le groupe éthylène -CH2-CH2-, butylène, hexylène, notamment 1,4-butylène et 1,6-hexylène et les radicaux alkylènes ramifiés en C3-CIO tels que les radicaux 1,4-(4-méthyl pentylène), 1,6-(2,2,4-triméthyl hexylène), 1,5-(5-méthyl hexylène), 1,6-(6-méthyl heptylène), 1,5-(2,2,5-triméthyl hexylène), 1,7-(3,7-diméthyl octylène), 2,2-(diméthylpropylène) et 1,6-(2,4,4-triméthyl hexylène). Parmi les radicaux cycloalkylènes préférés, on peut citer les radicaux cyclopentylène et cyclohexylène, éventuellement substitués notamment par des groupes alkyles. R' représente de préférence un groupe méthylène, éthylène ou phénylène. - ni est un entier de 1 à 3, n2 est un entier de 1 à 3, ni + n2 = 4, - n3, n4, n5, et n6 sont des entiers de 0 à 3 à la condition que les sommes n3 + n5 et n4 + n6 soient différentes de zéro, et n3 + n4 = n5 + n6 = 3. Les agents précurseurs hydrophobes préférés sont les alkylalcoxysilanes, notamment les alkyltrialcoxysilanes, tel que le méthyltriéthoxysilane (MTEOS, CH3Si(OC2H5)3), les vinylalcoxysilanes, notamment les vinyltrialcoxysilanes, tel que le vinyltriéthoxysilane, les fluoroalkyl alcoxysilanes, notamment les fluoroalkyl trialcoxysilanes tel que le 3,3,3-trifluoropropyltriméthoxysilane de formule CF3CH2CH2Si(OCH3)3 et les arylalcoxysilanes, notamment les aryltrialcoxysilanes. On peut également employer des dialkyldialcoxysilanes tels que le diméthyldiéthoxysilane. L'agent précurseur hydrophobe particulièrement préféré est le méthyltriéthoxysilane (MTEOS). En général, le rapport molaire de l'agent précurseur hydrophobe à l'agent précurseur inorganique de formule (I) varie de 10/90 à 50/50, mieux de 20/80 à 45/55, et est de préférence égal à 40/60, notamment lorsqu'on utilise le MTEOS comme agent précurseur hydrophobe dans le sol précurseur. Généralement, l'agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe représente de 1 à 50 % en masse par rapport à la masse totale du sol précurseur. Les solvants organiques ou le mélange de solvants organiques convenant pour la préparation du sol précurseur selon l'invention sont tous des solvants classiquement utilisés, et plus particulièrement les solvants polaires, notamment les alcanols comme le méthanol, l'éthanol, l'isopropanol, l'isobutanol, le n-butanol et leurs mélanges. D'autres solvants, de préférence hydrosolubles, peuvent être employés, tels que le 1,4-dioxane, le tétrahydrofurane ou l'acétonitrile. Le solvant organique préféré est l'éthanol. En général, le solvant organique représente de 40 à 90 % en masse par rapport à la masse totale du sol précurseur. L'eau présente dans le sol précurseur représente généralement de 10 à 20 % en masse de la masse totale du sol précurseur. L'agent porogène du sol précurseur peut être un agent porogène amphiphile ou non amphiphile. Généralement, il s'agit d'un composé organique. Il peut être utilisé seul ou en mélange avec d'autres agents porogènes. Comme agents porogènes non amphiphiles utilisables dans la présente invention, on peut citer : - des polymères synthétiques tels que le polyoxyde d'éthylène, de masse molaire comprise entre 50000 et 300000, le polyéthylèneglycol, de masse molaire comprise entre 50000 et 300000, - la gamma-cyclodextrine, l'acide lactique, et d'autres matériaux biologiques tels que des protéines ou des sucres tels que le D-glucose ou le maltose. L'agent porogène est de préférence un amphiphile du type tensioactif. Une caractéristique essentielle d'un tel composé est qu'il est capable de former des micelles en solution suite à l'évaporation des solvants qui concentre la solution, pour conduire la formation d'un film mésostructuré à matrice minérale. Il joue donc le rôle d'agent structurant. Les composés tensioactifs peuvent être non ioniques, cationiques, anioniques ou amphotères. Ces agents tensioactifs sont pour la plupart disponibles dans le commerce. Parmi les composés tensioactifs ioniques, on peut citer le dodécylbenzène sulfonate de sodium, les sulfates d'alcool gras éthoxylés, le bromure de cétyltriméthylammonium (CTAB), le chlorure de cétyltriméthylammonium (CTAC), le dodécylsulfate de sodium (SDS), l'acide azobiscyanopentanoïque. Parmi les tensioactifs non ioniques, on peut citer les alcools gras éthoxylés, les diols acétylèniques éthoxylés, les composés du type copolymère à blocs comportant à la fois des blocs hydrophiles et des blocs hydrophobes, les poly(alkylènoxy)alkyl-éthers et les surfactants incorporant un groupe sorbitane. Parmi les surfactants du type copolymère à blocs, on utilise de préférence les triblocs dans lesquels un bloc hydrophobe poly(oxyde d'alkylène) avec un motif oxyde d'alkylène comportant au moins trois atomes de carbone, tel que le bloc poly(oxyde de propylène), est lié linéairement et de façon covalente à ses deux extrémités à un bloc hydrophile poly(oxyde d'alkylène) tel que le bloc poly(oxyde d'éthylène), ou les copolymères diblocs dans lesquels, par exemple, un bloc poly(oxyde d'éthylène) est lié linéairement et de façon covalente à un bloc poly(oxyde de butylène) ou poly(oxyde de propylène). On peut citer à titre d'exemple les polyoxyéthylène-polyoxypropylène- polyoxyéthylène (PEO-PPO-PEO) tels que ceux décrits par Zhao et al. dans J. Am. Chem. Soc. 1998, 120, 6024-6036, ou ceux commercialisés par BASF sous la dénomination PLURONIC , notés (EO)X (PO)y-(EO)Z ou HO(CH2CH2O),-(CH2CH(CH3)O)y-(CH2CH2O)ZH, ou les polyoxyéthylène-polyoxybutylènepolyoxyéthylène (PEO-PBO-PEO) notés (EO),-(BO)y-(EO)Z ou HO(CH2CH2O),- (CH2CH(CH3CH2)O)y-(CH2CH2O)ZH, ou bien les copolymères à blocs PEO-PPO ramifiés commercialisés par BASF sous la dénomination TETRONIC , qui sont des copolymères à blocs tétrafonctionnels issus de l'addition séquencée d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène sur l'éthylènediamine. Dans les formules ci-dessus, x et z sont de préférence supérieurs à 5, y est de préférence supérieur à 20. Des exemples spécifiques des composés ci-dessus sont le PE6800 de formule (EO)73-(PO)28-(EO)73 et le PE10400 de formule (EO)27-(PO)61-(EO)27, Tetronic 908 (également connu sous le nom Poloxamine 908), Pluronic F68, F77, et F108. Il est également possible d'employer les copolymères triblocs inverses de ceux décrits ci-dessus, par exemple les triblocs PPO-PEO-PPO. Parmi les surfactants du type poly(alkylènoxy)alkyl-éthers, on préfère les poly(éthylènoxy)alkyl-éthers, de formule générale CnH2n+i(OCH2CH2),OH, notamment ceux pour lesquels n 12 et x 8, par exemple les surfactants commercialisés par ICI sous la dénominations BRIJ , tels que BRIJ 56 (C16H33(OCH2CH2)10OH), BRIJ 58 (C16H33(OCH2CH2)20OH) et BRIJ 76 (polyoxyéthylène (10) stéaryl éther ou C18H37(OCH2CH2)10OH). Parmi les surfactants incorporant un groupe sorbitane, on peut utiliser les surfactants commercialisés par ICI sous la dénomination TWEEN , qui sont des polyoxyéthylène sorbitane estérifiés par des acides gras, ou les surfactants commercialisés par Aldrich Chem. Co. sous la dénomination SPAN , qui ont une tête sorbitane estérifiée par des acides gras. Les agents porogènes préférés sont le CTAB et les copolymères diblocs ou triblocs, préférentiellement triblocs, d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de 1 o propylène. En général, l'agent porogène représente de 2 à 10 % de la masse totale du sol précurseur. Typiquement, le rapport de la masse d'agents porogènes à la somme de la masse d'agents précurseurs de formule (I) et de la masse d'agents précurseurs hydrophobes porteurs d'au moins un groupe hydrophobe ajoutés 15 dans le sol précurseur, varie de 0,01 à 5, de préférence de 0,05 à 1. Un procédé particulièrement recommandé pour la préparation du sol précurseur d'un film mésoporeux selon le premier procédé de l'invention (étape a)) est un procédé en deux étapes d'incorporation des agents précurseurs, comprenant une première étape de pré-hydrolyse et de condensation en 20 présence généralement d'un catalyseur acide de l'agent précurseur inorganique de formule (I) tel que défini précédemment (formant ce qui sera appelé un "sol de silice" dans le cas où l'agent précurseur inorganique de formule (I) est un précurseur de silice), suivie d'une deuxième étape de mélange avec l'agent précurseur hydrophobe avec éventuellement introduction concomitante de 25 l'agent porogène. L'intérêt d'une telle hydrolyse en deux étapes est de pouvoir introduire des quantités élevées d'agent précurseur hydrophobe et atteindre un rapport molaire de l'agent précurseur hydrophobe à l'agent précurseur inorganique de formule (I) aussi haut que 50/50, en préservant une structure ordonnée dans le film. L'hydrolyse est effectuée en milieu acide, en ajoutant de l'eau à un pH généralement inférieur à 4, mieux inférieur à 2, et le plus souvent allant de 1 à 2. Lors de la première étape, l'hydrolyse du composé M(X)4 est de préférence effectuée en présence d'un léger excès d'eau, typiquement une quantité d'eau de plus de 1 à 1,5 fois la quantité molaire d'eau nécessaire pour une hydrolyse stoechiométrique des groupements hydrolysables du composé M(X)4. On laisse ensuite la réaction se poursuivre (vieillissement du sol). Au cours de cette opération, le sol est préférentiellement maintenu à une température de l'ordre de 50 à 70 C, typiquement 60 C, pendant 30 minutes à 2 heures. On peut aussi procéder à la condensation à des températures plus basses, mais avec des temps de condensation plus longs. De préférence encore, le sol précurseur doit être déposé et le film de sol précurseur formé rapidement après introduction de l'agent précurseur hydrophobe dans le sol précurseur, préférentiellement dans un temps de 5 minutes ou moins, et mieux dans un temps de deux minutes ou moins après introduction de l'agent précurseur hydrophobe. Procéder dans ce délai très court permet de minimiser la réaction de condensation de l'agent précurseur hydrophobe avant le dépôt et la formation du film. En d'autres termes, on induit simplement une hydrolyse partielle de l'agent précurseur hydrophobe sans induire une formation significative d'espèces condensées provenant de cet agent. L'étape de dépôt b) du film de sol précurseur sur la surface principale du support peut se faire par tout procédé classique, par exemple dépôt au trempé, dépôt par pulvérisation ou dépôt par centrifugation, de préférence par centrifugation. De préférence, l'étape b) de dépôt est effectuée dans une atmosphère présentant un taux d'humidité relative (HR) variant de 40 à 80 %. L'étape de consolidation c) de la structure du film de sol précurseur déposé consiste à éventuellement terminer l'élimination du solvant ou mélange de solvants organiques du film de sol précurseur et/ou de l'excès éventuel d'eau et poursuivre la condensation, par exemple des silanols résiduels présents dans le sol dans le cas d'une matrice à base de silice, généralement par chauffage dudit film. De préférence, l'étape c) s'effectue par chauffage à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C. Au cours de l'étape d), l'élimination de l'agent porogène peut être partielle ou totale. De préférence, l'étape d) élimine au moins 90 % en masse de la masse totale d'agent porogène présent dans le film résultant de l'étape précedente, mieux au moins 95 % en masse et encore mieux au moins 99 % en masse. Cette élimination est réalisée par toute méthode appropriée permettant de travailler à basse température, c'est-à-dire à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C. On peut citer notamment les méthodes bien connues d'extraction par solvant ou fluide à l'état supercritique, de dégradation à l'ozone, de traitement par plasma par exemple d'oxygène ou d'argon ou décharge corona ou de photo-dégradation par exposition à un rayonnement lumineux. Cette dernière technique est notamment décrite dans la demande US 2004/0151651. Une extraction par un fluide supercritique (typiquement le CO2 supercritique) d'un tensioactif au sein d'un matériau mésostructuré est pratiquée par exemple dans le brevet JP 2000-226572. De préférence, l'élimination de l'agent porogène se fait par extraction. Plusieurs extractions successives peuvent être réalisées, de façon à parvenir au niveau d'extraction souhaité. De préférence, l'extraction se fait au moyen d'un solvant organique ou mélange de solvants organiques en trempant le film formé et éventuellement consolidé dans un solvant ou un mélange de solvants de préférence organiques portés à une température L'extraction de l'agent porogène au moyen d'un solvant organique permet un meilleur contrôle de l'épaisseur finale du film mésoporeux que dans le cas de la calcination. Les composés photochromes utilisables dans la présente invention sont en général des composés organiques. Ce sont en général des composés hydrophobes. Un composé présentant des propriétés photochromes se définit comme un composé capable de subir une transformation chimique réversible par photo-irradiation le faisant passer d'une première forme à une seconde forme ayant un spectre d'absorption différent. Les agents photochromes utilisables dans le cadre de la présente invention sont des composés qui, lorsqu'ils sont excités par un rayonnement lumineux, présentent au moins une longueur d'onde d'absorption maximale dans le domaine 400-700 nm. Les agents photochromes incorporés dans les films du procédé de la présente invention peuvent être, sans limitation, des dérivés de l'oxazine, en particulier des spirooxazines, des chromènes, des composés photochromes dérivés du chromène tels que des pyranes, en particulier des spiropyranes, des fulgides et fulgimides, et des dérivés organométalliques de dithizonate, et leurs mélanges. Les composés comprenant un motif oxazine, en particulier les spirooxazines, sont des composés photochromes bien connus. Ils sont décrits, entre autres, dans les documents US 4,562,172, US 3,578,602, US 4,215,010, US 4,720,547, US 5,139,707, US 5,114,621, US 5,529,725, US 5,645,767, US 5,658,501, WO 87/00524, WO 96/04590, JP 03251587, FR 2647789, FR 2647790, FR 2763070, EP 0245020 et EP 0783483. Les composés d'oxazine préférés sont les composés de type spiro[indolino] benzoxazine, spiro[indolino] naphtoxazine et spiro[indolino] pyridobenzoxazine. Parmi les composés d'oxazine préférés, on peut citer les composés comprenant le motif de base suivant : =X ùN O R äcci dans lequel R désigne un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, et X un atome de carbone ou d'azote. Les positions aromatiques de ce composé peuvent être substituées. Des exemples spécifiques de tels composés sont les composés de formules (IV) à (VI) présentés ci-dessous : MeO (V) Les chromènes et les composés photochromes du chromène sont également bien connus et sont décrits, entre autres, dans les documents EP 0246114, EP 0401958, EP 0562915, EP 0629656, EP 0676401, FR 2688782, FR 2718447, WO 90/07507, W091/06861, WO 93/17071, WO 94/20869, US 3,567,605, US 5,066,818, US 5,395,567, US 5,451,344, US 5,645,767, US 5,656,206 et US 5,658,501. Le chromène est représenté par la structure suivante : Les composés photochromes comprenant un motif chromène préférés peuvent être représentés par la formule : dans laquelle le fragment : 15 représente un radical hydrocarboné aromatique éventuellement substitué ou un radical hétérocyclique insaturé éventuellement substitué, R' et R2 représentent des radicaux, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné éventuellement substitué et un radical amino substitué, ou forment en combinaison un cycle, et R3 et R4 représentent des radicaux, 20 identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné éventuellement substitué et un radical amino substitué. Parmi ces composés, une première classe préférée est celle des naphtopyranes, en particulier ceux possédant deux groupements phényle substitués ou non sur le carbone en position adjacente à l'oxygène du noyau 25 pyranique. De tels composés photochromes présentent une excellente 10 R4 .R3 .R2 R' résistance vis à vis de la dégradation par des radicaux en milieu aqueux. Un exemple d'un tel composé est le composé (VII) présenté ci-dessous : Une seconde classe préférée de dérivés du chromène est celle des spiropyranes. Les spiropyranes préférés comprennent le motif de base suivant : â p R dans lequel R désigne un groupe alkyle, linéaire ou ramifié. Les positions aromatiques de ce composé peuvent être substituées. Un exemple d'un tel composé est le composé (VIII) présenté ci-dessous : Les composés photochromes fulgides et fulgimides sont des composés connus et sont décrits entre autres dans les brevets US 4,931,220 et E P 0629656. 20 De même, les composés organométalliques de dithizonate sont connus et décrits dans le brevet US 3,361,706. MeO 10 (Viii) 15 NO2 Les composés photochromes préférés sont les dérivés du chromène et les dérivés d'oxazine tels que les benzoxazines et les naphtoxazines, en particulier les dérivés spirooxazine du type spiro[indolino] benzoxazine, spiro[indolino] naphtoxazine et spiro[indolino] pyridobenzoxazine. L'incorporation du photochrome dans le film peut être réalisée post-synthèse par imprégnation en utilisant un film mésoporeux déjà formé en tant qu'hôte (premier procédé de l'invention) ou pendant la synthèse du film proprement dit (deuxième et troisième procédés de l'invention, qui seront décrits plus tard). Dans le cadre du premier procédé de l'invention, le film mésoporeux résultant de l'étape d) est imprégné par une solution d'au moins un agent photochrome dissous dans un solvant ou un mélange de solvants organiques. Ledit solvant doit être capable d'établir des interactions favorables avec la matrice mésoporeuse afin d'assurer une bonne diffusion de l'agent photochrome dans la matrice. Parmi les solvants utilisables, on peut citer notamment le N,N-diméthylformamide (DMF), le tétrahydrofurane (THF), l'éthanol, le cyclohexane, la N-méthylpyrrolidone (NMP), et plus généralement tout bon solvant des photochromes (alcanes, xylènes, toluène...). La solution d'agent photochrome peut comprendre en tant qu'adjuvant un agent de stabilisation du composé photochrome. L'imprégnation du film peut être réalisée, sans limitation, en plongeant le support revêtu du film dans une solution d'agent photochrome, ou bien par dépôt par centrifugation d'une solution de photochrome sur le film mésoporeux. A l'issue de cette étape d'imprégnation, le support revêtu d'un film mésoporeux photochrome est récupéré. Le film est imprégné par la solution d'imprégnation de façon à obtenir l'effet photochrome recherché dans le film final. Généralement, la masse d'agent photochrome introduit dans le film représente de 1 à 10 % de la masse du film mésoporeux obtenu après l'élimination de l'agent porogène et avant l'étape d'imprégnation. La masse d'agent photochrome introduit dans le film lors de l'imprégnation peut être mesurée en réalisant son extraction, par exemple par trempage du film photochrome dans un solvant. On peut utiliser dans le procédé de l'invention tout agent photochrome classique, seul ou en mélange avec d'autres composés photochromes, pourvu qu'ils puissent être solubilisés dans un solvant ou un mélange de solvants de façon à pouvoir préparer une solution destinée à imprégner le film mésoporeux de l'invention. Selon un mode de réalisation de l'invention, le premier procédé de l'invention comprend en outre une étape de traitement du film après l'étape b) ou si elle existe, après l'étape c), par au moins un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe, ledit composé réactif hydrophobe étant différent dudit agent précurseur hydrophobe. Une telle étape est destinée à renforcer le caractère hydrophobe du film. 15 Elle est déclinée sous différentes formes dans la littérature. La demande US 2003/157311 décrit le post-traitement d'un film mésoporeux (après élimination de l'agent porogène) avec de l'hexaméthyldisilazane (HMDS), appliqué en phase liquide, suivi d'une étape de chauffage à 350 C. Le but de ce post-traitement à l'HMDS est de limiter la 20 quantité d'eau adsorbée dans les pores du matériau mésoporeux, afin de conserver une constante diélectrique faible. La demande WO 99/09383 décrit également le post-traitement d'un gel mésoporeux de TEOS avec le triméthylchlorosilane, après qu'un échange de solvant a été effectué sur le gel. Après ce post-traitement, le gel est remis en 25 solution sous l'effet d'un traitement aux ultrasons, déposé sur un substrat puis calciné une heure à 450 C. De tels procédés n'apparaissent pas adaptés pour traiter des supports organiques qui seraient dégradés par les hautes températures de calcination. Dans la présente invention, l'étape additionnelle de post-traitement par ledit composé réactif hydrophobe s'effectue à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C. Le traitement du film par le composé réactif hydrophobe ou le mélange de composés réactifs hydrophobes s'effectue selon l'invention de préférence par contact du composé réactif hydrophobe ou du mélange de composés réactifs hydrophobes à l'état liquide ou de vapeur, de préférence de vapeur, avec ledit film. En phase liquide, il est avantageux de dissoudre le composé réactif hydrophobe dans un solvant et de porter cette solution à reflux en y ayant au préalable plongé le film devant être traité. Dans le cas d'une matrice à base de silice, le composé réactif hydrophobe est réactif vis-à-vis des groupes silanols. Il est possible d'utiliser un large excès de composé réactif hydrophobe par rapport à la quantité de groupes silanols à greffer pour accélérer la réaction. Selon une première variante, cette étape additionnelle, appelée "greffage post-synthétique", est réalisée au cours de l'étape d'élimination d) de l'agent porogène. Cette variante est particulièrement adaptée lorsque cette étape d) est une étape d'extraction par solvant. Ainsi, on peut combiner les deux traitements en utilisant une solution d'agent réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe dans un solvant d'extraction de l'agent porogène. Selon une deuxième variante, l'étape additionnelle de greffage post-synthétique est réalisée après l'étape d'élimination d) de l'agent porogène mais avant l'étape e) d'imprégnation. Selon une troisième variante, l'étape additionnelle de greffage post-synthétique est réalisée après l'étape e) d'imprégnation, c'est-à-dire sur un film incorporant un agent photochrome. Cet ordre de réalisation des étapes de greffage et d'imprégnation est relativement inhabituel compte tenu de l'état de la technique. Selon une quatrième variante, l'étape additionnelle de greffage post-synthétique est réalisée avant l'étape d'élimination de l'agent porogène. Les composés réactifs hydrophobes porteurs d'au moins un groupe hydrophobe convenant particulièrement pour la présente invention sont des composés d'un métal ou métalloïde tétravalent, préférentiellement du silicium, comportant une seule fonction capable de réagir avec les groupes hydroxyles restants dans le film, en particulier une fonction Si-Cl, Si-NH-, Si-OR où R est un groupe alkyle, de préférence en C1-C4. De préférence, ledit composé réactif hydrophobe est choisi parmi les composés et les mélanges de composés de formule (IX) : (R')3(R2)M (IX) dans laquelle : - M représente un métal ou métalloïde tétravalent, par exemple Si, Sn, Zr, Hf ou Ti, de préférence le silicium. - les groupes R', identiques ou différents, représentent des groupes hydrophobes hydrocarbonés saturés ou non, de préférence en C1-C8 et mieux en C1-C4, par exemple un groupe alkyle, tel que méthyle ou éthyle, un groupe vinyle, un groupe aryle, par exemple phényle, éventuellement substitués, notamment par un ou plusieurs groupes alkyles en C1-C4, ou représentent les groupes analogues fluorés ou perfluorés des groupes hydrocarbonés précités, par exemple des groupes fluoroalkyles ou perfluoroalkyles, ou bien des groupes (poly)fluoro ou perfluoro alcoxy[(poly)alkylènoxy]alkyle. De préférence, le groupe R' est un groupe méthyle. - le groupe R2 représente un groupe hydrolysable, choisi préférentiellement parmi les groupes alcoxy -O-R, en particulier alcoxy en CI-C4, acyloxy -O-C(0)R où R est un radical alkyle, préférentiellement en C1-C6, de préférence méthyle ou éthyle, amino éventuellement substitué par un ou deux groupes fonctionnels, par exemple un groupe alkyle ou silane, et les halogènes tels que Cl, Br et I. Ce sont de préférence des groupes alcoxy, notamment méthoxy ou éthoxy, chloro ou -NHSiMe3. Comme composé réactif hydrophobe, on peut utiliser avantageusement un fluoroalkyl chlorosilane, notamment un tri(fluoroalkyl)chlorosilane ou un fluoroalkyl dialkyl chlorosilane tel que le 3,3,3-trifluoropropyldiméthyl chlorosilane de formule CF3-CH2-CH2-Si(CH3)2CI, un alkylalkoxysilane, notamment un trialkylalcoxysilane, tel que le triméthylméthoxysilane (CH3)3SiOCH3, un fluoroalkyl alcoxysilane, notamment un tri(fluoroalkyl)alcoxysilane ou un fluoroalkyl dialkyl alcoxysilane, un alkylchlorosilane, notamment un trialkylchlorosilane, tel que le triméthylchlorosilane, un trialkylsilazane ou un hexaalkyldisilazane. Le composé réactif hydrophobe est nécessairement différent de l'agent précurseur hydrophobe employé dans le sol précurseur. Dans un mode préféré de réalisation, le composé réactif hydrophobe comprend un groupe trialkylsilyle, préférentiellement un groupe triméthysilyle, et un groupe silazane, en particulier un groupe disilazane. Le composé réactif hydrophobe particulièrement préféré est l'héxaméthyldisilazane (CH3)3Si-NHSi(CH3)3, noté HMDS. Selon le premier procédé de l'invention, le film photochrome final peut être ordonné ou non. Comme il a été dit précédemment, on utilise de préférence un agent porogène amphiphile qui joue le rôle d'agent structurant, si bien que le film photochrome final possède généralement une structure ordonnée. D'une manière générale, un film structuré possède de meilleures propriétés mécaniques, et les moyens de contrôle de la reproductibilité de son procédé d'obtention sont plus aisés. Par structure ordonnée ou organisée, on entend une structure présentant une organisation périodique dans une épaisseur d'au moins 20 nm, et dans une zone de dimension d'au moins 20 nm, préférentiellement 300 nm dans le plan de la couche déposée. La structure ordonnée peut être notamment de type hexagonale 3d, cubique ou hexagonale 2d, au moins localement. La structure hexagonale 3d est constituée de micelles sphériques agencées suivant un réseau analogue à un empilement hexagonal compact. Son groupe d'espace est P63/mmc. La structure cubique (groupe d'espace Pm3n) est formée de micelles ellipsoïdales et sphériques. La structure hexagonale 2d (groupe d'espace c2m) est constituée de micelles cylindriques. La figure 1 annexée à la présente demande représente une partie du diagramme ternaire des phases obtenues dans les films TEOS / MTEOS / CTAB. Elle montre quelles structures ordonnées (phases) sont obtenues dans le gel final à partir d'un sol comprenant ces trois constituants suivant les valeurs de leurs ratios molaires. Lorsque le rapport molaire MTEOSITEOS atteint une valeur limite supérieure à 1, les films peuvent ne plus être structurés. Lorsque le rapport molaire MTEOSITEOS est inférieur à cette valeur limite, le film mésoporeux selon l'invention peut présenter une structure organisée de type hexagonale 3d, cubique ou hexagonale 2d, selon la proportion de CTAB employée. Les rapports molaires CTABITEOS délimitant les phases se déplacent vers des valeurs d'autant plus élevées que le rapport molaire MTEOSITEOS croît. Par exemple, lorsque l'agent porogène est le CTAB, l'agent précurseur inorganique le TEOS et l'agent précurseur hydrophobe le MTEOS (introduit dans le sol précurseur avant l'étape de dépôt b)), pour un rapport molaire MTEOSITEOS = 1, on obtient : - une structure ordonnée de type hexagonale 3d pour 0,210 (CTABITEOS) 0,280 ; -une structure ordonnée de type cubique pour 0,297 (CTABITEOS) 0,332 ; -une structure ordonnée de type hexagonale 2d pour 0,350 (CTAB/TEOS) 0,385. Préférentiellement, les quantités des deux agents précurseurs et de l'agent porogène sont choisies dans l'étape a) de telle sorte que les films mésoporeux obtenus selon le premier procédé de l'invention à l'issue de l'étape d) présentent une structure ordonnée de type hexagonale 3d. Le deuxième et le troisième procédé de l'invention, qui sont des procédés dits de "synthèse directe", vont maintenant être décrits. Ils diffèrent du premier procédé en ce que l'agent photochrome est incorporé dans le sol précurseur et non après la préparation du film mésoporeux. Les constituants qui peuvent être employés dans ces deux derniers procédés sont les mêmes que ceux employés dans le premier procédé et ne seront pas décrits une nouvelle fois. De même, les étapes de dépôt et de consolidation peuvent être réalisées de la même manière. Seules les différences entre les différents procédés seront signalées ci-après. Le deuxième procédé met généralement en jeu la dissolution d'au moins un agent précurseur inorganique, d'au moins un agent précurseur hydrophobe, d'au moins un agent porogène et d'au moins un photochrome dans un mélange d'eau et de solvant organique pour former un sol précurseur d'un film photochrome. Ce sol précurseur est polymérisé et forme généralement un film photochrome mésostructuré dans le cas où l'agent porogène est de type amphiphile, et un film simplement photochrome dans le cas où il ne l'est pas. Comme pour le premier procédé, une incorporation des agents précurseurs en deux étapes est préférée. Le troisième procédé de l'invention diffère du deuxième en ce que la matrice n'est pas rendue hydrophobe par incorporation dans le sol précurseur d'au moins un agent précurseur hydrophobe, mais par hydrophobation post-synthèse du film photochrome par traitement de celui-ci par au moins un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe tel que décrit précédemment. Cette étape d'hydrophobation post-synthèse est réalisée après l'étape b) de dépôt ou si elle existe, après l'étape c) de consolidation. La réalisation d'un tel traitement sur un film renfermant dans sa structure un agent porogène et/ou un agent photochrome n'était pas connue. Dans le troisième procédé de l'invention, la matrice du film n'est formée qu'à partir d'un seul type d'agent précurseur, l'agent précurseur inorganique. Dans le cadre du second procédé de l'invention, il est possible de réaliser un post-traitement du film par au moins un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe, tel que décrit précédemment dans le cadre du premier et du troisième procédé de l'invention. Dans le cadre du second et du troisième procédé de l'invention, l'incorporation de l'agent photochrome dans le sol précurseur peut se faire par mélange direct, sous agitation, de l'agent photochrome ou d'une solution de l'agent photochrome dans un solvant organique ou un mélange de solvants organiques. Ceci permet d'obtenir une solution homogène de l'agent photochrome dans le sol précurseur et par conséquent une répartition homogène dans le film final. Il est possible d'utiliser une petite quantité de solvant organique additionnel, destiné à faciliter la solubilisation du composé photochrome dans le sol précurseur. Parmi les solvants utilisables, on peut citer notamment le N,N-diméthylformamide (DMF) et la N-méthylpyrrolidone (NMP). L'incorporation de l'agent photochrome et l'incorporation de l'agent porogène dans le sol précurseur peuvent être réalisées simultanément. Un agent de stabilisation du composé photochrome peut également être incorporé dans le sol précurseur. Il est également possible d'incorporer l'agent photochrome dans le sol précurseur sous la forme d'une dispersion de ce photochrome dans un solvant, pourvu que le sol précurseur soit finalement homogène. Il est à noter que l'agent photochrome et l'agent porogène peuvent être un seul et même composé, par exemple dans le cas où l'agent photochrome possède en outre des propriétés de tensioactif. Une fois que le sol précurseur du film photochrome a été préparé, il est recommandé de procéder rapidement à son dépôt sur une surface principale du support. En effet, la stabilité d'un mélange agent photochrome / sol est très faible, les agents photochromes utilisés étant sensibles au pH acide du sol. La neutralisation du sol n'est pas envisageable, car elle entraînerait la polymérisation de la silice, et la synthèse des films ne serait pas reproductible. A l'issue de cette étape, le support revêtu d'un film photochrome, éventuellement mésostructuré, est récupéré. Le composé photochrome est introduit dans le sol précurseur de façon à obtenir l'effet photochrome recherché dans le film final. Généralement, l'agent photochrome introduit dans le sol précurseur représente de 0,05 à 10 % en masse de la masse totale du sol précurseur. On peut utiliser dans le deuxième et le troisième procédé de l'invention tout agent photochrome classique, seul ou en mélange avec d'autres composés photochromes. Néanmoins, l'agent photochrome doit être suffisamment soluble dans le sol précurseur, qui comprend généralement un mélange eau/alcanol. Ainsi, la quantité maximale de molécules de composés photochromes incorporables dans le film de l'invention dépend dans ce cas de la solubilité de ces composés dans le sol précurseur. Généralement, l'agent porogène n'est pas éliminé de la structure du film photochrome dans ces deux derniers procédés, ce qui est sans conséquence sur les propriétés du film final, en particulier lorsque l'agent porogène est un polymère, qui reste localisé dans la matrice rigide. Cependant, ces deux procédés peuvent inclure une étape additionnelle d'élimination sélective de l'agent porogène par toute technique appropriée, par exemple par extraction sélective par un solvant, pourvu que l'élimination s'effectue à une température inférieure ou égale à 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C, et n'affecte pas le photochrome. Dans le cas où l'agent porogène est éliminé, on obtient un film photochrome mésoporeux si l'agent porogène n'est pas de type amphiphile, et un film photochrome mésoporeux généralement structuré si l'agent porogène est de type amphiphile. L'étape additionnelle d'élimination sélective de l'agent porogène peut être réalisée avant, pendant ou après l'éventuelle (deuxième procédé) ou obligatoire (troisième procédé) étape d'hydrophobation post-synthétique. Lorsque l'agent porogène est une molécule amphiphile, le photochrome s'insère au sein de la partie hydrophobe des micelles, ce qui aboutit à sa localisation dans l'espace interne des mésopores ou des micelles dans le film final. Dans leur état final, les films photochromes déposés selon les trois procédés de l'invention ont généralement une épaisseur maximale de l'ordre de 1 m, et plus généralement une épaisseur allant de 100 à 500 nm. Bien évidemment, il est possible de déposer successivement plusieurs films de façon à obtenir un film multicouche d'épaisseur désirée et donc d'absorbance suffisamment élevée. L'épaisseur de ce film multicouche final est déterminée par l'importance de l'effet photochrome recherché et dépend de la nature du composé photochrome employé. Le support sur lequel les films sont déposés peut être constitué de tout matériau solide, transparent ou non transparent, tels que du verre minéral, une céramique, une vitrocéramique, un métal ou un verre organique, par exemple une matière plastique thermoplastique ou thermodurcissable. De préférence, le support est un substrat en verre minéral ou en verre organique, de préférence transparent. Mieux, le support est un substrat fait d'une matière plastique transparente. Parmi les matériaux thermoplastiques convenant pour les substrats, on peut citer les (co)polymères (méth)acryliques, en particulier le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), les (co)polymères thio(méth)acryliques, le polyvinylbutyral (PVB), les polycarbonates (PC), les polyuréthanes (PU), les poly(thiouréthanes), les (co)polymères d'allylcarbonates de polyols, les copolymères thermoplastiques éthylène/acétate de vinyle, les polyesters tels que le poly(téréphtalate d'éthylène) (PET) ou le poly(téréphtalate de butylène) (PBT), les polyépisulfures, les polyépoxydes, les copolymères polycarbonates/polyesters, les copolymères de cyclooléfines tels que les copolymères éthylène/norbornène ou éthylène/cyclopentadiène et leurs combinaisons. Par (co)polymère, on entend un copolymère ou un polymère. Par (méth)acrylate, on entend un acrylate ou un méthacrylate. Parmi les substrats préférés selon l'invention, on peut citer des substrats obtenus par polymérisation des (métha)crylates d'alkyle, en particulier des (méth)acrylates d'alkyle en C1-C4, tels que le (méth)acrylate de méthyle et le (méth)acrylate d'éthyle, des (méth)acrylates aromatiques polyéthoxylés tels que les di(méth)acrylates de bisphénols polyéthoxylés, des dérivés allyles tels que les allylcarbonates de polyols aliphatiques ou aromatiques, linéaires ou ramifiés, des thio(méth)acrylates, des épisulfures et de mélanges précurseurs polythiols/polyisocyanates (pour l'obtention de polythiouréthanes). Comme exemples de (co)polymères d'allyl carbonates de polyols, on peut citer les (co)polymères d'éthylèneglycol bis (allyl carbonate), de diéthylèneglycol bis 2-méthyl carbonate, de diéthylèneglycol bis (allyl carbonate), d'éthylèneglycol bis (2-chloro allyl carbonate), de triéthylèneglycol bis (allyl carbonate), de 1,3-propanédiol bis (allyl carbonate), de propylèneglycol bis (2-éthyl allyl carbonate), de 1,3-butènediol bis (allyl carbonate), de 1,4- butènediol bis (2-bromo allyl carbonate), de dipropylèneglycol bis (allyl carbonate), de triméthylèneglycol bis (2-éthyl allyl carbonate), de pentaméthylèneglycol bis (allyl carbonate), d'isopropylène bisphénol A bis (allyl carbonate). Les substrats particulièrement recommandés sont les substrats obtenus par (co)polymérisation du bis allyl carbonate du diéthylèneglycol, vendu, par exemple, sous la dénomination commerciale CR 39 par la société PPG Industries (lentilles ORMA ESSILOR). Parmi les substrats également particulièrement recommandés, on peut citer les substrats obtenus par polymérisation des monomères thio(méth)acryliques, tels que ceux décrits dans la demande de brevet français FR 2734827 et les polycarbonates. Bien évidemment, les substrats peuvent être obtenus par polymérisation 10 de mélanges des monomères ci-dessus, ou peuvent encore comprendre des mélanges de ces polymères et (co)polymères. Etant donné que toutes les étapes des procédés de l'invention sont réalisées à basse température, ils sont compatibles avec ces substrats organiques ophtalmiques. 15 Les films photochromes de l'invention peuvent être formés sur une surface principale d'un support nu, c'est-à-dire non revêtu, ou sur une surface principale d'un support déjà revêtu d'un ou plusieurs revêtements fonctionnels. De préférence, le support de l'invention est un substrat de lentille ophtalmique. En optique ophtalmique, il est bien connu de revêtir une surface 20 principale d'un substrat en matériau organique transparent, par exemple une lentille ophtalmique, avec un ou plusieurs revêtements fonctionnels pour améliorer les propriétés optiques et/ou mécaniques de la lentille finale. Aussi, la surface principale du support peut être préalablement pourvue d'un revêtement de primaire améliorant la résistance aux chocs (primaire anti-chocs) et/ou 25 l'adhésion des couches ultérieures dans le produit final, d'un revêtement résistant à l'abrasion et/ou aux rayures (hard coat), d'un revêtement anti-reflets, d'un revêtement polarisé, d'un autre revêtement photochrome, d'un revêtement coloré ou d'un empilement de deux ou plus de ces revêtements. Les revêtements de primaire améliorant la résistance au choc sont de préférence des latex de polyuréthane ou des latex acryliques. Les revêtements résistant à l'abrasion et/ou aux rayures sont de préférence des revêtement durs à base de poly(méth)acrylates ou de silicones. Parmi les revêtements durs anti-abrasion et/ou anti-rayures recommandés dans la présente invention, on peut citer les revêtements obtenus à partir de compositions à base d'hydrolysats de silane, en particulier d'hydrolysats d'époxysilane telles que celles décrites dans la demande de brevet français FR 2702486 et dans les brevets US 4,211,823 et US 5,015,523. Une composition pour revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures préférée est celle divulguée dans le brevet FR 2702486. Elle comprend un hydrolysat d'époxy trialcoxysilane et de dialkyl dialcoxysilane, de la silice colloïdale et une quantité catalytique de catalyseur de durcissement à base d'aluminium tel que l'acétylacétonate d'aluminium, le reste étant essentiellement constitué par des solvants classiquement utilisés pour la formulation de telles compositions. Préférentiellement l'hydrolysat utilisé est un hydrolysat de yglycidoxypropyltriméthoxysilane (GLYMO) et de diméthyldiéthoxysilane (DMDES). Le film mésoporeux selon l'invention est lui-même de préférence recouvert d'une couche hydrophobe et/ou oléophobe (top coat) dont l'épaisseur est en général inférieure à 10 nm. Ces revêtements hydrophobes et/ou oléophobes sont bien connus dans la technique et sont généralement obtenus par des techniques classiques d'évaporation thermique. Ils sont généralement fabriqués à partir de fluorosilicones ou fluorosilazanes, c'est-à-dire des silicones ou des silazanes contenant des atomes de fluor. Des fluorosilanes particulièrement adaptés pour former des revêtements hydrophobes et/ou oléophobes sont ceux contenant des groupements fluoropolyéthers décrits dans le brevet US 6,277,485. Ces fluorosilanes répondent à la formule générale : RF [ R' SiY3_XR X y dans laquelle RF est un groupe polyfluoropolyéther monovalent ou divalent, R1 est un groupe divalent alkylène, arylène ou une combinaison de ceux-ci, contenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes ou groupes fonctionnels et éventuellement substitués par des halogènes, et contenant de préférence 2 à 16 atomes de carbone ; R2 est un groupe alkyle inférieur (c'est-à-dire un groupe alkyle en C1-C4) ; Y est un atome d'halogène, un groupe alcoxy inférieur (c'est-à-dire une groupe alcoxy en C1-C4, de préférence méthoxy ou éthoxy), ou un groupe acyloxy inférieur (c'est-à-dire -OC(0)R3 où R3 est un groupe alkyle en C1-C4) ; x est 0 ou 1 ; et y est 1 (RF est monovalent) ou 2 (RF est divalent). Les composés appropriés ont en général une masse molaire moyenne en nombre d'au moins 1000. De préférence, Y est un groupe alcoxy inférieur et RF est un groupe perfluoropolyéther. D'autres fluorosilanes recommandés sont ceux de formule :OR CF31ùCH2ùCH2I_SiùCH2OR n OR où n = 5, 7, 9 ou 11 et R est un groupe alkyle, de préférence en C1-C-m tel que 20 ùCH3, ùC2H5 et ùC3H7 ; CF3CH2CH2SiCl3 ; CFjCF+CH2CH nSiCI3 ; et où n = 7 ou 9 et R est tel que défini ci-dessus. Des compositions contenant des fluorosilanes également recommandés pour la préparation de revêtements hydrophobes et/ou oléophobes sont décrites dans brevet US 6,183,872. Elles contiennent des fluoropolymères à groupements organiques porteurs de groupes à base de silicium représentés par la formule générale suivante et ayant une masse moléculaire de 5.102 à 1.105: RFù(OCF2CF2CF2)a O i FCF2{ (OCF2), CF3 b (OCF2CF2)d OCF (CF2)e Z X dans laquelle RF représente un groupement perfluoroalkyle ; Z représente un groupe fluoro ou trifluorométhyle ; a, b, c, d et e représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, 0 ou un entier supérieur ou égal à 1, à la condition que la somme a+b+c+d+e ne soit pas inférieure à 1 et que l'ordre des unités répétitives figurant entre les parenthèses indexées sous a, b, c, d et e ne soit pas limité à celui représenté ; Y représente H ou un groupe alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone ; X représente un atome d'hydrogène, de brome ou d'iode ; R' représente un groupe hydroxyle ou un groupe hydrolysable ; R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupement hydrocarboné monovalent ; I représente 0, 1 ou 2 ; m représente 1, 2 ou 3 ; et n" représente un entier au moins égal à 1, préférentiellement au moins égal à 2. Une composition de revêtement hydrophobe et/ou oléophobe préférée est commercialisée par Shin-Etsu Chemical sous la dénomination KP 801 M . Une autre composition de revêtement hydrophobe et/ou oléophobe préférée est commercialisée par Daikin Industries sous la dénomination OPTOOL DSX . II s'agit d'une résine fluorée comprenant des groupes perfluoropropylène. Les film photochromes selon l'invention trouvent une application dans des domaines très divers : lentilles optiques, en particulier lentilles ophtalmiques, notamment verres de lunettes, stockage optique de l'information, optique guidée (guides d'ondes optiques), réseaux de diffraction, miroirs de Bragg, isolants pour la micro électronique, membranes de filtration et phases stationnaires de chromatographie. Cette liste n'est pas limitative, bien entendu. Le support sur lequel est formé le film photochrome selon l'invention peut également être un support temporaire, sur lequel ledit film est stocké, en attente d'un transfert sur un support définitif tel qu'un substrat de lentille ophtalmique. Ledit support temporaire peut être rigide ou flexible, de préférence flexible. II s'agit d'un support amovible, c'est-à-dire qu'il est destiné à être retiré une fois effectué le transfert du film photochrome sur le support définitif. Le support temporaire peut être employé en ayant au préalable été revêtu d'une couche d'agent de démoulage destinée à faciliter le transfert. Cette couche peut éventuellement être éliminée à la fin de l'étape de transfert. Les supports temporaires flexibles sont généralement des éléments fins de quelques millimètres d'épaisseur, de préférence de 0.2 to 5 mm, mieux de 0.5 à 2 mm, faits d'une matière plastique, de préférence un matériau thermoplastique. Des exemples de (co)polymères thermoplastiques pouvant être employés pour la fabrication du support temporaire sont les polysulfones, les poly(méth)acrylates aliphatiques, tels que le poly(méth)acrylate de méthyle, le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, les copolymères à blocs SBM (styrène-butadiène-méthacrylate de méthyle), le sulfure de polyphénylène (PPS), les polyoxydes d'arylène, les polyimides, les polyesters, les polycarbonates tels que le polycarbonate de bisphénol A, le polychlorure de vinyle, les polyamides tels que les nylons, leurs copolymères et leurs mélanges. Le matériau thermoplastique préféré est le polycarbonate. La surface principale du support temporaire peut comprendre un empilement d'un ou plusieurs revêtements fonctionnels (déjà décrits) qui seront transférés en même temps que le film photochrome de l'invention sur le support définitif. Bien évidemment, les revêtements devant être transférés ont été déposés sur le support temporaire dans l'ordre inverse par rapport à l'ordre d'empilement souhaité sur le support définitif. Dans le cas où le support sur lequel est déposé le film du sol précurseur, au cours de l'étape b) des procédés de la présente invention, est un support temporaire, l'invention concerne également un procédé de transfert du film photochrome (ou d'un empilement de revêtements comprenant ledit film photochrome) du support temporaire vers un support définitif. Les procédés de l'invention comprennent alors l'étape additionnelle suivante : z) le transfert dudit film photochrome du support temporaire vers un support définitif. Le transfert du ou des revêtements portés par le support temporaire peut être réalisé selon toute technique appropriée connue de l'homme du métier. Un autre objet de l'invention est un article comprenant un support ayant une surface principale revêtue d'un film photochrome, ledit article étant obtenu ou susceptible d'être obtenu par l'un des procédés décrits ci-dessus. Ledit film photochrome a de préférence une structure ordonnée de type hexagonale 3d et ledit support est de préférence fait d'un matériau organique. L'article est de préférence une lentille ophtalmique. Comme cela a été expliqué précédemment, le support peut être transparent et peut comprendre un ou plusieurs revêtements fonctionnels, le film photochrome pouvant être déposé sur n'importe lequel d'entre eux. Le support peut être un support temporaire ou un support définitif tel qu'un substrat optique. Selon un mode de réalisation de l'invention, le film photochrome est formé sur un revêtement antiabrasion et/ou anti-rayures. De préférence, le film photochrome est l'avant dernière couche dans l'ordre d'empilement, lui-même étant revêtu d'une couche hydrophobe et/ou oléophobe. Par convention, ce que l'on nomme "dernière couche de l'empilement" dans la présente demande désigne la couche la plus éloignée du support. Les exemples ci-dessous illustrent la présente invention sans la limiter. Sauf indication contraire, tous les pourcentages sont exprimés en masse.EXEMPLES Réactifs utilisés pour synthétiser les films photochromes Le TEOS de formule Si(OC2H5)4 a été employé en tant qu'agent précurseur inorganique de formule (I), le MTEOS de formule CH3Si(OC2H5)3 a été employé en tant qu'agent précurseur hydrophobe. Trois agents porogènes de type tensioactif ont été testés : le CTAB de formule C16H33N(CH3)3Br, le PE6800 noté (EO)73-(PO)28-(EO)73, le PE10400 noté(EO)27-(PO)61-(EO)27. Le composé réactif hydrophobe employé dans quelques exemples est l'hexaméthyldisilazane (HMDS). Le photochrome évalué est le photochrome préféré de l'invention, la 5-méthoxy-3,3-diméthyl-1-propylspiro[indoline-2,3'-[3H]pyrido[3,2-f]-[1,4] benzoxazine], de formule (IV) rappelée ci-dessous. Cette spirooxazine a été choisie car c'est une molécule très "lente" (constantes cinétiques de coloration et de décoloration faibles), très sensible à son environnement, ce qui a permis de déterminer quelles étaient les matrices les plus favorables au bon fonctionnement d'un photochrome. Les sols ont étépréparés en utilisant l'éthanol absolu en tant que solvant organique et l'acide chlorhydrique dilué (de façon à obtenir un pH=1,25) en tant que catalyseur d'hydrolyse. MeO (IV) A) Premier procédé de l'invention (imprégnation) La préparation du sol précurseur d'un film mésoporeux selon le premier procédé de l'invention est un procédé en deux étapes d'incorporation des agents précurseurs. Au cours de la première étape, un sol de silice comprenant l'agent précurseur inorganique est préparé. L'agent précurseur hydrophobe est incorporé dans ce sol au cours d'une deuxième étape. 1. Mode opératoire général de préparation du sol de silice Les rapports molaires des constituants du sol de silice sont les suivants : TEOS / éthanol / HCI-H20 = 1 : 3,8 : 5. Le TEOS est hydrolysé puis partiellement condensé par chauffage pendant 1 h à 60 C en milieu éthanol/acide chlorhydrique dilué, dans un ballon muni d'un réfrigérant. Le sol de silice élaboré est constitué de petits amas polymériques de silice partiellement condensée, comportant une grande quantité de fonctions silanols. Celles-ci disparaissent en partie si un agent précurseur hydrophobe tel que le MTEOS est introduit dans le sol. On a donc conçu cette synthèse de telle sorte que l'ensemble {amas polymérique de silice + MTEOS} reste suffisamment hydrophile pour ne pas perturber l'équilibre hydrophile- hydrophobe du système. En effet, le MTEOS polymérisé est hydrophobe, contrairement au MTEOS hydrolysé et non condensé. La synthèse a également été conçue de manière à préserver la réactivité des amas de silice (plus précisément, leur vitesse de gélification), qui est généralement altérée par la présence de MTEOS. 2. Mode opératoire général de dépôt d'un film mésostructuré selon l'invention à matrice MTEOS-TEOS (rapport molaire MTEOS/TEOS = 40/60) On prépare une solution stock d'agent porogène contenant 48,7 g de CTAB par litre d'éthanol. Sa dissolution peut être facilitée par l'utilisation d'ultrasons pendant quelques secondes. On en prélève 6,7 mL, puis on y ajoute 0,75 mL de MTEOS pur. 3 mL du sol de silice préparé ci-dessus sont transférés dans un flacon plongé dans un bain de glace à 0 C et additionnés de 67 L d'eau acidifiée (HCI pH=1,25). On additionne alors le tout au mélange CTAB/éthanol/MTEOS sous agitation. 90 secondes plus tard, on dépose quelques gouttes du mélange ainsi préparé sur un substrat de verre de 1,1 mm d'épaisseur, qui est alors mis en rotation à 3000 rpm pendant 2 minutes (accélération d'environ 2000 rpm/s). Le dépôt a lieu dans une enceinte balayée par un fort flux d'azote et dont l'atmosphère a un taux d'humidité relative HR égal à 51 % à T = 20-25 C. Les films obtenus, dont l'épaisseur mesurée par ellipsométrie UV-visible est d'environ 260 nm, ont une structure ordonnée de type hexagonale 3d. 3. Mode opératoire général de dépôt d'un film mésostructuré à matrice de silice (exemple comparatif) 3 mL du sol de silice préparé ci-dessus sont ajoutés à un certain volume d'une solution stock de tensioactif (CTAB, PE6800 ou PE10400) sous agitation, de sorte que le rapport molaire tensioactif/Si soit tel que défini dans le tableau 1. Puis, on dépose quelques gouttes du mélange ainsi préparé sur un substrat de verre de 1,1 mm d'épaisseur, qui est alors mis en rotation à 3000 rpm pendant 2 minutes (accélération d'environ 2000 rpm/s). La structure obtenue est indiquée dans le tableau 1 ci-dessous. Dans le cas du CTAB, le dépôt a lieu dans une enceinte dont l'hygrométrie est contrôlée grâce à un flux d'azote bullant dans un réservoir d'eau. L'atmosphère doit être suffisamment humide (HR > 60 %, avec un débit d'azote soutenu), sinon l'organisation des micelles de CTAB en une structure périodique avec de grands domaines de cohérence ne se produit pas correctement. Le film obtenu en utilisant le CTAB en tant qu'agent porogène a une épaisseur d'environ 340 nm. Tableau 1 Rapport molaire CTAB/Si = 0,10 PE6800/Si = 0,01 PE10400/Si = 0,012 tensioactif/Si Structure Hexagonale 3d Orthorhombique Rectangulaire obtenue (micelles sphériques) faces centrées centrée (micelles (micelles tubulaires) ellipsoïdales) 4. Mode opératoire général de consolidation d'un film mésostructuré et d'élimination du tensioactif CTAB 25 Le substrat revêtu du film mésostructuré obtenu dans le paragraphe 2 (matrice hydrophobe TEOS/MTEOS) ou le paragraphe 3 (matrice de silice20 TEOS) ci-dessus est consolidé thermiquement à 110 C pendant 12h, puis par le CTAB est éliminé par extraction avec un solvant organique de la façon suivante. Le substrat revêtu du film consolidé est placé dans l'acétone au reflux (56 C) pendant 2h. Il est également possible de solubiliser le CTAB en trempant le substrat revêtu du film consolidé dans l'éthanol au reflux (78 C) pendant 5h. L'élimination du CTAB peut être suivie par spectroscopie IRTF effectuée sur le film après avoir retiré du mélange et rincé quelques minutes dans l'acétone le substrat revêtu du film. A l'issue de cette étape, on récupère un substrat revêtu d'un film 10 mésoporeux (exemples 2 et 3). Dans le cas de la matrice TEOS/MTEOS et d'une matrice de silice, il a été vérifié par diffraction des rayons X que la structure ordonnée de type hexagonale 3d était conservée après l'élimination du CTAB. La structure périodique est préservée, avec une certaine déformation. 15 Les films obtenus sont extrêmement poreux (fraction de vide d'environ 55 %). Ils comportent à la fois des mésopores bien calibrés, de 4 nm de diamètre (empreinte des micelles), et des micropores, de quelques angstroems de diamètre, situés à l'intérieur des parois de la matrice, et a priori non monodisperses. En ce qui concerne la morphologie poreuse des différents films, 20 les mésopores représentent généralement 2/3 du volume de vide et les micropores représentent généralement 1/3 du volume de vide, ce qui a pu être déterminé en soumettant le film à des expériences d'adsorption. La figure 3 représente schématiquement la morphologie d'un film mésoporeux à matrice de silice obtenu après élimination de l'agent porogène. 25 Sur cette figure apparaissent deux mésopores séparés par des parois de silice microporeuse. A titre de comparaison, un film mésoporeux à matrice MTEOS/TEOS contient à peu près les mêmes quantités de micropores et mésopores que le film de silice représenté sur la figure 3. 5. Mode opératoire général de traitement d'un film mésoporeux par un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe (variante 2 : greffage post-synthétique réalisé après l'étape d'élimination de l'agent porogène mais avant l'imprégnation) Ce traitement, destiné à augmenter le caractère hydrophobe du film, est ici réalisé en phase vapeur. Le substrat revêtu du film mésoporeux obtenu dans le paragraphe 4 est introduit dans un tube de Schlenk avec 200 L d'HMDS. L'ensemble est placé sous vide primaire statique, puis chauffé à 70 C pendant 5 minutes. Le bon déroulement du greffage de groupes triméthylsilyle peut être suivi par spectroscopie IRTF effectuée sur le film. La quantité de groupements méthyle greffés est évaluée à partir de l'aire de la bande Si-CH3 à 2965 cm-1, rapportée à l'épaisseur du film. Ce protocole permet de préparer les films mésoporeux des exemples 4 et 5, qui diffèrent par la nature de leur matrice. Dans le cas de la matrice TEOS/MTEOS et d'une matrice de silice, il a été vérifié que la structure ordonnée de type hexagonale 3d était conservée après traitement par le HDMS. 6. Mode opératoire qénéral d'impréqnation d'un film mésoporeux par un photochrome Le substrat revêtu du film mésoporeux obtenu dans le paragraphe 4 ou 5 ci-dessus (à matrice de silice ou à matrice MTEOS/TEOS, éventuellement post- traitées par le HMDS) est imprégné par dépôt par centrifugation d'une solution de photochrome de formule (IV) à 5.10-3 mol/L dans le cyclohexane (3000 rpm pendant 2 minutes). On récupère un substrat revêtu d'un film photochrome mésoporeux. 7. Mode opératoire qénéral de traitement d'un film photochrome mésoporeux par un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe (variante 3 : greffage post-synthétique réalisé après l'étape d'imprégnation) Ce traitement, destiné à augmenter le caractère hydrophobe du film, est ici réalisé en phase vapeur. Le substrat revêtu du film photochrome mésoporeux ayant subi les traitements décrits dans les paragraphes 2 (matrice hydrophobe TEOS/MTEOS) puis 4 puis 6 est introduit dans un tube de Schlenk avec 200 L d'HMDS. L'ensemble est placé sous vide primaire statique, puis chauffé à 70 C pendant 5 minutes. Ce protocole permet de préparer le film photochrome mésoporeux de l'exemple 6. Il a été vérifié que la structure ordonnée de type hexagonale 3d était conservée après traitement par le HDMS. 8. Etude du comportement du photochrome par spectroscopie d'absorption UV-visible Le film photochrome est irradié dans l'UV, ce qui induit une coloration de ce film. L'absorbance est suivie en fonction du temps à la longueur d'onde maximale d'absorption du photochrome, dans le visible. Lorsque l'absorbance maximale est atteinte, l'irradiation UV est arrêtée et la décoloration de l'échantillon, qui se traduit par un retour progressif de l'absorbance à zéro, est suivie dans le noir. La figure 2 est un exemple de spectre obtenu au cours de ce type d'étude, et réalisée moins de 24 heures après la préparation du film photochrome. La donnée la plus facilement accessible et qui illustre bien le comportement du photochrome est sa constante cinétique de décoloration dans le noir. Elle est obtenue par ajustement d'un modèle mono-exponentiel sur la courbe de décoloration absorbance = f(temps). L'utilisation d'un modèle bi- exponentiel est parfois nécessaire, ce qui indique que le photochrome est localisé dans plusieurs environnements différents, par exemple, dans les mésopores et dans les murs séparant ceux-ci. 9. Résultats : évaluation des cinétiques de coloration et de décoloration des photochromes Dans les exemples 2 à 6, le photochrome de formule (IV) a été incorporé dans différents films mésoporeux par imprégnation, tel que décrit dans le paragraphe 6 ci-dessus. Le film non mésoporeux de l'exemple 7 a été préparé en ajoutant le photochrome au sol avant de procéder au dépôt. Exemple 1 (comparatif) : la solution de photochrome est déposée sur une surface dense (lame de verre). Exemple 2 (comparatif) : film mésoporeux à matrice de silice. Exemple 3 : film mésoporeux à matrice de MTEOS/TEOS 40/60. Exemple 4 (comparatif) : film mésoporeux à matrice de silice rendue hydrophobe uniquement par un traitement post-synthétique par le HMDS. Exemple 5 : film mésoporeux à matrice de MTEOS/TEOS 40/60 post-traitée par le HMDS avant l'imprégnation. Exemple 6 : film mésoporeux à matrice de MTEOS/TEOS 40/60 post-traitée par le HMDS après l'imprégnation. Exemple 7 (comparatif) : film sol-gel dense (non mésoporeux) et mou (peu réticulé, Tg < 0 C) dans lequel le photochrome est dispersé, tel que décrit dans 25 FR 2795085 ou J. Mater. Chem. 1997, 7, 61-65. Le tableau 2 présente les résultats obtenus à T = 20 C, pour %excitation = spectre large centré sur 312 nm. %max désigne la position du maximum d'absorbance du système dans sa forme colorée (dans le visible). A. est l'absorbance correspondante. Tableau 2 Exemple Constante cinétique de 2~,max (nm) Amax Agrégation décoloration dans le noir du photochrome (s-') 1 (comparatif) 9,40.104 634 0,02 Oui (comparatif) •4 0,0. • 3 (invention) 3,56.10-3 608 0,15 Non 4 (comparatif) 630 0,02 Oui (invention) r 614 0,10 Non (invention) 0,0 • 7 (comparatif) 1,40.10- Non Le tableau 2 montre que les constantes cinétiques de décoloration dans le noir sont très dépendantes de la nature de l'hôte du photochrome. Dans plusieurs exemples, les molécules de photochrome sont agrégées et ne sont plus actives, ce qui se traduit par une faible absorbance (0,02). C'est le cas de l'exemple 1 (absence de matrice) et de l'exemple 4. Sans vouloir être limités par une théorie particulière, les inventeurs pensent que ceci est dû à des raisons stériques, ce qui est expliqué plus bas. Une valeur élevée de %max (630 ou 634 nm) est un autre indice de l'agrégation. Cette valeur a été obtenue lorsque le photochrome est déposé sur des surfaces denses de natures variées (hydrophiles ou hydrophobes). Ainsi, les deux paramètres %max et A. permettent d'identifier les cas dans lesquels le photochrome ne parvient pas à diffuser correctement au sein d'une structure poreuse. Une comparaison des résultats des exemples 2 et 3 révèle la supériorité d'une matrice hydrophobe (MTEOSITEOS) sur une matrice de silice pour ce qui est d'assurer un bon fonctionnement du photochrome, sa bonne diffusion dans les mésopores au cours de l'étape d'imprégnation et sa bonne dispersion au 5 sein de la matrice. La meilleure valeur de Amax dans l'exemple 3 indique a priori une quantité supérieure d'agent photochrome incorporé dans le film. De plus, seule la matrice MTEOS/TEOS permet d'obtenir des cinétiques de coloration et de décoloration rapides. Le post-traitement d'un film mésoporeux par le HMDS avant son imprégnation par le photochrome améliore les cinétiques de coloration et de décoloration, que la matrice initiale soit hydrophobe ou non, mais limite la diffusion du photochrome dans les mésopores. Ceci est parfaitement compréhensible, un film mésoporeux non post-greffé étant beaucoup plus poreux que le même film post-greffé. Une valeur satisfaisante de Amax est toutefois obtenue pour le film de l'exemple 5 selon l'invention, à matrice MTEOS/TEOS post-greffée. Au contraire, le post-traitement du film à matrice de silice par le HMDS, qui permet d'obtenir une matrice hydrophobe, provoque l'agrégation du photochrome à la surface du film, et il en découle donc une faible absorbance. Il faut savoir que le post-traitement d'un film mésoporeux à matrice de silice par le HMDS fait disparaître les 3/4 des micropores présents au sein des murs. Les parois sont donc densifiées, ce qui limite la diffusion du photochrome et empêche son accès au sein du film. Sans vouloir être limités par une théorie particulière, les inventeurs pensent que l'on ne détecte pas de phénomène d'agrégation lorsque le photochrome est incorporé dans un film à matrice hydrophobe MTEOS/TEOS post-traitée par le HMDS parce que les films à matrice hydrophobe MTEOS/TEOS contiennent moins de groupes silanols SiOH susceptibles d'être greffés par le HMDS. La réduction de porosité induite par ce greffage est donc inférieure. Il est à noter que les cinétiques de coloration et de décoloration sont comparables, que le post-traitement par le HMDS soit réalisé avant ou après l'imprégnation du film par le photochrome, dans le cas d'un film à matrice hydrophobe MTEOS/TEOS. En conclusion, il est préférable du point de vue des propriétés photochromes de travailler avec une matrice hydrophobe obtenue par incorporation en quantité appropriée dans le sol de silice d'un agent précurseur hydrophobe, plutôt qu'avec une matrice de silice rendue hydrophobe uniquement par greffage post-synthétique. B) Deuxième et troisième procédés de l'invention (synthèse directe) 1. Mode opératoire général de préparation d'un film photochrome mésostructuré à matrice MTEOS-TEOS (rapports molaires : MTEOS/TEOS = 40/60, CTAB / TEOS = 0,16 et photochrome / TEOS = 0,01) conformément au deuxième procédé de l'invention On prépare une solution stock d'agent porogène contenant 48,7 g de CTAB par litre d'éthanol. Sa dissolution peut être facilitée par l'utilisation d'ultrasons pendant quelques secondes. On prélève 6,7 mL de cette solution stock qu'on ajoute à 21,7 mg de photochrome de formule (IV), puis on ajoute 0,75 mL de MTEOS pur dans ce mélange. 3 mL d'un sol de silice identique à celui du paragraphe A) 1. ci-dessus (TEOS / éthanol / HCI-H2O = 1 : 3,8 : 5) sont refroidis dans un flacon plongé dans un bain de glace à 0 C, additionnés de 67 L d'eau acidifiée (HCI pH=1,25) puis transférés dans le mélange photochrome/CTAB/éthanol/MTEOS sous agitation. 90 secondes plus tard, on dépose quelques gouttes du mélange ainsi préparé sur un substrat de verre de 1,1 mm d'épaisseur, qui est alors mis en rotation à 3000 rpm pendant 2 minutes (accélération d'environ 2000 rpm/s). Le dépôt a lieu dans une enceinte balayée par un fort flux d'azote et dont l'atmosphère a un taux d'humidité relative HR égal à 51 % à T = 20-25 C. Les films obtenus ont une structure ordonnée de type hexagonale 3d. Ce protocole permet de préparer le film photochrome de l'exemple 11. 2. Mode opératoire général de préparation de films photochromes mésostructurés à matrice de silice (rapports molaires photochrome / TEOS = 0,01) On prépare trois solutions d'agents porogènes et de photochrome dans l'éthanol, contenant respectivement 343 mg de CTAB et 36,2 mg de photochrome de formule (IV) dans 7 mL d'éthanol, 376 mg de PE6800 et 18,1 mg de photochrome de formule (IV) dans 3,5 mL d'éthanol, et 402 mg de PE10400 et 21,7 mg de photochrome de formule (IV) dans 3 mL d'éthanol. Trois sols de silice identiques à celui du paragraphe A) 1. ci-dessus (TEOS / éthanol / HCI-H2O = 1 : 3,8 : 5), de volumes respectifs 5 mL, 2,5 mL et 3 mL sont refroidis à 20 C, additionnés respectivement de 112 L, 56 L et 67 L d'eau acidifiée (HCI pH=1,25) puis transférés respectivement dans les trois solutions d'agents porogènes et de photochrome préparées ci-dessus. Immédiatement après, on dépose quelques gouttes du mélange ainsi préparé sur des substrats de verre de 1,1 mm d'épaisseur, qui sont alors mis en rotation à 3000 rpm pendant 2 minutes (accélération d'environ 2000 rpm/s). Le dépôt a lieu dans une enceinte balayée par un fort flux d'azote et dont l'atmosphère a un taux d'humidité relative HR égal à 51 % à T = 20-25 C. Les films obtenus sont tous structurés (vérification par diffraction des rayons X). Ce protocole permet de préparer respectivement les films photochromes des exemples comparatifs 8, 9 et 10. 3. Mode opératoire général de préparation d'un film photochrome mésostructuré à matrice de silice rendue hydrophobe par un traitement post-synthétique au HMDS conformément au troisième procédé de l'invention (rapport molaire photochrome / TEOS = 0,01) Un film à matrice de silice, mésostructuré par le CTAB, identique à celui de l'exemple 8 ci-dessus, est traité par le HMDS en phase vapeur à 70 C sous vide primaire statique tel que décrit dans le paragraphe A) 5. ci-dessus, mais durant une nuit plutôt que 5 minutes. Cette différence de temps de traitement est due au fait que le film traité incorpore cette fois-ci dans sa structure un photochrome et un agent porogène. Ce protocole permet de préparer le film photochrome de l'exemple 12. 4. Résultats : évaluation des cinétiques de coloration et de décoloration des photochromes Dans les exemples 8 à 12, le photochrome de formule (IV) a été incorporé dans différents films par synthèse directe, tel que décrit dans les paragraphes 1 à 3 ci-dessus. Le film non mésoporeux de l'exemple 7 a été préparé en ajoutant le photochrome au sol avant de procéder au dépôt. Exemple 7 (comparatif) : film sol-gel dense (non mésoporeux) et mou (peu réticulé, Tg < 0 C) dans lequel le photochrome est dispersé, tel que décrit dans FR 2795085 ou J. Mater. Chem. 1997, 7, 61-65 (identique à l'exemple 7 comparatif du ≈A). Exemple 8 (comparatif) : film à matrice de silice, mésostructuré par le CTAB. Exemple 9 (comparatif) : film à matrice de silice, mésostructuré par le PE6800. Exemple 10 (comparatif) : film à matrice de silice, mésostructuré par le P E 10400. Exemple 11 (deuxième procédé de l'invention) : film à matrice de MTEOS/TEOS 40/60, mésostructuré par le CTAB. Exemple 12 (troisième procédé de l'invention) : film à matrice de silice post-traitée par le HMDS, mésostructuré par le CTAB. La détermination de la constante cinétique de décoloration dans le noir du photochrome a été réalisée tel que décrit dans le paragraphe A) 8. ci-dessus. Elle est obtenue par ajustement d'un modèle mono-exponentiel sur la courbe de décoloration absorbance = f(temps). L'utilisation d'un modèle bi-exponentiel a été parfois nécessaire, ce qui indique que le photochrome est localisé dans plusieurs environnements différents, par exemple, dans les mésopores et dans les murs séparant ceux-ci. Le tableau 3 présente les résultats obtenus à T = 20 C, pour %excitation = 1 o spectre large centré sur 312 nm. Tableau 3 Exemple Constante cinétique de décoloration dans le noir du photochrome (s-') 7 (comparatif) 1,40.10-'3 8 (comparatif) 3,69.10-4 et 6,98.10- (*) 9 (comparatif) 1,81.10-'3 (comparatif) 2,37.10-'3 11 (invention) 2,73.10-4 et 1,81.10- (*) 12 (invention) 1,13.10- et 2,10.10-4 (*) (*) Modèle bi-exponentiel. Les résultats montrent qu'un film mésostructuré à matrice de silice rendue hydrophobe par un post-traitement au moyen d'un composé hydrophobe (exemple 12) est supérieur au même film qui n'a pas subi un tel traitement d'hydrophobation (exemple 8) pour ce qui est d'assurer un bon fonctionnement du photochrome : de façon surprenante, la vitesse de décoloration est trois fois plus élevée dans le film préparé selon le troisième procédé de l'invention. Le film photochrome à matrice hydrophobe MTEOS/TEOS (exemple 11) et le film à matrice de silice MTEOS (exemple 8) présentent des performances cinétiques comparables. Toutefois, le film photochrome à matrice hydrophobe selon l'invention présente l'avantage d'être peu sensible à une atmosphère humide, dont il découle une stabilité accrue de ses propriétés dans le temps.25
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome mésoporeux, comprenant :a) la préparation d'un sol précurseur d'un film mésoporeux comprenant un agent précurseur inorganique, au moins un solvant organique, de l'eau, au moins un agent porogène et un agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe ;b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support ;c) l'élimination de l'agent porogène du film résultant de l'étape précédente à une température <= 150 DEGREE C ;d) l'imprégnation du film mésoporeux résultant de l'étape c) par une solution comprenant au moins un agent photochrome.Selon une variante, l'agent photochrome est introduit directement dans le sol précurseur. Selon une variante de cette variante, le sol précurseur ne comporte pas d'agent précurseur hydrophobe mais le film photochrome est rendu hydrophobe par un traitement postérieur à sa préparation.
1. Procédé de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome mésoporeux, comprenant : a) la préparation d'un sol précurseur d'un film mésoporeux comprenant : - un agent précurseur inorganique choisi parmi les composés de formule : M(X)4 (I) dans laquelle les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables préférentiellement choisi parmi les groupes alcoxy, acyloxy et halogènes, de préférence alcoxy, et M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence le silicium ; - au moins un solvant organique ; - au moins un agent porogène ; - de l'eau ; - et éventuellement un catalyseur d'hydrolyse des groupes X ; b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support ; c) optionnellement, la consolidation du film déposé ; d) l'élimination de l'agent porogène du film résultant de l'étape précédente et la formation d'un film mésoporeux ; e) l'imprégnation du film mésoporeux résultant de l'étape d) par une solution comprenant au moins un agent photochrome ; et f) la récupération d'un support revêtu d'un film photochrome mésoporeux ; le procédé étant caractérisé en ce que : (i) l'élimination de l'agent porogène s'effectue à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C ; et (ii) le procédé comprend une étape d'introduction d'au moins un agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupehydrophobe dans le sol précurseur avant l'étape de dépôt b) du film du sol précurseur. 2. Procédé de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome, comprenant : a) la préparation d'un sol précurseur d'un film photochrome comprenant : - un agent précurseur inorganique choisi parmi les composés de formule : M(X)4 (I) dans laquelle les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables préférentiellement choisi parmi les groupes alcoxy, acyloxy et halogènes, de préférence alcoxy, et M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence le silicium ; - au moins un solvant organique ; - au moins un agent porogène ; - au moins un agent photochrome ; - de l'eau ; - et éventuellement un catalyseur d'hydrolyse des groupes X ; b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support et la formation d'un film photochrome ; c) optionnellement, la consolidation du film photochrome déposé ; et d) la récupération d'un support revêtu d'un film photochrome ; le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'introduction d'au moins un agent précurseur hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe dans le sol précurseur avant l'étape de dépôt b) du film du sol précurseur. 3. Procédé de fabrication d'un support revêtu d'un film photochrome, comprenant a) la préparation d'un sol précurseur d'un film photochrome comprenant : - un agent précurseur inorganique choisi parmi les composés de formule : M(X)4 (I)dans laquelle les groupes X, identiques ou différents, sont des groupes hydrolysables préférentiellement choisi parmi les groupes alcoxy, acyloxy et halogènes, de préférence alcoxy, et M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence le silicium ; - au moins un solvant organique ; - au moins un agent porogène ; - au moins un agent photochrome ; - de l'eau ; - et éventuellement un catalyseur d'hydrolyse des groupes X ; b) le dépôt d'un film du sol précurseur sur une surface principale d'un support et la formation d'un film photochrome ; c) optionnellement, la consolidation du film photochrome déposé ; et d) la récupération d'un support revêtu d'un film photochrome ; le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape de traitement du film après l'étape b) ou si elle existe, après l'étape c), par au moins un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent porogène représente de 2 à 10 % de la masse totale du sol précurseur. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le solvant organique représente de 40 à 90 % en masse par rapport à la masse totale du sol précurseur. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'eau représente de 10 à 20% en masse de la masse totale du sol précurseur. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent précurseur inorganique de formule (I) représente de 10 à 30 % en masse par rapport à la masse totale du sol précurseur. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que toutes ses étapes s'effectuent à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape c) de consolidation du film déposé, s'effectuant par chauffage dudit film à une température 150 C, de préférence 130 C, mieux 120 C et mieux encore 110 C. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les groupes hydrolysables X du composé de formule (I) sont choisis parmi les groupes alcoxy en C1-C4, de préférence méthoxy ou éthoxy, acyloxy -O-C(0)R où R est un radical alkyle en C1-C6, de préférence méthyle ou éthyle, les halogènes tels que Cl, Br et I, et les combinaisons de ces groupes. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent précurseur inorganique est le tétraéthoxysilane (TEOS). 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le métal ou métalloïde tétravalent M du composé de formule (I) est choisi parmi Ti, Zr, Hf, Sn et Si, préférentiellement Si. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le solvant organique est choisi parmi les solvants polaires, de préférence les alcanols. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent porogène est choisi parmi les agents tensioactifs non ioniques, cationiques, anioniques et amphotères. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que l'agent porogène est choisi parmi les alcools gras éthoxylés, les diols acétylèniques éthoxylés, les composés du type copolymère à blocs comportant à la fois desblocs hydrophiles et des blocs hydrophobes, les poly(alkylènoxy)alkyl-éthers et les surfactants incorporant un groupe sorbitane. 16. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que l'agent porogène est choisi parmi le bromure de cétyltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, les copolymères triblocs d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène, les copolymères diblocs d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène et les poly(éthylènoxy)alkyl-éthers, de préférence le bromure de cétyltriméthylammonium. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent photochrome est un composé organique hydrophobe choisi parmi les dérivés de l'oxazine, de préférence une spirooxazine, les chromènes et composés photochromes dérivés du chromène, de préférence un spiropyrane ou un naphtopyrane, les fulgides, les fulgimides, les dérivés organométalliques de dithizonate et leurs mélanges. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que la spirooxazine est une benzoxazine ou une naphtoxazine, de préférence une spiro[indolino] benzoxazine, une spiro[indolino] naphtoxazine ou une spiro[indolino] pyridobenzoxazine. 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le film photochrome possède une structure ordonnée. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que la structure ordonnée est une structure de type hexagonale 3d, cubique ou hexagonale 2d, de préférence hexagonale 3d. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le film photochrome est déposé sur une surface principale d'un support nu, ou sur une surface principale d'un support déjà revêtu d'un ou plusieurs revêtements fonctionnels. 22. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support est un substrat en verre minéral ou en verre organique. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que le substrat est constitué d'un matériau choisi parmi les (co)polymères (méth)acryliques, les (co)polymères thio(méth)acryliques, les polycarbonates, les polyuréthanes, les poly(thiouréthanes), les (co)polymères d'allylcarbonates de polyols, les copolymères thermoplastiques éthylène/acétate de vinyle, les polyépisulfures, les polyépoxydes, les polyesters, les copolymères polycarbonates/polyesters et les copolymères de cyclooléfines, et leurs combinaisons. 24. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support est un substrat de lentille ophtalmique. 25. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le film photochrome est déposé sur une surface principale d'un support déjà revêtu d'un ou plusieurs revêtements fonctionnels choisis parmi un revêtement de primaire anti-chocs, un revêtement résistant à l'abrasion et/ou aux rayures et un revêtement anti-reflets. 26. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que le support de l'étape b) est un support temporaire et en ce que le procédé comprend l'étape additionnelle suivante : z) le transfert dudit film photochrome du support temporaire vers un support définitif. 27. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de traitement du film après l'étape b) ou si elle existe, après l'étape c), par au moins un composé réactif hydrophobe porteur d'au moins un groupe hydrophobe, ledit composé réactif hydrophobe étant différent de l'agent précurseur hydrophobe si un tel agent est présent dans le sol précurseur. 28. Procédé selon la 27, caractérisé en ce que le composé réactif hydrophobe est choisi parmi les composés et les mélanges de composés de formule (IX) : (R1)3(R2)M (IX) dans laquelle : - M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence Si, Sn, Zr, Hf ou Ti, mieux le silicium, - les groupes R1, identiques ou différents, représentent des groupes hydrophobes hydrocarbonés saturés ou non, de préférence en C1-C8 et mieux en C1-C4, tel que méthyle ou éthyle, un groupe vinyle, un groupe aryle, ou représentent les groupes analogues fluorés ou perfluorés des groupes hydrocarbonés précités, ou bien des groupes (poly)fluoro ou perfluoro alcoxy[(poly)alkylènoxy]alkyle, - le groupe R2 représente un groupe hydrolysable, choisi préférentiellement parmi les groupes alcoxy, en particulier alcoxy en C1-C4, acyloxy -O-C(0) R où R est un radical alkyle, préférentiellement en C1-C6, de préférence méthyle ou éthyle, amino éventuellement substitué par un ou deux groupes fonctionnels, par exemple un groupe alkyle ou silane, et les halogènes tels que Cl, Br et I. 29. Procédé selon la 28, caractérisé en ce que le composé réactif hydrophobe est un trialkylchlorosilane, de préférence le triméthylchlorosilane, un trialkylalcoxysilane, de préférence le triméthylméthoxysilane, un fluoroalkyl alcoxysilane, un fluoroalkyl chlorosilane, de préférence le 3,3,3-trifluoropropyldiméthyl chlorosilane, un trialkylsilazane ou un hexaalkyldisilazane, de préférence l'hexaméthyldisilazane (HMDS). 30. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent précurseur hydrophobe est choisi parmi les composés et les mélanges de composés de formules (II) ou (III) :(R1)n1(R2)n2M ou (R3)n3(R4)n4MùR'ùM(R5)ns(R6)n6 (II) (III) dans lesquelles : - M représente un métal ou métalloïde tétravalent, de préférence Si, Sn, Zr, Hf ou Ti, mieux le silicium, - R1, R3 et R5, identiques ou différents, représentent des groupes hydrophobes hydrocarbonés saturés ou non, de préférence en C1-Cs et mieux en C1-C4, par exemple un groupe alkyle, tel que méthyle ou éthyle, un groupe vinyle, un groupe aryle, par exemple phényle, éventuellement substitués, notamment par un ou plusieurs groupes alkyles en C1-C4, ou représentent les groupes analogues fluorés ou perfluorés des groupes hydrocarbonés précités, par exemple des groupes fluoroalkyles ou perfluoroalkyles, ou bien des groupes (poly)fluoro ou perfluoro alcoxy[(poly)alkylènoxy]alkyle, - R2, R4 et R6, identiques ou différents, représentent des groupes hydrolysables, choisis préférentiellement parmi les groupes alcoxy, en particulier alcoxy en C1-C4, acyloxy -O-C(0)R où R est un radical alkyle en C1-Cs, de préférence méthyle ou éthyle, et les halogènes tels que Cl, Br et I, - R' représente un groupe divalent, par exemple un groupe alkylène ou arylène, - n1 est un entier de 1 à 3, n2 est un entier de 1 à 3, n1 + n2 = 4, - n3, n4, n5, et n6 sont des entiers de 0 à 3 à la condition que les sommes n3 + n5 et n4 + n6 soient différentes de zéro, et n3 + n4 = n5 + n6 = 3. 31. Procédé selon la 30, caractérisé en ce que l'agent précurseur hydrophobe est le méthyltriéthoxysilane (MTEOS). 32. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le rapport molaire de l'agent précurseur hydrophobe à l'agent précurseur inorganique de formule (I) varie de 10/90 à 50/50, mieux de 20/80 à 45/55, et est de préférence égal à 40/60. 33. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le rapport de la masse d'agents porogènes à la somme de la masse d'agentsprécurseurs de formule (I) et de la masse d'agents précurseurs hydrophobes ajoutés dans le sol précurseur varie de 0,01 à 5, de préférence de 0,05 à 1. 34. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent précurseur hydrophobe représente de 1 à 50 % en masse par rapport à la masse totale du sol précurseur. 35. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d) d'élimination de l'agent porogène est réalisée par extraction par solvant ou fluide à l'état supercritique, dégradation à l'ozone, traitement par plasma ou décharge corona ou par photo-dégradation par exposition à un rayonnement lumineux. 36. Procédé selon la 35, caractérisé en ce que l'étape d) d'élimination de l'agent porogène est réalisée par extraction au moyen d'un solvant organique ou mélange de solvants organiques, préférentiellement au reflux. 37. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que 15 l'agent photochrome représente de 0,05 à 10 % en masse de la masse totale du sol précurseur. 38. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'introduction dudit composé réactif hydrophobe est réalisée après ou au cours de l'étape d'élimination d) de l'agent porogène. 20 39. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'introduction dudit composé réactif hydrophobe est réalisée après l'étape d'imprégnation e) du film mésoporeux. 40.Article comprenant un support ayant une surface principale revêtue d'un film photochrome, caractérisé en ce qu'il est susceptible d'être obtenu par 25 le procédé de l'une quelconque des 1 à 39. 41.Article selon la 40, caractérisé en ce qu'il est une lentille ophtalmique. 42.Article selon la 40, caractérisé en ce que le support est un support temporaire. 43.Article selon l'une quelconque des 40 à 42, caractérisé en ce que le film photochrome a une épaisseur allant de 100 à 500 nm.
G
G02
G02B,G02C
G02B 1,G02C 7
G02B 1/10,G02C 7/10
FR2892727
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE TOILE CONFECTIONNEE ENDUITE SUR UNE FACE, NOTAMMENT POUR TOILE DE PROTECTION
20,070,504
La présente invention concerne le domaine des panneaux textiles enduits notamment d'un apprêt imperméabilisant pour toile de protection. Elle concerne plus particulièrement un procédé de préparation, d'un tel panneau textile enduit par assemblage d'une pluralité de bandes de moindre largeur. Elle concerne également le panneau textile enduit obtenu par ledit procédé. L'assemblage de plusieurs bandes textiles, dénommées généralement par le terme lés , pour constituer un panneau de plus grande largeur est une opération courante qui est réalisée soit par couture soit par collage. Le panneau ainsi obtenu est généralement dénommé toile confectionnée . Lorsque la toile confectionnée est un panneau enduit d'un apprêt imperméabilisant destiné à faire office de toile de protection, la technique d'assemblage par couture est a priori à proscrire dans la mesure où existe un risque important de défaut d'étanchéité entre les lés sur toute la longueur de leur chevauchement et tout particulièrement au niveau des trous de passage des aiguilles et des fils de couture, notamment lorsque la toile est mise sous tension. La technique d'assemblage par collage pose quant à elle une autre difficulté. Pour assembler deux lés par collage, on applique la colle sur un premier lé selon une zone de collage, présentant une largeur donnée à partir du bord dudit lé puis on superpose le second lé à assembler de telle sorte qu'il recouvre selon l'un de ses bords la zone de collage en question. Lorsque les deux lés à assembler sont enduits notamment d'un apprêt imperméabilisant, la colle se trouve disposée entre la face enduite du premier lé et la face non enduite du second lé. Ce faisant, on constate une mauvaise qualité de collage sur la face enduite entraînant un délaminage localisé des deux lés avec une altération de l'aspect extérieur du panneau et surtout un défaut d'étanchéité, quand ce n'est pas une désolidarisation complète des deux lés, même en absence de contrainte mécanique importante. Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients précités en proposant un procédé de préparation d'une toile confectionnée enduite sur une face par assemblage d'au moins deux lés par la technique de collage. De manière caractéristique, selon la présente invention, le procédé 5 comporte deux étapes à savoir : a) une première étape de préparation d'un premier lé dit avec réserve, dont la face enduite n'est que partiellement enduite, avec une zone de réserve exempte d'enduction s'étendant le long d'un bord longitudinal dudit lé sur une largeur donnée et 10 b) une seconde étape d'assemblage par collage dudit premier lé, selon la zone de réserve, avec un second lé adjacent de telle sorte que la face non enduite du second lé soit appliqué, selon l'un de ses bords longitudinaux, sur toute ladite zone de réserve. Ainsi selon la disposition particulière de la présente invention, l'action de 15 la colle intervient entre la zone de réserve du premier lé et la face non enduite du second lé. Comme la toile confectionnée est constituée par des lés de même composition et de même structure, la colle est en contact avec deux surfaces de même nature, avec le même pouvoir collant d'une face à l'autre de sorte qu'il n'y a plus de risque de délaminage ni de pollution de la colle par 20 l'enduction. De préférence la colle est appliquée sur la zone de réserve de la face enduite du premier lé. Elle pourrait néanmoins être appliquée sur la face non enduite du lé adjacent. Dans une variante de réalisation, la largeur de la zone de réserve est de 25 l'ordre de 1 à 4 cm, de préférence de l'ordre de 2 cm. L'opération de préparation du premier lé avec réserve, dont la face enduite n'est que partiellement enduite, se fait généralement en continu sur une installation d'enduction. Lorsque cette installation présente un dispositif de maintien en largeur équipé de chaînes à picots, le premier lé avec réserve est 30 obtenue en sortie de l'installation d'enduction par découpe des deux lisières comportant les perforations des picots, en sorte d'obtenir après ladite découpe, un lé exempt de perforations et enduit sur toute sa largeur sauf une zone de réserve ayant la largeur donnée, selon un bord longitudinal de ladite bande. Cette même disposition, avec découpe des deux lisières, peut être réalisée, quel que soit le type d'installation d'enduction et notamment quel que soit le dispositif de maintien en largeur lorsqu'il est nécessaire de donner au lé un aspect net et fini. En fonction de la largeur souhaitée pour la toile confectionnée enduite, il est nécessaire d'assembler un certain nombre de lés ayant une largeur déterminée, généralement deux lés , éventuellement trois lés voire plus. Par souci de standardisation de la production et d'optimisation de la gestion des stocks, cet assemblage se fait à partir de premiers lés avec réserve, ayant la même structure et la même composition, obtenues par découpe transversale d'une pièce enduite de grande longueur. Dans ce cas, à l'issue de l'opération d'assemblage, la toile confectionnée comporte sur sa face enduite une zone de réserve exempte d'enduction se trouvant le long du bord longitudinal extérieur d'un lé adjacent. De préférence on réalise un ourlet de finition par repliement de la portion latérale du second lé correspondant à ladite zone de réserve. Généralement ce repliement est réalisé vers la face enduite dudit second lé. Dans ce cas, la toile confectionnée présente une face enduite sur toute sa largeur exception faite des deux ourlets de finition, dont la face extérieure est exempte d'enduction. L'ourlet peut être cousu de manière conventionnelle, sachant que la présence des trous d'aiguille et de fil de couture ne présente guère d'inconvénient puisqu'ils sont situés en bordure du panneau textile et qu'un défaut éventuel d'étanchéité à ce niveau ne serait pas rédhibitoire. Il peut également être formé par collage du repli. Bien sûr, il serait possible, lorsqu'il s'agit de l'assemblage uniquement de deux lés, de mettre en oeuvre un premier lé avec réserve et un second lé adjacent dont la face enduite ne comporte pas de zone de réserve. Egalement, dans le cas d'un assemblage de trois lés, il serait possible d'utiliser un lé central dont la face enduite comporte deux zones latérales de réserve et deux seconds lés adjacents latéraux dont la face enduite ne comporte pas de zone de réserve. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'exemples de réalisation d'une toile confectionnée enduite pour store extérieur obtenu par assemblage de lés de largeurs réduites, illustrés par le dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une toile confectionnée formée de deux lés assemblés par collage, avec deux ourlets longitudinaux de finition, La figure 2 est une vue schématique illustrant la préparation d'un lé enduit avec réserve à partir d'une pièce sortant d'une installation d'enduction, La figure 3 est une vue schématique illustrant la phase de collage de deux lés avec réserve pour la préparation de la toile confectionnée de la figure 1, La figure 4 illustre de manière schématique la phase de collage pour la préparation d'une toile confectionnée comportant trois lés avec réserve et La figure 5 est une représentation schématique illustrant la phase de collage pour la préparation d'une toile confectionnée comportant trois lés , à savoir un lé central avec deux réserves et deux lés latéraux sans réserve. L'utilisation des stores en extérieur se développe de plus en plus, notamment pour protéger du soleil les personnes se trouvant sur une terrasse attenant à la façade d'une maison ou d'un immeuble. Ces stores sont montés sur une structure support qui peut être fixe, le store recouvrant de manière constante la zone à protéger ou encore escamotable, le store pouvant être replié, généralement par enroulement, le long de la façade. Il est souhaitable que la structure support soit d'un seul tenant sur toute la longueur de la zone à protéger de telle sorte que les lés destinés à former les stores peuvent avoir des dimensions de plus en plus importantes. Cependant les métiers sur lesquels sont produites les pièces textiles, notamment les métiers à tisser, ont une laize qui est limitée en largeur, laize qui est dans les métiers traditionnels au maximum de 1,20 m à 1,50 m. De ce fait, pour obtenir des largeurs plus importantes de toiles confectionnées pour store, les producteurs sont obligés de réaliser l'assemblage de lés unitaires de largeur réduite. Ceci est vrai non seulement pour les stores mais aussi pour toutes les toiles de protection, qu'il s'agisse de tauds de bateaux, de chapiteaux ou de 5 bâches. Sur la figure 1 on a représenté une toile confectionnée 1 pour store en extérieur qui résulte de l'assemblage par collage de deux lés 2, 3. La face la du panneau 1 comporte une enduction qui est un apprêt imperméabilisant, disposé de manière homogène sur toute la largeur L du panneau û exception faite des 10 deux ourlets 13, 14 de finition - et sur toute la longueur de celui-ci. Selon la présente invention, la toile confectionnée 1 est obtenue à partir d'au moins deux lés 2, 3 de largeur réduite, parmi lesquelles au moins un lé 2 comportant une zone 4 de réserve d'enduction ayant une largeur donnée Lo le long d'un bord longitudinal 5 dudit lé 2. 15 Sur la figure 2 on a représenté schématiquement la préparation de ce lé 2 à partir d'une pièce 6 sortant d'une installation d'enduction dont le dispositif de maintien en largeur comporte des chaînes à picots. La pièce 6 a une largeur totale L2. L'installation d'enduction est réglée de telle sorte que l'application de l'enduction ne se fasse que sur une certaine largeur de la pièce 6 grâce à des 20 moyens du type barrette ou autre. A la sortie de l'installation d'enduction, ou éventuellement ultérieurement, on procède à une découpe par des moyens traditionnels, symbolisés par les flèches D des deux lisières 8 comportant les perforations 7 dues à l'action des picots. Une fois que ces découpes sont réalisées, on obtient le lé 2, qui est exempt de perforation, et dont une face est 25 enduite sur toute sa largeur L1 exception faite de la zone de réserve 4 de largeur Lo selon l'un de ses bords longitudinaux 5. Dans l'exemple de réalisation qui est illustré à la figure 3, la toile confectionnée 1 est constituée par l'assemblage de deux lés 2, 2', qui sont conformes au lé 2 qui vient d'être décrit ci-dessus. Si leur assemblage est 30 réalisé par collage en discontinu c'est-à-dire à partir de lés ayant une longueur donnée, les deux dits lés 2, 2' peuvent provenir de la même pièce 6 après découpe transversale à longueur. L'opération d'assemblage des deux lés 2, 2' comporte une étape d'application de colle 9 au niveau de la zone de réserve 4 du lé 2. Cette application de colle 9 peut se faire sur la zone 4 elle-même, comme illustrée à la figure 3, ou éventuellement sur la zone en regard de la zone de réserve 4 sur la face non enduite de l'autre bande 2'. Il suffit ensuite de venir disposer le second lé 2' de telle sorte que sa face non enduite vienne s'appliquer sur toute la largeur Lo de la zone de réserve 4 du premier lé 2. Le second bord longitudinal 11' du second lé 2', qui est à l'opposé du premier bord longitudinal 5' le long de sa zone de réserve 4', doit, de préférence, jouxter exactement le bord longitudinal 12 de l'enduction 10, de manière à ce qu'il n'y ait pas de discontinuité d'enduction entre les deux lés 2, 2'. Eventuellement il peut y avoir un léger chevauchement du second lé 2' sur le bord longitudinal 12 de l'enduction 10 du premier lé 2 lorsque la colle est appliquée sur la face non enduite du second lé 2'. Une fois cette opération de collage réalisée, ou éventuellement avant celle-ci, on procède à la finition de la toile confectionnée 1 en formant au moins un ourlet longitudinal 13 par repliement de la portion latérale du second lé 2' correspondant à la zone de réserve 4', ladite portion s'appliquant contre la face enduite dudit second lé 2'. L'ourlet peut être réalisé par couture ou éventuellement par collage. De préférence, on réalise la finition du panneau 1 en procédant à un second ourlet longitudinal 14 comme ci-dessus. Sur les figures 4 et 5, on a représenté deux variantes de réalisation pour 25 la préparation d'une toile confectionnée par assemblage, par collage, de trois lés de largeur réduite. Selon la première variante de la figure 4, on met en oeuvre trois mêmes lés 2, 2', 2", comportant toutes trois une zone latérale avec réserve 4, 4', 4". L' assemblage des deux premiers lés 2, 2' se fait comme décrit ci-dessus pour la 30 toile confectionnée 1, en relation avec la figure 3. L'assemblage du troisième lé 2" se fait comme décrit ci-dessus mais en appliquant ce troisième lé 2" sur la zone de réserve 4' du second lé 2' sur laquelle a été appliquée la colle 9'. L'utilisation du même type de lé permet d'optimiser la production et la gestion des stocks. Selon la seconde variante de réalisation, illustrée à la figure 5, le lé central 15 comporte deux zones latérales de réserve 16, 16', tandis que les deux autres lés latéraux 17, 17' ont leur face enduite entièrement recouverte par l'enduction sur toute leur surface. L'opération de collage se fait en appliquant les deux lés latéraux 17, 17' sur la colle 18, 18' qui est disposée selon les zones de réserve 16, 16'. Si l'on procède à la finition de la toile confectionnée en repliant les bords longitudinaux des deux lés latéraux 17, 17' pour former des ourlets, ceux-ci présentent le même aspect sur la face enduite de ladite toile confectionnée, la face non enduite des lés 17, 17' constituant la partie visible des ourlets. A titre d'exemple non limitatif, on a réalisé une toile confectionnée 1 pour store, ayant une largeur L de l'ordre de 233 cm, à partir de deux lés 2, 2' ayant une largeur L1 de 120 cm. La zone de réserve 4 avait une largeur Lo de 2 cm et les ourlets 13, 14 une largeur de 2,5 cm. La pièce textile mise en oeuvre pour la constitution desdites bandes 2, 2' était un tissu, armure toile, faisant 290 g/m2, en fil acrylique de 588 dtex. Il peut également s'agir d'autre matière, notamment coton ou polyester. L'enduction imperméabilisante était à base de résine acrylique. La colle utilisée était à base de polyuréthanne. Il peut s'agir d'une colle liquide ou d'une colle sèche, en film
La présente invention concerne le domaine des panneaux textiles enduits et plus particulièrement un procédé de préparation d'une toile confectionnée (1) enduite sur une face par assemblage d'au moins deux lés par la technique de collage, caractérisé en ce qu'il comporte deux étapes :a) une étape de préparation d'un premier lé (2) dit avec réserve (4), dont la face enduite n'est que partiellement enduite, avec une zone de réserve (4) exempte d'enduction s'étendant le long d'un bord longitudinal (5) dudit lé (2) sur une largeur (Lo) donnée etb) une étape d'assemblage par collage dudit premier lé (2') selon la zone de réserve (4), avec un second lé adjacent (2') de telle sorte que la face non enduite du second lé soit appliquée, selon l'un de ses bords longitudinaux (11'), sur toute ladite zone de réserve (4).
1. Procédé de préparation d'une toile confectionnée (1) enduite sur une face par assemblage d'au moins deux lés par la technique de collage, caractérisé en ce qu'il comporte deux étapes à savoir : a) une première étape de préparation d'un premier lé (2) dit avec réserve (4), dont la face enduite n'est que partiellement enduite, avec une zone de réserve (4) exempte d'enduction s'étendant le long d'un bord longitudinal (5) dudit lé (2) sur une largeur (Lo) donnée et b) une seconde étape d'assemblage par collage dudit premier lé (2') selon la zone de réserve (4), avec un second lé adjacent (2') de telle sorte que la face non enduite du second lé soit appliquée, selon l'un de ses bords longitudinaux (11'), sur toute ladite zone de réserve (4). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la largeur (Lo) de la zone de réserve (4) est de l'ordre de 1 à 4 cm, de préférence de l'ordre de 2 cm. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que l'étape de préparation du premier lé avec réserve comporte une opération de découpe des deux lisières (8) d'une pièce enduite (6), en sorte d'obtenir après ladite découpe, un lé (2) à aspect net et fini enduit sur toute sa largeur (L1) sauf une zone de réserve (4) ayant la largeur (Lo) donnée, selon un bord longitudinal (5) de ladite bande. 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que l'étape d'assemblage se fait à partir de plusieurs premiers lés (2, 2', 2") avec réserve (4, 4', 4"), ayant la même structure et la même composition, obtenues par découpe transversale d'une pièce enduite (6) de grande longueur. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4 dans lequel le second lé adjacent est un lé avec zone de réserve caractérisé en ce qu'on réalise un ourlet de finition par repliement de la portion latérale du second lé correspondant à ladite zone de réserve, notamment contre la face enduite dudit second lé. 6. Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que pour l'assemblage de deux lés, on met en oeuvre un premier lé (2) avec réserve (4) et un second lé adjacent (17) dont la face enduite ne comporte pas de zone de réserve. 7. Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que pour l'assemblage de trois lés, on met en oeuvre un lé central (25) dont la face enduite comporte deux zones latérales de réserve (16, 16') et deux seconds lés adjacents latéraux (17, 17') dont la face enduite ne comporte pas de zone de réserve.
C,A,D
C09,A41,D06
C09J,A41D,D06H
C09J 5,A41D 27,C09J 7,D06H 5
C09J 5/04,A41D 27/24,C09J 7/04,D06H 5/00
FR2899789
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION DES NERFS RECOUVERT D'AU MOINS UNE COUCHE MEDICAMENTEUSE
20,071,019
La présente invention est relative à un dispositif de protection des nerfs recouvert sur l'une au moins de ses faces d'au moins une couche médicamenteuse ou d'au moins un principe actif médicamenteux. 10 On connaît d'après le brevet Européen N 1229866 appartenant au demandeur un dispositif de protection des nerfs et/ou tendons, situés dans toute zone canalaire du corps humain, normalement fermée par un ligament et qui a été ouverte lors d'une intervention chirurgicale, ledit dispositif comprenant au moins une plaque 15 rigide ou semi-rigide, destinée à être insérée entre les bords coupés dudit ligament, après coupure effectuée lors de ladite intervention chirurgicale, et dont une face comporte une surface de glissement et l'autre face une surface d'adhérence. 20 L'objet de la présente invention consiste à perfectionner le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons décrit dans le brevet Européen N 1229866 appartenant au demandeur, afin de réduire, par exemple, les risques de douleur, d'inflammation, ou de fibrose dus à l'implantation dudit dispositif de protection des nerfs entre les bords coupés du ligament, dus surtout à la cicatrisation naturelle 25 parfois excessive. Egalement, l'objet de la présente invention est d'obtenir un dispositif pharmacologiquement actif permettant d'améliorer les résultats des interventions chirurgicales. 30 Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend au moins une plaque comportant d'une part une première face dite surface d'adhérence et une seconde face dite surface de glissement et d'autre part au moins une couche médicamenteuse venant recouvrir totalement 35 ou partiellement l'une au moins desdites premières et secondes faces. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une plaque qui présente un profil tuilé ou bombé délimitant une première face concave dite surface d'adhérence et une seconde face convexe 40 dite surface de glissement dont l'une au moins est recouverte totalement ou partiellement d'au moins une couche médicamenteuse. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une plaque qui est recouverte sur les deux premiers côtés parallèles 45 de profils rectilignes et/ou sur les deux seconds côtés parallèles de profils curvilignes d'au moins une couche médicamenteuse.5 Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une plaque qui est recouverte de couches médicamenteuses constituées chacune d'un principe actif médicamenteux différent. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une plaque qui est recouverte de couches médicamenteuses présentant une épaisseur différente afin de déterminer un temps de résorption en fonction du délai de traitement. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une plaque dont la dernière couche médicamenteuse est recouverte totalement ou partiellement d'une couche inerte permettant de protéger et de décaler dans le temps la résorption de ladite couche médicamenteuse. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une plaque qui comporte une couche inerte entre chaque couche médicamenteuse. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, 20 comprend une couche médicamenteuse qui est constituée d'au moins deux couches médicamenteuses partielles disposées l'une à coté de l'autre. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend des couches médicamenteuses partielles qui peuvent être constituées 25 de principes actifs différents. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une couche médicamenteuse qui est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anti-fibreux. 30 Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une couche médicamenteuse qui est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anti-cancéreux, en particulier les anti-mitotiques. 35 Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une couche médicamenteuse qui est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des antalgiques. 40 Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une couche médicamenteuse qui est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anesthésiques locaux. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, 45 comprend une couche médicamenteuse qui est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anti-inflammatoires. Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend une couche médicamenteuse venant recouvrir la face formant la surface de glissement de la plaque qui est constituée d'un principe actif appartenant à la famille des médicaments ou des composants anti-adhérence. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue en perspective éclatée illustrant le dispositif de protection 10 des nerfs et/ou tendons pourvu des couches médicamenteuses suivant la présente invention. Figure 2 est une vue en coupe partielle représentant la mise en place du dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant l'invention. On a montré en figures 1 et 2 un dispositif de protection des nerfs et/ou tendons 1 qui est constitué d'une plaque 10 rigide ou semi-rigide de forme rectangulaire restaurant une continuité optimale dans la forme du ligament et une augmentation du volume du canal carpien. Pour permettre l'insertion de la plaque 10 entre les bords coupés 21 du ligament 2 après coupure, la plaque 10 doit présenter avantageusement une forme et des dimensions adaptées respectivement au site d'implantation, c'est-à-dire, à la forme de la zone canalaire et à la coupure effectuée. 25 En particulier, les dimensions de la plaque 10 doivent permettre son insertion entre les bords coupés 21 du ligament 2. De préférence, la longueur et la largeur correspondent avec l'ouverture 20 du ligament et notamment la distance séparant lesdits bords 21 après coupure, la longueur de la plaque 10 étant donc au 30 plus égale à celle de l'ouverture 20. Pour une protection plus particulièrement adaptée à la zone canalaire du poignet, la plaque 10 est de forme tuilée ou bombée, c'est-à-dire, en forme de calotte cylindrique avec deux premiers côtés parallèles 10a, 10b de 35 profils rectilignes dans la direction longitudinale correspondant aux bords coupés 21 du ligament 2, et deux seconds côtés parallèles 10c, 10d de profils curvilignes dans la direction transversale. La plaque 10 de forme tuilée ou bombée présente entre ses premiers et seconds 40 côtés parallèles 10a, 10121 10p, 10d une première face convexe 10e dite surface d'adhérence et une seconde face concave 10f dite surface de glissement . Par "surface d'adhérence", on entend une surface présentant une texture et/ou une rugosité, notamment une porosité, de manière à favoriser la ré-habitation de 45 tissus biologiques, notamment, de ligaments sectionnés par accrochage des fibroblastes qui peuvent re-coloniser ladite surface. De préférence, la rugosité de la surface d'adhérence est définie par une rugosité RI d'au moins 50 microns, de préférence au moins 100 microns. La rugosité RI correspond à l'écart total 15 20 maximum entre le sommet des bosses et le fond des creux de la texture de la surface. Par "surface de glissement", on entend une surface lisse, notamment sans aspérité ou bosse, de faible coefficient de frottement, de manière à ne pas empêcher le mouvement du nerf et des tendons par rapport à la plaque 10. De préférence, la rugosité Ra de la surface de glissement est inférieure à 4 microns, notamment de 0,5 à 4 microns, de préférence inférieure à 3,2 microns, de préférence encore inférieure à 0,8 microns. La rugosité Ra est connue de l'homme de l'Art : elle correspond à un écart moyen arithmétique des creux et des bosses de la surface par rapport à une ligne moyenne. La plaque 10 est réalisée dans des matériaux non résorbables, comme respectivement des polymères biocompatibles sous forme de structure fibrillaire, tels que des fibres de polyéthylène téréphtalate pour la première face convexe 10e formant la surface d'adhérence et du silicone pour la seconde face concave 10f formant la surface de glissement. La plaque 10 peut comporter une première face convexe 10e formant la surface d'adhérence qui est avantageusement réalisée par un matériau polymère biocompatible à structure micro-poreuse, notamment à structure fibrillaire, tel qu'un matériau en fibres de polyester. Ladite structure micro-poreuse comporte des pores dont la taille moyenne est de préférence de 50 à 600 microns. La plaque 10 peut comporter une seconde face concave 10f formant la surface de glissement qui est réalisée en un matériau élastomère biocompatible, notamment du polyuréthane ou du silicone. Selon un mode de réalisation, la plaque 10 peut être constituée d'élastomère, notamment de silicone ou polyuréthane recouvert sur l'une de ses faces et plus particulièrement la première face convexe 10e formant la surface d'adhérence d'un treillis 3 de fils de fibres d'un polymère biocompatible, notamment de polyester, ancré sur ladite face. On entend ici par treillis un tissu en multifilaments de fibres synthétiques à mailles ajourées. La plaque 10 peut être recouverte sur l'une au moins de ses faces 10e et 10f formant respectivement la surface d'adhérence et la surface de glissement d'au moins une couche médicamenteuse Cm constituée d'un principe actif médicamenteux. Egalement, la plaque 10 peut être recouverte sur les deux premiers côtés parallèles 10a, 10b de profils rectilignes et/ou sur les deux seconds côtés parallèles 10ç, 10d de profils curvilignes d'au moins une couche médicamenteuse Cm constituée d'un principe actif médicamenteux afin de recouvrir complètement ladite plaque. La plaque 10 peut être recouverte de plusieurs couches médicamenteuses Cm constituées chacune d'un principe actif médicamenteux différent. Il va de soi que la plaque 10 peut comporter n couches médicamenteuses dont le nombre varie en fonction des traitements que l'on souhaite délivrer pendant le temps de cicatrisation du ligament 2 qui été ouvert pendant l'opération chirurgicale pour la mise en place du dispositif de protection des nerfs et/ou tendons 1. La plaque 10 peut être recouverte d'au moins une couche médicamenteuse Cm dont les principes actifs peuvent être constitués de composants permettant d'agir, par exemple, comme un anti-fibreux, un antalgique, un anti-mitotique, un anti-inflammatoire, un anti-adhérence, un anesthésique local. Lorsque la plaque 10 est recouverte de différentes couches médicamenteuses Cm, ces dernières peuvent agir séparément les unes des autres en fonction du temps de résorption de chaque couche médicamenteuse. Le temps de résorption de la couche médicamenteuses Cm induit directement sur le délai de traitement. On note que le temps de résorption dépend de l'épaisseur de la couche médicamenteuse Cm sachant que l'épaisseur peut varier entre lesdites couches. Lorsque la plaque 10 est recouverte de différentes couches médicamenteuses 20 Cm, ces dernières peuvent être disposées les unes au-dessus des autres de manière à recouvrir totalement ou partiellement la couche précédente. A cet effet, la couche médicamenteuse Cm recouvrant totalement ou partiellement la plaque 10 peut être constituée d'un principe actif issu de la famille des anti- 25 fibreux et dont les composants appartiennent, par exemple, à la famille des anticancéreux et/ou génériques en découlant, tels que par exemple des anticancéreux commercialisés sous les noms SIROLIMUS ou PACLITAXEL . La couche médicamenteuse Cm peut être constituée d'un principe actif dont les 30 composants permettent d'agir, par exemple, comme un anti-douleur appartenant à la famille des antalgiques et/ou des génériques en découlant. La couche médicamenteuse Cm peut être constituée d'un principe actif dont les composants permettent d'agir, par exemple, comme un anesthésiant appartenant 35 à la famille des anesthésiques locaux et/ou des génériques en découlant. La couche médicamenteuse Cm peut être constituée d'un principe actif dont les composants permettent d'agir, par exemple, comme un anti-douleur et/ou anti-inflammatoire local . Egalement, lorsque la couche médicamenteuse Cm vient recouvrir la face 10f formant la surface de glissement de la plaque 10, cette dernière peut être constituée d'un principe actif appartenant à la famille des anti-adhérences et/ou des génériques en découlant. 45 Selon un mode particulier, la couche médicamenteuse Cm peut être constituée d'au moins deux couches médicamenteuses partielles Cma , Cmb disposées l'une à coté de l'autre, de surface identique ou non et d'épaisseur semblable ou différente. 40 Les couches médicamenteuses partielles Cma , Cmb peuvent être constituées de principes actifs différents appartenant ou non à la même famille, tel que par exemple, un antalgique pour la couche médicamenteuse Cma et anti-inflammatoire local pour la couche médicamenteuse Cmb. Cette disposition de couches médicamenteuses partielles Cma , Cmb peut être appliquée à chaque couche médicamenteuse Cm recouvrant la plaque 10 du dispositif de protection des nerfs et/ou tendons 1. Enfin, la plaque 10 peut comporter une dernière couche dite couche inerte Ci venant recouvrir totalement ou partiellement la dernière couche médicamenteuse Cm permettant de protéger et de décaler dans le temps la résorption de ladite dernière couche médicamenteuse Cm. II peut être prévue une couche inerte Ci entre chaque couche médicamenteuse Cm venant recouvrir la plaque 10. Ainsi, à titre d'exemple, le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons 1 suivant la présente invention peut délivrer après la disparition de la couche inerte Ci • en premier lieu une couche médicamenteuse Cm appartenant à la famille des anesthésiques locaux, • en second lieu une seconde couche médicamenteuse Cm appartenant à la famille des antalgiques, • et en dernier lieu une troisième couche médicamenteuse Cm appartenant à la 25 famille des anti-fibreux. Il va de soi que toutes les combinaisons de une ou plusieurs couche(s) médicamenteuse(s) Cm associant un ou plusieurs médicaments sont possibles sans pour cela changer l'objet de la présente invention. 30 La plaque 10 comporte, comme cela est décrit dans le brevet Européen N 1229866 appartenant au demandeur des moyens d'accrochage aux bords coupés 21 du ligament 2 qui sont constitués soit de crochets aptes à s'ancrer directement dans lesdits bords 21, soit de trous ménagés dans l'épaisseur de ladite plaque 35 pour le passage d'éléments de suture. La plaque 10 selon l'invention est réalisée avec des biomatériaux, c'est-à-dire, des matériaux implantables dans le corps humain sans risque de rejet. Les biomatériaux sont bien connus de l'homme de l'art dans le domaine de la 40 chirurgie. II doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent. 45
Le dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la présente invention, comprend au moins une plaque (10) comportant d'une part une première face (10e) dite « surface d'adhérence » et une seconde face (10f) dite « surface de glissement » et d'autre part au moins une couche médicamenteuse (Cm) venant recouvrir totalement ou partiellement l'une au moins desdites premières et secondes faces (10e, 10f).
1. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons situés dans une zone canalaire du corps humain, normalement fermée par un ligament (2) et qui a été ouvert lors d'une intervention chirurgicale, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une plaque (10) comportant d'une part une première face (10e) dite surface d'adhérence et une seconde face (10f) dite surface de glissement et d'autre part au moins une couche médicamenteuse (Cm) venant recouvrir totalement ou partiellement l'une au moins desdites premières et secondes faces (10e, 10f). 2. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la plaque (10) présente un profil tuilé ou bombé délimitant une première face convexe (10e) dite surface d'adhérence et une seconde face concave (10f) dite surface de glissement dont l'une au moins est recouverte totalement ou partiellement d'au moins une couche médicamenteuse (Cm). 3. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la plaque (10) est recouverte, sur les deux premiers côtés parallèles (10a, 10b) de profils rectilignes et/ou sur les deux seconds côtés parallèles (10p, 10d) de profils curvilignes, d'au moins une couche médicamenteuse (Cm). 4. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la plaque (10) est recouverte de couches médicamenteuses (Cm) constituées chacune d'un principe actif médicamenteux différent. 5. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la plaque (10) est recouverte de couches médicamenteuses (Cm) présentant une épaisseur différente afin de déterminer le temps de résorption. 6. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la dernière couche médicamenteuse (Cm) de la plaque (10) est recouverte totalement ou partiellement d'une couche inerte (Ci) permettant de protéger et de décaler dans le temps la résorption de ladite couche médicamenteuse. 7. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 6, caractérisé en ce que la plaque (10) comprend une couche inerte (Ci) entre chaque couche médicamenteuse (Cm). 8. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la couche médicamenteuse (Cm) est constituée d'au moins deux couches médicamenteuses partielles (Cma, Cmb) disposées l'une à coté de l'autre. 9. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 8, caractérisé en ce que les couches médicamenteuses partielles (Cma, Cmb) peuvent être constituées de principes actifs différents. 10 10.Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la couche médicamenteuse (Cm) est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anti-fibreux. 11. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, 15 caractérisé en ce que les composants constituant la couche médicamenteuse (Cm) appartiennent à la famille des anti-cancéreux en particulier les anti-mitotiques. 12.Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, 20 caractérisé en ce que la couche médicamenteuse (Cm) est constituée d'un principe actif dont les composants appartiennent à la famille des antalgiques. 13. Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la couche médicamenteuse (Cm) est constituée d'un 25 principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anesthésiques locaux. 14.Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la couche médicamenteuse (Cm) est constituée d'un 30 principe actif dont les composants appartiennent à la famille des anti- inflammatoires. 15.Dispositif de protection des nerfs et/ou tendons suivant la 1, caractérisé en ce que la couche médicamenteuse (Cm) venant recouvrir la 35 face (10f) formant la surface de glissement de la plaque (10) est constituée d'un principe actif appartenant à la famille des médicaments ou des composants anti-adhérence. 40
A
A61
A61F,A61L,A61P
A61F 2,A61L 27,A61P 19,A61P 21,A61P 23,A61P 29,A61P 35,A61P 41
A61F 2/08,A61L 27/28,A61L 27/54,A61P 19/04,A61P 21/00,A61P 23/00,A61P 29/00,A61P 35/00,A61P 41/00
FR2894868
A1
COMPOSANT POUR UN HABITABLE DE VEHICULE ET SON PROCEDE D'ASSEMBLAGE
20,070,622
La presente invention concerne de fawn generale, un composant pour un habitacle de vehicule. Plus particulierement, la presente invention concerne un composant pour un tableau de bord ayant une peau et un article ajoute qui cooperent avec chaque autre afin de definir une surface visible pratiquement ininterrompue. Des ensembles pour habitacle de vehicule, tels que des ensembles de tableau de bord, sont souvent formes de composants ayant une peau couvrant ce qui est expose au regard de l'occupant du vehicule. La surface exposee, qui est appelee typiquement une surface visible ou une surface A est, par consequent, de preference concue pour avoir un aspect esthetiquement plaisant. Pour ameliorer le stylisme esthetique du composant, la peau peut comprendre un article ajoute qui est expose a l'occupant du vehicule. Cependant, suite a des limitations infligees au procede d'assemblage connu actuellement, ces articles ajoutes, de conceptions connues actuellement comprennent des interruptions indesirables d'une zone de transition entre Particle ajoute et la peau. Par exemple, la zone de transition peut etre interrompue par une patte ou un autre sous-composant, qui est configure pour fixer Particle ajoute en une position particuliere durant l'assemblage. En plus ou en variante, la zone de transition peut etre interrompue par une nervure s'ecartant de la surface visible ou par un creusement forme dans le bord de la peau, de fawn adjacente a Particle ajoute. A titre d'autre exemple, la zone de transition peut etre interrompue par un intervalle entre la peau et Particle ajoute. Cette interruption risque de degrader l'aspect esthetique du composant et/ou de provoquer une usure prematuree des pieces d'une ou deux des parties respectives du panneau d'instrumentation. Par exemple, un occupant d'un vehicule peut par inadvertance accrocher -2 une partie d'un revetement applique sur Particle ajoute ou sur un bord de la peau definissant l'intervalle, provoquant de cette maniere des forces de contrainte elevees agissant sur la peau et risquant potentiellement de dechirer le composant. En plus, des souillures et d'autres contaminants risquent de se collecter en tout intervalle entre la peau et Particle ajoute, affaiblissant de cette maniere potentiellement la liaison entre les surfaces des sous-composants respectifs. Par consequent, it serait avantageux de fournir un composant pour un habitacle de vehicule et un procede d'assemblage de celui-ci, dans lequel les composants comprennent un sous-composant de peau et un article ajoute, avec une mise en prise sensiblement ininterrompue entre les deux, de maniere que les sous-composants respectifs cooperent pour definir une surface visible esthetiquement souhaitable. La presente invention surmonte les inconvenients et les limitations mentionnees ci-dessus en fournissant un procede d'assemblage d'un composant pour un habitacle de vehicule, qui comprend les etapes consistant a : positionner un article ou element ajoute sur une surface visible d'un moule de moulage sous vide ; aligner une peau au-dessus du moule de moulage sous vide ; et appliquer une force d'aspiration due au vide via le moule de moulage sous vide ; attirer la peau pour la mettre en contact avec la surface visible du moule de moulage sous vide ; et envelopper une partie substantielle de Particle ajoute avec la peau pour que la peau retienne Particle ajoute et que la peau et Particle ajoute couperent pour definir une surface visible ou apparente qui soit sensiblement ininterrompue, le long d'une zone de transition entre la peau et Particle ajoute. 2894868 -3 Par exemple, la force d'aspiration ou due au vide est de preference appliquee sur le moule de moulage sous vide, de maniere que la surface visible soit interrompue, a la zone de transition, par un intervalle de valeur inferieure ou egale a 1,0 millimetre. De maniere mieux pi-del-6e, la 5 force d'aspiration ou generee par vide est telle que l'intervalle est inferieur ou egal a 0,1 millimetre et, de maniere encore mieux preferee, l'intervalle est inferieur ou egal a 0,05 millimetre. De maniere extremement preferentielle, la force due au vide est appliquee au moule de moulage sous vide, de maniere que la surface visible soit completement ininterrompue 10 par un intervalle. Sous cet aspect de la presente invention, Particle ajoute peut etre completement enveloppe par la peau ou peut etre uniquement partiellement enveloppe par la peau. Par exemple, Particle ajoute peut etre partiellement enveloppe par la peau, de maniere que Particle ajoute lui soit 15 fixe ou assujetti. Le procede d'assemblage peut egalement comprendre l'etape de fourniture d'un adhesif entre au moins une partie de Particle ajoute et la peau. Bien que Padhesion puisse etre une propriete naturelle de la peau, Padhesif peut etre une couche additionnelle couplee a Particle ajoute. En 20 plus, la peau peut etre chauffee avant qu'un vide ou une pression negative agisse (avant application de la force d'aspiration due au vide), en formant la peau sur le moule de moulage sous vide. L'operation de chauffage peut etre utilisee pour activer la propriete d'adhesion naturelle de la peau et/ou pour augmenter la moulabilite de la peau avant d'appliquer la force due au vide. 25 La temperature de la peau apt-es Petape de chauffage peut egalement activer Padhesif couple a 1'element ajoute grace au contact intervenant entre les deux. En variante, Padhesif peut etre active par une etape sepal-6e, independante de Petape de chauffage de la peau, indiquee ci-dessus. Selon un autre aspect de Pinvention, le procede d'assemblage comprend Petape de fixation de Particle ajoute a une surface moulee du -4 moule de moulage sous vide. Par exemple, Particle ajoute peut etre fixe de fawn desolidarisable ou non sur la surface de moule avec une force magnetique, une force d'aspiration ou de succion due au vide appliquee au moule ou generee par d'autres moyens, ou une autre force. Selon un autre aspect de Pinvention, le procede d'assemblage comprend l'etape de positionnement de Particle ajoute a l'interieur d'une cavite ou d'un renforcement menage(e) dans la surface visible du moule de moulage sous vide, pour fixer Particle ajoute par rapport a la surface visible du moule de moulage sous vide. La cavite, de preference, vient en prise avec la surface A de Particle ajoute, en un engagement d'accouplement, de maniere que Particle ajoute soit positionne de fawn plus sure par rapport au moule de moulage sous vide et pour minimiser les poches d'air entre Particle ajoute et la surface visible du moule de moulage sous vide. Selon un autre aspect de Pinvention, le procede d'assemblage comprend Petape de fourniture d'une couche protectrice entre Particle ajoute et la surface visible du moule de moulage sous vide, pour proteger au moins Pun du moule de moulage sous vide et de Particle ajoute. En plus, la couche protectrice peut etre une couche globalement ou sensiblement poreuse, de maniere que de Pair soit en mesure de penetrer dans la couche protectrice et de minimiser d'eventuelles interruptions existant entre Particle ajoute et la peau. Le procede peut aussi comprendre une etape de positionnement d'une couche globalement poreuse entre Particle ajoute et la peau, pour que Pair, emprisonne entre Particle ajoute et la peau, soit en mesure de penetrer dans la couche poreuse. Le procede d'assemblage peut egalement comprendre les etapes d'enlevement de la peau et de Particle ajoute (retenu par la peau) du moule de moulage sous vide et de couplage des composants a un substrat et a une couche alveolaire, pour assembler un composant donnant une sensation souple. -5 Plus precisement, le procede peut comprendre en outre l'enlevement de la peau, retenant Particle ajoute, du moule de moulage sous vide ; le couplage de la peau, retenant Particle ajoute, a un substrat, 5 en placant ou en disposant entre eux un materiau alveolaire. Selon un autre aspect de Pinvention, un procede d'assemblage d'un composant est fourni, comprenant les etapes consistant a fournir un article ou element ajoute ayant une surface A et une surface B, qui cooperent pour completement definir une afire de surface de Particle ajoute, 10 inserer Particle ajoute dans un moule de moulage sous vide, de maniere qu'une surface A de Particle ajoute vienne en contact ou en prise avec une paroi du moule de moulage sous vide, et d'application d'une force due au vide au moule de moulage sous vide, pour que la peau enveloppe pratiquement completement la surface B de Particle ajoute. En plus, la peau 15 coopere avec la partie A de Particle ajoute pour definir une surface visible sensiblement ininterrompue. Plus precisement, selon cet autre aspect de Pinvention, le procede d'assemblage d'un composant comprend : la fourniture d'un article ajoute ayant une surface A et une 20 surface B, cooperant pour definir completement une surface exterieure d'un article ou element ajoute ; insertion de Particle ou element ajoute dans un moule de moulage sous vide, de maniere que la surface A de Particle ou element ajoute vienne en prise ou en contact avec une surface visible du moule de 25 moulage sous vide ; et aspiration, par Pintermediaire d'une force due au vide, d'une peau pour la mettre en contact avec ladite surface visible du moule et envelopper pratiquement completement la surface B de Particle ou element ajoute, de maniere que la peau et la surface A de Particle ou element ajoute 30 cooperent, pour definir une surface visible ou apparente qui soit -6 sensiblement ininterrompue le long d'une zone de transition entre la peau et Particle ou element ajoute. Avantageusement, l'etape d'attraction de la peau en contact avec la surface visible comprend l'application de la force due au vide a un degre tel que la surface visible soit interrompue par un intervalle de valeur inferieure ou egale a 0,1 millimetre. La peau et Particle ajoute sont de preference globalement en affleurement Pun avec l'autre le long de la zone de transition. Pour minimiser ou eliminer une interruption le long de la zone de transition, l'epaisseur de Particle ajoute est de preference inferieure ou egale a 20 millimetres. L'article ajoute peut etre fonctionnel ou decoratif et peut 'are realise en un materiau approprie quelconque, tel qu'en un materiau globalement rigide, tels que du bois, du metal, ou de la matiere plastique, ou un materiau globalement non rigide, tel qu'un textile, des peaux, des films, ou du cuir. Pour minimiser des poches d'air entre Particle ajoute et la peau a proximite de la surface visible, une couche globalement poreuse peut 'are placee entre au moins une partie de la surface B de Particle ajoute et la peau. Plus specifiquement, Pair emprisonne va 'are en mesure de penetrer dans la couche poreuse, plutot que de former une poche d'air a proximite de la surface visible et de creer ou exagerer une interruption dans la zone de transition. Les aspects ci-dessus de la presente invention permettent d'assembler une large variete de composants en utilisant un ensemble de moulage unique. Cette variete est avantageuse du fait qu'elle permet au produit de presenter plusieurs aspects ou caracteristiques, pour des carts de re-outillage minimaux ou nuls. La presente invention a egalement pour objet un composant pour un habitacle de vehicule, eventuellement obtenu par Pun des procedes decrits ci-dessus, caracterise par : - 7 un article ou element ajoute ayant une surface A et une surface B, cooperant pour definir completement une zone de surface de Particle ou element ajoute ; une peau, enveloppant pratiquement completement la surface B de Particle ou element ajoute, pour venir en prise mecaniquement et retenir ainsi Particle ou element ajoute, la peau cooperant avec la partie A de Particle ajoute pour definir une surface visible ou apparente qui soit sensiblement pratiquement ininterrompue le long d'une zone de transition entre la peau et Particle ajoute. Ce composant peut, en outre, presenter rune ou plusieurs des caracteristiques additionnelles suivantes : - la zone de transition est pratiquement ininterrompue et presente un intervalle inferieur ou egal a 1,0 millimetre entre la peau et Particle ajoute ; - Pintervalle est de valeur inferieure ou egale a 0,1 millimetre ; - Pintervalle est de valeur inferieure ou egale a 0,05 millimetre ; - la peau et Particle ajoute sont sensiblement en affleurement Pun avec Pautre le long de la zone de transition ; - it comprend en outre une couche globalement poreuse, positionnee entre au moins une partie de la surface B de Particle ajoute et la peau, de maniere que Pair, emprisonne entre Particle ajoute et la peau, soit en mesure de penetrer dans la couche poreuse ; - it comprend en outre une couche d'adhesif entre au moins une 25 partie de Particle ajoute et la peau. D'autres objets, caracteristiques et avantages de Pinvention vont devenir aisement evidents a la lecture de la description ci-apres, en faisant reference aux dessins. Dans les dessins illustratifs et non limitatifs annexes : -8 La Figure 1 est une vue en coupe d'une partie d'un composant d'un habitacle de vehicule mettant en oeuvre les principes de la presente invention ; La Figure 2 est une vue en coupe a plus grande echelle de la 5 partie globalement encerclee par la ligne 2-2 sur la Figure 1 ; La Figure 3 est une vue en plan de Particle ajoute et de la peau representee sur la Figure 2 ; La Figure 4 est une vue en plan d'une variante de conception de la presente invention, similaire a la vue de la Figure 3 ; 10 La Figure 5 est une vue en coupe a plus grande echelle, similaire a la vue representee sur la Figure 2, d'une variante de realisation de la presente invention ; La Figure 6 est une vue en coupe d'un moule de moulage sous vide pour assembler un composant, mettant en oeuvre les principes de la 15 presente invention, represents avec Particle ajoute, place sur la surface de moule visible, avant que la force due au vide soit appliquee au moule de moulage sous vide ; La Figure 7 est une vue en coupe du moule de moulage sous vide represents sur la Figure 6, represents apt-es avoir applique une force 20 due au vide sur le moule de moulage sous vide ; La Figure 8 est une vue en coupe d'un moule d'injection servant a continuer l'assemblage d'un composant mettant en oeuvre les principes de la presente invention ; La Figure 9 est une vue en coupe d'une variante de realisation 25 de la presente invention, telle que Particle ajoute soit maintenu en position par une force magnetique ; La Figure 10 est une vue en coupe d'une autre variante de realisation de la presente invention, dans laquelle Particle ajoute est maintenu en position par une force d'aspiration ; -9 La Figure 11 est une vue en plan d'un composant constituant une mise en oeuvre des principes de la presente invention ; et La Figure 12 est une vue en plan d'une variante de realisation d'un composant constituant une mise en oeuvre des principes de la presente 5 invention ; La Figure 13 est une vue en coupe d'une autre variante de realisation de la presente invention, dans laquelle Particle ajoute fait saillie a distance de la peau ; La Figure 14 est une vue en coupe d'une autre variante de 10 realisation de la presente invention, dans laquelle une couche intermediaire est placee entre Particle ajoute et la peau ; et La Figure 15 est une vue en coupe d'une autre variante de realisation de la presente invention, dans laquelle une couche protectrice est positionnee entre Particle ajoute et le moule de moulage sous vide. 15 En se referant a present aux dessins, la Figure 1 represente un composant tel qu'un tableau de bord 20, pour utilisation dans un ensemble d'habitacles de vehicule. Le tableau de bord 20 comprend un substrat 22, une peau 24, et un materiau alveolaire 28, disposes a 1'interieur d'une cavite 20 26 entre la peau 24 et le substrat 22, de maniere a fournir au tableau de bord 20 une sensation correspondant a un toucher globalement souple. Tel que discute ici, it peut s'averer souhaitable a des fins esthetiques ou fonctionnelles de placer un article ajoute 30 dans la peau 24 et en cooperation avec elle de definir une surface visible 32 du tableau de 25 bord 20. Par exemple, Particle ajoute 30 peut 'are un insert fonctionnel ou decoratif ayant une couleur ou texture de surface particuliere pour fournir au tableau de bord 20 un aspect bicolore ou bi-texturation. En plus ou en variante, Particle ajoute 30 peut 'are des indices tel qu'un lettrage ou une numerotation servant a alerter Poccupant du vehicule sur Pemplacement 30 d'un composant particulier de ce vehicule, tel qu'un sac gonflable de 2894868 -10 securite ; ou pour avertir de la presence d'une caracteristique particuliere du vehicule, telle qu'une transmission sur les autre roues. De plus, Particle ajoute 30 peut titre un composant fonctionnel, tel qu'un interrupteur de bouton-poussoir ou une piece de garniture interieure pour un conduit HVAC, tel que discute plus en detail ci-dessous. L'article ajoute 30 comprend une surface A 34 cooperant avec la peau 24 pour definir la surface visible 32, qui est la partie du tableau de bord 20 qui est exposee et est visible a l'occupant de l'habitacle de vehicule. En plus, Particle ajoute 30 comprend une surface B 36 enveloppee pratiquement par la peau 24 en une mise en prise a ajustement de forme entre les composants 24, 30 respectifs. L'article ajoute 30 peut titre completement enveloppe par la peau ou titre uniquement partiellement enveloppe par la peau. Par exemple, Particle ajoute 30 peut titre enveloppe par seulement suffisamment de la peau pour que Particle ajoute 30 soit fixe a elle. Plus specifiquement, dans un mode de realisation, la peau couvre uniquement une partie de la surface B 36, tels qu'une ou plusieurs surfaces laterales de Particle ajoute 30 et/ou une partie de la surface arriere de Particle ajoute 30. La surface A 34 de Particle ajoute 30 et la peau 24 sont de preference ininterrompues le long d'une zone de transition 38 entre elles. Plus specifiquement, la zone de transition 38 est de preference pratiquement exempte d'interruption, tel que : des composants additionnels places entre Particle ajoute 30 et la peau 24, des nervures en relief, des gorges en creux ou un intervalle entre les composants 24, 30 respectifs. Du fait de Pabsence de composants additionnels, tels que des pattes ou d'autres composants utilises pour fixer Particle ajoute 30 a une position souhaitee pendant Passemblage du tableau de bord 20, la peau 24 et Particle ajoute 30 sont en mesure de venir directement en prise avec chaque autre et forment une connexion esthetiquement plaisant et sure. De fawn similaire, du fait de la surface visible 32 relativement ininterrompue -11 dans la zone de transition 38, le tableau de bord 20 est globalement protege des souillures et d'autres contaminants qui risquent etre emprisonnes dans une gorge ou un intervalle forme dans la surface visible 32. Egalement, le tableau de bord 20 est moins sujet a etre eventre ou dechire dans la zone de transition 38 qu'un composant ayant un intervalle entre la peau 24 et Particle ajoute 30 ou un composant ayant une nervure en relief dans la zone de transition 38. Pour obtenir ce qui est indique precedemment, la peau 24 et Particle ajoute 30 sont directement en prise avec chaque autre, de maniere qu'aucun intervalle n'existe entre eux. Tel qu'utilise ici, aucun intervalle 40 n'est considers comme etant present si la separation de la peau 24 vis-a-vis de Particle a la zone de transition de transition 38 est inferieur ou egal a 0,05 millimetre. Cependant, si un intervalle 40 superieur a 0,05 millimetre existe, it est preferable qu'il soit egal ou inferieur a 1,0 millimetre. De maniere mieux preferee, l'intervalle est inferieur ou egal a 0,5 millimetre. La taille de l'intervalle 40 est generalement mesuree dans une direction qui s'etend le long d'un plan 42 de la surface visible 32. En plus d'avoir un intervalle 40 inexistant ou de taille minimale, dans un mode de realisation, le tableau de bord 20 est egalement globalement en affleurement dans la zone de transition 38. En d'autres termes, la peau 24 et Particle ajoute 30 dans la zone de transition 38 ont une distance de decalage 44 minimale ou inexistante mesuree en direction 46 s'etendant globalement perpendiculairement a la surface visible 32. L'etat globalement en affleurement des composants 24, 30 respectifs cree un aspect souhaitable et une sensation globalement souple le long de la zone de transition 38, ainsi que minimise les souillures et autres contaminants qui sont en mesure de s'accumuler sur la surface visible 32. Cependant, it peut s'avere souhaitable que Particle ajoute 30 ne soit pas en affleurement avec la peau 24, ainsi que ceci va etre discute plus en detail ci-dessous. 2894868 - 12 Pour minimiser la taille ou pour eliminer la formation de l'intervalle 40 et de la distance de decalage 44, Particle ajoute 30 lui-meme, de preference presente une epaisseur 48 inferieure ou egale a 20 millimetres, l'epaisseur 48 etant mesuree dans la direction 46 5 perpendiculaire. De plus, un angle efficace 52 sur le cote coupe de Particle ajoute 30 est de preference superieur ou egal a 90 degres, faisant qu'un angle efficace 54 de la peau 24 est inferieur ou egal a 90 degres. Les angles efficaces 52, 54 de Particle ajoute 30 et de la peau 24 sont mesures respectivement entre les surfaces definissant la surface visible 32 et les 10 surfaces immediatement a l'ecart de celles-ci. Par exemple, Tangle efficace 52 de Particle ajoute 30 est mesure entre la surface A 34 et une partie laterale 56 de Particle ajoute 30. Avec une telle geometrie laterale ou a contre-depouille, Particle ajoute 30 et la peau 24 peuvent etre verrouilles mecaniquement ensemble. Evidemment, d'autres formes laterales 15 decoupees (a echelons, irregulieres, etc.) pourraient etre utilisees, taut que Paspect esthetique de la peau 24 n'est pas touche negativement. Par exemple, Pelement ajoute peut avoir une geometrie de contre-depouille ou peut avoir des parties de bordure qui font saillie du corps de Particle ajoute 30. Plus specifiquement, la geometrie decoupee 20 peut etre tel que Particle ajoute 30 presente une plus petite largeur a un emplacement proche de la surface visible de la peau 24 et une plus grande largeur a un emplacement plus a Pecart de la surface visible de la peau 24 pour aider a assurer les composants 24, 30 ensemble. A titre d'autres exemples, les parties de bordure peuvent etre des nervures s'etendant le 25 long de la peripherie de Particle ajoute 30, tel qu'une nervure s'etendant globalement horizontalement (parallelement au plan 24 sur la Figure 1) pour assurer de fawn plus efficace les composants 24, 30 respectifs ensemble. A titre d'un autre exemple encore, la nervure peut s'etendre globalement verticalement, de maniere que cette nervure agisse comme un 2894868 - 13 ancrage et fournisse une grande aire de surface de connexion entre les composants 24, 30 respectifs. En se referant aux Figures 3, 4, 11 et 12, le perimetre exterieur de Particle ajoute 30, 130, 632, 732 peut avoir toute forme appropriee, tel 5 qu'un profil rectangulaire (Figure 3), un profil arque (Figure 4), ou un profil a forme irreguliere. En se referant a present a la Figure 5, dans une variante de realisation, un adhesif 258 est positionne entre la peau 224 et la surface B 236 de Particle ajoute 230 afin d'ameliorer la connexion par adhesion 10 entre eux. Par exemple, l'adhesif 258 peut 'are une qualite naturelle de la peau 224 ou peut 'are une couche separee inset-6e entre les composants 224, 230 respectifs. Dans le cas dans lequel l'adhesif 258 est une propriete naturelle de la peau 224, it est preferable d'avoir une propriete qui ne soit qu'active ou bien qui soit plus efficace lorsque la 15 peau 224 est chauffee ou autrement traitee, tel que ceci va 'are discute plus en detail ci-dessous. En se referant aux Figures 6 a 8, un procede d'assemblage d'un tableau de bord 320 utilisant les principes de la presente invention va a present 'are decrit. Le tableau de bord 320 a une surface visible 332 20 globalement arquee (representee sur la Figure 8), tandis que les tableaux de bord discutes en liaison avec les Figures 1 a 5 ont une surface visible globalement plane. Le procede s'assemblage du tableau de bord 320 illustre sur les Figures 6 a 8 comprend globalement les stapes suivantes : couplage de la 25 peau 324 et de Particle ajoute 330 a chaque autre dans un ensemble de moulage sous vide 370 (Figures 6 et 7) en formant un substrat 322, et couplage de la peau/article ajoute 30 au substrat 322 et un materiau alveolaire 328 dans un ensemble de moulage par injection 380 (Figure 8). Premierement, tel que represents sur les Figures 6 et 7, la 30 peau 324 et Particle ajoute 330 sont couples a chaque autre pour former un 2894868 - 14 composant de surface 366. Plus specifiquement, le composant de surface 366 est forme en inset-ant Particle ajoute 330 dans une chambre de moulage sous vide 362, en alignant la peau 324 avec la chambre de moulage sous vide 362 et en appliquant une force due au vide 364 5 (Figure 6) a la chambre de moulage sous vide 362, de maniere que la peau 324 enveloppe pratiquement et vienne en prise mecaniquement avec Particle ajoute 330, et de maniere que la peau 324 et Particle ajoute 30 cooperent pour definir la surface visible 332 (Figures 7 et 8) de fawn sensiblement ininterrompue le long d'une zone de transition 338 entre la 10 peau 324 et Particle ajoute 330. L'article ajoute 330 est de preference inset-6 dans la chambre de moulage sous vide 362, de maniere que la surface A 334 de Particle ajoute 30 vienne completement en prise avec la surface visible 368 de la chambre de moulage sous vide 362. 15 La peau 324, qui de preference est realisee en un materiau pliable, a toucher souple, tel qu'un compose vinyle, un compose de polychlorure de vinyle ou une polyolefine thermoplastique est de preference formee par un processus connu usuellement dans Part, tel que le thermoformage ou le moulage sous pression. La poutre 124 est alignee 20 avec la chambre de moulage sous vide 362 en etant etendue sur une ouverture superieure 372 de la chambre de moulage sous vide 362. Plus specifiquement, la chambre de moulage sous vide 362 est definie par la surface de moulage sous vide 368 de Pensemble de moulage sous vide 370 et une surface inferieure 376 de la peau 324. Sur les Figures, la surface de 25 moulage sous vide 368 est de forme globalement concave, mais toute forme appropriee peut etre utilisee. De preference uniquement une partie de la peau 324 est etendue le long de Pouverture superieure 372, de maniere qu'une partie 378 de la peau 324 soit en mesure d'etre fixee, via des procedes classiques, sur la surface superieure 375 de Pensemble de 30 moulage sous vide 370, ameliorant de cette maniere Pengagement par 2894868 - 15 ajustement de forme entre la peau 324 et Particle ajoute 330. En variante, la peau 324 peut etre alignee avec la chambre de moulage sous vide 362 par le fait etre inset-6e ou partiellement inset-6e, a l'interieur de la chambre de moulage sous vide 362. 5 Ensuite, une force due au vide 364 est appliquee sur la chambre de moulage sous vide 362, la peau 324 est tiree sur la chambre de moulage sous vide 362 et mise en prise avec une surface de moulage sous vide 368 et la surface B 336 de Particle ajoute 330. La force due au vide 364 est de preference generee par une source de vide (non 10 representee), ou bien par un autre dispositif approprie, qui est en communication fluidique avec la chambre de moulage sous vide 362 via un conduit a vide 378 qui s'etend a travers l'ensemble de moulage sous vide 370. En variante, l'ensemble de moulage sous vide 370 peut etre partiellement ou completement realise en un materiau poreux, de maniere 15 que de Pair puisse sortir du moule et eviter etre emprisonne entre la peau 324 et la surface de moulage sous vide 368. La partie 378 de la peau 324 qui est retenue a la surface superieure 375 de l'ensemble de moulage sous vide 370 empeche la totalite de la peau 324 etre tiree dans la chambre de moulage sous vide 362, de 20 maniere a provoquer un etirement ou une deformation de la peau 324, donnant une mise en prise avec ajustement de forme avec faire relativement grande de la surface de moulage sous vide 368. L'action d'etirement de la peau 324 ameliore la mise en prise avec ajustement de forme entre la peau 324 et Particle ajoute 330 et fait que les 25 composants 324, 330respectifs sont fixes de fawn plus sure les uns aux autres. Tel que mentionne ici, la mise en prise avec ajustement de forme entre la peau 324 et Particle ajoute 330 est rendue plus sure si la peau 324 est chauffee en premier, du fait de Pamelioration de plasticite de la peau 324 lors du chauffage. 2894868 - 16 Tel que mentionne ci-dessus, la peau 324 est de preference chauffee avant l'application de la force due au vide 364. L'operation de chauffage ameliore l'extensibilite et la moulabilite de la peau 324. En outre, l'etape de chauffage peut titre utilisee pour activer ou augmenter une qualite 5 d'adhesivite de la peau 324. En variante, une etape de chauffage additionnelle peut titre activee ou augmenter une qualite d'adhesivite de la peau 324 ou d'un autre composant. L'operation de chauffage est de preference accomplie avec une lampe de chauffage ou un autre dispositif approprie, tel qu'un element chauffant a infrarouge ou un four. 10 Le substrat 322, qui est de preference realise en materiau moulable thermodurcissable, tel qu'en polypropylene, est de preference moule par injection dans un premier dispositif de moulage sous vide, ainsi que ceci est usuellement connu dans Part. En se referant a present a la Figure 8, pour former le tableau de bord 20, le substrat 322 est place en une 15 partie superieure 380a de l'ensemble de moulage par injection 380 et le composant de surface 366 forme par application d'un vide, c'est-a-dire une pression negative (la peau 324 avec Particle ajoute 330) est mise en prise avec une partie inferieure 380b de l'ensemble de moulage par injection 380 pour que les composants 322, 366 respectifs cooperent pour definir une 20 cavite 326. Les parties superieures et inferieures 380a, 380b, de preference ont des surfaces respectives qui viennent en prise avec les surfaces respectives du substrat 322 et le composant de surface 366 en une mise en prise avec ajustement de forme. Ensuite, le materiau alveolaire 328 est injecte dans l'ensemble de moulage alveolaire par un ou plusieurs orifices 25 d'injection 382 s'etendant a travers le substrat 322. En plus, pour favoriser encore une distribution complete du materiau alveolaire 328 dans la cavite 326, un ou plusieurs orifices a vide (non represente(s)) peuvent egalement s'etendre a travers le substrat 322 pour permettre a Pair de s'echapper de la cavite 326. 2894868 - 17 En se referant aux Figures 9 et 10, le procede d'assemblage peut en plus comprendre l'etape de fixation de Particle ajoute 30 sur une surface de moulage sous vide, de la chambre de moulage sous vide. Par exemple, tel que represents sur la Figure 9, Particle ajoute 30 430 peut etre 5 fixe de fawn desolidarisable sur la surface de moule 468 avec une force magnetique 484. Plus specifiquement, Particle ajoute 30 430 et la surface de moule 468 comprennent en variante un metal ferreux et/ou une partie magnetique, faisant qu'ils sont attires magnetiquement Pun vers Pautre. L'article ajoute 30 430 est ensuite desolidarise de la surface de 10 moulage 468 par application d'une force dans le sens oppose de celui de la force magnetique 484, en tirant ou en interrompant la force magnetique (tel que dans le cas d'un dispositif electromagnetique). A titre d'un autre exemple represents sur la Figure 10, Particle ajoute 30 530 peut etre fixe de fawn desolidarisable a la surface de 15 moule 568 avec une force d'aspiration 586 qui peut etre differente de la force due au vide, appliquee sur la chambre de moulage sous vide par le conduit a vide 578. En variante, tel que mentionne ici, la force d'aspiration 586 peut etre appliquee par une partie globalement poreuse du moule. Plus specifiquement, un deuxieme conduit a vide 588 s'etend a 20 travers Pensemble de moulage sous vide 570 pour etre en mesure d'appliquer la force d'aspiration 586 sur Particle ajoute 30 530 jusqu'a ce que la peau arrive en prise avec une liaison a ajustement de forme avec lui. Une fois que Particle ajoute 30 530 a ete fixe par la peau, la force d'aspiration 586 est interrompue. 25 Tel que mentionne ci-dessus, Particle ajoute 30 peut avoir des applications principalement fonctionnelles, en plus de ou au lieu de fonctions decoratives decrites ci-dessus. Par exemple, tel que represents sur la Figure 11, un article ajoute 30 ayant la forme d'une partie de garniture interieure 630 pour un event HVAC est supports par une 30 peau 624 et coopere avec elle pour definir une surface visible 632. Dans 2894868 - 18 cette configuration, une partie de la peau 624 va devoir titre coupee, detouree, ou autrement enlevee du cote B de la partie de garniture interieure 630, de maniere que de Pair puisse s'ecouler a travers elle. Comme avec les modes de realisation discutes ci-dessus, la surface 5 visible 632 est sensiblement ininterrompue sur la frontiere entre l'event HVAC 630 et la peau 624. A titre d'autres exemples, la Figure 12 represente un article ajoute 30 ayant la forme d'un element lumineux 730 pouvant titre enfonce par pressage, supporte par une peau 724 et cooperant avec elle pour definir 10 une surface visible 732. Dans cette configuration, une partie de 1'element lumineux 730 est configuree pour titre deplacable par rapport a la peau 724 lors de l'application d'une force externe pour faire passer 1'element lumineux 730 a l'etat "actif' et "inactif'. L'article ajoute 30 peut titre globalement rigide ou globalement 15 non rigide, selon les parametres de conception souhaites du tableau de bord. Dans le cas d'un article non rigide, sa largeur et son epaisseur peuvent titre superieures aux parametres preferes decrits ci-dessus, sans creer d'intervalle ou de distance de decalage d'une grandeur indesirable. La presente invention permet l'utilisation d'un composant 20 moule ajoute qui peut titre utilise pour modifier temporairement la surface sans avoir a modifier de fawn permanente le moule et sans impliquer des coats de re-outillage. Par exemple, un composant de moule peut titre fixe sur le moule via une force magnetique ou une connexion mecanique (tels que des chevilles, des vis ou une paire de composants d'indexation qui sont 25 mis en prise avec ajustement de forme les uns avec les autres). Plus specifiquement, le composant de moule de moulage sous vide est couple a la surface de moule et la peau est formee sous vide sur le composant de moule, tel que decrit ci-dessus, au sujet de Particle ajoute 30 et de la peau. Ensuite, la peau est enlevee du moule, tendis que le composant de moule 30 reste dans le moule et la peau est couplee a un substrat en injectant entre 2894868 - 19 eux un materiau alveolaire. Le composant fini presente un creusement ou une autre forme, realisee dans la surface exterieure de la peau, a partir d'une interaction avec le composant de moule En plus, la presente invention peut etre utilisee en liaison avec 5 des composants interieurs de vehicule autre qu'un tableau de bord. De plus, la presente invention n'est pas destinee a etre limitee a des applications automobiles ou a d'autres types de vehicules. Par exemple, la presente invention peut etre utilisee avec toute application ayant une peau et un article ajoute 30. 10 La Figure 13 represente une variante de realisation de la presente invention, dans laquelle Particle ajoute 30 930 s'etend au-dela de la peau 924, dans la direction 46 pour que les composants 924, 930 respectifs ne soient pas globalement en affleurement les uns avec les autres. Par exemple, Particle ajoute 30 930 comprend des saillies 901 qui 15 sont configurees pour etre des elements de connexion, tels que des encliquetages ou des boulons qui s'etendent au-dela de la peau 924, de maniere qu'ils puissent venir en prise avec un autre composant (non represente). A titre d'un autre exemple, Particle ajoute 30 930 peut comprendre une partie qui fait saillie de la peau 924 pour des raisons 20 esthetiques, tel qu'une partie en saillie globalement arquee qui est prevue pour ajouter un contour a l'aspect global de l'interieur du vehicule. Le mode de realisation represente sur la Figure 13 comprend un moule 903 ayant une paire de cavites 905 pour recevoir les saillies 901. De fawn plus specifique, les cavites 905 sont configurees pour recevoir 25 des saillies 901 en une mise en prise avec ajustement de forme faisant que la zone de transition entre la peau 924 et Particle ajoute 30 930 est pratiquement ininterrompue. Les cavites 905 peuvent egalement fournir un moyen ameliore de positionnement correct de Particle ajoute 30 930, a la position souhaitee dans le moule 903. En outre, les cavites 905 peuvent 30 supporter Particle ajoute 30 930 pendant Passemblage du composant. - 20 La Figure 14 represente une autre variante de realisation de la presente invention, dans laquelle une couche intermediaire 1007 est positionnee entre Particle ajoute 30 1030 et la peau 1024, pour minimiser les poches d'air le long de la surface A 1034 de la peau 1024 et Particle ajoute 30 1030. La couche intermediaire 1007 est positionnee le long de la surface B 1036 de Particle ajoute 30 1030, faisant que Pair emprisonne entre Particle ajoute 30 1030 et la peau 1024 est en mesure de passer a travers la couche intermediaire 1007 et de minimiser ou d'empecher la formation de poches d'air de fawn adjacente a la surface A 1034. Plus specifiquement, la couche intermediaire 1007 est positionnee a Pecart de la surface A, faisant que des poches d'air sont moins sujettes a se former a proximite de la surface A 1034. La couche intermediaire est de preference formee d'un materiau permeable a Pair, tel qu'un materiau alveolaire ou une structure fibreuse. La Figure 15 represente encore une autre variante de realisation de la presente invention, dans laquelle le procede d'assemblage comprend Petape de positionnement d'une couche protectrice 1110 entre un article ajoute 30 1130 et la surface de moulage sous vide 1168 pour proteger au moins Pun des composants 1130, 1168 respectifs. La couche protectrice 1110 peut etre formee en un materiau globalement poreux, de maniere que Pair soit moins sujet a etre emprisonne entre Particle ajoute 30 1130 et la surface de moulage sous vide 1168. En plus, la nature poreuse de la couche protectrice 1110 permet egalement d'ameliorer la protection des composants 1130, 1168, respectifs. Cependant, la couche protectrice 1110 peut etre formee d'un materiau approprie quelconque, to que de la mousse ou une structure fibreuse tissee ou non tissee. L'epaisseur de cette couche protectrice 1110 est de preference inferieure a 1,0 millimetre. La couche protectrice 1110 peut etre temporairement fixee sur 30 la surface du moule de moulage sous vide 1168 par tout moyens appropries - 21 tel qu'un adhesif, une force magnetique, ou une force due au vide, maintenant la couche protectrice 1110 entre les composants 1110, 1168, respectifs. Apres que la peau 1124 et Particle ajoute 30 1130 aient ete couples a chaque autre et enleves de la surface de moule de moulage sous vide 1168, la couche protectrice 1110 est de preference enlevee de Particle ajoute 30 1130. La surface de moule de moulage sous vide 1168 peut comprendre une dentelure configuree pour recevoir la couche protectrice 1110 en un engagement par ajustement de forme faisant que l'element ajoute 1130 est en affleurement avec la peau 1124. Dans une autre variante de conception, Particle ajoute 30 peut titre desolidarisable de la peau apt-es l'assemblage du composant. Par exemple, Particle ajoute 30 peut titre couple a la peau via un engagement coulissant ou via un engagement a encliquetage. Plus specifiquement, Particle ajoute 30 peut titre un ustensile d'ecriture susceptible titre degage de son emprise avec le tableau de bord. Selon encore une autre variante de conception, Particle ajoute 30 peut comprendre une caracteristique electronique, tel qu'un ecran d'affichage ou un element lumineux. Dans cette conception, Pelement ajoute est relie electriquement a un ensemble de moulage via une connexion mecanique ou une connexion sans fil. Sur les differentes figures des dessins annexes, illustrant diverses variantes de realisation de Pinvention, les references suivantes sont utilisees pour designer des objets identiques ou similaires : - article ou element ajoute : 30, 130, 230, 330, 430, 530, 630, 730, 930, 1030, 1130 ; - peau : 24, 224, 324, 424, 524, 624, 724, 924, 1024, 1124 ; - zone de transition : 38, 338 ; - surface visible ou apparente : 32, 332, 632, 732 ; - surface (visible) du moule : 368, 468, 568, 1168. - 22 Bien entendu, 1'invention n'est pas limitee aux modes de realisation decrits et representes aux dessins annexes. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers elements ou par substitution d'equivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de 1'invention
La présente invention concerne un composant pour un habitacle d'un véhicule et son procédé d'assemblage.Le procédé comprend les étapes d'insertion d'un article ajouté (30) dans un moule de moulage sous vide, d'alignement d'une peau (24) avec le moule de moulage sous vide ; et d'application d'une force due au vide au moule de moulage sous vide pour que la peau (24) soit attirée pour pratiquement envelopper l'article ajouté (30), afin de le retenir avec la peau (24). La peau (24) et l'article ajouté (30) coopèrent pour définir une surface visible (32) qui soit sensiblement ininterrompue le long d'une zone de transition (38) entre la peau (24) et l'article ajouté (30).
1. Procede d'assemblage d'un composant pour un habitacle de vehicule, caracterise en ce qu'il comprend les etapes consistant a : positionner un article ou element ajoute (30) sur une surface visible (32) d'un moule de moulage sous vide ; aligner une peau (24) au-dessus du moule de moulage sous vide ; appliquer une force d'aspiration ou due au vide via le moule de moulage sous vide ; attirer la peau (24) pour la mettre en contact avec la surface 10 visible du moule de moulage sous vide ; et envelopper une partie substantielle de Particle ou element ajoute (30) avec la peau (24) pour que la peau (24) retienne Particle ou element ajoute (30) et que la peau (24) et Particle ou element ajoute (30) cooperent pour definir une surface visible ou apparente (32) qui soit 15 sensiblement ininterrompue, le long d'une zone de transition (38) entre la peau (24) et Particle ajoute (30). 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que la force due au vide ou d'aspiration est appliquee pour que la surface visible (32) soit interrompue, a la zone de transition (38), par un intervalle (40) 20 d'une valeur inferieure ou egale a 1 millimetre. 3. Procede selon la 1, caracterise en ce que la force due au vide est appliquee pour que la surface visible (32) soit interrompue, a la zone de transition (38), par un intervalle (40) d'une valeur inferieure ou egale a 0,1 millimetre. 25 4. Procede selon la 1, caracterise en ce que la force due au vide est appliquee pour que la surface visible (32) soit 2894868 - 24 interrompue, a la zone de transition (38), par un intervalle (40) d'une valeur inferieure ou egale a 0,05 millimetre. 5. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend en outre l'etape de fourniture d'un adhesif (258) entre au moins 5 une partie de Particle ajoute (230) et la peau (224). 6. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend en outre l'etape de chauffage de la peau (24) avant l'application de la force due au vide. 7. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il 10 comprend en outre l'etape de fixation de Particle ajoute (30) sur la surface de moule visible, en utilisant une force magnetique. 8. Procede selon la 7, caracterise en ce que l'etape de fixation de Particle ajoute (30) a la surface de moule du moule de moulage sous vide comprend la fixation amovible ou desolidarisable de 15 Particle ajoute (30) a la surface de moule, en utilisant une force magnetique. 9. Procede selon la 1, caracterise par le fait qu'il comprend en outre l'etape de fixation de Particle ajoute (30) a la surface de moule visible, en utilisant une force d'aspiration. 20 10. Procede selon la 9, caracterise en ce que la force d'aspiration est fournie par des moyens autres que la force due au vide appliquee au moule de moulage sous vide. 11. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend en outre Petape de positionnement de Particle ajoute (30) a 25 Pinterieur d'une cavite ou d'un renforcement (26), dans la surface visible du moule de moulage sous vide, afin de fixer Particle ajoute (30) par rapport a la surface visible du moule de moulage sous vide. 12. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend en outre une etape de fourniture d'une couche protectrice entre 30 Particle ajoute (30) et la surface visible du moule de moulage sous vide, 2894868 -25 afin de proteger au moins Pun du moule de moulage sous vide et de Particle ajoute (30). 13. Procede selon la 12, caracterise en ce que l'etape de fourniture de la couche protectrice comprend la fourniture d'une 5 couche globalement ou sensiblement poreuse, de telle maniere que de Pair est en mesure de penetrer dans la couche protectrice et de minimiser d'eventuelles interruptions existant entre Particle ajoute (30) et la peau (24). 14. Procede selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend en outre une etape de positionnement d'une couche globalement poreuse entre Particle ajoute (30) et la peau (24), pour que Pair, emprisonne entre Particle ajoute (30) et la peau (24), soit en mesure de penetrer dans la couche poreuse. 15. Procede selon la 1, caracterise par le fait de comprendre en outre : Penlevement de la peau (24), retenant Particle ajoute (30), du moule de moulage sous vide ; le couplage de la peau (24), retenant Particle ajoute (30), a un substrat, en placant ou en disposant entre eux un materiau alveolaire (28). 16. Procede d'assemblage d'un composant, caracterise en ce 20 qu'il comprend : la fourniture d'un article ajoute (30) ayant une surface A et une surface B, cooperant pour definir completement une surface exterieure d'un article ou element ajoute (30) ; insertion de Particle ou element ajoute (30) dans un moule de 25 moulage sous vide, de maniere que la surface A de Particle ou element ajoute (30) vienne en prise ou en contact avec une surface visible du moule de moulage sous vide ; et aspiration, par Pintermediaire d'une force due au vide, d'une peau (24) pour la mettre en contact avec ladite surface visible du moule et 30 envelopper pratiquement completement la surface B de Particle ou element 2894868 - 26 ajoute (30), de maniere que la peau (24) et la surface A de Particle ou element ajoute (30) cooperent, pour definir une surface visible ou apparente (32) qui soit sensiblement ininterrompue le long d'une zone de transition (38) entre la peau (24) et Particle ou element ajoute (30). 5 17. Procede selon la 16, caracterise en ce que l'etape d'attraction de la peau (24) en contact avec la surface visible (32) comprend l'application de la force due au vide a un degre tel que la surface visible (32) soit interrompue par un intervalle (40) de valeur inferieure ou egale a 0,1 millimetre. 10 18. Composant pour un habitacle de vehicule, caracterise par : un article ou element ajoute (30) ayant une surface A et une surface B, cooperant pour definir completement une zone de surface de Particle ou element ajoute (30) ; une peau (24), enveloppant pratiquement completement la 15 surface B de Particle ou element ajoute (30), pour venir en prise mecaniquement et retenir ainsi Particle ou element ajoute (30), la peau (24) cooperant avec la partie A de Particle ajoute (30) pour definir une surface visible ou apparente (32) qui soit sensiblement pratiquement ininterrompue le long d'une zone de transition (38) entre la peau (24) et Particle ajoute (30). 19. Composant selon la 18, caracterise en ce que la zone de transition (38) est pratiquement ininterrompue et presente un intervalle (40) inferieur ou egal a 1,0 millimetre entre la peau (24) et Particle ajoute (30). 20. Composant selon la 19, caracterise en ce que Pintervalle (40) est de valeur inferieure ou egale a 0,1 millimetre. 21. Composant selon la 20, caracterise en ce que Pintervalle (40) est de valeur inferieure ou egale a 0,05 millimetre. 2894868 - 27 - 22. Composant selon la 18, caracterise en ce que la peau (24) et Particle ajoute (30) sont sensiblement en affleurement Pun avec 1'autre le long de la zone de transition (38). 23. Composant selon la 18, caracterise en ce 5 qu'il comprend en outre une couche (328) globalement poreuse, positionnee entre au moins une partie de la surface B de Particle ajoute (330) et la peau (324), de maniere que Pair, emprisonne entre Particle ajoute (330) et la peau (324), soit en mesure de penetrer dans la couche poreuse. 10 24. Composant selon la 18, caracterise en ce qu'il comprend en outre une couche d'adhesif (258) entre au moins une partie de Particle ajoute (230) et la peau (224).
B
B29,B60
B29C,B60K,B60R
B29C 51,B29C 44,B60K 37,B60R 13
B29C 51/12,B29C 44/12,B29C 51/10,B60K 37/00,B60R 13/00
FR2889657
A1
APPAREIL DISTRIBUTEUR DE MATERIAU D'ESSUYAGE AVEC DISPOSITIF LIMITEUR DE BRUIT EN FONCTIONNEMENT
20,070,216
L'invention se rattache au secteur technique des appareils distributeurs à coupe automatique de matériaux d'essuyage du type papier ouaté pour des applications essuie-mains, papier toilette, essuyage et nettoyage en général. Le Demandeur a développé de nombreux appareils de ce type qui comprennent, de manière usuelle, un carter, un capot, un tambour avec lame de coupe intégrée, ladite lame étant susceptible de sortir du tambour en fonctionnement grâce à des moyens de lancement et de rappel du tambour. Des flasques latéraux du carter sont agencés pour supporter la bobine de matériau qui vient, soit en appui direct sur le tambour, selon l'enseignement du brevet FR 2.322.215, soit dans un plan au-dessus du tambour sans contact avec celui-ci, comme par exemple dans la réalisation décrite dans le brevet FR 2.799.946. Dans cette mise en oeuvre spécifique, un rouleau presseur est susceptible d'assurer une pression de la bande de matériau à un endroit donné en complément d'une seconde zone de pression définie vers la zone de coupe de la bande de matériau au niveau du tambour. Ainsi, la bobine de chargement peut être montée soit en appui sur le tambour récepteur du mécanisme de coupe, soit dans un plan au- dessus du tambour et sans contact avec ce dernier. Ces différents types d'appareils dans leur concept de base et avec différents aménagements sont largement exploités par le demandeur à travers le monde par le biais de ses licenciés. Le Demandeur a ainsi développé un appareil distributeur de format tel que celui décrit dans la demande de brevet FR n 04.04857. Dans tous ces appareils, le bras porte lame du dispositif de coupe en prolongement de son axe de rotation par rapport aux flasques du tambour, inclut un secteur profilé fixe, dentelé, celui-ci coopérant avec une came fixe dentée solidarisée au flasque latéral en regard du carter. La position relative des deux secteur et came, l'un par rapport à l'autre, détermine, lors de la rotation du tambour, pendant la traction du matériau, la sortie de lame et sa pénétration dans la partie de matériau tendue de la bobine de matériau. Afin de contrôler ces opérations de sortie et de rentrée de lame, divers moyens complémentaires sont utilisés du type masselotte, butée et autres. En pratique, en fonction des efforts de traction faits par les utilisateurs, on constate toujours la persistance de bruits qui sont dus aux contacts entre les dentelures du secteur et de la came précités formant engrenage et, essentiellement, lors de la rentrée de la lame de coupe. Il se produit en effet des entrechoquements préjudiciables qui peuvent entraîner la détérioration des dents par l'effet de matage apparaissant. Divers travaux de recherche ont été menés par le demandeur et l'ensemble des brevets déposés par ce dernier montre le souci très fort d'optimiser les conditions de fonctionnement des appareils distributeurs de matériau d'essuyage qu'il a développés et qui sont exploités sous licence au plan international. La démarche du demandeur, dans le cas présent, a donc été de rechercher une solution nouvelle qui puisse s'adapter sur tous les appareils distributeurs de matériau d'essuyage incluant un dispositif de coupe, de sortie de lame et de rentrée, et ce quelles que soient les applications, essuie-mains, papier toilette, avec ou sans sélecteur de formats notamment. 2889657 3 En profitant de cette recherche de limitation ou de suppression de bruits, le demandeur a aussi travaillé sur la simplification du dispositif et des moyens entourant et participant à la rentrée et à la sortie de lame. La solution apportée par le demandeur répond à l'ensemble de ces objectifs, et ce d'une manière particulièrement efficace selon les essais et tests effectués. Selon une première caractéristique, le dispositif limiteur de bruits ou de suppression de celui-ci dans un appareil distributeur de matériau d'essuyage, du type dans lequel le tambour est disposé entre les flasques du carter de l'appareil, le tambour présentant une fente longitudinale de réception du porte lame de coupe, ladite lame étant susceptible de sortir du tambour lors de la rotation de ce dernier, puis de rentrer, après la coupe, le flasque en regard du carter support du tambour étant agencé avec un moyen sous forme d'une came dentelée fixe, et le tambour présentant, à partir de son côté latéral en regard, un support du porte lame permettant son articulation et réceptionnant un moyen sous forme d'un secteur denté est remarquable en ce que les premier et second moyens précités sont agencés avec des parties complémentaires autres que dentelées autorisant un glissement temporaire de l'un par rapport à l'autre dans la phase de rentrée de la lame de coupe, leurs parties dentées respectives coopérant lors de la sortie de la lame de coupe. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins: - la figure 1 est une vue à caractère schématique d'un appareil distributeur de matériau d'essuyage susceptible de recevoir le dispositif de l'invention. - la figure 2 est une vue partielle en perspective du tambour avec le dispositif de coupe intégré et agencé selon l'invention. - la figure 3 est une vue partielle en perspective du flasque récepteur du tambour agencé de manière complémentaire selon l'invention. - la figure 4 est une vue partielle et en plan illustrant le positionnement du tambour sur le flasque récepteur, le dispositif de coupe n'étant pas représenté, ni l'un des moyens disposés sur le porte lame, et ce à des fins de clarté. - les figures 5 à 12 illustrent, de manière schématique, les différentes positions des moyens de l'invention constitutif du dispositif anti bruit dans le but de monter les différentes relations entre les différents moyens. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. L'appareil distributeur est référencé dans son ensemble par (1) et comprend un carter (2) présentant des flasques (3) (4) latéraux support du tambour (5) incluant un dispositif de coupe (6) d'une part, et la bobine de matériau (7) d'autre part. D'une manière connue, le tambour, dont les axes (5a) d'extrémité sont positionnés dans les flasques (3) (4), présente une échancrure (Sb) longitudinale susceptible de recevoir le porte-lame (6a) support de lame (6b), et ce d'une manière articulée. Un ressort (8) assure la retenue élastique du porte-lame en étant fixé par une extrémité au moyeu central (5c) du tambour et à l'autre sur ledit porte-lame. De manière connue également, l'un des côtés transversaux (5d) du tambour (5) présente dans son prolongement une plaque support (9) obtenue par moulage avec la structure dudit tambour et étant déportée par rapport au dit côté latéral (5d). La plaque support présente une ouverture (9a) pour la fixation de l'extrémité (6c) du porte-lame (6). Sur ladite extrémité de ce dernier, est monté un premier moyen sous forme de secteur denté (10) établi selon une angulation d'environ 70 à 80 et présentant en extrémité périphérique une pluralité de dents (10a). De manière connue également, le flasque (3) support de la partie précitée du tambour est agencé par moulage ou d'une manière rapportée au second moyen (11) en forme de came présentant une pluralité de dents (11a) destinées à coopérer avec le secteur denté précité. De manière connue également, l'autre côté transversal (5d) du tambour est agencé avec un dispositif de lancement en utilisant des moyens du type excentrique, ressort et autres moyens similaires décrits dans des précédents brevets. Selon l'invention, le dispositif limiteur de bruits ou de suppression de celui-ci, au niveau du fonctionnement du dispositif de coupe dans les positions successives de sortie de lame de coupe puis de rentrée lors de la rotation du tambour sur un tour, est remarquable en ce que les premier et second moyens (10 11) précités sont agencés avec des parties complémentaires autorisant un glissement temporaire de l'un par rapport à l'autre dans la phase de rentrée de la lame de coupe, leurs parties dentées respectives (l0a 1la) coopérant lors de la sortie de la lame de coupe. 2889657 6 Plus particulièrement, le premier moyen (10) inclut, sur sa face intérieure, en regard du flasque du tambour, une forme complémentaire (10b) de faible épaisseur rapportée ou moulée lors de la fabrication dudit moyen (10). Cette forme complémentaire est établie le long du pourtour des dents (10a) en venant sensiblement déborder du plan supérieur des dites dents, selon une importance de l'ordre de 1 mm. Cette forme (10b) présente ainsi un chant supérieur curviligne correspondant à la position des dents (10a) et constituant une rampe lisse. Ainsi, et selon l'invention, cette forme suit parfaitement le mouvement dudit moyen (10) ainsi qu'il sera exposé par la suite. L'amplitude angulaire de cette forme correspond à l'amplitude du secteur angulaire dentelé (10a) constitutif dudit moyen (10). Parallèlement, le second moyen (11) est lui aussi agencé outre ses dents (lla), en prolongement de celles-ci, à l'opposé de la dent d'entrée correspondant à la prise d'engrènement avec le moyen (10), et ce avec une forme en rampe (1 lb) curviligne. Cette rampe (1 lb) est lisse pour coopérer avec la forme complémentaire (10b) du premier moyen. Cette rampe est de largeur sensiblement supérieure à la largeur des dents (11a) et ce pour permettre le contact et glissement du moyen (10b) lorsque l'ensemble est monté. Le moyen (11) présente axialement une portée (11c) semi cylindrique constituant le siège en appui de l'axe du tambour. Intérieurement, cette portée peut être agencée avec des saillies (lld) profilées formant clips déformables élastiquement pour autoriser le maintien de l'axe du tambour en position. La largeur de la rampe (1 lb) étant plus conséquente que la largeur des dents (lla), on définit ainsi une zone d'appui (11e) d'une collerette (5e) formée sur l'axe du tambour en regard du flasque ou côté transversal (5d) de celui-ci. Le moyen (11) ainsi décrit est moulé monobloc sur le flasque (3a) du carter (2) de l'appareil distributeur. L'orientation du moyen (11) est très précise sur ledit flasque (3a) pour permettre la sortie de la lame de coupe vers l'arrière de l'appareil ainsi que mis en oeuvre par le demandeur de manière connue. De ce fait, la portée semi cylindrique (11c) se trouve positionnée de sorte à être en regard du flasque (3) et de sa découpe permettant un chargement aisé du tambour dans le carter de l'appareil. Il convient dès lors d'exposer le fonctionnement de sortie et rentrée du dispositif de coupe avec la relation particulière des moyens (10 et 11) précités constituant le dispositif limiteur de bruit en fonctionnement. On a ainsi représenté aux différentes figures 5 à 12 illustrant cette relation avec la position des deux moyens (10 11) l'un par rapport à l'autre, selon les différents phases de sortie et rentrée de la lame de coupe du et dans le tambour pour une rotation de 1 tour de celui-ci correspondant à la traction de la bande de matériau par l'utilisation et l'obtention d'une feuille au format préétabli. Figure 5, le tambour est non sollicité et donc en position repos. Les 20 moyens (10 11) sont en position de non contact entre eux. Figure 6, le tambour a commencé à tourner selon la flèche (F) sous l'effet de traction de la bande de matériau par l'utilisateur. Cette figure correspond au début de la coupe avec la première dent du moyen (10) qui engrène avec la première dent du moyen (11). La forme (10b) passe derrière les dents (lla) sans avoir un quelconque contact, et ce grâce à la largeur moindre desdites dents (1la). 2889657 8 La figure 7 correspond sensiblement au passage de milieu de coupe avec l'engrènement des dents (11 a 10a) à moitié avec sortie de la lame de coupe. La figure 8 correspond à la sortie de la lame de coupe dans son amplitude maximum et avant l'attaque de la phase rentrée de lame. Les dernières dents (10a 11a) des moyens (10 11) sont en prise. La forme (10b) se situe juste devant la rampe (1 lb). La figure 9 correspond après la coupe au début de rentrée de la lame de coupe. Les parties dentées (10a 1la) n'ont plus de contact entre elles, mais c'est au tour de la forme lisse (10b) et de la rampe (1lb) lisse d'être en contact de glissement. La figure 10 correspond à la situation où la lame de coupe est à moitié rentrée en phase de milieu du glissement. La forme (10b) tourne autour de la rampe (1 lb) en étant toujours en contact. La figure 11 correspond à la rentrée de la lame de coupe et à la fin du glissement entre la forme (10b) et la rampe (1 lb). La figure 12 correspond au retour vers la position zéro de la figure 5 avec séparation des contacts. Ainsi, la solution apportée par l'invention est extrêmement silencieuse dans le fonctionnement sortie et rentrée de la lame de coupe. Le glissement des parties (10b 1 lb) s'effectue en douceur et sans bruit lors du retour de lame en position rentrée. On supprime l'utilisation des moyens complémentaires du type masselotte équipant les appareils antérieurs. Au surplus, la nouvelle configuration des moyens (10 11) permet de simplifier la configuration du flasque (3) en regard, et rend encore plus aisé l'engagement et la fixation du tambour dans le logement récepteur prévu sur ce dernier, ainsi que le démontre les dessins de la demande. L'invention s'applique à tous les appareils distributeurs de matériau d'essuyage incluant un dispositif de coupe avec lame intégrée dans le tambour sortant lors de la rotation de celui-ci sous l'effet de traction de la bande de matériau par l'utilisateur, et ce quelle que soit la position de la bobine de matériau par rapport au tambour, et des équipements complémentaires de l'appareil à partir des nombreuses innovations proposées par le demandeur
Dispositif limiteur de bruits ou de suppression de celui-ci dans un appareil distributeur de matériau d'essuyage, du type dans lequel le tambour est disposé entre les flasques du carter de l'appareil, le tambour présentant une fente longitudinale de réception du porte lame de coupe, ladite lame étant susceptible de sortir du tambour lors de la rotation de ce dernier, puis de rentrer, après la coupe, le flasque en regard du carter support du tambour étant agencé avec un moyen sous forme d'une came dentelée fixe, et le tambour présentant, à partir de son côté latéral en regard, un support du porte lame permettant son articulation et réceptionnant un moyen sous forme d'un secteur denté caractérisé en ce que les premier et second moyens (10 - 11) précités sont agencés avec des parties complémentaires autres que dentelées autorisant un glissement temporaire de l'un par rapport à l'autre dans la phase de rentrée de la lame de coupe, leurs parties dentées respectives (10a-11a) coopérant lors de la sortie de la lame de coupe.
1- Dispositif limiteur de bruits ou de suppression de celui-ci dans un appareil distributeur de matériau d'essuyage, du type dans lequel le tambour est disposé entre les flasques du carter de l'appareil, le tambour présentant une fente longitudinale de réception du porte lame de coupe, ladite lame étant susceptible de sortir du tambour lors de la rotation de ce dernier, puis de rentrer, après la coupe, le flasque en regard du carter support du tambour étant agencé avec un moyen sous forme d'une came dentelée fixe, et le tambour présentant, à partir de son côté latéral en regard, un support du porte lame permettant son articulation et réceptionnant un moyen sous forme d'un secteur denté caractérisé en ce que les premier et second moyens (10 11) précités sont agencés avec des parties complémentaires autres que dentelées autorisant un glissement temporaire de l'un par rapport à l'autre dans la phase de rentrée de la lame de coupe, leurs parties dentées respectives (10a 11a) coopérant lors de la sortie de la lame de coupe. - 2- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le premier moyen (10) inclut, sur sa face intérieure, en regard du flasque du tambour, une forme complémentaire (10b) de faible épaisseur rapportée ou moulée lors de la fabrication dudit moyen (10), et en ce que cette forme complémentaire est établie le long du pourtour des dents (l0a) en venant sensiblement déborder du plan supérieur des dites dents, et en ce que cette forme (10b) présente ainsi un chant supérieur curviligne correspondant à la position des dents (l0a) et constituant une rampe lisse. - 3- Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que la forme (10b) suit parfaitement le mouvement dudit moyen (10), 2889657 11 et en ce que l'amplitude angulaire de cette forme correspond à l'amplitude du secteur angulaire dentelé (10a) constitutif dudit moyen (10). - 4- Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le second moyen (11) est agencé outre ses dents (11a), en prolongement de celles-ci, à l'opposé de la dent d'entrée correspondant à la prise d'engrènement avec le moyen (10), et ce avec une forme en rampe (11 b) curviligne, et en ce que cette rampe (11b) est lisse pour coopérer avec la forme complémentaire (10b) du premier moyen. - 5- Dispositif, selon la 4, caractérisé en ce que cette rampe (11b) est de largeur sensiblement supérieure à la largeur des dents (lla) et ce pour permettre le contact et glissement du moyen (10b) lorsque l'ensemble est monté. - 6- Dispositif, selon les 1 et 5, caractérisé en ce que le moyen (11) présente axialement une portée (11c) semi cylindrique constituant le siège en appui de l'axe du tambour, et en ce que, intérieurement, cette portée est agencée avec des saillies (lld) profilées formant clips déformables élastiquement pour autoriser le maintien de l'axe du tambour en position, et en ce que la largeur de la rampe (11b) étant plus conséquente que la largeur des dents (lla) en définissant ainsi une zone d'appui (l le) d'une collerette (5e) formée sur l'axe du tambour en regard du flasque ou côté transversal (5d) de celui-ci.
A
A47
A47K
A47K 10
A47K 10/26
FR2887943
A1
PALIER D'EOLIENNE A TRANSMISSION D'EFFORTS
20,070,105
L'invention concerne un palier pivotant de servomoteur pour une pale d'un moyeu de rotor d'une éolienne. A partir de EP-A-1 266 137, on connaît des paliers susceptibles de subir de gros efforts et comprenant: - une première et une seconde bagues de roulement présentant des diamètres différents, parallèlement à une direction radiale à l'axe de la pale, - une pièce de liaison interposée entre la pale et les première et seconde bagues et s'étendant, suivant une direction radiale à l'axe de la pale, en regard de ces première et seconde bagues avec lesquelles elle est liée, - une troisième bague de roulement située, radialement à l'axe de la pale, entre les première et deuxième bagues de roulement, cette troisième bague étant fixée au moyeu de rotor et l'une au moins parmi ladite pièce de liaison et les première et seconde bagues de roulement étant liée(s) avec la pale, - et, de préférence, au moins une première et une seconde séries de roulements s'étendant à deux distances radiales différentes de l'axe de la pale entre respectivement les première et troisième bagues et les troisième et seconde bagues. En particulier les pales d'éolienne subissent non seulement des efforts importants dans l'axe de la/chaque pale (efforts axiaux), mais également de très importants efforts exercés radialement à l'axe de la pale et du moyeu de rotor (efforts radiaux ou centrifuges). Les vitesses de rotation, les dimensions toujours croissantes des éoliennes, les efforts imposés par le vent, mais également ceux liés à l'angle de calage des pales imposent une résistance toujours accrue des paliers. Concernant l'angle de calage précité, il est courant que les pales puissent pivoter d'une dizaine de degrés autour de leur axe d'allongement pour favoriser le rendement en fonction de la direction du vent. La manière d'agencer les bagues pour les roulements et les fixations entre ces bagues, le moyeu de rotor et la pale sont des éléments majeurs pour le fonctionnement de l'éolienne. C'est dans ce contexte qu'un objet de l'invention est d'améliorer ces points par rapport aux solutions existantes en favorisant la tenue mécanique des paliers, les conditions de fixation et les coûts. Une solution proposée consiste en ce que, sur le palier précité, l'une au moins parmi les première et seconde bagues est fixée sur la pièce de liaison sans être fixée sur la pale à laquelle elle est toutefois liée par l'intermédiaire de cette pièce de liaison. Dans une approche alternative du problème soulevé ici, on a également considéré que seule troisième bague pourrait être fixée à la pale. Dans ce cas, conformément à l'invention, on conseille que: - que la pièce de liaison précitée soit remplacée par une partie de liaison liée au moyeu de rotor, - que la troisième bague de roulement soit donc fixée (directement) à la pale, - que les première et seconde bagues soient fixées 30 ensemble sur ladite partie de liaison par des premiers et seconds moyens de fixation, respectivement, et - que ces premiers et seconds moyens de fixation soient disposés, ensemble, sur ladite partie de liaison et respectiveme= sur les première et seconde bagues, à une distance radiale par rapport à l'axe de la pale qui est différente de celle qui sépare de cet axe lesdits troisièmes moyens de fixation de la troisième bague à la pale. Ainsi, la pale sera exclusivement fixée à la troisième bague intermédiaire) et ne sera donc pas fixée directement aux première et deuxième bagues extrêmes. Bien que formulées suivant des caractéristiques différentes, ces deux solutions, respectivement avec pièce de liaison et avec partie de liaison, apportent une solution au même problème déjà énoncé : améliorer la tenue sous efforts des paliers, en particulier radialement à l'axe de rotation de la/chaque pale, sur des éoliennes de plus en plus puissantes donc placées sous contrainte mécanique croissante. Côté pale (via ladite pièce de liaison) ou côté moyeu (via ladite partie de liaison), il y a systématiquement fixation indirecte à eux des première et deuxième bagues, avec au moins un passage d'effort commun aux deux bagues. Dans le second cas, on conseillera en outre 25 avantageusement: -que la troisième bague de roulement soit fixée (directement donc) à la pale par des troisièmes moyens de fixation, - et que les premiers et seconds moyens de fixation soient disposés, ensemble, sur ladite partie de liaison et respectivement sur les première et seconde bagues, à une distance radiale par rapport à l'axe de la pale qui est différente de celle qui sépare de cet axe lesdits troisièmes moyens de fixation. Par ailleurs, il sera alors favorable que, le moyeu de rotor présentant un axe parallèle à celui de la pale, suivant une section parallèle à cet axe du moyeu, ladite partie de liaison définisse un prolongement en T intégré au moyeu de rotor et dont la barre reçoit les fixations entre cette partie de liaison et les première et seconde bagues de roulement, respectivement. Si c'est la solution à pièce de liaison côté pale qui est préférée, alors on conseillera: - que, suivant un plan radial à l'axe de la pale, les première et deuxième bagues et la pale soient liées par une liaison unique, par laquelle passent (tous) les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues, et qui n'est donc propre à aucune de ces bagues, - et/ou que chacune des première et deuxième bagues soit fixée directement sur la pièce de liaison, et non sur la pale, cette pièce de liaison étant en outre, suivant un plan radial à l'axe de la pale, fixée à la pale par une liaison unique, par laquelle passent (tous) les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues, - et/ou que la première bague, qui est radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, soit fixée directement sur la pièce de liaison, et non sur la pale, avec alors la deuxième bague qui (suivant un plan radial à l'axe de la pale) sera fixée à ladite pièce de liaison et à ladite pale par une liaison par laquelle passeront (tous) les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues, - et/ou que, pour l'une au moins des première et deuxième bagues, et suivant un plan radial à l'axe de la pale, les emplacements de fixation de la bague concernée sur la pièce de liaison et de liaison entre ladite bague et la pale soient situés à des distances radiales différentes de l'axe de la pale. Les caractéristiques qui précèdent, voire celles qui suivent dans la description plus détaillée ci-après, favorisent la fiabilité des éoliennes concernées, ainsi que l'ergonomie de montage/démontage, en offrant une solution performante techniquement et financièrement. A cet égard, pour une tenue radiale optimisée des roulements, on conseille que le palier comprenne en outre un élément ou une partie de retenue qui est lié mécaniquement à la pièce de liaison ou au moyeu de rotor, en étant retenu au moins radialement à l'axe de la pale par l'un ou l'autre, et qui, suivant une direction radiale à cet axe de pale, borde une surface périphérique extérieure de celle parmi lesdites bagues quoi est radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, pour contrer un effort radial tendant à écarter entre elles certaines au moins desdites bagues et/ou à dévier cette bague radialement: la plus éloignée de l'axe de la pale, lors de la rotation de la pale. Suivant une variante, on envisage aussi que la première bague, qui est radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, puisse présenter radialement une épaisseur plus importante vers son extrémité la plus proche de la pale que vers son extrémité la plus proche du moyeu de rotor, cette bague présentant en conséquence une surface périphérique extérieure ayant une génératrice non parallèle ou non continûment parallèle à l'axe de la pale. Dans les exemples illustrés aux dessins annexés: - la figure 1 est un schéma de face d'une éolienne 5 conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de côté, - la figure 3 montre la section III-III, suivant un plan perpendiculaire aux axes, ici confondus, du moyeu de rotor et de la pale considérée, - les figures 4,5,6 montrent trois variantes, suivant la même section, - la figure 7 schématise les trois bagues seules des figures précédentes, - la figure 8 est une variante de la figure 4 avec 15 un autre type de roulements, - et la figure 9 est une variante de la rfigure 3 avec un diamètre de pales plus important et donc une fixation de la bague extérieure à cette pale à travers la pièce de liaison. Figures 1 et 2, on voit une éolienne 1 comprenant un mât 3 en tête duquel trois pales 5a, 5b, 5c tournent autour de l'axe horizontal 7a d'un moyeu central 7. Typiquement, le moyeu 7 est monté lui-même tournant autour d'un axe vertical 7b par rapport au mât 3, pour s'orienter au mieux vis-à-vis du vent. Chaque pale, et en particulier la pale 5c de la figure 2 peut pivoter de quelques degrés ou dizaines de degrés autour de son axe d'allongement 50c, par rapport au moyeu de rotor 7, de manière à prendre au mieux le vent. Figure 3, on retrouve en 50c l'axe de la pale 5c et en 7 le moyeu de rotor. L'orientation angulaire privilégiée de chaque pale, telle que la pale 5c, génère en particulier des effort radiaux importants, ainsi que des moments de flexion élevés. Le palier 9 illustré figure 3 est un palier à double rangée de roulements 11a, lib. Il comprend une bague extérieure 13, une bague intérieure 15 et une bague intermédiaire 19. Les trois bagues sont concentriques par rapport à l'axe 50c et s'étendent donc toutes suivant un plan général 21 radial à l'axe 50c. La bague intermédiaire 19 est fixée sur le moyeu de rotor 7, tandis que les bagues extérieure 13 et intérieure 15 sont fixées à la pale de rotor 5c, par l'intermédiaire d'une pièce de liaison 23. Suivant une direction générale parallèle à l'axe 50c, la pièce de liaison 23 assure, ici vis-à-vis de la pale 5c, la fixation directe à cette pale de la bague intérieure 15, via les moyens de fixation 25, tandis que la fixation à la pale de la bague extérieure 13 n'est qu'indirecte, puisqu'elle est fixée sur la pièce de liaison 23 par les moyens de fixation 27. Sur la figure 3, dans le plan 21, la distance radiale dl est supérieure à celle d2. La première bague 13 se trouve radialement au-delà de la pale. Ainsi, ses moyens axiaux de fixation 27, ici des boulons, débouchent sur l'extérieur, à deux extrémités axiales opposées de la bague, et sont ici aisément accessibles, soit par la tête à pans de serrage 27a, soit par l'écrou 27b. Les moyens de fixation 25, qui sont donc situés au diamètre intérieur dl, comprennent également chacun une tige filetée accessible depuis son extrémité de serrage 250b qui porte ici un écrou 25b et qui débouche face au volume intérieur creux 31 du moyeu de rotor 7. On constate que ce volume 31 communique axialement avec le volume intérieur creux 500c de la pale ici figurée, via les volumes intérieurs intermédiaires successivement de la bague intérieure 15 et de la pièce de liaison 23 interposée parallèlement à l'axe 50c entre les bagues 13, 15 et la pale, contre laquelle ces bagues viennent en appui.. A son autre extrémité axiale 250a, la tige filetée 25 est vissée dans le corps de la pale 5c. Entre ces extrémités, la tige 25, sur sa partie non filetée, traverse la seconde bague 15 et la pièce de 15 liaison 23. Ainsi, les fixations sont ici axiales, ce qui est préférable, et ces fixations assurent au moins un passage d'efforts commun aux deux bagues 13, 15, lesquelles sont donc fixées avec la pièce de liaison 23 à deux distances radiales différentes de l'axe de la pale. Ici, la première bague 13 est fixée directement sur la pièce de liaison 23, et non sur la pale, tandis que la deuxième bague 15 l'est, avec et/ou à travers la pièce de liaison 23, assurant ainsi par une liaison avec la pale par laquelle passeront les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues. Au diamètre intermédiaire d3 se situent la première bague 19 et ses moyens de fixation 29, lesquels débouchent, à une extrémité, dans le volume 31 (écrou 29b) et, à l'autre (tête de tige à pans 29a), dans une chambre intérieure 33 limitée radialement par les parois respectivement extérieure et intérieure, cylindriques des deux bagues 15, 1.3 et, axialement, à un bout par la paroi plane de la bague 19 où s'appuie la tête 29a, et à l'autre bout par une surface concave 230 de la pièce de liaison 23. L'extrémité de serrage du boulon 29, qui débouche en 33, y est bloquée en rotation par des excroissances de retenue 35 fixées à la bague 19 ou à la pièce de liaison 23. Ainsi, la bague 19 est fixée sur le moyeu 7 et son 10 serrage, ici parallèle à l'axe 50c, peut s'opérer depuis le volume intérieur 31. De cette façon, les moyens de fixation des trois bagues 13, 15, 19 seront aisément accessibles et chacune des bagues extrêmes 13, 15 est fixée sur la pièce intermédiaire de liaison radiale 23, et non directement sur la pale. La fixation de cette pièce de liaison 23 sur la pale, suivant donc des liaisons situées suivant un unique rayon, comme le montre la figure 3, est telle qu'aucune liaison à la pale 5c n'est propre à aucune des deux bagues 13,15. Figure 3, on note encore que la surface périphérique extérieure 13a de la bague extrême extérieure 13 est retenue au moins radialement à l'axe 50c de la pale concernée, par un élément de retenue 231 lié mécaniquement à la pièce de liaison 23, pour contrer un effort radial F tentant à écarter entre elles certaines au moins desdites bagues et/ou à dévier en particulier la bague 13, lors de la rotation de la pale ou, plus généralement, lors du fonctionnement de l'éolienne. Ici, la partie de retenue 231 est intimement liée à la pièce de liaison 23 à laquelle est intégrée et qu'elle prolonge à la manière d'un épaulement sur lequel s'appuie radialement, dans la zone 130, la surface périphérique 13a de la bague 13. En alternative, on pourrait imaginer une liaison par d'autres moyens, tels que des moyens de fixation (vissage, soudage), de sorte que la partie intégrée 231 pourrait former un élément physiquement distinct, bien que lié fixement et rigidement à la pièce liaison 23. En alternative éventuelle, on pourrait ainsi imager, dans une solution a priori dégradée, que le moyeu de rotor 7 présente une excroissance radiale 71 pourvue d'un épaulement 700, venant en appui radial contre ladite surface extérieure 13a, mais du côté de l'extrémité opposée de la bague 13, c'est-à-dire vers son extrémité la plus proche du moyeu 7, axialement. Eventuellement, cet épaulement 700 pourrait même 20 appartenir à une pièce de liaison 800 (traits fantômes figure 3) interposée entre le moyeu 7 et la bague 19 et que traverseraient les moyens 29 pour se fixer dans le moyeu. Entre la bague intermédiaire 19 et respectivement 25 les première et deuxième bagues 13, 15, se situent au moins deux Ici, Dans séries de roulements. il s'agit de roulements sphériques. la solution de la figure 3, on trouve deux rangées de roulements, telles que respectivement 37a, 37b et 39a, 39b agencés donc par groupe de deux, axialement décalés parallèlement à l'axe 50c, à deux distances radiales différentes suivant donc la direction 21. Sur la figure 4, on retrouve les mêmes éléments constitutifs et les mêmes dispositions que sur la figure 3, sauf pour ce qui concerne la fixation à la pale 5c de la pièce de liaison 23 (ici repérée 23a) et pour les billes de roulement qui sont maintenant au nombre de trois, encore qu'une disposition à quatre roulements comme sur la figure 3, en deux rangées de deux, pourrait tout à fait convenir. Concernant la fixation de la pièce de liaison 23a, elle présente maintenant, en regard du volume intérieur 150 déjà cité, une partie pleine 233 pourvue d'orifices axiaux (parallèles à l'axe 50c) 41 situés à une distance radiale d4 de l'axe 50c inférieure à toutes les distances précitées dl, d2, d3 montrés figure 3. Ces orifices sont chacun traversés par l'un parmi plusieurs quatrièmes moyens de fixation 43 venant fixer, seule, la pièce de liaison 23a (qui a bien entendu la forme d'un anneau comme la pièce 23), et ce directement à la pale 5c, tandis que tant la première bague extérieure 13 que la seconde bague 15 sont fixées chacune uniquement à cette pièce de liaison 23a, à deux distances radiales différentes, ici respectivement dl et d5. Les moyens de fixation, ici identiques, correspondant aux boulons tels que 27 et 45, débouchent, d'un côté par leur tête de vissage à pans et, de l'autre, par l'extrémité filetée de leur tige pourvue des écrous 27b et 45b, sur l'extérieur, ou à l'intérieur du moyeu 7, dans le volume 31 pour la tige filetée correspondant au boulon 45. Ainsi, les efforts transitant par les deux bagues extrêmes 13, 15 vont passer dans la pièce de liaison 23a et être transmis à la pale 5c par les moyens de fixation 43, dont l'extrémité de la tige filetée est vissée dans cette pale et qui peut être serrée par la série d'écrous 43b à son extrémité opposée, à l'endroit où elle débouche en face du volume 150. Pour les roulements, le troisième roulement 47 est à nouveau un roulement sphérique, mais il est d'un volume plus important que les autres roulements 37a, 37b. Tant radialement qu'axialement (parallèlement à l'axe 50c), il est décalé par rapport auxdits roulements 37a, 37b. Ainsi, le troisième roulement 47 est situé entre les deux série de roulements 37a,37b de l'autre ligne, suivant une projection orthogonale sur l'axe 50c. A la distance radiale d4 de l'axe 50c, la pièce de liaison 23a est donc fixée sur cette pale, tandis qu'aux distances dl et d5, différentes, les première et troisième bagues 13, 15 sont individuellement fixées sur cette pièce de liaison 23a. Figure 4, la liaison de la bague intermédiaire 19 est donc identique à celle de la figure 3. Dans la solution de la figure 4, on pourrait bien entendu retrouver, en variante, les deux doubles lignes de roulements 37a, 37b et 39a, 39b de la figure 3. Eventuellement, dans une version où le diamètre des pales, et en particulier de la pale 5c, serait plus important que dans le cas de la figure 3, la fixation à cette pale à travers la pièce de liaison 23 pourrait s'opérer avec la bague extérieure 13, en remplacement de la bague intérieure 15; voir figure 9. Pour une fixation parallèle à l'axe 50c, on pourrait ainsi en quelque sorte intervertir les moyens de fixation 25 et 27, de manière que la bague intérieure 15 soit fixée par les boulons 27 qui déboucheraient d'un côté sur le volume 31 et de l'autre sur le volume 500c (alors plus large radialement), tandis que la bague extérieure 13 serait axialement traversée par les moyens de fixation 25 qui d'un côté déboucheraient sur l'extérieur (zone 46 sur la figure 3) et, de l'autre, dans le corps même de la pale, via les filets 250a. On remarquera que sur la figure 3 la partie filetée 250a ne se visse que dans le corps de la pale 5c, tandis qu'à l'opposé les filets 250b sont uniquement en prise avec l'écrou 25b. Dans cette version privilégiée, la pièce 23 et les bagues 13, 15 ne sont pas taraudées. Figure 5, on retrouve un moyeu de rotor, ici repéré 70, ainsi que la pale d'éolienne 5c qui présente alors un diamètre légèrement plus important que dans le cas des figures 3 et 4. Le palier comprend toujours une première bague extérieure (radialement à l'axe 50c) 130, une bague intérieure 150 et une bague intermédiaire 190. Les diamètres, par rapport à l'axe 50c, où sont fixées ces bagues sont différents entre eux; voir d12, d13, d14 figure 5 qui s'appliquent également à la figure 6. Figure 7, on a d'ailleurs illustré ces fixations: à chaque pas P, on trouve pour chaque bague une fixation soit à la pale, soit au moyeu, et ce à un même diamètre, comme on trouvait figure 3 à un même diamètre d2, et avec ce même pas P, une fixation de la bague intérieure 15 à la pale et, par la même, une liaison entre la bague 15, la pièce de liaison 23 et la pale. Figure 7, les roulements ne sont pas montrés. Par rapport aux solutions décrites avant, celles des figures 5 et 6 montrent une fixation de la bague intermédiaire 190 dans l'emplanture de la pale 5c, tandis que les deux bagues extrêmes 130, 150 sont fixées directement sur le moyeu 70, le tout ici parallèlement à l'axe d'allongement 50c de la pale 5c. Plus précisément, les moyens de fixation (27, 49 respectivement) de ces bagues sont directement fixés à la partie de liaison 51 liée intimement au moyeu de rotor 70 et s'étendant, suivant la direction 21 déjà citée, radialement à l'axe de la pale, jusqu'en regard des deux bagues extrêmes 130 et 150, avec une surface 510 localement concave, en face des moyens de fixation 53 par lesquels la bague intermédiaire 190 est fixée dans l'emplanture de la pale 5c. Pour cela, les moyens de fixation 53 peuvent être identiques aux moyens 25 de la figure 3 et comprennent ici des tiges filetées dont la tête de serrage à pans 55 est logée dans la chambre fermée s'étendant en regard de la surface 510, à l'image de la chambre 33 de la figure 3. Figure 6, on retrouve le même montage, à ceci près qu'au lieu des deux rangées à deux séries de roulements chacune 37a, 37b et 39a, 39b de la figure 5, on trouve la double rangée 39a, 39b au diamètre inférieur d7, tandis qu'au diamètre supérieur d8 on trouve la série de roulements sphériques de plus fort diamètre 47 déjà présentée. En alternative, la série de roulements 47 pourrait être au diamètre d7 et les deux séries de double roulements sphériques de plus petit diamètre au diamètre d8, à l'image de ce qui est prévu figure 4. Aux figures 5 et 6, il n'y a donc plus d'épaulement prévu sur une pièce de liaison rapportée comme aux figures 3 et 4, pour la retenue radiale de la bague extérieure 13. En remplacement, la bague extérieure 130 la plus éloignée de l'axe 50c, présente radialement une épaisseur plus importante, telle que el, vers son extrémité 130a la plus proche de l.a pale, tandis que vers son extrémité 130b la plus proche du moyeu de rotor 70 cette épaisseur diminue (voir épaisseur e2 figure 6, avec e2 inférieure à el). Ainsi, la bague 130 présente une surface périphérique extérieure 130c ayant une génératrice 130d non parallèle, ou non continuant parallèle, à l'axe 50c. La surface périphérique extérieure 130c correspond ici à une paroi de biais par rapport à l'axe 50c. Il pourrait s'agir d'une marche ou d'un épaulement proche de l'extrémité 130a et augmentant l'épaisseur de e2 à el. De préférence, ce surcroît d'épaisseur radiale sera d'au moins 20%. On remarquera que, figures 5 et 6, on retrouve les distances radiales différentes pour les bagues extrêmes 130, 150 fixées directement sur la partie de liaison 51 du moyeu de rotor, et pour la troisième bague 190 fixée dans l'emplanture de pale 5c. Sur ces figures, la partie de liaison 51 est intégrée d'une seule pièce avec le moyeu de rotor 70 qu'elle étend, en section, à la manière d'un T dont la hampe prolonge axialement le corps du moyeu de rotor et dont la barre reçoit d'un côté (51a) la fixation serrée des moyens de fixation 27 et, de l'autre, 51b, la fixation serrée des moyens de fixation 49 lesquels débouchent donc d'un côté dans le volume intérieur creux 310 du moyeu de rotor 70 et, à l'extrémité axiale opposée, en face du volume intérieur 500d de la pale 5c dont le diamètre intérieur d9 est légèrement supérieur à celui dlO de la pale de la figure 3, lequel était encore supérieur au diamètre dli de la pale de la figure 4. Figures 5 et 6, le volume intérieur 500d communique avec le volume intérieur 310 par le volume intérieur de la bague intermédiaire 190, ceux de la bague intérieure 150 et de l'extrémité formant la partie de liaison 51. Eventuellement, seulement deux bagues auraient pu être prévues. On aurait pu supprimer la bague intérieure 15 (150) et donc les roulements entre elle et la bague 19 (ou 190). Toutefois cette solution parait peu appropriée pour les grosses éoliennes. Des applications éventuelles des solutions ici proposées pourraient être envisagées en particulier pour des grues de grandes dimensions. A noter encore que, radialement à l'axe de la pale, plutôt qu'une disposition comme fig.4 des quatrièmes (43), troisièmes (45) puis premiers (27) moyens de fixation successivement situés, suivant une distance croissante par rapport à cet axe, on pourrait prévoir l'ordre suivant: troisièmes 45, premiers 27 puis quatrièmes 43 moyens de fixation. Au lieu d'être radialement intérieure, la pale serait de plus grand diamètre que le moyeu 7. Fig.3, on pourrait également fixer la bague intérieure 15 uniquement à la pièce de liaison 23 et la bague extérieure 13 à une pale de plus grand diamètre, à travers cette pièce de liaison, faisant ainsi transiter par elle les efforts de la bague 15 et sa liaison à la pale. Figure 8, on a voulu montrer que, bien sûr, une solution à au moins quatre roulements sphériques 37a, 37b; 39a, 39b pourrait être utilisée, en alternative aux trois roulements de la figure 4
Il s'agit d'un palier pivotant de servomoteur pour une pale d'un moyeu de rotor d'une éolienne.Une pièce de liaison (23) est interposée entre chaque pale et des première et seconde bagues (13,15) et s'étend en regard de ces bagues avec lesquelles elle est liée.L'une au moins parmi les première et seconde bagues (13,15) est fixée sur la pièce de liaison (23) sans être fixée sur la pale (5c) à laquelle elle est toutefois liée par l'intermédiaire de cette pièce de liaison.Application privilégiée aux éoliennes de fortes puissance.
1. Palier pivotant de servomoteur pour une pale d'un moyeu de rotor d'une éolienne, la pale présentant un 5 axe, ledit palier comprenant: - une première et une seconde bagues de roulement (130,150) présentant des diamètres différents, parallèlement à une direction (21) radiale à l'axe de la pale, - une partie de liaison (51,800) interposée entre le moyeu de rotor (70), auquel elle est liée, et les première et seconde bagues (130, 150) et s'étendant, parallèlement à ladite direction radiale à l'axe de la pale (5c), en regard de ces première et seconde bagues auxquelles elle est fixée, - une troisième bague de roulement (190) située, radialement à l'axe de la pale, entre les première et deuxième bagues de roulement, cette troisième bague de roulement étant fixée à la pale, caractérisé en ce que les première et seconde bagues (130,150) sont fixées ensemble sur ladite partie de liaison (51) par des premiers et seconds moyens de fixation (27,49), respectivement. 2. Palier selon la 1, caractérisé en ce que: - la troisième bague de roulement (190) est fixée à la pale (5c) par des troisièmes moyens de fixation (53), et - les premiers et seconds moyens de fixation (27,49) sont disposés, ensemble, sur ladite partie de liaison (51) et respectivement sur les première et seconde bagues (130,150), à une distance radiale par rapport à l'axe de la pale qui est différente de celle qui sépare de cet axe lesdits troisièmes moyens de fixation (53). 3. Palier selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que: le moyeu de rotor (70) présente un axe parallèle à celui de la pale, et, suivant une section parallèle à l'axe du moyeu, ladite partie de liaison (51) définit un prolongement en T intégré au moyeu de rotor et dont la barre (51a,51b) reçoit les fixations entre cette partie de liaison et les première et seconde bagues de roulement (130,150), respectivement. 4. Palier pivotant de servomoteur pour une pale d'un moyeu de rotor d'une éolienne, la pale présentant un axe, ledit palier comprenant: - une première et une seconde bagues de roulement (13,15) présentant des diamètres différents, parallèlement à une direction radiale à l'axe (50c) de la pale (5c), - une pièce de liaison (23,23a) interposée entre la pale et les première et seconde bagues (13,15) et s'étendant, suivant une direction radiale à l'axe de la pale, en regard de ces première et seconde bagues avec lesquelles elle est liée, une troisième bague de roulement (19) située, radialement à l'axe de la pale, entre les première et deuxième bagues de roulement, cette troisième bague étant fixée au moyeu de rotor (7) et l'une au moins parmi ladite pièce de liaison et les première et seconde bagues de roulement étant liée(s) avec la pale, caractérisé en ce que l'une au moins parmi les première et seconde bagues (13,15) est fixée sur la pièce de liaison (23,23a) sans être fixée sur la pale (5c) à laquelle elle est toutefois liée par l'intermédiaire de cette pièce de liaison. 5. Palier selon la 4, caractérisé en ce que, suivant un plan radial à l'axe de la pale, les première et deuxième bagues (13,15) et la pale (5c) sont liées ensemble par une liaison unique (25,43), par laquelle passent tous les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues, et qui n'est donc propre à aucune de ces bagues. 6. Palier selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que chacune des première et deuxième bagues (13,15) est fixée directement sur la pièce de liaison (23a), et non sur la pale (5c), et cette pièce de liaison est, suivant un plan radial à l'axe de la pale, fixée par ailleurs à la pale par une liaison unique (43), par laquelle passent les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues(13,15). 7. Palier selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que: -la première bague (13), qui est radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, est fixée directement sur la pièce de liaison (23), et non sur la pale, et - la deuxième bague (15) est, suivant un plan radial à l'axe de la pale, fixée à ladite pièce de liaison et à la pale (5c) par une liaison (25) par laquelle passent les efforts s'exerçant à la fois sur les première et deuxième bagues. 8. Palier selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que, pour l'une au moins des première et deuxième bagues (13,15), et suivant un plan radial à l'axe de la pale, les emplacements de fixation de la bague (13,15) concernée sur la pièce de liaison (23, 23a) et de liaison entre ladite bague et la pale (5c) sont situés à des distances radiales différentes de l'axe de la pale. 9. Palier selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce qu'à une première distance radiale (d2,d6) de l'axe de la pale, la pièce de liaison (23,23a) est traversée par un moyen (25,41) de fixation à cette pale et, à une deuxième distance radiale (dl) de l'axe de la pale différente de la première distance radiale, la première bague (13) est fixée sur la pièce de liaison. 10. Palier selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un élément ou une partie de retenue (231, 700) qui est lié mécaniquement à la pièce de liaison (23,23a,51,800) ou au moyeu de rotor (7,70), en étant retenu au moins radialement à l'axe de la pale par l'un ou l'autre, et qui, suivant une direction radiale à cet axe de pale, borde une surface périphérique extérieure (13a) de celle parmi lesdites bagues quoi est radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, pour contrer un effort radial tendant à écarter entre elles certaines au moins desdites bagues et/ou à dévier cette bague (13) radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, lors de la rotation de la pale. 11. Palier selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la première bague (130), qui est radialement la plus éloignée de l'axe de la pale, présente radialement une épaisseur (el) plus importante vers son extrémité la plus proche de la pale que vers son extrémité la plus proche du moyeu de rotor, cette bague présentant en conséquence une surface périphérique extérieure (130c) ayant une génératrice (130d) non parallèle ou non continûment parallèle à l'axe de la pale. 12. Palier selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: - le palier comprend des première, seconde et troisième séries de roulements (37a,37b;39a,39b;47), l'une au moins de ces séries s'étendant entre les première et troisième bagues (13,15,19; 130,150,190), et la/les séries restante(s) s'étendant entre les troisième et seconde bagues, - et entre soit les première et troisième bagues, soit les troisième et seconde bagues, s'étend une seule une série de roulements, avec des roulements (47): * qui sont plus gros que ceux (37a, 37b,39a,39b) des deux autres séries, * et qui sont situés entre ceux de ces deux autres séries de roulements, suivant une projection orthogonale sur l'axe (50c) de la pale considérée.
F
F16,F03
F16C,F03D
F16C 19,F03D 11
F16C 19/18,F03D 11/00,F16C 19/54
FR2889446
A1
GAMME DE PROTHESES FEMORALES POUR ARTHROPLASTIE DE LA HANCHE.
20,070,209
La présente invention concerne les prothèses de hanche et plus spécialement la partie fémorale de ces prothèses. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La qualité d'un équipement prothétique pour la hanche notamment tient à la faculté de ce dernier à respecter le mieux possible l'anatomie du patient. Il s'agit donc de donner au chirurgien les moyens de réaliser le plus grand nombre possible de variations de la géométrie d'une prothèse, ce à partir d'éléments en nombre le plus réduit possible. C'est le but que se propose d'atteindre une pro-thèse modulaire dans laquelle en particulier la partie fémorale comporte une tige destinée à pénétrer dans l'es- pace médullaire du fémur et un col qui constitue la partie extramédullaire de la prothèse, ce col étant l'élément porteur de la sphère d'articulation du membre dans l'autre partie de la prothèse qui est la partie cotyle insérée dans la hanche. Les parties fémorales de prothèses modulaires sont connues depuis de nombreuses années. Le chirurgien dispose en général d'une gamme de prothèses comportant entre cinq et sept tailles de tiges fémorales. A chaque taille de tige, est associée une série de plusieurs cols qui permettent au chirurgien, soit de respecter l'anatomie du patient antérieure à l'intervention, soit au con-traire de la corriger pour par exemple restaurer un équilibre anatomique qui s'était dégradé. Le rôle de ces différents cols est donc de fixer la position et l'orien- tation du fémur par rapport au point de rotation de l'articulation dans une position de référence déterminée. Les fabricants de matériel prothétique se sont vus contraints, pour répondre à une demande de plus en plus exigeante de la part des chirurgiens, à multiplier le nombre d'éléments dans une gamme de prothèses. Cette multiplication conduit à renchérir le prix d'une prothèse et surtout à une complication logistique importante puis-que, pour chaque intervention, il faut apporter à disposition du chirurgien un ensemble d'éléments stérilisés parmi lesquels il procédera au choix qui convient d'après lui au patient, reprendre les éléments qui n'ont pas été utilisés mais qui ont perdu leur caractère stérile, transporter ces derniers vers leur lieu de reconditionnement, et les stériliser à nouveau et les maintenir stéri- les pour les apporter sur le lieu d'une intervention nou-velle. OBJET DE L'INVENTION Par la présente invention on a voulu simplifier ces opérations connexes à une intervention chirurgicale de pose de prothèse de hanche, en tentant de réduire au maximum le nombre de pièces nécessaires à la réalisation de cette intervention sans pour autant réduire les possibilités de choix du chirurgien. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet l'invention a donc pour objet une , dans laquelle chacune des prothèses comporte une tige et un col séparable de la tige, emmanché dans une cavité de la tige au moyen d'un massif d'emmanchement op- posé à un cône d'emboîtement d'une sphère, la cavité de la tige possédant un axe incliné croisant l'axe principal de la tige et débouchant sur une face supérieure de cette dernière perpendiculaire à l'axe d'emmanchement, cet axe d'emmanchement et l'axe de la tige définissant le plan frontal de la prothèse. La gamme comporte selon l'invention au moins une série de trois cols à implantation réversible dans n'importe quelle tige de la gamme, afin de permettre au chirurgien une adaptation de la prothèse au plus près de la géométrie anatomique du patient. Ainsi par exemple, si une gamme possède sept dimensions de tige, elle ne possédera que trois cols, dans une version simplifiée, ceux-ci autorisant le chirurgien à réaliser six géométries possibles par taille de tige pour la reconstitution de l'articulation, soit 42 possi- bilités. Pour l'un des cols de la série, l'axe du massif d'implantation est parallèle mais décalé par rapport à l'axe du cône d'emboîtement de la sphère dans le plan frontal susdit, pour un autre des cols, l'axe du massif forme un angle avec l'axe du cône dans un plan sagittal perpendiculaire au plan frontal et pour le troisième col, l'axe du massif et l'axe du cône sont inclinés l'un sur l'autre dans le plan frontal. Avec ces trois cols, il se- ra possible pour un chirurgien de réaliser une prothèse dite latéralisée ou médialisée, une prothèse rétroversée ou antéversée et enfin une prothèse à latéralisation ou à médialisation augmentées, ce qui permet de répondre à certaines anatomies varisées ou valgisées. Au plan des dimensions, les données anatomiques ont conduit à placer l'axe du cône du troisième col de manière telle qu'il coupe l'axe du massif à une distance de la face de débouché de la cavité de la tige dans la-quelle ce troisième col est implanté, sensiblement égale à 26 mm, l'angle d'inclinaison étant compris entre 8,5 et 9 . Deux variantes de réalisation sont possibles. Dans l'une d'elles pour une série de trois cols, le centre de sphère des premier et troisième cols dans chacune de leur deux positions et la projection dans le plan frontal du centre de sphère du deuxième col dans chacune de ses deux positions sont situées sur un même cercle centré en un point porté par l'axe de la cavité. Dans la seconde, pour une série de trois cols, le centre de sphère des premier et troisième cols de chaque série ain- si que la projection dans le plan frontal du centre de sphère du deuxième col, dans les deux positions de chacun des cols sont sur une droite parallèle à la face de la prothèse dans laquelle débouche la cavité d'emmanchement. En outre, dans chacune de ces deux variantes, la gamme de prothèses selon l'invention pourra avantageuse-ment comporter trois séries de trois cols, une série de cols 'courts, une série de cols moyens et une série de cols longs. Dans la variante à distribution circulaire des centres de sphère, le centre du cercle est situé, sur l'axe de la cavité, à 62,12 mm de la face de la tige contenant le débouché de la cavité d'emmanchement tandis que le rayon est de 89,132 mm pour les cols courts, 92,628 mm pour les cols moyens et 96,124 mm pour les cols longs. Ces valeurs ont été arrêtées comme étant celles qui permettent le meilleur compromis entre la géométrie anatomique singulière de chaque patient et le nombre limité des prothèses permises par l'invention. Dans la variante à distribution linéaire des centres de sphère, la droite qui les contient est distante de la face susdite de la tige d'une valeur égale à 27 mm pour les cols courts, 30,5 mm pour les cols moyens et 34 mm pour les cols longs. Ces valeurs ont été arrêtées pour les mêmes raisons que ci-dessus. On comprend ainsi qu'avec une gamme de sept tiges et neuf cols, seize pièces en tout, on peut réaliser cent vingt six géométries différentes d'articulation dans chaque variante de réalisation. L'invention sera mieux comprise au cours de la description donnée ciaprès d'un mode de sa réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels: - les figures 1, 2 et 3 illustrent les trois cols de base de la gamme selon l'invention, - la figure 4 illustre par un schéma les deux tiges extrêmes d'une gamme de tiges avec une distribution linéaire des centres d'articulation (centres de sphère) que l'on peut obtenir pour chacune de ces gammes avec trois séries de cols courts, moyens et longs selon l'invention, - la figure 5 illustre, par un schéma, une tige de prothèse avec une distribution circulaire des centres d'articulation, - la figure 6 est une vue de côté de la figure 4 ou de la figure 5 d'une tige équipée d'un col de prothèse à antéversion ou rétroversion. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 4, la plus petite prothèse de la gamme selon l'invention est repérée 1 tandis que la plus grande prothèse est repérée 2. On notera que toutes les prothèses de la gamme comme la plus petite et la plus grande représentées, possèdent une face supérieure 3 perpendiculaire à un axe 4 qui constitue l'axe longitudinal d'une cavité 5, et en même temps l'axe d'emmanchement des différents cols susceptibles d'équiper les tiges de la gamme. On voit également sur la figure 4 que l'axe longi- tudinal de la petite prothèse 1, noté 6, est décalé de l'axe 7 longitudinal de la plus grande prothèse 2 de la gamme. Toutes les prothèses de la gamme peuvent recevoir des cols comme ceux représentés aux figures 1 à 3. A la figure 1, le col 10 représenté est un col qui possède un massif 11 destiné à être emmanché dans la cavité 4 de chacune des prothèses de la gamme, ce massif ayant un axe longitudinal 12 qui viendra se confondre avec l'axe 4 lorsque l'emmanchement sera réalisé. La forme du massif 11 et celle de la cavité 5 sont telles que l'implantation du col 10 est réversible par rotation de 180 autour de l'axe 12 du massif. A l'opposé du massif d'implantation ou d'emmanchement 11 du col 10, ce dernier comporte un cône 13 destiné à être coiffé par une sphère non représentée qui possède un centre 14 situé sur l'axe 15 du cône 13. On remarque que l'axe 15 et l'axe 12 sont parallèles et dé-calés d'une valeur e de sorte que lorsque le col 10 équipe dans un sens l'une des prothèses 1, 2, de la gamme, le centre 14 se trouve en position notée 14a sur la figure 4 alors qu'après retournement ce centre se trouve dans la position notée 14b sur cette figure 4. La position 14a correspond à une prothèse dite latéralisée et la position 14b correspond à une prothèse dite médialisée. A la figure 2, le col 20 représenté est illustré par deux vues orthogonales, l'une étant une vue selon la direction F de l'autre. De la même manière qu'à la figure 1, le col 20 possède un massif 11 identique au massif du col 10 et un cône 13 identique au cône 13 du col 10. L'axe 12 du massif 11 et l'axe 15 du cône 13 sont inclinés l'un sur l'autre dans le col 20 et sont situés dans un plan perpendiculaire au plan frontal, c'est-à-dire dans un plan sagittal. L'angle qu'ils forment dans ce plan sagittal, noté A sur la figure, est de 8 de préfé- rence. Ainsi, avec un col 20, on peut réaliser une pro-thèse soit rétroversée, soit antéversée. Le centre 14 de la sphère qui emboîte le cône 13 est représenté sur la figure 4 en 14c en projection dans le plan frontal de la prothèse. On voit à la figure 6 la position du centre 14 d'une sphère portée par le col 20 dans un plan sagittal qui est le plan de projection de la figure 6. Ces positions sont notées 14d, 14e. A la figure 3, le col 30 représenté est un col qui permet d'augmenter la latéralisation d'une prothèse ou sa médialisation en prenant en compte le degré de val- gus ou de varus de l'articulation que l'on veut constituer. Comme les cols précédents, le col possède un massif il avec un axe 12 et un cône 13 avec un axe 15. Le centre 14 de la sphère qui emboîte le cône est également repré- senté sur l'axe 15. Ici, l'axe 15 est situé comme l'axe 12 dans le plan frontal du col et forme avec ce dernier un angle B compris entre 8,5 et 9 . Le point d'intersection l6 de ces deux axes étant situé à une distance L de la face 3 de la prothèse (représentée en trait mixte à la figure 3), lorsque bien entendu le col 30 est emmanché dans la cavité 5, qui est égale à une valeur de l'ordre de 26 mm. Les positions du centre 14 lorsque le col 30 est emmanché dans la cavité 5 de l'une ou l'autre des tiges fémorales de la gamme sont représentées à la figure 4 sous les références 14f et 142. A la figure 4 on a représenté une variante de réalisation dans laquelle les centres 14 sont distribués dans le plan frontal le long d'une ligne parallèle à la face 3 de la tige 1 ou 2. Selon que l'on a affaire à des cols courts, moyens ou longs, la distance de cette ligne est de Dl = 27 mm, D2 = 30,5 mm et D3 = 34 mm. A la figure 5, ces mêmes centres 14 sont distribués le long d'un arc de cercle de centre C situé, sur l'axe 4 de la cavité, à 62,12 mm (D4) de la face 3. Selon qu'il s'agit de cols courts, moyens ou longs, le rayon R du cercle est respectivement de 82,132 mm, 92,628 mm et 96,124 mm
Gamme de prothèses fémorales pour arthroplastie de la hanche, dans laquelle chacune des prothèses comporte une tige (1, 2) et un col séparable de la tige (10, 20, 30), emmanché dans une cavité (5) de la tige au moyen d'un massif d'emmanchement (11) opposé à un cône (13) d'emboîtement d'une sphère de centre (14), la cavité (5) de la tige (1, 2) possédant un axe incliné (4) croisant l'axe principal (6, 7) de la tige et débouchant sur une face supérieure (3) de la tige perpendiculaire à cet axe d'emmanchement (4), ce dernier et l'axe de la tige (6, 7) définissant le plan frontal de la prothèse, la gamme comportant au moins une série de trois cols (10, 20, 30) à implantation réversible dans n'importe quelle tige (1, 2) de la gamme, afin de permettre au chirurgien une adaptation de la prothèse au plus près de la géométrie anatomique du patient.
1. Gamme de prothèses fémorales pour arthroplastie de la hanche, dans laquelle chacune des prothèses comporte une tige (1, 2) et un col séparable de la tige (10, 20, 30), emmanché dans une cavité (5) de la tige au moyen d'un massif d'emmanchement (11) opposé à un cône (13) d'emboîtement d'une sphère de centre (14), la cavité (5) de la tige (1, 2) possédant un axe incliné (4) croi- sant l'axe principal (6, 7) de la tige et débouchant sur une face supérieure (3) de la tige perpendiculaire à cet axe d'emmanchement (4), ce dernier et l'axe de la tige (6, 7) définissant le plan frontal de la prothèse, caractérisée en ce que la gamme comporte au moins une série de trois cols (10, 20, 30) à implantation réversible dans n'importe quelle tige (1, 2) de la gamme, afin de permettre au chirurgien une adaptation de la pro-thèse au plus près de la géométrie anatomique du patient. 2. Gamme selon la 1, caractérisée en ce que pour l'un des cols (10) de la série, l'axe (12) du massif (11) d'implantation est parallèle mais décalé de l'axe (15) du cône (13) d'emboîtement de la sphère dans le plan frontal susdit, pour un autre (20) de ces cols, l'axe (12) du massif (11) forme un angle (A) avec l'axe (15) du cône (13) dans un plan sagittal perpendiculaire au plan frontal, et pour le troisième (30) col, l'axe (12) du massif (11) et l'axe (15) du cône (13) sont inclinés l'un sur l'autre dans le plan frontal d'un angle (B). 3. Gamme selon la 2, caractérisée en ce que l'axe (15) du cône (13) du troisième col (30) coupe l'axe (12) du massif (11) à une distance (L) sensiblement égale à 26 mm de la face (3) de débouché de la cavité de la tige (1, 2) dans laquelle ce troisième col (30) est implanté, l'angle (B) d'inclinaison étant com- pris entre 8,5 et 9 . 4. Gamme selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que, pour une série de trois cols, le centre de sphère (14) des premier (10) et troisième (30) cols dans chacune de leur deux positions et la projection dans le plan frontal du centre de sphère (14) du deuxième col dans chacune de ses deux positions sont,situées sur un même cercle centré en un point (C) porté par l'axe (4) de la cavité (5). 5. Gamme selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comprend trois séries de trois cols, le centre (C) du cercle susdit de chaque série étant situé à une distance (D4) de 62,12 mm de la face (3) de la tige contenant le débouché de la cavité (5). 6. Gamme selon la 5, caractérisée en ce que pour l'une des séries, le col de rayon (R) du cercle est de 89,132 mm, pour l'autre il est de 92,628 mm, pour la troisième il est de 96,124 mm. 7. Gamme selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que, dans une série de trois cols, le centre (14) de sphère des premier et troisièmes cols de chaque série ainsi que la projection dans le plan frontal du centre de sphère du deuxième col, dans les deux positions de chacun des cols sont sur une droite parallèle à la face (3) de la prothèse dans laquelle débouche la ca- vité d'emmanchement (5). 8. Gamme selon la 7, caractérisée en ce que, pour la série de trois cols courts, la dis-tance de la droite à ladite face est de 27 mm, pour la série de trois cols moyens, cette distance est de 30,5 mm et pour la série de trois longs, cette distance est de 34 mm.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/36
FR2892169
A1
BOITE DE VITESSES DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE ASSOCIE
20,070,420
La présente invention concerne une boîte de vitesses et un véhicule automobile comprenant une telle boîte de vitesses. Particulièrement, l'invention concerne une boîte de vitesses d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile comportant un carter contenant au moins deux couples de pignons coopérant deux à deux, chacun étant apte à être engagé avec un arbre secondaire et des moyens de distribution d'huile de lubrification sur chaque couple de pignons. Il est connu différents types d'appareils de lubrification des éléments d'engrainement d'une boîte de vitesse de véhicule automobile. Dans les appareils de lubrification par barbotage, le carter de la boîte de vitesses contient une grande quantité d'huile de lubrification de sorte que les pignons d'engrenage barbotent dans de l'huile, c'est-à-dire que ceux-ci sont constamment entourés d'huile de lubrification. Il est également connu des appareils de lubrification sous pression comprenant une pompe spécifique propre à aspirer l'huile de lubrification au fond du carter pour la remonter dans un réservoir fixé en partie supérieure du carter. L'huile ainsi remontée dans le réservoir est ensuite distribuée vers l'ensemble des pignons d'engrenage engagés et non engagés à l'aide de conduites ou rampes. Toutefois, ces pompes sont encombrantes et coûteuses. Il est également connu des appareils de lubrification par gravité dans lesquels une couronne de différentiel, utilisée comme pompe, est adaptée pour remonter l'huile du fond du carter dans un réservoir propre à distribuer l'huile sur l'ensemble des pignons d'engrenage engagés et non engagés. Ces appareils sont utilisés pour diminuer le barbotage des pignons dans l'huile au fond du carter et pour permettre de diminuer les pertes dues à la traînée. Toutefois, l'état de lubrification des engrenages dépend de la vitesse du véhicule. En effet, à faible vitesse du véhicule, la couronne de différentiel est entraînée lentement de sorte que les pignons d'engrenage de la boîte de vitesses sont peu lubrifiés. En conséquence, les pignons d'engrenage s'abîment rapidement. Au contraire, à vitesse élevée du véhicule, la couronne de différentiel est entraînée rapidement de sorte que les pignons d'engrenage sont fortement 2 2892169 lubrifiés. En conséquence une grande quantité d'huile de lubrification est mise en mouvement et augmente les pertes dues à la traînée. L'invention a pour but de réguler la lubrification des pignons d'engrenage afin de limiter la lubrification au strict nécessaire aussi bien à faible 5 vitesse qu'à vitesse élevée du véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet une boîte de vitesses du type précité, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de distribution adaptés pour distribuer de l'huile de lubrification seulement sur certains couples de pignons en fonction de l'état de fonctionnement de la boîte de vitesses. io Suivant des modes particuliers de réalisation, la boîte de vitesses comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de distribution sont adaptés pour distribuer de l'huile de lubrification uniquement sur le couple de pignons engagé avec l'arbre secondaire ; 15 - elle comprend au moins une fourchette de passage des vitesses montée mobile en translation par rapport au carter pour commander l'engagement d'au moins un couple de pignons avec l'arbre secondaire 14 ; les moyens de distribution comprenant des moyens de coopération avec ladite fourchette pour distribuer de l'huile de lubrification seulement sur certains couples 20 de pignons en fonction de la position de la fourchette ; - les moyens de distribution comprennent : - un réservoir ou un tube, muni d'au moins un orifice de passage de l'huile de lubrification ; - un boîtier distributeur monté mobile en déplacement par rapport 25 au réservoir ou au tube et comprenant au moins un orifice d'écoulement adapté pour être en communication fluidique avec l'orifice de passage, lorsque le boîtier distributeur est positionné dans au moins une position d'ouverture ; et une paroi d'obturation adaptée pour obturer l'orifice de passage, lorsque le boîtier distributeur est positionné dans au moins une position d'obturation ; 30 -le boîtier distributeur comprend au moins une paroi d'appui, et ladite fourchette comprend au moins un doigt d'entraînement adapté pour venir en appui contre la ou chaque paroi d'appui pour déplacer le boîtier distributeur entre la ou chaque position d'ouverture et la ou chaque position d'obturation ; 3 2892169 - le boîtier distributeur est propre à pivoter autour d'un axe de rotation, la paroi d'obturation s'étendant le long d'un secteur angulaire défini autour de l'axe de rotation ; - le boîtier distributeur comporte un unique orifice d'écoulement, le 5 boîtier distributeur étant déplaçable entre une première position d'ouverture dans laquelle ledit orifice d'écoulement est positionné de façon à lubrifier uniquement un couple de pignons, et une deuxième position d'ouverture dans laquelle l'orifice d'écoulement est positionné de façon à lubrifier uniquement un autre couple de pignons ; to - le boîtier distributeur est monté coulissant sur le tube, et le boîtier distributeur est propre à se déplacer en translation par rapport au tube entre la ou chaque position d'ouverture et la ou chaque position d'obturation ; et - le tube comporte un premier et un second orifices de passage, le boîtier distributeur comportant un premier et un second orifices d'écoulement, le 15 boîtier distributeur étant déplaçable entre une première position d'ouverture dans laquelle le premier orifice d'écoulement est positionné en vis-à-vis du premier orifice de passage du tube de façon à lubrifier uniquement un couple de pignons coopérant avec l'arbre secondaire, le second orifice d'écoulement étant positionné dans une position d'obturation, et une deuxième position d'ouverture 20 dans laquelle le second orifice d'écoulement est positionné en vis-à-vis du second orifice de passage du tube de façon à lubrifier un autre couple de pignons coopérant avec l'arbre secondaire, le premier orifice d'écoulement étant dans une position d'obturation. L'invention a également pour objet un véhicule automobile comprenant 25 une boîte de vitesses selon l'une quelconque des caractéristiques mentionnées ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : 30 - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'une boîte de vitesses selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1 d'une boîte de vitesses, illustrée sur la figure 1 ; 4 2892169 - la figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 1 d'une boîte de vitesses, illustrée sur la figue 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale d'une boîte de vitesses selon un second mode de réalisation de l'invention ; et 5 - la figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 4 d'une boîte de vitesses, illustrée sur la figure 4. Une boîte de vitesses selon un premier mode de réalisation de l'invention, est illustrée schématiquement sur la figure 1. Cette boîte de vitesses comprend un carter 2, des pignons io d'engrenage primaires 5, 6 aptes à être engrénés chacun avec un pignon d'engrenage secondaire 10, 12, pour créer des couples de pignons coopérant deux à deux. Les pignons d'engrenage primaires 5, 6 sont fixés à un arbre primaire non représenté, positionné dans une partie supérieure du carter. 15 Les pignons d'engrenage secondaires 10, 12, sont montés fous, les uns à côté des autres, autour d'un arbre secondaire 14, positionné en vis-à-vis et en dessous de l'arbre primaire. L'arbre secondaire 14 est propre à entraîner l'arbre d'entraînement des roues du véhicule. Le carter 2 comprend en outre une fourchette de passage des vitesses 20 16 montée sur un arbre de guidage 18 fixé aux parois du carter 2 au-dessus et parallèlement à l'arbre secondaire. La fourchette 16 est adaptée pour être déplacée en translation suivant l'arbre de guidage 18 entre deux pignons 10, 12 d'engrenage secondaires adjacents. La fourchette est entraînée par des moyens d'entraînement, non 25 représentés, pour solidariser l'un ou l'autre de ces pignons 10, 12 avec l'arbre secondaire 14, en fonction de la vitesse choisie par le conducteur du véhicule. La fourchette 16 de passage des vitesses comprend un manchon 17 monté mobile en translation autour de l'arbre de guidage 18. Le manchon 17 est muni de deux bras 19A, 19B s'étendant 30 radialement et adaptés pour commander l'engagement d'un pignon d'engrenage secondaire 10 ou 12, avec l'arbre secondaire et d'un doigt d'entraînement 21 s'étendant radialement dans une direction opposée à la direction des deux bras 19A, 19B. Suivant une autre architecture, le doigt 21 pourra être supporté sur un des bras 19A ou 19B 5 2892169 Le carter 2 comprend en outre des moyens de distribution d'huile de lubrification adaptés pour distribuer de l'huile de lubrification sur le couple de pignons engagé 6, 12 ou 5, 10 avec l'arbre secondaire. Ces moyens de distribution comprennent un réservoir 20 d'huile de 5 lubrification fixé à une paroi du carter dans une partie supérieure de celui-ci et un boîtier distributeur 22 articulé au réservoir 20. Le réservoir 20 est adapté pour recevoir de l'huile de lubrification recueillie au fond du carter 2, et remontée dans le réservoir 20 à l'aide d'une couronne de différentiel ou d'une pompe, non représentée. Il est muni d'un orifice 10 de passage 24 de l'huile du réservoir 20 vers le boîtier distributeur 22. Le boîtier distributeur 22 est par exemple, moulé d'une seule pièce dans une matière plastique. Il présente une forme de cuvette et comprend une paroi de fond 30 en forme de couronne, les bords extérieur et intérieur de la paroi de fond 30 sont is équipés d'un rebord extérieur 34 et respectivement d'un rebord intérieur 36 pour former, d'une part un passage 37 central traversant le boîtier, et d'autre part une chambre d'alimentation 38 annulaire ouverte sur une de ses faces. Le boîtier 22 est articulé au réservoir 20 autour d'un axe de rotation A-A' de façon à ce que la face ouverte de chambre d'alimentation 38 soit en 20 communication fluidique avec l'orifice de passage 24 pour permettre l'écoulement de l'huile du réservoir 20 vers la chambre d'alimentation 38. A cet effet, des moyens de fixation 39 de type par sertissage ou boulonnage, traversent le passage 37 et sont fixés d'une part, contre la paroi de fond du réservoir 20 et d'autre part, contre la paroi de fond 30 du boîtier. 25 La face extérieure de la paroi de fond 30 est munie d'un bec de distribution 40 s'étendant en saillie et dirigé vers le couple de pignons d'engrenage 5, 10 ou 6, 12. Le bec de distribution 40 est en communication fluidique avec la chambre d'alimentation 38 et forme un orifice d'écoulement de l'huile de 30 lubrification situé dans la chambre 38 vers les pignons d'engrenage. La paroi de fond 30 est équipée d'une glissière 42 formée de deux parois d'appui 44, 46 s'étendant parallèlement vers le passage central 37. La glissière 42 est adaptée pour recevoir le doigt d'entraînement 21 de la fourchette de passage des vitesses. Lorsque la fourchette 16 est déplacée le 6 2892169 long de l'arbre de guidage 18, le doigt d'entraînement 21 solidaire de celle-ci est propre à entraîner le boîtier 22 en rotation autour de l'axe A-A' entre une position d'obturation du boîtier et deux positions d'ouverture de celui-ci. Un bourrelet 48 est formé sur la paroi de fond 30. Il est disposé contre 5 la face interne du rebord extérieur 34 en vis-à-vis du bec de distribution 40 et s'étend sur un secteur angulaire défini. Selon une autre architecture, le bourrelet 48 pourrait être disposé sur un autre endroit du rebord extérieur 34. Ce bourrelet 48 est propre à venir au droit de l'orifice de passage 24 et à obturer celui-ci lorsque le boîtier 22 est dans une position angulaire prédéfinie io appelée position d'obturation. En fonctionnement, lorsque le boîtier 22 est dans une position dans laquelle une droite passant par le bec de distribution 40 et par le bourrelet 48 est perpendiculaire à l'arbre de guidage 18, la face supérieure du bourrelet 48 est en regard de l'orifice de passage 24 du réservoir et obture l'orifice de passage 40 de 15 sorte que l'huile de lubrification ne peut pas passer du réservoir 20 à la chambre d'alimentation 38. Dans cette position d'obturation du boîtier de distribution, l'huile de lubrification ne s'écoule pas du réservoir 20 vers la chambre d'alimentation 38. Comme illustrée sur la figure 2, lorsque la fourchette 16 est entraînée en translation dans une direction x pour engager le couple de pignons 5 et 10 20 situé à droite de la fourchette avec l'arbre secondaire, le doigt d'entraînement 21 fait pivoter le boîtier 22 autour de l'axe A-A' dans un sens anti-horaire. La face ouverte de la chambre d'alimentation 38 est en vis-à-vis de l'orifice de passage 24 du réservoir de sorte que l'huile de lubrification s'écoule dans la chambre. Parallèlement, le bec de distribution 40 est orienté vers la droite dans 25 une position dans laquelle seuls le couple de pignons 5 et 10 situés à droite de la fourchette 16 et engagés avec l'arbre d'entraînement, sont lubrifiés. Lorsque la fourchette 16 est entraînée en translation dans une direction inverse à la direction x pour engager le couple de pignons 6 et 12 situé à gauche de la fourchette 16 avec l'arbre secondaire, le doigt d'entraînement 21 30 fait pivoter le boîtier 22 autour de l'axe A-A' dans un sens horaire. L'orifice de passage 24 du réservoir est en vis-à-vis de la face ouverte de la chambre d'alimentation 38 de sorte que l'huile de lubrification s'écoule dans celle-ci. 7 2892169 Parallèlement, le bec de distribution 40 est dirigé vers la gauche dans une position dans laquelle seuls le couple de pignons 6 et 12 situés à gauche de la fourchette 16 et engagés avec l'arbre secondaire 14, sont lubrifiés. Un carter 2 de boîte de vitesse selon un second mode de réalisation 5 de l'invention est illustré schématiquement sur les figures 4 et 5. Les éléments illustrés sur les figures 4 et 5, identiques ou similaires aux éléments illustrés sur les figures 1 à 3 ont été désignés par les mêmes numéros de référence. Selon ce second mode de réalisation, les moyens de distribution io comprennent un réservoir 49 prolongé par un tube 50 d'axe principal parallèle à l'axe de l'arbre de guidage 18, et un boîtier distributeur 52 monté autour du tube 50 et déplaçable transversalement le long de celui-ci. Le tube 50 comprend un premier 54 et un second 56 orifices de passage positionnés chacun en vis-à-vis d'un pignon d'engrenage secondaire 10, 15 12. Le boîtier distributeur 52 est formé par un boîtier creux cylindrique de diamètre interne correspondant au diamètre externe du tube 50. Il comprend un premier 60 et un second 62 orifices d'écoulement de l'huile de lubrification traversant la paroi cylindrique du boîtier et positionnés de 20 telle sorte que la distance entre les orifices d'écoulement 60, 62 soit inférieure à la distance entre les orifices de passage 54, 56 et soit fonction du déplacement axial du manchon 17. Deux parois d'appui 64, 66 sont fixées sur la surface extérieure du boîtier 52 de sorte qu'elles s'étendent chacune radialement par rapport à l'axe 25 principal du boîtier 52. Ces parois d'appui 64, 66 sont disposées l'une en vis-à-vis de l'autre à une position sensiblement diamétralement opposée à la position des orifices d'écoulement 60, 62. Elles sont adaptées pour accueillir un doigt d'entraînement 68 solidaire de la fourchette 16 de passage des vitesses. La fourchette 16 de passage des vitesses est similaire à la fourchette 30 décrite en relation avec le premier mode réalisation de l'invention. Le doigt d'entraînement 68 de la fourchette s'étend radialement par rapport au manchon 17 et est adapté pour venir en appui sur les parois d'appui 64, 66 pour déplacer le boîtier 52 par rapport au réservoir afin d'amener un orifice d'écoulement 60, 62 en vis-à-vis d'un orifice de passage 54, 56 du tube 50. 8 2892169 Lorsque la fourchette 16 de passage des vitesses est entraînée en translation sur l'arbre de guidage 18 dans la direction x vers le pignon d'engrenage secondaire 10 situé à droite de la fourchette, le doigt d'entraînement 68 est propre à venir en appui contre une face de la paroi d'appui 64, de sorte 5 que la fourchette 16 entraîne en déplacement le boîtier 52 jusqu'à ce que le premier orifice d'écoulement 60 soit en regard du premier orifice de passage 54. Dans cette première position d'ouverture du boîtier, l'huile de lubrification du réservoir se déverse sur le couple de pignons 5 et 10 situé d'un côté de la fourchette et coopérant avec l'arbre secondaire. Le second orifice de io passage 56 est obturé par une portion 68 de la face interne de la paroi du boîtier 52. Lorsque la fourchette 16 de passage des vitesses est entraînée sur l'arbre de guidage 18 dans une direction opposée à la direction x vers le pignon d'engrenage secondaire 12 situé à gauche de la fourchette, le doigt 15 d'entraînement 68 vient en appui contre une face de la paroi d'appui 66 de sorte que la fourchette 16 entraîne en translation le boîtier 52 par rapport au réservoir 50 jusqu'à ce que le second orifice d'écoulement 62 soit en regard du second orifice de passage 56. Dans cette deuxième position d'ouverture du boîtier, l'huile de 20 lubrification est déversée sur le couple de pignons 6 et 12 situé du côté gauche de la fourchette 16 et coopérant avec l'arbre d'entraînement. Une portion 70 de la face interne du boîtier 52 obture le premier orifice de passage 54 du tube 50. Avantageusement, les moyens de distribution d'huile de lubrification selon l'invention permettent de limiter la lubrification au strict nécessaire à faible 25 vitesse du véhicule lorsque le niveau d'huile remontée dans le réservoir au moyen de la couronne différentielle est réduit. Avantageusement, les moyens de distribution permettent également de limiter le retour d'huile dans le fond du carter de la boîte de vitesses dans les autres situations de roulage du véhicule automobile de sorte qu'il permet de 30 réduire les pertes entraînées. Avantageusement, les moyens de distribution d'huile permettent de réduire le volume d'huile global nécessaire à la lubrification et donc le dimensionnement de la pompe lorsque ces moyens de distribution sont utilisés dans un appareil de lubrification sous pression. 9
L'invention concerne une boîte de vitesses d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile comportant un carter (2) contenant au moins deux couples de pignons (5, 10 ou 6, 12) coopérant deux à deux, chacun étant apte à être engagé avec un arbre secondaire et des moyens de distribution (20, 21, 22) d'huile de lubrification sur chaque couple de pignons (5, 10 ou 6, 12), caractérisée en ce que les moyens de distribution (20, 21, 22) sont adaptés pour distribuer de l'huile de lubrification seulement sur certains couples de pignons (5, 10 ou 6, 12) en fonction de l'état de fonctionnement de la boîte de vitesses.L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant une telle boîte de vitesses.
1. Boîte de vitesses d'un véhicule, notamment d'un véhicule automobile comportant un carter (2) contenant au moins deux couples de pignons (5, 10 ou 6, 12) coopérant deux à deux, chacun étant apte à être engagé avec un arbre secondaire (14) et des moyens de distribution (20, 21, 22, 44, 46 ; 50, 52, 64, 66, 68) d'huile de lubrification sur chaque couple de pignons (5, 10 ou 6, 12), caractérisée en ce que les moyens de distribution (20, 21, 22, 44, 46 ; 50, 52, 64, 66, 68) sont adaptés pour distribuer de l'huile de lubrification seulement sur certains couples de pignons (5, 10 ou 6, 12) en fonction de l'état de fonctionnement de la boîte de vitesses. 2. Boîte de vitesses selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de distribution (20, 21, 22, 44, 46 ; 50, 52, 64, 66, 68) sont adaptés pour distribuer de l'huile de lubrification uniquement sur le couple de pignons (5, 10 ou 6, 12) engagé avec l'arbre secondaire (14). 3. Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une fourchette (16) de passage des vitesses montée mobile en translation par rapport au carter (2) pour commander l'engagement d'au moins un couple de pignons (5, 10, ou 6, 12) avec l'arbre secondaire 14 ; les moyens de distribution (20, 21, 22, 44, 46 ; 50, 52, 64, 66, 68) comprenant des moyens de coopération (21 ; 44, 46) avec ladite fourchette (16) pour distribuer de l'huile de lubrification seulement sur certains couples de pignons (5, 10 ou 6, 12) en fonction de la position de la fourchette (16). 4. Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 3, 25 caractérisée en ce que les moyens de distribution (20, 21, 22, 44, 46 ; 50, 52, 64, 66, 68) comprennent : - un réservoir (20) ou un tube (50), muni d'au moins un orifice de passage (24 ; 54, 56) de l'huile de lubrification ; - un boîtier distributeur (22 ; 52) monté mobile en déplacement par 30 rapport au réservoir (20) ou au tube (50) et comprenant au moins un orifice d'écoulement (40 ; 60, 62) adapté pour être en communication fluidique avec l'orifice de passage (24 ; 54, 56), lorsque le boîtier distributeur (22 ; 52) est positionné dans au moins une position d'ouverture ; et une paroi d'obturation (48 10 2892169 ; 68, 70) adaptée pour obturer l'orifice de passage (24 ; 54, 56), lorsque le boîtier distributeur (22 ; 52) est positionné dans au moins une position d'obturation. 5. Boîte de vitesses selon les 3 et 4 prises en combinaison, caractérisée en ce que le boîtier distributeur (22 ; 52) comprend au 5 moins une paroi d'appui (44, 46 ; 64, 66), et en ce que ladite fourchette (16) comprend au moins un doigt d'entraînement (21 ; 68) adapté pour venir en appui contre la ou chaque paroi d'appui (44, 46 ; 64, 66) pour déplacer le boîtier distributeur (22 ; 52) entre la ou chaque position d'ouverture et la ou chaque position d'obturation. io 6. Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que le boîtier distributeur (22) est propre à pivoter autour d'un axe de rotation (A-A'), la paroi d'obturation (48) s'étendant le long d'un secteur angulaire défini autour de l'axe de rotation (A-A'). 7. Boîte de vitesse selon l'une quelconque des 4 à 6, 15 caractérisée en ce que le boîtier distributeur (22) comporte un unique orifice d'écoulement (40), le boîtier distributeur (22) étant déplaçable entre une première position d'ouverture dans laquelle ledit orifice d'écoulement (40) est positionné de façon à lubrifier uniquement un couple de pignons (5, 10 ou 6, 12), et une deuxième position d'ouverture dans laquelle l'orifice d'écoulement (40) est 20 positionné de façon à lubrifier uniquement un autre couple de pignons (5, 10 ou 6, 12). 8. Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que le boîtier distributeur (52) est monté coulissant sur le tube (50), et en ce que le boîtier distributeur (52) est propre à se déplacer en translation par rapport au tube (50) entre la ou chaque position d'ouverture et la ou chaque position d'obturation. 9. Boite de vitesses selon l'une quelconque des 4 et 8, caractérisée en ce que le tube (50) comporte un premier (54) et un second (56) orifices de passage, le boîtier distributeur (52) comportant un premier (60) et un second (62) orifices d'écoulement, le boîtier distributeur (52) étant déplaçable entre une première position d'ouverture dans laquelle le premier orifice d'écoulement (60) est positionné en vis-à-vis du premier orifice de passage (54) du tube (50) de façon à lubrifier uniquement un couple de pignons (5, 10) coopérant avec l'arbre secondaire (14), le second orifice d'écoulement (62) étant 11 2892169 positionné dans une position d'obturation, et une deuxième position d'ouverture dans laquelle le second orifice d'écoulement (62) est positionné en vis-à-vis du second orifice de passage (56) du tube (50) de façon à lubrifier un autre couple de pignons (6, 12) coopérant avec l'arbre secondaire (14), le premier orifice 5 d'écoulement (60) étant dans une position d'obturation. 10. Véhicule automobile comprenant une boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 9.
F
F16
F16H
F16H 57
F16H 57/04
FR2892167
A1
BOITE DE VITESSE PNEUMATIQUE POUR EQUIPEMENT DE MOTOCULTURE
20,070,420
Boîte de vitesses pneumatique pour équipement de motoculture 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la motoculture. Plus précisément, l'invention concerne les équipements de motoculture tels que les motoculteurs, les motobineuses, ou tout autre équipement, notamment ceux à conducteur marchant, équipés d'outils de travail du sol et/ou de roues. 2. Solutions de l'art antérieur Les équipements de motoculture comportent notamment un moteur, des outils et/ou des roues, et une transmission entre le moteur et les roues et/ou les outils. Dans le cas des machines les plus perfectionnées ou les plus puissantes, cette transmission permet un changement de vitesses, qui permet de changer d'allure et/ou de faire marche arrière. Ces changements d'allure sont utiles, par exemple, pour adapter la vitesse d'un motoculteur à la nature du sol à travailler. La marche arrière, elle, permet notamment de manoeuvrer plus facilement des équipements de motoculture lourds, sans effort excessif de l'utilisateur. Ce changement de vitesse nécessite une boîte de vitesses mettant en oeuvre un grand nombre de pièces mécaniques complexes. Cette boîte de vitesses coûte cher, pèse lourd et prend beaucoup de place. De plus, de telles boîtes de vitesses sont difficiles à utiliser pour l'utilisateur de l'équipement de motoculture. En effet, elles nécessitent le plus souvent d'actionner un mécanisme de débrayage, puis d'actionner une commande mécanique, parfois dure, pour changer les vitesses. Ces opérations présentent des difficultés particulières dans le cas des équipements à conducteur marchant. En effet, pour piloter un tel équipement, l'utilisateur doit garder ses deux mains sur les poignées, et il ne dispose que de certains de ses doigts pour actionner, par exemple, un changement de vitesse. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art 30 antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une boîte de vitesses pour équipement de motoculture qui soit particulièrement facile d'utilisation, notamment pour un conducteur marchant. De façon particulière, l'invention a pour objectif de fournir une telle boîte qui permette à l'utilisateur de changer de vitesse en réalisant le moins possible d'opérations. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle boîte de vitesses qui soit compacte, fiable et solide. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une boîte de vitesses pour équipement de motoculture, comprenant une roue d'entrée entraînée par des moyens de motorisation et une roue de sortie, qui, selon l'invention, met en œuvre au moins un vérin agissant sur la roue d'entrée et/ou de sortie pour lui faire prendre au moins deux positions : une première position dans laquelle la roue d'entrée et la roue de sortie sont en prise ; et au moins une deuxième position dans laquelle la roue d'entrée et la roue de sortie ne sont pas en prise. Cette boîte de vitesse est donc particulièrement facile à utiliser, le mouvement nécessaire au changement de vitesse étant effectué par le vérin. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, au moins une des deuxièmes positions est une position dans laquelle la roue d'entrée et la roue de sortie sont liées par un train d'engrenages comprenant au moins une roue intermédiaire. Avantageusement, au moins une des deuxièmes positions est une position de point mort. L'action du vérin permet ainsi de changer de rapport ou d'arrêter le mouvement de l'équipement de motoculture. Selon un mode de réalisation avantageux, des moyens de rappel tendent à ramener ladite roue d'entrée dans ladite position de point mort. Ainsi, sans aucune action du vérin, la position de repos de la boîte de vitesse est le point mort. Préférentiellement, la roue d'entrée et/ou de sortie est liée à la tige du vérin de façon que les axes de ladite tige et de ladite roue soient confondus. Le vérin peut ainsi agir sur les roues de façon très simple et efficace pour changer les vitesses. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le vérin est un vérin double effet dont la tige peut prendre au moins trois positions : - une première position dans laquelle la roue d'entrée et la roue de sortie sont en prise ; au moins une deuxième position dans laquelle la roue d'entrée est en prise avec une roue intermédiaire ; et - une position intermédiaire de point mort dans laquelle ladite roue d'entrée n'est en prise avec aucune roue. L'utilisateur peut donc choisir, en actionnant le vérin, entre le point mort et deux vitesses, dont l'une en prise directe. Avantageusement, la roue intermédiaire actionne une marche arrière. La présente invention concerne également un équipement de motoculture comportant une boîte de vitesses comprenant une roue d'entrée entraînée par des moyens de motorisation et au moins une roue de sortie, qui met en oeuvre au moins un vérin agissant sur la roue d'entrée et/ou de sortie pour lui faire prendre au moins deux positions : - une première position dans laquelle la roue d'entrée et la roue de sortie sont en prise ; et - au moins une deuxième position dans laquelle la roue d'entrée n'est pas en prise avec la roue de sortie. Préférentiellement, les moyens de motorisation comprennent un moteur thermique, et le vérin est actionné et utilisant une dépression disponible en entrée d'une pipe d'admission du moteur. Il n'est ainsi pas nécessaire de prévoir sur l'équipement de motoculture de pompe pour fournir de l'énergie au vérin. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, cet équipement comprend un guidon et des commandes au niveau dudit guidon, lesdites commandes permettant de contrôler ledit vérin. Il est ainsi particulièrement facile pour l'utilisateur d'actionner la boîte de vitesse. Il n'a en effet qu'à actionner une simple commande pneumatique située près de sa main. Péférentiellement, cet équipement appartient au groupe comprenant : les motoculteurs, les débroussailleuses à roues, les motobineuses, les microbineuses, les tondeuses, et les faucheuses broyeuses. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 représente, en vue de coupe simplifiée, une boîte de vitesses selon un mode de réalisation de l'invention ; les figures 2 à 4 présentent les schémas cinématiques simplifiés de la boîte de vitesses de la figure 1 ; -la figure 5 présente le schéma cinématique d'un autre mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 présente une vue simplifiée d'un équipement de motoculture équipé d'une boîte de vitesses selon un mode de réalisation de l'invention. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Le principe général de l'invention repose sur une boîte de vitesses comprenant une roue d'entrée et une roue de sortie, dont la roue de sortie est liée à un vérin qui la fait passer d'une position en prise avec la roue d'entrée à au moins une seconde position, qui peut être en prise avec une autre roue, ou un point mort. 6.2 Principe de la boîte de vitesses La figure 1 représente une vue de coupe simplifiée d'une boîte de vitesses selon un mode de réalisation de l'invention. Les figures 2 à 4 représentent les schémas cinématiques simplifiés de la boîte de vitesses de la figure 1. Sur ces figures, on peut voir une roue d'entrée 11, qui reçoit un mouvement rotatif venant du moteur par l'intermédiaire d'une courroie 111 en prise sur la poulie 112, qui forme la partie extérieure de la roue d'entrée 11. La roue d'entrée 11 tourne autour d'un arbre de rotation 12 grâce à un roulement 121. Une roue de sortie 14 tourne autour de l'arbre de rotation 12. La roue de sortie 14 comporte une poulie 143 qui permet de transmettre le mouvement par une courroie ou une chaîne aux roues et/ou aux outils de l'équipement de motoculture. La roue d'entrée 11 actionne un train d'engrenages, composé de l'engrenage intérieur 114 de la roue d'entrée 11, d'une roue intermédiaire 13, qui tourne autour de l'arbre de rotation 12, d'une ou plusieurs roue(s) d'inversion 133 et 134. La ou les roue(s) d'inversion 133 et 134, dont le ou les axe(s) sont liés au carter de la boîte de vitesse, comportent chacune deux pignons, respectivement 131 et 135 et 132 et 136. La ou les roue(s) d'inversion 131 et 132 sont constamment en prise à la fois avec l'engrenage intérieur 114 de la roue d'entrée 11 et avec l'engrenage extérieur 137 de la roue intermédiaire 13. La roue intermédiaire 13 tourne donc en sens inverse en sens inverse de la roue d'entrée 11. La roue de sortie 14 comporte une roue d'embrayage 141, qui supporte deux rondelles d'embrayage 144 et 145. La rondelle 144 peut venir en prise avec la roue d'entrée 11, dans une première position de la roue d'embrayage 141, illustrée par la figure 4. La rondelle 145 peut venir en prise avec la roue intermédiaire 13, dans une deuxième position de l'arbre de sortie, représentée par la figure 3. 6.3 Le vérin Les boîtes de vitesses représentées par les figures 1 à 6 comprennent un vérin qui est formé d'un carter 15, lié au carter de la boîte de vitesses, et d'un piston 16. Le piston 16 de ce vérin est lié à la roue de sortie par les roulements 142, de façon à ce que la roue de sortie 14 puisse tourner autour de l'arbre de rotation 12 indépendamment du piston 16, mais qu'elle suive les déplacements du piston 16 le long de l'arbre de rotation12. Un déplacement du piston 16 dans la direction indiquée par la flèche A de la figure 4 entraîne donc un déplacement de la roue d'embrayage 141 dans la même direction, jusqu'à une première position de prise représentée par la figure 4, dans laquelle la rondelle d'embrayage 144 est en prise avec une portion complémentaire 113 de la roue d'entrée 11. La roue de sortie tourne alors à la même vitesse et dans le même sens que la roue d'entrée. Inversement, un déplacement du piston 16 dans la direction indiquée par la flèche B de la figure 3 entraîne un déplacement de la roue d'embrayage 141 dans la même direction jusqu'à une seconde position de prise, représentée par la figure 3, dans laquelle la rondelle d'embrayage 145 est en prise avec une portion complémentaire 135 de la roue intermédiaire 13. La roue de sortie tourne alors en sens inverse de la roue d'entrée. Entre les deux positions de prise, la roue de sortie peut être dans une position de point mort, représentée par la figure 2, dans laquelle aucune des rondelles d'embrayage n'est en prise avec une autre roue. Des moyens de rappel ramènent le piston 16 ou la roue de sortie 14 dans cette position correspondant à la position de point mort. Pour pouvoir déplacer efficacement la roue de sortie entre ses positions de prise et sa position de point mort, le vérin est un vérin double effet. Ainsi, quand une pression est exercée dans la chambre 151 et/ou une dépression dans la chambre 152, le vérin se déplace dans le sens de la flèche A de la figure 4. Inversement, quand une pression est exercée dans la chambre 152 et/ou une dépression dans la chambre 151, le vérin se déplace dans le sens de la flèche B. Quand aucune pression ou dépression n'est exercée dans les chambres 151 et 152, ou quand la pression est égale dans les deux chambres, le piston 16 se met dans une position intermédiaire correspondant à la position de point mort de la roue de sortie 14, par exemple sous l'action de moyens de rappel. 6.4 Intégration dans l'équipement de motoculture La figure 6 représente de façon simplifiée un exemple d'équipement de motoculture mettant en oeuvre une boîte de vitesses selon l'invention. Pour permettre une mise en oeuvre particulièrement simple du vérin de la boîte de vitesses, celui-ci est actionné par la dépression disponible en entrée de la pipe d'admission du moteur. Il n'y a ainsi pas besoin d'équiper l'équipement de motoculture d'une pompe pour fournir une pression ou une dépression. Cette technique s'inspire de celle développée par le Déposant dans le document EP 0 870 949, pour une autre application. Les tuyaux conduisant cette dépression comprennent une commande pneumatique 65, qui, avantageusement, se situe au niveau des poignées 61 de l'équipement. L'utilisateur pourra ainsi effectuer le changement de vitesse de façon très facile, sans avoir à fournir d'effort et sans enlever ses mains des poignées de l'équipement. Sur la figure 6, on voit que le mouvement rotatif provenant du moteur 62 est transmis par l'intermédiaire d'une courroie 111 à la poulie 112, qui fait partie de la roue d'entrée 1 l de la boîte de vitesses de l'équipement. La roue de sortie de la boîte de vitesses transmet le mouvement rotatif à l'axe des outils 64, par l'intermédiaire d'une seconde courroie ou chaîne située sous le cache 63. Suivant la gamme de l'équipement de motoculture, le moteur peut être vertical ou horizontal. La position de la boîte de vitesses est alors adaptée à l'équipement. Les boîtes de vitesses selon l'invention peuvent ainsi s'adapter à tous les équipements de motoculture, comme par exemple les motoculteurs, les motobineuses, les micro-bineuses, les débroussailleuses, les tondeuses, ou les faucheuses-broyeuses. 6.5 Autres caractéristiques et avantages Le mode de réalisation présenté par les figures 1 et 2 comporte une marche avant et une marche arrière. Bien évidemment, tout autre mécanisme de marche arrière ou de changement de rapport peut être mis en oeuvre pour remplacer ou compléter ces trains d'engrenage. Il peut ainsi y avoir plusieurs roues intermédiaires, ou uniquement des roues intermédiaires. A titre d'exemple, la figure 5 présente un autre mode de réalisation de l'invention, comprenant une roue d'entrée 51, deux roues intermédiaires 52 et 53, et une roue de sortie 54, liée à un piston 55. Suivant la position du piston 55, la roue de sortie 54 peut être dans une position de point mort, comme représenté sur la figure 5, ou dans une position en prise avec l'une des roues 51, 52 ou 53. Dans un cas particulier, il peut donc n'y avoir qu'une ou plusieurs roues intermédiaires, sans roue d'entrée 51. Dans ce cas, la roue 52 ou 53 joue le rôle, au sens de la revendication 1, de la roue d'entrée. Bien entendu, le mécanisme de la boîte de vitesses selon l'invention est réversible. La roue appelée roue de sortie peut donc être, en réalité, la roue recevant le mouvement rotatif du moteur, et la roue appelée roue d'entrée , la roue transmettant le mouvement rotatif aux roues et/ou aux outils de l'équipement
L'invention concerne une boîte de vitesses pour équipement de motoculture, comprenant une roue d'entrée entraînée par des moyens de motorisation et au moins une roue de sortie, qui met en oeuvre au moins un vérin agissant sur la roue d'entrée pour lui faire prendre au moins deux positions :- une première position dans laquelle la roue d'entrée vient en prise avec la roue de sortie ; et- au moins une deuxième position dans laquelle la roue d'entrée n'est pas en prise avec la roue de sortie.
1. Boîte de vitesses pour équipement de motoculture, comprenant une roue d'entrée entraînée par des moyens de motorisation et une roue de sortie, caractérisée en ce qu'elle met en oeuvre au moins un vérin agissant sur ladite roue d'entrée et/ou de sortie pour lui faire prendre au moins deux positions : - une première position dans laquelle ladite roue d'entrée et ladite roue de sortie sont en prise ; et - au moins une deuxième position dans laquelle ladite roue d'entrée et ladite roue de sortie ne sont pas en prise. 2. Boîte de vitesses selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins une desdites deuxièmes positions est une position dans laquelle ladite roue d'entrée et ladite roue de sortie sont liées par un train d'engrenages comprenant au moins une roue intermédiaire. 3. Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce qu'au moins une desdites deuxièmes positions est une position de point mort. 4. Boîte de vitesses selon la 3, caractérisée en ce que des moyens de rappel tendent à ramener ladite roue d'entrée dans ladite position de point mort. 5. Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite roue d'entrée et/ou de sortie est liée à la tige dudit vérin de façon que les axes de ladite tige et de ladite roue soient confondus. 6. Boîte de vitesses selon les 2 et 5, caractérisée en ce que ledit vérin est un vérin double effet dont la tige peut prendre au moins trois positions :- une première position dans laquelle ladite roue d'entrée et ladite roue de sortie sont en prise ; - au moins une deuxième position dans laquelle ladite roue d'entrée est en prise avec une roue intermédiaire ; et - une position intermédiaire de point mort dans laquelle ladite roue d'entrée n'est en prise avec aucune roue. 7. Boîte de vitesses selon la 6, caractérisée en ce que ladite roue intermédiaire actionne une marche arrière. 8. Equipement de motoculture comportant une boîte de vitesses comprenant une roue d'entrée entraînée par des moyens de motorisation et au moins une roue de sortie, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins un vérin agissant sur ladite roue d'entrée et/ou de sortie pour lui faire prendre au moins deux positions : - une première position dans laquelle ladite roue d'entrée et ladite roue de sortie sont en prise ; et - au moins une deuxième position dans laquelle ladite roue d'entrée n'est pas en prise avec ladite roue de sortie. 10. Equipement de motoculture selon la 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de motorisation comprennent un moteur thermique, et ledit vérin est actionné et utilisant une dépression disponible en entrée d'une pipe d'admission dudit moteur. 11. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 8 et 9 caractérisé en ce qu'il comprend un guidon et des commandes au niveau dudit guidon, lesdites commandes permettant de contrôler ledit vérin. 12. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il appartient au groupe comprenant : - les motoculteurs ; - les débroussailleuses à roues ; 11les motobineuses ; -les microbineuses ; - les tondeuses ; les faucheuses broyeuses.
F,A,B
F16,A01,B62
F16H,A01B,A01D,B62D
F16H 3,A01B 33,A01D 34,B62D 51
F16H 3/22,A01B 33/08,A01D 34/08,B62D 51/04
FR2894657
A1
HOLSTER POUR VEHICULE
20,070,615
La présente invention concerne le domaine des armes de poing et plus particulièrement celui des étuis pour arme à feu aussi connus sous le nom de holsters. La plupart des étuis fabriqués à ce jour sont faits pour être portés par une personne au niveau de sa taille, l'étui étant solidaire d'une ceinture que porte la personne. Cependant, lorsque l'on circule en voiture, et que l'on doit boucler la ceinture de sécurité il n'est pratiquement plus possible d'avoir accès à l'étui sauf à prendre le temps de déboucler sa ceinture. De plus, lorsque l'on porte une veste, il est nécessaire éventuellement de la déboutonner et dans tous les cas de l'effacer pour accéder à l'arme. Une telle perte de temps peut être fatale. On connaît par ailleurs le brevet US5383727 qui décrit une poche positionnée sur la partie verticale avant de l'assise d'un siège de véhicule par des moyens de type VELCRO ainsi qu'avec des épingles de sûreté. Une telle poche présente de nombreux inconvénients. Ainsi, la dépose d'un pistolet à l'intérieur de la poche ne permet pas sa préhension rapide. De plus, cette poche nécessite l'utilisation d'un revêtement en tissu : en effet, dans le cas d'un siège en cuir, l'utilisation d'épingles de sûreté l'abîmerait tandis que le VELCRO ne s'accrocherait pas, à moins qu'il ait une face autocollante, des traces de colle pouvant alors subsister sur le cuir lors du retrait de la poche et donc l'abîmer. On connaît aussi le brevet US3295887 qui décrit un dispositif pour transporter des carabines comportant un coussin en tissu destiné à être positionné sur l'assise du siège et auquel sont fixés, une poche en forme de tube apte à pendre le long de la partie verticale avant de l'assise du siège ainsi que des sangles de fixation dudit coussin à l'assise du siège. Ce dispositif présente l'inconvénient de ne pas permettre une préhension rapide de l'arme. En outre, il nécessite un temps d'installation important compte tenu du nombre important de sangles à boucler. Le but de l'invention est de résoudre les inconvénients précités en proposant un holster que l'on puisse installer rapidement sur un siège de véhicule et qui permette : une prise rapide de l'arme par la personne assise sur le siège, d'éviter de mettre l'arme en évidence son installation sur un siège quelle que soit la nature du revêtement de ce dernier de ne pas abîmer le siège. La solution apportée, appelée invention dans la suite, est un étui pour arme à feu, caractérisé en ce qu'il comporte une pince en forme de tube ayant une fente longitudinale. Selon une caractéristique additionnelle, la pince est constituée par un 10 tube comportant des propriétés élastiques, par exemple en polyéthylène, ces propriétés élastique permettant notamment de pouvoir fixer la pince notamment sur la partie avant de l'assise d'un siège de véhicule. Cette pince est positionnée de sorte que l'un des bords de la fente soit sur l'assise du siège tandis que l'autre bord soit positionné sous l'assise du 15 siège. De plus, elle est centrée par rapport à l'assise de façon qu'elle puisse être dissimulée, au moins en grande partie, par les jambes d'une personne assise sur le siège et joignant ses jambes. De plus, de par sa forme, le tube contribue au guidage de la main de la personne assise sur le siège et souhaitant saisir son arme. 20 Selon une caractéristique particulière, au moins une bande de tissu élastique est fixée sur ladite pince, permettant ainsi l'introduction d'une arme entre le tissu et la pince. Selon une autre caractéristique, un étui selon l'invention comporte une poche sur la face externe de la pince opposée à la fente, cette poche étant 25 apte à recevoir au moins le canon d'une arme de poing. Selon une autre caractéristique particulière, au moins une sangle est associée à ladite pince, cette sangle étant préférentiellement d'une part disposée entre une bande de tissu et la pince et d'autre part en caoutchouc afin de par sa rugosité, maintenir l'arme de poing. 30 D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront dans la description d'un mode de réalisation de l'invention au regard des figures annexées parmi lesquelles :5 - la figure 1 présente un schéma d'une pince utilisée dans le cadre de l'invention selon un mode de réalisation particulier. - la figure 2 présente un schéma d'un mode de réalisation particulier de l'invention, -la figure 3 montre un schéma d'un autre mode de réalisation particulier de l'invention, La figure 4 montre un schéma de l'invention selon la figure 3 appliquée à un siège. La figure 1 présente un schéma d'une pince utilisée dans le cadre de l'invention selon un mode de réalisation particulier. Cette pince 1 est en forme de tube présentant une fente 2. Cette pince 1 est en polyéthylène ce qui permet, en appliquant une force adéquate apte à rapprocher ou à éloigner les deux bords 4 et 5 de la fente, d'adapter la largeur de la fente à l'épaisseur d'un siège d'automobile. La figure 2 présente un schéma d'un mode de réalisation particulier de l'invention comportant une pince conforme à la figure 1 et sur laquelle est fixée, par des rivets 6, une bande 7 de tissu élastique de forme rectangulaire. Cette bande 7 est disposée de façon quasiment centrée sur la pince 1 et forme ainsi, en coopération avec cette dernière une poche, l'ensemble constituant ainsi un étui pour arme à feu. La figure 3 montre un schéma d'un autre mode de réalisation particulier de l'invention qui reprend un étui selon la figure 2 et dans lequel ont été rajoutés une sangle 8, dont seulement une partie est représentée, et une capuche 9. La sangle 9, est solidaire de la pince 1 et de la bande de tissu 7 par l'intermédiaire des rivets centraux 10 et 11. Elle est disposée parallèlement à l'axe du tube formant la pince 1 et se trouve, à ce niveau, entre la pince 1 et la bande de tissu élastique 7. Cette sangle est réalisée en caoutchouc. La capuche 9 est fixée sur la pince 1 légèrement en dessous de l'extrémité inférieure 12 de la bande de tissu 7 et sensiblement dans le même alignement, sa largeur étant sensiblement la même que celle de la bande de tissu, et sa hauteur nettement plus grande. L'extrémité inférieure médiane de la capuche comporte une lanière 13 pour faciliter sa préhension ainsi que la partie femelle d'un bouton pression 14 destinée à coopérer avec l'une des parties mâles des boutons pression 15, 16 fixés sur la partie supérieure 17 de la pince 1 comme montré sur la figure 1. La figure 4 montre un schéma de l'invention selon la figure 3 appliquée à un siège 18 et plus particulièrement à l'assise 18 de ce siège. Pour fixer l'étui sur la partie avant de l'assise 18 du siège, on exerce deux forces de directions opposées, l'une sur le bord 4 de la fente 2 et l'autre sur le bord 5 afin de les écarter. Lorsque la taille de la fente est supérieure à la hauteur de l'assise 18 du siège, on place la pince 1 comme montré sur la figure 4 et de sorte que l'un desdits bords se retrouve sur la partie supérieure de l'assise 18 et l'autre sur la partie inférieure, la pince 1 étant alors fixée à l'embase dès que lesdites forces ne sont plus exercées, la pince se resserrant d'elle-même à cause de son élasticité. De plus, la sangle 8 est disposée sur le pourtour de l'assise du siège 18 et ses deux extrémités libres sont fixées entre-elles sur la partie arrière de l'assise du siège 18. Lorsqu'une arme à feu, par exemple un revolver ou un pistolet, doit être insérée dans un étui selon l'invention, elle est introduite de sorte que le canon soit disposé vers le bas tandis que sa poignée, dirigée vers le haut, dépasse de la partie supérieure 19 de la bande de tissu 7. Un tel étui permet de disposer cette poignée soit d'un côté soit de l'autre offrant la possibilité, à cet étui, d'être utilisé aussi bien par un droitier que par un gaucher. Le maintien en position de l'arme est réalisé d'une part par la sangle en caoutchouc dont la rugosité maintien l'arme en place et d'autre part par l'action de la bande de tissu élastique 7 qui exerce une pression sur l'arme et en direction de ladite sangle 8. Lorsque qu'une arme n'a pas à être utilisé, il est possible de rabattre la capuche 9 et de la fixer sur la partie haute 17 de la pince 1, à l'aide des boutons pression 14,15,16. Ainsi, il est possible de cacher l'arme. Par ailleurs lorsqu'il y a une possibilité de l'utiliser, la personne assise sur le siège a la possibilité de la cacher en resserrant ses genoux, l'arme étant alors immédiatement disponible après avoir desserré les genoux. On peut noter aussi que la forme en tube de la pince 1 facilite beaucoup la préhension de l'arme en permettant un guidage de la main de la personne souhaitant saisir l'arme et un dégagement maximal de la partie haute 17 de la pince. Par ailleurs, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux procédés décrits sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, d'autres matériaux que le polyéthylène peuvent être utilisé, notamment d'autres plastiques voire du métal. De plus, tout système adéquat de fixation de la bande de tissu, de la sangle et de la capuche peut être utilisé et plusieurs bandes de tissu peuvent être utilisées. 5 15 20
La présente invention concerne le domaine des armes de poing et plus particulièrement celui des étuis pour arme à feu aussi connus sous le nom de holsters. Elle a plus particulièrement pour objet un étui pour arme à feu comportant une pince en forme de tube ayant une fente longitudinale dont la largeur peut être modifiée et comportant une poche sur sa face externe opposée à la fente, cette poche étant apte à recevoir au moins le canon d'une arme de poing.
1 Etui pour arme à feu, caractérisé en ce qu'il comporte une pince (1) en forme de tube ayant une fente longitudinale (2). 2 Etui selon la 1, caractérisé en ce que la pince (1) est constituée par un tube comportant des propriétés élastiques. 3 Etui selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ce tube est en polyéthylène. 4 Etui selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la pince (1) est apte à être fixée sur la partie avant de l'assise (18) d'un siège de véhicule. Etui selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une bande (7) de tissu élastique est fixée sur ladite pince (1). 6 Etui selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une poche (1,7) sur la face externe (20) de la pince (1) opposée à la fente (2), cette poche (1,7) étant apte à recevoir au moins le canon d'une arme de poing. 7 Etui selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une sangle (9) est associée à ladite pince. 8 Etui selon les 5 et 7, caractérisé en ce que la sangle (9) est disposée entre la bande de tissu et la pince. 9 Etui selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que la sangle (9) est en caoutchouc. 25
F
F41
F41C
F41C 33
F41C 33/02
FR2898237
A1
INTERFACE HOMME-MACHINE POUR TERMINAUX MOBILES
20,070,907
L'invention se rapporte à une interface homme-machine destinée aux appareils de petite dimension du type téléphone mobile ou assistant personnel. Elle consiste en une amélioration importante d'une invention précédente qui a fait l'objet du brevet INPI 0406579000 déposé le 17 Juin 2004. La structure matérielle qui caractérise cette précédente invention est conservée : absence de touche dédiée de navigation, clavier réduit au pavé alphanumérique dont les touches comportent chacune une commande en plus de leurs caractères alphanumériques habituels. Le rôle de l'appui long pour déclencher les actions non prioritaires sur l'écran courant est conservé également. La structure et la composition de la barre d'outils sont en revanche profondément modifiées de façon à la rendre beaucoup plus efficace. Le procédé de sélection d'objet sur l'écran par analogie de position mettant en jeu toutes les touches du clavier est de même modifié de façon à rendre beaucoup plus aisé le choix et la frappe de la touche qui désigne un objet ou un ensemble d'objets donné de l'écran. Une commande contextuelle d'inversion de priorité permet de donner accès aux actions non prioritaires sur l'écran courant ainsi qu'aux raccourcis clavier de l'application courante lorsqu'ils sont obtenus par un appui long. Une grille de disponibilité placée sur la barre d'outils indique enfin à l'utilisateur les commandes actives sur l'écran courant lorsqu'elles ne figurent pas sur la barre d'outils ainsi que les raccourcis clavier de l'application courante qui ne sont pas disponible sur l'écran courant. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description faite à titre d'exemple illustratif et non limitatif, en référence aux figures annexées parmi lesquelles : La figure 1 représente une vue de dessus d'un clavier et de son écran associé selon l'invention. Elle met en évidence la la structure générale de la barre d'outils selon l'invention et de la grille de sélection selon l'invention qui permet de sélectionner un objet quelconque appartenant à un certain espace de sélection inscrit sur l'écran La figure 2 illustre le remplacement sur la barre d'outils des commandes de validation et de retour/effacement par des commandes contextuelles La figure 3 montre une barre d'outils où toutes les commandes sont contextuelles Les figures 4 et 5 illustrent l'adjonction d'une deuxième barre d'outils sur l'écran et la façon dont sont activées les commandes qu'elle contient Les figures 6, 7 et 8 exposent le principe de la sélection selon l'invention d'un objet quelconque appartenant à un espace de sélection Les figures 9 à 13 illustrent le cas de la sélection d'une lettre dans un texte Les figures 14 et 15 montrent des variantes de la grille de sélection Les figures 16 et 17 illustrent le rôle de la commande contextuelle d'inversion de priorité La figure 18 présente la grille de disponibilité. L'interface selon l'invention est désignée par la référence générale 10 sur la figure 1. Le clavier 20 pilote un écran d'affichage 40. Chaque touche du clavier reçoit, outre des caractères alphanumériques, une commande 50. Le clavier travaille dans deux modes de fonctionnement exclusifs l'un de l'autre : le mode saisie et le mode navigation . La barre d'outils 40 est divisée en trois parties : gauche, centrale et droite et accueille les commandes clavier qui sont actives sur l'écran courant. La partie gauche reçoit la commande de validation 51 située juste en dessous sur le clavier. La partie droite reçoit de même la commande de retour/effacement 52 située juste en dessous sur le clavier. Les autres commandes 53 actives sur l'écran courant sont placées dans la partie centrale et réparties de façon cohérente avec leur positions sur le clavier. Toutes ces commandes sont affichées en mode noir et blanc ou en mode couleur selon qu'elles sont activables sur l'écran courant par une frappe brève et normale ou par un appui long. Des commandes contextuelles peuvent être placées dans une des trois zones de la barre d'outils lorsque les commandes clavier correspondantes sont inactives. La figure 2 montre ainsi le placement des commandes action l et action2 à la place des commandes de validation et de retour/effacement. Elles seront activées par les mêmes touches 1 et 3 qui activaient ces deux dernières. Ces commandes contextuelles sont toujours étiquetées par un indicateur de sélection (70) égal au caractère numérique inscrit sur la touche qui les active, respectivement 1 et 3 sur la figure 2. La figure 3 montre un exemple de placement de trois commandes contextuelles sur la barre d'outils. Une barre d'outils supplémentaire 41, dite secondaire, peut être ajoutée sur l'écran au-dessus de la barre d'outils principale 40 (figure 4). Son rôle est d'activer des commandes contextuelles en deux frappes successives. Ces commandes sont étiquetées par le même indicateur de sélection, celui-ci étant l'un des caractères numériques inscrits sur le clavier. Sur la figure 4 il s'agit du caractère + . La première frappe qui va permettre l'activation de chacune de ces commandes est la frappe de la touche + . Cette frappe a deux conséquences. Elle active en premier lieu la barre d'outils secondaire, ce qui signifie que la frappe suivante ne pourra être que l'activation de l'une des commandes qu'elle contient, à l'exception de la commande d'annulation du processus. Cette activation est marquée par le passage en mode grisé de toutes les commandes situées sur la barre d'outils principale sauf la commande de retour/effacement qui est affichée en mode couleur. Les indicateurs de sélection + situés sous chaque commande sont en second lieu remplacés par le caractère numérique situé sur le clavier au croisement de la même ligne de touches que le caractère + (première ligne) et de la colonne de touches située sous la dite commande (figure 5). Chaque commande sera alors activée par une frappe de la touche qui porte son nouvel indicateur de sélection. Les commandes Action l , Action2 et Action3 de la figure 5 seront en conséquence respectivement activées par une frappe sur les touche + , 3 et = . Au bout d'un très court temps d'usage, l'utilisateur enchaînera les deux frappes qui permettent l'activation d'une commande sans avoir besoin de contrôler ce qu'il fait à l'écran. On appellera espace de sélection (80) un ensemble d'objets (85) de l'écran, de même nature et susceptibles d'être sélectionnés : liste, tableau, texte, etc. (figure 6). La sélection d'un des objets d'un espace de sélection 80 est toujours initiée par une frappe sur une certaine touche TO du clavier (figure 7). Cette frappe peut être soit l'activation d'une commande contextuelle, soit la dernière frappe résultant d'une navigation dans le menu de l'application courante. Elle a toujours pour conséquence de placer sur l'espace de sélection 80 une grille de sélection 81. Une grille de sélection est un quadrillage qui divise l'espace de sélection en un certain nombre de zones 82 et dans lequel chaque zone est identifiée grâce à un indicateur de sélection 70. Un curseur est placé sur l'une de ces zones dite présélectionnée (83). La deuxième étape de la sélection consiste alors à désigner la zone 82 qui contient l'objet 85 en tapant sur la touche qui porte le même caractère numérique que l'indicateur de sélection de cette zone 82 (figure 8). Si l'objet 85 est le seul à occuper la zone 82 la sélection est achevée. Si au contraire plusieurs objets occupent la zone 82, le procédé est réitéré à l'intérieur de cette zone devenue le nouvel espace de sélection et cela jusqu'à ce que l'objet 85 soit le seul à occuper la zone précédemment sélectionnée. Lorsqu'une zone 82 de la grille de sélection comporte plusieurs objets, chacun d'entre eux peut être doté d'un indicateur de sélection (figure 10 et 11). La distance très faible entre objet et indicateur permet alors d'identifier plus facilement ce dernier et facilite ainsi la frappe de la touche qui sélectionne la zone 82. Les figures 9 à 13 montrent comment le procédé de sélection selon l'invention permet de sélectionner de cette façon une lettre dans un texte. La figure 9 montre un écran de saisie comportant un champ de caractère (90) doté d'un indicateur de sélection (70) de valeur 8. La figure 10 montre le résultat de l'activation du champ de caractères central par un appui long sur la touche 8 : une grille de sélection (81) a été affichée sur le champ de caractères (90) et chaque lettre (85) de chaque zone y a été dotée d'un indicateur de sélection 70 identique à celui de la zone. L'activation étant supposée avoir été faite dans le but de corriger la lettre erronée h du mot Longtemps (première ligne du texte) et donc de placer le curseur devant cette lettre h , l'utilisateur doit ensuite taper sur la touche 1 puisque l'indicateur de cette lettre est le chiffre 1. La figure 11 montre le résultat de cette touche : la zone 1 est devenue le nouvel espace de sélection et une nouvelle grille de sélection y a été inscrite. Cette grille comporte six zones homologues des touches 1, 2 3 4, 5 et 6 et les indicateurs des objets encore sélectionnables ont changé de valeur conformément à leur position dans cette nouvelle grille. La partie du texte qui n'est plus sélectionnable est passée en grisé. La lettre h étant maintenant située dans la zone dont les indicateurs de sélection ont la valeur 2, l'utilisateur doit donc taper sur la touche 2. La figure 12 montre le résultat de cette frappe : la zone 2 a été divisée en deux par une nouvelle grille de sélection et le procédé sera réitéré encore une fois pour la sélection définitive de la lettre h et le placement d'un curseur de saisie derrière cette lettre (figure 13). La figure 14 représente une variante de la grille de la sélection présentée sur la figure 10. Chaque zone ne comporte qu'un indicateur de sélection qui occupe tout le la zone. L'acquisition par l'oeil de l'indicateur de zone est alors immédiate quelle que soit la position de la lettre sur laquelle le regard de l'utilisateur est posé. La figure 15 montre une autre variante où chaque zone comporte six indicateurs répartis de façon homogène. Il est souhaitable dans les deux cas d'utiliser une technique appropriée d'incrustation d'images afin que le texte garde la meilleure lisibilité au moment de la sélection de zone. La barre d'outils de l'interface selon l'invention est à même de recevoir une commande contextuelle d'inversion de priorité 101 lorsqu'une ou plusieurs actions non prioritaires existent sur l'écran courant (figure 16). Cette commande, représentée par le symbole o , a deux fonctions. La première est de rendre prioritaires les actions non prioritaires de l'écran courant, si bien que la séquence de frappes brèves < o , T > pourra être utilisée au même titre que l'appui long pour déclencher l'action non prioritaire relative à la touche T. La deuxième est de rendre provisoirement inactive, jusqu'à la prochaine frappe, les actions prioritaires sur l'écran courant si bien qu'il n'y a plus d'action non prioritaire sur l'écran courant et que l'appui long est libre pour les éventuels raccourcis clavier qui ont été programmés sur l'application courante. La figure 17 montre le résultat de l'activation de la commande o au cours de l'application de traitement de texte : le curseur de saisie est pointillé pour indiquer que la saisie n'est plus active, que ce soit d'une façon prioritaire ou non prioritaire. La seule exception à cette inactivité provisoire de la saisie est celle des caractères spéciaux qui est obtenue par des frappes répétées sur la touche 1. C'est la raison pour laquelle le signe de ponctuation . (102) a remplacé la commande o sur la barre d'outils afin d'indiquer qu'une nouvelle frappe sur la touche 1 saisira ce caractère. Une grille de disponibilité 110, comportant le même nombre de lignes et de colonnes que le clavier, est placée sur la barre de titre lorsque des indications qui ne peuvent être apportées par la barre d'outils doivent être données sur le statut des commandes de certaines touches (figure 18). Chaque zone Z de cette grille peut avoir quatre couleurs différentes pour indiquer l'un des quatre statuts que peut avoir sa touche homologue : Couleur 1 : la commande inscrite sur cette touche est active et prioritaire sur l'écran courant Couleur 2 : la commande inscrite sur cette touche est active et non prioritaire sur l'écran courant Couleur 3 : Le raccourci clavier par appui long sur cette touche est inaccessible directement. La quatrième couleur est la couleur par défaut et est identique à celle de la barre de titre. Elle caractérise le statut standard de la touche concernée : le raccourci clavier par appui long sur cette touche, s'il existe, est accessible directement et l'éventuelle activité de la commande qui y est inscrite est déjà indiquée sur la barre d'outils
L'invention se rapporte à une interface homme-machine destinée aux appareils de petite dimension du type téléphone mobile ou assistant personnel. Elle consiste en une amélioration importante d'une invention précédente qui a fait l'objet du brevet INPI 0406579000 déposé le 17 Juin 2004. La structure et la composition de la barre d'outils (40) sont profondément modifiées de façon à la rendre beaucoup plus efficace. Les commandes peuvent y être remplacées lorsqu'elles ne sont pas actives sur l'écran courant par des commandes contextuelles dotées d'indicateurs de sélection dont le rôle est d'indiquer la touche qui active ces commandes. Une commande contextuelle d'inversion de priorité a pour effet de rendre inactives les actions précédemment prioritaires sur l'écran courant, de rendre actives et prioritaires les actions précédemment actives et non prioritaires sur l'écran courant, et donner accès aux raccourcis clavier par appuis longs de l'application courante. Une deuxième barre d'outils peut être placée sur l'écran comportant des commandes contextuelles activées en deux frappes parfaitement intuitives. L'affectation à chaque objet d'un espace de sélection d'un indicateur de sélection (70) au cours du processus de sélection par homologie de position rend beaucoup plus efficace le dit processus. Une grille de disponibilité placée sur la barre de titre indique le statut de certaines touches du clavier quand cela est nécessaire.
1. Interface homme-machine dans laquelle l'écran comporte une barre d'outils qui reçoit les commandes du clavier actives sur l'écran courant ainsi que des commandes contextuelles dotées d'un indicateur de sélection (70) identique au caractère numérique de la touche qui active ces commandes, lorsque la commande clavier inscrite sur cette touche n'est pas active. 2. Interface homme-machine selon la 1 dans laquelle l'écran peut recevoir une deuxième barre d'outils à même de recevoir des commandes contextuelles, chacune d'entre elles étant dotée du même indicateur de sélection et activée par une frappe sur la touche qui porte cet indicateur, suivie d'une frappe sur la touche qui porte l'indicateur qui s'est substitué au premier indicateur après la première frappe. 3. Interface homme-machine selon la 1 dans laquelle un objet quelconque (85) appartenant à un espace de sélection peut être sélectionné par l'affichage préalable sur cet espace d'une grille de sélection (81) comportant plusieurs zones (82), un curseur (83) étant placé sur l'une de ces zones dite présélectionnée. 4. Interface homme-machine selon la 1 dans laquelle chaque objet (85) de la grille de sélection (81) selon la 3 est doté d'un indicateur de sélection (70) identique au caractère numérique de la touche située sur le clavier dans la même position par rapport à la touche qui vient d'être frappée que la zone (82) où se trouve l'objet par rapport à la zone présélectionnée (83). 5. Interface homme-machine selon la 1 dans laquelle la frappe d'une touche comportant un caractère numérique identique à l'un des indicateurs de sélection (70) selon la 4 appartenant à la grille de sélection (81) présélectionne l'ensemble des objets dotés de cet indicateur 6. Interface homme-machine dans laquelle le procédé de sélection selon les 3, 4 et 5 peut être réitéré à l'intérieur de la zone sélectionnée devenue nouvel espace de sélection. 7. Interface homme-machine dans laquelle le procédé de sélection selon les 3, 4, 5 et 6 se termine lorsque la zone sélectionnée ne comporte plus qu'un seul objet. 8. Interface homme-machine dans laquelle la barre d'outils selon la 2 peut recevoir une commande contextuelle (101) d'inversion de priorité qui a pour effet de rendre inactives les actions précédemment prioritaires sur l'écran courant, de rendre actives et prioritaires les actions35précédemment actives et non prioritaires sur l'écran courant et rendre accessibles les raccourcis clavier par appuis longs de l'application courante. 9. Interface homme-machine selon la 1 dans laquelle une grille de disponibilité (110) comportant des informations complémentaires sur le statut des différentes commandes du clavier est affichée sur la barre d'outils.
H
H04
H04Q
H04Q 7
H04Q 7/32
FR2900562
A1
DISPOSITIF CHIRURGICAL POUR INTERVENTIONS VIDEO ENDOSCOPIQUES
20,071,109
La présente invention concerne un dispositif appelé trocart, utilisé dans les interventions chirurgicales endoscopiques qui consiste principalement en une gaine tubulaire constituant une traversée de la paroi ex- terne d'un patient pour atteindre des organes, notamment dans l'abdomen. Cette gaine maintient donc une ouverture permanente pendant l'intervention chirurgicale et constitue un passage pour différents instruments nécessaires à l'intervention. Dans le cas de l'invention, le dispositif est principalement destiné à la mise en place d'un endoscope grâce auquel on éclaire et on visionne le champ opératoire. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION L'organe cible de l'opération est en général séparé de la paroi par exemple abdominale du patient, par une poche de gaz injecté à l'arrière de la paroi et maintenu sous pression à cet effet. Pendant toute l'intervention, la pression de la poche est entretenue et chaque trocart destiné au passage des instruments possède un système de valves qui permet d'introduire ou de retirer chaque instrument sans faire notablement chuter la pression à l'intérieur de la poche susdite. L'appareil endoscopique qui éclaire le champ opé- ratoire et qui en reçoit les images est soumis, au cours de l'intervention, à des salissures ayant pour cause plu- sieurs facteurs éclaboussures de liquide corporel, contact avec les instruments à l'intérieur de l'espace opératoire.... :Il est donc nécessaire pour le chirurgien de nettoyer l'optique de cet appareil endoscopique et ce d'autant plus fréquemment que l'espace "gazeux" dans le-quel elle est placée est de faibles dimensions. Pour ce faire il est contraint de l'extraire du trocart et, après l'avoir nettoyé, de l'y réintroduire. Ces manipulations comportent plusieurs inconvénients qui tiennent essentiellement au fait qu'une intervention chirurgicale est toujours une bataille contre le temps et donc plus elle est courte, mieux cela est et aussi qu'une intervention chirurgicale mobilise totalement l'attention du chirur- gien qui nécessairement se relâche le temps du nettoyage, pendant lequel rien ne se passe. OBJET DE L'INVENTION La présente invention entend remédier à cet inconvénient au moyen d'un dispositif qui permet le nettoyage de l'optique d'un appareil endoscopique sans obligation de le sortir à l'extérieur du corps du patient. RESUME DE L'INVENTION A cet effet donc, l'invention a pour objet un dispositif d'intervention chirurgicale endoscopique dési- gné trocart, comprenant un corps tubulaire ouvert à une première de ses extrémités, et équipé à scn autre extrémité d'un arrangement d'étanchéité destiné au passage et au guidage d'un matériel de vision terminé par une optique présentant. une surface sensiblement frontale déplaça- ble dans le corps tubulaire de manière que la surface frontale puisse saillir hors de cette première extrémité. La paroi du corps tubulaire présente au voisinage de cette première extrémité une ou plusieurs buses d'éjection d'un agent de nettoyage de la surface frontale de l'optique, orientée vers cette surface et. reliée à une source de cet agent extérieure au corps. Grâce à cette buse d'éjection de cet agent qui peut être liquide, il est possible de procéder à un rinçage de la surface frontale de l'optique à l'intérieur même du champ opératoire, le liquide de rinçage pouvant être un liquide biologique (par exemple un sérum physiologique) additionné ou non de produits par exemple surfactants, qui est assimilable. Cet agent de nettoyage peut également être gazeux (un gaz neutre) par le souf- flage duquel il est possible de chasser une particule re- 3 posant sur cette surface frontale. Il est enfin possible dans l'esprit de l'invention de projeter par la buse, sur la surface frontale de l'optique d'abord un liquide puis un gaz de séchage de l'optique nettoyée ce, dans une même opération d'éjection. De manière préférée, la buse d'éjection est reliée à la source de l'agent de nettoyage par un canal ménagé dans la paroi même du corps tubulaire du trocart de-puis la buse jusqu'à un orifice de connexion de la source en question. De manière avantageuse, l'orifice de connexion est pourvu d'un bouchon perforable à étanchéité restaurée après perforation, tandis que la source de liquide est une seringue. Cette seringue peut d'ailleurs contenir une dose telle que son injection totale par ac- tion sur la seringue est suffisante pour réaliser un nettoyage parfait de la surface frontale de l'optique exposée aux salissures. Elle devient donc une seringue à usage unique (ou adaptée à coopérer avec une dose à usage unique). Dans une réalisation avantageuse, la dose unique peut comporter également, après le liquide, un coussin de gaz qui peut être propulsé après le liquide en direction de l'optique. Pour procéder à ce nettoyage, il convient d'amener la surface frontale de l'optique dans une position déterminée à l'intérieur du tube, donc à la buse, cette position étant: atteinte par rétraction de la surface frontale de l'optique à l'intérieur du corps tubulaire jusqu'à ce qu'une marque prévue sur la surface interne du corps tubulaire au-dessus de la buse soit visible par cette optique. La rétraction est alors stoppée et la pulvérisation ou l'éjection de liquide et/ou de gaz est réalisée. On a pu constater que, par l'effet des forces de tension superficielle, une goutte de liquide pouvait res- ter accrochée à la surface de la lentille et notamment au 4 point bas de celle-ci dans l'angle qu'elle forme avec la paroi tubulaire du trocart. Pour éliminer facilement cette goutte, la surface intérieure du corps tubulaire comporte une zone drainante s'étendant depuis la position prise par l'optique pour son nettoyage jusqu'à l'extrémité du corps tubulaire. Cette zone drainante peut être réalisée par un revêtement particulier de cette surface (déperlant) ou par des micro reliefs comme par exemple un rainurage comportant de manière avantageuse une gorge de collecte de ce liquide qui peut être partielle et au moins une cannelure entre la gorge dans laquelle elle dé-bouche et l'extrémité du corps tubulaire. On s'est rendu compte qu'avec ce type de moyen, on parvenait à un drainage simple et efficace du liquide pouvant stagner de ma- nière résiduelle au bas de la lentille, dans l'angle qu'elle forme avec la surface intérieure du corps tubulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après d'un de ses modes de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue générale en coupe d'un trocart conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de détail à plus grande échelle des dispositions du trocart conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On se reportera à ces deux figures. Un trocart 1 est formé d'un corps sensiblement tubulaire 2 à l'extré- mité 3 duquel il comporte un arrangement d'étanchéité, c'est-à-dire, de manière connue, un jeu de volets et cla- pets qui peuvent d'être escamotés au passage d'un instru- ment tout en assurant l'étanchéité autour de cet instru- ment et qui viennent obturer l'ouverture supérieure du trocart en l'absence d'instrument. Cet arrangement d'étanchéité peut être contenu dans une enceinte en une seule pièce avec le corps ou rapportée sur ce dernier. A son autre extrémité, le corps tubulaire 2 possède une ouverture inférieure 4 au travers de laquelle une optique 5 présentant une surface terminale et frontale 6, appartenant à un matériel de vision déplaçable dans le trocart, peut saillir hors du corps tubulaire. On comprend que l'ouverture 4 du trocart est celle qui est située au-dessus de l'organe cible du champ opératoire, c'est-à-dire en deçà de la paroi par exemple abdominale d'un patient. Au voisinage de cette ouverture 4, le trocart possède une buse d'éjection 7 d'un agent fluide, liquide ou gazeux, tournée vers l'intérieur du corps tubulaire et donc vers la surface frontale 6 de l'optique 5 lorsque celle-ci est rétractée dans une position déterminée à l'intérieur du corps tubulaire 2. Dans le mode de réali- sation représenté, cette buse 7 orientée vers le haut et vers l'axe du trocart, est reliée à un conduit d'alimentation 8 ménagé dans la paroi même du corps tubulaire 2 qui débouche dans une chambre 9 ouverte sur l'extérieur, à proximité de l'arrangement d'étanchéité 3 et obturée par un bouchon 10 dans un matériau élastomérique tel que ce bouchon est perforable par l'aiguille d'une seringue 11 autour de laquelle il forme étanchéité et après retrait de l'aiguille, continue d'obturer de manière étanche la chambre 9. La seringue 11 peut contenir une dose déterminée de liquide pour procéder à un rinçage efficace de la sur-face frontale 6 de la lentille optique 5. Ainsi, pendant une intervention, le chirurgien peut-il utiliser plu-sieurs de ces seringues il à usage unique. Bien entendu, toute autre source de liquide peut convenir et la chambre 3 peut comporter tout moyen approprié de connexion à cette autre source. De même, au lieu d'un liquide la source peut propulser un gaz neutre (dioxyde de carbone) stérile. On peut aussi concevoir la propulsion d'une dose d'abord liquide puis gazeuse. Avant cependant de procéder à cette injection, le chirurgien placera la surface frontale 6 de l'optique dans une position déterminée propre à obtenir un bon rinçage. Cette position déterminée est celle qui lui sera indiquée, lors de la rétraction de l'optique à l'intérieur du trocart, par un index de marquage 12 ménagé à la surface intérieure du corps tubulaire 2, qu'il verra apparaître dans le champ de l'optique quand la surface frontale 6 arrivera à ce niveau. Il sera ainsi certain que l'optique sera dans une position correcte vis-à-vis de la buse d'éjection 7. Cet index de marquage peut être de toute nature propre à être clairement visible par l'optique de l'endoscope. Il est situé au-dessus de la buse 7. Dans cette même zone, la surface intérieure du corps 2 est creusée d'une gorge ici partielle 13 qui communique avec des cannelures axiales 14 la mettant en communication avec l'ouverture 4. Cette gorge et ces cannelures constituent des moyens de drainage d'une goutte de liquide de nettoyage qui pourrait être située, par le jeu des forces de tension superficielle, entre la surface frontale et la surface intérieure du corps tubulaire 2 au point le plus bas de celle-ci. En effet, l'utilisation de tels dispositifs est toujours dans une d:_rection inclinée, ce qui définit un point haut et un point bas pour la surface frontale 6
Trocart d'intervention chirurgicale endoscopique comprenant un corps tubulaire (2) pourvu à une de ses extrémités, d'un arrangement (3) d'étanchéité et à son autre extrémité, d'une ouverture (4), le corps (2) étant destiné au passage et au guidage d'un matériel de vision terminé par une optique (5) présentant une surface (6) sensiblement frontale, déplaçable dans ce corps tubulaire de manière que la surface frontale (6) puisse saillir hors de ce corps (2) par l'ouverture (4). La paroi de ce corps tubulaire (2) présente au voisinage de l'ouverture (4) au moins une buse (7) d'éjection d'un agent de nettoyage de la surface frontale (6) de l'optique, orientée vers cette surface et reliée à une source de cet agent, extérieure au trocart.
1. Dispositif d'intervention chirurgicale endoscopique comprenant un corps tubulaire (2) pourvu à une de ses extrémités d'un arrangement (3) d'étanchéité et à son autre extrémité, d'une ouverture (4), le corps (2) étant destiné au passage et au guidage d'un matériel de vision terminé par une optique (5) présentant une surface (6) sensiblement frontale, déplaçable dans ce corps tubulaire de manière que la surface frontale (6) puisse saillir hors de ce corps (2) par l'ouverture (4), caractérisé en ce que la paroi de ce corps tubulaire (2) présente au voisinage de l'ouverture (4) au moins une buse (7) d'éjection d'un agent de nettoyage de la surface frontale (6) de l'optique, orientée vers cette surface et reliée à une source de cet agent, extérieure au corps tubulaire (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la paroi du corps tubulaire (2) comporte un canal (8) reliant la buse (7) à un orifice (9) de connexion à ladite source de cet agent. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'orifice de connexion est pourvu d'un bouchon (10) perforable à étanchéité restaurée après per- foration et en ce que la source de l'agent de nettoyage est une seringue (11). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface interne du corps tubulaire (2) comporte au-dessus de la buse (7) susdite, un index (12) de marquage, visible au travers de la surface frontale (6) de l'optique lors d'un mouvement de rétraction de celle-ci à l'intérieur du corps tubulaire (2). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface intérieure du corps tubulaire (2) comporte entre l'optique en 8 corps tubulaire (2) comporte entre l'optique en position de nettoyage et l'ouverture (4) une zone drainante. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la zone drainante comporte une gorge (13) de collecte de ce liquide et au moins une cannelure (14) entre la gorge (13) dans laquelle elle débouche et l'extrémité (4) du corps tubulaire (2).
A
A61
A61B
A61B 17,A61B 1
A61B 17/34,A61B 1/00
FR2890161
A1
PROCEDE DE REFROIDISSEMENT D'EAU DANS LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES ET TERTIAIRES
20,070,302
La présente invention concerne les moyens de refroidissement d'eau dans les installations industrielles et tertiaires. Ces procédés de refroidissement sont de type évaporatif, on utilise l'évaporation de l'eau dans l'air pour créer le refroidissement (principe de refroidissement adiabatique). Ce principe de refroidissement se réalise avec des tours de refroidissement qui sont de deux grandes catégories: les tours ouvertes où l'eau à refroidir est en contacte directe avec l'air, et les tours fermées où l'eau à refroidir passe dans un échangeur qui est lui même refroidi par un circuit d'eau secondaire en contacte avec l'air. Dans les deux cas, une ventilation mécanique permet d'obtenir l'évaporation par le passage de l'eau dans l'air. Ces deux catégories se déclinent avec plusieurs variantes, mais le principe de base reste le même. Les tours fermées sont les plus utilisées et tendent à remplacer les tours ouvertes . Les tours fermées offrent plus de facilités de traitements d'eau, et aussi plus de sécurité face à la pollution des réseaux. Le refroidissement se réalise par l'intermédiaire de la ventilation mécanique en flux croisé ou à contre sens. L'eau du circuit secondaire est projeté en haut de la tour avec des rampes de pulvérisation. L'air traverse la tour de bas en haut alors que l'eau du circuit retombe dans un bac équipé d'une ou plusieurs pompes pour reproduire le processus. Ces volumes d'eau sont des vecteurs importants de développement bactérien de Iégionelles car le circuit secondaire (pulvérisation) n'est pas toujours sollicité d'une façon permanente. Il y a de nombreuses situations au cours de ces procédés de refroidissement où les eaux en questions favorisent la prolifération de ces bactéries (température, pollution, stagnation, traitement d'eau inadapté ou vétuste, entretien pas toujours correcte...). Malgré les traitements chimiques et les préconisations du décret et arrêtés de décembre 2004, le risque sanitaire de dispersion et de contamination par légionelles reste présent. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ce risque sanitaire par un procédé de refroidissement qui utilise l'architecture extérieure d'une tour fermée , mais sans pulvérisation et sans bac de recyclage. Le dispositif comporte un échangeur air/eau. Il est composé également d'une ventilation mécanique en amont ou en aval de l'échangeur pour évacuer les calories de celui-ci par le flux d'air. Un système d'atomisation d'eau dans le flux d'air en fines gouttelettes de l'ordre de 20pm est positionné en amont de l'échangeur. Cette fine atomisation d'eau autorise l'introduction dans l'air de la quantité d'eau nécessaire pour s'approcher de la saturation de l'air en eau. A ce moment, le rendement du refroidissement adiabatique est maximum avec l'air et a pour conséquence le prolongement de la phase sèche de refroidissement par l'abaissement de la température de l'air. L'échangeur devient légèrement humide, mais sans création d'un film d'eau sur sa surface. Il n'y a pas de ruissellement. La totalité de l'eau introduite dans l'atomiseur est consommée par l'air qui se refroidit. Pour plus de performance, une atomisation additionnelle d'eau en amont de l'échangeur permet de dépasser la saturation pour créer un film d'eau. Ce film se dépose sur les surfaces de l'échangeur et s'évapore en augmentant le refroidissement. Le ruissellement est très faible et peut être inexistant selon les quantités d'eau introduites. Selon des modes particuliers de réalisation: -la structure de la tour peut être en tôle peinte assemblée mécaniquement, ou en tôle inoxydable. Il est aussi possible de rajouter un registre motorisé ou non pour stopper la convection. Les dimensions du dispositif sont adaptables et proportionnelles à la puissance et à la constitution de l'échangeur. -un échangeur spécifiquement adapté à ce principe peut être réalisé pour un rendement maximum. Il est envisageable de positionner un organe de répartition d'air à l'intérieur ou avant l'entrée de l'échangeur -les ventilateurs peuvent être centrifuges ou axiaux. Ils peuvent être constitué de matière plastique, inoxydable ou également en acier peint. Il est également possible de pousser l'air sur l'échangeur avec la ventilation, de la même façon qu'il est possible de tirer l'air de l'échangeur avec la ventilation. La constitution de la ventilation autorise un fonctionnement en air saturé d'eau et à des vitesses variables. -un collectage des condensats peut être ajouté. -les condensats peuvent être recyclés par l'atomisation pour être réintroduits dans l'air. -des atomiseurs d'eau peuvent être ajoutés dans la veine d'air ou à l'aspiration pour augmenter les diffusions d'eau. -les atomiseurs d'eau peuvent avoir des débits variables et des pressions d'alimentations variables. -l'alimentation des atomiseurs d'eau peut être auto vidangeable par gravité après sollicitation du refroidissement maximum, ou après chaque phase d'atomisation. - la température de l'eau d'alimentation peut être variable. -l'eau introduite dans l'atomiseur peut comporter des produits de traitement et/ou avoir des qualités différentes (eau déminéralisée, eau filtrée, eau de puit, eau brute, eau de pluie...). - l'atomisation d'eau peut se produire aux différents stades d'engagement de la ventilation. -la régulation de l'atomisation d'eau peut se réaliser en fonction des paramètres suivants: l'humidité relative, l'humidité absolue, la température ou l'engagement des ventilations. Le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté aux refroidissements évaporatifs industriel et tertiaire. Ce procédé garanti l'absence du risque des legionelles. Par extension, ce procédé d'atomisation d'eau peut s'appliquer à tous les cas qui nécessitent la maîtrise de l'hygrométrie (conditionneur) ou l'utilisation du refroidissement par l'atomisation d'eau (aérocondenseur, aéroréfrigérant...). Dans toutes ces applications, le risque des légionelles peut être simplement maîtrisé et présenter des garanties par l'absence des bacs et des recyclages
Dispositif de refroidissement d'eau dans les installations industrielles et tertiaires. L'invention concerne un procédé permettant le refroidissement des installations industrielles et tertiaires en éliminant le risque de legionelles.Le dispositif est constitué d'une architecture de type " tour fermée ". D'un échangeur spécifiquement adapté au procédé d'atomisation d'eau. D'une ventilation mécanique amont ou aval de l'échangeur. D'un système d'atomisation d'eau en amont de l'échangeur en fines gouttes se limitant à l'introduction d'une quantité d'eau juste suffisante pour s'approcher de la saturation de l'air. Ce qui produit le meilleur rendement de refroidissement de l'air. En deuxième phase un film d'eau est alors crée sur l'échangeur par atomisation d'eau pour augmenter l'évaporation local ce qui augmente le refroidissement. Il n'y a pas de stockage d'eau et pas de recyclage.Le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté aux refroidissements industriels et tertiaires. Ce procédé peut s'appliquer à tous les besoins de maîtrise d'hygrométrie (conditionneur). Ce procédé est applicable avec des aérocondenseurs.Le dispositif est essentiellement bien adapté aux besoins de refroidissement par des tours aéroréfrigérantes.
1) Dispositif de refroidissement d'eau dans les installations industrielles et tertiaires caractérisé en ce qu'il comporte une architecture extérieure semblable à une tour fermée à l'intérieure de laquelle, un échangeur est refroidi par un flux d'air au moyen d'une ventilation mécanique et d'un système d'atomisation d'eau en amont de l'échangeur et de la ventilation, saturant l'air pour obtenir un abaissement maximum de la température de l'air, une atomisation additionnelle d'eau se fait avant l'échangeur pour dépasser la saturation de l'air et créer un film d'eau qui en s'évaporant va augmenter le refroidissement. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'échangeur spécifiquement adapté au principe de refroidissement par atomisation d'eau fait partie de la structure du dispositif. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé par un organe de répartition d'air en amont ou à l'intérieur de l'échangeur. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la ventilation mécanique se situe en amont ou en aval de l'échangeur. La ventilation crée un flux d'air traversant l'échangeur et fait partie de la structure. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par l'installation dans le flux d'air en amont de l'échangeur, d'un système d'atomisation d'eau proportionnelle et limité à la capacité d'absorption de l'air. Conditionné par la puissance du dispositif et de ses capacités aérauliques. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par une atomisation d'eau additionnelle en amont) de l'échangeur et/ou dans la veine d'air, pour créer un dépassement de la saturation de l'air en eau. D'une façon générale, pour la création d'un film d'eau sur l'échangeur.
F
F28
F28C
F28C 1
F28C 1/14
FR2900481
A1
SYSTEME DE LECTURE D'AU MOINS UN CODE A BARRES
20,071,102
La présente invention concerne notamment un . On connaît par la demande internationale WO 01/28781 une étiquette comprenant un code à barres réalisé avec un mélange d'encres sensibles respectivement à des rayonnements UV et IR. Ce code à barres est invisible à l'oeil nu, en lumière du jour. La lecture du code à barres s'effectue à l'aide d'un lecteur UV comportant un illuminant (encore appelé source) UV diffus. Une opération d'identification supplémentaire est effectuée à l'aide d'un illuminant IR permettant de révéler la présence de l'encre IR du code à barres. On connaît par le brevet US 6 824 061 un lecteur de codes à barres comportant un illuminant de longueur d'onde de 405 nm et un détecteur sensible à la lumière visible. Ce lecteur permet de lire un code à barres réalisé avec une encre phosphorescente, invisible à l'oeil nu en lumière du jour, et capable de restituer une lumière visible détectable par le détecteur lorsque le code à barres est éclairé par l'illuminant. On connaît également par la demande US 2004/0245343 un billet de banque comportant un code à barres réalisé avec une encre luminescente. On connaît encore par le brevet US 5 932 870 un code à barres invisible à l'oeil nu en lumière du jour, imprimé sur une bande magnétique. L'invention a pour objet un nouveau système de lecture d'au moins un code à 20 barres, ce système comportant : - des premier et deuxième illuminants capables d'émettre respectivement des premier et deuxième rayonnements lumineux ayant des caractéristiques spectrales différentes, - un détecteur optique, 25 le système étant agencé pour permettre la lecture, à l'aide du détecteur, d'un premier code à barres lorsqu'illuminé par l'un des illuminants et d'un deuxième code à barres lorsqu'illuminé par l'autre des illuminants. Le système de lecture selon l'invention permet de lire à l'aide d'un détecteur unique des codes à barres ayant des propriétés optiques différentes, l'un étant par exemple 30 visible à l'oeil nu et l'autre invisible à l'oeil nu. On peut ainsi éviter l'utilisation de deux systèmes de lecture distincts pour la lecture de codes à barres différents. Avantageusement, l'un au moins des deux illuminants est un illuminant UV ou IR, permettant la lecture de codes à barres réalisés notamment avec une encre présentant une fluorescence UV ou IR. Ainsi, l'un au moins des codes à barres peut être invisible à l'oeil nu en lumière du jour, sa lecture ayant lieu sous illuminant UV ou IR. De préférence, le détecteur est sensible à l'un au moins des premier et deuxième rayonnements lumineux. Par exemple, l'un au moins des deux illuminants est agencé pour émettre un rayonnement visible, notamment de couleur rouge, et le détecteur peut être sensible à ce rayonnement visible. Le système de lecture peut être réalisé de façon à permettre la lecture, d'une part, de codes à barres imprimés avec une encre visible en lumière du jour, et d'autre part, de codes à barres réalisés avec une encre fluorescente sous UV ou IR, choisie de manière à émettre par fluorescence un rayonnement dans le visible, par exemple de couleur bleue ou rouge, détectable par le détecteur du système de lecture. Une fluorescence bleue peut permettre un meilleur contraste par rapport à un 15 rayonnement visible de couleur rouge et donc, le cas échéant, une lecture plus fiable du code à barres à l'aide du détecteur optique. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le système est agencé de manière à permettre l'émission simultanée des deux illuminants. Par exemple, lors de la lecture d'un code à barres réalisé avec une encre 20 fluorescente UV ou IR, seul l'illuminant émettant un rayonnement UV ou IR sert à la lecture du code à barres, le rayonnement lumineux visible émis par l'autre des illuminants n'affectant pas la lecture de ce code à barres. Ce rayonnement lumineux visible, même s'il ne sert pas directement pour la lecture du code à barres, peut néanmoins être utilisé comme témoin lumineux pour 25 permettre à l'opérateur de repérer à l'oeil nu la zone balayée par le rayonnement UV ou IR, ce qui peut faciliter l'opération de lecture du code à barres. Ce dernier est réalisé avantageusement de manière à présenter un contraste suffisant sous l'un au moins des illuminants pour permettre une lecture fiable à l'aide du détecteur. Avantageusement, l'un au moins des illuminants est agencé pour émettre un 30 faisceau lumineux directionnel, ce faisceau formant par exemple un faisceau lumineux relativement fin. Les deux illuminants peuvent émettre avec sensiblement les mêmes divergence et orientation du faisceau lumineux, le cas échéant. Le faisceau UV ou IR dirigé sur un code à barres réalisé avec une encre fluorescente UV ou IR en vue de sa lecture peut dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention ne rendre apparent qu'une portion relativement fine de ce code à barres, ce qui permet de ne pas révéler de manière trop apparente la présence du code à barres. L'opération de lecture du code à barres peut ainsi passer plus facilement inaperçue aux yeux d'une personne autre que l'opérateur, située à proximité. L'un des illuminants émettant un rayonnement lumineux visible peut avantageusement servir à diminuer la visibilité de la portion du code à barres rendue apparente par le faisceau UV ou IR. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le système de lecture est agencé de manière à permettre une mise en marche, au choix, de l'un seulement des premier et deuxième illuminants. Le système peut comporter, à cet effet, deux interrupteurs associés chacun à l'un des illuminants. Il est ainsi possible, indépendamment de la lecture d'un code à barres, d'utiliser le système de lecture pour vérifier l'authenticité d'un document, par exemple un billet de banque, comportant des éléments de sécurité tels qu'un traceur fluorescent, en illuminant ce document avec par exemple l'illuminant UV ou IR du système. Le terme interrupteur ci-dessus ne doit pas être compris de manière restrictive et englobe divers composants électromécaniques ou électroniques. Les deux interrupteurs peuvent être regroupés au sein d'un même composant, le cas échéant. Avantageusement, le système comporte un organe de lecture portatif, notamment agencé pour pouvoir être manipulé par l'utilisateur à l'aide d'une seule main, les illuminants et le détecteur étant logés dans cet organe de lecture. Les premier et deuxième illuminants peuvent émettre respectivement principalement à des première et deuxième longueurs d'onde, étant par exemple sensiblement monochromatiques. Le détecteur peut comporter un filtre agencé pour supprimer l'une des première et deuxième longueurs d'onde. Un tel filtre peut permettre, notamment en cas d'émission simultanée des deux illuminants, d'empêcher le rayonnement lumineux émis par l'un au moins des illuminants d'atteindre le détecteur, ce qui peut éviter sa saturation par ce rayonnement lumineux. Le filtre peut n'être passant qu'à la longueur d'onde de la fluorescence du code à barres, par exemple. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - un système de lecture tel que défini ci-dessus, - au moins un article comportant au moins un code à barres, par exemple indétectable à l'oeil nu en lumière du jour, le code à barres étant réalisé par exemple à base d'au moins une encre fluorescente sous UV ou IR. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'article comporte au moins deux codes à barres, l'un pouvant être lu par le système de lecture en étant illuminé par le premier illuminant, et l'autre des codes à barres pouvant être lu par le système de lecture en étant illuminé par le deuxième illuminant. Ces deux codes à barres sont par exemple lus successivement en faisant émettre successivement les deux illuminants. Les deux codes à barres peuvent se superposer au moins partiellement. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le code à barres est réalisé par impression sur un substrat de l'article, notamment par impression offset, sérigraphie, taille douce, typographie, héliogravure ou flexographie, cette liste n'étant pas limitative. L'article peut comporter un substrat, par exemple fibreux, portant au moins un élément de sécurité en bande, le code à barres étant réalisé sur cet élément en bande. L'élément en bande peut notamment être un fil de sécurité large, par exemple ayant une largeur comprise entre 2 et 10 mm. Cet élément est de préférence au moins partiellement noyé dans la masse du substrat. En variante, l'article peut comporter un foi/ présent sur une face du substrat et le code à barres peut être porté par ce foi/. Celui- ci peut avoir été transféré sur le substrat par exemple par apport de chaleur et/ou pression. Le foi/ peut s'étendre depuis deux bords opposés du substrat ou, en variante, se présenter sous la forme d'un patch de dimensions prédéterminées. Afin de renforcer le niveau de sécurité et/ou favoriser l'adhésion d'un foi/ sur le substrat, celui-ci peut recevoir par exemple par sérigraphie un primer d'accrochage pouvant comporter un pigment fluorescent permettant une authentification sous illuminant UV. Un motif peut être créé sur une bande de primer qui est appliquée sur le substrat, grâce éventuellement à des zones qui s'étendent de part et d'autre du primer. Un motif en franges peut avantageusement être créé, les franges pouvant être de largeurs différentes et séparées d'un pas variable de manière à définir le code à barres. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'article comporte au moins une bande de couchage iridescent, le code à barres étant réalisé par l'un au moins d'une sur-impression sur la bande de couchage et la formation d'un motif à l'aide de la bande de couchage. L'article peut être l'un des éléments suivants : - un document de sécurité et/ou de valeur, notamment un moyen de paiement, par exemple un billet de banque, un chèque, un coupon, un bon d'achat ou une carte de paiement, un document d'identité, un ticket d'entrée à un événement (sport, spectacle, etc.) ou un ticket de transport, - un emballage, par exemple une boîte de conditionnement. L'article peut, en variante, être une étiquette. L'invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un article comportant au moins deux codes à barres, l'un ayant des propriétés de fluorescence sous UV ou IR et l'autre étant visible à l'oeil nu, en lumière du jour. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de 20 lecture d'au moins un code à barres à l'aide d'un système de lecture tel que défini ci-dessus, le procédé comportant l'étape consistant à : - lire le code à barres en l'illuminant avec l'un au moins des illuminants. La lecture du code à barres peut être réalisée en l'éclairant simultanément avec les deux illuminants. En variante, la lecture du code à barres peut être réalisée en 25 l'éclairant avec un seul des illuminants. Le procédé peut encore comporter l'étape suivante : - lire deux codes à barres différents, l'un des codes à barres étant détectable lorsqu'éclairé par le premier rayonnement lumineux et le deuxième des codes à barres lorsqu'éclairé par l'autre des rayonnements lumineux. 30 L'invention a encore pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé pour authentifier un article, notamment un billet de banque, comportant un code à barres, le procédé comportant l'étape suivante : - authentifier le code à barres de l'article à l'aide d'un système de lecture tel que défini ci-dessus, notamment en illuminant le code à barres avec l'un des illuminants du système de lecture. Ce procédé peut être mis en oeuvre par exemple sur un point de vente, 5 notamment à la caisse d'un magasin par un vendeur. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé pour lire le code à barres d'un objet et authentifier un moyen de paiement, notamment un billet de banque, un chèque, un coupon, un bon d'achat, une carte bancaire ou une carte de paiement d'un magasin, le procédé comportant les étapes suivantes : 10 - lire le code à barres de l'objet à l'aide d'un système de lecture tel que défini ci-dessus, -authentifier le moyen de paiement à l'aide du même système de lecture. La lecture du code à barres de l'objet peut être réalisée à l'aide de l'un des illuminants du système de lecture et l'authentification de l'objet à l'aide de l'autre des 15 illuminants du système de lecture. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente, schématiquement et partiellement, un système de 20 lecture d'un code à barres conforme à l'invention et un document comportant un code à barres, - la figure 2 représente, schématiquement et partiellement, un organe de lecture du système de la figure 1, - les figures 3 à 6 illustrent, schématiquement et partiellement, différents 25 exemples de codes à barres, - les figures 7 et 8 représentent, schématiquement et partiellement, deux exemples d'éléments de sécurité comportant un code à barres, et - la figure 9 représente, schématiquement et partiellement, un article conforme à un exemple de mise en oeuvre de l'invention. 30 On a représenté sur la figure 1 un système de lecture 1 permettant la lecture d'au moins un code à barres. Ce système 1 comporte un organe de lecture 2 relié, par exemple par une liaison filaire 3, à une unité de traitement 4, par exemple un ordinateur. L'organe de lecture 2 peut comporter une poignée 5 permettant à un utilisateur de manipuler celui-ci à la manière d'un pistolet. Dans l'exemple illustré, l'organe de lecture 2 comporte un boîtier 9 définissant une tête 6 et la poignée 5, cette tête 6 présentant une fenêtre de lecture 8, comme illustré sur la figure 2. L'organe de lecture 2 comporte, derrière la fenêtre de lecture 8, des premier 10 et deuxième 11 illuminants agencés pour émettre respectivement un rayonnement UV, par exemple de longueur d'onde d'environ 365 nm ou 254 nm, et un rayonnement dans le spectre visible, par exemple de couleur rouge, notamment de longueur d'onde d'environ 630nm. L'illuminant UV peut être remplacé par un illuminant IR, le cas échéant. Les illuminants 10 et 11 comportent par exemple une ou plusieurs diodes électroluminescentes (LED) ou laser, et peuvent être agencés de manière à émettre un rayonnement lumineux directionnel sous la forme d'un pinceau lumineux relativement fin. Ce dernier peut par exemple former sur la surface sur laquelle il est projeté une trace lumineuse sensiblement rectangulaire. Dans l'exemple considéré, le système 1 est agencé pour permettre le fonctionnement simultané des deux illuminants 10 et 11. L'organe de lecture 2 peut comporter une gâchette 7 ou tout autre système de 20 commande pour déclencher la lecture d'un code à barres. L'organe de lecture 2 comporte en outre, derrière la fenêtre de lecture 8, un détecteur optique 12, par exemple du type CCD linéaire, agencé pour permettre la réception de la lumière réfléchie par un code à barres éclairé par l'un au moins des illuminants 10 et 11. 25 Le détecteur 12 peut être agencé pour lire des codes à barres de type 1D ou 2D. Le détecteur 12 peut être agencé pour être sensible au rayonnement lumineux visible émis par le deuxième illuminant 11 et réfléchi par l'article ainsi éclairé, et peut comporter, si on le souhaite, un filtre agencé pour supprimer, par exemple par réflexion, le rayonnement émis par le premier illuminant 10. 30 Le système de lecture 1 permet de lire un code à barres présent sur l'article, notamment un document 21 de sécurité et/ou de valeur, par exemple un billet de banque, un chèque, un document d'identité, un ticket d'entrée à un événement ou un ticket de transport. En variante, l'article peut être une étiquette ou un emballage, par exemple une boîte de conditionnement. L'article 21 comporte un substrat 22, réalisé par exemple en papier, et le code à barres 20 peut être apposé sur ce substrat par impression, notamment par impression offset, sérigraphie, taille douce ou typographie. Le code à barres 20 est par exemple un code à barres de type EAN8, EAN13, UPC ou ISBN. En variante, le code à barres peut être un code à barres de type 2D, par exemple de type PDF 417 (voir figure 4), DATAMATRIX (voir figure 6), MAXICODE (voir figure 3) ou QR CODE (voir figure 5). Dans l'exemple considéré, le code à barres 20 présente des propriétés de fluorescence UV, étant par exemple réalisé à l'aide d'une encre fluorescente sous UV. Ce code à barres est invisible à l'oeil nu, en lumière du jour. L'encre fluorescente peut comporter par exemple des pigments organiques ou minéraux. La nature de ces pigments et/ou leur concentration sont choisies de manière à ce que le niveau de contraste entre les zones claires et sombres du code à barres 20 soit suffisant pour permettre une lecture fiable de ce code à barres 20 par le système de lecture 1. Le code à barres 20 peut être imprimé sur un élément de sécurité en bande 30, comme illustré sur la figure 7. L'élément en bande 30 est par exemple noyé au moins partiellement dans la masse du substrat 22. Dans l'exemple illustré sur la figure 8, le code à barres 20 est imprimé sur un foi/ 31 fixé, par exemple collé, sur une face du substrat 22 de l'article 21. En variante, le code à barres 20 peut être imprimé, tel un primer, sous le foi/ 31. Afin de renforcer le niveau de sécurité et/ou favoriser l'adhésion d'un foi/ sur le substrat, celui-ci peut recevoir un primer d'accrochage comportant un pigment fluorescent permettant une authentification sous illuminant UV. Un motif peut être créé par exemple par sérigraphie sur une bande de primer qui est appliquée sur le substrat, avec des zones qui s'étendent de part et d'autre du primer. Un motif en franges peut avantageusement être créé, les franges étant notamment de largeurs différentes et séparées d'un pas variable de manière à définir le code à barres. Lorsque l'article 21 comporte un couchage, par exemple une bande de couchage iridescent, le code à barres 20 peut être réalisé par sur-impression sur la bande de couchage. Le code à barres 20 peut également être réalisé par incorporation de pigments dans une bande de couchage iridescent et par formation d'un motif sur la bande de couchage, correspondant à un code à barres, comme cela est décrit par exemple dans la demande de brevet WO 2004/106078. Bien entendu, la fluorescence UV peut être remplacée par une fluorescence IR, si on le souhaite. Lorsque l'article 21 est un billet de banque, le code à barres 20 peut contenir des informations relatives par exemple à la valeur faciale du billet de banque et/ou associées à d'autres informations mémorisées sur un support de données distinct, ces informations contenant par exemple un numéro du billet de banque, une localisation géographique, ou le nom d'un fabricant papetier par exemple. Le système de lecture 1 peut être utilisé par exemple sur un point de vente, par exemple dans un magasin, afin de vérifier l'authenticité des billets de banque lors d'un paiement. Le code à barres 20 peut être lu à l'aide de l'organe de lecture 2 en étant éclairé par les illuminants 10 et 11. Le code à barres 20 éclairé par l'illuminant 10 émet par fluorescence une lumière détectable par le détecteur 12. Le système de lecture 1 permet également la lecture d'un code à barres réalisé avec une encre visible, par exemple de couleur noire, auquel cas le rayonnement lumineux émis par l'illuminant 11 sert à la lecture du code à barres 20. Il est ainsi possible de lire avec le même appareil à la fois des codes à barres présentant des propriétés de fluorescence et des codes à barres visibles en lumière du jour. De préférence, les rayonnements lumineux émis par les illuminants 10 et 11 se superposent sensiblement. Le faisceau UV ou IR dirigé sur un code à barres 20 présentant des propriétés de fluorescence, en vue de sa lecture, peut ne rendre apparent au plus qu'une portion relativement fine de ce code à barres, de manière à ne pas révéler de manière trop voyante sa présence. De plus, l'illuminant 11, en émettant de manière simultanée ou quasi-simultanée une lumière visible, peut diminuer la visibilité de la portion du code à barres 20 rendue apparente par le faisceau UV ou IR. L'opération de lecture du code à barres peut ainsi être relativement discrète. On a représenté sur la figure 9 un article 32 comportant deux codes à barres 33 et 34, l'un ayant des propriétés de fluorescence et l'autre étant visible à l'oeil nu, en lumière du jour, ces codes se superposant. Le système de lecture 1 peut permettre la lecture successive de ces codes à barres 33 et 34, auquel cas le système peut être agencé pour permettre la mise en marche successive des illuminants 10 et 11. L'expression comportant un doit se comprendre comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un système de lecture (1) d'au moins un code à barres (20) comportant :- des premier et deuxième illuminants capables d'émettre respectivement des premier et deuxième rayonnements lumineux ayant des caractéristiques spectrales différentes,- un détecteur optique,le système étant agencé pour permettre la lecture, à l'aide du détecteur, d'un premier code à barres lorsqu'illuminé par l'un des illuminants et d'un deuxième code à barres lorsqu'illuminé par l'autre des illuminants.
1. Système de lecture (1) d'au moins un code à barres (20) comportant : -des premier et deuxième illuminants (10, 11) capables d'émettre 5 respectivement des premier et deuxième rayonnements lumineux ayant des caractéristiques spectrales différentes, - un détecteur optique (12), le système étant agencé pour permettre la lecture, à l'aide du détecteur (12), d'un premier code à barres lorsqu'illuminé par l'un des illuminants et d'un deuxième code à barres 10 lorsqu'illuminé par l'autre des illuminants. 2. Système selon la précédente, l'un au moins des deux illuminants (10) étant un illuminant UV ou IR. 3. Système selon l'une des précédentes, le détecteur (12) étant sensible à l'un au moins des premier et deuxième rayonnements lumineux. 15 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, l'un au moins des deux illuminants (11) étant agencé pour émettre un rayonnement visible, notamment de couleur rouge. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, le détecteur (12) étant sensible à un rayonnement visible, notamment de couleur rouge. 20 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, agencé de manière à permettre l'émission simultanée des deux illuminants (10, 11). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, l'un au moins des illuminants, notamment les deux, étant agencés pour émettre un faisceau lumineux directionnel. 25 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, comportant un organe de lecture portatif (2), notamment agencé pour pouvoir être manipulé par un utilisateur à l'aide d'une seule main, les illuminants et le détecteur étant logés dans cet organe de lecture. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, le 30 détecteur (12) comportant un filtre agencé pour supprimer l'une des première et deuxième longueurs d'onde. 10. Ensemble comportant :- un système de lecture (1) selon l'une quelconque des précédentes, - au moins un article (21) comportant au moins un premier code à barres (20), notamment un code à barres indétectable à l'oeil nu en lumière du jour. 11. Ensemble selon la précédente, l'article comportant au moins deux codes à barres, l'un pouvant être lu par le système de lecture en étant illuminé par le premier illuminant et l'autre des codes à barres pouvant être lu par le système de lecture en étant illuminé par le deuxième illuminant. 12. Ensemble selon la précédente, les deux codes à barres se 10 superposant au moins partiellement. 13. Ensemble selon l'une quelconque des 10 à 12, le premier code à barres (20) étant réalisé par impression sur un substrat (22) de l'article, notamment par impression offset, sérigraphie, taille douce, typographie, héliogravure ou flexographie. 14. Ensemble selon l'une quelconque des 10 à 13, l'article 15 comportant un substrat portant au moins un élément de sécurité en bande (30), le premier code à barres (20) étant réalisé sur l'élément en bande. 15. Ensemble selon l'une quelconque des 10 à 13, l'article comportant un foi/ (31), le premier code à barres (20) étant porté par ce foi/. 16. Ensemble selon l'une quelconque des 10 à 13, l'article 20 comportant au moins une bande de couchage iridescent, le premier code à barres (20) étant réalisé par l'un au moins d'une sur-impression sur la bande de couchage et la formation d'un motif à l'aide de la bande de couchage. 17. Ensemble selon l'une quelconque des 10 à 16, l'article (21) étant l'un des éléments suivants : 25 - un document de sécurité et/ou de valeur, notamment un moyen de paiement, par exemple un billet de banque, un chèque, un coupon, un bon d'achat ou une carte de paiement, un document d'identité, un ticket d'entrée à un événement ou un ticket de transport, - un emballage. 30 18. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 16, l'article étant une étiquette. 19. Article comportant au moins deux codes à barres, l'un ayant des propriétés de fluorescence sous UV ou IR et l'autre étant visible à l'oeil nu, en lumière du jour. 20. Procédé de lecture d'au moins un code à barres à l'aide d'un système de lecture (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, le procédé comportant l'étape consistant à : - lire le code à barres en l'illuminant avec l'un au moins des illuminants. 22. Procédé selon la précédente, la lecture du code à barres étant réalisée en l'éclairant simultanément avec les deux illuminants (10, 11). 23. Procédé selon la 19, la lecture du code à barres étant réalisée en l'illuminant avec un seul des illuminants. 24. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 22, comportant l'étape suivante : lire deux codes à barres différents, l'un des codes à barres étant lisible lorsqu'éclairé par le premier rayonnement lumineux et le deuxième code à barres lorsqu'éclairé par l'autre des rayonnements lumineux. 24. Procédé pour authentifier un article, notamment un billet de banque, comportant un code à barres, le procédé comportant l'étape suivante : - authentifier le code à barres de l'article à l'aide d'un système de lecture tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 9, notamment en illuminant le 20 code à barres avec l'un des illuminants du système de lecture. 25. Procédé pour lire le code à barres d'un objet et authentifier un moyen de paiement, notamment un billet de banque, un chèque, un coupon, un bon d'achat, une carte bancaire ou une carte de paiement d'un magasin, le procédé comportant les étapes suivantes : 25 - lire le code à barres de l'objet à l'aide d'un système de lecture tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 9, - authentifier le moyen de paiement à l'aide du même système de lecture. 26. Procédé selon la précédente, la lecture du code à barres de l'objet étant réalisée à l'aide de l'un des illuminants du système de lecture et 30 l'authentification de l'objet étant réalisée à l'aide de l'autre des illuminants du système de lecture.
G
G06,G07
G06K,G06V,G07D
G06K 7,G06V 30,G07D 7
G06K 7/12,G06V 30/224,G07D 7/12
FR2895769
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE DE PIECES ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE PIECES UTILISANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,706
La présente invention a trait à un dispositif d'assemblage d'au moins deux pièces pourvues chacune d'un orifice. L'invention a également trait à un procédé d'assemblage d'au moins deux pièces au moyen d'un tel dispositif et à un véhicule comprenant au moins une pièce fixée sur un élément de structure du véhicule au moyen d'un tel dispositif. Il est connu d'assembler des pièces au moyen d'un système vis-écrou. La vis est introduite, par un côté de l'assemblage, dans des orifices superposés des pièces et débouche de l'autre côté de l'assemblage pour être vissée dans l'écrou. L'utilisation d'un tel système d'assemblage nécessite que les deux côtés de l'assemblage soient accessibles. En effet, l'écrou doit être positionné et bloqué en rotation d'un côté de l'assemblage, la vis étant insérée dans les orifices des pièces et vissée dans l'écrou depuis l'autre côté de l'assemblage. Un tel système d'assemblage n'est donc pas utilisable lorsque l'une des pièces a une face fortement encombrée ou inaccessible, comme c'est souvent le cas par exemple pour la fixation d'une pièce d'équipement sur un élément de structure d'un véhicule automobile. US-A-3,694,013 divulgue un dispositif d'assemblage d'une enveloppe de recouvrement d'une coupole d'éclairage avec le châssis de cette coupole. Ce dispositif met en jeu un système vis-écrou associé à une rondelle de blocage de l'écrou qui permet, une fois l'écrou inséré dans l'orifice du châssis, de le maintenir dans l'orifice et de le bloquer en rotation. Lorsque l'écrou est ainsi positionné, la liaison des deux pièces peut être réalisée depuis un seul côté de l'assemblage par vissage de la vis dans l'écrou. Toutefois, dans ce dispositif, l'accès aux deux côtés de l'assemblage est encore nécessaire pour le positionnement initial de l'écrou d'un côté et le vissage de la vis de l'autre. C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif d'assemblage de pièces qui peut être monté et ajusté sur les pièces depuis un seul côté de l'assemblage. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'assemblage d'au moins deux pièces pourvues chacune d'un orifice, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de pré- montage apte à être introduit simultanément dans les orifices des pièces et comportant un alésage central, une vis apte à être introduite dans cet alésage par un premier côté de l'organe de pré-montage et un écrou apte à coopérer avec la vis et rapporté sur l'organe de pré-montage par un deuxième côté de cet organe, l'organe de pré-montage et l'écrou comportant des moyens de blocage en rotation de l'écrou par rapport à l'organe de pré-montage. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention . - l'organe de pré-montage est apte à être introduit dans les orifices des pièces par déformation élastique de sa surface externe et comporte un volume périphérique externe de réception des bords des orifices des pièces ; la largeur du volume périphérique est sensiblement égale à l'épaisseur des pièces superposées additionnée d'un jeu ; - les moyens de blocage en rotation comprennent des nervures en saillie ménagées sur la surface externe de 30 l'écrou et complémentaires de fentes longitudinales ménagées dans l'organe de pré-montage ; les nervures de l'écrou définissent ensemble une surface sensiblement plane d'appui sur les pièces ; 25 - l'écrou est apte à serrer les pièces en appui contre un bord du volume périphérique, par translation de l'écrou par rapport à l'organe de pré-montage lors du vissage de la vis dans l'écrou ; l'organe de pré-montage, l'écrou et la vis sont constitués en matériau synthétique. Un autre objet de l'invention est un procédé d'assemblage d'au moins deux pièces pourvues chacune d'un orifice au moyen d'un dispositif d'assemblage tel que décrit ci-dessus et comprenant des étapes consistant à : introduire l'organe de pré-montage dans les orifices superposés des pièces et amener les bords des orifices dans le volume périphérique de l'organe de pré-montage ; - introduire la vis dans l'alésage de l'organe de pré-montage par un premier côté ; - disposer l'écrou au voisinage de l'organe de pré-montage sur un deuxième côté opposé au premier côté par lequel la vis est introduite dans l'alésage ; et visser la vis dans l'écrou jusqu'à ce que l'écrou serre les pièces en appui contre un bord du volume périphérique. L'invention concerne également un autre procédé d'assemblage d'au moins deux pièces pourvues chacune d'un 25 orifice au moyen d'un dispositif d'assemblage tel que décrit ci-dessus et comprenant des étapes consistant à : - introduire la vis dans l'alésage de l'organe de pré-montage ; - visser la vis dans l'écrou jusqu'à ce que 30 l'écrou soit bloqué en rotation par rapport à l'organe de pré-montage ; introduire le dispositif ainsi pré-assemblé dans les orifices superposés des pièces et amener les bords 20 des orifices dans le volume périphérique de l'organe de pré-montage ; et - visser la vis dans l'écrou jusqu'à ce que l'écrou serre les pièces en appui contre un bord du volume 5 périphérique. Enfin, l'invention concerne un véhicule comprenant au moins une pièce fixée sur un élément de structure du véhicule au moyen d'un dispositif d'assemblage tel que décrit ci-dessus. 10 Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif d'assemblage selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : 15 - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif d'assemblage conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective selon un autre angle du dispositif d'assemblage de la figure 1, lors d'une étape intermédiaire de l'assemblage des pièces ; 20 - la figure 3 est une coupe selon le plan III de la figure 2 ; - la figure 4 est une coupe analogue à la figure 3, à l'issue de l'assemblage des pièces. Sur les figures 1 et 2 est représenté un dispositif 25 d'assemblage 1 conforme à l'invention comprenant un organe de pré-montage 3, un écrou 5 et une vis 7. Dans l'exemple représenté, le dispositif 1 est destiné à l'assemblage de deux pièces 8 et 9 qui sont un élément de structure 8 et une pièce d'équipement 9 d'un véhicule automobile. Les 30 pièces 8 et 9 sont percées chacune d'un orifice 81 ou 91 dans lesquels est destiné à être introduit le dispositif 1. L'organe de pré-montage 3 comporte un alésage central 31 dont l'axe central X31 définit un axe central pour l'ensemble du dispositif 1 lorsque ses éléments constitutifs sont assemblés. L'organe 3 comporte sur sa surface périphérique externe 3E une gorge 33 apte à recevoir simultanément les bords des orifices 81 et 91 lorsque les pièces 8 et 9 sont superposées, comme montré à la figure 2. La gorge 33 est de section globalement circulaire et son rayon r33 est sensiblement complémentaire des rayons des orifices 81 bords de ces orifices sont léger jeu. La gorge 33 délimite deux de l'organe de pré-montage 3. globalement circulaire et son rayons des orifices 81 et 91. La partie 37 est de forme globalement tronconique. Elle est constituée de quatre pattes 371 régulièrement réparties sur la circonférence de la partie 37 et séparées les unes des autres par quatre fentes 373 qui s'étendent longitudinalement, c'est-à-dire parallèlement à l'axe X31. Le rayon maximal r37 de la partie 37, au niveau des faces 371A des pattes 371 qui bordent la gorge 33, est supérieur aux rayons des orifices 81 et 91. Ainsi, lorsque les bords des orifices 81 et 91 sont reçus dans la gorge 33, les pièces 8 et 9 sont calées entre les faces 35B de la partie 35 et 371A des pattes 371 encadrant la gorge 33. La largeur 133 de la gorge 33, prise entre les faces 35B et 371A, est égale à l'épaisseur des pièces 8 et 9 superposées additionnée d'un jeu J. Les fentes 373 s'étendent légèrement à l'intérieur de la gorge 33, au-delà des faces 371A des pattes 371, sur une 30 longueur 1373 supérieure au jeu J. L'écrou 5 comporte un alésage central 51 pourvu d'un taraudage dans lequel la vis 7 peut être vissée. Quatre nervures 53 sensiblement complémentaires des fentes 373 de l'organe de pré-montage 3 font saillie par rapport à la et 91, de reçus dans telle sorte que les la gorge 33 avec un parties d'extrémité 35 et 37 La partie 35 est de section rayon r35 est supérieur aux surface périphérique externe 5E de l'écrou 5. Chaque nervure 53 comporte une face d'extrémité 53A sensiblement plane et perpendiculaire à l'axe central de l'alésage 51, cette face 53A étant orientée du côté d'une première extrémité 5A de l'écrou. Les quatre nervures 53 sont aptes à être insérées simultanément dans les quatre fentes 373 de l'organe 3 avec les faces 53A dirigées vers la partie d'extrémité 35, l'alésage 51 étant alors centré sur l'axe X31. Lorsque les nervures 53 coopèrent avec les fentes 373, l'écrou 5 est bloqué en rotation par rapport à l'organe de pré-montage 3, tout en étant apte à coulisser par rapport à cet organe selon la direction de l'axe X31. La vis 7 comprend une tige filetée 71 munie, au niveau de l'une de ses extrémités 71A, d'une tête 73 radiale par rapport à l'axe longitudinal X71 de la tige 71. La tête 73 est de forme tronconique, la face tronconique 73B de la tête 73 orientée vers la tige 71 étant complémentaire de la forme tronconique du bord 31A de l'alésage 31 au niveau de la partie d'extrémité 35 de l'organe 3, comme montré aux figures 3 et 4. La tête 73 est percée, sur sa face 73A orientée à l'opposé de la tige 71, d'un logement polygonal 731 de réception d'un outil d'entraînement de la vis 7 en rotation autour de l'axe XII. La tige 71 de la vis 7 est apte à être introduite dans l'alésage 31 de l'organe 3 du côté de la partie d'extrémité 35, la face 73B de la tête 73 étant amenée en appui contre le bord 31A de l'alésage 31. Dans cette position, les axes X31 et XII sont confondus. L'extrémité 71B de la tige 71 orientée à l'opposé de la tête 73 fait alors saillie par rapport à la partie d'extrémité 37 de l'organe 3 et est apte à être vissée dans le taraudage de l'écrou 5, l'alésage 51 étant centré sur les axes X31 et X71 confondus. Dans le mode de réalisation décrit, les composants 3, 5 et 7 du dispositif d'assemblage 1 sont constitués en matériau plastique. Le choix d'un matériau synthétique permet de limiter le risque d'endommagement de la surface des pièces lors de leur assemblage. Dans le cas de l'utilisation du dispositif 1 pour la fixation d'une pièce d'équipement 9 sur un élément de structure 8 d'un véhicule automobile, le risque de retrait du revêtement cataphorétique de l'élément de structure lors du serrage est ainsi éliminé. La partie d'extrémité 37 de l'organe de pré-montage 3 et les nervures 53 de l'écrou 5 sont conformés de manière à être déformables élastiquement. Ainsi, l'organe 3 est apte à être introduit dans les orifices 81 et 91 superposés des pièces 8 et 9 par déformation élastique de sa partie d'extrémité 37 de manière à amener les bords des orifices 81 et 91 dans la gorge 33. Les pièces 8 et 9 sont alors calées entre les surfaces 35B et 371A de l'organe 3. Les nervures 53 étant également déformables élastiquement, le dispositif 1 est apte à être inséré dans les orifices 81 et 91 lorsque les composants 3, 5 et 7 sont assemblés, c'est-à-dire lorsque la vis 7 est introduite dans l'alésage 31 avec sa tête 73 en appui contre le bord 31A et l'écrou 5 est vissé sur la tige 71 de la vis 7 et bloqué en rotation par coopération entre les nervures 53 et les fentes 373 de l'organe 3. Un premier procédé d'assemblage des pièces 8 et 9 au moyen du dispositif 1 comprend des étapes telles que décrites ci-après . Tout d'abord, on introduit l'organe de pré-montage 3 dans les orifices 81 et 91 superposés des pièces 8 et 9, par déformation élastique de sa partie d'extrémité 37. Les bords des orifices 81 et 91 sont alors reçus dans la gorge 33 de l'organe 3, les pièces 8 et 9 étant calées entre les faces 31B et 371A délimitant la gorge 33 avec un jeu J. On introduit ensuite la vis 7 dans l'alésage 31 de l'organe 3 de manière à amener la face 73B de la tête 73 de la vis 7 en appui contre le bord 31A de l'alésage 31 ou au voisinage de celui-ci. On rapporte ensuite l'écrou 5 sur l'extrémité 71B de la vis 7 par le côté de la pièce 8. On visse alors la vis 7 dans le taraudage de l'écrou 5, un mouvement de rotation autour des axes X31 et XII confondus étant imprimé à la vis 7 par action d'un outil au niveau du logement 731, dans le sens classique de vissage représenté par la flèche R à la figure 2. Dans ce premier procédé, le vissage de la vis 7 dans l'écrou 5 est réalisé en deux phases successives. Dans une première phase, l'écrou 5 est bloqué en rotation par un opérateur du côté de la partie d'extrémité 37 de l'organe 3, la vis 7 étant simultanément pivotée par action sur la tête 73 du côté de la partie d'extrémité 35 de l'organe 3. Cette première phase s'opère jusqu'à ce que les nervures 53 de l'écrou 5 s'engagent dans les fentes 373 de l'organe 3. L'écrou 5 est alors structurellement bloqué en rotation par rapport à l'organe 3 et une deuxième phase de vissage commence, dans laquelle seul le pivotement de la vis 7 par action sur la tête 73 est nécessaire. Dans ces deux phases successives de vissage, la rotation R de la vis 7 entraîne un mouvement de translation T de l'écrou 5 bloqué en rotation, parallèlement aux axes X31 et X71 confondus, en direction des pièces 8 et 9. La vis 7 est vissée dans l'écrou 5 jusqu'à ce que les faces 53A des nervures 53 rattrapent le jeu J et serrent les pièces 8 et 9 en appui contre la face 35B de la partie d'extrémité 35 de l'organe 3. Ce premier procédé permet d'obtenir un assemblage serré des pièces 8 et 9, sans jeu. Le calage des pièces 8 et 9 dans la gorge 33 de l'organe de pré-montage 3 préablement au serrage permet un pré-maintien des pièces, l'opérateur étant alors totalement disponible pour réaliser le serrage. Toutefois, ce premier procédé nécessite un accès aux deux côtés de l'assemblage. En effet, l'écrou 5 doit être positionné sur la tige 71 de la vis 7 et bloqué en rotation dans la première phase de vissage du côté de la partie d'extrémité 37 de l'organe 3, alors que le pivotement de la vis 7 pour le vissage est réalisé du côté de la partie d'extrémité 35 de l'organe 3. En variante, un deuxième procédé d'assemblage des pièces 8 et 9 au moyen du dispositif 1 peut être envisagé, qui ne nécessite l'accès qu'à un seul côté de l'assemblage. Dans ce procédé, les composants 3, 5 et 7 du dispositif 1 sont pré-assemblés avant le montage du dispositif 1 dans les orifices 81 et 91 des pièces. Plus précisément, ce deuxième procédé comprend des étapes telles que décrites ci-après . Tout d'abord, on introduit la vis 7 dans l'alésage 31 de l'organe de pré-montage 3, de manière à amener la tête 73 en appui contre ou au voisinage du bord 31A de l'alésage 31. On visse alors la vis 7 dans le taraudage de l'écrou 5 en imposant un mouvement de rotation à la vis 7 autour des axes X31 et X71 confondus, par action d'un outil au niveau du logement 731, tel que représenté par la flèche R à la figure 2. La vis 7 est vissée dans l'écrou 5 bloqué en rotation par l'opérateur jusqu'à ce que les nervures 53 de l'écrou 5 s'engagent dans les fentes 373 de l'organe 3. Un exemple de configuration du dispositif 1 à cette étape du procédé est représenté aux figures 2 et 3. Le dispositif 1 ainsi assemblé est ensuite introduit dans les orifices 81 et 91 superposés des pièces 8 et 9 par déformation élastique de la partie d'extrémité 37 de l'organe 3 et des nervures 53 de l'écrou 5. Les bords des orifices 81 et 91 sont alors reçus dans la gorge 33 de l'organe 3 et les pièces 8 et 9 calées entre les faces 35B et 371A avec un jeu J. Un vissage supplémentaire de la vis 7 dans l'écrou 5 est alors réalisé. L'écrou 5, qui est bloqué en rotation du fait de la coopération des nervures 53 avec les fentes 373, a un mouvement de translation T parallèlement aux axes X31 et XI confondus, en direction des pièces 8 et 9, jusqu'à ce que les faces 53A des nervures 53 rattrapent le jeu J et serrent les pièces 8 et 9 en appui contre la face 35B de la partie d'extrémité 35 de l'organe 3. Ce deuxième procédé permet un assemblage serré des pièces 8 et 9, sans jeu. Le dispositif 1 permet un pré- maintien des pièces grâce au calage des pièces avec un jeu J entre les faces 35B et 371A délimitant la gorge 33 de l'organe 3, puis un serrage des pièces avec rattrapage du jeu J grâce à la translation de l'écrou 5, bloqué en rotation dans l'organe 3, en direction des pièces. En outre, ce deuxième procédé ne nécessite l'accès qu'à un seul côté de l'assemblage. Cela peut être avantageux, par exemple dans le cas de la fixation d'une pièce d'équipement 9 sur un élément de structure 8 d'un véhicule automobile, lorsqu'une face de l'élément de structure est fortement encombrée ou inaccessible
Ce dispositif sert à l'assemblage (1) d'au moins deux pièces (8, 9) pourvues chacune d'un orifice (81, 91). Il comprend :- un organe de pré-montage (3) apte à être introduit simultanément dans les orifices (81, 91) des pièces et comportant un alésage central,- une vis (7) apte à être introduite dans cet alésage par un premier côté (35) de l'organe de pré-montage, et- un écrou (5) apte à coopérer avec la vis et rapporté sur l'organe de pré-montage par un deuxième côté (37) de l'organe de pré-montage.L'organe de pré-montage et l'écrou comportent des moyens de blocage (373, 53) en rotation de l'écrou par rapport à l'organe de pré-montage.
1. Dispositif d'assemblage (1) d'au moins deux pièces (8, 9) pourvues chacune d'un orifice (81, 91), caractérisé 5 en ce qu'il comprend : un organe de pré-montage (3) apte à être introduit simultanément dans les orifices (81, 91) des pièces et comportant un alésage central (31), - une vis (7) apte à être introduite dans ledit 10 alésage (31) par un premier côté (35) de l'organe de pré-montage, et - un écrou (5) apte à coopérer avec la vis et rapporté sur l'organe de pré-montage par un deuxième côté (37) de l'organe de pré-montage, 15 l'organe de pré-montage et l'écrou comportant des moyens de blocage (373, 53) en rotation de l'écrou par rapport à l'organe de pré-montage. 2. Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de pré-montage (3) est apte 20 à être introduit dans les orifices (81, 91) des pièces (8, 9) par déformation élastique de sa surface externe (371) et comporte un volume périphérique externe (33) de réception des bords des orifices des pièces. 3. Dispositif d'assemblage selon la 2, 25 caractérisé en ce que la largeur (133) dudit volume périphérique (33) est sensiblement égale à l'épaisseur des pièces superposées (8, 9) additionnée d'un jeu (J). 4. Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits 30 moyens de blocage en rotation comprennent des nervures (53) en saillie ménagées sur la surface externe (5E) de l'écrou (5) et complémentaires de fentes longitudinales (373) ménagées dans l'organe de pré-montage (3). 5. Dispositif d'assemblage selon la 4, caractérisé en ce que lesdites nervures (53) de l'écrou (5) définissent ensemble une surface (53A) sensiblement plane d'appui sur les pièces (8, 9). 6. Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que l'écrou (5) est apte à serrer les pièces (8, 9) en appui contre un bord (35B) dudit volume périphérique (33), par translation (T) de l'écrou par rapport à l'organe de pré- montage (3) lors du vissage (R) de la vis (7) dans l'écrou. 7. Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de pré-montage (3), l'écrou (5) et la vis (7) sont constitués en matériau synthétique. 8. Procédé d'assemblage d'au moins deux pièces (8, 9) pourvues chacune d'un orifice (81, 91), au moyen d'un dispositif d'assemblage (1) selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - introduire l'organe de pré-montage (3) dans les orifices superposés des pièces et amener les bords des orifices dans ledit volume périphérique (33) de l'organe de pré-montage ; - introduire la vis (7) dans ledit alésage (31) de l'organe de pré-montage par un premier côté (35) ; - disposer l'écrou (5) au voisinage de l'organe de pré-montage sur un deuxième côté (37) opposé au premier côté (35) par lequel la vis est introduite dans ledit alésage ; et visser la vis dans l'écrou jusqu'à ce que l'écrou serre les pièces en appui contre un bord (35B) dudit volume périphérique. 9. Procédé d'assemblage d'au moins deux pièces (8, 9) pourvues chacune d'un orifice (81, 91), au moyen d'undispositif d'assemblage (1) selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à introduire la vis (7) dans ledit alésage (31) 5 de l'organe de pré-montage (3) ; - visser la vis dans l'écrou (5) jusqu'à ce que l'écrou soit bloqué en rotation par rapport à l'organe de pré-montage ; -introduire le dispositif (1) ainsi pré-assemblé 10 dans les orifices superposés des pièces et amener les bords des orifices dans ledit volume périphérique (33) de l'organe de pré-montage ; et - visser la vis dans l'écrou jusqu'à ce que l'écrou serre les pièces en appui contre un bord (35B) 15 dudit volume périphérique. 10. Véhicule caractérisé en ce qu'au moins une pièce (9) est fixée sur un élément (8) de structure du véhicule au moyen d'un dispositif d'assemblage (1) selon l'une quelconque des 1 à 7.
F,B
F16,B62
F16B,B62D
F16B 5,B62D 65,F16B 37
F16B 5/00,B62D 65/02,F16B 5/02,F16B 5/06,F16B 37/04
FR2894156
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'UN EFFLUENT GAZEUX CHARGE EN COMPOSES ODORANTS A L'AIDE D'UN MAILLAGE TRIDIMENSIONNEL, INSTALLATION ET PROCEDE CORRESPONDANTS
20,070,608
Le domaine de l'invention est celui de la désodorisation d'effluents gazeux. Plus précisément, l'invention concerne une technique de désodorisation d'un effluent gazeux à l'aide d'un réacteur dans lequel transite l'effluent en présence d'une solution de lavage. Actuellement, l'élimination des composés odorants de l'air se fait classiquement par lavage chimique à base d'acides, de bases et/ou d'oxydants, dans des colonnes verticales ou horizontales équipées ou non d'un matériau de garnissage. Si le procédé de traitement a su, jusqu'à présent, aboutir à de bons résultats en termes d'efficacité, il n'en reste pas moins un problème de coût de fonctionnement, et surtout un souci lié à l'emprise au sol que personne n'a réussi à résoudre à l'heure actuelle. En effet, le temps de contact nécessaire à un traitement efficace avec ce type d'installation (supérieur à la seconde, étant donnée l'aire d'échange interfaciale gaz-liquide générée) a conduit à construire des ouvrages de taille importante, à savoir des tours de plusieurs mètres de haut, impliquant des coûts en matériaux et en génie civil élevés. Une autre solution a été étudiée en utilisant des mélangeurs statiques par exemple pour l'élimination d'hydrogène sulfuré (Péculier, 1996) et a donné lieu à la réalisation d'unités de traitement des gaz odorant). Les mélangeurs statiques sont classiquement utilisés pour améliorer les mélanges liquide/liquide ou la dispersion de gaz dans des liquides (phase liquide prépondérante). On les utilise par exemple dans l'industrie chimique (dilution de solvants, émulsion de liquides immiscibles...), l'industrie du pétrole (mélange d'essences d'indices différents, mélange d'additif et de fuel...), l'industrie du papier (blanchiment), l'industrie alimentaire (addition de colorants, d'émulsifiants) ou le traitement des eaux (mélange rapide d'additif de floculation). Dans le cadre d'une utilisation gaz/liquide, la phase liquide est la plupart du temps la phase majoritaire par rapport à la phase gaz qui est la phase minoritaire (i.e. oxygénation des eaux par injection d'air). Les principaux avantages des mélangeurs statiques sont les suivants : peu d'entretien du fait de l'absence de pièces mécaniques en mouvement ; encombrement faible ; bonne uniformisation car bon macro et micro-mélange (généralement pas de zone morte) ; - gamme de débits de travail élevée ; - gamme de viscosité des fluides large ; échange de matière et de chaleur intenses ; exploitation aisée. Toutefois, l'inconvénient majeur de ces contacteurs diphasiques réside dans la forte perte de charge qu'ils génèrent (pouvant être 100 fois plus importante que celle observée dans les colonnes garnies). Cette perte de charge implique de mettre en ceuvre des puissances de ventilation plus élevés, ce qui conduit à des coûts de fonctionnement importants, et rend ces contacteurs incompatibles dans de nombreuses applications industrielles de traitement des gaz. On connaît notamment un mélangeur statique comprenant des éléments hélicoïdaux avec trois pales. Des dentelures radiales sur les faces du moyeu de chaque élément permettent le réglage de la position qui convient le mieux au régime d'écoulement laminaire, turbulent ou intermédiaire. L'assemblage de sept éléments forme une hélice qui provoque une rotation de 180 du fluide. On connaît également un mélangeur statique comprenant des éléments hélicoïdaux placés en séquence à 90 chacun divisant le flux à répétition afin d'obtenir un mélange homogène après quelques éléments. Selon un autre type de mélange statique, des éléments hélicoïdaux divisent le fluide en une série de rotations à 180 successives et alternantes. Selon encore un autre type de mélange statique, des plaques gaufrées superposées en couches forment des canaux ouverts qui se croisent, l'élément suivant étant disposé à 90 du précédent. Ce garnissage interne comporte des lamelles inclinées et divise l'écoulement en une multitude de petits filets, les re-combine et les re-divise, créant ainsi le mélange du fluide. Quels que soient les mélangeurs statiques connus, les fortes pertes de charge générées par les organes de mélange et/ou de transfert ont toujours constitué un verrou technologique. De ce fait, peu de chercheurs se sont penchés sur une utilisation industrielle autre que pour le mélange de fluides, et ont encore moins tenté de réduire ces pertes de charges afin d'optimiser leur fonctionnement. Il est donc apparu nécessaire d'essayer de résoudre ces problèmes de pertes de charge tout en conservant l'intérêt de la compacité du système, ou de trouver une solution nouvelle conservant les avantages des mélangeurs statiques sans en avoir les inconvénients. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique de traitement des gaz odorants alliant les avantages des colonnes garnies et des mélangeurs statiques, c'est-à-dire un procédé présentant une faible perte de charge, et un fort rendement d'élimination des composés odorants. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui puisse présenter un faible encombrement comparé aux solutions de l'art antérieur. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui permette d'envisager une réduction des coûts de fonctionnement par rapport à ceux occasionnés par les techniques connues. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet, un dispositif de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants, comprenant un réacteur dans lequel ledit effluent est susceptible de transiter en présence d'une solution de lavage, caractérisé en ce que ledit réacteur intègre un maillage tridimensionnel de nature à favoriser les aires d'échange interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage. De cette façon, l'invention propose une structure plus aérée que celle des mélangeurs statiques. L'impact des fluides circulant au travers du maillage entraîne de fortes turbulences. Cependant, il ne provoque pas de fortes pertes de charge du fait d'une faible surface de contact opposée à leur écoulement. Cette structure permet de diviser les flux en plusieurs courants partiels, et de les re-mélanger ensuite. En changeant les profils de vitesses (divisions et recombinaisons successives de l'écoulement), cette structure permet de redistribuer les flux au sein de l'enveloppe, générant une forte turbulence, un bon mélange et améliorant l'aire d'échange interfaciale. Cette aire interfaciale est un paramètre clé dans la mesure où elle conditionne le transfert des polluants de la phase gazeuse vers la phase liquide réactive où ils seront éliminés. Les coefficients de transfert sont élevés, la turbulence également, du fait d'un fort mélange. L'invention permet donc de contourner le verrou technologique que constituent les fortes pertes de charges générées par les mélangeurs statiques. Le gain sur la perte de charge, par rapport aux systèmes de traitement d'air classiquement utilisés, permet d'utiliser des ventilateurs moins puissants, ce qui entraîne une réduction des coûts de fonctionnement importants ; la consommation énergétique est en effet un poste financier très important sur les unités de désodorisation (de l'ordre de 20 % du coût d'exploitation). Comparé aux tours de lavage de l'art antérieur, un dispositif selon l'invention peut être réalisé avec une grande compacité, ce qui en fait un système utilisable de façon plus souple. Sur un site industriel possédant plusieurs sources d'émissions de gaz odorants, il peut par exemple être installé sur chaque ouvrage dont il s'agit de traiter les odeurs, évitant ainsi tout un réseau de gaines de ventilation nécessaires au rapatriement de l'air vicié vers une unité de traitement centrale comme les tours de lavage. Le gain en terme de coûts d'équipement est alors sensible grâce à la réduction du métrage de gaines de ventilation nécessaire. Selon une solution avantageuse, ledit maillage tridimensionnel comprend une pluralité de brins montés essentiellement fixes dans ledit réacteur. Dans ce cas, au moins certains desdits brins sont préférentiellement semi-rigides. On obtient ainsi un maillage qui présente une souplesse relative qui tend 15 à réduire encore les pertes de charge. On comprend donc par le terme essentiellement fixes que les brins sont montés fixement sur les parois du réacteur, mais qu'ils peuvent légèrement fléchir sous l'effet du flux de gaz et/ou de la solution de lavage. Préférentiellement, lesdits brins présentent une section s'inscrivant dans 20 un cercle dont le diamètre est compris entre environ 0,5 mm et 4 mm. Selon une autre solution avantageuse, ledit maillage tridimensionnel présente des mailles dont les côtés présentent une longueur comprise entre environ 1 cm et environ 10 cm, et préférentiellement entre environ 1 cm et environ 3 cm. 25 Avantageusement, ledit dispositif comprend des moyens d'injection à co-courant dudit effluent et de ladite solution de lavage. Selon un premier mode de réalisation, ledit réacteur s'étend selon un axe sensiblement vertical. Dans ce cas, selon une première variante, ledit effluent et ladite solution 30 de lavage sont injectés dans ledit réacteur selon un flux ascendant. Selon une deuxième variante, ledit effluent et ladite solution de lavage sont injectés dans ledit réacteur selon un flux descendant. Selon un deuxième mode de réalisation, ledit réacteur s'étend selon un axe sensiblement horizontal. La circulation de liquide peut être à co-courant ou à contre-courant. Préférentiellement, le dispositif comprend au moins un dévésiculeur en aval dudit réacteur. On peut ainsi éliminer les gouttelettes dans le gaz sortant. Selon une solution avantageuse, le dispositif comprend des moyens de récupération et de réinjection de ladite solution de lavage dans ledit réacteur. L'invention concerne également une installation de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants, comprenant un réacteur dans lequel ledit effluent est susceptible de transiter en présence d'une solution de lavage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux dispositifs dans chacun desquels ledit réacteur intègre un maillage tridimensionnel de nature à favoriser les aires d'échange interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage. L'invention concerne aussi un procédé de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants comprenant une étape de transit dudit effluent dans un réacteur en présence d'une solution de lavage, caractérisé en ce que ladite étape de transit est réalisée en faisant passer ledit effluent au travers d'un maillage tridimensionnel intégré audit réacteur, ledit maillage tridimensionnel étant de nature à favoriser les aires d'échange interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage. Avantageusement, ladite étape de transit est réalisée avec une vitesse dudit effluent gazeux comprise entre au moins 1 m/s et environ 30 m/s, et préférentiellement entre environ 10 m/s et environ 20 m/s. Préférentiellement, le rapport débit massique liquide/débit massique gaz est compris entre 0,5 et 15, de préférence entre 2 et 10. Ce rapport s'exprime par (QL x 1000) / (QG x 1,23)] où QL = débit massique de liquide et QG = débit massique de gaz. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif selon l'invention ; la figure 2 est un graphe des pertes de charges en fonction de la vitesse de gaz, mesurées sur un dispositif selon l'invention, sur un mélangeur statique de l'art antérieur et sur une colonne vide ; les figures 3 à 5 sont des graphes de relevés de pertes de charges, respectivement sur une colonne vide, sur un mélangeur statique de l'art antérieur et sur un dispositif selon l'invention ; les figures 6 à 8 sont des graphes de relevés d'aires interefaciales, respectivement sur une colonne vide, sur un mélangeur statique de l'art antérieur et sur un dispositif selon l'invention. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait d'intégrer à un réacteur dans lequel est susceptible de transiter un effluent gazeux, un contacteur gaz/liquide réticulé et compact sous forme d'un maillage tridimensionnel. Ce principe est illustré par la figure 1 qui montre un réacteur 1 présentant une arrivée 11 d'un effluent gazeux, une sortie 12 dudit effluent gazeux et des moyens d'injection 13 d'une solution de lavage, le réacteur intégrant un maillage tridimensionnel 14. De façon connue en soi, les solutions de lavages sont acides, basiques et/ou basiques oxydantes. Le maillage 14 se présente sous forme d'une structure en métal ou en plastique (ou en tout autre matériau résistant aux liquides de lavages utilisés (acides, bases, oxydants) selon d'autres modes de réalisation envisageables), tridimensionnelle composée de mailles d' l cm à 10 cm de côté. L'épaisseur des brins constituant le matériau de contact est comprise entre 0,5 et 4 mm de diamètre. Pour des débits de gaz faible (par exemple inférieurs à 5 000 m3/h), les mailles présenteront une taille comprise entre 1 cm et 3 cm de côté, tandis que pour des débits plus importants, la taille des mailles peut être comprise entre 3 cm et 10 cm de côté. De plus, les brins constituant le maillage sont conçus pour être semi-rigides et sont montés fixement sur les parois du réacteur 1. Selon le présent mode de réalisation, le réacteur 1 prend la forme d'une colonne verticale, et l'effluent gazeux et la solution sont injectés à co-courant selon un flux ascendant (des flux descendants et/ou à contre-courant pouvant toutefois être envisagés selon d'autres modes de réalisation). Sans sortir du cadre de l'invention, il est également envisageable de concevoir un réacteur s'étendant selon un axe horizontal. Le dispositif comprend en outre, en amont de la sortie 12 de l'effluent gazeux traité, un dévésiculeur 15 assurant l'élimination d'éventuelles gouttelettes de solution de lavage présentes dans les effluents du gaz sortant. La solution de lavage est ainsi récupérée et re-circulée plusieurs fois avant d'être remplacée, totalement ou en partie, par une solution de lavage neuve. Les gouttelettes séparées du gaz sortant sont récupérées dans une trémie 2 qui communique avec un conduit 21 de réinjection de la solution de lavage récupérée, celui-ci étant couplé à la pompe 22 d'alimentation du réacteur en solution de lavage. Selon un mode de réalisation particulier, une installation de traitement d'effluents gazeux peut comprendre plusieurs dispositifs selon l'invention montés en série, ces dispositifs fonctionnant dans une position verticale à flux ascendants, verticale à flux descendants, horizontale, ou sous forme d'un ensemble de réacteurs installés en série selon une combinaison de ces différentes positions. Le procédé mis en oeuvre avec un dispositif (ou plusieurs) tel que celui qui vient d'être décrit consiste donc à faire transiter un effluent gazeux en présence d'une solution de lavage dans un réacteur intégrant un maillage tridimensionnel. Dans un tel procédé, la vitesse du gaz peut varier de 1 à 30 m/s ce qui est considérablement plus élevé que sur les colonnes garnies selon l'art antérieur (15 fois plus important) et les mélangeurs statiques (de 2 à 3 fois plus dans leurs conditions normales d'utilisation). Le rapport débit massique liquide/débit massique gaz varie entre 0,5 et 15 (préférentiellement entre 2 et 10). De préférence, la vitesse du gaz varie entre 10 et 20 m/s. Tel que le montre le graphe de la figure 2, la perte de charge observée dans un dispositif selon l'invention est particulièrement faible par rapport à celle rencontrée avec un mélange statique selon l'invention. Ce graphe montre en effet trois groupes de relevés : - un groupe de relevés 20 réalisés avec un mélangeur statique classique (A); - un groupe de relevés 30 réalisés avec un dispositif selon l'invention (B); un groupe de relevés 40 réalisés avec un tube (ou colonne) vide (c'est-à-dire en l'absence de garnissage structuré à l'intérieur du tube). La comparaison des groupes 20 et 30 montrent clairement que le dispositif selon l'invention est avantageux en termes de perte de charge. Les graphes des figures 3 à 8 permettent de comparer la perte de charge et l'aire interfaciale (soit respectivement augmentation du KLa et de a) en fonction de la vitesse de gaz avec un dispositif selon l'invention (figures 5 et 8), une colonne vide (figures 3 et 6) et un mélangeur statique classique (figure 4 et 7). Les figures 5 et 8 font apparaître clairement que le dispositif selon 30 l'invention est aussi particulièrement avantageux en termes d'aire interfaciale
L'invention a pour objet un dispositif de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants, comprenant un réacteur (1) dans lequel ledit effluent est susceptible de transiter en présence d'une solution de lavage, caractérisé en ce que ledit réacteur (1) intègre un maillage tridimensionnel (14) de nature à favoriser les échanges interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage.
1. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants, comprenant un réacteur (1) dans lequel ledit effluent est susceptible de transiter en présence d'une solution de lavage, caractérisé en ce que ledit réacteur (1) intègre un maillage tridimensionnel (14) de nature à favoriser les aires d'échange interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage. 2. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon la 1, caractérisé en ce que ledit maillage tridimensionnel (14) comprend une pluralité de brins montés essentiellement fixes dans ledit réacteur (1). 3. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon la 2, caractérisé en ce qu'au moins certains desdits brins sont semi-rigides. 4. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits brins présentent une section s'inscrivant dans un cercle dont le diamètre est compris entre environ 0,5 mm et 4 mm. 5. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit maillage tridimensionnel (14) présente des mailles dont les côtés présentent une longueur comprise entre environ 1 cm et environ 10 cm. 6. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon la 5, caractérisé en ce que le maillage tridimensionnel (14) présente des mailles dont les côtés présentent une longueur comprise entre environ 1 cm et environ 3 cm. 7. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'injection (11) à co-courant dudit effluent et de ladite solution de lavage. 8. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'unequelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit réacteur (1) s'étend selon un axe sensiblement vertical. 9. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon les 7 et 8, caractérisé en ce que ledit effluent et ladite solution de lavage sont injectés dans ledit réacteur (1) selon un flux ascendant. 10. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon les 7 et 8, caractérisé en ce que ledit effluent et ladite solution de lavage sont injectés dans ledit réacteur (1) selon un flux descendant. 11. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit réacteur (1) s'étend selon un axe sensiblement horizontal. 12. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dévésiculeur (15) en aval dudit réacteur. 13. Dispositif de traitement d'un effluent gazeux selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de récupération (2), (21) et de réinjection (22), (13) de ladite solution de lavage dans ledit réacteur (1). 14. Installation de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants, comprenant un réacteur (1) dans lequel ledit effluent est susceptible de transiter en présence d'une solution de lavage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux dispositifs dans chacun desquels ledit réacteur (1) intègre un maillage tridimensionnel (14) de nature à favoriser les aires d'échange interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage. 15. Procédé de traitement d'un effluent gazeux chargé en composés odorants comprenant une étape de transit dudit effluent dans un réacteur (1) en présence d'une solution de lavage, caractérisé en ce que ladite étape de transit est réalisée en faisant passer ledit effluent au travers d'un maillage tridimensionnel (14) intégréaudit réacteur (1), ledit maillage tridimensionnel étant de nature à favoriser les aires d'échange interfaciales entre ledit effluent et ladite solution de lavage. 16. Procédé de traitement d'un effluent gazeux selon la 15, caractérisé en ce que ladite étape de transit est réalisée avec un flux dudit effluent compris entre au moins 1 m/s et environ 30 m/s. 17. Procédé de traitement d'un effluent gazeux selon la 16, caractérisé en ce que ladite étape de transit est réalisée avec un flux dudit effluent compris entre environ 10 m/s et environ 20 m/s. 18. Procédé de traitement d'un effluent gazeux selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce que le rapport entre le débit massique liquide et le débit massique gaz au sein dudit réacteur est compris entre environ 0,5 et environ 15. 19. Procédé de traitement d'un effluent gazeux selon la 18, caractérisé en ce que le rapport entre le débit massique liquide et le débit massique gaz au sein dudit réacteur est compris entre environ 2 et environ 10.
B
B01
B01D,B01J
B01D 53,B01J 19
B01D 53/14,B01J 19/32
FR2887881
A1
INHIBITEURS DE PROTEINES KINASES
20,070,105
R2 R3 R4 (I) La présente invention concerne de nouveaux composés qui inhibent ou modulent l'activité enzymatique de protéines kinases, et qui peuvent être employés dans le traitement de diverses maladies, notamment cancer, inflammation ou des affections du système nerveux central. La présente invention concerne également les compositions pharmaceutiques comprenant les composés selon l'invention et leur utilisation en thérapie. Les protéines kinases sont des enzymes connues pour catalyser le transfert du groupement phosphate terminal de l'adénosine triphosphate (ATP) sur une tyrosine, une sérine ou une thréonine de leurs protéines substrats. Il existe deux grandes classes de protéines kinases: les tyrosine kinases (récepteur et non récepteur), qui transfèrent un groupement phosphate sur un résidu tyrosine et qui sont des enzymes membranaires ou cytoplasmiques, et les sérine/thréonine kinases, qui transfèrent le phosphate sur une sérine ou une thréonine et qui sont essentiellement des enzymes cytoplasmiques. Parmi les tyrosine kinases, on distingue deux catégories: les récepteurs tyrosine kinases, qui sont transmernbranaires, et possèdent une partie extracellulaire susceptible de reconnaître un ligand, et les non-recepteurs tyrosine kinases, qui sont cytoplasmiques. Ces enzymes jouent un rôle clé dans la transduction du signal cellulaire, et par voie de conséquence sont considérées comme importantes dans des processus physiologiques comme la prolifération cellulaire, la mitose, la différentiation, l'invasion et la mobilité cellulaire, 1'apoptose, etc... Ces enzymes sont considérées comme jouant un rôle important lors des différents stades du développement tumoral, et par voie de conséquence comme des cibles pharmaceutiques importantes pour le traitement des cancers en particulier. Parmi les récepteurs tyrosine kinases (RTK), ont peut citer: EGFR, VEGFR, IGFR, FGFR, MET et RET. Dans cette famille, RET a été décrit comme un proto-oncogène impliqué dans la survie et la prolifération de certaines cellules. En particulier, il a été montré que la phosphorylation de RET induit l'activation d'autres kinases comme JAKSTAT, PKC, ERK5, p38MAPK, PI3K-AKT, RAS-ERK ou JNK. Toutes ces voies métaboliques contribuent à la transformation cellulaire lorsqu'elles sont suractivées, alors qu'elles participent à la survie des cellules en conditions normales. Il a été montré que RET peut être activé par des mutations ou des réarrangements du gène, entraînant des néoplasies multiples endocrines de type II A (MEN 2A), de type II B (MEN 2B), la maladie de Hirschsprung (HSCR) ou des carcinomes médulaires de la thyroïde (MTC). Certaines des mutations oncogènes peuvent causer une autoactivation de la fonction kinase de Ret (Salvatore et al. 2000, J. Clin. Endocr. Metab. 85: 3898-3907). Cette activation résulte en une autophosphorylation de tyrosines entraînant l'induction du signal dépendant de Ret. 2887881 2 Plusieurs travaux décrivent les conséquences qu'entraînent l'inhibition de RET sur le métabolisme cellulaire (Pour une revue: Pützer and Drosten, 2004, Trends in Mol. Med. Vol.10, Nol: 351-357). En particulier, l'utilisation d'un mutant dominant négatif de RET dans des cellules TT a pour effet d'induire une forte inhibition de la viabilité de ces cellules, effet qui résulte à la fois d'une inhibition de la croissance cellulaire, ainsi que d'une possible induction de l'apoptose (Drosten et al. 2002, Surgery 132:991-7). D'autres part, il a été montré que certains inhibiteurs de kinase avaient une action sur Ret; par exemple, STI571 (Gleevec), genistein et allyl-geldanamycin inhibent l'activité de RET d'une manière dose-dépendante (Cohen et al. 2002, Surgery 132:960-7). L'inhibiteur de kinases de la famille Src, PP1, a également la capacité d'inhiber RET (Carlomagno et al. 2002, Cancer Research 62: 1077-1082). Ces auteurs ont montré que PP1 inhibe fortement la tumorigénicité de fibroblastes NIH3T3 exprimant l'oncogène RET/PTC3 dans des souris nudes. La fonction de RET a été particulièrement bien décrite dans la thyroïde, tissu où ce récepteur est fortement exprimé, notamment en présence de tumeurs. Plus généralement, ce sont les tumeurs qui ont pour origine les crêtes neurales qui expriment RET le plus fortement (neuroblastomes, pheochromocytomes ou carcinomes médullaires de la thyroïde) (Ikeda et al. 1990, Oncogene 5: 1291-1296; Santoro et al. 1990, Oncogene 5: 1595-1598). Dans les tissus non tumoraux, RET est exprimé dans les neurones des systèmes entériques périphériques, sympathiques et sensoriels ainsi que dans le système central (neurones à dopamine et à noradrénaline). De plus, l'expression de RET a été décrite dans le rein durant le développement embryonnaire (Avantaggiato et al. 1994, Cell Growth Differ. 5: 305-311; Attie-Bitach et al. 1998, Am. J. Med. Genet. 80: 481-486). Ces études permettent de montrer l'utilisation d'un inhibiteur de la protéine RET dans les cancers (Takahashi et al. 1991 Oncogene 6:297-301), en particulier mais non limités aux tumeurs solides (Jhiang SM, 2000 Oncogene 19(49):5590-5597), et dans différents types de tissus surexprimant RET (thyroide, prostate, sein, rein, colon). Un inhibiteur de RET peut aussi être indiqué pour des maladies inflammatoires (Russell et al. 2004 J. Immunol. 172(7):4059-4067) et pour le traitement du diabète (Harada et al. 2002 Diabetes Care 25(6):1060-1065). La présente invention concerne des composés de formule I: R 2887881 3 dans laquelle: R représente un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les radicaux alkyle, alkènyle, alkynyle, cycloalkyle, aralkylkoxy, aryle, -O-R5, ou -NR5-R6, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R1 et R4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un halogène ou un groupe choisi parmi les radicaux nitro, alkyle, alcoxy ou cycloalkyle, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R2 et R3 représentent un atome d'hydrogène, un halogène ou un groupe choisi parmi les radicaux alkyle alkenyle, alkynyle, alcoxy, aryle, hétéroaryle, aryloxy, aralkyloxy, hydroxy, -Y-(NR7)n-R8, SO-R8, -NR7-(Y)n-R8, -NO2, COOR9, n=0ou 1 Y = -CO- ou -SO2-- R2 et R3 n'étant pas simultanément sur le même composé les groupes suivants: aryle, hétéroaryle, aryloxy, aralkyloxy, -Y-(NR7)n-R8, -SO-R8, -NR7-(Y)n-R8, NO2, 15 COOR9, R5 représente un radical alkyle, alkènyle d'au moins 3 atomes de carbones non directement branché sur l'insaturation, alkynyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aralkyle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé non azoté alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, R6 représente un radical alkyle, alkènyle d'au moins 3 atomes de carbones non directement branché sur l'insaturation, alkynyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aryle, hétéroaryle, aralkyle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé non azoté alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkènyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, alkynyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, R8 et R9 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les radicaux alkyle, alkènyl, alkynyl, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aralkyle, aryle, hétéroaryle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé ou hétérocycle saturé alkyle, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R7 et R8 pouvant former ensemble un cycle contenant 1 ou plusieurs hétéroatomes avec l'azote auquel ils sont rattachés ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle, alkènyl, alkynyl, amino, hydroxy ou un radical oxo, et leurs sels physiologiquement acceptables. 2887881 4 L'invention concerne plus particulièrement des composés de formule générale I' : o- R5 R2 dans laquelle R2 et R.5 sont définis précédemment et ci-après. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, R2 est choisi parmi les 5 radicaux -502-(NR7)n-R8 ou -NR7-(Y)n-R8, n, R7 et R8 étant définis précédemment et ci-après. De manière avantageuse, R5 est un radical alkyle, alkènyle, alkynyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aralkyle, hétérocycle saturé non azoté alkyle, et/ou - R7 est un hydrogène ou un alkyle, alkènyle, alkynyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, et/ou R8 est choisi parmi les radicaux cycloalkyle, aryle, hétéroaryle, aralkyle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé ou hétérocycle saturé alkyle, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R7 et R8 pouvant former ensemble un cycle contenant 1 ou plusieurs hétéroatomes avec l'azote auquel ils sont rattachés ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle, alkènyl, alkynyl, amino, hydroxy ou un radical oxo, De manière plus avantageuse, - R5 est choisi parmi les groupes méthyle, éthyle, propyle, iso-propyle, butyle, iso- butyle, iso-pentyle, allyle, isoprènyle, propargyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cyclopropylméthyle, cyclopentylméthyle, cyclohexylméthyle, tétrahydropyran-4-ylméthyle ou tétrahydrofuran-3-yl-méthyl, et/ou - R7 est un hydrogène ou choisi parmi les groupes comme méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, iso-butyle, allyle, isoprènyle, propargyle cyclopropyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cyclopropylméthyle, cyclopentylméthyle, cyclohexylméthyle, tétrahydropyran-4-yl-rnéthyle, tétrahydrofuran-3-yl-méthyle, et/ou - R8 est choisi parmi les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclopropylméthyle, cyclopentylméthyle, cyclohexylméthyle, pipéridin-4-méthyle, pyrolidin-3-yl-méthyle, azétidin3-yl-méthyle, phényl, o-tolyl, m-tolyl, p-tolyl, 2-fluoro-phényl, 3fluoro- phényl, 4-fluoro-phényl, 2-chloro-phényl, 3-chloro-phényl, 4chloro-phényl, 3-hydroxy-phényl, 2-méthoxy-phényl, 3-méthoxy-phényl, 4méthoxy-phényl, 4-amino- 2887881 5 phényl, 4-nitro-phényl, 4-fluoro2méthy-phényl, 3-fluoro-2-méthyl-phényl, 3,4-difluorophényl, 3,5-difluorophényl, 2,6-dichloro-phényl, pyridyle, thiophène, 5-chloro-thiophène ou benzyle, R7 et R8 pouvant former avec l'azote auquel ils sont rattachés un cycle 2,3-dihydro-5 indolyle, piperidinyle, piperazinyle, pyrolidinyle ou morpholinyle. Selon l'invention, les substituants sont avantageusement choisis parmi les halogènes, les groupes hydroxyle, amino (amine primaire, secondaire ou ou tertiaire), nitro, les radicaux alkyle en C1-C4, alcoxy, alcoxycarbonyle, cycloalkyle, carbamoyle ou sulfamoyle. Par halogène, on entend en particulier selon la présente invention les halogènes suivants: F, Cl, Br et I. Par alkyle, on entend en particulier selon la présente invention les radicaux alkyles linéraires ou ramifiés, en particulier les radicaux alkyles en Cl, C2, C3, C4, C5 ou C6, en particulier les radicaux méthyle, éthyle, n-propyle, i-propyle, n-butyle, i-butyle ou t-butyle. Cette définition s'applique également aux parties alkyles des radicaux alcoxy, alcoxycarbonyle, carbonylamino., carbonyl, aralkyle ou alkoxycarbonyl-alkyle. Par alkenyle, on entend de préférence selon l'invention une chaîne hydrocarbonée, monovalente, insaturée et comprenant au moins une double liaison, linéaire ou ramifiée, comportant de 2 à 6 atomes de carbone, dont des éléments représentatifs sont par exemple les groupes vinyle, 1propenyle, 2-propenyle, isoprenyle, butenyle, pentenyle, hexenyle. Par alkynyle, on entend de préférence selon l'invention une chaîne hydrocarbonée, monovalente, insaturée et comprenant au moins une triple liaison, linéaire ou ramifiée, comportant de 2 à 6 atomes de carbone, dont des éléments représentatifs sont en particulier les radicaux ethynyl, propargyl. Par, cycloalkyle, on entend avantageusement selon l'invention les cyclooalkyles en C3-C7, plus particulièrement les radicaux cyclopropyles, cyclobutyles, cyclopentyles, cyclohexyles et cycloheptyles. Par aryle, on entend de préférence selon l'invention un ou plusieurs cycles aromatiques ayant 6 à 10 atomes de carbone, pouvant être accolés ou fusionnés, en particulier les radicaux: phenyle, naphtyle. Cette définition s'applique également à la partie aryle des radicaux aralkyles. Par hétéroaryle, on entend selon l'invention un ou plusieurs cycles aromatiques ayant 5 à 10 atomes, pouvant être accolés ou fusionnés, comprenant dans son cycle au moins un hétéroatome choisi parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre, en particulier les radicaux benzimidazol.yle, benzofuranyle, isobenzofuranyle, benzoxazolyle, benzothiazolyle, benzothiènyle, chromènyle, isochromènyle, chromanyle, isochromanyle, cinnolinyle, furanyle, imidazolyle, indazolyle, indolyle, isoquinolinyle, isoxazolyle, benzisoxazolyle, isothiazolyle, benzisothiazolyle, oxazolyle, pyrazolyle, pyrazinyle, 2887881 6 pyridazinyle, pyridinyle, pyrimidinyle, pyrolyle, quinazolinyle, quinolinyle, quinoxalinyle, thiazolyle, thiadiazolyle, thiènyle, triazolyle. Cette définition s'applique également à la partie aryle des radicaux aralkyles. Par hétérocycle saturé, on entend avantageusement selon l'invention un cycle en C3-C7 contenant au moins un hétéroatome choisi parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre, en particulier les radicaux pyrolidinyle, pyrolinyle, pipéridinyle, tétrahydropyridinyle, azépinyle, azétidinyle, indolinyle, isoindolinyle, pipérazinyle, morpholinyle, thiomorpholinyle, tétrahydropyranyle, tétrahydrothiopyranyle, tétrahydrofuranyle, tétrahydrothiényle. Par sel pharmaceutiquement acceptable on entend de préférence selon l'invention un sel d'acide pharmaceutiquement acceptable, c'est-à-dire avec tout acide non toxique, y compris les acides organiques et inorganiques. De tels acides incluent l'acide acétique, benzènesulfonique, benzoïque, citrique, éthanesulfonique, fumarique, gluconique, glutamique, bromhydrique, chlorhydrique, lactique, maléique, malique, mandélique, méthanesulfonique, mucique, nitrique, pamoique, pantothénique, phosphorique, succinique, sulfurique, tartarique et paratoluènesulfonique. Les composés ci-dessous sont décrits dans la littérature comme intermédiaires de synthèse (Jan Bergman* and Stanley Rehn, Tetrahedron 58 (2002) 9179 9185) sans 20 qu'une quelconque propriété inhibitrice de RET ne soit décrite ni même suggérée. EtO2C McO2C NH _ NH NH NH Il est entendu que ces composés ne sont pas partie des composés selon l'invention. En revanche, les compositions pharmaceutiques les comprenant comme leur utilisation en 25 thérapie sont partie de la présente invention. La présente invention concerne également les composés définis ci-dessus et ci-après pour leur utilisation en thérapie, en particulier pour le traitement des cancers, des maladies inflammatoires ou des affections du système nerveux central. Elle concerne aussi l'utilisation d'un tel composé pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des cancers, des maladies inflammatoires ou du système nerveux central. 2887881 7 L'invention concerne une composition pharmaceutique comprenant un composé tel que défini ci-dessus et ci-après et un véhicule pharmaceutique approprié. Ces compositions peuvent être formulées pour l'administration aux mammifères, y compris l'homme. La posologie varie selon le traitement et selon l'affection en cause. Ces compositions sont réalisées de façon à pouvoir être administrées par la voie digestive ou parentérale. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, transdermique, locale ou rectale, l'ingrédient actif peut être administré sous formes unitaires d'administration., en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, aux animaux ou aux êtres humains. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale et buccale, les formes d'administration souscutanée, intramusculaire, intraveineuse, intranasale ou intraoculaire et les formes d'administration rectale. Lorsque l'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un véhicule pharmaceutique tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose ou d'autres matières appropriées ou encore on peut les traiter de telle sorte qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédéterminée de principe actif. On obtient une préparation en gélules en mélangeant l'ingrédient actif avec un diluant et en versant le mélange obtenu dans des gélules molles ou dures. Une préparation sous forme de sirop ou d'élixir peut contenir l'ingrédient actif 25 conjointement avec un édulcorant, un antiseptique, ainsi qu'un agent donnant du goût et un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir l'ingrédient actif en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, de même qu'avec des correcteurs du goût ou des édulcorants. L'invention concerne aussi l'utilisation d'un composé défini ci-dessus et ci-après comme inhibiteur de kinase. Cette utilisation peut être faite in vitro, in cellulo ou in vivo. Cette utilisation peut notamment être faite en particulier dans des méthodes de screening afin d'évaluer les propriétés des composés selon l'invention dans différents contextes biologiques. 2887881 8 Les composés selon l'invention peuvent être préparés selon les différents modes de préparation exposés ci-dessous et dans les exemples. Les schémas réactionnels sont donnés en annexe. La figure 1 donne le schéma de synthèse du coeur tricyclique et accès aux composés 5 de type VII. La figure 2 donne le schéma d'accès aux composés de type IV, V et VI. La figure 3 donne le schéma d'accès aux composés de type II et III. L'étape 1 s'effectue en présence d'une base de type di ou tri-alkylamine (typiquement pipéridine) ou de type anionique comme le diisopropylamidure de lithium ou le butyllithium ou de type minéral comme l'hydroxyde de sodium ou le carbonate de potassium selon la nature du groupement R1. La réaction s'effectue dans un solvant aprotique dans le cas des bases anioniques et tout type de solvant dans les autres cas, à une température comprise entre -78 C, pour les bases anioniques, et la température d'ébullition du solvant principalement pour les autres bases. Le milieu réactionnel est souvent acidifié pour permettre l'élimination d'eau et conduire à l'intermédiaire désiré. L'étape 2 s'effectue avec un isonitrile dérivé de glycine en présence d'une base de type trialkylamine (plus généralement DBU) ou d'une base anionique de type tert-butylate de potassium ou butyllithium dans un solvant aprotique comme le tétrahydrofurane, le dioxane ou un éther, à une température comprise entre -78 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 3 s'effectue à l'aide d'un réducteur de la fonction nitro zinc, fer, étain par exemple, en présence d'un acide ou l'hydrogène (ou donneur d'hydrogène de type formiate d'ammonium, cyclohexène, cyclohexadiène) en présence d'un catalyseur d'hydrogénation (palladium, platine), dans tout type de solvants et à une température comprise entre -30 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 5 s'effectue avec un aldéhyde ou glyoxal RI-CHO, en présence d'une base de type di ou tri-alkylamine, ou de type minéral comme le carbonate de potassium. La réaction s'effectue dans tout type de solvant, à une température comprise entre 0 C et la température d'ébullition du solvant. Le milieu réactionnel est souvent acidifié pour permettre l'élimination d'eau et conduire à l'intermédiaire désiré. Les produits de départ peuvent être en particulier préparés selon les méthodes décrites dans les brevets suivants (Peng Cho Tang and all US2003/0069451, McNUTT Robert Walton Jr and all WO99/10325, Lanzi chinzia and all WO2004/009083). L' étape 6 s'effectue avec un dérivé sulfonylméthylisonitrile (typiquement tosylmethylisonitrile) éventuellement substitué par un groupement R2 correspondant à la définition de la formule générale en présence d'une base anionique de type tert-butylate de potassium, une base minérale de type amidure de sodium, ou une base de type trialkylamine (typiquement DBU) au sein d'un solvant inerte tel que le tétrahydrofurane, le 2887881 9 dioxane ou un éther à une température comprise entre -20 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 7 s'effectue en présence de base minérale tel que l'hydroxyde de sodium ou de lithium dans un mélange de solvants composé d'eau et d'un solvant polaire plus généralement un alcool ou un solvant de type cétone (acétone), à une température comprise entre 0 C et le point d'ébullition du solvant. L'étape 8 s'effectue avec une amine HNRR' dans toutes les conditions de couplages de type peptidique connues de l'homme de l'art. Plus généralement, la réaction peut s'effectuer en présence d'agents de couplage de type 1-hydroxybenzotriazole/1-(3-Diméthylaminopropyl)-3ethylcarbodiimide hydrochloride, ou benzotriazole-1-yloxytrispyrrolidinophosphonium hexafluorophosphate dans un solvant inerte tel que le diméthylformamide ou un solvant chloré (chlorure de méthylène, chloroforme par exemple) à une température comprise entre -20 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 9 s'effectue avec un agent alkylant de type N-X-Succinmide dans lequel X est l'halogène que l'on veut introduire au sein d'un solvant inerte tel que le diméthylformamide ou un solvant chloré (chloroforme ou tétrachlorure de carbone par exemple) à une température comprise entre 20 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 9a peut aussi s'effectuer avec un dihalogène X2 en présence d'un acide (généralement acide acétique) utilisé comme solvant ou dilué dans un solvant inerte à une température comprise entre --40 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 10 peut être constitué par tout couplage organométallique connu par l'homme de l'art (typiquement les couplages de type Heck, Sonogashira, Stille et Suzuki) et s'effectue dans les conditions usuelles pratiquées par l'homme de l'art. Typiquement pour un couplage de type Heck, il s'effectue avec un composé vinylique R1-CR2=CHR3 dans lequel R1 est soit un groupe électroattracteur (plus généralement un ester, ou un amide) soit un groupe aromatique et R2 et R3 peuvent être n'importe quel groupement à commencer par H en présence d'une base de type trialkylamine (généralement triéthylamine) ou minérale (généralement potassium de carbonate) et d'un composé du palladium d'ordre O (palladium tétrakis) ou du couple composé du palladium d'ordre II (généralement acétate de palladium)/ triarylphosphine au sein d'un solvant inerte de type toluène ou diméthylformamide à une température comprise entre -20 et la température d'ébullition du solvant. L'étape 11 s'effectue avec un agent de nitration (typiquement acide nitrique ou nitrate de sodium) au sein d'un acide modéré (typiquement acide acétique) à une température comprise entre --40 C et la température d'ébullition du solvant. 2887881 10 L'étape 12 s'effectue à l'aide d'un réducteur de la fonction nitro tel le zinc, le fer, l'étain par exemple, en présence d'un acide ou l'hydrogène (ou donneur d'hydrogène de type formiate d'ammonium) en présence d'un catalyseur (palladium, platine), dans tout type de solvants et à une température comprise entre -30 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 13 s'effectue en présence soit d'un chlorure de sulfonyle RSO2C1 soit d'un chlorure d'acide RCOC1 en présence d'une base de type trialkylamine (typiquement triéthylamine), pyridinique ou une base minérale de type carbonate de potassium au sein d'un solvant inerte tel que le diméthylformamide, acétone ou solvant chloré (chlorure de méthylène, chloroforme par exemple) à une température comprise entre 20 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 14 s'effectue avec un aldehyde ou une cétone en présence d'un agent réducteur de type borohydrure de sodium ou cyanoborohydrure de sodium au sein d'un alcool ou d'un éther (typiquement le tétrahydrofurane) à une température comprise entre 20 C et la température d'ébullition du solvant. Alternativement, l'étape 14 peut s'effectuer en deux sous étapes, la première consiste à une condensation d'un agent acylant (typiquement chlorure d'acide, formiate d'éthyle) dans un solvant tel que le diméthylformamide, le toluène ou un solvant halogéné à une température comprise entre -30 C et la température d'ébullition du solvant; la seconde sous étape consiste à une réduction de cet amide intermédiaire par un agent réducteur de type borane dans un solvant inerte de type tétrahydrofurane ou éther à une température comprise entre --30 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 15 s'effectue avec un agent de chlorosulfonylation (typiquement acide chlorosulfonique mais qui peut-être aussi de l'oléum suivi d'un agent de chlorination de type chlorure de thionyle ou oxychlorure de phosphore) sans solvant ou au sein d'un solvant chloré (chlorure de méthylène ou chloroforme par exemple) à une température comprise entre 20 C et la température d'ébullition des réactifs. L'étape 16 s'effectue avec une amine HNRR' en présence d'une base de type trialkylamine (typiquement triéthylamine), pyridinique ou une base minérale de type carbonate de potassium au sein d'un solvant inerte tel que le diméthylformamide, acétone ou solvant chloré (chlorure de méthylène, chloroforme par exemple) à une température comprise entre 20 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 17 s'effectue en présence soit d'un système réducteur inorganique de type inorganique (typiquement le couple sulfite de sodium, hydrogenosulfate de potassium) dans de l'eau soit d'un métal réducteur de type zinc dans un solvant inerte de type tétrahydrofurane, éther à une température comprise entre 0 C et la température d'ébullition du solvant. Le sulfinate obtenu est alors condensé avec un halogénure d'alkyle dans un 2887881 11 mélange composé d'eau et d'un solvant inerte de type éther, cétone ou diméthylformamide à une température comprise entre O C et la température d'ébullition du solvant. Au cours de certaines étapes, les conditions utilisées hydrolysent l'ester. L'estérification 18 s'effectue en présence de chlorure de sulfonyle ou d'un acide anhydre (typiquement HC1) dans un alcool ROH où R est un alkyl à une température comprise entre 0 C et la température d'ébullition du solvant. L'étape 18 (R5 = Me) peut aussi s'effectuer en présence d'un précurseur de diazométhane (typiquement trimethylsilyldiazométhane) dans des mélanges de solvants dans lequel les composés sont solubles de type alcohol, diméthylformamide, éther à une température comprise entre 0 C et 50 C. L'étape 18 peut aussi s'effectuer par condensation sur un halogénure d'alkyle ou un agent alkylant (le sulfate de méthyle par exemple) en présence d'une base organique de type amines tertiaire (typiquement triéthylamine) ou minérales (typiquementpotassium de carbonate ou fluorure de césium) dans un solvant polaire de type cétone, ether ou diméthylformamide à une température comprise entre 0 C et 100 C. Exemple 1: synthèse des composés Les composés ci-dessous ont été préparés. Synthèse composé 1 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle La synthèse de ce composé est décrite par J.Bergman (Tetrahedron, 2002, 58, pp 9179-9185). A une solution de 20.3 g (93.6 mmol) de (2-oxo-1,2-dihydro-indol-3ylidene)-éthanoate d'éthyle dissous dans 340 mL de tétrahydrofurane anhydre sont additionnés 18.3 g (93.6 mmol) d'isonitrile de ptoluenesulfonylmethyle suivis pendant 90 minutes de 54 mL (93.6 mmol) d'une solution à 20% de tert-butoxyde de potassium dans le tétrahydrofurane diluée par 700 mL de tétrahydrofurane anhydre. Le mélange réactionnel est porté 1 heure au reflux puis le solide est filtré. Le filtrat est versé dans un mélange de glace et d'eau (environ 1L) et la solution est acidifiée à l'aide d'acide acétique jusqu'à un pH de 4. Les solvants sont concentrés par évaporation sous vide puis le solide est filtré puis recristallisé dans l'acide acétique pour conduire à 11.05 g (37%) de 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle cocristallisé avec un équivalent d'acide acétique sous forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 256.89 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, DMSO 12.97 (1H, sl, NH), 11.66 (1H, s, NH), 9.22 (1H, d, CHarom), 7.98 (1H, s, 7.43-7.35 (2H, m, 2xCHaro,n), 7.26-7.17 (1H, m, CHQro,,), 4.30 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). 2887881 12 A une solution de 24 g (180 mmol) de 1,3-dihydro-indol-2-one dissous dans 350 mL d'éthanol est additionnée 73.5 mL (360 mmol) d'une solution à 50% de glyoxalate d'éthyle dans le toluène puis 3.6 mL (36 mmol) de piperidine et 4.2 mL (72 mmol) d'acide acétique. Le mélange réactionnel est agité à 70 C pendant 20 heures puis concentré au quart par évaporation des solvants sous vide. Le solide est filtré pour conduire à 18.3 g (47%) de (2-oxo-1,2-dihydro-indol-3-ylidene)-éthanoate d'éthyle sous forme d'un solide orangé. Le filtrat est évaporé puis recristallisé dans l'éthanol pour conduire à 2.7 g (7%) supplémentaires de (2-oxo-1,2-dihydro-indol-3-ylidene)-éthanoate d'éthyle sous forme d'un solide orangé. Synthèse composé 2 4-Oxo-8-phénylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle A 27 mg (0.07 mmol) d'acide 4-oxo-8phénylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique en suspension dans 0.5 mL d'éthanol anhydre, est additionnée goutte à goutte une solution de 20 L (0.28 mmol) de chlorure de thionyle dilué dans 0.5 mL d'éthanol anhydre. La solution est agitée à reflux pendant 72 heures puis refroidie à température ambiante. Le solide est filtré pour conduire à 3.5 mg (12%) de 4-oxo-8-phénylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 411.91 RMN 1H. 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.18 (1H, sl, NH), 12.05 (1H, s, NH), 10.26 (1H, s, NH), 9.85 (1H, d, CHarom), 8.04 (1H, d, CHarom), 7.73 (1H, dd, CHaron), 7.47 (1H, d, CHaro,n), 7.22-7.10 (4H, m, 4xCHaro ), 7.00-6.92 (1H, m, CHaro i), 4.35 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). A 60 mg (0.18 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylique en suspension dans 4 mL de dichlorométhane anhydre et 1 mL de diméthylformamide anhydre, sont ajoutés 30 L (0.37 mmol) de pyridine et 20 L (0.22 mmol) d'aniline. Le milieu réactionnel est agité 5 heures à température ambiante puis dilué avec une solution aqueuse à 10% de carbonate de potassium et du dichlorométhane. Les phases sont séparées et la phase aqueuse est acidifiée avec de l'acide acétique jusqu'à un pH de 4. Le produit est extrait avec du dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis évaporée. Le résidu est dilué avec de l'eau (5 mL) puis le solide est filtré et séché sous vide pour conduire à 30 mg (42%) d'acide 4-oxo-8-phénylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique sous forme d'un solide beige. 2887881 13 A 106 L (1.65 rnmol) d'acide chlorosulfonique refroidi à 0 C par un bain de glace, est additionné sur 90 minutes 85 mg (0.33 mmol) de 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle tel que préparé par la synthèse 1 précédente. Après la fin de l'addition, la solution est agitée pendant 1 heure à température ambiante puis 3 heures à 70 C. Le mélange réactionnel est refroidi à température ambiante puis versé dans de l'eau glacé (20 mL). Le mélange est agité 15 minutes puis le solide est filtré, repris dans un mélange méthanol/toluène. Les solvants sont évaporés pour conduire à 64 mg (60%) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique sous forme d'un solide beige. Synthèse composé 3 8-(Méthyl-phényl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé a été synthétisé selon lasynthèse 1, à partir de 265 mg (0.88 mmol) de 5(méthyl phényl sulfamoyl)-1,3-dihydro-indol-2-one pour donner après recristallisation dans l'acide acétique, 15 rng (2% sur deux étapes) de 8(Méthyl-phényl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide gris. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 426.28 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.21 (1H, sl, NH), 12.10 (1H, s, NH), 9.64 (1H, s, CHaro,,,), 8.05 (1H, s, CHaro,,), 7. 51-7.19 (5H, m, 5xCHaro,,), 7.18-7.06 (2H, m, 2xCHaro,,,), 4.26 (2H, q, CH2), 3.17 (3H, s, CH3), 1.32 (3H, t, CH3). A 500 mg (2.16 mmol) de chlorure de 2-oxo-2,3-dihydro-1H-indole sulfonyle en suspension dans 7 mL de dichlorométhane anhydre, sont ajoutés 350 L (4.32 mmol) de pyridine et 270 L (2.48 mmol) de N-méthylaniline. Le milieu réactionnel est agité 4 heures à température ambiante puis dilué dans l'eau (20 mL). Le produit est extrait dans du dichlorométhane (3x20 mL). Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées puis évaporées. Le résidu est purifié par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/acétate d'éthyle 8/2) pour conduire à 273 mg (42%) de 5-(méthyl phényl sulfamoyl)-1,3-dihydro-indol-2-one sous la forme d'un solide légèrement rosé. Le chlorure de 2-oxo-2,3-dihydro-1H-indole sulfonyle a été synthétisé par Peng Cho Tang (US 2003/0069421). Le composé a été préparé selon ce protocole à partir de 2.5 g (18.8 mmol) de 1,3-dihydro-indol-2-one pour conduire à 3.1 g (71%) de chlorure de 2-oxo-2,3-dihydro-1H-indole sulfonyle sous la forme d'un solide beige. 2887881 14 Synthèse composé 4 4-Oxo-8-o-tolylsullfamoyl-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 59 L (0.55 mmol) de 2-méthylaniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) puis trituration dans le méthanol, 17 mg (9%) de 4-oxo-8-o-tolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (1E, m/z): (1+1) 425.82 RMN'H: 8H pm 400 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH) , 12.04 (1H, s, NH), 9.71 (1H, d, CHaro, ), 9.47 (1H, s, NH), 8.03 (1H, s, CHaro ), 7.61 (1H, dd, CHaro ,), 7.47 (1H, d, CHaro,,), 7.12-7.00 (4H, m, 4xCHaro,,,), 4.30 (2H, q, CH2), 2.00 (311, s, CH3), 1.33 (3H, t, C113). Synthèse composé 5 4-Oxo-8-m-tolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-lcarboxylique (synthèse 2) et de 59 L (0.55 mmol) de 3-méthylaniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) puis trituration dans l'éther diéthylique, 45 mg (23%) de 4-oxo-8-mtolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (1E, m/z): (M+1) 425.83 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH), 12.03 (1H, s, NH), 10.17 (1H, sl, NH), 9.87 (1H, d, CHaro,,), 8.05 (1H, s, CHaro,,.,), 7.75 (1H, dd, CHaro,,,), 7.49 (1H, d, CHaro,,,), 7.077.00 (2H, m, 2xCHaro,,,), 6.92 (1H, dl, CHaro,,,), 6.77 (1H, dl, CHaro,,,) , 4.36 (2H, q, C112), 2.17 (3H, s, CH3), 1.37 (3H, t, CH3). Synthèse composé 6 4-Oxo-8 p-tolylsul,famoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylique (synthèse 2) et de 61 laL, (0.55 mmol) de 4-méthylaniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans 2887881 15 l'éther diéthylique, 40 mg (20%) de 4-oxo-8-ptolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1 -carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (M+1) 425.78 RMN 1H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.13 (1H, sl, NH), 12.01 (1H, s, NH), 10.06 (1H, sl, NH), 9.79 (1H, d, CHQro,,), 8.03 (1H, s, CHaro,n), 7.70 (1 H, dd, CHarom), 7.46 (1H, d, CHaror ), 7.02 (2H, d, 2xCHaro,,,), 6.98 (2H, d, 2xCHaro,,,), 4.35 (2H, q, CH2), 2.14 (3H, s, CH3), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 7 8-(2-Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 62 L (0.55 mmol) de 2-méthoxy-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 22 mg (11%) de 8-(2-méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (JE, m/z): (M+1) 441.75 RMN 1H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.16 (1H, sl, NH), 12.01 (1H, s, NH), 9.72 (1H, d, CHQro,n), 9.24 (1H, sl, NH), 8.03 (1H, s, CHQron,), 7.70 (1H, dd, CHaro,,,), 7.46 (1H, d, CHaro,,,), 7.29 (1H, dd, CHaron,), 7.06 (1H, dt, CHarom,), 6.86-6.81 (2H, m, 2xCHaron), 4. 32 (2H, q, CH2), 3.44 (3H, s, CH3), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 8 8-(3-Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 62 L (0.55 mmol) de 3-méthoxy-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 29 mg (14%) de 8-(3-méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (JE, m/z): (M+1) 441.77 RMN 1H: SH ppm 400 MHz, DMSO 2887881 16 13. 17 (1H, sl, NH), 12.04 (1H, s, NH), 10.26 (1H, sl, NH), 9.87 (1H, d, CHaro,,,), 8.05 (1H, d, CHarom), 7.76 (1H, dd, CHarom), 7.50 (1H, d, CHaro,n), 7.07 (1H, t, CHaron), 6.75 (1H, t, CHaron,), 6.72.-6.66 (1H, m, CHaro,n), 6.53 (1H, dd, CHaro,n), 4.35 (2H, q, CH2), 3.64 (3H, s, CH3), 1. 37 (3H, t, CH3). Synthèse composé 9 8-(4-Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 64 L (0.55 mmol) de 4-méthoxy-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol/acétonitrile 95/3/2) puis trituration dans l'éther diéthylique, 21 mg (10%) de 8-(4-méthoxyphénylsulfamoyl)-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (1E, m/z): (M+1) 441.83 RMN 1H: 6H ppm 400 MHz, DMSO 13.16 (1H, sl, NH), 12.02 (1H, s, NH), 9.85 (1H, sl, NH), 9.73 (1H, d, CHaron,), 8.03 (1H, s, CHaron), 7.66 (1H, dd, CHarom), 7.47 (1H, d, CHaron,), 7.02 (2H, d, 2xCHaro,n), 6.76 20 (2H, d, 2xCHaron), 4.33 (2H, q, CH2), 3.63 (3H, s, CH3), 1.36 (3H, t, CFI3). Synthèse composé 10 8-(3-Chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1carboxylique (synthèse 2) et de 59 L (0.55 mmol) de 3-chloro-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 15 mg (7%) de 8-(3-chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (1E, m/z): (M+1) 445.73-447.74 RMN 1H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.18 (1H, sl, NH), 12.05 (1H, s, NH), 10.52 (1H, sl, NH), 9.88 (1H, d, CHaron), 35 8.04 (1H, s, CHaro,n), 7.76 (1H, dd, CHaron,), 7.51 (1H, d, CHaro,r,), 7.23-7.18 (2H, m, 2xCHaron,), 7.08 (1H, dl, CHaroni), 7.01 (1H, dl, CHaro,n), 4.36 (2H, q, CH2), 1.37 (3H, t, CH3). 2887881 17 Synthèse composé 11 8-(4-Chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 70 mg (0.55 mmol) de 4-chloro-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) puis trituration dans l'éther diéthylique, 15 mg (7%) de 8-(4-chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (1E, m/z): (1+1) 445.72-447.61 RMN'H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.18 (1H, sl, NH), 12.04 (1H, s, NH), 10.39 (1H, sl, NH), 9.82 (1H, d, CHarom), 8. 04 (1H, s, CHaro,), 7.73 (1 H, dd, CHaro,,.), 7.49 (1H, d, CHarom), 7.25 (2H, d, 2XCHaro ;), 15 7.14 (2H, d, 2xCHarom), 4.35 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 12 8-(4-Fluoro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 300 mg (0.92 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 112 L (1.1 mmol) de 4-fluoro-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'eau puis l'éther diéthylique, 45 mg (12%) de 8-(4-fluoro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (LE, m/z): (1+1) 429.66 RMN'H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH), 12.04 OH, s, NH), 10.16 (1H, sl, NH), 9.77 (1H, d, CHarom), 30 8.04 (1H, s, CHaro ), 7.70 (1H, dd, CHaro ), 7.48 (1H, d, CHaro,,), 7.16-7.08 (2H, m, 2xCHarom), 7.08-7.00 (2H, m, 2xCHarom), 4.33 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 13 8-[(4-Fluoro-phényl)-N-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2, 3-35 c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 62 L (0.55 mmol) de (4-fluoro)-N-méthylaniline. Après 2887881 18 purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans le méthanol, 25 mg (12%) de 8-[(4-fluoro-phényl)-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (M+1) 443.78 RMN IH: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.20 (1H, sl, NH), 12.10 (1H, s, NH), 9.59 (1H, d, 8.04 (1H, s, 7.51 (1H, d, CHaro,n), 7.46 (1H, dd, CHarom), 7.14 (4H, d, 4xCHaro,n), 4.28 (2H, q, CH2), 3.14 (3H, s, CH3), 1.32 (311, t, CH3). Synthèse composé 14 8-(4-Ethoxycarbo;nyl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 91 mg (0.55 mmol) de 4-amino-benzoate d'éthyle. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) puis trituration dans le méthanol, 4 mg (2%) de 8-(4-éthoxycarbonyl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (111+1) 483.91 RMN IH: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.19 (1H, sl, NH), 12.06 (1H, s, NH), 10.82 (1H, sl, NH), 9.93 (1H, d, CHarom), 8.05 (1H, d, CHaro ), 7.84-7.76 (3H, m, 3xCHaro,n), 7.51 (1H, d, CHaron), 7.28 (2H, d, 25 2xCHaro,n), 4.37 (2H, q, CH2), 4.22 (2H, q, CH2), 1.38 (3H, t, CH3), 1.25 (3H, t, CH3). Synthèse composé 15 8-(3-Hydroxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 60 mg (0.55 mmol) de 3-hydoxy-aniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 22 mg (12%) de 8-(3-hydroxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide jaune. LCMS (IE, m/z): (M+1) 427.77 RMN IH: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH), 12.03 (1H, s, NH), 10.12 (1H, sl, NH), 9.84 (1H, d, CHarom), 9.36 (1H, s, OH), 8.04 (1 H, d, CHarom), 7.73 (1H, dd, CHarom), 7.48 (1H, d, CHarom), 6.94 (1H, t, CHaro n), 6.61-6.55 (2H, m, 2xCHarom), 6.36 (1H, dd, CHarom), 4.36 (2H, q, CII2), 1.37(3H, t, CII3). Synthèse composé 16 8-(3-Fluoro-2-méthyl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylique (synthèse 2) et de 63 gL (0.55 mmol) de 3-fluoro-2methylaniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) puis trituration dans l'éther diéthylique, 3.5 mg (2%) de 8-(3-fluoro-2-méthylphénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d"un solide beige. LCMS (IE, m/z): 01+1) 443.74 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.18 (1H, sl, NH), 12.06 (1H, s, NH), 9.70 (2H, m, CHarom et NH), 8.03 (1H, s, CHarom), 7.64 (1H, dd, CI-1 arum), 7.49 (1H, d, CHarom), 7.13-7.06 (1H, m, CHarom), 6.98 (1H, 20 t, CHarom), 6.88 (1H, d, CHarom), 4.29 (2H, q, CII2), 1.93 (3H, d, CH3), 1.33 (3H, t, CH3). Synthèse composé 17 8-(4-Fluoro-2-méthyl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylique (synthèse 2) et de 61.3 gL (0.55 mmol) de 4-fluoro-2-méthylaniline. Après purification par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 19 mg (9%) de 8-(4-fluoro-2-méthyl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (I/1+1) 443.72 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH), 12.06 (III s, NH), 9.64 (111, d, CHarom), 9.47 (1H, sl, NH), 8.03 35 (111, s, CHarom), 7.61 (1H, dd, CHarom), 7.49 (1H, d, CHaron), 7.04 6.87 (3H, m, 3xCHarom), 4.28 (2H, q, CH2), 1.96 (3H, s, CH3), 1.32 (3H, t, CH3) . 2887881 20 Synthèse composé 18 8-(3,4-Difluoro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-Échlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 55 L (0.55 mmol) de 3,4-difluoroaniline. Après purification par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 24 mg (12%) de 8-(3,4-difluoro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 447.72 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.19 (1H, sl, NH), 12.06 (1H, s, NH), 10.42 (1H, sl, NH), 9.80 (1H, d, CHaro,,,), 8.04 (1H, s, CHarom), 7.76 (1H, dd, CHarom), 7.51 (1H, d, CHarom), 7.32 7.17 (2H, m, 15 2xCHarom), 6.91 6.85 (1H, m, CHarom), 4.34 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 19 8-(3,5-Difluoro-ph énylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 55 L (0.55 mmol) de 3,5-difluoroaniline. Après purification par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans l'éther diéthylique, 3 mg (2%) de 8-(3,5-difluoro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2.3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 447.72 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.19 (1H, s aplati, NH), 12.08 (111, sl, NH), 10.80 (111, s aplati, NH), 9.94 (1H, d, 30 Hz, CHarom), 8.05 (1H, s, CHarom), 7.82 (1H, dd, CHarom), 7.54 (1H, d, CHarom), 6.86-6.77 (3H, m, 3xCHarom), 4.36 (2H, q, CH2), 1.37 (3H, t, CH3) . Synthèse composé 20 8-(4-Amino-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-1-35 carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 115 mg (0.55 mmol) de N-tertbutoxycarbonyl-para- 2887881 21 phénylènediamine. Après purification par chromatographie sur gel de silice (chloroforme/méthanol/ammoniaque, 90/25/4) puis trituration dans l'éther diéthylique, 5 mg (3%) de 8-(4Amino-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 426.77 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.14 (1H, sl, NH)112.00 (1H, s, NH), 9.71 (1H, d, CHarom), 9.43 (1H, s, NH), 8.03 (1H, s, CHaro,,), 7.60 (1H, dd, CHaro,,,), 7.45 (1H, d, CHaro n), 6.72 (2H, d, 2xCHaro,,), 6.36 (2H, d, J 2xCHaro,,,), 4.90 (2H, sl, NH2), 4.33 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). 10 Synthèse composé 21 8-(2,3-Dihydro-indole-lsulfonyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-Échlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylique (synthèse 2) et de 62 L (0.55 mmol) de 2,3-dihydro-1H-indole. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) puis trituration dans le méthanol, 40 mg (20%) de 8-(2,3-Dihydro-indole-l-sulfonyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (M+1) 437.77 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.18 (1H, sl, NH), 12.06 (1H, s, NH), 9.94 (111, d, CHarony, 8.05 (1H, s, CHaron), 7.80 (111, dd, CHaro,,), 7.57 (1H, d, CHaro,n), 7.49 (111, d, CHaro,,), 7.15-7. 08 (2H, m, 2xCHaro,,,), 6.91 (1H, td, CHaro 1), 4.39 (2H, q, CH2), 3.96 (2H, t, CH2), 2.93 (2H, t, CH2), 1.39 (3H, t, CH3). Synthèse composé 22 8-(4-Morpholin-4-yl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-30 ciquinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1carboxylique (synthèse 2) et de 98 mg (0.55 mmol) de 4-morpholin-4-ylaniline. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans le méthanol, 57 mg (25%) de 8-(4-Morpholin-4-yl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide gris. LCMS (1E, m/z): (M+1) 496.93 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.16 (1H, sl, NH), 12.02 (1H, s, NH), 9.78 (1H, sl, NH), 9.73 (1H, d, CHarom), 8.03 (1H, s, CHarom), 7.67 (1H, dd, CHarom), 7.47 (1H, d, CHarom), 6.96 (2H, d, 2xCHarom), 6.76 (2H, d, 2xCHarom), 4.34 (2H, q, CH2), 3.68-3.64 (4H, m, 4xCHmorp), 2.98-2.94 (4H, m, 4xCHmorp), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 23 4-Oxo-8-(pyridin-3-ylsulfamoyl)-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-10 carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1carboxylique (synthèse 2) et de 52 mg (0.55 mmol) de 3-aminopyridine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 9/1 puis chloroforme/méthanol/ammoniaque 90/25/4) puis trituration dans l'éther diéthylique, 5 mg (3%) de 4-oxo-8-(pyridin3-ylsulfamoyl)- 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide jaune. LCMS (1E, m/z): (M+1) 412.80 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.18 (1H, sl, NI]), 12.06 (1H, s, NH), 10.58 (1H, sl, NH), 9.83 (1H, d, CHarom), 8.32 (1H, d, CHarom), 8.2.2 (1H, d, CHarom), 8.03 (1H, d, CHarom), 7.76 (1H, dd, CHarom), 7.64-7.58 (1H, m, CHarom), 7.51 (1H, d, CHarom), 7.32-7.26 (1H, m, CHarom), 4.34 (2H, q, CI-I2), 1.36 (3H, t, CI-I3). Synthèse composé 24 8-(Benzyl-méthyl--sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-lcarboxylique (synthèse 2) et de 71 L (0.55 mmol) de benzyl-méthylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans le méthanol, 35 mg (17%) de 8-(benzyl-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (1E, m/z): (M+1) 439.71 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 2887881 23 13.22 (1H, sl, NH), 12.10 (1H, s, NH), 9.86 (1H, d, CHaron,), 8.07 (1H, s, CHaro, , 7.85 (1H, dd, CHaron), 7.61 (1H, d, CHaro,), 7.39-7.27 (5H, m, 5xCHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 4.15 (2H, s, CH2), 2.58 (3H, s, CH3), 1.33 (3H, t, CH3). Synthèse composé 25 8-(Méthyl-phénétyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle A 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylique (synthèse 2) en suspension dans 2 mL de dichlorométhane anhydre et 0.5 mL de diméthylformamide anhydre, sont ajoutés 97 L (0.70 mmol) de triéthylamine et 61 L (0.42 mmol) de N-méthylphénétylamine. Le milieu réactionnel est agité 5 heures à température ambiante. Les solvants sont évaporés puis le résidu est repris dans 2 mL, d'éthanol anhydre. Une solution de 255.tL (3.5 mmol) de chlorure de thionyle dans l mL d'éthanol anhydre est alors additionnée lentement. Le milieu réactionnel est agité à 70 C pendant 5 jours puis refroidi à température ambiante. Le solide estfiltré puis le filtrat est évaporé. Le résidu est purifié par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4) pour conduire à 63 mg (40%) de 8-(méthylphénétyl-sulfamoyl)-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (4/1+1) 453.94 RMN IH: 6H ppm 400 MHz, DMSO 13.20 (1H, sl, NH), 12.07 (1H, s, NH), 9.80 (1H, d, CHarom), 8.05 (1H, d, CHaroni), 7. 76 (1H, dd, CHarom), 7..56 (1H, d, CHarom), 7.28-7.16 (5H, m, SxCHarom), 4.29 (2H, q, CH2), 3.24 (2H, t, CH2), 2.78 (2H, t, CH2), 2.74 (3H, s, CH3) , 1.32 (3H, t, CH3). Synthèse composé 26 8-Diméthylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3c] quinoliine-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylique (synthèse 2), de 147 L (1.05 mmol) de triéthylamine et de 35 mg (0.42 mmol) de chlorhydrate de diméthylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5) puis trituration dans le méthanol, 30 mg (24%) de 8-diméthylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (,11+1) 363.95 RMN IH: SH ppm 400 MHz, DMSO 2887881 24 13. 25 (1H, sl, NH), 12.10 (1H, s, NH), 9.76 (IH, d, CHaro,,,), 8.07 (1H, s, CHarom), 7.75 (1H, dd, CHaro,n), 7.60 (1H, d, CHaro,,,), 4.33 (2H, q, CH2) , 2.64 (6H, s, 2xCH3), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 27 8-Méthylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique (synthèse 2), de 147 L (1.05 mmol) de triéthylamine et de 28 mg (0.42 mmol) de chlorhydrate de méthylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 9/1), 13 mg (11%) de 8méthylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 349.93 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.18 (111, sl, NH), 12.05 (1H, s, NH), 9.79 (1H, d, CHaro,,,), 8.05 (1H, d, CHaro,,), 7. 77 (1H, dd, CHaro,,,), 7.56 (1H, d, CHaro,,), 7.32 (III, q, NH), 4.33 (2H, q, CH2), 2.45 (3H, d, CH3), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 28 8-(Morpholine-4-sulfonyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.30 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 32 L (0.36 mmol) de morpholine. Après trituration dans le méthanol chaud, 5 mg (4%) de 8-(morpholine-4-sulfonyl) -4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide gris. LCMS(IE, m/z) : 01+1) 405.99 RMN IH: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.22 (111, sl, NH), 12.11 (1H, s, NH), 9.77 (1 H, d, CHaro,,), 8.07 (HI, d, CHaro,,,), 7. 74 (HI, dd, CHaro,,,), 7.60 (III, d, CHarom), 4.33 (2H, q, CH2), 3.65-3. 62 (4H, m, 4xCHmorp), 2.91-2.88 (4H, m, 4xCHmorp), 1.35 (3H, t, CH3). 2887881 25 Synthèse composé 29 8-(2-Ethoxycarbonyl-éthylsulfamoyl)-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2), de 147 L (1.05 mmol) de triéthylamine et de 59 mg (0.42 mmol) de chlorhydrate de 3-aminopropanoate de méthyle. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 96/4), 25 mg (18%) de 8-(2-éthoxycarbonyléthylsul famoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide gris. LCMS(IE, m/z) : (1+1) 435.91 RMN IH: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.19 (1H, sl, NH), 12.05 (1H, s, NH), 9.79 (1H, d, CHarorn), 8.06 (1H, s, CHarorr), 7. 78 (1H, dd, CHarom), 7.60 (1H, t, NH), 7.55 (1H, d, CHaro,,,), 4.33 (2H, q, CH2), 3.99 (2H, 15 q, CH2), 3.06-3.00 (2H, m, CH2), 2.44 (2H, t, CH2), 1.35 (3H, t, CH3), 1.12 (3H, t, CI-I3). Synthèse composé 30 8-Cyclohexylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2, 3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 48 gL (0.42 mmol) de cyclohexylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol 95/5), 20 mg (14%) de 8-cyclohexylsulfamoyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 418.00 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH), 12.03 (1H, s, NH), 9.80 (1H, s, CHarom), 8.05 (1H, s, CHarom), 7.80 (1H, d, CHarom), 7.55-7.49 (2H, m, CHarom + NH), 4.33 (2H, q, CII2), 3.082.98 (1H, 30 m, CHcyclo) 1.64-1.54 (4H, m, 4xCHcyclo), 1.45-0.96 (9H, m, 6xCHcyclo+ CH3). Synthèse composé 31 8-Cycloheptylsulf amoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 150 mg (0.46 mmol) d'acide 8Échlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 70 L (0.55 mmol) de cycloheptylamine. Après purification par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/méthanol 96/4) puis 2887881 26 trituration dans l'éther diéthylique, 15 mg (8%) de 8-cycloheptylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (1+1) 431.80 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.16 (1H, sl, NH), 12.02 (1H, s, NH), 9.81 (1H, d, CHaro,,,), 8.05 (1H, s, CHaro,,), 7. 80 (1H, dd, CHaro,,), 7.53 (1H, d, CHaro ,), 7.50 (1H, d, NH), 4.34 (2H, q, CH2), 3.30-3.18 (1H, m, CH), 1.68-1.59 ("2H, m, 2xCHcyclohep), 1.52-1. 32 (11H, m, CH3 et 8xCH,yclohep), 1.29-1.18 (2H, m, 2xCHeyelohep)É Synthèse composé 32 8-(3-Diméthylamino-propylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1carboxylique (synthèse 2) et de 53 L (0.42 mmol) de 3diméthylaminopropylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 160/25/4), 15 mg (10%) de 8-(3diméthylamino- propylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro -3H-pyrrol o [2,3-c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 420.92 RMN 'H: SH ppm 250 MHz, DMSO 13.17 (111, sl, NH), 12.04 (111, s, NH), 9.79 (1H, d, CHaro,,,), 8.05 (1H, s, CHarom), 7. 79 (1H, dd, CHaro,,,), 7.55 (1H, d, CHaro,,), 7.50 (1H, sl, NH), 4.33 (2H, q, CH2), 2.81 (2H, t, CH2), 2.24-2.15 (2H, m, CH2), 2.06 (6H, s, 2xCH3), 1.50 (2H, quint, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 33 8-(4-Amino-butylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-30 carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 115 mg (0.35 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinolinelcarboxylique (synthèse 2) et de 71 mg (0.42 mmol) de N-(tertbutoxycarbonyl)-diaminobutane. Après purification par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 90/25/4 puis 65/25/4), 26 mg (18%) de 8-(4-Aminobutylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2, 3c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. 2887881 27 LCMS (IE, m/z): (M 1) 406.99 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13. 22 (1H, sl, NH), 12.05 (1H, sl, NH), 9.80 (1H, d, CHarom,), 8.07 (1H, s, CHaro,,,), 7.79 (1H, dd, CHaro,n), 7.56 (1 H, d, CHarom), 7.50 (3H, sll, NH et NH2), 4.34 (2H, q, CH2), 5 2.81 (2H, t, CH2), 2.75 (2H, t, CH2), 1. 59-1.33 (4H, m, 2xCH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 34 8- R3 -C hloro-phén yl)-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 3, à partir de 88 mg (0.21 mmol) de 5-(3-chloro-phenyl methyl suifamoyl)-1,3-dihydro-indol-2-one pour donner après purification par LC/MS, 13 mg (6% sur deux étapes) de 8-[(3Chloro-phenyl)-methyl-sulfamoyl]-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'ethyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (M+1) 459.07 RMN 1H: SH pm 200 MHz, DMSO/CDC13 13.0 OH, sl, NH), 11.96 (1H, s, NH), 9.78 (1H, s, CHaron), 7.97 (1H, s, CHaron), 7. 54 (1H, d, CHaron), 7.41 OH, dd, 7.27 (3H, m, 3xCHaron), 7.03 (1H, m, CHa, .o,,,), 4.34 (2H, q, CH2), 3.22 (3H, s, CH3), 1.40 (3H, t, CH3). Synthèse composé 91 4-Oxo-8-(piperidin-4-ylsulfamoyl)-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la Xa1051160 (synthèse 25), à partir de 326 mg (1 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylique (synthèse 2) et de 236 mg (1 mmol) de chlorhydrate de 4amino-1-tert-Butoxycarbonyl piperidine et de 700 L (5 mmol) de triethylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 65/25/4) puis trituration dans le méthanol, 16 mg (4%) de 4-Oxo-8-(piperidin-4-ylsulfamoyl)-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc LCMS(IE, m/z) : (M+1) RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12. 08 (1H, s, NH), 9.84 (111, d, CHarom), 8.07 (1H, s, CHarom,), 7.87 (1H, dd, CHarom), 7.56 (1H, d, CHarom), 4.34 (2H, q, CH2), 3.40-3.30 (1H, m, CHpip) 3.20-3.11 (2H, m, 2xCHpip), 3.00-2.92 (1H, m, NH), 2.91-2.81 (2H, m, 2xCHpip), 1.84-1.75 (2H, m, 2xCHplp), 1.61-1.52 (2H, m, 2xCHpip), 1.36 (3H, t, CH3). 2887881 28 Synthèse composé 92 8-Cyclopentylsulfamoyl-4 oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate de méthyle A 170 mg (0.5 mrnol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylique (synthèse 2) en suspension dans 2 mL de dichlorométhane anhdre et 0.5 mL de diméthylformamide anhydre, sont ajoutés 146 L (1.04 mmol) de triéthylamine et 57 gL (0.57 mmol) de cyclopentylamine. Le milieu réactionnel est agité 5 heures à température amblante. Les solvants sont évaporés puis le résidu est repris dans 2 mL de méthanol anhydre. Une solution de 380 L (5.2 mmol) de chlorure de thionyle dans 2. 5 mL de méthanol anhydre est alors additionnée lentement. Le milieu réactionnel est agité à 70 C pendant 24 heures puis refroidi à température ambiante. Le solide est filtré puis le filtrat est évaporé. Le résidu est purifié par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanoi/acétonitrile 94/3/3) pour conduire à 10 mg (5%) de 8-cyclopentylsulfamoyl-4 oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate de méthyle sous la forme d'un solide beige contaminé par 20% de son analogue carboxylate d'éthyle. LCMS(IE, m/z) : (711+1) 389.92 RMN'H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.19 (1H, s, NH), 12.05 (114 s, NH), 9.83 (1H, d, CHaro ), 8.07 (1H, s, CHaro,,), 7.567.51 20 (2H, m, CHaro,n et NH), 7..54 (1H, d, CHaro ), 3.86 (3H, s, CH3), 3.53-3.45 (1H, m, CHpen) 1.55-1.48 (4H, m, 4xCHpen), 1.40-1.22 (6H, m, 4xCHpen)É Synthèse composé 93 8-(Octahydro-pyrrolo [3,4-c] pyrrole-2sulfonyl)-4 oxo-4,5-dihydro-3H-25 pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle A 200 mg (0.61 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique (synthèse 2) en suspension dans 3.5 mL de dichlorométhane anhydre et 1 mL de diméthylformamide anhydre, sont ajoutés 250 L (1.83 mmol) de triéthylamine et 175 L (0.57 mmol) de chlorhydrate de 2-benzyl- octahydro-pyrrolo[3,4-c]pyrrole (Composé obtenu selon le protocole décrit par A. Madin, US 006107321). Le milieu réactionnel est agité 5 heures à température ambiante. Les solvants sont évaporés puis le résidu est repris dans 2 mL d'éthanol anhydre. Une solution de 450 L (6.1 mmol) de chlorure de thionyle dans 2.5 mL d'éthanol anhydre est alors additionnée lentement. Le milieu réactionnel est agité à 70 C pendant 24 heures puis refroidi à température ambiante. Le solide est filtré puis le filtrat est évaporé. Le résidu est purifié par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 80/5/2) pour conduire à 70 mg d'un solide jaune. Le solide est dissous dans 5 mL d'éthanol. La réaction est agitée sous atmosphère d'hydrogène avec addition régulière de palladium 10% sur charbon et d'une solution aqueuse 1M d'acide chlorhydrique jusqu'à complète disparition du produit de départ. Le milieu réactionnel est filtré sur célite et le filtrat évaporé. Le résidu est purifié par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 65/25/4) pour conduire à 18 mg (7% sur trois étapes) de 8-(octahydro-pyrrolo [3,4-c]pyrrole-2-sulfonyl)-4 oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M-f-1) 431.13 RMN IH: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12.15 (1H, s, NH), 9.80 (1H, d, CHaron,), 8.08 (1H, s, CHaromn), 7.78 (1H, dd, CHaro,n), 7.62 10 (1H, d, CHaro,n), 4.34 (2H, q, CH2), 3.22-3.17 (2H, m, 2xCHpy,) 3.08-3.01 (2H, m, 2xCHpyr), 2.95-2.80 (6H, m, 6xCHpyr), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 94 8-(1-Azabicyclo [2.2.2] oct-3-ylsulfamoyl)-4 oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-15 c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 200 mg (0.6 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylique (synthèse 2), de 100 mg (0.8 mmol) de 3-aminoquinuclidine (sous forme libre) et de 170 L (1.22 mmol) de triethylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 85/13/2), 11 mg (4%) de 8-(1-azabicyclo [2.2.2]oct-3-ylsulfamoyl)-4 oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide marron LCMS(IE, m/z) : (M+1) 444.83 RMN IH: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.10 (1H, s, NH), 12. 07 (1H, s, NH), 9.81 (1H, d, CHaron), 8.06 (1H, s, CHaro,n), 7.81 (1H, dd, CHaro,n), 7.75 (1H, d, NH), 7.53 (1H, d, CHaro,n), 4.33 (2H, q, CH2), 3. 27-3.22 (1H, m, CHqu,), 2.91-2.82 (1H, m, CHqud, 2.80-2.65 (1H, m, CHqu), 2.60-2.36 (3H, m, 4xCHqu), 1.79-1.69 (1H, m, CHqu), 1.68-1.61 (1H, m, CHqu),1. 49-1.32 (5H, m, 2xCHqui et CH3), 1.24-1.15 (1H, m, CHqu). Synthèse composé 95 8-(4-Methyl-piperazine-l-sulfonyl)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate de méthyle A une suspension de 38 mg (0.1 mmol) d'acide 8-(4-méthyl-piperazine-l-sulfonyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique dissous dans 1 mL de diméthylformamide et 1 mL de méthanol sont additionnés 60 gL (0.12 mmol) d'une solution 2M dans l'éther diéthylique de triméthylsilyldiazométhane. Après suivi par analyse LC/MS, 60 L (0.12 mmolo) de la solution 2M dans l'éther diéthylique de 2887881 30 triméthylsilyldiazométhane sont de nouveau ajoutés puis la réaction est agitée une heure. Le précipité est alors collecté par filtration puis lavé à l'eau, à l'éther diisopropylique puis séché à l'étuve à vide pour obtenir 10 mg (17%) de 8(4-méthyl-piperazine- l -sulfonyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate de méthyle sous forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (M+1) 404.87 RMN'H: SH pm 400 MHz, DMSO 13.25 (1H, sl, NH) , 12.12 (1H, s, NH), 9.80 (1H, s, CHaro 1), 8.11 (1H, s, CHaro 4), 7.76 (1H, dd, CHaro 4), 7.61 (1H, d, CHaro,)), 3.86 (3H, s, CH3), 2.95 (4H, m, 2xCH2), 2.39 10 (4H, m, 2xCH2). L' acide 8-(4-méthyl-piperazine-1-sulfonyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylique est préparé selon la Xa1051160 (synthèse 25), à partir de 440 mg (0.75 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylique (synthèse 2) et de 164 pl (1.48 mmol) de 1-methyl-piperazine pour donner après lavage à l'eau 340 mg (65%) d'acide 8-(4-méthyl-piperazine-l-sulfonyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique sous forme d'un solide blanc. Synthèse composé 96 4-Oxo-8-sulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Dans un tube scellé, 490 mg (1.5 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxylique (synthèse 2) sont dissous dans 1.5 mL d'une solution aqueuse d'ammoniaque à 28%. Le mélange est agité à 100 C pendant 4 heures. La solution est refrodie puis les solvants sont évaporés. Le résidu est repris dans 10 mL d'éthanol anhydre. Une solution de 1.1 mL (15 mmol) de chlorure de thionyle dans 4.5 mL d'éthanol anhydre est alors additionnée lentement. Le milieu réactionnel est agité à 70 C pendant 48 heures puis refroidi à température ambiante. Les solvants sont évaporés et le résidu est purifié par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 85/13/2) pour conduire à 18 mg (3.5%) de 4 Oxo-8-sulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide beige; LCMS(IE, m/z) : (M+1) 335.98 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.08 (1H, s, NH), 12.01 (Hf, s, NH), 9.82 (1H, d, CHarom), 8.05 (1H, s, CHaro ), 7.84 (1H, dd, CHarom), 7.53 (1H, d, CHaro,,), 7.26 (2H, s, NH2), 4.34 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). 2887881 31 Synthèse composé 97 (S) 4 Oxo-8-[(pyrrolidin-3-methyl)sulfamoyl]-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la Xa1051160(synthèse 25), à partir de 392 mg (1.2 mmol) d'acide 8-chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxylique (synthèse 2), de 252 mg (1.26 mmol) de (R)-2(Aminométhyl)-1-tertbutoxycarbonyl-pyrrolidine et de 200 11L (1.44 mmol) de triethylamine. Après purification par chromatographie sur silice (éluant chloroforme/méthanol/ammoniaque 80/16/4), 25 mg (4%) de (S)-4 Oxo8-[(pyrrolidin-3-methyl)-sulfamoyl]-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc LCMS(IE, m/z) : (M+1) 418.93 RMN 1H: 5H ppm 400 MHz, DMSO 13.19 (1H, s, NH), 12.10 (1H, s, NH), 9.84 (1H, d, CHaro ), 8.87 (1H, sl, NH), 8.07 (1H, s, CHaro ), 7.95 (1H, s, NH), 7.84 (1H, dd, CHarom,), 7.59 (1H, d, CHaron), 4.34 (2H, q, CH2), 3.60-3.50 (1H, m, CH), 3.21-2.98 (4H, m, 4xCH) , 2.21-1.95 (1H, m, CH), 1.94-1.78 (2H, m, 2xCH), 1.66-1.55 (1H, m, CH), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 98 8-(4-Hydroxy-phenylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-20 c]quinoline-1-carboxylate d'ethyle Ce composé est préparé selon la selon la synthèse 25, à partir de 440 mg (0.75 mmol) d'acide 8chlorosulfonyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline- 1 carboxylique (synthèse 2) et de 161 mg (1.48 mmol) de 4-hydroxyaniline. Après trituration dans un mélange éthanol/ether diisopropylique puis lavage à l'eau et séchage, 33 mg (11%) de 8-(4-Hydroxy-phenylsulfamoyl)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous forme d'un solide blanc. LCMS (IE, m/z): (M+1) 427.77 RMN 1H: 8H pm 400 MHz, DMSO 13.15 (1H, sl, NH), 12.01 (1H, s, NH), 9.71 (1H, s, CHaro,n), 9.67 (1H, s, OH), 9.20 30 (1H, s, NH), 8.03 (1H, s, CHaro,y,), 7.63 (1H, dd, CHaro ,), 7.47 (1H, d, CHaro z), 6.88 (2H, d, 2xCHaro,n), 6.56 (2H, d, 2xCHarom), 4.33 (2H, q, CH2), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 35 4-Oxo-8-phénylméthanesulfonyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-l-35 carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 1, à partir de 1.08 g (3.76 mmol) du 5-phénylméthanesulfonyl1,3-dihydro-indol-2-one pour conduire après recristallisation dans l'acide acétique à 0.41g (27% après deux étapes) de 4-oxo-8phénylméthanesulfonyl-4,5- 2887881 32 dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. Le 5-phénylméthanesulfonyl-1,3-dihydro-indol-2-one a été préparé selon la méthode décrite par Jiong Jack Chen and all (Organic Process Research and Development, 2003, 7, 313-317) à partir de 1 g (4.32 mmol) de chlorure de 2-oxo-2,3-dihydro-lH-indole-5-sulfonyle et 0.51 mL (4.32 mmol) de bromométhyl-benzène. Après filtration et lavage à l'acétone, 1.08 g (87%) de 5-phénylméthanesulfonyl-1,3-dihydro-indol-2-one sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 410.75 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.21 (1 H, sl, NH), 12.10 (1H, s, NH), 9.69 (1H, d, CHaro,n), 8.05 (1H, s, CHaro,,,), 7. 64 (1H, dd, CHarom), 7.50 (1H, d, CHaron), 7.31-7.24 (3H, m, 3xCHaro ), 7. 19-7.15 (2H, m, 2xCHaro,n), 4.61 (2H, s, CH-2), 4.33 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 36 8-(2,6-Dichloro-phénylméth anesulfonyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 35, à partir de 0.75 g (3.24 mmol) de chlorure de 2-oxo-2,3-dihydro-lH-indole-5-sulfonyle (synthetisé comme à la synthèse 35) et de 0.78 g (3.24 mmol) de 2-bromométhyl-1,3-dichloro- benzène pour conduire après recristallisation dans l'acide acétique à 82 mg (6% après trois étapes) de 8-(2,6-dichlorophénylméthanesulfonyl)-4-o xo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide rose. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 478.72 482.73 RMN IH: 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.13 (1H, s aplati, NH), 12.16 (1H, s, NH), 9.74 (1H, d, CHarom), 8.06 (1H, s, CHaro,n), 7.73 (1H, dd, CHarom), 7.56 (1H, d, CHarom), 7.49-7.43 (2H, m, 2xCHarom), 7.37 (1H, dd, CHaro ), 4.88 (2H, s, CH2), 4.30 (2H, q, CH2), 1. 34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 37 8-Benzènesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle A 60 mg (0.22 mmol) de 8-amino-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline- 1-carboxylate d'éthyle (synthèse 64)en suspension dans le diméthylformamide anhydre (1 mL) sont ajoutés 62 L (0.44 mmol) de triéthylamine puis 31 L (0.24 mmol) de chlorure de benzènesulfonyle. La solution est agitée pendant 1h à 40 C. Le solvant est évaporé et le brut obtenu est purifié par recristallisation dans le méthanol pour conduire à 51.4 mg 2887881 33 (57%) de 8-benzènesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinofine-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 412.26 RMN'H: SH ppm 250 MHz, DMSO 12.99 (1H, sl, NH), 11.62 (1H, s, NH), 10.15 (1H, s, NH), 8.96 (1H, d, CHarom), 7.94 (1H, d, CHarom), 7.76 (2H, d, 2xCHarom), 7.60-7.46 (3H, m, 3xCHarom), 7.24 (1H, d, CHarom), 7.06 (1H, dd, CHarom), 4.32 (2H, q, CII2), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 38 8-Méthanesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 37, à partir de 50 mg (0.18 mmol) de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 64)et de 17 gL (0.20 mmol) de chlorure de méthanesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 29 mg (45%) de 8-méthanesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 350.22 RMN'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 13.02 (1H, sl, NH), 11.70 (1H, s, NH), 9.64 (1H, s, NH), 9.08 (1H, s, CHarom), 7.98 20 (1H, d, CHarom), 7.38 (1H, d, CHarom), 7.26 (1H, dd, CHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 3.01 (3H, s, CH3), 1.34 (3H, t, CI-13). Synthèse composé 39 4-Oxo-8-phénylméthanesulfonylamino-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-25 c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 37, à partir de 50 mg (0.18 mmol) de 8-amino-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64)et de 38.7 mg (0.20 mmol) de chlorure de phénylméthanesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 9 mg (11%) de 8phénylméthanesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 426.46 RMN 'H. SH ppm 250 MHz, DMSO 13.03 (1H, sl, NH), 11.68 (1H, s, NH), 9.79 (1H, s, NH), 9.17 (1H, d, CHaro,)), 8.00 35 (1H, d, CHarom), 7.45-7.32 (6H, m, 6xCHarom), 7.21 (1H, dd, CHarom), 4.50 (2H, s, CH2), 4.34 (2H, q, CH2), 1.35 (3H, t, CH3). 2887881 34 Synthèse composé 40 8-(4-Chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 37, à partir de 60 mg (0.22 mmol) de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 51 mg (0.24 mmol) de chlorure de 4-chlorobenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 25 mg (25%) de 8-(4-chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 446.24-448.23 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.00 (1H, sl, NH), 11.66 (1H, s, NH), 10.20 (1H, s, NH), 8.92 (1H, d, CHarom), 7.95 (1H, s, CHarom), 7.73 (2H, d, 2xCHarom), 7.59 (2H, d, 2xCHarom), 7. 28 (1H, d, CHaror,), 7.08 (1H, dd, CHarom), 4.31 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 41 8-(3-Chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-e]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 37, à partir de 60 mg (0.22 mmol) de 8-amino-4-oxo-4,5dihydro-3H. -pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 34 L (0.24 mmol) de chlorure de 3-chloro-benzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol puis trituration dans le méthanol chaud, 27 mg (27%) de 8-(3-chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1- carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 445.86-447.88 RMN I H: 5H ppm 250 MHz, DMSO 12.99 (1H, sl, NH), 11.64 (111, s, NH), 10.26 (1H, s, NH), 8.95 (1H, s, CHarom), 7.95 (111, d, CHarom), 7.84 (1H, s, CHarom), 7.78-7.62 (2H, m, 2xCHarom), 7.57-7.48 (1H, m, CHarom), 7.29 (111, d, CHarom), 7.09 (1H, dd, CHarom), 4.32 (2H, q, CII2), 1.34 (3H, t, CH3). 30 Synthèse composé 42 8-(2-Chlorobenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-e]quinoline-1carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 37, à partir de 60 mg (0.22 mmol) de 8- amino -4-oxo-4,5-dihydro -3H-pyrrolo [2, 3 -c]quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle (synthèse 64)et de 33 L (0.24 mmol) de chlorure de 2-chloro-benzènesulfonyle. Après trituration dans le méthanol, 46 mg (46%) de 8-(2-chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro- 2887881 35 3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 446.24-448.23 RMN 'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), .11.61 (1H, s, NH), 10.43 (1H, s, NH), 8.98 (1H, d, CHarom), 8.02 (1H, d, CHarom), 7.93 (1H, d, CHarom), 7.65-7.52 (2H, m, 2xCHarom), 7.47-7.38 (1H, m, CHarom), 7.25 (1H, d, CHarom), 7.12 (1H, dd, CHarom), 4. 33 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 43 8-(4-Fluoro-benzènes ulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle A 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle (synthèse 64) en suspension dans le diméthylformamide anhydre (1 mL) sont ajoutés 82 L (0.59 mmol) de triéthylamine. Le mélange est refroidi à 0"C, puis 42 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-fluorobenzènesulfonyle sont ajoutés. La solution est agitée pendant 1h à 0 C. Le solvant est évaporé et le brut obtenu est purifié par recristallisation dans le méthanol pour conduire à 32.1 mg (38%) de 8(4-fluoro-bènzenesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 429.88 RMN'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.98 (1H, s l, NH), 11.63 (1H, s, NH), 10.12 (1H, s, NH), 8.92 (1H, d, CHarom), 7.94 (1H,d, CHarom), 7.84-7.74 (2H, m, 2xCHarom), 7.40-7.30 (2H, m, 2xCHarom), 7. 27 (1H, d, CHarom), 7.07 (IH, dd, CHarom), 4.31 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 44 8-(3-Fluoro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 29 L (0.21 mmol) de chlorure de 3-fluorobenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol puis trituration dans le méthanol chaud, 20 mg (24%) de 8-(3-fluorobenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 429.92 RMN'H: 6H ppm 400 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), 11.64 (1H, s, NH), 10.25 (1H, s, NH), 8.94 (1H, d, CHam,), 7.94 (1H, d, CHarom), 7.64-7.52 (3H, m, 3xCHaro,n), 7.45-7.42 (1H, m, CHaron,), 7. 28 (1H, d, CHaron,), 7.09 (1H, dd, CHarom), 4.31 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 45 8-(2-Fluoro-bènzenesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 28 L (0.21 mmol) de chlorure de 2-fluorobenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 38 mg (45%) de 8-(2-fluorobenzènesulfonylamino)-4-ox o-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carboxyl ate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 429.88 RMN'H: 6H ppm 400 MHz, DMSO 12.97 (1H, sl, NH), 11.62 (1H, s, NH), 10.41 (1H, s, NH), 8.97 (1H, d, CHarom), 7.93 (1H, d, CHaron,), 7.79 (1H, ddd, CHaron,), 7.67-7.60 (1H, m, CHaro,,,), 7.417.36 (1H, m, CHaro,n), 7.30-7.24 (2H, m, 2xCHaro,n), 7.12 (1H, dd, CHaro, n), 4.32 (2H, q, CH2), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 46 8-(4-Bromo-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 52 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-bromobenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 40 mg (42%) de 8-(4-bromobenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro -3 H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 489.85-491.84 RMN'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), 11.64 (1H, s, NH), 10.19 (1H, s, NH), 8.92 (1H, d, CHaro,n), 7. 94 (1H, d, CHarom), 7.73 (2H, d, 2xCHaro,n), 7.65 (2H, d, 2xCHarom), 7.28 (1H, d, CHarom), 7.08 (1H, dd, CHaro,,,), 4.31 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). 2887881 37 Synthèse composé 47 4-Oxo-8-(4-toluènesulfonylamino)-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle (synthèse64) et de 41 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-toluènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 23 mg (28%) de 4-oxo-8-(4-toluènesulfonylamino)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 425.88 RMN I H: SH ppm 400 MHz, DMSO 12.97 (1H, sl, NH), 11.60 (1H, s, NH), 10.06 (1H, s, NH), 8.95 (1H, d, CHarom), 7.94 (1H, d, CHarom), 7.64 (2H, d, 2xCHarom), 7.29 (2H, d, 2xCHarom), 7.24 (1H, d, CHarom), 7.06 (1H, dd, CHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 2.30 (3H, s, CH3), 1. 35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 48 4-Oxo-8-(3-toluènesulfonylamino)-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 31 mg (0.21 mmol) de chlorure de 3-toluènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 33 mg (40%) de 4-oxo-8-(3toluènesulfonylamino)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 425.88 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12.97 (1H, sl, NH), 11.60 (1H, s, NH), 10.10 (111, s, NH), 8.95 (111, d, CHarom), 7.94 (III d, CHarom), 7.65 (III, s, CHarom), 7.55-7.50 (1H, m, CHarom), 7.39-7. 34 (2H, m, 2xCHarom), 7.25 (1H, d, CHarom), 7.08 (1H, dd, CHarom), 4.32 (2H, q, CI-12), 2.32 (3H, s, 30 CH3), 1.35 (3H, t, CI-I3). Synthèse composé 49 8-(4-tert-Butyl-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 55 mg (0.23 mmol) de chlorure de 4-tert-butylbenzènesulfonyle. Après recristallisation dans un mélange acétonitrile/dichlorométhane, 36 2887881 38 mg (40%) de 8-(4-tert-butylbenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 468.03 RMN'H: bH ppm 400 MHz, DMSO 12.96 (1H, sl, NH), 11.60 (1H, s, NH), 10.01 (1H, s, NH), 8.94 (1H, d, CHarom), 7.94 (1H, d, CHarom), 7.69 (2H, d, 2xCHarom), 7.52 (2H, d, 2xCHarom), 7.25 (1H, d, CHarom), 7.11 (1H, dd, CHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3), 1. 23 (9H, s, 3xCH3). Synthèse composé 50 8-(4-Méthoxy-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 44 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-méthoxybenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 45 mg (53%) de 8-(4-méthoxybenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 441.91 RMN'H: SH ppm 400 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), 11.60 (1H, s, NH), 9.98 (1H, s, NH), 8.94 (1H, d, CHarom), 7.94 (1H, d, CHarom), 7.68 (2H, d, 2xCHarom), 7.24 (1H, d, CHarom), 7.06 (1H, dd, CHarom), 7.01 (2H, d, 2xCHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 3.76 (3H, s, CH3), 1. 34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 51 8-(3-Méthoxy-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 30 L (0.21 mmol) de chlorure de 3-méthoxybenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol puis trituration dans le méthanol chaud, 21 mg (25%) de 8-(3-méthoxybenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 441.91 RMN 'H: & ppm 400 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), 11.61 (1H, s, NH), 10.14 (1H, s, NH), 8.97 (1H, s, CHarom), 7.94 (1H, s, CHarom), 7.42-7.21 (4H, m, 4xCHaro, 7.16-7.06 (2H, m, 2xCHarom), 4.31 (2H, q, CH2), 3.75 (3H, s, CI-I3), 1.34 (3H, t, CH3). 2887881 39 Synthèse composé 52 8-(4-Acétylamino-benzènesulfonylamino)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1 -carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 50 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-acétylaminobenzènesulfonyle. Après trituration dans le méthanol chaud, 35 mg (38%) de 8-(4-acétylamino-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline-1- carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide orange-marron. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 468.93 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12.97 (1H, sl, NH), 11.60 (1H, s, NH), 10.24 (1H, s, NH), 10.00 (1H, s, NH), 8.93 (1H, d, CHaro,,.,), 7.94 (1H, d, CHarori), 7.70-7.63 (4H, m, 4xCHaro,), 7.24 (1H, d, CHaron,), 15 7.05 (1H, dd, CHaro ), 4.31 (2H, q, CH2), 2.03 (3H, s, CH3), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 53 8-(4-Nitro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 45, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 45.4 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-nitrobenzènesulfonyle. Après purification par préparative LCMS, 5 mg (6%) de 8(4-nitrobenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 456.85 RMN 1 H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12.99 (1H, sl, NH), 11.66 (1H, s, NH), 10.43 (1H, sl, NH), 8.88 (1H, d, CHaron), 8.35 (2H, d, 2xCHaroa.,), 7.98 (2H, d, 2xCHaro,), 7.94 (1H, s, CHaro,), 7.30 (1H, d, CHarom), 30 7.11 (1H, dd, CHaron), 4.26 (2H, q, CI-I2), 1.32 (3H, t, CI-I3). Synthèse composé 54 8-(Naphtalène-2-sulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 46 mg (0.21 mmol) de chlorure de naphtalène-2sulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 36.1 mg (40%) de 8(naphtalène-2- 2887881 40 sulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 461.92 RMN'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.94 (1H, sl, NH), 11.58 (1H, s, NH), 10.26 (1H, s, NH), 8.98 (1H, d, CHarom), 8.45 (1H, s, CHarorr)), 8.05 (2H, d, 2xCHarom), 7.97 (1H, d, CHarom), 7.91 (1H, d, CHarom), 7.80 (1H, dd, CHarom), 7.69.-7.56 (2H, m, 2xCHarom), 7.23 (1H, d, CHaro,n), 7.10 (1H, dd, CHarom), 4.26 (2H, q, CH2), 1.31 (3H, t, CH3). Synthèse composé 55 8-(4-Acétyl-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo -4,5- dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 45 mg (0.21 mmol) de chlorure de 4-acétylbenzènesulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol et trituration dans le méthanol chaud, 44 mg (49%) de 8-(4-acétyl-benzènesulfonylamino)4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 453.89 RMN'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.97 (1H, sl, NH), 11.63(1H, s, NH), 10.30 (1H, s, NH), 8.95 (1H, d, CHarom), 8.05 (2H, d, 2xCHarom), 7.94 (1H, d, CHaroni), 7.88 (2H, d, 2xCHarom), 7.26 (1H, d, CHaront), 7.08 (1H, dd, CHaro,n), 4.29 (2H, q, CH2), 2.56 (3H, s, CH3), 1. 33 (3H, t, CH3). Synthèse composé 56 4-Oxo-8-(thiophène-2-sulfonylamino)-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 43, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 39 mg (0.21 mmol) de chlorure de thiophène-2sulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol, 17 mg (21%) de 4-oxo8-(thiophène-2-sulfonylamino)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 417.84 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), 11.64 (1H, s, NH), 10.27 (1H, s, NH), 9.01 (1H, sl, CHarom), 8.00-7. 91 (1H, m, CHarom), 7.90-7.80 (1H, m, CHarom), 7.60-7.45 (1H, m, CHarom), 7.34- 2887881 41 7.23 (1H, m, CHaron), 7.16-7.02 (2H, m, 2x CHarom), 4.404.23 (2H, m, CH2), 1.41-1.26 (3H, m, CH3). Synthèse composé 57 8-(5-Chloro-thiophène-2-sulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 45, à partir de 60 mg (0.20 mmol) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle (synthèse 64) et de 29 L (0.21 mmol) de chlorure de 5-chloro-thiophène-2- sulfonyle. Après recristallisation dans le méthanol et trituration dans du méthanol chaud 4 mg (3%) de 8-(5-chloro-thiophène2-sulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 451.84 453.85 RMN 1H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12.99 (1H, sl, NH), 11.66 (1H, s, NH), 10.40 (1H, sl, NH), 8.98 (1H, s, CHarom), 7.96 (1H, s, CHaro,,,), 7.38-7.28 (2H, m, 2xCHarom), 7.17-7.12 (2H, m, 2x CHarom), 4.31 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 58 8-(Benzènesulfonyl-méthyl-amino)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-e] quinoline-1-carboxylate d'éthyle A 135 mg de chlorhydrate de 8-méthylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle (synthèse 63) contaminés par 30% de 8-amino-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle en suspension dans le diméthylformamide anhydre (2 mL) sont ajoutés 177 L (1.27 mmol) de triéthylamine et le mélange est refroidi à 0 C, puis 56 L (0.44 mmol) de chlorure de benzènesulfonyle sont ajoutés. La solution est agitée pendant 1h à 0 C. Le solvant est évaporé et le brut obtenu est purifié par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol/acétonitrile 96/2/2) pour conduire après trituration dans l'éther diéthylique à 47 mg (37%) de 8-(benzenesulfonylméthyl-amino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 425.88 RMN 'H. 8H ppm 400 MHz, DMSO 13.04 (1H, sl, NH), 11.77 (1H, s, NH), 8.95 (1H, d, CHaro,,,), 7.96 (1H, s, CHaro,,), 7. 71-7.65 (1H, m, CHaron,), 7.61-7.51 (4H, m, 4xCHaro ,), 7.35 (1H, d, CHaro,n), 7.15 (1H, dd, CHaro,), 4.23 (2H, q, CI12), 3.19 (3H, s, CH3), 1. 31 (3H, t, CH3). 2887881 42 Synthèse composé 59 8-(Méth anesulfonyl-méthyl-amin o)-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 58, à partir de 130 mg de chlorhydrate de 8méthylamino-4-oxo-4,5-di hydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 63) contaminés par 30% de 8-Amino-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle auquel est ajouté 33 L (0. 42 mmol) de chlorure de méthanesulfonyle. Après purification par chromatographie sur silice (éluant dichlorométhane/méthanol/acétonitrile 94/3/3), 32.5 mg (31%) de 8-(méthanesulfonyl-méthyl-amino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 363.79 RMN'H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.07 (1H, sl, NH), 11.77 (1H, sl, NH), 9.31 (1H, d, CHaro,, 8.02 (1H, s, CHarorr), 15 7. 47 (1H,dd, CHaro,,), 7.42 (1H, d, CHaro), 4.32 (2H, q, CH2), 3.28 (3H, s, CH3), 3.02 (3H, s, CH3), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 60 8-Benzoylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-l-carboxylate 20 d'éthyle A 50 mg (0.18 mmol) de 8-amino-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) en suspension dans le diméthylformamide anhydre (1 mL) sont ajoutés 52 L (0.37 mmol) de triéthylamine puis 24 L (0.20 mmol) de chlorure de benzoyle. La solution est agitée pendant 2h30 à 40 C. Le solvant est évaporé et le résidu obtenu est purifié par recristallisation dans le méthanol pour conduire à 36 mg (52%) de 8-benzoylamino-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 376.29 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.02 (1H, sl, NH), 11.70 (1H, s, NH), 10.3 7 (1H, s, NH), 9.39 (1H, d, CHarom), 8.06-7. 95 (3H, m, 3xCHaron.), 7.73-7.49 (4H, m, 4xCHarom), 7.40 (1H, d, CHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 1.34 (3H, t, CH3). Synthèse composé 61 8-Acétylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinolin e-1-carboxylate d'éthyle A 72 mg (0.24 mmol) de 8-nitro-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle (synthèse 66) dissous dans 4 mL d'acide acétique sont additionnés 2887881 43 134 mg (2. 4 mmol) de fer. Le mélange est porté à reflux pendant 1h. La solution est filtrée à chaud et le solide est rincé avec un minimum d'acide acétique chaud. Le filtrat est évaporé puis le résidu (mélange de 8-acétylamino-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate (l'éthyle et de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle 85/15) est purifié par préparative LCMS pour donner 4 mg (5 %) de 8-acétylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l- carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide gris. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 314.29 RMN H: 8H ppm 2.50 MHz, DMSO 12.96 (1H, s l, NH), 11.62 (1H, s, NH), 9.98 (1H, s, NH), 9.15 (1H, d, CHarom), 7.96 (1H, s, CHarom), 7.71 (1H, dd, CHaron,), 7.32 (1H, d, CHaro,,), 4.32 (2H, q, CH2), 2.05 (3H, s, CH3), 1.34 (3H, t, CI-I3). Synthèse composé 62 8-Diméthylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo12,3clquinoline-1-carboxylate d'éthyle A 100 mg (0.37 mmol) de 8-amino-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 64) en suspension dans 1.2 ml d'éthanol sont ajoutés 33 gL (0.41 mmol) d'une solution aqueuse à 37% de formaldéhyde, 20 gL (0.35 mmol) d'acide acétique et 26 mg (0.41 mmol) de cyanoborohydrure de sodium. Le mélange est agité 6 heures à température ambiante puis 33 L (0.41 mmol) d'une solution aqueuse à 37% de formaldéhyde, 20 L (0.35 mmol) d'acide acétique et 7 mg (0.11 mmol) de cyanoborohydrure de sodium sont additionnés de nouveau. La réaction est agitée une nuit à température ambiante. Les solvants sont évaporés et le résidu obtenu est purifié par préparative LCMS pour donner 5 mg (5%) de 8-diméthylamino-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 299.95 RMN'H: 8H ppm 400 MHz, DMSO 12.85 (1H, sl, NH), 11.37 (1H, s, NH), 8.72 (1H, d, CHaro,,,), 7.93 (1H, s, CHaro,,), 30 7.26 (1H, d, CHarom), 6.96 (1H, dd, CHaro,,,), 4.29 (2H, q, CH2), 2.92 (6H, s, 2xCH3), 1.33 (3H, t, CH3). Synthèse composé 63 Chlorhydrate de 8-méthylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-35 c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle A une solution de 45 mg (0.15 mmol) de 8-formylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinolinel-carboxylate d'éthyle dans 0.5 mL de tétrahydrofurane anhydre est additionné 0.41 mL (0.41 mmol) d'une solution 1M d'un complexe de borane2887881 44 tétrathydrofurane dans du tétrahydrofurane. Le mélange réactionnel est agité une nuit à température ambiante puis 8 heures à reflux avant l'addition supplémentaire de 0.3 mL d'une solution 1M d'un complexe de borane-tétrathydrofurane dans du tétrahydrofurane. La réaction est ensuite agitée 3 heures à reflux. Le solvant est évaporé sous pression réduite, et le résidu est repris dans 1 mL d'éthanol anhydre et 0.76 mL (1.52 mmol) d'acide chlorhydrique 2M dans l'éther diéthylique. La solution est agitée à 70 C pendant 3 heures. Le précipité est filtré, lavé à l'éthanol puis à l'éther diéthylique pour donner 24 mg (50%) de chlorhydrate de 8-méthylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 285.92 RMN IH: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.12 (1H, sl, NH), 11.82 (1H, s, NH), 10.53 (1H, sl, NH), 9.22 (1H, s, CHaro,n), 8.03 (1H, s, CHaro,n), 7.56-7.36 (2H, m, 2xCHaro,n), 4.42-4.24 (2H, m, CH2), 2. 93 (3H, s, CH3), 1.48-1.22 (3H, m, CH3). A 153 L (1.63 mmol) d'anhydride acétique refroidi dans un bain de glace est lentement additionné 74 L (1.95 mmol) d'acide formique puis la réaction est agitée 2 heures à 60 C. Le mélange est refroidi à température ambiante puis ajouté à une solution de 500 mg (1.63 mmol) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- carboxylate d'éthyle (synthèse 64) dissout dans 5 mL de diméthylformamide anhydre et 460 L (3.25 mmol) de triéthylamine. Le mélange réactionnel est agité 2 heures à 60 C. Le solvant est évaporé et le résidu est trituré dans du méthanol chaud pour donner 359 mg (74%) de 8-formylamino4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide rose pale. Synthèse composé 64 8-Amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo12,3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle A 500 mg (1.66 mmol) de 8-nitro-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle (synthèse 66) en suspension dans 10 mL de diméthylformamide anhydre sont ajoutés 30 mg de palladium sur charbon (10% wt.) et 530 mg (8.30 mmol) de formiate d'ammonium. Le mélange réactionnel est agité 2 heures à 60 C. Le mélange est ensuite dilué dans de l'acétate d'éthyle et filtré sur célite. Le filtrat est évaporé et le résidu est trituré dans de l'éther diéthylique pour donner après filtration 360 mg (80%) de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 272.29 RMN 1H. SH ppm 250 MHz, DMSO 2887881 45 12. 81 (1H, sl, NH), 11.30 (1H, s, NH), 8.37 (1H, d, CHaromn), 7.90 (1H, s, CHaro,n), 7.12 (1H, d, CHaromn), 6.72 (1H, dd, CHaro,n), 5.04 (2H, sl, NH2), 4.29 (2H, q, CH2), 1.33 (3H, t, CH3). Composé 64(HC1): Chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle A 3.57 g (11.65 mmol) de 8-nitro-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle (synthèse 66) en suspension dans 80 mL de diméthylformamide anhydre sont ajoutés 0.22 g de palladium sur charbon (10% wt.) et 3.74 g (59.25 mmol) de formiate d'ammonium. Le mélange réactionnel est agité 1 nuit à 60 C puis 0.50 g de palladium sur charbon (10%) wt.) et 0.75 g (11.89 mmol) de formiate d'ammonium sont ajoutés. L'agitation est poursuivie pendant 4h. Le mélange est ensuite dilué dans de l'acétate d'éthyle et filtré sur célite. Le filtrat est évaporé et trituré dans de l'éther pour donner après filtration 3.16 g d'un mélange de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle et de 8-formylamino-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle. Le résidu beige est mis en suspension dans 40 mL d'éthanol anhydre avant addition de 11.7 mL (23.29 mmol) d'acide chlorhydrique 2M dans l'éther diéthylique. La solution est agitée pendant 90 minutes puis filtrée pour conduire à 3. 34 g (92%) de chlorhydrate de 8-amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H- pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide violet clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 272.29 RMN IH: 6H ppm 250 MHz, DMSO 13.17 (1H, sl, NH), 11.91 (1H, s, NH), 10.38 (3H, sl, 3xNH), 9.29 (1H, d, CHaro,n), 25 8. 04 (1H, d, CHaro,,,), 7.53 (1H, d, CHaro,n), 7.46 (1H, dd, CHQro,n), 4.33 (2H, q, CI-I2), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 66 8-Nitr o-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Dans un bain de glace est mis sous agitation 1 g (3.90 mmol) de 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle (synthèse 1) en suspension dans 15 mL d'anhydride acétique. Une solution de 0.27 mL (5.85 mmol) d'acide nitrique dans 2 mL d'acide acétique est ajoutée goutte à goutte et la suspension est agitée 2 heures à 0 C. A ce mélange est alors additionné 270 L d'acide nitrique et l'agitation est poursuivie pendant 1h à 0 C. Le solide blanc jaune est filtré et lavé avec de l'acide acétique pour donner un mélange de 8-nitro4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle et de 6-nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle. Le solide est agité dans de l'acide acétique (20 mL) à 110 C pendant 1h puis filtré à chaud 2887881 46 pour donner 0.55g (47%) de 8nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 302.24 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.29 (1H, sl, NH), 12.28 (1H, s, NH), 10.30 (1H, d, CHaro j), 8.26 (1H, dd, CHaro,)), 8. 08 (1H, d, CHaron), 7.54 (1H, d, 4.35 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 67 6-Nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle Ce composé est formé lors de la synthèse du 8nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 66). Le filtrat récupéré lors de la filtration à chaud est évaporé. Le solide jaune ainsi obtenu est recristallisé dans le méthanol pour donner 8 mg (1%) de 6-nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle sous la forme d'un solide jaune. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 302.26 RMN IH: 6H ppm 250 MHz, DMSO 13.41 (1H, sl, NH), 11.24 (1H, s, NH), 9.72 (1H, dd, CHarom), 8.34 (1H, dd, CHarom,), 8. 12 (1H, s, CHarom), 7.45 (1 H, t, CHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 1.35 (3H, t, CH3). Synthèse composé 68 8-(2-Benzylcarbamoyl-vinyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle Sous atmosphère d'argon, à 100 mg (0.30 mmol) de 8-bromo-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 71) dissous dans 0.6 ml de diméthylformamide anhydre sont ajoutés 53 mg (0.33 mmol) de N-benzylacrylamide, 29 mg (0.10 mmol) de tri-o-tolyl-phosphine, 83 L (0.60 mmol) de triéthylamine et 6 mg (0.02 mmol) d'acétate de palladium. Le mélange réactionnel est agité une nuit à 80 C. Le mélange est dilué avec de l'acétate d'éthyle (20 mL) et une solution saturée de chlorure de sodium (20 mL). Les deux phases sont séparées et la phase aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle (2 x 20 mL). Les phases organiques sont réunies, lavées avec une solution saturée de chlorure de sodium, séchées avec du sulfate de magnésium puis évaporées. Le résidu obtenu est trituré dans un mélange dichlorométhane/méthanol (1.8 mL / 0.2 mL) pour donner 87 mg d'un solide. Après purification par préparative LCMS, 1 mg (1%) de 8(2-benzylcarbamoyl-vinyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 416.41 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, MeOD 2887881 47 9.73 (1H, s, CHarom), 8.06 (1H, s, CHarom), 7.70 (1H, d, CHe1hyl), 7.68-7.60 (1H, m, CHaron,), 7.41 (1H, d, CHaro,,), 7.38-7.18 (5H, m, 5xCHarom), 6. 73 (1H, d, CHéthyl), 4.51 (2H, s, CH2), 4.40 (2H, q, CI-I2), 1.42 (3H, t, CH3). Synthèse composé 69 8-[2-(2-Méthoxycarbonyl-éthylcarbamoyl)-vinyl]-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 68, à partir de 70 mg (0.21 mmol) de 8bromo-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 71) et 36 mg (0.23 mmol) de 3-acryloylamino-propionate de méthyle. Après trituration dans le dichlorométhane, 10 mg (12%) de 8-[2(2-méthoxycarbonyl-éthylcarbamoyl)-vinyl]-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 412.39 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.08 (1H, sl, NH), 11.85 (1H, s, NH), 9.45 (1H, s, CHaro ), 8.3 7-8.23 (1H, m, NH), 8. 02 (1H, s, CHarom), 7.62 (1H, d, CHaro,,,), 7.53-7.36 (2H, m, CHarom et CHéthyl), 6.56 (1H, d, CHéthylû, 4.34 (2H, q, CH2), 3.62 (3H, s, CH3), 3. 47-3.34 (2H, m, CH2), 2.55 (2H, t, CH2), 1.36 (3H, t, CI-13). Synthèse composé 70 4-Oxo-8-styryl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinolinel-carboxylate d'éthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 68, à partir de 70 mg (0.21 mmol) de 8-bromo-4-oxo-4,5-dihydro-311-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle (synthèse 71) et 26 L (0.23 mmol) de styrène. Après filtration et trituration dans l'éther diéthylique, 10 mg (14%) de 4-oxo-8-styryl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 359.35 RMN'H: 8H ppm 2.50 MHz, DMSO 13.04 (1H, s l, NH), 11.77 (1H, s, NH), 9.43 (1H, d, CHarom), 8.01 (1H, s, CHarom), 7.72 (1H, dd, CHarom), 7.60 (2H, d, 2xCHarom), 7.45-7.14 (6H, m, 4xCHarom et 2xCHéthyl), 4.36 (2H, q, CH2), 1.36 (3H, t, CH3). Synthèse composé 71 8-Bromo-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle A 500 mg (1.95 mmol) de 4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 1) dissous dans 10 ml de diméthylformamide anhydre sont ajoutés 434 mg (2.44 mmol) de N-bromosuccinimide et le mélange réactionnel est agité 1h 2887881 48 à température ambiante. Le mélange est ensuite dilué dans 10 mL d'acétate d'éthyle, le solide est filtré, rincé à l'éther diéthylique puis recristallisé dans l'acide acétique pour donner 360 mg (55%) de 8bromo-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate d'éthyle cocristallisé avec un équivalent d'acide acétique sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 334.77-336.77 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.10 (1H, sl, NH), 11.80 (1H, s, NH), 9.49 (1H, d, CHaron,), 8.01 (1H, s, CHaro, ), 7.56 (1H, dd, CHarom), 7.36 (I H, d, CHarom), 4.32 (2H, q, CH2), 1.35 (3H, t, CH3). 10 Synthèse composé 72 7,8-Diméthoxy-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle Ce composé a été synthétisé selon la synthèse 1, à partir de 0.8 g (4.14 mmol) de 5,6diméthoxy-1,3-dihydro-indol-2-one pour donner après recristallisation dans l'acide acétique, 0.19 g (14% sur deux étapes) de 7,8-diméthoxy-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle cocristallisé avec un équivalent d'acide acétique sous la forme d'un solide gris. La synthèse du 5,6-diméthoxy-1,3-dihydro-indol-2-one est décrite par C. Lanzi (WO2004/009083 Al). Ce composé a été préparé selon ce protocole à partir de 4.34 g (22.13 mmol) d'acide (3,4-diméthoxy-phényl)-acétique pour donner après trituration dans l'éther diéthylique, 2.87 g (67 % sur deux étapes) de 5,6-diméthoxy-1,3-dihydro-indol-2-one sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 316.90 RMN I H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 12.84 (1H, sl, NH), 11.43 (1H, s, NH), 8.94 (1H, s, CHaro,,,), 7.94 (1H, s, CHarom), 7. 00 (1H, s, CHaron,, 4.30 (2H, q, CH2), 3.83 (3H, s, CH3), 3.80 (3H, s, CH3), 1.33 (3H, t, CH3). Synthèse composé 99 8-Fluoro-4 oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinolinel-carboxylate d'éthyle Ce composé a été synthétisé selon la synthèse 1, à partir de 5.8 g (38 mmol) de 5-fluoro-1,3dihydro-indol-2-one pour donner après recristallisation dans l'acide acétique, 805 mg (7% sur deux étapes) de 8-fluoro-4 oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline- 1-carboxylate d'éthyle cocristallisé avec un équivalent d'acide acétique sous la forme d'un solide gris LCMS(IE, m/z) : (M+1) 275.05 RMN IH: 6H ppm 400 MHz, DMSO 2887881 49 13.12 (1H, s, NH), 11.78 (1H, s, NH), 9.12-9.07 (1H, m, CHaron), 8.02 (1H, s, CHaro ,), 7.45-7.40 (1H, m, CHaro, 7.34-7.25 (1H, m, CHaron), 4.32 (2H, q, CI-I2), 1.34 (3H, t, CI-I3). Synthèse composé 101 8-Acetyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate d'ethyle Ce composé a été synthétisé selon la synthèse 1, à partir du 5-Acetyl-1,3-dihydroindol-2-one pour donner après précipitation dans 1N HC1 et lavage à l'eau et à l'éther diisopropylique, 1.8 g (22% sur deux étapes) de 8-Acetyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3c]quinoline-l-carboxylate d'ethyle sous la forme d'un solide marron. La synthèse du 5-Acetyl-1,3-dihydro-indol-2-one est décrite par Peng Cho Tang (US2003/0069421 Al). Ce composé a été préparé selon ce protocole à partir de 6.65 g (50 mmol) de 1,3-Dihydro-indol-2-one, de trichlorure d'aluminium (150 mmol) et de chlorure d'acétyle (100 mmol) pour donner après trituration dans l'eau et séchage, 7.32 g (83 %) de 5-Acetyl-1,3dihydro-indol-2-one sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 298.94 RMN 1H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.13 (1H, sl, NH), 11.99 (1H, s, NH), 10.01 (1H, s, CHaroni), 8.04 (1H, s, CHaron,), 7. 96 (1H, d, CHaron), 7.47 (1H, d, C11-m.04 4.34 (2H, q, CI-I2), 2.62 (3H, s, CI-I3), 1.35 (3H, 20 t, CI-I3). Synthèse composé 102 8-Benzoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'ethyle Ce composé a été synthétisé selon la synthèse 1, à partir du 5-Benzoyl-1,3-dihydroindol-2-one pour donner après précipitation dans 1N HC1 et lavage à l'eau et à l'éther diisopropylique, 7 mg (3% sur deux étapes) de 8-Benzoyl-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate d'ethyle sous la forme d'un solide marron. La synthèse du 5-Benzoyl-1,3-dihydro-indol-2-one est décrite par McNutt (WO99/10325). Ce composé a été préparé selon ce protocole à partir de 665 g (5 mmol) de 1,3-Dihydro-indol-2-one, de trichlorure d'aluminium (15 mmol) et de chlorure de benzoyle (10 mmol) pour donner après trituration dans l'eau et séchage, 880 mg (74 %) de 5-Benzoyl-1,3-dihydro-indol-2-one sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 361.06 RMN 1H: SH ppm 400 MHz, DMSO 13.14 (1H, sl, NH), 12.04 (1H, s, NH), 9.76 (1H, s, CHaro,n), 8.02 (1H, s, CHaron), 7.837.38 (7H, m, 7xCHaro ), 4.18 (2H, q, CH2), 1.24 (3H, t, CH3). 2887881 50 Synthèse composé 73 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate de méthyle A 68 mg (0.3 mmol) d'acide 4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylique (synthèse 75) en suspension dans 2 mL de méthanol anhydre, est additionnée goutte à goutte une solution de 55 L (0.75 mmol) de chlorure de thionyle dans 1.5 mL de méthanol anhydre. La solution est agitée à reflux pendant 48 heures puis refroidie à température ambiante. Le solide est filtré pour conduire à 15 mg (20%) de 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate de méthyle sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 243.30 RMN 1H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.98 (1H, sl, NH), 11.65 (1H, s, NH), 9.22 (1H, d, CHarom), 7.99 (1H, s, CHarorn), 7.447.38 (2H, m, 2xCHaro,)), 7.27-7.17 (1H, m, CHaron), 3.83 (3H, s, CH3). Synthèse composé 74 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate de benzyle A 50 mg (0.22 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylique (synthèse 75) dans 0.5 mL de diméthylformamide anhydre, 124 L (0.88 mmol) de triéthylamine et 79 L (0.66 mmol) de bromure de benzyle sont additionnés par portion (sur 3 jours) jusqu'à complète disparition du produit de départ. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (éluant dichlorométhane/méthanol 94/6) pour donner 56.3 mg d'un produit impur. Après recristallisation dans le méthanol, 4 mg (6%) de 4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate de benzyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 319.25 RMN 1H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.03 (1H, s l, NH), 11.66 (1H, s, NH), 9.21 (1H, d, CHarom), 8.05 (1H, s, CHarom), 7.557.47 (2H, m, 2xCHarom), 7.46-7.27 (5H, m, 5xCHarom), 7.24-7.14 (1H, m, CHarom), 5.36 (2H, s, CH2). Synthèse composé 75 Acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylique A 1 g (3.9 mmol) de 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle (synthèse 1) en suspension dans 45 mL d'éthanol et 45 mL d'eau, 1.64 g (39 mmol) d'hydroxyde de lithium monohydraté sont ajoutés et la solution est agitée 17h à 70 C puis 5h à 100 C. L'éthanol est évaporé sous vide et de l'eau distillé est ajoutée. La solution aqueuse est lavée à l'acétate d'éthyle puis acidifiée avec de l'acide acétique jusqu'à un pH 4-5. Le précipité formé est filtré puis séché sous vide à 55 C pour donner 2887881 51 0.9 g (100%) d'acide 4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 229.25 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.31-11.76 (2H, signal aplati, NH et COOH), 11.55 (1H, s, NH), 9.66 (1H, dd, CHarom), 7. 78 (1H, s, CHarom), 7.38 (1H, dd, CHarom), 7.35-7.27 (1H, m, CHarom), 7. 18-7.10 (1H, m, CHarom). Synthèse composé 76 1-Benzoyl-3,5-dihydro-pyrrolo [2,3-c] quinolin-4-one La synthèse de ce composé est décrite par J.Bergman (Tetrahedron, 2002, 58, pp 9179-9185). Le composé a été préparé selon ce protocole à partir de 0.8 g (6 mmol) de 1,3-dihydro-indol-2-one pour conduire après trituration dans le dichlorométhane à 190 mg (11% sur deux étapes) de 1benzoyl-3,5-dihydro-pyrrolo[2,3-c]quinolin-4-one sous forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 289.32 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.04 (1H, sl, NH), 11.72 (1H, s, NH), 8.84 (1H, d, CHarorrt), 7.87-7.80 (2H, m, 2xCHarom), 7.70-7.51 (4H, m, 4xCHarom), 7.47-7.35 (2H, m, 2xCHarom), 7.237.14 (1H, m, 20 CHarom). Synthèse composé 77 1-Acétyl-3,5-dihydro-pyrrolo [2,3-c] quinolin-4-one Ce composé est préparé selon la synthèse 76, à partir de 930 mg (7 mmol) de 1,3- dihydro-indol-2-one et 1.9 mL (environ 10.5 mmol) d'une solution aqueuse à 40% d'aldehyde pyruvique. Après trituration dans l'acétate d éthyle, 63 mg (4% sur deux étapes) de 1-acétyl-3,5-dihydro-pyrrolo[2,3-c] quinolin-4-one sont obtenus sous la forme d'un solide beige. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 227.27 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 13.02 (HI, sl, NH), 11.70 (111, s, NH), 9.31 (HI, d, CHaro,n), 8.35 (1H, d, CHarom), 7. 40-7.37 (2H, m, 2xCHarom), 7.24-7.16 (1H, m, CHarom), 2.58 (3H, s, CH3). Synthèse composé 79 N-(2-Diméthylamino-éthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxamide A 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylique (synthèse 75) en suspension dans 0.7 ml de diméthylformamide anhydre sont 2887881 52 ajoutés 49 mg (0.36 mmol) de 1-hydroxybenzotriazole, 69 mg (0.36 mmol) de chlorhydrate de 1-éthyl-3-(3-diméthylaminopropyl)carbodiimide, 73 L (0. 66 mmol) de N-méthylmorpholine et 40 L (0.36 mmol) de N,Ndiméthyléthylènediamine. Le mélange réactionnel est agité une nuit à température ambiante. Le mélange est dilué avec de l'acétate d'éthyle (20 mL) et une solution saturée de chlorure de sodium (20 mL). Les deux phases sont séparées et la phase aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle (3x20 mL). Les phases organiques sont réunies, lavées avec une solution aqueuse de carbonate de potassium (10%) (3x40 mL), de l'eau (40 mL) et une solution saturée de chlorure de sodium (50 mL), séchées avec du sulfate de magnésium et évaporées. Le résidu obtenu est trituré dans de l'éther diéthylique pour donner 12.7 mg (13%) de N-(2diméthylaminoéthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxamide sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 299.36 RMN I H: 8H ppm 250 MHz, MeOD 8.79 (1H, d, CHaro ), 7.82 (1H, s, CHaro ), 7.43-7.34 (2H, m, 2xCHarom), 7.30-7.18 (1H, m, CHarom), 3.58 (2H, t, CH2), 2.65 (2H, t, CH2), 2.36 (6H, s, 2xCH3). Synthèse composé 80 N-(3-Diméthylamino-propyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline-1-20 carboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique (synthèse 75) et 46 L (0.36 mmol) de 3-diméthylaminopropylamine. Après trituration dans l'éther diéthylique, 37 mg (36%) de N-(3-diméthylamino-propyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 313.37 RMN IH: 6,, ppm 250 MHz, MeOD 8.76 (1H, d, CHaro i), 7.76 (1H, s, CHaro,r), 7.43-7.35 (2H, m, 2xCHarom), 7.28-7.19 (1H, m, CHaro,,.,), 3.46 (2H, t, CH2), 2.61-2.51 (2H, m, CH2), 2.35 (6H, s, 2xCH3), 1.97-1.81 30 (2H, m, CH2). Synthèse composé 81 3- [(4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarbonyl)-amino] - propanoate de méthyle Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique (synthèse 75), 108 L (0.99 mmol) de N-méthylmorpholine et 51 mg (0.36 mmol) de chlorhydrate de 3aminopropanoate de méthyle. Après trituration dans le méthanol, 9 mg (9%) de 3-[(4-Oxo- 2887881 53 4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1 carbonyl)-amino]-propanoate de méthyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 314.34 RMN'H: 6H ppm 250 MHz, DMSO 12.60 (1H, sl, NH), 11.54 (1H, s, NH), 8.99 (1H, d, CHaro,n), 8.37-8.27 (1H, m, NH), 7. 79 (1H, s, CHarom), 7.42-7.28 (2H, m, 2xCHaron,), 7.22-7.09 (1H, m, CHaro, ,,), 3.62 (3H, s, CH3), 3.58-3.44 (2H, m, CH2->), 2.62 (2H, t, CH2). Synthèse composé 82 N-(Cyclohexylméthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3c] quinoline-lcarboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique (synthèse 75) et 47 L (0.36 mmol) de Ccyclohexyl-méthylamine. Après recristallisation dans le méthanol, 8 mg (8%) de N-(cyclohexylméthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinolinel-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 324.41 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, MeOD 8.71 (1H, d, CHaro,r,), 7.73 (1H, s, 7.42-7.37 (2H, m, 2x CHarom), 7.28-7.18 (1H, m, CHaro,n), 3.26 (2H, d, CH2), 1.94-1.57 (6H, m, 6xCHcydo), 1.43-1.17 (3H, m, 3xCHcycio), 1.15-0.96 (2H, m, 2xCHcydo)É Synthèse composé 83 N-(Benzyl) -4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylique (synthèse 75) et 40 L (0.36 mmol) de benzylamine. Après recristallisation dans le méthanol, 8 mg (8%) de N-(benzyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 318.37 RMN'H: 8H ppm 250 MHz, MeOD 8.72 (1H, d, CHarom), 7.79 (1H, s, CHaro,,,), 7.46-7.16 (8H, m, 8xCHaro,,), 4.62 (2H, s, CH2). 2887881 54 Synthèse composé 84 N-[2-(1H-Indol-3-yl)-éthyl]-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-lcarboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique (synthèse 75) et 58 mg (0.36 mmol) de tryptamine. Après trituration dans l'éther diéthylique, 48 mg (40%) de N - [2-(1 H-indol-3-yl)-éthyl]-4-xo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2, 3-c] quinoline-1-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 371.37 RMN'H: SH ppm 250 MHz, MeOD 8.68 (1H, d, CHaron), 7.64 (1H, d, CHarorr), 7.59 (1H, s, CHaro,d, 7.42-7.30 (3H, m, 3xCHaron,), 7.22-6.95 (4H, m, 4xCHaro,n), 3.73 (2H, t, CH2), 3.13 (2H, t, CH2). Synthèse composé 85 N-(3-Hydroxy-propyyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-lcarboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique (synthèse 75) et 28 L (0.36 mmol) de 3-hydroxypropylamine. La phase aqueuse est évaporée, le résidu repris dans du méthanol puis filtré. Le filtrat est évaporé et le résidu est purifié par préparative LCMS pour donner 8 mg (9%) de N-(3-hydroxy-propyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxamide sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 286.34 RMN'H: SH ppm 250 MHz, DMSO 12.57 (1H, s, NH) , 11.53 (1H, s, NH), 9.00 (1H, d, CHaro,,,), 8.19 (1H, t, NH), 7.79 (1H, s, CHaron,), 7.40-7.28 (2H, m, 2xCHaro,r), 7.18-7.10 (111, m, CHaro,n), 4. 49 (1H, t, OH), 3.54-3.45 (2H, m, CH2), 3.37-3.27 (2H, m, CH2), 1.70 (2H, quint., CH2). Synthèse composé 86 N-(Pyridin-4-ylmethyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1-carboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique (synthèse 75) et 37 L (0.36 mmol) de pyridin-4ylméthylamine. Le précipité formé au cours de la réaction est filtré puis lavé avec du diméthylformamide et de l'éther diéthylique pour conduire à 46 mg (44%) de N-(pyridin-4-ylmethyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxamide sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 319.37 RMN H: SH ppm 250 MHz, DMSO 12.68 (1H, sl, NH), 11.57 (1H, sl, NH), 9.07-8.81 (2H, m, NH et CHarom), 8.67-8.35 (2H, m, 2xCHaron), 7.99 (1H, s, CHarom), 7.54-7.23 (4H, m, 4xCHarom), 7.17-7. 02 (1H, m, 5 CHarom), 4.50 (2H, s, CH . Synthèse composé 87 N-(Phényl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 75 mg (0.33 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique (synthèse 75) et 33 L (0.36 mmol) d'aniline. Après trituration dans l'éther diéthylique, 45 mg (45%) de N-(phényl)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 304.33 RMN 1 H: 8H ppm 250 MHz, DMSO 12.78 (1H, sl, NH), 11.61 (111, s, NH), 10.15 (111, s, NH), 8.87 (1H, d, CHarom), 8.03 (1H, s, CHarom), 7.79 (2H, d, CHarom), 7.44-7.30 (4H, m, 4xCHarom), 7.217.03 (2H, m, 2xCHarom)É Synthèse composé 88 N-(Méthyl)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxamide Ce composé est préparé selon la Xa1049726 (synthèse 79) à partir de 37 mg (0.17 mmol) d'acide 4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylique (synthèse 75), 108 L (0.99 mmol) de N-méthylmorpholine et 17 mg (0.25 mmol) de chlorhydrate de méthylamine. Après trituration dans l'éther diéthylique, 3 mg (7%) de N(méthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide marron clair. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 242.29 RMN H: SH ppm 2.50 MHz, MeOD 8.77 (1H, d, CHarom), 7.74 (1H, s, CHarom), 7.43-7.36 (2H, m, 2xCHarom), 7.29-7.19 (1H, m, CHaro,n), 2.96 (3H, s, CH3). Synthèse composé 89 N,N-(Diméthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinolline-l-carboxamide Ce composé est préparé selon la synthèse 79 à partir de 41 mg (0.18 mmol) d'acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylique (synthèse 75), 108 L (0.99 mmol) de Nméthylmorpholine et 22 mg (0.25 mmol) de chlorhydrate de diméthylamine. 2887881 56 Après filtration du milieu réactionnel, 10 mg (22%) de N,N(diméthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxamide sont obtenus sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 256. 26 RMN IH: 8H ppm 250 MHz, DMSO 12.54 (1H, sl, NH), 11.48 (1H, s, NH), 7. 84 (1H, d, CHarom), 7.51 (1H, s, CHarom), 7.42-7.29 (2H, m, 2xCHarom). 7. 19-7.11 (HI, m, CHaro), 3.02 (6H, sl, 2xCH3). Synthèse composé 90 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1carboxamide Une suspension de 84 mg (0.4 mmol) de 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carbonitrile dans 1 mL d'acide polyphosphorique est portée à 130 C pendant 2h. Le mélange réactionnel est refroidi à température ambiante puis versé dans de la glace. Le mélange est agité 30min et le solide ainsi formé est filtré puis repris dans un mélange méthanol/toluène. Après évaporation des solvants, le résidu (mélange de 4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxamide et d'acide 4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylique 2/1) est purifié par préparative LCMS pour donner 4 mg (4%) de 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxamide sous la forme d'un solide blanc. LCMS(IE, m/z) : (M+1) 228.24 RMN IH. 8H ppm 250 MHz, DMSO 12.60 (1H, sl, NH), 11.53 (1H, s, NH), 9.57 (1H, d, CHara), 7.90 (1H, s, CHarom), 7.69 (1H, sl, NH), 7.40-7.29 (2H, m, 2x CHarom), 7.19-7.02 (2H, m, NH et CHaron,)É La synthèse du 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarbonitrile a été décrite par J.Bergman (Tetrahedron, 2002, 58, pp 91799185). Le composé a été préparé selon ce protocole à partir de 1.2 g (7. 96 mmol) de 2-nitrobenzaldéhyde pour conduire après recristallisation dans l'acide acétique à 283 mg (17% sur trois étapes) de 4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carbonitrile sous forme d'un solide blanc. Exemple 2: Test de mesure de l'inhibition de l'activité kinase de RET par la 30 méthode de RET recombinante L'inhibition de l'activité kinase des composés de l'invention est estimée par la mesure de leur IC50 sur RET. Cette IC50 représente la concentration de composé nécessaire pour inhiber 50% de l'activité kinase de RET et est calculée à partir de la courbe de régression non linéaire dont l'équation est la suivante: (Top --Bottom) Y= Bottom + 1 + 10(logIC50 X) - Y est la valeur de la luminescence X est le logarithme de la concentration en composé Bottom est la valeur Y minimale Top est la valeur Y maximale LogIC50 est la valeur de X lorsque Y est à 50% de Top Bottom. La protéine RET (Upstate #14-570MG lot PP030) est incubée dans un tampon contenant 40 mM MOPS/NaOH pH7.0 (Sigma M-8899), 1mM EDTA (Amresco 0105100G-APP), en présence de 1,5 mg/ml de substrat poly-EY4 (Sigma #P-0275), de 30mM d'acétate de magnésium (Sigma 229768) et de 20 M d'ATP. La quantité de RET nécessaire est de 2 g/ml. Le tampon de dilution de RET est le suivant: É 20mM MOPS/NaOH pH7.0 É 1 mM EDTA É 5% Glycérol É 0.01% Brij35 (Sigma B4184) É 0.1% 2- Mercaptoéthanol É Img/ml BSA (Sigma A3059-10G). Le composé à tester est ajouté préalablement à l'enzyme de manière à atteindre un volume réactionnel de 50 l. La dilution des composés de l'invention est répartie de façon à obtenir une échelle de concentrations finales comprises entre 10nM à 30 M. Après une incubation de la réaction de deux heures à 30 C, le taux d'ATP restant est dosé en utilisant le Kinase-Glo Luminescent Kinase Assay (Promega #V6712) selon les conditions préconisées par le vendeur. La luminescence induite est lue dans un lecteur de plaque (Envision- Perkin Elmer). Les tableaux ci-après indiquent les valeurs d'IC50 pour des composés de formules II à VII, les substituants R2, R3, R4, R7 et R8 étant définis cidessus. Les valeurs d'IC50 30 sont données par catégories: IC50 < 100nM Catégorie A 100nM < IC50 < l M Catégorie B 1 M < IC50 < 10 M Catégorie C 10 M < IC50 < 100 M Catégorie D où: TABLEAU 1 O R5 R8. 1 R7 Composé Formule Nom IC50 2 O EtO2C 4-Oxo-8-phénylsulfamoyl-4,5- A NÉSO NH dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- H carboxylate d'éthyle N O H 3 * EtO2C 8-(Méthyl-phényl-sulfamoyl) -4-oxo- A 4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- N'S NH c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle N O H 4 * Et02C 4-Oxo-8-o-tolylsulfamoyl-4,5- A 9 O dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline- N'S NH 1-carboxylate d'éthyle H N O EtO2C 4-0xo-8-m-toly1sulfamoyl-4,5- B O O dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline- N' . NH 1 -carboxylate d'éthyle H N O 6 Et 4-0xo-8 ptolylsulfamoyl-4,5- B O dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline- H NH 1carboxylate d'éthyle N O H 7 Et0C 8-(2-Métho xy-phénylsulfamoyl) -4- B 9O NH oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3- N S' c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle OMLH N O 8 OMe 8-(3-Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4- B EtO2C oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3- c] quinoline- 1 -carb oxylate d'éthyle NH H N O H Me0 EtO2C 8-(4-Méthoxy-phénylsulfamoyl) -4- B O -oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3- 9 H NH c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle N O H Cl Et02C 0 0 _ 8-(3-Chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo- B NH 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3- N c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle H N 0 11 Cl * EtO2C _ 8-(4Chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo- B 0 5..,0 NH 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3- H N O c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle 12 F Et02CH 8-(4-Fluorophénylsulfamoyl)-4-oxo- A 0 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3- N'S NH c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle N 0 F O Et02C _ 8-[(4-Fluoro-phényl)méthyl- A 13 NÉ50 NH sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H- N O pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d' éthyle EtO2C 0 Et C 8-(4-Ethoxycarbonyl- C 14 É0 NH phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro- H N O 3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1 - H carboxylate d'éthyle OH 8-(3-Hydroxy-phénylsulfamoyl)-4- B EtO2C oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-O O _ c] quinoline- 1 - carboxylate d'éthyle N S NH H N O F.I 8-(3-Fluoro-2-méthyl- A EtO2C phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro- 16 2.0 NH 3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- H N carboxylate d'éthyle N O F Q O 8-(4-Fluoro-2-méthyl- A 17 NS NH phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro- Me H 3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l- H carboxylate d'éthyle F EtO2C 8-(3,4-Difluoro-phénylsulfamoyl)-4- A O O -oxo 4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- 18 F HS NH c]quinoline-1 -carboxylate d'éthyle N O O â t02C _ 8 -(3,5 -Difluoro-phénylsulfamoyl)-4- B 1 9 F NS: NH oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3- H N O c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle 2 8-(4Amino-phénylsulfamoyl)-4-oxo- A H N Q O 2\ NH 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3H * c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle H O EtO2C 8-(2,3-Dihydro-indole-1-sulfonyl)-4- B QO NH oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- 21 NS c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle N O H 22 N EtO2C 8-(4-Morpholin-4-yl- D NH phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro- H 3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1 - N O carboxylate d'éthyle H 23 O EtO2C 4-Oxo-8-(pyridin-3-ylsulfamoyl)- 4,5- B 0 NH dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline- _ H 1-carboxylate d'éthyle N O H 24 EtO2C 8-(Benzyl-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo- B Q 0 4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3- S * NH c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle N 0 EtO2 8(Méthyl-phénétyl-sulfamoyl)-4-oxo- C Q 4,5-dihydro 3H pyrrolo[2,3- S NH c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle N N O H 26 0 EtO C 8-Diméthylsulfamoyl-4-oxo-4,5- B S.O NH dihydro-3H-pyrrolo[2,3c]quinoline-1- N O carboxylate d'éthyle H i 27 EtO 8-Méthylsulfamoyl-4oxo-4,5- B 0 2C _ dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- HN'S 0 NH carboxylate d'éthyle N O H 28 0 EtO2C 8-(Morpholine-4-sulfonyl)-4-oxo-4,5- B S0 NH dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c]quinoline-1 - ON carboxylate d'éthyle NN O EtO2C C S 0 NH 8-(2-Ethoxycarbonyl-éthylsulfamoyl) - 29 NÉ_ * 4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3- CO2t N 0 c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle H EtO2C B 0 8-Cyclohexylsulfamoyl-4-oxo-4,5- QNÉS' NH dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1- H * N 0 carboxylate d'éthyle H EtO2C B Q O NH 8-Cycloheptylsulfamoyl-4-oxo-4,5- 31 HS dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1- N O carboxylate d'éthyle H N O EtO2C j 8-(3-Diméthylamino- B 32 N S NH propylsulfamoyl)-4-oxo-4, 5-dihydro- H 3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- }N{ O carboxylate d'éthyle EtO2C B O0 NH 8-(4-Amino-buylsulfamoyl)-4-oxo- 33 H2N H S' 4,5-dihydro3H-pyrrolo[2, 3- N 0 c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 34 O EtO2C 8-[(3Chloro-phényl)-méthyl- A CI NÉS O NH sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H- H O pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 91 Et02C O HN 04-Oxo-8(piperidin-4-ylsulfamoyl)- B HNH 4,5 dihydro-3H-pyrrolo[2,3 - c]quinoline1-carboxylate d'éthyle 92 McO2C O 8-Cyclopentylsulfamoyl-4 oxo-4,5- C N.S NH dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- N O carboxylate de méthyle H 93 O EtO2C 8-(Hexahydro-pyrrolo[3,4-c]pyrrole-2- B NH sulfonyl)-4 oxo-4,5dihydro-3H- N N O pyrrolo [2, 3 -c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 94 O EtO2C -Azabicyclo[2.2.2]oct-3- B É,O NH ylsulfamoyl)-4 oxo-4,5-dihydro-3HH O pyrrolo[2,3-c]quinoline-1 -carboxylate d'éthyle McO2C C O NH 8-(4Methyl-piperazine-l-sulfonyl)N'S oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- N N O c]quinoline-1-carboxylate d' éthyle 96 EtO2C 4 Oxo-8-sulfamoyl-4,5dihydro-3H- B q O NH pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate H2NÉS. d'éthyle EtO2C 4 Oxo-8-[(pyrrolidin-3-methyl)- B O Nsulfamoyl]-4,5- dihydro-3H- 97 nN SO pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate HNJ H d'éthyle HO O EtO2C 4 Oxo--Hydroxy- A 98 N'S.O NH phenylsulfamoyl)-4,5-dihydro- 3H- H pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle TABLEAU R8'S02 Composé Formule le Nom IC50 QO 4-Oxo-8-phénylméthanesulfonyl-4,5- A _ NH dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- S carboxylate d'éthyle N O 36 OEtO2C 8-(2,6-Dichloro- B s NH phénylméthanesulfonyl)-4-oxo-4,5 - Cl N O dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l- carboxylate d'éthyle TABLEAU III Composé Formule Nom IC50 37 EtO2C 8-Benzènesulfonylamino-4-oxo-4,5-B OOH N H dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- 1 carboxylate d'éthyle N O 38 Et62C 8-Méthanesulfonylamino-4-oxo-4,5- B O H N H dihydro-3H-pyrrolo[2,3c]quinoline-1- OS'N * carboxylate d'éthyle N..{ O 39 EtO2 4-Oxo-8- B H phénylméthanesulfonylamino-4,5- O NH dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1N 0 carboxylate d'éthyle H EtO2C H 8-(4-Chloro-benzènesulfonylamino)-4B 0:0 NH oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- - N O c]quinoline-l- carboxylate d'éthyle H Cl 41 EtO2C 8-(3-Chloro-benzènesulfonylamino)-4- B O O N NH oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3- S c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle H O Cl 42 EtO2C 8-(2-Chloro-benzènesulfonylamino)-4- D O O N NH oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3- S * c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle Cl N O 43 EtO2C 8-(4-Fluoro-benzènesulfonylamino)-4- B H oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- N NH c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle N O H F 44 EtO2C 8-(3-Fluoro-benzènesulfonylamino)-4- B O H N H oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3- 0:5. N c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle N O EtO2C 8-(2 Fluoro-b ènzenesulfonylamino) -4 - C OO N N H oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3- S c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle F N O EtO2P 8-(4-Bromo-benzènesulfonylamino)-4- B H oxo-4,5-dihydro-3H- pyrrolo[2,30:0 NH c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 46 N O H Br 47 Me EtO2C _ 4-Oxo-8-(4-toluènesulfonylamino)- B H NH 4,5-dihydro-3H- pyrrolo[2,3- OSâ * c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle N O H 48 Me 4-Oxo-8-(3-toluènesulfonylamino)- D Et02C 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3- 4ii NH c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 0-0 N O 49 EtO2C 8-(4-tertButyl- D H NH benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5- S'N dihydro-3H-pyrrolo[2,3c]quinoline-l- * N O carboxylate d'éthyle H MeO EtO2C 8-(4-Méthoxy-benzènesulfonylamino)- C H 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- NH c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle N O O N 0 H 51 OMe 8-(3-Méthoxy-benzènesulfonylamino)- C EtO2C 4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- s H ÉN NH c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle â'O N O 52 H 8-(4-Acétylamino- C EtO2C _ benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5- H dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-l-NH carboxylate d'éthyle 0 S'N N O H 53 02N EtO2C 8-(4-Nitro-benzènesulfonylamino)-4- B H NH oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3- S:N c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle CO N 0 H 54 EtO2C 8-(Naphtalène-2-sulfonylamino) -4- D H NH oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- S:N * c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 0 O N 0 H EtO2C 8-(4-Acétyl-benzènesulfonylamino)-4- C ' N * NH oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3- C0 N O c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle H EtO2C 4-Oxo-8-(thiophène-2-sulfonylamino)- B O H NH 4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- 56 O'S'N c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle S H 0 EtO2C 8-(5-Chloro-thiophène-2- B CI 1 N NH sulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H57 S 00 pyrrolo [2,3-c]quinoline-1 -carboxylate N O d'éthyle 58 t0 8(Benzènesulfonyl-méthyl-amino)-4- B :N NH oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3- CO c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle N 0 59 EtO2C 8(Méthanesulfonyl-méthyl-amino)-4- B oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- 05. 0N NH c]quinoline-l-carboxylate d'éthyle N O H TABLEAU IV Composé Formule Nom IC50 EtO2C 8-Benzoylamino-4-oxo-4,5 -dihydro- C H 83H-Benzoylamipyrrolo[2,3-c]quinoline-1- NH carboxylate d'éthyle O N O 61 EtO2C _ 8-Acétylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H- C H pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate N N H d'éthyle O N O H TABLEAU V R2 R3 R4 (VI) Composé Formule Nom _ IC50 62 Etâ C 8-Diméthylamino-4-oxo-4,5dihydro- C 3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- N NH carboxylate d'éthyle NNH O 63 H Et2C Chlorhydrate de 8-méthylamino-4- C NH oxo-4,5 dihydro-3Hpyrrolo[2,3- * N O c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle H 64 EtO2C 8-Amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H- C H2N NH pyrrolo [2,3-c] quinoline-1 -carboxylate N O d'éthyle JJ 2887881 66 66 EtO2C 8-Nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H- C pyrrolo[2,3-c] quinoline-1 -carboxylate 02N NH d' éthyle N O Ji 67 EtO2C 6-Nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H- D NH pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate N O d'éthyle NO 68 EtO2C 8-(2-Benzylcarbamoyl-vinyl)-4-oxo- C 0 4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- NH c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle N O H 69 O O EtO2C _ 8-[2-(2-Méthoxycarbonyl- C NH éthylcarbamoyl)-vinyl]-4-oxo4,5- H N 0 dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l- H carboxylate d'éthyle EtO2 C 4-Oxo-8-styryl-4,5-dihydro 3H- C NH pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate N 0 d'éthyle H EtO2C 8-Bromo-4-oxo-4,5-dihydro-3H- B - pyrrolo[2,3-c]quinoline-1 carboxylate 71 Br * NH d'éthyle N O H 72 EtO2C 7,8-Diméthoxy-4-oxo-4,5-dihydro-3H- C MeO * NH pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -c arboxylate Me0 N 0 d'éthyle 99 EtO2C 8-Fluoro-4 oxo-4,5dihydro-3H- D F NH pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate 0 d'éthyle 101 O Et02C 8-Acétyl-4 oxo-4,5-dihydro-3H- C N H pyrrolo[2,3-c]quinoline-lcarboxylate N 0 d'éthyle 102 O Et02C 8-Benzoyl-4 oxo-4,5 -dihydro-3H- C * * NH pyrrolo[2,3-c]quinoline-l-carboxylate N O d'éthyle 67 TABLEAU VI R CO Composé Formule Nom IC50 1 EtO2C 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-C NH c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle N O 73 McO2 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- C N H c]quinoline-1carboxylate de méthyle N O H 74 O O 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- C NH c] quinoline-1carboxylate de benzyle N O - 6 Acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H- D HO pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- NH carboxylique N O tl 76 O _ 1-Benzoyl-3,5-dihydro-pyrrolo[2,3- C NH c]quinolin-4-one *NO d - O _ D 77 NH 1 -Acetyl-3,5 -dihydro-pyrrolo [2,3- N O c]quinolin-4-one 79 N O N-(2-Diméthylamino-éthyl)-4-oxo- D N 4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- H NH c]quinoline-l-carboxamide * N O H (VII) 2887881 68 N O N-(3-Diméthylamino-propyl)-4-oxo- D N 4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3- H NH c]quinoline- 1 -carboxamide N O H 8 1 O 3 -[(4-Oxo -4,5 -dihydro -3H- D \Ok O pyrrolo [2,3 -c]quinoline- 1 carbonyl) - N amino]-propanoate de méthyle H NH N O H 82 N - N-(cyclohexylméthyl)-4-oxo-4,5- D cr0 dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1- H NH carboxamide N O H 83. O D N N-(benzyl) -4 -oxo -4,5 -dihydro-3H- H NH pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- N O carboxylamide H 84 H N N-[2-(1H-indol-3-yl)-éthyl]-4-oxo-4,5 - D _ O dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1- N carboxamide H NH N O H H0 \ O N-(3 -Hydroxy-propyl) -4 -oxo-4,5 - D N dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l- H NH carboxamide N O H 86 O N-(Pyridin-4-ylmethyl)-4-oxo-4,5- D N N dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1- H NH carboxamide N O 87 O N-(Phényl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H- D N pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- H NH carboxamide N O OH D N N-(Méthyl)-4 -oxo-4,5 -dihydro-3H- H NH 88 pyrrolo[2,3-c]quinoline-1- carboxamide N O H 89 O N,N-(Diméthyl)-4-oxo-4,5-dihydro- D N 3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-l- NH carboxamide N O O 4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- D H2N _ c] quinoline-1-carboxamide NH N O Exemple 3: Test de mesure de l'inhibition de l'activité d'un panel de kinases par les composésdécrits dans l'invention: Ces kinases sont produites par Upstate et criblées selon les protocoles respectifs indiqués 5 par le prestataire (http://www.upstate. com/features/kp_protocols.asp). Les exemples 1 et 12 ont été testés à une concentration respective de 20 M et de 10 M en présence de 10 M d'ATP. Les résultats indiqués tableau VII correspondent à un pourcentage d'inhibition de la kinase testée en présence du composé, par rapport à un contrôle effectué sans le composé Les résultats sont rapportés dans le Tableau VII ci-après. TABLEAU VII Kinase Composé 1 o Composé 12 % inhibition à 20 Mol o inhibition à 10 Mol Aurora-A (h) 16 94 c-RAF (h) 17 79 CDK2/cyclinE (h) 97 12 cKit (h) 20 45 cSRC (h) 86 91 EGFR (h) 19 13 FGFR2 (h) 82 91 F1t3 (h) 91 51 GSK3B (h) 22 Hck (h) 91 IGF-1R (h) 42 0 IKK(3 (h) 22 0 JAK3 (h) 58 50 KDR (h) 100 69 MAPK2 (h) 1 3 Met (h) 52 PDGFR(3 1) 13 0 Pim-1 (h) 92 PKBy (h) 5 20 Ret (h) 99 ROCK-II (h) 8 17 TrkA (h) 97 TrkB (h) 98 2887881 71
La présente invention concerne des inhibiteurs de protéines kinases de formule I : et qui peuvent être employés dans le traitement de diverses maladies, notamment cancer, inflammation ou des affections du système nerveux central. Elle concerne également les compositions pharmaceutiques comprenant les composés selon l'invention et leur utilisation en thérapie.
1. Composé de formule I: R4 (I) dans laquelle: R représente un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les radicaux alkyle, alkènyle, alkynyle, cycloalkyle, aralkylkoxy, aryle, -O-R5, ou -NR5-R6, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R1 et R4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un halogène ou un 10 groupe choisi parmi les radicaux nitro, alkyle, alcoxy ou cycloalkyle, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R2 et R3 représentent un atome d'hydrogène, un halogène ou un groupe choisi parmi les radicaux alkyle alkenyle, alkynyle, alcoxy, aryle, hétéroaryle, aryloxy, aralkyloxy, hydroxy, -Y-(NR7)n-R8, SO-R8, -NR7-(Y)n-R8, -NO2, COOR9, n=0ou1 Y = -CO- ou -S02- R2 et R3 n'étant pas simultanément sur le même composé les groupes suivants: aryle, hétéroaryle, aryloxy, aralkyloxy, -Y-(NR7)n-R8, -SO-R8, -NR7-(Y)n-R8, NO2, COOR9, R5 représente un radical alkyle, alkènyle d'au moins 3 atomes de carbones non directement branché sur l'insaturation, alkynyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aralkyle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé non azoté alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, R6 représente un radical alkyle, alkènyle d'au moins 3 atomes de carbones non directement branché sur l'insaturation, alkynyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aryle, hétéroaryle, aralkyle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé non azoté alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkènyle d'au moins 3 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, alkynyle d'au moins 3 2887881 72 atomes de carbone non directement branché sur l'insaturation, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, R8 et R9 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les radicaux alkyle, alkènyl, alkynyl, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, aralkyle, aryle, hétéroaryle, hétéroaralkyle, hétérocycle saturé ou hétérocycle saturé alkyle, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants, R7 et R8 pouvant former ensemble un cycle contenant 1 ou plusieurs hétéroatomes avec l'azote auquel ils sont rattachés ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle, alkènyl, alkynyl, amino, hydroxy ou un radical oxo, et leurs sels physiologiquement acceptables. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond à la formule générale I' : 0 R5 R2 dans laquelle R2 et R5 sont définis dans la 1. 3. Composé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que: R2 est choisi parmi les radicaux -SO2-(NR7)n-R8 ou -NR7-(Y)n-R8, 20 n, R7 et R8 étant définis dans la 1. 4. Composé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que: R5 est choisi parmi les groupes méthyle, éthyle, propyle, iso-propyle, butyle, isobutyle, iso-pentyle, allyle, isoprènyle, propargyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cyclopropylméthyle, cyclopentylméthyle, cyclohexylméthyle, tétrahydropyran-4-ylméthyle ou tétrahydrofuran-3-ylméthyl, et/ou - R7 est un hydrogène ou choisi parmi les groupes comme méthyle, éthyle, propyle, iso- propyle, butyle, iso-butyle, allyle, isoprènyle, propargyle cyclopropyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cyclopropylméthyle, cyclopentylméthyle, cyclohexylméthyle, tétrahydropyran-4-yl-méthyle, tétrahydrofuran-3-yl-méthyle, et/ou - R8 est choisi parmi les groupes cyclohexyle, cycloheptyle, cyclopropylméthyle, cyclopentylméthyle, cyclohexylméthyle, pipéridin-4- méthyle, pyrolidin-3-yl-méthyle, 2887881 73 azétidin-3-yl-méthyle, phényl, o-tolyl, m-tolyl, p-tolyl, 2-fluoro-phényl, 3-fluorophényl, 4-fluoro- phényl, 2-chloro-phényl, 3-chloro-phényl, 4-chloro-phényl, 3-hydroxy- phényl, 2-méthoxy-phényl, 3-méthoxy-phényl, 4-méthoxy-phényl, 4- aminophényl, 4-nitro-phényl, 4-fluoro-2méthy-phényl, 3-fluoro-2-méthyl- phényl, 3,4-difluorophényl, 3,5-difluoro-phényl, 2,6-dichloro-phényl, pyridyle, thiophène, 5-chloro-thiophène ou benzyle, R7 et R8 pouvant former avec l'azote auquel ils sont rattachés un cycle 2,3- dihydroindolyle, piperidinyle, piperazinyle, pyrolidinyle ou morpholinyle. 5. Composé selon la 4, caractérisé en ce que les substituants sont choisis parmi les halogènes, les groupes hydroxyle, amino (amine primaire, secondaire ou ou tertiaire), nitro, les radicaux alkyle en C1-C4, alcoxy, alcoxy-carbonyle, morpholinyle, carbonylamino, carbonyl, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle ou R9-NH-CO- avec R9 représente un radical aralkyle ou alkoxycarbonyl-alkyle. 6. Composé selon la 1, choisi parmi les composés suivants: 8-(2,3-Dihydro -indole- 1 -sulfonyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1-carboxylate d'éthyle 8-(2,6-Dichloro-phénylméthanesulfonyl)4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline- 1 - 20 carboxylate d'éthyle 8 -(3,4-Difluoro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3- c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(3-Fluoro-2-méthylphénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-(4-Nitro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-Cycloheptylsulfamoyl4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3- c]quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 4Oxo-8-o-tolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle 30 4-Oxo-8-phénylméthanesulfonyl-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-phénylsulfamoyl-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4-Aminophénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-(4-Fluoro-2-méthyl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4-Fluorophénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline- 1carboxylate d'éthyle 2887881 74 8-(Méthyl-phényl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-[(3-Chlorophényl)-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8- [(4-Fluoro-phényl)-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-(4toluènesulfonylamino)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-(pyridin-3 -yl sulfamoyl)-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-(thiophène-2sulfonylamino)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c]quinoline- 1- carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-m-tolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-phénylméthanesulfonylamino-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 - carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8 ptolylsulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(2-Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8 -(3,5-Difluoro-phényl sulfamoyl)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c]quinoline- 1 - carboxylate d'éthyle 8(3-Chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(3-Chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline-1- carboxylate d'éthyle 8-(3 Diméthylamino-propylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1-carboxylate d'éthyle 8-(3-Fluoro-benzènesulfonylamino)-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(3Hydroxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c]quinoline- 1 - carboxylate d'éthyle 8-(3-Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2, 3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4-Amino-butylsulfamoyl) -4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2, 3 -c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 8-(4-Bromo-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4-Chloro-benzènesulfonylamino)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 2887881 75 8-(4-Chloro-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3- c] quinoline- 1- carboxylate d'éthyle 8-(4-Fluoro-benzènesulfonylamino)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4Méthoxy-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline1-carboxylate d'éthyle 8-(5-Chloro-thiophène-2-sulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c]quinoline- 1-carboxylate d'éthyle 8-(B enzènesulfonyl-méthyl-amino)-4-oxo-4, 5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline-1- carboxylate d'éthyle 8-(B enzyl-méthyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8(Méthanesulfonyl-méthyl-amino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(Morpholine-4-sulfonyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1 -carboxylate d'éthyle 8Benzènesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-Bromo-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle 8-Cyclohexylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H- pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 8-Diméthylsulfamoyl-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 8Méthanesulfonylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c]quinoline- 1 carboxylate d'éthyle 8-Méthylsulfamoyl-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-(piperidin-4-ylsulfamoyl)-4, 5-dihydro-3 H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(Hexahydropyrrolo [3,4-c]pyrrole-2-sulfonyl)-4 oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8 -( 1 -Azabicyclo [2.2.2]o ct-3 -yl sulfamoyl)-4 oxo-4,5-dihydro -3 H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-(4-Methyl-piperazine-1-sui fonyl)-4 oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 4 Oxo-8sulfamoyl-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 4 Oxo-8-[(pyrrolidin-3-methyl)-sulfamoyl]-4,5-dihydro-3 H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1-carboxylate d'éthyle 2887881 76 4 Oxo-8-(4-Hydroxyphenylsulfamoyl)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle et leurs sels physiologiquement acceptables. 7. Composé selon la 1, choisi parmi les composés suivants: 1 -B enzo yl-3,5-dihydro-pyrrolo [2,3-c] quinolin-4-one 4-Oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate de benzyle 4-Oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c] quinoline-l-carboxylate de méthyle 4-Oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 4-Oxo-8-styryl-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 7,8-Diméthoxy-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 8-(2Benzylcarbamoyl-vinyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-(2-Ethoxycarbonyl-éthylsulfamoyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1- carboxylate d'éthyle 8-(2-Fluorobènzenesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-(3-Méthoxy-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4-Acétylaminobenzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 8-(4-Acétyl-benzènesulfonyl amino)-4-oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4-Ethoxycarbonylphényl sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2, 3 -c] quinoline- 1 carboxylate d'éthyle 8-(4-Méthoxy-b enzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(Méthylphénétyl-sulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinofine- 1carboxylate d'éthyle 8-[2-(2-Méthoxycarbonyl-éthylcarbamoyl)-vinyl]-4-oxo4, 5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3- c] quinoline- 1 -carboxylate d' éthyle 8Acétyl amino -4-oxo-4,5-dihydro -3H-pyrrol o [2,3-c] quinoline- 1 carboxylate d'éthyle 8-Amino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quino line- 1 -carboxyl ate d'éthyle 8-B enzo yl amino-4-oxo-4,5- dihydro -3Hpyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle 8-Diméthylamino-4-oxo4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-Nitro-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle Chlorhydrate de 8-méthylamino-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-lcarboxylate d'éthyle 2887881 77 1 -Acetyl-3,5-dihydro-pyrrolo [2,3-c] quinolin-4-one 3 - [(4-Oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carbonyl)- amino] -propano ate de méthyle 4-Oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 -carb oxamide 4-Oxo-8-(3toluènesulfonylamino)-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate d'éthyle 6-Nitro-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline1-carboxylate d'éthyle 8-(2-Chloro-benzènesulfonylamino)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-(4Morpholin-4-yl-phénylsulfamoyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2, 3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 844-tert-Butyl-benzènesulfonylamino)-4oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8(Naphtalène-2-sulfonylamino)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-15 carboxylate d'éthyle Acide 4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2, 3-c] quinoline- 1 -carboxylique N-(2-Diméthylamino-éthyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1 -carboxami de N-(3 -Diméthylaminopropyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1-carboxamide N-(3 -H ydroxy-propyl)-4- oxo -4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 carboxamide N-(benzyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline- 1 carboxyl amide N-(cyclohexylméthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3-c] quinoline-1 -carboxamide N-(Méthyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxamide N-(Phényl)-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1 -carboxamide N-(P yridin-4-ylmethyl)-4-oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1 -carboxamide N,N-(Diméthyl)-4-oxo-4,5dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxamide N-[2-(1H-indol-3-yl)éthyl]-4-oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1-carboxamide 8Cyclopentylsulfamoyl-4 oxo-4,5-dihydro-3H-pyrrolo[2,3-c] quinoline-1carboxylate de méthyle 8-Fluoro -4 oxo -4,5-dihydro -3 H-pyrrolo [2,3 -c] quinoline- 1 -carboxyl ate d'éthyle 7,8-Diméthoxy-4 oxo-4,5-dihydro-3Hpyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-Acétyl-4 oxo-4,5-dihydro3H-pyrrolo[2,3-c]quinoline-1-carboxylate d'éthyle 8-Benzoyl-4 oxo-4,5dihydro-3 H-pyrrolo [2,3-c]quinoline- 1 -carboxylate d'éthyle et leurs sels physiologiquement acceptables. 8. Composition pharmaceutique comprenant un composé selon l'une des 1 à 7 et un véhicule pharmaceutique approprié. 2887881 78 9. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 7 en thérapie. 10. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 7, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des cancers, des maladies 5 inflammatoires ou des affections du système nerveux central. 11. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 8 comme inhibiteur de kinase.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 471,A61K 31,A61P 25,A61P 35,C07D 207,C07D 215
C07D 471/04,A61K 31/4745,A61P 25/00,A61P 35/00,C07D 207/416,C07D 215/38
FR2901245
A1
DISPOSITIF D'ARTICULATION D'UNE PORTE D'UNE NACELLE D'AERONEF ET NACELLE EQUIPEE DUDIT DISPOSITIF D'ARTICULATION
20,071,123
La présente invention se rapporte à un dispositif d'articulation d'une porte d'une nacelle d'aéronef ainsi qu'à une nacelle d'aéronef équipée dudit dispositif d'articulation. Les moteurs des aéronefs sont généralement intégrés à l'intérieur d'une structure, appelée par la suite nacelle, reliés par des moyens de liaison à l'aéronef, notamment par un mât à la voilure. Cette nacelle a plusieurs fonctions, notamment celles de réguler et maîtriser les mouvements de l'air autour et dans le moteur afin d'optimiser les flux aérodynamiques, de protéger le moteur des éléments extérieurs, d'atténuer les nuisances sonores, de ventiler les zones internes, de participer à la répartition des efforts mécaniques du moteur et éventuellement de supporter les systèmes d'inversion de poussée. Enfin, la nacelle doit permettre la maintenance quotidienne et l'entretien du moteur et de ses composants. A cet effet, la nacelle comprend au niveau de sa surface extérieure une ouverture permettant l'accès à l'intérieur de la nacelle et une partie mobile susceptible d'occuper au moins deux positions, une première position dite fermée dans laquelle ladite partie mobile est disposée dans le prolongement de la surface extérieure de la nacelle de manière à obturer ladite ouverture et une deuxième position dans laquelle elle dégage au moins partiellement l'ouverture. Pour la suite de la description, la partie mobile est appelée porte. Sur les figures 1 et 2, on a représenté en 10 une nacelle reliée par un mât 12 à une aile 14, ladite nacelle comportant une entrée d'air 16 à l'avant et un fuselage latéral 18 d'axe longitudinal 20. La nacelle 10 comprend au moins une ouverture 22, de préférence deux disposées de chaque côté, de part et d'autre du mât 12, susceptibles d'être obturées chacune respectivement par une porte 24. Selon l'art antérieur, chaque porte 24 est articulée par rapport au bord supérieur de l'ouverture 22 et pivote autour d'un axe 26 sensiblement parallèle à l'axe 20 de la nacelle, disposé près du mât 12. En complément, des moyens de verrouillage sont prévus pour maintenir les portes 24 fermées. Selon un mode de réalisation, les extrémités inférieures des portes sont reliées lorsque ces dernières sont en position fermée par des verrous (non représentés). Avantageusement, comme illustré sur la figure 2, deux béquilles 28 sont prévues pour maintenir chaque porte en position ouverte. Même si ce type de porte est relativement simple et permet un accès facile aux éléments montés en partie basse du moteur, il ne donne pas pleinement satisfaction pour les raisons suivantes Le positionnement de la porte en position ouverte en face de l'ouverture au niveau de la partie médiane et de la partie haute ne favorise pas l'accès à ces parties. Ainsi, les opérateurs doivent se glisser entre la porte et le moteur en se baissant préalablement pour passer sous le panneau de la porte en prenant le risque de se blesser en heurtant les bords de la porte. De plus, ce mode d'ouverture ne permet pas d'assurer une sécurité optimale des opérateurs. En effet, même si elles sont maintenues par des béquilles, les portes peuvent se refermer brutalement, en raison notamment de rafales de vent, et blesser l'opérateur placé entre la porte et le moteur. Comme illustré sur la figure 1, les parties supérieures des portes articulées existantes présentent une prise au vent importante si bien que les structures des portes sont dimensionnées pour résister à des rafales de vent de l'ordre de 100 Km/h. Or, ces contraintes en position ouverte sont beaucoup plus importantes que celles auxquelles sont soumises les portes en position fermée. Ainsi, les portes sont dimensionnées pour des cas d'utilisation rares. Enfin, pour une porte de grandes dimensions, sa manipulation peut s'avérer difficile, l'opérateur devant soulever lesdites portes pour engendrer l'ouverture. Au-delà de certaines dimensions, il est nécessaire de prévoir un système embarqué d'assistance à l'ouverture et à la fermeture, complexifiant la conception et augmentant la masse installée sur l'aéronef. De plus, certaines installations de systèmes propulsifs, de grandes dimensions notamment, peuvent être relativement proches des autres parties de l'aéronef, avec des configurations pouvant générer des interférences entre la porte en position ouverte et la voilure ou le bec de bord d'attaque en position déployée, ou tout autre surface fixe ou mobile. Il faut dans ces cas mettre en place des protections qui ajoutent encore un supplément de masse et de complexité à l'aéronef. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif d'articulation pour une porte d'une nacelle d'aéronef permettant de dégager de manière optimale l'ouverture et rendant l'intervention des opérateurs plus sûre, et éventuellement d'alléger la nacelle. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'articulation reliant une porte à une nacelle d'aéronef, ladite nacelle comprenant une paroi extérieure appelée carénage comportant au moins une ouverture susceptible d'être obturée par au moins ladite porte, caractérisé en ce que le dispositif d'articulation comprend au moins un bras relié par l'intermédiaire d'un premier axe de pivotement à la nacelle et par l'intermédiaire d'un deuxième axe de pivotement à la porte, les deux axes de pivotement étant sensiblement parallèles. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une nacelle d'aéronef selon l'art antérieur, - la figure 2 est une coupe selon le plan A de la figure 1 d'une nacelle d'aéronef selon l'art antérieur, - la figure 3 est une vue en perspective d'une nacelle d'aéronef comportant au moins une porte selon l'invention, - les figures 4A à 4C sont des représentations schématiques en coupe illustrant le début de l'ouverture d'une porte de nacelle d'aéronef selon une première variante de l'invention, - la figure 5 est une représentation schématique en coupe illustrant une porte de nacelle d'aéronef en position ouverte selon une première variante de l'invention, - la figure 6 est une vue en perspective illustrant le dispositif d'articulation de la porte d'un aéronef selon l'invention sans la porte, - les figures 7A à 7F sont des demi vues de dessus illustrant les différentes étapes de l'ouverture d'une porte de nacelle d'aéronef selon l'invention, et - les figures 8A à 8D sont des représentations schématiques en coupe illustrant les différentes étapes du mouvement d'ouverture d'une porte de nacelle d'aéronef selon une autre variante de l'invention. Sur la figure 3, on a représenté en 30 une nacelle d'un aéronef reliée par l'intermédiaire d'un mât 32 à une aile 34. Cette nacelle comprend dans le sens des flux d'air une entrée d'air 36, une tuyère 38 reliées par une paroi externe ou carénage 40 avec des sections sensiblement circulaires perpendiculaires à l'axe longitudinal 42 de la nacelle, ladite nacelle comportant une motorisation. Cependant, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation et couvre toutes les différentes variantes en matière d'éléments de liaison entre la nacelle et le reste de l'aéronef, la zone d'ancrage de la nacelle, les formes, les dimensions et les matériaux de la nacelle, le type de motorisation et l'emplacement de la motorisation. Afin de pouvoir intervenir à l'intérieur de la nacelle, sous le carénage, et avoir accès au moteur, à ses composant et/ou ses accessoires, la nacelle comprend au niveau de son carénage 40, au moins une ouverture 44 susceptible d'être obturée par au moins une partie mobile appelée par la suite porte 46. Ainsi, la porte 46 est susceptible d'occuper une première position, dite fermée, dans laquelle elle obture l'ouverture et vient sensiblement dans le prolongement du carénage afin de réduire les perturbations au niveau des écoulements d'air autour de la nacelle et une autre position, dite ouverte, dans laquelle elle dégage au moins en partie l'ouverture 44, comme illustré sur les figures 3 et 5. Avantageusement, la nacelle comprend deux ouvertures 44 et deux portes 46 correspondantes placées de part et d'autre du mât, les portes s'étendant depuis le mât jusqu'à la partie inférieure de la nacelle. Selon une configuration, l'ouverture 44 a des bords latéraux dans des plans sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal 42 de la nacelle, un bord latéral avant 48 et un bord latéral arrière 50 (selon le sens d'écoulement de l'air dans la nacelle) et des bords respectivement inférieur 52 et supérieur 54 sensiblement parallèles à l'axe longitudinal 42 de la nacelle, la porte 46 correspondante ayant des formes adaptées à l'ouverture. De préférence, les portes ne comprennent pas d'inverseurs de poussée et sont disposées au niveau des zones du carénage de la nacelle ne comportant pas d'inverseurs de poussée dans la mesure où lesdits inverseurs induisent des efforts relativement importants sur la nacelle. A contrario, si les inverseurs de poussée n'induisent que de faibles efforts compatibles avec la porte, ils pourraient être disposés au niveau de cette dernière. Afin de permettre le mouvement relatif d'une porte 46 par rapport à la nacelle 30, des moyens d'articulation sont prévus. Ces moyens d'articulation sont maintenant décrits pour une porte, la ou les autres portes disposant du même mécanisme d'articulation ou d'un autre. Selon l'invention, les moyens d'articulation comprennent au moins un bras 56 relié par l'intermédiaire d'un premier axe de pivotement 58 à la nacelle et par l'intermédiaire d'un deuxième axe de pivotement 60 à la porte 46, les deux axes de pivotement étant sensiblement parallèles. Cette configuration permet d'écarter la porte 46 de la nacelle afin de faciliter l'accès à l'ouverture. Avantageusement, le premier axe de pivotement 58 est décalé vers l'intérieur de la nacelle par rapport au carénage et le bras 56 a une forme adaptée, notamment un coude, de manière à ce que la porte soit susceptible d'être disposée sensiblement parallèle et à proximité du carénage de la nacelle en position ouverte, comme illustré sur les figures 3 et 5. Avantageusement, la longueur du bras 56 et l'emplacement de la liaison dudit bras à la porte sont ajustés aux dimensions de la porte 46 de manière à ce que cette dernière soit décalée par rapport à l'ouverture 44 en position ouverte et dégage entièrement ladite ouverture. Cette configuration procure un meilleur accès à l'ouverture. De plus, selon cet agencement, l'opérateur n'est plus disposé entre la nacelle et la porte comme pour l'art antérieur, ce qui permet d'augmenter la sécurité. Enfin, la porte 46 étant sensiblement plaquée contre le carénage de la nacelle, elle offre une plus faible prise au vent, ce qui contribue à réduire les risques de fermeture brutale et à diminuer la masse de la porte, cette dernière en position ouverte etant soumise à des contraintes liées au vent plus faibles. Selon un mode de réalisation, les axes de pivotement 58 et 60 sont sensiblement parallèles au bord latéral avant 48 de l'ouverture, le premier axe de pivotement 58 étant disposé au niveau du chant du bord latéral avant 48. Le deuxième axe de pivotement 60 est prévu sensiblement au milieu de la porte. Le mouvement du centre de gravité de la porte étant situé dans un plan sensiblement horizontal, le risque d'accidents causés par une auto-fermeture de la porte est extrêmement réduit comparé à la cinématique de l'art antérieur selon laquelle le poids de la porte a tendance à provoquer l'auto-fermeture. Avantageusement, les axes de pivotement 58 et 60 sont légèrement inclinés par rapport à la verticale de manière à obtenir un état stable ouvert de la porte et/ou faciliter l'ouverture de la porte grâce au poids de ladite porte. Selon une autre caractéristique de l'invention, la porte comprend des moyens de verrouillage pour la maintenir en position fermée. A cet effet, le bord latéral avant 48 de l'ouverture comprend une première gorge 62 dont l'ouverture est orientée vers l'arrière, susceptible de recevoir le bord latéral avant 64 de la porte 46 et le bord latéral arrière 50 de l'ouverture comprend une seconde gorge 66 dont l'ouverture est orientée radialement vers l'extérieur de la nacelle, susceptible de recevoir le bord latéral arrière recourbé 68 de la porte 46. En complément, le bras est en au moins deux parties disposant d'au moins un degré de liberté entre elles. Selon une première variante illustrée sur les figures 4A, 4B, 4C et 5, le bras 56 comprend une première partie 70 articulée par rapport à la nacelle, une seconde partie 72 articulée par rapport à la porte et un troisième axe de pivotement 74, reliant les deux parties 70 et 72, sensiblement parallèle aux axes de pivotement 58 et 60. Selon une autre variante illustrée sur les figures 8A à 8D, le bras 56 est télescopique et comprend une première partie 76 articulée par rapport à la nacelle, une seconde partie 78 articulée par rapport à la porte, les parties 76 et 78 étant coulissante l'une par rapport à l'autre. Le dispositif de gorges selon l'invention nécessite une porte ayant au moins trois degrés de liberté, comme illustrés sur les figures 4A à 4C ou 8A à 8D. Ainsi, la première variante comprend trois degrés de liberté matérialisés par les articulations 58, 60 et 74. La seconde variante comprend trois degrés de libertés matérialisés par les deux articulations 58 et 60 et la translation entre les parties 76 et 78. Cet agencement permet d'obtenir une immobilisation de la porte 46 en position 10 fermée, les efforts exercés notamment par les écoulements d'air autour de la nacelle tendant à maintenir la porte en position fermée. En effet, dans ce cas, les écoulements tendent à maintenir le bord latéral arrière recourbé 68 dans la seconde gorge 66 ce qui empêche la porte de se translater vers l'arrière et le retrait du bord latéral avant 64 de la première 15 gorge 62. Afin d'assurer un verrouillage plus sûr, des verrous peuvent être prévus pour empêcher le bord latéral arrière 68 de la porte de se dégager de la seconde gorge 66. On peut compléter ce verrouillage en ajoutant des verrous pour empêcher la porte de reculer. Les verrous sont de préférence disposés à environ 20 la moitié de la hauteur de la porte, pour rester accessibles, deux verrous disposés à l'arrière et deux autres à l'avant. Les verrous ne sont pas plus décrits car ils peuvent prendre différentes formes, formes déjà connues et utilisées dans l'art antérieur. Sur la figure 6, on a représenté un mode de réalisation du bras 56. Les 25 différentes parties du bras ainsi que les articulations sont dimensionnées de manière à reprendre les efforts et les différentes sollicitations exercés notamment par la porte. Comme illustré sur la figure 6, les parties du bras peuvent se présenter sous la forme d'un élément plein comme la seconde partie 72 ou ajouré comme pour la première partie 70. Le positionnement des gorges ainsi que les formes des bords latéraux 64 et 68 de la porte sont déterminés afin que la surface extérieure de la porte soit dans le prolongement du carénage pour ne pas perturber les écoulements d'air à l'extérieur de la nacelle lorsque la porte est fermée. Ainsi, la première gorge 62 a une section en U avec une branche du U disposée dans le prolongement du carénage, l'autre branche étant décalée vers l'intérieur de la nacelle. En complément, le bord latéral avant 64 de la porte comprend un léger décrochement. Ainsi, lorsque ledit bord 64 est disposé à l'intérieur de la gorge 62, le reste de la surface de la porte est disposé dans le prolongement du carénage de la nacelle. En variante, le bord latéral avant 68 peut être glissé sous la surface de la nacelle. La seconde gorge 66 a également une section en forme de U dont les extrémités des branches sont décalées vers l'intérieur de la nacelle afin que lorsque la porte vient en contact avec ladite gorge ou les extrémité des branche du U, la surface extérieure de la porte soit dans le prolongement du carénage de la nacelle. En complément, le bord latéral arrière 68 de la porte est replié à sensiblement 90 de manière à coopérer avec la seconde gorge 66. Selon un mode de réalisation, la première gorge 62 peut se prolonger au niveau du bord inférieur 52 et/ou du bord supérieur 54 de l'ouverture. Cette configuration permet d'empêcher l'écartement de la porte au niveau des extrémités supérieure et inférieure. De manière plus générale, le bord latéral avant de la porte 46 et/ou le bord latéral avant de l'ouverture 44 comprennent des moyens pour empêcher un mouvement relatif radial entre ces deux éléments et le bord latéral arrière de la porte 46 et/ou le bord latéral arrière de l'ouverture 44 comprennent des moyens pour empêcher un mouvement relatif longitudinal (parallèle à l'axe de la nacelle) entre ces deux éléments. Le fonctionnement de la porte est maintenant décrit au regard des figures 4A à 4C, 5, 7A à 7F et 8A à 8D. En position fermée, comme illustré sur les figures 4A, 7A et 8A, les bords latéraux 64, 68 de la porte sont engagés dans leurs gorges respectives 62 et 66. Dans cette position, la surface extérieure de la porte est disposée dans le prolongement du carénage de la nacelle. Une fois engagée dans les deux gorges, la porte ne peut plus s'ouvrir avec un 10 mouvement simple. Pour ouvrir la porte 46, après déverrouillage, il convient de faire pivoter légèrement l'arrière de la porte, comme illustré sur les figures 4B et 8B, afin de dégager le bord latéral arrière 68 de la porte de la seconde gorge 66. Après cette étape, la porte 46 peut se translater vers l'arrière, comme illustré 15 sur les figures 4C, 7B, 7C et 8C, de manière à dégager le bord latéral avant 64 de la première gorge 62. La porte 46 peut alors pivoter, comme illustré sur les figure 7D et 7E, de manière à venir à l'avant de l'ouverture 44 en position ouverte, comme illustré sur les figures 5, 7F et 8D. 20 Pour procéder à la fermeture de la porte, il convient de reproduire les étapes ci-dessus en sens inverse, en commençant par engager le bord latéral avant dans la première gorge, puis le bord latéral arrière dans la seconde gorge et enfin en verrouillant la porte en position fermée. De préférence, des pions d'alignements peuvent être prévus pour faciliter l'engagement des bords latéraux de la porte 25 dans leurs gorges respectives. Avantageusement, la surface intérieure de la porte comprend des tampons afin de ne pas endommager le carénage de la nacelle lorsque la porte est disposée en position ouverte. Selon une autre caractéristique, le bras comprend une première partie 70 plus courte que la seconde partie 72. La partie 70 la plus courte permet les petits ajustements de la porte ainsi que le déport nécessaire pour ouvrir complètement la porte. La partie la plus longue 72 permet de manoeuvrer la porte sur des grands déplacements
L'objet de l'invention est un dispositif d'articulation reliant une porte (46) à une nacelle (30) d'aéronef, ladite nacelle (30) comprenant une paroi extérieure appelée carénage comportant au moins une ouverture (44) susceptible d'être obturée par au moins ladite porte (46), caractérisé en ce que le dispositif d'articulation comprend au moins un bras (56) relié par l'intermédiaire d'un premier axe de pivotement (58) à la nacelle (30) et par l'intermédiaire d'un deuxième axe de pivotement (60) à la porte (46), les deux axes de pivotement (58, 60) étant sensiblement parallèles.
1. Dispositif d'articulation reliant une porte (46) à une nacelle (30) d'aéronef, ladite nacelle (30) comprenant une paroi extérieure appelée carénage comportant au moins une ouverture (44) susceptible d'être obturée par au moins ladite porte (46), caractérisé en ce que le dispositif d'articulation comprend au moins un bras (56) relié par l'intermédiaire d'un premier axe de pivotement (58) à la nacelle (30) et par l'intermédiaire d'un deuxième axe de pivotement (60) à la porte (46), les deux axes de pivotement (58, 60) étant sensiblement parallèles. 2. Dispositif d'articulation selon la 1, caractérisé en ce que le premier axe de pivotement (58) est décalé vers l'intérieur de la nacelle et en ce que le bras (56) a une forme coudée, de manière à ce que la porte soit susceptible d'être disposée sensiblement parallèle et à proximité du carénage de la nacelle en position ouverte. 3. Dispositif d'articulation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le bras (56) comprend une première partie (70) articulée par rapport à la nacelle, une seconde partie (72) articulée par rapport à la porte et un troisième axe de pivotement (74), reliant les deux parties (70, 72), sensiblement parallèle aux axes de pivotement (58, 60). 4. Dispositif d'articulation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le bras (56) est télescopique. 5. Dispositif d'articulation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les axes de pivotement sont sensiblement verticaux de manière à ce que le centre de gravité de la porte se déplace dans un plan sensiblement horizontal. 6. Dispositif d'articulation selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que les axes de pivotement sont légèrementinclinés par rapport à la verticale de manière à obtenir un état stable ouvert de la porte et/ou faciliter l'ouverture de la porte grâce au poids de ladite porte. 7. Nacelle d'aéronef comprenant une paroi extérieure appelée carénage comportant au moins une ouverture (44) susceptible d'être obturée par au moins une porte (46) reliée à ladite nacelle par un dispositif d'articulation, caractérisée en ce que le dispositif d'articulation comprend au moins un bras (56) relié par l'intermédiaire d'un premier axe de pivotement (58) à la nacelle (30) et par l'intermédiaire d'un deuxième axe de pivotement (60) à la porte (46), les deux axes de pivotement (58, 60) étant sensiblement parallèles. 8. Nacelle d'aéronef selon la 7, caractérisée en ce que le premier axe de pivotement (58) est décalé vers l'intérieur de la nacelle et en ce que le bras (56) a une forme coudée, de manière à ce que la porte soit susceptible d'être disposée sensiblement parallèle et à proximité du carénage de la nacelle en position ouverte. 9. Nacelle d'aéronef selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que le bras (56) comprend une première partie (70) articulée par rapport à la nacelle, une seconde partie (72) articulée par rapport à la porte et un troisième axe de pivotement (74), reliant les deux parties (70, 72), sensiblement parallèle aux axes de pivotement (58, 60). 10. Nacelle d'aéronef selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que le bras (56) est télescopique. 11. Nacelle d'aéronef selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisée en ce que le premier axe de pivotement (58) est disposé au niveau du chant du bord latéral avant (48) de l'ouverture (44). 12. Nacelle d'aéronef selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée en ce que le bord latéral avant de la porte (46) et/ou le bord latéral avant de l'ouverture (44) comprennent des moyens pour empêcher un mouvement relatif radial entre ces deux éléments et le bord latéral arrière de laporte (46) et/ou le bord latéral arrière de l'ouverture (44) comprennent des moyens pour empêcher un mouvement relatif longitudinal entre ces deux éléments. 13. Nacelle d'aéronef selon la 12, caractérisée en ce que le bord latéral avant (48) de l'ouverture comprend une première gorge (62) dont l'ouverture est orientée vers l'arrière, susceptible de recevoir le bord latéral avant (64) de la porte (46). 14. Nacelle d'aéronef selon la 13, caractérisée en ce que le bord latéral avant (64) de la porte comprend un léger décrochement afin que lorsque ledit bord (64) est disposé à l'intérieur de la première gorge (62), le reste de la surface de la porte étant disposé dans le prolongement du carénage de la nacelle. 15. Nacelle d'aéronef selon la 12, 13 ou 14, caractérisée en ce que le bord latéral arrière (50) de l'ouverture comprend une seconde gorge (66) dont l'ouverture est orientée radialement vers l'extérieur de la nacelle, susceptible de recevoir le bord latéral arrière recourbé (68) de la porte (46). 16. Nacelle d'aéronef selon l'une quelconque des 7 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend des verrous pour maintenir la porte en position fermée. 17. Aéronef comprenant une nacelle selon l'une quelconque des 7 à 16.
B,E
B64,E05
B64D,E05D
B64D 29,E05D 15
B64D 29/08,E05D 15/00
FR2891324
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE ENTRE DEUX PLAQUES STRATIFIEES COMPOSEES D'UNE COUCHE DE RESINE INTERPOSEE ENTRE DEUX TOLES METALLIQUES
20,070,330
Domaine technique de l'invention. 5 La présente invention est du domaine de l'assemblage l'une à l'autre de deux plaques stratifiées. Elle a pour objet un dispositif d'assemblage entre deux plaques, l'une au moins de ces plaques étant composée d'au moins une couche interne de résine interposée entre deux tôles externes métalliques, l'autre plaque comprenant au moins une tôle métallique, le cas échéant externe. Etat de la technique. On connaît un matériau en plaque stratifié composé de plusieurs couches superposées, dont au moins une couche interne de résine interposée entre deux tôles externes métalliques. Un tel matériau est notamment utilisé dans le domaine automobile, en raison des caractéristiques mécaniques offertes au regard des contraintes liées à ce domaine, notamment en ce qui concerne la légèreté et la résistance mécanique et thermique. Se pose le problème de l'assemblage entre un tel matériau en plaque et un autre matériau similaire, voire un autre matériau comportant au moins une tôle métallique, le cas échéant externe, voire une tôle métallique monolithique. Plus particulièrement, l'assemblage réalisé doit conférer au produit obtenu des qualités de résistances mécaniques recherchées, notamment dans le domaine automobile, et notamment une résistance aux vibrations et aux chocs en cas d'accident. En outre, les modalités d'assemblage mises en oeuvre ne doivent pas porter atteinte aux qualités intrinsèques du matériau, ni n'induire de déformation de celui-ci, tant de surface que dans son plan général. Enfin, les modalités d'assemblage mises en oeuvre doivent éviter d'être une source de pollution du produit obtenu. Par ailleurs, l'assemblage doit être efficace et pérenne, malgré une mise en situation du produit obtenu en milieu vibratoire. Il est aussi recherché des modalités d'assemblage dont l'industrialisation soit aisée à mettre en oeuvre, notamment selon des procédés précis, flexibles et adaptable à un quelconque produit à obtenir, facilement reproductibles, limitant les travaux de préparation des plaques et évitant un échauffement de la couche interne de résine. Il est connu des dispositifs d'assemblage entre deux plaques de matériaux stratifiés susvisés, mettant en oeuvre des techniques de soudage des plaques entre elles. Les procédés de soudage, tels que soudage par point ou soudage à l'arc, ne sont pas adaptés, en raison de la présence de la couche interne de résine qui s'oppose au passage du courant électrique destiné à chauffer les tôles métalliques. Dans le cas où le procédé utilisé permet un contact électrique entre les tôles métalliques, l'échauffement provoque la fusion de la résine et un dégazage de cette dernière qui perturbe l'opération de soudage et qui altère le matériau. On pourra par exemple se reporter aux documents DE3326612 (ALUSUISSE) et US4482600 (KAWASAKI). Il est aussi connu des dispositifs d'assemblage entre deux plaques de matériaux stratifiés susvisés, mettant en oeuvre des techniques de rivetage ou de vissage. Plus particulièrement, des avant-trous sont ménagés à travers l'une des plaques et l'une des tôles externes de l'autre plaque, pour l'introduction d'un rivet. Ce rivet est soumis à contrainte pour se déformer en expansion à l'intérieur de la couche interne de résine. On pourra par exemple se reporter au document DE19540904 (MITSUBISHI). Plus particulièrement encore, il est connu d'exploiter des rivets ou un sertissage pour maintenir les plaques l'une par rapport à l'autre lors d'une opération de collage de ces plaques entre elles. De telles techniques n'offrent cependant pas toutes les qualités requises pour le produit obtenu, en ce qui concerne sa fiabilité et sa pérennité dans l'application au domaine automobile notamment, ni en ce qui concerne l'aisance de l'industrialisation de leur mise en oeuvre. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif d'assemblage entre deux plaques, l'une au moins de ces plaques étant composée d'au moins une couche interne de résine interposée entre deux tôles externes métalliques, l'autre plaque comprenant au moins une tôle métallique, le cas échéant externe, voire étant constituée d'une tôle métallique monolithique. Il est plus particulièrement proposé un tel dispositif qui réponde aux contraintes et difficultés qui ont été exposées. Le dispositif de la présente invention est un dispositif d'assemblage entre au moins deux plaques. L'une au moins de ces plaques est composée d'au moins une couche interne interposée entre deux tôles externes métalliques. La couche interne est préférentiellement réalisée à partir d'un matériau électriquement isolant, telle qu'une résine ou analogue. L'autre plaque comprend au moins une tôle métallique, voire une tôle métallique unique extérieure. Cette autre plaque peut aussi être constituée d'une tôle métallique monolithique. Selon la présente invention, un tel dispositif d'assemblage est principalement reconnaissable en ce que l'une au moins des plaques comporte une découpe pour le passage de moyens de fixation conjointement en prise sur une tôle de l'une des plaques et sur une tôle de l'autre plaque. Selon une forme de réalisation, les moyens de fixation sont constitués d'un organe de poinçonnage formant la découpe et comportant à ses extrémités respectives une tête d'appui sur la tôle extérieure de l'une des plaques et au moins un rabat contre la tôle extérieure de l'autre plaque après traversée des plaques. L'organe de poinçonnage est par exemple constitué d'un pion à extrémité perforante, le rabat étant formé par un écrasement de ladite extrémité. Par exemple encore, l'organe de poinçonnage est évidé. Le rabat est dans ce cas formé par un écrasement vers l'extérieur de l'extrémité perforante. L'évidement de l'organe de poinçonnage constitue avantageusement une 5 chambre de réception de la matière des plaques découpée et comprimée vers l'intérieur de l'évidement de l'organe de poinçonnage. L'évidement de l'organe de poinçonnage est susceptible d'être débouchant à travers la tête d'appui, et de constituer avantageusement un couloir d'éjection de 10 la matière découpée des plaques. Par exemple encore, l'organe de poinçonnage est constitué d'une agrafe comportant au moins deux pattes perforantes dont les extrémités sont repliées pour former un rabat, indifféremment vers l'extérieur et/ou l'intérieur. Toujours selon la présente invention, un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage tel que précédemment proposé, consiste à maintenir les plaques en position relative de superposition, à positionner l'organe de poinçonnage et à appliquer contre la tête d'appui une poussée pour provoquer une traversée perforante des plaques par l'organe de poinçonnage et former la découpe, puis à écraser au moyen d'un premier outil l'extrémité perforante de l'organe de poinçonnage pour former le rabat. Le cas échéant, le premier outil comporte un relief de mise en compression de la 25 matière découpée des plaques contre la face interne de la tête. Le cas échéant encore, un deuxième outil est équipé d'une tige de traversée du couloir pour l'éjection de la matière découpée des plaques. Selon une autre forme de réalisation, les moyens de fixation sont constitués d'au moins une platine placée en superposition contre une tôle métallique extérieure d'une première plaque. Cette platine comporte au moins un organe de liaison traversant au moins partiellement la découpe vers l'une quelconque des tôles métalliques d'une deuxième plaque, pour sa fixation à cette dernière. L'organe de liaison est par exemple constitué d'une languette issue de la platine par découpage. Cette languette est rabattue à travers la découpe vers la tôle métallique extérieure de la deuxième plaque, et comporte un repli de prise d'appui contre la face extérieure de la tôle métallique extérieure de cette plaque. Une platine est susceptible d'être placée en superposition contre chacune des 10 plaques, le repli de la languette de l'une quelconque des platines étant dans ce cas plaquée contre la face extérieure de l'autre platine. Par exemple encore, l'organe de liaison est constitué d'un relief que comporte la platine, et notamment issu de cette dernière. Ce relief s'étend partiellement à travers la découpe vers la tôle intérieure de la deuxième plaque. Les moyens de fixation sont constitués par un joint de soudure entre la tôle intérieure de la deuxième plaque et le fond du relief. Selon une autre forme de réalisation, les moyens de fixation sont constitués d'organes coopérants en appui contre la tôle métallique extérieure d'une plaque respective. L'un au moins de ces organes traverse au moins partiellement la découpe pour sa mise en relation avec l'autre organe. Les organes coopérants, en acier notamment, sont préférentiellement fixés l'un à 25 l'autre par soudage. Par exemple, les organes coopérants sont chacun constitués d'un corps épaulé, les épaulements prenant appui contre la face extérieure de la tôle métallique extérieure correspondante. Les corps sont logés au moins partiellement à l'intérieur de la découpe et sont soudés l'un à l'autre. Plus particulièrement, les organes coopérants sont susceptibles d'être globalement conformés en cuvette à rebord, et d'être soudés l'un à l'autre par l'intermédiaire de leur fond. Toujours selon la présente l'invention, un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage tel que précédemment proposé consiste à ménager préalablement les découpes et à former les organes coopérants à partir de platines placées contre une plaque respective. Ces platines sont embouties par des électrodes de soudage, pour leur mise en conformation en cuvette à rebord et leur soudage l'une à l'autre. Plus particulièrement encore, le corps de l'un au moins des organes est susceptible de comporter une surface à portée conique d'appui de l'autre corps. Cette surface est notamment une surface intermédiaire de soudage des corps l'un à l'autre. De préférence, un premier corps comporte une première surface à portée conique, tandis qu'un deuxième corps comporte une deuxième surface à portée conique complémentaire, qui est formée par écrasement d'une arête du deuxième corps par l'intermédiaire de la première surface conique. Toujours selon la présente l'invention, un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage tel que précédemment proposé consiste à ménager préalablement les découpes, et à placer les organes coopérants de part et d'autre des plaques en disposant les corps au moins partiellement à l'intérieur de la découpe, puis à exercer une poussée et contre poussée axiale contre les organes coopérants au moyen d'électrodes pour provoquer la mise en appui des organes coopérants contre la tôle extérieure correspondante et l'écrasement de ladite arrête, ainsi que leur soudage l'un à l'autre. Par exemple encore, les organes coopérants sont constitués d'un jeu de platines placées en superposition contre une tôle métallique extérieure d'une plaque 2891324 7 respective. Ces platines comportent chacune au moins une languette issue des platines par découpage et rabattue à travers la découpe vers une languette de l'autre platine. Ces languettes comportent un retour d'appui contre le retour de l'autre languette, par l'intermédiaire desquels retours les languettes sont soudées l'une à l'autre. Toujours selon la présente l'invention, un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage tel que précédemment proposé, consiste à ménager préalablement les découpes, à placer les platines contre la plaque correspondante, puis à emboutir les platines au moyen d'électrodes pour déformer les languettes et les souder l'une à l'autre. Par exemple encore, les organes coopérants sont constitués pour l'un d'un organe de poinçonnage des plaques et pour l'autre d'un organe de réception de 15 l'extrémité émergeante hors des plaques de l'organe de poinçonnage. Un tel organe de poinçonnage est susceptible d'être constitué d'un pion à tête et à pointe perforante, l'organe de réception étant constitué d'une cuvette à rebord. La pointe perforante et la cuvette comportent de préférence des surfaces d'appui à portée conique, par l'intermédiaire desquelles le pion et la cuvette sont soudés l'un à l'autre. L'organe de poinçonnage est susceptible d'être axialement évidé. Cet évidement constitue un couloir d'éjection de la matière découpée des plaques. Selon une autre forme de réalisation, l'une quelconque au moins des plaques comporte la découpe ménagée à son travers. Les moyens de fixation sont constitués par un joint de soudure bordant la périphérie de la découpe, en reliant l'une à l'autre les tôles métalliques intérieures superposées des plaques. Par exemple, la découpe est formée d'une lumière ménagée à travers la plaque. Par exemple encore, la découpe est ménagée en bordure de l'une des plaques. La conformation du bord de la découpe est préférentiellement de forme irrégulière, telle que sinusoïdale ou analogue notamment. Le bord de la découpe comporte de préférence un retour ménagé par déformation de la plaque correspondante, notamment réalisée lors de l'opération de découpe. Selon une autre forme de réalisation, une première des plaques comporte au moins une découpe ménagée dans sa tranche pour former au moins un relief d'emboîtement à l'intérieur d'une découpe ménagée à travers une deuxième plaque. Les moyens de fixation sont constitués d'au moins un joint de soudure réalisé en bordure d'une partie du relief qui émerge hors de la découpe ménagée à travers la deuxième plaque. Ces dispositions sont plus particulièrement destinées à l'assemblage de plaques transversalement l'une par rapport à l'autre, orthogonalement notamment. Les joints de soudure sont éventuellement ménagés le long de chacun des débouchés de la découpe. Description des figures. 20 La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles: La fig. 1 est un schéma illustrant un exemple de réalisation d'un couple de plaques 25 en matériau stratifié, destinées à être assemblées entre elles au moyen d'un dispositif d'assemblage de l'invention. Les fig.2 à fig.4 sont des schémas illustrant un premier mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.5 à fig.7 sont des schémas illustrant un deuxième mode d'assemblage 30 entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.8 et fig.9 sont des schémas illustrant un troisième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.10 à fig.12 sont des schémas illustrant un quatrième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. La fig.13 est un schéma illustrant une variante des modalités d'assemblage représentées sur les fig.10 à fig.12. Les fig.14 à fig.19 sont des schémas illustrant deux variantes d'un cinquième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention Les fig.20 à fig.25 sont des schémas illustrant deux variantes d'un sixième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.26 à fig.29 sont des schémas illustrant un septième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.30 et fig.31 sont des schémas illustrant un huitième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.32 à fig.34 sont des schémas illustrant un neuvième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.35 et fig.36 sont des schémas illustrant un dixième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.37 et fig.38 sont des schémas illustrant un onzième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.39 et fig.40 sont des schémas illustrant un douzième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. La fig.41 est un schéma illustrant un treizième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Les fig.42 à fig.43 sont des schémas illustrant un quatorzième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. La fig.44 est un schéma illustrant un quinzième mode d'assemblage entre deux plaques au moyen d'un dispositif de l'invention. Sur la fig.1, un matériau stratifié est composé d'une couche interne en résine (1), interposée entre deux tôles externes métalliques (2,3). Ce matériau est conditionné en plaque, deux plaques (4,5) étant susceptibles d'être assemblées l'une à l'autre pour former un produit, notamment utilisé dans le domaine automobile. Les plaques (4,5) étant superposées tel que sur le schéma représenté, ces plaques (4,5) comportent une tôle extérieure (2) et une tôle intérieure (3), les tôles intérieures (3) des plaques superposées (4,5) étant juxtaposées. De manière analogue, un tel assemblage est susceptible d'être réalisé entre un tel matériau et une tôle métallique monolithique, ou encore entre un tel matériau et un autre matériau stratifié comportant au moins une couche extérieure formée d'une tôle métallique. Selon l'invention proposée, au moins l'une des plaques (4,5) comporte une découpe pour le passage de moyens de fixation en prise sur une tôle métallique (2,3) de l'une et l'autre des plaques (4,5), cette tôle métallique pouvant être une tôle métallique intérieure (3) ou une tôle métallique extérieure (2). Sur les fig.2 à fig.19, il est proposé de ménager la découpe (6) directement lors de la mise en place des moyens de fixation. Un organe de poinçonnage (7) est utilisé non seulement pour pratiquer la découpe (6) à travers l'une et l'autre des plaques (4,5), mais aussi est exploité pour les assembler entre elles, lors d'une même opération de montage. Un tel mode d'assemblage permet de se dispenser d'une opération de découpage des plaques (4,5) préalablement à la mise en place des moyens de fixation des plaques (4,5) entre elles. En outre, l'industrialisation de ce mode d'assemblage est aisée, les découpes (6) ménagées à travers les plaques (4,5) étant pratiquées simultanément, avec pour avantage d'éviter d'avoir à les positionner rigoureusement l'une par rapport à l'autre dans le cas contraire, pour permettre la mise en place des moyens de fixation. Sur les fig.2 à fig.4, l'organe de poinçonnage (7) est constitué d'un pion (10) à tête (8) et à pointe perforante (9). Sur la fig.4, la tête (8) du pion (10) est en appui contre la tôle extérieure (2) de l'une des plaques (4), tandis que sa pointe (9) est en appui contre la tôle extérieure (2) de l'autre plaque (5), après matage pour former un rabat (9'). Sur la fig.2, ce pion (10) est introduit en force à travers les plaques (4,5) de manière à les perforer et à émerger à son extrémité munie de la pointe (9). Sur la fig.3, une enclume (11) est placée contre la tête (8) du pion (10), tandis qu'un marteau (12) déforme sa pointe (9) jusqu'à la rabattre par écrasement contre la tôle correspondante (2). Sur les fig.5 à fig.7, l'organe de poinçonnage (7) est constitué d'une agrafe (13) comportant un couple de pattes perforantes dont les extrémités sont repliées pour former des rabats (13'). Les pattes sont susceptibles d'être en nombre supérieur à deux, et peuvent être indifféremment rabattues vers l'intérieur ou vers l'extérieur tel qu'illustré. Sur les fig.8 à fig.13, l'organe de poinçonnage (7) est constitué d'un pion (14) axialement évidé. Ce pion (14) comporte une tête (15) d'appui contre la tôle extérieure (2) d'une première plaque (4), son autre extrémité étant écrasée par un outil (16) pour former un rabat (14') contre la tôle extérieure (2) de la deuxième plaque (5). Sur les fig.8 et fig.11, un guide (17) est placé contre la deuxième plaque (5), pour empêcher la déformation des plaques (4,5) lors de l'étape de poinçonnage. Sur les fig.9 et fig.12, la matière découpée est comprimée à l'intérieur de l'évidement du pion (14), qui constitue une chambre (18) de réception de cette matière, et évite que cette dernière ne soit source d'une pollution. L'outil (16) constitue non seulement un organe de rabat de l'extrémité du pion (14), mais aussi un organe de compression de la matière découpée à l'intérieur de la chambre de réception (18). Sur la variante illustrée sur les fig.8 et fig.9, l'évidement interne du pion (14) est obturé par la tête (15). L'outil (16) de rabat de l'extrémité du pion (14) comporte un relief (19) de mise en compression de la matière découpée des plaques (4,5), contre la face interne de la tête (15) du pion (14). Sur la variante illustrée sur les fig.10 à fig.13, l'évidement interne du pion (14) est débouchant à travers la tête (15). Sur la fig.11, le débouché de l'évidement du pion (14) permet le centrage de ce dernier au moyen d'un outil (20). Cet outil (20) comporte un fût de centrage destiné à être logé à l'intérieur de l'évidement du pion (14). Selon des modalités particulières représentées sur la fig.13, l'évidement débouchant du pion (14) est exploité pour former un couloir (21) de passage d'une tige (22) équipant un outil (23) d'éjection de la matière découpée des plaques (4,5). Selon une variante de réalisation, l'outil d'éjection (23) est solidaire de l'outil de rabat (16), voire forme avec ce dernier (16) un outil monobloc. Sur les fig.14 à fig.19, les moyens de fixation comprennent des organes coopérants. L'un de ces organes est constitué d'un pion (24) à tête (25) de poinçonnage, l'autre organe étant constitué d'une cuvette à rebord (26) pour la réception de l'extrémité perforante (27) du pion (24). Sur les fig.15 et fig.18, un outil de frappe (28) enfonce le pion (24) à travers les plaques (4,5). Une enclume (29) est disposée contre la plaque correspondante (5) pour empêcher une déformation des plaques (4,5). L'enclume (29) comporte un évidement (29'), préférentiellement circulaire, pour permettre le passage d'un reflux de matière issu des plaques (4,5) lors de la mise en place du pion (24). Sur les fig.16 et fig.19, la cuvette à rebord (26) est rapportée en étant maintenue par une première électrode (30). Une deuxième électrode (31) est placée contre la tête (25) du pion (24), pour souder l'un à l'autre le pion (24) et la cuvette (26). Cette opération de soudage est susceptible d'être réalisée par décharge de condensateur par exemple. L'extrémité perforante (27) et la cuvette (26) comportent des surfaces d'appui à portée conique, par l'intermédiaire desquelles elles sont soudées l'une à l'autre. Sur la variante de réalisation représentée sur les fig.14 à fig.16, le pion (24) est plein. Sur la variante de réalisation représentée sur les fig.17 à fig.19, le pion (24) est axialement évidé, l'évidement constituant le cas échéant un couloir (21) de passage d'une tige (22) d'un outil (23) d'éjection de la matière découpée des plaques (4,5), tel que précédemment décrit en relation avec la variante de réalisation représentée sur la fig. 13. De telles modalités de fixation des plaques (4,5) entre elles mettant en oeuvre une technique de soudage permet l'obtention d'un assemblage des plaques (4,5) fiable et pérenne, sans que l'opération de soudage n'affecte la couche interne de résine (1). Sur les fig.20 à fig.29, les plaques (4,5) sont assemblées entre elles par l'intermédiaire d'une platine (32) placée en superposition contre une première plaque (4). La platine (32) comporte des languettes (33) formées par découpage et pliage. Les languettes (33) sont susceptibles d'être alignées, ou d'être disposées en quinconce pour un maintien plus équilibré des plaques (4,5) entre elles. Des découpes (34) sont préalablement ménagées à travers les plaques (4,5), pour le passage à leur travers des languettes (33) vers la tôle extérieure (2) de la deuxième plaque (5). Selon la variante de réalisation illustrée sur les fig.20 à fig.23, une seule platine (32) est placée contre l'une des plaques (4), tandis que selon les variantes de réalisation illustrées sur les fig.24 à fig.29, les plaques (4,5) sont munies d'une platine (32) respective, dont les languettes (33) sont rabattues de l'une vers l'autre des plaques (4,5). Selon les variantes de réalisation respectivement illustrées sur les fig. 20 à fig.23, et sur les fig.24 et fig.25, les languettes (33) comportent un repli (35) de prise d'appui contre la face extérieure de la tôle extérieure (2) de la deuxième plaque (5). Sur les fig.24 et fig.25, cette prise d'appui est réalisée par l'intermédiaire de la platine (32) dont est munie la deuxième plaque (5). Selon la variante de réalisation illustrée sur les fig.26 à fig.29, les platines (32) sont placées en superposition contre une tôle extérieure (2) d'une plaque respective (4,5). Pour chacune des découpes (34) ménagées à travers les plaques (4,5), les languettes (33) d'une platine (32) sont déformées vers les languettes (33) de l'autre platine (32), au moyen d'électrodes non représentées sur les figures. Les languettes (33) sont non seulement déformées pour prendre appui l'une contre l'autre par l'intermédiaire d'un retour (33'), mais aussi sont soudées entre elles sous pression. Sur les fig.30 et fig.31, une découpe (36) est ménagée à travers une première plaque (4), et une platine (37) est placée en superposition contre cette plaque (4). Une électrode (38) déforme la platine (37) pour former un relief (39), qui s'étend à travers la découpe (36) jusqu'à la tôle intérieure (3) de la deuxième plaque (5). Le relief (39) est fixé à la tôle intérieure (3) de la deuxième plaque (5) par l'intermédiaire d'un joint de soudure (40). Selon une variante de réalisation, le relief (39) est formé par emboutissage préalablement à la mise en place de la platine (37) contre la première plaque (4). Sur les fig.32 et fig.33, une découpe (41) est ménagée à travers les deux plaques (4,5). Une platine (42) respective est placée contre la tôle extérieure (2) de chacune des plaques (4,5). Deux électrodes (43) déforment une platine (42) respective pour former des reliefs conformés en cuvette à rebord (44). Ces cuvettes (44) s'étendent à travers la découpe (41) jusqu'à leur mise en contact en zone médiane de cette dernière. Les reliefs (44) sont soudés l'un à l'autre par leur fond au moyen d'un joint de soudure (45). Sur la fig.34 les platines sont susceptibles d'être remplacées par un jeu de rondelles (46) conformées en cuvette à rebord (44), ou des rondelles incurvées de type belleville par exemple, dont les collerettes (47) prennent respectivement appui contre les tôles extérieures (2) des plaques (4,5). Ces rondelles (46) sont fixées l'une à l'autre par leur fond par l'intermédiaire d'un joint de soudure (48), au moyen d'électrodes non représentées. Selon une variante de réalisation, les rondelles (46) sont planes et sont déformées par des outils et/ou des électrodes, similaires aux électrodes (43) illustrées sur la fig.32, jusqu'à la mise en contact de leur fond. Sur les fig.35 et fig.36, une découpe (41) est préalablement ménagée à travers les plaques (4,5). Celles-ci sont fixées l'une à l'autre au moyen d'organes coopérants respectivement affectés à chacune des plaques (4,5). L'un de ces organes est formé d'un premier corps plein épaulé (49), l'autre organe étant formé d'un deuxième corps épaulé (50), qui est axialement évidé. Les corps (49,50) prennent appui contre la tôle extérieure (2) de la plaque (4,5) à laquelle ils sont affectés par l'intermédiaire de leur épaulement (51), et s'étendent partiellement à travers la découpe (41), jusqu'à leur mise en contact l'un contre l'autre. Le corps plein (49) comporte une première surface à portée conique (52). Le corps évidé (50) et le corps plein (49) sont successivement introduits à l'intérieur de la découpe (41), puis le corps plein (49) est pressé contre le corps évidé (50) par l'intermédiaire de sa surface à portée conique (52), jusqu'à écrasement de l'arête intérieure (53) de l'extrémité correspondante du corps évidé (50), formant sur ce dernier une deuxième surface à portée conique coopérante avec la première. Cet écrasement est notamment réalisé au moyen d'électrodes affectées à chacun des corps (49,50), pour les fixer l'un à l'autre par soudage sous pression, par décharge de condensateur par exemple. D'une manière générale pour les différents modes de réalisation représentés sur les fig.26 à fig.36, la pression associée au passage du courant provoque une fusion locale de la matière des éléments en contact l'un contre l'autre, qui crée un joint de soudure. Les zones de pression entre les éléments et les tôles extérieures des plaques contre lesquelles ils prennent respectivement appui, favorisent un assemblage robuste des plaques entre elles. Ce mode d'assemblage est rapide à mettre en oeuvre et provoque un faible dégagement thermique, préservant les plaques et notamment les couches intérieures de résine. En outre, aucune pollution n'est générée. De surcroît, il n'est pas nécessaire d'imposer des tolérances précises de concentricité et de coaxialité de l'une à l'autre des découpes respectivement ménagées à travers les plaques. Sur les fig.37 et fig.38, la découpe (54) est ménagée à travers une première plaque (4). Cette découpe (54) est sur l'exemple de réalisation illustré de forme oblongue, mais pourrait présenter une quelconque conformation. Un joint de soudure (55), notamment réalisé par apport de matière, est ménagé en bordure de la découpe (54) en étant en prise sur les tôles intérieures (3) superposées des plaques (4,5). Selon une variante de réalisation, le joint de soudure (55) est obtenu à partir de la fusion des tôles intérieures (3) de chacune des plaques (4,5), sans apport de matière. Dans le cas contraire, l'apport de matière est notamment réalisé par brasage ou soudo-brasage LASER, qui permet d'obtenir une fixation des plaques (4,5) entre elles sans détérioration de la couche interne en résine (1), grâce à la focalisation précise du faisceau LASER sur les zones à souder, et notamment sur les tranches des tôles intérieures (3) des plaques (4,5). De préférence, le faisceau LASER est un faisceau de type YAG, qui est notamment véhiculé par fibre optique. La tête de soudure est préférentiellement installée sur un bras à manoeuvre automatique équipé d'un système de détection et de suivi du joint de soudure (55) pratiqué. La matière d'apport est un métal, préférentiellement de type cuivre-silicium-manganèse ou du type cuivreétain par exemple, pour permettre une fusion basse température de la matière d'apport. Les découpes (54) sont susceptibles d'être ménagées à travers la première plaque (4) de manière régulière ou irrégulière, en étant alignées ou disposées en quinconce. Selon une variante de réalisation, les découpes (54) sont susceptibles d'être ménagées en alternance dans l'une et dans l'autre des plaques (4,5). Leur position est aussi susceptible d'être relativement quelconque, sans tolérances précises, grâce à la fixation des plaques (4,5) entre elles par soudage d'un bord de la découpe (54) ménagée dans une seule des plaques (4). En outre, aucune pollution n'est induite. Sur les fig.39 et fig.40, la découpe (56) est ménagée dans l'une des plaques (4,5), en bordure de cette dernière. Un joint de soudure (57), réalisé par apport de matière, est ménagé le long du bord de la découpe (56). Ce joint de soudure (57) est notamment un cordon de soudure réalisé par brasage ou soudobrasage, notamment par brasage LASER à la manière de la variante de réalisation décrite sur les fig.37 et fig.38. La découpe (56) est susceptible de présenter une trajectoire rectiligne, sans inflexion. Cependant, il est préféré de conférer à cette découpe (56) une forme irrégulière, telle que sinusoïdale sur l'exemple de réalisation illustré. Les bords respectifs des plaques (4,5) sont décalés l'un par rapport à l'autre, la distance de séparation entre ces bords étant susceptible d'être indifféremment constante ou variable. Une telle conformation de la découpe (56) permet une bonne tenue en pelage des plaques (4,5) assemblées. Sur la fig.41, la découpe (56) ménagée dans la plaque (4) présente un retour (56') vers l'extérieur de la plaque (5). Ces dispositions sont telles que la surface de contact entre le joint de soudure (57) et la tôle intérieure (3) de la plaque (4) est optimisée pour améliorer la prise du joint de soudure (57) sur la plaque (4) et finalement favoriser une stabilité du soudage. Selon diverses variantes de réalisation, soit les deux tôles intérieure (3) et extérieure (2) de la plaque (4) sont recourbées, tel qu'illustré sur la fig.41, soit uniquement la tôle intérieure (3) de la plaque (4) présente une inflexion. Sur les fig.42 et fig.43, les plaques (4,5) sont assemblées entre elles orthogonalement dans leur plan général. L'une des plaques (4) comporte des premières découpes (58) ménagées dans sa tranche, pour former des reliefs d'emboîtement (59). L'autre plaque (5) comporte des deuxièmes découpes (60) de forme complémentaire à la conformation des reliefs (59), en vue de l'emboîtement des plaques (4,5) entre elles. Un joint de soudure (61) est ménagé, notamment par brasage ou soudobrasage LASER, en bordure d'une partie émergeante des reliefs (59) hors des deuxièmes découpes (60) ménagées à travers la plaque correspondante (5). Ce cordon de soudure (61) est en prise sur les tôles extérieures (2) des plaques (4, 5). Selon une variante de réalisation illustrée sur la fig.44, deux joints de soudure (62,63) sont réalisés de part et d'autre des débouchés de la découpe (60) ménagée à travers la plaque (5). Ces dispositions offrent une meilleure stabilité de soudage des plaques (4,5) entre elles. L'opération de brasage est notamment réalisée à la manière de la variante de réalisation décrite sur les fig.37 et fig.38. Bien qu'il ait été illustré un dispositif d'assemblage de deux plaques (4, 5) entre elles, il doit être compris que le nombre de plaques (4,5) peut être quelconque. De même, un quelconque autre matériau conditionné en plaque peut être interposé entre les plaques (4,5) à assembler. Par ailleurs, chaque plaque (4,5) est susceptible de comporter une ou plusieurs couches de matériau interposées entre les tôles métalliques (2, 3), tel qu'au moins une autre tôle métallique, au moins une autre couche interne de résine, voire au moins un autre matériau
L'invention a pour objet un dispositif d'assemblage entre deux plaques (4,5) composées d'une couche interne (1) de résine interposée entre deux tôles externes métalliques (2,3). L'une au moins des plaques (4,5) comporte une découpe (6) pour le passage de moyens de fixation conjointement en prise sur une tôle (2,3) de l'une des plaques (4,5) et sur une tôle (2,3) de l'autre plaque (4,5).
Revendications 1.- Dispositif d'assemblage entre au moins deux plaques (4,5), l'une au moins de ces plaques (4,5) étant composée d'au moins une couche interne (1) interposée entre deux tôles externes métalliques (2,3), l'autre plaque (4,5) comprenant au moins une tôle métallique (2,3), caractérisé en ce que l'une au moins des plaques (4,5) comporte une découpe (6,34,36, 41,54,56,58,60) pour le passage de moyens de fixation conjointement en prise sur une tôle (2,3) de l'une des plaques (4,5) et sur une tôle (2,3) de l'autre plaque (4,5). 2.- Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont constitués d'un organe de poinçonnage (7) formant la découpe (6) et comportant à ses extrémités respectives une tête (8,15,25) d'appui sur la tôle extérieure (2) de l'une des plaques (4, 5) et au moins un rabat (9',13',14') contre la tôle extérieure (2) de l'autre plaque (4,5) après traversée des plaques (4,5). 3.- Dispositif d'assemblage selon la 2, caractérisé en ce que l'organe de poinçonnage (7) est constitué d'un pion (10,14,24) à extrémité perforante, le rabat (9',14') étant formé par un écrasement de la dite extrémité. 4.- Dispositif d'assemblage selon la 3, caractérisé en ce que l'organe de poinçonnage (7) est évidé, le rabat (14') étant formé par un 25 écrasement vers l'extérieur de l'extrémité perforante. 5.- Dispositif d'assemblage selon la 4, caractérisé en ce que l'évidement de l'organe de poinçonnage (7) constitue une chambre de réception (18) de la matière des plaques (4,5) découpée et comprimée vers l'intérieur de l'évidement de l'organe de poinçonnage (7). 6.- Dispositif d'assemblage selon la 4, caractérisé en ce que l'évidement de l'organe de poinçonnage (7) est débouchant à travers la tête d'appui (15), et constitue un couloir (21) d'éjection de la matière découpée des plaques (4,5). 7.- Dispositif d'assemblage selon la 2, caractérisé en ce que l'organe de poinçonnage (7) est constitué d'une agrafe (13) comportant au moins deux pattes perforantes dont les extrémités sont repliées pour former les rabats (13'). 8.- Procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à maintenir les plaques (4,5) en position relative de superposition, à positionner l'organe de poinçonnage (7) et à appliquer contre la tête d'appui (8,15) une poussée pour provoquer une traversée perforante des plaques (4,5) par l'organe de poinçonnage (7) et former la découpe (6), puis à écraser au moyen d'un premier outil (12,16) l'extrémité perforante de l'organe de poinçonnage (7) pour former le rabat (9',13',14'). 9.- Procédé selon la 8, de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage selon la 5, caractérisé en ce que le premier outil (12,16) comporte un relief (19) de mise en compression de la matière découpée des plaques (4,5) contre la face interne de la tête (15). 10.- Procédé selon la 8, de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage selon la 6, caractérisé en ce qu'un deuxième outil (23) est équipé d'une tige (22) de traversée du couloir (21) pour l'éjection de la matière découpée des plaques (4,5). 11.- Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont constitués d'au moins une platine (32,37, 42,46) placée en superposition contre une tôle métallique extérieure (2) d'une première plaque (4), cette platine (32,37,42,46) comportant au moins un organe de liaison traversant au moins partiellement la découpe (34,36,41) vers l'une quelconque des tôles métalliques (2,3) d'une deuxième plaque (5), pour sa fixation à cette dernière. 12.- Dispositif d'assemblage selon la 11, caractérisé en ce que l'organe de liaison est constitué d'une languette (33) issue de la platine (32) par découpage, et rabattue à travers la découpe (34) vers la tôle métallique extérieure (2) de la deuxième plaque (4,5), cette languette (33) comportant un repli (35) de prise d'appui contre la face extérieure de la tôle métallique extérieure (2) de cette plaque (4,5). 13.- Dispositif d'assemblage selon la 12, caractérisé en ce qu'une platine (32) est placée en superposition contre chacune des plaques (4,5), le repli (35) de la languette (33) de l'une quelconque des platines (32) étant plaquée contre la face extérieure de l'autre platine (32). 14.- Dispositif d'assemblage selon la 11, caractérisé en ce que l'organe de liaison est constitué d'un relief (39) que comporte la platine (37), qui s'étend partiellement à travers la découpe (36) vers la tôle intérieure (3) de la deuxième plaque (5), les moyens de fixation étant constitués par un joint de soudure (40) entre la tôle intérieure (3) de la deuxième plaque (5) et le fond du relief (39). 15.- Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont constitués d'organes coopérants en appui contre la tôle métallique extérieure (2) d'une plaque respective (4,5), l'un au moins de ces organes traversant au moins partiellement la découpe (34,36,41) pour sa mise en relation avec l'autre organe. 16.- Dispositif d'assemblage selon la 15, caractérisé en ce que les 30 organes coopérants sont fixés l'un à l'autre par soudage. 17.- Dispositif d'assemblage selon la 16, caractérisé en ce que les organes coopérants sont chacun constitués d'un corps épaulé (44, 49,50), les épaulements prenant appui contre la face extérieure de la tôle métallique extérieure (2) correspondante, les corps (44,49,50) étant logés au moins partiellement à l'intérieur de la découpe (41) et étant soudés l'un à l'autre. 18.- Dispositif d'assemblage selon la 17, caractérisé en ce que les organes coopérants sont globalement conformés en cuvette à rebord (44) et sont soudés l'un à l'autre par l'intermédiaire de leur fond. 19.- Procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage selon la 18, caractérisé en ce qu'il consiste à ménager préalablement les découpes (41) et à former les organes coopérants à partir de platines (42,46) placées contre une plaque respective (4,5), ces platines (42,46) étant embouties par des électrodes (43) de soudage pour leur mise en conformation en cuvette à rebord (44) et leur soudage l'une à l'autre. 20.- Dispositif d'assemblage selon la 17, caractérisé en ce que le corps (49) de l'un au moins des organes comporte une surface à portée conique (52) d'appui de l'autre corps (50), cette surface (52) étant une surface intermédiaire de soudage des corps (49,50) l'un à l'autre. 21.- Dispositif d'assemblage selon la 20, caractérisé en ce qu'un premier corps (49) comporte une première surface à portée conique (52), tandis qu'un deuxième corps (50) comporte une deuxième surface à portée conique complémentaire, qui est formée par écrasement d'une arête (53) du deuxième corps (50) par l'intermédiaire de la première surface conique (52). 22.- Procédé de mise en ceuvre d'un dispositif d'assemblage selon la 20, caractérisé en ce qu'il consiste à ménager préalablement les découpes (41), et à placer les organes coopérants de part et d'autre des plaques (4,5) en disposant les corps (49,50) au moins partiellement à l'intérieur de la découpe (41), puis à exercer une poussée et contre poussée axiale contre les organes coopérants au moyen d'électrodes pour provoquer la mise en appui des organes coopérants contre la tôle extérieure (2) correspondante et l'écrasement de ladite arrête (53), ainsi que leur soudage l'un à l'autre. 23.- Dispositif d'assemblage selon la 16, caractérisé en ce que les organes coopérants sont constitués d'un jeu de platines (32) placées en superposition contre une tôle métallique extérieure (2) d'une plaque respective (4,5), ces platines (32) comportant chacune au moins une languette (33) issue des platines (32) par découpage et rabattue à travers la découpe (34) vers une languette (33) de l'autre platine (32), ces languettes (33) comportant un retour (33') d'appui contre le retour (33') de l'autre languette (33), par l'intermédiaire desquels retours (33') les languettes (33) sont soudées l'une à l'autre. 24.- Procédé de mise en oeuvre d'un dispositif d'assemblage selon la 23, caractérisé en ce qu'il consiste à ménager préalablement les découpes (34), à placer les platines (32) contre la plaque correspondante (4,5), puis à emboutir les platines (32) au moyen d'électrodes pour déformer les languettes (33) et les souder l'une à l'autre. 25.- Dispositif d'assemblage selon la 16, caractérisé en ce que les organes coopérants sont constitués pour l'un d'un organe de poinçonnage (7) des plaques (4,5) et pour l'autre d'un organe de réception de l'extrémité émergeante hors des plaques (4,5) de l'organe de poinçonnage (7). 26.- Dispositif d'assemblage selon la 25, caractérisé en ce que l'organe de poinçonnage (7) est constitué d'un pion (24) à tête (25) et à pointe perforante (27), l'organe de réception étant constitué d'une cuvette à rebord (26). 27.- Dispositif d'assemblage selon la 26, caractérisé en ce que la pointe perforante (27) et la cuvette (26) comportent des surfaces d'appui à portée conique, par l'intermédiaire desquelles le pion (24) et la cuvette (26) sont soudés l'un à l'autre. 28.- Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 4 et 25 à 27, caractérisé en ce que l'organe de poinçonnage (7) est axialement évidé, cet évidement constituant un couloir (21) d'éjection de la matière découpée des plaques (4,5). 29.- Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce que l'une quelconque au moins des plaques (4,5) comporte la découpe (54, 56) ménagée à son travers, les moyens de fixation étant constitués par un joint de soudure (55,57) bordant la périphérie de la découpe (54,56) en reliant l'une à l'autre les tôles métalliques intérieures superposées (3) des plaques (4,5). 30.- Dispositif d'assemblage selon la 29, en ce que la découpe (54) est formée d'une lumière ménagée à travers la plaque (4,5). 31.- Dispositif d'assemblage selon la 29, en ce que la découpe (56) est ménagée en bordure de l'une des plaques (4,5). 32.- Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 30 et 31, 25 en ce que la conformation du bord de la découpe (54,56) est de forme irrégulière. 33.- Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 29 à 32, caractérisé en ce que le bord de la découpe (54,56) comporte un retour (56') 30 ménagé par déformation de la plaque correspondante (4). 34.- Dispositif d'assemblage selon la 1, caractérisé en ce qu'une première des plaques (4) comporte au moins une découpe (58) ménagée dans sa tranche pour former au moins un relief (59) d'emboîtement à l'intérieur d'une découpe (60) ménagée à travers une deuxième plaque (5) , les moyens de fixation étant constitués d'au moins un joint de soudure (61,62,63) réalisé en bordure d'une partie du relief (59) qui émerge hors de la découpe (60) ménagée à travers la deuxième plaque (5). 35.- Dispositif d'assemblage selon la 34, caractérisé en ce que les joints de soudure (62,63) sont ménagés le long de chacun des débouchés de la découpe (60). 36.- Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche interne (1) est réalisée à partir d'un matériau électriquement isolant. 37.- Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une des plaques (4,5) est constituée d'une tôle métallique monolithique. 38.- Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des 1 à 36, caractérisé en ce qu'au moins une des plaques (4,5) comprend une tôle métallique (2) unique extérieure.
F
F16
F16B
F16B 5,F16B 15
F16B 5/00,F16B 5/07,F16B 5/08,F16B 15/00
FR2894411
A1
PROCEDE DE PILOTAGE D'UN RALENTISSEUR ELECTROMAGNETIQUE
20,070,608
L'invention concerne un procédé de pilotage d'un ralentisseur électromagnétique comprenant une génératrice de courant. L'invention concerne également un tel ralentisseur électromagnétique. L'invention s'applique à un ralentisseur capable de générer un couple résistant de ralentissement sur un arbre de transmission principal ou secondaire d'un véhicule qu'il équipe, lorsque ce ralentisseur est actionné. ETAT DE LA TECHNIQUE Un tel ralentisseur électromagnétique comprend un arbre rotatif qui est accouplé à l'arbre de transmission principal ou secondaire du véhicule pour exercer sur celui-ci le couple résistant de ralentissement pour notamment assister le freinage du véhicule. Le ralentissement est généré avec des bobines inductrices alimentées en courant continu pour produire un champ magnétique dans une pièce métallique en matériau ferromagnétique, afin de faire apparaître des courants de Foucault dans cette pièce métallique. Les bobines inductrices peuvent être fixes pour coopérer avec au moins une pièce métallique en matériau ferromagnétique mobile ayant une allure générale de disque rigidement solidaire de l'arbre rotatif. Dans ce cas, ces bobines inductrices sont généralement orientées parallèlement à l'axe de rotation et disposées autour de cet axe, en vis-à-vis du disque, en étant solidarisées à un flasque fixe. Deux bobines inductrices successives sont alimentées électriquement pour générer des champs magnétiques de directions opposées. Lorsque ces bobines inductrices sont alimentées électriquement, les courants de Foucault qu'elles génèrent dans le disque s'opposent par leurs effets à la cause qui leur a donné naissance, ce qui produit un couple résistant sur le disque et donc sur l'arbre rotatif, pour ralentir le véhicule. Dans ce mode de réalisation, les bobines inductrices sont alimentées électriquement par un courant provenant du réseau électrique du véhicule, c'est-à-dire par exemple à partir d'une batterie du véhicule. Mais pour augmenter les performances du ralentisseur, on recourt à une conception dans laquelle une génératrice de courant est intégrée au ralentisseur. Ainsi, selon une autre conception connue des documents de brevet EP0331559 et FR1467310, l'alimentation électrique des bobines inductrices est assurée par une génératrice comprenant des bobines primaires statoriques alimentées par le réseau du véhicule, et des bobinages secondaires rotoriques solidaires de l'arbre rotatif. Les bobines inductrices sont alors solidaires de l'arbre rotatif en étant radialement saillantes, de sorte qu'elles tournent avec l'arbre rotatif pour générer un champ magnétique dans une chemise cylindrique fixe qui les entoure. Un redresseur tel qu'un redresseur à pont de diodes est interposé entre les bobinages secondaires rotoriques de la génératrice et les bobines inductrices, pour convertir le courant alternatif délivré par les bobinages secondaires de la génératrice en courant continu d'alimentation des bobines inductrices. Deux bobines inductrices radiales consécutives autour de l'axe de rotation génèrent des champs magnétiques de directions opposées, l'une générant un champ orienté de façon centrifuge, l'autre un champ orienté de façon centripète. En fonctionnement, l'alimentation électrique des bobines primaires permet à la génératrice de produire le courant d'alimentation des bobines inductrices, ce qui donne naissance à des courants de Foucault dans la chemise cylindrique fixe, pour générer un couple résistant sur l'arbre rotatif, qui ralentit le véhicule. Afin de réduire le poids et d'augmenter encore les performances d'un tel ralentisseur, il est avantageux de l'accoupler à l'arbre de transmission du véhicule par l'intermédiaire d'un multiplicateur de vitesse, conformément à la solution adoptée dans le document de brevet EP1527509. La vitesse de rotation de l'arbre du ralentisseur est alors surmultipliée par rapport à la vitesse de rotation de l'arbre de transmission auquel il est accouplé. Cet agencement permet d'augmenter significativement la puissance électrique délivrée par la génératrice, et donc la puissance du ralentisseur. OBJET DE L'INVENTION Le but de l'invention est un procédé de détermination de l'intensité du courant d'excitation des bobines primaires d'un ralentisseur électromagnétique permettant d'en améliorer les performances et la fiabilité. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de pilotage d'un ralentisseur depuis un boîtier de commande, pour déterminer une intensité de courant d'excitation à injecter dans des bobines primaires d'une génératrice du ralentisseur, ce ralentisseur comprenant un arbre rotatif portant des bobinages secondaires de la génératrice et des bobines inductrices alimentées par ces bobinages secondaires, consistant à prendre en compte la vitesse de rotation de l'arbre rotatif pour choisir une intensité de courant d'excitation plus faible si la vitesse de rotation de l'arbre est plus élevée. L'intensité peut ainsi être déterminée dans le boîtier de commande, à partir d'une abaque correspondant à une courbe d'intensité maximale admissible qui dépend de la vitesse de rotation de l'arbre rotatif, cette courbe étant décroissante. En cas de vitesse élevée de l'arbre rotatif, l'intensité du courant d'excitation injecté dans les bobines primaires est ainsi réduite pour éviter une détérioration des bobines inductrices et/ou des bobinages secondaires de la génératrice. A basse vitesse de l'arbre rotatif un courant ayant une intensité supérieure peut être injecté dans les bobines primaires pour augmenter le couple résistant exercé par le ralentisseur sans risque de détérioration des bobines inductrices. L'invention a également pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, consistant à choisir une intensité pour laquelle la génératrice délivre, à la vitesse de rotation considérée, une puissance électrique inférieure à une puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices. L'invention a également pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, consistant à choisir une intensité inférieure à une intensité maximale admissible dépendant de la vitesse de rotation de l'arbre et correspondant à la puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices. L'invention a également pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices ou l'intensité maximale admissible dépend d'au moins une valeur de température significative de l'état thermique du ralentisseur. L'invention a également pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, consistant à prendre en compte un signal de pilotage du ralentisseur, pour choisir une intensité proportionnelle à l'intensité maximale admissible selon un facteur de proportion correspondant au signal de pilotage du ralentisseur. L'invention a également pour objet un ralentisseur électromagnétique comprenant un arbre rotatif portant des bobinages secondaires d'une génératrice de courant, et un stator équipé de bobines primaires de cette génératrice, ce ralentisseur comprenant un capteur de vitesse de rotation de l'arbre rotatif. L'invention a également pour objet un ralentisseur tel que défini ci-dessus, comprenant au moins une sonde de température délivrant un signal représentatif de l'état thermique du ralentisseur. L'invention a également pour objet un ralentisseur tel que défini ci-dessus, comprenant un boîtier de commande relié au capteur de vitesses et/ou à la sonde de température. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue d'ensemble avec un arrachement local d'un ralentisseur électromagnétique auquel s'applique l'invention ; La figure 2 est une représentation schématique des composants électriques du ralentisseur selon l'invention La figure 3 est une courbe représentative de l'intensité maximale admissible en fonction de la vitesse 25 de rotation de l'arbre rotatif. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Dans la figure 1, le ralentisseur électromagnétique 1 comprend un carter principal 2 de forme généralement 30 cylindrique ayant une première extrémité fermée par un couvercle 3, et une seconde extrémité fermée par une pièce d'accouplement 4 par laquelle ce ralentisseur 1 est fixé à un carter de boîte de vitesses soit directement soit indirectement, ici via un multiplicateur de vitesse 35 repéré par 6. Ce carter 2, qui est fixe, renferme un arbre rotatif 7 qui est accouplé à un arbre de transmission non visible sur la figure, tel qu'un arbre principal de transmission aux roues du véhicule, ou secondaire tel qu'un arbre secondaire de sortie de boîte de vitesses via le multiplicateur de vitesse 6. Dans une région correspondant à l'intérieur du couvercle 3 est située une génératrice de courant qui comprend des bobines primaires 8 fixes ou statoriques qui entourent des bobinages secondaires rotoriques, solidaires de l'arbre rotatif 7. Ces bobinages secondaires sont représentés symboliquement en figure 2 en étant repérés par la référence 5. Ces bobinages secondaires 5 comprennent ici trois bobinages distincts 5A, 5B et 5C pour délivrer un courant alternatif triphasé ayant une fréquence conditionnée par la vitesse de rotation de l'arbre rotatif 7. Une chemise interne 9 de forme générale cylindrique est montée dans le carter principal 2 en étant légèrement espacée radialement de la paroi externe de ce carter principal 2 pour définir un espace intermédiaire 10, sensiblement cylindrique, dans lequel circule un liquide de refroidissement de cette chemise 9. Ce carter principal, qui a également une forme générale cylindrique, est pourvu d'une canalisation d'admission 11 de liquide de refroidissement dans l'espace 10 et d'une canalisation de refoulement 12 du liquide de refroidissement hors de cet espace 10. Cette chemise 9 entoure plusieurs bobines inductrices 13 qui sont portées par un rotor 14 rigidement solidaire de l'arbre rotatif 7. Chaque bobine inductrice 13 est orientée pour générer un champ magnétique radial, tout en ayant une forme générale oblongue s'étendant parallèlement à l'arbre 7. De manière connue, la chemise 9 et le corps du rotor 14 sont en matériau ferromagnétique. Ici le carter est une pièce moulable à base d'aluminium et des joints d'étanchéité interviennent entre le carter et la chemise 9, le couvercle 3 et la pièce 4 sont ajourés. Les bobines inductrices 13 sont alimentées électriquement par les bobinages secondaires rotoriques 5 de la génératrice via un pont redresseur porté par l'arbre rotatif 7. Ce pont redresseur peut être celui qui est repéré par 15 sur la figure 2, et qui comprend six diodes 15A-15F, pour redresser le courant alternatif triphasé issu des bobinages secondaires 5A-5C en courant continu. Ce pont redresseur peut aussi être d'un autre type, en étant par exemple formé à partir de transistors de type MOSFET. Comme visible dans la figure 1, le rotor 14 portant les bobines inductrices 13 a une forme générale de cylindre creux relié à l'arbre rotatif 7 par des bras radiaux 16. Ce rotor 14 définit ainsi un espace interne annulaire situé autour de l'arbre 7, cet espace interne étant ventilé par un ventilateur axial 17 situé sensiblement au droit de la jonction du couvercle 3 avec le carter 2. Un ventilateur radial 18 est situé à l'extrémité opposée du carter 2 pour évacuer l'air introduit par le ventilateur 17. La sollicitation du ralentisseur consiste à alimenter les bobines primaires 8 avec un courant d'excitation provenant du réseau électrique du véhicule et notamment de la batterie, pour que la génératrice délivre un courant au niveau de ses bobinages secondaires 5. Ce courant délivré par la génératrice alimente alors les bobines inductrices 13 de manière à produire un couple résistant assurant le ralentissement du véhicule. Le courant d'excitation est injecté dans les bobines primaires 8 au moyen d'un boîtier de commande décrit ci-après. La puissance électrique délivrée par les bobinages secondaires 5 de la génératrice est supérieure à la puissance électrique d'alimentation des bobines primaires 8, puisqu'elle est le résultat du champ magnétique des bobines primaires 8 et du travail fourni par l'arbre rotatif. Dans le mode de réalisation de la figure 1, l'arbre 7 du ralentisseur est relié à l'arbre de transmission des roues du véhicule via le multiplicateur 6 agissant sur un arbre secondaire de la boîte de vitesses. Ce ralentisseur comprend un boîtier de commande 19 représenté en figure 2, qui est interposé par exemple entre une source d'alimentation électrique du véhicule, et les bobines primaires 8. Dans l'exemple de la figure 2, le boîtier de commande 19 et les bobines primaires 8 sont montées en série entre une masse M du véhicule et une alimentation Batt de la batterie du véhicule. Comme visible dans cette figure, une diode D est montée aux bornes des bobines primaires 8 de façon à éviter la circulation d'un courant inverse dans les bobines primaires. Ce boîtier de commande 19 comprend une entrée apte à recevoir un signal de pilotage du ralentisseur, ce signal étant représentatif d'un niveau de couple de ralentissement demandé au ralentisseur. Cette entrée peut être reliée à un levier ou autre destiné à être actionné directement par un conducteur du véhicule pour solliciter le ralentisseur. Ce levier est par exemple mobile graduellement entre deux positions extrêmes, à savoir une position maximale correspondant à une demande de couple résistant maximal, et une position minimale dans laquelle le ralentisseur n'est pas sollicité. Lorsque le conducteur place ce levier dans une position intermédiaire, le ralentisseur est commandé par le boîtier 19 pour exercer sur l'arbre rotatif 7 un couple résistant proportionnel à la position du levier, par rapport au couple maximal de ralentissement disponible. En d'autres termes, l'entrée du boîtier de commande reçoit un signal de pilotage qui correspond à une valeur comprise entre zéro et cent pourcent. Cette entrée peut aussi être reliée à un boîtier de commande de freinage qui détermine de façon autonome un signal de pilotage du ralentisseur. Ce boîtier de commande de freinage est alors relié à un ou plusieurs actionneurs de freinage dont dispose le conducteur. Dans ce cas, le conducteur n'agit pas directement sur le ralentisseur, mais c'est le boîtier de commande de freinage qui pilote, à partir de différents paramètres, le ralentisseur et les freins traditionnels du véhicule. Le boîtier de commande 19 du ralentisseur est un boîtier électronique comprenant par exemple un circuit logique de type ASIC fonctionnant sous 5V, et/ou un circuit de commande de puissance capable de gérer des courants d'intensité élevée. Sur réception d'un signal de pilotage correspondant à une valeur non nulle, le boîtier de commande 19 détermine une intensité de courant d'excitation des bobines primaires 8, en prenant en compte la vitesse de rotation de l'arbre 7, et il injecte ce courant dans les bobines primaires 8 au moyen de ses circuits de puissance. La vitesse de rotation de l'arbre 7 provient par exemple d'un capteur de vitesse de rotation équipant le ralentisseur, et qui est relié au boîtier de commande. Mais le boîtier de commande 19 peut aussi être relié à un bus de données CAN, pour récupérer sur ce bus une valeur représentative du régime de rotation du moteur thermique. Le facteur du multiplicateur de vitesse 6 est alors mémorisé dans le boîtier de commande 19 pour permettre la détermination de la vitesse de rotation de l'arbre 7 avec les données du bus CAN. L'intensité de courant d'excitation des bobines primaires 8 est déterminée dans le boîtier de commande 19 de telle façon que la génératrice délivre, pour la vitesse de rotation de l'arbre 7 considérée, une alimentation électrique ayant une puissance proportionnelle à une puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices 13, selon un facteur de proportion qui correspond au signal de pilotage. Ceci permet au ralentisseur d'appliquer à l'arbre 7 un couple résistant qui a une amplitude proportionnelle au couple maximal disponible, selon un facteur de proportion qui correspond au signal de pilotage. Il est à noter que pour une même valeur de courant d'excitation, la puissance délivrée par la génératrice augmente avec la vitesse de rotation de l'arbre 7. Ainsi, pour obtenir une valeur constante de la puissance électrique délivrée par la génératrice, à différentes vitesses de l'arbre 7, le courant d'excitation doit diminuer lorsque la vitesse de l'arbre 7 augmente. Ceci permet de définir, pour une valeur de puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices 13 donnée, une courbe C représentative de l'intensité maximale admissible dans les bobines primaires 8 en fonction du régime de l'arbre 7, ce qui correspond au graphe de la figure 3. Comme visible dans ce graphe, l'intensité maximale admissible suit une courbe décroissante à asymptote horizontale. La courbe C part d'une valeur de 50 Ampères pour un régime de 1500 t/min, et elle décroît pour se rapprocher d'une valeur asymptotique valant approximativement 25 Ampères. Ainsi, l'application aux bobines primaires 8 d'un courant d'excitation ayant une intensité supérieure à celle donnée par la courbe C présente un risque de détérioration des bobines inductrices 13 et/ou des bobinages secondaires 5 de la génératrice. Une intensité située en deçà de cette courbe C correspond à un fonctionnement sécuritaire du ralentisseur, c'est-à-dire sans risque de détérioration des bobines inductrices et/ou des bobinages secondaires 5 de la génératrice. La courbe C de la figure 3 est avantageusement mémorisée dans le boîtier de commande. Ainsi, l'intensité de courant d'excitation peut être déterminée dans le boîtier de commande en déterminant pour la vitesse de rotation courante de l'arbre 7 la valeur d'intensité donnée par la courbe C, et en appliquant à cette valeur d'intensité, un facteur de proportion correspondant au signal de pilotage. Par exemple, dans le cas d'une vitesse de rotation de l'arbre 7 valant 3500 t/mn (tours par minute), l'intensité maximale admissible vaut 30 Ampères, et si le signal de pilotage du ralentisseur est représentatif d'une demande de cinquante pourcent du couple maximal disponible, la valeur d'intensité choisie est alors 15 Ampères. Le graphe de la figure 3 correspond à un ralentisseur qui est sollicité pendant vingt minutes, puis qui n'est plus sollicité pendant les vingt minutes suivantes. Ce cycle de sollicitation correspond à une certaine gamme de température des bobines inductrices 13, c'est-à-dire à une certaine puissance électrique maximale admissible par ces bobines inductrices 13. Si le cycle de sollicitation du ralentisseur est moins contraignant que celui de la figure 3, c'est-à-dire si le ralentisseur est moins sollicité, et donc mieux refroidi, la température des bobines inductrices 13 est inférieure, de sorte qu'elles peuvent supporter une puissance électrique plus importante que dans le cas de la figure 3, de sorte que la courbe C a des valeur plus importantes. Ainsi, dans le cas d'une sollicitation correspondant à dix minutes de fonctionnement du ralentisseur suivies de vingt minutes de repos, les valeurs d'intensité maximale admissible de la courbe C peuvent être multipliées par deux, ce qui permet d'augmenter d'autant le couple de freinage. Ainsi, le boîtier de commande comprend avantageusement en mémoire des données représentatives de plusieurs courbes telles que la courbe C correspondant chacune à un état thermique du ralentisseur, cet état thermique étant par exemple déterminé par une ou plusieurs sondes de températures équipant le ralentisseur. Dans ce cas, l'intensité du courant d'excitation est déterminée dans le boîtier de commande en prenant également en compte l'état thermique du ralentisseur de façon à augmenter encore ses performances, notamment en fonction de la façon dont il est sollicité. Des données correspondant à plusieurs courbes telles que celle de la figure 3 peuvent être mémorisées dans le boîtier de commande 19. Chaque courbe correspond alors à un état thermique du ralentisseur, c'est-à-dire par exemple à une plage de valeurs d'une température représentative de l'état thermique du ralentisseur. Cette température est par exemple issue d'une ou plusieurs sondes thermiques équipant le ralentisseur. Le choix de l'intensité consiste alors à déterminer la courbe à prendre en compte, sur la base de l'état thermique du ralentisseur, puis, à partir de cette courbe, à déterminer l'intensité du courant d'excitation, comme indiqué plus haut. Les données représentatives de plusieurs courbes telles que la courbe C peuvent être mémorisées dans le boîtier, soit sous forme de tables numériques, soit sous forme d'une fonction à plusieurs variables, ces variables incluant le régime de l'arbre 7 et la ou les températures significatives de l'état du ralentisseur. L'invention permet ainsi d'améliorer les performances et la fiabilité d'un ralentisseur électromagnétique. Elle permet de le commander pour qu'il génère dans toute situation un couple résistant le plus élevé possible, tout en assurant que les bobines inductrices ne seront pas sollicitées au-delà de leurs possibilités. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. Notamment, le nombre de phases de la génératrice dépend des applications, ce nombre est en variante supérieur à 3
L'invention concerne un procédé de pilotage, depuis un boîtier de commande, d'un ralentisseur électromagnétique comprenant une génératrice électrique.L'invention est un procédé pour déterminer une intensité de courant d'excitation à injecter dans des bobines primaires de la génératrice du ralentisseur, ce ralentisseur comprenant un arbre rotatif portant des bobinages secondaires de la génératrice et des bobines inductrices alimentées par ces bobinages secondaires. La vitesse de rotation de l'arbre rotatif est prise en compte pour choisir une intensité plus faible si la vitesse de rotation de l'arbre est plus élevée.L'invention s'applique au domaine des ralentisseurs électromagnétiques destinés à équiper notamment les véhicules lourds tels que les camions.
1. Procédé de pilotage d'un ralentisseur (1) depuis un boîtier de commande (19), pour déterminer une intensité de courant d'excitation à injecter dans des bobines primaires (8) d'une génératrice du ralentisseur (1), ce ralentisseur comprenant un arbre rotatif (7) portant des bobinages secondaires (5) de la génératrice et des bobines inductrices (13) alimentées par ces bobinages secondaires (13), consistant à prendre en compte la vitesse de rotation de l'arbre rotatif (7) pour choisir une intensité de courant d'excitation plus faible si la vitesse de rotation de l'arbre (7) est plus élevée. 2. Procédé selon la 1, consistant à choisir une intensité pour laquelle la génératrice délivre, à la vitesse de rotation considérée, une puissance électrique inférieure à une puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices (13). 3. Procédé selon la 2, consistant à choisir une intensité inférieure à une intensité maximale admissible dépendant de la vitesse de rotation de l'arbre (7) et correspondant à la puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices (13). 4. Procédé selon la 2 ou 3, dans lequel la puissance électrique maximale admissible par les bobines inductrices (13) ou l'intensité maximale admissible dépend d'au moins une valeur de température significative de l'état thermique du ralentisseur (1). 5. Procédé selon la 3 ou 4, consistant à prendre en compte un signal de pilotage du ralentisseur, pour choisir une intensité proportionnelle à l'intensité maximale admissible selon un facteur de proportion correspondant au signal de pilotage du ralentisseur. 6. Ralentisseur électromagnétique comprenant un arbre rotatif (7) portant des bobinages secondaires (5) d'une génératrice de courant, et un stator équipé de bobines primaires (8) de cette génératrice, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur de vitesse de rotation de l'arbre rotatif (7). 7. Ralentisseur électromagnétique selon la 6, comprenant au moins une sonde de température délivrant un signal représentatif de l'état thermique du ralentisseur. 8. Ralentisseur selon la 6 ou 7, comprenant un boîtier de commande (19) relié au capteur de vitesses et/ou à la sonde de température.
H
H02
H02P,H02K
H02P 15,H02K 49
H02P 15/00,H02K 49/00
FR2896240
A1
DISPOSITIF DE DESEMBOUAGE ELECTRO-MAGNETIQUE
20,070,720
La présente invention concerne un dispositif de désembouage destiné à l'élimination des boues dans un circuit hydraulique, notamment de chauffage ou de climatisation. Un phénomène connu dans ce type d'installation réside dans le fait que des boues sont générées par le circuit lui-même. En effet, le circuit, qu'il s'agisse des tuyaux ou des radiateurs, dans le cas d'une installation de chauffage central, est métallique et subit une corrosion par la présence de l'eau en circulation dans ledit circuit. Il s'agit en fait d'une interaction entre le métal et son environnement, qui est l'eau, qui provoque l'attaque du matériau et la perte progressive de ses propriétés d'origine. En présence de l'eau, cette interaction est de nature électro-chimique, c'est-à-dire que les phénomènes répondent tant aux lois de la chimie que de l'électricité. C'est ainsi que les particules de fer, à la surface de l'élément métallique, auront tendance à se dissoudre dans l'eau sous forme de particules. Ce sont ces particules de fer qui, mélangées aux particules de calcaires, en présence dans l'eau et formant à terme le tartre, finissent par générer les boues évoquées ci-dessus. Celles-ci sont la cause principale des défectuosités des chaudières, provocant des pertes de rendemenpouvant aller jusqu'à 15%, quand elles n'obstruent pas complètement un ou plusieurs points de la tuyauterie, s'opposant donc à la circulation de l'eau et donc au chauffage d'un ou plusieurs radiateurs. Ces boues doivent donc être nécessairement éliminées et évacuées du circuit, sous peine de graves difficultés. C'est ainsi que sont apparus des dispositifs de désembouage, dits également désemboueurs, destinés à l'élimination de ces boues, et qui comprennent une cuve de décantation associée à des moyens d'aimantation aptes à capter les particules métalliques, et associée également à des moyens de libération et d'évacuation de celle-ci après décantation. Les appareils connus de ce type comportent par exemple une pluralité de plaques magnétiques, regroupées sur un module amovible pouvant être extrait de la cuve, à intervalles réguliers, afin de procéder à son nettoyage à l'aide d'un jet d'eau. On comprendra qu'un tel système, même si efficace, nécessite une intervention humaine et donc une main- d'oeuvre et des temps d'intervention coûteux. L'installation n'est donc pas autonome. Un autre dispositif connu permet de résoudre cet inconvénient en disposant les éléments magnétiques de captation des particules métalliques à l'extérieur de la cuve. Mais, si ce dernier dispositif ne nécessite pas l'ouverture de la cuve, il nécessite toujours l'intervention humaine du fait que, pour que les particules captées contre la paroi interne de la cuve tombent au fond de celle-ci, il est nécessaire d'écarter les éléments magnétiques de la surface externe de la cuve. Ce système nécessite encore une fois une mise en 15 mouvement mécanique ou électrique des éléments magnétiques. Donc il n'est pas autonome. Un autre dispositif prévoit de nettoyer des éléments magnétiques immergés dans la cuve par une 20 intervention manuelle, mais sans démontage, en remontant les éléments magnétiques à l'intérieur d'un prolongement supérieur de la cuve, et en lui impliquant un mouvement de montée et de descente devant une rampe de jet d'eau. 25 Mais encore une fois, même si l'intervention est externe, l'élément magnétique doit subir un mouvement de translation verticale. 30 La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients des dispositifs de désembouage connus cités ci-dessus, et concerne à cet effet un dispositif l'élimination de boues de désembouage destiné à constituées de particules métalliques, et non métalliques, se formant par corrosion dans un circuit hydraulique, notamment de chauffage, le dispositif comprenant une cuve munie d'une entrée et d'une sortie du circuit, associée à des moyens d'aimantation aptes à capter les particules métalliques et à des moyens de libération et d'évacuation de celles-ci après décantation, caractérisé en ce que les moyens de captation magnétiques sont constitués par au moins un électro-aimant. Il est ainsi réalisé un dispositif de désembouage permanent du circuit hydraulique concerné, permettant le captage automatique des boues, sans ouverture de l'appareil, ni actionnement d'éléments mobiles car automatiques et entièrement statiques. Le dispositif selon invention permet également la captation des particules, leur libération s'effectuant par l'intermédiaire d'un même électro-aimant, selon qu'il est respectivement alimenté en courant électrique ou non, pour une automatisation des deux fonctions. 25 On comprend bien l'intérêt de l'invention qui permet l'élimination en continu des boues ferreuses en suspension dans l'eau, sans introduction d'oxygène dans le circuit traité car on ne l'ouvre pas, qui serait 30 également source de corrosion. Préférentiellement, les électro-aimants fixes selon l'invention sont placés à l'intérieur de la cuve, mais ils pourraient tout aussi bien l'être à l'extérieur pour la réalisation d'un désemboueur autonome et auto- nettoyant, ne nécessitant aucune intervention humaine. Egalement, les électro-aimants pourraient être disposés à l'intérieur même de la cuve, mais partiellement ou totalement imergés dans l'eau, grâce à une isolation électrique. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'un désemboueur selon l'invention. La figure 2 représente une vue de dessus d'un désemboueur selon la figure 1. La figure 3 représente une vue de dessus d'un désemboueur de plus grandes dimensions selon une variante de réalisation. Le dispositif de désembouage ou désemboueur 1 représenté sur la figure 1 est constitué d'une cuve 2. Les entrées 3 et les sorties 4 sont munies de vannes d'isolement 5 et 6, qui seront manoeuvrées en fermeture lors de la vidange de la cuve, après décantation des particules captées puis libérées. L'installation dispose également d'un circulateur 7 disposé en sortie 4 de la cuve, après la vanne d'isolement 6. Selon l'invention, une telle cuve, connue en soi, est associée à des moyens d'aimantation aptes à capter les particules magnétiques, et à des moyens de libération et d'évacuation de celle-ci, après décantation. Ces moyens sont constitués par au moins un élément électro-magnétique 8. L'avantage majeur dans l'utilisation d'un électro-aimant plutôt que d'aimant permanent selon l'art antérieur réside dans le fait que la captation des particules métalliques puis leur libération s'effectuent par l'intermédiaire d'un même électro- aimant 8, selon qu'il est respectivement alimenté en courant électrique ou non, pour une automatisation de ces deux fonctions, en laissant la surface d'aimantation toujours propre et assurant une efficacité à 100 du dispositif. Ainsi, ce dispositif permet non seulement le captage des particules métalliques et leur retenue, mais le rend également auto-nettoyant et autonome, c'est-à-dire sans aucune intervention humaine, selon le but recherché, car le captage puis la libération des particules métalliques sont des opérations automatiques, et leur élimination, ainsi que celle des particules non métalliques, formant dans leur ensemble les boues, s'effectue sans ouverture de la cuve, sinon celle d'une vanne de vidange située à chaque partie inférieure. Ainsi il est obtenu un désembouage permanent du circuit hydraulique et l'élimination en continu des particules métalliques ou non métalliques en suspension dans l'eau, par décantation, ceci sans introduction d'oxygène dans le circuit traité, ce qui constituerait une source supplémentaire de corrosion, car on n'ouvre pas la cuve. Le fonctionnement de l'électro-aimant 8 est assuré selon un cycle prédéterminé, par l'intermédiaire d'un programmateur 9 associé à la source d'alimentation électrique 10. Ce cycle pourrait s'effectuer à partir d'une alimentation électrique de l'électro-aimant, par exemple selon une durée de deux heures, au cours de laquelle ce dernier assure le captage des particules métalliques, suivie d'un quart d'heure de coupure de l'alimentation électrique de l'aimant, permettant l'élimination puis l'évacuation des particules métalliques captées. Comme le montre la figure 1, l'électro-aimant 8 est fixe et placé à l'intérieur d'un logement borgne et étanche 11 formant un puits, pénétrant à l'intérieur de la cuve 2, tout en étant isolé du contenu de celle-ci de manière à ce que l'électro-aimant 8 soit au cœur de celui-ci,, tout en étant isolé. Selon une autre variante d'exécution non représentée, l'électro-aimant 8 est disposé fixement sur une paroi externe de la cuve 2. Dans un cas comme dans l'autre, le puits 11 et/ou la cuve 2 sont réalisés dans un matériau amagnétique. 10 Selon l'exemple de réalisation représenté, l'électro-aimant 8 est unique car il s'agit d'une cuve de petites dimensions. Mais comme représenté sur la figure 3, dans le cas de cuves de plus grand diamètre, 15 on dispose d'une pluralité d'électro-aimants 8A, 8B, 8C. Toujours selon l'exemple de réalisation de la figure 3, les trois électro-aimants 8A, 8B, 8C sont 20 disposés au fond de trois puits distincts 11A, 11B, 11C réalisés pour former entre eux trois angles à 120 , selon des axes verticaux parallèles. Ainsi, et quel que soit le cas de figure, les 25 particules ferriques ainsi libérés des champs magnétiques décanteront librement vers le fond de la cuve, ce qui laisse une surface aimantée toujours très propre, et donc d'un effet maximum. 30 En fait, les électro-aimants fixes peuvent être de puissance variable ou d'un nombre variable selon le débit de liquide à traiter. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cuve 2 comporte une rampe circulaire 12 de jets d'eau 13, disposée sous le/les puits 11 et sous les entrée 3 et sortie 4 du circuit hydraulique dans la cuve 2, les jets d'eau 13 étant orientés vers le bas pour un nettoyage optimal du fond de la cuve 2, après vidange des boues décantées. Les jets directionnels 13 permettent non seulement de repousser la totalité des boues contenus dans la cuve, mais également une remise en pression d'eau de celle-ci en fin de cycle de vidange, avant de rouvrir le circuit par l'intermédiaire des vannes d'isolement 5 et 6. La rampe circulaire 12 possède une vanne d'arrêt 14. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'entrée 3 et la sortie d'eau 4 du circuit hydraulique dans la cuve 2 s'effectuent par l'intermédiaire de deux buses 15, 16, diamétralement opposées, dirigées vers le bas et sensiblement tangentiellement à la paroi interne de la cuve, pour imposer à l'eau une circulation vers l'extérieur de la cuve 2. De cette manière est obtenu un effet cyclonique des particules non métalliques, ne pouvant être captées par l'électro-aimant 8, en vue de leur décantation vers le bas, puis leur évacuation avec l'ensemble de boues. L'effet cyclonique est obtenu après avoir cassé la vitesse de circulation de l'eau en jouant sur le débit, du fait que l'eau arrivant d'un tube de section faible, arrive dans un réservoir de section importante. Ainsi, les boues décantées seront accumulées dans le fond, largement dimensionné, de l'appareil, et ensuite chassées par la vidange. 10 Par ailleurs, le système permet également le dégazage du circuit fermé. En effet, il comprend un purgeur automatique 17 situé au point le plus haut de la cuve 2. Il est à signaler également que le changement de direction de la veine liquide et/ou l'effet cyclonique obtenu par la rotation de l'eau dans la cuve facilite son dégazage au point haut de la cuve. Par ailleurs, l'ouverture de la vanne de vidange 18, placée au point le plus bas de la cuve 2, permet une évacuation complète des éléments décantés constituant les boues. Préférentiellement, un large volume est prévu en bas de la cuve 2 pour permettre un stockage important des éléments captés et décantés, réduisant ainsi le nombre de chasse d'eau à réaliser. 15 20 25 30 Egalement, la cuve 2 comporte dans la partie haute une entrée destinée à l'introduction d'additifs dans le circuit hydraulique. Cela pourra s'effectuer par exemple par l'intermédiaire d'un entonnoir fixe 19 ou amovible et d'une vanne d'arrêt 20. Cet apport d'additifs s'effectuera simplement en étant véhiculé par l'eau du circuit, sans l'aide d'une pompe auxiliaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cuve 2 comporte un détecteur de niveau des boues décantées se trouvant au fond de la cuve 2, afin de limiter les vidanges au minimum. Le dispositif comporte dans la partie haute de la cuve un pressostat 21. Bien entendu, le pressostat 21 pourrait être remplacé par un manomètre pour une commande manuelle. Le fonctionnement du dispositif précité sera décrit 25 ci-après., Le traitement de désembouage est réalisé en deux étapes d-_stinctes. 30 CYCLE 1 Nettoyage automatique en cours de traitement20 Coupure alternative de l'alimentation électrique, par exemple un quart d'heure toutes les deux heures, du ou des électro-aimants, et arrêt du circulateur 7 Les particules aimantées se détachent et décantent librement au fond de la cuve 2 La surface magnétisable de l'électro-aimant 8 est libérée de toute particule ferrique Après une quinzaine de minutes, remise en service automatique de l'alimentation électrique avec un ou des électro-aimants très propre CYCLE 2 : Evacuation des boues (manuelle ou 15 automatique selon version) Coupure de l'alimentation électrique Fermeture des vannes d'isolement 5 et 6 Vidange de la cuve 2 et évacuation des boues Rinçage par les jets d'eau propres 13 de la 20 rampe 12 orientée vers le bas - Fermeture de la vanne de vidange 18 Remise en eau de la cuve 2 et remise en pression du système Ouverture des vannes d'isolement 5 et 6 25 Remise en service du ou des électro-aimants 8 avec une cuve 2 propre débarrassée de tous les dépôts Remise en marche du circulateur 7 30 Le dispositif se décline en deux versions. 1. VERSION SEMI-AUTOMATIQUE : 10 Le cycle 1 est automatique. La coupure de l'alimentation du/des électro-aimants 8 et du circulateur 7 est alors assurée automatiquement à 5 intervalles réguliers. Le cycle 2 est manuel. Une personne réalise le cycle à l'aide de vannes manuelles. La pression est mesurée par un manomètre. 2. VERSION ENTIEREMENT AUTOMATIQUE : Les cycles 1 et 2 sont automatiques à l'aide de vannes motorisées, électrovannes et pressostat 17, 15 l'ensemble étant géré par une armoire électrique 10 et un automate 9. Le démarrage du cycle 2 est réalisé soit par appui sur une touche, soit programmable à intervalles réglables. 10
Dispositif de désembouage (1) destiné à l'élimination de boues constituées de particules métalliques, et non métalliques, se formant par corrosion dans un circuit hydraulique, notamment de chauffage, le dispositif comprenant une cuve (2) munie d'une entrée (3) et d'une sortie (4) du circuit, associée à des moyens d'aimantation aptes à capter les particules métalliques et à des moyens de libération et d'évacuation de celles-ci après décantation, caractérisé en ce que les moyens de captation magnétiques sont constitués par au moins un électroaimant (8).
1. Dispositif de désembouage (1) destiné à l'élimination de boues constituées de particules métalliques, et non métalliques, se formant par corrosion dans un circuit hydraulique, notamment de chauffage, le dispositif comprenant une cuve (2) munie d'une entrée (3) et d'une sortie (4) du circuit, associée à des moyens d'aimantation aptes à capter les particules métalliques et à des moyens de libération et d'évacuation de celles-ci après décantation, caractérisé en ce que les moyens de captation magnétiques sont constitués par au moins un électro-aimant (8). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la captation des particules métalliques puis leur libération s'effectuent par l'intermédiaire d'un même électro-aimant (8), selon qu'il est respectivement alimenté en courant électrique ou non, pour une automatisation de ces deux fonctions. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le fonctionnement de l'électro-aimant (8) est assuré selon un cycle prédéterminé, par l'intermédiaire d'un programmateur (9) associé à la source d'alimentation électrique (10). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'électro-aimant (8) est fixe etplacé à l'intérieur d'un logement borgne et étanche (11) formant un puits, pénétrant à l'intérieur de la cuve (2), tout en étant isolé du contenu de celle-ci de manière à ce que l'électro-aimant (8) soit au coeur de celui-ci, tout en étant isolé. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'électro-aimant (8) est disposé fixement sur une paroi externe de la cuve (2). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il dispose d'une pluralité d'électro-aimants (8A, 8B, 8C). 15 7. Dispositif selon les 4 et 6, caractérisé en ce qu'il dispose de trois électro-aimants (8A, 8B, 8C), disposés au fond de trois puits distincts (11A, 11B, 11C) réalisés pour former entre eux trois angles à 120 , selon des axes verticaux 20 parallèles. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la cuve (2) comporte une rampe circulaire (12) de jets d'eau (13), disposée sous 25 le/les puits (11) et sous les entrée (3) et sortie (4) du circuit hydraulique dans la cuve (2), les jets d'eau (13) étant orientés vers le bas pour un nettoyage optimal du fond de la cuve (2), après vidange des boues décantées. 30 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'entrée (3) et la sortie d'eau10(4) du circuit hydraulique dans la cuve (2) s'effectuent par l'intermédiaire de deux buses (15, 16), diamétralement opposées, dirigées vers le bas et sensiblement tangentiellement à la paroi interne de la cuve, pour imposer à l'eau une circulation vers l'extérieur de la cuve (2), de manière à obtenir un effet cyclonique des particules non métalliques, ne pouvant être captées par l'électro-aimant (8) en vue de leur décantation vers le bas puis leur évacuation avec l'ensemble de boues. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un purgeur automatique (17) situé au point le plus haut de la cuve (2). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la cuve (2) comporte dans la partie haute une entrée (19) destinée à l'introduction d'additifs dans le circuit hydraulique. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que la cuve (2) comporte un détecteur de niveau des boues décantées se trouvant au fond de la cuve (2), afin de limiter les vidanges au minimum. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte dans la partie haute de la cuve un pressostat (21).
C
C02
C02F
C02F 1
C02F 1/48
FR2901619
A1
MANUEL DE VOL INFORMATISE ET PROCEDE DE CONTROLE DYNAMIQUE D'UN TEL MANUEL DE VOL
20,071,130
de type de chaque avion, nécessaire pour l'exploitation de celui-ci, en préparation de mission. Un tel manuel de vol informatisé peut être fourni aux compagnies aériennes sous la forme d'un logiciel. Il permet de calculer les performances basses vitesses de l'avion (phases de décollage et d'atterrissage), en utilisant les données aérodynamiques, moteur et géométriques de l'avion. Les principales informations fournies par celui-ci sont la relation entre, d'une part, la masse au décollage (ou l'atterrissage) et les vitesses caractéristiques que le pilote utilise pour réaliser le décollage (ou l'atterrissage), et d'autre part les performances de l'avion : longueur de décollage (ou d'atterrissage), pentes de montée (ou de descente), distance d'accélération-arrêt, etc.... Le fonctionnement de ce logiciel est schématisé sur la figure 1. Un fichier avion 10, qui contient données aéronautiques, moteur, etc..., ainsi qu'un fichier calcul 11, qui contient les données décrivant le calcul à réaliser, sont entrés dans un module de calcul 12, qui délivre des fichiers de résultats 13 donnant les performances de l'avion. Pour les avions antérieurs à un avion de type Airbus A380, les contraintes de certification du manuel de vol informatisé permettaient l'utilisation d'un système d'exploitation de type Windows sans contrainte particulière, autre que des tests avant certification, pour démontrer le bon fonctionnement du manuel de vol informatisé dans son environnement. Depuis l'avion de type Airbus A380, ce manuel de vol informatisé doit répondre à des exigences de certification plus sévères définies dans le Référentiel international RTCA DO178B niveau C, qui s'appliquent au module de calcul des performances de l'avion, et au système d'exploitation, quant à son objectif de sûreté de fonctionnement, de manière à éviter que celui-ci ne fournisse des informations erronées à l'utilisateur. Ce référentiel décrit, en effet, les exigences permettant de statuer objectivement sur l'acceptabilité d'un logiciel embarqué sur avion. Les critères d'acceptabilité sont définis en fonction de la criticité du logiciel, c'est-à-dire de l'impact qu'une erreur de ce logiciel peut avoir sur la sécurité. Les niveaux de criticité et donc de développement sont définis du niveau A (le plus critique) au niveau E (le moins critique).. Le niveau C correspond à un impact ayant des répercussions dites Majeures sur la sécurité. De telles exigences impliquent : - une certification D0178B niveau C du système d'exploitation utilisé, ou - l'utilisation d'un système d'exploitation niveau C, ou - la mise en oeuvre de moyens de surveillance dynamiques du système d'exploitation permettant d'arriver à un niveau de sécurité équivalent. A ce jour, aucune version du système d'exploitation Windows n'est certifiée au niveau C de la certification D0178B. De plus une telle certification à un tel niveau n'est pas réalisable, puisque l'on ne dispose ni du code source, ni des éléments de spécification/conception et de tests. L'abandon du système d'exploitation Windows, et l'utilisation d'un système d'exploitation certifié au niveau C impliqueraient des coûts importants de développement ou de mise en oeuvre à la fois pour le concepteur et pour les clients (adaptation du mode opératoire qui actuellement leur permet une utilisation dans un environnement ouvert). L'invention a pour objet un procédé de contrôle dynamique de ce manuel de vol informatisé de manière à éviter de certifier le système d'exploitation du poste de travail sur lequel fonctionne celui-ci, ce qui permet d'utiliser le système d'exploitation Windows, en mettant en oeuvre des moyens de contrôle dynamique permettant de garantir un niveau de fiabilité que I'EASA juge suffisant. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de contrôle dynamique, pour un aéronef, d'un manuel de vol informatisé fonctionnant sur un terminal utilisant un système d'exploitation donné, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - une étape de calcul de performances de l'aéronef à partir d'un fichier d'entrée de données réelles aéronef, et d'un fichier d'entrée de données calcul, et d'obtention d'au moins un premier fichier de résultats, - une étape de calcul de performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence, et d'obtention d'au moins un troisième fichier de résultats, - une première étape de comparaison de ce au moins un troisième fichier de résultats à au moins un fichier de résultats de référence de manière à détecter un éventuel dysfonctionnement du système d'exploitation, une étape de suppression des premiers fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette première étape de comparaison est négatif. Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention comporte, en outre : -une seconde étape de calcul des performances de l'aéronef à partir du fichier d'entrée de données réelles aéronef et du fichier d'entrée de données calcul et d'obtention d'au moins un second fichier de résultats, -une seconde étape de comparaison de l'au moins un premier fichier de résultats et de l'au moins un second fichier de résultats, - une étape de suppression des premier et second fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette seconde étape de comparaison est négatif. Avantageusement le procédé de l'invention comporte, en outre . une étape préalable de vérification d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur des modules de calcul du manuel de vol, et sur des fichiers de configuration utilisés par celui-ci, - une étape de vérification, après lecture des fichiers d'entrée, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers d'entrée, préalablement à chaque étape de calcul, - une étape de vérification, après écriture des fichiers de résultats, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers de résultats, après chaque étape de calcul, - une étape de contrôle du module de comparaison réalisant la seconde étape de comparaison, avant qu'il ne réalise cette seconde étape de comparaison. Le procédé de l'invention est avantageux car il permet d'éviter de développer ou de mettre en oeuvre un système d'exploitation certifié 1DO178B niveau C, ce qui serait très coûteux. De plus il permet aux compagnies clientes de garder un mode opératoire pour un avion de type Airbus A380 homogène avec celui des autres avions de type Airbus qu'elles possèdent : le manuel de vol informatisé peut continuer à être utilisé dans un environnement ouvert, par exemple sur un ordinateur de type PC du commerce équipé du système d'exploitation Windows. L'invention concerne également un manuel de vol informatisé fonctionnant sur un terminal utilisant un système d'exploitation donné, caractérisé en ce qu'il comporte : - un premier module de calcul des performances de l'aéronef à partir d'un fichier d'entrée de données réelles aéronef, et d'un fichier d'entrée de données calcul, et d'obtention d'au moins un premier fichier de résultats, - un troisième module de calcul de performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence, et d'obtention d'au moins un troisième fichier de résultats, - un premier module de comparaison de ce au moins un troisième fichier de résultats à au moins un fichier de résultats de référence, un module de suppression des premiers fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette comparaison est négatif. Avantageusement ce manuel de vol comprend, en outre : - un second module de calcul des performances de l'aéronef à partir du fichier d'entrée de données réelles aéronef et du fichier d'entrée de données calcul et d'obtention d'au moins un second fichier de résultats, - un second module de comparaison de l'au 25 moins un premier fichier de résultats et de l'au moins un second fichier de résultats, - un module de suppression des premier et second fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette 30 comparaison est négatif. Ce manuel comprend avantageusement : - un module de vérification d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur des modules de calcul du manuel de vol, et sur des fichiers de configuration utilisés par celui-ci, - un module de vérification, après lecture des fichiers d'entrée, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers d'entrée, préalablement à chaque étape de calcul, - un module de vérification, après écriture des fichiers de résultats, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers de résultats, après chaque étape de calcul, - un module de contrôle du second module de comparaison avant qu'il ne réalise cette seconde étape de comparaison. Avantageusement chaque algorithme de contrôle d'intégrité de données est un identifiant de contrôle ( checksum ) de type 32 bits . Le système d'exploitation peut être le système Windows. L'aéronef peut être un avion. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 illustre le fonctionnement d'un manuel de vol informatisé de l'art connu. La figure 2 illustre le fonctionnement du manuel de vol informatisé de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Comme illustré sur la figure 2, le manuel de vol informatisé de l'invention comprend : - un premier module 21 de calcul des performances de l'avion à partir d'un fichier d'entrée de données réelles avion 28, et d'un fichier d'entrée de données calcul 29 délivrant au moins un premier fichier de résultats 30, avantageusement, un éventuel second module 22 de calcul de performances de l'aéronef à partir de ces deux mêmes fichiers 28 et 29, délivrant au moins un second fichier de résultats 31,, - un troisième module 23 de calcul de performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence 32, délivrant au moins un troisième fichier de résultats 33, -avantageusement, un second module 24 de comparaison de l'au moins un premier fichier de résultats 30 et de l'au moins un second fichier de résultats 31, délivrant au moins un fichier de sortie 35 correspondant aux premier et second fichiers de résultats 30 et 31, si la comparaison est positive, - un premier module 25 de comparaison relié à ce second module de comparaison 24, de l'au moins un troisième fichier de résultats 33, et d'un fichier de résultats de référence 34. La flèche 36 illustrée sur la figure 2 correspond à une copie des fichiers de sortie 30 dans les fichiers de sortie 35, dans le cas où l'ensemble des diagnostics fournis par les contrôles définis ci-dessus et ci-après est positif. Dans le cas contraire, cette copie n'est pas faite et les fichiers de sortie 30 et 31 sont supprimés, et l'utilisateur n'a alors aucune sortie à exploiter. Selon l'invention, le procédé de contrôle dynamique, pour un avion, d'un tel manuel de vol informatisé fonctionnant sur un terminal utilisant un système d'exploitation donné, comporte les étapes suivantes . une première étape de calcul des performances de l'avion à partir du fichier d'entrée de données réelles avion 28, et d'un fichier d'entrée de données calcul 29, et d'obtention d'au moins un premier fichier de résultats 30, - une étape de calcul de performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence 32, et d'obtention d'au moins un troisième fichier de résultats 33, cette étape étant lancée en parallèle avec l'étape précédente, - une première étape de comparaison de ce au moins un troisième fichier de résultats 33 à au moins un fichier de résultats de référence 34 de manière à détecter un éventuel dysfonctionnement du système d'exploitation, moyennant l'application de marges numériques tolérées (pour un écart non significatif) sur les résultats, pour prononcer l'acceptabilité des fichiers de résultats 30, -une étape de suppression des premiers fichiers de résultats 30 et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette première étape de comparaison est négatif. Une telle comparaison avec un cas de référence dont les résultats sont disponibles permet de valider l'intégrité de l'environnement d'exploitation dans le cas où le système d'exploitation modifierait systématiquement les sorties, ou produirait de manière systématique la même erreur. Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention comporte, en outre - une seconde étape de calcul des performances de l'aéronef à partir du fichier d'entrée de données réelles avion 28 et du fichier d'entrée de données calcul 29 et d'obtention d'au moins un second fichier de résultats 31, - une seconde étape de comparaison de l'au moins un premier fichier de résultats 30 et de l'au moins un second fichier de résultats 31 de manière à détecter des modifications éventuelles de données lors d'un calcul dues à un dysfonctionnement du système d'exploitation, ou de l'influence d'une autre application fonctionnant en même temps, - une étape de suppression des premier et second fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette seconde étape de comparaison est négatif. Les deux modules de calcul 21 et 22 sont identiques dans leur contenu, fonctionnent en parallèle et occupent un espace en mémoire différent. En cas de dysfonctionnement du système d'exploitation, ou d'interaction non désirée d'un autre processus ( effet de bord ), les fichiers de résultats 30 et 31 sont alors différents. Le résultat n'est pas affiché. Un message d'erreur est transmis à l'utilisateur (la probabilité pour que se produise une même erreur pour les deux calculs étant, en effet, très faible). Le procédé de l'invention est un procédé de contrôle dynamique, c'est-à-dire actif en temps réel, d'un manuel de vol informatisé mis en oeuvre pour détecter un dysfonctionnement du système d'exploitation dans le cadre de l'utilisation de certaines de ses fonctionnalités, par exemple du calcul de la longueur d'atterrissage ou de décollage de l'avion. Une analyse des risques liés à l'utilisation par le manuel de vol informatisé de fonctions d'un système d'exploitation de niveau inférieur à c montre que les impacts possibles sur les résultats du calcul sont liés : - à l'intégrité des fichiers d'entrée et de sortie, - à la gestion des données en mémoire, à l'intégrité des processus en cours, lors des calculs réalisés par le module de calcul, à l'intégrité des logiciels de calcul utilisés, avant de lancer tout calcul. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention les modules de calcul 21, 22 et 23, et les fichiers de configuration, c'est-à-dire les fichiers qui contiennent les données utiles au bon fonctionnement du manuel de vol, sont donc munis 25 d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données, par exemple des identifiants de contrôle ou checksum . Ces algorithmes sont contrôlés lors de l'appel au manuel de vol informatisé, ce qui permet de vérifier l'intégrité de l'application et de son installation sur 30 le terminal utilisateur. 20 Les fichiers d'entrée 28, 29 et 32 peuvent également être munis de tels algorithmes. Après lecture de ces fichiers 28, 29 et 32 et avant utilisation de ceux-ci par les module de calculs 21, 22 et 23 les algorithmes de ces fichiers sont vérifiés, ce qui permet de vérifier l'intégrité de ces fichiers lors de la phase de lecture par chaque module de calcul, la fonction de lecture du système d'exploitation étant ainsi contrôlée. Pour contrôler le bon fonctionnement de la fonction écriture des fichiers de sortie du système d'exploitation, les fichiers de résultats 30, 31 et 33 peuvent également être munis de tels algorithmes. Chaque algorithme est calculé par les modules de calcul correspondants 21, 22 et 23, puis écrit dans les fichiers correspondants. Ces fichiers sont ensuite relus, leur algorithme calculé et comparé à celui qui a été lu. Si la comparaison n'est pas bonne, les fichiers de résultats sont supprimés et un message d'erreur est envoyé à l'utilisateur. Le second module de comparaison 24 peut être contrôlé avant utilisation, en réalisant la comparaison de deux fichiers différents et de deux fichiers de référence.25 REFERENCES [1] FM -Flight Manual PEP & LTS : Performance Engineer's Programs & Load & Tune Sheet Software , Février 2003, (adresse : http://www.ccntent.airbusworld.com/SITES/Customer servi ces/html/09 04 01 esolutions.htm
L'invention concerne un procédé de contrôle dynamique d'un manuel de vol informatisé qui comporte les étapes suivantes :- une étape de calcul des performances de l'aéronef à partir d'un fichier d'entrée de données réelles aéronef (28), et d'un fichier d'entrée de données calcul (29), et d'obtention d'au moins un premier fichier de résultats (30),- une étape de calcul de performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence (32), et d'obtention d'au moins un troisième fichier de résultats (33),- une étape de comparaison de l'au moins un troisième fichier de résultats (33) à au moins un fichier de résultats de référence (34),- une éventuelle étape de suppression des premiers fichiers de résultats (30).L'invention concerne, également, un tel manuel de vol informatisé.
1. Procédé de contrôle dynamique, pour un aéronef, d'un manuel de vol informatisé fonctionnant sur un terminal utilisant un système d'exploitation donné, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes . - une étape de calcul des performances de l'aéronef à partir d'un fichier d'entrée de données réelles aéronef (28), et d'un fichier d'entrée de données calcul (29), et d'obtention d'au moins un premier fichier de résultats (30), - une étape de calcul des performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence (32), et d'obtention d'au moins un troisième fichier de résultats (33), - une première étape de comparaison de l'au moins un troisième fichier de résultats (33) à au moins un fichier de résultats de référence (34), - une étape de suppression des premiers fichiers de résultats (30) et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette première étape de comparaison est négatif. 2. Procédé selon la 1, qui comporte . - une seconde étape de calcul des performances de l'aéronef à partir du fichier d'entrée de données réelles aéronef (28) et du fichier d'entrée de données calcul (29) et d'obtention d'au moins un second fichier de résultats (31),.6 - une seconde étape de comparaison de l'au moins un premier fichier de résultats (30) et de l'au moins un second fichier de résultats (31), - une étape de suppression des premier et second fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette seconde étape de comparaison est négatif. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes qui comporte : - une étape préalable de vérification d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur des modules de calcul du manuel de vol, et sur des fichiers de configuration utilisés par celui- ci. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, qui comprend : - une étape de vérification, après lecture des fichiers d'entrée, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers d'entrée, préalablement à chaque étape de calcul. 5. Procédé selon la 4, qui comporte : - une étape de vérification, après écriture des fichiers de résultats, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers de résultats, après chaque étape de calcul.30 6. Procédé selon la 2, qui comporte : une étape de contrôle du module de comparaison réalisant la seconde étape de comparaison, avant qu'il ne réalise cette seconde étape de comparaison. 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel chaque algorithme de contrôle d'intégrité de données est un identifiant de contrôle de type 32 bits . 8. Procédé selon la 1, dans lequel le système d'exploitation est le système Windows. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'aéronef est un avion. 10. Manuel de vol informatisé fonctionnant sur un terminal utilisant un système d'exploitation donné, caractérisé en ce qu'il comporte : un premier module de calcul des performances de l'aéronef à partir d'un fichier d'entrée de données réelles aéronef (28), et d'un fichier d'entrée de données calcul (29), et d'obtention d'au moins un premier fichier de résultats (30), un troisième module de calcul des performances de référence à partir d'un fichier d'entrée de données de référence (32), et d'obtention d'au moins un troisième fichier de résultats (33), - un premier module de comparaison de l'au moins un troisième fichier de résultats (33) à au moins un fichier de résultats de référence (34), un module de suppression des premiers fichiers de résultats (30) et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette comparaison est négatif. 11. Manuel de vol selon la 10, qui comporte : un second module étape de calcul des performances de l'aéronef à partir du fichier d'entrée de données réelles aéronef (28) et du fichier d'entrée de données calcul (29) et d'obtention d'au moins un second fichier de résultats (31), - un second module de comparaison de l'au moins un premier fichier de résultats (30) et de l'au moins un second fichier de résultats (31), - un module de suppression des premier et second fichiers de résultats et d'envoi d'un message d'erreur à l'utilisateur si le résultat de cette comparaison est négatif. 12. Manuel de vol selon l'une quelconque des 10 ou 11, qui comporte - un module de vérification d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur les modules de calcul, et sur les fichiers de configuration utilisés par celui-ci. 13. Manuel de vol selon l'une quelconque des 10 ou 11, qui comprend : - un module de vérification, après lecture des fichiers d'entrée, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers d'entrée, préalablement à chaque étape de calcul. 14. Manuel de vol selon la 13, qui comporte : - un module de vérification, après écriture des fichiers de résultats, d'algorithmes de contrôle d'intégrité de données mis en place sur ces fichiers de résultats, après chaque étape de calcul. 15. Manuel de vol selon la 11, qui comporte : un module de contrôle du module de comparaison (24) réalisant la seconde étape de comparaison, avant qu'il ne réalise cette seconde étape de comparaison. 16. Manuel de vol selon l'une quelconque des 12 à 14, dans lequel chaque algorithme de contrôle d'intégrité de données est un identifiant de contrôle de type 32 bits . 17. Manuel de vol selon la 10, dans lequel le système d'exploitation est le système Windows. 18. Manuel de vol selon l'une quelconque des 10 à 17, dans lequel l'aéronef est un avion.5
G
G06
G06F
G06F 19
G06F 19/00
FR2899001
A1
SERVEUR DE TROC PERMETTANT LA MISE EN RELATION DE PROPOSITIONS DE TROC DE STOCKS, PROPOSANT DES ECHANGES EQUILIBRES SEULEMENT SUR LA BASE DES QUANTITES ECHANGEES.
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif qui permet de développer la pratique du troc. Il est traditionnellement admis qu'un accord entre vendeur et acheteur nécessite l'usage d'un étalon de valeur unique pour équilibrer la valeur économique qui est échangée; ce qui impose l'utilisation de la monnaie dans les relations économiques. Le troc qui ne nécessite pas cette référence unique est d'ordinaire décrit comme une étape primitive de l'histoire de l'économie. Le dispositif, selon l'invention, permet la recherche d'un accord entre au moins deux acteurs économiques sans qu'un étalon unique soit nécessaire ; la mesure d'équilibre de l'échange ne dépendant que des quantités échangées. Il fait apparaître un gain économique dans les relations qu'il crée et la redistribue intégralement et équitablement entre les acteurs. Il détermine les relations à établir et les quantités à échanger en favorisant les propositions les plus généreuses et en maximisant le gain économique de ceux qui les ont faites. Stock de valeurs Les acteurs économiques qu'on nomme les participants disposent de stocks qu'ils déclarent sur le dispositif. Un stock est constitué de valeurs économiques dénombrables, ce peut être une monnaie nationale, une monnaie sociale, ou tout autre un étalon de valeur choisi par une communauté économique (1 heure de travail d'une qualification donnée, 1 Kg d'une ressource naturelle donnée, etc.). Un stock est décrit par une quantité et la référence à la description d'un étalon de valeur éventuellement associé à un standard de qualité, qu'on nomme un standard. Pour qu'un tel standard soit utilisable, il n'est pas nécessaire qu'il soit reconnu par une autorité mais seulement qu'au moins un fournisseur et un client l'admettent. Proposition Le dispositif enregistre des propositions de troc exprimées par les participants. Une telle proposition est déclarée par un participant comme le besoin d'une quantité (rq) exprimé en utilisant le standard (rn) contre la fourniture d'une autre quantité (fq) d'un stock qu'il déclare posséder lui-même, dont la nature correspond au standard (fn). Echange de troc Le dispositif propose aux participants qu'il met en relation (au moins 2) un projet d'échange composé d'un engagement pour chaque co-contractant à fournir une quantité d'une valeur donnée à un autre partenaire. Ce projet d'échange répond au mieux aux exigences exprimées par les propositions mises en relation. C'est ensuite l'affaire des participants de convenir des conditions de temps et de lieu dans lesquelles les stocks sont échangés. Chacun pourra vérifier que la fourniture correspond au standard attendu, et faire les déclarations légales nécessaires si l'échange a lieu. Selon des modes particuliers de réalisation, le dispositif met a disposition des participants des moyens leurs permettant de s'accorder plus facilement sur les modalités d'exécution de l'échange en affichant par exemple une carte situant les stocks les uns par rapport aux autres pour le choix du lieu d'échange. Dès qu'un projet d'échange est proposé, les quantités des stocks et des besoins sont diminuées par le disposition des quantités indiquées au projet. Ceci permet de ne pas créer plusieurs projets d'échange portant sur les mêmes biens. Description générale du dispositif Le dispositif est constitué, comme l'illustre la figure 2, des éléments suivants : Un guichet, Une base de troc permettant de mémoriser les informations de troc. Une unité de traitement qui exécute les demandes de traitement transmises par le guichet sur la base de troc. Guichet C'est la partie du dispositif qui permet aux participants d'interagir avec lui. Il permet aux participants : • de s'inscrire ou de : s'authentifier, • de déclarer un stock, • de déposer une proposition, • de consulter un projet d'échange. Selon le mode particulier de réalisation du dispositif, le guichet permet aussi de : • de mettre à jour un stock, • de retirer une proposition, • de refuser un stock proposé dans un projet d'échange. Selon le mode particulier de réalisation du dispositif, le guichet peut être un site internet disponible sur un PC, un téléphone portable, ou un autre média. Base de troc C'est une base de données enregistrant les informations décrivant les stocks, les propositions, les besoins exprimés dans les propositions qui n'ont pas encore été satisfaits ainsi que les standards utilisés ainsi que les projets d'échange. Unité de traitement L'unité de traitement agit sur la base de troc. A chaque fois qu'une demande de traitement est faite par le participant et qu'elle est susceptible de créer de nouveaux projets d'échange, le dispositif extrait de la base de trocs le graphe des propositions au voisinage de la demande de traitement. Il effectue ensuite une recherche de boucles. Selon le mode particulier de réalisation du dispositif, l'unité de traitement peut inclure : • un moyen d'autocorrection permettant de résoudre les boucles éventuellement détectées dans la base de troc. • un moyen de restriction de recherche permettant aux participants d'exprimer des exigences supplémentaires de limiter le volume du graphe des propositions. • Un moyen d'arrondi des quantités échangées. Graphe des propositions Pour effectuer la recherche, le dispositif utilise la notion mathématique de graphe. La proposition d'un participant à fournir une partie d'un stock qu'il possède en l'échange d'une autre valeur peut être mise en relation avec une autre proposition si le standard fourni par la première est identique au standard demandé par la seconde. La flèche du graphe représente la proposition, et le noeud auquel aboutit une flèche représente le stock associé à cette proposition. A chaque flèche est donc associé le couple (fq,rq) de la proposition, comme l'illustre la figure 1, le stock offert pour cette proposition ayant une quantité supérieure à la quantité proposée (fq). Recherche de boucles L'unité de traitement du dispositif recherche les boucles susceptibles de constituer un projet 20 d'échange. Pour chaque boucle candidate, il calcule une valeur G, égal au produit des quantités fournies (fq) divisé par le produit des quantités demandées (rq) pour toutes les flèches de la boucle trouvée. Cette quantité est sans dimension car les mêmes valeurs sont présentes au numérateur et au dénominateur. Ceci s'explique par le fait que les propositions mises en relation forment une 25 boucle. Un G inférieur à l (G <1) signifie qu'aucun accord économique est impossible entre les auteurs des propositions de la boucle. S'il est supérieur ou égal à 1 (G >1), un accord est possible, et il produit même un avantage pour les acteurs s'il est supérieur strictement à 1 (G>1). Cette valeur G indique dans quelle mesure la relation économiquement est avantageuse, et elle est d'autant plus grande que les participants de la boucle sont généreux dans les propositions qu'ils 30 font aux autres. Les figures 3, 4 et 5 illustrent des exemples de ces trois situations. -5 L'unité de traitement calcule un gain g tel que g =G qui est utilisé pour répartir équitablement les avantages de la mise en relation entre les n acteurs de la boucle. Dès que G >1 on a aussi g >1. Ce gain g exprime le gain économique obtenu par chaque participant mis en relation'. Lorsque plusieurs boucles existent avec g >1, l'unité de traitement du dispositif choisit celle qui produit le plus grand gain g. Ce choix permet a) de privilégier les propositions les plus généreuses, b) de privilégier les échanges ayant un nombre de co-contractants faible, c) de maximiser le gain g obtenu par le participant auteur de la proposition déposée. Les participant dont les propositions ont été écartées mais qui souhaitent échangés sont incités à revoir leur proposition en fournissant plus ou bien en demandant moins. Calcul de flux Le projet d'échange proposé aux acteurs de la boucle choisie est alors déterminé en recherchant un vecteur (D, qu'on appelle le flux de valeur, dont chaque composante est la quantité fournie par un contractant. Il est établi par le dispositif de telle manière qu'un acteur qui a fait la proposition (fq,fn,rq,rn) reçoive une quantité Rq de la valeur rn et fournisse une quantité Fq de la valeur fn. Ces quantités Rq et Fq satisfont partiellement ou totalement aux propositions mises en relation et sont déterminées de manière à ce que : • Rq/Fq = g * rq/fq Défini en sorte que le produit des Rq/Fq de la boucle soit égal à 1; exprimant le fait que le gain de la mise en relation est intégralement redistribué. Ces équations déterminent une famille de solutions possibles pour lesquelles l'échange est équilibré. Elles expriment que le vecteur D doit être colinéaire à un vecteur D déterminé par les couples (fq,rq). La norme du vecteur (D sur la boucle est fixée aux maximum possible sans dépasser les besoins exprimés par les propositions mises en relation. En synthèse, le dispositif calcule la solution de la manière suivante : Pour une boucle de n propositions d'indice i dans [0,n[, soient : rq; la quantité demandée Il est choisi de telle sorte que le produit des g de la boucle soit égal à G. fq; la quantité proposée Le gain g est alors : g=(frq;/j]fq;)I' Si D est le vecteur tel que : doù1 d,=(d;_, * fq,)/ ( rq;*g) pour i dans ]0,n[ et a est le scalaire tel que : Alors la solution (D représentant les quantités du contrat est a * D. Matériellement, le gain se manifeste pour chaque co-contractant par le fait que la proportion entre 10 ce qu'il reçoit et ce qu'il fournit est plus intéressante que ce qu'il proposait, puisque g>l. Algorithme de recherche Les algorithmes qui permettent la recherche d'un chemin optimal ne peuvent fonctionner que pour des graphes sans boucle. La recherche de boucles opère sur le graphe des propositions en épuisant les boucles détectées2 par la production de projets d'échange. 15 Lorsqu'une nouvelle proposition P est déposée, la recherche de boucles recherche les chemins qui maximisent la valeur de g à partir de la proposition P, dont la valeur proposée est P.fn et la valeur fournie P.rn. Le dispositif réduit les besoins et stocks disponibles à chaque fois qu'un projet d'échange est trouvé jusqu'à épuisement des boucles créées par P. Il maintient ainsi la contrainte d'absence de boucles. 20 Comme le volume de calcul croît pour les meilleurs algorithmes comme le produit du nombre de noeuds et d'arcs, le dispositif limite la recherche aux contrats ayant un nombre de participants maximum, par exemple 5, sachant que plus le nombre de contractants est grand, plus le contrat est difficile à convenir. 25 La recherche de boucle s'effectue en trois étapes, les deux premières (facultatives) permettant de réduire encore le volume de calcul de la troisième étape: 2 On dit qu'une boucle est épuisée quand le besoin exprimé est nul pour l'une des propositions de la boucle. -7 1) du graphe des propositions, extraction d'un sous-graphe composé des arcs et noeuds connectés à P.fn. 2) extraction du sous-graphe précédent des arcs et noeuds connectés à P.rn. On obtient ainsi un graphe ne contenant que les stocks et propositions reliant P.rn à P.fn. 3) application sur le sous-graphe résultat de ces deux premières étapes d'un algorithme de recherche de chemin maximisant la valeur de g. Si une telle boucle ayant une valeur g >1 existe, un projet d'échange est créé en réduisant les besoins exprimés par les propositions et les stocks des quantités fournies dans l'échange. La recherche de boucle est de nouveau lancée jusqu'à ce que toutes les boucles avec g >1 soient 10 épuisées. On maintient ainsi un graphe sans boucles, puisqu'à chaque modification du graphe des propositions, on résorbe les boucles produites. Selon le mode particulier de réalisation du dispositif, la réduction des propositions peut aussi se 15 baser sur la capacité à fournir de chaque co-contractant plutôt que sur le besoin exprimé. Selon le mode particulier de réalisation du dispositif, la recherche du chemin maximisant g peut utiliser différents algorithmes. L 'algorithme de Disjkstra n'est pas adapté à ce problème car il ne permet que d'optimiser une fonction du chemin qui croît en même temps que le chemin est parcouru3. 20 On illustre en page suivante la réalisation du dispositif en utilisant l'algorithme de Bellman Ford4 qui autorise des fonctions qui peuvent croître ou décroître lorsque le chemin est parcouru, comme c'est le cas pour le gain g. 3 La littérature indique qu'il permet de faire une recherche avec des arcs pondérés par des distances positives. 4 Pour un exposé et la preuve de l'algorithme de Bellman Ford, voir : http://en.wikipedia.org/wiki/Bellman-Ford 15 20 25 30 -8 On note pour une proposition p: p.fn le standard fourni, p.fq la quantité fournie, p.rn le standard demandé, p.rq la quantité demandée, P est la proposition qui fait l'objet de traitement, Q est un vecteur stocké à chaque noeud qui contient l'état d'un chemin candidat aboutissant à ce noeud. Cet état comprend: la quantité G, son nombre de flèches et la proposition qui aboutit à ce noeud. pow(a,b) est la fonction qui élève a à la puissance b. // étape 1 : initialisation du graphe Pour chaque noeud v de la liste des valeurs : Si v == P.fn alors v.Q //étape 2 : répétition de ta relaxation des flèches Pour chaque noeud v de la liste des valeurs : Pour chaque flèche p de la liste des propositions : prev pow(Gn,1/np) alors : next.Q // étape 3 : vérification d'existence de boucle inattendue Pour chaque flèche p de la liste des propositions : prev pow(Gn,1/np) alors : erreur indiquant que le graphe contient un cycle passant par p. La boucle recherchée est alors lue en parcourant les noeuds depuis la valeur P.fn. Ce parcours s'effectue en utilisant à chaque noeud le vecteur Q qui contient la proposition menant au noeud précédent. Autocorrection L'application du procédé de détection de boucles permet, en principe, d'éliminer systématiquement les boucles sur le graphe dès qu'elles apparaissent, en produisant les projets d'échange et en réduisant les besoins des propositions associées, mais l'exploitation d'un graphe important ne peut exclure la possibilité d'une boucle non résolue. La recherche de boucles qui détecte les boucles inattendues déclanche la correction en soumettant de nouveau le graphe des propositions à la recherche de boucles en partant de l'une des propositions de la boucle inattendue et en ayant extrait du graphe la proposition dont la recherche de boucle était en cours. Restriction de recherche Selon le mode de réalisation du dispositif, il peut intégrer des exigences supplémentaires à la 15 recherche de relations entre propositions, en particulier : Géographie : une position géographique est donnée pour chaque stock (latitude, longitude), et chaque proposition contient une distance maximale acceptée par le participant pour réaliser l'échange. L'unité de traitement construit le graphe de recherche en éliminant les relations entre les propositions qui relient des stocks dont la distance géographique est plus grande que la 20 somme des distances maximales acceptées. Avant de soumettre le projet d'accord, l'unité de traitement vérifie qu'il existe bien un lieu géographique qui soit pour chaque proposition à une distance inférieure à la distance maximale acceptée. Quantité minimale livrable : la proposition précise alors la plus petite quantité que le participant accepte de livrer, jugeant que le déplacement ne vaut pas la peine pour une quantité plus faible. 25 L'unité de traitement construit le graphe de recherche en éliminant les relations entre propositions pour lesquelles le stock disponible est inférieur à la quantité minimale livrable. De plus, avant de soumettre l'accord, l'unité de traitement vérifie que les quantités de l'accord d'échange vérifient cette contrainte. Quantité minimale acceptable : la proposition précise alors la plus petite quantité que le -10- participant accepte de recevoir. L'unité de traitement procède comme pour la quantité minimale livrable. Refus de stock : le participant a indiqué qu'il refusait un stock proposé par un projet d'échange pour répondre à une proposition qu'il avait faite. Dans ce cas, l'unité de traitement construit le graphe en rejetant les relations entre cette proposition et le stock refusé. Arrondis Les quantités du contrat sont calculées en flottant mais les quantités de stock sont presque toujours entières. La solution entière est obtenue en recherchant celle qui est la plus proche de la solution exacte. Cette proximité est mesurée par exemple par la norme de la différence entre le vecteur el) et le même vecteur dont les coordonnées sont arrondies par les entiers les plus proches des valeurs exactes. Pour n participants au contrat, il y aura 2 cas possibles, ce qui est faible puisque n est majoré. Le participant peut spécnfier pour une proposition qu'il dépose que les quantités livrées sont multiples d'une valeur entière car les produits sont fournis par lots. L'arrondi prend en compte cette contrainte pour obtenir le vecteur du projet d'échange en utilisant le même procédé. -11- Les applications industrielles possibles de l'invention sont par exemple: 1) Système de change monétaire ne nécessitant pas le passage par une monnaie de référence, 2) Système de compensation, 3) Serveur de troc portant sur des stocks. 4) Système de transfert de valeurs entre monnaies sociales (SEL, LETS, etc.), Le dispositif peut être d'une grande utilité pour les pays où l'économie est paralysée par l'absence de ressources financières mais où, comme c'est souvent le cas, ils disposent par ailleurs de toutes les ressources humaines et naturelles qui leurs permettraient de prospérer. Il peut aussi être employé lors de difficultés d'ordre monétaire pour maintenir une activité économique. Il reste évidemment utilisable dans d'autres contextes plus ordinaires
Le dispositif selon l'invention est destiné au troc de stock de biens ou services standards, il équilibre les échanges économiques en considérant seulement les quantités échangées, mais sans nécessite l'emploi d'un étalon de valeur unique.Il permet la mise en place d'un accord d'échange entre au moins deux participants en mettant en relation des propositions de troc. Un accord d'échange prévoit la fourniture par chacun des cocontractants d'une quantité déterminée à un autre co-contractant de manière à ce que les besoins exprimés dans les propositions de troc soient totalement ou partiellement satisfaites. Les quantités de l'accord sont fixées de telle manière que le gain issu de la mise en relation soit intégralement et équitablement redistribué entre les partenaires. Lorsque plusieurs mises en relation sont possibles, le dispositif favorise les relations économiques produisant le plus grand avantage possible, favorisant ainsi les propositions les plus généreuses.Le dispositif peut être d'une grande utilité pour les pays où l'économie est paralysée par l'absence de ressources financières mais où, comme c'est souvent le cas, ils disposent par ailleurs de toutes les ressources humaines et naturelles qui leurs permettraient de prospérer.
1. Dispositif permettant d'établir entre des acteurs économiques des projets d'échanges, à partir de déclarations de stocks et de propositions, caractérisé en ce qu'il comporte un guichet, une base de trocs exploitée par une unité de traitement mettant en relation des propositions comme décrit en page 2, permettant d'extraire un graphe de propositions, d'y appliquer une recherche de boucles maximisant le gain g décrit en page 5 et un calcul de flux. La base de troc étant centralisée sur un serveur. 2. Dispositif identique à celui de la 1, mais pour lequel la base de troc et l'unité de calcul sont répartis sur les ordinateurs des participants. Les termes écrits en italiques se réfèrent à la figure 2.
G
G06
G06Q
G06Q 90
G06Q 90/00
FR2894241
A1
DISPOSITIF POUR VIDANGER TOTALEMENT LE CICUIT EN CONTINUE DE L'APPAREIL DE PULVERISATION
20,070,608
-1- La présente invention concerne des dispositifs d'aménagements du pulvérisateur de façon à obtenir la vidange totale du circuit en continue de la rampe de l'appareil de pulvérisation: Le filtre, la pompe, la tuyauterie, le régulateur, 1'anti-goutte, les jets . Les avantages qui en résultent sont les suivants: Il y a moins de pollution au rinçage de l'appareil à poste fixe puisqu' il n'y a plus de fond de bouillie en fin de chantier. Le dispositif selon l'invention permet de supprimer le risque de mélange accidentel avec un fond de bouillie de produit différent, pouvant entraîner d'une part un antagonisme entre plusieurs matières actives et d'autre part une phyto-toxicité sur les végétaux. Le dispositif selon l'invention permet de remédier au risque de gel hivernal des organes du pulvérisateur en évitant ainsi à l'utilisateur de purger l'appareil ou bien d'incorporer un produit prévu à cet usage. Le dispositif selon l'invention permet ainsi de faciliter le travail de l'utilisateur avec un gain de temps non négligeable en début et en fin de chantier. Le dispositif selon l'invention permet de s'intégrer dans une charte environnementale car il permet dès le démarrage de la pulvérisation une concentration optimum de la bouillie à l'extrémité de chaque tronçon de rampe, jusqu'à la vidange complète du pulvérisateur en fin d'utilisation ce qui représente un gain économique important sur l'ensemble d'une exploitation agricole. Car non seulement le produit contenu dans le fond de cuve est utilisé correctement, ce qui permet une augmentation de surface d'épandage à concentration de matière active équivalente. Mais en plus, l'élimination de ces résidus très polluants, dans le respect de l'environnement a un coût non négligeable pour l'utilisateur. Le dispositif selon l'invention permet d'obtenir ces avantages, comporte plusieurs vannes trois voies (2), un compresseur à air (9) avec une réserve ainsi qu'un régulateur de pression d'air (10). Le circuit est caractérisé par une vanne (2) à la sortie de la cuve (1) et deux vannes trois voies placées au plus près des portes buses (11) . Une vanne ferme la sortie de la cuve et évite que l'air comprimé s'échappe dans la cuve; et deux vannes trois voies placées au plus près des portes buses introduisent dans le circuit continue de l'air comprimé régulé à la pression correspondant à celle de la pulvérisation en cour, ceci permet d'expulser la bouillie hors du circuit par les petits tuyaux jusqu'aux buses (11) de la rampe du pulvérisateur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'appareil 40 de pulvérisation en agriculture
L'invention concerne l'appareil de pulvérisation sur lequel on rajoute trois vannes (2) dont une vanne est placée à la sortie de la cuve (1) et les deux autres vannes trois voies sont placées au plus près des portes buses (11). Elles permettent d'introduire à cette endroit de l'air comprimé pour expulser la bouillie hors du circuit par les petits tuyaux (8) jusqu'aux buses de la rampe du pulvérisateur.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'appareil de pulvérisation en agriculture.
1) Dispositif pour obtenir la vidange totale du circuit en continue de l'appareil de pulvérisation comprenant un compresseur à air (9) des petits tuyaux en parallèles avec une réserve ainsi qu'un régulateur de pression d'air (10), de trois vannes (2) caractérisé en ce qu'une vanne est placée à la sortie de la cuve et en ferme la sortie de la cuve (1) pour éviter que l'air comprimé s'échappe dans la cuve, les deux autres vannes trois voies sont placées au plus près des portes buses (11) et introduisent à ces endroits, dans le circuit continue, de l'air comprimé régulé à la pression correspondant à celle de la pulvérisation en cour de façon à expulser la bouillie hors du circuit par les petits tuyaux (8) jusqu'aux buses (11) de la rampe du pulvérisateur.
B,A
B67,A01,B65
B67D,A01M,B65D
B67D 7,A01M 7,B65D 88
B67D 7/72,A01M 7/00,B65D 88/72
FR2888140
A1
ENSEMBLE PNEUMATIQUE POUR INSTALLATION DE DESSABLAGE DES NOYAUX DE FONDERIE
20,070,112
La présente invention concerne un ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, et plus particulièrement un tel ensemble comprenant: - un fût comportant des premiers moyens d'arrivée d'air comprimé et des moyens d'évacuation d'air; - un cylindre d'approche monté coulissant dans un alésage du fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; et - des moyens de frappe pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail. Un tel ensemble pneumatique est connu par le document FR-A-2742365. Dans l'installation décrite dans ce document, le fût est fixé à un support en vis-à-vis d'une pièce de travail à dessabler, elle-même fixée au support. En début de cycle de dessablage, le cylindre d'approche est en position rétractée avec la bouterolle à l'écart de la pièce de travail. L'arrivée d'air comprimé est alors alimentée de sorte que le cylindre d'approche est avancé de sa position rétractée à sa position de travail. La course du cylindre est plus ou moins longue en fonction de la distance d'origine entre l'extrémité libre de la bouterolle et la pièce de travail. Lorsque l'extrémité libre de la bouterolle arrive au contact de la pièce de travail, les moyens de frappe entrent en fonctionnement. Ces moyens de frappe consistent en un piston effectuant des déplacements alternatifs dans un alésage du cylindre d'approche, sous l'effet de la pression d'air. Enfin, l'alimentation en air comprimé est coupée de sorte que les frappes sont interrompues. Le cylindre d'approche est ramené en position rétractée sous l'effet d'un ressort de rappel. Bien que donnant généralement satisfaction, ce dispositif présente l'inconvénient que le retour du cylindre d'approche de sa position de travail à sa position rétractée s'effectue sous l'action d'un ressort de rappel hélicoïdal logé dans une chambre annulaire entre la paroi de l'alésage et le cylindre d'approche. Il en résulte en premier lieu une limitation de la course maximale du cylindre d'approche pour une longueur hors-tout donnée de l'ensemble. En effet, le ressort de rappel doit, lorsque le cylindre est à sa course maximale et qu'il est donc comprimé, exercer sur ce cylindre un effort inférieur à celui qu'exerce la pression d'alimentation. Mais il doit par ailleurs exercer un effort suffisant pour amener le cylindre à sa position rétractée alors qu'il est décomprimé. Le rapport de compression est donc limité, et par conséquent la course maximale du cylindre d'approche l'est également. Un autre inconvénient résulte des vibrations du ressort qui peuvent entraîner une détérioration prématurée de la paroi de l'alésage. La présente invention vise à pallier ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant: - un fût comportant des premiers moyens d'arrivée d'air comprimé et des moyens d'évacuation d'air; - un cylindre d'approche monté coulissant dans un alésage du fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; et - des moyens de frappe pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; - la surface extérieure du cylindre d'approche formant dans sa partie médiane un bourrelet annulaire délimitant entre ladite surface extérieure et la surface intérieure dudit alésage une première chambre de compression située du côté du cylindre d'approche opposé à son côté libre et une deuxième chambre de compression située du côté libre du cylindre d'approche, lesdits premiers moyens d'arrivée d'air comprimé débouchant dans la première chambre pour déplacer le cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; et - des deuxièmes moyens d'arrivée d'air comprimé étant prévus pour amener de l'air comprimé dans la deuxième chambre pour déplacer le cylindre d'approche de sa position de travail à sa position rétractée. Les déplacements du cylindre d'approche dans l'alésage du fût sont donc entièrement pilotés pneumatiquement, dans les deux directions. Le ressort est supprimé, ce qui permet d'augmenter la course maximale du cylindre et d'éliminer des causes de détériorations prématurées. Dans un mode de réalisation particulier, l'ensemble pneumatique selon l'invention comprend: - des moyens de détection pour détecter la présence, respectivement l'absence, de la pression d'alimentation en air comprimé lorsque la course du cylindre d'approche à partir de sa position rétractée dépasse une valeur maximum; et - des moyens d'inhibition pour inhiber lesdits moyens de frappe lorsque la pression d'alimentation est, respectivement n'est pas, détectée. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que, lorsque le cylindre avait atteint sa course d'approche maximale, les moyens de frappe entraient en action même si l'extrémité libre de la bouterolle arrivée en bout de course n'avait rencontré aucune pièce de travail. Il en résultait alors un fonctionnement à vide non conforme à l'utilisation normale du dispositif. Ce fonctionnement anormal pouvait provoquer des dégradations du dispositif pouvant aller jusqu'à sa destruction. Grâce a la disposition précitée, dans un mode de réalisation, dans le cas où la bouterolle n'a rencontré aucune pièce de travail dans sa course d'approche, elle dépasse sa course maximale. La pression d'alimentation est donc détectée et la frappe est inhibée. En variante, la pression d'alimentation n'est pas détectée lorsque la course du cylindre d'approche à partir de sa position rétractée dépasse une valeur maximum et la frappe est inhibée. Les frappes à vide sont donc rendues impossibles. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. Egalement dans un mode de réalisation particulier, l'ensemble pneumatique selon l'invention comprend: - des moyens d'obturation desdits moyens d'évacuation d'air, lesdits moyens d'obturation étant aptes à inhiber lesdits moyens de frappe pendant la course du cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; et - des moyens de temporisation pour ouvrir lesdits moyens d'obturation à l'issue d'un délai prédéterminé après l'occurrence d'un événement déterminé. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que la frappe commençait immédiatement après l'arrivée du cylindre en position de travail, sans aucune possibilité de contrôle. Grâce à cette dernière disposition, la frappe ne débute qu'après l'expiration du délai précité, qui peut être fixé à toute valeur convenable et contrôlé par un automate. Ce délai peut courir par exemple à partir du départ du cylindre d'approche de sa position rétractée, ou de son arrivée en position de travail. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. Egalement dans un mode de réalisation particulier de l'invention, on prévoit des moyens de soufflage pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans un corps comprenant le cylindre d'approche. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que du sable provenant des pièces en cours de dessablage avait tendance à s'introduire dans l'appareil entre la bride de guidage et de retenue et le cylindre d'approche. Ce sable perturbait le fonctionnement de l'ensemble pneumatique, et en provoquait une usure prématurée. Il causait par ailleurs une augmentation de la fréquence des opérations de maintenance. Grâce à cette dernière disposition, l'air comprimé qui fuit entre le bord de la lèvre et le cylindre d'approche provoque un soufflage autour du cylindre, ce soufflage repoussant le sable à l'extérieur de l'appareil. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. Egalement dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif selon l'invention comprend: - des moyens de détection pour détecter la présence, respectivement l'absence, d'une pression d'alimentation en air comprimé supérieure à un seuil prédéterminé lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée et qu'une bouterolle est montée sur le cylindre d'approche; et - des moyens d'inhibition pour inhiber lesdits moyens d'arrivée d'air lorsque la pression d'alimentation n'est pas, respectivement est, détectée. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que qu'ils pouvaient être mis en fonctionnement même dans le cas où, par inadvertance, aucune bouterolle n'avait été montée sur le cylindre d'approche. Un tel fonctionnement est évidemment anormal et peut même s'avérer dangereux en cas d'éjection des moyens de frappe. Il est par ailleurs souhaitable de pouvoir contrôler le degré d'usure et l'étanchéité des moyens de frappe, ce dont l'ensemble pneumatique connu n'est pas capable. Grâce à cette dernière disposition, dans un mode de réalisation, dans le cas où la bouterolle n'est pas montée sur le cylindre d'approche, la pression d'alimentation n'est pas détectée et les moyens d'arrivée d'air sont inhibés de sorte que le cylindre d'approche et les moyens de frappe ne sont pas mis en action. En variante, la pression d'alimentation n'est pas détectée lorsque la bouterolle n'est pas montée sur le cylindre d'approche, auquel cas l'inhibition des moyens d'arrivée d'air intervient en l'absence de détection. En détectant un seuil prédéterminé pour la pression d'alimentation, on peut contrôler une fuite caractéristique d'un défaut d'étanchéité résultant d'une usure des moyens de frappe. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. L'invention a également pour objet une installation de dessablage comprenant un ensemble pneumatique tel que décrit ci-dessus. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation particulier de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue extérieure en perspective d'un marteau de dessablage selon l'invention; la figure 2 est une vue en élévation selon la flèche Il de la figure 1; la figure 3 est une vue en perspective éclatée du marteau de dessablage de la figure 1; - la figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail IV de la figure 3; - la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 3; la figure 6 est une vue en coupe axiale simplifiée, notamment en ce qui concerne les plans de coupe, du marteau de dessablage de la figure 1 avec le cylindre d'approche en position rétractée; la figure 7 est une vue partielle similaire à la figure 6 avec le cylindre d'approche en position de travail; - la figure 8 est une vue à plus grande échelle du détail VIII de la figure 7; la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne IX-IX de la figure 2; la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 2; la figure 11 est une vue à plus grande échelle du détail XI de la figure 10 la figure 12 est une vue à plus grande échelle du détail XII de la figure 9; la figure 13 est une vue à plus grande échelle du détail XIII de la figure 9; - la figure 14 est une vue à plus grande échelle du détail XIV de la figure 10 la figure 15 est une vue à plus grande échelle du détail XV de la figure 9; la figure 16 est une vue en coupe selon la ligne XVI-XVI de la figure 2, avec le cylindre d'approche en position rétractée; la figure 17 est une vue similaire à la figure 16, avec le cylindre d'approche en position de travail; la figure 18 est une vue similaire à la figure 16, avec le cylindre d'approche en position de sur-course; la figure 19 est une vue à plus grande échelle du détail XIX de la figure 17 la figure 20 est une vue à plus grande échelle du détail XX de la figure 16 la figure 21 est un schéma pneumatique du marteau de dessablage de la figure 1; et les figures 22a, 22b et 22c sont des schémas illustrant le fonctionnement du marteau de dessablage des figures précédentes. Le marteau de dessablage représenté aux figures comprend en premier lieu un fût 1 muni de moyens de fixation 2 permettant de monter le marteau dans une installation de dessablage. Un cylindre d'approche 3 est monté coulissant dans un alésage 4 du fût 1 dont il dépasse, et supporte à son extrémité libre extérieure au fût une bouterolle 5. L'extrémité du fût opposée à la sortie du cylindre d'approche est fermée. On désignera ci-après par "avant" du marteau la direction de l'extrémité libre du cylindre d'approche et de la bouterolle 5, et par "arrière" la direction opposée, à savoir celle de l'extrémité fermée du fût 1. Le cylindre d'approche 3 coulisse dans le fût 1 d'une position rétractée (figures 6, 9 et 16) à une position de travail (figures 10 et 17) où l'extrémité libre de la bouterolle est en butée sur une pièce à dessabler. On verra ci-après que, si rien ne limite la course du cylindre d'approche, celui-ci vient en position de sur-course (figures 7 et 18). La surface extérieure du cylindre d'approche 3 porte sur la surface de l'alésage 4 en deux zones d'étanchéité et de guidage. Une première zone est formée par un bourrelet médian 6 portant à l'avant un joint d'étanchéité 7 avec l'alésage 4, en arrière duquel est formée une rainure annulaire agencée pour recevoir un segment de guidage 8. Une deuxième zone est formée par une tête de marteau 9 vissée à l'arrière du cylindre d'approche 3, et dont la surface extérieure porte un joint d'étanchéité 10 en arrière d'un segment de guidage 11. A l'avant du fût 1, une bride de guidage et de retenue 12 est montée sur le fût à l'aide de vis 13. La bride 12 reçoit dans une rainure annulaire appropriée un joint d'étanchéité 14 avec le cylindre d'approche 3, et maintient contre un épaulement de l'alésage 4 une butée élastique avant 15. La butée 15 est prévue pour venir en contact avec un épaulement avant 16 du bourrelet 6 lorsque le cylindre d'approche 3 est en position de surcourse précitée (figure 8). Ainsi, les joints toriques 7, 10 et 14 délimitent deux chambres entre la surface extérieure du cylindre d'approche 3 et la surface de l'alésage 4, respectivement une chambre arrière 17 entre les joints 7 et 10 et une chambre avant 18 entre les joints 7 et 14. Une autre chambre 19 est formée à l'arrière du cylindre d'approche 3, entre le joint 10 et le fond du fût 1. On verra ci-après que, lorsque les chambres 17 et 19 communiquent, elles forment une première chambre de compression, tandis que la chambre 18 forme une deuxième chambre de compression. Le fût 1 est muni à son extrémité fermée d'un orifice 20 d'admission d'air comprimé, susceptible de connecter la chambre 19 à une source d'air comprimé par l'intermédiaire d'un raccord 21. La source d'air comprimé est également susceptible d'être connectée à la chambre 18 par l'intermédiaire d'un raccord 22 monté sur un orifice 23 formé dans la paroi du fût 1 immédiatement en arrière de la butée élastique 15. Enfin, la chambre 17 est susceptible d'être mise à l'air libre par l'intermédiaire d'un raccord 24 monté sur un orifice 25 formé dans la paroi du fût 1 immédiatement en arrière du bourrelet 6 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position rétractée et en avant du joint d'étanchéité 10 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position de sur-course. La paroi du fût 1 est percée d'un trou 26 qui se trouve en arrière du joint 7 lorsque le cylindre d'approche 3 est en position de sur-course en butée sur la butée élastique 15. Le trou 26 débouche donc dans la chambre 17 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans cette position. Un raccord 27 est monté sur le trou 26 pour connecter le trou 26 à un pressostat. L'alésage 28 de la bride de guidage et de retenue 12 est muni de deux rainures annulaires en avant de la rainure de montage du joint d'étanchéité 14 (figure 8). La rainure avant forme une chambre annulaire 29 reliée par un perçage 30 dans la paroi de la bride 12 à un raccord 31 susceptible d'être connecté à une source d'air à haute pression. La chambre annulaire 29 est séparée de la face avant 32 de la bride 12 par une lèvre annulaire 33 formant un jeu avec la surface extérieure du cylindre d'approche 3, ce jeu déterminant un orifice annulaire de soufflage autour du cylindre 3. Un joint racleur 34 est disposé dans la chambre annulaire 29 (figure 15). La rainure arrière forme une chambre annulaire 35 reliée par un perçage 36 (figures 6 et 15) dans la paroi de la bride 12 à un raccord 37 susceptible d'être connecté à une source d'air à haute pression. Un perçage 38 est par ailleurs formé dans la paroi du cylindre d'approche 3 de manière à déboucher d'une part dans l'alésage 39 du cylindre d'approche, et d'autre part dans la chambre annulaire 35 lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée. L'emplacement longitudinal de l'alésage 39 du cylindre d'approche 3 où débouche le perçage 38 est normalement occupé par la queue 40 de la bouterolle 5 lorsque cette bouterolle est montée sur le marteau. Pour le montage de la bouterolle 5, la queue 40 de la bouterolle comporte un flasque annulaire 41. Une bride 42 de montage de bouterolle est réalisée en deux parties séparées par un plan axial et maintenues ensemble par un ressort de retenue 43 engagé dans une rainure extérieure 44 de la bride 42. La bride 42 est maintenue axialement sur le cylindre d'approche 3 à l'aide d'un insert 45 également en deux parties séparées par un plan axial. L'insert 45 est partiellement engagé radialement dans deux rainures annulaires en vis-à-vis 46 et 47 formées respectivement à la surface extérieure du cylindre d'approche et à la surface intérieure de la bride 12. Le flasque annulaire 41 est bridé entre la face d'extrémité avant du cylindre d'approche 3 et une rondelle 48 formant amortisseur de bouterolle retenue par un rebord annulaire 49 de la bride 12. Un piston 50 est par ailleurs monté coulissant dans l'alésage 39 du cylindre d'approche 3. Ce piston 50 comprend une partie arrière 51 de diamètre correspondant à celui de l'alésage 4 et une partie avant 52 de diamètre inférieur. Ainsi, la partie avant 51 du piston délimite avec l'alésage 39 du cylindre d'approche 3 un volume annulaire 53. Lorsque le marteau de dessablage est en action avec la bouterolle en contact avec une pièce à dessabler, le piston effectue des mouvements de va-et-vient entre une position arrière qui sera exposée ci-après et une position avant au contact de la queue 40 de la bouterolle 5. Une valve 54 faisant office de distributeur en se déplaçant dans une boîte à valve 55, associée à des conduits, qui vont être décrits ci-après, ménagés dans les parois du cylindre d'approche 3 et d'autres organes également décrits ciaprès, permet de faire effectuer ces mouvements au piston sous l'action de l'air comprimé admis par l'orifice 20 et s'échappant par l'orifice 25. La valve 54 présente une enveloppe extérieure généralement cylindrique dans laquelle sont formées deux gorges annulaires respectivement arrière 56 et avant 57. L'enveloppe extérieure forme donc trois plages: une plage arrière 58, une plage médiane 59 entre les deux gorges, et une plage avant 60. Intérieurement, la valve 54 comporte un voile 61 de séparation axiale généralement conique, présentant à son sommet un siège 62 sensiblement dans le plan d'extrémité arrière de la valve, pour un orifice calibré qui sera décrit ci-après. La boîte à valve 55 est un organe généralement cylindrique annulaire dont la surface extérieure 63 est sensiblement cylindrique. La surface 64 de l'alésage de la boîte à valve 55 comporte un ensemble de fraisures annulaires formant des rainures en arcs de cercle. De l'arrière vers l'avant, ces fraisures forment les rainures 65, 66 et 67 coopérant avec les gorges 56 et 57 de la valve 54. Une autre rainure 68 coopère avec la gorge 56, des perçages 69 traversant la paroi de la boîte à valve 55 débouchant au fond de la rainure 68. Enfin, une autre rainure 70 est formée le plus en avant dans la surface de l'alésage 64. La face avant 71 de la boîte à valve 55 comporte une cavité 72 (figures 8 et 12) communiquant avec des perçages 73 qui débouchent dans les rainures 65 et 66 pour le retour du cylindre. La valve 54 est retenue dans l'alésage 64 de la boîte à valve 55 vers l'avant par la face arrière 90 du cylindre d'approche 3 et vers l'arrière par un couvercle 91 de boîte à valve. Le couvercle 91 comporte un perçage axial 92 dont le fond avant forme un orifice calibré 93 dont il a été question ci-dessus. Cet orifice 93 est susceptible de venir en appui sur le siège 62 par coulissement de la valve 54 dans l'alésage 64 et ainsi d'être obturé. Un ensemble de perçages périphériques 94 traversent par ailleurs généralement axialement le couvercle 91, en s'écartant toutefois de l'arrière vers l'avant. Les perçages 94 communiquent avec des perçages axiaux ménagés dans la boîte à valve 55, ces perçages axiaux débouchant dans la rainure 70. La partie arrière de la tête de marteau 9 comprend un bouchon en matière plastique 100 formant amortisseur. Des orifices 101 permettent l'admission de la haute pression dans l'appareil. Dans sa partie médiane, la paroi de la tête de marteau 9 comporte des perçages 110 débouchant dans des rainures 111 (figure 8) permettant la liaison à l'échappement. Des perçages 120 répartis circonférentiellement et convergents vers l'avant traversent la paroi du cylindre d'approche 3 vers l'alésage 39, à partir de l'épaulement arrière 121 du bourrelet 6 où ils débouchent donc dans la chambre 17. Un perçage radial 122 traversant dont la fonction sera expliquée ci-après, est également formé dans la paroi du cylindre d'approche 3, débouchant dans l'espace annulaire 53 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position rétractée. Un jonc 123 engagé dans une gorge annulaire formée dans l'alésage 39 guide la partie avant 52 du piston 50 alors qu'il est dans cette position. Enfin, un perçage borgne 124 débouche dans l'alésage 39 dans le prolongement du perçage 122, lequel est bouché par un bouchon 125. Le perçage 124 communique avec des perçages radiaux ménagés dans la paroi du cylindre d'approche 3 pour l'alimentation et la mise à l'air libre. Si l'on se réfère maintenant à la figure 21, on voit le marteau de dessablage muni de ses raccords 21, 22, 24, 27, 31 et 37 décrits cidessus. Des conduites sont connectées sur ces raccords et sortent d'une cabine de dessablage 200 dans laquelle est monté le marteau, pour le relier à des équipements pneumatiques ou électropneumatiques qui seront décrits ci-après, mais qui sont tous situés à l'extérieur de la cabine 200. Ces équipements ne sont donc pas soumis aux conditions agressives régnant dans la cabine. II est en outre facile d'assurer leur maintenance. De l'air comprimé est amené par une conduite 201 d'un compresseur non représenté à un filtre 202 puis à un régulateur de pression 203. De là, une partie de l'air comprimé est amenée par une conduite 204 à un lubrificateur 205, tandis que l'autre partie est utilisée non lubrifiée comme cela sera décrit ci-après. L'air comprimé lubrifié est amené par une conduite 206 à un distributeur électropneumatique 207 à deux voies. Une voie 208 est connectée au raccord 21 et l'autre voie 209 est connectée au raccord 22 pour assurer respectivement les mouvements d'avance et de recul du cylindre d'approche 3. L'air comprimé non lubrifié est amené d'une part par une conduite 210 à une vanne de soufflage 211 et de là au raccord 31. II est d'autre part amené par une conduite 212 à une vanne 213 et de là au raccord 37 par l'intermédiaire d'une conduite 214. Un pressostat 215 est connecté sur la conduite 214 pour la détection de présence de la bouterolle 5 sur le cylindre d'approche 3. Le raccord 27 est relié par une conduite 216 à un pressostat 217 pour la détection de sur-course du cylindre d'approche 3. Enfin, le raccord 24 est relié par une conduite 218 à une vanne 219 et de là à une conduite de mise à l'air libre 220. Les équipements pneumatiques ou électropneumatiques qui viennent d'être décrits sont reliés électriquement par des lignes non représentées à un automate programmable 225 qui commande ces équipements de manière à assurer le fonctionnement programmé du marteau de dessablage. Le marteau de dessablage qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante. Un cycle de fonctionnement débute avec le cylindre d'approche 3 rétracté, par la détection de présence de la bouterolle 5 sur le cylindre d'approche 3. Dans cette position du cylindre d'approche 3, le perçage 38 est en communication avec la vanne 213 par l'intermédiaire de la chambre annulaire 35, du perçage 36, du raccord 37 et de la conduite 214. La vanne 213 est alors ouverte. Si la bouterolle est absente, le pressostat 215 ne détecte aucune pression. Le cycle est interrompu et une alarme est générée. On peut également interrompre le cycle si la pression détectée est inférieure à un certain seuil, ce qui traduit un niveau de fuite anormal. Si la bouterolle est présente, le perçage 38 est bouché de sorte que le pressostat 215 détecte une pression. La vanne 213 est alors fermée et le cycle continue. En premier lieu, la vanne 219 est fermée, ce qui a pour effet de bloquer l'échappement de la chambre 17. Ce blocage a pour effet d'inhiber l'entraînement du piston 50 jusqu'à ce que la vanne 219 soit ultérieurement ouverte. Le distributeur 207 est alors commandé de manière à amener l'air comprimé lubrifié au raccord 21 et de là, à la chambre 19 puis à la chambre 17. Le cylindre d'approche 3 avance sous l'effet de l'air comprimé jusqu'à ce qu'il vienne en butée, soit contre une pièce de travail par l'intermédiaire de la bouterolle 5, soit par contact de son épaulement 16 avec la butée 15. L'étape suivante consiste à détecter si une pièce de travail est absente, c'est-à-dire si le cylindre d'approche 3 vient en sur-course en butée sur la butée 15. Dans ce cas, le joint d'étanchéité 7 dépasse le trou 26 ce qui a pour effet de mettre le pressostat 217 en communication avec la haute pression de la chambre 17 par l'intermédiaire du raccord 27 et de la conduite 216. Lorsque cette haute pression est détectée, le cycle est interrompu, l'alimentation en air comprimé est coupée par le distributeur 207 et une alarme est générée. Si la haute pression n'est pas détectée par le pressostat 217 après une durée prédéterminée, la vanne de soufflage 211 est ouverte pour souffler un rideau d'air autour du cylindre d'approche 3, et la vanne 219 de mise à l'air libre de la chambre 17 est ouverte de manière à entamer les frappes de la bouterolle par le piston 50. L'étape de frappe se décompose en cycles de trois phases illustréesrespectivement aux figures 22a, 22b et 22c. Dans la figure 22a, le piston 50 est en phase d'avance. La haute pression s'exerce sur la face arrière 230 du piston par l'intermédiaire de la rainure 70. La rainure 66 est à l'échappement par l'intermédiaire de la gorge annulaire 56 et des perçages 69. La valve 54 est maintenue en position arrière par la haute pression dans la rainure 70, avec l'orifice calibré 93 en appui sur le siège 62. Lorsque la face avant 231 du piston 50 dépasse les perçages 120 de l'échappement (via la chambre 17), l'air à l'avant du piston est chassé par la rainure 66, la gorge 56 et les perçages 69. Lorsque la face arrière 230 du piston dépasse les perçages 120, il se produit une dépression au niveau de ces perçages. La valve 54 qui subit la haute pression par l'orifice 93 a tendance à se déplacer vers le bas. Dans la figure 22b, la valve 54 a été amenée en position avancée par la haute pression. Le piston 50 frappe la bouterolle 5 et rebondit. La rainure 65 est sous pression et la valve 54 est appuyée vers l'avant. Lorsque la face arrière 230 du piston dépasse les perçages 120, il y a compression sur la valve 54 pour son retour en position arrière. La rainure 67 crée une fuite entre les rainures 70 et 65 de manière à amortir la course du piston entre les perçages 120 et la boîte à valve 55. Lorsque la face avant 231 du piston dépasse les perçages 120, il y a dépression sur cette face avant et la valve 54 revient en position arrière. Dans la figure 22c, lorsque la face avant 231 du piston dépasse les perçages 120, il y a dépression sur cette face. La valve 54 se déplace vers l'arrière et ferme l'admission dans la rainure 67. La rainure 66 se trouve à l'échappement. Lorsque la valve arrive en position arrière, on se retrouve au début de la première phase. A l'issue d'une temporisation correspondant à la durée de frappe souhaitée, le distributeur coupe l'alimentation en air comprimé du raccord 21 pour alimenter le raccord 22 par l'intermédiaire de la conduite 209. La frappe cesse et la chambre 18 est alimentée, ce qui a pour effet de repousser le cylindre d'approche 3 vers l'arrière tandis que l'air contenu dans les chambres 17 et 19 s'échappe via le raccord 24 et la vanne 219. Le cycle est terminé lorsque le cylindre d'approche 3 est revenu à sa position rétractée et la vanne de soufflage 211 est fermée. On observera que tous les capteurs nécessaires au 5 fonctionnement du dispositif sont électropneumatiques, ce qui permet d'éviter l'utilisation de composants optiques fragiles tels que des fibres, des cellules, des lasers
L'invention concerne un dispositif de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant :- un fût (1) comportant des premiers moyens (20) d'arrivée d'air comprimé et des moyens (25) d'évacuation d'air pulsé ;- un cylindre d'approche (3) coulissant dans le fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle (5) est en contact avec une pièce de travail ; et- des moyens de frappe (50) pour imprimer des chocs répétés sur la bouterolle.La surface extérieure du cylindre d'approche forme un bourrelet annulaire (6) délimitant entre la surface extérieure et la surface intérieure du fût une première et une deuxième chambres de compression (17, 18, 19), les premiers et deuxièmes moyens d'arrivée d'air comprimé débouchant dans la première et la deuxième chambre respectivement pour déplacer le cylindre d'approche dans un sens ou dans l'autre.
1 Ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant: - un fût (1) comportant des premiers moyens (20) d'arrivée d'air comprimé et des moyens (25) d'évacuation d'air pulsé ; un cylindre d'approche (3) monté coulissant dans un alésage (4) du fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle (5) montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; et - des moyens de frappe (50) pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; caractérisé par le fait que: - la surface extérieure du cylindre d'approche forme dans sa partie médiane un bourrelet annulaire (6) délimitant entre ladite surface extérieure et la surface intérieure dudit alésage une première chambre de compression (17, 19) située du côté du cylindre d'approche opposé à son côté libre et une deuxième chambre de compression (18) située du côté libre du cylindre d'approche, lesdits premiers moyens d'arrivée d'air comprimé débouchant dans la première chambre pour déplacer le cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; et - des deuxièmes moyens d'arrivée d'air comprimé (23) étant prévus pour amener de l'air comprimé dans la deuxième chambre pour déplacer le cylindre d'approche de sa position de travail à sa position rétractée. 2 Ensemble pneumatique selon la 1, comprenant: -des moyens de détection (26) pour détecter la présence, respectivement l'absence, de la pression d'alimentation en air comprimé lorsque la course du cylindre d'approche à partir de sa position rétractée dépasse une valeur maximum; et - des moyens d'inhibition (225) pour inhiber lesdits moyens de frappe lorsque la pression d'alimentation est, respectivement n'est pas, détectée. 3 Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 et 2, comprenant: - des moyens d'obturation (219) desdits moyens d'évacuation d'air, lesdits moyens d'obturation étant aptes à inhiber lesdits moyens de frappe pendant la course du cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; et - des moyens de temporisation (225) pour ouvrir lesdits moyens d'obturation à l'issue d'un délai prédéterminé après l'occurrence d'un événement déterminé. 4 Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant des moyens de soufflage (29) pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans un corps comprenant le cylindre d'approche. Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant: - des moyens de détection (36, 38) pour détecter la présence, respectivement l'absence, d'une pression d'alimentation en air comprimé supérieure à un seuil prédéterminé lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée et qu'une bouterolle est montée sur le cylindre d'approche; et - des moyens d'inhibition (225) pour inhiber lesdits moyens d'arrivée d'air lorsque la pression d'alimentation n'est pas, respectivement est, détectée. 6 - Installation de dessablage, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 5.
B
B22,B25
B22D,B25D
B22D 29,B25D 9
B22D 29/00,B25D 9/14,B25D 9/26
FR2889031
A1
INSTALLATION ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN PRODUIT EXPANSE A BASE DE MATIERE(S) PARTICULAIRE(S) AVEC RECYCLAGE DE DECHETS PATEUX NON EXPANSES ET DILUES
20,070,202
DILUES. Domaine technique La présente invention concerne la fabrication d'un produit expansé obtenu par malaxage et pré-cuisson de matière(s) particulaire(s) et de liquide(s) dans un préconditionneur et extrusion du mélange précuit dans une extrudeuse. Elle trouve principalement son application dans le domaine agroalimentaire pour la fabrication de produits nutritionnels expansés notamment à base de farines ou semoules de céréales (soja, blé, maïs, riz,...). Il peut s'agir de produits expansés pour l'alimentation humaine (par exemple biscuits, chips, barres de céréales) ou pour l'alimentation animale, notamment aliments pour animaux de compagnies (chiens, chats,...), produits alimentaires aquacoles, aliments pour le bétail (notamment bovins, ovidés, porcins, équidés). Art antérieur Pour fabriquer des produits expansés à base de matière(s) particulaire(s), et notamment des produits agroalimentaires pour l'alimentation humaine ou animale, à base de farines ou semoules issues du broyage de céréales ou d'animaux (par exemple farine de poissons, de crevettes,...), il est connu à ce jour d'utiliser une installation, telle que celle décrite par exemple dans la demande de brevet internationale WO 01/72150, et comportant en série un préconditionneur et une extrudeuse et de préférence une vis de gavage interposée entre le préconditionneur et l'extrudeuse. La matière particulaire sèche (par exemple farine issue du broyage de céréales ou d'animaux) ou un mélange à sec de matières particulaires (par exemple mélange d'une ou plusieurs farines et d'additif(s) sous forme particulaire, par exemple de vitamines, compléments minéraux vitaminés) est introduite dans le préconditionneur. Le cas échéant on introduit 2889031 2 également dans le préconditionneur un ou plusieurs produits liquides ou semi liquides (par exemple complément nutritionnel liquide, matière grasse, huile, colorant, matières d'origine végétale ou animale). On introduit également dans le conditionneur de l'eau et le cas échéant de la vapeur d'eau. Le mélange dans le préconditionneur est malaxé de manière intense et est partiellement cuit. En sortie du conditionneur on obtient un mélange homogène qui est ensuite introduit dans l'extrudeuse soit directement, soit au moyen d'un dispositif de gavage. De préférence, mais non nécessairement, on met en oeuvre une extrudeuse bi-vis comportant deux vis rotatives parallèles et imbriquées. Sous l'action de la chaleur, de la pression et du cisaillement, la matière, au fur et à mesure de sa progression dans l'extrudeuse, s'expanse et termine sa cuisson. Lorsque le fonctionnement de l'extrudeuse est stabilisé (après la phase initiale de démarrage), on obtient en sortie de l'extrudeuse un produit final expansé sous la forme d'un boudin continu et mis en forme dont la section transversale est donnée par la section de la filière de sortie de l'extrudeuse. Ce boudin expansé est ensuite découpé en produits de longueur prédéfinie par tout moyen de découpe en ligne approprié. Les installations précitées (préconditionneur/ extrudeuse) de l'art antérieur présentent plusieurs inconvénients. Phase de démarrage Pour la fabrication d'un lot donné de produit expansé, au démarrage de l'installation, il faut attendre un certains laps de temps avant que le fonctionnement des différents éléments de l'installation (notamment préconditionneur et extrudeuse) soit stabilisé, et que l'on obtienne un produit final expansé convenable. Pendant toute cette phase de démarrage de l'installation, on récupère en sortie de l'extrudeuse des déchets pâteux non expansés et une quantité plus ou moins importante d'effluents liquides. En pratique, les effluents liquides issus de la phase de démarrage 2889031 3 doivent être éliminés, ce qui pose des problèmes de pollution. Les déchets pâteux non expansés issus de la phase de démarrage sont éliminés ou peuvent éventuellement être réutilisés dans la fabrication d'autres lots de produits. Dans les deux cas, on perd de la matière pour la fabrication du lot concerné par la phase de démarrage. L'élimination des déchets pâteux non expansés pose des problèmes de pollution et/ou de coût de transport et de traitement. La réutilisation des déchets pâteux non expansés pour fabriquer d'autres lots de produit expansé (opération couramment désignée ré-10 engrainement ) présente au moins deux inconvénients. Un premier inconvénient est lié à traçabilité des matières utilisées dans la fabrication d'un lot donné de produit expansé. Le recyclage des déchets d'un lot pour la fabrication postérieure d'un autre lot rend plus difficile cette traçabilité, et en particulier pose le problème du risque de contamination d'un lot de produit avec des produits recyclés provenant d'autre(s) lot(s). Un deuxième inconvénient du ré-engrainement est lié à la nécessité de sécher les déchets pâteux non expansés, ce qui est coûteux, notamment en termes d'énergie utilisée pour ce séchage. 2 0 Incident de fonctionnement Il peut arriver en cours de fabrication qu'un dysfonctionnement de l'installation se produise. Un dysfonctionnement peut se traduire par exemple par l'obtention en sortie d'extrudeuse d'un produit pâteux de mauvaise qualité non correctement expansé ; dans ce cas, le produit en sortie d'extrudeuse forme des déchets pâteux non correctement expansés qu'il convient de retirer du lot de fabriqué. Un dysfonctionnement peut également se traduire par une surintensité sur le moteur de l'extrudeuse; dans ce cas, l'extrudeuse doit être arrêtée temporairement, et des déchets pâteux non expansés doivent être retirés en amont de l'extrudeuse. Dans, ce cas on se retrouve en présence de déchets pâteux non expansés qu'il convient de traiter, ce qui pose les mêmes inconvénients que ceux précédemment décrits pour les déchets pâteux non expansés produits lors de la phase de démarrage. Objectifs de l'invention La présente invention a pour objectif de proposer une nouvelle 5 solution technique permettant de pallier les inconvénients précités. Résumé de l'invention La solution de l'invention repose sur une récupération des déchets pâteux non expansés, en particulier au moins lors de la phase de démarrage du cycle de production d'un lot, et sur la réincorporation, après dilution, de ces déchets pâteux dilués, dans l'étape de conditionnement (malaxage et précuisson) avant extrusion, cette réincorporation progressive étant réalisée au cours de la phase de fabrication stabilisée du cycle de fabrication de ce même lot, et de préférence en remplaçant en tout ou partie l'eau injectée dans l'étape de conditionnement avant extrusion. L'invention a ainsi pour premier objet une installation pour la fabrication d'un produit expansé à base de matière(s) particulaire(s), ladite installation comportant de manière connue: - des moyens de conditionnement comprenant des moyens de malaxage et des moyens de chauffage, - des moyens d'alimentation permettant d'alimenter les moyens de conditionnement en matière(s) particulaire(s), en eau et le cas échéant en autre(s) liquide(s), et - une extrudeuse dont l'entrée est raccordée à la sortie des moyens de conditionnement. De manière caractéristique selon l'invention, l'installation comporte des moyens de recyclage qui comportent des moyens de récupération des déchets pâteux non expansés et des éventuels effluents liquides qui sont issus des moyens de conditionnement et/ou de l'extrudeuse, des moyens permettant le cas échéant d'ajouter de l'eau dans les moyens de récupération, et des moyens permettant de réincorporer à l'entrée des moyens de conditionnement les déchets pâteux dilués contenus dans les 2889031 5 moyens de récupération. Plus particulièrement, l'installation de l'invention comporte les caractéristiques additionnelles et facultatives ci-après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison: - elle comporte des moyens permettant de mélanger dans les moyens de récupération lesdits déchets pâteux non expansés dans lesdits effluents liquides et le cas échéant dans de l'eau ajoutée; - elle comporte un dispositif de gavage, qui est interposé entre la sortie des moyens de conditionnement et l'entrée de l'extrudeuse, et qui comporte au moins une trappe de débourrage permettant lorsqu'elle est ouverte d'évacuer des déchets pâteux non expansés dans les moyens de récupération; - elle comporte en aval de l'extrudeuse des moyens de transport des produits fabriqués, et des moyens de reprise des effluents liquides passant à travers lesdits moyens de transport, lesdits moyens de reprise étant raccordés aux moyens de récupération; - elle comporte en sortie des moyens de conditionnement un by-pass qui permet de diriger la matière en sortie des moyens de conditionnement soit vers l'extrudeuse, soit vers les moyens de récupération. - elle comporte en sortie de l'extrudeuse, un by-pass qui permet de diriger la matière en sortie de l'extrudeuse, soit vers des moyens de transport, soit vers les moyens de récupération; - elle comporte un automatisme de commande qui est conçu de telle sorte qu'au moins pendant la phase de démarrage d'un cycle de fabrication, le by-pass en sortie des moyens de conditionnement et le cas échéant le by-pass en sortie d'extrudeuse, sont basculés vers les moyens de récupération, et les moyens de réincorporation sont arrêtés; - elle comporte un automatisme de commande qui commande les moyens de réincorporation de telle sorte que lesdits moyens de 2889031 6 réincorporation sont arrêtés tant que les moyens de récupération sont alimentés avec des déchets, et lesdits moyens de réincorporation peuvent être mis en marche pendant la phase de fabrication stabilisée d'un cycle de fabrication; - elle comporte un automatisme de commande qui est conçu pour réguler le débit de déchets pâteux dilués à l'entrée des moyens de conditionnement en fonction d'une première consigne de fonctionnement prédéfinie, et pour réguler le débit d'eau à l'entrée des moyens de conditionnement en fonction d'une deuxième consigne de fonctionnement qui dépend de la première consigne de fonctionnement; plus particulièrement, l'automatisme de commande est conçu pour réguler le débit de déchets pâteux dilués à l'entrée des moyens de conditionnement et pour réguler le débit d'eau à l'entrée des moyens de conditionnement de telle sorte que la somme du débit d'eau et du débit de déchets pâteux dilués à l'entrée des moyens de conditionnement est sensiblement égale à une consigne prédéfinie. L'invention a pour autre objet un procédé de fabrication d'un lot de produit expansé au cours duquel on réalise une étape préalable de malaxage et de précuisson d'une pâte à base de matière(s) particulaires et de liquide(s), et ensuite on extrude ladite pâte précuite en sorte d'obtenir un produit final expansé. De manière caractéristique selon l'invention, au cours au moins de la phase de démarrage d'un cycle de fabrication d'un lot, on récupère des déchets pâteux non expansés, et au cours de la phase suivante de fabrication stabilisée dudit cycle de fabrication de ce même lot, on recycle lesdits déchets pâteux non expansés en les diluant dans de l'eau et en réincorporant lesdits déchets pâteux dilués dans l'étape préalable de malaxage et de précuisson. Plus particulièrement, le procédé de l'invention comporte les caractéristiques additionnelles et facultatives ci-après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison: - au cours du recyclage on tient compte de la quantité de déchets pâteux dilués réincorporés en diminuant la quantité d'eau injectée dans l'étape préalable de malaxage et de précuisson; plus particulièrement, au cours du recyclage on tient compte de la quantité de déchets pâteux dilués réincorporés en diminuant la quantité d'eau injectée dans l'étape préalable de malaxage et de précuisson, de telle sorte que la somme du débit d'eau et du débit de déchets pâteux dilués réincorporés est sensiblement égale à une consigne prédéfinie; - tout ou partie des déchets pâteux non expansés est prélevée en amont de l'étape d'extrusion; tout ou partie les déchets pâteux non expansés est prélevée en aval de l'étape d'extrusion; - avant de réincorporer les déchets pâteux dilués, on ajoute si nécessaire de l'eau en sorte d'augmenter la dilution des déchets; - au moins avant de réincorporer les déchets pâteux dilués, on agite de préférence la solution liquide contenant ces déchets pâteux, en sorte d'améliorer la dilution. L'invention a enfin pour troisième objet l'utilisation de l'installation visée précédemment ou la mise en oeuvre du procédé visé précédemment, pour la fabrication de produits expansés destinés à l'alimentation humaine ou à l'alimentation animale, et réalisés notamment à partir de céréales broyées. Brève description des figures D'autres caractéristiques et/ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après d'une variante préférée de réalisation d'une installation de l'invention et de sa mise en oeuvre pour la fabrication de produits agroalimentaires expansés. Cette description détaillée est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins 2889031 8 annexés sur lesquels: - la figure 1 est un schéma détaillé d'une installation de l'invention (vue de côté), - la figure 2 représente l'installation de la figure 1 en vue de face. Description détaillée On a représenté sur les figures 1 et 2, un exemple préféré de réalisation d'une installation de l'invention, destinée à l'industrie agroalimentaire, et permettant de fabriquer des produits alimentaires expansés à partir d'une composition de matières particulaires en vrac comportant une ou plusieurs farines issues du broyage d'une ou plusieurs céréales (soja, blé, maïs, riz,...), cette composition de matières particulaires étant variable d'un produit à l'autre et dépendant de la formulation du produit. La granulométrie de la ou des matières particulaires à l'entrée de l'installation est variable d'un produit à l'autre. En pratique, elle est de préférence inférieure à 40pm, l'invention n'étant toutefois pas limitée à cette valeur, et pouvant également être mise en oeuvre avec des matières particulaires plus grossières présentant une granulométrie supérieure à 40pm. La composition de matières particulaires à l'entrée de l'installation peut également comporter des additifs sous formes particulaires (farines ou granulés) tels que des vitamines ou complément minéraux vitaminés. A titre d'exemples non limitatifs et non exhaustifs de produits expansés, l'installation des figures 1 et 2 peut être utilisée pour fabriquer: - des produits expansés pour l'alimentation humaine (par exemple biscuits, chips, barres de céréales) - des produits expansés pour l'alimentation animale, notamment aliments pour animaux de compagnies (chiens, chats,...) , produits alimentaires aquacoles, aliments pour le bétail (notamment bovins, ovidés, porcins, équidés). En référence aux figures 1 et 2, l'installation comporte essentiellement et de manière usuelle: - des moyens 1 pour l'alimentation en continu et le dosage d'une composition de matières particulaires en vrac à de l'entrée l'installation, - des moyens de conditionnement avant extrusion comportant un préconditionneur 2 et un malaxeur de rétention 3, - un dispositif de gavage 4, - une extrudeuse 5, - un système de découpe 6, - un convoyeur à bande 7, - un conteneur 8 monté à une extrémité du convoyeur à bande 7 et destiné à recevoir par gravité en bout de convoyeur des déchets de produit expansés et découpés ( déchets destinés ultérieurement à être broyés), des moyens 9 de reprise et de transport des produits expansés et découpés qui sont issus du système de découpe 6, et qui sont considérés comme respectant le cahier des charges de fabrication du produit. Les moyens techniques 1 à 9 précités sont connus de l'homme du 20 métier et seront donc très brièvement décrits ci-après, essentiellement d'un point de vue fonctionnel. Moyens d'alimentation et de dosage (1) Les moyens d'alimentation et de dosage 1 comportent principalement une vis d'extraction double 10 équipée d'un moto-réducteur avec variateur de fréquence. Cette vis d'extraction 10 permet de doser en entrée la composition de matière granulaires sèche qui est stockée en vrac dans la trémie d'entrée 11. Le débit de matières particulaires en entrée est fonction de la vitesse de rotation de cette vis. La matière introduite à l'entrée de la vis d'extraction double 10 est pesée au moyen d'un système de pesage 12. 2889031 10 Préconditionneur (2) Le préconditionneur comporte principalement une vis de malaxage 20, montée rotative à l'intérieur d'un fourreau calorifugé 21, l'entrée du fourreau 21 étant raccordée de manière étanche à la sortie de la vis 10 d'alimentation et de dosage de la composition de matières granulaires. Le fourreau 21 comporte une première admission 22 et est alimenté en vapeur d'eau par cette admission 22 en sorte de permettre une pré-cuisson de la matière lors de sa progression à l'intérieur du fourreau 21. Le fourreau 21 comporte également une pluralité d'admission 23 (trois admissions dans l'exemple particulier illustré) de liquides ou semi liquides. Une admission 23 est utilisée pour introduire de l'eau (sous forme liquide) dans le fourreau 21. Les autres admissions 23 peuvent être utilisées pour introduire des liquides ou matières semi-liquides, dont la nature dépend du produit expansé fabriqué. II s'agit par exemple, et de manière non exhaustive, de vitamines sous forme liquide, de compléments minéraux vitaminés sous forme liquide, de graisse liquide ou semi liquide, de l'huile, de matières pâteuses d'origine animale ou végétale. Le préconditionneur 2 permet le mélange solide (matières particulaires en provenance de la vis d'alimentation 10)-liquide(s)-vapeur à une vitesse fixe prédéfinie. Le mélange dans le préconditionneur est malaxé de manière intense et est partiellement cuit. En sortie du conditionneur on obtient un mélange homogène ayant une subi une pré-cuisson et dont la viscosité est variable d'un produit à l'autre. Malaxeur de rétention (3) L'entrée du malaxeur de rétention 3 est raccordée à la sortie du préconditionneur 2. Le malaxeur de rétention 3 comporte une vis de rétention et permet de manière usuelle de jouer sur le temps de séjour du produit afin d'obtenir une préparation optimale de la matière avant extrusion. Dispositif de gavage (4) Le dispositif de gavage 4 comporte de manière usuelle une vis de gavage 40 inclinée, et montée rotative à l'intérieur d'un fourreau 41, l'entrée 2889031 11 du fourreau 41 étant raccordée à la sortie du malaxeur de rétention 3. Ce dispositif de gavage permet une alimentation optimale de l'extrudeuse 5. Extrudeuse (5) L'extrudeuse 5 est de préférence une extrudeuse bi-vis comportant deux vis parallèles co-rotatives et co-pénétrantes. Ces deux vis sont montées à l'intérieur d'un fourreau chauffant 50 dont le profil de température est réglable, et sont actionnées en rotation par un groupe moteur 51-réducteur 52. La sortie du dispositif de gavage 4 est raccordée à l'entrée du fourreau 50 de l'extrudeuse 5. Sous l'action de la chaleur, de la pression et du cisaillement, la matière précuite qui a été introduite dans l'extrudeuse 5 par le dispositif de gavage 4, s'expanse et termine sa cuisson au fur et à mesure de sa progression dans l'extrudeuse 5. Lorsque le fonctionnement de l'extrudeuse 5 est stabilisé (après la phase initiale de démarrage ou avant la phase finale de fin de lot), on obtient en sortie de l'extrudeuse un produit final expansé sous la forme d'un boudin continu et mis en forme, dont la section transversale est donnée par la section de la filière de sortie de l'extrudeuse. Système de découpe (6) Le système de découpe 6 est monté en sortie de l'extrudeuse 5, et permet de découper le boudin continu de produit expansé issu de l'extrudeuse 5, sous forme de produits expansés de plus petites dimensions. Le système de découpe 6 peut être de tout type connu, et notamment peut être constitué d'un système de découpe par jets d'eau ou de découpe au moyen d'un fil coupant ou au moyen d'une ou plusieurs lames coupantes. Convoyeur à bande (7) Le convoyeur à bande forme une surface 70 de réception et de transport des produits expansés et découpés issus du système de découpe 6, ladite surface 70 possédant deux directions de déplacement opposées (G et D). Lorsque la surface de transport 70 est entraînée dans la direction G (figure 2), les produits (déchets expansés) sont acheminés jusqu'au réceptacle 8. Lorsque la surface de transport 70 est entraînée dans la 2889031 12 direction D (figure 2), les produits expansés et découpés (produits conformes) sont acheminés jusqu'aux moyens de reprise et de transport 9. Moyens de reprise et de transport (9) Les moyens de reprise et de transport 9 permettent d'acheminer par 5 voie pneumatique ou mécanique les produits expansés et découpés vers un sécheur/refroidisseur (non représenté). La nouveauté de l'installation de l'invention des figures 1 et 2 réside dans la mise en oeuvre de moyens de recyclage 10 de déchets pâteux dilués dont un exemple particulier de structure et de fonctionnement va à 10 présent être détaillé. Moyens de recyclage (10) Les moyens de recyclage 10 comportent: -un premier by-pass 101 qui est monté en sortie du malaxeur de rétention 3, et qui permet de diriger par gravité la matière pâteuse en sortie du malaxeur 3, soit vers le dispositif de gavage 4, soit vers une trémie de récupération 103, via un tube raccord 102, - une trappe de débourrage 104, qui équipe le dispositif de gavage 4, et qui permet, en cas de surintensité détectée automatiquement sur le moteur de l'extrudeuse 5, d'ouvrir le fourreau du dispositif de gavage 4 et d'évacuer par gravité de la matière pâteuse en direction de la trémie de récupération 103 précitée; - un bac de recyclage 106, raccordé à la trémie de récupération 103 par un raccord 105 et équipé d'un agitateur motorisé 107, - un deuxième by-pass 112 qui est monté en sortie de l'extrudeuse 5 et qui permet de diriger par gravité la matière en sortie de l'extrudeuse soit vers le bac de recyclage 106, soit vers le convoyeur à bande 7, un système de pesage 108 comportant une pluralité de capteurs mesurant le poids du bac de recyclage 106, - un circuit 109 permettant d'alimenter en eau le bac de recyclage 106, 30 et équipé d'une électrovanne 109a, - des moyens 110 permettant de réincorporer à l'entrée du 2889031 13 préconditionneur 2 les déchets pâteux dilués contenus dans le bac de recyclage 106. Les moyens de réincorporation 110 comportent plus particulièrement une pompe à vis 110a et une conduite de recyclage 110b raccordant la sortie de la pompe 110a à une entrée du fourreau du préconditionneur. La pompe à vis 110a permet, lorsqu'elle est en marche, d'alimenter le préconditionneur 2 avec la solution liquide (déchets pâteux dilués) contenue dans le bac de recyclage 106. Dans la variante préférée de réalisation illustrée, la bande du convoyeur 7 est perméable aux liquides, et les moyens de recyclage 10 comportent des moyens 111 de récupération des effluents liquides qui passent par gravité à travers ladite bande du transporteur 7. Ces moyens de récupération 111 comportent un bac de récupération 11 la en forme d'entonnoir, et un conduit d'écoulement 111 b qui permet de raccorder le fond du bac de récupération 111 a au bac de recyclage 106. De la sorte, les effluents liquides récupérés par gravité dans le bac 11 la s'écoulent dans le bac de recyclage 106. L'installation des figures 1 et 2 est pilotée par un automatisme de commande qui est implémenté de manière usuelle au moyen d'un automate programmable industriel. Cet automate programmable industriel exécute différents programmes de fonctionnement qui correspondent respectivement aux différentes phases de fonctionnement de l'installation qui vont à présent être détaillées. Fonctionnement de l'installation Phase de démarrage Le lancement d'un cycle de fabrication est commandé manuellement par l'opérateur au moyen d'un bouton de commande. Le cycle de fabrication commence par une séquence de mise en chauffe du malaxeur de rétention 3 et de l'extrudeuse 5. Lorsque cette séquence de mise en chauffe est terminée (temporisation de mise en chauffe du malaxeur de rétention 3 écoulée et 2889031 14 consignes de chauffage des colliers chauffants de l'extrudeuse 5 atteintes), la phase de démarrage se poursuit par la séquence suivante de déplacement des éléments mobiles de l'installation: - positionnement du premier by-pass 101 en sorte que la matière et éventuels effluents liquides en sortie du malaxeur de rétention 3 soient déviés vers le bac de recyclage 106, positionnement du deuxième by-pass 112 en sorte que la matière et éventuels effluents liquides en sortie de l'extrudeuse 5 soient déviés vers le bac de recyclage 106, - démarrage du malaxeur de rétention 3 (la consigne de vitesse de la vis de rétention est proportionnelle au temps de séjour matière requis), - quand la consigne de vitesse de la vis du malaxeur de rétention 3 est atteinte, démarrage de la vis du préconditionneur 2, - démarrage des moyens 1 d'alimentation et de dosage matière en entrée de l'installation, - quand le débit minimum de consigne de la vis de dosage 10 est atteint, injection des liquides sur le préconditionneur 2, - quand détection d'une variation de poids dans le bac de recyclage 106, démarrage de l'extrudeuse 5, - lorsque la consigne de vitesse de l'extrudeuse 5 est atteinte, injection d'eau et de vapeur d'eau dans le fourreau 50 de l'extrudeuse 5, - Quand les consignes de débits d'eau et de vapeur sont atteintes, démarrage de la vis de gavage 40, du convoyeur 7 dans la direction G (vers bac 8 de récupération des déchets expansés) et basculement du premier by-pass 101 vers le dispositif de gavage 4, - Injection des fluides sur l'extrudeuse 5. Pendant toute cette première partie de la phase de démarrage, jusqu'au basculement du premier by-pass 101, la matière non expansée en sortie de la vis du malaxeur de rétention 3 est dirigée et stockée en vue d'une réincorporation ultérieure dans le bac de recyclage 106; après 2889031 15 basculement du premier by-pass 101, la matière non expansée en sortie de l'extrudeuse 5 est dirigée et stockée en vue d'une réincorporation ultérieure dans le bac de recyclage 106. L'opérateur vérifie la qualité du produit issu de l'extrudeuse 5, et 5 lorsque la densification du produit est correcte, sur ordre de l'opérateur, le deuxième by-pass 112 est basculé vers le convoyeur 7. Les déchets expansés en sortie l'extrudeuse 5 sont alors dirigés vers le bac 8, en vue ultérieurement d'être rebroyés. Ensuite l'opérateur démarre,et le cas échéant règle le système de 10 découpe 6. Lorsque la qualité des produits expansés et découpés est conforme au cahier des charges de fabrication, l'opérateur commande le changement de direction du convoyeur 7 (direction D vers les moyens de reprise et de transport 9). Phase de fabrication stabilisée En cours de cycle de fabrication stabilisée d'un lot de produit, le premier by-pass 101 est normalementpositionné vers le dispositif de gavage 4. Néanmoins, un bouton de commande permet à l'opérateur de faire basculer le premier by-pass 101 à tout moment. En cours de cycle de fabrication stabilisée d'un lot de produit, la vis de gavage 40 est asservie à l'extrudeuse 5. Si intensité du moteur de l'extrudeuse 5 atteint un seuil prédéterminé( paramètre de l'automatisme de commande), l'ouverture de la trappe de débourrage 104 du dispositif de gavage 4 est commandée automatiquement par l'automatisme de commande, ce qui permet d'éviter de continuer à charger en entrée l'extrudeuse 5. La matière non expansée dans le dispositif de gavage 4 est évacuée vers la bac de recyclage 106. Tant que l'intensité détectée à l'extrudeuse 5 est au-dessus du seuil prédéfini, la trappe de débourrage 104 reste ouverte. L'automatisme de commande referme automatiquement la trappe de débourrage 104 lorsque l'intensité détectée repasse au dessous du seuil prédéfini. 2889031 16 En cours de cycle de fabrication stabilisée d'un lot de produit, le deuxième by-pass 112 est normalement positionné vers le convoyeur 7. Néanmoins, un bouton de commande permet à l'opérateur de faire basculer le deuxième by-pass 112 à tout moment. En cours de cycle de fabrication stabilisée d'un lot de produit, le tapis du convoyeur 7 est normalement dirigé vers les moyens 9 de reprise et de transport (figure 2/ direction D). Néanmoins, un bouton de commande permet à l'opérateur de commander le changement de direction du convoyeur 7 à tout moment. Recyclage des déchets pâteux dilués Ce recyclage est effectué au cours de la phase de fabrication stabilisée d'un lot de produit. Il consiste d'une manière générale à réincorporer progressivement à l'entrée du préconditionneur 2 les déchets pâteux dilués contenus dans le bac de recyclage 106 en les substituant en tout ou partie à l'eau injectée dans la vis de malaxage du préconditionneur 2. Trois boutons de commande permettent à l'opérateur de commander les moyens de recyclage: - Bouton mélange : Il permet à l'opérateur de démarrer et d'arrêter l'agitateur 107 permettant le mélange et une meilleure dilution de matière dans la solution liquide contenue dans le bac de recyclage 106. - Bouton injection d'eau : Il permet à l'opérateur de commander l'ouverture et la fermeture de la vanne 109a en sorte d'ajouter de l'eau dans le bac de recyclage 106. - Bouton recyclage : Il permet à l'opérateur de commander la pompe d'injection 110a en sorte de réinjecter dans le préconditionneur 2 les déchets pâteux dilués contenu dans la bac de recyclage 106. Lorsque l'opérateur active la fonction de recyclage au moyen du bouton recyclage , la pompe d'injection 110a est mise en marche avec 2889031 17 une consigne de vitesse prédéfinie. Cette consigne de vitesse est proportionnelle au pourcentage (débit) de déchets pâteux dilués en provenance du bac 106 qui sont recyclés à l'entrée du préconditionneur. De préférence, l'automatisme de commande de l'installation est programmé de telle sorte que la consigne de débit d'eau à l'entrée du préconditionneur 2 est diminuée en tenant compte de la consigne de débit de déchets pâteux dilués recyclés. De préférence, la consigne de débit d'eau à l'entrée du préconditionneur 2 est ajustée, de préférence automatiquement, de telle sorte que la somme du débit d'eau à l'entrée du préconditionneur 2 et du débit de déchets pâteux dilués réincorporés dans le préconditionneur 2 est sensiblement égale à une consigne prédéfinie. L'arrêt du recyclage peut s'opérer de plusieurs façons. - Opérateur: L'opérateur arrête manuellement le recyclage au moyen du bouton recyclage - Bac 106 Vide: Lorsque le poids du bac de recyclage 106 mesuré par les moyens de pesage 108 correspond à un bac vide et/ou en cas d'absence de variation de poids dans le bac de recyclage 106, le recyclage est arrêté (arrêt automatique de la pompe de recyclage 110a). - Remplissage: Si de la matière est envoyée dans le bac de recyclage 106 (basculement des by-pass 101 ou 112 ou ouverture de la trappe de débourrage 104), le recyclage est arrêté automatiquement, et ne peut redémarrer que sur nouvelle commande de l'opérateur (au moyen du bouton recyclage ). - Fin de lot: en fin de lot d'extrusion, le recyclage est arrêté en même temps que l'injection des liquides. Phase de fin de lot Cette phase consiste à arrêter la fabrication en vidangeant le circuit d'extrusion. L'arrêt du cycle d'extrusion peut se faire de deux façons: Arrêt manuel par l'opérateur à l'aide d'un bouton dédié ; 2889031 18 - Arrêt automatique en cas de détection de vide (absence de matière) sur la trémie d'alimentation d'entrée 11. La vidange de l'installation s'opère de la manière suivante: -vidange du système d'alimentation 1; - quand le système d'alimentation 1 est vide, arrêt de ce système et arrêt de l'injection des fluides; -vidange du préconditionneur 2; - vidange du malaxeur de rétention 3; basculement du premier by-pass 101 vers le bac de recyclage 106; - arrêt des fluides sur l'extrudeuse 5 (sauf eau) ; - Changement de direction du convoyeur 7 (vers le bac 8/ figure 2/ direction G) ; - Vidange du dispositif de gavage 4; Vidange de l'extrudeuse 5; - Arrêt des élements mobiles: vis 20 du préconditionneur 2; vis de gavage 40; double vis de l'extrudeuse 5; convoyeur 7; - Arrêt des moyens de chauffage (du malaxeur de rétention 3 et de l'extrudeuse 5) ; Arrêt de la vis du malaxeur de rétention 3 Rinçage de l'extrudeuse à l'eau L'objectif est de rincer l'extrudeuse 5 avec de l'eau. Le lancement se fait par l'opérateur au moyen d'un bouton de commande. L'extrudeuse 5 est mise en marche à une vitesse prédéfinie 25 paramétrée dans l'automatisme de commande. Le deuxième by-pass 112 en sortie de l'extrudeuse est basculé vers le bac de recyclage 106. L'injection d'eau sur l'extrudeuse 5 est activée. Pendant toute la phase de rinçage, l'eau de rinçage et les matières 30 retirées de l'extrudeuse 5 sont récupérées dans le bac de recyclage 106. L'arrêt du rinçage se fait sur commande manuelle de l'opérateur ou 2889031 19 à l'issue d'une temporisation paramétrée dans l'automatisme de commande. L'injection d'eau sur l'extrudeuse 5, puis l'extrudeuse 5 sont alors arrêtées
L'installation permet la fabrication d'un produit expansé, notamment d'un produit destiné à l'alimentation humaine ou animale, à base de matière(s) particulaire(s), et par exemple de farines. Elle comporte : - des moyens de conditionnement (2,3) comprenant des moyens de malaxage et des moyens de chauffage,- des moyens d'alimentation (1 ; 22 ; 23) permettant d'alimenter les moyens de conditionnement en matière(s) particulaire(s), en eau et le cas échéant en autre(s) liquide(s),- une extrudeuse (5) dont l'entrée est raccordée à la sortie des moyens de conditionnement (2,3),- des moyens de recyclage (10) qui comportent des moyens (106) de récupération des déchets pâteux non expansés et éventuels effluents liquides qui sont issus des moyens de conditionnement (2,3) et/ou de l'extrudeuse (5) ,- des moyens (109) permettant le cas échéant d'ajouter de l'eau dans les moyens de récupération (106), et - des moyens (110) permettant de réincorporer à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) les déchets pâteux dilués contenus dans les moyens de récupération (106).
1. Installation pour la fabrication d'un produit expansé à base de matière(s) particulaire(s), ladite installation comportant: - des moyens de conditionnement (2,3) comprenant des moyens de malaxage et des moyens de chauffage, - des moyens d'alimentation (1; 22; 23) permettant d'alimenter les moyens de conditionnement en matière(s) particulaire(s), en eau et le cas échéant en autre(s) liquide(s), et - une extrudeuse (5) dont l'entrée est raccordée à la sortie des moyens de conditionnement (2, 3) caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de recyclage (10) qui comportent des moyens (106) de récupération des déchets pâteux non expansés et éventuels effluents liquides qui sont issus des moyens de conditionnement (2,3) et/ou de l'extrudeuse (5) , des moyens ( 109) permettant le cas échéant d'ajouter de l'eau dans les moyens de récupération (106), et des moyens (110) permettant de réincorporer à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) les déchets pâteux dilués contenus dans les moyens de récupération (106). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (107) permettant de mélanger dans les moyens de récupération (106) lesdits déchets pâteux non expansés dans lesdits effluents liquides et le cas échéant dans de l'eau ajoutée. 3. Installation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de gavage (4), qui est interposé entre la sortie des moyens de conditionnement (2,3) et l'entrée de l'extrudeuse (5), et qui comporte au moins une trappe de débourrage (104) permettant lorsqu'elle est ouverte d'évacuer des 2889031 21 déchets pâteux non expansés dans les moyens de récupération (106). 4. Installation selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte en aval de l'extrudeuse (5) des moyens de transport (7) des produits fabriqués, et des moyens (111) de reprise des effluents liquides passant à travers lesdits moyens de transport (7), lesdits moyens de reprise étant raccordés aux moyens de récupération (106). 5. Installation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte en sortie des moyens de conditionnement (2; 3) un bypass (101) qui permet de diriger la matière en sortie des moyens de conditionnement (2; 3) soit vers l'extrudeuse (5), soit vers les moyens de récupération (106). 6. Installation selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte en sortie de l'extrudeuse (5), un by-pass (112) qui permet de diriger la matière en sortie de l'extrudeuse (5), soit vers des moyens de transport (7), soit vers les moyens de récupération (106). 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un automatisme de commande qui est conçu de telle sorte qu'au moins pendant la phase de démarrage d'un cycle de fabrication, le by-pass (101) en sortie des moyens de conditionnement (2,3) et le cas échéant le by-pass (112) en sortie d'extrudeuse (5), sont basculés vers les moyens de récupération (106), et les moyens de réincorporation (110) sont arrêtés. 8. Installation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte un automatisme de commande qui commande les moyens de réincorporation (110) de telle sorte que lesdits moyens de réincorporation (110) sont arrêtés tant que les moyens de récupération (106) sont alimentés avec des déchets, et lesdits moyens de réincorporation (110) peuvent être mis en marche pendant la phase de fabrication stabilisée d'un cycle de fabrication. 9. Installation selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un automatisme de commande qui est conçu pour réguler le débit de déchets pâteux dilués à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) en fonction d'une première consigne de fonctionnement prédéfinie, et pour réguler le débit d'eau à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) en fonction d'une deuxième consigne de fonctionnement qui dépend de la première consigne de fonctionnement. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que l'automatisme de commande est conçu pour réguler le débit de déchets pâteux dilués à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) et pour réguler le débit d'eau à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) de telle sorte que la somme du débit d'eau et du débit de déchets pâteux dilués à l'entrée des moyens de conditionnement (2,3) est sensiblement égale à une consigne prédéfinie. 11. Procédé de fabrication d'un lot de produit expansé au cours duquel on réalise une étape préalable de malaxage et de précuisson d'une pâte à base de matière(s) particulaires et de liquide(s), et en ce qu'ensuite on extrude ladite pâte précuite en sorte obtenir un produit final expansé, caractérisé en ce qu'au cours au moins de la phase de démarrage d'un cycle de fabrication d'un lot, on récupère des déchets pâteux non expansés, et en ce qu'au cours de la phase suivante de fabrication stabilisée dudit cycle de fabrication de ce même lot, on recycle lesdits déchets pâteux non expansés en les diluant dans de l'eau et en réincorporant lesdits déchets pâteux dilués dans l'étape préalable de malaxage et de précuisson. 12. Procédé de fabrication selon la 11, caractérisé en 2889031 23 ce qu'au cours du recyclage on tient compte de la quantité de déchets pâteux dilués réincorporés en diminuant la quantité d'eau injectée dans l'étape préalable de malaxage et de précuisson. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'au cours du recyclage on tient compte de la quantité de déchets pâteux dilués réincorporés en diminuant la quantité d'eau injectée dans l'étape préalable de malaxage et de précuisson, de telle sorte que la somme du débit d'eau et du débit de déchets pâteux dilués réincorporés est sensiblement égale à une consigne prédéfinie. 14. Procédé selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce tout ou partie des déchets pâteux non expansés est prélevée en amont de l'étape d'extrusion. 15. Procédé selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que tout ou partie les déchets pâteux non expansés est prélevée en aval de l'étape d'extrusion. 16. Procédé selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce qu'avant de réincorporer les déchets pâteux dilués, on ajoute si nécessaire de l'eau en sorte d'augmenter la dilution des déchets. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'au moins avant de réincorporer les déchets pâteux dilués, on agite la solution liquide contenant ces déchets pâteux, en sorte d'améliorer la dilution. 18. Utilisation de l'installation visée à l'une des 1 à 10 ou mise en oeuvre du procédé visé à l'une des 11 à 17, pour la fabrication de produits expansés destinés à l'alimentation humaine ou à l'alimentation animale, et réalisés notamment à partir de céréales broyées.
A
A23
A23P,A23K
A23P 1,A23K 40,A23P 30
A23P 1/14,A23K 40/20,A23K 40/25,A23P 30/20,A23P 30/32
FR2899854
A1
COMPOSANT DE GARNISSAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE INTEGRANT UN ORGANE FONCTIONNEL ASSOCIE EN PERIPHERIE
20,071,019
L'invention concerne un composant de garnissage de véhicule automobile, un ensemble comprenant deux composants associés entre eux, et un procédé de réalisation d'un tel composant et d'un tel ensemble. Il est connu, notamment du document FR-2 864 922, de réaliser un composant de garnissage de véhicule automobile, tel qu'une tablette de recouvrement des bagages ou un faux plancher, ledit composant comprenant deux coques surmoulées par une âme à base de mousse, au moins l'une desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, de sorte que la mousse pénètre partiellement ledit matériau dans son épaisseur et le rigidifie, les zones périphériques desdites coques étant disposées sensiblement en regard l'une de l'autre, notamment l'une contre l'autre, de sorte à assurer une finition périphérique dudit composant. Selon les réalisations proposées dans ce document, la finition périphérique du composant peut être prévue au moyen d'une bavette issue de l'une des coques, ladite bavette pouvant être laissée saillante ou bien rabattue. II peut être nécessaire, dans certains cas, que le composant soit pourvu d'au moins un organe fonctionnel disposé en sa périphérie, tel qu'un rail latéral, ou traversant sa périphérie, tel qu'un câble d'alimentation d'un haut-parleur, ce qui suppose de prévoir une opération de mise en place dudit organe dans une étape de finition du composant. Il en résulte une complexité accrue de la fabrication du composant, un surcoût important, et une dégradation possible de son aspect périphérique. L'invention a pour but de proposer un composant pourvu d'au moins un organe fonctionnel disposé en sa périphérie, ou traversant sa périphérie, ledit organe étant associé audit composant de façon particulièrement simple et économique, la finition périphérique dudit composant présentant une esthétique avantageuse. 2 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un composant de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques surmoulées par une âme à base de mousse, au moins l'une desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, les zones périphériques desdites coques étant disposées sensiblement en regard l'une de l'autre, ledit composant comprenant en outre au moins un organe fonctionnel, ledit organe étant disposé, au moins partiellement, entre lesdites zones périphériques et sensiblement contre elles, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de mousse entre ledit organe et au moins l'une desdites zones périphériques, sur une fraction de largeur de ladite zone périphérique, ladite mousse formant joint contribuant à l'association dudit organe à ladite zone périphérique. De la sorte, l'organe est, au moins partiellement, surmoulé par la mousse qui crée un joint d'association entre ledit organe et au moins une zone périphérique de coque, ce qui contribue à assurer une bonne cohésion et à conférer une finition périphérique satisfaisante au composant. En outre, cette réalisation ne requiert pas d'étape coûteuse d'association de l'organe au composant lors d'une étape de finition. Dans ce descriptif, les termes de positionnement dans l'espace (inférieur, supérieur,...) sont pris en référence au composant disposé dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un ensemble comprenant deux composants, l'organe étant sous forme de bande flexible, la partie d'ancrage étant formée par les deux lisières de ladite bande respectivement surmoulées par les âmes desdits composants, la partie externe étant formée par la zone médiane de ladite bande, ladite zone médiane formant charnière flexible entre lesdits composants. Selon un troisième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un tel composant, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 3 • réaliser deux coques dont au moins l'une des deux est partiellement poreuse à la mousse, • recouvrir les parois d'un moule avec lesdites coques, • disposer un organe fonctionnel, au moins partiellement, entre les zones périphériques desdites coques et sensiblement contre elles, • injecter entre lesdites coques un mélange précurseur de mousse, de sorte à former l'âme et le joint et à associer ledit organe à au moins une desdites zones périphériques, • après expansion de la mousse, démouler le composant obtenu. Selon un quatrième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un tel ensemble, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • réaliser deux jeux de coques dont au moins l'une des deux, dans chaque jeu, est partiellement poreuse à la mousse, • recouvrir les parois de deux moules contigus avec lesdites coques, • disposer un organe fonctionnel sous forme de bande, entre les zones périphériques desdites coques de chaque jeu et sensiblement contre elles, • injecter entre lesdites coques de chaque jeu un mélange précurseur de mousse, de sorte à former les âmes et les joints et à associer ledit organe à au moins une desdites zones périphériques de chaque jeu en surmoulant ses parties d'ancrage, • après expansion de la mousse, démouler l'ensemble obtenu. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • La figure 1 est une vue schématique en coupe partielle d'un composant selon un premier mode de réalisation, • La figure 2 est une vue schématique en coupe partielle d'un composant selon un deuxième mode de réalisation, • La figure 3 est une vue schématique en coupe partielle d'un composant selon un troisième mode de réalisation, 4 • La figure 4 est une vue schématique en coupe partielle d'un ensemble comprenant deux composant associés entre eux selon un mode de réalisation. En référence aux figures 1 à 3, on décrit à présent un composant 1 de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques 2,3 surmoulées par une âme 4 à base de mousse rigide, notamment lorsque ledit composant est une tablette de recouvrement des bagages ou un faux plancher, ou à base de mousse souple, notamment lorsque ledit composant est une matelassure de siège ou un accessoire tel qu'un appui-tête ou un accoudoir, au moins l'une desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, les zones périphériques 5,6 desdites coques étant disposées sensiblement en regard l'une de l'autre, ledit composant comprenant en outre au moins un organe 7 fonctionnel, ledit organe étant disposé, au moins partiellement, entre lesdites zones périphériques et sensiblement contre elles, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de mousse entre ledit organe et au moins l'une desdites zones périphériques, sur une fraction de largeur de ladite zone périphérique, ladite mousse formant joint 8 contribuant à l'association dudit organe à ladite zone périphérique. La mousse peut notamment être à base de polyuréthanne. La formation du joint 8 est réalisée par une pénétration maîtrisée de la mousse dans la zone de contact entre l'organe 7 et une zone périphérique 5,6, ladite mousse formant joint issu de l'âme 4 du composant 1. On notera que la porosité du matériau poreux permet un passage des gaz, issus de la mousse en expansion, entre les zones périphériques 5,6, ce qui contribue à faciliter la formation du joint 8. Le fait que le joint 8 ne s'étende pas au delà de la périphérie du composant 1, ce qui aurait pour effet de dégrader sa finition périphérique, peut être expliqué par le fait que la mousse, après avoir imprégné le matériau poreux lors de son30 expansion, forme ensuite une barrière lui empêchant de se propager davantage, et ceci d'autant plus que la mousse durcit au fur et à mesure de son expansion. Selon une réalisation, les deux coques 2,3 sont à base de matériau poreux, la mousse formant joint 8 contribuant à l'association de l'organe 7 à chacune des zones périphériques 5,6 desdites coques. Selon les réalisations des figures 2 à 4, l'une des zones périphériques 5,6 comprend un rebord rentrant et autoportant 9, l'autre desdites zones périphériques comprenant un rebord saillant 10 en regard duquel est disposé ledit rebord rentrant, l'organe 7 étant associé à au moins l'un desdits rebords par un joint 8 de mousse. Le caractère autoportant du rebord rentrant 9 permet de garantir le positionnement de l'organe 7 sensiblement contre les zones périphériques 5,6. Selon la réalisation de la figure 1, l'organe 7 est un profil, destiné par exemple à recevoir des organes d'accrochage, ledit profil s'étendant le long d'au moins une partie de la zone périphérique 5,6 des coques, ledit profil comprenant une face supérieure 11 et une face inférieure 12, au moins l'une desdites faces étant associées, par l'intermédiaire d'un joint 8 de mousse à une desdites zones périphériques, ledit profil comprenant en outre au moins une excroissance 13 d'ancrage, ladite excroissance étant surmoulée par l'âme 4, de sorte à améliorer la tenue dudit organe en périphérie du composant 1. Selon les réalisations des figures 2 à 4, l'organe 7 présente une partie d'ancrage 14 surmoulée par l'âme et une partie externe 15, ledit organe passant entre les zones périphériques 5,6 en étant associé à au moins une desdites zones périphériques par un joint 8 de mousse. Selon la réalisation de la figure 2, l'organe 7 est sous forme de câble, par exemple électrique ou de la nature d'un cordon, la partie externe 15 6 comprenant un moyen de raccordement 16, à un moyen réciproque solidaire de la structure du véhicule, par exemple sous forme de prise ou de crochet. Selon la réalisation de la figure 3, l'organe 7 est sous forme de bande flexible s'étendant au moins sur un côté de la périphérie du composant, la partie externe 15 de ladite bande formant bavette de finition périphérique. En référence à la figure 4, on décrit à présent un ensemble 18 comprenant deux composants 1, l'organe 7 étant sous forme de bande flexible, la partie d'ancrage 14 étant formée par les deux lisières de ladite bande respectivement surmoulées par les âmes 4 desdits composants, la partie externe 15 étant formée par la zone médiane de ladite bande, ladite zone médiane formant charnière flexible entre lesdits composants. On décrit à présent un procédé de réalisation d'un composant 1, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • réaliser deux coques 2,3 dont au moins l'une des deux est partiellement poreuse à la mousse, • recouvrir les parois d'un moule avec lesdites coques, • disposer un organe 7 fonctionnel, au moins partiellement, entre les zones périphériques 5,6 desdites coques et sensiblement contre elles, • injecter entre lesdites coques un mélange précurseur de mousse, de sorte à former l'âme 4 et le joint 8 et à associer ledit organe à au moins une desdites zones périphériques, • après expansion de la mousse, démouler le composant 1 obtenu. On décrit à présent un procédé de réalisation d'un ensemble 18, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • réaliser deux jeux de coques 2,3 dont au moins l'une des deux, dans chaque jeu, est partiellement poreuse à la mousse, • recouvrir les parois de deux moules contigus avec (lesdites coques, 7 • disposer un organe 7 fonctionnel sous forme de bande, entre les zones périphériques 5,6 desdites coques de chaque jeu et sensiblement contre elles, • injecter entre lesdites coques de chaque jeu un mélange précurseur de mousse, de sorte à former les âmes 4 et les joints 8 et à associer ledit organe à au moins une desdites zones périphériques de chaque jeu en surmoulant ses parties d'ancrage 14 formées par les deux lisières de ladite bande, • après expansion de la mousse, démouler l'ensemble 18 obtenu.10
L'invention concerne un composant (1) de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques (2,3) surmoulées par une âme (4) à base de mousse, au moins l'une desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, les zones périphériques (5,6) desdites coques étant disposées sensiblement en regard l'une de l'autre. Le composant comprend en outre au moins un organe fonctionnel (7), ledit organe étant disposé, au moins partiellement, entre lesdites zones périphériques et sensiblement contre elles, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de mousse entre ledit organe et au moins l'une desdites zones périphériques, sur une fraction de largeur de ladite zone périphérique, ladite mousse formant joint (8) contribuant à l'association dudit organe à ladite zone périphérique.
1. Composant (1) de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques (2,3) surmoulées par une âme (4) à base de mousse, au moins l'une desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, les zones périphériques (5,6) desdites coques étant disposées sensiblement en regard l'une de l'autre, ledit composant étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un organe fonctionnel (7), ledit organe étant disposé, au moins partiellement, entre lesdites zones périphériques et sensiblement contre elles, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de mousse entre ledit organe et au moins l'une desdites zones périphériques, sur une fraction de largeur de ladite zone périphérique, ladite mousse formant joint (8) contribuant à l'association dudit organe à ladite zone périphérique. 2. Composant selon la 1, les deux coques (2,3) étant à base de matériau poreux, la mousse formant joint (8) contribuant à l'association de l'organe (7) à chacune des zones périphériques (5,6) desdites coques. 3. Composant selon la 1 ou 2, l'une des zones périphériques (5,6) comprenant un rebord rentrant et autoportant (9), l'autre desdites zones périphériques comprenant un rebord saillant (10) en regard duquel est disposé ledit rebord rentrant, l'organe (7) étant associé à au moins l'un desdits rebords par un joint (8) de mousse. 4. Composant selon l'une quelconque des 1 à 3, l'organe (7) étant un profil, ledit profil s'étendant le long d'au moins une partie de la zone périphérique (5,6) des coques (2,3), ledit profil comprenant une face supérieure (11) et une face inférieure (12), au moins l'une desdites faces étant associées, par l'intermédiaire d'un joint (8) de mousse à une desdites zones périphériques, ledit profil comprenant en outre au moins une excroissance (13) d'ancrage, ladite excroissance étant surmoulée par l'âme (4). 5. Composant selon l'une quelconque des 1 à 3, l'organe (7) présentant une partie d'ancrage (14) surmoulée par l'âme (4) et une partie externe (15), ledit organe passant entre les zones périphériques (5,6) en étant associé à au moins une desdites zones par un joint (8) de mousse. 6. Composant selon la 5, l'organe (7) étant sous forme de câble, la partie externe (15) comprenant un moyen de raccordement (16), à un moyen réciproque solidaire de la structure du véhicule. 7. Composant selon la 5, l'organe (7) étant sous forme de bande flexible s'étendant au moins sur un côté de la périphérie dudit composant, la partie externe (15) de ladite bande formant bavette de finition périphérique. 15 8. Ensemble comprenant deux composants selon la 5, l'organe (7) étant sous forme de bande flexible, la partie d'ancrage (14) étant formée par les deux lisières de ladite bande respectivement surmoulées par les âmes (4) desdits composants, la partie externe (15) étant formée par la zone médiane de ladite bande, ladite zone médiane formant charnière flexible entre lesdits 20 composants. 9. Procédé de réalisation d'un composant selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • réaliser deux coques (2,3) dont au moins l'une des deux est 25 partiellement poreuse à la mousse, • recouvrir les parois d'un moule avec lesdites coques, • disposer un organe (7) fonctionnel, au moins partiellement, entre les zones périphériques (5,6) desdites coques et sensiblement contre elles, 30 • injecter entre lesdites coques un mélange précurseur de mousse, de sorte à former l'âme (4) et le joint (8) et à associer ledit organe à au moins une desdites zones périphériques,10• après expansion de la mousse, démouler le composant (1) obtenu. 10. Procédé de réalisation d'un ensemble selon la 8, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • réaliser deux jeux de coques (2,3) dont au moins lune des deux, dans chaque jeu, est partiellement poreuse à la mousse, • recouvrir les parois de deux moules contigus avec lesdites coques, • disposer un organe (7) fonctionnel sous forme de bande, respectivement entre les zones périphériques (5,6) desdites coques de chaque jeu et sensiblement contre elles, • injecter entre lesdites coques de chaque jeu un mélange précurseur de mousse, de sorte à former les âmes (4) et les joints (8) et à associer ledit organe à au moins une desdites zones périphériques de chaque jeu en surmoulant ses parties d'ancrage (14) formées par les deux lisières de ladite bande, • après expansion de la mousse, démouler l'ensemble (18) obtenu.
B,F
B60,B62,F16
B60R,B62D,F16J
B60R 13,B62D 25,F16J 15
B60R 13/01,B62D 25/20,F16J 15/14
FR2891896
A1
PROCEDE D'INSTRUMENTATION D'UN ELEMENT EN MATERIAU COMPOSITE A MATRICE CERAMIQUE
20,070,413
La présente invention concerne un procédé d'instrumentation d'un élément en matériau composite à matrice céramique, tel en particulier qu'un élément de paroi d'une chambre de combustion d'une turbomachine. Les chambres de combustion des turbomachines, notamment des moteurs d'avion, sont en matériaux métalliques et produisent des oxydes d'azote (NOx) et du dioxyde de carbone (CO2) qui sont rejetés à l'atmosphère et sont des causes de pollution et d'augmentation de l'effet de serre. Pour répondre à des normes de lutte contre la pollution de plus en plus sévères, on est amené à augmenter les températures de combustion, ce qui réduit les émissions de CO2 mais augmentent les productions de NOx, que l'on réduit en améliorant le mélange air-carburant dans la chambre de combustion. Cela amène à réduire le débit d'air utilisé pour le refroidissement des parois de la chambre de combustion pour augmenter de façon correspondante le débit d'air utilisé pour la combustion du carburant. L'augmentation des températures de combustion et la réduction des débits d'air de refroidissement conduisent à utiliser pour former les parois des chambres de combustion, de nouveaux matériaux tels que les matériaux composites à matrice céramique (CMC selon l'appellation couramment utilisée dans la technique) qui ont l'avantage d'avoir une faible densité (environ 2) et de supporter des températures de fonctionnement supérieures à 1200 C. La réalisation de chambres de combustion avec des éléments de paroi en CMC, impose de procéder tout d'abord à des séries de mesures sur ces éléments et notamment de surveiller leurs températures en des points qui seront soumis aux contraintes thermiques les plus élevées en utilisation. Comme les matériaux CMC sont de mauvais conducteurs thermiques, les capteurs de température utilisés (typiquement des thermocouples) doivent être insérés au coeur du matériau. Les techniques connues d'instrumentation des éléments de paroi métalliques des chambres de combustion consistent à usiner des gorges dans les surfaces extérieures des éléments de paroi, à placer des thermocouples au fond de ces gorges et à les maintenir par des pontets métalliques soudés par points sur les éléments de paroi. Elles ne peuvent toutefois être utilisées pour des éléments en matériau CMC, notamment ceux à matrice auto-cicatrisante du type décrit dans le document EP-A-O 817 762, qui ne supportent pas les usinages pour matériaux métalliques. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, économique et efficace à ce problème. Elle propose à cet effet un procédé d'instrumentation d'un élément soumis en fonctionnement à des contraintes thermomécaniques, en particulier dans une chambre de combustion d'une turbomachine, consistant à former des cavités non débouchantes dans l'élément depuis sa surface extérieure et à placer dans ces cavités des capteurs maintenus par des moyens rapportés sur la surface extérieure de l'élément, caractérisé en ce que, l'élément étant en matériau composite à matrice céramique, il consiste : - à former des trous borgnes dans l'élément depuis sa surface extérieure au moyen d'un faisceau laser, en réglant la profondeur des trous formés dans l'élément à partir du nombre d'impulsions laser par trou, - et à introduire et à fixer des capteurs de mesure dans les trous borgnes, ces capteurs étant reliés à des moyens d'acquisition et de traitement de données. Le procédé selon l'invention permet d'instrumenter un élément en matériau CMC sans usinage mécanique de cet élément et donc sans 30 risque de détérioration du matériau CMC. La détermination du nombre d'impulsions laser à utiliser pour chaque trou permet de former des trous avec une profondeur donnée, suffisante pour y introduire un capteur de mesure placé au coeur du matériau. Typiquement, cette profondeur est comprise entre 1 et 5mm environ dans le cas d'un élément de paroi d'une chambre de combustion d'un turboréacteur. Le faisceau laser utilisé est par exemple du type YAG pulsé. La focalisation du faisceau laser sur une surface extérieure de l'élément et à une distance donnée de celle-ci permet de déterminer le diamètre des trous borgnes, qui est légèrement supérieur à celui des capteurs et par exemple de 0,6mm environ pour un thermocouple d'un diamètre de 0,5 mm. Les paramètres d'utilisation du laser dépendent notamment de l'épaisseur et du type de matériau CMC de la pièce. Ces paramètres sont déterminés, préalablement à la formation des trous borgnes dans l'élément, par des essais successifs dans une pièce éprouvette de même épaisseur que l'élément et réalisée dans le même matériau composite à matrice céramique que l'élément. Dans un mode de réalisation de l'invention, les axes des trous borgnes réalisés dans l'élément sont orientés dans la même direction, et s'étendent sensiblement à 60 par rapport à la normale à la surface extérieure de l'élément. Les capteurs sont fixés dans les trous borgnes par un moyen approprié tel que par exemple un ciment réfractaire du commerce. Chaque capteur est relié à des moyens d'acquisition et de traitement de données par l'intermédiaire de fils conducteurs qui sont maintenus sur la surface extérieure de l'élément par des pontets fixés sur l'élément par collage au moyen d'un ciment réfractaire du commerce. Ces pontets sont préférentiellement réalisés dans le même matériau que l'élément pour avoir la même tenue thermique et le même coefficient de dilatation. L'invention concerne également des éléments de paroi d'une chambre de combustion d'une turbomachine, comprenant une pluralité d'orifices débouchants pour le passage d'air de refroidissement par ventilation de cette paroi, caractérisés en ce que les éléments de paroi sont en matériau composite à matrice céramique et comprennent des trous borgnes formés par un faisceau laser et destinés à recevoir des capteurs de mesure. Les orifices débouchants et les trous borgnes des éléments peuvent être réalisés avec un même faisceau laser, par exemple du type YAG pulsé. Dans un mode de réalisation préféré, les orifices débouchants et les trous borgnes de l'élément sont sensiblement parallèles et s'étendent sensiblement à 60 par rapport à la normale à la surface extérieure de chaque élément. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de cette invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente très schématiquement l'instrumentation d'un élément en matériau composite à matrice céramique ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe selon la ligne II-Il de la 20 figure 1, à plus grande échelle, et illustre des trous borgnes de logement de capteurs de mesure ; - la figure 3 représente très schématiquement un instrument de mesure de la profondeur d'un trou borgne formé dans une pièce éprouvette ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale de la pièce 25 éprouvette de la figure 3, à plus grande échelle, et illustre une première étape de détermination de la profondeur du trou borgne ; - la figure 5 est une vue schématique correspondant à la figure 4 et illustre une seconde étape de détermination de la profondeur du trou borgne. On a représenté aux figures 1 et 2, un élément de paroi 10 en 30 matériau CMC d'une chambre de combustion d'une turbomachine qui comporte une pluralité d'orifices débouchants 12 de passage d'air de refroidissement et qui a été équipé de capteurs de mesure 14 au moyen du procédé d'instrumentation selon l'invention. Typiquement, l'élément 10 est formé d'une matrice céramique dans laquelle sont noyées des fibres de renfort en une matière réfractaire telle que du carbone ou une céramique, ce matériau étant décrit par exemple dans le document EP-A-O 817 762. Le procédé selon l'invention consiste essentiellement à introduire les capteurs de mesure 14 dans des trous borgnes 16 de l'élément formés au moyen d'un faisceau laser du type pulsé depuis la surface extérieure 18 de l'élément, et à relier ces capteurs à des moyens 20 d'acquisition et de traitement des données. Les capteurs 14 sont reliés à ces moyens 20 par des fils conducteurs 22 qui sont maintenus sur la surface extérieure 18 de l'élément au moyen de pontets 24 en matériau CMC collés par un ciment réfractaire sur l'élément. Les capteurs 14 sont également collés par un ciment réfractaire dans les trous borgnes 16. Les trous borgnes 16 sont identiques et leurs formes et dimensions sont déterminées par les paramètres d'utilisation du laser. L'orientation des trous borgnes 16 dans l'élément dépend de l'angle d'incidence du faisceau laser sur la surface extérieure 18 de l'élément. Dans l'exemple représenté, les trous borgnes 16 sont parallèles et s'étendent sensiblement à 60 par rapport à la normale à la surface extérieure 18 de l'élément, comme les orifices débouchants 12. La profondeur des trous borgnes 16 est réglée à partir du nombre d'impulsions laser utilisées pour chaque trou. Les fonds des trous 16 sont préférentiellement situés à mi-épaisseur de l'élément afin d'être dans la zone consolidée du matériau où sont situées les fibres de renfort. Cela permet aux capteurs d'effectuer des mesures au coeur du matériau. Le nombre d'impulsions laser par trou est dans un exemple compris entre 10 et 20 pour former des trous borgnes avec une profondeur comprise entre 1 et 5mm environ. Le diamètre des trous borgnes 16 est déterminé par focalisation du faisceau laser sur la surface extérieure 18 de l'élément à une distance donnée de celle-ci qui est par exemple de quelques millimètres. Le diamètre des trous borgnes doit être légèrement supérieur à celui des capteurs et par exemple compris entre 0,5 et 0,6mm environ, en particulier de 0,6mm pour un capteur d'un diamètre de 0,5mm. Les trous borgnes 16 sont de forme sensiblement cylindrique et ont un diamètre à peu près constant sur toute leur longueur. En variante, les trous borgnes 16 peuvent être de forme tronconique ou conique. La durée des impulsions laser est de l'ordre de la milliseconde et la fréquence des impulsions est de 20Hz environ, pour un laser YAG pulsé. Pour déterminer les paramètres d'utilisation du laser pour la formation de trous borgnes ayant un diamètre et une profondeur donnés dans l'élément, on effectue des essais préalables sur une pièce éprouvette qui est réalisée dans le même matériau CMC que l'élément et de même épaisseur que celui-ci. Le diamètre d'un trou borgne 28 formé dans une pièce éprouvette 30 est déterminé au moyen de piges de diamètres connus qui sont introduites à tour de rôle, par exemple par ordre croissant de diamètre, dans le trou, le diamètre de la dernière pige pouvant être introduite dans le trou correspondant au diamètre du trou. La profondeur d'un trou borgne 28 d'une pièce éprouvette 30 est déterminée au moyen de l'instrument de la figure 3. Cet instrument comprend une équerre en V 34 comprenant une première branche 36 posée à plat sur un support horizontal 38 et une autre branche 40 sur laquelle est maintenue la pièce éprouvette 30, la surface extérieure 42 de la pièce éprouvette étant située du côté opposé à l'équerre 34 et le trou borgne 28 étant orienté verticalement, le fond du trou étant dirigé vers le support 38. Pour cela, l'angle entre les deux branches 36, 40 de l'équerre est égal à l'angle entre l'axe 44 du trou et la normale à la surface de la pièce. Dans l'exemple représenté, l'équerre forme un angle de 60 . Le dispositif comprend également un système du type pied à coulisse comprenant un curseur 46 déplaçable le long d'un bras vertical gradué 48 posé sur le support 38 pour la mesure de la distance X entre le curseur et le support 38. En figure 4, le curseur 46 est amené en XI et X2 au niveau des bords inférieur et supérieur du trou 28, respectivement. La moyenne entre ces deux valeurs (X1+X2)/2 donne la position X3 du point d'intersection entre l'axe 44 du trou et le plan passant par la surface extérieure 42 de la pièce. En figure 5, une pige 32 qui a servi à déterminer le diamètre du trou est introduite dans le trou jusqu'à ce que son extrémité inférieure soit en contact avec le fond du trou. Le curseur 46 est alors amené en position X4 au niveau de l'extrémité supérieure de la pige. Cette pige étant de longueur L connue, on détermine la profondeur P du trou par la relation suivante : P = X3 + L û X4. Le tableau ci-dessous indique le nombre d'impulsions laser utilisées pour la formation de trous borgnes de 0,55 et 0,60mm de diamètre dans un élément en matériau CMC de 2,8mm d'épaisseur, le laser utilisé étant du type YAG pulsé, l'angle d'incidence du faisceau laser avec la surface extérieure de l'élément étant de 60 , la distance entre le laser et l'élément étant de 5mm, la durée d'impulsion laser étant de l ms et la fréquence des impulsions étant de 21,4Hz. Diamètre des trous (mm) 0,55 0,55 0,55 0,60 0,60 0,60 Nombre d'impulsions laser 11 12 15 11 16 19 Profondeur des trous (mm) 2,5 2,7 3,2 1,6 2 2,6 Pour un diamètre de trous donné, plus le nombre d'impulsions est élevé plus la profondeur du trou est grande, et, pour une profondeur de trous donnée, plus le diamètre des trous est important et plus le nombre d'impulsions sera élevé. Le procédé selon l'invention permet par exemple d'instrumenter un élément en matériau CMC avec des thermocouples qui permettent de mesurer les températures en des points de l'élément soumis à des contraintes thermomécaniques élevées.10
Procédé d'instrumentation d'un élément (10) en matériau composite à matrice céramique soumis en fonctionnement à des contraintes thermomécaniques, ce procédé consistant à former des trous borgnes (16) dans l'élément (10) au moyen d'un faisceau laser, en réglant la profondeur des trous dans l'élément à partir du nombre d'impulsions laser par trou, et à introduire et à fixer des capteurs de mesure (14) dans les trous borgnes, ces capteurs étant reliés à des moyens d'acquisition et de traitement de données.
1. Procédé d'instrumentation d'un élément soumis en fonctionnement à des contraintes thermomécaniques, en particulier dans une chambre de combustion d'une turbomachine, consistant à former des cavités non débouchantes dans l'élément depuis une surface extérieure et à placer dans ces cavités des capteurs de mesure maintenus par des moyens rapportés sur la surface extérieure de l'élément, caractérisé en ce que, l'élément (10) étant en matériau composite à matrice céramique, il consiste : - à former des trous borgnes (16) dans l'élément depuis sa surface extérieure (18) au moyen d'un faisceau laser, en réglant la profondeur des trous (16) formés dans l'élément à partir du nombre d'impulsions laser par trou, - et à introduire et à fixer des capteurs (14) dans les trous borgnes (16), ces capteurs étant reliés à des moyens (20) d'acquisition et de traitement de données. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le diamètre des trous borgnes (16) est déterminé par focalisation du faisceau laser. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la durée d'impulsion laser est de l'ordre de la milliseconde, la fréquence des impulsions est de 20Hz environ et le nombre d'impulsions par trou est compris entre 10 et 20. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en 25 ce que le laser est du type YAG pulsé. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les trous borgnes (16) s'étendent sensiblement jusqu'à mi-épaisseur de l'élément (10). 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en 30 que les trous borgnes (16) ont une forme cylindrique, tronconique ou conique. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les axes des trous borgnes (16) sont orientés dans la même direction, et s'étendent sensiblement à 60 par rapport à la normale à la surface extérieure (18) de l'élément (10). 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les trous borgnes (16) ont un diamètre légèrement supérieur à celui des capteurs et par exemple compris entre 0,5 et 0,6mm environ. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les trous borgnes (16) ont une profondeur comprise entre 1 et 5mm environ. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les capteurs (14) utilisés sont des thermocouples. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste, préalablement à la formation des trous borgnes (16) dans l'élément (10), à déterminer les paramètres d'utilisation du laser dans une pièce éprouvette (30) de même épaisseur que l'élément et réalisé dans le même matériau composite à matrice céramique que l'élément. 12. Eléments de paroi d'une chambre de combustion d'une turbomachine, comprenant une pluralité d'orifices débouchants (12) pour le passage d'air de refroidissement par ventilation de cette paroi, caractérisés en ce que les éléments de paroi (10) sont en matériau composite à matrice céramique et comprennent des trous borgnes (16) formés par un faisceau laser et destinés à recevoir des capteurs de mesure (14). 13. Eléments de paroi selon la 12, caractérisés en ce que les orifices débouchants (12) et les trous borgnes (16) sont sensiblement parallèles et s'étendent sensiblement à 60 par rapport à la normale aux surfaces extérieures (18) des éléments (10).
F
F23
F23R
F23R 3
F23R 3/00,F23R 3/06
FR2898543
A1
ESSIEU SOUPLE ARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE A BARRE PANHARD ET TRAVERSE CINTREE, ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,921
L'invention concerne un essieu souple arrière de véhicule automobile à barre Panhard et traverse cintrée et un véhicule pourvu d'un tel essieu. Habituellement, le tuyau d'échappement des véhicules automobiles passe au dessus du train arrière, en particulier au dessus de la traverse de l'essieu, ce qui peut nécessiter ]la réalisation d'un coude au niveau du tuyau. Un tel agencement réduit l'espace disponible au dessus du train, et gêne l'implantation dans le plancher du véhicule de bacs de rangement volumineux. Le passage du tuyau d'échappement sous le train arrière permettrait d'augmenter cet espace disponible. La figure 1 représente une vue de trois quarts d'un essieu arrière comportant des bras longitudinaux 1 reliés par une traverse 2 rectiligne, ]l'extrémité avant 3 de chaque bras étant reliée à la caisse du véhicule en un point A, leur autre extrémité 4 portant une roue. Pour des raisons de maintien et de guidage latéral du train arrière dans ses mouvements de suspension, une barre 5, dite barre Panhard, est disposée dans un plan horizontal proche de l'axe de rotation des roues arrière, et relie l'un des bras 1 à la caisse du véhicule. Sur cette figure, le tuyau d'échappement 6 est placé sous l'essieu, la référence 7 désignant le plancher du véhicule. La figure 2 montre les limites d'un tel agencement, dans lequel l'essieu ne peut débattre suivant l'axe Z sans venir en contact avec l'échappement 1 lors d'un débattement maximal en position de rebond (position représentée en traits pleins). La position représentée en traits pointillés sur la figure 2 correspond à un débattement maximal au choc. Le document EP 1 297 977 décrit un essieu dont la traverse est formée de deux portions latérales solidaires des bras longitudinaux et d'une portion centrale rectiligne à profil ouvert, les portions latérales étant inclinées par rapport à la portion centrale. Toutefois, l'inclinaison des portions latérales interdit le passage d'un échappement sous l'essieu. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un essieu arrière dont la traverse présente une partie avancée et décalée vers le haut permettant un débattement vertical de la traverse sans risque d'interférence avec un tuyau d'échappement situé sous l'essieu arrière. Cette configuration de l'essieu permet d'utiliser l'espace libre juste derrière l'essieu pour la mise en place d'éléments du véhicule. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un essieu souple arrière pour un véhicule automobile comportant un tuyau d'échappement situé entre la garde au sol du véhicule et l'essieu arrière et s'étendant le long de l'axe longitudinal médian du véhicule, l'essieu comprenant deux bras longitudinaux supportant les roues et comportant un axe de fixation à la caisse du véhicule, une traverse reliant les bras longitudinaux au niveau de points d'ancrage, et une barre Panhard dont une extrémité est solidaire d'un bras longitudinal et l'autre extrémité est destinée à être fixée à la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'au moins la partie centrale de la traverse est avancée suivant l'axe longitudinal X du véhicule vers l'avant du véhicule par rapport à l'axe des roues et décalée verticalement vers le haut par rapport aux points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux, afin d'éviter toute interférence de la traverse avec d'autres éléments du véhicule lors des chocs et rebonds de l'essieu. Dans un premier mode de réalisation, X, Y, Z désignant les axes longitudinal, transversal et vertical du véhicule, la traverse présente, au moins dans sa partie centrale, un cintrage dans le plan (YZ) du véhicule dirigé vers le haut, et les points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux sont avancés suivant l'axe longitudinal (X) vers l'avant du véhicule par rapport à l'axe des roues. De préférence, les points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux sont alors situés à une distance de l'axe des roues comprise entre environ un tiers et la moitié de la distance entre l'axe des roues et l'axe de fixation des bras longitudinaux sur la caisse du véhicule Dans un deuxième mode de réalisation, X, Y, Z désignant les axes longitudinal, transversal et vertical du véhicule, la traverse présente, au moins dans sa partie centrale, un cintrage dans le plan (YZ) du véhicule et un cintrage dans le plan (XY) du véhicule, la partie cintrée s'étendant vers l'avant du véhicule et au dessus des bras longitudinaux. Dans ces deux modes de réalisation, le cintrage dans le plan YZ permet de limiter l'interférence de la traverse avec un élément tel que l'échappement lors d'un rebond. Le cintrage maximal est limité par le plancher du véhicule lors d'un débattement maximal au cours d'un choc. Ce cintrage ne permet toutefois pas d'éviter l'interférence lors d'un rebond du véhicule, la traverse s'éloignant du plancher du véhicule. L'avancement de la partie centrale par rapport à l'axe des roues, ou son cintrage dans le plan XY, permet alors de limiter le débattement de la partie centrale en l'avançant vers l'avant du véhicule, et d'éviter toute interférence avec l'échappement. Par ailleurs, pour réaliser un essieu souple à barre Panhard présentant un bon comportement élasto-cinématique, il est préférable de placer la traverse le plus près possible de l'axe des roues, ce qui augmente le débattement auquel est soumis la traverse et l'encombrement de l'essieu. La réalisation d'un cintrage dans le plan XY selon le deuxième mode de réalisation, permet, en déplaçant la partie centrale de la traverse vers l'avant du véhicule, de réduire le débattement de la partie centrale sans avoir à déplacer les points d'ancrage de la traverse sur les bras longitudinaux, c'est-à-dire sans avoir à augmenter la longueur des bras entre l'axe des roues et les points d'ancrage de la traverse, ce qui augmente la rigidité latérale de l'essieu. Une telle configuration permet également de réduire l'encombrement de l'essieu. Dans une variante, la traverse est cintrée sur toute sa longueur. Ceci permet d'augmenter la raideur en flexion de la traverse suivant les axes X et Z pour le deuxième mode de réalisation. Avantageusement, la traverse présente un profil fermé. La forme du profil est choisie en fonction du comportement souhaité de la traverse, il peut s'agir par exemple d'un profil en V, en forme d'étoile à trois branches, ou de tout autre profil approprié. Un tel essieu présente un bon comportement en virage, en optimisant le braquage du train induit par le roulis ainsi que le carrossage du train induit par le roulis. Ces comportements sont notamment optimisés pour un profil fermé en V couché pointant vers l'arrière du véhicule. Avantageusement, l'essieu comporte un tirant dont chaque extrémité est fixée à un bras longitudinal, le tirant s'étendant transversalement aux bras, à proximité de la traverse. Ce tirant participe au travail de traction/compression de l'essieu et permet d'optimiser le braquage des roues sous effort transversal. Le tirant peut être situé en avant ou en arrière de la traverse. L'invention concerne également un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte un essieu souple arrière selon l'invention, et en ce qu'il comporte un tuyau d'échappement situé entre sa garde au sol et l'essieu arrière, et s'étendant sensiblement au centre du véhicule suivant son axe longitudinal. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins 10 annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de 3/4 d'un essieu souple arrière selon l'art antérieur ; la figure 2 est une vue de côté de l'essieu de la figure 1 en débattement vertical ; 15 - la figure 3 est une vue de 3/4 d'un essieu souple selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est une vue de l'essieu de la figure 3 dans le plan YZ ; - la figure 5 est une vue de l'essieu de la figure 3 dans le 20 planXY; - la figure 6 une vue de 3/4 d'un essieu souple selon une variante du mode de réalisation de l'invention des figures 3à5 L'essieu selon l'invention représenté figure 3 comprend deux bras 25 longitudinaux 10, une traverse 11 et une barre Panhard 12. Chaque bras longitudinal comprend une extrémité avant 13 montée à pivot sur la caisse C du véhicule autour d'un axe 14 sensiblement parallèle à l'axe de rotation des roues, et une extrémité arrière 15 supportant une roue (non représentée) tournant autour d'un 30 axe 16 de rotation. Les extrémités de la traverse 11 sont fixées sur les bras longitudinaux 10 au niveau de points d'ancrage. La barre Panhard 12 est disposée dans un plan horizontal proche de l'axe de rotation des roues arrière, et s'étend entre la traverse et les roues, une de ses extrémités étant fixée à un bras longitudinal, son autre extrémité étant 35 solidaire de la caisse C du véhicule. Sur la figure 3 est également représenté un tuyau d'échappement 17 situé sous l'essieu souple, entre l'essieu et la garde au sol du véhicule. Ce tuyau s'étend suivant une direction longitudinale médiane du véhicule. Selon l'invention, au moins la partie centrale de la traverse est avancée suivant l'axe longitudinal X du véhicule vers l'avant du véhicule par rapport à l'axe des roues et décalée verticalement vers le haut par rapport aux points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux, afin d'éviter toute interférence de la traverse avec d'autres éléments du véhicule lors des chocs et rebonds de l'essieu. A cet effet, conformément à un mode de réalisation de l'invention, la traverse 11 présente, au moins au niveau de sa partie centrale, un double cintrage, dirigé vers l'avant du véhicule et situé au dessus des bras longitudinaux. Ainsi, au moins la partie centrale de la traverse présente des surfaces cylindriques ou coniques selon des rayons plus ou moins grands dans deux plans distincts. Dans le mode de réalisation décrit en référence aux figures 3 à 5, le double cintrage de la traverse est situé uniquement au niveau de sa partie centrale. La traverse présente un premier cintrage dans le plan YZ, tel que représenté sur la figure 4, et un deuxième cintrage dans le plan XY, tel que représenté sur la figure 5. Ces cintrages sont suffisants pour éviter toute interférence de la traverse avec d'autres éléments du véhicule (tels que l'échappement) lors des chocs et rebonds de l'essieu. Les extrémités de la traverse solidaires des bras longitudinaux s'étendent sensiblement suivant un même axe parallèle à l'axe transversal Y du véhicule. Selon un autre mode de réalisation non représenté, le deuxième cintrage de la traverse (dans le plan XY) est remplacé par l'avancement des points d'ancrage de la traverse vers l'avant du véhicule suivant la direction longitudinale X par rapport à l'axe 16 des roues. Les points d'ancrage de la traverse sont de préférence situés à une distance de l'axe des roues comprise entre environ un tiers et: la moitié de la distance entre l'axe des roues 16 et l'axe de fixation 14 des bras longitudinaux sur la caisse du véhicule. De préférence, la traverse 11 présente une section fermée en forme de V ou d'étoile à trois branches. Il s'agit par exemple d'une section en V couché pointant vers l'arrière du véhicule. Bien entendu, la traverse pourrait présenter d'autres formes de profil en fonction des propriétés recherchées. La traverse peut par exemple être d'abord cintrée par formage, puis sa section être mise en forme par hydroformage, emboutissage, ou toute technique appropriée. Dans une variante de l'invention représentée sur la figure 6, la traverse 11' est cintrée sur toute sa longueur, ses extrémités rejoignant donc les bras longitudinaux suivant un angle donné. Optionnellement, l'essieu selon l'invention peut comprendre un tirant 18 reliant transversalement les bras longitudinaux et situé à proximité de la traverse 11. Dans l'exemple représenté figure 3, ce tirant 18 est situé en arrière de la traverse, entre la traverse et la barre Panhard, mais il pourrait également être situé en avant de la traverse. Dans tous les cas, le tirant présente de préférence un faible diamètre de manière à présenter un encombrement limité et à ne pas entrer en interférence avec l'échappement. Dans les deux modes de réalisation, la traverse cintrée présente une symétrie par rapport à un axe longitudinal médian du véhicule. Les différents modes de réalisation et variantes décrits peuvent être combinés entre eux
L'invention concerne un essieu souple arrière pour un véhicule automobile comportant un tuyau d'échappement (17) situé entre la garde au sol du véhicule et l'essieu arrière et s'étendant le long de l'axe longitudinal médian du véhicule, l'essieu comprenant deux bras longitudinaux (10), une traverse (11) reliant les bras longitudinaux, et une barre Panhard (12) dont une extrémité est solidaire d'un bras longitudinal et l'autre extrémité est destinée à être fixée à la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'au moins la partie centrale de la traverse (11) est avancée suivant l'axe longitudinal (X) du véhicule vers l'avant du véhicule par rapport à l'axe des roues et décalée verticalement vers le haut par rapport aux points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux, afin d'éviter toute interférence de la traverse avec d'autres éléments du véhicule lors des chocs et rebonds de l'essieu.
1. Essieu souple arrière pour un véhicule automobile comportant un tuyau d'échappement (17) situé entre la garde au. sol du véhicule et l'essieu arrière et s'étendant le long de l'axe longitudinal médian du véhicule, l'essieu comprenant deux bras longitudinaux (10) supportant les roues et comportant un axe de fixation (14) à la caisse du véhicule, une traverse (1l, 11') reliant les bras longitudinaux au niveau de points d'ancrage, et une barre Panhard (12) dont une extrémité est solidaire d'un bras longitudinal et l'autre extrémité est destinée à être fixée à la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'au moins la partie centrale de la traverse (11, 11') est avancée suivant l'axe longitudinal (X) du véhicule vers l'avant du véhicule par rapport à l'axe des roues et décalée verticalement vers le haut par rapport aux points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux, afin d'éviter toute interférence de la traverse avec d'autres éléments du véhicule lors des chocs et rebonds de l'essieu. 2. Essieu souple selon la 1, (X, Y, Z) désignant les axes longitudinal, transversal et vertical du véhicule, caractérisé en ce que la traverse présente, au moins dans sa partie centrale, un cintrage dans le plan (YZ) du véhicule dirigé vers le haut, et en ce que les points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux sont avancés suivant l'axe longitudinal (X) vers l'avant du véhicule par rapport à l'axe des roues. 3. Essieu souple selon la 2, caractérisé en ce que les points d'ancrage de la traverse aux bras longitudinaux sont situés à une distance de l'axe des roues comprise entre environ un tiers et la moitié de la distance entre l'axe des roues et l'axe de fixation des bras longitudinaux sur la caisse du véhicule. 4. Essieu souple selon la 1, X, Y, Z désignant les axes longitudinal, transversal et vertical du véhicule, caractérisé en ce que la traverse présente, au moins dans sa partie centrale, un cintrage dans le plan (YZ) du véhicule et un cintrage dans le plan (XY) du véhicule, la partie cintrée s'étendant vers l'avant du véhicule et au dessus des bras longitudinaux. 5. Essieu souple arrière selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la traverse (1 l') est cintrée sur toute sa longueur. 6. Essieu souple arrière selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la traverse présente un profil fermé. 7. Essieu souple arrière selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un tirant (18) dont chaque extrémité est fixée à un bras longitudinal (10), le tirant s'étendant transversalement aux bras, à proximité de la traverse. 8. Essieu souple arrière selon la 7, caractérisé en ce que le tirant est situé en avant de la traverse. 9. Essieu souple arrière selon la 7, caractérisé en ce que le tirant est situé en arrière de la traverse. 10. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte un essieu souple arrière selon l'une des précédentes, et en ce qu'il comporte un tuyau d'échappement situé entre sa garde au sol et l'essieu arrière, et s'étendant sensiblement au centre du véhicule suivant son axe longitudinal.
B
B60
B60G
B60G 21,B60G 3
B60G 21/05,B60G 3/14,B60G 21/055
FR2899782
A1
DISPOSITIF DE STOCKAGE A ETAGERES, A CAISSON RIGIDE INFERIEUR ET CAISSON DEFORMABLE SUPERIEUR
20,071,019
La présente invention se rapporte à un . Un domaine d'utilisation d'un tel dispositif est celui des chaînes de montage des "sous ensembles" pour véhicules automobiles. Les sous ensembles fabriqués chez les sous-traitants, par exemple des optiques de phare, sont généralement acheminés chez les constructeurs automobiles alors qu'ils sont stockés dans des réceptacles ou conteneurs. Ces derniers sont alors positionnés à proxirnité de la chaîne de montage, là où un opérateur doit intervenir. Actuellement, les pièces détachées sont souvent stockées dans des bacs en matière plastique rigide. Ces bacs qui pèsent environ 3,5 kg à vide peuvent atteindre 6 à 9 kg lorsqu'ils sont pleins. Il sont gerbés sur quatre à six niveaux, sur une embase, par exemple un chariot, jusqu'à atteindre une hauteur d'environ 1,60 m. Ces chariots sont regroupés pour constituer une sorte de "petit train" qui permettra 15 d'approvisionner les différents secteurs de l'usine. Les pièces sont ensuite déstockées hors de ces bacs. Les opérateurs passent ainsi une grande partie de leur temps à déplacer des bacs vides ou pleins, à les gerber en piles, jusqu'à mille bacs par jour. Il en résulte des problèmes de perte de productivité, ainsi que des 20 problèmes récurrents de lombalgies entraînant des arrêts de travail fréquents pour les opérateurs. De plus, une telle manipulation des bacs entraîne une perte de place aux postes de travail. On connaît également des dispositifs de stockage qui ont une 25 structure proche de celle d'un meuble à étagères fixes, rigides, celles-ci constituant des surfaces de support pour les pièces détachées. Toutefois, si de tels dispositifs évitent à l'opérateur le gerbage des caisses, ils ne lui évitent pas d'avoir à se baisser pour prendre les pièces sur les étagères du bas. 30 Afin que les opérateurs puissent travailler à "hauteur d'homme", c'est à dire sans avoir à lever excessivement leurs bras ou, au contraire, de se courber en direction du sol, on a déjà proposé une structure dénommée "table à niveau constant". Elle comprend un chariot à roulettes, surmonté par un seul plan d'appui 10 horizontal, se déplaçant parallèlement à lui-même sous l'effet des charges déposées ou prélevées, de façon à s'étendre toujours sensiblement à la même hauteur vis-à-vis du sol, dans une position ergonomique. Toutefois, lorsque l'on souhaite empiler des produits les uns sur les 5 autres, il est nécessaire d'utiliser des intercalaires amovibles entre les différentes couches de pièces. Ceci entraîne donc une manipulation supplémentaire des intercalaires par l'opérateur. De plus, il est impossible d'utiliser de telles tables lorsque les pièces 10 à stocker sont fragiles, ce qui est le cas par exemple des pièces d'aspect et/ou de celles qui risquent d'être écrasées par le poids de la couche supérieure de pièces. La présente invention a pour but de résoudre les problèmes précités en proposant un dispositif de stockage à étagères qui soit ergonomique pour l'opérateur et qui permette de stocker un grand nombre de pièces détachées, pour un 15 même encombrement au sol. La présente invention vise également à fournir un dispositif dont on peut se servir sans avoir à utiliser une source d'énergie externe. Un autre but de l'invention est de fournir un dispositif de structure simple, qui peut être utilisé par un opérateur sans nécessiter de qualification 20 particulière. La présente invention se rapporte donc à un dispositif de stockage à étagères, du type comportant un cadre parallélépipédique, caractérisé par le fait que ledit cadre abrite : - un caisson rigide inférieur pourvu d'au moins une étagère, monté 25 coulissant verticalement par rapport audit cadre ; - un caisson déformable supérieur présentant une base et un sommet et pourvu d'au moins une étagère, ce caisson pouvant être amené, verticalement, d'une position déployée, à une position escamotée dans laquelle les base, étagère et sommet, parallèles entre eux, sont contigus ou sensiblement contigus deux à deux, 30 et inversement, ce caisson déformable étant solidaire du caisson rigide tout en étant suspendu au dit cadre, et que ce cadre comporte des moyens compensateurs de poids fixés d'une part audit cadre et, d'autre part, audit caisson rigide, qui tendent à déplacer ce caisson rigide vers le haut, 35 de sorte qu'en l'absence de tout produit stocké dans lesdits caissons, le caisson déformable supérieur est en position escamotée et que, suite au chargement progressif de produits dans le caisson rigide inférieur, celui-ci coulisse graduellement vers le bas, le caisson déformable supérieur passant petit à petit en position déployée, son étagère étant alors accessible. Ainsi, au fur et à mesure que des produits sont déposés sur l'étagère ou les étagères du caisson rigide, le caisson déformable se déploie, donnant progressivement accès à une étagère ou à des étagères supplémentaires, sans qu'il y ait besoin, pour ce faire, d'utiliser de l'espace additionnel, et sans aucune manutention, hormis celle concernant le produit lui-même. Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses et non 10 limitatives : - ledit cadre est pourvu de quatre poteaux d'angle, au moins deux de ces poteaux disposés latéralement l'un face à l'autre étant creux, et en ce que ledit caisson rigide est pourvu de moyens de guidage vertical, qui sont engagés dans lesdits poteaux creux ; 15 - lesdits moyens de guidage consistent en des roulements à bille ; - ledit caisson déformable comporte une paire de parois latérales à soufflets, ladite étagère étant fixée à ces parois au niveau d'un pli des soufflets ; - lesdites parois sont en tissu et en ce qu'elles comportent des moyens de fixation à boucles, tandis que ladite étagère comporte des moyens de fixation 20 complémentaires à crochets ou inversement ; - lesdites parois latérales comportent des moyens de fixation, d'une part au caisson rigide et, d'autre part, audit cadre ; -lesdits moyens de fixation consistent en les extrémités inférieure et supérieure desdites parois, retournées à 180 et conformées en boucle autour 25 d'éléments, notamment filaires, solidaires respectivement du caisson rigide et du cadre. - lesdits moyens compensateurs de poids comprennent un tambour rotatif qui intègre un ressort de torsion, une bâche étant enroulée et fixée à ce tambour et reliée, par son extrémité libre, audit caisson rigide 30 - ledit cadre est monté sur roues ; - ledit cadre est pourvu d'un timon d'attelage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures 35 annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif conforme à la présente invention, le caisson déformable supérieur qu'il comporte étant représenté en position partiellement escamotée ; - la figure 2 est une vue de face du dispositif de la figure 1, dans la 5 même position ; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, le caisson supérieur étant, cette fois-ci représenté en position déployée ; - la figure 4 est une vue en perspective du caisson rigide inférieur qui équipe le dispositif des figures précédentes, accompagnée d'une représentation 10 partielle de poteaux par rapport auxquels ce caisson est amené à coulisser ; - la figure 5 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, du dispositif de la figure 1, plus particulièrement destinée à montrer la structure du caisson déformable et la manière dont il coopère avec les autres éléments du dispositif ; 15 - les figures 6 et 7 sont des vues de détail du dispositif de la figure 5, montrant plus spécifiquement les moyens de coopération entre le caisson déformable et le cadre du dispositif d'une part, et le caisson rigide, d'autre part ; - la figure 8 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1, dans la même position, mais montré dans une direction opposée ; 20 - la figure 9 est une vue de détail du dispositif de la figure 8. Le dispositif de stockage à étagères, qui est représenté sur les figures annexées, s'inscrit dans un parallélépipède rectangle. A titre purement indicatif, sa hauteur est de l'ordre de 170 cm. Ce dispositif comprend essentiellement un cadre parallélépipède 1, 25 un caisson rigide inférieur 2, ainsi qu'un caisson déformable supérieur 3. Le cadre 1 est préférentiellement métallique, pour des raisons de résistance et de solidité. Il est délimité en partie basse par une "'base" 10 et, en partie haute, par un "sommet" 13, les deux étant reliés par des poteaux d'angle 11 et 12. La base 10 est constituée essentiellement d'un assemblage de fils 30 d'acier soudés. Cette structure confère au dispositif une certaine légèreté, sans que cela ait pour autant des conséquences néfastes sur les caractéristiques mécaniques de l'ensemble. Plus précisément, on a affaire ici à une série de quatre fils 100 parallèles et transversaux, de même longueur, dont les extrémité sont soudées 35 respectivement à deux fils longitudinaux 101. Dans les angles du réseau ainsi constitué sont positionnées quatre platines identiques rectangulaires 14, soudées respectivement à deux fils 100 et à un fil 101. A la sous face de ces platines sont fixées, par 1"intermédiaire d'étriers appropriés, des roues 15 permettant de déplacer facilement le dispositif à l'endroit souhaité. Un timon d'attelage, non représenté, permet éventuellement d'accrocher le dispositif à un petit véhicule motorisé. Bien entendu, dans l'hypothèse où le dispositif est destiné à être placé à demeure dans un endroit prédéterminé, on peut se dispenser de la présence de roues 15. Dans ce cas, on peut lui adjoindre des pieds. A la face supérieure des platines 14 sont fixés, dans les angles, quatre poteaux 11 et 12 de même hauteur. Chaque paire de poteaux 11 et 12 délimite un côté transversal du parallélépipède rectangle dans lequel est inscrit le dispositif. Les poteaux 11 sont qualifiés de "poteaux avant", tandis que les poteaux 12 sont qualifiés de "poteaux arrière". Ces poteaux ont tous une section qui s'inscrit dans un rectangle et sont creux. Les deux poteaux arrière 12, comme le montre plus précisément la figure 4, présentent sur leurs faces en regard l'une de l'autre, une ouverture verticale 120 qui s'étend de leur base jusqu'à leur sommet. Cela leur confère une section en forme de "C". On expliquera plus loin dans la description la fonction de l'ouverture 120. Dans un mode de réalisation non représenté, les poteaux 11 pourraient présenter la même structure que celle des poteaux 12. Le "sommet" 13 est constitué des quatre pièces identiques 130, 25 enfichées dans le sommet des poteaux 11 et 12, et reliées deux à deux par des fils d'acier 131. On notera par ailleurs que le cadre 1 est pourvu d'une série de fils supplémentaires qui contribue notamment à améliorer la rigidité du dispositif. Ainsi, à une courte distance de la base 10 sont prévus, à la même 30 hauteur, quatre fils 16 qui relient les poteaux précités deux à deux. D'autres fils 16, disposés en biais, relient notamment les poteaux 11 et 12 disposés d'un même côté, ainsi que les deux poteaux arrière 12. En partie supérieure du cadre s'étendent deux fils parallèles 17 qui relient deux à deux chaque paire de poteaux 11 et 12. Ces fils ont une fonction 35 particulière que l'on détaillera plus loin dans la description. A proximité immédiate du sommet 13, un tambour rotatif 4 d'axe horizontal, dont on détaillera également plus loin la structure et la fonction, s'étend entre les poteaux 12. Il y est fixé par tout moyen approprié, tel qu'un système de goupilles. Le cadre a donc une structure à claire-voie. Bien entendu, dans un mode de réalisation non représentée, ses faces latérales et arrière pourraient être "aveugles", c'est à dire obturées par exemple par une plaque métallique ou en plastique. Comme indiqué plus haut, le cadre 1 abrite notamment un caisson 10 rigide à étagères 2. Celui-ci est particulièrement visible à la figure 4. Son encombrement est tel qu'il est positionné à l'intérieur du cadre 1 et peut être déplacé verticalement, relativement à celui-ci, sans jeu notable. Ce caisson a également une structure filaire. Ainsi, il comporte deux flancs à contour rectangulaire 20 qui s'étendent dans des plans verticaux. Ces flancs 15 sont constitués d'un fil métallique, plié pour constituer deux grands côtés verticaux 200 du rectangle et deux petits côtés horizontaux 201. Ces flancs sont reliés par des fils transversaux 21 et 22. Les fils 21 s'étendent du côté de la face avant du caisson. Un premier fil est situé à la base des flancs 20, tandis qu'un second s'étend à petite distance de leur sommet. 20 Il en est de même pour les fils 22 qui s'étendent au niveau de la face arrière du caisson. Ces fils 22 présentent cependant la particularité d'être soudés sur le côté extérieur des flancs 20. De plus, contrairement aux fils 21 qui s'interrompent au niveau des flancs, les fils 22 se prolongent légèrement au-delà et leurs extrémités opposées portent chacune un roulement à bille 23 d'axe de rotation horizontal. 25 Les dimensions de ces roulements, ainsi que leur écartement mutuel sont choisis de manière à ce qu'ils puissent être engagés à coulissement dans les poteaux 12, les extrémités des fils 22 s'engageant dans les ouverture verticales 120. Dans un autre mode de réalisation, il pourrait s'agir de galets ou de patins de glissement. 30 La structure filaire reçoit un "casier" constitué de deux parois verticales latérales 29 et de cinq parois horizontales 24 à 28. ]3ien entendu, dans un mode de réalisation différent, le nombre de parois pourrait être supérieur ou inférieur. Il peut s'agir d'un casier monobloc ou en plusieurs parties distinctes, 35 par exemple en plastique alvéolaire. Ce casier est conformé pour reposer sur les fils inférieurs 21 et 22 du caisson. Toutefois, si nécessaire, des moyens de solidarisation peuvent être prévus. Les parois 24 et 28 constituent respectivement la base et le sommet du caisson. La paroi inférieure 24, ainsi que celles référencées 25, 26 et 27, font office d'étagères. Eventuellement, une plaque de fond peut obturer la face arrière du caisson. Ainsi que cela a été précisé plus haut, à proximité immédiate du sommet 13 du cadre 1 s'étend un tambour rotatif 4 d'axe horizontal. Ce tambour 10 intègre un ressort hélicoïdal de torsion, non représenté. Une bâche 5, par exemple en chlorure de polyvinyle (PVC), est enroulée sur le tambour. Sa largeur est légèrement inférieure à l'écartement entre les poteaux 12. Comme le montre plus particulièrement la figure 8, l'extrémité 15 inférieure de la bâche 5 est retournée à 180 autour du fil supérieur 22 du caisson rigide 2. Une ligne de couture, non visible, permet d'assurer une liaison définitive entre la bâche et le caisson. En quelque sorte, le caisson rigide 2 est suspendu à la bâche 5. Le tambour, dont la raideur du ressort peut de préférence être réglée, 20 a donc une fonction de compensateur de poids, ce qui signifie qu'il tend constamment, par l'intermédiaire de la bâche 5, à ramener le caisson rigide 2 en partie supérieure du cadre 1. Ce faisant, le coulissement du caisson est parfaitement guidé, par l'intermédiaire des roulements 23. Conformément à l'invention, le cadre 1 abrite également un caisson 25 déformable supérieur, référencé 3. On entend ainsi que ce caisson se situe juste au dessus et dans le prolongement du caisson inférieur rigide 2. Ce caisson est essentiellement constitué de deux parois latérales 30, déformables et identiques. Il s'agit de préférence de paroi en tissu, consistant par exemple en 30 textile non tissé, tel que du polypropylène non tissé (PPNT). On peut également utiliser une bâche en PVC. Ces parois, qui présentent une certaine tenue mécanique, sont conformées en soufflets, à la manière d'un accordéon, de sorte qu'elles peuvent être amenées d'une position escamotée dans laquelle les différents plis du soufflet forment entre eux un angle nul ou quasi nul (voir figure 5 notamment) vers une 35 position déployée dans laquelle ces plis forment entre un angle de 180 , de sorte que la paroi est strictement verticale (voir figure 3). Entre ces parois 30 s'étendent des plaques horizontales référencées 33 à 37. Il s'agit par exemple de plaques en polypropylène alvéolaire. Elles sont fixées par tous moyens appropriés aux parois 30, au niveau d'un pli entre deux soufflets voisins. Ils consistent par exemple en des moyens de fixation à boucles et à crochets complémentaires, bien connus sous la marque déposée VELCRO. Les plaques 33 et 37 constituent la base et le sommet de ce caisson déformable. La plaque 33, ainsi que celles référencées 34 à 36, font office d'étagères. Dans la position escamotée précitée, la plaque de sommet 37 et la plaque d'étagère 36 située immédiatement en dessous sont contiguës ou sensiblement contiguës. Il en va de même pour chaque paire de plaques voisines. Dans ces conditions, en position escamotée, le caisson déformable 3 occupe une épaisseur légèrement supérieure à l'épaisseur cumulée des plaques 33 à 37. En revanche, en position déployée (figure 3), le caisson occupe une hauteur égale à celle des parois 30. Ainsi que le montrent plus particulièrement les figures 5 à 7, le caisson déformable 3 est solidaire à la fois du cadre 1 et du caisson rigide. Plus haut dans la description, on a fait référence à des fils 17 du cadre 1 qui ont notamment une fonction de rigidification. Ces fils servent également de moyens de suspension pour le caisson 3. Comme le montrent tout particulièrement les figures 5 et 6, l'extrémité supérieure des parois 30 du caisson 3 sont retournées à 180 autour des fils 17 précités. Une ligne de couture, non visible, permet d'assurer une liaison définitive entre les parois et les fils. En quelque sorte, le caisson déformable 3 est suspendu au cadre, par l'intermédiaire des fils 17. De manière similaire (voir les figures 5 et 7), l'extrémité inférieure des parois 30 du caisson 3 est retournée à 180 autour des fils supérieurs 201 des flancs 20 du caisson rigide 2. Une ligne de couture, également non visible, permet d'assurer une liaison définitive entre les parois 30 et les fils 201. En position de non utilisation illustrée à la figure 1, le caisson déformable supérieur 3 est en position escamotée. Pour plus de lisibilité, les étagères de ce caisson sont représentées ici séparées d'un léger intervalle. Toutefois, la raideur du ressort intégré au tambour 4 peut être réglée de telle manière que les plaques 33 à 37 soient sensiblement contiguës deux à deux. Dans cette position, les étagères qu'elles constituent sont inaccessibles. Elles ne peuvent donc pas servir de surface de support pour des produits à stocker. Le tambour 4 précité tend à ramener le caisson rigide 2 vers le haut, de sorte que sa plaque de base 24 est positionnée à une distance importante de la base 10 du cadre 1. A titre indicatif, cette distance est de l'ordre de 60 à 80 cm. Un opérateur qui se propose de stocker des produits dans ce dispositif commence alors à les disposer sur l'étagère inférieure 24 constituant la base du caisson 2. Il n'a donc pas à se courber autant, pour réaliser cette manoeuvre, qu'il serait obligé de le faire s'il avait affaire à une série d'étagères fixes ou à des bacs à remplir et à gerber. Au fur et à mesure du remplissage de l'étagère 24 et des étagères supérieures 25 à 27, le poids total du caisson augmente, ce qui tend à le faire coulisser vers le bas à l'encontre de la force de rappel du ressort intégré au tambour 4. Ce faisant, les étagères déjà garnies de produits sont déplacées vers la partie inférieure du cadre, pendant que le caisson déformable 3 passe progressivement de la position escamotée initiale à la position déployée de la figure 3. Ainsi, ses étagères 33 à 36 deviennent accessibles et constituent autant de surfaces de stockage supplémentaires. Comparativement aux dispositifs de l'état de la technique qui comportent des étagères mobiles, celui de la présente invention en comporte, pour un même encombrement, un nombre supérieur. La plage de coulissement du caisson inférieur 3 est bien entendu 25 égale à la hauteur des parois 30 du caisson 3 en position déployée. Lors du déchargement du dispositif, on procède de manière inverse, ce qui signifie que l'on enlève les produits présents sur les étagères du caisson déformable 3. Il suffit alors de donner une légère impulsion à ce caisson, dirigée du bas vers le haut, pour solliciter le ressort intégré au tambour 4 et faire remonter le 30 caisson rigide 2 vers le haut, tout en ramenant le caisson supérieur déformable 3 dans sa position escamotée. On notera que la bâche qui retient le caisson 2 constitue par ailleurs une paroi de fermeture de la partie arrière du caisson déformable 3. On notera également que les moyens compensateurs de poids 4 35 pourraient être des câbles élastiques, du type "sandow"(marque déposée)
La présente invention est relative à un dispositif de stockage à étagères, du type comportant un cadre parallélépipédique (1), caractérisé par le fait que ledit cadre abrite :- un caisson rigide inférieur (2) pourvu d'au moins une étagère (24, 25, 26, 27), monté coulissant verticalement par rapport audit cadre (1) ;- un caisson déformable supérieur (3) présentant une base (33) et un sommet (37) et pourvu d'au moins une étagère (34, 35, 36), ce caisson pouvant être amené, verticalement, d'une position déployée, à une position escamotée dans laquelle les base (33), étagère (34, 35, 36) et sommet (37), parallèles entre eux, sont contigus ou sensiblement contigus deux à deux, et inversement, ce caisson déformable (3) étant solidaire du caisson rigide (2) tout en étant suspendu au dit cadre (1),et que ce cadre comporte des moyens compensateurs de poids (4) fixés d'une part audit cadre (1) et, d'autre part, audit caisson rigide (2), qui tendent à déplacer ce caisson rigide (2) vers le haut,de sorte qu'en l'absence de tout produit stocké dans lesdits caissons (2 ; 3), le caisson déformable supérieur (3) est en position escamotée et que, suite au chargement progressif de produits dans le caisson rigide inférieur (2), celui-ci coulisse graduellement vers le bas, le caisson déformable supérieur (3) passant petit à petit en position déployée, son étagère (34, 35, 36) étant alors accessible.
1. Dispositif de stockage à étagères, du type comportant un cadre parallélépipédique (1), caractérisé par le fait que ledit cadre abrite : -un caisson rigide inférieur (2) pourvu d'au moins une étagère (24, 25, 26, 27), monté coulissant verticalement par rapport audit cadre (1) ; - un caisson déformable supérieur (3) présentant une base (33) et un sommet (37) et pourvu d'au moins une étagère (34, 35, 36), ce caisson pouvant être amené, verticalement, d'une position déployée, à une position escamotée dans laquelle les base (33), étagère (34, 35, 36) et sommet (37), parallèles entre eux, sont contigus ou sensiblement contigus deux à deux, et inversement, ce caisson déformable (3) étant solidaire du caisson rigide (2) tout en étant suspendu au dit cadre (1), et que ce cadre comporte des moyens compensateurs de poids (4) fixés d'une part audit cadre (1) et, d'autre part, audit caisson rigide (2), qui tendent à déplacer ce caisson rigide (2) vers le haut, de sorte qu'en l'absence de tout produit stocké dans lesdits caissons (2 ; 3), le caisson déformable supérieur (3) est en position escamotée et que, suite au chargement progressif de produits dans le caisson rigide inférieur (2), celui-ci coulisse graduellement vers le bas, le caisson déformable supérieur (3) passant petit à petit en position déployée, son étagère (34, 35, 36) étant alors accessible. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que ledit cadre (1) est pourvu de quatre poteaux d'angle (11, 12), au moins deux (12) de ces poteaux disposés latéralement l'un face à l'autre étant creux, et en ce que ledit caisson rigide (2) est pourvu de moyens de guidage vertical (23), qui sont engagés dans lesdits poteaux creux (12). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé: par le fait que lesdits moyens de guidage consistent en des roulements à bille (23). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit caisson déformable (3) comporte une paire de parois latérales (30) à soufflets, ladite étagère (34, 35, 36) étant fixée à ces parois (30) au niveau d'un pli des soufflets. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que lesdites parois (30) sont en tissu et en ce qu'elles comportent des moyens de fixationà boucles, tandis que ladite étagère (34, 35, 36) comporte des moyens de fixation complémentaires à crochets, ou inversement. 6. Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé par le fait que lesdites parois latérales (30) comportent des moyens de fixation (31 ; 32), 5 d'une part au caisson rigide (2) et, d'autre part, audit cadre (1). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait que lesdits moyens de fixation consistent en les extrémités inférieure et supérieure (31, 32) desdites parois, retournées à 180 et conformées en boucle autour d'éléments, notamment filaires, (201 ; 17) solidaires respectivement du caisson rigide (2) et du 10 cadre (1). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens compensateurs de poids (4) cornprennent un tambour rotatif qui intègre un ressort de torsion, une bâche (5) étant enroulée et fixée à ce tambour et reliée, par son extrémité libre (50), audit caisson rigide (2). 15 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit cadre (1) est monté sur roues (15). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé par le fait que ledit cadre (1) est pourvu d'un timon d'attelage.
A,B
A47,B25,B62,B65
A47F,B25H,B62B,B65D
A47F 7,B25H 5,B62B 3,B65D 19
A47F 7/00,B25H 5/00,B62B 3/10,B65D 19/44
FR2901528
A1
VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE DE MOYENS AMELIORES DE LIMITATION DE L'INTRUSION D'UNE PORTE LATERALE DU VEHICULE LORS D'UN CHOC LATERAL SUBI PAR LE VEHICULE
20,071,130
en rabattant la face oblique pour augmenter la hauteur de la zone de recouvrement. Selon une autre caractéristique, le longeron comprend une peau externe fermée par une plaque interne, un renfort intérieur interposé entre la peau externe et la plaque interne, le profilé de retenue étant porté par le renfort intérieur. Selon encore une autre caractéristique, le profilé présente en section transversale une forme en V, chaque branche du V ayant une extrémité fixée au renfort intérieur. Avantageusement, l'arête du profilé a, en section transversale, une forme de crochet. De préférence, le bas de porte comprend une cavité de réception de l'arête du profilé de retenue. Selon une autre caractéristique, la cavité de réception comprend un renfort longitudinal réalisé en un matériau sensiblement plus rigide que les matériaux constitutif du profilé et du longeron, destiné à transmettre des efforts généré par un choc latéral subi par le véhicule à l'ensemble profilé et longeron. Dans ce cas, le renfort de la cavité est constitué par une pièce de tôlerie définissant une zone angulaire de réception du profilé, cette pièce comprenant des parties embouties permettant de maintenir l'ouverture de la zone angulaire lors d'un choc latéral subi par le véhicule. De préférence, le bas de porte comprend une lame longitudinale située en dessous du renfort de la cavité, présentant une rigidité moindre que la rigidité du renfort, de façon à s'appliquer sous l'arête du profilé lors d'un choc latéral subi par le véhicule. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en coupe transversale d'un véhicule automobile selon l'invention comprenant un longeron inférieur, une porte latérale et des moyens de limitation de l'intrusion de la porte au sein de l'habitacle du véhicule lors d'un choc latéral subi par le véhicule ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective du 5 véhicule de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe transversale du véhicule de la figure 1, pour laquelle les moyens de limitation occupent une position non déformée ; la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 10 3, pour laquelle les moyens de limitation occupent une position d'interposition lors d'un choc latéral subi par le véhicule ; - la figure 5 est une vue partielle en perspective du longeron et des moyens de limitation du véhicule de la figure 15 2 ; - la figure 6 est une vue partielle en perspective de la partie de la porte du véhicule de la figure 2, venant à être situé en regard du longeron de la figure 5 lorsque la porte occupe une position de fermeture. 20 Le véhicule 1 représenté sur la figure 1, comprend une porte latérale 2, un longeron 3 s'étendant selon une direction principale Al -A'1 parallèle à l'axe longitudinal du véhicule, deux montants (non représentés) et une traverse supérieure (non illustrée), ces quatre derniers éléments 25 définissant ensemble une ouverture latérale pouvant être fermée ou libérée par la porte 2. Dans sa position de fermeture de l'ouverture, la porte 2 comprend une partie basse ou bas de porte 4 venant couvrir partiellement le longeron 3. 30 Plus précisément, le bas de porte 4 comprend une doublure interne 6 disposée du côté de l'habitacle du véhicule, pourvue d'un fond inférieur 7 définissant une paroi verticale 8 et une paroi sensiblement horizontale 9 formant un renfoncement ou cavité d'accueil 10 du longeron 3 du 35 véhicule 1, et étant destinées à venir s'appliquer contre ce longeron 3 lorsque la porte 2 ferme son ouverture. Le longeron 3 se présente sous la forme d'un profilé longitudinal réalisé par l'assemblage de trois pièces de tôlerie longitudinales que sont une plaque interne de fermeture 12, une peau externe 13 présentant une forme générale complémentaire de la cavité de réception 10 du bas de porte 4, et un renfort intérieur 14 constitué en un matériau plus rigide que la peau 13, interposé entre la plaque de fermeture 12 et la peau externe 13 et comprenant un panneau frontal 16 sensiblement vertical et deux panneaux supérieur 17 et inférieur 18, ces trois panneaux 16-18 définissant ensemble une section transversale en forme de U. Dans la position de fermeture de la porte 2, le fond inférieur 7 de la porte 2 s'applique contre une portion supérieure correspondante 19 de la peau 13 du longeron 3 et définit avec cette peau 13 un interstice d'accueil de joints d'étanchéité (non représentés). Lors d'un choc latéral subi par le véhicule, selon le sens repéré par F1 sur la figure 4, le bas de porte 4 s'écrase contre le longeron adjacent 3. Afin d'éviter toute intrusion de la porte 2 à l'intérieure de l'ouverture, lors d'un tel choc, le véhicule 1 selon l'invention comprend des moyens de limitation de cette intrusion 21, se présentant sous la forme d'un profilé longitudinal 22 constitué en un matériau rigide, fixé au renfort 14 de longeron 3 et s'étendant entre ce renfort 14 et la peau 13 du longeron 3. Ce profilé 22 est monté sur le longeron 3 de façon à pouvoir se déformer lors d'un choc latéral subi par le véhicule pour définir une zone de recouvrement avec la partie basse 4 de porte 2 suffisamment importante pour empêcher l'intrusion de la porte 2 à l'intérieur du véhicule. A cet effet, ce profilé 22 comprend une paroi longitudinale de retenue 23, déformable d'une position initiale (figure 3) dans laquelle la paroi 23 s'étend selon un plan incliné vers la porte 2, formant avec le bas 4 de cette porte 2 un certain recouvrement latéral initial R1, à une position d'interposition (figure 4) dans laquelle la paroi de retenue 23 s'étend selon un plan sensiblement vertical et définit avec la partie basse 4 de la porte 2 un recouvrement latéral R2 supérieur au recouvrement initial R1 de l'état non déformé du profilé. De plus, ce profilé 22 comprend une paroi longitudinale d'appui 24, servant à maintenir la paroi de retenue 23 dans sa position d'interposition durant le choc. Ces parois 23, 24 définissent une section transversale en forme générale de V, dont le sommet forme une arête définissant une portion d'ancrage 25 pointant vers le fond 7 de la doublure 6 de porte 2 dans la position de fermeture de celle-ci, et destinée à venir se bloquer dans ce fond 7 lors du choc. Plus précisément, comme représenté sur la figure 3, la portion d'ancrage 25 présente une section en forme générale de C définissant un crochet, s'étendant selon un plan sensiblement horizontal et dont la partie bombée fait face à la doublure 6 de porte 2. En outre, le profilé comprend deux pattes longitudinales de fixation 26, 27 s'étendant respectivement dans le prolongement des parois de retenue 23 et d'appui 24 et étant respectivement fixées au panneau frontal 16 et au panneau supérieur 17 du longeron 3, par exemple par des points de soudure électrique 30. De plus, la patte de fixation 27 définit avec la paroi de retenue 24 une section en forme générale de Z. Plus précisément, une branche d'extrémité du Z est constituée par la patte de fixation 27, l'autre branche d'extrémité est constituée par la portion 24a de la paroi d'appui 24 la plus proche de la paroi de retenue 23, la branche centrale du Z étant constituée par la portion 24b de la paroi d'appui 24 la plus éloignée de la paroi de retenue 23. Il est à noter que les deux portions 24a, 24b de la paroi d'appui 24 sont séparées l'une de l'autre par une pliure d'articulation 28, mieux visible sur la figure 5, et que de la même façon, la patte de fixation 27 est séparée de la portion 24b de la paroi d'appui par une autre pliure d'articulation 29. Ces pliures d'articulation 28, 29 permettent la déformation de la paroi d'appui 24 selon une forme prédéfinie pour assurer le maintien de la paroi de retenue 23 dans sa position d'interposition. D'autre part, le fond 7 de la doublure 6 de porte 2, recevant la portion d'ancrage 25 du profilé 22 lors d'un choc, est muni d'un renfort 31, constitué par une pièce de tôlerie épousant la forme à angle droit de ce fond 7, et pourvue de parties embouties 32 vers la façade extérieure de la porte 2, mieux visibles sur la figure 6. La matériau constitutif de la pièce de renfort 31 est suffisamment rigide pour transmettre les efforts mécaniques générés par le choc latéral à l'ensemble profilé 22 et longeron 3, et permet de maintenir la perpendicularité du fond 7 de doublure 6 lors du choc. Cette pièce de renfort 31 est avantageusement fixée à la doublure 6 de porte 2 par des points de soudure électrique 33 qui la maintiennent rigidement solidarisée à cette doublure 6 durant toute la durée du choc. En outre, la partie de bas de porte 2 située en vis-à-vis de la paroi de retenue 23 du profilé 22 est pourvue d'une lame 34 constituée en un matériau moins rigide que le matériau constitutif du profilé 22 de façon à se déformer lors du choc en s'appliquant contre la paroi de retenue 23. Avantageusement, les rayons 36 de porte 2 peuvent être munis d'emboutis 37 afin d'augmenter leur rigidité. Suite à un choc latéral à haute vitesse subi par le véhicule, illustré sur la figure 4, la paroi verticale 8 du fond 7 de la partie basse 4 de porte 2 écrase le longeron 3 selon une direction sensiblement horizontale. En conséquence, le mouvement de la paroi verticale renforcée 8 selon la flèche F1 entraîne la déformation de la paroi de retenue 23 depuis sa position initiale de la figure 3 jusqu'à sa position d'interposition de la figure 4, dans laquelle cette paroi 23 définit avec le longeron 3 un recouvrement porte - longeron supérieur à l'état non déformé du véhicule. De plus, les parties du véhicule les moins rigides, c'est-à-dire la peau 13 de longeron 3 et la lame 36 du bas de porte 2 sont déformées dans le sens de la flèche F1, alors que le renfort 31 du bas de porte 2 conserve approximativement sa forme d'équerre. De cette façon, le renfort 31 et la lame inférieure 36 définissent respectivement un logement de réception 38 et un étranglement de retenue de la portion d'ancrage 25 du profilé 22. Dans le même temps, la peau 13 du longeron 3, poussée selon la flèche F1 par la paroi verticale renforcée 8 du bas de porte, vient au contact de la portion d'ancrage 25 qui se déforme et se replie sur la paroi de retenue sous-jacente 23 et se loge dans la cavité de réception 38 formée par le renfort 31 et la lame 36, provoquant ainsi un meilleur ancrage. Par ailleurs, la longueur du profilé de limitation 22 ainsi que celle du fond 7 de porte 2 le recevant lors du choc latéral, sont choisies de façon à assurer une déformation du bas de porte la plus homogène possible. La longueur optimale du profilé 22 peut être déterminée par des simulations numériques de choc latéral. L'invention telle que décrite ci-dessus, présente différents avantages parmi lesquels : - l'augmentation du recouvrement latéral entre la porte et le longeron durant un choc latéral, supérieure à 50% par rapport aux recouvrements latéraux définis par des moyens de limitation usuels, diminuant en conséquence le risque d'intrusion de la porte au sein de l'habitacle du véhicule, - les points de soudure électriques entre le profilé et le longeron d'une part, et entre le renfort et la doublure de porte d'autre part, assurent la liaison de ces éléments pendant toute la durée du choc
L'invention concerne un véhicule automobile comprenant un longeron inférieur (3) ayant une partie supérieure, couverte par le bas (4) d'une porte (2) du véhicule lorsque cette porte (2) est fermée et définissant avec le bas (4) de porte (2) une zone de recouvrement.Selon l'invention, ce longeron (3) est pourvu d'un profilé (22), dit de retenue de la porte (2), définissant au moins une face oblique (23) terminée par une arête (25) située en vis-à-vis du bas (4) de porte (2) lorsque cette porte (2) est fermée, de telle manière qu'un choc latéral (F1) appliqué sur la porte (2) tend à déformer le profilé (22) en rabattant la face oblique (23) pour augmenter la hauteur de la zone de recouvrement.L'invention s'applique au domaine des véhicules automobiles.
1. Véhicule automobile comprenant un longeron inférieur (3) ayant une partie supérieure, couverte par le bas (4) d'une porte (2) du véhicule lorsque cette porte (2) est fermée et définissant avec le bas (4) de porte (2) une zone de recouvrement, caractérisé en ce que ce longeron (3) est pourvu d'un profilé (22), dit de retenue de la porte (2), définissant au moins une face oblique (23) terminée par une arête (25) située en vis-à-vis du bas (4) de porte (2) lorsque cette porte (2) est fermée, de telle manière qu'un choc latéral (F1) appliqué sur la porte (2) tend à déformer le profilé (22) en rabattant la face oblique (23) pour augmenter la hauteur de la zone de recouvrement. 2. Véhicule selon la 1, dans lequel le longeron (3) comprend une peau externe (13) fermée par une plaque interne (12), un renfort intérieur (14) interposé entre la peau externe (13) et la plaque interne (12), et dans lequel le profilé de retenue (22) est porté par le renfort intérieur (14). 3. Véhicule selon la 2, dans lequel le profilé (22) présente en section transversale une forme en V, chaque branche (23, 24) du V ayant une extrémité (26, 27) fixée au renfort intérieur (14). 4. Véhicule selon la 3, dans lequel l'arête (25) du profilé a, en section transversale, une forme de crochet. 5. Véhicule selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le bas (4) de porte (2) comprend une 30 cavité de réception (7) de l'arête (25) du profilé de retenue (22). 6. Véhicule selon la 5, caractérisé en ce que la cavité de réception (7) comprend un renfort longitudinal (31) réalisé en un matériau sensiblement plus 35 rigide que les matériaux constitutif du profilé (22) et du longeron (3), destiné à transmettre des efforts généré par unchoc latéral (F1) subi par le véhicule à l'ensemble profilé (22) et longeron (3). 7. Véhicule selon la 6, caractérisé en ce que le renfort (31) de la cavité (7) est constitué par une pièce de tôlerie définissant une zone angulaire de réception du profilé, cette pièce comprenant des parties embouties (32) permettant de maintenir l'ouverture de la zone angulaire lors d'un choc latéral (F1) subi par le véhicule. 8. Véhicule selon la des 6 ou 7, caractérisé en ce que le bas (4) de porte (2) comprend une lame longitudinale (34) située en dessous du renfort (31) de la cavité (7), présentant une rigidité moindre que la rigidité du renfort (31), de façon à s'appliquer sous l'arête (25) du profilé (22) lors d'un choc latéral (F1) subi par le véhicule.
B
B62
B62D
B62D 21
B62D 21/15
FR2892651
A1
PROCEDE DE SOUDAGE DE CORPS DE POMPES HAUTE TENSION.
20,070,504
Le renchérissement des carburants utilisés dans les moteurs thermiques a conduit à développer de nouvelles technologies visant à en limiter la consommation. En particulier, les constructeurs automobiles se sont intéressés à augmenter la pression des carburants injectés dans les moteurs de façon à optimiser la carburation et diminuer les rejets atmosphériques, les pressions de fonctionnement pouvant atteindre jusqu'à 200 Mpa. Dans ces conditions, de nouvelles contraintes technologiques sont apparues. Elles sont plus particulièrement liées à la nécessité de grande propreté des liquides mis sous haute pression et traversant des réseaux hydrauliques jusqu'à des injecteurs de grande précision. L'objectif d'éliminer toute trace de pollution sur les surfaces internes, neuves et non accessibles après fabrication, des corps de pompes est devenu impératif de façon à éliminer tout risque de cheminement de ces pollutions dans le circuit jusqu'aux injecteurs. Les pollutions potentielles liées aux procédés classiques de fabrication sur des corps de pompes comportant des parties soudées, sont essentiellement des oxydations, des projections ou des dépôts de natures diverses. Ces pollutions potentielles sont particulièrement localisées autour des zones chauffées par le soudage. L'augmentation des pressions d'utilisation a nécessité de faire évoluer en parallèle la conception des pompes en en augmentant les caractéristiques mécaniques, hydrauliques ou d'étanchéité par rapport aux modèles traditionnels. Ces pompes sont la plupart du temps réalisées dans des alliages d'acier plus ou moins alliés ou d'aciers inoxydables, ou autres alliages métalliques. Elles présentent en général différentes cavités reliées ou non entre elles, usinées dans un corps épais, et qu'il est nécessaire de venir obturer totalement ou partiellement à l'aide de plaques ou bouchons constitués d'un alliage de nature similaire à celle du corps lui-même. Dans le présent texte, nous les nommerons de façon générique bouchons . Ces bouchons peuvent être assemblés mécaniquement ou par soudage au corps principal. Leur épaisseur est couramment comprise entre 1 et 4 mm. Leur fonction est de retenir de façon étanche un liquide mis sous forte pression à l'intérieur des cavités du corps de pompe. Seuls les assemblages par soudage intéresseront la présente invention. Une des difficultés additionnelles à surmonter est de réussir à répondre aux différentes contraintes techniques liées au fonctionnement fiable pendant une longue utilisation. La résistance mécanique élevée et l'étanchéité parfaite aux hautes pressions implique une soudure de très haute qualité exempte de défauts tels que cavités, fissures, retassures ou autres, et occasionnant un minimum de déformations susceptibles d'induire des contraintes internes résiduelles. De plus, s'agissant de productions de masse pour l'automobile, un suivi systématique en assurance de qualité et des conditions économiques compatibles sont requis. Les pièces unitaires sont réalisés généralement au moyen de procédés industriels spécifiques selon qu'il s'agisse des bouchons ou bien des corps. Les corps principaux sont généralement issus de fonderie et usinés ultérieurement. Les tolérances d'usinage courantes de fabrication varient de l'ordre de quelques centièmes de mm jusqu'au dixième de mm. Les bouchons sont généralement issus d'estampage ou de procédés économiques en grandes séries qui sont peu précis, de l'ordre de quelques dixièmes de mm de tolérances. On se trouve en présence de rapports d'environ de 3 à 10 entre les tolérances dimensionnelles des bouchons et les tolérances d'usinage des corps, conduisant à des jeux ou espaces entre les éléments à souder pouvant aller jusqu'à quelques dixièmes de mm. La difficulté à surmonter est d'inventer un procédé de soudage qui réponde aux contraintes techniques très élevées tout en satisfaisant aux contraintes industrielles et économiques de production de masse du secteur automobile, qui sont souvent contradictoires. En effet, les premières sont davantage du ressort des technologies dites avancées alors que les secondes sont attachées aux technologies plus traditionnelles. Les techniques de soudage conventionnelles sont économiques et acceptent des différences de tolérances importantes, mais elles sont peu reproductibles, peu rapides, déforment les pièces en apportant beaucoup de chaleur, de risques d'oxydation et de projections sur les surfaces internes, et permettent difficilement un suivi d'assurance de qualité systématique et fiable. Les procédés à faisceaux d'énergie nécessitent habituellement des assemblages de précision avec des 15 jeux très réduits. Le soudage par faisceau laser est mal adapté à des épaisseurs de plusieurs mm et les résultats en soudage ne sont pas satisfaisants sur ce type de pièces. L'invention décrit pour la première fois un procédé industriel combinant un ensemble de dispositifs et de conditions qui permet de concilier les différentes contraintes. Elle prévoit de mettre en oeuvre un canon à électrons (1) et de positionner le corps de pompe (3) avec 20 ses bouchons (7) posés de façon à obturer les cavités (14) . Les parois des cavités et des bouchons seront maintenues propres. Le pourtour à obturer des cavités (14) aura été usiné avec épaulement (11) et bords (16). Les bouchons sont dimensionnés avec des tolérances grossières de quelques dixièmes de mm alors que les cavités sont usinées avec des tolérances plus fines de quelques centièmes de mm, de façon à accepter un jeu (10) entre les bords à souder pouvant atteindre plusieurs dixièmes de mm. Le 25 corps de pompe est placé sur un outillage spécifique (4). A l'intérieur d'une chambre à vide (2). On amène l'outillage (4) avec le corps (3) et les bouchons (7) en position face au canon à électrons, bords (16) à souder sensiblement dans l'axe du canon. On évacue l'air de la chambre à vide (2) pendant un temps suffisant pour permettre d'évacuer en même temps l'air des cavités (14). On établit un faisceau d'électrons de façon à venir fondre les bords (16) 30 en maintenant une marge (18) entre le bain de fusion et la paroi interne (17 ) de la cavité de manière à éloigner le bain et la cavité, cette marge ayant une largeur avantageusement comprise entre 0,5 et 2,5mm. On déplace le faisceau par rapport à la pièce de façon à réaliser la soudure. Les paramètres du faisceau et les dimensions du cordon de soudure sont réglés de façon à ce que le métal, par sa fusion, puisse à la fois remplir le volume vide du jeu (10) entre les bord (16), constituer le bourrelet de 35 soudure (19) et constituer un cordon sain sans cavités ni défauts. Etant donné qu'il existe une expansion en volume entre la structure du métal de base et celle du cordon de soudure, l'augmentation de volume sera en l'occurrence affectée d'une part à combler le jeu (10) entre les bords (16) et d'autre part à constituer le bourrelet (19). La difficulté de cette opération réside dans la définition de paramètres qui évitent un effondrement du bain que l'on est en situation d'attendre d'un procédé à faisceau d'énergie du fait de l'importance du jeu (10). L'invention définira accessoirement des plages de paramètres permettant d'atteindre cet objectif. La pompe réalisée d'après le procédé selon l'invention aura vu ses parois internes éloignées de tout bain de fusion, donc protégées de toute pollution ou projections dues à la soudure et elle aura vu ces mêmes parois protégées de toute oxydation du fait de l'absence d'oxygène après sa mise sous vide. La qualité sera conforme à la très haute qualité de la soudure par faisceau d'électrons associée aux possibilités d'enregistrement des paramètres et l'utilisateur bénéficiera de pièces unitaires réalisées économiquement avec des tolérances dimensionnelles beaucoup plus larges que celles traditionnellement tolérées par la technologie du faisceau d'électrons. L'invention décrira plus en détail un dispositif permettant la mise en oeuvre industrielle du procédé. La figure 1 montre, en coupe, un détail de bouchon (7) avant soudure La figure 2 montre, en coupe, un détail de bouchon (7) soudé selon l'invention La figure 3 montre, en coupe, une machine selon l'invention. La figure 4 montre en plan, une machine selon l'invention Dans un mode de réalisation selon les figures 1 à 3, l'invention met en oeuvre un canon à électrons (1) dont le faisceau peut être émis à l'intérieur d'une chambre à vide (2). Un corps de pompe (3) est positionné sur un outillage spécifique (4) à une distance (5) d'environ 150 mm de la bobine (6) du canon (1). Le déplacement du faisceau d'électrons par rapport à la pièce peut se faire par contournage de type x-y pour les figures complexes et par contournage ou rotation pour les soudures circulaires. L'orifice à obturer (9) a été usiné de façon à ce que la plaque ou le bouchon (7) vienne reposer en appui sur l'épaulement (11), un jeu de quelques dixièmes de mm existe entre les deux bords à souder (16). Une marge (18) est maintenue entre le bain de fusion et la paroi interne (17) de la cavité (14). Dans un mode de réalisation, cette marge est d'environ 1,5 mm, de façon à éliminer tout risque de pollution ou de projection vers la cavité (14) durant le soudage. Dans un mode de réalisation avantageux, le faisceau est réglé à une tension de 50 kV pour une intensité de 50 mA. On réalise une mise sous vide à un niveau compris entre 10 -2 et 5 x 10 -4 mbar en attendant suffisamment de temps pour évacuer l'air des cavités (14) avant l'établissement du faisceau, de façon à garantir l'absence d'oxydation dans les cavités (14) pendant le soudage. Le procédé selon l'invention définit les conditions avantageuses permettant au cordon de soudure de combler un espace de jeu (10) de quelques dixièmes de mm entre les bords (16) tout en évitant un effondrement du cordon et les défauts associés, par une puissance de faisceau comprise entre 1 et 4 kW, une vitesse de soudage comprise entre 1 et 3 mètres/minute, et un courant de focalisation compris entre 1 et 4 Ampères. La géométrie avantageuse du cordon s'établit alors entre 1,2 et 3,8 mm de pénétration (12) et 1,2 et 3,8 mm de largeur en surface (13). Sur la figure 3, on observe en coupe un dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le canon à électrons (1) est disposé à axe vertical. La chambre à vide (2) comporte un outillage (4) dans lequel est fixé une pompe comportant un corps (3) et des bouchons (7) préparés d'après l'invention. La soudure s'opère à une distance (5) d'environ 150 mm entre la bobine (6) du canon et la pièce à souder. Un système de déplacement croisé en x-y de la pièce par rapport au canon ou du canon par rapport à la pièce permet de souder selon des parcours circulaires ou selon des figures pré-établies de géométrie libre. Sur la figure 4, on observe en plan un dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Un dispositif rotatif (12) supporte plusieurs outillages (4). Lorsque un outillage (4) est en position de soudage (19) à l'intérieur de la chambre à vide (2), un ou plusieurs autres outillages (4) sont en position de chargement/déchargement (20). L'invention prévoit une ou plusieurs positions de chargement/déchargement (20) pour un outillage(4), de façon à pouvoir disposer une pièce (21) en position de soudage (19) alors qu'une autre pièce (21) serait en position de chargement/déchargement (20). De façon concomitante, une autre pièce (22) peut être préparée au chargement/déchargement sur deux autres postes . Lorsque le dispositif rotatif tourne sur son axe (13), une pièce (21) ou (22) peut être amenée d'une position de chargement/déchargement (20) en position de soudage (19). Ce dispositif permet de souder en grande cadence plusieurs pièces (21) de même catégorie pendant une campagne de production, ou bien de souder deux séries de pièces (21 et 22) sur un même équipement et pendant une même campagne. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après : 35
Le procédé prévoit un canon à électrons et une chambre à vide. Dans la chambre à vide, on dispose un outillage supportant un corps (3) et des bouchons (7) destinés à obturer les cavités (14).Un jeu (10) existe entre les bords à souder (16). Lorsque l'on établit le faisceau, les bords (16) sont fondus en respectant une marge entre le bain de fusion et la face interne (17) de la cavité (14) de façon à éviter toute pollution à l'intérieur de la cavité (14). L'invention décrit accessoirement les paramètres favorables pour éviter l'effondrement du cordon et obtenir des caractéristiques de soudage optimales.
1. Procédé de soudage de corps de pompes haute pression comportant un corps ( 3) en acier, acier inoxydable ou autre alliage métallique, dans lequel sont ménagées des cavités (14) obturées par des bouchons (7) de forme circulaire ou quelconque, caractérisé en ce que le pourtour à obturer des cavités (14) est usiné avec épaulement (Il) et bord (16) , que les bouchons (7) sont posés sur les épaulements (11), que l'ensemble est placé sur un outillage (4), lui même positionné dans une chambre à vide (2), qu'on amène les bords à souder (16) sensiblement dans l'axe d'un canon à électrons (1), qu'on évacue l'air de la chambre à vide pendant un temps suffisant pour permettre d'évacuer en même temps les cavités (14), qu'on établit un faisceau d'électrons et qu'on déplace le faisceau par rapport à la pièce. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le jeu (10) entre les bords (16) à souder peut atteindre plusieurs dixièmes de mm. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'on vient fondre les bords (16)en maintenant une marge (18) entre le bain de fusion et la paroi interne (17) de la cavité. 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que la marge (18) a une largeur comprise entre 0,5 et 2,5 mm. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pénétration (12) du cordon de soudure est comprise entre 1,2 et 3,8 mm. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la largeur en surface (13) du cordon de soudure est comprise entre 1,2 et 3,8 mm. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la puissance du faisceau est comprise entre 1 et 4 kW 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le courant de focalisation est établi entre 1 et 4 Ampères. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le niveau de vide dans la chambre est établi entre 10 -2 et 5 x 10 -4 mbar. 10. Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un système de déplacement croisé en x-y de la pièce par rapport au canon ou du canon par rapport à la pièce permet de souder selon des figures pré-établies. 11. Dispositif selon la 10 caractérisé en ce qu'un dispositif rotatif (12) supporte plusieurs outillages (4) et puisse tourner autour d'un axe (13) de façon à pouvoir disposer une pièce en position de soudage (19) alors qu'une ou plusieurs autres pièces sont en position de chargement/déchargement (20), et amener une pièce d'une position de chargement/déchargement (20) à la position de soudage (19).
B
B23
B23K
B23K 15
B23K 15/06
FR2902828
A1
LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DIESEL ET PROCEDE DE DESULFATATION.
20,071,228
R442. 12FR. 1 2 JS dpt 1 La présente invention concerne une ligne d'échappement d'un moteur diesel et un procédé de désulfatation d'un NOxTrap de cette ligne, le procédé étant destiné à extraire pendant le fonctionnement du moteur au moins une partie des composés soufrés fixés dans le dit NOxTrap. De nombreux échappements de moteurs diesels de véhicules automobiles peuvent utiliser des dispositifs catalytiques, couramment appelés NOxTrap, capables de piéger les oxydes d'azote NOx en présence d'un excès d'oxygène dans les gaz d'échappement, c'est-à-dire dans des conditions de richesse inférieures à 1, afin de diminuer le taux d'oxyde d'azote dans les gaz d'échappement issus des véhicules. Toutefois, des composés soufrés, notamment des SOx, provenant du carburant et de l'huile de lubrification, se trouvent présents dans les gaz d'échappement, et sont adsorbés de manière préférentielle sur les sites catalytiques du NOxTrap, bloquant ceux- ci, de sorte qu'une régénération périodique du catalyseur du NOxTrap, c'est-à-dire une purge des SOx, généralement qualifiée de désulfatation, est nécessaire pour que le NOxTrap retrouve son activité de stockage des Nox. Cette régénération consiste à élever la température du NOxTrap au-dessus d'une température minimale de désulfatation, comprise entre 400 et 900 degrés, souvent supérieure à 550 , et à y créer des conditions de richesse supérieures à 1, en injectant des gaz réducteurs dans le NOxTrap. Le document WO 99/00 588 décrit une régénération consistant à élever la température du NOxTrap en faisant fonctionner le moteur avec un mélange plus riche qu'en fonctionnement normal. Cette méthode présente l'inconvénient d'augmenter la consommation de carburant, d'avoir un .R442.12FR.12 JS dpt 2 impact négatif sur le fonctionnement du moteur et l'agrément de conduite du véhicule et peut entraîner une dilution de l'huile moteur. Les documents EP 1 055 806 et EP 1 106 798 décrivent également des systèmes de régénération basés sur la post-injection de carburant, avec les mêmes inconvénients. Le document US 2005/0000 210 décrit un système basé sur l'injection de carburant diesel ou de réformat après avoir élevé la température du NOxTrap par modification de la richesse du mélange alimentant le moteur. Les documents FR 2 838 770 et DE 199 39 807 décrivent des systèmes basés sur l'injection d'hydrogène en amont du NOxTrap, qui nécessitent donc un réservoir spécifique d'hydrogène. Le but de la présente invention est de proposer une méthode de désulfatation non intrusive vis-à-vis du moteur, tout en minimisant la surconsommation de carburant. Ce but est atteint par un procédé de désulfatation d'un NOxTrap d'une ligne d'échappement d'un moteur diesel, ce procédé étant destiné à extraire pendant le fonctionnement du dit moteur au moins une partie des composés soufrés fixés dans ledit NOxTrap, comprenant les étapes suivantes : - production d'un réformat par un dispositif réformeur à partir du carburant du moteur, - préchauffage du NOxTrap par injection du réformat dans le flux des gaz d'échappement, en un point d'injection situé en aval du moteur et en amont du NOxTrap, jusqu'à ce qu'une température de désulfatation prédéterminée soit atteinte dans le dit NOxTrap, puis -dérivation du flux des gaz d'échappement à partir d'un point de dérivation de la ligne d'échappement situé en amont du point d'injection et poursuite de l'injection de réformat dans le NOxTrap pour réaliser la ladite .R442.12FR.I2 JS dpt 3 désulfatation, la richesse du mélange alimentant le moteur diesel n'étant pas affectée dans ce procédé par l'exécution des étapes ci-dessus. La mise en oeuvre du procédé selon l'invention nécessite donc une ligne d'échappement comportant un by-pass à partir du point de dérivation en amont du NOxTrap et des moyens, tels qu'une vanne à 3 voies, pour dériver les gaz d'échappement via le by-pass, ainsi qu'un réformeur c'est-à-dire un dispositif qui permet de transformer des hydrocarbures, tels que le carburant du moteur diesel, en un mélange de gaz réducteurs appelé réformat, composé principalement de CO, H2 et N2. Le réformat peut être produit par une technique choisie parmi le réformage par oxydation partielle (PDX, Partial OXydation) le réformage par vapeur d'eau (steam reforming), et le réformage auto-thermique (ATR, Auto Thermal Reforming), qui sont des techniques en soi connues. La durée de l'étape de dérivation peut-être prédéterminée, en particulier cette durée peut être comprise entre 10 secondes et 20 minutes. La durée de l'étape de préchauffage peut également être prédéterminée. La durée d'au moins l'une des étapes de préchauffage et/ou de dérivation peut aussi être déterminée par une mesure de température, représentative de la température des sites catalytiques du NoxTrap. À la fin de l'étape de dérivation les gaz d'échappement peuvent être redirigés dans le NOxTrap et la production de réformat peut être stoppée.25 .R442.I2FR.12 JS dpt 4 Selon un autre mode d'exécution, la production de réformat peut être continue pendant que plusieurs étapes de préchauffage et de dérivation alternent par cycles. Avec le procédé selon l'invention, on peut simultanément régénérer un filtre à particules, couramment appelé FàP, agencé dans la ligne d'échappement en aval du NOxTrap, le débit du réformat étant ajusté dans ce mode d'exécution pour atteindre une température de régénération prédéterminée en aval dudit filtre à particules, et les gaz d'échappement dérivés pendant l'étape de désulfatation du NOxTrap étant réintroduits dans la ligne d'échappement en un point de réinjection situé en aval du NOxTrap et en amont du filtre à particules. Ce procédé peut être appliqué à la régénération d'une ligne d'échappement comprenant 2 NOxTraps montés en parallèle, un filtre à particules monté en aval des dits NOxTraps, un système de vannes permettant de distribuer le flux des gaz d'échappement entre les deux NOxTraps, en utilisant un système de vannes permettant de distribuer le réformat sortant du réformeur entre deux points d'injection agencés en parallèle en amont respectivement du premier et du deuxième NOxTrap. Chacun des deux NOxTrap peut être alternativement en phase de préchauffage et en phase de désulfatation pendant la régénération du filtre à particules. Dans une telle ligne d'échappement, des purges de NOx de l'un des NOxTrap peuvent être effectuées pendant que l'autre NOxTrap est en phase de désulfatation, par inversion momentanée des systèmes de vannes. .R442.12FR.12 JS dpt 5 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à l'homme du métier de la description ci-dessous de trois modes d'exécution et des figures accompagnantes, dans lesquelles - la figure 1 est une représentation schématique d'un premier mode d'exécution d'une ligne d'échappement - la figure 2 est une représentation schématique d'un deuxième mode d'exécution d'une ligne d'échappement - la figure 3 est une représentation schématique d'un troisième mode d'exécution d'une ligne d'échappement. La figure 1 montre une ligne d'échappement comprenant un NOxTrap 6 et 15 un réformeur 4, le flux de réformat, symbolisé par des flèches pointillées, étant injecté dans la ligne d'échappement en un point d'injection 5. Le flux des gaz d'échappement 1 issu du moteur est symbolisé par des flèches en traits pleins à gauche de la figure 1 ; ces gaz peuvent être dérivés vers un by-pass 2 par un système de vannes 3. 20 Pendant l'étape de préchauffage, le réformat est injecté dans le flux des gaz d'échappement qui traversent le NOxTrap 6. Ces gaz d'échappement contenant de l'oxygène, ce dernier oxyde les composants H2 et CO du réformat au contact d'un catalyseur (métal noble) contenu dans le 25 NOxTrap. Cette réaction est fortement exothermique et la chaleur ainsi dégagée permet le chauffage du NOxTrap jusqu'à la température nécessaire pour la désulfatation. Le débit du réformat est contrôlé au moyen d'une boucle de régulation pour atteindre la plage de température voulue. 30 .R442.12FR.12 JS dpt 6 Quand la température de désulfatation, entre 400 C. et 9000 C., par exemple de l'ordre de 650 , est atteinte, tout en continuant l'injection de réformat dans le NOxTrap 6, la vanne 3 est activée pour dériver les gaz d'échappement 1 vers le by-pass 2. Dans ces conditions, le NOxTrap 6 est traversé par un flux de réformat de richesse égale à celle du mélange air/carburant qui alimente le réformeur 4. À titre d'exemple, dans le cas d'une POx diesel, la richesse optimale peut être de 2,9. Dans ces conditions le souffre présent dans le NOxTrap est relargué sous forme de composés tels que H2S, COS et SO2. Cette étape de désulfatation a une durée qui peut aller typiquement de 10 secondes à plusieurs minutes, par exemple 20 minutes. Selon une première variante d'exécution, après une étape de désulfatation, le réformeur est désactivé, et le système de vannes 3 revient en position initiale de sorte que les gaz d'échappement passent à nouveau dans le NOxTrap. Selon une deuxième variante d'exécution, le réformat est injecté en continu dans le NoxTrap pendant une succession de plusieurs étapes. Tout en injectant le réformat, le système de vannes est régulièrement actionné entre les deux positions de sorte que le flux de gaz traversant le NOxTrap alterne entre des phases pauvres et des phases riches. Pendant les phases pauvres les gaz d'échappement passent dans le NOxTrap et le réformat réagit avec l'oxygène de ces gaz à la surface catalytique du NOxTrap (platine ou palladium), la réaction d'oxydation exothermique permettant de maintenir le NOxTrap en température. Pendant les phases riches, les gaz d'échappement sont détournés via le by-pass 2 et le réformat passe seul dans le NOxTrap de sorte que celui-ci se désempoisonne du soufre accumulé. Typiquement la durée de la phase pauvre peut aller de 20 secondes à plusieurs minutes et la durée de la .R442.I2FR.12 JS dpt 7 phase riche de 10 secondes à plusieurs minutes. Les durées de chacune des phases sont ajustées en fonction de la formulation catalytique du NOxTrap et de son comportement thermique. Un des principaux avantages de ce cyclage alterné riche/pauvre comparé à un by-pass continu des gaz d'échappement est une meilleure maîtrise de la température au sein du NOxTrap au cours de la désulfatation. On évite ainsi un vieillissement prématuré du NOxTrap. La désulfatation d'un NOxTrap telle que décrite ci-dessus peut être avantageusement couplée à la régénération d'un filtre à particules. La figure 2 montre une ligne d'échappement comprenant les mêmes éléments 1 6 que ceux de la figure 1. En aval du NOxTrap 6 est monté un filtre à particules catalysé 8. Les gaz d'échappement qui passent dans le by-pass 2 sont amenés via une conduite de dérivation 7 à un point de réinjection 10 en aval du NOxTrap 6 et en amont du filtre à particules 8. La température dans le filtre à particules 8 est mesurée grâce à un capteur de température 9 placé légèrement en aval du filtre 8. La valeur de cette température est envoyée au calculateur 11 du réformeur 4, qui pilote également le système de vannes 3. La régénération du filtre à particules 8 nécessite une température de l'ordre de 600 C. pour initier la combustion des suies piégées par le filtre. Dans une première étape, le système de vannes 3 permettant de dévier les gaz d'échappement dans le by-pass 2 n'est pas activé de sorte que les gaz d'échappement passent dans le NOxTrap 6. On injecte du réformat en 5, qui est oxydé par l'oxygène présent dans les gaz d'échappement au contact du dépôt catalytique du NOxTrap 6. Cette oxydation exothermique du réformat permet à la fois le chauffage du NOxTrap 6 en vue de sa désulfatation et le chauffage du filtre à particules 8 par les gaz d'échappement en aval du NOxTrap. Le débit du réformat est ajusté pour .R442.12FR.12 JS dpt 8 atteindre au niveau du capteur 9 une température de régénération, typiquement de l'ordre de 600 C, suffisante pour permettre l'oxydation des suies stockées dans le filtre 8. Lorsque cette température de régénération est atteinte, le NOxTrap a également atteint une température suffisante pour la désulfatation. Dans une deuxième étape, lorsque la température de régénération du filtre à particules 8 est atteinte, le système de vannes 3 est activé et les gaz d'échappement sont déviés du NOxTrap et passent dans la conduite de dérivation 7. L'injection de réformat est maintenue de sorte que le NOxTrap 6 est soumis à un flux riche en composés réducteurs et se désempoisonne du soufre accumulé en larguant principalement H2S et COS. La durée de cette étape peut être supérieure à 10 minutes. Pendant la désulfatation, une partie importante, voire majoritaire, du réformat ne réagit pas dans le NOxTrap 6, en ressort, se mélange au gaz d'échappement provenant de la conduite de dérivation 7, passe dans le filtre à particules 8, et réagit avec l'oxygène contenu dans les gaz d'échappement au contact du dépôt catalytique du filtre à particules 8. Cette réaction exothermique permet de maintenir le filtre à particules à sa température de régénération pendant toute la durée de la désulfatation du NOxTrap 6. Pour une régénération totale du filtre à particules 8, la durée de l'injection est typiquement de l'ordre de 20 minutes. Si la durée nécessaire à la désulfatation est très inférieure à la durée nécessaire pour la régénération du filtre à particules, le by-pass peut être désactivé une fois la désulfatation terminée. L'injection de réformat est alors maintenue pour permettre la poursuite de la régénération du filtre à particules 8, le réformat étant oxydé par les gaz d'échappement, .R442.12FR.12 JS dpt 9 soit sur la surface catalytique du NOxTrap si le by-pass a été désactivé, soit directement sur la surface catalytique du filtre à particules si le by-pass est maintenu, de sorte que le filtre à particules 8 est maintenu à température de régénération. L'avantage que présente la deuxième option (by-pass maintenu) est de minimiser la surconsommation de carburant alimentant le réformeur. En effet, le fait d'oxyder simultanément le réformat sur le filtre à particules et de régénérer ses suies permet d'utiliser immédiatement l'énergie libérée par la réaction exothermique d'oxydation du réformat et ainsi de minimiser les pertes thermiques qui ont lieu entre le NOxTrap et le filtre à particule lorsqu'on procède selon la première option. En procédant ainsi, on optimise la pénalité carburant due à l'alimentation du réformeur en fuel. L'odeur de H2S pourrait être un désagrément olfactif dans l'environnement proche du véhicule lors de la désulfatation. Mais comme H2S et COS sont oxydés dans le filtre à particules 8 par les gaz d'échappement, ce problème se trouve résolu. La régénération du filtre à particules peut typiquement être effectuée tous les 500 km parcourus par le véhicule et la désulfatation du NOxTrap est effectuée simultanément. 25 Le procédé selon l'invention peut être appliqué à une ligne d'échappement comportant deux NOxTraps montés en parallèle. Une telle ligne d'échappement est illustrée schématiquement par la figure 3. Sur cette ligne d'échappement, l'injection du réformat peut s'effectuer en amont de chacun des deux NOxTrap 6 et 6b grâce à un système de vannes 12 30 capable de distribuer le réformat sortant du réformeur 4 entre les deux20 .R442.I2FR.12 JS dpt 10 points d'injection 5 et 5b. Le système de vannes 3 peut commuter entre les positions suivantes : - position 1 : les gaz d'échappement passent en totalité dans le NOxTrap 6 - position 2 : les gaz d'échappement passent en totalité dans le 5 NOxTrap 6b - position 3 : les gaz d'échappement sont répartis par moitié entre les NOxTraps 6 et 6b. La régénération s'effectue comme suit : 10 Dans une première étape le système de vannes 3 est en position 1 de sorte que les gaz d'échappement passent en totalité dans le NOxTrap 6. Le réformat est injecté en 5 et oxydé par l'oxygène des gaz d'échappement à la surface catalytique du NOxTrap 6. Cette réaction exothermique sert à la fois à chauffer le NOxTrap 6 à sa température de 15 désulfatation et le filtre à particules 8 à sa température de régénération. Le débit de réformat est ajusté pour atteindre au niveau du capteur 9 en aval du filtre à particules 8 une température suffisante pour permettre l'oxydation des suies dans le filtre, typiquement de 600 C. Lorsque cette température est atteinte, le système de vannes 3 passe en position 2 de 20 manière à dévier les gaz d'échappement dans le NOxTrap 6b et de la, via la conduite 7b dans le filtre à particules 8. Après la commutation du système de vannes 3, l'injection du réformat dans le NOxTrap 6 est maintenue, et celui-ci, à température de 25 désulfatation, se désempoisonne du soufre accumulé en larguant principalement H2S et COS. Pour assurer une désulfatation complète du NOxTrap 6, cette position du système est maintenue pendant une durée de l'ordre de ou supérieure à 10 minutes. .R442.12FR.12 JS dpt 11 Pendant cette phase de désulfatation du NOxTrap 6, les NOx présents dans les gaz d'échappement s'accumulent dans le NOxTrap 6b. Pour que le NOxTrap 6b ne se sature pas en NOx, des purges de NOx du NOxTrap 6b peuvent être effectuées : le système de vannes 3 passe momentanément en position 1 et du réformat est injecté dans le NOxTrap 6b. Pendant la désulfatation, une majeure partie du réformat ressort des NOxTrap et est oxydée à la surface catalytique du filtre à particules 8, de sorte que celui-ci est maintenu à une température suffisante pour l'oxydation des suites pendant toute la régénération. Une fois la régénération du filtre à particules, qui peut prendre de l'ordre de 20 minutes, terminée, le calculateur 11 du réformeur 4 coupe l'injection et le système de vannes passe en une position 3 de façon à répartir le flux des gaz d'échappement dans les deux NOxTrap et permettre le traitement des NOx. Pendant une opération de régénération du filtre à particules, qui se fait typiquement tous les 500 km parcourus par le véhicule, on peut désulfater successivement chacun des deux NOxTrap, par inversion des positions des systèmes de vannes 12 et 3, ou bien désulfater seulement l'un des NOxTrap et désulfater l'autre lors de la prochaine opération de régénération du filtre à particules
Un procédé de désulfatation d'un NOxTrap (6) d'une ligne d'échappement d'un moteur diesel, ce procédé étant destiné à extraire pendant le fonctionnement du dit moteur au moins une partie des composés soufrés fixés dans le dit NOxTrap, comprenant les étapes suivantes :- production d'un réformat par un dispositif réformeur à partir du carburant du moteur,- préchauffage du NOxTrap par injection du réformat dans le flux (1) des gaz d'échappement, en un point d'injection (5) situé en aval du moteur est en amont du NOxTrap, jusqu'à ce qu'une température de désulfatation prédéterminée soit atteinte dans le dit NOxTrap, puis- dérivation du flux des gaz d'échappement à partir d'un point de dérivation (2) de la ligne d'échappement situé en amont du point d'injection et poursuite de l'injection de réformat dans le NOxTrap pour réaliser la ladite désulfatation, la richesse du mélange alimentant le moteur diesel n'étant pas affectée dans ce procédé par l'exécution des étapes ci- dessus.La mise en oeuvre du procédé nécessite donc une ligne d'échappement comportant un by-pass à partir du point de dérivation en amont du NOxTrap (6) et des moyens, tels qu'une vanne (3) à 3 voies, pour dériver (2, 7, 10) les gaz d'échappement via le by-pass, ainsi qu'un réformeur (4) c'est-à-dire un dispositif qui permet de transformer des hydrocarbures, tels que le carburant du moteur diesel, en un mélange de gaz réducteurs appelé réformat, composé principalement de CO, H2 et N2.
Revendications 1. Procédé de désulfatation d'un NOxTrap (6) d'une ligne d'échappement d'un moteur diesel, le dit procédé étant destiné à extraire pendant le fonctionnement du dit moteur au moins une partie des composés soufrés fixés dans le dit NOxTrap, caractérisé par les étapes suivantes : -production d'un réformat par un dispositif réformeur (4) à partir de carburant du dit moteur, - préchauffage de dudit NOxTrap par injection du dit réformat dans le flux des gaz d'échappement en un point d'injection (5) situé en aval du moteur et en amont du NOxTrap, jusqu'à ce qu'une température de désulfatation prédéterminée soit atteinte dans le dit NOxTrap, puis - dérivation du flux des gaz d'échappement à partir d'un point de dérivation de la ligne d'échappement situé en amont du dit point d'injection, et poursuite de l'injection de réformat dans le dit NOxTrap pour réaliser la dite désulfatation, et par le fait que la richesse du mélange alimentant le dit moteur diesel n'est pas affectée par l'exécution des étapes dudit procédé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la durée de l'étape de dérivation est prédéterminée, en particulier que la durée de l'étape de dérivation est comprise entre 10 secondes et 20 minutes. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la durée de l'étape de préchauffage est prédéterminée. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la durée d'au moins l'une des étapes de préchauffage et/ou de dérivation est 30 déterminée par une mesure de température..R442.12FR.12 JS dpt 13 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que à la fin d'une dite étape de dérivation, les gaz d'échappement sont redirigés dans le NOxTrap (6) et que la production de réformat est arrêtée. 6. Procédé selon l'une des 1- 4, caractérisé en ce qu'une pluralité d'étapes de préchauffage et de dérivation alternent par cycles, et que la production de réformat est continue pendant les dits cycles. 10 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le réformat est produit par une technique choisie parmi le réformage par oxydation partielle, le réformage par vapeur d'eau et le réformage auto thermique. 15 8. Procédé selon l'une des précédentes, pour simultanément régénérer un filtre à particules (8) placé dans la dite ligne d'échappement en aval du dit NOxTrap (6), caractérisé en ce que pendant l'étape de préchauffage du dit NOxTrap, le débit de réformat est ajusté pour atteindre une température de régénération prédéterminée en aval du 20 dit filtre à particules et en ce que pendant ladite étape de désulfatation dudit NOxTrap, les gaz d'échappement sont re- introduits dans la ligne d'échappement en un point de réinjection (10) situé en aval dudit NOxTrap et en amont du dit filtre à particules. 25 9. Utilisation d'un procédé selon la 8 à la régénération d'une ligne d'échappement comprenant deux NOxTraps (6,6b) montés en parallèle, un filtre à particules (8) monté en aval des deux NOxTraps et un système de vannes (3) permettant de distribuer le flux des gaz d'échappement entre les deux NOxTraps,5.R442.12FR.12 JS dpt 14 caractérisé par l'utilisation d'un système de vannes (12) permettant de distribuer le réformat sortant du réformeur (4) entre deux points d'injection (5,5b) agencés en parallèle respectivement en amont du premier et du deuxième NOxTrap. 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que pendant la régénération du filtre à particules (8) chacun des deux NOxTrap (6,6b) est alternativement en phase de préchauffage et en phase de désulfatation. 10 11. Utilisation selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que des purges NOx de chaque NOxTrap sont effectuées pendant que l'autre NOxTrap est en phase de désulfatation, par inversion momentanée des dits systèmes de vannes (3,12). 15 12. Ligne d'échappement de moteurs diesels comportant un NOxTrap (6) et un filtre à particules (8) agencé en aval du dit NOxTrap, caractérisé par la présence d'un dispositif de vanne (3) en amont dudit NOxTrap et d'une conduite de dérivation (7) permettant aux gaz d'échappement de bypasser ledit NOxTrap et d'être réinjectés en amont (10) dudit filtre à 20 particules, par la présence d'un réformeur (4) et par la présence d'un calculateur (11) capable de piloter un procédé selon la 8. 13. Ligne d'échappement de moteurs diesels pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une des 9 - 11, comprenant deux 25 NOxTraps (6,6b) montés en parallèle, un filtre à particules (8) monté en aval des deux NOxTraps et un système de vanne (3) permettant de distribuer le flux des gaz d'échappement entre les deux NOxTraps, caractérisé par la présence d'un réformeur (4), d'un système de vanne (12) permettant de distribuer le réformat sortant du réformeur (4) entre 30 deux points d'injection (5,5b) agencés en parallèle respectivement en5.R442.12FR.12 JS dpt 15 amont du premier et du deuxième NOxTrap et d'un calculateur (11) mettant en oeuvre le dit procédé. 14. Procédé de régénération d'un filtre à particules (8) d'une ligne d'échappement de moteur diesel selon la 12, caractérisé par les étapes suivantes : production d'un réformat par ledit reformeur (4) à partir de carburant dudit moteur et injection (5) dudit réformat dans ladite ligne d'échappement en aval dudit dispositif de vannes (3), -dérivation du flux des gaz d'échappement dans ladite conduite de dérivation (7) et réinjection des dits gaz dans le filtre à particules (8) - oxydation du réformat par les gaz d'échappement au niveau de la surface active du filtre à particules.15
F,B
F01,B01
F01N,B01D
F01N 9,B01D 53,F01N 3
F01N 9/00,B01D 53/60,B01D 53/94,B01D 53/96,F01N 3/035,F01N 3/08,F01N 3/20,F01N 3/36
FR2895449
A1
PROCEDE ET APPAREIL DE COMMANDE POUR DIAGNOSTIQUER UN SYSTEME DE CATALYSEURS D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé et un appareil de commande de diagnostic caractérisé en ce qu'on compare la capacité d'accumulation d'oxygène du premier des deux catalyseurs à au moins un premier seuil, on détermine un autre seuil en fonction du résultat de la comparaison, et on compare la capacité d'accumulation de l'oxygène du second des deux catalyseurs à cet autre seuil. Etat de la technique Les exigences des législateurs aux Etats-Unis et dans l'Union Européenne nécessitent la surveillance de composants des gaz d'échappement rejetés par les véhicules automobiles. Ces composants comprennent également les catalyseurs qui entre autre convertissent les hydrocarbures (HC) des gaz d'échappement avec de l'oxygène, en eau et en dioxyde de carbone. On utilise pour cela la corrélation entre la capacité de conversion des hydrocarbures (HC) et la capacité d'accumulation d'oxygène du catalyseur. Cette capacité d'accumulation d'oxygène se détermine par l'exploitation de signaux fournis par des capteurs de gaz d'échappement sensibles à l'oxygène et les signaux fournis par d'autres capteurs permettant de déterminer un débit massi- que de gaz d'échappement pendant le fonctionnement du véhicule. Si la capacité d'accumulation d'oxygène d'un catalyseur passe en dessous d'un seuil prédéfini, on enregistre un signal de défaut correspondant dans l'appareil de commande. Après avoir sécurisé de manière statistique le signal de défaut, on actionne un voyant de défaut (voyant lumineux indicateur de défaut encore appelé MIL) demandant au conducteur de réparer. En atelier on remplace le catalyseur considéré comme défectueux. Jusqu'à présent, on a vérifié et jugé individuelle-ment tous les catalyseurs d'un système de catalyseurs du type défini ci-dessus. Exposé et avantages de l'invention L'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'on compare la capacité d'accumulation d'oxygène du premier des deux catalyseurs à au moins un premier seuil, on dé-termine un autre seuil en fonction du résultat de la comparaison, et on compare la capacité d'accumulation de l'oxygène du second des deux catalyseurs à cet autre seuil. L'invention concerne également un appareil de commande de diagnostic d'un système de catalyseurs du type défini ci- dessus caractérisé en ce que l'appareil de commande compare la capa-cité d'accumulation d'oxygène du premier des deux catalyseurs à au moins un premier seuil et détermine un autre seuil en fonction du résultat de la comparaison et compare la capacité d'accumulation d'oxygène du second des deux catalyseurs à un autre seuil. Le procédé et le dispositif de mise en oeuvre du procédé tels que définis selon l'invention se distinguent de l'état de la technique. Selon l'invention on évalue les catalyseurs en commun. Dans les systèmes de catalyseurs du type évoqué ci-dessus il peut arriver que les catalyseurs vieillissent différemment, rapidement. Un tel vieillissement différent peut par exemple produire des ratés de combustion dans un cylindre dont les gaz d'échappement passent dans l'un des deux catalyseurs. Les ratés de combustion se traduisent par un apport d'hydrocarbures imbrûlés et d'oxygène dans le catalyseur concerné. La réaction exothermique de ces composants de système de gaz d'échappement se traduit par une augmentation de la température qui fait vieillir plus rapidement le catalyseur concerné. La conséquence logique est que le catalyseur concerné sera considéré comme défectueux selon le procédé connu, si sa capacité d'accumulation d'oxygène passe en dessous d'un seuil prédéfini. Comme le catalyseur concerné aura vieilli excessivement rapidement à cause des ratés de combustion, l'autre catalyseur peut encore offrir de bonnes caractéristiques de conversion. La capacité de conversion peut en outre être suffisante pour compenser la capacité de conversion insuffisante du catalyseur défectueux. Les produits pol- luants émis globalement par le système de catalyseurs ne dépasseront pas une valeur limite aussi longtemps que le meilleur des deux catalyseurs compense le défaut de l'autre catalyseur ou catalyseur détérioré. L'invention permet de juger globalement les rejets des deux ensembles. L'invention permet ainsi une adaptation du diagnostic embarqué aux cycles de contrôle prescrit pour les gaz d'échappement selon lesquels on collecte et on exploite l'ensemble des émissions du moteur à combustion dans un sachet d'échantillons de gaz d'échappement. La conséquence souhaitée est de n'afficher comme défectueux un catalyseur ayant une caractéristique de conversion détério- rée, selon l'invention que si le système de catalyseurs pris dans son ensemble ne convertit plus suffisamment les matières polluantes. L'instant auquel il faudra remplacer le catalyseur le plus mauvais peut être retardé ce qui représente un avantage économique pour le fonctionnement du véhicule. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre l'environnement technique de l'invention ; - la figure 2 montre un ordinogramme comme exemple de procédé selon l'invention ; - la figure 3 montre un système de coordonnées pour associer différentes capacités d'accumulation d'oxygène dans des zones définies par des seuils. Description d'exemples de réalisation La figure 1 montre un moteur à combustion interne 10 équipé d'un système de catalyseurs 12 comprenant un premier catalyseur 14 et un second catalyseur 16. Chacun des deux catalyseurs 14, 16 a une capacité d'accumulation en oxygène OSC_14, OSC_16 dépen- dant de son état de vieillissement, de la température dans le catalyseur et du débit massique de gaz d'échappement. Les deux catalyseurs 14, 16 sont traversés par des flux massiques de gaz d'échappement 18, 20 distincts. Le premier flux ou courant massique de gaz d'échappement 18 correspond aux gaz d'échappement d'un premier groupe de chambres de combustion 22, 24 ; le second flux ou courant massique de gaz d'échappement 20 correspond aux gaz d'échappement d'un second groupe de chambres de combustion 26, 28. Le moteur à combustion interne 10 entraîne un véhicule. L'appareil de commande 20 gère le moteur à combustion interne 10 en traitant les paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne 10 pour en déduire des grandeurs de réglage servant à commander le moteur 10. Les paramètres de fonctionnement ca- ractéristiques dans ce contexte sont la masse d'air aspirée mL ; ce paramètre est fourni par le débitmètre massique d'air 32 ; un autre paramètre est la vitesse de rotation n du moteur fournie par un capteur d'angle de vilebrequin 34. A partir de ces grandeurs, on détermine par exemple le remplissage (charge) du moteur à combustion interne 22 ... 28 et ainsi chaque fois une mesure du premier débit massique de gaz d'échappement 18 et du second débit massique de gaz d'échappement 20. Avec les informations concernant les concentrations en oxygène en amont des catalyseurs 14, 16 on peut alors déterminer la quantité d'oxygène arrivant dans un catalyseur 14, 16 dans le cas d'une atmo- sphère de gaz d'échappement oxydante. De façon analogue, dans le cas d'une atmosphère de gaz d'échappement, réductrice, on déterminera la masse d'agents réducteurs arrivant dans les catalyseurs 14, 16 pour y consommer l'oxygène accumulé. Dans la réalisation de la figure 1, on saisit la concentra- tion en oxygène en amont du premier catalyseur 14 à l'aide d'une première sonde de gaz d'échappement 36. De façon analogue on saisit la concentration en oxygène en amont du second catalyseur 16 par une seconde sonde de gaz d'échappement 38. Mais on peut également dé-terminer les concentrations en oxygène en amont des catalyseurs 14, 16 principalement par le rapport carburant/air arrivant dans les chambres de combustion 22 ... 28 et ainsi également comme fonction du remplis-sage (charge) des chambres de combustion 22 ... 28 avec de l'air et la quantité dosée de carburant, appropriée, en procédant par le calcul. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le dosage du carburant se fait par un dispositif de soupapes d'injection ou injecteurs 14 constituant les organes d'actionnement commandés par l'appareil de commande 30. A l'aide d'une troisième sonde de gaz d'échappement 42 installée en aval du premier catalyseur 14 et d'une quatrième sonde de gaz d'échappement 4 installée en aval du second catalyseur 15 on véri- fie le niveau de remplissage du catalyseur 14 et 16 avec de l'oxygène. Il est en outre évident que la liste des capteurs et des organes d'actionnement n'est pas limitative et qu'en variante ou en complément on peut prévoir d'autres capteurs et autres organes d'actionnement re- liés à l'appareil de commande 30. La figure 2 montre un ordinogramme, comme exemple de réalisation d'un procédé selon l'invention. L'appareil de commande est conçu pour commander l'exécution du procédé et/ ou de sa conception. L'étape 46 représente un programme principal HP qui commande l'appareil de commande 30 dans le moteur à combustion interne 10. Dans l'étape 48, l'appareil de commande 30 détermine une quantité d'oxygène accumulée par le catalyseur 14. Cette quantité d'oxygène sera appelée dans la suite capacité de stockage d'oxygène OSC_14 bien qu'elle ne représente à proprement parler que la valeur limite inférieure de la capacité d'oxygène, effective, du catalyseur 14. Selon un développement, la détermination se fait en créant une atmosphère réductrice de gaz d'échappement en amont du premier catalyseur 14. Pour cela, on fait fonctionner les chambres de combustion 22 et 24 respectivement associées, chaque fois avec un mélange carburant/air qui ne brûle pas complètement dans les chambres de combustion 22, 24. Les hydrocarbures imbrûlés sont évacués dans le premier catalyseur 14 avec le débit massique de gaz imbrûlés 18 pour y réagir avec l'oxygène accumulé. L'atmosphère réductrice de gaz d'échappement est maintenue jusqu'à ce que tout l'oxygène du ca- talyseur 14 soit consommé. Dans la réalisation de la figure 1, cela peut se déceler par le comportement du signal du dernier capteur de gaz d'échappement 42. Pendant le fonctionnement normal du moteur à combustion interne 10, le rapport carburant/air alimentant les chambres de combustion 22 ... 28 du moteur à combustion interne 10 se règle en s'appuyant sur les signaux des sondes à gaz d'échappement 36, 38 amont. Cette opération de régulation engendre une variation périodique de la concentration en oxygène en amont du catalyseur 14. En aval du catalyseur, dans des conditions régulières, l'oscillation apparaît sous une forme fortement amortie. Le capteur arrière de gaz d'échappement 42 montre ainsi, une concentration moyenne en oxygène dans des conditions régulières. Si alors dans les conditions de diagnostic, tout l'oxygène du catalyseur 14 été consommé, le troisième capteur de gaz d'échappement 42 indique un manque d'oxygène. Le catalyseur 14 est ainsi définitivement vide. L'appareil de commande 30 enregistre cet état et génère ensuite une atmosphère oxydante de gaz d'échappement en amont du catalyseur 14 ; pour cela on diminue par exemple les quantités de carburant injecté. io Avec les paramètres de fonctionnement connus, enregistrés dans l'appareil de commande 30, celui-ci calcule dans l'étape 48 notamment la quantité d'oxygène introduite dans le premier catalyseur 14 par le flux massique de gaz d'échappement 18 pour une atmosphère oxydante de gaz d'échappement, jusqu'à ce qu'une condition de rupture 15 soit remplie. La condition de rupture est par exemple remplie lorsque la quantité d'oxygène OSC_14 dépasse un seuil SW1. La capacité d'accumulation d'oxygène OSC 14 est dans tous les cas supérieure au seuil SW1. Si la capacité d'accumulation d'oxygène n'est plus suffisante pour atteindre le seuil SW1, on enregistre en aval du capteur de gaz 20 d'échappement 42, l'excédent d'oxygène lorsque le catalyseur 14 ne peut plus absorber de l'oxygène supplémentaire. La réaction du capteur de gaz d'échappement 42, arrière remplit également une condition de rupture et cette valeur de la quantité d'oxygène OSC_14 atteinte jusqu'à cet instant, est enregistrée. 25 Par ces conditions de rupture, dans l'étape 48 on comparera la capacité de stockage d'oxygène OSC_14 du catalyseur 14 au seuil SW1. Les résultat El possibles de la comparaison sont que la capacité d'accumulation d'oxygène est meilleure ou moins bonne que le seuil SW1. 30 Dans l'étape 50, on forme l'autre seuil SWW comme fonction du résultat El (SWW = f(E1)). On comparera à cet effet les descriptions faites à propos de la figure 3. Ensuite dans l'étape 52 on dé-termine une capacité d'accumulation OSC_16 du second catalyseur 16. Cela se fait de préférence de la même manière en déterminant la capa- 35 cité d'accumulation d'oxygène OSC_14 du premier catalyseur 14. Dans l'étape 24 on forme un second résultat E2 comme fonction de l'autre seuil SWW et de la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_16. Dans ce cas également les résultats possibles E2 de la comparaison font que la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_16 est meilleure ou plus mauvaise que le seuil SWW. Dans l'étape 58 on forme un résultat de diagnostic D en fonction du premier résultat El et du second résultat E2. Les différentes relations entre le premier seuil SW1, le second seuil SWW et les résultats possibles des diagnostics seront explicités ci-après en référence à la figure 3. De façon détaillée, la figure 3 montre un système de coordonnées avec un axe OSC_14 et un axe OSC_16 présentant différentes plages. Sur les deux axes on a représenté la capacité d'accumulation d'oxygène d'un catalyseur limite, sous la référence 15 OSC_GK. La capacité d'accumulation d'oxygène OSC_GK du catalyseur limite indique le passage d'un catalyseur ayant une capacité de conversion encore suffisante, en un catalyseur n'ayant plus de capacité de conversion suffisante. La zone 70 correspond à la quantité de toutes les paires 20 de valeurs OSC_14 et OSC_16 supérieures à OSC_GK. Cette zone 70 correspond ainsi au résultat du diagnostic D qui, selon l'état de la technique indique un bon état du système de catalyseur 12. Fonctionnelle-ment l'exploitation des émissions se fait par les deux catalyseurs 14, 16 de façon indépendante. On juge chacun des différents catalyseurs 14, 25 16 suivant son état. Dans le cadre de l'invention, on juge que le système de catalyseurs 12 est encore suffisamment fonctionnel si l'on compense un mauvais point de la capacité d'accumulation d'oxygène par un catalyseur 14, 16 compensant un manque de capacité d'accumulation 30 d'oxygène de l'autre catalyseur 16 (ou 14). Dans le cas idéal un système de catalyseurs 12 ayant un catalyseur à capacité d'accumulation d'oxygène double de celle d'un catalyseur limite, serait alors à considérer comme apte à fonctionner, même si l'autre catalyseur ne peut plus stocker d'oxygène. Il faut également évoquer le cas dans lequel les deux 35 catalyseurs 14, 16 sont des catalyseurs limites. En théorie pour trois points a, b, c on aura un seuil de diagnostic dépendant du catalyseur. En réalité le seuil de diagnostic n'est pas linéaire, continu. Pour les va-leurs OSC_14 d'un premier catalyseur 14, inférieures à une valeur minimale OSC_min, on peut avoir un second catalyseur 16 excellent qui ne permet pas de réduire le rejet total sous la limite fixée par la réglementation. Un développement prévoit la possibilité de juger les catalyseurs 14, 16 qui se rapprochent (71) du point b pour lequel les deux catalyseurs ont une valeur limite, pour les considérer soit comme aptes à fonctionner, soit offrant un fonctionnement insuffisant. Le premier seuil SW1 est de préférence prédéterminé pour qu'il soit supérieur à la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_GK du catalyseur limite. On vérifie de cette manière que le premier catalyseur 14 présente l'avantage évoqué. Le premier seuil SW1 selon ce mode de réalisation est inférieur à une capacité de stockage d'oxygène OSC_max d'un catalyseur neuf 14. Pour cette réalisation on détermine la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_14 jusqu'au premier seuil SW1. Mais cela ne donne pas d'informations qualitatives de la quantité d'oxygène que le catalyseur 14 peut effectivement accumuler. L'information suffit toutefois pour apprécier sa capacité de compenser un défaut de l'autre catalyseur 16. Pour compenser un tel défaut, il faut que l'avantage du catalyseur le meilleur soit de niveau correspondante. Pour déterminer un tel défaut, il faut tout d'abord accepter un inconvénient d'émission, plus faible du fait des plus longues phases riche et maigre. Mais on compense au moins en partie cet inconvénient du fait que la capacité d'accumulation de l'oxygène du second catalyseur n'est épuisée que jusqu'à une petite valeur de seuil. Globalement les émissions supplémentaires engendrées par le diagnostic peuvent même être réduites dans des conditions définies, par comparaison à la surveillance des catalyseurs. Ainsi on ne vérifie en particulier la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_14 du premier catalyseur 14 que pour vérifier qu'elle atteint le premier seuil SW1. Puis en déterminant la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_14 pour une atmosphère oxy- dante de gaz d'échappement, on limite de manière plus poussée les émissions d'oxyde d'azote. Si OSC_14 atteint le premier seuil SW1, l'autre seuil SWW se définit sous la forme d'une valeur de fenêtre. La valeur de fe- nétre SWW est de préférence inférieure à la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_GK du catalyseur limite si la capacité d'accumulation d'oxygène OSC1 du premier catalyseur est supérieure au premier seuil SW1. De cette manière on obtient une zone 72 de paires possibles de valeurs pour capacités OSC_14 et OSC_16 pour lesquelles le système de catalyseurs 12 sera jugé également comme de fonctionnement insuffisant. Pour la plage 72, un avantage de capacité OSC_14 compense un manque de capacité OSC_16. Dans le cas inverse, dans la zone 74 un avantage de OSC_16 compense un défaut de capacité OSC_14. Dans le cas d'un autre développement il est prévu que les autres seuils SWW ne soient pas des valeurs fixes mais des fonctions variables de la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_14 du premier catalyseur 14 si ces deux n'atteignent pas le premier seuil SW1. Pour cela, selon un mode de réalisation on définit, l'autre seuil SWW pour qu'avec la capacité d'accumulation d'oxygène OSC_14 du premier catalyseur 14, on obtienne un point sur une droite 76 passant par les points suivants : un premier point b correspondant aux capacités d'oxygène des catalyseurs limites et un second point d défini par la valeur fixe de SWW et le premier seuil SW1. La zone 78 située au dessus de la droite 76 et ne faisant pas encore partie de la zone 70, s'ajoute dans cette réalisation, comme autre zone acceptable pour le système de catalyseur 12. De façon analogue, au cas où la capacité OSC_16 est supérieur à la capacité OSC_14, on aura une autre droite 80 et une zone acceptable 82 supplémentaire, entre la droite 80 et la zone 70. Un autre développement prévoit que la fonction variable soit une courbe hyperbolique 84 dérivable en continu. En pratique on remplacera la courbe de forme hyperbolique par un polygone, comme cela apparaît à la figure 3, sous la forme d'une chaîne de segments de droite. Dans la représentation de la figure 3, il s'agit de l'arête gauche de la zone 74, de la droite 80, de la droite 76 20 25 et de l'arête inférieure de la zone 72. Ainsi la zone de paires de valeurs de capacité d'accumulation d'oxygène des deux catalyseurs 14, 16, pour lesquelles le système de catalyseurs sera jugé globalement comme toujours apte à fonctionner suffisamment, sera étendue de manière signifi- cative par rapport à la zone 70,. La forme de la courbe 84 peut être définie par une équation mathématique fondée sur un modèle si l'on détermine la relation entre la capacité d'accumulation d'oxygène et la conversion HC/NOx et si l'on utilise celle-ci pour former l'ensemble de la conversion des gaz d'échappement. L'avantage de cette réalisation est que l'exposé mathématique simplifie considérablement l'application des seuils de diagnostic. Pour l'application mathématique on peut partir de la relation suivante, entre une conversion d'hydrocarbures HC, K et une ca- pacité d'accumulation d'oxygène insuffisante K = 1 - exp (-OSC/OSCG) = 1 - exp (- y) = f(y) avec une capacité d'accumulation d'oxygène, normalisée : y = OSC/OSCG Dans cette relation, G désigne un catalyseur limite. Il est caractéristique qu'une telle courbe tend asymptotiquement vers la valeur 1 en principe pour de grandes valeurs de Y. Elle a une pente initiale (a) très forte. Suivant la définition d'un catalyseur limite, on peut également choisir une autre expression : 30 K = 1 - exp (- y) Dans cette relation, représente l'échelle scalaire de la conversion d'hydrocarbures HC du catalyseur limite. 5 10 Pour la conversion globale K d'un dispositif équipé de deux catalyseurs 14, 16 on aura ainsi la formule suivante : K = (K_14 + K_16)/2 = 1 - (exp (-y_14) + exp (-y_16))/2 Cela permet d'étendre encore la zone acceptable à la figure 3 jusqu'à la courbe 84. Ce projet fonctionne ainsi pour des hypothèses quelconques K = f(y, (3). 15
Procédé de diagnostic d'un système de catalyseurs (12), comportant au moins deux catalyseurs (14, 16) traversés par des flux massiques de gaz d'échappement (18, 20), distincts, selon lequel on vérifie si les capacités d'accumulation d'oxygène (OSC_14, OSC_16) d'au moins deux catalyseurs (14, 16) dépassent un seuil prédéfini.On compare la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier des deux catalyseurs (14, 16) à au moins un premier seuil (SW1), on détermine un autre seuil (SWW) en fonction du résultat (E1) de la comparaison, et on compare la capacité d'accumulation de l'oxygène (OSC_16) du second des deux catalyseurs (14, 16) à cet autre seuil (SWW).
1 ) Procédé de diagnostic d'un système de catalyseurs (12), comportant au moins deux catalyseurs (14, 16) traversés par des flux massiques de gaz d'échappement (18, 20), distincts, selon lequel on vérifie si les capa-cités d'accumulation d'oxygène (OSC_14, OSC_16) d'au moins deux catalyseurs (14, 16) dépassent un seuil prédéfini, caractérisé en ce qu' on compare la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier des deux catalyseurs (14, 16) à au moins un premier seuil (SW1), on détermine un autre seuil (SWW) en fonction du résultat (El) de la comparaison, et on compare la capacité d'accumulation de l'oxygène (OSC_16) du second des deux catalyseurs (14, 16) à cet autre seuil (SWW). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le premier seuil (SW 1) est supérieur à une capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_GK) d'un catalyseur limite qui repère le passage d'un catalyseur ayant une capacité de conversion encore suffisante jusqu'à un catalyseur n'ayant plus une capacité de conversion suffisante. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le premier seuil (SW 1) est inférieur à la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_max) d'un catalyseur neuf. 4 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'autre seuil (SWW) est défini comme valeur fixe si la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier catalyseur (14) atteint le premier seuil (SW 1). 5 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce quel'autre seuil (SWW) est inférieur à la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_GK) du catalyseur limite si la capacité d'accumulation de l'oxygène (OSC_14) du premier catalyseur (14) est supérieure au premier seuil (SW1). 6 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'autre seuil (SWW) est défini comme fonction variable de la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier catalyseur (14) lorsque 10 celle-ci n'a pas atteint le premier seuil (SW1). 7 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'autre seuil (SWW) se situe sur une droite (76, 80) dans un plan sous- 15 tendu par les valeurs de la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier catalyseur (14) et par les valeurs de la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_16) du second catalyseur (16), droites sur lesquelles il y a un point (b) défini par les capacités d'accumulation d'oxygène des catalyseurs limites et sur lesquelles il y a un point défini 20 par la valeur fixe (SWW) et le premier seuil (SW1). 8 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la fonction variable est une courbe continûment dérivable (84) située 25 dans un plan sous-tendu par les valeurs de la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier catalyseur (14) et par des valeurs de la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_16) du second catalyseur (16). 9 ) Appareil de commande (30) pour diagnostiquer un système de cata-30 lyseurs (12) ayant au moins deux catalyseurs (14, 16) traversés par des débits massiques de gaz d'échappement (18, 20), distincts, l'appareil de commande (20) vérifiant ainsi les capacités d'accumulation d'oxygène (OSC_14, OSC_16) d'au moins deux catalyseurs (14, 16) dé-passe un seuil prédéfini (SW1), 35 caractérisé en ce quel'appareil de commande (30) compare la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du premier des deux catalyseurs (14, 16) à au moins un premier seuil (SW1) et détermine un autre seuil (SWW) en fonction du résultat (El) de la comparaison et compare la capacité d'accumulation d'oxygène (OSC_14) du second des deux catalyseurs (14, 16) à un autre seuil (SWW). 10 ) Appareil de commande selon la 9, caractérisé en ce qu' il commande le déroulement d'un procédé selon l'une des 2 à 8.15
F
F01
F01N
F01N 11
F01N 11/00
FR2894027
A1
PROCEDE SECURISE DE PRELEVEMENT ET D'ANALYSE D'ECHANTILLONS
20,070,601
L'invention concerne un . Dans de nombreux domaines et notamment dans le domaine judiciaire, on doit :5 pouvoir garantir l'origine d'un échantillon, tel qu'un indice prélevé sur la scène d'un crime, les conditions de son prélèvement et son intégrité au cours de la manipulation ultérieure de cet échantillon. En effet, dans le domaine judiciaire, un échantillon prélevé sur la scène d'un crime peut servir de preuve entraînant éventuellement la condamnation ou la disculpation d'une personne mise en examen. II est donc primordial de pouvoir certifier de manière certaine les conditions de prélèvement et l'intégrité de l'échantillon utilisé comme preuve afin d'éviter toute erreur judiciaire. C'est-à-dire qu'il faut pouvoir certifier de manière certaine que l'échantillon ayant servi à 15 l'analyse était bien présent sur la scène du crime et qu'il n'a pas été modifié, interchangé ou dégradé au cours de sa manipulation. Actuellement, la garantie des conditions de prélèvement et d'origine des échantillons ainsi que des conditions de son analyse repose sur la parole des 20 forces de l'ordre et des scientifiques en charge de l'analyse. Dans d'autres domaines, notamment le domaine médical, la garantie des conditions de prélèvement et d'origine des échantillons analysés peut s'avérer primordiale. En effet, pour des raisons de viabilité de l'échantillon et de 25 pertinence de l'analyse, il est important de connaître le temps qui s'est écoulé entre le prélèvement et l'analyse effective de l'échantillon. Ce temps doit être aussi court que possible et ne doit pas excéder la période de viabilité de l'échantillon. Actuellement, cette garantie repose sur la parole humaine et les indications fournies par la personne en charge du prélèvement. La date du 30 prélèvement peut donc être remise en cause. La parole humaine peut toujours être remise en cause que les personnes donnant leur parole soient de bonne foi ou non. Au cours d'un procès, la garantie des conditions de prélèvement et d'analyse d'un échantillon peut être 2 l'enjeu de débats et de remises en cause pouvant mener à la condamnation ou à la disculpation d'une personne mise en examen sans que l'on ait la certitude que la vérité a bien été faite dans le dossier. On comprend donc qu'il est nécessaire d'apporter cette garantie de façon certaine et fiable et non seulement au moyen de la parole humaine. L'invention vise à apporter une solution à ce problème en proposant un procédé sécurisé de prélèvement et d'analyse d'échantillons dans lequel toutes les informations relatives au prélèvement et à l'analyse sont enregistrées sur un io support inviolable dans lequel l'échantillon est prélevé. A cet effet, l'invention concerne un procédé sécurisé de prélèvement et d'analyse d'échantillons utilisant un dispositif de stockage des échantillons comprenant un moyen de stockage d'informations et au moins un récipient de 15 prélèvement pouvant lui être associé, le dispositif étant muni de moyens de vérification et de garantie de l'intégrité du récipient avant et après son utilisation lorsque ledit récipient est associé au dispositif, le récipient comprenant des moyens de stockage d'informations comprenant préalablement des informations d'identification dudit récipient, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il 20 comprend les étapes suivantes : a. identification d'au moins une personne chargée du prélèvement et stockage de cette identification dans les moyens de stockage d'informations du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient ; 25 b. inscription du lieu, de la date et de l'heure du prélèvement dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient ; c. identification du récipient de prélèvement et stockage de cette identification dans les moyens de stockage du dispositif ; 30 d. vérification de l'intégrité du récipient de prélèvement avant son utilisation ; e. ouverture du récipient, si la vérification indique que le récipient n'a pas été préalablement utilisé, et prélèvement de l'échantillon ; f. fermeture du récipient et application des moyens de garantie de l'intégrité du récipient après son utilisation ; g. transmission des données stockées dans les moyens de stockage à des moyens de stockage distants ; h. analyse ultérieure de l'échantillon. Ainsi, les informations relatives aux conditions de prélèvement et à la conservation de l'échantillon sont inscrites sur un support lié de façon irréversible à l'échantillon. De la sorte, on apporte une nouvelle garantie sur la t0 provenance et l'authenticité de l'échantillon. De plus, selon une réalisation, l'étape d'identification d'au moins une personne en charge du prélèvement et/ou de l'analyse est complétée par une identification d'au moins un témoin et par le stockage de cette identification dans 155 les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient. Ainsi, les étapes nécessairement réalisées par des personnes physiques se déroulent sous la surveillance d'au moins un témoin clairement identifié, ce qui 20 réduit les possibilités de manipulation frauduleuse des échantillons. Afin de garantir que le lieu, la date et l'heure du prélèvement sont exacts, les informations relatives au lieu de prélèvement sont fournies aux moyens de stockage par un dispositif de positionnement, tel qu'un GPS dont on ne peut 25 fausser les données, et les informations relatives à la date et à l'heure de prélèvement sont fournies aux moyens de stockage par une horloge, du type horloge atomique qu'on ne peut non plus fausser. Le dispositif de stockage des échantillons et le récipient de prélèvement pouvant 30 lui être associé sont par exemple conformes au système d'analyse biologique décrit dans le document FR-2 787 042 et dans le document FR-2 865 190 déposés au nom de la demanderesse. Un tel système d'analyse permet d'éviter toute erreur d'identification d'échantillons et d'obtenir une traçabilité automatisée des échantillons. De plus, le récipient permet de visualiser si il a été porté à son intégrité ou non. s Dans un tel système, les moyens de stockage d'information du récipient sont formés par une étiquette électronique dont le contenu peut être lu à distance. De plus, on prévoit que dispositif de stockage soit muni de moyens de vérification et de garantie de l'intégrité du récipient avant et après son utilisation w lorsque ledit récipient est associé au dispositif. Afin d'obtenir une information sur l'intégrité du récipient, celui-ci peut être conforme au tube décrit dans le document FR-2 865 190 comme indiqué ci-dessus. Selon une réalisation et afin de garantir et certifier les conditions d'analyse des 15 échantillons, l'étape d'analyse h. peut comprendre les étapes suivantes : i. identification d'au moins une personne chargée de l'analyse et stockage de cette identification dans les moyens de stockage ; j. vérification de la conformité de l'identité du récipient à analyser à partir des informations contenues dans les moyens de stockage 20 distants avec l'identité du récipient manipulé par la personne chargée de l'analyse à partir des informations contenues dans les moyens de stockage dudit récipient ; k. vérification de l'intégrité du récipient de prélèvement après sa fermeture au cours du prélèvement ; 25 I. analyse effective de l'échantillon. Ainsi les mêmes garanties sont apportées lors de l'analyse que lors du prélèvement. 30 Afin de conserver toutes les informations dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient, on peut prévoir en outre une ou plusieurs étapes d'enregistrement de commentaires relatifs au prélèvement dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient au cours du prélèvement et/ou de l'analyse de l'échantillon. Ainsi, on peut également certifier l'endroit et le moment où les commentaires relatifs à l'échantillon ont été fait. Afin de faciliter le repérage visuel de l'échantillon et éviter ainsi une lecture électronique du récipient dès que l'on veut le repérer, le procédé peut comprendre en outre une étape d'impression d'un moyen d'identification visuel qui est associé au récipient après son identification par le dispositif de prélèvement. io Dans le cas où l'analyse n'est pas effectuée directement après le prélèvement, le procédé comprend une étape de stockage entre les étapes de prélèvement et les étapes d'analyse. Une inscription de données de stockage dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient, telles que la date de stockage, l'endroit du stockage et la date de sortie de 15 l'échantillon, est effectuée au cours de l'étape de stockage. On peut prévoir des étapes de cryptage des informations enregistrées dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient afin de s'assurer que les informations enregistrées ne peuvent être lues que par 20 des personnes ayant l'autorité suffisante pour le faire. Le dispositif est apte à recevoir une pluralité de récipients de prélèvement, les étapes d'identification étant répétées pour chaque récipient. Ainsi, tous les indices prélevés sur la scène d'un crime peuvent être associés au même 25 dispositif. L'utilisation du dispositif et du récipient qui lui est associé se fait de la façon suivante : le récipient de prélèvement est associé au dispositif avant l'étape a. puis retiré du dispositif au cours de l'étape e. puis réassocié au dispositif au 3o cours de l'étape f., les moyens de garantie de l'intégrité du récipient après son utilisation étant appliqués par le dispositif. Un organe de lecture et de saisie de données pour inscrire et lire les informations sur les moyens de stockage du dispositif et sur les moyens de stockage du récipient, ledit organe étant manipulé par la personne identifiée dans lesdits moyens de stockage. Un tel organe est par exemple un ordinateur portable ou un assistant de poche électronique, tel qu'un organiseur PDA (palm digital assistant), permettant la saisie d'informations et la transmission de ces informations. De tels organes de lecture et de saisie sont disponibles dans le commerce. Le dispositif de positionnement et l'horloge peuvent être intégrés dans l'organe de lecture et de saisie. L'identification de manière certaine de l'utilisateur d'un tel organe de lecture et io de saisie peut être réalisée au moyen d'un système d'identification biométrique. L'utilisateur s'identifie alors par exemple au moyen de son empreinte digitale. Un tel système d'identification est également disponible dans le commerce et peut s'associer de façon simple à l'organe de lecture et de saisie. 15 Les moyens de stockage du dispositif et du récipient peuvent en outre stocker des photographies, par exemple de la scène du crime. On peut alors utiliser un appareil numérique envoyant les photos prises sur ces moyens de stockage. Le procédé selon l'invention permet donc de réunir toutes les informations 20 relatives à un prélèvement d'échantillons dans un moyen de stockage lié de façon irréversible au support contenant ces échantillons ce qui apporte une garantie sur l'authenticité de ces informations. Un tel procédé peut être utilisé dans tous les domaines où la vérification de 25 l'authenticité des conditions de prélèvement, de stockage et d'analyse d'échantillons peut s'avérer primordiale
L'invention concerne un procédé sécurisé de prélèvement et d'analyse d'échantillons utilisant un dispositif de stockage des échantillons comprenant un moyen de stockage d'informations et au moins un récipient de prélèvement pouvant lui être associé, le dispositif étant muni de moyens de vérification et de garantie de l'intégrité du récipient avant et après son utilisation lorsque ledit récipient est associé au dispositif, le récipient comprenant des moyens de stockage d'informations comprenant préalablement des informations d'identification dudit récipient, le procédé prévoyant d'enregistrer toutes les informations relatives au prélèvement et à l'analyse dans les moyens de stockage.
1. Procédé sécurisé de prélèvement et d'analyse d'échantillons utilisant un dispositif de stockage des échantillons comprenant un moyen de stockage d'informations et au moins un récipient de prélèvement pouvant lui être associé, le dispositif étant muni de moyens de vérification et de garantie de l'intégrité du récipient avant et après son utilisation lorsque ledit récipient est associé au dispositif, le récipient comprenant des moyens de stockage d'informations comprenant préalablement des informations d'identification io dudit récipient, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a. identification d'au moins une personne chargée du prélèvement et stockage de cette identification dans les moyens de stockage d'informations du dispositif et dans les moyens de stockage du 15 récipient ; b. inscription du lieu, de la date et de l'heure du prélèvement dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient ; c. identification du récipient de prélèvement et stockage de cette 20 identification dans les moyens de stockage du dispositif ; d. vérification de l'intégrité du récipient de prélèvement avant son utilisation ; e. ouverture du récipient, si la vérification indique que le récipient n'a pas été préalablement utilisé, et prélèvement de l'échantillon ; 25 f. fermeture du récipient et application des moyens de garantie de l'intégrité du récipient après son utilisation ; g. transmission des données stockées dans les moyens de stockage à des moyens de stockage distants ; h. analyse ultérieure de l'échantillon. 30 2. Procédé sécurisé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'analyse comprend les étapes suivantes : i. identification d'au moins une personne chargée de l'analyse et stockage de cette identification dans les moyens de stockage ; 8 j. vérification de la conformité de l'identité du récipient à analyser à partir des informations contenues dans les moyens de stockage distants avec l'identité du récipient manipulé par la personne chargée de l'analyse à partir des informations contenues dans les moyens de stockage dudit récipient ; k. vérification de l'intégrité du récipient de prélèvement après sa fermeture au cours du prélèvement ; 1. analyse effective de l'échantillon. io 3. Procédé sécurisé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les informations relatives au lieu de prélèvement sont fournies aux moyens de stockage par un dispositif de positionnement. 4. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 3, 15 caractérisé en ce que les informations relatives à la date et à l'heure de prélèvement sont fournies aux moyens de stockage par une horloge. 5. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de stockage d'information du récipient 20 sont formés par une étiquette électronique dont le contenu peut être lu à distance. 6. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape d'identification d'au moins une personne en 25 charge du prélèvement et/ou de l'analyse est complétée par une identification d'au moins un témoin et par le stockage de cette identification dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient. 3o 7. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une ou plusieurs étapes d'enregistrement de commentaires relatifs au prélèvement dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient au cours du prélèvement et/ou de l'analyse de l'échantillon. 9 8. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'impression d'un moyen d'identification visuel qui est associé au récipient après son identification par le dispositif de prélèvement. 9. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de stockage entre les étapes de prélèvement et les étapes d'analyse, l'inscription de données de io stockage dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient étant effectuée au cours de l'étape de stockage. 10. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de cryptage des informations 15 enregistrées dans les moyens de stockage du dispositif et dans les moyens de stockage du récipient. 11. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le dispositif est apte à recevoir une pluralité de 20 récipients de prélèvement, les étapes d'identification étant répétées pour chaque récipient. 12. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le récipient de prélèvement est associé au dispositif 25 avant l'étape a. puis retiré du dispositif au cours de l'étape e. puis réassocié au dispositif au cours de l'étape f., les moyens de garantie de l'intégrité du récipient après son utilisation étant appliqués par le dispositif. 13. Procédé sécurisé selon l'une quelconque des 1 à 12, 30 caractérisé en ce qu'il utilise un organe de lecture et de saisie de données pour inscrire et lire les informations sur les moyens de stockage du dispositif et sur les moyens de stockage du récipient, ledit organe étant manipulé par la personne identifiée dans lesdits moyens de stockage.
G
G01,G06
G01N,G06K
G01N 1,G06K 19
G01N 1/28,G06K 19/00
FR2899275
A1
DISPOSITIF DE FIXATION DE SECTEURS D'ANNEAU SUR UN CARTER DE TURBINE D'UNE TURBOMACHINE
20,071,005
La présente invention concerne un dispositif de fixation de secteurs 5 d'anneau sur un carter de turbine dans une turbomachine, telle en particulier qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion. Une turbine de turbomachine comprend plusieurs étages comportant chacun un distributeur formé d'une rangée annulaire d'aubes fixes portées par un carter de la turbine et une roue montée rotative en aval du 10 distributeur dans une enveloppe cylindrique ou tronconique formée par des secteurs d'anneau fixés circonférentiellement bout à bout sur le carter de la turbine. Les secteurs d'anneau comprennent à leurs extrémités amont des moyens circonférentiels tels que des rebords cylindriques engagés avec un 15 petit jeu axial dans une gorge annulaire radialement interne d'un rail annulaire de carter et maintenus radialement dans cette gorge par un organe annulaire de verrouillage à section en C qui est engagé axialement depuis l'amont sur le rail de carter et sur les rebords cylindriques des secteurs d'anneau. Ces secteurs sont maintenus axialement par leurs 20 rebords cylindriques engagés dans la gorge du rail de carter. Les rebords des secteurs d'anneau sont décambrés par rapport au rail de carter et à l'organe de verrouillage, c'est-à-dire que les rebords des secteurs d'anneau ont un rayon de courbure supérieur à celui du rail de carter et de l'organe de verrouillage, ce qui permet de monter les rebords 25 des secteurs d'anneau avec une certaine précontrainte radiale entre le fond de la gorge du rail et l'organe de verrouillage et de limiter ainsi les déplacements axiaux des rebords des secteurs d'anneau dans la gorge. En fonctionnement, les dilatations thermiques différentielles des secteurs d'anneau et du carter entraînent une augmentation de cette 30 précontrainte radiale qui est appliquée en des zones de contact ponctuelles entre les rebords des secteurs d'anneau et le rail de carter. Mais cette précontrainte disparaît progressivement dans le temps par usure des rebords des secteurs d'anneau et du carter dans ces zones de contact. Lorsque cette précontrainte radiale est nulle, les rebords des secteurs d'anneau peuvent se déplacer axialement dans la gorge du carter et user par frottement les faces amont et aval de la gorge du carter. Lorsque cette usure dépasse une certaine valeur, les rebords des secteurs d'anneau peuvent, en se déplaçant vers l'aval dans la gorge, se désengager de l'organe de verrouillage, ce qui se traduit par un basculement des secteurs d'anneau vers l'axe de la turbine et un risque de contact entre les secteurs d'anneau et la roue de turbine, susceptible de provoquer une destruction des secteurs d'anneau et de la roue. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. Elle propose à cet effet un dispositif de fixation de secteurs d'anneau sur un carter de turbine dans une turbomachine, comprenant aux extrémités amont des secteurs d'anneau des moyens circonférentiels d'accrochage pouvant être engagés sur un rail de carter et maintenus par un organe annulaire de verrouillage engagé axialement sur le rail de carter et sur les moyens d'accrochage des secteurs d'anneau, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage des secteurs d'anneau sont serrés axialement sur le rail de carter par l'organe de verrouillage. Grâce à l'invention, les moyens d'accrochage des secteurs d'anneau sont immobilisés axialement sur le rail de carter par l'organe de verrouillage, ce qui empêche les moyens d'accrochage d'user par frottement le rail de carter et leur interdit de sortir de l'organe de verrouillage. Avantageusement, les moyens d'accrochage des secteurs d'anneau sont également immobilisés radialement sur le rail de carter par l'organe de verrouillage. Le dispositif selon l'invention a par ailleurs l'avantage de permettre une fixation des secteurs d'anneau sur un rail de carter indépendamment de l'usure de celui-ci. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les moyens d'accrochage comprennent une collerette annulaire s'étendant radialement vers l'extérieur à l'extrémité amont de chaque secteur d'anneau. La collerette annulaire de chaque secteur d'anneau est préférentiellement formée à l'extrémité amont d'un rebord cylindrique du secteur d'anneau, et est par exemple serrée axialement entre une paroi radiale de l'organe annulaire de verrouillage et une extrémité amont du rail de carter. L'organe de verrouillage est à section en C ou en U et sa paroi radiale est reliée à ses extrémités à des parois cylindriques s'étendant vers l'aval et engagées respectivement à l'extérieur du rail de carter et à l'intérieur du rebord cylindrique de chaque secteur d'anneau. L'organe de verrouillage est interposé axialement entre les collerettes des secteurs d'anneau et une paroi annulaire externe d'un distributeur de la turbine, de façon à exercer sur les collerettes annulaires un effort axial vers l'aval lorsque le distributeur est lui-même sollicité vers l'aval par le flux de gaz passant dans la turbine. Cet effort axial exercé par l'organe de verrouillage est suffisant pour immobiliser axialement les collerettes des rebords amont des secteurs d'anneau sur le rail de carter. L'invention concerne également une turbine de turbomachine et une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, comprenant au moins un dispositif de fixation de secteurs d'anneau tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne enfin un secteur d'anneau pour une turbine de turbomachine, comprenant à au moins une de ses extrémités des moyens d'accrochage sur un carter, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent une collerette annulaire s'étendant radialement vers l'extérieur. La collerette annulaire est préférentiellement formée à l'extrémité d'un rebord cylindrique du secteur d'anneau. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un dispositif de fixation de secteurs d'anneau selon la technique antérieure ; - la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un dispositif de fixation de secteurs d'anneau selon l'invention. Le premier étage ou étage amont de la turbine basse-pression 10 partiellement représentée en figure 1 comprend un distributeur 12, 13 formé d'une rangée annulaire d'aubes fixes 14 portées par un carter 16 de la turbine, et une roue 18 montée en aval du distributeur 12, 13 et tournant dans une enveloppe sensiblement tronconique formée par des secteurs d'anneau 20 portés circonférentiellement bout à bout par le carter 16 de la turbine. Le distributeur 12, 13 comprend des parois de révolution externe 22 et interne (non visible), respectivement, qui délimitent entre elles la veine annulaire d'écoulement des gaz dans la turbine et entre lesquelles s'étendent radialement les aubes 14. Les moyens de fixation du distributeur comprennent au moins un rebord cylindrique externe 24 orienté vers l'amont et destiné à être engagé dans une rainure annulaire 26 orientée vers l'aval du carter 16. La roue 18 est portée par un arbre de turbine (non représenté) et comprend des viroles externe 28 et interne (non visible), la virole externe 28 comprenant des nervures annulaires externes 30 entourées extérieurement avec un faible jeu par les secteurs d'anneau 20. Chaque secteur d'anneau 20 comprend une paroi tronconique 32 et un bloc 34 de matière abradable fixé par brasage et/ou soudage sur la surface radialement interne de la paroi 32, ce bloc 34 étant du type en nid d'abeilles et étant destiné à s'user par frottement sur les nervures 30 de la roue pour minimiser les jeux radiaux entre la roue et les secteurs d'anneau 20. Les extrémités aval des secteurs d'anneau 20 sont engagées depuis l'amont dans un espace annulaire 36 délimité par un rebord cylindrique 38 orienté vers l'amont de la paroi externe 22 du distributeur 13 situé en aval des secteurs d'anneau, d'une part, et par un rebord cylindrique 40 du carter sur lequel est accroché ce distributeur, d'autre part. Les secteurs d'anneau 20 sont maintenus radialement à leurs extrémités aval par appui radial vers l'extérieur de leurs parois 32 sur une face cylindrique radialement interne du rebord 40 du carter, et par appui radial vers l'intérieur de leurs blocs 34 de matière abradable sur une face cylindrique radialement externe du rebord cylindrique 38 du distributeur. Les parois 32 des secteurs d'anneau comprennent chacune à leurs extrémités aval une patte 42 s'étendant axialement vers l'aval et destinée à être engagée dans une cavité 44 correspondante du distributeur aval 13 pour immobiliser en rotation les secteurs d'anneau 20 autour de l'axe de turbine. Les parois tronconiques 32 des secteurs d'anneau 20 comprennent à leurs extrémités amont des rebords cylindriques 46 orientés vers l'amont qui sont engagés avec un jeu axial faible dans une gorge annulaire radialement interne 48 d'un rail annulaire 50 du carter 16. Les rebords 46 sont maintenus radialement dans cette gorge au moyen d'un organe de verrouillage 52 formé d'un anneau fendu à section en C ou en U engagé axialement depuis l'amont sur le rail annulaire 50 du carter et sur les rebords amont 46 des secteurs d'anneau. L'organe de verrouillage 52 comprend deux parois cylindriques 54 et 56 s'étendant vers l'aval, radialement externe et radialement interne respectivement, qui sont reliées entre elles à leurs extrémités amont par une paroi radiale 58, et qui sont engagées respectivement à l'extérieur du rail 50 et à l'intérieur des rebords cylindriques 46 des secteurs d'anneau 20. La paroi radiale 58 de l'organe de verrouillage 52 est interposée axialement entre l'extrémité amont du rail de carter 50 et une paroi annulaire externe 60 du distributeur 12 situé en amont des secteurs d'anneau 20, pour empêcher l'organe de verrouillage 52 de se déplacer axialement vers l'amont et se désengager du rail de carter 50 et des rebords 46 des secteurs d'anneau. Le rayon de courbure de l'organe de verrouillage 52 et du rail 50 est inférieur à celui des rebords 46 des secteurs d'anneau 20, ce qui permet de monter avec une certaine précontrainte radiale les rebords 46 des secteurs d'anneau dans la gorge 48 du rail, ces secteurs d'anneau étant localement en appui radial sur le fond de la gorge 48 et sur la paroi radialement interne 56 de l'organe de verrouillage, respectivement. En fonctionnement, les rebords 46 des secteurs d'anneau 20 vibrent axialement et usent par frottement les faces amont et aval de la gorge 46 15 du rail. Lorsque la face aval de la gorge 48 est très usée (comme cela est représenté en traits pointillés 62), les rebords 46 peuvent en se déplaçant vers l'aval glisser sur la paroi radialement interne 56 de l'organe de verrouillage et se désengager de l'organe de verrouillage, ce qui peut 20 entraîner au moins la destruction des blocs 34 de matière abradable des secteurs d'anneau qui viennent en contact avec les nervures annulaires 30 de la roue 18. L'invention permet d'apporter une solution simple à ce problème grâce à l'immobilisation axiale des rebords des secteurs d'anneau sur le rail 25 de carter par l'organe de verrouillage. Dans un mode de réalisation de l'invention représenté en figure 2, les rebords cylindriques amont 70 des secteurs d'anneau 20 comprennent chacun à leur extrémité amont une collerette annulaire 72 qui s'étend sensiblement radialement vers l'extérieur et qui est serrée axialement sur le 30 rail de carter 50 par l'organe de verrouillage 80. L'organe de verrouillage 80 comprend deux parois cylindriques 84 et 86 s'étendant vers l'aval, radialement externe et radialement interne respectivement, qui sont reliées entre elles à leurs extrémités amont par une paroi radiale 82 qui a une dimension radiale plus importante que la dimension radiale de la paroi 58 de l'organe de verrouillage 52 de la technique antérieure (figure 1). Le rebord cylindrique 70 du secteur d'anneau est plus long que dans la technique antérieure, pour que la collerette annulaire 72 puisse être engagée entre la paroi radiale 82 de l'organe de verrouillage et l'extrémité amont du rail du carter. La paroi cylindrique radialement externe 84 de l'organe de verrouillage 80 est engagée à l'extérieur du rail 50 et sa paroi radialement interne 86 est engagée à l'intérieur des rebords cylindriques 70 des secteurs d'anneau 20, ces rebords 70 étant interposés radialement entre la paroi cylindrique interne 86 de l'organe et la face d'extrémité amont du rail 50. Comme dans la technique antérieure, le rayon de courbure de l'organe de verrouillage 80 et du rail 50 est inférieur à celui des rebords 70 des secteurs d'anneau 20, ce qui permet de monter avec une certaine précontrainte radiale les rebords 70 des secteurs d'anneau sur le rail 50 et sur l'organe de verrouillage. La paroi radiale 82 de l'organe de verrouillage 80 est interposée axialement entre les collerettes annulaires 72 des secteurs d'anneau 70 et la paroi annulaire externe 60 du distributeur 12 situé en amont des secteurs d'anneau 20. En fonctionnement de la turbomachine, ce distributeur 12 est sollicité vers l'aval par l'écoulement des gaz et exerce un effort axial dirigé vers l'aval sur les collerettes annulaires 72 des secteurs d'anneau 70 par l'intermédiaire de l'organe de verrouillage 80. Cet effort axial est suffisant pour maintenir axialement serrées les collerettes 72 des secteurs d'anneau sur le rail de carter 50. Les collerettes 72 des secteurs d'anneau sont ainsi immobilisées axialement et radialement par l'organe de verrouillage 80 sur le rail de carter 80, et ne peuvent donc pas user par frottement le rail de carter. Par ailleurs, les secteurs d'anneau 20 selon l'invention peuvent être accrochés sur un rail de carter 50 déjà usé comme cela est représenté par les traits pointillés 90, ce qui permet de réparer à moindres frais l'étage amont de la turbine basse-pression sans toucher au carter de la turbine. Dans une variante de réalisation, le rebord amont 70 des secteurs d'anneau ne porte pas de collerette 72 et s'étend axialement jusqu'à la paroi radiale 82 de l'organe de verrouillage, le long de la partie cylindrique du rail du carter, qui est dépourvue de rebord radial à son extrémité amont. L'extrémité aval du rebord 70 est appliquée axialement sur le rail de carter par l'organe de verrouillage 80.15
Dispositif de fixation de secteurs d'anneau (20) sur un carter (16) de turbine dans une turbomachine, comprenant aux extrémités amont des secteurs d'anneau (20) des moyens circonférentiels (70, 72) d'accrochage pouvant être engagés sur un rail de carter (50), et serrés axialement sur le rail de carter par un organe annulaire de verrouillage (80) engagé axialement sur le rail de carter et sur les moyens d'accrochage des secteurs d'anneau.
1. Dispositif de fixation de secteurs d'anneau (20) sur un carter (16) de turbine dans une turbomachine, comprenant aux extrémités amont des secteurs d'anneau (20) des moyens circonférentiels (70, 72) d'accrochage pouvant être engagés sur un rail de carter (50), et maintenus par un organe annulaire (80) de verrouillage engagé axialement sur le rail de carter (50) et sur les moyens d'accrochage (70, 72) des secteurs d'anneau, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (70, 72) des secteurs d'anneau sont serrés axialement sur le rail de carter (50) par l'organe de verrouillage (80). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (70, 72) comprennent une collerette annulaire (72) s'étendant radialement vers l'extérieur à l'extrémité amont de chaque secteur d'anneau (20). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la collerette annulaire (72) de chaque secteur d'anneau (20) s'étend entre une paroi radiale (82) de l'organe annulaire de verrouillage (80) et une extrémité amont du rail de carter (50). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (80) est interposé axialement entre les collerettes annulaires (72) des secteurs d'anneau (20) et une paroi annulaire externe (60) d'un distributeur de turbine (12). 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que l'organe annulaire (80) exerce, lors du fonctionnement de la turbomachine, un effort axial dirigé vers l'aval sur les collerettes annulaires (72) des secteurs d'anneau (20). 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la collerette annulaire (72) de chaque secteur d'anneau (20) est formée à l'extrémité amont d'un rebord cylindrique (70) du secteur d'anneau. 7. Dispositif selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que l'organe annulaire (80) assure une immobilisation axiale et radiale des collerettes annulaires (72) des secteurs d'anneau (20) sur le rail de carter (50). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'organe annulaire de verrouillage (80) comporte une paroi cylindrique interne (86) s'étendant vers l'aval et engagée à l'intérieur du rebord cylindrique (70) de chaque secteur d'anneau (20). 9. Turbomachine, telle que qu'un turboréacteur ou un 10 turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif selon l'une des précédentes. 10. Secteur d'anneau (20) pour une turbine de turbomachine, comprenant à au moins une de ses extrémités des moyens d'accrochage (70, 72) sur un carter (16), caractérisé en ce que les moyens d'accrochage 15 comprennent une collerette annulaire (72) s'étendant radialement vers l'extérieur. 11. Secteur d'anneau selon la 10, caractérisé en ce que la collerette annulaire (72) est formée à l'extrémité d'un rebord cylindrique (70) du secteur d'anneau (20). 20 12. Turbine de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif selon l'une des 1 à 8.
F
F01
F01D
F01D 25
F01D 25/28
FR2888420
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DU COUPLE D'UN MOTEUR ASYNCHRONE ET UNITE ELECTRONIQUE POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,112
L'invention concerne un procédé de détermination du couple d'un moteur asynchrone comprenant un bobinage principal, un bobinage auxiliaire et un condensateur permanent, le moteur étant alimenté par un signal électrique périodique. Elle concerne également une unité de commande de l'alimentation électrique d'un moteur asynchrone pour mettre en oeuvre un tel procédé. Certains actionneurs destinés à être installés dans les bâtiments et destinés à la manoeuvre d'éléments de fermeture, d'occultation, de protection solaire ou d'écran (tels que par exemple des volets roulants, des portes, des portails ou des stores) comprennent un moteur à induction (ou moteur asynchrone) monophasé à condensateur permanent. Ces actionneurs sont alimentés par le réseau alternatif, par exemple 230 V 50 Hz. Ils sont munis d'un frein d'immobilisation assurant le blocage de l'actionneur quand le moteur n'est pas alimenté. Ce frein est préférentiellement activé par le flux magnétique du stator du moteur. Dans de fréquentes applications, l'intensité de la charge que doit entraîner le moteur varie sensiblement au cours du déplacement de l'élément. De plus, la charge est soit entraînante, soit menée au cours du mouvement. Malgré cette grande plage de variation du couple, il est souhaitable qu'une variation faible de la charge puisse être décelée sans ambiguïté, afin de pouvoir reconnaître très rapidement une butée ou un obstacle. MS\2. S 649.12FR.543. dpt. doc II est connu de mesurer le couple d'un moteur asynchrone (moteur à induction) monophasé à condensateur de déphasage permanent. Un tel moteur présente un bobinage principal directement alimenté par le réseau alternatif, et un bobinage auxiliaire disposé en série avec le condensateur de déphasage, ces deux éléments étant également alimentés par le réseau alternatif. Les différents procédés de mesure connus utilisent le fait que la variation de charge entraîne une modification des amplitudes respectives ou des déphasages respectifs de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire et de la tension aux bornes du condensateur par rapport à la tension aux bornes du bobinage principal. Alternativement, les amplitudes des courants ou leurs déphasages sont utilisés. Le brevet FR 2 806 850 donne un exemple de réalisation utilisant l'analyse de l'amplitude de la tension aux bornes du condensateur permanent. Le brevet US 6,215,265 donne un exemple de réalisation utilisant la mesure de déphasage entre les bobinages. La demande de brevet EP 1 357 662 utilise l'analyse de la variation d'amplitude du bobinage auxiliaire. Dans le brevet FR 2 770 699, on utilise des différences ou quotients des différentes tensions, notamment pour s'affranchir de variations éventuelles de la tension du réseau. Le but de l'invention est de fournir un procédé de détermination du couple d'un moteur à courant alternatif palliant aux inconvénients précités et présentant des améliorations par rapport aux procédés connus de l'art antérieur. L'invention propose un procédé améliorant la précision intrinsèque de ces procédés, en les rendant également plus robustes vis-à-vis de perturbations sur le réseau. MS\2. S 649.12FR.543. dpt. doc Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'intégration d'une valeur représentative de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire ou aux bornes du condensateur permanent pour établir une variable représentative du couple, l'intégration étant réalisée entre un premier instant défini par une première condition et un deuxième instant défini par une deuxième condition, les conditions étant telles que les premier et deuxième instants sont distincts. L'intervalle de temps séparant le premier instant et le deuxième instant 10 est de préférence inférieur ou égal à un quart de période du signal alimentant le moteur. On peut intégrer une image de la tension aux bornes du condensateur permanent. Dans ce cas, la première condition peut être: soit la tension aux bornes du bobinage auxiliaire s'annule par valeurs décroissantes, soit la tension aux bornes du bobinage auxiliaire est égale à 20 l'opposé de la tension aux bornes du bobinage principal, La deuxième condition peut être: la tension aux bornes du bobinage principal s'annule par valeurs décroissantes. On peut intégrer une image de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire. Dans ce cas, la première condition peut être: soit la tension aux bornes du bobinage auxiliaire s'annule par valeurs croissantes, MS\2.S649.12FR. 543.dpt.doc soit une temporisation, déclenchée par l'annulation par valeurs croissantes de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire, échoit. La deuxième condition peut être: la tension aux bornes du bobinage principal s'annule par valeurs croissantes, l'intensité du courant d'alimentation du moteur est nulle. L'intégration peut être réalisée par la charge d'un condensateur grâce à une tension image de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire ou aux bornes du condensateur permanent entre les premier et deuxième instants, la valeur de la tension aux bornes du condensateur lors du deuxième instant étant la variable représentative du couple. L'intégration peut être réalisée par sommation de mesures d'images de tension faites à intervalle défini, l'intervalle étant tel qu'au moins 20 mesures de tension sont sommées quelle que soit la charge du moteur. L'unité de commande permet l'alimentation électrique d'un moteur asynchrone à condensateur permanent. Elle est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens matériels et logiciels pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des revendications précédentes. L'unité de commande peut comprendre un circuit série composé d'une résistance et d'un condensateur et alimenté par une tension représentative de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire du moteur ou aux bornes du condensateur permanent du moteur, un premier interrupteur commandé branché aux bornes du condensateur et un deuxième interrupteur commandé pour relier une borne du condensateur à une entrée de mesure d'une unité logique de traitement. MS\2. S 649.12FR. 543. dpt. doc Le premier interrupteur commandé, le deuxième interrupteur commandé et l'unité logique de traitement peuvent être intégrés dans un même circuit microcontrôleur. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des modes de réalisation d'un actionneur selon l'invention et un mode d'exécution d'un procédé de mesure selon l'invention. La figure 1 est un schéma d'un premier mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention. La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution du procédé de mesure selon l'invention. Les figures 3 à 5 sont des oscillogrammes des tensions électriques dans un moteur asynchrone pour différentes charges du moteur. La figure 6 est un schéma d'un moyen d'intégration d'un signal de tension 20 utilisant la charge d'un condensateur. La figure 7 est un schéma d'un deuxième mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention. La figure 8 représente des oscillogrammes des tensions électriques dans un moteur asynchrone pour différentes charges du moteur. L'actionneur ACT représenté schématiquement à la figure 1 permet d'entraîner un élément mobile LD de fermeture, d'occultation ou de protection solaire ou un écran équipant un bâtiment. Cet élément peut être déplacé selon deux sens opposés par rotation d'un moteur à MS\2.S649. 12FR.543.dpt.doc induction MOT dans un premier sens de rotation et dans un deuxième sens de rotation. L'actionneur est alimenté par le réseau de distribution électrique entre un conducteur de phase AC-H et un conducteur de neutre AC-N. L'élément mobile peut par exemple être un volet roulant comprenant un tablier 2 constitué de lames, enroulable sur un tube d'enroulement 1 et présentant une extrémité inférieure 3 mobile entre une position extrême supérieure 5 et une position extrême inférieure 4. Le moteur MOT est de type asynchrone, monophasé, à condensateur de déphasage CM permanent. Il comprend deux bobinages W1 et W2. Selon le sens de rotation désiré, le condensateur CM est disposé en série avec le premier bobinage W1 ou avec le deuxième bobinage W2. On désigne par P1 et P2 les points de raccordement du condensateur CM avec chacun des bobinages W1 et W2. Les deux autres extrémités des bobinages sont reliées en un point N1, lui-même raccordé au conducteur neutre AC-N (borne NO) via un capteur de courant CS. Un frein d'immobilisation BRK est associé au moteur MOT dont il bloque le rotor en absence de courant dans les bobinages. Quand le rotor du moteur MOT tourne, il entraîne un réducteur GER, dont l'étage de sortie entraîne un arbre constituant la sortie mécanique de l'actionneur. La liaison entre le conducteur de phase AC-H et les bobinages W1 et W2 du moteur sont effectués au moyen de deux interrupteurs dl et rl2 commandés par un circuit électronique de pilotage MCU qui comprend divers moyens assurant la commande de l'actionneur, c'est-à-dire des moyens de réception et d'interprétation des ordres reçus, des moyens d'alimentation de l'actionneur et des moyens de coupure de cette alimentation soit par ordre soit lorsqu'une butée est détectée. Les deux interrupteurs dl et rl2 ont une connexion commune, reliée au conducteur de phase en une borne de phase PO de l'actionneur. Les autres MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc connexions des interrupteurs sont respectivement raccordées aux points de raccordement P1 et P2. Le pilotage des interrupteurs commandés résulte d'ordres de commande 5 transmis par radiofréquences. Le circuit électronique de pilotage MCU comprend une unité logique de traitement CPU, telle qu'un microcontrôleur. Ce circuit comprend un circuit d'alimentation PSU, typiquement un convertisseur abaisseur, dont une entrée est reliée à la borne de phase PO et dont l'autre entrée est reliée à la borne de neutre NO et constitue la masse électrique GND du circuit électronique de pilotage. La tension continue de sortie VCC du circuit d'alimentation alimente l'unité logique de traitement CPU et, de manière non représentée, un récepteur radiofréquences REC. Ce récepteur radiofréquences REC comprend une entrée HF raccordée à une antenne ANT, et deux sorties logiques UP et DN, respectivement raccordées à deux entrées logiques 11 et 12 de l'unité logique de traitement CPU. Par des moyens connus de l'homme du métier, le récepteur radiofréquences interprète le signal radio reçu pour générer, s'il y a lieu un état logique haut sur la première sortie UP ou un état logique haut sur la deuxième sortie DN, selon que le signal reçu véhicule un ordre de montée ou un ordre de descente. Selon l'état d'une table d'affectation logée dans la mémoire de l'unité logique de traitement CPU, une activation de la première entrée 11 provoque un ordre de fermeture de l'interrupteur commandé dl alors qu'une activation de la deuxième entrée 12 provoque un ordre de fermeture de l'interrupteur commandé rl2. MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc L'unité logique de traitement comprend une première sortie 01 alimentant une première bobine de relais RL1 et une deuxième sortie 02 alimentant une deuxième bobine de relais RL2. Ces bobines agissent respectivement sur un premier contact de relais constituant l'interrupteur dl et sur un deuxième contact de relais constituant l'interrupteur r12. Selon la bobine de relais alimentée, le moteur MOT tourne dans l'un ou l'autre sens. D'autres moyens que des relais sont utilisables, par exemple des triacs ou des transistors. Le circuit électronique de pilotage MCU comprend une unité de contrôle du couple TCU qui est connectée par deux entrées de mesure IT1 et IT2 aux bornes P1 et P2 du moteur. Ce module de contrôle du couple est par ailleurs raccordé à la masse électrique constituée par la borne commune GND. La tension mesurée sur la première entrée de mesure IT1 est donc référencée par rapport à cette borne commune GND. II en est de même pour la tension mesurée sur la deuxième entrée de mesure IT2. Ces deux tensions sont respectivement égales à la tension U1 aux bornes du premier bobinage W1 et à la tension U2 aux bornes du deuxième bobinage W2. L'unité de contrôle du couple TCU, qui est éventuellement alimentée sous la tension VCC par le circuit d'alimentation PSU, délivre en sortie un signal de surcharge de couple OVL raccordé à une entrée 13 de l'unité logique de traitement CPU. Sur la figure, la troisième entrée 13 est de type logique et l'unité de contrôle de couple TCU fait passer à l'état logique haut sa sortie de surcharge OVL si le couple dépasse une valeur prédéterminée et/ou si la variation de couple mesurée dépasse une valeur prédéterminée dans un intervalle de temps donné. MS\2. S649.12FR.543. dpt.doc Le dispositif de contrôle de couple TCU peut lui-même être directement intégré dans l'unité logique de traitement. Alternativement, le dispositif de contrôle de couple TCU peut délivrer une tension analogique sur la sortie de surcharge OVL et la troisième entrée 13 de l'unité logique de traitement CPU peut être de type analogique. Le traitement de l'étude des variations de cette grandeur analogique est alors réalisé dans l'unité logique de traitement CPU. Une troisième entrée IT3 de l'unité de contrôle de couple TCU est raccordée à la sortie du capteur de courant CS. Ce moyen permet notamment la détection des instants où le courant total IT s'annule. Alternativement, deux capteurs de courant, non représentés, peuvent être disposés sur chacun des bobinages W1 et W2 et être raccordés à deux entrées de l'unité de contrôle de couple TCU. Un mode d'exécution du procédé selon l'invention est décrit en référence à la figure 2. Il combine de manière appropriée les effets de déphasage et les effets de variation de tension dus à la variation de charge, sans pour autant nécessiter simultanément des mesures de déphasage et d'amplitude. A cet effet, le procédé réalise une intégration numérique ou analogique: soit de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire UAUX (selon le sens de rotation la tension UAUX est la tension U2 ou la tension UAUX est la tension U1), soit de la tension UC aux bornes du condensateur CM. Cette intégration a lieu par exemple lors de chaque période de la tension secteur, et débute à un premier instant défini par une première condition MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc particulière, tandis qu'elle se termine à un deuxième instant défini par une deuxième condition particulière. Les conditions particulières sont différentes l'une de l'autre et sont choisies de manière à amplifier la valeur d'intégration grâce aux effets de déphasage dus à la variation de couple. Dans une première étape de test T11, on teste si une première condition définissant un premier instant de début d'intégration est réalisée. Tant que tel n'est pas le cas, le procédé boucle sur cette étape. La première condition est par exemple l'égalité de la tension auxiliaire UAUX et de la tension principale U1 en valeur absolue, ces tensions étant alors opposées. Ces valeurs sont obtenues respectivement sur les entrées de mesure IT2 et IT1 si le premier bobinage W1 est le bobinage principal. Tant que la première condition n'est pas réalisée, une variable SOMME(UAUX) ou SOMME(UC) est initialisée à zéro. Dès que la première condition est réalisée, on passe à une étape El 1 dans laquelle la tension UAUX et/ou la tension UC est mesurée. De manière préférée, une seule de ces tensions est considérée pour l'ensemble du procédé. S'il s'agit de la tension UC, cette valeur est obtenue par exemple par différence de mesures instantanées faites sur les deux entrées IT1 et IT2. Cette valeur peut être aussi obtenue par mesure directe de la tension entre les deux entrées IT1 et IT2 si l'unité de contrôle de couple TCU le permet. Dans une étape suivante E12, la tension mesurée UAUX ou UC est ajoutée à la variable SOMME(UAUX) ou SOMME(UC). Dans une étape de test T12, on vérifie si une deuxième condition 30 définissant un deuxième instant de fin d'intégration est réalisée. La MS\2. S 649.12FR.543. dpt. doc deuxième condition est par exemple le passage à zéro de la tension principale. Tant que cette condition n'est pas réalisée, le procédé boucle sur l'étape E11 suivie de l'étape E12: autrement dit, il y a sommation dans le temps de la tension mesurée et la variable SOMME(UAUX) ou SOMME(UC) représente sensiblement une intégrale. Le résultat obtenu par cette sommation n'est pas rigoureusement une intégrale mais s'apparente plutôt à une somme de Riemann. On utilise cependant dans la demande le terme d'intégrale pour désigner une telle somme. Pour que la précision de la valeur obtenue soit suffisante, il est nécessaire que la fréquence d'échantillonnage de la tension intégrée soit relativement élevée. De préférence, on choisit ainsi une fréquence d'échantillonnage telle que quelle que soit la charge du moteur, les étapes E11 et E12 sont itérées au moins 20 fois. Dès que la deuxième condition est réalisée, on passe à une étape E13 dans laquelle la valeur de la variable SOMME(UAUX) ou SOMME(UC) est utilisée pour déterminer le couple fourni par le moteur sur la période considérée. Ce sont les variations de cette variable d'une période à une autre, ou la comparaison de cette variable à un seuil prédéterminé, qui permettent d'établir si le moteur est en surcharge, en sous-charge ou bloqué par un obstacle, et de réagir en conséquence. Les première et deuxième conditions peuvent être différentes de celles indiquées. En particulier, si c'est la tension auxiliaire qui est intégrée, on peut prendre comme première condition le passage à zéro de cette tension et comme deuxième condition le passage à zéro de la tension MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc principale. On peut aussi prendre comme première condition le passage à zéro de la tension auxiliaire et comme deuxième condition le passage à zéro du courant total IT circulant entre les points NO et N1 de l'actionneur. Dans une autre variante, on prend des première et deuxième conditions utilisant le courant circulant dans les bobinages principal ou auxiliaire. De préférence, la durée s'écoulant entre l'instant de début d'intégration et l'instant de fin d'intégration est inférieure à un quart de période de la 10 tension d'alimentation de l'actionneur. Avantageusement, l'instant de début d'intégration ou l'instant de fin d'intégration peut être déterminé par l'échéance d'une temporisation déclenchée par la réalisation d'un événement. Par exemple, l'instant de début d'intégration de la tension auxiliaire peut être défini par l'échéance d'une temporisation d'un huitième de période (T/8) déclenchée par le passage à zéro de la tension auxiliaire. Les figures 3 à 5 illustrent l'intérêt du procédé selon l'invention par rapport aux méthodes conventionnelles de mesure de tension ou de déphasage. Dans chaque cas, la tension U1 est celle du bobinage principal et la tension U2 est celle du bobinage auxiliaire. L'opposé de la tension U2 est également représenté en trait pointillé. A la figure 3, le moteur est supposé fonctionner dans des conditions nominales. En général, la capacité du condensateur CM est choisie de telle manière que la tension auxiliaire est égale à la tension principale avec un déphasage de 90 au point de fonctionnement nominal. Si la grandeur intégrée dans le procédé est la tension UC aux bornes du condensateur, une image de l'intégrale est représentée par des hachures MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc épaisses inclinées vers le haut (en se déplaçant de gauche à droite sur les hachures). La première condition est le passage à zéro de la tension U2 et la deuxième condition est le passage à zéro de la tension U1, ces deux passages à zéro ayant lieu par valeur décroissante. Si la grandeur intégrée dans le procédé est la tension U2 aux bornes du bobinage auxiliaire, une image de l'intégrale est représentée par des hachures épaisses inclinées vers le bas. La première condition est le passage à zéro de la tension U2. La deuxième condition est le passage à zéro de la tension U l. On constate qu'on a intérêt à prendre une première condition décalée par rapport au passage à zéro de la tension U2, par exemple décalée de T/8 comme représenté par la flèche pleine, T étant la période de la tension alimentant le moteur. Avec un tel choix, on réduit la durée d'intégration et on augmente la variation de la valeur de l'intégrale pour une variation de charge du moteur donnée. Un tel choix de première condition apparaît sur la partie droite de la figure 3. A la figure 4, le moteur fonctionne en surcharge, ce qui se traduit à la fois par une diminution de la tension auxiliaire et par une réduction de son déphasage avec la tension principale. Les première et deuxième conditions énoncées précédemment sont inchangées. Sur cette figure, on remarque que la valeur de l'intégrale de la tension UC est nettement diminuée par rapport à celle de la figure 3. Une image de la nouvelle valeur d'intégrale est représentée par une surface présentant des hachures épaisses, tandis que la valeur d'intégrale calculée en fonctionnement nominal est représentée en arrière-plan par une surface présentant des hachures fines. II en est de même si l'on utilise la tension auxiliaire pour l'intégration avec les mêmes première et deuxième conditions définissant les instants de début et de fin d'intégration. MS\2. S649.12FR.543.dpt.doc Le choix de la première condition temporisée à partir du passage à zéro de la tension auxiliaire est de nouveau représenté sur la partie droite de la figure 4. On vérifie ici qu'avec un tel choix, on augmente la variation de la valeur de l'intégrale pour une variation de charge du moteur donnée. Une valeur de temporisation supérieure à T/8, par exemple T/6, augmente encore cette variation relative. A la figure 5, le moteur fonctionne cette fois en sous-charge, ce qui se traduit à la fois par une augmentation de l'amplitude et du déphasage de la tension auxiliaire U2 par rapport à la tension principale. La nouvelle image de l'intégrale de UC (ou de UAUX) est représentée en arrière-plan par une surface présentant des hachures épaisses, tandis que la valeur d'intégrale calculée en fonctionnement nominal est représentée par une surface présentant des hachures fines. La dynamique de la variable représentative du couple moteur et constituée par une valeur d'intégrale d'une image d'une tension est donc beaucoup plus importante, comparée à celle des variables utilisées dans les procédés connus de l'art antérieur. De plus, le procédé permet, du fait de l'intégration, de s'affranchir de variations parasites de fréquences élevées apparaissant sur les tensions à intégrer. Il est donc particulièrement robuste. Les tensions utilisées pour le calcul de l'intégrale sont avantageusement des signaux images de chaque tension, obtenus par exemple à l'aide de montages potentiométriques abaisseurs. Dans le procédé, l'intégration peut également être réalisée de manière analogique, comme représenté en figure 6, à l'aide d'un condensateur d'intégration CX. Ce condensateur est chargé à travers une résistance MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc RX, dans une première variante, par la tension UC ou par une image de cette tension et, dans une deuxième variante, par la tension UAUX ou par une image de cette tension. La tension UCX aux bornes du condensateur CX représente la valeur de la variable SOMME précédemment décrite. Le condensateur CX est court-circuité par un premier transistor TRI tant que la première condition n'est pas réalisée tandis qu'un deuxième transistor TR2 devient conducteur et applique la tension UCX à une entrée de mesure IN de l'unité logique de traitement CPU quand la deuxième condition est réalisée. Alternativement, cette entrée analogique peut être directement reliée au condensateur CX, pourvu que la mesure ait lieu au moment où la deuxième condition est activée. Les signaux indiquant l'état des conditions sont par exemple fournis par l'unité de contrôle de couple TCU. Le signal d'état de la deuxième condition peut être appliqué à une entrée logique de l'unité logique de traitement CPU. L'intérêt d'une intégration analogique est de nécessiter des ressources de calcul beaucoup moins importantes pour l'unité logique de traitement CPU. Les valeurs RX de résistance et CX de capacité sont choisies de manière à ce que la constante de temps RX x CX soit très supérieure à la période de la tension alimentant le moteur. Un deuxième mode de réalisation d'un actionneur ACT' utilisant le procédé de détermination de couple est décrit en référence à la figure 7. Ce mode de réalisation correspond au cas où deux bornes P1' et P2' sont accessibles à l'extérieur de l'actionneur. Selon que le conducteur de phase AC-H est raccordé à la première borne PI ou à la deuxième borne P2, le moteur tourne dans un premier sens ou dans un deuxième sens. Un pont de Graetz est utilisé entre les bornes P1' et P2', pour obtenir, aux bornes d'une résistance RA, une tension composite pouvant servir MS\2. S649.12FR.543.dpt.doc de tension à intégrer. Deux diodes Dl et D2 du pont sont respectivement raccordées à une première extrémité de la résistance RA par leur cathode tandis que leurs anodes sont respectivement raccordées aux bornes P1' et P2' du moteur. Deux autres diodes D3 et D4 du pont sont respectivement raccordées aux bornes P1' et P2' du moteur par leurs cathodes, tandis que leurs anodes sont connectées à une première extrémité d'une résistance RB dont la deuxième extrémité est connectée à la deuxième extrémité de la résistance RA. Le point commun aux résistances RA et RB sert de masse électrique au montage. Il est raccordé à la borne de neutre AC-N par une diode Zener DZ dont la cathode est raccordée au neutre. La tension aux bornes de cette diode Zener est utilisée pour alimenter l'unité logique de traitement CPU'. Le point commun entre les diodes Dl et D2 et la résistance RA est raccordé à une entrée analogique INO de l'unité logique de traitement. Il est ainsi possible de mesurer la tension URA aux bornes de la résistance RA. Un premier capteur de courant CS1 est disposé au niveau de la diode D3. Sa sortie est raccordée à une première entrée logique IN1 de l'unité logique de traitement. Un deuxième capteur de courant CS2 est disposé au niveau de la diode D4. Sa sortie est raccordée à une première entrée logique IN2 de l'unité logique de traitement. Ainsi, il est possible d'identifier les périodes de conduction des diodes D3 et D4. Quand l'inverseur de commande K est dans la position représentée sur la figure 7, c'est-à-dire appliquant la phase du secteur AC-H à la borne P1 du moteur, il suffit de surveiller l'état de conduction de D3. La première condition définissant l'instant T1 de début d'intégration peut correspondre à l'échéance d'une temporisation déclenchée dès que la MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc diode D3 commence à conduire et durant un quart de période de la tension du réseau d'alimentation (T/4). La deuxième condition définissant l'instant T2 de fin d'intégration est la 5 fin de conduction de la diode D3. Entre ces deux instants, la tension URA est mesurée et intégrée: elle fournit alors une image de la tension UC aux bornes du condensateur CM. Quand l'inverseur de commande K est dans la position telle que la phase secteur est appliquée à la borne P2', c'est la conduction de la diode D4 qui est utilisée pour déterminer les instants de début et de fin d'intégration. La mesure et l'intégration se font de nouveau sur la tension URA. Dans ce mode de réalisation, c'est l'unité logique de traitement qui assure le contrôle du couple, en utilisant les données de mesure. Elle permet la commande d'un interrupteur commandé TR inséré entre le point commun NO des bobinages et le neutre AC-N. Une sortie OUT de l'unité logique de traitement est raccordée à la borne de commande d'un interrupteur commandé TR, représentée par une flèche. Alternativement, la tension URA pourrait être utilisée, en remplacement des tensions UC ou UAUX, pour charger un condensateur réalisant une intégration analogique à l'aide d'un montage tel que décrit en référence à la figure 6. La figure 8 illustre l'intégration de la tension UC lorsque le montage de la 30 figure 7 est utilisé pour détecter une condition de début d'intégration consistant en l'égalité des tensions U1 et -U2 (déduite de l'instant de MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc commutation entre les diodes D4 et D3). La condition de fin d'intégration est le passage à zéro de la tension U1. Avec les mêmes conditions de charge que celles des figures 3, 4 et 5, la figure 8 représente: dans sa partie gauche, en hachures épaisses, une surface représentative de l'intégrale de la tension UC pour une charge nominale du moteur, au centre, en hachures épaisses, une surface représentative de l'intégrale de la tension UC pour une surcharge du moteur, (la surface représentative de l'intégrale de la tension UC pour une charge nominale du moteur étant représentée avec des hachures fines en arrière-plan) et dans sa partie droite, en hachures épaisses, une surface représentative de l'intégrale de la tension UC pour une sous- charge du moteur, (la surface représentative de l'intégrale de la tension UC pour une charge nominale du moteur étant représentée avec des hachures fines au premier plan). MS\2.S649.12FR.543.dpt.doc
Le procédé permet de déterminer le couple d'un moteur asynchrone comprenant un bobinage principal, un bobinage auxiliaire et un condensateur permanent, le moteur étant alimenté par un signal électrique périodique. Il est caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'intégration d'une valeur représentative de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire ou aux bornes du condensateur permanent pour établir une variable représentative du couple, l'intégration étant réalisée entre un premier instant défini par une première condition et un deuxième instant défini par une deuxième condition, les conditions étant telles que les premier et deuxième instants sont distincts.
Revendications: 1. Procédé de détermination du couple d'un moteur asynchrone (MOT) comprenant un bobinage principal (W1), un bobinage auxiliaire (W2) et un condensateur permanent (CM), le moteur étant alimenté par un signal électrique de période T, caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'intégration d'une valeur représentative de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire ou aux bornes du condensateur permanent pour établir une variable représentative du couple, l'intégration étant réalisée entre un premier instant défini par une première condition et un deuxième instant défini par une deuxième condition, les conditions étant telles que les premier et deuxième instants sont distincts. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'intervalle de temps séparant le premier instant et le deuxième instant est inférieur ou égal à un quart de période T. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on intègre une image de la tension aux bornes du condensateur permanent. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la première condition est: soit la tension aux bornes du bobinage auxiliaire s'annule par valeurs décroissantes, soit la tension aux bornes du bobinage auxiliaire est égale à l'opposé de la tension aux bornes du bobinage principal. 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la deuxième condition est: MS\2. S 649.12FR.543.dpt.doc la tension aux bornes du bobinage principal s'annule par valeurs décroissantes. 6. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on intègre une image de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la première condition est: soit la tension aux bornes du bobinage auxiliaire s'annule par valeurs croissantes, soit une temporisation, déclenchée par l'annulation par valeurs croissantes de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire, échoit. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la deuxième condition est: la tension aux bornes du bobinage principal s'annule par valeurs croissantes, l'intensité du courant d'alimentation du moteur est nulle. 20 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'intégration est réalisée par la charge d'un condensateur (CX) grâce à une tension image de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire (W2) ou aux bornes du condensateur permanent (CM) entre les premier et deuxième instants, la valeur de la tension aux bornes du condensateur (CX) lors du deuxième instant étant la variable représentative du couple. 10. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'intégration est réalisée par sommation de mesures d'images de tension faites à intervalle défini, l'intervalle étant tel qu'au moins 20 MS\2. S649.12FR.543.dpt.doc mesures de tension sont sommées quelle que soit la charge du moteur. 11. Unité (MCU) de commande de l'alimentation électrique d'un moteur asynchrone (MOT) à condensateur permanent (CM), caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens matériels (TCU, CPU, CS, RL1, r11, RL2, rI2) et logiciels pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes. 12. Unité (MCU) de commande selon la 11, caractérisée en ce qu'elle comprend un circuit série composé d'une résistance (RX) et d'un condensateur (CX) et alimenté par une tension représentative de la tension aux bornes du bobinage auxiliaire (W2) du moteur ou aux bornes du condensateur permanent (CM) du moteur, un premier interrupteur commandé (TRI) branché aux bornes du condensateur (CX) et un deuxième interrupteur commandé (TR2) pour relier une borne du condensateur (CX) à une entrée de mesure (IN) d'une unité logique de traitement (CPU). 13. Unité (MCU) de commande selon la 12, caractérisée en ce que le premier interrupteur commandé (TRI), le deuxième interrupteur commandé (TR2) et l'unité logique de traitement (CPU) sont intégrés dans un même circuit microcontrôleur. MS\2. S 649.12FR.543. dpt. doc
H
H02
H02P
H02P 25
H02P 25/04
FR2902406
A1
CARENAGE POUR MAT DE SUSPENSION D'UN TURBOMOTEUR A UNE AILE D'AERONEF
20,071,221
La présente invention concerne un . On sait que, à des fins aérodynamiques, un mât de suspension de turbomoteur est recouvert d'un carénage. On sait de plus que, générale- ment, un tel carénage comporte une pièce antérieure qui : est disposée en regard de la partie supérieure du carter de la soufflante du turbomoteur, présente la forme au moins approximative d'une gouttière renversée taillée en sifflet, est latéralement raccordée au capot externe de la soufflante de façon que son extrémité avant vienne affleurer le capot externe de l'entrée d'air du turbomoteur, peut servir d'accrochage aux capots de la soufflante, et est fixée audit carter de soufflante par une attache avant et par une attache arrière. Dans les carénages de mâts de suspension connus de ce type, lesdites attaches avant et arrière sont rigides afin de maintenir fermement en place ladite pièce antérieure de carénage sur le moteur. Toutefois, afin de pouvoir absorber les tolérances de fabrication et de montage, il est usuel de réaliser ladite attache arrière sous la forme d'une liaison relative-ment lâche ou réglable. On remarquera que cette pièce antérieure de carénage se trouve à l'aplomb des pales de la soufflante. Aussi, lorsqu'une pale de cette roue se brise et vient heurter brutalement le carter de soufflante sous ladite pièce antérieure du carénage, la percussion qui en résulte est transmise à cette dernière principalement par ladite attache avant rigide. Il en résulte 2 que ladite pièce antérieure de carénage est soulevée en tournant autour de l'articulation formée par ladite attache arrière lâche et se déforme de façon irréversible, l'extrémité avant de cette pièce antérieure de carénage se soulevant par rapport au capot externe de l'entrée d'air du turbomoteur. Il en résulte que la pièce antérieure de carénage forme alors une sorte d'écope particulièrement défavorable aux performances de l'aéronef, notamment en ce qui concerne la traînée. De plus, une telle écope pourrait provoquer la perte des capots de soufflante. La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient. A cette fin, selon l'invention, le carénage pour mât de suspension d'un turbomoteur à une aile d'aéronef, ledit turbomoteur comportant : ù une entrée d'air tubulaire, entourée par un capot externe d'entrée d'air ; et une soufflante, alimentée en air par ladite entrée d'air et enfermée dans un carter de soufflante, lui-même entouré par un capot externe de soufflante en continuité aérodynamique avec ledit capot externe d'entrée d'air, et ledit carénage de mât de suspension ayant une pièce antérieure qui : • est disposée en regard de la partie supérieure dudit carter de souf- fiante, • présente la forme au moins approximative d'une gouttière renversée taillée en sifflet, • est latéralement raccordée audit capot externe de soufflante de façon que son extrémité avant vienne affleurer ledit capot externe d'entrée d'air, et • est fixée audit carter de soufflante par une attache avant et par une attache arrière, ladite attache arrière étant relativement lâche pour absorber des tolérances, 3 est remarquable en ce que ladite attache avant est flexible dans la direction au moins approximativement radiale par rapport audit carter de soufflante. Grâce à une telle flexibilité, les déformations de ladite pièce anté- rieure de carénage, dues à une percussion par une pale ou par un morceau de pale de la soufflante, sont au moins en partie absorbées par ladite attache avant, de sorte qu'aucune écope ne se forme ou que, tout au plus, seul un léger désaffleurement se produit entre l'extrémité avant de la pièce de carénage antérieure et le capot externe de l'entrée d'air du turbo- moteur. Ladite attache avant flexible peut se présenter sous de nombreuses formes de réalisation telles que bielle à ressort, bielle en une matière élastiquement ou plastiquement déformable, etc ... Cependant, dans un mode de réalisation préféré, ladite attache avant comporte une plaque de tôle ou de matière analogue, transversale par rapport audit carter de soufflante et à ladite pièce antérieure de carénage, et ladite plaque comporte au moins un pli entre ledit carter de soufflante et ladite pièce avant de carénage. Ainsi, lors d'une percussion radiale du carter de soufflante depuis l'intérieur vers l'extérieur par une pale ou un morceau de pale, ledit pli as-sure la flexibilité de l'attache avant et l'absorption de l'énergie de cette percussion, ce qui évite au moins en partie la formation d'une écope. De façon connue, l'entrée d'air tubulaire du turbomoteur peut comporter une paroi interne définissant avec ledit capot externe d'entrée d'air une chambre obturée, du côté de ladite soufflante, par une cloison arrière annulaire reliant ladite paroi interne et ledit capot externe d'entrée d'air. Dans ce cas, il est avantageux que ladite cloison arrière présente également une flexibilité radiale. De la sorte, le bord arrière de ladite paroi 4 interne de l'entrée d'air est également apte à absorber au moins en partie l'énergie d'une percussion par une pale ou un morceau de pale de la soufflante. De préférence, la flexibilité radiale de ladite attache avant et la flexibilité radiale de ladite cloison arrière sont au moins approximativement égales. Ainsi, on obtient des possibilités de déformation homogène pour le bord arrière de la paroi interne de l'entrée d'air tubulaire et pour ladite pièce antérieure de carénage. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est une vue en coupe longitudinale, schématique et partielle, d'un turbomoteur suspendu à une aile d'aéronef par l'intermédiaire d'un mât caréné. La figure 2 est une vue en perspective de l'avant d'un turbomoteur pourvu de la pièce antérieure du carénage dudit mât de suspension. La figure 3 est une vue en perspective de l'avant du turbomoteur de la figure 2, le capot externe de soufflante étant partiellement éliminé. Les figures 4 et 5 illustrent schématiquement les déformations en- gendrées par une percussion de pale de soufflante sur le carter de souf- flante, lorsque ladite attache avant est rigide. Les figures 6 et 7 illustrent schématiquement les déformations engendrées par une percussion de pale de soufflante sur le carter de soufflante, lorsque ladite attache avant est radialement flexible. La figure 8 est une vue en perspective de l'avant de ladite pièce antérieure du carénage du mât de suspension, pourvue d'un mode de réalisation préféré de ladite attache avant. La figure 9 est une vue en perspective de l'avant partiel, et à plus grande échelle, de ladite pièce antérieure, montrant ladite attache avant. Le turbomoteur 1, représenté schématiquement sur la figure 1, présente un axe longitudinal L-L le long duquel sont répartis, de l'avant vers l'arrière, une entrée d'air tubulaire 2, une soufflante 3 et un générateur d'air chaud 4. 5 Le turbomoteur 1 est suspendu à une aile d'aéronef 5 par l'intermédiaire d'un mât de suspension 6 recouvert d'un carénage aérodynamique 7. L'entrée d'air tubulaire 2 est constituée par un capot externe d'entrée d'air 8 et par une paroi interne 9, ledit capot externe 8 et ladite pièce interne 9 délimitant entre eux une chambre 10 obturée en regard de la soufflante 3 par une cloison arrière annulaire Il, reliant ledit capot externe 8 et ladite paroi interne 9. La soufflante 3, pourvue de pales 3A, est alimentée en air par la-dite entrée d'air 2 et elle est enfermée dans un carter tubulaire de souf- flante 12, en continuité aérodynamique avec ladite paroi interne 9 de la-dite entrée d'air 2. Le carter de soufflante 12 est entouré par un capot externe de soufflante 13, en continuité aérodynamique avec ledit capot externe d'entrée d'air 8. Le carénage 7 du mât de suspension 6 comporte une pièce anté- rieure 14 disposée en regard de la partie supérieure du carter de soufflante 12, c'est-à-dire au-dessus de ce dernier, et fixée audit carter de soufflante 12 par une attache avant 15 et par une attache arrière 16. Sur les figures 2 et 3, qui représentent en perspective la partie avant du turbomoteur 1, on peut voir l'entrée d'air tubulaire 2, la souf- flante 3 et ses pales 3A, le capot externe d'entrée d'air 8, la paroi interne d'entrée d'air 9, le carter tubulaire de soufflante 12 (voir notamment la figure 3), le capot externe de soufflante 13 (partiellement éliminé de la figure 3) et la pièce antérieure de carénage 14. 6 Sur ces figures 2 et 3, on peut voir de plus que ladite pièce antérieure de carénage 14 présente la forme au moins approximative d'une gouttière renversée taillée en sifflet, dont les bords latéraux 14L se raccordent audit capot externe de soufflante 13 et dont le bord avant 14A affleure le capot externe d'entrée d'air 8. Afin de pouvoir absorber des tolérances de fabrication et de montage, l'attache arrière 16, qui peut présenter toute configuration connue, est relativement lâche et permet une rotation limitée de la pièce antérieure de carénage 14 autour d'elle. En revanche, l'attache avant 15 est rigide pour fixer ladite pièce 14 en position. II résulte de cette disposition que, lorsqu'une pale 3A de la soufflante 3 se brise et vient percuter le carter de soufflante 12 à l'aplomb de la pièce antérieure de carénage 14 (voir la figure 5 sur laquelle la percussion d'une pale 3A est symbolisée par la flèche P), le carter 12 est dé- formé d'une hauteur importante E et la percussion est transmise intégralement à ladite pièce antérieure de carénage 14 par ladite attache avant rigide 15. Sous l'action de cette percussion, ladite pièce de carénage 14 pivote donc autour de l'attache arrière 16 et se déforme de façon définitive, de sorte qu'il apparaît une large fente 17, de largeur importante correspondant à la hauteur E, entre le bord avant 14A de la pièce de carénage 14 et le capot externe d'entrée d'air 8. La pièce de carénage 14 se comporte donc alors en vol comme une écope (voir la figure 5). Pour remédier à cet inconvénient, dans le mode de réalisation de la présente invention illustré schématiquement par les figures 6 et 7, on met en oeuvre une attache avant 15.1 et une cloison annulaire 11.1 (remplaçant respectivement l'attache avant 15 et la cloison annulaire 11 décrites ci-dessus), présentant des flexibilités au moins approximativement semblables, transversalement à l'axe longitudinal L-L du turbomoteur 1. A cet effet, ladite cloison annulaire 11.1 peut être réalisée en une matière plas- 7 tiquement déformable, telle que l'aluminium, alors que l'attache avant 15.1 peut être du type bielle à ressort ou dispositif analogue. La flexibilité radiale de la cloison annulaire 11.1, au lieu d'être due à la matière constitutive de celle-ci, pourrait provenir d'une toute autre cause, telle que conformation avec pli(s) concentrique(s), réalisation en plusieurs parties rigides reliées entre elles par des moyens flexibles ou cassables, etc ... Ainsi, lorsqu'une pale 3A brisée percute le carter de soufflante 12 (flèche P sur la figure 6), les flexibilités de la cloison annulaire 11.1 et de l'attache avant 15.1 absorbent, sinon la totalité, du moins la plus grande partie de l'énergie de la percussion, de sorte que, au plus, il apparaît, entre le bord avant 14A de la pièce de carénage 14 et le capot externe d'entrée d'air 8 (voir la figure 7), une petite fente 18, de faible largeur e, n'influençant que peu les performances de l'aéronef, bien que le carter 12 se dé-forme de la hauteur importante E. Sur les figures 8 et 9, on a illustré un mode de réalisation préféré 15.2, différent du mode de réalisation 15.1, pour ladite attache avant 15. Ce mode de réalisation 15.2 est constitué par une plaque de tôle ou analogue 19, solidaire de la pièce de carénage 14 et disposée transversale-ment à l'axe longitudinal L-L. La plaque 19 comporte au moins un pli transversal 20 disposé entre le carter de soufflante 12 et la pièce 14, lorsque cette dernière est fixée audit carter 12. A cet effet, ladite plaque 19 comporte des moyens de fixation 21
- Carénage pour mât de suspension d'un turbomoteur à une aile d'aéronef.- Selon l'invention, l'attache avant (15) de la pièce antérieure (14) du carénage (7) du mât de suspension (6) est radialement flexible.
1. Carénage (7) pour mât (6) de suspension d'un turbomoteur (1) à une aile d'aéronef (5), ledit turbomoteur (1) comportant : une entrée d'air tubulaire (2), entourée par un capot externe d'entrée d'air (8) ; et une soufflante (3), alimentée en air par ladite entrée d'air (2) et enfermée dans un carter de soufflante (12), lui-même entouré par un capot externe de soufflante (13) en continuité aérodynamique avec ledit capot externe d'entrée d'air (8), et ledit carénage (7) de mât de suspension ayant une pièce antérieure (14) qui : • est disposée en regard de la partie supérieure dudit carter de soufflante (12), • présente la forme au moins approximative d'une gouttière renversée taillée en sifflet, • est latéralement raccordée audit capot externe de soufflante (13) de façon que son extrémité avant (14A) vienne affleurer ledit capot ex-terne d'entrée d'air (8), et • est fixée audit carter de soufflante (12) par une attache avant (15.1, 15.2) et par une attache arrière (16), ladite attache arrière (16) étant relativement lâche pour absorber des tolérances, caractérisé en ce que ladite attache avant (15.1, 15.2) est flexible dans la direction au moins approximativement radiale par rapport audit carter de soufflante (12). 2. Carénage selon la 1, caractérisé en ce que ladite attache avant (15.1) est du type bielle à ressort ou analogue. 9 3. Carénage selon la 1, caractérisé en ce que ladite attache avant (15.1) est une bielle réalisée en une matière plastiquement ou élastiquement déformable. 4. Carénage selon la 1, caractérisé en ce que ladite attache avant (15.2) comporte une plaque de tôle ou de matière analogue, transversale par rapport audit carter de soufflante (12) et à ladite pièce antérieure de carénage (14) et en ce que ladite plaque comporte au moins un pli entre ledit carter de soufflante (12) et ladite pièce antérieure de carénage (14). 5. Carénage selon l'une quelconque des 1 à 4, pour un turbomoteur (1) dont ladite entrée d'air tubulaire (2) comporte une paroi interne (9) définissant avec ledit capot externe d'entrée d'air (8) une chambre (10) obturée, du côté de ladite soufflante (3), par une cloison arrière annulaire (Il) reliant ladite paroi interne (9) et ledit capot externe d'entrée d'air (8), caractérisé en ce que ladite cloison arrière (Il) présente une flexibilité radiale. 6. Carénage selon la 5, caractérisé en ce que la flexibilité radiale de ladite attache avant (15.1, 15.2) et la flexibilité radiale de ladite cloison arrière (Il) sont au moins approximativement égales. 7. Carénage selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite cloison arrière (Il) est réalisée en une matière plastiquement déformable. 8. Carénage selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que ladite attache avant (15.2) est solidaire de ladite pièce antérieure de carénage (14) et comporte des moyens (21) pour sa fixation audit carter de soufflante (12).
B
B64
B64D
B64D 29
B64D 29/02
FR2893718
A1
DISPOSITIF DE COMMUTATION OPTIQUE ENTRE DES LIGNES OPTIQUES AMONT ET AVAL, A ADJONCTION DE SIGNATURE DE NOEUD POUR LE SUIVI DES CHEMINS OPTIQUES DE CONNEXION
20,070,525
L'invention concerne les réseaux optiques transparents, et plus précisément le suivi des chemins optiques de connexion établis au sein de tels réseaux, via leurs noeuds de commutation. On entend ici par chemin optique de connexion un chemin physique qu'empruntent des signaux optiques émis à une longueur d'onde donnée au sein d'un réseau optique transparent. Un tel chemin physique est défini par des portions de lignes optiques constituées généralement de fibres optiques et raccordant des paires de noeuds de commutation transparents. Les signaux sont transportés dans des canaux (tuyaux logiques) associés chacun à un chemin optique de connexion. Par ailleurs, on entend ici par réseau optique transparent un réseau dans lequel les canaux demeurent constamment dans le domaine optique. En outre, on entend ici par noeud de commutation transparent un équipement de réseau comportant au moins un dispositif de commutation optique, de type transparent, chargé d'aiguiller des canaux de longueurs d'onde multiplexés ou à multiplexer en provenance de lignes optiques amont et destinés à des lignes optiques aval. De plus, on entend ici par multiplex un ensemble de canaux de longueurs d'onde différentes empruntant conjointement un même média. Comme le sait l'homme de l'art, il est particulièrement important pour les opérateurs de savoir si les chemins optiques de connexion qui sont établis entre les noeuds de commutation de leurs réseaux optiques transparents sont en adéquation avec les états de programmation respectifs des dispositifs de commutation optique de ces noeuds de commutation. Toute inadéquation résulte d'un problème, soit de programmation, soit de fonctionnement d'un noeud de commutation, soit encore dans une portion de ligne optique, auquel 2 2893718 il faut remédier. Afin de vérifier l'adéquation précitée, on met en oeuvre dans les réseaux des procédés dits de suivi et vérification des chemins optiques de connexion . Cette vérification permet ainsi de vérifier la connectivité d'un 5 chemin optique de connexion, c'est-à-dire si le canal relie la bonne source au bon destinataire. Dans un réseau optique non transparent, cette mise en oeuvre est relativement aisée du fait que l'on effectue au sein des noeuds de commutation des conversions de signaux de type optique/électrique/optique qui permettent, par l'ajout de trafic de contrôle, de vérifier que chaque zo récepteur est bien mis en relation avec la source correspondante au niveau de chaque lien. Tel n'est pas le cas dans un réseau optique transparent du fait de l'absence de conversion de signaux de type optique/électrique/optique (les dispositifs de commutation optique opèrent en effet au niveau de la couche 15 physique, et plus précisément sur les longueurs d'onde des canaux). Pour remédier à cet inconvénient, plusieurs solutions ont été proposées. Une première solution, qui est l'extrapolation de ce qui se passe dans un réseau non transparent, consiste à injecter un trafic de contrôle dans les 20 lignes optiques afin de tester l'accord entre la source et la destination des différents chemins optiques de connexion. Cette solution présente l'inconvénient majeur de consommer de la bande passante ainsi que de ne délivrer aucune information sur la localisation d'une possible erreur, ce qui rend la réparation plus difficile. 25 Une deuxième solution consiste à associer à chaque source de signal (et donc à chaque canal) utilisée dans le réseau au moins une fréquence qui est appliquée au canal par sur-modulation. En analysant une longueur d'onde en un endroit choisi du réseau on peut déterminer la ou les fréquences de sur-modulation appliquées et donc connaître le canal présent grâce à des 30 informations fournies par le gestionnaire du réseau. Ces informations sont au moins la correspondance entre les fréquences de sur-modulation et les canaux, qui permet de déterminer le chemin emprunté par ce canal. Cette solution est notamment proposée par la société Tropics sous le nom 3 2893718 commercial Wavelength Tracker . Cette deuxième solution nécessite l'utilisation d'autant de modules de traitement, par exemple de type atténuateur optique variable (ou VOA pour Variable Optical Attenuator ), qu'il y a de canaux utilisés dans le réseau. s Les atténuateurs optiques variables sont placés en amont de chaque port d'insertion d'un dispositif de commutation optique de manière à effectuer la sur-modulation des canaux à insérer dans le trafic. Cela entraîne des coûts importants et pose des problèmes lorsque l'on veut transformer un réseau d'une certaine taille en un réseau d'une taille plus grande (c'est-à-dire le a o passage à l'échelle (ou scalability )) du fait des nouvelles fréquences de sur-modulation qui doivent être utilisées pour être appliquées aux nouveaux canaux. Une troisième solution consiste à adjoindre localement à chaque canal qui est parvenu dans un noeud de commutation sur l'un de ses ports 15 d'entrée une sur-modulation dont la fréquence est dédiée au dit port d'entrée récepteur. On utilise donc localement dans chaque noeud de commutation autant de fréquences de sur-modulation qu'il y a de ports d'entrée. Chaque canal sur-modulé est analysé en amont (ou en aval) des voies de sortie (ports de sortie et/ou ports d'extraction) du noeud de commutation, dans lequel il a 20 fait l'objet de ladite sur-modulation, de manière à déterminer le chemin de commutation qu'il a suivi à l'intérieur de ce noeud de commutation, puis cette sur-modulation est supprimée du canal analysé afin qu'il poursuive sa route au sein du réseau. Cette troisième solution est notamment décrite dans le document brevet US 6,559,948. 25 L'inconvénient de cette troisième solution réside dans le fait qu'elle ne permet d'effectuer que des analyse locales (c'est-à-dire à l'intérieur de chaque noeud) et non un suivi des chemins optiques de connexion de type bout-enbout (ou end-to-end ), au moyen d'une analyse des canaux seulement au niveau du noeud de commutation dans lequel ils sont utilisés. De plus le 30 nombre de VOAs nécessaires pour effacer les canaux est prohibitif en terme de coût. L'invention a donc pour but de remédier à une partie au moins des inconvénients présentés par les solutions connues. 4 2893718 Elle propose à cet effet un dispositif de commutation optique, pour un noeud de commutation d'un réseau optique transparent, comprenant, d'une première part, au moins un port d'entrée destiné à être couplé à une ligne optique amont dédiée au transport de canaux multiplexés, d'une deuxième 5 part, au moins une voie de sortie (port de sortie destiné à être couplé à une ligne optique aval dédiée au transport de canaux multiplexés ou port d'extraction), et d'une troisième part, des moyens de commutation couplant chaque port d'entrée à chaque voie de sortie. Ce dispositif de commutation optique se caractérise par le fait qu'il io comprend en outre des moyens de traitement chargés d'adjoindre aux canaux qui parviennent sur chaque port d'entrée d'un noeud de commutation une signature comportant une première information représentative au moins de ce noeud de commutation. On entend ici par signature toute modification appliquée à un is canal ou multiplex et permettant de marquer le passage de ce canal ou des canaux composant ce multiplex en un endroit donné. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'adjoindre à chaque canal 20 (ou chaque canal de chaque multiplex) une signature comportant une première information représentative de leur propre noeud de commutation et une seconde information représentative du port d'entrée qui a reçu le canal ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'appliquer une même sur- 25 modulation d'amplitude à une fréquence choisie (formant une première information), représentative de leur propre noeud de commutation, à chaque canal (ou chaque canal de chaque multiplex) reçu par chaque port d'entrée ; ses moyens de traitement peuvent par exemple être chargés d'appliquer 30 aux premières informations (éventuellement aux sur-modulations), qui sont appliquées aux canaux reçus par des ports d'entrée (et d'insertion) différents, des sur-modulations d'amplitude à des fréquences différentes ou des déphasages différents (formant des secondes informations) 5 2893718 représentatifs respectivement de ces ports d'entrée (ou d'insertion) ; - ses moyens de traitement peuvent comporter des modules de traitement en nombre égal au moins au nombre des ports d'entrée et chargés chacun d'adjoindre la signature aux canaux reçus par le port d'entrée 5 correspondant, ses moyens de traitement peuvent comporter au moins un module de traitement additionnel chargé d'adjoindre la signature aux canaux introduits par un port d'insertion couplé à un module d'insertion ; - ses moyens de traitement peuvent comporter des modules de traitement 10 additionnels en nombre égal au nombre des ports d'insertion et chargés chacun d'adjoindre la signature aux canaux introduits par le port d'insertion correspondant ; chaque module de traitement peut par exemple être agencé sous la forme d'un atténuateur optique variable commandé électriquement ; 15 il peut également comprendre des moyens d'analyse chargés d'analyser les canaux qui sont délivrés par certaines au moins des voies de sortie, afin de déterminer la signature qui leur a été adjointe par les moyens de traitement de leur propre noeud de commutation ; - ces moyens d'analyse peuvent être chargés d'analyser les canaux qui 20 sont délivrés par des voies de sortie, afin de déterminer chaque signature qui leur a été adjointe par les moyens de traitement de chaque noeud de commutation par lequel ils ont transité, y compris le leur ; > ces moyens d'analyse peuvent être chargés d'analyser chaque seconde information adjointe à chaque première information de chaque canal par 25 les moyens de traitement de chaque noeud de commutation par lequel il a transité, y compris le leur ; - ces moyens d'analyse peuvent par exemple comporter des modules d'analyse en nombre égal au nombre de voies de sortie à analyser et chargés chacun d'analyser les canaux reçus par la voie de sortie 30 correspondante ; > en variante, on peut prévoir un commutateur comprenant des entrées couplées respectivement aux voies de sortie à analyser et au moins une 6 2893718 sortie, et des moyens d'analyse comportant un module d'analyse mutualisé comprenant une entrée couplée à la sortie du commutateur et chargé d'analyser les canaux reçus par l'une des voies de sortie à analyser, sélectionnée par le commutateur ; 5 > chaque module d'analyse peut par exemple comprendre un sousmodule de filtrage optique chargé de séparer les canaux délivrés par la voie de sortie correspondante, ainsi qu'au moins un sous-module de conversion optique/électrique chargé de convertir chaque canal en signal électrique, et un sous-module d'analyse électrique chargé io d'identifier chaque signature adjointe à chaque canal séparé ; ses moyens de traitement peuvent être chargés d'appliquer une signature à tous les canaux d'un multiplex simultanément ; ses moyens de commutation peuvent comprendre, d'une première part, un premier étage comportant N modules de diffusion munis chacun d'une 15 première entrée, couplée à l'un des ports d'entrée, et M premières sorties, propres chacune à délivrer au moins l'un des canaux multiplexés reçus par la première entrée, d'une deuxième part, un deuxième étage comportant M modules de fusion comprenant chacun N deuxièmes entrées, propres à recevoir chacune au moins un canal d'une longueur d'onde, et une 20 deuxième sortie couplée à un port de sortie constituant l'une des voies de sortie et propre à délivrer au moins un canal reçu sur l'une des deuxièmes entrées, et d'une troisième part, un troisième étage comportant au moins NxM liens optiques couplant au moins les premières sorties aux deuxièmes entrées de sorte que chacun des N modules de diffusion soit couplé à 25 chacun des M modules de fusion ; -ces modules de diffusion peuvent par exemple être choisis parmi les coupleurs optiques à une entrée et M sorties et les modules de sélection de longueurs d'onde, par exemple de type WSS ; - ces modules de fusion peuvent par exemple être choisis parmi les 30 coupleurs optiques à N entrées et une sortie et les modules de sélection de longueurs d'onde, par exemple de type WSS. On notera que soit les modules de fusion sont de type non sélectif et les modules de diffusion de type sélectif, soit les modules de fusion sont de type sélectif et les 7 2893718 modules de diffusion de type non sélectif ou sélectif. L'invention propose également un noeud de commutation, pour un réseau (D)WDM, équipé d'au moins un dispositif de commutation optique du type de celui présenté ci-avant. Un tel noeud de commutation peut par s exemple se présenter sous la forme d'un brasseur optique transparent. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 illustre de façon schématique et fonctionnelle un premier lo exemple de réalisation d'un dispositif de commutation optique selon l'invention, et la figure 2 illustre de façon schématique et fonctionnelle un second exemple de réalisation d'un dispositif de commutation optique selon l'invention. 15 Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre le suivi des chemins optiques de connexion établis dans un réseau optique transparent, aussi bien dans un mode d'analyses locales (c'est-à-dire au moyen d'analyses effectuées dans 20 chaque noeud de commutation du réseau), que dans un mode d'analyse de type bout-en-bout (c'est-à-dire au moyen d'analyses effectuées dans chaque ( dernier ) noeud de commutation qui se trouve placé à l'extrémité d'un chemin optique de connexion). Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les 25 noeuds de commutation sont des brasseurs optiques transparents (ou OXCs pour Optical Cross-Connects ), éventuellement à fonction d'insertion et/ou extraction, d'un réseau à multiplexage de longueurs d'onde (ou (D)WDM pour (Dense) Wavelength Division Multiplexing ). Mais, il pourrait également s'agir de multiplexeurs optiques à insertion/extraction (ou OADMs pour 30 Optical Add/Drop Multiplexers ). Il est tout d'abord rappelé qu'un chemin optique de connexion est un trajet physique emprunté par des signaux optiques émis à une longueur d'onde donnée au sein d'un réseau optique transparent, et que ces signaux 8 2893718 sont transportés dans des canaux (tuyaux logiques) associés chacun à un chemin optique de connexion. Un tel trajet (ou chemin) physique est défini par des portions de lignes optiques constituées généralement de fibres optiques et raccordant des paires de noeuds de commutation transparents. 5 Par ailleurs, des canaux, associés à des longueurs d'onde différentes et empruntant conjointement un même média, peuvent être multiplexés afin de constituer un multiplex. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, un noeud (de commutation) NC comprend au moins un dispositif de commutation optique io D, selon l'invention. Le dispositif D comporte tout d'abord N ports d'entrée couplés respectivement à des lignes optiques d'entrée Fli (i = 1 à N), comme par exemple des fibres optiques, dans lesquelles circulent des canaux multiplexés, également appelés multiplex spectral de signaux optiques. Dans 15 les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, l'indice i prend des valeurs comprises entre 1 et 4, du fait que N est égal à 4 (à titre illustratif). Mais, cet indice i n'est pas limité à ces valeurs qui sont fixées par le nombre N de ports d'entrée du dispositif D. Il peut en effet prendre n'importe quelle valeur comprise entre 1 et N, avec N supérieur ou égal à un (N >_1). 20 Par exemple chaque fibre optique d'entrée Fli est capable de transporter R canaux optiques (R>O). Le dispositif D comporte également M ports de sortie couplés respectivement à des lignes optiques de sortie FSj (j = 1 à m), comme par exemple des fibres optiques, dans lesquelles circulent des canaux 25 multiplexés, également appelés multiplex spectral de signaux optiques. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, l'indice j prend des valeurs comprises entre 1 et 4, du fait que M est égal à 4 (à titre illustratif). Mais, cet indice j n'est pas limité à ces valeurs qui sont fixées par le nombre M de ports de sortie du dispositif D. Il peut en effet prendre n'importe quelle valeur 30 comprise entre 1 et M, avec M supérieur ou égal à un (M >_1). Il est important de noter que les M ports de sortie constituent M voies 9 2893718 de sortie. Mais, comme on le verra plus loin le dispositif peut comporter une ou plusieurs autres voies de sortie définissant chacune un port d'extraction. Par conséquent, on entend ici par voie de sortie aussi bien un port de sortie, couplé à une ligne optique de sortie FSj, qu'un port d'extraction. 5 Le dispositif D comporte également un module de commutation MC qui peut être fonctionnellement décomposé en des premier El, deuxième E2 et troisième E3 étages. N'importe quel type de module de commutation MC peut être envisagé, et non pas seulement celui qui va être décrit ci-après en référence aux figures 1 et 2. 10 Le premier étage El (illustré sur les figures 1 et 2) comporte N modules de diffusion MDi (i = 1 à N) comprenant chacun au moins une première entrée et M premières sorties. Comme indiqué ci-avant, dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, N et M sont égaux à quatre (N = 4, M = 4), mais N comme M peuvent prendre n'importe quelle valeur supérieure ou 15 égale à un (N ?1, M >_1). Chaque première entrée est destinée à être couplée à un port d'entrée du dispositif D et donc à une ligne optique d'entrée Fli. Chaque module de diffusion MDi est chargé d'aiguiller des canaux optiques multiplexés qu'il reçoit sur son entrée (couplée à une ligne optique 20 d'entrée Fli) en fonction de leurs longueurs d'onde respectives vers une ou plusieurs de ses M premières sorties. En d'autres termes, un module de diffusion MDi assure une fonction de routage interne qui lui permet de délivrer sur chacune de ses M premières sorties un ou plusieurs canaux optiques (voire même tous) d'un multiplex qu'il a reçu sur son unique entrée. 25 Dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, chaque module de diffusion MDi comprend une première sortie d'extraction qui est couplée à un port d'extraction (ou voie de sortie) d'un module d'extraction d'un ou plusieurs canaux RI ou R2 du noeud NC. Dans une variante, les modules d'extraction R1 et R2 pourraient faire partie du dispositif D. Par ailleurs, sur les figures 1 et 30 2 on a représenté deux modules d'extraction séparés, mais ils pourraient être regroupés en un unique module. Cette première sortie d'extraction permet de récupérer au niveau du noeud NC les signaux qui sont contenus dans un ou lo 2893718 plusieurs canaux transportés par l'une quelconque des lignes d'entrée Fli, en vue d'un traitement local et/ou d'une transmission à au moins un terminal raccordé au noeud NC. Dans le premier exemple illustré sur la figure 1, les modules de 5 diffusion MDi sont de type non sélectif. Il s'agit par exemple de coupleurs optiques (ou optical splitters ), chargés de délivrer sur chacune de ses premières sorties l'ensemble des canaux optiques reçu sur sa première entrée. Dans une variante, les modules de diffusion pourraient être de type lo sélectif. C'est notamment le cas du second exemple de réalisation illustré sur la figure 2. Dans ce cas, ils constituent par exemple des modules de sélection de longueurs d'onde de type WSS (MD'i), tels que ceux présentés dans la partie introductive. Ces modules de sélection de longueurs d'onde MD'i sont réglables en fonction d'une commande, et peuvent délivrer sur chacune de 15 leurs M premières sorties soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques reçus sur leur première entrée, soit un multiplex constitué d'un ensemble de canaux optiques sélectionnés parmi les canaux optiques du multiplex reçu sur leur première entrée, en fonction d'une commande spécifique. II est important de noter que chaque canal reçu sur la première 20 entrée ne peut être distribué que sur une unique première sortie. La sélection des canaux se fait en interne au moyen de filtres intégrés. Les modules WSS sont notamment décrits dans le document de T. Ducellier et al. The MWS 1x4 : A High Performance Wavelength Switching Building Block , Conférence ECOC'2002, Copenhague, 9 septembre 2002, 25 2.3.1. Les modules de sélection de longueurs d'onde de type WSS sont avantageux du fait, notamment, qu'ils induisent de faibles pertes d'insertion comparées à celles induites par de simples coupleurs, lorsque leur nombre de sorties (M) est supérieur à 4. 30 Le deuxième étage E2 (illustré sur les figures 1 et 2) comporte M modules de fusion MFj comprenant chacun N deuxièmes entrées et au moins une deuxième sortie qui est couplée à l'un des M ports de sortie du dispositif 11 2893718 D, et donc à l'une des M lignes optiques de sortie FSj. Chaque module de fusion MFj assure une fonction d'aiguillage interne (éventuellement programmable) permettant de fournir sur au moins une deuxième sortie soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques s reçus sur ses N deuxièmes entrées, soit un multiplex constitué d'un ensemble de canaux optiques sélectionnés parmi les canaux optiques reçus sur ses N deuxièmes entrées. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, chaque module de fusion MFj comprend une deuxième entrée d'insertion qui est couplée à un lo module d'insertion d'un ou plusieurs canaux Ti ou T2 du noeud NC. Dans une variante, les modules d'insertion T1 et T2 pourraient faire partie du dispositif D. Par ailleurs, sur les figures 1 et 2 on a représenté deux modules d'insertion séparés, mais ils pourraient être regroupés en un unique module. Cette deuxième entrée d'insertion permet d'alimenter le module de fusion MFj 15 concerné avec un ou plusieurs canaux de manière à le(s) multiplexer, éventuellement, avec d'autres canaux reçus par l'une au moins de ses autres deuxièmes entrées. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, les modules de fusion MFj sont de type sélectif. Il s'agit par exemple de modules de sélection 20 de longueurs d'onde de type WSS, tels que ceux présentés ci-avant et dans la partie introductive. Dans ce cas, ils sont réglables en fonction d'une commande, et peuvent délivrer sur leur unique deuxième sortie soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques reçus sur leurs N deuxièmes entrées, soit un multiplex constitué d'un ensemble de canaux optiques 25 sélectionnés parmi les canaux optiques reçus sur leurs N deuxièmes entrées, en fonction d'une commande spécifique. Mais, dans une variante, ils pourraient être de type non sélectif. Dans ce cas, ils constituent par exemple des coupleurs optiques (ou optical couplers ), chargés de délivrer sur au moins une deuxième sortie un 30 multiplex constitué de l'ensemble des canaux optiques reçus sur leurs N deuxièmes entrées. D'une manière générale, l'invention s'applique à tous les modes de réalisation dans lesquels soit les modules de fusion sont de type non sélectif 12 2893718 et les modules de diffusion de type sélectif, soit les modules de fusion sont de type sélectif et les modules de diffusion de type non sélectif ou sélectif. Le troisième étage E3 (illustré sur les figures 1 et 2) comporte au moins NxM liens optiques L couplant chacun l'une des M premières sorties de 5 l'un des N modules de diffusion MDi (ou MD'i) à l'une des N deuxièmes entrées de l'un des M modules de fusion MFj. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, le troisième étage E3 peut également comporter des liens optiques L couplant soit l'une des premières sorties de l'un des N modules de diffusion MDi (ou MD'i) à un port d'extraction (ou voie de sortie) de l'un des lo modules d'extraction Ti, T2, soit l'un des modules d'insertion R1, R2 à la deuxième entrée (d'insertion) de l'un au moins des M modules de fusion MFj. Il est important de noter qu'un module de diffusion MDi (ou MD'i) peut éventuellement comporter plusieurs premières sorties d'extraction, tout comme un module de fusion MFj peut éventuellement comporter plusieurs 15 deuxièmes entrées d'insertion. Dans ce qui précède, on a décrit un premier exemple de réalisation de module de commutation MC (en référence à la figure 1) dans lequel les modules de diffusion MDi sont tous des coupleurs optiques (optical splitters) et les modules de fusion MFj sont tous des modules de sélection de 20 longueurs d'onde (par exemple de type WSS), et un second exemple de réalisation de module de commutation MC (en référence à la figure 2) dans lequel les modules de diffusion MD'i et les modules de fusion MFj sont tous des modules de sélection de longueurs d'onde (par exemple de type WSS). Mais, on peut également envisager au moins un troisième exemple de 25 réalisation dans lequel les modules de diffusion sont tous des modules de sélection de longueurs d'onde (par exemple de type WSS) et les modules de fusion sont tous des coupleurs optiques (optical couplers). L'invention n'est pas limitée aux exemples de module de commutation MC décrits ci-avant, notamment en référence aux figures 1 et 2. 30 Un dispositif D, selon l'invention, peut en effet comporter n'importe quel type de module de commutation MC. Ainsi, son module de commutation MC peut comprendre un premier étage E1 agencé sous la forme d'un ou plusieurs démultiplexeur(s) (éventuellement adapté à l'extraction de canaux), un 13 2893718 deuxième étage E2 agencé sous la forme d'un ou plusieurs multiplexeur(s) (éventuellement adapté à l'insertion de canaux), et un troisième étage E3 agencé sous la forme d'une matrice de commutation reliant les premières sorties du (ou des) démultiplexeur(s) aux secondes entrées du (ou des) 5 multiplexeur(s). Selon l'invention, un dispositif D comprend également des moyens de traitement MTi implantés au niveau de chacun des ports d'entrée de son noeud de commutation NC et chargés d'adjoindre à chaque canal (ou à chacun des canaux d'un multiplex) parvenant sur chaque port d'entrée (et/ou lo d'insertion) une signature représentative au moins du noeud de commutation NC dans lequel ils sont implantés. Ainsi, chaque canal qui emprunte un chemin optique de connexion se voit adjoindre dans chaque noeud NC qu'il traverse (ou qui l'insère dans le trafic) une signature comportant une première information représentative de 1s ce noeud NC. En d'autres termes, chaque canal porte la trace de son passage dans chaque noeud du chemin optique de connexion qu'il emprunte. II est alors possible, comme on le verra plus loin, soit de déterminer en chaque noeud chaque signature adjointe à chaque canal, afin de reconstituer le chemin qu'il a emprunté (mode d'analyse locale), soit de déterminer au niveau 20 du dernier noeud d'un chemin optique de connexion emprunté par un canal chaque signature qui lui a été adjointe par chaque noeud de ce chemin optique de connexion. Tout type de signature susceptible de représenter un noeud NC peut être adjoint à un canal par les moyens de traitement MTi de ce noeud NC, dès 25 lors qu'il n'implique pas une conversion optique/électrique/optique. Il est rappelé que l'on entend ici par signature toute modification appliquée à un canal ou un multiplex etpermettant de marquer le passage de ce canal ou des canaux qui composent ce multiplex en un endroit donné. Préférentiellement, les modules de traitement MTi sont agencés pour 3o appliquer une signature à tous les canaux d'un multiplex simultanément. Par exemple, les moyens de traitement MTi d'un noeud NC peuvent appliquer à chaque canal reçu par chaque port d'entrée, une même sur-modulation de fréquence fNc, représentative de leur noeud NC et formant une 14 2893718 première information. Dans ce cas, chaque noeud du réseau doit disposer de sa propre fréquence de sur-modulation (également appelée pilot tone ). II est préférable que chaque fréquence de sur-modulation satisfasse à au moins deux règles. s II faut tout d'abord que chaque fréquence de sur-modulation soit suffisamment grande pour être transparente aux amplificateurs installés sur les lignes optiques Fli et FSj du réseau. Cela est plus particulièrement le cas lorsque les amplificateurs sont de type EDFA ( Erbium Doped Fibre Amplifier - amplificateur à fibre dopée erbium). En effet, ce type lo d'amplificateur lisse le signal qu'il amplifie lorsque les modulations ont une fréquence inférieure à un premier seuil. Par conséquent, si l'on veut conserver une sur-modulation lors de la traversée d'un EDFA il faut que sa fréquence de sur-modulation soit supérieure au premier seuil. Typiquement, il est préférable que chaque fréquence de sur-modulation soit supérieure à environ 10 kHz. 15 Il faut ensuite que chaque fréquence de sur-modulation soit suffisamment petite pour être en dehors de l'étendue spectrale des données représentées par les signaux des canaux. En effet, lorsqu'une fréquence de sur-modulation dépasse un second seuil, cela peut perturber le signal car cela peut correspondre à des fréquences représentatives d'une suite d'un grand 20 nombre de bits (0 ou 1) identiques. Par conséquent, si l'on ne veut pas perturber un signal il faut que la fréquence de sur-modulation soit inférieure au second seuil. Typiquement, il est préférable que chaque fréquence de sur-modulation soit inférieure à environ 1 MHz. Il est important de noter que la signature qui est adjointe à chaque 25 canal, par les moyens de traitement MTi d'un noeud NC, peut être représentative non seulement de ce noeud NC, mais également du port d'entrée qui a reçu le canal. Tout type de seconde information susceptible de représenter un port d'entrée d'un noeud NC (et de le différencier par rapport aux autres ports de ce noeud NC) peut être adjoint à un canal, en complément 30 de la première information, par les moyens de traitement MTi de ce noeud NC, dès lors qu'il n'implique pas une conversion optique/électrique/optique. Par exemple, les moyens de traitement MTi d'un noeud NC peuvent 15 2893718 appliquer à chaque première information, adjointe à chaque canal reçu par un port d'entrée, une seconde information représentative de ce port d'entrée. Par exemple, cette seconde information peut se présenter sous la forme d'un déphasage dans la sur-modulation appliquée en tant que première 5 information. Dans ce cas, les phases des premières informations, adjointes aux canaux reçus sur des ports d'entrée différents, diffèrent les unes des autres. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2, les moyens de traitement MTi peuvent par exemple appliquer un déphasage nul sur le premier port d'entrée couplé à la première fibre d'entrée FI1, un déphasage 10 de u sur le deuxième port d'entrée couplé à la deuxième fibre d'entrée FI2, un déphasage de -n/2 sur le troisième port d'entrée couplé à la troisième fibre d'entrée FI3, et un déphasage de +n/2 sur le quatrième port d'entrée couplé à la quatrième fibre d'entrée FI4. La combinaison d'une sur-modulation à une fréquence fNc 15 (représentative d'un noeud NC donné) et, par exemple, d'un déphasage (représentatif de l'un des N ports d'entrée d'un noeud NC) forme une signature qui permet d'indiquer sans ambiguïté par quel port d'entrée d'un noeud a transité un canal. Du fait de cette combinaison, il n'est pas nécessaire de prévoir des secondes informations (par exemple des déphasages 20 différents) pour des ports d'entrée de noeuds différents. Un même multiplet de N secondes informations (par exemple N déphasages) différentes peut donc être utilisé dans chaque noeud (bien entendu si ces noeuds comportent tous le même nombre de ports d'entrée). Ce mode de réalisation peut nécessiter la définition au sein du réseau 25 de références de parties locales de signatures utiles pour déterminer le port d'entrée au niveau d'un noeud N donné. Au lieu d'appliquer une seconde information sous la forme d'un déphasage choisi aux premières informations des canaux qui parviennent sur un port d'entrée donné, on peut par exemple leur appliquer une seconde 30 information sous la forme d'une sur-modulation de la première information selon une fréquence ou une combinaison de bits propre à ce port d'entrée. Afin d'adjoindre chaque signature au niveau de chaque port d'entrée, les moyens de traitement MTi peuvent par exemple se présenter sous une 16 2893718 forme modulaire, comme illustré sur les figures 1 et 2. Dans ce cas, chaque port d'entrée est pourvu d'un module de traitement MTi chargé d'adjoindre aux canaux qu'il reçoit une signature représentative du noeud NC qu'il équipe. Par exemple, chaque module de traitement MTi peut être un 5 atténuateur optique variable (ou VOA) commandé électriquement. Dans ce cas, l'application à un canal d'une première information (comme par exemple une sur-modulation) se fait par atténuation de sa puissance selon la fréquence associée au noeud NC comprenant le port d'entrée qui l'a reçu. Un tel module de traitement MTi (VOA) est également capable d'appliquer à lo chaque première information une seconde information, par exemple sous la forme d'un déphasage choisi, destinée à différencier ce port d'entrée des autres ports d'entrée du même noeud NC. D'autres types de module de traitement MTi que le VOA peuvent être utilisés pour adjoindre une signature aux canaux. Ainsi, on peut par exemple 15 utiliser des modulateurs ou des modules acousto-optiques. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, et comme évoqué précédemment, un noeud NC, selon l'invention, peut également comporter des moyens d'analyse MAi couplés à certaines au moins des voies de sortie de son dispositif de commutation D, afin de déterminer, au moins, la signature 20 qui a été adjointe à chaque canal reçu par les moyens de traitement MTi implantés sur les ports d'entrée de ce même dispositif de commutation D. Préférentiellement, et comme illustré, chaque port de sortie fait l'objet d'une analyse par les moyens d'analyse. Mais, on peut également envisager que les ports d'extraction fassent l'objet d'une analyse par les moyens 25 d'analyse. Cela permet notamment de faire une analyse de bout-en-bout (ou end-to-end ) dans le dernier noeud d'un réseau. On peut également envisager que seuls les ports d'extraction fassent l'objet d'une analyse par les moyens d'analyse. Préférentiellement, les moyens d'analyse MAi sont capables de 30 déterminer chaque signature qui a été adjointe à chaque canal par les moyens de traitement MTi de chaque noeud de commutation par lequel ce canal a transité, y compris le leur. Cela est notamment nécessaire lorsque seuls les ports d'extraction que comprend un dispositif D font l'objet d'une 17 2893718 analyse par les moyens d'analyse MAi, ce qui est par exemple le cas dans un réseau en anneau. Les moyens d'analyse peuvent être soit de type modulaire, soit de type mutualisé. 5 Dans le cas mutualisé, un unique module d'analyse sert à analyser les signatures adjointes aux canaux délivrés par plusieurs voies de sortie (ports de sortie et/ou ports d'extraction). Dans ce cas, chaque port de sortie à analyser est pourvu d'un séparateur optique en Y couplé, d'une part, à la fibre de sortie FSj correspondante, et d'autre part, à l'une des entrées d'un io commutateur chargé de sélectionner l'un des ports de sortie à analyser et de délivrer sur une sortie les canaux reçus par ce port de sortie à analyser pour alimenter l'entrée du module d'analyse mutualisé. Dans le cas modulaire, chaque voie de sortie devant faire l'objet d'une analyse est équipée d'un module d'analyse qui lui est propre. C'est 15 notamment le cas des ports de sortie dans les exemples illustrés sur les figures 1 et 2. Plus précisément, afin de déterminer au niveau d'une voie de sortie chaque signature adjointe à chaque canal, cette voie de sortie est pourvue d'un séparateur optique en Y couplé, d'une part, à la fibre de sortie FSj correspondante, et d'autre part, au module d'analyse MAi correspondant, 20 et chargé de prélever une petite partie de la puissance des canaux délivrés par ce port de sortie pour alimenter ce module d'analyse MAi. Le séparateur optique en Y est par exemple de type 95% / 5%. La méthode de détermination d'une signature adjointe à un canal dépend du (ou des) type(s) de technique utilisé(s) pour générer et adjoindre 25 cette signature. Quelle que soit la méthode utilisée, le module de traitement MTi doit tout d'abord séparer spectralement (ou filtrer) les canaux à analyser, qui sont délivrés sous la forme d'un multiplex par une voie de sortie (ici un port de sortie), au moyen d'un sous-module de filtrage optique. Puis, ce module de traitement MTi doit convertir le canal en signal électrique au moyen 30 d'un sous-module de conversion optique/electrique. La bande passante de ce sous-module est préférentiellement appropriée aux fréquences contenues dans les signatures. Puis ce module de traitement MT doit analyser ce signal électrique, au moyen d'un sous-module d'analyse électrique, afin d'identifier 18 2893718 les signatures, c'est-à-dire dans un premier temps éventuellement la ou les fréquences des sur-modulations constituant les premières informations, et dans un deuxième temps identifier la phase (ou les sur-modulations) constituant la deuxième information propre au noeud (ou les deuxièmes s informations des noeuds précédents). Le sous-module de filtrage optique peut par exemple être réalisé au moyen d'un filtre accordable. Le sous-module de conversion optique/électrique peut par exemple se présenter sous la forme d'une photodiode, placée en sortie du sous-module de filtrage optique et chargée de transformer les canaux optiques en signaux électriques. Les sous-modules de filtrage optique et de conversion optique/ électrique peuvent éventuellement être rassemblés en un seul module appelé OCM (pour Optical Channel Monitor ) qui peut-être réalisé soit en 15 cascadant un filtre accordable et une photodiode soit sous la forme d'un réseau de diffraction séparant les longueurs d'onde vers une barrette de photodiodes. Le sous-module d'analyse électrique peut par exemple se présenter sous la forme d'un sous-module de détection synchrone ( lock- in detection ) 20 chargé de déterminer la fréquence de sur-modulation des signaux électriques et l'éventuel déphasage de cette sur-modulation. Bien entendu, le mode de réalisation des sous-modules d'analyse électrique varie en fonction de la nature des premières et secondes informations. 25 Grâce à ce type d'analyse des canaux, on peut déterminer en un noeud NC chaque signature adjointe à chaque canal, et donc déterminer au moins chaque noeud par lequel il a transité (lorsque l'on connaît la fréquence de sur-modulation associée à chaque noeud), ainsi qu'éventuellement chaque port d'entrée utilisé dans chaque noeud de transit. Connaissant les ports 30 d'entrée qui ont reçus les canaux, on peut en déduire les ports de sortie des noeuds dans lesquels ils ont transité et qui sont couplés à ces noeuds d'entrée. On peut ainsi reconstituer le chemin emprunté précédemment par chaque canal, en chaque lieu d'analyse. 19 2893718 On notera que certains au moins des ports d'insertion de canaux (sorties des modules d'insertion T1 et T2) peuvent être pourvus d'un module de traitement MTi (additionnels) du type de ceux décrits ci-avant. Lorsqu'ils ne sont pas pourvus de module de traitement MTi, les canaux qui sont insérés s dans un noeud donné ne comportent aucune signature lorsqu'ils parviennent au niveau d'un port de sortie de ce noeud. Cette absence de signature sur des canaux constitue malgré tout une signature valable localement puisqu'elle signale qu'ils ont été insérés dans le noeud courant. Par ailleurs, lorsque le plan de gestion signale aux noeuds les canaux lo qui doivent parvenir sur chacun de leurs ports d'entrée et les canaux qui doivent être délivrés sur chacun de leurs ports de sortie, les moyens d'analyse MAi peuvent vérifier si l'état physique de leur dispositif de commutation D correspond effectivement à son état logique. En cas de non correspondance (ou d'inadéquation), les moyens d'analyse MAi en déduisent qu'il y a un 15 problème, et ils peuvent par exemple générer un message d'alarme afin que soit mis en oeuvre un mécanisme de protection destiné à remédier au problème détecté. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de commutation optique et de noeud de communication décrits ci-avant, 20 seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 20
Un dispositif (D) est dédié à la commutation optique dans un noeud de commutation (NC) d'un réseau optique transparent. Ce dispositif (D) comprend i) au moins un port d'entrée destiné à être couplé à une ligne optique amont (F11-F14) dédiée au transport de canaux multiplexés, ii) au moins une voie de sortie, iii) des moyens de commutation (MC) couplant chaque port d'entrée au moins à chaque voie de sortie, et iv) des moyens de traitement (MT1-MT4) chargés d'adjoindre aux canaux qui parviennent sur chaque port d'entrée une signature comportant une première information représentative du noeud de commutation (NC), ainsi qu'éventuellement du port d'entrée qui les a reçus.
1. Dispositif de commutation optique (D) pour un noeud de commutation (NC) d'un réseau optique transparent, comprenant i) au moins s un port d'entrée propre à être couplé à une ligne optique amont (Fli) dédiée au transport de canaux multiplexés, ii) au moins une voie de sortie, et iii) des moyens de commutation (MC) couplant chaque port d'entrée à chaque voie de sortie, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de traitement (MTi) agencés pour adjoindre aux canaux qui parviennent sur chaque port io d'entrée dudit noeud de commutation (NC) une signature comportant une première information représentative au moins de ce noeud de commutation (NC). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) sont agencés pour adjoindre à chaque canal une 15 signature comportant une première information représentative de leur propre noeud de commutation (NC) et une seconde information représentative du port d'entrée qui a reçu ce canal. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) sont agencés pour appliquer une 20 même sur-modulation d'amplitude à une fréquence choisie, constituant une première information et représentative dudit noeud de commutation (NC), à chaque canal reçu par chaque port d'entrée. 4. Dispositif selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) sont agencés pour appliquer aux 25 premières informations qui sont appliquées aux canaux reçus par des ports d'entrée différents des secondes informations sous la forme de déphasages différents, représentatifs respectivement desdits ports d'entrée. 5. Dispositif selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) sont agencés pour appliquer aux 3o premières informations qui sont appliquées aux canaux reçus par des ports d'entrée différents des secondes informations sous la forme de sur-modulations d'amplitude à des fréquences différentes, représentatives respectivement desdits ports d'entrée. 21 2893718 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement comportent des modules de traitement (MTi) en nombre égal au moins au nombre desdits ports d'entrée et agencés chacun pour adjoindre ladite signature aux canaux reçus par le port d'entrée s correspondant. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) comportent au moins un module de traitement additionnel agencé pour adjoindre ladite signature aux canaux introduits par un port d'insertion couplé à un module d'insertion (Tl ,T2). 10 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) comportent des modules de traitement additionnels en nombre égal au nombre des ports d'insertion et agencés chacun pour adjoindre ladite signature aux canaux introduits par le port d'insertion correspondant. 15 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que chaque module de traitement (MTi) est agencé pour adjoindre une seconde information choisie à chaque première information. 10. Dispositif selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que chaque module de traitement (MTi) est agencé sous la forme d'un atténuateur 20 optique variable commandé électriquement. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'analyse (MAi) agencés pour analyser les canaux qui sont délivrés par certaines au moins des voies de sortie, de manière à déterminer au moins la signature qui leur a été adjointe par lesdits 25 moyens de traitement (MTi) dudit noeud de commutation (NC). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MAi) sont agencés pour analyser les canaux délivrés par des voies de sortie, de manière à déterminer chaque signature qui leur a été adjointe par les moyens de traitement (MTi) de chaque noeud de commutation 30 (NC) par lequel ils ont transité. 13. Dispositif selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse comportent des modules d'analyse (MAi) en nombre égal au nombre de voies de sortie à analyser et agencés chacun pour 22 2893718 analyser les canaux reçus par la voie de sortie correspondante. 14. Dispositif selon l'une des 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comprend un commutateur comprenant des entrées couplées respectivement aux voies de sortie à analyser et au moins une sortie, et en ce que lesdits moyens d'analyse comportent un module d'analyse mutualisé comprenant une entrée couplée à la sortie dudit commutateur et agencé pour analyser les canaux reçus par l'une desdites voies de sortie à analyser, sélectionnée par ledit commutateur. 15. Dispositif selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce lo que chaque module d'analyse (MAi) comprend un sous-module de filtrage optique chargé de séparer les canaux délivrés par la voie de sortie correspondante, au moins un sous-module de conversion optique/électrique chargé de convertir chaque canal en signal électrique, et un sous-module d'analyse électrique chargé d'identifier chaque signature adjointe à chaque 15 canal séparé. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de commutation (MC) comprennent i) un premier étage (El) comportant N modules de diffusion (MDi ; MD'i) munis chacun d'une première entrée, couplée à l'un desdits ports d'entrée, et M premières sorties, 20 propres chacune à délivrer au moins l'un des canaux multiplexés reçus par ladite première entrée, ii) un deuxième étage (E2) comportant M modules de fusion (MFj) comprenant chacun N deuxièmes entrées, propres à recevoir chacune au moins un canal d'une longueur d'onde, et une deuxième sortie couplée à un port de sortie constituant l'une desdites voies de sortie et propre 25 à délivrer au moins un canal reçu sur l'une desdites deuxièmes entrées, et iii) un troisième étage (E3) comportant au moins NxM liens optiques (L) couplant au moins lesdites premières sorties auxdites deuxièmes entrées de sorte que chacun des N modules de diffusion (MDi ; MD'i) soit couplé à chacun des M modules de fusion (MFj). 30 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que lesdits modules de diffusion (MDi ; MD'i) sont choisis dans un groupe comprenant au moins les coupleurs optiques à une entrée et M sorties et les modules de sélection de longueurs d'onde. 23 2893718 18. Dispositif selon l'une des 16 et 17, caractérisé en ce que lesdits modules de fusion (MFj) sont choisis dans un groupe comprenant au moins les coupleurs optiques à N entrées et une sortie et les modules de sélection de longueurs d'onde. 5 19. Dispositif selon l'une des 17 et 18, caractérisé en ce que lesdits modules de sélection de longueurs d'onde (MDi ;MD'i, MFj) sont du type dit WSS . 20. Dispositif selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MTi) sont agencés pour appliquer une signature à tous les canaux d'un multiplex, simultanément. 21. Noeud de commutation (NC) pour un réseau optique à multiplexage de longueurs d'onde, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de commutation optique (D) selon l'une des précédentes. 22. Noeud de commutation selon la 21, caractérisé en ce qu'il est agencé sous la forme d'un brasseur optique transparent.
G,H
G02,H04
G02B,H04B
G02B 6,G02B 26,H04B 10
G02B 6/28,G02B 26/08,H04B 10/20
FR2900446
A1
SYSTEME DE RECYCLAGE DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR D'UN VEHICULE ADAPTE A EVACUER UN ELEMENT PRESENT DANS UNE VANNE DE CONTROLE D'UN CIRCUIT DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT
20,071,102
La présente invention concerne de manière générale les systèmes de recyclage des gaz d'échappement. L'invention concerne plus particulièrement un système de recyclage des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, le système comprenant un circuit de recirculation des gaz d'échappement pourvu d'une vanne de contrôle du flux de gaz d'échappement et de moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de ladite vanne de contrôle. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour un 10 système de recyclage des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne diesel. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moteurs à combustion interne diesel de véhicule automobile comprennent généralement un circuit de recirculation des gaz d'échappement 15 pourvu d'une vanne de contrôle permettant de contrôler le flux de gaz d'échappement qui traverse le circuit de recirculation. Cette vanne de contrôle possède un élément obturateur tel qu'un clapet dont la position peut varier continûment entre une position d'ouverture où la section de passage du flux de gaz d'échappement recirculé est maximale et une position de fermeture complète 20 où la section de passage du flux de gaz d'échappement recirculé est minimale. La dégradation des composants du moteur tels que le système de refroidissement des gaz d'échappement recirculés, ou encore les tuyaux du circuit d'échappement, génère des copeaux métalliques. Les résidus de combustion forment également des copeaux d'une certaine taille. 25 Lorsqu'un de ces copeaux se loge dans la vanne de contrôle, il empêche la bonne fermeture du clapet de ladite vanne de contrôle. Ainsi en position de mauvaise fermeture du clapet, une partie du flux de gaz d'échappement évacué dans le circuit d'échappement fuit par le circuit de recirculation des gaz d'échappement. 30 Pour un moteur à combustion interne équipé d'un turbo-compresseur, le flux de gaz d'échappement qui traverse la turbine est plus faible et donc les performances du moteur diminuent. Au surplus, si le copeau ou l'accumulation de copeaux génère un écart de la position de fermeture du clapet par rapport à la position de fermeture de référence du clapet, qui est supérieur à un écart seuil fixé, la vanne de contrôle est considérée comme étant défaillante et elle doit être remplacée. On connaît du document FR 2833653 un système de recyclage des gaz d'échappement qui permet de nettoyer le circuit de recyclage des gaz d'échappement en faisant circuler les gaz d'échappement dans le circuit de recyclage des gaz d'échappement à une température suffisante pour éliminer thermiquement les résidus de combustion présents dans le circuit de recyclage. Cependant un tel système ne prévoit pas de remédier à l'accumulation de résidus de combustion, ou de copeaux, gênant la fermeture de la vanne de contrôle. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau système de recyclage adapté à limiter les problèmes de fermeture de la vanne de contrôle du circuit de recirculation. À cet effet, on propose selon l'invention un système de recyclage des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule, le système comprenant un circuit de recirculation des gaz d'échappement pourvu d'une vanne de contrôle du flux de gaz d'échappement et de moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de ladite vanne de contrôle, qui comprend des moyens de détection de la présence d'au moins un élément gênant la fermeture de la vanne de contrôle, communiquant avec des moyens de déclenchement de l'évacuation dudit élément, par pilotage des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne de contrôle. L'ouverture de la vanne de contrôle permet de générer un fort débit de gaz dans la vanne de contrôle, ce qui entraîne l'évacuation de l'élément 25 perturbateur. Ainsj grâce au système de recyclage selon l'invention, il n'y a pas d'accumulation d'éléments perturbateurs (copeaux) dans la vanne de contrôle qui pourrait générer un écart de la position de fermeture de la vanne de contrôle par rapport à la position de fermeture de référence, supérieur à l'écart seuil toléré. Les 30 fuites de gaz d'échappement par le circuit de recirculation sont alors limitées ainsi que le risque de choc dans la vanne de contrôle lors de sa fermeture. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du système selon l'invention sont les suivantes : - les moyens de détection sont reliés à des moyens de mesure de la position de fermeture de la vanne de contrôle et sont aptes à comparer la position de fermeture mesurée par les moyens de mesure avec une position de fermeture de référence pour en déduire une valeur d'écart ; - les moyens de détection sont aptes à diagnostiquer la présence, respectivement l'absence, dudit élément si la valeur d'écart déduite est supérieure, respectivement inférieure ou égale, à une valeur seuil d'écart de l'ordre de 1% ; - les moyens de détection sont aptes à déclarer l'absence dudit élément si, au delà d'un nombre seuil de cycles fixé de démarrage et d'arrêt complet du moteur, les moyens de détection diagnostiquent toujours la présence dudit élément ; - les moyens de détection sont aptes à enregistrer en tant que position de fermeture de référence de la vanne de contrôle, la position de fermeture mesurée de la vanne de contrôle si ces moyens de détection diagnostiquent ou déclarent l'absence dudit élément ; - les moyens de déclenchement sont reliés à des moyens de mesure du régime du moteur, de la température du liquide de refroidissement, de la vitesse du véhicule, de la température des gaz frais admis dans le moteur, et en ce que les moyens de déclenchement sont aptes à déclencher l'évacuation dudit élément, lorsque les conditions suivantes sont réunies : a) les moyens de détection diagnostiquent la présence d'un élément, cet élément ayant été déjà diagnostiqué pour un nombre de cycle de démarrage et d'arrêt complet du moteur inférieur au nombre seuil de cycles fixé, et les conditions b, c, et d suivantes sont remplies depuis un temps supérieur à un temps seuil fixé: b) le régime du moteur est inférieur à un régime seuil fixé, c) la température du liquide de refroidissement est supérieure à une température seuil fixée, d) la vitesse du véhicule est inférieure à une vitesse seuil fixée ; - les moyens de déclenchement sont reliés à des moyens de mesure du régime du moteur et de la position de la pédale d'accélération par rapport à la position de repos de cette pédale, et les moyens de déclenchement sont aptes à déclencher l'évacuation dudit élément, lorsque les conditions suivantes sont réunies : e) le régime du moteur est supérieur à un régime seuil fixé, f) l'écart entre la position de la pédale d'accélération et la position de repos de cette pédale est inférieur à un écart seuil fixé ou le débit de carburant est inférieur à un débit seuil fixé ; - les conditions devant être réunies comportent une condition supplémentaire selon laquelle la vitesse du véhicule est supérieure à une vitesse seuil fixée ; - les moyens de déclenchement sont aptes à déclencher l'ouverture maximale de la vanne de contrôle ; - les moyens de commande étant pilotés par des moyens de pilotage, les moyens de pilotage sont aptes à, lorsque ledit élément est diagnostiqué, réduire la vitesse de la fermeture de la vanne de contrôle ; - les moyens de pilotage des moyens de commande sont formés par un calculateur ; - les moyens de détection et les moyens de déclenchement sont formés par un ou des calculateurs. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue schématique d'une partie d'un système de recyclage selon l'invention ; la figure 2 est un diagramme logique pour l'actionnement d'une vanne de contrôle du système de recyclage selon l'invention. On a représenté sur la figure 1 une partie d'un moteur à combustion interne diesel de véhicule automobile et un système de recyclage des gaz d'échappement du moteur. Le moteur comporte un circuit d'admission 7 de gaz frais dans des cylindres 5 ainsi qu'un circuit d'échappement 6 permettant d'évacuer les gaz d'échappement des cylindres 5. Le système de recyclage des gaz d'échappement comprend un circuit de recirculation 30 des gaz d'échappement qui comporte une conduite de recirculation 31 piquée d'une part sur le circuit d'admission 7 de gaz frais et d'autre part sur le circuit d'échappement 6 de manière à prélever une partie des gaz d'échappement du circuit d'échappement 6 et à les réinjecter dans le circuit d'admission 7 de gaz frais. Dans le sens d'écoulement des gaz d'échappement, le circuit de recirculation 30 des gaz d'échappement comporte un système de refroidissement 32 (par exemple un échangeur de chaleur) et une vanne de contrôle 35 du flux de gaz d'échappement traversant ledit circuit de recirculation 30 des gaz d'échappement. La vanne de contrôle 35 est pourvue d'un clapet (non représenté). Il est prévu des moyens de commande 51 adaptés à commander l'ouverture et la fermeture de la vanne de contrôle 35, pour faire varier la position du clapet continûment entre une position d'ouverture complète où la section de passage du flux de gaz d'échappement recirculé est maximale et une position de fermeture complète où la section de passage du flux de gaz d'échappement recirculé est minimale. Un capteur de position 85 permet de repérer la position du clapet de la vanne de contrôle 35. Dans un souci de simplification, lorsqu'il est fait référence à l'ouverture ou à la fermeture de la vanne de contrôle, il s'agit bien évidemment de l'ouverture ou de la fermeture du clapet de la vanne de contrôle. Le système de recyclage comporte enfin un calculateur 50 qui est relié à des moyens de mesure 86, ici plusieurs capteurs du véhicule et en particulier du moteur, qui fournissent en temps réel au calculateur 50 les valeurs, entre autre, du régime du moteur, de la température du liquide de refroidissement, de la vitesse du véhicule, de la température des gaz frais, et la valeur de la position de la pédale d'accélération par rapport à une position de repos de cette pédale et/ou la valeur du débit de carburant. Ce calculateur 50 est également relié au capteur de position 85 qui lui fournit la position du clapet de la vanne de contrôle 35, ainsi qu'aux moyens de commande 51 de la vanne de contrôle 35. Le calculateur 50 constitue les moyens de pilotage des moyens de commande 51 de la vanne de contrôle 35. Avantageusement, selon l'invention, le véhicule comprend des moyens de détection de la présence d'un élément gênant la fermeture de la vanne de contrôle 35. Cet élément peut être un résidu de combustion formant un copeau ou un copeau métallique issu de pièces du moteur. La taille de ces copeaux est comprise entre 50 et 350 micromètres. Ici, ces moyens de détection sont formés par le calculateur 50 qui est programmé pour mettre en oeuvre une première série de séquences de commandes et de tests S1 à S13 représentée sous forme de diagramme logique sur la figure 2. II est également prévu des moyens de déclenchement de l'évacuation du copeau par pilotage des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne de contrôle 35. Ici, ces moyens de déclenchement sont formés par le calculateur 50 qui est programmé pour mettre en oeuvre une deuxième série de séquences de commandes et de tests S14 à S16 représentée sous forme de diagramme logique sur la figure 2. Les séquences, ou éléments logiques, représentées sous forme de rectangle désignent des séquences de commande (ou d'action) S2, S3, S4, S6, S8, S9, S10, S12, S14, S16 et les séquences, ou éléments logiques, représentées sous forme de losange désignent des séquences de test S1, S5, S7, S11, S13, S15. Comme représenté sur le diagramme logique de la figure 2, le calculateur 50 met en oeuvre tout d'abord la première série de séquences de commandes et de tests S1 à S13 qui lui permet de détecter la présence d'un copeau gênant la fermeture du clapet de la vanne de contrôle 35. Les séquences S1 à S13 sont les suivantes. Selon la séquence de test SI, le calculateur 50 attend la demande de fermeture de la vanne de contrôle 35. Lorsque la demande de fermeture de la vanne de contrôle 35 a été détectée, le calculateur 50 pilote les moyens de commande 51 pour commander la fermeture de la vanne de contrôle 35 selon la séquence de commande S2. Selon la séquence de commande S3 suivante, le capteur de position 85 mesure la position de fermeture de la vanne de contrôle 35 qu'il transmet au calculateur 50. Le calculateur 50 calcule alors l'écart entre la valeur mesurée de la position de fermeture de la vanne de contrôle 35 et une valeur de référence de la position de fermeture de la vanne de contrôle 35 (séquence S4). Une fois l'écart calculé, le calculateur 50 met en oeuvre la séquence de test S5 pour déterminer si la vanne de contrôle 35 est défaillante : si cet écart dépasse un seuil fixé de défaillance, par exemple 10%, le calculateur 50 met en oeuvre la séquence de commande S6 qui déclenche le mode de fonctionnement dégradé du moteur et de la vanne de contrôle 35, ainsi que le signalement de la défaillance de la vanne de contrôle 35 au conducteur. Le mode de fonctionnement dégradé du moteur et de la vanne de contrôle 35 correspond à un mode de fonctionnement pour lequel les performances du moteur sont limitées. Par contre, si cet écart est inférieur ou égal au seuil fixé de défaillance, la calculateur 50 met en oeuvre la séquence de test S7 consistant à vérifier si l'écart entre la valeur mesurée et la valeur théorique est inférieur ou non à un écart seuil fixé de détection de copeaux, par exemple 1%. Si l'écart entre la valeur mesurée et la valeur théorique de la position de fermeture de la vanne de contrôle 35 est inférieur à l'écart seuil fixé de détection de copeaux, le calculateur 50 considère qu'il n'y a pas de copeau. Le calculateur 50 met alors en oeuvre la séquence de commande S8 : le calculateur 50 enregistre en tant que valeur de référence de la position de fermeture de la vanne de contrôle, la valeur mesurée de la position de fermeture de la vanne de contrôle 35. Le calculateur 50 se remet en attente d'une demande de fermeture de la vanne de contrôle suivant la séquence de test SI. Si l'écart entre la valeur mesurée et la valeur de référence de la position de fermeture de la vanne de contrôle 35 est inférieur au seuil fixé de défaillance, mais dépasse le seuil fixé de détection de copeaux, le calculateur 50 diagnostique alors la présence d'un copeau. Le calculateur 50 fait alors passer une variable d'état nommée FLAGC de la valeur 0 à la valeur 1 au cours d'une séquence de commande S9. La valeur de la variable d'état FLAGC conditionne en partie l'actionnement de la vanne de contrôle 35 pour l'évacuation des copeaux (voir ci-après). Puis, selon la séquence de commande S10, le calculateur 50 enregistre la position de fermeture mesurée du clapet de la vanne de contrôle 35. En fonction de la position de fermeture mesurée enregistrée, le calculateur 50 limite la vitesse du clapet lors de la commande de la fermeture du clapet de la vanne de contrôle 35 de manière à ralentir le clapet à l'approche de la position de fermeture mesurée pour éviter tout choc du clapet avec des éléments de la vanne de contrôle 35. On définit un cycle de fonctionnement du moteur comme étant le fonctionnement du moteur entre le démarrage et l'arrêt complet du moteur du véhicule. Une variable INCC (Incrémentation Cycle) initialement à la valeur 0 et pouvant prendre la valeur 0 ou 1, permet de déterminer si au cours d'un même cycle la détection du copeau a déjà ou non été prise en compte (voir ci-après). On prévoit également une variable CPTC (Compteur Copeaux) qui permet de déterminer si le copeau détecté est réellement un copeau ou s'il s'agit d'une erreur d'interprétation par le calculateur 50 de la mesure de la position de fermeture du clapet comme expliqué ci-après. Le calculateur 50 réalise ensuite la séquence de test S11 : si la variable INCC a la valeur 0, alors la variable CPTC est incrémentée de 1 et la variable INCC prend la valeur 1 selon la séquence de commande S12. Ainsi, si c'est la première fois dans le cycle de fonctionnement du véhicule que l'on détecte un copeau celui-ci sera comptabilisé dans la variable CPTC. Par contre, si la variable INCC a déjà la valeur 1 cela signifie que ce n'est pas la première fois dans le cycle de fonctionnement du véhicule que l'on détecte ce copeau. Dans ce cas, le calculateur 50 passe directement à la séquence de test S13 sans incrémenter la variable CPTC pour ne pas prendre en compte deux fois le copeau dans un même cycle. La variable INCC Incrémentation Cycle reprend la valeur 0 à chaque fin de cycle ou au début d'un nouveau cycle. La valeur de la variable CPTC est ensuite comparée à la valeur seuil fixée d'une constante, appelée CPTR (Compteur Roulage), qui correspond au nombre de cycle, par exemple cinq, au-delà duquel, si le calculateur 50 détecte toujours le copeau, on considère qu'il ne s'agit pas d'un copeau mais d'une erreur d'interprétation de la mesure de la position de fermeture par le calculateur 50. Ainsi, si la valeur de la variable CPTC est supérieure à la valeur seuil de la constante CPTR, le calculateur met en oeuvre la séquence de commande S8 décrite précédemment : le calculateur 50 enregistre la valeur mesurée de la position de fermeture comme étant la valeur de référence de la position de fermeture et les variables CPTC et FLAGC sont alors réinitialisées avec la valeur O. Par contre, comme représenté sur le diagramme logique de la figure 2, si la valeur de la variable CPTC est inférieure ou égale à la valeur seuil de la constante CPTR, le calculateur 50 met en oeuvre la deuxième série de séquences de commandes et de tests S14 à S16 qui lui permet de déclencher l'évacuation du copeau gênant la fermeture du clapet de la vanne de contrôle 35. Les séquences S14 à S16 sont les suivantes. Selon la séquence de commande S14, le calculateur 50 détermine les conditions de fonctionnement du moteur avec les moyens de mesure 86. Le calculateur 50 réalise alors la séquence de test S15 permettant de déterminer si les conditions de fonctionnement favorable du moteur sont établies tout en vérifiant que la variable FLAGC a bien la valeur 1, c'est-à-dire qu'un copeau a bien été détecté. Les conditions de fonctionnement du moteur favorables requises pour l'évacuation des copeaux correspondent à un fonctionnement du moteur au "ralenti trop long" ou en "lâché de pied". Le fonctionnement du moteur au "ralenti trop long" se produit lorsque les conditions suivantes sont réunies : a) - le régime du moteur est inférieur à un régime seuil fixé, b) - la température du liquide de refroidissement est supérieure à une température seuil fixée, c)- la vitesse du véhicule est inférieure à une vitesse seuil fixée, d)- les conditions a,b, et c sont remplies depuis un temps supérieur à un temps seuil fixé. Le fonctionnement du moteur en "lâché de pied " correspond aux conditions suivantes réunies : e) - le régime du moteur est supérieur à un régime seuil fixé, par exemple 1200 tr/min, f) - l'écart entre la position de la pédale d'accélération et la position de repos de cette pédale est inférieur à 2% ou la valeur du débit de carburant est inférieure à 3 mg par coup, un coup correspondant à deux tours de vilebrequin. En variante, on peut également prévoir pour détecter le fonctionnement du moteur en "lâché de pied ", la condition supplémentaire selon laquelle la vitesse du véhicule est supérieure à une vitesse seuil fixée, par exemple 10 Km/h. On peut également prévoir que les conditions citées ci-dessus doivent être remplies depuis un temps supérieur à un temps seuil fixé pour considérer que le fonctionnement du moteur est en "lâché de pied ". Bien entendu les valeurs de seuils présentées ci-dessus dépendent du véhicule et du moteur considérés. Lorsque les conditions de fonctionnement du moteur requises pour l'évacuation des copeaux sont remplies et que la variable d'état FLAGC a bien la valeur 1, le calculateur 50, via la séquence de commande S16, envoie l'instruction aux moyens de commande 51 de la vanne de contrôle 35 d'ouvrir complètement le clapet de la vanne de contrôle 35. L'ouverture complète, c'est-à-dire maximale, du clapet de la vanne de contrôle 35 permet de générer un fort débit de gaz dans la vanne de contrôle 35, ce qui entraîne l'évacuation du ou des copeaux. Avec de telles conditions de fonctionnement requises du moteur pour ouvrir la vanne de contrôle 35 au maximum, les pertes de performances du moteur générées par ladite ouverture du clapet de la vanne de contrôle 35 sont limitées par rapport à une même ouverture maximale de la vanne de contrôle suivant d'autres conditions de fonctionnement du moteur. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 10 conforme à son esprit. La vanne de contrôle comporte ici un clapet, mais la vanne de contrôle peut être une vanne de contrôle à soupape. Au surplus, la vanne de contrôle est ici située en aval du système de refroidissement, mais, en variante, cette vanne de contrôle peut être située dans le sens de circulation des gaz d'échappement en 15 amont du système de refroidissement
La présente invention concerne un système de recyclage des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, le système comprenant un circuit de recirculation (30) des gaz d'échappement pourvu d'une vanne de contrôle (35) du flux de gaz d'échappement et de moyens de commande (51) de l'ouverture et de la fermeture de ladite vanne de contrôle.Selon l'invention, le système comprend des moyens de détection de la présence d'au moins un élément gênant la fermeture de la vanne de contrôle, communiquant avec des moyens de déclenchement de l'évacuation dudit élément, par pilotage des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne de contrôle.
1. Système de recyclage des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, le système comprenant un circuit de recirculation (30) des gaz d'échappement pourvu d'une vanne de contrôle (35) du flux de gaz d'échappement et de moyens de commande (51) de l'ouverture et de la fermeture de ladite vanne de contrôle (35), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection de la présence d'au moins un élément gênant la fermeture de la vanne de contrôle (35), communiquant avec des moyens de déclenchement de l'évacuation dudit élément, par pilotage des moyens de commande (51) de l'ouverture et de la fermeture de la vanne de contrôle (35). 2. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de détection sont reliés à des moyens de mesure de la position de fermeture de la vanne de contrôle (35) et sont aptes à comparer la position de fermeture mesurée par les moyens de mesure avec une position de fermeture de référence pour en déduire une valeur d'écart. 3. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de détection sont aptes à diagnostiquer la présence, respectivement l'absence, dudit élément si la valeur d'écart déduite est supérieure, respectivement inférieure ou égale, à une valeur seuil d'écart de l'ordre de 1%. 4. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de détection sont aptes à déclarer l'absence dudit élément si, au delà d'un nombre seuil de cycles fixé de démarrage et d'arrêt complet du moteur, les moyens de détection diagnostiquent toujours la présence dudit élément. 5. Système selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détection sont aptes à enregistrer en tant que position de fermeture de référence de la vanne de contrôle, la position de fermeture mesurée de la vanne de contrôle (35) si ces moyens de détection diagnostiquent ou déclarent l'absence dudit élément. 6. Système selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que les moyens de déclenchement sont reliés à des moyens de mesure du régime du moteur, de la température du liquide de refroidissement, de la vitesse du véhicule, de la température des gaz frais admis dans le moteur, et en ce que les moyens dedéclenchement sont aptes à déclencher l'évacuation dudit élément, lorsque les conditions suivantes sont réunies : a)- les moyens de détection diagnostiquent la présence d'un élément, cet élément ayant été déjà diagnostiqué pour un nombre de cycle de démarrage et d'arrêt complet du moteur inférieur au nombre seuil de cycles fixé, et les conditions b, c, et d suivantes sont remplies depuis un temps supérieur à un temps seuil fixé: b)- le régime du moteur est inférieur à un régime seuil fixé, c)- la température du liquide de refroidissement est supérieure à une température seuil fixée, d)- la vitesse du véhicule est inférieure à une vitesse seuil fixée. 7. Système selon l'une des précédentes , caractérisé en ce que les moyens de déclenchement sont reliés à des moyens de mesure du régime du moteur et de la position de la pédale d'accélération par rapport à la position de repos de cette pédale et en ce que les moyens de déclenchement sont aptes à déclencher l'évacuation dudit élément, lorsque les conditions suivantes sont réunies : - le régime du moteur est supérieur à un régime seuil fixé, - l'écart entre la position de la pédale d'accélération et la position de repos de cette pédale est inférieur à un écart seuil fixé ou le débit de carburant est inférieur à un débit seuil fixé. 8. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les conditions devant être réunies comportent une condition supplémentaire selon laquelle la vitesse du véhicule est supérieure à une vitesse seuil fixée. 9. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déclenchement sont aptes à déclencher l'ouverture maximale de la vanne de contrôle (35). 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, les moyens de commande (51) étant pilotés par des moyens de pilotage, les moyens de pilotage sont aptes à, lorsque ledit élément est diagnostiqué, réduire la vitesse de la fermeture de la vanne de contrôle (35). 11. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de pilotage des moyens de commande (51) sont formés par un calculateur (50). 12. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détection et les moyens de déclenchement sont formés par un ou des calculateurs (50).
F
F02
F02D,F02M
F02D 21,F02M 25
F02D 21/08,F02M 25/07
FR2889628
A1
BALAI ET MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE EQUIPEE D'UN TEL BALAI
20,070,209
"" La présente invention concerne un balai apte à coopérer avec un collecteur d'une machine électrique tournante. L'invention concerne notamment un moteur électrique utilisé pour l'équipement des véhicules automobiles, et par exemple un moteur électrique d'entraînement d'un mécanisme d'essuie-glace. Une machine électrique tournante, par exemple du type de io celle décrite et représentée dans le document FR-A-2.797.110, comporte notamment un flasque d'extrémité axiale en forme générale de plaque qui s'étend dans un plan radial perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, ce dernier portant à l'une de ses extrémités axiales un collecteur qui s'étend à travers une ouverture centrale du flasque. Le flasque porte différents éléments et composants électriques, et notamment au moins deux balais qui s'étendent chacun selon la direction radiale pour coopérer avec le collecteur, chaque balai constituant, avec les pistes conductrices portées par le collecteur, un commutateur électrique (comme décrit et représenté dans le document DE-A-19.521.376). Dans le document FR-A-2.797.110, chaque balai apte à coopérer avec le collecteur est du type comportant: - un tronçon d'extrémité proximale dont le corps de forme générale parallélépipédique rectangle est délimité radialement par une face axiale proximale cylindrique concave, d'orientation générale axiale, apte à coopérer avec la face cylindrique convexe externe d'un collecteur d'une machine électrique tournante, et est délimité transversalement par deux faces latérales amont et aval opposées d'orientation générale axiale et radiale; - et des moyens de guidage du balai, en coulissement radial, dans des moyens complémentaires d'un support de balais de la machine, lesdits moyens de guidage déterminant un plan axial médian du balai, dit plan de référence. Dans ce document, chaque balai est guidé en coulissement radial dans une partie isolante en forme de boîtier. Une autre conception est décrite et représentée dans le document FR-A-2. 603.141 dans laquelle chaque balai comporte deux rainures parallèles et opposées qui s'étendent dans un même plan radial, le flasque d'extrémité axiale en forme de plaque comportant des logements délimités par des paires de bords parallèles constituant des nervures opposées reçues dans les fentes opposées d'un balai. io Ainsi, dans ces deux conceptions, chaque balai est guidé en coulissement radial et il présente une conception globalement symétrique par rapport à son plan axial médian de référence, ce dernier passant par l'axe de rotation du collecteur du rotor. Chaque balai, aussi appelé charbon, est relié électriquement à un circuit électrique du moteur. Les balais ou charbons sont notamment associés par paires, et sont par exemple au nombre de quatre sous la forme de deux paires de balais diamétralement opposés. Le flasque d'extrémité axiale est par exemple une plaque métallique reliée au pôle négatif de masse auquel sont reliés différents composants portés par la plaque porte-charbons ou plaque porte-balais. On dispose ainsi par exemple d'un moteur électrique à deux paires de pôles à aimants et un collecteur à quatre balais ou charbons. Dans un tel moteur, la parité du nombre de pôles et de charbons et la symétrie générale de l'ensemble provoque des phénomènes de commutations simultanées entre les balais et les pistes ou lames conductrices du collecteur qui provoquent des phénomènes de couplage (s) électromagnétique (s). Afin d'améliorer les performances d'une telle machine électrique tournante, et notamment du point de vue de la protection contre les perturbations électromagnétiques, l'invention vise à provoquer un décalage dans le temps de la commutation des différents balais avec les pistes conductrices du collecteur et ceci sans avoir à modifier la conception générale de la plaque porte-balais ni la conception du collecteur, mais en proposant une conception nouvelle des balais. Dans ce but, l'invention propose un balai du type mentionné précédemment, caractérisé en ce que la face latérale amont et la face latérale aval, en considérant un sens arbitraire de rotation du collecteur par rapport au balai, ne sont pas symétriques par rapport audits plan de référence. to Selon d'autres caractéristiques du balai: - les deux faces latérales amont et aval sont des faces planes parallèles; - les deux faces latérales amont et aval sont parallèles au plan de référence; - les deux faces latérales amont et aval sont inclinées par rapport au plan de référence; la face latérale amont est une face cylindrique incurvée, concave ou convexe, d'axe radial; - la face latérale aval est une face cylindrique incurvée, 20 convexe ou concave d'axe radial. Selon une autre conception de l'invention, le balai est caractérisé en ce que les deux faces latérales amont et aval sont globalement inclinées par rapport audit plan de référence. Selon d'autres caractéristiques de ce balai: - les deux faces latérales amont et aval sont des faces parallèles; - les deux faces latérales amont et aval sont deux faces planes. Selon encore d'autres caractéristiques des balais selon 30 l'invention: le tronçon proximal comporte une colonne conductrice centrale d'orientation radiale, et une enveloppe qui entoure latéralement la colonne centrale et qui est réalisée dans un matériau distinct de celui de la colonne centrale; - la colonne conductrice centrale est centrée transversalement par rapport au plan de référence; - les moyens de guidage sont constitués par deux rainures radiales amont et aval qui s'étendent dans un même plan radial et dont chacune est formée au moins dans le tronçon d'extrémité proximale; - les faces latérales amont et aval s'étendent axialement au-dessus du plan des rainures de guidage et aval; -le tronçon d'extrémité proximale comporte un talon io inférieur qui s'étend axialement en dessous du plan des rainures de guidage, qui est de forme générale parallélépipédique rectangle et qui est délimité radialement par une face axiale proximale apte à coopérer avec la face cylindrique convexe externe du collecteur, et qui est délimité transversalement par deux facettes latérales amont et aval opposées d'orientation générale axiale; - la facette latérale amont et la facette latérale aval du talon ne sont pas symétriques par rapport du plan de référence; - la facette latérale amont, respectivement aval, du talon est décalée transversalement par rapport à la face latérale amont, respectivement aval, du corps du tronçon proximal d'extrémité. L'invention propose aussi une machine électrique tournante du type comportant un rotor qui porte un collecteur, et comportant un support de balais qui comporte des moyens de guidage en coulissement radial d'au moins deux balais dont l'un au moins est réalisé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits deux balais ne sont pas identiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective qui représente un flasque d'extrémité d'une machine électrique tournante qui est représenté avec sa face transversale interne orientée vers le haut en considérant la figure et qui est équipé de deux paires de charbons ou balais conformes à l'état de la technique; la figure 2 est une vue schématique en perspective et à plus grande échelle d'un balai selon l'état de la technique en association avec une portion d'une plaque support de balai dans laquelle il est monté en coulissement radial - la figure 3 est une vue en section par un plan axial et tangentiel du balai de la figure 2; io - la figure 4 est une vue en section par un plan axial selon la ligne 4-4 de la figure 3; - la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 3 qui illustre un balai selon l'état de la technique - les figures 6 et 7 sont deux vues analogues à celle de la figure 5 qui illustrent deux premiers exemples de réalisation d'un balai conforme aux enseignements de l'invention; - la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 3 qui illustre un balai selon l'état de la technique - les figures 9 à 11 sont des vues analogues à celle de la figure 8 qui illustrent trois autres exemples de réalisation d'un balai conforme aux enseignements de l'invention; - la figure 12 est une vue analogue à celle de la figure 3 qui illustre un balai selon l'état de la technique; - les figures 13 à 15 sont des vues analogues à celle de la figure 12 qui illustrent encore trois autres exemples de réalisation d'un balai conforme aux enseignements de l'invention. Dans la description qui va suivre, des composants identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. On utilisera, à titre non limitatif et afin de faciliter la compréhension de la description et des revendications, les termes axial, radial, horizontal, vertical, inférieur, supérieur, bas, haut, etc., notamment en référence à la figure 1. On a représenté à la figure 1 un flasque 10 de conception générale connue en forme générale de plaque horizontale qui est destiné à constituer le capot ou palier de fermeture axiale d'un moteur électrique dont les autres composants, et notamment la carcasse ou chemise statorique et le rotor d'induit, ne sont pas représentés sur la figure 1. Le flasque 10 est constitué pour l'essentiel par une plaque métallique qui s'étend dans un plan radial perpendiculaire à l'axe A du moteur qui est l'axe de rotation du rotor (non représenté). io Le flasque 10 est constitué pour l'essentiel par une plaque en tôle épaisse 12 dont le bord circulaire périphérique 16 est rabattu axialement vers le haut pour constituer notamment des moyens de guidage et de centrage du flasque 10 sur la carcasse (non représentée) du moteur. La plaque 12 comporte ici trois oreilles 18 de fixation qui s'étendent radialement vers l'extérieur, qui sont réparties angulairement de manière régulière autour de l'axe A, et dont chacune comporte un trou 20 de fixation du moteur. La plaque métallique 12 est délimitée par une face interne plane et horizontale 24 depuis laquelle s'étend axialement vers l'intérieur du moteur, c'est-à-dire vers le haut en considérant la figure 1, et elle permet centralement le passage et le guidage en rotation d'un tronçon d'extrémité axiale de l'arbre du rotor (non représenté). La plaque métallique 12 porte, sur sa face interne 24, une pièce en matière plastique moulée isolante 30 qui porte différents composants mécaniques et électriques, et notamment les moyens de guidage en coulissement radial des balais ou charbons 34. La plaque 30 peut-être une pièce réalisée indépendamment et fixée sur la plaque 12 selon tout moyen approprié, ou encore une pièce réalisée par surmoulage sur la plaque 12, conformément aux enseignements du document FR-A-2.797.110. La plaque isolante 30 porte, au-dessus de sa face interne 31, quatre plaquettes 32 dont chacune est en forme générale de U et s'étend dans un plan radial horizontal. Chaque plaquette 32 porte et guide en coulissement radial 5 un balai ou charbon 34. Toutes les plaquettes de guidage 32 sont situées dans le même plan radial orthogonal à l'axe A et chacune comporte un évidement interne 36 délimité latéralement par deux bords parallèles 38 qui constituent deux nervures opposées pour le io guidage en coulissement radial du balai correspondant 34. Chaque balai 34 est sollicité élastiquement, en coulissement radial en direction de l'axe A, par un ressort de balai 46 dont le corps hélicoïdal 48 est monté enfilé axialement sur un doigt de montage 50 qui est réalisé venu par matière de moulage is en matière plastique avec la plaque 30. La plaque 30 comporte ainsi quatre doigts 50 qui sont répartis angulairement de manière régulière à 90 degrés et dont chacun porte un ressort 46 de balai dont une branche 52 sollicite la face d'extrémité radialement extérieure, ou distale, 53 du balai 34 et dont l'autre branche 56 est en appui fixe, en étant reçue dans une encoche complémentaire de la plaque 30. De manière connue, chaque balai 34 est relié électriquement par un fil conducteur 60 à un élément associé du circuit électrique du moteur. le fil conducteur est un câble en cuivre torsadé multibrins. Par exemple, deux balais diamétralement opposés sont reliés à la masse de la plaque métallique 12, tandis que les deux autres balais sont reliés par un conducteur commun et une self 62 au pôle positif, et à un connecteur 64. On décrira maintenant plus en détail un balai 34, selon l'art antérieur, en référence aux figures 2 à 4. Le balai ou charbon 34 se présente sous la forme d'un bloc parallélépipédique rectangle qui est délimité verticalement par une face supérieure plane et horizontale 64, une face inférieure plane et horizontale 66, et par deux faces latérales verticales 68a et 68b, respectivement amont et aval en considérant le sens arbitraire de rotation du collecteur (non représenté) indiqué par la flèche F de la figure 2. Le balai 34 est aussi délimité radialement par sa face transversale d'extrémité distale, radialement extérieure 53, et par sa face d'extrémité proximale, radialement intérieure, 70. La face d'extrémité 70 est une face cylindrique concave, dont les génératrices sont axiales parallèles à l'axe A qui est io normalement en appui radial, vers l'axe, A contre les surfaces convexes complémentaires en vis-à-vis du collecteur. L'intersection des faces latérales 68a et 68b avec la face radiale d'extrémité proximale 70 délimite deux arrêtes axiales amont 72a et aval 72b. Le balai 34 présente une symétrie générale de conception par rapport à un plan médian PM, ici appelé plan de référence, qui est un plan axial contenant la direction radiale de coulissement du balai 34. Le plan PM passe par l'axe A et, à cet effet, chacune des faces latérales 68a et 68b comporte une rainure, 74a, 74b respectivement, de guidage en coulissement dans chacune desquelles est reçu un bord 38 de l'évidement 36 de la plaquette de guidage 32. Les deux rainures 74a et 74b sont situées dans le même 25 plan horizontal radial et sont agencées symétriquement par rapport au plan PM. Comme on peut le voir notamment aux figures 2 et 3, les rainures 74a et 74b déterminent une partie principale supérieure active du balai 34 située globalement au-dessus de la face inférieure 33 de la plaquette 32 et une partie inférieure 34i de plus petites dimensions, aussi appelée talon du balai 34. Dans les différents exemples illustrés aux figures, concernant tant le balai selon l'art antérieur que les divers exemples de réalisation d'un balai selon l'invention, le balai ou charbon 34 est ici, à titre d'exemple non limitatif, un balai bimatières comportant un corps principal périphérique 76 et un noyau central 78, aussi appelé colonne conductrice, auquel est relié le conducteur 60, comme on peut le voir à la figure 4. La colonne conductrice 78 est centrée transversalement par rapport au plan de référence PM. Au niveau de l'interface entre le noyau central 78 et l'enveloppe ou corps périphérique 76, on constate la formation d'une couche ou zone annulaire 80 de mélange des matériaux io constitutifs du noyau 78 et de l'enveloppe 76. Selon l'état de la technique, du fait de la réalisation identique symétrique de tous les balais équipant une machine électrique tournante, et notamment de plus du fait de la parité du nombre des balais et des plaques ou lamelles conductrices du collecteur, les commutations électriques, déterminées par la forme rectiligne et la position symétrique des arrêtes 72a et 72b, se produisent quasi-simultanément et de manière identique pour tous les balais en provoquant des phénomènes nuisibles de couplage(s) électromagnétique(s). Cette symétrie parfaite résulte notamment en ce que la distance Da séparant la face latérale amont 68a du fond de la rainure amont 74a est égale à la distance Db séparant la face latérale aval 68b du fond de la rainure aval 74b, comme on peut le voir plus précisément à la figure 3. Dans le premier exemple de réalisation selon l'invention illustré à la figure 6, les faces latérales amont 68a et aval 68b sont planes parallèles et d'orientation axiale, mais elles ne sont plus symétriques par rapport au plan de référence PM. Ainsi, la distance Da est ici, à titre d'exemple, inférieure à 30 la distance Db. Dans l'exemple de réalisation illustrée à la figure 7, les deux faces latérales 68a et 68b ne sont pas non plus symétriques par rapport au plan PM. i0 La face latérale 68a est une face cylindrique concave dont la génératrice est globalement d'orientation radiale, tandis que la face latérale aval 68b est une face cylindrique convexe globalement parallèle à la face concave 68a. Comme dans l'art antérieur, et comme dans l'exemple de la figure 6, chaque face latérale 68a, 68b présente une continuité de position et de profil sur toute sa hauteur axiale, c'est-à-dire sur la partie supérieure indicée "s" et sur le talon inférieur indicé "i". Tandis que dans l'exemple de la figure 6, les deux faces io latérales 68a et 68b sont "décalées" latéralement par rapport à la position des faces latérales du balai 34 selon l'état de la technique illustré à la figure 5, on a représenté, à la figure 9, un exemple de réalisation dans lequel seule la face latérale aval 68b est fortement décalée latéralement tout en étant toujours constituée par une face plane d'orientation axiale parallèle à la face latérale amont 68a. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 10, les portions supérieures 68as et 68bs (des faces latérales 68a et 68b) sont planes axiales et décalées latéralement comme dans le cas illustré à la figure 9, et il en est de même de leur portions inférieures ou facettes 68ai et 68bi qui sont aussi décalées l'une par rapport à l'autre latéralement et par rapport au plan médian PM. Chacune des facettes inférieures 68ai et 68bi (des faces latérales 68a et 68b) est aussi décalée par rapport à la portion supérieure correspondante 68as et 68bs, le talon inférieur 34i étant ainsi dissymétrique par rapport à la partie supérieure principale 34s. Les deux facettes inférieures 68ai et 68bi sont décalées 30 respectivement vers l'extérieur par rapport aux portions supérieures 68as et 68bs. L'exemple illustré à la figure 11 est une variante de réalisation d'un balai 34 illustrant un autre type de décalage des portions supérieures 68as et 68bs et inférieures 68ai et 68bi des 2889628 Il faces latérales amont 68a et aval 68b, toutes ces portions de faces ou surfaces étant ici planes, parallèles et d'orientation axiale. On constate notamment que la partie supérieure 68as est décalée latéralement vers l'intérieur par rapport à la facette inférieure 68ai, tandis que, de manière opposée, la partie supérieure 68bs, tout en étant non symétrique de la partie supérieure 68as est décalée vers l'extérieur par rapport à la facette inférieure 68bi. io Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 13, la partie inférieure au talon 34i du balai 34 est conforme à l'art antérieur avec ses deux facettes latérales 68ai et 68bi parallèles, planes, d'orientation axiale, et symétriques par rapport au plan médian PM, tandis que les portions supérieures principales 68as et 68bs des faces latérales opposées ne sont plus parallèles au plan PM, c'est-à-dire qu'elles ne sont plus d'orientation axiale, mais sont ici inclinées par rapport au plan de référence PM en étant divergente l'une de l'autre et verticalement de bas en haut. L'exemple de réalisation illustré à la figure 14 est analogue à celui de la figure 13 à l'exception du fait que les parties supérieures principales 68as et 68bs des faces latérales amont et aval 68a et 68b sont inclinées et convergentes verticalement de bas en haut. Enfin, dans l'exemple illustré à la figure 15, le talon est toujours de constitution classique symétrique à faces latérales planes parallèles et d'orientation axiale, tandis que les parties supérieures principales 68as et 68bs sont parallèles et inclinées par rapport au plan médian de référence PM. Dans l'exemple illustré à la figure 15, en section, et comme on peut le voir sur cette figure, la partie supérieure principale 34s du balai 34 présente ainsi globalement la forme d'un parallélogramme, tandis que, aux figures 13 et 14, elle présente la forme d'un trapèze. Tous les exemples de réalisation d'un balai selon l'invention illustrés respectivement aux figures 6, 7, 9 à 11, et 13 à 15 présentent des dissymétries et ils sont tous différents les uns des autres. De plus, dans chaque exemple de réalisation, il est possible de faire varier les dimensions du balai tout en conservant la dissymétrie. Mais chaque charbon 34 selon l'invention conserve des moyens de guidage en coulissement radial conforme à ceux du w balai standard symétrique selon l'état de la technique, c'est-à-dire ici les deux rainures latérales de guidage 74a et 74b dont les fonds respectifs sont toujours situés à la même distance l'un de l'autre. Ainsi, chaque balai selon l'invention peut être monté en lieu et place d'un balai standard sans autre modification des moyens de guidage en coulissement du balai, c'est-à-dire ici des plaquettes de guidage 32 qui déterminent le plan de référence PM et sa position par rapport à l'axe A. L'invention permet, en partant d'un lot de balais 34 dissymétriques et de formes différentes selon les différents exemples de l'invention, de provoquer volontairement des décalages de commutation des balais en associant, sur une même plaque porte-balais, et de manière aléatoire des balais de formes ou de dissymétries distinctes. On note par ailleurs que les performances de la machine électrique ne sont pas affectées notamment dans la mesure où l'aire de la section au passage du courant reste globalement identique. L'invention n'est pas limitée à une conception des balais dont le guidage est assuré par des rainures. Elle peut aussi trouver à s'appliquer à des balais dont le corps est guidé dans un boîtier de forme complémentaire en prévoyant par exemple que c'est alors le tronçon distal, radialement extérieur du balai délimité par sa face d'extrémité 53 qui est guidé de manière standard dans le boîtier, tandis que son tronçon proximal actif qui coopère avec le collecteur est de conception dissymétrique conformément aux enseignements de l'invention
L'invention propose un balai (34) du type comportant un tronçon d'extrémité proximale délimité radialement par une face concave (70) apte à coopérer avec un collecteur, et par deux faces latérales (68a) et (68b) opposées, et des moyens (74a, 74b) de guidage du balai (34) en coulissement radial qui déterminent un plan axial médian de référence du balai, caractérisé en ce que la face latérale amont (68a) et la face latérale aval (68b) ne sont pas symétriques par rapport au plan de référence (PM).
1. Balai (34), apte à coopérer avec un collecteur d'une machine électrique tournante, du type comportant: - un tronçon d'extrémité proximale dont le corps de forme générale parallélépipédique rectangle est délimité radialement par une face axiale proximale cylindrique concave (70), d'orientation générale axiale (A), apte à coopérer avec la face cylindrique convexe externe d'un collecteur d'une machine électrique tournante, et est délimité transversalement par deux faces latérales amont (68a) et aval (68b) opposées d'orientation générale axiale; - et des moyens (74a, 74b) de guidage du balai (34) en coulissement radial dans des moyens complémentaires (38) d'un support (30, 32) de balais de la machine, lesdits moyens de guidage déterminant un plan axial médian (PM) de référence du balai, caractérisé en ce que la face latérale amont (68a) et la face latérale aval (68b) ne sont pas symétriques par rapport audit plan de référence (PM). 2. Balai selon la précédente, caractérisé en ce que les deux faces latérales amont (68a) et aval (68b) sont des faces planes parallèles. 3. Balai selon la précédente, caractérisé en ce que les deux faces latérales amont (68a) et aval (68b) sont 25 parallèles au plan de référence (PM). 4. Balai selon la 2, caractérisé en ce que les deux faces latérales amont (68a) et aval (68b) sont inclinées par rapport au plan de référence (PM). 5. Balai selon la 1, caractérisé en ce que la 30 face latérale amont (68a) est une face cylindrique incurvée, concave ou convexe, d'axe radial. 6. Balai selon la 1, caractérisé en ce que la face latérale aval (68b) est une face cylindrique incurvée, convexe ou concave d'axe radial. 7. Balai selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tronçon proximal comporte une colonne conductrice centrale (78) d'orientation radiale, et une enveloppe (76) qui entoure latéralement la colonne centrale et qui est réalisée dans un matériau distinct de celui de la colonne centrale. 8. Balai selon la 7, caractérisé en ce que la colonne conductrice centrale (78) est centrée transversalement par rapport au plan de référence (PM). 9. Balai selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont constitués par deux rainures radiales amont (74a) et aval (74b) qui s'étendent dans un même plan radial et dont chacune est formée au moins dans le tronçon d'extrémité proximale. 10. Balai selon la 9, caractérisé en ce que lesdites faces latérales amont (68as) et aval (68bs) s'étendent axialement au-dessus du plan des rainures de guidage (74a) et aval (74b). 11. Balai selon la 10, caractérisé en ce que le tronçon d'extrémité proximale comporte un talon inférieur (34i) qui s'étend axialement en dessous du plan des rainures de guidage (74a, 74b), qui est de forme générale parallélépipédique rectangle et qui est délimité radialement par une face axiale proximale apte à coopérer avec la face cylindrique convexe externe du collecteur, et qui est délimité transversalement par deux facettes latérales amont (68ai) et' aval (68bi) opposées d'orientation générale axiale. 12. Balai selon la 11, caractérisé en ce que la facette latérale amont (68ai) et la facette latérale aval (68bi) du talon (34i) ne sont pas symétriques par rapport du plan de référence (PM). 13. Balai selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que la facette latérale amont (68ai), respectivement aval (68bi), du talon est décalée transversalement 10 par rapport à la face latérale amont (68as), respectivement aval (68bs), du corps du tronçon proximal d'extrémité. 14. Machine électrique tournante du type comportant un rotor qui porte un collecteur, et comportant un support (30, 32) de balais (34) qui comporte des moyens (38) de guidage en coulissement radial d'au moins deux balais (34) dont l'un au moins est réalisé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que lesdits deux balais ne sont pas identiques. io
H
H01,H02
H01R,H02K
H01R 39,H02K 5
H01R 39/26,H02K 5/14
FR2891600
A1
PROCEDE DE REGLAGE D'UN FREIN DE STATIONNEMNT AUTOMATIQUE.
20,070,406
L'invention concerne un procédé de compensation du refroidissement d'un frein de stationnement automatique et un système mettant en oeuvre ce procédé. Il est courant que, dans un véhicule équipé d'un système de freinage de stationnement automatique, celui-ci soit mis en fonctionnement alors que les organes de freinage sont chauds voire même à température relativement élevée. Ces organes sont donc dans un état dilaté lorsque le système de freinage de stationnement automatique est mis en fonctionnement. Dans un véhicule où le frein de stationnement agit sur un système de frein à disque, c'est le disque et les garnitures de freins qui sont chauds. Après fonctionnement du frein de stationnement automatique, durant l'arrêt du véhicule, le disque et les garnitures de freins refroidissent et diminuent de volumes. La force de freinage diminue en raison du rétrécissement des garnitures et du disque. Ceci peut induire un desserrage du frein et éventuellement une libération du véhicule. Dans certains systèmes, il est prévu que la force de freinage appliquée par le frein de stationnement automatique tienne compte de ce refroidissement et applique, lorsque le dispositif de freinage est chaud, une force de freinage supérieure à celle nécessaire pour immobiliser le véhicule. Dans certains systèmes, il est également prévu de réaliser une nouvelle application du freinage après le refroidissement du disque et des garnitures de frein. 2891600 2 Dans les véhicules où le frein de stationnement automatique agit sur un frein à tambour, un échauffement à pour effet de dilater le tambour. Lorsque celui-ci refroidit, son volume diminue et le diamètre intérieur de la surface de freinage diminue. Après le fonctionnement d'un frein de stationnement automatique, et refroidissement du frein à tambour, cette diminution de diamètre a pour effet d'augmenter le freinage. La situation est donc inversée par rapport aux systèmes dans lesquels le frein de stationnement automatique agit sur un frein à disque, puisque la force de freinage augmente pendant le refroidissement du tambour. Les circuits de freinage de stationnement automatique comportent habituellement au moins une fonction indirecte de mesure de force de freinage, par exemple par la mesure du courant d'alimentation du moteur électrique de commande du système de freinage de stationnement. En absence de capteur de force direct permettant de mesurer la force de freinage appliquée, celle-ci doit être estimée au moyen d'une fonction indirecte de mesure de force (mesure du courant d'alimentation du moteur électrique). Cependant, cette mesure dépend de plusieurs paramètres (par exemple la température, le frottement, l'influence de la vitesse). La force de freinage ne peut donc faire l'objet que d'une estimation approximative. C'est pourquoi, puisqu'un freinage minimal du véhicule doit être garanti quelles que soient les conditions de freinage et les conditions de stationnement, il est admis d'avoir une force de freinage supérieure à ce qui est normalement nécessaire. 2891600 3 L'invention concerne un système permettant d'éviter ce surcroît de force appliqué aux dispositifs de freinage par un frein de stationnement automatique. L'invention concerne donc un procédé de commande d'un frein de stationnement automatique d'un véhicule. Ce frein comprend un dispositif à ressort d'absorption des forces de commande situé dans la chaîne de commande d'un dispositif de freinage. Selon l'invention, ce procédé comporte au moins les étapes suivantes: mise en pré charge dudit dispositif à ressort, - réglage de cette pré charge à un niveau correspondant au moins à une force de freinage minimale exigée pour ledit véhicule et, de préférence, sensiblement à cette valeur de force de freinage. Avantageusement ce procédé comporte: - une étape de mesure indirecte de la force 20 de commande de freinage - une étape de blocage du frein de stationnement lorsque ladite force de commande de freinage est supérieure à une force de valeur équivalente à ladite pré charge. De plus, ce procédé pourra comporter les étapes suivantes: - une étape de mesure du déplacement du dispositif à ressort, - une étape du blocage du fonctionnement du 30 frein de stationnement automatique lorsque ledit déplacement atteint une valeur déterminée. Par ailleurs, on pourra prévoir une limitation de la course du dispositif à ressort à une valeur déterminée pour une valeur de la force de commande de blocage déterminée. Selon une forme de réalisation de l'invention, le frein de stationnement automatique est commandé par un frein électrique. L'étape de mesure de la force de freinage est alors réalisée par la mesure du courant d'alimentation dudit 10 moteur électrique. Par ailleurs, l'invention prévoit une étape d'établissement de la courbe de la force de commande communiquée au dispositif de freinage en fonction de la course du dispositif de commande. Le procédé de l'invention comporte alors une étape de contrôle des pentes de ladite courbe pour vérifier que les changements de pentes se produisent aux moments où la force appliquée correspond soit à la force de pré charge soit à la force correspondant à la compression maximale du dispositif à ressort. Ce procédé prévoit en outre avantageusement le calcul et l'enregistrement en mémoire du rapport des valeurs des forces de commande communiquées au dispositif de freinage mesurées lors des changements de pente de ladite courbe. Il peut alors prévoir, lors des actionnements du frein de stationnement, la mesure des valeurs des forces de commande communiquées au dispositif de freinage lors des changements de 2891600 5 pentes de ladite courbe, et la comparaison du rapport de ces valeurs audit rapport enregistré. L'invention concerne également un système de frein de stationnement automatique appliquant le procédé ainsi décrit. Ce système comporte au moins un dispositif de freinage commandé par un câble. Un dispositif à ressort est inséré dans la chaîne de commande dudit dispositif de freinage, et le dispositif à ressort est pré chargé à une valeur de force correspondant à la force de freinage minimale exigée. Selon une forme de réalisation de l'invention, le dispositif de freinage sur lequel agit ledit frein de stationnement est un frein à disque. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le dispositif de freinage sur lequel agit ledit frein de stationnement est un frein à tambour. Dans un système qui comporte au moins un câble pour transmettre les commandes de freinage audit dispositif de freinage, ledit dispositif à ressort est avantageusement inséré sur ledit câble. Dans cette forme de réalisation, on pourra prévoir que le dispositif à ressort comporte un boîtier cylindrique qui contient un ressort situé selon l'axe du boîtier entre une première extrémité et une deuxième extrémité du boîtier. La première extrémité possède un bouchon à travers lequel passe le câble et la gaine du câble. Le ressort est en appui sur une rondelle mobile axialement et qui s'appuie elle-même sur le bouchon ou sur ladite extrémité de la gaine, le bouchon ou la gaine formant une première butée. La deuxième extrémité du boîtier possède un couvercle mobile axialement pour régler la pré charge du ressort en coopération avec la première butée. Une forme intéressante de réalisation est de prévoir le couvercle vissé sur la deuxième extrémité du boîtier. Par ailleurs, on prévoira avantageusement que le boîtier comporte une deuxième butée permettant de limiter le déplacement de la rondelle en mode compression. Selon une autre forme de réalisation, le dispositif à ressort est inséré dans le piston du frein à disque. Le dispositif à ressort comporte alors également une première butée permettant de définir 20 la pré charge. Il comporte également une deuxième butée limitant la course du dispositif à ressort. Les différents objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement dans la description qui va suivre et dans les figures annexées qui représentent: - la figure 1, un exemple de réalisation d'un dispositif à ressort monté le long d'un câble de commande d'un frein de 30 stationnement et permettant d'appliquer au moins une force de pré charge à un système de freinage, - la figure 2, un dispositif à ressort inséré à l'intérieur d'un piston d'un frein à disques, - les figures 3a à 3c, le fonctionnement d'un élément à ressort à deux butées dans un système de frein à disque: - la figure 3a illustrant l'intervention du dispositif à ressort, - la figure 3b, le comportement durant le cycle de verrouillage, - et la figure 3c illustrant le comportement durant le refroidissement du système de freinage, les figures 4a à 4c, le fonctionnement d'un élément à ressort avec une seule butée dans un système de frein à disque: - la figure 4a illustrant l'intervention d'un dispositif à ressort, - la figure 4b, le comportement durant le cycle de verrouillage, - et la figure 4c illustrant le comportement durant le refroidissement du système de freinage, - les figures 5a à 5c, le fonctionnement 30 d'un élément à ressort dans un système de frein à tambour, la figure 5a illustrant l'intervention du dispositif à ressort, - la figure 5b, le comportement durant le cycle de verrouillage, - et la figure 5c illustrant le comportement durant le refroidissement du système de freinage. Le but de l'invention est de compenser la relaxation thermique et donc les changements de volumes des composants d'un dispositif de freinage lors de son refroidissement après que le frein de stationnement automatique ait appliqué une force de freinage d'immobilisation au véhicule en stationnement. Selon le procédé de l'invention, on prévoit donc de n'appliquer qu'une force très faible au dessus de la force minimale d'immobilisation du véhicule de sorte que seul un surcroît de force de freinage faible soit nécessaire pour compenser, dans un frein à disque, la réduction de force de freinage pendant le refroidissement ou pour compenser, dans un frein à tambour, l'augmentation de la force de freinage. En outre, ce dispositif permet l'évaluation précise de la force de freinage appliquée. L'invention est applicable à un système de freinage de stationnement automatique comportant un dispositif à ressort permettant de stocker l'énergie de freinage du système. Ceci est réalisé par une rondelle agissant sur un 30 élément ressort et qui peut se déplacer et aller en butée, par exemple comme représenté sur la figure 1 et comme cela sera décrit ultérieurement. Selon l'invention, on prévoit une mise en charge préalable ou pré charge du dispositif à ressort. Cette pré charge correspond à la force de freinage exigée et est ajustée avec la précision nécessaire. Sur un véhicule dans lequel le frein de stationnement automatique agit sur des freins à disques, lors du fonctionnement du frein de stationnement pourvu d'un dispositif à ressort ainsi réglé selon l'invention, lorsqu'on atteint la force de freinage minimale exigée (qui correspond donc à la pré charge du dispositif à ressort), le ressort commence seulement à agir dans la chaîne de frein de stationnement. Ce processus a pour conséquence un changement significatif de l'élasticité du système de commande. La force appliquée est augmentée ensuite jusqu'à une compression définie du dispositif de ressort. Par ailleurs, les systèmes de freinage de stationnement automatiques possèdent un système de mesure indirecte de la force transmise aux dispositifs de freinage. Par exemple, il peut s'agir d'un système de mesure du courant d'alimentation du moteur électrique de commande. En raison du changement significatif de l'élasticité du système de transmission de la force de commande dû à la pré charge du dispositif à ressort, ce point de fonctionnement est facilement identifiable dans la courbe de la mesure de force. Comme on le verra lors de la description des figures 3 à 5, cela permettra une mesure précise du niveau de force auquel la compression mentionnée ci-dessus du dispositif de ressort est atteinte. Pendant la relaxation thermique due au refroidissement du dispositif de freinage, le dispositif à ressort se détend mais maintient la force minimale de freinage exigée en raison de la pré charge préalable à laquelle il a été soumis. La pré charge du dispositif à ressort et l'élasticité de celui-ci sont stables dans le temps. Cela permet un contrôle du freinage et une estimation relativement précise de la force de freinage dans toutes les conditions de fonctionnement avec une compensation des relaxations thermiques dues au refroidissement sans avoir recours à des capteurs de pression. L'invention est également applicable à un système dans lequel le frein de stationnement automatique agit sur un frein à tambour. Selon l'invention, on prévoit également un dispositif à ressort pré chargé à la valeur de la force de freinage minimale exigée. Lorsque la force de freinage exigée, qui correspond donc à la pré charge du dispositif à ressort, est atteinte le ressort commence à agir dans la chaîne de frein de stationnement, ce qui a pour conséquence un changement significatif de l'élasticité du système de commande. Ce point de changement est facilement identifiable comme précédemment par une mesure de force voire même par une mesure indirecte telle que la mesure du courant d'alimentation du moteur utilisé par le frein de stationnement. Lorsque ce point de fonctionnement est dépassé le fonctionnement du frein de stationnement peut être bloqué. Pendant la relaxation thermique et notamment pendant le refroidissement du tambour, le système de commande du frein de stationnement agit dans la zone d'élasticité du dispositif à ressort. Celui-ci va donc se comprimer et limiter l'augmentation de la force de freinage. Comme précédemment, la mise en pré charge du dispositif à ressort et l'élasticité de celui-ci sont stables dans le temps. Cela permet un contrôle du freinage et une mesure relativement précise de la force de freinage dans toutes les conditions de fonctionnement avec une compensation des relaxations thermiques. L'évaluation précise de la force de freinage augmente la fiabilité de l'application du frein de stationnement dans toutes les conditions de fonctionnement. En se reportant aux figures 1 et 2, on va maintenant décrire des exemples de réalisation de dispositifs à ressort utilisables selon l'invention. Les ressorts utilisés peuvent être des ressorts à disques, des ressorts à lames, des ressorts hélicoïdaux, des paquets de ces ressorts ou une combinaison de différents ressorts. La figure 1 représente un exemple de réalisation d'un dispositif à ressort utilisable dans un frein de stationnement automatique. Il est applicable aussi bien à un frein de stationnement agissant sur un frein à disque qu'à un frein de stationnement agissant sur un frein à tambour. Ce dispositif comporte un ressort hélicoïdal 1 contenu dans un boîtier cylindrique 7. Une rondelle 2 peut se déplacer axialement entre les deux butées 3 et 4, où la deuxième butée 4 est facultative. La charge pré charge du dispositif à ressort est ajustée par l'intermédiaire du chapeau fileté 5 tandis que la course de la rondelle 2 peut être ajustée à l'aide de l'embout fileté 6. Le dispositif avec le logement 7 est monté le long du câble de frein de stationnement 9. La gaine 8 contenant le câble 9 traverse l'embout 6 et est en appui sur la rondelle 2. Le réglage de la pré charge du ressort 1 se fait en réglant la distance entre le chapeau 5 et la rondelle 2 qui est en appui sur la butée 3, c'est-à-dire en vissant plus ou moins le chapeau 5 sur le boîtier 7. De plus, on peut prévoir de limiter la course de la compression de ressort en limitant la course de la rondelle 2 à l'aide de la butée 4. Le dispositif est mis en application dans la chaîne de frein de stationnement entre le dispositif produisant la force du frein de stationnement et le dispositif de freinage (garnitures de frein). Ce dispositif à ressort peut être un seul composant indépendant placé par exemple le long du câble de frein de stationnement, à n'importe emplacement de la gaine contenant ce câble. Alternativement le dispositif de ressort avec ses butées peut être intégré dans un composant de la chaîne, par exemple dans le dispositif de traction du câble. La figure 1 montre un exemple du dispositif de 30 ressort en tant que composant indépendant. Dans cet exemple le dispositif possède deux butées 3 et 4. Il est monté le long du câble de frein de stationnement et il agit sur le conduit du câble où la force est égale à la force sur le câble de frein de stationnement Dans un frein à disque, le dispositif à ressort peut également être inséré dans la chambre de fluide du frein, par exemple dans le piston de frein, mais d'une manière qu'il soit découplé de la chaîne de frein de service. Un exemple de réalisation d'un tel dispositif à ressort est représenté en figure 2. Le dispositif de ressort 12 est monté directement dans le piston de frein 11. La rondelle 13 se déplace axialement entre les deux butées 14 et 15 où la deuxième butée 15 est facultative. Pendant l'actionnement du frein de stationnement, la force appliquée est communiquée, dans ce mode de réalisation particulier, de la pièce 16 par l'intermédiaire de la rondelle 13 et du ressort 12 au piston de frein 11. Il est à noter qu'en fonctionnement en frein de service, la pièce 16 et la rondelle 14 ne sont pas en contact et le dispositif à ressort n'influence pas la chaîne de frein de service. Quelque soit le type de dispositif à ressort, la pré charge appliqué au ressort correspond, selon l'invention à la force de freinage minimale exigée pour maintenir immobile un véhicule en stationnement quelques soient les conditions de freinage du véhicule. Le procédé de l'invention prévoit donc de pré 30 chargé le ressort à une valeur de charge qui équivaux à la force minimale exercée sur les dispositifs de freinage pour maintenir de façon sûre le véhicule immobile. Cette force équivalente à la pré charge du dispositif à ressort est référencée par Fi sur les figures 3 et4 et. F sur la figure 5. L'élasticité du dispositif à ressort est choisie de sorte que l'augmentation de la compression exercée sur le dispositif à ressort soit réduite au minimum et que l'augmentation de force au-dessus de la force de freinage exigée est également réduite au minimum. La force du dispositif de ressort à la valeur maximum de la compression qui doit être considérée pour la compensation thermique de relaxation dans chaque cas d'application doit être choisie inférieure, dans le pire des cas, à la force produite par le dispositif générateur de force (moteur électrique) du frein de stationnement automatique. Dans les systèmes de freins de stationnement automatiques agissent sur des freins à disques, le ressort pourra s'étendre pour compenser l'allongement de la course due à la relaxation thermique de la chaîne de freinage et la force de freinage restera, après relaxation thermique, au- dessus de la force de freinage exigée (voir les figures 3c, 4c). Dans des systèmes de freins de stationnement automatiques agissant sur des freins à tambour, le dispositif de ressort est comprimé pendant la relaxation thermique et limite donc l'augmentation de force (voir la figure 5c). Les caractéristiques de l'interposition d'un dispositif à ressort dans différentes configurations et différents circuits de freinage seront décrites en détail en se reportant aux figures 3 à 5. Dans différents cas de fonctionnement, ces courbes représentent la force de freinage appliquée en fonction de la course de commande du dispositif de freinage. Les figures 3a à 3c correspondent à un système de frein de stationnement automatique agissant sur des freins à disques et dans lequel le dispositif à ressort comporte deux butées limitant la course du ressort. Les figures 4a à 4c correspondent à un système de frein de stationnement automatique agissant sur des freins à disques et dans lequel le dispositif à ressort comporte une seule butée limitant la course du ressort. Les figures 5a à 5c correspondent à un système de frein de stationnement automatique agissant sur des freins à tambours. On va donc tout d'abord décrire les figures 3a à 3c. La figure 3a représente la caractéristique générale de fonctionnement d'un tel dispositif durant le fonctionnement du frein de stationnement automatique. La courbe de la figure 3a représente donc la caractéristique générale d'un système appliqué à un frein à disque dont la course du dispositif à ressort est limitée par deux butées. Cette courbe peut être divisées en cinq régions différentes référencées I A V. Ces régions sont de la même manière obtenues à l'aide d'une mesure indirecte de la force appliquée aux dispositifs de freinage, par exemple à l'aide du courant d'alimentation du moteur électrique de commande. F1 correspond à la pré charge du dispositif à ressort qui a été définie, selon l'invention, comme étant égale à la force de freinage minimale exigée pour obtenir une immobilisation du véhicule. F2 est le niveau de force à la compression maximum du dispositif à ressort (rondelle à la deuxième butée 4). La course Sl-S2 représente la compression maximum du dispositif à ressort déterminée par la. deuxième butée 4. Cette course est déterminée pour chaque cas d'application de sorte que la compression (course) du dispositif à ressort soit suffisante pour compenser la course due à la relaxation thermique de la chaîne. La force de l'élément à ressort à la deuxième butée 4 est donc ajustée avec l'exactitude nécessaire. Dans la région I la force est très basse puisqu'elle correspond à la course morte du système de freinage qui doit être surmontée. Dans la région II la force générée par le frein de stationnement est inférieure à la valeur de la pré charge du dispositif à ressort. Le comportement du système de freinage de stationnement est déterminé par l'élasticité des étriers de frein et le dispositif à ressort n'a pas d'influence. Quand la force appliquée atteint la valeur de la pré charge F1 du dispositif à ressort, celui-ci commence à être comprimé jusqu'à atteindre la région III. Dans la région III, apparaît un changement apparent de l'élasticité de la chaîne de freinage et on constate de ce fait un changement significatif de la pente de la courbe par rapport à la pente de la région II. Quand la force appliquée atteint le niveau de compression maximum du dispositif à ressort (aucune autre compression du ressort n'est maintenant possible) le système arrive dans à la région IV. Dans la région IV le dispositif à ressort n'agit plus et le comportement est déterminé encore seulement par les étriers du frein à disque. Si la force produite par l'élément de commande du frein de stationnement (moteur électrique par exemple) augmente jusqu'à atteindre sa valeur maximale (par exemple jusqu'à caler le moteur de commande) on arrive au point V où il ne peut plus fournir d'augmentation de force ni de course. La caractéristique représentée sur la figure 3a permet une commande de force en circuit fermé sans besoin d'un capteur direct de force, puisque les deux points de changement d'élasticité sont clairement identifiables en contrôlant la pente de la fonction indirecte de mesure de force, par exemple la mesure du courant d'alimentation du moteur électrique de commande. La figure 3b représente la mise en fonctionnement d'un frein de stationnement automatique et la figure 3c représente le fonctionnement pendant la relaxation thermique du dispositif de freinage. La figure 3b montre le fonctionnement du système selon l'invention à l'aide de la courbe de la force en fonction de la course pendant un cycle d'application du frein de stationnement. La force est augmentée jusqu'à ce que le deuxième point de changement de pente, après la région III, soit identifiée lors de la mesure indirecte de la force. Dès que ce deuxième point de changement de pente est atteint l'augmentation de force est arrêtée. De cette façon on garantit que la force de freinage restera au-dessus de la valeur de freinage exigée et restera de force égale même après relaxation thermique. La deuxième butée 4 du dispositif à ressort est déterminée de sorte que la compression correspondante du dispositif à ressort soit suffisante pour compenser la course due à la relaxation thermique. La figure 3c représente le comportement du système et notamment la course du dispositif de freinage lors du refroidissement. En raison du rétrécissement des garnitures et du disque dû à ce refroidissement, la course et la force de freinage diminuent mais sont limitées par l'expansion du dispositif à ressort de sorte que la force de freinage reste toujours au-dessus de la valeur de freinage exigée F1. Les valeurs des forces correspondant aux deux butées du dispositif à ressort sont connues très exactement (par exemple pendant le pré réglage). Ces butées peuvent être employées pour calibrer la fonction indirecte de mesure de force pendant chaque application spécifique. La courbe de fonctionnement ainsi décrite permet également la surveillance des composants de la chaîne de frein de stationnement: le rapport entre les valeurs des forces aux deux points de changement de pentes lors de la mesure indirecte de la force correspond au rapport de la pré charge à la charge finale du dispositif à ressort. Les valeurs mesurées ainsi que leur rapport peuvent être stockés dans une mémoire et être comparés aux rapports prévus. De cette façon les changements possibles du dispositif à ressort peuvent être surveillés. Les points de changement de pentes sont également reconnaissables pendant l'application de force de freinage et les valeurs de fonctionnement peuvent être stockées. Puisque la différence entre les valeurs de fonctionnement pendant l'application de la force et lors de la libération présente une hystérésis due au ressort et à la transmission de la force (frottement), cette hystérésis peut être surveillée. D'autres modes de défaillances peuvent être surveillés au moyen de la caractéristique décrite dans les figures 3a à 3c. Notamment, si aucun changement de pente n'est identifié, cela veut dire que le dispositif à ressort n'agit plus en tant que composant élastique ou que la force maximale produite par le dispositif de commande de freinage du moteur (dispositif de traction dans un système à câbles par exemple) est inférieure à la pré charge du dispositif à ressort. Si un seul point de changement de pente est identifié cela peut vouloir dire que l'élasticité du dispositif à ressort est changée ou que la force produite par le dispositif de commande est une force maximale qui est supérieure à la pré charge mais inférieure à la charge maximale du dispositif à ressort. Si en effet le rapport entre les valeurs fonctionnelles aux points de changements de pentes est changé, cela peut vouloir dire que la pré charge du dispositif à ressort est changée, ou que l'élasticité du dispositif à ressort est changée, ou encore que la charge finale du dispositif à ressort est changée. Si une valeur absolue fonctionnelle est changée sensiblement (relativement aux valeurs stockées) la raison pourrait être soit un changement dans la caractéristique dudispositif produisant la force de freinage, soit un changement de la pré charge du dispositif à ressort ou de l'élasticité du dispositif à ressort. La figure 4a décrit la caractéristique générale d'un dispositif à ressort équipé de la seule butée 3 pour un système appliqué à un frein à disque, tandis que la figure 4b représente le comportement du fonctionnement d'un frein de stationnement et la figure 4c représente un comportement du système pendant la relaxation thermique. De façon générale, la description précédente des figures 3a à 3c est valide également pour les figures 4a à 4c. La figure 4a représente donc une caractéristique générale de la course en fonction de la force pour un système appliqué à un frein à disque et comportant un dispositif à ressort avec une seule butée. Cette caractéristique peut être divisée en quatre régions différentes référencées I, II, III et V. Ces régions sont de la même manière distinguables dans la fonction de mesure indirecte de la force (par exemple le courant du moteur de commande). La force Fl correspond à la pré charge du dispositif à ressort qui est également définie comme 30 étant la force de freinage exigée. La course às représente la compression (course) du dispositif à ressort qui est suffisante pour compenser la course due à la relaxation thermique de la chaîne. F2 est le niveau de force après la compression du dispositif à ressort par la course fis. Les régions I A III de la courbe 4a correspondent à celles de la figure 3a et la description précédente de ces régions leur est applicable. En raison de l'absence de butée 4 et donc de limitation de la course du ressort, la région IV n'est pas présente dans cette caractéristique. La région III continue à la place de la région IV jusqu'à ce que le dispositif de commande (moteur électrique de traction dans le cas d'un dispositif à câble) produise sa force maximum, par exemple jusqu'à ce que le moteur cale. Puisque aucune autre augmentation de force ni d'augmentation de course du ressort n'est possible, la région V est atteinte. Puisque la pré charge du dispositif à ressort est connue très exactement (par exemple lors du préréglage), elle peut être employée pour calibrer la fonction de mesure de force indirecte pendant chaque application spécifique. La pré charge du ressort qui correspond à la valeur fonctionnelle de la fonction indirecte de mesure de force au moment où la pente change de valeur donne un rapport qu'on peut prétendre être constant pour chaque fonctionnement et spécialement dans la gamme élevée des forces. La figure 4b montre la courbe de la force en fonction du comportement de la course pendant un cycle d'application de frein de stationnement. Au changement de la pente le rapport mentionné ci-dessus est calculé, ce qui permet de calculer la valeur de la force F2. La force est augmentée jusqu'à ce que le niveau F2 de force soit atteint et dès cet instant, le cycle d'application du frein de stationnement automatique peut être arrêté. Une commande de force en circuit fermé sans besoin d'une sonde directe de force est ainsi possible. De cette façon on garantit que la force de freinage restera au-dessus de la force de freinage exigée également après une relaxation thermique puisque la pression du dispositif à ressort est choisie de sorte que la force correspondant à la compression du dispositif à ressort soit suffisante pour compenser la course due à la relaxation thermique. La figure 4c montre le comportement du système pendant la relaxation thermique. En raison du rétrécissement des garnitures et des disques la course et la force de freinage diminue mais est limitée par l'expansion du dispositif à ressort de sorte que la force de freinage reste toujours supérieure à la force de freinage exigée Fl. Si un capteur de déplacement mesurant la course du dispositif de freinage est prévu, un système sans capteur de force est réalisable. Il suffit alors que le système détecte le changement de pente entre les régions II et III et qu'on mesure la course au-delà du point de changement de pente. La mesure de course ci-dessus ou un capteur de contact permet toutes les possibilités de surveillance, par exemple élasticité de ressort, générateur de force, comme décrit précédemment pour le dispositif avec deux butées. La caractéristique de la figure 4a permet la surveillance des composants de la chaîne de frein de stationnement. Le point de changement de pente est également identifiable pendant la libération de la force de freinage et des valeurs fonctionnelles peuvent être enregistrées. Une différence peut se présenter entre ces valeurs fonctionnelles lors de l'actionnement du frein de stationnement et lors de son relâchement. Cette différence peut être due à une hystérésis résultant de l'élasticité du dispositif à ressort et de celle du dispositif de freinage. Et cette hystérésis peut être contrôlée. D'autres modes de défaillance peuvent être surveillés au moyen de la caractéristique de la figure 4a. Si aucun changement de pente n'est identifié on peut en déduire que le dispositif à ressort n'agit plus en tant que composant élastique, ou que le dispositif générateur de la force de freinage génère une force maximum qui est inférieure à la pré charge du dispositif à ressort. Si la valeur absolue de la valeur fonctionnelle est changée sensiblement (par rapport aux valeurs enregistrées) la raison pourrait être un changement de la caractéristique du générateur de force de freinage ou de la pré charge du dispositif à ressort. La figure 5a décrit la caractéristique générale d'un dispositif à ressort avec une butée pour des systèmes de freins à tambour. Les figures 5b et 5c décrivent respectivement le comportement pendant l'actionnement du frein de stationnement et pendant le processus de relaxation thermique. De façon générale, la description précédente des figures 3a à 3c et 4a à 4c est applicable aux figures 5a à 5c. La figure 4a représente une caractéristique général de la course en fonction de la force pour un système appliqué à un frein à tambour et comportant un dispositif à ressort avec une seule butée. Cette caractéristique peut être divisée en quatre régions différentes référencées I, II, III et V. Ces régions sont de la même manière distinguables par la fonction de mesure indirecte de la force (par exemple par la mesure du courant du moteur de commande). Ces régions sont de la même manière distinguables par la fonction indirecte de mesure de force, par exemple le courant d'alimentation du moteur commande. Fl correspond à la pré charge du dispositif à ressort qui est égale à la force de freinage exigée pour chaque application. Les régions I à III sont identiques à celles de la figure 3a et la description ci-dessus de ces régions est également valide dans ce mode d'application à un frein à tambour. En raison de l'absence de la limitation de la course du dispositif à ressort relativement à la disposition de la figure 3a, la région IV n'est pas présente dans cette caractéristique. La région III continue jusqu'à ce que le moteur fournisse sa force maximum, par exemple. Dans ce cas, aucune autre augmentation de force ni augmentation de course du ressort n'est possible lorsque la région V est atteinte. La figure 5b montre les courbes de la force en fonction de la course pendant un cycle d'application du frein de stationnement. Dès que le changement de la pente au niveau de la force F est atteint le cycle d'application peut être arrêté. Une commande autonome de la force sans utilisation d'un capteur directe de force est donc possible. De cette façon, on garantit que la force de freinage est atteinte. La figure 5c montre le comportement de la force en fonction de la course pendant la relaxation thermique. En raison du rétrécissement du diamètre du tambour la force de freinage est augmentée mais limitée par la compression du dispositif à ressort de sorte que la force de freinage reste toujours inférieure à la valeur maximale de force qui est déterminée par la compression maximale du dispositif à ressort due à la relaxation thermique. Puisque la pré charge du dispositif à ressort est connue avec exactitude (par exemple lors de la procédure de préréglage du dispositif à ressort) il peut être possible de calibrer la fonction de mesure indirecte de la force de commande de freinage pour chaque type d'application. La caractéristique de la figure 5 permet le contrôle des composants de la chaîne de frein de stationnement. En effet, le point de changement de la pente est identifiable aussi bien lors de l'actionnement du frein de stationnement que lors de la libération. Les différences liées à l'hystérésis du système peuvent apparaître entre l'actionnement et la libération du frein de stationnement. Cette hystérésis peut être contrôlées Comme précédemment, différents modes de défaillances peuvent être surveillés au moyen de la caractéristique décrite dans la figure 5a. Si aucun changement de pente n'est identifié, cela peut signifier que le dispositif à ressort n'agit plus en tant que composant élastique, ou que le dispositif générateur de la force de freinage (moteur) génère une force maximum qui est inférieure à la pré charge du dispositif à ressort. Si la valeur absolue de la valeur fonctionnelle est changée sensiblement (par rapport aux valeurs enregistrées) la raison pourrait être un changement de la caractéristique du générateur de force de freinage ou de la pré charge du dispositif à ressort. La caractéristique de la figure 4a permet la surveillance des composants de la chaîne de frein de stationnement. Le point de changement de pente est également identifiable pendant la libération de la force de freinage et des valeurs fonctionnelles peuvent être enregistrées. Une différence peut se présenter entre ces valeurs fonctionnelles lors de la mise en fonctionnement du frein de stationnement et lors de son relâchement. Cette différence peut être due à une hystérésis due à l'élasticité du dispositif à ressort et celle du dispositif de freinage. Cette hystérésis peut être contrôlée. D'autres modes de défaillances peuvent être surveillés au moyen de la caractéristique représentée par la figure 4a. Par ailleurs, en utilisant des sondes additionnelles, d'autres modes de défaillances peuvent être surveillés. Avec par exemple une sonde de course, l'élasticité du dispositif à ressort peut être surveillée. La surveillance décrite précédemment de la fonction indirecte de mesure de force permet une commande en circuit fermé de force sans besoin d'un capteur direct de force. Puisque l'élasticité du dispositif à ressort est stable dans le temps, le niveau de force atteint est indépendant de la variation des paramètres de la fonction indirecte de mesure de force. La force de freinage est estimée avec une précision élevée et reproductible dans toutes les conditions. Un logiciel peut être prévu pour réaliser les contrôles ci-dessus et détecter une manoeuvre du frein de stationnement en l'absence de commande du conducteur de sorte que l'émission d'une alarme est possible en cas de défaut de fonctionnement. Les changements de pente de la mesure indirecte de force fonctionnent pendant l'application ou pendant la libération du frein de stationnement sont détectables avec n'importe quelle valeur de pression hydraulique appliquée dans la chaîne de frein de service. Des sondes additionnelles peuvent être employées pour fournir des informations additionnelles par exemple sur la force ou la course et pour avoir davantage de surveillance des composants et/ou de la commande en circuit fermé
L'invention concerne un procédé de commande d'un frein de stationnement automatique d'un véhicule comprenant un dispositif à ressort d'absorption des forces de commande situé dans la chaîne de commande d'un dispositif de freinage. Ce procédé comporte au moins les étapes suivantes:- mise en pré charge dudit dispositif à ressort à une valeur située dans la partie IV de la caractéristique de fonctionnement,- réglage de cette pré charge à un niveau correspondant au moins à une force de freinage minimale exigée pour ledit véhicule.Applications: Freins de stationnement automatique pour véhicule automobile.
1. Procédé de commande d'un frein de stationnement automatique d'un véhicule, ledit frein comprenant un dispositif a ressort d'absorption des forces de commande situé dans la chaîne de commande d'un dispositif de freinage, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes: - mise en pré charge dudit dispositif à ressort, - réglage de cette pré charge à un niveau correspondant au moins à une force de freinage minimale exigée pour ledit véhicule. 2. Procédé de réglage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de mesure indirecte de la force de 15 commande de freinage - une étape de blocage du frein de stationnement lorsque ladite force de commande de freinage est supérieure à une force de valeur équivalente à ladite pré charge. 3. Procédé de réglage selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - une étape de mesure du déplacement (as) du dispositif à ressort, - une étape du blocage du fonctionnement du frein de stationnement automatique lorsque ledit déplacement atteint une valeur déterminée. 4. Procédé de réglage selon la 2, caractérisé en ce qu'il prévoit une limitation de la course du dispositif à ressort à une valeur déterminée pour une valeur de la force de commande de blocage déterminée. 5. Procédé de réglage selon la 2, caractérisé en ce que le frein de stationnement automatique étant commandé par un frein électrique, l'étape de mesure de la force de freinage est réalisée par la mesure du courant d'alimentation dudit moteur électrique. 6. Procédé de réglage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'établissement de la courbe de la force de commande communiquée au dispositif de freinage en fonction de la course du dispositif de commande. 7. Procédé de réglage selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de contrôle des pentes de ladite courbe pour vérifier que les changements de pentes se produisent aux moments où la force appliquée correspond soit à la force de pré charge soit à la force correspondant à la compression maximale du dispositif à ressort. 8. Procédé de commande selon la 6, caractérisé en ce qu'il prévoit le calcul et l'enregistrement en mémoire du rapport des valeurs des forces de commande communiquées au dispositif de freinage mesurées lors des changements de pente de ladite courbe. 9. Procédé de commande selon la 8, caractérisé en ce qu'il prévoit, lors des actionnements du frein de stationnement, la mesure des valeurs des forces de commande communiquées au dispositif de freinage lors des changements de pentes de ladite courbe, et la comparaison du rapport de ces valeurs audit rapport enregistré. 10. Système de frein de stationnement automatique appliquant le procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de freinage commandé par un câble (9), un dispositif à ressort étant inséré dans la chaîne de commande dudit dispositif de freinage, et le dispositif à ressort étant pré chargé à une valeur de force correspondant à la force de freinage minimale exigée (F1, F). 11. Système de frein de stationnement automatique appliquant le procédé selon la 10, caractérisé en ce que dispositif de freinage sur lequel agit ledit frein de stationnement est un frein à disque. 12. Système de frein de stationnement automatique appliquant le procédé selon la 10, caractérisé en ce que dispositif de freinage sur lequel agit ledit frein de stationnement est un frein à tambour. 13. Système selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un câble (9) pour transmettre les commandes de freinage audit dispositif de freinage, ledit dispositif à ressort étant inséré sur ledit câble (9). 14. Système selon la 13, caractérisé en qu'il comporte un boîtier cylindrique (7) contenant un ressort (1) situé selon l'axe du boîtier entre une première extrémité et une deuxième extrémité du boîtier, la première extrémité possédant un bouchon (6) à travers lequel passe le câble et une extrémité de la gaine du câble, le ressort (1) étant en appui sur une rondelle (3) mobile axialement et s'appuyant elle-même sur le bouchon (6) ou sur ladite extrémité de gaine (8), le bouchon ou la gaine formant une première butée, la deuxième extrémité du boîtier possédant un couvercle (5) mobile axialement pour régler la pré charge du ressort (1) en coopération avec la première butée (3) . 15. Système selon la 14, caractérisé en ce le couvercle (5) est vissé sur la deuxième extrémité du boîtier. 16. Système selon la 14, caractérisé en ce que le boîtier comporte une deuxième butée (4) permettant de limiter le déplacement. de la rondelle (3) en mode compression. 17. Système selon la 11, caractérisé en ce que le dispositif à ressort est inséré dans le piston du frein à disque. 18. Système selon la 17, caractérisé en ce que le dispositif à ressort comporte une première butée (14) permettant de définir la pré charge. 19. Système selon la 18 caractérisé en ce que le dispositif à ressort comporte une deuxième butée (15) limitant la course du dispositif à ressort.
F,B
F16,B60
F16D,B60T
F16D 65,B60T 13,B60T 17
F16D 65/14,B60T 13/74,B60T 17/22,F16D 65/40
FR2898677
A1
DETECTEUR DE NIVEAU, NOTAMMENT POUR UNE BOUTEILLE DE GAZ
20,070,921
Le présente invention rapporte aux détendeurs de niveau, et plus pa_c:..c_ l fièrement eux détecteurs de niveau bas pour une bouteille c g._. 'une des craintes les plus répandues chez l'utilisateur de bouteilles de gaz domestique de butane est le mal que de gaz. En ef du fait de leurs caractéristiques physiques et des appareils d'utilisation associés (détendeurs), les récipients de gaz de pétrole liquéfié cessent brutalement de fonctionner en fin de bouteille sans que l'utilisateur ait été averti. Une telle situation est fâcheuse : impossibilité de préparer le petit-déjeuner ou, pire, arrêt de la cuisson en 15 pleine préparation culinaire. La présente invention pallie cet inconvénient. La présente invention a pour objet un détecteur de niveau qui comprend une sonde de température apte à détecter, entre deux niveaux, en hauteur, une différence de température, 20 caractérisé par un circuit électrique relié à la sonde de température et conçu pour émettre un signal d'alerte lorsque la différence de température est supérieure à un seuil prescrit. La présente invention propose un dispositif donnant 25 l'alerte lorsque le niveau de gaz dans la bouteille descend en dessous d'une limite choisie par l'utilisateur, lui permettant ainsi de prendre les mesures nécessaires pour éviter la panne d'alimentation. Le dispositif fait appel à la caractéristique 30 principale des GPL qui sont liquides à la température ambiante sous une pression donnée dépendant de leurs caractéristiques (courbes TV). Le gaz se présente sous la forme d'une phase liquide rassemblée à la partie inférieure de la bouteille et surmontée d'une phase gazeuse. Lorsque la phase gazeuse est reliée à l'appareil d'utilisation, elle permet l'alimentation de ce dernier, pour - régénérer elle __ait appel à l'ébulliticn de la phase liquide disposée à le partie inférieure de la bouteille. Cette ébullition ne peut se faire qu' en empruntant de la chaleur d'abord dans la phase liquide elle-même (chaleur latente), puis ensuite à l'atmosphère par le biais de la paroi du récipient généralement bon conducteur (tôle). Cet emprunt de chaleur entraîne une baisse de température très nette de la paroi du récipient, et ceci uniquement dans la partie en contact avec la phase liquide, la phase gazeuse étant beaucoup moins conductrice de la chaleur. Le phénomène dépend, pour un gaz donné, de la température extérieure et du débit, il est par exemple particulièrement sensible si le débit est élevé, allant jusqu'à provoquer la formation de givre sur la paroi extérieure de la bouteille lors de débits élevés. La quantité d'énergie thermique à fournir pour amener à l'ébullition 1 kg de GPL est de l'ordre de 100 W, le phénomène est sensible pour des débits correspondant à l'utilisation normale des réchauds et cuisinières ; on constate couramment des différences de température allant jusqu'à plusieurs degrés entre la phase gazeuse et la phase liquide au droit de la génératrice de la bouteille ; on comprend donc que si l'on dispose un moyen de mesure de la température de cette dernière, on va pouvoir déterminer avec précision la hauteur du niveau liquide et, par voie de conséquence, la quantité de gaz restant dans le réservoir. Des valeurs typiques sont pour la bouteille de gaz butane à moitié pleine par une ambiance de 200C alimentant un brûleur 1 feu durant 1/2 heure : différence de température de l'ordre de 1 à 2 C définition de la hauteur mouillée de l'ordre de e 3 =a Une des formes préférées de réalisation consiste à placer, sur la rie_ c_ de la bouteille dans région correspondant à la ansit_é de produit définissant la réserve, deux capteurs de temperature séparés pas une distance très supérieure à la définition de mesure de température de surface, par exemple I. à 3 cm, de telle sorte que lorsque le niveau de gaz descend, l'un des deux capteurs (celui placé à la partie la plus basse de la bouteille) A se trouve à une température inférieure à celui placé à la partie la plus haute B, générant ainsi un signal électrique susceptible d'être transformé en un signal lumineux et/ou sonore. Une telle disposition présente, en outre, les avantages suivants : si, du fait d'un faible débit et/ou d'un U débit de faible durée, l'abaissement de température n'a pu être détecté, il le sera probablement car le dispositif restera sensible dans toute la zone B/A, augmentant ainsi considérablement les possibilités de détection. Par ailleurs, la baisse de température sera plus 20 rapide en fin de bouteille car les produits légers tels que propane, etc. se seront évaporés en début de bouteille. En ce qui concerne la réalisation pratique du dispositif, on peut envisager d'utiliser un boîtier en matière non conductrice et de couleur claire, maintenu à la partie 25 inférieure de la bouteille par des aimants la partie inférieure du dispositif venant éventuellement prendre appui sur la zone du pied de la bouteille, de manière à définir une implantation identique à chaque mise en place. Le dispositif comprend ainsi un moyen de mise de la 30 sonde de température en une position en hauteur déterminée à l'avance. Le moyen de mise en position de la sonde de température est avantageusement un becquet issu du bas du détecteur. Le moyen de mise en position de la sonde de température est, de préférence, du côté du détecteur où la 3 sonde de température débouche à l'extérieur. Le détecteur occupe ainsi aussi _u de place que possible à l'extérieur la bouteille à gaz. Il est prévu, de préférence, un troyen d'application du détecteur à une surface sur au moins les deux niveaux, notamment à surface extérieure d'une bouteille à gaz, de manière à ce que la sonde de température soit bien en position non seulement au bon niveau, mais aussi à la bonne distance, suivant l'horizontale, de la surface. L'application du ID détecteur à la surface peut s'effectuer par des moyens simples comme une sangle ceinturant la bouteille, mais plus avantageusement par an ensemble d'aimants permanents disposés de telle sorte que seule la position correcte du boîtier en permette l'adhérence sur la paroi de la bouteille qui est en 15 un matériau attiré magnétiquement par l'aimant. Les capteurs de température peuvent utiliser plusieurs types de technologie : thermistances, sondes platine, capteurs infrarouges. La sonde peut être aussi un thermocouple. 23 De manière à permettre au dispositif d'avoir une autonomie importante, les capteurs et les équipements d'alerte (voyant et/ou buzzer) ne sont alimentés qu'à des intervalles espacés et durant une durée courte, par exemple interrogation toutes les minutes durant une durée de 5 secondes ; 25 l'alimentation du dispositif se fait avantageusement par un contact sur la paroi de la bouteille. Suivant un mode de réalisation très préféré, le détecteur de niveau comprend un boîtier qui n'est ouvert que du côté où la sonde de température débouche à l'extérieur. Le 30 boîtier assure les fonctions suivantes : I - Positionnement des capteurs par rapport à la bouteille dans la zone permettant la détection. II - Protection des capteurs contre les apports thermiques radiatifs externes parasites. - Prote. c_.on_ des ça teu_s centre les échanges cherm_1 s externes parasites (courants d'airJ IV - Locen ~- _. du circuit d détecteur, sa source d'alimentat e_ de ses annexes. De préférenc ledeux niveaux entre lesquels est détectée la différence de température sont disposés dans le bas de la bouteille, le niveau le plus haut étant plus bas que le quart inférieur de la bouteille. Les deux niveaux sont distants de 3 mm au plus. 10 Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple : la Figure J. est une vue en élévation d'une bouteille à gaz munie de détecteur de niveau et la Figure 2 est une vue en perspective du détecteur 15 de niveau. La bouteille B à gaz de pétrole liquéfié, représentée à la Figure 1, est en un matériau métallique et munie, outre d'un détendeur, d'un détecteur D de niveau ayant deux capteurs 1, 2 de température disposés tous deux dans le quart inférieur 20 de la bouteille B à une distance l'un de l'autre de 3 mm. La bouteille B a un pied P. Le détecteur représenté à la Figure 2 comprend un boîtier formé d'une boîte sensiblement parallélépipédique ayant une face 3 supérieure, deux faces 4, 5 verticales, une 25 face 6 de fond verticale, une face 7 inférieure prolongée d'un becquet 8 ayant en section transversale une forme sensiblement triangulaire à sommet libre dirigé vers l'extérieur. A l'opposé de la face 6 de fond, la boîte est ouverte. Dans la boîte, est fixé un c=ircuit 9 électrique alimenté par des piles 30 10. A la verticale de la face ouverte, apparaissent sur la médiatrice verticale ce cette face les deux capteurs 1 et 2 constituant la sonde de température. Le circuit 9 électrique est relié à la sonde 1, 2, et est agencé de façon à émettre un signal d'alerte lorsque la différence de température entre les deux capteurs 2 et 2 est supérieure à un seuil prescrit. Jr_ interrupteur Il f-rme le circuit lorsque les deux capteurs 1, 2 sont appliqués par l'intermédiaire d'aimants 12 à bouteille B. Le fonctionnement est le suivant l'utilsateur place le détecteur sur la p rtie inférieure de la bouteille P, l'interrupteur 11 ferme le circuit 9 et le détecteur est alimenté. Si les températures des deux capteurs 1 -, 2 sont voisines ou identiques - ce qui est le cas quand ils font face à du liquide -, il n'y a pas de déclenchement de l'alarme ; par contre, lorsque le niveau baisse, la température du capteur 2 face au liquide devient plus basse que celui 1 faisant face à la phase gazeuse, et l'alerte est donnée
Dans ce détecteur de niveau, un circuit (9) électrique est relié à une sonde (1, 2) de température et est conçu pour émettre un signal d'alerte lorsque la différence de température détectée par la sonde est supérieure à un seuil prescrit.
Revendications 1. Détecteur de niveau qui comprend une sonde (1, ,:. de température apte ô détecter, entre deux niveaux, en hauteur, une diff r-1-ice de température, caractérisé par un circuit (9) élect(q relié à la sonde (1, 2) de température et conçu pour émettre un signal d'alerte lorsque la différence de température est: supérieure à un seuil prescrit. 2. Détecteur suivant la 1, caractérisé 10 en ce qu'il comprend un moyen (8) de mise de la sonde de en une position en hauteur déterminée à l'avance. Détecteur suivant la 2, caractérisé le moyen de mise en position de la sonde de température est un becquet (8) issu du bas du détecteur. 15 4. Détecteur suivant la 2 ou 3, caractérisé en ce que Le moyen de mise en position de la sonde de température est du côté du détecteur où la sonde de température débouche à l'extérieur. 5. Détecteur suivant l'une des 1 à 4, 2() caractérisé par un moyen (13) d'application du détecteur à une surface sur au moins les deux niveaux. 6. Détecteur suivant la 5, caractérisé en ce que le moyen d'application du détecteur comprend un aimant et la surface est en un matériau attiré magnétiquement 25 par l'aimant. 7. Détecteur suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un générateur (11) électrochimique d'alimentation du circuit (9) électrique. 8. Détecteur suivant l'une des 4 à 7, 30 caractérisé en ce qu il comprend un boîtier, de préférence en matière non conductrice de la chaleur et de couleur claire, ouvert que du côté où la sonde de température débouche à l'extérieur. 9. Bouteille à gaz comprenant un corps (B) ayant une température 3. en ce quesurface en une r ère conductrice de la cnaleur, caractérisée en ce qu'un détecteur de niveau suivant l'une des précédentes est appliqué à deux niveaux de la surface, niveau lie plus haut étant plus bas que le quart f Inférieur de la bouta. i - et les deux niveaux étant distants de 3 :.gym au plus. IC. Bouteille suivant la 9, caractérisée en ce que le becquet (8) vient entre le corps (B) et le pied (P) de la bouteille ou le moyen de mise en position 10 est une plaque du détecteur venant sous le pied (P) de la bouteille.
G,F
G01,F17
G01F,F17C,G01K
G01F 23,F17C 13,G01K 3
G01F 23/22,F17C 13/02,G01K 3/08
FR2899706
A1
PROCEDE DE REPONSE ADAPTATIVE PAR AUTHENTIFICATION A UNE REQUETE D'ACTION
20,071,012
L'invention a pour objet un procédé de réponse adaptative par authentification à une requête d'action. Le domaine de l'invention est celui des dispositifs mobiles/portables, plus particulièrement le domaine de l'invention est celui des technologies dites sans contact et encore plus particulièrement le domaine de l'invention est celui englobant les technologies connues sous le nom de RFID (Radio Frequency Identification, Identification RadioFréquence). Ces technologies font aujourd'hui office de révolution dans le domaine de la logistique. D'une manière succincte la technologie RFID est basée sur des marqueurs réagissant aux radiofréquences émises par des lecteurs appropriés. La technologie des tags RFID répond aux problématiques de traçabilité de produits et notamment au suivi de livraison. Dans cette perspective les tags RFID remplacent les codes barres car ils ne nécessitent pas que le lecteur soit approché du produit pour que l'identification opère. Les domaines d'applications des technologies RFID sont la logistique industrielle, la sécurité et plus généralement la vie courante. Les applications de sécurité correspondent à des besoins d'identification, de contrôle ou de lutte contre la contrefaçon. Une application de la vie courante est par exemple un paiement interactif sans contact. On remarque aussi qu'on a besoin d'applications sécurisées dans la vie courante. Dans le contexte de ce document un tag est une puce électronique comportant au moins une antenne accordée sur une fréquence prédéterminée. Ledit circuit est alors apte à émettre une réponse automatique à la détection d'un champ électrique correspondant à la fréquence d'accord de ladite antenne. La réponse comporte alors des informations enregistrées dans le circuit électronique. Un tel tag permet l'identification à distance, grâce à un lecteur qui capte les informations contenues dans le circuit électronique, aussi appelé puce. Ces informations sont, par exemple, un numéro de série, une description sommaire et/ou un numéro de lot. A l'heure actuelle on trouve deux types de tags : les tags actifs et les tags passifs. Les tags actifs comportent une batterie interne qui permet à la puce d'être alimentée et de diffuser un signal à destination du lecteur. Les 2 tags passifs n'ont pas de batterie, c'est le signal électromagnétique du lecteur qui active le tag et lui permet de fonctionner en y induisant du courant. Dans ce cas on parle aussi d'un transpondeur. Les tags peuvent aussi être distingués selon qu'ils sont en lecture seule ou réinscriptibles. Dans des variantes actives ces tags sont des portes d'entrée vers des informations enregistrées dans des mémoires d'un dispositif les hébergeant. Dans l'état de la technique de nombreuses craintes sont associées à l'utilisation croissante des technologies RFID. L'une de ces craintes est la protection de la vie privée. En effet, les tags peuvent être interrogés à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit par une personne ayant un lecteur adapté. Certains pays ont adopté ce type de tag comme élément de leurs papiers d'identité. Dans ces même pays les citoyens sont réduits à devoir transporter leurs papiers d'identité dans une cage de Faraday portable (boîtier métal) afin de limiter les usages abusifs qui peuvent être faits de leurs pièces d'identité. Cela pose d'autres problèmes, l'encombrement, le poids et le possible déclenchement de détecteurs de métaux. Ces lectures intempestives et perpétuelles rendent difficile, si ce n'est impossible, la mise en oeuvre d'application requérant de la confidentialité. Dans l'invention on résout ces problèmes en transformant un dispositif privé en serveur apte à authentifier les dispositifs de lecture cherchant à accéder aux informations enregistrées dans le dispositif privé. En plus de cette authentification le dispositif privé associe des droits à chaque dispositif de lecture, ces droits déterminant le comportement du dispositif privé face aux requêtes d'un dispositif de lecture authentifié. II devient donc impossible à un dispositif n'ayant pas les moyens de s'authentifier auprès du dispositif privé d'accéder aux données du dispositif privé. Dans l'invention on inverse donc la relation entre un utilisateur et les services environnants. C'est le service qui doit s'authentifier auprès de l'utilisateur et non pas l'inverse. L'invention a donc pour objet un procédé de réponse adaptative à une requête, émise par un dispositif lecteur, d'action à réaliser par un dispositif portable privé destinataire de la requête, la requête d'action étant émise via une connexion entre les dispositifs caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: 3 - établissement de la connexion entre le dispositif lecteur et le dispositif privé, - émission de la requête d'action par le dispositif lecteur, - réception de la requête d'action par le dispositif privé, - émission d'un message de demande d'authentification par le dispositif privé, - émission, en réponse au message de demande d'authentification, d'un message d'authentification par le dispositif lecteur, - traitement du message d'authentification par le dispositif privé et production et émission d'un message de réponse à la requête d'action en fonction du résultat du traitement du message d'authentification. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que le message d'authentification comporte au moins un identifiant du dispositif lecteur, le dispositif privé associant, via une mémoire de droits, des droits d'action au dispositif lecteur en fonction de cet identifiant, le message de réponse étant produit en fonction de ces droits d'action. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que la mémoire de droits est mise à jour au moins dynamiquement via des requêtes d'action dédiées. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce qu'une action possible est une requête de lecture d'une information enregistrée dans une mémoire du dispositif privé. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce qu'une action possible est une requête d'écriture d'une information dans une mémoire du dispositif privé. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que les communications entre le dispositif lecteur et le dispositif privé sont chiffrées. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que le message de demande d'authentification comporte des informations relatives au chiffrement à employer. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que le message de demande d'authentification comporte une clé publique d'une bi-clé propre au dispositif privé dans un schéma de chiffrement asymétrique. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que la connexion entre les dispositifs lecteur et privé est aérienne, de type RFID. 4 Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que la connexion entre les dispositifs lecteur et privé est de type Internet. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que la mémoire de droits est mise à jour via un message de configuration reçu via un canal de communication spécifique. Avantageusement l'invention est caractérisée en ce que ledit procédé comporte une étape d'enregistrement dans une mémoire d'archivage des requêtes d'action reçues par le dispositif privé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1 : une illustration de moyens utiles à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. - figure 2 : une illustration d'étape du procédé selon l'invention. La figure 1 montre un dispositif 101 privé. Dans cette description un dispositif privé est tout dispositif communicant transportable d'utilité courante pour un individu dans sa vie quotidienne. Par transportable on entend ici un dispositif qui peut être transporté dans une poche d'un vêtement ou un sac à main. Pour la description on considère que le dispositif privé 101 est un téléphone mobile. Dans la pratique il pourrait aussi s'agir d'un assistant personnel ou de tout autre dispositif assimilable. De même, il ne faut pas restreindre l'interprétation du terme privé à des activités non professionnelles, mais le comprendre comme rattachant le dispositif à une personne. La figure 1 montre que le téléphone 101 comporte un microprocesseur 102, une mémoire 103 d'enregistrement d'informations, une mémoire 104 de droits, une mémoire 105 de programmes, des circuits/tag 106 RFID et des circuits 107 de téléphonie mobile (dans le présent exemple). Les éléments 102 à 107 sont interconnectés via un bus 108. Les circuits 107 sont aussi connectés à une antenne 109. Lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est dans les faits réalisée par un microprocesseur du dispositif, ledit microprocesseur étant commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. Les circuits 107 sont des circuits interfaces entres les signaux présents sur le bus 108 et des signaux émis/reçus via l'antenne 109. Ces circuits 107 fonctionnent selon une norme de téléphonie mobile d'une génération quelconque parmi celles existantes ou à venir. La mémoire 107 comporte plusieurs zones, chacune de ces zones 5 comportant des codes instructions correspondant à la mise en oeuvre d'une fonction par le téléphone 101. Seules les zones propres à la mise en oeuvre le procédé selon l'invention sont représentées. La mémoire 105 comporte une zone 105a comportant des codes instructions pour l'authentification d'un service/dispositif lecteur. La mémoire 105 comporte une zone 105b comportant des codes instructions pour l'attribution de droits à un service. La mémoire 105 comporte une zone 105c comportant des codes instructions pour la production d'une réponse à une requête émise par un service. Ici on appelle un dispositif lecteur un service. En effet, on considère que le dispositif lecteur correspond à un dispositif destiné à rendre un service au porteur du téléphone 101 mettant en oeuvre le dispositif selon l'invention. Dans la mesure où un même dispositif lecteur peut être apte à rendre plusieurs services de différentes natures au porteur du téléphone 101 on considère alors le terme service comme désignant une entité unitaire cherchant à établir une communication avec le téléphone 101. La mémoire 104 est structurée en enregistrements, chaque enregistrement étant identifié par un identifiant et correspondant à un service connu du téléphone 101. Un enregistrement de la mémoire 104 comporte donc un champ identifiant. Dans une mise en oeuvre un identifiant est un couple de valeurs de type login, mot de passe. Un enregistrement de la mémoire 104 comporte aussi une table de droits. Une table de droits décrit les doits du service auquel correspond l'enregistrement. Par exemple, chaque information enregistrée dans la mémoire 103 d'informations est identifiée par un identifiant Ax, où x est un compteur. Alors la table de droits d'un enregistrement associe à chaque Ax des droits, par exemple, lecture ou écriture. Par défaut, si l'information Ax n'est pas référencée dans la table de droits du service, alors il existe une table de droits par défaut. Si l'information Ax n'est pas référencée dans la table de droits par défaut, alors il existe un droit par défaut qui est parmi: aucun droit, lecture ou écriture. Les droits sont cumulables. En généralisant le principe un identifiant Ax désigne une action et non pas seulement une 6 information. Les circuits 106 correspondent ici à un tag RFID permettant au téléphone 101 de dialoguer selon les protocoles RFID. L'invention peut aussi être mise en oeuvre avec des circuits WiFi, BlueTooth ou selon une quelconque autre norme de communication sans contact. Dans une mise en oeuvre de l'invention les moyens 102 à 106 précédemment décrits sont tout ou partie d'une carte 110 à microcircuit de type SIM. Dans ce cas, le téléphone 101 comporte un lecteur de carte microcircuit non représenté, ledit lecteur de carte microcircuit étant connecté au bus 108. Dans une variante de l'invention les étapes du procédé selon l'invention sont mises en oeuvres par des codes instructions non natifs du dispositif sur lequel ils sont exécutés. Ici par non natif on entend non présent au moment de la mise en vente du dispositif à un utilisateur, et/ou non binaire. Par non binaire on entend non directement interprétable par le microprocesseur du système et son système d'exploitation. D'une manière positive il s'agit de codes instruction interprétable via une machine virtuelle qui elle est native. Dans une autre mise en ouvre, les éléments 102 à 106 correspondent à un tag autonome embarqué dans le téléphone 101 et connecté au bus 108. Quelle que soit la variante, le téléphone 101 comporte une mémoire 112 connectée au bus 108 et contenant un identifiant unique de l'utilisateur du téléphone 101. Un tel identifiant peut être un numéro IMSI ou IMEI par exemple. Une adresse MAC pourrait également être exploitée du fait de son unicité. Bien entendu, tout identifiant équivalent peut être utilisé. Dans une variante de l'invention le téléphone 101 comporte une mémoire 113 de clé connectée au bus 108. La mémoire 113 comporte une clé K1 pub et une clé K1 priv formant une bi-clé d'un système de chiffrement asymétrique. La figure 2 montre des étapes 201 et 202 préliminaires à l'établissement d'une connexion sans contact entre le téléphone 101 et un dispositif lecteur 111 à portée duquel le téléphone 101 passe. Dans un exemple, ces étapes correspondent à la détection, par le tag 106, du lecteur 111. Le lecteur 111 comporte une antenne qui produit un champ magnétique. Ce champ magnétique active le tag 106 qui émet, par exemple, une interruption vers le microprocesseur 102 ce qui provoque la mise en oeuvre 7 des étapes du procédé selon l'invention. De l'étape 202 on passe à une étape 203 d'émission d'une requête d'action par le lecteur 111. Dans un exemple il s'agit d'une requête 251 de lecture. La requête 251 comporte au moins un champ 252 identifiant l'information que le lecteur 111 souhaite lire. Dans un exemple minimaliste, les étapes 201, 202 et 203 sont confondues. C'est-à-dire que le champ émis par le lecteur 111 est la requête de lecture. Dans un exemple plus évolué, une fois la connexion établie, le lecteur 111 produit et émet le message 251. Dans une étape 204, le téléphone 101 reçoit la requête 251 de lecture. Dans l'étape 204 le téléphone 101 stocke la requête de lecture et produit et émet une demande 253 d'authentification. La demande 253 comporte un code 254 instruction correspondant à une demande d'authentification, un champ identifiant 260 comportant la valeur enregistrée dans la mémoire 112 et, dans un variante, la clé K1 pub 255 publique permettant de chiffrer la réponse à la demande d'authentification. La demande 253 une fois produite est émise vers le lecteur 111. Dans une étape 205 le lecteur 205 reçoit la demande 253 d'authentification. Dans l'étape 205, le lecteur 111 produit un message 256 d'authentification comportant un login 257, un mot de passe 258 et, dans une variante un clé K2 de chiffrement présente dans un champ 259. Les login et mot de passe ont été déterminés au moment où l'utilisateur du téléphone 111 a souscrit au service que le lecteur 111 veut lui rendre. Lors de cette souscription la mémoire 104 a été mise à jour ainsi qu'une base de données à laquelle a accès le lecteur 111. Dans l'étape 205, le lecteur 111 retrouve les login et mot de passe dans une base de données non représentée, en fonction du contenu du champ 260. La clé K2 est, par exemple, une clé de chiffrement symétrique qui a été déterminée au moment de la souscription du service, ou qui est déterminée dynamiquement par le lecteur 111. Le message 256 est chiffré, avant émission, en utilisant la clé K1 pub transmise via le message 253. Dans une étape 206 le téléphone 101 reçoit le message 256 et le déchiffre en utilisant la clé K1 priv. Le téléphone 101 parcourt alors les enregistrements de la mémoire 104 à la recherche d'un enregistrement dont 8 l'identifiant correspond au couple login 257, mot de passe 258. Si la recherche est fructueuse, alors le téléphone utilise la table de droits ainsi déterminée pour déterminer le comportement qu'il doit adopter relativement à la requête 251. II recherche donc dans la table de droits l'identifiant de l'action contenu dans la requête 251. Dans notre exemple c'est une action de lecture d'une information. Si cet identifiant d'action n'est pas trouvé, ou si aucune table de droits n'a été définie, alors le téléphone 101 recherche dans la table de droits pas défaut, ou le cas échéant, applique le comportement par défaut, comme décrit lors de la description de la mémoire 104. Le téléphone 101 détermine ainsi s'il peut satisfaire ou non la requête décrite par le message 251. Le téléphone passe alors à une étape 207 de production d'un message 260 de réponse. Si la requête peut être satisfaite alors le téléphone 101 produit un message comportant l'information demandée, cette information étant chiffrée avec la clé K2. Ainsi, seul le lecteur 111 a accès à l'information transmise. Si la requête ne peut pas être satisfaite alors, soit le téléphone 101 ne répond rien, soit il envoie un message de refus. Dans une étape 208, le lecteur 111 traite le message 260. La figure 2 montre aussi une étape 209 de mise à jour des droits dans la mémoire 104. Cette étape peut être réalisée, selon l'invention en approchant le téléphone 101 d'un dispositif lecteur ayant les droits requis pour mettre à jour la mémoire 104 par exemple. Dans cette mise en oeuvre, l'utilisateur du téléphone 101 utilise une interface du lecteur, ou l'interface du téléphone connecté au lecteur, ce qui permet au lecteur de produire un message d'action correspondant à une mise à jour de la mémoire 104. Dans une variante le message de mise à jour est composé via un site Internet sécurisé. Dans une autre variante le message de mise à jour est reçu via un SMS ou un MMS à un format prédéfini. Ce message de mise à jour est alors traité par le téléphone 101 lorsqu'il est reçu pour mettre à jour la mémoire 104. Dans une variante les mises à jour sont garanties par un opérateur de téléphonie mobile seul apte à mettre à jour la mémoire 104 qui est enregistrée, par exemple, dans une carte SIM. Ces mises à jour n'étant possibles que via des instructions reçues dans le réseau privé de l'opérateur 9 ayant édité la carte SIM, ces mises à jour se faisant alors via un canal de communication spécifique, par exemple le canal RSS7. Avec l'invention on transforme un téléphone mobile, ou tout autre dispositif privé, en un serveur ayant un comportement réseau. Ce comportement du dispositif privé peut être soit natif, soit obtenu via le téléchargement d'une application de type applet. Une applet est un programme qui s'installe sur le dispositif privé et est ensuite exécutée par lui. Avec l'invention il devient possible de mettre en place un service de validation de tickets pour les transports en commun, un service de paiement rechargeable, voire un paiement par carte bleue en considérant un dispositif privé comportant un lecteur de carte, la carte bleue étant alors assimilée à une ressource mémoire du dispositif privé. Tous ces services ne sont activés qu'une fois que l'utilisateur du dispositif 101 a passé un contrat avec le prestataire de services, ce contrat se concluant par la production, par l'utilisateur ou le prestataire, d'un identifiant et d'un enregistrement dans la mémoire 104. Dans une variante de l'invention le téléphone enregistre dans une mémoire 114 d'archivage toutes les requêtes de lecture qui lui sont adressées. II devient ainsi possible de détecter des comportements anormaux comme des tentatives d'intrusions. Une malversation est donc détectée en temps réel et le coupable identifiable via le contenu de la mémoire 114. Dans une variante chaque requête de lecture est associée à une localisation et/ou à une date avant d'être enregistrée dans la mémoire 114. En variante également, le message 252 comporte aussi le login 257. Le message 253 devient alors une demande de mot de passe facultative en fonction de droits que le téléphone 101 peut attribuer au login seul. Dans cette variante il devient aussi possible de faire du filtrage de requêtes, comme le ferait un firewall (logiciel pare feu) ou un reverse proxy (serveur mandataire inverse). Avec l'invention il devient donc possible d'adapter toutes les technologies de sécurité réseau au niveau d'un dispositif privé, ce qui constitue un gain de sécurité important
Pour résoudre les problèmes de sécurité liés aux communications RFID, on transforme un dispositif privé en un serveur apte à authentifier les dispositifs de lecture cherchant à accéder aux informations enregistrées dans le dispositif privé. En plus de cette authentification le dispositif privé associe des droits à chaque dispositif de lecture, ces droits déterminant le comportement du dispositif privé face aux requêtes d'un dispositif de lecture authentifié. Il devient donc impossible à un dispositif n'ayant pas les moyens de s'authentifier auprès du dispositif privé d'accéder aux données du dispositif privé. Dans l'invention on inverse donc la relation entre un utilisateur et les services environnant. C'est le service qui doit s'authentifier auprès de l'utilisateur et non pas l'inverse.
1 - Procédé de réponse adaptative à une requête, émise par un dispositif lecteur, d'action à réaliser par un dispositif portable privé destinataire de la requête, la requête d'action étant émise via une connexion entre les dispositifs caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : - établissement (201-202) de la connexion entre le dispositif lecteur et le dispositif privé, - émission (203) de la requête d'action par le dispositif lecteur, - réception (204) de la requête d'action par le dispositif privé, - émission (204) d'un message de demande d'authentification par le dispositif privé, - émission (205), en réponse au message de demande d'authentification, d'un message d'authentification par le dispositif lecteur, - traitement (206-207) du message d'authentification par le dispositif privé et production et émission d'un message de réponse à la requête d'action en fonction du résultat du traitement du message d'authentification. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le message d'authentification comporte au moins un identifiant (257, 258) du dispositif lecteur, le dispositif privé associant, via une mémoire (104) de droits, des droits d'action au dispositif lecteur en fonction de cet identifiant, le message de réponse étant produit en fonction de ces droits d'action.. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la mémoire de droits est mise à jour (209) au moins dynamiquement via des requêtes d'action dédiées. 4 - Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'une action possible est une requête de lecture d'une information enregistrée dans une mémoire (103) du dispositif privé. 5 - Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'une action possible est une requête d'écriture d'une information dans une mémoire (103) du dispositif privé. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les communications entre le dispositif lecteur et le dispositif privé sont chiffrées. 11 7 - Procédé selon la 6 caractérisé en ce que le message de demande d'authentification comporte des informations (255) relatives au chiffrement à employer. 8 - Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le message de demande d'authentification comporte une clé publique d'une bi- clé propre au dispositif privé dans un schéma de chiffrement asymétrique. 9 - Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la connexion entre les dispositifs lecteur et privé est aérienne, de type RFID. 10 - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la connexion entre les dispositifs lecteur et privé est de type Internet. 11 - Procédé selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que la mémoire de droits est mise à jour via un message de configuration reçu via un canal de communication spécifique. 12 - Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'enregistrement dans une mémoire d'archivage des requêtes d'action reçues par le dispositif privé.
G,H
G06,H04
G06F,G06K,H04L
G06F 13,G06F 12,G06K 19,H04L 9,H04L 12
G06F 13/14,G06F 12/14,G06K 19/073,H04L 9/00,H04L 12/16
FR2901467
A1
PROTHESE ANATOMIQUE POUR LE TRAITEMENT DES HERNIES, TELLES QUE HERNIES INGUINALES ET CRURALES ET AUTRES
20,071,130
Les prothèses préformées par un traitement thermique donnant une mémoire de forme du matériau ont pour inconvénient de la rigidifier avec, pour conséquences, des risques de douleur post-opératoires. Par ailleurs, les opérations de thermoformage sont coûteuses, impliquent des outillages spécifiques et des moyens de contrôle des températures. L'installation de mise en forme demeure ainsi complexe. Toutes les prothèses connues sont configurées selon deux modes de pose, à droite et à gauche, pour les hernies du côté droit ou gauche du patient obligeant le chirurgien à choisir sa prothèse, au personnel à différencier et gérer les stocks. En outre, ces prothèses sont fabriquées en un seul et même matériau et plus rarement de plusieurs matériaux similaires apportant au chirurgien un même aspect visuel de la prothèse lors de son intervention. Ces prothèses n'offrent pas de repérage anatomique sauf adjonction de signes ou bandes de couleur par exemple pour faciliter la pose par le chirurgien. La démarche du demandeur a donc été d'examiner, à partir de cet état de la technique correspondant au marché, la possibilité de concevoir une nouvelle prothèse qui obvie à ces inconvénients. Le premier but recherché a été de rechercher à concevoir une seule prothèse qui puisse être mise en forme et en place aussi bien pour des hernies à droite ou à gauche du patient, avec l'objectif d'avoir à gérer, à manipuler, à stocker qu'un seul type de prothèses. Un autre but recherché, selon l'invention, a été de réaliser une prothèse qui n'exige pas d'investissement lourd pour sa fabrication en s'exonérant de la phase du thermoformage et qui, conséquemment, n'entraîne pas de douleurs post-opératoires. Un autre but recherché, selon l'invention, était d'améliorer la fonction repérage pour la pose de la prothèse in situ par le chirurgien. Un autre but recherché, selon l'invention, était de réaliser une prothèse facilement enroulable pour être mise en place dans le trocart de pose, puis ensuite de se développer dans sa configuration finale, à droite ou à gauche, dans la partie inguinale à soigner. Ces buts et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Selon une première caractéristique, la prothèse anatomique pour le traitement des hernies du type inguinales, crurale et similaires, du type présentant une forme finie bombée, est caractérisée en ce qu'elle présente une configuration finale en coquille avec une partie de fond déformable pouvant être mise en forme côté droit ou côté gauche de la prothèse grâce à sa capacité de réversibilité, et en ce que ladite prothèse présente une base initialement plane présentant au moins une échancrure susceptible de recevoir par chevauchement au moins un composant autorisant en liaison avec la base la mise en forme de la prothèse sous forme de coquille dans sa forme finale. Pour fixer l'objet de l'invention illustré d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue en plan de la prothèse herniaire anatomique selon l'invention dans une vue de dessus, -la figure 2 montre une vue en perspective de la prothèse selon l'invention dans sa position de réversibilité et dans son application pose d'une hernie du côté gauche. - la figure 3 est une vue en coupe, selon la ligne A.A. de la figure 1 à l'endroit d'une première fenêtre. - la figure 4 est une vue en coupe, selon la ligne B.B. de la figure 1 à l'endroit d'une seconde fenêtre. - la figure 5 est une vue du corps de la prothèse disposé à plat avant mise en forme finale de la prothèse. - les figures 5.a et 5.b sont des vues à plat des fenêtres confectionnées qui sont susceptibles d'être positionnées autour des endroits d'ouverture permettant la visualisation par le chirurgien de la zone de pose des prothèses finies selon l'invention. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative aux figures des dessins. La prothèse herniaire anatomique, selon l'invention, est référencée dans son ensemble par (P) et a pour fonction caractéristique d'être réversible et être posée côté droit ou côté gauche indifféremment. La prothèse (P) présente une configuration finale en coquille avec une partie de fond bombée (la) qui peut alternativement, et selon les besoins, être mise en forme côté droit ou côté gauche. La prothèse comprend, pour se faire, une base (1) plate illustrée figure 5 qui présente une forme sensiblement en croissant avec une bordure externe (la) curviligne régulière et une bordure interne (lb) ayant ainsi un aspect curviligne mais non identique à la bordure (la). Une échancrure (1c) intérieure est disposée à partir de la bordure intérieure (lb) en définissant en parties d'extrémités (ld) (le) des formes en bec dont la fonction apparaîtra par la suite. En l'état initial de la prothèse, un canal (1f) d'accès à échancrure (1c) est donc défini par les parties d'extrémités (1d) (le) en regard. En outre, la base définie ainsi de part et d'autre de ladite échancrure (1c) qui se prolonge sur une partie seulement de la largeur de la base, deux plans (P1 û P2) de configuration sensiblement différente, le plan P1 étant plus allongé que le plan (P2), avec des bordures (1g û 1h) de raccordement curvilignes avec les bordures (la) et (lb). En l'état initial de la base (1) avant mise en forme, l'échancrure (1c) a une forme dissymétrique à l'état initial puis oblongue et symétrique après mise en forme finale de la prothèse. En outre, la base (1) présente à l'endroit du plan (P2) une seconde ouverture (lm) fermée de forme oblongue et disposée dans un plan angulaire de 70 à 100 selon un axe XX par rapport à l'axe longitudinal YY de l'échancrure (1c). La base de la prothèse ainsi formée est réalisée à plat. Elle est susceptible de recevoir deux composants (2) et (3) constituant des fenêtres de dimensions supérieures à l'échancrure (1c) et à l'ouverture (lm) pour venir se superposer à elles. Ces composants sont configurés par des pièces en un même matériau ou matériau différent de celui constitutif de la base. L'ajout de ces deux composants n'altère pas les propriétés mécaniques et physiques de la prothèse. Le composant (2) est destiné à se superposer et entourer l'échancrure (1c) mais aussi à venir se fixer sur les faces en regard des parties d'extrémités (1d) (le) en ayant une fonction et effet de mise en forme de la prothèse à sa forme finale de par la liaison des parties (ld-le). Le composant (3) est de forme oblongue sensiblement supérieur à l'ouverture (lm) et vient se fixer sur son pourtour. Le composant (2) présente ainsi un talon (2a) dont la forme est susceptible d'être en chevauchement aux deux parties d'extrémités (1d) (le) et assurer leur fixation et liaison ferme. La partie talon (2a) est prolongée par une forme oblongue (2b) correspondant à la forme de l'échancrure (1c) en vue de l'entourer. Ainsi, autour de ladite échancrure (1c) et de l'ouverture (lm), le pourtour des deux composants (2 ù 3) permet de constituer des fenêtres de visibilité pour le chirurgien de l'environnement de pose de la prothèse herniaire selon l'invention. Le nombre de fenêtres peut varier. La mise en forme de la prothèse herniaire s'effectue lors de la fixation du composant (2). Les parties d'extrémités (1d) (le) sont rapprochées et mises bout à bout, créant après fixation une déformation des plans (P1) (P2) de la base, et le composant (2) est fixé par une soudure ultra sons par exemple, couture, ou autres. Cette même technique sert à positionner le composant (3) autour de l'ouverture (lm) mais sans déformation du plan (P2) intérieur et engendré par la pose dudit composant. La prothèse herniaire, selon l'invention, présente alors une forme en coquille qui pourrait être imagée dans la forme d'un coquillage. Ainsi, la prothèse, avec ses différents composants assemblés (1, 2, 3), présente une forme volumique s'adaptant à l'anatomie du patient et plus particulièrement à la cavité abdominale. La géométrique volumique de la prothèse, selon l'invention, permet un positionnement plus fiable et plus anatomique de la prothèse et peut permettre d'éviter de la fixer. De par la forme volumique en coquille donne la réversibilité d'utilisation de la prothèse en particulier par une simple action manuelle de placement de la partie bombée par rapport au plan général de la prothèse et la positionnant de part et d'autre dudit plan avec la partie bombée d'un côté ou de l'autre. La prothèse, selon l'invention, peut être utilisée par voie coelioscopique ou en laparotomie. L'assemblage des composants (2 et 3) sur la base (1) s'effectue de préférence par ultra sons mais pourrait être réalisé par tous autres moyens. Les matériaux utilisés sont, par exemple, du polypropylène, du polyester, du polyuréthane, du silicone ou du PTFE. Les matériaux sont résorbables ou non. Les matériaux peuvent aussi être imprégnés ou non de polymères, résorbables ou non, afin de fournir certaines propriétés à l'implant telle que l'intégration tissulaire. Les matériaux peuvent être aussi en polymère d'origine naturelle ou non, animal ou non. Les composants (2 et 3) et la base (1) ont une structure tricotée, tissée, ou non tissée, non tricotée, extrudée ou autre. Les composants (2 et 3) peuvent avoir la même structure de fabrication que la base ou autre. De préférence, les composants (2 et 3) ont une structure qui reste aérée pour permettre une visualisation facile et nette de la zone de pose de la prothèse et faciliter ainsi son dépliage en pose dans la partie de l'abdomen, avec le repérage du ligament de Cooper, du cordon spermatique par exemple. La fixation peut être un agrafage, collage, ou autres moyens. Le nombre de fenêtres recevant les composants du type composants 3 peut varier avec une orientation variée, selon les nécessités. Ainsi la prothèse présente l'avantage d'être disponible en une seule configuration, facilement réversible droite-gauche, contrairement aux prothèses du marché. Cette réversibilité est permise par les conditions de fabrication et de montage de la prothèse qui ne mettent pas en oeuvre la technique du thermo-formage
Cette prothèse est remarquable en ce qu'elle est présente une configuration finale en coquille avec une partie de fond (1b) (1a) déformable pouvant être mise en forme côté droit ou côté gauche de la prothèse grâce à sa capacité de réversibilité, et en ce que ladite prothèse présente une base (1) initialement plane présentant au moins une échancrure (1c) susceptible de recevoir par chevauchement au moins un composant (2) autorisant en liaison avec la base la mise en forme de la prothèse sous forme de coquille dans sa forme finale.
1- Prothèse anatomique pour le traitement des hernies du type inguinales, crurale et similaires, du type présentant une forme finie bombée, caractérisée en ce qu'elle est présente une configuration finale en coquille avec une partie de fond (lb) (la) déformable pouvant être mise en forme côté droit ou côté gauche de la prothèse grâce à sa capacité de réversibilité, et en ce que ladite prothèse présente une base (1) initialement plane présentant au moins une échancrure (1c) susceptible de recevoir par chevauchement au moins un composant (2) autorisant en liaison avec la base la mise en forme de la prothèse sous forme de coquille dans sa forme finale. - 2- Prothèse selon la 1, caractérisée en ce que la base (1) plate présente une forme sensiblement en croissant en définissant des parties d'extrémités (1d) (le) en forme de bec écartées l'une de l'autre avant mise en forme de la prothèse, et en ce que lesdites parties d'extrémités (1d) (le) en situation de rapprochement assurent par leur liaison et fixation en intégrant le composant (2) sur la base (1) la mise en forme anatomique de la prothèse dans sa configuration finale. - 3- Prothèse selon la 2, caractérisée en ce que la base (1) plate présente une forme sensiblement en croissant avec une bordure externe (la) curviligne régulière et une bordure interne (lb) ayant un aspect curviligne, une échancrure (1c) intérieure étant disposée et formée à partir de la bordure intérieure (lb) en définissant en parties d'extrémités (1d) (le) des formes en bec, et en ce que à l'état initial de la prothèse, un canal (1f) d'accès à l'échancrure (1c) est défini par les parties d'extrémités (1d) (le) en regard, et en ce que la base définie de part et d'autre de ladite échancrure (1c) qui seprolonge sur une partie seulement de la largeur de base, avec deux plans (P1) (P2) de configuration sensiblement différente, lesdits plans étant définis avec des bordures (1g) (1h) de raccordement curvilignes avec les bordures (la) (lb) de la base. - 4- Prothèse selon la 3, caractérisée en ce que l'échancrure (1c) présente une forme oblongue, et en ce que la base (1) est susceptible de recevoir autour de l'échancrure (1c) et également sur les faces en regard des parties d'extrémité (1d) (le) la réception et la fixation d'un composant (2) présentant un talon (2a) susceptible d'être en chevauchement aux parties d'extrémités (ld) (le) et assurer la liaison et fixation ferme dudit composant (2) sur la base (1), et en ce que la liaison des parties d'extrémités (ld-le) crée une déformation des plans (P1) (P2) de la base avec conformation en coquille de la prothèse finie. - 5- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la base présente à l'endroit du plan (P2) une seconde ouverture (lm) fermée de forme oblongue disposée dans un plan perpendiculaire par rapport à l'axe longitudinal de l'échancrure (1c), et en ce qu'un composant (3) constituant une fenêtre vient s'ajuster autour de ladite ouverture (lm) pour être superposé et fixé à celle-ci. - 6- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'échancrure (lc) et à l'ouverture (lm) réceptrices des composants (2) et (3) assurent la fonction de fenêtre permettant la visualisation de l'environnement de pose in situ de ladite prothèse.- 7- Prothèse selon la 5, caractérisée en ce que le composant (2) présente une forme en talon (2a) susceptible d'être en chevauchement aux deux parties d'extrémités (1d) (le) et assurer leur fixation et liaison ferme avec la base (1) et facilite le redéploiement de la prothèse. - 8- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les composants (2) et (3) sont fixés par une soudure ultra sons ou moyen équivalent. 10 -9- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la base (1) et les composants (2) et (3) sont réalisés dans un même matériau. - 10- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée 15 en ce que la base (1) et les composants (2) et (3) sont réalisés selon des matériaux différents. - 11- Prothèse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en un matériau de structure tissée, non 20 tissée, tricotée, non tricotée, extrudée. - 12- Prothèse selon la 10, caractérisée en ce que les composants (2) et (3) sont réalisés dans des matériaux pouvant être tissés ou non tissés, tricotés ou non tricotés, extrudés. - 13- Prothèse selon la 5 caractérisée en ce qu'elle comprend une ou plusieurs ouvertures ou fenêtres (lm) d'orientation variable 25
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/00
FR2900516
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION DE LA GENERATION ELECTRIQUE DANS UN VEHICULE
20,071,102
L'invention concerne la gestion du courant électrique produit dans un véhicule, notamment un véhicule automobile, ce courant étant destiné à alimenter des consommateurs électriques de ce véhicule incluant éventuellement une batterie de stockage. Le nombre et la puissance des consommateurs électriques équipant les véhicules automobiles sont continûment en augmentation. Ces consommateurs sont par exemple des radiateurs électriques, la télématique embarquée, les sièges électriques ou autres. Ces nouveaux consommateurs contribuent à augmenter la consommation électrique du véhicule, qui est délivrée par une machine électrique telle qu'un alternateur entraîné par le moteur thermique du véhicule. L'entraînement de cette machine électrique a une incidence sur le couple fourni par le moteur thermique, et par conséquent sur la consommation de carburant. Ainsi, l'augmentation de la quantité de consommateurs électriques se traduit par une augmentation de la consommation de carburant, la part due à l'alimentation électrique devenant de plus en plus importante. A titre d'exemple, une consommation électrique s'élevant à 300 Watt représente une consommation de l'ordre de 0,2 litres par heure, ce qui représente 1 litre pour cent kilomètres en cas d'utilisation en ville. Selon un procédé connu du document FR2743675, la production du courant est ajustée en temps réel pour correspondre aux besoins électriques, en se basant sur l'intensité du courant délivré par la batterie aux consommateurs électriques, et sur l'état de charge de cette batterie. Ainsi, l'alternateur est piloté en tension pour délivrer une puissance électrique correspondant à une puissance demandée par les consommateurs et par la batterie. Le fonctionnement du moteur thermique est lui aussi pris en compte : la mise en charge n'est pas favorisée lorsque le moteur est en phase d'accélération, elle est au contraire favorisée lorsque le moteur décélère. Enfin, la mise en charge de la batterie n'est pas effectuée durant le démarrage du moteur. Ce procédé connu vise ainsi optimiser la consommation en maintenant la batterie dans un état de charge optimal tout en évitant de la mettre en charge lors de phases critiques telles que le démarrage du moteur. Le but de l'invention est de proposer une stratégie de gestion de la génération de courant électrique dans le véhicule qui permette de réduire encore la consommation de carburant du véhicule pour une même quantité de courant électrique produit. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de pilotage du courant produit dans un véhicule automobile incluant une machine électrique entraînée par un moteur thermique, telle qu'un alternateur, pour fournir une puissance électrique moyenne donnée, dans lequel la machine est commandée pour délivrer une puissance variant cycliquement entre une première puissance déterminée pour optimiser le rendement ou la puissance de la machine électrique et une seconde puissance plus faible que la première puissance, selon des variations telles que la puissance moyenne correspond à la puissance moyenne donnée. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la machine électrique est commandée pour délivrer la première puissance pendant un premier temps de cycle et la seconde puissance pendant un second temps de cycle, et dans lequel les changements de puissance sont commandés selon des rampes de montée ou de descente en puissance. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la première puissance est déterminée pour correspondre à un optimum du rendement de la machine électrique au regard de son régime de rotation. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la seconde puissance est déterminée à partir de la première puissance pour limiter les variations du couple prélevé par la machine électrique sur le moteur thermique. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la machine électrique est reliée à une unité de stockage de courant, et dans lequel le premier temps de cycle est déterminé à partir de la capacité de stockage de cette unité. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, comprenant une supercapacité comme unité de stockage tampon, interposée entre la machine électrique et un réseau de bord d'alimentation de consommateurs électriques du véhicule. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la machine électrique est commandée en tension pour délivrer soit la première soit la seconde puissance électrique, et dans lequel un convertisseur continu-continu est interposé entre la supercapacité et le réseau de bord. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique des 30 éléments servant à la génération du courant dans un véhicule automobile ; La figure 2 est un graphe représentatif de la régulation selon l'invention ; La figure 3 est une cartographie du rendement d'un 35 alternateur en fonction du régime de rotation et du courant délivré ; La figure 4 est une représentation par schéma bloc de la logique de pilotage selon l'invention. Comme représenté schématiquement en figure 1, un véhicule automobile comprend un moteur thermique 1 entraînant en rotation des roues 2 par l'intermédiaire d'éléments de transmission repérés par 3. Ce moteur thermique entraîne également une machine électrique 4, telle qu'un alternateur, par exemple via une courroie de transmission repérée par 6. Cette machine électrique 4 alimente des consommateurs électriques 9, 11 connectés à un réseau de bord du véhicule repéré par 7. Ces consommateurs électriques incluent éventuellement une batterie de stockage repérée par 8. Dans une situation donnée, la machine électrique 4 est pilotée pour délivrer une puissance électrique correspondant au besoin électrique des consommateurs électriques reliés au réseau 7, incluant notamment la batterie 8. En d'autres termes, pour une situation de fonctionnement donnée, la puissance électrique délivrée par la machine électrique 4 est d'autant plus importante que la quantité de consommateurs électriques est élevée et que la batterie est faiblement chargée. Selon l'invention, la machine électrique 4 est commandée selon une loi de commande déterminée pour délivrer un courant "haché", selon un cycle global de plusieurs secondes qui est représenté schématiquement en figure 2. Cette loi de commande consiste à commander d'abord la machine 4 pour qu'elle délivre un courant correspondant à une première puissance P1 pendant un premier intervalle de temps noté T1, puis pour qu'elle délivre un courant correspondant à une seconde puissance, notée P2 et inférieure à pl, pendant un second intervalle de temps noté T2. Le premier et le second temps T1 et T2 valent par exemple respectivement une seconde et neuf secondes. Ces temps doivent notamment être compatibles avec le temps de réaction de la machine électrique 4 lorsqu'elle est commandée pour changer la puissance électrique qu'elle délivre. Comme détaillé ci-dessous, les paramètres du courant haché délivré par la machine 4, à savoir P1, P2, T1 et T2 sont déterminés en temps réel. La puissance P1 est d'abord choisie pour correspondre à une plage de rendement optimal pour la machine 4, pour le régime de rotation de cette machine à l'instant considéré. Ce choix peut par exemple être effectué à partir de la cartographie de la figure 3 qui est un abaque dans laquelle le régime de rotation est représenté sur l'axe des abscisses, et l'intensité du courant délivré est donnée sur l'axe des ordonnées, et comprenant des courbes iso rendement, repérées de 20 à 70, correspondant aux rendements exprimés en pourcentage. Le régime de rotation de la machine électrique 4 peut ainsi être déterminé à partir d'un capteur, pour déterminer la puissance P1. Si ce régime vaut par exemple 10 000 t/min, alors le rendement optimal est obtenu pour un courant délivré valant 100 Ampères environ, conformément à la cartographie de la figure 3. Cette intensité de courant délivré correspond à une certaine puissance pouvant être déterminée à partir d'autres données numériques incluant notamment la tension délivrée par la machine 4. La puissance ainsi déterminée est la puissance P1, qui correspond au rendement maximal de la machine pour le régime considéré. La puissance P2 est ensuite déterminée à partir d'autres critères, pour être la plus faible possible, tout en limitant les variations de couples induites sur le moteur thermique 1, par le passage de la puissance P1 à P2 ou de P2 à pl à des valeurs peu perceptibles pour le conducteur. Le choix de P2 peut être effectué à partir de la valeur de P1 choisie, en utilisant des tables de valeurs résultant d'essais (cartographies). La puissance P2 peut également correspondre simplement à une valeur très faible générale prédéterminée, voire nulle, attendu qu'elle correspond à une situation dans laquelle le rendement de la machine électrique 4 est très faible. D'une façon générale, comme le rendement de la machine 4 augmente avec la puissance délivrée, P1 est 10 choisie élevée, et P2 est choisie faible. Avantageusement, le passage de P1 à P2 et de P2 à P1 est réalisé par une rampe de montée en puissance et par une rampe de diminution de puissance pour limiter l'intensité des variations de couple appliquées au moteur 15 thermique 1. Le rapport cyclique T1/(T1+T2) est ensuite déterminé pour que la puissance moyenne délivrée sur un cycle complet, c'est-à-dire pendant un temps valant T1+T2, corresponde à la puissance électrique à fournir au 20 véhicule. Cette puissance électrique à fournir, notée Pvec dans le graphe de la figure 2, est par exemple donnée par une unité de gestion électrique reliée au réseau et fournissant une valeur de puissance représentative de la 25 puissance électrique consommée par les différents consommateurs incluant la batterie, à l'instant considéré. Cette puissance Pvec comprend la puissance demandée par les consommateurs électriques ainsi que la puissance 30 demandée éventuellement par la batterie 8 pour sa charge. Ainsi, le rapport cyclique est déterminé de telle façon que la relation (P1.T1+P2.T2)/(T1+T2)=Pvec soit remplie. La valeur de T1 et de T2 est ensuite déterminée à partir du rapport cyclique et de données préenregistrées 35 telles que la capacité de stockage de la batterie du véhicule. Ces données peuvent aussi être un temps de cycle global T1+T2 préenregistré dans l'unité de gestion de la machine électrique 4, ou un temps minimum d'activation T1 de cette machine 4 prédéterminé. Ainsi, par exemple, au lieu de commander la machine 4 pour qu'elle génère, dans une situation donnée, continûment une puissance de 100W, elle est commandée pour générer 1000W pendant une seconde puis 0W pendant 9 secondes. Ceci permet d'améliorer significativement le rendement puisque la machine 4 est exploitée à son rendement maximal possible lorsqu'elle est en service, ce qui contribue à réduire la consommation de carburant correspondante. La machine électrique 4 peut être un alternateur usuel, commandé en tension, en puissance, en courant ou en couple. Dans le cas d'un alternateur piloté en tension, le rendement d'un tel alternateur tend à faire privilégier une tension de sortie faible pour le cas d'un régime de rotation bas, et une tension élevée en cas de régime de rotation moyen ou élevé. Avantageusement, un élément de stockage tampon additionnel, repéré par 9, est prévu entre la machine électrique 4 et le réseau de bord 7. Dans ce cas, la machine 4 délivre sa puissance électrique hachée dans l'élément additionnel 9, qui est ainsi apte à alimenter le réseau de bord 7 avec un courant continu non haché, c'est-à-dire ne variant pas de manière cyclique. Avantageusement, la machine électrique délivre une tension variant sur une large gamme, telle que 12 à 30 volt, et elle est exploitée en association avec un élément de stockage 9 qui est une supercapacité, capable de recevoir elle-même une tension pouvant varier dans une large gamme. Dans ce cas, la machine 4 délivre sa puissance électrique hachée dans l'élément de stockage 9, et un convertisseur continu-continu, repéré par 11 est interposé entre la supercapacité 9 et le réseau 7, de manière à convertir la tension de sortie de la supercapacité 9 en une tension correspondant à la valeur nominale du réseau de bord du véhicule. Ce convertisseur 11 peut comprendre un interrupteur permettant d'alimenter directement un ou plusieurs consommateurs électriques depuis la machine 4, sans passer par la supercapacité 9. L'invention s'applique à un véhicule fonctionnant sur un mode hybride, dans le cas où la machine 4 est du type réversible, c'est-à-dire pouvant fonctionner en génératrice, comme vu plus haut, mais pouvant aussi fonctionner en moteur en consommant l'énergie électrique stockée dans l'élément 8 ou 9 pour assister le moteur thermique 1 dans certaines situations. Ce fonctionnement est illustré schématiquement dans la figure 4. Au premier bloc, A, l'unité de gestion détermine le mode de fonctionnement courant du véhicule, à partir d'informations telles que la vitesse V du véhicule, le régime N de son moteur 1, des informations électriques telles qu'une tension de batterie U, une intensité I et une puissance délivrées par cette batterie, ou encore d'autres informations, notées Inf. Ce mode de fonctionnement peut être, notamment, soit "boost", soit "génération", soit "recharge", soit "délestage". En mode " Boost" , la machine 4 apporte un couple mécanique au moteur en prélevant de l'énergie électrique stockée dans la supercapacité 9. En mode "génération", la machine électrique 4 prélève un couple mécanique au moteur thermique 4 pour charger la supercapacité 9 et elle alimente gratuitement les consommateurs électriques lors des décélérations. En mode "recharge", la machine 4 charge l'élément de stockage 9, et elle alimente les consommateurs électriques. En mode "délestage", la machine 4 ne produit rien, et c'est l'élément 9 qui alimente les consommateurs électriques et la batterie 8. Ainsi, dans le cas où à l'issue du bloc A, il résulte que la machine 4 est en mode génération, l'unité de gestion détermine au bloc B si cette génération est effectuée en mode hachage. Dans l'affirmative, elle détermine les paramètres P1, P2, T1 et T2 conformément aux indications données plus haut, à partir de la cartographie de cette machine, repérée par Car dans la figure 4, et d'informations concernant le véhicule telles que la vitesse V et le régime N. Au bloc C, l'unité de gestion pilote la machine 4 pour qu'elle génère le courant en mode haché, selon les 10 paramètres résultant du bloc B. Le procédé de gestion de la machine électrique 4 selon l'invention permet de réduire significativement la consommation en carburant du véhicule. En effet, il permet de faire fonctionner la machine 15 électrique au-delà des besoins des consommateurs électriques, mais à un rendement optimal, et de stocker le surplus d'énergie électrique dans un élément de stockage 8 ou 9, puis de ne plus faire débiter cette machine, ou très faiblement pendant le temps restant, en 20 alimentant le réseau de bord par l'élément de stockage 8 ou 9 L'optimisation du point de fonctionnement de la machine permet ainsi de réduire la consommation moyenne du véhicule en carburant, cette stratégie se révélant 25 particulièrement efficace en régime stabilisé. Par exemple, sur autoroute, à un régime stabilisé à 120 km/h correspondant à 3500 t/min de régime moteur, et à 10 000 t/min de régime de rotation de l'alternateur, et si la consommation est de 20 Ampères, soit 300 Watt, le 30 rendement de génération est de 35% avec un procédé classique, comme visible à partir de la cartographie de la figure 3. Avec le procédé selon l'invention, dans cette même situation, la machine est exploitée pour fournir 100 35 Ampères pendant un cinquième du temps, ce qui correspond à un rendement de 55%, comme visible sur la figure 5. En 10 conséquence, le gain en rendement est de 20% au niveau de la machine 4
L'invention concerne un procédé d'optimisation de la génération électrique dans un véhicule automobile.Le procédé de gestion du courant produit dans un véhicule automobile incluant une machine électrique telle qu'un alternateur, vise fournir une puissance électrique moyenne (Pvec) donnée. La machine est commandée pour délivrer une puissance variant cycliquement entre une première puissance (P1) déterminée pour optimiser le rendement de la machine électrique et une seconde puissance (P2) plus faible que la première puissance (P1), selon des variations telles que la puissance moyenne correspond à la puissance moyenne donnée (Pvec).L'invention s'applique notamment aux véhicules hybrides.
1. Procédé de pilotage du courant produit dans un véhicule automobile incluant une machine électrique (4) entraînée par un moteur thermique (1), telle qu'un alternateur, pour fournir une puissance électrique moyenne (Pvec) donnée, dans lequel la machine (4) est commandée pour délivrer une puissance variant cycliquement entre une première puissance (P1) déterminée pour optimiser le rendement ou la puissance de la machine électrique (4) et une seconde puissance (P2) plus faible que la première puissance (P1), selon des variations telles que la puissance moyenne correspond à la puissance moyenne donnée (Pvec). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la machine électrique (4) est commandée pour délivrer la première puissance (P1) pendant un premier temps de cycle (T1) et la seconde puissance pendant un second temps de cycle (T2), et dans lequel les changements de puissance sont commandés selon des rampes de montée ou de descente en puissance. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la première puissance (P1) est déterminée pour correspondre à un optimum du rendement de la machine électrique (4) au regard de son régime de rotation. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la seconde puissance (P2) est déterminée à partir de la première puissance (P1) pour limiter les variations du couple prélevé par la machine électrique (4) sur le moteur thermique (1). 5. Procédé selon la 2, dans lequel la machine électrique (4) est reliée à une unité de stockage de courant (8, 9), et dans lequel le premier temps de cycle (T1) est déterminé à partir de la capacité de stockage de cette unité (8, 9). 6. Procédé selon la 5, comprenant une supercapacité (9) comme unité de stockage tampon,interposée entre la machine électrique (4) et un réseau de bord (7) d'alimentation de consommateurs électriques du véhicule. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la machine électrique (4) est commandée en tension pour délivrer soit la première soit la seconde puissance électrique (P1, P2), et dans lequel un convertisseur continu-continu (11) est interposé entre la supercapacité (9) et le réseau de bord (7).10
H,B
H02,B60
H02P,B60L,H02J
H02P 9,B60L 1,H02J 7
H02P 9/02,B60L 1/00,H02J 7/00
FR2890545
A1
DISPOSITIF ELEVATEUR D'UN OBJET PLAT, DU TYPE ECRAN DE TELEVISION, INTEGRE OU ADOSSE A UNE STRUCTURE D'ACCUEIL DU TYPE MEUBLE
20,070,316
-1-DESCRIPTION La présente invention concerne un dispositif élévateur d'un objet plat, notamment du type écran de télévision ou d'ordinateur, intégré ou adossé à une structure d'accueil, du type meuble, destiné, en position haute, à rendre apparent ledit objet et, en position basse, à le dissimuler. Les dispositifs connus du genre en question comprennent généralement: deux moyens de guidage vertical d'un support horizontal, animé d'un mouvement de va et vient vertical, sur lequel repose ou est fixé l'objet à déplacer; - un moyen de motorisation destiné au déplacement dudit support; - un moyen de synchronisation destiné à maintenir ledit support horizontal tout au long 10 de sa course. Ils présentent tous une complexité tant au niveau de leur conception que de leur utilisation rendant leur industrialisation et leur mise sur le marché peu réaliste du point de vue économique et technique. Un défaut commun à tous ces dispositifs, outre leur complexité, est lié à leur impossibilité d'adaptation dimensionnelle au volume destiné à les recevoir. L'invention vise à réaliser un dispositif du genre en question destiné à mettre en oeuvre une solution inédite et originale apte à éliminer les inconvénients sus-mentionnés. L'originalité du produit selon l'invention, outre sa conception simple, réside précisément 20 dans sa capacité à s'adapter simplement à la structure d'accueil, sans avoir recours à des modifications en usine. Son but essentiel est de proposer à l'utilisateur un dispositif élévateur intégrable à un volume d'accueil et permettant de montrer ou d'escamoter des objets plats. Elle concerne à cet effet, un dispositif qui se caractérise essentiellement en ce que le support est constitué d'une poutre qui est entraînée, dans son mouvement de va et vient, à l'une de ses extrémités, par le moyen de motorisation et, à l'autre de ses extrémités, par le moyen de synchronisation, distinct du moyen de motorisation, apte à maintenir automatiquement ladite extrémité à la même hauteur que l'extrémité motorisée et ce tout au long de la course de la poutre. Selon des particularités de réalisation de l'invention: - la poutre est constituée de deux parties coulissantes de manière à adapter sa longueur à celle de la structure d'accueil; - les moyens de guidage, du type rails, sont modifiables en longueur, par simple découpe, de manière à adapter leur longueur à celle de la structure d'accueil. 35 Selon d'autres particularités de réalisation de l'invention: - le moyen de motorisation est constitué d'une vis sans fin située le long et à proximité d'un des rails de guidage et d'un écrou qui est solidaire de l'extrémité de la poutre qu'il entraîne; - le moyen de synchronisation est constitué d'un lien souple dont les extrémités sont fixées en des points d'ancrage distincts fixes dudit dispositif et de deux roues de renvoi dont l'une est solidaire de l'extrémité de la poutre qu'elle entraîne et dont l'autre est solidaire de l'extrémité opposée de ladite poutre. Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté au dessin annexé qui représente, en perspective, le dispositif selon l'invention dans sa version intégrée dans une structure d'accueil. Le dispositif représenté, du type élévateur d'un objet plat, intégré ou adossé à une structure d'accueil (1), destiné, en position haute, à rendre apparent ledit objet et, en position basse, à le dissimuler, comprend essentiellement: - deux moyens (2) et (3) de guidage vertical d'un support horizontal (4), animé d'un mouvement de va et vient vertical, sur lequel repose ou est fixé l'objet à déplacer; - un moyen de motorisation (5) destiné au déplacement dudit support; - un moyen de synchronisation (6) destiné à maintenir ledit support horizontal tout au long de sa course. Selon les caractéristiques de base de l'invention, le support (4) est constitué d'une poutre qui est entraînée, dans son mouvement de va et vient, à l'une (41) de ses extrémités, par le moyen de motorisation (5) et, à l'autre (42) de ses extrémités, par le moyen de synchronisation (6), distinct du moyen de motorisation (5), apte à maintenir automatiquement ladite extrémité (42) à la même hauteur que l'extrémité motorisée (41) et ce tout au long de la course de la poutre. Selon d'autres particularités de réalisation de l'invention: - le moyen de motorisation (5) est constitué d'une vis sans fin (51) située le long et à proximité d'un des rails de guidage (2,3) et d'un écrou (52) qui est solidaire de l'extrémité (41) de la poutre (4) qu'il entraîne; - le moyen de synchronisation (6) est constitué d'un lien souple (61) dont les extrémités sont fixées en des points d'ancrage distincts fixes (21) et (71) dudit dispositif et de deux roues de renvoi (62) et (63) dont l'une (62) est solidaire de l'extrémité (42) de la poutre (4) qu'elle entraîne et dont l'autre (63) est solidaire de l'extrémité opposée (41) de ladite poutre; - la poutre (4) peut être constituée de deux parties (43) et (44) coulissantes de manière à adapter sa longueur à celle de la structure d'accueil (1) ; - la vis sans fin (51) est entraînée par un moteur (53) fixé sur un support (7) lui même fixé à la base d'un des rails de guidage (2,3). - l'extrémité (71) du lien souple (61) comporte un tendeur réglable destiné à l'ajustage de l'horizontalité de la poutre (4) et de la tension dudit lien souple; - l'extrémité (42) de la poutre (4), qui est en forme de fourche, comporte une vis (8) de réglage de l'écartement de ladite fourche par rapport au rail de guidage(2) correspondant (2) ; l'extrémité supérieure de rail de guidage (3) comporte un contacteur électrique de fin de course haute (9), la fin de course basse pouvant être intégrée au moteur (53). Le dispositif selon l'invention peut être placé : - soit dans le fond de la structure d'accueil (1) ; - soit à l'arrière du fond de la structure d'accueil (1). Les rails de guidage peuvent être fixés sur les parois latérales (12) de la structure d'accueil à égale distance du fond (11) de celle-ci. La poutre (4) peut servir de support à une étagère décorative destinée à recevoir l'objet à déplacer. Ladite étagère peut être réalisée par l'utilisateur final pour des raisons de choix des matériaux et des finitions. Le support moteur (7) peut être vissé sur le plancher (13) de la structure d'accueil (1) dans le prolongement du rail de guidage (3) et à égale distance du fond (11). La poutre vient en enfourchement sur les deux rails de guidage afin d'éviter tout déplacement sur un plan autre que le plan vertical. La poutre intègre, dans l'espace correspondant à la largeur des rails de guidage, les 25 roues libres (62) et (63). La vis de réglage (8) a pour effet d'éviter toute rotation de la poutre sous l'effet d'une charge déportée par rapport à son axe longitudinal. L'écrou (52) solidaire de la poutre rend par ailleurs toute rotation sous l'effet de la charge déportée impossible en raison de son maintien vertical par la vis sans 30 fin (51). Le lien souple (61) : - est parallèle aux deux rails de guidage entre le point d'ancrage (21) et la roue (62) et entre la roue (63) et le point d'ancrage (71) ; - passe en dessous de la roue (62) et au dessus de la roue (63). La poutre étant réglée en longueur, la distance entre les roues est fixe et la longueur du lien souple entre les deux roues est constante. Par ailleurs la longueur totale du lien souple étant constante puisque ses extrémités sont ancrées, toute variation de longueur du lien souple de transmission opérée côté moteur lors de la mise en rotation de la vis sans fin est automatiquement transmise audit lien, côté rail (3) et côté rail (2), et ce, quelque soit le sens de la variation de déplacement appliqué à la poutre coté motorisé. Il en résulte que la poutre se déplace toujours parallèlement au plancher de la structure d'accueil. Le lien souple pourra être indifféremment un câble, une chaîne, ou une courroie. Les roues pourront être indifféremment des poulies, des galets, des pignons. La notion de glissement entre le lien souple de synchronisation et la roue est sans importance contrairement aux principes utilisés dans d'autres systèmes élévateurs, ce qui oriente préférentiellement le choix vers des composants autorisant le glissement à savoir câble acier et poulies dont les coûts de revient sont sensiblement inférieurs à ceux des autres composants de transmission sans glissement (pignon/chaîne, courroie crantée/galet cranté). Par ailleurs, le matériau utilisé préférentiellement pour la construction du dispositif est le bois afin de rendre aisées les modifications dimensionnelles des composants par l'utilisateur final. Ce choix n'étant par limité, le système pourra être réalisé si besoin, en métal ou tout autre matériau. Pour des raisons particulières de montage l'utilisateur pourra aisément installer le système en position inversée par rapport au dessin, à savoir l'ensemble moteur- vis sans fin placé de l'autre côté du dispositif. La mise en marche du moteur peut être réalisée par commande filaire ou infra rouge, en basse tension pour des raisons de sécurité. Le moteur peut bénéficier d'une filtration de haut niveau afin d'éviter tout problème de compatibilité électromagnétique avec l'environnement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes, en particulier dans, la nature des matériaux, les types de composants, les dimensions des éléments constitutifs, sans pour cela sortir du cadre de l'invention. 2890545 -5-
L'invention concerne un dispositif élévateur d'un objet plat, du type écran de télévision ou d'ordinateur, intégré ou adossé à une structure d'accueil (1), du type meuble, destiné, en position haute, à rendre apparent ledit objet et, en position basse, à le dissimuler.Le dispositif selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend deux rails (2) et (3) de guidage vertical d'une poutre (4) qui est entraînée, dans son mouvement de va et vient vertical, à l'une (41) de ses extrémités, par un moyen de motorisation (5), du type à vis sans fin et écrou, et, à l'autre (42) de ses extrémités, par un moyen de synchronisation (6), distinct du moyen de motorisation (5), du type à câble et à poulies, apte à maintenir automatiquement ladite extrémité (42) à la même hauteur que l'extrémité motorisée (41) et ce tout au long de la course de la poutre.
1- Dispositif élévateur d'un objet plat, notamment du type écran de télévision ou d'ordinateur, intégré ou adossé à une structure d'accueil (1), du type meuble, destiné, en position haute, à rendre apparent ledit objet et, en position basse, à le dissimuler; comprenant généralement: deux moyens (2) et (3) de guidage vertical d'un support horizontal (4), animé d'un mouvement de va et vient vertical, sur lequel repose ou est fixé l'objet à déplacer; - un moyen de motorisation (5) destiné au déplacement dudit support (4) ; - un moyen de synchronisation (6) destiné à maintenir ledit support (4) horizontal tout au long de sa course; caractérisé en ce que le support (4) est constitué d'une poutre qui est entraînée, dans son mouvement de va et vient, à l'une (41) de ses extrémités, par le moyen de motorisation (5) et, à l'autre (42) de ses extrémités, par le moyen de synchronisation (6), distinct du moyen de motorisation (5), apte à maintenir automatiquement ladite extrémité (42) à la même hauteur que l'extrémité motorisée (41) et ce tout au long de la course de la poutre. 2- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de motorisation (5) est constitué d'une vis sans fin (51) située le long et à proximité d'un des moyens de guidage (2,3), du type rails, et d'un écrou (52) qui est solidaire de l'extrémité (41) de la poutre (4) qu'il entraîne. 3- Dispositif, selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de synchronisation (6) est constitué d'un lien souple (61) dont les extrémités sont fixées en des points d'ancrage distincts fixes (21) et (71) dudit dispositif et de deux roues de renvoi (62) et (63) dont l'une (62) est solidaire de l'extrémité (42) de la poutre (4) qu'elle entraîne et dont l'autre (63) est solidaire de l'extrémité opposée (41) de ladite poutre. 4- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que la poutre (4) est constituée de deux parties (43) et (44) coulissantes de manière à adapter sa longueur à celle de la structure d'accueil (1). 5- Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que la vis sans fin (51) est entraînée par un moteur (53) fixé sur un support (7) lui même fixé à la base d'un des rails de guidage (2,3). 6- Dispositif, selon la 3, caractérisé en ce que l'extrémité (71) du lien souple (61) comporte un tendeur réglable destiné à l'ajustage de l'horizontalité de la poutre (4) et de la tension dudit lien souple. 7- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité (42) de la poutre (4), qui est en forme de fourche, comporte une vis (8) de réglage de l'écartement de ladite fourche par rapport au rail de guidage (2) correspondant. 8- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure de rail de guidage (3) comporte un contacteur électrique de fin de course haute (9), la fin de course basse étant intégrée au moteur (53). 9- Dispositif, selon la l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est placé dans le fond de la structure d'accueil (1). 10- Dispositif, selon la l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est placé à l'arrière du fond de la structure d'accueil (1).
A
A47
A47B
A47B 81,A47B 9,A47B 37
A47B 81/06,A47B 9/00,A47B 37/00
FR2890170
A1
PROCEDE D'EQUILIBRAGE DYNAMIQUE DE VILEBREQUINS
20,070,302
L'invention se rattache au secteur technique de la fabrication de vilebrequins pour moteurs thermiques. Les vilebrequins sont des pièces complexes obtenues en acier forgé ou coulé ou en fonte moulée, ils sont constitués de manetons (1), tourillons (2) et de contrepoids (3) reliés par des bras. Ces pièces sont ensuite usinées au niveau des tourillons et manetons. Sur la périphérie des contrepoids sont percés des trous (3a) destinés à parfaire l'équilibrage dynamique du vilebrequin usiné. On a ainsi illustré, figure 1, le principe de conception même d'un vilebrequin. Le problème posé essentiel est le contrôle de l'équilibrage du vilebrequin fabriqué, et ce par rapport à des tolérances pré-établies. La déposante, qui est spécialisée dans le domaine de la forge, a aussi une très large expertise dans la fabrication des vilebrequins et des contraintes techniques de contrôle d'équilibrage précité. Actuellement, les vilebrequins forgés sont livrés à l'état brut, le client traite toutes les opérations jusqu'à l'équilibrage dynamique final après usinage. Cette dernière opération est délicate et complexe. La méthodologie consiste, à partir d'un vilebrequin brut de forge pré usiné à ses extrémités, à définir par calculateur les coordonnées des 2 points A et B matérialisant l'axe d'inertie dynamique en fonction du balourd mesuré sur la pièce en rotation. On matérialise l'axe d'inertie par perçage de trous de centre aux extrémités (A, B) du vilebrequin et on procède à l'usinage des tourillons et manetons. La difficulté résulte du fait que la sut-épaisseur d'usinage ne sera jamais constante sur la périphérie des tourillons et manetons, de part des problèmes d'excentration dus au fait que les pièces n'ont pas une géométrie parfaite. Toute déformation, décalage des manetons, tourillons, si elle reste faible en dimension, induit un nouveau balourd qui doit être à nouveau corrigé par perçage sur la périphérie des contrepoids, de trous borgnes plus ou moins profonds en fonction des besoins. Même si des tolérances de fabrication et d'équilibrage sont acceptées, la méthodologie actuelle est contraignante, peu pratique, nécessite 2 interventions de correction de balourd par le client lui-même: une en début de ligne d'usinage sur le vilebrequin brut, et une en fin de ligne, plus fine, après usinage complet. La démarche du demandeur a donc été de réfléchir, à partir d'un objectif à atteindre pour le fabricant du vilebrequin, à savoir comment fournir des vilebrequins comportant une matérialisation de l'axe d'inertie par perçage de trous de centre à ses extrémités supprimant dans un premier temps les premières opérations sur la ligne d'usinage du client. Une contrainte dont il fallait tenir compte était que, si le calculateur détermine une excentration de l'axe d'inertie importante, l'usinage qui suit sera également excentré. Différentes orientations de recherche existaient pour le demandeur, et ce pour améliorer le service client et limiter chez lui les temps et opérations complémentaires d'usinage des vilebrequins. 2890170 3 Une première possibilité était que le demandeur s'équipe luimême des moyens de mesure des balourds, avec le pré usinage des parties d'extrémités du vilebrequin, de faire les corrections de balourdage dans la pièce brute, et le client travaillant en finition sur une pièce prébalourdée. Cette solution reste lourde à gérer. Une autre solution était d'appréhender le volume de la pièce à partir de relevés sur machine tri-dimensionnelle et de traiter les données pour définir son axe d'inertie - cependant le nombre (200) de cotes actuellement relevées, pour contrôle conformité / tolérances, conduit à des temps de mesures rédhibitoires quant à une application série et le faible nombre de points relevés ne permet pas une définition précise du volume. A partir de l'ensemble de ces contraintes, le demandeur s'est orienté vers une solution totalement différente et qui permet de répondre aux différents problèmes posés, et en particulier à l'un des objectifs recherchés d'optimiser l'usinage chez le client en minimisant voire supprimant le débalourdage sur ses lignes d'usinage. Selon une première caractéristique de l'invention, le procédé d'équilibrage de vilebrequins comprenant des parties usinées en extrémités d'axes A, B, des manetons, tourillons et contrepoids est remarquable en ce que: - on procède à l'établissement, par voie numérique, à la conception d'un vilebrequin de référence du type à obtenir sur la base de données client. - on procède à la fabrication d'un vilebrequin qui est ensuite analysé dans un système de stéréo vision par l'identification d'une multitude de 2890170 4 points d'images dans l'espace de manière à reconstituer la surface réelle en trois dimensions limitant son volume, on en déduit son axe d'inertie. - on compare ensuite, par numérisation, le vilebrequin de référence au vilebrequin fabriqué et visionné : vérification de sa conformité / tolérances dimensionnelles. - on procède, par traitement numérique, à son usinage virtuel / axe d'inertie calculé précédemment. - on procède ensuite au calcul du nouvel axe d'inertie / nouvelle répartition des masses résultant de l'usinage. - on procède enfin, sur une machine, au dressage des extrémités du vilebrequin et perçage des trous de centre matérialisant l'axe d'inertie idéal. Le procédé d'équilibrage des vilebrequins consiste ainsi à recréer, par stéréo vision, l'ensemble de la peau du vilebrequin fabriqué avec un nombre de points image suffisant, puis en comparaison avec le vilebrequin de référence pour ensuite déterminer les zones à enlever. La solution ainsi apportée par l'invention permet d'éviter 2 opérations de débalourdage chez le client, l'ensemble du procédé étant mis en oeuvre en amont par le fabricant. Tous les usinages, y compris ceux qui ne sont pas symétriques par rapport aux axes, peuvent être pris en compte (trous d'huile de lubrification, clavetage, repère d'indexation moteur). Dans la mise en oeuvre de l'invention, le vilebrequin tourne autour de l'axe d'inertie qui sera le sien après usinage. Cela peut entraîner des vibrations dues au balourd dans les opérations d'ébauche, mais les conséquences sont plus faibles que celles générées dans les opérations de finition préalables à l'équilibrage, selon la procédure actuelle de fabrication. Selon l'invention, le contrôle à 100% du dimensionnel et de l'axe d'inertie fiabilise la conformité des vilebrequins aux souhaits du client. On a ainsi représenté, figure 2, un vilebrequin en mettant en valeur l'ensemble des parties usinées (a), et l'ensemble des parties restant à l'état brut (b) : contrepoids et bras de liaison. La figure 3 est une photographie illustrant la comparaison du modèle de référence et celui obtenu par acquisition stéréo vision, les parties grisées étant celles présentant des excès de matière par rapport au modèle de référence. Les avantages ressortent bien de l'invention. Le procédé, selon l'invention, requiert un nombre élevé de caméras pour prendre la multitude d'images de la pièce pour permettre une vision totale du volume, mais malgré cela le procédé reste rentable par rapport à la technique antérieure. Un avantage essentiel réside dans le fait que les opérations de débalourdage, initiées avant par le client, sont supprimées, et c'est le fabricant qui les prend en charge en optimisant l'équilibrage
Le procédé d'équilibrage de vilebrequins comprenant des parties usinées en extrémités d'axes A, B, des manetons, tourillons et contrepoids est remarquable en ce que :- on procède à l'établissement, par voie numérique, à la conception d'un vilebrequin de référence du type à obtenir sur la base de données client.- on procède à la fabrication d'un vilebrequin qui est ensuite analysé dans un système de stéréo vision par l'identification d'une multitude de points d'images dans l'espace de manière à reconstituer la surface réelle en trois dimensions limitant son volume, on en déduit son axe d'inertie.- on compare ensuite, par numérisation, le vilebrequin de référence au vilebrequin fabriqué et visionné : vérification de sa conformité / tolérances dimensionnelles.- on procède, par traitement numérique, à son usinage virtuel / axe d'inertie calculé précédemment.- on procède ensuite au calcul du nouvel axe d'inertie / nouvelle répartition des masses résultant de l'usinage.- on procède enfin, sur une machine, au dressage des extrémités du vilebrequin et perçage des trous de centre matérialisant l'axe d'inertie idéal.
1- Procédé d'équilibrage de vilebrequins comprenant des parties usinées en extrémités d'axes A, B, des manetons, tourillons et contrepoids caractérisé en ce que: - on procède à l'établissement, par voie numérique, à la conception d'un vilebrequin de référence du type à obtenir sur la base de données client. - on procède à la fabrication d'un vilebrequin qui est ensuite analysé dans un système de stéréo vision par l'identification d'une multitude de points d'images dans l'espace de manière à reconstituer la surface réelle en trois dimensions limitant son volume, on en déduit son axe d'inertie. - on compare ensuite, par numérisation, le vilebrequin de référence au vilebrequin fabriqué et visionné : vérification de sa conformité / tolérances dimensionnelles. - on procède, par traitement numérique, à son usinage virtuel / axe d'inertie calculé précédemment. - on procède ensuite au calcul du nouvel axe d'inertie / nouvelle répartition des masses résultant de l'usinage. - on procède enfin, sur une machine, au dressage des extrémités du vilebrequin et perçage des trous de centre matérialisant l'axe d'inertie idéal.
G,F
G01,F16
G01M,F16C,F16F
G01M 1,F16C 3,F16F 15
G01M 1/24,F16C 3/06,F16F 15/22
FR2894766
A1
CHARRUE REVERSIBLE PORTEE EQUIPEE D'UNE ROUE DE TRANSPORT LATERALE
20,070,622
Description La presente invention se rapporte au domaine technique general du machinisme agricole. Elie concerne plus particulierement une charrue reversible portee comprenant un avant-train et un arriere-train, 1'arriere-train comportant un bati equipe d'au moins deux corps de labour, d'une roue de regulation et d'une roue de transport, ladite roue de regulation est disposee a l'arriere du bati. D'une maniere connue en soi, les charrues sont equipees d'au moins une roue de jauge ou de regulation. Cette roue assure le reglage de la profondeur de travail de la charrue en complement du systeme d'attelage du tracteur. De maniere connue en soi, les charrues sont portees au cours des deplacements dans les champs et sont selon leur poids portees ou trainees lors des deplacements sur route. Pour des charrues presentant plus de quatre corps, la charrue repose partiellement lors des deplacements sur une roue. Il est courant d'utiliser la roue de regulation comme roue de transport, on parle alors couramment de roue combinee. Une telle roue combinee doit alors remplir la fonction de controle de la profondeur de travail des corps de labour lors du travail et la fonction d'appui au sol de la charrue lors du transport. Differentes articulations disposees dans des plans differents sont necessaires pour realiser la liaison de la roue combinee a 1'arrieretrain de la charrue. La liaison est donc compliquee ce qui rend le reglage de la profondeur de travail de la roue combinee plutot delicat. Pour le transport, it faut pivoter la roue combinee d'un quart de tour et bloquer sa rotation autour de 1'articulation correspondante. Par ailleurs, la configuration d'une telle roue combinee resulte d'un compromis entre la configuration de travail et de transport. La roue combinee n'est donc pas adaptee pour des deplacements a grande vitesse. Sur d'autres charrues connues, les deux fonctions ont ete dissociees et ces charrues sont equipees de deux roues. Une roue specifique de regulation qui est tres bien adaptee pour le controle de la profondeur de travail des corps de charrue en travail et d'une roue specifique de transport specialement adaptee pour le transport. Une telle machine est decrite dans le prospectus "VARI LEGENDER" de la Societe KUHN. Cette charrue portee comporte notamment une roue de regulation implantee a l'arriere du bati pour regler la profondeur de travail en relation avec le systeme d'attelage du tracteur. La charrue comporte aussi une roue de transport qui supporte une partie du poids de la charrue lors du transport. Ladite roue de transport est montee a 1'arriere du bati, au voisinage de ladite roue de regulation. De part 1'implantation de la roue de regulation et de la roue de transport a 1'extremite arriere du bati, it y a une accumulation d'elements a 1'arriere de la charrue. Cette importante accumulation d'elements reduit fortement 1'espace disponible pour chaque roue. Les interventions de reparation et de remplacement d'elements de roues ou d'articulations de la charrue sont difficiles et longues. Par ailleurs dans une configuration de travail, la roue de transport, montee a 1'arriere, deborde par rapport a 1'encombrement en longueur et en largeur du bati. Sa position debordante gene le travail de la charrue lorsque Pon est en presence de clotures ou de haies. La roue de transport limite ainsi la surface labouree et par suite la production du champ. Cet inconvenient se presente a chaque fois que la charrue se trouve proche d'une bordure de champ qu'elle ne peut pas franchir. On ne peut donc pas labourer au plus pi-es des limites du champ lorsque ce dernier est borde par une cloture, un fosse ou un champ voisin comportant encore des cultures. Les pertes de surface cultivee sont particulierement sensibles dans le cas de champs de faibles dimensions. D'autres charrues sont equipees d'une roue de transport qui est demontee lors du travail et posee au bord du champ. Il faut donc remonter cette roue de transport avant de mettre la charrue dans sa position de transport pour changer de champ. La presente invention a pour but de remedier aux inconvenients precites et de proposer une charrue portee telle que decrite dans 1'introduction avec une roue de transport qui permet un labour au plus pi-es des limites d'un champ. La roue de transport ne doit pas limiter 1'activite de la charrue dans la configuration de travail. A cet effet, une importante caracteristique de 1'invention consiste en ce que ladite roue de transport est disposee lateralement sur ledit bati de la charrue. Par son implantation laterale, ladite roue de transport ne deborde plus au-dela de 1'encombrement global de la charrue. On peut ainsi effectuer un labour au plus pi-es des limites et par consequent cultiver au mieux toute la surface du champ. Un autre avantage de 1'implantation laterale de la roue de transport est le rapprochement du centre de gravite de 1'ensemble de la charrue du systeme d'attelage du tracteur. Le couple de cabrage de 1'ensemble de la charrue est ainsi reduit, ce qui est particulierement interessant lors des manoeuvres dans les fourrieres. Une telle implantation laterale apporte encore un avantage supplementaire dans les manoeuvres en transport puisque le rayon de balayage de la roue de transport est moins important. Les manoeuvres sur les chemins et 1'entree dans un champ avec un acces etroit sont facilitees. Cette roue de transport implantee lateralement est appropriee pour des charrues portees lourdes et autorise des vitesses de transport relativement elevees. Selon une autre caracteristique de 1'invention, ladite roue de transport est disposee dans le plan horizontal lors du travail. Le remisage de la roue de transport dans le plan horizontal permet de rester dans 1'encombrement du bati et ainsi de passer au dessous de certains obstacles lors du premier passage de la charrue. Ceci permet egalement un labour au plus pi-es des limites du champ. D'autres caracteristiques et avantages ressortiront des revendications et de la description ci-apres d'un exemple de realisation non limitatif de l'invention avec reference aux dessins annexes dans lesquels : - la figure 1 represente une vue laterale d'une charrue conforme a l'invention dans la configuration de travail attelee a un tracteur, - la figure 2 represente une vue laterale de la charrue dans la configuration de transport, - la figure 3 represente une vue de dessus de la charrue dans la configuration de travail, - la figure 4 represente une vue de cote a une plus grande echelle, d'une 25 roue de transport dans la configuration de transport, -la figure 5 represente une vue de dessus a une plus grande echelle, d'une roue de transport dans la configuration de travail. Telle qu'elle est representee sur la figure 1, la machine selon 1'invention est une charrue reversible portee (1). D'une maniere connue de 1'homme de fart, 30 ladite charrue (1) se compose d'un avant-train (2) et d'un arriere-train (3). L'avant-train (2) est la partie avant de la charrue (1) qui est reliee au systeme d'attelage 3 points (4) d'un tracteur (5). L'avant-train (2) est encore destine a porter 1'arriere-train (3) de la charrue (1). L'arriere-train (3) est globalement compose d'un bati (6), d'au moins un age (7) et d'au moins un corps de labour (8). Le bati (6) est constitue d'une poutre de section carree ou rectangulaire, qui est renforcee localement pour resister aux efforts de torsion lors du travail et aux efforts de flexion pendant le transport. Cette structure du bati (6), lui permet notamment de supporter les ages (7) avec les corps de labour (8). Ladite charrue (1) de 1'invention est destinee a etre reliee a un tracteur (5) qui sert a animer la charrue (1) et a la deplacer dans une direction d'avance indiquee par la fleche (A) au travail comme au transport par 1'intermediaire du systeme d'attelage 3 points (4). Dans la suite de la description, les notions "avant" et "arriere", "devant" et "derriere" sont defines par rapport au sens d'avance (A) et les notions "droite" et "gauche" sont definies en regardant la charrue (1) de 1'arriere dans ledit sens d'avance (A). La charrue reversible (1) comporte deux groupes (8A ; 8B) de corps de labour (8). Un premier groupe de corps de labour (8A) etant destine au labour a droite et un deuxieme groupe (8B) destine au labour a gauche. La charrue (1) peut occuper alternativement au moins une des positions de travail grace a un dispositif de retournement (9) qui permet de pivoter 1'arriere-train (3) d'un demi-tour autour d'un axe de retournement (9a). Le bati (6) est relie a 1'avant-train (2) au moyen de 1'axe de retournement (9a) qui est aussi appele la fusee. On comprendra que ces operations de retournement sont effectuees a 1'occasion d'une inversion de la direction de progression du tracteur par rapport a la parcelle a labourer. Dans 1'exemple de realisation de la figure 1, la charrue (1) est representee dans une configuration de travail. Le groupe (8A) est en train de retourner la terre. La charrue (1) comporte a 1'extremite arriere dudit bati (6) une roue de regulation (10) pour controler la profondeur de travail des corps de labour (8) en complement du systeme d'attelage (4) du tracteur (5). Ainsi la profondeur de travail est identique sur toute la longueur de la charrue (1). La roue de regulation (10) roule sur le sol non laboure pour maintenir une certaine profondeur de labour. La roue de regulation (10) bascule autour d'un axe sensiblement horizontal et perpendiculaire a la direction d'avance (A) lors du retournement pour pouvoir regler la profondeur de travail dans 1'autre position de travail. Dans un autre exemple de realisation non represents, la charrue (1) peut etre equipee de deux roues de regulation (10). Une premiere roue de regulation est active lorsque la charrue (1) est dans sa position de labour a droite (groupe (8A)) et une deuxieme roue de regulation est active lors du labour a gauche (groupe (8B)). La charrue (1) representee sur les figures, presente quatre corps de labour (8). La charrue (1) est portee lors des deplacements dans les champs et a cause de son poids, elle est trainee lors des deplacements sur routes. De ce fait, la charrue (1) est equipee d'une roue de transport (11). Lorsque le dispositif de retournement (9) pivote uniquement d'un quart de tour, 1'arriere-train (2) de la charrue (1) passe d'une des positions de travail a la position de transport. Ainsi le bati (6) de la charrue (1) repose au moins partiellement sur le sol au moyen de ladite roue de transport (11). La configuration de transport de la charrue (1) est representee a la figure 2. Pendant le transport, le poids de la charrue (1) est reparti sur les bras de relevage inferieur du systeme d'attelage 3 points (4) et sur la roue de transport (11). La barre superieure du systeme d'attelage 3 points (4) est desaccouplee pour que la charrue (1) munie d'une roue de transport (11) puisse etre trainee derriere le tracteur (5) en etant uniquement attache par les bielles inferieures du systeme d'attelage (4). Il serait egalement possible d'utiliser une barre superieure sous la forme d'un verin hydraulique. Pour la position de transport, les deux chambres du verin communiquent de maniere a obtenir une liaison flottante. Selon une caracteristique importante de 1'invention, la roue de transport (11) est disposee lateralement sur ledit bati (6) de la charrue (1). L'implantation en lateral de la roue de transport (11) sur ledit bati (6), libere de 1'espace, a 1'arriere, pour la roue de regulation (10). L'acces a la roue de regulation (10) tout comme 1'acces a la roue de transport (11) sont ainsi facilites. Chaque roue (10, 11) peut etre developpee en ne tenant compte que des contraintes propres a ladite roue. On ne tient plus compte de 1'encombrement de 1'autre roue. La roue de transport (11) implantee lateralement ne One, ni ne limite 1'espace a 1'arriere du bati (6). Cet espace est entierement disponible pour la fixation de la roue de regulation (10). Selon la figure 3 qui represente une vue de dessus de la charrue (1) de 1'invention dans une position de travail, on remarque que la roue de transport (11) ne deborde plus au-dela de 1'encombrement en longueur du bati (6). Toute la surface du champ est alors cultivee car le labour peut etre effectue au plus pres des limites du champ L'implantation laterale de la roue de transport (11) rapproche egalement le centre de gravite de 1'ensemble de la charrue (1) du systeme d'attelage (4) du tracteur (5). Le couple de cabrage de la charrue (1) est reduit ce qui facilite notamment les manoeuvres dans les fourrieres. Les manoeuvres dans les Chemins comme 1'entree dans les champs avec un acces etroit sont aussi plus aisees. En effet, le rayon de balayage de la roue de transport (11) est moins important par son implantation laterale, la roue de transport (11) ne depasse pas de 1'encombrement en longueur de la charrue (1). La manoeuvrabilite de 1'ensemble tracteur (5) et charrue (1) est amelioree par 1'implantation laterale de la roue de transport (11) car son rayon de balayage est plus court. D'apres les figures 4 et 5, la roue de transport (11) est liee lateralement au bati (6) au moyen d'un dispositif de liaison (12). La roue de transport (11) est placee sur le bati (6) de telle sorte qu'en marche arriere, le centre de gravite de la charrue (1) soit toujours en avant du point d'appui de la roue de transport (11) au sol. La roue de transport (11) est appuyee sur le sol et supporte une partie du poids de la charrue (1) lors du transport alors qu'elle n'est pas utilisee lors du travail. La figure 4 represente la roue de transport (11) dans sa configuration active lors du transport et la figure 5 represente la roue de transport (11) dans sa configuration passive lors du travail. Grace au dispositif de liaison (12), la roue de transport (11) passe de sa position active de transport a sa position passive lors du travail du la charrue (1). A cet effet, la roue de transport (11) est liee par un bras de roue (13) au dispositif de liaison (12). Le dispositif de liaison (12) comporte une premiere articulation (14) disposee entre le bati (6) et le bras de roue (13). Cette premiere articulation (14) presente un axe sensiblement horizontal et perpendiculaire a la direction d'avance (A) dans la configuration de transport. Lors du travail, 1'axe de la premiere articulation (14) est alors sensiblement vertical et perpendiculaire a la direction d'avance (A). Le dispositif de liaison (12) comporte encore un organe de manoeuvre (15). Cet organe de manoeuvre (15) permet de pivoter la roue de transport (11), d'une position active au transport a une position passive lors du travail et inversement, autour de la premiere articulation (14). D'une maniere particulierement avantageuse, le dispositif de liaison (12) comporte un boitier (16), lequel est lie au bras de roue (13) au moyen d'une deuxieme articulation (17) d'axe sensiblement vertical au transport. Cette deuxieme articulation (17) permet a la roue de transport (11) de suivre parfaitement le tracteur (5) et d'accompagner les changements de direction du tracteur (5). La roue de transport (11) pivote librement autour ladite deuxieme articulation (17). L'organe de manoeuvre (15) est lie d'une part au bati (6) via une troisieme articulation (18) et d'autre part au boitier (16) via une quatrieme articulation (19). La troisieme articulation (18) et la quatrieme articulation (19) presentent chacune un axe horizontal et perpendiculaire a la direction d'avance (A) dans la configuration de transport (Fig. 2 et Fig. 4). L'organe de manoeuvre (15) est, de preference, un actionneur tel qu'un verin hydraulique du type a double effet. Ce dernier est avantageusement pilote depuis la cabine du tracteur (5). Dans le circuit hydraulique qui pilote le passage de la position de transport a la position de travail, it peut etre prevu que la roue de transport (11) passe de sa position active a sa position passive et inversement grace a 1'organe de manoeuvre (15). En transport, 1'arriere-train (3) est oriente de fawn a ce que tous les corps de labour (8) sont disposes au dessus du bati (6). L'organe de manoeuvre (15) est etendu de sorte que la roue de transport (11) est appuyee au sol. La roue de transport (11) pivote autour de la premiere articulation (14) jusqu'a ce que 1axe de la deuxieme articulation (17) soit sensiblement vertical. La barre superieure du systeme d'attelage 3 points (4) est desaccouplee pour permettre a la charrue (1) de s'adapter au relief de la route. Pour eviter au moins partiellement la transmission audit bati (6) des chocs subis par la roue de transport (11) lors du transport, la charrue (1) est equipee d'un dispositif amortisseur (20). En effet, lors du deplacement de la ferme au champ, la charrue (1) est attelee au tracteur (5) et doit encaisser des chocs engendres par le passage de la roue de transport (11) sur des chemins relativement accidentes a une vitesse elevee. Avec ce dispositif amortisseur (20), le bati (6) de la charrue (1) sera donc moins sollicite et subira donc moins les irregularites du sol. Le dispositif amortisseur (20) est implante entre le bati (6) et la roue de transport (11). Le boitier (16) est lie au bati (6) au moyen d'une bielle (21). Cette bielle (21) est articulee d'une part sur le boitier (16) au moyen de la premiere articulation (14) et d'autre part sur le bati (6) au moyen d'une cinquieme articulation (22). Le dispositif amortisseur (20) comporte un element elastique (23) monte sur une tige (24). Ladite tige (24) est reliee a la bielle (21) au moyen d'une sixieme articulation (25). Comme represents a la figure 2 dans la configuration de transport, 1'axe de la deuxieme articulation (17) est sensiblement vertical, ce qui permet a la roue de transport (11) d'accompagner la trajectoire du tracteur (5). La roue de transport (11) est adaptee pour des vitesses de transport relativement elevees. Pour passer de la position de transport a la position de travail, 1'arriere-train (3) de la charrue (1) pivote d'un quart de tour autour de 1'axe de retournement (9A). Dans cette position de travail, la roue de transport (11) n'est pas active. A la lumiere des figures 3 et 5, la roue de transport (11) est repliee au moyen de 1'organe de manoeuvre (15) autour de la premiere articulation (14). Au travail, 1'organe de manoeuvre (15) est retracts et 1'axe de la deuxieme articulation (17) est sensiblement parallele audit bati (6). La roue de transport (11) est alors disposee sensiblement dans un plan horizontal. Selon le type de pneu equipant la roue de transport (11), cette derniere s'etend dans 1'encombrement en hauteur dudit bati (6) (Fig. 1). Grace a la position dans un plan horizontal de la roue de transport (11), la charrue (1) peut passer en dessous de certains obstacles lors du premier passage en debut de champ. Cette position dans le plan horizontal contribue a utiliser au mieux toute la surface du champ et donc de labourer au plus pres des limites du champ. Lors du travail, le pivotement de la roue de transport (11) autour de la deuxieme articulation (17) est bien sur bloque. Ce blocage est effectue par exemple avec un verrou ou avec tout autre moyen connu. A la lumiere de la figure 3, on remarque que la roue de transport (11) est alors tres proche du bati (6) dans la configuration de travail. De plus, la roue de transport (11) est disposee dans 1'encombrement en largeur de la charrue (1), elle ne deborde pas en largeur. Ainsi, la roue de transport (11) ne limite pas la surface labouree. L'agriculteur pourra effectuer un labour au plus pres des limites et donc cultiver au mieux toute la surface de son champ. La roue de transport (11) dans la configuration de travail n'augmente pas la largeur hors tout, ni la longueur hors tout de la charrue (1). Il est bien evident que 1'invention n'est pas limitee au mode de realisation decrit ci-dessus et represents sur les dessins annexes. Des modifications restent possibles, notamment en ce qui concerne la constitution ou le nombre des divers elements ou par substitution d'equivalents techniques, sans pour autant sortir du domaine de protection
La présente invention concerne une charrue (1) réversible portée comprenant un avant-train (2) et un arrière-train (3), l'arrière-train (3) comportant un bâti (6) équipé d'au moins deux corps de labour (8), d'une roue de régulation (10) et d'une roue de transport (11), ladite roue de régulation (10) est disposée à l'arrière du bâti (6).Ladite charrue (1) est remarquable en ce que ladite roue de transport (11) est disposée latéralement sur ledit bâti (6) de la charrue (1).Cette implantation latérale permet à la roue de transport (11) de ne pas déborder de l'encombrement global de la charrue (1). De plus, le centre de gravité de la charrue (1) est plus proche du système d'attelage (4) du tracteur (5).
Revendications 1. Charrue (1) reversible portee comprenant un avant-train (2) et un arrieretrain (3), 1'arriere-train (3) comportant un bati (6) equipe d'au moins deux corps de labour (8), d'une roue de regulation (10) et d'une roue de transport (11), ladite roue de regulation (10) est disposee a 1'arriere du bati (6), caracterisee par le fait que ladite roue de transport (11) est disposee lateralement sur ledit bati (6) de la charrue (1). 2. Charrue selon la 1, caracterisee par le fait que ladite roue de transport (11) est liee audit bati au moyen d'un dispositif de liaison (12). 3. Charrue selon la 2, caracterisee par le fait que ledit dispositif de liaison (12) comporte une premiere articulation (14) d'axe sensiblement horizontal dans la configuration de transport. 4. Charrue selon la 3, caracterisee par le fait que ladite roue de transport (11) pivote autour de ladite premiere articulation (14) au moyen d'un organe de manoeuvre (15) d'une position active de transport a une position passive en travail. 5. Charrue selon rune quelconque des 1 a 4, caracterisee par le fait que ladite roue de transport (11) est disposee dans le plan horizontal du bati (6) dans la configuration de travail. 25 6. Charrue selon rune quelconque des 1 a 5, caracterisee par le fait que ladite roue de transport (11) est disposee dans 1'encombrement en largeur de la charrue (1) lors du travail. 7. Charrue selon rune quelconque des 1 a 6, caracterisee par le 30 fait que ladite charrue (1) comporte un dispositif amortisseur (20) permettant d'eviter au moins partiellement la transmission audit bati (6) des chocs subis par la roue de transport (11) lors du transport. 20 8. Charrue selon la 7, caracterisee par le fait que le dispositif amortisseur (20) limite le pivotement de la roue de transport (11) autour de ladite cinquieme articulation (22) lors du transport. 9. Charrue selon rune quelconque des 1 a 8, caracterisee par le fait que la roue de transport (11) pivote autour d'une deuxieme articulation (17) et que 1'axe de cette deuxieme articulation (17) est sensiblement vertical lors du transport. 10. Charrue selon la 9, caracterisee par le fait que 1'axe de ladite deuxieme articulation (17) est sensiblement parallele audit bati (6) lors du travail.
A
A01
A01B
A01B 15,A01B 3
A01B 15/00,A01B 3/40
FR2889838
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE DU COUVERCLE DE REMPLISSAGE DES COLONNES D'INTRODUCTION DES SACS A DECHETS MENAGERS ET D'INDICATION VISUELLE LORSQUE LE CONTENEUR EST PLEIN
20,070,223
La présente invention concerne un . Certains systèmes comptent le nombre d'ouvertures du couvercle pour déclancher son verrouillage sans tenir compte du volume réel introduit dans le conteneur. D'autres systèmes, équipés de cellules photoélectriques détectant le niveau des sacs dans le conteneur, ont l'obligation d'avoir une alimentation électrique. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un bras articulé sur une chape munie d'un ressort pour lui donner une inclinaison à l'intérieur de la colonne. Un doigt de verrouillage fixé en haut du bras entre dans le trou oblong du pêne pour verrouiller le couvercle de la colonne lorsque la pression latérale du dernier sac à déchets pousse le bras contre l'intérieur de celle-ci et l'indicateur de remplissage est donc visible de l'extérieur par l'usager Les dessins annexes illustrent l'invention: La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention lorsque le conteneur est plein. La figure 2 représente en coupe, le détail du mécanisme de l'invention lorsque le 20 conteneur n'est pas plein. La figure 3 représente en coupe, le détail du mécanisme de l'invention lorsque le conteneur est plein. La figure 4 représente en coupe, le détail du mécanisme de l'invention lors de la fermeture du couvercle lorsque le conteneur est plein. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un bras (3) articulé dans la chape (5) fixée à l'intérieur de la colonne (1). Une lame de ressort (6) fixée sur la chape (5) oblige le bras (3) à avoir une inclinaison d'environ 15 par rapport à la verticale. Un doigt de verrouillage (4) est fixé en partie haute du bras (3). La chape (10) fixée à l'intérieur du couvercle (2) reçoit un pêne (9). La lame de ressort (11) oblige le pêne (9) à avoir une position verticale. La pastille d'indication (7) de couleur rouge est fixée sur le bras (3). Une ouverture circulaire (8) est prévue dans la colonne (1). L'entraxe entre l'ouverture circulaire (8) et l'axe de la chape (5) est égal à 35 l'entraxe de la pastille d'indication (7) et l'axe de la chape (5). Le conteneur (12) placé en dessous de la colonne (1) récupère les sacs à déchets (13). Le conteneur (12) n'est pas plein. Après ouverture du couvercle (2), le sac à déchets (13) tombant dans la colonne (1) exerce une pression latérale sur le bras 40 (3) supérieure à la force de la lame de ressort (6). Cette pression oblige le bras (3) à se plaquer à l'intérieur de la colonne (1). Lorsque le sac à déchets (13) échappe, en tombant dans le conteneur (12), au bras (3), la lame de ressort (6) le ramène à sa position inclinée. Lorsque le conteneur (12) est quasiment plein, le sac à déchets (13) bloqué dans la colonne (1) oblige le bras (3) à rester en position verticale. Lors de la fermeture du couvercle (2), le plan incliné du pêne (9) vient glisser sur l'extrémité du doigt de verrouillage (4) obligeant le pêne (9) à s'incliner. Quant le couvercle (2) est complètement fermé, la lame de ressort (11) remet le penne (9) en position verticale. Le doigt de verrouillage (4) est alors à l'intérieur du trou oblong du pêne (9) et le couvercle (2) est verrouillé. La position verticale du bras (3) met la pastille d'indication (7) en face de 10 l'ouverture circulaire (8) de la colonne (1). Ce témoin de couleur rouge indique à l'usager que la colonne (1) est hors service et que le conteneur (12) est en attente de vidage. Lors du vidage du conteneur (12), le dernier sac à déchets (13) tombe vers l'arrière de celui-ci (cône de remplissage). Le bras (3) étant libéré, la lame de ressort (6) le remet en position inclinée ce qui libère le doigt de verrouillage (4) du trou oblong du pêne (9). Le couvercle (2) est déverrouillé et la pastille d'indication (7) n'est plus visible dans l'ouverture circulaire (8) de la colonne (1). La colonne (1) est de nouveau en service pour l'usager. Ce dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux colonnes à déchets ménagers
The device has an arm (3) articulated in a retaining plate (5) fixed inside a column (1). A leaf spring (6) is fixed on the retaining plate making the arm to have an inclination of around 15 degrees with respect to the vertical. A locking finger (4) is fixed in a top part of the arm. A retaining plate (10) is fixed inside a cover (2) and receives a bolt (9). A leaf spring (11) makes the bolt to have a vertical position. A red color indication pad (7) is fixed on the arm. A circular opening (8) is provided in the column. The arm places the pad in side of the opening, when a container is full.
1) Dispositif de verrouillage du couvercle de remplissage des colonnes d'introduction des sacs à déchets ménagers et d'indication visuelle lorsque le conteneur est plein caractérisé en ce qu'il comporte un bras (3) articulé dans une chape (5) fixée à l'intérieur de la colonne (1) ; une lame de ressort (6), fixée sur la chape (5) oblige le bras (3) à avoir une inclinaison par rapport à la verticale de la colonne (1) ; le bras (3) reçoit en partie supérieure un doigt de verrouillage (4) ; la chape (10) fixée à l'intérieur du couvercle (2) reçoit un pêne (9) que la lame de ressort (11) oblige à rester en position verticale. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dernier sac à déchets (13) se trouvant dans la colonne (1) exerce une pression latérale sur le bras (3) supérieure à l'action de la lame de ressort (6) l'obligeant à rester ne position verticale et plaqué contre l'intérieur de la colonne (1). 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que lors de la fermeture du couvercle (2) quand le conteneur (12) est plein, le plan incliné du pêne (9) vient glisser sur l'extrémité du doigt de verrouillage (4) obligeant celui-ci à s'incliner. 4) Dispositif selon les 1, 2 et 3, caractérisé en ce que lorsque le couvercle (2) est complètement fermé, la lame de ressort (11) remet le pêne (9) en position verticale; le doigt de verrouillage (4) est ainsi à l'intérieur du trou oblong du pêne (9) et le couvercle (2) est verrouillé. 5) Disposition selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le bras (3) reçoit une pastille d'indication (7) du remplissage peinte en rouge qui vient obstruer, quand le conteneur (12) est plein, l'ouverture circulaire (8) de la colonne (1) pour prévenir l'usager que le conteneur est en attente de vidage. 6) Dispositif selon les 1, 2, 3, 4 et 5 caractérisé en ce que le dernier sac à déchets (13) tombe naturellement vers l'arrière du conteneur (12) lors de sa sortie pour le vidage; la lame de ressort (6) remet le bras (3) en position inclinée et le doigt de verrouillage (4) sort du trou oblong du pêne (9), le couvercle (2) est déverrouillé et la pastille d'indication (7) n'est alors plus visible dans l'ouverture circulaire (8) de la colonne (1).
B
B65
B65F,B65D
B65F 1,B65D 43
B65F 1/16,B65D 43/26
FR2898773
A1
DISPOSITIF POUR RANGER ET/OU POUR PROTEGER LES HAMECONS POUR LA PECHE A LA LIGNE
20,070,928
L'invention concerne un dispositif apte à ranger et à protéger les hameçons utilisés pour la pêche à la ligne. 05 Elle intéresse principalement les pêcheurs à la ligne ou les fabricants d'hameçons, tout en réduisant certains accidents corporels occasionnés par les hameçons car leurs pointes sont généralement très piquantes et munies d'ardillons qui les empêchent de ressortir après pénétration dans un corps 10 suffisamment tendre. De plus, le pêcheur est confronté généralement à de nombreux problèmes de rangement (hameçons à plusieurs branches imbriqués les uns dans les autres ou accrochés involontairement dans divers objets). 15 L'invention permet de maintenir l'hameçon dans un dispositif très simple tout en protégeant ses pointes, quelle que soit sa forme. Elle permet de plus son rangement ou son conditionnement. 20 Le dispositif décrit peut être conditionné en vrac ou avec des hameçons montés ou non montés sur un fil de pêche. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des descriptions suivantes, qui se réfèrent aux figures annexées ci-après. 25 La figure 1 est une vue schématique de l'élément porteur (1) composé de trois éléments solidaires (4). Le dessin de gauche représente une vue de face en coupe et celui de droite une vue de dessus. L'élément porteur (1) est proposé selon des tailles et/ou des 30 formes différentes car il est destiné à protéger et/ou ranger des hameçons plus ou moins volumineux pouvant être simples, doubles ou triples. II est réalisé selon des dimensions permettant de positionner plusieurs tailles ou formes d'hameçons. L'élément porteur (1) est constitué d'au moins un élément 35 solidaire (4) réalisé dans une matière souple et/ou tendre, de préférence flottante. Il est, en principe, réutilisable mais il peut être réalisé dans une matière fragile et/ou peu onéreuse si l'on souhaite l'utiliser une seule fois, par exemple, pour le conditionnement des 40 hameçons. La durée de vie de l'élément porteur (1) dépend de la qualité de la matière composant les éléments solidaires (4); celle-ci doit être suffisamment tendre pour être traversée aisément par les ardillons des hameçons tout en permettant -de pouvoir les 05 ressortir sans trop la dégrader; le liège étant très fragile est notamment déconseillé car il a tendance à éclater quand on retire un hameçon préalablement piqué dans ce matériau. L'un des éléments solidaires (4) peut être réalisé dans une matière rigide ou dure pour empêcher la déformation de 10 l'élément porteur (1) ou pour empêcher les extrémités pointues des hameçons de ressortir. Les éléments solidaires (4) sont fabriqués de préférence selon des formes rondes ou triangulaires. La forme ronde permet de piquer les pointes d'hameçons triples à des endroits différents 15 pour éviter de les détériorer rapidement. La forme triangulaire, par contre, permet de réduire leur encombrement, mais dans ce cas, les pointes des hameçons triples sont piquées souvent au même endroit et ces éléments se dégradent donc rapidement. Les éléments solidaires (4) sont assemblés par collage ou 20 par tout autre procédé. Ils peuvent être de couleurs et/ ou de formes différentes; ceci afin -de pouvoir différencier visuellement les éléments porteurs (1). La diversité des dispositifs permet notamment de les spécialiser ou de les reconnaître au premier coup d'oeil; par 25 exemple, une couleur peut être attribuée à une spécificité (dispositif comportant des hameçons pour pêcher le brochet) ou à un revendeur (dispositifs réalisés selon les couleurs figurant sur les logos des revendeurs). L'élément souple (1) comporte un orifice axial (2) permettant 30 de maintenir la hampe d'au moins un hameçon et une fente (3) permettant le passage d'un fil souple tel qu'un fil de pêche. L'orifice axial (2) peut être réalisé par perçage ou par tout autre procédé et peut centré ou décentré; de préférence, il est centré pour maintenir les hameçons triples. 35 L'orifice axial (2) et la fente (3) peuvent être réalisés avant, pendant ou après assemblage des éléments solidaires (4). La fente (3) permet de laisser passer le fil de pêche sans le sectionner pour piquer un hameçon dans l'élément porteur; ceci permet de protéger un hameçon pendant les phases de 40 transport et de rangement du matériel. La figure 2 est un dessin de face en coupe et décrit un élément porteur (1) formé de deux éléments solidaires (4) portant un hameçon triple (5) coincé dans l'élément solidaire (4) supérieur. L'élément solidaire supérieur (4), en forme de 05 rondelle, est souple et contient l'hameçon (5) du fait d'un orifice central suffisant; cet orifice est égal au maximum au volume externe de l'hameçon et peut être légèrement inférieur (dans ce cas, l'hameçon est maintenu par coincement du fait de la déformation de l'élément solidaire supérieur (4). La hampe de 10 l'hameçon (5). traverse l'orifice (2) de l'élément solidaire (4) inférieur. La figure 3 représente une vue de face d'un élément porteur (1) composé de trois éléments solidaires (4) portant deux hameçons triples (5) reliés entre-eux par un fil souple (6). Les 15 pointes des hameçons sont piquées dans l'élément solidaire (4) supérieur. La hampe des hameçons traverse les trois éléments solidaires (4) qui sont suffisamment épais pour éviter que les pointes des hameçons ressortent. Pour effectuer le montage, il suffit de passer le fil souple (6) dans la fente (3), de passer la 20 hampe des hameçons (5) dans l'orifice (2) interne de l'élément porteur (1) et d'enfoncer les hameçons dans l'un des élément solidaires (4). 25 30 35 .40
The device has a solid carrier element (1) presenting a sufficient volume for containing and retaining sharp ends of a treble fish hook (5). The element comprises an axial orifice (2) crossed by a shank of the hook. A slit (3) is extended from the orifice till the exterior of the carrier element and allows to pass a flexible wire (6). The carrier element is formed of two integrated elements (4) assembled one above the other. The integrated elements are made of rigid material, and they fix and maintain the hook.
1û Dispositif apte à ranger et à protéger les hameçons utilisés pour la pêche à la ligne caractérisé en ce qu'il comporte, au moins,- un élément solide porteur (1) 05 présentant un volume suffisant apte à contenir et/ou à retenir les extrémités pointues d'un hameçon sans les laisser saillir; cet élément porteur (1) comportant : - au moins, un orifice axial (2), apte à être traversé par la hampe d'au moins un hameçon, 10 - au moins, une fente (3) s'étendant de l'orifice axial (2) jusqu'à l'extérieur de l'élément porteur (1) et apte à laisser passer un fil souple; cet élément porteur (1) étant formé, au moins, de deux éléments solidaires (4), assemblés l'un au dessus de l'autre et 15 dont l'un au moins est suffisamment souple et/ou tendre pour maintenir-et/ou fixer, au moins, un hameçon. 2û Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que l'élément porteur (1) est constitué d'éléments solidaires (4) différents permettant de différentier de façon visuelle les 20 éléments porteurs (1); ces éléments solidaires (4) pouvant être de couleur et/ ou de taille et/ou de forme différente. 3û Dispositif selon l'une au moins des 1 à 2, caractérisé en ce que l'un des éléments solidaires (4) contienne partiellement ou totalement, au moins, un hameçon 25 (5). 4û Dispositif selon l'une au moins des 1 à 3, caractérisé en ce que les extrémités pointues d'un hameçon - {5) puissent être enfoncées partiellement ou totalement dans l'un des éléments solidaires (4) d'un élément 30 porteur (1) û Dispositif, selon l'une au moins des 1 à 4, caractérisé en ce qu'un élément porteur (1) soit suffisamment épais pour empêcher les extrémités pointues des hameçons de saillir de cet élément porteur (1). 35 6û Dispositif, selon l'une au moins des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins un élément solidaire (4) soit suffisamment dur pour empêcher les extrémités pointues des hameçons de sortir de l'élément porteur (1) . 7û Dispositif, selon l'une au moins des 40 1 à 6, caractérisé en ce que l'orifice axial (2) soit situé au centre 0510de l'élément porteur (1). 8ù Dispositif, selon l'une au moins des 1 à 7 caractérisé en ce qu' un élément porteur (1) soit de densité inférieure à 1. 9ù dispositif, selon l'une au moins des 1 à 8, caractérisé en ce que la fente (3) d'un élément porteur (1) permette le passage d'un fil souple relié à, au moins, un hameçon. 10 ù dispositif, selon l'une au moins des 1 à 9, comportant au moins un fil de pêche et au moins un hameçon piqué et/ou contenu dans l'un, au moins, des éléments solidaires (4) de l'élément porteur (1). 15 20 25 30 35 40
A
A01
A01K
A01K 97
A01K 97/06
FR2896668
A1
DISPOSITIF QUI PERMET DE REMPLACER LE COTE ORNEMENTAL D'UNE BOUCLE DE CEINTURE SANS ETRE OBLIGE DE PORTER DE CEINTURE
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif qui permet de remplacer le coté ornemental des boucles de ceintures sans être obligé de porter de ceinture. Certaines personnes portent des pantalons qui sont à leur taille, et n'ont pas besoin de ceinture pour le faire tenir ; cependant, elles en mettent une, uniquement pour l'aspect décoratif de la boucle, ce qui rend l'utilité d'une ceinture inadaptée. Le dispositif selon l'invention permet de remplacer l'aspect décoratif d'une boucle de ceinture, sans être obligé de se serrer la taille. le bouton de pantalon sert de support à ce dispositif. l'ensemble est constitué d'un clip métallique et d'un corps ayant une partie ornementale. Ce clip en forme de U inversé présente une lumière sur une de ses faces, qui permet de traverser l'axe du bouton et de mettre en butée la partie arrondie de la lumière avec l'axe du bouton, ce qui assure un maintien vertical et horizontal de l'ensemble. Pour éviter toute rotation du clip, deux rabats exercent une pression sur le tissu du vêtement. Ce dispositif est très simple à mettre en place, Il suffit d'insérer le clip le long de la face avant du bouton en exerçant une légère pression jusqu'à être en butée. Une personne placée en face ne verra que la partie ornementale du système et ne verra pas le système de fixation. Bien entendu, les formes, couleurs, matériaux utilisés sont illimités et le dispositif peut aussi servir à décorer les boutons de vêtements en adaptant les dimensions à celui-ci. -2 Selon les modes particuliers de réalisation : le clip peut être fixé sur le corps de la partie ornementale, noyé par fonderie dans le corps, vissé, collé, riveté, serti soudé. Le clip peut être réalisé en matière plastique en une seule opération de moulage par injection. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le dispositif vue de derrière. La figure 2 représente le dispositif vue de coté, en coupe, 10 clip fixé sur le corps par fonderie. La figure 3 représente le dispositif en place sur le bouton, en vue de coupe, clip fixé sur le corps par fonderie. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un clip(l)en forme de U inversé, fixé dans le corps(2)d'une 15 partie ornementale(3)par l'une de ses faces(lA). Ce clip(1)comporte une lumière(4)sur la face (IB) opposée à la face(l A)qui est fixée sur le corps(2) permettant de traverser l'axe du bouton(5) afin de venir en butée sur celui-ci pour assurer un maintien vertical et horizontal 20 de l'ensemble. La face(1B)du clip(1) comporte deux rabats(6) qui exercent une pression sur le tissu du pantalon(7),et de ce fait, évite toute rotation de l'ensemble. L'écartement entre la face du clip(1B)et le corps(2),permet 25 une fois en place, d'épouser le profil du bouton(8). Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux boutons métalliques à rivet que l'on trouve sur les blue jeans
L'invention concerne un dispositif qui permet de remplacer le coté ornemental d'une boucle de ceinture, sans être obligé de se serrer la taille avec une ceinture si le pantalon est adapté à la taille.Il est constitué d'un clip(1)en forme de U inversé fixé sur un corps(2) ayant une partie ornementale.Ce clip(1) comporte une lumière(4) et deux rabats(6) qui permettent de maintenir le dispositif en place sur un bouton.Ce dispositif est particulièrement adapté pour être utilisé sur les boutons métalliques à rivets utilisés sur les blue jeans.
1) dispositif qui permet de remplacer le coté ornemental d'une boucle de ceinture,sans être obligé de porter de ceinture, caractérisé en ce qu'il comporte d'un clip(]) en forme de U inversé fixé sur le corps(2) d'une partie ornementale(3) par l'une de ces faces(1A). Ce clip(]) comporte une lumière(4) sur la face(1B)opposée à la face(lA) qui permet de traverser l'axe du bouton(5) afin de venir en butée sur celui-ci. Deux rabats(6) évitent la rotation du clip(l) sur le bouton(8). 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la face(lA) peut être fixée sur le corps(2) par fonderie noyée dans le corps, vissée, collée, rivetée, sertie, soudée. 3) dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que le clip(]) peut-être réalisé en matière plastique en une seule opération de moulage par injection.
A
A44
A44B
A44B 6
A44B 6/00
FR2899272
A1
BRAS DE PASSAGE DES SERVITUDES DANS UN CARTER INTERMEDIAIRE DE TURBOREACTEUR
20,071,005
La présente invention concerne le domaine des turboréacteurs, notamment des turboréacteurs à flux multiples et à double flux en particulier. Un turboréacteur à double flux dans les applications civiles pour entraîner les avions commerciaux assurant le trafic passager ou de fret comprend généralement un rotor de soufflante avant dont le flux sortant est séparé en deux flux concentriques, primaire et secondaire. Le flux primaire est guidé vers le turbomoteur qui entraîne notamment le rotor de soufflante; le flux secondaire est soit rejeté directement dans l'atmosphère en fournissant une part essentielle de la poussée, soit mélangé en aval de la turbine avec le flux primaire chaud avant éjection. Le turbomoteur comprend des étages de compresseur supplémentaires, une section de combustion et plusieurs étages de turbine dont le dernier entraîne la soufflante. Les équipements assurant le fonctionnement du moteur sont pilotés, alimentés ou en communication avec l'extérieur du moteur par un ensemble de câbles, d'arbres de transmission et de canalisations que l'on désigne par le terme général de servitudes. Les servitudes comprennent ainsi : - Des canalisations parcourues par des fluides hydrauliques tels que des alimentations ou des retours d'huile de lubrification ou de refroidissement; - Des organes mécaniques de transmission de puissance, pour entraîner le boîtier d'engrenages des auxiliaires notamment; - Des canaux de ventilation; - Des câbles électriques tels que ceux reliés aux différents capteurs par exemple. Les servitudes sont généralement en partie logées dans les bras structuraux du carter intermédiaire pour la traversée radiale des flux primaire et secondaire. Le carter intermédiaire est un élément de stator en forme de roue avec une partie formant moyeu et un carter extérieur cylindrique. Ces deux éléments sont reliés par une pluralité de bras radiaux. Cette pièce a pour fonction de servir de support de paliers dans lesquels les arbres du moteur sont montés et d'assurer la transmission d'efforts entre le moteur et l'avion, auquel ce dernier est accroché, et est dimensionnée en conséquence. Elle est située en aval du rotor de soufflante et en amont du premier étage de compresseur du flux primaire. Dans la mesure où les bras structuraux traversent les flux de gaz moteurs, on souhaite en réduire le nombre et leur encombrement. Pour les gros moteurs, de grand diamètre, le passage des servitudes dans les bras ne pose pas de problème particulier car la place disponible est suffisante. La dimension et le nombre de bras permettent de ménager des passages de sections adaptées aux contraintes dimensionnelles des servitudes. On peut loger par exemple une canalisation d'huile dans un bras et l'arbre de transmission mécanique relié à l'un des arbres du moteur dans un bras adjacent. Le problème est délicat à résoudre lorsque le moteur est de plus faible diamètre. Dans ce cas la veine de gaz moteur a une section plus faible et, pour ne pas pénaliser les performances aérodynamiques, on est amené à réduire le nombre de bras et les dimensions de ces derniers. Cependant les servitudes, que le moteur soit de puissance ou de diamètre grand ou moyen, restent les mêmes avec sensiblement le même encombrement. Il s'ensuit une place disponible réduite pour les servitudes dans le cas de moteur de section plus faible. La présente invention a donc pour objet le passage de servitudes à travers le carter intermédiaire et plus particulièrement dans un bras structural dudit carter de manière à conserver des dimensions minimales, en optimisant l'espace intérieur au bras. Conformément à l'invention le carter intermédiaire de turboréacteur comportant, entre un moyeu interne et un carter cylindrique externe, une pluralité de bras radiaux dont l'un au moins est creux et forme un passage pour une ou plusieurs servitudes du turboréacteur, est caractérisé par le fait que ledit bras est une pièce venue de fonderie avec au moins une cloison longitudinale ménageant au moins un premier et un deuxième passages de servitudes En prévoyant des cloisons venues de fonderie et coulées avec le reste de la pièce, on peut ainsi ménager une pluralité de passages libérant un espace optimal compte tenu de la géométrie de la pièce. Le plus souvent le carter intermédiaire forme une seule pièce de fonderie incluant ledit bras structural avec cloison. De préférence les passages sont étanches l'un par rapport à l'autre. Cette étanchéité permet d'associer le passage de fluides à celui d'autres servitudes sans risquer des pollutions de l'un à l'autre qui seraient susceptibles d'engendrer des dysfonctionnements Conformément à une autre caractéristique, ledit bras est disposé dans la partie inférieure du carter intermédiaire et assure le passage pour de l'huile du moteur en particulier depuis le moyeu jusque vers l'extérieur du moteur. Avantageusement, le passage forme un conduit d'huile. On évite ainsi la mise en place de canalisations d'huile rapportées dans le bras. Conformément à une autre caractéristique, le deuxième passage sert de logement à un arbre tournant qui assure la transmission de puissance depuis un arbre du moteur jusqu'à une boîte d'engrenages sur laquelle sont montées et entraînées des machines auxiliaires. La solution de l'invention est particulièrement avantageuse dans cette configuration puisqu'on peut associer deux servitudes que l'on éviterait, selon l'art antérieur, de rapprocher en raison du risque de voir l'huile se déposer sur la pièce tournante et venir affecter son équilibre dynamique en formant un balourd. On décrit maintenant un mode de réalisation de l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels La figure 1 montre le schéma d'un carter intermédiaire de type conventionnel, vu dans l'axe du moteur; La figure 2 montre en coupe longitudinale un bras de carter intermédiaire, selon l'art antérieur, et dans lequel sont ménagés des passages pour des servitudes ; La figure 3 montre un carter intermédiaire selon l'invention vu dans l'axe du moteur par un observateur placé en aval par rapport au flux 30 gazeux La figure 4 montre en coupe axiale un bras du carter intermédiaire de la figure 3 conforme à l'invention. La figure 1 montre schématiquement la disposition des différents éléments 35 d'un exemple de carter intermédiaire 1 de type conventionnel formant une partie structurale d'un moteur à turbine à gaz à double flux. On distingue un moyeu interne 10 logeant l'arbre dans le cas d'un moteur à simple corps ou les arbres dans le cas d'un moteur dit multi-corps. Le 40 moyeu sert généralement à supporter le ou les paliers. Le carter externe 12 est constitué d'une virole cylindrique présentant des ferrures, ici non représentées par lesquelles on fixe le moteur à la structure de l'aéronef Entre les deux un séparateur de flux 14 annulaire délimite le flux d'air primaire, P du flux d'air secondaire S, les deux flux étant issus de la partie soufflante en amont du carter intermédiaire. Des bras radiaux 16 et 161, 10 bras dans le cas représenté, relient le moyeu à la virole extérieure et assurent à la fois la rigidité de l'ensemble et la transmission des efforts. On utilise au moins une partie des bras pour assurer le passage de servitudes du moteur. Ces bras 161 sont plus larges que les autres 16. Par exemple sur la figure 2, un bras 161 de l'art antérieur est formé d'une pièce obtenue par coulée de métal dans un moule de forme appropriée. Il est équipé d'un tube d'huile 20 logé dans des perçages pratiqués dans les parois transversales haute et basse du bras. La partie du tube inférieure, par rapport au sens de la figure 2, est raccordée à une canule coudée 21. Ces différents éléments requièrent la mise en place de moyens d'étanchéité 23 et 24 dans les zones frontières au niveau des perçages. La maintenance de ce tube peut ne pas être aisée si le montage de l'ensemble dans l'avion ne permet pas une bonne accessibilité. On voit sur cette figure que, malgré sa section relativement faible par rapport au passage disponible dans le bras, le tube 20 en occupe une part relativement importante en raison de l'espace libre qu'il est nécessaire de laisser avec les parois. L'encombrement induit procure d'autant moins de place disponible pour une autre servitude. Notamment, un arbre tournant de prélèvement de puissance serait trop près du tube. Pour résoudre ce problème l'invention propose la solution représentée sur les figures 3 et 4. La figure 3 montre un carter intermédiaire 100, avec un moyeu central 110 et une virole externe 120 reliés par des bras radiaux 116 dont l'un 1161 est plus large et disposé verticalement dans la partie inférieure. Un séparateur 114 délimite le flux primaire P du flux secondaire S. Ce séparateur est formé de deux parois annulaires 114a et 114b divergentes. On voit sur cette figure deux ferrures 120' d'attache à la structure d'un aéronef. La figure 4 montre une demi coupe du carter 100 de la figure 3 dans le plan vertical passant par l'axe du moteur et le bras inférieur 1161. Cette coupe montre que le bras 1161 , la virole 120, le moyeu 110, les parois 114a et 114b du séparateur à l'intérieur du carter entre les deux plans perpendiculaires à l'axe du moteur amont et aval Am et Av, forment une pièce de fonderie venue d'une seule coulée de métal. Le flux primaire est représenté par les flèches P ; le flux secondaire par les flèches S. Le bras 1161 creux est formé de trois parties radiales dans le prolongement les unes des autres : une première partie B1 traverse le flux primaire P, une deuxième partie B2 traverse le séparateur 114 et une troisième partie B3 traverse le flux secondaire S. Ils sont de géométrie adaptée. Ainsi la partie BI du bras est plus étroite que la partie B3, la partie B2 formant la transition entre les deux. Une cloison C s'étend à l'intérieur du bras radialement entre la paroi 110 du moyeu et la virole 120 et transversalement entre les parois des trois parties B1, B2 et B3. Cette cloison C ménage ainsi deux passages radiaux dans le bras 1161, l'un amont B123A, l'autre aval B123a. Le passage amont B123A communique d'une part avec l'intérieur du moyeu 110, par des perçages 110A ménagés dans la paroi de celui-ci, et d'autre part avec l'extérieur de la virole 120 par un orifice 120A ménagé dans la paroi de celle-ci. Le passage aval B123a est également ouvert à ses extrémités radiales. La cloison est venue de fonderie par la même coulée de métal que le bras 1161, le moyeu 110 et la virole 120. Le passage amont B123A sert dans cet exemple de canal pour l'huile ; il s'agit notamment d'un retour d'huile de lubrification des paliers logés dans le moyeu. Cette circulation d'huile est représentée par les flèches H. Dans le passage aval B123a, on a disposé un arbre tournant T de transmission de puissance entre un arbre, non représenté sur la figure, logé dans le moyeu et l'extérieur de la virole 120. Cet arbre est relié mécaniquement à une boîte à engrenages. La solution de l'invention permet donc de loger les deux servitudes dans le 35 même bras radial, en particulier grâce à l'emploi de l'ensemble de l'espace ménagé entre la cloison et la paroi du bras comme canal d'huile. La présente description a porté sur l'incorporation d'un canal d'évacuation d'huile ensemble avec un arbre tournant dans un même bras radial grâce à 40 l'aménagement d'une cloison longitudinale à l'intérieur du bras. Il est certain que l'invention s'applique à d'autres servitudes : un câble avec une canalisation, deux canalisations, une pluralité de servitudes, etc. Le fluide peut être autre que l'huile ù il peut s'agir d'air ù du moment que la pression de ce fluide est compatible avec la tenue mécanique du bras et que sa nature est compatible avec le matériau constituant le carter intermédiaire
La présente invention porte sur un carter intermédiaire (100) de turboréacteur comportant, entre un moyeu interne (110) et un carter cylindrique externe (120), une pluralité de bras radiaux dont l'un (1161) au moins est creux et forme un passage pour une ou plusieurs servitudes du turboréacteur. Le carter est caractérisé par le fait que ledit bras (1161) est une pièce de fonderie avec au moins une cloison (C ) venue de même coulée de métal, ménageant au moins un premier (B123A) et un deuxième (B123a) passages pour les servitudes. En particulier la cloison délimite une canalisation pour l'huile de lubrification (H) et un passage pour un bras tournant (T) de transmission entre l'arbre du moteur et un boîtier d'engrenages d'entraînement des machines auxiliaires.
Revendications 1. Carter intermédiaire (100) de turboréacteur comportant entre un moyeu interne (110) et un carter cylindrique externe (120) une pluralité de bras radiaux (116) dont l'un (1161) au moins est creux et forme un passage pour une ou plusieurs servitudes du turboréacteur, caractérisé par le fait que ledit bras (1161) est une pièce de fonderie avec au moins une cloison venue de même coulée de métal, ménageant au moins un premier (B123A) et un deuxième (B123a) passages de servitudes. 2. Carter intermédiaire selon la précédente dont les dits passages (B123A et B123a) sont étanches l'un par rapport à l'autre. 3. Carter intermédiaire selon la 1 ou 2 dont ledit bras assure le passage d'un fluide. 4. Carter intermédiaire selon la précédente dont ledit bras 20 est disposé dans la partie inférieure et assure le passage pour de l'huile du moteur, en particulier depuis le moyeu (110) jusque vers l'extérieur du moteur. 5. Carter intermédiaire selon la précédente dont le 25 premier passage (B123A) forme canalisation d'huile. 6. Carter intermédiaire selon l'une des précédentes dont le deuxième passage (B123a) sert de logement à un arbre tournant (T) de transmission de puissance depuis un arbre moteur. 7. Carter intermédiaire selon les 5 et 6 dont le bras est situé dans le plan vertical passant par l'axe du moteur. 8. Carter intermédiaire selon l'une des précédentes 35 comprenant au moins une cloison (114) annulaire de séparation de flux gazeux en deux flux annulaires concentriques (P et S). 9. Turbomachine comportant un carter intermédiaire selon l'une des 1 à 8. 30 40
F
F01,F02
F01D,F01M,F02K
F01D 9,F01D 25,F01M 11,F02K 3
F01D 9/00,F01D 25/16,F01M 11/02,F02K 3/06
FR2896851
A1
ELEMENT D'OCCULTATION DE REFLECTEUR DE PROJECTEUR ET PROCEDE DE MONTAGE D'UN TEL ELEMENT D'OCCULTATION.
20,070,803
La présente invention a pour objet un élément d'occultation, usuellement appelé occulteur, destiné à être positionné par l'avant au sein d'un élément de type réflecteur équipant un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation automobile, du type projecteur, ainsi qu'un procédé de mc ntage dudit élément d'occultation au sein d'un tel dispositif. L'invention a essentiellement pour but de proposer une solution pour rendre la mise en place, au sein d'un réflecteur de dispositif projecteur, d'un élément d'occultation indépendante de la mise en place de la source lumineuse du dispositif projecteur considéré, tout en améliorant û par un gain de temps, par une diminution du risque d'endommager des zones sensibles du réflecteur, et par une diminution de la probabilité de commettre une erreur de montage - le processus de montage. En outre, le but de l'invention est atteint en rendant possible une automatisation du processus de montage du dispositif projecteur, notamment en insérant un élément de détrompage au niveau de l'élément d'occultation à placer au sein de chaque réflecteur; chaque élément d'occultation est ainsi associé à un unique type de réflecteur sur lequel il doit être monté. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui des projecteurs de véhicule automobile. Dans ce domaine, on connaît différents types de projecteurs, parmi lesquels on trouve essentiellement : - des feux de position, d'intensité et de portée faible ; - des feux de croisement, ou codes, d'intensité plus forte et de portée sur la route avoisinant 70 mètres ; - des feux de route longue portée, et des feux de complément de type longue portée, dont la zone de vision sur la route avoisine 200 mètres ; - des projecteurs perfectionnés, dits bimodes, qui cumulent les fonctions de feux de croisement et de feu de route en incorporant un cache amovible ; - des feux anti-brouillard ; - des feux de signalisation.... Dans le domaine des projecteurs, il existe deux familles principales 35 qui correspondent à deux agencements distincts d'éléments au sein des projecteurs: La première famille est celle des projecteurs dits paraboliques. Dans ce type de projecteurs, un faisceau lumineux est engendré par une source lumineuse de petite dimension disposée dans un réflecteur, ou miroir. La projection sur la route des rayons lumineux réfléchis par un réflecteur approprié permet d'obtenir directement un faisceau lumineux obéissait aux différentes contraintes imposées par les normes. Un tel dispositif projecteur peut éventuellement être complété par une surface de sortie de type glace, qui peut être munie par exemple de stries pour modifier le faisceau lumineux, par exemple en l'étalant en largeur. La seconde famille est celle des projecteurs dits elliptiques. Dans cette famille de projecteurs, une tache de concentration lumineuse est engendrée par une source lumineuse disposée dans un réflecteur. La tache de concentration lumineuse est ensuite projetée sur la route par une lentille convergente, par exemple une lentille de type plan-convexe. La présente invention s'applique aux deux familles qui viennent d'être mentionnées. Dans ces différents types de projecteurs, il peut s'avérer nécessaire de bloquer une partie des rayons lumineux émis par la source lumineuse, notamment pour supprimer certains rayons dits montants, qui sort mal maîtrisés par les surfaces optiques. A cet effet, on prévoit l'utilisation d'éléments d'occultation, qui se présentent sous la forme d'une pièce supplémentaire formant une enveloppe partiellement ouverte autour de la source lumineuse. Leur présence permet de rectifier certains prob èmes d'aspect du flux lumineux produit. D'une façon générale, l'invention peut être mise en oeuvre pour tous les dispositifs projecteurs dont la source lumineuse émet des signaux lumineux dont au moins une partie doit être occultée. Par le passé, on utilisait essentiellement des dispositifs projecteurs dont l'occulteur était serti sur une couronne vissée sur un réflecteur, fabriqué par exemple dans un matériau thermodurcissable; la couronne intervenait également dans le maintien de la source lumineuse au sein du dispositif projecteur considéré. Du fait de leur fixation sur une couronne comrnune, l'occulteur et la source lumineuse étaient positionnés au sein du réflecteur lors d'une même opération d'introduction, qui, pour des raisons particulières de montage, notamment de câblage de la source lumineuse, était effectuée par l'arrière du réflecteur, c'est à dire en amenant l'ensemble supporté par la couronne du côté non réfléchissant du réflecteur, et en faisant passer la source lumineuse associée à l'occulteur au travers d'une cavité d'introduction prévue au fond du réflecteur jusqu'à ce que la couronne arrive dans sa position de fixation. Comme montré aux figures 1-A et 1-B, un réflecteur 100, recevant selon ce principe d'introduction une source lumineuse 101 et un occulteur 102 composé essentiellement d'un pied de maintien 103 et d'une partie occultante 104 destinée à entourer partiellement la source (lumineuse 101, devait présenter une cavité d'introduction 105, présentant notamment une partie globalement circulaire 106 prolongée vers le bas par une partie globalement rectangulaire 107 nécessaire pour laisser passer le pied de maintien 103. La présence de la partie rectangulaire 107, cumulée à l'importance du diamètre de la partie circulaire 106 - importance nécessaire pour laisser passer la partie occultante, dont les dimensions en largeur étaient nécessairement plus importantes que celles de la source lumineuse - créaient une cavité d'introduction de taille importante, privant ainsi le réflecteur d'une quantité de surface réfléchissante non négligeable ;cette perte se traduisait inévitablement par une perte significative de flux lumineux produit par le dispositif projecteur. Dans l'état de la technique, on a, pour résoudre les problèmes qui viennent d'être cités, proposé des solutions pour réduire la taille des cavités d'introduction dans les réflecteurs. Notamment, on a proposé, comme illustré aux figures 2-A et 2-B, de ne plus utiliser d'élément de fixation commun, comme c'était le cas avec la couronne, pour une source lumineuse 200 et pour un occulteur 201. Ainsi, la source lumineuse 200 continue être introduite par l'arrière au sein d'un réflecteur 202, au travers d'une première cavité d'introduction 203, mais l'occulteur peut désormais être placà par l'avant au sein du réflecteur 202. Par placement - ou introduction - par l'avant au sein du réflecteur, on désigne le fait que l'élément placé - ou introduit - est positionné au sein du réflecteur en étant directement présenté en regard de la partie réfléchissante du réflecteur. L'occulteur 201 n'est ainsi plus obligé de traverser la première cavité 203, et peut être directement maintenu en introduisant, par l'avant, au rnoins une portion d'une patte de maintien 204 d'une partie occultante 205 dans une seconde cavité d'introduction 206, disposée préférentiellement au-dessous de la première cavité d'introduction 203, tout en étant distincte de cette première cavité. Un gain de surface réfléchissante est ainsi réalisé, les dimensions de la première cavité 203 étant inférieures à celles de la partie circulaire 106 de la cavité d'introduction 105 montrée aux figures 1-A et 1-B puisque la partie occultante 205 n'a plus à la traverser. Par ailleurs, la partie rectangulaire 107 est remplacée par la seconde cavité d'introduction 206, de superficie inférieure et rendant désormais possible la présence d'une zone réfléchissante supplémentaire 207 présente entre la première cavité 203 et la seconde cavité 206. Un problème se pose cependant. En réalisant un positionnement de l'occulteur par l'avant du réflecteur, les risques de venir en contact avac les surfaces optiques réfléchissantes dudit réflecteur sont élevées, entraînant alors un probable endommagement de ces surfaces ou au moins l'apparition d'empreintes sur ces surfaces. De tels phénomènes sont préjudiciables à la qualité du faisceau lumineux produit. Un tel problème ne se rencontrait pas avec les solutions passées consistant en une introduction de l'occulteur par l'arrière du réflecteur. L'objet de l'invention propose une solution au problème qui vient d'être exposé. D'une façon générale, l'invention propose une automatisation de l'opération de mise en place par l'avant d'un occulteur au sein d'un réflecteur de dispositif projecteur. En automatisant cette opération, on s'assure de la précision des déplacements de l'occulteur lors de son positionnement au sein du réflecteur, les risques d'endommagements des surfaces optiques du réflecteur étant ainsi annulés. En outre, pour s'adapter à cette automatisation qui exclut tout contrôle humain, pour s'assurer qu'un occulteur est mis en place dans le réflecteur auquel il est effectivement destiné, on prévoit, dans l'invention, de placer des marques de détrompage sur l'occulteur à positionner.Le détrompage réalisé est un détrompage inter produit, permettant de vérifier, au moyen d'un processus de contrôle automatisé, l'adéquation entre un occulteur et le réflecteur au sein duquel il est sur le point d'être monté. L'invention concerne donc un élément d'occultation destiné è être placé au sein d'un réflecteur de dispositif projecteur, l'élément d'occultation comportant notamment un pied de maintien et une partie occultante destinée à entourer au moins partiellement une source lumineuse du dispositif projecteur. Cet élément d'occultation comporte au moins une marque de détrompage pour révéler une référence dudit élément d'occultation. L'élément d'occultation selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques énoncées précédemment, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes : - la marque de détrompage comporte une pluralité de trous de contrôle ; - au moins une partie des trous de contrôle est ménagée dans u l plan support de la patte de maintien ; - le plan support du pied de maintien est contenu dans un plan contenant l'axe optique du dispositif projecteur, notamment un plan substantiellement vertical quand le dispositif est en position de mcntage dans un véhicule ; - la marque de détrompage comporte un positionnernent relatif des trous de contrôle ; - la marque de détrompage comporte un nombre de trous de contrôle ; - le pied de maintien comporte au moins une cavité produite pair une opération de solidarisation de deux demi-flancs formant le pied de maintien, ladite cavité étant assimilée à un trou de contrôle ; - la partie occultante présente une découpe spécifique désignée par la référence de l'élément d'occultation ; - la marque de détrompage diffère selon que l'élément d'occultation est destiné à un dispositif projecteur gauche ou à un dispositif projecteur droit. Au sens de l'invention, les trous de contrôle peuvent êt-e de formes et de conception très variées. Ces trous sont de préférence traversants. Ils peuvent aussi être borgnes, ou, plus précisérnent, être sous forme de renfoncements de profondeur appropriée en fonction des moyens de détection utilisés, comme cela sera détaillé plus loin. Ils peuvent être de section ronde, ovale ou toute autre forme géométrique. Un autre objet de l'invention est un procédé de montage d'un tel élément d'occultation, au sein d'un réflecteur destiné à équiper de dispositif projecteur, ledit procédé comportant notamment les différentes étapes suivantes : - amener par l'avant l'élément d'occultation au sein du réflecteur - introduire un pied de maintien de l'élément d'occultation dans une cavité d'introduction ménagée dans le réflecteur ; Ce procédé de montage est automatisé et comporte notamment l'étape supplémentaire réalisant, préalablement à l'étape d'introduction de la patte de maintien dans la cavité d'introduction, une opération de détrompage de l'élément d'occultation. On vérifie ainsi la concordance de référence entre l'élément d'occultation et le réflecteur. Le procédé selon l'invention peut également présenter, outre les caractéristiques principales énoncées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs des caractéristiques secondaires suivantes : -l'opération de détrompage comporte les différentes étapes suivantes : -placer au moins un élément d'occultation sur une chaîne de montage, chaque élément d'occultation comportant notamment au moins un trou de contrôle ; - émettre au moins un faisceau laser, chaque faisceau laser étant émis selon une direction visant une position correspondant à un trou de contrôle théorique d'un élément d'occultation dont la référence concorde avec celle du réflecteur à équiper ; - récupérer les faisceaux laser ayant traversé les trous de contrôles de l'élément d'occultation placé sur la chaîne de montage ; - vérifier que le nombre de faisceaux laser émis est égal au nombre de faisceaux laser récupérés ;dans l'affirmative, procéder au montage de l'élément d'occultation contrôlé au sein du réflecteur à équiper ; - les directions d'émission des faisceaux laser sont sensiblement parallèles ; - plusieurs éléments d'occultation sont simultanément montés sur la chaîne de montage et soumis aux faisceaux laser sur la chaîne de montage. Pour l'opération de détrompage, des alternatives à une détection par faisceau laser sont tout à fait possibles : on peut utiliser tout autre moyen de détection des trous de détrompage que le laser, et notamment utiliser des systèmes mécaniques, ayant par exemple recours à des aiguilles. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - aux figures 1-A et 1-B, déjà décrites, une représentation schématique d'une ancienne solution de montage d'un élément d'occultation au sein d'un réflecteur; -aux figures 2-A et 2-B, également déjà décrites, une représentation schématique d'une solution utilisée dans l'état de la technique pour le montage d'un élément d'occultation au sein d'un réflecteur; - à la figure 3, un exemple de réalisation d'un élément d'occultation selon l'invention ; - à la figure 4, une représentation schématique de mise en place d'un élément d'occultation selon l'invention au sein d'un réflecteur ; - à la figure 5, une représentation détaillée d'un exemp e de mécanisme de blocage de l'élément d'occultation sur le réflecteur selon l'invention; à la figure 6, un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention; - à la figure 7, une représentation plus détaillée d'un élément intervenant dans l'exemple de mise en oeuvre représenté à la figure 6. Les éléments apparaissant sur différentes figures conservent, sauf précision contraire, les mêmes références. Par ailleurs, les différents termes pour désigner des positions relatives d'éléments, ou des directions de déplacements d'éléments, sont utilisés en considérant une position habituelle de ces éléments lorsqu'ils sont placés dans un dispositif projecteur monté sur un véhicule. La figure 3 montre un exemple d'élément d'occultation 300 selon l'invention. La figure 4 montre l'occulteur 300 prêt à être placé au sein d'un réflecteur 400. L'occulteur 300 est réalisé en tôle emboutie roulée, par exemple en aluminium ou en alusi. Il est constitué de deux parties principales : une patte, ou pied, de maintien 301 et une partie occultante 302. Le pied de maintien 301 est obtenu par rapprochement, jusqu'à une mise en contact, d'un premier demi-flanc 303 et d'un deuxième demi-flanc 304 après roulage de la partie occultante 302. Le premier demi-flanc 303 et le second demi-flanc 304 sont solidarisés par un processus industriel connu par ailleurs, faisant par exemple intervenir une opération d'emboutissage. Alternativement, comme représenté en figure 2A, la solidarisation peut être faite par rabattement d'au moins une patte. Cette solidarisation se traduit entre autre par l'apparition de cavités, une première cavité 314 et un deuxième cavité 315 dans l'exemple représenté, présentant sur leur périphérie un léger renflement de matière, obtenu par exemple par une opération de poinçonnage, qui contribJe au maintien relatif des deux demi-flancs. L'occulteur 300 comporte tout d'abord un certain nombre de caractéristiques structurelles qui permettent d'améliorer ses propriétés mécaniques : - une section rectangulaire 305 du pied de maintien 301 permet d'une part de rigidifier ledit pied de maintien, mais aussi, du fait de la faible épaisseur de cette section rectangulaire, d'obtenir une ombre projetée de plus petite taille, créée par une source lumineuse 401 sur une partie inférieure d'une surface réfléchissante 402 du réflecteur 400. La rigidité de la section rectangulaire est encore augmentée par la présence, sur chaque demi-flanc 303 et 304, d'un renflement 306 sous forme d'un renfoncement permettant d'augmenter la raideur du matériau localement. Ce renflement est optionnel, et peut donc être supprimé. - un premier demi-cône 307 et un second demi-cône 308 constituant l'extrémité du pied de maintien 301 destinée à être introduite clans une cavité d'introduction 403 du réflecteur, équivalente à la cavité d'introduction 206 mentionnée précédemment. Les deux demi-cônes 307 et 308 ne sont pas solidarisés l'un à l'autre. Un espace 309 subsiste entre eux deux, ce qui leur confère une souplesse importante, souplesse avantageuse lorsqu'ils sont introduits dans la cavité 403. Par leur intermédiaire, le pied de maintien peut ainsi être contraint dans un logement 500 défini par la cavité 403. La cavité 403 est de forme conique et comporte, dans cet exemple, une première nervure 404 et une seconde nervure 405 qui permettent d'une part de guider en translation le mouvement d'introduction des demi-cônes 307 et 308 dans la cavité 403, et d'autre part de bloquer en rotation le pied de maintien 301, et donc l'occulteur 300, une fois que les deux demi-cônes sont introduits dans la cavité 403. L'arrêt en translation, lors de ce mouvement d'introduction, est assuré : - dans un premier temps, dans un premier sens 407, correspondant au sens d'introduction, par la présence d'un premier flanc 310 et d'un deuxième flanc 311 marquant la fin de la section rectangulaire 305 du côté des demi-cônes 307 et 308, le premier flanc 310 et le deuxième flanc 311 présentant un léger écartement qui augmente la zone d'appui contre un rebord 406 de la cavité d'introduction 403 ; - dans un second temps dans un deuxième sens, opposé au sens d'introduction, par le rabattement, visible à la figure 5, d'une première patte de fixation 312 et d'une deuxième patte de fixation 313 placée aux extrémités libres de chaque demi-cône 307 et 308. Ces pattes jouent d enc le rôle de pattes d'arrêt en translation repliables. Le montage de l'occulteur dans le réflecteur utilise ainsi trois moyens mécaniques (indépendamment ou en combinaison avec les trous de contrôle) : la forme globalement conique (308,307) du pied de maintien de l'occulteur associée à la forme complémentaire de la cavité (403) correspondante présente dans le réflecteur permettant un positionnement longitudinal correct de l'occulteur, la présence d'au moins une rainure, notamment deux rainures opposées, (404,405) permettant d'orienter correctement le pied de l'occulteur dans la cavité correspondante du réflecteur selon un axe perpendiculaire au précédent , et les pattes d'arrêt en translation repliables (312,313) du pied de maintien de l'occulteur, assurant le blocage longitudinal du pied de l'occulteur une fois en position. Dans l'invention, on prévoit d'automatiser le procédé de montage de l'occulteur 300 au sein du réflecteur 400. Ainsi, on propose, dans un exemple de procédé de montage, de disposer chaque élément occulteLir 300 dans un support 600 qui est automatiquement positionné en regard du réflecteur 400, et plus précisément en regard de sa face réfléchissante 402. Un mouvement de translation relatif, selon le sens d'introduction 407, entre la pièce support 600 et le réflecteur 400 permettra alors l'introduction des demi-cônes 307 et 308 dans la cavité d'introduction 403. La présence humaine n'est ainsi plus indispensable pour cette opération de montage. Si cette absence présente des avantages en terme de précision de manipulation et de vitesse de montage, un contrôle visuel pour vérifier qu'on place le bon occulteur sur le bon réflecteur n'est plus réalisé. Ainsi, dans l'invention, on propose de réaliser une opération de contrôle, dite aussi opération de détrompage, pour déterminer une référence de l'occulteur 300 et vérifier que la référence déterminée correspond bien aux réflecteurs présents sur la chaîne de montage. On propose, dans l'exemple décrit, de disposer des marques de détrompage au niveau du pied de maintien 301, lesdites marques de détrompage consistant ici en un jeu de trous de détrompage 316 traversant le pied de maintien 301 dans le sens de son épaisseur la plus fine :les trous de détrompage sont ménagés dans un plan support du pied de maintien 301, ledit plan support étant contenu dans un plan vertical contenant: l'axe optique (défini comme l'axe correspondant à la direction d'amplitude maximale de flux lumineux) du dispositif projecteur dans lequel les différents éléments décrits sont montés. Le nombre de trous de détrompage 316 et/ou leur positionnement relatif définit une combinaison particulière qui permet de déterminer une référence de l'occulteur 300. La référence de l'occulteur est associée de façon bijective à une forme de découpe spécifique 317 de la partie occultante 302, et, toujours de façon bijective, à une forme de réflecteur, forme de réflecteur déterminée essentiellement par la définition de la surface réfléchissante 402. Des occulteurs destinés à équiper un dispositif projecteur droit et un dispositif projecteur gauche d'un même véhicule automobile peuvent présenter des références différentes, les réflecteurs présents dans ces deux dispositifs projecteurs n'étant pas nécessairement identiques. Aussi, dans l'invention, le support 600 présente-t-il une forme telle que, lorsque l'occulteur 300 est placé dans ledit support 600, les trous de détrompage 316 ne sont pas cachés par une quelconque partie du sL pport 600. Dans la pratique, on dispose un ou plusieurs réflecteurs 400 d'un même type sur une chaîne de montage. Autant d'occulteurs 300 que de réflecteurs 400 sont placés dans les supports 600 qui sont eux-mêmes positionnés en regard des réflecteurs, comme décrit précédemment. Les différents supports sont alignés de telle sorte que les trous de détrompage 316 sont également alignés selon une direction perpendiculaire au plan support des pattes de maintien 301. Dans l'invention, on prévoit alors d'émettre une série de faisceaux laser 601. Le nombre de faisceaux laser et leur positionnement relatif définit une combinaison qui est déterminée en considérant une référence des réflecteurs 400 disposés sur la chaîne de montage. La combinaison déterminée est telle que les différents faisceaux laser de celte combinaison sont émis en visant des trous de détrompage réels, qui correspondent aux trous de détrompage d'un occulteur théorique effectivement destiné à être monté sur le réflecteur 400. Les faisceaux laser peuvent par exemple être émis par un premier ensemble de fibres optiques, et récupérés par un deuxième ensemble de fibres optiques, disposé en vis-à-vis du premier ensemble de fibres optiques. On constitue ainsi un système de lecture des marques de détrompage des occulteurs 300: dans le cas où la totalité des faisceaux laser émis par le premier ensemble de fibres optiques est récupérée par le deuxième ensemble de fibres optiques, alors tous les faisceaux laser ont effectivement traversé un trou de détrompage 316, et l'occulteur 300 correspond alors bien à l'occulteur théorique attendu sur la chaîne de montage. L'opération de montage peut alors se poursuivre normalement. Dans le cas contraire, l'opération de montage est interrompue, et on détermine quels sont les occulteurs non appropriés pour les retirer de la chaîne de montage.20
Il s'agit d'un élément d'occultation (300) destiné à être placé au sein d'un réflecteur (400) de dispositif projecteur, l'élément d'occultation comportant notamment un pied de maintien (301) et une partie occultante (302) destiné à entourer au moins partiellement une source lumineuse (401) du dispositif projecteur. L'élément d'occultation comporte au moins une marque de détrompage (316) pour révéler une référence dudit élément d'occultation.
1- Elément d'occultation (300) destiné à être placé au sein d'un réflecteur (400) de dispositif projecteur, l'élément d'occultation comportant un pied de maintien (301) et une partie occultante (302) destinée à entourer au moins partiellement une source lumineuse (401) du dispositif projecteur, caractérisé en ce que l'élément d'occultation comporte au moins une marque de détromper (316) pour révéler une référence dudit élément d'occultation. 2- Elément d'occultation selon la précédente caractérisé en 10 ce que la marque de détrompage (316) consiste notamment en une pluralité de trous de contrôle. 3- Elément d'occultation selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins une partie des trous de contrôle est ménagée dans un plan support de la patte de maintien. 15 4- Elément d'occultation selon la précédente, caractérisé en ce que le plan support du pied de maintien est contenu dans un plan contenant l'axe optique du dispositif projecteur. 5- Elément d'occultation selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la marque de détrompage comporte un positionnement relatif des 20 trous de contrôle (316). 6- Elément d'occultation selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la marque de détrompage comporte un nombre de trous de contrôle (316). 7- Elément d'occultation selon l'une des 2 à 6, caractérisé 25 en ce que la patte de maintien comporte au moins une cavité (314 ;315) produite par une opération de solidarisation de deux demi-flancs (303 ;304) formant la patte de maintien. 8- Elément d'occultation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie occultante présente une découpe spécifique (317) 30 désignée par la référence de l'élément d'occultation. 9- Elément d'occultation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la marque de détrompage diffère selon que l'élément d'occulation est destiné à un dispositif projecteur gauche ou à un dispositif projecteur droit. 35 10- Elément d'occultation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le pied de maintien (301) est muni de moyens d'orientationrelative par rapport à la cavité (403) d'introduction du réflecteur (400), notamment sous forme d'au moins une rainure (404,405). 11- Elément d'occultation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le pied de maintien (301) est muni de pattes d'arrêt en 5 translation repliables (312,313). 12- Procédé de montage d'un élément d'occultation (300), selon l'une des précédentes, au sein d'un réflecteur (400) pour dispositif projecteur, ledit procédé comportant les différentes étapes suivantes: -amener par l'avant l'élément d'occultation au sein du réflecteur (400) à 10 équiper; - introduire un pied de maintien (301) de l'élément d'occultation dans une cavité d'introduction (403) ménagée dans le réflecteur ; caractérisé en ce que le procédé de montage est automatisé et comporte l'étape supplémentaire réalisant, préalablement à l'étape d'introduction de la 15 patte de maintien dans la cavité d'introduction, une opération de détrompage de l'élément d'occultation pour vérifier une concordance de référence entre l'élément d'occultation et le réflecteur à équiper. 13- Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape supplémentaire réalisant une opération de détrompage a recours à des 20 moyens de détection, notamment du type à faisceau laser ou du type mécanique. 14- Procédé selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que l'opération de détrompage comporte les différentes étapes suivantes : -placer au moins un élément d'occultation sur une chaîne de montage, 25 chaque élément d'occultation comportant notamment au moins un trou de contrôle (316); - émettre au moins un faisceau laser (601), chaque faisceau laser étant émis selon une direction visant une position correspondant à un trou de contrôle théorique d'un élément d'occultation dont la référence concorde avec celle du 30 réflecteur à équiper ; -récupérer les faisceaux laser ayant traversé les trous de contrôles de l'élément d'occultation placé sur la chaîne de montage ; - vérifier que le nombre de faisceaux laser émis est égal au nombre de faisceaux laser récupérés ;dans l'affirmative, procéder au montage de l'élément 35 d'occultation contrôlé au sein du réflecteur à équiper. 15- Procédé selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ceque plusieurs éléments d'occultation sont simultanément montés sur la chaîne de montage et soumis aux faisceaux laser sur la chaîne de montage.
F
F21
F21V,F21W
F21V 11,F21V 17,F21W 107
F21V 11/00,F21V 17/00,F21W 107/10
FR2898152
A1
CONVERTISSEUR D'ENERGIE COMPORTANT POMPE A CHALEUR ET MOTEUR THERMIQUE
20,070,907
La présente invention concerne un dispositif pour convertir de l'énergie calorifique contenue dans le milieu ambiant ou rejetée par un autre dispositif ou recherchée spécifiquement et transportée par un fluide, en une énergie utilisable en tant qu' énergie mécanique et/ou énergie électrique. 05 Les activités humaines nécessitent de plus en plus d'énergie qui est en grande partie extraite des réserves fossiles non renouvelables à l'échelle humaine et dont les stocks diminuent jusqu'au jour où ils seront insuffisants. D'autre part l'utilisation d'énergies fossiles risque de produire une élévation de la 10 température de l'atmosphère produisant de grands dommages sur notre planète. Le dispositif objet de l'invention permet de fournir une énergie utilisable tout en utilisant peu ou pas d'énergie fossile, tout en réduisant la température environnante. 15 Il comporte selon une première caractéristique un accumulateur électrique alimentant, au moins au démarrage du dispositif, un extracteur d'énergie calorifique de type pompe à chaleur qui fournit de l'énergie calorifique à un moteur thermique fonctionnant par conversion de l'énerge calorifique en énergie 20 mécanique, au moins une partie de cette énergie mécanique étant disponible pour une utilisation extérieure au dispositif et/ou servant à entraîner un générateur électrique qui produit de l'énergie électrique dont une partie au moins est dirigée vers ledit accumulateur une autre partie pouvant être disponible pour une utilisation extérieure au fonctionnement dudit dispositif. 25 La présente invention est une combinaison nouvelle de moyens connus produisant un effet technique nouveau: la production d'énergie mécanique et/ou électrique par un dispositif sans apport extérieur de carburant ou d'énergie autre que l'énergie calorifique extraite d'un fluide tel que l'air du milieu ambiant, l'eau 30 d'un forrage, d'un cours d'eau, d'un lac, de la mer, cette énergie calorifique pouvant être accompagnée, dans certains cas, d'au moins une autre énergie calorifique provenant d'un dispositif extérieur audit dispositif et fournie à l'extracteur d'énergie calorifique, ce dispositif extérieur pouvant consommer du carburant. 35 Selon des modes particuliers de réalisation: - lorsque le générateur électrique est entraîné par le moteur, il fournit aussi directement de l'énergie électrique à l'extracteur d'énergie calorifique, - au moins une source extérieure, telle que capteur solaire, éolienne, énergie hydraulique, forrage, refroidisseur de centrale électrique, pile à combustible, cheminée, fournit de l'énergie calorifique à l'extracteur d'énergie, - le moteur fournit de l'énergie mécanique et/ou de l'énergie calorifique à 05 l'extracteur d'énergie, - le dispositif est associé à un moteur électrique fournissant de l'énergie mécanique et qui est alimenté par le générateur électrique et/ou par l'accumulateur électrique, - le dispositif est associé à un moteur ou un turbomoteur, principal ou auxiliaire, 10 consommant du carburant, qui aussi fournit de l'énergie calorifique et/ou de l'énergie mécanique et/ou indirectement de l'énergie électrique à l'extracteur d'énergie calorifique et/ou de l'énergie électrique à l'accumulateur électrique et/ou au moteur électrique. - le dispositif est associé à une pile à combustible qui fournit de l'énergie 15 électrique et/ou de l'énergie calorifique. Les dessins annexés illustrent l'invention schématiquement: La figure 1 représente le dispositif objet de l'invention. La figure 2 représente des variantes dudit dispositif. 20 Dans une première forme de réalisation nullement limitative, en référence à la figurel, le dispositif (7) comporte un accumulateur électrique (1) qui alimente en énergie électrique (A), lorsque c'est nécessaire, un extracteur d'énergie calorifique (2) de type pompe à chaleur qui fournit de l'énergie calorifique (C) à 25 un moteur thermique (3) fonctionnant par conversion de l'énergie calorifique qu'il reçoit en énergie mécanique (D) qui est utilisable en (R) à l'extérieur du dispositif (7) et/ou en énergie mécanique (K) fournie à l'extracteur (2) et/ou en énergie mécanique (E) fournie à un générateur électrique (4) qui fournit à son tour de l'énergie électrique (G) utilisable, à l'extérieur du dispositif (7), en (R) et/ou de 30 l'énergie électrique (F) vers l'accumulateur (1) et/ou de l'énergie électrique (S) vers l'extracteur d'énergie calorifique (2) afin d'alimenter en tout ou partie (2) en énergie électrique. Le moteur (3) est un moteur capable de transformer l'énergie calorifique reçue 35 en énergie mécanique. Parmi les dispositifs de ce type les plus connus, les moteurs Stirling, Ericsson ou Brayton quelqu'en soit le dérivé ou la version. L'utilisation de tout autre type de moteur capable de cette transformation -3- d'énergie fait aussi partie de la présente invention au titre de son association avec les autres éléments décrits et du résultat obtenu. A part l'énergie calorifique (B) provenant du milieu ambiant dans cette 05 première forme de réalisation, il n'y a aucune source d'énergie extérieure qui alimente le dispositif (7) qui est capable de s'auto-alimenter et de produire de l'énergie mécanique (D) et/ou de l'énergie électrique (G). Dans certaines conditions d'utilisation, l'accumulateur (1) fournit aussi de l'énergie électrique (H) pour une utilisation à l'extérieur du dispositif (7). C'est ainsi que lorsque le 10 dispositif est utilisé, par exemple, pour faire se déplacer un engin terrestre alimenté en énergie mécanique (D) et/ou en énergie électrique (G), l'apport d'énergie électrique (H) pendant une durée maximale qui est en fonction de la charge de l'accumulateur électrique (1), permet de fournir un complément à l'énergie globale fournie. 15 Lorsque l'accumulateur (1) n'est plus en mesure de fournir cet apport, il est rechargé par le générateur (4) ou bien il est rechargé ultérieurement lorsque l'engin a besoin de moins d'énergie ou n'a plus besoin d'énergie pour se déplacer parce qu'il est arrété. Le dispositif peut alors fonctionner pratiquement en circuit 20 fermé, sauf l'apport en énergie calorifique (B), jusqu'à obtenir la charge maximale de l'accumulateur (1). Alors et lorsque le dispositif (7) ne fournit pas d'énergie utilisable à l'extérieur de lui-même, une commande manuelle des fonctions et/ou un contrôle automatique arrête le dispositif ou le met en fonctionnement de veille de manière 25 à conserver le moteur (3) dans de bonnes conditions de température afin qu'il soit utilisable rapidement en cas de besoin pour une utilisation extérieure au dispositif (7), en (R). L'accumulateur (1) est désigné ainsi globalement; il peut s'agir seulement 30 d'accumulateurs électriques mais aussi, en plus, d'un dispositif permettant d'utiliser le courant de ces accumulateurs à une tension plus élevée que la totalité de leurs tensions, en courant alternatif ou en courant continu ou redressé, par exemple grâce à un convertisseur, ainsi que des moyens de charge et de contrôle appropriés. 35 La pompe à chaleur est capable de fournir du chaud et du froid. Dans la meilleure utilisation de ses possibilités le chaud et le froid sont fournis au moteur (3) pour améliorer le rendement de ce dernier. -4- Dans l'utilisation du dispositif (7) pour faire se déplacer un engin terrestre, l'énergie mécanique (D) peut difficilement fluctuer rapidement entre des valeurs extrèmes pour répondre à l'utilisation de cet engin, c'est pourquoi il est préférable d'utiliser dans ce cas l'énergie électrique (G) éventuellement en association avec 05 l'énergie électrique (H). La valeur de la charge maximum de l'accumulateur (1) est fonction de son utilisation. Elle varie entre deux configurations extrêmes: -l'accumulateur ne sert qu'à démarrer le dispositif (7), 10 - il est capable de fournir à lui seul l'énergie nécessaire à faire déplacer l'engin sur lequel il est installé avec une autonomie préétablie. Les figures 1 et 2 représentent schématiquement les différents éléments du dispositif (7) rassemblés dans un ensemble. Le choix de la position de chaque élément peut se faire en fonction de l'utilisation et de la configuration. Chaque 15 élément, par exemple l'accumulateur (1) ou le moteur (5), n'est représenté qu'en un seul exemplaire mais, dans le cadre de la présente invention, il est possible d'associer plusieurs éléments de même type. Par exemple dans le cas de l'utilisation du dispositf (7) pour la propulsion d'un engin, un moteur électrique (5) unique peut être utilisé ou plusieurs moteurs électriques pour assurer cette 20 propulsion. Selon une première variante, le dispositif est utilisé à bord d'un bateau ou un autre engin aquatique, comme mode de propulsion principal ou secondaire. Le milieu ambiant duquel est extraite l'énergie calorifique (B) est alors l'air 25 et/ou l'eau qui entoure le bateau ou l'engin aquatique. Dans ce cas il est acceptable d'utiliser l'énergie mécanique (D) comme moyen de propulsion et une propulsion auxiliaire de préférence électrique pour les manoeuvres de port par exemple avec l'utilisation d'au moins un propulseur latéral. Une autre solution consiste à utiliser uniquement l'énergie électrique (G) pour tous les besoins de la 30 propulsion comme pour les autres besoins afin de pouvoir disposer le dispositif (7) dans la meilleure position vis-à-vis de son poids et de son encombrement. Le dispositif (7) peut aussi équiper un engin à la fois terrestre et aquatique comme un engin sur coussin d'air. Selon une autre variante, illustrée partiellement par la figure 1, le dispositif objet de l'invention est embarqué, associé à un véhicule à propulsion uniquement électrique. Le dispositif (7) fournit au véhicule de l'énergie soit pour augmenter 35 les performances de vitesse et d'accélération du véhicule, soit pour augmenter son autonomie, soit pour augmenter l'ensemble de ses performances. Dans cette configuration, l'accumulateur (1) peut être un appoint ou ne servir qu'à mettre le dispositif (7) en marche en cas de décharge totale de l'accumulateur permettant 05 la propulsion du véhicule ou être l'accumulateur de propulsion du véhicule. Dans cette configuration l'autonomie du véhicule est considérablement augmentée puisque lorsque le véhicule se déplace à vitesse réduite ou dans une descente, l'accumulateur du véhicule se recharge pendant ce déplacement grâce au dispositif (7) et éventuellement grâce à un dispositif de récupération d'énergie 10 propre au véhicule. Dans la circulation, par exemple à l'arrêt devant un feu rouge ou pendant le stationnement du véhicule, le dispositif (7) recharge l'accumulateur jusqu'à sa pleine charge. Lorsque le dispositif (7) est conçu pour fournir une énergie électrique importante, capable de propulser à elle seule le véhicule avec des performances 15 acceptables, le souci de la recharge n'est plus présent. Si l'on veut que le dispositif (7) fonctionne correctement, un véhicule ainsi équipé doit être stationné à l'extérieur afin que l'extraction d'énergie calorifique ne fasse pas baisser, dans des proportions inacceptables, la température du local de stationnement. 20 Si le véhicule est stationné dans un garage fermé, une ventilation forcée alimentée, par exemple, par un autre dispositif tel que (7), fixe, permet un renouvellement de l'air ambiant dans lequel l'énergie calorifique est prélevée. Selon une autre variante, illustrée partiellement par la figure 2, une partie de 25 l'énergie calorifique utilisable, extraite par l'extracteur (2) est disponible (W) pour fournir du chaud etlou du froid, par exemple, pour le conditionnement d'air d'un engin qui dispose d'un dispositif (7) embarqué pour sa propulsion ou pour un autre usage. 30 Selon une autre variante, illustrée partiellement par la figure 2, lorsque le dispositif (7) est utilisé uniquement pour la fourniture de froid etlou de chaud grâce à un fluide, par exemple de l'air, de l'eau ou un fluide spécialement adapté à l'usage qui en est fait, le dispositif (7) fournit essentiellement ou uniquement du froid etlou du chaud (W) sans source d'énergie complémentaire. Ainsi, par 35 exemple, un dispositif (7) utilisé comme dispositif fournissant de l'air conditionné ne consomme aucune énergie mécanique ou électrique extérieure. Selon une autre variante, illustrée par la figure 2, et pour une utilisation en tant qu'énergie mécanique, une énergie mécanique (J) est produite par un moteur électrique (5) capable d'un couple important même au démarrage qui est alimenté en énergie électrique (I) par le générateur (4) et/ou par l'accumulateur (1) en (T) . 05 Selon une autre variante, illustrée par la figure 2, le dispositif (7) est associé à un moteur ou un turbomoteur principal ou auxiliaire (6) consommant du carburant (M). Dans le cas de cette association pour le déplacement d'un engin, on est dans le cas d'un moyen hybride de propulsion. L'énergie résultant de cette 10 association est utilisée suivant les besoins de l'engin. De la chaleur (Q) pouvant être dégagée par (6) est fournie à l'extracteur (2) par exemple par l'intermédiaire d'un radiateur de refroidissement de (6) ou d'un échangeur. De l'énergie mécanique (P) est disponible et utilisable en (R) et/ou de l'énergie électrique (U) et/ou de l'énergie mécanique (V) pour le fonctionnement 15 de l'extracteur (2) et/ou de l'énergie électrique (0) pour alimenter le moteur électrique (5) qui lui-même fournit l'énergie mécanique (J) vers l'utilisation (R), et/ou de l'énergie électrique (N) à l'accumulateur (1). L'énergie électrique fournie par le moteur ou turbomoteur (6) est produite par un générateur, non représenté, associé à (6). 20 La présente invention concerne aussi tout engin terrestre et/ou aquatique qui utilise un dispositif tel que (7) par exemple pour tout ou partie de sa propulsion. Selon une autre variante, illustrée par la figure 2, l'extracteur (2) reçoit de 25 l'énergie calorifique (B) du milieu ambiant ou, en partie ou en totalité, une énergie calorifique (L) provenant d'au moins une source (8) telle que capteur solaire, éolienne, activité produisant de l'énergie hydraulique, forrage, refroidissement de centrale électrique, nucléaire ou pas, pile à combustible, cheminée, toute source pouvant dégager de l'énerie calorifique destinée à faire fonctionner le dispositif 30 objet de l'invention ou comme source d'énergie auxiliaire récupérée: un refroidisseur de centrale électrique, par exemple, rejette dans son environnement une quantité importante d'énergie calorifique qui est perdue. La diriger et l'utiliser par le dispositif objet de l'invention permet d'augmenter le rendement global de cette centrale. II en est de même pour toute activité rejetant de l'énergie 35 calorifique, perdue dans l'environnement, afin de maintenir des installations à une température de fonctionnement correct. Ici aussi l'extracteur (2) fournit une différence de température entre le fluide froid et le fluide chaud supérieure à celle qui résulte de l'apport d'énergie calorifique (L) afin d'améliorer le rendement du moteur (3). Selon une autre variante, illustrée partiellement par la figure 1, le dispositif (7) est associé à un engin dont la propulsion est assurée, hormis ledit dispositif (7), 05 en tout ou partie par l'énergie électrique fournie par une pile à combustible. Au moins une partie de l'énergie calorifique dégagée par le fonctionnement de la pile à combustible est fournie à l'extracteur (2) puis transformée en énergie mécanique par le moteur (3), cette énergie mécanique pouvant être ensuite transformée en énergie électrique utilisable par l'engin. Ainsi le rendement global 10 de la pile à combustible est amélioré et la consommation de carburant pour la propulsion de l'engin est diminuée. Selon une autre variante, tout est identique à la variante précédente sauf que l'énergie calorifique provenant de la pile à combustible en fonctionnement est 15 fournie au moteur (3). Certaines piles à combustible fonctionnant à une température élevée, l'énergie calorifique produite par ladite pile est utilisable directement par le moteur (3) avec un bon rendement. L'extracteur (2) reste opérationnel en fournissant aussi de l'énergie calorifique soit en permanence soit en cas de besoin d'un apport supplémentaire. 20 Lorsque le terme "propulsion" est employé, il est pris au sens large qui englobe aussi le sens de "traction". Le dispositif selon l'invention est destiné à produire de l'énergie mécanique 25 et/ou électrique dans un ensemble fixe, par exemple destiné à produire de l'énergie pour une habitation, un ensemble d'habitations, une activité artisanale ou industrielle ou dans un ensemble mobile pour fournir tout ou partie de l'énergie nécessaire à un engin terrestre et/ou aquatique comme une automobile, un véhicule utilitaire, un bateau. 7
Convertisseur d'énergie comportant pompe à chaleur et moteur thermique.L'invention concerne un dispositif (7) associant un accumulateur (1), une pompe à chaleur (2), un moteur thermique (3), un générateur électrique (4) afin de produire de l'énergie mécanique et/ou électrique sans consommer de carburant, en extrayant de l'énergie calorifique du milieu ambiant, air ou eau.Le dispositif est destiné à équiper des installations fixes produisant de l'énergie ou mobiles pour équiper des engins comme les automobiles, les bateaux.
1) Dispositif pour la production d'énergie mécanique et/ou électrique caractérisé en ce qu'il comporte un accumulateur électrique (1) alimentant, au moins au démarrage dudit dispositif, un extracteur d'énergie calorifique (2) de type pompe à chaleur fournissant de l'énergie calorifique (C) à un moteur 05 thermique (3) convertissant l'énergie calorifique en énergie mécanique disponible pour une utilisation extérieure au fonctionnement dudit dispositif (7), et/ou entraînant un générateur électrique (4) produisant une énergie électrique dont au moins une partie est dirigée vers l'accumulateur (1) et une autre partie peut être disponible pour une utilisation extérieure au fonctionnement dudit dispositif (7). 10 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extracteur d'énergie (2) reçoit de l'énergie calorifique (B) du milieu ambiant, air et/ou eau, et/ou d'au moins une source telle que (8) en (L). 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le générateur électrique (4) fournit de l'énergie électrique 15 (S) à l'extracteur (2). 4) Dispositif selon l'une quelconque des revendicatiohs précédentes caractérisé en ce que le moteur (3) fournit de l'énergie mécanique et/ou calorifique (K) à l'extracteur d'énergie (2). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisé en ce qu'il est associé à un moteur électrique (5) alimenté par le générateur électrique (4) et/ou par l'accumulateur (1), (5) fournissant de l'énergie mécanique (J) disponible à l'extérieur de (7). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est associé à un moteur ou un turbomoteur (6), principal 25 ou auxiliaire, consommant du carburant (M), fournissant de l'énergie calorifique (Q) et/ou électrique (U) et/ou mécanique (V) à l'extracteur d'énergie calorifique (2) et/ou de l'énergie mécanique utilisable (P) et/ou de l'énergie électrique (0) au moteur (5) et/ou à l'accumulateur (1). 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes associé à 30 un engin dont la propulsion est assurée, hormis ledit dispositif (7), en tout ou partie par l'énergie électrique fournie par une pile à combustible caractérisé en ce qu'au moins une partie de l'énergie calorifique dégagée par ladite pile à combustible pendant son fonctionnement est fournie à l'extracteur d'énergie calorifique (2) dudit dispositif. 35 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes à l'exclusion de la 7 caractérisé en ce qu'au moins une partie del'énergie calorifique dégagée par une pile à combustible associée audit dispositif, pendant le fonctionnement de ladite pile, est fournie au moteur (3) dudit dispositif. 9) Engin ou véhicule terrestre et/ou aquatique utilisant pour tout ou partie de 05 sa propulsion un dispositif selon l'une quelconque des précédentes.
F
F01
F01K
F01K 27
F01K 27/00
FR2900963
A1
SYSTEME D'AIDE AU FONCTIONNEMENT D'UN DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE ASSOCIE
20,071,116
La présente invention concerne un système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, en particulier dans une ligne d'échappement de moteur Diesel, ainsi qu'un procédé d'oxydation pour l'épuration des gaz d'échappement du moteur. L'hétérogénéité des processus de combustion dans les moteurs, en particulier dans les moteurs Diesel, a pour effet de générer des particules de carbone polluantes dont il convient de diminuer le rejet dans l'atmosphère. Parmi les systèmes connus pour réduire considérablement la quantité de particules, poussières et autres suies, émises dans l'atmosphère, et satisfaire aux normes antipollution, on peut citer le filtre à particules monté dans la ligne d'échappement du moteur. En effet, un tel filtre est conçu de manière à pouvoir retenir les particules contenues dans les gaz d'échappement qui le traversent. Cependant, au fur et à mesure de l'utilisation du moteur, les particules s'accumulent dans le filtre et finissent par entraîner une contre-pression importante à l'échappement du moteur, ce qui diminue considérablement ses performances. A cet égard, des dispositifs de régénération pilotés permettent de brûler périodiquement les particules piégées dans le filtre et d'éviter ainsi une élévation importante de la contre-pression à l'échappement et un éventuel colmatage du filtre. Cette régénération est effectuée en élevant la température au niveau du filtre à particules jusqu'à une température de l'ordre de 2 570 C à 650 C, températures à partir desquelles les particules de carbone retenues dans le filtre se consument instantanément. Pour ce faire, on peut procéder à une injection retardée du carburant, ou post-injection, dans les chambres de combustion du moteur. On peut en particulier injecter du carburant après le point mort haut lors de la phase de détente, ce qui a pour effet d'augmenter la température des gaz d'échappement. Toutefois, une telle injection retardée présente l'inconvénient d'élever la température des gaz d'échappement très en amont du filtre à particules, ce qui est susceptible d'engendrer une fatigue mécanique et de provoquer un phénomène de dilution du gasoil dans l'huile de lubrification du moteur. Il en découle ainsi une dégradation de ses propriétés physiques ou chimiques pouvant aboutir à une usure prématurée du moteur. De plus, afin de réduire la quantité de polluant émis dans l'atmosphère, on peut également prévoir un dispositif de traitement des gaz d'échappement monté sur la ligne d'échappement. Un tel dispositif de traitement peut être pourvu d'un catalyseur d'oxydation et d'un injecteur de carburant disposé en amont du catalyseur d'oxydation., en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement. Un catalyseur d'oxydation permet d'oxyder en CO2 et H2O les produits résiduels de combustion du type HC/CO. Le catalyseur d'oxydation est efficace lorsque sa température est élevée. Toutefois, à froid, il ne fonctionne pas de façon satisfaisante. Il existe donc un risque de pollution d'autant plus élevé que le trajet moyen d'un véhicule est généralement court. Dans le but d'éviter une telle pollution, il est souhaitable de permettre, dès le démarrage du véhicule ou encore pendant des 3 situations urbaines embouteillées, un traitement des produits résiduels du type HC/CO qui soit efficace. A cet égard, la demande de brevet US 2003/0140622 décrit un système de traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion de type Diesel, le système étant pourvu d'un catalyseur d'oxydation positionné dans la ligne d'échappement du moteur, et d'un réacteur plasma relié à une conduite débouchant dans la ligne d'échappement en amont dudit catalyseur d'oxydation, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement. Le réacteur plasma permet une injection de gaz dans la ligne d'échappement de manière à obtenir une conversion préalable des NOx avant leur entrée au niveau du catalyseur d'oxydation. Toutefois, ce système présente l'inconvénient de nécessiter une production homogène de plasma, qui est énergétiquement cher, pour la conversion préalable des NOx et de ne pas permettre une augmentation de la température des gaz d'échappement. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients en proposant un système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne qui soit particulièrement efficace, économique, et fiable. A cet effet, selon un premier aspect, l'invention a pour objet un système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile pourvu d'une ligne d'échappement sur laquelle est positionné le dispositif de traitement, le système comprenant des moyens d'injection d'au moins un agent réducteur gazeux dans les gaz d'échappement véhiculés à l'intérieur de la ligne d'échappement, et des moyens chauffants disposés à l'intérieur de la ligne d'échappement et aptes à permettre une oxydation et une combustion de l'agent réducteur gazeux injecté. Avec un tel dispositif, il devient dès lors possible de réaliser une augmenl:ation de la température des gaz d'échappement dans une phase de démarrage, ou encore dans une phase de roulage urbain embouteillée, pour lesquelles une oxydation catalytique conventionnelle n'est pas envisageable. En effet, l'injection et le chauffage d'au moins un agent réducteur directement dans la ligne d'échappement permet d'obtenir une oxydation de l'agent réducteur. Cette réaction étant particulièrement exothermique, elle permet l'élévation de la température des gaz d'échappement. Les moyens chauffants peuvent comprendre des éléments de transfert de chaleur s'étendant radialement à l'intérieur de la ligne d'échappement. Les moyens d'injection de l'agent réducteur peuvent comprendre une conduite débouchant à l'intérieur de la ligne d'échappement et configurée pour permettre l'injection de l'agent réducteur à contre-courant du sens de circulation des gaz d'échappement. Cette configuration permet notamment d'obtenir un bon mélange de l'agent réducteur avec les gaz d'échappement, ce qui accroît l'homogénéité de la distribution de l'agent réducteur. Dans un mode de réalisation, les moyens chauffants sont électriques et disposés en aval des moyens d'injection, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. Les moyens électriques chauffants peuvent comprendre une bougie de préchauffage. En variante, ils peuvent comprendre une bougie d'allumage et une contre-électrode associée. Ladite bougie d'allumage et la contre-électrode associée peuvent être disposées radialement en regard à l'intérieur de la ligne d'échappement. 5 Dans un autre mode de réalisation, les moyens chauffants sont disposés en amont des moyens d'injection, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. Les moyens électriques chauffants peuvent comprendre un fil réalisé en matière métallique. Avantageusement le fil est réalisé en dans un métal du groupe des platinoïdes. Selon un second aspect, l'invention concerne également un moteur à combustion interne de véhicule automobile comprenant un système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement des gaz d'échappement du moteur tel que défini précédemment. Selon un troisième aspect, l'invention concerne enfin un procédé d'oxydation pour l'épuration des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile pourvu d'une ligne d'échappement, dans lequel on injecte au moins un agent réducteur gazeux dans les gaz d'échappement véhiculés à l'intérieur de la ligne d'échappement, et on chauffe l'agent réducteur mélangé avec les gaz d'échappement de manière à permettre une oxydation et une combustion de l'agent réducteur gazeux injecté. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels les figures 1, 2 et 3 représentent schématiquement respectivement des premier, second et troisième modes de réalisation d'un système d'aide au fonctionnement selon l'invention. 6 Sur la figure 1, on a représenté, de manière schématique, une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, désignée par la référence numérique générale 1, et sur laquelle est disposé un dispositif 2 de traitement des gaz d'échappement issus du moteur, ainsi qu'un système 3 d'aide au fonctionnement du dispositif 2. Le dispositif 2 de traitement des gaz d'échappement comprend ici un catalyseur d'oxydation 4 et un filtre à particules 5, disposés d'amont en aval, en considérant la circulation de gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement 1. On conçoit aisément qu'il est également possible d'utiliser d'autres organes de traitement des gaz d'échappement. Le filtre à particules 5 comporte des moyens, par exemple électrostatiques, pour piéger les suies et les particules provenant du moteur et véhiculées par les gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement 1. En ce qui concerne le catalyseur d'oxydation 4, celui-ci est destiné à réduire les hydrocarbures contenus dans le gaz d'échappement, et permettre, lors d'une phase de régénération du filtre à particules 5, de réchauffer les gaz d'échappement par oxydation d'un excès de réducteur (HC, CO....). Le catalyseur d'oxydation 4 a une température dite d'amorçage thermique en dessous de laquelle l'oxydation des hydrocarbures imbrûlés et du CO ne peut être effectuée de façon autonome. Cette température est de l'ordre de 150 C. Ainsi, le catalyseur d'oxydation 4 ne peut fonctionner convenablement à des faibles températures, notamment pendant le démarrage du véhicule et pendant la durée nécessaire à l'activation thermique du catalyseur. Cette durée est généralement de l'ordre de 7 quelques centaines de secondes lors d'un démarrage à froid. A l'issue de cette durée, le catalyseur d'oxydation 4 voit sa température franchir le seuil de 150 C. Toutefois, il est également possible que le catalyseur d'oxydation 4 se désamorce, c'est-à-dire que la température devienne inférieure au seuil de 150 C au cours du fonctionnement du véhicule, par exemple lors d'un embouteillage. De manière à permettre au catalyseur d'oxydation 4 et au filtre à particules 5 de fonctionner convenablement aux faibles températures, le système 3 d'aide au fonctionnement comprend une conduite 6 qui débouche à l'intérieur de la ligne d'échappement 1 et apte à permettre l'injection d'au moins un agent réducteur, ainsi qu'une bougie 7 disposée en aval de la conduite 6, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement 1. La conduite 6 et la bougie 7 sont disposées en amont du catalyseur d'oxydation 4. Le système 3 est donc disposé en amont du dispositif 2 de traitement. La conduite 6 débouche sensiblement au centre de la ligne d'échappement 1. De manière à permettre une meilleure diffusion de l'agent réducteur à l'intérieur des gaz d'échappement véhiculés dans la ligne d'échappement 1, la conduite 6 est coudée à son extrémité et orientée à contre-courant des gaz d'échappement véhiculés. De cette façon, la distribution de l'agent réducteur est plus homogène, ce qui permet d'obtenir une meilleure efficacité d'aide au fonctionnement. En variante, il est également envisageable de prévoir une conduite 6 configurée de manière à permettre un écoulement en tourbillon des gaz d'échappement. L'agent réducteur est un reformat obtenu par une opération de reformage, qui consiste à transformer par un procédé catalytique un 8 hydrocarbure en mélange gazeux. Les constituants majoritaires du reformat sont H2 et CO. La proportion de ces constituants dépend de la technologie de reformage utilisée. On peut par exemple relier la conduite 6 à un générateur de reformat utilisant une technique de reformage par vapeur d'eau. Bien entendu, il est également envisageable d'utiliser un générateur fonctionnant avec une autre technique de reformage. En ce qui concerne la bougie 7, elle traverse la ligne d'échappement 1 et s'étend sensiblement radialement jusqu'à l'axe de ladite ligne en étant disposée au voisinage de la conduite 6 en aval de celle-ci. La bougie 7 peut être une bougie de préchauffage conventionnelle utilisée dans un moteur de type Diesel. Une telle bougie comprend notamment une résistance électrique de chauffage et un fil de résistance relié à la résistance électrique (non représentés). Il est également envisageable d'utiliser des bougies ayant une conception différente mais comprenant cependant un élément électrique chauffant. L'utilisation d'une telle bougie de préchauffage pour moteur de type Diesel présente l'avantage d'utiliser des composants automobiles couramment utilisés et ainsi de réduire les coûts associés au système 3. Afin d'alimenter électriquement la bougie 7, on peut utiliser avantageusement le réseau de bord basse tension du véhicule automobile. De manière à procéder au contrôle de fonctionnement de la ligne d'échappement 1, ladite ligne est associée à une unité de contrôle reliée à des capteurs de température (non représentés) montés par exemple en amont et en aval du catalyseur d'oxydation 4 pour détecter la température des gaz d'échappement. Ainsi, lorsque la température est inférieure à la valeur d'une valeur seuil prédéterminée, l'unité de contrôle commande l'injection de l'agent réducteur sous forme gazeuse à l'intérieur de la ligne d'échappement 1. Avec une telle injection du ou des agents réducteurs à l'intérieur de la ligne d'échappement 1, lorsque les gaz d'échappement enrichis avec l'agent réducteur comprenant majoritairement du H2 et du CO, arrivent au niveau de la bougie 7, il se produit une succession de réactions d'oxydation du reformat ou agent réducteur, et notamment du H2. Ainsi, la bougie 7 constitue un moyen électrique chauffant de l'agent réducteur gazeux permettant de transférer de la chaleur audit agent pour provoquer son oxydation et sa combustion. Ces réactions génèrent une élévation globale de la température des gaz d'échappement, de manière à obtenir une assistance ou une aide au fonctionnement du catalyseur d'oxydation 4 et du filtre à particules 5, dans des conditions de roulage dans lesquelles les catalyseurs conventionnels ne peuvent être utilisés. En outre, lors de cette succession de réactions d'oxydation, si la température dégagée est suffisante, le CO est lui aussi oxydé, ce qui contribue également à une élévation de la température des gaz d'échappement. Par ailleurs, on observe également une oxydation complète des hydrocarbures de l'agent réducteur, y compris le CH4 en CO2 et H2O. Le mode de réalisation illustré à la figure 2 dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère en ce que le système 3 d"aide au fonctionnement comprend une bougie d'allumage 10 et une contre-électrode 11 débouchant à l'intérieur de la ligne d'échappement 1. La disposition relative de la conduite 6, de la bougie 10 10 et du catalyseur d'oxydation 4 est analogue à celle du mode de réalisation précédent. La bougie 10 s'étend sensiblement radialement jusqu'à l'axe de la ligne d'échappement 1. La bougie 10 est avantageusement une bougie d'allumage conventionnelle utilisée dans un moteur de type essence. Il est également envisageable d'utiliser des bougies ayant une conception différente. Toutefois, l'utilisation d'une telle bougie est particulièrement économique. Pour alimenter électriquement la bougie 10, on utilise une alimentation par une haute tension impulsionnelle, avec une fréquence pouvant être de l'ordre de 100 Hz. De par son fonctionnement par impulsions, cette bougie 10 présente l'avantage de requérir peu d'énergie électrique. La contre-électrode l 1 est disposée radialement en regard de la bougie 10 et s'étend radialement jusqu'au voisinage de l'axe de la ligne d'échappement 1 de manière à pouvoir générer un arc électrique entre elle et la bougie 10. Elle comprend à son extrémité libre une électrode 12 se présentant sous la forme d'une tige effilée de sorte que la perturbation de l'écoulement des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement 1 soit faible et que la longueur de l'arc électrique soit augmentée. Avec de telles bougie 10 et contre-électrode 11, on obtient localement au niveau de l'arc électrique, une température très élevée, qui est supérieure à 1000 c. Cette température permet de favoriser les réactions d'oxydation de l'agent réducteur, notamment de H2 et de CO. En d'autres termes, la chaleur ainsi créée entre la bougie 10 et la contre-électrode Il est transférée à l'agent réducteur pour provoquer son oxydation et sa combustion. 11 En outre, la demanderesse a déterminé que l'utilisation de ces éléments permet également une oxydation facilitée des hydrocarbures de l'agent réducteur, et notamment du CO, du fait de la température très élevée de l'étincelle, ce qui permet d'obtenir une suppression totale de la pollution induite par l'injection de l'agent réducteur. Le mode de réalisation illustré à la figure 3 dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère en ce que le système 3 comprend des moyens chauffants montés en amont de la conduite 6, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement. Les moyens chauffants comprennent un fil 15 s'étendant radialement à l'intérieur de la ligne d'échappement 1, au voisinage de la conduite 6, ainsi que des premier et second tendeurs 16 et 17 du fil. Le fil 15 est réalisé en matière métallique, et avantageusement en platine ou palladium, ou encore tout autre métal du groupe des platinoïdes. Il présente un diamètre de l'ordre du dixième de millimètre. Le premier tendeur 16 est fixé sur la surface extérieure de la ligne d'échappement 1, le fil 15 s'étendant radialement à travers un perçage (non référencé) ménagé dans la ligne d'échappement 1. Le second tendeur 17 traverse la ligne d'échappement 1 et débouche à l'intérieur de celle-ci. Elle comprend, à son extrémité libre, un organe élastique tel qu'un ressort 18 pour la fixation du fil 15. De rnanière à éviter une perturbation de l'écoulement des gaz d'échappement, la ligne d'échappement 1 comprend en outre un décrochement 19 au niveau duquel le second tendeur 17 est monté. Ainsi, l'extrémité du second tendeur affleure sensiblement par rapport à la surface cylindrique de la ligne d'échappement 1. 12 En fonctionnement, l'agent réducteur ou reformat injecté par la conduite 6 est un mélange de gaz chaud, dont la température est proche de 800 C. Cette température permet l'amorçage de la réaction d'oxydation du CO et du H2 contenu dans le reformat par catalyse sur le matériau contenu dans le fil 15. Il se produit alors un transfert de la chaleur ainsi créée au niveau du fil 15 à l'agent réducteur ou reformat, ce qui produit une succession de réactions d'oxydation du reformat et une combustion locale au voisinage du fil 15 qui se propage à une partie, voire à la totalité du CO et du H2 injecté. On obtient ainsi une combustion partielle ou complète du reformat et une augmentation importante de la température des gaz d'échappement. Grâce au système selon l'invention, il devient ainsi possible de permettre une aide au fonctionnement d'un ou plusieurs dispositifs de traitement des gaz d'échappement notamment par une injection d'un agent réducteur gazeux si le besoin s'en fait sentir, et ce, de manière particulièrement efficace et économique
Le système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile pourvu d'une ligne d'échappement sur laquelle est situé le dispositif de traitement, est muni d'un moyen d'injection (6) d'au moins un agent réducteur gazeux dans les gaz d'échappement véhiculés à l'intérieur de la ligne d'échappement, et de moyens chauffants (7) disposés à l'intérieur de la ligne d'échappement et aptes à permettre une oxydation et une combustion de l'agent réducteur gazeux injecté.
1. Système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile pourvu d'une ligne d'échappement sur laquelle est positionné le dispositif de traitement, le système comprenant des moyens d'injection (6) d'au moins un agent réducteur gazeux dans les gaz d'échappement véhiculés à l'intérieur de la ligne d'échappement, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens chauffants (7 ; 10, 11 ; 15) disposés à l'intérieur de la ligne d'échappement et aptes à permettre une oxydation et une combustion de l'agent réducteur gazeux injecté. 2. Système selon la 1, dans lequel les moyens chauffants (7 ; 10, 11 ; 15) comprennent des éléments de transfert de chaleur s'étendant radialement à l'intérieur de la ligne d'échappement. 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens d'injection de l'agent réducteur comprennent une conduite débouchant à l'intérieur de la ligne d'échappement et configurée pour permettre l'injection de l'agent réducteur à contre-courant du sens de circulation des gaz d'échappement. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens chauffants (7 ; 10, 11) sont électriques et disposés en aval des moyens d'injection, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens chauffants comprennent une bougie de préchauffage (7). 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les moyens chauffants comprennent une bougie d'allumage (10) et une contre-électrode (11) associée. 7. Système selon la 6, dans lequel la bougie 5 d'allumage et la contre-électrode associée sont disposées radialement en regard à l'intérieur de la ligne d'échappement. 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les moyens chauffants (15) sont disposés en amont des moyens d'injection, en considérant le sens de circulation des gaz 10 d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. 9. Système selon la 8, dans lequel les moyens chauffants comprennent un fil (15) réalisé en matière métallique. 10. Système selon la 9, dans lequel le fil est réalisé dans un métal du groupe des platinoïdes. 15 11. Moteur à combustion interne de véhicule automobile comprenant un système d'aide au fonctionnement d'un dispositif de traitement de gaz d'échappement du moteur selon l'une quelconque des précédentes. 12. Procédé d'oxydation pour l'épuration des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile pourvu d'une ligne d'échappement, dans lequel on injecte au moins un agent réducteur gazeux dans les gaz d'échappement véhiculés à l'intérieur de la ligne d'échappement, caractérisé en ce qu'on chauffe l'agent réducteur mélangé aux gaz d'échappement pour permettre une oxydation et une combustion de l'agent réducteur gazeux injecté. 20 25
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/025
FR2892670
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,504
La présente invention concerne un siège de véhicule automobile. Il existe des véhicules automobiles comportant trois rangées de sièges. Le troisième rang est accessible en basculant le siège de rang deux. Le basculement du siège se fait de manière connue. La partie arrière de l'assise du siège est fixée de manière amovible au plancher tandis que la partie avant de l'assise du siège est montée pivotante sur le plancher. Le siège peut ainsi passer d'une position dépliée, dans laquelle la partie arrière de l'assise repose sur le plancher, à une position repliée, dans laquelle le siège est basculé autour de la partie avant de l'assise, la partie arrière de l'assise étant soulevée au-dessus du plancher ce qui libère un passage vers l'arrière du siège. Par ailleurs, dans ce type de véhicule, il y a très peu de place pour les pieds du passager de rang trois. Pour résoudre ce problème, il est connu de munir la partie arrière de l'assise de pieds qui sont fixés de manière amovible au plancher. Les pieds du passager de rang trois peuvent ainsi se glisser sous le siège de rang deux, entre les pieds de ce dernier. Il est aussi connu, afin de maximiser le passage, de monter les pieds du siège de rang deux, pivotants sous l'assise du siège. Ainsi, une fois que le siège de rang deux est basculé vers l'avant, il est possible, en rabattant les pieds contre le dessous de l'assise du siège, d'optimiser l'espace de passage. Néanmoins, les pieds du siège doivent avoir une certaine épaisseur pour remplir leur fonction de soutien et il s'avère que, même repliés sous l'assise, ils gênent l'entrée d'un passager vers les sièges de rang trois. Le but de la présente invention est de proposer un siège basculant, du type comportant au moins un pied, qui permet de libérer un maximum de place pour le passage vers les sièges situés derrière lui. Ce but est atteint au moyen d'un dispositif de fixation d'un siège de véhicule automobile, comprenant un siège mobile entre une position dépliée et une position repliée et un plancher ; le siège comprend une assise, montée basculante sur le plancher, au niveau d'une première partie, par exemple sa partie avant, une seconde partie, par exemple la partie arrière, de l'assise étant, en position dépliée, soutenue sur le plancher par au moins un pied, et étant soulevée au-dessus du plancher en position repliée, du fait du basculement de l'assise. De manière caractéristique, selon l'invention, le plancher comporte une cavité apte à recevoir au moins une portion du pied et le pied est monté mobile sur le plancher de manière à pouvoir être logé au moins partiellement dans la cavité lorsque le siège est dans la position repliée. Ainsi, le pied étant dans le plancher, il ne gêne plus l'entrée du passager de rang trois dans le véhicule lorsque le siège de rang deux est replié. Le pied peut être plus ou moins enfoncé dans la cavité en fonction de la place disponible. De préférence, la cavité est telle que le pied replié dans la cavité affleure le plancher afin de dégager un maximum de place. Selon l'invention, le pied peut être introduit dans la cavité à la main, par l'utilisateur, ou glisser automatiquement dans la cavité lorsque le siège passe en position repliée. Le montage du pied sur le plancher n'est pas limité selon l'invention, de même que la position du pied dans la cavité. Ainsi, le pied peut être, par exemple, logé à la verticale ou à l'horizontale dans la cavité. Selon un mode de réalisation particulier, le pied est monté pivotant sensiblement sur le fond de la cavité du plancher. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de l'invention comporte des moyens de basculement automatique du pied dans la cavité qui sont commandés par le basculement de la première partie (par exemple la partie avant) de l'assise. Selon un mode de réalisation particulier de ces moyens de basculement automatique, ils comportent une pièce de transmission entraînée en mouvement de translation par le pivotement de la première partie de l'assise, un crochet articulé sur le pied et sur la pièce de transmission, et des moyens de guidage qui guident le déplacement de la pièce de transmission lorsqu'elle est entraînée en mouvement par le basculement de la première partie de l'assise de manière à ce que le crochet couche le pied dans la cavité. Avantageusement, les moyens de guidage comportent des pions solidaires de la pièce de transmission et des canaux de guidage dans lesquels circulent les pions. La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier qui fait référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en coupe selon un plan perpendiculaire à l'axe de pivotement du dispositif de l'invention, le siège étant dans sa position dépliée ; - la figure 2 représente la même coupe que la figure 1, le siège étant dans une première position intermédiaire, basculé vers l'avant de l'assise ; et - la figure 3 représente la même coupe que la figure 1, le siège étant dans sa position repliée. En référence aux figures 1 à 3, le dispositif de l'invention comporte un siège 1 qui présente une assise 3. Ce siège est monté de manière amovible sur le plancher 2 du véhicule. Le plancher 2 comporte une cavité 21. La partie avant 31 de l'assise 3 est montée pivotante autour d'un axe X, transversal à l'assise 3. La partie arrière 32 comporte un pied 5 et des moyens de fixation 7 qui permettent la fixation amovible du pied 5 à l'assise 3. Les moyens de fixation 7 peuvent être, par exemple, du type comprenant une bille mobile tel que décrit dans le document EP 0605270. Le pied 5 est donc fixé de manière amovible à l'assise 3, au niveau de sa première extrémité 51. Sa seconde extrémité 53 est articulée sur le plancher 2, sur le fond de la cavité 21, au niveau d'un axe Y, parallèle à l'axe X. Le pied 5 peut donc être replié sur le plancher 2, comme représenté sur la figure 3. Dans l'exemple représenté, le dispositif de l'invention comporte des moyens de basculement automatique du pied 5. Ces moyens comportent une pièce de transmission 9 sensiblement en forme de S qui sert à transformer le mouvement de rotation de l'assise 3 en mouvement de translation, d'une part vers l'arrière ou vers l'avant, selon le sens de rotation de la partie avant 31 de l'assise 3, et d'autre part, vers le bas et vers le haut pour accompagner la composante verticale du mouvement de rotation de la partie avant 31 de l'assise 3. Une première extrémité 91 de cette pièce de transmission 9 est articulée sur une plaque 8 au niveau d'un axe Z, parallèle à l'axe X. La plaque 8, sensiblement triangulaire, est solidaire de la partie avant 31 de l'assise 3 et est entraînée en rotation autour de l'axe X. La plaque 8 est disposée de manière à ce que l'axe X soit le plus éloigné possible de l'extrémité 91 de la pièce de transmission 9. L'autre extrémité 92 de la pièce de transmission 9 est reliée à un crochet 93 qui est articulé au niveau d'un axe W, parallèle à l'axe X. Le crochet 93 est par ailleurs articulé au pied 5, au niveau d'un axe V, parallèle à l'axe X. Des pions 95, équipant la pièce de transmission 9 à deux endroits, coulissent dans les canaux de guidage 96, curvilignes et sensiblement parallèles au plancher 2, de manière à guider le déplacement de la pièce de transmission 9 qui reste donc toujours dans une position parallèle au plancher 2 pendant son déplacement. Les canaux de guidage 96 sont conformés de telle sorte que la trajectoire de l'axe W est un arc de cercle identique à l'arc de cercle décrit par l'axe Z, c'est-à-dire par la première extrémité 91 de la pièce de transmission 9. Le fonctionnement du dispositif de l'invention va maintenant être décrit en référence aux figures 1 à 3. Sur la figure 3, par souci de clarté, les canaux de guidage 96 n'ont pas été représentés. Lorsque l'utilisateur veut basculer le siège de sa position dépliée à sa position repliée, il détache la partie arrière 32 de l'assise 3 du pied 5 et il entame dans le même temps le basculement du siège 1, vers la partie avant 31 de l'assise 3. Lors de ce basculement, la plaque 8 entraîne la pièce de transmission 9 en translation vers l'arrière (flèche G sur la figure 2) et, dans un premier temps, vers le plancher 2 (flèche F1 sur la figure 2), les pions 95 se déplaçant dans les canaux de guidage 96. Lorsque les pions 95 parviennent au-delà de la moitié de la longueur des canaux de guidage 96, la pièce de transmission 9 est toujours entraînée en déplacement vers l'arrière (flèche G sur la figure 2) mais elle est également entraînée en déplacement vers le haut (flèche F2 sur la figure 2), c'est-à-dire qu'elle s'éloigne du plancher 2. Lors de la progression des pions 95 dans les canaux de guidage 96, le pion 95 le plus proche du pied 5, passe sous ce dernier, ce qui entraîne le basculement du crochet 93 autour de l'axe W. Le crochet 93 tombe et entraîne alors le pied 5 vers le plancher 2 (voir flèche H sur la figure 2) ; le pied 5 pivote et vient se loger dans la cavité 21. Dans l'exemple représenté, le pied 5, une fois couché dans la cavité 21, affleure au niveau du tapis P recouvrant le plancher 2. Lorsque l'utilisateur replace le siège dans sa position dépliée, le mouvement inverse de rotation de l'assise 3, entraîne en mouvement inverse la pièce de transmission 9 qui se déplace alors vers la partie avant 31 de l'assise 3. Le crochet 93 se redresse alors, remettant à la verticale le pied 5. Il suffit ensuite à l'utilisateur de fixer la partie arrière 32 de l'assise sur la première extrémité 51 du pied 5
La présente invention concerne un dispositif de fixation d'un siège de véhicule automobile, comprenant un siège (1), mobile entre une position dépliée et une position repliée et un plancher (2) ; le siège (1) comprend une assise (3), montée basculante sur le plancher (2), au niveau de sa partie avant (31), la partie arrière (32) de l'assise étant, en position dépliée, soutenue sur le plancher (2) par au moins un pied (5), et étant soulevée au-dessus du plancher (2) en position repliée. De manière caractéristique, selon l'invention, le plancher (2) comporte une cavité (21) apte à recevoir au moins une portion du pied (5) et le pied (5) est monté mobile sur le plancher (2) de manière à pouvoir être logé au moins partiellement dans la cavité (21) lorsque le siège (1) est dans la position repliée.
1. Dispositif de fixation d'un siège de véhicule automobile, comprenant un siège (1) mobile entre une position dépliée et une position repliée et un plancher (2), ledit siège (1) comprenant une assise (3), montée basculante sur ledit plancher (2), au niveau d'une première partie (31), une seconde partie (32) de ladite assise (3) étant, en position dépliée, soutenue sur ledit plancher (2) par au moins un pied (5), et étant soulevée au-dessus dudit plancher (2) en position repliée, du fait du basculement de ladite assise (3), caractérisé en ce que ledit plancher (2) comporte une cavité (21) apte à recevoir au moins une portion dudit pied (5) et en ce que ledit pied (5) est monté mobile sur ledit plancher (2) de manière à pouvoir être logé au moins partiellement dans ladite cavité (21) lorsque ledit siège (1) est dans ladite position repliée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit pied (5) est monté pivotant sensiblement sur le fond de ladite cavité (21) dudit plancher. 3. Dispositif de fixation d'un siège automobile selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de basculement automatique dudit pied dans ladite cavité qui sont commandés par le basculement de ladite première partie (31) de ladite assise (3). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de basculement automatique comportent une pièce de transmission (9) entraînée en mouvement de translation par le pivotement de ladite première partie (31) de ladite assise (3), un crochet (93), articulé sur ledit pied (5) et sur ladite pièce de transmission (9) et des moyens de guidage qui guident le déplacement de ladite pièce de transmission (9) lorsqu'elle est entraînée en mouvement par le basculement de la première partie (31) de ladite assise (3) de manière à ce que ledit crochet (93) couche ledit pied (5) dans ladite cavité (21). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage comportent des pions (95) solidaires de ladite pièce de transmission (9) et des canaux de guidage (96) dans lesquels circulent lesdits pions (95). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites première et seconde parties sont respectivement les parties avant (31) et arrière (32).5
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/015,B60N 2/02,B60N 2/30
FR2890452
A1
METHODE POUR CONSTRUIRE DES COUPES GEOLOGIQUES EQUILIBREES PAR OPTIMISATION EVOLUTIONNAIRE
20,070,309
La présente invention concerne une méthode pour construire un ensemble de coupes géologiques équilibrées représentatives d'un milieu souterrain tout en 10 respectant un ensemble de données géologiques, issues de mesures par exemple. État de la technique Lors de leur histoire tectonique, les couches géologiques vérifient approximativement des lois géométriques que l'on peut justifier par des 15 considérations mécaniques. La première de ces lois est la conservation du volume des roches. Lors de leur sédimentation, l'ordre de grandeur de la porosité des roches avoisine 30%. Leur enfouissement dans le bassin sédimentaire entraîne leur compaction, c'est-à-dire une diminution importante de leur porosité, dont la valeur se situe typiquement entre 5 et 10%. Dans la suite de leur histoire, sauf phénomènes particuliers tels que la stylolitisation (dissolution et recristallisation), le principe de conservation de la matière se traduit par la conservation du volume des roches. Avec une précision variable, cette loi est générale. La deuxième loi concerne les empilements de couches dures et plastiques, par exemple des grès ou calcaires alternant avec des argiles ou des marnes. Sous la contrainte tectonique, le plissement de ces couches entraîne la flexion des couches dures, les couches plastiques permettant, par cisaillement, le glissement "banc sur banc" des couches dures. Ce comportement mécanique se compare à celui d'un livre broché dont, par torsion, on ferait glisser les pages les unes sur les autres, les pages jouant le rôle des couches dures, et l'air interstitiel celui des couches plastiques. La simple flexion des couches dures conserve les longueurs mesurées le long des couches; c'est la seconde loi géométrique. La conservation en tout point du volume et de la longueur tangentielle aux couches entraîne mathématiquement la conservation de l'épaisseur en tout point. Contrairement à la conservation du volume, la conservation des longueurs tangentielles est parfois très mal vérifiée; c'est notamment le cas lorsque toutes les couches sont plastiques, comme dans les évaporites ou les formations à prépondérance argileuse ou marneuse. Cette approche, basée sur le glissement banc-sur-banc, a été popularisée par Suppe avec sa méthode des kinks décrite dans le document suivant: - Suppe, J. , 1983, Geometry and kinematics of fault-bend folding , American Journal of Science, v. 283, p. 684-721. On peut également citer Contreras & Suiter: - Contreras, J., & Suiter, M., 1990, Kinematic modeling of cross-sectional deformation sequences by computer simulation , Journal of Geophysical 15 Research 95, 2191321929. Une troisième loi concerne les terrains affectés par des failles listriques. Dans ce cas, le compartiment haut se déforme de manière analogue à la précédente, mais le feuilletage qui permet la déformation n'est plus l'empilement des couches sédimentaires, mais une sorte de feuilletage tectonique dont les "pseudo-couches" sont transverses aux couches sédimentaires. Le concept de coupe géologique équilibrée découle de ces lois géométriques. Une coupe est équilibrée lorsque qu'il existe une histoire géologique, vérifiant ces lois, qui transforme en cette coupe, une structure tectoniquement antérieure plausible, c'est-à-dire sans trous ni recouvrements dans le sous-sol. Après l'époque des pionniers qui travaillaient au curvimètre, les premiers logiciels d'aide à l'équilibrage des couches apparurent dans les années 1980. Certains sont directs, allant de la structure antérieure à la structure présente déformée, d'autres sont inverses, partant de la coupe présente pour vérifier la cohérence de la structure antérieure. Citons par exemple Locace (IFP, France) qui est 2D et direct ou inverse: Moretti I., Larrère M., 1989, "LOCACE: Computer-Aided Construction of Balanced Geological Cross-sections", Geobyte, Oct. 1-24.21. ; - Thrustpack (IFP, France) qui est 2D et direct: Endignoux L, Moretti I., and Roure F., 1989, "Forward modeling of the southern Apennines ", Tectonics V8, 5, 1095-1104; 3DMove (Midland Valley Exploration, Grande Bretagne) qui est 2D ou 3D selon 5 le mécanisme utilisé. Tous ces logiciels ont l'avantage d'être interactifs, ce qui donne une grande souplesse d'utilisation à leur opérateur, mais, corrélativement, ils imposent un travail artisanal, long et fastidieux, qui n'encourage pas à rechercher plusieurs solutions compatibles avec les données disponibles, alors qu'on sait bien que les solutions de ces problèmes sont en général multiples. Il n'existe donc pas actuellement d'outils permettant de déterminer un ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant un ensemble de données géologiques issues de mesures par exemple. La méthode selon l'invention L'invention concerne une méthode pour construire un ensemble de coupes géologiques équilibrées représentatives d'un milieu souterrain à un instant de référence, respectant un ensemble de données géologiques acquises audit instant de référence. La méthode comporte les étapes suivantes: A) on construit un ensemble de coupes géologiques antérieures représentatives dudit milieu à un temps antérieur audit instant de référence, et décrites par un ensemble de paramètres géologiques; B) on construit un ensemble de modèles initiaux en associant auxdites coupes 25 géologiques antérieures un ensemble de paramètres tectoniques décrivant l'évolution tectonique dudit milieu; C) on détermine ledit ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises, à l'aide d'une optimisation évolutionnaire dans laquelle: a) on construit par modélisation tectonique une coupe géologique équilibrée audit instant de référence pour chacun desdits modèles initiaux; b) on calcule une fonctionnelle pour chacune desdites données géologiques disponibles et pour chacune desdites coupes géologiques équilibrées ainsi modélisées; c) on choisit un ensemble de modèles parents parmi lesdits modèles initiaux, en fonction de la valeur desdites fonctionnelles; d) on construit de nouveaux modèles dont lesdits paramètres géologiques et tectoniques de chaque nouveau modèle sont issus d'une combinaison des paramètres respectifs de deux modèles parents; et e) on réitère à partir de l'étape a), les nouveaux modèles devenant les modèles initiaux, jusqu'à ce qu'un critère d'arrêt soit atteint, les coupes géologiques issues des derniers modèles constituant alors l'ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises. Selon la méthode, l'un desdits modèles parent peut provenir dudit ensemble de modèles initiaux, et l'autre parent peut provenir d'un ensemble contenant tous les modèles, parmi tous les modèles initiaux, pour lesquels on ne peut pas minimiser une fonctionnelle sans en maximiser au moins une autre. On peut construire à partir de ces deux modèles parents deux nouveaux modèles, dont la valeur d'un paramètre d'un des deux nouveaux modèles est choisie plus proche de celle d'un desdits modèles parents, et la valeur d'un paramètre pour le second nouveau modèle est choisie plus proche de l'autre modèle parent. Selon la méthode on peut construire un ensemble de modèles initiaux en tirant 25 au hasard une valeur pour chacun desdits paramètres. Enfin, selon la méthode, les paramètres géologiques peuvent être choisis parmi les paramètres suivants: É le nombre et l'épaisseur de couches sédimentaires constituant ledit milieu; É leurs variabilités spatiales respectives; É des paramètres de fonctions mathématiques représentatives de la surface desdites couches. Les paramètres tectoniques peuvent, eux, être choisis parmi les paramètres suivants: É des paramètres décrivant des phénomènes d'érosions; É des paramètres décrivant des phénomènes de sédimentations syntectoniques; É des paramètres décrivant des géométries de failles; É des vitesses d'ondes sismiques. D'autres caractéristiques et avantages de la méthode selon l'invention, apparaîtront à la lecture de la description ci-après d'exemples non limitatifs de réalisations, en se référant aux figures annexées et décrites ci-après. Présentation succincte des figures - la figure 1 montre des inconnues du problème pour chaque faille: a) abscisse du début de la rampe, b) pente de la rampe, c) déplacement le long de la faille. - les figures 2A et 2B montrent deux individus (I1 et I2) appartenant à la population antérieure générée aléatoirement. - la figure 3 montre le modèle "réel" qu'il s'agit de retrouver. Les ronds gris (Fe) indiquent les points où le pendage est connu, les ronds noirs (F) les affleurements connus des failles. - les figures 4A et 4B montrent deux modèles (IO1, IO2) appartenant à la population optimale. - les figures 5A et 5B illustrent le principe de modélisation tectonique. Description détaillée de la méthode Une structure géologique du sous-sol peut être définie comme un empilement de couches sédimentaires constituées de roches. Soient ta et tp deux temps géologiques, avec ta < tp, on appelle coupe géologique antérieure une coupe géologique représentant une structure du sous-sol à l'instant ta, et l'on appelle coupe géologique présente une coupe géologique représentant cette structure du sous-sol à l'instant tp. Ainsi ta est appelé temps 5 antérieur , et tp est appelé temps présent ou temps de référence . On appelle coupe géologique équilibrée, ou mécaniquement équilibrée, une coupe géologique au temps de référence qui dérive d'une coupe antérieure plausible par une évolution tectonique plausible, c'est-à-dire, respectant les lois de conservation du volume des roches de la structure du sous-sol, de conservation des longueurs mesurées le long des couches et de déformation par feuilletage tectonique en présence de failles listriques dans la structure. Il existe bien entendu, un grand nombre de coupes géologiques équilibrées rendant compte de l'histoire tectonique d'une structure géologique à partir d'une coupe géologique antérieure donnée. Cet ensemble de coupes géologiques peut être restreint en contraignant les coupes géologiques équilibrées par des mesures géologiques, effectuées en surface ou au sein de puits par exemple. Ces mesures constituent alors des données géologiques que les coupes géologiques équilibrées doivent respecter. La méthode selon l'invention concerne une méthode pour construire un ensemble de coupes géologiques équilibrées représentatives d'un milieu souterrain et respectant un ensemble de données géologiques issues de mesures. Elle comporte les étapes suivantes: 1) on acquière un ensemble de données géologiques pour contraindre les coupes géologiques équilibrées recherchées; 2) on définit un ensemble de paramètres géologiques permettant de décrire une structure géologique, et un ensemble de paramètres tectoniques permettant de décrire l'évolution tectonique de cette structure géologique; 3) on construit une population courante initiale, constituée de modèles initiaux, chacun de ces modèles étant formé d'une coupe géologique antérieure, décrite par des paramètres géologiques (le nombre de couches et le nombre de failles par exemple), associée à un ensemble de paramètres tectoniques (pendages et positions des affleurements de faille par exemple) ; 4) on détermine un ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises, à l'aide d'une optimisation évolutionnaire dans laquelle: a) pour chaque modèle de la population courante (initiale au début de l'optimisation), on construit par modélisation tectonique une coupe géologique équilibrée représentative du milieu au temps de référence; b) pour chaque coupe géologique présente équilibrée ainsi modélisée, on calcule une fonctionnelle pour chacune des données géologiques disponibles; c) on construit de nouveaux modèles en fonction de la valeur des fonctionnelles, dont les paramètres géologiques et tectoniques de chaque nouveau modèle sont issus d'une combinaison des paramètres respectifs de deux modèles parents choisis parmi les modèles initiaux; et d) ces nouveaux modèles font alors évoluer la nouvelle population courante et l'on réitère à partir de l'étape a) jusqu'à ce qu'un critère d'arrêt soit atteint. Les coupes géologiques issues des derniers modèles constituent alors l'ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises. Chacune de ces étapes est maintenant décrite en détail. 1- Définition et acquisition des données géologiques: l'espace des données Les données géologiques représentent l'ensemble des contraintes que les coupes géologiques équilibrées recherchées doivent respecter. Toute information connue sur la structure géologique présente peut être utilisée. Il peut s'agir de mesures telles que des mesures diagraphiques, des mesures sur des carottes géologiques, des mesures géophysiques, etc. Il peut également s'agir de connaissance a priori ou de résultats de modélisation. Pour décrire simplement l'invention, on considère seulement deux types de données sans restreindre la méthode selon l'invention à ce type de données. Ainsi, pour illustrer la méthode à partir d'un exemple particulier, on choisit d'utiliser les données suivantes: des mesures de pendage et des affleurements de failles, en surface et le long d'un puits. La figure 3 illustre ces données disponibles: les ronds gris (Fe) indiquent les points où le pendage est connu, les ronds noirs (F) les affleurements connus des failles. Des mesures de pendage sont ainsi supposées disponibles en surface tous les 0,5 km environ, ainsi que le long d'un puits vertical (douze mesures). 2- Définition des inconnues du problème: l'espace des paramètres On définit un ensemble de paramètres géologiques permettant de décrire une coupe géologique équilibrée au temps présent. Du fait du caractère fondamentalement historique du concept de coupe équilibrée, les paramètres ne font pas directement référence à la coupe géologique présente et qui nous intéresse, mais indirectement. Ils sont constitués de deux types d'information: des paramètres géologiques décrivant la structure géologique au temps antérieur ta; des paramètres tectoniques décrivant les divers aspects de l'histoire tectonique ultérieure de la structure jusqu'au temps présent t1,. Les paramètres géologiques Selon un mode de réalisation, la structure antérieure consiste simplement en un empilement de couches planes parallèles, avec un seul niveau de décollement séparant la couverture du substratum. On appelle niveau de décollement une couche constituée de roches plus tendres que les autres, et qui constitue un cheminement privilégié pour les failles. Les couches d'évaporites (sel, gypse, etc.) en sont un exemple typique. Le nombre et l'épaisseur des couches étant supposés connus, le nombre de paramètres est ici zéro. Selon un autre mode de réalisation, le nombre et l'épaisseur des couches de la structure antérieure sont inconnus. Dans ce cas, les paramètres sont le nombre de couches et l'épaisseur de chaque couche de la structure antérieure. Si l'épaisseur des couches n'est pas constante latéralement, on peut également définir d'autres paramètres pour décrire la variabilité spatiale de l'épaisseur des couches. On peut par exemple utiliser un variogramme, ou tout autre fonction décrivant la variabilité spatiale. Enfin, il est également possible de considérer que la structure antérieure est déjà déformée suite, par exemple, à une phase tectonique antérieure. Il est alors nécessaire d'ajouter de nouveaux paramètres pour décrire cette déformation. On peut par exemple définir des fonctions mathématiques représentatives de la surface des 5 couches. Les paramètres tectoniques Les failles Selon un mode de réalisation, les failles sont des chevauchements qui suivent le niveau de décollement, puis présentent une rampe rectiligne qui rejoint la surface, où elles se rabattent sur la topographie. Les paramètres (les inconnues) sont au nombre de trois pour chaque faille, comme l'illustre la figure 1: l'abscisse du début de la rampe (a), l'inclinaison de la rampe (b), ainsi que le rejet (c) ou déplacement. Les failles fonctionnent une par une, et en séquence, c'est-à-dire de la gauche vers la droite sur la figure 1 qui schématise les paramètres décrivant les failles, avec en abscisse la distance horizontale (D) et en ordonnée l'élévation (E). Selon un autre mode de réalisation, il y a plusieurs niveaux de décollement, de sorte que les failles présentent plusieurs rampes. Dans le cas de structures triangulaires (ou en tête de poisson ), l'autochtone peut se scinder en une partie inférieure fixe et une partie supérieure déformée, un peu comme le copeau de bois soulevé par le ciseau du menuisier. Dans ce cas, il faut ajouter de nouveaux paramètres géométriques pour décrire ces failles: l'abscisse du début de la rampe, l'inclinaison de la rampe, l'abscisse du début de la scission, les inclinaisons des rampes ainsi que leurs rejets. Érosions ou sédimentations syntectoniques Selon l'invention, il est possible d'envisager des érosions ou des sédimentations syntectoniques. Il faut alors définir les paramètres permettrant de modéliser ces processus, ainsi que leur chronologie par rapport à la tectonique. Sauf dans le cas simple où l'érosion ou la sédimentation est post-tectonique, tous ces paramètres constituent des inconnues supplémentaires. En outre, des hypothèses particulières doivent être faites pour les roches incompétentes telles que les évaporites: par exemple, développement d'un dôme, dont la géométrie serait à définir, sur les points hauts de la couche antérieure. Les paramètres décrivant ces phénomènes peuvent par exemple être des fonctions mathématiques représentatives de la surface des couches. Champs de vitesse Par ailleurs, si des données sismiques avant sommation (< préstack ) sont disponibles, il est intéressant d'enrichir l'espace des paramètres d'au moins un champ de vitesse inconnu. Le fait que la structure géologique antérieure, généralement simple, soit dans notre méthode explicite et donc accessible, permet un paramétrage à la fois concis et réaliste de ces vitesses, bien que le champ des vitesses à l'actuel soit compliqué par l'histoire tectonique. On peut ainsi enrichir l'espace des paramètres par la vitesse d'ondes P, la vitesse d'ondes S,... L'ensemble de ces paramètres géologiques et tectoniques, appelé espace des paramètres, permet de décrire une coupe géologique équilibrée et constitue ainsi les inconnues du problème. La recherche de la coupe équilibrée consiste en effet à déterminer la valeur de ces paramètres pour des coupes géologiques au temps présent tout en respectant des lois mécaniques et des données géologiques. 3- Définition d'un ensemble de modèles initiaux: population courante initiale. La méthode selon l'invention comporte une boucle d'optimisation, qui comme toute technique d'optimisation, doit être initialisée. Dans le cadre de l'invention, cette initialisation consiste à construire une population courante initiale, constituée de modèles. Chacun de ces modèles est formé d'une coupe géologique antérieure, décrite par les paramètres géologiques (nombre de couches par exemple), associée à un ensemble de paramètres tectoniques (pendages et positions des failles par exemple). Ainsi, à l'aide d'une technique d'optimisation décrite ultérieurement, l'ensemble des coupes géologiques antérieures des différents modèles va permettre de construire des coupes géologiques présentes équilibrées, qui seront progressivement améliorées au cours du processus d'optimisation. Selon l'invention, cette population initiale doit être suffisamment variée pour que son évolution aboutisse à la (ou les) solution(s) du problème. Au sein d'une population, les coupes géologiques antérieures avec leurs paramètres tectoniques associés sont appelées modèles ou individus. Cette population initiale peut être construite ou générée aléatoirement. Dans les 5 deux cas il existe de nombreuses techniques, bien connues de l'homme du métier, pour définir une telle population. Par exemple, la population initiale, dont les figures 2A et 2B montrent deux individus (Il et I2), a été générée selon les lois de probabilité suivantes: - l'abscisse du début de la rampe de la première faille est tirée uniformément 10 entre 0,6 et 2,5 km; - le début de la rampe de chaque faille suivante subit un décalage par rapport à la précédente uniformément tiré entre 0 et 2,5 km; - l'angle de chaque rampe est uniformément tiré entre 15 et 55 ; et le rejet de chaque faille est tiré uniformément entre 0,5 et 2,5 km. Plus généralement, la population initiale peut être générée en randonisant toutes les inconnues (les paramètres) du problème. 4- Constructions de coupes géologiques équilibrées contraintes La résolution de problèmes d'identification de paramètres, qui consistent à trouver ce qui nous intéresse à partir de ce que nous savons, est de plus en plus fréquemment abordée à l'aide de techniques d'optimisation. La raison essentielle est que c'est la seule approche qui convient lorsque les données sont de natures diverses. L'espace des inconnues (ce qui nous intéresse) étant choisi, on peut affecter à chaque point de cet espace une ou plusieurs fonctionnelles, chacune d'elles mesurant l'imperfection avec laquelle le modèle en question vérifie les données (ce que l'on sait) . La zoologie des méthodes d'optimisation s'enrichit chaque jour, mais on peut en gros distinguer deux grandes classes de méthodes: les méthodes de gradient et les méthodes d'exploration. Les premières sont les plus efficaces lorsqu'elles sont viables, les secondes sont plus robustes. Les méthodes de gradient sont inadaptées à notre problème, qui consiste à trouver une ou plusieurs structures géologiques compatibles avec des données de surface ou de puits telles que pendages ou affleurements de faille, simplement parce que le gradient par rapport à un nombre de failles ou un nombre de couches n'a pas de sens. Parmi les méthodes d'exploration, citons Monte-Carlo, les réseaux neuronaux, les algorithmes évolutionnaires. La méthode est basée sur l'utilisation d'algorithmes évolutionnaires parce que, lorsque la solution n'est pas unique, ils fournissent de manière naturelle, non pas une seule, mais une population de solutions. Le principe de ces méthodes, qui visent à mimer le processus de l'évolution, est le suivant. Premièrement, on génère aléatoirement une population de modèles dont le nombre est de l'ordre du nombre des paramètres. Deuxièmement, en croisant deux modèles parents, on crée un nouveau modèle dont les caractères proviennent de l'un ou l'autre des modèles parents. Pour que la liste des valeurs possibles des paramètres s'enrichisse après la population initiale, il faut aussi introduire une petite dose de mutation. Troisièmement, en sélectionnant les meilleurs individus pour la reproduction à la génération suivante, la population s'améliore progressivement. Les algorithmes évolutionnaires connaissent de nombreuses variantes selon le domaine d'application. De tels algorithmes sont décrits par exemple dans le document suivant: - Deb K., 2001, Multi-Objective Optimization using Evolutionary Algorithms , Wiley, Chichester, UK. On peut également citer, dans le domaine des géosciences les références suivantes: - Wijns, C., Boschetti, F. and Moresi, L., 2003, Inverse modelling in 25 geology by interactive evolutionary computation , Journal of Structural Geology, Volume 25, Issue 10, October 2003, Pages 1615-1621. - Jin, S. & Madariaga, R., 1993, Background velocity inversion using genetic algorithms. , Geophys. Res. Lett., 20, 93-96. - Mansanné, F., Schoenauer, M., 2002, An automatic geophysical inversion procedure using a genetic algorithm , Soft computing for reservoir characterization and modeling: Physica-Verlag, Heidelberg, 331-335. - Docherty, P., Silva, R., Singh, S., Song, Z. & Wood, M., 1997: Migration velocity analysis using a genetic algorithm , Geophysical Prospecting, V. 45, n. 5, p. 865. Ainsi, la méthode de constructions de coupes géologiques équilibrées et contraintes repose essentiellement sur deux techniques: la génération de coupes géologique équilibrées par modélisation tectonique et l'optimisation évolutionnaire de ces coupes. Le principe de toute méthode d'optimisation est de réduire la différence entre des données simulées ou calculées à partir des paramètres et des données mesurées. Pour ce faire, on définit une fonctionnelle qui mesure cette différence, et le but est alors de minimiser cette fonctionnelle. Lorsqu'il existe plusieurs types de données on définit une fonctionnelle pour chaque type. Une difficulté bien connue lorsque l'on veut optimiser un modèle par rapport à plusieurs fonctionnelles, est de pondérer cellesci correctement de manière à trouver le meilleur compromis. La théorie indique bien que le problème disparaît en adimensionnalisant la fonctionnelle globale (combinaison linéaire des fonctionnelles) à l'aide des incertitudes sur les données (Tarantola, A. (1987). Inverse Problem Theory, Elsevier, Amsterdam.). Mais la pratique reste délicate et incertaine. En optimisation évolutionnaire, le concept de front de Pareto contourne ce problème. Dans l'espace de Pareto, les modèles sont repérés par des coordonnées qui sont les valeurs des fonctionnelles. Dans cet espace, le front de Pareto est la partie de l'ensemble des modèles admissibles (un modèle est admissible si on peut évaluer toutes les fonctionnelles) caractérisée par la propriété suivante: il est impossible d'améliorer une fonctionnelle sans en péjorer au moins une autre. Comme le suggère le mot front, la solution au sens de Pareto n'est généralement pas unique, de fait, les techniques d'optimisation évolutionnaire optimisent des populations de modèles et non des modèles seuls. La méthode de construction de coupes géologiques équilibrées fonctionne alors ainsi: a) on construit par modélisation tectonique une coupe géologique équilibrée audit instant de référence pour chacun desdits modèles. b) Pour chaque coupe équilibrée, on calcule une fonctionnelle pour chacune desdites données géologiques disponibles (une seule fonctionnelle pour tous les 5 pendages, par exemple). c) En fonction de la valeur des fonctionnelles, on construit de nouveaux modèles dont les paramètres géologiques et tectoniques sont issus d'une combinaison des paramètres respectifs de deux modèles parents choisis parmi lesdits modèles initiaux à d'une technique E-multi-objective évolutionnaire (appelé également méthode génétique) ; et d) on réitère à partir de l'étape a), les nouveaux modèles devenant les modèles initiaux, jusqu'à ce qu'un critère d'arrêt soit atteint, les coupes géologiques issues des derniers modèles constituant alors l'ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises. Ces étapes sont détaillées ci-après. a) Modélisation tectonique Cette étape consiste à construire, à l'aide d'une modélisation tectonique, pour chaque coupe géologique antérieure d'un modèle appartenant à la population initiale, une coupe géologique présente équilibrée. Cette modélisation consiste à faire fonctionner chaque faille d'un modèle l'une après l'autre, en fonction des paramètres de la faille, et à calculer finalement la coupe géologique présente. Les figures 5A et 5B illustrent le fonctionnement d'une telle modélisation: on considère une faille chevauchante F, constitué d'un niveau de décollement et d'une rampe qui rejoint la topographie T. Si A est l'angle entre le décollement et la rampe, alors le plan axial P du pli induit par ce changement de pente est incliné de A/2 vers l'arrière par rapport à la verticale. Il faut alors imaginer que l'écaille (ensemble des points situés au-dessus du chevauchement) est découpée en fines tranches parallèles à p, et que ces tranches peuvent glisser les unes sur les autres lorsque l'on pousse l'écaille à l'arrière (à gauche sur la figure 5A). Un point matériel M de l'écaille, initialement localisé au point Mi de coordonnées (Ci, Di), Ci étant l'abscisse curviligne, mesurée le long de la faille F, du point Ni, projection de Mi sur F parallèlement à P, et Di la distance de Mi à Ni. Si R est le rejet (ou déplacement) de la faille F, les coordonnées finales du point M localisé au point Mf, seront alors (Cf DJ), avec: Cf =Ci+R Df = Di Comme l'illustre la figure 5B, on peut remarquer que le principe de conservation des longueurs est bien respecté, sauf à l'avant, là où le pendage descend à droite. Une telle technique de modélisation est décrite par exemple dans le document suivant: - Contreras, J., 1991: Kinematic modeling of crosssectional deformation sequences by computer simulation: coding and implementation of the algorithm, , Computers & Geosciences, v.17 n.9, 1197-1217. Cette technique de modélisation permet donc de déterminer une coupe géologique présente équilibrée à partir d'une coupe antérieure. L'optimisation va permettre de contraindre ces coupes présentes par des données géologiques: on évalue les données géologiques (pendages, positions des failles,...) sur chacune des coupes équilibrées pour les comparer aux données observées, à l'aide de fonctionnelles. b) Définition des fonctionnelles Le principe de toute méthode d'optimisation est de réduire la différence entre des données simulées ou calculées à partir des paramètres et des données mesurées. Pour ce faire, on définit une fonctionnelle qui mesure cette différence, et le but est alors de minimiser cette fonctionnelle. Lorsqu'il existe plusieurs types de données, on définit une fonctionnelle pour chaque type. Ainsi, dans notre exemple, on définit une première fonctionnelle pour les mesures de pendages et une seconde fonctionnelle pour les positions des failles. La fonctionnelle pendage Fp est définie comme la racine de la somme des carrés des écarts (en degrés) entre les pendages observés et les pendages calculés à partir des paramètres. La fonctionnelle faille Ff est la racine de la somme, sur toutes les failles observées, du carré de la différence d'abscisse entre l'affleurement d'une faille observée et l'affleurement de la faille calculée la plus proche. Plus généralement, il est souhaitable d'utiliser toutes les données pertinentes vis-à-vis des paramètres. Des approches de type tomographie ou migration itérative, voire inversion de forme d'onde, permettent la définition d'une fonctionnelle sismique Fs dont la minimisation aide à contraindre simultanément le champ des vitesses et la géométrie de la structure. Pour calculer les fonctionnelles associées à chaque modèle de la population courante, il faut calculer les données dites synthétiques, , et les comparer aux données observées. Dans le cadre de notre exemple, nous avons utilisé le fichier créé par le programme de Contreras cité plus haut (Contreras, 1991). Les couches géologiques y sont subdivisées en de nombreuses linéations. Pour connaître le pendage en un point précis, il suffit de déterminer le pendage de la linéation correspondante. De même, pour déterminer l'affleurement d'une faille, on calcule l'intersection de la faille avec la linéation correspondant à la topographie ou la trajectoire du puits. En fonction de la valeur de ces fonctionnelles, l'ensemble des coupes géologiques équilibrées constituant la population courante (appelée initiale avant l'optimisation et courante pendant l'optimisation) va être modifié par optimisation évolutionnaire. c- L'optimisation évolutionnaire E-multiobjectif L'optimisation évolutionnaire consiste à utiliser deux individus pour en construire deux nouveaux ayant des caractéristiques favorables selon un ou des critères choisis. Dans le contexte des méthodes d'optimisation évolutionnaire, on appelle génotype l'ensemble des paramètres, car le processus va faire évoluer les paramètres, les gènes , pour que la population s'adapte à la contrainte des données observées. L'ensemble des données est alors appelé phénotype , car c'est ce qui se voit, c'est-à-dire ce que l'on sait. L'intérêt essentiel des méthodes d'optimisation est de permettre la détermination d'un modèle en le contraignant par des données qui peuvent être très 5 variées. Ainsi, dans le cadre de la construction de coupes géologiques équilibrées, on combine des modèles (définis par un ensemble de paramètres géologiques et tectoniques) pour construire de nouvelles coupes géologiques équilibrées. Dans notre exemple de réalisation de l'invention, on utilise deux populations, la population dite population courante et une population dite archive . A chaque génération d'une paire de nouveaux modèles, c'est-à-dire pour une itération de l'optimisation donnée, les modèles de la population courante optimaux au sens de Pareto (impossible d'améliorer une fonctionnelle sans en péjorer au moins une autre) sont transférés dans l'archive, et tous les individus non optimaux sont supprimés de l'archive. L'idée est que la population courante est un réservoir de diversité et l'archive un réservoir de qualité et d'adaptation. Le but de l'optimisation est de créer de nouveaux modèles jusqu'à ce que le front de Pareto soit stable, ce qui intervient pour la population optimale. Selon l'invention, il est possible, pour limiter la taille de l'archive, de mailler l'espace de Pareto (ensemble des modèles dans l'espace des fonctionnelles) avec des mailles de dimension c, la valeur de cet s étant choisi pour chaque fonctionnelle en fonction de l'ordre de grandeur des écarts qu'elle mesure. Dans cet espace maillé, un individu (un modèle) au plus occupe chaque maille. A chaque génération de nouveaux modèles, on choisit deux parents: un modèle dans l'archive et un autre dans la population courante. Ce dernier résulte d'un tournoi à un tour: entre deux individus tirés au hasard, on prend le meilleur ou on tire au sort en cas de match nul . Selon un exemple, on définit un individu meilleur qu'un second individu, si toutes ses fonctionnelles ont une valeur plus faible que le second. Le second individu est alors qualifié de mauvais modèle. Si toutes les fonctionnelles d'un individus sont plus petites sauf au moins une, alors on dit que l'on est dans un cas de match nul . Ces définitions peuvent bien évidemment être modifiées et ne restreignent donc pas la méthode selon l'invention. On peut par exemple considérer qu'un individu est meilleur si la majorité de ses fonctionnelles sont plus faibles. Ce tournoi vise à rendre un peu moins probable le choix d'un mauvais modèle. Il s'agit d'un compromis: si seuls les meilleurs se reproduisent, l'optimisation est plus rapide mais la diminution de la diversité génétique empêche la convergence de l'optimisation. De ces deux parents dérivent deux enfants dont le génotype est construit de la manière suivante: pour chaque paramètre, on définit une loi bimodale, chaque mode correspondant à la valeur d'un des parents, puis l'on tire les valeurs du paramètre pour les enfants dans cette loi de façon à ce que cette valeur soit plus proche de celle d'un parent pour un enfant et plus proche de l'autre parent pour l'autre enfant. On peut utiliser pour cela la méthode dite Simulated Binary Crossover (SBX) décrite dans le document suivant: K. Deb and R. Agrawal., 1995, Simulated binary crossover for continuous search space. , Complex Systems, 9(2):115-148. Cette ressemblance imparfaite des enfants aux parents est une sorte de mutation. Cette mutation implicite doit rester faible, sinon l'évolution serait plus rapide mais la diversité génétique diminuerait. Enfin, chaque enfant est comparé aux individus de la population courante. S'il est meilleur qu'un individu pour toutes les fonctionnelles, il le remplace. S'il n'est meilleur qu'aucun individu de la population, il remplace un individu tiré au hasard. Dans notre exemple, nous avons utilisé l'algorithme de Deb décrit dans le document suivant: Deb, K., Mohan, M. and Mishra, S. (2003). A fast Multiobjective Evolutionary Algorithm for Finding Well-Spread Pareto-Optimal Solutions , 25 KanGAL Report No. 2003002. Cependant, beaucoup d'autres algorithmes évolutionnaires peuvent être utilisés. d- Itérations et critère d'arrêt On réitère à partir de l'étape a), les nouveaux modèles devenant les modèles 30 initiaux, jusqu'à ce qu'un critère d'arrêt soit atteint. Les coupes géologiques issues des derniers modèles constituent alors l'ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises. On utilise souvent plusieurs critères d'arrêt, parmi lesquels se trouve toujours au moins le nombre maximal d'itérations ou de générations. Dans notre exemple, c'est le seul critère, mais on pourrait également définir un critère d'arrêt en fonction de la valeur des fonctionnelles par exemple: si globalement l'amélioration des fonctionnelles ne varie plus significativement, le processus d'optimisation cesse. Les figures 4A et 4B montrent deux modèles (IO1, 102) appartenant à la population optimale déterminés par la méthode selon l'invention. On peut comparer ces modèles avec celui du modèle réel illustré sur la figure 3. L'invention fournit donc un ensemble de coupes géologiques équilibrées plausibles mécaniquement et au regard des données géologiques acquises. L'ensemble des solutions donne, par sa variété, une idée de l'incertitude sur le résultat, et fournit donc un moyen d'aide à la décision dans le domaine de l'exploration pétrolière
- Méthode pour construire un ensemble de coupes géologiques équilibrées représentatives d'un milieu souterrain à un instant de référence, et respectant un ensemble de données géologiques.- On construit un ensemble de modèle initiaux, comportant l'association, pour chaque modèle, d'une coupe géologique antérieure décrite par un ensemble de paramètres géologiques, et d'un ensemble de paramètres tectoniques décrivant l'évolution tectonique du milieu. On détermine ensuite l'ensemble des coupes géologiques équilibrées recherchées, en construisant par modélisation tectonique une coupe géologique équilibrée pour chacun des modèles et en optimisant ces coupes à l'aide d'un algorithme évolutionnaire pour les contraindre par les données géologiques.- Application notamment à l'exploitation de gisements pétroliers par exemple.
1) Méthode pour construire un ensemble de coupes géologiques équilibrées représentatives d'un milieu souterrain à un instant de référence, respectant un ensemble de données géologiques acquises audit instant de référence, caractérisée en ce que la méthode comporte les étapes suivantes: A) on construit un ensemble de coupes géologiques antérieures représentatives dudit milieu à un temps antérieur audit instant de référence, et décrites par un ensemble de paramètres géologiques; B) on construit un ensemble de modèles initiaux en associant auxdites coupes géologiques antérieures un ensemble de paramètres tectoniques décrivant l'évolution tectonique dudit milieu; C) on détermine ledit ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises, à l'aide d'une optimisation évolutionnaire dans 15 laquelle: a) on construit par modélisation tectonique une coupe géologique équilibrée audit instant de référence pour chacun desdits modèles initiaux; b) on calcule une fonctionnelle pour chacune desdites données géologiques disponibles et pour chacune desdites coupes géologiques équilibrées ainsi 20 modélisées; c) on choisit un ensemble de modèles parents parmi lesdits modèles initiaux, en fonction de la valeur desdites fonctionnelles; d) on construit de nouveaux modèles dont lesdits paramètres géologiques et tectoniques de chaque nouveau modèle sont issus d'une combinaison des paramètres 25 respectifs de deux modèles parents; et e) on réitère à partir de l'étape a), les nouveaux modèles devenant les modèles initiaux, jusqu'à ce qu'un critère d'arrêt soit atteint, les coupes géologiques issues des derniers modèles constituant alors l'ensemble de coupes géologiques équilibrées respectant les données géologiques acquises. 2) Méthode selon la 1, dans laquelle l'un desdits modèles parent provient dudit ensemble de modèles initiaux, et l'autre parent provient d'un ensemble contenant tous les modèles, parmi tous les modèles initiaux, pour lesquels on ne peut pas minimiser une fonctionnelle sans en maximiser au moins une autre. 3) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on construit deux nouveaux modèles à partir de deux modèles parents. 4) Méthode selon la 3, dans laquelle la valeur d'un paramètre d'un des deux nouveaux modèles est choisie plus proche de celle d'un desdits modèles parents, et la valeur d'un paramètre pour le second nouveau modèle est choisie plus proche de l'autre modèle parent. 5) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on construit un ensemble de modèles initiaux en tirant au hasard une valeur pour chacun desdits paramètres. 6) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les paramètres géologiques sont choisis parmi les paramètres suivants: le nombre et l'épaisseur de couches sédimentaires constituant ledit milieu ainsi que leurs variabilités spatiales respectives, des paramètres de fonctions mathématiques représentatives de la surface desdites couches. 7) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les paramètres tectoniques sont choisis parmi les paramètres suivants: des paramètres décrivant des phénomènes d'érosions, des paramètres décrivant des phénomènes de sédimentations syntectoniques, des paramètres décrivant des géométries de failles, ainsi que des vitesses d'ondes sismiques.
G
G01
G01V
G01V 9,G01V 1
G01V 9/00,G01V 1/28
FR2899239
A1
PROCEDE DE DETECTION DU CANCER
20,071,005
Chez la femme, le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer dans les pays industrialisés. L'âge est le facteur de risque le plus important. Ainsi, le risque augmente de 0,5% par année d'âge dans les pays occidentaux. D'autres facteurs de risques sont connus tels que le nombre des grossesses et l'âge de la première grossesse, l'allaitement, l'âge de la puberté et de la ménopause, les traitements oestrogéniques après la survenue de la ménopause, le stress et la nutrition. Le diagnostic du cancer du sein est généralement effectué par mammographie. Toutefois, il est estimé que la taille minimale d'une tumeur repérable par mammographie est de 1 cm, ce qui présente un passé évolutif de 8 ans en moyenne lors du diagnostic. Les petites tumeurs sont beaucoup moins malignes que ce que l'on peut extrapoler de leurs tailles : l'agressivité des grosses tumeurs ne vient pas seulement de leurs tailles, mais aussi de leur agressivité inhérente , qui augmente avec Page d'une tumeur (Bucchi et al., Br J Cancer 2005, p. 156-161 ; Norden T, Eur J Cancer 1997, p. 624-628). Le bénéfice d'une mammographie a été démontré sur des centaines de milliers de patientes ces 30 dernières années. Toutefois, des biais existent dans ces tests, tels que une dépendance de la sensibilité à l'age, à la prise d'hormones, au nombre de mammographies effectuées, à l'expérience du médecin et autres (voir Fletcher and Elmore, NEJM 2003, p. 1672f or Baines CJ, Breast J 2005, S7-10). L'analyse de l'expression d'un panel de gènes cibles est également pertinente dans la lutte contre le cancer du sein, et on peut citer notamment l'analyse d'un panel de 176 gènes qui sont exprimés de manière différentielle entre des patientes exprimant le récepteur ER et des patientes n'exprimant pas le récepteur ER (Bertucci et al, Human Molecular Genetics, 2000 ; 9 : 2981-2991). On peut citer également l'analyse d'un panel de 37 gènes qui permet de diagnostiquer un cancer du sein d'une façon précoce (Sharma et al, , Breast cancer Research 2005, 7 : R634-R644). Toutefois, les patientes incluses dans cette étude avaient toutes des soupçons d'une maladie mammaire ( suspect initial mammogram ), et ce panel de gènes pourrait être mal adapté pour un test de routine de diagnostic du cancer du sein préalablement à toute mammographie. Il existe donc un besoin important de disposer d'outils et de tests diagnostiques capables de détecter le cancer de manière fiable, simple et à un stade précoce. La présente demande fournit un ensemble de marqueurs biologiques qui peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison(s), de préférence en combinaison(s), pour détecter, caractériser ou suivre, de manière fiable, la présence ou l'évolution d'un cancer chez un mammifère, de préférence le cancer du sein. L'invention est particulièrement avantageuse dans la mesure où elle peut être mise en oeuvre à partir de sang total, sans nécessiter de biopsie tissulaire ni d'étapes de séparations. Plus particulièrement, la présente demande résulte de l'identification de marqueurs génétiques sériques caractéristiques de patientes humaines présentant un cancer du sein. Ces marqueurs correspondent par exemple à des variations d'épissage ou de niveaux d'expression de gènes, et peuvent permettre, seuls ou, avantageusement, en combinaison, de détecter chez des patients la présence ou le stade d'évolution d'un cancer. Ils permettent avantageusement de détecter la présence d'un cancer du sein, dès les phases précoces de celui-ci (c'est-à-dire notamment à un stade où une mammographie serait inefficace), de manière fiable et simple, à partir d'un échantillon de sang total. Un objet de la présente demande concerne une méthode pour détecter (in vitro ou ex vivo) la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, d'une, de préférence plusieurs molécules cibles choisies parmi: a) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NOs: 1- 376 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon a), c) les analogues fonctionnels d'acides nucléiques selon a) ou b), ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence (ou l'absence ou la quantité (relative)) de telles molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. Dans une variante particulière de mise en oeuvre, la méthode comprend la détermination combinée de la présence ou absence ou quantité (relative) d'au moins 5, 10, 15, 20, 30, 40, 50, 60, 70 ou plus des molécules cibles telles que définies ci-dessus. La détermination "combinée" désigne le fait qu'un profil d'hybridation (ou une signature) impliquant plusieurs marqueurs est déterminé. La détermination combinée est typiquement réalisée de manière simultanée, c'est-à-dire par mesure globale d'un profil d'expression. Néanmoins, la détermination combinée peut également être effectuée par mesures en parallèle ou séquentielle de plusieurs marqueurs, conduisant à l'identification d'un profil. L'invention permet en effet d'établir et de déterminer un profil d'hybridation (ou une signature) sur un ensemble de marqueurs, afin d'évaluer la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère. Le profil d'hybridation est typiquement réalisé en utilisant une combinaison de plusieurs marqueurs choisis par les cibles indiquées ci-dessus, par exemple contenant l'ensemble de ces cibles. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, d'au moins 10 molécules cibles distinctes choisies parmi celles définies ci-dessus. Dans des modes préférés de mise en oeuvre, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, de sous-ensembles particuliers de molécules cibles choisies parmi celles définies ci-dessus. De tels sous-ensembles, décrits dans les exemples, sont particulièrement adaptés à la détection, notamment en phase précoce, de la présence d'un cancer du sein chez des patientes à partir d'un échantillon de sang total. Ainsi, dans un mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques de l'ensemble d'un panel de cibles (ou signatures) comprenant des marqueurs tels que définis aux éléments a) à d) ci-dessus. Ainsi, dans un mode particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, de l'ensemble des acides nucléiques du Panel 1, comprenant les séquences représentées dans le Tableau 4, colonne 1, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 (PANEL 2) ou un fragment distinctif de cellesci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 27, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 161, 188, 225, 228, 240, 280 et 312 (PANEL 3) ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 13, 16-19, 23, 26-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 229, 240, 248, 280, 281, 284, 299, 300, 310 et 312 (PANEL 4) ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 7, 13, 14, 16-19, 23-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 228, 229, 240, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300, 310 et 312 (PANEL 5) ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 5, 7, 13, 14, 16-20, 23-28, 47, 51-55, 58, 64, 69, 80, 81, 88-90, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 188-191, 208, 222, 225, 228, 229, 236, 240, 242, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300 et 309-312 (PANEL 6) ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, de l'ensemble des acides nucléiques du Panel 7, comprenant les séquences représentées dans le Tableau 4, colonne 2, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, de l'ensemble des acides nucléiques du Panel 8, comprenant les séquences représentées dans le Tableau 4, colonne 3, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un autre mode de mise en oeuvre particulier, la méthode de l'invention comprend la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, de l'ensemble des acides nucléiques du Panel 9, comprenant les séquences représentées dans le Tableau 4, colonne 4, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou ayant une séquence complémentaire de celles-ci et/ou des analogues fonctionnels de ceux-ci provenant d'autres espèces, et/ou des polypeptides codés par ces acides nucléiques. Les exemples fournis dans la présente demande montrent en effet que ce panel de marqueurs permet de détecter de manière prédictive la présence, le risque de développer ou le stade d'évolution d'un cancer. Dans un mode particulier, la méthode comprend en outre la détection d'une ou plusieurs des autres molécules cibles telles que définies précédemment. Dans un mode spécifique de mise en oeuvre, la méthode de l'invention comprend la détermination de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du mammifère, des acides nucléiques comprenant respectivement les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 1-376 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, ou des acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de celles-ci. Par ailleurs, l'analyse des différents gènes identifiés dans l'invention, dont l'expression est altérée chez les patients, montre qu'ils appartiennent à des familles de gènes impliquées dans des voies de signalisation cellulaire ou dans des mécanismes de régulation communs. Ainsi notamment, cette analyse fait apparaître de nombreux gènes impliqués dans les cascades de signalisation mises en oeuvre dans la transduction des messages initiés par la stimulation des TLRs, dans la sécrétion de cytokines ou dans l'activation des lymphocytes T. L'invention met ainsi en évidence que des altérations dans ces cascades de signalisation se produisent chez les patients atteints de cancer, et que tout gène ou ARN participant à ces cascades ou toute dérégulation dans ces gènes ou ARN peut constituer un marquer de la présence ou de la prédisposition au cancer. De telles altérations peuvent se produire lors du stress oxydatif imposé par les cellules tumorales aux monocytes, aux macrophages et aux cellules dendritiques. Ce stress fait partie des conséquences des différentes interactions cellulaires qui se produisent entre le système immunitaire et les cellules cancéreuses au niveau de la tumeur. La mise en évidence, dans la circulation sanguine, d'évènements moléculaires révélateurs des altérations des cascades de signalisation impliquées dans les réponses immunitaires représente donc un nouvel outil et une nouvelle approche permettant de mettre en évidence la présence d'une tumeur dans l'organisme à partir d'un prélèvement sanguin. Ainsi, un objet particulier de l'invention concerne une méthode pour détecter (in vitro ou ex vivo) la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans un gène ou ARN participant à une voie de signalisation impliquée dans la réponse immunitaire (innée ou acquise), la présence d'une telle altération étant indicative de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. La voie de signalisation impliquée dans la réponse immunitaire est avantageusement choisie parmi la stimulation des TLRs, la sécrétion de cytokines, ou l'activation des lymphocytes T. La stimulation première des cellules dendritiques représente la réponse innée et se fait par l'intermédiaire des récepteurs toll-like (TLRs). De multiples TLRs réagissent à différents ligands qui peuvent être portés par des pathogènes ou des cellules tumorales et induisent la production de différentes cytokines pro-inflammatoires par les cellules dendritiques. Ce phénomène s'accompagne d'une présentation des antigènes aux cellules T naïves, initiant ainsi une réponse immunitaire acquise spécifique. Parmi les acteurs moléculaires de ces cascades de signalisation, on peut ainsi citer préférentiellement les récepteurs, les adaptateurs, les enzymes, les facteurs impliqués dans la régulation de l'expression des gènes, les chemokines, les cytokines et les interleukines. Un objet particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter in vitro ou ex vivo la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans un gène ou ARN impliqué dans la régulation de la cascade de signalisation contrôlant le phénomène de l'immunité innée. Plus particulièrement, ce phénomène mobilise la cascade initiée par les TLRs et régule l'activité des cellules macrophagiques et dendritiques. Un autre objet particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter in vitro ou ex vivo la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans un gène ou ARN impliqué dans la régulation de la cascade de signalisation contrôlant le phénomène de l'immunité acquise ou adaptative. Plus particulièrement, ce phénomène implique les récepteurs des lymphocytes T (TCRs). Encore un autre objet particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter in vitro ou ex vivo la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans un gène ou ARN impliqué dans la transition, la coordination entre les immunités innées et acquises. Plus particulièrement ces gènes sont impliqués dans la biosynthèse de molécules lipidiques à partir de précurseurs tels que l'acide arachidonique. Un objet particulier de l'invention réside donc dans une méthode pour détecter (in vitro ou ex vivo) la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans un gène ou ARN impliqué dans la stimulation des TLRs, dans la sécrétion de cytokines, ou dans l'activation des lymphocytes T, ledit gène ou ARN étant avantageusement sélectionné parmi les récepteurs, les adaptateurs, les enzymes, les facteurs impliqués dans la régulation de l'expression des gènes, les chemokines, les cytokines et les interleukines, la présence d'une telle altération étant indicative de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. L'altération dans un gène ou ARN désigne au sens de l'invention toute altération de l'expression, à savoir en particulier une dérégulation dans l'épissage conduisant à l'apparition de formes épissées particulières, ou à une modification de la quantité (relative) ou du rapport entre les différentes formes d'épissage. Comme il sera décrit dans la suite du texte, la présente demande décrit l'identification de dérégulations de l'épissage des acteurs des cascades de signalisation impliquées dans les immunités innées et acquises dans le sang de patients atteints de cancer (Tableau 5). Des oligonucléotides, dérivés des séquences d'ARN dont les expressions sont affectées par altération de l'épissage peuvent être déposés ou synthétisés sur tout support solide et hybridés avec des sondes nucléiques dérivées de sang contrôle et de sang de patients atteints de cancer permettant de sélectionner les oligonucléotides les plus discriminants. De façon plus large, les oligonucléotides peuvent être choisis comme représentatifs de tout ARNm codant pour toute protéine impliquée dans les immunités innées et acquises. Plus particulièrement, ces oligonucléotides peuvent dériver des gènes indiqués dans le tableau 6. Lezs altérations peuvent également être détectées au niveau de la structure ou des niveaux d'expression des polypeptides codés par ces gènes ou ARN, par exemple au moyen d'anticorps spécifiques, comme il sera décrit en détails dans la suite du texte. Un objet particulier de l'invention réside donc dans une méthode pour détecter (in vitro ou ex vivo) la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans au moins un, de préférence au moins 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10 gènes ou ARN correspondants indiqués dans le Tableau 5, en particulier d'un altération de l'épissage d'un tel gène ou ARN, la présence d'une telle altération étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. Un autre objet particulier de l'invention réside donc dans une méthode pour détecter (in vitro ou ex vivo) la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détermination de la présence (ou de l'absence) dans un échantillon biologique du mammifère, de préférence dans un échantillon (dérivé) de sang, d'une altération dans au moins un, de préférence au moins 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10 gènes ou ARN correspondants indiqués dans le Tableau 6, en particulier d'un altération de l'épissage d'un tel gène ou ARN, la présence d'une telle altération étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. Molécule Cible La présente invention repose sur la mise en évidence et la caractérisation d'événements biologiques sériques caractéristiques de la présence d'un cancer du sein chez un patient humain. Ces événements constituent des biomarqueurs, dont la détection chez un patient permet, de préférence en combinaison, de déterminer, même à un stade précoce, le risque de développer un tel cancer ou la présence d'un tel cancer. Les événements biologiques identifiés correspondent typiquement à des modifications dans la régulation de l'expression de gènes. Il peut s'agir d'une inhibition partielle ou totale de l'expression de gènes ou d'ARN, ou de certaines formes de gènes ou d'ARN, d'une augmentation de l'expression de gènes ou de certaines formes de gènes ou d'ARN, de l'apparition ou de la disparition de formes d'épissages de gènes, etc. L'invention repose donc sur la détection, dans un échantillon, d'une ou plusieurs molécules cibles représentatives des événements biologiques ainsi identifiés. Comme indiqué précédemment, ces molécules cibles peuvent être choisies parmi : a) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NOs: 1-20 376 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, b)les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon a), c) les analogues fonctionnels d'acides nucléiques selon a) ou b), ou 25 d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c). La molécule cible peut être la séquence complète du gène ou de l'ARN ou de la protéine correspondant aux séquences SEQ ID NOs: 1-376, ou un fragment distinctif de celle-ci, c'est-à-dire un fragment dont la séquence est spécifique dudit gène ou ARN, ou de la dite 30 protéine, et/ou comporte un domaine de variabilité (épissage, délétion, polymorphisme, etc.) représentatif de l'événement biologique à détecter. La liste complète des marqueurs, ainsi que les gènes correspondants sont indiqués dans le tableau 1. 12 Le terme analogue fonctionnel désigne un analogue provenant d'une autre espèce de mammifère. En effet, les séquences SEQ ID NOs: 1-376 ont été identifiées à partir de sujets humains, et ces séquences constituent des marqueurs efficaces et adaptés à la détection du cancer chez les patients humains. Néanmoins, pour une application des méthodes de l'invention à d'autres espèces de mammifères, il est généralement préférable d'utiliser des analogues fonctionnels de ces séquences, caractérisés dans l'espèce considérée. Ces analogues peuvent être identifiés par toute technique connue de l'homme du métier, notamment en considération des séquences fournies dans la demande et des noms des gènes correspondants. Dans un mode de réalisation particulier, la méthode comprend la détermination de la présence d'au moins un acide nucléique selon a) à c). Dans un mode de réalisation tout particulier, la méthode est utilisée pour détecter un cancer chez un sujet humain et comprend la détermination de la présence d'au moins un acide nucléique selon a) ou b). Plus préférentiellement encore, la méthode comprend la détection combinée de la présence ou absence d'un panel de marqueurs cibles, tels que définis dans la présente demande (Panels 1 à 9 ou Tableaux 5 et 6). Un mode de réalisation particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la détermination combinée de la présence ou de la quantité, dans un échantillon de sang du mammifère, d'un ensemble de molécules comprenant au moins les molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences du PANEL 1 représentées dans le Tableau 4, colonne 1, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), 30 et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence de telles molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Un mode de réalisation particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la détermination combinée de la présence ou de la quantité, dans un échantillon de sang du mammifère, des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 (PANEL 2) ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence de telles molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Un autre objet spécifique de l'invention réside dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la détection, dans un échantillon de sang du mammifère, des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 (PANEL 2) ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence, l'absence ou la quantité (relative) de ces molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Détection d'un acide nucléique Différentes techniques permettant la détection d'une espèce d'acide nucléique dans un échantillon sont utilisables dans la présente invention, comme par exemple le Northern Blot, l'hybridation sélective, l'utilisation de supports revêtus d'oligonucléotides sondes, l'amplification d'acide nucléique comme par exemple par RT-PCR, PCR quantitative ou ligation-PCR, etc. Ces méthodes peuvent comprendre l'utilisation d'une sonde nucléique (par exemple un oligonucléotide) capable de détecter sélectivement ou spécifiquement l'acide nucléique cible dans l'échantillon. L'amplification peut être réalisée selon différentes méthodes connues en soi de l'homme du métier, telles que la PCR, la LCR, l'amplification médiée par transcription (TMA), l'amplification par déplacement de brin (SDA), NASBA, l'emploi d'oligonucléotides spécifiques d'allèles (ASO), l'amplification spécifique d'allèle, le Southern blot, l'analyse conformationnelle SSCA, l'hybridation in situ (e.g., FISH), la migration sur gel, l'analyse d'hétéroduplexes, etc. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, la méthode comprend la détection de la présence ou de l'absence ou de la quantité (relative) d'un acide nucléique selon a) à c) par hybridation sélective ou amplification sélective. L'hybridation sélective est typiquement réalisée en utilisant des sondes nucléiques, de préférence immobilisées sur un support, tel qu'un support solide ou semi-solide présentant au moins une surface, plane ou non, permettant l'immobilisation de sondes nucléiques. De tels supports sont par exemple une lame, bille, membrane, filtre, colonne, plaque, etc. Ils peuvent être réalisés en tout matériau compatible, comme notamment du verre, silice, plastique, fibre, métal, polymère, etc. Les sondes nucléiques peuvent être tout acide nucléique (ADN, ARN, PNA, etc.), de préférence simple-brin, comprenant une séquence spécifique d'une molécule cible telle que définie en a) à c) ci-dessus. Les sondes comprennent typiquement de 5 à 400 bases, de préférence de 8 à 200, plus préférentiellement moins de 100, et encore plus préférentiellement moins de 75, 60, 50, 40 ou même 30 bases. Les sondes peuvent être des oligonucléotides synthétiques, produits sur la base des séquences de molécules cibles de l'invention selon des techniques de synthèse classique. De tels oligonucléotides comportent typiquement de 10 à 50 bases, de préférence de 20 à 40, par exemple 25 bases environ. Dans un mode particulièrement avantageux, on utilise plusieurs oligonucléotides (ou sondes) différents pour détecter la même molécule cible. Il peut s'agir d'oligonucléotides spécifiques de régions différentes de la même molécule cible, ou centrés différemment sur un même région. On peut également utiliser des couples de sondes, dont un membre est parfaitement apparié à la molécule cible, et un autre présente un mésappariement, permettant ainsi d'estimer le bruit de fond. Dans les exemples qui suivent, on a utilisé 6 à 11 couples d'oligonucléotides de 25 bases pour chaque molécule cible. Les sondes peuvent être synthétisées préalablement puis déposées sur le support, ou synthétisées directement in situ, sur le support, selon des méthodes connues en soi de l'homme du métier. Les sondes peuvent également être fabriquées par des techniques génétiques, par exemple par amplification, recombinaison, ligation, etc. Les sondes ainsi définies constituent un autre objet de la présente demande, ainsi que leurs utilisations (essentiellement in vitro) pour la détection d'un cancer chez un sujet. De manière particulièrement préférée, on utilise un ensemble de sondes nucléiques comprenant tout ou un fragment de 15 bases consécutives au moins, de préférence de 17, 19, 20, 22 ou 25 bases consécutives au moins, de chacune des séquences SEQ ID NO : 1-376, ou d'un brin complémentaire de celles-ci, avantageusement immobilisées sur un support. L'hybridation peut être réalisée dans des conditions classiques, connues de l'homme du métier et ajustables par celui-ci (Sambrook, Fritsch, Maniatis (1989) Molecular Cloning, Cold Spring Harbor Laboratory Press). En particulier, l'hybridation peut être réalisée dans des conditions de stringence élevée, moyenne ou faible, selon le niveau de sensibilité recherché, la quantité de matériel disponible, etc. Par exemple, des conditions appropriées d'hybridation incluent une température comprise entre 55 et 63 C pendant 2 à 18 heures sur des supports de basse densité D'autres conditions d'hybridation peuvent être nécessaires pour des supports de haute densité, comme une température d'hybridation entre 45 et 55 C. Après l'hybridation, différents lavages peuvent être réalisés pour éliminer les molécules non-hybridées, typiquement dans des tampons SSC comprenant du SDS, tels que un tampon comprenant 0,1 à 10 X SSC et 0,5-0,01% SDS. D'autres tampons de lavage contenant du SSPE, du MES, du NaCl ou du EDTA peuvent également être utilisés. Dans un mode de mise en oeuvre typique, les acides nucléiques (ou les puces ou supports) sont pré-hybridés dans un tampon d'hybridation (Rapid Hybrid Buffer, Amersham) contenant typiquement 100 11g/ml d'ADN de sperme de saumon à 65 C pendant 30 min. Les acides nucléiques de l'échantillon sont ensuite mis en contact avec les sondes (typiquement appliqués sur le support ou la puce) à 65 C pendant 2 à 18 heures. De préférence, les acides nucléique de l'échantillon sont marqués au préalable, par tout marquage connu (radioactif, enzymatique, fluorescent, luminescent, etc.). Les supports sont ensuite lavés dans un tampon 5X SSC, 0,1% SDS à 65 C pendant 30 min, puis dans un tampon 0.2X SSC, 0,1% SDS. Le profil d'hybridation est analysé selon des techniques classiques, comme par exemple en mesurant le marquage sur le support au moyen d'un instrument adapté (par exemple Instantlmager, Packard Instruments). Les conditions de l'hybridation peuvent naturellement être ajustées par l'homme du métier, par exemple en modifiant la température d'hybridation et/ou la concentration saline du tampon ainsi que par ajout de substances auxiliaires comme le formamide ou de l'ADN simple brin. Un objet particulier de l'invention réside ainsi dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique des molécules cibles suivantes au moins: a) les acides nucléiques comprenant les séquences du PANEL 1 représentées dans le Tableau 4, colonne 1, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Un objet particulier de l'invention réside ainsi dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer du sein chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique des molécules cibles suivantes: a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans l'un des PANELS 2 à 9 tels que définis ci-avant, ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez ce mammifère. Dans des modes particuliers de mise en oeuvre, les procédés de l'invention utilisent en outre d'autres molécules cibles, notamment les sous-ensembles de molécules cibles mentionnés dans la présente demande. 25 Ainsi, un autre objet particulier de l'invention réside dans une méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique d'au moins deux molécules distinctes choisies parmi les cibles suivantes: 30 a) les acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans SEQ ID NOs: 1-376 ou un fragment distinctif de cellesci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou20 b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) les analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. L'amplification sélective est de préférence réalisée en utilisant une amorce ou une paire d'amorces permettant l'amplification de tout ou partie d'un des acides nucléiques cibles dans l'échantillon, lorsque celui-ci y est présent. L'amorce peut être spécifique d'une séquence cible selon SEQ ID NO : 1-376, ou d'une région flanquant la séquence cible dans un acide nucléique de l'échantillon. L'amorce comprend typiquement un acide nucléique simple-brin, d'une longueur comprise avantageusement entre 5 et 50 bases, de préférence entre 5 et 30. Une telle amorce constitue un autre objet de la présente demande, ainsi que son utilisation (essentiellement in vitro) pour la détection d'un cancer chez un sujet. A cet égard, un autre objet de l'invention réside dans l'utilisation d'une amorce nucléotidique ou d'un ensemble d'amorces nucléotidiques permettant l'amplification de tout ou partie d'un ou, de préférence plusieurs gènes ou ARN comprenant une séquence cible selon SEQ ID NO : 1-376, pour la détection d'un cancer chez un mammifère, de préférence du cancer du sein, tout particulièrement chez un être humain. Détection d'un polypeptide Dans un autre mode de réalisation, la méthode comprend la détermination de la présence d'un polypeptide selon d). La mise en évidence d'un polypeptide dans un échantillon peut être réalisée par toute technique connue en soi, comme notamment au moyen d'un ligand spécifique, par exemple un anticorps ou un fragment ou dérivé d'anticorps. De préférence, le ligand est un anticorps spécifique du polypeptide, ou un fragment d'un tel anticorps (par exemple un Fab, Fab', CDR, etc.), ou un dérivé d'un tel anticorps (par exemple un anticorps simple-chaîne, ScFv). Le ligand est typiquement immobilisé sur un support, tel qu'une lame, bille, colonne, plaque, etc. La présence du polypeptide cible dans l'échantillon peut être détectée par mise en évidence d'un complexe entre la cible et le ligand, par exemple en utilisant un ligand marqué, en utilisant un deuxième ligand de révélation marqué, etc. Des techniques immunologiques utilisables et bien connues sont les techniques ELISA, RIA, etc. Des anticorps spécifiques des polypeptides cibles peuvent être produits par des techniques conventionnelles, notamment par immunisation d'un animal non-humain avec un immunogène comprenant le polypeptide (ou un fragment immunogène de celui-ci), et récupération des anticorps (polyclonaux) ou des cellules productrices (pour produire des monoclonaux). Des techniques de production d'anticorps poly- ou monoclonaux, de fragments ScFv, d'anticorps humains ou humanisés sont décrites par exemple dans Harlow et al., Antibodies: A laboratory Manual, CSH Press, 1988 ; Ward et al., Nature 341 (1989) 544 ; Bird et al., Science 242 (1988) 423 ; WO94/02602 ; US5,223,409 ; US5,877,293 ; WO93/01288. L'immunogène peut être fabriqué par synthèse, ou par expression, dans un hôte approprié, d'un acide nucléique cible tel que défini ci-avant. Un tel anticorps, monoclonal ou polyclonal, ainsi que ses dérivés ayant la même spécificité antigénique, constituent également un objet de la présente demande, de même que leur utilisation pour détecter un cancer. Mise en oeuvre du procédé La méthode de l'invention est applicable à tout échantillon biologique du mammifère testé, en particulier tout échantillon comportant des acides nucléiques ou des polypeptides. On peut citer avantageusement un échantillon de sang, plasma, plaquette, salive, urine, selles, etc., plus généralement tout tissu, organe ou, avantageusement, fluide biologique comportant des acides nucléiques ou des polypeptides. Dans un mode de mise en oeuvre préféré et particulièrement avantageux, l'échantillon est un échantillon de sang ou plasma. L'invention découle en effet de l'identification de marqueurs sanguins du cancer, et permet donc une détection de ces pathologies sans biopsie tissulaire, mais uniquement à partir de prélèvements sanguins. L'échantillon peut être obtenu par toute technique connue en soi, par exemple par prélèvement, par des techniques non invasives, à partir de collections ou banques d'échantillons, etc. L'échantillon peut par ailleurs être pré-traité pour faciliter l'accessibilité des molécules cibles, par exemple par lyse (mécanique, chimique, enzymatique, etc.), purification, centrifugation, séparation, etc. Avantageusement, on utilise le système PaxGene (Feezor et al., Physiol Genomics 2004, : pp. 247-254). L'échantillon peut également être marqué, pour faciliter la détermination de la présence des molécules cibles (marquage fluorescent, radioactif, luminescent, chimique, enzymatique, etc.). Dans un mode de mise en oeuvre préféré, l'échantillon biologique est un échantillon de sang total, c'est-à-dire n'ayant pas subi d'étape de séparation, qui peut être éventuellement dilué. L'invention est applicable à tout mammifère, de préférence les humains. La méthode de l'invention est particulièrement utile pour la détection du cancer du sein, notamment de la présence, du risque de développement ou du stade de développement du cancer du sein chez l'être humain. Ainsi, les données fournies dans les exemples montrent que l'invention permet de détecter la présence d'un cancer du sein avec une sensibilité supérieure à 92% et une spécificité supérieure à 86%. Un objet particulier de la présente demande concerne une méthode pour détecter la présence, l'évolution ou le risque de développer un cancer du sein chez un sujet humain, comprenant la détermination combinée de la présence (ou de l'absence ou de la quantité (relative)), dans un échantillon biologique du sujet humain, de molécules cibles choisies parmi: a) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-376 ou un fragment de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, b) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon 30 a), et c) les polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) ou b). De préférence, la méthode comprend la détermination combinée de la présence, absence ou quantité de 5, 10, 20, 30, 40, 50 ou 60 molécules cibles telles que définies ci-dessus. Un autre objet particulier de la présente demande concerne une méthode pour détecter la présence, l'évolution ou le risque de développer un cancer du sein chez un sujet humain, comprenant la mise en contact d'un échantillon biologique du sujet contenant des acides nucléiques avec un produit comprenant un support sur lequel sont immobilisés des acides nucléiques comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'une ou, de préférence, plusieurs molécules cibles choisies parmi (i) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-376 ou un fragment de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives et (ii) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon (i), et la détermination du profil d'hybridation, le profil indiquant la présence, le stade ou le risque de développer un cancer du sein chez ledit sujet humain. De préférence, le produit comprend des acides nucléiques distincts comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus molécules cibles différentes telles que mentionnées ci-dessus. Un autre objet de la présente demande concerne un produit comprenant un support sur lequel sont immobilisés des acides nucléiques comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'une ou, de préférence, plusieurs molécules cibles choisies parmi (i) les acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-376 ou un fragment de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives et (ii) les acides nucléiques ayant une séquence complémentaire d'une séquence selon (i). De préférence, le produit comprend des acides nucléiques distincts comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus molécules cibles différentes telles que mentionnées ci-dessus. De préférence, il comprend des acides nucléiques distincts comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique de l'un des panels de marqueurs tels que définis dans la présente demande. Un autre objet de la présente demande concerne un produit comprenant un support sur lequel est immobilisé au moins un, de préférence plusieurs, acides nucléiques comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-376, ou un analogue fonctionnel de celles-ci. De préférence, le produit comprend au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus acides nucléiques différents choisis parmi les acides nucléiques mentionnés ci-dessus. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, le produit comprend chacun des acides nucléiques de séquence SEQ ID NO: 1-376. Un autre objet de la présente demande concerne un produit comprenant un support sur lequel est immobilisé au moins un ligand d'un polypeptide codé par un acide nucléique cible tel que défini ci-dessus, c'est-à-dire un acide nucléique comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-376, un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, un acide nucléique ayant une séquence complémentaire de celles-ci ou un analogue fonctionnel de celles-ci. De préférence, le produit comprend au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus ligands de polypeptides différents choisis parmi les polypeptides mentionnés ci-dessus. Le support peut être tout support solide ou semi-solide présentant au moins une surface, plane ou non, permettant l'immobilisation d'acides nucléiques ou de polypeptides. De tels supports sont par exemple une lame, bille, membrane, filtre, colonne, plaque, etc. Ils peuvent être réalisés en tout matériau compatible, comme notamment du verre, silice, plastique, fibre, métal, polymère, polystyrène, téflon, etc. Les réactifs peuvent être immobilisés sur la surface du support par des techniques connues, ou, dans le cas des acides nucléiques, synthétisés directement in situ sur le support. Des techniques d'immobilisation incluent l'adsorption passive (Inouye et al., J. Clin. Microbiol. 28 (1990) 1469), la liaison covalente. Des techniques sont décrites par exemple dans WO90/03382, WO99/46403. Les réactifs immobilisés sur le support peuvent être ordonnés selon un schéma pré-établi, pour faciliter la détection et l'identification des complexes formés, et selon une densité variable et adaptable.30 Dans un mode de mise en oeuvre, le produit de l'invention comprend un pluralité d'oligonucléotides synthétiques, d'une longueur comprise entre 5 et 100 bases, spécifiques d'un ou plusieurs acides nucléiques cibles définis en a) à c). Les produits de l'invention comprennent typiquement des molécules contrôle, permettant d'étalonner et/ou normaliser les résultats. Un autre objet de la présente demande concerne un kit comprenant un compartiment ou conteneur comprenant au moins un, de préférence plusieurs, acides nucléiques comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique d'un acide nucléique cible tel que défini ci-dessus et/ou un, de préférence plusieurs ligands d'un polypeptide cible tel que défini précédemment. De préférence, le produit comprend au moins 5, 10, 20, 30, 40, 50, 60 ou plus acides nucléiques et/ou ligands différents choisis parmi les acides nucléiques et ligands mentionnés ci-dessus. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, le produit comprend chacun des acides nucléiques de séquence SEQ ID NO: 1-376 ou un ligand pour chacun des polypeptides cibles tels que définis ci-dessus. Le kit peut comprendre par ailleurs des réactifs pour une réaction d'hybridation ou immunologique, ainsi que, le cas échéant, des contrôles et/ou instructions. Un autre objet de l'invention concerne l'utilisation d'un produit ou kit tel que défini ci-dessus pour la détection d'un cancer chez un sujet mammifère, de préférence un sujet humain, en particulier du cancer du sein. Un autre objet de l'invention concerne un acide nucléique de séquence choisie parmi SEQ ID NO : 1-376, ou un fragment distinctif de celles-ci comprenant au moins 15 bases consécutives, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30, ou un acide nucléique ayant une séquence complémentaire de celles-ci, ou un analogue fonctionnel de celles-ci. L'invention concerne également un vecteur de clonage ou d'expression comportant ces acides nucléiques, ainsi que toute cellule recombinante comprenant un tel vecteur ou acide nucléique. Un autre objet de l'invention concerne l'utilisation d'un acide nucléique comprenant une séquence choisie parmi SEQ ID NO: 1-376, ou un fragment distinctif de celles-ci comprenant au moins 15 bases consécutives, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30, ou un acide nucléique ayant une séquence complémentaire de celles-ci, ou un analogue fonctionnel de celles-ci, pour la détection (essentiellement in vitro) d'un cancer chez un sujet mammifère. Selon un exemple particulier de mise en oeuvre de l'invention, on prélève un échantillon de sang d'un mammifère à tester. L'échantillon de sang est éventuellement traité de manière à rendre les acides nucléiques plus accessibles, et ceux-ci sont marqués. Les acides nucléiques sont ensuite appliqués sur un produit tel que défini ci-avant et le profil d'hybridation est déterminé, permettant de diagnostiquer la présence ou non d'un cancer chez le sujet. La méthode de l'invention est simple, pratiquée ex vivo, et permet la détection précoce d'un cancer à partir d'un échantillon de sang. Il est entendu que toute technique équivalente peut être utilisée dans le cadre de la présente demande pour déterminer la présence d'une molécule cible. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et non limitatifs. LEGENDE DES FIGURES Figure 1 : Amplification par PCR des cDNAs DATAS issus du profilage n 1 (PBMN) à l'aide de 10 couples d'amorces semi-dégénérées. Le profilage DATAS a été effectué dans les deux directions (cancers stade I & II contre contrôles et contrôles contre cancers stade I & II). Un contrôle positif à l'aide de cDNA issu de cellules HepG2 est inclus. Figure 2 : Amplification par PCR des cDNAs DATAS issus du profilage n 2 (PBMO) à l'aide de 10 couples d'amorces semi-dégénérées. Le profilage DATAS a été effectué dans les deux directions (cancers stade III & IV contre contrôles et contrôles contre cancers stade III & IV). Un contrôle positif à l'aide de cDNA issu de cellules HepG2 est inclus Figure 3 : Amplification par PCR des cDNAs DATAS issus du profilage n 3 (PBMP) à l'aide de 10 couples d'amorces semi-dégénérées. Le profilage DATAS a été effectué dans les deux directions (cancers stade I à IV contre contrôles et contrôles contre cancers stade I à IV). Un contrôle positif à l'aide de cDNA issu de cellules HepG2 est inclus Figure 4 : Configuration spécifique de sondes pour mesurer l'expression de variants générés par épissage alternatif. La sonde A , commune aux deux isoformes mesure l'expression des deux variants. La sonde B, spécifique de la séquence additionnelle de la forme longue, ainsi que les sondes C et D, spécifiques des séquences de jonction autour de cette séquence additionnelle mesurent l'expression de l'isoforme longue. La sonde E, spécifique de la jonction issue de l'absence de la séquence additionnelle, mesure l'expression de l'isoforme courte. Figure 5: Définition des séquences "cibles". 15 nucléotides de part et d'autre de chaque jonction et jusqu'à 500 nucléotides pour les séquences additionnelle et commune en amont sont captures. Figure 6: Séquences cibles et données associées. Description des colonnes : idn : n d'identification de l'événement d'épissage ; Description : type d'événement d'épissage ; forme longue : n d'accession de la forme longue ; forme courte : n d'accession de la forme courte ; cible A à E : Séquences des cible A à E ; long. : taille des séquences de la colonne précédente. Figure 7: Clustering hiérarchique sur 37 contrôles et 55 patientes en utilisant 100 oligonucléotides. EXEMPLES 1. Caractéristiques des échantillons biologiques Les exemples présentés ci après ont été réalisés initialement à partir de 92 échantillons sanguins (5 ml de sang total, prélevé dans deux tubes PaxGene). Ces échantillons regroupaient 37 échantillons sanguins provenant de patientes contrôles saines (S, obtenus de l'Etablissement Français du Sang) et 55 échantillons de patientes atteintes d'un cancer du sein en phase 1111(Cl/II). 2. Extraction des ARN totaux de l'échantillon sanguin Les prélèvements sanguins ont été collectés directement dans des tubes PAXGeneTm Blood RNA (PreAnalytix, Hombrechtikon, CH). Après l'étape de prélèvement de l'échantillon sanguin et afin d'obtenir une lyse totale des cellules, les tubes ont été laissés à température ambiante pendant 4 h puis conservés à -20 C jusqu'à l'extraction du matériel biologique. Plus précisément, dans ce protocole, les ARN totaux ont été extraits à l'aide des kits PAXGene Blood RNA (PreAnalytix) en respectant les recommandations du fabriquant. Brièvement, les tubes ont été centrifugés (15 min, 3000 g) afin d'obtenir un culot d'acides nucléiques. Ce culot a été lavé et repris dans un tampon contenant de la protéinase K nécessaire à la digestion des protéines (10 min à 55 C). Une nouvelle centrifugation (5 min, 19 000g) a été effectuée pour éliminer les débris cellulaires et de l'éthanol a été ajouté afin d'optimiser les conditions de fixation des acides nucléiques. Les ARN totaux ont été spécifiquement fixés sur les colonnes PAXgene RNA spin column et, avant l'élution de ceux-ci, une digestion de l'ADN contaminant a été effectuée à l'aide du RNAse free DNAse set (Qiagen, Hilden, Allemagne). La qualité des ARN totaux a été analysée par le bioanalyzer AGILENT 2100 (Agilent Technologies, Waldbronn, Allemagne). 3. Expériences de profilage DATAS Trois séries de profilage DATAS ont été effectuées entre les groupes suivants : DATAS n 1 : Cancers du sein précoces (Stade I et II) contre groupe Contrôle (étude PBMN) DATAS n 2 : Cancers du sein tardifs (Stade III et IV) contre groupe Contrôle (étude PBMO) DATAS n 3 : Cancers du sein (Stade I, II, III et IV) contre groupe Contrôle (étude PMNP) 30 DATAS est un technologie de profilage de l'expression génétique entre deux échantillons qui permet de caractériser les différences qualitatives au niveau des ARNs messagers, telles que celles générées par épissage alternatif. Cette technologie propriétaire est décrite dans le brevet US 6,251,590. Les ARNs totaux correspondant aux deux situations, l'une normale (mN) et l'autre pathologique (mP), sont isolés à partir des échantillons sanguins à l'aide du système PAXgene (PreAnalytix) décrit ci-dessus. Ces ARNs (50 g par groupe) sont convertis en ADN complémentaires (cN) et (cP) à l'aide de reverse transcriptase (RT) (Invitrogen) et d'un oligonucleotide oligodT25 biotinylé (Invitrogen). Les échantillons ayant contribué aux 50 gg par groupe sont indiqués dans les tableaux A à F. Des hybrides mN/cP et cN/mP sont ensuite réalisés en phase liquide. Après précipitation à l'éthanol de mN et cP et de cN et mP, les précipitats sont repris dans 30 l de solution d'hybridation contenant 80% formamide et 0.1% SDS pour une incubation à 40 C sur la nuit. Les hétéroduplexes sont ensuite capturés à l'aide de billes magnétiques Streptavidine (Dynal). Un aimant permet de maintenir les billes dans le tube pendant les opérations de rinçage. Les billes / hétéroduplexes sont alors reprises dans 50 l de tampon RNAseH et incubées avec la RNaseH (Invitrogen) 30 minutes à 37 C. Le surnageant est récupéré après une nouvelle application de l'aimant. L'ADN résiduel est éliminé par action de la DNAseI (Ambion). Après inactivation de l'enzyme, les fragments d'ARNs sont précipités à l'éthanol et repris dans de l'eau traitée au DEPC supplémentée de RNAse out (Ambion). Les fragments d'ARNs sont ensuite reverse transcrits (kit Reverse transcription TaqMan, Applied Biosystem) à l'aide d'oligonucléotides hexamères aléatoires. Les ADNs complémentaires obtenus sont alors amplifiés par PCR à l'aide d'amorces semidégénérées. 10 couples d'amorces sont généralement utilisés. Les amplicons obtenus peuvent être visualisés par électrophorèse sur gel d'agarose (figure 1, 2 et 3). On observe des populations amplifiées hétérogènes de nature et d'intensité qui varient selon les amorces et les échantillons utilisés. Ces populations amplifiées sont clonés dans un vecteur de clonage TOPO TA (Invitrogen) pour être transformés dans une souche de bactéries E. Coli compétentes (Invitrogen). Les colonies sont repiquées dans des plaques 96 puits et cultivées sur la nuit dans un milieu 2XTY supplémenté d'ampicilline. Un stock glycérolé (50%) est alors effectué. Généralement, on repique une plaque 96 puits par couple d'amorce pour une des deux directions. Cela fournit ainsi 96x10x2 = 1920 colonies à caractériser. 1728 clones ont été séquencés dans le cadre du profilage DATAS n 1, 1920 ont été clonés 5 et séquencés dans le cadre du profilage DATAS n 2 et 1920 ont été clones et séquencés dans le cadre du profilage DATAS n 3. 4. Analyse Bioinformatique 10 Le tableau G récapitule le nombre de clones caractérisés dans les trois banques de profilage. Un clone qualifié de singleton signifie que la séquence de ce clone n'a été identifiée qu'une seule fois dans la banque et qu'aucun autre clone ne recouvre cette séquence. Un cluster correspond à un groupe de clones dont les séquences se chevauchent. 15 Les trois profilages DATAS ont ainsi générés 1741 clones non redondants. Tableau G : Caractérisation des clones obtenus au sein des trois banques DATAS Banques DATAS Cancers I Cancers III & Tous cancers Consolidation &II vs. IV vs. vs. contrôle sur les trois contrôle contrôle banques Nombre de clones 1728 1920 1920 5568 séquencés _ Nombre de clusters 267 347 303 886 Nombre de 239 362 440 855 singletons _ Nombre de clones non 506 709 743 1741(*) redondants au sein de la banque Une analyse bioinformatique a été effectuée sur les 1741 clones afin d'identifier les gènes 20 auxquels ils sont associés et les événements d'épissage connus dans les banques publiques d'acides nucléiques correspondants. Ainsi, les 1741 clones DATAS ont pu être associés à 1170 gènes différents, certains fragments DATAS non chevauchant étant associés à différentes régions du même gène. 25 5. Sélection et dessin des événements cibles pour le dessin du microarray La détection et la quantification de l'expression de variants d'épissage par microarray nécessite l'utilisation d'une configuration de sondes particulière. Tout couple ARN messager de référence / variant d'épissage peut être modélisé en tant que Isoforme longue / Isoforme courte (Figure 4). Ainsi, un variant d'épissage associé à un saut d'exon sera l'isoforme courte par rapport au variant de référence. Un variant d'épissage comportant un nouvel exon ou une rétention d'intron sera l'isoforme longue par rapport au variant de référence. Les autres événements d'épissage alternatifs (utilisations de sites cryptiques 5' ou 3' d'épissage) peuvent également être modélisés de la même manière. Le jeu de sondes nécessaire à la mesure de l'expression de variants d'épissage est également indiqué sur la figure 4. Ce jeu est composé de deux sondes exoniques traditionnelles A et B et de trois sondes de jonction de type exon-exon ou exon-intron C, D et E. La sonde A mesure l'expression des deux isoformes, les sondes B, C et D l'expression de l'isoforme longue et la sonde E l'expression de la forme courte. Afin de concevoir toutes ces sondes, il est nécessaire d'identifier les événements d'épissage correspondant aux fragments DATAS, puis les régions cibles à partir desquelles seront dessinées les sondes. Les séquences cibles correspondant aux sondes de jonction C, D et E sont définies par une longueur de 30 nucléotides, 15 nucléotides de part et d'autre de la jonction. Il est ainsi possible de couvrir toute jonction par des sondes de 25 nucléotides de type : 10/15, 11/14, 12/13, 13/12, 14/11 et 15/10 (le signe / représentant la zone de jonction). Les contraintes sont moins fortes sur le sondes exoniques A et B. La séquence additionnelle, spécifique de la forme longue (séquence 2 de la figure 4) et la séquence commune en amont du site d'épissage (séquence 1 de la figure 4) définissent les séquences cibles pour ces sondes avec toutefois un plafond de 500 nucléotides pour les séquences pouvant dépasser cette taille. La définition des séquences cibles est résumée figure 5. Ainsi, les 1170 gènes correspondant aux 1741 clones DATAS ont été utilisés pour identifier, pour chacun d'entre eux les cDNAs et ESTs représentés dans les banques publiques de données de séquences, présentant potentiellement des différences qualitatives de séquences, source d'événements d'épissages. Les événements retenus sont localisés à moins de 100 nucléotides par rapport aux extrémités 5' ou 3' des fragments DATAS. 2108 événements ont ainsi été retenus et répertoriés dans un classeur Excel dont une partie décrivant les informations extraites est représentée sur la figure 6. Ces informations comprennent, pour un événement donné : un numéro d'identification de l'événement, la nature de l'événement, les numéros d'accès des formes longues et courtes, les séquences cibles A à E et la taille de ces séquences cibles. Un contrôle qualité strict a été appliqué pour la définition de ces séquences. Les ambiguités sur certains nucléotides ont été corrigées en les substituant par les nucléotides correspondant sur l'ARN de référence RefSeq ou à partir de l'ADN génomique. Toutes les séquences cibles ont été réalignées afin de confirmer leur appartenance aux formes courtes ou longues appropriées. 6. Dessin des sondes et de la puce Afin de pouvoir mesurer l'expression des 2108 événements décrits précédemment, une puce à ADN à façon a été conçue. Sur cette puce, chaque événement était caractérisé par ses cinq séquences cibles A-E. Pour chaque séquence A et B, 11 couples de sondes de 25 nucléotides ont été conçus, alors que les séquences cibles du type C, D, ou E ont été détectées avec 6 couples de sondes de 25 nucléotides. Par couple de sondes, on entend une première sonde qui s'hybridait parfaitement (on parle alors de sondes PM ou perfect match) avec un des ADNc issus d'un transcrit cible, et une deuxième sonde, identique à la première sonde à l'exception d'un mésappariement (on parle alors de sonde MM ou mismatched) au centre de la sonde. Chaque sonde MM servait à estimer le bruit de fond correspondant à une hybridation entre deux fragments nucléotidiques de séquence non complémentaire. (Affymetrix technical note "Statistical Algorithms Reference Guide" ; Lipshutz, et al (1999) Nat. Genet. 1 Suppl., 20-24). Si le design d'au moins 6 sondes pour les séquences A et B ou d'au moins 4 sondes pour les séquences C, D, et E était impossible, ces séquences ne figuraient pas sur la puce à façon. Une telle situation peut résulter de séquences de basse complexité, contenant des structures répétitives ou des structures hairpin consécutives ou non-consécutives. Une taille de séquences A-E inférieure à 30 nucléotides menait également à l'exclusion de ces sondes. Uniquement les séquences de bonne qualité, orientées en direction 5' -> 3', servaient pour les design des sondes effectuées selon les consignes d'Affymetrix. 7. Synthèse d'ARNc, obtention et marquage des ADNc et fragmentation Afin d'analyser l'expression des transcrits cibles selon l'invention, les ADN complémentaires (ADNc) des ARNm contenus dans les ARN totaux tels que purifiés ci dessus, ont été obtenus à partir de 400 ng d'ARN totaux par l'utilisation d'une enzyme de Klenow 3'-5'-exonuclease, de 100 unités de l'enzyme de transcription reverse SuperScript II (Invitrogen), 10 unités de l'inhibiteur de la RNAse H Superase-IN (Ambion, Huntigdon, UK) et 200 pmol d'amorce random contenant le promoteur T7 (RP-T7-primer, Eurogenetec, Seraing, Belgique). La totalité des ADNc ainsi obtenue a ensuite été engagée dans une transcription in-vitro, qui a été effectuée avec un kit MEGAscript T7 (Ambion) pendant 16h à 37 C. L'ARNc résultant a été ultérieurement purifié sur colonne avec un RNeasy Mini kit (Invitrogen), et la qualité de l'ARNc obtenu a été analysée par le bioanalyzer AGILENT 2100. Les ARNc purifiés ont ensuite été quantifiés par spectrophotométrie, et la solution d'ARNc a été ajustée à une concentration de 1,24 g/gl d'ARNc. Vingt-six microgrammes d'ARNc ont ensuite été dispatchés sur deux tubes Eppendorf, et 3 gg d'amorces random sont ajoutés à chaque tube. La transcription reverse a été effectuée avec 800 unités de SuperScriptll (Invitrogen) et 10 unités d'un inhibiteur de la RNAse H, en présence d'enzyme de Klenow, pendant 1h à 37 C. L'ADNc à double-brin résultant de cette approche a ensuite été purifié à l'aide du QIAquick PCR Purification Kit (Qiagen) et quantifié par spectrophotométrie. Seize microgrammes d'ARNc, repartis sur trois tubes Eppendorf, ont ensuite été fragmentés avec 0.6 unités de DNAse I par tube pendant 10 minutes à 37 C. L'efficacité de la fragmentation a été verifiée à l'aide du bioanalyzer 2100 (Agilent). Les ADNc fragmentés ont ensuite été marqués avec de la biotine en utilisant 330 unités du terminale transferase (Roche Molecular Biochemicals, Meylan, France) et 1 l de DNA Labeling Reagent (DLR-la, 5 mM) [Affymetrix] par microgramme de ADNc pendant 60 min à 37 C. La totalité d'ADNc fragmenté et marqué a finalement été hybridée sur la puce à ADN à 5 façon (intitulée A520138F , cf exemple 6) selon un protocole d'hybridation standard adapté à des puces 1l m. 8. Mise en évidence de profils d'expression pour le diagnostic du cancer du sein à partir d'échantillon sanguins 8.1. Mise en évidence d'un profil d'expression des transcrits permettant de discriminer les patientes Contrôles (S) des patientes atteintes d'un cancer en stade I/II L'expression d'environ 2000 variants d'ARN, représentant environ 800 gènes, a été 15 analysée et comparée entre des patientes S et C I/II. Pour cela, 16 g d'ADNc fragmentés issus de chaque échantillon ont été ajoutés à un tampon d'hybridation (Affymetrix) et 200 l de cette solution ont été mis en contact pendant 16 h à 50 C sur des puces d'expression. Afin d'enregistrer les meilleures performances d'hybridation et de lavage, des ARN qualifiés de contrôle biotinylés (bioB, bioC, bioD et cre) et des oligonucléotides (oligo 20 B2) ont également été inclus dans le tampon d'hybridation. Après l'étape d'hybridation, les ADNc biotinylés et hybridés sur la puce, ont été révélés par l'utilisation d'une solution de streptavidine-phycoerythrine et le signal a été amplifié par l'utilisation d'anticorps antistreptavidine. L'hybridation a été réalisée dans une étuve d'hybridation GeneChip Hybridisation oven (Affymetrix), et le protocole Euk GE-WS2 du protocole 25 d'Affymetrix a été suivi. Les étapes de lavage et de révélation ont été réalisées sur une station Fluidics Station 450 (Affymetrix). Chaque puce a ensuite été analysée sur un scanner Affymetrix G3000 GeneArray Scanner à une résolution de 1,5 microns afin de repérer les zones hybridées sur la puce. Ce scanner permet la détection du signal émis par les molécules fluorescentes après excitation par un laser argon en utilisant la technique du 30 microscope à épifluorescence. On obtient ainsi pour chaque position, un signal proportionnel à la quantité d'ADNc fixés. Le signal a ensuite été analysé par le logiciel GeneChip Operating Software (GCOS 1.2, Affymetrix). 10 Afin de prévenir les variations obtenues par l'utilisation de différentes puces, il a été réalisé une approche de normalisation utilisant l'outil Bioconductor , qui permet d'harmoniser la distribution moyenne des données brutes obtenues pour chaque puce. Les résultats obtenus sur une puce peuvent alors être comparés aux résultats obtenus sur une autre puce. Le logiciel GCOS 1.2 permettait aussi d'inclure un algorithme statistique pour considérer si un transcrit était exprimé ou non. A partir des 6.242 groupes de sondes, représentant environ 2.000 transcrits, de la puce, les inventeurs ont sélectionné les transcrits pertinents qui étaient corrélés au développement d'un cancer du sein. Les transcrits qui ont un niveau d'expression trop faible sur la majorité des puces ainsi que les transcrits qui ne présentent pas de variation importante entre les différentes puces ont été exclus (Li et al, 2001, Bioinformatics, 17 : 1131-1142). La recherche d'un panel de transcrits discriminant les groupes de patientes EFS et CUII a été réalisée par une technique de Data Mining, nommée random forest algorithm (http://ligarto.org/rdiaz/Papers/jornadas.bioinfo.randomForest.pdf). Outre l'analyse des données avec l'algorithme random forest, qui représente une analyse de type multivariée, une analyse dite univariée servait également à identifier des transcrits différentiellement exprimés entre les patientes EFS et CUII. Cette analyse, nommée SAM (pour Significance Analysis of Microarrays ) est principalement basée sur une version modifiée du test t de Student qui permet de prévenir le biais introduit par les gènes avec une variabilité faible. Cette approche permet de contrôler le taux de gènes faux positifs dans une analyse univariée. L'ensemble des analyses mentionnées ci-dessus a permis de mettre en évidence un premier panel de transcrits, comprenant 318 transcrits pertinents selon l'invention (cf tableau 1, SEQ ID Nos: 1-318). L'augmentation ou la diminution d'expression de chacun de ces transcrits, observée chez les patientes S par rapport aux patientes C UII est présentée dans le tableau 1. Les inventeurs ont étudié l'expression simultanée de 318 transcrits pour obtenir un profil d'expression. En utilisant la méthode de random forest, 90 % des patients étaient correctement classifiés. Plus précisément, 32 des 37 contrôles et 51 des 55 patientes ont été correctement classifiés, ce que correspond à une sensibilité de 92,7 % et une spécificité de 86,4 %. Outre l'analyse sur les 92 échantillons initiaux, une analyse supplémentaire a été effectuée afin de valider la pertinence de la signature identifié ci-dessus : une cohorte indépendante de cinq contrôles saines et 16 cancer du sein phase UII a été analysée en aveugle. L'analyse d'une cohorte indépendante est un des meilleurs moyens pour tester la valeur prédictive d'une signature de gènes ou de transcrits (cf. The SMRS working group, Nat Biotech 2005, 7 : p.833-838). Basé sur les séquences SEQ ID Nos: 1-318, l'algorithme random forest a classé correctement cinq contrôles sur cinq et 13 patientes sur seize (86% de classification). Par des expériences supplémentaires d'hybridations et d'analyses, 58 cibles supplémentaires ont pu être identifiées, correspondant aux séquences SEQ ID NO : 319- 376 (Cf Tableau 1). 8.2. Identification d'un sous-ensemble de 100 marqueurs Les inventeurs ont également étudié l'expression simultanée de 100 transcrits de séquence nucléotidique choisie parmi les séquences présentées dans le tableau 2 pour obtenir un profil d'expression. En utilisant la méthode de random forest, 89 % des patients étaient correctement classifiés. Plus précisement, 31 des 37 contrôles et 51 des 55 patientes ont été correctement classifiés, ce qui correspond à une sensibilité de 92,7 % et une spécificité de 83,7 %. Ces résultats ont été confirmés avec une autre technique d'analyse, le clustering hierarchique. Dans cette analyse non-supervisée, une Contrôle se positionne parmi les patientes (à gauche de la ligne pointillée rouge, cf. figure 7), et 10 patientes figurent parmi les contrôles saines (à droite de la ligne pointillée rouge). La figure 7 représente l'analyse de clustering hiérarchique d'échantillons de sang obtenu à partir de 55 patients atteintes d'un cancer en stade précoce (C UII, appelé également D) et 37 patients Contrôles (donneuses saines) en utilisant l'expression de 100 gènes identifiés par l'analyse algorithmique. La fonction de clustering hiérarchique du logiciel Spotfire organise les patients C UII et contrôles en colonnes, et les gènes en lignes de manière à obtenir en position adjacente les patients ou les gènes présentant des profils d'expression comparables. Le coefficient de corrélation de Pearson a été utilisé comme indice de similarité pour les gènes et les patients. Les résultats correspondent au niveau de fluorescence Affymetrix normalisé par l'outil bioconductor . Afin de tenir compte des différences constitutives d'expression entre les gènes, les niveaux d'expression de chaque gène ont été normalisés en calculant une variable centrée réduite. Le blanc représente les faibles niveaux d'expression, le gris les niveaux intermédiaires et le noir les niveaux forts. La hauteur des branches du dendrogramme indique l'indice de similarité entre les profils d'expression. Outre l'analyse sur les 92 échantillons initiaux, une analyse supplémentaire a été effectué afin de valider la pertinence de la signature identifié ci dessus : une cohorte indépendante de cinq contrôles saines et 16 cancer du sein phase 1/II a été analysée en aveugle. Basé sur les top 100, l'algorithme random forest a classé correctement cinq contrôles sur cinq et 14 patientes sur seize (90% de classification). Parmi cette combinaison de 100 gènes marqueurs, les inventeurs ont mis en évidence que des panels plus restreints permettaient également de discriminer les patients contrôles des patientes atteintes d'un cancer du sein, comme décrit dans les exemples suivants. 8.3. Identification d'un panel prédictif de 66 marqueurs (PANEL 6) Les inventeurs ont mis en évidence une combinaison de 66 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 5, 7, 13, 14, 16-20, 23-28, 47, 51-55, 58, 64, 69, 80, 81, 88-90, 25 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 188-191, 208, 222, 225, 228, 229, 236, 240, 242, 245, 248, 252, 280, 281, 284, 290, 298-300 et 309-312 (voir tableau 3). Cette combinaison permet de classifier correctement plus de 80 % des échantillons. 8.4. Identification d'un panel prédictif de 53 marqueurs (PANEL 5) Les inventeurs ont également mis en évidence une combinaison de 53 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 7, 13, 14, 16-19, 23-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 137, 139, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 228, 229, 240, 245, 248, 30 252, 280, 281, 284, 290, 298-300, 310 et 312. Cette combinaison permet également de classifier correctement plus de 80 % des échantillons. 8.5. Identification d'un panel prédictif de 42 marqueurs (PANEL 4) 5 Les inventeurs ont également mis en évidence une combinaison de 42 marqueurs, basée sur les séquences SEQ ID Nos : 13, 16-19, 23, 26-28, 47, 51-55, 58, 69, 80, 81, 89, 116, 121, 125, 145, 148, 158, 160, 161, 164, 189, 190, 225, 229, 240, 248, 280, 281, 284, 299, 300, 310 et 312. Cette combinaison permet également de classifier correctement plus de 80 % 10 des échantillons. 8.6. Identification d'un panel prédictif de 22 marqueurs (PANEL 3) Les inventeurs ont mis en évidence une combinaison de 22 marqueurs, basée sur les 15 séquences SEQ ID Nos : 18, 19, 23, 26, 27, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 161, 188, 225, 228, 240, 280 et 312. Cette combinaison permet de classifier correctement 76 % des échantillons. 8.7. Identification d'un panel prédictif de 18 marqueurs (PANEL 2) Les inventeurs ont aussi mis en évidence une combinaison de 18 marqueurs, basée sur les séquences cibles SEQ ID NOs: 18, 19, 23, 26, 51, 52, 53, 54, 55, 69, 80, 125, 145, 148, 225, 228, 240 et 312 présentées dans le tableau 3. Cette combinaison permet de classifier correctement 76 % des échantillons. 25 Ceci confirme que l'analyse de l'expression de ces 18 marqueurs est un bon outil pour discriminer les patientes ayant un fort risque de rechute des patientes ayant un faible risque de rechute. L'utilisation de panel de gènes restreint est particulièrement adaptée pour obtenir un outil de détection et de pronostic. En effet, l'analyse de l'expression d'une 30 dizaine de marqueurs ne nécessite pas la fabrication à façon de puce à ADN, et peut être mise en oeuvre directement par des techniques de PCR ou de NASBA, ou puce de basse densité, ce qui présenteun atout économique important et une mise en oeuvre simplifiée. 20 8.8. Identification de panels prédictifs de 54, 59 et 72 marqueurs (PANELS 1 et 7-9) Les inventeurs ont mis en évidence des combinaisons de 100, 104 et 110 marqueurs, basées sur les séquences cibles SEQ ID Nos : 1-376, permettant de détecter la présence d'un cancer du sein chez des sujets. Ces panels sont décrits dans le Tableau 4. Le Panel 1 comprend l'ensemble des séquences communes aux Panels 7-9. 8.9. Identification de cascades de signalisation de la réponse immunitaire L'analyse des différents gènes identifiés dans l'invention, dont l'expression est altérée chez les patients, montre qu'ils appartiennent à des familles de gènes impliquées dans des voies de signalisation cellulaire ou dans des mécanismes de régulation communs. Ainsi notamment, cette analyse fait apparaître de nombreux gènes impliqués dans les cascades de signalisation mises en oeuvre dans la réponse immunitaire (innée ou acquise), et notamment dans la transduction des messages initiés par la stimulation des TLRs, dans la sécrétion de cytokines ou dans l'activation des lymphocytes T. Les demandeurs ont ainsi défini des panels de gènes, liés ou participant à des voies de signalisation de la réponse immune, qui constituent des cibles d'intérêt pour la détection du 20 cancer. Ces panels sont donnés dans les Tableaux 5 et 6. 5 Tableau A : Echantillons sélectionnés pour le groupe cancer du sein précoce pour le DATAS n 1 (PBMN) Echantillon Stade Quantité D104 Clinique utilisée I (ug) 10.0 D105 I 5.0 D106 I 2.0 D111 I 2.0 D114 I 3.0 D118 I 5.0 D123 I 6.0 D117 II 2.0 D121 II 5.0 D130 II 10.0 Tableau B : Echantillons sélectionnés pour le groupe contrôle pour le DATAS n 1 (PBMN) Echantillon Stade Quantité Dl Clinique utilisée DFS>5 (ug) 1.66 D3 DFS > 5 1.66 D9 DFS > 5 1. 66 D10 DFS > 5 1.66 _ D17 DFS>5 1.66 D28 DFS>5 1.66 D36 DFS>5 1.66 D63 DFS>5 1.66 D75 DFS>5 1.66 D76 DFS>5 1.66 D11 DFS<5 1.66 D14 DFS < 5 1.66 D15 DFS<5 1.66 D16 DFS<5 1.66 D27 DFS<5 1.66 D31 DFS<5 1.66 D41 DFS<5 1.66 D66 DFS<5 1.66 D102 DFS<5 1.66 D103 DFS<5 1.66 D67 Benin 1.66 D69 Benin 1.66 D70 Benin 1.66 10 D71 Benin 1.66 D72 Benin 1.66 D73 Benin 1.66 D74 Benin 1.66 D79 Benin 1. 66 D115 Benin 1.66 D125 Benin 1.66 Tableau C : Echantillons sélectionnés pour le groupe cancer du sein tardif pour le DATAS n 2 (PBMO) Echantillon Stade Quantité D55 Clinique utilisée (ug) S III 3.33 D59 S III 3.33 D90 S III 3.33 D134 S III 3.33 D168 S III 3.33 D178 S III 3.33 D126 S III 3.33 D132 S III 3.33 D91 S IV 3.33 D92 S IV 3.33 D101 SIV 3.33 D138 SIV 3.33 D161 S IV 3.33 D170 SIV 3.33 D99 S IV 3.33 Tableau D : Echantillons sélectionnés pour le groupe contrôle pour le DATAS n 2 (PBMO) Dl Stade Quantité Clinique utilisée nique (ug) DFS>5 1.66 D3 DFS > 5 1.66 D9 DFS>5 1.66 D10 DFS>5 1.66 D17 DFS>5 1.66 D28 DFS>5 1.66 D36 DFS > 5 1.66 ,D63 DFS>5 1.66 D75 DFS>5 1.66 D76 DFS > 5 1.66 D11 DFS < 5 1.66 D14 DFS < 5 1.66 D15 DFS<5 1.66 D16 DFS<5 1.66 D27 DFS<5 1.66 D31 DFS<5 1.66 D41 DFS<5 1.66 D66 DFS<5 1.66 0102 DFS<5 1.66 D103 DFS<5 1.66 D67 Benin 1.66 D69 Benin 1.66 D70 Benin 1.66 D71 Benin 1.66 D72 Benin 1.66 D73 Benin 1.66 D74 Benin 1.66 D79 Benin 1.66 D115 Benin 1.66 D125 Benin 1.66 Tableau E : Echantillons sélectionnés pour le groupe cancer du sein tous stades pour le 5 DATAS n 3 (PBMP). Echantillon Stade Quantité D91 Clinique utilisée - SIV (ug) 1,3 D92 SIV 1,3 D101 SIV 1,3 D138 SIV 1,3 D161 SIV 1,3 i D170 SIV 1,3 D99 SIV 1,3 D195 SIV 1,3 D197 SIV 1,3 D205 SIV 1,3 D55 S III 1,3 D59 S III 1,3 D90 SIII 1, 3 D134 SIII 1,3 D168 S III 1,3 D178 S III 1,3 D126 S III 1,3 D132 S III 1,3 D135 ! S III 1,3 D185 S III 1,3 D108 S U 1,3 D109 S II 1,3 D148 SII 1,3 D156 SII 1,3 D160 SII 1,3 D162 SII 1,3 D163 SII 1,3 D166 SII 1,3 D167 SII 1,3 D172 SII 1,3 D112 S I 1,3 D120 S I 1,3 D122 S I 1,3 D127 S I 1,3 D131 S I _ 1,3 D145 S I 1,3 D147 S I 1,3 D153 S I 1,3 D173 SI 1,3 D176 S I 1,3 Tableau F : Echantillons sélectionnés pour le groupe contrôle pour le DATAS n 3 (PBMP) Echantillon Stade Quantité D1 Clinique utilisée DFS>5 (u9) 1.66 D3 DFS>5 1.66 D9 DFS>5 1.66 D10 DFS>5 1.66 D17 DFS > 5 1.66 D28 DFS>5 1.66 D36 DFS>5 1.66 D63 DFS>5 1.66 D75 DFS>5 1.66 D76 DFS>5 1.66 Dl 1 DFS<5 1.66 D14 DFS<5 1.66 1D15 DFS<5 1.66 D16 DFS<5 1.66 D27 DFS<5 1.66 D31 DFS<5 1.66 D41 DFS < 5 1.66 D66 DFS<5 1.66 ID102 DFS <5 1.66 D103 DFS<5 1.66 D67 Benin 1.66 D69 Benin 1.66 D70 Benin 1.66 Benin 1.66 D71 Benin 1.66 D72 Benin 1.66 D73 Benin 1.66 D74 Benin 1.66 D79 Benin 1.66 D115 Benin 1.66 D125 Tableau 1û Liste de 376 transcrits exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein. SEQ Description de la N Genbank N C UII vs. Séquence Cible ID N séquence (reference) Genbank Sains (variant) 1 lysozyme _ NM 000239.1 BE720647.1 0,8 ATTTAT C C T G CA G T G ctttg ctg ça a _gata 2 cDNA AL832453.2 BU634341.1 0,8 AAATAAAATATCAGGGATATGC DKFZp451G151 TCCCCCTTGAGACTGAAGGAA (Leucine-rich repeat CTGAAGATTTTAAACCTTAGTA kinase 2) AGAACCACATTTCATCCCTATC AGAGAACTTTCTTGAGGCTTGT CCTAAAGTGGAGAGTTTCAGT GCCA 3 cDNA AL832453.2 i BU634341.1 0,8 GAATGAATTTTCTTGctgctatgcctt DKFZp451 G 151 tct (Leucine-rich repeat kinase 2) 4 cDNA AL832878.1 AI223156.1 0,8 TGCCAAGGAAGACCCCCTCCT DKFZp667I093 GACCCCTGTTCCGGCTTCAGA (Guanine nucleotide AAACCCGTTTAGGGAGAAGAA binding protein, gamma 2) GTTTTTCTGTGCCATCCTTTAA cDNA AL832878.1 AI223156.1 0,7 TGCAGATTTGATGGCctactgtgaa DKFZp667I093 gcaca (Guanine nucleotide binding protein, gamma 2) 6 chemokine (C-C NM 001838.2 BI910219.1 0,8 GATGAGGTCACGGACGATTAC motif) receptor 7 ATCGGAGACAACACCACAGTG GACTACACTTTGTTCGAGTCTT TGTGCTCCAAGAAGGACGTGC G GAACTTTAAAG CCTG GTTCCT CCCTATCATGTACTCCATCATT TGTTTCGTGGGCCTACTGGGC AATGGGCTGGTCGTGTTGACC TATATCTATTTCAAGAGGCTCA AGACCATGACCGATACCTACCT GCTCAACCTGGCGGTGGCAGA CATCCTCTTCCTCCTGACCCTT CCCTTCTGGGCCTACAGCGCG GCCAAGTCCTGGGTCTTCGGT GTCCACTTTTGCAAGCTCATCT TTGCCATCTACAAGATGAGCTT CTTCAGTG G CATG CTCCTACTT CTTTG CATCAG CATTGACCG CT ACGTGGCCATCGTCCAGGCTG TCTCAGCTCACCGCCACCGTG CCCGCGTCCTTCTCATCAGCA AGCTGTCCTGTGTGGGCATCT GGATACTAGCCACAGTGCTCT CCATCCC 7 Homo sapiens BO009917.1 _ BCO28225.1 1,4 ATGAAGAAAAACAAAgtgcacaga hypothetical protein gacccg DKFZp76I A052 8 cDNA clone BCO38965.1 N70893. 1 1,2 AGGACAGCCCTGGGCagagatga IMAGE:3920936 ggcaggg (High density lipoprotein binding protein (vigilin)) 9 cDNA clone BC040042.1 BI001496.1 1,3 TAATGCCAAGACAAAgccacggga IMAGE:5207605 ggagca (Immunoglobulin heavy constant gamma 2 (G2m marker)) 10 cDNA clone BC040042.1 BF841656.1 1,3 CACAGGTGTACACCCTGCCCC IMAGE:5207605 CATCCCGGGAGGAGATGACCA (Immunoglobulin AGAACCAGGTCAGCCTGACCT heavy constant GCCTGGTCAAAGGCTTCTACC gamma 2 (G2m CCAGCGACATCGCCGTGGAGT marker)) GGGAGAGCAATGGGCAGCCG GAGAACAACTACAAGACCACA CCTCCCATGCTGGACTCCGAC G G CT C CTTCTT C CTCTACAG CA AGCTCACCGTGGACAAGAGCA GGTGGCAGCAGGGGAACGTCT TCTCATGCTCCGTGATGCATGA GGCTCTGCACAACCACTACAC GCAGAAGAGCCTCTCCCTGTC TCCGGGTAAATGAGTGCCACG GCCGGCAAGCCCCCGCTCCCC AGGCTCTCGGGGTCGCGTGAG GATGCTTGGCACGTACCCCGT GTACATACTTCCCAGGCACCC AGCATGGAAATAAAGCACCCA GCGCT I I BC048206.1 1 AW015234. 1,3 TCTCTCTTTCCAATCTTACGCC 11 Microtubule 1 ATG G CCATCAGTTCATTTCAG C associated CTTCCAGTGCTACACCCACTTC monoxygenase, TTG G CTGACACACTTCTG CTCT calponin and LIM AAG GTGACTG GTTTTCTTG CCA domain containing 2 ATTTTCAAAGAGTGGTACTAAC CCCCAACCCGCTTTCCGCACC CCGTCCTCTCCGCCAGCAGTA CTGGTTGCACTAACTGTGAGT GTCTTGCATACTGATGGACTCA TTTGGTGGCATGGTTGGCTAA CAGCATGGCGGGGGGTGTTCA GCTTGAGACCCATGCCTGTGT TCATTTCCCATGGAGCTGGCA GCCTGGTCTACCCCAAGTGCA TGCCCCGCCTCTCCTCTCTCC CTTGGGTCTGCCTGCGTGCAT GCTTCTCCAGTTGCGTCTGCG AAGCTACCTACTTTCTTGGGAG GGTCGACCTTGATCATGAAACA ATACCATGAGGGGGCCTCTGT CACCTTTGAAAAGAACACTTTT TGAGCAGCCTCAAAAAGCTCAT ACATAC Microtubule TGGGAGGGTCGACCTTGATCA associated TGAAACAATACCATGAGGGGG monoxygenase, CCTCTGTCACCTTTGAAAAGAA calponin and LIM CACTTTTTGAGCAGCCTCAAAA AGCTCATACATACCAGCGCCTT CTTAAATTGGCTCTAATGTAAA GATTGTTAATGTCATTTATCAAA ACCATAGGTGATTATTTGGAGG GATTTAAAAAACTTAATTACTCT CAGGCCTCATCCCAAGCTTGA CACATGCTCTGTAGGTTGAACA CATAATCACAAATATTCTAGCA AATGCTGCCTTGGTTGCAGCC TGCACTGTAGACCCAAGGGTT TTGCTGTGGCTCTTCTTATCTC CCTTGGCTCATAAAGCCCCAG ATGATGCCAGAGCTTCAATTAG AGCCATCATCATCCCAGGCAG GGATATCTTTGAGAAATGACTC AGTTCAGCCCCAGGCCCCTGT GACTCTGCTTAAAGCACACATT TCTGCTGACTCTTGTACCTGGG GCAGCAGGATAATCACCAACA 12 domain containing 2 BC048206.1 AF052170.1 C 13 cellular homolog of the fox sequence in the Finkel-Biskis- Reillymarine NM_001997 GTCGCCCAGATCAAGgctcatgtag sarcoma virus NM 001997.2 2 0,5 cctca 14 cellular homolog of NM 001997.2 W17004.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGAaggtaaagt the fox sequence in ccatgg the Finkel-Biskis-Reilly marine sarcoma virus 15 cellular homolog of NM 001997.2 j AU098396.1 0,6 GTCGCCCAGAGCAAGgctcatgta the fox sequence in gcctca the Finkel-Biskis- Reilly marine sarcoma virus 16 cellular homolog of NM 001997.2 AA063591.1 0,7 TGACCGGCCAGGAAAcggtcgccc the fox sequence in agatca the Finkel-Biskis- Reilly marine sarcoma virus 17 cellular homolog of NM 001997.2 AA094898.1 0,6 CAGGCCGCATGCTTGaggtaaagt the fox sequence in ccatgg the Finkel-Biskis- Reilly marine sarcoma virus 18 cellular homolog of NM 001997.2 AA187006.1 0,7 AGGCCGCATGCTTGGaggtaaagt the fox sequence in ccatgg the Finkel-Biskis- Reilly marine sarcoma virus 19 cellular homolog of j NM 001997.2 AA225636.1 0,6 GGCCAGGAAACGGTCgcccagat the fox sequence in _ caaggta the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 20 cellular homolog of NM 001997.2 BM820687. 0,5 GGTCGCCCAGATCAAgctcatgtag the fox sequence in 1 cctca the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 21 cellular homolog of NM 001997.2 AA491544.1 0,7 GCCGCATGCTTGGAGgtaatgtcc the fox sequence in atggtt the Finkel-Biskis- Reilly murine sarcoma virus 22 cellular homolog of NM 001997.2 AV743892.1 0,5 GTCGCCCAGATCAAGgctctgtagc the fox sequence in ctcac the Finkel-Biskis-Reilly mutine sarcoma virus 23 cellular homolog of NM 001997.2 BU603086.1 0,6 GAAGTAGCAGGCCGCatgCttgga the fox sequence in ggtaaa the Finkel-Biskis-Reilly mutine sarcoma virus 24 cellular homolog of NM 001997.2 BF218408.1 0,6 AGGCCGATGCTTGGAggtaaagtc the fox sequence in catggt the Finkel-Biskis-Reilly mutine sarcoma virus 25 cellular homolog of NM 001997.2 AI499403.1 0,7 CCCGCATGCTTGGAGgtaaagtcc the fox sequence in atqgtt the Finkel-Biskis-Reilly mutine sarcoma virus 26 cellular homolog of NM 001997.2 AW795076. 0,6 CGGTCGCCCAGATCAaggctcatg the fox sequence in 1 tagcct the Finkel-Biskis- Reilly mutine sarcoma virus 27 cellular homolog of D52122.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGggtaaagtcc the fox sequence in atggtt the Finkel-Biskis-Reilly mutine sarcoma virus NM 001997.2 28 cellular homolog of BE535673.1 0,6 GCCGCATGCTTGGAGgtaacagtc the fox sequence in catggt the Finkel-Biskis-Reilly mutine sarcoma virus NM 001997.2 29 mannose-6-phosphate CA430891.1 0,8 CGACACACCCTAGCGgacaatttta rec tor (cacation accct ep dependent) NM 002355.2 30 protein ~ AK090614.1 1,2 TTCCATTCCATGCAGgaaggctgg otein kinase kinase kinase aagcgc kinase 11 NM 002419.2 31 proteoglycan 1, BQ051861.1 1 AATCCTCAGTTCAAGgttatcctacg secretory granule NM 002727.1 0,8 caga 32 proteoglycan 1, BQ051861.1 0,8 GACTGACC 1 1 1 1 1 CCaaagacgag secretory granule NM 002727.1 aatcca 33 protein kinase C BU631834.1 1,5 CTCGCAGAAACCCAAccgctccac substrate 80K-H NM 002743.1 caccgt 34 SEC14-like 1 (S. 1,6 GTAGGTAGGTTCGTAgtagggttcg cerevisiae) NM 003003.1 J CD366399.1 taggt 35 SEC14-like 1 (S. NM 003003. 1 AK130317.1 TAG G G CTA G TA G G TA G G G CTA cerevisiae) GTAGGTAGGGCTAGTAGGTAG GGCTAGTAGGTAGGGCTAGTA GGTAGGGCTAGTAGGTAGGGC TAGTAGGTAGGGTTCGTAGGT AGGGTTCGTAGGTAGGGTTCG TAGGTAGGGTTAGTAGCGCGT CTGTGCTGCTTCCACCTGGTG CTTCCTGTTCCCAAATCACAAG GGCCTGAAGGTGGTCCCTGCT TTCTCTTTCTCTTTCTCTGTGTC TCAGATGGCGA I I I I GCTGACA GCTGCCAAGAAAATGCTTCACT CAACAGTCCTCATGTGCCCAG AGATGTTTATAGAACTGTTTGA ATTGCAGCCATCCCCTGCCCC CTCCCAGGCTGAAGATCTGTT 1,3 CIIIIIAAGTTGATTCGGGAGT GGCATTCIIIIATACCCAAAGA CTGTAGTGCATCTTGAAGAGCT CAAAGCACATGACCGCACAAA TGCTTACAGGGTTTCCTCCCGA GTAATCCAATCTCACTCCCCTT GTAAGG SEC14-like 1 (S. TAG G GTTC GTAG GTAG G G CTA GTAGGTAGGGTTAGTAGGTAG GGCTAGTAGGTAGGGCTAGTA GGTAGGGTTAGTAGGTAGGGT TCGTAGGTAGGGCTGGTAGGT AGGGTTAGTAGGTAGGGCTAG TAGGTAGGGCTAGTAGGTAGG G CTAGTAG GTAG G G TTAG TAG GTAGGGCTAGTAGGTAGGGCT AGTAGGTAGGGTTAGTAGGTA 36 cerevisiae) , NM 003003.1 AK130317.1 1,4 GGGTTCG 37 SEC14-like 1 (S. NM 003003.1 AK130317.1 1,5 AGGTAGGGTTCGTAGgtagggcta cerevisiae) gtaggt 38 cysteine-ri ch acidic NM 003118.1 BG325726.1 1,4 GTGAAGAAGATCCATGAGAAT secreted protein GAGAAGCGCCTGGAG (osteonectin) 39 cysteine-rich protein acidic NM 003118.1 BG325726.1 1,3 CTGGACCAGCACCCCattgacggg secreted tacctc (osteonectin) 40 cysteine-rich acidic NM 003118.1 AA325849.1 1,3 CATGGAGCATTGCACCACCCG secreted protein (osteonectin) C I I I I I CGAGACCTGTGACCTG GACAAT 41 cysteine-ri ch acidic NM 003118.1 AA325849.1 1,3 GAGAATGAGAAGCGCCTGGAG secreted protein GCAGGAGACCACCCCGTGGAG (osteonectin) CTGCTGGCCCGGGACTTCGAG AAGAACTATAACATGTACATCT TCCCTGTACACTGGCAGTTCG GCCAGCTGGACCA 42 cysteine-rich acidic NM 003118.1 AA325849.1 1,3 GCACCCCATTGACGGgtacctctcc secreted protein cacac (osteonectin) 43 nuclear factor NM 003204.1 BM973053. 1,5 CGGGTCAGTGTACAGgaagaggc (erythroid-derived 2)- 1 aggcact like 1 44 nuclear factor NM 003204.1 BM973053. 1,5 TGCTGTGAGGCAGAGgaatgatgg (erythroid-derived 2)- 1 agaatc like 1 45 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM 007308 1,2 TACGAACCTGAAGCCTAAGAAA A4 component of .1 TATCTTTGCTCCCAGTTTCTTG amyloid precursor) AGATCTGCTGACAGATGTTCCA TCCTGTACAAGTGCTCAGTTCC AATGTGCCCAGTCATGACATTT CTCAAAGII111ACAGTGTATC TCGAAGTCTTCCATCAGCAGTG ATTGAAGTATCTGTACCTGCCC CCACTCAG CATTTCG GTG CTTC CCTTTCACTGAAGTGAATACAT GGTAGCAGGGTCTTTGTGTGC TGTGGA I I I I GTGGCTTCAATC TACGATGTTAAAACAAATTAAA AACACCTAAGTGACTACCACTT ATTTCTAAATCCTCACTATTTTT TTGTTGCTGTTGTTCAGAAGTT GTTAGTGATTTGCTATCATATA TTATAAGAIiiiIAGGTGTCTTT TAATGATACTGTCTAAGAATAA TGACGTATTGTGAAATTTGTTA ATATATATAATACTTAAAAATAT GTGAGCATGAAACTATGCACCT ATAAATACTAAATA 46 synuclein, alpha (non NM 000345. 2 NM 007308 1,4 CCACAGGAAGGAATTCTGGAA A4 component of .1 GATATGCCTGTGGATCCTGAC amyloid precursor) AATGAGGCTTAT 47 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM_007308 1,5 GACCAGTTGGGCAAGaatgaaga A4 component of .1 aggagcc amyloid precursor) 48 synuclein, alpha (non NM 000345.2 L36674.1 1,4 TAAAGGAATTCATTAGCCATGG A4 component of ATGTATTCATGAAAGGACTTTC amyloid precursor) AAAGGCCAAGGAGGGAGTTGT GGCTGCTGCTGAGAAAACCAA ACAGGGTGTGGCAGAAGCAGC AGGAAAGACAAAAGAGG 49 synuclein, alpha (non NM 000345.2 L36674.1 1,3 GTGTTCTCTATGTAGgctccaaaac A4 component of caagg amyloid precursor) 50 translationally- AA223997.1 0,5 AAAACCTTTTATGACAGGGGCT controlled tumor GCAGAACAAATCAAGCACATC protein 1 NM 003295.1 CTTGCTAATTTCAAAAACTACC AG 51 translationally- CA848049.1 _ AGAtcgcggacgggttgtgcctggaggTG controlled tumor 0,7 G protein 1 NM 003295.1_ 52 translationally- CA848049.1 0,5 TCCGACATCTACAAGatccgggag controlled tumor NM 003295.1 atcgcg protein 1 translationally-CCGACATCTACAAGATCCGGG controlled tumor AGATCGCGGACGGGTTGTGCC 53 protein 1 NM 003295.1 BCO22436.1 0,6 TG _ 54 translationally- NM 003295.1 BC040008.1 0,5 _ controlled tumor GCGCCGCTCCGGCTGCACCG protein 1 CGCTCGCTCCGAGTTTCAGGC TCGTGCTAAGCTAGCGCCGTC GTCGTCTCCCTTCAGTCGCCAT CATGATTATCTACC 55 TYRO protein NM 003332.1 BF092099.1 0,8 GAGGGGCTGCGGAGGcagcgac tyrosine kinase - ccggaaac binding protein 56 triosephosphate NM 000365.3 BI226906.1 1,3 _ isomerase 1 CAT G CT CT G G CAG AG g a tg g ctg a agtcca 57 transgelin 2 NM 003564.1 AA428309.1 1,3 ATTAACACCACTGACtgtgctcacc acaca 58 uroporphyrinogen NM 000374.2 BQ008745.1 1,5 GTGTGCCGCTGATTGtggaccctg decarboxylase atgaca 59 cold shock domain NM 003651.3 BC009744.1 1,3 GAGGAGGAAGGGAGCGGCAG protein A CAGTGAAGGATTTGACCCCCC TG CCACTGATAG G CAGTTCTCT GGGGCCCGGAATCAGCTGCG CCGCCCCCAGTATCGCCCTCA GTACCGGCAGCGGCGGTTCCC GCCTTACCACGTGGGACAGAC CTTTGACCGTCGCTCACGGGT CTTACCCCAT 60 cold shock domain NM 003651.3 BO009744.1 1,5 CCCAACAGAATACAGgctggtgag protein A attgga 61 solute carrier family NM 003982.2 AW798524. 0,8 TCTCTGCTCTTCAATggtatcatggc 7 (cationic amino 1 attg acid id transporter, y+ system), member 7 62 annexin A2 NM 004039.1 AV709641.1 0,9 GACGCTTCTGAGCTaaaagcttcca tgaag 63 annexin A2 NM 004039.1 BF244428.1 1,6 AGCTTGGAGGGTGATgtgtggatg aggtca 64 beta-2-microglobulin NM 004048.2 ' AV734235.1 0,7 ATTTGGATTGGATGAATTCCAA ATTCTGCTTGCTTGCIIIIIAAT ATTGATATGCTTATACACTTAC ACTTTAT G CACAAAATGTAG G G TTATAATAATGTTAACATGGAC ATGATCTTCTTTATAATTCTACT TTGAGTGCTGTCTCCATGTTTG ATGTATCTGAG CAG GTTG CTCC ACAGGTAGCTCTAGGAGGGCT GGCAAC 65 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BF912731.1 0,8 AGATAGTTAAGTG GGatcgagaca tgtaag 66 calreticulin NM 004343.2 CA306742.1 1,4 GACTCCAAGCCTGAGgcagcaga gaaacaa 67 CD74 antigen NM 004355.1 BQ029721.1 1,5 _ ACACCCAGACCCCAGgaagagcc aatgttt 68 HLA-B associated NM 004640.3 BM980603. 1,4 GCCCCAGGAGGAGAGcagtttaaa transcript 1 1 gatttt 69 SEC24 related gene NM 004922.1 AW449995. 1,8 GCAGCTGTCTGGAATgcagaggc family, member C C ( (S. 1 agctgga cerevisiae) 70 actinin, alpha 4 NM 004924.3 CB051741.1 0,7 CCATCGGG G CAGAAGaacttcatc acagct 71 hemoglobin, alpha NM 000517.3 H78334.1 1,4 CGGTCAACTTTCAAGctccttaagc 1/2 cactg 72 hemoglobin, alpha NM 000517.3 H55830.1 1,4 TCAAGGCCGCCTGGGgatgttcctg 1/2 tCCtt 73 cyclin-dependent NM 004935.1 BI669825.1 0,8 GTGGCTCTGAAACGGggtgtgccg kinase 5 agttcc 74 histone deacetylase 1 NM 004964.2 BF204295.1 1,7 CAGAGGAGAAGAAAGggtcaagg aggaggt 75 WD repeat domain 1 NM 005112.3 BCO30541.1 1,4 CTAAGGAACATCGACgaccacagc Cgcttt 76 ubiquitin specific NM 005153.1 W19112.1 0,7 ATCGGCTCTTTGCAGtggtctaccat protease 10 cacg 77 vfos FBJ murine NM 005252.2 BG541010.1 0,8 CCTGTCAACGCGCAGgacttctgca osteosarcoma viral cggac oncogene homolog 78 v-fos FBJ murine NM 005252.2 BG541010.1 1,5 GGCAAGGTGGAACAGgagacaga osteosarcoma viral ccaacta oncogene homolog 79 v-fos FBJ murine NM 005252.2 BI325046.1 1,5 GGCAAGGTGGAACAGgagacagg osteosarcoma viral acaacta oncogene homolog 80 hemoglobin, alpha NM 000558.3 R91899.1 1,7 ACCAAGACCTACTTCccggtcaact 1/2 tcaag 81 hemoglobin, alpha NM 000558.3 H58664.1 1,7 GGAGGCCCTGGAGAGctcctaagc 1/2 cactgc 82 actin related protein NM 005718.2 AI470163.1 0,7 ATTGCTGTGAAACAGgggtatgata 2/3 complex, subunit tcagc 4, 20kDa 83 B-cell receptor- NM 005745.5 AI962313.1 1,3 GCAGTTGCCACCTTCcaCgCCtga associated protein 31 gcgtgg 84 RNA binding motif NM 005778.1 CA488450.1 0,8 GAGCAGACAAGTTTGactctgaac protein 5 aggaag 85 CD164 antigen, NM 006016.3 AF299342.1 0,8 CTGTGACTCCAACCTCACAACC sialomucin TGTGCGAAAGTCTACCTTTGAT G CAG CCAGTTTCATTG GAG GA ATTGTCCTGGTCTTGGGTGTG CAGGCTGTAATTTTCTTTCTTTA TAAATTCTGCAAATCTAAAGAA CGAAATTACCACACTCTGTAAA CAGACCCATTGAATTAATAAGG ACTGGTGATTCATTTGTGTAAC TCACTGAAGCCAAAATACTATC TTTTAAGATGTCCCACATGGAA GAC G CTATTCCAG GATCTTTAA ATTTCCATG GATG CATATAG GA TGTTTGGGAGCATCATCCGTG AAGAAAAAATCAATTAAATCATT GTGTTCAACAGGAATATTTAAA ATATTCTGCATGAATCCTGTGG CTGTCTTAIIIIAAATAGCTGC TGCTGTGGGATTATAI1111111 CCTTAACATGCCAAATATAACT TTCTGAAAGTGATGGAAAATGT TGTCTTGTGCAGACAACATCAT GGCTCTTGGCAGTTTA 86 CD164 antigen, NM 006016.3 AF299343.1 0,8 CAGCCAATTCTACAGctaaaccca sialomucin cagttc 87 ubiquitous alpha NM 006082.1 BG981396.1 1,3 CACCCTGAGCAGCTCaccaccca tubulin caccacc 88 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 CCCAGAGTATTAACGCTCCAA GAGTATTATTAACGCTGCTGTA CCTCGATCTGAATCTGCCGGG GCCCCAGCCCACTCCACCCTG CCAGCAGCTTCCAGCCAGTCC CCACAGCCTCATCAGCTCTCTT CACCGIIIIIIGATACTATCTT CCCCCACCCCCAGCTACCCAT AGGGGCTGCAGAGTTATAAGC CCCAAACAGGTCATGCTCCAAT AAAAATGATTCTACCTACAA 89 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 TGCTTCGGAAGGAACgagagctgg aagagg 90 talin 1 NM 006289.2 A1417760.1 1,4 AGGAAGAAATGCTTCggaaggaa cgagagc 91 acidic (leucine-rich) Aw577170. 1,4 AGGAGGATGAGGATGgaggatga nuclear 1 agaaggt phosphoprotein 32 family, member A NM 006305.2 92 translocase of inner AU142330.1 0,7 GATGTTGCATGACAGgggcactttg mitochondrial ggcta membrane 23 homolog (yeast) NM 006327.1 93 microspherule CD369365.1 1,5 AACTCTGTGGTGGAGacaggaag protein 1 NM 006337.3 ctggggc 94 APG7 autophagy 7- BC000091.1 0,7 CTTGTGCCTCACCAGatccgggga like (S. cerevisiae) NM 006395.1 tttctt 95 acidic (leucine-rich) Y07570.1 1,5 GAAGTCAGTGAGGAGgaagaaga nuclear atttgga phosphoprotein 32 family, member B NM 006401.1 96 acidic (leucine-rich) Y07570.1 1,4 AGGATGAGGATGAAGaggaggaa nuclear gaaggtg phosphoprotein 32 family, member B NM 006401.1 97 acidic (leucine-rich) BF195216.1 1,6 GAAGTCAGTGAGGAGaggaggaa nuclear gaaggtg phosphoprotein 32 family, member B ' NM 006401.1 98 butyrophilin, BQ929466.1 1,3 CATTCTTACATGCTGaggaccgga subfamily 2, member gaagtg Al NM 007049.2 99 EAP30 subunit of BF525899.1 1,2 CTGCAGCTGGCAGAGaagaatgg ELL complex NM 007241.2 ctacgtg 100 coatomer protein BM798704. 1,5 CCACGAGAGTCGGAGgaaggagc complex, subunit NM 007263. 2 1 epsilon tgaagag 101 soluble galactoside- NM 009587.1 BG390210.1 1,2 TACAT CAGCTTCCAG accca g aca binding lectin lectin 9 gtcatc (galectin 9) 102 soluble galactoside- NM 009587.1 BG698264.1 0,8 CTCCAGTGGAACCAGgtttgCtgtg binding lectin 9 aactt (galectin 9) 103 CDKNIA interacting NM 012127.1 AK027287.1 1,3 TAGAAGCTGGTGGAGgtgaggtcc zinc linger protein 1 agagat 104 CDKNIA interacting NM 012127.1 AK027287.1 1,2 CAG GCACATTCACAGccgcatctgc zinc finger protein 1 cacaa 105 F-box protein 7 NM 012179.2 BE905968.1 1,3 AATTTTGAAGCTGAGTCAATTC AAGATAATG CG CATATG G CAG AGGG CACAG GTTTCTATCCCT CAGAACCCATGCTCTGTAGTG AATCGGTGGAAGGGCAAGTGC CACATTCATTAGAGACCTTGTA TCAATCAGCTGACTGTTCTGAT GCCAATGATGCCTTGATAGTGT TGATACATCTTCTCATGTTGGA GTCA 106 WW domain binding NM 012478.2 BG820375.1 I CCACCTCCCTACTACccaccggaa protein 2 1 1,2 gataag 107 px19-like protein NM 013237.2 BM504662. 1,3 CACGCCCGGCTGATGggaatttggt 1 CttgC 108 insulin-like growth NM 000876.1 BM787853. 1,4 GGAAACAGTGATAAGTAAGCT factor 2 receptor 1 GACCACTTGCTGTAGGAGAAG TTCCAACGTGTCC 109 { BM787853. , GACGCATCTCAAAACAGAGGG { 1 1,3 CTGCATTCGAAGAAACCCTTGC insulin-like growth TG CTTTAGTC C C GATAG G GTAT factor 2 receitor NM 000876.1 TTGACCCCGATATA I I I I AGCA TTTTAATTCTCTCCCCCTATTTA TTGACTTTGACAATTACTCAGG TTTGAGAAAAAGGAAAAAAAAA CAG C CAC C GTTTCTTCCTG C CA GCAGGGGTGTGATGTACCAGT TTGTCCATCTTGAGATGGTGAG GCTGTCAGTGTATGGGGCAGC TTCCGGCGGGATGTTGAACTG GTCATTAATGTGTCCCCTGAGT TG GAGCTCATTCTGTCTCIIII CTCTTTTGCTTTCTGTTTCTTAA GGGCACACACACGTGCGTGCG AGCACACACACACATACGTGC ACAGGGTCCCCGAGTGCCTAG GIIIIGGAGAGTTTGCCTGTTC TATG C CTTTAGT CAG GAATG G C TGCACCIiiiIGCATGATATCT TCAAGCCTGGGCGTACAGAGC ACATTTGTCAGTA I I I I 1 GCCG 110 insulin-like growth BF222741.1 1,3 AAGGAGGTCAGGCCCCACTCC factor 2 recestor NM 000876.1 TTCCTGATTGTTTACAGTCATT GGAATAAGGCATGGCTCAGAT CGGCCACAGGGCGGTACCTTG TGCCCAGGGTTTTGCCCCAAG TCCTCATTTAAAAGCATAAGGC CGGACGCATCTCAAAACAGAG GGCTGCATTCGAAGAAACCCT TG CTG CTTTAGT C C C GATAG G GTATTTGACCCCGATATATTTT AGCATTTTAATTCTCTCCCCCT ATTTATTGACTTTGACAATTACT CAGGTTTGAGAAAAAGGAAAAA AAAACAGCCACCGTTTCTTCCT GCCAGCAGGGGTGTGATGTAC CAGTTTGTCCATCTTGAGATGG TGAGGCTGTCAGTGTATGGGG CAGCTTCCGGCGGGATGTTGA ACTGGTCATTAATGTGTCCCCT GAGTTGGAGCTCATTCTGTCTC TTTTCTCTTTTGCTTTCTGTTTC TTAAGGGCACACACACGTGCG TGCGAGCACACACACACATAC GTGC insulin-like growth GTGGCTGATGGAAGAgatccagct 111 factor 2 receptor NM 000876.1 BF222741.1 1,3 gCCtCC 112 adducin 1 AGAAGGGCTCTGAAGagaatctgg (alpha)/adducin 1 acgagg (alpha) NM 014190.2 CA396829.1 1,3 113 euka otic translation GTTAACCTCACCCTACAGATGA initia ion factor 2- BM142283. 1 AGATAATAGAGCAAGAAAAAGA alpha kinase1 NM 014413.2 1 1,3 AATTGCAGAACTAAAGAAGCAG CTAAACCTCCTTTCTCAAGACA AAGGGGTGAGGGATGACGGAA AGGATGGGGGCGTGGGATGAA AGTGGAC 114 KIAA0040 NM 014656.1 CB050264.1 1,7 ATGGTTCCCAAGTGTgtgtaagtgt gtgta 115 Homocysteine- TGCATCAGGGGCTTTTGTTCCA inducible, CCACCAAGTGCACAAGAGATA endoplasmic CCTGTGGTCTCTGCACCTGCT reticulum stress- CCAGCCCCTATTCACAACCAGT inducible, ubiquitin-TTCCAGCTGAAAACCAGCCTG like doma main member CCAATCAGAATGCTGCTCCTCA 1 NM 014685.1 BG828243.1 0,8 AGTGGTTGTTAATCCTGGAGC CAATCAAAATTTGCGGATGAAT GCACAAGGTGGCCCTATTGTG GAAGAAGATGATGAAATAAATC GAGATTGGTTGGATTGGACCT ATTCAGCAGCTACATTTTCTGT TTTTCTCAGTATCCTCTACTTCT ACTCCTCCCTGAGCAGATTCCT CATGGTCATGGGGGCCACCGT TGTTATGTACCT 116 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,7 GGAAAACATCTCAAGgcctgaagct inducible, gccca endoplasmic reticulum stress- inducible, ubiquitin- like domain member 117 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,8 GTACTACATGCAATAtttagcagcc inducible, actgc endoplasmic reticulum stressinducible, ubiquitin- like domain member 1 118 lysosomal-associated NM 014713.2 AL039105.1 0,8 CTGATTCCATTCTTCTGTTACC protein transmembrane 4 alpha GACiitIIGACTTCGTCCTCAG TTGCCTGGTTGCTATTAGTTCT CTCACCTATTTGCCAAGAATCA AAGAATATCTGGATCAACTA 119 DAZ associated NM 014764.1 AU118651.1 0,8 AGCAGTACCTCCCTAAAGCATT protein 2 TTGAGGTAGGGGAGGTATCCA TTCATAAAATGAATGTGGG 120 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 CGAGAGCGCAGGATTGAGATA GAGGAGAACA 121 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 AGAAACAGGGCAAGTacccagaa _gtccaca 122 ring finger protein 10 NM 014868.3 BF815780.1 1,3 CAGAAGTCCACATTCCCCTCG AGAATCTACAGCAGTTTCCTGC CTTCAATTCTTATACCTGCTCC TCTGATTCTGCTTTGGGTCCCA CCAGCACCGAGGGCCATGGG GCCCTCTCCATTTCTCCTCTCA GCAGAAGTC 123 ring finger protein 10 NM 014868.3 BF815780.1 1,4 CAG GTTCCCATG CAGactttctg ctg accc 124 ribosomal protein L4 NM 000968.2 BM846228. 0,7 TCAGTGAATTAGCAGgtcatcagac 1 tagtg 125 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB141160.1 0,7 GTCATCAGACTAGTGCTGAGT CTTGGGGTACTGGCAGAGCTG TGGCTCGAATTCCCAGAGTTC GAGGTGGTGGGACTCACCGCT CTGGCCAGGGTGCTTTTGGAA ACatgtgtcgtg 126 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CD686462.1 0,6 GCGTGTGCTCGCCCACTGATA TCGGTGTACTCCGAAAAGGGG GAGTCATCTGGCAAAAATGTCA CTTTG C CTG CTG TATTCAAG G C TCCTATTCGACCAGATATTGTG AACTTTGTTCACACCAACTTGC GCAAAAACAACAGACAGCCCT ATGCTG 127 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CD686462.1 0,7 TG GTCATGTCTAAAGg tcatcgtatt gagg 128 ribosomal protein L5 NM 000969.2 ' BE879402.1 0,8 GATATCATTTGTCAG attg cttatg cc cgt BAT2 domain CACTTCCACCTTCAAccttagctcca 129 containing 1 NM 015172.1 AB029019.2 1,4 gttt 130 adenosine deaminase, NM 015841.1 AA096321.1 1,3 TCACACAGGACAGAGgaggcaga RNA-specific gcttctg 131 endoplasmic NM 015913.2 CA418006.1 0,8 TTCCCAAATTTCTACagcctctttcct reticulum thioredoxin Ctt superfamily member, 18 kDa 132 hypothetical protein NM 016127.3 AA576624.1 0,8 GGAGTCAAACACTGGatgcagaa MGC8721 attttgg 133 tetratricopeptide NM 017775.2 BE164618.1 1,5 I I I I GATGCACAGAGctaccaccac repeat domain 19 agtgc 134 hypothetical protein NM 017841.1 BI553945.1 0,8 TCIiii1GCTAAAGAACATCTG FLJ20487 CAGCACATGACAGAAAAGCAG CTGAACCTCTATGACCGCCTG ATTAACGAGCCTAGTAATGACT GGGATATTT 135 hypothetical protein AK001070.1 1,6 ACCAGAGACCTTCCCACCTCC FLJ20531 NM 017865.2 AGGAGAGGAAGAGGGTGAGG AAGAAGAGGACAATGATGAGG ATGAAGAGGAGATGCTCAGTG ATGCCAGCTTATGGACCTACA G 136 ubiquitin B NM 018955.2 BE708511.1 1,4 CCCTGACCG G CAAGAcatcactctg gaggt 137 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,4 CAGGTCAAAATGCAGatcttcgtga aaacc 138 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,3 CAG G T CAAAATG CAG a tcttcg tg a agacc 139 ubiquitin B NM 018955.2 AA340917.1 1,4 AGATCTTCGTGAAGACCCTGA CCGGCAAGACCATCACTCTGG AG GTG GAG CCCAGTGACACCA TCGAAAATGTGAAGGCCAAGA TCCAAGATAAAGAAGGCATCC CCCCCGACCAGCAGAGGCTCA TCTTTGCAGGCAAGCAGCTGG AAGATG G CCG CACTCTTTCTGA CTACAACATCCAGAAAGAGTC GACCCTGCACCTGGTCCTGCG CCTGAGGGGTGGCTGTTAATT CTTCAGTCATG G CATTCG CAGT GCCCAGTGATGGCATTACTCT GCACTATAGCCATTTGCCCCAA CTTAAGTTTAGAAATTACAAGT TTCAGTAATAGCTGAACCTGTT CAAAATGTTAATAAAGG 140 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,4 TCCCTGTGGGTGGACGTGGTT GGTGATTGGCAGGATCCT 141 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1_ 1,5 GGTTGGCTTTGTTGGgtgagcttgtt tgtg 142 ) NM 018981.1 AF490904.1 I 1,3 gatggtcttgt homolog, omologog, su subfamily taat C, member 10 143 major NM 019111.2 AA505585.1 0,8 AGAGAGAAGATCACTGAAGAA histocompatibility ACTTCTGCTTTAATGACTTTAC complex, class Il, DR AAAG CTG G CAATATTACAAT C C alpha TTGACCTCAGTGAAAGCAGTCA TCTTCAG CGTTTTCCAG CCCTA TAGCCACCCCAAGTGTGGTTAT GCCTCCTCGATTGCTCCGTACT CTAAC 144 major NM 019111.2 AA505585.1 0,8 ATCTAGCTGGCTTTCcctgtctattg histocompatibility CCtt complex, class II, DR alpha _ 145 major NM 019111.2 CD686254.1 0,7 TCAGAGACAGTCTTCCTGCCC histocompatibility complex, class II, DR alpha AGGGAAGACCACCTTTTCCGC AAGTTCCACTATCTCCCCTTCC TGCCCTCAACTGAGGACGTTTA CGACTGCAGGGTGGAGCACTG GGGCTTGGATGAGCCTCTTCT CAAGCACTGGGagtttgatgctccaag CCCtCtC 146 KIAA1191 protein NM 020444.2 BE313670.1 1,7 G CAG CAGGATCACAGgtggagga aggagag 147 KIAA1191 protein NM 020444.2 BI254429.1 1,5 GCAGCAGGATCACAGaacagacc caggaaa 148 mesoderm induction ' NM 020948.1 AY124186.1 0,7 TTTCTCACACAGGCAtactccaaat early response 1 gcttc 149 Actinin, alpha 1 NM 001102.2 BG036045.1 0,7 AACCACTTTGACCGGggagaagc agaattt 150 membrane spanning NM 022349.2 NM_152851 0,8 GGAACTCTCTCTCTGATGCTGA 4-domains, subfamily .1 TTTG CACTCTG CTG GAATT CTG A, member 6A CCTAGCTGTGCTCACTGCTGT GCTGCGGTGGAAACAGGCTTA C 151 myelinprotein zero- NM 024569.2 AI693779.1 0,9 TGCCCTGGCATTCTGGCAGAG like 1 AATCCTCACCAGTTCTCACCAA CCTTCCCCCCAGGCAAGGGCA GCTGCCAGCATGGTGCTCTGC CAGGACAGGTTTCCCTGAAGG AAGCTGCTCACACTGAGATGA GCCTCTCAGGGCAGGACCTCT TCCCAAGCCCTGCACACCCAC CCCTGCAGCCCTTTTGGCTC 152 likely ortholog of NM 030915.1 W45195.1 1,1 GCTTCAGTCCGCCGAgagcagtac mouse limb-bud and cgtgtg heart Bene 153 heterogeneous NM 031314.1 CF128443.1 1,2 CTGACCCAGATAAAACAAAAAG nuclear TGGATTCTCTCCTGGAAAACCT ribonucleoprotein C GGAAAAAATGGAAAAGGAACA (C1/C2) GAGCAAACAAGCAG 154 polymerase (RNA) II 1,3 GGTGGGGGTGGAAGCagccgca (DNA directed) ggagcaag polypeptide C, NM_002694 33kDa NM 032940.1 .2 155 caspase 4, apoptosis- NM 001225 1,2 TGTTCCCTATGGCAGaaggcaacc related cysteine NM 033306.1 .2 protease acagaa 156 major NM 033554.2 BU621846.1 0,8 GTCGCTGAGAGCCTCTTCCTG histocompatibility CCCAGAACAGATTACAGCTTCC complex, class II, DP ACAAGTTCCATTACCTGACCTT alpha 1 TGTGCCCTCAGCAGAGGACTT CTATGACTGCAGGGTGGAGCA CTGGGGCTTGGACCAGCCGCT CCTCAAGCACTGGG 157 major NM 033554.2 BU621846.1 0,7 ACCCTCATCTGCCACATTGACA histocompatibility AGTTCTTCCCACCAGTGCTCAA complex, class DP CGTCACGTGG II, alpha 1 158 major BU621846.1 0,7 AAGGAGCCTGTGGAGctgggcca histocompatibility gcccaac complex, class II, DP alpha 1 NM 033554.2 159 FK506 binding NM_000801 0,8 GCTCCCTGTTCTTGGatctgccatg protein 1A, 12kDa NM 054014.1 .2 gaggg 160 chloride intracellular BG491600.1 0,8 CCAGGGACGGCCACTTCCTGG channel 1 NM 001288.3 TCCCCGACGCAACCATGGCTG AAGAACAACCGCAGGTCGAAT TGTTCGTGAAG 161 chloride intracellular NM 001288.3_ AV683308.1 0,7 GGGCAGCTCCCATTCctgctgtatg channel 1 gcaCt 162 vacuolar protein NM 080631. 1 BX648347.1 1,4 ACCGGAGGGAAGAAGgtgtgctca sorting 41 (yeast) gtgaag 163 zinc finger protein NM 133476.2 BCO53361.1 1,5 TGGAAAGGAGAAGGAATAAGA 384 CGGCAGGAGGAAGAGAGAGA GAGG 164 chromosome 19 open NM 138774.2 AI375989.1 1,4 ACCTCATCTCGGCCAgtgCtgaCct reading frame 22 ggagg 165 nuclear receptor NM 000176.1 X03348.1 0,8 TTCCTAAGGACGGTCTGAAGA subfamily 3, group C, GCCAAGAGCTATTTGATGAAAT member 1 TAGAATGACCTACATCAAAGAG (gluc ucoc orticoid CTAGGAAAAGCCATTGTCAAGA receptor) GGGAAGGAAACTCCAGCCAGA ACTGGCAGCGGTTTTATCAACT GACAAAACTCTTG 166 Nucleosome NM 139207.1 BU620919. 1 0,8 AGTGATATGGTTCAGgaacaCgat assembly protein 1- gaacct like 1 167 Nucleosome NM 139207.1 AU117948.1 0,8 ATGAATATTTTACAAATGAAGT assembly protein 1- GCTGACAAAGACATACAGGAT like 1 GAGGTCAGAA 168 Nucleosome NM 139207.1 AU117948.1 0,8 GCTGGCCAGCCTATGagttttgtctt assembly protein 1agaa like 1 169 Nucleosome NM 139207.1 AK122670.1 0,8 CCTGCCTAGGGTAGTTAAAAG assembly protein 1- ACGAGTGAATGCTCTCAAAAAC like 1 CTGCAAGTTAAATGTGCACAGA TAGAAGCCAAATTCTATGAGGA AGTTCACGATCTTGAAAGGAAG TATGCTGTTCTCTATCAG TAFI5 RNA NM 139215.1 BF812650.1 1,3 GCTATGGTGGGGACAGAGGAG 170 polymerase II, TATA GCGGCTATGGAGGAGACCGAG box binding protein GAGGTGGCTATGGAGGAGATC (TBP)-associated GAGGTGGCTATGGAGGAGACC factor, 68kDa GAGGTGGAGGCTATGGTGGAG ACCGAGGAGGCTATGGAGGAG ATCGAGGAGGTTACGGAGGAG ATCGAGGAGGTTATGGAGGAG ATCGAGGAGGCTATGGAGGAG ACAGAAGCCGGGGGGGCTATG GAGGAGACCGTGGTGGTGGCA GTGGCTACGGTGGAGACCGAA GTGGAGG CTATG GAGGAGACA GGAGTGGTGGCGGCTATGGAG GAGACCGAGGTGGGGGCTAC GGAGGAGACCGAGGTGGCTAT GGAGG 171 TAF 15 RNA NM 139215.1 BF812650.1 1,3 GGGACAGAGGCGGCGgctatggt polymerase II, TATA ggggaca box binding protein (TBP)-associated factor, 68kDa 172 DEAD (Asp-cl - NM 001356.2 BE000596.1 0,8 GACCACAGCAATGACCAGCCC Ala-Asp) box TCATTAGGGCCCTGGATGATTT polypeptide 3, X- TTGGTCTAATAACGCATGCTAG linked TGTTGATGIIIIIIGGTCAGAG GGTATGAACAGGAAGAATTAAA TGCAGCAGGCTTTA I I I I MAT GCCGATTCACATTACTCTGTTC AAGCTGCGTTGAGATGTTAAAC TGGCTTACTATAGACTTCGTAA AAATGGCTCCAGAAAAGTAACA AACTGAAATCTTTGAGATCACA CAGGTTGGAAATATGTACATAA CTGCACAAGGTGTCAATTCTGC TCTACAGTGCAGTTTTAGTCAG TTTTAGTTGCATAGGTTTCCAT TGTATTTATAGTCTGTTTATGCT AAATCTGGCCAAAGATGAACAT TGTCCACCACTAAAATGCCTCT GCCACTTTGAATTCTGTGCTAA I I I TGTGGCCAGAATGCGGTG ATCAAAACGCTCCATC I I I I I A CAGTGGCATAGGAAGACGGCA AAAATTTCCTAAAGTGCA 173 copine II j AK094867.1 1,4 ACCCCTTCTGCTCAGgtgtggatgg NM 152727.4 ! tattg 174 heat shock 70kDa NM 153201.1 BU731317.1 0,8 ACTCGTATCCCCAAGattcagaag protein 8 CttCtC 175 hypothetical protein BCO38360.1 1,4 ACTGGCCAGGACCTGgaagcaga FLJ36445 NM 153233.1 cacctct 176 dynein, cytoplasmic, 1,4 _ intermediate GGAAGACAAAGAAGGagagattca polypeptide 2/dynein, agcagg cytoplasmic' intermediate polypeptide 2 NM 001378.1 J U39575.1 177 tropomyosin 3 NM 153649.1 BM006741. 1,3 TGATGAGAGTGAGAGgcagagac 1 ccgtgct 178 tropomyosin 3 NM 153649.1 BM006741. 1,3 TGATGAGAGTGAGAGaggatgctg 1 gaccag 179 EST BE881352.1 - BE881352.1 1,3 TCAATATAAAACCCCcacctaccac acatt 180 EST AW368637.1 - AW368637. 1,4 CTTAAACTCCAG CACcatcatag cc 1 accat 181 eukaryotic translation NM 001402.4 AU146228.1 1,5 CACCAATGGAAGCAGtggacaag elongation factor 1 aaggctg alpha 1 182 eukaryotic translation NM 001402. 4 BU580573.1 0,8 CATCAAAGCAGTGGACAAGAA euka otic translation GGCTGCTGGAGCTGGCAAGGT elongation factor 1 CACCAAGTCTGCCCAGAAAGC alpha I TCAGAAGGCTAAATGAATATTA TCCCTAATACCTGCCACCCCAC TCTTAATCAGTGGTGGAAGAAC GGTCTCAGAACTGTTTGTTTCA ATTGGCCATTTAAGTTTAGTAG TAAAAGACTGGTTAATGATAAC AATGCATCGTAAAACCTTCAGA AGGAAAGGAGAATGTTTTGTG GACCACTTTGGTTTTC 1 1 1 1 1 1 G CGTGTG G CAGTTTTAAGTTAT TAG IIIIIAAAATCAGTACIIII TAATGGAAACAACTTGACCAAA CCCATTAAAAAAGTTAAATGAG 183 eukaryotic translation TGCGGTGGGTGTCATCAAAGC elongation factor 1 AGTGGACAAGAAGGCTGCTGG alpha 1 NM 001402.4 AA595862.1 0,8 AGCTGGCAAGGTCACCAAGTC TGCCCAGAAAGCTCAGAAGGC TAAATGAATATTATCCCTAATAC CTGCCACCCCACTCTTAATCAG TGGTGGAAGAACGGTCTCAGA ACTGTTTGTTTCAATTGGCCAT TTAAGTTTAGTAGTAAAAGACT GGTTAATGATAACAATGCATCG TAAAACCTTCAGAAGG 184 eukaryotic translation CTGAGTCCAGATTGGCAGGTG elongation factor 1 GACTACGAGTCATACACATGG gamma NM 001404.3 AA206367.1 0,7 CGGAAACTGGATCCTGGCAGC GAGGAGACCCAGACGCTGGTT 185 eukaryotic translation CAG CATGT G G G CAAAG C CTTC elongation factor 1 AATCAGGGCAAGATCTTCAAGT gamma NM 001404.3 AA206367.1 0,6 GAACATCTCTTGCCATCACCTA G 186 eukaryotic translation GTTCTAGAGCCTTCTTTCCGCC elongation factor 1 AGGCCTTCCCAATACCAACCG gamma NM 001404.3 BQ375267.1 0,8 CTGGTTCCTCACCTGCATTAAC CAGCCCCAGTTCCGGGCTGTC TTGGGCGAAGTGAAACTGTGT GAGAAGATGGCCCAGTTTGAT Gctaaaaagtttgcagag 187 eukaryotic translation NM 001404.3 BU783548.1 0,6 ATTTAAG CG CAAGTACTCCAAT elongation factor 1 GAGGACACACTCTCTGTGGCA gamma CTG C CATATTT CTG G GAG CACT TTGATAAGGACGGCTGGTCCC TGTGGTACTCAGAGTATCGCTT CCCTGAAGAACTCACTCAGAC CTTCATGAGCTGCAATCTCATC ACTG 188 eukaryotic translation ! BE502067.1 0,6 TGGACAAGCTGAGGAAGAATG elongation factor 1 NM 001404.3 gamma CCTTCGCCAGTGTCATCCIIII TGGAACCAACAATAGCAGCTC CATTTCTGGAGTCTGGGTCTTC CGAGGCCAG 189 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 CAGGTGGACTACGAGTCATAC elongation factor 1 ACATGGCGGAAACTGGATCCT gamma GGCAGCGAGGAGACCCAGAC GCTGGTTCGAGAGTAC I I t I CC TG GGAG GGG G CCTTCCAGCAT GTGGGCAAAGCCTTCAA 190 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 GAGCTTGCCTTTCCGctgagtcca elongation factor 1 gattgg gamma 191 eukaryotic translation BG533219.1 0,8 AAGGAGGAGAAAAAGGCGGCT elongation factor 1 GCCCCTGCTCCTGAGGAGGAG gamma NM 001404.3 ATGGATGAATGTGAGCAGGCG CTGGCTGCTGAGCCCAAGGCC AAGGACCCCTTCGCTCACCTG CCCAAGAG 192 eukaryotic translation BG615194.1 0,7 TTC C G C CAG G C CTTTCCCAATA elongation factor t CCAACCGCTGGTTCCTCACCT gamma NM 001404.3 GCATTAACCAGCCCCAGTTCC GGGCTGTCTTGGGCGAAGTGA AACTGTGTGAGAAGA 193 eukaryotic translation NM 001404.3 j BG702200.1 0,8 GTTCACGGGAAGAGAAGCAGA elongation factor 1 AGCCCCAGGCTGAGCGGA gamma 194 O-linked N- NM 181673.1 AW002377. 0,8 AAAGAATATCTAGCCctctgttcaac acetylglucosamine 1 acca (GIcNAc) transferase 195 OtylglN- NM 181673.1 AW002377. 0,8 CACGAAAAGTAGCCGctctggtt9 a acetylglucosamine 1 agctt (GIcNAc) transferase 196 WD and AB028960.1 AK023778.1 1,3 CCAATTTCTTTGGCAgcaacgctca tetratricopeptide gtata repeats 1 197 actin, gamma 1 NM 001614.2 CD687776.1 1,2 CATGGAGAAGATCTGggcgcacc actggca 198 arachidonate 5- NM 001629.2 BX366320.1 1,3 AGAGAGAACGCAGAGgccacgga lipoxygenase- agccctg activating protein 199 Homo sapiens AK026373.1 AV725084.1 i ATTTCAACAGCTGAGgaaggtgtctt cDNA: FLJ22720 fis, 1,2 gctg clone HSI14320 200 Homo sapiens AK026373.1 1 BQ276346.1 0,8 TTTGGCAGGAAGGTGTCTTGC cDNA: FLJ22720 fis, TGCAGGTAACTAATGAAGAAGT clone HSI14320 GGTCAACCACAGAGTCTTCAA GAAATAAGAAATTCTGTACCAT CTGAAAGTAGTTCTTGTTGGTG CCTTCATTTAAAAAGCACTCTT TAAAATAAAAGGGAAATGTTTT CTGATAAAA 201 DKFZp586K2322 AL080113.1 AV751235.1 0,8 TTTATTTTCAAATGCAGTGTAG (NM 006386 or AG CTAGATTAAAAG CAACTCTT NM 030881) TGCCACCTACTCTGCCCTTTTG GCAAAGTTACCTTGAACAAAGA ATCTTAAG G GTTTATTAAGAAC TCTTTATTTTCTTCATACCCTGT TCTCTGCAGTGCTTTCTAACAG CTTCTG G GT G CAGATTTTCTTC G G CATCCTTTTG CACTCAG CTT ATTACAGGTAGGTAGTGCTTAA GAAAAGTCATGGAGGACTAAA GCCTAAGTCC1 ii 1CAC1 Il 1G CTCCATCTGAAGGTAGGTGAG TTCATCCTCTTCATAGTAATGC TGTTTTACCAAGACTTTATAGC AGATGGACCCAGAAAGAATTTT CTGCTATTGTGTTCACTACAAC AGGATAGGGACATCAGACAGC CCCAGAAACCCCTTCCAGATCT GATATGGGACTATTAA 1 1 1 1 1 AT GCTGTTAATTGGTATTCATTCA CAATGCAGTTGAAGGGGGAAG GCTCCACTGCATTCTTTG 202 calmodulin 2 BF701704.1 0,8 ATTGCAAAACGGGTGtattatccag (phosphorytase gtact kinase, delta) NM 001743.3 203 calpain, small subunit BE907701.1 1,4 CCTTTGAGGCAGCAGatgaaagtg 1/calpain, small ggaaca subunit 1 NM 001749.1 204 Cysteinyl-tRNA AK125503.1 1,5 AAACAG GAACAAGAAg ca g ca a a synthetase NM 001751.3 gctggcc 205 CD97 antigen NM 001784.2 NM 078481 1,3 ATACCGTCTGTGAAGatgtggacg .l agtgca 206 CD97 antigen NM 001784.2 BIO28545. 1 _ 1,2 CAGGCTGGAAGCCCAGACACG GAATCCCGGATAACCAAAAGG ACACTGTCTGTGAAG 207 Homo sapiens AV688287.1 1,4 CAAGGGACCAAGGTGgagcagttg immunoglobulin aaatct kappa constant, mRNA BCO34141.1 208 ferritin, heavy BG248923.1 0,6 TGTCTCTGGGGATCCCTAGTAT polypeptide 1 NM 002032.1 AACACATGCA _ 209 Homo sapiens AI806846.1 1,5 CCGGCTGGTCAAAGTgtgggtgct chromosome 4 open ggcagc reading frame 9 BCO53635. t 210 Homo sapiens T-cell U85050.1 0,8 GGTTCGGGGACCAGGttaaccgtt receptor active beta- gtagag _ chain V-D-J-beta-1.2-C-beta-1(TCRB) mRNA K02885.1 211 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF043180.1 0,8 GAG GACCTGAACAAGGTGTTC receptor active beta- CCACCCGAGGTCGCTGTGTTT chain V-D-J-beta- GAGCCATCAGAAGCAGAGATC 1.2-C-beta-1(TCRB) TCCCACACCCAAAAGGCCACA mRNA CTGGTGTGCCTGGCCACAGGT ATCTTCCCTGACCACGTGGAG CT GAG CTG GTG G G TGAATG G G AAGGAGGTGCACAGTGGGGTC AGCACGGACCCGCAGCCCCTC AAGGAGCAGCCCGCCCTCAAT GACTCCAGATACTGCCTGAGC AGCCGCCTGAGGGTCTCGGCC ACCTTCTGGCAGAACCCCCGC AACCACTTCCGCTGTCAAGTCC AGTTCTACGGGCTCTCGGAGA ATGACGAGTGGACCCAGGATA GGGCCAAACCCGTCACCCAGA TCGTCAGCGCCGAG 212 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF317590.1 1,2 TCTGTGCCAGCAGCCttggacaga receptor active beta- tttatg chain V-D-J-beta-1.2-C-beta-1 (TCRB) mRNA 213 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF327908.1 0,7 ATATCTCTGCAGCGTcgggggtca receptor active beta- atctgg chain D-J I.2-C -bebeta-1 (TCRB) .2 mRNA 214 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF327022.1 0,7 CTGCAGTGCTAGAGAtccggggtc receptor active beta- ccatca chain V-D-J-beta-1.2-C-beta-1(TCRB) mRNA 215 Human T-cell M12886.1 BCO36926.1 0,8 CCAGATCGTCAGCGCcgaggcctg receptor active beta- gggtag chain mRNA 216 Human myosin-lXb U42391.1 BF948234.1 1,3 CCTCTGGCCTCACAGtgtcccagg mRNA agcaca 217 glutathione NM 002085.1 BI254515.1 0,8 TGGAACTTCACCAAGttcctcatcga peroxidase 4 caag (phospholipid hydroperoxidase) 218 Poly(A) binding NM 002568.1 AA033548.1 0,9 TTCCAACTGTTTAAAattgatcaggg protein, cytoplasmic acca 1 219 prohibitin NM 002634.2 BI261762.1 1,4 CAGTATGGTGAGGAGgtgtgagag ggtcca 220 prohibitin NM 002634.2 BM014639. 1,6 TCAGAGTGGAAGCAGgtgagaatg 1 gagggg 221 prohibitin NM 002634.2 BM014639. 1,4 CTTTGGGCGAGGAGAgtgtgagag 1 ggtcca 222 prohibitin NM 002634.2 BE536369.1 1,4 GCGAGGAGAGTGCGTgtgtgaga gggtcca 223 spermidine/spermine CD108391.1 0,8 TTCCAGAAGCCAGAGAGACCA N1-acetyltransferase NM 002970.1 AGTGTTATGTAAGAAGTAGTGT CGGCTGTGTAGAACCACTGAC TACACAGGCCGAAGTTACTGA GAACTTGGACAGAAAAAATAGC CAGCAAGTGTTCAAACTACTGA GGAAAAAAAAAAATTAGATATG CTGCACTTAAGAATACTAGGGC AGGTT 224 cysteine-rich acidic NM 003118.1 BG424815.1 1,4 GAGAATGAGAAGCGCTGGAGG secreted protein CAGGAGACACCCCG (osteonectin) 225 translationally- NM 003295.1 BG284235.1 0,6 TTCTTTATTGGTGAAAACATGA controlled ATCCAGATGGCATGGTTGCTCT controlled tumor protein 1 TGTGACCCCATATATGA I I I I C TTTAAGGATGGTTTA 226 translationally- BG284235.1 0,7 GAAATGGAAAAATGTtaacaaatgt controlled tumor ggcaa protein 1 NM 003295.1 227 translationally- CD641954.1 0,7 TTATTTTGGATCTATCACCTGT controlled tumor CATCATAACTGGCTTCTGCTTG protein 1 NM 003295.1 TCATCCACACAACACCAGGACT TAAGACAAATGGGACTGATGTC ATCTTGAGCTCTTCATTTAIIII GACTGTGATTTATTTGGAGTGG AGGCATTG 1 1 1 1 1 AAGAAAAAC ATGTCATGTAGGTTGTCTAAAA ATAAAATGCATTTAAAC 228 translationally- AV749932.1 0,6 CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC controlled tumor ATCATGATTATCTACC protein 1 NM 003295.1 229 translationally- AV749932.1 0, 6 GGGACCTCATCAGCCaCgatgag controlled tumor atgttct protein 1 NM 003295.1 230 vasodilator- BQ340296.1 1,5 TTTATTTCCTACCAGcaggaggag stimulated ccagag phosphoprotein NM 003370.1 231 cold shock domain 1 BG739968.1 1,2 CCCAAGGTACCGTAGcaggggac protein A NM 003651.3 CtCCtCg 232 cold shock domain BE935120.1 1,5 AATAACCCACGGAAATATCTGC protein A NM 003651.3 GCAGTGTAGGAGATGGAGAAA CTGTAGAGTTTGATGTGGTTGA AGGAGAGAA 233 cold shock domain BE935120.1 1,5 GTATTTGTACATCAGactgccatca protein A NM 003651.3 agaag 234 chromosome 22 open 1,5 GAAGCAGAAGAGGTGTGAAAG AAGGTGCTGCTGGGAGGGGA GTCTGACAACCCAGC reading frame 19_J NM 003678.2 AK122673.1 235 0,8 ACGACATCGCAGAAGGTGGCT CGGAAATTCTGGTGGAAGAAC GTGAAGATGATTGTCCTTATCT Homo sapiens BG623073.1 GCGTGATTG I I I I I ATCATCAT vesicle-associated CCTCTTCATTGTGCTCTTTGCC membrane protein 8 ACTGGTGCCTTCTCTTAAGTAA (endobrevin) NM 003761.2 CAGGGAACCTCTCCCACCTGC CCTTCTTTTCAGGGACAACCCT CCATAAATGTGTGCCAAGAGG GTCTCCTTTCCTGTCTTCCTCT ACAGAGAATGCTGCTCGGTCC TCCTACCCCTCTTCCCGAGGC CTGCTGCCACGTTGTATGCCC CAGAAGGTACCTTGGTCCCCC GGAAGGAGAGAA 236 Homo sapiens NM 00376L2 BG623073.1 0,7 GATCTGGAAGCCACAtctgagcact vesicle-associated tcaag membrane protein 8 (endobrevin) 237 CASP8 and FARD- NM 003879.3 BI871546.1 1,3 AGTACAAGCAGTCTGgtggatgga like apoptosis atggaa regulator 238 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BM831738. 0,8 AGGTTTACTCACGTCATCCAGC 1 AGAGAATGGAAAGTCAAATTTC CTGAATTGCTATGTGTCTGGGT TTCATCCATCCGACATTGAAGT TGACTTACTGAAGAATGGAGA GAGAATTGAAAAAGTGGAGCA TTCAGACTTGTCTTTCAGCAAG GACTGGTCTTTCTATCTCTTGT ACTACACTGAATTCACCCCCAC TGAAAAAGATGAGTATGCCTGC CGTGTGAACCATGTGACTTTGT CACAGCCCAAGATAGTTAAGT _GGG 239 beta-2microglobulin NM 004048.2 BM831738. TGGAGGCTATCCAGCgtactccaa 1 0,7 agattc 240 Guanine nucleotide GTGGAGAGGATCAAGgtctctcag binding protein, gcagct gamma 10 NM 004125.2 BC015206.1 0,6 241 BCL2-associated TGACTGTCACCCACAgcaatgaga athanogene NM 004323.2 BI826041.1 1,2 agcacg 242 c-src tyrosine kinase NM 004383.1 BG953215.1 1,1 CCTCAAGTTCTCGCTagatgtctgc gaggc 243 HLA-B associated CB148695.1 I 1,4 GCCCCAGGAGGAGAGgtgagCtg transcript 1 NM 004640.3 aagatgg 244 family with sequence AA024425.1 0,8 CACGGGGGAAGAGTGgaccactct similarity 50, tcaact member A NM 004699.1 245 family with sequence AA584911.1 1,6 TCAAGAGTGAGTGTTtgcggagtca similarity 50, gacgc member A NM 004699.1 246 GNAS complex locus NM 000516.3 BU784018.1 1,5 CTACTCCTGAGGATGgtgtgtatgg CttCC 247 GNAS complex locus NM 000516.3 BG911454.1 1,4 GACGCCAGGGTTTGGgtgctggag aatctg 248 hemoglobin, alpha AA343446.1 1,7 TGCTTCTCCCCGCAGgatgttCCtgt 1 /2 NM 000517.3 CCtt 249 WD repeat domain 1 NM 005112.3 BX648190.1 1,2 AAGTTCACAATTGGCgaccacagc cgcttt 250 retinoblastoma BF475362.1 0,8 TTTATTCATGGTGGTCATACTG binding protein 4 NM 005610.1 CCAAGATATCTGATTTCTCCTG GAATCCCAATGAACCTTGGGT GATTTGTTCTGTATCAGAAGAC AATATCATG 251 small EDRK-rich NM 005770.2 BG435668.1 0,9 CCGTCGCCATGACCCgcggtaacc factor 2 agcgtg 252 putative translation NM 005801.2 BG655736.1 0,7 CCTTTGTGCTTGCAGaagtttgcctg initiation factor caat 253 membrane NM 005898.2 AA437165.1 0,8 AACAGCTTCAAACAGt99 tt99 cact composent, tacc chromosome 11, surface marker 1 254 capping protein (actin NM 006136.1 BG702980.1 0,7 filament) muscle Z- line, alpha 2 AGCAAAAAA 1 1 1 1 1 Ggaatggtcgtt ggag 255 microspherule NM 006337.3 CB110581.1 1,4 AACTCTGTGGTGGAGgtgagctgg protein 1 qgagga 256 T l acidic NM 006342.1 BM313828. 1,3 ACAGTGGAGCAGAAG t t coiled-coil containing 1 9 999 9 c9 protein 3 qgaagc 257 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 AI446778.1 1,2 AAGACGAGGACGATGAGGATG nuclear GTGAAGAAGAGGAGTTTGATG phosphoprotein 32 AAGAAGATGATGAAGATGAAG family, member B ATGTAGAAGGGGATGAGGACG ACGATGAAGTCAGTGAGGAG 258 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 AI446778.1 1,3 AGGAGGAGGACGAAGaaggaga nuclea r agatgagg phosphoprotein 32 phosp family, member B 259 granulysin/granulysin NM 006433.2 BI838502.1 0,8 GATAAGCCCACCCAGagaagtgttt ccaat 260 lysosomal associated NM 006762.1 BQ006415.1 1,4 agatg ctccag aaggtgagtgtggctgcag multispanning membrane protein 5 261 lysosomal associated NM 006762.1 BQ006415.1 1,5 AAGATGCTCCAGAAGgtgagtgtgg multispanning ctgca membrane protein 5 262 transforming growth NM 000660. 1 AI610679.1 1,4 CGGGCTACNANATGCGCTTGG factor, beta 1 GGGGAGCCAGGACGGAGGAA (Camurati- GAGGAGAGAGAAAGAGA Engelmann disease) 263 myosin IF NM 012335.2 BF823263.1 1,3 GTGGACAATGGGAAGctgctggaa gggcct 264 ribosomal protein NM 012423.2 BM826692. 0,8 AAGCCTACAAGAAAGtttgcctatct L13a 1 gggg 265 glutathione S NM 000852.2 N59567.1 1,4 CATGCTGTTCCTTCCTCGCCAC transferase pi CCTCTGCTTC 266 chromosome 11 open NM 014206.1 BE041814.1 0,8 TCGCGGGGCAAAATGgagctcga reading frame 10 ggccatg 267 integrin, alpha X NM 000887.3 AA251543.1 1,4 TGCGACCGCCTACAGgtgacctcc (0), CD11C aaagct (p150), alpha polypeptide) 268 ring linger protein 10 NM 014868.3 BM471027. 1,3 ACTTTCTGCTGACCCCTCTGTC 1 ACCCACTGCCAGTCAGGGCAG TCCCTCATTCTGCGTTGGGAGT CTGGAAGAAGACTCTCCCTTC 269 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB164625.1 0,7 G G TG CTTTTG G AAAC atg tg tcg tg gaggc 270 KIAA0690 NM 015179.2 BG506709.1 1,6 TCTCTGGGCAAGCAGaaagcaaa aggtgat 271 KIAA0690 NM 015179.2 BG506709.1 1,6 GAATACAAGGCCAAGaaagcaaa aggtgat 272 bridging integrator 2 NM 016187.1 AK093638.1 0,9 AAGGCCATCGTATGGaataatgatc tCCtt 273 ribosomal protein NM 000990.2 BG824148.1 0,8 CAACTTCGACAAATAccacccagg L27a ctactt 274 ribosomal protein NM 000990.2 BI906450.1 0,8 gccacccaggctactttgggaaagt L27a 275 ribosomal protein NM 000990.2 CB119057.1 0,7 GCCACGGCCGCATAGgcaagcac L27a cggaagc 276 ankyrin repeat NM 017664.1 BCO39715.1 0,7 GGAGCATTCCATATAGAAACTG domain 10 CTGAAACTGCCACAGGTGCTT CTCCGAAAACCTTACAGTTGTG GCATTGAATGTTCAGTATCGCT TCCTTTCTGCACACG 277 ribosomal protein NM 000992.2 BQ335217.1 0,7 CCAAGTTCCTGAGGAacatgcgctt L29 tgcca 278 ribosomal protein NM 001017.2 CA843486.1 0,8 TTCCGTCTGATTCTAATAGAGA S13 GCCGGATTCACCGTTTGGCTC GATATTATAAGACCAAGCGAGT CCTCCCTCCCAATTGGAAATA 279 CNDP dipeptidase 2 AW502844. 1,5 CACAGCAGCATCAAGgtggagtgC (metallopeptidase 1 agcaac M20 family) NM 018235.1 280 ribosomal protein 0,5 AATTATGTTCCTGAGgtctcagcCtt S17 NM 001021.2 BE731466.1 ggat 281 ribosomal protein AV752729.1 0,6 GCCGCGTTCCACCAAAACCGT S17 NM 001021.2 GAAGAAAGCGGCCCGGGTCAT CATAGAAAAGTACTACACGCG CCTGGGCAACGACTTCCACAC GAACAAGCGCGTGTGCGAGGA GATCGCCATTATCCCCAGCAAA AAGCTCCG 282 sulfatase 2 NM 018837.1 AB033073.2 1, 5 G CGAGAGTGTGTCGAgtg ag tgtg cgtctg 283 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1,6 GAAGGCGGAAAAGAGgtcaaaatg cagatc 284 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180. 1 1,4 GGTATCCGCTAACAGgtcaaaatg cagatc 285 glycogen synthase 1 1,3 ACTTCAGTGCTGGTGgtgagggca kinase 3 alpha NM 019884.1 BQ927367.1 _ tagcct 286 KIAA1185 protein NM 020710.1 BQ352354.1 1,1 GTGTTAGGAGCGGAGataccttca cttgct 287 peptidylprolyl AA340318.1 0,8 CGCGTCTCCTTTGAGctgtttgcag isomerase A acaag (cyclophilin A) NM 021130.1 288 peptidylprolyl AA357116.1 0,8 TCCCAAAGACAGCAGaaaattttcgt isomerase A gctc (cyclophilin A) NM 021130.1 289 peptidylprolyl BE293161.1 0,7 CGCGTCTCCTTTGAGgtacggggc isomerase A ctggat (cyclophilin A) NM 021130.1 290 hypothetical protein 1,4 ATTGTTGAACTGGATgCggCtgttg FLJ14213 NM 024841.1 BQ919225.1 aagag _ 291 hypothetical protein NM 024841.1 AK055042.1 0,8 GATCAACGTTTTCAAAGGGGG FLJ14213 TGGCTTGCAAAGCAACGAGCT CTATGCCCT 292 ring linger protein 34 NM 025126.2 NM_194271 0,9 GTCGCGGCCATGAAGgtggggga .1 gtggtac 293 t-complex 1 NM 030752.1 AA160249.1 0,7 TTCTTCTTTTCCTAGgggtctcggg aacag 294 RAB34, member NM 031934.3 W32152.1 1,6 AAGAAGGATCTGAGTgtgagtgtgc RAS oncogene cagtg family 295 zinc finger, CCHC NM 032226.1 BG530408.1 0,8 ACTGGTCCATCAGTGACAAAG domain containing 7 ACATTGAG 296 guanylate binding NM 052942.2 AA164465.1 1,5 AAAAAAAGAAGAAAGaggcacaag protein 5 tgaaag 297 ubiquitin-conjugating NM 058167.2 BG766070.1 1,4 TGCGCGGAACCCGAGatgagcag enzyme E2, J2 caccagc 298 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 CCTGAGTCCAACACAGCTGGG channel 1 CTGGACATATTTGCCAAATTTT CTGCCTACATCAAGAATTCAAA CCCAGCACTCAATGACA 299 chloride intracellular AAl26087.1 0,7 CCCAGGTACCCCAAGctggcagct channel 1 NM 001288.3 ctgaac 300 chloride intracellular AAl26087.1 0,8 GCTGTGCCCTCCCAGgtaccccaa channel 1 NM 001288.3 gctggc 301 peptidylprolyl BU195819.1 1,4 CCCAAAACATGTGAGgctggagta isomerase caatgg (cyclophilin)-like 3 NM 130906. 1 302 cAMP responsive BI831922.1 0,8 GCCACATTAGCCCAGgtatctatgc element binding cagca protein 1 NM 134442.2 303 heat shock 70kDa CD655642.1 0,8 GCCTACCTTGGGAAGactgttacca protein 8 NM 153201.1 atgct 304 E74-like factor 1 (ets NM 172373.2 AA251399.1 0,8 GCCAAGAAGCTTGAGAGAAGA domain transcription AAAATTTCAGAAAAATTGTCTC factor) AATTTGACTAGAATATCAATGA ACCAGGAAAACTGAAGCACCT TCCCTAAAGAAAACTTGGGTAT ACAATTACTCCACAGACAGAGC TGAGGG l l ~ ~ l l ACCCAAATCA GTCACTGGATTTTGCTGCCTGA TACGTGAATCTTCTTGGAATTT TTCTCATGTGGATCTAAGGGGA ATG CTTTATTATG G CTG CTGTT GTCCAACAGAACGACCTAGTAT TTGAATTTGCTAGTAACGTCAT G 305 eukaryotic translation NM 001402.4 BX454657. 1 0,8 GGCTTCACTGCTCAGgtgattatcct elongation factor 1 gaac alpha 1 306 eukaryotic translation NM 001402.4 BQ365319.1 0,8 AGCTTCTCAGACTATccacctttggg elongation factor 1 taag alpha 1 307 arachidonate 5- NM 001629.2 BF892107.1 0,9 AAGTGGAGCACGAAAGCAGGA lipoxygenase- CCCAGAATGGGAGGAGCTTCC activating protein AGAGGACCGGAACACTTGCCT TTGAGCGGGTCTACACTGCCA A 308 ribosomal protein NM 021104.1 EXH-001 0,7 AAGAAAGATGAGGCAGAGGTC L41 CAAGTAAACCGCTAGCTTGTTG 309 ribosomal protein NM 021104.1 EXH-002 0,6 GAAGCGAATGCGCAGgctgaagc L41 gcaaaag 310 translationally- NM 003295.1 EXH-003 0,5 AATGCATATTTAAACTAAATTGA controlled tumor TCCTGTAGTGTTCCTGGAGAA protein 1 GCTAGAGCCTGATTGTAGGCT ACTACTCATCAATTAACTTCTA CAGTGGAGACTACTTCTGGGA CTGGAATATAAAAA 311 GI to S phase NM 002094.1 EXH-004 1,5 ATTACCGTTTATTCCATATCTG transition 1/G1 to S GATAATTTGCCGAACTTCAATA phase transition 1 GATCAGTTGATGGACCAATCA GGCTGCCAATTGTGG 312 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-005 0,5 ttgtgtgagctattcaaactcttcaacccctga 313 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-006 0,7 AGCCAGTTGTCATTTttacaggattg tg tg 314 zinc finger protein NM 133476.2 EXH-007 1,5 AGTTCAGGAGCCCTGGAAAGG 384 AGAAGGAATAAGACGGCAGGA GGAAGAGA 315 TBC1 domain NM 020773.1 EXH-008 0,7 CTACCTAATTGATTGcccggggcc family, member 14 ctgatt 316 F-box protein 7 NM 012179.2 EXH-009 1,3 GGAAGCGCGGGTGGTCGGCT GGGGTCCGGCTCCTGGAGAAC ATGGCCCGGCCTCCCGGGGG CT 317 F-box protein 7 NM 012179.2 EXH-010 1,4 CTGGTCCCCTCCTCGttctaatacc cgatt 318 maltase- NM 004668.1 EXH-011 1,4 GTAATTCAACTGCCAAGTGGTG glucoamylase (alpha GAAGAGGGAAATAGMGAACT glucosidase) ATACAACAATCCACAGAATCCA GAGAG 319 Eukaryotic translation NM 001404.3 BU783548.1 0,6 TCACCTGCCCAAGAGtacctttgtgttgga elongation factor 1 gamma 320 Eukaryotic translation NM 001404.3 BG615194.1 0,8 ACCCTGTACACGTATCCTGAAAACTGGAGG elongation factor 1 GCCTTCAAGGCTCTCATCGCTGCTCAGTAC gamma AGCGGGGCTCAGGTCCGCGTGCACTCCGC ACCAC 321 KIAA1037 AB028960.1 NM_015023. 1,1 TTGCCCCCCCGCCAGcaacgctcagtatat 2 323 integrin, beta 2 NM 000211.1 AU185877.1 1,3 GTCGCCGCCTGCCCGagtgtgtgqcaggcc 323 DKFZp586K2322 AL080113.1 AI741782.1 0, 7 CCCAGAAAGAATTTTCTGCTATTGTGTTCA CTACAACAGGATAGGGACATCAGACAGCC CCAGAAACCCCTTCCAGATCTGATATGGGA CTATTAATTTTTATGCTGTTAATTGGTATTC ATTCACAATGCAGTTGAAGGGGGAAGGCT CCACTGCATTCTTTGGCTAAGGCCTGAATG CTTGCTCATCTGTAAGATCTATACTCGAGG TTTTGTTTTCCTTTTAAAATTCTTTAGGGAG AGAGGGATGGTTTCTGAGGGGTTCTGAAA GTATGATTCAATGTGCAACATACAGGTAGG TCTTCAGCATAAGCTGAAATATATGCATGTA AAAACTTTGACATCII IIIIIIIAATTTTCCA CTTTCTTCTTAACTTTACTTCTCTTTTTGTCC CCCCCCCATCTTACAGAAGTTGAGGCCAA GGGAGAATGGTAGGCACAGAAGAAACATG GCAAACTGCTCTGTGCTTTCAAACCAAAGT GTTCCCCCCAACCCCAAA 324 calpain, small subunit NM 001749.1 BF939173.1 1,2 CAACTTCATCAGCTGccaggcccaggagga 1 325 glyceraldehyde-3- NM 002046.2 BE255095.1 0,8 GCCAAGGTCATCCATGACAACTTTGGTATC phosphate GTGGAAGGACTC dehydrogenase 326 major NM 002121.4 BG759187.1 0,7 GATCTGCATAAACAGggttcctgagctcac histocompatibility complex, class II, DP beta 1 327 lysozyme (renal NM 000239.1 BE720647.1 0,8 TCGTTGTCAAAACAGAGATGTCCGTCAGTA amyloidosis) TGTTCAAGGTTGTGGAGTGTAACTCCAGAA TTTTCCTTCTTCAGCTCATTTTGTCTCTCTC ACATTAAGGGAGTAGGAATTAAGTGAAAGG TCACACTACCATTATTTCCCCTTCAAACAAA TAATAIii IACAGAAGCAGGAGCAAAATAT GGCCTTTCTTCTAAGAGATATAATGTTCACT AATGTGGTTATTTTACATTAAGCCT 328 tumor protein, NM_003295.1 AA223997.1 0,8 GAAACTTGAAGAACAgagaccagaaagagt translationally- controlled 1 329 Homo sapiens family BC014203.1 AK093557.1 0,8 CAAACCTGCTTTGCTgaaagttgcagaaaa with sequence similarity 101, member B 330 lysozyme (renal NM 000239.1 BE549820.1 0,7 AATATGAAATTTTTAAAGGAGTAGAATACCA amyloidosis) AATGATAGAAACAGACTGCCTGAATTGAGA ATTTTGATTTCTTAAAGTGTGTTTCTTTCTAA ATTGCTGTTCCTTAATTTGATTAATTTAATTC ATGTATTATGATTAAATCTGAGGCAGATGA GCTTACAAGTATTGAAATAATTACTAATTAA TCACAAATGTGAAGTTATGCATGATGTAAA AAATACAAACATTCTAATTA 331 lysozyme (renal NM 000239.1 BE549820.1 0,7 GGAGCAAAATATGGCCTTTCTTCTAAGAGA amyloidosis) TATAATGTTCACTAATGTGGTTATTTTACAT TAAGCCTACAACATTTTTCAGTTTGCAAATA GAACTAATACTGGTGAAAATTTACCTAAAAC CTTGGTTATCAAATACATCTCCAGTACATTC CGTTCIIIIIIIIIIIIGAGACAGTCTCGCT CTGTCGCCCAGGCTGGAGTGCAGTGGCGC AATCTCGGCTCACTGCAACCTCCACCTCCC GGGTTCACGCCATTCTCCTGCCTCAGCCTC CCGAGTAGCTGGGATTACGGGCGCCCGCC ACCACGCCCGGCTAAIIiii1GTATTTTTAG TAGAGACAGGGTTTCACCGTGTTAGCCAG GATGGTCTCGATCTCCTGACCTTGTGATCC ACCCACCTCGGCCTCCCAAAGTGCTGGGA TTACAGGCGTGAGCCACTGCGCCCGGCCA CATTCAGTTCTTATCAAAGAAATAACCCAGA CTTAATCTTGAATGATAC 332 Homo sapiens NM 004368.1 BU630244.1 1,4 TTGTGGTTTCTATGCccgcctccgcctccc calponin 2 (CNN2), transcript variant 1 333 ubiquitin specific NM 005153.1 W19112.1 0,8 GCAACAGTGCGACGGGCGGCCATTACACT peptidase 10 ACAGACGTCTTCCAGATCGGTCTGAATGGC TGGCTGCG 334 SUMO-1 activating NM 005500.1 81463391.1 1,1 GTGCTGCCGGCGGCGgctgcgggcctctcg enzyme subunit 1 335 Homo sapiens LIM NM 005569.2 BX368816.1 1,2 ATCGCCTCCGGAATGgcctatttgcactct domain kinase 2 (LIMK2), transcript variant 2a 336 actin related protein NM 005720.2 BI160852.1_ 0,9 GCGTCTGTTTCTCAGccagcggqaqccgcg 2/3 complex, subunit 1B, 41kDa 337 tubulin, alpha, NM 006082.1 BE278798.1 0,6 CTGTCAGTTGATTATGGCAAGAAATCCAAG ubiquitous CTGGAGTTCTCCATTTACC 338 mannosidase, alpha, NM 006122.1 AI480034.1 1,5 GACATCGACAGCCAGggtgcagccccqacq class 2A, member 2 339 golgi apparatus NM 012201.1 BCO31836.1 1,2 ACATCACTGAGTATCAGTGTCACCAGTACA protein 1 TTACCAAGATGACGGCCATCATTTTTAGTG ATTACCGTTTAATCTGTGGCTTCATGGATG ACTGCAAAAATGACATCAACATTCTGAAAT GTGGCAGTATTCGGCTTGGAGAAAAG 340 c-myc binding protein NM 012333.2 AI291757.1 1,4 GGCGCCAGCTACGCCGCTGCCGCTGTCAC TATGGCCCATTACAAAGCCGCCGACTCGAA GCG 341 lysosomal-associated NM 014713.2 R61059.1 0,7 CTGAGAGAATGGCTGataatgcctgtgttc protein transmembrane 4 alpha 342 eukaryotic translation NM 016091.1 CD389782.1 0,7 CGTTCCAATCCCAAAATCTGGAATGTTCAT initiation factor 3, AGTGTCCTCAATGTCCTTCATTCCCTGGTA subunit 6 interacting GACAAATCCAACATCAACCGACAGTTGGAG protein GTATACACAAGCGGAG 343 Homo sapiens NM 021038.1 BM083621.1 0,6 TTTGTAATTAGTTATTATAAGAAGATCTAGA muscleblind-like TCCTAGATATTAGAATAAAATTTATTTTCTA (Drosophila) CTGTATCCATTTCAAATGTTAAAATATTGTT (MBNL1), transcript variant 1 TAATATTTTTGAAATCCCTGAGTATCAGGCC TTGTTATAAATAAGCTGCATAATCAATAAAT AGAACAAGGGACTTTTTGTTGATAATCCAA ATACTCAAAGTTTACGTAATGAAAATTATAG CGTGTGTGCAAACTCTTGAGGGTTGATTAT GCTGCAATTTAGCATGTTGGAACGTCTAGG GAGAAGGTTGACTTTTTGCACTTCTGTATAT AGTCAAAAGAGAGAAACCTGTATAATAGTA AGATCTTATTTTGAATAAAAACGTCTATAAT TACAAGGAGTTTTGTTAAGGCTAATACAAT GACAGACTGAGCAAAATTGCTTGCAAAAGT GGCACAGAGTTAGCACTCCATACCCCTTCA AACATGTTGCTTTGCTTTCTTGTGGACAGC TTGTAGTTTGCC 344 amino-terminal NM 001130. 4 BE857026.1 1,3 ATCATCCGACAGCAGctccacgcccacctq enhancer of split (AES), transcript variant 2 345 heterogeneous NM 031314.1 BU570812.1 0,8 TTCAGGCCATTAAGAAGGAGCTGACCCAG nuclear ATAAAACAAAAAGTGGATTCTCTCCTGGAA ribonucleoprotein C . AACCTGGAAAAAATGGAAAAGGAAC (C1/C2) (HNRPC), transcript variant 1, mRNA 346 Homo sapiens plexin 1 TGTGAGAATACAGAACCAGTGGAAACTTCT domain containing 2 AK027529.1 0,9 TCTCGAACCACCACAACCATAGGAGCGAC (PLXDC2) NM 032812.6 AACCACCCAGTTCAGGGTCCTAACTACCAC CAGAAGAGCAGTGACTTCTCAGTTTCCCAC CAGCCTCCCTACAGAAG 347 Homo sapiens cDNA AA225636.1 0,7 GTAGCCTCACTGGAGGGCATTGCCCCGGA clone AGATCAAGTCGTGCTCCTGGCAGGCGCGC IMAGE:5212028, CCCTGGAGGATGAGGCCACTCTGGGCCAG partial cds BCO51834.1 TGCGGGGTGGAGGCCCTGACTACCCTGGA AGTAGCAGGCCGCATGCTTGGAGGTGAGT GAGAGAGGAATGTTCTTTGAAGTACCGGTA AGCGTCTAGTGAGTGTGGGGTGCATAGTC CTGACAGCTGAGTGTCACACCTATGGTAAT AGAGTACTTCTCACTGTCTTCAGTTCAGAGTGATTCTTCCTGTTTACATCCCTCATGTTGA ACACAGACGTCCATGGGAGACTGAGCCAG AGTGTAGTTGTATTTCAGTCACATCACGAG ATCCTAGTCTGGTTATCAGCTTCCACACTA AAATTAGGTCAGACCAGGGCCCCCAAAGT GCTCTATAAAATTAGAAGCTGGAAGATCCT GAAATGAAACTTAAGATTTCAAGGTCAAATA TCTGCAACTTTGTTCTCATTACCTAT 348 chloride intracellular AI334086.1 0,9 CTGGCTGACTGCAACctgttgccaaagtta channel 1 NM 001288.3 349 H LA-B associated BF025832.1 1,3 ATTCTGGCACACAGCCTGGTGGTGTTCCG transcript 3 (BAT3), AGTGCTCCCACTGGCCCCC transcript variant 3 NM 080703.1 350 nucleosome assembly BG110891.1 0,8 TTGCCCCTCCTGAAGttcctgagagtggag protein 1-like 1 NM 139207.1 (NAP1L1), transcript variant 1 351 enoyl Coenzyme A NM 001398.1 BG333307.1 1,4 CGGCCCAACAAGAGGtgccccaagcccgtg hydratase 1, peroxisomal 352 EST clone NM 173703.1 CB962365.1 1,1 AACACAAACTACCACctactcatgcaccta CB962365.1 353 Dicerl , Du-1 NM 177438.1 80009528.1 0,8 ACTAAAGTCCTCCTGccaggtagttcccac homolog (Drosophila) 354 Beta tubulin (TUBB) NM 178014.2 N85882.1 0,7 TCCCATCTCAGCTTCAAGGGAGGTGTCAG CAGTATTATCTCCACTTTCAATCTCCCTCCA AGCTCTACTCTGGAGGAGTCTGTCCCACTC TGTCAAGTGGAATCCTTCCCTTTCCAACTC TACCTCCCTCACTCAGCTCCTTTCCCCTGA TCAGAGAAAGGGATCAAGGGGGTTGGGAG GGGGGAAAGAGACCAGCCTTGGTCCCTAA GCCTCCAGAAACGTCTTCTTAATCCCCACC TTTTCTTACTCCCAAAAAAGAATGAACACCC CTGACTCTGGAGTGGTGTATACTGCCACAT CAGTGTTTGAGTCAGTCCCCAGAGGAGAG GGGAACCCTCCTCCATCIIIIIIGCAACAT CTCATTTCTTCCTTTTGCTGTTGCTTCCCCC CTCACACACTTGGTTTTGTTCTATCCTACAT TTGAGATTTCTATTTTATGTTGAACTTGCTG CInIIIICATATTGAAAAGATGACATCGCC CCAAGAGCCAAAAATAAA 355 Immunoglobulin BCO34142.1 BCO30813.1 1,2 GAGGAACTGCTCAGTTAGGACCCAGACGG kappa variable chain AACCATGGAAGCCCCAGCGCAGCTTCTCTT 1-5, mRNA CCTCCTGC 356 Immunoglobulin BCO34142.1 AF027158.2 1,2 ATGGAAACCCCAGCGCAGCTTCTCTTCCTC kappa variable chain CTGC 1-5, mRNA 357 Homo sapiens T-cell K02885.1 AF327294.1 0,8 CAAGGCACCAGACTCacagttgtagagqac receptor active beta- chain V-D-J-beta-1.2-C-beta 1 (TCRB 358 glutathione NM 002085.1 A1188779.1 0,8 tgccatcaagtggaacttcaccaag peroxidase 4 (phospholipid hydroperoxidase) 359 Secreted protein, NM 003118.1 BG424815.1 1,1 AAGCAGAAGCTGCGGgtgaagaagatccat acidic, cysteine-rich (osteonectin) 360 tumor protein, NM 003295.1 B1909906.1 0,7 ATGGTCAGTAGGACAGAAGGTAACATTGAT translationally- GACTCGCTCATTGGTGGAAATGCCTCCGCT controlled 1 GAAGGCCCCGAGGGCGAAGGTACCGAAA GCACAGTAATCACTGGTGTCGATATTGTCA TGAACCATCACCTGCAGGAAACAAGTTTCA CAAAAGAAGCCTACAAGAAGTACATCAA _ 361 hypothetical protein NM 004125.2 U31383.1 0,8 GCAGAGCTTCAACAGTACTGTATGCAGAAT L00552891 _ GCCTGCAAGGATGCCCTGCTGGTGGGTGT (L00552891) TCCAGCTGGAAGTAACCCCTTCCGGGAGC CTAGATCCTGTGCTTTACTCTGAAGACTC 362 sin3-associated NM 005870.3 AA346556.1 0,8 GCAGATCTACACTTGgatggatgcaacctt polypeptide, 18kDa 363 Acidic (leucine-rich) NM 006305.2 BF038728.1 1,2 TATAACGATGGAGAGGTAGATGACGAGGA nuclear AGATGAAGAAGAGCTTGGTG phosphoprotein 32 family, member A 364 syntaxin binding NM 006949.1 80002314.1 1,3 CGCCCCCGCCCACGCCTGGGTCTGTGTTA protein 2 GGTGGGCGGCCTGGCGGCGGTGAGGGCC TCCTGCCTGGACTTTCTGC 365 anaphase promoting NM 013366.2 BQ045327.1 1,4 GAGGAGGAGCTGCTGgtgcgcgtgcaggcc complex subunit 2 366 integrin, alpha X AA251543.1 1,3 CCGACCCAGGACACCCTGACCTCTGGAGT (antigen CD11C CCCCCATCCCAGGCCCCTGTCTCCCACCC (p150), alpha TGCTCATTGTCCACCCAAGGAGTTCCTGTC polypeptide) NM 000887.3 ; TCAACGCCGTCCCT 367 ring finger protein 10 NM 014868.3 BM471027.1 1,4 CCTTCCTTTGCCCAGatgctgagggttgqa 368 SERPINE1 mRNA 80003049.1 1,1 binding protein 1 NM 015640.1 I I I 1 ICACATTACAGtggcctgaagcacga (SERBP1), transcript variant 4 369 ribosomal protein NM 000990.2 BG824148.1 0,8 TGGGAAAGTTGGTATGAAGCATTACCACTT L27a AAAGAGGAACCAGAGCTTCTGCCCAACTGT CAACCTTGACAAATTGTGGACTTTGGTCAG TGAACAGACACGGGTGAATGCTGCTAAAAA CAAGACTGGGGCTGCTCCCATCATTGATGT GGTGCGATCG 370 Actinin, alpha 1 NM 001102. 2 AK098203.1 1,3 ATGGACACGGATGATTTCCGCGCCTGCCT GATCTCC 371 chromosome 6 open NM 030939.2 BE813002.1 0,8 GATGTAATTGGCTGTACTCAGGAGATGGAT reading frame 62 TTCATTCTTTGGCCTCGGAATGATATTGAAA AAATCGTCTGTCTCCTGTTTTCTAGGTGGA AAGAATCTGATGAGCCT 372 Homo sapiens BCO34141.1 BF870126.1 1,1 AGGTGGAGATCAGACgaactgtggctgcac immunoglobulin kappa constant chain (cDNA clone MGC 32713) 373 cleft lip and palate NM 001294.1 AK027698.1 1,3 GACGGGCCAGCCCGACCTCACACTGCCT associated transmembrane protein 1 374 enoyl Coenzyme A NM 001398.1 CB268506.1 1,0 GAACGCAGTAGACGAAGGCGGCGGCGTA hydratase 1, GGCGGCGGGGATAGTGGCTTCTCGCAGAC peroxisomal TCCGCG 375 membrane-associated NM 145021 EXH- 1,5 GCCACTGTGAAGGAGATGATGAGAGCCCC ring linger (C3HC4) PBMP0572- CTGATCACCCCCTGCCACTGCACAGGAAG 01 CCTCCACTTCGTGCACCAGGCCTGCCTGC AGCAGTGGATCAA 376 maltase- NM 004668 EXH-1, 3 GGGAGCAGATATCTGTGGGTTCTTTCAAGA glucoamylase (alphaPBMO1078-TGCTGAATATGAGATGTGTGTTCGCTGGAT qlucosidase) 01 GCAGCTGGGGGCCTTTTACCCCTTCTCAA GAAACCACAACACCATTGGGA Les variants SEQ ID Nos: 308-318 correspondent à de nouvelles ESTs Tableau 2 û Liste de 100 transcrits exprimés différentiellement lors du développement d'un cancer du sein SEQ Description de la N Genbank N Genbank C MI Séquence Cible ID N séquence (reference) (variant) vs. Sains cDNA DKFZp451G151 (Leucine-rich repeat GAATGAATTTTCTTGctgctatgcct 3 kinase 2) AL832453.2 BU634341.1 0,8 ttct cDNA DKFZp667I093 AL832878.1 AI223156.1 0,7 TGCAGATTTGATGGCCtaCtgtga (Guanine nucleotide agcaca binding protein, gamma 2) 7 Homo sapiens B0009917.1 BCO28225.1 1,4 ATGAAGAAAAACAAAgtgcacag hypothetical protein agacccg DKFZp761A052 12 Microtubule associated BC048206.1 AF052170.1 1,4 TGGGAGGGTCGACCTTGATC monoxygenase, ATGAAACAATACCATGAGGGG calponin and LIM GCCTCTGTCACCTTTGAAAAG domain containing 2 AACACTTTTTGAGCAGCCTCA AAAAGCTCATACATACCAGCG CCTTCTTAAATTGGCTCTAATG TAAAGATTGTTAATGTCATTTA TCAAAACCATAGGTGATTATTT G G AG G GATTTAAAAAACTTAA TTACTCTCAGGCCTCATCCCA AGCTTGACACATGCTCTGTAG GTTGAACACATAATCACAAAT ATTCTAG CAAATG CTG C CT TG GTTGCAGCCTGCACTGTAGAC CCAAGGGTTTTGCTGTGGCTC TTCTTATCTCCCTTGGCTCATA AAGCCCCAGATGATGCCAGA GCTTCAATTAGAGCCATCATC ATC C CAG G CAG G GATATCTTT GAGAAATGACTCAGTTCAGCC CCAGGCCCCTGTGACTCTGCT TAAAGCACACATTTCTGCTGA CTCTTGTACCTGGGGCAGCA GGATAATCACCAACAC 14 cellular homolog of NM 001997.2 W17004.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGAaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus i cellular homolog of NM 001997.2 i 0,7 TGACCGGCCAGGAAAcggtcgcc 16 the fox sequence in the AA063591.1 cagatca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 17 cellular homolog of NM 001997.2 AA094898.1 0,6 CAGGCCGCATGCTTGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 18 cellular homolog of NM 001997.2 AA187006.1 0,7 AGGCCGCATGCTTGGaggtaaa the fox sequence in n the gtccatgg the Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 19 cellular homolog of NM 001997.2 AA225636.1 0,6 GGCCAGGAAACGGTCgcccaga the fox sequence in the tcaaggta Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 23 cellular homolog of NM 001997.2 BU603086.1 0,6 GAAGTAGCAGGCCGCatgcttgg the fox sequence in the aggtaaa Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 24 cellular homolog of NM 001997.2 BF218408.1 0,6 AGGCCGATGCTTGGAggtaaagt the fox sequence in the ccatgqt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 25 cellular homolog of NM 001997.2 AI499403.1 0,7 CCCGCATGCTTGGAGgtaaagtc the fox sequence in the catggtt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 26 cellular homolog of NM 001997.2 AW795076.1 0,6 CGGTCGCCCAGATCAaggctcat the fox sequence in the gtagcct Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 35 SEC14-like 1 (S. NM 003003.1 AK130317.1 1,3 TAG G G CTAGTAG G TA G G G CT cerevisiae) AGTAG GTAG G G CTAGTAG GTA G G G CTAG TAG G TAG G G CTAG TAGGTAGGGCTAGTAGGTAG G G CTAGTAG GTAG G G TT C GTA GGTAGGGTTCGTAGGTAGGG TTCGTAG GTAG G GTTAGTAG C G CGTCTGTG CTG CTTCCACCT GGTGCTTCCTGTTCCCAAATC ACAAGGGCCTGAAGGTGGTC CCTGCTTTCTCTTTCTCTTTCT CTGTGTCTCAGATGGCGATTT TG CTGACAG CTG CCAAGAAAA TGCTTCACTCAACAGTCCTCA TGTGCCCAGAGATGTTTATAG AACTGTTTGAATTG CAG CCAT CCCCTGCCCCCTCCCAGGCT GAAGATCTGTTCiiIIIAAGTT GATTCGGGAGTGGCATTCTTT TATACCCAAAGACTGTAGTGC ATCTTGAAGAGCTCAAAGCAC ATGACCGCACAAATGCTTACA GGGTTTCCTCCCGAGTAATCC AATCTCACTCCCCTTGTAAGG 43 nuclear factor 1,5 CGGGTCAGTGTACAGgaagagg (erythroid-derived 2)- caggcact like 1 NM 003204.1 BM973053.1 44 nuclear factor 1,5 TGCTGTGAGGCAGAGgaatgatg (erythroid-derived 2)- gagaatc like 1 NM 003204.1 BM973053.1 46 synuclein, alpha (non 1,4 CCACAGGAAGGAATTCTGGAA A4 component of GATATGCCTGTGGATCCTGAC amyloid precursor) NM 000345.2 NM 007308.1 AATGAGGCTTAT synuclein, alpha (non GACCAGTTGGGCAAGaatgaag A4 component of 1,5 aaggagcc A4 component 47 amyloid precursor) NM 000345.2 NM 007308.1 translationally-AGAtcgcggacgggttgtgcctggaggT controlled tumor 51 protein 1 NM 003295.1 CA848049.1 0,7 GG 52 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,5 TCCGACATCTACAAGatccggga controlled tumor gatcgcg protein 1 53 e tllyNM 003295.1 BCO22436.1 0,6 CCGACATCTACAAGATCCGGG cons AGATCGCGGACGGGTTGTGC contro lled tumor CTG protein 1 54 translationally- NM 003295.1 BC040008. 1 0,5 GCGCCGCTCCGGCTGCACCG controlled tumor CGCTCGCTCCGAGTTTCAGG protein 1 CTCGTGCTAAGCTAGCGCCGT CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC ATCATGATTATCTACC 55 TYRO protein tyrosine BF092099.1 0,8 GAGGGGCTGCGGAGGcagcga kinase binding protein NM 003332.1 cccggaaac 60 cold shock domain BO009744.1 1,5 CCCAACAGAATACAGgCtggtga protein A NM 003651.3 gattgga 64 beta-2-microglobulin NM 004048.2 AV734235.1 0,7 ATTTG GATTG GATGAATTC CA AATTCTGCTTGCTTGC 1 I I I I A ATATTGATATGCTTATACACTT ACACTTTATGCACAAAATGTA GGGTTATAATAATGTTAACAT GGACATGATCTTCTTTATAATT CTACTTTGAGTGCTGTCTCCA TGTTTGATGTATCTGAGCAGG TTGCTCCACAGGTAGCTCTAG GAGGGCTGGCAAC 69 SEC24 related gene AW449995.1 1,8 GCAGCTGTCTGGAATgcagagg member C (S. 99 cerevisiae) NM 004922.1 cagctgga 71 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 H78334.1 1,4 CGGTCAACTTTCAAGctccttaag CCaCtg 72 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 1 1, 4 TCAAGGCCGCCTGGGgatgttcct H55830.1 gtcctt 80 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 R91899.1 1,7 ACCAAGACCTACTTCccggtcaac , ttcaag 81 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 H58664.1 1,7 GGAGGCCCTGGAGAGctcctaag ccactgc 85 CD164 antigen, AF299342.1 0,8 CTGTGACTCCAACCTCACAAC sialomucin NM 006016. 3 1CTGTGCGAAAGTCTACCTTTG ATGCAGCCAGTTTCATTGGAG GAATTGTCCTGGTCTTGGGTG ïTGCAGGCTGTAATTTTCTTTCT TTATAAATTCTGCAAATCTAAA GAACGAAATTACCACACTCTG TAAACAGACCCATTGAATTAAT AAGGACTGGTGATTCATTTGT GTAACTCACTGAAGCCAAAAT ACTATCIIIIAAGATGTCCCAC ATGGAAGACGCTATTCCAGGA TCTTTAAATTTC CATG GATG CA TATAGGATGTTTGGGAGCATC ATCCGTGAAGAAAAAATCAAT TAAATCATTGTGTTCAACAGG AATATTTAAAATATTCTGCATG AATCCTGTGGCTGTCTTATTTT AAATAG CTG CTG CTG TG G G AT TATA I111111ICCTTAACATG CCAAATATAACTTTCTGAAAGT GATGGAAAATGTTGTCTTGTG CAGACAACATCATGGCTCTTG GCAGTTTA 86 CD164 antigen, NM 006016.3 AF299343.1 0,8 CAGCCAATTCTACAGctaaaccc sialomucin acagttc CCCAGAGTATTAACGCTCCAA GAGTATTATTAACGCTGCTGT ACCTCGATCTGAATCTGCCGG GGCCCCAGCCCACTCCACCC TGCCAGCAGCTTCCAGCCAGT CCCCACAGCCTCATCAGCTCT CTTCACCGIIIIIIGATACTAT CTTCCCCCACCCCCAGCTACC CATAG G G G CTG CAG AG TTATA AGCCCCAAACAGGTCATGCTC CAATAAAAATGATTCTACCTAC 88 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 AA 89 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 TG CTTC G GAAG G AACg a g ag ctg gaagagg 90 talin 1 NM 006289.2 AI417760.1 1,4 AGGAAGAAATGCTTCggaagga acgagagc 95 acidic (leucine-rich) NM 006401.1 Y07570.1 1,5 GAAGTCAGTGAGGAG aa aa nuclea r g g g hosphoprotein 32 aatttgga phosp family, member B 102 soluble galactoside- NM 009587.1 BG698264.1 0,8 CTCCAGTGGAACCAGgtttgctgtg binding lectin 9 aactt (galectin 9) 116 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,7 GGAAAACATCTCAAG9 cct9 aa 9 inducible, endoplasmic ctgccca reticulum stress- inducible, ubiquitin- like domain member 1 120 ring finger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 CGAGAGCGCAGGATTGAGAT AGAGGAGAACA 121 ring fnger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 AG AAACAG GG CAAGTa ccca g a agtccaca 125 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CHI 41160.1 0,7 GTCATCAGACTAGTGCTGAGT CTTGGGGTACTGGCAGAGCT GTGGCTCGAATTCCCAGAGTT CGAGGTGGTGGGACTCACCG CTCTGGCCAGGGTGC I I I I GG AAACatgtgtcgtg 126 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CD686462.1 0,6 GCGTGTGCTCGCCCACTGATA TCGGTGTACTCCGAAAAGGG G GAGT CAT CT G G CAAAAAT GT CACTTTGCCTGCTGTATTCAA GGCTCCTATTCGACCAGATAT TGTGAACTTTGTTCACACCAA CTTGCGCAAAAACAACAGACA GCCCTATGCTG 137 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,4 CAGGTCAAAATGCAGatcttcgtg aaaacc 138 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538. 1 1,3 CAG GTCAAAATGCAGatcttcgtg aagacc 139 ubiquitin B NM 018955.2 AA340917.1 1,4 AGATCTTCGTGAAGACCCTGA CCGGCAAGACCATCACTCTG GAGGTGGAGCCCAGTGACAC CATCGAAAATGTGAAGGCCAA GATCCAAGATAAAGAAGGCAT CCCCCCCGACCAGCAGAGGC TCATCTTTG CAGGCAAGCAG C TG GAAGATG G CCG CACTCTTT CTGACTACAACATCCAGAAAG AGTCGACCCTGCACCTGGTC CTGCGCCTGAGGGGTGGCTG TTAATTCTTCAGTCATGGCATT CGCAGTGCCCAGTGATGGCA TTACTCTGCACTATAGCCATTT GCCCCAACTTAAGTTTAGAAA TTACAAGTTTCAGTAATAGCT GAACCTGTTCAAAATGTTAATA AAGG 140 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,4 TCCCTGTGGGTGGACGTGGT TGGTGATTGGCAGGATCCT 141 ubiquitin B NM 018955.2 BU661443.1 1,5 G GTTGG CTTTGTTGGgtgag cttg tttgtg 145 major CD686254.1 0,7 TCAGAGACAGTCTTCCTGCCC histocompatibility AGGGAAGACCACCTTTTCCGC complex, class II, DR AAGTTCCACTATCTCCCCTTC alpha NM 019111.2 CTGCCCTCAACTGAGGACGTT TACGACTGCAGGGTGGAGCA CTGGGGCTTGGATGAGCCTC TTCTCAAGCACTGGGagtttgatg ctccaagccctctc 147 KIAAI 191 irotein NM 020444.2 BI254429.1 1,5 GCAGCAGGATCACAGaacagac cca.. aaa 148 mesoderm induction AY124186.1 0,7 ' TTTCTCACACAGGCAtactccaaa early response I NM 020948.1 ~tjC CttC 151 myelin protein zero AI693779.1 0,9 TGCCCTGGCATTCTGGCAGA like 1 NM 024569.2 GAATCCTCACCAGTTCTCACC AACCTTCCCCCCAGGCAAGG GCAGCTGCCAGCATGGTGCT CTGCCAGGACAGGTTTCCCTG AAGGAAGCTGCTCACACTGAG ATGAGCCTCTCAGGGCAGGA CCTCTTCCCAAGCCCTGCACA CCCACCCCTGCAGCCCTTTTG GCTC 152 likely ortholog of GCTTCAGTCCGCCGAgagcagta mouse limb-bud and W45195.1 1,1 ccgtgtg heart Bene NM 030915.1 155 s;s NM 033306.1 NM 001225.2 1,2 TGTTCCCTATGGCAGaaggcaac related cy steieine ne cacagaa ela protease 158 major NM 033554.2 BU621846.1 0,7 AAGGAGCCTGTGGAGctgggcca histocompatibility gcccaac IIy oplecas II, DP complex, alpha 1 159 FK506 binding protein NM 054014.1 NM 000801.2 0,8 GCTCCCTGTTCTTGGatctgccat 1A, 12kDa ggaggg 160 chloride intracellular NM 001288.3 BG491600.1 0,8 CCAGGGACGGCCACTTCCTG channel l GTCCCCGACGCAACCATGGC TGAAGAACAACCGCAGGTCG AATTGTTCGTGAAG 161 chloride intracellular NM 001288.3 AV683308.1 0,7 GGGCAGCTCCCATTCctgctgtat channel I ggcact 164 chromosome 19 open NM 138774.2 AI375989.1 1,4 ACCTCATCTCGGCCAgtgctgacc reading frame 22 tggagg 177 tropomyosin 3 NM 153649.1 BM006741.1 1,3 TGATGAGAGTGAGAGgcagaga cccgtgct 184 eukaryotic translation NM 001404.3 AA206367.1 0,7 CTGAGTCCAGATTGGCAGGT elongation factor 1 GGACTACGAGTCATACACATG gamma GCGGAAACTGGATCCTGGCA GCGAGGAGACCCAGACGCTG GTT 185 eukaryotic translation NM 001404.3 AA206367. 1 0,6 CAGCATGTGGGCAAAGCCTTC elongation factor 1 AATCAGGGCAAGATCTTCAAG gamma TGMCATCTCTTGCCATCACC TAG 187 eukaryotic translation BU783548.1 0,6 ATTTAAGCGCAAGTACTCCAA elongation factor 1 TGAGGACACACTCTCTGTGGC :amma NM 001404.3 ACTGCCATATTTCTGGGAGCA CTTTGATAAGGACGGCTGGTC CCTGTGGTACTCAGAGTATCG CTTCCCTGAAGAACTCACTCA GACCTTCATGAGCTGCAATCT CATCACTG eukaryotic translation TGGACAAGCTGAGGAAGAAT elongation factor 1 GCCTTCGCCAGTGTCATCCTT TTTGGAACCAACAATAGCAGC TCCATTTCTGGAGTCTGGGTC 188 :amma NM 001404.3 Î BE502067.1 0,6 TTCCGAGGCCAG CAGGTGGACTACGAGTCATAC ACATGGCGGAAACTGGATCCT GGCAGCGAGGAGACCCAGAC eukaryotic translation GCTGGTTCGAGAGTACTTTTC elongation factor I CTGGGAGGGGGCCTTCCAGC 189 :amma NM 001404.3 BE502067.1 0,6 ATGTGGGCAAAGCCTTCAA eukaryotic translation GAGCTTGCCTTTCCGctgagtcca elongation factor 1 190 :amma NM 001404.3 BE502067.1 0,6 gattgq eukaryotic translation AAGGAGGAGAAAAAGGCGGC TGCCCCTGCTCCTGAGGAGG elongation factor 1 AGATGGATGAATGTGAGCAG 191 :amma NM 001404.3 BG533219.1 0,8 GCGCTGGCTGCTGAGCCCAA GGCCAAGGACCCCTTCGCTC ACCTGCCCAAGAG 203 calpain, small subunit _ NM 001749.1 BE907701.1 1,4 CCTTTGAGGCAGCAGatgaaagt 1/calpain, small gggaaca subunit 1 204 Cysteinyl-tRNA NM 001751.3 AK125503.1 1,5 AAACAGGAACAAGAAgcagcaaa synthetase gctggcc 222 prohibitin NM 002634.2 BE536369.1 1,4 GCGAGGAGAGTGCGTgtgtgaga gggtcca 225 translationally- NM 003295.1 BG284235.1 0,6 TTCTTTATTGGTGAAAACATGA controlled tumor ATCCA GATG G CATG GTTG CTC protein 1 TATTGGACTACCGTGAGGATG GTGTGACCCCATATATGATTT TCTTTAAGGATGGTTTA transtationally_ TTATTTTG GATCTATCAC CTGT controlled tumor CATCATAACTG G CTTCTG CTT GTCATCCACACAACACCAGGA CTTAAGACAAATGGGACTGAT GTCATCTTGAGCTCTTCATTTA TTTTGACTGTGATTTATTTG GA GTG GAG G CATTGTTTTTAAGA AAAACATGTCATGTAGGTTGT CTAAAAATAAAATGCATTTAAA 227 protein 1 NM 003295.1 CD641954.1 0,7 C 228 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC controlled tumor ATCATGATTATCTACC protein 1 229 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 GGGACCTCATCAGCCacgatgag controlled t tum tumor atgttct protein 1 232 cold shock domain NM 003651. 3 BE935120.1 1,5 AATAACCCACGGAAATATCTG protein A CGCAGTGTAGGAGATGGAGA AACTGTAGAGTTTGATGTGGT TGAAGGAGAGAA 236 Homo sapiens vesicle- NM 003761.2 BG623073.1 0,7 GATCTGGAAGCCACAtctgagca associated membrane cttcaag protein 8 (endobrevin) 237 CASP8 and FADD- NM 003879.3 BI871546.1 1,3 AGTACAAGCAGTCTGgtggatgg like apoptosis aatggaa regulator 239 beta-2-microglobulin NM 004048.2 BM831738.1 0,7 TG GAG G CTATCCAG Cgta ctcca aagattc 240 Guanine nucleotide NM 004125.2 BC015206.1 0,6 GTGGAGAGGATCAAGgtctctcag binding protein, gcagct gamma 10 242 c-src tyrosine kinase NM 004383.1 BG953215.1 1,1 CCTCAAGTTCTCGCTagatgtctg cgaggc 248 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 i AA343446.1 1,7 TGCTTCTCCCCGCAGgatgttcct gtcctt 253 membrane component, NM 005898.2 AA437165.1 0,8 AACAGCTTCAAACAGtggttggca chromosome 11, cttacc surface marker 1 254 capping protein (actin 0,7 filament) muscle z- fine, alpha 2 NM 006136.1 BG702980.1 AGCAAAAAATTTTTGgaatggtcgt tggag 258 acidic (leucine-rich) 1,3 AGGAGGAGGACGAAGaaggag nuclear NM 006401.1 AI446778.1 phosphoprotein 32 aagatgagg family, member B 261 lysosomal associated ù, BQ006415.1 1,5 AAGATGCTCCAGAAGgtgagtgtg multispanning NM 006762.1 gctgca membrane protein 5 266 chromosome 11 open NM 014206.1 BE041814.1 0,8 TCGCGGGGCAAAATGgagctcga reading frame 10 ggccatg 269 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB164625.1 0,7 G GTG CTTTTG GAAACatgtgtcg tg gaggc 276 ankyrin repeat domain NM 017664.1 BCO39715.1 0,7 GGAGCATTCCATATAGAAACT 10 GCTGAAACTGCCACAGGTGCT TCTCCGAAAACCTTACAGTTG TGGCATTGAATGTTCAGTATC GCTTCCTTTCTGCACACG 280 ribosomal protein S17 NM 001021.2 BE731466.1 0,5 AATTATGTTCCTGAGgtctcag cct tggat 281 ribosomal protein S17 NM 001021.2 AV752729.1 0,6 GCCGCGTTCCACCAAAACCGT GAAGAAAGCGGCCCGGGTCA TCATAGAAAAGTACTACACGC GCCTGGGCAACGACTTCCAC ACGAACAAGCGCGTGTGCGA GGAGATCGCCATTATCCCCAG CAAAAAGCTCCG 282 sulfatase 2 NM 018837.1 AB033073.2 1,5 GCGAGAGTGTGTCGAgtgagtgt gcgtctg 283 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180. 1 1,6 GAAGGCGGAAAAGAGgtcaaaat gcagatc 284 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180. 1 1,4 GGTATCCGCTAACAGgtcaaaat gcagatc 290 hypothetical protein NM 024841.1 BQ919225.1 1,4 ATTGTTGAACTGGATgcggctgttg FLJ14213 aagag 298 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 CCTGAGTCCAACACAGCTGG channel 1 G CTG G ACATATTTG C CAAATT TTCTGCCTACATCAAGAATTC AAACCCAGCACTCAATGACA 299 chloride intracellular AAl26087.1 0,7 CCCAGGTACCCCAAGCtggCagC channel 1 NM 001288.3 tctgaac 300 chloride intracellular AAl26087.1 0,8 GCTGTGCCCTCCCAGgtacccca channel 1 NM 001288. 3 agctggc 307 arachidonate 5 BF892107.1 0,9 AAGTGGAGCACGAAAGCAGG lipoxygenase ACCCAGAATGGGAGGAGCTT activating protein NM 001629.2 CCAGAGGACCGGAACACTTG CCTTTGAGCGGGTCTACACTG CCAA 309 ribosomal protein L41 NM 021104.1 EXH-002 0,6 GAAGCGAATGCGCAGgctgaag cgcaaaag 312 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-005 0,5 ttgtgtgagctattcaaactcttcaacccctga 314 zinc fnger protein 384 NM 133476.2 EXH-007 1,5 AGTTCAGGAGCCCTGGAAAG GAGAAGGAATAAGACGGCAG GAGGAAGAGA Tableau 3 ù Panel de 66 marqueurs exprimés différentiellement dans les cancers du sein des patients R et NR (PANEL 6) SEQ Description de la N Genbank N Genbank C UII Séquence Cible ID N séquence (reference) (variant) vs. Sains cDNA DKFZp667I093 AL832878.1 AI223156.1 0,7 TGCAGATTTGATGGCctactgtga (Guanine nucleotide agcaca binding protein, gamma 2) 7 Homo sapiens BO009917.1 BCO28225.1 1,4 ATGAAGAAAAACAAAgtgcacag hypothetical protein agacccg DKFZp761A052 13 cellular homolog of NM 001997.2 NM 001997.2 0,5 GTCGCCCAGATCAAGgctcatgta the fox sequence in the gCctca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 14 cellular homolog of NM 001997.2 W17004.1 0,6 GGCCGCATGCTTGGAaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 16 cellular homolog of AA063591.1 0,7 TGACCGGCCAGGAAACggtCgcc the fox sequence in the cagatca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 17 cellular homolog of AA094898.1 0,6 CAGGCCGCATGCTTGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 18 cellular homolog of AA187006.1 0,7 AGGCCGCATGCTTGGaggtaaa the fox sequence in the gtccatgg Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 19 cellular homolog of AA225636.1 GGCCAGGAAACGGTCgcccaga the fox sequence in the 0,6 tcaaggta Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 20 cellular homolog of I BM820687.1 GGTCGCCCAGATCAA9ctcat9ta the fox sequence in the 0,5 gCctca Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 23 cellular homolog of BU603086.1 GAAGTAGCAGGCCGCat9Ctt 99 the fox sequence in the 0,6 aggtaaa Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 24 cellular homolog of BF218408.1 AGGCCGATGCTTGGAggtaaagt the fox sequence in the 0,6 ccatggt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus NM 001997.2 25 cellular homolog of 1 AI499403.1 ~ the fox sequence in the NM 001997.2 CCCGCATGCTTGGAGgtaaagtc Finkel-Biskis-Reilly 0,7 catggtt murine sarcoma virus 26 cellular homolog of NM 001997.2 AW795076.1 CGGTCGCCCAGATCAaggctcat the fox sequence in the 0,6 gtagcct Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus cellular homolog of D52122.1 0, 6 GGCCGCATGCTTGGggtaaagtc 27 the fox sequence in the NM 001997.2 Finkel-Biskis-Reilly catggtt murine sarcoma virus 28 cellular homolog of NM 001997.2 BE535673.1 0,6 GCCGCATGCTTGGAGgtaacagt the fox sequence in the ccatggt Finkel-Biskis-Reilly murine sarcoma virus 47 synuclein, alpha (non NM 000345.2 NM 007308.1 1,5 GACCAGTTGGGCAAGaatgaag A4 component of aaggagcc amyloid precursor) 51 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0, 7 AGAtcgcggacgggttgtgcctggaggT controlled tumor GG protein 1 52 translationally- NM 003295.1 CA848049.1 0,5 TCCGACATCTACAAGatccggga controlled tumor gatcgcg protein 1 53 translationally- NM 003295.1 BCO22436.1 0,6 CCGACATCTACAAGATCCGGG controlled tumor AGATCGCGGACGGGTTGTGC protein 1 CTG 54 translationally- NM 003295.1 BC040008.1 0,5 GCGCCGCTCCGGCTGCACCG controlled tumor CGCTCGCTCCGAGTTTCAGG protein 1 CTCGTGCTAAGCTAGCGCCGT CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC ATCATGATTATCTACC 55 TYRO protein tyrosine NM 003332.1 BF092099.1 0,8 GAGGGGCTGCGGAGGcagcga kinase binding protein cccggaaac 58 uroporphyrinogen NM 000374.2 BQ008745.1 1,5 GTGTGCCGCTGATTGtggaccct decarboxylase gatgaca 64 beta-2-microglobulin NM 004048.2 AV734235.1 0,7 ATTTGGATTGGATGAATTCCA AATTCTGCTTGCTTGC I I I I I A ATATTGATATGCTTATACACTT ACACTTTATGCACAAAATGTA GGGTTATAATAATGTTAACAT GGACATGATCTTCTTTATAATT CTACTTTGAGTGCTGTCTCCA TGTTTGATGTATCTGAG CAG G TTGCTCCACAGGTAGCTCTAG GAGGGCTGGCAAC 69 SEC24 related gene NM 004922.1 AW449995.1 1,8 GCAGCTGTCTGGAATgcagagg family, member C (S. cagctgga cerevisiae) 80 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 R91899.1 1,7 ACCAAGACCTACTTCccggtcaac ttcaag 81 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000558.3 H58664.1 1,7 G GAG G CCCTG GAGAG ctcctaag ccactgc 88 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 CCCAGAGTATTAACGCTCCAA GAGTATTATTAACGCTGCTGT ACCTCGATCTGAATCTGCCGG GGCCCCAGCCCACTCCACCC TGCCAGCAGCTTCCAGCCAGT CCCCACAGCCTCATCAGCTCT CTTCACCG I I I I I I GATACTAT CTTCCCCCACCCCCAGCTACC CATA G G G G CTG CAG AGTTATA AGCCCCAAACAGGTCATGCTC CAATAAAAATGATTCTACCTAC AA 89 talin 1 NM 006289.2 AI393487.1 1,4 TGCTTCGGAAGGAACgagagctg gaagagg 90 talin 1 _ NM 006289.2 AI417760.1 1,4 AGGAAGAAATGCTTCggaagga acgagagc 116 Homocysteine- NM 014685.1 BG828243.1 0,7 GGAAAACATCTCAAGgcctgaag inducible, endoplasmic ctgccca reticulum stress- inducible, ubiquitinlike domain member 1 121 ring fnger protein 10 NM 014868.3 BU626650.1 1,5 AGAAACAG GG CAAGTacccaga agtccaca 125 ribosomal protein L4 NM 000968.2 CB141160.1 0,7 _ GTCATCAGACTAGTGCTGAGT CTTGGGGTACTGGCAGAGCT GTGGCTCGAATTCCCAGAGTT CGAGGTGGTGGGACTCACCG CTCTG G C CAG G G T G CTTTTG G AAACatgtgtcgtg 137 ubiquitin B NM 018955.2 AA206538.1 1,4 CA G G TCAAAATG CAG atcttcg tg aaaacc 139 ubiquitin B ; NM 018955.2 AA340917.1 1,4 AGATCTTCGTGAAGACCCTGA CCGGCAAGACCATCACTCTG GAGGTGGAGCCCAGTGACAC CATCGAAAATGTGAAGGCCAA GATCCAAGATAAAGAAGGCAT CCCCCCCGACCAGCAGAGGC T CATCTTTG CA G G CAAG CAG C TGGAAGATGGCCGCACTCTTT CTGACTACAACATCCAGAAAG AGTCGACCCTGCACCTGGTC CTGCGCCTGAGGGGTGGCTG TTAATTCTTCAGTCATGGCATT CGCAGTGCCCAGTGATGGCA TTACTCTGCACTATAGCCATTT GCCCCAACTTAAGTTTAGAAA TTACAAGTTTCAGTAATAGCT GAACCTGTTCAAAATGTTAATA AAGG 145 major histocompatibiliry NM 019111.2 TCAGAGACAGTCTTCCTGCCC complex, class II, DR alpha AG G GAAGAC CACCTTTTCCG C AAGTTCCACTATCTCCCCTTC CTGCCCTCAACTGAGGACGTT TACGACTGCAGGGTGGAGCA CTGGGGCTTGGATGAGCCTC TTCTCAAGCACTGGGagtttgatg CD686254.1 0,7 ctccaagccctctc 148 mesoderm induction NM 020948.1 TTTCTCACACAGGCAtactccaaa early response 1 AY124186. 1 0,7 tgcttc 158 major NM 033554.2 AAGGAGCCTGTGGAGctgggcca histocompatibility BU621846.1 0,7 gcccaac complex, class II, DP alpha 1 160 chloride intracellular NM 001288.3 CCAGGGACGGCCACTTCCTG channel 1 GTCCCCGACGCAACCATGGC BG491600.1 0,8 TGAAGAACAACCGCAGGTCG AATTGTTCGTGAAG 161 chloride intracellular NM 001288.3 AV683308.1 0,7 GGGCAGCTCCCATTCctgctgtat channel 1 ggcact 164 chromosome 19 open NM 138774.2 AI375989.1 1,4 ACCTCATCTCGGCCAgtgctgacc reading frame 22 tggagg 188 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 TGGACAAGCTGAGGAAGAAT elongation factor 1 GCCTTCGCCAGTGTCATCCTT gamma TTTGGAACCAACAATAGCAGC TCCATTTCTGGAGTCTGGGTC TTCCGAGGCCAG 189 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 CAGGTGGACTACGAGTCATAC elongation factor 1 ACATGGCGGAAACTGGATCCT gamma GGCAGCGAGGAGACCCAGAC GCTGGTTCGAGAGTACTTTTC CTGGGAGGGGGCCTTCCAGC ATGTGGGCAAAGCCTTCAA 190 eukaryotic translation NM 001404.3 BE502067.1 0,6 GAGCTTGCCTTTCCGctgagtcca elongation factor 1 gattgg gamma 191 eukaryotic translation NM 001404.3 BG533219.1 0,8 AAGGAGGAGAAAAAGGCGGC elongation factor 1 TGCCCCTGCTCCTGAGGAGG gamma AGATGGATGAATGTGAGCAG GCGCTGGCTGCTGAGCCCAA GGCCAAGGACCCCTTCGCTC ACCTGCCCAAGAG 208 ferritin, heavy NM 002032.1 BG248923.1 0,6 TGTCTCTGGGGATCCCTAGTA polypeptide 1 TAACACATGCA 222 prohibitin NM 002634. 2 BE536369.1 1,4 GCGAGGAGAGTGCGTgtgtgaga gggtcca 225 translationally- NM 003295.1 BG284235.1 0,6 TTCTTTATTGGTGAAAACATGA controlled tumor ATCCAGATG G CATG GTTG CTC protein 1 TATTGGACTACCGTGAGGATG GTGTGACCCCATATATGATTT TCTTTAAGGATGGTTTA 228 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 CGTCGTCTCCCTTCAGTCGCC controlled tumor ATCATGATTATCTACC protein 1 229 translationally- NM 003295.1 AV749932.1 0,6 GGGACCTCATCAGCCacgatgag controlled tumor atgttct protein 1 236 Homo sapiens vesicle- NM 003761.2 BG623073.1 0,7 GATCTGGAAGCCACAtctgagca associated membrane cttcaag protein 8 (endobrevin) 240 Guanine nucleotide NM 004125.2 BC015206.1 0,6 GTGGAGAGGATCAAG9tctctca 9 binding protein, , gcagct gamma 10 242 c-src tyrosine kinase NM 004383.1 BG953215.1 1,1 CCTCAAGTTCTCGCTagatgtctg cgaggc 245 family with sequence NM 004699.1 AA584911.1 1,6 TCAAGAGTGAGTGTTtgcggagtc similarity 50, member agacgc A 248 hemoglobin, alpha 1/2 NM 000517.3 AA343446.1 1,7 TG CTTCTC C C C G CAG g a tg ttcct gtcctt 252 putative translation BG655736.1 0,7 i CCTTTGTGCTTGCAGaagtttgcct initiation factor NM 005801.2 gcaat 280 ribosomal protein S17 NM 001021.2 BE731466.1 0,5 AATTATGTTCCTGAGgtctcagcct tggat 281 ribosomal protein S17 NM 001021.2 AV752729.1 0,6 GCCGCGTTCCACCAAAACCGT GAAGAAAGCGGCCCGGGTCA TCATAGAAAAGTACTACACGC GCCTGGGCAACGACTTCCAC ACGAACAAGCGCGTGTGCGA GGAGATCGCCATTATCCCCAG CAAAAAGCTCCG 284 ubiquitin B NM 018955.2 BG286180.1 1,4 G GTATCCG CTAACAGgtcaaaat gcagatc 290 hypothetical protein NM 024841. 1 BQ919225.1 1,4 ATTGTTGAACTGGATgcggctgttg FLJ14213 aagag 298 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 CCTGAGTCCAACACAGCTGG channel 1 G CTG G ACATATTTG C CAAATT TTCTGCCTACATCAAGAATTC AAACCCAGCACTCAATGACA 299 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,7 CCCAGGTACCCCAAGctggcagc channel 1 tctgaac 300 chloride intracellular NM 001288.3 AAl26087.1 0,8 GCTGTGCCCTCCCAGgtacccca channel 1 agctggc 309 ribosomal protein L41 NM 021104.1 EXH-002 0,6 GAAGCGAATGCGCAGgctgaag cgcaaaag 310 transi tionatly-EXH-003 0,5 AATGCATATTTAAACTAAATTG controlled tumor ATCCTGTAGTGTTCCTGGAGA protein 1 NM 003295.1 AGCTAGAGCCTGATTGTAGGC TACTACTCATCAATTAACTTCT ACAGTGGAGACTACTTCTGGG ACTGGAATATAAAAA 311 G1 to S phase EXH-004 1,5 ATTACCGTTTATTCCATATCTG transition 1/G1 to S GATAATTTGCCGAACTTCAAT phase transition 1 NM 002094.1 AGATCAGTTGATGGACCAATC AGGCTGCCAATTGTGG 312 cyclin T2 NM 001241.2 EXH-005 0,5 ttgtgtgagctattcaaactcttcaacccctga Tableau 4 : Panels de marqueurs (PANELS1 et 7 à 9) PANEL 1 PANEL 7 PANEL 8 PANEL 9 SEQ ID N * 1 x 2 * * 3 * * 5 * * 7 * * 12 * * 14 * x * * 16 i I * * 17 * * * 18 * * _ * * 19 * * 23 * * * * 24 * * * * 25 * * * * 26 * 33 * * 35 * 37 * 40 * 41 _ * 43 * * * * _ 44 * * 46 * * 47 _ 50 * * * 51 * * * * 52 x * * * 53 x * * * 54 * 55 * * 60 * x _ 64 * * 69 * 71 * * 72 * 75 * 79 * * 80 * * 81 * * 85 * * 86 * * 88 * * 89 * * 90 * * 95 * 102 * 104 * 107 * * 116 * * 119 * * * * 120 * * * * 121 * * 125 * * 126, * * * 135 * 136 * * * * 137 * * 138 * * * 139 * * 140 * * 141 * 144 * * * * 145 * * 147 * * * * 148 * * 151 * * 152 Î I * * 155 * * 158 * * 159 * * 160 * * 161 * 163 * * 164 * * 171 * 172 * * 177 * 178 * 182 * 184 * * 185 * * * * 187 * * 188 * * * 189 * * * * 190 * * 191 * 192 * 194 * 195 * 201 * 203 * 204 * 206 * 216 * 217 * * 222 * * * 225 * * 227 * * * 228 * * * 229 * * 232 * 235 * 236 * * 237 * * 239 * * * * 240 * * 242 * 246 * * 248 * 250 * * 253 * * * 254 * * 258 * 261 * 266 * 267 * * 269 * * * 276 * 278 * * 280 * * * 281 * * * 282 * * * * 283 * * _ 284 * * 290 * * 298 * * 299 * * 300 * 306 * * I - 307 * * 309 311 * * 312 * * 314 * 315 * * 319 * 320 * 321 * 322 * 323 * 324 * 325 * 326 * 327 * 328 329 * 330 * 331 * 332 * 333 * 334 * 335 * 336 * 337 * 338 * 339 * 340 * 341 * 342 * 343 * 344 * 345 * 346 * 347 * 348 * 349 * 350 * 351 * 352 * 353 * 354 * 355 * 356 * 357 * 358 * 359 * 360 * 361 * 362 * 363 * 364 * 365 * 366 * 367 * 368 * 369 * 370 * 371 * 372 * 373 * 374 * 375 * 3765 Tableau 5. Liste des gènes /transcrits identifiés parmi les banques DATAS issues du profilage des sangs de patientes atteintes de cancer du sein comme étant associés à des voies de signalisation de l'immunité. Transcrit Homo sapiens Bruton Nom agammaglobulinemia tyrosine représentatif kinase (BTK), du mRNA. 11/2005 NM 000061 gène _NM 002661 Homo sapiens phospholipase C, gamma 2 (phosphatidylinositol-specific) (PLCG2), m RNA. 11/2005 NM 003177 Homo sapiens spleen tyrosine kinase (SYK), mRNA. 11/2005 NM 021601 Homo sapiens CD79A antigen (immunoglobulin- associated alpha) (CD79A), transcript variant 2, mRNA. 10/2005 NM 080548 Homo sapiens protein tyrosine phosphatase, non- receptor type 6 (PTPN6), transcript variant 2, mRNA. 11/2005 AB209585 Homo sapiens mRNA for Fc fragment of IgG, low affinity Ilb, receptor for (CD32) isoform 1 variant •rotein. 3/2005 Homo sapiens leucocyte immunoglobulin-like AF025529 receptor-6b LIR-6 mRNA, com.lete cds. 9/2002 AJ001685 Homo sapiens NKG2E •ene. 4/2005 Human DNA sequence from clone RP11-447M12 on chromosome 9 Contains the FCN1 gene for ficolin (collagen/fibrinogen domain containing) 1 and a novel AL353611 •ene, corn .tete se. uence. 5/2005 AL591704 Human DNA sequence from clone RP1-128L15 on chromosome 1g21.1-21.3 Contains the 5' end of the gene for peptidoglycan recognition protein-l-alpha (PGLYRPIalpha), the PGLYRP4 gene for peptidoglycan recognition protein 4, the S100A9 gen. . . 5/2005 NM000239 Homo sapiens lysozyme (renal amyloidosis) (LYZ), mRNA. 11/2005 NM 000442 Homo sapiens platelet/endothelial cell adhesion molecule (CD31 antigen) (PECAM1), mRNA. 11/2005 NM 000566 Homo sapiens Fc fragment of IgG, high affinity la, receptor (CD64) (FCGR1A), mRNA. 10/2005 NM 000570 Homo sapiens Fc fragment of IgG, low affinity Illb, receptor (CD16b) (FCGR3B), mRNA. 11/2005 NM 000616 Homo sapiens CD4 antigen (p55) (CD4), mRNA. 10/2005 Homo sapiens interferon (alpha, beta and omega) NM 000629 receptor 1 (IFNAR1), mRNA. 11/2005 Homo sapiens tumor necrosis factor receptor superfamily, member 1B (TNFRSF1B), mRNA. NM 001066 11/2005 NM 002121 Homo sapiens major histocompatibility complex, class II, DP beta 1 (HLA-DPB1), mRNA. 11/2005 NM 002535 Homo sapiens 2'-5'-oligoadenylate synthetase 2, 69/71 kDa (OAS2), transcript variant 2, mRNA. 9/2005 NM 003190 Homo sapiens TAP binding protein (tapasin) (TAPBP), transcript variant 1, mRNA. 10/2005 NM 003332 Homo sapiens TYRO protein tyrosine kinase binding protein (TYROBP), transcript variant 1, mRNA. 10/2005 NM 005514 Homo sapiens major histocompatibility complex, class I, B (HLA-B), mRNA. 11/2005 Homo sapiens killer cell lectin-like receptor subfamily NM 005810 G, member 1 (KLRG1), mRNA. 11/2005 Homo sapiens leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily B (with TM and ITIM domains), NM 005874 member 2 (LILRB2), mRNA. 10/2005 Homo sapiens granulysin (GNLY), transcript variant NM 006433 NKG5, mRNA. 10/2005 Homo sapiens Fc fragment of IgG, low affinity lla, NM 021642 receptor (CD32) (FCGR2A), mRNA. 10/2005 Homo sapiens major histocompatibility complex, class NM 022555 II, DR beta 3 (HLA-DRB3), mRNA. 10/2005 Homo sapiens sialic acid binding Ig-like lectin 10 NM 033130 (SIGLECIO), mRNA. 9/2005 Homo sapiens immunoglobulin lambda-like polypeptide 1 (IGLL1), transcript variant 2, mRNA. NM 152855 9/2005 Homo sapiens interleukin 28 receptor, alpha (interferon, lambda receptor) (IL28RA), transcript NM 173065 variant 3, mRNA. 10/2005 Homo sapiens CD300 antigen like family member B NM 174892 (CD300LB), mRNA. 9/2005 NM 181985 Homo sapiens leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with TM domain), member 5 LILRA5 , transcrit variant 2, mRNA. 9/2005 NM 203458 Homo sapiens Notch homolog 2 (Drosophila) N- terminal like (NOTCH2NL), mRNA. 9/2005 X96735 H.sapiens FALL-39 gene. 9/2004 BC070085 Homo sapiens colony stimulating factor 2 receptor, beta, low-affinity (granulocyte-macrophage), mRNA (cDNA clone MGC:87425 IMAGE:30344148), com s tete cds. 7/2005 NM 000211 Homo sapiens integrin, beta 2 (antigen CD18 (p95), lymphocyte function-associated antigen 1; macrophage antigen 1 (mac-1) beta subunit) (ITGB2), mRNA. 11/2005 NM_000560 Homo sapiens CD53 antigen (CD53), mRNA. 10/2005 NM 001838 Homo sapiens chemokine (C-C motif) receptor 7 (CCR7), mRNA. 11/2005 NM 002983 Homo sapiens chemokine (C-C motif) ligand 3 (CCL3), mRNA. 10/2005 NM 014358 Homo sapiens C-type lectin domain family 4, member E (CLEC4E), mRNA. 9/2005 NM 173216 Homo sapiens ST6 beta-galactosamide alpha-2,6- sialyltranferase 1 (ST6GAL1), transcript variant 1, mRNA. 11/2005 AB209647 Homo sapiens mRNA for Neutrophil cytosol factor 2 variant protein. 3/2005 AB209656 Homo sapiens mRNA for colony stimulating factor 3 receptor isoform c precursor variant protein. 3/2005 AC079855 Homo sapiens BAC clone RP11-332L16 from 7, complete sequence. 1/2004 AK127905 Homo sapiens cDNA FLJ46012 fis, clone SPLEN2007689, highly similar to Neutrophil cytosol factor 1. 2/2004 AL390725 Human DNA sequence from clone RP11-373C9 on chromosome 1 Contains the 3' end of the ZNF364 gene for zinc finger protein 364, the CD160 gene for CD160 antigen, the PDZK1 gene for PDZ domain containing 1, the 3' end of the gene for put. . . 5/2005 AY131997 Homo sapiens tumor necrosis factor receptor superfamily, member 1A (TNFRSFIA) gene, corn •tete cds. 7/2002 AY692262 Homo sapiens interleukin 2 receptor, gamma (severe combined immunodeficiency) (IL2RG) gene, complete cds. 8/2004 D14041 Homo sapiens mRNA for H-2K binding factor-2, corn •Tete cds. 2/1999 NM 000246_ Homo sapiens class II, major histocompatibility complex, transactivator (CIITA), mRNA. 11/2005 NM 000295 Homo sapiens serpin peptidase inhibitor, clade A (alpha-1 antiproteinase, antitrypsin), member 1 SERPINAI , transcrit variant 1, mRNA. 11/2005 NM 000544 Homo sapiens transporter 2, ATPbinding cassette, sub-family B (MDR/TAP) (TAP2), transcript variant 1, mRNA. 11/2005 NM 000591 Homo sapiens CD14 antigen (CD14), mRNA. 11/2005 NM 000593 Homo sapiens transporter 1, ATP-binding cassette, sub-family B (MDRITAP) (TAPI), mRNA. 11/2005 NM 000611 Homo sapiens CD59 antigen p1820 (antigen identified by monoclonal antibodies 16.3A5, EJ16, EJ30, EL32 and G344) (CD59), transcript variant 2, mRNA.10/2005 NM 000634 Homo sapiens interleukin 8 receptor, alpha (IL8RA), m RNA. 11/2005 NM 000660 Homo sapiens transforming growth factor, beta 1 (Camurati-Engelmann disease) (TGFB1), m RNA. 11/2005 Homo sapiens interferon-induced protein with tetratricopeptide repeats 1 (IFIT1), transcript variant NM 001001887 1, mRNA. 10/2005 NM 001008540 Homo sapiens chemokine (C-X-C motif) receptor 4 (CXCR4), transcript variant 1, mRNA. 11/2005 NM 001013255 Homo sapiens lymphocyte-specific protein 1 (LSP1), transcript variant 4, mRNA. 10/2005 NM 001018076 Homo sapiens nuclear receptor subfamily 3, group C, member 1 (glucocorticoid receptor) (NR3C1), transcript variant 4, mRNA. 11/2005 NM 001157 Homo sapiens annexin A11 (ANXA11), transcript variant a, mRNA. 10/2005 NM 001175 Homo sapiens Rho GDP dissociation inhibitor (GDI) beta (ARHGDIB), mRNA. 10/2005 NM 001421 Homo sapiens E74-like factor 4 (ets domain transcription factor) (ELF4), mRNA. 10/2005 NM 001465 Homo sapiens FYN binding protein (FYB-120/130) (FYB), transcript variant 1, mRNA. 11/2005 NM 001557 Homo sapiens interleukin 8 receptor, beta (IL8RB), mRNA. 11/2005 NM 001629 Homo sapiens arachidonate 5-lipoxygenase- activating protein (ALOX5AP), mRNA. 11/2005 NM001637 Homo sapiens acyloxyacyl hydrolase (neutrophil) (AOAH), mRNA. 9/2005 NM 001760 Homo sapiens cyclin D3 (CCND3), mRNA. 10/2005 NM 001784 Homo sapiens CD97 antigen (CD97), transcript variant 2, mRNA. 10/2005 NM 002032 Homo sapiens ferritin, heavy polypeptide 1 (FTH1), mRNA. 11/2005 Homo sapiens inositol 1,4,5-trisphosphate 3-kinase B NM 002221 (ITPKB), mRNA. 10/2005 Homo sapiens myeloid differentiation primary NM 002468 response gene (88) (MYD88), mRNA. 11/2005 NM 002756 Homo sapiens mitogen-activated protein kinase kinase 3 (MAP2K3), transcript variant A, mRNA. 10/2005 _NM 002985(CCL5), Homo sapiens chemokine (C-C motif) ligand 5 mRNA. 11/2005 NM 003110 Homo sapiens Sp2 transcription factor (SP2), mRNA. 10/2005 NM 003204 Homo sapiens nuclear factor (erythroid-derived 2)-like 1 (NFE2L1), mRNA. 10/2005 NM 003407 Homo sapiens zinc finger protein 36, C3H type, homolog (mouse) (ZFP36), mRNA. 11/2005 NM_003820 Homo sapiens tumor necrosis factor receptor superfamily, member 14 (herpesvirus entry mediator) (TNFRSF14), mRNA. 11/2005 NM_003853 Homo sapiens interleukin 18 receptor accessory protein (IL18RAP), mRNA. 10/2005 NM 004120 ,'Homo sapiens guanylate binding protein 2, interferon- inducible (GBP2), mRNA. 9/2005 NM 004356 Homo sapiens CD81 antigen (target of antiproliferative antibody 1) (CD81), mRNA. 10/2005 NM 004688 Homo sapiens N-myc (and STAT) interactor (NMI), mRNA. 11/2005 NM 005621 Homo sapiens S100 calcium binding protein Al2 (calgranulin C) (S100Al2), mRNA. 10/2005 NM 005745 Homo sapiens B-cell receptor-associated protein 31 (BCAP31), mRNA. 10/2005 NM 005849 Homo sapiens immunoglobulin superfamily, member 6 (IGSF6), mRNA. 10/2005 NM 005902 Homo sapiens SMAD, mothers against DPP homolog 3 (Drosophila) (SMAD3), mRNA. 11/2005 NM 006263 Homo sapiens proteasome (prosome, macropain) activator subunit 1 (PA28 alpha) (PSME1), transcript variant 1, mRNA. 10/2005 NM 006665 Homo sapiens heparanase (HPSE), mRNA. 11/2005 NM 012072 Homo sapiens complement component 1, q subcomponent, receptor 1 (Cl QR1), mRNA. 10/2005 NM 013237 Homo sapiens px19-like protein (PX19), mRNA. 4/2005 NM 014146 Homo sapiens linker for activation of T cells family, member 2 (LAT2), transcript variant 3, mRNA. 10/2005 NM 020980 Homo sapiens aquaporin 9 (AQP9), mRNA. 10/2005 NM_021649 Homo sapiens toll-like receptor adaptor molecule 2 (TICAM2), mRNA. 10/2005 Homo sapiens zinc finger protein 3 (A8-51) (ZNF3), _NM 032924 transcrit variant 2, mRNA. 9/2005 Homo sapiens guanylate binding protein 5 (GBP5), NM 052942 mRNA. 10/2005 NM 133437 Homo sapiens titin (UN), transcript variant novex-2, mRNA. 11/2005 _NM 145640 Homo sapiens apolipoprotein L, 3 (APOL3), transcript variant al.ha/d, mRNA. 10/2005 NM 148919 Homo sapiens proteasome (prosome, macropain) subunit, beta type, 8 (large multifunctional peptidase 7) (PSMB8), transcript variant 2, mRNA. 10/2005 NM 172373 Homo sapiens E74-like factor 1 (ets domain transcription factor) (ELF1), mRNA. 10/2005 NM 002463 Homo sapiens myxovirus (influenza virus) resistance 2 (mouse) (MX2), mRNA. 9/2005 NM 003264 Homo sapiens toll-like receptor 2 (TLR2), mRNA. 11/2005 NM 004946 Homo sapiens dedicator of cytokinesis 2 (DOCK2), mRNA. 10/2005 Homo sapiens WNK lysine deficient protein kinase 1, mRNA (cDNA clone IMAGE:3445410), partial cds. BC013629 1/2005 Homo sapiens CD3E antigen, epsilon polypeptide NM 000733 (TiT3 complex) (CD3E), mRNA. 10/2005 NM 001556 Homo sapiens inhibitor of kappa light polypeptide gene enhancer in B-cells, kinase beta (IKBKB), mRNA.11/2005 NM 001743 Homo sapiens calmodulin 2 (phosphorylase kinase, delta) (CALM2), mRNA. 10/2005 NM 002122 Homo sapiens major histocompatibility complex, class II, DQ alpha 1 (HLA-DQA1), mRNA. 11/2005 NM 002576 Homo sapiens p21/Cdc42/Racl-activated kinase 1 (STE20 homolog, yeast) (PAK1), mRNA. 11/2005 NM 002647 Homo sapiens phosphoinositide-3-kinase, class 3 (PIK3C3), mRNA. 10/2005 NM 002745 Homo sapiens mitogen-activated protein kinase 1 (MAPK1), transcript variant 1, mRNA. 11/2005 NM 002872 Homo sapiens ras-related C3 botulinum toxin substrate 2 (rho family, small GTP binding protein Rac2) (RAC2), m RNA. 10/2005 NM 003998 Homo sapiens nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in B-cells 1 (p105) (NFKB1), mRNA. 11/2005 NM 004048 Homo sapiens beta-2-microglobulin (B2M), mRNA. 11/2005 Homo sapiens c-src tyrosine kinase (CSK), mRNA. NM 004383_ 11/2005 Homo sapiens phosphoinositide-3-kinase, catalytic, NM 005026 delta polypeptide (PIK3CD), mRNA. 11/2005 Homo sapiens v-fos FBJ murine osteosarcoma viral NM 005252 oncogene homolog (FOS), mRNA. 11/2005 Homo sapiens vav 1 oncogene (VAV1), mRNA. NM 005428 11/2005 Homo sapiens lymphocyte cytosolic protein 2 (SH2 domain containing leukocyte protein of 76kDa) NM 005565 (LCP2), mRNA. 10/2005 Homo sapiens CD28 antigen (Tp44) (CD28), mRNA. NM 006139 11/2005 Homo sapiens protein kinase C, theta (PRKCQ), NM 006257 mRNA. 11/2005 Homo sapiens major histocompatibility complex, class NM 019111 II, DR alpha (HLA-DRA), mRNA. 10/2005 Homo sapiens nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in B-cells inhibitor, alpha NM 020529 (NFKBIA), mRNA. 10/2005 Homo sapiens major histocompatibility complex, class NM 033554 ll, DP alpha 1 (HLA-DPA1), mRNA. 10/2005 Homo sapiens phospholipase C, gamma 1 (PLCG1), NM 182811 transcript variant 2, mRNA. 10/2005 Homo sapiens mRNA for HLA class histocompatibility antigen, E alpha chain precursor AB209870 variant protein. 3/2005 Homo sapiens TNF-receptor associated factor-3 AF110908 (TRAF-3) mRNA, partial cds; and 3'UTR. 5/1999 BCO25727 Homo sapiens T cell receptor alpha variable 20, mRNA (cDNA clone MGC:34712 IMAGE:5201547), complete cds. 6/2005 BCO28068 Homo sapiens Janus kinase 3 (a protein tyrosine kinase, leukocyte), mRNA (cDNA clone MGC:39993 I MAG E:5212575), com plete cds. 10/2003 K02885 Homo sapiens T-cell receptor active beta-chain V-D- J-beta-1.2-C-beta-1 (TCRB) mRNA, partial cds. 3/1999 L34703 Homo sapiens T-cell receptor alpha chain (TCRA) mRNA (HLA-A1, 24; B7, 8; DR 1, 3), complete cds. 12/2001 M12886 Human T-cell receptor active beta-chain mRNA, complete cds. 1/1995 NM 000416 Homo sapiens interferon gamma receptor 1 (IFNGR1), mRNA. 10/2005 NM 000433 Homo sapiens neutrophil cytosolic factor 2 (65kDa, chronic granulomatous disease, autosomal 2) (NCF2), mRNA. 10/2005 Homo sapiens zyxin (ZYX), transcript variant 2, NM 001010972 mRNA. 10/2005 NM 001012631 Homo sapiens interleukin 32 (IL32), transcript variant 1, mRNA. 10/2005 NM 001558 Homo sapiens interleukin 10 receptor, alpha (IL10RA), mRNA. 10/2005 NM 002227 Homo sapiens Janus kinase 1 (a protein tyrosine kinase) (JAK1), mRNA. 11/2005 NM 002298 Homo sapiens lymphocyte cytosolic protein 1 (L-plastin) (LCP1), mRNA. 10/2005 NM 002923 Homo sapiens regulator of G-protein signalling 2, 24kDa (RGS2), mRNA. 11/2005 NM 003877 Homo sapiens suppressor of cytokine signaling 2 (SOCS2), mRNA. 10/2005 NM 004117 Homo sapiens FK506 binding protein 5 (FKBP5), mRNA. 10/2005 NM 004489 Homo sapiens G protein pathway suppressor 2 (GPS2), mRNA. 10/2005 NM 006058 Homo sapiens TNFAIP3 interacting protein 1 (TNIP1), mRNA. 10/2005 NM 006449 Homo sapiens CDC42 effector protein (Rho GTPase binding) 3 (CDC42EP3), mRNA. 9/2005 Homo sapiens LPS-responsive vesicle trafficking, beach and anchor containing (LRBA), mRNA. NM 006726 10/2005 NM 006779 Homo sapiens CDC42 effector protein (Rho GTPase binding) 2 (CDC42EP2), mRNA. 9/2005 NM 014663 Homo sapiens jumonji domain containing 2A (JMJD2A), mRNA. 11/2005 NM 015015 Homo sapiens jumonji domain containing 2B (JMJD2B), mRNA. 10/2005 Homo sapiens FK506 binding protein 1A, 12kDa NM 054014 (FKBP1A), transcript variant 12A, mRNA. 11/2005 0 Homo sapiens colony stimulating factor 3 receptor (granulocyte) (CSF3R), transcript variant 4, mRNA. NM 172313 10/2005 Homo sapiens high density lipoprotein binding protein NM 203346 (vigilin) (HDLBP), mRNA. 10/2005 1 Tableau 6. Liste des gènes /transcrits associés à des voies de signalisation de l'immunité Référence Transcrit représentatif Nom du gène Entrez Gene 1 NM_130786 alpha-1-B glycoprotein;A1BG 12 NM_001085 Alpha-1-antichymotrypsin precursor (ACT) [Contains: Alpha- 1- antichymotrypsin His-Pro-less]. _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P01011] 23 NM_001025091 ATP-binding cassette sub-family F member 1 (ATP-binding cassette 50) (TNF-alpha-stimulated ABC protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8NE71] 100 NM_000022 Adenosine deaminase (EC 3.5.4.4) (Adenosine aminohydrolase). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P00813] 103 NM 001111 Double-stranded RNA-specific adenosine deaminase (EC û 3.5.4.-) (DRADA) (136 kDa double-stranded RNA binding !protein) (P136) (K88DSRBP) (Interferon-inducible protein 4) (IFI-4 protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P55265] 134 NM 000674 Adenosine Al receptor. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P30542] 135 NM_000675 Adenosine Aga receptor. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P292741 136 NM_000676 Adenosine A2b receptor. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P29275] 140 NM_020683;NM_00067 adenosine A3 receptor;ADORA3 7 143 Poly [ADP-ribose] polymerase 4 (EC 2.4.2.30) (PARP-4) NM_006437 (Vault poly(ADP- ribose) polymerase) (VPARP) (193-kDa vault protein) (PARP- related/IalphaIrelated H5/proline-rich) (PH5P). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UKK3] 174 NM 001134 Alpha-fetoprotein precursor (Alpha-fetoglobulin) (Alpha-1-fetoprotein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P02771] 177 NM_172197;NM_00113 advanced glycosylation end product-specific receptor;AGER 6 182 NM_000214 jagged 1 (Alagille syndrome);JAG1 197 NM 001622 Alpha-2-HS-glycoprotein precursor (Fetuin-A) (Alpha-2-Z- û globulin) (Ba- alpha-2-glycoprotein) [Contains: Alpha-2-HS- glycoprotein chain A; Alpha-2-HS-glycoprotein chain B]. [Source: Uniprot/SWISSPROT; Acc: P02765] 199 NM_001623 Allograft inflammatory factor 1 (AIF-1) (Ionized calcium- binding adapter molecule 1) (G1 protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P55008] 207 NM_001014431;NM_00 v-akt murine thymoma viral oncogene homolog 1;AKT1 1014432;NM_005163 208 NM_001626 v-akt murine thymoma viral oncogene homolog 2;AKT2 214 NM_001627 CD166 antigen precursor (Activated leukocyte-cell adhesion molecule) (ALCAM). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13740] 240 NM_000698 Arachidonate 5-lipoxygenase (EC 1.13.11.34) (5- lipoxygenase) (5-LO). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P09917] 2 241 NM_001629 Arachidonate 5-lipoxygenase-activating protein (FLAP) (MK- 886-binding protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P20292] 246 NM_001140 Arachidonate 15-lipoxygenase (EC 1.13.11.33) (Arachidonate omega-6 lipoxygenase) (15-LOX). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P160501 259 NM_001633 AMBP protein precursor [Contains: Alpha-1-microglobulin (Protein HC) (Complex-forming glycoprotein heterogeneous in charge) (Alpha-1 microglycoprotein); Inter-alpha-trypsin inhibitor light chain (ITI-LC) (Bikunin) (HI-30)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P 283 NM 001145 Ribonuclease 4 precursor (EC 3.1.27.-) (RNase 4). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P34096] 301 Annexin Al (Annexin I) (Lipocortin I) (Calpactin II) NM_000700 (Chromobindin-9) (p35) (Phospholipase A2 inhibitory protein). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: PO4083] 311 Annexin Ail (Annexin XI) (Calcyclin-associated annexin 50) NM_145869 (CAP-50) (56 kDa autoantigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P50995] 313 Acyloxyacyl hydrolase precursor (EC 3.1.1.77) [Contains: NM_001637 Acyloxyacyl hydrolase small subunit; Acyloxyacyl hydrolase large subunit]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P28039] 316 NM 001159 Aldehyde oxidase (EC 1.2.3.1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q06278] 325 NM_001639 _ amyloid P component, serum;APCS 326 NM_000383 Autoimmune regulator (Autoimmune polyendocrinopathy candidiasis ectodermal dystrophy protein) (APECED protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O43918] 336 NM_001643 Apolipoprotein A-II precursor (Apo-AII) (ApoA-II) [Contains: Apolipoprotein A-II(1-76)]. [Source: Un ip rot/ SWISSPROT;Acc: P02652] 355 NM 000043 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 6 precursor (FASL receptor) (Apoptosis-mediating surface antigen FAS) (Apo-1 antigen) (CD95 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P25445] 356 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 6 (FAS antigen ligand) (Apoptosis antigen ligand) (APTL) (CD178 NM_000639 antigen) [Contains: Tumor necrosis factor ligand superfamily member 6, membrane form; Tumor necrosis factor ligand superfamily member 6, solubl 366 NM 020980 Aquaporin-9 (AQP-9) (Small solute channel 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O43315] 369 NM_001654 v-raf murine sarcoma 3611 viral oncogene homolog;ARAF 397 NM 001175 Rho GDP-dissociation inhibitor 2 (Rho GDI 2) (Rho-GDI beta) (Ly-GDI). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P52566] 399 NM004310 Rho-related GTPbinding protein RhoH (GTP-binding protein _ TTF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15669] 563 NM_001185 alpha-2-glycoprotein 1, zinc;AZGP1 566 NM_001700 azurocidin 1 (cationic antimicrobial protein 37);AZU1 567 NM 004048 beta-2-microelobulin;B2M 572 NM_032989 BcI2-antagonist of cell death (BAD) (Bd-2 binding component 6) (Bcl-XL/Bcl-2-associated death promoter) (Bcl-2-like 8 protein). 3 [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: Q92934] 596 NM 000657 Apoptosis regulator Bd-2. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P104151 604 NM 001706 B-cell lymphoma 6 protein (BCL-6) (Zinc finger protein 51) (LAZ-3 protein) (BCL-5) (Zinc finger and BTB domain- containing protein 27). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P41182] 608 _ NM_001192 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 17 (B- cell maturation protein) (CD269 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO2223] 623 NM000710 B1 bradykinin receptor (BK-1 receptor) (B1R). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P46663] 624 NM000623 B2 bradykinin receptor (BK-2 receptor) (B2R). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P30411] 629 NM_001710 B-factor, properdin;BF 640 NM_001715 B lymphoid tyrosine kinase;BLK 641 NM_000057 Bloom's syndrome protein (EC 3.6.1.-) (RecQ protein-like 3) (DNA helicase, RecQ-like type 2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P54132] 643 C-X-C chemokine receptor type 5 (CXC-R5) (CXCR-5) NM 032966 '(Burkitt'S lymphoma receptor 1) (Monocyte-derived receptor û 15) (MDR15) (CD185 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P323021 648 Polycomb group RING finger protein 4 (Polycomb complex NM_005180 protein BMI-1) (RING finger protein 51). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P35226] 660 NM_203281;NM_00172 BMX non-receptor tyrosine kinase;BMX 1 671 NM_001725 bactericidal/permeability-increasing protein;BPI 673 NM_004333 v-raf murine sarcoma viral oncogene homolog B1;BRAF 683 NM 004334 ADP-ribosyl cyclase 2 precursor (EC 3.2.2.5) (Cyclic ADP- û ribose hydrolase 2) (cADPr hydrolase 2) (Bone marrow stromal antigen 1) (BST- 1) (CD157 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q10588] 684 NM 004335 Bone marrow stromal antigen 2 (BST-2) (CD317 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q10589] 695 NM_000061 Bruton agammaglobulinemia tyrosine kinase;BTK 708 NM_001212 complement component 1, q subcomponent binding protein;C1QBP 710 NM 000062 Plasma protease Cl inhibitor precursor (Cl Inh) (ClInh). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P05155] 712 NM_015991 complement component 1, q subcomponent, alpha polypeptide;C1QA 713 NM 000491 complement component 1, q subcomponent, beta polypeptide;C1QB 714 NM 172369 complement component 1, q subcomponent, gamma polypeptide;C1QG 715 NM_001733 complement component 1, r subcomponent;C1R 716 NM_001734;NM_20144 complement component 1, s subcomponent;C1S 2 4 717 NM_000063 ù complement component 2;C2 718 NM_000064 complement component 3;C3 719 NM_004054 C3a anaphylatoxin chemotactic receptor (C3a-R) (C3AR). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q16581] 720 NM_007293 complement component 4A;C4A 721 NM_000592 complement component 4B;C4B 722 NM_000715 complement component 4 binding protein, alpha;C4BPA 725 NM_001017364; NM00 complement component 4 binding protein, beta;C4BPB 1017366;NM_00101736 5;NM_000716;NM_0010 17367 727 NM_001735 complement component 5;C5 728 NM_001736 C5a anaphylatoxin chemotactic receptor (C5a-R) (C5aR) (CD88 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P21730] 729 NM_000065 complement component 6;C6 730 NM_000587 complement component 7;C7 731 NM_000562 complement component 8, alpha polypeptide;C8A 732 NM_000066 complement component 8, beta polypeptide;C8B 733 NM_000606 Complement component C8 gamma chain precursor. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P07360] 735 NM_001737 complement component 9;C9 796 NM_001741 Calcitonin precursor [Contains: Calcitonin; Katacalcin (Calcitonin carboxyl-terminal peptide) (CCP) (PDN-21)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01258] 801 NM_006888 calmodulin 1 (phosphorylase kinase, delta);CALM1 805 NM_001743 calmodulin 2 (phosphorylase kinase, delta);CALM2 808 NM_005184 calmodulin 3 (phosphorylase kinase, delta);CALM3 810 NM_005185 calmodulin-like 3; CALML3 820 NM_004345 cathelicidin antimicrobial peptide;CAMP 836 NM_004346 Caspase-3 precursor (EC 3.4.22.-) (CASP-3) (Apopain) (Cysteine protease CPP32) (Yama protein) (CPP-32) (SREBP cleavage activity 1) (SCA-1) [Contains: Caspase-3 p17 subunit; Caspase-3 p12 subunit]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P42574] 865 NM_001755 Core-binding factor, beta subunit (CBF-beta) (Polyomavirus _ enhancer binding protein 2 beta subunit) (PEBP2-beta) (PEA2-beta) (SL3-3 enhancer factor 1 beta subunit) (SL3/AKV core-binding factor beta subunit). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13951] 896 NM 001760 G1/S-specifc cyclin-D3. _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P30281] 909 NM 001763 910 NM_001764 CD1b antigen;CD1B 911 NM_001765 CD1C antigen, c polypeptide; CD1C 912 NM_001766 CD1D antigen, d polypeptide;CD1D 913 NM_030893 CD1E antigen, e polypeptide;CD1E 914 NM_001767 CD2 antigen (p50), sheep red blood tell receptor;CD2 915 NM_000732 CD3D antigen, delta polypeptide (TiT3 complex);CD3D 916 NM_000733 CD3E antigen, epsilon polypeptide (TT3 complex);CD3E 917 NM_000073 L CD3G antigen, gamma polypeptide (TiT3 complex);CD3G 919 NM_198053;NM_00073 CD3Z antigen, zeta polypeptide (TiT3 complex);CD3Z 4 920 NM_000616 CD4 antigen (p55);CD4 922 NM_005894 CD5 antigen-like precursor (SP-alpha) (CT-2) (IgM- associated peptide). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O43866] 923 NM 006725 T-tell differentiation antigen CD6 precursor (T12) (TP120). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P30203] 924 NM_006137 CD7 antigen (p41);CD7 925 NM_001768;NM_17182 CD8 antigen, alpha polypeptide (p32);CD8A 7 926 NM_172101;NM_17221 CD8 antigen, beta polypeptide 1 (p37);CD8B1 3;NM_172099;NM_0049 31;NM_172102 929 NM_000591 Monocyte differentiation antigen CD14 precursor (Myeloid cell-specifc leucine-rich glycoprotein) [Contains: Monocyte differentiation antigen CD14, urinary form; Monocyte differentiation antigen CD14, membrane- bound form]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P 930 NM_001770 CD19 antigen;CD19 931 NM_152866 B-lymphocyte antigen CD20 (B-lymphocyte surface antigen B1) (Leu-16) (Bp35). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P11836] _ 933 NM_001771 CD22 antigen;CD22 934 NM 013230 Signal transducer CD24 precursor. _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P25063] 939 NM_001242 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 7 precursor (CD27L receptor) (T-cell activation antigen CD27) (T14). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P26842] 940 NM_006139 CD28 antigen (Tp44);CD28 941 NM_005191 CD80 antigen (CD28 antigen ligand 1, 67-1 antigen);CD80 942 NM_006889;NM_17586 CD86 antigen (CD28 antigen ligand 2, B7-2 antigen);CD86 2 944 NM_001244 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 8 (CD30 ligand) (CD30- L) (CD153 antigen). [Source :U n i prot/SWISS PROT; Acc: P32971] 945 NM_001772 CD33 antigen (gp67);CD33 946 NM_198845;NM_00124 sialic acid binding Ig-likelectin 6;SIGLEC6 5;NM_198846 953 NM_001776 Ectonucleoside triphosphate diphosphohydrolase 1 (EC 3.6.1.5) (NTPDase1) (Ecto-ATP diphosphohydrolase) (ATPDase) (Lymphoid cell activation antigen) (Ecto-apyrase) (CD39 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P49961] _ NM_001250 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 5 958 precursor (CD40L receptor) (B-cell surface antigen CD40) (CDw40) (Bp50). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P25942] 959 NM_000074 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 5 (CD40 ligand) (CD40- L) (TNF-related activation protein) (TRAP) (T cell antigen Gp39) (CD154 antigen) [Contains: Tumor necrosis factor ligand superfamily member 5, membrane form; Tumor necrosis factor liqa 961 NM_001777;NM_009 N CD47 antigen (Rh-related antigen, integrin-associated signal 5080; NM_00102507; N transducer);CD47 M 198793 962 NM_001778 CD48 antigen (B-cell membrane protein);CD48 6 963 NM_000560 Leukocyte surface antigen CD53 (Cell surface glycoprotein CD53) (Tetraspanin-25) (Tspan-25). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P19397] 965 NM_001779 Lymphocyte function-associated antigen 3 precursor (Ag3) (Antigen CD58) (Surface glycoprotein LFA-3). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P19256] 966 NM_203330 CD59 glycoprotein precursor (Membrane attack complex inhibition factor) (MACIF) (MAC-inhibitory protein) (MAC-IP) (Protectin) (MEM43 antigen) (Membrane inhibitor of reactive lysis) (MIRL) (20 kDa homologous restriction factor) (HRF- 20) (HRF20) (1F5 antige 969 _ NM_001781 CD69 antigen (p60, early T-cell activation antigen);CD69 970 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 7 (CD27 NM_001252 ligand) (CD27- L) (CD70 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P329701 971 NM_001782 B-cell differentiation antigen CD72 (Lyb-2). _ [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P21854] 972 NM_001025159;NM_00 CD74 antigen (invariant polypeptide of major 4355;NM_001025158 histocompatibility complex, class II antigen-associated);CD74 973 NM_001783;NM_02160 CD79A antigen (immunoglobulin-associated alpha);CD79A 1 974 NM_000626;NM_02160 CD79B antigen (immunoglobulin-associated beta);CD79B 2 975 NM_004356 CD81 antigen (26 kDa cell surface protein TAPA-1) (Target of the antiproliferative antibody 1) (Tetraspanin-28) (Tspan- 28). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P60033] 976 NM 078481 CD97 antigen precursor (Leukocyte antigen CD97). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P48960] 987 LPS-responsive vesicle trafficking, beach and anchor NM_006726 containing (LRBA) 998 NM_001791;NM_04447 cell division cycle 42 (GTP binding protein, 25kDa);CDC42 2 1026 Cyclin-dependent kinase inhibitor 1 (p21) (CDK-interacting NM_078467 protein 1) (Melanoma differentiationassociated protein 6) (MDA-6). [Sou rce: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P38936] 1051 CCAAT/enhancer binding protein beta (C/EBP beta) (Nuclear NM_005194 factor NF- IL6) (Transcription factor 5). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P17676] 1053 NM_001805 CCAAT/enhancer binding protein epsilon (C/EBP epsilon). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15744] 1075 Dipeptidyl-peptidase I precursor (EC 3.4.14.1) (DPP-I) (DPPI) (Cathepsin C) (Cathepsin J) (Dipeptidyl transferase) NM_001814 [Contains: Dipeptidyl-peptidase I exclusion domain chain; Dipeptidyl-peptidase I heavy chain; Dipeptidyl-peptidase I Iight chain]. [Source:U 1088 Carcinoembryonic antigen-related cell adhesion molecule 8 NM 001816 precursor (Carcinoembryonic antigen CGM6) (Nonspecific û cross-reacting antigen NCA-95) (Antigen CD67) (CD66b antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P31997] ' 1118 NM 003465 Chitotriosidase-1 precursor (EC 3.2.1.14) (Chitinase-1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13231] 7 1130 NM_001005736 Lysosomal trafficking regulator (Beige homolog). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99698] 1147 NM 001278 conserved helix-loop-helix ubiquitous kinase;CHUK 1178 NM_001828 Eosinophil lysophospholipase (EC 3.1.1.5) (Charcot-Leyden crystal protein) (Lysolecithin acylhydrolase) (CLC) (Galactin- 10). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q05315] 1191 NM_203339 Clusterin precursor (Complement-associated protein SP- 40,40) (Complement cytolysis inhibitor) (CLI) (NA1/NA2) (Apolipoprotein J) (Apo-J) (Testosterone-repressed prostate message 2) (TRPM-2) [Contains: Clusterin beta chain (ApoJaipha) (Complement cytolysis 1230 NM_001295 C-C chemokine receptor type 1 (C-C CKR-1) (CC-CKR-1) (CCR-1) (CCR1) (Macrophage inflammatory protein 1-alpha receptor) (MIP-lalpha-R) (RANTES-R) (HM145) (LD78 receptor) (CD191 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P32246] 1231 NM 000647 C-C chemokine receptor type 2 (C-C CKR-2) (CC-CKR-2) û (CCR-2) (CCR2) (Monocyte chemoattractant protein 1 receptor) (MCP-1-R) (CD192 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P415971 1232 NM_001837;NM_17832 C-C chemokine receptor type 3 (C-C CKR-3) (CC-CKR-3) 9 (CCR-3) (CCR3) (CKR3) (Eosinophil eotaxin receptor) (CD193 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P51677] 1233 NM_005508 C-C chemokine receptor type 4 (C-C CKR-4) (CC-CKR-4) (CCR-4) (CCR4) (K5-5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P51679] 1234 NM_000579 C-C chemokine receptor type 5 (C-C CKR-5) (CC-CKR-5) (CCR-5) (CCR5) (HIV-1 fusion coreceptor) (CHEMR13) (CD195 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P51681] 1235 NM_031409;NM_00436 C-C chemokine receptor type 6 (C-C CKR-6) (CC-CKR-6) 7 (CCR-6) (LARC receptor) (GPR-CY4) (GPRCY4) (Chemokine receptor-like 3) (CKR-L3) (DRY6) (G-protein coupled receptor 29) (Antigen CD196). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P51684] 1236 NM 001838 C-C chemokine receptor type 7 precursor (C-C CKR-7) (CC- û CKR-7) (CCR-7) (MIP-3 beta receptor) (EBV-induced G- protein coupled receptor 1) (EBI1) (BLR2) (CD197 antigen) (CDw197). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P32248] 1237 NM_005201 C-C chemokine receptor type 8 (C-C CKR-8) (CC-CKR-8) (CCR-8) (GPR-CY6) (GPRCY6) (Chemokine receptor-like 1) (CKR-L1) (TER1) (CMKBRL2) (CC-chemokine receptor CHEMR1) (CDw198 antigen). [Sou rce: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P516851 1238 NM 001296 Chemokine-binding protein 2 (Chemokine-binding protein û D6) (C-C chemokine receptor D6) (Chemokine receptor CCR- 9) (Chemokine receptor CCR-10). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:000590] 1240 NM_004072 Chemokine receptor-like 1 (G-protein coupled receptor DEZ) (G-protein coupled receptor ChemR23). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99788] 1241 NM_181657 Leukotriene B4 receptor 1 (LTB4-R 1) (P2Y purinoceptor 7) (P2Y7) (Chemoattractant receptor-like 1) (G-protein coupled receptor 16). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15722] 8 1269 NM 001841 Cannabinoid receptor 2 (CB2) (CB-2) (CX5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P34972] 1316 NM_001008490 Core promoter element-binding protein (Kruppel-like factor 6) (B-cell derived protein 1) (Proto-oncogene BCD1) (Transcription factor Zf9) (GC-rich sites binding factor GBF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99612] _ 1378 NM_000651;NM_00057 complement component (3b/4b) receptor 1, including Knops 3 blood group system;CR1 1379 XM_114735 complement component (3b/4b) receptor 1-like;CR1L 1380 NM_ 06658;NM_00 complement component (3d/Epstein Barr virus) receptor 1877 2;CR2 1392 NM_000756 Corticoliberin precursor (Corticotropin-releasing factor) (CRF) (Corticotropin-releasing hormone). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P06850] 1396 Cysteine-rich protein 1 (Cysteinerich intestinal protein) NM_001311 (CRIP) (Cysteine-rich heart protein) (hCRHP). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P50238] 1401 NM_000567 C-reactive protein, pentraxin-related;CRP 1432 NM_139013; N M_00131 5;NM_139012;NM_1390 mitogen-activated protein kinase 14;MAPK14 14 1436 Macrophage colony-stimulating factor 1 receptor precursor NM_005211 (CSF-1-R) (EC 2.7.1.112) (Fms proto-oncogene) (c-fms) (CD115 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P07333] 1437 Granulocyte-macrophage colony-stimulating factor precursor NM_000758 (GM-CSF) (Colonystimulating factor) (CSF) (Sargramostim) (Molgramostin). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: PO4141] 1439 Cytokine receptor common beta chain precursor (GM- NM 000395 CSF/IL-3/IL-5 receptor common beta-chain) (CD131 û antigen) (CDw131). [Source: Un i prot/SWISSPROT; Acc: P329271 1440 Granulocyte colony-stimulating factor precursor (G-CSF) NM_000759 (Pluripoietin) (Filgrastim) (Lenograstim). [Source: Uniprot/SWISSPROT; Acc: P09919] 1441 Granulocyte colony-stimulating factor receptor precursor (G-NM_156039 CSF-R) (CD114 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q990621 1445 NM_004383 c-src tyrosine kinase;CSK 1493 Cytotoxic T-lymphocyte protein 4 precursor (Cytotoxic T- NM_005214 lymphocyte- associated antigen 4) (CTLA-4) (CD152 antigen). [Sou rce: U niprot/SWISSPROT;Acc: P16410] 1511 NM_001911 Cathepsin G precursor (EC 3.4.21.20) (CG). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P08311] 1520 NM 004079 Cathepsin S precursor (EC 3.4.22.27). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P25774] 1521 NM 001335 Cathepsin W precursor (EC 3.4.22.-) (Lymphopain). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P56202] 1524 CX3C chemokine receptor 1 (C-X3-C CKR-1) (CX3CR1) NM_001337 (Fractalkine receptor) (G-protein coupled receptor 13) (V28) (Beta chemokine receptor-like 1) (CMK-BRL-1) (CMKBLR1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P49238] 9 1536 NM_000397 Cytochrome B-245 heavy chain (P22 phagocyte B- cytochrome) (Neutrophil cytochrome B, 91 kDa polypeptide) (CGD91-PHOX) (GP91-PHOX) (GP91-1) (Heme binding membrane glycoprotein GP91PHOX) (Cytochrome B(558) beta chain) (Superoxide-generating NADPH oxidase hea 1604 NM 000574 decay accelerating factor for complement (CD55, Cromer û blood group system);DAF 1670 NM 021010 Defensin 5 precursor (Defensin, alpha 5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q01523] 1671 NM_001926 Defensin 6 precursor (Defensin, alpha 6). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q01524] 1672 NM_005218 defensin, beta 1;DEFB1 1673 NM_004942 defensin, beta 4;DEFB4 1675 NM_001928 D component of complement (adipsin);DF _ 1755 Deleted in malignant brain tumors 1 protein precursor NM 017579 (Glycoprotein 340) (Gp-340) (Surfactant pulmonary- - associated D-binding protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UGM31 1791 NM 001017520 DNA nucleotidylexotransferase (EC 2.7.7.31) (Terminal addition enzyme) (Terminal deoxynucleotidyltransferase) (Terminal transferase). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: PO40531 1794 NM_004946 Dedicator of cytokinesis protein 2. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q92608] 1803 NM_001935 Dipeptidyl peptidase 4 (EC 3.4.14.5) (Dipeptidyl peptidase IV) (DPP IV) (T-cell activation antigen CD26) (TP103) (Adenosine deaminase complexing protein 2) (ADABP) [Contains: Dipeptidyl peptidase 4 membrane form _ (Dipeptidyl peptidase IV membrane form); Di 1880 NM 004951 EBV-induced G-protein coupled receptor 2 (EBI2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P32249] 1896 NM 001005610 Ectodysplasin A (Ectodermal dyspiasia protein) (EDA protein) [Contains: Ectodysplasin A, membrane form; Ectodysplasin A, secreted form]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q92838] ~ 1903 NM 005226 Sphingosine 1-phosphate receptor Edg-3 (S1P receptor Edg- 3) (Endothelial differentiation G-protein coupled receptor 3) (Sphingosine 1-phosphate receptor 3) (S1P3). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99500] 1947 NM_004429 Ephrin-B1 precursor (EPH-related receptor tyrosine kinase ligand 2) (LERK-2) (ELK ligand) (ELK-L). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P98172] 1958 NM_001964 Early growth response protein 1 (EGR-1) (Krox-24 protein) (Transcription factor Zif268) (Nerve growth factor-induced protein A) (NGFI-A) (Transcription factor ETR103) (Zinc finger protein 225) (AT225). [Source :Uniprot/ SWISSPROT;Acc:P181461 _ 1997 NM_172373 ETS-related transcription factor Elf-1 (E74-Iike factor 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P32519] 2000 ETS-related transcription factor Elf4 (E74-Iike factor 4) (Myeloid Elf-l-Iike factor). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O996071 0 2053 NM_001979 Epoxide hydrolase 2 (EC 3.3.2.3) (Soluble epoxide hydrolase) (SEH) (Epoxide hydratase) (Cytosolic epoxide hydrolase) (CEH). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P34913] 2113 NM 005238 C-ets-1 protein (p54). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P149211 2147 NM 000506 Prothrombin precursor (EC 3.4.21.5) (Coagulation factor II) û [Contains: Activation peptide fragment 1; Activation peptide fragment 2; Thrombin light chain; Thrombin heavy chain]. _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P00734] 2152 NM_001993 coagulation factor III (thromboplastin, tissue factor);F3 2157 NM_000132 Coagulation factor VIII precursor (Procoagulant component) (Antihemophilic factor) (AHF) [Contains: Factor VIIIa heavy chain, 200 kDa isoform; Factor VIIIa heavy chain, 92 kDa isoform; Factor VIII B chain; Factor VIIIa light chain]. [Source:Uniprot/SWISSP 2158 NM_000133 coagulation factor IX (plasma thromboplastic component, Christmas disease, hemophilia B);F9 2159 NM_000504 coagulation factor X;F10 2165 NM_001994 coagulation factor XIII, B polypeptide;F13B 2204 NM_133271;NM_13327 2;NM_133269;NM_1332 78;NM_002000;NM_133 Fc fragment of IgA, receptor for;FCAR 273; NM_133277; N M_13 3279; NM_133280; NM_1 33274 2205 NM 002001 Fc fragment of IgE, high affinity I, receptor for; alpha polype •tide;FCERIA _ 2206 membrane-spanning 4-domains, subfamily A, member 2 (Fc NM_000139 fragment of IgE, high affinity I, receptor for; beta polypeptide);MS4A2 2207 NM 004106 Fc fragment of IgE, high affinity I, receptor for; gamma •olypeptide;FCERIG 2208 NM 002002 Fc fragment of IgE, low affinity II, receptor for (CD23A);FCER2 2209 NM_000566 Fc fragment of IgG, high affinity Ia, receptor (CD64);FCGRIA 2212 NMO21642 Fc fragment of IgG, low affinity IIa, receptor _ (CD32);FCGR2A 2213 NM_004001;NM_00100 Fc fragment of IgG, low affinity IIb, receptor 2275; NM_001002274; N (CD32);FCGR2B M_001002273 2214 NM_000569 Fc fragment of IgG, low affinity IIIa, receptor (CD16a);FCGR3A 2215 NM_000570 Fc fragment of IgG, low affinity IIIb, receptor (CD16b);FCGR3B 2217 NM_004107 Fc fragment of IgG, receptor, transporter, alpha;FCGRT 2219 NM_002003 ficolin (collagen/fibrinogen domain containing) 1;FCN1 2220 NM_015837;NM_00410 ficolin (collagen/fibrinogen domain containing lectin) 2 8 (hucolin);FCN2 2255 NM_004465 Fibroblast growth factor 10 precursor (FGF-10) (Keratinocyte growth factor 2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O15520] 2268 NM_005248 Gardner-Rasheed feline sarcoma viral (v-fgr) oncogene homolog;FGR 1 2280 NM 054014 FK506 binding protein 1A, 12kDa (FKBP1A) 2289 NM 004117 FK506 binding protein 5 (FKBP5) 2322 NM 004119 FL cytokine receptor precursor (EC 2.7.1.112) (Tyrosine- protein kinase receptor FLT3) (Stem cell tyrosine kinase 1) (STK-1) (CD135 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P368881 2323 NM_001459 SL cytokine precursor (Fms-related tyrosine kinase 3 ligand) (FIt3 ligand) (FIt3L). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P49771] 2335 NM 054034 Fibronectin precursor (FN) (Cold-insoluble globulin) (CIG). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P02751] 2353 NM_005252 v-fos FBJ murine osteosarcoma viral oncogene homolog;FOS 2357 NM_002029 fMet-Leu-Phe receptor (fMLP receptor) (N-formyl peptide receptor) (FPR) (N-formylpeptide chemoattractant receptor). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P21462] 2358 NM_001005738 FMLP-related receptor I (FMLP-R-I) (Lipoxin A4 receptor) (LXA4 receptor) (Formyl peptide receptor-like 1) (RFP) (HM63). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P25090] 2444 NM_002031 fyn-related kinase;FRK 2495 NM_002032 Ferritin heavy chain (EC 1.16.3.1) (Ferritin H subunit) (Proliferation-inducing gene 15 protein). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P02794] 2532 NM_002036 Duffy antigen/chemokine receptor (Fy glycoprotein) (GpFy) (Glycoprotein D) (Plasmodium vivax receptor) (CD234 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q16570] 2533 NM_001465 FYN-binding protein (FYN-T-binding protein) (FYB-120/130) (p120/p130) (SLP-76 associated phosphoprotein) (SLAP- 130). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:015117] 2534 NM_153048;NM_00203 FYN oncogene related to SRC, FGR, YES;FYN 7;NM_153047 2537 NM002038 Interferon-induced protein 6-16 precursor (Ifi-6-16). _ _ [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P09912] 2543 NM_001468 GAGE-1 protein (G antigen 1) (MZ2-F antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13065] 2574 NM_012196 GAGE-1 protein (G antigen 1) (MZ2-F antigen). [Source:Uni • rot/ SWISSPROT;Acc:Q13065] 2633 NM_002053 Interferon-induced guanylate-binding protein 1 (GTP-binding protein 1) (Guanine nucleotide-binding protein 1) (HuGBP- 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P32455] 2634 NM_004120 Interferon-induced guanylate-binding protein 2 (GTP-binding protein 2) (Guanine nucleotide-binding protein 2) (HuGBP- 2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P32456] 2635 NM 018284 guanylate binding protein 3 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_060754] 2637 _ Homeobox protein GBX-2 (Gastrulation and brain-specific NM_001485 homeobox protein 2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P52951] 2669 GTP-binding protein GEM (GTP-binding mitogen-induced T- NM_181702 cell protein) (RAS-like protein KIR). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P55040] 2 2687 NM_004121 Gamma-glutamyltransferase 5 precursor (EC 2.3.2.2) (Gamma-glutamyltranspeptidase 5) (Gamma- glutamyltransferase-like activity 1) (GGT-rel) [Contains: Gamma-glutamyltransferase 5 heavy chain; Gamma-glutamyltransferase 5 liqht chain]. [Source:Uniprot/SWISS 2821 Glucose-6-phosphate isomerase (EC 5.3.1.9) (GPI) (Phosphoglucose isomerase) (PGI) (Phosphohexose isomerase) (PHI) (Neuroleukin) (NLK) (Sperm antigen 36) (SA-36). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P06744] 2829 NM_001024644 Chemokine XC receptor 1 (XC chemokine receptor 1) (Lymphotactin receptor) (G-protein coupled receptor 5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P46094] 2833 NM 001504 C-X-C chemokine receptor type 3 (CXC-R3) (CXCR-3) (Interferon- inducible protein 10 receptor) (IP-10 receptor) (CKR-L2) (CD183 antigen) (G protein-coupled receptor 9). [Source: U ni p rot/ SWISSPROT;Acc: P49682] 2874 _ G protein pathway suppressor 2 (GPS2) NM 004489 2885 NM_002086;NM_20350 growth factor receptor-bound protein 2;GRB2 6 2908 NM 001018076 Glucocorticoid receptor (GR). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: PO4150] 2919 NM_001511 Growth regulated protein alpha precursor (CXCL1) (Melanoma growth stimulatory activity) (MGSA) (Neutrophil- activating protein 3) (NAP-3) (GRO-alpha(1-73)) [Contains: GRO-alpha(4-73); GRO-alpha(5-73); GRO-alpha(6-73)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P09341 2920 NM_002089 Macrophage inflammatory protein 2-alpha precursor (MIP2- alpha) (CXCL2) (Growth regulated protein beta) (Gro-beta) [Contains: GRO-beta(5-73) (GRO-beta-T) (SB-251353) (Hematopoietic synergistic factor) (HSF)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P19875] 2921 NM 002090 Macrophage inflammatory protein 2-beta precursor (MIP2- beta) (CXCL3) (Growth regulated protein gamma) (GRO- gamma) (GRO-gamma(1-73)) [Contains: GRO-gamma(5- 73)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P19876] 3001 NM 006144 Granzyme A precursor (EC 3.4.21.78) (Cytotoxic T- lymphocyte proteinase 1) (Hanukkah factor) (H factor) (HF) (Granzyme-1) (CTL tryptase) (Fragmentin-1). [Source: U nip rot/ SWISSPROT;Acc: P125441 3055 NM_002110 hemopoietic tell kinase;HCK 3069 NM 203346 High density lipoprotein binding protein (viqilin) (HDLBP) 3070 NM_018063 helicase, lymphoid-specific [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_060533] 3075 NM_000186;NM_00101 complement factor H;CFH 4975 3077 NM 139006 Hereditary hemochromatosis protein precursor (HLA-H). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q30201] 3078 NM_002113 complement factor H-related 1;CFHL1 3080 NM_005666 complement factor H-related 2;CFHL2 3082 NM_000601;NM_00101 hepatocyte growth factor (hepapoietin A; scatter 0932;NM_001010931;N factor);HGF M_001010933;NM_001 010934 3 3087 NM_002729 Homeobox protein PRH (Hematopoietically expressed homeobox) (Homeobox protein HEX). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO3014] 3105 NM_002116 major histocompatibility complex, class I, A;HLA-A 3106 NM_005514 major histocompatibility complex, class I, B;HLA-B 3107 NM_002117 major histocompatibility complex, class I, C;HLA-C 3108 NM006120 major histocompatibility complex, class II, DM alpha;HLA- _ DMA 3109 NM 002118 major histocompatibility complex, class II, DM beta;HLA- û DMB _ 3110 _ NM 005515 Homeobox protein HB9. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P50219] 3111 _ NM002119 major histocompatibility complex, class II, DO alpha;HLA- _ DOA 3112 NM002120 major histocompatibility complex, class II, DO beta;HLA- _ DOB 3113 NM_033554 major histocompatibility complex, class II, DP alpha 1;HLA- DPA1 3115 NM 002121 major histocompatibility complex, class II, DP beta 1;HLA- DPB1 3117 NM002122 major histocompatibility complex, class II, DQ alpha 1;HLA- _ DQA1 _ 3118 NMO20056 major histocompatibility complex, class II, DQ alpha 2;HLA- _ DQA2 3119 NM002123 major histocompatibility complex, class II, DQ beta 1;HLA- _ DQB1 3120 NM 182549 major histocompatibility complex, class II, DQ beta 2;HLA- DQB2 3122 NM 019111 major histocompatibility complex, class II, DR alpha;HLA- DRA 3123 NM002124 major histocompatibility complex, class II, DR beta 1;HLA- _ DRB1 3124 _ NM 001037638 major histocompatibility complex, class II, DR beta 2;HLA- i DRB2 3125 NM 022555 major histocompatibility complex, class II, DR beta 3;HLA- _ DRB3 3126 NM 021983 major histocompatibility complex, class II, DR beta 4;HLA- DRB4 3127 NM 002125 major histocompatibility complex, class II, DR beta 5;HLA- DRB5 3133 NM_005516 major histocompatibility complex, class I, E;HLA-E 3134 NM_018950 major histocompatibility complex, class I, F;HLA-F 3135 NM_002127 HLA-G histocompatibility antigen, class I, G;HLA-G 3140 NM_001531 major histocompatibility complex, class I-related;MR1 3149 NM_005342 High mobility group protein 4 (HMG-4) (High mobility group protein 2a) (HMG-2a). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O 15347] 3265 NM_176795;NM_00534 v-Ha-ras Harvey rat sarcoma viral oncogene homolog;HRAS 3 3269 NM000861 Histamine H1 receptor. _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P35367j 3274 NM 022304 Histamine H2 receptor (H2R) (Gastric receptor I). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P250211 4 3320 NM005348 Heat shock protein HSP 90-alpha (HSP 86). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P07900] 3324 NM 005348 Heat shock protein HSP 90-alpha (HSP 86). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P07900] 3394 NM_002163 Interferon regulatory factor 8 (IRF-8) (Interferon consensus sequence binding protein) (ICSBP). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q025561 3426 NM_000204 I factor (complement);IF 3430 NM 005533 Interferon-induced 35 kDa protein (IFP 35). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc : P80217] 3433 NM_001547 Interferon-induced protein with tetratricopeptide repeats 2 (IFIT-2) (Interferon-induced 54 kDa protein) (In-54K) (ISG- 54 K). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P09913] 3434 NM_001548 Interferon-induced protein with tetratricopeptide repeats 1 (IFIT-1) (Interferon-induced 56 kDa protein) (IFI-56K). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P09914] 3437 _ Interferon-induced protein with tetratricopeptide repeats 3 NM 001549 (IFIT-3) (IFIT-4) (Interferon-induced 60 kDa protein) (IFI- - 60K) (ISG-60) (CIG49) (Retinoic acid-induced gene G 'protein) (RIG-G). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O14879] 3440 _ NM 000605 ' Interferon alpha-2 precursor (Interferon alpha-A) (LeIF A). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01563] 3454 NM_000629 interferon (alpha, beta and omega) receptor 1;IFNAR1 3456 _ NM 002176 Interferon beta precursor (IFN-beta) (Fibroblast interferon). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01574] 3458 NM 000619 Interferon gamma precursor (IFN-gamma) (Immune interferon). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P01579] 3459 NM 000416 Interferon gamma receptor 1 (IFNGR1) 3460 NM 005534 interferon gamma receptor 2 (interferon gamma transducer 1);IFNGR2 3476 NM_001551 immunoglobulin (CD79A) binding protein 1;IGBP1 3512 NM 144646 Immunoglobulin J chain. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01591] 3516 Recombining binding protein suppressor of hairless (J kappa- recombination signal binding protein) (RBP-J kappa) (RBP-J) (RBP-JK) (CBF-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO63301 3543 NM_020070;NM_15285 immunoglobulin lambda-like polypeptide 1;IGLL1 3547 NM_001555;NM_20583 immunoglobulin superfamily, member 1;IGSF1 3 3550 NM 006083 Red protein (RER protein) (IK factor) (Cytokine IK). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13123] 3551 NM 001556 inhibitor of kappa light polypeptide gene enhancer in B-cells, _ kinase beta;IKBKB 3552 NM 000575 Interleukin-1 alpha precursor (IL-1 alpha) (Hematopoietin- 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P01583] 3553 NM000576 Interleukin-1 beta precursor (IL-1 beta) (Catabolin). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01584] 3554 Interleukin-1 receptor type I precursor (IL-1R-1) (IL-1RT1) NM_000877 (IL-1R- alpha) (p80) (Antigen CD121a). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P147781 3556 NM_134470 Interleukin-1 receptor accessory protein precursor (IL-1 receptor accessory protein) (IL-1RAcP). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NPH3] 3557 NM_000577 Interleukin-1 receptor antagonist protein precursor (IL-1ra) (IRAP) (IL1 inhibitor) (IL-1RN) (ICIL-1RA). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P18510] 3558 NM 000586 Interleukin-2 precursor (IL-2) (T-cell growth factor) (TCGF) (Aldesleukin). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P60568] 3559 NM_000417 Interleukin-2 receptor alpha chain precursor (IL-2 receptor alpha subunit) (IL-2-RA) (IL2-RA) (p55) (TAC antigen) (CD25 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01589] 3560 NM_000878 Interleukin-2 receptor beta chain precursor (IL-2 receptor) (P70-75) (p75) (High affinity IL-2 receptor beta subunit) (CD122 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P14784] 3561 NM 000206 Cytokine receptor common gamma chain precursor û (Gamma-C) (Interleukin- 2 receptor gamma chain) (IL-2R gamma chain) (P64) (CD132 antigen). rSource:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P317851 3562 NM 000588 Interleukin-3 precursor (IL-3) (Multipotential colony- ù stimulating factor) (Hematopoietic growth factor) (P-cell- stimulating factor) (Mast-cell growth factor) (MCGF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P08700] 3565 NM_000589 Interleukin-4 precursor (IL-4) (B-cell stimulatory factor 1) (BSF-1) (Lymphocyte stimulatory factor 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT; Acc: P05112] 3566 NM 001008699 Interleukin-4 receptor alpha chain precursor (IL-4R-alpha) ù (CD124 antigen) [Contains: Soluble interleukin-4 receptor alpha chain (sIL4Ralpha/prot) (IL-4-binding protein) (IL4- BP)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P24394] 3567 NM_000879 Interleukin-5 precursor (IL-5) (T-cell replacing factor) (TRF) (Eosinophil differentiation factor) (B cell differentiation factor I). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P05113] 3569 NM 000600 Interleukin-6 precursor (IL-6) (B-cell stimulatory factor 2) û (BSF-2) (Interferon beta-2) (Hybridoma growth factor) (CTL differentiation factor) (CDF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P05231] 3570 NM_000565 Interleukin-6 receptor alpha chain precursor (IL-6R-alpha) (IL-6R 1) (Membrane glycoprotein 80) (gp80) (CD126 antigen). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P08887] 3572 NM 002184 Interleukin-6 receptor beta chain precursor (IL-6R-beta) û (Interleukin 6 signal transducer) (Membrane glycoprotein 130) (gp130) (Oncostatin M receptor) (CD130 antigen) (CDw130). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P40189] 3574 NM 000880 Interleukin-7 precursor (IL-7). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P13232] 3575 NM_002185 Interleukin-7 receptor alpha chain precursor (IL-7R-alpha) (CD127 antigen) (CDw127). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P168711 3576 NM_000584 Interleukin-8 precursor (IL-8) (CXCL8) (Monocyte-derived neutrophil chemotactic factor) (MDNCF) (T-cell chemotactic factor) (Neutrophil- activating protein 1) (NAP-1) (Protein 3- 10C) (Granulocyte chemotactic protein 1) (GCP-1) (Monocyte derived neutrophil 6 3577 NM_000634 High affinity interleukin-8 receptor A (IL-8R A) (IL-8 receptor type 1) (CXCR-1) (CD181 antigen) (CDw128a antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P25024] 3578 NM_000590 Interleukin-9 precursor (IL-9) (T-cell growth factor P40) (P40 cytokine). [Source: Uniprot:/SWISSPROT;Acc:P15248] 3579 NM 001557 High affinity interleukin-8 receptor B (IL-8R B) (CXCR-2) û (GRO/MGSA receptor) (IL-8 receptor type 2) (CD182 antigen) (CDw128b antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P25025] 3586 NM_000572 Interleukin-10 precursor (IL-10) (Cytokine synthesis inhibitory factor) (CSIF). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P223011 3587 NM 001558 Interleukin 10 receptor, alpha (IL10RA) 3588 NM_000628 interleukin 10 receptor, beta;IL10RB 3589 NM_000641 Interleukin-11 precursor (IL-11) (Adipogenesis inhibitory factor) (AGIF) (Oprelvekin). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P20809] 3590 Interleukin-11 receptor alpha chain precursor (IL-11R-alpha) (IL- 11RA). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14626] 3592 NM 000882 Interleukin-12 alpha chain precursor (IL-12A) (Cytotoxic û lymphocyte maturation factor 35 kDa subunit) (CLMF p35) (NK cell stimulatory factor chain 1) (NKSF1).[Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P29459] 3593 NM 002187 Interleukin-12 beta chain precursor (IL-12B) (IL-12 p40) û (Cytotoxic lymphocyte maturation factor 40 kDa subunit) (CLMF p40) (NK cell stimulatory factor chain 2) (NKSF2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P29460] 3594 NM_153701;NM_00553 interleukin 12 receptor, beta 1;IL12RB1 3596 NM_002188 Interleukin-13 precursor (IL-13). [Source:Uni • rot/SWISSPROT;Acc:P35225] 3600 NM_000585 Interleukin-15 precursor (IL-15). [Source: Uni prot/SWISSPROT;Acc: P40933] 3603 Interleukin-16 precursor (IL-16) (Lymphocyte chemoattractant factor) (LCF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q 14005] 3604 NM 001561 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 9 precursor (4-1BB ligand receptor) (T-cell antigen 4-1BB homolog) (T-cell antigen ILA) (CD137 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q07011] 3605 NM_002190 Interleukin-17 precursor (IL-17) (IL-17A) (Cytotoxic T lymphocyte- associated antigen 8) (CTLA-8). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q16552] 3606 NM 001562 Interleukin-18 precursor (IL-18) (Interferon-gamma- û inducing factor) (IFN-gamma-inducing factor) (Interleukin-1 gamma) (IL-1 gamma). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q 141161 3608 Interleukin enhancer-binding factor 2 (Nuclear factor of NM_004515 activated T- cells 45 kDa). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q12905] 3614 Inosine-5'-monophosphate dehydrogenase 1 (EC 1.1.1.205) NM_000883 (IMP dehydrogenase 1) (IMPDH-I) (IMPD 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P20839] 7 3615 NM_000884 Inosine-5'-monophosphate dehydrogenase 2 (EC 1.1.1.205) (IMP dehydrogenase 2) (IMPDH-II) (IMPD 2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P12268] 3620 NM_002164 Indoleamine 2,3-dioxygenase (EC 1.13.11.42) (IDO) (Indoleamine-pyrrole 2,3-dioxygenase). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P14902] 3623 NM 002191 _ Inhibin alpha chain precursor. [Source: Unip rot/ SWISSPROT;Acc: P05111] 3624 NM_002192 _ Inhibin beta A chain precursor (Activin beta-A chain) (Erythroid differentiation protein) (EDF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P08476] 3625 NM002193 Inhibin beta B chain precursor (Activin beta-B chain). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P09529] 3627 NM 001565 Small inducible cytokine B10 precursor (CXCL10) (10 kDa û interferon- gamma-induced protein) (Gamma-IP10) (IP-10) [Contains: CXCL10(1-73)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P02778] 3630 NM000207 Insulin precursor [Contains: Insulin B chain; Insulin A _ Chain]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01308] 3635 NM005541 SH2 containing inositol phosphatase isoform a _ [Source:RefSeq_peptide;Acc:NP_001017915] 3656 NM 001570 Interleukin-1 receptor-associated kinase-like 2 (IRAK-2). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O43187] 3659 NM 002198 _ Interferon regulatory factor 1 (IRF-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P10914] 3660 NM 002199 _ Interferon regulatory factor 2 (IRF-2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P14316] 3662 NM 002460 Interferon regulatory factor 4 (IRF-4) (Lymphocyte-specific ù interferon regulatory factor) (LSIRF) (NF-EM5) (Multiple myeloma oncogene 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15306] 3665 NM001572 Interferon regulatory factor 7 (IRF-7). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q92985] 3672 NM_181501 Pelota homolog. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BRX2] 3681 NM_005353 Integrin alpha-D precursor (Leukointegrin alpha D) (CD11d) (ADB2). [Source: Uni prot/SWISSPROT;Acc: Q13349] 3683 NM 002209 Integrin alpha-L precursor (Leukocyte adhesion glycoprotein û LFA-1 alpha chain) (LFA-1A) (Leukocyte function associated molecule 1, alpha chain) (CD11a). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P207011 3684 NM_000632 Integrin alpha-M precursor (Cell surface glycoprotein MAC-1 alpha subunit) (CR-3 alpha chain) (CD11b) (Leukocyte adhesion receptor MO1) (Neutrophil adherence receptor). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P11215] 3688 Integrin beta-1 precursor (Fibronectin receptor beta subunit) NM_002211 (Integrin VLA-4 beta subunit) (CD29 antigen). [Source: U niprot/SWISSPROT;Acc: P05556] 3689 Integrin beta-2 precursor (Cela surface adhesion NM 000211 glycoproteins LFA- 1/CR3/p150,95 beta-subunit) (CD18) û (Complement receptor C3 beta-subunit). [Sou rce : Un iprot/SWISSPROT;Acc: P05107] 8 3697 NM_002215 Inter-alpha-trypsin inhibitor heavy chain H1 precursor (M heavy chain H1) (Inter-alpha-inhibitor heavy chain 1) (Inter- alpha-trypsin inhibitor complex component III) (Serum- derived hyaluronan-associated protein) (SHAP). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P19 3700 NM_002218 Inter-alpha-trypsin inhibitor heavy chain H4 precursor (ITI heavy chain H4) (Inter-alpha-inhibitor heavy chain 4) (Inter-' alpha-trypsin inhibitor family heavy chain-related protein) (IHRP) (Plasma kallikrein sensitive glycoprotein 120) (PK- 120) (GP120) [Co 3702 NM_005546 Tyrosine-protein kinase ITK/TSK (EC 2.7.1.112) (T-cell- specific kinase) (Tyrosine-protein kinase Lyk) (Kinase EMT). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q08881] 3707 NM_002221 Inositol-trisphosphate 3-kinase B (EC 2.7.1.127) (Inositol 1,4,5- trisphosphate 3-kinase B) (IP3K B) (IP3 3-kinase B) (IP3K-B). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc : P27987] 3708 NM_002222 inositol 1,4,5-triphosphate receptor, type 1;ITPR1 3709 NM_002223 inositol 1,4,5-triphosphate receptor, type 2;ITPR2 3710 NM_002224 inositol 1,4,5-triphosphate receptor, type 3;ITPR3 3714 NM_002226;NM_14515 jagged 2;JAG2 9 3716 NM 002227 Janus kinase 1 (a protein tyrosine kinase) (JAK1) 3718 BCO28068 Janus kinase 3 (a protein tyrosine kinase, leukocyte) 3725 NM_002228 v-jun sarcoma virus 17 oncogene homolog (avian);JUN 3802 NM_014218 Killer cell immunoglobulin-like receptor 2DL1 precursor (MHC class I NK cell receptor) (Natural killer associated transcript 1) (NKAT-1) (p58 natural killer tell receptor clones CL- 42/47.11) (p58 NK receptor) (p58.1 MHC class-I-specifc NK receptor). [Sou 3803 NM_015868 Killer cell immunoglobulin-like receptor 2DL2 precursor (MHC class I NK cell receptor) (Natural killer associated transcript 6) (NKAT-6) (p58 natural killer cell receptor clone CL-43) (p58 NK receptor). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P436271 3804 NM_015868 Killer cell immunoglobulin-like receptor 2DL2 precursor (MHC class I NK cell receptor) (Natural killer associated transcript 6) (NKAT-6) (p58 natural killer cell receptor clone CL-43) (p58 NK receptor). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P436271 3805 NM 002255 killer cell immunoglobulin-like receptor, two domains, long cytoplasmic tail, 4;KIR2DL4 3806 NM_012313 Killer cell immunoglobulin-like receptor 2DS1 precursor (MHC class I NK cell receptor Eb6 Actl). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14954] 3807 Killer cela immunoglobulin-like receptor 3DL3 precursor (Killer cell inhibitory receptor 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8N7431 3808 Killer cell immunoglobulin-like receptor 2DS1 precursor NM_012313 (MHC class I NK cell receptor Eb6 Actl). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14954] 3809 NM_178228;NM_01231 killer cela immunoglobulin-like receptor, two domains, short 4 cytoplasmic tail, 4;KIR2DS4 9 3810 Killer cell immunoglobulinlike receptor 3DL3 precursor (Killer cell inhibitory receptor 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8N743] 3811 NM 013289 killer tell immunoglobulin-like receptor, three domains, long cytoplasmic tait, 1;KIR3DL1 3812 NM 006737 killer cela immunoglobulin-like receptor, three domains, long cytoplasmic tail, 2;KIR3DL2 3818 NM_000892 Plasma kallikrein precursor (EC 3.4.21.34) (Plasma prekallikrein) (Kininogenin) (Fletcher factor) [Contains: Plasma kallikrein heavy chain; Plasma kallikrein light chain]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P03952] 3820 NM_002258 killer cell lectin-like receptor subfamily B, member 1;KLRB1 3821 NM_002259;NM_21365 killer cell lectin-like receptor subfamily C, member 1;KLRC1 7;NM_007328;NM_2136 58 3822 NM_002260 killer cela lectin-like receptor subfamily C, member 2;KLRC2 3823 _ NM_007333;NM_00226 killer cell lectin-like receptor subfamily C, member 3;KLRC3 1 3824 NM_002262; NM_00733 killer cell lectin-like receptor subfamily D, member 1;KLRD1 4 3845 NM_033360;NM_00498v-Ki-ras2 Kirsten rat sarcoma viral oncogene homolog;KRAS 3848 NM_006121 Keratin, type II cytoskeletal 1 (Cytokeratin-1) (CK-1) (Keratin-1) (Ki) (67 kDa cytokeratin) (Hair alpha protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: PO4264] 3902 NM_002286 Lymphocyte activation gene 3 protein precursor (LAG-3) (FDC protein) (CD223 antigen). [Sou rce:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P186271 3903 NM_021708;NM_00228 leukocyte-associated Ig-like receptor 1;LAIR1 7;NM_021706 3904 NM_002288;NM_02127 leukocyte-associated Ig-like receptor 2;LAIR2 0 3929 _ NM_004139 lipopolysaccharide binding protein;LBP 3932 NM_005356 lymphocyte-specific protein tyrosine kinase;LCK 3933 NM_002297 Lipocalin-1 precursor (Von Ebner gland protein) (VEG protein) (Tear prealbumin) (TP) (Tear lipocalin) (Tlc). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P31025] 3936 NM 002298 Lymphocyte cytosolic protein 1 (L-plastin) (LCP1) 3937 NM 005565 lymphocyte cytosolic protein 2 (SH2 domain containing leukocyte protein of 76kDa);LCP2 3959 NM 005567 Galectin-3 binding protein precursor (Lectin galactoside- û binding soluble 3 binding protein) (Mac2 binding protein) (Mac-2 BP) (MAC2BP) (Tumor-associated antigen 90K). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q08380] 3976 NM 002309 Leukemia inhibitory factor precursor (LIF) (Differentiation- û stimulating factor) (D factor) (Melanoma-derived LPL inhibitor) (MLPLI) (Emfilermin). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P15018] 4046 Lymphocyte-specific protein 1 (Protein pp52) (52 kDa NM 001013253 phosphoprotein) (Lymphocyte-specific antigen WP34) (47 û kDa actin binding protein). _ [Source: Un iprot/ SWISSPROT; Acc: P332411 0 4048 NM_000895 Leukotriene A-4 hydrolase (EC 3.3.2.6) (LTA-4 hydrolase) (Leukotriene A(4) hydrolase). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P09960] 4049 NM_000595 Lymphotoxin-alpha precursor (LT-alpha) (TNF-beta) (Tumor necrosis factor ligand superfamily member 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01374] 4050 NM_002341 Lymphotoxin-beta (LT-beta) (Tumor necrosis factor C) (TNF- C) (Tumor necrosis factor ligand superfamily member 3). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q06643] 4055 NM 002342 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 3 precursor (Lymphotoxin-beta receptor) (Tumor necrosis factor receptor 2 related protein) (Tumor necrosis factor C receptor). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P36941] 4057 NM_002343 Lactotransferrin precursor (EC 3.4.21.-) (Lactoferrin) [Contains: Kaliocin-1; Lactoferroxin A; Lactoferroxin B; Lactoferroxin C]. [Source: Uniprot:/SWISSPROT;Acc:P02788] 4061 NM 002346 Lymphocyte antigen 6 complex, locus E (LY6E) 4062 NM002347 Lymphocyte antigen Ly-6H precursor. _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:094772] 4063 NM_001033667; NM_00 lymphocyte antigen 9;LY9 2348 4064 NM_005582 CD180 antigen precursor (Lymphocyte antigen 64) (Radioprotective 105 kDa protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99467] 4065 NM_002349 Lymphocyte antigen 75 precursor (DEC-205) (CD205 antigen) (gp200-MR6). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:060449] 4067 NM 002350 v-yes1 Yamaguchi sarcoma viral related oncogene homoloq;LYN 4068 NM 002351 SH2 domain protein lA (Signaling lymphocyte activation û molecule- associated protein) (SLAM-associated protein) (T cell signal transduction molecule SAP) (Duncan disease SH2- protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:060880] 4069 NM_000239 lysozyme (renal amyloidosis);LYZ 4088 NM_005902 Mothers against decapentaplegic homolog 3 (SMAD 3) (Mothers against DPP homolog 3) (Mad3) (hMAD-3) (JV15- 2) (hSMAD3). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P84022] 4153 NM 000242 mannose-binding lectin (protein C) 2, soluble (opsonic û defect);MBL2 4155 NM_001025090 Myelin basic protein (MBP) (Myelin Al protein) (Myelin membrane encephalitogenic protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P02686] 4179 NM_172359;NM_17235 membrane cofactor protein (CD46, trophoblast-lymphocyte 6; NM_172351; N M_1723 cross-reactive antigen);MCP 53;NM_002389;NM_172 350;NM_153826;NM_17 2361;NM_172354;NM_1 72360; NM_172355; N M_ 172358;NM_172357;NM _172352 4210 NM 000243 Pyrin (Marenostrin). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:015553] 4215 NM_203351;NM_00240 mitogen-activated protein kinase kinase kinase 3;MAP3K3 1 1 4258 NM_002413 Microsomal glutathione S-transferase 2 (EC 2.5.1.18) (Microsomal GST- 2) (Microsomal GST-II). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99735] 4259 NM_004528 Microsomal glutathione S-transferase 3 (EC 2.5.1.18) (Microsomal GST- 3) (Microsomal GST-III). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O14880] 4261 NM000246 MHC class II transactivator (CIITA). _ [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P33076] 4276 NM_000247 MHC class I polypeptide-related sequence A; MICA 4277 NM_005931 MHC class I polypeptide-related sequence B;MICB 4282 NM 002415 Macrophage migration inhibitory factor (MIF) û (Phenylpyruvate tautomerase) (EC 5.3.2.1) (Glycosylation- inhibiting factor) (GIF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P141741 4283 NM_002416 Small inducible cytokine B9 precursor (CXCL9) (Gamma interferon- induced monokine) (MIG). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO73251 4332 NM002432 Myeloid cell nuclear differentiation antigen. _ [Sou rce: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P41218] 4345 NM_001004196;NM_00 CD200 antigen;CD200 5944;NM_001004197 4481 NM_002445;NM_13871 macrophage scavenger receptor 1;MSR1 5; N M_138716 4485 NMO20998 macrophage stimulating 1 (hepatocyte growth factor- _ like);MST1 4599 NM 002462 Interferon-induced GTP-binding protein Mxl (Interferon- û regulated resistance GTP-binding protein MxA) (Interferon- induced protein p78) (IFI-78K). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P20591] 4600 NM_002463 Interferon-induced GTP-binding protein Mx2 (Interferon- regulated resistance GTP-binding protein MxB) (p78-related protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P20592] 4615 NM_002468 Myeloid differentiation primary response protein MyD88. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99836] 4687 NM_000265 Neutrophil cytosol factor 1 (NCF-1) (Neutrophil NADPH oxidase factor 1) (47 kDa neutrophil oxidase factor) (p47- phox) (NCF-47K) (47 kDa autosomal chronic granulomatous disease protein) (NOXO2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P145981 4688 NM_000433 Neutrophil cytosol factor 2 (NCF-2) (Neutrophil NADPH oxidase factor 2) (67 kDa neutrophil oxidase factor) (p67- phox) (NOXA2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P19878] 4690 NM_006153 NCK adaptor protein 1;NCK1 4772 NM172387;NM _ 00616 nuclear factor of activated T-cells , cytoplasmic, calcineurin- _ dependent 1;NFATC1 2;NM_172388;NM_1723 90;NM_172389 4773 NM_173091;NM_01234 nuclear factor of activated T-cells, cytoplasmic, calcineurin- 0 dependent 2;NFATC2 4775 NM_173164;NM_00455 nuclear factor of activated T-cells, cytoplasmic, calcineurin- 5;NM_173165;NM_1731 dependent 3;NFATC3 63 2 4776 NM004554 nuclear factor of activated T-cells, cytoplasmic, calcineurin- _ dependent4;NFATC4 4779 NM_003204 Nuclear factor erythroid 2 related factor 1 (NF-E2 related factor 1) (NFE2-related factor 1) (Nuclear factor, erythroid derived 2, like 1) (Transcription factor 11) (Transcription factor HBZ17) (Transcription factor LCR-F1) (Locus control region-factor 1) 4783 NM 005384 nuclear factor, interleukin 3 regulated [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_005375] 4790 NM_ 003998 nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in B-cells 1 (p105);NFKB1 4791 NM002502 nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in _ B-cells 2 (p49/p100);NFKB2 4792 NMO20529 nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in _ B-cells inhibitor, alpha;NFKBIA 4793 NM_002503; NM_00100 nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in 1716 B-cells inhibitor, beta;NFKBIB 4795 NM005007 nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in _ B-cells inhibitor-like 1;NFKBIL1 4843 NM 000625 j Nitric oxide synthase, inducible (EC 1.14.13.39) (NOS type II) (Inducible NO synthase) (Inducible NOS) (iNOS) (Hepatocyte NOS) (HEP-NOS). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P352281 4851 NM 017617 Notch homolog 1, translocation-associated (Drosophila); NOTCH 1 4853 NM_024408 Notch homolog 2 (Drosophila);NOTCH2 4854 NM_000435 Notch homolog 3 (Drosophila);NOTCH3 4855 NM_004557 Notch homolog 4 (Drosophila);NOTCH4 4884 NM_002522 neuronal pentraxin I;NPTX1 4885 NM_002523 neuronal pentraxin II;NPTX2 4893 NM_002524 neuroblastoma RAS viral (v-ras) oncogene homolog;NRAS 4929 NM 173172 Orphan nuclear receptor NR4A2 (Orphan nuclear receptor NURR1) (Immediate-early response protein NOT) (Transcriptionally inducible nuclear receptor). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P43354] 4938 NM_001032409;NM_01 2',5'-oligoadenylate synthetase 1, 40/46kDa;OAS1 6816;NM_002534 4939 NM016817;NM00103 2'-5'-oligoadenylate synthetase 2, 69/71kDa;OAS2 2731;NM_002535 4940 NM_006187 2'-5'-oligoadenylate synthetase 3, 100kDa;OAS3 4973 NM_002543 Oxidized Iow-density lipoprotein receptor 1 (Ox-LDL receptor 1) (Lectin-type oxidized LDL receptor 1) (Lectin-like oxidized LDL receptor 1) (Lectin-like oxLDL receptor 1) (LOX-1) (hLOX-1) [Contains: Oxidized low-density lipoprotein rece •tor 1 soluble for 4985 NM 000911 Delta-type opioid receptor (DOR-1). _ [Source: Uni • rot/SWISSPROT;Acc: P41143] 4986 NM 000912 Kappa-type opioid receptor (KOR-1). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P41145] 5004 Alpha-1-acid glycoprotein 2 precursor (AGP 2) NM_000607 (Orosomucoid-2) (OMD 2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P196521 3 5005 NM_000608 Alpha-1-acid glycoprotein 2 precursor (AGP 2) (Orosomucoid-2) (OMD 2). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P19652] 5008 NM 020530 Oncostatin M precursor (OSM). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P13725] 5058 NM 002576 p21/Cdc42/Racl-activated kinase 1 (STE20 homolog, _ yeast);PAK1 5062 NM_002577 p21 (CDKN1A)-activated kinase 2;PAK2 5063 NM_002578 p21 (CDKN1A)-activated kinase 3;PAK3 5068 NM_002580 Regenerating islet-derived protein 3 alpha precursor (Reg III-alpha) (Pancreatitis-associated protein 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q06141] 5074 NM_002583 PRKC apoptosis WT1 regulator protein (Prostate apoptosis response-4 protein) (Par-4). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96IZO] 5079 _ NM016734 Paired box protein Pax-5 (B-cell-specific transcription factor) _ (BSAP . [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q02548] 5133 NM_005018 Programmed cell death protein 1 precursor (Protein PD-1) (hPD-1) (CD279 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15116] 5153 AB209200 Phosphodiesterase 1B, calmodulin-dependent variant protein. 5175 NM000442 platelet/endothelial cell adhesion molecule (CD31 _ antigen);PECAM1 5196 NM 002619 Platelet factor 4 precursor (PF-4) (CXCL4) (Oncostatin A) (Iroplact). [Source: Un i prot/SWISSPROT;Acc : P02776] 5197 NM 002620 Platelet factor 4 variant precursor (PF4varl) (PF4alt) û (CXCL4L1) [Contains: Platelet factor 4 variant(4-74); Platelet factor 4 variant(5-74); Platelet factor 4 variant(6-74)]. [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P10720] 5199 NM_002621 Properdin precursor (Factor P). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P27918] 5265 NM_001002236 Alpha-1-antitrypsin precursor (Alpha-1 protease inhibitor) (Alpha-1- antiproteinase). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P010091 5284 NM_002644 ' polymeric immunoglobulin receptor;PIGR 5286 NM 002645 phosphoinositide-3-kinase, class 2, alpha polypeptide;PIK3C2A 5287 NM 002646 phosphoinositide-3-kinase, class 2, beta û polypeptide;PIK3C2B 5288 NM 004570 phosphoinositide-3-kinase, class 2, gamma polypeptide;PIK3C2G 5289 NM_002647 .hos•hoinositide-3-kinase, class 3;PIK3C3 _ 5290 NM 006218 phosphoinositide-3-kinase, catalytic, alpha polypeptide;PIK3CA 5291 NM006219 phosphoinositide-3-kinase, catalytic, beta _ polypeptide;PIK3CB 5293 NM 005026 phosphoinositide-3-kinase, catalytic, delta polypeptide;PIK3CD 5294 _ NM 002649 phosphoinositide-3-kinase, catalytic, gamma polypeptide;PIK3CG 5295 NM_181523;NM_18150 phosphoinositide-3-kinase, regulatory subunit 1 (p85 4;NM_181524 alpha);PIK3R1 4 5296 NM_005027 phosphoinositide-3-kinase, regulatory subunit 2 (p85 beta);PIK3R2 5330 NM 004573 Phospholipase C, beta 2 (PLCB2) 5335 NM_002660;NM_18281 phospholipase C, gamma 1;PLCG1 1 5336 NM_002661 phospholipase C, gamma 2 (phosphatidylinositol-specific);PLCG2 5345 NM_000934 Alpha-2-antiplasmin precursor (Alpha-2-plasmin inhibitor) (Alpha-2-PI) (Alpha-2-AP). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P08697] 5360 NM_182676;NM_00622 phospholipid transfer protein;PLTP 7 5393 NM_001034194 Exosome complex exonuclease RRP45 (EC 3.1.13.-) (Exosome component 9) (Polymyositis/scleroderma autoantigen 1) (Autoantigen PM/Scl 1) (Polymyositis/scleroderma autoantigen 75 kDa) (PM/Scl-75) (P75 polymyositis-scleroderma overlap syndrome associated autoa 5408 NM_005396 Pancreatic lipase-related protein 2 precursor (EC 3.1.1.3). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P54317] 5450 NM_006235 POU domain class 2, associating factor 1 (B-cell-specific coactivator OBF-1) (OCT binding factor 1) (BOB-1) (OCA-B). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q16633] 5452 NM 002698 POU domain, class 2, transcription factor 2 (Octamer- binding transcription factor 2) (Oct-2) (OTF-2) (Lymphoid- restricted immunoglobulin octamer binding protein NF-A2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P09086] 5468 NM_005037 Peroxisome proliferator-activated receptor gamma (PPAR- gamma). [Source:Uniprot/S WISSPROT;Acc:P37231] 5473 NM_002704 Platelet basic protein precursor (PBP) (Small inducible cytokine B7) (CXCL7) (Leukocyte-derived growth factor) (LDGF) (Macrophage-derived growth factor) (MDGF) [Contains: Connective tissue-activating peptide III (CTAP- III) (Low-affinity platelet factor IV 5479 NM 000942 Peptidylprolyl isomerase B (cyclophilin B) (PPIB) 5530 NM_000944 protein phosphatase 3 (formerly 2B), catalytic subunit, alpha isoform (calcineurin A alpha);PPP3CA 5532 _021132 protein phosphatase 3 (formerly 2B), catalytic subunit, beta NMO21132 isoform (calcineurin A beta);PPP3CB 5533 _005605 protein phosphatase 3 (formerly 2B), catalytic subunit, NM005605 gamma isoform (calcineurin A gamma);PPP3CC 5551 NM 005041 Perforin 1 precursor (P1) (Lymphocyte pore forming protein) (PFP) (Cytolysin). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P14222] 5553 NM 002728 proteoglycan 2, bone marrow (natural killer cell activator, û eosinophil granule major basic protein);PRG2 5578 NM_002737 protein kinase C, alpha;PRKCA 5579 NM_212535;NM_00273 protein kinase C, beta 1;PRKCB1 8 5580 NM_006254;NM_21253 protein kinase C, delta;PRKCD 9 5581 NM_005400 protein kinase C, epsilon;PRKCE 5582 NM_002739 protein kinase C, gamma;PRKCG 5583 NM_006255 protein kinase C, eta;PRKCH 5588 NM_006257 protein kinase C, theta;PRKCQ 5594 NM_002745;NM_13895 mitogen-activated protein kinase 1;MAPK1 7 5595 NM_002746 mitogen-activated protein kinase 3;MAPK3 5599 NM_139046; N M_00275 mitogen-activated protein kinase 8;MAPK8 0;NM_139049;NM_1390 47 5600 NM_138993;NM_00275 mitogen-activated protein kinase 11;MAPK11 1 5601 NM_139069; N M_13907 mitogen-activated protein kinase 9;MAPK9 0;NM_139068;NM_0027 52 5602 NM_138980;NM_00275 mitogen-activated protein kinase 10;MAPK10 3;NM_138982;NM_1389 81 5603 NM_002754 mitogen-activated protein kinase 13;MAPK13 5604 NM_002755 mitogen-activated protein kinase kinase 1;MAP2K1 5605 NM_030662 mitogen-activated protein kinase kinase 2;MAP2K2 5606 NM_145110 Dual specificity mitogen-activated protein kinase kinase 3 (EC 2.7.1.-) (MAP kinase kinase 3) (MAPKK 3) (MAPK/ERK kinase 3). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P46734] _ Interferon-induced, double-stranded RNA-activated protein 5610 NM 002759 kinase (EC 2.7.1.-) (Interferon-inducible RNA-dependent protein kinase) (p68 kinase) (P1/eIF-2A protein kinase). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P19525] 5618 NM_000949 Prolactin receptor precursor (PRL-R). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P16471] 5624 NM_000312 protein C (inactivator of coagulation factors Va and VIIIa);PROC 5648 Complement-activating component of Ra-reactive factor precursor (EC 3.4.21.-) (Ra-reactive factor serine protease NM_001879 p100) (RaRF) (Mannan-binding lectin serine protease 1) (Mannose-binding protein associated serine protease) (MASP-1) [Contains: Complement-ac 5696 Proteasome subunit beta type 8 precursor (EC 3.4.25.1) NM 148919 (Proteasome component C13) (Macropain subunit C13) (Multicatalytic endopeptidase complex subunit C13). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P28062] 5698 Proteasome subunit beta type 9 precursor (EC 3.4.25.1) (Proteasome chain 7) (Macropain chain 7) (Multicatalytic NM_002800 endopeptidase complex chain 7) (RING12 protein) (Low molecular mass protein 2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P280651 5699 Proteasome subunit beta type 10 precursor (EC 3.4.25.1) NM 002801 (Proteasome MECI-1) (Macropain subunit MECI-1) (Multicatalytic endopeptidase complex subunit MECI-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P40306] 5720 Proteasome activator complex subunit 1 (Proteasome activator 28-alpha subunit) (PA28alpha) (PA28a) (Activator NM_176783 of multicatalytic protease subunit 1) (11S regulator complex alpha subunit) (REG-alpha) (Interferon gamma up-regulated I-5111 protein) (IGUP I-51 6 5721 NM_002818 Proteasome activator complex subunit 2 (Proteasome activator 28-beta subunit) (PA28beta) (PA28b) (Activator of multicatalytic protease subunit 2) (11S regulator complex beta subunit) (REG-beta). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UL46] 5724 NM 000952 Platelet-activating factor receptor (PAF-R). [Source:Uni • rot/SWISSPROT;Acc:P25105] 5733 NM_000957 Prostaglandin E2 receptor, EP3 subtype (Prostanoid EP3 receptor) (PGE receptor, EP3 subtype) (PGE2-R). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P43115] 5734 NM_000958 Prostaglandin E2 receptor, EP4 subtype (Prostanoid EP4 receptor) (PGE receptor, EP4 subtype). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P35408] 5743 NM_000963 Prostaglandin G/H synthase 2 precursor (EC 1.14.99.1) (Cyclooxygenase- 2) (COX-2) (Prostaglandin-endoperoxide synthase 2) (Prostaglandin H2 synthase 2) (PGH synthase 2) (PGHS-2) (PHS II). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P35354] 5763 I NM_002824 Parathymosin. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P20962] 5777 NM_002831;NM_08054 protein tyrosine phosphatase, non-receptor type 6; PTPN6 8;NM080549 5788 NM_080921; N M_08092 2;NM_002838;NM_0809 protein tyrosine phosphatase, receptor type, C;PTPRC 23 5806 NM_002852 pentraxin-related gene, rapidly induced by IL-1 beta;PTX3 _ 5817 NM_006505 poliovirus receptor;PVR 5818 NM_002855;NM_20328 poliovirus receptor-related 1 (herpesvirus entry mediator C; 5;NM_203286 nectin);PVRL1 5819 NM 002856 poliovirus receptor-related 2 (herpesvirus entry mediator B);PVRL2 5871 NM_004579 Mitogen-activated protein kinase kinase kinase kinase 2 (EC 2.7.1.37) (MAPK/ERK kinase kinase kinase 2) (MEK kinase kinase 2) (MEKKK 2) (Germinal center kinase) (GC kinase) (Rab8 interacting protein) (B lymphocyte serine/threonine- protein kinase). [Source 5879 NM_006908;NM_01889 ras-related C3 botulinum toxin substrate 1 (rho family, small 0;NM_198829 GTP binding protein Racl);RAC1 5880 NM 002872 ras-related C3 botulinum toxin substrate 2 (rho family, small GTP binding protein Rac2);RAC2 5881 NM 005052 ras-related C3 botulinum toxin substrate 3 (rho family, small GTP binding protein Rac3);RAC3 5894 NM_002880 v-raf- 1 murine leukemia viral oncogene homolog 1;RAF1 5896 NM_000448 V(D)J recombination-activating protein 1 (RAG-1) (RING finger protein 74). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P15918] 5897 NM 000536 V(D)J recombination-activating protein 2 (RAG-2). [Source: U n iprot/ SWISSPROT;Acc: P55895] 5970 NMO21975 Transcription factor p65 (Nuclear factor NF-kappa-B p65 _ subunit). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q04206] 5971 NM 006509 Transcription factor ReIB (I-Rel). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q01201] 5989 NM 002918 MHC class II regulatory factor RFX1 (RFX) (Enhancer factor C) (EF-C). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P226701 7 5996 NM_002922 Regulator of G-protein signaling 1 (RGS1) (Early response protein 1R20) (B-cell activation protein BL34). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO8116] 5997 NM 002923 Regulator of G-protein signallinq 2, 24kDa (RGS2) 6091 NM_002941;NM_13363 roundabout, axon guidance receptor, homolog 1 1 (Drosophila);ROBO1 6092 NM 002942 roundabout, axon guidance receptor, homolog 2 (Drosophila);ROBO2 6237 NM_006270 related RAS viral (r-ras) oncogene homolog;RRAS 6279 NM_002964 Calgranulin A (Migration inhibitory factor-related protein 8) (MRP-8) (Cystic fibrosis antigen) (CFAG) (P8) (Leukocyte L1 complex light chain) (S100 calcium-binding protein A8) (Calprotectin L1L subunit) (Urinary stone protein band A). [Source: Uniprot/SWI 6280 _ NM 002965 Calgranulin B (Migration inhibitory factor-related protein 14) (MRP- 14) (P14) (Leukocyte L1 complex heavy chain) (5100 calcium-binding protein A9) (Calprotectin L1H subunit). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P06702] 6283 NM 005621 Calgranulin C (CAGC) (CGRP) (Neutrophil 5100 protein) û (Calcium-binding protein in amniotic fluid 1) (CAAF1) (p6) [Contains: Calcitermin]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P80511] 6285 NM 006272 ' S-100 calcium-binding protein beta subunit (S-100 protein, beta chain). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:PO4271] 6288 NM_199161;NM_00033 serum amyloid A1;SAA1 1 6289 NM_030754 serum amyloid A2;SAA2 6291 _ NM_006512 serum amyloid A4, constitutive;SAA4 6300 NM_002969 mitogen-activated protein kinase 12;MAPK12 6318 NM 002974 Squamous cell carcinoma antigen 1 (SCCA-1) (Protein T4-A). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P29508] 6346 NM_002981 Small inducible cytokine Al precursor (CCL1) (T lymphocyte- secreted protein I-309). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P22362] 6347 NM_002982 Small inducible cytokine A2 precursor (CCL2) (Monocyte chemotactic protein 1) (MCP-1) (Monocyte chemoattractant protein 1) (Monocyte chemotactic and activating factor) (MCAF) (Monocyte secretory protein JE) (HC11). [Source: Un iprot/SWISSPROT; Acc: P135001 6348 NM_002983 Small inducible cytokine A3 precursor (CCL3) (Macrophage inflammatory protein 1-alpha) (MIP-1-alpha) (Tonsillar lymphocyte LD78 alpha protein) (GO/G1 switch regulatory protein 19-1) (GOS19-1 protein) (SIS-beta) (PAT 464.1) [Contains: MIP-1-alpha(4-69) (LD 6349 Small inducible cytokine A3-like 1 precursor (Tonsillar lymphocyte LD78 beta protein) (LD78-beta(1-70)) (GO/G1 NM_021006 switch regulatory protein 19-2) (GOS19-2 protein) (PAT 464.2) [Contains: LD78-beta(3-70); LD78- beta(5-70)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT:Acc: P1661 8 6351 NM_002984 Small inducible cytokine A4 precursor (CCL4) (Macrophage inflammatory protein 1-beta) (MIP-1-beta) (MIP-1-beta(1- 69)) (T-cell activation protein 2) (ACT-2) (PAT 744) (H400) (SIS-gamma) (Lymphocyte activation gene 1 protein) (LAG- 1) (HC21) (G-26 T lymphocy 6352 NM 002985 Small inducible cytokine A5 precursor (CCL5) (T-cell-specifc RANTES protein) (SIS-delta) (T cell-specific protein P228) (TCP228) [Contains: RANTES(3-68); RANTES(4-68)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P13501] 6354 NM_006273 Small inducible cytokine A7 precursor (CCL7) (Monocyte chemotactic protein 3) (MCP-3) (Monocyte chemoattractant protein 3) (NC28). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P800981 6355 NM 005623 Small inducible cytokine A8 precursor (CCL8) (Monocyte chemotactic protein 2) (MCP-2) (Monocyte chemoattractant protein 2) (HC14) [Contains: MCP-2(6-76)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P800751 6356 NM_002986 Eotaxin precursor (Small inducible cytokine Ail) (CCL11) (Eosinophil chemotactic protein). [Source: Un iprotjSWISSPROT;Acc: P516711 _ NM_005408 Small inducible cytokine A13 precursor (CCL13) (Monocyte 6357 chemotactic protein 4) (MCP-4) (Monocyte chemoattractant protein 4) (CK-beta-10) (NCC-1) [Contains: Small inducible cytokine A13, long isoform; Small inducible cytokine A13, J medium isoform; Small in 6359 NM_004167 Small inducible cytokine A15 precursor (CCL15) (Macrophage inflammatory protein 5) (MIP-5) (Chemokine CC-2) (HCC-2) (NCC-3) (MIP- 1 delta) (Leukotactin-1) (LKN- 1) (Mrp-2b) [Contains: CCL15(22-92); CCL15(25-92); CCL15(29-92)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc 6360 NM_004590 Small inducible cytokine A16 precursor (CCL16) (IL-10- inducible chemokine) (Chemokine LEC) (Liver-expressed chemokine) (Monotactin-1) (MTN-1) (Chemokine CC-4) (HCC-4) (NCC-4) (Lymphocyte and monocyte chemoattractant) (LMC) (LCC-1). [Source: Uniprot/SWISSPR 6361 NM_002987 Small inducible cytokine A17 precursor (CCL17) (Thymus and activation- regulated chemokine) (CC chemokine TARC). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q92583] 6362 NM_002988 Small inducible cytokine A18 precursor (CCL18) (Macrophage inflammatory protein 4) (MIP-4) (Pulmonary and activation-regulated chemokine) (CC chemokine PARC) (Alternative macrophage activation- associated CC chemokine 1) (AMAC-1) (Dendritic cell chemokine 6363 NM 006274 Small inducible cytokine A19 precursor (CCL19) û (Macrophage inflammatory protein 3 beta) (MIP-3-beta) (EBI1-ligand chemokine) (ELC) (Beta chemokine exodus-3) (CK beta-11). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99731] 6364 NM_004591 Small inducible cytokine A20 precursor (CCL20) (Macrophage inflammatory protein 3 alpha) (MIP-3-alpha) (Liver and activation-regulated chemokine) (CC chemokine LARC) (Beta chemokine exodus-1) [Contains: CCL20(1-67); CCL20(1-64); CCL20(2-70)]. [Source:Uni 9 6366 NM 002989 Smala inducible cytokine A21 precursor (CCL21) (Beta chemokine exodus- 2) (6Ckine) (Secondary lymphoid-tissue chemokine) (SLC). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O00585] 6367 NM_002990 Small inducible cytokine A22 precursor (CCL22) (Macrophage-derived chemokine) (MDC(1-69)) (Stimulated T cell chemotactic protein 1) (CC chemokine STCP-1) [Contains: MDC(3-69); MDC(5-69); MDC(7-69)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O00626] 6368 NM_005064 Small inducible cytokine A23 precursor (CCL23) (Macrophage inflammatory protein 3) (MIP-3) (Myeloid progenitor inhibitory factor 1) (MPIF-1) (CK-beta-8) (CKB-8) [Contains: CCL23(19-99); CCL23(22-99); CCL23(27-99); CCL23(30-99)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT; 6369 NM 002991 Small inducible cytokine A24 precursor (CCL24) (Myeloid û progenitor inhibitory factor 2) (MPIF-2) (CK-beta-6) (Eosinophil chemotactic protein 2) (Eotaxin-2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O00i75] 6370 NM_005624 Small inducible cytokine A25 precursor (CCL25) (Chemokine TECK) (Thymus expressed chemokine). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O15444] _ 6372 Smala inducible cytokine B6 precursor (CXCL6) (Granulocyte chemotactic protein 2) (GCP-2) (Chemokine alpha 3) (CKA- NM_002993 3) [Contains: Small inducible cytokine B6, N-processed variant 1; Small inducible cytokine B6, N-processed variant 2; Smala inducible cytoki 6373 _ Small inducible cytokine B11 precursor (CXCL11) NM_005409 (Interferon-inducible T-cell alpha chemoattractant) (I-TAC) (Interferon-gamma-inducible protein 9) (IP-9) (H174) (Beta- R1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O14625] 6374 Small inducible cytokine B5 precursor (CXCL5) (Epithelial- derived neutrophil-activating protein 78) (Neutrophil- NM_002994 activating peptide ENA- 78) (ENA-78(1-78)) [Contains: ENA- 78(8-78); ENA-78(9-78)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P428301 6375 NM 002995 Lymphotactin precursor (XCL1) (Cytokine SCM-i) (ATAC) û (Lymphotaxin) (SCM-1-alpha) (SmaII inducible cytokine Cl) (XC chemokine ligand 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P479921 6376 NM_002996 Fractalkine precursor (CX3CL1) (Neurotactin) (CX3C membrane-anchored chemokine) (Small inducible cytokine Dl). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P78423] 6383 NM 002998 syndecan 2 (heparan sulfate proteoglycan 1, tell surface- associated, fibroglycan);SDC2 6385 NM_002999 syndecan 4 (amphiglycan, ryudocan);SDC4 _ 6387 NM 000609 Stromal cell-derived factor 1 precursor (SDF-1) (CXCL12) û (Pre-B cell growth-stimulating factor) (PBSF) (hIRH) [Contains: SDF-1-beta(3-72); SDF-1-alpha(3-67)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P48061] 6398 NM_003004 Secreted and transmembrane protein 1 precursor (Protein K12). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8WVN6] 6401 E-selectin precursor (Endothelial leukocyte adhesion NM_000450 molecule 1) (ELAM-1) (Leukocyte-endothelial cell adhesion molecule 2) (LECAM2) (CD62E antigen). 0 [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P16581] 6403 NM 003005 P-selectin precursor (Granule membrane protein 140) (GMP- û 140) (PADGEM) (CD62P antigen) (Leukocyte-endothelial cell adhesion molecule 3) (LECAM3). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P161091 6435 NM 005411 surfactant, pulmonary-associated protein Al;SFTPAI 6436 NM_006926 surfactant, pulmonary-associated protein A2;SFTPA2 6441 NM_003019 surfactant, pulmonary-associated protein D;SFTPD 6461 NM 003028 SHB (Src homology 2 domain containing) adaptor protein B [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_003019] 6480 NM_173217 CM P-N-acetylneurami nate-beta-galactosamide-alpha-2,6- sialyltransferase (EC 2.4.99.1) (Beta-galactoside alpha-2,6- sialyltransferase) (Alpha 2,6-ST) (Sialyltransferase 1) (ST6GaI I) (B-cell antigen CD75). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P15907] 6504 NM 003037 signaling lymphocytic activation molecule family member 1;SLAMF1 6556 Natural resistance-associated macrophage protein 1 AF229163 (SLC11A1) _ Sialoadhesin precursor (Sialic acid-binding Ig-like lectin-1) 6614 NM_023068 (Siglec- 1) (CD169 antigen). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BZZ2] 6648 NM001024465 Superoxide dismutase [Mn], mitochondrial precursor (EC _ 1.15.1.1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:PO4179] 6654 NM_005633 son of sevenless homolog 1 (Drosophila);SOS1 6655 NM_006939 son of sevenless homolog 2 (Drosophila);SOS2 6668 NM 003110 Transcription factor Sp2. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: Q02086] 6670 NM 001017371 Transcription factor Sp3 (SPR-2). û [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q02447] 6688 NM 003120 Transcription factor PU.1 (31 kDa transforming protein). [Source :Uniprot/SWISSPROT;Acc:P17947] 6693 Leukosialin precursor (Leucocyte sialoglycoprotein) NM_001030288 (Sialophorin) (CD43 antigen) (Galactoglycoprotein) (GALGP). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P16150] 6696 NM 000582 secreted phosphoprotein 1 (osteopontin, bone sialoprotein I, early T-lymphocyte activation 1);SPP1 6714 NM_005417;NM_19829',v-src sarcoma (Schmidt-Ruppin A-2) viral oncogene homolog 1 (avian);SRC Signal transducer and activator of transcription 3 (Acute- NM_139276 phase response factor). 6774 [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P407631 NM 003152 Signal transducer and activator of transcription 5A. 6776 [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P42229] NM012448 Signal transducer and activator of transcription 5B. 6777 _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P51692] _ NM 003175 Cytokine SCM-1 beta precursor (XCL2) (XC chemokine ligand 6846 2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UBD3] 6850 NM_003177 spleen tyrosine kinase;SYK 1 6863 NM_003182 Protachykinin 1 precursor (PPT) [Contains: Substance P; Neurokinin A (NKA) (Substance K) (Neuromedin L); Neuropeptide K (NPK); Neuropeptide gamma; C-terminal flanking peptide]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P20366] 6869 NM_015727 Substance-P receptor (SPR) (NK-1 receptor) (NK-1R) (Tachykinin receptor 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P25103] 6890 NM_000593 Antigen peptide transporter 1 (APT1) (Peptide transporter TAPI) (ATP- binding cassette sub-family B member 2) (Peptide transporter PSF1) (Peptide supply factor 1) (PSF-1) (Peptide transporter involved in antigen processing 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Ac 6891 NM 018833 Antigen peptide transporter 2 (APT2) (Peptide transporter û TAP2) (Peptide transporter PSF2) (Peptide supply factor 2) (PSF-2) (Peptide transporter involved in antigen processing 2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q03519] 6892 NM_003190;NM_17220 TAP binding protein (tapasin);TAPBP 9.NM_172208 6932 Transcription factor 7 (T-cell-specifc transcription factor 1) NM_201633 (TCF- 1) (T-ceil factor 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P364021 6935 NM 030751 Transcription factor 8 (NIL-2-A zinc finger protein) (Negative regulator of IL2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P37275] 6938 NM_003205 Transcription factor 12 (Transcription factor HTF-4) (E-box- binding protein) (DNA-binding protein HTF4). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99081] 6955 BC100294 T cell receptor alpha locus 6957 K02885 T-cell receptor beta locus 7006 NM_003215 tec protein tyrosine kinase;TEC 7031 NM 003225 trefoil factor 1 (breast cancer, estrogen-inducible sequence û expressed in);TFF1 7040 NM 000660 Transforming growth factor beta-1 precursor (TGF-beta-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01137] 7096 NM_003263 Toll-like receptor 1 precursor (Toll/interleukin-1 receptor-like protein) (TIL) (CD281 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q153991 7097 NM_003264 'Tolllike receptor 2 precursor (Toll/interleukin 1 receptor-like protein 4) (CD282 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:060603] 7098 NM003265 Toll-like receptor 3 precursor (CD283 antigen). _ [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: 0 15455] 7099 NM 138554 Toll-like receptor 4 precursor (hToll) (CD284 antigen). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: 000206] 7100 NM 003268 Toll-like receptor 5 precursor (Toll/interleukin-1 receptor-like protein 3). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:060602] 7124 NM_000594 Tumor necrosis factor precursor (TNF-alpha) (Tumor necrosis factor ligand superfamily member 2) (TNF-a) (Cachectin) [Contains: Tumor necrosis factor, membrane form; Tumor necrosis factor, soluble form]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P01375] 7130 Tumor necrosis factor-inducible protein TSG-6 precursor NM_007115 (TNF- stimulated gene 6 protein) (Hyaluronate-binding protein). [Source: U niprot/SWISSPROT;Acc: P980661 2 7132 NM_001065 Tumor necrosis factor receptor superfamily member lA precursor (p60) (TNF-R1) (TNF-RI) (TNFR-I) (p55) (CD120a antigen) [Contains: Tumor necrosis factor receptor superfamily member 1A, membrane form; Tumor necrosis factor-bindinq protein 1 (TBPI)]. [Source 7133 NM 001066 tumor necrosis factor receptor superfamily, member 1B;TNFRSF1B 7177 NM 003294 Tryptase beta-1 precursor (EC 3.4.21.59) (Tryptase-1) _ (Tryptase I). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15661] 7187 AF11.0908 TNF-receptor associated factor-3 (TRAF-3) 7189 NM_145803 TNF receptor-associated factor 6 (Interleukin 1 signal transducer) (RING finger protein 85). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y4K3] 7273 NM133379 titin isoform novex-3 _ [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_596870] 7292 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 4 (0X40 NM 003326 ligand) (OX40L) (Glycoprotein GP34) (TAX transcriptionally- - activated glycoprotein 1) (CD252 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P23510] 7293 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 4 NM_003327 precursor (OX40L receptor) (ACT35 antigen) (TAX transcriptionally-activated glycoprotein 1 receptor) (CD134 antigen). [Sou rce : Uniprot/SWISSPROT;Acc: P43489] 7294 NM_003328 TXK tyrosine kinase;TXK NM_198125;NM_00333 TYRO protein tyrosine kinase binding 2 tyg protein;TYROBP 7369 NM003361 Uromodulin precursor (Tamm-Horsfall urinary glycoprotein) _ (THP . [Source: Uni. rot/SWISSPROT;Acc: P07911] 7409 NM_005428 vav 1 oncogene;VAV1 7410 NM_003371 vav 2 oncogene;VAV2 7422 Vascular endothelial growth factor A precursor (VEGF-A) NM_001025366 (Vascular permeability factor) (VPF). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P15692] 7433 NM 004624 Vasoactive intestinal polypeptide receptor 1 precursor (VIP- ù R-1) (Pituitary adenylate cyclase-activating polypeptide type II receptor) (PACAP type II receptor) (PACAP-R-2). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P32241] 7441 NM_007128 pre-B lymphocyte gene 1; VPREB1 7448 NM 000638 Vitronectin precursor (Serum spreading factor) (S-protein) (V75) [Contains: Vitronectin V65 subunit; Vitronectin V10 subunit; Somatomedin B]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:PO40041 7454 NM_000377 Wiskott-Aldrich syndrome (eczema-thrombocytopenia);WAS 7462 NM_022040 Linker for activation of T-cells family member 2 (Non-T-cell activation linker) (Linker for activation of B-cells) (Membraneassociated adapter molecule) (Williams-Beuren syndrome critical region 15 protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9GZY6] 7494 NM_005080 X box binding protein 1 (XBP-1) (Tax-responsive element- binding protein 5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P17861] 7525 NM_005433 v-yes-1 Yamaguchi sarcoma viral oncogene homolog 1;YES1 3 Transcriptional repressor protein YY1 (Yin and yang 1) (YY- 7528 NM_003403 1) (Delta transcription factor) (NF-E1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P25490] 7535 NM_001079;NM_20751 zeta- chain (TCR) associated protein kinase 70kDa;ZAP70 9 7538 NM 003407 Tristetraproline (TTP) (Zinc finger protein 36 homolog) (Zfp- 36) (TIS11A protein) (TIS11) (Growth factor-inducible nuclear protein NUP475) (G0/G1 switch regulatory protein 24). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P26651] 7551 NM_032924 Zinc finger protein 38 (Zinc finger protein KOX25) (Zinc finger protein HF.12) (Zinc finger protein 3) (HZF3.1 protein). [Sou rce: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P17036] 7707 NM_021964 Zinc finger protein 148 (Zinc finger DNA binding protein 89) (Transcription factor ZBP-89). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UQR1] 7716 NM007146 Zinc finger protein 161 (Putative transcription factor DB1). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14119] 7732 NM_007148 Zinc finger protein 179 (Brain finger protein) (RING finger protein 112). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9ULX5] 7791 NM 001010972 Zyxin (ZYX) 7837 PXDN protein (Fragment). [Source:Uniprot/SPTREMBL;Acc:Q4KMG21 7850 NM_173343 Interleukin-1 receptor type II precursor (IL-1R-2) (IL-1R- beta) (Antigen CD121b) (Antigen CDw121b). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P27930] 7852 NM_001008540 C-X-C chemokine receptor type 4 (CXC-R4) (CXCR-4) (Stromal cell- derived factor 1 receptor) (SDF-1 receptor) (Fusin) (Leukocyte-derived seven transmembrane domain receptor) (LESTR) (LCR1) (FB22) (NPYRL) (HM89) (CD184 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT; Ac 7940 NM 007161 Leukocyte-specific transcript 1 protein (B144 protein). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O00453] 7941 NM_005084 Platelet-activating factor acetylhydrolase precursor (EC 3.1.1.47) (PAF acetylhydrolase) (PAF 2-acylhydrolase) (LDL- associated phospholipase A2) (LDL-PLA(2)) (2-acetyl-l- alkylglycerophosphocholine esterase) (1-alkyl-2-acetylglycerophosphocholine esterase) 8061 NM005438 Fosrelated antigen 1 (FRA-1). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P15407] 8111 NM 003485 Sphingosylphosphorylcholine receptor (Ovarian cancer G- û protein coupled receptor 1) (OGR-1) (G-protein coupled receptor 68) (GPR12A). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15743] 8174 NM_130761 Mucosal addressin cell adhesion molecule 1 precursor (MAdCAM-1) (hMAdCAM-1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13477] 8227 NM_005088 B-lymphocyte antigen precursor (B-lymphocyte surface antigen) (721P) (Protein XE7). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q02040] 8302 NM_013431 killer cell lectin-like receptor subfamily C, member 4;KLRC4 8440 NM_001004720;NM_00 NCK adaptor protein 2;NCK2 3581;NM_001004722 4 8455 NM139321 Attractin precursor (Mahogany homolog) (DPPT-L). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75882] 8460 NM_003596 Protein-tyrosine sulfotransferase 1 (EC 2.8.2.20) (Tyrosylprotein sulfotransferase-1) (TPST-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O60507] 8477 NM_003608 Psychosine receptor (G-protein coupled receptor 65) (T cell- death associated protein 8). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8IYL91 8482 NM 003612 Semaphorin-7A precursor (Semaphorin L) (Sema L) û (Semaphorin Ki) (Sema Ki) (John-Milton-Hargen human blood group Ag) (JMH blood group antigen) (CD108 antigen) (CDw108). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75326] 8517 NM_003639 NF-kappa-B essential modulator (NEMO) (NF-kappa-B essential modifier) (Inhibitor of nuclear factor kappa-B kinase gamma subunit) (IkB kinase gamma subunit) (I- kappa-B kinase gamma) (IKK-gamma) (IKKG) (IkB kinase-associated protein 1) (IKKAP1) (FIP-3). fSo 8518 NM_003640 IkappaB kinase complex-associated protein (IKK complex- associated protein) (p150). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O951631 8519 NM 003641 Interferon-induced transmembrane protein 1 (Interferon- û induced protein 17) (Interferon-inducible protein 9-27) (Leu- 13 antigen) (CD225 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P131641 8527 Diacylglycerol kinase, delta (EC 2.7.1.107) (Diglyceride NM 152879 kinase) (DGK- delta) (DAG kinase delta) (130 kDa û diacylglycerol kinase). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q167601 8530 _ NM_003650 Cystatin F precursor (Leukocystatin) (Cystatin-7) (Cystatin- like metastasis-associated protein) (CMAP). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O76096] _ 8534 NM_003654 Carbohydrate sulfotransferase 1 (EC 2.8.2.21) (Keratan sulfate Gal-6 sulfotransferase) (KSST) (KSGaI6ST) (KS6ST) (Galactose/N-acetylglucosamine/N-acetylglucosamine 6-0- sulfotransferase 1) (GST-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O439161 8546 NM_003664 Adapter-related protein complex 3 beta 1 subunit (Beta3A- adaptin) (Adaptor protein complex AP-3 beta-1 subunit) (AP- 3 complex beta-1 subunit) (Clathrin assembly protein complex 3 beta-1 large chain). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O00203] 8547 NM_173452;NM_00366 ficolin (collagen/fibrinogen domain containing) 3 (Hakata antigen);FCN3 8575 NM 003690 protein kinase, interferon-inducible double stranded RNA dependent activator;PRKRA 8600 NM_003701 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 11 (Receptor activator of nuclear factor kappa B ligand) (RANKL) (TNF-related activation- induced cytokine) (TRANCE) (Osteoprotegerin ligand) (OPGL) (Osteoclast differentiation factor) (ODF) (CD254 antigen) 8605 Cytosolic phospholipase A2 gamma (EC 3.1.1.4) (cPLA2- NM_003706 gamma) (Phospholipase A2 group IVC). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UP65] 8625 NM_003721 DNA-binding protein RFXANK (Regulatory factor X subunit B) (RFX-B) (Ankyrin repeat family A protein 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O14593] 8631 NM_003726 src family associated phosphoprotein 1 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_003717] 8638 NM_003733;NM_19821 2'-5'-oligoadenylate synthetase-like;OASL 3 8639 NM 003734 Membrane copper amine oxidase (EC 1.4.3.6) (Semicarbazidesensitive amine oxidase) (SSAO) (Vascular adhesion protein 1) (VAP-1) (HPAO). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q16853] 8678 NM 003766 Beclin-1 (Coiled- coil myosin-like BCL2-interacting protein) (Protein GT197). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14457] 8681 NM 005090 phospholipase A2, group IVB [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_005081] 8698 NM 003775 Sphingosine 1-phosphate receptor Edg-6 (S1P receptor Edg- û 6) (Endothelial differentiation G-protein coupled receptor 6) (Sphingosine 1-phosphate receptor 4) (S1P4). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95977] 8712 NM_003785 G antigen family B 1 protein (Prostate-associated gene protein 1) (PAGE-1) (GAGE-9) (AL5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75459] _ 8718 NM_148972 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 25 precursor (WSL-1 protein) (Apoptosis-mediating receptor DR3) (Apoptosis-mediating receptor TRAMP) (Death domain receptor 3) (WSL protein) (Apoptosis- inducing receptor AIR) (Apo-3) (Lymphocyte associate 8740 NM_003807 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 14 (Herpesvirus entry mediator-ligand) (HVEM-L) (CD258 antigen) [Contains: Tumor necrosis factor ligand superfamily member 14, membrane form; Tumor necrosis factor ligand superfamily member 14, soluble form] 8741 NM_172088 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 13 precursor (A proliferation-inducing ligand) (APRIL) (TNF-and APOL-related leukocyte expressed ligand 2) (TALL-2) (TNF-related death ligand-1) (TRDL-1) (CD256 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75888 8742 NM_003809 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 13 precursor (A proliferation-inducing ligand) (APRIL) (TNF-and APOL-related leukocyte expressed ligand 2) (TALL-2) (TNF- related death ligand-1) (TRDL-1) (CD256 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75888 8743 _ NM 003810 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 10 (TNF- û related apoptosis-inducing ligand) (TRAIL protein) (Apo-2 ligand) (Apo-2L) (CD253 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P505911 8744 NM 003811 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 9 (4-1BB ligand) (4- 1BBL). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P41273] 8764 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 14 NM 003820 precursor (Herpesvirus entry mediator A) (Tumor necrosis û factor receptor-like 2) (TR2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O929561 6 Receptor-interacting serine/threonine-protein kinase 2 (EC 8767 NM_003821 2.7.1.37) (RIP-Iike interacting CLARP kinase) (Receptor- interacting protein 2) (RIP-2) (CARD-containing interleukin-1 beta-converting enzyme- associated kinase) (CARD- containing IL-1 beta ICE-king 8772 NM_003824 FADD protein (FAS-associating death domain-containing protein) (Mediator of receptor induced toxicity). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13158] 8778 NM_003830 sialic acid binding Ig-Iike lectin 5;SIGLEC5 • NM 003839 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 11A û precursor (Receptor activator of NF-KB) (Osteoclast differentiation factor receptor) (ODFR) (CD265 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y6Q6] :: Interleukin-18 receptor accessory protein precursor (IL-18 receptor accessory protein) (IL-18RAcP) (Interleukin-18 NM_003853 receptor accessory protein-like) (IL-18Rbeta) (IL-1R accessory protein like) (IL-1RAcPL) (Accessory protein-like) (AcPL) (IL-1R7) (CDw2l8b a :: Interleukin-1 receptor-like 2 precursor (IL-1Rrp2) NM_003854 (Interleukin-1 receptor-related protein 2) (IL1R-rp2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9HB29] • Interleukin-18 receptor 1 precursor (IL1 receptor-related NM_003855 protein) (IL-lRrp) (CDw218a antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13478] NM_003874 CD84 antigen (leukocyte antigen);CD84 NM 003877 Suppressor of cytokine signalinq 2 (SOCS2) :: NM 003883 Histone deacetylase 3 (HDAC3) 8862 Apelin precursor (APJ endogenous ligand) [Contains: Apelin- NM_017413 36; Apelin-31; Apelin-28; Apelin-13]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9ULZ1] 8878 Sequestosome-1 (Phosphotyrosine-independent ligand for NM 003900 the Lck SH2 domain of 62 kDa) (Ubiquitin-binding protein û p62) (EBI3-associated protein of 60 kDa) (p60) (EBIAP). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13501] 8915 B cell lymphoma/leukemia 10 (B-cell CLL/lymphoma 10) (Bd-10) (CED-3/ICH-1 prodomain homologous E10-Iike regulator) (CIPER) (CARD- containing molecule enhancing NFkappaB) (Cellular homolog of vCARMEN) (cCARMEN) (Mammalian CARD-containing adapter molecule 8976 NM_003941 Wiskott-Aldrich syndrome-Iike;WASL 8991 NM_003944 selenium binding protein 1;SELENBP1 8993 NM_005091 peptidoglycan recognition protein 1;PGLYRP1 8995 NM 005092 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 18 û (Glucocorticoid- induced TNF-related ligand) (hGITRL) (Activation-inducible TNF-related ligand) (AITRL). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UNG21 9103 NM_001005411;NM_20 Fc fragment of IgG, Iow affinity IIc, receptor for 1563; NM_001005410; N (CD32); FCGR2C M_001005412 9111 NM 004688 N-myc-interactor (Nmi) (N-myc and STAT interactor). _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13287] 7 9173 NM_016232 Interleukin-1 receptor-like 1 precursor (ST2 protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q01638] 9214 NM_005449 Fas apoptotic inhibitory molecule 3 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_005440] 9235 NM 001012631 Interieukin 32 (1L32) 9240 NM_006029 paraneoplastic antigen MA1;PNMA1 9244 NM_004750 Cytokine receptor-like factor 1 precursor (Cytokine-like factor 1) (CLF-1) (ZcytoR5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75462] 9255 Multisynthetase compiex auxiliary component p43 [Contains: Endothelial monocyte-activating polypeptide II (EMAP-II) (Small inducible cytokine subfamily E member 1)]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q12904] 9308 NM_004233 CD83 antigen precursor (Cell surface protein HB15) (B-cell activation protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO11511 9332 NM_004244 CD163 antigen isoform a [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_004235] 9373 NM 001031689 Phospholipase A-2-activating protein (PLAP) (PLA2P). û [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y263] 9398 NM_004258 immunoglobulin superfamily, member 2 [Source:RefSe._•eptide;Acc:NP 004249] 9402 NM_004810 GRB2-related adaptor protein 2;GRAP2 9435 NM_004267 Carbohydrate sulfotransferase 2 (EC 2.8.2.-) (N- acetylglucosamine 6-0sulfotransferase 1) (GIcNAc6ST-1) (Gn6ST) (Galactose/N-acetylgiucosamine/N- acetylglucosamine 6-0-sulfotransferase 2) (GST-2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y4C5] 9436 NM 004828 Natural cytotoxicity triggering receptor 2 precursor (Natural û kiiler cell p44-related protein) (NKp44) (NK-p44) (NK cell- activating receptor) (Lymphocyte antigen 95 homolog) (CD336 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95944] 9437 NM_004829 natural cytotoxicity triggering receptor 1;NCR1 9447 NM_004833 Interferon-inducible protein AIM2 (Absent in melanoma 2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O14862] 9450 NM_004271 Lymphocyte antigen 86 precursor (MD-1 protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95711] 9466 NM_004843 interleukin 27 receptor, alpha;IL27RA 9536 NM 004878 Prostaglandin E synthase (EC 5.3.99.3) (Microsomal glutathione S-transferase 1-like 1) (MGST1-Ll) (p53- induced apoptosis protein 12). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O146841 9547 NM_004887 Smala inducible cytokine B14 precursor (CXCL14) (Chemokine BRAK). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O957151 _ NM 001001435 chemokine (C-C motif) ligand 4-like 2 precursor 9560 [Source:RefSeq_peptide;Acc:NP_996890] 9567 NM_004286 GTP-binding protein 1 (G-protein 1) (GP-1) (GP1). [Source: Uniprot/S WISSPROT;Acc:O00178] 9636 Interferon-induced 17 kDa protein precursor [Contains: NM_005101 Ubiquitin cross-reactive protein (Interferon-induced 15 kDa protein)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P05161] 8 9641 NM 014002 Inhibitor of nuclear factor kappa-B kinase epsilon subunit û (EC 2.7.1.-) (I kappa-B kinase epsilon) (IkBKE) (IKK-epsilon) (IKK-E) (Inducible I kappa-B kinase)(IKK-i). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14164] 9655 NM 014011 Cytokine inducible SH2-containing protein 5 (Suppressor of û cytokine signaling 5) (SOCS-5) (Cytokine-inducible SH2 protein 6) (CIS-6). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75159] 9682 NM 014663 Jumonji domain containing 2A (JMJD2A) 9734 NM 178423 Histone deacetylase 9 (HD9) (HD7B) (HD7). [Source: Uniprot:/SWISSPROT;Acc:Q9UKVO] 9759 NM 006037 Histone deacetylase 4 (HD4). [Source: Un iprot/SWISSPROT;Acc: P56524] 9966 NM 005118 tumor necrosis factor (ligand) superfamily, member 15 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_005109] 9976 NM_005127 C-type lectin domain family 2, member B;CLEC2B 10000 NM_181690;NM_00546 v-akt murine thymoma viral oncogene homolog 3 (protein kinase B, gamma);AKT3 10005 NM_005469 Peroxisomal acyl-coenzyme A thioester hydrolase 1 (EC 3.1.2.2) (Peroxisomal long-chain acyl-coA thioesterase 1) (Acyl-CoA thioesterase 8) (HIV-Nef associated acyl coA thioesterase) (Thioesterase II) (hTE) (hACTEIII) (hACTE-III) (PTE-2). [Source:Uniprot/SW 10014 NM 001015053 Histone deacetylase 5 (HD5) (Antigen NY-CO-9). û [Source: Uniprot:/SWISSPROT;Acc:Q9UQL6] 10068 Interleukin-18-binding protein precursor (IL-18BP) (Tadekinig-alfa). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95998] 10087 NM 005713 Goodpasture antigen-binding protein (EC 2.7.1.37) (GPBP) û (Collagen type IV alpha 3 binding protein) (StAR-related Iipid transfer protein 11) (StARD11) (START domain-containing protein 11). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y5P4] 10134 NM 005745 B-cell receptor-associated protein 31 (BCR-associated û protein Bap3l) (p28 Bap3l) (CDM protein) (6C6-AG tumor- associated antigen) (DXS1357E). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P515721 10148 NM_005755 Interleukin-27 beta chain precursor (IL-27B) (Epstein-Barr virus- induced gene 3 protein) (EBV-induced gene 3 protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q14213] 10164 NM_005769 Carbohydrate sulfotransferase 4 (EC 2.8.2.-) (N- acetylglucosamine 6-0sulfotransferase 2) (GIcNAc6ST-2) (High endothelial cells N-acetylglucosamine 6-0- sulfotransferase) (HEC-GIcNAc6ST) (L-selectin ligand sulfotransferase) (LSST) (Galactose/N-acetylgluc 10175 NM 001009551 Cornichon homolog (TGAM77). û [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95406] 10178 NM 014253 odz, odd Oz/ten-m homolog 1 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_055068] 10219 NM_005810 killer cell lectin-like receptor subfamily G, member 1;KLRG1 10225 NM_005816;NM_19819 CD96 antigen;CD96 6 10261 1 immunoglobulin superfamily, member 6 NM 005849 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_005840] 9 10288 NM 005874 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily B (with TM and ITIM domains), member 2;LILRB2 10298 NM_001014832; NM_00 p21(CDKNIA)-activated kinase 4;PAK4 1014835;NM_00101483 3; N M_001014831; N M_0 05884;NM_001014834 10312 NM_006053 Vacuolar proton transiocating ATPase 116 kDa subunit a isoform 3 (V- ATPase 116-kDa isoform a3) (Osteoclastic ' proton pump 116 kDa subunit) (OC-116 kDa) (OC116) (T- cell immune regulator 1) (T cell immune response cDNA7 protein) (TIRC7). [Source:Uniprot/SWI 10318 NM 006058 TNFAIP3 interacting protein 1 (TNIP1) 10321 NM_006061 Cysteine-rich secretory protein 3 precursor (CRISP-3) (SGP28 protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P54108] 10332 NM_214679 CD209 antigen-like protein 1 (Dendritic cell-specifc ICAM-3- grabbing nonintegrin 2) (DC-SIGN2) (DC-SIGN-related protein) (DC-SIGNR) (Liver/lymph node-specific ICAM-3-grabbing nonintegrin) (L-SIGN). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H2X31 10333 NM_006068 Toll-like receptor 6 precursor. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y2C9] 10344 NM 006072 SmaII inducible cytokine A26 precursor (CCL26) (Eotaxin-3) û (Macrophage inflammatory protein 4-alpha) (MIP-4-alpha) (Thymic stroma chemokine- 1) (TSC-1) (CC chemokine IMAC). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y258] 10379 NM_006084 Transcriptional regulator ISGF3 gamma subunit (Interferon regulatory factor 9) (IRF-9) (IFN-alpha-responsive transcription factor subunit) (Interferon-stimulated gene factor 3 gamma) (ISGF3 p48 subunit) (ISGF- 3 gamma). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO097 10394 NM_006093 proteoglycan 3;PRG3 _10410 NM_021034 Interferon-induced transmembrane protein 3 (Interferon-inducible protein 1-8U). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q016281 10417 NM_012445 Spondin-2 precursor (Mindin) (Differentially expressed in cancerous and noncancerous lung cells 1) (DIL-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BUD6] 10421 NM_006110 CD2 antigen cytoplasmic tail-binding protein 2 (CD2 cytoplasmic domain binding protein) (CD2 tait binding protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95400] 10435 NM 006779 CDC42 effector protein (Rho GTPase binding) 2 (CDC42EP2) 10437 NM_006332 Gamma-interferon inducible lysosomal thiol reductase precursor (Gamma-interferon-inducible protein IP-30). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P13284] _ 10451 NM_006113 vav 3 oncogene;VAV3 10462 _ C-type lectin domain family 10 member A (C-type lectin, NM_182906 superfamily member 14) (Macrophage lectin 2) (CD301 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8IUN9] 10507 Semaphorin-4D precursor (Leukocyte activation antigen NM_006378 CD100) (BB18) (A8) (GR3). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: 0928541 0 10512 NM_006379 Semaphorin-3C precursor (Semaphorin E) (Sema E). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99985] 10537 NM_006398 Gamma-aminobutyric acid type B receptor, subunit 1 precursor (GABA-B receptor 1) (GABA-B-R1) (Gbl). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UBS5] 10538 NM_006399 ATF-like basic leucine zipper transcriptional factor B-ATF (SF-HT- activated gene 2) (SFA-2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q16520] 10544 NM 006404 Endothelial protein C receptor precursor (Endothelial cell û protein C receptor) (Activated protein C receptor) (APC receptor) (CD201 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UNN8] 10563 NM 006419 Small inducible cytokine B13 precursor (CXCL13) (B û lymphocyte chemoattractant) (CXC chemokine BLC) (B cell- attracting chemokine 1) (BCA-1) (ANGIE). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:0439271 10578 NM_006433;NM_O1248 granulysin;GNLY 3 10581 NM_006435 Interferon-induced transmembrane protein 2 (Interferon-inducible protein 1-8D). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:QO16291 10584 NM_006438 collectin sub-family member 10 (C-type lectin);COLEC10 10602 NM 006449 CDC42 effector protein (Rho GTPase binding) 3 (CDC42EP3) 10666 NM_006566 CD226 antigen precursor (DNAX accessory molecule 1) (DNAM-1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15762] 10673 NM_006573 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 13B (TNFand APOL- related leukocyte expressed ligand 1) (TALL-1) (B lymphocyte stimulator) (BLyS) (B cell-activating factor) (BAFF) (Dendritic cellderived TNF-like molecule) (CD257 antigen) [Contains: Tum 10687 NM_007257 paraneoplastic antigen MA2;PNMA2 10746 NM_006609 mitogen-activated protein kinase kinase kinase 2;MAP3K2 10747 NM_006610 Mannan-binding lectin serine protease 2 precursor (EC 3.4.21.104) (Mannose-binding protein associated serine protease 2) (MASP-2) (MBL- associated serine protease 2) [Contains: Mannan-binding lectin serine protease 2 A chain; Mannan-binding lectin serine 10748 NM_006611 killer cell lectin-like receptor subfamily A, member 1 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_006602] 10750 NM_006613 GRB2-related adaptor protein;GRAP 10758 NM 147200 Adapter protein CIKS (Connection to IKK and SAPK/JNK) û (TRAF3- interacting protein 2) (Nuclear factor NF-kappa-B activator 1) (ACT1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:0437341 10803 NM 031200 C-C chemokine receptor type 9 (C-C CKR-9) (CC-CKR-9) û (CCR-9) (GPR-9-6) (G-protein coupled receptor 28) (CDw199 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P516861 10849 NM_012099 CD3E antigen, epsilon polypeptide associated protein [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_036231] 1 10850 NM 006664 Smala inducible cytokine A27 precursor (CCL27) (CC chemokine ILC) (IL- 11 R-alpha-locus chemokine) (Skinkine) (ESkine) (Cuteaneous T-cell attracting chemokine) (CTACK). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y4X3] 10855 NM 006665 Heparanase precursor (EC 3.2.-.-) (Heparanase-1) (Hpal) (Endoglucoronidase) [Contains: Heparanase 8 kDa subunit; Heparanase 50 kDa subunit]. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y2511 10859 NM006669 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily B (with _ TM and ITIM domains), member 1;LILRB1 10871 NM_006678 CD300C antigen;CD300C 10877 NM_006684 complement factor H-related 4;CFHL4 10878 NM_021023 complement factor H-related 3;CFHL3 10882 NM_006688 complement component 1, q subcomponent-Iike 1;C1QL1 10912 NM_006705 Growth arrest and DNA-damage-inducible protein GADD45 gamma (Cytokine- responsive protein CR6). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95257] 10964 NM 006820 histocompatibility 28 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_006811] 10982 NM_014268 Microtubule-associated protein RP/EB family member 2 (APC-binding protein EB2) (End-binding protein 2) (EB2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q15555] 10990 NM 006840 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily B (with TM and ITIM domains), member 5;LILRB5 11006 Leukocyte immunoglobulin-like receptor subfamily B member 4 precursor (Leukocyte immunoglobulin-like NM_006847 receptor 5) (LIR-5) (Immunoglobulin- like transcript 3) (ILT- 3) (Monocyte inhibitory receptor HM18) (CD85k antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:QBNH]6] 11009 Interleukin-24 precursor (Suppression of tumorigenicity 16 NM 006850 protein) (Melanoma differentiation-associated gene 7 protein) (MDA-7). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q130071 11024 NM 006863 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with TM domain), member 1; ULRA1 _11025 NM 006864 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily B (with TM and ITIM domains), member 3;LILRB3 11026 NM 006865 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (without TM domain), member 3;LILRA3 11027 NM_006866 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with TM domain), member 2;LILRA2 _ NEDD4-Iike E3 ubiquitin-protein ligase WWP1 (EC 6.3.2.-) 11059 (WW domain- containing protein 1) (Atropin-1 interacting protein 5) (AIP5). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9HOMO] 11126 NM 007053 CD160 antigen precursor (Natural killer cell receptor BY55). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95971] 11146 Glomulin (FKBP-associated protein) (FK506-binding protein- NM_053274 associated protein) (FAP). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q92990] 2 11251 NM_004778 Putative Gprotein coupled receptor 44 (Chemoattractant receptor- homologous molecule expressed on Th2 cells) (CD294 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y5Y4] 11311 NM 007259 Vacuolar protein sorting-associated protein 45 (h-VPS45) (hlVps45). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NRW7] 11314 NM 007261 CD300A antigen;CD300A 11343 NM_007283 Monoglyceride lipase (EC 3.1.1.23) (HU-K5) (Lysophospholipase homolog) (Lysophospholipase-like). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q99685] _ 22800 NM_012250 related RAS viral (r-ras) oncogene homolog 2;RRAS2 22914 NM_007360 killer cell lectin-like receptor subfamily K, member 1;KLRK1 22918 Complement component Clq receptor precursor NM 012072 (Complement component 1, q subcomponent, receptor 1) û (ClqRp) (C1gR(p)) (Clq/MBL/SPA receptor) (CD93 antigen) (CDw93). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NPY3] 23030 NM 015015 Jumonji domain containinq 2B (JMJD2B) _ 23075 SWAP-70 protein [Source:RefSeq_peptide;Acc:NP_055870] 23139 NM 015112 Microtubule-associated serine/threonine-protein kinase 2 (EC 2.7.1.37). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q6POQ8] 23166 NM015136 Stabilin-1 precursor (FEEL-1 protein) (MS-1 antigen). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NY15] 23303 Kinesin-like protein KIF13B (Kinesin-like protein GAKIN). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NQT8] 23308 NM_015259 ICOS ligand precursor (B7 homolog 2) (B7-H2) (B7-like protein GI50) (B7-related protein 1) (B7RP-1) (CD275 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75144] 23418 NM_012076;NM_20125 crumbs homolog 1 (Drosophila);CRB1 3 23430 Tryptase delta precursor (EC 3.4.21.59) (Delta tryptase) NM_012217 (Mast cell mMCP-7-like) (Tryptase-3) (HmMCP-3-like tryptase III). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BZJ3] 23433 NM_012249 ras homolog gene family, member Q;RHOQ 23467 NM_014293;NM_05817 neuronal pentraxin receptor;NPTXR 8 23495 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 13B NM_012452 (Transmembrane activator and CAML interactor) (CD267 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O14836] 23529 B cell-stimulating factor 3 precursor (BSF-3) (Novel NM_013246 neurotrophin-1) (NNT-1) (Cardiotrophin-like cytokine). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UBD9] 23545 Vacuolar proton translocating ATPase 116 kDa subunit a NM_012463 isoform 2 (V- ATPase 116-kDa isoform a2) (TJ6). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y487] 23547 _ NM012276 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with _ TM domain), member 4;LILRA4 23586 Î Probable ATP-dependent RNA helicase DDX58 (EC 3.6.1.-) NM 014314 (DEAD-box protein 58) (Retinoic acid-inducible gene 1 û protein) (RIG-1) (RIG-I). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:O957861 23601 NM_013252 C-type lectin domain family 5, member A;CLEC5A NM 015364 Lymphocyte antigen 96 precursor (MD-2 protein) (ESOP-1). 23643 _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y6Y9] 3 23677 NM_014521 SH3-domain binding protein 4;SH3BP4 23780 NM_145637 Apolipoprotein-L2 (Apolipoprotein L-II) (ApoL-II). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BQE5] 24138 NM_012420 Interferon-induced protein with tetratricopeptide repeats 5 (IFIT-5) (Retinoic acid- and interferon-inducible 58 kDa protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13325] 25801 NM 012198 Grancalcin. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P28676] 25824 NM_012094 Peroxiredoxin 5, mitochondrial precursor (EC 1.11.1.15) (Pr(-V) (Peroxisomal antioxidant enzyme) (PLP) (Thioredoxin reductase) (Thioredoxin peroxidase PMP20) (Antioxidant enzyme B166) (AOEB166) (TPx type VI) (Liver tissue 2D-page spot 71B) (Alu corepresso 25923 NM_015459 atlastin-3 25939 NM_015474 SAM domain and HD domain 1;SAMHD1 25945 NM_015480 poliovirus receptor-related 3;PVRL3 25992 _ XM_059482 sushi, nidoqen and EGF-like domains 1;SNED1 26133 NM_015638 Trpc4-associated protein (Short transient receptor potential channel 4 associated protein) (Trp4-associated protein) (TAPI protein) (TNF- receptor ubiquitous scaffolding/signaling protein) (TRUSS protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8TEL61 26228 NM 012108 Signal-transducing adaptor protein 1 (STAP-1) (Stem cell û adaptor protein 1) (BCR downstream signaling protein 1) (Docking protein BRDG1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9ULZ21 26253 NM_014358 C-type lectin domain family 4 member E (C-type lectin superfamily member 9) (Macrophage-inducible C-type lectin). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9ULY5] 26279 Group IID secretory phospholipase A2 precursor (EC 3.1.1.4) (Phosphatidylcholine 2-acylhydrolase GIID) (GIID NM_012400 sPLA2) (PLA2IID) (sPLA(2)-IID) (Secretory-type PLA, stroma-associated homolog). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UNK41 26525 NM_173170 Interleukin-1 family member 5 (IL-1F5) (Interleukin-1 delta) (IL-1 delta) (FIL1 delta) (Interleukin-l-like protein 1) (IL- IL1) (Interleukin-1 HY1) (IL-1HY1) (Interleukin-1 receptor antagonist homolog 1) (IL-1ra homolog 1) (IL-1-related protein 3) (IL-1RP3 26749 NM_012196 GAGE-1 protein (G antigen 1) (MZ2-F antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q13065] 26762 NM_012206 hepatitis A virus cellular receptor 1;HAVCRI 27033 NM014383 testis zinc finger protein _ [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_055198] 27036 N M_016543; N M_01438 sialic acid bindinq Ig-like lectin 7;SIGLEC7 27040 Linker for activation of T-cells family member 1 (36 kDa phospho- tyrosine adapter protein) (pp36) (p36-38). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O43561] 27159 Acidic mammalian chitinase precursor (EC 3.2.1.14) (AMCase) (TSA1902). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BZP61 4 27166 NM_013237 Px19-like protein (25 kDa protein of relevant evolutionary and lymphoid interest) (PRELI). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y255] 27177 NM_014438 Interleukin-1 family member 8 (IL-1F8) (Interleukin-1 eta) (IL-1 eta) (FIL1 eta) (Interleukin-1 homolog 2) (IL-1H2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NZH7] 27178 NM_014439 Interleukin-1 family member 7 precursor (IL-1F7) (Interleukin-1 zeta) (IL-1 zeta) (FIL1 zeta) (Interleukin-1 homolog 4) (IL-1H4) (Interleukin-l-related protein) (IL-1RP1) (IL-iX protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NZH6] 27179 NM_014440 Interleukin-1 family member 6 (IL-1F6) (Interleukin-1 epsilon) (IL-1 epsilon) (FIL1 epsilon). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UHA71 27180 NM_014441 sialic acid binding Ig-like lectin 9;SIGLEC9 27181 NM_014442 sialic acid binding Ig-like lectin 8;SIGLEC8 27189 NM013278 Interleukin-17C precursor (IL-17C) (Cytokine CX2). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9POM4] 27190 Interleukin-17B precursor (IL-17B) (Cytokine-like protein NM_014443 Zcyto7) (Neuronal interleukin-17-related factor) (Interleukin- 20) (IL-20). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UHF5] 27240 Signaling threshold-regulating transmembrane adapter 1 NM 014450 precursor (Suppression-inducing transmembrane adapter 1) (SHP2interacting transmembrane adapter protein) (gp30/40). [Source: UniprotJSWISSPROT;Acc:Q9Y3P8] 28303 XM_496157 immunoglobulin heavy variable 3/OR16-13;IGHV3OR16-13 28514 NM_005618 delta-like 1 (Drosophila);DLL1 28566 BCO36926 T cell rece.tor beta variable 21-1 28619 BC070387 T cell rece.tor beta variable 3-1 28663 BCO25727 T cell receptor alpha variable 20 28988 Drebrin-like protein (SH3 domain-containing protein 7) NM 014063 (Drebrin F) (Cervical SH3P7) (HPK1-interacting protein of 55 kDa) (HIP-55) (Cervical mucin-associated protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UJU6] 29108 Apoptosis-associated speck-like protein containing a CARD (hASC) (PYD and CARD domain containing protein) (Target NM_013258 of methylation-induced silencing 1) (Caspase recruitment domain protein 5). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9ULZ31 29121 N M_013269; N M_00100 4419;NM_001004420 C-type lectin domain family 2, member D;CLEC2D 29126 Programmed cell death 1 ligand 1 precursor (Programmed NM 014143 death ligand 1) (PD-L1) (PDCD1 ligand 1) (CD274 antigen) û (B7-homolog 1) (B7-H1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NZQ7] 29760 NM_013314 B-cell linker;BLNK 29802 NM_013378 pre-B lymphocyte Bene 3;VPREB3 29851 Inducible T-cell co-stimulator precursor (Activation-inducible NM_012092 lymphocyte immunomediatory molecule) (CD278 antigen). [Source: Uniprot:/SWISSPROT;Acc:Q9Y6W8] 29949 Interleukin-19 precursor (IL-19) (Melanoma differentiation NM_153758 associated protein-like protein) (NG.1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UHDO] NM_013440;NM_17823 29990 8; NM_175047 paired immunoglobin-like type 2 receptor beta;PILRB 29992 NM_178273; N M_17827 paired immunoglobin-like type 2 receptor alpha;PILRA 2;NM_013439 30009 NM 013351 T-box transcription factor TBX21 (T-box protein 21) (Transcription factor TBLYM) (T-cell-specific T-box transcription factor T-bet). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UL17] 30814 _ NM_014589 Group IIE secretory phospholipase A2 precursor (EC 3.1.1.4) (Phosphatidylcholine 2-acylhydrolase GIIE) (GIIE sPLA2) (sPLA(2)-IIE). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NZK7] 30835 CD209 antigen (Dendritic cell-specifc ICAM-3-grabbing NM_021155 nonintegrin 1) (DC-SIGN1) (DC-SIGN). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NNX61 50604 NM 018724 Interleukin-20 precursor (IL-20) (Four alpha helix cytokine Zcytol0). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NYY1] 50615 NM 181078 Interleukin-21 receptor precursor (IL-21R) (Novel interleukin receptor). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9HBE5] 50616 Interleukin-22 precursor (IL-22) (IL-10-related T-cell-derived NM_020525 inducible factor) (IL-TIF). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9GZX6] 50848 Junctional adhesion molecule A precursor (JAM-A) NM 016946 (Junctional adhesion molecule 1) (JAM) (Platelet adhesion molecule 1) (PAM-1) (Platelet Fil receptor) (CD321 antigen). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y624] 50852 T-cell receptor-associated transmembrane adapter 1 (T-cell NM_016388 receptor-interacting molecule) (TRIM) (pp29/30). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q6PIZ9] 50856 C-type lectin domain family 4 member A (C-type lectin NM 016184 superfamily member 6) (Dendritic cell immunoreceptor) (Lectin-like immunoreceptor) (C-type lectin DDB27) (HDCGC13P). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UMR7] 50943 NM014009 Forkhead box protein P3 (Scurfin). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BZS1] 51062 Atlastin (GTP-binding protein 3) (Guanine nucleotide-binding NM_015915 protein 3) (Brain-specific GTP-binding protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8WXF7] 51110 _ NM_016027 lactamase, beta 2;LACTB2 51192 NM016951 Chemokine-like factor (C32). _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UBR5] 51206 NM_016363 glycoprotein VI (platelet);GP6 51266 NM_016509 C-type lectin domain family 1, member B;CLEC1B 51284 NM016562 Toll-like receptor 7 precursor. _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NYK1] 51297 NM_130852;NM_01658 palate, lung and nasal epithelium carcinoma 3 associated;PLUNC 51311 NM_138636 Toll-like receptor 8 precursor. _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NR97] 51348 NM_016523 killer cell lectin-like receptor subfamily F, member 1;KLRF1 51435 NM_016240;NM_18282 6 scavenger receptor class A,_member 3;SCARA3 6 51473 NM 016356 Doublecortin domain-containing protein 2 (RU2S protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9UHGO] 51554 NM_178445 C-C chemokine receptor type 11 (C-C CKR-11) (CC-CKR-11) (CCR-11) (Chemokine receptor-like 1) (CCRL1) (CO( CKR). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NPB9] 51561 NM 016584 interleukin 23, alpha subunit p19 precursor [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_0576681 51564 NM 015401 Histone deacetylase 7a (HD7a). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8WUI4] 51665 NM 016114 Ankyrin repeat and SOCS box protein 1 (ASB-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y5761 51744 NM_016382 CD244 natural killer ceil receptor 2B4;CD244 51752 NM_016442 Adipocyte-derived leucine aminopeptidase precursor (EC 3.4.11.-) (A- LAP) (ARTS-1) (Aminopeptidase PILS) (Puromycin-insensitive leucyl- specific aminopeptidase) (PILS-AP) (Type 1 tumor necrosis factor receptor shedding aminopeptidase regulator). [Source:U 53335 B-cell Iymphoma/leukemia 11A (B-cell CLL/Iymphoma 11A) (COUP-TF interacting protein 1) (Ecotropic viral integration site 9 protein) (EVI-9). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H1651 53342 NM138284 Interleukin-17D precursor (IL-17D) (Interleukin-27) (IL-27). _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8TAD21 53347 NM 018961 UBASH3A protein. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P570751 54106 NM 017442 Toll-like receptor 9 precursor (CD289 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NR961 54209 Triggering receptor expressed on myeloid cells 2 precursor NM_018965 (Triggering receptor expressed on monocytes 2) (TREM-2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NZC21 54210 Triggering receptor expressed on myeloid cells 1 precursor NM_018643 (TREM-1) (Triggering receptor expressed on monocytes 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NP991 54472 NM 019009 Toll-interacting protein. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9HOE2] 54878 Dipeptidyl peptidase 8 (EC 3.4.14.5) (Dipeptidyl peptidase VIII) (DP8) (Prolyl dipeptidase DPP8) (Dipeptidyl peptidase IV-related protein 1) (DPRP-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q6V1X1] 54900 Lymphocyte transmembrane adapter 1 (Membrane- NM_017773 associated adapter protein LAX) (Linker for activation of X cells). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8IWV1] 54941 RING finger protein 125 (EC 6.3.2.-) (T-cell RING activation NM_017831 protein 1) (TRAC-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96EQ8] 55075 "m 0180 3 uveal autoantigen with coiled-coil domains and ankyrin repeats isoform 1 [Source:RefSeq_peptide;Acc:NP_060473] 55080 NM_018009 TAP binding protein-like;TAPBPL 55611 Ubiquitin thiolesterase protein OTUB1 (EC 3.4.-.-) (Otubain 1) (OTU domain-containing ubiquitin aldehyde-binding NM_017670 protein 1) (Ubiquitin- specific processing protease OTUB1) (Deubiquitinating enzyme OTUB1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96FW1] 7 55787 NM_018360 chromosome X open reading frame 15;CXorf15 55801 NM 018402 Interleukin-26 precursor (AK155 protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NPH9] 55824 NM 018440 Phosphoprotein associated with glycosphingolipid-enriched microdomains 1 (Transmembrane adapter protein PAG) (Csk-binding protein) (Transmembrane phosphoprotein Cbp). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NWQ8] 55894 NM_018661 defensin, beta 103A;DEFB103A _ 56253 NM 019604 class-I MHC-restricted T cell associated molecule;CRTAM 56269 NM 019612 immunity-related GTPase family, cinema 1 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_0625581 56300 NM 019618 Interleukin-1 family member 9 (IL-1F9) (Interleukin-1 û homolog 1) (IL- 1H1) (Interleukin-1 epsilon) (IL-1 epsilon) (IL-1-related protein 2) (IL-1RP2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NZH8] 56413 NM_019839 Leukotriene B4 receptor 2 (LTB4-R2) (Seven transmembrane receptor BLTR2) (Leukotriene B4 receptor BLT2) (LTB4 receptor JULF2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NPC1] 56477 NM_148672 Small inducible cytokine A28 precursor (CCL28) (Mucosae- associated epithelial chemokine) (MEC) (CCK1 protein). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NRJ3] 56832 NMO20124 Interferon kappa precursor (IFN-kappa). _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9POW01 56833 _ NM_020125 SLAM family member 8;SLAMF8 56924 NM_020168 p21(CDKN1A)-activated kinase 6;PAK6 57105 Cysteinyl leukotriene receptor 2 (CysLTR2) (HG57) NM_020377 (HPN321) (hGPCR21). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NS75] 57115 NM_020393 peptidoglycan recognition protein 4;PGLYRP4 57144 NM_020341; NM_17799 0 p21(CDKN1A)-activated kinase 7;PAK7 57151_ NM_020426 lysozyme-Iike 6; LYZL6 57292 NM 020535 killer cell immunoglobulin-like receptor, two domains, long _ cytoplasmic tail, 5A;KIR2DL5A _ 57379 Activation-induced cytidine deaminase (EC 3.5.4.5) (Cytidine NM_020661 aminohydrolase). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9GZX7] 57381 NM_020663 ras homolog gene family, member J;RHOJ 57506 NM_020746 Mitochondrial antiviral signaling protein (Interferon-beta promoter stimulator protein 1) (IPS-1) (Virus-induced signaling adapter) (CARD adapter inducing interferon-beta) (Cardif) (Putative NF-kappa-B- activating protein 031N). [Source: Uniprot/SWISSPROT; 57580 NM_020820 Phosphatidylinositol 3,4,5-trisphosphate-dependent Rac exchanger 1 protein (P-Rexl protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8TCU61 57817 NM 021175 Hepcidin precursor (Liver-expressed antimicrobial peptide) (LEAP-1) (Putative liver tumor regressor) (PLTR) [Contains: Hepcidin 25 (Hepc25); Hepcidin 20 (Hepc20)]. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P811721 57823 NM 021181 SLAM family member 7;SLAMF7 8 58191 NM 022059 Small inducible cytokine B16 precursor (Transmembrane chemokine CXCL16) (SR-PSOX) (Scavenger receptor for phosphatidylserine and oxidized low density lipoprotein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H2A7] 59067 NMO21803 Interleukin-21 precursor (IL-21) (Zall). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9HBE4] 59082 NM 021571 Caspase-1 inhibitor Iceberg. [Source: Un ip rot/ SWISSPROT;Acc: P577301 59307 NM 021805 Single Ig IL-1-related receptor (Single Ig IL-1R-related molecule) (Single immunoglobulin domain-containing IL1R-related protein) (Toll/interleukin-1 receptor 8) (TIRE). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q6IA17] 59340 NM_021624 Histamine H4 receptor (HH4R) (GPRv53) (G-protein coupled receptor 105) (GPCR105) (SP9144) (AXOR35). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H3N8] 60489 DNA dC->dU editing enzyme APOBEC-3G (EC 3.5.4.-) (APOBEC-related cytidine deaminase) (ARCD) (APOBEC-related protein) (ARP-9) (CEM15) (CEM-15). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9HC16] 64112 NM_022151 modulator of apoptosis 1;MOAP1 _64135 NM_022168 Interferon induced with helicase C domain protein 1 (EC 3.6.1.-) (Helicase with 2 CARD domains) (Helicard) (Melanoma differentiation- associated protein 5) (MDA-5) (RNA helicase-DEAD box protein 116) (Murabutide-down- regulated protein). [Source:Uniprot/SW 64167 NMO22350 leukocyte-derived arginine aminopeptidase _ [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_071745] 64221 NM 022370 roundabout, axon guidance receptor, homolog 3 (Drosophila);ROBO3 64225 NMO22374 ADP-ribosylation factor-like 6 interacting protein 2 _ [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_0717691 64332 nuclear factor of kappa light polypeptide gene enhancer in NM_001005474 B-cells inhibitor, zeta isoform a [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_1136071 64342 NMO22460 HS1-binding protein 3 _ [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_071905] 64386 Matrix metalloproteinase-25 precursor (EC 3.4.24.-) (MMP- NM 022468 25) (Membrane-type matrix metalloproteinase 6) (MT-MMP 6) (Membrane-type-6 matrix metalloproteinase) (MT6-MMP) (Leukolysin). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9NPA21 64421 Artemis protein (EC 3.1.-.-) (DNA cross-link repair 1C NM_001033858 protein) (SNM1- like protein) (A-SCID protein) (hSNM1C). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96SD1] 64499 NM003294 Tryptase beta-1 precursor (EC 3.4.21.59) (Tryptase-1) _ (Tryptase I). [Source: Uniprot/ SWISSPROT;Acc:Q156611 64581 NM_197947;NM_02257 0;NM_197948;NM_1979 52; NM_197950; NM_197 949; NM_197954; N M_19 7953;NM_197951 C-type lectin domain family 7, member A;CLEC7A 64806 NM172314 Interleukin-17E precursor (IL-17E) (Interleukin-25) (IL-25). _ [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H293] 65125 NM_018979 WNK lysine deficient protein kinase 1;WNK1 9 65266 NM_032387 WNK lysine deficient protein kinase 4;WNK4 65267 NM_001002838; NM_02 WNK lysine deficient protein kinase 3;WNK3 0922 78989 NM_024027;NM_19923 collectin sub-family member 11;COLEC11 79168 NM 024318 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with TM domain), member 6;LILRA6 79368 N M_030764; N M_13873 Fc receptor-like 2;FCRL2 8 79400 NM_024505 NADPH oxidase, EF hand calcium-binding domain 5 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_0787811 79465 NM_024518 UL16 binding protein 3;ULBP3 79589 NM_194463 ring finger protein 128 isoform 1 [Source: RefSeq_peptide;Acc: N P_919445] 79679 NM 024626 V-set domain containing T cell activation inhibitor 1 _ [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_078902] 79930 60004867 Docking protein 3 80122 NM_025052;NM_00101 Yeast Sps1/Ste20-related kinase 4 (S. cerevisiae);YSK4 8046 80274 NM_173050 signal peptide-CUB domian-EGF-related 1 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_766638] 80328 NM_025217 UL16 binding protein 2;ULBP2 80329 NM_025218 UL16 binding protein 1;ULBP1 80332 ADAM 33 precursor (EC 3.4.24.-) (A disintegrin and NM_025220 metalloproteinase domain 33). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BZ11] 80341 NM_025227 bactericidal/permeability-increasing protein-like 1;BPIL1 80380 Programmed cell death 1 ligand 2 precursor (Programmed NM_025239 death ligand 2) (PD-L2) (PD-1-ligand 2) (PDCD1 ligand 2) (Butyrophilin B7-DC) (B7-DC) (CD273 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BQ51] 80381 NM_025240 CD276 antigen isoform a [Source: RefSeq_peptide; Acc: N P_001019907] 80833 Apolipoprotein-L3 (Apolipoprotein L-III) (ApoL-III) (TNF- NM_145640 inducible protein CG12-1) (CG12_1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O95236] 80741 001002849 Lymphocyte antigen 6 complex, locus G5C (LY6G5C) _NM 81035 NM_030781;NM_13038 6 collectin sub-family member 12;COLEC12 81494 NM_030787 complement factor H-related 5;CFHL5 81542 Thioredoxin domain-containing protein 1 precursor NM 030755 (Transmembrane Trxrelated protein) (Thioredoxin-related transmembrane protein). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H3N1] _ NM_030916 poliovirus receptor-related 4;PVRL4 81607 81793 NM_030956 Toll-like receptor 10 precursor. [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9BXR5] _ NM_031281 Fc receptor-like 5;FCRL5 83416 83417 NM_031282 Fc receptor-like 4;FCRL4 83903 NM_031965 germ cell associated 2 (haspin);GSG2 83953 NM_032029 Fc receptor, IgA, IgM, high affinity;FCAMR 0 84174 Src-Iike-adapter 2 (Src-Iike adapter protein 2) (SLAP-2) (Modulator of antigen receptor signaling) (MARS). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H6Q3] 84569 NM_032517 lysozyme-like 1;LYZL1 84639 NM 032556 Interleukin-1 family member 10 (IL-1F10) (Interleukin-1 receptor antagonist-Iike FIL1 theta) (Interleukin-1 theta) (IL- 1 theta) (FIL1 theta) (Interleukin-1 HY2) (IL-1HY2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8WWZ1] 84659 NM_032572 Ribonuclease 7 precursor (EC 3.1.27.-) (RNase 7) (Skin- derived antimicrobial protein 2) (SAP-2). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H 1E1] 84663 NM_032576 chromosome Y open reading frame 15B;CYorf15B 84824 NM 032738 84868 NM_032782 hepatitis A virus cellular receptor 2;HAVCR2 84941 NM 032855 hematopoietic SH2 domain containing [Source: RefSeq_peptide; Acc: NP_1162441 84968 NM_032882 paraneoplastic antigen like 6A;PNMA6A 89790 NM_033130 sialic acid binding Ig-Iike lectin 10;SIGLEC10 89858 NM_033329;NM_05300 3 sialic acid binding Ig-Iike lectin 12;SIGLEC12 89886 _ NM_033438 SLAM family member 9;SLAMF9 90925_ NM_175870 hypothetical protein LOC90925;LOC90925 91353 NM_001013618 similar to omega protein;CTA-246H3.1 91662 NACHT-, LRR- and PYD-containing protein 12 (PYRIN- NM_144687 containing APAF1- like protein 7) (Monarch-1) (Regulated by nitric oxide). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P59046] 91937 NM 138379 T-cell immunoglobulin and mucin domain containing 4;TIMD4 92747 NM_033197 chromosome 20 open reading frame 114;C20orf114 112744 NM_052872 Interleukin-17F precursor (IL-17F) (Interleukin-24) (IL-24) (Cytokine ML-1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96PD4] 114132 NM_052884 sialic acid binding Ig-Iike lectin 11;SIGLEC11 114548 Cold autoinflammatory syndrome 1 protein (Cryopyrin) (NACHT-, LRR- and PYD-containing protein 3) (PYRIN-NM_004895 containing APAF1-like protein 1) (Angiotensin/vasopressin receptor AII/AVP-Iike). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96P20] 114609 Toll-interleukin 1 receptor domain-containing adapter NM 052887 protein (TIR domain-containing adapter protein) (MyD88 û adapter-like protein) (Adaptor protein Wyatt). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P58753] 114771 NM_052891 peptidoqlycan recognition protein 3;PGLYRP3 114824 NM_052926 paraneoplastic antigen like 5;PNMA5 114836 NM_052931 SLAM family member 6;SLAMF6 114897 NM_198593;NM_19859 4;NM_030968 Clq and tumor necrosis factor related protein 1;CIQTNF1 114898 NM_031908 Clq and tumor necrosis factor related protein 2;C1QTNF2 114899 NM_181435;NM_03094 Clq and tumor necrosis factor related protein 3;C1QTNF3 114900 NM_031909 Clq and tumor necrosis factor related protein 4;C1QTNF4 114902 NM_015645 Clq and tumor necrosis factor related protein 5;C1QTNF5 114904 NM_182486;NM_03191' Clq and tumor necrosis factor related protein 6;C1QTNF6 1 0 114905 NM_031911 Clq and tumor necrosis factor related protein 7;C1QTNF7 115350 NM_052938 Fc receptor-like 1;FCRL1 115352 NM_052939;NM_00102 Fc receptor-like 3;FCRL3 4667 115361 NM052941 Guanylate binding protein 4. _ [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96PP9] 115362 NM_052942 Interferon-induced guanylate-binding protein 5 (GTP-binding protein 5) (Guanine nucleotide-binding protein 5) (GBP-TA antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96PP8] 115650 NM 052945 Tumor necrosis factor receptor superfamily member 13C (B cell- activating factor receptor) (BAFF receptor) (BAFF-R) (BLyS receptor 3) (CD268 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96R331 115653 NM_153443 killer tell immunoglobulin-like receptor, three domains, long cytoplasmic tait, 3;KIR3DL3 116379 NM_052962;NM_18130 9;NM_181310 interleukin 22 receptor, alpha 2;IL22RA2 116449 NM 052964 mast cell immunoreceptor signal transducer [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_4431961 117285 Beta-defensin 118 precursor (Defensin, beta 118) (Beta- NM_054112 defensin 18) (DEFB-18) (Epididymal secretory protein 13.6) (ESP13.6). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q96PH6] 119180 NM_183058 lysozyme-like 2;LYZL2 124599 NM_174892 CD300 antiqen like family member B;CD300LB 124912 NM_173847 sperm acrosome associated 3;SPACA3 126014 NM_133168; N M_20681 8;NM_133169;NM_2068 17;NM_130771 osteoclast-associated receptor;OSCAR 127150 XM_497717 similar to mucosal pentraxin;LOC127150 127943 NM_001002901 Fc receptor-like and mucin-like 2;FCRLM2 128859 NM_174897 bactericidal/permeability-increasing protein-like 3;BPIL3 130120 Regenerating islet-derived protein 3 gamma precursor (Reg NM_198448 III-gamma) (Pancreatitis-associated protein 1B) (PAP IB). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q6UW15] 131375 NM_144634 lysozyme-like 4;LYZL4 133396 NM 139017 gpl30-Iike monocyte receptor [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_6205861 135250 NM_139165 retinoic acid early transcript 1E;RAETIE 140850 NM_139074 i Beta-defensin 127 precursor (Defensin, beta 127) (Beta- defensin 27) (DEFB-27). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9H1M41 146722 NM_139018 CD300 antiqen like family member F;CD300LF 146894 NM_145273 CD300 antigen like family member G;CD300LG 149954 NM_182519 chromosome 20 open reading frame 186;C20orf186 150372 NM 145912 NFAT activation molecule 1 precursor (Calcineurin/NFAT- ù activating ITAM-containing protein) (NFAT-activating protein with ITAM motif 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8NET5] 151888 B and T lymphocyte attenuator precursor (B and T NM_181780 lymphocyte-associated protein) (CD272 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q7Z6A9] 2 152028 NM_144717 fibronectin type III domain containing 6;FNDC6 154064 NM_130900 retinoic acid early transcript 1L;RAETIL 163351 NM_198460 guanylate binding protein family, member 6 [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_940862] 163702 NM_173065;NM_17306 interleukin 28 receptor, alpha (interferon, lambda 4;NM_170743 receptor);IL28RA 165257 NM_182528 complement component 1, q subcomponent-like 2;C1QL2 167838 NM_153235 taxilin beta;TXLNB 170482 NM 130441 C-type lectin domain family 4 member C (C-type lectin superfamily member 7) (Blood dendritic cell antigen 2 protein) (BDCA-2) (Dendritic lectin) (CD303 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8WTTO] 200081 NM_175852 taxilin alpha;TXLNA 201633 NM_173799 hypothetical protein FU39873;FU39873 246126 NM_001005852 chromosome Y open reading frame 15A;CYorf15A 246778 NM_145659 interleukin 27 [Source: RefSeq_peptide;Acc:NP_663634] 254240 NM_174932 bactericidal/permeability-increasing protein-like 2;BPIL2 260434 NM152901 pyrin domain containing 1 _ [Source:RefSeq_peptide;Acc:NP_6908651 284021 XM_211305 chromosome 17 open reading frame 60;Cl7orf6O 284367 XM_290822 sialic acid bindinq Ig-like lectin, pseudoqene 3;SIGLECP3 284415 NM_198481 LAIR hloq;UNQ3033 284988 XM_209429 similar to ARHQ protein;LOC284988 285830 NM_001003807 hypothetical protein FU35429;RP3-377H14.5 286204 NM_173689 crumbs homolog 2 (Drosophila);CRB2 286310 NM_002297 Lipocalin-1 precursor (Von Ebner gland protein) (VEG protein) (Tear prealbumin) (TP) (Tear lipocalin) (Tic). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc: P310251 338339 NM_080387 C-type lectin domain family 4 member D (C-type lectin superfamily member 8) (C-type lectin-like receptor 6) (CLEC- 6). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q8WXI81 338761 NM_001008223 complement component 1, q subcomponent-like 4;C1QL4 338902 XM_497405 similar to Immunoglobulin-binding protein 1 (CD79a-binding protein 1) (B cell signal transduction molecule alpha 4) (Alpha 4 protein);LOC338902 339377 XM_290866 similar to 4930572L20Rik protein;L0C339377 339390 NM_198492 C-type lectin superfamily 4, member G;CLEC4G 339562 XM_291643 similar to Ig kappa chain;LOC339562 342510 NM_181449 CD300 antigen like family member E;CD300LE 343413 NM_001004310 Fc receptor-like 6;FCRL6 346689 NM_198508 FU44186 protein;FU44186 353091 NM_001001788 retinoic acid early transcript 1G;RAET1G 353219 NM_181337 kidney associated antiqen 1 353376 NM_021649 Transmembrane emp24 domain containing protein 7 precursor. [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q9Y3B3] 353514 NM_021250;NM_18187 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with 9;NM_181985;NM_1819 TM domain), member 5;LILRA5 86 359710 NM_182658 chromosome 20 open reading frame 185;C20orf185 378829 AF304442 B lymphocyte activation-related protein BC-1514 387836_ NM_207375 C-type lectin domain family 2, member A;CLEC2A 3 388077 XM_370834 immunoglobulin heavy variable 1/OR15-1;IGHV1OR15-1 388078 XM_370835 V-set and immunoglobulin domain containing 6;VSIG6 388372 NM 001001435 chemokine (C-C motif) ligand 4like 2 precursor [Source: RefSeq_peptide;Acc: NP_996890] 388503 NM_001013640 similar to Complement C3 precursor;LOC388503 388646 NM_207398 Interferon-induced guanylate-binding protein 2 (GTP-binding protein 2) (Guanine nucleotide-binding protein 2) (HuGBP- 2). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P32456] 388677 NM_203458 Notch homolog 2 (Drosophila) N-terminal like;NOTCH2NL 389405 XM_371829 similar to Neurogenic locus Notch protein precursor;RPl- 303F19.1 389852 NM_205856 PNPK6288;RP11-38023.2 389941 NM_001010908 complement component 1, q subcomponent-like 3;C1QL3 389950 XM372307 similar to immunoglobulin lambda-1 variable _ re •ion • LOC389950 390530 XM_372543 similar to immunoglobulin heavy-chain-2 light-chain-2 VH sel ment•LOC390530 390531 XM_496025 V-set and immunoglobulin domain containing 7;VSIG7 390667 NM 001013658 similar to Neuronal pentraxin II precursor (NP-II) (NP2);L0C390667 390712 XM_372630 similar to immunoglobulin M chain;LOC390712 390714 XM372632 similar to Ig heavy chain V-III region VH26 _ . recursor•LOC390714 391105 XM_497715 similar to dJ801G22.2 (novel protein similar to immunoglobulin gamma FC receptor 1 (FGCR1));LOC391105 391142 XM_496426 hypothetical gene supported by AJ249778; NM_001531;LOC391142 391405 XM_372941 similar to Iq kappa chain V region (Z4) - human;LOC391405 391427 XM372952 similar to Ig kappa chain precursor V region (orphon V108) - _ human (fragment);LOC391427 392217 XM373249 similar to Ig lambda light chain leader and V- _ reg ion • LOC392217 392965 XM_374637 similar to alpha-2-glycoprotein 1, zinc; Alpha-2-glycoprotein, zinc; LOC392965 400581 XM_375418 GRB2-related adaptor protein-like;LOC400581 400668 NM 214710 protease, serine-like 1;PRSSL1 400709 XM_375634 sialic acid binding Ig-like lectin, pseudogene 16;SIGLECP16 400759 Interferon-induced guanylate-binding protein 1 (GTP-binding NM_002053 protein 1) (Guanine nucleotide-binding protein 1) (HuGBP- 1). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:P32455] 400760 Interferon-induced guanylate-binding protein 1 (GTP-binding NM_002053 protein 1) (Guanine nucleotide-binding protein 1) (HuGBP- 1). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:P324551 400792 XM_375816 similar to Slamf7 protein;LOC400792 400943 NM 207480 AILT5830 401262 NM 206922 cysteinerich protein 3 [Source: RefSeq_peptide;Acc:NP_996805] 401393 XM376658 similar to Zinc-alpha-2-glycoprotein precursor (Zn-alpha-2- _ glycoprotein) (Zn-alpha-2-GP);LOC401393 401845 XM_377426 similar to IGHV Bene product;LOC401845 401887 XM497555 similar to calmodulin - rabbit (tentative sequence);LOC401887 4 402571 XM379897 similar to Zinc-alpha-2-glycoprotein precursor (Zn-alpha-2- _ glycoprotein) (Zn-alpha-2-GP);LOC402571 404552 NM_206998 Secretoglobin family 1D member 4 precursor (IFN-gamma- inducible secretoglobin) (IIS). [Source:Uniprot/SWISSPROT;Acc:Q6XE381 407977 NM_172089 Tumor necrosis factor ligand superfamily member 13 precursor (A proliferation-inducing ligand) (APRIL) (TNF-and APOL-related leukocyte expressed ligand 2) (TALL-2) (TNF- related death ligand-1) (TRDL-1) (CD256 antigen). [Source: Uniprot/SWISSPROT;Acc:O75888 432395 _ NM_001002029 complement component 4B, telomeric;XXbac-BPG116M5.7 439957 XM_495805 similar to Ig kappa chain V region (Z4) - human;LOC439957 440361 XM_496145 similar to immunoglobulin M chain;LOC440361 440370 XM_496158 similar to immunoglobulin M chain;LOC440370 440508 XM496285 similar to liver and Iymph node sinusoidal endothelial cell C- _ type lectin; DTTR431;LOC440508 440607 NM_001017986; NM_00 1004340 Fc-gamma receptor I B2;LOC440607 440786 XM_496488 similar to Ig kappa chain;LOC440786 440871 XM_496558 similar to Iq kappa variable region;LOC440871 440891 XM_496578 similar to Ig kappa light chain variable region;LOC440891 441140 NM_001004349 F1145422 protein;F1145422 441800 similar to RIKEN cDNA B230315M08; polymeric XM_497557 immunoglobulin receptor 4; mast cell-derived paired immunoglobulin-like receptor 1;LOC441800 441864 XM_497642 similar to RIKEN cDNA 9930022NO3 gene;LOC441864 441868 XM_497647 similar to cSH-PTP2;LOC441868 441971 XM497790 similar to phosphoinositide 3-hydroxykinase p110-alpha _ subunit; LOC441971 442031 XM_497854 similar to immunoglobulin kappa chain; LOC442031 442032 XM_497855 similar to Iq kappa chain V region (A2) human; LOC442032 442033 XM_497856 similar to Ig kappa chain V region (A2) - human; LOC442033 442034 XM_497857 similar to immunoglobulin kappa chain;LOC442034 442043 XM_497871 similar to ARHQ protein;LOC442043 442084 XM_497926 similar to roundabout homolog 2;LOC442084 442203 XM_498087 similar to MHC HLA-SX-alpha;LOC442203 442219 XM498102 similar to Transforming protein p2lb (K-Ras 2B) (Ki-Ras) (c- _ K-ras);LOC442219 442606 XM499352 similar to alpha-2-glycoprotein 1, zinc; Alpha-2-glycoprotein, _ zinc; LOC442606 553128 NM 001018081 killer cell immunoglobulin-like receptor, two domains, long cytoplasmic tait, 5B;KIR2DL5B AB209870 HLA class I histocompatibility antigen, E alpha chain precursor L29376 Homo sapiens (clone 3.8-1) MHC class 1
La présente demande concerne des méthodes et compositions utilisables pour la détection du cancer chez les mammifères, en particulier les humains. Elle décrit notamment des marqueurs sériques des cancers et leurs utilisations dans des méthodes de diagnostic. Elle concerne également des outils et/ou kits utilisables pour la mise en oeuvre de ces méthodes (réactifs, sondes, amorces, anticorps, puces, cellules, etc.), leur préparation et leurs utilisations. L'invention est utilisable pour détecter la présence ou l'évolution d'un cancer chez les mammifères, notamment du cancer du sein, y compris en phase précoce.
1. Méthode pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la détection, dans un échantillon du mammifère : a) des acides nucléiques comprenant les séquences représentées dans le Tableau 4, colonne 1 ou un fragment distinctif de celles-ci ayant au moins 15, de préférence au moins 16, 17, 18, 19, 20, 25 ou 30 bases consécutives, et/ou b) des acides nucléiques ayant une séquence complémentaire de séquences selon a), et/ou c) des analogues fonctionnels des acides nucléiques selon a) ou b) provenant d'une autre espèce, et/ou d) des polypeptides codés par les acides nucléiques selon a) à c), la présence, l'absence ou la quantité (relative) de ces molécules cibles dans l'échantillon étant une indication de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. 2. Méthode selon la 1, comprenant la détection de la présence ou de l'absence d'un acide nucléique selon a) à c) par hybridation sélective ou amplification sélective. 3. Méthode selon la 1 ou 2 pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une hybridation entre séquences complémentaires, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble de sondes spécifique des molécules d'acide nucléique selon l'un quelconque de a) à c) pour obtenir un profil d'hybridation, le profil d'hybridation étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. 4. Méthode selon la 3, caractérisée en ce que les sondes sont immobilisées sur un support.6 5. Méthode selon la 1 pour détecter la présence ou le risque de développer un cancer chez un mammifère, comprenant la mise en contact, dans des conditions permettant une réaction d'amplification, des acides nucléiques issus d'un échantillon de sang du mammifère et d'un ensemble d'amorces spécifique des molécules d'acide nucléique selon l'un quelconque de a) à c) pour obtenir un profil d'amplification, le profil d'amplification étant caractéristique de la présence ou du risque de développer un cancer chez ce mammifère. 6. Méthode selon la 1, comprenant la détection de la présence ou de l'absence d'un polypeptide selon d) au moyen d'un anticorps spécifique ou d'un fragment ou dérivé de celui-ci. 7. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'échantillon est un échantillon issu de sang, de préférence un échantillon de sang total. 8. Utilisation d'un ensemble de sondes nucléiques spécifique des acide nucléique cible tels que définis dans la 1, lesdites sondes comprenant de 15 à 400 bases, pour la détection in vitro d'un cancer chez un sujet humain. 9. Utilisation d'un ensemble d'amorces nucléiques permettant l'amplification de tout ou partie des acides nucléiques cibles tels que défini dans la 1, lesdites amorces étant simple-brin, d'une longueur comprise entre 5 et 50 bases, pour la détection in vitro d'un cancer chez un sujet humain. 10. Produit comprenant un support sur lequel sont immobilisées au moins un ensemble de sondes d'acides nucléiques distinctes comprenant une séquence complémentaire et/ou spécifique des acides nucléiques tels que défini dans la 1. 11. Utilisation d'un produit selon la 10 pour la détection in vitro ou ex vivo de la présence ou du risque de développer un cancer chez un mammifère.7 12. Utilisation selon la 11 pour la détection in vitro ou ex vivo de la présence ou du risque de développer un cancer du sein chez un mammifère.
C,G
C12,G01
C12Q,G01N
C12Q 1,G01N 33
C12Q 1/68,G01N 33/574
FR2899931
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE TELEMETRIE DANS LES PUITS DE FORAGE
20,071,019
Cette demande se prévaut de la priorité de la demande U.S. provisoire n 5 60/697073, déposée le 5 juillet 2005 et intitulée SYSTÈME ET PROCÉDÉ DE TÉLÉMÉTRIE DANS LES PUITS DE FORAGE . DOMAINE D'APPLICATION DE LA DIVULGATION La présente divulgation concerne des systèmes et procédés de télémétrie pour utilisation dans les opérations des puits de forage. Plus particulièrement, la présente divulgation 10 concerne des systèmes et procédés de télémétrie dans des puits de forage pour transporter des signaux entre une unité de surface et un outil de fond. ANTÉCÉDENTS Des puits peuvent être forés pour déterminer l'emplacement des hydrocarbures et les produire. Typiquement, un puits de forage est formé en faisant avancer dans le sol un 15 outil de forage de fond ayant un trépan à une extrémité. Au fur et à mesure que l'outil de forage avance, du fluide de forage ( boue ) est pompé depuis une fosse à boue située en surface à travers un ou des passages dans l'outil de forage pour sortir par le trépan. La boue sortant du trépan retourne à la surface pour être renvoyée à la fosse à boue et peut être recirculée à travers l'outil de forage. De cette manière, la boue de forage refroidit 20 l'outil de forage, retire les déblais de forage et les autres débris de l'outil de forage et dépose les déblais de forage et les autres débris dans la fosse à boue. Comme cela est connu, en plus des opérations de refroidissement et de nettoyage effectuées par la boue pompée dans le puits de forage, la boue forme un dépôt de boue qui recouvre le puits de forage ce qui, entre autres fonctions, réduit la friction entre la garniture de forage et la 25 formation souterraine. Pendant les opérations de forage (c'est-à-dire, l'avance de l'outil de forage de fond), des communications entre l'outil de forage de fond et une unité de traitement située en surface et/ou d'autres dispositifs de surface peuvent être effectuées à l'aide d'un système de télémétrie. En général, de tels systèmes de télémétrie permettent le transport d'énergie, de données, de commandes et/ou de n'importe quels autres signaux ou informations entre les outils de forage de fond/l'assemblage de fond (BHA) et les dispositifs de surface. Par conséquent, les systèmes de télémétrie permettent, par exemple, de transporter des données associées aux conditions du puits de forage et/ou à l'outil de forage de fond jusqu'à des dispositifs de surface pour traitement, affichage, etc. et permettent également de contrôler les opérations de forage de fond au moyen de commandes et/ou d'autres informations envoyées par le ou les dispositifs de surface à l'outil de forage de fond. Un système de télémétrie dans les puits de forage connu 100 est dépeint à la Figure 1. Une description plus détaillée d'un tel système connu est donnée dans le brevet U.S. n 5517464. En référence à la Figure 1, un appareil de forage 10 comprend un mécanisme d'entraînement 12 pour appliquer un couple d'entraînement à une garniture de forage 14. L'extrémité inférieure de la garniture de forage 14 pénètre dans le puits de forage 30 et transporte un trépan 16 pour forer une formation souterraine 18. Pendant les opérations de forage, la boue de forage 20 est soutirée d'une fosse à boue 22 sur une surface 29 par l'intermédiaire d'une ou plusieurs pompes 24 (par exemple, des pompes alternatives). La boue de forage 20 est circulée à travers une conduite de boue 26, à travers la garniture de forage 14, à travers le trépan 16 et remonte jusqu'à la surface 29 par l'intermédiaire d'un espace annulaire 28 entre la garniture de forage 14 et la paroi du puits de forage 30. Lorsqu'elle atteint la surface 29, la boue de forage 20 est refoulée par l'intermédiaire une conduite 32 dans la fosse à boue 22 de manière à ce que la roche et/ou les autres débris du puits transportés dans la boue puissent se déposer au fond de la fosse à boue 22 avant que la boue de forage 20 soit recirculée. Comme illustré à la Figure 1, un outil de fond de mesure en cours de forage (MWD) 34 est incorporé dans la garniture de forage 14 à proximité du trépan 16 pour l'acquisition et la transmission de données ou d'informations de fond. L'outil MWD 34 comprend un ensemble capteur électronique 36 et un dispositif de télémétrie par débit de boue dans les puits de forage 38. Le dispositif de télémétrie par débit de boue 38 peut bloquer de manière sélective le passage de la boue 20 à travers la garniture de forage 14 pour provoquer des variations de pression dans la conduite de boue 26. En d'autres mots, le dispositif de télémétrie dans les puits de forage 38 peut être utilisé pour moduler la pression dans la boue 20 pour transmettre des données depuis l'ensemble capteur 36 jusqu'à la surface 29. Les changements modulés de pression sont détectés par un transducteur de pression 40 et un capteur de piston de pompe 42, tous deux couplés à un processeur (non illustré). Le processeur interprète les changements modulés de pression pour reconstruire les données recueillies et envoyées par l'ensemble capteur 36. La modulation et démodulation d'une onde de pression sont décrites en détails dans le brevet U.S. n 5375098 communément cédé. En plus du système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue connu 100 dépeint à la Figure 1, d'autres systèmes de télémétrie dans les puits de forage peuvent être utilisés pour établir des communications entre un outil de fond et une unité de surface. Des exemples de systèmes de télémétrie connus comprennent un système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés tel que décrit dans le brevet U.S. n 6641434, un système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage tel que décrit dans le brevet U.S. n 5624051, un système de télémétrie acoustique dans les puits de forage tel que décrit dans la demande de brevet PCT publiée n WO2004085796. D'autres exemples utilisant des dispositifs de communication ou de transport de données (par exemple, des émetteurs-récepteurs couplés à des capteurs) ont été utilisés pour transmettre de l'énergie et/ou des données entre un outil de fond et une unité de surface. Malgré le développement et les progrès effectués dans le domaine des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage dans les opérations dans les puits de forage, le besoin subsiste pour une meilleure fiabilité et des capacités de télémétrie dans les puits de forage supplémentaires pour les opérations dans les puits de forage. Comme avec de nombreux autres dispositifs des puits de forage, les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage tombent parfois en panne. De plus, l'énergie fournie par de nombreux dispositifs de télémétrie dans les puits de forage connus peuvent être insuffisants pour alimenter les opérations dans les puits de forage souhaitées. Des tentatives ont été faites pour utiliser deux types différents de dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue dans un outil de fond. En particulier, chacun des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue différents est typiquement placé dans l'outil de fond et relié en communication à une unité de surface respective différente. De tels outils de télémétrie dans les puits de forage ont été utilisés simultanément et non simultanément, et à des fréquences différentes. Des essais ont également été faits pour mettre au point une télémétrie de fond dans les puits de forage à double canal pour transmettre des flux de données par l'intermédiaire de canaux de communication pour interprétation indépendante tel que décrit dans le brevet U.S. n 6909667. Malgré les progrès énoncés ci-dessus effectués dans le domaine des systèmes de télémétrie dans les puits de forage, il subsiste le besoin d'avoir des systèmes de télémétrie dans les puits de forage capables d'offrir une meilleure fiabilité, une vitesse plus élevée et de meilleures capacités de transmission d'énergie. Comme énoncé dans la description détaillée ci-dessous, les appareils et procédés donnés à titre d'exemple permettent aux systèmes de télémétrie de fonctionner à une ou plusieurs fréquences souhaitées et offrent une meilleure bande passante. De plus, les appareils et procédés donnés à titre d'exemple décrits ci-dessous permettent de combiner une pluralité de dispositifs de télémétrie dans les puits de forage différents avec une variété d'un ou plusieurs composants de fond, tels que des outils d'évaluation des formations, pour assurer une souplesse dans la réalisation des opérations dans les puits de forage. Les appareils et procédés donnés à titre d'exemple décrits ci-dessous fournissent de plus une capacité de télémétrie dans les puits de forage de réserve, permettent le fonctionnement de multiples outils de télémétrie dans les puits de forage identiques ou essentiellement similaires, permettent la génération de mesures comparatives dans les puits de forage, permettent l'activation de multiples outils de télémétrie dans les puits de forage, augmentent la bande passante disponible et/ou les taux de transmission des données pour les communications entre un ou plusieurs outils de fond et une ou plusieurs unités de surface, et permettent l'adaptation des outils de télémétrie dans les puits de forage à des conditions différentes et/ou variables dans les puits de forage. SOMMAIRE Conformément à un exemple dévoilé, un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine comprend un premier dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue placé dans l'outil de fond. Le système donné à titre d'exemple peut également comprendre au moins un dispositif de télémétrie supplémentaire autre qu'un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue et placé dans le puits de forage. De plus, le système donné à titre d'exemple peut comprendre au moins un transducteur de pression ou un capteur de pression adapté pour détecter une pression modulée fournie par au moins l'un des dispositifs de télémétrie. Dans un autre exemple dévoilé, un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine comprend une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage peut comprendre un système de télémétrie par tubes de forage câblés. Le système donné à titre d'exemple peut également comprendre au moins une unité de surface en communication avec au moins l'un de la pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Dans encore un autre exemple dévoilé, un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant un formation souterraine comprend au moins un composant d'évaluation des formations pour mesurer au moins un paramètre du puits de forage. Le système donné à titre d'exemple peut également comprendre une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage peut être en communication avec le au moins un composant d'évaluation des formations pour recevoir des données de celui-ci et transmettre les données à une unité de surface. Dans encore un autre exemple dévoilé, un procédé de communication entre un emplacement en surface et un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine évalue une formation souterraine en utilisant au moins un composant de fond placé dans l'outil de fond. L'outil de fond peut comprendre une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Le procédé donné à titre d'exemple peut également transmettre de manière sélective des données de l'au moins un composant de fond vers une unité de surface par l'intermédiaire d'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un outil de mesure en cours de forage et d'un dispositif de télémétrie dans les puits de forage connus connectés à une garniture de forage et déployés à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage. La Figure 2 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant de multiples dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue. La Figure 3 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant un dispositif de télémétrie par tubes de forage câblés dans les puits de forage. La Figure 4 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue et un dispositif de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage. La Figure 5 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant de multiples composants de fond et de multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Certains exemples sont illustrés sur les figures identifiées ci-dessus et décrits en détails ci-dessous. En décrivant ces exemples, des numéros de référence identiques ou similaires sont utilisés pour identifier des éléments communs ou similaires. Les figures ne sont pas nécessairement à l'échelle et certaines caractéristiques et certaines vues des figures peuvent être représentées à une échelle exagérée ou de manière schématique dans un but de clarté et de concision. La Figure 2 représente un système de télémétrie par transmission d'impulsions par la boue dans les puits de forage 200 ayant de multiples dispositifs de télémétrie. Par contraste au système connu 100 de la Figure 1, le système de télémétrie dans les puits de forage donné à titre d'exemple 200 comprend deux outils MWD 234a et 234b, deux dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b, deux transducteurs 240a et 240b, et deux capteurs 242a et 242b. De plus, les outils MWD 234a et 234b peuvent communiquer avec un ordinateur ou unité de surface unique 202 par l'intermédiaire des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b. Comme on peut le voir dans le système donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b sont identiques ou essentiellement identiques, les outils MWD 234a et 234b sont identiques ou essentiellement identiques, et les dispositifs 238a et 238b et les outils 234a et 234b sont placés à l'intérieur d'un outil de fond unique 201 (c'est-à-dire, le même outil de fond). L'unité ou ordinateur de surface 202 peut être réalisé en utilisant n'importe quelle combinaison souhaitée de matériel et/ou logiciel. Par exemple, un ordinateur personnel, une station de travail, etc. peut stocker sur un support lisible par un ordinateur (par exemple, un disque dur magnétique ou optique, une mémoire vive, etc.) et exécuter un ou plusieurs programmes, routines logicielles, code ou instructions lisibles par un ordinateur, etc. pour effectuer les opérations décrites aux présentes. De plus ou à la place, l'unité ou ordinateur de surface 202 peut utiliser un matériel ou une logique dédié(e) tels, par exemple, des circuits intégrés spécifiques à l'application, des automates programmables configurés, une logique discrète, un circuit analogique, des composants électriques passifs, etc. pour assurer les fonctions ou effectuer les opérations décrites aux présentes. De plus encore, bien que l'unité de surface 202 soit dépeinte dans l'exemple de la Figure 2 comme étant à proximité relative de l'appareil de forage 10, un partie ou la totalité de l'unité de surface 202 peut aussi être située à distance relative de l'appareil de forage 10. Par exemple, l'unité de surface 202 peut être couplée en fonctionnement et/ou en communication au système de télémétrie dans les puits de forage 200 par l'intermédiaire de n'importe quelle combinaison d'un ou plusieurs liens de communication câblé ou sans fil (non illustrés). De tels liens de communication peuvent comprendre des communications par l'intermédiaire d'un réseau à commutation par paquets (par exemple, l'Internet), de lignes de téléphone câblées, de liens de communication cellulaire et/ou d'autres liens de communication par radiofréquence, etc. utilisant n'importe quel protocole de communication souhaité. En revenant en détail à la Figure 2, les outils MWD 234a et 234b peuvent être réalisés en utilisant le ou les mêmes dispositifs utilisés pour réaliser l'outil MWD 34 de la Figure 1. De manière similaire, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 2381) peuvent être réalisés en utilisant le ou les mêmes dispositifs utilisés pour réaliser le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 38 de la Figure 1. Un exemple d'un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue qui peut être utilisé ou adapté de toute autre manière pour réaliser les dispositifs 38, 238a et 238b est décrit dans le brevet U.S. n 5517464. En fonctionnement, le système de télémétrie dans les puits de forage donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2 utilise les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b pour générer des signaux (par exemple, des signaux de pression modulés) dans la boue 20 s'écoulant dans l'espace annulaire 28 du puits de forage 30. Ces signaux générés (par exemple, des signaux de pression modulés ou variables) peuvent être détectés par un ou plusieurs des transducteurs de pression 240a - 10 - et 240b et/ou des capteurs de pression 242a et 242b, et analysés par l'unité de surface 202 pour extraire ou obtenir de toute autre manière des données ou d'autres informations associées aux conditions d'exploitation de l'outil de fond 201 (par exemple, un ou les deux outils MWD 234a et 234b), aux conditions dans le puits de forage 30, et/ou toute autre information de fond souhaitée. De cette manière, des communications peuvent être établies entre l'outil de fond 201 et, par conséquent, entre les outils MWD 234a et 234b et l'unité de surface 202. De manière plus générale, de telles communications entre l'outil de fond 201 et l'unité de surface 202 peuvent être établies à l'aide de systèmes de transmission sens montant ou descendant. De plus, bien que les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b soient décrits en connexion avec le système de télémétrie donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, d'autres types de dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être utilisés au lieu, ou en plus, des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b. Par exemple, un(e) ou plusieurs sirènes à boue, dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions positives par la boue et/ou dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions négatives par la boue peuvent être utilisé(e)s. En général, les systèmes de télémétrie dans les puits de forage donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent utiliser des dispositifs de télémétrie disposés ou placés dans des configurations différentes par rapport à l'outil de fond. Dans l'exemple de la Figure 2, un ou les deux dispositifs de télémétrie 238a et 238b peuvent être couplés en fonctionnement ou en communication au même outil MWD (c'est-à-dire, un outil MWD unique) (par exemple, l'outil 234a ou l'outil 234b). Chacun des dispositifs de télémétrie 238a et 238b peut aussi être couplé en fonctionnement ou en communication à différents outils respectifs. Par exemple, le dispositif de télémétrie 238a peut être couplé en communication ou en fonctionnement à l'outil MWD 234a et le dispositif de télémétrie 2899931 -11- 238b peut être couplé en communication ou en fonctionnement à l'outil MWD 234b, comme dépeint à la Figure 2. Comme décrit en plus amples détails ci-dessous, un ou les deux dispositifs de télémétrie 238a et 238b peuvent être couplés en communication ou en fonctionnement à un ou plusieurs composants de fond supplémentaires. 5 En se référant à nouveau au fonctionnement du système donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b peuvent envoyer des signaux sens montant (par exemple, des signaux de pression variables ou modulés pour être transportés le long de l'espace annulaire 28 jusqu'à la surface 29) en altérant le débit de boue à travers les dispositifs de télémétrie 238a et 10 238b. De tels signaux sens montant (par exemple, des signaux de pression variables ou modulés) sont détectés par les transducteurs de pression 240a et 240b et/ou les capteurs de pression 242a et 242b. En particulier, les signaux sens montant générés par le dispositif de télémétrie 238a peuvent être détectés par le transducteur 240a et/ou le capteur de pression 242a. De même, les signaux sens montant générés par le dispositif de 15 télémétrie 238b peuvent être détectés par le transducteur 240b et/ou le capteur de pression 242b. Les transducteurs de pression 240a et 240b peuvent être réalisés à l'aide de dispositifs identiques ou similaires à ceux utilisés pour réaliser le transducteur de pression 40 de la Figure 1, et les capteurs 242a et 242b peuvent être réalisés à l'aide de dispositifs identiques ou similaires à ceux utilisés pour réaliser le capteur 42 de la Figure 20 1. La Figure 3 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple 300 comprenant un outil de fond 301 ayant un système ou dispositif de télémétrie par tubes de forage câblés dans les puits de forage 348. Par contraste au système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue connu 100 25 dépeint à la Figure 1, le système de télémétrie donné à titre d'exemple 300 utilise un - 12 - dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 qui est abrité dans un outil MWD 334 et comprend le système de télémétrie par tubes de forage câblés 348. Comme illustré à la Figure 3, l'outil MWD 334 et le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 peuvent être placés dans l'outil de fond 301. L'outil MWD 334 peut être réalisé en utilisant un dispositif qui est similaire ou identique à celui utilisé pour réaliser l'outil MWD 34 de la Figure 1 et/ou les outils MWD 234a et 234b de la Figure 2. De manière similaire, le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 peut être réalisé en utilisant un dispositif qui est similaire ou identique à celui utilisé pour réaliser le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 38 de la Figure 1 et/ou les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b de la Figure 2. De plus, l'unité ou ordinateur de surface 302 peut être réalisé(e) de manière similaire à l'unité ou ordinateur de surface 202 décrit(e) dans le cadre de la Figure 2. Par conséquent, l'unité de surface 302 peut être couplée en fonctionnement ou en communication à l'outil MWD 334 par l'intermédiaire du dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 et/ou peut être couplée en fonctionnement ou en communication au système de télémétrie par tubes de forage câblés 348 par l'intermédiaire d'un ou plusieurs liens de communication (non illustrés). Comme avec le système donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, l'unité ou ordinateur de surface 302 peut être situé(e) à proximité de l'appareil de forage 10 ou, à la place, une partie ou la totalité de l'unité ou ordinateur de surface 302 peut être située à distance par rapport à l'appareil de forage 10. En regardant en détails le système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés 348, il est apparent dans l'exemple de la Figure 3 que le système 348 traverse essentiellement la totalité de la longueur de la garniture de forage 14. . Un exemple d'un système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés - 13 - qui peut être utilisé pour réaliser le système 348 est décrit dans le brevet U.S. n 6641434. Comme dépeint à la Figure 3, le système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés 348 comprend une pluralité ou série de fils 352 placés dans chaque tige de forage 350 qui forme ou compose la garniture de forage 14. Un accouplement 354 est placé à l'extrémité de chacune des tiges de forage 350 de manière à ce que, quand les tiges 350 sont connectées, jointes ou couplées de toute autre manière, la garniture de forage 14 assure un lien de communication câblé traversant la garniture de forage 14. Bien que le système de télémétrie par tubes de forage câblés 348 soit dépeint à la Figure 3 comme traversant essentiellement la totalité de la longueur de la garniture de forage 14 jusqu'à l'outil MWD 334, le système de télémétrie par tubes de forage câblés 348 peut à la place traverser uniquement partiellement la garniture de forage 14. En cours d'opération, soit le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338, soit le système à tubes de forage câblés 348, soit les deux, peut (peuvent) être utilisé(s) pour permettre les communications entre l'outil de fond 301 (par exemple, l'outil MWD 334) et l'unité de surface 302. En fonction du mode de fonctionnement particulier de l'appareil de forage 10 et/ou des conditions de fond et autres conditions environnementales, le dispositif 338 ou le système 348 peut être le mieux adapté pour transporter les données jusqu'à l'unité de surface 302. À la place ou de plus, à la fois le dispositif 338 et le système 348 peuvent être utilisés pour transporter simultanément des informations entre l'unité de surface 302 et l'outil de fond 301. Dans ce cas, les informations transportées peuvent concerner le ou les mêmes paramètres ou conditions de fond, ou un ou des paramètres ou conditions différent(e)s. La Figure 4 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple 400 comprenant un outil de fond 401 ayant un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 438 et un dispositif de - 14 -télémétrie électromagnétique dans les puits de forage 448. Similaire aux systèmes 200 et 300 dépeints aux Figures 2 et 3, respectivement, le système 400 comprend une unité ou ordinateur de surface 402 qui peut communiquer avec l'outil de fond 401 et/ou d'autres composants de fond et analyser les informations obtenues de ces derniers. De cette manière, l'unité de surface 402 peut être couplée en fonctionnement ou de toute autre manière à l'outil MWD 434 par l'intermédiaire, par exemple, du dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 438. De plus encore, comme avec les autres systèmes 200 et 300, l'unité de surface 402 peut être située à proximité de l'appareil de forage 10 comme illustré, ou une partie ou la totalité de l'unité de surface 402 peut êtresituée à distance par rapport à l'appareil de forage 10 et couplée en communication par l'intermédiaire, par exemple, de n'importe quelle combinaison souhaitée de liens de communication câblés ou sans fil avec le système 400. Le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 438 est placé dans l'outil de fond 401 et peut être réalisé en utilisant le même dispositif ou un dispositif similaire au dispositif utilisé pour réaliser le dispositif 38 de la Figure 1, les dispositifs 238a et 238b de la Figure 2, et/ou le dispositif 338 de la Figure 3. Également, l'outil MWD 434 est placé dans l'outil de fond 401 et peut être réalisé en utilisant le même dispositif ou un dispositif similaire au dispositif utilisé pour réaliser le ou les dispositifs utilisés pour réaliser les outils 234a et 234b de la Figure 2, et/ou 334 de la Figure 3. Le système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage 448 comprend un émetteur-récepteur de fond 454 et un émetteur-récepteur de surface 452. Un exemple d'un système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage qui peut être utilisé pour réaliser le système 448 de la Figure 4 est décrit dans le brevet U.S. n 5624051. Comme dépeint dans l'exemple de la Figure 4, le système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage 448 est également équipé d'un collier -d'espacement 450, qui est placé dans l'outil de fond 401 pour améliorer les signaux électromagnétiques transportés entre les émetteurs-récepteurs 452 et 454. Un exemple d'un collier d'espacement qui peut être utilisé pour réaliser le collier 450 est décrit dans le brevet U.S. n 5396232. Bien que les systèmes donnés à titre d'exemple dépeints aux Figures 2-4 comprennent certaines combinaisons de systèmes de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue, systèmes de télémétrie par tubes de forage câblés et systèmes de télémétrie électromagnétiques, d'autres combinaisons de tels systèmes peuvent être utilisées pour obtenir le même résultat ou des résultats similaires. Par exemple, un système de télémétrie dans les puits de forage utilisant une sirène à boue, des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions positives/négatives par la boue, un dispositif de télémétrie acoustique, un dispositif de télémétrie par ondes torsion ou n'importe quel(s) autre(s) dispositif(s) de télémétrie pourraient être utilisé(s) au lieu, ou en plus, de ceux dépeints aux Figures 2-4 pour communiquer avec une unité ou ordinateur de surface. De plus, différentes combinaisons de liens de communication (par exemple, sans fil, câblés, etc.) peuvent être utilisées pour assurer des communications sélectives entre l'unité de surface et les dispositifs de télémétrie pour répondre aux besoins d'applications particulières. De plus encore, il doit être entendu que les dispositifs de télémétrie, ou toute combinaison de ces derniers, utilisés avec les systèmes donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être placés dans différentes configurations autour de l'outil de fond. Par exemple, les dispositifs peuvent être placés adjacents les uns aux autres ou, à la place, à une distance souhaitée ou espacés l'un de l'autre, avec ou sans composants placés entre eux. Les dispositifs de télémétrie peuvent être orientés verticalement comme illustré dans les exemples, ou un ou plusieurs des dispositifs peuvent être inversés. 2899931 -16- La Figure 5 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple 500 comprenant un outil de fond 501 ayant de multiples composants de fond et de multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. Comme dépeint dans le système donné à titre d'exemple 500 de la Figure 5, l'outil 5 de fond 501 comprend deux outils MWD 534a et 534b, deux dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b, deux transducteurs de pression 540a et 540b, et deux capteurs 542a et 542b. Une unité ou ordinateur de surface 502, qui peut être similaire ou identique à une ou plusieurs des unités de surface données à titre d'exemple 202, 302, et 402 des Figures 2, 10 3, et 4, respectivement, peut être couplé(e) en communication et/ou en fonctionnement aux dispositifs de télémétrie 538a et 538b et/ou aux composants de fond 548a et 548b. Comme avec les autres exemple unités de surface 202, 302, et 404, l'unité de surface donnée à titre d'exemple 502 peut être située à proximité (par exemple, sur le site) ou à distance (par exemple, hors du site) par rapport à l'appareil de forage 10 et couplée en 15 fonctionnement et/ou de toute autre manière aux systèmes de télémétrie, aux outils MWD 534a et 534b, et/ou aux dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b par l'intermédiaire de n'importe quels liens de communication souhaités (non illustrés). Les outils MWD 534a et 534b peuvent être réalisés en utilisant des dispositifs similaires ou identiques à ceux utilisés pour réaliser les outils MWD 34, 20 234a, 234b, 334, et/ou 434. De manière similaire, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b peuvent être réalisés en utilisant des dispositifs similaires ou identiques à ceux utilisés pour réaliser les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 38, 238a, 238b, 338 et/ou 438. Comme dépeint à la Figure 5, l'outil de fond 501 abrite les outils MWD 534a et 534b, les 25 dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b, et les 2899931 -17- composants de fond 548a et 548b. Dans l'exemple de la Figure 5, les composants de fond 548a et 548b sont dépeints comme étant des outils d'évaluation des formations, qui peuvent être utilisés pour effectuer des essais sur les fluides, et/ou prélever des échantillons des fluides, d'une formation avoisinante. Des exemples de tels outils 5 d'évaluation des formations qui peuvent être utilisés pour réaliser les outils 548a et 548b sont décrits dans la demande de brevet U.S. n 2005/01109538. Comme illustré, les composants de fond 548a et 548b comprennent des lames de stabilisateur 552a et 552b avec des sondes 554a et 554b pour soutirer du fluide dans l'outil de fond 501, et des pistons de renfort 550a et 550b pour aider à forcer les sondes 554a et 554b en position 10 contre la paroi du puits de forage 30. Les composants d'évaluation des formations 548a et 548b peuvent permettre d'effectuer différentes procédures d'essai et/ou d'échantillonnage. Bien que l'exemple de la Figure 5 dépeigne deux composants d'évaluation des formations dans l'outil de fond 501, un ou plus de deux composants d'évaluation des formations peuvent être utilisés à la place. 15 Dans l'exemple de la Figure 5, les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage 538a et 538b sont couplés en fonctionnement aux composants de fond 548a et 548b respectifs. Cependant, un ou plusieurs dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être couplés à un ou plusieurs composants d'évaluation des formations. Par exemple, deux dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être couplés au même 20 composant de fond ou, à la place, chaque dispositif de télémétrie dans les puits de forage peut être couplé à un composant de fond unique respectif. De plus, une variété de composants d'évaluation des formations peuvent être couplés à un ou aux deux dispositifs de télémétrie dans les puits de forage 538a et 538b. Tel qu'utilisé aux présentes, composant d'évaluation des formations signifie un dispositif pour effectuer 25 une évaluation d'une formation telle que, par exemple, échantillonnage, détection de la 2899931 -18- pression de la formation en cours de forage, mesure de la résistivité, mesures par résonance magnétique nucléaire, ou n'importe quel autre outil de fond utilisé pour évaluer une formation souterraine. De multiples dispositifs et/ou systèmes de télémétrie dans les puits de forage tels que 5 ceux décrits dans le cadre des systèmes donnés à titre d'exemple aux présentes peuvent être utilisés pour permettre aux outils de fond d'effectuer des opérations de fond indépendantes ou intégrées. Par exemple, un système de télémétrie et/ou dispositif de télémétrie dans les puits de forage peut être utilisé conjointement avec un composant de fond d'évaluation des formations pour effectuer différentes opérations d'essai, alors qu'un 10 second dispositif de télémétrie peut être utilisé pour effectuer des opérations de résistivité. Des systèmes et/ou dispositifs de télémétrie dans les puits de forage supplémentaires peuvent être prévus selon les besoins. Dans certains cas, il peut être souhaitable d'utiliser certains systèmes ou dispositifs de télémétrie dans les puits de forage conjointement avec certains composants de fond pour effectuer certaines 15 opérations de fond. Les mesures effectuées avec les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être comparées et analysées. De cette manière, les mesures dupliquées ou redondantes peuvent être utilisées à des fins d'étalonnage et/ou de vérification. De plus, des mesures dupliquées ou redondantes peuvent être prélevées en différents endroits (simultanément 20 ou à des moments différents) pour déterminer des différences dans la formation en différents emplacements en fond de trou. Les mesures prélevées par différents composants peuvent également être analysées pour déterminer, par exemple, les capacités de performance et/ou les propriétés de la formation. La fonctionnalité séparée ou individuelle des dispositifs de télémétrie dans les puits de 25 forage peut également être utilisée pour fournir et/ou améliorer les capacités de transport - 19 - d'énergie des instruments ou outils en fond de trou/dans le BHA selon les besoins pour effectuer des opérations continues ou supplémentaires. Par exemple, les réalisations des systèmes dévoilées aux présentes peuvent être réalisées avec une source d'énergie (par exemple, des batteries) ou un générateur d'énergie (par exemple, une turbine à boue), tel que ceci est connu dans l'art, pour fournir l'énergie souhaitée. Encore d'autres réalisations peuvent être réalisées pour la transmission d'énergie par l'intermédiaire d'un transport d'énergie électromagnétique en utilisant les systèmes à tubes de forage câblés dévoilés aux présentes. De multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent également être utilisés pour augmenter les taux de transmission des données jusqu'à la surface et/ou pour éliminer le besoin d'avoir des batteries dans l'outil de fond. L'utilisation de multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peut également faire fonction de système de secours au cas où l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage tomberait en panne ou serait de toute autre manière incapable de fonctionner correctement. De plus, dans les cas où deux systèmes et/ou dispositifs de télémétrie dans les puits de forage différents sont utilisés, d'autres types de communication peuvent être utilisés selon les besoins ou les préférences pour assurer des communications plus efficaces entre un outil de fond et une unité de surface. De plus encore, tout milieu de communication souhaité (par exemple, mélanges gaz/gaz, y compris l'air, le méthane, l'azote, la boue, etc.) ou combinaison de milieux peut être utilisé pour réaliser les systèmes de télémétrie décrits aux présentes. Par exemple, toute combinaison de milieux sans fil et/ou câblés peut être utilisée pour répondre aux besoins d'applications particulières. De manière plus spécifique, les milieux sans fil peuvent comprendre la boue de forage, les signaux électromagnétiques, les signaux acoustiques, etc., et les milieux câblés peuvent comprendre les tubes de forage câblés et/ou tout autre milieu utilisant des conducteurs - 20 - électriques. Dans certains cas, en particulier en cas de forage en dépression, un gaz inerte tel l'azote, du méthane ou de l'air est mélangé pour réduire le poids de la boue. S'il existe une quantité excessive de gaz dans le système de boue, les systèmes de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue sont souvent inefficaces. Dans certains cas, uniquement du gaz comprimé est utilisé pour le forage. Dans ces cas, les systèmes de télémétrie électromagnétiques et/ou par tubes de forage câblés de l'invention peuvent être utilisés. Une combinaison de ces systèmes de télémétrie ou de multiples dispositifs de télémétrie électromagnétiques ou autres peuvent également être utilisés comme dévoilé aux présentes. Comme indiqué ci-dessus dans le cadre des exemples des Figures 2, 3, 4, et 5, les unités de surface 202, 302, 402 et/ou 502 peuvent être situées sur le site ou hors du site (par exemple, par rapport à l'appareil de forage) et peuvent être couplées en communication et/ou en fonctionnement à un ou plusieurs outils de fond respectifs par l'intermédiaire de liens de communication (non illustrés). Les liens de communication peuvent être réalisés en utilisant n'importe quel lien sans fil et/ou câblé souhaité capable de transmettre des données entre des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage et des unités ou ordinateurs de surface. Dans certains exemples, le lien de communication peut être couplé à un dispositif de télémétrie dans les puits de forage par l'intermédiaire d'un dispositif intermédiaire tel, par exemple, un transducteur de pression. Le lien de communication constitue des moyens pour faire passer des signaux tels des signaux de commande, de données, d'énergie ou autres entre les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage et l'ordinateur de surface. Ces signaux peuvent être utilisés pour contrôler l'outil de fond et/ou pour récupérer les données recueillies par l'outil de fond. De préférence, mais pas nécessairement, les signaux sont passés en temps réel pour assurer 2899931 -21- une collecte de données, un fonctionnement de l'outil et/ou une réponse aux conditions du puits qui soient rapides et efficaces. Un ou plusieurs liens (le communication peuvent être prévus pour coupler en fonctionnement le ou les systèmes et/ou le ou les dispositifs de télémétrie dans les puits 5 de forage à une ou plusieurs unités de surface. De cette manière, chaque dispositif et/ou système de télémétrie dans les puits de forage peut communiquer de manière sélective avec une ou plusieurs unités de surface. De tels liens peuvent aussi coupler le ou les systèmes et/ou le ou les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. Le ou les dispositifs de télémétrie peuvent communiquer avec la surface par l'intermédiaire d'un 10 système de télémétrie dans les puits de forage. Différents liens de communication peuvent être prévus de manière à ce que les dispositifs et/ou systèmes de télémétrie dans les puits de forage puissent communiquer entre eux et/ou avec la ou les unités de surface indépendamment, simultanément ou essentiellement simultanément, alternativement (par exemple, lorsqu'un dispositif de télémétrie communique activement, les autres dispositifs 15 de télémétrie ne communiquent pas activement), et/ou pendant des fenêtres ou intervalles de temps choisi(e)s (par exemple, prédéterminé(e)s). Les signaux et/ou les autres communications transporté(e)s par l'intermédiaire des systèmes de télémétrie dans les puits de forage donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être utilisés ou manipulés pour permettre le flux efficace des données 20 ou informations. Par exemple, les dispositifs et/ou systèmes de télémétrie donnés à titre d'exemple peuvent être utilisés de manière sélective pour faire passer des données depuis l'outil de fond jusqu'à l'unité ou ordinateur de surface. De telles données peuvent être passées des dispositifs et/ou systèmes de télémétrie à des fréquences similaires ou différentes, simultanément ou essentiellement simultanément, et/ou indépendamment. Les données et/ou signaux peuvent être manipulé(e)s, analysé(e)s ou traité(e)s de toute - 22 - autre manière de manière sélective pour générer des données de sortie optimales et/ou souhaitées. Les données (par exemple, les données de sortie) peuvent être comparées (par exemple, à des valeurs de référence, des valeurs seuils, etc.) et/ou analysées pour déterminer les conditions du site de forage, qui peuvent être utilisées pour ajuster les conditions opératoires, localiser de précieux hydrocarbures et/ou effectuer n'importe quelles autres opérations ou fonctions souhaitées sur le site de forage. Il convient de comprendre d'après la description précédente que les systèmes et procédés donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être modifiés à partir des réalisations spécifiques fournies. Par exemple, les liens de communication décrits aux présentes peuvent être câblés ou sans fil. Les dispositifs donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être activés ou exploités manuellement et/ou automatiquement pour effectuer les opérations souhaitées. Une telle activation peut être effectuée selon les besoins et/ou basée sur les données générées, les conditions détectées et/ou les résultats des opérations de fond. La description précédente et les systèmes et procédés donnés à titre d'exemple ainsi fournis sont donnés aux fins d'illustration uniquement et ne doivent pas être interprétés comme restrictifs. Par conséquent, bien que certains appareils et procédés aient été décrits aux présentes, l'étendue de la couverture de ce brevet n'est pas limitée à ces derniers. Au contraire, ce brevet couvre toutes les réalisations tombant raisonnablement dans l'étendue des revendications jointes, soit littéralement, soit sous la doctrine de l'équivalence
Des système et procédés de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond (301) déployé à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage (30) pénétrant une formation souterraine sont dévoilés. Un système de communication donné à titre d'exemple (301) comprend un premier dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue (338) placé dans un outil de fond (301) et au moins un dispositif de télémétrie supplémentaire autre qu'à transmission d'impulsions par la boue (348) placé dans l'outil de fond. Le système donné à titre d'exemple comprend également au moins un transducteur de pression ou un capteur de pression (40) adapté pour détecter une pression modulée fournie par au moins l'un des dispositifs de télémétrie.
1. Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le système de communication comprenant : une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage, caractérisé en ce qu'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage comprend un système de télémétrie par tubes de forage câblés ; et au moins une unité de surface en communication avec au moins un de la pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 2. Le système de communication de la 1, caractérisé en ce que la pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage comprend un ou plusieurs des composants suivants : un autre système de télémétrie par tubes de forage câblés, un 15 système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue ou un système de télémétrie électromagnétique. 3. Le système de communication de la 1, comprenant de plus au moins un composant d'évaluation des formations pour effectuer une opération de fond. 4. Le système de communication de la 3, caractérisé en ce que 20 le au moins un composant d'évaluation des formations doit être couplé en fonctionnement à au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 5. Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le système de communication comprenant : 25 au moins un composant d'évaluation des formations pour mesurer au moins un 2899931 - 24 - paramètre du puits de forage ; et une pluralité des systèmes de télémétrie dans les puits de forage, caractérisés en ce qu'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage doit être en communication avec le au moins un composant d'évaluation des formations pour recevoir 5 des données de celui-ci et transmettre les données à une unité de surface. 6. Le système de communication de la 5, caractérisé en ce que les systèmes de télémétrie dans les puits de forage comprennent un ou plusieurs des composants suivants : un système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue, un système de télémétrie électromagnétique ou un système de télémétrie par tubes de 10 forage câblés. 7. Le système de communication de la 5, caractérisé en ce que chaque outil d'évaluation des formations doit être couplé en fonctionnement à un dispositif de télémétrie dans les puits de forage respectif. 8. Un procédé de communication entre un emplacement en surface et un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le procédé comprenant : l'évaluation d'une formation souterraine en utilisant au moins un composant de fond placé dans l'outil de fond, caractérisé en ce que l'outil de fond comprend une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage ; et la transmission sélective des données depuis l'au moins un composant de fond jusqu'à une unité de surface par l'intermédiaire d'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 9. Le procédé de la 8, caractérisé en ce que les données sont transmises simultanément à partir de chaque composant de fond. 2899931 - 25 - 10. Le procédé de la 8, caractérisé en ce que les données sont transmises à des moments différents à partir d'au moins deux composants de fond. 11. Le procédé de la 8, comprenant de plus la transmission des données entre des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. 5 12. Le procédé de la 8, comprenant de plus l'analyse des données recueillies à partir de l'au moins un composant d'évaluation des formations. 13. Le procédé de la 12, caractérisé en ce que les données provenant de chaque composant d'évaluation des formations sont comparées. 14. Le procédé de la 8, comprenant de plus la fourniture 10 d'énergie à un outil de fond en utilisant l'un de la pluralité des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 15. Un système de télémétrie dans les puits de forage, comprenant : un premier dispositif de télémétrie dans les puits de forage couplé à un outil de fond et adapté pour utiliser un milieu de communication pour communiquer avec 15 un ordinateur de surface ; et un second dispositif de télémétrie dans les puits de forage couplé à l'outil de fond et adapté pour utiliser soit un milieu de communication, soit un lien de communication par tubes de forage câblés, soit un lien de communication électromagnétique pour communiquer avec l'ordinateur de surface. 20 16. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 15, caractérisé en ce que l'outil de fond comprend au moins deux outils de mesure en cours de forage.- 26 - 17. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 15, caractérisé en ce que le milieu de communication comprend la boue dans un puits de forage. 18. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 15, 5 caractérisé en ce que le milieu de communication comprend un mélange de boue et d'un gaz dans un puits de forage. 19. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 15, caractérisé en ce que le milieu de communication comprend un gaz composé essentiellement d'azote, de méthane ou d'air dans un puits de forage. 10 20. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 16, caractérisé en ce que les premier et second dispositifs de télémétrie dans les puits de forage comprennent au moins l'un des composants suivants : dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue, sirènes, dispositifs à impulsions positives ou dispositifs à impulsions négatives. 15
E
E21
E21B
E21B 47
E21B 47/20,E21B 47/00
FR2896525
A1
PLINTHE ADHESIVE
20,070,727
-1- La présente invention offre une solution adaptée au décor et à l'entretien des intérieurs à rénover. Quand on est locataire, il n'est pas conseillé de faire des travaux trop onéreux, mais la propreté et un décor agréable sont indispensables. Dans une habitation ancienne les murs sont souvent dégradés par l'humidité et la plus part du temps, après quelques réparations:, ils ne sont plus réguliers. Dans les habitations modernes le matériau de construction est souvent trop dur pour permettre la pose du moindre clou, comme dans les murs vétustes qui eux sont trop mous. Les femmes bricolent de plus en plus et cherchent des solutions afin de créer elles-mêmes leur décor, sans effort et sans avoir recours aux entrepreneurs. Dans le cas de plinthes il s'agit de menuisiers. Poser une plinthe sur un bas de mur dégradé ou en béton nécessite un gros outillage pour plâtrer, percer, cheviller, visser. Le transport oblige un véhicule adapter pour charger des planches de grandes longueurs et aussi en avoir la force. Pour la maniabilité nous choisirons un matériau léger, d'un composite moderne et souple, éventuellement ignifugé et enroulé sur lui-même. Par extension il est aussi possible de rendre ce produit hydrofuge, fongicide et insecticide. Pour l'esthétique ce matériau peut avoir l'aspect du bois, être coloré dans la masse pour un aspect marbré ou de carrelage, même faire une sorte de miroir ou tout simplement être brut, prêt à peindre. Pour simplifier la pose, une face sera enduite de colle, avec ou sans feuille de protection, pour isoler à l'enroulement la face qui sera exposée en décor. Une pression de la main suffira pour maintenir cette plinthe sur le support. Pour les dimensions toutes les longueurs et toutes les largeurs sont envisagées par rapport aux marchés de gros, demi-gros et détail. Il s'agit donc de présenter ici une en matière composite souple roulée sur elle même ou sur un mandrin pour lui garder une forme sans cassure. Cette plinthe enduite au verso d'une colle adaptée au matériau qui la compose s'applique sur tous supports par simple pression. Ce produit permet une tenue sur des murs inégaux en surface et dans lesquels on ne peut pas fixer par clous Et vis, on déroule et on pose comme on pratiquerait avec un rouleau de papier adhésif. Il est aussi possible de commercialiser ce produit plié
The board has a flexible composite material permitting a winding on a spindle, where the composite material is made fire proof, water proof and is made resistant to fungus and insect. The composite material has a wooden aspect or can be painted or colored in the mass imitating marble, tile or mirror.
Revendications - 1- Plinthe adhésive caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un matériau composite souple permettant un enroulage sur mandrin ou sur lui-même. - 2- Plinthe adhésive selon la 1 caractérisée en ce qu'elle peut être ignifugée, hydrofuge, fongicide et insecticide. -3- Plinthe adhésive selon la 1 caractérisée en ce que la colle enduite sur une face permet la pose par simple pression. - 4- Plinthe adhésive selon la 1 caractérisée en ce que le matériau composite qui la constitue lui permet d'avoir un aspect bois ou d'être peinte ou colorée dans la masse imitant le marbre le carrelage ou faire miroir. - 5- Plinthe adhésive selon la 1 caractérisée en ce que les dimensions sont adaptées aux besoins des marchés de gros et demi-gros ainsi qu'à la vente au détail. -6- Plinthe roulée adhésive selon la 1 caractérisée en :e que 15 cette plinthe peut aussi être pliée.
E
E04
E04F
E04F 19
E04F 19/04
FR2889566
A1
ACTIONNEUR MECANIQUE ET DISPOSITIF DE PASSAGE DE VITESSES
20,070,209
La présente invention concerne un actionneur mécanique du type comprenant: - une enceinte délimitant un volume intérieur percée par une ouverture, une tige s'étendant dans le volume intérieur et dépassant hors de l'enceinte par l'ouverture, - un premier piston solidaire de la tige monté mobile par rapport à l'enceinte selon l'axe de la tige et divisant axialement le volume intérieur en deux chambres, - des premiers moyens dle positionnement axial du premier piston 10 comprenant: - des premiers moyens de poussée axiale du premier piston d'une manière sélective dans deux sens opposés, - un premier ensemble d'au moins une butée d'arrêt du premier piston, positionné dans l'enceinte de manière à arrêter axialement le premier piston à deux positions stables définies par la position du premier ensemble de butées dans l'enceinte. Le premier ensemble de butées d'arrêt est généralement constitué de deux butées solidaires de l'enceinte disposées de part et d'autre du piston de manière à ce que ce dernier s'appuie sur l'une des butées en position stable. Pour certaines applications, plus de deux positions stables sont requises. C'est par exemple le cas des dispositifs de passage automatique de vitesses pour véhicule automobile, où la grille de sélection de vitesse comporte habituellement quatre niveaux: marche arrière / première et seconde vitesses / troisième et quatrième vitesses / cinquième et sixième vitesses. Deux actionneurs en série sont donc utilisés. Cette solution est assez complexe et requiert un volume important. L'invention a pour but un actionneur mécanique compact apte à fournir plus de deux positions stables. A cet effet, l'invention a pour objet un actionneur mécanique du type précité, caractérisé en ce que: - le premier ensemble de butées est monté mobile par rapport à l'enceinte selon l'axe de la tige, - il comprend des seconds moyens de positionnement axial du premier ensemble de butées en deux positions stables par rapport à l'enceinte. Grâce au positionnement axial des butées selon l'invention, la tige peut prendre jusqu'à deux nouvelles positions stables. L'actionneur permet donc dans ce cas à la tige de prendre en tout jusqu'à quatre positions stables. Un actionneur mécanique selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les seconds moyens de positionnement comprennent des seconds moyens de poussée axiale du premier ensemble de butées d'une manière sélective dans deux sens opposés, et un second ensemble d'au moins une butée d'arrêt du premier ensemble de butées, positionné dans l'enceinte de manière à arrêter axialement le premier ensemble de butées à deux positions stables définies par la position du second ensemble de butées dans l'enceinte; - l'actionneur comprend un second piston monté mobile par rapport à l'enceinte selon l'axe de la tige et solidaire du premier ensemble de butées, les premier et second pistons délimitant ensemble trois chambres dans le volume intérieur de l'enceinte; - la tige porte deux collerettes; le second piston délimite une ouverture de passage de la tige et est monté coulissant sur la tige entre les deux collerettes; - les premiers moyens de poussée comprennent une première conduite d'arrivée de fluide souspression dans la chambre la plus éloignée de l'ouverture de l'enceinte, et un premier ressort d'écartement du premier piston par rapport au premier ensemble de butées; - les seconds moyens de poussée comprennent une seconde conduite d'arrivée de fluide sous pression dans la chambre comprise entre les pistons, et un second ressort d'écartement axial du second piston par rapport à l'ouverture de l'enceinte; -l'actionneur comprend une première vanne électrique de passage de fluide vers la première conduite pouvant prendre une première position entraînant à elle seule le positionnement du premier piston dans une de ses deux positions stables par rapport au premier ensemble de butées, et une seconde position entraînant à elle seule le positionnement du premier piston dans l'autre position stable par rapport au premier ensemble de butées, ainsi que une seconde vanne électrique de passage de fluide vers la première conduite pouvant prendre une première position entraînant à elle seule le positionnement du premier ensemble de butées dans une de ses deux positions stables par rapport à l'enceinte, et une seconde position entraînant à elle seule le positionnement du premier ensemble de butées dans l'autre position stable par rapport à l'enceinte; - l'actionneur comprend une conduite de raccordement de la chambre la plus éloignée de l'ouverture de l'enceinte à la chambre la plus proche de cette ouverture. L'invention a également pour objet un dispositif de passage automatique de vitesses pour un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend une boîte de vitesses et un actionneur selon l'invention pour la sélection d'une vitesse de la boîte. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donné uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe d'un actionneur mécanique selon l'invention, - la figure 2 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de passage automatique de vitesses pour un véhicule automobile, comprenant l'actionneur de la figure 1, et - les figures 3 à 6 sont des figures en coupe de l'actionneur de la figure 1 illustrant les positions stables qu'il peut prendre. L'actionneur, désigné par la référence générale 10 sur la figure 1, comporte une enceinte 12 constituée d'une cuve 14 et d'un couvercle 16, recouvrant la cuve 14 et percé d'une ouverture circulaire 18. La cuve 14 et le couvercle 16 délimitent ensemble un volume intérieur 20 composé de trois parties cylindriques co-axiales d'axe X, mises bout à bout. L'axe X passe également par le centre de l'ouverture 18. Le diamètre des parties cylindriques est décroissant vers le fond de la cuve, c'est-à-dire vers le côté opposé à l'ouverture 18. L'actionneur 10 comprend un premier piston 22 monté mobile par rapport à l'enceinte selon l'axe X. Le premier piston 22 est un disque monté coulissant de manière étanche dans la partie cylindrique du volume intérieur 20 de plus petit diamètre. II divise ainsi axialement le volume intérieur 20 en deux chambres. L'actionneur comprend en outre une tige 24, solidaire du premier piston 22, s'étendant dans le volume intérieur 20 le long de l'axe X et dépassant hors de l'enceinte par l'ouverture 18. Deux collerettes 26, 28 sont portées par la tige dans le volume intérieur 20. La collerette la plus proche de l'ouverture 18 est dite collerette proximale 28, tandis que l'autre collerette est dite collerette distale 26. L'actionneur 10 comprend en outre un second piston 30. Ce second piston 30 présente un profil en coupe axiale en forme de H. Autrement dit, il est constitué d'un cylindre creux 32, au milieu duquel un disque 34 est disposé. Le cylindre creux 32 et le disque central 34 sont venus de matière l'un avec l'autre. Une ouverture 36 de passage de la tige 24 est ménagée dans le disque 34. Cette ouverture 36 est bordée, respectivement sur deux faces opposées du disque 34, par deux manchons 38, 40. Le manchon le plus proche de l'ouverture 18 est dit manchon proximal 40, tandis que l'autre manchon est dit manchon distal 38. Le piston 30 est monté sur la tige 24 de manière étanche entre les deux collerettes 26, 28. Ainsi, en coopérant avec les collerettes 26, 28, les manchons 38, 40 forment un premier ensemble de butées d'arrêt de la tige 24, et donc du premier piston 22. Le second piston 30 est monté coulissant dans la troisième partie du volume intérieur 20 donnant sur l'ouverture 18, le diamètre du cylindre creux 32 correspondant au diamètre de cette troisième partie dans laquelle il coulisse de manière étanche. L'actionneur 10 comporte un anneau 41 disposé à l'intérieur de l'enceinte 12, contre le couvercle 16, arrêtant le second piston 30 dans sa course vers le couvercle 16. Le même piston 30 est arrêté dans l'autre sens par un épaulement 43 dans la cuve 14, résultant de la différence de diamètre entre la deuxième et la troisième partie du volume intérieur 20. Ainsi, l'anneau 41 et l'épaulement 43 forment un second ensemble de butées d'arrêt du second piston 30. Le volume intérieur 20 est donc divisé par les premier et second pistons 22, 30 en trois chambres. La chambre la plus éloignée de l'ouverture 18 du couvercle 16 est appelée chambre distale 42, tandis que la chambre contiguë à cette ouverture 18 est appelée chambre proximale 44. La troisième chambre, intercalée entre les deux précédentes et délimitée axialement de chaque côté par les pistons 22, 30, est appelée chambre intermédiaire 46. L'actionneur 10 comprend également des premiers moyens de poussée axiale du premier piston 22 d'une manière sélective dans deux sens opposés, le long de l'axe X, ainsi que des seconds moyens de poussée axiale du second piston 30 d'une manière sélective dans deux sens opposés, également le long de l'axe X. Les premiers moyens de poussée comportent une première conduite 48 d'arrivée de fluide sous pression dans la chambre distale 42. Cette première conduite 48 est ménagée dans la cuve 14 de l'enceinte 12. Les premiers moyens de poussée comportent aussi un ressort 50 enroulé autour de l'axe X s'appuyant, d'un côté, sur le premier piston 22 et, de l'autre côté, sur le second piston 30. Le ressort 50 tend à ramener le piston 22 vers le fond de la cuve 14, autrement dit à ramener la tige 24 vers l'intérieur de l'enceinte 12. De manière similaire, les seconds moyens de poussée comportent une conduite 52, ménagée dans la cuve 14, d'introduction du fluide sous pression dans la chambre intermédiaire 46, ainsi qu'un second ressort 54. Le second ressort 54 est enroulé autour de l'axe X et s'appuie, d'un côté, contre le second piston 30 et, de l'autre côté, contre le couvercle 16. Il permet de repousser le second piston 30 vers le fond de la cuve 14. L'actionneur 10 comprend en outre une conduite 56, ménagée dans la cuve 14, de raccordement de la chambre distale 42 à la chambre proximale 44. Afin d'éviter les surpressions, par exemple en cas de blocage de la tige 24, l'actionneur 10 est muni de premier et second limiteurs de pression 58, 60, associés respectivement à la première conduite 48 et à la seconde conduite 52. Le premier limiteur de pression 58 comporte un premier canal 61 ménagé dans la cuve 14 et relié par un premier étranglement 62 à la première conduite 48. Une première bille 64 est insérée dans le premier canal 61 et repoussée contre l'étranglement 62 par un ressort 66. Le premier canal 61 est également relié à la seconde conduite 58. Ainsi, lors d'une surpression dans la première conduite 48, la bille est 30 décollée de l'étranglement 62 de manière à autoriser une décharge de fluide entre la première conduite 48 et la seconde conduite 52. De façon similaire, le second limiteur de pression 60 comporte un second canal 68 relié par un second étranglement 70 à la seconde conduite 52. Une seconde bille 72 est insérée dans ce second canal 68 et repoussée contre l'étranglement 70 par un ressort 74. Le second canal 68 est également relié à la chambre proximale 44, par un conduit 76 ménagé dans le couvercle 16. Ainsi, lors d'une surpression dans la seconde conduite 52, la seconde bille 72 est décollée de l'étranglement 70 de façon à permettre une décharge vers la première conduite 48, par l'intermédiaire de la chambre proximale 44 de la conduite de raccordement 56 et de la chambre distale 42. Le dispositif, représenté sur la figure 2, de passage automatique de vitesses du véhicule automobile est désigné par la référence générale 80. Il comporte l'actionneur 10 de la figure 1 et une pompe 82 de mise sous pression d'un fluide stocké dans une cuve 83. Chacune des première et seconde conduites de fluide 48, 52 est reliée à la pompe 82 respectivement par des première et seconde vannes électriques 84, 86. Chacune des vannes 84, 86 peut prendre une première position entraînant le passage de fluide sous pression depuis la pompe 83, respectivement vers la première conduite 48 ou la seconde conduite 52. Chaque vanne 84, 86 peut également prendre une seconde position entraînant l'évacuation du fluide contenu dans respectivement la première conduite 48 ou la seconde conduite 52 vers la cuve 83. Ainsi, la première position de la première vanne 84 entraîne à elle seule le positionnement du premier piston 22 dans la position stable obtenue lorsque la collerette distale 26 s'appuie contre le manchon distal 38, tandis que la seconde position entraîne à elle seule le positionnement du premier piston 22 dans l'autre position stable obtenue lorsque la collerette proximale 28 s'appuie contre le manchon proximal 40. De même, la première position de la seconde vanne 86 entraîne à elle seule le positionnement du second piston 30 dans la position stable obtenue lorsqu'il s'appuie contre l'anneau 41, tandis que la seconde position entraîne à elle seule le positionnement du second piston 30 dans l'autre position stable obtenue lorsqu'il s'appuie contre l'épaulement 43. Le dispositif de passage de vitesses 80 comprend en outre une boîte de vitesses 88 dont la tringlerie 90 d'engagement de crabots est reliée à la tige 24 de l'actionneur 10 afin de sélectionner un groupe d'une ou deux vitesses parmi: marche arrière / première et seconde vitesses / troisième et quatrième vitesses / cinquième et sixième vitesses. Le dispositif 80 comporte en outre un actionneur de passage 92 relié à la tringlerie 90 permettant de sélectionner une vitesse dans chaque groupe. L'actionneur de passage 92 comporte un vérin 94 pouvant prendre deux positions afin de faire tourner la tige 24 autour de son axe X. En référence aux figures 3 à 6, le fonctionnement de l'actionneur 10 de la figure 1 va à présent être décrit. Dans ce qui suit, l'introduction du fluide dans une conduite est obtenue en plaçant la vanne respective dans sa première position. Au contraire, l'absence d'introduction de fluide dans une conduite est 10 obtenue en plaçant la vanne respective dans sa seconde position. La première position de l'actionneur (figure 3) est obtenue lorsqu'il n'est pas alimenté, c'est-à-dire lorsque aucun fluide n'est introduit dans les première et seconde conduites 48, 52. Dans cette position, le prernier ressort 50 repousse le premier piston 22, et donc la tige 24, au loin du second piston 30 et le second ressort 54 repousse le second piston 30 contre l'épaulement 43. La tige 24 se trouve donc dans sa position la plus enfoncée possible dans l'enceinte 12. La figure 4 montre la seconde position prise par la tige 24. Cette position est obtenue en introduisant le fluide sous pression dans la première conduite 48, afin qu'il remplisse la chambre distale 42. Le fluide repousse alors le premier piston 22 vers l'ouverture 18 jusqu'à ce que la tige 24 soit arrêtée par le manchon distal 38 du second piston 30. Grâce à la conduite de raccordement 56, la chambre proximale 44 se remplit également de fluide. Le fluide exerce donc une contre-pression sur le second piston 30, qui, alliée à l'effort fourni par le second ressort 54, maintient le second piston 30 contre l'épaulement 43. La troisième position de la tige 24 est représentée sur la figure 5. Elle est obtenue en introduisant le fluide uniquement dans la seconde conduite 52. Le fluide remplit alors la chambre intermédiaire 46 et repousse le second piston 30 contre l'anneau 41. Le premier ressort 50 contribue, avec la pression exercée par le fluide dans la chambre intermédiaire 46, à maintenir le premier piston 20 le plus éloigné possible du second piston 30, c'est-à-dire lorsque la collerette proximale 28 est maintenue au contact du manchon proximal 40. Enfin, la quatrième position de la tige 24 représentée sur la figure 6 est la position dans laquelle la tige 24 est la plus sortie hors de l'enceinte 12. Cette position est obtenue en introduisant simultanément le fluide sous pression dans les trois chambres 42, 44, 46 simultanément. Le fluide contenu dans la chambre distale 42 repousse alors, d'une part, le premier piston 20 vers le second piston 30 et, d'autre part, avec l'aide du fluide contenu dans la chambre intermédiaire 46, le second piston 30 contre l'anneau 41
Cet actionneur comprend une enceinte (12) percée par une ouverture (18), une tige (24) dépassant hors de l'enceinte (12) par l'ouverture (18), un premier piston (22) solidaire de la tige (24) monté mobile par rapport à l'enceinte (12) selon l'axe (X) de la tige (24). L'actionneur comprend également des premiers moyens de positionnement axial du premier piston comprenant des premiers moyens (48, 50) de poussée axiale du premier piston (22) d'une manière sélective dans deux sens opposés et un premier ensemble d'au moins une butée d'arrêt (38, 40) du premier piston (22), positionné dans l'enceinte (12) de manière à arrêter axialement le premier piston (22) à deux positions stables.Le premier ensemble de butées (38, 40) est monté mobile par rapport à l'enceinte (12) selon l'axe de la tige, et l'actionneur comprend des seconds moyens (41, 43, 52, 54) de positionnement axial du premier ensemble de butées (38, 40) en deux positions stables par rapport à l'enceinte (12).Application aux boîtes de vitesses de véhicule automobile.
1. Actionneur mécanique du type comprenant: - une enceinte (12) délimitant un volume intérieur (20) percée par une ouverture (18), - une tige (24) s'étendant dans le volume intérieur (20) et dépassant hors de l'enceinte (12) par l'ouverture (18), - un premier piston (22) solidaire de la tige (24) monté mobile par rapport à l'enceinte (12) selon l'axe (X) de la tige (24) et divisant axialement le volume intérieur (20) en deux chambres, des premiers moyens de positionnement axial du premier piston (22) comprenant: - des premiers moyens (48, 50) de poussée axiale du premier piston d'une manière sélective dans deux sens opposés, - un premier ensemble d'au moins une butée d'arrêt (38, 40) du premier piston (22), positionné dans l'enceinte (12) de manière à arrêter axialement le premier piston (22) à deux positions stables définies par la position du premier ensemble de butées (38, 40) dans l'enceinte (12), caractérisé en ce que le premier ensemble de butées (38, 40) est monté mobile par rapport à l'enceinte (12) selon l'axe (X) de la tige (24), et en ce que l'actionneur comprend des seconds moyens (41, 43, 52, 54) de positionnement axial du premier ensemble de butées (38, 40) en deux positions stables par rapport à l'enceinte (12). 2. Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que les seconds moyens de positionnement comprennent: - des seconds moyens (52, 54) de poussée axiale du premier ensemble de butées (38, 40) d'une manière sélective dans deux sens opposés, et - un second ensemble d'au moins une butée d'arrêt (41, 43) du premier ensemble de butées (38, 40), positionné dans l'enceinte (12) de manière à arrêter axialement le premier ensemble de butées (38, 40) à deux positions stables définies par la position du second ensemble de butées (41, 43) dans l'enceinte (12). 3. Actionneur selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un second piston (30) monté mobile par rapport à l'enceinte (12) selon l'axe (X) de la tige (24) et solidaire du premier ensemble de butées (38, 40), les premier et second pistons (22, 30) délimitant ensemble trois chambres (42, 44, 46) dans le volume intérieur (20) de l'enceinte (12). 4. Actionneur selon la 3, caractérisé en ce que: -la tige (24) porte deux collerettes (26, 28), - le second piston (30) délimite une ouverture (36) de passage de la tige (24) et est monté coulissant sur la tige (24) entre les deux collerettes (26, 28). 5. Actionneur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les premiers rnoyens de poussée comprennent: - une première conduite (48) d'arrivée de fluide sous-pression dans la chambre (42) la plus éloignée de l'ouverture (18) de l'enceinte (12), et - un premier ressort (50) d'écartement du premier piston (22) par rapport au premier ensemble de butées (38, 40). 6. Actionneur selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les second moyens de poussée comprennent: - une seconde conduite (52) d'arrivée de fluide sous pression dans la chambre (46) comprise entre les pistons (22, 30), et - un second ressort (54) d'écartement axial du second piston (30) par rapport à l'ouverture (18) de l'enceinte (12). 7. Actionneur selon les 5 et 6 prises ensembles, caractérisé en ce qu'il comprend: - une première vanne électrique (84) de passage de fluide vers la première conduite (48) pouvant prendre une première position entraînant à elle seule le positionnement du premier piston (22) dans une de ses deux positions stables par rapport au premier ensemble de butées (38, 40), et une seconde position entraînant à elle seule le positionnement du premier piston (22) dans l'autre position stable par rapport au premier ensemble de butées (38, 40), et - une seconde vanne électrique (86) de passage de fluide vers la première conduite (52) pouvant prendre une première position entraînant à elle seule le positionnement du premier ensemble de butées (38, 40) dans une de ses deux positions stables par rapport à l'enceinte (12), et une seconde position entraînant à elle seule le positionnement du premier ensemble de butées (38, 40) dans l'autre position stable par rapport à l'enceinte (12). 8. Actionneur selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend une conduite (56) de raccordement de la chambre (42) la plus éloignée de l'ouverture (18) de l'enceinte (12) à la chambre (44) la plus proche de cette ouverture. 9. Dispositif de passage automatique de vitesses pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une boîte de vitesses (88) et un actionneur (10) selon l'une quelconque des 1 à 8 pour la sélection d'une vitesse.
F
F15,F16
F15B,F16H
F15B 15,F16H 61
F15B 15/24,F15B 15/14,F16H 61/30
FR2891075
A1
CIRCUIT DE MEMOIRE POUR AUTOMATE DE RECONNAISSANCE DE CARACTERES DE TYPE AHO-CORASICK ET PROCEDE DE MEMORISATION DE DONNEES DANS UN TEL CIRCUIT
20,070,323
L'invention concerne la reconnaissance de formes et de caractères et se rapporte plus particulièrement à un circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères et à un procédé de mémorisation de données dans un tel circuit de mémoire. Une application particulièrement intéressante d'un tel circuit de mémoire concerne l'élaboration d'une base de données pour un automate de reconnaissance de caractères déterministe à états finis de type AhoCorasick pour la mise en oeuvre d'une reconnaissance d'informations multiples ou MPR, également désignée par les anglo-saxons par le terme Multi-Pattern Recognition . Par exemple, mais non exclusivement, la reconnaissance de caractères peut être utilisée, dans le domaine informatique, pour reconnaître des signatures de virus informatiques ou dans des systèmes de détection d'intrusions dans lesquels des signatures d'attaques connues sont détectées. En se référant à la figure 1, un automate MPR de reconnaissance de caractères est donc basé sur l'utilisation d'une base de données B dans laquelle est stockée une liste de mots ou, de manière générale, une liste de séquences d'octets à reconnaître dans un fichier incident F. Les motifs sont stockés, dans la base de données B sous la forme d'une arborescence de noeuds dans laquelle chaque noeud correspond à une séquence d'octets d'un motif à reconnaître et dans laquelle chaque noeud correspond à un état de l'automate. La structure et l'élaboration d'un automate de type Aho-30 Corasick sont bien connues d'un homme du métier et ne sont donc pas décrites en détail par la suite. On pourra, à cet égard, se référer à l'article A. Aho and M.Corasick: Efficient String Machine, An aid to bibliographie search. in Communications of the ACM, 18 (6) : 333-340, 1975 . On notera cependant que la construction d'un automate Aho-Corasick nécessite tout d'abord l'élaboration de la base de données B en prévoyant, pour chaque motif à reconnaître, les états et les transitions directes qui mènent à la reconnaissance du motif. On calcule alors une fonction de transition qui pointe vers un noeud consécutif qui correspond à la reconnaissance d'un caractère dans un état donné. La recherche d'un motif dans un fichier à analyser F, tel qu'un fichier vidéo ou un fichier texte, s'effectue ensuite en parcourant le graphe construit. Lorsque l'on atteint un état final, on déclare retrouvé le motif correspondant. Il a été constaté que l'élaboration de la base de données est une étape très complexe à mettre en oeuvre et nécessite des moyens matériels relativement importants, en particulier en termes de mémoire. Ainsi, dans une application de recherche de signatures de virus informatiques, la taille de la mémoire nécessaire pour mettre en oeuvre un automate de type Aho-Corasick peut atteindre, voire dépasser, 100 Mo. En outre, les automates de reconnaissance de caractère et de formes de type Aho-Corasick sont généralement implantés sous une forme logicielle de sorte que le transfert des données vers et à partir de la base de données s'effectue par des bus, ce qui nécessite un temps de transfert non négligeable. Au vu de ce qui précède, le but de l'invention est de pallier les inconvénients liés aux automates de reconnaissance de caractères conventionnels. Un autre but de l'invention est de permettre la construction d'un automate de reconnaissance de caractères sous forme matérielle. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères de type AhoCorasick dans lequel des chaînes de caractères prédéterminées sont reconnues dans un flux de données incident par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de 2891075 3 noeuds stockée en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à une séquence reconnue d'une chaîne de caractères et dans laquelle une partie au moins desdits noeuds est liée à un noeud consécutif par une transition valide, d'un état initial jusqu'à des états terminaux correspondant chacun à une chaîne de caractères reconnue. Selon une caractéristique générale de l'invention, le circuit comporte des premiers ensembles d'adresses mémoires consécutives définissant respectivement des chaînes de noeuds consécutifs accessibles séquentiellement lors de transitions successives jusqu'à un état terminal et des deuxièmes ensembles d'adresses mémoires définissant des noeuds multiples pointant chacun vers plusieurs états. Grâce à cet agencement, il a été constaté que le nombre de bits nécessaires pour représenter un automate Aho-Corasick en mémoire est fortement réduit. En outre, grâce à cet agencement, les transitions peuvent être réalisées en utilisant un nombre de transitions d'horloge minimum. Selon une autre caractéristique de l'invention, les noeuds de chaque chaîne de noeuds et les noeuds multiples sont adressables à partir d'un noeud de base et d'un décalage relatif par rapport audit noeud de base. Les chaînes de noeuds sont codées en mémoire différemment des noeuds multiples. Toutefois, chaque noeud de chaque chaîne de noeuds et chaque noeud multiple est codé sous la forme d'une trame de bits de codage de caractéristiques relatives à une transition associée audit noeud. En ce qui concerne les chaînes de noeuds, la trame comporte, dans un mode de mise en oeuvre, un ensemble de bits de codage d'un drapeau indiquant la présence d'une transition valide pour le noeud vers un noeud consécutif. Cette trame comporte en outre un champ de codage de l'adresse d'un noeud de destination d'une transition pour ledit noeud en l'absence de transition valide, c'est-à-dire en cas de transition d'échec. La trame comporte en outre un ensemble de bits de codage de la longueur du champ de codage. Elle comporte en outre un ensemble de bits de codage du type de noeud de destination de la transition d'échec. Un ensemble de bits de codage d'un caractère suivant attendu pour une transition valide est également utilisé dans la trame de 5 codage de chaque noeud de la chaîne de noeuds. Cette trame comporte enfin un ensemble de bits de codage d'une information indiquant si le noeud correspond à un état terminal constituant une reconnaissance d'une séquence de chaîne de caractères. En ce qui concerne les noeuds multiples, la trame de codage comporte des bits de codage de paramètres de calcul d'une fonction de transition valide et des bits de codage d'un paramètre de vérification de la transition. Cette trame comporte en outre des bits de codage d'un noeud de destination de la transition pour le noeud, en cas de transition d'échec. Par exemple, le paramètre de validation est l'adresse d'un noeud immédiatement précédent, la transition étant validée lorsque le paramètre de validation du noeud de destination de la transition correspond à l'adresse du noeud précédent. En effet, chaque noeud ne comporte qu'un et un seul antécédent de sorte que la vérification de l'adresse du noeud précédent permet de vérifier la validité de la transition. La trame de codage comporte en outre des bits de codage d'une information indiquant si le noeud correspond à un état terminal constituant une reconnaissance d'une séquence de chaîne de caractères. Cette trame comporte enfin des bits de codage indiquant si le noeud pointe vers un noeud d'une chaîne de noeuds ou vers un noeud multiple. Selon un autre aspect, l'invention a également pour objet un procédé de mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick dans lequel des chaînes de caractères prédéterminées sont reconnues dans un flux de données incident par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockée en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à une séquence reconnue d'une chaîne de caractères et dans laquelle une partie au moins desdits noeuds est liée à un noeud consécutif par une transition valide, d'un état initial jusqu'à des états terminaux correspondant chacun à une chaîne de caractères reconnue, caractérisé en ce que l'on stocke à des premiers ensembles d'adresses mémoire successives des premiers ensembles de noeuds définissant respectivement des chaînes de noeuds consécutifs 10 accessibles séquentiellement lors de transitions successives jusqu'à un état terminal et des deuxièmes ensembles de noeuds multiples pointant vers plusieurs états à des deuxièmes ensembles d'adresses mémoires. Selon une autre caractéristique de ce procédé, les noeuds de chaque chaîne de noeuds et les noeuds multiples sont adressables à 15 partir d'un noeud de base et d'un décalage relatif par rapport audit noeud de base. Selon encore une autre caractéristique du procédé selon l'invention, chaque noeud de chaque chaîne de noeuds et chaque noeud multiple est codé en mémoire sous la forme d'une trame de bits de codage de caractéristiques relatives à une transition associée audit noeud. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1, dont il a déjà été fait mention, illustre le principe général d'une reconnaissance de caractères au moyen d'un automate de reconnaissance de type Aho-Corasick conventionnel; la figure 2 est un schéma synoptique illustrant le stockage de données dans un circuit de mémoire conforme à l'invention; - la figure 3 montre un exemple d'implémentation d'une base dans un circuit de mémoire conforme à l'invention; - la figure 4 illustre l'organisation du circuit de mémoire pour la mémorisation des noeuds multiples; - la figure 5 est un schéma synoptique illustrant le codage des noeuds de chaque chaîne de noeuds; et - la figure 6 est un schéma synoptique illustrant le codage des noeuds multiples. Tel que représenté à la figure 2, le circuit de mémoire est organisé sous la forme d'une arborescence constituée d'une succession de noeuds correspondant chacun à un état d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick, c'est-à-dire un état correspondant à une reconnaissance d'un motif ou d'une séquence de caractères d'un motif à reconnaître dans un fichier incident à analyser. Les noeuds sont liés entre eux par des transitions valides ou directes qui mènent à un état final correspondant à la reconnaissance d'un motif prédéterminé. Ainsi, à partir d'un état initial E, chaque noeud pointe vers un ou plusieurs noeuds consécutifs de manière à aboutir vers un état final EF en passant par des états intermédiaires tels que E; pour déclarer un motif correspondant retrouvé. Toutefois chaque noeud ne pointe par une transition valide que vers un ou plusieurs noeuds d'un ordre immédiatement inférieur. En l'absence de transition valide, des transitions d'échec sont prévues pour ramener l'automate dans un état précédent prédéterminé. Toutefois, dans l'architecture visible à la figure 2, on distingue des noeuds multiples, qui pointent vers plusieurs noeuds consécutifs et des chaînes de noeuds dont les noeuds ne pointent chacun que vers un unique noeud consécutif. Chaque noeud n'est issu que d'un et un seul noeud parent. Les transitions d'échec ne permettent d'aboutir que vers un noeud multiple. Ainsi, par exemple, dans l'exemple illustré à la figure 2, le noeud initial E est un noeud multiple qui pointe vers huit noeuds consécutifs N1, N2; ..., N8. De même, le noeud désigné par la référence N3 constitue également un noeud multiple qui pointe vers plusieurs noeuds tels que Ni. Les autres noeuds, tels que Ni sont des noeuds de chaînes et pointent vers un unique noeud. A la construction du circuit de mémoire, les transitions entre noeuds sont élaborées en construisant, d'un part, des transitions valides Tv entre deux états consécutifs qui correspondent à une suite de caractères du motif à reconnaître et, d'autre part, des transitions d'échec Te en cas de non-reconnaissance d'un caractère dans un état donné (figure 3). Dans l'exemple représenté à la figure 3, à partir d'un état initial E, on procède à une transition d'états à chaque caractère incident. Ainsi, l'entrée de caractères a ou b permet d'atteindre les états a ou b, respectivement. A partir de l'état a, la réception d'un caractère b permet d'atteindre un état final ab, ce qui correspond à la reconnaissance du motif ab. A partir de l'état b, la réception du symbole a permet d'atteindre l'état final ba, tandis que la réception du caractère b permet d'atteindre l'état final bb. Enfin, à partir de l'état final ba, la réception du caractère b permet d'atteindre un état intermédiaire bab puis l'état final babb après réception du caractère b . A partir de chacun des états ci-dessus mentionnés, en l'absence de transition valide, des transitions d'échec Te permettent de pointer vers un état antérieur prédéterminé en utilisant une fonction de transition prédéfinie, qui sera décrite en détail par la suite. Les noeuds de chaque chaîne de noeuds constituent des noeuds constitutifs accessibles séquentiellement lors du parcours de l'arborescence et sont implantés en mémoire à des adresses consécutives à partir d'un noeud de base et d'un décalage offset relatif par rapport à ce noeud de base. Ainsi, l'address d'un noeud d'une chaîne de noeuds est donnée par la relation suivante: Address (offset) = C@ + offset dans laquelle: Address (offset) désigne l'adresse d'un noeud séparé d'un noeud de base d'un décalage offset; et C@ désigne l'adresse du noeud de base. Pour le stockage en mémoire des noeuds multiples, le circuit de mémoire est divisé en espaces successifs de zones-mémoire correspondant chacun à un symbole d'un alphabet. Par exemple, la mémoire est subdivisée en A segments de A descripteurs, A étant par exemple égal à 256 (figure 4). Chaque segment correspond à une série de descripteurs consécutifs, associés chacun à un symbole donné de l'alphabet, qui décrivent le chemin qui a permis d'accéder au noeud dans l'arborescence. Les noeuds multiples sont ainsi également mémorisés relativement au noeud de base et leur adresse peut être calculée à partir de la relation: Address (s, offset) = S@ +s x offset + 1 Address (g) = S@ dans laquelle: Address(S, offset) désigne l'adresse d'un noeud multiple 20 espacé d'un noeud initial d'un décalage offset; - S@ désigne l'adresse du noeud de base; et - Address(E) correspond à l'adresse du noeud de base. Dans le but de réduire la taille-mémoire nécessaire au stockage des chaînes de noeuds et des noeuds multiples, ces noeuds sont codés de 25 la manière suivante. En se référant tout d'abord à la figure 5, les noeuds de chaque chaîne de noeuds sont codés en mémoire sous la forme d'une trame d'octets de longueur variable. Pour chaque noeud, la trame contient, d'une part, des octets TRANS et FS[OJ, .. , FS[nJ permettant de déterminer la transition relative au noeud, c'est-à-dire de déterminer le noeud destinataire de la transition et, d'autre part, de drapeaux constitués de champs permettant de décrire le contenu des octets servant à l'élaboration de la destination de la transition ou de décrire l'état associé au noeud ou encore le type de transition. Chaque noeud est ainsi codé à une adresse mémoire du circuit selon la trame représentée à la figure 5 qui contient les champs suivants: -TRANS permet de déterminer s'il existe une transition valide et fournit un symbole de l'alphabet pour lequel il existe une transition valide. L'état de destination est alors l'état consécutif situé à l'adresse suivante; et - FS[OJ, ... , FS[n] constitue un mot de longueur variable délivrant les 2s"' bits les moins significatifs de l'état de destination d'une transition d'échec. Les drapeaux sont, quant à eux, constitués des champs suivants: -TERM: ce champ est constitué d'un bit qui indique si l'état associé au noeud est un état terminal ou un état intermédiaire; - TRANS PRESENT: ce drapeau est constitué d'un bit qui indique s'il existe un champ TRANS dans la trame et permet ainsi de déterminer, sans avoir à décoder le champ TRANS, s'il existe une transition valide pour l'état en cours ou si la transition associée à cet état est une transition d'échec dont la destination est codée au moyen des octets FS[OJ, ..., FS[n] ; - FSLEN: ce drapeau contient plusieurs bits qui servent à indiquer la longueur du champ FS. Par exemple, une valeur 00 indique que le champ FS correspond à l'état initial E, toute autre valeur de ce champ FS_LEN spécifiant le nombre d'octets utilisés pour coder le champ FS; - S NODE: ce drapeau est constitué d'un bit qui est positionné à 1 lorsque une transition d'échec aboutit à un noeud multiple. Selon ce codage, une transition d'un premier état vers un deuxième état peut être mise en oeuvre de la manière suivante. A partir d'un état S et à réception d'un symbole d'entrée a;, un analyseur calcule l'adresse de destination de la transition comme suit. Si le drapeau TRANS_PRESENT est positionné à 1 et si la valeur contenue dans le champ TRANS correspond au symbole a;, l'état de destination est l'état S' suivant dans la chaîne de noeuds. L'adresse en octets de cet état S' est alors l'adresse de l'état S additionnée de la longueur du champ FS et de deux octets pour tenir compte d'un octet correspondant au champ TRANS et d'un octet correspondant aux drapeaux. Au contraire, si le champ TRANS_PRESENT n'est pas positionné à 1 , alors, si le champ S_NODE est positionné à 1 , l'adresse de l'état suivant S' est un noeud multiple à l'adresse codée par le champ FS. Si le drapeau S_NODE n'est pas positionné, alors l'état de destination S' est un noeud d'une chaîne de noeuds à l'adresse codée par le champ FS. Au vu de ce qui précède, l'analyseur de l'automate de reconnaissance de caractères peut déterminer les transitions au moyen de l'algorithme suivant: State TRANS (State S, a;) //transition valide: if (TRANS_PRESENT && (ai == TRANS)) return @(S) + FS LEN+2; else J t //transition d'échec: offset = concat (FS_EXT, FS[0], ..., FS[FS LEN] //Aller à un noeud multiple: if (S_NODE) return S@ + offset x sizeof (noeud multiple) ; else return C@ + offset //Aller à un noeud de chaîne. En se référant maintenant à la figure 6, le codage des noeuds multiples est effectué de la façon suivante. Ces noeuds sont également codés sous la forme d'une trame de bits servant à déterminer une transition associée aux noeuds. Chaque noeud multiple comporte également un certain nombre de champs servant à déterminer une transition associée au noeud et des drapeaux permettant de décrire le noeud multiple ou l'état associé au noeud. En ce qui concerne le champ servant à l'élaboration de la transition, celui-ci comporte deux champs T et S servant à calculer une fonction de transition, un champ K permettant de vérifier la validité de la transition ainsi calculée ainsi qu'un champ Fs servant à pointer vers un état d'échec dans la mémoire. Le champ T sert ainsi au codage d'un décalage du noeud dans un segment. Le champ S sert au codage du décalage du segment considéré par rapport au noeud initial E; Le champ K sert au codage d'une clé pour vérifier que la transition valide calculée à partir des champs T et S est correcte et correspond à l'adresse du noeud de départ de la transition; Le champ FS sert au codage de l'adresse de l'état d'échec dans la mémoire. Par ailleurs, deux champs sont utilisés. JUMP: ce drapeau est un bit qui indique si le noeud multiple pointe vers un noeud d'une chaîne de noeuds; et - TERM: ce drapeau est un bit qui indique si l'état en cours est un état final ou non. Ainsi, si le drapeau JUMP est positionné à 1, l'état de destination de la transition est constitué par un noeud prédéterminé d'une chaîne de noeuds. L'adresse est par exemple calculée par concaténation des champs T, S, et FS pour calculer un décalage offset par rapport à l'adresse d'un noeud de base Cg. Au contraire, si le drapeau JUMP n'est pas positionné, le noeud de destination de la transition est constitué par un noeud multiple et est calculé à partir d'une fonction de transition Gs (ai) à partir des paramètres T et S. A l'adresse de destination, comme indiqué précédemment. l'adresse contenue dans la clé K est comparée avec l'adresse du noeud de départ de la transition afin de valider la transition. Par exemple, la détermination d'une transition peut être mise en oeuvre par un analyseur au moyen de l'algorithme suivant: State TRANS (State S, a;) if (JUMP) offset = concat (T, S, Fs) ; return C@ + offset; //Aller à un noeud de chaîne. S //Noeud multiple suivant théorique pour la transition valide. Gs(a;) = A x (a; O+ S) + T + 1; S' = S@ + Gs(a;) x sizeof (noeud multiple) ; if (S'. K @(S)) return S@ + Fs x sizeof (super node) ; else return @ (S')
L'invention se rapporte à un circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick dans lequel des chaînes de caractères prédéterminées sont reconnues dans un flux de données incident par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds (Ni, Nj) stockée en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à une séquence reconnue d'une chaîne de caractères et dans laquelle une partie au moins desdits noeuds est liée à un noeud consécutif par une transition valide, d'un état initial jusqu'à des états terminaux correspondant chacun à une chaîne de caractères reconnue,Ce circuit comporte des premiers ensembles d'adresses mémoires consécutives définissant respectivement des chaînes de noeuds consécutifs accessibles séquentiellement lors de transitions successives jusqu'à un état terminal et des deuxièmes ensembles d'adresses mémoires définissant des noeuds multiples pointant chacun vers plusieurs états.
1. Circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick dans lequel des chaînes de caractères prédéterminées sont reconnues dans un flux de données incident par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockée en mémoire dans laquelle chaque noeud (Ni) correspond à une séquence reconnue d'une chaîne de caractères et dans laquelle une partie au moins desdits noeuds est liée à un noeud consécutif par une transition valide, d'un état initial jusqu'à des états terminaux correspondant chacun à une chaîne de caractères reconnue, caractérisé en ce qu'il comporte des premiers ensembles d'adresses mémoires consécutives définissant respectivement des chaînes de noeuds consécutifs accessibles séquentiellement lors de transitions successives jusqu'à un état terminal et des deuxièmes ensembles d'adresses mémoires définissant des noeuds multiples pointant chacun vers plusieurs états. 2. Circuit de mémoire selon la 1, caractérisé en ce que les noeuds de chaque chaîne de noeuds et les noeuds multiples sont adressables à partir d'un noeud de base et d'un décalage relatif par rapport audit noeud de base. 3. Circuit de mémoire selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque noeud de chaque chaîne de noeud et chaque noeud multiple est codé en mémoire sous la forme d'une trame de bits de codage de caractéristiques relatives à une transition associée audit noeud. 4. Circuit de mémoire selon la 3, caractérisé en ce que la trame de chaque noeud de la chaîne de noeuds comporte un ensemble de bits (TRANS_PRESENT) de codage d'un drapeau indiquant la présence d'une transition valide vers un noeud consécutif. 5. Circuit de mémoire selon la 4, caractérisé en ce que la trame comporte un champ (FS) de codage de l'adresse d'un noeud de destination d'une transition en l'absence de transition valide. 6. Circuit de mémoire selon la 5, caractérisé en ce que la trame comporte en outre un ensemble de bits (FS_LEN) de codage de la longueur du champ (FS) de codage. 7. Circuit de mémoire selon l'une dees 5 et 6, caractérisé en ce que la trame de codage comporte en outre un ensemble de bits (SNODE) de codage du type de noeud de destination de la transition non valide. 8. Circuit de mémoire selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que la trame de codage de chaque noeud de la chaîne de noeuds comporte un ensemble de bits (TRANS) de codage d'un caractère suivant attendu pour une transition valide. 9. Circuit de mémoire selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que la trame de codage de chaque noeud de la chaîne de noeuds comporte un ensemble de bits (TERM) de codage d'une information indiquant si le noeud correspond à un état terminal constituant une reconnaissance d'une séquence de chaîne de caractères. 10. Circuit de mémoire selon la 3, caractérisé en ce que la trame de codage de chaque noeud multiple comporte des bits (T, S) de codage de paramètres de calcul d'une fonction de transition valide et des bits de codage (K) d'un paramètre de vérification de la transition. 11. Circuit de mémoire selon la 10, caractérisé en ce que la trame de codage comporte en outre des bits (FS) de codage d'un noeud de destination de la transition pour le noeud en l'absence de transition valide. 12. Circuit de mémoire selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que le paramètre de validation (K) est l'adresse d'un noeud immédiatement précédent, la transition étant validée lorsque le paramètre de validation du noeud de destination de la transition correspond à l'adresse du noeud précédent. 13. Circuit de mémoire l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que la trame de codage comporte en outre des bits (TERM) de codage d'une information indiquant si le noeud correspond à un état terminal constituant une reconnaissance d'une séquence de chaîne de caractères. 14. Circuit de mémoire pour automate de reconnaissance de caractères selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que la trame de codage comporte en outre des bits (JUMP) de codage indiquant si le noeud est un noeud d'une chaîne de noeuds ou un noeud multiple. 15. Procédé de mémorisation de données dans un circuit de mémoire d'un automate de reconnaissance de caractères de type Aho-Corasick dans lequel des chaînes de caractères prédéterminées sont reconnues dans un flux de données incident par mise en oeuvre de transitions successives dans une arborescence de noeuds stockée en mémoire dans laquelle chaque noeud correspond à une séquence reconnue d'une chaîne de caractères et dans laquelle une partie au moins desdits noeuds est liée à un noeud consécutif par une transition valide, d'un état initial jusqu'à des états terminaux correspondant chacun à une chaîne de caractères reconnue, caractérisé en ce que l'on stocke à des premiers ensembles d'adresses mémoire successives des premiers ensembles de noeuds définissant respectivement des chaînes de noeuds consécutifs accessibles séquentiellement lors de transitions successives jusqu'à un état terminal et des deuxièmes ensembles de noeuds multiples pointant vers plusieurs états à des deuxièmes ensembles d'adresses mémoires. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que les noeuds de chaque chaîne de noeuds et les noeuds multiples sont adressables à partir d'un noeud de base et d'un décalage relatif par rapport audit noeud de base. 17. Procédé selon l'une des 15 et 16, caractérisé chaque noeud de chaque chaîne de noeuds et chaque noeud multiple est codé en mémoire sous la forme d'une trame de bits de codage de caractéristiques relatives à une transition associée audit noeud.
G
G06,G11
G06K,G11C
G06K 9,G11C 15
G06K 9/62,G11C 15/04
FR2893288
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE MAINTENIR EN ATTENTE D'UTILISATION UNE SANGLE D'UNE CEINTURE DE SECURITE D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,518
La présente invention concerne un dispositif permettant de maintenir en attente d'utilisation une sangle d'une ceinture de sécurité d'un siège de véhicule automobile. Elle s'applique en particulier mais de manière non limitative à un véhicule du type à trois portes, cabriolet ou coupé. Comme cela est connu, une ceinture de sécurité, notamment de siège avant d'un véhicule, comprend une sangle dont l'extrémité inférieure est reliée au pied milieu de la caisse du véhicule et l'extrémité opposée est reliée à un moyen enrouleur automatique fixé généralement en partie supérieure du pied du milieu de la caisse. Sur les véhicules du type coupé ou cabriolet, le pied milieu de la caisse est en retrait en arrière du dossier du siège avant afin de favoriser l'accès aux places arrière du véhicule une fois basculé le dossier du siège avant. Une telle architecture où la sangle de ceinture de sécurité est très éloignée de l'occupant du siège avant a pour inconvénient que la saisie de la sangle en attente d'utilisation est souvent très difficile pour la personne qui veut boucler la ceinture de sécurité à son siège et une telle manœuvre exige des contorsions gênantes, notamment de rotation du thorax, en particulier pour des personnes à mobilité réduite. Pour résoudre le problème ci-dessus, on a 35 cherché à utiliser différents dispositifs de retenue de la sangle de ceinture de sécurité au siège du véhicule et comprenant une bande de tissu solidaire à l'une de ses extrémités du dossier du siège et amoviblement fixée à son extrémité au siège à l'aide par exemple d'un bouton pression pour maintenir la sangle entre la bande et le dossier, une bande pouvant être accrochée au tissu du dossier du siège par des moyens d'accrochage du genre velcro ou un guide de la sangle fixé au dossier. Ces dispositifs connus ne sont pas toujours efficaces, sont peu esthétiques et, dans la majorité des cas, ils sont développés spécifiquement pour la fonction de retenue de la sangle. En outre, ils demandent de la part de l'utilisateur une opération supplémentaire de dégagement ou de repositionnement de la ceinture de sécurité dans le dispositif de retenue lorsqu'il est nécessaire d'accéder aux places arrière du véhicule. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des dispositifs connus en proposant un dispositif de maintien en attente d'utilisation d'une sangle de ceinture de sécurité d'un siège de véhicule automobile permettant à l'occupant de ce siège de saisir très facilement la sangle de ceinture de sécurité pour boucler ensuite la ceinture au siège. A cet effet, selon l'invention, le dispositif permettant de maintenir en attente d'utilisation une sangle d'une ceinture de sécurité d'un siège notamment avant de véhicule automobile, le siège étant équipé d'un élément de préhension disposé latéralement au dossier du siège en regard de la caisse du véhicule et actionnable mantuellement pour commander un mécanisme de déverrouillage autorisant au moins le pivotement du dossier à une position inclinée de réglage, est caractérisé en ce qu'il comprend un doigt de maintien monté pivotant à l'élément de préhension entre une position inactive escamotée et une position active faisant saillie latéralement au dossier du siège vers la caisse du véhicule et à laquelle position active une partie de la sangle de ceinture de sécurité peut être disposée sur le doigt de maintien en attente d'utilisation pour permettre à un occupant du siège de saisir facilement la sangle. L'ensemble à élément de préhension et doigt de maintien est situé en partie supérieure du dossier. En position escamotée, le doigt de maintien épouse la forme de l'élément de préhension en étant complètement intégré à cet élément. Le doigt de maintien est fixé à l'une de ses extrémités à l'élément de préhension par un axe de pivotement sensiblement horizontal. Le doigt de maintien est rappelé automatiquement à sa position escamotée à l'élément de préhension, en l'absence de la sangle sur le doigt de maintien, par un moyen élastique de rappel, tel qu'un ressort de torsion, interposé entre le doigt et l'élément de préhension. L'élément de préhension est en forme de poignée arquée et le doigt présente une forme arquée creuse conjuguée de manière à épouser le contour de la poignée en position escamotée du doigt. Le véhicule est du type à trois portes, 30 cabriolet ou coupé. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en 35 référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un siège avant de véhicule automobile muni du dispositif de l'invention permettant de maintenir en attente d'utilisation une sangle de ceinture de sécurité de ce siège ; et - la figure 2 est une vue agrandie de la partie cerclée en II de la figure 1 représentant le dispositif de l'invention associé au mécanisme de déverrouillage du basculement du dossier du siège avant. Le dispositif de l'invention va être décrit en référence à un siège avant d'un véhicule automobile du type à trois portes, cabriolet ou coupé, mais il est bien entendu qu'il peut s'appliquer à d'autres sièges de véhicules automobiles dans lesquels se pose un problème d'accès à la ceinture de sécurité du siège par l'occupant de ce siège. En se reportant aux figures 1 et 2, la référence 1 désigne un dossier de siège avant de véhicule automobile équipé d'un élément de préhension 2 disposé latéralement au dossier 1 en partie suspendue au dossier et en regard de la caisse du véhicule. L'élément de préhension 2 présente avantageusement la forme d'une poignée arquée 3 dont la base 4 est normalement en appui sur une semelle 5 solidaire du côté du dossier 1. L'élément de préhension 2 est relié à un mécanisme de déverrouillage du dossier 1 pour le basculement à une position inclinée de réglage de ce dossier. Ce mécanisme comprend une biellette 6 solidaire de la base 5 de l'élément de préhension 2 au travers d'une fente de la semelle 5 et montée à rotation à l'opposé de la semelle 5 autour d'un axe 7 solidaire du dossier 1. La biellette 6 est reliée directement à un mécanisme proprement dit de déverrouillage (non représenté) du dossier 1. Ainsi, le pivotement du dossier 1 à une position inclinée de réglage souhaitée s'effectue en saisissant l'élément de préhension 2 à sa position de repos représentée notamment en traits pleins en figure 2 et déplaçant l'élément de préhension 2 à 5a position représentée en traits mixtes à cette figure pour faire pivoter la biellette 6 autour de l'axe 7 et provoquer le déverrouillage du mécanisme autorisant le basculement du dossier 1. Le cas échéant, le mécanisme peut également être adapté pour déverrouiller l'assise du siège et la régler à une position longitudinale souhaitée. Une ceinture de sécurité 8, dont seule une partie de la sangle 9 est représentée, est prévue pour retenir une personne sur son siège lors d'un choc. La sangle 9 a son extrémité inférieure fixée à la caisse du véhicule et en particulier en bas d'un pied du milieu de cette caisse et son extrémité opposée est fixée à un enrouleur automatique relié à la caisse du véhicule. La sangle 9 est pourvue d'une boucle d'attache, non représentée, pouvant se verrouiller à un organe de fixation solidaire du châssis du véhicule. Le dispositif de l'invention permettant de maintenir en attente d'utilisation la sangle 9 de la ceinture de sécurité 8 comprend un doigt de maintien 10 fixé à l'une de ses extrémités à l'élément de préhension 3 en partie inférieure de celui-ci par un axe de pivotement sensiblement horizontal 11 s'étendant approximativement transversalement au dossier 1, de manière que le doigt 10 puisse occuper une position inactive escamotée sur la poignée 3 de l'élément de préhension 2 comme représenté en traits mixtes en figure 2 ou une position active faisant saillie latéralement du dossier 1 vers la caisse du véhicule comme représenté en traits forts à cette figure. A la position active du doigt 10, la sangle 9 peut être disposée sur ce doigt qui la maintient en attente d'utilisation à une position déportée relativement au dossier 1 comme représenté en figure 2. Le doigt de maintien 10 présente une forme arquée conjuguée à celle de la poignée 3 de l'élément de préhension 2 et est intérieurement creux de manière à épouser parfaitement le contour de la poignée 3 en position escamotée du doigt 10 et être ainsi complètement intégré à cette poignée. La forme arquée du doigt 10 permet de maintenir latéralement la sangle 9 relativement au dossier 1. Le doigt 10 peut être rappelé automatiquement à sa position escamotée à l'élément de préhension 2, en l'absence de la sangle 9 sur le doigt 10, par un moyen élastique de rappel, tel qu'un ressort de torsion, interposé entre le doigt 10 et l'élément 2. Dans le cas d'un ressort de torsion, celui-ci est alors monté coaxialement à l'axe de pivotement 11. En position d'utilisation du doigt 10, l'occupant, une fois assis sur son siège, peut très facilement saisir la sangle 9 quelles que soient la morphologie de l'occupant et les positions du siège en direction longitudinale du véhicule et d'inclinaison du dossier de ce siège, sans contorsions gênantes de la part de l'occupant. Le doigt 10 est ainsi utilisé lorsque la ceinture de sécurité 8 est à sa position rangée et n'est plus utilisé une fois la ceinture de sécurité 8 bouclée au siège. Lorsqu'une personne souhaite accéder au siège arrière du véhicule avec la sangle 9 occupant sa position d'attente d'utilisation, cette personne dégage complètement la sangle 9 du doigt 10 qui pivote alors automatiquement autour de l'axe 11 à sa position escamotée à l'élément de préhension 3 ou, en l'absence du moyen de rappel automatique de ce doigt à sa position escamotée, la personne amène manuellement le doigt 10 à sa position escamotée. Il en va de même lorsque la personne souhaite utiliser l'élément de préhension 2 pour actionner le mécanisme de déverrouillage du dossier 1 et l'incliner à une position de réglage souhaitée. Le doigt de maintien 10 de la sangle 9 permet de présenter cette sangle pour qu'elle soit facilement saisie par l'occupant du siège. Ce doigt a donc pour rôle de maintenir la sangle 9 à sa position d'attente d'utilisation et ne constitue pas un déviateur de sangle ni un moyen de guidage de celle-ci. Le doigt 10 est utilisé lorsque la ceinture de sécurité est rangée et n'est pas utilisée en situation de la ceinture de sécurité portée par l'occupant du siège
La présente invention concerne un dispositif permettant de maintenir en attente d'utilisation une sangle d'une ceinture de sécurité d'un siège de véhicule automobile.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un doigt de maintien (10) monté pivotant à l'élément de préhension (2) entre une position inactive escamotée et une position active faisant saillie latéralement au dossier (1) du siège et à laquelle position active une partie de la sangle (9) de ceinture de sécurité (8) peut être disposée sur le doigt (10) en attente d'utilisation permettant à un occupant du siège de saisir facilement la sangle (9) .L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
1. Dispositif permettant de maintenir en attente d'utilisation une sangle (9) d'une ceinture de sécurité (8) d'un siège notamment avant de véhicule automobile, le siège étant équipé d'un élément de préhension (2) disposé latéralement au dossier (1) du siège en regard de la caisse du véhicule et actionnable manuellement pour commander un mécanisme de déverrouillage autorisant au moins le pivotement du dossier (1) à une position inclinée de réglage, caractérisé en ce qu'il comprend un doigt de maintien (10) monté pivotant à l'élément de préhension (2) entre une position inactive escamotée et une position active faisant saillie latéralement au dossier (1) du siège vers la caisse du véhicule et à laquelle position active une partie de la sangle (9) de ceinture de sécurité (8) peut être disposée sur le doigt de maintien (10) en attente d'utilisation pour permettre à un occupant du siège de saisir facilement la sangle (9). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble à élément de préhension (2) et doigt de maintien (10) est situé en partie supérieure du dossier (1). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'en position escamotée, le doigt de maintien (10) épouse la forme de l'élément de préhension (2) en étant complètement intégré à cet élément. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le doigt de maintien (10) est fixé à l'une de ses extrémités à l'élément de préhension (2) par un axe de pivotement (11) sensiblement horizontal. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le doigt de maintien (10) est rappelé automatiquement à sa position escamotée à l'élément de préhension (2), en l'absence de la sangle (9) sur le doigt de maintien (10), par un moyen élastique de rappel, tel qu'un ressort de torsion, interposé entre le doigt (10) et l'élément de préhension (2). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de préhension (2) est en forme de poignée arquée (3) et le doigt (10) présente une forme arquée creuse conjuguée de manière à épouser le contour de la poignée (3) en position escamotée du doigt (10). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le véhicule est du type à trois portes, cabriolet ou coupé.
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B60R 22/03