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FR2901629
A1
DISPOSITIF MAGNETIQUE DE RETENUE
20,071,130
d'attraction et peut être levée si le flux magnétique la traversant est suffisamment important. Dans l'état inactif, l'alimentation fournie à la bobine est réduite, ce qui diminue le flux magnétique qui traverse la pièce et permet par conséquent d'amoindrir la force d'attraction exercée sur cette pièce. Ces dispositifs à électroaimants comportent de nombreux inconvénients. L'alimentation des bobines entraîne une surchauffe qui se transmet au circuit magnétique dont les performances magnétiques peuvent alors 10 s'en retrouver sensiblement réduites. La surchauffe peut également atteindre les éléments mécaniques ou les pièces à lever, ce qui peut provoquer des déformations particulièrement dommageables. De plus, le champ magnétique étant généré par l'alimentation de la 15 bobine, toute abaissement involontaire de l'alimentation électrique provoque une diminution non contrôlée de la force de retenue. La retenue de la pièce à lever n'est par conséquent plus assurée et le dispositif représente un danger substantiel. Pour palier ce problème manifeste de sécurité dû à une diminution 20 de l'alimentation électrique, des installations d'alimentation de secours, telles que des batteries, sont parfois utilisées. Ces installations compliquent sensiblement les équipements de retenue de pièces, et induisent des coûts importants. Ces systèmes à électroaimants présentent également l'inconvénient 25 d'impliquer un coût de fonctionnement substantiel dû à l'alimentation électrique. Par ailleurs le volume occupé par les bobines accroît considérablement le poids et l'encombrement de ces dispositifs de levage à électroaimants. 30 Ce type de dispositif requiert également un entretien et un réglage fréquents. De plus ces champs sont peu adaptés à la manipulation de pièces de faible épaisseur telles que les tôles. En effet, le champ magnétique généré par des électroaimants étant de grande profondeur, le champ magnétique d'un dispositif à électroaimant n'est pas concentré sur une distance correspondant à l'épaisseur de la tôle. Enfin, l'inconvénient principal de ces dispositifs de levage à électroaimants réside dans le fait que la force de retenue dépend du champ magnétique produit et est donc directement proportionnelle à l'alimentation fournie aux bobines. Or, l'alimentation que peut supporter la bobine est limitée. Par conséquent, la force de retenue s'en retrouve elle aussi limitée. Pour une face donnée, la force d'attraction est donc nécessairement limitée dans les dispositifs de retenue à électroaimants. Par conséquent, afin de soulever des fortes charges avec des dispositifs à électroaimants, il est habituellement fait recours à des faces de retenue dont la superficie est considérablement augmentée. Ainsi, pour des capacités de levage de 50 tonnes les dispositifs à électroaimants présentent habituellement une masse d'environ 3 à 6 tonnes et nécessitent une face de contact avec la pièce ayant une superficie de l'ordre de 1.5 à 2 m2. Ces dispositifs à électroaimants induisent donc des contraintes de 20 poids, d'encombrement et de coût. Ils ne sont donc pas bien adaptés aux opérations de manutention nécessitant des capacités de retenue élevées. Leur utilisation est donc limitée. Une seconde catégorie de dispositif de levage comprend les dispositifs utilisant des noyaux magnétiques permanents également 25 appelés aimants permanents ou encore blocs d'aimant. Par souci de clarté et de concision, ces aimants permanents sont désignés par la suite aimants, par opposition aux électroaimants. Ces aimants génèrent un champ magnétique permanent. La forme de ce champ magnétique dépend de la forme et de la position des 30 aimants. Dans l'état actif les aimants sont disposés de manière à ce que la pièce ferromagnétique à retenir soit traversée par un flux magnétique suffisamment important pour générer une force d'attraction susceptible de retenir la pièce. Dans l'état inactif la position des aimants est modifiée de manière à ce que la pièce à retenir ne soit plus traversée par un flux magnétique suffisamment important pour générer une force d'attraction susceptible de retenir cette pièce. La pièce peut alors être relâchée. Il est cependant très difficile d'obtenir une annulation totale du champ au voisinage de la face de travail. Or, il convient de maîtriser parfaitement la désactivation de cette face. En effet les performances générales de ce type de dispositif sont considérablement réduites par la présence d'un flux résiduel au voisinage de la face de travail lorsque le dispositif est dans l'état désactivé. Tout d'abord, le décrochage de la pièce n'est pas effectué de manière précise. De plus, des éléments ferromagnétiques de taille réduite (petits objets, particules, déchets, copeaux) qui se trouvent dans le voisinage de la face de travail peuvent être attirés sur cette face, ce qui peut entraîner une détérioration de cette face et des faces des pièces à manipuler. Par ailleurs, lorsque le dispositif est dans un état activé, les éléments ferromagnétiques attirés sur la face de travail demeurent entre cette face et la pièce à manipuler. La qualité du contact face de travail - pièce à manipuler est amoindrie, ce qui par conséquent entraîne une réduction significative des performances générales du dispositif. Cette difficulté à maîtriser parfaitement le champ magnétique lorsque le dispositif est dans un état désactivé est d'autant plus préjudiciable que le champ résiduel est important. Or, plus les aimants sont puissants et génèrent un champ élevé, plus les fuites magnétiques sont importantes. L'inconvénient de ce type de dispositif est donc particulièrement préjudiciable dans les dispositifs dont les capacités de levage sont élevées. En raisons des inconvénients précités, les dispositifs connus de levage, qu'ils soient à aimants permanents ou à aimants électromagnétiques, ne sont donc pas bien adaptés aux opérations de manutention de pièces de forte charge. L'invention vise à améliorer les dispositifs magnétiques de retenue de pièce existants, et a pour objet un 5 de pièce à aimants permanents. Pour atteindre ces objectifs, il est prévu dans le cadre de la présente invention un dispositif magnétique de retenue pour pièces ferromagnétiques comprenant un châssis, au moins deux pièces polaires contiguës fixées au châssis et définissant ensemble une face de travail 10 destinée à entrer au contact d'une pièce à retenir, au moins un aimant fixe, situé entre deux pièces polaires contiguës, dont chacun des pôles est orienté vers l'une de ces deux pièces polaires, au moins un support mobile par rapport au châssis comportant une culasse et un premier aimant mobile, dont l'orientation des pôles par rapport aux pièces 15 polaires et dont la position sont agencées de manière, à permettre une activation de la face de travail, lorsque le support mobile est dans une position active, caractérisé en ce que le support mobile comprend également au moins un deuxième aimant mobile, disposé sur la culasse, dont l'orientation des pôles par rapport aux pièces polaires et dont la 20 position sont agencées de manière à permettre une désactivation de la face de travail lorsque le support mobile est dans une position inactive. Le déplacement alternatif du support d'une position active à une position inactive permet donc de faire coopérer successivement un premier aimant mobile et un deuxième aimant mobile avec les pièces 25 polaires de manière à assurer respectivement une activation et une désactivation du champ magnétique au voisinage de la face de levage. Chaque aimant jouant un rôle spécifique, soit d'activation, soit de désactivation, pour deux pièces polaires données, le dispositif selon l'invention permet une maîtrise améliorée du champ magnétique. 30 Le dispositif magnétique de retenue selon l'invention est de conception entièrement mécanique et ne nécessite par conséquent pas d'alimentation en énergie. Il est simple de conception, robuste est offre une grande sécurité d'utilisation. Le dispositif de retenue selon l'invention pourra en outre présenter facultativement au moins l'une des caractéristiques suivantes : le premier et le deuxième aimant mobile présentent chacun un premier pôle orienté vers une pièce polaire donnée lorsque le support mobile occupe respectivement les positions active et inactive et un second pôle orienté vers la culasse, le premier pôle de chacun de ces deux aimants mobiles présentant respectivement une polarité identique et opposée à celle du pôle de l'aimant fixe tourné vers cette pièce polaire donnée. l'aimant fixe présente un plan de symétrie géométrique perpendiculaire à son axe de magnétisation et à la face de travail - le support mobile comporte au moins une première paire et une seconde paire d'aimants mobiles et chacune de ses paires, présentant, un plan de symétrie géométrique qui coïncide avec le plan de symétrie géométrique de l'aimant fixe, lorsque le support mobile occupe respectivement les positions active et inactive. le support mobile coulisse selon un axe de translation parallèle à la face de travail et perpendiculaire à l'axe de magnétisation de l'aimant fixe de manière à occuper successivement les positions active et inactive. la section du support mobile selon un plan perpendiculaire à son axe de translation présente sensiblement une forme de triangle isocèle, les deux cotés de même longueur étant chacun associés à un aimant mobile. - la portion des pièces polaires au regard du support mobile présente une forme complémentaire de celle de ce même support mobile en position active et inactive. - les aimants mobiles formant une paire sont positionnés sur le support mobile de sorte que leurs axes de magnétisation forment un angle a compris entre 120 degrés et 145 degrés. l'angle a est compris entre 130 degrés et 138 degrés. - le dispositif comprend une pluralité de pièces polaires et une pluralité d'aimants fixes disposés entre deux faces en regard appartenant à des pièces polaires contiguës. le dispositif est agencé de sorte qu'une même paire d'aimants mobiles permet l'activation d'une première pièce polaire dans une première position du support mobile, et permet la désactivation d'une seconde pièce polaire, contiguë à la première pièce polaire dans une deuxième position du support mobile. - la somme des superficies des faces des aimants fixes au regard d'une pièce polaire est égale à la somme des superficies des faces des aimants mobiles, au regard de cette même pièce polaire. chaque aimant mobile est constitué d'une pluralité d'aimants. le déplacement du support mobile est commandé par un actionneur et en particulier par un motoréducteur, un vérin électrique, un vérin pneumatique ou un vérin hydraulique. L'invention a également pour objet un équipement de levage comprenant comportant le dispositif de retenue de pièce selon l'invention. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : La figure 1, est une vue de face d'un dispositif magnétique de retenue selon un mode préféré de réalisation de l'invention. La figure 2, est une vue de côté du dispositif de la figure 1. La figure 3, est une vue de dessous du dispositif du dispositif de la figure 1 auquel une partie du châssis a été retiré. La figure 4 est une vue de côté du dispositif de la figure 3. La figure 5 est une vue de face du dispositif de la figure 3. La figure 6a, est une vue de côté simplifiée et agrandie d'une portion du dispositif magnétique de retenue de pièce, dans un état de fonctionnement activé. La figure 6b, est une vue de face simplifiée et agrandie d'une 5 portion du dispositif magnétique de retenue de pièce, dans un état de fonctionnement activé. La figure 7a, est une vue de côté simplifiée et agrandie d'une portion du dispositif magnétique de retenue de pièce, dans un état de fonctionnement inactif. 10 La figure 7b, est une vue de face simplifiée et agrandie d'une portion du dispositif magnétique de retenue de pièce, dans un état de fonctionnement inactif. En référence aux figures 1 et 2, on a illustré un dispositif magnétique de retenue de pièce 10 selon un mode préféré de réalisation 15 de l'invention. Ce dispositif magnétique est, dans cet exemple, plus particulièrement adapté au levage d'une pièce 50. Ainsi, le dispositif selon l'invention est également désigné par la suite par l'expression dispositif magnétique de levage 10. L'invention a également pour objet un équipement de levage 20 comprenant un dispositif de levage et d'autres organes non représentés sur les figures. L'équipement de levage comprend un dispositif magnétique de levage 10, une chaîne ou un câble et un actionneur mécanique de levage tel qu'un treuil ou une grue. Le dispositif magnétique de levage 25 10 comporte un châssis 3 dont une partie supérieure 6 est reliée à une première extrémité du câble ou de la chaîne. L'autre extrémité de ce câble ou de cette chaîne étant fixée à l'actionneur mécanique de levage. Le dispositif magnétique de levage peut être déplacé, notamment verticalement, sous l'effet de l'actionneur. 30 Le châssis est en matériau non magnétique et présente dans sa partie inférieure une cavité 7. Le dispositif magnétique de levage 10 selon l'invention est plus particulièrement détaillé en référence aux figures 4 à 7. La cavité 7 du châssis 3, accueille une pluralité de pièces polaires 11 en matière ferromagnétique. Ces pièces polaires 11 présentent, dans le sens défini par les figures 3 à 7b une portion inférieure et une portion supérieure. Chacune de ces pièces polaires 11 est fixée par sa portion inférieure à une plaque de fond 5, de forme rectangulaire, délimitant la profondeur de la cavité 7 du châssis 3. Cette plaque de fond 5 s'étend selon une direction longitudinale sur une distance correspondant à sa longueur et selon une direction transversale sur une distance correspondant à sa largeur. La fixation des pièces polaires 11 au châssis 3 peut être réalisée avec des moyens de fixation connus, et notamment par liaison démontable à vis. Les portions supérieures des pièces polaires 11 présentent une face supérieure. Les faces supérieures de l'ensemble des pièces polaires 11 sont comprises dans un plan commun, et définissent ainsi une face plane. Cette face plane, appelée face de travail 2, ou face de levage 2, est destinée à entrer au contact des pièces à soulever 50. La face supérieure est de forme carrée. La portion supérieure, de 20 forme parallélépipédique s'étend à partir de cette face carrée jusqu'à la portion inférieure. Les pièces polaires 11 sont réparties dans la cavité 7 du châssis 3 de manière à former un quadrillage, chaque coté d'une face supérieure étant disposé au regard d'un coté d'une face appartenant à une pièce 25 polaire 11 contiguë. Les colonnes de ce quadrillage s'étendent dans la direction longitudinale de la plaque de fond 5 alors que les lignes s'étendent dans la direction transversale de cette plaque 5. Un aimant fixe est disposé entre les faces en regard de pièces polaires contiguës 11. 30 Ainsi, chaque aimant fixe 12 est en contact avec deux pièces polaires contiguës 11, 11, et chaque pièce polaire 11 contiguë à quatre autres pièces polaires 11, 11, 11, 11 est au contact de quatre aimants fixes 12, 12, 12, 12. Les aimants fixes 12 sont de forme parallélépipédiques. Chacun de ces aimants fixes 12 est positionné de manière à ce que son axe de magnétisation 13 soit perpendiculaire aux cotés des pièces polaires 11 avec lesquelles il est en contact. Les pôles de chaque aimant fixe 12 sont orientés de manières à ce que les pôles de tous les aimants fixes 12 au contact d'une même pièce polaire 11 présentent la même polarité. Chaque aimant fixe 12 présente un plan de symétrie géométrique 120 perpendiculaire à son axe de magnétisation 13 et à la face de travail 2. Ce plan de symétrie géométrique 120 est désigné par la suite par l'expression plan de symétrie 120 d'aimant fixe 12. Chaque aimant fixe 12 présente également un plan de symétrie géométrique et magnétique 130 perpendiculaire à la face de travail. Ce plan de symétrie géométrique et magnétique est appelé plan de symétrie géométrique et magnétique 130 d'aimant fixe 12. L'espace séparant deux pièces polaires contiguës 11, 11, désigné entrefer, est égal à l'épaisseur d'un aimant fixe 12. La cavité 7 du châssis 3 accueille également des supports mobiles 20 coulissants. Ces supports mobiles 20 coulissent sur la plaque de fond 5 selon une direction commune correspondant à la direction longitudinale de cette plaque de fond 5. Entre chaque colonne de pièces polaires est disposé un support mobile 20. L'exemple décrit propose ainsi trois supports mobiles 20, 20, 25 20. La translation de ces supports mobiles 20 par rapport au châssis 3 peut être assurée par des moyens de guidage 30 connus tels que des rails droits, des queues d'arondes, des charnières coulissantes, etc. Ces moyens de guidage 30 peuvent être formés par le châssis 3 lui-même 30 ou peuvent être des moyens rapportés sur le châssis 3. D'autres éléments, destinés à réduire la friction 31, tels que des blocs de téflon, peuvent être disposés entre les supports mobiles 20 et les rails de guidage 30. Cette translation peut être effectuée manuellement ou au moyen d'actionneurs 4 disposés sur la partie supérieure du châssis 3, comme représenté en figure 1 et 2. Ces supports mobiles 20 comprennent une culasse 25 et des 5 aimants 21 fixés sur la culasse 25. Ces supports mobiles 20 admettent un plan de symétrie géométrique 200 qui est perpendiculaire à la face de travail 2 et qui contient l'axe de translation du support mobile 20. Ce plan de symétrie géométrique 200 est appelé plan de symétrie 200 de support mobile 20. 10 Chaque support mobile 20 est disposé sur la plaque de fond 5 de manière à ce que son plan de symétrie géométrique 200 coïncide avec le plan de symétrie géométrique 120 des aimants fixes 12 au regard d'une même colonne de pièces polaires 11. Des aimants mobiles 21 sont répartis par paire 22, 24 le long du 15 support mobile 20, les deux aimants mobiles 21, 21 formant une paire 22, 24 étant positionnés de façon symétrique par rapport au plan de symétrie géométrique 200 du support mobile 20. Il est à noter que ce positionnement particulier des aimants mobiles 21 ne concerne qu'un positionnement géométrique, l'orientation des pôles 26, 27 des aimants 20 mobiles étant explicitée par la suite. Les pôles de chaque aimant mobile 21 sont orientés de manière à ce qu'un premier pôle 26 soit tourné vers une pièce polaire 11, et qu'un deuxième pôle 27 soit tourné vers la culasse 25 Ainsi, chaque paire 22, 24 admet également un plan de symétrie 25 géométrique et magnétique perpendiculaire à la face de travail 2 appelé plan de symétrie géométrique et magnétique 230. Le support mobile 20 admet deux positions de fonctionnement. Pour chacune de ces positions, le plan de symétrie géométrique et magnétique 230 d'une paire 22, 24 coïncide avec le plan de symétrie 30 géométrique et magnétique 130 d'un aimant fixe 12. Dans une position donnée du support mobile 20, et pour une paire 22, 24 donnée, cet aimant fixe 12 est désigné aimant fixe 12 associé. Les aimants mobiles 21 d'une même paire 22, 24 d'un support mobile 20 coulissent de part et d'autre de l'aimant fixe 12 associé à cette paire. Ainsi, en prenant en considération deux pièces polaires contiguës 5 disposées de part et d'autre du plan de symétrie géométrique 200 du support mobile 20 : • Pour une première position du support mobile 20, chaque premier pôle 26 d'une première paire 22 d'aimants mobiles 21 est orienté de manière à ce que tous les pôles des aimants 10 fixes 12 et mobiles 21 tournés vers une pièce polaire 11 donnée soient de même polarité. Excitée par des pôles de même polarité, chacune de ces pièces polaires 11, 11 présente donc la même polarité que les pôles des aimants fixes 12 et mobiles 21 vers laquelle ils sont tournés. 15 Cette première position du support mobile 20 correspond à une position active du dispositif de retenue de pièce 10. Pour une seconde position du support mobile 20, chaque premier pôle 26 d'une seconde paire 24 d'aimants mobiles 21 est orienté de manière à présenter une polarité opposée à celle des pôles des aimants 20 fixes 12 tournés vers cette même pièce polaire 11. Cette seconde position du support mobile 20 correspond à une position inactive du dispositif de retenue de pièce 10. La face de ces aimants mobiles est telle que pour une pièce polaire 11 donnée, la somme des superficies des faces des aimants fixes 12 au 25 regard de cette pièce polaire 11 est égale à la somme des superficies des faces des aimants mobiles 21 tournés vers cette même pièce polaire 11 Ainsi, pour une pièce polaire 11 contiguë à quatre autres pièces polaires 11, 11, 11, 11, la somme des superficies de faces des quatre 30 aimants fixes 12, 12, 12, 12, au regard de cette pièce polaire 11 est égale à la somme des superficies des faces des deux aimants mobiles 21, 21 au regard de cette même pièce polaire 11. Selon d'autres modes de réalisation de l'invention, le nombre d'aimants fixes au contact d'une même pièce polaire 11 peut être différent. Cependant, la correspondance entre la superficie des faces des aimants fixes 12 et mobiles 21 doit être respectée. Les deux aimants mobiles 21, 21 d'une paire 22, 24 sont agencés sur le support de sorte que, dans les positions actives et inactives, ils effleurent l'aimant fixe 12 associé. De plus, les deux aimants mobiles 21 formant une paire 22, 24 sont positionnés sur le support de manière à ce que leurs axes de magnétisation 23 forment un angle a compris entre 120 degrés et 145 degrés. La section de la culasse 25 au niveau d'une paire 22, 24 et selon un plan perpendiculaire à son axe de translation présente sensiblement une forme de triangle isocèle. Les deux côtés de ce triangle étant formés par les faces de la culasse 25 au contact des aimants mobiles 21. Les deux aimants mobiles d'une même paire 22, 24 définissent ainsi un angle ô. Cet angle ô est compris entre 35 degrés et 60 degrés. Le positionnement de ces deux aimants mobiles 21 peut également être exprimé en fonction de l'angle 13 formé par l'axe de magnétisation 23 de l'aimant fixe associé et l'axe de magnétisation de l'un de ces aimants mobiles 21. L'angle [3 est compris entre 18 degrés et 30 degrés. La portion inférieure des pièces polaires 11 a une forme complémentaire de celle des aimants mobiles 21 afin de présenter une face d'étendue maximale au regard des aimants mobiles 21, tout en autorisant le coulissement du support mobile 20. Ainsi la section de la portion inférieure d'une pièce polaire 11 selon un plan perpendiculaire à son axe de translation présente sensiblement une forme de triangle isocèle dont l'angle au sommet est égal à l'angle ô. De manière particulièrement avantageuse, a est égal à 134 degrés, 30 8 est égal à 23 degrés et ô égal à 46 degrés. Les angles a et [3 et ô sont représentés figure 6a et 7a. Cette disposition très particulière des aimants mobiles 21 par rapport aux aimants fixes 12 qui sont orientés vers les deux mêmes pièces polaires 11, 11 contiguës a pour effet que : • dans en position inactive, l'intégralité du flux magnétique généré par les aimants fixes 12 est récupérée par les aimants mobiles 21. De même l'intégralité des flux magnétiques générés par les aimants mobiles 21 est récupérée par les aimants fixes 12. • en position active, les faces des aimants fixes 12 et mobiles 21 au regard d'une même pièce polaire 11 permettent de générer un champ magnétique de grande amplitude avec un flux intense et concentré. Cette disposition des aimants mobiles 21 assure une optimisation du compromis entre le flux magnétique généré qui doit être le plus élevé possible au voisinage de la face de travail 2 dans l'état actif, et le flux magnétique qui doit être nul au voisinage de cette même face dans l'état inactif. • Une augmentation de l'angle b génère une perturbation mutuelle des deux aimants et induit des fuites magnétiques. Le champ magnétique résultant de ces fuites entraînerait au voisinage de la face de travail les inconvénients précités des dispositifs connus. • Une diminution de l'angle b tend à réduire la puissance magnétique disponible et donc le rendement global du dispositif. Les figures 6a et 6b représentent une partie du dispositif dans une position active. Les pôles des aimants fixes 12 et mobiles 21 tournés vers chacune des pièces polaires 11 sont de même polarité. Ces pièces polaires 11 sont donc activées et présentent chacune une polarité correspondant à la polarité des pôles qui leur font face. Deux pièces polaires 11 contiguës présentent entre elles une polarité opposée. Un flux magnétique égal à la somme des flux de chacun des aimants 12, 21 tournés vers ces deux pièces polaires 11, 11 traverse la face de travail 2 au niveau des deux faces supérieures de ces mêmes pièces polaires 11. Les lignes de champ se referment à l'extérieur du dispositif de retenue 10 d'une part et au travers de la culasse 25 d'autre part. Si une pièce ferromagnétique 50, extérieure au dispositif de retenue 10, est placée dans le champ magnétique celle-ci est traversée par l'ensemble du flux magnétique généré par les aimants tournés vers chacune de ces pièces polaires 11. Cette pièce 50 subit par conséquent une force d'attraction. Si les aimants 12, 21 sont dimensionnés de manière adéquate par rapport à la pièce ferromagnétique 50, celle-ci peut être soulevée. Dans la position inactive représentée en figures 7a et 7b, les aimants mobiles 21 et les aimants fixes 12 tournés vers une même pièce polaire 11 sont de polarité inverse. Le flux généré par les aimants fixes 12 au contact d'une même pièce polaire 11 est intégralement récupéré par les aimants mobiles 21 tournés vers cette même pièce polaire 11. Les lignes de champ se referment sur les aimants 12, 21 après avoir traversé les pièces polaires 11 d'une part et la culasse 25 d'autre part. Ainsi aucun flux magnétique ne traverse la face de travail 2. Aucun champ résiduel n'étant présent, une pièce 50 au contact de cette face ne subit aucune force d'attraction. Ainsi le relâchement d'une pièce 50 peut être parfaitement maîtrisé. Comme indiqué précédemment, la partie du châssis qui reçoit le dispositif selon l'invention est réalisé dans un matériau non magnétique. Ainsi le châssis n'influe pas sur le champ magnétique. Cet agencement particulier des éléments formant le dispositif selon l'invention permet donc d'obtenir un flux très élevé traversant la face de travail 2 dans l'état actif, et un flux parfaitement nul traversant cette même face dans un état inactif. De plus l'orientation des pôles 26, 27 est telle que deux paires 22, 24 consécutives présentent une orientation de pôles opposée. Comme entre deux pièces polaires 11 contiguës, les pôles des aimants fixes 12 tournés vers chacune de ces deux pièces polaires 11 présentent une polarité opposée, une première position des supports mobiles 20 correspond à une position active pour l'ensemble des pièces polaires 11 du dispositif de retenue de pièce 10. De même une seconde position du support correspond à une position inactive pour l'ensemble des pièces polaires 11 du dispositif de retenue de pièce 10. Le passage de la position active à laposition inactive et réciproquement s'effectue par translation alternative du support mobile 20. Cette translation s'effectue sur une longueur correspondant environ à la dimension d'une paire 22, 24 d'aimants mobiles 21 plus la largeur d'un aimant fixe 12 selon l'axe de translation. Cette translation alternative implique que le nombre de paires 22, 15 24 d'aimants mobiles 21 soit supérieur au nombre de pièces polaires 11 formant une colonne. Le châssis 3 est dimensionné de manière à ce que sa cavité 7 puisse contenir la course du support mobile 20. Les deux caractéristiques précédentes apparaissent notamment sur la figure 5. 20 De manière préférée les supports mobiles 20 sont solidarisés afin de coulisser en bloc. Dans un autre mode de réalisation, les supports mobiles 20 coulissent indépendamment les uns des autres afin de faire varier le nombre de pièces polaires 11 activées dans l'état actif. 25 Le coulissement des support peut être assuré manuellement par liaison vis écrou notamment, ou au moyen d'actionneurs 4 tels que des moto-réducteurs, des vérins à vis, des vérins électriques, des vérins pneumatiques, des vérins hydrauliques. Avantageusement, pour une paire 22, 24 d'aimants mobiles 21, 30 chacun de ces aimants mobiles 21 peut être composé de plusieurs aimants comme le représente les figures 4 et 5. Chaque pièce polaire 11 représente un point d'aimantation. L'entrefer entre chaque pièce polaire 11 étant réduit, ce type de dispositif offre donc une grande densité de points d'aimantations. La force d'attraction est donc répartie de façon homogène sur l'ensemble de la face de travail. Ce type de dispositif est donc particulièrement bien adapté aux pièces 50 se déformant facilement, telles que les tôles par exemple. Pour exemple, un dispositif de retenue 10 selon l'invention, offrant une capacité de levage supérieure à 9400 kg, pèse 120 kg et se compose de neuf pièces polaires dont les faces supérieures font environ 100 cm2 chacune. Chaque pôle développe une force de 1600 kg soit 16 kg/cm2. La capacité de charge de levage d'un tel dispositif n'étant pas limitée, contrairement aux dispositifs existants, des capacités bien plus élevées peuvent être obtenues en reprenant les principes de cette invention. Notamment, la force d'arrachement spécifique peut atteindre environ 20 kg/cm2. La configuration de ce type de dispositif, permet d'avoir, en état inactif un champ magnétique résiduel nul au voisinage de la face de travail 2. Ainsi le décrochage des pièces 50 à soulever peut être parfaitement 20 contrôlé. La précision de la manipulation des pièces 50 ferromagnétiques est donc améliorée. Avantageusement, aucune pièce ou particule n'est attirée sur la face de travail 2 lorsque le dispositif est dans un état désactivé. La qualité du contact pièce ferromagnétique / dispositif de retenue 25 n'est donc pas dégradée par la présence de particules ferromagnétiques. Les performances de retenue du dispositif sont donc maintenues au cours du temps. Sa durée de vie en est donc préservée. De plus l'état de surface des pièces ferromagnétiques à manipuler et l'état de surface de la face de travail 2 ne sont pas détériorés par la 30 présence de particules ferromagnétiques. Le champ magnétique résiduel au voisinage de la face de travail 2 étant nul, et ceci quel que soit la puissance des aimants 12, 21, utilisés, la puissance magnétique d'un tel dispositif peut être considérablement accrue en augmentant la puissance de chacun des aimant 12, 21. Ainsi ce dispositif, bien qu'étant adapté à tout type de charge, trouve un intérêt tout particulier dans la manipulation de pièces de charge élevée. Un tel dispositif de levage présente également un avantage particulièrement intéressant pour la manipulation de pièces de faible épaisseur telles que les tôles. En effet, le champ magnétique d'un aimant permanent ayant une faible profondeur, le champ est concentré dans l'épaisseur correspondant à l'épaisseur de la tôle. Ce type de dispositif présente en outre un rapport capacité de charge/masse et rapport capacité de charge/encombrement bien meilleurs que les dispositifs existants. Notamment tous les dispositifs de retenue électromagnétique impliquent un encombrement et une masse élevés du fait de la présence des bobines. En particulier le dispositif selon l'invention offre une capacité de 15 levage de 50 tonnes pour un poids de 2 à 2.5 tonnes et une surface de contact de 1m2. Un autre avantage de ce type de dispositif provient de la sécurité qu'il procure par rapport aux dispositifs nécessitant une alimentation électrique. Ce dispositif est parfaitement autonome en énergie 20 électrique, et ne représente par conséquent pas de danger dû à une interruption involontaire d'alimentation électrique. De conception entièrement mécanique, ce type de dispositif induit de faibles coûts de fonctionnement et de maintenance. De nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir 25 matériellement des principes de l'invention. De ce fait, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à son esprit. En particulier, cette invention ne se limite pas aux dispositifs dont le support mobile 20 coulisse dans la direction décrite, mais s'étend au 30 contraire aux autres modes de déplacement du support (translation selon d'autres directions, rotation, etc.). De même la forme et le nombre des pièces polaires ou des aimants décrits peuvent varier sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En outre, le dispositif de retenue de pièce 10 ne saurait être limité à l'exemple mentionné concernant le levage de charge. Le principe de l'invention peut en effet tout aussi avantageusement être utilisé dans d'autres dispositifs de retenue de pièce 10 comme par exemple les mandrins de serrage
L'invention concerne un dispositif magnétique de retenue (10) pour pièces ferromagnétiques (50) comprenant un châssis (3) au moins deux pièces polaires (11) contiguës fixées au châssis (3) et définissant ensemble une face de travail (2) destinée à entrer au contact d'une pièce (50) à retenir, au moins un aimant fixe (12), situé entre deux pièces polaires (11) contiguës, dont chacun des pôles est orienté vers l'une de ces deux pièces polaires (11), au moins un support (20) mobile par rapport au châssis (3) comportant une culasse (25) et un premier aimant mobile (21), dont l'orientation des pôles par rapport aux pièces polaires (11) et dont la position sont agencées de manière, à permettre une activation de la face de travail (2), lorsque le support mobile (20) est dans une position active. Le support mobile (20) comprend également au moins un deuxième aimant mobile (21), disposé sur la culasse (25), dont l'orientation des pôles par rapport aux pièces polaires (11) et dont la position sont agencées de manière à permettre une désactivation de la face de travail (2) lorsque le support mobile (20) est dans une position inactive.
1. Dispositif magnétique de retenue (10) pour pièces ferromagnétiques (50) comprenant : un châssis (3) - au moins deux pièces polaires (11) contiguës fixées au châssis (3) et définissant ensemble une face de travail (2) destinée à entrer au contact d'une pièce (50) à retenir, - au moins un aimant fixe (12), situé entre deux pièces polaires (11) contiguës, dont chacun des pôles est orienté vers l'une de ces deux pièces polaires (11), au moins un support (20) mobile par rapport au châssis (3) comportant une culasse (25) et un premier aimant mobile (21), dont l'orientation des pôles par rapport aux pièces polaires (11) et dont la position sont agencées de manière, à permettre une activation de la face de travail (2), lorsque le support mobile (20) est dans une position active, caractérisé en ce que le support mobile (20) comprend également au moins un deuxième aimant mobile (21), disposé sur la culasse (25), dont l'orientation des pôles par rapport aux pièces polaires (11) et dont la position sont agencées de manière à permettre une désactivation de la face de travail (2) lorsque le support mobile (20) est dans une position inactive. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le premier et le deuxième aimant mobile (21) présentent chacun un premier pôle (26) orienté vers une pièce polaire (11) donnée lorsque le support mobile (20) occupe respectivement les positions active et inactive, et un second pôle (27) orienté vers la culasse (25), le premier pôle (26) de chacun de ces deux aimants mobiles(21) présentant respectivement une polarité identique et opposée à celle du pôle de l'aimant fixe (12) tourné vers cette pièce polaire (11) donnée. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'aimant fixe (12) présente un plan de symétrie géométrique (120) perpendiculaire à son axe de magnétisation (13) et à la face de travail (2) le support mobile (20) comporte au moins une première paire (22) et une seconde paire (24) d'aimants mobiles (21), et chacune de ses paires (22), (24) présentant un plan de symétrie géométrique (200) qui coïncide avec le plan de symétrie géométrique (120) de l'aimant fixe (12) lorsque le support mobile (20) occupe respectivement les positions active et inactive. 4. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le support mobile (20) coulisse selon un axe de translation parallèle à la face de travail et perpendiculaire à l'axe de magnétisation (13) de l'aimant fixe (12) de manière à occuper successivement les positions active et inactive. 5. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la section du support mobile (20) selon un plan perpendiculaire à son axe de translation présente sensiblement une forme de triangle isocèle, les deux cotés de même longueur étant chacun associés à un aimant mobile (21). 6. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la portion des pièces polaires (11) au regard du support mobile (20) présente une forme complémentaire de celle de ce même support mobile (20) en position active et inactive. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que les aimants mobiles (21) formant une paire (22, 24) sont positionnés sur le support mobile (20) de sorte que leurs axes de magnétisation (23) forment un angle a compris entre 120 degrés et 145 degrés. 8. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que l'angle a est compris entre 130 degrés et 138 degrés. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de pièces polaires (11) et une pluralité d'aimants fixes (12) disposés entre deux faces en regard appartenant à des pièces polaires (11) contiguës. 10. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est agencé de sorte qu'une même paire (22), (24) d'aimants mobiles (21) permet l'activation d'une première pièce polaire dans une première position du support mobile (20), et permet la désactivation d'une seconde pièce polaire (11), contiguë à la première pièce polaire (11), dans une deuxième position du support mobile (20). 11. Dispositif selon l'une des 10 ou 11, dans lequel la somme des superficies des faces des aimants fixes (12) au regard d'une pièce polaire (11) est égale à la somme des superficies des faces des aimants mobiles (21), au regard de cette même pièce polaire (11). 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque aimant mobile (21) est constitué d'une pluralité d'aimants. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le déplacement du support mobile (20) est commandé par un actionneur et en particulier par un motoréducteur, un vérin électrique, un vérin pneumatique ou un vérin hydraulique. 14. Equipement (1) de levage comportant le dispositif de retenue de pièce (10) selon la 1.
H,B
H01,B66
H01F,B66C
H01F 7,B66C 1
H01F 7/02,B66C 1/04
FR2896221
A3
DIABLE, NOTAMMENT POUR BAGAGES
20,070,720
La présente invention concerne un et plus particulièrement un tel diable qui est muni d'un dispositif de support supplémentaire destiné à le supporter sur le sol de manière stable dans une position basculée. Un diable habituel, comme représenté sur la figure 1, comporte un corps de diable 7 pour supporter des choses, une pluralité de roues 9 agencées respectivement de manière pivotante au niveau du côté inférieur du corps de diable 7 pour déplacer facilement le corps de diable 7 et une poignée 8 agencée au niveau du côté supérieur du corps de diable 7. Lorsque l'on déplace le diable pour bagages sur le sol, le diable est maintenu dans une position basculée (voir figure 1). A ce moment là, la main de l'utilisateur reçoit plus de pression provenant de la charge transportée dans le corps de diable 7 et va aussitôt ressentir un inconfort. La présente invention a été mise en oeuvre dans les circonstances ci-dessus. C'est un but de la présente in- vention de fournir un diable, notamment pour bagages qui est muni d'un dispositif de support supplémentaire pour le sup- porter sur le sol d'une manière stable dans une position basculée. C'est un autre but de la présente invention de proposer un diable, qui est muni d'un dispositif de support supplémentaire qui permet à l'utilisateur de déplacer le diable sur le sol dans une position basculée, avec moins d'effort. Pour aboutir à ces buts de la présente invention, ainsi qu'à d'autres, le diable comporte un corps de diable, une pluralité de roues respectivement agencées pivotantes au niveau du côté inférieur du corps de diable, et une poignée agencée au niveau du côté supérieur du corps de diable. Le corps de diable est muni d'un dispositif de support supplé- mentaire pour supporter le corps de diable sur une surface plate, dans une position basculée. Le dispositif de support supplémentaire comporte un châssis monté pivotant sur le corps de diable et pouvant tourner par rapport au corps de diable entre une position dite de sortie et une position dite rentrée, et au moins un moyen de roulement tel qu'une roulette, un rouleau, et similaire, monté de manière pivotante sur le côté inférieur du châssis opposé à la liaison pivotante entre le corps de diable et le châssis. Ainsi l'invention a pour objet un diable, notamment pour bagages, comportant un corps de diable, une pluralité de roues agencées respectivement de manière pivotante au niveau d'un côté inférieur du corps de diable, et une poignée agencée au niveau d'un côté supérieur du corps de diable, caractérisé en ce que le corps de diable est muni d'un dispositif de support supplémentaire pour supporter le-dit corps de diable sur une surface plate dans une position basculée, le dispositif de support supplémentaire comportant un châssis relié au corps de diable et pouvant être entraîné en pivotement par rapport au corps de diable entre une position dite de sortie et une position dite rentrée, le châssis ayant un côté supérieur monté pivotant sur un côté arrière du corps de diable et un côté inférieur sur lequel au moins un organe de roulement tel qu'une roulette, un rouleau est monté pivotant. On va maintenant décrire la présente invention, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est un dessin schématique représentant un état d'utilisation d'un diable selon la technique 25 antérieure, - la figure 2 est un dessin schématique représentant un état d'utilisation d'un diable selon la présente invention, - la figure 3 est une vue en perspective du dessus 30 du diable selon la présente invention, - la figure 4 est une autre vue en perspective du dessus de la présente invention, représentant une variante du dispositif de support supplémentaire, - la figure 5 est un dessin schématique d'une par-35 tie de la présente invention, représentant l'agencement de l'élément de ressort et le verrouillage entre le corps de diable et le dispositif de support supplémentaire, - la figure 6 est un dessin schématique de la pré-sente invention, représentant le dispositif de support sup- plémentaire reçu sur le côté arrière du corps de diable, -la figure 7 est une vue en coupe d'une partie de la présente invention, représentant le dispositif de support supplémentaire reçu sur le corps de diable et fixé dans une gorge de retenue située au niveau du côté arrière de le corps de diable. En se reportant aux figures 2 à 4, un diable, notamment pour bagages, selon la présente invention est représenté constitué d'un corps de diable 1, d'une poignée 2, de plusieurs roues 3 et d'un dispositif de support supplémen- taire 4. Le corps de diable 1 est adapté pour transporter des choses. Conformément à ce mode de réalisation, le corps de diable 1 est un châssis en forme de caisse. En variante, le corps de diable 1 peut avoir la forme d'une structure de châssis d'un chariot de golf pour transporter un sac de golf. La poignée 2 est agencée au niveau du côté supérieur du corps de diable 1. Par l'intermédiaire de la poignée 2, l'utilisateur peut déplacer le diable sur le sol avec moins d'effort. De plus, la poignée 2 peut être une poignée rétractable. Du fait que la poignée 2 n'est pas dans la portée des revendications de la présente invention, aucune description détaillée supplémentaire la concernant n'est nécessaire. Les roues 3 sont agencées respectivement de manière pivotante au niveau du côté inférieur du corps de diable 1 pour rendre le corps de diable 1 facile à déplacer. Le dispositif de support supplémentaire 4 comporte un châssis 41 et au moins un moyen de roulement tel qu'une roulette 42 (voir Figure 3), un rouleau 42' (voir Figure 4). Le châssis 41 présente une première extrémité, c'est-à-dire l'extrémité supérieure, reliée de manière pivotante à un côté, à savoir le côté arrière, du corps de diable 1, et une autre extrémité, à savoir l'extrémité inférieure, supportant au moins ladite roulette 42 ou rouleau 42'. Le dispositif de support supplémentaire 4 peut être tourné vers l'extérieur à partir du corps de diable 1 pour supporter le corps de diable 1 sur le sol dans une position basculée (voir figure 2). Dans ce cas, le corps de diable 1 est supporté de manière stable sur le sol au niveau de trois points d'appui, c'est-à-dire les deux roues 3 situées au niveau du côté arrière du corps de diable 1 et la roulette 42 (figure 3) ou le rouleau 42' (figure 4) du dispositif de support supplémentaire 4, pour supporter le corps de diable 1 de manière stable sur le sol. Ainsi, l'utilisateur peut déplacer le diable dans sa position basculée de manière aisée avec moins d'effort. L'utilisateur peut aussi relâcher la main du diable pour faire autre chose, par exemple pour manger, prendre un téléphone, acheter un ticket, en laissant le diable de manière stable sur le sol dans la position basculée. En se reportant aux figures 5 et 6, un élément de rappel élastique 5 est monté entre le corps de diable 1 et le châssis 41 du dispositif de support supplémentaire 4 et est adapté pour maintenir le dispositif de support supplé- mentaire 4 dans la position dite rentrée (non-opérationnelle) où le dispositif de support supplémentaire 4 est engagé de manière étroite contre le côté arrière du corps de diable 1 (voir la figure 6). De plus, des moyens de blocage tel qu'un verrou 6 sont agencés pour bloquer le dispositif de support supplémentaire 4 c'est à dire pour bloquer le châssis 41 par rapport au corps de diable 1, dans la position dite de sortie (opérationnelle) (voir figure 5) et représentée en pointillés à la figure 6. En se reportant à la figure 7, le corps de diable 1 a une gorge de retenue 11 adaptée pour recevoir une partie du dispositif de support supplémentaire 4, maintenant le dispositif de support supplémentaire 4 de manière ferme dans la position dite rentrée (non-opérationnelle). Un prototype de diable a été construit en ayant les caractéristiques des figures 2 à 7. Le diable agit de manière aisée pour fournir toutes les caractéristiques décrites précédemment. Bien que des modes particuliers de réalisation de la présente invention aient été décrits en détail à des fins d'illustration, diverses modifications et améliorations peu- vent être faites sans sortir de l'esprit et de la portée de la présente invention
La présente invention concerne un diable, notamment pour bagages, comportant un dispositif de support supplémentaire (4) muni d'un galet (42) et monté pivotant sur le côté arrière de le corps de diable (1) de celui-ci et pouvant tourner par rapport à le corps de diable entre une première position où le dispositif de support supplémentaire (4) est relié de manière étroite au côté arrière de le corps de diable, et une seconde position où le dispositif de support supplémentaire s'ajoute au travail des roues situées au côté arrière de le corps de diable, pour supporter le diable de manière stable sur le sol dans une position basculée.
1.Diable, notamment pour bagages, comportant un corps de diable (1), une pluralité de roues (3) agencées respectivement de manière pivotante au niveau d'un côté inférieur du corps de diable, et une poignée (2) agencée au niveau d'un côté supérieur du corps de diable, caractérisé en ce que le corps de diable est muni d'un dispositif de support supplé- mentaire (4) pour supporter ledit corps de diable sur une surface plate dans une position basculée, le dispositif de support supplémentaire (4) comportant un châssis (41) relié au corps de diable et pouvant être entraîné en pivotement par rapport au corps de diable entre une position dite de sortie et une position dite rentrée, le châssis ayant un côté supérieur monté pivotant sur un côté arrière du corps de diable et un côté inférieur sur lequel au moins un organe de roulement tel qu'une roulette (42), un rouleau (42') est monté pivotant. 2. Diable selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte de plus un élément de rappel élastique (5) monté entre le corps de diable (1) et le châssis (41) du dispositif de support supplémentaire (4) et adapté pour maintenir le châssis (41) du dispositif de support supplé- mentaire dans une position dite rentrée où le dispositif de support supplémentaire (4) est engagé de manière étroite contre le côté arrière du corps de diable (1). 3. Diable selon la 2, caractérisé de plus en ce qu'il comporte des moyens de blocage (6) adaptés 30 pour bloquer le châssis (41) par rapport au corps de diable (1) dans la position dite de sortie.
B
B62
B62B
B62B 3
B62B 3/02
FR2902287
A1
SUPPORT VEGETAL POUR LA CULTURE HORS SOL DES PLANTES MARAICHERES ET HORTICOLES
20,071,221
Domaine technique La présente invention se rapporte à un support en matériau végétal utilisable pour la culture sous serre et hors sol des plantes maraîchères et horticoles. Etat de la technique On connaît l'état de la technique des supports de culture principalement dédies à la culture hors sol. Selon cette technique de culture, les supports de culture sont disposés en rang sur un sol profilé recouvert d'un film en matière synthétique pour l'évacuation du drainage ou dans des goulottes horizontales posées au sol ou suspendues à la structure de la serre. Les rangs de culture sont équipés d'un réseau d'irrigation des supports de culture, constitué de tuyaux d'arrosage et de buses ou de systèmes gouttes à gouttes. Chaque support de culture est habituellement constitué d'un pain en matériau végétal disposé dans un sac en une matière synthétique, opaque à la lumière. Avant usage, le pain se présente dans un état comprimé. Lors de sa mise en service le pain de culture est irrigué. Sous l'effet de cet apport d'eau, le pain de culture est amené à se dilater et à combler le volume interne du sac. L'opacité du sac permet de maintenir le système racinaire des plantes à l'abri de la lumière et de reproduire les conditions naturelles de pousse. Le système racinaire se développe dans le pain de culture et le colonise complètement. Le pain de culture est constitué d'un mélange compacté de fibres et de fragments de noix de coco plus ou moins gros. Ces fragments en combinaison avec la fibre déterminent un degré de porosité du pain à l'air et son aptitude à stocker l'eau, cette dernière étant d'autant plus faible que le degré de porosité est élevé. Divulgation de l'invention Problème technique Le système racinaire de chaque plante, pour un bon développement requiert une aération adéquate et un apport d'eau suffisant et ce sans excès. Les pains à forte porosité, en raison de leur faible capacité à retenir à retenir l'eau, requièrent des apports d'eau fréquents pour couvrir les besoins hydriques de la plante. Les supports de culture dotés de tels pains sont utilisés principalement dans les régions à taux d'humidité élevé ou bien pour les cultures de début de printemps, de fin d'automne ou d'hiver. L'arrosage fréquent des pains se traduit bien souvent par une stagnation d'eau sous les pains de culture à l'origine d'une dégradation du système racinaire par asphyxie ce qui entraîne le pourrissement des racines. Les pains de culture à faible porosité présentent une capacité de rétention d'eau importante. Ils conviennent particulièrement pour les régions chaudes par exemple pour les régions du sud de l'Europe ou pour les cultures d'été. En corollaire, le système racinaire des plantes est peu aéré et pour cette raison peu développé. Cet inconvénient se traduit par une baisse du rendement des plantes. Solution technique La présente invention a pour objet de pallier les inconvénients précédemment cités en mettant en oeuvre un pain de culture dédié à la culture hors sol qui présente à la fois une bonne capacité de stockage de l'eau qu'une bonne capacité d'aération du système racinaire. A cet effet le support de culture selon la présente invention, comprenant notamment un pain de culture et un sac contenant ledit pain, lequel sac comporte de place en place des ouvertures sous forme de fentes prévues notamment pour l'évacuation de l'excès d'eau d'arrosage se caractérise essentiellement en ce que le pain de culture présente sur l'une au moins de ses faces prévues pour être au contact des systèmes racinaires des plantes au moins une rainure ouverte à l'une au moins de ses deux extrémités. Chaque rainure permet d'une part l'aération du pain et d'autre part facilite l'évacuation de l'excès d'eau vers le fond du sac et vers les ouvertures de ce dernier. Il est donc possible d'assurer un arrosage en continu sans risque de stagnation d'eau et d'assurer une bonne aération du pain de culture afin de favoriser la pousse et le développement racinaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, le pain de culture, sous forme d'un parallélépipède rectangle, présentant deux grandes faces horizontales supérieure et inférieure, deux grandes faces latérales droite et gauche et deux faces latérales d'extrémité, présente sur l'une au moins de ses grandes faces horizontale une rainure horizontale ouverte sur les deux faces adjacentes. Selon une autre caractéristique de l'invention, le pain de culture sur ses grandes faces verticales présente des rainures verticales. Selon une autre caractéristique de l'invention, le pain de culture, sur l'une au moins de ses deux grandes faces, supérieure et inférieure, présente des rainures horizontales entrecroisées obliques par rapport à l'axe longitudinal du pain de culture, débouchant dans les faces adjacentes. Selon une variante d'exécution, le pain de culture sur l'une de ses grandes faces horizontale présente des rainures horizontales perpendiculaires à son axe longitudinal. Avantageusement, selon un autre aspect de l'invention, les rainures 20 horizontales débouchent dans les rainures verticales. Il est ainsi formé un réseau de rainures communicantes assurant une bonne aération ainsi qu'une bonne évacuation de l'eau en excès. Par ailleurs il y a lieu de noter que les zones de discontinuités crées par les différentes rainures favorisent, notamment au niveau de leur jonction ou de leur croisement, la 25 division racinaire. Il en résulte un accroissement de la densité du réseau racinaire des plantes. Selon une autre caractéristique de l'invention, les grandes faces du pain de culture ainsi que les faces des rainures formées, sont recouvertes d'une couche de latex. 30 Une telle disposition permet de conserver dans le temps le dessin des différentes rainures et éviter leurs destructions notamment par dilatation du pain lors de sa mise en service. Brève description des dessins D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, en se référant aux dessins annexés en lesquels : û la figure 1 est une vue en perspective, en écorché, d'un support de culture selon l'invention, le sac que comporte ce support étant représenté en trait mixte fort, - la figure 2 est une vue en coupe du pain de culture, - la figure 3 est une vue de dessous d'un pain de culture selon une autre forme de réalisation. Meilleur mode de réalisation de l'invention Tel que représenté le support de culture selon l'invention pour culture hors sol des plantes maraîchères et horticoles, comprend un pain 1 en matériau végétal et éventuellement un sac 2 destiné à contenir le pain de culture et formant gaine autour de ce dernier. La paroi de ce sac pourra être équipée de place en place de fentes traversantes pour faciliter l'évacuation de l'excès d'eau d'arrosage. Ce support de culture est destiné à être disposé sur un sol profilé recouvert d'un film en matière synthétique pour l'évacuation du drainage ou dans des goulottes horizontales posées au sol ou suspendues à la structure de la serre abritant la culture hors sol. Le pain de culture 1, préférentiellement de forme parallélépipédique, est constitué par un mélange de fibre et de fragments de noix de coco. Comme on peut le voir, le pain de culture présente deux grandes faces horizontales, deux grandes faces latérales verticales et deux grandes faces latérales d'extrémité. Avant utilisation, le pain de culture 1 se présente sous un état comprimé. En vue de son utilisation, le pain de culture est imbibé d'eau ce qui provoque sa dilation dans le sac 2. Le sac 2 est réalisé en une matière synthétique étanche à la lumière. Ce sac présente de place en place, le long de ses deux flancs, une série d'encoches d'aération et d'évacuation de l'excès d'eau d'arrosage vers la goulotte support. Conformément à l'invention, le pain de culture 1 sur l'une au moins de ses faces prévue pour être au contact du système racinaire de la plante, présente au moins une rainure ouverte au moins à l'une de ses deux extrémités. Préférentiellement, la rainure sera ouverte à ses deux extrémités. Cette rainure débouchera dans les deux faces adjacentes. Selon une première forme de réalisation, le pain de culture sur l'une de ses deux grandes faces horizontales, ou sur ses deux faces à la fois, présente une série de rainures 10 entrecroisées, obliques par rapport à l'axe longitudinal du pain et les deux grandes faces verticales du pain sont creusées de rainures verticales 11 régulièrement espacées. On peut voir que les rainures 10 débouchent dans les rainures verticales 11, le fond de chacune de ces rainures constituant une partie de la face adjacente correspondante. A titre d'exemple purement indicatif les rainures 10 présentent une profondeur comprise entre 1 et 3 cm pour une largeur de l'ordre de 2 cm tandis que les rainures verticales 11 présentent une profondeur de vingt millimètres pour une largeur de vingt millimètres. Selon une autre forme de réalisation, les rainures 10 sont formées de manière perpendiculaire à l'axe longitudinal du pain à écartement régulier. Ces rainures débouchent dans les deux faces adjacentes et préférentiellement dans les rainures 11 que ces dernières comportent. Le fond de chaque rainure 11 constitue une partie de la face adjacente correspondante. Ainsi chaque rainure 10 s'étend d'une rainure 11 à une autre située en vis à vis. Selon une forme préférée de réalisation, la largeur de chaque rainure 10 est égale à la largeur de chaque rainure 11. Préférentiellement ces rainures sont ménagées dans une seule des grandes faces du pain de culture. Avantageusement, au moins les grandes faces du pain de culture 1 ainsi que les faces des rainures 10, 11 formées dans le pain, sont recouvertes d'une couche de latex 3. Cette couche de latex 3 a essentiellement pour but d'assurer la cohésion du pain en surface et d'éviter la destruction des rainures. Le pain de culture est avantageusement réalisé par compression d'une masse fibreuse dans un moule approprié. La compression est avantageusement réalisée à la presse comme connu. Préférentiellement, les couches de latex sont apposées sur la masse fibreuse avant compression de cette dernière. Ainsi lors de la compression, l'énergie dégagée engendre une fusion superficielle de la couche de latex pour le moins de sa face en contact avec la masse fibreuse, ce qui renforce l'ancrage de la couche de latex au pain de culture et renforce la cohésion de ce dernier. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet
Le support de culture selon la présente invention comprend un pain de culture (1) et éventuellement un sac (2) contenant ledit pain, lequel sac comporte de place en place des ouvertures sous forme de fentes prévues notamment pour l'évacuation de l'excès d'eau d'arrosage. Ce support se caractérise essentiellement en ce que le pain de culture (1) présente sur l'une au moins de ses faces prévues pour être au contact des systèmes racinaires des plantes au moins une rainure (10) ouverte à l'une au moins de ses deux extrémités. Préférentiellement, le pain de culture (1), de forme parallélépipédique, présente sur l'une au moins de ses grandes faces horizontales des rainures (10) débouchant dans des rainures verticales (11) pratiquées dans les flancs latéraux dudit pain, les rainures (10) se développant préférentiellement de manière perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit pain (1).
Revendications 1. Support de culture comprenant notamment un pain de culture caractérisé en ce que le pain de culture (1) présente sur l'une au moins de ses faces prévues pour être au contact des systèmes racinaires des plantes au moins une rainure (10) ouverte à l'une au moins de ses deux extrémités. 2. Support de culture selon la 1, caractérisé en ce que le pain de culture, sous forme d'un parallélépipède rectangle, présentant deux grandes faces horizontales supérieure et inférieure, deux grandes faces latérales droite et gauche et deux faces latérales d'extrémité, présente sur l'une au moins de ses grandes faces horizontales une rainure (10) horizontale ouverte sur les deux faces adjacentes. 3. Support de culture selon la 2, caractérisé en ce que le pain de culture (1) sur ses grandes faces verticales présente des rainures verticales (11). 4. Support de culture selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que le pain de culture sur les deux grandes faces supérieure et inférieure présente des rainures horizontales (10) entrecroisées, obliques par rapport à l'axe longitudinal du pain de culture, débouchant dans les faces adjacentes. 5. Support de culture selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que le pain de culture sur l'une de ses grandes faces horizontale présente des rainures horizontales (10) perpendiculaires à son axe longitudinal. 6. Support de culture selon la 5, caractérisé en ce que les rainures horizontales (10) débouchent dans les rainures verticales (11). 7. Support de culture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les grandes faces du pain et les faces des rainures horizontales et verticales (10, 11), sont recouvertes d'une couche de latex. 8. Support de culture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le pain de culture est constitué d'un mélange de fibre et de débris de noix de coco. 9. Support de culture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un sac dans lequel est disposé le pain de culture.
A
A01
A01G
A01G 31,A01G 9
A01G 31/00,A01G 9/10
FR2888631
A1
TURBOMACHINE A DISTRIBUTION ANGULAIRE DE L'AIR
20,070,119
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général de la distribution de l'air traversant une turbomachine aéronautique ou terrestre. Une turbomachine est typiquement formée d'un ensemble comportant notamment une section annulaire de compression destinée à comprimer de l'air traversant la turbomachine, une section annulaire de combustion disposée en sortie de la section de compression et dans laquelle l'air issu de Na section de compression est mélangé à du carburant pour y être brûlé, et une section annulaire de turbine disposée en sortie de la section de combustion et dont un rotor est entraîné en rotation par des gaz issus de la section de combustion. La section de compression se présente sous la forme d'une pluralité d'étages de roues mobiles portant chacune des aubes qui sont disposées dans un canal annulaire traversé par l'air de la turbomachine et dont la section diminue d'amont en aval. La section de combustion se présente également sous la forme d'un canal annulaire dans lequel l'air comprimé est mélangé à du carburant pour y être brûlé. Quant à la section de turbine, elle est formée par une pluralité d'étages de roues mobiles portant chacune des aubes qui sont disposées dans un canal annulaire traversé par les gaz de combustion. La circulation de l'air au travers de cet ensemble s'effectue généralement de la manière suivante: l'air comprimé issu du dernier étage de la section de compression possède un mouvement giratoire naturel avec une inclinaison de l'ordre de 35 à 45 par rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine, inclinaison qui varie en fonction du régime de la turbomachine (vitesse de rotation). A son entrée dans la section de combustion, cet air comprimé est redressé dans l'axe longitudinal de la turbomachine (c'est-à-dire que l'inclinaison de l'air par rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine est ramenée à 0 ) par l'intermédiaire d'un redresseur d'air. L'air dans la section de combustion est alors mélangé à du carburant de manière à assurer une combustion satisfaisante et les gaz issus de cette combustion poursuivent un parcours 2888631 2 globalement selon l'axe longitudinal de la turbomachine pour parvenir à la section de turbine. Au niveau de cette dernière, les gaz de combustion sont réorientés par un distributeur pour présenter un mouvement giratoire avec une inclinaison supérieure à 70 par rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine. Une telle inclinaison est indispensable pour produire l'angle d'attaque nécessaire à la force mécanique d'entraînement en rotation de la roue mobile du premier étage de la section de turbine. Une telle distribution angulaire de l'air traversant la turbomachine présente de nombreux inconvénients. En effet, l'air qui sort naturellement du dernier étage de la section de compression avec un angle compris entre 35 et 45 est successivement redressé (angle ramené à 0 ) à son entrée dans la section de combustion puis réorienté avec un angle supérieur à 70 à son entrée dans la section de turbine. Ces modifications angulaires successives de la distribution de l'air au travers de la turbomachine nécessitent des efforts aérodynamiques intenses produits par le redresseur de la section de compression et le distributeur de la section de turbine, efforts aérodynamiques qui sont particulièrement préjudiciables pour le rendement global de la turbomachine. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant une turbomachine dont la distribution en air permet d'obtenir une forte diminution des efforts aérodynamiques successifs. A cet effet, il est prévu une turbomachine comportant une section annulaire de compression destinée à comprimer de l'air traversant ladite turbomachine, une section annulaire de combustion disposée en sortie de la section de compression et dans laquelle l'air issu de la section de compression est mélangé à du carburant pour y être brûlé, et une section annulaire de turbine disposée en sortie de la section de combustion et dont un rotor est entraîné en rotation par des gaz issus de la section de combustion, caractérisée en ce que l'air issu de la section de compression présente un mouvement giratoire avec une inclinaison par rapport à un axe longitudinal de la turbomachine, et en ce que la section de combustion comporte des moyens de distribution angulaire de l'air pour donner aux gaz issus de la section de combustion un mouvement 2888631 3 giratoire avec une inclinaison sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. L'invention permet de conserver l'inclinaison naturelle de l'air en sortie de la section de compression et de maintenir (voire d'amplifier) ce mouvement giratoire de l'air au travers de la section de combustion jusqu'à l'entrée de la section de turbine. Ainsi, l'effort aérodynamique nécessaire à l'entraînement en rotation du premier étage de la section de turbine est considérablement diminué. Cette forte diminution des efforts aérodynamiques engendre un gain de rendement de la turbomachine. Par ailleurs, le redresseur de la section de compression et le distributeur de la section de turbine peuvent être simplifiés, voire supprimés, ce qui représente un gain de masse et une diminution des coûts de production. Les moyens de distribution angulaire peuvent être formés au niveau de l'un ou de plusieurs des éléments constitutifs de la turbomachine suivants: carter de la turbomachine à l'intérieur duquel est logée la section de combustion, carénage de la section de combustion, systèmes d'injection de carburant de la section de combustion, paroi transversale de la section de combustion, et parois axiales de la section de combustion. La présente invention a également pour objet un procédé de distribution angulaire de l'air traversant une turbomachine, l'air étant successivement comprimé par une section de compression, mélangé à du carburant pour être brûlé dans une section de combustion et utilisé pour la mise en rotation d'un rotor d'une section de turbine, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à donner à l'air issu de la section de compression un mouvement giratoire avec une inclinaison par rapport à un axe longitudinal de la turbomachine, et à maintenir ou augmenter cette inclinaison de l'air de sorte que les gaz issus de la section de combustion présente un mouvement giratoire avec une inclinaison sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: 2888631 4 - la figure 1 est une demi vue partielle et en coupe longitudinale d'une turbomachine selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective du carter de la turbomachine de la figure 1; - la figure 3 est une vue en développé des bras de maintien du carter de la figure 2; - la figure 4 est une vue de face du carénage de la section de combustion de la turbomachine de la figure 1; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale du carter de la figure 4; - la figure 6 est une vue en coupe transversale d'un système d'injection d'air dans la section de combustion de la turbomachine de la figure 1; - la figure 7 est une vue en coupe longitudinale de la paroi transversale traversée par des systèmes d'injection de la section de combustion de la turbomachine de la figure 1; - la figure 8 est une vue partielle et en perspective de la paroi transversale de la chambre de combustion de la turbomachine de la figure 1; - la figure 9 est une vue en développé d'une paroi axiale de la chambre de combustion de la turbomachine de la figure 1; - les figures 10A et 10B sont des vues en coupe transversale d'une paroi axiale de la chambre de combustion de la turbomachine de la figure 1 selon des variantes de réalisation; - les figures 11A et 11B sont des vues en développé d'une paroi axiale de la chambre de combustion d'une turbomachine de la figure 1 selon des variantes de réalisation de l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation La turbomachine partiellement représentée sur la figure 1 possède un axe longitudinal X-X. Selon cet axe, elle comporte notamment une section annulaire de compression 100, une section annulaire de combustion 200 disposée en sortie de la section de compression 100 selon le sens d'écoulement de l'air traversant la turbomachine, et une section annulaire de turbine 300 disposée en sortie de la section de combustion 200. L'air injecté dans la turbomachine traverse donc successivement la 2888631 5 section de compression 100, puis la section de combustion 200 et enfin la section de turbine 300. La section de compression 100 se présente sous la forme d'une pluralité d'étages de roues mobiles 102 portant chacune des aubes 104 (seul le dernier étage de la section de compression est représenté sur la figure 1) . Les aubes 104 de ces étages sont disposées dans un canal annulaire 106 traversé par l'air de la turbomachine et dont la section diminue d'amont en aval. Ainsi, à mesure que l'air injecté dans la turbomachine traverse la section de compression, il est de plus en plus comprimé. La section de combustion 200 se présente également sous la forme d'un canal annulaire dans lequel l'air comprimé issu de la section de compression 100 est mélangé à du carburant pour y être brûlé. A cet effet, la section de combustion comporte une chambre de combustion 202 à l'intérieur de laquelle est brûlé le mélange air/carburant. La section de combustion 200 comporte un carter de turbomachine formé d'une enveloppe annulaire externe 204 centrée sur l'axe longitudinal X-X de la turbomachine et d'une enveloppe annulaire interne 206 qui est fixée de façon coaxiale à l'intérieur de l'enveloppe externe à l'aide d'une pluralité de bras 208 disposés radialement par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine et régulièrement répartis sur toute la circonférence du carter (figure 2). Un espace annulaire 210 formé entre ces deux enveloppes 204, 206 reçoit de l'air comprimé provenant de la section de compression 100 de la turbomachine au travers d'un conduit annulaire de diffusion 212. Les bras 2.08 du conduit de diffusion 212 ont deux fonctions principales; l'une est mécanique (solidariser l'enveloppe externe 204 et l'enveloppe interne 206 du carter), et l'autre est de former un redresseur 213 dont le but est de donner une giration choisie à l'air sortant de la section de compression 100. Une pluralité de systèmes d'injection de carburant 214 régulièrement répartis autour du conduit de diffusion 212 débouchent dans l'espace annulaire 210. Ces systèmes d'injection sont chacun munis d'une buse d'injection de carburant 216 fixée sur l'enveloppe externe 204 du carter. 2888631 6 La chambre de combustion 202 est montée à l'intérieur de l'espace annulaire 210 en ménageant avec les enveloppes externe 204 et interne 206 un canal annulaire 218 destiné à recevoir un débit d'air de dilution et de refroidissement (aussi appelé air de contournement de la chambre de combustion). La chambre de combustion 202 est de type annulaire; elle est notamment formée d'une paroi annulaire externe 220 centrée sur l'axe longitudinal XX de la turbomachine et fixée sur l'enveloppe externe 204 du carter et d'une paroi annulaire interne 222 coaxiale à la paroi externe 220 et fixée sur l'enveloppe interne 206 du carter. A leur extrémité amont, les parois externe 220 et interne 222 sont reliées par une paroi transversale 224 formant fond de chambre. Ce fond de chambre 224 est pourvu d'une pluralité d'ouvertures 226 pour le passage des systèmes d'injection de carburant 214. La chambre de combustion 202 comporte également un carénage annulaire 228 qui est monté sur le fond de chambre 224 dans le prolongement des parois axiales 220, 222 de la chambre. Ce carénage 228 présente une pluralité d'ouvertures 230 pour le passage des systèmes d'injection de carburant 214. L'injection du carburant dans la chambre de combustion 202 est réalisée par les systèmes d'injection de carburant 214. Quant à l'air venant se mélanger au carburant dans la chambre, il provient, d'une part des systèmes d'injection qui sont chacun munis à leur extrémité d'un bol à vrilles d'air 232, et d'autre part de l'air de contournement empruntant des orifices 234 pratiqués sur les parois axiales 220, 222 de la chambre. Au sein de la chambre de combustion, le mélange air/carburant ainsi introduit est brûlé pour former des gaz de combustion. La section de turbine 300 de la turbomachine est formée par une pluralité d'étages de roues mobiles 302 portant chacune des aubes 304 (seul le premier étage de la section de turbine est représenté sur la figure 1). Les aubes 304 de ces étages sont disposées dans un canal annulaire 306 traversé par les gaz issus de la section de combustion 200. En entrée du premier étage 302 de la section de turbine 300, les gaz issus de la section de combustion doivent présenter une inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine qui soit suffisante pour entraîner en rotation les différents étages de la section de turbine. 2888631 7 A cet effet, un distributeur 308 est monté directement en aval de la chambre de combustion 202 et en amont du premier étage 302 de la section de turbine 300. Ce distributeur 308 se compose d'une pluralité d'aubes radiales fixes 310 dont l'inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine permet de donner aux gaz issus de la section de combustion 200 l'inclinaison nécessaire à l'entraînement en rotation des différents étages de la section de turbine. Dans les turbomachines classiques, la distribution de l'air traversant successivement la section de compression 100, la section de combustion 200 et la section de turbine 300 s'opère de la façon suivante. L'air comprimé issu du dernier étage 102 de la section de compression 100 possède naturellement un mouvement giratoire avec une inclinaison de l'ordre de 35 à 45 par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Par l'intermédiaire du redresseur d'air 213 de la section de combustion 200, cet angle d'inclinaison est ramené à 0 . Enfin, au niveau de l'entrée de la section de turbine 300, les gaz issus de la combustion sont réorientés par le distributeur 308 de cette dernière pour leur donner un mouvement giratoire avec une inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X-X qui est supérieure à 70 . Selon l'invention, il est prévu des moyens de distribution angulaire de l'air pour maintenir, voire augmenter, l'inclinaison naturelle de l'air issu de la section de compression 100 de sorte que les gaz issus de la section de combustion 200 présente un mouvement giratoire avec une inclinaison sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. Maintenir, voire augmenter l'inclinaison de l'air comprimé depuis la sortie de la section de compression 100 jusqu'à l'entrée dans la section de turbine 300 présente de nombreux avantages. Notamment, il n'est plus nécessaire que le distributeur 308 de la section de turbine 300 présente une inclinaison aussi importante (au moins égale à 70 dans les turbomachines classiques) pour produire l'angle d'attaque nécessaire à la force mécanique d'entraînement en rotation de la roue mobile 302 du premier étage de la section de turbine. En fonction de la valeur angulaire obtenue en sortie de la section de combustion par les moyens de distribution angulaire de l'air, l'inclinaison du distributeur 308 compense alors seulement l'écart angulaire nécessaire 2888631 8 pour amener les gaz de combustion déjà en mouvement giratoire à l'angle d'attaque complémentaire requis pour la mise en rotation du premier étage 302 de la section de turbine. Si les moyens de distribution angulaire de l'air permettent d'obtenir en sortie de la section de combustion une inclinaison égale à l'angle d'attaque nécessaire à la mise en rotation du premier étage 302 de la section de turbine, le distributeur 308 de celle-ci peut même être supprimé, ce qui représente pour la turbomachine un gain important de masse, d'encombrement et de coût de production. De même, en optimisant les moyens de distribution angulaire de l'air, la fonction de redresseur d'air 213 de la section de combustion 200 peut être supprimée pour ne garder que la fonction mécanique des bras 208 avec également comme avantage de diminuer la masse et l'encombrement de la turbomachine et de réduire les coûts de production. Par ailleurs, l'effort aérodynamique nécessaire à l'entraînement en rotation du premier étage 302 de la section de turbine 300 étant considérablement diminué, il est attendu un gain important en terme de rendement de la turbomachine. Les moyens de distribution angulaire de l'air selon l'invention peuvent être formés au niveau de l'un ou de plusieurs des éléments constitutifs de la turbomachine qui sont détaillés ci-après. Il est à noter que les modifications apportées à ces éléments constitutifs de la turbomachine peuvent se cumuler les uns aux autres afin d'optimiser la distribution angulaire de l'air de sorte que les gaz présentent en sortie de la section de combustion une inclinaison égale (ou aussi proche que possible) de l'angle d'attaque nécessaire à la mise en rotation du premier étage de la section de turbine. Modification du carter de la section de combustion Cette modification est représentée sur les figures 2 et 3. La figure 2 représente le carter de la turbomachine qui est formé par l'enveloppe externe 204 et l'enveloppe interne 206 et à l'intérieur duquel est monté la chambre de combustion (non représentée). Selon l'invention, les bras 208 qui restent nécessaires pour le maintien de l'enveloppe interne 206 à l'intérieur de l'enveloppe externe 204 présentent chacun une inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X2888631 9 X de la turbomachine. Cette inclinaison a est sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. A titre d'exemple, si l'air issu de la section de compression s'écoule selon une direction générale F en ayant un mouvement giratoire avec un angle d'inclinaison de l'ordre de 35 à 45 par rapport à l'axe longitudinal X-X, l'angle d'inclinaison a des bras de maintien 208 sera d'au moins 35 . Selon une variante non représentée sur les figures, il est possible d'envisager que les bras de maintien 208 présentent chacun un profil de type aube mobile de turbine à gaz avec une inclinaison générale au moins égale à celle de l'air issu de la section de compression, voire supérieure afin de provoquer un effet de giration supplémentaire. Modification du carénage de la section de combustion Cette modification est représentée sur les figures 4 et 5. Ces figures représentent partiellement le carénage annulaire 228 qui est monté sur le fond de chambre de la chambre de combustion dans le prolongement des parois axiales de cette dernière. Comme précédemment décrit, le carénage 228 est pourvu d'une pluralité d'ouvertures 230 pour le passage des systèmes d'injection de carburant (par soucis de simplification, seul le bol à vrilles d'air 232 du système d'injection de carburant est représenté sur les figures 4 et 5). Selon l'invention, les ouvertures 230 du carénage 228 comportent chacune une paroi axiale 236 formant une inclinaison g par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine qui est sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. Par exemple, pour un écoulement selon une direction générale F de l'air issu de la section de compression ayant un angle d'inclinaison de l'ordre de 35 à 45 , l'angle d'inclinaison f de la paroi axiale 236 des ouvertures 230 du carénage 228 sera d'au moins 35 . Il est à noter que si la modification précédemment décrite est apportée aux bras de maintien du carter en leur donnant un angle d'inclinaison supérieure à celui de l'air issu de la section de compression, l'angle d'inclinaison g de la paroi axiale 236 des ouvertures 230 du carénage 228 sera de préférence égale ou supérieur à cet angle d'inclinaison des bras de maintien. 2888631 10 Modification des systèmes d'injection de la section de combustion Un premier mode de réalisation de cette modification est représentée sur la figure 6 représentant en coupe transversale un bol 232 d'un système d'injection de carburant traversant une ouverture 226 pratiquée dans le fond de chambre 224 de la chambre de combustion. Le bol 232 de chaque système d'injection de carburant est muni d'une pluralité de vrilles d'air 238 qui sont disposées radialement par rapport à un axe longitudinal Y-Y du bol parallèle à l'axe longitudinal de la turbomachine (non représenté). Les vrilles d'air 238 permettent de donner un mouvement rotatif à l'air introduit dans la chambre de combustion par le bol des systèmes d'injection de carburant. Elles peuvent être aménagées selon un ou deux étages. Selon l'invention, les vrilles d'air 238 du bol 232 de chaque système d'injection de carburant présentent une perméabilité variable à l'air afin d'obtenir une homogénéité d'alimentation en air. Par perméabilité variable, on entend que la section de passage de l'air entre les vrilles varie selon la position angulaire de ces dernières. Cette modification est rendue nécessaire par le fait que, comme l'air issu de la section de compression présente un mouvement giratoire, la partie amont des vrilles d'air (par rapport au sens de rotation de l'air alimentant ces vrilles) est plus favorablement alimentée en air que la partie aval. De préférence, la perméabilité variable des vrilles d'air 238 de 25 chaque bol 232 est obtenue en faisant varier l'espacement entre les vrilles suivant l'inclinaison de l'air issu de la section de compression. Par exemple, pour un écoulement giratoire selon une direction générale F de l'air issu de la section de compression telle que projetée en F' sur la figure 6, l'espacement d1 entre les vrilles d'air adjacentes 238a et 238b est plus important que l'espacement d2 entre les vrilles d'air adjacentes 238b et 238c. La figure 7 représente une alternative de réalisation de la modification apportée aux systèmes d'injection de carburant. Dans ce mode de réalisation, les systèmes d'injection de 35 carburant 214 (c'est--à-dire l'ensemble comprenant la buse d'injection 216 et le bol 232 à vrilles d'air) présentent chacun une inclinaison y par 2888631 11 rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine qui est sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. Toujours dans l'exemple où l'air issu de la section de compression s'écoule selon une direction générale F avec un angle d'inclinaison de l'ordre de 35 à 45 , l'angle d'inclinaison y des systèmes d'injection de carburant 214 sera au moins égal à 35 . Cet angle d'inclinaison y pourra même être plus important, notamment si la modification des bras de maintien du carter et/ou la modification du carénage de la section de combustion ont été apportées. Modification du fond de chambre de la section de combustion Cette modification est représentée sur les figures 7 et 8 qui représentent notamment le fond de chambre 224 de la chambre de combustion, c'est-àdire la paroi transversale reliant en amont les parois axiales 220, 222 de cette dernière. Selon l'invention, le fond de chambre 224 présente au niveau de chaque système d'injection de carburant 214 une inclinaison par rapport à un plan P transversal de la turbomachine (c'est-à-dire par rapport à un plan P perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine). Une telle caractéristique consiste à modifier le fond de chambre 224 de sorte que celui-ci présente une forme d'escalier avec une marche associée à chaque système d'injection de carburant 214. Cette forme est particulièrement visible sur la figure 8. Lorsque les systèmes d'injection de carburant 214 présentent chacun une inclinaison y par rapport à l'axe longitudinal X-X comme proposé précédemment (figure 7), l'inclinaison b du fond de chambre 224 sera de préférence sensiblement identique à cette inclinaison des systèmes d'injection. Modification des parois axiales de la section de combustion Comme décrit précédemment en liaison avec la figure 1, des orifices 234 sont pratiqués sur les parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion 202 afin d'acheminer de l'air nécessaire à la combustion et à la dilution du mélange air/carburant. Les parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion 202 sont par ailleurs munies d'une pluralité de passages supplémentaires pour 2888631 12 l'air. L'air empruntant ces passages est destiné à assurer un refroidissement des parois axiales de la chambre de combustion en formant des films d'air à leur surface interne (on parle d'un refroidissement par multiperforation des parois de la chambre). De tels passages d'air de refroidissement consistent généralement en des orifices percés dans l'épaisseur des parois axiales de la chambre de combustion de façon à former des canaux. Ces orifices peuvent être percés, soit perpendiculairement aux parois axiales, soit de façon inclinée par rapport à celles-ci. Par ailleurs, ces orifices sont répartis sous forme d'un maillage sur les surfaces des parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion. La figure 9 représente une modification apportée aux orifices percés dans l'épaisseur des parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion selon un mode de réalisation de l'invention. Sur l'exemple de réalisation de cette figure 9, les orifices 240 percés au travers des parois axiales 220, 222 sont répartis sous forme d'un maillage qui s'étend sur une longueur axiale I. A l'intérieur de ce maillage, les orifices 240 sont alignés selon des rangées parallèles. Comme illustré avec les rangées n et n+1, les orifices de deux rangées adjacentes peuvent en outre être disposés en quinconce. Selon l'invention, ces rangées d'orifices 240 présentent chacune une inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine qui est sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. L'angle d'inclinaison E pourra être plus important que celui de l'air issu de la section de compression, notamment si les modifications précédemment décrites des bras de maintien du carter et/ou de la section de combustion et/ou des systèmes d'injection de carburant ont été apportées. Selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, le profil des rangées d'orifices pour le passage de l'air de refroidissement peut être courbe, c'est-à-dire que l'inclinaison de ces rangées par rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine peut augmenter au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'entrée de la chambre de combustion. 2888631 13 Par ailleurs, comme illustré sur la figure 10A, les orifices peuvent être percés dans l'épaisseur des parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion et former des canaux 240 perpendiculaires à cellesci (c'est-à-dire que les canaux 240 sont parallèles à un axe Z-Z perpendiculaire aux parois). Alternativement, comme représenté sur la figure 10B, les orifices peuvent se présenter sous la forme de canaux 240' ayant chacun une inclinaison 01 par rapport à un axe Z-Z perpendiculaire aux parois, l'inclinaison 01 étant préférentiellement dirigée de sorte que les orifices soient inclinésvers l'aval de la chambre de combustion. Les figures 11A et 11B représentent des variantes de réalisation dans lesquelles les canaux 240' percés dans les parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion présentent chacun une telle inclinaison 01 par rapport à un axe perpendiculaire aux parois. Sur l'exemple de réalisation de la figure 11A, les orifices 240' sont répartis sous forme d'un maillage s'étendant sur une longueur axiale I à l'intérieur duquel ils sont alignés selon des rangées parallèles n, chaque rangée d'orifices présentant une inclinaison E par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine comme décrit précédemment. Chaque canal 240' qui présente une inclinaison 01 est situé dans un plan perpendiculaire aux parois 220, 222 de la chambre de combustion. Ce plan perpendiculaire aux parois dans lequel est situé chaque canal 240' présente en outre lui-même une inclinaison 02 par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Cette inclinaison 02 est réalisée de façon à coïncider avec l'inclinaison E des rangées n d'orifices. En d'autres termes, l'axe passant par les trous d'entrée 240'a et de sortie de l'air 240'b de chaque canal 240' est dans un plan perpendiculaire aux parois 220, 222 qui est aligné avec l'axe d'alignement des rangées n d'orifices. Sur l'exemple de réalisation de la figure 11B, les orifices 240' sont également répartis sous forme d'un maillage s'étendant sur une longueur axiale I à l'intérieur duquel ils sont alignés selon des rangées parallèles n, chaque rangée d'orifices présentant une inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine comme décrit précédemment. 2888631 14 Chaque canal 240' qui présente une inclinaison Al est également situé dans un plan perpendiculaire aux parois 220, 222 de la chambre de combustion. De plus, ce plan perpendiculaire aux parois dans lequel est situé chaque canal 240' présente lui-même une inclinaison 02' par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Contrairement au mode de réalisation de la figure 11A, cette inclinaison 02' est sensiblement supérieure à l'inclinaison E des rangées n d'orifices et elle est réalisée de façon à donner à l'air sortant de ces canaux une giration supplémentaire par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. En d'autres termes, l'axe passant par les trous d'entrée 240'a et de sortie de l'air 240'b de chaque canal 240' est dans un plan perpendiculaire aux parois 220, 222 qui est incliné d'un angle (02' - avec l'axe d'alignement des rangées n d'orifices. Aussi, l'inclinaison 02' du plan perpendiculaire aux parois axiales 220, 222 de la chambre de combustion dans lequel se situent les canaux 240' est incluse dans la plage de valeurs situées entre E et (E + 90 ) par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Par ailleurs, selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, le profil des rangées de ces canaux 240' pour le passage de l'air de refroidissement peut être courbe, c'est-à-dire que l'inclinaison 02' du plan perpendiculaire aux parois axiales de la chambre de combustion dans lequel chaque canal de ces rangées est situé peut évoluer au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'entrée de la chambre de combustion
Turbomachine comportant une section annulaire de compression (100) destinée à comprimer de l'air traversant ladite turbomachine, une section annulaire de combustion (200) disposée en sortie de la section de compression (100) et dans laquelle l'air issu de la section de compression est mélangé à du carburant pour y être brûlé, et une section annulaire de turbine (300) disposée en sortie de la section de combustion (200) et dont un rotor est entraîné en rotation par des gaz issus de la section de combustion. L'air issu de la section de compression (100) présente un mouvement giratoire avec une inclinaison par rapport à un axe longitudinal (X-X) de la turbomachine, et la section de combustion (200) comporte des moyens de distribution angulaire de l'air pour donner aux gaz issus de la section de combustion un mouvement giratoire avec une inclinaison sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression.
1. Turbomachine comportant une section annulaire de compression (100) destinée à comprimer de l'air traversant ladite turbomachine, une section annulaire de combustion (200) disposée en sortie de la section de compression (100) et dans laquelle l'air issu de la section de compression est mélangé à du carburant pour y être brûlé, et une section annulaire de turbine (300) disposée en sortie de la section de combustion (200) et dont un rotor est entraîné en rotation par des gaz issus de la section de combustion, caractérisée en ce que l'air issu de la section de compression (100) présente un mouvement giratoire avec une inclinaison par rapport à un axe longitudinal (X-X) de la turbomachine, et en ce que la section de combustion (200) comporte des moyens de distribution angulaire de l'air pour donner aux gaz issus de la section de combustion un mouvement giratoire avec une inclinaison sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression. 2. Turbomachine selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau de l'un ou de plusieurs des éléments constitutifs de la turbomachine suivants: carter (204, 206) de la turbomachine à l'intérieur duquel est logée la section de combustion (200), carénage (228) de la section de combustion, systèmes d'injection de carburant (214) de la section de combustion, paroi transversale (224) de la section de combustion, et parois axiales (220, 222) de la section de combustion. 3. Turbomachine selon la 2, dans laquelle les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau du carter de la turbomachine à l'intérieur duquel est logée la section de combustion (200), ledit carter de la turbomachine étant formé d'une enveloppe annulaire externe (204) centrée sur l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine et d'une enveloppe annulaire interne (206) fixée de façon coaxiale à l'intérieur de l'enveloppe externe à l'aide d'une pluralité de bras radiaux de maintien (208), caractérisée en ce que lesdits bras de maintien (208) présentent chacun une inclinaison (a) par rapport à l'axe 2888631 16 longitudinal (X-X) de la turbomachine sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression (100). 4. Turbomachine selon l'une des 2 et 3, dans laquelle les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau du carénage (228) de la section de combustion (200), la section de combustion étant formée d'une paroi annulaire externe (220) centrée sur l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine, d'une paroi annulaire interne (222) coaxiale à la paroi externe, d'une paroi transversale (224) reliant en amont les parois externe (220) et interne (222), d'une pluralité de systèmes d'injection de carburant (214) traversant la paroi transversale (224) et d'un carénage annulaire monté sur ladite paroi transversale, ledit carénage (228) ayant une pluralité d'ouvertures (230) pour le passage des systèmes d'injection de carburant (214), caractérisée en ce que les ouvertures (230) du carénage (228) comportent chacune une paroi axiale (236) formant chacune une inclinaison (3) par rapport à l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression (100). 5. Turbomachine selon l'une quelconque des 2 à 4, dans laquelle les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau des systèmes d'injection de carburant (214) de la section de combustion (200), lesdits systèmes d'injection (214) comportant chacun une buse d'injection de carburant (216) dont une extrémité est montée sur un bol (232) muni de vrilles d'air radiales (238), caractérisée en ce que les vrilles d'air (238) de chaque bol présentent une perméabilité variable à l'air. 6. Turbomachine selon la 5, caractérisée en ce que l'espacement entre les vrilles d'air (238) de chaque bol (232) est variable suivant l'inclinaison de l'air issu de la section de compression (100). 7. Turbomachine selon l'une quelconque des 2 à 4, dans laquelle les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau des systèmes d'injection de carburant (214) de la section de 2888631 17 combustion (200), caractérisée en ce que lesdits systèmes d'injection de carburant (214) présentent chacun une inclinaison (y) par rapport à l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression (100). 8. Turbomachine selon l'une quelconque des 2 à 7, dans laquelle les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau de la paroi transversale (224) de la section de combustion (200), ladite section de combustion étant formée d'une paroi annulaire externe (220) centrée sur l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine, d'une paroi annulaire interne (222) coaxiale à la paroi externe, d'une paroi transversale (224) reliant en amont les parois interne et externe, et d'une pluralité de systèmes d'injection de carburant (214) traversant la paroi transversale (224), caractérisée en ce que ladite paroi transversale (224) présente au niveau de chaque système d'injection de carburant (214) une inclinaison (b) par rapport à un plan transversal (P) de la turbomachine. 9. Turbomachine selon l'une quelconque des 2 à 8, dans laquelle les moyens de distribution angulaire sont formés au niveau des parois axiales (220, 222) de la section de combustion (200), lesdites parois axiales (220, 222) de la section de combustion étant munies d'une pluralité d'orifices (240, 240') alignés en rangées et formant des canaux pour le passage de l'air, caractérisée en ce que les rangées d'orifices de passage de l'air (240, 240') présentent une inclinaison (0 par rapport à l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine qui est sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression (100). 10. Turbomachine selon la 9, dans laquelle les canaux (240') présentent chacun une inclinaison (81) par rapport à un axe (Z-Z) perpendiculaire aux parois axiales (220, 222) de la section de combustion (200). 11. Turbomachine selon la 10, dans laquelle 35 chaque canal (240') est situé dans un plan perpendiculaire aux parois axiales (220, 222) de la section de combustion (200) présentant une 2888631 18 inclinaison (02) par rapport à l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine qui est sensiblement: égale à l'inclinaison (E) des rangées d'orifices. 12. Turbomachine selon la 10, dans laquelle chaque canal (240') est situé dans un plan perpendiculaire aux parois axiales (220, 222) de la section de combustion (200) présentant une inclinaison (02') par rapport à l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine qui est sensiblement supérieure à l'inclinaison (0 des rangées d'orifices. 13. Turbomachine selon la 12, dans laquelle l'inclinaison (82') du plan perpendiculaire aux parois axiales (220, 222) de la section de combustion (200) dans lequel se situent les canaux (240') est comprise entre E et E + 90 par rapport à l'axe longitudinal (X-X) de la turbomachine. 14. Procédé de distribution angulaire de l'air traversant une turbomachine, l'air étant successivement comprimé par une section de compression (100), mélangé à du carburant pour être brûlé dans une section de combustion (200) et utilisé pour la mise en rotation d'un rotor d'une section de turbine (300), ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à donner à l'air issu de la section de compression (100) un mouvement giratoire avec une inclinaison par rapport à un axe longitudinal (X-X) de la turbomachine, et à maintenir ou augmenter cette inclinaison de l'air de sorte que les gaz issus de la section de combustion (200) présente un mouvement giratoire avec une inclinaison sensiblement égale ou supérieure à celle de l'air issu de la section de compression (100).
F
F23
F23R
F23R 3
F23R 3/02,F23R 3/06,F23R 3/14,F23R 3/28
FR2888010
A1
TERMINAL PORTABLE ET DISPOSITIF DE BUS SERIE UNIVERSEL
20,070,105
La présente invention concerne une structure d'un terminal portable et d'un dispositif de bus série universel (désigné ci-après et connu d'une manière générale sous le sigle USB) utilisé dans ce terminal. En tant que terminal portable conçu pour un jeu, on connaît une machine de jeu du type portable telle que décrite dans la demande de brevet japonais mise à l'inspection publique N H11-144040. Un appareil de prise de vues est fixé de manière à pouvoir tourner sur un boîtier de cette machine de jeu du type portable. Cependant l'appareil de prise de vues installé sur cette machine de jeu portable telle que décrite précédemment ne peut pas être utilisé en permanence. D'autre part, ce type d'appareil de prise de vues peut entraîner une augmentation des dimensions de la machine de jeu du type portable. La présente invention vise à développer un terminal portable ayant des dimensions plus petites, sans réduction des fonctions disponibles pour un utilisateur. Selon un aspect de la présente invention, il est prévu un terminal portable agissant en tant qu'esclave d'un dispositif de bus série universel caractérisé en ce qu'il comporte un port de bus série universel, dans lequel est inséré un connecteur de bus série universel d'un dispositif de bus série universel fonctionnant en tant que maître, un boîtier dans lequel est formé un trou taraudé dans lequel est fixée une vis prévue sur ledit dispositif de bus série universel, une borne d'alimentation en énergie qui vient en contact avec une borne d'une source d'énergie du dispositif de bus série universel maître dans un état dans lequel ledit connecteur de bus série universel est inséré dans ledit port de bus série universel et qui envoie une énergie à ladite borne de la source d'énergie, et 288801 0 2 un interrupteur prévu pour détecter si le dispositif de bus série universel maître est attaché au terminal portable et qui est activé lors de l'attachement du dispositif de bus série universel maître au terminal portable, ladite borne d'alimentation en énergie déclenchant l'envoi d'une énergie â ladite borne de la source d'énergie lorsque ledit interrupteur est activé. Selon un autre aspect de la présente invention, il est prévu un dispositif de bus série universel caractérisé en ce qu'il comporte un connecteur de bus série universel, qui est inséré dans un port de bus série universel d'un terminal portable agissant en tant qu'esclave d'un dispositif de bus série universel, une borne de source d'énergie, qui vient en contact avec une borne d'alimentation en énergie dudit terminal portable dans un état dans lequel ledit connecteur de bus série universel est inséré dans ledit port de bus série universel, et une broche de positionnement et une vis de fixation pour connecter le dispositif de bus série universel et le terminal portable. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un dispositif USB, caractérisé en ce qu'il est mis en marche lorsque l'alimentation en énergie provenant de ladite borne d'alimentation en énergie à ladite borne de source d'énergie, est déclenchée, et établit une connexion avec ledit terminal portable. Conformément à la présente invention, il est possible de développer un terminal portable ayant des dimensions plus petites sans réduire les fonctions disponibles pour l'utilisateur. L'invention a trait en outre à un système caractérisé en ce qu'il comporte un terminal portable agissant en tant qu'esclave d'un dispositif de bus série 288801 0 3 universel, le terminal portable comprenant un port de bus série universel, un boîtier dans lequel est formé un trou taraudé une borne d'alimentation en énergie qui envoie une énergie à un dispositif de bus série universel maître qui est monté sur ledit terminal portable, et un interrupteur prévu pour détecter si le dispositif de bus série universel maître est attaché au terminal portable et qui est activé lors de l'attachement du dispositif de bus série universel maître au terminal portable, et que ledit dispositif de bus série universel maître comprend un connecteur de bus série universel qui est inséré dans ledit port de bus série universel, une borne de source d'énergie, qui vient en contact avec ladite borne d'alimentation en énergie dans un état dans lequel ledit connecteur de bus série universel est inséré dans ledit port de bus série universel et qui sert à accepter l'envoi d'une énergie à partir de ladite borne d'alimentation en énergie, et une broche de positionnement et une vis de fixation pour connecter le dispositif de bus série universel et le terminal portable, et en ce que lorsque ledit interrupteur est fermé, ladite borne d'alimentation en énergie déclenche l'envoi d'énergie à ladite borne de source d'énergie, et ledit dispositif de bus série universel démarre lorsque ledit envoi d'énergie depuis ladite borne d'alimentation en énergie à ladite borne de source d'énergie est déclenché et établit une connexion avec ledit terminal portable. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortiront de la description donnée ci-après, prise en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une illustration permettant d'expliquer une vue externe d'un terminal portable selon 35 une forme de réalisation de la présente invention; 288801 0 la figure 2 est une vue arrière du terminal portable représenté sur la figure 1; les figures 3A à 3D sont des illustrations permettant d'expliquer une vue extérieure d'un module de clavier d'entrée pourvu de caractères, selon une forme de réalisation de la présente invention; - la figure 4 est une illustration permettant d'expliquer une vue extérieure d'un module GPS selon une forme de réalisation de la présente invention; - la figure 5 est une illustration permettant d'expliquer une vue extérieure d'un module d'appareil de prise de vues selon une forme de réalisation de la présente invention; la figure 6 est un schéma fonctionnel 15 représentant le terminal portable selon une forme de réalisation de la présente invention; et - la figure 7 est un schéma fonctionnel représentant un dispositif USB selon une forme de réalisation de la présente invention. On va expliquer une forme de réalisation de la présente invention en référence aux dessins annexés. Tout d'abord, on va expliquer une configuration du terminal portable selon la présente invention. Comme cela est représenté sur la figure 1 et sur la figure 2, le terminal portable 100 selon la présente invention inclut comme éléments constituant le boîtier, un châssis en forme de cadre métallique 120 qui contient différents composants électroniques tels qu'une unité de traitement, des haut-parleurs de droite et de gauche et une unité de commande, et une paire de boîtiers en résine 110 et 130 (désignés ci- après sous les expressions "boîtier avant" et "boîtier arrière"), qui sont installés respectivement des deux côtés du châssis 120 de manière à recouvrir un espace à l'intérieur du châssis 120. Sur le boîtier arrière 130 est prévu un capot 131 288801 0 5 pouvant être ouvert et fermé du dispositif d'entraînement pour la mise en place d'un disque. En outre, il est prévu, sur le côté du châssis 120, un bouton d'ouverture 124 servant à ouvrir et fermer le capot 131 du dispositif d'entraînement, un bouton poussoir 125 pour réaliser une commutation entre un branchement de l'alimentation en énergie et un débranchement de l'alimentation en énergie, un bouton de droite 125A et un bouton de gauche 125B. Etant donné que le châssis 120 possède une rigidité supérieure à celle du boîtier avant 110 et à celle du boîtier arrière 130, sur le coin du châssis 120 est formé un trou 127 pour l'utilisation d'une sangle, dans lequel est installé un système de rattachement (une attache) pour la sangle. De façon similaire, pour des questions de solidité, le châssis 120 est pourvu par exemple de pièces de couplage, tels qu'un jack 126 dans lequel est insérée une broche d'un casque, une borne d'utilisation de charge 128 qui est connectée à une borne du chargeur de batterie, désigné ci- après sous le terme "berceau", un port USB 121, avec lequel est engagé un connecteur USB du dispositif USB et des bornes d'alimentation en énergie 122A et 122B pour alimenter en énergie le dispositif USB. Dans les positions des deux côtés du port USB 121, sont formés des trous taraudés 123A et 123B, avec lesquels engrènent des vis servant à fixer le dispositif USB. Dans la présente forme de réalisation, le terminal portable 100 agit en tant qu'esclave USE, et le dispositif USB agit en tant que maître USB. C'est pourquoi il n'est pas possible d'établir une connexion avec le dispositif USB depuis le côté du terminal portable 100. Compte tenu de cette situation, dans la présente forme de réalisation, pour que le terminal portable 100 puisse détecter l'engagement entre des vis de fixation du dispositif USB et les trous taraudés 123A, 123E (c'està- 288801 0 6 dire le montage du dispositif USB), dans le fond des trous taraudés 123A, 123B du châssis 120 sont disposés des interrupteurs 1201 devant être repoussés vers le bas respectivement par les pointes des vis, qui ont été insérées jusqu'à une profondeur prédéterminée ou plus. Avec la configuration indiquée précédemment, lorsque le terminal portable 100 détecte au moyen d'un signal de sortie provenant des interrupteurs 1201, que le dispositif USB a été monté, il fait démarrer le fonctionnement du dispositif USB. On va donner ci-après une description détaillée de cette opération. Ici, les interrupteurs 1201 servant à détecter le rattachement du dispositif USB sont prévus dans le fond des trous taraudés 123A, 123B du châssis 120. Cependant, la configuration n'est pas limitée nécessairement à cela. Par exemple, il est possible de réaliser une configuration de telle sorte qu'un interrupteur peut être prévu à l'intérieur du port USB, interrupteur qui est repoussé vers le bas par la pointe du connecteur USB qui a été insérée, jusqu'à une profondeur prédéterminée ou plus. Sinon, les bornes d'alimentation en énergie 122A, I22B peuvent être utilisées en tant qu'interrupteurs qui sont repoussés vers le bas par les bornes 122 et 123 de source d'énergie. Le boîtier avant 110 est équipé d'un dispositif d'affichage à cristal liquide 111, de différents boutons servant à accepter une directive de la part d'un utilisateur (par exemple le bouton de volume 112A pour réaliser une commande de volume, le bouton de sélection 112B pour recevoir une instruction de sélection, le bouton de démarrage 112C pour recevoir une instruction de démarrage, le bouton 112D pour recevoir une instruction de reprise d'un mode domestique, le bouton d'affichage 112E pour accepter une instruction de commutation allumée / éteinte de la lumière arrière du dispositif d'affichage 111, un second bouton 112F pour accepter une instruction de 288801 0 7 commutation d'activation / suppression du son, des boutons de fonctionnement 112G, 112H disponibles pour l'entrée permettant de recevoir différentes instructions devant être fournies pour un programme d'application et analogue), un plot analogue 114 pour recevoir une indication directionnelle de la part d'un utilisateur, une diode LED a lumée et/ou éteinte en fonction de l'état du terminal portable 100 (par exemple la diode LED 113A indiquant l'état branché / débranché de la source d'énergie, la diode LED 113B indiquant si le terminal portable 100 est ou non dans l'état TENU), et une borne à courant continu 116, dans laquelle un connecteur à courant continu provenant d'un adaptateur de courant alternatif ou d'une batterie étendue est inséré. En outre, un trou 115 de conduit est analogue est formé dans le boîtier avant 110. Ci-après on va expliquer différents accessoires devant être rattachés à ce terminal portable 100. Comme cela a été décrit précédemment, le terminal portable 100 selon la présente forme de réalisation agit en tant qu'esclave d'un dispositif USB de sorte que le terminal portable 100 peut être connecté par exemple à un ordinateur personnel et analogue. Alors le dispositif USB agissant en tant que maître USB peut être monté sur le port USB du terminal portable 100. Un utilisateur peut sélectionner de façon appropriée un dispositif USB requis devant être monté parmi différents dispositifs USB fonctionnant en tant que maître et utiliser le dispositif USB ainsi monté. Par conséquent, le dispositif optionnel peut être monté sur le terminal portable 100 uniquement lorsque sa fonction est requise, même si le terminal portable 100 n'est pas équipé en permanence d'un tel dispositif. C'est pourquoi, il est possible de réduire la taille du terminal portable 100 sans réduire les fonctions disponibles pour l'utilisateur. A titre d'exemple spécifique d'un dispositif USB 288801 0 8 de ce type tel que décrit précédemment, on indique un module de clavier d'entrée à caractères, un modèle de téléphone portable, un récepteur GPS, un module d'appareil de prise de vues et analogues. Ci-après, on va expliquer ces dispositifs USB. (1) Module de clavier d'entrée à caractères. Les figures 3A à 3D représentent un terminal portable 100, sur lequel est monté un module de clavier d'entrée. Comme représenté sur les figures 3A à 3C, le module de clavier d'entrée à caractères 200 comprend un panneau tactile 210, qui délivre un signal indiquant une position que touche un crayon 400 sur la figure 3B, un doigt de l'utilisateur ou analogue, et un dispositif de communication 220 qui transmet au terminal portable 100 un signal correspondant à un signal de sortie du panneau tactile 210. Sur le panneau tactile 210 sont marqués des caractères (ou des suites de caractères) ou des illustrations correspondant à des touches pour l'objectif prévu. Lorsque le crayon 400 et analogue touche une position dans laquelle l'un quelconque de ces caractères ou suite de caractères sont décrits, un signal indiquant la position (c'est-à-dire un signal qui identifie un caractère et analogue décrit dans la position touchée par le crayon 400 ou analogue) est introduit dans le dispositif de communication 220 à partir du panneau tactile 210. Par exemple sur le panneau tactile du clavier d'entrée à caractères sont décrits des caractères (non représentés) et analogues indiquant des touches tels qu'un alphabet, une touche de décalage et une touche de commande, nécessaires pour l'introduction de caractères. C'est pourquoi l'utilisateur place le crayon 400 et analogue en contact avec une position dans laquelle de tels caractères et analogues sont décrits, ce qui lui permet d'entrer dans le 288801 0 9 dispositif de communication 220 un signal identifiant un caractère et analogue destiné à être introduit. Le dispositif de communication 220 inclut connecteur USB 221 qui est inséré dans le port USB 121 du terminal portable 100 avec un jeu approprié, des bornes de source d'énergie 223 qui respectivement viennent en contact avec les bornes de source d'énergie 122A, 122B du terminal portable 100 dans un état tel que le conducteur USB 221 est inséré dans le port USB 121 du terminal portable 100, et des vis 222A et 222B qui s'engagent respectivement dans les trous taraudés 122A et 122B du terminal portable 100 pour repousser vers le bas les interrupteurs 1201. (2) Module de téléphone portable Le module de téléphone portable inclut un panneau tactile qui délivre un signal indiquant une position que touche un crayon 400 ou le doigt d'un utilisateur ou analogue, et un dispositif de communication radio USB qui exécute une communication radio bidirectionnelle avec une station de base. L'aspect du module de téléphone portable est approximativement identique à celui du module de clavier 200 pour l'entrée de caractères, mais sur le panneau tactile du module de téléphone portable sont marqués des touches indiquant des caractères et analogues (touche numérique, touche de maintien et analogues) nécessaires pour l'utilisation des fonctions du téléphone portable. (3) récepteur GPS La figure 4 représente une vue schématique du récepteur GPS 500 qui est monté sur le terminal portable 100. Le récepteur GPS 500 inclut une antenne GPS 510 qui reçoit une onde radio utilisée pour la mesure de position à partir d'un satellite, un dispositif de communication 520 qui mesure la latitude et la longitude de la position actuelle conformément à l'onde radio ainsi reçue par l'antenne GPS 510 et transmet le résultat de mesure au 288801 0 10 terminal portable 100, un arbre rotatif de réglage de latitude de l'antenne (non représenté), qui maintient l'antenne GPS de manière à pouvoir la faire tourner à la fois dans une direction dans laquelle elle doit être inclinée vers le boîtier arrière 130 du terminal portable 100, sur lequel l'antenne est montée, et dans une direction de retour de l'antenne dans sa position initiale. L'antenne GPS 500 devient plus sensible lorsque le plan de réception passe dans un état horizontal. C'est pourquoi il est préférable que l'antenne GPS 510 puisse tourner à partir de l'angle pour lequel le plan de réception est orienté dans le sens de l'épaisseur C du terminal portable 100 sur lequel l'antenne est montée, jusqu'à l'angle avec lequel le plan de réception fait face dans une direction prédéterminée D qui est la direction supérieure du téléphone portable 100 (l'angle sous lequel le plan de réception devient approximativement horizontal dans un état tel que le terminal portable 100 est placé sur le berceau), de sorte que l'orientation du plan de réception de l'antenne GPS 510 est ajustée conformément à l'attitude du terminal portable 100 utilisé. Le dispositif de communication 520 inclut, de la même manière que le module de clavier, un connecteur USB 521 qui est inséré avec un jeu approprié dans le port USB 121 du terminal portable 100, et des bornes 523 de source d'énergie, qui sont connectées respectivement aux bornes d'alimentation d'énergie 122A, 122B du terminal portable 100 et des vis 522A et 522B qui sont engagées respectivement dans les trous taraudés 122A et 122B du terminal portable 100 de manière à repousser les interrupteurs 1201 vers le bas. (4) Module d'appareil de prise de vues La figure 5 représente une vue d'ensemble du module 600 de l'appareil de prise de vues, qui est monté sur le terminal portable 100. Le module 600 de l'appareil 288801 0 11 de prise de vues inclut un appareil de prise de vues 610, un dispositif de communication 620 qui transmet un signal de sortie depuis l'appareil de prise de vues 610 au terminal portable 100 et un arbre rotatif, qui maintient, avec possibilité de rotation, l'appareil de prise de vues 610 de sorte qu'une zone en tant que cible de prise de vues peut être modifiée. Le dispositif de communication 620 inclut, de la même manière que le module de clavier ou analogue, un connecteur USB 621 qui est inséré avec un jeu approprié dans le port USB du terminal portable 100, des bornes de source d'alimentation 623 qui sont connectées respectivement aux bornes d'alimentation en énergie 122A, 122B du terminal portable 100, et des vis 622A et 622B qui sont engagées respectivement dans les trous taraudés 122A et 122B du terminal portable 100 de manière à repousser les interrupteurs 1201 vers le bas. Le dispositif USB et le terminal portable 100 tels que décrits ci-dessus sont pourvus des configurations fonctionnelles indiquées ci-après. Comme cela est représenté sur la figure 6, le terminal portable 100 comprend des interrupteurs 1201 situés à l'intérieur des trous taraudés 123A et 123B, le port USB 121, dans lequel est inséré n'importe lequel des connecteurs USB (221, 521, 621 et analogues désignés collectivement dans leur ensemble en tant que "connecteur USB 1440") du dispositif USB, un module d'alimentation en énergie 1202, qui commande le démarrage et l'arrêt de l'alimentation en énergie à partir des bornes d'alimentation en énergie 129A, 129B et un contrôleur 1200 (mis en oeuvre par le système d'exploitation OS et l'unité de traitement et analogue), qui exécute une commande du module de puissance 1202 sur la base de l'état des interrupteurs 1201 et une commande de communication par l'intermédiaire du port USB 121 et analogue. D'autre part, comme cela est représenté sur la 288801 0 12 figure 7, le dispositif USB inclut un connecteur USB 1400 devant être inséré dans le port USB 121 du terminal portable 100, des bornes de charge d'énergie (223, 243, 623 et analogues, désignées collectivement comme étant une borne de source d'énergie 1401), qui reçoivent une alimentation en énergie de la part du terminal portable 100, et un contrôleur 1402, qui exécute un traitement d'établissement de connexion et analogue avec le terminal portable 100, lorsqu'il démarre sous l'action de l'énergie envoyée par le terminal portable 100 par l'intermédiaire de la borne de source d'énergie 1401. Avec la configuration fonctionnelle telle que décrite précédemment, le processus suivant est exécuté entre le dispositif USB et le terminal portable 100. (i) Processus d'établissement de connexion Lorsque le connecteur USB 1400 du dispositif USB 16 est inséré dans le port USB 121 du terminal portable 100, et que les vis 622A, 622B sont engagées dans les trous taraudés 123A, 123B du terminal portable 100, des signaux de sortie provenant des interrupteurs 1201 situés dans les trous taraudés 123A, 123B permettent au contrôleur 1200 du terminal portable 100 d'identifier le fait que le dispositif USB a été monté. Ici, une condition d'évaluation du fait que le dispositif USB est monté peut être l'un quelconque des états suivants: au moins l'un des interrupteurs 1201 dans les deux trous taraudés 123A, 123B est fermé, ou les deux interrupteurs 1201 situés respectivement dans les deux trous taraudés 123A, 123B sont fermés. Lorsque le terminal portable 100 identifie que le dispositif USB a été monté, le contrôleur 1200 commande le module d'alimentation en énergie 1202 pour qu'il déclenche l'envoi d'énergie aux bornes de source d'énergie 1401 du dispositif USB à partir des bornes d'alimentation en énergie 122A, 122B. Conformément à cette alimentation en 288801 0 13 énergie, le dispositif USB démarre. Le contrôleur 1402 du dispositif USB, qui a ainsi démarré, identifie le terminal portable 100, et envoie une demande d'établissement d'une connexion au terminal portable 100 par l'intermédiaire du connecteur USB 1400. Par conséquent, un processus d'établissement de connexion entre le dispositif USB et le terminal portable 100 est exécuté. Une fois que la connexion est établie entre le dispositif USB et le terminal portable 100, le contrôleur 1402 du terminal portable 100 authentifie le dispositif USB et exécute un téléchargement, à partir du dispositif USE, d'un dispositif d'entraînement et analogue du dispositif USB, si le dispositif USB est authentifié avec succès. Ensuite, le contrôleur 1402 du terminal portable 100 commande le dispositif USB en utilisant le dispositif d'entraînement et analogue ainsi reçu. On notera qu'un type de dispositif USB peut être équipé d'une alimentation en énergie interne. Pour un tel type de dispositif USB, il n'est pas nécessaire que le terminal portable 100 délivre de l'énergie, même lorsque l'interrupteur est enfoncé sous l'effet de l'insertion du connecteur USB 1400 dans le port USB 121. C'est pourquoi il est possible de choisir une configuration telle que dans le cas où un dispositif USB possédant l'alimentation en énergie interne est monté sur le terminal portable 100, l'envoi d'énergie depuis le terminal portable 100 au dispositif USB ne peut pas s'effectuer même lorsque les interrupteurs 1201 situés à l'intérieur de trous taraudés sont fermés. De façon spécifique, lorsque les interrupteurs 1201 sont fermés sous l'effet de l'insertion du connecteur USB 1400 dans le port USB 1121, ce qui a pour effet que le contrôleur 1200 du terminal portable 100 identifie le montage du dispositif USB, alors le contrôleur 1402 du dispositif USB transmet une information d'identification indiquant un type de machine du dispositif USB pour le 288801 0 14 terminal portable 100 par l'intermédiaire du connecteur USB 1400. Par conséquent, le contrôleur 1200 du terminal portable 100 détermine si l'information d'identification indique ou non le type de machine possédant une alimentation en énergie interne. Il en résulte que s'il est établi que l'information d'identification indique le type de machine comme possédant une alimentation en énergie interne, l'énergie n'est pas envoyée au dispositif USB à partir du terminal portable. D'autre part, si l'information d'identification indique le type de machine comme ne comportant pas l'alimentation en énergie interne, l'énergie est envoyée au dispositif USB. ii) Connexion et traitement Lorsque le terminal portable 100 émet une demande de fin de connexion en direction du dispositif USB par l'intermédiaire du port USB 121, le dispositif de commande 1402 du dispositif USB exécute un traitement de fin de connexion avec le terminal portable 100. Par conséquent la connexion sur le dispositif USB du terminal portable 100 est terminée. Lorsque le contrôleur 1200 du terminal portable 100 détecte un débranchement avec le dispositif USB, le contrôleur 1200 commande le module d'alimentation en énergie 1202 de manière à arrêter l'envoi d'énergie à partir des bornes d'alimentation en énergie 129A, 129B aux bornes d'énergie 1401 du dispositif USE, et supprime l'étage d'entraînement ou analogue du dispositif USB. On notera qu'il existe un cas où il s'avère que les interrupteurs 1201 situés à l'intérieur des deux trous taraudés sont ouverts sans avoir à passer par le traitement de fin de connexion mentionné précédemment, comme par exemple dans le cas où brusquement le dispositif USB est retiré. Dans ce cas, le contrôleur 1200 du terminal portable 100 détecte le débranchement avec le dispositif USB et arrête l'envoi d'énergie à la borne de source 288801 0 15 d'énergie 1401 du dispositif USB à partir des bornes d'alimentation en énergie 122A, 122B. iii) Commande du dispositif USB à partir d'un programme d'application Lorsque la connexion est établie entre le dispositif USB et le terminal portable 100, le système OS (système d'exploitation) du terminal portable 100 notifie à un programme d'application de l'établissement de la connexion avec le dispositif USE, en réponse à une demande IO émanant du programme d'application. Sinon il est également possible que le système OS notifie au programme d'application le fait que le dispositif USB est monté sans attendre la demande provenant du programme d'application. Ensuite, on suppose que "la notification envoyée par le système OS au programme d'application" peut inclure à la fois le cas de réponse à la demande provenant du programme d'application et le cas d'absence d'attente pour la demande à partir du programme d'application. Lorsque le dispositif USB est monté sur le terminal portable 100, le système OS du terminal portable 100 notifie au programme d'application qu'il se produit un événement selon lequel le dispositif USB est monté, c'est-à-dire que la condition mentionnée précédemment a été satisfaite. Cette condition indique, comme décrit précédemment, qu'au moins l'un des interrupteurs est dans un état fermé ou que les deux interrupteurs sont dans un état fermé. Dans la situation indiquée précédemment, étant donné que le programme d'application peut identifier si le dispositif USB est monté ou non, il est possible de demande au système OS de faire démarrer ou d'arrêter l'envoi d'énergie au dispositif USB comme cela est requis.Par exemple, la source d'énergie envoyée au dispositif USB peut démarrer (ou être une fois interrompue, puis mise en marche) pour le but d'une reconnexion, d'une remise à l'état initial et analogue. En d'autres termes, il est 288801 0 16 essentiellement possible d'établir une connexion ou d'interrompre une connexion avec le dispositif USB en tant que maître à partir du côté du terminal portable 100, servant d'esclave. iv) Gestion de l'énergie du dispositif USB Le dispositif USE, qui a déjà démarré, passe dans un mode de gestion d'énergie, s'il ne fonctionne pas pendant un intervalle de temps prédéterminé. De façon spécifique, le contrôleur 1402 du dispositif USB transmet une notification au terminal portable 100. Lorsque cette modification est approuvée (si le terminal portable 100 ne refuse pas la notification), le contrôleur 1402 exécute une procédure pour arrêter la connexion avec le terminal portable 100. Par conséquent, lorsque la connexion entre le dispositif USB et le terminal portable 100 est achevée, le contrôleur 1200 du terminal portable 100 commande le module d'alimentation en énergie 1202 pour interrompre l'alimentation en énergie envoyée aux bornes 1401 de la source d'énergie du dispositif USB à partir des bornes d'alimentation en énergie 122A, 122E, ou le dispositif USB lui-même débranche automatiquement l'énergie. Ensuite, s'il est nécessaire de faire redémarrer le dispositif USE, le contrôleur 1200 du terminal portable commande le module d'alimentation en énergie 1202 pour faire redémarrer l'envoi d'énergie aux bornes de source d'énergie 1401 du dispositif USB à partir des terminaux d'alimentation en énergie 122A, 122B. Ensuite, si l'étage du dispositif d'entraînement et analogue du dispositif USB restent encore dans le terminal portable 100, un transfert du dispositif d'entraînement et analogue au terminal portable 100 à partir du dispositif USB n'est pas exécuté. En outre, si un paramètre de configuration du dispositif USB est réglé dans le terminal portable 100, ce paramètre est transféré au dispositif USB à partir de la borne portable 100. Par conséquent, le dispositif USB reprend 288801 0 17 l'état correspondant à l'état présent avant l'entrée dans le mode de gestion d'énergie. v) Gestion d'énergie du terminal portable 100 Lorsque le terminal portable 100 ne fonctionne pas pendant un intervalle de temps prédéterminé, le contrôleur 1200 du terminal portable 100 commande le module d'alimentation en énergie 1202 de manière à interrompre l'envoi d'énergie au dispositif USB, et en outre passe au mode de sommeil. Par conséquent, à la fois le terminal portable 100 et le dispositif USB passent dans le mode de gestion d'énergie. Avec certains types de dispositifs USE, le terminal portable 100 peut continuer à envoyer de l'énergie au dispositif USB alors même que le terminal portable 100 est dans le mode de sommeil, et s'il existe une notification provenant du dispositif USB, le terminal portable peut reprendre à partir du mode de sommeil en réponse â la notification. Avec la configuration décrite précédemment, l'envoi d'énergie au module de téléphone portable par exemple se poursuit même si le terminal portable 100 est dans un mode de sommeil, ce qui permet de maintenir le téléphone portable dans un état d'attente. Alors, s'il existe un appel entrant arrivant dans le téléphone portable, alors que le téléphone portable 100 est dans un mode de sommeil, l'agencement peut être choisi de telle sorte que le mode de sommeil du terminal portable 100 est annulé en réponse à la notification provenant du module de téléphone portable. Dans la présente forme de réalisation, deux vis de fixation sont prévues dans le dispositif USB, et deux trous taraudés 123A, 123B associés respectivement à ces vis sont prévus dans le terminal portable. Cependant, l'agencement n'est pas nécessairement limité à cette configuration. Par exemple, à la place d'une vis de fixation parmi les deux vis de fixation du dispositif USB, on peut utiliser une broche de positionnement. Dans ce cas, un trou taraudé, dans lequel 288801 0 18 est engagée la vis de fixation du dispositif USE, et un trou de positionnement dans lequel la broche de positionnement du dispositif USB est insérée, peuvent être formés. Dans la description précédente, des interrupteurs 1201 servant à détecter le montage du dispositif USB sont prévus dans le terminal portable 100. Cependant l'agencement n'est pas nécessairement limité à cette configuration. Au lieu de prévoir de tels interrupteurs 1201 sur le terminal portable 100, on peut choisir un agencement dans lequel une bibliothèque pour l'envoi d'une énergie au dispositif USB est appelée par exemple lorsqu'un programme d'application demandant l'utilisation du dispositif USB démarre dans le terminal portable. Cette opération va être expliquée ci-après. En général, un utilisateur met en place tout d'abord le dispositif USE sur le terminal portable 100, puis manipule les boutons d'actionnement et analogue, ce qui permet de faire démarrer le programme d'application pour l'utilisation du dispositif USE, sur le terminal portable 100. Ici, l'agencement est choisi de telle sorte qu'un programme d'application tel que décrit précédemment appelle, lorsqu'il démarre, une bibliothèque demandant au système OS de faire démarrer l'envoi d'énergie à partir des bornes d'alimentation en énergie 122A, 122B. Conformément à l'appel de bibliothèque, la configuration fonctionnelle telle que représentée sur la figure 6 est mise en oeuvre. Cependant, on notera que, en cette occasion, le traitement exécuté par le contrôleur 1200 est différent de l'exemple mentionné précédemment, et ce au niveau des points indiqués ci-après. Juste après le démarrage de la bibliothèque, le contrôleur 1200 commande le module d'alimentation en énergie 1202 et déclenche l'envoi d'une énergie par les bornes d'alimentation en énergie 122A, 122B. En d'autres termes, contrairement à l'exemple mentionné précédemment, le contrôleur 1200 déclenche l'envoi d'énergie sans déterminer si le 288801 0 19 dispositif USB a été monté ou non. A ce stade, si le dispositif USB est monté sur le terminal portable 100, le dispositif USB démarre sous l'effet de l'énergie ainsi envoyée. Par conséquent le dispositif USB met en oeuvre la configuration fonctionnelle telle que représentée sur la figure 7, et un traitement similaire à un exemple mentionné précédemment est exécuté. De façon spécifique, le contrôleur 1402 du dispositif USB délivre une demande d'établissement de connexion à partir du connecteur USB 1400. En réponse à la demande d'établissement de connexion, le contrôleur 1202 du terminal portable 100 exécute le processus d'établissement de connexion avec le contrôleur 1402 du dispositif USB. Lorsque la connexion est établie entre le dispositif USB et le terminal portable 100, le contrôleur 1402 du terminal portable 100 authentifie le dispositif USB. Il en résulte que si le dispositif USB est authentifié avec succès, le contrôleur 1402 du terminal portable 100 réalise, à partir du dispositif USB, le téléchargement du dispositif d'activation et analogue du terminal. Ensuite, dans le terminal portable 100, la commande revient au programme d'application à partir de la bibliothèque, et le dispositif USB est disponible à partir du programme d'application. D'autre part, si le dispositif USB n'est pas monté sur le terminal portable 100, la demande d'établissement de connexion à partir du dispositif USB n'est pas envoyée au terminal portable 100. Par conséquent le contrôleur 1402 du terminal portable 100 établit que le dispositif USB n'a pas encore été monté, au bout de l'écoulement d'un intervalle de temps prédéterminé d'état sans communication dans le port USB 121, puis renvoie une erreur au programme d'application. Le programme d'application délivre, à partir du dispositif d'affichage à cristal liquide 111 et analogue, un message incitant l'utilisateur à monter le dispositif USB et à faire redémarrer le programme d'application. 288801 0 20 Dans la description précédente, un module à clavier d'entrée de caractères, un module de téléphone portable, un récepteur GPS et un module d'appareil de prise de vues ont été pris en tant qu'exemples spécifiques du dispositif USB. Cependant, une machine mettant en oeuvre n'importe quel type de fonctions peut être appliquée en tant que maître USB conformément à la présente invention
Ce terminal portable (100) agissant en tant qu'esclave d'un dispositif de bus série universel comprend un port de bus série universel (121) dans lequel est inséré un connecteur (221) d'un dispositif de bus série universel maître, un boîtier (110, 120, 130) comportant un trou taraudé (123A, 123B) dans lequel est vissée une vis sur le dispositif de bus série universel, une borne d'alimentation en énergie (122A, 122B) qui vient en contact avec une borne de source d'énergie du dispositif de bus série universel (121) dans un état dans lequel le connecteur (221) est inséré dans le port et envoie une énergie à la borne de source d'énergie, et un interrupteur prévu pour détecter si le dispositif de bus série universel maître est attaché au terminal portable.Application notamment à un terminal portable d'une machine de jeu.
1. Terminal portable agissant en tant qu'esclave d'un dispositif de bus série universel caractérisé en ce qu'il comporte un port de bus série universel (121), dans lequel est inséré un connecteur de bus série universel (221) d'un dispositif de bus série universel fonctionnant en tant que maître, un boîtier (110, 120, 130), dans lequel est formé un trou taraudé (1231, 123B), dans lequel est fixée une vis prévue sur ledit dispositif de bus série universel, une borne d'alimentation en énergie (122A, 122B) qui vient en contact avec une borne d'une source d'énergie du dispositif de bus série universel maître dans un état dans lequel ledit connecteur de bus série universel (2211) est inséré dans ledit port de bus série universel (121) et qui envoie une énergie à ladite borne de la source d'énergie, et un interrupteur prévu pour détecter si le dispositif de bus série universel maître est attaché au terminal portable et qui est activé lors de l'attachement du dispositif de bus série universel maître au terminal portable, ladite borne d'alimentation en énergie (122A, 122B) déclenchant l'envoi d'une énergie à ladite borne de la source d'énergie lorsque ledit interrupteur (1201) est activé. 2. Terminal portable selon la 1, caractérisé en ce qu'il est conçu de manière à déterminer, à partir d'une information d'identification transmise par le dispositif de bus série universel maître, si ledit dispositif de bus série universel maître comprend une alimentation en énergie interne et, si c'est le cas, à ne pas fournir d'énergie au dispositif de bus série universel maître. 3. Dispositif de bus série universel maître 288801 0 22 caractérisé en ce qu'il comporte un connecteur de bus série universel (221), qui est inséré dans un port de bus série universel (121) d'un terminal portable (100) agissant en tant qu'esclave d'un dispositif de bus série universel, une borne de source d'énergie, qui vient en contact avec une borne d'alimentation en énergie dudit terminal portable (100) dans un état dans lequel ledit connecteur de bus série universel (221) est inséré dans ledit port de bus série universel (121), et une broche de positionnement et une vis de fixation pour connecter le dispositif de bus série universel et le terminal portable. 4. Dispositif de bus série universel maître selon la 3, caractérisé en ce qu'il est mis en marche lorsque l'alimentation en énergie provenant de ladite borne d'alimentation en énergie (122A, 122B) à ladite borne de source d'énergie, est déclenchée, et établit une connexion avec ledit terminal portable (100). 5. Dispositif de bus série universel maître selon la 3 ou la 4, caractérisé en ce qu'il comprend une alimentation en énergie interne et en ce qu'il est conçu de manière à transmettre une information d'identification au terminal portable indiquant la présence de cette alimentation en énergie interne. 6. Dispositif de bus série universel maître selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il est constitué par l'un quelconque des dispositifs suivants: i) un module de clavier d'entrée à caractères, ii) un module téléphone portable, iii) un récepteur GPS et iv) un module d'appareil de prise de vues. 7. Système caractérisé en ce qu'il comporte un 35 terminal portable (100) agissant en tant qu'esclave d'un 288801 0 23 dispositif de bus série universel, le terminal portable comprenant un port de bus série universel (121), un boîtier (110, 120, 130) dans lequel est formé un trou taraudé (123A, 123B), une borne d'alimentation en énergie (1401) qui envoie une énergie à un dispositif de bus série universel maître qui est monté sur ledit terminal portable, et un interrupteur (1201) prévu pour détecter si le dispositif de bus série universel maître est attaché au terminal portable et qui est activé lors de l'attachement du dispositif de bus série universel maître au terminal portable, et que ledit dispositif de bus série universel maître comprend un connecteur de bus série universel (1400) qui est inséré dans ledit port de bus série universel (121), une borne de source d'énergie, qui vient en contact avec ladite borne d'alimentation en énergie dans un état dans lequel ledit connecteur de bus série universel {1400) est inséré dans ledit port de bus série universel (121) et qui sert à accepter l'envoi d'une énergie à partir de ladite borne d'alimentation en énergie, et une broche de positionnement et une vis de fixation pour connecter le dispositif de bus série universel et le terminal portable, et en ce que lorsque ledit interrupteur (1201) est fermé, 25 ladite borne d'alimentation en énergie déclenche l'envoi d'énergie à ladite borne de source d'énergie, et ledit dispositif de bus série universel démarre lorsque ledit envoi d'énergie depuis ladite borne d'alimentation en énergie à ladite borne de source d'énergie (1401) est déclenché et établit une connexion avec ledit terminal portable (100).
G,H
G06,H02,H04
G06F,H02H,H04Q
G06F 1,H02H 7,H04Q 7
G06F 1/26,G06F 1/16,G06F 1/18,G06F 1/32,H02H 7/122,H04Q 7/32
FR2900433
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE
20,071,102
La présente invention concerne un . La présente invention se rapproche du brevet US1733772 présentant une boîte avec un couvercle. Ce couvercle contient l'ensemble des éléments qui concourent au fonctionnement d'une serrure à combinaison. Le mécanisme consiste à déplacer des billes par gravité afin de libérer des tiges pour déverrouiller le couvercle. Toutefois, cette boîte ne dispose d'aucun manipulateur visible ou bouton. La présente invention se rapproche également du brevet US5419558 présentant une boîte avec un couvercle. Le couvercle et la boîte contiennent des éléments visibles qui concourent au fonctionnement d'une serrure à combinaison. Toutefois, ces éléments ne sont pas tous solidaires du couvercle mais sont en partie positionnés sur les faces de la boîte. L'invention se propose de résoudre ces problèmes. L'invention se constitue d'un dispositif de verrouillage destiné à être incorporé dans une boîte caractérisé en ce qu'il comporte au moins un manipulateur. Ce manipulateur coopère au principe de la libération d'espace et de sa réoccupation par au moins un organe intermédiaire et/ou au moins un pêne au sein du mécanisme. La libération et la réoccupation de l'espace sont réalisées grâce à la coopération simultanée et/ou successive d'une part d'au moins un mouvement du manipulateur effectué par l'utilisateur et/ou d'autre part à l'intervention d'une force externe. Cette force externe peut être la force de gravité notamment dans le cas où l'utilisateur bascule judicieusement la boîte afin de déplacer au moins un organe au sein du mécanisme de verrouillage. Par ailleurs une force d'origine pneumatique humaine peut remplacer la force de gravité notamment dans le cas où l'utilisateur souffle dans le dispositif grâce à un ou des orifices judicieusement positionnés afin de déplacer les éléments du dispositif de verrouillage. Cette force externe peut aussi être une force d'origine magnétique notamment dans le cas où l'utilisateur emploie un élément magnétique externe à la présente invention afin de déplacer par attraction ou répulsion au moins un organe au sein du mécanisme de verrouillage. Il est aussi à noter que cette force externe peut être la poussée d'Archimède notamment dans le cas où l'utilisateur emploie un liquide afin de déplacer au moins un organe au sein du mécanisme de verrouillage. Selon d'autres caractéristiques, le dispositif peut être muni d'au moins un faux manipulateur ne coopérant pas à l'ouverture du dispositif et tenant lieu de leurre dans le cas notamment d'un accroissement de la difficulté et du temps de recherche d'ouverture du dispositif. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés : La figure 1 représente selon la coupe AA le dispositif de l'invention en position verrouillée. La figure 2 représente selon la coupe BB le dispositif de l'invention en position verrouillée. 2 La figure 3 représente selon la coupe CC le dispositif de l'invention en position déverrouillée et le basculement de la boîte (13) correspondant au déplacement de l'organe intermédiaire (8). Cette figure ne représente pas le faux manipulateur (4). La figure 4 représente selon la coupe DD le dispositif de l'invention en position déverrouillée sans la représentation du faux manipulateur (4). La figure 5 représente en coupe le dispositif de l'invention en position déverrouillée selon la variante utilisant la poussée d'Archimède. En référence aux figures 1 et 2, le dispositif comporte une boîte (13) munie de deux trous (14) et (12). Une plaque (2) fixée au couvercle (9) s'appuie sur le rebord (1) de la boîte (13) pour permettre l'ajustement du couvercle (9) dans la boîte (13) et garantir le bon alignement du pêne (15) avec l'axe du trou (14). Le couvercle (9) est muni de quatre trous borgnes dans lesquels s'ajustent respectivement un organe intermédiaire (8) cylindrique et un pêne (15) cylindrique et épaulé ; dans un troisième trou dont l'axe est vertical s'ajuste un manipulateur (6) cylindrique épaulé et muni d'un trou (7) dont le diamètre est légèrement supérieur au diamètre de l'organe intermédiaire (8). L'axe vertical du manipulateur (6) est concourant à l'axe de l'organe intermédiaire (8). Un faux manipulateur (4) présentant dans sa partie visible par l'utilisateur une forme similaire au manipulateur (6) est positionné de manière à ne pas coopérer au mécanisme de verrouillage et tient lieu de leurre. L'extraction du manipulateur (6) et du faux manipulateur (4) est rendue impossible grâce à la coopération de leur épaulement respectif et de la plaque (2). La rétention du pêne (15) est réalisée par son épaulement et la plaque (17). L'organe intermédiaire (8) est retenu grâce à la plaque (11). La plaque (2) est munie de deux trous (3) et (5). La plaque (17) est munie d'un trou (16). Par ces trois trous passent respectivement les parties épaulées du faux manipulateur (4), du manipulateur (6) et du pêne (15). La partie dépassant des épaulements du manipulateur (6) et du faux manipulateur (4) permet à l'utilisateur leur manoeuvre. Le verrouillage du dispositif est assuré par la partie dépassant de l'épaulement du pêne (15) et du trou (14) de la boîte (13) tenant lieu de gâche. Le déverrouillage s'effectue comme suit : partant de la position verrouillée (fig. 1 et fig. 2), la séquence de déverrouillage débute par la combinaison simultanée de deux mouvements effectués par l'utilisateur, d'une part la rotation du manipulateur (6) suivant son axe de manière à présenter l'axe du trou (7) dans l'axe de l'organe intermédiaire (8) et d'autre part du basculement de la boîte (13) (fig. 3). Grâce à la coopération de ces deux mouvements et grâce à la force de gravité, l'organe intermédiaire (8) coulisse dans le trou (7) du manipulateur (6) (fig. 3 et fig. 4). L'espace ainsi libéré par le déplacement de l'organe intermédiaire (8) est réoccupé par le pêne (15) déverrouillant le dispositif. Il est à noter que le basculement faisant coulisser le pêne (15) n'est pas illustré. 3 Par ailleurs la force de gravité permettant le déplacement de l'organe intermédiaire (8) peut être remplacée par une force pneumatique d'origine humaine. L'utilisateur n'a dans ce cas pas besoin de basculer la boîte (13) et peut souffler dans le trou (12) (fig.l). L'air expiré traverse le trou (10) et exerce la force nécessaire au déplacement de l'organe intermédiaire (8). Il est à noter que le diamètre du trou (10) est inférieur au diamètre de l'organe intermédiaire (8) afin de garantir son maintien dans le couvercle (9). En référence à la figure 5, le dispositif comporte une boîte (13) munie d'un trou (18) par lequel l'utilisateur fait couler un liquide dont la densité est supérieure à la densité de l'organe intermédiaire (8) dont l'axe est vertical. Ce liquide passant par le trou (19) remplit le trou (20) et déplace ainsi sous la poussée d'Archimède l'organe intermédiaire (8) qui libère un espace. Puis l'utilisateur pousse lie pêne (15) par le trou (14) afin de déverrouiller le mécanisme de verrouillage. Par ailleurs et selon une variante non illustrée, l'utilisateur peut judicieusement placer un aimant autour de la boîte (13) afin de déplacer par attraction ou répulsion l'organe intermédiaire (8) et/ou le pêne (15) notamment dans le cas où ces éléments sont composés d'une matière magnétique. Par ailleurs il est aisé de comprendre par l'homme de l'art que le nombre de combinaisons est presque illimité tant les formes et mouvements de ces différents éléments sont importants. De plus le nombre de manipulateurs (6), de faux manipulateurs (4), d'organes intermédiaires (8) ou de pênes (15) n'est pas limité. Il est à noter que la présence de faux manipulateurs (4) rend le temps de recherche d'une combinaison plus long sans affecter la simplicité du dispositif. Pour encore augmenter la difficulté d'ouverture du dispositif, le trou (14) de la boîte (13) formant gâche peut être borgne privant l'utilisateur de l'information relative à la position du pêne (15). Dans le cas d'une combinaison simple non illustrée dans cette description, le mécanisme de verrouillage peut être exempt d'organe intermédiaire (8). Dans ce cas, le pêne (15) pénètre directement dans le trou (7) du manipulateur (6). Par ailleurs et selon une autre variante non illustrée, le manipulateur (6) peut être exempt du trou (7) notamment dans le cas où son mouvement de translation suffit à libérer un espace réoccupé par un organe intermédiaire (8) ou un pêne (15). Bien qu'un mode de réalisation particulier de l'invention ait été décrit en détail à des fins d'illustration, diverses modifications peuvent être effectuées sans s'éloigner de l'esprit et de la portée de l'invention. Le dispositif selon l'invention peut être destiné à titre d'exemple non limitatif à l'industrie du jouet
L'invention se constitue d'un dispositif de verrouillage destiné à être incorporé dans une boîte (13) caractérisé en ce qu'il comporte au moins un manipulateur (6). Ce manipulateur (6) coopère au principe de la libération d'espace et de sa réoccupation par au moins un organe intermédiaire (8) et/ou au moins un pêne (15) au sein du mécanisme. La libération et la réoccupation de l'espace sont réalisées grâce à la coopération simultanée et/ou successive d'une part d'au moins un mouvement du manipulateur (6) effectué par l'utilisateur et/ou d'autre part à l'intervention d'une force externe.Le dispositif selon l'invention peut être destiné à titre d'exemple non limitatif à l'industrie du jouet.
1) Dispositif de verrouillage destiné à être incorporé dans une boîte (13) caractérisé en ce qu'il comporte au moins un manipulateur (6) coopérant au principe de la libération d'espace et de sa réoccupation par au moins un organe intermédiaire (8) et/ou au moins un pêne (15) au sein du mécanisme grâce à la coopération simultanée et/ou successive d'une part d'au moins un mouvement du manipulateur (6) effectué par l'utilisateur et d'autre part à l'intervention d'une force externe. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la force externe est d'origine gravitationnelle. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la force externe est d'origine pneumatique humaine. 4) Dispositif selon la - 1 caractérisé en ce que la force externe est d'origine magnétique. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la force externe est la poussée 15 d'Archimède. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le trou (14) formant gâche de la boîte (13) est borgne.
E
E05
E05B
E05B 65,E05B 37
E05B 65/52,E05B 37/00
FR2902304
A1
APPAREIL DE CUISSON DU TYPE GAUFRIER
20,071,221
La présente invention concerne un appareil électroménager du type gaufrier, c'est à dire un appareil comprenant deux sous-ensembles de cuisson articulés entre eux, par exemple un appareil pour la cuisson de gaufres, de viandes, de croques-monsieurs, ou de madeleines, ou encore un appareil multifonction pouvant être utilisé dans au moins deux des configurations précitées. Cependant, surtout dans le cas d'appareil électroménager où, forcément, les plaques de cuisson qui ne sont pas dans leur position d'utilisation sont séparés de l'appareil, l'utilisateur peut se trouver facilement encombré par des plaques de cuisson séparés du reste de l'appareil, ne pas savoir où les ranger (notamment quand l'emballage d'origine a été détruit), ne pas savoir où les avoir ranger, les oublier ou même les égarer, notamment quand l'appareil est utilisé loin de son lieu de rangement. La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités. Selon l'invention, l'appareil électroménager comprend au moins une cavité pour le rangement des plaques de cuisson. Ainsi, il est possible, même dans le cas d'un appareil électroménager multifonction de ne pas séparer les plaques de cuisson du reste de l'appareil, et ainsi d'avoir ce dernier toujours complet, prêt à être utilisé. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description d'un mode de réalisation d'un appareil conforme à la présente invention donné à titre d'exemple non limitatif et illustré dans les dessins mis en annexe dans lesquels : 2 2902304 La figure 1 est une vue en perspective d'un appareil conforme au présent mode de réalisation, la cavité étant vide, La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, des 5 plaques de cuisson étant disposées dans la cavité, La figure 3 est une vue de côté de l'appareil, la cavité étant vide et La figure 4 est une vue de face, la cavité comprenant des plaques de cuisson. 10 Les figures 1 à 4 illustrent un appareil électroménager 1 comprenant deux sous-ensembles de cuisson 2,3 (un sous-ensemble inférieur 2 et un sous-ensemble supérieur 3) articulées entre eux. Les deux sous-ensembles de cuisson 2,3 sont articulés au niveau de leur 15 face arrière par une charnière 15 entre une position fermée dans laquelle ils se recouvrent, et une position ouverte dans laquelle ils forment un dièdre ayant un angle d'environ 90 . L'appareil électroménager 1 comprend un mécanisme de 20 verrouillage 4 (ici, du type à encliquetage) permettant le verrouillage des deux sous-ensembles de cuisson 2,3 dans leur position fermée. Ce mécanisme de verrouillage 4 comprend un organe pivotant dont une partie crochetée permet le verrouillage des deux sous-ensembles de cuisson 25 et une partie forme un bouton de déverrouillage permettant la libération des deux sous-ensembles de cuisson 2,3 l'un de l'autre. Dans le présent mode de réalisation, le sous- ensemble supérieur 3 comprend une poignée 5 permettant sa manipulation. 30 Chaque sous-ensemble de cuisson 2,3 comprend une coque 6, une plaque de cuisson 7 adaptée à recevoir un aliment à cuire, et une résistance électrique de chauffe 3 2902304 permettant de fournir à la plaque de cuisson 7 l'énergie nécessaire pour la cuisson de l'aliment. La coque 6 forme le corps du sous-ensemble de cuisson 2,3 correspondant, et, dans le présent mode de 5 réalisation, est en matière plastique. Dans le présent exemple, la coque 6 supérieure porte la poignée 5 (ici, la poignée fait partie intégrante de la coque 5) La plaque de cuisson 7 est amovible de la coque 6 correspondante et, dans le présent mode de réalisation, est 10 réalisée en aluminium moulé sur lequel un revêtement antiadhésif a été déposé. A la plaque de cuisson 7 est associé un mécanisme de maintien (ici, du type à enliquetage) permettant de maintenir la plaque de cuisson 7 contre la coque 6. Ce mécanisme de maintien comprend un bouton de 15 déblocage 8 qui permet de libérer la plaque de cuisson 7 de la coque 6. La résistance électrique de chauffe est disposée dans la coque 6, sous la plaque de cuisson 7, et, dans le présent mode de réalisation, elle est en contact avec la 20 plaque de cuisson 7, la transmission de l'énergie se faisant par conduction. L'énergie fournie par la résistance électrique de chauffe est régulée, un thermostat étant en contact avec la plaque de cuisson. Par ailleurs, l'appareil électroménager 1 comprend également un cordon secteur 25 permettant son alimentation électrique ainsi qu'un premier voyant 9 permettant d'informer s'il est sous tension, et un second voyant 10 permettant d'informer que les plaques de cuisson 7 ont atteint une température prédéterminée. De plus, dans le présent mode de réalisation, chaque 30 sous-ensemble de cuisson 2,3 comprend un réflecteur thermique qui est disposé entre la résistance électrique et 4 2902304 la coque 6 de façon à protéger cette dernière de la chaleur dégagée par la première. Afin de ranger les plaques de cuisson 7 quand elles sont séparées des coques 6, notamment dans le cas où 5 l'appareil électroménager 1 comprend plusieurs jeux de plaques 7 pour pouvoir être utilisé pour la cuisson de différents aliments (viandes, gaufres, madeleines, beignets, croques-monsieurs...), l'appareil 1 a au moins une cavité 11 pour le rangement des plaques (ici, une cavité 11 10 permettant le rangement de deux plaques 7). Dans le présent mode de réalisation, la cavité 11 possède une ouverture 12 qui permet le passage des plaques de cuisson 7 et qui est accessible de l'extérieur de l'appareil 1, quelle que soit la position relative des deux 15 sous-ensembles de cuisson 2,3. Cette particularité facilite le rangement. Cette facilité est augmentée du fait que l'ouverture 12 débouche sur la face avant de l'appareil électroménager 1 qui est à l'opposée de la face portant la charnière 15. 20 La cavité 11 est réalisée dans un logement 13 solidaire du sous-ensemble de cuisson inférieur 2 (plus précisément, fixé à la coque 6 inférieure, et éventuellement monobloc et intégré à cette coque 6). La cavité 11 est délimitée par une paroi arrière qui est située à l'opposé de 25 l'ouverture 12, une paroi de fond 14 sur laquelle les plaques de cuisson 7 peuvent reposer, une paroi supérieure 16 formant une délimitation avec l'espace dans lequel sont disposés le système d'alimentation et de contrôle de la résistance électrique de chauffe du sous- 30 ensemble inférieur 2, et deux parois latérales 17. 5 2902304 La présente invention n'est pas limitée au présent mode de réalisation et de nombreuses variantes peuvent y être appliquées. Il serait ainsi possible que chaque coque soit en 5 métal, que chaque plaque de cuisson soit en aluminium embouti, et/ou que la résistance électrique de chauffe soit à distance de la plaque de cuisson, la transmission de l'énergie se faisant alors par rayonnement. Il aurait été possible que le logement dans lequel est 10 réalisé la cavité de rangement soit un organe séparable de la coque inférieure, et/ou que l'ouverture de la cavité débouche sur une des deux faces latérales de l'appareil qui sont perpendiculaires à la face arrière portant la charnière. 15 De plus, la cavité pourrait comprendre des moyens permettant d'éviter toute sortie intempestive des plaques, par exemples des systèmes d'immobilisation par passage d'un point dur (notamment dans le cas ou chaque paroi latérale de la cavité comprend des rainures de réception de bords 20 périphériques des plaques), et/ou un couvercle de fermeture de l'ouverture (pouvant comprendre également un système de verrouillage par encliquetage ou passage d'un point dur) qui présente également l'avantage de protéger les plaques de cuisson de la poussière ou de projection d'aliments en 25 cours de cuisson sur d'autres plaques de cuisson. Par ailleurs, la cavité (l'ensemble des cavités) de l'appareil pourraient pouvoir contenir plus de deux plaques de cuisson, notamment selon le nombre de jeux de plaques pouvant être utilisé avec l'appareil. 6
L'invention concerne un appareil électroménager (1) du type gaufrier comprenant deux sous-ensembles de cuisson (2,3) articulées entre eux entre une position ouverte et une position fermée, chaque sous-ensemble de cuisson (2,3) comprenant une coque (6) formant le corps du sous-ensemble (2,3), et une plaque de cuisson amovible de la coque (6) et adaptée à recevoir un aliment à cuire.Selon l'invention, l'appareil électroménager (1) comprend au moins une cavité (11) pour le rangement des plaques de cuisson.
1. Appareil électroménager (1) du type gaufrier comprenant deux sous-ensembles de cuisson (2,3) articulées entre eux entre une position ouverte et une position fermée, chaque sous-ensemble de cuisson (2,3) comprenant une coque (6) formant le corps du sous-ensemble (2,3) et une plaque de cuisson amovible de la coque (6) et adaptée à recevoir un aliment à cuire, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cavité (11) pour le rangement des plaques de cuisson. 2. Appareil électroménager (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque cavité (11) de rangement a une ouverture (12) de passage des plaques qui est accessible de l'extérieur de l'appareil (1) quelle que soit la position relative des deux sous-ensembles de cuisson (2,3) . 3. Appareil électroménager (1) selon la 2, caractérisé en ce que pour chaque cavité (11), l'ouverture (12) est réalisée dans la face avant de l'appareil opposée à la face portant la charnière (15) d'articulation des deux sous-ensembles de cuisson (2,3). 4. Appareil électroménager (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il ne comprend qu'une seule cavité (11) adaptée à recevoir deux plaques de cuisson. 5. Appareil électroménager (1) selon la 4, caractérisé en ce que la cavité (11) est portée par le sous-ensemble inférieur de cuisson (2). 6. Appareil électroménager (1) selon la 5, caractérisé en ce que la cavité (11) estréalisée dans un logement (13) fixé à la coque inférieure (6). 7 Appareil électroménager (1) selon la 6, caractérisé en ce que le logement (13) est 5 monobloc avec la coque inférieure (6).
A
A47
A47J
A47J 37
A47J 37/06
FR2893534
A1
INSTRUMENT DE DESSIN POUR LA REALISATION DE MANDALAS
20,070,525
L'invention concerne le domaine des loisirs et de la création artistiques, et plus particulièrement la réalisation de Mandalas. Le terme Mandala est un terme sanscrit signifiant cercle magique . L'objectif est de créer, dans un cercle, un dessin composé d'éléments répétitifs et orientés vers le centre du cercle. La création de Mandala, au travers de son dessin, mais aussi de son coloriage, a notamment pour objet d'apaiser et de combattre le i o stress. Pour participer à la réalisation de Mandalas, un certain nombre d'instruments de dessin ont été développés. 15 On connaît en particulier un support de pochoirs exploité par la société RAVENSBURGER. Le support est indexé angulairement au moyen d'un moteur électrique actionné par un bouton. L'indexation est réalisée de telle sorte que le pochoir effectue un tour en 16 fois. Les motifs du pochoir choisi sont ainsi répétés avec un même angle. 20 Il est également décrit dans la demande de brevet européen EP1108562 un instrument de dessin comprenant un plateau de base comportant une surface de pose pour une feuille de matériau de dessin, en particulier du papier, au moins un bord d'appui assemblé au plateau de base et destiné à la feuille, un 25 guide-pochoir assemblé avec le plateau de base, et un pochoir pouvant être posé sur le plateau de base, ainsi que sur la feuille posée sur la surface de pose, et qui est guidé ensuite par le guideûpochoir, le pochoir pouvant alors tourner autour de son centre. L'instrument de dessin a pour avantage de comporter des moyens pour bloquer la feuille de dessin. 30 De même, il est décrit dans la demande de brevet GB150700 un instrument permettant de dessiner avec un stylo des formes géométriques et ornementales de toutes sortes. Pour ce faire, l'instrument comprend un disque destiné à être monté en rotation sur une surface de dessin au moyen d'une broche passant au travers du centre du disque, ledit disque étant formé avec des ouvertures de formes polygonales, incurvées, circulaires ou autres. Ainsi, afin de réaliser la représentation figurative souhaitée, il est nécessaire d'effectuer le tracé le long des bords des ouvertures et ensuite, après avoir tourner selon un mouvement angulaire de l'instrument, de répéter le dessin, combinant ainsi une variété de formes différentes selon les goûts du concepteur. Le disque comporte de préférence sur sa périphérie des repères visuels permettant de répéter sur le disque les motifs selon un angle donné lequel reste identique à chacune des rotations dudit disque. i0 Ainsi, au travers de l'art antérieur susmentionné, on connaît le principe de pochoir couplé à un déplacement angulaire permettant de répéter le motif du pochoir sur une feuille de dessin, secteur par secteur (chaque secteur étant lié à une rotation d'un angle donnée du pochoir). Cependant, la réalisation de 15 Mandalas selon un tel principe reste fastidieuse. Chaque zone angulaire doit être en effet remplie par des tracés aux pochoirs qui ne forment que des traits. II faut ensuite colorier toutes les zones pour obtenir des à-plats. L'invention vise notamment à pallier les inconvénients des instruments de 20 dessin précédemment décrits en proposant un instrument ludique permettant de réaliser rapidement des séries de motifs identiques de façon à produire un impact visuel proche des principes visuels similaires avec ceux offerts par des Mandalas réalisés traditionnellement. 25 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un instrument de dessin du type comprenant un plateau pourvu d'une surface de pose d'une feuille de dessin, un cadre de réception d'accessoires de dessin, disposé sur ledit plateau et dont la périphérie intérieure délimite une zone de réception desdits accessoires, et des moyens d'entraînement du plateau et du cadre de 30 réception l'un par rapport à l'autre selon une valeur angulaire fixe et répétitive. L'invention est remarquable en ce que le cadre de réception comporte un crantage apte à coopérer avec l'accessoire disposé dans la zone de réception, ledit crantage s'étendant sur tout ou partie de la périphérie intérieure dudit cadre de réception. 3 Par accessoires de dessin, est entendu tout accessoire permettant de réaliser, avec un stylo, des motifs de toutes formes, mais préférentiellement des formes géométriques, courbes. L'instrument de dessin est en particulier destiné à être utilisé, outre avec des pochoirs, avec des disques, ou tout formes concentriques complexes, présentant un bord cranté. Ce sont de tels accessoires qui permettent, en association avec l'instrument de dessin, la réalisation de lignes ondulées ou de motifs, répétés sur la feuille de dessin, la zone de dessin étant délimitée par la périphérie intérieure du cadre de réception. En particulier, une première série d'accessoires est constituée par des disques crantés. Chaque disque est pourvu d'un ou plusieurs trous traversant destinés à recevoir la mine d'un crayon. Les disques sont dimensionnés pour pouvoir être reçus à l'intérieur du cadre de réception, au niveau de la zone de réception. Des is tracés en forme de boucles répétitives sont alors obtenus en plaçant la mine du crayon dans un trou formé dans le disque cranté, lequel parcourt la périphérie intérieure crantée du cadre de réception. Le tracé obtenu est du type hypocycloïde. Chaque trou correspond à une spire, et donc à un tracé spécifique. 20 Une deuxième série d'accessoires est constituée par des disques également crantées. Chaque disque comporte un voire plusieurs crans de moins que le crantage porté par le cadre de réception. Chaque disque est pourvu en outre d'une ou plusieurs zones évidées. Le tracé de lignes courbées est alors réalisé 25 en parcourant le périmètre de la zone évidée choisie. Durant chaque tracé de l'ensemble du périmètre de la zone évidée, une pression progressive est exercée, le disque se décalant alors de une, voire plusieurs dents. Ainsi, en couplant les principes de dessin mécanique de deux éléments crantés, 30 l'un étant en mouvement à l'intérieur de l'autre, au déplacement angulaire de la feuille (lié au mouvement du plateau ou du cadre de réception), il est obtenu une synergie particulièrement pertinente conduisant à obtenir des réalisations proches de celles obtenues avec des Mandalas traditionnels. De préférence, le crantage est formé d'un seul tenant avec le cadre de réception. Il peut être cependant prévu, selon un autre mode de réalisation de l'invention, que le cadre de réception comporte une partie amovible de guidage de l'accessoire disposé dans la zone de réception, ladite partie de guidage comprenant le crantage. Avantageusement, ledit instrument comporte des moyens d'entraînement permettant le déplacement angulaire dudit plateau par rapport audit cadre de réception, ce dernier étant maintenu dans une position fixe. Bien entendu, il peut io être envisagé selon une autre configuration de l'invention que lesdits moyens d'entraînement permettent un déplacement angulaire du cadre de réception par rapport audit plateau lequel est maintenu dans une position fixe. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens d'entraînement consistent en des moyens mécaniques permettant d'actionner un déplacement angulaire 15 donné dudit plateau par rapport audit cadre de réception ou dudit cadre de réception par rapport audit plateau. Avantageusement, lesdits moyens d'entraînement mécaniques sont du type poignée. Avantageusement, le déplacement angulaire présente une valeur constante 20 correspondant à 1/6, 1 /8 ou 1/12 de tour. Afin de faciliter le maintien de l'accessoire de dessin, notamment lorsqu'il s'agit d'un pochoir, il peut être prévu que le cadre de réception comporte des moyens de fixation de l'accessoire dans la zone de réception. Il pourra par exemple 25 s'agir de taquets de fixation. Par ailleurs, les moyens de fixation pourront avantageusement comprendre au moins deux fentes disposées au niveau de la périphérie intérieure dudit cadre de réception et destinées à recevoir respectivement l'extrémité d'un élément 30 formant règle réalisé en un matériau flexible. Les règles souples, ainsi calées au niveau de leurs extrémités dans les fentes du cadre de réception, permettent la réalisation de larges courbes ou ondulations, lesquelles sont répétées selon le déplacement angulaire effectué par le plateau ou par le cadre de réception. Selon une configuration particulière de l'invention, le cadre de réception constitue un pochoir. Selon une autre configuration particulière de l'invention, l'instrument de dessin 5 comprend en outre un porte-accessoires de dessin additionnel destiné à être disposé sur ledit cadre de réception et configuré pour recouvrir une partie au moins de la zone de réception définie par ledit cadre de réception, ledit porte-accessoires comprenant un évidement formant une zone partielle de réception d'un accessoire de dessin. Il est alors ainsi possible de répéter régulièrement io sur la feuille de dessin tout un ensemble de motifs spécifiques. Afin de réaliser des motifs spiralés, il sera avantageux de prévoir une zone partielle de réception ayant un bord cranté. 15 Selon un second aspect, l'invention concerne un ensemble de dessin comprenant un instrument de dessin tel que décrit précédemment et au moins un accessoire de dessins, du type pochoirs ou disques crantés. Dans le cas où l'accessoire de dessin est un pochoir en forme de disque, celui- 20 ci comporte avantageusement sur sa périphérie des ergots destinés à coopérer les crans formées sur la périphérie interne dudit cadre de réception ou dudit porte-accessoire additionnel. Le pochoir est ainsi fermement maintenu dans la zone de réception, de sorte à empêcher tout déplacement angulaire dudit pochoir le long dudit cadre et ainsi d'éviter la réalisation de motifs décalés. 25 Dans le cas où l'accessoire de dessin est un disque cranté tel que décrits précédemment, les crans de celui-ci sont aptes à coopérer avec les dents formées sur la périphérie interne dudit cadre de réception ou dudit porte-accessoire additionnel. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 30 6 - la figure 1 est une vue schématique éclatée de l'instrument de dessin selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique partielle en perspective de l'instrument 5 de dessin de la figure 1 pourvu d'un accessoire ; la figure 3 illustre une vue schématique en perspective de l'instrument de dessin de la figure 1 pourvu d'un accessoire du type règle souple ; et io - la figure 4 illustre une vue schématique partielle en perspective de l'instrument de dessin de la figure 1 pourvu d'un porte-accessoire additionnel. En relation avec les figures 1 à 4, il est décrit un instrument de dessin 1 du type 15 comprenant un plateau 2, de forme circulaire, pourvu d'une surface de pose 3 destinée à recevoir une feuille de dessin, et un cadre de réception 4 d'accessoires de dessin, disposé sur ledit plateau et dont la périphérie intérieure 8 délimite une zone de réception 6 desdits accessoires. Les accessoires consistent notamment en des disques crantés comprenant des trous ou des 20 évidements représentant des formes ornementales ou géométriques (16, 17), des pochoirs en forme de disque, mais également des règles souples (10). Ledit cadre de réception 4, en forme de couronne, comporte un crantage 7 s'étendant sur tout ou partie de la périphérie intérieure 8 dudit cadre de 25 réception 4. Le crantage 7 ainsi formé sur la périphérie est destiné d'une part à coopérer avec le bord cranté d'un disque et d'autre part à coopérer avec des ergots de maintien situés sur la périphérie d'un pochoir en forme de disque. Dans le mode de réalisation décrit, le crantage 7 est formé d'un seul tenant avec le cadre de réception 4. Il est bien entendu évident que l'instrument de dessin objet de la présente demande ne se limite pas à une telle configuration, ce dernier pouvant en particulier comporter une partie amovible se positionnant sur 30 7 le cadre de réception, ladite partie amovible comprenant une portion disposée s'étendant au niveau de la périphérie intérieure et portant ledit crantage 7. Avantageusement, le crantage 7 présente une forme sensiblement arrondie. Le cadre de réception 4 comporte en outre, sur sa périphérie intérieure 8, des fentes 9. Chaque fente est destinée à recevoir une extrémité d'un élément formant règle 10 comme illustré sur la figure 3. L'objectif étant de tracer sur la feuille de dessin des courbes, la règle 10 est réalisée en un matériau souple et io présente une longueur supérieure à la distance des fentes dans lesquelles la règle 10 doit être positionnée, de sorte que lorsqu 'elle est disposée dans les fentes 9, la règle 10 se courbe. La règle 10 est alors fermement maintenue par le cadre de réception 4, au travers de la zone de réception 6. II est à noter que la longueur de la règle et la position des fentes seront choisies en fonction du 15 tracé souhaité. Selon le mode de réalisation décrit, les fentes 9 sont disposées par paire. Ledit instrument de dessin 1 comporte en outre un dispositif d'entraînement et 20 d'indexage angulaire de sorte à permettre la répétition sur la feuille de dessin et selon un même angle, des motifs de dessin représentés sur l'accessoire choisi. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens d'entraînement constituant le dispositif d'entraînement et d'indexage angulaire sont du type mécanique. 25 Lesdits moyens d'entraînement permettent, dans le mode de réalisation décrit, le déplacement angulaire dudit plateau 2 par rapport audit cadre de réception 4. Il est bien entendu évident que l'instrument de dessin 1 objet de l'invention ne se limite pas à cette configuration, étant entendu qu'il pourra être conçu un instrument dont les moyens d'entraînement entraînent en rotation le cadre de 30 réception 4 par rapport audit plateau 2. Plus particulièrement, le déplacement angulaire du plateau 2 par rapport au cadre de réception 4 est opéré par l'intermédiaire d'une poignée 5. 8 Ainsi, selon un fonctionnement particulier, l'actionnement de la poignée selon un mouvement de rotation dont l'axe de rotation est perpendiculaire au plan du plateau 2 (mouvement de la poignée illustrée sur la figure 1 par la flèche), entraîne un déplacement angulaire du plateau 2 par rapport au cadre de réception 4 de 1/8ème de tour ou toute autre valeur n constante dont la répétition conduit à une révolution complète du plateau. Il est bien entendu évident que la valeur du déplacement angulaire est donné ici à titre d'exemple. Par ailleurs, l'instrument de dessin pourra avantageusement comprendre des to moyens de réglage du déplacement angulaire du plateau en fonction de la répétition que l'utilisateur souhaite reproduire sur la feuille de dessin. Avantageusement, le dispositif d'entraînement et d'indexation est logé dans une base 12 en forme de coupelle. Plus spécifiquement, la poignée 5 est montée 15 dans la base 12 de manière à présenter une partie logée dans la base (partie intérieure), et une partie s'étendant hors de ladite base 12 (partie extérieure), en passant au travers d'une fente 13. Ladite poignée 5 est montée en rotation et de manière centrale dans ladite base 12. Afin de permettre l'actionnement de la poignée 5, l'extrémité intérieure de cette dernière présente une forme annulaire 20 15 apte à s'enficher autour d'un axe 14 disposé centralement dans la base 12, l'axe 14 constituant un axe de rotation. Avantageusement, la poignée 5 est pourvue d'un élément formant ressort (non représenté), destiné à ramener la poignée 5 dans sa position initiale, après avoir 25 été actionnée pour déplacer angulairement le plateau. Comme illustré sur la figure 4, le cadre de réception 4 peut être assujetti d'un porte-accessoires 14 de dessin additionnel 11 lequel constitue un cadre de réception sectoriel. Ledit porte-accessoires 14 additionnel comporte, outre une 30 partie destinée à prendre appui sur le cadre de réception 4, une partie s'étendant dans la zone de réception 6. Avantageusement, le porte-accessoires 14 est fixé sur le cadre de réception 4 au moyen d'une saillie située sous la partie destinée à prendre appui sur le 9 cadre de réception, ladite saillie venant se loger dans un logement 18 (orifice) situé sur la face supérieure dudit cadre de réception 4. Afin de recevoir également des accessoires, ledit porte-accessoires 14 comporte un évidement de forme circulaire, et dont la périphérie intérieure comporte des crans destinés à coopérer avec les crans d'accessoires en forme de disque et/ou des ergots de maintien de pochoirs. L'évidement forme ainsi une zone partielle de réception d'un accessoire dessin. to Dans le mode de réalisation décrit et illustré par la figure 4, le secteur défini par le porte-accessoires 14 est sensiblement triangulaire. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention 15 sans pour autant sortir de l'invention
L'invention concerne Instrument de dessin (1) du type comprenant un plateau (2) pourvu d'une surface de pose (3) d'une feuille de dessin, un cadre de réception (4) d'accessoires de dessin, disposé sur ledit plateau (2) et dont la périphérie intérieure (8) délimite une zone de réception (6) desdits accessoires, et des moyens d'entraînement en rotation dudit plateau (2) et dudit cadre de réception (4) l'un par rapport à l'autre, caractérisé en ce que ledit cadre de réception (4) comporte un crantage (7) apte à coopérer avec l'accessoire disposé dans la zone de réception (6), ledit crantage (6) s'étendant sur tout ou partie de la périphérie intérieure (8) dudit cadre de réception (4).
1. Instrument de dessin (1) du type comprenant un plateau (2) pourvu d'une surface de pose (3) d'une feuille de dessin, un cadre de réception (4) d'accessoires de dessin (10, 16, 17), disposé sur ledit plateau (2) et dont la périphérie intérieure (8) délimite une zone de réception (6) desdits accessoires (10, 16, 17), et des moyens d'entraînement dudit plateau (2) et dudit cadre de réception (4) l'un par rapport à l'autre suivant une valeur angulaire fixe et répétitive, caractérisé en ce que ledit cadre de réception (4) comporte un io crantage (7) apte à coopérer avec l'accessoire (16, 17) disposé dans la zone de réception (6), ledit crantage (6) s'étendant sur tout ou partie de la périphérie intérieure (8) dudit cadre de réception (4). 2. Instrument de dessin (1) selon la 1, caractérisé en ce que le 15 crantage (7) est formé d'un seul tenant avec le cadre de réception (4). 3. Instrument de dessin (1) selon la 1, caractérisé en ce que le cadre de réception (4) comporte une partie amovible de guidage de l'accessoire (16, 17) disposé dans la zone de réception (6), ladite partie de guidage 20 comprenant le crantage (7). 4. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit instrument (1) comporte des moyens d'entraînement permettant le déplacement angulaire dudit plateau (2) par rapport audit cadre de 25 réception (4) maintenu fixe. 5. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit instrument (1) comporte des moyens d'entraînement permettant le déplacement angulaire dudit cadre de réception (4) par rapport 30 audit plateau (2) maintenu fixe. 6. Instrument de dessin (1) selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement comprennent une poignée (5) permettant d'actionner un déplacement angulaire donné dudit plateau (2) par 2893534 Il rapport audit cadre de réception (4) ou dudit cadre de réception (4) par rapport audit plateau (2). 7. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que le déplacement angulaire est fixé à 1/6, 1/8 ou 1/12 de tour. 8. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cadre de réception (4) comporte en outre lo des moyens de fixation d'un accessoire (10, 16, 17) dans la zone de réception (6). 9. Instrument de dessin (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent au moins deux fentes (9) disposées 15 sur la périphérie intérieure (8) dudit cadre de réception (4) et destinées à recevoir respectivement l'extrémité d'un élément formant règle (10) réalisé en un matériau flexible. 10. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que le cadre de réception (4) est de forme annulaire. 11. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cadre de réception (4) constitue un 25 pochoir. 12. Instrument de dessin (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'instrument de dessin (1) comprend un porte-accessoires (14) de dessin additionnel destiné à être disposé sur ledit 30 cadre de réception (4) et configuré pour recouvrir une partie au moins de la zone de réception définie par ledit cadre de réception (4), ledit porte-accessoires (14) comprenant un évidement formant une zone partielle de réception d'un accessoire dessin (17).12 13. Instrument de dessin (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la zone partielle de réception présente un bord cranté. 14. Ensemble de dessin comprenant un instrument de dessin (1) selon l'une 5 quelconque des précédentes, et au moins un accessoire de dessins (10, 16, 17). 15. Ensemble de dessin selon la 14, caractérisé en ce que l'accessoire de dessin est un pochoir en forme de disque dont la périphérie lo comporte des ergots coopérant avec les crans formées sur la périphérie interne dudit cadre de réception ou dudit porte-accessoire additionnel. 16. Ensemble de dessin selon la 14, caractérisé en ce que l'accessoire de dessin est un disque comprenant une périphérie crantée apte à 15 coopérer avec les crans formées sur la périphérie interne dudit cadre de réception ou dudit porte-accessoire additionnel.
B
B43
B43L
B43L 13
B43L 13/00
FR2891838
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'ESTERS D'ACIDES GRAS D'ORIGINE NATURELLE FONCTIONNALISES PAR OXYDATION UTILISABLES COMME FLUXANTS POUR BITUME
20,070,413
La présente invention concerne le domaine de la réalisation de liants à base de bitumes fluxés utilisés principalement dans la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, et plus particulièrement l'obtention de fluxants entrant dans la composition de ces liants par modification chimique de matières grasses d'origine naturelle. Le bitume est le principal liant hydrocarboné utilisé dans le domaine de la construction routière ou du génie civil. Il peut être utilisé pur ou modifié par ajout de polymères, il est alors appelé bitume modifié. Le bitume utilisé dans les liants routiers est trop visqueux à température ambiante pour présenter une maniabilité correcte, ou encore une mouillabilité vis-à-vis de granulats. Il existe différents moyens de rendre le bitume ou le bitume modifié maniable : soit par chauffage en fonction de sa viscosité, soit en le plaçant en émulsion ou encore en abaissant sa viscosité par mélange avec des solvants ou "fluxants", pour la plupart d'origine pétrolière. Le bitume retrouve ses propriétés d'origine, une fois mis en oeuvre, quelle que soit la technique employée, respectivement par refroidissement, par évaporation de l'eau de l'émulsion ou par évaporation du solvant. Cette dernière alternative conduit à des dégagements dans l'atmosphère de composés organiques volatils, dégagements peu recommandés pour l'environnement et qui représentent un gaspillage de l'énergie fossile. On sait déjà utiliser des agents fluxants, également appelés huiles de fluxage, à base de matières grasses animales et/ou végétales (huiles et graisses), permettant ainsi d'éviter le dégagement de composés organiques volatils (COV). Généralement, les matières grasses naturelles brutes ont un bon pouvoir solvant pour le bitume. En revanche, elles ont une viscosité élevée, qui peut être diminuée par conversion des triglycérides en mono- esters. La demande de brevet FR 2721043 (VIALIT) décrit une émulsion de bitume contenant une huile de fluxage, ladite émulsion comprenant 50 à 90% en poids de bitume et 1 à 50% en poids d'une huile de fluxage, ainsi qu'un agent d'adhérence à base d'amines grasses ou de silicium organique. L'huile de fluxage peut être une huile végétale telle qu'une huile de colza, l'un de ses dérivés tels que sa partie acide gras, un mélange d'acides gras, un produit de transestérification tel qu'un ester méthylique de l'huile de colza ou un dérivé de résine alkyde de l'huile de colza. La demande FR 2770850 (ELF ANTAR FRANCE) décrit une composition bitumineuse comprenant un adjuvant dérivé d'une huile végétale. Ledit adjuvant consiste en un résidu de distillation de cette huile ou d'un produit de transestérification de ladite huile par un alcanol en CI à C6. Toutefois, les matières grasses naturelles utilisées dans ces demandes ne possèdent pas un pouvoir siccatif suffisant pour arriver à polymériser assez rapidement sans catalyseur, ce qui conduit à des liants trop mous se dégradant parfois rapidement lorsque l'on veut remettre la chaussée en service très rapidement. Pour pallier ces inconvénients, certains brevets préconisent d'ajouter des catalyseurs comprenant des sels métalliques, mais ceux-ci sont peu recommandés pour l'environnement. La demande FR 2768150 (SAADA) décrit un liant bitumineux comprenant un fluxant choisi parmi les esters d'acides gras, obtenus notamment par transestérification d'huiles végétales, et de préférence un catalyseur de polymérisation du fluxant. Les huiles employées sont des esters méthyliques d'huiles de colza, de lin ou de tournesol, ayant éventuellement été préalablement isomérisées. Le but du traitement d'isomérisation est l'augmentation du nombre de doubles liaisons C=C conjuguées, qui se traduit par une augmentation du pouvoir siccatif. Les doubles liaisons conjuguées du fluxant réduisent sa viscosité initiale et jouent un rôle primordial dans le durcissement du liant. En effet, après répandage, le durcissement du liant est obtenu par réticulation du fluxant en présence de l'oxygène de l'air et du catalyseur (sel de métal de transition). Les sels métalliques forment des ponts peroxyde -O-O- sur les chaînes insaturées des acides gras. Ces ponts sont instables et conduisent à la formation de radicaux libres, qui attaquent d'autres chaînes, réalisant par propagation une polymérisation-réticulation des esters. La demande FR 2701021 (SCREG) décrit une émulsion comprenant un liant hydrocarboné, notamment un bitume, et au moins une huile siccative ou demi siccative, naturelle ou synthétique ou au moins une standolie d'une telle huile et généralement un catalyseur de type métal de transition employé en tant qu'agent d'accélération, le naphténate de manganèse. Seules les demandes EP 1482012 et EP 04075882.3 (LATEXFALT B.V.) décrivent des liants bitumineux fluxés ne nécessitant pas l'emploi de catalyseurs de polymérisation de type métal de transition pour réticuler le fluxant. Ces liants comprennent, outre le bitume, un ester d'alkyle en CI-C4 d'un acide gras insaturé employé en tant que fluxant, un élastomère, un agent de durcissement favorisant la réticulation de l'élastomère et éventuellement un additif de type amide destiné à diminuer davantage la viscosité du bitume fluxé et à augmenter la température de ramollissement de la composition. La présente invention a donc pour but la modification chimique de matières grasses d'origine naturelle, de façon à obtenir des fluxants renouvelables et non toxiques ayant les propriétés suivantes : - d'une part de bonnes propriétés de solvant pour faciliter la dissolution du bitume au moment de la préparation des liants et faciliter la mise en ceuvre de ces liants, -d'autre part une bonne réactivité afin de polymériser avec le bitume après la mise en ceuvre de manière à donner au bitume ses propriétés d'usage, sans dégagement de composés organiques volatils. Elle a également pour but la préparation d'un fluxant tel que défini, ayant une siccativité et une viscosité adéquates pour permettre l'association des matières grasses d'origine naturelle qu'il contient avec le bitume. Elle a encore pour but de disposer d'un fluxant tel que défini, et dont les matières grasses d'origine naturelle possèdent des fonctions chimiques susceptibles de réagir avec des fonctions chimiques présentes dans le bitume et/ou avec des fonctions chimiques d'autres molécules de fluxant, permettant ainsi leur réticulation en supprimant ou, tout au moins en limitant l'emploi de catalyseurs métalliques, ou permettant d'utiliser le cas échéant des catalyseurs organiques non nuisibles pour l'environnement. Les présents inventeurs ont trouvé qu'il était possible de remplir les objectifs précités en utilisant un bitume fluxé par un fluxant à base de monoesters d'alkyle d'acides gras d'origine naturelle ayant été fonctionnalisées chimiquement par oxydation. Ainsi, le premier objet de la présente invention est un procédé de préparation d'un fluxant, possédant un indice d'iode allant de 50 à 200, de préférence supérieur à 80, à base de matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées chimiquement par oxydation, comprenant les étapes suivantes : i) fournir une matière grasse ou un mélange de matières grasses d'origine naturelle comprenant au moins un composé choisi parmi les triglycérides, les diglycérides et les monoglycérides, ii) soumettre ladite matière grasse ou ledit mélange de matières grasses d'origine naturelle à au moins une réaction de trans-estérification par au moins un alcanol, iii) soumettre le composé ou le mélange de composés résultant de l'étape ii) à au moins une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation introduisant au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone, et iv) récupérer le fluxant. Le second objet de la présente invention est un procédé de préparation d'un fluxant, possédant un indice d'iode allant de 50 à 200, de préférence supérieur à 80, à base de matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées chimiquement par oxydation, comprenant les étapes suivantes : i) fournir une matière grasse ou un mélange de matières grasses d'origine naturelle comprenant un acide gras ou un mélange d'acides gras, ii) soumettre ladite matière grasse ou ledit mélange de matières grasses d'origine naturelle à au moins une réaction d'estérification par au moins un alcanol, iii) soumettre le composé ou le mélange de composés résultant de l'étape ii) à au moins une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation introduisant au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone, et iv) récupérer le fluxant. Par "matières grasses d'origine naturelle", on entend, dans la présente invention, les matières grasses en provenance de la nature ou leurs dérivés. Selon les procédés de l'invention, l'obtention de fluxants possédant les propriétés désirées met en jeu deux étapes chimiques : une première étape de trans-estérification (premier procédé) ou d'estérification (second procédé) suivie d'une étape d'oxydation qui est commune aux deux procédés. Les étapes de trans-estérification et d'estérification vont tout d'abord être décrites dans cet ordre. Les matières grasses d'origine naturelle, pour pouvoir être mises en jeu dans le premier procédé de l'invention (trans-estérification) doivent comprendre au moins un composé choisi parmi les triglycérides, les diglycérides et les monoglycérides. Elles comprennent de préférence au moins un triglycéride. De préférence encore, les matières grasses d'origine naturelle utilisées dans le premier procédé de l'invention contiennent une proportion massique de composés choisis parmi les triglycérides, les diglycérides et les monoglycérides supérieure à 30 %, mieux supérieure à 70 %. Naturellement, ces matières grasses d'origine naturelle peuvent contenir d'autres esters que les glycérides capables de subir la réaction de trans-estérification. Les matières grasses d'origine naturelle utilisables dans l'étape i) du premier procédé de l'invention sont choisies parmi les huiles obtenues dans la nature ou leurs dérivés, les graisses obtenues dans la nature ou leurs dérivés, et leurs mélanges, par exemple des huiles et graisses animales et/ou végétales, de préférence des huiles végétales et des graisses animales (telles que le suif, la lanoline), mieux des huiles végétales. Ces matières grasses d'origine naturelle peuvent notamment provenir d'huiles végétales usagées de l'industrie agroalimentaire, par exemple d'huiles de friture, de conservation, à condition que celles-ci aient une origine naturelle. Sont donc exclues du cadre de l'invention les huiles et graisses de synthèse et les huiles et graisses fossiles, qui ne sont pas renouvelables et ne présentent pas d'intérêt dans le cadre du développement durable. Préférentiellement, on utilisera les huiles végétales telles que les huiles de tournesol, de colza, d'arachide, de coprah, de lin, de soja, d'olive, de ricin, de maïs, de courge, de carthame, d'oeillette, de pépins de raisin, de jojoba, de sésame, de noix, de noisette, de bois de chine, leurs dérivés, ainsi que leur mélanges. Les huiles particulièrement préférées sont l'huile de lin, de soja, de tournesol, de maïs, de colza et d'arachide. On préfèrera les huiles ou graisses riches en chaînes grasses poly-insaturées, notamment les huiles ou graisses ayant un indice d'iode élevé, préférentiellement supérieur ou égal à 70, mieux supérieur ou égal à 120, comme l'huile de lin (très siccative), de noix, de soja ainsi que certaines huiles de tournesol et de maïs (semi-siccatives). L'étape ii) de trans-estérification du premier procédé de l'invention libère des mono-esters d'acides gras à partir des glycérides et le glycérol en tant que co-produit. Elle est réalisée dans des conditions qui sont bien connues de l'homme du métier, en présence d'au moins un alcanol et généralement d'un catalyseur basique. Au sens de la présente invention, on entend par acides gras des acides mono, di ou tricarboxyliques aliphatiques en C4-C28 saturés, mono-insaturés ou poly-insaturés, linéaires ou ramifiés, cycliques ou acycliques. Des ouvrages généraux tels que Bailey's Industrial Oil and Fat Products, 6th Edition (2005), Fereidoon Shahidi Ed., John Wiley & Sons, Inc., et March's Advanced Organic Chemistry: Reactions, Mechanisms, and Structure, 5th Edition (2001), M. B. Smith, J. March, Wiley-Interscience, décrivent les conditions de l'étape de trans-estérification. Généralement, un catalyseur basique et un chauffage à une température de 40-100 C sont employés. Des exemples non limitatifs de catalyseurs basiques sont NaOH, KOH et un alcoolate alcalin tel qu'un méthylate, un éthylate, un n-propylate, un i-propylate, un n-butylate, un ibutylate, un t-butylate de lithium, sodium ou potassium, notamment le méthylate de potassium, le méthylate de sodium, l'éthylate de potassium, l'éthylate de sodium. L'alcanol est de préférence un mono-alcool aliphatique, linéaire ou ramifié, de préférence en C1-C6, mieux, en C1-C4. Comme exemples d'alcanols utilisables, il est possible de citer le méthanol, l'éthanol, le n-propanol, l'i-propanol, le n-butanol, le t-butanol et l'i-butanol. On emploiera de préférence le méthanol ou l'éthanol. Plusieurs réactions de trans-estérification successives peuvent être accomplies. Selon les conditions opératoires, des triglycérides et/ou des glycérides partiels peuvent être obtenus en mélange avec les mono-esters d'alkyle. Le mélange résultant de l'étape ii) de trans-estérification comprend toutefois de faibles teneurs en mono, di ou triglycérides. L'ensemble de ces glycérides représente généralement en masse moins de 5 % de la masse totale du mélange, de préférence moins de 3 %. Le mélange résultant de l'étape ii) de trans-estérification est ensuite soumis à une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation, qui permet d'obtenir le fluxant de l'invention. L'étape d'estérification du second procédé de l'invention va maintenant être décrite. Les matières grasses d'origine naturelle, pour pouvoir être mises en jeu dans le second procédé de l'invention (estérification) doivent comprendre un acide gras ou un mélange d'acides gras. Les matières grasses d'origine naturelle utilisées dans le second procédé de l'invention contiennent une proportion massique d'acide gras supérieure à 30 %, de préférence supérieure à 70 %, mieux supérieure à 80 % et encore mieux supérieure à 90 %. Naturellement, les matières grasses d'origine naturelle peuvent contenir d'autres acides que les acides gras capables de subir la réaction d'estérification. Toute source d'acides gras d'origine naturelle, renouvelable, peut être employée dans l'étape i) du second procédé de l'invention. On préférera utiliser le tall oil ou l'un de ses dérivés. Le tall oil est un résidu obtenu lors de la fabrication de la pâte à papier. Cette huile très siccative est un mélange d'acides gras libres (acides oléique, linoléique, linoléique...), d'acides résiniques et de substances insaponifiables. On préférera les tall oils ou les dérivés de tall oils d'indice d'iode supérieur ou égal à 150, mieux supérieur ou égal à 160. Les acides gras peuvent également provenir de l'hydrolyse de mono, di ou triglycérides. L'étape ii) d'estérification du second procédé de l'invention fournit des mono-esters d'acides gras à partir des acides gras et l'eau en tant que co-produit. Elle est réalisée dans des conditions qui sont bien connues de l'homme du métier, en présence d'au moins un alcanol, qui est de préférence un mono-alcool. Des ouvrages généraux tels que Bailey's Industrial Oil and Fat Products, 6th Edition (2005), Fereidoon Shahidi Ed., John Wiley & Sons, Inc., et March's Advanced Organic Chemistry: Reactions, Mechanisms, and Structure, 5th Edition (2001), M. B. Smith, J. March, Wiley-Interscience, décrivent les conditions de cette étape. Généralement, un catalyseur acide et un chauffage à une température de 60-160 C sont employés. Des exemples non limitatifs de catalyseurs acides sont l'acide sulfurique et l'acide p-toluène sulfonique (APTS). L'alcanol est de préférence un mono-alcool aliphatique, linéaire ou ramifié, de préférence en C1-C6, mieux, en C1-C4. Comme exemples d'alcanols utilisables, il est possible de citer le méthanol, l'éthanol, le n-propanol, l'i-propanol, le n-butanol, le t-butanol et l'i-butanol. On emploiera de préférence le méthanol ou l'éthanol. Plusieurs réactions d'estérification successives peuvent être accomplies. Le mélange résultant de l'étape ii) d'estérification est ensuite soumis à une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation, qui permet d'obtenir le fluxant de l'invention. L'estérification et la trans-estérification ont pour effet de fournir un mélange moins visqueux et possédant un meilleur pouvoir solvant que la matière grasse initiale ou le mélange de matières grasses initial, d'origine naturelle. L'étape de fonctionnalisation chimique par oxydation est une étape commune aux deux procédés de l'invention. Elle intervient sur le composé ou le mélange de composés résultant de l'étape ii), qui contiennent donc au moins un mono-ester d'alkyle d'acide gras. Plusieurs réactions d'oxydation successives, identiques ou différentes, peuvent être accomplies. Il est à noter que toute matière grasse ou tout mélange de matières grasses d'origine naturelle comprenant au moins un mono-ester d'alkyle d'acide gras peut aussi être soumis à une étape de fonctionnalisation chimique par oxydation pour fournir un fluxant selon l'invention. Les fluxants obtenus par les procédés de l'invention contiennent des mono-esters d'acides gras d'origine naturelle chimiquement fonctionnalisés par oxydation, terme par lequel il faut comprendre au sens de la présente invention des mono-esters d'acides gras d'origine naturelle modifiés par au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone. Par fonction éther, on entend la fonction éther oxyde. Les oxydations réalisées sur les matières grasses d'origine naturelle ayant subi une estérification ou une trans-estérification conduisent généralement à l'introduction de plusieurs fonctions chimiques différentes. Ces groupes fonctionnels oxygénés sont susceptibles de réagir avec des fonctions chimiques présentes dans le bitume, qui sont par exemple des fonctions acide ou alcool. Ces groupes fonctionnels oxygénés sont également susceptibles de réagir avec l'oxygène de l'air, et/ou avec des fonctions chimiques d'autres molécules de fluxant. Il en résulte une activation du processus de durcissement du fluxant au sein du bitume fluxé lors du répandage sur une surface, notamment routière. Les matières grasses d'origine naturelle qui sont traitées par les procédés de l'invention sont dites activées, car elles sont plus compatibles avec le bitume, plus réactives vis-à-vis de lui. La fonctionnalisation chimique par oxydation est effectuée notamment sur les chaînes grasses hydrocarbonées des matières grasses d'origine naturelle, résultant de l'étape ii), en particulier sur leurs doubles liaisons C=C. Elle affecte en particulier les chaînes grasses des mono- esters aliphatiques d'acides gras obtenus à l'issue des réactions d'estérification ou de transestérification, mais en général également d'autres composés présents dans le mélange résultant de l'étape ii) des procédés de l'invention. Selon un mode de réalisation de l'invention, les matières grasses d'origine naturelle fournies au cours de l'étape i) comportent des doubles liaisons carbone-carbone dont au moins 15 %, de préférence au moins 20 sont oxydées au cours de l'étape iii). Etant donné que l'oxydation n'est que partielle, les procédés de l'invention fournissent des fluxants dont les constituants possèdent encore des doubles liaisons C=C, de façon à conserver une siccativité suffisante, évaluée par son indice d'iode (par exemple, au moins 80 g d'12/100 g pour les esters méthyliques de colza). L'oxydation est stoppée dès que le fluxant parvient à la valeur souhaitée de l'indice d'iode, qui est mesuré selon la norme ISO 3961. L'étape d'oxydation partielle peut entraîner un début de réaction de polymérisation, ou d'oligomérisation des esters, par exemple une dimérisation et/ou une réaction de cyclisation des chaînes hydrocarbonées par le biais de l'oxygène de l'air. Ainsi, des ponts carbone-oxygène-carbone peuvent se former entre les molécules de fluxant. Les fonctions peroxyde greffées au cours de l'étape iii) peuvent participer à la formation de liaisons avec d'autres molécules du mélange, notamment avec le bitume. Ainsi, des atomes d'oxygène se trouvent déjà greffés sur les molécules de fluxant et peuvent participer à la formation de ponts oxygène entre le fluxant et/ou d'autres molécules du mélange. Dans le cas de chaînes hydrocarbonées de fluxant non oxydé, ces ponts oxygène sont réalisés à partir de l'oxygène de l'air qui doit être greffé sur deux molécules, ce qui rend plus difficile la réalisation de tels ponts à basse température (< 60 Les réactifs de fonctionnalisation chimique par oxydation employés sont par exemple l'oxygène de l'air ou de l'oxygène pur, ou bien de l'eau oxygénée, dans des conditions variables de température, pression et durée de réaction, optionnellement en présence de catalyseurs. En présence d'oxygène, un chauffage à une température de 120-250 C est généralement employé. Des moyens peuvent être mis en ceuvre pour suivre la consommation des réactifs d'oxydation pendant l'étape iii) du procédé. Les différentes réactions de fonctionnalisation mises en jeu sont des réactions classiques de la chimie organique, décrites par exemple dans Bailey's Industrial Oil and Fat Products, 6th Edition (2005), Fereidoon Shahidi Ed., John Wiley & Sons, Inc. Généralement, les fluxants obtenus par les procédés de l'invention présentent les caractéristiques suivantes : - une viscosité cinématique comprise entre 4 et 10 mm2/s à 40 C, - un indice d `acide selon la norme NF T 60-204 supérieur à 5, mieux supérieur à 10 mg KOH/g, - un indice de saponification selon la norme ISO 3657 compris entre 15 150 et 250 mg KOH/g, - un indice de peroxyde selon la norme NF T 60-220 inférieur à 10, mieux inférieur à 5 meq d'02/kg. La présente invention concerne également l'utilisation d'un fluxant préparé par l'un des procédés de l'invention en tant que fluxant pour liant 20 bitumineux, lequel est destiné principalement à la construction routière ou au génie civil. L'invention a encore pour objet un liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, comprenant au moins un bitume et au moins un fluxant préparé 25 par l'un des procédés de l'invention. La présence de nombreuses fonctions chimiques sur les molécules de fluxant, telles que des doubles liaisons C=C (Indice d'iode allant de 50 à 200 g d'12/100 g), des groupes fonctionnels acide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et/ou cétone permet d'obtenir une 30 bonne association du fluxant de l'invention avec le bitume. Le bitume utilisé dans la présente invention est un mélange de matières hydrocarbonées d'origine naturelle issues de la fraction lourde obtenue lors de la distillation du pétrole, ou provenant de gisements naturels se présentant sous forme solide ou liquide, de densité comprise 35 entre 0,8 et 1,2. Sont également admis comme bitumes au sens de l'invention les bitumes d'origine végétale tel que le Végécol commercialisé par la société Colas et décrit dans la demande de brevet FR 2853647, les bitumes modifiés par incorporation d'additifs de toute nature tels que des additifs en vue d'améliorer les caractéristiques d'adhésivité, en vue d'apporter artificiellement les propriétés nécessaires à la mise en émulsion cationique, par incorporation d'élastomères, sous forme de poudre de caoutchouc ou autre, ou bien encore les bitumes améliorés par l'addition de polymères de différents types ; cette liste n'étant toutefois pas limitative. Les liants de l'invention comprennent généralement de 0,1 à 30 de fluxant, préférentiellement de 0,5 à 10 %, en poids par rapport au poids total de liant. De préférence, le liant hydrocarboné selon l'invention ne comprend pas de fluxants autres que des fluxants à base de matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées par oxydation selon les procédés de l'invention. La présente invention a enfin pour objet un matériau pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil comprenant un liant hydrocarboné tel que défini ci-dessus, c'est-à-dire un liant comprenant au moins un bitume et au moins un fluxant préparé par l'un des procédés de l'invention. Le matériau de l'invention peut comprendre en outre un granulat. Lorsqu'il n'en comprend pas, il peut être employé pour la réalisation de couches d'accrochage au bitume fluxé ou à l'émulsion, de produits de nettoyage, ou pour empêcher des salissures sur les engins de chantiers. Les exemples suivants, non limitatifs, illustrent la présente invention. EXEMPLES 1. Préparation d'une solution catalytique de méthylate de potassium utilisable au cours d'une réaction de trans-estérification 323,5 g de KOH (pureté : 85 %) sont dissous dans 2,75 kg de méthanol 35 absolu (pureté > 99 %) dans un réacteur double enveloppe de 5 litres de30 capacité placé sous atmosphère inerte d'azote et équipé d'un condenseur à reflux. La réaction de dissolution est très exothermique. La solution catalytique est ensuite refroidie à 30 C puis stockée sous atmosphère d'azote dans un bidon de 5 L gradué en polypropylène. L'emploi d'une atmosphère inerte permet d'éviter la carbonatation, et l'hydrolyse de l'alcoolate formé. 2. Préparation d'esters méthyliques de colza par trans-estérification d'huile de colza Mode opératoire : 50 kg d'huile de colza raffinée (Indice d'acide 1 mg de KOH/g) et 9,75 kg de méthanol sont introduits à température ambiante par pompage dans un réacteur R100 Inox équipé d'un condenseur à reflux. Le réacteur est placé sous atmosphère inerte (azote) et le mélange réactionnel est placé sous une agitation modérée et efficace puis porté à 65-70 C de façon à obtenir un reflux total, sous atmosphère inerte. La totalité de la solution catalytique préparée ci-dessus est introduite en trois étapes de la façon suivante dans le réacteur agité : 70 % du volume de la solution catalytique est injecté rapidement, puis 15 % du volume de la solution catalytique est injecté rapidement après 10 minutes de réaction, puis le volume de la solution catalytique restant (15 %) est injecté rapidement 10 minutes plus tard. Le mélange réactionnel est agité 30 à 40 minutes supplémentaires à 70-75 C, en veillant bien à ce que la température n'excède pas 75 C. Le pH du mélange réactionnel est mesuré. La durée totale de la phase de catalyse est généralement comprise entre 60 et 80 minutes. Analyses : la qualité des esters méthyliques préparés peut être évaluée de la façon suivante. 50 mL du mélange réactionnel présent dans le réacteur R100 sont prélevés dans un flacon de 125 mL. Le glycérol est décanté. 2,5 mL de la phase "esters" sont prélevés dans un tube à essais de 10 mL, dans lequel sont ensuite ajoutés 2,5 mL d'éther diéthylique. Cette phase organique est lavée trois fois par 2,5 mL d'eau déminéralisée. L'eau delavage est séparée à l'aide d'une pipette, et la phase organique lavée contenant les esters est séchée par Na2SO4. L'éther diéthylique est évaporé par concentration à froid sous courant d'azote. 30 mg du mélange d'esters méthyliques résultant (lavé et séché) sont introduits dans une fiole de 20 mL, complétée par du méthanol analytique. Cette solution est Injectée en HPLC. La pureté en esters est supérieure à 96 %. Traitement : Le mélange réactionnel est alors refroidi à 60-65 C, et soumis, après arrêt de l'agitation, à une décantation statique pendant 30 minutes à cette température pour séparer le glycérol. Il est possible d'observer une différence de coloration entre le glycérol (plus sombre) et la phase ester méthylique (très pâle). L'interface entre les deux phases est très nette. 9 kg à 9,5 kg de glycérol formé sont soutirés par le fond du réacteur. Le soutirage est réalisé en 2 temps : a) soutirage rapide représentant de l'ordre de 90 % de la quantité estimée, soit environ 8,25 kg; b) soutirage beaucoup plus lent permettant de favoriser, le plus complètement possible, l'élimination du glycérol. En raison de sa viscosité importante, celui-ci a tendance à coller le long des parois et demande donc un certain temps pour s'accumuler totalement en partie basse du réacteur. Le lavage de la phase "esters" est réalisé dans le réacteur R100 de la façon suivante. Un premier lavage est accompli en introduisant dans le réacteur 3% en masse d'eau déminéralisée par rapport à la masse de l'huile de colza mise en jeu, soit 1,5 kg. L'emploi d'eau déminéralisée évite la présence de sels de calcium. Le mélange est agité pendant 5 minutes à 60-65 C, l'agitation est stoppée et le mélange soumis à une décantation pendant 20 minutes. La phase inférieure (3 kg à 3,5 kg d'un mélange eau/méthanol/glycérol et savons de potassium) est soutirée. Le pH d'eau de lavage est mesuré. Un deuxième lavage est accompli en introduisant dans le réacteur 3% en masse d'eau déminéralisée par rapport à la masse de l'huile de colza mise en jeu, soit 1,5 kg. Le mélange est agité pendant 10 minutes à 60-65 C, l'agitation est stoppée et le mélange soumis à une décantation pendant 30 minutes. La phase inférieure (3 kg à 3,5 kg d'un mélange eau/méthanol/glycérol et savons de potassium) est soutirée. Le pH d'eau de lavage est mesuré. Le séchage du mélange réactionnel est effectué dans le réacteur R100 rapidement afin d'éviter tout phénomène d'hydrolyse et d'oxydation, de la façon suivante. Le mélange réactionnel est chauffé sous un vide dynamique (< 10 mm de Hg) et sous agitation à 110-125 C pour éliminer à la fois les traces d'eau et environ 0,5 à 1 % de méthanol résiduel. Ces conditions sont maintenues entre 30 et 60 minutes jusqu'à la fin de l'ébullition du produit, ou jusqu'à ce qu'un dosage d'eau fournisse un résultat < 200 ppm. Le mélange d'esters récupéré possède une pureté suffisante, évaluée par HPLC ou chromatographie en phase gazeuse (CPG), pour pouvoir être engagé dans l'étape d'oxydation. Il n'est pas nécessaire d'éliminer totalement les ions potassium du fait que les esters sont traités par distillation moléculaire. Le mélange d'esters est stocké dans les bidons de 30 L ou 5 L en polypropylène opaque, sous atmosphère d'azote afin d'éviter toute réaction d'oxydation. Les caractéristiques physico-chimiques du mélange d'esters méthyliques de colza obtenu sont indiquées dans le tableau 1. Tableau 1 Caractéristique Méthode de mesure Unité Valeur Viscosité cinématique à 40 C ISO 3104 mm2/s 4,5 Indice d'iode NF ISO 3961 g 12/100 g 120 Indice d'acide NF T 60-204 mg de KOH/g 0,3 Indice de saponification NF ISO 3657 mg de KOH/g 195 Indice de peroxyde NF T 60-220 Meq d'02/kg 3 Composition en acides gras (CPG) Acide palmitique C16:0 5,96 % Acide stéarique C18:0 1,55 % Acide oléique C18:1 64,45 % Acide linoléique C18:2 19,64 % Acide alpha linolénique C18:3 7,61 % Acide arachidique C20:0 0,19 % Acide eicosénoique C20:1 - Acide béhénique C22:0 0,79 % 3. Oxydation partielle d'esters méthyliques de colza Mode opératoire : 175 kg d'esters méthyliques de colza obtenus ci-dessus sont introduits à température ambiante dans un réacteur à double enveloppe ayant une capacité de 300 litres. De l'oxygène pur est introduit dans le réacteur à 5 bars, puis la température du réacteur est élevée à 150 C sous agitation. La consommation d'oxygène est suivie pendant la réaction. Au bout de 40 heures, le mélange réactionnel est refroidi puis vidangé (exemple 3.1). Le protocole est répété sur un même lot d'esters méthyliques de colza afin de vérifier la reproductibilité de la réaction d'oxydation (exemple 3.2). Les caractéristiques physico-chimiques des fluxants obtenus sont indiquées dans le tableau 2. Tableau 2 Caractéristique Méthode de Unité Exemple Exemple mesure 3.1 3.2 Viscosité cinématique à 40 C ISO 3104 mm2/s 8,86 8,77 Indice d'iode NF ISO 3961 g 12/100 g 81,2 81,6 Indice d'acide NF T 60-204 mg de KOH/g 13,6 13,3 Indice de saponification NF ISO 3657 mg de KOH/g 195,5 194,3 Indice de peroxyde NF T 60-220 Meq d'02/kg 3,3 3,0 Composition en acides gras et acides gras oxydés déterminée par CPG (%) Exemple 3.1 Exemple 3.2 Acide palmitique C16:0 4,4 4,6 Acide stéarique C18:0 1,2 1,3 Acide oléique C18:1 37,8 35,8 Acide linoléique C18:2 8,0 8,2 Acide alpha linolénique C18:3 1,7 1,8 Acide arachidique C20:0 0,6 0,6 Acide eicosénoique C20:1 - - Acide béhénique C22:0 - - Acides gras oxydés (%) 46,4 45,4 Comme le prouvent les exemples, la fonctionnalisation chimique de matières grasses d'origine naturelle par oxydation selon le procédé de l'invention peut être accomplie avec une bonne reproductibilité. Les fluxants obtenus présentent l'avantage de ne pas s'évaporer dans l'atmosphère, mais de durcir rapidement dans le bitume une fois réalisée l'application du liant bitumineux sur une surface
L'invention concerne un procédé de préparation d'un fluxant, possédant un indice d'iode allant de 50 à 200, à base de matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées chimiquement par oxydation, comprenant les étapes suivantes :i) fournir une matière grasse ou un mélange de matières grasses d'origine naturelle,ii) soumettre ladite matière grasse ou ledit mélange de matières grasses d'origine naturelle à au moins une réaction de trans-estérification ou d'estérification par au moins un alcanol ou un mono-alcool,iii) soumettre le composé ou le mélange de composés résultant de l'étape ii) à au moins une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation introduisant au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone, etiv) récupérer le fluxant.
1. Procédé de préparation d'un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées chimiquement par oxydation, comprenant les étapes suivantes : i) fournir une matière grasse ou un mélange de matières grasses d'origine naturelle comprenant au moins un composé choisi parmi les triglycérides, les diglycérides et les monoglycérides, ii) soumettre ladite matière grasse ou ledit mélange de matières grasses d'origine naturelle à au moins une réaction de trans-estérification par au moins un alcanol, iii) soumettre le composé ou le mélange de composés résultant de l'étape ii) à au moins une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation, et iv) récupérer le fluxant, caractérisé en ce que ladite fonctionnalisation chimique introduit au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone, et en ce que le fluxant récupéré à l'étape iv) possède un indice d'iode allant de 50 à 200. 2. Procédé de préparation d'un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées chimiquement par oxydation, comprenant les étapes suivantes : i) fournir une matière grasse ou un mélange de matières grasses d'origine naturelle comprenant un acide gras ou un mélange d'acides gras, ii) soumettre ladite matière grasse ou ledit mélange de matières grasses d'origine naturelle à au moins une réaction d'estérification par au moins un alcanol, iii) soumettre le composé ou le mélange de composés résultant de l'étape ii) à au moins une réaction de fonctionnalisation chimique par oxydation, et iv) récupérer le fluxant, caractérisé en ce que ladite fonctionnalisation chimique introduit au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique,époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone, et en ce que le fluxant récupéré à l'étape iv) possède un indice d'iode allant de 50 à 200. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'alcanol est un mono-alcool aliphatique, linéaire ou ramifié, de préférence en C1-C6, mieux, en C1-C4. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'alcanol est choisi parmi le méthanol, l'éthanol, le n-propanol, l'i-propanol, le n-butanol, le t-butanol et l'i-butanol, de préférence le méthanol ou l'éthanol. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les matières grasses d'origine naturelle comportent des doubles liaisons carbone-carbone dont au moins 15 %, de préférence au moins 20 % sont oxydées au cours de l'étape iii). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fonctionnalisation chimique par oxydation est effectuée en utilisant l'oxygène de l'air, de l'oxygène pur ou de l'eau oxygénée. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 3 à 6, caractérisé en ce que lesdites matières grasses d'origine naturelle sont choisies parmi les huiles obtenues dans la nature ou leurs dérivés, les graisses obtenues dans la nature ou leurs dérivés, les huiles végétales usagées provenant de l'industrie agroalimentaire et leurs mélanges. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 3 à 7, caractérisé en ce que lesdites matières grasses d'origine naturelle sont choisies parmi les huiles et graisses animales et/ou végétales, de préférence les huiles végétales. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que les huiles végétales sont choisies parmi les huiles de tournesol, de colza, d'arachide, de coprah, de lin, de soja, d'olive, de ricin, de maïs, de courge, de carthame, d'oeillette, de pépins de raisin, de jojoba, de sésame, de noix, de noisette, de bois de chine, leurs dérivés, ainsi que leur mélanges. 10. Procédé selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce que les huiles ou graisses ont un indice d'iode supérieur ou égal à 70, de préférence supérieur ou égal à 120. 11. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que lesdites matières grasses d'origine naturelle sont choisies parmi le tall oil ou l'un de ses dérivés. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le tall oil ou le dérivé de tall oil a un indice d'iode supérieur ou égal à 150, mieux supérieur ou égal à 160. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le fluxant récupéré à l'étape iv) possède un indice d'iode supérieur à 80. 14. Utilisation d'un fluxant préparé par le procédé de l'une quelconque des 1 à 13 en tant que fluxant pour liant bitumineux. 15. Liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un bitume et au moins un fluxant préparé par le procédé de l'une quelconque des 1 à 13. 16. Liant selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend de 0,1 à 30 % de fluxant en poids par rapport au poids total de liant, préférentiellement de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de liant. 17. Matériau pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, caractérisé en ce qu'il comprend un liant hydrocarboné comprenant au moins un bitume et au moins un fluxant préparé par le procédé de l'une quelconque des 1 à 13. 18. Matériau selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un granulat.
C,E
C09,C08,E01
C09F,C08K,C08L,E01C
C09F 7,C08K 5,C08L 95,C09F 5,E01C 7
C09F 7/02,C08K 5/04,C08L 95/00,C09F 5/08,E01C 7/18
FR2900938
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'ANODES POUR LA PRODUCTION D'ALUMINIUM PAR ELECTROLYSE IGNEE, LESDITES ANODES ET LEUR UTILISATION
20,071,116
s DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un procédé de fabrication d'anodes employées pour la production d'aluminium par électrolyse ignée, et plus particulièrement la fabrication d'anodes précuites utilisées pour la production d'aluminium selon le procédé de Hall-Héroult. l0 ETAT DE LA TECHNIQUE L'aluminium est produit industriellement par électrolyse ignée dans des cellules d'électrolyse suivant le procédé bien connu de Hall-Héroult. La demande de 1s brevet français FR 2 806 742 (correspondant au brevet américain US 6 409 894) décrit des installatiors d'une usine d'électrolyse destinée à la production d'aluminium. Le bain d'électrolyte est contenu dans des cuves d'électrolyse qui comprennent un caisson en acier revêtu intérieurement de matériaux réfractaires et/ou isolants et un ensemble cathodique situé au fond de la cuve. 20 Des anodes, typiquement en matériau carboné, sont fixées à une superstructure pourvue de moyens qui permettent de les déplacer verticalement, lesdites anodes étant consommées progressivement au cours du processus d'électrolyse. Les anodes sont plongées dans un bain liquide contenant de l'alumine et de la cryolithe, agent fondant comportant 25 essentiellement du fluorure d'aluminium et du fluorure de sodium et qui permet à l'alumine ainsi mélangée de fondre aux environs de 950 C. L'ensemble formé par une cuve d'électrolyse, ses anodes et le bain d'électrolyte est appelé cellule d'électrolyse. 30 Les usines contiennent un grand nombre de cellules d'électrolyse disposées en ligne, dans des bâtiments appelés halls ou salles d'électrolyse, et raccordées -2 électriquement en série à l'aide de conducteurs de liaison. Selon la technologie la plus répandue, les cellules d'électrolyse comportent une pluralité d'anode comportant une tige métallique et un bloc en matériau carboné, appelé bloc anodique, qui est consommé lors des réactions de s réduction électrolytique de l'aluminium. Généralement, les usines contiennent un atelier de préparation et de manutention des anodes et un atelier de scellement des anodes, où l'on assemble la tige métallique et le bloc en matériau carboné. Ces ateliers sont ~o destinés au recyclage des tiges et des blocs anodiques usés, appelés mégots, ainsi qu'à la préparation des anodes neuves, par exemple à partir de blocs carbonés précuits issus d'un atelier de cuisson des anodes. En fonctionnement, une usine d'électrolyse nécessite des interventions sur les rs cellules d'électrolyse parmi lesquelles figurent, notamment, le remplacement des anodes usées par des anodes neuves, le prélèvement du métal liquide, les prélèvements ou ajouts d'électrolyte et le dépôt sur et autour des anodes d'un produit de couverture qui est un mélange de poudre d'alumine et de "bain broyé", ce dernier étant lui-même du bain électrolytique récupéré, solidifié puis 20 broyé. Cette dernière opération, dénommée "couverture des anodes" a pour but de diminuer les pertes thermiques et de protéger la partie émergée des anodes contre la combustion par l'air ambiant. Elle consiste à recouvrir de produit de 25 couverture, le plus uniformément possible, les blocs anodiques et les espaces compris entre ceux--ci. Typiquement, le produit de couverture doit recouvrir les blocs anodiques sur environ 10 cm d'épaisseur. Il est important d'effectuer une couverture soignée des blocs anodiques si l'on veut limiter efficacement les pertes en carbone liées à la combustion. Typiquement, on constate une perte 30 de l'ordre de 20 kg de carbone par tonne d'aluminium produite mais, si ladite couverture est mal répartie, la perte en carbone peut monter jusqu'à 50 kg par -3 tonne d'aluminium. D'autre part, il a été constaté qu'une mauvaise couverture d'anode était corrélée avec l'apparition d'ensembles anodiques déformés, voire de liaisons rompues entre la tige et le bloc anodique. s Jusqu'à présent la couverture des anodes était soit réalisée manuellement, soit assistée, en employant un dispositif fixé sur un chariot se déplaçant le long d'un pont mobile circulant au-dessus des cuves, par exemple une unité de service, appelée "machine de service électrolyse" (MSE - "pot tending assembly" ou PTA en anglais), qui est utilisée également pour remplacer les anodes. La demande w de brevet internationale W02005/095676 de la demanderesse décrit par exemple une machine de service électrolyse (MSE) particulièrement compacte qui réunit au moins les outils nécessaires au remplacement des anodes et une trémie destinée à la distribution du produit de couverture. Dans la version manuelle, au moins un opérateur vient déverser des sacs de produit de 15 couverture et l'étaler avec un outil adéquat. Dans la version où l'opération de couverture est assistée par une MSE, cette machine comporte une trémie et un dispositif de distribution de produit de couverture constitué principalement d'un tube coudé pouvant monter, descendre et être dirigé en tout endroit au-dessus des anodes, le mécanisme étant piloté, à l'aide d'une boîte de 20 commande, par un opérateur embarqué dans une cabine sur la MSE ou situé au sol, à proximité de la zone à recouvrir. Quelle que soit la rnéthode utilisée pour cette opération, on déplore souvent une grande disparité de la qualité de couverture, aggravée au cours du temps 25 car, dans les premiers jours qui suivent la mise en place d'une nouvelle anode, il est difficile de maintenir une couche de couverture suffisamment épaisse au-dessus de l'anode en raison de la forme même de la partie supérieure de l'anode. Celle-ci présente en effet des angles abattus pour faciliter l'enlèvement et la récupération du bain solidifié lorsque l'anode, en fin de vie, 30 est extraite de la cuve. Dans la demande de brevet français FR 2 527 229, on décrit un procédé de calorifugeage qui consiste à poser une bande d'aluminium sur la périphérie de la partie supérieure de l'anode, de façon à créer un barrage qui permet de maintenir une couche de calorifugeage d'épaisseur suffisante au-dessus de l'anode. Ainsi, au fur et à mesure de l'usure et de la descente de l'anode, la bande d'aluminium arrive dans des zones à température croissante et finit par fondre progressivement. Entre-temps, le bain broyé perd de sa fluidité et subit une sorte de frittage de sorte que la couche reste en place au-dessus de l'anode et assure un calorifugeage satisfaisant. Mais un tel procédé d'une part w nécessite de modifier la forme de l'anode pour recevoir et retenir la bande d'aluminium et d'autre part reste tributaire du mode manuel ou assisté utilisé pour la couverture des anodes. La demanderesse a cherché à améliorer d'une part le contrôle du ~s calorifugeage des anodes au sein de la cuve et d'autre part la protection desdites anodes vis-à-vis des agressions du milieu chaud et oxydant qui règne au-dessus du bain d'électrolyte. Un premier objet selon l'invention est un procédé de fabrication d'anodes 20 employées pour la production d'aluminium par électrolyse ignée, lesdites anodes comprenant une tige d'anode en métal conducteur et au moins un bloc en matériau carboné, appelé bloc anodique, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes: a) se munir d'une tige d'anode; 25 b) se munir d'un nombre approprié de blocs anodiques, destinés à être fixés à la tige d'anode; c) fixer une extrémité de la tige d'anode sur le ou lesdits bloc(s) anodique(s), de façon à assurer un bon accrochage mécanique et une bonne liaison électrique entre ladite tige et ledit ou lesdites blocs anodiques. 30 -5 Comme indiqué plus haut, une tige peut être associée à plusieurs blocs anodiques. Par la suite, nous utiliserons parfois le terme "bloc anodique" au singulier en désignant l'ensemble des blocs associés à une anode. s Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que, avant, pendant ou après l'étape c) mais avant la mise en place de ladite anode dans la cellule d'électrolyse, on effectue, au moins partiellement sur la surface supérieure dudit bloc anodique, le dépôt d'une couche protectrice d'épaisseur contrôlée, typiquement comprise entre 5 et 25 cm, constituée d'un matériau résistant à la ro température et à la corrosion par le milieu régnant au-dessus du bain d'électrolyse. Ladite surface supérieure est la partie du bloc anodique qui reste émergée hors du bain d'électrolyte. Elle est en général située au voisinage de la liaison avec la tige métallique, à l'opposé de la partie du bloc anodique qui est mise en regard du fond de la cuve, qui fait office de cathode. Le matériau rs de ladite couche protectrice est avantageusement réfractaire et chimiquement inerte vis-à-vis de l'électrolyte et des gaz circulant à la surface dudit électrolyte. Le procédé selon l'invention permet ainsi de couvrir les anodes en-dehors de la 20 cellule d'électrolyse, avant leur mise en place dans ladite cellule, avec une couche de matériau protecteur dont l'épaisseur est facilement contrôlable et peut être maintenue constante malgré les diverses manipulations effectuées sur ladite anode, avant qu'elle ne soit mise en place dans la cuve et qu'elle ait atteint son régime thermique d'équilibre. 25 Le dépôt de ladite couche protectrice peut se faire avant, pendant ou après l'assemblage de l'étape c). La séquence des opérations dépend essentiellement du type d'assemblage effectué et de la nature du matériau choisi pour le revêtement protecteur. L'assemblage de la tige et du bloc 30 anodique se fait en général par ancrage d'une extrémité de la tige, qui comporte en général plusieurs pieds ou "rondins", dans des cavités ménagées -6 sur le bloc anodique. Si la couche déposée est extrêmement facile à enlever localement (typiquement par usinage, carottage, etc...), il est avantageux de faire le dépôt avant la réalisation de la ou desdites cavités sur la partie de la surface du bloc anodique qui est destinée à recueillir l'extrémité ou les rondins de l'anode. Si, par cortre, le matériau du revêtement est particulièrement dur à enlever, il est préférable de faire le dépôt après l'assemblage, quitte à avoir des conditions d'accès limitées en raison de la présence du pied de la tige d'anode et à obtenir de ce fait un matériau un peu moins homogène, en particulier lorsque la couche protectrice doit être réalisée par compactage ~o d'un matériau pulvérulent. Ce procédé, qui concerne l'ensemble des anodes combinées résultant de l'assemblage d'une tige métallique et d'un bloc carboné, est particulièrement avantageux lorsqu'il s'applique à la fabrication des anodes dites "précuites". La 1s tige d'une anode précuite, en métal conducteur, associée à un dispositif d'accrochage sur la superstructure et à un dispositif de connexion électrique, présente une section rectangulaire. Le bloc anodique d'une anode précuite est substantiellement en forme de parallélépipède et la tige est fixée sur une face dudit bloc anodique, typiquement la face opposée à celle destinée à 20 être mise en regard du fond de la cuve, qui fait partie de l'ensemble cathodique. La liaison entre la tige et le bloc anodique d'une anode précuite se fait par l'intermédiaire d'un pied, typiquement en acier, solidaire de la base de la tige 25 et qui a en général une forme de candélabre retourné, chaque branche du candélabre étant associée à une extrémité cylindrique dont l'axe est parallèle à la tige et que l'on appelle "rondin". L'assemblage de la tige et du bloc anodique se fait au cours d'une opération appelée "scellement", où les rondins sont introduits à l'intérieur d'évidements réalisés sur la face supérieure du bloc 30 en matériau carboné et où les interstices existant entre les rondins et les alésages sont comblés en coulant un métal en fusion, typiquement de la fonte. -7 Les douilles métalliques ainsi réalisées - appelées également timbales - permettent d'assurer un bon accrochage mécanique et une bonne liaison électrique entre la tige et le bloc en matériau carboné. Parfois, une tige est associée à plusieurs blocs anodiques. Conventionnellement, on présente l'anode précuite avec une tige d'anode métallique s'élevant verticalement au-dessus de la face supérieure du bloc anodique. Cette fcice supérieure a une surface substantiellement importante par rapport à la section de la tige: lorsque la tige est fixée sur le bloc anodique, w celui-ci présente une section orthogonale à la direction de la tige qui est substantiellement plus grande que la section orthogonale de ladite tige, typiquement plus de 10 fois supérieure à cette dernière. C'est cette face de grande étendue qu'il s'agit de protéger, de préférence sur sa plus grande partie, en effectuant le dépôt d'un revêtement protecteur substantiellement 15 solide, c'est-à-dire solide ou fortement visqueux, avec une consistance suffisante pour lui permettre de rester sur l'anode sans se désagréger durant les manipulations de l'anode, avant que celle-ci ne soit mise en place dans la cellule d'électrolyse. 20 Selon l'invention, on réalise le dépôt de la couche protectrice avec une épaisseur typiquement substantiellement constante sur la majeure partie de la face supérieure du bloc anodique. De préférence, si l'on ne peut couvrir la totalité de ladite face supérieure, par exemple en raison de la présence du pied d'anode et de l'encombrement qui en résulte, on réalise un revêtement 25 comprenant au moins une zone annulaire substantiellement solide, située sensiblement à la périphérie de la face supérieure du bloc anodique. De la sorte, les parties non couvertes par le revêtement annulaire solide forment des cavités qui peuvent être par exemple remplies de produit de couverture pulvérulent, ce dernier pouvant être retenu par ledit revêtement au cours des 30 diverses manipulations de l'anode. -8 Le procédé selon l'invention permet de contrôler l'épaisseur de la couche protectrice qui joue également un rôle de calorifugeage: en fonction du régime thermique recherché, on peut employer des anodes avec une couche plus ou moins épaisse, contrôlée et vérifiée dans l'atelier de fabrication des s anodes. L'épaisseur est typiquement comprise entre 5 et 25 cm, en fonction du matériau employé. De préférence, le matériau de la couche protectrice présente certains composants chimiques, tels que l'oxyde d'aluminium et le fluorure d'aluminium, w qui sont proches de ceux du produit de couverture employé jusqu'à présent. De préférence encore, de façon à ne pas trop perturber le bain électrolytique (son acidité, sa réactivité, ...), ce matériau comprend également d'autres composants du bain, tels que le fluorure de sodium et éventuellement d'autres additifs également présents dans la cryolithe tel que du fluorure de calcium. 1s De la sorte, les anodes ainsi obtenues sont d'emblée recouvertes d'une couche protectrice dont l'épaisseur est contrôlée en tout endroit de la partie supérieure du bloc anodique et qui ne présente pas de risque de pollution du bain électrolytique. Pour effectuer le dépôt, on peut envisager la succession d'étapes suivantes: 20 a) on dispose sur la partie supérieure dudit bloc anodique une paroi périphérique de telle sorte qu'elle forme un moule avec la surface supérieure dudit bloc anodique, b) on introduit dans le moule ainsi formé un matériau fluide; c) on applique sur ledit matériau fluide un traitement tel que l'on obtient une 25 couche solide solidaire dudit bloc anodique; d) on retire ladite paroi périphérique. On dispose sur la partie supérieure de l'ensemble anodique une paroi périphérique de telle sorte qu'elle forme, avec la surface supérieure du (ou des) 30 bloc(s) anodique(s) associé(s) à l'ensemble anodique, un moule destiné à retenir un matériau fluide à base de produits dont la composition chimique est 20 - 9 de préférence proche de celle des matériaux constitutifs du matériau de couverture employé dans le procédé classique de couverture des anodes à l'intérieur des cellules d'électrolyse, à savoir l'alumine et les constituants de la cryolithe. Ledit matériau fluide peut se présenter sous plusieurs formes: - une forme pulvérulente sèche, par exemple le mélange de poudres d'alumine et de bain broyé actuellement employé; - une forme pâteuse, le mélange ayant été préalablement mélangé à un liant w que l'on fait ensuite disparaître par évaporation, fusion ou décomposition. Ces deux formes se caractérisent par l'emploi d'un matériau fluide comprenant des particules solides. Après traitement approprié, on obtient une couche solide comprenant lesdites particules solides agglomérées et qui est solidaire de l'anode ainsi recouverte. 15 Avantageusement, ce matériau fluide peut être réalisé à partir du produit de couverture pulvérulent qui est actuellement utilisé et qui est un mélange de poudre d'alumine et de bain broyé, qui est lui même issu d'un mélange de cryolithe et d'alumine. Mais le matériau fluide peut également présenter une forme liquide, celui-ci ayant été préalablement chauffé, éventuellement mélangé à un agent fondant, et se trouvant à l'état fondu pour la coulée. 25 La qualité du moule, c'est-à-dire les conditions de mise en place de la paroi périphérique sur la partie supérieure du bloc anodique, dépend de la fluidité du matériau fluide qui est utilisé: un matériau liquide nécessite une plus grande étanchéité au contact du bloc anodique qu'un matériau pâteux. Si nécessaire, dans le cas d'un matériau particulièrement liquide, on peut envisager de so modifier la forme de la partie supérieure de l'anode en faisant apparaître, lors du moulage de la partie carbonée, un rebord périphérique sur lequel vient -10- s'appuyer ladite paroi périphérique ou encore une rainure dans laquelle la paroi viendrait s'insérer. Mais, pour la plupart des matériaux fluides envisagés dans le cadre de cette invention, en particulier ceux contenant des particules solides, une telle modification de la forme de l'anode n'est pas nécessaire. La paroi doit être conçue pour faciliter les manipulations, résister aux chocs lors de sa mise en place sur le bloc anodique, ne pas endommager celui-ci et résister aux traitements mécaniques et/ou thermiques appliqués pour transformer le matériau fluide en une couche solide. Bien évidemment, dans le ~o cas où le matériau fluide est un mélange fondu contenant de l'oxyde d'aluminium et des fluorures d'aluminium et de sodium, le matériau de la paroi transversale doit pouvoir résister à des températures élevées, typiquement supérieures à 1000 C. 1s Pour réaliser le moule, on peut par exemple prévoir un ensemble de tôles pliées reliées entre elles et présentant un épaulement qui encadre et s'appuie sur l'arête périphérique du ou des blocs anodiques de l'ensemble anodique, de sorte que lesdites tôles forment une enceinte entourant la surface supérieure du ou des blocs anodiques, qui constitue ainsi le "fond" du moule. Dans le cas 20 où l'ensemble anodique comprend plusieurs blocs anodiques séparés par un interstice, on peut également prévoir une paroi placée, à la périphérie, au droit dudit interstice et qui descend typiquement de quelques centimètres en-dessous de la face supérieure, de façon à empêcher, du moins freiner, l'écoulement du matériau fluide par ledit interstice, la hauteur de 25 recouvrement latéral dudit interstice étant définie en fonction de l'entrefer de ce dernier et de la viscosité du produit fluide. Comme indiqué précédemment, plusieurs traitements sont possibles, permettant d'obtenir à partir du matériau fluide, une couche solidifiée. Ces 30 traitement dépendent de la nature du matériau fluide employé. -11-Si ledit matériau fluide est utilisé sous une forme pulvérulente sèche, par exemple le mélange de poudres d'alumine et de bain broyé actuellement employé, la poudre est recueillie dans le moule, sa surface est égalisée, typiquement à l'aide d'un racloir, de façon à obtenir une hauteur sensiblement s uniforme dans le moule, elle est ensuite compactée, typiquement par application à la presse hydraulique en utilisant au moins un poinçon dont le contour externe épouse typiquement celui du moule, puis chauffée à la température de frittage pour obtenir une couche agglomérée solide. Bien évidemment, ladite paroi périphérique doit, dans le présent cas, pouvoir résister ~o aux efforts importants du compactage et un simple assemblage de tôles pliées peut ne pas suffire. On remplace avantageusement cet assemblage de tôles par un ensemble de plaques verticales actionnées par des vérins et agencées de telle sorte qu'en fin de course des vérins, elles se trouvent au voisinage, voire en léger appui contre les faces périphériques verticales du bloc anodique et 1s forment ensemble ladite paroi périphérique. Si ledit matériau fluide est utilisé sous une forme pâteuse, le mélange a été préalablement mélangé à un liant, typiquement de l'eau, une résine, une cire ou un géopolymère, et c'est ce dernier que l'on fait ensuite disparaître par 20 évaporation, fusion ou décomposition. L'eau, en particulier, constitue un excellent liant si elle est mélangée au produit de couverture pour réaliser ledit matériau fluide. En général, on fait disparaître ledit liant avant introduction de l'ensemble anodique dans la cellule d'électrolyse. Toutefois, certains liants, tels que les cires qui sont solides à température ambiante peuvent être utilisés pour 25 transporter en l'état la couche très visqueuse déposée sur l'ensemble anodique. Dans ce cas, on peut ne les faire disparaître qu'après la mise en place de l'anode dans la cellule d'électrolyse, sous l'effet de la température régnant à l'intérieur de la cellule. Bien évidemment, on vérifiera au préalable qu'une telle disparition ne pollue pas significativement l'intérieur de ladite 30 cellule. -12- Si ledit matériau fluide est utilisé sous forme d'un bain fondu, on effectue un refroidissement pour obtenir une couche suffisamment solide et rigide pour que l'anode ainsi recouverte puisse être facilement transportée. s Une fois ce traitement terminé, on peut enlever ladite paroi périphérique et l'on dispose ainsi d'une anode recouverte sur toute la surface supérieure du ou des blocs anodique d'une couche de couverture solide, épaisse d'au moins 5 cm, de préférence supérieure à 10 cm. Cette couche n'est pas nécessairement très résistante mécaniquement mais elle doit pouvoir présenter une cohésion w suffisante pour rester solidaire de l'anode, sans nécessairement adhérer fortement à la surface du bloc anodique, et être maintenue intacte sur la partie supérieure du bloc anodique au cours du transport de celui-ci vers la cellule d'électrolyse et des manipulations lors de sa mise en place. rs Une fois que l'anode a été mise en place dans la cellule, il reste à recouvrir les espaces entre l'anode neuve et les anodes voisines. Cette intervention nécessite également une opération manuelle ou semi-automatique sous contrôle visuel d'un opérateur. Mais l'intervention est plus rapide, ce qui perturbe moins le fonctionnement de la cellule, et le risque de mauvaise 20 répartition de la couverture est moindre. Cependant, dans une modalité préférée de la présente invention, on réalise une couverture permettant d'éviter l'intervention d'un opérateur pour recouvrir les espaces entre l'anode neuve et les anodes voisines. On réalise un moule avec une forme particulière qui permet d'avoir une réserve de produit de couverture pour couvrir les 25 espaces entre l'ensemble anodique et les ensembles anodiques voisins positionnés dans la cuve. La forme du moule est conçue de telle sorte que son périmètre extérieur comporte, au moins partiellement, une excroissance apte à réaliser une corniche en surplomb par rapport à la paroi latérale du bloc anodique dont le volume correspond au volume de produit de couverture 30 nécessaire au remplissage desdits espaces entre blocs anodiques. Ladite corniche est placée de préférence au moins aux endroits les moins facilement -13- accessibles lorsque l'anode est en place dans la cellule, à savoir à proximité du côté du bloc anodique destiné à être positionné vers l'axe médian longitudinal de la cellule. s L'anode recouverte ainsi obtenue présente sur sa périphérie une "corniche" constituée d'un matériau protecteur, par exemple un matériau semblable à du bain broyé aggloméré ou fritté. Une fois l'anode mise en place dans la cellule d'électrolyse, on applique sur la dite corniche un traitement destructif qui a pour effet de désagglomérer la portion de corniche en surplomb, de déverser w les particules désagglomérées et de combler ainsi l'espace entre ledit bloc anodique et les blocs anodiques voisins. Un premier traitement consiste à utiliser des ultra-sons qui détruisent le matériau des corniches, le faisant repasser à l'état de poudre de sorte que les débris 1s pulvérulents de la corniche viennent dans leur chute combler les espaces entre les blocs anodiques. Un deuxième traitement consiste à remplir l'excroissance d'un mélange à base de produit de couverture et d'un liant qui se détruit à une température 20 supérieure à 60 C. Une fois l'anode mise en place dans la cellule, la corniche atteint rapidement une température supérieure à 60 , le liant fond et le mélange s'écoule en venant naturellement combler les espaces entre les blocs anodiques. Certaines résines ou cires peuvent être utilisées: - la cire d'abeilles (acide cérotique, éther myricilpalmitique), qui a une 2s température de fusion de 62 à 70 C (généralement 63 ou 64 C), - la cire de carnauba dite aussi cire du Brésil, qui a pour principe chimique le céronate de myric'le et fond entre 82 et 86 C, - la cire de gomme loque de Coromandel qui a son point de fusion très proche de celui de la cire de carnauba, -14- - les cires de Chine, qui sont d'origine végétale ou, plus exactement, qui sont secrétées par des arbres en réaction à la piqûre d'un parasite, le coccus. Leur température de fusion est de 82 C; - enfin, on peut dans certains cas essayer l'eau qui passe à l'état gazeux à s 100 C. Le matériau de la partie de la couche recouvrant le bloc anodique et le matériau de la corniche doivent répondre à des exigences différentes et même peu cornpatibles: pour la couverture d'anode, il doit rester stable au ~o cours du temps de façon à protéger efficacement la partie immergée de l'anode, mais pour les corniches, il doit se désagglomérer tout au plus quelques heures après la mise en place du bloc anodique dans la cellule. Avantageusement, la paroi périphérique est conçue, par exemple en la munissant de chicanes ou de parois transversales, de telle sorte que la couche Is directement au-dessus du bloc anodique et la corniche sont réalisées à l'aide de matériaux fluides différents. De manière encore plus générale, on peut décomposer le procédé en plusieurs étapes: 20 - soit une première étape de dépôt d'une couche protectrice puis une étape d'assemblage, typiquement par collage, en utilisant des corniches en matériau friable fabriquées séparément. - soit plusieurs étapes de dépôt permettant d'obtenir un revêtement multi-matériaux. On peut par exemple empiler plusieurs couches de matériaux 25 différents, la surface d'une couche préalablement déposée servant de fond au nouveau moule ainsi formé. A chaque étape, on utilise la même paroi périphérique ou une autre paroi de forme différente. Ainsi, on peut déposer une première couche de matériau aggloméré présentant une résistance mécanique satisfaisante, en utilisant un premier moule sans excroissances puis 30 une deuxième couche avec un matériau facile àdésagréger avec un deuxième moule apte à former des corniches en surplomb sur les parois - 15- verticales du bloc anodique. On peut également déposer une première couche en utilisant un premier moule avec une paroi verticale ou sensiblement divergente vers le bas puis, une fois la première couche déposée, placer une paroi périphérique oblique, convergente vers le bas, pour réaliser, en utilisant s au moins cette paroi périphérique oblique et le bord latéral de la première couche, un moule destiné à former une corniche annulaire. Un autre objet de l'invention est un ensemble anodique comprenant une tige métallique et au moins un bloc anodique caractérisé en ce que ledit bloc ~o anodique est recouvert au moins partiellement sur sa surface supérieure par une couche d'épaisseur typiquement comprise entre 5 et 15 cm, d'un matériau résistant à la température et à la corrosion par le milieu régnant au-dessus du bain d'électrolyse. Le matériau de ladite couche protectrice est avantageusement réfractaire et chimiquement inerte vis-à-vis de l'électrolyte 15 et des gaz circulant à la surface dudit électrolyte. Avantageusement, cet ensemble anodique est une anode précuite et la couche protectrice recouvre au moins partiellement la face supérieure du bloc anodique, constituant au moins une couche solide annulaire située 20 sensiblement à la périphérie de ladite face supérieure. De préférence, le matériau de la couche protectrice présente certains composants chimiques, tels que l'oxyde d'aluminium et le fluorure d'aluminium, qui sont proches de ceux du produit de couverture employé jusqu'à présent. De préférence encore, de façon à ne pas trop perturber le bain électrolytique (son acidité, sa 25 réactivité, ...), ce matériau comprend également d'autres composants du bain, tels que le fluorure de sodium et éventuellement d'autres additifs également présents dans la cryolithe tel que du fluorure de calcium. De préférence, la couche protectrice comprend des particules solides 30 d'alumine et de bain broyé. Avantageusement, ladite couche présente, au moins partiellement, sur la périphérie dudit bloc anodique, une corniche en 15 -16- surplomb par rapport à sa paroi latérale dont le volume correspond au volume de produit de couverture nécessaire au remplissage des espaces entre blocs anodiques. s Un autre objet de l'invention est l'utilisation, dans le cadre du procédé Hall-Héroult de fabrication de l'aluminium par électrolyse ignée, d'un ensemble anodique tel que décrit précédemment. 10 FIGURES La figure 1 représente schématiquement une anode précuite typique conventionnelle. Les figures 2a et 2b représentent schématiquement deux étapes d'une modalité particulière de l'invention en s'appuyant sur la géométrie de l'exemple particulier de l'anode représentée en figure 1. 20 Les figures 3a et 3b représentent schématiquement deux étapes ultérieures supplémentaires d'une variante de cette modalité particulière de l'invention. Dans cette variante, après réalisation de la première couche, un moule est formé avec le bord latéral de la première couche, une partie de la face supérieure des blocs anodiques et une paroi périphérique oblique, de sorte 25 que l'on peut réaliser une corniche en surplomb par rapport à la paroi latérale des blocs anodiques. MODE DE REALISATIION PARTICULIER DE L'INVENTION 30 -17- L'exemple décrit ci-après s'appuie sur une géométrie particulière, illustrée en figure 1, d'une anode précuite conventionnelle. Le procédé selon l'invention peut bien entendu s'appliquer à toutes les autres géométries d'anodes précuites connues. L'anode 20 de la figure 1 comprend une tige 22 métallique associée à deux blocs 21 et 21' en matériau carboné. La tige 22, de section rectangulaire, est associée à un dispositif d'accrochage sur la superstructure et à un dispositif de connexion électrique (non représentés). Les blocs anodiques 21 et 21' sont en ~o forme de parallélépipède et la tige 22 est fixée sur une face (21b, 21'b) de chacun desdits blocs anodiques, opposée à la face (21a, 21'a) destinée à être mise en regard du fond de la cuve, qui fait partie de l'ensemble cathodique. La liaison entre la tige et les blocs anodiques se fait par l'intermédiaire d'un 15 pied solidaire de la base de la tige, en forme de candélabre retourné, présentant six branches (22a) au bout desquelles des rondins (22b) sont regroupés par trois, chaque groupe de rondins étant destiné à être fixé à un bloc anodique.. Au cours du scellement, les rondins sont introduits à l'intérieur d'évidements réalisés sur la face supérieure des blocs anodiques 21 et 21' et les 20 interstices existant entre les rondins et les alésages sont comblés en coulant de la fonte. Les douilles métalliques 30 ainsi réalisées permettent d'assurer un bon accrochage mécanique et une bonne liaison électrique entre la tige 22 et les blocs 21 et 21'. 25 La face supérieure (21b, 21'b) des blocs anodiques a une surface substantiellement importante par rapport à la section de la tige 22. Pour des raisons liées aux conditions de fabrication des blocs anodiques, la face supérieure présente un chanfrein périphérique 21c. Cette configuration géométrique n'est pas favorable au maintien d'une couche régulière et 30 épaisse de produit de couverture après la mise en place de l'anode dans la cellule. C'est cette face de grande étendue, bordée par un chanfrein -18- périphérique, que l'on se propose de recouvrir d'une couche protectrice dans le cadre de la présente invention. Dans les exemples qui vont suivre, on réalise le dépôt sur la face supérieure des s blocs anodiques après le scellement, c'est-à-dire après avoir assemblé la tige et les blocs anodiques. Exemple 1 (Figures 2a et 2b) w On dispose à la périphérie de la face supérieure 21b et 21'b des blocs anodiques 21 et 21" quatre plaques verticales (2 sont référencées 40 et une est référencée 41 en figure 2a), actionnées par des vérins (non représentés) suivant une direction sensiblement horizontale. Ces plaques sont disposées de telle sorte qu'en fin de course des vérins, elles se trouvent en léger appui contre les ~s quatre faces périphériques verticales 21d de l'ensemble des blocs anodiques. Elle forment ensemble ladite paroi périphérique qui délimite avec la face supérieure 21b et 21'b des blocs anodiques, l'espace dans lequel le produit de couverture va être compacté. 20 On utilise comme matériau fluide du produit de couverture qui est un mélange de poudre d'alumiïne et de "bain broyé", ce dernier étant lui-même du bain électrolytique récupéré, solidifié puis broyé. On introduit le mélange pulvérulent dans le moule ainsi formé. L'intervalle 23 entre les blocs 21 et 2V est suffisamment fin pour empêcher une perte importante de produit de 25 couverture. Pour minimiser les pertes, on donne au moins aux plaques 41 qui se trouvent au droit de l'interstice 23 une hauteur telle qu'elles descendent de quelques centimètres en-dessous de la face supérieure 21b + 21'b , la hauteur de recouvrement latéral dudit interstice étant définie en fonction de l'entrefer de ce dernier et de la viscosité du produit fluide. 30 -19- La poudre de produit de couverture est recueillie dans le moule, sa surface est égalisée de façon à obtenir une hauteur sensiblement uniforme dans le moule. Elle est ensuite compactée par action verticale de deux poinçons 60 et 60', chacun d'entre eux étant situé à la verticale d'un bloc anodique. Chaque s poinçon présente, vers l'intérieur de l'ensemble, des échancrures déduites des formes des bras du pied de la tige de sorte que lesdits poinçons peuvent descendre librement en direction des blocs anodiques sans entrer en contact avec lesdits bras du pied de la tige. Le contour extérieur des poinçons est conçu de telle sorte qu'il soit en léger retrait par rapport à la paroi constituée ~o par l'assemblage des plaques 40. Dans l'exemple présent, la surface cumulée des faces supérieures 21b et 21'b des blocs anodiques 21 et 21' est de l'ordre de 2 m2. Pour compacter le matériau fluide, en l'occurrence un mélange de poudre d'alumine et de "bain 1s broyé", on utilise ici un vérin capable de fournir un effort de 300 tonnes. Les plaques latérales, conçues pour réaliser des couches protectrices ayant une épaisseur au plus égale à 20 cm, sont actionnées par des vérins capables de supporter des contre-efforts de 60 tonnes. 20 Après compactage, on enlève les plaques et l'ensemble est chauffé à la température de frittage, typiquement entre 500 C et 600 C, pour obtenir une couche agglomérée solide. Certes, du fait de la présence des branches latérales du pied de la tige, une partie de la poudre, en particulier au voisinage des échancrures, a été peu ou mal compactée. Mais, comme les poinçons 25 entourent complètement la face supérieure 21b et 21'b des blocs anodiques 21 et 21', on réalise un revêtement 10 dont au moins la zone annulaire 11, située sensiblement à la périphérie de ladite face supérieure, est solide parce que, située directement sous les poinçons, elle a été compactée correctement. Les zones 12 où le produit de couverture pulvérulent est plus ou moins bien 30 aggloméré, en particulier les zones au voisinage des rondins 22b, sont entourées par ladite zone annulaire 11. De la sorte, le produit de couverture,5 -20- même mal ou peu aggloméré, est retenu au cours des diverses manipulations de l'anode. Au pire, s'il a été enlevé au cours des manipulations, il se forme dans ces zones des cavités que l'on peut remplir de produit de couverture une fois l'anode installée dans la cellule. Exemple 2 (Figures 2a, 2b, 3a et 3b) Dans cet exemple, on procède au début comme dans l'exemple précédent, pour former une couche protectrice sur la face supérieure 21b et 21'b des ~o blocs anodiques 21 et 21' mais on poursuit la fabrication en réalisant des corniches en surplomb par rapport aux parois verticales externes 21d des blocs anodiques. La première couche a été réalisée de telle sorte que son bord périphérique 13 1s est légèrement en retrait par rapport à la paroi verticale 21d des blocs anodiques. On monte une paroi périphérique 42 oblique, convergente vers le bas, pour réaliser, par combinaison de cette paroi, du bord latéral de la première couche 13 et d'une partie du chanfrein 21c de la face supérieure 21b du bloc, un moule destiné à former une corniche annulaire 14. 20 On prépare un mélange comprenant du produit de couverture et un liant, le liant représentant 5 à 15% en poids du mélange, et on le verse dans le moule ainsi formé. 25 Ce liant peut être une cire fondue que l'on laisse ensuite refroidir dans le moule. Dans ce cas, le compactage et le frittage de la première couche sont effectués avant le moulage de la corniche. Le liant peut être également de l'eau. Dans ce cas, le moulage s'effectue 30 avantageusement entre le compactage et le frittage, de sorte que le traitement de frittage est également utilisé pour faire évaporer l'eau du - 21 - matériau des corniches. L'eau étant un liant efficace du produit de couverture, les corniches doivent ici être désagglomérées à l'aide d'ultra-sons
Procédé de fabrication d'anodes employées pour la production d'aluminium par électrolyse ignée, lesdites anodes comprenant une tige d'anode en métal conducteur et au moins un bloc en matériau carboné, appelé bloc anodique, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes:a) se munir d'une tige d'anode;b) se munir d'un bloc anodique;c) fixer une extrémité de la tige d'anode sur le bloc anodique, de façon à assurer un bon accrochage mécanique et une bonne liaison électrique entre ladite tige et ledit bloc anodique.ledit procédé étant caractérisé en ce que, avant, pendant ou après l'étape c) mais avant la mise en place de ladite anode dans la cellule d'électrolyse, on effectue, au moins partiellement sur la surface supérieure dudit bloc anodique, le dépôt d'une couche protectrice d'épaisseur contrôlée, typiquement comprise entre 5 et 25 cm, constituée d'un matériau résistant à la température et à la corrosion par le milieu régnant au-dessus du bain d'électrolyse.
1) Procédé de fabrication d'anodes (20) employées pour la production d'aluminium par électrolyse ignée, lesdites anodes comprenant une tige d'anode en métal conducteur et au moins un bloc en matériau carboné, appelé bloc anodique, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes: a) se munir d'une tige d'anode (22); b) se munir d'un nombre approprié de blocs anodiques (21), destinés à w être fixés à la tige d'anode; c) fixer une extrémité de la tige d'anode sur ledit ou lesdits bloc(s) anodique(s), de façon à assurer un bon accrochage mécanique et une bonne liaison électrique entre ladite tige et le(s)dit(s) bloc(s) anodique(s); ledit procédé étant caractérisé en ce que, avant, pendant ou après l'étape c) mais avant la mise en place de ladite anode dans la cellule d'électrolyse, on effectue, au moins partiellement sur la surface supérieure (21b, 2l'b) dudit ou desdits bloc(s) anodique(s) (21, 21'), le dépôt d'une couche protectrice (10) d'épaisseur contrôlée, typiquement comprise entre 20 5 et 25 cm, constituée d'un matériau résistant à la température et à la corrosion par le milieu régnant au-dessus du bain d'électrolyse. 2) Procédé de fabrication selon la 1, caractérisé en ce qu'on effectue, au moins partiellement sur la surface supérieure (21b, 25 21'b) dudit ou desdits bloc(s) anodique(s) (21, 21'), le dépôt d'une couche protectrice d'épaisseur contrôlée constituée d'un matériau réfractaire et chimiquement inerte vis-à-vis de l'électrolyte et des gaz circulant à la surface dudit électrolyte. 30 3) Procédé de fabrication selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou les blocs anodiques (21) sont substantiellement en forme de- 23 - parallélépipède, et en ce qu'on effectue, sur la plus grande partie de la face supérieure dudit ou desdits blocs anodiques, le dépôt de ladite couche protectrice. s 4) Procédé de fabrication selon la 3 dans lequel on réalise au moins un revêtement comprenant une zone annulaire (11) substantiellement solide, située sensiblement à la périphérie de la face supérieure (21 b, 2l'b) du bloc anodique (21, 21'). Io 5) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel on effectue le dépôt d'une couche protectrice comprenant de l'oxyde d'aluminium et du fluorure d'aluminium, avec éventuellement du fluorure de sodium et/ou du fluorure de calcium. 15 6) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 3 à 5 dans lequel on effectue le dépôt de ladite couche protectrice avec les étapes successives suivantes: a) on dispose sur la partie supérieure (21b, 21'b) dudit ou desdits blocs anodiques (21, 21') une paroi périphérique (40 et 41) de telle sorte 20 qu'elle forme un moule avec la surface supérieure dudit bloc anodique, b) on introduit dans le moule ainsi formé un matériau fluide; c) on applique sur ledit matériau fluide un traitement tel que l'on obtient une couche solide solidaire dudit bloc anodique; 25 d) on retire ladite paroi périphérique. 7) Procédé de fabrication selon la 6 dans lequel ledit matériau fluide comprend un mélange de particules solides.- 24 - 8) Procédé de fabrication selon la 7, dans lequel ledit matériau fluide est un mélange de poudre d'alumine et de bain broyé. 9) Procédé de fabrication selon la 6 dans lequel on utilise s une paroi périphérique dont la forme est telle qu'elle s'appuie sur l'arête périphérique du ou des blocs anodiques de l'ensemble anodique, de sorte qu'elle forme une enceinte entourant la surface supérieure du ou des blocs anodiques, qui constitue ainsi le "fond" du moule. 10) Procédé de fabrication selon la 6 dans lequel on utilise une paroi périphérique qui présente un épaulement qui encadre et s'appuie sur le bord périphérique du ou des blocs anodiques. 11) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 6 à 15 10, dans lequel on utilise ledit matériau fluide sous une forme pulvérulente sèche, on recueille ledit matériau dans le moule, on égalise le niveau de sa surface supérieure de façon à obtenir une hauteur sensiblement uniforme dans le moule, on compacte ledit matériau à l'aide d'au rnoins un poinçon et on chauffe au moins le volume occupé 20 par le moule pour obtenir une couche agglomérée solide. 12) Procédé de fabrication selon la 11 dans lequel ladite paroi périphérique est réalisée à l'aide d'un ensemble de plaques verticales (40, 41) actionnées par des vérins et agencées de telles sorte 25 qu'en fin de course desdits vérins, elles se trouvent au voisinage ou en léger appui contre les faces périphériques verticales (21d) du bloc anodique et forment ensemble ladite paroi périphérique. 13) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 6 à 30 10, dans lequel on utilise ledit matériau fluide sous une forme pâteuse, le mélange ayant été préalablement mélangé à un liant, typiquement de- 25 - l'eau, une résine, une cire ou un géopolymère, que l'on fait ensuite disparaître par évaporation, fusion ou décomposition. 14) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 6 à s 10, dans lequel on utilise ledit matériau fluide sous la forme d'un bain fondu et on effectue un refroidissement pour obtenir une couche solide. 15) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 6 à 14, dans lequel on réalise un moule avec une forme particulière conçue de telle sorte que son périmètre extérieur comporte, au moins partiellement, une excroissance apte à réaliser une corniche (14) en surplomb par rapport à la paroi latérale (21d) du bloc anodique, le volume de ladite excroissance correspondant au volume de produit de couverture nécessaire au remplissage des espaces entre blocs 15 anodiques. 16) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 6 à 15, dans lequel la procédure de dépôt selon la 6 est employée plusieurs fois de façon à obtenir un dépôt multi-couches, la 20 surface d'une couche préalablement déposée servant de fond au nouveau moule pour lequel on utilise à chaque étape la même paroi périphérique qu'à l'étape précédente ou une paroi de forme différente. 17) Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 6 à 25 15, dans lequel on dépose une première couche en utilisant un premier moule avec une paroi (40) verticale ou sensiblement divergente vers le bas puis, une fois la première couche (10) déposée, on place une paroi périphérique oblique (42), convergente vers le bas, pour réaliser, en utilisant au moins ladite paroi périphérique oblique et le bord latéral (13) 30 de ladite première couche, un moule destiné à former une corniche (14) annulaire.- 26 - 18) Ensemble anodique (20) comprenant une tige métallique (22) et au moins un bloc anodique (21) caractérisé en ce que ledit bloc anodique (21) est recouvert sur sa surface supérieure par une couche (10), d'épaisseur typiquement comprise entre 5 et 15 cm, constituée d'un matériau résistant à la température et à la corrosion par le milieu régnant au-dessus du bain d'électrolyse. 19) Ensemble anodique selon la 18, caractérisé en ce que le bloc anodique (21) a une forme sensiblement parallélépipédique et en ce que la couche protectrice (10) recouvre au moins partiellement la face supérieure (21b) dudit bloc anodique, en comprenant au moins une zone annulaire (1 1) substantiellement solide, située sensiblement à la périphérie de ladite face supérieure. 20) Ensemble anodique selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que la couche protectrice comprend de l'oxyde d'aluminium et du fluorure d'aluminium, avec éventuellement du fluorure de sodium et/ou du fluorure de calcium. 21) Ensemble anodique selon l'une quelconque des 18 à 20, dans lequel ladite couche présente, au moins partiellement, sur la périphérie dudit bloc anodique (21), une corniche (14) en surplomb par rapport à sa paroi latérale (21d) dont le volume correspond au volume de produit de couverture nécessaire au remplissage des espaces entre blocs anodiiques lorsque ceux-ci sont mis en place dans la cellule d'électrolyse. 22) Procédé de fabrication de l'aluminium par électrolyse ignée selon Hall-3o Héroult, caractérisé en ce qu'on utilise des ensembles anodiques selon l'une quelconque des 18 à 21.- 27 - 23) Procédé selon la 22 dans lequel on utilise des ensembles anodiques selon la 21 et dans lequel, après remplacement d'une anode usée par une anode neuve , on applique sur ladite corniche en surplomb un traitement destructif qui a pour effet de combler l'espace entre ledit bloc anodique et les blocs anodiques voisins. 24) Procédé selon la 23 dans lequel ledit traitement destructif consiste à utiliser des ultra-sons qui détruisent le matériau des corniches, le faisant repasser à l'état de poudre de sorte que les débris pulvérulents de la corniche viennent dans leur chute combler les espaces entre les blocs anodiques. 25) Procédé selon la 23 dans lequel on remplit l'excroissance d'un mélange à base de produit de couverture et d'un liant qui devient fluide ou est détruit à une température supérieure à 60 C.
C
C25
C25C
C25C 3,C25C 7
C25C 3/12,C25C 7/02
FR2894003
A1
ENSEMBLE DE FRICTION POUR EMBRAYAGE NOTAMMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,601
La présente invention se rapporte à un . Comme cela est connu en soi, un ensemble de friction pour embrayage peut comprendre: - des moyens d'amortissement principaux comprenant des moyens élastiques et deux ensembles de frottement dits à hystérésis , et - des moyens d'amortissement secondaires (appelés également moyens de pré-amortissement) disposés radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques. Comme cela est connu en soi, les moyens d'amortissement principaux et secondaires permettent d'amortir les vibrations dues notamment aux acyclismes du moteur. Les moyens d'amortissement principaux agissent essentiellement lorsqu'une vitesse est engagée, et les moyens d'amortissement secondaires agissent essentiellement lorsque la boîte de vitesses est au point mort. Un tel ensemble de friction comporte comme inconvénient notamment de présenter un fort encombrement axial, ce qui le rend difficilement compatible avec les contraintes géométriques inhérentes notamment à la conception de certains groupes motopropulseurs. La présente invention a pour but de remédier notamment à cet inconvénient. On atteint ce but de l'invention avec un ensemble de friction pour embrayage, du type comprenant : - des moyens d'amortissement principaux comprenant des moyens élastiques et deux ensembles de frottement, et - des moyens d'amortissement secondaires disposés radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques, l'un desdits ensembles de frottement étant situé au moins en partie radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques, l'autre ensemble de frottement étant situé au moins en partie radialement à l'extérieur desdits moyens élastiques. Le fait de séparer radialement les deux ensembles de frottement permet d'éviter d'avoir à les empiler axialement, comme c'est le cas dans l'état de la technique. On obtient de la sorte un gain d'encombrement axial, rendant cet ensemble de friction particulièrement adapté aux géométries d'embrayages fortement contraintes. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'ensemble de friction selon l'invention : - ledit ensemble de friction comprend deux rondelles de guidage reliées entre elles par des entretoises, et un voile interposé entre lesdites deux rondelles de guidage et traversé par lesdites entretoises, ce voile comportant des encoches correspondant auxdites entretoises autorisant une rotation limitée de ce voile par rapport auxdites deux rondelles de guidage, lesdits moyens élastiques comprenant une pluralité de ressorts hélicoïdaux interposés entre ledit voile et lesdites deux rondelles de guidage, - l'ensemble de frottement situé au moins en partie radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques comprend une petite rondelle à pattes interposée entre l'une des deux rondelles de guidage et ledit voile, une petite rondelle élastique interposée entre ladite l'une des deux rondelles de guidage et ladite petite rondelle à pattes, et une petite rondelle de frottement interposée entre ledit voile et l'autre desdites deux rondelles de guidage, - ladite petite rondelle de frottement comprend des doigts orientés axialement et coopérant avec ladite l'autre desdites deux rondelles de guidage, -l'ensemble de frottement situé au moins en partie radialement à l'extérieur desdits moyens élastiques comprend une grande rondelle à pattes disposée radialement à l'extérieur dudit voile, une grande rondelle élastique interposée entre l'une des deux rondelles de guidage et ladite grande rondelle à pattes, et une grande rondelle de frottement interposée entre ladite grande rondelle à pattes et l'autre desdites deux rondelles de guidage, - ladite grande rondelle de frottement comprend des doigts orientés axialement et coopérant respectivement avec lesdites encoches, -lesdites encoches présentent une forme asymétrique, et comprennent d'une part un profil arrondi à l'une de leurs extrémités destinée à coopérer avec une entretoise lorsque le couple est transmis de la boîte de vitesses au moteur, et d'autre part une dent à l'autre de leurs extrémités destinée à coopérer avec un doigt de ladite grande rondelle de frottement lorsque le couple est transmis du moteur à la boîte de vitesses. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un ensemble de friction selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus de cet ensemble de friction, - la figure 3 est une vue en coupe axiale selon la ligne 3-3 de la figure 2 de cet ensemble de friction, - la figure 4 est une vue de dessus de cet ensemble de friction en configuration de transmission de couple du moteur vers la boîte de vitesses (mode de transmission direct ) ; cette figure comprend quatre secteurs angulaires A, B, C et D pour lesquels, respectivement : - aucune pièce n'a été enlevée, - la rondelle de guidage 5 a été enlevée, - la rondelle de guidage 5 et la grande rondelle de frottement 45 ont été enlevées, et - la rondelle de guidage 5, la grande rondelle de frottement 45 et le voile 9 ont été enlevés, et - la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 4, pour une configuration de transmission du couple de la boîte de vitesses vers le moteur (mode de transmission rétro ). On se reporte à la figure 1 sur laquelle on voit que l'ensemble de friction selon l'invention comprend une première rondelle de guidage 1 à la périphérie de laquelle sont disposées des garnitures de friction 3. Une deuxième rondelle de guidage 5 est reliée à la première rondelle de guidage 1 par une pluralité (5 dans l'exemple représenté) d'entretoises 7. Un voile 9 est monté entre les première 1 et deuxième 5 rondelles de guidage. Ce voile comporte à sa périphérie des encoches 11 traversées par les entretoises 7. Des ressorts hélicoïdaux 13 sont disposés dans des logements 15 répartis de manière circulaire sur le voile 9. Ces ressorts hélicoïdaux coopèrent avec des logements 17 et 19 formés respectivement dans les rondelles de guidage 1 et 5. Le voile 9 comporte en son centre un orifice 21 apte à recevoir un moyeu cranté 23. L'orifice 21 et le moyeu cranté 23 sont conformés de sorte que celui-ci puisse tourner de manière limitée à l'intérieur de celui-là. Des bordures 25, 27 formées dans les zones centrales des deux rondelles de guidage 1, 5 ainsi que des ressorts 31 de plus petite taille que les ressorts 13, sont prévus de manière à amortir le couple de rotation du moyeu 23 par rapport au voile 9. Ces rondelles et ces ressorts forment des moyens d'amortissement secondaires (ou de pré-amortissement ) connus en soi, et il n'est pas utile de les décrire plus en détail dans le cadre de l'exposé de la présente invention. Une grande rondelle 33 comprenant une pluralité de pattes 35 est disposée radialement à l'extérieur du voile 9, comme cela est particulièrement visible sur la figure 3. Les pattes 35 et la grande rondelle 33 coopèrent avec des rainures 37 formées dans la première rondelle de guidage 1. En variante, la première rondelle de guidage 1 comporte, sur une périphérie externe radialement, un disque progressif portant des garnitures de friction 3 et comportant les rainures 37. Une grande rondelle élastique 39, du type rondelle Belleville , est interposée entre la première rondelle de guidage 1 et la rondelle à pattes 33. En variante, la grande rondelle élastique 39 est interposée entre le disque progressif et la rondelle à pattes 33. Cette grande rondelle élastique 39 comporte une pluralité d'encoches 41 coopérant avec les entretoises 7, empêchant la rotation de cette grande rondelle élastique 39 par rapport à la première rondelle de guidage 1. Comme cela est visible sur la figure 3, la grande rondelle élastique 39 prend appui sur un épaulement 43 de la grande rondelle à pattes 33. Une grande rondelle de frottement 45 est par ailleurs interposée entre la grande rondelle à pattes 33 et la deuxième rondelle de guidage 5. Cette grande rondelle de frottement 45 comporte des doigts 47 rabattus axialement, aptes à coopérer avec les encoches 11 du voile 9. On pourra noter, en examinant en particulier les figures 4 et 5, que les encoches 11 du voile 9 présentent une forme asymétrique particulière : ces encoches présentent en effet un profil arrondi 48a à l'une de leurs extrémités, et une dent 48b à l'autre extrémité, dont la fonction sera explicitée plus loin. Une petite rondelle 49 comprenant une pluralité de pattes 51 est disposée entre la première rondelle de guidage 1 et le voile 9, comme cela est particulièrement visible sur la figure 3. Les pattes 51 de cette petite rondelle 49 coopèrent avec des orifices 53 formés dans la première rondelle de guidage 1. Une petite rondelle élastique 55, du type rondelle Belleville , est interposée entre la première rondelle de guidage 1 et la petite rondelle à pattes 49. Une petite rondelle de frottement 57 est par ailleurs interposée entre le voile 9 et la deuxième rondelle de guidage 5. Cette petite rondelle de frottement 57 comporte des doigts 59 rabattus axialement, aptes à coopérer avec la deuxième rondelle de guidage 5. La grande rondelle élastique 39, la grande rondelle à pattes 33 et la grande rondelle de frottement 45 d'une part, et la petite rondelle élastique 55, la petite rondelle à pattes 49 et la petite rondelle de frottement 57 d'autre part forment deux ensembles de frottement qui, en association avec les ressorts 13, définissent des moyens d'amortissement principaux, dits également primaires . Le mode de fonctionnement et les avantages de l'ensemble de friction qui vient d'être décrit découlent directement de la description qui précède. Cet ensemble de friction est destiné à être placé à l'intérieur d'un embrayage interposé entre un arbre menant (également appelé primaire ) et un arbre mené (dit également secondaire ). La première rondelle de guidage 1 est destinée à être couplée en rotation à l'arbre menant par l'intermédiaire des garnitures de friction 3 pincées par des plateaux de pression (non représentés). Lorsque ce couplage est effectué, les deux rondelles de guidage 1 et 5, ainsi que la grande rondelle élastique 39, la grande rondelle à pattes 33, la petite rondelle élastique 51 et la petite rondelle à pattes 49, tournent ensemble. Le voile 9 peut quant à lui osciller en rotation par rapport aux organes susmentionnés, dans la limite autorisée par la longueur circonférentielle des encoches 11. Les oscillations, provoquées par les ressorts hélicoïdaux 13, sont amorties d'une part par la petite rondelle de frottement 57 qui est pincée entre le voile 9 et la deuxième rondelle de guidage 5 sous l'effet de la poussée axiale exercée par la petite rondelle élastique 55, et d'autre part par la grande rondelle de frottement 45 qui est pincée entre la grande rondelle à pattes 33 et la deuxième rondelle de guidage 5 sous l'effet de la poussée axiale exercée par la grande rondelle élastique 43. La transmission au voile 9 de l'effort de frottement ainsi imprimé à la grande rondelle de frottement 45 est effectuée par l'intermédiaire des doigts 47 de cette grande rondelle qui coopèrent avec les encoches 11 du voile 9. Grâce à la forme particulière de ces encoches, lorsque le couple est transmis par le moteur à la boîte de vitesses (mode direct : voir figure 4), les doigts 47 de la grande rondelle de frottement 45 viennent en butée contre les dents 48b de ces encoches avant que les entretoises 7 ne viennent en butée à l'intérieur de ces encoches. Dans cette configuration, l'ensemble de frottement formé par la grande rondelle élastique 39, la grande rondelle à pattes 33 et la grande rondelle de frottement 45 est donc actif. Ainsi, en mode direct , les deux ensembles de frottement (grande rondelle élastique 39, grande rondelle à pattes 33 et grande rondelle de frottement 45 d'une part, et petite rondelle élastique 55, petite rondelle à pattes 49 et petite rondelle de frottement 57 d'autre part) faisant partie des moyens d'amortissement principaux, sont actifs. Lorsque le couple est transmis par la boîte de vitesses au moteur (mode rétro : voir figure 5), les entretoises 7 viennent en butée contre les profils arrondis 48a des encoches 11 avant les doigts 47. Dans cette configuration, l'ensemble de frottement formé par la grande rondelle élastique 39, la grande rondelle à pattes 33 et la grande rondelle de frottement 45 est donc inactif. Ainsi, en mode rétro , seul l'ensemble de frottement comprenant la petite rondelle élastique 55, la petite rondelle à pattes 49 et la petite rondelle de frottement 57 est actif. On comprend à la lumière de ce qui précède que l'on peut donc soumettre le voile 9 a un régime d'oscillations amorties constituant un premier niveau d'amortissement des à-coups et des vibrations transmises par l'arbre menant à la première rondelle de guidage 1. Ce régime d'oscillations amorties est dit à hystérésis différentié , étant donné que les deux ensembles de frottement susmentionnés n'interviennent pas de la même manière selon que l'embrayage fonctionne en mode direct (figure 4) ou rétro (figure 5). Les ressorts de plus petite taille 31 et les bordures 25, 27 des deux rondelles de guidage 1, 5 permettent quant à eux d'instaurer un régime d'oscillations amorties du moyeu 23 par rapport au voile 9. On obtient de la sorte un deuxième niveau d'amortissement des à-coups et des vibrations transmises par l'arbre menant à l'ensemble de friction selon l'invention. Comme cela est connu en soi, les moyens d'amortissement de la rotation du moyeu 23 par rapport au voile 9 sont dimensionnés de manière à absorber les à-coups et vibrations de l'arbre menant essentiellement lorsque la boîte de vitesses est au point mort, tandis que les moyens d'amortissement de la rotation du voile 9 par rapport aux rondelles de guidage 1 et 5 sont dimensionnés de manière à permettre l'absorption des à-coups et des vibrations de l'arbre menant essentiellement lorsqu'une vitesse est engagée. Comme on peut le comprendre à la lumière de ce qui précède,l'ensemble de frottement comprenant la grande rondelle élastique 39, la grande rondelle à pattes 33 et la grande rondelle de frottement 45 sont disposés radialement à l'extérieur des ressorts hélicoïdaux 13. Ainsi, en partant du centre de l'ensemble de friction selon l'invention, on trouve successivement les moyens d'amortissement secondaires 23, 25, 27, 31, l'ensemble de frottement comprenant la petite rondelle élastique 55, la petite rondelle à pattes 49 et la petite rondelle de frottement 57, les moyens élastiques 13 des moyens d'amortissement principaux, et enfin l'ensemble de frottement comprenant la grande rondelle élastique 39, la grande rondelle à pattes 33 et la grande rondelle de frottement 45. Le fait de séparer radialement les deux ensembles de frottement permet d'éviter d'avoir à les empiler axialement, comme c'est le cas dans l'état de la technique. On obtient de la sorte un gain d'encombrement axial, rendant cet ensemble de friction particulièrement adapté aux géométries d'embrayages fortement contraintes. On notera en outre que les encoches 11 sont placées dans une région du voile 9 qui est peut contrainte mécaniquement, ce qui permet d'augmenter la résistance mécanique de ce voile et donc sa fiabilité tout au long de son utilisation. On notera en outre que du fait de l'absence de lien matériel de l'ensemble de frottement situé radialement à l'extérieur des ressorts 13 avec l'ensemble de frottement situé radialement à l'intérieur de ces ressorts et avec le système d'amortissement secondaire, on peut monter l'ensemble de frottement situé radialement à l'extérieur des ressorts 13 sans modifier le processus de montage propre aux embrayages de la technique antérieure. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté, fourni à titre de simple exemple
Cet ensemble de friction pour embrayage est du type comprenant :- des moyens d'amortissement principaux comprenant des moyens élastiques (13) et deux ensembles de frottement (33, 39, 45 et 49, 55, 57), et- des moyens d'amortissement secondaires (23, 25, 27, 31) disposés radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques (13),l'un (49, 55, 57) desdits ensembles de frottement étant situé au moins en partie radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques (13), l'autre ensemble de frottement (33, 39, 45) étant situé au moins en partie radialement à l'extérieur desdits moyens (13).
1. Ensemble de friction pour embrayage, du type comprenant : - des moyens d'amortissement principaux comprenant des moyens élastiques (13) et deux ensembles de frottement (33, 39, 45 et 49, 55, 57), et - des moyens d'amortissement secondaires (23, 25, 27, 31) disposés radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques (13), l'un (49, 55, 57) desdits ensembles de frottement étant situé au moins en partie radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques (13), l'autre ensemble de frottement (33, 39, 45) étant situé au moins en partie radialement à l'extérieur desdits moyens (13). 2. Ensemble de friction selon la 1, comprenant deux rondelles de guidage (1, 5) reliées entre elles par des entretoises (7), et un voile (9) interposé entre lesdites deux rondelles de guidage (1, 5) et traversé par lesdites entretoises (7), ce voile (9) comportant des encoches (11) correspondant auxdites entretoises (7) autorisant une rotation limitée de ce voile (9) par rapport auxdites deux rondelles de guidage (1, 5), lesdits moyens élastiques comprenant une pluralité de ressorts hélicoïdaux (13) interposés entre ledit voile et lesdites deux rondelles de guidage (1, 5). 3. Ensemble de friction selon la 2, dans lequel l'ensemble de frottement (49, 55, 57) situé au moins en partie radialement à l'intérieur desdits moyens élastiques (13) comprend une petite rondelle (49) à pattes (51) interposée entre l'une (1) des deux rondelles de guidage (1, 5) et ledit voile (9), une petite rondelle élastique (55) interposée entre ladite l'une (1) des deux rondelles de guidage (1, 5) et ladite petite rondelle (49) à pattes (51), et une petite rondelle de frottement (57) interposée entre ledit voile (9) et l'autre (5) desdites deux rondelles de guidage (1, 5). 4. Ensemble de friction selon la 3, dans lequel ladite petite rondelle de frottement (57) comprend des doigts (59) orientés axialement et coopérant avec ladite l'autre (5) desdites deux rondelles de guidage (1, 5). 5. Ensemble de friction selon l'une des 2 ou 3, dans lequel l'ensemble de frottement situé au moins en partie radialement à l'extérieur desdits moyens élastiques comprend une grande rondelle (33) à pattes (35) disposée radialement à l'extérieur dudit voile (9), une grande rondelle élastique (39) interposée entre l'une (1) des deux rondelles de guidage et ladite grande rondelle (33) à pattes,et une grande rondelle de frottement (45) interposée entre ladite grande rondelle (33) à pattes et l'autre (5) desdites deux rondelles de guidage (1, 5). 6. Ensemble de friction selon la 5, dans lequel ladite grande rondelle de frottement (45) comprend des doigts (47) orientés axialement et coopérant respectivement avec lesdites encoches (11). 7. Ensemble de friction selon l'une des 5 ou 6, dans lequel lesdites encoches (11) présentent une forme asymétrique, et comprennent d'une part un profil arrondi (48a) à l'une de leurs extrémités destinée à coopérer avec une entretoise (7) lorsque le couple est transmis de la boîte de vitesses au moteur, et d'autre part une dent (48b) à l'autre de leurs extrémités destinée à coopérer avec un doigt (47) de ladite grande rondelle de frottement (45) lorsque le couple est transmis du moteur à la boîte de vitesses.
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/64
FR2902575
A1
APPAREIL DE CARACTERISATION OPTIQUE DU DOPAGE D'UN SUBSTRAT
20,071,221
La présente invention concerne un appareil de caractérisation optique du dopage d'un substrat. En microélectronique, une opération courante consiste à doper avec une espèce active certaines zones d'un substrat, du silicium par exemple. Le problème se pose alors de maîtriser la concentration de l'espèce active dans la zone dopée. Le dopage est couramment réalisé au moyen d'un implanteur ionique à faisceau d'ions et une technique récente qui permet de doper le substrat sur une profondeur très faible fait appel à l'implantation ionique en mode immersion plasma. Selon cette technique, l'implantation d'un substrat consiste à l'immerger dans un plasma et à le polariser en tension négative, de quelques dizaines de Volts à quelques dizaines de kilovolts (généralement moins de 100 kV), ceci de façon à créer un champ électrique capable d'accélérer les ions du plasma vers le substrat. II va sans dire que la caractérisation du dopage en cours d'implantation ne peut être accomplie par une mesure électrique car le substrat est polarisé et le plasma est une source d'électrons secondaires dont l'effet sur la mesure n'est pas quantifiable. Plusieurs solutions ont été proposées pour estimer la concentration du 20 dopant. Une première solution consiste à mesurer la résistance carrée de la zone en utilisant la méthode connue de l'homme du métier comme méthode des quatre pointes. La mesure n'est possible qu'après un recuit du substrat si le dopage a été réalisé par implantation ionique. De plus, cette solution est 25 inapplicable lorsque la couche présente une très faible épaisseur ; les pointes traversant la couche, ce n'est plus la résistance de la zone dopée mais celle du substrat qui est mesurée. Une deuxième solution abordée dans le document US 2005 / 0 140 976 consiste à étudier la propagation d'une onde thermique générée optiquement 30 dans la zone dopée. Cette solution n'est pratiquement pas exploitable lorsque la zone est très mince du fait d'une sensibilité extrêmement limitée. Une troisième solution fait appel à l'ellipsométrie et, bien qu'elle présente certains avantages par rapport aux solutions précédentes, elle est très complexe à mettre en oeuvre. 35 Une quatrième solution permet d'estimer le dosage en tirant parti du fait que l'indice de réfraction d'un échantillon, autrement dit son coefficient de 2 réflexion, est fonction de sa concentration en dopant. Ainsi, le document US 2002 / 0 080 356 propose d'éclairer un échantillon en lumière polychromatique avec un faisceau présentant une incidence normale et de mesurer le faisceau réfléchi. La mesure est faite non pas sur le substrat mais sur un échantillon recouvert d'une résine dont l'indice varie fortement en fonction de la concentration de départ. Il s'agit donc là d'une méthode indirecte qui supporte toutes les limitations inhérentes à ce type de méthode. Le document US 2005 / 0 140 976 déjà cité combine donc une méthode de type thermique avec une mesure de réflectométrie en lumière polychromatique. Or si l'indice de réfraction dépend bien de la concentration en dopant, il dépend également de la longueur d'onde. Il s'ensuit que la précision de la mesure en est affectée. Ainsi, le document US 6,417,515 propose d'illuminer le substrat en lumière monochromatique et d'effectuer une mesure différentielle de réflectivité en utilisant un détecteur recevant une partie du faisceau incident et un détecteur recevant le faisceau réfléchi. On s'affranchit donc ici des variations de l'indice de réfraction en fonction de la longueur d'onde. Toutefois, la zone dopée n'étant pas optiquement isotrope, il en résulte une relative incertitude sur l'estimation de l'indice de réfraction. La présente invention a ainsi pour objet un appareil de caractérisation optique du dopage d'un substrat sensiblement amélioré tant au niveau de la précision qu'à celui de la sensibilité. Selon l'invention, un appareil de caractérisation optique du dopage d'un substrat comporte : - une source lumineuse monochromatique pour produire un faisceau incident selon un axe d'incidence, un détecteur pour mesurer la puissance d'un faisceau réfléchi selon un axe de réflexion, ces axes d'incidence et de réflexion se croisant en un point de mesure et formant 30 un angle de mesure non nul ; de plus, l'appareil comporte un polariseur disposé sur le trajet du faisceau incident. Le polariseur permet d'effectuer la mesure de réflectivité sur un axe optique identifié du substrat. 3 De préférence, le polariseur est ainsi agencé que le faisceau incident soit en mode transverse magnétique dans le plan d'incidence défini par les faisceaux incident et réfléchi. Dans cette configuration, la sensibilité de l'appareil de mesure est 5 optimale. Par ailleurs, l'appareil comporte un amplificateur différentiel recevant en entrées un signal de détection issu du détecteur et un signal de référence pour produire un signal de mesure. Avantageusement, le signal de référence est issu d'une alimentation de 10 référence délivrant une tension prédéterminée. En effet, lorsque la source lumineuse est suffisamment stable, il n'est pas nécessaire de recourir à une technique de mesure différentielle entre le faisceau réfléchi et le faisceau incident. Alternativement, l'appareil comportant un deuxième détecteur pour 15 mesurer la puissance du faisceau incident, le signal de référence est issu de ce deuxième détecteur. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'appareil étant adapté à un substrat en silicium prévu pour présenter un dopage nominal, la longueur d'onde de la source lumineuse correspond à un maximum relatif d'écart 20 de réflectivité entre le substrat non dopé et le substrat présentant le dopage nominal. A titre d'exemple, la longueur d'onde est comprise entre 400 et 450 nanomètres. En outre, l'angle d'incidence étant égal à la moitié de l'angle de mesure, 25 cet angle d'incidence vaut l'incidence de Brewster à plus ou moins 5 degrés près. Là encore, il s'agit de maximaliser la sensibilité de l'appareil. L'invention vise également un implanteur ionique comportant un appareil de caractérisation optique tel que spécifié ci-dessus. La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le 30 cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, un schéma de principe d'un premier mode de réalisation d'un appareil de caractérisation optique, et la figure 2, un schéma de principe d'un deuxième mode de réalisation 35 d'un appareil de caractérisation optique. 4 Les éléments présents dans les deux figures sont affectés d'une seule et même référence. En référence à la figure 1, selon un premier mode de réalisation, un appareil prévu pour caractériser optiquement un substrat SUB comporte une source lumineuse monochromatique LAS suivie d'un polariseur POL duquel est issu un faisceau incident I qui illumine ce substrat avec un angle d'incidence 0. Ce faisceau incident I atteint le substrat SUB en un point de mesure pour engendrer un faisceau réfléchi R. L'angle de mesure formé par les faisceaux incident I et réfléchi R vaut le double de l'angle d'incidence 0, étant entendu que la bissectrice de cet angle de mesure est perpendiculaire au plan du substrat SUB. Un détecteur DET est disposé sur le trajet du faisceau réfléchi R afin d'en restituer la puissance en produisant un signal de détection Vd. Un amplificateur différentiel AMP reçoit sur ses entrées d'une part ce 15 signal de détection Vd et d'autre part un signal de référence Vp pour produire sur sa sortie un signal de mesure Vm. L'origine de ce signal de référence sera explicitée plus loin. Le polariseur POL permet de solliciter le substrat selon un axe optique identifié. Il est cependant préférable d'orienter ce polariseur de sorte que le 20 faisceau incident 1 soit en mode transverse magnétique dans le plan d'incidence défini par les faisceaux incident 1 et réflechi R. Dans ce mode, à l'incidence dite de Brewster , la réflexion du faisceau incident I est minimale. Cet angle d'incidence particulier est défini par l'expression suivante où ni et n2 figurent respectivement l'indice de réfraction du milieu de transmission du faisceau 25 incident I et celui du substrat et où Re signifie partie réelle : tg0 = Re(n2) / Re(ni) Il convient de rappeler maintenant que l'indice du substrat n2 varie avec son niveau de dopage, si bien que l'incidence de Brewster n'est pas la même pour un substrat dopé et pour un substrat non dopé. 30 Ainsi, en adoptant un angle d'incidence voisin de l'incidence de Brewster, la puissance du faisceau réfléchi R est très faible mais, par contre, les variations du coefficient de réflexion du substrat SUB en fonction de l'indice de réfraction sont maximales. Il est donc souhaitable de fixer la valeur de l'angle d'incidence dans une 35 plage centrée sur la valeur de l'incidence de Brewster soit pour un substrat non dopé soit pour un substrat présentant le dopage maximal qu'il s'agit de caractériser. Pour du silicium non dopé à la longueur d'onde de 405 nanomètres, l'incidence de Brewster vaut 79,5 degrés. Dans ce cas, la plage recommandée s'étend de 74 à 84 degrés, soit une excursion de 5 degrés de part et d'autre de 5 la valeur centrale. Il convient aussi de rappeler que, pour un angle d'incidence donné, la réflectivité d'un substrat dopé rapportée à celle du substrat non dopé en fonction de la longueur d'onde de la source lumineuse a une allure pseudo-périodique présentant une succession de maximums relatifs. II est donc préférable de sélectionner une source qui corresponde à l'un de ces maximums, si ce n'est le plus élevé d'entre eux. A titre d'exemple, pour du silicium implanté, la longueur d'onde de la source devrait être comprise entre 400 et 450 nanomètres. Certains lasers présentent maintenant une très grande stabilité dans le temps. II s'ensuit que la puissance du faisceau incident I varie très peu. Dans ce cas, le signal de référence VO fourni à l'amplificateur AMP sera une tension de référence dérivée d'une alimentation stabilisée (non représentée sur la figure). Cette tension de référence V0 prendra avantageusement la valeur du signal de détection Vd obtenu suite à l'illumination d'un substrat non dopé. Il peut toutefois s'avérer nécessaire de s'affranchir d'éventuelles variations de puissance de la source lumineuse. Ainsi, en référence à la figure 2, selon un deuxième mode de réalisation, l'appareil de caractérisation optique comporte toujours une source lumineuse monochromatique LAS suivie d'un polariseur POL duquel est issu un faisceau incident I qui illumine ce substrat avec un angle d'incidence O. Comme auparavant, un premier détecteur DET1 est disposé sur le trajet du faisceau réfléchi R afin d'en restituer la puissance en produisant le signal de détection Vd. De même, l'amplificateur différentiel AMP reçoit sur ses entrées d'une 30 part ce signal de détection Vd et d'autre part un signal de référence V0 pour produire sur sa sortie un signal de mesure Vm. Ici, l'origine du signal de référence est différente. En effet, un séparateur optique SPL est interposé sur le trajet du faisceau incident I entre le polariseur POL et le substrat SUB pour dévier une 35 partie de ce faisceau en direction d'un deuxième détecteur DET2. De plus, un 6 atténuateur AU est disposé entre ce séparateur SPL et le deuxième détecteur DET2 qui produit maintenant le signal de référence Vo. L'atténuateur AU présente un coefficient d'atténuation tel que le signal de référence Vp corresponde sensiblement au signal de détection Vd obtenu suite à l'illumination d'un substrat non dopé. De la sorte, les deux détecteurs DET1, DET2 analysent des flux lumineux présentant des caractéristiques similaires. Il serait cependant envisageable de remplacer l'atténuateur optique AU par un atténuateur électronique agencé en aval du deuxième détecteur. L'appareil décrit ci-dessus peut être utilisé pour effectuer une caractérisation d'un substrat dopé, notamment pour réaliser une cartographie de ce substrat. II peut également être installé in situ, dans un implanteur ionique, pour contrôler le dopage en cours d'implantation. Les aménagements requis de l'implanteur ne sont pas plus détaillés car ils sont à la portée de l'homme du métier. Les exemples de réalisation de l'invention présentés ci-dessus ont été choisi eu égard à leur caractère concret. Il ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, tout moyen décrit peut être remplacé par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
L'invention concerne un appareil de caractérisation optique du dopage d'un substrat (SUB) comportant :- une source lumineuse monochromatique (LAS) pour produire un faisceau incident (I) selon un axe d'incidence,- un premier détecteur (DET) pour mesurer la puissance d'un faisceau réfléchi (R) selon un axe de réflexion,les axes d'incidence et de réflexion se croisant en un point de mesure et formant un angle de mesure (2theta) non nul.De plus, l'appareil comporte un polariseur (POL) disposé sur le trajet du faisceau incident (I).
1) Appareil de caractérisation optique du dopage d'un substrat (SUB) comportant : - une source lumineuse monochromatique (LAS) pour produire un faisceau incident (I) selon un axe d'incidence, - un premier détecteur (DET, DET1) pour mesurer la puissance d'un faisceau réfléchi (R) selon un axe de réflexion, lesdits axes d'incidence et de réflexion se croisant en un point de mesure i0 et formant un angle de mesure (20) non nul, caractérisé en ce qu'il comporte de plus un polariseur (POL) disposé sur le trajet dudit faisceau incident (I). 2) Appareil selon la 1, caractérisé en ce que ledit polariseur 15 (POL) est ainsi agencé que ledit faisceau incident (I) soit en mode transverse magnétique dans le plan d'incidence défini par lesdits faisceaux incident (I) et réfléchi (R). 3) Appareil selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en 20 ce qu'il comporte un amplificateur différentiel (AMP) recevant en entrées un signal de détection (Vd) issu dudit premier détecteur (DET, DET1) et un signal de référence (Vo) pour produire un signal de mesure (Vm). 4) Appareil selon la 3, caractérisé en ce que ledit signal de 25 référence (Vo) est issu d'une alimentation de référence délivrant une tension prédéterminée. 5) Appareil selon la 3 caractérisé en ce que, comportant un deuxième détecteur (DET2) pour mesurer la puissance dudit faisceau 30 incident (I), ledit signal de référence (Vo) est issu de ce deuxième détecteur (DET2). 6) Appareil selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que, adapté à un substrat (SUB) en silicium prévu pour 35 présenter un dopage nominal, la longueur d'onde de ladite source 7lumineuse (LAS) correspond à un maximum relatif d'écart de réflectivité entre le substrat non dopé et le substrat présentant ledit dopage nominal. 7) Appareil selon la 6, caractérisé en ce que ladite longueur 5 d'onde est comprise entre 400 et 450 nanomètres. 8) Appareil selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que, l'angle d'incidence (0) étant égal à la moitié dudit angle de mesure, cet angle d'incidence vaut l'incidence de Brewster plus io ou moins 5 degrés. 9) Implanteur ionique caractérisé en ce qu'il comporte un appareil conforme à l'une quelconque des précédentes.
H,G
H01,G01
H01L,G01N,H01J
H01L 21,G01N 21,H01J 37
H01L 21/66,G01N 21/21,H01J 37/317
FR2896570
A1
COLLIER DE FIXATION A ATTACHE RAPIDE
20,070,727
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un collier de fixation pour fixer sur un support quelconque, par exemple sur un mur, des objets, de préférence uni 5 axiaux allongés quelconques, par exemple des tuyaux, des câbles, des fils etc. L'invention concerne plus particulièrement un collier de fixation pour tuyauterie ou analogue, allégé en poids et rapide en assemblage. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION ~o Les colliers de fixation sont couramment utilisés dans les installations électriques et de plomberie pour fixer sur un support, par exemple, sur un mur, des objets uni axiaux allongés tels que, par exemple, un tuyau, un câble, un fil etc. Dans l'état de la technique antérieure, on connaît déjà, parmi les 15 produits et articles couramment commercialisés, un collier comprenant deux éléments distincts relativement rigides formant chacun un demi-collier dont l'un est fixe et l'autre forme une bride mobile. Ce collier habituellement métallique est réalisé le plus souvent dans un acier allié, par exemple, acier bichromaté. Les demi-colliers, fixes et mobiles, présentent chacun une partie 20 (centrale) en forme d'une gouttière, par exemple sensiblement semicylindrique, se prolongeant de chaque côté par une extrémité en forme de patte. Le demi-collier fixe est pourvu d'un moyen de fixation à un support fixe, par exemple un écrou agencé dans (ou solidaire avec) la partie semicylindrique destinée à être vissée sur un support fixe, par exemple sur une 25 vis solidaire d'un mur. La forme du demi-collier fixe est généralement symétrique par rapport à l'axe de symétrie de l'écrou, les deux parties semicylindriques formant un logement tubulaire, par exemple sensiblement cylindrique, destiné à contenir une portion cylindrique d'un objet à fixer lorsque les deux éléments sont assemblés. L'assemblage se produit à l'aide de deux systèmes de fixation à vis disposés respectivement sur les pattes du demi-collier fixe et de la bride mobile assemblant deux à deux les extrémités du demi-collier fixe et de la bride mobile formant des pattes parallèles. La forme du demi-collier mobile est généralement symétrique par rapport à l'axe de symétrie de l'écrou du demi-collier fixe. Le montage de ce collier se résume donc à une succession des opérations suivantes. D'abord, on fixe le demi-collier fixe en vissant l'écrou sur une vis solidaire du mur. Puis, on positionne un objet à fixer contre la paroi de la partie semi-cylindrique du demi-collier fixe. Ensuite, on recouvre lo l'objet à fixer par la partie semi-cylindrique de la bride mobile de manière à ce que l'objet à fixer soit confiné entre les deux parties semi-cylindriques respectives. Enfin, on assemble la bride mobile sur le demi-collier fixe à l'aide de deux systèmes de fixation à vis. Malgré son apparente simplicité, le montage du collier présente 15 plusieurs inconvénients. Ainsi, le collier proprement dit (hors vis de fixation sur le support mural) est composé d'au moins quatre pièces : un demi-collier fixe, une bride mobile, deux vis de fixation du demi-collier mobile sur le demi-collier fixe. 20 Le premier désagrément est dû au fait que les deux vis de fixation se perdent facilement lors du montage. Certes, on connaît dans l'état de la technique, des solutions traitant ce problème. Par exemple, la demande de brevet européen EP 1 231 422 Al décrit des colliers munis de vis imperdables : les vis sont prisonnières de la 25 bride mobile et ne peuvent donc être égarées. Cependant, cette solution ne résout pas d'autres problèmes propres aux colliers munis de systèmes de fixation à vis et dont la liste non exhaustive est donnée à titre d'illustration ci-après. Chaque opération de vissage est loin d'être instantanée. Or, la 3o fixation d'un objet nécessite souvent la mise en place de plusieurs colliers. Il en résulte que le vissage rallonge sensiblement le temps global de l'installation et reste, de ce fait, peu technologique. L'opération de la mise en place des vis est très incommodante pour l'utilisateur qui effectue seul le montage, car nécessite trois mains à la fois : 5 l'une pour tenir l'objet à fixer, l'autre pour serrer la bride mobile contre l'objet à fixer et la troisième pour tourner un tournevis. L'opération de la mise d'une vis dans des écrous agencés sur les extrémités des pattes du support fixe est délicate. De plus, elle est difficilement réalisable, par exemple, à l'aveugle. Or, les tuyaux, les câbles, io les fils etc. sont souvent logés pour être les moins visibles dans des endroits difficiles d'accès et/ou mal éclairés. Dans certains cas, ce confinement d'espace autour d'un objet à fixer rend impossible l'utilisation d'un tournevis par manque d'un volume libre suffisant autour d'un collier. De même, ce confinement d'espace peut amener à ne pouvoir utiliser qu'une seule main 15 pour réaliser la fixation. La manipulation des vis est délicate avec les mains gelées et/ou mouillées ce qui est souvent le cas, par exemple, lors des installations des canalisations en dehors de la partie chauffée des habitations au cours de la saison hivernale. 20 Les vis ont tendance à se dévisser. Cela rend l'utilisation du collier très dangereuse dans des environnements vibrants, par exemple, dans des trains, véhicules, bateaux, etc. La présence des vis nécessite automatiquement plus de matière première pour produire le collier. Outre des problèmes de gaspillage de la 25 matière première, de prix de revient élevé, de packaging peu commode et de transport coûteux des colliers fabriqués qui en résultent, cela génère un surplus de poids du collier. Or, ce paramètre de poids peut être critique, par exemple, dans des avions. Notons enfin, qu'il est connu de l'état de la technique des colliers 30 dans lesquels l'un des deux systèmes de fixation à vis est remplacé par un système de raccordement par articulation sans vis d'une bride mobile à un demi-collier fixe correspondant. A titre d'exemple, le brevet EP 0 975 908 B1 divulgue (colonne 4, lignes 38-43) un collier dont la bride mobile comporte à sa première extrémité une languette ( patte mâle ), en forme de T vue de dessus. Cette languette de la bride mobile saisit une découpe agencée dans une patte femelle correspondante du demi-collier fixe. Un raccordement par pivotement sans vis entre les deux demi-colliers est ainsi assuré par la coopération de la partie mâle avec la partie femelle respective. Quant au verrouillage du collier, il s'opère par serrage des deux autres pattes de deux demi-colliers à l'aide d'une vis de fixation traditionnelle. Cette même approche portant sur des colliers munis, d'une part, d'un to système de raccordement par articulation sans vis d'une bride mobile à un demi-collier fixe et, d'autre part, d'un système de verrouillage du collier par serrage à l'aide d'une vis de fixation traditionnelle est également développée, par exemple, dans la demande de brevet EP 0 897 079 Al (colonne 3, lignes 16-21 ; colonne 4, lignes 7-25) et dans la demande de brevet EP 0 539 284 ls Al (colonne 7, lignes 16-23, 54-58 ; colonne 8, lignes 1-50). Malgré des avantages évidents que procure l'économie d'une vis de fixation lors de la fabrication du packaging, du transport et de l'assemblage du collier, ces trois exemples (EP 0 975 908 B1, EP 0 897 079 Al, EP 0 539 284 Al) ne permettent pas de résoudre complètement les 20 problèmes cités ci-dessus. En effet, tous les colliers de l'art antérieur utilisent au moins un système de verrouillage à vis et restent donc nécessairement tributaires des inconvénients qu'il procure. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a pour but de pallier un ou plusieurs des 25 inconvénients de l'art antérieur en proposant un collier de fixation pour tuyauterie ou analogue, allégé en poids et à attache rapide. A cet effet, un collier de fixation pour tuyauterie ou analogue constitué d'au moins deux éléments distincts formant chacun un demi-collier, dont l'un est fixe pourvu d'un moyen de fixation à un support fixe et l'autre 30 forme une bride mobile, chaque élément comprenant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers l'élément en vis-à-vis, et formant au moins un logement tubulaire prévu pour le passage de la tuyauterie ou analogue lorsque les deux éléments sont assemblés, chaque demi-collier se prolongeant vers l'extérieur de chaque côté par une patte, les pattes des deux demi-colliers coopérant deux à deux et formant une articulation et un système de fixation, est caractérisé en ce que le système de fixation permettant le verrouillage du collier sans vis comporte respectivement une deuxième patte mâle munie d'au moins un tenon et une deuxième patte femelle munie d'au moins une ouverture correspondant au tenon, et en ce ~o que le tenon est susceptible d'être déformé une fois inséré dans l'ouverture. Selon une autre particularité, le tenon de la deuxième patte mâle inséré dans l'ouverture de la deuxième patte femelle forme un angle obtus avec la deuxième patte femelle. Selon une autre particularité, la déformation du tenon de la deuxième 15 patte mâle inséré dans l'ouverture de la deuxième patte femelle s'opère par repliement d'un corps du tenon lors du déplacement d'un embout du tenon dans la direction de la deuxième patte femelle. Dans un autre mode de réalisation, la déformation du tenon de la deuxième patte mâle inséré dans l'ouverture de la deuxième patte femelle 20 s'opère par torsion d'un corps du tenon lorsqu'un embout du tenon est tourné sur lui-même. Selon une autre particularité, l'embout du tenon présente au moins une saillie latérale ou une coupe latérale. Selon une autre particularité, l'articulation sans vis des deux demi- 25 colliers comporte respectivement une première patte mâle munie d'au moins une languette présentant au moins une saillie latérale et une première patte femelle munie d'au moins une découpe correspondante à la languette, la découpe est agencée pour permettre une insertion de la languette, et le croisement de la saillie de languette insérée avec les bords de la découpe 30 confère une mobilité angulaire relative par rotation sphérique sensiblement dans toutes les directions de la première patte mâle en liaison avec la première patte femelle. Selon une autre particularité, les deux premières pattes formant l'articulation comportent chacune une passerelle de renfort plate reliant le demi-collier correspondant avec un corps prolongé d'une tête plate formant une extrémité de la première patte, le corps forme le long du plan de symétrie de chaque demi-collier une pente oblique comprise entre la tête plate et la passerelle de renfort, et les pentes obliques formées par les corps de deux premières pattes sont dirigées dans le sens opposé l'une de l'autre io et se croisent l'une contre l'autre une fois le collier assemblé. Selon une autre particularité, un jonc de renfort est formé par emboutissage sur la face extérieure d'au moins un demi-collier, créant une rainure sur la face intérieure de ce demi-collier. Selon une autre particularité, au moins un joint est agencé sur la face 15 intérieure d'au moins un demi-collier. Selon une autre particularité, au moins un demi-collier comporte au moins un bossage sur chaque côté du demi-collier le reliant avec la patte de fixation, les bossages étant disposés en regard deux à deux. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus 20 clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente les prises de vue de côté du collier selon l'invention respectivement en position assemblée ouverte non pliée (a) et en position assemblée fermée pliée (b), 25 - la figure 2 représente schématiquement des vues de dessus respectivement du demi-collier fixe (a) et de la bride mobile en position ouverte non pliée (b) du collier, - la figure 3 représente schématiquement deux vues de dessus (a, b) de la bride mobile en position fermée pliée du collier selon deux variantes 30 de réalisation, - la figure 4 représente schématiquement quatre vues partielles de dessus (a, b, c, d) du demi-collier fixe selon quatre variantes de réalisation. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION s Un collier, par exemple simple, comme celui représenté sur la figure 1, est constitué de deux demi-colliers (1, 2) complémentaires, par exemple relativement rigides. Le premier demi-collier, dit fixe (1), est destiné à être fixé sur un support fixe sur lequel on souhaite faire passer la tuyauterie ou analogue tel que, par exemple, un mur. Le deuxième demi-collier, dit bride io mobile (2), est destiné à venir serrer la tuyauterie ou analogue contre le demi-collier fixe (1). Ces deux demi-colliers (1, 2), une fois assemblés, forment un logement tubulaire, par exemple sensiblement cylindrique, destiné à contenir un objet à fixer, par exemple une portion de tuyau. Les deux demi-colliers (1, 2) sont élaborés à partir, par exemple, 15 d'une ou de deux bandes d'alliage métallique tel que l'acier bichromaté. Cependant d'autres matériaux avec les propriétés physiques compatibles avec la nature avantageuse de l'invention, peuvent aussi être utilisés pour fabriquer le collier. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, les deux demi-colliers (1, 2) sont réalisés à partir de la même bande et ont donc la même 20 épaisseur (e). Dans une variante de réalisation de l'invention, chacun de ces deux éléments constituant le collier selon l'invention peut être fabriqué à partir d'un matériau qui lui est propre, par exemple, le demi-collier fixe (1) en plastique et la bride mobile (2) en aluminium ou vice versa. Ainsi, les propriétés physiques, par exemple, en terme d'élasticité, du demi-collier fixe 25 (1) peuvent différer de celles de la bride mobile (2). Notons que le collier selon l'invention comporte au moins un segment réalisé en matériau dont la courbe d'allongement en fonction du taux d'étirement, autrement appelé courbe du module de Young , présente une zone de déformation plastique. La bande qui sert pour la fabrication des deux demi-colliers (1, 2) possède deux faces principales opposées l'une à l'autre, une face destinée à être en contact avec l'élément cylindrique à fixer de la tuyauterie ou analogue, dite face intérieure, et une deuxième face, dite face extérieure. La face intérieure est espacée de la face extérieure d'une distance égale à l'épaisseur (e) de la bande métallique servant pour fabriquer les demi-colliers (1, 2). Comme le montre la figure 2, le demi-collier fixe (1) et la bride mobile (2) sont symétriques par rapport à des plans de symétrie longitudinaux (A-A) lo et (B-B) respectivement. Ces plans de symétrie (A-A) et (B-B) sont perpendiculaires à l'axe de symétrie (X-X) du logement tubulaire, par exemple, sensiblement cylindrique, formé par le collier assemblé. Une fois le collier assemblé, les plans de symétrie longitudinaux (A-A) et (B-B) se confondent. 15 Le derni-collier fixe (1) est constitué d'une portion (centrale) en forme d'une gouttière, par exemple, semi-cylindrique (10), s'étendant symétriquement de part et d'autre de l'axe (Y-Y) vertical passant par le centre de la portion semi-cylindrique (10) dans le plan de symétrie (A-A) perpendiculairement à l'axe de symétrie (X-X) du logement sensiblement 20 cylindrique formé par le collier simple assemblé. Le diamètre de la portion semi-cylindrique (10) est sensiblement égal au diamètre du tuyau à fixer. La distance entre les deux extrémités de la portion semi-cylindrique (10) a une longueur égale au diamètre du tuyau à fixer. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, la distance entre les deux extrémités de la portion 25 centrale cylindrique (10) a une longueur inférieure au diamètre du tuyau à fixer. Les extrémités de la portion semi-cylindrique (10) sont disposées dans le plan perpendiculaire au plan de symétrie (A-A) et comprenant l'axe de symétrie (X-X) du logement sensiblement cylindrique formé par le collier simple assemblé. 3o Dans une autre variante de réalisation de l'invention, les extrémités de la portion semi-cylindrique (10) sont disposées selon un angle allant, par exemple, de 1 à 10 par rapport au plan perpendiculaire au plan de symétrie (A-A) et comprenant l'axe (X-X) de symétrie du logement sensiblement cylindrique formé par le collier simple assemblé. Un moyen de fixation (14, 15) du demi-collier fixe (1) sur le support fixe est formé sur la surface extérieure de celui-ci. Pour cela, un trou (14) transperçant la portion semi-cylindrique (10) est agencé, par exemple, symétriquement par rapport à l'axe (Y-Y) vertical (figure 2a) passant par le centre de la portion semi-cylindrique (10) dans le plan de symétrie (A-A) perpendiculairement à l'axe (X-X) de symétrie du logement sensiblement Io cylindrique formé par le collier simple assemblé. Ce trou (14) est prolongé d'une portion tubulaire coaxiale (15) (figure 1). Cette dernière est dirigée vers l'extérieur de la portion semi-cylindrique (10) par rapport au tuyau à fixer et présente un filetage interne destiné à coopérer avec la vis de fixation, par exemple solidaire d'un mur. L'ouverture du trou (14) forme un cône d'entrée. 15 Ce dernier permet, par exemple, de loger la tête de la vis de fixation, celle-ci affleurant la face intérieure de la portion semi-cylindrique (10) du demi-collier fixe (1). Le corps de la vis dépasse sur l'autre extrémité de la portion tubulaire (15) dans la direction du mur pour y être insérée, par exemple, dans une cheville correspondante. 20 Dans une autre variante de réalisation de l'invention, la portion semicylindrique (10) n'est par transpercée par un trou (14). Le demi-collier fixe (1) est fixé au mur par vissage de la portion tubulaire coaxiale (15) qui se visse alors sur un moyen solidaire du mur. Deux configurations sont alors possibles : 25 soit la portion tubulaire coaxiale (15) est de type femelle disposant d'un filetage interne et le moyen solidaire du mur est de type mâle , par exemple, une vis. Dans ce premier cas, la portion tubulaire coaxiale (15) femelle peut être remplacée par un écrou solidaire de la portion semi-cylindrique (10), par exemple à l'aide d'une soudure 30 ou par sertissage. 2896570 io soit la portion tubulaire coaxiale (15) est de type mâle disposant d'un filetage extérieur et le moyen solidaire du mur est de type femelle , par exemple, un écrou, une cheville etc. Dans ce deuxièrne cas, la portion tubulaire coaxiale (15) mâle peut être 5 remplacée par une vis solidaire de la portion semi-cylindrique (10), par exemple, à l'aide d'une soudure. A chaque extrémité de la portion semi-cylindrique (10) du demi-collier fixe (1), vers l'extérieur du collier, s'étend, dans un plan perpendiculaire au plan de symétrie (A-A), une patte (11, 12) destinée à ~o l'assemblage des deux demi-colliers (1, 2). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, la patte (11, 12) destinée à l'assemblage des deux demi-colliers (1, 2) s'étend dans un plan incliné au plan de symétrie (A-A). A proximité de chaque extrémité de la portion cylindrique (10) du demi-collier fixe (1), par exemple, sur chaque partie de la portion arrondie 15 reliant les pattes (11, 12) à la portion semi-cylindrique (10), est formé au moins un bossage (16a, 16b). La distance séparant deux bossages (16a, 16b) disposés chacun à proximité d'une extrémité de la portion semicylindrique (10), par exemple, en vis-à-vis comme illustré sur la figure 2a, est inférieure au diamètre du tuyau à fixer, de manière à pourvoir maintenir le 20 tuyau dans le demi-collier fixe (1) pendant que l'utilisateur fixe le demi-collier mobile (2) sur le demi-collier fixe (1) pour serrer le tuyau contre la face intérieure du demi-collier fixe (1). Le demi-collier mobile, appelé autrement bride mobile (2), est constitué d'une portion (centrale) en forme d'une gouttière, par exemple, 25 semi-cylindrique (20), complémentaire à la portion semi-cylindrique (10) du demi-collier fixe (1). La face extérieure de la portion semi-cylindrique (20) de la bride mobile (2) est surmontée longitudinalement et sensiblement au milieu d'un jonc de renfort. Ce dernier est formé, par exemple, par emboutissage. Une nervure de rigidité (25) constituant ce jonc de renfort est 3o ainsi visible sur la figure 1. Une rainure correspondante à la nervure de 2896570 ii rigidité (25) est créée sur la face intérieure de la portion semi-cylindrique (20) de la bride mobile (2). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, ce jonc de renfort est réalisé de la même manière sur la face extérieure du demi-collier 5 fixe (1) de part et d'autre du moyen de fixation (14, 15) agencé sur la portion semi-cylindrique (10) correspondante. La bride mobile (2) comporte aussi deux pattes (23, 22) destinées à l'assemblage des deux demi-colliers (1, 2), s'étendant vers l'extérieur de la bride mobile (2) dans le prolongement des extrémités de la portion semicylindrique (20) et dans un plan perpendiculaire au plan de symétrie (B-B). Dans une autre variante de réalisation de l'invention, les pattes (23, 22) destinées à l'assemblage des deux demi-colliers (1, 2) s'étendent dans un plan incliné au plan de symétrie (B-B). La bride mobile (2) est maintenue sur le demi-collier fixe (1) (figure 1) is à l'aide : d'un systèrne de raccordement par articulation sans vis des deux demi-colliers, formé par un premier ensemble de deux premières pattes (22, 12) coopérant l'une avec l'autre, dit articulation (4), et d'un système de verrouillage du collier sans vis par déformation d'un 20 segment d'un demi-collier (2), formé par un deuxième ensemble de deux deuxièmes pattes (23, 11) coopérant l'une avec l'autre, dit système de fixation (5). Pour assurer le raccordement par articulation sans vis des deux demi-colliers, l'articulation (4) comprend au moins deux premières pattes (22, 25 12), l'une comportant à son extrémité une languette (220) ( première patte mâle ) façonnée de manière à présenter au moins une saillie latérale, par exemple en forme de T, vue de dessus (épaulements (223a, 223b) opposés de tailles identiques symétriques au plan de symétrie (B-B) sur les figures 2b, 3a), l'autre comportant une découpe (124) correspondante (figures 2a, 4a-d) ( première patte femelle ). Cette découpe (124) est effectuée, par exemple, par poinçonnage et/ou par perçage avec ou sans fraisage. La découpe (124), notamment sa forme et ses tailles (longueur (k), largeurs minirnale (i) et maximale (d) sur la figure 2a), est agencée pour s permettre une insertion de la languette (220). Le croisement de la saillie (223a, 223b) de la languette (220) insérée avec les bords de la découpe (124) confère une mobilité angulaire relative par rotation sphérique sensiblement dans toutes les directions de la première patte mâle (22) en liaison avec la première patte femelle (12). L'articulation (4) rend donc 10 possible l'articulation relative des deux premières pattes (22, 12) tout en assurant leur emboîtement l'une dans l'autre. Les différentes formes de la découpe (124) vues de dessus sont représentées à titre d'illustrations non exhaustives sur les figures ci-jointes : découpe (124) en forme d'un orifice (125), par exemple circulaire, muni 15 d'une fente (123), par exemple rectangulaire confinée, sur la figure 2a, découpe (124) en forme d'une fente (123), par exemple rectangulaire, ouverte sur l'extrémité longitudinale de la première patte femelle (12), sur la figure 4a, découpe (124) en forme d'un orifice (125), par exemple rectangulaire, 20 muni d'une fente (123), par exemple rectangulaire, ouverte sur la partie latérale de la première patte femelle (12), sur la figure 4b, découpe ('124) formée par deux fentes, par exemple rectangulaires, confinées croisées de manière perpendiculaire, sur la figure 4c, découpe (124) en forme d'un orifice (125), par exemple carré ou 25 rectangulaire, muni d'une fente (123), par exemple rectangulaire confinée, sur la figure 4d. Pour faciliter l'insertion de la languette (220) dans la découpe (124), les parois internes de la découpe (124) peuvent être traitées, par exemple, par limage et/ou par fraisage, de manière à arrondir les angles de la découpe (124). La première patte mâle (22) et la première patte femelle (12) peuvent être agencées sur la bride mobile (2) et le demi-collier fixe (1) 5 respectivement, comme le montrent les exemples illustrés sur les figures 1 à 4, ou vice versa. La première patte mâle (22) et la première patte femelle (12) peuvent respectivement être symétriques ou non par rapport aux plans de symétrie (B-B, A-A) du collier assemblé. 10 Dans une autre variante de réalisation de l'invention, les premières pattes (22, 12) de l'articulation (4) peuvent avoir une géométrie particulière facilitant leur raccordement par articulation sans vis. Comme le montrent à titre d'exemple les figures 1 et 2, chaque première patte (22, 12) comporte une passerelle de renfort (28, 18) plate reliant la portion semi-cylindrique (20, 15 10) avec un corps (221, 121), ce dernier étant prolongé d'une tête (222, 126) plate, par exernple arrondie, formant une extrémité de la première patte (22, 12). Le corps (221, 121) forme le long du plan de symétrie (B-B, A-A) de chaque demi-collier une pente oblique visible sur la figure 1, comprise entre deux surfaces plates, à savoir, la tête (222, 126) et la passerelle de renfort 20 (28, 18). Les pentes obliques formées par les corps (221, 121) de deux premières pattes (22, 12) sont dirigées dans le sens opposé l'une de l'autre et se croisent l'une contre l'autre de manière à assurer que les deux têtes (222, 126) soient parallèles une fois le collier assemblé (figure la). Pour assurer le verrouillage du collier, le système de fixation sans vis 25 (5) comprend au moins deux deuxièmes pattes (23, 11), l'une comportant à son extrémité un tenon (21) ( deuxième patte mâle ), par exemple de forme droite, vue de dessus avec ou sans coupes (p) (figure 3a) ou de forme présentant au moins une saillie latérale, par exemple, en forme de T vue de dessus (figure 3b), l'autre comportant une ouverture (110) correspondante 30 ( deuxième patte femelle ), par exemple, de forme rectangulaire vue de dessus (de longueur (j) et de largeur (f) sur la figure 2a). Cette ouverture (110) est effectuée, par exemple, par poinçonnage et/ou par perçage avec ou sans fraisage. Les tailles et la forme de l'ouverture (110) rendent possibles l'insertion du tenon (21) et sa déformation, comme le montre à titre d'illustration la flèche (F) sur la figure la, assurant ainsi le verrouillage sans vis des deux deuxièmes pattes (23, 11) l'une sur l'autre et, par conséquent, le verrouillage sans vis du collier dans sa totalité. Pour faciliter l'insertion du tenon (21) dans l'ouverture (110), les parois internes de l'ouverture (110) peuvent être traitées, par exemple, par limage et/ou par fraisage, de manière à arrondir les angles de l'ouverture (110). La deuxième patte mâle (23) et la deuxième patte femelle (11) peuvent être agencées sur la bride mobile (2) et le demi-collier fixe (1) respectivement, comme le montrent les exemples illustrés sur les figures 1 à 3, ou vice versa. La deuxième patte mâle (23) et la deuxième patte femelle (11) peuvent respectivement être symétriques ou non par rapport aux plans de symétrie (B-B, A-A) du collier assemblé. La deuxième patte mâle (23) dispose avantageusement d'une géométrie particulière facilitant l'insertion du tenon (21) dans l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle (11) et sa déformation pour verrouiller le collier. Comme le montrent à titre d'exemple les figures 2b et 3a-b, la deuxième patte mâle (23) comporte un pont (27) plat reliant la portion semicylindrique (20) du demi-collier correspondant avec le tenon (21) comprenant un corps (200) prolongé d'un embout (201) plat,par exemple, arrondi, formant une extrémité de la deuxième patte mâle (23). La longueur (s) du corps (200) du tenon (21) est sensiblement égale à l'épaisseur (e) de la bande servant pour la fabrication du collier : s e. Dans une autre variante de l'invention, cette longueur (s) du corps (200) du tenon (21) est supérieure à l'épaisseur (e) de la bande servant pour la fabrication du collier : s > e. Pour assurer l'insertion de l'embout (201) du tenon (21) dans l'ouverture (110), le corps (200) du tenon (21) est courbé de manière à ce que l'embout (201) forme un angle (y) obtus avec le plan constitué par la deuxième patte femelle (11) (figure 1 a). Cet angle (y) obtus entre l'axe (F-O) coïncidant avec la lisière de la deuxième patte femelle (11) et l'axe (E-E) coïncidant avec la lisière de l'embout (201) du tenon (21) est constitué par un angle droit (13) et un angle aigu (a) sur la figure la. La courbure du corps Io (200) du tenon (21) est telle que l'embout (201) forme un segment d'un cylindre imaginaire dont l'axe de symétrie correspond à l'axe (G-G) sur la figure la traversant les corps (221, 121) des premières pattes (22, 12) au milieu de leurs pentes obliques de manière perpendiculaire au plan de symétrie (B-B, A-A) du collier assemblé (figure 3a). Dans l'exemple illustré 15 sur la figure 1 l'axe (G-G) correspond à l'axe de pivot qui se forme entre la bride mobile (2) et le support fixe (1) ou, plus exactement, entre les pentes obliques respectives des corps (221, 121) des premières pattes (22, 12) une fois que l'articulation (4) est assemblée, comme cela sera détaillé ci-dessous. Le matériau de fabrication du collier en général et du corps (200) du 20 tenon (21) en particulier, est tel qu'il rend possible, par exemple, un repliement du corps (200) du tenon (21) dans le sens de la flèche (F) comme illustré dans l'exemple sur la figure la, de manière à remettre l'embout (201) du tenon (21) parallèlement à la deuxième patte femelle (11). Une fois le corps (200) du tenon (21) replié, les axes (E-E) et (F-O) deviennent 25 parallèles ce qui rend l'angle (y = a + p) initialement obtus nul. Le repliement du corps (200) du tenon (21) crée une pente oblique au niveau de l'intersection du corps (200) avec la lisière de l'ouverture (110) agencée dans la deuxième patte femelle (11). L'assemblage du collier selon l'invention va maintenant être décrit en 30 se référant à l'exemple illustré sur les figures 1 à 3 en supposant que le demi-collier fixe (1) est d'ores et déjà fixé sur un mur par le biais du moyen de fixation (14, 15) coopérant avec la vis de fixation (non représentée sur les figures) et la cheville solidaire du mur, comme évoqué précédemment. Pour fixer la bride mobile (2) sur le demi-collier fixe (1) l'utilisateur 5 doit d'abord actionner l'articulation (4). La première étape consiste donc à insérer la languette (220) de la première patte mâle (22) de la bride mobile (2) dans la découpe (124) de la première patte femelle (12) du demi-collier fixe (1). Pour cela, l'utilisateur doit présenter la bride mobile (2) du côté de la face intérieure de la première Io patte femelle (12) du demi-collier fixe (1), de manière à ce que le plan de symétrie longitudinal (B-B) de la bride mobile (2) soit perpendiculaire au plan de symétrie longitudinal (A-A) du demi-collier fixe (1). L'extrémité de la languette (220), c'est-à-dire la tête (222), est placée en face de la découpe (124) et parallèlement à la fente (123), autorisant ainsi l'insertion de la 15 languette (220) dans la découpe (124). En effet, la largeur (n) de la tête (222) de la languette (220) est inférieure ou égale à la longueur (k) de la découpe (124) formée par la fente (123) avec l'orifice circulaire (125) : n k. De même, l'épaisseur (e) de la tête (222) de la languette (220) est inférieure ou égale à la largeur minimale (i) de la découpe (124) : e s i. Pour finir, la 20 languette (220) est insérée dans la découpe (124) jusqu'à la butée des épaulements (29a, 29b) de la passerelle de renfort (28) de la première patte mâle (22) contre la première patte femelle (12). En effet, la largeur (t) de la passerelle de renfort (28) est supérieure à la largeur maximale (d) de la découpe (124) : t > d. 25 La deuxième étape consiste à emboîter la première patte mâle (22) dans la première patte femelle (12). Pour cela, la bride mobile (2) est déplacée dans le plan de symétrie (A-A) du demi-collier fixe (1) jusqu'à ce que l'axe (G-G) du corps (221) de la bride mobile (2) soit perpendiculaire à l'axe de symétrie (Z-Z) de l'orifice circulaire (125) de manière à permettre 30 une rotation de 360 de la bride mobile (2) autour de l'axe (Z-Z) sans que la première patte mâle (en forme de T) de la bride mobile (2) puisse se retirer facilement de la découpe (124) de la première patte femelle (12) du demi-collier fixe (1). Les épaulements (223a, 223b) de la tête (222) de la languette (220) s'appuyant contre la face extérieure de la première patte mâle (12) dans les environs de l'orifice (125) interdisent toute possibilité pour la bride mobile (2) de se séparer du support fixe (1). En effet, la largeur (m) du corps (221) de la bride mobile (2) est inférieure ou égale à la largeur maximale (d) de la découpe (124) : m < d, tandis que la largeur (n) de la tête (222) de la bride mobile (2) est supérieure à la largeur maximale (d) de la découpe (124) : n > d. Puis la bride mobile (2) est mise en rotation à un angle quelconque, par exemple, de 90 , autour de l'axe (Z-Z) de manière à ce que la bride mobile (2) lâchée par l'utilisateur reste emboîtée au demi-collier fixe (1). L'utilisateur n'est donc plus obligé d'immobiliser sa main pour maintenir la bride mobile (2) en contact avec le demi-collier fixe (1). La troisième étape consiste en l'installation par l'utilisateur du tuyau à 1s fixer dans la portion semi-cylindrique (10) du demi-collier fixe (1). Le tuyau peut, par exemple, être coincé à l'aide des deux bossages (16a, 16b) évoqués précédemment sur chaque partie concave de la portion arrondie reliant les pattes de fixation (11, 12) à la portion semi-cylindrique (10) du demi-collier fixe (1). 20 La quatrième étape consiste en l'articulation de la bride mobile (2) autour de l'axe (Z-Z) de manière à ce que : - le plan de symétrie (A-A) du demi-collier fixe (1) se confonde avec le plan de symétrie (B-B) de la bride mobile (2), et à ce que - la face concave intérieure de la portion centrale (20) de la bride mobile (2) 25 soit orientée vers la face concave intérieure de la portion centrale (10) du demi-collier fixe (1). La bride mobile (2) se met donc en position telle que l'embout (201) du tenon (21) de la deuxième patte mâle (23) est orienté perpendiculairement face à l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle 30 (11) du demi-collier fixe (1). La cinquième étape consiste en la coopération entre l'articulation (4) et le système de fixation (5). Elle consiste en pivotement de la bride mobile (2) par rapport au demi-collier fixe (1) autour de l'axe (G-G) traversant le corps (221) au milieu de sa pente oblique de manière perpendiculaire au plan de symétrie (A-A) du demi-collier fixe (1) (figure 3a) afin de placer la bride mobile (2) emboîtée en juxtaposition sur le support fixe (1), formant ainsi un logement tubulaire sensiblement cylindrique destiné à contenir le tuyau à fixer. Compte tenu de la courbure du corps (200) du tenon (21) telle que l'embout (201) forme un segment d'un cylindre imaginaire dont l'axe de ro symétrie correspond à l'axe (G-G), le pivotement de la bride mobile (2) par rapport au demi-collier fixe (1) aboutit à la pénétration de l'ouverture (110) par le tenon (21) jusqu'à ce que la face concave intérieure de la partie semicylindrique (20) de la bride mobile (2) épouse le tuyau coincé à l'aide des deux bossages (16a, 16b). On suppose, dans le présent exemple, que le 15 diamètre extérieur du tuyau à fixer correspond à celui du logement tubulaire sensiblement cylindrique du collier assemblé. De même, on observe que les corps (221, 121) des premières pattes (22, 12) formant l'articulation (4), comprennent chacun une pente oblique décrite ci-dessus, dirigée dans le sens opposé à la convexité des parties centrales (20, 10) respectivement de 20 la bride mobile (2) et du demi-collier fixe (1). Ces pentes obliques opposées l'une à l'autre (figure la) des corps (221, 121) offrent une meilleure mobilité de la bride mobile (2) emboîtée au demi-collier fixe (1) lors des étapes précédentes de l'assemblage du collier. Le collier assemblé à la fin de la cinquième étape, avec la bride 25 mobile (2) encore non verrouillée par déformation du tenon (23) sur le demi-collier fixe (1), est illustré par la figure la. On en déduit clairement que l'embout (201) du tenon (21) de la deuxième patte mâle (23) a pénétré dans l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle (11) sur toute sa longueur (q) (figure 3) et que le pont (27) de la deuxième patte mâle (23) de la bride 3o mobile (2) s'appuie contre la deuxième patte femelle (11) du demi-collier fixe (1). L'embout (201) du tenon (21) se trouve donc du côté de la face extérieure du support fixe (1). L'axe (E-E) coïncidant avec la lisière de l'embout (201) du tenon (21) forme ainsi un angle aigu (a) avec l'axe (D-D) perpendiculaire au plan de la deuxième patte femelle (11) du demi-collier fixe (1) comprenant l'axe (F-O) qui coïncide avec la lisière de la deuxième patte femelle (11). La sixième étape est celle du verrouillage du système de fixation (5). Elle consiste dans le repliement du corps (200) du tenon (21) dans la direction de la deuxième patte femelle (11) comme le montre la flèche (F) sur la figure la. Pour cela l'utilisateur saisit, par exemple à l'aide de ses doigts, d'une pince, d'un tournevis etc., l'embout (201) du tenon (21). Puis, en se servant de l'embout (201) comme d'un levier, il produit, par exemple en un seul mouvement, un repliement du corps (200) en y créant une pente oblique. Dans l'exemple sur la figure la, le repliement du corps (200) est maximal, ce qui permet de remettre la face extérieure de l'embout (201) du tenon (21) contre la face extérieure de la deuxième patte femelle (11) parallèlement à cette dernière. En d'autres termes, une fois le corps (200) replié à son maximum, les axes (E-E) et (F-O) deviennent parallèles, ce qui rend l'angle (y = a+13) initialement obtus nul. Dans une autre variante de l'invention, le repliement du corps (200) dans le sens de la flèche (F) sur la figure la n'est que partiel, de façon que l'angle (y) initialement obtus devienne aigu : 0 < y < (3 = 90 . Dans un mode de réalisation, le repliement mentionné du corps (200) du tenon (21) n'est pas pratiqué. La septième étape qui se substitue alors la sixième étape de repliement consiste à tordre, par exemple en un seul mouvement, le corps (200) en faisant tourner l'embout (201) sur lui-même, soit dans le sens, soit dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour du plan de symétrie (B-B) de la bride mobile (2), de manière que la lisière de l'embout (201) dépasse la largeur (j) de l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle (11). Pour améliorer la fixation de la bride mobile (2) sur le demi-collier fixe (1) par torsion du corps (200), le tenon (21) peut comporter au moins une coupe latérale partielle (de longueur (p) sur la figure 3a) entre l'embout (201) et le corps (200). Une fois le corps (200) tordu, les épaulements de l'embout (201) ainsi créés croisent l'ouverture (110) en verrouillant l'embout (201) sur la face extérieure de la deuxième patte femelle (11) du demi-collier fixe (1). Tout pivotement de la bride mobile (2) autour de l'axe (G-G) est ainsi interdit. Le collier assemblé est donc scellé. En outre, la présence de ces coupes (p) permet avantageusement de tordre le corps (200) sur une largeur (h û 2p) to inférieure à la largeur (h) du corps (200). Il en résulte un avantage pour l'utilisateur en terme d'effort et de temps d'assemblage. Dans une autre variante de ce mode de réalisation (figure 3b) de l'invention, le corps (200) du premier doigt (21) de la bride mobile (2) peut être façonné de manière à présenter au moins une saillie latérale, par 15 exemple, en forme de T, de manière que sa largeur (h û 2p) soit inférieure à celle (h) de l'embout (201). Deux épaulements (9a, 9b) opposés, par exemple, de taille identique (p), dits épaulements du tenon (21), sont façonnés entre le corps (200) et l'embout (201) de manière à ce que le tenon (21) soit, par exemple, symétrique par rapport au plan de symétrie (B-B) de 20 la bride mobile (2). Ces deux épaulements (9a, 9b) du tenon (21) forment un axe transversal perpendiculaire au plan longitudinal de symétrie (B-B) de la bride mobile (2). Bien entendu, ces deux géométries particulières du tenon (21) avec des coupes latérales (p) (figure 3a) ou avec des saillies latérales (en forme 25 de T sur la figure 3b) sont aussi parfaitement compatibles avec le scellement du système de fixation (5) par le repliement du corps (200) au cours de la sixième étape décrite ci-dessus. Enfin, un joint, par exemple caoutchouteux ou analogue, peut être agencé, par exemple, inséré et fixé ou non préalablement à l'aide d'une 30 colle, sur la face intérieure de la portion semi-cylindrique (10, 20) d'au moins l'un des deux demi-colliers (1, 2). Ce joint peut avantageusement servir pour améliorer le serrage d'un tuyau par le logement tubulaire du collier assemblé, par exemple lorsque le diamètre du tuyau est inférieur à celui du logement sensiblement cylindrique du collier selon l'invention. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, le joint comporte un relief qui pénètre dans la rainure formée sur la face intérieure d'au moins un demi-collier suite à l'emboutissage du jonc de renfort sur la face extérieure de ce demi-collier. Outre sa fonction améliorant le serrage, le joint peut être réalisé en matériau éventuellement composite procurant avantageusement une isolation phonique et/ou thermique et/ou antivibratoire et/ou électrique etc. lo Lors du repliement ou de la torsion du corps (200) du tenon (21) par l'une de ses rnains, l'utilisateur peut exercer un appui par l'autre main par-dessus la face extérieure de la portion semi-cylindrique (20) de la bride mobile (2) afin de serrer d'avantage la bride mobile (2) contre le demi-collier fixe (1). Bien entendu, ce même effet peut être obtenu par une seule main en ls tirant l'embout (201) du tenon (21) de la bride mobile (2) de manière à serrer davantage la bride mobile (2) contre le demi-collier fixe (1) lors du repliement ou de la torsion du corps (200). Cette action peut être utile, par exemple, en présence des joints évoqués ci-dessus, pour les écraser davantage contre le tuyau à fixer, en assurant ainsi une meilleure tenue dans le logement 20 tubulaire sensiblement cylindrique du collier assemblé. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention cornme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de 25 réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. Notamment, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple de collier simple, c'est-à-dire, celui dans lequel les demi-colliers (1, 2) 30 présentent une seule portion semi-cylindrique (10, 20) et qui, de ce fait, ne peut fixer qu'un seul tuyau, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans une configuration dans laquelle le collier est au moins double, c'est-à-dire, celui dans lequel les demi-colliers (1, 2) présentent au moins deux portions semi-cylindriques (10, 20) reliées entre elles par une s partie de jonction et qui, de ce fait, peut fixer au moins deux tuyaux. Dans cette configuration du collier double (multiple), le moyen de fixation (14, 15) à un support fixe peut être disposé, par exemple, sur la partie de jonction. De même, dans cette configuration du collier double (multiple), chaque partie de jonction peut disposer d'un système de fixation (5) afin de verrouiller de io manière individuelle, un par un, chaque tuyau fixé par le collier double (multiple). De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'un collier dont chaque demi-colliers (1, 2) comprend une portion (centrale) en forme de gouttière semi-cylindrique (10, 20), on comprendra que l'invention 15 puisse également être utilisée dans le cas d'une gouttière de forme quelconque. Cette forme peut, par exemple, être axisymétrique ou non axisymétrique. Ainsi, les sections du logement tubulaire du collier assemblé peuvent présenter des contours fermés quelconques (cercle, ovale, parallélogramme, trapèze, triangle etc). 20 Enfin, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple de collier dont chaque demi-collier (1, 2) est fabriqué en une seule pièce, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans le cas où au moins un demi-collier (1, 2) est composé à l'aide des pièces multiples reliées les unes aux autres, par exemple, s'emboîtant les unes dans les autres à 25 l'aide de crochets ou analogue à la manière d'un puzzle
Collier de fixation pour tuyauterie constitué de deux éléments formant chacun un demi-collier dont l'un est fixe et l'autre forme une bride mobile,chaque élément comprenant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers l'élément en vis-à-vis, et formant un logement tubulaire lorsque les deux éléments sont assemblés,chaque demi-collier se prolongeant vers l'extérieur de chaque côté par une patte,les pattes des deux demi-colliers coopérant deux à deux et formant une articulation et un système de fixation,caractérisé en ce quele système de fixation permettant le verrouillage du collier sans vis comporte respectivement une deuxième patte mâle munie d'un tenon et une deuxième patte femelle munie d'une ouverture,en ce que le tenon est susceptible d'être déformé une fois inséré dans l'ouverture.
1. Collier de fixation pour tuyauterie ou analogue constitué d'au moins deux éléments distincts formant chacun un demi-collier (1, 2) dont l'un est fixe (1) pourvu d'un moyen de fixation (14, 15) à un support fixe et l'autre 5 forme une bride mobile (2), chaque élément comprenant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers l'élément en vis-à-vis, et formant au moins un logement tubulaire prévu pour le passage de la tuyauterie ou analogue lorsque les deux éléments sont assemblés, lo chaque demi-collier (1, 2) se prolongeant vers l'extérieur de chaque côté par une patte (11, 12, 23, 22), les pattes des deux demi-colliers (1, 2) coopérant deux à deux (11, 23), (12, 22) et formant une articulation (4) et un système de fixation (5), caractérisé en ce que 15 le système de fixation (5) permettant le verrouillage du collier sans vis comporte respectivement une deuxième patte mâle (23) munie d'au moins un tenon (21) et une deuxième patte femelle (11) munie d'au moins une ouverture (110) correspondant au tenon (21), en ce que le tenon (21) est susceptible d'être déformé une fois inséré 20 dans l'ouverture (110). 2. Collier de fixation selon la 1, caractérisé en ce que le tenon (21) de la deuxième patte mâle (23) inséré dans l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle (11) forme un angle obtus (y) avec la deuxième patte femelle (11). 25 3. Collier de fixation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la déformation du tenon (21) de la deuxième patte mâle (23) inséré dans l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle (11) s'opère par repliementd'un corps (200) du tenon (21) lors du déplacement d'un embout (201) du tenon (21) dans la direction de la deuxième patte femelle (11). 4. Collier de fixation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la déformation du tenon (21) de la deuxième patte mâle (23) inséré dans l'ouverture (110) de la deuxième patte femelle (11) s'opère par torsion d'un corps (200) du tenon (21) lorsqu'un embout (201) du tenon (21) est tourné sur lui-même. 5. Collier de fixation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'embout (201) du tenon (21) présente au moins une saillie latérale ~o ou une coupe latérale. 6. Collier de fixation selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'articulation (4) sans vis des deux demi-colliers (1, 2) comporte respectivement une première patte mâle (22) munie d'au moins une languette (220) présentant au moins une saillie latérale (223a, 223b) et une 15 première patte femelle (12) munie d'au moins une découpe (124) correspondant à la languette (220), en ce que la découpe (124) est agencée pour permettre une insertion de la languette (220), et en ce que le croisement de la saillie (223a, 223b) de languette (220) 20 insérée avec les bords de la découpe (124) confère une mobilité angulaire relative par rotation sphérique sensiblement dans toutes les directions de la première patte mâle (22) en liaison avec la première patte femelle (12). 7. Collier de fixation selon la 6, caractérisé en ce que les deux premières pattes (22, 12) formant l'articulation (4) comportent 25 chacune une passerelle de renfort (28, 18) plate reliant le demi-collier correspondant avec un corps (221, 121) prolongé d'une tête (222, 126) plate formant une extrémité de la première patte (22, 12), en ce que le corps (221, 121) forme le long du plan de symétrie (B-B, A-A) de chaque demi-collier une pente oblique comprise entre la tête plate 30 (222, 126) et la passerelle de renfort (28, 18), eten ce que les pentes obliques formées par les corps (221, 121) de deux premières pattes (22, 12) sont dirigées dans le sens opposé l'une de l'autre et se croisent l'une contre l'autre une fois le collier assemblé. 8. Collier de fixation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un jonc de renfort (25) est formé par emboutissage sur la face extérieure d'au moins un demi-collier (2), créant une rainure sur la face intérieure de ce demi-collier (2). 9. Collier de fixation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un joint est agencé sur la face intérieure d'au lo moins un demi-collier. 10. Collier de fixation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un demi-collier (1) comporte au moins un bossage (16a, 16b) sur chaque côté du demi-collier (1) le reliant avec la patte de fixation (11, 12), les bossages (16a, 16b) étant disposés en regard 15 deux à deux.
F,C
F16,C07
F16L,C07D
F16L 3,C07D 257
F16L 3/10,C07D 257/04
FR2897218
A1
SYSTEME DE MESURE D'AUDIENCE DE MEDIAS SUR AU MOINS UN RESEAU DE COMMUNICATION INTERNET
20,070,810
La présente invention concerne un système de mesure d'audience de médias sur au moins un réseau de communication 5 comme un réseau de communication Internet. Dans l'état de la technique, il est connu de réaliser la mesure d'audience sur la base d'un groupe d'utilisateurs d'un média déterminé ou selon un autre point de vue de l'invention, sur la base d'un panel d'individus ayant accès à un média déterminé. Chaque 10 utilisateur du groupe ou individu du panel est sélectionné sur la base de critères statistiques déterminés et y adhère de son plein gré. Un appareil spécialisé installé chez l'utilisateur ou individu du panel permet de détecter les actions exécutées par l'utilisateur et de les comptabiliser sur une période de temps donnée. L'appareil 15 spécialisé de mesure d'audience est alors connecté à un centre d'élaboration de statistiques qui permet de fournir des résultats statistiques d'audience du média déterminé mesuré à l'aide des appareils spécialisés qui retournent des données d'audience sur la base du groupe d'utilisateurs observés. 20 Cette technique de mesure d'audience est bien connue dans le domaine des médias traditionnels que constituent la télévision et la radiodiffusion notamment. Cependant, il est apparu un besoin d'appliquer cette technique de mesure d'audience à d'autres médias comme ceux qui apparaissent sur le réseau Internet. 25 Dans l'état de la technique, on a déjà proposé de réaliser une détection des actions de tout utilisateur d'un site Web offrant un contenu à l'aide de petits fichiers installés sur la machine de l'utilisateur et qui y sont créés à l'aide de courts programmes insérés dans le contenu que l'utilisateur demande en se connectant au site 30 fournisseur de contenus. De tels fichiers, dénommés "cookies", peuvent être édités par une application exécutée sur le site serveur de contenus de sorte que les actions précédemment exécutées sur le site par l'utilisateur qui se connecte soient repris de manière à préparer un envoi plus rapide et mieux ciblé de contenus à son intention. Cependant, à cause notamment de politiques de confidentialité et de réglementation concernant les droits individuels, il n'est pas possible d'obtenir des informations analogues à celles issues d'une étude d'audience réalisée sur un média traditionnel radiodiffusé. Dans l'état de la technique, on a aussi proposé d'insérer dans les contenus demandés par le navigateur d'un utilisateur d'un site Internet des marqueurs qui sont de petits programmes ou scripts à l'aide desquels il est possible de collecter des données associées à l'utilisation d'une machine donnée et qui sont transférées vers le site qui a émis le marqueur. Cependant, dans cette technique de marqueur, ainsi qu'il sera exposé plus loin, il n'est pas possible de dépasser un certain niveau d'analyse de données personnelles à cause notamment des réglementations en matière de protection des droits individuels. On dit qu'une telle technique de mesure de trafic est centrée sur le site qui a émis le marqueur. Cependant, une telle technique ne permet pas de déterminer réellement les éléments d'audience associés à des caractères personnels d'un utilisateur de contenu. Par ailleurs, dans le domaine technique de la mesure d'audience ou de la mesure de trafic sur des réseaux de communication, un utilisateur ou le comportement d'un utilisateur du réseau sur une machine donnée est représentée par un objet informatique comme une table de données selon une forme ou structure de donnée prédéterminée. Dans la suite, le terme d'utilisateur sera pris selon le contexte ou bien comme référant à un individu déterminé ou bien comme référant à sa représentation sous forme d'un objet informatique comme une table de données d'utilisation d'au moins une machine connectée à au moins un réseau de communication déterminé. Par ailleurs, on s'est aperçu que chaque utilisateur du media pouvait se connecter à un media déterminé ou bien par un autre réseau, ou bien sur une autre machine sur le même réseau. Particulièrement quand cet individu appartient à un panel traditionnel, ses usages n'utilisent pas alors tous l'appareil de mesure d'audience. On a donc analysé les différents usages en distinguant les lieux de connexion et les individus qui utilisent les réseaux de communication de ces lieux de connexion. On s'est aperçu que les dispositifs de mesure d'audience ne permettaient pas de tenir compte des individus qui se connectent dans au moins deux lieux différents, sur le même réseau ou sur des réseaux différents. Par exemple ; la mesure d'audience par panel est restreinte aux accès aux médias limités en nombre d'utilisateurs (exclusion des PC en libre service, des cybercafés...) dans l'application au réseau de communication dénommé Internet. C'est un avantage de la présente invention de proposer un 20 système permettant de résoudre les inconvénients de l'état de technique précité. En effet, la présente invention concerne un système de mesure d'audience sur une collection de réseaux comportant au moins un réseau de communications, dans lequel une pluralité 25 d'utilisateurs prédéterminés est associée à un premier jeu de machines connectées à un réseau de ladite collection de réseaux, dans une première zone d'utilisation et à au moins un second jeu de machines connectées à un réseau de ladite collection de réseaux, dans une seconde zone d'utilisation. 30 Le système de l'invention consiste en ce qu'un moyen de calcul est prévu pour produire, à partir du premier jeu de machines, des sosies d'utilisateurs pour au moins une autre zone d'utilisation de manière à reconstituer la pluralité des utilisateurs. Selon un aspect de l'invention, le système de mesure d'audience comporte un premier composant qui comporte des moyens pour produire des données de cadrage par zone d'utilisation à partir d'une mesure déclarative d'utilisation du média par zone d'utilisation sur une période de temps donnée sur la base d'un échantillon d'utilisateurs du média. Selon un aspect de l'invention, le système de mesure d'audience comporte un second composant qui comporte des moyens pour produire une liste de fréquences théoriques d'utilisation du média sur les autres zones d'utilisation sur la base des données de cadrage produites par ledit premier composant et sur la base de données {NV_s(i), NP_s(i) ; i, s} regroupant le nombre de visites NV_s(i) et le nombre de pages vues NP_s(i) pour chaque utilisateur i de l'échantillon analysé en référence au site s, la base étant produite par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur. Selon un aspect de l'invention, le système de mesure d'audience comporte un troisième composant pour exécuter un tirage équilibré de sosies d'utilisateurs faisant partie d'une zone d'utilisation non couverte par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur parmi les utilisateurs membres du panel qui comporte un premier module de formatage selon un format déterminé des données individuelles et de la base de données {NV_s(i), NP_s(i) ; i ; s} regroupant le nombre de visites NV_s(i) et le nombre de pages vues NP_s(i) pour chaque utilisateur i de l'échantillon analysé produite par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur et pour un média s donné, ainsi que des moyens pour produire une récupération de données individuelles des dits sosies de sorte qu'un moyen de concaténation des données précitées produise des fichiers de données individuelles intégrant les individus de ladite zone des sosies. Selon un aspect de l'invention, le système de mesure d'audience comporte un quatrième composant qui traite les données issues des premier et second composants de manière à déterminer les utilisateurs se trouvant à l'intersection de la zone d'utilisation couverte par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur et des autres zones d'utilisation et à calculer un taux de sondage permettant la sélection aléatoire d'enregistrements de la base de données initiale de manière à produire des données individuelles intégrant les données d'audience depuis les autres zones d'utilisation des utilisateurs se trouvant à l'intersection de la zone d'utilisation couverte par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur et des autres zones d'utilisation. Selon un aspect de l'invention, le système de mesure d'audience comporte un cinquième composant de réalisation d'un calage des résultats calculés à partir de la base de données issues des troisième et quatrième composants issue d'un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur sur ceux provenant d'un système de mesure de trafic centré sur le site de manière à produire une base de données d'audience d'une pluralité de sites Internet tenant compte de l'ensemble des domaines d'utilisation du média. D'autres avantages et caractéristiques seront mieux compris à l'aide de la description et des figures annexées parmi lesquels : - la figure 1 représente un système de l'état de la technique permettant de suivre les activités depuis un site fournisseur de contenus vers un utilisateur quelconque ; - la figure 2 représente un système de l'état de la technique permettant de suivre les activités d'une personne membre d'un groupe d'utilisateurs prédéterminés vers un nombre indéterminé de sites fournisseurs de contenus ; - la figure 3 représente une partition de la population des utilisateurs selon les zones d'utilisation du média permettant de comprendre l'invention ; - la figure 4 représente un organigramme des traitements successifs que le système de l'invention applique - la figure 5 représente un mode de réalisation d'un premier composant du système de mesure d'audience de la présente invention selon un mode particulier de réalisation - la figure 6 représente un mode de réalisation d'un second 10 composant du système de mesure d'audience de la présente invention selon un mode particulier de réalisation - la figure 7 représente un mode de réalisation d'un troisième composant du système de mesure d'audience de la présente invention selon un mode particulier de réalisation 15 - la figure 8 représente un mode de réalisation d'un quatrième composant du système de mesure d'audience de la présente invention selon un mode particulier de réalisation - la figure 9 représente un mode de réalisation d'un cinquième composant du système de mesure d'audience de la 20 présente invention selon un mode particulier de réalisation. Dans la suite du texte, on utilisera selon le contexte le concept de mesure d'audience quand il s'agit d'utilisation relatives à un utilisateur déterminable, et de mesure de trafic quand l'utilisateur n'est pas directement identifiable. Cependant, le terme de mesure 25 d'audience sera compris comme s'appliquant aussi le cas échéant au terme de mesure de trafic. Le terme de zone d'utilisation indique selon le contexte le domaine d'activité sur au moins un réseau de communication sur lequel est diffusé ou mis à disposition un media comme un contenu éditorial, ou les utilisateurs exerçant une activité 30 dans tout ou partie d'une zone d'utilisation, par exemple des utilisateurs appartenant simultanément aux caractéristiques des utilisateurs de zones d'utilisation différentes. Un réseau de communication peut être composé par exemple par un réseau selon une technique déterminée, par exemple le réseau Internet composés d'une pluralités de sites de mise à disposition de contenus ou de diffusion en flux, mais aussi la relation d'un tel réseau par le biais d'une passerelle gateway comme le réseau Internet atteint depuis un réseau de téléphonie cellulaire par exemple comme le réseau GSM, ou encore comme un réseau de télédiffusion relayé par une passerelle sur le réseau Internet. À la figure 1, on a représenté un système de mesure de trafic basé sur la technique des marqueurs ainsi qu'il est connu dans l'état de technique. Un serveur de collecte et de mesure de trafic 1 est connecté par un moyen de connexion 4 au réseau Internet 7 pour au moins un producteur de contenus 2 qui a établi un site permettant d'offrir des contenus à des utilisateurs comme l'utilisateur 3. L'utilisateur 3 dispose d'un logiciel dénommé "navigateur", qui est doté de ressources pour exécuter localement de petits programmes, souvent appelés "scripts", qui permettent de détecter un certain nombre d'actions menées par l'utilisateur quand il est connecté sur un site offreur de contenus 2. À cette fin, le serveur de collecte et de mesure de trafic 1 dispose d'une ressource 8 de production de marqueurs, sous forme de scripts qui sont adaptés aux données de mesure de trafic que le site offreur de contenus souhaite connaître. Lors de l'adhésion de l'éditeur du site 2 offreur de contenus à un contrat de mesure de trafic avec l'exploitant du serveur de collecte et de mesure de trafic 1 assimilé ici à de la mesure d'audience, la ressource 8 de production de marqueurs reçoit un certain nombre de données susceptibles de préparer les marqueurs destinés à être insérés dans au moins une page du site 2 offreur de contenus. À cet effet, lors d'une procédure de requête de chargement, un marqueur 9 est téléchargé sur le site offreur de contenus et, à l'aide d'un outil d'édition adapté chez le site offreur de contenus 2, le marqueur est inséré lors d'une opération d'insertion de marqueurs 11 dans la page cible. Lors d'une requête d'accès à la page présentée par un utilisateur arbitraire doté d'un navigateur 3, la page est téléchargée selon le chemin 12 à travers une ressource d'accès au réseau Internet 5 disponible sur le site de production et à travers le moyen d'accès à Internet 6 associé à l'utilisateur requérant, la page demandée est téléchargée dans le navigateur 3 sous forme d'une page consultable 15. Sur cette page, l'utilisateur peut exécuter un certain nombre d'actions comme : - - cliquer sur un lien hypertexte ; -- saisir un champ de formulaire ; - - déplacer la souris au-dessus d'une zone comme une image ; etc. Lors du téléchargement de la page 15, le navigateur 3 décode le marqueur 16 inséré dans la page et le compile en fonction des actions qui sont autant d'événements que le code exécutable inscrit dans le marqueur est capable de détecter et de rapporter sous forme de données qui peuvent être retournées selon un schéma 17 dans une requête HTTP, par exemple, ou bien à destination du producteur de contenus 2, ou bien préférentiellement, dans le cas de la mesure de trafic, vers le serveur 1 de collecte et de mesure de trafic. Dans ce second cas, qui correspond à l'état de la technique de la présente invention, les données inscrites dans le marqueur sont transmises par le chemin 18 vers la ressource d'accès 4 du serveur de collecte et de mesure de trafic 1 de sorte que le marqueur comportant les données caractéristiques de mesure de trafic sont compilées dans une ressource 20 de compilation de données de mesure de trafic associées à la fois au site offreur de contenus 2, d'une part, et au navigateur 3 ayant retransmis les données de marqueur, d'autre part. L'ensemble des données qui sont alors récoltées par le serveur 1 de collecte et de mesure de trafic, en provenance de tous les utilisateurs du site 2 offreur de contenu, mais aussi de tous les utilisateurs des autres sites (non représentés) offreurs de contenus et abonnés au serveur 1 de mesure de trafic, sont alors téléchargés par un lien interne de téléchargement vers un processeur statistique 22 qui exploite les données compilées dans la ressource 20 en leur appliquant des traitements statistiques dont les résultats sont transférés dans une base de données 23 qui est alors mise à jour périodiquement, par exemple tous les jours ou toutes les heures. À l'issue d'une période de compilation de données de mesure de trafic, une ressource 24 de fourniture de mesures de trafic est alors connectée à l'aide d'une liaison convenable, comme le réseau Internet lui-même, à l'aide d'une ressource de connexion 25 à l'ensemble des abonnés al ... aN, qui détiennent chacun au moins un site fournisseur de contenus comme le site 2 dont les pages portent des marqueurs provenant serveur de mesure de trafic 1. Ainsi qu'on l'a décrit ci-dessus, une telle mesure de trafic est dirigée vers un module d'utilisation de données de trafic des sites fournisseurs de contenus, mais ne donne aucune indication concernant les caractéristiques personnelles des utilisateurs qui se sont connectés et qui ont fait des requêtes de consultation des contenus des abonnés du serveur de mesure de trafic 1. En effet, les données collectées sont associées aux navigateurs des utilisateurs et non aux utilisateurs eux-mêmes. Un utilisateur utilisant plusieurs navigateurs ne pourra par conséquent être identifié comme unique. De plus, il n'est pas permis de détecter des données personnelles à l'insu des utilisateurs et il en résulte que la quantité et la pertinence des données qui permettent de caractériser les activités des utilisateurs sur le média constitué par le réseau Internet sont extrêmement réduites. Il en résulte que les éditeurs de contenus disposent d'informations insuffisantes pour orienter la politique éditoriale des contenus à destination des utilisateurs habituels ou encore qu'il est peu efficace de réaliser des organisations de campagnes de publicité si on cherche à les adapter à des individus réels. Dans un autre état de la technique, dont un mode de réalisation est représenté à la figure 2, un institut de mesure d'audience a réalisé la formation d'un groupe d'utilisateurs en utilisant les techniques statistiques de formation de panels représentatifs ainsi qu'il est connu dans la mesure d'audience sur les médias traditionnels. À la figure 2, en a représenté plusieurs utilisateurs appartenant au groupe d'utilisateurs constituant le panel de mesure d'audience P, les utilisateurs possédant chacun un ou plusieurs poste d'accès à Internet PIOI à PNON, s'il existe N utilisateurs dans le panel P. Chaque poste d'utilisateur comme le poste PIO, comporte comme il est connu une ressource d'accès 33 au réseau Internet par laquelle est connecté au moins un navigateur 31 qui est sous le contrôle d'un logiciel 32 qui est exécuté sur le processeur des postes de travail de sorte que les actions de l'utilisateur dont les paramètres personnels ont été pris en compte lors de la formation du panel, sont eux-mêmes retournées par une ressource d'accès 34 à un réseau de connexion à l'institut de mesure d'audience. L'institut de mesure d'audience possède un ensemble 35 de traitements des actions enregistrées par les logiciels de mesure d'activité des différents postes PRO, à PNON qui lui sont connectés par une ressource d'accès 34 ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Ainsi qu'il est connu, l'ensemble 35 de traitements des actions enregistrées par les logiciels de mesure d'activité est connecté à une base de données 36 qui stocke les résultats produits selon des méthodes statistiques connues de mesure d'audience. La détermination des résultats d'audience est périodiquement rapportée par un moyen 37 de génération de rapport d'audience. Le rapport d'audience est alors diffusé aux abonnés TI à Tp. Lorsqu'un utilisateur membre du panel P, comme l'utilisateur P,, se connecte par sa ressource d'accès Internet 33 au site PC1 des divers producteurs de contenus présents sur le Web comme PC1 à PCP, les actions de connexion qu'il exécute sont détectées par le logiciel 32 qui enregistre des données d'activité et les transmet à l'ensemble 35 de traitement de données d'activité. Par contre, si un utilisateur non membre du panel P se connectait au site 51, l'institut de mesure d'audience 3437 ne comptabilise pas, bien entendu, ses activités. À la figure 3, on a représenté une répartition des utilisateurs du groupe d'utilisateurs prédéterminés mise en oeuvre dans l'invention. Du fait de la spécialité du média Internet, les utilisateurs, membres du panel ou du groupe d'utilisateurs prédéterminés sont des personnes physiques qui se répartissent en plusieurs zones d'utilisation, ou ainsi qu'on l'a défini plus haut de domaines d'utilisation des médias diffusés sur le réseau Internet et qui sont principalement : - - le domaine de l'utilisation domestique D dans lequel un utilisateur personnel consulte des contenus sur Internet depuis un ordinateur connecté à son domicile ; et - - le domaine de l'utilisation professionnelle LT dans lequel un utilisateur personnel consulte des contenus sur Internet depuis un ordinateur connecté à son lieu de travail. Dans une analyse perfectionnée selon l'invention, on a déterminé un troisième domaine AL qui est constitué par les autres lieux qui ne sont donc, ni du domaine D de l'utilisation domestique, ni du domaine LT de l'utilisation professionnelle. Il s'agit du domaine de l'utilisation en d'autres lieux. Ainsi qu'il a été représenté au graphique, certains utilisateurs qui appartiennent à un domaine d'utilisation déterminée peuvent aussi appartenir à un ou l'autre des autres domaines pris en compte dans la mesure d'audience. Particulièrement pour les utilisateurs appartenant au domaine D d'utilisation domestique ou au domaine LT sur les lieux de travail de l'utilisation professionnelle, il est possible qu'ils accèdent à Internet dans le domaine d'utilisation AL. Dans ce cas, leur utilisation d'Internet sur le domaine d'utilisation AL n'est pas pris en compte en l'état de la technique dans le système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur tel que représenté en figure 2, ce qui limite le champ de la mesure d'audience sur le groupe d'utilisateurs prédéterminés à leur domaine d'origine D ou LT. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, pour permettre de comptabiliser dans la mesure d'audience des utilisateurs qui ne se trouvent pas en utilisation déclarée habituelle dans un des domaines D ou LT, on réalise à l'aide d'une ressource de création de sosies, la construction de sosies des utilisateurs exclusifs d'Internet sur le domaine d'utilisation AL. On va maintenant décrire à l'aide de la figure 4 les étapes principales suivies par le système de mesure d'audience selon l'invention. L'objectif est de produire une mesure d'audience unique représentant l'ensemble des lieux de connexion associés à au moins deux domaines comme les domaines décrits à l'aide de la figure 3, sur un territoire donné comme un territoire national, en conservant les avantages des systèmes de mesure d'audience liés à l'observation des comportements individuels sur l'ensemble des sites Internet. Un autre objectif du système de l'invention est d'intégrer un processus de production de rapports d'audience qui doivent être produits de manière à permettre la gestion éditoriale et publicitaire des sites mesurés. En effet, c'est en fonction d'indicateurs statistiques et de leurs variations qu'un producteur de contenus est capable de modifier le contenu mis à disposition des utilisateurs des sites Internet de façon à améliorer son audience. Il en résulte que le traitement des données collectées auprès du panel d'utilisateurs, ainsi que le traitement proprement dit du système de l'invention permettant de tenir compte d'utilisations hors la zone d'utilisation prédéterminée du panel, doivent être effectués suivant la même périodicité. Le système de mesure d'audience selon l'invention comporte des moyens permettant, à partir d'au moins deux sources de données relatives à la mesure de trafic et/ou à la mesure d'audience d'un site Internet ou d'un media disponible ou diffusé sur un autre réseau de communications ainsi que d'une ressource additionnelle, de produire un fichier de données individuelles de même format que celui issu du système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur et qui soit représentatif de l'ensemble des domaines regroupant les lieux de connexion sur un territoire donné, comme le territoire national. Lorsque un système de mesure d'audience utilise un groupe prédéterminé d'utilisateurs de sites Internet, dans l'état de la technique ainsi qu'il a été exposé notamment à l'aide de la figure 2, deux phénomènes ne sont pas pris en compte par un tel système de mesure d'audience : -- les connexions à Internet des membres du panel ou groupe d'utilisateurs prédéterminé depuis des domaines d'utilisation d'Internet qui ne sont pas équipés des ressources de mesure d'audience caractéristiques du système de mesure d'audience sur groupe prédéterminé d'utilisateurs de sites Internet ; et - - l'ensemble des connexions à Internet produites par les individus se connectant à Internet exclusivement depuis des domaines d'utilisation d'Internet qui ne sont pas équipés des ressources de mesure d'audience caractéristiques du système de mesure d'audience sur groupe prédéterminé d'utilisateurs de sites Internet. À la figure 3, on a représenté trois domaines qui sont respectivement : - - le domaine D des utilisateurs du groupe prédéterminé d'utilisateurs qui se connectent à ('Internet par l'intermédiaire d'une machine sur le domicile ; - - le domaine LT des utilisateurs qui se connectent par l'intermédiaire d'une machine sur le lieu de travail ; et -- le domaine AL des utilisateurs, quelque soit leur appartenance ou non au groupe prédéterminé d'utilisateurs, et qui se connecte à des machines qui ne sont ni sur le domicile ni sur le lieu de travail. On détermine ainsi au moins six zones d'intersection de domaines qui sont : - - la zone Dl des membres du domaine D du domicile qui opèrent aussi depuis le domaine LT des lieux de travail ; - - la zone D5 des membres du domaine LT des lieux de travail qui opèrent aussi sur le domaine AL des autres lieux ; - - la zone D4 des membres du domaine AL des autres lieux qui opèrent aussi dans le domaine D du domicile ; - - la zone D2, interne à la zone Dl, des membres du domaine D du domicile qui opèrent depuis le domaine LT des lieux de travail, mais aussi depuis le domaine AL des autres lieux ; - - la zone D3, interne à la zone D4, des membres n'opèrent que du domaine AL des autres lieux et du domaine D du domicile ; - - la zone D6, interne à la zone D5, des membres qui n'opèrent que depuis le domaine LT des lieux de travail et du domaine AL des autres lieux. Pour pallier les limites du système de mesure d'audience dans l'état de la technique ainsi qu'il a été exposé notamment à l'aide de la figure 2, le système de mesure d'audience de l'invention exécute un traitement de cinq étapes qui sont résumées dans l'organigramme de la figure 4. À l'étape El, on réalise une production de données de cadrage ; puis à l'étape E2, on exécute le calcul de structures théoriques; puis à l'étape E3, on exécute le tirage de sosies d'utilisateurs faisant partie d'un domaine non couvert par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur parmi les utilisateurs membres du panel P ; puis à l'étape E4, on exécute la simulation des actions effectuées dans des domaines qui ne sont pas comptabilisés dans un système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur par les utilisateurs se trouvant à l'intersection du domaine couvert par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur et des autres domaines ; et à l'étape E5, on exécute le calage des résultats d'audience produits à partir de la base de données individuelles intégrant l'audience depuis les autres domaines sur ceux produits par le système de mesure centrée sur le site. On va maintenant expliciter les dispositions exécutées lors des cinq étapes précitées en décrivant les composants mis en oeuvre dans le système de mesure d'audience de l'invention pour exécuter ces étapes de traitement. Le système de mesure d'audience de l'invention comporte un premiercomposant de production de données de cadrage M1, représenté à la figure 5. Le composant de production de données de cadrage M1 consiste en un moyen pour caractériser les profils sociodémographiques et les usages Internet pour chacun des domaines ou zones pris en compte dans l'organisation choisie de la mesure d'audience. À la figure 5, on a représenté la source des données de mesure d'audience qui sont prises en compte dans un mode de réalisation par le premier composant du système de mesure d'audience de l'invention. Cette source des données a été modélisée sous la forme de domaines principaux, respectivement l'union DT des domaines D du domicile et LT des lieux de travail et le domaine des autres lieux, dit domaine AL. L'intersection des deux domaines représente la zone ALNE des utilisateurs qui opèrent à la fois dans le domaine DT et dans le domaine AL tandis que les zones DTE et ALE sont des zones dans lesquelles les membres opèrent exclusivement sur l'un des domaines. L'invention ne se limite pas à cette répartition de domaines, ni aux qualifications de ces domaines. Le moyen pour caractériser les profils sociodémographiques et les usages Internet pour chacun des domaines ou zones pris en compte comporte une ressource M11 pour sélectionner un échantillon d'utilisateurs d'Internet, dont la taille est calculée de manière que chaque sous-population ait une taille supérieure à un seuil minimal prédéterminé. De manière préférée, la ressource de sélection d'un échantillon d'utilisateurs comporte un moyen de contact permettant d'établir un formulaire d'interrogation de manière à renseigner les valeurs mesurables qui seront décrites plus loin. Le premier composant M1 comporte aussi un moyen M12 pour produire un ensemble déterminé de paramètres mesurables permettant de spécifier le profil sociodémographique et l'usage d'Internet pour chaque individu de l'échantillon. Le moyen pour caractériser les profils sociodémographiques et les usages Internet pour chacun des domaines ou zones pris en compte comporte ensuite une ressource Al pour conduire une première analyse de détermination des caractéristiques discriminantes permettant de différencier les individus de la zone ALE des individus du domaine DT. Dans un exemple de réalisation, la ressource Al pour conduire une première analyse comporte un moyen Al 1 pour réaliser une analyse discriminante sur un sous-échantillon contenant les zones ALE et DT. Le moyen pour isoler des variables explicatives permet d'appliquer des méthodes statistiques connues d'analyse discriminante à une variable de type booléen ALE et aux variables de profil sociodémographique et d'usages d'Internet sur la base des paramètres mesurables du profil sociodémographique et de l'usage d'Internet produits par le moyen M12. Le moyen pour caractériser les profils sociodémographiques et les usages Internet pour chacun des domaines ou zones pris en compte comporte ensuite une ressource A2 pour conduire une seconde analyse de détermination d'une variable de différenciation entre deux zones ou domaines, comme une différenciation entre les zones ALNE et DTE en terme de profil sociodémographique et d'usages d'Internet dans la zone d'utilisation DT commune aux individus des zones ALNE et DTE. Dans un exemple de réalisation, la ressource pour conduire une seconde analyse comporte un moyen A21 pour réaliser une analyse discriminante sur un sous-échantillon contenant les zones ALNE et les zones DTE. Le moyen pour isoler des variables explicatives consiste à appliquer des méthodes statistiques connues d'analyse discriminante à une variable de type booléen ALNE et aux variables de profil sociodémographique et d'usages d'Internet dans la zone DT. Le premier composant de production de données de cadrage comporte enfin une ressource M13 pour générer selon un format de données prédéterminé les listes S141 et S142 des variables discriminantes des comportements des individus caractéristiques des zones respectives ALE et ALNE. Ces listes S141 et S142 constituent les données de cadrage au sens de l'invention. Elles comportent notamment les données de profil des utilisateurs de zones de type ALE et les données de profil des zones de type ALNE. Le système de mesure d'audience de l'invention comporte un second composant M2 de mise en cohérence des données de cadrage S141 et S142 issues du premier composant M1 avec les données issues des mesures d'audience centrées sur les utilisateurs au moyen d'un système du genre représenté à la figure 2. Un mode particulier de réalisation du second composant du système de mesure d'audience de l'invention a été décrit à l'aide de la figure 6. Le second composant M2 de mise en cohérence des données de cadrage reçoit les listes formatées S141 et S142 des données caractéristiques des utilisateurs issues du premier composant M1, ainsi qu'une liste formatée des données caractéristiques des mesures d'audience centrée sur les utilisateurs selon le principe d'un système de mesure d'audience selon la figure 2. Le second composant M2 produit en sortie les listes S241 et S242 de fréquences théoriques d'usages Internet caractéristiques des utilisateurs des zones respectives ALE et ALNE, ces fréquences théoriques d'usages Internet étant transmises comme données d'entrée des troisième et quatrième composants du système de mesure d'audience de l'invention qui seront décrits plus loin. Le second composant M2 comporte essentiellement un premier module M21 qui exécute le calcul de coefficients d'ajustement des données présentées à son entrée respectivement : - - une entrée E21 a qui prélève les données déclaratives d'utilisation Internet pour les individus appartenant au domaine DT dans l'échantillon généré par la ressource M11; et - - une entrée E21 b qui prélève des données caractéristiques de l'activité des utilisateurs du domaine DT issu du système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur du genre de celui représenté à la figure 2. Le coefficient d'ajustement produit par le premier module M21 est calculé comme le rapport des taux d'usages mesurés par le système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur dans la zone d'utilisation DT du domicile et des lieux de travail pour la population comptabilisée dans le domaine DT sur les taux usages comptabilisés dans l'échantillon prélevé sur cette même population. Le module d'ajustement M21 produit un coefficient d'ajustement pour chaque donnée mesurée caractéristique de l'échantillon d'utilisateurs prédéterminé. Le second composant M2 comporte ensuite un second module M22 qui permet de déterminer des modalités pour le calcul d'une variable de fréquence de connexion à Internet. Dans l'exemple de réalisation, les modalités sont prévues : - - pour tous les jours ; - - pour presque tous les jours ; -deux à trois fois par semaine ; et - - une à trois fois par mois. Bien entendu dans d'autres exemples de réalisation, il existe d'autres modalités pour le calcul d'une variable de fréquence de connexion Internet. Le second composant M2 comporte ensuite un troisième module M23 qui permet de déterminer le découpage en nombre de jours de connexion à appliquer au système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur de manière à obtenir une distribution des fréquences de connexion conforme à celle issue du premier composant MI. On utilise les fréquences théoriques de l'usage pour les populations du domaine DT et, sur la base du découpage des périodes de connexion déterminé par le second module M22 de détermination des modalités, le troisième module M23 détermine le découpage en nombre de jours de dans la zone DT du domicile et des lieux de travail des individus appartenant à cette zone DT quand ils sont mesurés par un système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur et qui permet de respecter les fréquences obtenues E23 et S21 dans l'échantillon de population déterminé précédemment pour chaque modalité de la fréquence de connexion. Par exemple, si 50% des individus du domaine DT sont comptabilisés pour la modalité de connexion tous les jours (première modalité déterminée dans le second module M22) dans le cadre d'une utilisation de l'Internet au domicile et/ou sur les lieux de travail. Dans le système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur, 50% des individus de l'échantillon d'utilisateurs prédéterminés se sont connectés à Internet entre 15 et 31 jours. La modalité tous les jours sera donc associée à la tranche entre 15 et 31 jours du système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur. Le système de mesure d'audience de l'invention comporte un troisième composant M3 pour rechercher parmi une partie de l'échantillon suivie par un système de mesure d'audience centré sur les utilisateurs, les utilisateurs dont le profil sociodémographique et dont le comportement d'audience Internet s'apparente à celui des individus de la zone ALE c'est-à-dire qui ne se connectent que depuis d'autres lieux. En entrée du troisième composant M3, on trouve 30 respectivement : - - les listes formatées S141 et S142 issues du premier composant M1 (figure 5) ; - - les listes des fréquences théoriques S241 et S242 issues du second composant M2 (figure 6) ; -- un fichier des données individuelles {DI(i) ; i } contenant, pour chaque individu d'un groupe d'utilisateurs prédéterminé, le profil sociodémographique produit par un système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur du type de celui représenté à la figure 2 ; et -- un fichier de données individuelles {NV_s(i), NP_s(i) ; i ; s} contenant, pour chaque individu i d'un groupe d'utilisateurs prédéterminés, le nombre de visites NV_s(i) et le nombre de pages vues NP_s(i) sur chaque site s par jour daté. Le troisième composant M3 comporte un premier module M31 de mise en forme des données individuelles permettant de produire une table ayant un format déterminé, comme une table au format de l'atelier de traitement statistique SAS (marque déposée), utilisable pour les autres modules suivants. Le premier module M31 de mise en forme des données individuelles reçoit en entrée les données individuelles {DI(i) ; i} et {NV_s(i), NP_s(i) ; i ; s}, produites par le système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur du genre de celui de la figure 2. Le premier module M31 comporte une première ressource de calcul M311, pour chaque individu, du nombre de jours de connexion à Internet et d'une variable descriptive des usages sur Internet au cours de la période t, déterminée par la modalité choisi dans le module M22 du second composant M2, pour chacune des variables discriminantes déterminées dans la ressource A21 du premier composant M1. Sur la base du calcul effectué par la première ressource de calcul M311, on exécute ensuite dans une seconde ressource M312, la fusion des tables pour chaque individu de profils et d'usages qui ont été calculée pour chaque individu dans la première ressource M311. La sortie du premier module M31 est alors transmise à une entrée d'un module M32 du troisième composant qui sera décrit plus loin. Le troisième composant M3 comporte un second module M32 pour effectuer le tirage de sosies d'utilisateurs du domaine ALE (voir figure 5). Dans un mode particulier de réalisation, on exécute un tirage équilibré, exécuté sur la base de moyens connus. En entrée du second module M32, on fournit respectivement les listes S141 des valeurs théoriques de profils et d'usages Internet des utilisateurs du domaine ALE, S241 des fréquences théoriques issues du second composant M32 et le fichier S31 issu du module M31. En sortie du second module M32, on fournit la liste S32 des individus sosies à dupliquer dans les fichiers de données individuelles selon une caractéristique essentielle de la présente invention. La liste S32 produite est transmise à l'entrée d'un troisième module M33 de création de nouveaux identifiants à chaque sosie dans la liste S32. La liste des sosies S32 avec les anciens et nouveaux identifiants et les données les caractérisant est transmise en entrée d'un quatrième module M34 exécutant une pondération en fonction de la taille de l'échantillon de sosies obtenu dans le module précédent M32 et de la proportion théorique d'individus du domaine ALE au sein de l'ensemble des utilisateurs s'étant connecté à Internet au cours de la période t, déterminée par la ressource de détermination du premier composant M1. Le troisième composant M3 comporte un cinquième module M35 qui exécute la récupération des données individuelles des fichiers ou des listes formatées, respectivement {DI(i) ; i} et {NV_s(i), NP_s (i) ; i ; s}, produits par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur du type de celui représenté à la figure 2 et les associe aux nouveaux identifiants déterminés dans le troisième module M33. La liste de sortie S35 du cinquième module M35 est transmise à une entrée du sixième module précité M36 qui exécute la concaténation des données individuelles S35 des sosies avec les données individuelles {DI(i) ; i} et {NV_s (i), NP_s (i) ; i ; s}, produites par un système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur du genre de celui de la figure 2. On obtient en sortie du troisième composant M3 de nouveaux fichiers S37 de données individuelles intégrant la population des individus de la zone ALE (voir figure 7). À la figure 8, on a représenté un mode particulier de réalisation du quatrième composant M4 du système de mesure d'audience selon l'invention. Le quatrième composant M4 reçoit en entrée les listes ou fichiers S142 issues du premier composant M1 (figure 5), S242 issues du second composant M2 (figure 6), S31 issues du troisième composant (figure 7) et {NV_s(i), NP_s (i) ; i ; s} regroupant le nombre de visites NV_s(i) et le nombre de pages vues NP_s(i) sur chaque site s pour chaque utilisateur i de l'échantillon analysé sur la base d'un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur comme celui représenté à la figure 2. Le quatrième composant M4 comporte un premier module M41 exécutant un tirage équilibré pour sélectionner des utilisateurs appartenant au domaine ALNE (voir figure 5). Le premier module M41 du quatrième composant exécute un tirage équilibré à l'aide de la même méthode que celle indiquée pour le tirage des sosies du second module M32 du troisième composant M3 précités. Le premier module M41 de sélection des utilisateurs reçoit en entrée les listes S142 issue du premier composant M1 et S242 issue du second composant M2 et le fichier S31 issu du troisième composant. Elle produit à sa sortie S41 une liste des individus sélectionnés sur la base d'un tirage équilibré. Le quatrième composant M4 comporte un second module M42 qui permet de déterminer le nombre moyen de jours de connexion mesuré par un système de mesure d'audience centrée sur l'utilisateur pour les modalités telles qu'établies en M22 de manière à obtenir une distribution des fréquences de connexion conforme à celle issue du premier composant M1 sur la population du domaine DT déterminé ainsi qu'il a été représenté et expliqué à l'aide de la figure 5, les dites mesures étant exécutées à l'aide du second composant M2 ainsi qu'il a été expliqué. Le quatrième composant M4 comporte un troisième module M43 qui produit le calcul du nombre moyen de jours de connexion des individus appartenant au domaine ALNE (voir figure 5) sur les autres lieux d'une part et sur la zone DT d'autre part. Les données produites en sortie des second M42 et troisième M43 modules sont connectées aux entrées d'un quatrième module M44 du quatrième composant M4 qui calcule le rapport des nombres moyens de jours de connexion calculés et fournis à ces entrées. La sortie du quatrième module M44 de calcul de ratios transmet une donnée de ratio S44 à l'entrée d'un cinquième module M45 du quatrième composant M4 qui exécute la sélection aléatoire d'un nombre déterminé d'enregistrement au sein du fichier de données d'audience initiale inscrit dans une base de données {NV_s(i), NP_s(i) ; i ; s} initiale qui lui est connectée en entrée. Le quatrième composant M4 comporte enfin un sixième module M46 qui produit une modification de la date de chaque enregistrement associé à la sélection aléatoire produite par le cinquième module M45 sur une méthode pseudo déterministe. Les enregistrements modifiés S47 sont ensuite transmis à une entrée du module M48 qui exécute la concaténation des enregistrements modifiés S47 avec les données individuelles S37 de type {NV_s(i), NP_s(i) ; i ; s}, produites en sortie du troisième composant M3. On obtient en sortie du quatrième composant M4 de nouveaux fichiers S49 de données individuelles intégrant l'utilisation d'Internet dans le domaine AL de la population des individus de la zone ALNE (voir figure 8). À la figure 9, on a représenté un cinquième composant M5 du système de mesure d'audience selon l'invention. Le cinquième composant M5 reçoit en entrée les rapports statistiques issus du système de mesure de trafic centré sur le site stockés dans la base de données 23 déjà décrite à la figure précédente 1, ainsi que la sortie S49 du quatrième composant M4 décrit à l'aide de la figure 8 précédente. Le cinquième composant M5 produit en sortie un fichier de données individuelles FDA de type {NV'_s(i), NP'_s(i) ; i ; s} dans lequel les totaux de pages vues et de visites coïncident avec les totaux de pages vues et de visites stockés dans la base de données 23. Le cinquième composant M5 comporte un premier module M51 qui exécute le calcul d'un coefficient d'ajustement pour le nombre de pages vues pour un site s déterminé, pour un individu k déterminé et pour une date j déterminée. Dans un mode particulier de réalisation, le coefficient d'ajustement pour le site s, BETA_s, calculé par le premier module M51 est donné par la relation : t_site(NP_s) BETA_s = -------------------------------------------- Somme( Somme(NP_s(k, j) ; j) ; k) dans laquelle on réalise une double somme d'abord sur l'ensemble des dates j de la période considérée, puis sur l'ensemble des individus k sur les données S49 en sortie du quatrième composant M4, et dans laquelle le numérateur t_site(NP_s) est constitué par le total de pages vues pour le site s stocké dans la base de données 23. Le cinquième composant M5 comporte un second module M52 qui exécute le calcul d'un coefficient d'ajustement pour le nombre de visites du site s, pour un individu k déterminé et pour une date j déterminée. Dans un mode particulier de réalisation, le coefficient d'ajustement pour le site s, GAMMA_s, calculé par le second module M52 est donné par la relation : t_site(NV_s) GAMMA_s = Somme( Somme(NV_s(k, j) ; j) ; k) dans laquelle on réalise une double somme d'abord sur l'ensemble des dates j de la période considérée, puis sur l'ensemble des individus k sur les données S49 en sortie du quatrième composant M4, et dans laquelle le numérateur t_site(NV_s) est constitué par le total de visites effectuées sur le site s stocké dans la base de données 23. La sortie S51 du premier module M51 et la sortie S52 du second module M52 sont communiquées à une première entrée des multiplicateurs respectifs M54 et M56 qui reçoivent dans une seconde entrée le fichier de données individuelles de type {NV_s(i), NP_s(i) ; i ; s} en sortie du module M48 du quatrième composant. Les multiplicateurs respectifs M54 et M56 permettent de calculer le nombre de visites NV'_s(i) et le nombre de pages vues NP'_s(i) pour chaque utilisateur i par multiplication de NV_s(i) par GAMMA_s et de NP_s(i) par BETA_s. Le cinquième composant M5 comporte un troisième module M53 qui ajoute le champ NP'_s(i) fourni à une première entrée du troisième module M53, au fichier S49 en sortie du quatrième composant M4 fourni à une seconde entrée du troisième module M53. De même, le cinquième composant M5 comporte un quatrième module M54 qui ajoute un champ NV'_s(i) fourni à une première entrée du quatrième module M54, au fichier en sortie du troisième module M53. Les données individuelles produit en sortie du cinquième composant M5 sont alors enregistrées dans une base de données FDA de mesure d'audience du système de mesure d'audience de l'invention. La base de données de sortie FDA du système de mesure d'audience de l'invention comporte donc l'ensemble des données individuelles correspondant aux utilisateurs de l'échantillon d'utilisateurs prédéterminé traité par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur de l'état de la technique, mais auquel on a ajouté des données permettant de tenir compte notamment des domaines d'intersection des zones caractérisant les utilisateurs de l'échantillon d'utilisateurs prédéterminé
La présente invention concerne un système de mesure d'audience de médias sur au moins un réseau de communication comme un réseau de communication Internet.Le système de mesure d'audience fonctionne sur une collection de réseaux comportant au moins un réseau de communication. Une pluralité d'utilisateurs prédéterminés est associée à un premier jeu de machines (D, LT) connectées à un réseau de ladite collection de réseaux, dans une première zone d'utilisation et à au moins un second jeu de machines (AL) connectées à un réseau de ladite collection de réseaux, dans une seconde zone d'utilisation.Le système de l'invention consiste en ce qu'un moyen de calcul (M1 - M5) est prévu pour produire, à partir du premier jeu de machines, des sosies d'utilisateurs pour au moins une autre zone d'utilisation (AL) de manière à reconstituer la pluralité des utilisateurs.
1 - Système de mesure d'audience sur une collection de réseaux comportant au moins un réseau de communications, sur lesquels une pluralité de medias sont diffusés ou mis à disposition et dans lequel une pluralité d'utilisateurs prédéterminés est associée à un premier jeu de machines connectées à un réseau de ladite collection de réseaux, dans une première zone d'utilisation et à au moins un second jeu de machines connectées à un réseau de ladite collection de réseaux, dans une seconde zone d'utilisation, caractérisé en ce qu'un moyen de calcul (M1 û M5) est prévu pour produire, à partir du premier jeu de machines (DT), des sosies d'utilisateurs pour au moins une autre zone d'utilisation (AL) de manière à reconstituer la pluralité des utilisateurs et des zones d'utilisation. 2 ù Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un premier composant (M1) qui comporte des moyens pour produire des données de cadrage (S141 et S142) à partir d'une mesure déclarative d'utilisation du média par zone d'utilisation sur une période de temps donnée sur la base d'un échantillon d'utilisateurs du média (DTE, ALE, ALNE). 3 û Système selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un second composant (M2) qui comporte des moyens (M21, M22, M23) pour produire une liste de fréquences théoriques d'utilisation du média sur les autres zones d'utilisation sur la base des données de cadrage produites par ledit premier composant et sur la base de données {NV_s(i), NP_s(i) ; i , s} regroupant le nombre de visites NV_s(i) et le nombre de pages vues NP_s(i) sur le site s pour chaque utilisateur i de l'échantillon, la base étant produite par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur.4 û Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte un troisième composant (M3) qui traite les données (S141, S241) issues des premier (M1) et second (M2) composants de manière à créer des sosies des utilisateurs ALE se trouvant hors de la zone d'utilisation (DT) couverte par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur, les données étant issues du troisième composant intégrant les données d'audience depuis les autres zones d'utilisation (AL) des utilisateurs exclusifs des autres zones d'utilisation (AL) non couvertes par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur (DT). 5 ù Système selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte un quatrième composant (M4) qui traite les données (S142, S242) issues des premier (M1) et second (M2) composants de manière à déterminer les utilisateurs ALNE se trouvant à l'intersection de la zone d'utilisation (DT) couverte par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur et des autres zones d'utilisation (AL) et à calculer un taux de sondage permettant la sélection aléatoire d'enregistrements de la base de données des utilisateurs, les données étant issues du quatrième composant intégrant les données d'audience depuis les autres zones d'utilisation des utilisateurs se trouvant à l'intersection de la zone d'utilisation couverte par un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur (DT) et des autres zones d'utilisation (AL). 6 - Système selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte un cinquième composant (M5) de réalisation d'un calage des résultats d'audience qui comporte un moyen (M51, M52) pour réaliser des ajustements de données individuelles issues de l'échantillon d'utilisateurs du groupe d'utilisateurs prédéterminés et un moyen (M53 û M56) pour les intégrer aux données de la base de données initiale issue d'un système de mesure d'audience centré sur l'utilisateur de manière à produire une base de données (FDA) demesure d'audiences d'une pluralité (s) de sites Internet tenant compte de l'ensemble des domaines d'utilisation du média.
H,G
H04,G06
H04H,H04L,G06F,G06Q
H04H 60,H04L 12,G06F 17,G06Q 30,G06Q 90
H04H 60/31,H04L 12/24,G06F 17/40,G06Q 30/00,G06Q 90/00
FR2896329
A1
KIOSQUE TERRITORIAL INTERACTIF ET MULTISERVICE
20,070,720
L'invention concerne le domaine des kiosques d'informations accessible par des bornes disposées dans les lieux publics en libre service et, plus particulièrement, un kiosque numérique interactif et multiservice assurant l'accès aux services d'internet et à au moins une banque de données spécifiques à un territoire. On connait déjà des bornes publiques d'information qui sont disposées dans un lieu public et sont composées d'une structure verticale portant écran tactile, enceintes acoustiques, mémoire contenant les questions les plus fréquemment posées et leur réponses, et unité électronique de gestion réagissant aux touches tactiles de l'écran. Ces bornes de première génération rendent des services limités et, par exemple, apportent des précisions sur des sites ou zones d'un parcours touristique ou muséal. Leur interactivité est très limitée. A des fins plus personnelles on utilise aussi des systèmes plus complexes mettant en oeuvre un ordinateur, personnel ou disposé dans une borne, dont la connexion à un serveur par le réseau internet permet de relier l'utilisateur aux nombreuses banques de données du réseau mondial. Toutefois, ces systèmes nécessitent une bonne pratique de l'interrogation pour obtenir les réponses à des questions d'intérêt local, telles que les horaires de moyens de transport ou d'ouverture de services publics, la disponibilité d'un tennis. De plus, ils ne permettent pas d'engager des échanges ou dialogues entre utilisateurs d'un territoire limité, puisque, par son architecture, Internet procure un accès mondial non différencié. Enfin cette ouverture mondiale présente un effet répulsif pour les non initiés, plus attiré par les inforrnations quotidiennes locales diffusées dans le langage local. Un premier objet de l'invention est de fournir un kiosque d'accès à Internet permettant à tout habitant d'un territoire délimité de vaincre son isolement, soit en interrogeant une banque de données répondant à ses préoccupations locales dans son territoire., soit en dialoguant avec d'autres habitants du territoire. Un autre inconvénient des bornes numériques actuelles, mises à disposition du public dans des relais de tourisme, dans des musées ou dans des sites ayant un fort passage, est qu'elles sont conçues pour être utilisées en position debout. Cela génère rapidement une fatigue. De plus, la hauteur de l'équipement d'interrogation élimine toute personne handicapée, assise dans un fauteuil roulant, et limite la clientèle utilisatrice. Un autre objet de l'invention est de fournir une borne numérique interactive et multiservice pouvant être utilisée longtemps, sans générer de fatigue physique 35 chez l'utilisateur, et par toute personne disposant de mobilité et de raisonnement. L'invention concerne donc un qui comprend des bornes d'accès au réseau Internet, un serveur et au moins une base de données, et dans lequel chaque borne est formée par une structure verticale portant une unité informatique reliée à des équipements périphériques et de connexion à Internet, dont un écran tactile, un clavier ou tous autres moyens pour saisir les données et instructions de commande, des enceintes acoustiques, un lecteur de cades, un microphone et une webcam. Dans le kiosque selon l'invention, les données concernant un territoire géographique défini sont stockées dans une banque de données, ou partie de banque de données, qui est réservée à ce seul territoire, cette banque ou partie n'étant accessible qu'avec un code d'accès affecté à chaque utilisateur du territoire et saisie dans le kiosque, soit au clavier, soit à l'aide d'un clavier virtuel présenté sur l'écran tactile, tandis que chaque borne comprend aussi un plateau de travail qui, portant les moyens pour saisir les données et les instructions de fonctionnement de l'unité électronique, est disposé à hauteur de bureau et est accessible en position assise à partir d'un banc lui faisant vis-à-vis. L'affectation d'une banque de données, ou d'une partie de banque, à un seul territoire dans un système dont l'architecture est organisée pour former une intercommunication ouverte à tous, procure des résultats nouveaux, à savoir, rapprochement des utilisateurs du réseau, amélioration des échanges, simplification des procédures et plus grande proximité entre les habitants du territoire par la mise sur leur réseau de leurs besoins et de leurs offres. En outre, la structure de chaque borne, permet à l'utilisateur d'occuper une position de travail assise, donc plus confortable que dans les bornes actuelles. L'élimination de toute fatigue physique permet d'allonger la durée de connexion et d'inclure, dans chaque accès individuel, des phases de formation à l'interrogation ou à d'autres logiciels standards, en assurant ainsi l'évolution de la population utilisatrice. De préférence, pour assurer cette formation, l'écran d'accueil de la borne comprend des zones qui, tactiles ou sensibles ou sensibles au pointeur, mettent en contact l'utilisateur soit avec un didacticiel de formation à l'interrogation, soit avec un mode d'interrogation guidé, soit avec un téléopérateur en ligne par une connexion audio et vidéo, mettant en oeuvre le micro et les enceintes, l'écran et la web cam Dans une forme d'exécution préférée, le banc est composé d'une surface d'assise et d'au moins deux pieds dont un seul est fixé au sol avec possibilté de pivotement sur au moins 90" pour libérer l'accès au plan de travail pour un utilisateur en fauteuil roulant. Ce simple aménagement, qui n'entraine aucun surcoût, augmente considérablement les conditions d'utilisation de l'équipement. Avantageusement, la borne et le banc sont fixés sur une semelle commune qui assure leur positionnment relatif et s'oppose à leur séparation. L'architecture informatique combinée avec la structure particulière de chaque borne permettent à la plus grande partie de la population d'un territoire, quel que soit rage et la mobilité de chacun, d'accéder au réseau internet et au kiosque local, pour se former, s'informer, communiquer et dialoguer, et contribue à la rupture de l'isolement dans les territoires ruraux. D'autre caractéristiqes et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annéxé représentant une forme d'exécution de ce kiosque et de sa borne. Figure 1 en est une vue en perspective d'une forme d'exécution de la borne ; Figure 2 en est une vue en plan par-dessus, quand le banc est pivoté pour laisser passer un fauteuil roulant Figure 3 est une vue partielle montrant à échelle très agrandie une forme d'exécution des moyens de pivotement du banc ; Figure 4 est une vue en élévation par l'arrière de la structure verticale quand sa porte arrière est enlevée ; Figure 5 est un schéma du kiosque ; Figures 6 et 7 représentent deux des écrans du système d'exploitation de la borne. Les figures let 2 montrent que, dans la forme d'exécution représentée, la borne est composée d'une structure verticale 2, d'un banc 3 et d'une semelle 4. La structure 2 est formée par un caisson contenant, comme montré plus en détail à la figure 4 et en allant du bas vers le haut, une unité centrale 5, un amplificateur audio 6 avec coupe circuit 7, un répartiteur d'alimentation électrique 8, un lecteur 9 de disque ou autre support de données, un ventilateur 10, des enceintes acoustiques 11, un écran tactile 12, une webcam 13, un microphone 21 et une imprimante 32. Tous ces éléments sont alimentés électriquement et réliés à l'unité centrale 5 par des cables, que l'homme de métier sait interconnceter et qui ne sont pas représentés pour alléger le dessin. L'équipement comprend aussi un clavier 14 avec track bail 15, une tablette ou tous autres moyens équivalents pour transférer des données ou des ordres de commande à l'unité centrale 5. Comme le montre la figure 1, ces derniers éléments sont intégrés dans un plateau 16, définissant un plan de travail situé verticalement à la même hauteur H que le plan de travail d'un bureau, par exemple entre 70 et 78 cm. Le clavier 14 et le track bail 15, de même que l'écran 12 sont blindés pour résister aux actes de vandalismes courants. Le banc 3 est constitué par un plateau d'assise 17 reposant sur deux pieds 18 et 19 qui, dans cette forme d'exécution, sont cylindriques et tubulaires. Le pied 18 n'est fixé que sous le plateau 17 tandis que celui 19 est muni à son extrémité inférieur d'un collet radial 20. Comme le montre la figure 3, le collet 20 est emprisonné, mais avec possibilité de pivotement, sous le défoncement 22a d'une bride 22 fixée dans le sol 24 par des vis 23. Grace à cet agencement, le banc 17 est parfaitement positionné verticalement et horizontalement par rapport au plan de travail 16, en ménageant un espace procurant une bonne position de travail pour enfants et adultes et permettant de loger sous le plateau 12 les jambes de l'utilisateur. Pour faciliter l'accés d'une personne forte, le plateau d'assise 17 peut être légèrement pivoté vers l'arrière, selon la flèche 20 à la figurel, par exemple en déplaçant le pied 1 8 de la position P1 à celle P2, tandis que pour l'accès d'une personne en fauteuil roulant , et comme montré figure 2, il est pivoté d'au moins 90 . Dans cette configuration du banc, le bas du fauteuil roulant vient sous le plateau 12, sans rencontrer d'obstacles et permet à l'handicapé d'utiliser la borne interactive et multiservice dans les mêmes conditions de confort. Il faut ici noter que la semelle 4 participe au positionnement relatif des éléments 2 25 et 3, et que, en assurant leur solidarisation, elle empèche toute disparation de l'un d'eux. Une telle borne est destinée à être installée dans des lieux publics, sous surveillance du personnel des magasins ou activités environnentes, par exemple, dans une galerie marchande, dans le hall d'une banque ou dans un commerce, 30 mais également dans un local spécifique à accès limité aux abonnés, avec entrée sécurisée par lecteur de carte et surveillance à distance par caméra vidéo. Puisque l'utilisateur occupe une position de travail confortable, il peut rester plus longtemps connecté et bénéficier des services du kiosque mis à sa disposition, par exemple de la formation à la connection et à l'utilisation de logiciels courants 35 de bureautique, mais aussi de la messagerie ou d'outils de bureautique, comme cela sera expliqué plus loin. Comme montré à la figure 5, le kiosque selon l'invention est composé d'une ou de plusieurs bornes 2, d'un serveur 33 et d'au moins une banque de données 34 dont la mémoire est divisée en parties 34a, 34b, 34c correspondants chacunes à un territoire géographique. En outre, à chaque utilisateur ou abonné est affecté un code qui, au début de la consultation doit être saisi soit par le clavier 14, soit par l'écran tactile 12 puis transmis au serveur 33. Cette opération à pour avantage de sécuriser l'installation en interdisant son accès à des personnes non encodées, mais surtout d'identifier le territoire de l'utilisateur pour le mettre en relation avec la partie 34a, 34b, 34c ou 34d de la banque de données 34 correspondant à son territoire. On notera que les liaisons entre, d'une part, chaque borne 2 et éventuellement chaque PC individuel 35, et, d'autre par, le serveur 33 et la banque 34, s'effectuent par le réseau Internet 36, sans limitation quelconque, mais que l'exploitation des données de chaque partie, par exemple 34a, de la banque 34, est limitée au territoire de l'utilisateur par le serveur 33 qui commande la formation de pages d'écrans, spécifiques au territoire et, par exemple, la page d'accueil 37 montrée à la figure 6, ou la page du sommaire 38 montré figure 7. La page d'accueil :37 comprend par exemple quatre zones A, B, C et D qui, tactiles ou sensibles au pointeur, déclenchent des fonctions différentes, par exemple : - Celle A, l'accés à un didacticiel de formation à l'interrogation de la base de données 24 et à l'utilisation du kiosque ; - Celle B, l'accès au kiosque en mode guidé, pour les débutants confirmés ; - Celle C, la mise en communication audio visuelle avec un téléopérateur, ajoutant par les moyens audio visuels de la borne 2, un échange humain direct entre l'utilisateur et la borne, par exemple pour lever un blocage ou une incompréhension, ou fournir un renseignement particulier prélevé dans la banque 34 et que l'élève n'a pas su trouver ; - Celle D, l'accès direct au kiosque pour un habitué à son utilisation. La multiplication des modes de formation est particulièrement utile quand le kiosque est installé dans une zone où la population à des niveaux de formation très divers, ou n'est pas encore habituée aux nouvelles techniques de communication. Cet avantage s'associe à la position de travail assise pour apporter dans les territoires isolés une éducation facilitant la compréhension du monde actuel et, bien sur, l'utilisation du kiosque, puis, événtuellement, celle du réseau Internet illimité. La page du sommaire 38 comporte des zones E à o qui, tactiles ou sensibles au pointeur, donnent accès aux différents services du Kiosque, dont certains sont donnés à titre d'exemples, dans le tableau ci-après : Zone Appelation Activités E Nouveautés Blogs, Forum généraux, Forums sur le territoire F Messagerie Chaque utilisateur dispose d'une boîte de réception des courriels, d'un outil de consultation et d'envoi de messages G Loisirs Minisite, e-cartes, album photo, sondages, visite du territoire avec présentation des commerces, monuments, lieux publics,..., offre touristique et gastronomique H Services Offres promotionnelles introduites par les commerçants du territoire. Petites annonces personnelles introduites par les seuls habitants du territoire. Réservations diverses de salles (salles des fêtes par exemple), restaurants, courts de tennis, 1 Emploi Offres d'emploi introduites dans la banque territotiale par les entreprises locales et demande d'emploi introduites par les demandeurs locaux. J Divers Formation : modules de formation en ligne (avec séquences animées ou non) à l'internet et autres logiciels de bureautique ou autre application, fiches pratiques (fiche de bricolage par exemple) ... Communication, avis et sondages gérés par les services publics. K Administration Gestion des éléments du kiosque par téléopérateurs à accès réservé. Sondages de population Accès à différents services publics L A venir Mise en contact pour chat ou vidéo conférence entre interlocuteurs du territoire M Outils Outils logiciels mis à disposition des utilisateurs N Actualités Nouveautés du jour O Quantième Données calendaires et horaires, météo L'examen des sujets traités par le kiosque montre que, à la différence du réseau Internet qui permet la communication entre des personne éloignées géographiquement, le kiosque selon l'invention, met en relation des personnes proches qui, pouvant être isolées à certains moments, peuvent s'être déjà rencontrées ou se rencontrer à d'autres moments, et bien souvent se connaissent, ce qui facilite les échanges, la mise en avant par le bouche à oreille des avantages du système, et l'acceptation de la formation préalable. Il ressort de ce qui précède que le kiosque selon l'invention, par la structure de ses bornes à utilisation en position assise, par son architecture informatique et par 10 son organisation, privilégiant la formation par le le récran, permet : - de développer la société de l'information tout en participant à la réduction de la fracture numérique et - et de supprimer l'isolement de la population dans les territoires à faible densité de population
Dans ce kiosque les données concernant un territoire géographique défini sont stockées dans une banque de données 2 ou une partie 34 de la banque de données 2 qui est réservée à ce seul territoire, cette banque ou partie de banque 34 n'étant accessible que par un code d'accès affecté à chaque utilisateur et signifié au kiosque par le clavier 14, tandis que chaque borne comprend aussi un plateau de travail 16 qui, portant les moyens 14 et 15 pour saisir les données et les instructions de commande de l'unité 5, est disposé à hauteur de bureau et est accessible en position assise à partir d'un banc 3 lui faisant vis-à-vis.
1.) Kiosque territorial interactif et multiservice comprenant des bornes d'accès au réseau Internet, un serveur (33)et au moins une base (34) de données, chaque borne étant formée par une structure verticale (2) portant une unité informatique (5) reliée à des équipements périphériques et de connexion à Internet, dont un écran tactile (12), un clavier (14) ou tous autres moyens pour saisir les données et instructions de commande, des enceintes acoustiques (11), un lecteur (9) de cartes à mémoire, une web cam (13) et un microphone (21) caractérisée en ce que les données concernant un territoire géographique défini sont stockées dans une banque de données (34) ou une partie (34a) de la banque de données (34) qui est réservée à ce seul territoire, cette banque ou partie de banque (34a) n'étant accessible que par un code d'accès affecté à chaque utilisateur et saisie sur le kiosque, soit au clavier (14), soit à l'aide d'un clavier virtuel présenté sur l'écran tactile (12), tandis que chaque borne (2) comprend aussi un plateau de travail (16) qui, portant les moyens (14, 15) pour saisir les données et les instructions de commande de l'unité (5), est disposé à hauteur de bureau et est accessible en position assise à partir d'un banc (3) lui faisant vis-à-vis. 2.) Kiosque territorial interactif et multiservice selon la 1 caractérisé en ce que l'écran d'accueil (37) de la borne (2) comprend des zones (A, B, C et D) qui, tactiles ou sensibles, mettent en contact l'utilisateur soit avec un didacticiel de formation à l'interrogation, soit avec un mode d'interrogation guidé, soit avec un téléopérateur en ligne par une connexion audio et vidéo, mettant en oeuvre le micro (21) et les enceintes (11), l'écran (12) et la web cam (13). 3.) Kiosque territorial interactif et multiservice selon la 1 caractérisé en ce que le banc (3) est composé d'un plateau d'assise (17) et d'au moins deux pieds (18 et 19), dont un seul (19) est fixé au sol et avec possibilté de pivotement, sur au moins 90 et autour d'un axe vertical, pour libérer l'accès au plateau de travail (16) pour un utilisateur en fauteuil roulant. 4.) Kiosque territorial interactif et multiservice selon la 3 caractérisé en ce que le pied pivotant (19) est tubulaire et présente à son extrémité inférieure un collet radial (20) qui est emprisonné, mais libre en rotation, dans le défoncement central (22a) d'une bride (22) de fixation. 5.) Kiosque territorial interactif multiservice selon la 1 caractérisé en ce que la borne (2) et le banc (3) sont fixés sur un semelle commune (4) qui 35 assure leur positionnment relatif et s'oppose à leur séparation.
G
G09
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G09F 27
G09F 27/00
FR2892917
A1
PILIER POUR IMPLANT DENTAIRE FIXE PAR UNE DEUXIEME VIS CIMENTE OU COLLEE
20,070,511
La présente invention concerne un dispositif permettant d'empêcher la vis de liaison d'un pilier sur implant dentaire de se dévisser dans le temps, après le scellement de la prothèse dentaire sur le pilier. La fixation d'un pilier sur implant dentaire est traditionnellement réalisée par une vis de liaison présentant, au milieu de la tête , une section non -cylindrique pour s'adapter à un instrument de manoeuvre. La vis de liaison est serrée avec un couple variant entre 25 et 35 newtons. Cependant, avec le temps, sous l'action des forces de mastication, la vis de liaison peut se dévisser suffisamment pour entraîner une mobilité du pilier et par -conséquent de la prothèse. A part l'inconfort engendré par cette mobilité, le risque réside dans la fracture probable de la vis de liaison et la détérioration de l'ostéointégration de l'implant entraînant sa perte. Des fractures d'implants ont été répertorié dans ce cas de figure. De toute façon, le dévissage de la vis de liaison sous une prothèse scellée entraîne la dépose de la prothèse et des piliers, puis la réalisation d'une nouvelle prothèse. Certains dispositifs présentent un pilier à filetage interne permettant de visser une deuxième vis pour s'appuyer sur la tête de la vis de liaison dans le but de l'immobiliser. Cependant, le serrage de la deuxième vis tend à créer une séparation entre le pilier et l'implant, ce qui limite fortement l'efficacité de ce dispositif Le dispositif selon l'invention, apporte une réelle solution aux problèmes de dévissage après la pose de la prothèse. Il est composé d'une vis de liaison filetée, qui va être serrée de façon traditionnelle et qui va accueillir une deuxième vis qui, après être complètement vissée dans la vis de liaison, sera immobilisée par un ciment, une colle ou un matériau d'obturation au niveau d'une partie aménagée à cet effet à l'intérieur du pilier. L'immobilisation efficace de la deuxième vis empêche la rotation dans le sens de dévissage de la vis de liaison. 5 10 15 20 25 Selon des modes de réalisation non limitatifs : - Pour la connexion entre la vis de liaison et la deuxième vis : ^ La vis de liaison peut présenter un filetage interne et la deuxième vis présente dans ce cas un filetage externe comme dans la description. ^ La vis de liaison peut présenter un filetage externe et la deuxième vis présente dans ce cas un filetage interne. - Pour une immobilisation de la deuxième vis, par un ciment épais ou un matériau d'obturation, au niveau de la zone concernée : ^ La deuxième vis peut avoir une forme de section non cylindrique, telle que carrée, 6 pans, 8 pans, avec des rainures, étoilée ou en croix comme dans la description. ^ Le pilier peut présenter une forme de section non cylindrique, telle que carrée, 6 pans, 8 pans, avec des rainures, étoilée, double 8 pans, ou double 6 pans comme dans la description. Pour une immobilisation de la deuxième vis, par une colle ou un ciment fin, au niveau de la zone concerné : ^ La deuxième vis peut présenter une forme cylindrique ou cylindro-conique rugueuse. ^ Le pilier peut également présenter un perçage cylindrique ou cylindro-conique rugueux. Le pilier peut être connecté à divers types d'implants quel que soit leur structure de connexion. Dans la description, l'exemple a été pris sur un implant à 6 pans externe. Pour les matériaux utilisés : ^ Le pilier peut être réalisé en titane, alliage de titane ou tout autre alliage métallique compatible avec les implants dentaires et le milieu endo-buccal. ^ Le pilier peut être en céramique. ^ Le pilier peut être en plastique calcinable transformable au laboratoire de prothèse en alliage de métal compatible aux implants et au milieu endo-buccal. ^ La vis de liaison et la deuxième vis peuvent être en titane ou tout autre métal ou alliage de métal, recouvert ou pas par une couche d'un autre matériau, le tout compatible avec les implants et le milieu endo-buccal. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente, en coupe axiale, le dispositif selon l'invention. La figure 2 représente en coupe horizontale deux niveaux A et B de la zone d'immobilisation montrant la deuxième vis, le matériau d'obturation et la partie interne du pilier concerné. En référence à ces dessins, le dispositif comporte : Un pilier (100) présentant une partie (101) destinée au ciment, matériau d'obturation ou matériau de collage (400) et une partie (102) correspondant à la zone d'accueil de la vis de liaison. Une vis de liaison (200) présentant un filetage interne (201) pour accueillir la deuxième vis et un filetage externe (202) pour se visser dans l'implant. - Une deuxième vis (300) présentant un filetage externe (301) pour se visser dans la vis de liaison et une structure (302) pour être immobilisée dans du ciment, du matériau d'obturation ou du matériau de collage (400). 20 25 La partie supérieure de la vis de liaison et de la deuxième vis présentent bien entendu une structure apte à être utilisée par un instrument de manoeuvre pour un serrage adaptée. Selon une variante non illustrée, le pilier peut présenter une angulation de 5 son corps pouvant aller jusqu'à 30 . Selon une variante non illustrée, le pilier peut être réalisé en matériau calcinable destiné à être remis en forme extérieurement au laboratoire de prothèse avant d'être transformé an métal compatible avec les implants et le milieu endo-buccal. 10 Selon des variantes non illustrées, le pilier peut d'adapter à des implants présentant diverses structures de connexion
La présente invention concerne un dispositif permettant d'empêcher la vis de liaison d'un pilier sur implant dentaire de se dévisser dans le temps, après le scellement de la prothèse dentaire sur le pilier.II est constitué d'une vis de liaison du pilier qui présente un filetage interne pour accueillir une deuxième vis qui sera vissée complètement et qui sera ensuite cimentée ou collée à une partie à l'intérieur du pilier aménagée à cet effet.Le dispositif selon l'invention, est particulièrement destiné aux implants dentaires quel que soit leur mode de connexion avec des piliers.
1. Dispositif permettant d'empêcher la vis de liaison (200) d'un pilier (100) sur implant dentaire de se dévisser dans le temps après la pose de la prothèse caractérisé en ce qu'il comporte une vis de liaison (200) présentant un filetage (201) interne pour accueillir une deuxième vis (300) qui sera vissée complètement et qui présente une partie (302) destinée à être cimentée ou collée à une partie (101) à l'intérieur du pilier aménagé à cet effet. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la deuxième vis (300) présente une partie non cylindrique destinée à être cimentée, partie qui peut être de section en forme de croix, carrée, 6 pans, étoilée ou rainurée, pouvant être immobilisée par un matériau d'obturation ou un ciment épais compatible avec le milieu endo-buccal. 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la deuxième 15 vis (300) présente une partie cylindrique ou cylindro-conique à surface rugueuse pour pouvoir être fixée par une colle ou un ciment de faible épaisseur compatible avec le milieu endo-buccal. 4. Dispositif selon les 1 et 2 caractérisées en ce que le pilier (100) présente une partie interne de section non cylindrique telle que 20 carrée, 6 pans, double 6 pans, 8 pans, double 8 pans, en étoile ou avec des rainures, apte à immobiliser en matériau d'obturation ou un ciment épais. 5. Dispositif selon les 1 et 3 caractérisées en ce que le pilier (100) présente une partie interne de forme cylindrique ou cylindro-conique rugueuse apte à fixer une colle ou un ciment de faible épaisseur. 25 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la vis de liaison et la deuxième vis sont en métal, alliage de métal, recouvert ou pas par une couche de matériau, le tout compatible avec les implants dentaires et le milieu endo-buccal. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 30 caractérisé en ce que le pilier est réalisé en un alliage de métal.
A
A61
A61C
A61C 8
A61C 8/00
FR2888194
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE COMMANDE DE CARROSSAGE ACTIF ET VEHICULE AINSI EQUIPE
20,070,112
La présente invention relève du domaine des systèmes de commande de véhicules terrestres, en particulier de véhicules automobiles à roues. De façon classique, les véhicules automobiles sont pourvus d'un châssis, d'un habitacle, de roues reliées au châssis par un mécanisme de suspension avec des roues avant directrices commandées par un volant à la disposition du conducteur dans l'habitacle du véhicule. Le mécanisme de suspension permet des oscillations sensiblement verticales de chaque roue en fonction de la charge appliquée à cette roue et le guidage de la roue, c'est-à-dire le contrôle de la position angulaire du plan de roue, le plan de roue étant perpendiculaire à l'axe de la roue et passant par le centre de l'aire de contact avec le sol. La position angulaire du plan de roue par rapport à la caisse du véhicule est définie par deux angles, l'angle de carrossage et l'angle de braquage. L'angle de carrossage d'une roue est l'angle séparant, dans un plan transversal perpendiculaire au sol, le plan de roue du plan médian du véhicule. L'angle de carrossage est positif lorsque la partie supérieure de la roue s'écarte du plan médian vers l'extérieur du véhicule. L'angle de braquage d'une roue est l'angle séparant, dans un plan horizontal par rapport au sol, le plan de roue du plan médian du véhicule. Sur la plupart des véhicules, l'angle de carrossage est fixe pour une position particulière de la suspension et du braquage. Cependant, l'angle de carrossage subit des variations induites par les déformations des éléments constitutifs du dispositif de suspension provoquées par les efforts exercés par le sol sur la roue. Un véhicule de tourisme courant peut voir son angle de carrossage varier de plusieurs degrés sous les efforts transversaux développés par le pneumatique dans une courbe, indépendamment de la contribution du roulis de la caisse du véhicule qui s'incline généralement dans le même sens sous l'effet de la force centrifuge. Cette variation fait augmenter l'angle de carrossage pour la roue extérieure au virage et diminuer l'angle de carrossage pour la roue intérieure au virage. Le carrossage a une grande influence sur le comportement du véhicule et les performances de la liaison au sol. Le document FR-A-2 833 233 décrit un support liant une roue à des éléments de suspension d'un véhicule, le support comportant des moyens de carrossage conférant à la roue un degré de liberté de carrossage par rapport aux éléments de suspension. Le support est configuré de manière que la roue admette autour d'une position moyenne un premier centre instantané de rotation situé dans un intervalle allant de une fois à deux fois et demi le rayon de la roue au-dessus du sol, le support comprenant des moyens de contrôle aptes à influencer activement le carrossage de la roue. Les moyens de contrôle se présentent sous la forme d'un vérin et peuvent être commandés en fonction des divers paramètres de roulage du véhicule, par exemple la vitesse, l'accélération longitudinale ou transversale, la position du volant, la vitesse de rotation du volant, le couple exercé sur le volant, le roulis, la vitesse de roulis, l'accélération de roulis, le lacet, la vitesse de lacet, l'accélération de lacet, les efforts sur les roues, y compris à charge verticale, le type de conduite ou le comportement souhaité par le conducteur. Ce document décrit un dispositif purement mécanique et reste muet sur les ordres envoyés au moyen de contrôle. Le document US 6 634 654 décrit une suspension de roue pour voiture de tourisme, permettant de faire varier le carrossage au moyen d'un vérin commandé par un ordinateur de carrossage recevant en entrée l'angle de carrossage actuel, l'accélération transversale, la vitesse longitudinale du véhicule, l'angle de braquage, l'état de la route et le taux de lacet. L'ordinateur de carrossage peut également recevoir des données en provenance d'un système additionnel, telles qu'une assistance de freinage, des programmes dynamiques de conduite, des systèmes antiblocage des freins. L'ordinateur de carrossage peut également échanger des informations avec un ordinateur de braquage. Ce document n'indique pas comment sont générés les ordres envoyés aux actionneurs de carrossage. La présente invention vise à remédier aux lacunes des documents précités. La présente invention propose un procédé et un système de commande de carrossage, permettant d'améliorer le comportement du véhicule dans les phases de sous-virage ou de survirage en rejetant les perturbations extérieures et les variations paramétriques agissant sur le véhicule. La présente invention propose un procédé et un système de commande de carrossage, permettant de piloter des systèmes de carrossage actifs avant et/ou arrière en rejetant les perturbations, telles qu'un coup de vent latéral, un freinage avec une adhérence asymétrique, un levier de pied en courbe, une variation de la masse du véhicule ou encore une variation des rigidités de dérive des pneus, et ce à partir d'un faible nombre de données d'entrée. Le procédé de commande de carrossage de roues pour un véhicule comprend des étapes dans lesquelles, en fonction de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet, de l'angle de braquage de roues, et d'une consigne antérieure de carrossage de roues, on estime des données d'état du véhicule, et, en fonction de la vitesse du véhicule et des données d'état estimées, on élabore une consigne actuelle de carrossage des roues. On peut élaborer une consigne actuelle de carrossage des roues avant et/ou arrière. L'angle de braquage de roues peut comprendre l'angle de braquage de roues avant et/ou arrière. Dans un mode de réalisation, on élabore une consigne actuelle de carrossage des roues à réception d'un signal externe. Dans un mode de réalisation, la consigne actuelle de carrossage des roues est envoyée à des systèmes distincts du système de commande du carrossage de roues. Avantageusement, les données d'état estimées comprennent la vitesse de lacet et l'angle de dérive. Les données d'état estimées peuvent comprendre en outre une perturbation estimée. Le système de commande du carrossage de roues pour un véhicule comprend un module d'estimation de données d'état du véhicule en fonction de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet, de l'angle de braquage de roues, et d'une consigne antérieure de carrossage de roues, et un moyen d'élaboration d'une consigne actuelle de carrossage des roues en fonction de la vitesse du véhicule et des données d'état estimées. Avantageusement, le module d'estimation est capable d'estimer la vitesse de lacet et l'angle de dérive. Le véhicule comprend un châssis, au moins quatre roues reliées élastiquement au châssis, un mécanisme de réglage du carrossage et un système de commande du carrossage. Le système de commande comprend un module d'estimation de données d'état du véhicule en fonction de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet, de l'angle de braquage de roues, et d'une consigne antérieure de braquage de roues, et un moyen d'élaboration d'une consigne actuelle de carrossage de roues en fonction de la vitesse du véhicule et des données d'état estimées. On parvient ainsi à rejeter les perturbations agissant sur le véhicule et à améliorer le comportement du véhicule lors d'un freinage en courbe, d'un levé de pied en courbe, d'un évitement d'obstacle simple ou double, d'une adhérence faible ou asymétrique ou au cours d'une perturbation aérodynamique, telle qu'un coup de vent latéral. L'invention s'applique à des véhicules à quatre roues, deux roues avant et deux roues arrière, à trois roues ou encore à des véhicules à six roues ou plus. L'invention permet à un véhicule d'adopter le comportement le plus stable possible. quelle que soit la sollicitation du conducteur ou l'état de la chaussée, tout en accroissant la sensation de sécurité, le confort et le plaisir de conduite. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule équipé d'un système de commande selon un aspect de l'invention; -la figure 2 est un schéma logique du système selon un aspect de l'invention; -la figure 3 est un schéma logique du système selon un autre aspect de l'invention; et -la figure 4 est un schéma logique du système selon un autre aspect de l'invention. Comme on peut le voir sur la figure 1, le véhicule 1 comprend un châssis 2, deux roues avant directrices 3 et 4 et deux roues arrière directrices 5 et 6, les roues étant reliées au châssis 2 par un mécanisme de suspension non représenté. Toutefois, les roues arrière 5 et 6 peuvent être non directrices. Le véhicule 1 se complète par un système de direction 7 comprenant une crémaillère 8 disposée entre les roues avant 3 et 4, un actionneur de crémaillère 9 apte à orienter les roues avant 3 et 4 par l'intermédiaire de la crémaillère 8 en fonction d'ordres reçus, de façon mécanique ou électrique, en provenance d'un volant de direction non représenté, à disposition d'un conducteur du véhicule. Le système de commande de carrossage 10 comprend une unité de commande 11, un capteur 12 de la position de braquage des roues avant 3 et 4, par exemple positionné sur l'actionneur 9, un capteur 13 de la vitesse de rotation par exemple des roues avant, permettant de déterminer la vitesse V du véhicule, et un capteur 14 de la vitesse de lacet tp du véhicule., c'est-à-dire de la vitesse de rotation du véhicule autour de son centre de gravité suivant un axe vertical. En outre, dans le cas de roues arrière directrices, le système 10 comprend des capteurs 17 et 18 de l'angle de braquage a2 des roues arrière 5 et 6, et des actionneurs 19 et 20 permettant d'orienter lesdites roues arrière 5 et 6. Toutefois, un seul capteur 17 et un seul actionneur 19 peuvent suffire à la détection de l'angle de braquage et à l'orientation des roues arrière 5 et 6. Les capteurs de position et de vitesse peuvent être de type optique ou encore magnétique, par exemple à effet Hall, coopérant avec un codeur solidaire d'une partie mobile tandis que le capteur est non tournant. Le système 10 comprend des actionneurs de carrossage 21 à 24, liés mécaniquement au mécanisme de suspension des roues 3 à 6 et capables de modifier l'angle de carrossage desdites roues 3 à 6. Les actionneurs 21 à 24 sont commandés par l'unité de commande 11. Le système 10 comprend des capteurs 25 à 28 de l'angle de carrossage des roues 3 à 6. Dans le mode de réalisation représenté, les capteurs 25 à 28 sont associés aux actionneurs de carrossage 21 à 24. Toutefois, les capteurs 25 à 28 peuvent être disposés séparément des actionneurs 21 à 24. Les capteurs de carrossage 25 à 28 sont reliés à l'unité de commande 11 pour fournir à ladite unité de commande 11 les angles respectifs de carrossage desdites roues 3 à 6. L'unité de commande 11 peut être réalisée sous la forme d'un microprocesseur équipé d'une mémoire vive, d'une mémoire morte, d'une unité centrale et d'interfaces d'entrée/sortie permettant de recevoir des informations des capteurs et d'envoyer des instructions, notamment aux actionneurs 19 et 20. Plus précisément, l'unité de commande 11 comprend un bloc d'entrée 29 recevant les signaux en provenance des capteurs 12 à 14, 17, 18 et 25 à 28, et notamment la vitesse du véhicule V, la vitesse de lacet l'angle de braquage des roues avant a,, l'angle de braquage des roues arrière a2, et l'angle de carrossage des roues avant y, et des roues arrière y2, voir figure 2. La vitesse V du véhicule peut être obtenue en faisant la moyenne de la vitesse des roues avant ou des roues arrière telle que mesurée par les capteurs d'un système antiblocage de roues. Dans ce cas, il est prévu un capteur 13 par roue, le système antiblocage de roues comprenant une sortie reliée à une entrée de l'unité de commande 11 pour fournir l'information de vitesse du véhicule. Alternativement, chaque capteur 13 est relié à une entrée de l'unité de commande 11, l'unité de commande 11 effectuant alors la moyenne de la vitesse des roues. L'unité de commande 11 comprend également un observateur d'état 30, permettant d'estimer les informations qui ne sont pas mesurées et qui sont nécessaires à la commande, notamment les perturbations qui agissent sur le véhicule. L'observateur d'état 30 peut par exemple être construit à partir d'un modèle de véhicule à deux roues directrices sans ballant en faisant l'hypothèse qu'une perturbation d de type échelon peut agir directement sur la vitesse de lacet du véhicule sur un intervalle de temps fini. Une dynamique qui modélise le comportement de l'actionneur peut être ajoutée. Les équations d'état associées aux modèles étendus par la perturbation, sont les suivantes Modèle de carrossage actif avant 2 1 D1L1 + D2L+2 D2L2 - DILI H1L1 VIz Iz Iz 1 + D2L2 - D1L1 D1 + D2 HI 0 MV2 MV MV 1 0 0 - - 0 0 0 j y=(1 0 0 1) o \ J DILI \ Iz DI al + MV o D2 MV o o Q + Yf d (0^ z a2 + y1 2888194 9 Modèle de carrossage actif arrière DILI + D2L2 D2L2 -DILI H2L2 V1Z IZ Iz H -1 + D2L2 - D,L1 DI + D2 2 MV2 MV MV o o o o Q y=(1 0 0 1) dans laquelle on note y la sortie considérée, M la masse totale du véhicule, I l'inertie du véhicule autour d'un axe vertical passant par son centre de gravité, L, la distance du centre de gravité à l'essieu avant, L2 la distance du centre de gravité à l'essieu arrière, D, la rigidité de dérive avant, D2 la rigidité de dérive arrière, H, la rigidité de carrossage avant, H2 la rigidité de carrossage arrière, y, l'angle de carrossage avant mesuré, y2 l'angle de carrossage arrière mesuré, yf1 l'angle de carrossage avant filtré, Yf2 l'angle de carrossage arrière filtré, a, l'angle des roues avant avec l'axe longitudinal du véhicule, a2 l'angle des roues arrière avec l'axe longitudinal du véhicule, V la vitesse du véhicule, tai la vitesse de lacet, [3 l'angle de dérive, et T le temps de réponse de l'actionneur. A partir de ce modèle, on développe la théorie classique des observateurs linéaires. L'observateur d'état 30 permet d'estimer les états du véhicule et l'ensemble des perturbations qui agissent sur le Q Yf2 o + MV D1 o a1 + D L 2 2 MV D2 o Iz o y 1 T a2 + \0) Yt2 d véhicule. L'observateur d'état peut donc utiliser les équations suivantes: Observateur de carrossage actif avant D1L1 +D 2L-2 _ D2L2 - DILI H L _ 1 1 0 D L 2 2 IZ IZ VIZ o IZ D2 MV DI H D,,L, DILI DI + D2 I -1± MV2 MV MV + aI + a2 + yI + K(V)(W - ) MV r o o o o o o /1 Yf d y=0 0 0 1) Observateur de carrossage actif arrière DILI + D2L2 D,L2 - DILI -1+ D,L,,-DILI MV MV r o o o o o o o fl Y f 2 Iz Vlz Il L 2 2 0 \ \. 0 / D1L] MV Iz DI o y + K(V)(yi - f3 + Yf,, d a+ D L \ ,, Iz D,, MV o o v=(1 0 0 1) d avec A qui signifie que les valeurs sont estimées, d la perturbation subie par le véhicule, et K(V) le paramètre de réglage de l'observateur d'état qui évolue en fonction de la vitesse du véhicule. La valeur estimée fournit une estimation de l'état du véhicule qui pourrait être utilisée par d'autres éléments de l'unité de commande 11. L'unité de commande 11 comprend en outre un bloc 31 de rejet de perturbation asymptotique. Le bloc 31 de rejet de perturbation asymptotique permet de rendre la perturbation d inobservable par rapport à la sortie 15 considérée, en général la vitesse de lacet tif du véhicule 1. Le bouclage est effectué sur la perturbation d estimée par l'observateur d'état 30. L'expression de la commande est - pour le carrossage AV: yI = -Gal x d - pour le carrossage AR: y2 = -Ga2 x d Yf 2 L'unité de commande 11 se complète par une sortie 32. La sortie 32 du module 31 de rejet de perturbation forme la sortie générale de l'unité de commande 11 et fournit la consigne d'angle de carrossage y,,2 des roues du véhicule. Dans le mode de réalisation illustrée sur la figure 3, l'unité de commande 11 est similaire à la précédente et comprend en outre un module 33 de détection de situation qui reçoit des informations par des entrées 34 reliées à des sorties d'autres modules non représentés, tels qu'un module de contrôle-commande de système anti-blocage de roue et un module contrôle-commande d'anti-patinage de roue. Le module 33 de détection de la situation est apte à envoyer des instructions à l'observateur d'état 30 et au bloc 31 de rejet de perturbation afin de permettre une meilleure estimation de la perturbation d en fournissant à l'observateur d'état 30 un signal représentatif par exemple de l'activation du système antiblocage de roue. Le module 33 de détection de la situation est également apte à envoyer au bloc 31 de rejet de perturbation des instructions d'inhibition lorsque la situation détectée est telle qu'il soit souhaitable que l'angle de consigne y1.2 soit nul. Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 2 et 3, l'angle de consigne y,.2 de carrossage des roues est fourni aux actionneurs 21 à 24 de carrossage des roues avant et arrière. On peut en outre prévoir, voir figure 4, de fournir l'angle de consigne y12 à d'autres systèmes du véhicule, par exemple un module 35 de contrôle-commande de système antiblocage de roue afin de permettre audit module 35 de tenir compte du carrossage des roues arrière lors de l'élaboration de ces consignes de freinage, voir figure 4. A titre d'exemple, il est alors possible lors d'un freinage asymétrique, de freiner plus ou moins les roues présentant la meilleure adhérence selon que le système de carrossage est disponible ou non pour compenser le moment de lacet induit par un tel freinage asymétrique. On parvient ainsi à améliorer de façon significative la tenue de route du véhicule lors du fonctionnement du système anti- blocage de roue. A titre de variante, on peut prévoir que le module 35 soit un module d'anti-patinage des roues. On peut également prévoir une variante dans laquelle le système comprend un module 34 de détection de la situation, comme illustré sur la figure 3, et un module de contrôle-commande:35 d'un autre système, comme illustré sur la figure 4 recevant l'angle de consigne Y1,2. L'invention permet de bénéficier du carrossage des roues y,,2 à des moments voulus, notamment dès que le véhicule est en mouvement, et améliore la tenue de route du véhicule et le confort de conduite éprouvé par le conducteur
Système de commande 10 du carrossage de roues pour un véhicule 1, comprenant un module d'estimation 30 de données d'état du véhicule en fonction de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet, de l'angle de braquage de roues, et d'une consigne antérieure de carrossage de roues, et un moyen d'élaboration 31 d'une consigne actuelle de carrossage des roues en fonction de la vitesse du véhicule, et des données d'état estimées.
1-Procédé de commande du carrossage de roues pour un véhicule, dans lequel en fonction de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet, de l'angle de braquage de roues, et d'une consigne antérieure de carrossage de roues, on estime des données d'état du véhicule, et, en fonction de la vitesse du véhicule et des données d'état estimées, on élabore une consigne actuelle de carrossage des roues. 2-Procédé selon la 1, dans lequel on élabore une consigne actuelle de carrossage des roues avant et/ou arrière. 3-Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel l'angle de braquage de roues comprend l'angle de braquage de roues avant et/ou arrière. 4-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on élabore une consigne actuelle de carrossage des roues à réception d'un signal externe. 5-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la consigne actuelle de carrossage des roues est envoyée à des systèmes distincts du système de commande du carrossage de roues. 6-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les données d'état estimées comprennent l'angle de dérive 13. 7-Procédé selon la 6, dans lequel les données d'état estimées comprennent, en outre, une perturbation estimée d. 8-Système de commande (10) du carrossage de roues pour un véhicule (1), comprenant un module d'estimation (30) de données d'état du véhicule en fonction de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet, de l'angle de braquage de roues, et d'une consigne antérieure de carrossage de roues, et un moyen d'élaboration (31) d'une consigne actuelle de carrossage des roues en fonction de la vitesse du véhicule, et des données d'état estimées. 9-Système selon la 8, dans lequel le module d'estimation (30) est capable d'estimer l'angle de dérive P. 10-Véhicule (1) comprenant un châssis (2), au moins quatre roues (3 à 6) reliées élastiquement au châssis, un mécanisme de réglage du carrossage et un système selon l'une quelconque des 8 ou 9 capable de commander ledit mécanisme.
B
B62,B60
B62D,B60G
B62D 17,B60G 3,B60G 7
B62D 17/00,B60G 3/20,B60G 7/00
FR2898826
A1
DISPOSITIF DE SUPPORT ET DE GUIDAGE POUR UNE TRONCONNEUSE DE RAIL OU ANALOGUE
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif de support et de guidage pour une tronçonneuse de rails de voie de chemin de fer ou analogues, comportant un bloc moteur entraînant en rotation un disque de coupe. Le brevet français FR 2 267 418 décrit un tel dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse qui comprend essentiellement un étau de fixation à un rail solidaire d'un bras principal à l'extrémité duquel est articulé, autour d'un arbre d'articulation horizontal, un bras de support sur lequel est finalement articulée la tronçonneuse. Les dimensions du rail ne permettant pas, le plus souvent, de réaliser la coupe en une seule passe, il est nécessaire de permettre à un opérateur d'attaquer le rail d'un côté puis de l'autre, pour découper le rail dans de bonnes conditions. La tronçonneuse présente à cet effet deux alésages d'axe parallèle à l'axe de rotation du disque de coupe, symétriques par rapport au plan du disque de coupe, et susceptibles chacun de recevoir l'extension d'un arbre tourillonnant et immobilisé axialement dans un palier à l'extrémité du bras de support de la tronçonneuse. L'opérateur fait pivoter la tronçonneuse autour de l'extension de cet arbre tourillonnant pour appliquer le disque de coupe contre le rail. L'opérateur peut ainsi monter au choix, par l'un ou l'autre de ces alésages, la tronçonneuse sur le bras de support, puis démonter la tronçonneuse, la retourner, et la remonter par l'autre alésage sur le bras de support pour poursuivre et terminer la coupe du rail dans le même plan (à condition bien entendu que le diamètre du disque de coupe soit suffisant) dans cette autre position de travail, sans avoir à démonter l'étau de fixation au rail. Toutefois, ces opérations manuelles de démontage, de retournement puis de remontage de la tronçonneuse sur son bras de support restent fastidieuses, de sorte que l'opérateur est souvent enclin à faire basculer la tronçonneuse au-delà d'une position normale, ce qui est malaisé et dangereux, pour poursuivre la coupe en évitant d'avoir à retourner la tronçonneuse. D'autres solutions connues permettent de retourner la tronçonneuse sans la séparer de son bras de support. L'une de ces solutions, décrite dans le brevet US 4 765 098, consiste à lier la tronçonneuse à son bras de support par l'intermédiaire d'une structure de soutien montée pivotante sous la tronçonneuse. La manoeuvre est toutefois difficile pour l'opérateur car il lui faut soulever la tronçonneuse suffisamment haut, au-dessus des bras de guidage, pour libérer l'espace nécessaire au pivotement. En outre, l'indexation des deux positions de travail possibles de la tronçonneuse est peu précise. Une autre de ces solutions, décrite dans le modèle d'utilité allemand DE 201 06 856 U, consiste à faire pivoter l'ensemble des bras de guidage (bras principal et bras de support) de la tronçonneuse autour d'un axe vertical sur l'étau de fixation au rail. La structure mettant en oeuvre cette solution est toutefois fort complexe et encombrante. La présente invention vise à éviter ces inconvénients en proposant un dispositif de support et de guidage permettant de retourner aisément la tronçonneuse en un nombre réduit d'opérations simples et commodes à exécuter, tout en demeurant simple et compact. A cet effet, l'invention a pour objet un comportant un bloc moteur entraînant un disque de coupe, le dispositif de support et de guidage comprenant un étau de fixation au rail solidaire d'un bras principal à l'extrémité duquel est articulé, autour d'un arbre d'articulation, un bras de support sur lequel est articulée finalement la tronçonneuse, et dans lequel le bras de support est monté pivotant autour d'un axe de liaison lequel appartient au plan du disque de coupe et traverse diamétralement l'arbre d'articulation, des moyens de verrouillage et d'indexation étant prévus pour immobiliser le bras de support par rapport à son arbre d'articulation du bras principal, dans l'une ou l'autre parmi deux positions de travail symétriques en pivotement à cent quatre vingt degrés autour de l'axe de liaison. Ainsi, l'opérateur peut effectuer un retournement de la tronçonneuse par un simple geste de pivotement du bras de support autour d'un axe de liaison transversal à l'arbre d'articulation sur le bras principal. Dans le cas d'une coupe perpendiculaire à l'axe longitudinal du rail, l'arbre d'articulation est horizontal et parallèle à l'axe longitudinal du rail. La disposition de l'axe de liaison dans le plan du disque de coupe garantit, sans nécessité de réglage, que le plan du disque de coupe reste identique dans l'une ou l'autre des positions de travail de part et d'autre du rail à sectionner. La manoeuvre de retournement est aisée car l'axe de liaison n'est pas fixe et vertical, mais pivote avec l'arbre d'articulation. De plus, cette solution préserve la compacité et la simplicité du dispositif de support et de guidage. De manière avantageuse, l'axe de liaison, :solidaire de l'arbre d'articulation, traverse de part en part l'extrémité du bras de support, et l'extrémité de l'axe de liaison, au sortir de l'extrémité du bras de support, comporte les moyens de verrouillage du bras de support. Un dispositif de levier à excentrique est avantageusement monté pivotant, entre une position de serrage et une position de déserrage, sur ladite extrémité de l'axe de liaison. Un simple geste de soulèvement ou d'abaissement du levier à excentrique assure ainsi, de façon ergonomique, un verrouillage par serrage ou un déverrouillage aisé de la liaison entre le bras de support et l'arbre d'articulation. L'extrémité de l'axe de liaison peut être filetée et le dispositif de levier à excentrique prendre appui sur un écrou de butée vissé sur l'extrémité filetée de l'axe de liaison. Selon une possibilité, l'axe de liaison traverse une première ouverture ménagée dans une paroi de l'extrémité du bras de support en regard de l'arbre d'articulation, et une seconde ouverture ménagée dans la paroi opposée de l'extrémité du bras de support, la seconde au moins de ces deux ouvertures étant en forme de lumière allongée dans le plan du disque de coupe et de largeur correspondant sensiblement au diamètre de l'axe de liaison. Ces dispositions procurent, lorsque la liaison du bras de support et de l'arbre d'articulation est déverrouillée, un léger débattement angulaire autour de l'axe de liaison qui permet à l'opérateur, tenant la tronçonneuse en main, d'enjamber aisément le rail afin de basculer dans l'autre position de travail. Dans une forme de réalisation envisageable, les moyens d'indexation comprennent une surface du bras de support formant un berceau prévu pour venir en appui contre la paroi de l'arbre d'articulation et qui est traversé par l'axe de liaison, ledit berceau d'appui étant de forme concave, allongé parallèlement à l'axe de rotation du disque de coupe et symétrique par rapport à un plan médian longitudinal, de manière à immobiliser le bras de support sur l'arbre d'articulation dans l'une ou l'autre des deux positions de travail. Le berceau d'appui forme par exemple une gorge délimitée par deux rampes qui enserrent l'arbre d'articulation en position de travail. Ces rampes forment un "V" qui assure, au cours du verrouillage, un autocentrage du berceau vis-à-vis de l'arbre d'articulation et qui, en verrouillage, maintient fermement l'arbre d'articulation par rapport au bras de support. Un ressort d'éjection est avantageusement interposé en compression entre le berceau d'appui et l'arbre d'articulation, afin de faciliter le dégagement de l'arbre d'articulation hors du berceau d'appui lors du déverrouillage de la liaison. L'extrémité du bras de support, sur laquelle est articulée la tronçonneuse, est avantageusement déportée par rapport au plan du disque de coupe de la tronçonneuse, de manière à compenser le déport de la tronçonneuse dû à l'articulation de cette dernière sur l'extrémité du bras de support, afin que l'axe de liaison demeure dans le plan du disque de coupe de la tronçonneuse dans l'une ou l'autre des positions de travail du bras de support. L'invention sera mieux comprise par la description qui va suivre en se référant aux dessins annexés à titre d'exemple indicatif seulement. La figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un exemple de dispositif de support et de guidage de tronçonneuse selon l'invention dans la première position de travail d'un bras de support de la tronçonneuse. La figure 2 est une vue agrandie d'un détail de la figure 1 représentant des moyens de verrouillage du bras de support par rapport à un arbre d'articulation sur un bras principal. La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 dans laquelle le bras de support et l'arbre d'articulation sont déverrouillés. La figure 4 est une vue d'ensemble de profil du même dispositif de support et de guidage, après pivotement du bras de support dans la seconde position de travail, et avant verrouillage du bras de support sur l'arbre d'articulation. Les dessins représentent un dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse qui comprend un étau 1 de fixation à un rail R. L'étau 1 est prolongé sensiblement verticalement par un bras principal 2 se présentant sous la forme d'un mât à une extrémité duquel est articulé, autour d'un arbre d'articulation horizontal 3, un bras 4 de support de tronçonneuse. La tronçonneuse 5 comporte un bloc 6 renfermant le moteur qui entraîne le disque abrasif 8, et elle (la tronçonneuse 5) est articulée sur une extrémité du bras de support 4, à l'opposé de l'arbre d'articulation 3. De façon connue en soi, notamment de par le brevet FR 2 267 418 précité, et non représentée en détail sur les figures, cette extrémité du bras de support 4 comporte un palier dans lequel peut tourillonner un arbre immobilisé axialement et s'étendant au-delà dudit palier, cette extension étant vissée au moyen d'une poignée de manoeuvre 9 dans un fourreau d'axe parallèle à l'axe du disque de coupe 8 de la tronçonneuse 5. Le bras de support 4 est monté pivotant sur l'arbre d'articulation 3 autour d'un axe de liaison 14 traversant diamétralement l'arbre d'articulation 3 et appartenant au plan du disque de coupe 8. Comme il ressort plus précisément des figures 2 et 3, l'axe de liaison 14, solidaire de l'arbre d'articulation 3, traverse de part en part l'extrémité du bras de support 4, par une première ouverture (non représentée) ménagée dans une paroi inférieure (sur le dessin) de l'extrémité du bras de support 4 en regard de l'arbre d'articulation 3, et par une seconde ouverture (non représentée) ménagée à l'opposé dans une paroi supérieure de l'extrémité du bras de support 4. Ces deux ouvertures sont en forme de lumière allongée dans le plan du disque de coupe 8 et de largeur correspondant sensiblement au diamètre de l'axe de liaison 14. L'axe de liaison 14 comporte, au sortir de cette seconde ouverture, une extrémité filetée sur laquelle est monté pivotant, entre une position de serrage et une position de déserrage, un dispositif de levier à excentrique 16, 20-24. Le levier 16 proprement dit est soudé orthogonalement sur une chape 20 qui est articulée, par une première extrémité, sur un axe 21 traversé diamétralement par l'extrémité filetée de l'axe de liaison 14. L'axe 21 prend appui sur un écrou de butée 17 vissé sur l'extrémité filetée de l'axe de liaison 14. La chape 20 est articulée par une seconde extrémité excentrée, située dans l'axe du levier 16, sur deux bras de levier 22, lesquels sont articulés, autour d'un axe 23 parallèle à l'axe 21, sur une platine de serrage 24 traversée par l'axe de liaison 14 et apte à prendre appui sur la paroi supérieure (sur le dessin) du bras de support 4. Lorsque le levier 16 est abaissé dans une position de serrage (voir figure 2), la chape 20, les bras de levier 22 et les axes 21 et 23 sont quasiment alignés de manière à éloigner le plus possible la platine de serrage 24 de l'écrou 17. La platine de serrage 24 presse le bras de support 4 contre l'arbre d'articulation 3, et verrouille par serrage la liaison entre le bras de support 4 et l'arbre d'articulation 3. En revanche, lorsque le levier 16 est soulevé dans une position de desserrage (voir figure 3), la chape 20 et les bras de levier 22 forment un angle de manière à rapprocher le plus possible la platine de serrage 24 de l'écrou 17. La platine de serrage 24 est en retrait par rapport au bras de support 4 ce qui déverrouille la liaison entre le bras de support 4 et l'arbre d'articulation 3. Comme illustré sur la figure 3, un ressort hélicoïdal 19 d'éjection, enroulé autour de l'axe 14, est interposé entre le berceau d'appui 18 et l'arbre d'articulation 3 afin de faciliter le dégagement de l'arbre d'articulation 3 hors du berceau 18 lors du desserrage. Un simple geste de soulèvement ou d'abaissement du levier excentrique 16 assure ainsi, par l'entremise de la platine de serrage 24, un serrage (figure 2) ou un desserrage (figure 3) du bras de support 4 et de l'arbre d'articulation 3. Une surface du bras de support 4 forme un berceau 18 traversé par l'axe de liaison 14 et prévu pour venir en appui contre la paroi de l'arbre d'articulation 3. Le berceau d'appui 18 est de forme concave, allongé parallèlement à l'axe de rotation du disque de coupe 8 et symétrique par rapport à un plan médian longitudinal, de manière à coïncider avec la paroi de l'arbre d'articulation 3 et à définir deux positions de travail possibles du bras de support 4 par rapport à l'arbre d'articulation 3, de part et d'autre du rail R, lorsque le bras de support 4 et l'arbre d'articulation 3 sont serrés par le dispositif de levier 16. Ici, le berceau d'appui 18 forme une gorge délimitée par deux rampes qui enserrent l'arbre d'articulation 3 en position de travail. Ces deux rampes, étroites et planes, forment un "V" qui assure, au cours du verrouillage, un autocentrage du berceau 18 vis-à-vis de l'arbre d'articulation 3 et qui, en verrouillage, coiffe la paroi cylindrique de l'arbre 3 et maintient fermement l'arbre d'articulation 3 par rapport au bras de support 4. Les deux positions de travail du bras de support 4, représentées sur les figures 1 et 4, sont donc symétriques par rapport à l'axe de liaison 14, et par conséquent dans le plan du disque abrasif 8. Le passage de l'une à l'autre de ces deux positions de travail ne peut être réalisé que lorsque le bras de support 4 et l'arbre d'articulation 3 sont desserrés par le levier 16, en faisant pivoter le bras de support 4 à cent quatre vingt degrés autour de l'axe de liaison 14. La forme allongée de la seconde ouverture, dans la paroi supérieure de l'extrémité du bras de support 4, procure! alors au bras de support 4 un petit débattement angulaire dans le plan du disque de coupe 8, ce qui permet à l'opérateur, tenant la tronçonneuse en main, d'enjamber aisément le rail R afin de basculer dans l'autre position de travail. Lorsque, pour poursuivre la coupe d'un rail dans de bonnes conditions, l'opérateur souhaite attaquer le rail à couper par son autre côté, il lui suffit très simplement d'exécuter la séquence d'opérations suivante: - soulever le levier 16 (voir figure 3) pour desserrer le bras de support 4 de sa position de travail sur l'arbre d'articulation 3; puis - faire pivoter à cent quatre vingt degrés le bras de support 4 autour de l'axe de liaison 14 (voir figure 4) jusqu'à ce que la forme du berceau 18 puisse de nouveau coïncider avec la paroi de l'arbre d'articulation 3; et enfin - abaisser le levier 16 pour verrouiller le bras de ;support 4 dans son autre position de travail par rapport à l'arbre d'articulation 3. Le vissage ou le dévissage de l'écrou 17 permet par ailleurs d'ajuster la force de serrage exercée par la platine de serrage 24 sur le bras de support 4 et l'arbre d'articulation 3, et de rattraper les jeux résultant de l'usure des surfaces d'appui. Le bras de support 4 est incurvé (voir figure 1) de manière à compenser le déport latéral de la tronçonneuse 5 dû à l'articulation de cette dernière sur l'extrémité du bras de support 4, afin que l'axe de liaison 14 reste dans le plan du disque de coupe 8 de la tronçonneuse 5 dans l'une ou l'autre des positions de travail du bras de support 4. Ainsi, après pivotement du bras de support 4 dans la nouvelle position de travail, l'opérateur peut poursuivre la coupe du rail R dans le même plan que dans la position de travail précédente. Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas au seul exemple décrit ci-dessus; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, par exemple, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention - en l'appliquant à la coupe de tout profilé métallique assurant par 5 exemple un support et un guidage d'engin, - en modifiant les formes et composants de détail de ce dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse
Le dispositif comprend un étau (1) de fixation au rail (R) solidaire d'un bras principal (2) à l'extrémité duquel est articulé, autour d'un arbre d'articulation (3), un bras de support (4) sur lequel est finalement articulée la tronçonneuse (5). Le bras de support (4) est monté pivotant autour d'un axe de liaison (14) lequel appartient au plan du disque de coupe (8) et traverse diamétralement l'arbre d'articulation (3). Des moyens de verrouillage (16-17) et d'indexation (18, 19) sont prévus pour immobiliser le bras de support (4) sur l'arbre d'articulation (3) dans l'une ou l'autre parmi deux positions de travail symétriques en pivotement à cent quatre vingt degrés autour de l'axe de liaison (14).
1. Dispositif de support et de guidage pour une tronçonneuse (5) de rail (R) ou analogue comportant un bloc moteur (6) entraînant un disque de coupe (8), le dispositif de support et de guidage comprenant un étau (1) de fixation au rail (R) solidaire d'un bras principal (2) à l'extrémité duquel est articulé, autour d'un arbre d'articulation (3), un bras de support (4) sur lequel est articulée finalement la tronçonneuse (5), caractérisé en ce que le bras de support (4) est monté pivotant autour d'un axe de liaison (14) lequel appartient au plan du disque de coupe (8) et traverse diamétralement l'arbre d'articulation (3), et en ce que des moyens de verrouillage (16-17, 20-24) et d'indexation (18, 19) sont prévus pour immobiliser le bras de support (4) sur l'arbre d'articulation (3) du bras principal (2), dans l'une ou l'autre parmi deux positions de travail symétriques en pivotement à cent quatre vingt degrés autour de l'axe de liaison (14). 2. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon la 1, caractérisé en ce que l'axe de liaison (14), solidaire de l'arbre d'articulation (3), traverse de part en part l'extrémité du bras de support (4), et en ce que l'extrémité de l'axe de liaison (14), au sortir de l'extrémité du bras de support (4), comporte les moyens de verrouillage (16-17, 20-24) du bras de support (4). 3. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon la 2, caractérisé en ce qu'un dispositif de levier à excentrique (16, 20-24) est monté pivotant, entre une position de serrage et une position de déserrage, sur ladite extrémité de l'axe de liaison (14). 4. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon la 3, caractérisé en ce que ladite extrémité de l'axe de liaison (14) est filetée et en ce que le dispositif de levier à excentrique (16, 20-24) prend appui sur un écrou de butée (17) vissé sur ladite extrémité filetée de l'axe de liaison (14). 5. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que l'axe de liaison (14)traverse une première ouverture ménagée dans une paroi de l'extrémité du bras de support (4) en regard de l'arbre d'articulation (3), et une seconde ouverture ménagée dans la paroi opposée de l'extrémité du bras de support (4), et en ce que la seconde au moins de ces deux ouvertures est en forme de lumière allongée dans le plan du disque de coupe (8) et de largeur correspondant sensiblement au diamètre de l'axe de liaison (14). 6. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens d'indexation comportent une surface du bras de support (4) formant un berceau (18) prévu pour venir en appui contre la paroi de l'arbre d'articulation (3) et qui est traversé par l'axe de liaison (14), ledit berceau d'appui (18) étant de forme concave, allongé parallèlement à l'axe de rotation du disque de coupe (8) et symétrique par rapport à un plan médian longitudinal de manière à imrnobiliser le bras de support (4) sur l'arbre d'articulation (3) dans l'une ou l'autre des deux positions de travail. 7. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon la 6, caractérisé en ce que le berceau d'appui (18) forme une gorge délimitée par deux rampes qui enserrent l'arbre d'articulation (3) en position de travail. 8. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'un ressort d'éjection (19) est interposé en compression entre le berceau d'appui (18) et l'arbre d'articulation (3). 9. Dispositif de support et de guidage pour tronçonneuse selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'extrémité du bras de support (4) sur laquelle est articulée la tronçonneuse (5) est déportée par rapport au plan du disque de coupe (8) de la tronçonneuse (5), de manière à compenser le déport de la tronçonneuse (5) dû à l'articulation de cette dernière sur l'extrémité du bras de support (4), afin que l'axe de liaison (14) demeure dans le plan du disque de coupe (8) de la tronçonneuse (5) dans l'une ou l'autre des positions de travail du bras de support (4).
B,E
B26,B23,E01
B26D,B23D,E01B
B26D 1,B23D 23,E01B 31
B26D 1/16,B23D 23/00,E01B 31/04
FR2902222
A1
PERFECTIONNEMENTS AUX MOYENS D'IDENTIFICATION DES BOIS, PALETTES DE MANUTENTION, ARBRES, BILLONS, ET SCIAGES
20,071,214
la présente invention concerne I"identification et la traçabilité du bois , soit arbres , billons, sciages et particulièrement palettes de manutention L'identification des bois par une plaquette comportant divers signes d'information n'est pas nouvelle ; plusieurs brevets leuvrey évoquent cette question , dont récemment la demande de brevet leuvrey FR N enregistrement INPI - 05/13401 . Cependant certaines contraintes de pose du moyen d'identifier et de sa tenue dans l'objet identifié n'ont pas toutes été résolues . Fixer une plaquette avec un clou dans un dé de palette de manutention n'est pas très moderne ; fixer une plaquette comportant des pointes spéciales intégrées n'est pas fiable car ces dernières ne rentrent pas toujours dans un dé de palette en aggloméré de fibres de bois enrésiné extrèmement difficille à pénétrer . On sait déja que le marquage ancien au fer chaud sur dé de palette n'est pas fiable , en regard de la difficulté à maintenir la répétition d'un geste manuel appuyé d'une part et d'autre part les dés comportent des aspérités de bois qui peuvent se détacher ; à cet endroit le marquage devient absent et non conforme en regard de l'obligation de marquage lisible et complet exigé par une procédure de certification ; ainsi les marquages de certification sanitaire doivent être réalisés après passage des palettes dans les séchoirs ; ceci implique de simplifier les tâches manuelles nécessaires sur des piles de palettes , et dans les meilleures conditions de sécurité , d'efficacité , et au meilleur coût . Fixer une plaquette dans une arbre , jusqu'à ce jour , que ce ce soit à des fins de gestion des arbres de la forêt , gestion longue durée, ou désignation des arbres pour abattage , ou encore de balisage de sentiers de randonnée par exemple , procédent en général par fixation du support d'information au moyens de clous , ce qui est fort peu écologique ni d'un geste très élégant pour la nature , et de plus pas toujours pratique à poser ni de tenue efficace dans le temps . La présente invention vise à apporter des moyens nouveaux de pose , fixation , sécurité de tenue de la plaquette , moyens techniques intégrés à la plaquette ainsi qu' à certains de ses supports , moyens de mise en oeuvre industriels de fabrication relatifs à ces dispositifs . L'invention sera mieux comprise au travers les dessins suivant : * FIG 1 représente en coupe en long d'une plaquette fixée dans un dé de 45 palette , dé comportant une cavité * FIG 2 représente en coupe en long une plaquette fixée dans du bois plein * FIG 3 représente la face visible extérieure supérieure de la plaquette et sa représentation sur une palette de manutention * FIG 4 représente en coupe transversale une plaquette 50 * FIG 5 représente une coupe de plaquette avec patte non circulaire , mais en ligne * FIG 6 représente une coupe plaquette avec une RFID incorporée autour de sa patte avec coiffe * FIG 7 représente une coupe d'un moule avec pion 55 * FIG 8 représente une coupe de plaquette de dimension externe intégrée à sa patte , fixée dans le logement adapté du dé * FIG 9 représente un réceptacle en creux incorporé au dé * FIG 10 représente un dé avec fente de fixation de la plaquette * FIG 11 représente en coupe en long d' une plaquette fixée dans un arbre 60 * FIG 12 représente une bande monobloc de plaquettes en ligne * FIG 13 représente une coupe de plaquette avec pointe intégrée . 10 15 20 25 40 La plaquette (1) comporte préférentiellement une seule patte circulaire(2) de forme préférentiellement ronde et comportant un creux(3) en son axe ; la plaquette est un ensemble monobloc , réalisée préférentiellement en plastique moulé ; ceci permet qu'une patte(2) soit bien structurée pour rentrer dans tous types de bois et objets(4) en bois ou similaires . Dans les objets (4) en bois spéciaux comme ceux à base de fibres de bois assemblés avec résine comme dans le cas des dés en agglomérés(4) pour palettes(25) , les pattes classiques pleines ne conviennent pas pour risque de casse ; il est possible de résoudre ce problème sous les 2 conditions suivantes le dé (4) en aggloméré comprend une cavité (5) ou logement (5) d'une dimension autorisant l'introduction de la patte (2) de la plaquette (1) dans ce dernier (5) et son maintien par serrage des parois extérieures de la patte(2) contre les parois du logement (5) ; le serrage et blocage de la plaquette est obtenu par des dimensions de la cavité (5) sensiblement inférieures à celles du la patte (2) réalisée en plastique ayant des qualités physiques et formes d'adaptation élastique répondant au but recherché . la patte peut encore comporter des moyens d'accrochage complémentaires . Le creux intérieur(3) de la patte (1) ne gene pas dans le cas de pose directe de la plaquette dans du bois brut (6) sans trous et dans le sens des fibres(7) du bois du dé en bois , une fois la plaquette posée ,le blocage de la patte de la plaquette s'effectue alors par le contact des 2 faces de la patte, face interne et aussi face interne puisque le bois est alors pris dans l'intérieur de la patte ; à ce dernier but , afin de faciliter le pénétration de la plaquette et éviter des contraintes gênant ou même empechant la pénétration de la patte dans le bois , l'extrémité des pattes ne comporte pas de biseau mais seulement un angle orienté(8) vers l'extérieur de la patte ; ceci évitant une contrainte contraire au but recherché , et de ne laisser rentrer que le volume de bois correspondant au volume de l'intérieur(3) de la patte La plaquette(1) peut comporter tous types de points d'accrochage complémentaires adaptés ; la plaquette (1) peut recevoir tous signes d'informations par tous moyens , y compris des signes au moyen d'un marquage réalisé en creux ou en relief dans sa masse ; La certification exige un marquage bien fait et sûr à 100% ; Ce dispositif de plaquette se posant dans un trou préalablement réalisé dans l'objet à identifier apporte le gros avantage de réaliser une opération réussie à 100% , propre et sans rebuts . II est facile de placer la cavité (5) à l'endroit exact de l'objet à identifier , soit par perçage manuel ou sur poste automatisé ou semiautomatisé en encore soit par création au moulage de l'objet à identifier tel un dé de palette en bois aggloméré ; il est tout aussi facile ensuite de fixer la plaquette dans le logement (5) là où elle doit être , en position correcte , fiabilité, sécurité ; cette technique est nouvelle et supérieure par comparaison à la technique habituelle de pose de plaquettes classiques pour billons , ces plaquettes étant fixées péalablement sur un marteau de pose manuel ; le geste manuel de lancer le marteau sur l'objet ne permet pas la précision ni l'alignement , surtout sur un espace réduit et dans des conditions non idéales de marquage en hauteur de piles de palettes . la plaquette peut recevoir un étiquette RFID(9) apposée sur le coté de la patte , opération de pose facile ; une coiffe (10) aux formes de la patte -mère (2) vient couvrir l'ensemble de la patte , et se solidariser au bord inférieur(11) de la plaquette par tous moyens adaptés dont par exemple soudure ultra-sons , collage, clippage ; la plaquette comporte ainsi une information importante cachée en interne du bois , à l'abri des chocs et des prédations de toutes nature y compris de fraude , et dans la durée de vie de la palette . Une RFID peut aussi être intégrée directement ou sur objet à l'intérieur d'un dé moulé . l'invention peut comprendre une capsule de sécurité , placée sur la face supérieure de la plaquette et solidaire à cette dernière par points d'attache , supprimables à un moment demandé du processus de contrôle de l'objet identifié . La certification sanitaire des palettes garantit un passage des palettes en séchoirs sous une température donnée pour un temps donné ; le marquage attestant de cette opération ne peut donc être réalisé qu'après le passage des palettes aux séchoirs , en conformité du processus de certification . la plaquette est injectée dans une matière plastique comportant des pigments thermocromiques dont la couleur réagit à une certaine température et de façon irréversible . Ceci permet de vérifier visuellement et d'emblée que les lots de palettes certifiées sont bien passés à l'opération séchoir dans le process de fabrication suivant : cette plaquette marquée et traitée thermocromique irréversible peut déja être posée en amont des séchoirs dans la ligne de production des palettes , opération moins lourde et moins couteuse que celle del' effectuer en manuel sur les piles de palettes à la sortie des séchoirs . la plaquette dans une version simplifiée (12) peut être réalisée dans une forme intégrée à sa patte ; cette version présente l'avantage d'intégrer la plaquette et donc l'identification sous le bord externe(13) d'un dé de palette et donc de protéger encore mieux l'information contre les chocs et prédations diverses ; dans cette version la plaquette peut aussi avoir une forme différente telle une bille(40) marquée par tous moyens d'identification, ce qui permet une identification en profondeur favorisant et renforçant encore mieux ses qualités de protection et d'une mise en oeuvre aisée par pose manuelle ou par outil de pose automatique ou semi-automatique. Une preuve absolue est possible par intégration au moulage du dé(4) de palette en aggloméré au moyen d'un traceur (31) de forme diverse acrrochante , caché en interne au coeur du dé(4) ; ce traceur (31) est réalisé en matière thermocromique irréversible dont la couleur change à une température définie . Ceci permet de vérifier ultérieurement, si besoin en est , par destruction, que l'ensemble de la palette a bien été traitée par un passage au séchoir et suivant les paramètres élaborés et conforme aux exigences de la certification . Ce traceur n'est pas obligatoirement thermo-chromique mais peut servir de support et de protection à un transpondeur type RFID ou autre qui par exemple a alors l'avantage de donner des informations sur les cycles de température et toutes autres informations utiles de traçabilté de la palette , dans une sécurité optimum . Ce traceur peut avoir des formes sensiblement différentes de celle d'une bille , et se posant de la même façon . Le dé de palette peut recevoir un réceptacle (15) préalablement disposé lors des opérations de fabrication du dé en bois aggloméré énrésiné ou encore réalisé dans tout autre matériau moulé ; ce dé moulé est réalisé par moulage et peut comprendre des formes accrochantes (41) ;au démoulage du dé, le réceptacle (15) est solidaire du dé ; de par sa forme le réceptacle dispose du trou (5) de pose et fixation de la plaquette. Le réceptacle peut aussi être réalisé dans des formes(42) autorisant une solidarisation (par exemple par clippage) à la plaquette dont la patte a alors une forme adaptée et complémentaire . Un autre moyen permet d'obtenir un trou(5) non plus par une opération complémentaire de perçage une fois le dé moulé , ni par la présence d'un réceptacle (15) , mais au moment du moulage par un pion (21) plein intégré au moule(22) ; au démoulage du dé , ce dé dispose donc d'un cavité (5) exempte de bois adaptée à la pose et fixation de la plaquette ultérieurement ; ce qui simplifie aussi grandement les opérations d'identification des palettes sur site industriel au moment de fixer l'attestion de certification qu'est la plaquette (1) ; en effet nul n'est besoin de percer un trou , puisque ce trou est déja réalisé au moulage du dé(4) ; l'opération de marquage des palettes s'en trouve grandement simplifiée , en temps , moyens et coûts, pour un résultat qualité optimum d' identification et de tenue sur palette. Selon les différends modes de conception de réalisation en moulage et démoulage des dés moulés , dans une version voisine , et par même procédé que décrit précédemment , le dé comprend un trou non pas fermé , mais en forme de fente(16) permettant un démoulage dans un sens mieux adapté selon les techniques du sens de moulage et démoulage ou de tous autres modes de fabrication des dés utilisées .; dans ce cas , le pion (21) a une forme adaptée pour obtenir une fente .. La plaquette comprend alors une patte adaptée en ligne (17), pouvant par ailleurs 15 disposer des mêmes dispositifs en variantes du modèle initial de la plaquette déja décrits . Dans un autre version , concernant l'identification des arbres , la plaquette (1) comporte une butée quelconque ou un épaulement (18) ayant pour but de placer à distance (d 19) du bord de l'arbre la zone visible et lisible(14)de la plaquette ; 20 l'épaulement empêche de coller la plaquette contre la surface externe (21) de l'arbre (20) et d'éviter que dans le temps la croissance de l'arbre ne vienne recouvrir la plaquette et la rendre peu lisible ou illisible . ce dispositif évite la pose de clous pour fixer un moyen d'identification blessant alors l'arbre profondément et l'emploi de cales plus ou moins rudimentaires de mise à distance de l'identification 25 par rapport à l'arbre ; Cet espace de croissance ( d19) peut aussi être obtenu par un perçage de longeur adaptée , mais demande de toute façon une plaquette à patte prolongée d'une longueur requise par la définition de la distance "d19" . Ce dispositif permet un marquage de pose facile, propre et beau sur les arbres , 30 tant pour les opérations de gestion forestière que diverses autres besoins tels que le balisage des pistes et sentiers de randonnée . Une autre version de plaquette(1) peut répondre aussi à la problématique de pose et de fixation de la plaquette dans le bois . La plaquette (35) comprend une pointe (36) de dimensions adaptées à la résistance de pénétration dans le bois ; cette 35 pointe (36) est située sur la face extérieure de la plaquette et fait partie du corps de la plaquette ; cette pointe (36) comportant une tête (37) de préférence semicylindrique et plate sur sa face supérieure est tenue par un ou plusieurs légers points d'accrochage secables lors de l'enfoncement de la pointe par le passage (38) ; la pointe une fois enfoncée dans l'objet à identifier maintient la plaquette par 40 contact de sa tête ; ainsi aucune tension et donc casse de la plaquette ou de la pointe ne peut s'opérer , si la pointe s'enfonce sur un axe à angle aléatoire , puisque les 2 éléments plaquette et pointe sont alors devenus indépendants ; l'appui par la tête sphérique compensant un écart angulaire éventuel de l'axe de la pointe différent de 90 de la ligne de contact de la plaquette posée sur le dé (4), 45 évite la casse . Ce dispositif permet aussi une pose plus pratique tant manuele que par dispositis pneumatiques adaptés . Les plaquettes selon les descriptions ci-dessus peuvent éventuellement comporter plusieurs pattes ou pointes Pour permettre l'emploi plus adapté selon les cas d'utilisation , les plaquettes 50 pourront être conditionnées et reliées en bande(25) et points de liaison (26)par injection plastique d'une seule pièce monobloc ; lors de la pose de chaque plaquette selon tous moyens de percussion adapté , les points de liaison (26) se sectionnent . Ce dispositif permet plus d'aisance et gain de temps dans les opérations de pose de plaquette et permet aussi de fixer la plaquette , déja en 60 appui précis sur l'objet , contraitement à une plaquette fixée préalablement sur un 5 marteau et lancé avec forcément imprécision pour la pose . Toutes les plaquettes avec les techniques nouvelles décrites ci-dessus peuvent être utilisées dans toutes applications d'identfication et de traçabilité sur tous types de bois, arbres, billons, sciages , produits transformés . L' invention concerne également l'identification de tous objets en bois ou matériaux similaires
L'invention concerne le marquage et la traçabilité des bois et d'objets en bois ou en matériaux similaires, et leurs moyens de pose et de fixation.
1. Dispositif d'identification et de traçabilité des bois et d'objets en bois ou en matériaux similaires , caractérisé en ce qu'il est constitué d'une plaquette monobloc(1) composée d'une patte(2) de fixation d'une forme circulaire et creuse en son intérieur destinée à se loger par serrage dans une cavité(5) adaptée réalisée dans l'objet(4), et d'une zone d'identification (14). 2. Dispositif d'identification et de traçabilité selon la 1 , caractérisé en ce que la cavité ( 5 ) dans un objet (4) à identifier et intégré ultérieurement comme composant d'un ensemble tel que palette(25) de manutention , soit réalisé lors de sa fabrication pendant l'opération de moulage et compression . 3. Dispositif d'identification et de traçabilité selon les 1 et 2 , caractérisé en ce que la cavité (5) est obtenue au moulage par la pose préalablement dans le moule d'un réceptable (15) creux qui après démoulage est partie intégrante du dé(4) , ledit réceptacle recevant et retenant la patte(2) de la plaquette par serrage . 4. Dispositif d'identification et de traçabilité selon la 1, caractérisé en ce que la plaquette elle-même est posée dans sa position requise au moment du moulage du dé (4) . 5. Dispositif d'identification et de traçabilité selon la 1 caractérisé 20 en ce qu'il reçoit une RFID (9) sur le coté de sa patte (2) , et que ladite patte (2) est recouverte d'une coiffe (10) de protection . 6. Dispositif d'identification et de traçabilité selon la 5 ,caractérisé en que dans une variante la coiffe (10 ) de forme adaptée contenant et enfermant la RFID (9), remplace la patte(5) dans sa fonction de fixation . 25 7. Dispositif d'identification et de traçabilité des bois selon la 1 , caractérisé en ce que la surface de la partie supérieure de la plaquette (1) ne dépasse pas la surface de la section de la patte (2) . 8. Dispositif d'identification et de traçabilité selon la 1 , caractérisé en que la plaquette dans une version destinée au marquage des arbres , comporte 30 un espace de croissance (d19) obtenu par un moyen(18) de blocage destiné à éloigner la face supérieure (14) de la surface externe(21) de l'arbre . 9. Dispositif d'identification et de traçabilité selon la 8 , caractérisé en ce que le moyen de blocage est constitué par un épaulement (18) . 10. Dispositif d'identification et de traçabilité des bois et d'objets en bois ou en 35 matériaux similaires , caractérisé ence qu'il est constitué par une plaquette (35) et d'une pointe(36) solidaire , moulée conjointement , et retenue à la plaquette par une zone sécable (38) . 11. dispositif d'identification et de traçabilité selon les 1 ou 10 , caractérisé en ce que les plaquettes sont réalisées par injection plastique en bande 40 (21) monobloc reliées entre elles par des attaches(22) sectionnables lors de la pose de chaque plaquette . 12. dispositif d'identification et de traçabilité des bois et objets en bois ou en matériaux similaires , caractérisé en ce qu'il est constitué par un traceur (31) de type thermocromique irréversible ou par un transpondeur posés avant moulage du 45 dé (4) .15
G
G09,G06
G09F,G06K
G09F 3,G06K 19
G09F 3/02,G06K 19/077,G09F 3/06
FR2888235
A1
PROCEDE D'EXTRACTION DE SULFORAPHANE A PARTIR DE BROYAT DE CRUCIFERE CONTENANT DE LA GLUCORAPHANINE
20,070,112
Le domaine de l'invention est celui de la chimie organique. Plus précisément, l'invention concerne un procédé d'extraction de sulforaphane, 5 notamment à partir d'inflorescences ou de graines de brocoli. L'invention vise la valorisation du sulforaphane et des glucosinolateurs (précurseurs du sulforaphane), notamment pour leurs propriétés dans les domaines de la nutrition et de la santé (propriétés antioxydantes, antibarctériennes, anticancéreuses...). Des applications des composés actifs que sont les glucosinolates (GLC) et les isothocyanates sont également envisageables dans les domaines pharmaceutiques et parapharmaceutiques (produits à actifs bactériens pour bain de bouche, antiulcéreux, soins des pieds, infections urinaires, prévention de cancers, anti-stress oxydant (vieillissement et dégénérescences cellulaires) et maladies cardiovasculaires). Les glucosinolates (GLC), ou (3-thioglucoside-N-hydroxysulfates, sont des composés soufrés très représentés dans les crucifères tels que le chou, le chou-fleur, le brocoli (brassica oleracea), la roquette (eruca sativa mill.) et le chou de Bruxelles. Les glucosinolates représentent un groupe de thioglucosides anioniques dont la structure varie en fonction de leur chaîne allylique R. Plus de 120 glucosinolates différents sont actuellement connus et proviennent essentiellement des végétaux du genre Brassica (Fahey et al., 2001). La quantité de GLC varie très fortement selon les espèces végétales. Chez le brocoli, les graines et les germes présentent des concentrations en GLC nettement supérieures à celles trouvées dans le chou, jusqu'à 100 fois plus importantes. La glucoraphanine [4-(méthylsulfinyl)butyl glucosinolate] y est le glucosinolate prépondérant. Des études ont identifiées et quantifiées les GLC d'une variété de chou brocoli et de germe de brocoli (Kushad et al., 1999; Fahey et al., 1997). Des recherches récentes ont mis en évidence des propriétés bénéfiques pour l'organisme des produits d'hydrolyses des GLC. En effet, les GLC peuvent être hydrolysés en isothiocyanates par une enzyme endogène au végétal, la myrosinase (3-thioglucosidase). Cette enzyme rompt la liaison (3-thioglucoside des GLC et libère du glucose et un intermédiaire instable qui se réarrange spontanément en isothiocyanates, en thiocyanates ou en nitriles. Les isothiocyanates, relativement volatils, contribuent à l'odeur et à la saveur des crucifères. La proportion de chaque produit formé durant l'hydrolyse est influencée par de nombreux facteurs tels que le pH, les ions ferreux, la présence de cofacteurs protéiques et d'acide ascorbique et enfin par la structure du GLC précurseur (Hoxard et al., 1997; Rangkadilok et al., 2002 et Uda et al. 1986). Les bienfaits de la consommation de crucifères sur notre organisme ont été attribués aux isothiocyanates obtenus après dégradation des GLC. Plus de 20 isothiocyanates permettraient de réduire la formation de tumeurs chez l'homme (Gamet-Payrastre et al., 2000). Les isothiocyanates modifient les voies métaboliques des molécules carcinogènes et aident l'organisme à les éliminer. Parmi ces isothiocyanates, une molécule fait actuellement l'objet d'une attention toute particulière et donne lieu à de nombreuses études: le sulforaphane (SF). On rappelle que le sulforaphane [4-(méthylsulfinyl)butyl isothiocyanate] a été isolé en 1992 par des chercheurs américains de l'université de Johns Hopkins (Zhang et al., 1992). Le sulforaphane est le produit de l'hydrolyse enzymatique de la glucoraphanine [4-(méthylsulfinyl)butyl glucosinolate] qui est le glucosinolate le plus représenté chez le brocoli. A température ambiante, le SF se présente sous forme d'un liquide jaune. Il est relativement polaire et est soluble notamment dans l'eau, le méthanol, l'éthyl acétate, le chloroforme et le dichlorométhane. Le SF est insoluble dans l'hexane. Il possède une masse molaire de 177,3 g / mol. Le SF présente un grand intérêt, car il exerce divers effets sur notre organisme. En effet, le SF possède des propriétés anticancéreuses, proapoptotiques et antibactériennes. L'objectif de l'invention est donc de proposer un procédé permettant 5 d'obtenir un extrait riche en sulforaphane. L'invention a également pour objectif de fournir un tel procédé qui permette d'obtenir des extraits de sulforaphane stabilisés. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel procédé qui permette d'obtenir des extraits de sulforaphane qui puissent être proposés sous une forme 10 optimisée pour les domaines de l'alimentation et/ou de la santé. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un procédé d'extraction de sulforaphane à partir de broyat de crucifère contenant de la glucoraphanine, caractérisé en ce qu'il comprend: une étape initiale d'hydrolyse dudit broyat; une étape d'extraction de l'essentiel des glucides présents dans le broyat hydrolysé ; une étape d'extraction de l'essentiel des lipides présents dans le broyat hydrolysé ; une étape d'extraction par l'eau d'une phase aqueuse contenant ledit sulforaphane. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir un extrait particulièrement riche en sulforaphane, ceci par l'effet combiné des différentes étapes. En effet, la Demanderesse a constaté que la mise en oeuvre d'un procédé classique d'extraction par hydrolyse, extraction par l'eau et filtration conduit à un extrait relativement peu riche en sulforaphane, ou à tout le moins, dont il est souhaitable d'augmenter la concentration en sulforaphane en vue de sa valorisation dans le domaine de la nutrition et/ou de la santé. La Demanderesse a analysé ce résultat, et exploré différentes explications 30 de cette faible concentration en sulforaphane. La Demanderesse, au cours de ses recherches, a formulé et confirmé l'hypothèse selon laquelle l'extrait obtenu serait riche en glucides, et dans une moindre mesure en lipides, ceci au détriment de la concentration de sulforaphane. Une cartographie des sucres sur l'extrait à ainsi été réalisé pour confirmer cette hypothèse. L'extrait est effectivement très riche en glucides avec 48,50 g / 100g. Or, les sucres simples comme le glucose (14,11 g / 100g) et les diosides comme la saccharose (24,38g / 100g), possèdent des masses molaires très faibles leur permettant de passer à travers une membrane de filtration. De plus, l'hydrolyse des glucosinolates en iothocyanates libère du glucose que l'on retrouve dans l'extrait. Le procédé selon l'invention permet donc de faire face à la situation mise en évidence par la Demanderesse, et d'obtenir des extraits très riches en 15 sulforaphane en les libérant de l'essentiel de leurs glucides et de leurs lipides. L'étape d'extraction par l'eau produit alors des effets optimisés en vue d'augmenter la concentration en sulforaphane de l'extrait. Selon une première approche de l'invention, lesdites étapes d'extraction de glucides et de lipides sont réalisées à l'aide d'au moins une résine échangeuse 20 d'ions. Selon une deuxième approche de l'invention, lesdites étapes d'extraction de glucides et de lipides sont réalisées à l'aide d'au moins un solvant dans lequel les glucides et/ou les lipides ne sont pas solubles. L'une ou l'autre de ces approches procurent des résultats particulièrement 25 satisfaisants comparé à une technique de filtration. En effet, pour concentrer davantage le SF l'utilisation d'une membrane de filtration possédant un très faible seuil de coupure n'est pas envisageable. Cela est dû au fait que les sucres simples comme le glucose possèdent des masses molaires voisines de celle du SF, à savoir 180 g / mol pour le glucose contre 177,3 g / mol pour le SF. Il n'est donc pas possible d'exclure ces sucres par une technique basée sur le seul critère de la taille. Selon une solution préférée, le procédé comprend successivement: -un premier processus d'extraction incluant une étape d'ajout d'acétate d'éthyle audit broyat hydrolysé, une étape de centrifugation de ladite solution de base additionnée d'acétate d'éthyle à l'issue de laquelle un surnageant est obtenu, une étape de décantation dudit surnageant à l'issue de laquelle sont obtenues une phase supérieure et une phase inférieure aqueuse; un deuxième processus d'extraction incluant une étape de mélange dudit culot et de ladite phase inférieure aqueuse, une étape d'ajout d'acétate d'éthyle audit mélange, une étape de centrifugation dudit mélange additionné d'acétate d'éthyle à l'issue de laquelle un deuxième culot et un deuxième surnageant sont obtenus, une étape de décantation dudit deuxième surnageant à l'issue de laquelle sont obtenues une deuxième phase supérieure et une deuxième phase inférieure; au moins une étape, appliquée auxdites phases supérieures, d'extraction par l'eau dudit sulforaphane à l'issue de laquelle une phase inférieure finale est collectée. Ainsi, l'extraction par l'éthyl acétate permet d'éliminer les molécules les plus polaires qui se trouvent alors dans la phase aqueuse. C'est le cas des glucides, de certaines protéines, de certains lipides et de divers micronutriments comme les polyphénols. L'éthyl acétate permet d'extraire les lipides les plus polaires notamment 25 les acides gras présents en grande quantité dans certains crucifères et en particulier dans les graines de brocoli. La seconde extraction a pour but d'exclure les molécules hydrophobes et plus particulièrement les lipides. L'extrait final est donc débarrassé de toutes les molécules fortement polaires et de toutes les molécules apolaires. Seules les 30 molécules de polarité moyenne, dont le SF, sont extraites. Préférentiellement, le procédé comprend un troisième processus d'extraction, en amont de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau, incluant une étape de mélange dudit deuxième culot et de la dite deuxième phase inférieure, une étape d'ajout d'acétate d'éthyle audit mélange, une étape de centrifugation dudit mélange additionné d'acétate d'éthyle à l'issue de laquelle un troisième culot et un troisième surnageant sont obtenus, une étape de décantation dudit troisième surnageant sont obtenus à l'issue de laquelle sont obtenues une troisième phase supérieure et une troisième phase inférieure. On tend ainsi à augmenter encore la concentration en sulforaphane de l'extrait. Selon une solution avantageuse, le procédé comprend au moins une répétition de ladite étape d'extraction par l'eau. On obtient ainsi une extraction presque totale du sulforaphane. Avantageusement, ladite ou lesdites étapes d'extraction par l'eau sont 15 précédées d'une étape d'évaporation desdites phases supérieures. Dans ce cas, ladite étape d'évaporation est préférentiellement réalisée à l'aide d'un évaporateur rotatif à environ 30 C. Préférentiellement, lesdites étapes d'ajout d'acétate d'éthyle sont réalisées avec un rapport de 1 pour 1, en volume, par rapport audit broyat 20 hydrolysé et/ou audit mélange. Avantageusement, ladite ou lesdites étapes d'extraction par l'eau sont réalisées avec un rapport, en poids, de 1 pour 1 d'eau par rapport auxdites phases supérieures. Selon un mode de réalisation préférentiel, le procédé comprend une étape 25 de lyophilisation du sulforaphane obtenu à l'issue de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé comprend une étape d'encapsulation matricielle du sulforaphane obtenu à l'issue de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau. Cette étape est liée à la stabilité du SF qui apparaît comme un paramètre important qui doit être pris en compte dans la mise au point d'un procédé industriel, afin de limiter sa dégradation et de maximiser le rendement d'extraction. En effet, le SF est une molécule très instable. Or, une dégradation rapide du SF, dans les conditions de travail du laboratoire, a été mise en évidence lors des diverses manipulations réalisées dans le cadre de la présente invention. Parallèlement, plusieurs études ont montré que le SF est sensible à la lumière, à l'oxygène et à la température (Chiang et al., 1998; Yi Jin et al., 1999). Après avoir étudié la stabilité du SF dans le produit concentré obtenu à l'aide du procédé selon l'invention, il a donc été recherché un moyen de limiter sa dégradation. Ainsi, l'encapsulation matricielle permet d'obtenir un produit concentré en SF stable dans des conditions normales de température et d'atmosphère. En outre, la technique s'avère très intéressante car elle permet de sécher le produit de manière à obtenir une poudre, forme sous laquelle le SF est plus stable. Préférentiellement, ladite étape d'encapsulation matricielle est réalisée à l'aide de gomme arabique comme support d'encapsulation. Plusieurs supports d'encapsulation sont également utilisables comme les maltodextrines, les cyclodextrines. Les méthodes d'encapsulation ont beaucoup été étudiées dans le cas de la protection des arômes, qui sont, comme le SF, des molécules très volatiles. La gomme d'acacia (gomme arabique) est une fibre alimentaire naturelle très utilisée dans le domaine de l'agroalimentaire en tant qu'émulsifiant (E 414). Elle est également utilisée comme support d'encapsulation de part ses propriétés filmogènes. En effet, elle permet de protéger un principe actif en formant une barrière à l'oxygène, à la lumière et à l'eau. (Dib et al., 2003). La gomme d'acacia est hydrosoluble, ce qui permet la libération progressive du principe actif dans l'appareil digestif. La gomme d'acacia bénéficie d'un statut très favorable (statut "GRAS" Generally Recognized As Safe) grâce à son effet prébiotique sur la flore colique de l'homme. Elle est principalement dégradée dans le gros intestin par la flore bactérienne endogène. De plus, la gomme d'acacia forme une barrière de protection contre l'eau, l'oxygène et la lumière, ce qui permet de stabiliser le produit. Enfin, les fibres d'acacia apportent une propriété salutaire supplémentaire au produit en lui conférant une action prébiotique. Ce dernier aspect est non négligeable compte tenu de l'essor pris actuellement par les probiotiques dans le marché des nutraceutiques. Avantageusement, ladite gomme arabique est mélangée au sulforaphane obtenu à l'issue de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau préalablement à ladite étape de lyophilisation. Préférentiellement, ledit mélange de sulforaphane et de gomme arabique comprend au moins 70% de gomme arabique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre illustratif et non limitatif, et de la figure unique annexée procurant une représentation sous forme de diagramme d'un procédé d'extraction de sulforaphane. Selon le principe de l'invention, le SF est extrait d'un broyat hydrolysé de graines de brocoli (ou autre crucifère contenant de la glocoraphanine) à l'aide notamment d'un solvant dans lequel les glucides et les lipides ne sont pas solubles, ceci en vue d'extraire ces glucides et ces lipides, et d'une extraction par l'eau. On note que le principe de l'invention est également applicable par la mise en oeuvre de résines échangeuses d'ions en ce qui concerne l'extraction des glucides et des lipides. Selon une première phase du procédé, on réalise un mélange à 20 % de graines de brocoli, préalablement broyées, dans de l'eau (étape 1). Le mélange est agité pendant 1 heure (étape 2), pour réaliser l'hydrolyse de la glucoraphanine en SF par la myrosinase endogène. On ajoute l'acétate d'éthyle avec un rapport 1/1 par rapport au mélange et on laisse agiter 1 heure sur table d'agitation (étape 3). Le mélange est ensuite centrifugé 10 minutes à 4000 tours par minute et à 20 C (étape 4). Le surnageant obtenu à l'étape 4 est introduit dans une ampoule à décanter (étape 5). La phase supérieure contenant l'acétate d'éthyle est récupérée dans un flacon. La phase inférieure est ajoutée au culot et extraite deux nouvelles fois comme décrit précédemment (étape 6). Les extraits sont ensuite additionnés et évaporés à l'évaporateur rotatif à 30 C (étape 7). On réalise alors deux extractions successives par l'eau (W / W) dans une ampoule à décanter (étape 8). L'extrait aqueux (phase inférieure) est finalement congelé puis lyophilisé (étape 9). Le produit final est pesé (étape 10). A titre indicatif, on note que: l'extraction est réalisée sur des graines de brocoli calabrais; une centrifugeuse Cryofuge 7000 HERAUS (marques déposées) est utilisée compte tenu des volumes importants de solvant mis en jeu; - le lyophilisateur est également utilisé pour sécher le produit d'extraction; - une ampoule à décanter de 2 litres est utilisée pour faciliter la récupération des différentes phases d'extraction; -l'éthyle d'acétate est récupéré après évaporation et réutilisé pour effectuer d'autres extractions. Les essais explicités ci-après démontrent l'efficacité du procédé selon le mode de réalisation préférentiel de l'invention qui vient d'être décrit. Le procédé est conduit à partir de 203,22 g de graines de brocoli calabrais formant un mélange à 20 % dans de l'eau. Ce mélange est extrait deux fois par l'acétate d'éthyle, ce qui permet de récupérer 60,53 g de produit après évaporation. Ce produit se présente sous la forme d'une huile brune, ce qui est dû à la présence de lipides en grande quantité. Ce mélange est extrait deux fois par 200 ml d'eau puis lyophilisé. Le dosage du SF par HPLC sur le produit final révèle une teneur de 72,0 Le SF est également dosé sur les phases éliminées lors de la série d'extraction, à savoir la phase aqueuse lors de l'extraction par l'acétate d'éthyle et la phase organique lors de l'extraction par l'eau. L'extraction par l'eau est presque totale avec seulement 0,56 % du SF restant dans la phase organique. Cependant, on remarque que 22,55 % du SF persiste dans la phase aqueuse après les deux extractions par l'acétate d'éthyle. Une troisième extraction pour améliorer le rendement d'extraction par l'acétate d'éthyle est donc réalisée. Les résultats sont présentés dans le tableau 1. Quantité Concentration en Quantité de SF Pourcentage du SF SF présent au départ Graines de 203,22 g 0,955 g / 100 g 1,941 g 100,00 % départ gère phase 1 litre 0,438 mg / ml 0,438 g 22,55 % éliminée 2ème phase 60,53 g 18,13 mg / ml 0,011 g 0,56 % éliminée Tableau 1: Quantité de SF non extraite et présent dans les phases d'extraction éliminées La première phase correspond à celle éliminée après extraction par l'acétate d'éthyle. La deuxième phase correspond à celle éliminée après extraction par l'eau. Afin d'obtenir du produit pour réaliser diverses analyses et dans le but de confirmer le résultat précédent, on réalise deux préparations à partir de 800 g de graines chacune. La troisième extraction supplémentaire par l'acétate d'éthyle est exécutée. On obtient à partir de ces préparations, environ 6 g de produits possédant respectivement 88,2 % et 88,8 % de SF. Le rendement est également intéressant avec 66, 5 % du SF récupéré (tableau 2). Quantité Concentration en Quantité de SF (g) SF(g/100g) (g) Graines de 805,7 0,955 7,699 brocoli Extrait final 5,8 88,2 5,116 66,5 %5 Rendement Tableau 2: Calcul du rendement d'extraction Cette méthode permet donc de concentrer le SF plus de 92 fois par rapport aux graines. Le SF est de nouveau dosé sur les phases éliminées lors de l'extraction, à 10 savoir la phase aqueuse lors de l'extraction par l'acétate d'éthyle et la phase organique lors de l'extraction par l'eau. On remarque qu'il ne reste que des traces de SF dans ces phases, suggérant que la quasi-totalité du SF est extraite des graines. La troisième extraction par l'acétate d'éthyle est donc nécessaire et 15 suffisante pour réaliser la concentration. Cependant, le rendement est de 66, 5 %. Il y a donc des pertes de SF pendant la manipulation. Le SF est relativement volatil et est sensible à la lumière, à l'oxygène et à la température. Il est donc probable qu'une fraction du SF se dégrade pendant la préparation des extraits. En effet, la préparation du produit concentré, à partir de 800 g de graines, est effectuée en 7 jours en comptant la lyophilisation. Les résultats de l'étude de stabilité du produit, détaillés ci-après, montrent que le SF se dégrade très rapidement à température ambiante et notamment en solution. Compte tenu de l'efficacité démontrée des deux étapes d'extraction (par l'acétate d'éthyle et par l'eau), il semble vraisemblable que les pertes en SF soient principalement dues à ce phénomène de dégradation. Des essais décrits ci-après concernent la stabilisation de l'extrait de SF. Pour conduire ces essais, l'extrait concentré en SF est homogénéisé en solution aqueuse avec une proportion en gomme arabique définie. Le mélange est ensuite séché au lyophilisateur. On note qu'à un niveau industriel l'étape de séchage est en général réalisée par atomisation. Trois essais de stabilisation ont été successivement effectués sur des produits comportant respectivement 35, 50 et 70 % de gomme arabique. Le premier essai est réalisé avec 35 % de gomme d'acacia. Le produit est préparé et lyophilisé dans un cristallisoir. On obtient une poudre jaune après lyophilisation. Cependant, la gomme semble, au touché, saturée en SF. En effet, une partie de l'extrait de SF n'est pas séché par la gomme et adhère à la paroi du cristallisoir. La proportion de gomme ne semble donc pas suffisante et, par conséquent, il apparaît donc nécessaire de l'augmenter, afin d'obtenir une poudre homogène pour réaliser l'étude de stabilité. Un deuxième essai est effectué avec 50 % de gomme arabique, ce qui permet d'obtenir un produit final à 36,05 % de SF. Ce produit est placé dans des enceintes climatiques en conditions de vieillissement normal (25 C et 60 % HR) et accéléré (40 C et 75 % HR). Le dosage du SF est réalisé en double à chaque prélèvement. Les résultats suivants correspondent à la moyenne des deux analyses. Durée TO T2 T3 T4 T6 T8 T10 (semaines) Concentration 36,05 31,60 31,87 30, 34 28,70 28,25 en SF (g/100g) Pourcentage de 0 12,30 11,59 15,84 20,39 21, 63 dégradation Tableau 3: Stabilité du produit contenant 50 % de gomme d'acacia à 25 C et 60 % HR. Durée TO T2 T3 T4 T6 T8 T 10 (semaines) Concentration 36,05 26.16 25.22 21.69 19.99 17.23 en SF (g/100g) Pourcentage de 0 27.43 30.04 39.83 44.55 52.20 dégradation Tableau 4: Stabilité du produit contenant 50 % de gomme d'acacia à 40 C et 75 % HR On note que l'ajout de gomme d'acacia à hauteur de 50 % ne permet pas de stabiliser le produit. La dégradation du SF est environ deux fois plus importante à 40 C qu'à 25 C. Le produit est néanmoins plus stable sous cette forme que le produit en solution. Un dernier essai est effectué en produisant un extrait contenant 70 % de gomme d'acacia, ce qui permet d'obtenir un produit final à 22,40 % de SF. Ce produit est placé dans des enceintes climatiques en conditions de vieillissement normal et accéléré comme précédemment. Le dosage du SF est réalisé en double à chaque prélèvement. Les résultats correspondent à la moyenne des deux analyses. Durée TO T 1 T2 T3 T4 T5 (semaines) Concentration en 22,40 21,08 20,73 21, 78 20,27 20,70 SF (g/100g) Pourcentage de 0 5,89 7,45 2,76 9,50 7,58 dégradation Tableau 5: Stabilité du produit contenant 70 % de gomme d'acacia à 25 C et 60 % HR. Durée TO Tl T2 T3 T4 T5 (semaines) Concentration en 22,40 18,57 17,91 16, 45 16,28 15,92 SF (g/100g) Pourcentage de 0 17,09 20,00 26,56 27,32 28,93 dégradation Tableau 6: Stabilité du produit contenant 70 % de gomme d'acacia à 40 C et 75 % HR. On remarque que le produit à 70 % de gomme arabique subit également une dégradation du SF mais dans une moindre mesure que le précédent extrait à 5 50 % de gomme. La dégradation ne dépasse pas 30 % après plus d'un mois à C. Après une faible dégradation la première semaine, l'extrait de SF semble donc relativement stable à 25 C. 15
L'invention a pour objet un procédé d'extraction de sulforaphane à partir de broyat de crucifère contenant de la glucoraphanine, caractérisé en ce qu'il comprend :- une étape initiale d'hydrolyse dudit broyat ;- une étape d'extraction de l'essentiel des glucides présents dans le broyat hydrolysé ;- une étape d'extraction de l'essentiel des lipides présents dans le broyat hydrolysé ;- une étape d'extraction par l'eau d'une phase aqueuse contenant ledit sulforaphane.
1. Procédé d'extraction de sulforaphane à partir de broyat de crucifère contenant de la glucoraphanine, caractérisé en ce qu'il comprend: une étape initiale d'hydrolyse dudit broyat; - une étape d'extraction de l'essentiel des glucides présents dans le broyat hydrolysé ; une étape d'extraction de l'essentiel des lipides présents dans le broyat hydrolysé ; une étape d'extraction par l'eau d'une phase aqueuse contenant ledit sulforaphane. 2. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 1, caractérisé en ce que lesdites étapes d'extraction de glucides et de lipides sont réalisées à l'aide d'au moins une résine échangeuse d'ions. 3. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 1, caractérisé en ce que lesdites étapes d'extraction de glucides et de lipides sont réalisées à l'aide d'au moins un solvant dans lequel les glucides et/ou les lipides ne sont pas solubles. 4. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend successivement: un premier processus d'extraction incluant une étape d'ajout d'acétate d'éthyle audit broyat hydrolysé, une étape de centrifugation de ladite solution de base additionnée d'acétate d'éthyle à l'issue de laquelle un surnageant est obtenu, une étape de décantation dudit surnageant à l'issue de laquelle sont obtenues une phase supérieure et une phase inférieure aqueuse; un deuxième processus d'extraction incluant une étape de mélange dudit culot et de ladite phase inférieure aqueuse, une étape d'ajout d'acétate d'éthyle audit mélange, une étape de 30 centrifugation dudit mélange additionné d'acétate d'éthyle à l'issue de laquelle un deuxième culot et un deuxième surnageant sont obtenus, une étape de décantation dudit deuxième surnageant à l'issue de laquelle sont obtenues une deuxième phase supérieure et une deuxième phase inférieure; - au moins une étape, appliquée auxdites phases supérieures, d'extraction par l'eau dudit sulforaphane à l'issue de laquelle une phase inférieure finale est collectée. 5. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un troisième processus d'extraction, en amont de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau, incluant une étape de mélange dudit deuxième culot et de la dite deuxième phase inférieure, une étape d'ajout d'acétate d'éthyle audit mélange, une étape de centrifugation dudit mélange additionné d'acétate d'éthyle à l'issue de laquelle un troisième culot et un troisième surnageant sont obtenus, une étape de décantation dudit troisième surnageant à l'issue de laquelle sont obtenues une troisième phase supérieure et une troisième phase inférieure. 6. Procédé d'extraction de sulforaphane selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une répétition de ladite étape d'extraction par l'eau. 7. Procédé d'extraction de sulforaphane selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que ladite ou lesdites étapes d'extraction par l'eau sont précédées d'une étape d'évaporation desdites phases supérieures. 8. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 7, caractérisé en ce que ladite étape d'évaporation est réalisée à l'aide d'un évaporateur rotatif à environ 30 C. 9. Procédé d'extraction de sulforaphane selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que lesdites étapes d'ajout d'acétate d'éthyle sont réalisées avec un rapport de 1 pour 1, en volume, par rapport audit broyat hydrolysé et/ou audit mélange. 10. Procédé d'extraction de sulforaphane selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que ladite ou lesdites étapes d'extraction par l'eau sont réalisées avec un rapport, en poids, de 1 pour 1 d'eau par rapport auxdites phases supérieures. 11. Procédé d'extraction de sulforaphane selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de lyophilisation du sulforaphane obtenu à l'issue de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau. 12. Procédé d'extraction de sulforaphane selon l'une quelconque des 1 à I1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'encapsulation matricielle du sulforaphane obtenu à l'issue de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau. 13. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 12, caractérisé en ce que ladite étape d'encapsulation matricielle est réalisée à l'aide de gomme arabique comme support d'encapsulation. 14. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 13, caractérisé en ce que ladite gomme arabique est mélangée au sulforaphane obtenu à l'issue de ladite ou desdites étapes d'extraction par l'eau préalablement à ladite étape de lyophilisation. 15. Procédé d'extraction de sulforaphane selon la 14, caractérisé en ce que ledit mélange de sulforaphane et de gomme arabique comprend au moins 70% de gomme arabique.
C
C07
C07C
C07C 331
C07C 331/20
FR2889822
A1
UNITE D'IMPRESSION A CYLINDRE PORTE-BLANCHET MOBILE ENTRE UNE POSITION EN-PRESSION ET UNE POSITION HORS-PRESSION ET PRESSE D'IMPRESSION CORRESPONDANTE.
20,070,223
La présente invention concerne une unité d'impression d'une bande de papier comprenant un bâti et au moins un premier groupe d'impression, le premier groupe d'impression comprenant un premier cylindre porte-plaque présentant un axe central, un premier cylindre porte-blanchet présentant un axe central et destiné à coopérer avec un cylindre de pression, le groupe d'impression comprenant en outre un mécanisme de support du premier cylindre porte-blanchet grâce auquel le premier cylindre porte-blanchet est mobile par rapport au bâti entre au moins une position en-pression, dans laquelle le premier cylindre porte-blanchet est appliqué contre le premier cylindre porte-plaque et contre le cylindre de pression, et une position hors-pression, dans laquelle le premier cylindre porte-blanchet est espacé du premier cylindre porte-plaque et du cylindre de pression, le mécanisme de support comprend au moins une bielle principale mobile par rapport au bâti et portant le cylindre porte-blanchet. L'invention s'applique en particulier à des presses offset, par exemple pour l'impression de labeurs. La position hors-pression permet par exemple de changer le blanchet du cylindre porte-blanchet. Cette position est également désignée throwoff en anglais. La position en-pression permet à l'unité d'impression d'imprimer la bande de papier qui passe entre le cylindre de pression et le cylindre porteblanchet. Cette position est également désignée throw-on en anglais. Outre les deux positions, le cylindre porte-blanchet peut généralement occuper une position intermédiaire entre ses positions hors-pression et en-pression. Dans cette position, qui permet d'assurer le changement de plaques, le cylindre porte-blanchet est appliqué contre le cylindre porteplaque et reste espacé du cylindre de pression. La position hors-pression ainsi que la position de changement de plaques, permettent à la bande de papier de passer entre le cylindre porteblanchet et le cylindre de pression et ainsi de traverser l'unité d'impression qui est à l'arrêt. La bande de papier peut dans le même temps continuer à être imprimée par d'autres unités d'impression. Cela permet d'assurer au sein d'une même presse d'impression un travail d'impression grâce à certaines unités, tandis que d'autres unités à l'arrêt sont préparées pour le travail d'impression suivant. Une telle presse est généralement qualifiée de presse Auto Transfer . FR-2 787 059 décrit une unité double d'impression dans laquelle les cylindres porte-plaque et porte-blanchet sont chacun portés par des leviers articulés sur le bâti en des points excentrés des axes centraux des cylindres. Le déplacement de tous les leviers permet d'atteindre les positions mentionnées précédemment. On connaît également des unités d'impression dans lesquelles les extrémités des cylindres sont reçues dans des paliers excentriques afin de les déplacer pour atteindre les positions mentionnées précédemment. US-6 019 039 décrit enfin une unité d'impression du type précité. La bielle principale est mobile avec un mouvement excentrique par rapport à l'axe du cylindre porte-plaque. Ainsi, un déplacement de la bielle principale par rapport au bâti modifie toujours la distance entre les axes des cylindres porte-blanchet et porte-plaque. Cette cinématique est donc complexe à mettre en oeuvre, notamment si l'on devait maintenir les cylindres porte-plaque et porte-blanchet l'un contre l'autre pour atteindre une position de changement de plaque. Un but de l'invention est de résoudre ce problème en fournissant une unité d'impression du type précité où la cinématique de déplacement des cylindres est plus simple et plus facile à mettre en oeuvre. A cet effet, l'invention a pour objet une unité d'impression du type précité, caractérisée en ce que la bielle principale est mobile par rapport au bâti en rotation autour de l'axe central du premier cylindre porte-plaque. Selon des modes particuliers de réalisation, l'unité peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: -l'axe central du premier cylindre porte-plaque reste fixe par rapport au bâti; - lors du déplacement du premier cylindre porte-blanchet entre ses positions enpression et hors-pression; - le premier cylindre porte-blanchet peut également occuper une position de changement de plaque dans laquelle il est appliqué contre le premier cylindre porte-plaque et est espacé du cylindre de pression; - le mécanisme de support est déformable entre une configuration d'écartement et une position de rapprochement des axes des premiers cylindres porte-plaque et porte-blanchet, et le mécanisme de support est en configuration de rapprochement lorsque le premier cylindre porte-blanchet est en position en- pression, et le mécanisme de support est en configuration d'écartement lorsque le premier cylindre porteblanchet est en position hors-pression; - le mécanisme de support comprend au moins un dispositif de rappel élastique du mécanisme de support dans sa configuration d'écartement; - le mécanisme de support comprend en outre au moins une bielle auxiliaire articulée à la bielle principale pour pouvoir pivoter par rapport à la bielle principale autour d'un axe parallèle aux axes centraux des premiers cylindres porte-plaque et porte-blanchet, et une extrémité du premier cylindre porte-blanchet est reçue à rotation dans la bielle auxiliaire pour permettre au cylindre porte-blanchet de tourner autour de son axe central; - le dispositif élastique de rappel s'étend entre la bielle principale et la bielle auxiliaire; - le mécanisme de support comprend au moins un bloc de réception à rotation d'une extrémité du premier cylindre porte-blanchet pour qu'il puisse tourner autour de son axe central, et le bloc est mobile en translation le long de la bielle; le dispositif de rappel élastique s'étend entre la bielle principale et le bloc; - l'unité comprend au moins un deuxième groupe d'impression comprenant un deuxième cylindre porte-plaque et un deuxième cylindre porte- blanchet, le deuxième cylindre porte-blanchet formant le cylindre de pression du premier cylindre porte-blanchet et le premier cylindre porte-blanchet formant le cylindre de pression du deuxième cylindre porte-blanchet; - les cylindres porte-blanchet des premier et deuxième groupes d'impression passent de leurs positions en-pression à leurs positions hors- pression par rotation autour des axes des cylindres porte-plaque dans le même sens; et - l'unité comprend au moins un moteur d'entraînement par groupe d'impression. L'invention a également pour objet une presse d'impression, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression telle que définie ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue latérale schématique d'une unité d'impression d'une presse rotative à bande selon un premier mode de réalisation de l'invention, les cylindres porteblanchet étant en position en-pression, - la figure 2 est une vue partielle, schématique et en coupe prise suivant la ligne brisée II-II de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 1, illustrant les cylindres porte-blanchet respectivement en position de changement de plaque et en position hors-pression, et - les figures 5 et 6 sont des vues analogues à la figure 1, illustrant des deuxième et troisième modes de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre une presse rotative offset 1 destinée à imprimer une bande de papier 3. Dans l'exemple représenté, le passage de la bande 3 est horizontal, c'est-à-dire qu'elle va se déplacer horizontalement, par exemple de la gauche vers la droite, sous l'action de divers équipements classiques non- représentés. Sur la figure 1, une seule unité d'impression 5 de la presse 1 est représentée. Typiquement, la presse 1 comprendra plusieurs unités d'impression disposées les unes à la suite des autres le long du trajet de la bande 3, par exemple huit unités d'impression destinées par exemple, à imprimer en noir, en cyan, en jaune et en magenta. Toutes les unités d'impression de la presse 1, ou seulement certaines, peuvent avoir la structure de l'unité 5 qui va maintenant être décrite. Comme illustré par les figures 1 et 2, l'unité 5 est une unité 30 d'impression double qui comprend deux groupes d'impression 7A et 7B disposés l'un au-dessus de l'autre. Le groupe d'impression inférieur 7A et le groupe d'impression supérieur 7B ont des structures analogues de sorte que seule celle du groupe 7A sera décrite en détail par la suite et les différences de structure entre les groupes 7A et 7B seront signalées. Les références numériques utilisées pour les groupes 7A et 7B se distingueront par l'emploi des suffixes A et B. Le groupe d'impression 7A comprend principalement: - un cylindre porte-plaque 9A, - un cylindre porte-blanchet 11A, - un système d'encrage 13A dont seuls les rouleaux 15A en contact avec le cylindre porte-plaque 9A ont été représentés, - un système de mouillage 17A dont seul le rouleau 19A en contact avec le cylindre porte-plaque 9A a été représenté, - un moteur d'entraînement 21A, et - un mécanisme 23A de support du cylindre porte-blanchet 11A. Ces différents éléments sont portés par le bâti 25 de l'unité d'impression 5. Ce bâti 25, dont seules des parties ont été schématiquement représentées sur les figures 1 et 2, comprend typiquement deux parois latérales 27 (fig.2) disposées chacune d'un côté de l'unité d'impression 5 et entre lesquelles les cylindres 9A, 9B, 11A et 11B sont disposés. Les extrémités latérales 29A du cylindre porte-plaque 9A, dont une seule est visible sur la figure 2, sont reçues à rotation dans des roulements 31A prévus dans les parois latérales 27 du bâti 25. Ainsi, le cylindre porte-plaque 9A peut tourner autour de son axe central A9A sous l'action du moteur 21A, comme décrit ultérieurement. Le mécanisme 23A de support du cylindre porte-blanchet 11A comporte deux ensembles 32A disposés de part et d'autre du groupe d'impression inférieur 7A. Seul l'ensemble 32A visible sur les figures 1 et 2 sera décrit par la suite, l'autre ayant une structure symétrique par rapport à un plan vertical et médian de l'unité d'impression 5. L'ensemble 32A comprend une bielle principale 33A et une bielle auxiliaire 35A. Les bielles principale 33A et auxiliaire 35A forment un coude orienté vers la gauche sur la figure 1. On observera que le coude formé par les bielles principale 33B et auxiliaire 35B est orienté à l'opposé. L'extrémité inférieure 37A de la bielle principale 33A est montée à rotation sur l'extrémité 29A correspondante du cylindre porte-plaque 9A, grâce par exemple à un roulement 39A à rouleaux cylindriques (figure 2). Ainsi, la bielle principale 33A peut pivoter autour de l'axe central A9A du cylindre porte-plaque 9A entre une position dressée (figure 1) et une position inclinée (figures 3 et 4). L'extrémité supérieure 41A de la bielle principale 33A est articulée à l'extrémité inférieure 43A de la bielle auxiliaire 35A par un pivot 45A. Ainsi, la bielle auxiliaire 35A peut pivoter par rapport à la bielle principale 33A, autour d'un axe parallèle aux axes centraux A9A et Al 1A des cylindres 9A et 11A, entre une position rétractée (figures 1 et 3) et une position déployée (figure 4). L'extrémité supérieure 47A de la bielle auxiliaire 35A reçoit l'extrémité 49A correspondante du cylindre porte-blanchet 11A à rotation par l'intermédiaire d'un roulement 51A. Ainsi, le cylindre porte-blanchet 11A peut tourner par rapport à la bielle auxiliaire 35A autour de son axe central Al 1A. L'ensemble 32A comprend également un organe 53A de déplacement de la bielle principale 33A. Il s'agit dans l'exemple représenté d'un vérin pneumatique. Ce vérin 53A est interposé entre le bâti 25 et la bielle principale 33A. L'ensemble 32A comprend également un organe 55A de déplacement de la bielle auxiliaire 35A. Il s'agit dans l'exemple représenté d'un vérin pneumatique qui est relié aux bielles 33A et 35A. Ce vérin 55A est doublé d'un dispositif 57A de rappel élastique de la bielle auxiliaire 35A dans sa position déployée. Il s'agit dans l'exemple représenté d'un ressort prenant appui sur les bielles 33A et 35A et entourant par exemple le vérin 55A. Le mécanisme 23A est donc déformable entre une configuration d'écartement (figure 4) et une configuration de rapprochement des axes A9A et Al 1A des cylindres 9A et 11A (figures 1 et 3). Ainsi, le cylindre porte-blanchet 11A peut occuper trois positions illustrées par les figures 1, 3 et 4. Sur chacune de ces figures, les cylindres porte-blanchet 11A et 11B occupent simultanément la même position, même si en pratique les déplacements de ces cylindres sont indépendants. La première position est la position dite en-pression et est illustrée par la figure 1. La bielle principale 33A est en position dressée et la bielle auxiliaire 35A en position rétractée. Le mécanisme 23A est en position de rapprochement des axes A9A et A11A. Le cylindre porte- blanchet 11A est alors appliqué contre le cylindre porte-plaque 9A ainsi que contre le cylindre porte-blanchet 11B. Le cylindre porte-blanchet 11B joue donc le rôle de cylindre de pression pour le cylindre porte-blanchet 11A et vice-versa. L'unité 5 peut alors imprimer la bande de papier 3 qui passe entre les cylindres 11A et 11B au niveau d'un point de pincement 59 ( nip en anglais). Lors de l'impression, les moteurs 21A et 21B entraînent les cylindres 9A, 9B, 11A et 11B en rotation autour de leurs axes centraux respectifs. Cet entraînement peut être assuré par exemple grâce à des pignons droits engrenant les uns avec les autres. Ainsi, par exemple pour le groupe 7A, un pignon solidaire en rotation de l'arbre de sortie du moteur 21A peut engrener avec un pignon solidaire du cylindre porte-plaque 9A qui engrène lui-même avec un pignon solidaire du cylindre porte-blanchet 11A. Le cylindre porte-blanchet 11A est alors entraîné en rotation autour de son axe Al IA par l'intermédiaire du cylindre porte-plaque 9A. Les mêmes moteurs 21A et 21B peuvent également assurer l'entraînement en rotation des systèmes d'encrage 13A et 13B (non-représenté) et des systèmes d'humidification 17A et 17B (non-représenté). Lors de l'impression, et de manière classique, la ou les plaques portées par les cylindres porte-plaques 9A et 9B sont humidifiées puis encrées par les systèmes 13A et 17A. Ces plaques décalquent l'encre de leurs régions imprimantes sur les blanchets portés par les cylindres 11A et 11B, qui décalquent l'encre sur la bande 3, qui est ainsi imprimée de ses deux côtés. On observera que les dispositifs de rappel élastique 57A et 57B assurent, lors du fonctionnement de l'unité 5, le maintien en pression des cylindres porte-blanchet 11A et 11B l'un contre l'autre et absorbent également les énergies des vibrations susceptibles d'apparaître. Dans sa deuxième position, illustrée par la figure 3, le cylindre porteblanchet 11A est écarté de la bande 3. Il n'est donc plus appliqué contre le cylindre porte-blanchet 11B. II existe alors un espace entre le cylindre porte-blanchet 11A et le cylindre porte-blanchet 11B qui est également en deuxième position sur la figure 3. Cet espace permet à la bande de passer librement entre les cylindres porte-blanchet 11A et 11B sans les toucher. Typiquement, la hauteur G1 de cet espace est d'environ 30mm. Plus généralement, la hauteur G1 est supérieure à la déflexion de la bande 3, résultant de sa tension et de ses caractéristiques physiques, additionnée aux amplitudes de vibrations qui résultent des excitations de la rotative. Dans cette deuxième position, le cylindre porte-plaque 9A et le cylindre porte-blanchet 11A sont toujours appliqués l'un contre l'autre. Cette deuxième position, dans laquelle l'unité 5 est hors service, permet d'assurer par exemple l'enlèvement ou la mise en place des plaques sur les cylindres porte-plaque 9A et 9B, par exemple par un procédé manuel, automatique ou semi-automatique. Le passage des premières positions aux deuxièmes positions des cylindres porte-blanchet 11A et 11B s'effectue sous l'action des vérins 53A et 53B, par rotation autour des axes A9A et A9B, les axes des cylindres porteplaque 9A et 9B restant fixes. Les bielles principales 33A et 33B passent alors dans leurs positions inclinées. On notera que les rotations des bielles 33A et 33B autour des axes A9A et A9B pour passer en deuxième position s'effectuent dans le même sens, c'est-à-dire dans le sens antihoraire sur la figure 1, pour les deux groupes d'impression 7A et 7B. Dans la troisième position illustrée par la figure 4, dite position horspression, le cylindre porte-blanchet 11A est espacé du cylindre porteplaque 9A. Cet espacement a été obtenu par passage des bielles auxiliaires 35A dans leur position déployée, et donc du mécanisme 23A dans sa configuration d'écartement des axes A9A et A11A. L'espace délimité entre les cylindres porte-blanchet 11A et 11B, lorsqu'ils sont dans leurs troisièmes positions, peut alors avoir une hauteur d'environ 25mm. Cette troisième position peut être utilisée pour assurer le changement des blanchets portés par les cylindres 11A et 11B. Le passage des deuxièmes aux troisièmes positions s'effectue sous l'action des vérins 55A et 55B par rotation des bielles auxiliaires 35A et 35B dans le sens antihoraire sur la figure 3. Le passage des troisièmes positions vers les deuxièmes et les premières positions s'effectue de manière inverse à ce qui vient d'être décrit. On notera que les mécanismes 23A et 23B sont indépendants, de sorte que les rotations des bielles 33A, 33B, 35A, 35B peuvent être différentes et adaptées aux besoins. Le déplacement des cylindres porte-blanchet 11A et 11B entre leurs premières et troisièmes positions s'effectue notamment par rotation autour des axes A9A et A9B des cylindres porte-plaque 9A et 9B, ce qui simplifie grandement la cinématique. En particulier, le passage de la position en pression à la position de changement de plaque s'effectue par simple rotation des bielles principales. De plus, les axes A9A et A9B restant fixes lors de ces mouvements, il n'est pas nécessaire de modifier la position des rouleaux 15A et 19A ni celles des moteurs 21A et 21B. Les déplacements des cylindres 11A et 11B ne risquent donc pas d'entraîner des dérèglements des systèmes d'encrage 13A et 13B et d'humidification 17A et 17B et il n'est pas nécessaire de prendre des dispositions coûteuses pour empêcher de tels dérèglements. Par ailleurs, ce type de déplacement permet d'atteindre des hauteurs d'espace G1 et G2 relativement importantes, garantissant que la bande 3 ne sera pas en contact des cylindres porte-blanchet 11A et 11B en deuxième et troisième positions, sans nécessiter de dispositif de guidage supplémentaire. Dans d'autres modes de réalisation, la bielle principale 33A peut porter le cylindre porte-blanchet 11A via d'autres éléments que des bielles auxiliaires 35A. Ainsi, la figure 5 illustre un deuxième mode de réalisation dans lequel les mécanismes de support 23A et 23B sont moins encombrants. Les bielles auxiliaires 35A et 35B ont été remplacées par des corps 61A et 61B qui reçoivent à rotation les extrémités 49A et 49B des cylindres porteblanchet 11A et 11B. Ces blocs 61A et 61B sont mobiles en translation le long respectivement des bielles 33A et 33B pour déplacer les cylindres porte-blanchet 11A et 11B entre leur deuxièmes et leur troisièmes positions. La figure 6 illustre encore un autre mode de réalisation dans lequel les blocs 61A et 61B sont remplacés par des paliers excentriques 71A et 71B insérés dans les bielles principales 33A et 33B et permettant de passer de la position de changement de plaque à la position en-pression. D'autres modes de réalisation des mécanismes de support 23A et 23B sont envisageables. De même, les principes décrits ci-dessus peuvent s'appliquer à d'autres types d'unité d'impression, par exemple ne comprenant pas de système d'humidification, ou à des unités d'impression simples. De telles unités simples ne comprennent qu'un groupe imprimant muni d'un cylindre porte-plaque et d'un cylindre porte-blanchet, ainsi qu'un cylindre de pression sur lequel le cylindre porte-blanchet s'applique dans la position en-pression
Cette unité (5) d'impression comprend un bâti (25) et au moins un premier groupe d'impression (7A) comprenant un premier cylindre porte-plaque (9A) et un premier cylindre porte-blanchet (11A) destiné à coopérer avec un cylindre de pression (11B). Le groupe d'impression comprend en outre un mécanisme (23A) grâce auquel le premier cylindre porte-blanchet (11A) est mobile entre au moins une position en-pression, dans laquelle il est appliqué contre le premier cylindre porte-plaque (9A) et contre le cylindre de pression (11 B), et une position hors-pression, dans laquelle il est espacé du premier cylindre porte-plaque (9A) et du cylindre de pression (11 B). Le mécanisme de support (23A) comprend au moins une bielle principale (33A) mobile par rapport au bâti et portant le cylindre porte-blanchet (11A). La bielle principale est mobile par rapport au bâti en rotation autour de l'axe central (A9A) du premier cylindre porte-plaque (9A).Application, par exemple, aux presses d'impression de labeurs.
1. Unité (5) d'impression d'une bande de papier (3) comprenant un bâti (25) et au moins un premier groupe d'impression (7A), le premier groupe d'impression (7A) comprenant un premier cylindre porte-plaque (9A) présentant un axe central (A9A), un premier cylindre porte-blanchet (11A) présentant un axe central (A11A) et destiné à coopérer avec un cylindre de pression (11B), le groupe d'impression comprenant en outre un mécanisme (23A) de support du premier cylindre porte-blanchet (11A) grâce auquel le premier cylindre porte-blanchet (11A) est mobile par rapport au bâti (25) entre au moins une position en- pression, dans laquelle le premier cylindre porte-blanchet (11A) est appliqué contre le premier cylindre porte-plaque (9A) et contre le cylindre de pression (11B), et une position hors-pression, dans laquelle le premier cylindre porte- blanchet (11A) est espacé du premier cylindre porte-plaque (9A) et du cylindre de pression (11B), le mécanisme de support (23A) comprend au moins une bielle principale (33A) mobile par rapport au bâti et portant le cylindre porte-blanchet (11A), caractérisé en ce que la bielle principale est mobile par rapport au bâti en rotation autour de l'axe central (A9A) du premier cylindre porte-plaque (9A). 2. Unité d'impression selon la 1, caractérisée en ce que l'axe central (A9A) du premier cylindre porte-plaque (9A) reste fixe par rapport au bâti (25) lors du déplacement du premier cylindre porteblanchet (11A) entre ses positions en-pression et hors-pression. 3. Unité selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le premier cylindre porte-blanchet (11A) peut également occuper une position de changement de plaque dans laquelle il est appliqué contre le premier cylindre porte-plaque (9A) et est espacé du cylindre de pression (11 B). 4. Unité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le mécanisme de support (23A) est déformable entre une configuration d'écartement et une position de rapprochement des axes (A9A, A11A) des premiers cylindres porte-plaque (9A) et porte-blanchet (11A), et en ce que le mécanisme de support (23A) est en configuration de rapprochement lorsque le premier cylindre porte-blanchet (11A) est en position enpression, et le mécanisme de support (23A) est en configuration d'écartement lorsque le premier cylindre porte-blanchet (11A) est en position hors-pression. 5. Unité selon la 4, caractérisée en ce que le mécanisme de support (23A) comprend au moins un dispositif (57A) de rappel élastique du mécanisme de support dans sa configuration d'écartement. 6. Unité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le mécanisme de support (23A) comprend en outre au moins une bielle auxiliaire (35A) articulée à la bielle principale (33A) pour pouvoir pivoter par rapport à la bielle principale (33A) autour d'un axe parallèle aux axes centraux des premiers cylindres porte-plaque (9A) et porte-blanchet (11A), et en ce qu'une extrémité (49A) du premier cylindre porte-blanchet (11A) est reçue à rotation dans la bielle auxiliaire (35A) pour permettre au cylindre porte-blanchet de tourner autour de son axe central (A11A). 7. Unité selon les 5 et 6 prises ensemble, caractérisée en ce que le dispositif élastique de rappel (57A) s'étend entre la bielle principale (33A) et la bielle auxiliaire (35A). 8. Unité selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le mécanisme de support (23A) comprend au moins un bloc (61A) de réception à rotation d'une extrémité (49A) du premier cylindre porte-blanchet (11A) pour qu'il puisse tourner autour de son axe central (A11A), et en ce que le bloc (61A) est mobile en translation le long de la bielle (33A). 9. Unité selon les 5 et 8 prises ensemble, caractérisée en ce que le dispositif de rappel élastique (57A) s'étend entre la bielle principale (33A) et le bloc (61A). 10. Unité selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins un deuxième groupe d'impression (7B) comprenant un deuxième cylindre porte-plaque (9B) et un deuxième cylindre porteblanchet (11B), le deuxième cylindre porte-blanchet (11B) formant le cylindre de pression du premier cylindre porte-blanchet (11A) et le premier cylindre porte-blanchet (11A) formant le cylindre de pression du deuxième cylindre porte-blanchet (11B). 11. Unité selon la 10, caractérisée en ce que les cylindres porte-blanchet (11A, 11B) des premier et deuxième groupes d'impression (7A, 7B) passent de leurs positions en-pression à leurs positions horspression par rotation autour des axes des cylindres porte-plaque (9A, 9B) dans le même sens. 12. Unité selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un moteur d'entraînement (21A, 21B) par groupe d'impression. 13. Presse d'impression, caractérisée en ce qu'elle comprend au 5 moins une unité d'impression selon l'une quelconque des précédentes.
B
B41
B41F
B41F 13,B41F 7
B41F 13/24,B41F 7/12,B41F 13/34
FR2898922
A1
DISPOSITIF D'AIDE AU RESPECT DE LA LINEARITE ET DE LA VERTICALITE LORS DE LA REALISATION D'UN OUVRAGE TEL UN MUR
20,070,928
La présente invention a trait au domaine du bâtiment et notamment aux moyens permettant de faciliter la réalisation d'ouvrages en respectant les contraintes de linéarité et de verticalité. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR La réalisation de construction maçonnée tel un mur requiert la vérification continue du respect de l'alignement et de la verticalité de l'ouvrage formé progressivement par l'assemblage de briques sous peine de voir le mur réalisé non rectiligne ou présenter une inclinaison, une déclivité nuisant à son esthétique, à sa pérennité et à la qualité du reste de l'ouvrage. Dans la pratique, le demandeur a constaté que si la vérification est particulièrement soignée lors de la mise en place du premier rang de briques, les briques suivantes sont souvent posées sur la base du premier rang seul vérifié sans autre vérification, ce qui peut avoir pour conséquence un ouvrage ne respectant pas totalement la verticalité ou la linéarité. Un inconvénient à l'opération de vérification réside dans le fait qu'elle ne peut être réalisée que sur une zone étroite de l'ouvrage requérant ainsi le renouvellement de l'opération à intervalle régulier. En effet, les outils classiquement utilisés comme le fil à plomb ou le niveau à bulle même associés à une règle ou à un cordeau ne permettent qu'une vérification ponctuelle et limitée en longueur de l'ouvrage. Un autre inconvénient réside dans le fait que les phases de construction maçonnée peuvent être très dommageables pour tout outil utilisé ce qui proscrit l'utilisation d'un outillage plus précis mais fragile. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, le demandeur a mené des - 2 recherches pour disposer d'un outil de vérification de l'alignement et de la verticalité facile à mettre en œuvre et susceptible de fournir la référence d'alignement durant la totalité de la réalisation de l'ouvrage. Le demandeur s'est efforcé d'étudier un outil robuste susceptible d'être utilisé dans les conditions inhérentes à la maçonnerie. Ces recherches ont abouti à la conception d'un dispositif de positionnement d'au moins un cordeau remarquable en ce qu'il est constitué par au moins deux poteaux indépendants qui, disposés à chaque extrémité de l'ouvrage à réaliser, sont chacun équipés d'un moyen d'accueil de l'extrémité d'au moins un cordeau, le moyen d'accueil étant constitué par un curseur de position réglable se déplaçant le long du poteau. Chaque poteau étant positionné à chaque extrémité de l'ouvrage à réaliser, le déplacement d'un cordeau le long d'un poteau garantit un repère de positionnement pour l'alignement et la verticalité des briques venant constituer le mur ou la murette à monter. Ce repère suivra par coulissement des curseurs, la hauteur de l'ouvrage au fur et à mesure de son avancée. I1 n'est donc plus nécessaire de s'assurer régulièrement de la verticalité de l'ouvrage ni de son alignement grâce à un fil à plomb et/ou à un niveau à bulles. Bien entendu une phase préalable de réglage de l'aplomb des poteaux de l'horizontalité de la première position du cordeau est nécessaire. Une fois cette phase réalisée, l'utilisateur doit seulement assurer le déplacement des deux curseurs selon une même course. Afin de garantir une course égale pour les deux curseurs, ledit curseur se déplaçant de haut en bas le long du poteau est associé à une règle graduée de positionnement. Ainsi, même lorsque ces règles sont décalées d'un poteau à l'autre du fait de la - 3 dénivellation, l'utilisateur peut mettre en mouvement le curseur sur une distance égale pour les deux poteaux. De plus, afin de permettre une fixation optimisée des poteaux lorsqu'ils sont posés sur le sol et afin d'autoriser le réglage de leur aplomb, lesdits poteaux sont associés à des moyens stabilisateurs tels des tirants télescopiques ou haubans. En effet, le réglage de la longueur de ces moyens permet d'obtenir un poteau parfaitement vertical. Pour optimiser cette fixation, les bases desdits poteaux comportent des moyens d'attache au sol. Bien entendu, ces moyens d'attache coopèrent avec les moyens stabilisateurs pour ne pas être en conflit avec leur fonction. 15 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ledit poteau est constitué par un profilé formant un angle droit avec au moins deux surfaces. Lesdites surfaces servent de surfaces d'appui aux briques de début de rangée. Ce poteau peut accueillir 20 sur au moins une de ses faces un curseur mobile en hauteur. De même, ce profilé peut accueillir sur ses faces intérieures ou extérieures, un curseur selon que l'angle formé par le profilé soit positionné à l'intérieur ou à l'extérieur de l'angle du mur formé. Bien entendu, le curseur et ses surfaces de guidage ne se déplacent pas sur les faces servant d'appui aux briques. Lorsque l'ouvrage à réaliser définit un angle droit, l'angle droit du profilé constituant le poteau se positionne intérieurement ou extérieurement et assure le déplacement d'un curseur recevant les extrémités de deux cordeaux correspondant aux surfaces perpendiculaires du poteau. Une autre solution consiste à équiper chaque face du profilé avec un curseur porte cordeau. Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés, ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques 10 25 30 35 - 4 ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique en vue de côté d'un mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention, La figure 2 est un dessin schématique en vue de dessus du mode de réalisation illustré en figure 1, La figure 3 est un dessin schématique en vue de côté d'un seul poteau du mode de réalisation illustré en figure 1, La figure 4 est un dessin schématique en vue de 15 dessus d'une autre configuration d'un dispositif conforme à l'invention, Les figures 5, 6, 7 et 8 sont des dessins schématiques de poteaux en vue de dessus en coupe de modes de réalisation conformes à l'invention. 20 DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin des figures 1 et 2, le dispositif référencé D dans son ensemble est selon le mode de réalisation illustré, constitué par deux poteaux indépendants 100a et 100b qui, disposés à chaque extrémité 25 de l'ouvrage à réaliser, sont chacun équipés d'un moyen d'accueil de l'extrémité d'au moins un cordeau 200, le moyen d'accueil étant constitué par un curseur de position 110a et 110b réglable se déplaçant le long du poteau 100a ou 100b selon la double flèche F1. 30 Ces poteaux sont disposés aux extrémités d'un mur ou murette en cours de montage au moyen de briques B. Pour plus de clarté, seule la partie aérienne de la construction apparaît sur ce dessin. Conformément à l'invention, lesdits poteaux 100a et 35 100b sont associés à des moyens stabilisateurs tels des tirants télescopiques 120 qui par leur fixation au sol et - 5 le réglage de leur longueur selon la double flèche F2 autorisent la mise en place parfaitement verticale des poteaux 100a et 100b. Pour ce faire, chaque poteau est associé à deux tirants télescopiques dont une première extrémité est fixée au sol de manière articulée et une deuxième extrémité est fixée au poteau de manière articulée. Selon le mode de réalisation illustré en figure 2, les deux tirants 120 sont disposés dans des plans verticaux orientés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre. Conformément à l'invention et au mode de réalisation illustré, les bases desdits poteaux 100a et 100b comportent des moyens d'attache 130 au sol. Ces moyens d'attache autorisent la mobilité du poteau 100a et 100b nécessaire au réglage de sa verticalité. Conformément à l'invention et selon le mode de réalisation illustré par le dessin des figures 1, 2, 3 et 4, lesdits poteaux 100a et 100b sont constitués par un profilé formant un angle droit avec au moins deux surfaces planes le constituant. Ce profilé est selon le mode de réalisation illustré, une cornière. Ces surfaces planes formant angle droit servent de surfaces d'appui aux faces de la brique comme illustré. Selon le mode de réalisation illustré par les dessins de figures 1, 2, 3, les briques B viennent en appui sur les surfaces intérieures de la cornière. Selon le mode de réalisation illustré par le dessin de la figure 4, les briques B viennent en appui sur les surfaces extérieures de la cornière formée par les poteaux 100a et 100b. Ainsi, les poteaux du dispositif D ne constituent pas un simple moyen permettant de guider un curseur porte cordeau au fur et à mesure de la réalisation de l'ouvrage mais proposent également des surfaces d'appui pour les premières briques de la rangée, surfaces d'appui servant de surfaces de référence pour l'ouvrage. - 6 - Selon le mode de réalisation illustré plus en détail par le dessin de la figure 3, le poteau 100a est préformé d'une lumière 140 servant de guide au curseur 110a. Conformément à l'invention, le poteau et le curseur sont préformés pour réaliser une liaison glissière assurant le guidage dans les meilleures conditions du mouvement du curseur qui doit respecter le positionnement vertical du poteau pour garantir un bon positionnement du cordeau 200 tendu entre les deux poteaux. Bien entendu une fois mis en position, le curseur 110a est maintenu en position à l'aide d'un moyen de maintien en position llla sur le poteau illustré sur les figures 5, 6, 7 et 8. Comme illustré, le cordeau 200 est positionné à quelques millimètres de l'arête longitudinale extérieure des briques. Ainsi, le cordeau sert aussi bien de repère visuel pour l'alignement que pour l'aplomb de l'ouvrage. La mise en place des briques B sur toute la rangée peut ainsi continuer sans vérification supplémentaire ce qui constitue un gain en temps et en durée conséquent. Une fois la rangée terminée, le curseur est relevé d'un intervalle correspondant à la hauteur d'une brique posée sur un joint comme illustré en traits interrompus courts et référencé 110a-2. Cet intervalle peut être déterminé par la pose d'une première prise sur un joint pour démarrer la rangée une fois les curseurs et le cordeau bien positionnés. Comme illustré sur le dessin des figures 4, 5, 6, 7 et 8, le curseur 110a reçoit les extrémités de deux cordeaux 200 et 200' correspondant aux surfaces perpendiculaires du poteau. Ainsi comme illustré sur le dessin de la figure 4, l'angle droit peut également servir de référence à l'angle intérieur du mur ou muret constituant l'ouvrage. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse non illustré, lesdits poteaux sont percés d'orifices autorisant l'utilisation de moyens de fixation - 7 sur tout support vertical. En effet, les poteaux du dispositif ne sont pas limités à une réalisation au sol mais peut également servir de repère pour la construction sur des parties déjà bâties et présentant des surfaces d'appui pour le poteau déjà d'aplomb. Par exemple, lorsque le premier hourdis est réalisé, les murs suivants peuvent être réalisés à l'aide des poteaux du dispositif qui, si l'hourdis est rectangulaire peuvent totalement encadrer le mur à réaliser en se fixant sur les murs de fondation qui sont déjà d'aplomb. Les figures 5, 6, 7 et 8 illustrent différentes solutions de mise en oeuvre de la liaison glissière existante entre le poteau, et le ou les curseurs. Selon le mode de réalisation illustré par le dessin de la figure 5, le poteau 110a présente un profil de cornière avec les surfaces planes extérieures de la cornière comme surfaces de référence pour le positionnement des briques. Cette cornière accueille et guide en translation verticale deux curseurs 110a et 20 110a'. Comme illustrées, les faces intérieures de la cornière 100a sont préformées pour accueillir un patin 112a de guidage du curseur 110a lequel présente une surface venant également en appui avec un rebord de la cornière 100a. 25 La figure 6 illustre un mode de réalisation inversée avec celui proposé par la figure 5. Dans ce mode de réalisation, les surfaces intérieures de la cornière servent de surfaces d'appui aux premières briques des rangées et les surfaces extérieures sont préformées pour 30 accueillir un patin 112a du curseur. Le mode de réalisation de la figure 7 propose un poteau 100a formé d'un profilé carré où les curseurs 110a et 110a' se déplace et sont guidés sur deux faces adjacentes et perpendiculaires l'une par rapport à 35 l'autre. Comme illustré chaque curseur déplace deux cordeaux. 10 15 5 15 20 - 8 Le mode de réalisation de la figure 8 propose un poteau en forme de cornière sur laquelle se déplace une équerre aux extrémités de laquelle sont fixées les extrémités des cordeaux. Selon un mode de réalisation illustré, les extrémités de l'équerre formant le curseur 110a et les rebords de la cornière 100a sont préformés pour adopter un profil de queue d'aronde mettant en œuvre une liaison glissière optimisée. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse mais non illustrée, chaque curseur comprend un moyen automatique d'enroulement du cordeau afin de disposer d'un large choix de longueur d'ouvrage à réaliser. Selon une autre caractéristique, le poteau ou le curseur est équipé d'un moyen de pointage laser pour mise à zéro des règle graduées et référencer ainsi un poteau par rapport à l'autre malgré le dénivelé. On comprend que le dispositif, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 25
The device (D) has independent posts (100a, 100b) arranged at ends of a structure to be formed, and associated to respective telescopic tie-rods (120) fixed to ground. The posts respectively have reception units to receive ends of a chalk line (200) and constituted of adjustable position pointers (110a, 110b) displaced along the posts, where the pointers are associated to a calibrated positioning rod. The posts have a profile with a set of surfaces supporting bricks (B).
1. Dispositif de positionnement (D) d'au moins un cordeau (200), CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué par au moins deux poteaux indépendants (100a et 100b) qui, disposés à chaque extrémité de l'ouvrage à réaliser, sont chacun équipés d'un moyen d'accueil de l'extrémité d'au moins un cordeau, le moyen d'accueil étant constitué par un curseur (110a et 110b) de position réglable se déplaçant le long du poteau (100a et 100b). 2. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit curseur (1:10a et 110b) est associé à une règle graduée de positionnement. 3. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdits poteaux (100a et 100b) sont associés à des moyens stabilisateurs tels des tirants télescopiques (120) ou haubans. 4. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les bases desdits poteaux (100a et 100b) comportent des moyens d'attache (130) au 20 sol. 5. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit poteau (100a et 100b) est constitué par un profilé composé d'une pluralité de surfaces formant un angle droit avec au moins deux 25 surfaces. 6. Dispositif (D) selon la 5, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdites surfaces servent de surfaces d'appui aux briques (B) de début de rangée. 7. Dispositif (D) selon les 1 et 5, 30 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le curseur (110a et 110b) reçoit les extrémités de deux cordeaux (200 et 200') correspondant aux surfaces perpendiculaires du poteau (100a et 100b). 8. Dispositif (D) selon la 1, 35 CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdits poteaux (100a et 100b) sont percés d'orifices autorisant l'utilisation de moyens 10 15- 10 - de fixation sur tout support vertical. 9. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le poteau (100a et 100b) et le curseur (110a et 110b) sont préformés pour réaliser une liaison glissière. 10. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le curseur (110a et 110b) est équipé d'un moyen de maintien en position (].11a) sur le poteau.10
E
E04
E04G
E04G 21
E04G 21/18
FR2897608
A1
MATERIAUX INTERMETALLIQUES PULVERULENTS POUR LE STOCKAGE REVERSIBLE DE L'HYDROGENE
20,070,824
La présente invention a trait au stockage de l'hydrogène à l'échelle industrielle. Elle concerne plus spécifiquement des matériaux qui permettent un stockage réversible d'hydrogène sous la forme d'hydrures métalliques. L'hydrogène (H2) est utilisé dans de nombreux domaines industriels, notamment à titre de combustible (par exemple dans des moteurs thermiques ou des piles à combustible), ou bien encore à titre de réactif (typiquement pour des réactions d'hydrogénation). Dans ce cadre, compte tenu de son volume à l'état gazeux et de son explosivité, il est souhaitable que l'hydrogène soit stocké sous une forme assurant un encombrement réduit et un confinement sécuritaire. to L'hydrogène est usuellement stocké sous pression (stockage dit hyperbare à des pressions typiquement de l'ordre de 20 à 70 MPa) ou bien sous forme liquide (à des températures inférieures ou égales à 20.4 K). Ces modes de stockage s'avèrent généralement onéreux, en particulier en termes d'énergie. De plus, ils ne permettent pas de satisfaire pleinement les exigences en matière de 15 sécurité, notamment dans le cas de stockages sous pression. Plus avantageusement, il a été proposé de stocker l'hydrogène sous la forme d'hydrures. Dans ce cadre, l'hydrogène à stocker est typiquement mis en contact avec un matériau métallique (généralement un alliage) dans des conditions de pression et de température qui induisent une incorporation de 20 l'hydrogène sous forme atomique dans le réseau cristallin, par conversion de l'hydrogène moléculaire H2 en un hydrure (étape dite de "charge" de l'hydrogène). Pour récupérer l'hydrogène ainsi stocké, on se place dans des conditions de plus faible pression et/ou de température plus élevée, qui favorisent la réaction inverse ("décharge" de l'hydrogène). On peut déterminer dans ce 25 cadre une "capacité de stockage réversible", exprimée en pourcentage en masse, qui correspond à la quantité d'hydrogène maximale que peut décharger le matériau de stockage une fois qu'il a été chargé. Pour plus de détails concernant le stockage d'hydrogène sous forme d'hydrures, on pourra notamment se reporter à Hydrogen in lntermetallic Compounds l et ll, L. 30 Schlapbach, Springer-Verlag, (1988). Par rapport aux stockages sous pression ou à très basse température précités, le stockage de l'hydrogène sous forme d'hydrures précité permet un stockage plus sécuritaire, avec un encombrement volumique plus réduit, et, généralement, un coût plus faible, notamment en termes énergétiques. En outre, l'hydrogène libéré à partir d'hydrures présente l'avantage d'être sous une forme particulièrement pure, ce qui le rend notamment adapté à une mise en oeuvre dans des dispositifs de type piles à combustible ou bien dans des réactions de chimie fine, où on cherche à s'affranchir au maximum de la présence d'impuretés. io A titre de composés métalliques capables d'assurer un stockage d'hydrogène sous forme d'hydrures, il a notamment été décrit l'emploi de matériaux ayant une structure cristalline de type AB2 (tels que ZrCr2), ou bien encore à base d'alliages de type FeTi ou LaNi5 (à ce sujet, on pourra notamment de référer à l'ouvrage précité Hydrogen in Intermetallic Compounds 1 et II). Ces is matériaux ont toutefois un intérêt limité. En effet, bien que conduisant aux avantages précités, ils ont des performances médiocres, notamment en termes de capacité de stockage réversible. En particulier, l'alliage FeTi est certes relativement peu coûteux, mais il présente une capacité de stockage réversible faible (de l'ordre de 1% massique), . ce qui conduit à ne l'utiliser que très 20 ponctuellement, pour des applications lourdes (par exemple dans les sous-marins). Les alliages LaNi5 ont quant à eux des coûts de fabrication beaucoup plus élevés avec une capacité de stockage réversible qui reste réduite (généralement tout au plus de l'ordre de 1,4 % en masse). Quant aux matériaux ayant une structure cristalline de type AB2, ils possèdent des performances de 25 stockage réversible qui demeurent généralement inférieures à 1,8% en masse, avec en outre, le plus souvent, des problèmes de stabilité au bout de quelques cycles de charge et de décharge d'hydrogène. De façon plus intéressante, pour réaliser un stockage réversible d'hydrogène sous forme d'hydrures, il a été proposé d'utiliser des alliages ayant 30 une structure cristalline cubique centrée (désignés ci-après par "alliages C.C.''), par exemples des alliages de formule générale TiVCr ou TiVMn. De tels alliages C.C. et leur utilisation pour le stockage d'hydrogène ont notamment été décrits par S. W. Cho, C. S. Han, C. N. Park, E. Akiba, dans J. Alloys Comp., vol. 294, p. 288, (1999), ou par T. Tamura, M. Hatakeyama, T. Ebinuma, A. Kamegawa, H. Takamura, M. Okada, dans J. Alloys Comp., vol 505, pp. 356-357 (2003). Les alliages C.C. permettent typiquement de stocker l'hydrogène avec une capacité de stockage réversible pouvant atteindre des valeurs de l'ordre de 2,5% en masse, voire plus. En outre, ces alliages C.C. restent généralement efficaces après plusieurs cycles de charge et de décharge. De plus, les conditions d'utilisation des alliages C.C. sont particulièrement avantageuses, dans la mesure où la charge et la décharge de ces matériaux peut s'effectuer à des lo températures comprises entre la température ambiante (typiquement 15 à 25 C) et 100 C, et ce sans avoir à utiliser des pressions d'hydrogène supérieures à 1 MPa, ce qui en fait des matériaux de choix pour le stockage d'hydrogène. Néanmoins, malgré ces différents avantages, les alliages C.C. présentent généralement une relativement faible réactivité, avec des cinétiques réduites de is charge et de décharge de l'hydrogène. Ainsi, typiquement, on observe qu'un lingot massif d'un alliage C.C. d'un volume de 2 cm3 absorbe tout au plus de l'ordre de 0,1% en masse d'hydrogène même lorsqu'il est placé sous pression élevée d'hydrogène et à des températures importantes, par exemple à 3MPa et à 250 C pendant 3 jours. Pour atteindre les capacités de stockage réversibles 20 précitées, de l'ordre de 2,5 % en masse ou plus, il est nécessaire d'utiliser l'alliage C.C. sous une forme présentant une surface spécifique suffisante, susceptible de perrnettre un échange satisfaisant entre l'alliage et l'hydrogène à stocker. A cet effet, on procède en général à un broyage mécanique préalable des 25 alliages de structure cristalline cubique centrée, avant leur mise en contact avec l'hydrogène. Outre le fait qu'il s'avère coûteux, à la fois en temps et en énergie, un tel broyage mécanique s'avère très difficile à mettre en oeuvre compte tenu de la résistance mécanique particulièrement élevée que présentent généralement les alliages de structure cristalline cubique centrée. En fait, un tel broyage 30 mécanique permet uniquement d'obtenir des poudres grossières, sauf à utiliser des conditions particulièrement poussées et onéreuses de type des techniques de broyage à boulets (bail milling) ou d'hypertrempe sur roue (melt spinning), qui sont incompatibles avec une préparation quantitative d'alliage raisonnablement exploitable à l'échelle industrielle. Ainsi, les poudres obtenues selon les techniques de broyage applicables à l'échelle industrielle ont typiquement, au mieux, une granulométrie de l'ordre de 300pm à 500pm. Cette granulométrie s'avère insatisfaisante pour assurer une incorporation véritablement efficace d'hydrogène, et une activation ultérieure du matériau est le plus souvent requise, notamment pour améliorer encore la surface spécifique. Cette activation met généralement en oeuvre un traitement de l'alliage à des températures élevées. Typiquement, il est préconisé de soumettre la poudre à un io prétraitement d'activation, par exemple selon une méthode du type de celles décrite par Cho et al. dans J. Alloys Comp. vol. 45, pp. 365-357, (2002), qui consiste à soumettre la poudre aux conditions suivantes : - traitement sous vide secondaire à 500 C pendant 1 heure ; - refroidissement à température ambiante ; 15 -mise sous pression de 5MPa d'hydrogène pendant 1 heure ; - répétition des étapes précédentes au moins trois fois ; et - mise sous vide finale à 500 C pour une heure. La nécessité d'un tel prétraitement de la poudre alourdit encore le procédé de stockage, ce qui se traduit notamment en termes de coûts. 20 Un but de la présente invention est de fournir un matériau de stockage d'hydrogène, qui soit au moins aussi efficace, et de préférence plus efficace, que les poudres d'alliages C.C. prétraitées du type précités, et qui soit en outre accessible selon un mode de synthèse moins onéreux et plus simple que les procédés de préparation des poudres d'alliages C.C. actuellement connues. 25 Dans ce cadre, l'invention vise en particulier à fournir un procédé exploitable industriellement, qui permette d'obtenir directement et simplement un matériau efficace pour le stockage d'hydrogène sans avoir à mettre en oeuvre les étapes de prétraitement nécessaires à l'obtention des poudres d'alliages C.C. réactives actuellement connues. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention fournit un procédé spécifique, permettant la préparation d'un matériau pulvérulent adapté au stockage de l'hydrogène. Plus précisément, ce procédé comprend les étapes suivantes : (A) la préparation d'un matériau métallique composite, par co-fusion, puis refroidissement, des mélanges métalliques suivants : • un premier mélange métallique (m1), qui est : - un alliage (a1), de structure cristalline cubique centrée, à base de titane (Ti), vanadium (V), et d'un autre métal M choisi parmi le chrome io (Cr), le manganèse (Mn), et les mélanges de ces métaux ; ou bien - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a1), dans les proportions dudit alliage, ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux isolés et/ou d'alliages métalliques ; et • un deuxième mélange (m2), qui est : i5 - un alliage (a2), comprenant : de 38 à 42% en mole d'un premier métal M' choisi parmi le zirconium (Zr), le niobium (Nb), le molybdène (Mo), le hafnium (Hf), . le tantale (Ta), le tungstène (W), et les mélanges de ces métaux; et de 56 à 60% en mole d'un deuxième métal M2, choisi parmi le nickel 20 (Ni), le cuivre (Cu), et les mélanges de ces métaux; ou bien - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a2), dans les proportions dudit alliage, ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux isolés et/ou d'alliages métalliques ; avec un rapport massique (m2)/(m1+m2) allant de 0,1% à 20% en masse dans 25 l'étape de co-fusion ; et (B) une hydrogénation du matériau métallique composite obtenu, permettant la conversion d'au moins une partie des métaux présents en hydrures métalliques, et conduisant à une fragmentation du matériau sous la forme d'une poudre. Au sens où il est employé ici, le terme "mélange métallique", désigne, de façon très générale, une composition ou une association de compositions comprenant au moins deux éléments métalliques à leur degré d'oxydation 0, ces éléments métalliques étant présents à l'état de métaux isolés et/ou sous forme d'alliages. Un tel mélange métallique ne comprend pas nécessairement les différents métaux et/ou alliages à l'état intimement mêlés. Ainsi, selon un mode de réalisation envisageable, les métaux et/ou alliages d'un mélange métallique selon l'invention peuvent comprendre une simple association d'un premier métal ou alliage et d'un deuxième métal ou alliage, sous forme de lots distincts, par i0 exemple sous formes de blocs physiquement distincts. Néanmoins, on préfère le plus souvent que les métaux et/ou alliages métalliques présents dans les mélanges (m1) et (m2) soient mis en oeuvre sous une forme divisée, par exemple à l'état concassé, voire à l'état de poudre plus fine, ce qui permet d'atteindre plus rapidement une bonne homogénéisation lors de la co-fusion de l'étape (A). is Dans le procédé de l'invention, les mélanges (ml) et (m2) mis en oeuvre peuvent être des alliages (a1) et (a2), ou bien des associations de métaux et/ou d'alliages ayant globalement la même composition que ces alliages. Au sens de la présente description, on entend par "alliage métallique" une composition, monophasique ou polyphasique, à base de plusieurs éléments 20 métalliques à leur degré d'oxydation 0, telle qu'on l'obtient après une fusion conjointe de ces métaux. Outre ces éléments métalliques, un alliage selon l'invention peut éventuellement contenir d'autres espèces minoritaire (souvent dans des phases distinctes minoritaires dans l'alliage), telles que des éléments non métalliques (C, S, O, N ou B, par exemple) ou bien encore des éléments 25 métalliques à l'état oxydé, ces espèces minoritaires éventuelles étant alors présentes de préférence à raison de moins de 5% en masse, préférentiellement à raison de moins de 2% en masse, et plus avantageusement à raison de moins de 1% en masse par rapport à la masse totale de l'alliage considéré. Plus précisément, les alliages (a1) et (a2) utiles selon l'invention 30 présentent les caractéristiques spécifiques ci-après. Le premier alliage (a1) a une structure cristalline cubique centrée. Selon les cas de figures, cet alliage peut être monophasique (alliage de type composé intermétallique défini), ou bien polyphasique. II s'agit en tout état de cause d'un alliage "à base de titane, vanadium et d'un autre métal M (Cr et/ou Mn)". On entend par ce terme que l'alliage (a1) contient, entre autres éléments possibles, du titane, du vanadium et du métal M (Cr et/ou Mn), à l'état d'oxydation 0. Ces éléments métalliques (Ti, V et le métal M) sont généralement majoritaires (en masse et en mole) dans l'alliage (a1), où ils représentent en général au moins 90%, le plus souvent au moins 95%, typiquement au moins 98%, voire 99% en masse de l'alliage (a1). En plus de ces constituants métalliques majoritaires, l'alliage (a1) peut éventuellement contenir d'autres éléments métalliques, notamment du fer (Fe), du cobalt (Co) ou du nickel (Ni). Selon un mode de réalisation intéressant, l'alliage (a1) répond à la formule générale (I) ci-dessous : TiaVbMcM'd (1) dans laquelle : M a la signification précitée, et désigne de préférence le chrome (Cr), ou bien un mélange de chrome et de manganèse avantageusement majoritaire (en mole) en manganèse ; M' designe un rnétal ou un mélange de métaux, autre(s) que Ti, V ou Cr, par exemple choisi parmi le fer, le cobalt, le nickel, ou les mélanges de ces métaux ; a est un nombre allant de 0,05 à 2,5 , typiquement entre 0,1 et 2 , par exemple entre 0,2 et 1,5 ; b est un nombre allant de 0,05 à 2,9 , typiquement entre 0,1 et 2,2 ; c est un nombre allant de 0,05 à 2,9 , typiquement entre 0,5 et 2,5 ; et d, éventuellement nul, est un nombre allant de 0 à 0,5 , ce nombre étant de préférence inférieur à 0,2 , par exemple inférieur à 0,1 , la somme (a+b+c+d) étant égale à 3. Plus spécifiquement, il se révèle intéressant d'utiliser un alliage (a1) répondant à la formule générale (la) ci-dessous : TiXVyCr3-(X+y) dans laquelle : x est un nombre allant de 0,4 à 1 , typiquement supérieur ou égal à 0,5 ; et y est un nombre allant de 0,1 à 2,5 , typiquement entre 0,5 et 2,2 , par exemple entre 0,6 et 2 , la somme (x+y) étant typiquement supérieure à 1,5 , et généralement inférieure à 2,5. i0 A titre d'exemples d'alliages particulièrement adaptés comme alliage (a1) selon l'invention, on peut citer, de façon non limitative, les alliages répondant aux formules générales suivantes : TiVo,8Cr1,2 15 Ti0,9V0,7Cr1,4 Tio,833V0,826Cr13334 T10,7V0,9Cr1,4 Tio,66VCr1333 Tio,5V1,9Cr06 6 20 Quelle que soit sa composition exacte, un alliage (a1) du type précité peut être préparé selon des moyens connus en soi. En général, un tel alliage est préparé par fusion d'un mélange comprenant, entre autres, du titane, du vanadium et du chrome et/ou manganèse (typiquement à des température de l'ordre de 1300 à 1700 C). Cette fusion est typiquement conduite par induction, le 25 plus souvent sous une atmosphère de gaz neutre (de l'argon par exemple), notamment pour éviter une oxydation de l'alliage. Le deuxième alliage (a2) est quant à lui un alliage métallique, monophasique ou polyphasique, à base des métaux M' et M2 précités, ce qui signifie, là encore, que l'alliage (a2) contient, entre autres, lesdits métaux M' et M2, à l'état d'oxydation 0, généralement à titre d'éléments majoritaires (en masse et en mole), ces métaux M' et M2 étant le plus souvent présents à raison d'une quantité totale représentant au moins 90%, généralement au moins 95%, typiquement au moins 98%, voire 99% de la masse totale de l'alliage (a2). L'alliage (a2) peut éventuellement contenir d'autres éléments, notamment des éléments métalliques tels que le cobalt, de préférence à raison de moins de 5 % io en masse par rapport à la masse totale de l'alliage (a2). Avantageusement, l'alliage (a2) comprend au moins une phase à base d'un composé de structure cristalline correspondant au groupe d'espace Aba2 ou C2ca. Dans ce cadre, l'alliage (a2) est de préférence un alliage sensiblement monophasique, essentiellement constitué (à savoir typiquement à raison d'au 15 moins 95%, voire d'au moins 98% et plus avantageusement d'au moins 99% en volume) par un tel composé cristallin de structure Aba2 ou C2ca. Selon un mode de réalisation particulier, l'alliage (a2) répond à la formule (Il) ci-dessous : M'7.mM210-nM3p (Il) 20 dans laquelle : • MI désigne un premier métal, choisi parmi le zirconium (Zr), le niobium (Nb), le molybdène (Mo), le hafnium (Hf), le tantale (Ta), le tungstène (W), et les mélanges de ces métaux, M' étant de préférence Zr; • M2 désigne un deuxième métal, choisi parmi le nickel (Ni), le cuivre 25 (Cu), et les mélanges de ces métaux, M2 désignant de préférence Ni ; • M3 désigne un métal ou un mélange de métaux, éventuellement présent dans l'alliage, distinct de M' et M2 ; • m est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de -0,1 à +0,1 ; • n est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de -0,1 à +0,1 ; 30 • p est un nombre positif, ou nul, allant de 0 à 0,2. i0 Plus préférentiellement, l'alliage (a2) répond à la formule (lia) ci-dessous : M17M210 (Ila) dans laquelle M' et M2 sont tels que définis précédemment. Dans ce cadre, l'alliage (a2) répond avantageusement à la formule suivante : Zr7Niio Quelle que soit sa composition, l'alliage (a2) peut être préparé de façon w analogue à l'alliage (a1), typiquement par fusion conjointe de ses éléments constitutifs, en général entre 1100 C et 1500 C, le plus souvent par induction, avantageusement sous une atmosphère d'un gaz neutre, tel que l'argon, notamment pour éviter une oxydation de l'alliage. Dans le procédé de l'invention, on réalise la co-fusion des alliages (a1) et 15 (a2) précités, ou, plus généralement, de mélanges métalliques (m1) et (m2), comprenant les éléments métalliques de ces alliages dans les proportions desdits alliages (a1) et (a2), avec un rapport massique (m2)1(m1+m2) compris entre 0,1 et 20%. Les inventeurs ont maintenant mis en évidence que cette co-fusion des 20 mélanges métalliques (ml) et (m2), dans le rapport massique précité, conduit, après refroidissement, à un matériau métallique composite très spécifique, qui présente une propriété originale, à savoir celle de se fragmenter lorsqu'il est soumis à une hydrogénation (phénomène dit de "décrépitation" à l'hydrogène). Cette fragmentation conduit à l'obtention d'un matériau pulvérulent adapté au 25 stockage d'hydrogène. De façon surprenante, il s'avère que la fragmentation du matériau sous forme de poudre s'opère d'elle-même lors de l'étape (B), c'est-à-dire simplement en opérant une hydrogénation du matériau, et sans nécessiter aucune étape additionnelle. Ainsi, la mise en oeuvre des étape (A) et (B) permet d'obtenir 30 directement un matériau adapté au stockage de l'hydrogène sans avoir à5 Il employer les étapes coûteuses de broyage et de prétraitement qui sont actuellement nécessaires pour la préparation de matériaux de stockage performants. Le procédé de l'invention se révèle de ce fait particulièrement bien adapté à une mise en oeuvre à l'échelle industrielle, et ce d'autant plus que ses étapes sont conduites en employant des techniques conventionnelles de fusion et d'hydrogénation, du type de celles classiquement mises en oeuvre dans le domaine de la fabrication industrielle des matériaux de stockage d'hydrogène. io Le matériau métallique composite qui est obtenu à l'issue de l'étape (A) du procédé de l'invention possède une structure bi- ou multiphasique très spécifique, généralement fine et homogène, qui comprend : - une phase majoritaire à base de titane, vanadium et de chrome et/ou manganèse, dispersée sous forme de grains ayant typiquement des 15 dimensions comprises entre 10 et 100 microns, notamment entre 20 et 80 microns, par exemple entre 40 et 50 microns ; et - au moins une phase intergranulaire à base d'un premier métal choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, ou bien d'un mélange de ces métaux ; et d'un deuxième métal, choisi parmi le 20 nickel, le cuivre, ou bien mélange de ces métaux. Dans ce matériau composite spécifique, les grains de phase majoritaire sont dispersés au sein d'un milieu intergranulaire comprenant une ou plusieurs phases. Ainsi, la ou les phase(s) intergranulaire(s) forment des parois entre les grains dispersés. Ces parois ont en général une épaisseur moyenne de l'ordre de 25 quelques microns (typiquement entre 1 et 5 microns). Le matériau composite précité, obtenu de façon intermédiaire dans le procédé de l'invention, est un matériau de structure originale, non décrit jusqu'à présent à la connaissance des inventeurs, qui constitue, selon un aspect particulier, un autre objet de la présente invention. Dans ce matériau composite, la phase majoritaire (ou phase "intragranulaire") a généralement une composition relativement proche de celle de l'alliage (a1) initial. La ou les phases intergranulaire(s) sont quant à elles, le plus souvent, à base des métaux constitutifs de l'alliage (a2). Néanmoins, il est à noter que la co-fusion de l'étape (A) peut induire des phénomènes de diffusion de certains atomes entre les alliages, ce par quoi les compositions des phases intragranulaire et intergranulaire(s) peuvent s'écarter en une assez large mesure des compositions initiales des alliages (a1) et (a2). De même, la structure cristalline des phases intragranulaire et intergranulaire(s) peut différer de celles des alliages de départ. Cependant, la phase majoritaire intragranulaire du matériau composite conserve systématiquement la structure cristalline cubique centrée de l'alliage (a1) de départ. Le phénomène de décrépitation du matériau composite qui a été observé par le inventeurs, et qui est mis à profit dans l'étape (B) du procédé, semble is s'expliquer par le fait que les phases intergranulaires des matériaux composites obtenus selon l'étape (A) sont mécaniquement moins résistantes et plus réactives à l'hydrogénation que la phase majoritaire intragranulaire, de structure cubique centrée. Il semble de ce fait que l'hydrogénation du matériau soit plus effective au niveau des phases intergranulaires qu'au niveau de la phase 20 intragranulaire, ce qui induit de très fortes contraintes mécaniques au sein du matériau composite, fragilisant en conséquence les phases intergranulaires, et conduisant in fine à la fragmentation observée. En d'autres termes, on peut schématiquement considérer que l'hydrogénation de l'étape (B) conduit à une désolidarisation des grains de phase majoritaire hydrogénée, l'hydrogénation du 25 matériau induisant une fragilisation de la phase intergranulaire telle que celle-ci n'est plus à même d'assurer un rôle de liant des grains. Le matériau pulvérulent qui est obtenu à l'issue de la décrépitation par l'hydrogène de l'étape (B) comprend donc, en général, des grains de phase majoritaire hydrogénée, essentiellement désolidarisés les uns des autres, et qui 30 sont recouverts, en tout ou partie, par de la phase intergranulaire hydrogénée. Dans le cas le plus général, la granulométrie de la poudre obtenue à l'issue de l'étape (B) correspond donc sensiblement à la taille moyenne des grains de la phase majoritaire du matériau composite issu de l'étape (A), c'est-à-dire une granulométrie de l'ordre d'une dizaine de microns, typiquement de l'ordre de 40 à 50 microns. Ainsi, de façon tout à fait inattendue, les inventeurs ont maintenant mis en évidence qu'on peut obtenir des matériaux de stockage d'hydrogène sous forme de poudres de granulométrie beaucoup plus fine que celles issues des broyages usuels des alliages C.0 de façon extrêmement simple, et, étonnamment, sans qu'aucune étape de broyage ne s'avère nécessaire. La granulométrie des poudres obtenue à l'issue de l'étape (B) du procédé de l'invention se révèle particulièrement intéressante. En effet, outre le fait qu'elle induit une grande surface spécifique optimisant les échanges entre l'hydrogène et le matériau de stockage, cette granulométrie particulière se révèle à la fois suffisamment faible pour permettre une bonne diffusion de l'hydrogène dans le matériau (des granulométrie plus élevées impliquerait des particules plus volumineuses où cette diffusion serait ralentie), et néanmoins suffisamment 1s élevée pour inhiber la corrosion et les phénomènes pyrophoriques auxquelles des particules de plus faible taille seraient sensibles. II est tout à fait surprenant que le procédé de l'invention permette d'accéder directement à une telle optimisation de la taille des particules. En outre, les travaux des inventeurs ont permis de mettre en évidence que 20 les matériaux composites tel qu'obtenus à l'issue de l'étape (A) du procédé de l'invention se comportent de façon très particulière lors de l'hydrogénation de l'étape (B), ce qui leur confère des propriétés améliorées par rapport à des alliages monophasiques de structure cubique centrée, notamment en termes de capacité massique de stockage réversible d'hydrogène, de réactivité, de 25 cinétique de charge et de décharge. Ces propriétés améliorées s'expliquent au moins en partie par la présence des phases intergranulaires, qui optimisent les propriétés d'absorption des alliages de structure cubique centrée qui sont présents dans la phase majoritaire intragranulaire. Dans ce cadre, les travaux des inventeurs ont en particulier mis 30 en évidence que les phases intergranulaires des matériaux composites tels qu'obtenus à l'issue de l'étape (A) possèdent une grande réactivité à l'hydrogénation, et notamment une très bonne aptitude à décomposer l'hydrogène moléculaire H2 en hydrogène atomique, couplée à d'excellentes propriétés de diffusion de l'hydrogène atomique ainsi formé, ce qui favorise une très forte diffusion d'hydrogène autour des cellules de la phase majoritaire lors de l'hydrogénation de l'étape (B). De ce fait, le matériau composite réagit très rapidement à l'hydrogénation, et on observe en particulier une hydrogénation de la phase granulaire de structure cubique centrée qui est beaucoup plus rapide que si on utilisait uniquement cette phase réduite à l'état de poudre. Ainsi, la phase intergranulaire des matériaux composites de l'invention 10 assure un double rôle dans les propriétés d'absorption de l'hydrogène des matériaux obtenus selon l'invention : - d'une part, cette phase intergranulaire est suffisamment fragile et réactive pour induire lephénomène de décrépitation de l'étape (B), ce qui conduit à l'obtention d'un matériau pulvérulent ayant une surface spécifique et une 15 granulométrie particulièrement bien adaptées à des cycles ultérieurs de charge et de décharge d'hydrogène ; et - d'autre part, elle constitue un excellent vecteur de l'hydrogène vers la phase intragranulaire, ce qui permet d'obtenir une hydrogénation très efficace du matériau dès la première hydrogénation. 20 En outre, les inventeurs ont mis en évidence que le matériau pulvérulent tel qu'obtenu à l'issue de l'étape (B) du procédé de l'invention a une capacité de stockage réversible qui reste généralement stable au cours du temps, et ce le plus souvent même après de nombreux cycles de charge et de décharge. En particulier, les matériaux de stockage d'hydrogène de la présent invention ne 25 sont pas sujet aux phénomènes de démixtion observés avec certains alliages C.C., tels que ceux décrits par exemple par H. Itoh, H. Arashima, K ; Kubo, T. Kabutomori et K. Ohnishi dans J. Alloys Comp, vol. 404-406, pp. 417-420, (2005), pour lesquels on observe une dégradation rapide de la structure de l'alliage par séparation des éléments alliés au bout de quelques cycles de charge 30 et de décharge, ce qui conduit alors à une perte rapide des propriétés de stockage réversible de l'hydrogène. Au contraire, les matériaux de stockage de l'hydrogène de la présente invention restent généralement très stables au cours du temps, c'est-à-dire sans modification de leur structure affectant sensiblement leur capacité de stockage réversible. En fait, on peut noter des variations sur les 5 à 10 premiers cycles de charge et décharge (avec toutefois des pertes qui demeurent le plus souvent faibles), la capacité de stockage réversible se stabilisant sensiblement dans els cycles ultérieurs, sans perte notable de capacité, et ce le plus souvent même après 100 cycles de charges et de décharge, voire après 1000 cycles. Selon un mode particulier de réalisation de l'étape (A), qui se révèle le plus souvent particulièrement adapté et avantageux, on utilise dans l'étape (A), à titre de mélanges métalliques (m1) et (m2), respectivement les alliages (a1) et (a2) eux mêmes, plutôt que d'autres mélange métalliques. Ce mode de réalisation permet en général une optimisation des différents avantages précités, et il conduit notamment à une granulométrie particulièrement fine et homogène pour le matériau composite issu de l'étape (A), et, de facto, pour la poudre obtenue après la décrépitation de l'étape (B). Dans le cadre de cette variante, pour optimiser encore les propriétés des matériaux préparés, on préfère partir d'alliages (a1) et (a2) les plus homogène possible. A cet effet, chacun des alliages (a1) et (a2) est avantageusement préparé par une fusion par induction de ses constituant, de préférence sous gaz inerte, typiquement par une induction à haute fréquence dans un dispositif de type creuset froid. Pour améliorer encore l'homogénéité, on peut soumettre les alliages à plusieurs fusions successives. Typiquement, trois étapes de fusion successives conduisent généralement à une homogénéisation satisfaisante. Selon un autre mode de réalisation envisageable pour l'étape (A), on utilise, au contraire, à titre de mélanges métalliques (m1) et (m2), un unique mélange métallique (ml +m2) comprenant les différents éléments constitutifs des alliages (a1) et (a2) non alliés sous la forme desdits alliages (a1) et (a2). Ce mélange métallique (ml +m2) est avantageusement un mélange de métaux purs, qui sont généralement introduits à l'état divisé, par exemple sous forme de morceaux concassés ou de poudres. Cette deuxième variante de l'étape (A) conduit, en règle générale, à un matériau composite qui présente une structure plus grossière que celle des matériaux composites obtenus selon la variante précédente, avec souvent des propriétés moins optimisées pour le stockage de l'hydrogène. Néanmoins, cette deuxième variante est économiquement plus intéressante que la précédente. En effet, elle ne nécessite pas la mise en oeuvre des deux étapes de fusion nécessaires à la préparation des alliages (a1) et (a2), et elle permet donc de réduire à la fois le coût énergétique et la durée du procédé, ce qui en fait un mode de réalisation particulièrement adapté à une mise en oeuvre industrielle à grande échelle. De façon plus générale, quels que soient la variante mise en oeuvre et la nature exacte des mélanges (ml) et (m2) employés, il est avantageux de conduire les étapes (A) et (B) dans les conditions exposées ci-après. Dans l'étape (A), la co-fusion de l'alliage (a1) et de l'alliage (a2) peut être conduite selon tout moyen connu, sous réserve de porter les alliages au-delà de la température de fusion du mélange considéré, (généralement connue du diagramme de phases correspondant). Néanmoins, on préfère en général réaliser cette co-fusion par un chauffage par induction, en général par induction à haute fréquence. Cette co-fusion par induction est typiquement effectuée dans un creuset à induction, avantageusement dans un dispositif de type creuset froid, ce qui permet notamment d'assurer un brassage efficace des phases métalliques, facilitant ainsi la formation de la structure granulaire du matériau composite. Typiquement, la co-fusion de l'étape (A) est conduite à des températures de l'ordre de 1000 à 1800 C, par exemple entre 1100 et 1300 C. Par ailleurs, la cofusion de l'étape (A) peut avantageusement être conduite en mettant en oeuvre plusieurs fusions successives. Généralement, trois étapes de fusion successives dans les gammes de température précitées conduisent à une co-fusion particulièrement bien adaptée au procédé de l'invention. Une caractéristique importante dans l'étape (A) est le rapport massique (m2)/(m1+m2). Ce rapport, qui reflète les proportions respectives des mélanges (ml) et (m2) utilisés, détermine en partie la structure du matériau composite obtenu à l'issue de l'étape (A). Notamment pour que les effets de la présence de la phase intergranulaire soient les plus sensibles possibles dans le matériau composite obtenu, ce rapport (m2)/(m1+m2) est avantageusement d'au moins 0,5% en masse, de préférence d'au moins 1% en masse, et plus préférentiellement d'au moins 2% en masse. Néanmoins, pour obtenir des propriétés d'absorption particulièrement intéressantes, il s'avère en général préférable que le matériau soit essentiellement constitué de phase majoritaire. Dans ce cadre, on préfère le plus souvent que le rapport (m2)/(ml+m2) reste inférieur à 15% en masse, avantageusement inférieur à 10% en masse, par io exemple inférieur à 8%. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux, le rapport (m2)/(m1+m2) dans l'étape de co-fusion est compris entre 3 et 6% en masse. Typiquement ce rapport est de l'ordre de 4% en masse. Lorsqu'on utilise l'alliage (a2) à titre de mélange (m2) dans l'étape (A), on peut éventuellement effectuer un broyage dudit alliage (a2) préalablement à la 15 co-fusion. Un tel broyage, bien que non requis dans le cas général, permet de doser la quantité d'alliage (a2) introduite par rapport à la masse du mélange (ml), ce qui se révèle avantageux lorsqu'on souhaite atteindre un rapport (m2)/(ml+m2) déterminé. II est à noter que, compte tenu de la fragilité mécanique de l'alliage (a2), un broyage -de cet alliage (a2) est beaucoup plus 20 aisé à mettre en oeuvre que le broyage d'un alliage de structure cubique centrée. En revanche, il est préférable de ne pas mettre en oeuvre une étape de broyage de l'alliage (a2) lorsqu'on celui-ci est employé à titre de mélange (m2). Dans ce cadre, il est à souligner qu'une étape de broyage de l'alliage (a2) n'est aucunement requise pour obtenir le matériau composite de l'étape (A). 25 L'étape (B) du procédé de l'invention peut quant à elle être conduite selon tout moyen connu en soi, sous réserve qu'elle soit mise en oeuvre dans des conditions de température et de pression suffisantes pour induire l'hydrogénation recherchée du matériau. Les conditions de température et pression requises à cet effet peuvent varier en une assez large mesure selon la nature exacte du 30 matériau composite qui a été synthétisé dans l'étape (A). Toutefois, le plus souvent, l'étape (B) ne nécessite pas d'être conduite à une température dépassant 150 C, ni à une pression d'hydrogène plus élevée que 1 MPa. Ainsi, l'étape (B) peut le plus souvent être conduite dans des conditions d'hydrogénation douces, notamment entre 15 et 100 C, et sous une pression d'hydrogène typiquement entre 0,8 et 1 MPa. Cette hydrogénation très aisée du matériau composite constitue encore un autre avantage du procédé de la présente invention, qui se traduit en termes de coûts réduits (faible apport énergétique notamment) et de sécurité accrue (travail sous faible pression en particulier), ce qui rend le procédé particulièrement intéressant sur le plan industriel. io Selon un autre aspect, la présente invention a également pour objet les matériaux pulvérulents à base d'hydrures métalliques tels qu'obtenus à l'issue du procédé de l'invention. Ces matériaux ont en général une granulométrie comprise entre 20 et 100 microns, de préférence entre 30 et 60 microns, par exemple entre 40 et 50 15 microns. La "granulométrie" à laquelle il est fait référence ici correspond à la taille moyenne des particules présente dans le matériau pulvérulent, telle que déterminée par granulométrie laser, typiquement au moyen d'un granulomètre de type usuel tel que le Malvern Mastersizer 2000. Par ailleurs, les matériaux pulvérulents tels qu'obtenus selon l'invention 20 ont typiquement une surface spécifique comprise entre 0,01 et 0,1 m2/g, le plus souvent d'au moins 0,2 m2/g. Comme souligné plus haut, ces matériaux pulvérulents sont particulièrement adaptés pour le stockage réversible de l'hydrogène sous forme d'hydrures. 25 Ils présentent en effet une très haute capacité de stockage réversible de l'hydrogène, qui est le plus souvent supérieure à 2,5% en masse, voire à 3% en masse. De plus, ils ont une haute réactivité vis-à-vis de l'hydrogénation, avec une cinétique de charge et de décharge de l'hydrogène très élevée, permettant de décharger et de recharger le matériau en hydrogène en des temps extrêmement réduits, de l'ordre de quelques minutes tout au plus. De plus, ces matériaux ont une durée de vie très élevée, avec une très bonne résistance au cyclage. En marge de ces avantages, il est également à souligner que les diagrammes PCI (Pression Composition Isotherme) des matériaux de stockage de l'invention mettent encore en lumière d'autre caractéristiques intéressantes par rapport à celles des matériaux C.C. classiquement utilisés à l'heure actuelle. Ainsi on constate notamment un plateau d'équilibre du système matériau-hydrogène plus plat que dans le cas des matériaux C.0 et à une pression légèrement supérieure, ainsi qu'une hystérèse entre la courbe enregistrée lors de l'absorption de l'hydrogène et celle enregistrée lors de la désorption de l'hydrogène plus faible ce qui permet notamment la mise en oeuvre de variations de pressions et de températures réduites pour effectuer la charge et la décharge de l'hydrogène. L'utilisation des matériaux pulvérulents de l'invention à titre de matériau de stockage réversible d'hydrogène sous la forme d'hydrure constitue encore un autre objet de la présente invention. Dans ce cadre, les matériaux de l'invention se comportent comme des réservoirs d'où l'hydrogène peut être extrait à la demande en plaçant le matériau 20 dans des conditions de température et de pression suffisamment faibles pour assurer la désorption d'hydrogène. Ce mode de stockage réversible se révèle particulièrement intéressant dans les domaines nécessitant la fourniture de flux d'hydrogène particulièrement purs dans des conditions sécuritaires. 25 En particulier, les matériaux de l'invention peuvent avantageusement être employés à titre de réservoirs pour fournir de l'hydrogène gazeux dans les domaines suivants : - Piles à combustibles statiques (domestiques ou industrielles) - Piles à combustibles pour applications intégrées (portables) 30 - Piles à combustibles embarquées (bateaux, sous marins, véhicules lourds...) - Moteurs thermiques (alternatifs, bobines,...) - Chimie fine. Dans le cadre de ces utilisation, les matériaux de stockage de l'hydrogène de l'invention sont alternativement vidés de leur hydrogène (à des conditions de température suffisamment faible et de pression suffisamment élevée), puis à nouveau remplis par de l'hydrogène (sous forme d'hydrure, à plus haute température et/ou plus faible pression). Les matériaux issus de la déshydrogénation des matériaux de l'invention, qui se présentent sous la forme de poudre sensiblement exempt d'hydrures et qui sont susceptible d'être ultérieurement réhydrogénés, constituent, selon un encore autre aspect, un objet io spécifique de la présente invention. Les caractéristiques et différents avantages de la présente invention apparaîtront de façon encore plus nette au vu des exemples illustratifs exposés ci-après. 20 EXEMPLES Exemple 1 Préparation de matériaux pulvérulents pour le stockage d'hydrogène • Etape 1.1: Préparation d'alliages à base de Ti~V et Cr (Alliaqes A1)) Différents échantillons d'alliages (désignés ci-après par "alliages Al"), de structure cubique centrée, ont été synthétisés par co-fusion de titane, vanadium et chrome, introduits en des proportions variables. Les masses respectives de métaux utilisés dans chaque cas (respectivement MT;, mv et ma) sont reportées dans le tableau 1 cidessous : Io Tableau 1 : Alliages Al Formule mTi mv Mcr Alliage A1.1 TiVo88Cr12 2 6,338 g 5,397 g 8,624 g Alliage A1.2 Tio,9Vo,~Cr1,4 5,685 g 4,706 g 9,608 g Alliage A1.3 Tio,833Vo,826Cr1,334 5,269 g 5,562 g 9,169 g Alliage A1.4 Tio,~Vo,9Cr1,4 4,407 g 9,569 g 6,027 g Alliage A1.5 Tio666VCr1333 4,165 g 6,717 g 9,118 g Alliage A1.6 Tio,5V1,9Cro,6 3,150 g 12,743 g 4,107 g A titre de matières premières, on a utilisé le titane (pureté : 99,5%), le vanadium (pureté 99,9%) et le chrome (pureté : 99,9%) sous forme de morceaux d'une taille moyenne de l'ordre de 0,5 cm3, obtenus en concassant des morceaux plus massifs issus de l'industrie métallurgique. 15 Pour la synthèse de chacun des alliages Al, on a réalisé la co-fusion du mélange de métaux dans un creuset à induction de type creuset froid, d'une puissance de 100 kW, à une température de 1500 à 1700 C, sous atmosphère 21 d'argon. De façon à obtenir une composition homogène, chaque échantillon a été soumis à 3 fusions par induction successives, de 3 minutes chacune. • Etape 1.2 : Préparation d'un alliage Zr7Ni10 (alliaqe A2) Un alliage A2 de formule Zr7Ni10 a été préparé par co-fusion de 10,430 g de zirconium (pureté : 99,9%) et 9,750 g de nickel (pureté : 99,99%), tous deux sous forme de morceaux d'une taille moyenne de l'ordre de 0,5 cm3, obtenus en concassant des morceaux plus massifs issus de l'industrie métallurgique, dans le creuset froid précité, à une température de 1100 à 1300 C, sous atmosphère d'argon. Là également, l'échantillon été soumis à 3 fusions par induction io successives. • Etape 1.3 : Co-fusion des alliaqes On a réalisé la co-fusion de chacun des alliages Al synthétisés dans l'étape 1.1 avec l'alliage A2 de l'étape 1.2, avec, à chaque fois, un rapport massique A2 / (A1+A2) égal à 4%. A cet effet, on a utilisé, dans chacun des cas, 30g 15 d'alliage de type (a1) et de 1,2 g d'alliage Zr7Ni1o. La co-fusion du mélange a été réalisée dans le creuset froid précité, à une température de 1200 à 1300 C, sous atmosphère d'argon. Là encore, l'échantillon été soumis à 3 fusions par induction successives, d'une durée de 3 minutes chacune. 20 On a ainsi obtenu les matériaux métalliques composites M1 à M6 reportés dans le tableau 2 ci-dessous : Tableau 2 : matériaux composites obtenus par co-fusion des alliages Al et A2 Matériau Alliage Al Alliage A2 Rapport massique composite utilisé utilisé A2 / (Al +A2) M1 TiV0 8Cr12 Zr7Ni10 4% M2 Tio99V0,7Cr1,4 Zr7Ni10 4% M3 Ti08833V08826Cr13334 Zr7Ni10 4% M4 Tio,7V0,9Cr14 4 Zr7Ni10 4% M5 Ti0666VCr1333 Zr7Ni10 4% M6 Tio,5V1,9Cro,6 Zr7Ni10 4% Une observation des matériaux par microscopie électronique a confirmé la structure granulaire dans chacun des cas, avec des grains d'une taille de l'ordre de 40-50 microns., et une épaisseur de la phase intergranulaire de l'ordre de quelques microns. La structure cristalline des différentes phases a été établie par diffraction aux rayons X en utilisant un diffractomètre Siemens D-5000 utilisant le rayonnement de la raie KG, du cuivre, ce qui a confirmé la présence d'une phase intragranulaire de structure C.C. et de phases intergranulaire de type Ti2Ni et ZrCrNi. io • Etape 1.4 : Traitement par l'hydrogène Chacun des matériaux M1 à M6 obtenus à l'issue de l'étape 1.3 a été soumis à une hydrogénation sous un flux d'hydrogène à une température de 20 à 40 C, à une pression de 1 MPa, pendant 30 minutes, ce par quoi on a obtenu une fragmentation du matériau sous la forme d'une poudre. On a ainsi obtenu, à partir de chacun des matériaux M1 à M6, respectivement des poudres à base d'hydrure métalliques P1 à P6 ayant chacune une granulométrie très resserrée, centrée sur 40 microns. Exemple 2 Tests de stockage réversible d'hydrogène par les matériaux de l'exemple 1 Pour mettre en évidence leurs propriétés de stockage réversible, chacune des poudres P1 à P6 préparées dans l'exemple précédent a été soumise aux conditions suivantes : désorption d'hydrogène par chauffage à 150 C pendant une heure sous io vide primaire (10-4 Pa) soumission de l'échantillon ainsi obtenu à trois cycles successifs d'absorption à 50 C, 1 MPa puis désorption à 250 C, 2kPa. Les diagrammes PCI obtenus ont permis d'établir les capacités de stockage réversibles d'hydrogène suivantes (CH, en % en masse): Matériau P1 P2 P3 P4 P5 P6 CH 2,1 % 1,7% 1,9% 2,2% 2,2% 2,5% 1
La présente invention concerne des matériaux pulvérulents adaptés au stockage de l'hydrogène, et plus spécifiquement un procédé de préparation d'un tel matériau, dans lequel :(A) on prépare un matériau métallique composite ayant une structure granulaire spécifique, par co-fusion des mélanges suivants :- un premier mélange métallique (m1), qui est un alliage (a1), de structure cristalline cubique centrée, à base de titane, vanadium, et de chrome et/ou manganèse; ou bien un mélange de ces métaux dans les proportions dudit alliage (a1); et- un deuxième mélange (m2), qui est un alliage (a2), comprenant 38 à 42% de zirconium, niobium, molybdène, hafnium, tantale et/ou tungstène, et 56 à 60% en mole de nickel et/ou cuivre ; ou bien un mélange de ces métaux dans les proportions dudit alliage (a2),avec un rapport massique (m2)/(m1+m2) allant de 0,1% à 20% en masse ;et(B) on hydrogène le matériau métallique composite ainsi obtenu, ce par quoi on fragmente ledit matériau composite (décrépitation par l'hydrogène).
1. Procédé de préparation d'un matériau pulvérulent adapté au stockage d'hydrogène, comprenant les étapes suivantes : (A) la préparation d'un matériau métallique composite, par co-fusion, puis refroidissement, des mélanges métalliques suivants : • un premier mélange métallique (ml), qui est : - un alliage (a1), de structure cristalline cubique centrée, à base de lo titane, vanadium, et d'un autre métal M choisi parmi le chrome, le manganèse, et les mélanges de ces métaux ; ou bien - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a1), dans les proportions dudit alliage, ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux isolés et/ou d'alliages métalliques ; et 15 • un deuxième mélange (m2), qui est : - un alliage (a2), comprenant : de 38 à 42% en mole d'un premier métal M' choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, et les mélanges de ces métaux; et 20 de 56 à 60% en mole d'un deuxième métal M2, choisi parmi le nickel, le cuivre, et les mélanges de ces métaux; ou bien - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a2), dans les proportions dudit alliage, ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux isolés et/ou d'alliages métalliques ; 25 avec un rapport massique (m2)/(m1+m2) allant de 0,1% à 20% en masse dans l'étape de co-fusion ; et (B) une hydrogénation du matériau métallique composite obtenu, permettant la conversion d'au moins une partie des métaux présents en hydrures métalliques, 30 et conduisant à une fragmentation du matériau sous la forme d'une poudre. 5 2. Procédé selon la 1, dans lequel on utilise, à titre de mélanges métalliques (m1) et (m2), respectivement les alliages (a1) et (a2) eux-mêmes. 3. Procédé selon la 1, dans lequel on utilise, à titre de mélanges (m1) et (m2), un unique mélange (ml+m2) comprenant les différents éléments constitutifs des alliages (a1) et (a2) non alliés sous la forme desdits alliages (a1) et (a2). 10 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel l'alliage (a1) répond à la formule générale (I) ci-dessous : TiaVbMcM'd (I) dans laquelle : 15 M désigne Cr, Mn, ou un mélange de ces métaux ; M' designe un métal ou un mélange de métaux, autre(s) que Ti, V ou Cr ; a est un nombre allant de 0,05 à 2,5 ; b est un nombre allant de 0,05 à 2,9 ; c est un nombre allant de 0,05 à 2,9 ; et 20 d, éventuellement nul, est un nombre allant de 0 à 0,5 , la somme (a+b+c+d) étant égale à 3. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel l'alliage (a1) répond à la formule générale (la) ci-dessous : 25 TiXVyCr3_(X+y) dans laquelle : x est un nombre allant de 0,4 à 1 ; et y est un nombre allant de 0,1 à 2,5, où la somme (x + y) est comprise entre 1,5 et 2,5. 30 30 6. Procédé selon la 5, où l'alliage (a1) répond à l'une des formules suivantes : TiVo,sCr1,2 Ti 0,9V0,7Cr1,4 Ti0,833V0,826C r1,334 Ti0,7V0,9Cr1,4 ; Ti0,66VCr1,33• ou bien Tio,5V1,9Cro,6 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, où l'alliage (a2) répond à la formule (Il) ci-dessous : M17_mM290_nM3p (II) dans laquelle : 15 • M1 désigne un premier métal, choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, et les mélange de ces métaux ; • M2 désigne un deuxième métal, choisi parmi le nickel, le cuivre, et les mélanges de ces métaux ; 20 • M3 désigne un métal ou un mélange de métaux, éventuellement présent dans l'alliage, distinct de M1 et M2 ; • m est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de -0,1 à +0,1 ; • n est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de -0,1 à +0,1 ; • p est un nombre positif, ou nul, allant de 0 à 0,2. 25 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, où l'alliage (a2) répond à la formule (Ila) ci-dessous : 1 M7M210 où M1 et M2 sont tels que définis dans la 7. 13. Procédé selon la 8, où l'alliage (a2) répond à la formule suivante : 10 (Ila) i0Zr7Ni10 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, où, dans la cofusion de l'étape (A), le rapport massique (m2)/(m1+m2) est compris entre 0,5 et s 15% en masse, de préférence entre 1 et 10% en masse. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, où la co-fusion de l'étape (A) est effectuée par un chauffage par induction, avantageusement dans un creuset à induction. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel l'étape (B) est effectuée en traitant le matériau composite obtenu selon l'étape (A) par de l'hydrogène à une température de 15 à 100 C et sous une pression d'hydrogène comprise 0,8 et 1 MPa. 15 13. Matériau métallique composite susceptible d'être obtenu à l'issue de l'étape (A) du procédé de l'une quelconque des 1 à 10, comprenant : - une phase majoritaire à base de titane, vanadium et de chrome et/ou 20 manganèse, dispersée sous forme de grains ; et - au moins une phase intergranulaire à base d'un premier métal choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, ou bien d'un mélange de ces métaux; et d'un deuxième métal, choisi parmi le nickel le cuivre, ou bien mélange de ces métaux. 25 16. Matériau métallique composite selon la 13, où les grains ont des dimensions entre 10 et 100 microns, de préférence entre 40 et 50 microns. 17. Matériau pulvérulent à base d'hydrures métalliques susceptible d'être 30 obtenu à l'issue du procédé de l'une quelconque des 1 à 12, par hydrogénation d'un matériau métallique composite selon la 13 ou 14.16. Utilisation d'un matériau pulvérulent selon la 15, à titre de matériau de stockage réversible d'hydrogène sous la forme d'hydrure. 17. Matériau pulvérulent sensiblement exempt d'hydrures, susceptible d'être 5 obtenu par déshydrogénation d'un matériau pulvérulent selon la 15.
C
C01
C01B
C01B 3,C01B 6
C01B 3/00,C01B 6/02,C01B 6/24
FR2896890
A1
DISPOSITIF ANALOGIQUE A AIGUILLES PERMETTANT L'AFFICHAGE SIMULTANE D'UN OU PLUSIEURS FUSEAUX HORAIRES EN PLUS DE L'HEURE LOCALE SUR UN MEME CADRAN.
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif analogique à aiguilles, permettant l'affichage simultané d'un ou plusieurs fuseaux horaires différent UTC (Temps Universel Coordonné) ou autres appellations, sur un même cadran, en plus de l'heure locale. Il faut distinguer ce dispositif d'avec celui du genevois Louis Cottier qui le premier, avec son modèle World Time (1950), ou d'autres modèles similaires, utilise certes le même cadran pour un affichage analogique de l'heure locale, mais, digital pour l'affichage des autres fuseaux horaires. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique, outre l'avantage d'utiliser un seul et même cadran, une seconde, ou plusieurs aiguilles analogiques numérotées obligatoirement en UTC quand celles-ci sont au nombre de douze, permettant la lecture d'un ou plusieurs fuseaux horaires en plus de l'heure locale, là, ou sans le dispositif, il est nécessaire d'avoir autant d'aiguilles analogiques et de cadrans que de fuseaux horaires à lire, du fait qu'on emploie traditionnellement pour mesurer le temps, une seule aiguille pour les heures. De ce fait, l'avantage devient une caractéristique. 25 Selon des modes particuliers de réalisation : - une seconde aiguille analogique pour les heures peut se fixée en plus de l'aiguille traditionnelle déjà existante, pour permettre sur un cadran, un affichage 2896890 - 2 différent de celle-ci. Un signe distinctif quelconque permettant de les différencier l'une de l'autre. - une base plane, circulaire ou non, sur laquelle chacune des douze aiguilles analogiques de chaque heure 5 sont représentées, peut aussi remplacer l'aiguille traditionnelle des heures. Chaque aiguille représenté sur la base plane, comporte obligatoirement son propre chiffre spécifique UTC plus (Temps Universel Coordonné) et UTC moins, ce qui la caractérise de ses voisines et permet, 10 en plus d'un affichage facile de n'importe quel fuseau horaire, de les différencier toutes d'un seul regard. Dans ce cas, l'aiguille des minutes peut être ajourée sur une partie de sa longueur, de façon à conserver une visibilité optimale des chiffres UTC plus et UTC moins, quand celle 15 ci se trouve en superposition avec les aiguilles des heures. Le dispositif peut s'adapter sur un mécanisme déjà existant qui actionne l'aiguille traditionnelle des heures, après ablation de celle-ci. Les dessins annexés illustres l'invention : 20 La figure 1 représente en vue de face, le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en vue de face, une variante de ce dispositif. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une seconde aiguille analogique (1), fixée en plus de l'aiguille traditionnelle déjà existante (2), pour permettre sur un cadran (3), un affichage différent de celle-ci (2). - 3 - Dans la forme de réalisation selon la figure 2, la base plane (4), circulaire ou non, comporte chacune des douze aiguilles analogiques (5) de chaque heure, et remplace l'aiguille traditionnelle (2) des heures. Chaque aiguille (5) représentée sur la base plane (4), comporte obligatoirement son propre chiffre spécifique UTC plus (Temps Universel Coordonné) et UTC moins (6), l'aiguille des minutes (7) pouvant être ajourée sur une partie de sa longueur, de façon à conserver une visibilité optimale des chiffres UTC plus et UTC moins, quand celle-ci (7) se trouve en superposition avec les aiguilles des heures (5). Selon des variantes non illustrées, un éventail de possibilités peut décliner de ce dispositif. A titre d'exemple non limitatif, le dispositif aura des dimensions qui peuvent aller de la montre à l'horloge murale en fonctions des modèles susceptibles d'être proposés. Le dispositif selon l'invention est particulièrement 20 destiné à l'horlogerie analogique à aiguilles
Dispositif analogique à aiguilles permettant l'affichage simultané d'un ou plusieurs fuseaux horaires en plus de l'heure locale sur un même cadran.L'invention concerne un dispositif analogique à aiguilles permettant l'affichage simultané d'un ou plusieurs fuseaux horaires sur un même cadran, en plus de l'heure locale.Il est constitué d'une seconde aiguille (1) fixée en plus de l'aiguille existante (2), ou, de plusieurs aiguilles (5) numérotées en UTC (6) sur une base plane (4), fixée à la place de l'aiguille traditionnelle analogique (2) d'un cadran (3), l'aiguille des minutes (7) pouvant être ajourée.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'horlogerie analogique à aiguilles.
1) Dispositif analogique à aiguilles permettant l'affichage simultané d'un ou plusieurs fuseaux horaires en plus de l'heure locale sur un même cadran, caractérisé par ce qu'il comporte une aiguille analogique (1) fixée en plus de l'aiguille traditionnelle analogique (2) d'un cadran (3), ou, sur une base plane (4)de plusieurs aiguilles analogiques (5) représentées,numérotées obligatoirement en UTC (Temps Universel Coordonné)(6) quand celles-ci sont aux nombre de douze. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'une seconde aiguille analogique pour les heures (1) fixée en plus de l'aiguille traditionnelle analogique déjà existante (2), permet sur un même cadran (3) un affichage différent de celle-ci (2). 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé par un cadran (3), permettant la lecture, non pas d'un seul fuseau horaire par l'aiguille analogique traditionnelle des heures (2), mais de plusieurs fuseaux horaires, là, ou sans le dispositif de la 1, il est nécessaire d'avoir autant de cadrans (3) que d'aiguilles analogiques traditionnelles (2) pour les heures. 2896890 - 5 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par une base plane (4) circulaire ou non, laquelle comporte chacune des douze aiguilles analogiques (5) 5 de chaque heures, et remplace l'aiguille traditionnelle (2) des heures. L'aiguille des minutes (7) peut être ajourée, de façon à conserver une visibilité optimale des chiffres UTC plus et UTC moins (6), quand celle-ci (7) se trouve en 10 superposition avec les aiguilles des heures (5). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par les douze aiguilles analogiques (5) numérotées en UTC (6) qui permettent l'affichage de n'importe quel 15 fuseau horaire sur un cadran (3). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par la numérotations UTC (6) spécifique qui caractérise les aiguilles (5), et permet de les différencier 20 l'une de l'autre en plus d'indiquer n'importe quel fuseau horaire.
G
G04
G04B
G04B 19
G04B 19/23
FR2899564
A1
METHODE DE CONDITIONNEMENT D'ELEMENTS LAMELLAIRES UTILISABLES A L'UNITE ET EMBALLAGE DISTRIBUTEUR DE CES ELEMENTS LAMELLAIRES
20,071,012
Cette invention est une méthode de pliage, ayant pour but le conditionnement d'un groupe ou d'un bloc d'éléments lamellaires egaux, qui seront extraits postérieurement et à l'unité ' de l'emballage correspondant, pour une consommation également à l'unité. L'invention concerne aussi l'emballage de stockage et de distribution de ces éléments lamellaires. L'invention est particulièrement applicable à des éléments lamellaires avec des surfaces de contact totalement lisses, qui permettent un glissement facile, comme par exemple des feuilles en plastique lisses, et ne peut pas être utilisée pour des éléments lamellaires pourvus de surfaces rugueuses, qui ne glissent pas entre elles. L'invention est particulièrement adaptée dans le cas de protecteurs en plastique comme ceux utilisés dans les salons de coiffure, pour la protection des clients, mais elle peut également servir pour les draps jetables en plastique pour chariots d'hôpital, les housses plastique pour dossiers de sièges, les sacs poubelle en plastique, etc. L'invention concerne également les distributeurs à l'unité de feuilles en plastique pour différentes applications. ART ANTERIEUR DE L'INVENTION Il existe plusieurs produits obtenus à partir de plastique lisse et glissant, tels que ceux antérieurement cités, à usage unique, qui sont distribués à l'unité par 35 un distributeur et, une fois utilisés, éliminés. Dans ce groupe de produits, on trouve ceux déjà cités, comme par 2 2899564 exemple les protecteurs plastiques utilisés dans les salons de coiffure pour protéger les vêtements des clientes lors des soins,. par exemple la teinture des cheveux. 5 Ces feuilles en plastique, comme celles utilisées pour les draps à usage unique pour les chariots d'hôpital et autres sont de larges dimensions, ce qui crée des problèmes de stockage. Jusqu'à présent, il était d'usage de joindre ces 10 éléments lamellaires entre eux, en formant une bande continue de longueur indéfinie, avec des lignes en pointillé pour séparation et de les commercialiser sous forme de rouleaux, dont on extrayait les différentes unités chaque fois que cela était nécessaire. Cette 15 solution est peu satisfaisante car les rouleaux obtenus sont très longs, ce qui est peu souhaitable et le retrait de chaque unité ou élément lamellaire est lent et peu pratique, car il faut d'abord le dérouler, ce qui peut prendre un certain temps en fonction de sa longueur, puis 20 ensuite le séparer en le déchirant de l'unité immédiatement antérieure, ce qui ne fait que compliquer cette manipulation. DESCRIPTION DE L'INVENTION 25 L'invention propose une méthode d'emballage qui résout de façon pleinement satisfaisante la problématique antérieurement exposée, en permettant de loger des éléments lamellaires de grandes dimensions et en grand nombre d'unités, dans une caisse prismatique et/ou 30 rectangulaire de taille réduite. En outre, et plus important, il est possible d'extraire facilement de cette caisse ou container les éléments cités, à l'unité, avec une manœuvre pratiquement instantanée. L'invention consiste en fait à replier sur lui-même chacun des éléments lamellaires, au moins une fois et selon un axe longitudinal centré, en fonction de sa taille, en réalisant au moins un pli successif selon un axe parallèle au précédent, à superposer ensuite les éléments lamellaires déjà pliés dans le nombre d'unités prévu pour un emballage déterminé, par exemple 50 unités. On peut ensuite procéder à un pliage transversal de cet ensemble, soit à un pliage sur lui-même selon un axe perpendiculaire par rapport aux axes antérieurs, avec obtention d'un bloc globalement prismatique et/ou rectangulaire que l'on va pouvoir introduire étroitement dans une boîte ou caisse, de préférence en carton, également de forme sensiblement prismatique et/ou rectangulaire et de dimensions adéquates. La boîte devra être initialement ouverte sur un de ses côtés ou sur les faces secondaires pour permettre l'introduction du bloc plié d'éléments lamellaires et devra après sa fermeture initiale au moment de l'emballage présenter des lignes prédécoupées qui faciliteront l'élimination d'un de ses angles, lignes qui se trouveront sur les portions affectant quatre de ses faces sur l'arête de jonction, formant ainsi une fenêtre à travers laquelle on pourra accéder au bloc d'éléments lamellaires, sur la ligne de pliage. Ainsi lorsqu'on tire sur l'élément lamellaire directement accessible, il sort parallèlement de l'emballage, sans que le reste des éléments lamellaires ne soit affecté. On peut optionnellement définir à l'intérieur de l'emballage en carton plusieurs blocs d'éléments lamellaires, pliés comme antérieurement décrits, indépendants les uns des autres et adjacents entre eux latéralement, tous directement accessibles à travers la dite fenêtre. Quant à l'emballage, avantageusement en carton, celui-ci adoptera la configuration de préférence prismatique et rectangulaire, soit un corps à pièce unique constitué de parois latérales et de l'ailette classique de fermeture de celles-ci, avec des rabats inférieurs qui ferment la base ou l'extrémité inférieure du corps de façon inamovible et des rabats supérieurs similaires, qui permettent la fermeture définitive après l'introduction à l'intérieur du bloc ou des blocs d'éléments lamellaires. Ce qui est particulier ici, c'est que les deux rabats de fermeture principaux et supérieurs, ainsi qu'une des parois latérales et secondaires du corps, présentent des lignes prédécoupées ainsi qu'un des angles supérieurs des parois latérales principales. Lorsque la caisse est fermée, ces lignes permettent de la déchirer, en tirant sur l'onglet inférieur, pour mettre à jour de façon pratiquement instantanée la fenêtre antérieurement citée et avoir accès aux éléments lamellaires. DESCRIPTION DES DESSINS Pour compléter la description faite et pour aider à mieux comprendre les caractéristiques de l'invention, nous joignons comme partie intégrante de cette description un jeu de dessins concernant un exemple de réalisation pratique à caractère illustratif et non limitatif, que voici : La figure 1 montre, d'après une vue en perspective, un élément lamellaire, soit des protecteurs utilisés dans les salons de coiffure, en phase initiale d'application de la méthode d'emballage de l'invention. La figure 2 montre le même élément de la figure antérieure après pliage sur lui-même sur sa ligne longitudinale et médiane. La figure 3 montre un second pliage d'une des extrémités de l'élément selon une ligne longitudinale parallèle à la ligne antérieure. La figure 4 montre un bloc constitué de plusieurs feuilles empilées selon un pliage en zigzag. La figure 5 montre le bloc de feuilles une fois plié qui présente une forme substantiellement prismatique et rectangulaire 4. La figure 6 montre le bloc de la figure antérieure après pliage sur lui-même aux plis antérieurs. La figure 7 montre perspective le bloc de la figure antérieure logé dans la caisse ou conditionnement ouverte. La figure 8 montre la définitivement fermée. La figure 9 montre perspective, la caisse de la figure 8 après son ouverture pour retrait à l'unité des éléments lamellaires. La figure 10 montre enfin une vue à plat de la caisse de la figure antérieure. EXEMPLE DE MODE DE REALISATION DE L'INVENTION Comme nous l'avons dit précédemment, dans l'exemple de réalisation pratique choisi, la méthode d'invention a été appliquée à des protecteurs (1) utilisés dans des salons de coiffure, sous forme d'une fine feuille de plastique, de surface lisse et glissante, en général rectangulaire, présentant une découpe intermédiaire prenant fin dans un développement circulaire (2), pour fixation sur le col de l'usager, mais il peut évidemment s'agir d'un corps lamellaire (1) avec toute autre configuration, déterminée par toute autre finalité pratique. Dans tous les cas, on part d'un élément lamellaire (1), représenté dans la figure 1, et on replie cet élément sur lui-même, selon un axe longitudinal (3) centré, puis on le plie selon un autre axe (21) parallèle à l'axe antérieur, comme on le voit dans la figure 3, ce second pli étant réalisé en fonction de la largeur des selon un axe perpendiculaire selon une vue également en correspondant, qui est encore caisse de la figure antérieure de nouveau sur une vue en 6 éléments (1) et en fonction de la caisse ou le conditionnement (4) être commercialisés. Ensuite, on empile un 5 lamellaires pour réaliser un bloc selon des axes transversaux (5), figure 4, avec des plis à distance taille prévue pour la dans lequel ils vont ensemble d'éléments qu'on plie en zigzag comme le montre la égale, pour former un ensemble d'éléments lamellaires plié (6), représenté dans la figure 5, de largeur semblable à la largeur de la 10 caisse (4), en soumettant ensuite cet ensemble d'éléments lamellaires plié (6) à un pli postérieur selon un axe (7) perpendiculaire aux axes (5) centré, comme le montre la figure 6, obtenant ainsi un bloc définitif (8) proche d'une configuration prismatique et rectangulaire, dont la 15 largeur et la hauteur coïncident ou plutôt sont proches de celles de la caisse prismatique (4) et dont l'épaisseur peut coïncider avec celle de la caisse, lorsqu'on prévoit l'introduction d'un bloc d'éléments lamellaires dans celle-ci ou peut être un sous-multiple 20 de celle de cette caisse lorsqu'il s'agit de différents blocs d'éléments lamellaires à introduire. La caisse (4) est fabriquée à partir d'un corps à pièce unique, de préférence en carton, dans lequel on définit deux parois latérales principales (9-9'), deux 25 parois latérales secondaires (10-10'), une ailette (11) de fermeture des parois (9) et (10') pour convertir le corps de la caisse en un corps tubulaire, des rabats inférieurs (12) qui, fixés entre eux, ferment la caisse sur son extrémité inférieure et des rabats supérieurs 30 (13-13') et (14-14') qui dans la situation d'ouverture montrée dans la figure 7 permettent l'introduction à l'intérieur de la caisse du bloc définitif (8) à emballer et qui se ferment ensuite au moyen d'un ruban adhésif ou par tout autre moyen que l'on estime approprié. 35 On définit sur une des extrémités de la base supérieure de la caisse une ligne de pré-découpage (15), 7 2899564 avec une trajectoire angulaire sur chacun des rabats principaux (13-13'), des lignes de pré-découpage qui affectent les faces latérales principales (9-9') près d'un de leurs sommets et qui se ferment l'une sur l'autre avec une de leurs parois latérales secondaires (10), où la ligne de découpe (15) est complétée par un onglet (16), qui permet à partir de l'exemple de fermeture montré dans la figure 8 de déchirer les secteurs (17) du corps de la caisse, pour réaliser sur celle-ci la fenêtre (18) que montre la figure 9 et qui rend directement accessible le bloc d'éléments lamellaires (8). En fait, c'est l'élément lamellaire (1) qui occupe le plan le plus externe, que l'on peut ainsi facilement extraire en laissant l'élément lamellaire suivant dans une position qui permet de répéter l'opération et ainsi successivement jusqu'au retrait total du contenu de la caisse (4)
Méthode d'emballage d'éléments lamellaires utilisables de façon unitaire et d'emballage distributeur de ces éléments lamellaires applicable à des éléments lamellaires en plastique lisse et glissant qui consiste à plier ces éléments lamellaires (1) de façon unitaire selon au moins un axe longitudinal, à empiler plusieurs de ces éléments, à réaliser des pliages successifs en forme de zigzag selon des axes transversaux jusqu'à obtenir un bloc définitif (8) relativement prismatique au moyen d'un dernier axe de pliage (7) sur lui-même. Ce bloc (8) se loge de façon ajustée à l'intérieur d'une caisse (4). Sur cette caisse, on peut déchirer une zone proche d'un de ses angles pour définir une fenêtre (18) d'accès directe au bloc définitif (8), afin d'extraire à la main et directement chaque élément lamellaire (1) à l'unité.
1. Méthode d'emballage d'éléments lamellaires utilisables à l'unité, caractérisée par les phases 5 suivantes . Pliage de chacun des éléments lamellaires (1) sur lui-même selon au moins un axe longitudinal (3) centré, Empilage d'un ensemble d'éléments lamellaires 10 (1) une fois pliés suivant le nombre d'unités prévu, - Pliage en zigzag de cet ensemble d'éléments lamellaires (1), selon des axes transversaux (5), jusqu'à obtenir un ensemble d'éléments lamellaires plié (6) de forme sensiblement prismatique et/ou rectangulaire, 15 - Pliage de cet ensemble d'éléments lamellaires plié (6) selon un axe (7) perpendiculaire aux axes de pliage en zigzag (5) pour définir un bloc définitif (8), Introduction d'au moins un tel bloc définitif (8) à l'intérieur d'une caisse qui peut être en carton 20 (4), de façon à ce que le pli selon l'axe (7) reste accessible depuis une des extrémités de la partie supérieure de la caisse (4). 2. Méthode selon la 1, dans laquelle on plie des éléments lamellaires (1) consistant en des 25 protecteurs en plastique pour les salons de coiffure, des draps en plastique pour les chariots d'hôpital, des sacs en plastique et autres éléments lamellaires à usage unique, de surface lisse et glissante. 3. Emballage distributeur d'éléments lamellaires 30 emballés, selon la méthode de la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un corps prismatique et/ou rectangulaire (4), présentant sur une des extrémités de sa base supérieure une ligne de pré-découpage (15) qui affecte autant ses rabats de fermeture 35 (13-13') qu'une de ses parois latérales secondaires (10) et les parois latérales principales (9-9') quil'encadrent, cette ligne de pré-découpage, ou de déchirure, définissant une fenêtre (18) d'accès direct au bloc définitif (8) d'éléments lamellaires logés à l'intérieur de la caisse (4) constitué par ledit corps. 4. Emballage selon la 3, caractérisé en ce que la fenêtre (18) affecte un large secteur des rabats supérieurs principaux (13-13'), définissant par rapport à ceux-ci un bord angulaire, qui affecte les secteurs triangulaires des parois latérales principales (9-9') et un large secteur supérieur de la paroi latérale secondaire ou intermédiaire (10), définissant un bord courbe concave, sur lequel est placé un onglet (16) qui facilite le retrait desdits éléments lamellaires (9), au travers de ladite fenêtre (18).
B
B65
B65B,B65D
B65B 63,B65D 85,B65B 27,B65D 83
B65B 63/04,B65D 85/07,B65B 27/08,B65D 83/08
FR2891299
A1
SYSTEME DE FERMETURE A GALANDAGE D'UNE OUVERTURE PRATIQUEE DANS UN MUR.
20,070,330
La présente invention concerne les systèmes de fermeture à galandage d'une 5 ouverture pratiquée dans un mur de bâtiment. On connaît déjà des systèmes de fermeture à galandage d'une ouverture pratiquée dans un mur de bâtiment, qui comportent des ouvrants coulissants qui peuvent se positionner soit dans l'encadrement de l'ouverture, soit dans un logement réalisé dans l'épaisseur d'ensemble du mur pour libérer totalement l'ouverture. A cette ouverture, est généralement associé un volet roulant de type conventionnel dont le coffre est situé horizontalement en partie supérieure de l'ouverture, le volet roulant se déplaçant dans des glissières verticales pour occulter l'ouverture. Ce type de volet comporte des inconvénients connus, qui sont de proposer uniquement une position d'ouverture, une position de fermeture, et des positions intermédiaires conférées par une position en hauteur variable du volet. En outre, la structure de volet roulant nécessite une épaisseur limitée des lames du volet qui confère à l'ensemble du tablier une faible résistance à la flexion. La présente invention a pour but de réaliser un système de fermeture à galandage d'une ouverture pratiquée dans un mur, qui pallie au moins en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des systèmes similaires de l'art antérieur tout en étant d'une réalisation simple, présentant en outre un caractère esthétique certain ainsi que d'autres avantages. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système de fermeture à galandage, d'une ouverture pratiquée dans un mur de bâtiment, caractérisé par le fait qu'il 25 comporte: É au moins un coulissant comportant une fenêtre en un matériau apte à laisser passer les rayonnements lumineux et à constituer un écran thermique et un châssis supportant ladite fenêtre, É au moins un volet d'occultation de ladite ouverture, É au moins un logement ouvert réalisé dans l'épaisseur du mur, ledit logement débouchant sur un bord de ladite ouverture et ayant des dimensions définies de façon que ledit coulissant et ledit volet soient aptes à y être logés au moins partiellement, et É des moyens pour permettre au coulissant et au volet de se déplacer en translation indépendamment l'un de l'autre, chacun suivant une direction donnée Dd, 2891299 2 entre deux positions, une première position dans laquelle ils occultent ladite ouverture et une seconde position dans laquelle ils sont logés au moins partiellement dans ledit logement pour libérer ladite ouverture. La combinaison d'un châssis coulissant par exemple vitré avec un volet 5 coulissant permet d'envisager une structure rigide du volet, et sa pénétration dans le logement du châssis coulissant permet d'harmoniser les éléments mobiles de l'ouverture et leur mouvement. Selon une caractéristique avantageuse, ledit volet est à lames aptes à être orientées entre deux positions respectivement rabattue et déployée pour assurer une 10 fonction de "brise soleil". Cette fonction de brise soleil du volet coulissant combinée à sa fonction d'occultation totale, confère à l'ouverture selon l'invention de multiples possibilités d'ambiance lumineuse dans l'espace intérieur derrière l'ouverture. Selon une caractéristique avantageuse, chaque lame se présente sous la forme générale d'un parallélépipède rectangle et comporte essentiellement un tube sensiblement situé vers la partie haute de la lame, une rainure située elle aussi en partie haute de la lame et une cage apte à loger une pièce massique pour faire office de contrepoids afin d'équilibrer ladite lame quand elle est dans sa position déployée. Selon une caractéristique avantageuse, chaque lame est constituée de plaques 20 superposées l'une sur l'autre tout en délimitant entre elles un espace libre et d'une couche d'un matériau non conducteur de la chaleur disposée dans ledit espace. Selon une caractéristique avantageuse, le système selon l'invention comporte des moyens de commande de l'orientation des lames constitués de moyens de motorisation embarqués et d'un mécanisme de commande couplant les moyens de motorisation et les 25 lames. Selon une caractéristique avantageuse, d'une part le mécanisme de commande comprend des entraîneurs s'emboîtant respectivement dans la section de chaque lame, un palier monté sur un profilé pour réaliser le guidage en rotation des dits entraîneurs, chaque entraîneur comportant des moyens de goupilles, deux tiges d'entraînement pré- percées se connectant sur lesdites goupilles, et un entraîneur principal couplé par une zone d'accouplement traversant le profilé vertical interne du châssis du volet, et d'autre part les moyens de motorisation embarqués sont constitués par un moteur tubulaire connecté par un renvoi d'angle à la zone d'accouplement. 2891299 3 Selon une caractéristique avantageuse, le système selon l'invention comporte un capteur électronique apte à reconnaître la position des lames pour n'autoriser le passage du volet, de sa position fermée à sa position ouverte, que lorsque les lames sont en position rabattue. Selon une caractéristique avantageuse, ladite direction donnée Dd est la même pour ledit coulissant et ledit volet, et est sensiblement la direction horizontale. Selon une caractéristique avantageuse, ledit volet comporte un châssis sensiblement similaire à celui du coulissant, chaque châssis étant constitué d'un montant vertical interne, de deux traverses horizontales haute et basse et d'un montant vertical externe. Selon une caractéristique avantageuse, le système selon l'invention comprend, dans le logement ouvert, une paroi verticale fixée sur les faces du dit logement ouvert, de façon à créer deux caissons indépendants sans communication l'un avec l'autre, l'un apte à recevoir le volet et l'autre apte à recevoir le coulissant. Cette caractéristique permet de contribuer à la création d'une meilleure isolation de l'ouverture. Selon une caractéristique avantageuse, ladite paroi est en un matériau thermiquement isolant. Selon une caractéristique avantageuse, le système selon l'invention comporte un prolongement de la paroi isolante vers la sortie du logement, ledit prolongement soutenant des joints d'étanchéité agissant en friction entre le prolongement et les deux montants verticaux internes respectivement du châssis du volet et du châssis du coulissant quand le volet et le coulissant sont dans leur position fermant ladite ouverture. Cette caractéristique permet de parfaire l'isolation thermique de l'ouverture, en particulier, mais pas uniquement, lorsque le volet est ouvert. Selon une caractéristique avantageuse, les montants verticaux internes du châssis du coulissant et du volet sont munis de pièces de chicane, la chicane côté volet s'accrochant au mur et à des rails haut et bas permettant le déplacement respectivement du volet et du coulissant, la chicane côté coulissant s'accrochant sur lesdits rails haut et bas. Cette caractéristique permet de parfaire l'isolation thermique de l'ouverture. 2891299 4 Selon une caractéristique avantageuse, les moyens permettant le déplacement en translation du coulissant et du volet comportent un ensemble à moteur monté en coopération avec des rails de coulissement solidaires du bas de l'ouverture et du logement et de chariots de roulement solidaires du bas du coulissant et du volet. Selon une caractéristique avantageuse, le système selon l'invention comporte en outre une poutre sur laquelle sont montés en coopération lesdits moyens de déplacement en translation, une courroie crantée disposée de chaque côté de ladite poutre, un coffre, ladite poutre étant disposée dans ledit coffre pour y créer deux caissons séparés, l'un au droit du volet, l'autre au droit du coulissant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels: Les figures 1 et 2 représentent deux vues en coupe schématiques respectivement dans un plan horizontal et dans un plan vertical, d'une partie du système de fermeture à galandage d'une ouverture pratiquée dans un mur selon l'invention, dans une application à une porte-fenêtre comportant un coulissant et un volet chacun en deux parties, Les figures 3 et 4 représentent deux vues en perspective cavalières, respectivement en éclaté et en configuration d'assemblage, d'un mode de réalisation d'une partie du volet entrant dans la constitution du système selon l'invention, et La figure 5 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation d'une partie du système selon l'invention constituée par les moyens pour déplacer le volet et/ou le coulissant. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement un seul mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode 2891299 5 de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. La présente invention concerne un système de fermeture à galandage, d'une ouverture 100 pratiquée dans un mur 4 de bâtiment, qui se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte, plus particulièrement par référence aux figures 1, 2 et 5, au moins un coulissant 3 comportant une fenêtre 50 en un matériau apte à laisser passer les rayonnement lumineux et à constituer un écran thermique et un châssis 52 supportant la fenêtre 50, au moins un volet d'occultation 1 de l'ouverture 100, au moins un logement ouvert 54 réalisé dans l'épaisseur du mur 4, le logement ouvert 54 débouchant sur un bord 56 de l'ouverture 100 et ayant des dimensions définies de façon que le coulissant 3 et le volet 1 soient aptes à y être logés au mois partiellement, et des moyens 60 (figure 5) pour permettre au coulissant 3 et au volet 1 de se déplacer en translation indépendamment l'un de l'autre, chacun suivant une direction donnée Dd entre deux positions, une première position, par exemple dite "fermée", dans laquelle ils occultent l'ouverture 100 et une seconde position dite "ouverte", dans laquelle ils sont logés au moins partiellement dans le logement ouvert 54 pour libérer l'ouverture. Il est bien entendu que, lorsque l'ouverture 100 est celle d'une fenêtre ou porte- fenêtre, pour des raisons d'encombrement et de facilité de réalisation, il est préférable que la direction donnée Dd soit la même pour le coulissant 3 et le volet 1, et qu'en outre elle soit sensiblement horizontale. De cette façon, le logement ouvert 54 est réalisé dans le mur 4 au même niveau que l'ouverture et débouche sur l'un des deux côtés verticaux de cette ouverture. Il est précisé que, dans le mode de réalisation illustré et comme plus particulièrement visible sur la figure 1, le volet 1 et le coulissant 3 sont constitués en deux parties, mais qu'ils pourraient tout aussi bien être réalisés en plus de deux parties, ou en une seule partie. Dans le mode de réalisation illustré, chaque partie de volet 1 et chaque partie de coulissant 3 sont aptes à se loger dans deux logements 54 réalisés dans le mur 4 de part et d'autre de l'ouverture 100. Cependant, dans le but de simplifier la présente description, il sera donné ci-après la description d'un mode de réalisation du système selon l'invention comportant un volet 1 et un coulissant 3 chacun en une seule partie. Une réalisation dans laquelle le volet 1 et le coulissant 3 seraient en deux parties, ou plus, se déduira sans aucune difficulté de cette description. Il est en outre précisé que, par coulissant, il est compris, au sens de la présente description, aussi bien une fenêtre proprement dite qu'une porte-fenêtre ou analogue. Le châssis 52 défini ci-dessus, et comme illustré sur les figures 1 et 2, est essentiellement constitué d'un montant vertical interne 12, de deux traverses horizontales haute et basse 17 et d'un montant vertical externe 18, 19. Quand le coulissant est constitué en deux parties comme illustré sur la figure 1, les deux montants verticaux externes 18, 19 appartenant respectivement aux deux parties de coulissant, sont aptes à coopérer ensemble, par exemple par emboîtement, quand les deux parties de coulissant occultent totalement l'ouverture 100 comme représenté sur la figure 1. Quant au volet 1, il comporte de façon préférentielle un châssis ayant sensiblement la même forme que celle du coulissant et délimitant un cadre, et une pluralité de lames orientables 2 montées dans le cadre en coopération avec le châssis comme décrit ci-après. Ces lames orientables sont agencées de façon à être aptes à prendre deux positions, une première position "rabattue" et une seconde position "déployée". En outre avantageusement, le système selon l'invention est conçu de façon que, sur le plan encombrement et esthétique, lorsque les deux éléments que constituent le volet 1 et le coulissant 3 sont dans leur position ouverte, c'est-à-dire lorsqu'ils sont entièrement contenus dans le logement ouvert 54, l'ouverture 100 est totalement dégagée. En position dite fermée, les montants verticaux internes 12 et les traverses hautes 17 sont entièrement cachées et contenues dans le logement 54. Il est précisé que, par mur 4, il est entendu toute sorte de mur entrant dans la construction des immeubles, aussi bien d'habitation qu'industriels ou analogues. Le logement ouvert 54 défini ci-dessus peut ainsi être réalisé en totalité dans la maçonnerie 2891299 7 du mur 4 ou entre la maçonnerie et un parement mural, par exemple un plaquage en matériau isolant thermique ou analogue. Selon une réalisation particulièrement avantageuse, il est préférable que, avec ce système selon l'invention, la performance thermique du bâtiment dans lequel est réalisée 5 l'ouverture 100 soit conservée, notamment au niveau du coulissant 3. Ce but est obtenu par exemple au moyen de barrettes isolantes 5 disposées à l'intérieur de profilés aluminium constituant par exemple le montant vertical externe 18, 19. De plus, avantageusement, pour empêcher l'entrée d'air froid dans le bâtiment lorsque le volet 1 est en position ouverte, figure 1, le système selon l'invention comprend, dans sa zone de refoulement dans le logement ouvert 54, une paroi verticale 6, par exemple en un matériau isolant thermique, fixée sur les faces du logement ouvert 54 par l'intermédiaire avantageusement de profilés 7. Cette paroi 6 a pour effet de créer deux caissons 8, 9 indépendants sans communication l'un avec l'autre, l'un pour le volet 1 l'autre pour le coulissant 3. Afin de parfaire l'isolation, la paroi isolante 6 est prolongée vers la sortie du logement 54 par un profilé de prolongement 10 permettant de soutenir des joints d'étanchéité 11 en friction entre ce profilé de prolongement 10 et les deux montant verticaux internes 12 respectivement du volet 1 et du coulissant 3 quand il sont dans leur position fermée, figure 1. Il est aussi souhaitable que la résistance mécanique soit assurée, notamment la résistance à la pression du vent. De ce fait, les profilés constituant les montants verticaux internes 12 du châssis du coulissant 3 et du volet 1 sont munis de pièces de liaison 13 qui sont bien connues des techniciens sous la terminologie de chicanes. La chicane 13 côté volet 1 s'accroche par exemple sur un profilé 14 solidaire du mur 4 et des rails haut et bas permettant le déplacement respectivement du volet 1 et du coulissant 3. La chicane 13 côté coulissant 3 s'accroche sur un profilé renforcé 15 solidaire des rails haut et bas. Pour parfaire l'étanchéité, les chicanes 13 peuvent comprendre en outre chacune un joint d'étanchéité 16. Comme mentionné auparavant, le volet 1 est avantageusement du type à lames 2 qui peuvent s'orienter afin de laisser passer la lumière tout en assurant la fonction de "brise soleil". Les lames orientables peuvent fournir une gamme très étendue et variée d'ambiances lumineuses, que ne permettent pas les volets roulants. 2891299 8 Un mode de réalisation avantageux d'un tel volet du type à lames orientables 2 est plus particulièrement illustré sur la figures 1 et 2 dans son ensemble, et plus en détail sur les figures 3 et 4. Il est tout d'abord précisé que selon une réalisation possible et avantageuse, 5 chaque lame 2 se présente sous la forme générale d'un parallélépipède rectangle et comporte essentiellement un tube 21 de section avantageusement rectangulaire situé vers la partie haute de la lame, une rainure 22 située elle aussi en partie haute de la lame avec avantageusement un joint 23 sur lequel est apte à s'appuyer la face inférieure 24 de la lame supérieure, c'est-à-dire située juste au-dessus dans la position normale du système 10 selon l'invention, et une cage 25 dans laquelle se loge une pièce massique du type profilé plein ou analogue pour faire office de contrepoids afin d'équilibrer la lame quand elle est dans sa position déployée et peut de ce fait être largement en débord, figure 4. Chaque lame 2 peut en outre être constituée de plaques superposées l'une sur l'autre tout en délimitant entre elles un espace libre, afin d'introduire dans cet espace, si 15 nécessaire, une couche 26 d'un matériau non conducteur de la chaleur. Le système selon l'invention comporte des moyens de commande 70 de l'orientation des lames 2, qui comportent essentiellement des moyens de motorisation embarqués 90 et un mécanisme de commande 80 couplant les moyens de motorisation 90 et les lames 2. Les moyens de commande 70 de l'orientation des lames 2 doivent présenter un encombrement le plus réduit possible tout en permettant de donner aux lames un débord important dans leur position déployée pour qu'elles remplissent leur fonction de brise soleil, c'est-à-dire leur faire subir une rotation qui puisse être de l'ordre de quatre-vingt dix degrés. Selon une réalisation préférentielle, pour pouvoir plus aisément associer les moyens de commande 70 au volet 1, le profilé du montant vertical interne 12 du châssis du volet, présente sur sa face arrière une cavité linéaire 20 dont la fonction sera définie ci-après. En outre, chaque lame 2 possède un flasque de finition 28 sur chacune de ses extrémités (Figure 3). Afin de synchroniser les mouvements de rotation, dans les deux sens, de toutes les lames 2, le mécanisme de commande 80 comprend des entraîneurs 29 qui s'emboîtent dans la section 21 de chaque lame 2, le verrouillage de la liaison avec cette lame se faisant par expansion de l'entraîneur 29 au moyen par exemple d'un coin 30. Le guidage en rotation des entraîneurs 29 est assuré par un palier 31 monté sur un profilé 27. Chaque entraîneur 29 est équipé de deux goupilles cylindriques 32 sur lesquelles viennent se connecter deux tiges d'entraînement 33 pré-percées. De ce fait, lors de la rotation des lames 2, une tige d'entraînement travaille en poussant, l'autre travaille en tirant. Pour effectuer le mouvement en rotation des lames 2, à l'entraîneur de base se substitue un entraîneur principal 34 qui reprend les mêmes caractéristiques mais auquel est ajoutée une zone d'accouplement 35. Cette zone d'accouplement 35 traverse le profilé vertical interne 12 et se connecte sur un renvoi d'angle 36. Le renvoi d'angle 36 est lui-même accouplé à un moteur tubulaire 37 fixé sur une équerre 38, qui constitue les moyens de motorisation 90 définis ci-avant. L'ensemble renvoi d'angle 36, moteur tubulaire 37 et équerre 38 est fixé dans la cavité linéaire 20 définie auparavant. Il est très avantageux que le système comporte en outre un capteur électronique apte à reconnaître la position des lames 2 et à n'autoriser le passage du volet 1, de sa position fermée à sa position ouverte, que lorsque les lames sont en position rabattue. Un tel capteur est bien connu en lui-même et ne pose à un homme du métier aucune difficulté de réalisation. Quant aux moyens 60 permettant le déplacement en translation du coulissant 3 et du volet 1, ils sont assurés par un ensemble classique à moteur qui est monté en coopération avec des rails de coulissement solidaires du bas de l'ouverture 100 et du logement 54 et par des chariots de roulement solidaires du bas du coulissant 3 et du volet 1. Une partie de ces moyens de déplacement en translation 60 comporte de façon connue, des moyens de contre-poulie, de courroie crantée, d'engrenage de courroies, etc., schématiquement illustrés sur la figure 5. Afin de répondre plus parfaitement aux exigences d'isolation thermique et de simplification de la pose du système selon l'invention, il est avantageux que ce dernier comporte en outre une poutre 39 sur laquelle est associé l'ensemble des moyens de déplacement en translation 60. Pour assurer l'entraînement, une courroie crantée 40 est disposée de chaque côté de la poutre 39. Une fois la poutre 39 mise en place dans un coffre 41 agencé à cet effet, la poutre 39 crée deux caissons séparés, l'un au droit du volet 1, l'autre au droit du coulissant 3. 2891299 10
La présente invention concerne les systèmes de fermeture à galandage, d'une ouverture 100 pratiquée dans un mur 4.Le système de fermeture à galandage selon l'invention est essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte un coulissant 3, un volet d'occultation 1 de l'ouverture 100, un logement ouvert 54 réalisé dans l'épaisseur du mur 4, ce logement débouchant sur un bord 56 de l'ouverture 100 et ayant des dimensions définies de façon que le coulissant 3 et le volet 1 soient aptes à y être logés, et des moyens 60 pour permettre au coulissant 3 et au volet 1 de se déplacer indépendamment l'un de l'autre, chacun suivant une direction donnée Dd, entre deux positions, une première position dans laquelle ils occultent l'ouverture 100 et une seconde position dans laquelle ils sont logés au moins partiellement dans le logement 54.Application, notamment, aux systèmes de fermeture à galandage d'une fenêtre, porte fenêtre, etc. avec volet du type brise soleil.
REVENDI CATIONS 1. Système de fermeture à galandage, d'une ouverture (100) pratiquée dans un 5 mur (4) de bâtiment, caractérisé par le fait qu'il comporte: É au moins un coulissant (3) comportant une fenêtre (50) en un matériau apte à laisser passer les rayonnements lumineux et à constituer un écran thermique, et un châssis (52) supportant ladite fenêtre, É au moins un volet (1) d'occultation de ladite ouverture, É au moins un logement ouvert (54) réalisé dans l'épaisseur du mur (4), ledit logement débouchant sur un bord (56) de ladite ouverture (100) et ayant des dimensions définies de façon que ledit coulissant (3) et ledit volet (1) soient aptes à y être logés au mois partiellement, et É des moyens (60) pour permettre au coulissant (3) et au volet (1) de se déplacer en translation indépendamment l'un de l'autre, chacun suivant une direction donnée (Dd), entre deux positions, une première position dans laquelle ils occultent ladite ouverture (100) et une seconde position dans laquelle ils sont logés au moins partiellement dans ledit logement (54) pour libérer ladite ouverture (100). 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait que ledit volet (1) est à lames (2) aptes à être orientées entre deux positions respectivement rabattue et déployée pour assurer une fonction de "brise soleil". 3. Système selon la 2, caractérisé par le fait que chaque lame (2) se présente sous la forme générale d'un parallélépipède rectangle et comporte essentiellement un tube (21) sensiblement situé vers la partie haute de la lame, une rainure (22) située elle aussi en partie haute de la lame et une cage (25) apte à loger une pièce massique pour faire office de contrepoids afin d'équilibrer ladite lame quand elle est dans sa position déployée. 4. Système selon la 3, caractérisé par le fait que chaque lame (2) est constituée de plaques superposées l'une sur l'autre tout en délimitant entre elles un espace libre et d'une couche (26) d'un matériau non conducteur de la chaleur disposée dans ledit espace. 5. Système selon l'une des 2 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de commande (70) de l'orientation des lames (2) constitués de 2891299 11 moyens de motorisation embarqués (90) et d'un mécanisme de commande (80) couplant les moyens de motorisation (90) et les lames (2). 6. Système selon la 5, caractérisé par le fait, d'une part que le mécanisme de commande (80) comprend des entraîneurs (29) s'emboîtant respectivement dans la section (21) de chaque lame (2), un palier (31) monté sur un profilé (27) pour réaliser le guidage en rotation desdits entraîneurs (29), chaque entraîneur (29) comportant des moyens de goupilles (32), deux tiges d'entraînement (33) pré percées se connectant sur lesdites goupilles, et un entraîneur principal (34) couplé par une zone d'accouplement (35) traversant le profilé vertical interne (12) du châssis du volet (1), et d'autre part que les moyens de motorisation embarqués (90) sont constitués par un moteur tubulaire (37) connecté par un renvoi d'angle (36) à la zone d'accouplement (35). 7. Système selon l'une des 2 à 6, caractérisé par le fait qu'il comporte un capteur électronique apte à reconnaître la position des lames (2) pour n'autoriser le passage du volet (1), de sa position fermée à sa position ouverte, que lorsque les lames (2) sont en position rabattue. 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé par le fait que ladite direction donnée (Dd) est la même pour ledit coulissant (3) et ledit volet (1), et est sensiblement la direction horizontale. 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait que ledit volet (1) comporte un châssis sensiblement similaire à celui (52) du coulissant (3), chaque châssis étant constitué d'un montant vertical interne (12), de deux traverses horizontales haute et basse (17) et d'un montant vertical externe (18, 19). 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par le fait qu'il comprend, dans le logement ouvert (54), une paroi verticale (6) fixée sur les faces du dit logement ouvert (54), de façon à créer deux caissons (8, 9) indépendants sans communication l'un avec l'autre, l'un apte à recevoir le volet (1) et l'autre apte à recevoir le coulissant (3). 11. Système selon la 10, caractérisé par le fait que ladite paroi (6) 30 est en un matériau thermiquement isolant. 12. Système selon l'une des 10 et 11, caractérisé par le fait qu'il comporte un prolongement (10) de la paroi isolante (6) vers la sortie du logement (54), ledit prolongement soutenant des joints d'étanchéité (11) agissant en friction entre le 2891299 12 prolongement (10) et les deux montants verticaux internes (12) respectivement du châssis du volet (1) et du châssis du coulissant (3) quand le volet et le coulissant sont dans leur position fermant ladite ouverture (100). 13. Système selon la 9 et au moins l'une des 10 à 12, caractérisé par le fait que les montants verticaux internes (12) du châssis du coulissant (3) et du volet (1) sont munis de pièces de chicane (13), la chicane (13) côté volet (1) s'accrochant au mur (4) et à des rails haut et bas permettant le déplacement respectivement du volet (1) et du coulissant (3), la chicane (13) côté coulissant (3) s'accrochant sur lesdits rails haut et bas. 14. Système selon l'une des 1 à 13, caractérisé par le fait que les moyens (60) permettant le déplacement en translation du coulissant (3) et du volet (1) comportent un ensemble à moteur monté en coopération avec des rails de coulissement solidaires du bas de l'ouverture (100) et du logement (54) et de chariots de roulement solidaires du bas du coulissant (3) et du volet (1). 15. Système selon la 14, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre une poutre (39) sur laquelle sont montés en coopération lesdits moyens de déplacement en translation (60), une courroie crantée (40) disposée de chaque côté de ladite poutre (39), un coffre (41), ladite poutre (39) étant disposée dans ledit coffre pour y créer deux caissons séparés, l'un au droit du volet (1), l'autre au droit du coulissant (3).
E
E06
E06B
E06B 3,E06B 9
E06B 3/26,E06B 3/46,E06B 9/26
FR2888696
A1
DETECTION DE DOUBLE ATTACHEMENT ENTRE UN RESEAU FILAIRE ET AU MOINS UN RESEAU SANS-FIL
20,070,119
La présente invention concerne, de manière générale, la détection d'un risque 5 de détournement de données privées dans une communication ("payload" selon la terminologie anglo-saxonne). En particulier, des réseaux sans-fil, notamment ceux spécifiés dans les normes IEEE802.11 de 1997 et 1999, sont actuellement très utilisés dans des lo contextes de "Hot-Spots", Entreprises et/ou Résidentiels, utilisant la technique communément appelée "Wi-Fi". Le principe est le suivant: un terminal mobile, tel qu'un ordinateur portable, est muni d'une interface de communication de type Wi-Fi avec un réseau sans-fil, ce réseau sans-fil étant relié lui-même à un réseau filaire, par exemple un réseau local d'une entreprise ou un réseau étendu comme l'Internet. Cette mesure permet ainsi à un utilisateur du terminal mobile de se connecter au réseau filaire tout en étant en situation de mobilité. Cette technique apporte de nouveaux usages, mais apporte aussi certaines vulnérabilités. En effet, l'accès à un réseau filaire via une interface sans-fil peut entraîner des risques de détournement malintentionné de données privées si l'accès au réseau sans-fil (par une personne quelconque par la voie radiofréquence) n'est pas contrôlé. La situation est particulièrement sensible dans le contexte "réseaux sansfil d'entreprise" où la menace provient essentiellement des équipements nomades tels que les ordinateurs portables qui embarquent par défaut (en standard) une carte Wi-Fi intégrée. Ces ordinateurs peuvent avoir des configurations qui par défaut se connectent automatiquement à tout réseau Wi-Fi ouvert. On entend par "ouvert" le fait que le réseau devienne alors accessible directement sans authentification ni chiffrement de la voie radio. Il s'ensuit alors des problèmes de sécurité car des équipements de l'entreprise se retrouvent connectés à des réseaux Wi-Fi inconnus. Si l'ordinateur portable est aussi connecté au réseau local de l'entreprise via son interface filaire (par exemple avec une carte réseau Ethernet), alors l'ordinateur portable se retrouve dans une situation dite de "double attachement" (DA). Cette situation est critique pour la sécurité du réseau de l'entreprise car ce réseau peut se retrouver interconnecté à un réseau inconnu sans aucun contrôle d'accès, l'ordinateur ainsi interconnecté à ces deux réseaux offrant à des attaquants la possibilité de rebondir d'un réseau à l'autre. i0 Il existe en tant que solution actuelle des outils qui permettent d'éviter le double attachement entre un réseau filaire et un réseau sans- fil, mais cette solution nécessite une installation de l'outil sur tous les équipements de type ordinateur portable. Toutefois, il est bien des cas où il semble difficile d'installer ces outils sur tous les ordinateurs portables qui se connectent à une entreprise, notamment lorsqu'il s'agit d'ordinateurs de tests, d'ordinateurs n'appartenant pas à l'entreprise ou autres. De manière plus générale, cette mesure implique ainsi d'avoir la maîtrise de tous les équipements communiquant avec le réseau sans-fil. Or, malheureusement, tel n'est pas toujours le cas dans une entreprise, en particulier lorsqu'elle dispose d'un parc important d'ordinateurs portables. De la même manière, il est possible que l'outil permettant d'empêcher le double attachement ne soit pas activé pour une raison quelconque. Bien qu'il s'agisse d'un problème extrêmement critique pour la sécurité d'une entreprise, il n'existe pas à l'heure actuelle de technique de détection d'un double attachement entre un réseau filaire et un réseau sans-fil qui soit utilisable et efficace à la fois sur des équipements maîtrisés ou non maîtrisés de l'entreprise. La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose à cet effet un procédé de détection d'une situation de double attachement d'un équipement communicant, cet équipement comportant des moyens de communication avec un réseau sans-fil, d'une part, et avec un réseau filaire, d'autre part, la situation de double attachement étant définie par une connexion de l'équipement à la fois au réseau sans-fil et au réseau filaire. Selon l'invention, on exploite le fait que les connexions avec le réseau filaire et avec le réseau sans-fil sont établies par envoi d'une requête de l'équipement, to cette requête comportant un identifiant propre à l'équipement, selon un protocole de configuration de connexion prédéterminé. Ainsi, le procédé au sens de l'invention peut être défini par les étapes suivantes: a) on écoute, au moins sur le réseau sans-fil, des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, b) on analyse le contenu de ces requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement, c) à partir d'un identifiant d'équipement extrait à l'étape b), on détermine si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même identifiant, et d) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif. La présente invention vise aussi un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé, comportant: a) des moyens de sonde du réseau sans-fil au moins, pour détecter des 25 requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, b) des moyens d'analyse du contenu de ces requêtes de configuration de connexion et d'extraction des identifiants d'équipement dans ces requêtes, c) des moyens de comparaison pour, à partir d'un identifiant d'équipement extrait, déterminer si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même identifiant, une détermination positive caractérisant un double attachement possible, et d) des moyens d'alarme pour lever une alerte en cas de détermination positive. La présente invention vise aussi un programme d'ordinateur, téléchargeable to via un réseau de télécommunication et/ou destiné à être stocké dans une mémoire d'un dispositif et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ce dispositif, ce dispositif, pour la mise en oeuvre du procédé ci-avant, comportant: a) des moyens de sonde du réseau sans-fil au moins, pour détecter des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements. Le programme d'ordinateur au sens de l'invention comporte alors des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur le dispositif précité, réalisent les étapes b), c) et d) du procédé ci-avant. La présente invention vise aussi un support de stockage de données comprenant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé tel que défini ci avant. Dans un premier mode de réalisation de l'invention: a) on écoute, à la fois sur le réseau sans-fil et sur le réseau filaire, des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, b) on analyse le contenu de ces requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement, à la fois pour les requêtes émises sur le réseau sans-fil et pour les requêtes émises sur le réseau filaire, c) par comparaison des identifiants d'équipement dans les requêtes sur les réseaux filaire, d'une part, et sans-fil, d'autre part, on détermine si un équipement a envoyé des requêtes de configuration de connexion à la fois sur le réseau filaire et sur le réseau sans-fil avec le même identifiant, et d) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif. to On applique préférentiellement une temporisation de durée choisie entre une comparaison positive à l'étape c) et une levée effective de l'alerte à l'étape d). Dans un second mode de réalisation, dans lequel on peut accéder à des informations de configuration de connexion auprès d'au moins un serveur relié au réseau filaire: a) on écoute, au moins sur le réseau sans-fil, des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, b) on analyse le contenu des requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement, c) on interroge le serveur précité sur la base d'un identifiant d'équipement extrait à l'étape b) pour déterminer si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même identifiant, et d) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif. Une même entité peut gérer à la fois le réseau sans-fil et le réseau filaire. Dans ce cas, cette même entité peut accéder à des informations de configuration de connexion auprès d'un premier serveur relié au réseau filaire et, en outre, auprès d'un second serveur relié au réseau sans-fil, et dans ce second mode de réalisation: a) on écoute, à la fois sur le réseau sans-fil et sur le réseau filaire, des 5 requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, b) on analyse le contenu des requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement, et à l'étape c), on interroge le premier serveur ou le second serveur, sur la 10 base d'un identifiant d'équipement extrait à l'étape b) d'une requête reçue sur le réseau sans- fil ou sur le réseau filaire, respectivement. De manière générale, on prévoira préférentiellement que le dispositif destiné à des détections de double attachement: entre un réseau filaire et un réseau sans-fil, gérés par une même entité, et entre le réseau filaire et un réseau sans-fil quelconque, comporte: des moyens de sonde radio du réseau sans-fil quelconque précité, des moyens de sonde filaires du réseau sans-fil qui est géré par l'entité, et 20 des moyens de sonde filaires du réseau filaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 illustre schématiquement une architecture dans laquelle une 25 entreprise a la maîtrise des deux réseaux filaire et sansfil, dans un premier contexte d'application de la présente invention, la figure 2 illustre schématiquement une architecture dans laquelle l'entreprise n'a la maîtrise que du réseau filaire, dans un second contexte possible d'application de la présente invention, la figure 3A illustre les étapes d'un procédé au sens de l'invention, dans un premier mode de réalisation, et, de là, un organigramme possible de l'algorithme général d'un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre de l'invention, la figure 3B illustre les étapes d'un procédé au sens de l'invention, dans un second mode de réalisation, et, de là, un organigramme possible de lo l'algorithme général d'un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre de l'invention selon une variante de la figure 3A, la figure 4 représente schématiquement un dispositif pour la mise en oeuvre de l'invention. La présente invention propose la détection d'un équipement communicant CL, tel qu'un ordinateur portable, en situation de double attachement entre un réseau filaire FIL et un réseau sans-fil RAD (figure 1), notamment de type Wi-Fi. Elle a pour but de lever des alarmes à destination d'un administrateur, par exemple l'administrateur du réseau filaire, afin d'entreprendre les actions nécessaires pour déconnecter l'équipement ainsi détecté. Avant de décrire en détail les étapes du procédé au sens de l'invention, on rappelle ci-après le processus d'association à un point d'accès typiquement d'un hot-spot. Le processus d'association d'un client à un point d'accès peut se dérouler en plusieurs phases. En premier lieu, pour réaliser la découverte du point d'accès, deux techniques sont possibles. On peut prévoir une écoute de la voie radio pour rechercher des trames spécifiques appelées "balises" (ou "Beacon"). L'équipement de l'utilisateur (appelé ci-après "client") regarde les informations contenues dans ce type de trame, par exemple le nom de réseau (ou "ESSID" pour "Extended Service Set Identifier" selon la terminologie de la norme IEEE 802.11) et les paramètres propres au réseau déployé (par exemple les capacités radio, en terme de débits supportés). Une autre technique possible consiste à envoyer des trames de recherche de points d'accès appelées "Probe Request" contenant le nom de réseau (ESSID) to recherché. Le(s) point(s) d'accès concerné(s) répond(ent) à la requête en renvoyant un "Probe Response" signalant alors leur présence. En fonction des éléments découverts ci-dessus, le client sélectionne le point d'accès adéquat et demande à s'authentifier auprès de ce point d'accès. Si l'authentification a réussi, alors le client demande à s'associer auprès de ce point d'accès. On indique que deux types d'authentification existent: l'une en mode "Ouvert" où toute demande d'authentification est acceptée par défaut, et l'autre en mode "Secret Partagé" où la connaissance d'un secret partagé entre le point d'accès et le client est nécessaire pour s'authentifier auprès du point d'accès. Si l'association a réussi, alors le client est capable d'envoyer et de recevoir des données via le point d'accès auquel il est connecté. Il est alors possible pour le client d'utiliser des protocoles de couches supérieures, comme par exemple IP, pour communiquer avec d'autres hôtes. Pour cela, il utilise généralement le protocole DHCP (pour "Dynamic Host Control Protocol"). Cette mesure permet au client de communiquer avec un serveur DHCP qui lui attribuera les informations de connectivité IP pour fonctionner correctement (typiquement une adresse IP, un masque de sous-réseau, une adresse de passerelle par défaut, des adresses serveurs de nom DNS (pour "Domain Name System"), etc). Ce mode de fonctionnement est très répandu en particulier sur les ordinateurs portables car il est difficilement envisageable d'avoir une configuration statique IP pour des contraintes évidentes d'ergonomie. On décrit ci-après le protocole DHCP, tel que proposé dans la norme RFC 2131 de l'IETF. Le client envoie une requête DHCP-DISCOVER qui a pour but de rechercher les serveurs DHCP présents sur le réseau sur lequel il envoie la requête. o Les serveurs DHCP présents sur le réseau qui reçoivent la requête du client, répondent alors par une réponse DHCP-OFFER contenant les offres dites "de bail" destinées au client. On rappelle que le bail est une notion du mécanisme DHCP qui permet d'attribuer une adresse IP à un client pendant une certaine durée. A l'issue de ce bail, si le renouvellement du bail n'a pas été demandé par le client, alors le serveur DHCP considère que le bail est terminé et il peut alors attribuer à nouveau la même adresse IP à un client différent. Le client choisit alors son serveur DHCP adéquat et envoie une requête DHCP-REQUEST vers le serveur DHCP de son choix en spécifiant les informations demandées par rapport au contenu des propositions faites dans les réponses DHCP-OFFER précédemment reçues. Le serveur DHCP qui reçoit la requête DHCP-REQUEST du client la valide en renvoyant une réponse DHCP-ACK ou l'invalide en renvoyant une réponse DHCP-NACK. On retiendra que les requêtes DHCP du client sont faites, concrètement, à trois moments: ro 2888696 ro lors de l'initialisation de l'interface réseau, afin de récupérer les paramètres de connexion; à la moitié du bail alloué par le serveur, afin de vérifier que celui-ci est encore bien valide; s - à la fin du bail, pour renouveler celui-ci. Ainsi, la détection de double attachement au sens de l'invention pourra se faire pendant ces envois. Les trames DHCP-DISCOVER et DHCP-REQUEST contiennent des informations obligatoires, ainsi qu'un certain nombre d'options, ajoutées à la discrétion du client. Parmi ces options, on s'intéresse ici aux: É option 12: "Host Name", correspondant au nom de la machine qui fait la requête; É option 55: "Parameters List", correspondant à la liste des ts paramètres que le client demande au serveur DHCP; É option 60: "Vendor Class Identifier", correspondant à une valeur identifiant le type d'équipement qui fait la requête; É option 81: "FQDN", correspondant au nom complet de la machine qui fait la requête. Les options 12 et 81 ont notamment pour but l'identification du client qui fait la requête. Elles sont communément utilisées pour la mise à jour automatique des entrées du serveur DNS. L'option 81 n'est pas présente, en principe, dans les trames DHCP-DISCOVER. On indique que la norme RFC 2132 sur le protocole DHCP spécifie le caractère optionnel ou obligatoire des champs notés "options". Néanmoins, ces options sont incluses dans les messages DHCP, en général à la discrétion du client, et en pratique la plupart des clients Il DHCP utilisent les options 12, 55, 60, 81 et au moins les options 12 et 81 par défaut. Ainsi, une entreprise possédant un réseau interne, filaire (typiquement un Intranet), cherche à se protéger de doubles attachements. L'équipement client (par exemple un ordinateur portable) est branché sur ce réseau local filaire. L'interface filaire (par exemple une carte réseau Ethernet) récupère une adresse IP grâce à des échanges DHCP avec un serveur DHCP situé sur le réseau local de l'entreprise. L'utilisation du protocole DHCP est courante dans les réseaux d'entreprise car elle évite d'utiliser une adresse IP fixe, d'autant plus que les ordinateurs portables se déplacent de réseau en réseau et il est donc extrêmement pratique de pouvoir récupérer les informations de connectivité du réseau sur lequel l'ordinateur portable se situe grâce au protocole DHCP. La maîtrise par un administrateur réseau du réseau filaire implique que l'on peut donc: être au courant des requêtes et réponses DHCP qui sont faites sur ce même réseau (soit par interfaçage avec le serveur DHCP, soit par une écoute passive sur le réseau) ; - émettre des paquets vers toute machine présente sur ce réseau (par simples paquets, ou par communications entières). Lorsque le même équipement client a une interface radio IEEE 802.11 activée, il est ainsi potentiellement en double attachement. S'il est associé de façon effective à un réseau Wi-Fi, il est alors forcément en situation de double attachement. Cette situation peut entraîner des vulnérabilités critiques à la fois pour le poste du client, mais aussi et surtout pour les réseaux de l'entreprise car cette interconnexion ouvre une brèche dans toute la sécurité des réseaux de l'entreprise. II peut alors être distingué deux cas possibles en pratique, comme suit. Le réseau Wi-Fi auquel le client se connecte peut être maîtrisé par l'entreprise. II s'agit typiquement alors d'un accès légitime via un point d'accès ouvert sur lequel le client peut ensuite monter une connexion sécurisée. On appellera ce réseau le "réseau Wi-Fi de l'entreprise". II est constitué d'un ensemble de points d'accès Wi-Fi, reliés entre eux par un réseau filaire. Autrement, le réseau Wi-Fi auquel le client se connecte peut ne pas être maîtrisé par l'entreprise. Il peut alors intervenir un point d'accès illégitime (correspondant à une attaque volontaire visant à faire créer un double attachement afin que l'attaquant puisse rebondir via l'équipement client en situation de double attachement vers le réseau filaire de l'entreprise). Il peut s'agir aussi d'un point d'accès interférent (typiquement un point d'accès ouvert mal configuré appartenant à un réseau voisin ou un accès public tel qu'un hot spot). La présente invention met en oeuvre une sonde correspondant à un équipement réseau, contrôlé par l'entreprise, et dont le rôle est de détecter les doubles attachements. Comme on le verra plus loin, cette sonde réalise des écoutes sur la voie filaire et sur la voie radio. Le but est de procéder à un recoupement d'informations présentes dans le protocole DHCP, ces informations étant à la fois émises depuis l'interface filaire et depuis l'interface sans-fil d'un même équipement client. Le procédé repose sur un principe selon lequel les informations contenues dans le protocole DHCP permettent de connaître certaines caractéristiques qui sont propres au client, ce qui permet alors de repérer un même client à la fois côté filaire et côté sans-fil. On décrit ci-après deux contextes distincts d'application. Dans un premier cas, illustré sur la figure 1, on maîtrise le réseau sansfil. On dispose d'un ensemble de points d'accès par exemple selon la norme 802.11 distribués sur le site d'une entreprise qui permettent à un visiteur ou à un nomade d'accéder au réseau interne, via un tunnel sécurisé (par exemple un tunnel IPsec). Un équipement tel qu'une passerelle (par exemple IPsec) fait donc la jonction entre la partie sédentaire (filaire) et la partie nomade (radio). Les doubles attachements possibles sont ici ceux entre le réseau filaire de l'entreprise et le réseau sans-fil de la même entreprise. La maîtrise du réseau sans-fil de l'entreprise implique que l'on puisse 10 bénéficier des mêmes possibilités côté radio et côté filaire, à savoir: connaître les requêtes et réponses DHCP qui sont faites sur ce réseau (soit par interfaçage avec le serveur DHCP, soit par une écoute passive sur le réseau filaire et/ou sur le réseau sans-fil) ; émettre des paquets vers toute machine présente sur le réseau. Par conséquent, la sonde de détection de doubles attachements au sens de l'invention peut avantageusement être connectée au réseau filaire qui relie les points d'accès entre eux. On décrit ci-après le principe de la détection dans ce premier cas de la 20 figure 1. Typiquement, un poste client CL initie sa connexion dans les conditions suivantes: - le câble réseau CR de son équipement est connecté au réseau interne filaire RIF; une interface radio IR de son équipement est activée et associée à un 25 réseau radio de l'entreprise RRE, via un point d'accès légitime AP. Le réseau sans-fil RRE et le réseau filaire RIF sont reliés entre eux par une passerelle GW. Ici, un pirate PI peut se connecter au réseau sans-fil RRE via un point d'accès Wi-Fi AP2 et profiter du double attachement du client légitime CL pour accéder au réseau filaire. La sonde SO, analysant les requêtes et réponses DHCP côté filaire DHCP-F et côté sans-fil DHCP-SF, opère préférentiellement comme suit. Lorsque l'équipement CL entre en phase de configuration de ses paramètres réseau, il émet des requêtes DHCP par toutes ses interfaces. La sonde au sens de l'invention utilise alors certains champs présents dans les paquets DHCP envoyés par le client CL, notamment l'information correspondant au nom d'hôte ou "Host Name" dans l'option 12. Un nom d'équipement dans l'option 12, en général défini lors de l'installation réseau de façon unique pour chaque équipement, assure la possibilité d'identifier la source des requêtes DHCP. Les options identifiant le nom d'équipement sont en principe présentes dans les paquets DHCP (en particulier l'option 12 "Host Name"). En allant plus loin, il est avantageusement possible de tirer aussi parti de techniques de prise d'empreintes d'un équipement suspecté d'être en double attachement afin d'avoir un niveau de détection encore plus fiable, comme on le verra plus loin. Deux réalisations possibles pour la détection dans le contexte de la figure 1 sont décrites ci-après, respectivement en référence aux figures 3A et 3B. En référence à la figure 3A, à l'étape E10, la sonde écoute des deux côtés (filaire et radio) des requêtes DHCP. Si la sonde détecte la réception d'une requête DHCP d'un client connecté côté A (soit du côté filaire, soit du côté radio) au test E11, elle extrait et analyse des informations DHCP qui sont les plus pertinentes puis les stocke dans une première table de connexion TA qui mettra en correspondance le nom identifiant le client CL (Host Name), l'adresse IP et d'autres options propres au côté A. La pertinence des informations stockées dans la table de connexion est fonction des critères de recherche utilisés pour la mise en oeuvre de l'invention. On indique en particulier que les informations utiles peuvent être les options 12, 55, 60 et 81 décrites précédemment. Ensuite, sur réception d'une requête DHCP du même client CL mais cette fois côté B (notation dans laquelle: si A est le côté filaire alors B est le côté radio, et vice-versa), la sonde extrait et analyse les informations DHCP qui sont les plus pertinentes puis les stocke dans une seconde table de connexion TB qui met encore en correspondance le Host Name, l'adresse IP et d'autres options côté B. La sonde compare des informations des deux tables de connexion TA et TB sur un critère discriminant tel que l'identifiant Host Name du client. En to particulier au test E13, si le même identifiant Host Name est présent dans les deux tables de connexion à la fois pour le côté A et pour le côté B (flèche o en sortie du test E13), c'est-à-dire à la fois dans le réseau sans-fil et dans le réseau filaire, et ce dans une fenêtre de temps prédéfinie (en sortie du test de temporisation E14), alors une alarme de type double attachement peut être levée à l'étape E16. La fenêtre de temps intervenant au test de temporisation E14 est avantageusement définie notamment en fonction des baux attribués côté A et côté B. Bien entendu, les deux tables de connexion TA et TB peuvent être regroupées dans une même table de connexion commune LUT ou, au moins, être stockées dans une même mémoire. Dans une réalisation optionnelle, pour confirmer la pertinence de l'alerte de l'étape E16, il peut être alors avantageux de faire une prise d'empreinte du système, sur le côté filaire et le côté radio (étape E15 illustrée en traits pointillés sur la figure 3A). Cette étape de prise d'empreinte E15 est menée, de préférence, avant une levée effective de l'alerte à l'étape E16. Bien qu'avantageuse, cette prise d'empreinte n'est, en réalité, aucunement nécessaire pour la mise en oeuvre de l'invention. En effet, il existe des cas où cette prise d'empreinte ne pourra même pas être mise en oeuvre (par exemple dans le cas d'un client qui n'accepte pas d'être interrogé). En revanche, il est avantageux de bien définir la fenêtre temporelle pour la temporisation E14. La durée de l'intervalle entre les requêtes DHCP, côté filaire et côté radio, est un paramètre qui peut être choisi selon le compromis suivant. L'équipement en double attachement doit être effectivement présent au même moment sur le réseau radio et sur le réseau filaire de sorte que l'intervalle de temps devrait être relativement court. D'un autre côté, l'identifiant Host Name (par exemple côté filaire) a pu être affecté et le bail correspondant est encore en vigueur, alors que le client vient de se déconnecter du réseau. En référence maintenant à la figure 3B, on décrit une seconde réalisation possible. Dans ce mode de réalisation, on écoute encore les requêtes DHCP des deux côtés (filaire et radio) à l'étape E10. On précise que l'écoute côté radio peut être réalisée avec un équipement filaire connecté au réseau sans-fil. La sonde repère la réception d'une requête DHCP d'un client côté A (étape E11). Elle extrait et analyse les informations DHCP qui sont les plus pertinentes, en particulier l'identifiant Host Name, l'adresse IP et autres options côté A (étape E17). La sonde interroge ensuite, au test E18, le serveur DHCP côté B (DHCP-F ou DHCP-SF), afin de connaître l'adresse IP associée au même identifiant Host Name. Si une réponse existe(flèche o en sortie du test E18), alors une alerte est levée pour double attachement à l'étape E16. Là encore, il peut être avantageux, pour confirmer la pertinence de l'alerte, de faire une prise d'empreinte du système (étape E15), par le côté filaire et le côté radio. Dans les deux modes de réalisation des figures 3A et 3B, l'alarme remontée peut inclure de nombreuses informations, qui sont avantageusement choisies initialement par un administrateur de site, en tant qu'option de configuration de la sonde au sens de l'invention. En particulier, les adresses IP côté filaire et radio peuvent être intéressantes, en plus, bien entendu, de l'identifiant Host Name incriminé. La prise d'empreinte E15 permet avantageusement de réduire les possibilités de faux positifs. On couple ici la suspicion de double attachement à une vérification active de la présence effective de l'équipement dans les deux réseaux (à un même instant). La prise d'empreinte consiste en particulier à envoyer un ensemble de paquets spécifiques (appelés "stimuli") et à analyser ensuite des réponses permettant de déterminer un certain nombre de caractéristiques propres au client. II est par exemple possible de connaître le type et la version du système d'exploitation utilisé dans l'équipement, ainsi que la durée depuis laquelle l'équipement est activé. i0 On comprendra finalement que les deux modes de réalisation des figures 3A et 3B se distinguent essentiellement en ce que, dans le mode de réalisation de la figure 3A, la détection s'effectue en mode complètement passif tandis que dans le mode de réalisation de la figure 3B, la détection s'effectue en mode semi-actif dans la mesure où l'on prévoit dans ce mode une interrogation active d'un serveur DHCP de l'un des réseaux dès la détection d'une requête DHCP sur l'autre réseau. On comprendra alors que la temporisation E14 n'est pas utile dans ce mode semi-actif. On décrit maintenant en référence à la figure 2 un second contexte d'application de l'invention. La différence la plus marquée dans ce contexte de la figure 2, par rapport à celui présenté en référence à la figure 1, est qu'ici, on ne maîtrise pas la partie radio RAD. La sonde mène la détection sur le réseau filaire de l'entreprise RIF (partie FIL) et sur la voie radio (partie RAD) d'un réseau sans-fil quelconque qui n'appartient pas à l'entreprise ou n'est pas administré par l'entreprise. La sonde effectue une surveillance au niveau radio en analysant les trames, par exemple selon la norme 802.11, communiquées via le réseau sans-fil pour en extraire les informations utiles du protocole DHCP. On indique que le protocole DHCP est au-dessus du protocole UDP (en terme de "couches protocolaires"), lequel est au-dessus du protocole IP, lequel est encore au-dessus du protocole selon IEEE-802.11. Dans cette réalisation, la sonde comprend des moyens spécifiques capables d'écouter la voie radio. On ajoute qu'en principe le trafic radio doit être en clair (non chiffré) sans qu'aucun mécanisme de chiffrement/authentification n'ait été mis en oeuvre car, sinon, les informations utiles ne seraient pas accessibles pour la sonde. Par ailleurs, il est avantageux de déployer une pluralité de sondes sur un site à surveiller. Dans ce second contexte particulier, les modes de réalisation décrits en to référence aux figures 3A et 3B ci-avant peuvent encore être mis en oeuvre. On gardera toutefois à l'esprit que pour la mise en oeuvre du mode de réalisation de la figure 3B, l'entreprise n'a ici la maîtrise que du réseau filaire et, en particulier, accès seulement au serveur DHCP-F côté filaire. Ainsi, la sonde repère ici la réception d'une requête DHCP d'un client côté sans-fil (à l'étape E11) et, au test E18, le serveur DHCP côté filaire (DHCP-F) est interrogé afin de connaître l'adresse IP associée à l'identifiant Host Name qui a été repéré aux étapes E11 et E17. Par ailleurs, dans les deux modes de réalisation et dans le contexte de la figure 2, l'écoute côté radio est réalisée avec un équipement sans-fil écoutant la voie radio, préférentiellement sur chaque canal radio. Pour prévoir les deux cas de contextes possibles des figures 1 et 2, même si l'entreprise a la maîtrise d'un réseau sans-fil, une sonde au sens de l'invention sera préférentiellement équipée pour écouter directement la voie radio d'un réseau sans-fil quelconque, des clients nomades pouvant en effet être associés à la fois au réseau sans-fil de l'entreprise et à un autre réseau sans-fil. Ainsi, en référence à la figure 4, on décrit maintenant un dispositif, tel qu'une sonde du type précité, pour la mise en oeuvre de l'invention. Un ordinateur ORD comporte deux interfaces filaires et une interface radio (afin de mettre en oeuvre les deux cas des figures 1 et 2 décrits ci-avant). Une interface filaire IF1 est reliée au réseau interne filaire RIF pour interroger le DNS/DHCP côté filaire et/ou écouter le réseau interne pour récupérer les informations DHCP. Une autre interface filaire IF2 est reliée au réseau sans-fil de l'entreprise RRE reliant les points d'accès radio entre eux pour interroger le DNS/DHCP côté radio et/ou écouter le réseau derrière les points d'accès radio pour récupérer les informations DHCP. L'interface radio IRI est en écoute passive et permet de remonter tous les paquets de données transitant sur la voie radio RAD, en particulier les trames DHCP. L'écoute sur les différents réseaux peut être effectuée grâce à des logiciels lo connus en soi et utilisant par exemple des captures de type pcap (type tcpdump, ethereal, ou autres). L'interrogation des serveurs DHCP (côté filaire et côté radio) peut se faire par un interfaçage logiciel spécifique. Une interprétation du contenu des requêtes DHCP permet ensuite de lever des alarmes éventuelles comme décrit en référence aux figures 3A et 3B ci-avant. Ces logiciels, de manière générale, peuvent être stockés dans l'unité centrale UC de l'ordinateur ORD. Ainsi, selon l'un des avantages que procure la présente invention, les protocoles exploités pour la détection de double attachement sont couramment utilisés et la mise en oeuvre de l'invention peut alors s'intégrer parfaitement à des architectures logicielles existantes. Il suffit simplement de rajouter une sonde avec des interconnexions filaires pour réaliser les écoutes et interrogations. Selon un autre avantage, la sonde peut opérer en mode semi-actif (contexte de la figure 3A) ou encore en mode complètement passif (contexte de la figure 3B). En outre, le mode passif n'est pas repérable par un éventuel attaquant. En réalité, le mode semi-actif n'est pas non plus repérable par un attaquant car l'aspect "actif" est toujours mis en oeuvre côté réseau filaire de l'entreprise, de sorte que les requêtes restent invisibles pour un attaquant venant du réseau sans-fil. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite ci-avant à titre d'exemple; elle s'étend à d'autres variantes. to En effet, pour rester concise, la description ci-avant ne fait pas état de la réaction d'un administrateur réseau en cas de détection de double attachement. On indique simplement ici que l'administrateur à qui l'alarme a été notifiée peut engager une réaction comme la recherche de l'équipement incriminé sur l'infrastructure réseau. On comprendra donc que l'invention peut très bien se coupler avec des mécanismes de localisation d'équipements de sorte qu'après une localisation, une réaction automatique comme la coupure de la connexion filaire de l'équipement en situation de double attachement peut être enclenchée. On a décrit ci-avant un protocole DHCP pour identifier un équipement en situation de double attachement. Toutefois, d'autres protocoles permettant d'atteindre le même résultat peuvent être utilisés en variante. Par exemple, il est possible de s'appuyer aussi sur des protocoles de réseau effectuant des annonces, et dont les informations présentées peuvent permettre d'identifier un équipement. Par exemple, le protocole SMB (pour "Server Message Block") correspond à une suite de protocoles permettant à plusieurs ordinateurs en réseau de communiquer entre eux. L'une de ses particularités est de procéder par mécanismes d'annonces selon lesquels un hôte qui se joint à un réseau annonce sa présence à tous les équipements voisins (par diffusion). Ces annonces sont faites à chaque connexion à un réseau, mais aussi périodiquement. Dans la conception de ce protocole, deux particularités intéressantes peuvent entrer en jeu dans la mise en oeuvre de l'invention. Il s'agit d'abord du fait que les annonces contiennent un identifiant d'équipement, identique et indépendamment de l'interface sur laquelle l'émission est faite. Ensuite, les annonces contiennent un champ qui indique explicitement si l'hôte dispose de plusieurs connexions à des réseaux (option "MultiHomed"). L'utilisation de ces deux informations permet d'enrichir les informations collectées par la sonde de détection de double attachement au sens de l'invention afin d'avoir une efficacité de détection accrue. Par ailleurs, il est possible d'enrichir la mise en oeuvre de l'invention en utilisant d'autres protocoles réseaux qui ont un comportement tel que les émissions de requêtes côté filaire et côté sans-fil contiennent des informations propres au client et qui permettent de mieux l'identifier. On a décrit ci-avant une prise d'empreinte (étape E15) par "stimuli". Toutefois, d'autres techniques sont envisageables. En effet, pour la confirmation par prise d'empreinte, il est possible de réaliser une prise d'empreinte de manière passive des services et systèmes d'exploitation utilisés par le client, ce qui présente l'avantage de ne pas avoir à déclencher de stimuli pour détecter des propriétés propres au client. Cependant, cette technique impose de réaliser, en parallèle de l'écoute, une analyse non seulement sur les trames DHCP comme expliqué précédemment, mais aussi sur certains champs de protocoles (IP, UDP pour "User Datagram Protocol", TCP pour "Transport Control Protocol") qui permettront d'identifier avec finesse des propriétés intrinsèques au client présent à la fois côté filaire et côté radio
L'invention concerne la détection de double attachement d'un équipement communiquant à la fois avec un réseau sans-fil et avec un réseau filaire, en particulier lorsque les connexions avec ces réseaux sont établies par envoi d'une requête de configuration de connexion comportant un identifiant de l'équipement, tel le "Host Name" du protocole DHCP. Au sens de l'invention :a) on sonde, au moins sur le réseau sans-fil, des requêtes de configuration de connexion émises par des équipements (E10),b) on analyse le contenu des requêtes et on extrait des identifiants d'équipement (E11),c) à partir d'un identifiant d'équipement extrait à l'étape b), on détermine si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même identifiant (E13), etd) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif (E16).
Revendications 1. Procédé de détection d'une situation de double attachement d'un équipement communicant, ledit équipement comportant des moyens de communication avec un réseau sans-fil, d'une part, et avec un réseau filaire, d'autre part, la situation de double attachement étant définie par une connexion de l'équipement à la fois au réseau sans-fil et au réseau filaire, procédé dans lequel les connexions avec le réseau filaire et avec le io réseau sans-fil sont établies par envoi d'une requête de l'équipement, cette requête comportant un identifiant propre à l'équipement (Host Name), selon un protocole de configuration de connexion prédéterminé (DHCP), et dans lequel: a) on écoute, au moins sur le réseau sans-fil, des requêtes de configuration de 15 connexion émises par un ou plusieurs équipements (El0), b) on analyse le contenu de ces requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement (El 1), c) à partir d'un identifiant d'équipement extrait à l'étape b), on détermine si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion 20 au moins au réseau filaire avec le même identifiant (E13;E18), et d) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif (E16). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on écoute, à la fois sur le réseau sans-fil et sur le réseau filaire, des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, i0 b) on analyse le contenu de ces requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement, à la fois pour les requêtes émises sur le réseau sans-fil et pour les requêtes émises sur le réseau filaire, c) par comparaison des identifiants d'équipement dans les requêtes sur les réseaux filaire, d'une part, et sans-fil, d'autre part, on détermine si un équipement a envoyé des requêtes de configuration de connexion à la fois sur le réseau filaire et sur le réseau sans-fil avec le même identifiant (E13), et d) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'on applique une temporisation de durée choisie entre une comparaison positive à l'étape c) et une levée effective de l'alerte à l'étape d). 4. Procédé selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que l'on stocke: dans une première table de connexion, au moins les identifiants d'équipement extraits, à l'étape b), des requêtes de configuration de connexion sur l'un des réseaux parmi le réseau sans-fil et le réseau filaire, dans une seconde table de connexion, au moins les identifiants d'équipement extraits, à l'étape b), des requêtes de configuration de connexion sur l'autre des réseaux parmi le réseau sansfil et le réseau filaire, et en ce que, à l'étape c), on mène la comparaison entre les contenus 25 respectifs des première et seconde tables de connexion. 5. Procédé selon la 1, dans lequel on accède à des informations de configuration de connexion auprès d'au moins un serveur (DHCP-F) relié au réseau filaire, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: a) on écoute, au moins sur le réseau sansfil, des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements (El0), b) on analyse le contenu de ces requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement (El 1), c) on interroge ledit serveur sur la base d'un identifiant d'équipement extrait à Io l'étape b) pour déterminer si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même identifiant (E13;E18), et d) on lève une alerte si le résultat de l'étape c) est positif (E16). 6. Procédé selon la 5, dans lequel on accède à des informations de configuration de connexion auprès d'un premier serveur (DHCP-F) relié au réseau filaire et, en outre, auprès d'un second serveur (DHCP-SF) relié au réseau sans-fil, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: a) on écoute, à la fois sur le réseau sansfil et sur le réseau filaire, des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements (E10), b) on analyse le contenu de ces requêtes de configuration de connexion et on en extrait des identifiants d'équipement (E11), et à l'étape c), on interroge le premier serveur ou le second serveur, sur la base d'un identifiant d'équipement extrait à l'étape b) d'une requête reçue sur le réseau sans-fil ou sur le réseau filaire, respectivement. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de prise d'empreinte (E15) d'un équipement en situation de double attachement, cette étape comportant l'envoi de paquets stimuli à cet équipement et l'analyse des réponses de cet équipement pour déterminer des caractéristiques propres à cet équipement. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de prise d'empreinte (E15) est menée avant la levée effective de l'alerte à l'étape d). to 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit protocole de configuration de connexion est le protocole DHCP, et en ce que l'identifiant d'un équipement au sens de ce protocole correspond à un nom d'hôte ou "Host Name". 10. Dispositif, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 9, de détection d'une situation de double attachement d'un équipement communicant, ledit équipement comportant des moyens de communication avec un réseau sans-fil, d'une part, et avec un réseau filaire, d'autre part, la situation de double attachement étant définie par une connexion de l'équipement à la fois au réseau sans-fil et au réseau filaire, les connexions avec le réseau filaire et avec le réseau sans-fil étant établies par envoi d'une requête de l'équipement, cette requête comportant un identifiant propre à l'équipement (Host Name), selon un protocole de configuration de connexion prédéterminé (DHCP), caractérisé en ce que le dispositif comporte: a) des moyens de sonde du réseau sans-fil au moins, pour détecter des requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, b) des moyens d'analyse du contenu de ces requêtes de configuration de 5 connexion et d'extraction des identifiants d'équipement dans ces requêtes de configuration de connexion, c) des moyens de comparaison pour, à partir d'un identifiant d'équipement extrait, déterminer si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même to identifiant, une détermination positive caractérisant un double attachement possible, et d) des moyens d'alarme pour lever une alerte en cas de détermination positive. 11. Dispositif selon la 10, destiné à des détections de double attachement: entre un réseau filaire (RIF) et un réseau sans-fil (RRE), gérés par une même entité, et entre le réseau filaire et un réseau sans-fil quelconque (RAD), 20 caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens de sonde radio (IRI) dudit réseau sans-fil quelconque, - des moyens de sonde filaires (IF2) dudit réseau sans-fil géré par ladite entité, et des moyens de sonde filaires (IF1) du réseau filaire. 12. Programme d'ordinateur, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 9, téléchargeable via un réseau de télécommunication et/ou destiné à être stocké dans une mémoire d'un dispositif et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ce dispositif, ce dispositif étant destiné à la détection d'une situation de double attachement d'un équipement communicant, ledit équipement comportant des moyens de communication avec un réseau sans-fil, d'une part, et avec un réseau filaire, d'autre part, la situation de double attachement étant définie par une connexion de l'équipement à la fois au réseau sans-fil et au réseau filaire, les connexions avec le réseau filaire et avec le réseau sans-fil étant établies to par envoi d'une requête de l'équipement, cette requête comportant un identifiant propre à l'équipement (Host Name), selon un protocole de configuration de connexion prédéterminé (DHCP), le dispositif comportant: a) des moyens de sonde du réseau sans-fil au moins, pour détecter des is requêtes de configuration de connexion émises par un ou plusieurs équipements, caractérisé en ce que le programme d'ordinateur comporte des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur le dispositif, réalisent les étapes: b) d'analyse du contenu des requêtes de configuration de connexion et 20 d'extraction des identifiants d'équipement dans ces requêtes de configuration de connexion, c) de détermination, à partir d'un identifiant d'équipement extrait, si cet équipement a envoyé en outre une requête de configuration de connexion au moins au réseau filaire avec le même identifiant, et d) de levée d'alerte en cas de détermination positive. 13. Support de stockage de données comprenant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé selon l'une des 1 à 9.
H
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FR2889323
A1
PROCEDE POUR LE CONTROLE D'UNE INTERFACE A L'AIDE D'UNE CAMERA EQUIPANT UN TERMINAL DE COMMUNICATION
20,070,202
La présente invention concerne un . Cette interface peut être graphique (contrôle de l'affichage sur un écran) ou audio (contrôle du son émis par les haut parleurs de l'équipement) ou des deux simultanément (contrôle d'une vidéo). Ce procédé s'applique notamment, mais non exclusivement, au calcul en temps réel d'un mouvement apparent à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication. à l'interprétation de ce mouvement apparent en commandes utilisateur, puis à la modification de l'interface qui en résulte. Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté aux terminaux de communication disposant de ressources limitées tant en puissance de calcul qu'en capacité mémoire. Ce procédé peut se substituer à ou compléter avantageusement certaines séquences répétitives d'appui sur les touches d'un terminal. Le terminal peut être un terminal de communication, un ordinateur ou un terminal audio ou vidéo (chaîne Hi-Fi, lecteur vidéo). Suite à l'évolution des besoins et de la technologie, il est intéressant de constater que les terminaux de communication embarquent de plus en plus de contenu multimédia riche. Non seulement les terminaux proposent une plus grande diversité de média, mais également la taille de ceux-ci ne cesse d'augmenter; les images sont de plus en plus grandes et les textes stockés de plus en plus importants. 2889323 -2- De par la faible taille de la plupart des terminaux de communication, les capacités de l'affichage ou des dispositifs d'entrée de commandes sont limitées. Ceci a pour conséquence immédiate d'alourdir considérablement les interfaces graphiques de ces terminaux. Par exemple, les images ou les textes doivent être affichés partiellement pour conserver une lisibilité confortable. Ainsi, le déplacement de l'image ou du texte nécessite l'appui fréquent de plusieurs touches. De même, le contrôle de défilement d'un fichier audio ou vidéo est réduit à l'utilisation des touches du clavier ou de télécommande ce qui ne permet pas de grande liberté d'effets lumineux, sonores ou vidéo tels que mixage, l'ajout d'effets de percussion, ou d'autres effets audio ou vidéo superposés. Dans de très nombreux cas, le nombre d'appuis sur les touches devient rapidement prohibitif et rédhibitoire pour un utilisateur; citons également et de manière non exclusive le réglage de niveaux de luminosité, de contraste, de volume sonore, la navigation dans un menu ou un ensemble d'icônes, le déplacement d'un pointeur graphique, le défilement d'un texte ou d'une image, le changement d'échelle à laquelle est affichée une image ou un texte, le déclenchement et le déplacement dans une bande ou un fichier audio ou vidéo, le défilement d'une bande son à différentes vitesses ou encore le contrôle de jeux d'action. On sait que l'entrée de commandes utilisateur par de simples mouvements volontaires du terminal de communication peut avantageusement remplacer certaines séquences répétitives d'appui sur des touches. Notamment, ce principe rend possible l'emploi de commandes proportionnelles au déplacement du terminal, offrant une forme de rétro-contrôle favorable à une meilleure interaction entre l'utilisateur et le terminal, et donc à un plus grand confort d'utilisation et un contrôle plus précis. Par ailleurs, l'utilisation de commandes formées par des mouvements volontaires du terminal de communication offre de nouvelles perspectives. Cette nouvelle entrée utilisateur peut avantageusement être utilisée en conjonction avec d'autres terminaux. Par exemple, ce procédé permet de contrôler le pointeur graphique d'un ordinateur de bureau ou de contrôler le volume, le contraste, l'intensité, le défilement d'un fichier audio ou vidéo sur un équipement tel que chaîne Hi-Fi ou lecteur vidéo, grâce aux mouvements du terminal de communication. De même, des événements extérieurs peuvent influencer le terminal de communication dans son interprétation du mouvement apparent en commandes; citons à cet effet comme exemples et de manière non- exhaustive, une communication entrante qui inhibe le procédé afin de pouvoir prendre cette communication, ou encore un jeu en réseau prenant en compte les actions des autres joueurs. Le mouvement du terminal de communication peut être obtenu par l'intermédiaire de capteurs spécifiques embarqués dans le terminal. Ces capteurs sont traditionnellement des accéléromètres, ou des gyroscopes. Ceux-ci permettent bien souvent de référencer de manière absolue la position ou l'orientation du terminal dans l'espace. Toutefois, ces capteurs posent des problèmes d'intégration dans des terminaux de plus en plus réduits et induisent un sur-coût de production. Par ailleurs, leur précision ne permet pas toujours un contrôle fin de l'interface par des mouvements de très faible amplitude. Or les terminaux de communication sont de plus en plus nombreux à intégrer une caméra. Il est alors légitime de vouloir utiliser cette caméra intégrée pour obtenir des informations de mouvement du terminal. Il est connu que des informations de mouvement peuvent être calculées à l'aide d'une caméra observant une surface plane texturée et illuminée. Cependant, la difficulté de calculer ces informations de mouvement devient insurmontable lorsque la caméra, équipant un terminal de communication, observe une scène quelconque sans contrainte d'illumination. Une première difficulté est que la caméra équipant un terminal de communication n'observe généralement pas une surface plane ni même un seul objet, et donc que le mouvement observé résulte des mouvements de la caméra et des objets présents. Le calcul du mouvement tridimensionnel de la caméra avec pour seule information une séquence d'image quelconque est pour une large part encore un problème ouvert, où la plupart des difficultés restent entières. Il n'est donc pas envisageable, dans l'état actuel des connaissances, de restituer a posteriori tous les mouvements du terminal seulement à partir des images acquises par la caméra. Une deuxième difficulté importante est que l'illumination de la scène n'étant pas maîtrisable par le dispositif, même en utilisant un flash, les intensités de couleur des textures enregistrées dans les images de la caméra varient de manière imprévisible dans les images successives. Ceci interdit alors l'emploi des techniques bien connues de calcul du mouvement apparent basées sur la constance des intensités de couleurs des textures observées. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de permettre le calcul du mouvement apparent en temps réel à l'aide des images issues de la caméra, puis d'interpréter ce mouvement apparent en commandes utilisateur. Ce type de système peut-être avantageusement utilisé lorsqu'on souhaite naviguer dans un menu, déplacer une image ou un texte, ou pour positionner un pointeur graphique, ou bien encore lorsque l'on joue à des jeux nécessitant de commander un mouvement dans plusieurs directions simultanément et intuitivement, ou bien pour contrôler le volume sonore, le contraste sonore ou lumineux, l'intensité lumineuse, le défilement d'un fichier audio ou vidéo ou pour ajouter des effets sonores en superposition au fichier audio ou des effets de mixage de bandes sonores ou multimédia. Ainsi, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes: l'acquisition d'une première image qu'on mémorise, ou bien la mémorisation d'au moins une image déjà acquise et éventuellement pré- traitée. l'acquisition et la mémorisation d'une nouvelle image et la suppression éventuelle des images inutiles de la mémoire. le prétraitement de la nouvelle image et éventuellement de celles précédemment mémorisées. le calcul du mouvement apparent à l'aide des images prétraitées et d'une technique de mise en correspondance des images. Le filtrage du mouvement apparent en amplitude et/ou temporellement. L'interprétation, selon un mode de contrôle prédéterminé, du mouvement apparent en commandes utilisateur. Le stockage dans une mémoire dudit terminal et/ou la transmission à destination d'un second terminal, des commandes utilisateur. la modification de l'affichage ou du son du terminal et/ou d'un second terminal conformément aux commandes utilisateur. L'entrée éventuelle d'une commande de validation d'un élément ou d'une zone graphique, ou d'ouverture de menu, ou de déclenchement ou de défilement d'un fichier audio ou vidéo, ou le déclenchement d'une superposition de son au dessus d'une piste sonore, ou d'exécution d'une tâche ou application par l'utilisateur sur le terminal de communication et sa transmission éventuelle à destination d'un second terminal. Dans ce procédé, la technique de mise en correspondance des images pourra comprendre les étapes suivantes: l'extraction des points d'intérêts l'appariement des points d'intérêts entre les images le calcul du mouvement apparent qui est cohérent avec les appariements trouvés. Le calcul du mouvement apparent est un problème largement traité dans la littérature, dont on peut notamment trouver une synthèse exhaustive dans les articles des revues Brown, L. G., A survey of Image Registration Techniques, 1992, et Zitova et Flusser, Image Registration Methods: a survey, 2003. En dehors du calcul d'un mouvement dense qui est n'est pas pertinent dans notre cas où une seule information de mouvement est nécessaire, nous relevons deux approches principales pour le calcul du mouvement apparent à l'aide de modèles paramétriques: une approche indirecte qui consiste à mettre en correspondance des primitives issues des images; et une approche directe qui exploite l'équation de conservation du flux optique, décrite dans Horn et Schunck, Determining Optical Flow, 1981. Cette dernière approche très répandue prend pour postulat que toute variation d'intensité des images au cours du temps, est uniquement due au déplacement d'un objet, dont l'intensité perçue est supposée constante dans les images successives, ou du point d'observation de la scène. Les méthodes indirectes procèdent au calcul du mouvement en trois étapes: (i) extraction des primitives (coins, régions, etc.), (ii) appariement des primitives sur plusieurs images, (iii) ajustement du modèle paramétrique. Les points délicats de ces méthodes portent sur le choix des primitives à extraire, de leurs nombres, et aussi sur le rejet des faux appariements. Ces méthodes permettent de retrouver des mouvements de grande amplitude si certaines primitives peuvent être appariées entre les images successives. Néanmoins, chacune de ces étapes peut s'avérer coûteuse aussi bien en terme de complexité de calcul qu'en occupation mémoire. En conséquence, ces méthodes ne semblent pas indiquées dans le cadre d'applications embarquées sur des terminaux dont les ressources en mémoire et en puissance de calcul sont limitées, dont les caméras ont une faible résolution en mode prévisualisation. Les méthodes directes calculent le mouvement à partir des intensités de l'image. Le calcul du mouvement dense est un problème sous-déterminé qui nécessite l'ajout d'une contrainte supplémentaire. Par exemple, l'estimation d'un champ de déplacement dense s'effectue à l'aide d'un a priori de régularité comme dans Horn et Schunck, Determining Optical Flow, 1981, ou d'une contrainte d'uniformité locale comme dans Lucas et Kanade, An Iterative Image Registration Technique with an Application to Stereo Vision, 1981. En cherchant un mouvement décrit à l'aide d'un modèle paramétrique global, comme c'est décrit dans Bergen et al, Hierarchical model-based motion estimation, 1992, nous introduisons une contrainte suffisante sur le champ de déplacement. Pour calculer le mouvement entre deux images, on cherche les paramètres du modèle de mouvement qui minimisent un critère donné. Ce critère est le plus souvent un critère de type moindres carrés, et se calcule globalement sur l'ensemble des pixels de l'image. Il est également possible de généraliser ce critère à l'aide d'une norme robuste de manière similaire à celle décrite dans Odobez et Bouthemy, Robust Multiresolution Estimation of Parametric Motion Models, 1995. Cependant, la minimisation d'un tel critère devient itérative et lourde en terme de coût de calcul. Il est connu que les techniques de calcul directes ne permettent pas d'estimer des mouvements de fortes amplitudes et cela malgré l'emploi de techniques multiéchelles comme dans Burt et Adelson, The laplacian pyramid as a compact image code, 1983. Pour remédier à ces inconvénients et ainsi réduire le temps de calcul et calculer des mouvements apparents de grande amplitude, le procédé selon l'invention propose de prétraiter les images en les réduisant d'un facteur f prédéterminé. Comme expliqué plus haut, en raison des changements fréquents et imprévisibles des conditions d'éclairement de la scène et du contrôle automatique de la balance des blancs de la caméra, les intensités de couleur des textures enregistrées dans les images varient dans les images successives. Or les méthodes directes basées sur les différences d'intensités des images y sont très sensibles et peuvent alors fournir des résultats approximatifs ou même aberrants. Pour remédier à cet inconvénient, le procédé selon l'invention comprend un prétraitement des images par égalisation d'histogramme pour se ramener à une suite d'images dont les niveaux d'intensités sont alors normalisés. De plus, les images acquises en mode économique par la caméra sont généralement de faible résolution et bruitées. Pour supprimer cet inconvénient, l'invention propose de les prétraiter en réduisant le nombre de niveaux de représentation des intensités de couleurs. Il est connu que les techniques multi-échelles posent le problème délicat de la propagation de l'information du mouvement d'une échelle à l'autre. Cependant, ces méthodes calculent un mouvement précis lorsqu'elles sont bien initialisées. Le procédé selon l'invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient en effectuant le calcul du mouvement apparent à l'aide de deux images successives éventuellement prétraitées comme suit: On réduit les deux images d'un facteur f On calcule le mouvement grossier à l'aide des images précédemment réduites et on le multiplie par le facteur f On calcule une image recalée à l'aide d'une première image non réduite et du. mouvement grossier On calcule le mouvement résiduel à l'aide de l'image recalée et de la 30 seconde image non réduite On calcule le mouvement apparent par addition du mouvement grossier et du mouvement résiduel. Le procédé selon l'invention propose que le calcul d'un mouvement apparent de translation m s'effectue à l'aide de deux images Il et I2, et comprend les étapes suivantes: le calcul d'un vecteur dont les composantes sont des sommes de produits des dérivées spatiales d'une première image par les différences d'intensité des deux images; le calcul d'une matrice dont les coefficients sont des sommes de produits des dérivées spatiales d'une première image entre elles; le calcul du déterminant et des cofacteurs de la matrice précédemment calculée; le calcul des composantes du mouvement à l'aide du vecteur, du déterminant et des cofacteurs précédemment calculés. En raison de la dégradation des images transmises par la caméra en mode d'acquisition économique, le calcul peut fournir un mouvement apparent qui est corrompu par du bruit, ou bien qui peut présenter des valeurs aberrantes. Avantageusement, le filtrage du mouvement apparent pourra alors consister à annuler chacune de ses composantes si celle-ci est, en valeur absolue, inférieure à un seuil prédéterminé et, dans les autres cas, à la diminuer ou à l'augmenter de ce même seuil. Un exemple non limitatif d'un tel filtrage, dans le cas de la translation, est donné par la formule suivante: m'= (ml',m2') = (sign(mi).max(0,1 mij-s) , sign(m2).max(0,I m21s)). Avantageusement, pour filtrer les résultats aberrants du calcul du mouvement, le filtrage pourra consister à imposer une borne supérieure et une borne inférieure pour chacune de ses composantes. Avantageusement, le déplacement des éléments graphiques ou le réglage du niveau sonore ou lumineux ou de contraste, ou le défilement du fichier audio ou vidéo se fera de manière proportionnelle au mouvement apparent calculé, avec un gain éventuellement proportionnel à ce mouvement apparent. La présente invention propose également que le mouvement apparent soit interprété en commandes de l'interface graphique et/ou audio et/ou vidéo selon le contexte applicatif et/ou l'appui simultané sur une ou plusieurs touches du clavier par l'utilisateur. Les différents modes de contrôle de l'interface graphique selon l'invention concernent: le déplacement le changement d'échelle la rotation le défilement la navigation dans un menu la sélection et/ou la validation le niveau de luminosité ou de contraste Les différents modes de contrôle de l'interface audio selon l'invention concernent: le volume sonore le contraste sonore Les éléments graphiques et/ou audio et/ou vidéo pouvant être contrôlés de cette manière peuvent consister en: - une image - un texte ou un document un pointeur - une zone de sélection - un icône un menu une liste une bande sonore une vidéo -1.0- Par exemple, un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de changement d'échelle par zoom avant, et comme une commande de changement d'échelle par zoom arrière dans la direction opposée. De même, un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de déplacement d'élément graphique et/ou audio et/ou vidéo dans la même direction ou dans la direction opposée. Un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de rotation d'élément graphique dans un certain sens et dans le sens contraire quand le mouvement apparent filtré est de direction opposée. Un mouvement apparent dans une certaine direction pourra être interprété comme une commande de d'augmentation du niveau sonore ou lumineux ou de contraste et de réduction du niveau sonore ou lumineux ou de contraste quand le mouvement apparent filtré est de direction opposée. Le procédé selon l'invention peut également être utilisé pour contrôler des éléments graphiques et/ou audio et/ou vidéo d'un autre terminal connecté par voie filaire ou aérienne (via Infrarouge, Bluetooth, Wifi, GSM, GPRS, UMTS, CDMA ou WCDMA ou Internet) au terminal de communication réalisant la mesure du mouvement apparent. Une application de ce procédé pourrait donc consister au contrôle du pointeur graphique d'un pc ou d'un autre terminal à partir d'un terminal de communication équipé d'une caméra intégrée. Avantageusement, le mouvement apparent pourra n'être calculé et interprété en commande utilisateur que lorsqu'une touche préalablement associée à un contrôle de l'interface est maintenue appuyée, et n'être plus ni calculé ni interprété en commande utilisateur si aucune de ces touches n'est appuyée. Le procédé selon l'invention permet également de prendre en compte d'autres entrées utilisateur en combinaison avec le mouvement apparent comme les commandes vocales, les commandes reçues d'un clavier externe ou d'un autre terminal connecté physiquement ou par Infrarouge, Bluetooth, Wifi, GSM, GPRS, UMTS, CDMA ou W-CDMA ou Internet. Il est également possible, avec cette invention de régler les niveaux et contrastes sonore et lumineux, de déclencher un son, une série de sons, le défilement d'un fichier audio ou vidéo, le défilement rapide dans un sens ou dans l'autre d'un fichier audio ou vidéo, produire des effets de superposition de sons ou d'images ou des effet de mixage de son grâce au mouvement volontaire ou involontaire de l'utilisateur de l'équipement. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 est une représentation schématique d'un système permettant le contrôle de l'interface graphique et/ou audio et/ou vidéo d'un terminal de communication à l'aide d'une caméra équipant ce même terminal; La figure 2 est une représentation schématique d'un système permettant le contrôle de l'interface graphique et/ou audio et/ou vidéo d'un ordinateur portable ou de bureau, un autre terminal de communication ou encore un quelconque dispositif relié au travers d'un réseau local ou même d'Internet, à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication. Dans l'exemple présenté sur la Figure 1, le système pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention fait intervenir un dispositif intégrant au minimum un affichage graphique (A), une unité centrale (U), une mémoire (M), une caméra (C), un clavier (T), un haut parleur (X), des moyens de communication (G) et éventuellement des interfaces filaires ou aériennes (E) avec d'autres dispositifs. Dans l'exemple présenté sur la Figure 2, le système pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention fait intervenir, en plus des éléments déjà décrits dans la Figure 1, plusieurs autres dispositifs comme un ordinateur (D) portable ou de bureau, un autre terminal de communication (P), ou encore un quelconque dispositif relié au travers d'un réseau local ou même d'Internet (I), dont l'interface graphique et/ou audio et/ou vidéo peut être ainsi contrôlée à distance
Dans le but d'effectuer le contrôle d'une interface graphique, audio et/ou vidéo, à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication, le procédé selon l'invention comprend l'acquisition et/ou la mémorisation d'une première image, l'acquisition et la mémorisation d'une nouvelle image, le calcul du mouvement apparent par mise en correspondance des deux images, l'interprétation, selon un mode de contrôle prédéterminé, du mouvement apparent, en commandes utilisateur, le stockage dans une mémoire dudit terminal des commandes utilisateur, la modification de l'affichage ou du son du terminal conformément aux commandes utilisateur et l'entrée éventuelle d'une commande de validation d'un élément ou d'une zone graphique, ou d'ouverture de menu ou de déclenchement ou de défilement d'un fichier audio ou vidéo, ou le déclenchement d'une superposition de son au-dessus d'une piste sonore, ou d'exécution d'une tâche ou application par l'utilisateur sur le terminal de communication et sa transmission éventuelle à destination d'un second terminal.
12-Revendications 1. Procédé pour le contrôle d'une interface graphique et/ou audio et/ou vidéo à l'aide d'une caméra équipant un terminal de communication, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: l'acquisition d'une première image qu'on mémorise, ou bien la mémorisation d'au moins une image déjà acquise et éventuellement pré-traitée. l'acquisition et la mémorisation d'une nouvelle image et la suppression éventuelle des images inutiles de la mémoire. le prétraitement de la nouvelle image et éventuellement de celles précédemment mémorisées. le calcul du mouvement apparent à l'aide des images prétraitées et d'une technique de mise en correspondance des images. Le filtrage du mouvement apparent en amplitude et/ou temporellement. L'interprétation, selon un mode de contrôle prédéterminé, du mouvement apparent en commandes utilisateur. Le stockage dans une mémoire dudit terminal et/ou la transmission à destination d'un second terminal, des commandes utilisateur. la modification de l'affichage et/ou du son du terminal et/ou d'un second terminal conformément aux commandes utilisateur. L'entrée éventuelle d'une commande de validation d'un élément ou d'une zone graphique, ou d'ouverture de menu, ou d'exécution d'une tâche ou application par l'utilisateur sur le terminal de communication et sa transmission éventuelle à destination d'un second terminal, ou de déclenchement et/ou de contrôle de défilement et/ou de superposition de son et/ou d'images émis par le terminal joué sur le terminal ou sur un équipement distant. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les prétraitements comprennent une réduction de l'image, et/ou une réduction du nombre des couleurs, el/ou une normalisation des niveaux d'intensité de l'image par des techniques d'égalisation d'histogramme. - 13 - 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la technique de mise en correspondance utilisée pour le calcul du mouvement apparent utilise un modèle paramétrique global. 4. Procédé selon l'une des 1 et 3, caractérisé en ce que la technique de mise en correspondance utilisée consiste à minimiser un critère quadratique formé sur la différence d'intensité entre les images. 5. Procédé selon l'une des 1, 3 et 4, caractérisé en ce que le calcul du mouvement apparent à l'aide de deux images successives éventuellement prétraitées comprend les étapes suivantes: la réduction des deux images d'un facteur f prédéterminé le calcul du mouvement grossier à l'aide des images précédemment 15 réduites et sa multiplication par le facteur f le calcul d'une image recalée à l'aide d'une première image non réduite et du mouvement grossier le calcul du mouvement résiduel à l'aide de l'image recalée et de la seconde image non réduite Le calcul du mouvement apparent en additionnant le mouvement grossier et le mouvement résiduel. 6. Procédé selon l'une des 1, 3, 4 et 5, caractérisé en ce le calcul du mouvement apparent de translation m entre deux images comprend les étape 25 suivantes: le calcul d'un vecteur dont les composantes sont des sommes de produits des dérivées spatiales d'une première image par les différences d'intensité des deux images; le calcul d'une matrice dont les coefficients sont des sommes de produits 30 des dérivées spatiales d'une première image entre elles; le calcul du déterminant et des cofacteurs de la matrice précédemment calculée; - 14 le calcul des composantes du mouvement à l'aide du vecteur, du déterminant et des cofacteurs précédemment calculés. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la technique de mise en 5 correspondance des images comprend les étapes suivantes: l'extraction des points d'intérêts l'appariement des points d'intérêts entre les images le calcul du mouvement apparent qui est cohérent avec les appariements trouvés. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que filtrage du mouvement apparent consiste à annuler chacune de ses composantes, si celle-ci est, en valeur absolue, inférieure à un seuil prédéterminé et, dans les autres cas, à la diminuer ou à l'augmenter de ce même seuil. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le filtrage du mouvement apparent limite les valeurs de chacune de ses composantes entre une borne inférieure et une borne supérieure. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le déplacement ou défilement d'éléments graphiques et/ou audio et/ou vidéo est proportionnel au mouvement apparent calculé, avec un gain éventuellement proportionnel au mouvement apparent. 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mode de contrôle de l'interface graphique et/ou audio et/ou vidéo à l'aide du mouvement apparent concerne le déplacement ou le changement d'échelle ou la rotation ou le défilement ou la navigation dans un menu ou la sélection et/ou la validation d'éléments graphiques et/ou vidéo et/ou audio ou multimédia. 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la modification de l'affichage du terminal de communication ou d'un second terminal concerne la luminosité, le volume sonore, le contraste d'affichage ou sonore, une image, une vidéo, un son ou un texte ou un document ou un pointeur ou une zone de sélection ou un icône ou un menu ou une liste. 13. Procédé selon l'une des 1 et 11, caractérisé en ce que le mode de contrôle de l'interface graphique et/ou audio et/ou vidéo est choisi par l'utilisateur grâce à l'appui sur une touche du clavier qui lui est préalablement associée. 14. Procédé selon l'une des 1, 11 et 13, caractérisé en ce que le mouvement apparent est calculé si une touche préalablement associée à un mode de contrôle de l'interface est maintenue appuyée, et n'est plus calculé ni interprété en commande utilisateur si aucune de ces touches n'est appuyée. 15. Procédé selon l'une des 1, Il, 13 et 14, caractérisé en ce que le mode de contrôle est choisi par l'utilisateur grâce à une commande vocale, une commande reçue d'un clavier externe ou d'un autre terminal connecté physiquement ou par Infrarouge, Bluetooth, Wifi, GSM, GPRS, UMTS, CDMA ou W-CDMA ou Internet. 16. Procédé selon l'une des 1, 10, 11 et 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande de changement d'échelle par zoom avant, et comme une commande de changement d'échelle par zoom arrière dans la direction opposée. 17. Procédé selon l'une des 1, 10, 11 et 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande de déplacement ou de défilement d'élément graphique et/ou audio et/ou vidéo dans la même direction ou dans la direction opposée. 18. Procédé selon l'une des 1, 10, 11 et 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande de rotation d'élément graphique dans un certain sens et dans le sens contraire au cas où le mouvement apparent filtré est dans la direction opposée. -1.6- 19. Procédé selon l'une des 1, 10, 11 et 12, caractérisé en ce qu'un mouvement apparent dans une certaine direction est interprété comme une commande d'augmentation d'un niveau ou d'un contraste sonore ou lumineux et comme une commande de réduction d'un niveau ou d'un contraste sonore ou lumineux au cas où le mouvement apparent filtré est dans la direction opposée.
G,H
G06,H04
G06F,H04N,H04Q
G06F 3,H04N 5,H04Q 7
G06F 3/033,H04N 5/225,H04Q 7/32
FR2897502
A1
CIBLE, INSTALLATION DE NEUTRONTHERAPIE ET PROCEDE DE PRODUCTION DE NEUTRONS.
20,070,817
La présente invention concerne une cible de production d'un faisceau émergent de neutrons à partir d'un faisceau incident de particules chargées, notamment des protons, une installation de production de neutrons à des fins notamment de traitement des tumeurs par neutronthérapie ainsi qu'un procédé de production de neutrons à diriger vers un volume cible. L'article concernant la radiothérapie intitulé Du radium aux accélérateurs linéaires et ions lourds dans le traitement du cancer : apport de l' UCL par André Wambersie en mai 2001, donne un aperçu de la neutronthérapie et de la protonthérapie. Dans le domaine de la radiothérapie, il est connu sous le nom d'Intensity Modulated Radiation Therapy (IMRT) d'adapter la dose de radiation à la forme tridimensionnelle de la tumeur, en modulant l'intensité du faisceau incident en fonction de l'angle d'incidence dans le but de diriger une plus grande dose de radiation vers la tumeur tout en minimisant l'exposition aux rayons des tissus sains environnants. Les neutrons présentent des propriétés radiobiologiques intéressantes mais sont 15 relativement peu utilisés actuellement, faute de disposer d'installations adaptées à traiter une grande diversité de tumeurs. Les installations de neutronthérapie existantes produisent le flux de neutrons à partir d'un faisceau de protons H+ dirigé vers une cible de béryllium d'épaisseur constante. Un collimateur placé derrière la cible permet de donner au faisceau de neutrons la section 20 souhaitée. L'article MEDICYC: A 60 MeV Proton Cyclotron associated with a new target design for neutron therapy par Pierre Mandrillon et al., divulgue l'utilisation comme matériau neutrogène de deutérure de lithium au lieu de béryllium. Une série de disques de deutérure de lithium sont disposés sur le trajet du faisceau de protons, étant 25 refroidis par une circulation forcée d'hélium. Les protons n'ayant pas réagi sont déviés par un aimant et dirigés vers un collecteur en carbone. Il existe un besoin pour perfectionner encore les installations de neutronthérapie afin de délivrer une dose adéquate au volume cible tout en épargnant au maximum les tissus sains environnants, et ceci dans un laps de temps relativement 30 confortable pour le patient. L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, une cible de production d'un faisceau émergent de neutrons à partir d'un faisceau incident de particules chargées, comportant : - un matériau neutrogène, -un système d'actionnement permettant de faire varier, en réponse à la réception d'un signal de commande, l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident. Grâce à l'invention, l'énergie et l'intensité du flux de neutrons du faisceau émergent, qui sont notamment fonction de l'épaisseur de matériau neutrogène traversée par le faisceau incident et de l'énergie et de l'intensité de celui-ci, peuvent être plus facilement modulées afin d'être adaptées au volume cible à traiter et à sa localisation dans le corps. Il devient par exemple possible avec l'invention d'adapter rapidement l'épaisseur de matériau neutrogène à l'intensité et à l'énergie du faisceau incident afin d'optimiser la production de neutrons ayant l'énergie adaptée à la destruction de cellules cancéreuses à une profondeur donnée. L'invention peut permettre de faire varier l'énergie des neutrons en fonction de leur incidence relativement au volume cible et d'effectuer un balayage angulaire autour du volume cible avec une énergie adaptée à chaque angle d'incidence. Les particules chargées du faisceau incident peuvent être des protons ou d'autres particules, par exemple. Le système d'actionnement peut comporter, par exemple, un système hydraulique, pneumatique, électromécanique ou autre, commandable à distance. Le ou les blocs sont par exemple solidaires de vérins qui permettent de les placer ou non sur le trajet du faisceau incident, avec l'orientation voulue, le cas échéant. La cible peut comporter au moins deux blocs de matériau neutrogène, qui sont par exemple sélectivement placés sur le trajet du faisceau incident par le système d'actionnement, ou bien un unique bloc de matériau neutrogène présentant une forme permettant, lorsque déplacé par rapport au faisceau incident, par exemple en rotation et/ou en translation, de faire varier l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident. Il peut s'agir d'une forme prismatique, d'une rampe hélicoïdale ou de marches d'escalier, par exemple. Le ou les blocs de matériau neutrogène peuvent être accolés ou non. La présence de plusieurs blocs non accolés peut faciliter leur refroidissement, par circulation entre eux d'un fluide tel que de l'hélium, par exemple. Le nombre de blocs peut être supérieur ou égal à 5, afin de permettre une 5 modulation suffisamment fine de l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident, mieux supérieur ou égal à 10. Les blocs peuvent être de même épaisseur ou avoir des épaisseurs variant selon une loi non linéaire, afin de permettre d'avoir une variation de l'épaisseur opposée au faisceau incident qui ne dépend pas de façon linéaire du nombre de blocs interposés. 10 Chaque bloc peut luimême présenter une épaisseur non constante, le cas échéant, notamment une épaisseur variant selon une loi linéaire ou par paliers. Cela peut permettre, par exemple en poussant plus ou moins un tel bloc sur le trajet du faisceau, de faire varier l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau. Le matériau neutrogène peut comporter du béryllium, par exemple. 15 La cible peut comporter des moyens de production d'un champ magnétique, par exemple au moins un aimant permanent, agencé pour produire un champ magnétique sur le trajet du faisceau après la traversée du matériau neutrogène, afin de dévier les particules chargées qui auraient traversé le matériau neutrogène sans réagir. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une installation 20 de production de neutrons, comportant : - une cible telle que définie plus haut, et - un accélérateur de particules agencé pour produire le faisceau incident de particules chargées. Grâce à une telle installation, le flux de neutrons du faisceau émergent peut être 25 modulé en intensité et/ou en énergie en faisant varier l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident. L'installation peut par ailleurs avantageusement comporter un système de contrôle de l'intensité du faisceau incident, afin de permettre de moduler l'intensité et/ou l'énergie de celui-ci. Cela peut permettre de moduler l'intensité et/ou l'énergie du faisceau 30 incident de façon à optimiser la production de neutrons avec une énergie prédéfinie, pour une épaisseur donnée de matériau neutrogène. La modulation de l'intensité et/ou de l'énergie du faisceau incident peut s'effectuer par exemple en fonction de l'angle d'incidence du faisceau émergent de neutrons relativement au volume cible.La cible peut être agencée pour recevoir le signal de commande précité du système de contrôle de l'intensité du faisceau incident. Ainsi, l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident peut être asservie à l'intensité et/ou à l'énergie de celui-ci. Le système de contrôle de l'intensité du faisceau incident peut comporter par exemple au moins : - un actionneur pour agir sur les particules chargées avant leur accélération dans l'accélérateur, - un capteur agencé pour délivrer une information représentative de l'intensité du faisceau de particules accélérées par l'accélérateur, et - un dispositif de contrôle programmable agencé pour agir sur l'actionneur en fonction de l'information délivrée par le capteur et d'une loi de commande programmée de l'intensité du faisceau de particules accélérées dans le temps, de manière à ce que l'intensité du faisceau incident délivré par l'accélérateur respecte la loi de commande programmée. Le système de contrôle de l'intensité peut être par exemple tel que décrit dans la demande internationale WO 03/092340. L'installation peut comporter un support de réception d'un patient à traiter et un système d'orientation du faisceau émergent de neutrons par rapport au patient. L'installation peut par exemple comporter une tête isocentrique portant la cible. La tête isocentrique peut être configurée pour orienter le faisceau émergent vers le patient selon différents angles d'incidence, relativement au volume cible à traiter. L'installation peut comporter un collimateur, lequel est par exemple configuré pour adapter la section du faisceau émergent de neutrons au volume cible rencontrée par celui-ci. Le collimateur peut par exemple être à lames, de façon connue en soi. Le collimateur peut être agencé pour permettre de modifier l'ouverture d'interception des neutrons de façon programmable et variable en fonction de l'angle d'incidence relativement au volume cible. Le collimateur peut ainsi comporter des moyens d'entraînement individuel de chacune des lames. Un exemple de collimateur à lames est donné dans WO 00/13189. L'installation peut comporter un système de calcul permettant de déterminer l'intensité et/ou l'énergie des neutrons à produire en fonction d'une part d'au moins une information relative au volume cible, notamment sa localisation dans le corps, et d'autre part de l'angle d'incidence sur le volume cible et/ou la profondeur du volume cible dans la direction d'incidence du faisceau de neutrons. Le système de calcul peut par exemple générer des données utiles pour commander la cible et/ou l'accélérateur et/ou le collimateur en fonction au moins de l'angle d'incidence relativement au volume cible et/ou de la profondeur du volume cible. Le système de calcul peut par exemple générer la loi de commande précitée de l'intensité du faisceau de particules chargées délivré par l'accélérateur et/ou générer le signal de commande à destination de la cible. Le système de calcul peut comporter un calculateur tel qu'un micro-ordinateur qui peut constituer tout ou partie du dispositif de contrôle programmable précité. Le système de contrôle peut être agencé pour recevoir de la tête isocentrique des informations relatives à son positionnement par rapport au patient, notamment afin de connaître l'angle d'incidence sur le volume cible et/ou la profondeur de celui-ci. Le déplacement de la tête isocentrique peut être commandé par le système de contrôle. L'installation peut comporter un système d'acquisition de données 3D du volume cible à traiter. Ces données 3D proviennent par exemple d'une imagerie volumique du patient, par RMN ou tomographie par rayons X ou toute autre technique d'imagerie, et sont par exemple stockées sur un support informatique lisible par le système de calcul ou accessible par celui-ci. L'accélérateur de particules peut comporter un cyclotron, par exemple un cyclotron isochrone compact, supraconducteur ou non. L'installation peut comporter un système de détection des mouvements du patient lors d'une séance de traitement, notamment ceux dus à la respiration et pouvant 30 affecter la localisation du volume cible. Le système de contrôle de l'intensité peut être configuré pour moduler en temps réel l'intensité du faisceau de particules chargées et/ou l'épaisseur de matériau neutrogène en fonction des mouvements détectés. L'installation peut comporter un éplucheur électronique exposé au faisceau de particules dans l'accélérateur, de manière à extraire les particules et former le faisceau incident. L'éplucheur peut se présenter sous forme solide et peut par exemple comporter une mince feuille de carbone. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de production de neutrons à diriger vers un volume cible, comportant les étapes consistant à : - générer un faisceau incident de particules chargées accélérées et le diriger vers une cible comportant un matériau neutrogène de façon à générer un faisceau émergent de neutrons, - faire varier l'épaisseur du matériau neutrogène traversée par le faisceau incident en fonction au moins d'un angle d'incidence du faisceau émergent sur le volume cible et/ou de la profondeur de celui-ci, c'est-à-dire de l'épaisseur de matière à traverser avant d'atteindre le volume cible. Cela peut permettre d'adapter la distribution de la dose à la profondeur des cellules à détruire dans le corps. Le procédé peut en outre comporter l'étape consistant à faire varier l'intensité 20 du faisceau incident en fonction de l'angle d'incidence du faisceau émergent sur le volume cible et/ou de la profondeur du volume cible. Le procédé peut encore comporter l'étape consistant à faire varier l'ouverture d'interception du faisceau émergent par un collimateur en fonction de l'angle d'incidence sur le volume cible. 25 Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, au moins deux faisceaux de neutrons sont générés avec des angles d'incidence séparés d'au moins 10 , mieux d'au moins 60 . Au moins trois, mieux cinq, encore mieux dix, faisceaux émergents de neutrons peuvent être successivement générés avec des angles d'incidence différents. Pour au moins deux de ces faisceaux, les épaisseurs de matériau neutrogène 30 traversées peuvent être différentes, pour tenir compte notamment des distances différentes à parcourir dans les tissus avant d'atteindre le volume cible. Lors d'un changement de l'angle d'incidence, le faisceau peut être arrêté, par exemple grâce au système de contrôle de l'intensité. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique et partielle d'une installation de neutronthérapie selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique d'un détail de la figure 1 relatif à la cible, - la figure 3 illustre de manière schématique la production de neutrons par le matériau neutrogène, - la figure 4 représente de manière schématique le volume cible pour divers angles d'incidence du faisceau émergent sur celui-ci, - les figures 5 et 6 représentent de manière schématique des exemples de 15 formes pour un bloc de matériau neutrogène, et - la figure 7 illustre de manière schématique le fonctionnement de différents éléments de l'installation de la figure 1. On a représenté sur les figures 1, 2 et 7 une installation 1 de neutronthérapie comportant un accélérateur 2 et une tête isocentrique 3 configurée pour orienter un 20 faisceau de particules accélérées vers un volume cible T au sein d'un patient P, selon différents angles d'incidence 0 souhaités relativement à celui-ci. L'installation 1 comporte des dispositifs 4 de déviation et/ou de guidage du faisceau incident de particules chargées issu de l'accélérateur 2 vers la tête isocentrique 3. Dans l'exemple illustré, l'accélérateur 2 est un cyclotron du type isochrone 25 compact, qui peut être supraconducteur ou non. Tout autre type d'accélérateur, par exemple linéaire ou synchrocyclotron, peut être utilisé. L'accélérateur 2 peut être apte à fournir un faisceau incident de particules chargées, par exemple de protons, d'énergie supérieure à 65 MeV. La tête isocentrique 3 porte une cible 5 et un collimateur 6. Ce dernier peut être 30 à plusieurs lames, actionnées individuellement en réponse à un signal de commande w. On peut, grâce à la tête isocentrique 3, modifier l'angle d'incidence 0 du faisceau émergent de neutrons sur le volume cible T, par rapport à la verticale X ou à toute autre direction de référence. L'angle 0 est mesuré autour de l'axe longitudinal du patient, par exemple. A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 4 trois angles d'incidence différents 01, 02 et 03 du faisceau de neutrons. La cible 5 peut comporter un ou plusieurs blocs 11 de matériau neutrogène pouvant se superposer. Le nombre de blocs 11 est par exemple compris entre 1 et 10. Les particules chargées sont par exemple des protons H+ et le matériau neutrogène peut être du béryllium. La cible 5 comporte en outre, comme illustré à la figure 7, un système d'actionnement 12 des blocs 11 afin de déplacer ceux-ci et faire varier le nombre de blocs 11 placés sur le trajet du faisceau incident et donc l'épaisseur de matériau neutrogène qui est traversée par celui-ci, en réponse à la réception d'un signal de commande s. Ce système d'actionnement 12 peut comporter des vérins pneumatiques, hydrauliques ou électriques, non représentés de façon détaillée dans un souci de clarté du dessin. Chacun des blocs 11 peut présenter une forme de disque ou une forme autre, par exemple une forme de plaque ayant un contour non circulaire. Chaque bloc 11 peut présenter une épaisseur constante ou non constante, qui peut varier de façon linéaire ou non. Chaque bloc 11 présente par exemple une forme de prisme, comme illustré à la figure 5, ou comporte des marches, comme illustré à la figure 6. Lorsqu'un bloc 11 présente une épaisseur non constante, il peut être mis en place sur le trajet du faisceau incident de particules par une translation par exemple, et selon qu'il est poussé plus ou moins, l'épaisseur opposée au faisceau varie. On peut également obtenir une variation de l'épaisseur de matériau neutrogène traversée avec un bloc 11 unique d'épaisseur constante en faisant pivoter sur lui-même ce bloc. Le cas échéant, on peut réaliser la cible 5 avec plusieurs blocs 11 de matériau neutrogène qui peuvent être placés ou non sur le trajet du faisceau de particules incident par un mouvement de translation, et l'on peut en outre faire pivoter au moins l'un des blocs 11 de façon à modifier encore l'épaisseur du matériau neutrogène interceptant le faisceau incident. La cible 5 comporte, dans l'exemple illustré, des moyens 15 de production d'un champ magnétique comportant, dans l'exemple illustré, un aimant permanent disposé en aval du matériau neutrogène sur le trajet du faisceau émergent. Cela permet d'éliminer en les dirigeant vers un collecteur en carbone par exemple les particules chargées n'ayant pas réagi avec le matériau neutrogène. L'installation 1 comporte dans l'exemple considéré une source 40 pour générer les ions à accélérer, par exemple des ions if. Un actionneur 30 est installé en amont de l'accélérateur 2 pour agir sur l'intensité du faisceau à accélérer, en réponse à un signal de commande v. Un éplucheur électronique 7, comportant par exemple une mince feuille de carbone, est disposé sur le trajet du faisceau de particules accélérées à l'intérieur de l'accélérateur 2, de manière à permettre son extraction. L'intensité du faisceau de particules accélérées dans l'accélérateur 2 peut être mesurée grâce à l'éplucheur électronique 7. L'installation comporte un système de contrôle de son fonctionnement. Ce système de contrôle peut être formé par plusieurs appareils ou par un seul, et être présent entièrement sur le site ou au moins partiellement délocalisé. Il peut inclure un système de calcul comportant un ou plusieurs calculateurs, par exemple un micro-ordinateur. Dans l'exemple illustré, le système de contrôle comporte un dispositif de contrôle programmable 35 agencé pour envoyer le signal de commande v à l'actionneur 30, de manière à ce que l'intensité du faisceau incident délivré par l'accélérateur respecte une loi de commande prédéfinie. L'installation 1 peut comporter un système d'acquisition de données 3D relatives au volume cible T, permettant de calculer pour chaque angle d'incidence 0, la profondeur h du volume cible T dans la direction d'incidence du faisceau, l'intensité du faisceau incident, l'épaisseur de matériau neutrogène et la forme à donner au faisceau de neutrons. Le dispositif de contrôle 35 peut recevoir des informations relatives au volume cible T, notamment la forme 3D de celui-ci et sa localisation dans le corps du patient. Le dispositif de contrôle 35 peut générer les signaux de commande s et w envoyés respectivement à la cible 5 et au collimateur 6, pour un angle d'incidence 0 donné, en fonction des données 3D relatives au volume cible. Le déplacement de la tête isocentrique 3 peut être commandé par le dispositif de contrôle 35, lequel est par exemple programmé pour que l'installation délivre plusieurs faisceaux de neutrons à diverses incidences O. Le dispositif de contrôle programmable 35 peut faire varier l'intensité du faisceau incident et l'épaisseur de matériau neutrogène traversée par le faisceau incident de manière correspondante, le flux de neutrons du faisceau émergeant étant fonction à la fois de l'intensité du faisceau incident et de l'épaisseur de matériau neutrogène traversée, afin d'avoir une distribution de dose en fonction de la profondeur optimale pour un angle d'incidence donné O. L'installation peut en outre comporter un système de détection, non représenté, des mouvements du patient. Dans ce cas, le dispositif de contrôle 35 peut être également configuré pour moduler l'intensité et/ou l'énergie en fonction des mouvements du volume cible ou pour déclencher l'émission du faisceau seulement lorsque le positionnement du volume cible est correct. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. L'invention a ainsi des applications non médicales, telles que par exemple le contrôle des matériaux. On peut remplacer l'accélérateur 2 par un ensemble d'au moins deux accélérateurs, l'un accélérant les particules pré-accélérées par l'autre. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne une cible de production d'un faisceau émergent de neutrons à partir d'un faisceau incident de particules chargées (p), comportant un matériau neutrogène, un système d'actionnement permettant de faire varier, en réponse à la réception d'un signal de commande, l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident.
1. Cible (5) de production d'un faisceau émergent de neutrons (n) à partir d'un faisceau incident de particules chargées (p), comportant : - un matériau neutrogène (11), - un système d'actionnement (12) permettant de faire varier, en réponse à la réception d'un signal de commande (s), l'épaisseur de matériau neutrogène opposée au faisceau incident. 2. Cible selon la 1, comportant au moins deux blocs (11) de 10 matériau neutrogène. 3. Cible selon la 1, comportant un unique bloc (11) de matériau neutrogène. 4. Cible selon l'une quelconque des précédentes, le matériau neutrogène comportant du béryllium. 15 5. Cible selon l'une quelconque des précédentes, comportant des moyens (15) de production d'un champ magnétique agencés pour produire un champ magnétique sur le trajet du faisceau émergent après le passage au travers du matériau neutrogène, notamment au moins un aimant permanent. 6. Installation (1) de production de neutrons, comportant : 20 - une cible (5) telle que définie dans l'une quelconque des précédentes, et - un accélérateur (2) agencé pour produire le faisceau incident de particules chargées. 7. Installation selon la 6, comportant un système de contrôle de 25 l'intensité du faisceau incident. 8. Installation selon l'une des 6 et 7, comportant un support de réception d'un patient (P) à traiter et un système d'orientation du faisceau émergent de neutrons par rapport au patient (P). 9. Installation selon l'une quelconque des 6 à 8, comportant 30 une tête isocentrique (3) portant la cible (5). 10. Installation selon l'une quelconque des 6 à 9, comportant un collimateur (6), notamment un collimateur à lames. 11. Installation selon l'une quelconque des 6 à 10, comportant un système de calcul de l'intensité du faisceau incident en fonction au moins de l'angle d'incidence (0) sur le volume cible (T) et/ou de la profondeur (h) du volume cible. 12. Installation selon l'une quelconque des 6 à 11, comportant un système d'acquisition de données 3D relatives à un volume cible à traiter chez le patient. 13. Installation selon l'une quelconque des 6 à 12, l'accélérateur (2) comportant un cyclotron. 14. Installation selon l'une quelconque des 7 à 13, le système 10 de contrôle de l'intensité comportant : - un actionneur (30) pour agir sur les particules avant leur accélération dans l'accélérateur, - au moins un capteur (7) agencé pour délivrer une information représentative de l'intensité du faisceau de particules accélérées par l'accélérateur, et 15 - un dispositif de contrôle programmable (35) apte à agir sur l'actionneur (30) en fonction de l'information délivrée par le capteur et d'une loi de commande programmée de l'intensité du faisceau de particules accélérées dans le temps, de manière à ce que l'intensité du faisceau incident délivré par l'accélérateur respecte la loi de commande programmée. 20 15. Installation selon l'une quelconque des 6 à 14, comportant un système de détection de mouvements du patient, le système de contrôle de l'intensité étant configuré pour moduler l'intensité en fonction des mouvements du patient affectant le positionnement du volume cible. 16. Procédé de production de neutrons à diriger vers un volume cible (T), 25 comportant les étapes consistant à - générer un faisceau incident de particules chargées accélérées et le diriger vers une cible (5) comportant un matériau neutrogène, de façon à générer un faisceau émergent de neutrons, - faire varier l'épaisseur du matériau neutrogène traversée par le faisceau 30 incident en fonction au moins d'un angle d'incidence (0) du faisceau émergent sur le volume cible et/ou de la profondeur du volume cible (T). 17. Procédé selon la 16, comportant l'étape consistant à faire varier l'intensité du faisceau incident en fonction de l'angle d'incidence (0) du faisceau émergent sur le volume cible et/ou de la profondeur du volume cible (T).
H,A
H05,A61
H05H,A61N
H05H 3,A61N 5,H05H 13
H05H 3/06,A61N 5/01,A61N 5/10,H05H 13/00
FR2899600
A1
INHIBITEURS CONDITIONNELS TENSIOACTIFS POUR LE DEPOT ELECTROLYTIQUE DU CUIVRE SUR UNE SURFACE
20,071,012
La présente invention concerne une nouvelle famille d'additifs pour les bains de dépôt électrolytique du cuivre. Plus spécifiquement, la présente invention concerne une nouvelle famille d'inhibiteurs tensioactifs pour des bains de dépôt électrolytique du cuivre utilisés dans la fabrication de dépôts de cuivre lisses et brillants et dans la fabrication des interconnexions en cuivre en microélectronique. Chaque dépôt électrolytique de cuivre doit présenter des propriétés spécifiques propres à son utilisation. Pour tenter d'obtenir ces propriétés spécifiques, on ajoute en général à l'électrolyte plusieurs composés minéraux ou organiques qui constituent les composés dits mineurs de l'électrolyte et qui sont souvent qualifiés d'additifs. Pour obtenir un dépôt électrolytique de cuivre lisse et brillant sur une surface comportant par exemple initialement des rayures, on a trouvé empiriquement qu'il fallait ajouter à l'électrolyte une combinaison d'additifs telle que par exemple, un accélérateur associé à un inhibiteur et un brillanteur. Cette combinaison d'additifs favorise un dépôt du cuivre qui s'accélère à partir du fond des concavités de taille micronique et submicronique de la surface, telles que les parties concaves des rugosités, les rayures, ou les micro- tranchées, ce qui permet de les combler préférentiellement. Dans le même temps ces additifs ralentissent le dépôt du cuivre sur les parties convexes de la surface. La combinaison de ces deux effets permet finalement d'obtenir des dépôts électrolytiques de cuivre lisses. Ce résultat a été expliqué par le fait que lorsqu'un accélérateur du dépôt est chimisorbé à la surface du cuivre, sa concentration de surface augmente lorsque cette surface se restreint rapidement, comme c'est le cas lors du comblement d'une concavité, et que au contraire, la concentration de surface de cet accélérateur diminue lorsque cette surface augmente, comme c'est le cas lors du dépôt sur une micro- structure convexe (J. Osterwald und J. Schulz- Harder, Galvanotechnik, 1975, vol. 66, 360 ; J.Osterwald, Oberflache- Surface, 1976, vol. 17, 89) La fabrication d'interconnexions en microélectronique comporte également le comblement de concavités submicroniques, en forme par exemple de tranchées, par dépôt électrolytique de cuivre. Ce comblement ne doit laisser aucun espace vide dans les concavités. Un tel résultat a déjà été obtenu par un dépôt de cuivre qui s'accélère à partir du fond des concavités. L'obtention d'un dépôt électrolytique de cuivre lisse, d'une part, et le comblement de concavités submicroniques par dépôt électrolytique de cuivre, d'autre part, posent donc le même problème technique comme il a été déjà été établi (T.P. Moffat et al. IBM J. RES & DEV. 2005, 49, (1) 19-36; G.B. McFadden et al. Journal of The Electrochemical Society 2003,150, C591- C599) De fait, pour fabriquer des interconnexions en microélectronique par comblement de tranchées submicroniques, on a mis en oeuvre des combinaisons d'additifs qui étaient antérieurement connues pour permettre l'obtention de dépôts électrolytiques de cuivre lisses. Pour obtenir une vitesse de dépôt du cuivre qui augmente à partir du fond de tranchées submicroniques, on a ainsi proposé d'utiliser par exemple l'association connue depuis longtemps de polyalkylèneglycols, qui sont des inhibiteurs en présence d'ions chlorure, c'est-à-dire qu'ils augmentent la surtension au dépôt du cuivre, avec des thiols portant une fonction acide sulfonique ou des disulfures portant deux fonctions acide sulfonique, qui sont des accélérateurs, c'est-à-dire qu'ils diminuent la surtension au dépôt du cuivre. Cette combinaison d'additifs présente l'inconvénient de comporter obligatoirement des ions chlorure à une concentration généralement de l'ordre de 10-3 à 10-2 mole/litre. Or, en présence d'ions chlorure, la surface du cuivre et les ions Cul+ réagissent pour former du 2 chlorure cuivreux par une réaction de dismutation (W-P Dow et al. Journal of The Electrochemical Society, 2005, 152 C67- C76) Cette réaction de dismutation qui consomme le cuivre déjà déposé peut faire disparaître en partie la couche initiale de cuivre lorsque cette couche initiale est une couche d'amorçage de cuivre mince et divisée, obtenue par dépôt de cuivre en phase vapeur, ou encore en modifier les propriétés de surface. Cette combinaison d'additifs présente également l'inconvénient de donner lieu à des électrolytes qui ne mouillent pas parfaitement et instantanément la surface initiale du cuivre. Il serait donc souhaitable de disposer de nouvelles compositions de bains de dépôt électrolytique du cuivre dépourvues d'ions chlorure, qui permettent de mouiller instantanément la surface du cuivre, puis de combler préférentiellement les rayures et les concavités submicroniques présentes à la surface. Plus généralement, les additifs connus pour donner réellement lieu à une activité utile dans les bains de dépôt électrolytique du cuivre en milieu acide forment en fait un petit nombre de familles connues depuis longtemps, telles que par exemple les polyéthers, les thiols ou les disulfures portant des fonctions acide sulfonique ainsi que les hétérocycles azotés phénaziniques tels que le Janus Green B. Il serait donc très souhaitable de disposer de nouvelles familles d'additifs actifs pour les bains de dépôt électrolytique du cuivre, de manière par exemple à pouvoir accroître le nombre de combinaisons d'additifs lorsque l'on cherche à obtenir un dépôt électrolytique de cuivre présentant des propriétés optimales pour une application particulière. La présente invention concerne la découverte des propriétés inhibitrices du dépôt électrolytique du cuivre, et des propriétés tensioactives à l'interface cuivre- électrolyte d'une famille d'oligomères, les sels de poly (alkylène- biguanide) La présente invention concerne également des bains de dépôt électrolytique du cuivre dépourvus d'ions chlorure, comprenant des sels de poly (alkylène- biguanide) La présente invention concerne également des procédés de dépôt électrolytique du cuivre mettant en oeuvre des bains comprenant des sels de poly (alkylène- biguanide) La présente invention concerne également des dépôts électrolytiques de cuivre lisses et des interconnexions obtenus à partir de bains comprenant des sels de poly (alkylènebiguanide) Plus spécifiquement, la présente invention a pour premier objet des sels de poly (alkylènebiguanide) utilisés comme additifs dans les bains neutres ou acides de dépôt électrolytique du cuivre, caractérisés en ce que lesdits sels de poly (alkylène- biguanide) répondent à la formule générale : R-NH-C(:NH)-NH-[(CH2)P NH-C(:NH)-NH-C(:NH)-NH-]n-(CH2)p-NH2, x AH (B) dans laquelle : - p est un entier compris entre 2 et 12 45 - n est un entier compris entre 2 et 100 - R- désigne NC- ou H2N-C(:O)- - AH désigne un acide - x est compris entre (n+l) et 2(n+l) si AH est un monoacide, et entre (n+1)/2 et (n+l) si AH est diacide.40 3 Préférentiellement, la présente invention fait appel à des sels de poly (alkylènebiguanide) répondant à la formule générale (B) dans laquelle, R-= NC- , p = 4, 6, 8,10 ou 12, et n est compris entre 5 et 50. Plus préférentiellement, on met en oeuvre des sels de poly (alkylène-biguanide) répondant à la formule générale (B) dans laquelle, R-= NC- , p est égal à 6, et n est compris entre 6 et 25. Il est possible d'accroître de manière connue le nombre n de monomères dans les sels de poly (alkylène-biguanide) Par exemple, un oligomère de formule générale (B) sous forme de chlorhydrate peut être chauffé en solution dans un alcool à une température comprise entre 70 C et 150 C pour produire un oligomère de degré de condensation plus élevé par réaction entre les terminaisons amine et cyanamide. Les modes d'obtention des poly (alkylène-biguanide) et de leurs sels sont bien connus et consistent par exemple à polycondenser le chlorhydrate d'une a, w alkylène diamine avec 15 le sel de sodium du dicyanamide. La structure des sels de poly (alkylène-biguanide) en solution dépend du pH de la solution dans laquelle ils se trouvent. Leur structure comporte un proton par groupement biguanide G, soit GH+ lorsque le pH de leur solution est compris entre environ 3 et 11 et deux protons par groupement biguanide, soit GH22+ lorsque le pH de leur solution est 20 inférieur à environ 3. Préférentiellement, les sels de poly (alkylène- biguanide) sont ajoutés aux bains de dépôt électrolytique du cuivre sous forme de solutions aqueuses. Parmi les sels préférés on peut citer les sels d'acides forts oxygénés, tels que notamment, les sulfates, les hydrogénosulfates, les phosphates acides, les sulfonates, tels que le méthane sulfonate. 25 On peut transformer un sel de poly (alkylène- biguanide) en solution aqueuse en un autre sel en solution aqueuse par les procédés d'échange d'anions connus tel que par exemple l'électrodialyse, ou encore en isolant le poly (alkylène- biguanide) sous forme de sa base libre, et en formant ensuite une solution d'un nouveau sel de ladite base avec un nouvel acide. 30 Certains poly (alkylène-biguanide), sont commercialisés comme antiseptiques sous forme de solutions aqueuses neutres de leur chlorhydrate, tel que par exemple le chlorhydrate de poly (hexaméthylènebiguanide) ou PHBG. Les composés de formule générale (B) peuvent être utilisés dans les bains de dépôt électrolytique du cuivre à des teneurs comprise entre 10-7 M/1 et 10-3 M/1, de préférence 35 comprises entre 5 10-7 Mil et 10-5 M/1. Ils peuvent être utilisés de préférence conjointement avec des accélérateurs du dépôt du cuivre pris parmi les acides mercaptoalkyle sulfoniques et les acides dialkyle disulfure disulfoniques ou parmi leurs sels, tels que le mercaptopropyl sulfonate de sodium (MPS) ou le bis- sulfopropyl disulfure (SPS) Les composés de formule générale (B) peuvent être utilisés dans les bains de dépôt 40 électrolytique du cuivre neutres ou acides, de pH compris de préférence entre 3 et 0. La température de ces bains est comprise entre 0 C et 100 C, de préférence entre 20 et 80 C. La demanderesse a découvert que les composés de formule générale (B) présentaient la propriété d'inhiber le dépôt électrolytique du cuivre à des concentrations très faibles, 45 comprises par exemple entre 5 10-' mole/litre et 10-5 mole/litre comme le montrent les courbes intensité-potentiel correspondant au dépôt électrolytique du cuivre en présence de ces composés dans les exemples et sur les figures. Cette propriété inhibitrice, objet de la présente invention, peut être comparée à celle d'inhibiteurs connus comprenant un polyéthylène glycol et des ions chlorure qui est représentée sur la figure n 3. 4 Par contre, une molécule ne comportant qu'un seul groupement biguanide, tel que le chlorhydrate de N,N diméthyl biguanide n'a pas montré de propriétés inhibitrices du dépôt électrolytique du cuivre dans des bains de pH compris entre 0,5 et 4 contenant du sulfate de cuivre et de l'acide sulfurique. La présente invention a pour second objet des bains de dépôt électrolytiques du cuivre caractérisés en ce qu'ils contiennent au moins un additif de formule générale (B) Il a été montré antérieurement qu'un accélérateur de type 3-mercaptopropyl sulfonate 10 (MPS) ou di n-propyle disulfure 3,3'disulfonate (bissulfopropyl disulfure ou SPS) présent dans un bain de dépôt électrolytique du cuivre était chimisorbé sur la surface du cuivre. Par exemple, dans un bain contenant du sulfate de cuivre, de l'acide sulfurique, un polyéthylène glycol,l0-3 mole/1 d'ions chlorure et 510-5 mole/1 de SPS, il a été montré que le taux de recouvrement de la surface de cuivre par le SPS était de 5,4% à l'équilibre à 15 température ambiante, et que pour des concentrations de SPS inférieures à 5 10"5 mole/l, le taux de recouvrement de la surface de cuivre par le SPS à l'équilibre était proportionnel à la concentration du SPS en solution. Le temps requis pour combler des concavités submicroniques par dépôt électrolytique de cuivre est en général de 10 à 30 secondes ; ce temps est inférieur au temps requis pour que l'accélérateur chimisorbé à la surface du 20 cuivre s'équilibre complètement avec la solution, de sorte que sa concentration à la surface du cuivre croît transitoirement lors du comblement d'une concavité submicronique en raison de la diminution rapide de la surface de cette concavité. L'accélérateur dont la concentration de surface croît déplace alors progressivement un inhibiteur de type polyéthylène glycol + ion chlorure, et la levée de l'inhibition qui en 25 résulte induit un comblement de plus en plus rapide à partir du fond de la concavité, ce qui permet de réaliser un comblement complet sans laisser de vide (T.P. Moffat et al. The Electrochemical Society Interface, 2004, 46-52) Un inhibiteur susceptible de convenir pour combler des rayures dans la formation d'un 30 dépôt électrolytique de cuivre lisse, ou encore de convenir pour combler des concavités submicroniques dans le dépôt électrolytique du cuivre en microélectronique, doit donc présenter les propriétés et caractéristiques suivantes : - Ne pas être notablement déplacé de la surface du cuivre par un accélérateur de type MPS ou SPS en concentration faible, par exemple de 10-5 mole/1 35 - Etre effectivement déplacé de la surface du cuivre par ce même accélérateur à une concentration en solution multipliée par 4 à 10, soit par exemple comprise entre 4 10-5 mole/1 et 10.4 mole/1. Cette concentration accrue de l'accélérateur en solution est en effet alors en équilibre avec une concentration de l'accélérateur à la surface du cuivre similaire à celle qu'atteint transitoirement l'accélérateur lors du comblement rapide de rayures, ou 40 des concavités submicroniques utilisées en microélectronique. - Propriétés auxquelles s'ajoute la caractéristique de ne pas contenir d'ions chlorure. La demanderesse a montré que le mercaptopropyl sulfonate (MPS) à une concentration supérieure à 5 10-5 mole/1 lève l'inhibition du dépôt électrolytique du cuivre induite par 45 des composés de formule générale (B) aussi bien à température ambiante qu'à 70-75 C. Plus précisément, la demanderesse a montré qu'une concentration de 10-5 mole/litre de mercaptopropyl sulfonate (MPS) ne s'opposait pas à l'inhibition du dépôt électrolytique du cuivre induite par des composés de formule générale (B) alors qu'une concentration de 5 10-5 à 10' mole/1 de MPS levait cette inhibition.5 Il a été montré par exemple qu'à température ambiante, une concentration de 10-5 mole/litre de MPS accroissait en fait l'inhibition du dépôt électrolytique du cuivre induite par l'un des composés de formule générale (B) alors qu'une concentration de 5 10-5 mole/litre de MPS levait cette inhibition. 5 Le tableau n 1 établi à partir des données de l'exemple n 4 représentées sur la figure n 4 montre la surtension au dépôt du cuivre induite par l'un des composés de formule générale (B) à la concentration de 1,25 10-6 mole/1 en présence de 10-5 mole/1 de MPS à température ambiante, et la réduction de cette surtension qui résulte d'un accroissement de la concentration de l'accélérateur MPS d'un facteur 5, c'est-à-dire de 10-5 mole/1 à 5 10-5 mole/1. Tableau n 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 i (mA/cm2) 0 MPS = 10-5M rl(mV) 0 -200 -223 -231 -233 -237 -239 -240 -241 - -242 MPS = 5 10-5 M 11(mV) 0 -28 -62 -92 -110 -120 -128 -133 -138 -142 -147 A(mV) 0 172 161 139 123 117 111 107 103 - 95 20 Sur une surface de cuivre, les zones planes non creusées et les concavités sont placées électriquement en parallèle. Un électrolyte comprenant, par exemple, le composé de formule (B) de l'exemple n 4 et 10-5 moles/1 de MPS devrait donner lieu : - Pour les zones planes de la surface, à des surtensions au dépôt du cuivre 25 représentées par la première ligne du tableau n 1 selon la densité de courant imposée. - Pour les concavités de la surface, à des surtensions représentées par la première ligne du tableau n 1 au début de leur comblement, évoluant vers les surtensions représentées par la seconde ligne du tableau n 1 à la fin de leur comblement. Si la vitesse de circulation de l'électrolyte sur la surface est suffisante pour que la 30 diffusion des ions cuivre ne limite pas le processus de dépôt, la densité de courant est initialement identique sur toute la surface, y compris dans les concavités. Le tableau n 1 montre qu'avec un électrolyte comprenant un composé de formule (B) de l'exemple n 4 et 10-5 moles/1 de MPS, la répartition du courant doit se modifier au cours du comblement en faveur du fond des concavités dans lesquelles la surtension au dépôt devient plus faible du 35 fait de l'accroissement progressif de la concentration de surface de l'accélérateur. Dans des structures submicroniques en forme de tranchées, la surface de la tranchée est en général 4 à 10 fois plus élevée que la surface représentée par l'entrée de la tranchée. Les densités de courant du tableau n 1 correspondraient donc à des densités de courant rapportées à la surface géométrique occupée par la tranchée 4 à 10 fois plus élevées au 40 début du comblement. D'une manière générale, l'inhibition du dépôt électrolytique du cuivre par les composés de l'invention est une inhibition partielle, dont l'importance est conditionnée par les concentrations respectives des composés de formule générale (B) utilisés, de 45 l'accélérateur de type MPS ou SPS utilisé, ainsi que par le potentiel de l'électrode de cuivre et par la température. Plus précisément, le fait qu'une concentration de 105 mole/litre de mercaptopropyl sulfonate (MPS) ne s'oppose pas ou peu à l'inhibition partielle du dépôt électrolytique du cuivre induite par l'un des composés de formule générale (B) alors qu'une concentration15 6 de 5 10-5 à 10' mole/1 de MPS lève en grande partie cette inhibition a été observé par la demanderesse dans une large plage de potentiel d'électrode compris entre 0 et -140 mV/ Ag/AgCI à 70-75 C. Pour une concentration donnée de l'accélérateur de type MPS ou SPS, par exemple 10-5 mole/1, et une concentration donnée de l'un des composés de formule générale (B) par exemple comprise entre 5 10-' mole/1 et 2,5 10-6 mole/1, on peut choisir la vitesse de dépôt sur les parties planes de la surface en faisant varier l'intensité, ce qui fait varier le potentiel de la cathode de cuivre dans la plage de potentiel comprise entre 0 et -140 mV/Ag/AgCI à 70-75 C, le potentiel de la cathode par rapport à l'électrolyte étant d'autant plus négatif que l'intensité est plus élevée. Dans les concavités submicroniques de la surface, l'accroissement de la concentration de l'accélérateur doit se traduire par une levée progressive de l'inhibition et par une vitesse de dépôt qui s'accélère avec le comblement, et ce quel que soit le potentiel de la cathode de cuivre dans la plage de potentiel comprise entre 0 et -140 mV/Ag/AgCI. Les composés de formule générale (B) associés à un accélérateur de type mercaptopropyl sulfonate (MPS) ou sulfopropyl disulfure (SPS) présentent donc les propriétés d'inhibiteurs conditionnels requises pour donner lieu au processus de comblement accéléré à partir du fond de concavités submicroniques par suppression progressive de l'inhibition lors du comblement. Les bains de dépôt électrolytique du cuivre mettant en oeuvre des composés de formule générale (B) et un accélérateur de type mercaptopropyl sulfonate (MPS) ou sulfopropyl disulfure (SPS) présentent donc les propriétés requises pour obtenir des dépôts de cuivre lisses et brillants ou pour combler des concavités submicroniques dans la fabrication d'interconnexions en microélectronique. La présente invention a également pour objet des bains de dépôt électrolytique du cuivre susceptibles de mouiller instantanément la surface du cuivre. La demanderesse a montré que les composés de formule générale (B) sont localisés en partie à l'interface électrolyte- air et recouvrent instantanément une part importante de la surface du cuivre lors de l'immersion d'une électrode de cuivre dans l'électrolyte. L'injection d'un composé de formule générale (B) dans l'électrolyte pendant le dépôt électrolytique du cuivre à potentiel d'électrode constant se traduit par une inhibition progressive de ce dépôt. La décroissance de l'intensité en fonction du temps qui résulte de l'arrivée de l'inhibiteur de foimule générale (B) sur l'électrode permet de mesurer précisément à quelle vitesse cet inhibiteur atteint la surface de l'électrode par diffusion à partir de l'électrolyte. Par exemple, lorsqu'on injecte le composé de formule générale (B) p = 6 ; n = 8 ; R = NC- ; AH = H2SO4, le temps requis pour que l'intensité décroisse de 50% est de l'ordre de 18 secondes à température ambiante pour une quantité de cet inhibiteur injectée correspondant à une concentration de 6,25 10-mole/l, elle est de l'ordre de 8 secondes pour une quantité injectée correspondant à une concentration de 1,25 10-6 mole/1, et d'environ 2 secondes pour une quantité injectée correspondant à une concentration de 5 10-6 mole/1. En utilisant un petit fil de cuivre auxiliaire et un potentiostat, on peut faire en sorte que le potentiel d'une électrode de cuivre soit égal à un potentiel imposé par rapport à une électrode de référence dès le premier instant de son contact avec l'électrolyte. En enregistrant le courant chaque 1/200 de seconde lors de l'immersion d'une électrode de cuivre dans des électrolytes, la demanderesse a constaté que par exemple, lorsque l'électrolyte contient un inhibiteur de formule générale (B) à la concentration de 5 10-6 mole/1, le courant n'est déjà plus que de 61% de la valeur témoin qu'il a en l'absence de 7 cet inhibiteur après seulement 0,02 seconde, de 55% après 0,05 seconde, et de 52% après 0,1 seconde, puis qu'il décroît lentement jusqu'à 18% de cette valeur témoin après 20 secondes. Une quantité de l'inhibiteur de formule générale (B) permettant de diminuer de moitié la vitesse de réduction des ions cuivre s'est donc trouvée présente instantanément à la surface du cuivre lors de son immersion dans l'électrolyte, suivie de la diffusion lente d'une quantité complémentaire de cet inhibiteur. La quantité de cet inhibiteur qui s'est trouvée instantanément présente à la surface du cuivre se trouvait nécessairement déjà présente à l'interface électrolyte- air, puisque sa diffusion à partir de l'électrolyte aurait nécessité environ deux secondes. Ce résultat s'explique par le fait que les composés de formule générale (B) sont des oligomères amphiphiles, et à ce titre doués de propriétés tensioactives c'est-à-dire que ces composés présentent à l'interface de leurs solutions avec l'air un excès de concentration par rapport à leur concentration dans l'électrolyte. Lors de l'immersion d'une électrode de cuivre dans une solution aqueuse comprenant l'un des composés de formule générale (B) l'interface initial électrolyte-air qui comprend un excès de concentration de ce composé par rapport à sa concentration dans l'électrolyte, se trouve instantanément transformé en un interface électrolyte- cuivre qui comprend dès lors, sensiblement la même concentration du composé de formule générale (B) qui préexistait à l'interface électrolyte- air. Le processus de transfert instantané des composés de formule générale (B) de l'interface électrolyte- air à l'interface électrolyte- cuivre mis en évidence par la demanderesse est de nature à favoriser un mouillage instantané de la surface du cuivre par des électrolytes comprenant des composés de formule générale (B) Le caractère amphiphile des composés de formule générale (B) peut être modifié selon les règles générales connues qui décrivent les propriétés tensioactives des composés amphiphiles, notamment en modifiant par exemple la longueur de la chaîne hydrophobe (CH2)p des composés de formule générale (B) ou encore en jouant sur la concentration des sels et de l'acide présents dans l'électrolyte, ainsi que sur sa température. L'utilisation des composés de formule générale (B) comme inhibiteurs dans des bains de dépôt électrolytique du cuivre permet donc de délivrer instantanément une quantité donnée réglable de ces inhibiteurs à la surface du cuivre dès l'immersion de cette surface dans l'électrolyte. Cet apport initial instantané est suivi de l'apport d'une quantité complémentaire de ces inhibiteurs contrôlé par leur diffusion, qui peut durer de quelques secondes à quelques dizaines de secondes, selon la concentration de ces inhibiteurs dans l'électrolyte, la géométrie de la concavité à combler et la température. La présente invention a pour troisième objet des procédés de dépôt électrolytique du cuivre caractérisés en ce qu'ils mettent en oeuvre des bains contenant au moins un additif 40 de formule générale (B) Le dépôt électrolytique du cuivre à partir de bains mettant en oeuvre les molécules de formule générale (B) peut se faire par passage d'un courant continu avec une densité de courant comprise entre 0,1 et 100 mA/cm2 de cathode, de préférence comprise entre 1 et 60 mA/cm . 45 Dans un mode de réalisation préféré par la demanderesse, une tension électrique est tout d'abord établie entre l'anode préalablement immergée dans l'électrolyte et la cathode, non encore en contact avec l'électrolyte, puis la cathode et l'électrolyte, sont mis en contact. La présente invention a pour quatrième objet des dépôts électrolytiques de cuivre caractérisés en ce qu'ils ont été obtenus en mettant en oeuvre des bains contenant au moins un additif de formule générale (B) Les dépôts électrolytiques obtenus par exemple avec des bains contenant un sulfate de poly (hexaméthylène biguanide) ont un aspect lisse et brillant et sont de couleur vieux-rose. Les exemples suivants permettent d'illustrer l'invention. 10 Exemple n 1 Préparation d'une solution de sulfate de poly (hexaméthylène- biguanide) 100 grammes d'une solution commerciale à 20% de chlorhydrate de poly 15 (hexaméthylène- biguanide) comportant principalement huit groupements biguanide par molécule de polymère, sont placés dans un ballon et concentrés sous un vide de 20 mm de mercure à 50 C. Le résidu est mis en solution dans 100 ml d'éthanol absolu, puis l'éthanol est évaporé sous vide. Cette opération est répétée deux fois, puis le résidu obtenu est dissous dans le ballon avec 100 ml de méthanol anhydre et la solution obtenue est dégazée 20 à l'azote. On ajoute ensuite goutte à goutte sous agitation à cette solution 20 grammes d'une solution à 25% en poids de méthylate de sodium dans le méthanol anhydre préalablement dégazée à l'azote. La solution obtenue comportant une fine suspension de chlorure de sodium est ensuite laissée une nuit à 4 C, puis centrifugée pour éliminer le chlorure de sodium. Un titrage montre que la solution méthanolique obtenue contient 0,6 25 mole/1 de base forte, soit une concentration de 0,066 mole/1 du composé de formule (B) p = 6, n = 8 sous forme de base libre. 0,17 ml de cette solution méthanolique sont ajoutés à 10 ml d'une solution aqueuse d'acide sulfurique à 0,005 moles/l. Le méthanol est éliminé par évaporation sous vide d'environ un gramme de la solution, puis le volume de la solution est ajusté à 100 ml avec 30 de l'eau distillée. La solution obtenue contient 0,001 mole/litre de sulfate de poly (héxaméthylènebiguanide) de formule (B) p = 6 ; n = 8 ; x = 4,5 ; AH = H2SO4 qui sera désignée par l'abréviation Inl dans les exemples suivants. 35 40 Exemple n 2 Surtension au dépôt du cuivre induite par Inl 45 On utilise une cellule d'études électrochimiques constituée par une cuve de capacité 20 ml équipée d'un agitateur magnétique, d'une électrode de référence Ag/AgCl, d'une contre électrode sous la forme d'une grille de platine, et d'une électrode de travail constituée par la section polie d'un fil de cuivre de diamètre 3,1 mm entouré de téflon. Les bains de dépôt du cuivre étudiés sont dégazés par un courant d'azote avant de réaliser les mesures. 9 La cellule est reliée à un potentiostat. Le potentiel de la cathode de cuivre mesuré par rapport à l'électrode de référence est varié linéairement en fonction du temps vers les potentiels négatifs à raison de 1,66 mV/seconde, et l'intensité qui en résulte mesurée en milliampères est enregistrée. La figure n 1 montre les courbes intensité- potentiel obtenues avec les trois bains suivants : - a05d : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 - m05 : idem a05d + Inl : 1,25.10-6 mole/1 - d05 : idem a05d + Inl : 5.10-6 mole/1 - Température : ambiante La surtension au dépôt du cuivre induite par le composé Inl de l'exemple n 1 est d'environ 80 mV une concentration de 1,25 10-6 mole/1, et d'environ 140 mV pour une 15 concentration de 5 10-6 mole/1. Exemple n 3 Surtension au dépôt du cuivre induite par un chlorhydrate de poly (hexaméthylène-20 biguanide à différents pH Par dilution de la solution commerciale à 20% de chlorhydrate de poly (hexaméthylènebiguanide) comportant principalement huit groupements biguanide par molécule de polymère, on prépare une solution aqueuse comprenant 0,001 mole/1 de chlorhydrate de 25 poly (hexaméthylène-biguanide) de formule (B) p = 6 ; n = 8 ; x = 9 ; AH = HC1 désignée dans ce qui suit par l'abréviation In2. On répète le protocole d'essai décrit à l'exemple n 2 avec les quatre bains suivants : - E3: Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; In2: 5 10-6 mole/1; pH ajusté à 3 par H2SO4 30 - E2: idem E3 mais pH ajusté à 2 par H2SO4 - El: idem E3 mais pH ajusté à 1 par H2SO4 - E05: idem E3 mais pH ajusté à 0,5 par H2SO4 -Température : ambiante La figure n 2 montre les courbes intensité-potentiel obtenues 35 La surtension au dépôt du cuivre induite par une concentration de 5 10-6 mole/litre du composé In2 est d'environ 200mV. Elle est pratiquement indépendante du pH entre pH =-3 et pH=0. La surtension au dépôt du cuivre induite par les composés Inl et In2 peut être comparée à 40 la surtension induite de manière connue par le polyethylène glycol en présence d'ions chlorure. A titre de comparaison, on a appliqué le protocole de l'exemple n 2 avec les deux bains suivants : -og05 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 +PEG 3400: 88 10-6 mole/1 + CF : 10-3 mole/1 pH = 45 0,5 -og05 mps : idem og05 + mercaptopropyl sulfonate de sodium : 10-5 mole/1 Les courbes intensité- potentiel correspondantes sont représentées sur la figure n 3. Exemple n 4 Levée progressive de l'effet inhibiteur de Inl par le mercaptopropyl sulfonate (MPS) L'inhibition du dépôt du cuivre par le composé Inl de l'exemple n 1 peut être levée par des concentrations croissantes de mercaptopropyl sulfonate (MPS) comme le montre la répétition du protocole de l'exemple n 2 avec les trois bains suivants : Température : ambiante m 05 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; Inl: 1,25 10-6 mole/1; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 o05 : idem m05 + MPS: 10-5 mole/1 n05 : idem m05 + MPS: 5 10-5 mole/1 Les courbes intensité- potentiel correspondantes sont représentées sur la figure n 4. Une concentration de 10-5 mole/1 de MPS accroît la surtension au dépôt du cuivre induite par 1,25 10-6 mole/1 de Inl, alors qu'une concentration de 5 10-5 mole/1 de MPS lève cette inhibition. Exemple n 5 Levée progressive de l'effet inhibiteur de Inl par le mercaptopropyl sulfonate (MPS) à 70-75 C L'exemple n 4 a été répété avec les bains suivants : Température : 71 C tx05 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 tx05b : idem tx05 + 5 10-6 mole/1 de Inl tx05d : idem tx05b + 5 10-5 mole/1 de MPS tx05e : idem tx05b + 10-4 mole/1 de MPS Les courbes intensité- potentiel obtenues sont représentées sur la figure n 5. L'addition de 5 10-5 mole/1 de MPS permet de lever pratiquement complètement l'inhibition induite par Inl.L'expérience a été répétée avec une concentration double d'Inl soit 10-5 mole/1 avec les trois bains suivants : Température : 74 C tb05 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; Inl : 10-5 mol/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 tb05e : idem tb05 + 5 10-5 mole/1 de MPS tb05g : idem tb05 + 10-4 mole/1 de MPS Les courbes intensité- potentiel obtenues sont représentées sur la figure n 6 et montrent qu'une concentration de 5 10-5 mole/1 de MPS permet de lever l'inhibition induite par Inl à 74 C. Exemple n 6 Effet inhibiteur de Inl en présence de mercaptopropyl sulfonate (MPS) à 70-75 C Mesure par chronoampérométrie 10 11 On utilise la cellule de l'exemple n 1 avec laquelle on enregistre le courant correspondant au dépôt électrolytique du cuivre en fonction du temps pour un potentiel de l'électrode de cuivre imposé et constant par rapport à l'électrode de référence. La solution est agitée par un petit barreau magnétique. Après 70 à 80 secondes, on ajoute l'inhibiteur Inl et on enregistre l'inhibition qui en résulte. Température : 74 C Potentiel imposé : E = - 40 mV/Ag/AgCl 10 Composition des bains : cata 14 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1; MPS : 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 70 secondes : Injection de 6,25 10-7 mole/1 de Inl cata 10 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 5 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 15 A 80 secondes : Injection de 6,25 10-7 mole/1 de Inl Les courbes correspondantes représentant l'intensité en fonction du temps sont présentées sur la figure n 7. L'abscisse représente le temps mesuré en secondes à partir de l'instauration du potentiel d'électrode qui est établi environ 2 secondes après l'immersion 20 de l'électrode de cuivre dans le bain. L'ordonnée représente l'intensité exprimée en milliampères. A 74 C, et pour un potentiel de l'électrode de cuivre E = - 40 mV/Ag/AgCl, une concentration de 10-5 mole/1 de MPS ne s'oppose pas à l'inhibition induite par une concentration de 6,25 10-' mole/1 de Inl, par contre une concentration de 5 10-5 mole/1 de 25 MPS s'oppose effectivement à l'inhibition induite par 6,25 10"7 mole/1 de Inl. Exemple n 7 Effet inhibiteur de Inl en fonction des concentrations en Inl et en MPS Les conditions de l'exemple n 6 ont été appliquées aux deux bains suivants : Température : 74 C Potentiel imposé : E = - 40 mV/Ag/AgCl cata 11 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 5 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 70 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl cata 23 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1; MPS : 10-4 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 70 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl 40 Les courbes correspondant aux exemple n 6 et n 7 ont été regroupées sur la figure n 8 A 74 C, et pour un potentiel de l'électrode de cuivre E = mV/Ag/AgCl, une concentration de 5 10-5 mole/1 de MPS ne lève pas l'inhibition induite par 1,25 10-6 mole/1 d'Inl, mais lève l'inhibition causée par 6,25 10-7 mole/1 d'Inl. Une concentration de l0.4 45 mole/1 de MPS ne lève que partiellement l'inhibition induite par 1,25 10-6 mole/1 d'Inl. 30 35 Exemple n 8 Influence du potentiel de la cathode de cuivre sur la compétition entre l'inhibiteur Inl et l'accélérateur MPS Les expériences des exemples n 6 et n 7 ont été reproduites avec un potentiel de cathode E = -140 mV/ Ag/AgCI au lieu de E = - 40mV/ Ag/AgCl Température: 74 C cata 13 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS :10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 55 secondes : Injection de 6,25 10-7 mole/1 de In1 cata 12 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 5 10-5 mole/l ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 60 secondes : Injection de 6,25 10-7 mole/1 de Inl cata 19 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS :10"5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 70 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl cata 20 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS :10-4 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 80 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl cata 21 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS :10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 75 secondes : Injection de 2,5 10-6 mole/1 de Inl cata 22 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS :10-4 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 75 secondes : Injection de 2,5 10-6 mole/1 de Inl Les courbes correspondant à ces six expériences sont présentées sur les figures n 9 et n 10. A 74 C, et pour un potentiel de l'électrode de cuivre E = mV/Ag/AgCI, - Une concentration de 10-5 mole/1 de MPS ne lève pas l'inhibition induite par 6,25 10-7 mole/1 d'Inl, alors qu'une concentration de 5 10-5 mole/ 1 de MPS lève complètement cette inhibition (catal3/catal2) - Une concentration de 10-5 mole/1 de MPS ne lève pas l'inhibition induite par 1,25 10-6 mole/1 d'Inl, alors qu'une concentration de 10-4 mole/ 1 de MPS lève complètement cette inhibition (catal9/cata20) contrairement à ce qu'on observe pour E = - 40 mV (cata 23) - Par contre, une concentration de 10-4 mole/1 de MPS ne lève que partiellement l'inhibition induite par 2,5 10-6 mole/1 d'Inl (cata2l/cata22) Le déplacement de l'inhibiteur Inl par le MPS est donc plus facile à un potentiel de 35 cathode E _ - 140 mV qu'à un potentiel de cathode E = - 40 mV /Ag/AgCl. Exemple n 9 Influence du potentiel de la cathode de cuivre sur la compétition entre l'inhibiteur Inl et 40 l'accélérateur MPS L'influence du potentiel de la cathode de cuivre est illustrée par l'enregistrement de l'inhibition obtenue avec deux bains identiques à des potentiels différents 45 Température : 70 C cata l 1 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 5 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 Potentiel de cathode: E = - 40mV/ Ag/AgCI A 70 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl 12 13 cata 8 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 5 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 Potentiel de cathode: E = - 80mV/ Ag/AgCI A 70 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl Les courbes correspondantes sont représentées sur la figure n 11 L'effet inhibiteur de l'inhibiteur Inl est observé aux deux potentiels, mais l'inhibition est moindre pour un potentiel de la cathode de cuivre de E _ - 80 mV que pour un potentiel de cathode E = - 40 mV/Ag/AgCI. Exemple n 10 Inhibition du dépôt du cuivre par Inl suivie de la levée de l'inhibition par accroissement de la concentration en accélérateur MPS à 70-75 C A partir d'un bain contenant 10-5 mole/1 de MPS, on a induit une inhibition par addition de Inl, puis levé cette inhibition par addition d'une quantité accrue de MPS Température : 74 C Potentiel imposé : E = mV/Ag/AgCI cata 31 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 40 secondes : Injection de 6,25 10-7 mole/1 de Inl A 95 secondes : Injection de 9 10-5 mole/1 de MPS cata 32 : Solution SO4Cu 0,25 mole/l ; MPS : 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 40 secondes : Injection de 1,25 10-6 mole/1 de Inl A 95 secondes : Injection de 9 10-5 mole/1 de MPS Les courbes correspondantes représentant l'intensité en fonction du temps sont représentées sur la figure n 12. Une concentration de 10-5 mole/1 de MPS ne s'oppose pas à l'inhibition induite par une concentration de 6,25 10-7 mole/1 de Inl, ou de 1,25 10-6 mole/1 de Inl à 74 C, par contre une concentration totale del 0-4 mole/1 de MPS lève effectivement l'inhibition induite par une concentration de 6,25 10- 7 mole/1 de Inl, ou de 1,25 10-6 mole/1 de Inl à 74 C. Exemple n 11 Inhibition du dépôt du cuivre par Inl suivie de la levée de l'inhibition par accroissement de la concentration en accélérateur MPS à 70-75 C. Solution diluée de sulfate de cuivre. L'essai de l'exemple n 10 a été répété avec une solution comprenant 0,1 mole/1 de 40 sulfate de cuivre et à deux potentiels imposés différents : Température : 74 C cata 36 : Solution SO4Cu 0,1 mole/1 ; MPS : 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 45 Potentiel d'électrode : E = 0 V/Ag/AgCl - A 60 secondes: Injection de 6,2510-7 M de Inl - A 110 secondes : Injection de 9 10-5 M de MPS cata 40 : Solution SO4Cu 0,1 mole/1; MPS : 10-5 mole/1; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 Potentiel d'électrode : E = - 0,40 V/Ag/AgCI35 14 - A 20 secondes: Injection de 6,2510-7 M de Inl - A 70 secondes : Injection de 9 10-5 M de MPS Les courbes correspondantes représentant l'intensité en fonction du temps sont représentées sur la figure n 13. Les conclusions de l'exemple n 10 s'appliquent également à des solutions comprenant 0,1 mole/1 de sulfate de cuivre. Exemple n 12 Suivi chronoampérométrique de l'immersion de l'électrode dans le bain en présence de 10 Inl et comparaison avec l'addition de Inl en cours de dépôt On compare l'effet de l'inhibiteur Inl selon qu'il est présent lors de l'immersion dans le bain ou ajouté en cours de dépôt du cuivre. Immersion de l'électrode à potentiel contrôlé : (cata 41) Pour que l'électrode de cuivre se 15 trouve au potentiel imposé dès son premier contact avec l'électrolyte, on attache un petit fil fin de cuivre à la partie de l'électrode qui ne sera pas immergée. On immerge alors le petit fil de cuivre dans l'électrolyte, puis on déclenche le potentiostat pour imposer un potentiel E = - 40mV/ Ag/AgCI au petit fil de cuivre par rapport à l'électrolyte. On immerge ensuite l'électrode de cuivre qui se trouve placée au potentiel E _ - 40mV/ 20 Ag/AgCl dès son premier contact, et on enregistre l'intensité résultante en fonction du temps, à raison d'un point tous les 1/200 de seconde. Température 71 C Potentiel imposé : E = -40 mV/Ag/AgCI 25 cata 30 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1 ; MPS : 10-5 mole/1 ; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 A 20 secondes : Injection de 6,25 10-7 mole/1 de Inl A 95 secondes : Injection de 9 10-5 mole/1 de MPS cata 41 : Solution SO4Cu 0,25 mole/1; MPS : 10-5 mole/1; Inl : 6,25 10-7 mole/1 pH ajusté à 0,5 par H2SO4 30 A 130 secondes : Injection de 9 10-5 mole/1 de MPS Les courbes correspondantes sont représentées sur la figure n 14 Après 20 secondes, Inl induit la même inhibition dans un bain contenant 10-5 mole/1 de MPS quel que soit son mode d'introduction, et cette inhibition est levée de la même 35 manière par une teneur accrue en MPS. On observe que l'intensité initiale au premier instant de l'immersion dans le bain comprenant Inl est seulement d'environ la moitié de l'intensité observée lors de l'immersion dans le bain ne comprenant pas Inl. L'augmentation de l'intensité pendant les 4 à 5 premières secondes, qui est multipliée par un facteur 1,8 est interprétée comme 40 résultant d'une diffusion plus rapide du MPS que de Inl à la surface de l'électrode. Elle est suivie d'une décroissance jusqu'à une intensité constante après environ 15 secondes qui résulte de l'équilibre entre MPS et Inl à la surface de l'électrode. Exemple n 13 Cinétique de l'inhibition par Inl lors de l'immersion d'une électrode de cuivre à potentiel contrôlé On utilise le processus de suivi chronoampérométrique de l'immersion de l'électrode dans le bain décrit dans l'exemple n 12 45 Température : Ambiante Potentiel imposé (Petit fil, puis électrode) : E = - 100 mV/Ag/AgCI Enregistrement de l'intensité résultante en fonction du temps, à raison d'un point tous les 5 1/200 de seconde. Electrolytes : a05b : Solution SO4Cu 0,25 mole/l; pH ajusté à 0,5 par H2SO4 d05d : Idem a05b + 5 10-6 mole/1 d'Inl d05f2 : Idem a05b + 10-5 mole/1 d'Inl 10 Les courbes I(t) correspondant à un enregistrement pendant 20 secondes sont représentées sur la figure n 15. Les courbes I(t) pendant la première seconde qui suit l'immersion sont représentées sur la figure n 16. Le tableau ci-dessous donne le rapport entre les intensités observées lors de l'immersion en présence d'Inl : d05d et d05f2 et l'intensité observée en absence de Inl : a05b. 15 T(secondes) : 0,02 0,05 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,8 1,0 20 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------- I d05d/I a05b : 0,618 0,55 0,52 0,503 0,5 0,494 0,487 0,483 0,468 0,467 0,181 I d05f2/I a05b : 0,476 0,407 0, 388 0,36 0,344 0,344 0,326 0,319 0,302 0,302 0,087 20 La baisse initiale du courant pendant environ 0,2 seconde sur la figure n 16 correspond à l'établissement du gradient de concentration des ions Cul+. Le tableau ci-dessus et les figures n 15 et 16 montrent une inhibition initiale, 0, 05 seconde après l'immersion, de 45% et de 60%, pour des concentrations respectivement de 5 10-6 mole/1 et de 10-5 mole/1 25 de Inl. L'inhibition augmente ensuite lentement pendant les 20 secondes suivantes. Exemple n 14 On met en oeuvre les conditions de l'exemple n 2 en remplaçant In2 dans la composition 30 du bain par le chlorhydrate de N,N diméthyl biguanide à la concentration de 10-4 mole/1. La surtension au dépôt électrolytique du cuivre n'est pas notablement modifiée par comparaison avec le même bain dépourvu d'inhibiteur pour chacun des pH examinés : pH = 3, 2, 1 et 0,5. On aboutit à la même conclusion avec des bains contenant une concentration de 35 chlorhydrate de N,N diméthyl biguanide de 2 10-4 mole/1. Exemple n 15 Dépôt électrolytique de cuivre à partir de bains contenant Inl 40 On utilise comme cathode et comme anode deux feuilles de cuivre identiques dont chaque face présente une surface de 1,45 cm2 . On ajoute Inl à une concentration de 4,8 10-6 mole/1 dans un électrolyte comprenant 0,5 mole/1 de sulfate de cuivre et 1 mole/1 d'acide sulfurique, et on électrolyse avec un 45 courant de 30 mA pendant 15 minutes à température ambiante. Le dépôt électrolytique de cuivre obtenu, observé au microscope, est lisse, brillant et de couleur vieux- rose. Exemple n 16 16 On répète l'expérience de l'exemple n 13 en ajoutant 2,1 10-5 mole/1 de 3- mercaptopropyl sulfonate de sodium à l'électrolyte. Le dépôt de cuivre obtenu, observé au microscope, est lisse, mi- brillant et de couleur vieux- rose.5
Electrolytes pour le dépôt électrolytique du cuivre comprenant à titre d'inhibiteur, un sel de poly (alkylène- biguanide) L'inhibition développée par les sels de poly (alkylène- biguanide) est conditionnée par la concentration d'un accélérateur à la surface du cuivre.Le caractère tensioactif des sels de poly (alkylène- biguanide) permet de les transférer instantanément de l'interface électrolyte- air à l'interface électrolyte- cuivre lors de la mise en contact de la cathode et de l'électrolyte.Les électrolytes selon l'invention sont adaptés pour l'obtention de dépôts électrolytiques lisses et brillants, et pour déposer du cuivre sur des surfaces présentant des concavités submicroniques utiles en microélectronique.
1- Electrolyte pour le dépôt électrolytique du cuivre sur une cathode, caractérisé en ce qu'il comprend une quantité efficace d'un sel de poly (alkylène- biguanide) répondant à la formule générale (B) : R-NH-C(:NH)-NH-[-(CH2)p-NH-C(:NH)-NH-C(:NH)-NH-]r,-(CH2)p-NH2, x AH dans laquelle : - p est un entier compris entre 2 et 12 - n est un entier compris entre 2 et 100 - R- désigne NC- ou H2N-C(:O)- - AH désigne un acide - x est compris entre (n+l) et 2(n+l) si AH est un monoacide, et entre (n+l )/2 et (n+l) si AH est diacide. 2- Electrolyte pour le dépôt électrolytique du cuivre sur une cathode selon la 1, caractérisé en ce que dans la formule (B) du sel de poly (alkylènebiguanide) - p est égal à 6 n est compris entre 6 et 50 le symbole R- désigne NC- 3- Electrolyte pour le dépôt électrolytique du cuivre sur une cathode selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que AH désigne l'acide sulfurique. 4- Electrolyte pour le dépôt électrolytique du cuivre sur une cathode selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la concentration du sel de poly (alkylène-biguanide) est comprise entre 5 10-' mole par litre et 10-5 mole par litre 5- Electrolyte pour le dépôt électrolytique du cuivre sur une cathode selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un accélérateur du dépôt du cuivre pris parmi les acides mercapto- alkyle sulfoniques et les acides dialkyle disulfure disulfoniques, ou parmi leurs sels. 6- Procédé de dépôt électrolytique de cuivre sur une cathode caractérisé en ce que le dépôt est obtenu à partir d'un électrolyte répondant à l'une quelconque des 1 à 5. 7- Procédé de dépôt électrolytique de cuivre sur une cathode selon la 6, 40 caractérisé en ce que la cathode comprend des concavités submicroniques 8- Procédé de dépôt électrolytique de cuivre sur une cathode selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que l'on applique une tension électrique entre l'anode et la cathode avant de mettre en contact la cathode et l'électrolyte. 9- Dépôt électrolytique de cuivre sur une cathode caractérisé en ce qu'il a été obtenu à partir d'un électrolyte répondant à l'une quelconque des 1 à 5. 35 45 18 10- Dépôt électrolytique de cuivre sur une cathode caractérisé en ce qu'il a été obtenu par un procédé répondant à l'une quelconque des 6 à 8.5
C
C25
C25D
C25D 3
C25D 3/38
FR2894586
A1
COMPOSITION COMPRENANT UN COPOLYMERE A BASE D'ACRYLONITRILE ET D'UN MONOMERE VINYLAROMATIQUE,UN COPOLYMERE COMPRENANT AU MOINS TROIS BLOCS ET UN COPOLYMERE PARTICULAIRE DU TYPE COEUR-ECORCE
20,070,615
28004 FG 1 COMPOSITION COMPRENANT UN COPOLYMERE A BASE D'ACRYLONITRILE ET D'UN MONOMERE VINYLAROMATIQUE, UN COPOLYMERE COMPRENANT AU MOINS TROIS BLOCS ET UN COPOLYMERE PARTICULAIRE DU TYPE CîUR-ECORCE DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE L'invention se rapporte à des compositions 5 transparentes présentant d'excellentes propriétés mécaniques, notamment en ce qui concerne la résistance au choc. Plus précisément, elle se rapporte à une composition comprenant l'association d'un copolymère à 10 base d'acrylonitrile et d'un monomère aromatique vinylique, d'un copolymère particulier comprenant au moins trois blocs et d'un copolymère particulaire comprenant un coeur et au moins une écorce (dits copolymères core-shell ou coeur-écorce). L'invention trouve, notamment, son application dans des domaines nécessitant la mise en oeuvre de matériaux transparents et résistants au choc, telles que le domaine automobile, aéronautique, aérospatiale, nautique, ménager, électronique, le 20 domaine des jouets. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans le domaine des matériaux transparents, il est communément pratiqué l'adjonction d'additifs pour conférer une résistance mécanique à ces matériaux. 25 Toutefois, l'adjonction de ces additifs nuit généralement à la transparence des matériaux. 15 SP 28004 FG 2 La difficulté à l'heure actuelle est donc d'élaborer des matériaux qui présentent à la fois une excellente transparence pour des applications vitrières et une excellent résistance mécanique. Les inventeurs se sont fixé comme but d'élaborer de tels matériaux. Ils ont ainsi, découvert de manière surprenante qu'en associant trois copolymères particuliers dont un copolymère du type coeur-écorce 10 et un copolymère à blocs, l'on obtient une composition très résistante au choc et présentant une excellente transparence, qui la rend utilisable pour les applications décrites plus haut. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ainsi, la présente invention a trait, selon un premier objet, à une composition comprenant : - au moins un copolymère (D) comprenant des unités répétitives issues de la polymérisation de l'acrylonitrile et d'au moins un monomère 20 vinylaromatique; - au moins un copolymère particulaire se présentant sous la forme de particules ayant un coeur en élastomère et au moins une écorce thermoplastique ; et - au moins un copolymère à blocs comprenant 25 au moins trois blocs A, B et C, les trois blocs A, B et C étant reliés entre eux dans cet ordre, chaque bloc étant soit un homopolymère soit un copolymère obtenu à partir de deux ou plusieurs monomères, le bloc A étant relié au bloc B et le bloc B au bloc C au moyen d'une 30 liaison covalente ou d'une groupe pontant intermédiaire relié à l'un de ces blocs par une liaison covalente et 15 SP 28004 FG 3 à l'autre bloc par une autre liaison covalente et tel que : - le bloc A est compatible avec le copolymère (D) ; - le bloc B est incompatible avec le copolymère (D) et est incompatible avec le bloc A ; - le bloc C est incompatible avec le bloc B. Le copolymère (D) peut être présent dans la composition à une teneur allant de 30 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple de monomères vinylaromatiques susceptibles d'entrer dans la constitution du copolymère (D), on peut citer le styrène, 1'a-methylstyrène et le chlorostyrène. A titre d'exemple de copolymères (D), on peut citer : - les copolymères linéaires issus de la 20 copolymérisation du styrène et de l'acrylonitrile (connu sous l'abréviation SAN) ; - les copolymères greffés comprenant une chaîne principale résultant de la polymérisation d'un butadiène, de préférence majoritairement du butadiène- 25 1,4 ou de la copolymérisation d'un butadiène et de l'acrylonitrile et des greffons résultant de la polymérisation du styrène et de l'acrylonitrile (ces copolymères greffés étant désignés parfois par l'abréviation ABS) ; et 30 - les mélanges de ceux-ci. SP 28004 FG Les copolymères SAN peuvent être compris dans un mélange comprenant des élastomères. Ces élastomères peuvent être, par exemple, 1'EPR (abréviation signifiant éthylène-propylène-rubber ou élastomère éthylène-propylène), 1'EPDM (abréviation signifiant éthylène-propylène-diène rubber ou élastomère éthylène-propylène-diène), le polybutadiène, le copolymère acrylonitrile-butadiène, le polyisoprène, le copolymère isoprène-acrylonitrile. Dans les copolymères (D) qu'on vient de citer une partie du styrène peut être remplacée par des monomères insaturés copolymérisables avec le styrène, tels que l'a-méthylstyrène et les esters (méth)acryliques. Des copolymères (D) susceptibles d'être utilisés sont ceux décrits dans le brevet US 6,689,827. La masse molaire moyenne en nombre du copolymère (D) est avantageusement comprise entre 10000 et 350000 g/mole et de préférence entre 20000 et 200000 20 g/mole. Avantageusement le pourcentage massique d'acrylonitrile dans le copolymère (D) est compris entre 2 et 50%, plus souvent entre 9 et 40%, de préférence entre 12 et 35%, et plus avantageusement encore entre 22 et 30%. 25 Le copolymère à blocs compris dans les compositions de l'invention peut être présent, dans les compositions de l'invention, à une teneur allant de 0,3 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et plus avantageusement entre 0,5 et 5 30 Comme mentionné précédemment, le copolymère à blocs comporte au moins trois blocs A, B et C de15 SP 28004 FG sorte que le bloc A soit relié au bloc B et le bloc B au bloc C au moyen d'une ou plusieurs liaisons simples covalentes. Dans le cas de plusieurs liaisons covalentes, entre le bloc A et le bloc B et/ou entre le 5 bloc B et le bloc C, il peut y avoir un seul motif ou un enchaînement de motifs servant à joindre les blocs entre eux. Dans le cas d'un seul motif, ce dernier peut provenir d'un monomère dit modérateur utilisé dans la synthèse du tribloc. Dans le cas d'un enchaînement de motifs, celui-ci peut être un oligomère résultant d'un enchaînement d'unités monomères d'au moins deux monomères différents dans un ordre alterné ou aléatoire. Un tel oligomère peut relier le bloc A au bloc B et le même oligomère ou un oligomère différent peut relier le bloc B au bloc C. Le bloc A du copolymère à blocs est considéré comme compatible avec le copolymère (D) si le polymère A identique à ce bloc (donc sans séquences B et C) est compatible avec ce copolymère (D) à l'état fondu. De même, les blocs A et B sont considérés comme incompatibles si les polymères A et B identiques à ces blocs sont incompatibles. D'une manière générale, par compatibilité entre deux polymères, on entend l'aptitude de l'un à se dissoudre dans l'autre à l'état fondu ou bien leur miscibilité totale. Dans le cas contraire les polymères ou blocs sont dits incompatibles. Plus l'enthalpie de mélange de deux polymères est faible, plus grande est leur compatibilité. Dans certains cas, il y a une interaction spécifique favorable entre les monomères SP 28004 FG 6 qui se traduit par une enthalpie de mélange négative pour les polymères correspondants. Dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre des polymères compatibles dont l'enthalpie de mélange est négative ou nulle. L'enthalpie de mélange ne peut cependant pas être mesurée de manière classique pour tous les polymères, et donc la compatibilité ne peut qu'être déterminée de manière indirecte, par exemple par des mesures d'analyse viscoélastique en torsion ou en oscillation ou encore par analyse calorimétrique différentielle. Pour des polymères compatibles, on peut détecter deux températures de transition vitreuse (Tg) pour le mélange : l'une au moins des deux Tg est différente des Tg des composés purs et se situe dans la plage de températures comprise entre les deux Tg des composés purs. Le mélange de deux polymères totalement miscibles présente une seule Tg. D'autres méthodes expérimentales peuvent être utilisées pour mettre en évidence la compatibilité des polymères, telles que mesures de turbidité, mesures de diffusion de la lumière, mesures infrarouge (L. A Utracki, Polymer Alloys and Blends, pp 64-117). Des polymères miscibles ou compatibles sont répertoriés dans la littérature, voir par exemple J. Brandrup and E.H. Immergut Polymer Handbook, 3rd Edition, Wiley & Sons 1979, New York 1989, pp. VI/348 A VI/364 ; O. Olabisi, L. M. Robeson and M. T. Shaw . Polymer Miscibility, Academic Press, New York 1979, pp. 215-276 ; L.A. Utracki : Polymer Alloys and Blends, Hanser Verlag, Munich 1989. Les listes figurant dans SP 28004 FG ces références sont données à titre illustratif et ne sont, bien entendu, pas exhaustives. Avantageusement le bloc A est choisi parmi les homo- et copolymères d'(alkyl)acrylate d'alkyle Comme exemples d'(alkyl)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle (MAM), l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle. Le bloc A peut être également un homopolymère ou copolymère à base d'acétate de vinyle et ses dérivés (tels que les VEOVA vendus par la société Shell). Avantageusement, le bloc A est du poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA). De préférence, ce PMMA est syndiotactique et sa température de transition vitreuse Tg(A), mesurée par analyse thermique différentielle, est de +120 C à +150 C. Avantageusement la Tg du bloc B est inférieure à 0 C, de préférence inférieure à -40 C et mieux comprise entre -100 C et -50 C. Le monomère utilisé pour synthétiser le bloc B peut être un diène choisi parmi le butadiène, l'isoprène, le 2,3-diméthyl-1,3-butadiène, le 1,3-pentadiène, le 2-phényl-1,3-butadiène. Le bloc B est choisi avantageusement parmi les poly(diènes) notamment un poly(butadiène), un poly(isoprène) et leurs copolymères statistiques, ou encore parmi les poly(diènes) partiellement ou totalement hydrogénés. Parmi les polybutadiènes envisageables, on peut citer avantageusement ceux dont la Tg est la plus faible, par exemple le polybutadiène-1,4 de Tg (vers -90 C) inférieure à celle du polybutadiène-1,2. (vers 0 C). SP 28004 FG 8 Les blocs B peuvent aussi être hydrogénés. On effectue cette hydrogénation selon les techniques habituelles. Le monomère utilisé pour synthétiser le bloc B peut être aussi un (méth)acrylate d'alkyle tel que l'acrylate d'éthyle (Tg=-24 C), 1.'acrylate de butyle, de préférence n-butyle(Tg=-54 C), l'acrylate de 2-éthylhexyle (Tg=-85 C), l'acrylate d'hydroxyéthyle (Tg=-15 C) et le méthacrylate de 2-éthylhexyle (Tg=-10 C). On utilise avantageusement l'acrylate de n- butyle. Les acrylates sont différents de ceux du bloc A pour respecter la condition selon laquelle B et A doivent être incompatibles. De préférence le bloc B est un polybutadiène-1,4. De préférence, le bloc C a une température de transition vitreuse Tg(C) ou une température de fusion Tf(C) supérieure à la Tg(B) du bloc B. Cette caractéristique confère la possibilité que le bloc C soit à l'état vitreux ou soit dans un état partiellement cristallin et le bloc B à l'état élastomérique, pour une même température d'utilisation Tp. D'après la présente invention, il est possible de choisir la nature des blocs B pour avoir une certaine Tg(B) déterminée et ainsi, à la température d'utilisation Tp du matériau ou de l'objet formé à partir du mélange, d'avoir un état élastomérique ou souple de ces polymères blocs B. Par contre, les polymères blocs C pouvant avoir une Tg(C) ou une Tf supérieure à la Tg(B) , ils peuvent être dans SP 28004 FG 9 un état vitreux relativement rigide à la même température d'utilisation. Comme les blocs C peuvent être incompatibles avec le copolymère (D) et sont incompatibles avec les blocs B, ils forment une phase discrète rigide à l'intérieur de la composition en formant des nanodomaines inclus dans la composition et servant d'ancrages dans la zone d'une des extrémités de chaque bloc B. L'autre extrémité de chaque bloc B est relié à un bloc A qui possède une forte affinité avec le copolymère (D). Cette forte affinité procure un second ancrage dans la zone de la seconde extrémité du bloc B. Avantageusement, le bloc C est choisi parmi les homopolymères du styrène ou de l'a-méthylstyrène ou les copolymères de ceux-ci. D'après la présente invention, il est possible aussi de choisir un bloc C compatible avec le copolymère (D) avec une composition telle que décrite pour le bloc A. Il est alors souvent avantageux de prendre un bloc C identique au bloc A, ce qui confère au copolymère la forme ABA . Les copolymères à blocs qui contiennent des séquences dérivant d'(alkyl)acrylate d'alkyle peuvent notamment être préparés par polymérisation anionique par exemple selon les procédés décrits dans les demandes de brevet EP 524.054 et EP 749.987. De préférence, le copolymère à blocs est un copolymère tribloc ABC, par exemple un poly (méthacrylate de méthyle-b-butadiène-b-styrène). SP 28004 FG 10 Le copolymère à blocs, notamment lorsqu'il est un copolymère tribloc ABC peut contenir, comme produits secondaires de sa synthèse, un copolymère dibloc B-C et éventuellement de l'homopolymère C. Le copolymère tribloc ABC peut aussi contenir, comme produits secondaires de sa synthèse, un copolymère dibloc A-B et éventuellement de l'homopolymère A. En effet, la synthèse d'un copolymère tribloc ABC se fait préférentiellement en réunissant successivement le bloc A au bloc B puis au bloc C ou inversement le bloc C au bloc B puis au bloc A suivant la nature des trois blocs A, B et C, le bloc A étant par définition celui qui est compatible avec (S). Le copolymère tribloc ABC peut aussi contenir des copolymères blocs linéaires symétriques ou en étoiles du type ABA ou CBC. Avantageusement la quantité totale en poids des produits secondaires de synthèse c'est à dire de ces homopolymères A, C ou copolymères blocs AB, BC, ABA et CBC est inférieure à 2 fois la quantité de tribloc ABC. De préférence cette quantité est inférieure à une fois et mieux encore 0,5 fois la quantité de tribloc ABC. Plus précisément les produits secondaires sont essentiellement le dibloc BC, la quantité de BC peut être comprise entre 10 et 35 parties en poids pour respectivement 90 à 65 parties de ABC et est avantageusement d'environ 15 parties pour 85 parties de ABC. Avantageusement le copolymère tribloc ABC 30 est constitué de : SP 28004 FG • 10 à 90 et de préférence de 15 à 80 parties en poids de séquences A, • 5 à 70 et de préférence de 10 à 55 parties en poids de séquences B, • 5 à 70 et de préférence de 10 à 65 parties en poids de séquences C. Les masses molaires (g /mole) moyennes en nombres des différents blocs sont comprises généralement entre: • 10000 et 150000 et de préférence 15000 et 100000 pour A, • 5000 et 60000 et de préférence 10000 et 50000 pour B, • 5000 et 50000 et de préférence 8000 et 40000 pour 15 C. Dans les proportions de 0,3 à 20% en poids du copolymère à blocs mentionnées plus haut, ces proportions comprennent les éventuels produits 20 secondaires de synthèse. Comme mentionné précédemment, les compositions de l'invention comprennent également un copolymère particulaire se présentant sous forme de fines particules ayant un coeur en élastomère et au 25 moins une écorce thermoplastique, la taille des particules étant en général inférieure au pm et avantageusement comprise entre 50 et 300 nm. Ce copolymère particulaire est préparé à l'aide de la polymérisation en émulsion. Le copolymère particulaire peut être présent dans la composition à une teneur allant de 20 à 30 SP 28004 FG 12 50% en poids, de préférence de 35 à 40% en poids par rapport au poids total de la composition. Le coeur peut être constitué par exemple : • d'un homopolymère de l'isoprène ou du butadiène ou • de copolymères de l'isoprène avec au plus 30% en moles d'un monomère vinylique ou • de copolymères du butadiène avec au plus 30% en moles d'un monomère vinylique. Le monomère vinylique peut être le styrène, un alkylstyrène, l'acrylonitrile ou un (méth)acrylate d'alkyle. Le coeur peut être constitué aussi : • d'un homopolymère résultant de la polymérisation d'un (méth)acrylate d'alkyle ou • de copolymères résultant de la polymérisation d'un (méth)acrylate d'alkyle avec au plus 30% en moles d'un monomère choisi parmi un autre (méth)acrylate d'alkyle et un monomère 20 vinylique. Le (méth)acrylate d'alkyle est avantageusement l'acrylate de n-butyle. Le monomère vinylique peut être le styrène, un alkylstyrène, l'acrylonitrile, le butadiène ou l'isoprène. 25 Le coeur peut être avantageusement réticulé en tout ou partie. Il suffit d'ajouter des monomères au moins difonctionnels au cours de la préparation du coeur, ces monomères peuvent être choisis parmi les esters poly(méth)acryliques de polyols tels que le 30 di(méth)acrylate de butylène et le triméthacrylate de triméthylol propane. D'autres monomères difonctionnels 10 15 SP 28004 FG 13 sont par exemple le divinylbenzène, le trivinylbenzène, l'acrylate de vinyle et le méthacrylate de vinyle. On peut aussi réticuler le coeur en y introduisant, par greffage ou comme comonomère pendant la polymérisation, des monomères fonctionnels insaturés tels que des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés, des acides carboxyliques insaturés et des époxydes insaturés ou des allyles cyanurates. On peut citer à titre d'exemple l'anhydride maléique, l'acide (méth)acrylique et le méthacrylate de glycidyle. L'écorce ou les écorces peuvent être constituées . - d'un homopolymère du styrène, d'un alkylstyrène ou du méthacrylate de méthyle ; - d'un copolymère comprenant au moins 70% en moles d'un monomomère majoritaire choisi parmi le styrène, un alkylstyrène ou un méthacrylate de méthyle et au moins un comonomère choisi un (méth)acrylate d'alkyle, l'acétate de vinyle, l'acrylonitrile, le styrène, un alkylstyrène étant entendu que le monomère majoritaire et le comonomère sont différents. L'écorce peut être fonctionnalisée en y introduisant, par greffage ou comme comonomère pendant la polymérisation, des monomères fonctionnels insaturés tels que des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés, des acides carboxyliques insaturés, des époxydes insaturés ou des allyles cyanurates. On peut citer à titre d'exemple l'anhydride maléique, l'acide (méth)acrylique et le méthacrylate de glycidyle. A titre d'exemple de copolymère particulaire, on peut citer des copolymères coeur - SP 28004 FG 14 écorce ayant une écorce en polystyrène et des copolymères coeur - écorce ayant une écorce en polyméthacrylate de méthyle. Il existe aussi des copolymères coeur - écorce ayant deux écorces, l'une en polystyrène et l'autre à l'extérieur en polyméthacrylate de méthyle. Des exemples de copolymère particulaire, ainsi que leur procédé de préparation, sont décrits dans les brevets suivants : US 4,180,494, US 3,808,180, US 4,096,202, US 4,260,693, US 3,287,443, US 3, 657, 391, US 4, 299, 928, US 3, 985, 704, US 5, 773, 520. Avantageusement le coeur représente, en poids, 70 à 90% du copolymère particulaire et l'écorce de 30 à 1o%. Le copolymère particulaire peut être du type mou/dur. A titre d'exemple de copolymère particulaire du type mou/dur, on peut citer celui comprenant : (i) de 75 à 80 parties d'un coeur comprenant en moles au moins 93% d'un butadiène, 5% de styrène et 20 0,5 à 1% de divinylbenzène et (ii) de 25 à 20 parties de deux écorces essentiellement de même poids l'une intérieure en polystyrène et l'autre extérieure en polyméthacrylate de méthyle. Un autre exemple de copolymère particulaire de type mou/dur, on peut citer celui ayant un coeur en poly(acrylate de butyle) ou en copolymère de l'acrylate de butyle et du butadiène et une écorce en polyméthacrylate de méthyle. Le copolymère particulaire peut être aussi du type dur/mou/dur c'est-à-dire qu'il contient dans 25 30 SP 28004 FG l'ordre un coeur dur, une écorce molle et une écorce dure. Les parties dures peuvent être constituées des polymères de l'écorce des mou/dur précédents et la partie molle peut être constituée des polymères du coeur des mou/dur précédents. On peut citer comme exemple de copolymère particulaire de type dur/mou/dur celui comprenant : (i)un coeur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle, (ii)une couche en copolymère de l'acrylate de n-butyle et du styrène, (iii)une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. Le copolymère particulaire peut aussi être du type dur (le coeur)/mou/mi-dur. Dans ce cas, l'écorce extérieure "mi-dur" est constituée de deux écorces . l'une intermédiaire et l'autre extérieure. L'écorce intermédiaire peut être un copolymère du méthacrylate de méthyle, du styrène et d'au moins un monomère choisi parmi les acrylates d'alkyle, le butadiène et l'isoprène. L'écorce extérieure peut être un homopolymère polyméthacrylate de méthyle ou un copolymère du méthacrylate de méthyle, du styrène et d'au moins un monomère choisi parmi les acrylates d'alkyle, les acrylamides (et en particulier l'acrylamide de diméthyle), un butadiène, l'isoprène. Un exemple de copolymère particulaire dur/mou/mi-dur est celui comprenant dans cet ordre : (i)un coeur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle, SP 28004 FG (ii)une écorce en copolymère de l'acrylate de n-butyle et du styrène, (iii)une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle, de l'acrylate de n-butyle et du styrène, (ii)une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. En outre, les compositions de l'invention 10 peuvent comprendre du polyméthacrylate de méthyle. L'invention va maintenant être maintenant décrite en référence à l'exemple donné ci-dessous à titre illustratif et non limitatif. 15 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS EXEMPLE Les compositions suivantes (Comp.1 à Comp.5) ont été 20 testées. Comp.l Comp.2 Comp.3 Comp. 4 Comp.5 SAN 44 27 27 27 27 PMMA 56 33 33 33 33 MBS - 40 35 30 SBM - 40 5 10 Dans ce tableau : - SAN désigne un copolymère de styrène, d'acrylonitrile (à raison d'une teneur égale à 30% en 25 poids par rapport au poids total du copolymère) et SP 28004 FG 17 d'indice de fluidité (MFR) à 210 C sous 10 kg de 30g/10 mn (mesuré selon ISO 1133) ; - PMMA désigne un polyméthacrylate de méthyle de masse moléculaire en poids de 100 kg/mol ; - MBS désigne un copolymère particulaire comprenant un coeur essentiellement à base de butadiène et styrène et une écorce de polyméthacrylate de méthyle ; - SBM désigne un copolymère bloc comprenant 10 un bloc polystyrène, un bloc polybutad__ène, un bloc polyméthacrylate de méthyle de masse moléculaire en poids de 80 kg/mol. Les compositions sont injectées à une 15 température d'injection de 240 C. Par une expérience de poids tombant instrumenté, il est procédé aux mesures de : - F max désignant la force maximum; - FBE désignant l'énergie à l'amorce de la 20 fissuration ; - TE désignant l'énergie totale; - Haze désignant la turbidité. 25 30 SP 28004 FG 18 Les résultats des mesures figurent dans le tableau suivant : Comp.l Comp.2 Comp.3 Comp.4 Comp.5 F max 325 1376 366 2867 3099 (N) FBE (J) 0.42 4.35 0.29 20 24 TE (J) 0.53 5.69 0.83 29 32 Haze 2 6 5 4 4 (%) On constate à la lecture de ce tableau que l'incorporation d'une faible quantité de SBM à une composition de SAN/PMMA/MBS améliore ses propriétés optiques ainsi que ses propriétés mécaniques (Comp.4 et Comp.5). 10
L'invention a trait à une composition transparente résistante aux chocs comprenant un copolymère comprenant des unités répétitives issues de la polymérisation de l'acrylonitrile et d'au moins un monomère aromatique vinylique, un copolymère à blocs particulier et un copolymère du type coeur-écorce.
1. Composition comprenant : - au moins un copolymère (D) comprenant des unités répétitives issues de la polymérisation de l'acrylonitrile et d'au moins un monomère aromatique vinylique ; - au moins un copolymère particulaire se présentant sous la forme de particules ayant un coeur en élastomère et au moins une écorce thermoplastique ; - au moins un copolymère à blocs comprenant au moins trois blocs A, B et C, les trois blocs A, B et C étant reliés entre eux dans cet ordre, chaque bloc étant soit un homopolymère soit un copolymère obtenu à partir de deux ou plusieurs monomères, le bloc A étant relié au bloc B et le bloc B au bloc C au moyen d'une liaison covalente ou d'une groupe pontant intermédiaire relié à l'un de ces blocs par une liaison covalente et à l'autre bloc par une autre liaison covalente et tel que : - le bloc A est compatible avec le copolymère (D) ; - le bloc B est incompatible avec le copolymère (D) et est incompatible avec le bloc A ; 25 -le bloc C est incompatible avec le bloc B. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le copolymère (D) est présent en une teneur allant de 30 à 80% en poids par rapport au poids 30 total de la composition. SP 28004 FG 3. Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle le copolymère à blocs est présent en une teneur allant de 0,3 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle le copolymère particulaire est présent en une teneur allant 20 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. 10 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le copolymère (D) est choisi parmi : - les copolymères linéaires issus de la 15 copolymérisation du styrène et de l'acrylonitrile ; - les copolymères greffés comprenant une chaîne principale résultant de la polymérisation d'un butadiène ou de la copolymérisation d'un butadiène et de l'acrylonitrile et des greffons résultant de la 20 polymérisation du styrène et de l'acrylonitrile ; et - les mélanges de ceux-ci. 6. Composition selon l'une quelconque des 25 1 à 5, dans laquelle le copolymère (D) présente une masse molaire moyenne en nombre allant de 10000 à 350000 g/mol. 7. Composition selon l'une quelconque des 30 1 à 6, dans laquelle le copolymère (D)5SP 28004 FG 21 présente un pourcentage massique d'acrylonitrile est compris dans une gamme allant de 2 à 50%. 8. Composition selon l'une quelconque des 5 précédentes, dans laquelle le copolymère à blocs est un copolymère tribloc ABC. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le bloc A est 10 un poly(méthacrylate de méthyle). 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le bloc A est un poly(méthacrylate de méthyle) syndiotactique 15 présentant une température de transition vitreuse allant de +120 C a +150 C. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle bloc B 20 présente une température de transition vitreuse inférieure à 0 C. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le bloc B est 25 un polybutadiène-1,4. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le bloc C est choisi parmi les homopolymères du styrène ou de l'a- 30 méthylstyrène ou les copolymères de ceux-ci. SP 28004 FG 14. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, dans laquelle le bloc A et le bloc C sont identiques. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le cœur est choisi dans un groupe constitué par les homopolymères de l'isoprène ou du butadiène, les copolymères de l'isoprène avec au plus 30% en moles d'un monomère 10 vinylique, les copolymères du butadiène avec au plus 30% en moles d'un monomère vinylique. 16. Composition selon la 15, dans laquelle monomère vinylique est choisi dans un 15 groupe constitué par le styrène, un alkylstyrène, l'acrylonitrile, un (méth)acrylate d'alkyle. 17. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, dans laquelle le cœur est choisi 20 dans un groupe constitué par les homopolymères d'un (méth)acrylate d'alkyle, les copolymères d'un (méth)acrylate d'alkyle avec au plus 30% en moles d'un monomère choisi parmi un autre (méth)acrylate d'alkyle et un monomère vinylique. 25 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'écorce est constituée : - d'un homopolymère du styrène, d'un 30 alkylstyrène ou du méthacrylate de méthyle ;5SP 28004 FG 23 - d'un copolymère comprenant au moins 70% en moles d'un monomère majoritaire choisi parmi le styrène, un alkylstyrène ou le méthacrylate de méthyle et au moins un comonomère choisi parmi un (méth)acrylate d'alkyle, l'acétate de vinyle, l'acrylonitrile, le styrène, un alkylstyrène étant entendu que le monomère majoritaire et le comonomère sont différents. 19. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, dans laquelle le copolymère particulaire comprend : (i) de 75 à 80 parties d'un coeur comprenant en moles au moins 93% d'un butadiène, 5% de styrène et 0,5 à 1% de divinylbenzène ; et (ii) de 25 à 20 parties de deux écorces essentiellement de même poids l'une intérieure en polystyrène et l'autre extérieure en polyméthacrylate de méthyle. 20. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, dans laquelle le copolymère particulaire comprend : (i) un coeur en copolymère du méthacrylate 25 de méthyle et de l'acrylate d'éthyle ; (ii) une couche en copolymère de l'acrylate de n-butyle et du styrène ; (iii) une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. 30 SP 28004 FG 21. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, dans laquelle le copolymère particulaire comprend : (i) un coeur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle ; (ii) une écorce en copolymère de l'acrylate de n-butyle et du styrène ; (iii) une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle, de l'acrylate de n- butyle et du styrène ; (iv) une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, en outre, du polyméthacrylate de méthyle.
C
C08
C08L
C08L 25,C08L 33,C08L 53
C08L 25/12,C08L 25/10,C08L 33/12,C08L 53/02
FR2899916
A1
BONDE D'EVACUATION POUR APPAREIL SANITAIRE ET PROCEDE DE MONTAGE DE LADITE BONDE
20,071,019
La présente invention concerne d'une manière générale une bonde d'évacuation pour appareil sanitaire et plus précisément une bonde d'évacuation comportant un corps de bonde et une grille, telle que celles mises en oeuvre dans les éviers. De manière connue en soi, le corps de bonde est positionné sous la paroi de l'évier tandis que la grille est positionnée dans le fond de l'évier, ladite grille constitue à la fois un moyen de montage et de maintien de la bonde sur l'évier et un moyen de filtration évitant que de gros déchets soient envoyés dans la tubulure d'évacuation. Des moyens sont prévus afin de fixer ladite grille au corps de bonde lorsque ces deux éléments sont positionnés de part et d'autre de la paroi de fond de l'évier. De manière très largement répandue, lesdits moyens sont constitués par un boulon dont l'écrou est solidaire du corps de bonde et la vis est positionnée à travers la grille. Le corps de bonde a une forme sensiblement en cuvette présentant une extrémité supérieure de grand diamètre destinée à être positionnée sous la paroi de l'évier, autour de l'orifice d'évacuation de celui-ci, et une partie inférieure destinée à être raccordée à une tuyauterie d'évacuation. L'écrou est positionné dans l'axe dudit corps de bonde, sensiblement au niveau du bas de la cuvette supérieure, dans un noyau cylindrique axial raccordé à la paroi périphérique du corps de bonde par des bras radiaux. L'écrou peut être de différentes formes, il est par exemple constitué par un tube fileté intérieurement. Il peut être fixé dans le noyau cylindrique en étant positionné dans le moule et surmoulé lors de l'opération de fabrication par moulage du corps de bonde ou par soudure à ultrasons. Afin d'assurer la solidarisation en rotation dudit écrou et dudit noyau cylindrique, la face externe du tube fileté constituant l'écrou présente des cannelures axiales. Bien que mises en oeuvre de longue date, de telles bondes présentent plusieurs inconvénients - la fixation de l'écrou dans le noyau cylindrique est assez coûteuse car elle nécessite soit un moule très précis afin d'assurer que l'écrou est convenablement placé en vue de son surmoulage, soit la mise en oeuvre d'une étape de fabrication supplémentaire pour la soudure, cette étape supplémentaire nécessitant de plus un appareillage sophistiqué, - il n'est pas rare que la solidarisation en rotation de l'écrou et du noyau cylindrique soit détruite ou que l'écrou soit arraché dudit noyau cylindrique, par exemple lorsqu'un effort trop important est appliqué sur l'écrou par l'intermédiaire de la vis, - l'écrou est au contact de l'eau lors de l'évacuation de l'évier et il se produit une oxydation de celui- ci s'il n'est pas réalisé dans un matériau inoxydable de bonne qualité ; lorsque l'écrou est rouillé, il devient impossible de dévisser la vis pour démonter la bonde, - la présence des bras radiaux créé des obstacles qui gênent l'évacuation de l'eau et favorisent l'accrochage des saletés, - le montage de la bonde sur un évier est peu aisé à réaliser car il nécessite de travailler à la fois au-dessus de l'évier pour visser la vis traversant la grille et en- dessous de l'évier pour tenir le corps de bonde ; ce montage est de plus assez long car la vis présente un pas de vis serré et doit être introduite sur une longueur d'environ 1 centimètre. Il a été proposé par la demanderesse, dans le brevet FR 02 01545, une bonde d'évacuation résolvant certains inconvénients décrits ci-dessus. Le corps de bonde comporte un bossage central traversé par un alésage ouvrant vers l'extérieur. L'écrou est inséré dans ledit alésage à partir de l'extérieur du corps de bonde avec interposition d'un moyen d'étanchéité et maintenu en rotation dans ledit alésage. Dans cette réalisation, l'écrou est à la fois convenablement maintenu dans le bossage et ne peut en être arraché, et conservé en dehors de la circulation d'eau donc préservé des risques de corrosion. De plus, la formation d'un bossage central permet d'éviter la présence de bras radiaux perturbant l'écoulement de l'eau. Cette disposition présente toutefois l'inconvénient d'être encore peu aisée et longue à installer sur un évier. La présente invention tend à proposer une bonde d'évacuation telle que son montage soit facilité et très rapide à réaliser. A cet effet, l'invention concerne une bonde d'évacuation pour appareil sanitaire, comportant un corps de bonde, portant un bossage central traversé par un alésage axial débouchant dans la face externe dudit corps de bonde, et une grille, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de fixation temporaire du corps de bonde et de la grille. La bonde d'évacuation selon l'invention est encore remarquable en ce que : - ledit moyen de fixation temporaire est porté par la grille, - la grille porte une tige filetée positionnée dans l'alésage axial du bossage central du corps de bonde et dépassant de la face externe dudit corps de bonde, - la grille est solidarisée à la tige filetée par l'intermédiaire d'un pion, -ledit moyen de fixation temporaire est un joint positionné dans une gorge circonférentielle du pionä - le pion présente des alésages taraudés supérieur et inférieur pour la fixation de la grille et de la tige filetée, - elle comporte un moyen de fixation définitif constitué par un écrou de fixation à serrage rapide monté sur la partie dépassante de la tige filetée et en appui contre la face externe du corps de bonde, - la face externe du corps de bonde comporte une zone de forme semblable à une face d'appui de l'écrou de fixation à serrage rapide, - ladite face externe du corps de bonde est au moins en partie plane et perpendiculaire à l'axe de l'alésage du bossage central, - l'écrou à serrage rapide est constitué d'une pièce interne et d'une pièce externe montée mobile en coulissement et en rotation sur ladite pièce interne, ladite pièce externe présentant des dents coopérant avec une dent circonférentielle de la pièce interne dans la position non serrée de l'écrou et avec la face supérieure plane de bossages d'accrochage de ladite pièce interne dans la position serrée de l'écrou, - la pièce interne porte des pattes disposées globalement axialement en-dessous d'une face d'appui et autour d'un orifice de celle-ci, et l'extrémité disposée à distance de la face d'appui de chaque patte présente une denture sur sa face interne et une découpe tronconique sur sa face externe, - la pièce externe comporte une coupelle ouverte en direction de la pièce interne dont la face interne présente une portion conique. L'invention concerne également un procédé de montage sur un appareil sanitaire d'une bonde d'évacuation selon l'invention caractérisé en ce que : - on positionne le corps de bonde sous l'appareil sanitaire, autour de l'orifice d'évacuation dudit appareil sanitaire, - on introduit la grille dans l'orifice d'évacuation, avec la tige filetée dans le bossage central du corps de bonde jusqu'à ce que ledit corps de bonde et ladite grille soient en appui contre la paroi de l'appareil sanitaire. - ledit corps de bonde et la grille étant solidarisés par le moyen de fixation temporaire, on positionne l'écrou de fixation à serrage rapide sur la partie dépassante de la tige filetée, - on déplace la pièce externe dudit écrou de fixation à serrage rapide par rapport à la pièce interne pour serrer l'écrou de fixation. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'une bonde selon l'invention en cours de montage sur un évier, - la figure 2 est une vue en coupe semblable à la figure 1 représentant la bonde selon l'invention fixée sur un évier, - la figure 3 est une vue en perspective éclatée montrant les différentes pièces constituant la bonde selon l'invention, -la figure 4 est une vue en coupe à grande échelle de l'écrou de fixation à serrage rapide selon l'invention. La bonde d'évacuation selon l'invention comporte de manière connue en soi un corps de bonde 1 destiné à être positionné autour d'un orifice d'évacuation d'un évier et contre la face externe de celui-ci, et une grille 2 destinée à être positionnée dans ledit orifice d'évacuation et contre la face interne de l'évier E. Pour l'évacuation de l'eau, le fond 20 de la grille 2 est traversé par des ouvertures visibles sur la figure 3. Une vis 21 est positionnée dans un orifice central 22 traversant le fond 20 de la grille 2. L'extrémité supérieure du corps de bonde 1 est constituée par une cuvette 10 évasée en direction de son bord supérieur 11. Ledit bord supérieur 11 est adapté à recevoir un joint d'étanchéité 100 destiné à être en appui contre la face externe de l'évier E lorsque la bonde d'évacuation est montée sur ledit évier E. L'extrémité inférieure 13 du corps de bonde 1 porte un bossage central 12 et est reliée à la tubulure d'évacuation 3. Le bossage central 12 est traversé par un alésage axial 15 débouchant dans la face externe du corps de bonde, mettant en communication l'intérieur et l'extérieur dudit corps de bonde 1. La fàce externe 14 de l'extrémité inférieure 13 du corps de bonde 1 est plane et perpendiculaire à l'axe de l'alésage 15 du bossage central 12. Cette face externe plane 14 est destinée à servir de face d'appui à un écrou de fixation de la bonde selon l'invention sur févier E. Pour des raisons qui seront décrites en détail plus loin, cette face externe plane 14 est de surface importante libérant une zone d'appui d'un diamètre de l'ordre de 3 centimètres autour de l'extrémité débouchante de l'alésage 15. Suivant l'invention, la grille 2 porte une tige filetée 28 de longueur telle qu'elle dépasse de la face externe 14 du corps de bonde 1 lorsque la grille 2 est positionné sur le corps de bonde 1, avec ladite tige 28 dans l'alésage du bossage central 12 du corps de bonde 1. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, la grille 2 est solidarisée à la tige filetée 28 par l'intermédiaire d'un pion 24 destiné à être positionné dans l'alésage axial 15 du bossage central 12. Des alésages taraudés supérieur 23 et inférieur 27 sont usinés axialement dans le pion 24. Ces alésages 23, 27 sont respectivement destinés au vissage de la vis 21 de fixation de la grille 2 et de la tige filetée 28. Un ensemble grille 2, pion 24 et tige filetée 28 est constitué en positionnant la grille 2 sur l'extrémité supérieure du pion 24 et en mettant en place la vis 21 dans l'alésage 23 et en vissant la tige filetée 28 dans l'alésage 27. Suivant une variante de réalisation non représentée au dessin, l'ensemble grille 2, pion 24 et tige filetée 28 est fabriqué en une seule pièce, par exemple par moulage de matière plastique. Une telle pièce moulée peut par exemple renfermer un ou des inserts métalliques constituant la grille et/ou la tige filetée. Suivant l'invention, la bonde d'évacuation comporte un moyen de fixation temporaire du corps de bonde à la grille. La mise en oeuvre d'un tel moyen de fixation temporaire permet d'assurer le maintien en position de la bonde d'évacuation sur l'appareil sanitaire durant le temps nécessaire au montage et au réglage des différents éléments constituant le dispositif d'évacuation de l'appareil sanitaire. A titre d'exemple, le dispositif d'évacuation d'un évier à deux bacs comporte deux bondes d'évacuation, disposées respectivement dans chaque bac, une canalisation reliant lesdites bondes d'évacuation, un dispositif de trop plein, une canalisation d'évacuation reliée à un siphon et éventuellement des canalisations reliées à un lave-vaisselle et/ou à un lave-linge. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, ledit moyen de fixation temporaire est porté par l'ensemble grille-pion-tige filetée et est avantageusement constitué par un joint 26, par exemple torique, positionné dans une gorge circonférentielle 25 du pion 24, ledit joint 26 assurant de plus la fonction d'étanchéité du montage. Lors du montage de la bonde d'évacuation, on positionne le corps de bonde 1 sous l'appareil sanitaire, autour de l'orifice d'évacuation puis on introduit la grille 2 dans l'orifice d'évacuation, avec la tige filetée 28 dans le bossage central 12 du corps de bonde 1 jusqu'à ce que le corps de bonde 1 et la grille 2 soient en appui contre la paroi de l'appareil sanitaire. Le joint 26 assure alors le maintien du corps de bonde sous l'appareil sanitaire de sorte que l'installateur peut poursuivre l'installation et le réglage des éléments du dispositif d'évacuation sans avoir à tenir ledit corps de bonde. Comme visible au dessin, ledit ensemble grille-pion-tige filetée est positionné dans le fond de l'évier E, dans l'orifice d'évacuation de celui-ci, et s'étend dans l'alésage 15 du bossage central 12 du corps de bonde 1. La tige filetée 28 s'étend sur une grande longueur, par exemple de l'ordre de 4 centimètres dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, au-delà de la face externe inférieure 14 du corps de bonde 1. Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'écrou de fixation 4 de la bonde d'évacuation est un écrou dit à serrage rapide. Un tel écrou à serrage rapide présente l'avantage d'être mis en place de manière sûre et très rapide en s'affranchissant de l'étape longue et fastidieuse du vissage. L'écrou à serrage rapide 4 représenté au dessin est globalement constitué d'une pièce interne 40 et d'une pièce externe 41 montée mobile en coulissement et en rotation sur la pièce interne 40. La pièce interne 40 présente une face d'appui 402 traversée par un orifice 403 de diamètre égal au diamètre externe de la tige filetée 28. La face d'appui 402 est bordée par une jupe cylindrique 401 s'étendant vers l'intérieur de la pièce externe 41 et terminée à son extrémité libre par une dent circonférentielle 405 tournée vers l'extérieur. Quatre pattes 406 sont disposées globalement axialement en-dessous de la face d'appui 402 et autour de l'orifice 403. L'extrémité disposée à distance de la face d'appui de chaque patte 406 présente une denture 407 sur sa face interne et une découpe tronconique 408 sur sa face externe. Les pattes 406 sont assez élastiques pour que leurs extrémités puissent être déformées lors du serrage de l'écrou de fixation 4 comme cela sera décrit plus loin. Des découpes 404 disposées autour de l'orifice 403 permettent la fabrication 20 par moulage de la pièce interne 40. La jupe cylindrique 401 de la pièce interne 40 porte des bossages d'accrochage 409 régulièrement répartis sur sa circonférence, six bossages dans l'exemple représenté au dessin. La pièce externe 41 comporte une paroi cylindrique 410 dont l'extrémité 25 libre tournée vers la face d'appui 402 de la pièce interne 40 porte des dents 411 tournées vers l'intérieur et régulièrement réparties sur sa circonférence. Le nombre des dents 411 portées par la pièce externe 41 est égal au nombre des bossages d'accrochage 409 portés par la pièce interne 40. La pièce externe 41 comporte encore une coupelle 412 ouverte en direction 30 de la pièce interne 40 dont la face d'extrémité est traversée par un orifice de passage 413 de diamètre un peu supérieur au diamètre externe de la tige filetée 28. La face interne de la coupelle 412 présente une portion conique 418 dont l'angle au sommet est égal à celui de la découpe tronconique 408 des pattes 406 de la pièce interne 40 dans l'exemple représenté au dessin. La paroi cylindrique 410 de la pièce externe 41 porte des bossages 414 facilitant la prise en main de l'écrou de fixation 4 et l'entraînement en rotation de la pièce externe 41. Dans l'état non serré représenté à la figure 4 de l'écrou de fixation 4, la pièce interne 40 s'étend en partie à l'extérieur de la pièce externe 41 et lesdites pièces interne 40 et externe 41 sont accrochées l'une à l'autre par la coopération de la dent circonférentielle 405 avec les dents 411. Dans cette position, les extrémités des pattes 406 sont introduites d'une faible distance dans la coupelle 412, avec leur découpe tronconique 408 contre la partie supérieure de la portion conique 418 de ladite coupelle 412. Pour le montage et le serrage de l'écrou de fixation 4, celui-ci est positionné autour de la tige filetée 28, avec ladite tige filetée 28 traversant les orifices 403 et 413, puis poussé le long de ladite tige filetée 28 jusqu'à ce que la face d'appui 402 soit en appui contre la face externe plane 14 du corps de bonde 1, comme représenté à la figure 1. Pour le serrage de l'écrou de fixation 4, la pièce externe 41 est poussée axialement le long de la pièce interne 40 en appui contre le corps de bonde 1, puis entraînée en rotation jusqu'à ce que chaque dent 411 de la pièce externe 41 soit positionnée contre la face supérieure plane d'un bossage d'accrochage 409 de la pièce interne 40 afin de maintenir la pièce externe 41 dans sa position avancée autour de la pièce interne 40. La rotation de la pièce externe est effectuée sur un angle de faible dimension, dépendant du nombre de bossages d'accrochage 409 et de dents 411. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin la pièce externe 41 doit être entraînée en rotation sur 1 /6 de tour dans le sens correspondant à un vissage. La position de serrage de l'écrou de fixation 4 est représentée à la figure 2. Au cours du déplacement axial de la pièce externe 40, la coupelle 412 glisse le long des pattes 406 en repoussant leur extrémité en direction de la tige filetée par la collaboration des surfaces coniques 408 et 418. La denture 407 de chaque patte 406 coopère alors avec le pas de vis de la tige filetée 28 afin d'assurer le maintien de celle-ci. L'écrou de fixation 4 à serrage rapide peut être desserré en faisant tourner la pièce externe 41 en sens inverse (sens d'un dévissage) et en la faisant reculer par rapport à la pièce interne 40. Les pattes 406 libèrent la tige filetée 28 en reprenant leur forme initiale. La bonde d'évacuation étant montée comme décrit plus haut et maintenue en place par le moyen de fixation temporaire, sa fixation définitive est obtenue en faisant coulisser l'écrou de fixation 4 sur l'extrémité dépassante de la tige filetée jusqu'à ce que sa face d'appui 402 soit en appui contre la face externe plane 14 du corps de bonde 1 et en amenant la pièce externe 41 dans la position de serrage de l'écrou. Cette manipulation est simple à réaliser même en aveugle, elle évite donc à l'installateur de se pencher sous l'évier pour voir ce qu'il fait et est de manière tout à fait avantageuse très rapide à réaliser puisqu'il suffit de pousser l'écrou de fixation et de déplacer la pièce externe de celui-ci ce qui est réalisé d'un seul geste et sans outil. Des essais ont permis d'estimer que la mise en oeuvre d'une bonde selon l'invention permet d'économiser un temps appréciable sur le temps de montage d'un dispositif d'évacuation d'appareil sanitaire. Dans l'exemple de réalisation décrit et représenté dans la présente demande, le moyen de fixation temporaire du corps de bonde et de la grille est constitué par le joint torique qui de manière avantageuse remplit le double rôle de moyen d'étanchéité et de moyen de fixation temporaire. On ne sortirai pas de l'invention en mettant en oeuvre un moyen de fixation temporaire différent
Une bonde d'évacuation pour appareil sanitaire comporte un corps de bonde (1) portant un bossage central (12) traversé par un alésage axial (15) débouchant dans la face externe (14) dudit corps de bonde (1), et une grille (2).La bonde d'évacuation comporte un moyen de fixation temporaire du corps de bonde (1) et de la grille (2).
1. Bonde d'évacuation pour appareil sanitaire, comportant un corps de bonde (1), portant un bossage central (12) traversé par un alésage axial (15) débouchant dans la face externe (14) dudit corps de bonde (1), et une grille (2), caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de fixation temporaire du corps de bonde (1) et de la grille (2). 2. Bonde d'évacuation selon la 1, caractérisée en ce que ledit moyen de fixation temporaire est porté par la grille (2). 3. Bonde d'évacuation selon la 2, caractérisée en ce que la grille (2) porte une tige filetée (28) positionnée dans l'alésage axial (15) du bossage central (12) du corps de bonde (1) et dépassant de la face externe (14) dudit corps de bonde (1). 4. Bonde d'évacuation selon la 3, caractérisée en ce que la grille (2) est solidarisée à la tige filetée (28) par l'intermédiaire d'un pion (24). 5. Bonde d'évacuation selon la 4, caractérisée en ce que ledit moyen de fixation temporaire est un joint (26) positionné dans une gorge circonférentielle (25) du pion (24). 6. Bonde d'évacuation selon la 4 ou selon la 5, caractérisée en ce que le pion (24) présente des alésages taraudés supérieur (23) et inférieur (27) pour la fixation de la grille (2) et de la tige filetée (28). 7. Bonde d'évacuation selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de fixation définitif constitué par un écrou de fixation (4) à serrage rapide monté sur la partie dépassante de la tige filetée (28) et en appui contre la face externe (14) du corps de bonde (1). 8. Bonde d'évacuation selon la 7, caractérisée en ce que la face externe (14) du corps de bonde comporte une zone de forme semblable à une face d'appui (402) de l'écrou de fixation (4) à serrage rapide. 10 9. Bonde d'évacuation selon la 8, caractérisée en ce que ladite face externe (14) du corps de bonde (1) est au moins en partie plane et perpendiculaire à l'axe de l'alésage (15) du bossage central (12). 10. Bonde d'évacuation selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée en ce que l'écrou à serrage rapide est constitué d'une pièce interne (40) et d'une pièce externe (41) montée mobile en coulissement et en rotation sur ladite pièce interne (40), ladite pièce externe (41) présentant des dents (411) coopérant avec une dent circonférentielle (405) de la pièce interne (40) dans la position non serrée de l'écrou et avec la face supérieure plane de bossages d'accrochage (409) de ladite pièce interne (40) dans la position serrée de l'écrou. 11. Bonde d'évacuation selon la 10, caractérisée en ce que la pièce interne (40) porte des pattes (406) disposées globalement axialement en-dessous d'une face d'appui (402) et autour d'un orifice (403) de celle-ci, et en ce que l'extrémité disposée à distance de la face d'appui (402) de chaque patte (406) présente une denture (407) sur sa face interne et une découpe tronconique (408) sur sa face externe. 12 Bonde d'évacuation selon la 11, la pièce externe (41) comporte une coupelle (412) ouverte en direction de la pièce interne (40) dont la face interne présente une portion conique (418). 13. Procédé de montage sur un appareil sanitaire d'une bonde d'évacuation selon l'une quelconque des 1 à 12 caractérisé en ce que : - on positionne le corps de bonde (1) sous l'appareil sanitaire, autour de l'orifice d'évacuation dudit appareil sanitaire, - on introduit la grille (2) dans l'orifice d'évacuation, avec la tige filetée (28) dans le bossage central (12) du corps de bonde (1) jusqu'à ce que le corps de bonde (1) et la grille (2) soient en appui contre la paroi de l'appareil sanitaire, - ledit corps de bonde (1) et la grille (2) étant solidarisés par le moyen de fixation temporaire, on positionne l'écrou de fixation (4) à serrage rapide sur la partie dépassante de la tige filetée (28), - on déplace la pièce externe (41) dudit écrou de fixation à serrage rapide (4) par rapport à la pièce interne (40) pour serrer l'écrou de fixation.
E
E03
E03C
E03C 1
E03C 1/20
FR2898350
A1
"DISPOSITIF DE BACHAGE DE CONTENEUR"
20,070,914
L'invention est relative à un dispositif de bâchage de conteneur. L'invention est particulièrement utile dans son application destinée au bâchage de conteneurs utilisés pour la collecte de déchets. On sait que la collecte des déchets peut être réalisée à l'aide de 5 conteneurs amovibles aptes à être chargés sur un camion porte-conteneur ou sur une remorque. Ces conteneurs sont déchargés du camion ou de la remorque généralement à l'aide d'un bras hydraulique disposé à demeure sur le camion ou la remorque et déposés au sol en attendant leur remplissage. Après 10 remplissage, les conteneurs sont à nouveau chargés sur un camion porte-conteneur ou une remorque et sont emmenés vers une destination prédéterminée. Pour éviter les envols de déchets légers pendant le transport ou les chutes des déchets, il est impératif de bâcher ces conteneurs avant leur 15 transport. De manière habituelle, le bâchage d'un tel conteneur est effectué manuellement par le conducteur du camion, en déroulant une bâche sur le sommet du conteneur. Cette opération manuelle de bâchage est pénible, longue et fastidieuse, tout en présentant des risques d'accident pour 20 l'opérateur. On connaît également un autre procédé de bâchage de conteneur, dans lequel deux opérateurs situés de part et d'autre du camion déroulent une bâche au-dessus du conteneur, en supportant le rouleau de bâche au bout de perches ou moyens analogues. 25 On connaît également un procédé de bâchage du conteneur, dans lequel un mât vertical est disposé entre l'arrière de la cabine du camion et l'avant du conteneur et porte le rouleau de bâche. Le mât vertical est conformé de manière à élever en hauteur le rouleau de bâche, et le conducteur du camion déroule la bâche au-dessus du conteneur par traction à l'aide d'une corde ou 30 autre lien souple. Cette opération de bâchage s'avère parfois difficile, dans le cas où des déchets de forme irrégulière dépassant du haut du conteneur s'accrochent dans la bâche en empêchant le bon déroulement de la bâche. Le document EP 1 070 617 Al décrit un dispositif de bâchage de conteneur comportant des moyens aptes à être solidarisés à un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur ou rendus solidaires d'un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur ; lesdits moyens étant déplaçables transversalement au conteneur, au camion ou à la remorque porte-conteneur et étant aptes à pivoter par rapport au conteneur, au camion ou à la remorque porte-conteneur pour fixer l'extrémité d'une bâche enroulée à une extrémité du conteneur, puis à pivoter à nouveau pour dérouler ladite bâche et recouvrir le conteneur pour le bâcher, ainsi qu'à effectuer les opérations inverses pour débâcher le conteneur. Ce dispositif de bâchage de conteneur décrit dans le document EP 1 070 617 Al est cependant complexe et présente l'inconvénient selon lequel le dispositif peut dépasser latéralement du camion ou de la remorque porte-conteneur lors de la circulation sur route, en cas de panne ou de mauvaise opération. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un nouveau dispositif de bâchage de conteneur, de fabrication simple et économique, permettant en toute sécurité à un opérateur de bâcher ou de débâcher un conteneur chargé sur un camion ou sur une remorque porte-conteneur. Un avantage de l'invention est que le dispositif permet la circulation du camion ou de la remorque porte-conteneur sur route, en raison du fait que le dispositif ne peut pas dépasser latéralement du camion ou de la remorque porte-conteneur lors de la circulation sur route. L'invention a pour objet un dispositif de bâchage de conteneur comportant des moyens aptes à être solidarisés à un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur ou rendus solidaires d'un conteneur, un camion ou une remorque porte conteneur caractérisé par le fait que le dispositif comporte un bloc d'enroulement sous précontrainte d'une bâche, qui est déplaçable entre une position haute et une position basse, de manière à permettre le bâchage et le débâchage du conteneur par un opérateur sans risque d'accident, tout en ne dépassant pas latéralement du conteneur, camion ou remorque porte-conteneur. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - le déplacement entre la position haute et la position basse du dispositif est effectué par des actionneurs montés tête-bêche. - le bloc d'enroulement contient des moyens élastiques précontraints élastiquement dans le sens d'enroulement de la bâche - lesdits moyens élastiques comportent au moins un ressort spiral. - la bâche du dispositif est repliable vers une position compacte d'enroulement et dépliable vers une position déployée de bâchage. - la bâche du dispositif comporte deux rabats destinés à être appliqués et fixés sur les côtés d'un conteneur. - la bâche présente un lien souple et élastique monté en boucle et ajustable entre une conformation ouverte autorisant le déploiement de la bâche et une conformation resserrée autorisant l'enroulement de la bâche. - la bâche du dispositif est essentiellement constituée par un filet et présente des renforts extérieurs. - la bâche du dispositif comporte un tube de butée et de renfort à son extrémité arrière. - la boucle du lien souple est ajustable en longueur par déplacement de ses extrémités le long d'une sangle de traction. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention rétracté en position basse. La figure 2 représente schématiquement une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention développé en position haute. La figure 3 représente schématiquement une vue à plat d'une bâche de dispositif selon l'invention en position déployée. La figure 4 représente schématiquement une vue à plat d'une bâche de dispositif selon l'invention en position repliée. La figure 5 représente schématiquement une vue partielle en perspective d'un enrouleur de dispositif selon l'invention. En référence aux figures 1 à 5, les éléments identiques ou 10 fonctionnellement équivalents sont repérés par des chiffres de référence identiques. Sur la figure 1, un dispositif selon l'invention comporte une partie 1 inférieure formant socle et présentant deux équerres 1 a, 1 b de montage sur les longerons d'un châssis de camion, de remorque ou d'autre support. 15 La partie inférieure 1 porte un socle 2 supportant une armoire 3 de commande du déplacement des actionneurs du dispositif et deux colonnes 4a, 4b de guidage. Des goussets de renfort 5a, 5b, 5c sont avantageusement prévus pour rigidifier l'assemblage de l'armoire 3 et des colonnes 4a, 4b au socle 2. 20 Les colonnes 4a, 4b sont reliées en partie haute par des traverses 6a, 6b formant butées de déplacement d'un ensemble supérieur coulissant, dont le déplacement est commandé par une paire d'actionneurs 7a, 7b montés tête-bêche. Les actionneurs 7a, 7b sont de préférence des vérins hydrauliques à 25 double effet alimentés par un bloc hydraulique répartiteur 8, pour assurer leur rétraction simultanée et leur extension simultanée. Les corps des vérins hydrauliques 7a, 7b sont solidarisés l'un à l'autre, de manière que leur course totale corresponde à la somme des courses des deux vérins 7a et 7b. L'ensemble supérieur coulissant comporte une traverse 9 reliant deux tubes 10a, 10b coulissant dans les colonnes 4a, 4b et comporte un bloc 11 d'enroulement de bâche. Sur la figure 2, le dispositif selon l'invention est développé en position haute, du fait de l'allongement simultané des vérins 7a et 7b. Les tubes 10a, 10b reliés par la traverse 9 contiennent deux autre tubes 12a et 12b portant le bloc 11 d'enroulement de bâche soumis à la poussée du vérin 7b. Du fait du coulissement successif des tubes 12a, 12b dans les tubes 10a, 10b et des tubes 10a, 10b dans les colonnes 4a, 4b, la hauteur développée est d'environ trois fois la longueur du corps d'un vérin 7a ou 7b. Une bâche 13 essentiellement constituée par un filet de retenue incorporant un cadre et des pièces résistantes de renfort est en position déroulée, soumise à une traction dans le sens de la flèche 14 d'enroulement sur un rouleau 15 précontraint dans le sens d'enroulement par un moyen élastique de rappel. Sur la figure 3, une bâche 13 de dispositif selon l'invention comporte une partie centrale constituée par un filet 20 entouré par un cadre 21 rectangulaire en toile résistante avec une extrémité avant 21a destinée à être fixée au rouleau de rappel, une bande longitudinale 21b portant à son extrémité un oeillet 22, une extrémité arrière 21c avec une bande centrale 21d de renfort et un tube 21e de renfort et de butée. Un lien élastique 23 est monté en boucle à partir de l'oeillet 22 et à travers des anneaux 24 montés extérieurement à des rabats 25 bordant la partie centrale de la bâche 13, par exemple aux extrémités de bandelettes 25a fixées aux bords extérieurs renforcés des rabats 25. Les deux extrémités du lien élastique 23 traversent un oeillet 26 disposé à l'extrémité d'un triangle de traction portant une sangle 27 munie d'un premier anneau 28 et d'un deuxième anneau 29. Les anneaux 28 ou 29 sont destinés à la fixation d'un mousqueton 23a réunissant les deux extrémités du lien élastique 23. Sur la figure 3, le mousqueton 23a est fixé à l'anneau 28 et le lien élastique 23 est dans une conformation ouverte autorisant le déploiement des 5 rabats 25 de part et d'autre de la partie centrale de la bâche 13. Sur la figure 4, le mousqueton 23 est dans une conformation resserrée provoquant le repliement des rabats 25 sur la partie centrale de la bâche 13, par traction sur les bandelettes 25a. Le repliement des rabats 25 sur la partie centrale de la bâche 13 et leur 10 maintien en position repliée par le lien élastique 23 permettent de maintenir le contour de la bâche 13 sous forme rectangulaire lors de son enroulement. Le lien élastique 23 permet de maintenir la bâche en position repliée dans le gabarit routier de 2,55 mètres. Sur la figure 5, le bloc 11 d'enroulement comporte un coffre 30 ouvert 15 vers l'arrière, dans lequel est monté un arbre 31 solidaire de deux bobines 32 d'extrémité portant chacune un ressort spiral 33 précontraint dans le sens d'enroulement. La précontrainte de chaque ressort spiral 33 est réglable de l'extérieur par rotation d'un flasque extérieur, après montage de la bâche 13 dont 20 l'enroulement est limité par le tube 21e d'extrémité. Pour effectuer le bâchage d'un conteneur, chargé sur un camion équipé d'un dispositif selon l'invention, un opérateur déclenche le développement en position haute du dispositif par appui sur un bouton de "montée" de l'armoire de commande 3. 25 Après extension de la paire de vérins 7a, 7b, l'opérateur déroule la sangle 27 de traction jusqu'à l'arrière du conteneur pour la positionner à l'arrière et au milieu du conteneur. L'opérateur tire ensuite sur la sangle 27 pour dérouler la bâche 13, en exerçant une traction à l'encontre des ressorts spiraux 33. Le déroulement de la bâche 13 s'effectue en position repliée décrite en référence à la figure 4. Après déroulement de la bâche 13 en position repliée, l'opérateur fixe la sangle 27 centralement à l'arrière du conteneur. Après avoir ainsi fixé la bâche 13 en position repliée sur le conteneur, l'opérateur déclenche la rétraction du dispositif en position basse pour appliquer la bâche sur le dessus du conteneur, et ainsi la mettre en tension. L'opérateur peut ensuite détendre le lien souple 23 en déplaçant le mousqueton 23a de l'anneau distal 29 à l'anneau proximal 28. Le déplacement permet de libérer les rabats 25 et autorise leur rabattement et leur fixation sur les côtés du conteneur par accrochage du lien souple 23 sur les crochets latéraux du conteneur, de manière connue en soi. Après avoir bâché le conteneur, l'opérateur peut en effectuer le transport. Pour effectuer le débâchage d'un conteneur bâché chargé sur un camion ou une remorque équipée d'un dispositif selon l'invention, l'opérateur décroche le lien élastique 23 pour le libérer des crochets latéraux du conteneur et ainsi libérer les rabats latéraux 25 de la bâche 13. L'opérateur déplace ensuite le mousqueton 23a de l'anneau proximal 28 à l'anneau distal 29, pour resserrer le lien souple 23 et provoquer le relevage 20 des rabats 25 en position repliée sur la partie centrale de la bâche 13. L'opérateur déclenche ensuite le développement en position haute du dispositif par appui sur un bouton de "montée" de l'armoire de commande 3. Après extension de la paire de vérins 7a, 7b, l'opérateur détache la sangle 27 de l'arrière du conteneur, en l'accompagnant dans son mouvement 25 vers l'avant, pour autoriser l'enroulement de la bâche 13 sous l'action des ressorts spiraux 33 de précontrainte. Après enroulement de la bâche 13 jusqu'à venue en butée du tube 11 e sur le rebord du coffre 30, l'opérateur déclenche la rétraction du dispositif en position basse et attache les sangles et liens au dispositif, pour dégager l'espace de travail nécessaire au chargement du conteneur ou à sa dépose. L'invention permet ainsi à un seul opérateur d'effectuer en toute sécurité le bâchage et le débâchage d'un conteneur, en évitant toute escalade ou toute 5 intervention en hauteur susceptible d'entraîner un accident. En outre, selon une variante non représentée, la sécurité du dispositif selon l'invention est améliorée par l'utilisation d'un avertisseur sonore ou lumineux du développement en position haute, afin d'empêcher la circulation du camion ou de la remorque dans cette conformation et d'éviter ainsi un accident 10 par choc contre des ponts ou des obstacles en hauteur sous lesquels le camion ou la remorque est susceptible de passer
L'invention concerne un dispositif de bâchage de conteneur comportant des moyens (1) aptes à être solidarisés à un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur ou rendus solidaires d'un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur.Le dispositif comporte un bloc (11) d'enroulement sous précontrainte (33) d'une bâche (13), qui est déplaçable entre une position haute et une position basse, de manière à permettre le bâchage et le débâchage du conteneur par un opérateur sans risque d'accident, tout en ne dépassant pas latéralement du conteneur, camion ou remorque porte-conteneur.
1. Dispositif de bâchage de conteneur comportant des moyens (1) aptes à être solidarisés à un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur ou rendus solidaires d'un conteneur, un camion ou une remorque porte-conteneur, caractérisé par le fait que le dispositif comporte un bloc (11) d'enroulement sous précontrainte (33) d'une bâche (13), qui est déplaçable entre une position haute et une position basse, de manière à permettre le bâchage et le débâchage du conteneur par un opérateur sans risque d'accident, tout en ne dépassant pas latéralement du conteneur, camion ou remorque porte-conteneur. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le déplacement entre la position haute et la position basse du dispositif est effectué par des actionneurs (7a, 7b) montés tête-bêche. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que le bloc (11) d'enroulement contient des moyens élastiques (33) précontraints élastiquement dans le sens d'enroulement de la bâche (13). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens élastiques (33) comportent au moins un ressort spiral (33). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la bâche (13) du dispositif est repliable vers une position compacte d'enroulement et dépliable vers une position déployée de bâchage. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que la bâche (13) du dispositif comporte deux rabats (25) destinés à être appliqués et fixés sur les côtés d'un conteneur. 7. Dispositif selon la 4 ou la 5, caractérisé par le fait que la bâche (13) présente un lien souple et élastique (23) monté en boucle et ajustable entre une conformation ouverte autorisant le déploiement de la bâche (13) et une conformation resserrée autorisant l'enroulement de la bâche. 9 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la bâche (13) du dispositif est essentiellement constituée par un filet et présente des renforts (21) extérieurs. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé par le fait que la bâche 5 (13) du dispositif comporte un tube (21e) de butée et de renfort à son extrémité arrière (21c). 10. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que la boucle du lien souple (23) est ajustable en longueur par déplacement de ses extrémités le long d'une sangle (27) de traction. 10
B
B65,B60
B65D,B60P,B65F
B65D 90,B60P 7,B65F 1
B65D 90/58,B60P 7/04,B65D 90/22,B65D 90/66,B65F 1/14
FR2897219
A1
DISPOSITIF DE COMMUNICATION LOCALE SELECTIVE SUR BASE CONTEXTUELLE
20,070,810
INRIA84.FRD.wpd 1 L'invention concerne les communications ou télécommunications contextuelles locales, c'est-à-dire sur site, en fonction du contexte. Des propositions en ce sens ont été faites notamment dans le fascicule-brevet WO 01/89189 A2 du Demandeur. Le contexte est défini à l'aide de "stations mobiles", implantables à volonté en différents endroits d'un lieu donné. La coopération de ces stations avec des postes tels que des téléphones portables (ou mobiles) permet de reconnaître le contexte, et, par là de délivrer un message en conséquence, depuis un fournisseur de service contextuel. On y reviendra ci-après plus en détail. Il est souhaitable de trouver une solution aussi universelle que possible, tout en évitant que l'utilisateur ne soit submergé par des messages non désirés ou des services non sollicités, comme on le verra. La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose un dispositif de communica- 2 0 tion locale, du type comprenant une station possédant un mode de communication avec des terminaux mobiles et un contrôleur capable de faire émettre un message à destination d'un ou plusieurs terminaux mobiles. Le dispositif selon l'invention comprend en outre une balise capable d'interaction avec au moins un objet portatif passif afin d'acquérir au moins un mot de code depuis un tel objet portatif. Selon l'invention, le contrôleur est agencé pour interagir 2 5 avec la balise afin de mémoriser, au moins temporairement, le mot de code acquis, puis, consécutivement à une telle interaction, pour mettre en oeuvre un mécanisme de décision relatif à l'émission spontanée d'un message, mécanisme dans lequel la décision d'émettre un message, son contenu et/ou son adresse de destination dépendent au moins partiellement du mot de code mémorisé. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure lA est schéma illustrant un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 1B est un schéma illustrant un détail du dispositif de la figure lA selon une variante de réalisation, 35 - la figure 2A est un schéma illustrant une étiquette pour le dispositif de la figure 1A selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2B est un schéma illustrant une étiquette pour le dispositif de la figure lA selon un mode de réalisation différent de l'invention, - la figure 3 est un ordinogramme illustrant le fonctionnement du dispositif de la figure 1A dans un mode de réalisation de l'invention, -les figures 4A à 4D sont des schémas illustrant différents agencements du dispositif de la figure 1A, - la figure 5 est un schéma illustrant un exemple de réalisation d'une balise pour le dispositif selon l'invention dans une application particulière, - la figure 6 est un schéma illustrant un exemple de réalisation d'une balise pour le dispositif selon l'invention dans une autre application particulière, - la figure 7 est un ordinogramme illustrant le fonctionnement du dispositif selon l'invention 2 0 dans les applications particulières des figures 5 et 6. Les dessins contiennent des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Présentation Il s'agit de fournir un "service contextuel", qui assure la délivrance contextuelle d'information sur un terminal mobile. Par délivrance contextuelle, on entend la capacité de 3 0 délivrer sélectivement, sans autre requête de l'utilisateur que le choix d'une information, des informations relatives à l'environnement perçu par l'utilisateur : objets ou personnes proches, le site / le bâtiment / la pièce où se trouve l'usager, notamment. Les informations à délivrer à l'utilisateur peuvent être de différentes natures : message textuel, image, son, vidéo, ceci éventuellement en flux continu, document composite tel qu'une page Web, ou 3 5 encore un hyperlien (pointeur) vers un document (Web ou Wap par exemple), non limitativement. Dans l'expression "délivrance contextuelle", la notion de "contexte" représente l'ambiance physique locale, par opposition au contexte procuré par le terminal mobile en lui-même, à raison de ses fonctionnalités de communication. En particulier, les 25 différentes possibilités de communication offertes de manière générale par le terminal mobile lui-même, ne sont pas considérées comme des "informations contextuelles". Plusieurs approches générales permettent de définir un contexte. Une première approche implique une localisation préalable. Elle consiste à délivrer l'information contextuelle après avoir déterminé la position de l'utilisateur équipé du terminal mobile. Une infrastructure de localisation, comme le GPS, le permet, mais cette méthode est assez lourde, et non universelle, car peu de terminaux mobiles son équipés d'une telle fonction de localisation. On sait aussi que le réseau de communication offert au terminal mobile peut fournir une approximation de la position de l'utilisateur avec son terminal, en procédant à des triangulations d'après les positions des stations de base qui "voient" le terminal mobile. Mais la position de l'utilisateur n'est déterminable qu'avec une approximation largement variable en fonction du lieu : en effet, à l'inverse du GPS par exemple, l'infrastructure n'est pas spécifiquement conçue pour le positionnement, puisque l'agencement des stations de base est déterminé essentiellement dans le souci d'assurer une bonne connectivité aux usagers du réseau. Cette autre méthode, également non universelle, est de plus inadéquate là où un positionnement précis et fiable est nécessaire. 2 0 Une approche différente, que l'on peut qualifier de "physique", est décrite dans le fascicule-brevet WO 01/89189 A2, déjà cité, du Demandeur. On y trouve un dispositif de communication locale, comprenant au moins une station possédant un mode de communication avec des terminaux mobiles. Selon cette approche, on cherche à définir des "zones" associées à chaque type d'information contextuelle directement par un agencement géométrique 25 particulier d'objets physiques. Dans WO 01/89189 A2, ces objets sont appelés "stations mobiles", en ce sens qu'ils peuvent être implantés à volonté, et déplacés ensuite si nécessaire. Les "zones" peuvent donc être rendues variables, dans la mesure où il suffit de modifier l'agencement physique des objets ("stations mobiles") qui les définissent pour modifier les périmètres associés aux stations. Un "service contextuel" peut alors émettre un 3 0 message (plus généralement un service contextuel modulé) à destination d'un ou plusieurs usagers. Et ceci est contrôlé par l'échange d'informations entre la ou les stations et le ou chaque terminal mobile. Il en découle implicitement l'intervention d'un contrôleur, capable de faire émettre le message correspondant au service contextuel. 35 La ou les stations peuvent être équipées d'un système de communication à courte portée, comme Bluetooth, à quoi il peut s'ajouter le recours à un réseau étendu communication, comme la téléphonie mobile. La présente invention s'inscrit dans la lignée de WO 01/89189 A2. Dans ce contexte d'une "approche physique", il existe donc d'une part une infrastructure comprenant les stations, et un service fourni sur demande par télécommunication, d'autre part des couples mobiles terminal/usager. Le Demandeur a observé que l'on peut alors distinguer deux grandes sous-classes. La première sous-classe est appelée ici l'approche tirante ( pull ) . Dans ce cas, le contexte est déterminé au niveau du couple mobile terminal/usager. Le terminal mobile collecte un 10 ensemble C d'information (attributs) depuis les stations environnantes. Le terminal mobile contacte ensuite lui-même le fournisseur de service, en principe automatiquement, en spécifiant l'ensemble d'attributs C. Ceci permet d'adapter/moduler le service, qui est délivré en retour au terminal mobile. Dans cette approche "pull", l'accès au service est à l'initiative du couple mobile terminal/usager. 15 La sous-classe "pull" nécessite d'implanter dans le terminal mobile un composant matériel et/ou logiciel spécifique, dédié à l'acquisition du contexte et à l'accès consécutif au service. Ce composant peut être configuré par l'usager pour n'accéder qu'à certains types d'information contextuelle, ou éventuellement aucun. Il en découle que cette approche n'est 2 0 pas universelle, en raison de la nécessité d'installer un composant spécifique, et également de celle de le faire configurer par l'usager, notamment pour spécifier le filtrage des informations à collecter, ce qui n'est pas forcément intelligible à tous. La seconde sous-classe est appelée ici l'approche poussante ( push ). Dans ce cas, le 2 5 couple mobile terminal/usager est détecté par l'infrastructure, puis directement contacté par cette dernière, qui a donc l'initiative du service. L'inconvénient de cette dernière méthode (push) est qu'elle rie tient pas compte du souhait de l'utilisateur (qui détient le terminal mobile), puisque lie service peut atteindre directement tous les terminaux à portée . L'utilisateur peut donc se trouver répétitivement sollicité par des messages contextuels 3 0 indésirés, ou, à tout le moins, par des interrogations de son terminal mobile, lui demandant son accord pour la réception de messages contextuels. C'est notamment le cas du "push" Bluetooth, qui entraîne la sollicitation de l'utilisateur à chaque fois que ce dernier pénètre dans la zone à portée du service. Cela s'apparente aux nuisances ressenties par ailleurs du fait des messages indésirés que l'on appelle "spam". 35 On peut également prévoir la possibilité de recourir à une infrastructure de communication globale (de type plate-forme SMS). Architecture5 On décrit d'abord l'architecture du dispositif de communication locale contextuelle 1 selon l'invention, à l'aid.e de la figure 1A. Le dispositif de communication 1 selon l'invention comprend une plate-forme de commande de service contextuel 3 (ou contrôleur) fonctionnant selon l'approche poussante exposée plus haut. La plate-forme de commande 3 est associée à une zone de service contextuel 5. On entend par là que la plate-forme de commande 3 est agencée de manière à délivrer au moins un service contextuel quasiment en tout point de la zone de service 5. La zone de service 5 est déterminée en fonction d'au moins un élément physique d'intérêt 7 lié au moins à un service à délivrer dans la zone de service 5. La forme et la nature de cet élément physique 7, et la nature du service à délivrer, peuvent être interdépendants. À titre d' exemple non limitatif, l'élément physique 7 peut être un panneau d'affichage public et la zone de service 5 peut être déterminée de manière que des inscriptions sur ce panneau soient lisibles de tout point de la zone de service 5. La plate-forme de commande 3 est reliée à moins une interface de communication sans fil de courte portée 9 capable d'établir une telle communication avec des moyens de communication conjugués présents dans la zone de service 5. En particulier, l'interface de communication 9 permet d'établir une communication avec au moins un terminal mobile 11 muni de tels moyens de communication 13 sans fil de courte portée conjugués, et situé dans la zone de service 5. Cette communication permet au terminal mobile 11 de recevoir un message transmis par la plate-forme de commande 3. Le terminal mobile 11 peut prendre la forme d'un téléphone mobile, d'un ordinateur portable, d'un assistant personnel numérique, oreillette par exemple de type Bluetooth, ou similaire. De plus en plus de téléphones mobiles et d'assistants personnels numériques proposés aujourd'hui intègrent en série des moyens de communication Bluetooth : la plate-forme de commande 3 comprend donc de préférence une interface de communication 9 conforme à ce standard. D'autres technologies de communication sans fil de courte portée comme WiFi (telle que définie dans IEEE 802.11 b/g), ZigBee ou similaire peuvent être employées. Dans un mode de réalisation avantageux non représenté, la plate-forme de commande 3 comprend plusieurs interfaces de communication sans fil de courte portée 9 de technologies différentes. Ainsi, des communications selon différentes technologies peuvent être établies dans la zone de service 5, ce qui augmente la compatibilité du dispositif selon l'invention avec les terminaux mobiles 1l du commerce. Ceci permet en outre de réduire la charge respective de chaque interface de communication 9. De préférence, la plate-forme de commande 3 comprend plusieurs interfaces de communication 9 de la même technologie de manière à réduire encore la charge respective de chaque interface. On obtient alors une meilleure disponibilité et une plus grande réactivité du service car les connexions sont réparties sur plusieurs interfaces. Ceci est particulièrement sensible dans le cas de plusieurs interfaces Bluetooth. La plate-forme de commande 3 est reliée à un réseau de détection d'étiquettes radiofréquence 15 agencé de manière à détecter l'entrée, la sortie et/ou la présence d'une telle étiquette 17 dans la zone de service 5. Les étiquettes 17 peuvent être ici du type dit RFID. Plus généralement, ce qu'on appelle "étiquette radiofréquence" dans cette description est un objet portatif de faible dimension, passif ou quasi-passif, qui assure la mémorisation permanente d'une collection de bits, et qui est interrogeable par communication radio de courte portée. Dans la suite de la présente description, cette collection de bits sera appelée mémoire. D'autres types d'étiquettes 2 0 pourraient être employés, par exemple des étiquettes NFC (de l'anglais, Near Field Computing). Le réseau de détection 15 comprend au moins un gestionnaire 19 et une antenne 21 reliée à celui-ci. L'antenne 21 est capable de lire des données contenues dans la mémoire d'une 2 5 étiquette radiofréquence 17 à sa portée. Dans un mode de réalisation, le réseau de détection 15 comprend une antenne 21 unique reliée au gestionnaire 19 : la présence de l'étiquette 17 à portée de l'antenne peut ainsi être détectée. On peut alors détecter la présence de l'étiquette 17 en un point particulier de la 3 0 zone de service 5. Les données contenues dans la mémoire de l'étiquette 17 ne peuvent être lues qu'en ce point particulier de la zone de service 5. Dans un autre mode de réalisation, le réseau de détection 15 comprend une pluralité d'antennes 21 reliées au gestionnaire 19 et réparties de manière à couvrir une zone plus vaste 35 que la portée d'une antenne 21 unique. En particulier, les antennes 21 peuvent être réparties de manière qu'une étiquette 17 puisse être lue en tout point de la zone de service 5 ou encore être réparties le long de la périphérie de la zone de service 5. Le réseau de détection 15 peut dans le cas de plusieurs antennes comprendre plusieurs gestionnaires 19, en particulier lorsque le nombre maximum d'antennes pouvant être reliées au gestionnaire 19 est atteint. Le gestionnaire 19 peut comprendre par exemple un contrôleur RI-CTL-MB2A de la série S2000 fabriqué par la société Texas Instrument et des multiplexeurs RF-MOD-TX8A fabriqués par cette même société. Dans certaines configurations (figure 1B), la zone de service 5 n'est accessible que par des points de passage obligatoires et identifiés. Dans ce cas, un détecteur d'entrée/sortie relié au gestionnaire est avantageusement disposé en chacun de ces points de passage. Un tel détecteur comprend par exemple deux lignes d'antennes 21A et 21B disposées audit point de passage, parallèlement entre elles et transversalement à la direction de passage. On peut ainsi détecter le sens de passage d'une étiquette 17 : lorsque la ligne 21A détecte une étiquette 17 avant la ligne 21B, le sens du mouvement est de l'antenne 21A vers l'antenne 21B, et inversement. Ce mode de réalisation permet d'éviter la répartition d'antennes 21 sur l'ensemble de la zone des service 5. On utilise avantageusement des antennes dites "souples", qui permettent de suivre le contour d'un support, par exemple des antennes souples sur film plastique de type CIPAM CIP ANT-LF. 25 La plate-forme de commande comprend en outre un ordinateur 23 capable de commander la délivrance de services selon l'approche poussante. En option, la plate-forme de commande 3 comprend des moyens de stockage local de contenus à délivrer (non représentés). Ces moyens peuvent prendre la forme de serveurs 30 NAS (de l'anglais, Network Area Storage). La plate-forme de commande 3 comprend en outre une interface d'accès 25 à un réseau de communication global 26 de type filaire ou sans fil, par exemple GSM, GPRS, EDGE, UMTS, IP ou similaire. Cette interface de communication 25 permet d'une part à la plate-forme de commande 3 d'accéder à des moyens informatiques distants propres à réaliser des traitements informatiques pour certains au moins des service à délivrer dans la zone de service 5 ou à des ressources matérielles absentes de la zone de service 5. 35 D'autre part, l'interface 25 permet d'établir une communication avec des terminaux mobiles 11 disposant de moyens de communication globale 27 conjugués, c'est-à-dire par exemple de type réseau cellulaire, GSM, GPRS, EDGE, UMTS ou similaire. Ceci permet en particulier d'établir une communication avec un terminal mobile 11 de type téléphone portable standard. Selon l'invention, l'étiquette 17 est disposée sur un objet portatif d'usager d'un terminal mobile. L'objet portatif d'usager prend avantageusement la forme d'une carte, par exemple de la forme d'une carte de crédit. L'objet portatif peut également prendre la forme d'un porte-clés. Enfin, l'étiquette peut aussi être autocollante en sorte que celle-ci peut être apposée sur tout support à la discrétion de l'usager. En particulier, l' étiquette peut également être intégrée à des objets courants portés par l'usager, par exemple des vêtements (chaussures, pull-over etc.). L'étiquette 17 est avantageusement du type dit étiquette passive, c'est-à-dire que l'étiquette 17 ne dispose pas d'autonomie énergétique, ni de capacité de traitement. Elle est néanmoins capable de répondre à une requête d'interrogation par la transmission d'un message contenant les données stockées dans sa mémoire. L'énergie nécessaire à cette activité est tirée du courant d'induction du signal du dispositif d' interrogation, ici des antennes 21. Cette configuration permet de s'affranchir des contraintes énergétiques et de poids induit. On comprend cependant que des étiquettes actives, c'est-à-dire pourvues d'une source d'énergie propre, pourraient être employées à condition qu'elles fonctionnent en mode passif, c'est-à-dire qu'elles se contentent de répondre à un signal d'interrogation. On peut utiliser par exemple des étiquettes référencées TITIS RI-TRP-W4FF fabriquées par la société Texas Instrument. La figure 2A illustre le contenu de la mémoire d'une étiquette 17A apte à interagir avec le 3 0 dispositif selon l'invention, dans un premier mode de réalisation de l'invention. La mémoire de l'étiquette 17A stocke des données d'adresse de communication ComAdrDat relatives au terminale mobile. Les données ComAdrDat comprennent une adresse de contact du terminal mobile 11 par le service contextuel, par exemple une adresse matérielle de 3 5 l'interface de communication 13, par exemple l'adresse matérielle d'une interface Bluetooth, ou un numéro de téléphone cellulaire. Les données d'adresse de communication ComAdrDat peuvent constituer un identifiant d'usager, par exemple au niveau de la plate-forme de commande 3. Dans certains cas, les25 données d'adresse de communication ComAdrDat peuvent être complétées ou remplacées par un tel identifiant d'usager dans l'étiquette 17A même. En option, la mémoire de l'étiquette 17A stocke des données générales de service ServGenDat relatives à au moins un service susceptible d'intéresser l'usager. Les données ServGenDat comprennent en particulier un identifiant du service intéressant l'usager. En outre, la mémoire de l'étiquette 17A peut facultativement stocker des données spécifiques de service ServSpecDat caractérisant un service particulier, ou l'usager par rapport à ce service particulier (profil, préférences). Ces données spécifiques peuvent constituer des attributs relatifs à un service particulier. De préférence, les données ComAdrDat, ServGenDat et ServSpecDat sont stockées dans une même étiquette en réservant des plages de bits aux différentes données. Ceci permet en particulier une lecture simplifiée des différentes données car une unique étiquette doit être détectée. Les données ComAdrDat, ServGenDat et ServSpecDat forment alors un seul et même mot de code. Les données ComAdrDat, ServGenDat et ServSpecDat peuvent néanmoins être stockées dans des étiquettes différentes, en particulier lorsque la capacité de la mémoire d'une étiquette 17 unique n'est pas suffisante. Les données ServGenDat et ServSpecDat forment alors plusieurs mots de codes (ou jeu de codes). Lorsque plusieurs étiquettes sont prévues, celles-ci peuvent être apposées sur un même objet 2 5 portatif : par exemple, un objet spécifique à un service contextuel particulier, les mémoires des étiquettes stockant des données relatives à ce service particulier. Mais les étiquettes peuvent également être liées à des objets portatifs distincts : par exemple, les données ComAdrDat peuvent être stockées sur une étiquette d'un premier objet portatif, tandis que des données ServGenDat et ServSpecDat relatives à différents services peuvent être réparties 3 0 sur de seconds objets portatifs, chaque objet portatif étant propre à un service particulier. On comprend que la multiplication des étiquettes offre la possibilité à l'usager de gérer le comportement des différents services : 35 - dans le cas d'objets portatifs propres à un service particulier, l'usager peut choisir d'emporter tel objet plutôt qu'un autre pour bénéficier d'un service particulier et se passer d'un autre, - dans le cas d'objets portatifs différents dont la ou les étiquettes mémorisent des données ServSpecDat différentes mais relatives à un même service défini par des données ServGenDat, la combinaison des objets portatifs portés par l'usager définissent des attributs du service contextuel à délivrer. En variante ou en complément, certaines au moins des étiquettes peuvent être sélectivement activées et désactivées, par exemple par une intervention physique sur l'étiquette, ou encore en disposant de manière réversible un cache étanche au rayonnement sur l'étiquette. 10 En particulier, on a décrit comment la combinaison de différents objets portatifs pouvait définir le ou les services contextuels délivrés, mais on comprend que les différentes étiquettes utilisées dans ces cas peuvent être prévues sur un même objet portatif et rendues activables/désactivables conformément aux procédés décrits ci-dessus. 15 L'étiquette 17A comprend au minimum des données d'adresse de communication ComAdrDat. Cela n'empêche pas que l'on puisse prévoir des étiquettes supplémentaires porteuses d' informations, lesquelles étiquettes ne contiennent pas d' adresse de communication. 2 0 Dans un autre mode de réalisation de l'invention, illustré par la figure 2B, la mémoire d'une étiquette 17 B stocke exclusivement des données d'adresse de base de données DBAdrDat. Ces données DBAdrDat comprennent une adresse vers un enregistrement d'une base de données, par exemple stockée sur la plate-forme 3. Ledit enregistrement comprend des données d'adresse de communication ComAdrDat et facultativement des données générales 2 5 de service ServGenDat et des données spécifiques de service ServSpecDat, analogues aux données de la figure 2A. Le contenu de la mémoire d'une étiquette 17 peut être chiffré, par exemple selon l'algorithme RSA ou l'algorithme 3DES pour assurer la confidentialité des données. Dans 3 0 ce cas, la plate-forme de commande 3 maintient avantageusement une clé de chiffrement, de type publique ou privée, permettant de décrypter les données. Selon l'invention, l'objet portatif muni d'une étiquette 17 est destiné à être porté par l'usager du terminal mobile 11. L'étiquette 17 et le terminal mobile 11 sont associés par les données 3 5 ComAdrDat (étiquette du type 17A), ou par des données relatives au terminal 11 stockées dans un enregistrement d'une base de données désigné par les données DBAdrDat (étiquette du type 17B). L'étiquette 17 et le terminal mobile 11 forment ainsi un couple. Fonctionnement5 On décrit maintenant le fonctionnement du dispositif selon l'invention à l'aide de l'organigramme de la figure 3. Un usager est porteur d'un couple formé d'une étiquette radiofréquence 17 et d'un terminal mobile 11. L'usager pénètre dans la zone de service 5. À l'étape 300, une antenne 21 détecte la présence de l'étiquette 17 à sa portée. À l'étape 302, l'ensemble des données de la mémoire de l'étiquette 17 est lu par l'antenne 21 puis transmis à la plate-forme de commande 3. En particulier, la plate-forme de commande 3 reçoit les données d'adresse de communication ComAdrDat, les données générales de service ServGenDat et le cas échéant les données spécifiques de service ServSpecDat. À l'étape 304, la plate-forme de commande 3 compare les données générales de service ServGenDat identifiant au moins un service souhaité par l'usager aux services disponibles sur cette plate-forme de commande 3. Si le service identifié n'est pas disponible sur la plate-forme de commande 3, le traitement est abandonné (étape 306). 2 0 Sinon, à l'étape 308, la plate-forme de commande 3 élabore un contenu spécifique au service contextuel identifié. Le cas échéant, cette élaboration tient compte des données spécifiques de service ServSpecDat. De manière non limitative, le contenu élaboré peut prendre la forme d'un message de texte, d'un message sonore, une adresse internet, éventuellement en flux continu, ou encore d'une application exécutable sur le terminal mobile 11. 25 À l'étape 310, la plate-forme de commande 3 émet un message intégrant le contenu élaboré à l'étape 308 à destination de l'adresse définie par les données d'adresse de communication ComAdrDat. 30 À l'étape 312, le terminal mobile 11 détermine l'action appropriée du message reçu en fonction du type de message (message proprement dit ou application). Par exemple : - le message peut être un message sonore restitué par des moyens de restitution sonore classiques du terminal mobile 11, - le message peut être un message de texte de type SMS, restitué par des moyens 35 classiques du terminal mobile 11, - le message peut contenir un pointeur vers une adresse de contenu (par exemple, une adresse internet ou URL), et dans le cas particulier où le message est un pointeur vers un service ou une page Web ou Wap, le terminal mobile 11 peut lancer un navigateur Web ou Wap, - le message peut prendre la forme d'une application par exemple une application Java propre à être directement exécutée sur le terminal mobile Il, lorsque celui-ci supporte cette technologie (dans le cas contraire, on pourra, le cas échéant, prévoir un pointeur vers un service Web ou Wap). D'autres formes de message encore peuvent être envisagées. Le message reçupeut comprendre un pointeur vers une application à télécharger sur le terminal mobile 11. Cette application peut à son tour mettre oeuvre un service. Et ce service peut alors être contextuel et interagir selon l'approche tirante. Autrement dit, l'approche poussante proposée ici peut servir à déclencher un service contextuel fonctionnant selon l'approche tirante. Une réalisation intéressante peut consister à délivrer une application initiale (" bootstrap ") selon l'approche poussante. Et cette application lance ensuite une lecture d'étiquette radiofréquence, cette fois du côté du terminal mobile 11, doté d'un lecteur approprié. Les contenus peuvent ensuite être obtenus selon l'approche tirante "pull" par un moyen de communication sans fil Bluetooth, WiFi, GPRS ou similaire, depuis des serveurs locaux et/ou distants. Cette approche permet de réduire les dépenses énergétiques liées à une lecture RFID permanente sur le terminal mobile : cette lecture est en effet déclenchée de manière contextuelle par l'application obtenue selon l'approche poussante lorsque la situation est appropriée. Dans le mode de réalisation particulier d'une étiquette 17 du type de la figure 2B, l'étiquette 17 mémorise uniquement les données DBAdrDat, à l'étape 302, sous la forme d'un pointeur vers une base de données liée à la plate-forme de commande 3, ladite base de données maintenant des informations permettant de contacter le terminal mobile 11. Des données 2 5 ServSpecDat relatives au service à délivrer et propres au porteur de l'étiquette 17, ou encore des données ServGenDat, sont maintenues dans cette base de données. Et ces données sont utilisées pour l'élaboration du contenu de l'étape 308. La mise en oeuvre des étapes 310 et 312 étant alors identique au mode de réalisation de la figure 2A. 3 0 Dans une variante de fonctionnement, les données d'adresse de communication ComAdrDat comprennent un numéro d'appel vers le terminal mobile 11 par l'intermédiaire du réseau de communication globale 26. Typiquement, il peut s'agir d'un numéro de téléphone. Pour la délivrance du message, la plate-forme de commande 3 peut alors contacter une plate-35 forme de commande distante, spécifique au réseau global 26. Avantages Le dispositif de communication selon l'invention offre de nombreux avantages. Ainsi, le risque de réception par l'usager de messages non sollicités est considérablement réduit car seuls les usagers porteurs d'une étiquette permettent d'identifier le service souhaité pour être contactés. En outre l'adresse de communication du terminal mobile 11 doit être connue pour contacter l'usager, et cette lecture peut être faite localement. L'identification du service désiré peut se faire notamment sur la base des informations de base suivantes : - directement par un identifiant de service tiré de l'étiquette, - en fonction de "préférences utilisateurs", déductibles directement ou indirectement 10 d'informations portées par l'étiquette, - en fonction de données de profil, qui peuvent être tirées d'un historique des "contacts" antérieurs avec cet usager, et/ou d'autres étiquettes portées ou informations présentées par l'usager. 15 Les mêmes informations de base peuvent servir non seulement à prendre la décision d'émettre un message, mais aussi à établir ou moduler son contenu. Lorsque la technologie de communication sans fil de courte portée mise en oeuvre est Bluetooth, l'adresse de communication Bluetooth stockée dans la mémoire de l'étiquette est 20 immédiatement connue, ce qui dispense de la phase de découverte d'adresse Bluetooth habituelle. Cet avantage peut également être obtenu dans le cas d'autres technologies de communication dont le temps de découverte des interfaces de communication est important. Plus généralement, le dispositif selon l'invention permet de se passer du mode découverte 2 5 relatif à l'interface de communication sans fil de courte portée. Or ce mode est particulière-ment vulnérable vis-à-vis du "spam" puisqu'il diffuse régulièrement des données d'adresse de communication ComAdrDat ou similaires. Dans la variante où les données d'adresse de communication, par exemple ComAdrDat, 3 0 comprennent un numéro de téléphone (ou autre numéro d'un service de téléphonie global), le dispositif selon l'invention offre des possibilités de communication universelles en ce sens que tout appareil de téléphonie mobile est susceptible de pouvoir recevoir un message du dispositif selon l'invention tout en conservant une sécurité forte à l'encontre des messages non sollicités pour les raisons exposées plus haut. 35 Les dispositifs de l'état de la technique qui présentent un lecteur d'étiquettes sur le terminal mobile 11 ont un inconvénient : un logiciel de lecture de contenu d'étiquette radiofréquence doit être actionné par l'usager; or cela est peu pratique et peu efficace, car l'usager a tendance à oublier d'actionner le logiciel. En remplacement, ce logiciel peut être constamment actif, mais cela implique alors une dépense d'énergie permanente qui ne peut être acceptée pour des terminaux mobiles, que l'on sait limités en autonomie électrique. Le dispositif selon l'invention pallie ces inconvénients : d'une part, il n'est pas nécessaire à l'usager d'activer un logiciel de détection, d'autre part les éléments les plus consommateurs d'énergie sont fixes et peuvent donc être reliés à une source d'énergie importante, par exemple le réseau général de distribution d'électricité. Agencements Le dispositif de communication 1 selon l'invention peut présenter différents agencements. Dans la configuration de la figure 4A, l'élément physique d'intérêt 7 est disposé à l'intérieur d'une enceinte fermée 29 accessible par un passage obligatoire au niveau duquel sont disposées des antennes 21A et 21B. L'interface Bluetooth 9 est disposée à l'extérieur de l'enceinte 29 et couvre la quasi totalité de cette dernière. La zone couverte par l'interface Bluetooth 9 délimite la zone de service contextuel 5. Les antennes 21 lisent l'étiquette radio-fréquence 17 portée par un usager qui pénètre dans l'enceinte 29. L'usager peut obtenir la délivrance d'un service contextuel en tout point à l'intérieur de l'enceinte 29 mais également à l'extérieur de celle-ci. On comprend que l'interface Bluetooth 29 pourrait être prévue à 2 0 l'intérieur de l'enceinte 29 et sa portée adaptée de manière à ne couvrir sensiblement que la zone délimitée par l'enceinte 29. Dans un cas particulier non représenté, les antennes 21A et 21B sont agencées de manière à former un détecteur d'entrée/sortie, tel que le détecteur décrit plus haut. La plate-forme de 2 5 commande 3 peut alors être programmée de manière à abandonner le traitement de délivrance du service contextuel lorsque les antennes 21 détectent que l'usager quitte l'enceinte 29. Par exemple, la configuration de la figure 4A peut être mise en oeuvre dans un magasin : les 30 données d'adresse de communication ComAdrDat sont lues à l'entrée du magasin par les antennes 21A et 211B et l'interface Bluetooth 9 émet des informations commerciales à l'intérieur du magasin. Sur la figure 4B, deux éléments physiques d'intérêt 7A et 7B sont représentés. À proximité 3 5 de chacun de ces éléments 7A et 7B est disposée une antenne 21 reliée au gestionnaire 19. Les éléments 7A, 7B, et les antennes 21 sont disposés à l'intérieur de la zone de couverture de l'interface de communication sans fil de courte portée 9. Cette zone de couverture délimite la zone de service 5. L'étiquette 17 peut être lue lorsque l'usager se présente auprès de l'un des éléments physiques d'intérêt 7A ou 7B. L'usager peut recevoir le service contextuel en tous points de la zone 5. L'agencement selon la figure 4B peut être mis en oeuvre dans un aéroport, par exemple. Les éléments 7A et 7B prennent la forme de guichets d'enregistrement, éventuellement de compagnies aériennes différentes. Les données d'adresse de communication ComAdrDat de l'étiquette 17 sont lues à ces guichets au moyen des antennes 21. Des informations relatives à un vol particulier peuvent être comprises dans des données spécifiques de service ServSpecDat de la même étiquette 17 ou d'une étiquette différente. Avantageusement, la ou les étiquettes 17 sont alors apposées sur le billet de l'usager. Même après avoir quitté les guichets, l'usager peut être averti de l'immédiateté de l'embarquement de son vol grâce à la réception d'un message via l'interface Bluetooth 9. Sur la figure 4C, deux éléments physiques d'intérêt 7A et 7B sont disposés à l'intérieur d'une enceinte 29 accessible par un passage obligatoire unique au niveau duquel sont disposées deux antennes 21. À proximité de chacun des éléments d'intérêt 7A, 7B, une interface de communication sans fil de courte portée 9A, respectivement 9B, est disposée. Ainsi, une zone géographique entourant les éléments d'intérêt 7A ou 7B est couverte par l'interface de communication sans fil de courte portée 9A, respectivement 9B. Deux zones de délivrance 2 0 de service 5A et 5B sont ainsi délimitées . La lecture de l'étiquette radiofréquence 17 portée par un usager est réalisée à l'entrée de celui-ci dans l'enceinte 29 au moyen des antennes 21. L'agencement de la figure 4C peut également être mis en oeuvre dans un aéroport. Les données d'adresse de contact ComAdrDat, ainsi que des données relatives au vol de 25 l'usager, peuvent être lues à l'entrée de l'aéroport. Lorsque l'usager s'approche du lieu d'embarquement propre à sa compagnie (par exemple, l'élément 7A), il reçoit, éventuelle-ment à intervalles réguliers, des alarmes temporelles sur les heures limites d'enregistrement. Sur la figure 4D, l'élément physique d'intérêt 7, l'antenne 21 et l'interface de communication 30 sans fil de courte portée 9 sont disposés à proximité les uns des autres. L'interface de communication sans fil de courte portée 9 délimite une zone de service contextuel 5 centrée sur l'élément physique d'intérêt 7. L'agencement de la figure 4D peut être mis en oeuvre en extérieur dans un élément de 3 5 mobilier urbain, du type plan de ville par exemple. Les données d'adresse de communication ComAdrDat sont lues au niveau dudit élément de mobilier (élément d'intérêt 7) par l'antenne 21 et des données de localisation par exemple sont reçues via l'interface Bluetooth 9 sur le terminal mobile. Tout ceci se déroule dans une zone géographique localisée. Exemples d'utilisation On décrit maintenant un exemple d'utilisation du dispositif selon l'invention, non limitatif. Un usager contacte ou est contacté par un fournisseur de service contextuel qui lui propose d'obtenir sur son téléphone portable des informations ciblées relatives à ses centres d'intérêt. Le fournisseur de service inscrit dans la mémoire de l'étiquette 17 une première information relative à la technologie à utiliser pour la délivrance du service, par exemple Bluetooth ou GSM/GPRS. Selon le cas, le numéro de téléphone de l'usager ou l'adresse matérielle de l'interface Bluetooth 13 de son téléphone portable 11 est inscrit dans la mémoire de l'étiquette 17. Le cas échéant, cette adresse Bluetooth peut être détectée, par exemple si un mode découverte Bluetooth du téléphone, ou analogue, est activé. Le fournisseur de service stocke également, en tant que données générales de service ServGenDat, une information identifiant le service de publicité ciblée, et, en tant que données spécifiques de service ServSpecDat, une information identifiant un ou plusieurs centres d'intérêt de l'usager. 2 0 Le fournisseur remet une carte munie de l'étiquette 17 ainsi programmée à l'usager. Si l'usager se rend dans un magasin dans lequel est agencé le dispositif selon l'invention, l'étiquette radiofréquence 17 qu'il porte est lue, par exemple par des antennes 21 disposées à l'entrée du magasin. Après traitement par la plate-forme 3 des informations collectées, 2 5 l'usager reçoit sur son téléphone 11, sous forme de message, une liste de promotions sur des articles en rapport avec le ou les centres d'intérêt mémorisés. Dans un exemple similaire, l'usager peut être porteur d'un pull-over sur lequel est apposé dès la fabrication une étiquette 17 contenant des données spécifiques relatives à la marque 3 0 commerciale du pull-over. Lorsque l'usager est en outre porteur d'une étiquette 17 contenant des données d'adresse de communication ComAdrDat, il peut recevoir sur son téléphone mobile 11 une liste des promotions relatives à la marque du pull-over qu'il porte. Nature du message adressé Le contenu pushé sur le terminal peut être un message de contenu statique (comme un media texte, une musique, une image, ou une vidéo), dans le sens qu'il ne s'agit pas d'un programme. Il peut s'agir aussi d'un contenu actif au sens d'un programme à activer immédiatement (dans l'instant qui suit le geste requis pour acquérir le contenu). 35 Typiquement, il s'agirait d'un programme Java, "emballé" (package) dans une archive de type JAR contenant non seulement le programme (code exécutable) mais également les données appropriées (comme des informations géo-dépendantes ou dépendant du contexte). Le JAR (ou équivalent) est donc un paquet autonome (au sens "auto-suffisant") destiné à être exécuté dans l'environnement proche de l'objet physique qui le délivre. Un tel paquet est dénommé ici Griplet (de l'anglais Grip = poignée), car il s'agit d'une petite application logicielle à attraper d'un geste de la main et à utiliser immédiatement. Le paquet pourra être supprimé par l'utilisateur lorsque ce dernier n'en a plus l'utilité, ou bien remplacé par une autre Griplet chargée depuis un autre objet physique. C'est donc en quelque sorte une application logicielle jetable ) Plusieurs Griplet peuvent être associées à un même service, chaque version correspondant à un paramétrage différent. Une Griplet peut également être générée dynamiquement par rapport aux choix de l'utilisateur. Plusieurs modes de distribution des "Griplets" et plus généralement des applications à émettre (à "pusher") peuvent être envisagés. 2 0 Dans un premier mode, l'ensemble des ressources nécessaires au fonctionnement de l'application est assemblé dans une archive, par exemple une archive au format JAR pour ce qui est du langage de programmation JAVA. Cette archive peut en outre être signée, de sorte que le terminal mobile récepteur puisse vérifier a l'aide d'un certificat l'origine du contenu. 25 Dans un second mode, le terminal mobile dispose d'un programme exécutable initial, lequel peut, le cas échéant avoir été reçu par "push". Des éléments complémentaires peuvent être reçus ultérieurement, lesquels sont capable d'interagir avec le programme exécutable initial. Ces éléments peuvent être reçus par "push". Ces éléments complémentaires peuvent prendre 3 0 la forme : - d'un contenu que l'on peut qualifier de" statique ", c'est-à-dire des données de type texte, image, son et analogue, ou de documents composites, - de modules de programme exécutables complétant les fonctionnalités du programme initial. Un module est lié dynamiquement au programme de initial : par 35 exemple, en Java, une telle fonction peut être assurée par le mécanisme de "classloader", et/ou - de code que le programme initial doit interpréter (c'est-à-dire des scripts). Ces éléments complémentaires peuvent influer sur le fonctionnement du programme initial. Comme ces éléments sont envoyés par "push" dans la zone de service, l'activité de l'application, ainsi que sa composition, peuvent évoluer en fonction des mouvements (ou déplacements) de l'usager dans la zone de service et/ou des manipulations d'étiquettes que l'usager effectue. Applications particulières Différentes applications particulières sont maintenant considérées. La figure 5 montre un exemple d'une structure particulière de panneau de guidage à antenne multiples. Ici, on considère des antennes RFID, à titre d'exemple. Le panneau P50 possède une zone active d'affichage AS, où apparaissent des signes S00 à S33, arrangés par exemple en matrice. L'utilisateur pointe la destination à atteindre en approchant son étiquette RFID de l'un des signes S00 à S33. Dans un premier mode de réalisation (figure 5), le panneau P50 possède latéralement, ici du côté gauche de la zone active SA, au moins deux antennes longues et obliques LHR et LLR, de portée moyenne (de l'ordre du mètre), et dont les axes de rayonnement convergent vers la zone active SA. Ces antennes sont par exemple les modèles CIPAM CIP_ANT-LF fabriqués par la société Texas Instrument. Les antennes LHR et LLR sont en lecture permanente (en service), et prévues pour reconnaître des étiquettes munies d'un mot de données comprenant une identification 2 5 (variable) de la connexion vers le porteur, et, éventuellement, une partie fixe qui vaut autorisation d'accès (directement ou indirectement). Avec un tel placement d'antennes, (au moins deux), par rapport au panneau, lorsqu'une réponse d'une étiquette est détectée, on mesure la puissance du signal reçu au niveau de 3 0 chaque antenne. On en déduit l'intersection d'au moins deux arcs de cercle dans le plan du panneau, par exemple LHR1 et LLR1. L'intersection qui se trouve dans la zone active SA désigne l'un des signes, ici S11. D'autre agencements d'antennes sont envisageables, qui donnent dans tous les cas 35 l'intersection de deux cercles, ou plusieurs intersections s'il y a plus de deux antennes, ce qui permet, le cas échéant, de lever l'ambiguïté présente lorsque deux intersections différentes se trouvent à l'intérieur de la zone SA. L'ambiguïté peut également être levée en faisant un suivi du mouvement de l'étiquette devant le panneau P50, car le suivi du mouvement peut rendre l'une des intersections non vraisemblable. En variante, ou en complément (figure 6), on peut agencer une grille d'antennes à très courte portée devant ou derrière le plan du panneau, au droit de chacun des signes S00 à S33 . L'antenne la plus proche de l'étiquette détermine alors celui des signes S00 à S33 qui est visé. Ces antennes sont par exemple les modèles CIPAM CIP_ANT-LF fabriqués par la société Texas Instrument. Dans les deux cas, la reconnaissance est initiée par une étiquette détenue par le couple mobile terminal/usager. Il s'ensuit alors les opération suivantes (figure 7) : - en 700, détection de l'usager (et d'une adresse de communication, par exemple, de son adresse bluetooth) , ainsi que de la destination, définie ici par celle des zones S00 à S33 qui est désignée par la proximité de l'étiquette (en variante, ou en complément, la destination peut être définie par un code incorporé au mot que contient l'étiquette). - en 702, ces données sont envoyées au serveur local ou distant. 2 0 - en 704, création dynamique par le serveur d'une application (ou "griplet"), paramétrée pour assurer la navigation depuis le panneau jusqu'à la destination. Cette application peut contenir en particulier des données qui spécifient la destination, et les données cartographique nécessaires pour visualiser le trajet. 2 5 - en 706, le serveur "pousse" cette application (griplet) vers l'usager concerné, en utilisant son adresse de communication. - en 708, réception de l'application (griplet) sur le terminal (téléphone) de l'utilisateur. - en 710, l'utilisateur lance l'application (griplet). En variante, le téléphone est configuré pour activer implicitement l'application (griplet) à réception. Cette variante s'applique par exemple dans le cas où les applications sont certifiées et que le téléphone peut vérifier l'origine des applications. 35 30 - en 712, l'utilisation de l'application, ici une navigation, peut commencer. Si la zone de destination est suffisamment précise, cette destination forme le but direct de la navigation. Sinon, une liste restreinte de lieux (ex : noms de rues) intermédiaires à atteindre peut être listée pour l'utilisateur. Le navigateur affiche le plan, et démarre la navigation (matérialisation de la position courante et de la destination). Exemple type : service contextuel en environnement urbain. On considère des panneaux d'affichage, capable de "pousser" (push) des Griplets contenant : - un petit logiciel de navigation satellite, - une carte et/ou un plan de quartier et/ou une photo satellite et/ou un petit système d'information géographique de la zone environnant le panneau. On suppose que le terminal de l'utilisateur dispose d'un récepteur GPS (ou équivalent) propre, ou bien d'une tête GPS déportée (communiquant par bluetooth avec le terminal par exemple). Il suffit à l'utilisateur d'approcher son étiquette RFID du logo approprié sur le panneau, 2 0 (typiquement placé sur la face contenant la carte du quartier), pour démarrer presque immédiatement la griplet de navigation, sans passer par un menu de sélection d'applications dans le téléphone, (ce qui constitue un avantage essentiel en terme d'ergonomie sur un terminal mobile). 2 5 De même, lorsque l'utilisateur n'a plus l'usage de cette griplet de navigation et qu'il arrive par exemple à l'entrée de la station de métro qu'il recherchait, il pourrait de manière similaire approcher son étiquette RFID à proximité d'un panneau lui délivrant une griplet dédiée au métro (lignes, horaires....), ou similaire pour les bus. 3 0 Dans le cas où le couple mobile terminal-utilisateur n'est pas muni d'une fonction GPS (ou équivalent), une navigation de panneau en panneau est également envisageable. Bien entendu, l'application de guidage n'est pas limitative. Plus généralement, le système de "griplet" permet à l'utilisateur de déclencher des services d'assistance, d'aide, ou de confort 35 simplement en approchant son étiquette RFID des objets capables de délivrer une application contextuelle de type griplet, avantageusement identifiée visuellement par un logo. Interface d'usage L'interface d'usage peut comprendre les éléments suivants : a. Afficher un logo ou autre signe au niveau de l'objet physique (panneau dans l'exemple) capable de proposer de l'information diffuse. Le logo indique à l'utilisateur qu'il lui suffit de venir s'approcher du logo avec sa carte RFID, (ou son téléphone si l'étiquette RFID se trouve dessus), de l'objet pour attraper l'information qu'il recherche. Ce logo correspond, en fait, à une poignée virtuelle . La carte peut éventuellement être recouverte dudit logo. b. Au niveau de l'utilisateur, il est nécessaire de prévoir la possibilité d'accéder au contenu d'une façon intuitive, par un geste : dans le cas le plus simple (un seul objet numérique à accéder), le geste peut simplement consister à placer l'étiquette, (ou le couple mobile téléphone+étiquette), à proximité du logo. c. Lorsque plusieurs contenus sont proposés, la sélection peut également se faire de façon physique : - Plusieurs logos sont disposés sur un menu des contenus, - Pour accéder au contenu choisi, l'utilisateur approche l'étiquette sur le logo correspondant, * Par exemple, un panneau publicitaire peut posséder deux faces (un plan et une publicité) et proposer deux contenus numériques associés ; on placerait alors un logo sur chaque face, avec l'arrangement d'antenne approprié pour détecter les deux faces. Plusieurs contenus par face sont également possibles. * Un panneau peut également proposer plusieurs contenus différents (ou un même contenu / service à moduler) en fonction d'un arrangement géométrique particulier sur le panneau : par exemple, un panneau d'aide à l'orientation peut afficher un plan, et offrir à l'usager un service de navigation dont la destination 3 0 est choisie sur le panneau en point la pointant à l'aide d'une étiquette. On prévoit un arrangement d'antenne (par exemple en grille) pour pouvoir détecter les différentes zones à pointer sur la carte comme décrit plus haut. * Dans les cas les plus complexes, il est aussi possible d'associer des commandes 35 à des mouvements d'étiquettes, par exemple déplacer l'étiquette de droite à gauche face au logo, ou de gauche à droite, entraînerait deux commandes différentes. Ici encore, on prévoit l'arrangement d'antenne approprié pour détecter la transition L'homme du métier comprendra qu'une telle interface d'usage permet à l'usager de profiter de façon très simple de services dynamiques tout en le préservant du risque de SPAM (push de messages non sollicités), dans la limite de la légalité. L'interface pourra être employée avec de futurs systèmes d'information diffus. Facultativement, le panneau peut être doté d'un dispositif lumineux dont les caractéristiques d'émission de lumière, typiquement la couleur, peuvent dépendre : de l'antenne qui est en train de lire l'étiquette, de la technologie de communication utilisée, de la proximité de l'étiquette, de la lecture des données de l'étiquette, du mouvement, ou similaire. En particulier, il peut être prévu un retro-éclairage du panneau de manière à éclairer l'antenne en train de lire le contenu de l'étiquette. Programmation et distribution d'étiquettes La mise en oeuvre du dispositif selon l'invention implique d'une part la programmation d'une adresse de communication du terminal mobile 11 susceptible d'être exploitée par la plate-forme 3 dans la mémoire d'une étiquette 17. D'autre part, les étiquettes (ou les objets portatifs) doivent être distribuées aux usagers. 2 0 Une première solution consiste à distribuer les étiquettes "sur site", c'est-à-dire à proximité du lieu où le dispositif selon l'invention est implanté. Par exemple, un guichet ou une borne de retrait peuvent être prévus sur site pour distribuer les étiquettes 17. Une étiquette 17 peut en outre être délivrée en même temps qu'un autre service: dans un aéroport, par exemple, une étiquette peut être remise à l'usager en même temps que sa carte d'embarquement, au 2 5 guichet. Lorsque l'adresse de communication est connue de l'usager, typiquement lorsqu'il s'agit d'un numéro de téléphone mobile, l'adresse peut être inscrite dans l'étiquette 17 au lieu de distribution de l'étiquette sur simple information donnée par l'usager. Le cas échéant, le 3 0 numéro de téléphone pourra être testé (par un appel ou l'émission d'un message par exemple SMS) pour éviter une erreur dans le numéro enregistré. Cependant l'adresse de communication peut ne pas être connue de l'usager, par exemple s'il s'agit d'une adresse dite de "bas niveau " telle qu'une adresse matérielle d'une interface 3 5 Bluetooth. Dans ce cas, on peut demander à l'usager de mettre son téléphone en mode "découvrable ", lorsque l'interface de communication sans fil le nécessite (c'est la cas de Bluetooth, par exemple). Un dispositif de détection de terminaux, conforme à la technologie sans fil utilisée, peut alors établir une liste de terminaux mobiles identifiés présents dans son rayon de portée. Lorsque le terminal de l'usager est identifié, une étiquette est programmée avec l'adresse détectée et identifiée. En option, une "Griplet" peut être transmise au terminal selon l'approche poussante, cette "Griplet" pouvant à son tour interagir avec le dispositif selon l'invention. Dans le mode de réalisation de la figure 2B, un identifiant de l'usager dans une base de données serait programmée dans la mémoire de l'étiquette 17. Une seconde solution consiste à fournir l'étiquette 17 après une phase de commande, par exemple auprès d'un service Internet. Dans ce cas, uneadresse de bas niveau pourra éventuellement être détectée par le terminal d'accès à Internet. Par exemple, un ordinateur personnel disposant d'une interface Bluetooth pourra déterminer l'adresse matérielle d'une interface Bluetooth d'un terminal mobile. Autres modes de réalisation Dans la description de l'architecture du dispositif faite plus haut en relation avec la figure 1 notamment, une plate-forme de commande 3 disposée localement a été considérée. 2 0 Néanmoins, cette plate-forme de commande 3 peut être déportée, au moins partiellement. Par exemple, une partie de la plate-forme de commande 3 gérant le gestionnaire 19 et l'interface 9 peut être agencée localement et être reliée à une partie de la plate-forme de commande gérant l'interface 25. La liaison entre ces parties peut être réalisée par une liaison Internet. 25 Il a été décrit ci-dessus la délivrance d'un service contextuel à un usager en fonction de données spécifiques à cet usager et exploiter par le service contextuel. Dans certains cas, le service contextuel délivré à un usager particulier pourra dépendre des données propres à plusieurs usagers recueillies par le dispositif propres à plusieurs usagers. Inversement, un 3 0 service contextuel déterminé à partir de données spécifiques à un usager particulier pourra être délivré de manière identique à plusieurs usagers. Les figures 3 et 7 peuvent être vues comme illustrant des procédés. 35 Plus précisément, l'invention peut également être vue sous la forme d'un procédé de communication locale. Très généralement, un tel procédé comprend les étapes suivantes : a. en un lieu choisi, disposer d'une pluralité d'objets portatifs passifs, contenant chacun au moins un mot de code, b. prévoir une pluralité de balises, capables chacune d'interagir avec un objet portatif, afin d'acquérir le mot de code qu'il contient, c. en présence d'une interaction entre une balise et un objet portatif : cl. mémoriser, au moins temporairement, le mot de code acquis, puis c2. mettre en oeuvre un mécanisme de décision relatif à l'émission spontanée d'un message, mécanisme dans lequel la décision d'émettre un message, son contenu et/ou son adresse de destination dépendent au moins partiellement du mot de code mémorisé. Bien entendu, ce procédé peut s'affiner selon les différentes variantes énoncées dans la présente description. Ainsi, par exemple, dans le cas du panneau (figures 5 et 6): - l'étape a. se réalise avec le panneau prévu en un lieu choisi, tandis que l'usager dispose d'une pluralité d'objets portatifs passifs, contenant chacun au moins un mot de code, - quant à l'étape b., il est prévu au même lieu dans l'exemple sur le panneau, une ou plusieurs balises, capables chacune d'interagir avec un objet portatif 17, afin d'acquérir 2 0 le mot de code qu'il contient. - Enfin, à l'étape c., le message peut prendre l'une des formes exposées plus haut en particulier un lien vers un site Internet, ou une application exécutable. 2 5 Dans le dispositif décrit, il a été question d'une interface GSM. On comprend que tout mode de communication de type global largement répandu, dans lequel l'interface est déterminée par un numéro connu de l'usager, et capable de supporter l'émission de messages au sens exposé dans la présente, peut être employé. 3 0 De même, l'invention ne se limite pas à une interface de type Bluetooth mais s'étend à toute interface conforme à une technologie de communication locale, sans fil, et dont des interfaces peuvent être intégrées à des terminaux mobiles, au sens exposé plus haut. Enfin, il a été question d'étiquettes radiofréquence de type RFID, mais l'invention pourrait 35 également être mise en oeuvre avec tout dispositif de taille raisonnable, portable, capable de stocker des données, et pouvant être lu à courte distance par des appareils appropriés. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme du métier dans le cadre des revendications suivantes
Dispositif de communication locale type comprenant une station (9;25) capable de communication avec des terminaux mobiles (11), un contrôleur (3) capable de faire émettre un message du terminal mobile (11). Le dispositif comprend une balise (19;21), capable d'interaction avec un objet portatif passif (17) afin d'acquérir au moins un mot de code. Le contrôleur (3) est agencé pour interagir avec la balise (19;21) afin de mémoriser le mot de code acquis, puis pour mettre en oeuvre un mécanisme de décision relatif à l'émission spontanée d'un message. La décision d'émettre un message, son contenu et/ou son adresse de destination dépendent au moins partiellement du mot de code.
Revendications 1. Dispositif de communication locale, du type comprenant : - une station (9;25) possédant un mode de communication avec des terminaux mobiles (11), 5 - un contrôleur (3), capable de faire émettre un message, à destination d'un ou plusieurs terminaux mobiles (11), caractérisé en ce que : - le dispositif comprend en outre une balise (19;21;21A;21B), capable d'interaction avec au moins un objet portatif passif (17), afin d'acquérir au moins un mot de code depuis un tel 10 objet portatif (17), - le contrôleur (3) est agencé : * pour interagir avec la balise (19;21;21A;21B) afin de mémoriser, au moins temporaire-ment, le mot de code acquis, * puis, consécutivement à une telle interaction, pour mettre en oeuvre un mécanisme de 15 décision relatif à l'émission spontanée d'un message, mécanisme dans lequel la décision d'émettre un message, son contenu et/ou son adresse de destination dépendent au moins partiellement du mot de code mémorisé. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le mot de code comprend une 2 0 représentation d'une adresse d'appel vers un terminal mobile (11). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le contrôleur est agencé de sorte que la décision d'émettre un message, et/ou son contenu, dépende au moins partiellement d'attributs déterminables d'après l'adresse d'appel. 25 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la balise (1 9;21 A;21 B) est implantée en contrôle d'accès à une zone d'espace qui est couverte par au moins une station (9;25), selon un mode de communication de courte portée, de sorte qu'après interaction entre un objet portatif (17) et la balise (19;21A;21B) au franchissement 3 0 du contrôle d'accès, des communications entre la ou les stations (9;25) et le terminal mobile (11) sont permises sensiblement sur toute la zone d'espace considérée. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de balises (19;21) implantée à proximité physique de zones d'intérêt (7), de sorte 35 qu'après interaction entre un objet portatif (17) et un telle balise (19;21), des communications entre la ou l'une des stations (9;25) et le terminal mobile (Il) sont permises en fonction d'une comparaison entre des attributs personnels désignés par un objet portatif (17) et des attributs de la zone d'intérêt associée à la balise (19;21). 26 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé : -en ce que la station (9;25) est capable d'envoyer les messages par communication en courte portée aussi bien que par envoi de messages sur une liaison de télécommunication, et - en ce que le contrôleur (3) est agencé pour faire émettre à chaque fois le message en communication en courte portée ou bien par la liaison de télécommunication, en fonction de l'un au moins des codes dudit mot de codes. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la station (9;25) comprend un mode de communication de type global. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la station (9;25) comprend un mode de communication sans fil de courte portée. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'objet portatif 15 (17) comprend au moins une étiquette radiofréquence (17). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la balise comprend un panneau (PZO) muni d'au moins deux antennes agencées de manière à déterminer la position d'un objet portatif sur le panneau par mesure d'intensité de signaux 2 0 respectivement reçus par les antennes. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la balise comprend un panneau muni d'une pluralité d'antennes, par exemple disposées en grille, de sorte que la position d'un objet portatif (17) face au panneau est détectable par un moyen 2 5 d'identification de l'antenne la plus proche de l'objet. 12. Dispositif selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que la décision d'émettre un message et/ou son contenu dépendent en outre au moins partiellement de la position de l'objet portatif sur le panneau. 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que la décision d'émettre un message et/ou son contenu dépendent en outre au moins partiellement d'un mouvement imposé à l'objet portatif devant le panneau. 35 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mot de code comprend un :identifiant d'une adresse de communication du terminal mobile (11) et un identifiant d'au moins un service contextuel à délivrer. 30 15. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mot de code comprend un identifiant de service contextuel à délivrer et au moins un paramètre spécifique audit service. 16. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le message comprend un programme directement exécutable par le terminal mobile (11). 17. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mot de code contient une adresse vers un enregistrement d'une base de données. 18. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la décision d'émettre un message et/ou son contenu dépendent au moins partiellement de mots de codes mémorisés à partir de plusieurs objets portatifs (17). 15 19. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la décision d'émettre un message et/ou son contenu dépendent au moins partiellement de plusieurs mots de codes.10
H
H04
H04L,H04M,H04W
H04L 12,H04M 3,H04W 4,H04W 8,H04W 84
H04L 12/56,H04M 3/487,H04W 4/02,H04W 4/029,H04W 8/18,H04W 84/00
FR2902462
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE DU TYPE DIESEL A INJECTION DIRECTE
20,071,221
La présente invention se rapporte à un moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe. Les moteurs Diesel ont des difficultés pour démarrer dans des environnements à très faible température extérieure, et ce d'autant plus que le rapport de compression (rapport du volume de la chambre de combustion lorsque le piston est dans sa position de point mort bas sur ce même volume lorsque le piston est dans sa position de point mort haut) est faible. Or, la diminution de ce taux de compression est une tendance forte dans le domaine des moteurs Diesel à injection directe, cette diminution du taux de compression ayant pour objectif d'accroître les performances et de diminuer les émissions polluantes de ce type de moteurs. Aujourd'hui, il est connu d'utiliser une bougie de préchauffage dans les moteurs Diesel équipant les véhicules particuliers. L'extrémité de cette, bougie, à très haute température (jusqu'à 1250 C), crée un point chaud dans la chambre de combustion qui permet d'initier la combustion. Un détail d'un tel moteur Diesel est schématiquement représenté à la figure 1. Sur cette figure 1, le moteur à combustion du type Diesel 10 à injection directe comporte un cylindre 12 fermé à une extrémité par une culasse 14, à l'intérieur duquel un piston 16 est monté apte à coulisser. Ce piston 16 comporte une tête de piston 18 de forme générale cylindrique terminée par une base 19 dans laquelle est creusé un bol 20 délimité par une paroi latérale 22 et un bossage central 24 orienté vers la culasse 14. Un injecteur de carburant (non représenté) est disposé sensiblement coaxialement au piston et fixé à la culasse 14. Une bougie de préchauffage 26 est disposée au droit du bol 20. Comme on observe sur cette figure 1, le jet de carburant 28 issu de l'injecteur est dirigé vers la paroi latérale 22 du bol 20 puis suit ensuite le bossage 24. Le jet de carburant issu de l'injecteur vient ainsi se concentrer à proximité du sommet du bossage 24 où il s'échauffe sous l'action de la bougie de préchauffage 26, la phase liquide se transformant en vapeur et le mélange air/vapeur ainsi formé s'autoinflammant. Ainsi, pour compenser la perte thermique des gaz dans le bol 20 du piston due à la réduction du taux de compression, il est connu de chercher à disposer la bougie de préchauffage 26 le plus près possible de l'axe du piston 16, c'est-à-dire de l'injecteur afin de permettre de chauffer là où le mélange air+carburant se concentre. Cependant, des problèmes d'encombrement empêchent de monter la bougie de préchauffage 26 au droit du sommet du bossage du piston ou même à proximité, puisque l'injecteur de carburant est justement monté coaxialement au piston. Ainsi, en moyenne, la bougie de préchauffage 26 est disposée à une distance de l'injecteur égale à environ 50% de la distance entre l'injecteur et le bord latéral du bol 20. Par ailleurs, une solution connue pour compenser la perte thermique des gaz dans le bol du piston liée à la réduction du taux de compression, consiste à mettre en oeuvre des bougies de préchauffage ayant des niveaux de température maxima plus élevés. Cependant, les matériaux (classiquement, les bougies de préchauffage sont réalisées en céramique) et la puissance consommée limitent cette augmentation de la température maximale de la bougie. De plus, cette augmentation de la température maximale de la bougie s'accompagne d'une augmentation importante de son prix. On connaît par ailleurs du brevet FR 2 849 900 au nom du demandeur un moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe comportant un cylindre fermé à une extrémité par une culasse, à l'intérieur duquel un piston est monté apte à coulisser, le piston comportant une tête de piston de forme générale cylindrique terminée par une base, dans laquelle est creusé un bol délimité par une paroi latérale et un bossage central orienté vers la culasse. Un injecteur de carburant est disposé sensiblement coaxialement au piston. Dans la paroi latérale, il est ménagé une première et une seconde cavités. La première cavité est adjacente au bossage central et la seconde cavité est adjacente au bord radialement externe du bol. L'injecteur est adapté à injecter au moins une partie du carburant en direction de chacune des deux cavités. Cependant, le but que cherche à atteindre la mise en oeuvre d'un tel moteur à combustion est, selon le document FR 2 849 900, la réduction de la formation des suies de combustion. Un but de l'invention est de proposer un moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe permettant une diminution du taux de compression et pouvant cependant démarrer dans des conditions de froid extrême. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe comportant : - au moins un cylindre fermé à une extrémité par une culasse, à l'intérieur duquel un piston est monté apte à coulisser, ledit piston comportant une tête de piston de forme générale cylindrique terminée par une base dans laquelle est creusé un bol délimité par une paroi latérale et un bossage central orienté vers ladite culasse, - un injecteur de carburant disposé sensiblement coaxialement audit piston, - une bougie de préchauffage solidaire de ladite culasse et disposée au droit dudit bol, une première et une seconde cavités étant ménagées dans ladite paroi latérale, ladite première cavité étant adjacente audit bossage central, ladite seconde cavité étant adjacente au bord radialement externe dudit bol, ledit injecteur de carburant étant adapté à injecter du carburant en direction de chacune desdites première et seconde cavités, ladite seconde cavité étant conformée pour diriger du carburant injecté dans sa direction, sensiblement dans la direction de ladite bougie de préchauffage. Ainsi, comme on le verra plus en détail par la suite au moyen de la description qui va être donnée de l'invention, l'injection de carburant en direction de chacune des deux cavités permet une meilleure homogénéisation du mélange air+carburant dans la chambre de combustion, ce qui permet une bonne inflammation du mélange même avec un taux de compression réduit. Par ailleurs, l'injection de carburant vers la deuxième cavité permet de diriger une partie de ce carburant en direction de la bougie de préchauffage. De ce fait, on accroît l'interaction du champ de vapeur de carburant avec l'extrémité de la bougie de préchauffage. Il est ainsi plus facile d'initier l'inflammation du mélange air+carburant présent dans la chambre de combustion, et cela même avec un taux de compression réduit. De préférence, le moteur à combustion selon l'invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : - lesdites première et seconde cavités sont jointes par une lèvre ; - lesdites première et seconde cavités sont, dans tout plan axial, sensiblement symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe médian de ladite lèvre qui contient un orifice d'injection dudit injecteur de carburant ; - ledit piston étant apte à coulisser entre une position de point mort haut et une position de point mort bas, la surface du bossage central est réalisée de manière à être, dans tout plan axial et quand le piston est en position de point mort haut, la symétrique de la culasse fermant ledit cylindre par rapport à un axe médian de ladite lèvre contenant un orifice d'injection dudit injecteur de carburant ; - dans tout plan axial, les tangentes auxdites première et seconde cavités à proximité de ladite lèvre forment un angle inférieur à 90 ; - ledit injecteur de carburant comporte au moins un premier et au moins un deuxième orifices d'injection dirigés vers ladite première, respectivement seconde, cavité lorsque le piston est en position de point mort haut ; - ladite bougie de préchauffage est fixée à ladite culasse de manière à faire saillie par rapport à ladite culasse de 2 à 5 mm et en formant avec ladite culasse, dans un plan axial, un angle compris entre 10 et 90 ; et - ladite bougie de préchauffage est disposée de manière que la distance radiale entre ladite bougie de préchauffage et l'axe du piston est supérieure ou égale à 55%, de préférence sensiblement égale à 75%, de la distance entre l'axe dudit piston et le bord radialement externe dudit bol. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, en regard des figures sur lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement en coupe un détail d'un moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe connu ; - la figure 2 représente en coupe selon un plan axial un détail d'un moteur à combustion interne selon un mode préféré de réalisation de l'invention ; et - la figure 3 représente schématiquement une vue en coupe selon un plan axial d'un détail d'un moteur à combustion interne selon le mode de réalisation de la figure 2. Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique sont désignés par les mêmes références numériques. On se réfère maintenant à la figure 2 sur laquelle est représenté un moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe 30 selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Ce moteur 30 comporte un cylindre 12 fermé à une extrémité par une culasse 14. Un piston 16 est monté apte à coulisser à l'intérieur du cylindre 12. Ce piston 16 comporte une tête de piston 18 de forme générale cylindrique. La tête de piston 18 est terminée par une base 19, dans laquelle est creusé un bol 20 entouré d'une zone de chasse 21 (voir figure 3). Le bol 20 est délimité par une paroi latérale 22 et un bossage central 24 orienté vers la culasse 14. Un injecteur de carburant 32 est disposé sensiblement coaxialement au piston 16, de manière à pouvoir injecter du carburant en direction du bol 20. Enfin, une bougie de préchauffage 26 est disposée au droit du bol. De manière remarquable, il est ménagé, dans la paroi latérale 22 du bol 20, une première et une seconde cavités 36, 38. La première cavité 36 est adjacente au bossage central 24. La seconde cavité 38 est adjacente au bord radialement externe 34 du bol 20 (voir figure 3). De préférence, les deux cavités 36, 38 sont séparées par une lèvre 40 de forme annulaire. On évite ainsi avantageusement les arêtes tranchantes fragiles. Selon la figure 2, les première et seconde cavités 36, 38 sont sensiblement symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe médian A de la lèvre 40 contenant un orifice d'injection de l'injecteur 32. Telle que représentée à la figure 2, la surface du bossage central 24 est réalisée de manière à être la symétrique de la culasse 14 fermant le cylindre 12 par rapport à l'axe médian A de la lèvre 40 contenant un orifice d'injection de l'injecteur 32, quand le piston 16 est en position de point mort haut. La lèvre 40 est réalisée de telle sorte que les tangentes T,, T2 aux première et seconde cavités 36, 38 à proximité de la lèvre 40, forment un angle a inférieur à 90 . L'injecteur 32 est adapté à injecter au moins une partie du carburant en direction de chacune des deux cavités 36, 38. De préférence, l'injecteur 32 comporte au moins un premier orifice d'injection dirigé vers la première cavité 36 et au moins un second orifice d'injection dirigé vers la seconde cavité 38. La bougie de préchauffage 26, de type usuel et connu en soi, est fixée à la culasse 14 de manière à faire saillie par rapport à la culasse 14, de deux à cinq millimètres environ. La bougie de préchauffage 26 forme avec la culasse 14 un angle (3 compris, de préférence, entre 10 et 90 . Par ailleurs, la bougie de préchauffage 26 est disposée de préférence de manière que la distance d entre la bougie de préchauffage 26 et l'axe 42 du piston 16 est supérieure ou égale à 55%, de préférence encore sensiblement égale à 75%, de la distance D entre l'axe 42 du piston 16 et le bord radialement externe 34 du bol 20. Ainsi, le montage de la bougie 26 n'est pas perturbé par la présence de l'injecteur dans la position axiale. En d'autres termes, l'encombrement de l'injecteur n'est plus, ainsi, un inconvénient au positionnement préféré de la bougie de préchauffage. Le fonctionnement du moteur à combustion selon l'invention 30 est expliqué ci-après en regard de la figure 3. Comme il est représenté sur cette figure 3, on injecte du carburant. Un premier flux 44 de carburant est injecté vers la première cavité 36 à proximité de la lèvre 40 tandis qu'un second flux 46 de carburant est injecté en direction de la seconde cavité 38, toujours à proximité de la lèvre 40. Du fait que les tangentes T,, T2 aux cavités 36, 38 (voir la figure 2) forment un angle inférieur à 90 , les deux flux de carburant 44, 44' et 46, 46' sont séparés par la lèvre 40 et on ne risque pas que ces flux de carburant ne se croisent à proximité de la lèvre 40, ce qui pourrait influencer leur parcours respectifs. Le carburant injecté se mélange progressivement à l'air présent dans le volume du bol 20 et on obtient ainsi un premier flux de mélange air+carburant 44' et un second flux de mélange air+carburant 46'. Le premier flux de mélange 44' suit alors la concavité de la première cavité 36, tandis que le second flux de mélange 46' suit la concavité de la seconde cavité 38. Du fait que les cavités 36, 38 sont symétriques dans le plan de la figure 2 par rapport à l'axe A, on obtient avantageusement un mélange air+carburant sensiblement identique à partir des deux flux de carburant 44 et 46. De plus, comme la surface du bossage 24 est symétrique à la culasse 14 par rapport à l'axe A, on obtient avantageusement un mélange air+carburant sensiblement homogène dans tout l'espace délimité par le bol 20 et la culasse 14. Enfin, le premier flux de mélange 44' suit la surface du bossage central 24 et se concentre vers le sommet du bossage 24 tandis que le second flux de mélange 46' suit la seconde cavité 38, qui dirige une partie de ce second flux de mélange 46' sensiblement en direction de la bougie de préchauffage 26. La combustion va ainsi être initiée, au moins pendant les phases de démarrage, au voisinage de l'extrémité (chaude) de la bougie de préchauffage 26 grâce à la portion de mélange air+carburant dirigée vers cette extrémité de la bougie de préchauffage 26. L'inflammation s'étend ensuite au reste du volume du bol 20 où le mélange air+carburant est réparti de manière sensiblement homogène grâce aux deux cavités 36, 38. Ces cavités 36, 38 permettent ainsi également d'assurer une meilleure stabilité de fonctionnement du moteur, notamment dans les phases de démarrage à froid. Bien entendu, la présente invention ne se réduit pas à l'exemple de mode de réalisation préféré présenté ici et de nombreuses modifications sont possibles sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi, il est notamment possible de prévoir un injecteur ne possédant des orifices d'injections orientés vers la lèvre 40 qui remplit alors la fonction de séparer le flux de carburant injecté en un premier flux qui suit sensiblement la première cavité 36 et en un second flux qui suit sensiblement la seconde cavité 38
Ce moteur à combustion interne Diesel à injection directe (30) comporte un cylindre (12) fermé par une culasse (14), à l'intérieur duquel un piston (16) est monté coulissant. Le piston (16) comporte une tête de piston (18) dans laquelle est creusé un bol (20) présentant un bossage central (24) orienté vers la culasse (14) et une première et une seconde cavités (36, 38) qui sont adjacentes au bossage central (24) et au bord radialement externe du bol (20), respectivement. Un injecteur de carburant (32) est disposé sensiblement coaxialement au piston (16) et une bougie de préchauffage (26) solidaire de la culasse (14) est disposée au droit du bol (20). L'injecteur de carburant (32) est adapté à injecter du carburant en direction de chacune des cavités (36, 38). La seconde cavité est conformée pour diriger du carburant injecté dans sa direction, sensiblement dans la direction de la bougie de préchauffage.
1. Moteur à combustion interne du type Diesel à injection directe (30) comportant : - au moins un cylindre (12) fermé à une extrémité par une culasse (14), à l'intérieur duquel un piston (16) est monté apte à coulisser, ledit piston (16) comportant une tête de piston (18) de forme générale cylindrique terminée par une base (19) dans laquelle est creusé un bol (20) délimité par une paroi latérale (22) et un bossage central (24) orienté vers ladite culasse (14), - un injecteur de carburant (32) disposé sensiblement coaxialement audit piston ( 16), - une bougie de préchauffage (26) solidaire de ladite culasse (14) et disposée au droit dudit bol (20), une première et une seconde cavités (36, 38) étant ménagées dans ladite paroi latérale (22), ladite première cavité (36) étant adjacente audit bossage central (24), ladite seconde cavité (38) étant adjacente au bord radialement externe (34) dudit bol (20), ledit injecteur de carburant (32) étant adapté à injecter du carburant en direction de chacune desdites première et seconde cavités (36, 38), ladite seconde cavité étant conformée pour diriger du carburant injecté dans sa direction, sensiblement dans la direction de ladite bougie de préchauffage. 2. Moteur à combustion interne selon la 1, caractérisé en ce que lesdites première et seconde cavités (36, 38) sont jointes par une lèvre (40). 3. Moteur à combustion interne selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdites première et seconde cavités (36, 38) sont, dans tout plan axial, sensiblement symétriques l'une de l'autre par rapport à un axe médian de ladite lèvre (40) qui contient un orifice d'injection dudit injecteur de carburant (32). 4. Moteur à combustion interne selon l'une des 1 à 3 prise en combinaison avec la 2, ledit piston (16) étant apte à coulisser entre une position de point mort haut et une position de point mort bas, caractérisé en ce que la surface du bossage central (24) est réalisée de manière à être, dans tout plan axial et quand le piston (16) est en position de point mort haut, la symétrique de la culasse (14) fermant ledit cylindre (12) par rapport à un axe médian de ladite lèvre (40) contenant un orifice d'injection dudit injecteur de carburant (32). 5. Moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes prise en combinaison avec la 2, caractérisé en ce que, dans tout plan axial, les tangentes (T,, T2) auxdites première et seconde cavités (36, 38) à proximité de ladite lèvre (40) forment un angle (a) inférieur à 90 . 6. Moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit injecteur de carburant (32) comporte au moins un premier et au moins un deuxième orifices d'injection dirigés vers ladite première, respectivement seconde, cavité (36) lorsque le piston est en position de point mort haut. 7. Moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite bougie de préchauffage (26) est fixée à ladite culasse (14) de manière à faire saillie par rapport à ladite culasse (14) de 2 à 5 mm et en formant avec ladite culasse (14), dans un plan axial, un angle (f3) compris entre 10 et 90 . 8. Moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite bougie de préchauffage (26) est disposée de manière que la distance radiale (d) entre ladite bougie de préchauffage (26) et l'axe (42) du piston (16) est supérieure ou égale à 55%, de préférence sensiblement égale à 75%, de la distance (D) entre l'axe (42) dudit piston (16) et le bord radialement externe (34) dudit bol (20).
F
F02
F02B,F02F
F02B 23,F02F 3
F02B 23/06,F02F 3/26
FR2902402
A1
PROCEDE DE DESTRUCTURATION RECYCLAGE DE CONSTRUCTION MOBILE, EN PARTICULIER DE MAISON OU RESIDENCE MOBILE ET CONSTRUCTION DESTRUCTUREE OBTENUE
20,071,221
La présente invention concerne un procédé de déstructuration recyclage de construction mobile implantée en particulier dans une zone de surface individuelle réduite à accès limité ainsi que la construction mobile déstructurée obtenue. De nombreuses maisons ou résidences mobiles de type mobil homes ou mobile homes sont aujourd'hui obsolètes, voire insalubres. Elles sont malheureusement souvent implantées dans des zones d'accès difficile et/ou de lo surface individuelle réduite à accès limité. Tel est le cas des mobil homes implantés dans les emplacements de camping. Leurs propriétaires sont peu enclins à procéder à leur enlèvement en vue de leur remplacement car une telle opération nécessite de disposer d'un véhicule de transport qui, du fait des caractéristiques dimensionnelles des mobil homes ne peut circuler sur route 15 que sous forme d'un convoi exceptionnel. Il en résulte un coût important de transport pour amener les mobil homes jusqu'à un site de recyclage. Un but de la présente invention est donc de proposer un procédé de déstructuration recyclage dont la mise en oeuvre peut s'opérer sans avoir 20 recours à un véhicule de transport de grande longueur devant généralement circuler sous forme d'un convoi exceptionnel. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de déstructuration recyclage dont la mise en oeuvre nécessite un nombre réduit 25 d'opérateurs et un temps court. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de déstructuration recyclage dont la mise en oeuvre ne nécessite pas d'équipement onéreux et peut s'opérer entièrement à partir de la façade de la 30 construction mobile. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de déstructuration recyclage de construction mobile, en particulier de maison ou résidence mobile, de type mobil home ou mobile home implantée en particulier dans une zone de surface individuelle réduite à accès limité, caractérisé en ce qu'il consiste, sur le site d'implantation, après enlèvement des équipements intérieurs de ladite construction, à sectionner les éléments constitutifs des murs, du toit, du plancher et du châssis porteur de ladite construction suivant un ordre prédéterminé pour obtenir des lots transportables d'encombrement réduit que l'on soumet, après transport, à un recyclage ou à une destruction. Le sectionnement des différents éléments constitutifs de la construction peut s'opérer en un temps voisin de 4 heures avec la participation de trois io opérateurs. Les seuls outils et équipements nécessaires sont essentiellement constitués d'une scie sabre, d'un lapidaire, d'une dévisseuse et de sangles. Selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, le procédé consiste, lors du sectionnement à découper d'une part partiellement, au niveau de son 15 périmètre, le toit de la construction, pour maintenir un lien entre toit et mur, d'autre part un mur de façade et à replier ledit toit à l'intérieur de la construction après avoir couché et de préférence enlevé le mur de façade. Il consiste ensuite à découper en panneaux manipulables le toit et le mur de 20 façade couché puis, après élimination du toit et d'un mur de façade, à découper en panneaux manipulables, les murs restant dressés. Enfin, il consiste, après enlèvement des murs et du toit, à découper le plancher en panneaux manipulables et à débiter en tronçons le châssis récepteur des 25 éléments dressés de la construction. Les étapes de sectionnement retenues permettent de déstructurer la totalité de la construction à partir d'une façade qui est généralement une façade accessible puisque c'est cette dernière qui est équipée de la porte permettant 30 l'accès à l'intérieur de la construction sans empiéter sur les zones s'étendant autour de la construction. En outre, le maintien d'une liaison de type charnière entre le toit et l'un des éléments de façade lors de la réalisation des étapes de sectionnement permet de s'affranchir de l'utilisation d'engins de levage, en particulier pour le toit. 5 15 L'invention a encore pour objet une construction mobile, en particulier maison ou résidence mobile de type mobil home ou mobile home, caractérisée en ce qu'elle est déstructurée sur site par mise en oeuvre du procédé précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique en perspective de la 10 construction après sectionnement partiel du toit et d'un élément de façade ; les figures 2A à 2C représentent, sous forme de vues schématiques, les étapes de découpe en panneaux de l'élément de façade couché ; les figures 3A à 3C représentent, sous forme de vues schématiques, les étapes de repli et de découpe en panneaux du toit ; la figure 4 représente, sous forme de vue schématique, les lignes de 20 découpe en panneau des murs restant dressés ; les figures 5A à 5C représentent, sous forme de vues schématiques, les étapes de découpe du plancher et 25 la figure 6 représente une vue en perspective d'une unité mobile et de son chargement correspondant au mobil home déstructuré. Comme mentionné ci-dessus, la construction 1, objet de l'invention, est généralement implantée dans une zone de surface individuelle réduite à accès 30 limité. De ce fait, elle n'est généralement accessible que par l'élément de façade équipée d'une porte, les autres côtés de la construction pouvant être jouxtés par des constructions adjacentes. Une telle construction 1, encore appelée maison ou résidence mobile, peut être par exemple du genre mobil home ou mobile home. La description qui suit s'applique plus particulièrement à une construction de type mobil home. Un tel mobil home se présente sous forme d'un parallélépipède délimité par un plancher 5, un toit 4 et des murs représentés en 2A, 2B, 3A, 3B aux figures, ces murs formant les éléments de façade 3A, 3B et les éléments de pignon 2A, 2B de la construction. Cet ensemble est installé sur un châssis porteur 6 roulant généralement métallique. Pour permettre la mise en oeuvre du procédé de déstructuration recyclage de ce mobil home, il est procédé, au préalable, à io un balisage du site à l'aide notamment de banderoles et de panneaux de signalisation pour délimiter un périmètre de sécurité. Une fois ce balisage opéré, il est procédé à la première phase de démontage de l'ensemble des équipements installés à l'intérieur du mobil home. Ces équipements intérieurs sont constitués notamment par l'électroménager, l'installation de chauffage, les is douches et les sanitaires lorsqu'ils sont présents, la literie et l'ameublement ainsi que les cloisons intérieures. Le démontage des installations intérieures s'opère à l'aide d'une scie sabre, de dévisseuses et nécessite généralement environ une heure à trois opérateurs. Tous ces équipements intérieurs sont ensuite rangés à l'intérieur d'une camionnette. 20 Une fois cette première phase achevée, il est alors procédé au sectionnement partiel, au niveau de son périmètre du toit 4 de la construction pour maintenir un lien 7 entre le toit 4 et l'un des murs de la façade de la construction représenté en 3B aux figures. II est également procédé généralement en 25 parallèle au sectionnement de l'autre mur 3A de façade, c'est-à-dire celui exempt de liaison avec le toit pour permettre ensuite le repli du toit à l'intérieur de la construction après avoir couché et enlevé le mur 3A de façade. Les lignes de découpe et de sectionnement du toit et de l'élément 3 de façade sont représentées à la figure 1. Ainsi, la ligne L1 de découpe correspond à la ligne 30 de découpe partielle du toit 4 et s'étend sur trois côtés de la liaison du toit avec les murs du mobil home. En l'occurrence, le toit est découpé au niveau de sa zone de liaison avec les éléments 2A, 2B de pignon et avec l'élément 3A de façade devant être enlevé du mobil home. Cette ligne de découpe s'étend sensiblement parallèlement au plan du plancher. Le toit reste ainsi relié au mobil home par une liaison 7 de type charnière qui s'étend entre le mur 3B de façade arrière du mobil home et le toit. Le mur 3A de façade avant est quant à lui découpé au niveau de ses bords verticaux servant à sa liaison avec les éléments de pignon suivant des lignes de coupe représentées en L2 et L3 à la s figure 1. Il peut ainsi, après écartement des éléments de pignon, être couché au sol dans le prolongement du plancher comme l'illustre la figure 2A. A ce stade, le mur 3A de façade est découpé en panneaux manipulables. Les lignes de découpe permettant une telle opération sont représentées en L5, L6, L7 aux figures. Le mur 3A de façade est ainsi séparé du plancher 5 auquel il était relié io par sa base et est également divisé en panneaux par l'intermédiaire de lignes L6, L7 de coupe s'étendant parallèlement aux bords transversaux dudit mur 3A de façade. Après cette seconde étape d'enlèvement du mur 3 de façade, le mobil home comporte encore un toit 4, un plancher 5, un châssis 6 porteur, un élément 3B de façade arrière et deux éléments 2A, 2B de pignon. Le toit 4, qui 15 n'est plus relié qu'à l'élément 3B de façade arrière par l'un de ses bords, est abaissé par les trois opérateurs. Les éléments 2A, 2B de pignon sont écartés vers l'extérieur par deux des opérateurs à l'aide de sangles tandis que le troisième opérateur tire sur le toit pour amener celui-ci à l'intérieur du mobil home par rotation autour de sa liaison 7 charnière à l'élément 3B de façade 20 restant dressé. La découpe peut alors commencer. L'élément de toit 4 est découpé en deux ou trois panneaux selon la longueur du mobil home. Une fois l'élimination du toit 4 et du mur 3A de façade achevée, les murs restant dressés sont découpés en panneaux manipulables. Cette opération est 25 plus particulièrement visible à la figure 4. Pour permettre cette opération, l'élément 3B de façade arrière et les éléments 2A, 2B de pignon sont séparés au niveau de leur base du plancher 5 par une ligne de découpe L8 et sont sectionnés en panneaux à l'aide de lignes de découpe L9 parallèles. L'une des lignes L9 correspond à chaque fois à la ligne verticale de liaison entre l'élément 30 2A, 2B de pignon et l'élément 3B de façade arrière. Les panneaux ainsi découpés sont enlevés au fur et à mesure par deux opérateurs, le troisième opérateur procédant à la découpe des panneaux. Le temps nécessaire à une telle opération est voisin de 30 minutes, ce qui correspond également au temps qui avait été nécessaire pour découper le toit en panneaux. La dernière phase, correspondant aux étapes 5A à 5C, consiste, après enlèvement des murs et du toit, à découper le plancher 5 en panneaux manipulables et à débiter en tronçons le châssis 6 récepteur. Ainsi, dans un premier temps, le plancher 5 est désolidarisé du châssis 6 par un opérateur. Il est ensuite procédé à la découpe en panneaux du plancher 5 puis le châssis 6 lui-même est découpé par un opérateur à l'aide d'un lapidaire et détaillé en barres. Les essieux sont démontés. La dernière phase qui comporte le transport de l'ensemble des éléments issus du mobil home en vue d'un io recyclage ou d'une destruction s'opère à l'aide d'une camionnette équipée d'une remorque apte à recevoir l'ensemble des éléments sous forme de panneaux du mobil home déstructuré. Ainsi, les panneaux résultant de la découpe des murs, du toit et du plancher sont rangés dans la remorque. Le châssis découpé est quant à lui chargé dans le camion de même que 15 l'ensemble des équipements intérieurs du mobil home. Une fois le chargement opéré, le transport du mobil home peut alors s'effectuer jusqu'à une unité de recyclage ou de destruction. Du fait du découpage opéré, le mobil home peut être transporté par des 20 moyens de transport traditionnels sans nécessiter la présence d'un convoi exceptionnel. Comme d'ores et déjà mentionné ci-dessus, l'ensemble des phases nécessite environ 4 heures et trois opérateurs. Le procédé utilisé ne nécessite pas d'engin de levage pour sa mise en oeuvre
L'invention concerne un procédé de déstructuration recyclage de construction (1) mobile implantée en particulier dans une zone de surface individuelle réduite à accès limité.Ce procédé est caractérisé en ce qu'il consiste, sur le site d'implantation, après enlèvement des équipements intérieurs de ladite construction (1), à sectionner les éléments constitutifs des murs (2A, 2B, 3A, 3B), du toit (4), du plancher (5) et du châssis (6) porteur de ladite construction (1) suivant un ordre prédéterminé pour obtenir des lots transportables d'encombrement réduit que l'on soumet, après transport, à un recyclage ou à une destruction.Application : maison ou résidence mobile type mobile home ou mobil home.
1. Procédé de déstructuration recyclage de construction (1) mobile, en particulier de maison ou résidence mobile, de type mobil home ou mobile home implantée en particulier dans une zone de surface individuelle réduite à accès limité, caractérisé en ce qu'il consiste, sur le site d'implantation, après enlèvement des équipements intérieurs de ladite construction (1), à sectionner les éléments io constitutifs des murs (2A, 2B, 3A, 3B), du toit (4), du plancher (5) et du châssis (6) porteur de ladite construction (1) suivant un ordre prédéterminé pour obtenir des lots transportables d'encombrement réduit que l'on soumet, après transport, à un recyclage ou à une destruction. 15 2. Procédé de déstructuration recyclage de construction (1) mobile selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste, lors du sectionnement, à découper d'une part partiellement, au niveau de son périmètre, le toit (4) de la construction (1), pour maintenir un lien (7) entre toit (4) et mur (3B), d'autre part un mur (3A) de 20 façade et à replier ledit toit (4) à l'intérieur de la construction (1) après avoir couché et de préférence enlevé le mur (3A) de façade. 3. Procédé de déstructuration recyclage de construction (1) mobile selon la 2, 25 caractérisé en ce qu'il consiste à découper en panneaux manipulables le toit (4) et le mur (3A) de façade couché. 4. Procédé de déstructuration recyclage de construction mobile de type mobil home selon l'une des 2 et 3, 30 caractérisé en ce qu'il consiste, après élimination du toit (4) et d'un mur (3A) de façade, à découper en panneaux manipulables les murs (2A, 2B, 3B) restant dressés. 7 5. Procédé de déstructuration recyclage de construction (1) mobile selon la 8 4, caractérisé en ce qu'il consiste, après enlèvement des murs (2A, 2B, 3A, 3B) et du toit (4), à découper le plancher (5) en panneaux manipulables et à débiter en tronçons le châssis (6) récepteur des éléments (2A, 2B, 3A, 3B, 4) dressés de la construction. 6. Construction (1) mobile, en particulier maison ou résidence mobile de type mobil home ou mobile home, caractérisée en ce qu'elle est déstructurée sur site par mise en oeuvre d'un w procédé conforme à l'une des 1 à 5.
B,E
B62,E04
B62D,E04G
B62D 67,E04G 23
B62D 67/00,E04G 23/08
FR2891746
A1
MATRICE POREUSE BIOCOMPATIBLE ET BIODEGRADABLE NOTAMMENT UTILE POUR LA CONSTRUCTION CELLULAIRE
20,070,413
La présente invention se rapporte au domaine de la reconstruction des tissus de revêtement après perte de substance ou à celui des pansements bioactifs. La présente invention concerne plus particulièrement une nouvelle matrice poreuse, biocompatible et biodégradable, utile pour la préparation d'échafaudages de tissu(s) conjonctif(s), ainsi que lesdits échafaudages. L'invention concerne en outre un substitut mésenchymateux comprenant ladite matrice poreuse ou ledit échafaudage de tissus conjonctif(s) associé à des cellules endothéliales et/ou fibroblastes et un substitut de tissu(s) de revêtement, leurs procédés de préparation ainsi que leurs utilisations. D'une façon générale, dans le domaine de la reconstruction tissulaire avec perte de substance, les plus grandes avancées ont été effectuées en relation avec la reconstruction de l'os, du cartilage et de tissu(s) de revêtement, dont plus particulièrement de l'épiderme. La reconstruction de l'épiderme est ainsi par exemple mise en oeuvre pour traiter de larges pertes de substance telles qu'observées chez les grands brûlés, et les pertes de substances locales comme dans les plaies chroniques et les ulcères. Généralement, la reconstruction de téguments, et notamment cutanés implique également la mise en oeuvre de pansements bioactifs dont le but est de favoriser la cicatrisation. Concernant les substituts cutanés, la première des solutions développées après la seconde guerre mondiale consistait à greffer des tissus hétérogéniques. Des xénogreffes de cochons, puis des allogreffes de cadavres ont permis dans un premier temps de maintenir les malades en vie. Mais devant le nombre de rejets importants et l'avènement des connaissances en immunologie, les chercheurs ont commencé à s'orienter vers l'utilisation de tissus autologues dont la première technique fut l'autogreffe. Cette technique est désormais largement utilisée dans les services de chirurgie réparatrice pour traiter les ulcères cutanés et les brûlures du 2ème et 3ème degré. L'autogreffe consiste à prélever des fragments de peau saine de nature dermoépidermique pour les déposer sur des plaies préparées par les chirurgiens (lits de greffe). Cette technique d'autogreffe est très intéressante car la prise de greffe est rapide. Elle est également utilisée sous forme de pastilles pour traiter les ulcères cutanés. Mais cette technique de l'autogreffe est limitée car, en fonction de l'étendue de la plaie, il ne reste pas toujours suffisamment de peau saine à prélever même si on sait accroître dans certaines proportions la surface des autogreffes. La reconstruction épidermique est une technique qui a été développée ultérieurement à l'autogreffe. Le premier feuillet épidermique cultivé in vitro fut obtenu par Rheinwald et Green en 1975 (Cell 6: 331-343. Serial cultivation of strains of human keratinocytes: the formation of keratinizing colonies from single cells). Ce type de feuillet épidermique autologue (Epicel ) est utilisé dans la majorité des services de grands brûlés et permet de traiter des malades dont le pronostic vital est engagé. Cette technique consiste à faire croître des kératinocytes autologues, prélevés chez le malade, en présence d'une couche nourricière de fibroblastes irradiés. L'inconvénient de cette technique se situe au niveau du décollement du feuillet de son support de culture. En effet, il est nécessaire d'utiliser un traitement enzymatique à l'aide d'une protéinase, et en particulier la dispase, qui est responsable de la contraction et de l'altération du feuillet. Ces modifications jouent un rôle néfaste dans la prise de greffe. Ces techniques et ces avancées représentent et représenteront un important progrès en thérapeutique, en particulier pour les brûlés, mais la cicatrice obtenue à partir de ces feuillets épidermiques, reposant directement sur le fascia, est imparfaite. En effet, l'épiderme est atrophique et on observe une fragilité durable de la peau greffée qui est donc de qualité insuffisante. L'absence de derme s'avère donc extrêmement préjudiciable pour la reconstruction cutanée et pour les propriétés mécaniques de cette nouvelle peau. Pour pallier cette fragilité de la peau due à l'absence de derme sur le lit de greffe, il est apparu que la solution était de fabriquer un derme équivalent pour assurer le support mécanique de l'épiderme tout en permettant, immédiatement après la détersion de la plaie, de limiter les pertes volémiques et les risques d'infection. Dans cette optique, trois dermes équivalents ont été développés (Integra , Dermagraft et Transcyte - Integrâ (Integra LifeSciences Technology). Ce système de recouvrement de la plaie est composé de deux couches acellulaires : une première couche superficielle, mimant l'épiderme, est constituée d'une membrane en silicone et une seconde couche plus profonde, mimant le derme, est constituée de collagène de tendon de boeuf et de glycosaminoglycanes de requin. Ce substitut dermique forme une matrice poreuse dermique qui est destinée à être colonisée par les fibroblastes des tissus environnants. Après colonisation de cette matrice (21 jours), la couche mince de silicone est enlevée puis remplacée par un épiderme de culture. -Dermagraft Il s'agit d'une résille résorbable en vicryl (Polyglactin 910) contenant des fibroblastes allogéniques. Ce substitut est vendu congelé, utilisable sur une plaie à n'importe quel moment. Il n'est pas rejeté malgré la présence de fibroblastes allogéniques. Ce derme équivalent est particulièrement utilisé dans le traitement des ulcères cutanés. La présence d'un échafaudage dégradable hydrolytiquement suppose que seule la présence d'eau est nécessaire à sa dégradation et ceci n'implique donc pas l'intervention de l'organisme. Toutefois, cette dégradation peut être à l'origine de la libération de produits de dégradation plus ou moins néfastes à la prolifération kératinocytaire, notamment l'acide glycolique. - Transcyte (Advanced Tissue Science) est un substitut dermique formé d'un réseau de nylon (polyamide) sur lequel ont été cultivés des fibroblastes dermiques allogéniques. Ce réseau est enduit d'une couche de collagène porcin de type I puis recouvert d'une membrane en silicone jouant le rôle d' épiderme synthétique. Ces trois substituts dermiques améliorent les résultats de prise de greffe et de cicatrisation. Il faut toutefois noter que la présence de fibroblastes allogéniques contenus dans Dermagraft et Transcyte accélère la réapparition d'un néoderme fonctionnel. Il est alors possible de retrouver des propriétés mécaniques proches du in vivo (en raison d'une néosynthèse rapide de fibres élastiques) Ces techniques favorisent donc la prise de greffe mais il est nécessaire de greffer un épiderme de culture sur ces dermes équivalents. L'épiderme et le derme étant cultivés séparément, la jonction dermo-épidermique est absente et ne se forme qu'au cours de la cicatrisation. Il en résulte une moins bonne résistance à l'arrachement de l'épiderme et un défaut de cohésion de ce substitut de tissu(s) de revêtement. Le produit Apligraf (Novartis) se présente quant à lui comme un complexe dermo-épidermique qui possède un derme de collagène bovin de type I comportant des fibroblastes allogéniques, un épiderme cultivé in vitro et une jonction dermo-épidermique. Ce substitut de tissu(s) de revêtement peut être assimilé à la peau dans sa composition en deux couches reliées par la jonction dermo-épidermique mais présente deux inconvénients majeurs qui ont été les motifs du refus de commercialisation en Europe : - La présence de collagène étranger induit une réaction de l'hôte dont le but est de détruire ces fibres de collagène pour ensuite en synthétiser de nouvelles qui seront orientées dans le sens de tension de la peau, - La présence de cellules allogéniques (fibroblastes et kératinocytes) qui risquent de provoquer, particulièrement pour les kératinocytes, une réaction de rejet de l'organisme receveur. Toutefois, l'utilisation de ces cellules allogéniques permet de réduire au maximum les délais de culture et de pouvoir greffer le substitut cutané sur un lit de greffe préparé. On remarque, d'après la revue des techniques rappelées ci-dessus, que les matériaux proposés jusqu'à ce jour peuvent se diviser en trois groupes : les matériaux d'origine naturelle, les semiartificiels et les artificiels. Les matériaux d'origine naturelle comprennent les matrices acellulaires telles que celles composées de collagène, d'alginate, de glycosaminoglycanes, d'hydroxyapatite ou de fibrine. Les matériaux artificiels incluent en grande majorité les matériaux dérivés des polymères artificiels que sont les poly(acide lactique), poly(acide glycolique), polyéthylène glycol, polyphosphazènes et de nombreux hydrogels. Les matériaux semi-artificiels combinent les matériaux d'origine naturelle et artificielle. Enfin, parmi les dernières solutions proposées mettant en oeuvre des matériaux artificiels pour la reconstruction de téguments, et notamment cutanés après perte de substance, on peut citer un substitut dermique composé d'un échafaudage de copolymère poly(téréphtalate de butylène)-co-poly(téréphtalate d'éthylène glycol), décrit dans El-Ghalbzouri A, Lamme EN, van Blitterswijk C, Koopman J, Ponec M. "The use of PEGT/PBT as dermal scaffold for skin tissue engineering." Biomaterials 2004 ; 25(15) : 2987-96. Parallèlement au domaine de la reconstruction tissulaire avec large perte de substance, il existe également un large domaine d'application pour la reconstruction tissulaire avec perte de substance locale ou cicatrisation. D'ailleurs, la plupart des substituts de tissu(s) de revêtement décrits précédemment ont également été proposés comme pansements bioactifs destinés à favoriser transitoirement la cicatrisation. Ces aides à la cicatrisation sont particulièrement importantes lors du traitement des plaies chroniques tels que les ulcères cutanés. Il existe par conséquent un besoin de trouver un substitut de tissu(s) de revêtement, notamment d'épiderme destiné à remplacer les autogreffes et les allogreffes jusqu'à présent utilisées en chirurgie réparatrice pour les affections cutanées dont le pronostic vital est engagé et ne présentant pas les inconvénients détaillés ci-dessus, ce substitut pouvant également trouver une application comme pansement bioactif destiné à favoriser la cicatrisation. Il existe de plus un besoin de trouver un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) à base d'un matériau artificiel de qualité accrue en terme de prise de greffe et présentant une bonne aptitude à la biodégradation et des risques de reconnaissance immunitaire réduits. La présente invention a plus précisément pour objet une matrice poreuse biocompatible et biodégradable, caractérisée en ce qu'elle comprend un copolymère séquencé tribloc répondant à la formule (I) : XùGùY (I) dans laquelle : G est un bloc linéaire hydrophile, non hydroxylé, contenant p motifs répétitifs, p étant un nombre pouvant varier de 150 à 700, X et Y, identiques ou différents, représentent respectivement un bloc polyester linéaire hydrophobe, X et Y pouvant chacun respectivement contenir n et m motifs répétitifs, n et 15 m étant chacun un nombre pouvant varier de 170 à 3500, et en ce qu'elle possède des pores de diamètre variant de 20 à 500 m. Selon un mode de réalisation avantageux, la matrice poreuse selon l'invention présente un caractère hydrophile. L'invention concerne en outre un procédé de préparation d'une matrice telle 20 que définie ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de préparation d'un copolymère tel que défini précédemment, suivi d'une étape de formation de pores au sein du copolymère ainsi préparé. L'invention a par ailleurs pour objet un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), comprenant au moins une matrice telle que définie ci-dessus, en association avec au moins 25 un agent de comblement biocompatible et dégradable. Elle concerne de plus un substitut mésenchymateux, utile pour la reconstruction de tissu(s) conjonctif(s) et/ou pour la cicatrisation, comprenant une matrice poreuse ou un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) tels que définis précédemment, en association avec des cellules endothéliales et/ou fibroblastes. 30 Elle a également pour objet un procédé de préparation dudit substitut mésenchymateux tel que défini ci-dessus, comprenant une étape de mise en contact d'une matrice poreuse ou d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) tels que décrits précédemment, avec des cellules endothéliales et/ou fibroblastes puis un étape de prolifération cellulaire. Elle a aussi pour objet un substitut de tissu(s) de revêtement caractérisé en ce qu'il comprend au moins une matrice poreuse, un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) et/ou un substitut mésenchymateux tels que définis précédemment en association avec des cellules épithéliales. L'invention a également pour objet un procédé de préparation dudit substitut de tissu(s) de revêtement, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en contact d'une matrice poreuse, d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) et/ou d'un substitut mésenchymateux tels que définis précédemment avec des cellules épithéliales, puis une étape de prolifération cellulaire. Enfin, la présente invention concerne l'utilisation de la matrice poreuse selon l'invention pour l'élaboration d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) tel que défini précédemment ou équivalent. Elle concerne également l'utilisation d'une matrice poreuse ou d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'invention pour l'obtention d'un substitut mésenchymateux tel que défini précédemment ou équivalent. Elle concerne aussi l'utilisation d'un substitut mésenchymateux selon l'invention pour l'obtention d'un substitut de tissu(s) de revêtement tel que défini 20 précédemment. Elle a également pour objet une utilisation de la matrice poreuse, de l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), du substitut mésenchymateux ou du substitut de tissu(s) de revêtement tels que définis ci-dessus à titre de matériau pour la réparation de téguments, notamment cutanés, et/ou pansement bioactif pour favoriser la cicatrisation. 25 Les matrices poreuses, échafaudages de tissu(s) conjonctif(s), substituts mésenchymateux et/ou substituts de tissu(s) de revêtement selon l'invention peuvent également être utilisés à des fins de diagnostics. Plus précisément, les matériaux selon l'invention cités ci-dessus peuvent être mis en oeuvre à des fins d'évaluation par exemple de la toxicité, l'activité, la tolérance et/ou l'impact de composés, de compositions 30 pharmaceutiques, voire de techniques de traitement destiné(e)s à être administré(e)s et/ou à être mis(es) en contact avec un tissu de revêtement tel que la peau par exemple. La présente invention a ainsi également pour objet, l'utilisation d'une matrice poreuse, d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), d'un substitut mésenchymateux et/ou d'un substitut de tissu(s) de revêtement à des fins de réalisation d'un test de diagnostic in vitro. Dans le cadre de la présente invention, on entend par : - "bloc", une partie d'une macromolécule comprenant plusieurs unités constitutives identiques ou différentes et qui possède au moins une particularité de constitution ou de configuration permettant de la distinguer de ses parties adjacentes, - "matériau biocompatible", un matériau qui est capable de remplir sa fonction sans effet néfaste sur l'environnement biologique dans lequel il est introduit. Dans les cas d'une reconstruction tissulaire, sa fonction de support cellulaire et de substitut d'organes implique que la biocompatibilité englobe également la notion de cytocompatibilité ou aptitude du matériau en tant que support de culture. Le deuxième axe principal de la biocompatibilité est l'innocuité du matériau vis-à-vis de l'organisme, - "matériau biodégradable", un matériau qui peut être altéré au contact des cellules vivantes de telle façon que son intégrité soit altérée au niveau moléculaire par un processus lié à l'activité biologique. En particulier, la notion de biodégradabilité implique une perte de propriété, éventuellement une disparition du site d'implantation mais pas nécessairement une élimination de l'organisme. -"matériau biorésorbable", un matériau qui se dégrade pour l'essentiel et pour lequel on a la preuve que les produits de dégradation sont intégrés en biomasse et/ou éliminés de l'organisme par métabolisation ou filtration rénale, - "tégument", un tissu périphérique qui constitue pour le corps de l'animal une paroi continue, à laquelle on peut reconnaître un rôle général de soutien et de protection vis-à-vis du milieu extérieur. Par exemple, dans les cas particuliers de la peau, le terme "tégument" ne se réfère pas seulement aux tissus et formations proprement épidermiques, mais également aux tissus sous-jacents compris dans la dénomination vague de "derme", - "échafaudage de tissu(s) conjonctif(s)", un matériau acellulaire en association avec au moins un agent de comblement apte à servir de structure à une culture cellulaire déstinée à former un substitut mésenchymateux, - "substitut mésenchymateux", le matériau résultant de la culture des cellules endothéliales et/ou fibroblastes au contact d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), d'une matrice poreuse ou équivalent, - "épithélium de revêtement", un tissu formé de cellules jointives, juxtaposées, solidaires les unes des autres par des systèmes de jonction et séparées du tissu adjacent par une lame basale, qui recouvre l'intérieur du corps et certaines cavités de l'organisme. Les cavité de l'organisme plus particulièrement considérées selon l'invention, sont un prolongement de l'extérieur telles les voies aériennes, le tube digestif, les voies urinaires et les voies génitales. A titre d'exemple non limitatif d'épithéliums de revêtement considérés selon l'invention, on peut notamment citer l'épiderme, les muqueuses ou les canaux des glandes exocrines. Les épithéliums de revêtement peuvent être monocouche (une seule couche de cellule), stratifiés ou pseudo stratifiés. - "substitut de tissu(s) de revêtement", le matériau issu de la culture de cellules épithéliales au contact d'un substitut mésenchymateux, ou équivalents. Les termes "compris entre ... et ." et "varier de ... à ..." signifient que les bornes sont également décrites...DTD: MATRICE POREUSE BIOCOMPATIBLE ET BIODEGRADABLE La matrice comprend un copolymère séquencé tribloc répondant à la formule XùGùY (I) dans laquelle : G est un bloc linéaire hydrophile, non hydroxylé, contenant p motifs répétitifs, p étant un nombre pouvant varier de 150 à 700, X et Y, identiques ou différents, représentent respectivement un bloc polyester linéaire hydrophobe, X et Y pouvant chacun respectivement contenir n et m motifs répétitifs, n et m chacun étant un nombre pouvant varier de 170 à 3500, en particulier de 200 à 3000 et notamment de 300 à 2500. Ces copolymères sont connus en tant que tels. Ils sont notamment connus pour leur utilisation pour former les hydrogels décrits dans le brevet EP 863 933 B1. Selon une variante privilégiée de l'invention, n et m peuvent varier indépendamment l'un de l'autre de 200 à 3000 et de façon encore plus préférée de 300 à 2500. p varie avantageusement de 180 à 650 et de façon encore plus préférée de 200 à 600. Selon une autre variante privilégiée de l'invention, le rapport (m+n)/p est compris entre 0,48 et 47. Ce rapport est compris avantageusement entre 0,60 et 33 et plus particulièrement entre 1 et 25. Le copolymère selon l'invention est avantageusement hydrophile. Les blocs que représentent X et Y, dans la formule (I), sont notamment des polyesters aliphatiques. On sait que les polyesters aliphatiques peuvent être obtenus : a) par polycondensation d'un hydroxyacide sur lui-même, ou par polycondensation de plusieurs hydroxyacides, b) par polymérisation par ouverture de cycle lactone, c) ou encore par polycondensation de diacides et de diols. Les polyesters aliphatiques utilisables pour la synthèse d'une matrice selon l'invention, comprennent, mais ne sont pas limités, aux homopolymères et copolymères de 20 lactide (incluant l'acide lactique, D-,L- et meso-lactide) ; glycolide (incluant l'acide glycolique) ; e-caprolactone : p-dioxanone (1,4-dioxan-2-one) ; carbonate de triméthylène (1,3-dioxan-2-one) ; les dérivés alkyles du carbonate de triméthylène ; 6-valérolactone ; f3-butyrolactone ; y-butyrolactone ; e-décalactone ; hydroxybutyrate : hydroxyvalérate ; 1,4-dioxépan-2-one (incluant ses dimères 1,5,8,12-tétraoxacyclotétradécane-7,14-dione) ; 1,5-25 dioxépan-2-one ; 6,6-diméthyl-1,4-dioxan-2-one ; 2,5-dikétomorpholine ; pivalolactone ; a, a diéthylpropriolactone ; carbonate d'éthylène ; oxalate d'éthylène ; 3-méthyl-1,4-dioxane-2,5dione ; 3 ,3 -diethyl-1,4-diox an-2,5 -dione ; 6,6-diméthyl-dio xép an-2-one ; 6,8-dioxabicycloctane-7-one et leurs mélanges de polymères. Les polymères aliphatiques utilisés dans la présente invention peuvent être des 30 homopolymères ou des copolymères (statistiques ou blocs, en peigne ou alternés). Plus précisément, le polyester aliphatique peut notamment être choisi parmi (i) un homopolymère qui dérive des monomères choisis parmi l'acide lactique, les monoesters15 d'acide malique, les lactides, la para-dioxanone, 1'8-caprolactone, (ii) un copolymère qui dérive des monomères précités, ou (iii) un polymère obtenu par polycondensation de diacides et de diols. Parmi les polyesters dérivés d'hydroxyacides, on peut citer notamment ceux qui dérivent des monomères choisis parmi l'acide lactique, l'acide glycolique, les monoesters d'acide malique (par exemple des monoesters d'alkyle ou d'aralkyle), ou encore des monoesters résultant de la monoestérification de l'acide malique par un principe actif hydroxylé, notamment un principe actif hydrophobe (voir par exemple les brevets US 4 320 753 et 4 265 247), les lactides, le glycolide ou la para-dioxanone. Les blocs représentés par X et Y peuvent également être des copolymères formés par lesdits monomères entre eux. Parmi les polymères dérivés de diacides et de diols, on peut citer par exemple le poly(succinate d'éthylène glycol). Dans le cadre de la présente invention, le terme "lactide" comprend le L- lactide, le D-lactide, le meso-lactide, et leurs mélanges. Le bloc polymère représenté par G dans la formule (I) est un polymère hydrophile qui peut être choisi par exemple parmi les suivants : poly(éthylèneglycol), poly(vinylpyrrolidone), poly(vinyl alcohol), polyoxazoline et copolymères analogues. Selon une variante privilégiée de l'invention, le bloc polymère G est un bloc poly(éthylène glycol) ou PEG de formule H(OCH2CH2)pOH, où p varie de 200 à 600. Avantageusement, le copolymère présente une faible longueur de chaîne au niveau du bloc polymère G, de manière à conférer une dégradation adaptée à son utilisation à titre d'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), retenue pour la matrice correspondante. Dans le cadre de la présente invention, les copolymères séquencés triblocs de formule (I) peuvent présenter une masse molaire moyenne en nombre comprise entre 31 000 et 550 000, de préférence entre 37 500 et 475 000, et de façon encore plus préférée entre 45 000 et 400 000. On peut effectuer la polymérisation conduisant à la formation des chaînons X et Y en présence du polymère G préformé et ayant des extrémités convenablement fonctionnalisées. Par exemple, on a déjà décrit l'obtention de copolymères séquencés à base de poly(hydroxyacides) et de polyéthyléneglycol ; voir notamment "Block copolymers of L-lactide and poly(ethylene glycol) for biomedical applications" P. Cerrai et al., Journal of Materials Science : Materials in Medicine 5 (1994) 308-313 et le document EP 295 055. Les produits de départ sont d'une part le lactide et d'autre part le polyéthylène glycol. On opère de préférence par polymérisation en masse en présence d'un catalyseur qui peut être un métal, un composé organo-métallique ou un acide de Lewis. Parmi les catalyseurs utilisés, on peut citer la poudre de zinc, l'hydrure de calcium, l'hydrure de sodium, 1'octanoate d'étain, le lactate de zinc, etc. La longueur des chaînes poly(hydroxyacide) dépend essentiellement du rapport molaire (motifs lactiques)/(PEG) dans le mélange initial. La longueur des chaînes poly(hydroxyacide) croît également avec la durée de la réaction qui peut aller par exemple de quelques minutes à quelques jours. En utilisant des blocs polymères de type G aux extrémités fonctionnalisées, portant par exemple des groupes terminaux hydroxyle, acide carboxylique, amino, thiol, etc., il est possible d'obtenir des copolymères séquencés, répondant à la formule (I) ci- dessus, dans lesquels la jonction entre X et G et entre Y et G se fait par l'intermédiaire d'un groupement hydrolysable tel que ester, amide, uréthanne, thioester, etc. Les copolymères de formule (I) peuvent également être préparés à partir de blocs polymères préformés, en utilisant un polymère de type G dont les deux extrémités sont, de façon connue, convenablement fonctionnalisées, et des polymères de type X et Y ayant une seule extrémité fonctionnalisée de façon à pouvoir réagir avec une extrémité fonctionnalisée de G, avec établissement d'une liaison covalente. La matrice selon la présente invention est avantageusement poreuse. Cette porosité joue un double rôle. Ainsi, elle permet l'hébergement de cellules lors de la phase de préparation du substitut mésenchymateux selon la présente invention puis la vascularisation une fois en place sur le tissu hôte. Elle confère par ailleurs des propriétés mécaniques, à savoir une souplesse améliorée, permettant d'obtenir une bonne compatibilité avec le milieu environnant. On note par ailleurs que le copolymère ne doit pas être altéré par la réaction de formation des pores et enfin les pores doivent être interconnectées de façon à autoriser la colonisation cellulaire et le passage de fluides nutritifs. On peut utiliser une variante du procédé de formation de pores décrit dans Hong-Ru Lin et al, "Preparation of macroporous biodegradable PLGA scaffolds for cell attachment with the use of mixed salts as porogen additives", J Biomed Mater Res 2002;63(3):271-9. Ainsi, ce procédé décrit des mélanges chlorure de sodium/hydrogéno carbonate d'ammonium à température supérieure à 60 C. On peut avantageusement utiliser dans le cadre de la présente invention un procédé comportant au moins une étape de formation de pores consistant à utiliser à titre d'agent générateur de porosité des particules comprenant de 1'hydrogénocarbonate d'ammonium (NH4HCO3), préférentiellement à titre d'unique constituant. La génération de ces pores est régie par un phénomène assimilable à un phénomène de percolation. Il relève des compétences de l'homme de métier de mettre en oeuvre les techniques connues pour obtenir des matrices poreuses selon la présente invention. Ces particules peuvent être complètement extraites de la matrice polymère grâce à un procédé de lavage en deux étapes à 70 C par immersion dans l'eau chaude. Les pores ainsi obtenus peuvent présenter un diamètre compris entre 20 m et 500 m. D'autres techniques classiques de formation de pores peuvent alternativement être mises en oeuvre mais celles-ci doivent conduire à une porosité ouverte compatible avec l'invasion cellulaire. Selon une variante privilégiée de l'invention, le diamètre des pores de la matrice varie de 20 à 500 m de préférence de 150 à 500 m. Les quantifications de la porosité, du diamètre des pores, et del'interconnexion peuvent être obtenues par examen au Microscope Electronique à Balayage, préférentiellement Environnemental (MEBE). Il est également possible de déterminer le diamètre et le nombre de pores par microscopie optique ou encore de démontrer la connectivité par passage d'une solution aqueuse à travers la matrice poreuse sèche à un débit d'au moins 200 L par minute par centimètre carré. Bien entendu, la densité et le diamètre des pores sont liés à la nature de l'agent générateur de porosité utilisé et au protocole expérimental appliqué. Le caractère biocompatible de la matrice poreuse selon la présente invention se décline en deux axes, comme l'a souligné la définition donnée ci-dessus. D'une part, l'innocuité de la matrice et de ses produits de dégradation vis-à-vis de l'organisme est recherchée. Quatre critères cumulatifs permettent de vérifier que ce premier axe est respecté, à savoir l'absence de cytotoxicité, l'absence d'immunogénicité, l'absence de thrombogénicité et l'absence de mutagénicité. Ainsi, dans le cadre de la présente invention, la matrice poreuse répond avantageusement favorablement à l'ensemble des critères exposés ci-dessus. D'autre part, au niveau cellulaire, la matrice présente de plus avantageusement une bonne cytocompatibilité. En particulier, cette cytocompatibilité peut être mise en évidence par une étude d'adhésion des cellules constitutives des téguments (principalement les fibroblastes et les cellules épithéliales), une étude de prolifération, une étude de la conservation du phénotype et une étude de vascularisation. Outre ce caractère biocompatible, d'autres propriétés sont recherchées pour permettre l'utilisation de la matrice selon la présente invention à des fins de réalisation d'échafaudages de tissu(s) conjonctif(s). Ainsi, la matrice présente de préférence une malléabilité et une résistance à la fraction, qui s'approchent le plus possible des caractéristiques mécaniques des tissus conjonctifs. La matrice est avantageusement biodégradable, voire biorésorbable. Enfin, la matrice présente avantageusement la propriété d'être stérilisable et donc compatible avec une greffe dans des conditions d'asepsie optimales tout en n'affectant pas les propriétés de la matrice. ECHAFAUDAGE DE TISSU(S) CONJONCTIF(S) L'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon la présente invention est 25 caractérisé en ce qu'il comprend au moins une matrice poreuse biocompatible et biodégradable telle que définie précédemment. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'échafaudage peut être imprégné d'un agent de comblement biocompatible et dégradable de sorte à favoriser l'ancrage des cellules dans ledit échafaudage. L'agent de comblement peut notamment être 30 choisi parmi les matériaux biologiques ou non contenant du collagène et/ou de la fibrine. A titre d'agent de comblement, on peut citer l'acide hyaluronique hydrophobisé, le plasma riche en fibrine coagulée, préférentiellement autologue, un gel de collagène ou un gel d'alginate. Selon un mode de réalisation privilégié de l'invention, la teneur en agent de comblement biocompatible et dégradable et plus particulièrement en collagène, est généralement inférieure à 10 %, et notamment comprise entre 0,05 et 7 %, voire entre 0,1 et 3 % en poids sec par rapport au poids total exprimé en matière sèche de l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s). Tout autre composé pouvant participer à la reconstruction tissulaire, à la cicatrisation, à l'asepsie, à la lutte contre la douleur et l'inflammation peut également être inclus dans l'échafaudage. A titre d'exemple, on peut citer des facteurs de croissance, des antibiotiques, des sels d'argent, des antifongiques, des anti-inflammatoires et des antitumoraux. L'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) peut présenter toutes les formes de sorte à s'adapter à la géométrie et aux dimensions des lésions de tissu(s) de revêtement, et notamment cutanées à traiter. L'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) peut par ailleurs présenter une épaisseur variant de 500 m à 5 mm selon les applications requises. Enfin, l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) peut comprendre une matrice poreuse telle que définie précédemment et une autre type de matrice sous forme de couches successives pour autant que les propriétés de l'échafaudage ne s'en trouvent pas affectées, notamment en terme de biodégradabilité, de biocompatibilité, de propriétés mécaniques, etc. Ces matériaux sont particulièrement intéressants pour la reconstitution de tégument. Les inventeurs ont en effet constaté que ces matériaux intervenaient activement dans le processus de régénération cellulaire épithéliale. Ils ont par exemple un effet bénéfique de cicatrisation vis-à-vis des tissus ayant subi un dommage. En tant que tels, ils agissent comme un pansement bioactif. Selon une variante de réalisation, la matière poreuse, l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), le substitut mésenchymateux et/ou le substitut de tissu(s) de revêtement peuvent être revêtus en surface d'un film organique ou inorganique et notamment de type silicone. Ce matériau de revêtement ainsi revêtu peut être utilisé tel quel ou débarrassé de ce film amovible avant usage. Dans le cas d'un usage tel quel on privilégie bien entendu une disposition en surface du film organique ou inorganique au moment de l'application. Par exemple l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) peut comprendre un film de polymère type silicone à titre de film protecteur. SUBSTITUT MESENCHYMATEUX La présente invention a également pour objet un substitut mésenchymateux caractérisé en ce qu'il comprend une matrice poreuse telle que définie précédemment ou un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) conforme à l'invention en association avec des cellules endothéliales et/ou fibroblastes. Le substitut mésenchymateux de la présente invention peut être utilisé à titre de pansement bioactif ou à titre de substitut de tissu(s) de revêtement. Il peut être obtenu par culture de cellules endothéliales et/ou fibroblastes au contact d'une matrice poreuse ou d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) tels que 15 précédemment définis. Plus particulièrement, lorsque l'on vise la fabrication d'un substitut mésenchymateux, les pores de la matrice selon la présente invention peuvent avantageusement être chargées de l'agent de comblement tel que défini ci-dessus, et/ou de cellules endothéliales et/ou fibroblastes, de préférence de fibroblastes. Le substitut 20 mésenchymateux ainsi obtenu peut alors être implanté directement ou bien subir au préalable une étape de prolifération cellulaire in vitro pour donner un pansement bioactif et/ou un substitut de tissu(s) de revêtement. L'étape de prolifération fibroblastique a avantageusement lieu dans des conditions de culture avec milieu supplémenté pour une durée comprise par exemple entre 25 trois et quinze jours. SUBSTITUT DE TISSU(S) DE REVETEMENT Le substitut de tissu(s) de revêtement selon la présente invention, est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un substitut mésenchymateux en association 30 avec des cellules épithéliales. Les cellules épithéliales peuvent être plus particulièrement choisies parmi les cellules épithéliales de l'appareil gastro-intestinal (cavité buccale, oesophage, estomac, intestin grêle, gros intestin et rectum), des bronches, de l'appareil gastro-urinaire (vessie) et de l'appareil génital (vagin) et les kératinocytes dans le cas de cellules épithéliales de l'épiderme. Le substitut de tissu(s) de revêtement de la présente invention peut être utilisé à titre de substitut de tissu(s) de revêtement biodégradable et/ou à titre de pansement bioactif. Il peut être obtenu par culture de cellules épithéliales telles que les kératinocytes au contact d'un substitut mésenchymateux ou d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) tel que précédemment définis. Le substitut de tissu(s) de revêtement biodégradable ainsi obtenu peut être implanté directement ou bien subir une étape de prolifération cellulaire in vitro. L'étape de prolifération kératinocytaire peut avoir lieu dans des conditions de culture, dans un milieu avec ou sans sérum, par exemple pour une durée comprise entre trois et trente jours. Les affections et plus particulièrement endommagements de tissu(s) de revêtement, et notamment cutanées susceptibles d'être traitées par l'implantation de chacun des quatre produits précédemment décrits à savoir la matière poreuse, l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s), le substitut mésenchymateux, le substitut de tissu(s) de revêtement selon la présente invention sont en particulier les naevi, les ulcères cutanés et les brûlures. L'origine du terme "naevus" désigne une malformation de tissu(s) de revêtement, et notamment cutanée ayant cliniquement l'aspect d'une tumeur bénigne et correspondant à un "hamartome". Actuellement, ce terme est plus restrictif et utilisé au sens de noevus pigmentaire ou noevus noevocellulaire. Ces tumeurs sont composées de cellules noeviques (ou noevocytes) disposées en thèques. Selon la localisation des thèques noeviques dans les plans tégumentaires, et notamment cutanés, on distingue le noevus noevocellulaire dermique, le noevus noevocellulaire jonctionnel, le noevus noevocellulaire mixte ou composé et le noevus bleu. L'ulcère cutané se définit quant à lui comme une perte de substance cutanée chronique sans tendance spontanée à la cicatrisation. Il ne s'agit pas d'une maladie en soi mais de la complication d'une maladie vasculaire sous-jacente souvent ancienne ou grave qui règle le pronostic et la conduite thérapeutique. L'ulcère de jambe, très fréquent, est invalidant et à l'origine de très nombreuses hospitalisations. Enfin, la brûlure est une lésion du revêtement tégumentaire, et notamment cutané due à un transfert d'énergie entre une source de chaleur et le tégument. Les brûlures les plus fréquentes sont thermiques. Elles peuvent être également d'origine électrique, chimique ou par rayonnement ionisant. La présente invention est illustrée par les exemples qui suivent, sans toutefois en limiter la portée. Exemple 1 : Préparation d'une matrice poreuse conforme à la présente invention 1.1. Synthèse d'un copolymère PLA50-PEG-PLA50 Le D,L-Lactide (Sigma-Aldrich) a été purifié par recristallisation. Un PEG20000-dihydroxyle (Fluka) a été séché sous vide avant utilisation. L'amorceur utilisé, le dilactate de zinc (Sigma-Aldrich) a également été séché sous vide. Le copolymère tribloc (composé de deux segments de PLA50 et un segment de 15 PEG20000) a été obtenu par polymérisation par ouverture de D,L-Lactide en présence de PEG20000 et de dilactate de zinc selon le protocole suivant. Les réactifs (D,L-Lactide 32,7 g ; PEG20000 5 g ; dilactate de zinc 7 mg) sont séchés sous vide puis placés dans un ballon à col long (ballon de polymérisation) ensuite raccordé au montage. 20 Un robinet à trois voies permet d'établir les communications mélange réactionnel/vide ou mélange réactionnel/Argon. Le mélange est porté à fusion sous vide. Le long col du ballon est refroidi (papier humide ou réfrigérant) pour récupérer, par recondensation, les éventuels produits de sublimation/distillation. Le dégazage consiste en une série de purges Argon/vide, le mélange étant 25 alternativement liquide ou solide (par refroidissement). Ce dégazage permet d'éliminer toute trace d'oxygène qui est un inhibiteur de la polymérisation. Le ballon est ensuite scellé sous vide dynamique au chalumeau. La polymérisation est réalisée dans un four muni d'un système d'agitation par rotation. Après polymérisation (15 jours), les copolymères sont dissous dans l'acétone, 30 puis précipités au méthanol. Ils sont ensuite séchés sous vide jusqu'à masse constante. Le copolymère synthétisé a été caractérisé par spectroscopie Infra-Rouge et spectroscopie RMN 'H. La masse molaire moyenne en nombre est de 85 000 g/mol évaluée d'après l'analyse par RMN du proton. Parallèlement à la synthèse du copolymère, un PLA50 a été synthétisé pour servir de contrôle pour l'ensemble des investigations. Ce PLA50 a été caractérisé par Chromatographie d'Exclusion Stérique : la masse molaire moyenne en nombre est de 50 000 g/mol et l'indice de polymolécularité (Ip) de 1,4. 1.2. Formation de matrices poreuses La technique de solubilisation de sels développée par Hong-Ru Lin et al., citée plus haut, a été utilisée pour fabriquer une matrice poreuse en PLA50-PEG-PLA50• Des particules d'hydrogénocarbonate d'ammonium (NH4HCO3, Sigma-Aldrich) ont été tamisées (<250 m) puis séchées sous vide. Ces particules ont ensuite été mélangées avec une solution de polymère selon l'exemple 1.1. dans l'acétone (1 mg/ml). Le rapport en masse NH4HCO3/PLA50-PEG-PLA50 était de 9/1. Le mélange a enfin été déposé dans une boite de pétri en verre à l'air et à température ambiante. Après évaporation du solvant pendant 24 heures puis séchage sous vide pendant 6 heures, le film obtenu, constitué de polymère et de bicarbonate d'ammonium, a été décollé puis déposé dans de l'eau distillée chauffée à 70 C. La présence d'eau à cette température entraîne une réaction avec le bicarbonate d'ammonium qui induit la formation d'ammoniac et de dioxyde de carbone. Les bulles de dioxyde de carbone en se formant et la disparition du sel donnent alors naissance à des pores dans la masse de polymère. Exemple 2: Etude de la dégradation hydrolytique de la matrice 25 biocompatible 2.1 Matériel et méthode *Préparation du tampon de dégradation Le milieu de dégradation retenu est un milieu de culture pour fibroblastes : DMEM (Dulbecco's Modified Eagle's Medium) auquel sont ajoutés : 30 - Sérum de veau nouveau-né (10%) (GIBCO-BRL), et -Pénicilline (100 g/ml), Streptomycine (100 g/ml) et amphotéricine B (1 g/ml) (GIBCO-BRL). Pour suivre la dégradation du polymère, on a utilisé des films (L x 1 x H : 0,5 cm x 0,5 cm x 0,2 mm) obtenus par évaporation de solvant. Dans le cas de la dégradation des copolymères poreux, les pièces poreuses possédaient les mêmes dimensions que les films, exception faite de l'épaisseur (0,4 mm). Les pores ont été obtenus par la technique présentée ci-dessus. Les échantillons, de masses proches de 20-30 mg, ont été placés dans 1,5 ml de tampon de dégradation. Conditions de dégradation - In vitro : les échantillons ont été placés dans un incubateur de culture 10 cellulaire à 37 C avec une atmosphère à 5 % en CO2 saturée en eau. - In vivo : les échantillons de matrice poreuse implantés dans le pli inguinal d'une souris ont subi après récupération un traitement enzymatique à la collagénase. Ce traitement en présence de chlorure de calcium (0,1 M) à 37 C pendant 24 heures a permis de solubiliser les tissus ayant colonisé les matrices poreuses. 15 2.2 Dégradation comparative du PLA50-PEG-PLA50 et du PLA50 Pour évaluer cette dégradation deux types d'étude ont été effectués : - une étude in vitro pendant 24 semaines dans un incubateur de culture cellulaire. 20 - une étude in vivo pendant 19 semaines après implantation des supports chez des souris en sous cutanée. A. Etude de dégradation in vitro Les objectifs de cette étude étaient les suivants : 25 - comparer la malléabilité du PLA50-PEG-PLA50 selon l'exemple 1.1. par rapport à celle d'un PLA50 contrôle, - évaluer la perte de masse du PLA50 et du PLA50-PEG-PLA50 sur une période couvrant largement le temps nécessaire pour obtenir un substitut de tissu(s) de revêtement, et 30 - déterminer si la porosité a une influence sur la cinétique de dégradation. Deux critères ont été retenus : l'aspect macroscopique et la perte de masse. Pour le PLA50 et le PLA50-PEG-PLA50, la dégradation de films (épaisseur de 200 m) et de matrices poreuses (épaisseur de 400 m) a été testée. a) Aspect macroscopique et malléabilité Avant la dégradation, tous les films et les matrices poreuses étaient semblables en couleur (blanche) et en souplesse. La couleur blanche est apparue lors de la stérilisation. Après 3 semaines de dégradation, des différences d'aspect sont apparues très nettement. Les films de PLA50 présentaient une surface bosselée et étaient enroulés sur eux-mêmes. Les matrices poreuses de PLA50 ainsi que les films et les matrices poreuses de PLA50-PEG-PLA50 sont en revanche restées intactes. Concernant la souplesse, les échantillons de PLA50-PEG-PLA50 étaient toujours manipulables sans fragilité apparente. Après 6 semaines de dégradation, les films et les matrices poreuses de PLA50 avaient conservé leur aspect macroscopique, mais ils étaient devenus très délicats à manipuler car particulièrement friables. Par contre, les films et les matrices poreuses de PLA50-PEG-PLA50 avaient conservé leur aspect macroscopique sans apparition de surface ondulée ou bosselée et présentaient encore une grande souplesse compatible avec une manipulation chirurgicale. Après 12 semaines de dégradation, la friabilité des échantillons de PLA50 est apparue accentuée avec une impossibilité de récupérer les échantillons en un seul morceau. Les films de PLA50-PEG-PLA50 quant à eux, étaient enroulés sur eux-mêmes et avaient perdu de la souplesse et des propriétés mécaniques. Après 24 semaines de dégradation, tous les échantillons se sont révélés impossibles à récupérer en un seul morceau. Aucun échantillon (film ou matrice) n'avait conservé des propriétés mécaniques suffisantes pour faire l'objet d'une manipulation chirurgicale. b) Perte de masse L'étude de dégradation du PLA50 (films et matrices poreuses) et du PLA50-PEG-PLA50 (films et matrices poreuses) a été effectuée dans un incubateur de culture cellulaire, le milieu de dégradation étant le milieu de culture usuel pour fibroblastes. Les résultats sont rapportés à la Figure 1, jointe en annexe. Elle représente la perte de masse in vitro d'échantillons de PLA50 (films et matrices poreuses) et de PLA50-PEG-PLA50 (films et matrices poreuses) sur une période de 24 semaines. Les résultats correspondent à la moyenne de triplicate +/- l'écart type à la moyenne (SEM). La Figure 1 montre que, après 6 mois, les diminutions de la masse des échantillons par rapport à la masse initiale sont de 19 % pour les films en PLA50, 16 % pour les films en PLA50-PEG-PLA50, 14 % pour les matrices poreuses en PLA50 et 13 % pour les matrices poreuses en PLA50-PEG-PLA50. Cette étude de dégradation montre que les matrices poreuses en PLA50-PEG-PLA50 sont beaucoup plus malléables que les matrices poreuses en PLA50. Leurs propriétés mécaniques sont conservées durant l'étude de dégradation in vitro pendant environ 12 semaines. La perte de masse pour les matrices poreuses n'excède pas 13 % après 24 semaines de dégradation. Le suivi de la perte de masse in vitro indique que les matrices poreuses se dégradent plus lentement que les films. B. Etude de dégradation in vivo L'objectif de cette étude était d'évaluer la dégradation in vivo de la matrice poreuse en PLA50-PEG-PLA50 selon l'exemple 1.2. Pour cela, l'aspect macroscopique et la perte de masse des échantillons implantés en sous-cutané chez la souris ont été étudiés sur une période de 12 semaines. a) Aspect macroscopique et malléabilité Les échantillons implantés de matrice poreuse de PLA50-PEG-PLA50 avaient initialement une forme rectangulaire. L'évolution de la forme des échantillons implantés a permis d'observer partiellement la dégradation in vivo. Les échantillons prélevés après 2 semaines d'implantation avaient conservé leur forme rectangulaire ainsi que leur malléabilité. Après 6 semaines d'implantation, les échantillons présentaient des bords érodés et étaient toujours très malléables. Cette appréciation de la malléabilité a été cependant faussée par le fait que les matrices poreuses avaient été largement colonisées par les tissus environnants, ces tissus emprisonnés dans la matrice renforçant certainement les propriétés mécaniques de la matrice. Après 12 et 19 semaines d'implantation, les échantillons ne possédaient plus leur forme rectangulaire initiale mais une forme ovale. Tout comme après 6 semaines d'implantation, il était difficile de juger de la malléabilité des matrices. Des délitements de la matrice étaient toutefois observables particulièrement pour les échantillons prélevés après 19 semaines. b) Perte de masse La dégradation des échantillons implantés de matrices poreuses de PLA50-PEG-PLA50 a été étudiée par suivi de la perte de masse et représentée à la Figure 2, qui illustre la perte de masse in vivo d'échantillons de matrices poreuses de PLA50-PEG-PLA50 sur une période de 19 semaines. Les résultats correspondent à la moyenne de triplicate +/-l'écart type à la moyenne (SEM). Pour peser uniquement la matrice poreuse et non les tissus qui l'ont colonisée, il a été nécessaire de traiter les échantillons avec la collagénase pour solubiliser les tissus. D'après la Figure 2, les échantillons ont perdu 26 % de leur masse initiale après 2 semaines d'implantation, 52 % après 6 semaines, 62 % après 12 semaines et 66 % après 19 semaines. L'étude de dégradation in vivo montre que les matrices poreuses se dégradent rapidement in vivo, la perte de masse étant de 66 % après 19 semaines. Ces différences de cinétique de dégradation observées lors des études in vitro et in vivo peuvent être expliquées par la présence des cellules qui par leurs migrations et leurs activités peuvent éroder la surface de la matrice. Il est également possible que la circulation permanente de fluides biologiques in vivo par rapport à la relative immobilité des milieux de dégradation in vitro contribue à stimuler la dégradation de la matrice poreuse, de même que la dynamique liée à la mobilité de l'animal. Exemple 3 : Utilisation de l'échafaudage de tissu(s) conionctif(s) biocompatible en culture cellulaire 3.1. Pour la formation d'un substitut mésenchymateux Le substitut mésenchymateux est composé d'une matrice poreuse en PLA50-PEG-PLA50 selon l'exemple 1.2. dont les pores sont chargés de collagène de type I de rat et des fibroblastes dermiques humains. Le collagène de type I est extrait à partir de tendons de queue de rat dissous dans une solution d'acide acétique à 0,1 % (vol./vol.). Après centrifugation, le collagène est dilué pour obtenir une solution à 3 mg/ml. A cette solution de collagène, sont ajoutés extemporanément et chronologiquement : - DMEM/Sérum nouveau né 9/1 vol./vol. (milieu de culture pour 5 fibroblastes dermiques humains), - NaOH 0,1 N (50 1/m1), -Fibroblastes dermiques humains (300 000 cellules/ml). Une fois le mélange effectué, celui-ci doit être immédiatement déposé sur la matrice poreuse avant que la réticulation des fibres de collagène dans les pores ne soit 10 totale. La quantité finale de collagène dans le substitut mésenchymateux varie en masse de 0,05 à 7 % de la masse totale dudit substitut. L'analyse histologique du substitut mésenchymateux révèle la présence de fibroblastes en contact avec l'échafaudage de tissu(s) conjonctif(s). 15 3.2 Colonisation vasculaire Le modèle d'angiogenèse in vivo utilisé consiste en l'implantation de matrices poreuses sans collagène dans le pli inguinal de souris C57/black-6 (Iffacredo) durant une période de 45 jours. La présence de collagène in vitro est obligatoire pour obtenir la formation de néovaisseaux, en revanche in vivo, le support seul peut être évalué. Trois 20 aspects ont été particulièrement étudiés : - la cytocompatibilité vasculaire ou "intimité" des néovaisseaux avec la matrice poreuse, - la colonisation vasculaire ou capacité de l'organisme à vasculariser un implant poreux en PLA50-PEG-PLA50, 25 - la formation d'un réseau vasculaire. Lors du retrait du tissu localisé à la surface de la matrice, des fragments de matrice poreuse sont restés attachés à ce tissu. Le fait que des fragments de matrice poreuse restent attachés au tissu néoformé rend compte de la proximité voire de l'intimité des néovaisseaux avec la surface de la matrice poreuse. En effet, certains vaisseaux 30 entourent les fragments de matrice poreuse et des bourgeonnements vasculaires sont observables. - L'injection intrajugulaire de 0,1 mg de lectine-AlexaFluor568 (isolectine 1B4, Bandeiraea simplicifolia, Molecular probes) dans 0,1 ml de sérum physiologique, permet la mise en évidence d'un réseau vasculaire organisé de manière hiérarchique. En conclusion, cette étude d'angiogenèse fournit les résultats suivants : 1/ la matrice poreuse est compatible avec les cellules d'origine vasculaire, il existe même une "intimité" des néovaisseaux avec la matrice poreuse, 2/ le système vasculaire est capable de coloniser un implant poreux en PLA50-PEG-PLA50. Un réseau vasculaire comprenant artérioles et veinules s'est organisé sur et dans la matrice poreuse. Exemple 4 : Pour la reconstruction épidermique Pour former un épiderme stratifié in vitro, une technique de culture en deux étapes a été utilisée, caractérisée par l'utilisation d'un milieu avec sérum. La première étape consiste à co-cultiver en milieu immergé des kératinocytes et des fibroblastes murins (Technique développée par Jim Rheinwald et Howard Green). Ces fibroblastes murins (J2) dont la prolifération est inhibée par un traitement à la mitomycine C (4 g/ml) pendant 3 heures, jouent le rôle de cellules nourricières en sécrétant des protéines de la matrice extra-cellulaire qui favorisent l'attachement des kératinocytes et des facteurs de croissance qui stimulent la prolifération des kératinocytes. Après avoir obtenu un feuillet monocellulaire de kératinocytes, la deuxième étape consiste à placer le support de culture de kératinocytes sur une grille qui permet à l'épiderme de se situer à l'interface air-liquide. La mise à l'interface air-liquide permet de mimer la situation physiologique de l'épiderme et ainsi favoriser la stratification épidermique. La composition du milieu de culture avec sérum pour les deux étapes 25 précédemment décrites est la suivante : - Milieu DMEM/HAM F12 (GIBCO-BRL) (2/1 : vol./vol.) - Sérum de veau foetal (10% vol./vol.) (GIBCO-BRL), - Hydrocortisone (0,4 mg/ml) (SIGMA-ALDRICH), - Insuline (5 mg/ml) (SIGMA-ALDRICH), - Pénicilline (100 g/ml), Streptomycine (100 g/ml) et amphotéricine B (1 g/ml) (GIBCO-BRL), 30 - Facteur de croissance épidermique (EGF) (10 ng/ml) (SIGMA- ALDRICH), et - Toxine cholérique (0,1 nM) (SIGMA-ALDRICH). Après 20 jours de culture, les échantillons ont été coupés à l'aide d'un cryomicrotome. Les coupes de 5 à 15 m sont fixées avec du méthanol froid et une solution de paraformaldéhyde à 4%. Les marquages par immunofluorescence indirecte ont été obtenus avec des anticorps de souris spécifiques de la kératine 10, la kératine 6, la kératine 14, 1'involucrine, la E-cadhérine et 1'intégrine (31. L'anticorps secondaire utilisé est un anticorps anti-souris obtenus chez la chèvre couplé à un dérivé de la fluorescéine (FITC : Fluoresceine Iso Thio Cyanate). L'ADN nucléaire a été marqué à l'aide d'un colorant: le Hoechst 33342 (SIGMA-ALDRICH). L'analyse histologique du substitut de tissu(s) de revêtement, révèle la présence d'un épiderme comportant plusieurs couches cellulaires cultivé sur le support en matrice poreuse ainsi que la présence de fibroblastes dans le compartiment dermique. Le marquage de l'ADN permet d'apprécier la morphologie des kératinocytes. Nous observons que la plupart des cellules des couches supérieures de l'épiderme formées sur la matrice poreuse comportent un noyau fusiforme et aplati. Cette morphologie est caractéristique des kératinocytes composant la couche granuleuse. Ces observations prouvent que les kératinocytes, après avoir colonisé lasurface de la matrice poreuse se sont engagés dans le programme de différentiation terminale formant ainsi un épiderme stratifié après 20 jours de culture. La caractérisation de cet épiderme par immunohistologie permet de conclure à 25 la présence des différents marqueurs spécifiques de l'épiderme. Tous les exemples démontrent que la matrice poreuse réalisée de PLA50-PEG-PLA50 est apte à former un substitut mésenchymateux pour une utilisation à titre de substitut de tissu(s) de revêtement et/ou à titre de pansement bioactif. 30
La présente invention vise à titre principal une matrice poreuse biocompatible et biodégradable, caractérisée en ce qu'elle est formée d'un copolymère séquencé tribloc répondant à la formule (I) : dans laquelle :G est un bloc linéaire hydrophile, non hydroxylé, et X et Y représentent respectivement un bloc polyester linéaire hydrophobe.Elle vise en outre l'utilisation de ladite matrice dans le domaine de la reconstruction des tissus de revêtement après perte de substance ou à celui des pansements bioactifs.
1. Matrice poreuse biocompatible et biodégradable, caractérisée en ce qu'elle comprend un copolymère séquencé tribloc répondant à la formule (I) : XùGùY (I) dans laquelle : G est un bloc linéaire hydrophile, non hydroxylé, contenant p motifs répétitifs, p étant un nombre pouvant varier de 150 à 700, X et Y, identiques ou différents, représentent respectivement un bloc polyester linéaire 10 hydrophobe, X et Y pouvant chacun respectivement contenir n et m motifs répétitifs, n et m étant chacun un nombre pouvant varier de 170 à 3500, et en ce qu'elle comprend des pores de diamètre variant de 20 à 500 m. 2. Matrice selon la 1, caractérisée en ce que n et m varient indépendamment l'un de l'autre de 200 à 3000, et notamment de 300 à 2500. 15 3. Matrice selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que p varie de 180 à 650, et notamment de 200 à 600. 4. Matrice selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le rapport (m+n))/p est compris entre 0,48 et 47. 5. Matrice selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce 20 que le rapport (m+n))/p est compris entre 0,60 et 33, et notamment entre 1 et 25. 6. Matrice selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que X et Y identiques ou différents représentent respectivement (i) un homopolymère qui dérive des monomères choisis parmi l'acide lactique, les monoesters d'acide malique, les lactides, la para-dioxanone, 1'8-caprolactone, (ii) un copolymère qui dérive des monomères 25 précités, ou (iii) un polymère obtenu par polycondensation de diacides et de diols. 7. Matrice selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le bloc G est choisi parmi un poly(éthylène glycol), un poly(vinylpyrrolidone), poly(vinyl alcohol), polyoxazoline et copolymères analogues. 8. Matrice selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce 30 que le bloc G est un bloc poly(éthylène glycol) de formule H(OCH2CH2)pOH où p varie de 200 à 600.5 9. Procédé de préparation d'une matrice selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de préparation d'un copolymère tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 9, suivie d'une étape de formation de pores au sein du copolymère ainsi préparé. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de formation de pores met en oeuvre, à titre d'agent générateur de porosité, des particules comprenant de l' hydrogénocarbonate d'ammonium. 11. Echafaudage de tissu(s) conjonctif(s), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une matrice selon l'une quelconque des 1 à 8 et au moins un agent de 10 comblement biocompatible et dégradable. 12. Echafaudage selon la précédente, caractérisé en ce que l'agent de comblement est choisi parmi un matériau, biologique ou non, contenant du collagène et/ou de la fibrine. 13. Echafaudage selon la 12, caractérisé en ce que l'agent de 15 comblement est du plasma riche en fibrine coagulée. 14. Echafaudage selon la 12, caractérisé en ce que l'agent de comblement est un gel de collagène. 15. Substitut mésenchymateux utile pour la reconstruction de tissu(s) conjonctif(s) et/ou pour la cicatrisation, caractérisé en ce qu'il comprend une matrice 20 poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8 ou un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14, en association avec des cellules endothéliales et/ou fibroblastes. 16. Procédé de préparation du substitut mésenchymateux selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en contact d'une 25 matrice poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8 ou d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14 avec des cellules endothéliales et/ou fibroblastes, puis une étape de prolifération cellulaire. 17. Substitut de tissu(s) de revêtement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une matrice poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8, un 30 échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14, ou un substitut mésenchymateux selon la 15, en association avec des cellules épithéliales. 18. Procédé de préparation du substitut de tissu(s) de revêtement selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en contact d'une matrice poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8, d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14 et/ou d'un substitut mésenchymateux selon la 15 avec des cellules épithéliales, puis une étape de prolifération cellulaire. 19. Utilisation de la matrice poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8, pour l'élaboration d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14. 20. Utilisation d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14, pour l'obtention d'un substitut mésenchymateux selon la 15. 21. Utilisation d'un substitut mésenchymateux selon la 15, pour l'obtention d'un substitut de tissu(s) de revêtement selon la 17. 22. Utilisation d'une matrice poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8, d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14, d'un substitut mésenchymateux selon la 15 ou d'un substitut de tissu(s) de revêtement selon la 17, pour la préparation d'un matériau destiné à la réparation de téguments et/ou pour la préparation d'un pansement bioactif destiné à favoriser la cicatrisation. 23. Utilisation d'une matrice poreuse selon l'une quelconque des 1 à 8, d'un échafaudage de tissu(s) conjonctif(s) selon l'une quelconque des 11 à 14, d'un substitut mésenchymateux selon la 15 ou d'un substitut de tissu(s) de revêtement selon la 17 à des fins de réalisation d'un test de diagnostic in vitro.
A
A61
A61L
A61L 27
A61L 27/14,A61L 27/56
FR2900643
A1
ORGANE DE DISTRIBUTION DE PRODUIT FLUIDE ET DISTRIBUTEUR COMPRENANT UN TEL ORGANE DE DISTRIBUTION
20,071,109
La présente invention concerne un organe de distribution de produit fluide, par exemple du type pompe ou valve, destiné à être associé à un réservoir de produit fluide pour ainsi former un distributeur de produit fluide. D'ailleurs, la présente invention concerne également un tel distributeur de produit fluide. Ce genre d'organe de distribution et de distributeur trouve une application privilégiée, mais non exclusive, dans les domaines de la parfumerie, de la cosmétique ou encore de la pharmacie. Il existe de nombreux types d'organe de distribution de produit fluide permettant de distribuer du produit fluide à partir d'un réservoir de produit fluide. Parmi ces organes de distribution, on peut notamment citer les pompes et les valves qui sont des organes actifs, par opposition aux organes de distribution passifs sous la forme de simples orifices de distribution obturables à l'aide d'un clapet de sortie ou d'un bouchon. Dans la plupart des cas, l'organe de distribution comprend un corps par lequel l'organe de distribution est monté fixement sur une pièce de montage du distributeur, qui peut être le réservoir lui-même ou un élément intermédiaire monté sur le réservoir et recevant l'organe de distribution. On peut même imaginer plusieurs éléments intermédiaires reliant l'organe de distribution au réservoir. Quoi qu'il en soit, il faut toujours que le corps soit monté sur une pièce de montage quelconque. En général, ce corps sert de support à d'autres éléments constitutifs de l'organe de distribution. Dans le cas d'une pompe, le corps sert généralement de support au clapet d'entrée et définit également, en coopération avec un piston, une chambre de pompe de volume variable. Cette chambre de pompe ou de distribution communique avec le réservoir par l'intermédiaire du clapet d'entrée et communique avec l'extérieur avantageusement à travers un clapet de sortie. De manière tout à fait conventionnelle, le montage de l'organe de distribution sur la pièce de montage n'a pour fonction que de maintenir fermement et de manière étanche l'organe de distribution afin de constituer un distributeur solide et étanche. En d'autres termes, le montage de l'organe de distribution sur la pièce de montage n'influe pas sur l'assemblage des divers éléments constitutifs de l'organe de distribution. Par exemple, lorsque le corps définit un logement pour la réception d'un autre élément constitutif de l'organe de distribution, la fixation et ou l'étanchéité de cet élément constitutif dans le logement du corps n'est pas du tout dépendant du montage de l'organe de distribution sur la pièce de montage. La présente invention a pour but de se servir de cette opération de montage de l'organe de distribution sur la pièce de montage pour influer sur l'assemblage ou la coopération des divers éléments constitutifs de l'organe de distribution. Le montage de l'organe de distribution sur la pièce de montage doit pouvoir améliorer la fixation et/ou l'étanchéité d'un élément constitutif de l'organe de distribution sur son corps. Pour atteindre ce but, la présente invention propose un organe de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide pour former un distributeur de produit fluide, ledit organe comprenant un corps par lequel l'organe de distribution est monté fixement sur une pièce de montage, le corps définissant un logement pour la réception d'un autre élément constitutif de l'organe de distribution, caractérisé en ce que le logement comprend une partie mobile déplaçable à partir d'une configuration initiale, dans laquelle le logement est ouvert, vers une configuration finale, dans laquelle le logement est refermé sur l'élément constitutif, lors du montage de l'organe de distribution dans la pièce de montage. Par conséquent, l'organe de distribution, avant son montage sur la pièce de montage, n'est pas dans sa configuration d'assemblage finale qui ne sera atteinte que lorsqu'il sera définitivement monté sur la pièce de montage. En d'autres termes, on se sert de la pièce de montage pour terminer ou compléter l'assemblage de l'organe de distribution. La pièce de montage sert ainsi de moyens de contrainte ou de sollicitation qui permettent d'amener l'organe de distribution dans sa configuration d'assemblage finale. A la place de la fermeture d'un logement, on peut tout à fait imaginer que la pièce de montage sollicite une partie du corps ou une partie d'un élément constitutif pour venir en prise avec un autre élément constitutif de l'organe de distribution. La pièce de montage permet ainsi d'amener l'organe de distribution dans une configuration d'assemblage finale à partir d'une configuration pré-montée ou pré-assemblée non définitive. Selon une forme de réalisation intéressante, la partie mobile du logement peut comprendre une collerette périphérique externe qui est déformable radialement vers l'intérieur contre ledit élément constitutif pour le bloquer fermement dans le logement. Avantageusement, la collerette est continue sur sa périphérie. En variante, la collerette est fendue sur sa périphérie. La collerette est ainsi insérée, engagée ou emmanchée à l'intérieur de la pièce de montage qui entoure étroitement la collerette et la déforme ou déplace radialement vers l'intérieur. La pièce de montage agit ainsi à la manière d'une frette qui entoure étroitement et contraint la collerette vers l'intérieur. Selon une forme de réalisation avantageuse, ledit élément constitutif forme avec le corps une chambre de distribution de produit fluide. Avantageusement, ledit élément constitutif forme une membrane élastiquement déformable pourvue d'un talon d'ancrage engagé de manière étanche dans le logement, le déplacement de la partie mobile comprimant le talon dans son logement. Avant montage de l'organe de distribution sur sa pièce de montage, le talon de la membrane déformable est pré-monté dans le logement et maintenu à l'intérieur de celui-ci de manière suffisante pour pouvoir manipuler, stocker et rapporter l'organe de distribution sur sa pièce de montage. La fermeture du logement par déplacement de la partie mobile assure non seulement une parfaite fixation du talon dans le logement, mais garantit également une parfaite étanchéité de la chambre de distribution au niveau où le talon rencontre le corps. On évite ainsi tout risque de fuite de produit fluide à partir de la chambre de pompe à ce niveau. La présente invention a également pour objet un distributeur de produit fluide comprenant un organe de distribution de produit fluide tel que défini ci-dessus et un réservoir de produit fluide. Selon une forme de réalisation possible, la pièce de montage est le réservoir. En variante préférentielle, la pièce de montage est une coupelle d'adaptation reçue sur le réservoir, la coupelle comprenant une bague dans laquelle le corps de l'organe de distribution est monté, la partie mobile étant déplacée dans sa configuration finale lors de son engagement dans la bague. La coupelle d'adaptation sert de pièce de liaison entre l'organe de distribution et le réservoir. Elle permet avantageusement de monter un organe de distribution standard sur plusieurs versions de réservoir en ne modifiant que cette coupelle d'adaptation. La bague de la coupelle reste identique, étant donné que l'organe de distribution est standard. Cependant, la forme, la taille et la configuration de la coupelle peuvent être modifiées en fonction du type de réservoir sur lequel on veut monter l'organe de distribution standard. lo Selon une forme de réalisation préférée, le réservoir comprend un fût et un piston suiveur engagé à coulissement étanche dans le fût, l'organe de distribution est une pompe sans reprise d'air. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de 15 l'invention. Sur les figures : la figure 1 est une vue en coupe transversale verticale à travers un distributeur de produit fluide selon un mode de réalisation de l'invention, et 20 la figure 2 est une vue partielle en section transversale de l'organe de distribution de la figure 1 juste avant son montage sur la coupelle d'adaptation. Sur les figures, l'organe de distribution choisi pour illustrer la présente invention est une pompe sans reprise d'air. On peut toutefois utiliser n'importe 25 quel autre type de pompe, ou n'importe quel autre type d'organe de distribution, comme par exemple une valve, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Sur la figure 1, la pompe 1 est associée à une coupelle d'adaptation 3, un réservoir 2, un poussoir 4 et un capuchon 5 pour former un distributeur de 30 produit fluide. Le capuchon 5 est optionnel. Dans l'exemple non limitatif de la figure 1, le réservoir 2 est un réservoir à volume variable. Plus particulièrement, le réservoir 2 comprend un fût sensiblement cylindrique 22 à l'intérieur duquel un piston suiveur 23 est monté coulissant de manière étanche. Au départ, le piston suiveur 23 est situé à proximité du fond ouvert du fût 22. Dans cette configuration, le réservoir définit un volume utile maximal 20 qui va diminuer à mesure que le piston suiveur 23 va remonter à l'intérieur du fût 22. Le réservoir définit également un col 21 qui est situé ici dans le prolongement du fût 22. Ce col 21 présente des moyens permettant une fixation stable et étanche de la coupelle 3 sur le réservoir. Dans le cas présent, le col 21 définit intérieurement un ou plusieurs profils d'accrochage sous la forme de rainures et/ou de nervures. La coupelle d'adaptation 3 est une pièce de montage qui permet de monter fixement la pompe 1 sur le réservoir 2. La pompe 1 n'est pas directement montée sur le réservoir 2, bien que ceci soit tout à fait possible. Dans ce cas, le distributeur ne comprend pas de coupelle d'adaptation, puisque le réservoir constitue lui-même la pièce de montage sur laquelle la pompe est montée. Toutefois, dans l'exemple de réalisation de la figure 1, la pompe 1 est montée sur la coupelle d'adaptation 3 qui est elle-même montée sur le réservoir 2. Plus précisément, la coupelle 3 comprend une section d'accrochage en prise à l'intérieur du col 21. Cette section d'accrochage 31 peut être formée avec un ou plusieurs profil(s) d'accrochage complémentaires à ceux du col 21. Au-dessus de cette section 31, la coupelle 3 forme une bride périphérique 32 qui fait saillie radialement vers l'extérieur et qui est destinée à venir en appui sur le bord supérieur du col 21. Au-delà de cette bride 32, la coupelle forme un rebord 33 qui peut servir à la fixation encliquetée amovible du capuchon 5 qui peut venir en appui sur la bride 32. La coupelle 3 s'étend vers le bas à partir de la section d'accrochage 31 pour former une section sensiblement radiale 34 qui se prolonge vers l'intérieur par une bague de montage 35 qui est sensiblement cylindrique. La bague 35 est ouverte vers le haut et légèrement refermée vers le bas par un épaulement périphérique 36 qui fait saillie sensiblement radialement vers l'intérieur. Cet épaulement 36 peut s'étendre dans le prolongement de la bride 34. Ainsi, la bague et l'épaulement 36 forment ensemble un logement de montage 37 accessible axialement par le haut. Lorsque la coupelle 3 est montée sur le réservoir 2, la majeure partie de la coupelle est située à l'intérieur du réservoir 2, seuls la bride périphérique 32 et le rebord 33 faisant saillie hors du réservoir. La pompe 1 comprend dans cette forme de réalisation quatre éléments constitutifs principaux, à savoir un corps 11, un élément de clapet d'entrée 12, une pièce souple 13, et un organe mobile de clapet de sortie 14. Bien entendu, la pompe peut comprendre moins de pièces, ou au contraire davantage de pièces, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Le corps 11 de la pompe est la pièce qui sert de support à d'autres éléments constitutifs de la pompe, comme la pièce souple 13 et l'élément de clapet 12. Le corps 11 est également la pièce qui est directement montée sur la coupelle d'adaptation 3 au niveau de son logement de montage 37. Plus précisément, le corps 11 est inséré dans la bague 35 jusqu'à venir en butée sur l'épaulement 36. Le corps 11 définit une entrée de produit fluide 110 qui se présente ici sous la forme de plusieurs trous d'entrée. Sur la périphérie de ces trous, le corps définit un siège de clapet d'entrée 112. Ce siège 112 est destiné à coopérer avec un organe mobile de clapet d'entrée 122 formé par l'élément de clapet d'entrée 12. L'organe mobile 122 peut se présenter sous la forme d'un disque ou d'une rondelle qui est axialement déplaçable ou déformable. Pour le maintien en place de l'élément de clapet 12, le corps 11 forme une cheminée centrale 111 dans laquelle l'élément de clapet d'entrée 12 est prisonnier. Toutefois, il peut se déplacer sur une petite course permettant à l'organe mobile 122 de se déplacer par rapport à son siège 112. Sur sa périphérie extérieure, le corps 11 forme un logement 113 pour le maintien et la fixation d'un talon d'ancrage 131, comme on le verra ci-après. Ce logement 113 comprend une paroi interne fixe 114 et une paroi ou partie externe mobile 115. Le déplacement de la partie mobile 115 radialement vers l'intérieur permet de refermer sur lui-même le logement 113. La partie mobile 115 est ici formée par une collerette périphérique externe qui entoure la paroi interne fixe 114 de lanière concentrique. Ainsi, le logement 113 est défini par un espace annulaire délimité entre la paroi interne 114 et la collerette externe périphérique déformable 115. Selon l'invention, c'est l'engagement du corps 11 dans le logement de montage 37 qui permet de déformer la collerette 115 vers l'intérieur pour refermer le logement 113. En se référant à la figure 2, on voit que la collerette 115, avant son montage à l'intérieur de la bague 35, pointe vers l'extérieur et vers le haut de manière évasée. Son diamètre externe maximal est supérieur au diamètre interne de la bague 35. De ce fait, en engageant la collerette 115 dans la bague 35, la collerette 115 est contrainte de se déformer radialement vers l'intérieur en refermant le logement 113 sur lui-même, emprisonnant ainsi définitivement le talon d'ancrage 131. La collerette 115 peut être continue sur sa périphérie, ou en variante, comme représenté sur la figure 2, la collerette peut être interrompue par des fentes 116 qui séparent ainsi la collerette en une pluralité de pattes ou de languettes. Que la collerette soit continue ou fendue, elle peut être intérieurement pourvue d'un cordon saillant 116 qui permet de refermer encore davantage le logement 113. Le cordon 16 vient en prise juste au-dessus de l'arête supérieure du talon d'ancrage 131. En partant de la figure 2, on comprend aisément que la collerette 115 va progressivement être déformée radialement vers l'intérieur contre le talon d'ancrage 131 à mesure que la pompe 1 est insérée dans la bague 35. Finalement, l'extrémité inférieure de la collerette 115 va venir en butée sur l'épaulement 36, comme représenté sur al figure 1. On peut ainsi dire que la pompe 1, telle que représentée partiellement sur la figure 2, est dans une configuration initiale pré-montée ou pré-assemblée dans laquelle le talon d'ancrage 131 est certes inséré dans le logement 113, mais ce logement 113 n'est pas dans sa configuration finale de montage. Ce n'est qu'après montage de la pompe dans la coupelle d'adaptation 3 que le logement atteint sa configuration finale de montage. La bague 35 est ici cylindrique, mais on peut imaginer d'autres configurations pour la bague, par exemple tronconique ou profilée. La pièce souple 13 est de préférence réalisée de manière monobloc à partir d'un matériau plastique relativement souple lorsqu'il présente des épaisseurs de paroi réduites. Ainsi, la pièce souple 13 comprend un talon d'ancrage 131 engagé dans le logement 113, une membrane élastiquement déformable 132, un plateau rigide 133 définissant intérieurement un siège d'obturateur 134 et une douille rigide 135 définissant à son extrémité supérieure un siège de clapet de sortie 136. La membrane élastiquement déformable 132 définit avec le corps 1 une chambre de pompe 10 de volume variable par déformation de la membrane. Ainsi, la membrane 132 sert à la fois de piston et io de ressort de rappel. C'est sa mémoire de forme qui lui permet de revenir élastiquement vers sa configuration initiale de repos. Dans cette configuration de repos, tel que représenté sur la figure 1, le siège 134 du plateau 133 est en prise avec un élément d'obturation 124 formé de manière monobloc par l'élément de clapet d'entrée 12. On peut même remarquer que l'élément d'obturation 124 en 15 prise sur son siège 134 soulève l'organe mobile 122 du clapet d'entrée en éloignement de son siège 112. Ainsi, en position de repos, le clapet d'entrée est ouvert et communique avec le réservoir 2. En revanche, la chambre 10 est obturée au niveau de l'élément d'obturation 124 en appui sur son siège 134. Cette position n'existe que lorsque la membrane souple 132 est au repos. En 20 revanche, dès que l'on déforme cette membrane souple, l'organe mobile 122 vient se claper sur son siège 112 et l'élément d'obturation 124 se décolle de son siège 134. Ainsi, la chambre 10 est isolée du réservoir 2 par le clapet d'entrée fermé mais peut communiquer vers le haut avec l'intérieur de la douille rigide 134. Le produit fluide refoulé hors de la chambre 10 vient alors en contact de 25 l'organe mobile 14 du clapet de sortie qui est adapté à venir en contact étanche sur son siège 136 formé à l'extrémité supérieure de la douille rigide 135. Le produit fluide du fait de sa pression soulève l'organe mobile 14 et trouve ainsi un passage d'écoulement. Le poussoir 4, de manière conventionnelle, comprend un manchon de 30 raccordement 41, un canal de sortie 43, un orifice de distribution 44 et une surface de poussée 45. Le manchon de raccordement 41 est engagé fixement autour de la douille rigide 134. Le manchon 41 définit intérieurement un conduit 42 qui communique avec le canal de sortie 43 qui débouche vers l'extérieur au niveau de l'orifice de distribution 44. La surface d'appui 45 permet à l'utilisateur d'appuyer à l'aide d'un ou de plusieurs doigts sur le poussoir de manière axiale pour déformer la membrane élastiquement déformable 132. Du produit fluide est ainsi distribué au niveau de l'orifice de distribution 44. Le poussoir 4 peut également définir une jupe périphérique externe 46 qui peut se déplacer à l'intérieur de la coupelle d'adaptation 3. Le montage de la pompe dans la coupelle d'adaptation 3 permet ainsi de maintenir de manière fixe et étanche le talon d'ancrage 131 dans le logement 113. On peut toutefois imaginer dans le cadre de la présente invention que le montage de la pompe dans la coupelle influe sur un autre élément de la pompe pour générer ou améliorer un effet technique quelconque. Bien que la présente invention ait été illustrée en référence à une pompe comprenant une membrane élastiquement déformable. L'enseignement de la présente invention peut être appliqué à n'importe quel type de pompe, ou plus généralement d'organe de distribution de produit fluide. D'autre part, la coupelle d'adaptation 3 qui constitue une pièce de montage peut très bien être omise, de sorte que la pompe 1 est directement montée dans le réservoir 2. 20
Organe de distribution de produit fluide (1) destiné à être associé à un réservoir de produit fluide (2) pour former un distributeur de produit fluide, ledit organe (1) comprenant un corps (11) destiné à être monté fixement sur une pièce de montage (3), le corps (11) définissant un logement (113) pour la réception d'un autre élément constitutif (13) de l'organe de distribution, caractérisé en ce que le logement (113) comprend une partie mobile (115) déplaçable à partir d'une configuration initiale, dans laquelle le logement est ouvert, vers une configuration finale, dans laquelle le logement est refermé sur l'élément constitutif (13), lors du montage de l'organe de distribution (1) dans la pièce de montage (3).
Revendications 1.- Organe de distribution de produit fluide (1) destiné à être associé à un réservoir de produit fluide (2) pour former un distributeur de produit fluide, ledit organe (1) comprenant un corps (11) par lequel l'organe de distribution est monté fixement sur une pièce de montage (3), le corps (11) définissant un logement (113) pour la réception d'un autre élément constitutif (13) de l'organe de distribution, caractérisé en ce que le logement (113) comprend une partie mobile (115) déplaçable à partir d'une configuration initiale, dans laquelle le logement est ouvert, vers une configuration finale, dans laquelle le logement est refermé sur l'élément constitutif (13), lors du montage de l'organe de distribution (1) dans la pièce de montage (3). 2.- Organe de distribution selon la 1, dans lequel la partie mobile du logement (113) comprend une collerette périphérique externe (115) qui est déformable radialement vers l'intérieur contre ledit élément constitutif (13) pour le bloquer fermement dans le logement (113). 3.- Organe de distribution selon la 2, dans lequel la collerette (115) est continue sur sa périphérie. 4.- Organe de distribution selon la 2 dans lequel la collerette est fendue (116) sur sa périphérie. 5.- Organe de distribution selon l'une quelconque des 25 précédentes, dans lequel ledit élément constitutif (13) forme avec le corps (11) une chambre de distribution de produit fluide (10). 6.- Organe de distribution selon la 5, dans lequel ledit élément constitutif forme une membrane élastiquement déformable (132) 30 pourvue d'un talon d'ancrage (131) engagé de manière étanche dans le i0Il logement (113), le déplacement de la partie mobile (115) comprimant le talon (131) dans son logement (113). 7.- Distributeur de produit fluide comprenant un organe de distribution de produit fluide (1) selon l'une quelconque des précédentes et un réservoir de produit fluide (2). 8.- Distributeur de produit fluide selon la 7, dans lequel la pièce de montage est le réservoir. i0 9.- Distributeur de produit fluide selon la 7, dans lequel la pièce de montage est une coupelle d'adaptation (3) reçue sur le réservoir (2), la coupelle (3) comprenant une bague (35) dans laquelle le corps (11) de l'organe de distribution (1) est monté, la partie mobile (115) étant 15 déplacée dans sa configuration finale lors de son engagement dans la bague (35). 10.- Distributeur de produit fluide selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel le réservoir (2) comprend un fût (22) et un 20 piston suiveur (23) engagé à coulissement étanche dans le fût, l'organe de distribution (1) est une pompe sans reprise d'air.
B
B65
B65D
B65D 47,B65D 83
B65D 47/20,B65D 83/76
FR2901728
A1
UTILISATION D'UN MATERIAU RESISTANT AUX ATTAQUES DES INSECTES XYLOPHAGES
20,071,207
La présente invention est relative à l'utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, ce matériau ayant été soumis à un procédé de traitement chimique, comme matériau résistant aux insectes xylophages. Il est connu par la demande WO03/738219 un procédé de protection du bois permettant de lui conférer un caractère hydrophobe, afin d'augmenter sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle. Du fait de ce traitement physico-chimique, les inventeurs ont découvert de manière tout à faire surprenante et inattendue que l'agent greffé par liaison covalente en surface du matériau à base de matières lignocellulosiques (pièce de bois, sciure de bois ou similaire) procurait à ces matières lignocellulosiques une innocuité ou une résistance accrue à une attaque par des insectes xylophages (termites, capricorne, hespérophanes, lyctus, vrillette, coléoptères...). La présente invention a ainsi pour objet l'utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, soumis à un procédé de taritement chimique desdites matières lignocellulosiques consistant à soumettre lesdites matières à un traitement par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières, comme matériau résistant aux insectes xylophages. Selon un autre aspect de l'invention, elle vise également l'utilisation d'un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, pour conférer audit matériau une résistance aux insectes xylophages. Grâce à ces dispositions, on obtient un matériau résistant aux attaques des insectes xylophages. En effet, du fait du greffage au niveau des liaisons hydroxyles par l'agent chimique, les insectes xylophages ne reconnaissent plus les constituants du type amidon, et ne sont plus attirés par les matières lignocellulosiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : -La figure 1 est une vue prise au microscope à balayage (MEB) d'un échantillon de bois non traité, il peut servir de référence. - La figure 2 est une vue prise au microscope à balayage (MEB) d'un échantillon de bois ayant subi le procédé objet de l'invention, en présence d'un catalyseur acide fort. - La figure 3 est une autre vue prise au microscope à balayage (MEB) d'un échantillon de bois ayant subi le procédé objet de l'invention, en présence d'un catalyseur acide fort. Selon un mode préféré de réalisation du procédé, celui-ci consiste à imprégner des matières lignocellulosiques, telles que notamment au moins une pièce de bois ou des sciures ou similaires (copeaux, résidus, matière à base de matière lignocellulosique (cellulose, hémicellulose) par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières. On entend par chaîne hydrocarbonée toute chaîne hétéro aliphatique, hétéro aromatique, aliphatique, ou aromatique. Cette imprégnation est réalisée à une température comprise entre la température ambiante et 150 C et préférentiellement entre 100 et 140 C. Cet agent chimique est choisi parmi les anhydrides organiques, et préférentiellement parmi les anhydrides mixtes carboxyliques. Préalablement à la phase d'imprégnation par l'agent chimique desdites matières lignocellusiques (par exemple au moins une pièce de bois, sciures ou similaires), on procède à une étape de préparation de l'anhydride carboxylique mixte. Selon une première méthode : à partir d'un chlorure d'acide et d'un acide carboxylique selon la réaction suivante : + HCI OH Selon une variante de la première méthode, consistant à échanger la position de R et de RI R~CI+ R yOH O O + HCI Selon une deuxième méthode : à partir d'un chlorure d'acide et d'un sel d'acide carboxylique selon la réaction suivante : CI _O Na+ + + NaùCI Selon une troisième méthode : à partir d'un anhydride d'acide carboxylique linéaire et d'un acide gras, selon la réaction suivante. OH OH Les radicaux R, RI sont des chaînes aliphatiques de longueurs différentes. A titre d'exemple non limitatif, on pose que R est de longueur plus petite que Ri. RCOOH représente par un exemple un acide carboxylique de C2 à C4 (acétique, propionique ou butyrique tandis que RI COOH est un acide gras de C6 à C24 saturés ou insaturés (hexylique, octanoïque ou oléique par exemple). Les anhydrides carboxyliques mixtes peuvent être utilisés purs ou en mélange, et dans ce cas provenir être issus d'un mélange de différents carboxyliques, à partir desquels on réalise la synthèse de l'anhydride mixte recherché. A partir de l'anhydride carboxylique mixte obtenu par l'une au moins des méthodes mentionnées précédemment, on procède alors à l'imprégnation d'une 4 pièce de bois, de manière à greffer l'anhydride carboxylique mixte (par exemple de l'anhydride acétique/octanoïque) sur ladite pièce de bois, ce greffage consistant en une estérification du bois selon la réaction suivante : BoisùOH + 1 CùO Boi âù R 1 RCOOH O O Ou inversement au niveau du rôle entre R et R1 BoisùOH RI, C_O Bois, _ R RCOOH O O D'autres méthodes d'estérification peuvent être également utilisées selon les 10 réactions envisagées ci-après : A partir d'un chlorure d'acide, cette réaction est rapide mais le dégagement de HCI constitue un inconvénient majeur. R Bois BoisùOH * C-O ù)e- 0-C HCI Cl A titre d'exemple, le chlorure d'acide est choisi parmi le chlorure d'octanoyle, 15 le chlorure d'acétoyle. A partir d'un cétène, les réactifs sont cependant chers, ce qui limite l'intérêt industriel. Bois\ CH3 BoisùOH * H2CC=O O-C 'O A titre d'exemple, cette réaction peut être associée avec par exemple le chlorure d'octanoyle. 20 A partir d'acides carboxyliques, cette réaction présente néanmoins une faible réactivité et nécessite l'utilisation de co-réactifs : Pyridine, DCC, TsCI, TFAA (DCC : N,N-dicyclohexylcarbodiimide ; TsCI : Chlorure de p-toluènesulfonyle ; TFAA : Anhydride trifluoroacétique)5 O Bois R Bois-OH * R-C O-C + H20 OH O A titre d'exemples, les acides carboxyliques utilisés sont choisis parmi l'acide acétique, l'acide octanoïque. A partir d'esters d'acides carboxyliques (par exemple de l'octanoate de méthyle, de l'acétate de méthyle), on peut remarquer cependant que si R consiste en du CH3, il se produit un dégagement de méthanol (toxique). ,Q Bois, ,R BoisûOH + Rùç O-R + ROH OR O Les esters mixtes de bois peuvent être obtenus soit • en une seule étape par un mélange des réactifs choisis parmi ceux présentés précédemment • ou bien en 2 étapes et ce, o soit en utilisant deux fois le même type de réaction o soit avec deux réactions de deux familles différentes. En outre, ces réactions d'estérification peuvent avoir lieu sans présence de catalyseur, ou avec présence de catalyseur basique ou neutre (tel que par exemple du carbonate de calcium, carbonate de sodium, carbonate de potassium, sel d'acide gras...) ou bien avec un catalyseur acide faible ou encore avec un catalyseur acide fort dont les effets néfastes sur le bois sont minimisés par l'utilisation de concentrations très diluées. On donnera ci-après un exemple de mise en oeuvre du procédé : Exemple 1 : Une mole d'anhydride acétique a été ajoutée à une mole d'acide octanoïque. Le mélange a été chauffé sous agitation à 140 C pendant 30 minutes. Une pièce de bois de dimensions 101010 cm a été ensuite plongée dans le mélange réactionnel et le tout a été chauffé à 140 C pendant 1 heure. La pièce de bois est ensuite égouttée et mise à sécher dans un four ventilé. Exemple 2 : Une mole d'anhydride acétique a été ajoutée à une mole d'acide octanoïque. Le mélange a agité à température ambiante pendant 60 minutes. Une pièce de bois de dimensions 101010 cm a été ensuite plongée dans le mélange réactionnel pendant 5 minutes puis égoutée. La pièce de bois a été introduite dans un four à 120 C pendant 1 heure. Un avantage majeur du procédé consiste dans le recours en un anhydride mixte carboxylique d'origine végétale, non toxique, par opposition à des composés d'origine pétrochimique. Ce choix particulier favorise la mise en oeuvre industrielle du procédé, car il simplifie les traitements qui visent à préserver l'environnement. Quel que soit le procédé de traitement utilisé, il convient de pouvoir retrouver a posteriori la signature de ce traitement sur la matière lignocellulosique (dans notre cas d'espèce une pièce de bois). Différentes méthodes sont envisagées permettant de caractériser le traitement qu'a subi la matière lignocellulosique, à savoir la détermination de la présence de chaînes hydrocarbonées différentes liées par des fonctions esters ainsi que de la présence ou non d'un catalyseur (et son type). Une méthode permettant de déterminer la présence de chaînes hydrocarbonées consiste à traiter un échantillon provenant de la pièce de bois par une solution de NaOH afin d'hydrolyser les fonctions esters et transformer les chaînes hydrocarbonées en acide carboxylique. Ces derniers sont ensuite identifiés par des méthodes classiques chromatographiques telles que HPLC, GC, etc... Un exemple de ces méthodes peut consister à partir d'une pièce de bois ou d'un matériau lignocellulosique dont les fonctions hydroxyles ont été acylées par au moins deux agents hydrocarbonés différents donnant lieu à des mélanges d'esters, par exemple des acétates et des octanoates de matière lignocellulosique. Ce mélange d'esters peut être caractérisé de la façon suivante : un échantillon de bois ou de matière lignocellulosique traité par le procédé revendiqué est broyé jusqu'à une granulométrie d'au moins 80 mesh puis introduit dans une fiole contenant une solution aqueuse d'éthanol (70%). Après agitation pendant au moins une heure, une quantité suffisante d'une solution aqueuse de NaOH (0,5 M) est ajoutée et l'agitation est poursuivie pendant 72 h pour effectuer une saponification totale des fonctions esters. Après filtration et séparation du résidu solide, le liquide est acidifié à pH 3 avec une solution aqueuse de HCI (1 M) afin de convertir les composés hydrocarbonés en acides carboxyliques correspondants. Le liquide peut ensuite être analysé par chromatographie en phase gazeuse (CPG) ou bien par chromatographie liquide haute performance (HPLC) afin de séparer et identifier les différents acides carboxyliques correspondant aux fonctions esters présents dans le bois ou matériau lignocellulosique traité. On donnera ci-après des méthodes permettant d'identifier le type de catalyseur. Ainsi une première méthode consiste à procéder à une détermination de la quantité d'extractibles. Cette méthode permet d'observer l'influence des divers traitements sur les extractibles du bois (initialement présents, ou issus de la dégradation du bois). On fait subir au bois traité puis micronisé des extractions avec plusieurs solvants, de polarités différentes : l'eau, l'éthanol, l'acétone, et le cyclohexane. Les extractions sont réalisées à l'aide d'appareil de Soxhlet Dans le tableau ci-après sont regroupées les quantités d'extractibles des échantillons de bois traités, après extraction au Soxhlet avec divers solvants. PERTE de MASSE (%) APRES EXTRACTION Eau Ethanol Acétone Cyclohexane Sans catalyse 14.8 11.9 12.2 6.3 Catalyse basique 17.1 16.2 10.6 1.8 Catalyse Acide fort 25.3 21.7 19.0 4.8 Comme on peut le voir, quel que soit le solvant d'extraction. Ces résultats confirment les impressions visuelles : le traitement en catalyse acide fort (H2SO4 0.3% molaire) qui est le plus dégradant et qui conduit à la formation de la plus grande quantité de composés extractibles en fin de réaction. Pour des quantités d'acide fort importantes (0.3% molaire), la pièce de bois noircie et a tendance à se désagréger et à présenter des défauts d'aspect. A l'échelle microscopique, la paroi cellulaire des fibres est abîmée du fait de la catalyse acide. Ainsi, par rapport à la figure 1, et d'un point de vue qualitatif, on peut constater au niveau de la figure 2, on constate que la surface du bois semble avoir été lissée par le traitement, cette surface du bois est homogène. Les fibres du bois (ligno-cellulosiques) visibles au microscope semblent intactes comparées à celles de la Figure 1. Le produit semble d'une part avoir une sorte d'action de décapage de la surface mais également permet une homogénéisation de la surface grâce au greffage. En effet, les chaînes greffées sont susceptibles de protéger les fibres ce qui les rend indiscernables au microscope. De même au niveau de la figure 3, les fibres ligno-cellulosiques semblent être à nu. La présence de produit est beaucoup moins nette que précédemment (figure 2) ceci est logique car la photographie présente l'intérieur d'un bloc traité par le procédé d'invention. Le déchiquetage est dû soit au traitement, soit, probablement à l'arrachement des fibres lors de la découpe. D'un point de vue quantitatif, on donne ci après un tableau qui exprime les valeurs d'absorption et de gonflement pour des fibres ligno-cellulosiques traitées et non traitées. Fibres non traitées Fibres traitées Absorption en % 16 3.5 Gonflement en % 6.5 3.5 Une seconde méthode consiste à une analyse des constituants du bois. Suivant le type de milieu dans lequel le bois est traité, les biopolymères du bois ne subissent pas tous les mêmes dégradations. La composition du bois traité est donc susceptible de varier en fonction du traitement. Cette méthode est dite ADFNDF, et elle permet de connaître les proportions de cellulose C, d'hémicelluloses H, de lignines L, de matière minérale MM Dans le tableau ci-après sont regroupées les données relatives à l'analyse de la composition du bois de chêne traité avec l'anhydride mixte acétiqueoctanoïque avec différents types de catalyseurs. Les échantillons estérifiés ont été saponifiés selon le protocole d'analyse des esters mixtes de bois puis lavés par extraction à l'eau à l'aide d'un appareil de Soxhlet avant d'être analysés par la technique ADF-NDF. Cette technique se trouve décrite dans la référence (Acid Detergent Fiber, Neutral Detergent Fiber) VAN SOEST P.J. and WINE R.H. Determination of lignin and cellulose in acid-detergent fiber with permanganate. J. Ass. Offic. Anal. Chem. 51(4), 780-785 (1968).30 3 O 3 'a) 4) U) J > ~ ~ V) ~~ O o ao z_ L o E w .a) 2 Bois non _ 5.0 50.9 17.6 20.5 5.4 0.6 traité Catalyse H2SO4 22.4 49.7 14.7 8.5 4.4 0.3 acide fort 0.3 %mol Catalyse Na2CO3 16.9 40.6 16.4 20.1 5.7 0.3 Basique 0.3 %mol Sans - 12.5 41.4 17.5 17.1 10.8 0.7 catalyse Cette analyse permet donc de distinguer un traitement avec catalyse acide fort des traitements revendiqués. En effet, on remarque une diminution importante et significative de la quantité de lignine et des hémicelluloses. De plus, la quantité d'extractibles au soxhlet à l'eau est la plus importante. Afin de prouver la résistance aux insectes xylophages, nous avons procédé aux expérimentations suivantes : Nous avons introduit dans une enceinte conditionnée des adultes des familles suivantes : -insectes xylophages des bois secs tels que les coléoptères (lyctus, capricornes des maisons ...) et des isoptères - insectes xylophages des bois humides. mise en situation : mise en place de bois traités et de bois non traités ==> les insectes xylophages se dirigent au cours des cycles systématiquement vers les bois non traités. On reproduit la même expérience en ne mettant dans l'enceinte que du bois traités avec les mêmes familles d'insectes : les insectes meurent de faim. Les insectes xylophages ne reconnaissent plus les constituants du type amidon, et ne sont plus attirés par les matières lignocellulosiques.20
Utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, soumis à un procédé de traitement chimique desdites matières lignocellulosiques consistant à soumettre lesdites matières à un traitement par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières, comme matériau résistant aux insectes xylophages.
1- Utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, soumis à un procédé de traitement chimique desdites matières lignocellulosiques consistant à soumettre lesdites matières à un traitement par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières, comme matériau résistant aux insectes xylophages. 2- Utilisation d'un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, pour conférer audit matériau une résistance aux insectes xylophages.
B
B27
B27K
B27K 3
B27K 3/16,B27K 3/02
FR2899576
A1
PROCEDE ET STATION DE TRAITEMENT, EN PARTICULIER D'EPURATION, D'EFFLUENTS, NOTAMMENT URBAINS, INDUSTRIELS OU ANIMALIERS ET INSTALLATION SANITAIRE APTE A ETRE ASSOCIEE A UNE TELLE STATION DE TRAITEMENT
20,071,012
La présente invention concerne un procédé et une station de traitement, en s particulier d'épuration, d'effluents, notamment urbains, industriels ou animaliers ainsi qu'une installation sanitaire, telle que douche, toilette, apte à être associée à une telle station de traitement. Le traitement des effluents d'origine diverse, en particulier le traitement des io eaux noires et grises, telles que celles issues des toilettes, pose problème aujourd'hui, notamment dans le cas de toilette embarquée sur un bateau, dans un camping car ou autre. Jusqu'à présent, les traitements utilisés comportent un traitement chimique 15 associé à un éventuel broyage des eaux noires récoltées dans une cuve et la vidange régulière de ladite cuve. C'est l'opération de vidange qui pose problème à l'utilisateur car il n'existe pas de lieu dédié au recueil de ces eaux traitées. 20 Des problèmes analogues de traitement se posent pour les jus issus du lisier, pour les effluents industriels ou autres. Un but de la présente invention est donc de proposer un procédé et une station de traitement du type précité dont les conceptions permettent de limiter les 25 opérations de vidange et le rejet de matières polluantes à l'extérieur de ladite station. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé et une station de traitement dont les conceptions permettent à la fois un recyclage des 30 matières solides et des liquides contenus dans ledit effluent. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé et une station de traitement dont les conceptions permettent un fonctionnement en autonomie sans vidange sur une période de plusieurs mois et une maintenance simplifiée. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de traitement, en particulier d'épuration, d'effluents, notamment urbains, industriels ou animaliers, du type comprenant au moins une étape de traitement biologique, généralement s bactérien, dudit effluent, caractérisé en ce qu'on fait suivre le traitement biologique d'une électro-floculation en vue de la formation de composés coagulés dans ledit effluent puis on soumet l'effluent à une filtration pour séparer le concentrat du filtrat. lo La réalisation au sujet d'un traitement biologique suivi d'une électro-floculation, elle-même suivie d'une filtration,de préférence tangentielle, permet de disposer d'un procédé apte à fonctionner en circuit fermé de manière à limiter les opérations de maintenance et de vidange des cuves dans lesquelles lesdits effluents peuvent être stockés. 15 L'invention a encore pour objet une station de traitement, en particulier d'épuration, d'effluents, notamment urbains, industriels ou animaliers, pour la mise en oeuvre du procédé du type précité, du type comprenant au moins une cuve de traitement biologique, généralement bactérien, caractérisée en ce que 20 la cuve de traitement biologique est associée à une cuve d'électro-floculation en vue de la formation dans l'effluent de composés coagulés, cette cuve d'électro-floculation alimentant une unité de filtration présentant au moins deux sorties, l'une d'évacuation du concentrat, de préférence accordée à la cuve de traitement biologique pour soumettre à nouveau le concentrat à un traitement 25 biologique, l'autre servant à l'évacuation du filtrat épuré. L'invention a encore pour objet une installation sanitaire telle que douche, toilette, du type comprenant au moins une conduite d'alimentation en eau et une conduite d'évacuation des eaux, caractérisée en ce que lesdites conduites 30 sont raccordées à une station de traitement des effluents du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'une installation sanitaire équipée d'une station de traitement conforme à l'invention; la figure 2 représente une vue en perspective d'une station de traitement 5 conforme à l'invention ; la figure 3 représente une vue en perspective d'une station de traitement conforme à l'invention vue côté filtre à particules ; io la figure 4 représente une vue en coupe d'une station de traitement conforme à l'invention, vue côté unité de filtration et la figure 5 représente une vue de dessus de la station de la figure 4. is Comme mentionné ci-dessus, le procédé de traitement, en particulier d'épuration, d'effluents, objet de l'invention, comprend au moins une étape de traitement biologique, généralement bactérien, dudit effluent suivie d'une électro-floculation en vue de la formation de composés coagulés dans ledit effluent, cette étape d'électro-floculation étant elle-même suivie d'une étape de 20 filtration pour séparer le concentrat du filtrat. L'étape de traitement biologique, généralement bactérien dudit effluent, peut être opérée à l'aide d'un complexe bactérien comprenant au moins un bacillus et au moins un lactobacillus. Ce complexe bactérien utilise, comme source d'azote, de l'azote minéral, sous forme d'ammoniaque, de nitrates ou de nitrites, ou de l'azote organique, sous 25 forme d'urée, d'urates, d'amino-acides, de bases azotées ou de tout autre composé azoté. Ce complexe bactérien est apte à transformer l'azote minéral en azote organique sous forme de protéines bactériennes. Ce complexe bactérien permet donc la digestion, la décomposition et la transformation de résidus d'origine biologique sous forme de biomasse et de composés 30 organiques stables et non polluants. Un tel complexe est donc applicable au traitement de déchets d'origine biologique, tels que déjections (litières de porcs, de ruminants, d'équidés ou de volailles ou lisiers, déjections humaines) ou purins, cadavres, eaux stagnantes et leur transformation en compost ou autres composés azotés stables, biodégradables et non polluants. Cette étape de Io 4 traitement bactérien s'effectue sans dégagement d'odeur nauséabonde. A l'inverse, les odeurs des effluents à traiter sont absorbées. Un complexe bactérien apte à être mise en oeuvre lors de l'étape de traitement 5 biologique dans le cadre du présent procédé est notamment décrit dans le brevet FR-A-2.729.156. Ce traitement bactérien permet donc de réduire la masse des résidus d'origine biologique et d'en réduire les nuisances olfactives. Ce complexe biologique peut se présenter sous forme d'une composition sèche directement introduite dans la station de traitement. Cette étape de traitement biologique est suivie d'une étape d'électro-floculation. 15 L'électro-floculation, encore appelée électrocoagulation, est un procédé d'électrolyse à électrode soluble qui met en solution un cation métallique, tel que AI3+, Fei+, provoquant ainsi la coagulation des colloïdes. L'électrolyse a également une action sur les composés solubles oxydables ou réductibles contenus dans l'effluent. En effet, il est connu qu'il n'est: pas possible de 20 décanter naturellement les suspensions colloïdales contenant des particules ayant une taille comprise entre 10 pm et 1 mm, ces suspensions étant soumises d'une part aux forces d'attraction de Van der Waals, d'autre part aux forces de répulsion électrostatiques entre particules, la plupart du temps chargées négativement. Pour déstabiliser une telle suspension colloïdale, il 25 convient de neutraliser cette charge négative par ajout d'ions positifs. La coagulation ou floculation consiste donc en la déstabilisation de la suspension par décharge des édifices colloïdaux au moyen d'un réactif chimique appelé coagulant apportant des charges positives de sens opposé à celui des particules colloïdales négatives. Les conditions de coagulation et en particulier 30 le pH de coagulation peuvent être ajustés par ajout de base ou d'acide. A l'issue de cette étape d'électro-floculation qui amène à la formation de composés coagulés dans ledit effluent, on soumet l'effluent à une filtration pour séparer le concentrat du filtrat. De préférence, lors de l'étape de filtration, on soumet l'effluent à une filtration tangentielle de telle sorte qu'à l'issue de l'étape de filtration, on soumet à nouveau le concentrat à un traitement biologique tandis qu'on évacue le filtrat épuré. On peut ainsi travailler en circuit fermé au niveau des particules solides. En parallèle, on peut récupérer le filtrat en vue 5 par exemple de le réutiliser dans une installation sanitaire dont l'effluent traité est issu. Pour la mise en oeuvre d'un tel procédé, une station de traitement conforme à celle représentée aux figures 1 à 5 peut être utilisée. Cette station de traitement lo comprend au moins une cuve 1 de traitement biologique, généralement bactérien, associée à une cuve d'électro-floculation en vue de la formation dans l'effluent dont le contenu a été traité par les bactéries de composés coagulés. Cette cuve 2 d'électro-floculation alimente une unité 4 de filtration présentant au moins deux sorties 5, 6, l'une 6 d'évacuation du concentrat raccordée à la 15 cuve 1 de traitement biologique pour soumettre à nouveau le concentrat à un traitement biologique, l'autre 5 servant à l'évacuation du filtrat épuré. La cuve 1 de traitement biologique est alimentée en bactéries qui se présentent sous forme d'une composition sèche parallèlement à l'alimentation en effluent. A cet effet, cette cuve 1 de filtration de traitement biologique est munie d'une entrée 20 8 d'alimentation en effluent à traiter et d'alimentation en bactéries. Cette cuve est également équipée d'une entrée 17 dont le rôle sera décrit ci-après. Une fois soumis à un traitement biologique, l'effluent est amené dans la cuve 2 d'électro-floculation. Il est prévu, dans la zone de communication entre la cuve 1 de traitement biologique et la cuve 2 d'électro-floculation, un filtre 7 à 25 particules. Ce filtre est destiné à retenir, à l'intérieur de la cuve 1 de traitement biologique, les particules de dimension supérieure à 1 micron. Ce filtre 7 à particules est monté de manière amovible dans ladite zone de communication pour pouvoir être aisément lavé ou changé. Ce filtre à particules est un filtre en céramique ou en pouzzolane bien connu à ceux versés dans cet art. La 30 présence de ce filtre à particules empêche un colmatage dans les zones aval de ladite station de traitement. Généralement, la communication entre la cuve 1 de traitement biologique et la cuve 2 d'électro-floculation s'effectue par trop plein, l'effluent contenu dans la cuve 1 de traitement biologique parvenant par débordement dans la cuve 2 d'électro-floculation. Tout autre mode de circulation de l'effluent entre lesdites cuves peut également être envisagé. Cette cuve 2 d'électro-floculation comporte au moins deux électrodes 3, de préférence planes verticales, formant l'une, une anode soluble et l'autre, une cathode. Ces deux électrodes sont montées sur un bouchon apte à être vissé ou dévissé d'une ouverture ménagée dans ladite cuve 2 d'électro-floculation. A nouveau, il en résulte la possibilité de procéder aisément au changement desdites électrodes lorsqu'elles sont usées. Les anodes, qui sont des électrodes consommables, sont en usage courant remplacées tous les deux ou io trois mois. La disposition des électrodes facilite également le regroupement du floc à la partie supérieure de ladite cuve sous l'effet des bulles de gaz, tel qu'oxygène et hydrogène, dégagées par les électrodes. L'une des configurations les plus courantes comporte une anode centrale, entourée de deux cathodes, situées à 10 cm environ des parois de la cuve. Les bulles 15 d'hydrogène dégagées sur ces cathodes contribuent à l'agitation de l'effluent à épurer. Pour accroître cette agitation et éviter ainsi l'accumulation de dépôt sur les parois de la cuve, on peut injecter de l'air dans le courant d'effluent qui traverse la cuve 2 d'électro-floculation. La cuve 2 d'électro-floculation et la cuve 1 de traitement biologique peuvent être réalisées d'une seule pièce par 20 exemple par rotomoulage. En sortie, la cuve 2 d'électro-floculation communique avec une unité 4 de filtration. Cette unité 4 de filtration est une unité de filtration tangentielle formée d'une batterie de canaux parallèles à l'intérieur desquels circule le concentrat 25 tandis que le filtrat est évacué à travers les parois desdits canaux. De telles cartouches de filtration tangentielle sont à nouveau bien connues à ceux versés dans cet art. Généralement, les canaux contiennent un matériau de filtration dont les caractéristiques sont fonctions des caractéristiques du concentrat à filtrer. Les canaux sont donc reliés en sortie à l'entrée 17 de la cuve 1 de 30 traitement biologique pour réinjecter le concentrat à l'intérieur de ladite cuve et le soumettre à un nouveau traitement biologique. Le filtrat est quant à lui évacué de l'unité 4 de filtration par la sortie 5. Dans le cas où la station de traitement est associée à une installation sanitaire de type toilette, comme cela est représenté dans les figures, la cuve 1 de traitement biologique comporte son entrée 17 d'effluents raccordée à la conduite 10 d'évacuation des eaux d'une installation 9 sanitaire, telle que toilette ou douche, tandis que l'une 5 des sorties 5, 6 de l'unité 4 de filtration est raccordée à la conduite 11 d'alimentation en eau de ladite installation 9 sanitaire pour un traitement en circuit fermé dudit effluent. On réutilise ainsi le filtrat pour l'alimentation de l'installation sanitaire dont on vient de traiter l'effluent. II est également prévu, sur le circuit d'alimentation en eau de l'installation 9 sanitaire, une réserve 12 d'eau, de type ballon, susceptible d'être évacuée en io direction de l'unité 4 de filtration pour le décolmatage de ladite unité. Enfin, la station comporte des moyens 13 de circulation forcée dudit effluent, ces moyens 13 de circulation étant asservis en fonctionnement au fonctionnement de l'installation 9 sanitaire à laquelle la station de traitement est 15 raccordée. Dans les exemples représentés, ces moyens 13 de circulation forcée sont constitués par une pompe dont la mise en marche et l'arrêt sont asservis au tirage de la chasse d'eau de l'installation sanitaire. II doit être noté que le tirage de la chasse d'eau provoque une dépression dans le circuit. Cette dépression qui peut être détectée, peut déclencher d'une part le 20 fonctionnement de la pompe 13, d'autre part l'alimentation des électrodes de la cuve 2 d'électro-floculation. Bien évidemment, l'installation comporte, de manière en soi connue, des organes de commande de type flotteur, des capteurs anti-retour, des 25 pressostats... qui permettent de réguler les différents cycles du traitement. La station est commandée par un automatisme basse tension autonome sur pile et batterie qui permet un cycle de traitement en continu dans le cas d'une installation de traitement embarquée. Au démarrage de la station, il faut remplir la cuve 1 de traitement biologique à l'aide de l'installation sanitaire, par exemple en tirant la chasse d'eau dans le cas d'une toilette, et compléter l'eau amenée par le retour d'eau de la cuve 2 d'électro-floculation. Un clapet anti-retour de sécurité permet d'éviter tout 30 débordement des contenus desdites cuves. Le niveau d'eau permet la mise en service de la station de traitement. Les micro-organismes sont amenés dans la cuve 1 de traitement biologique à nouveau à l'aide de l'installation sanitaire. Il suffit en effet de disposer les micro-organismes dans la cuvette des toilettes puis de tirer la chasse d'eau pour entraîner les micro-organismes jusque dans la cuve 1 de traitement biologique. Cette opération pourra être répétée plusieurs fois. Une fois ces opérations effectuées, la station est prête à fonctionner. Bien évidemment, un io rechargement en micro-organismes sera opéré régulièrement par l'utilisateur en fonction de la durée de fonctionnement de l'installation. De la même manière, le filtre à particules devra être lavé et vérifié régulièrement pour éviter un colmatage de ce dernier. En ce qui concerne la cuve 2 d'électro-floculation, il conviendra également de vérifier régulièrement l'usure des électrodes et de les is changer lorsque cela est nécessaire. Généralement, cela représente plus de 1 000 heures d'utilisation. De la même manière, la cartouche de filtration tangentielle devra être changée régulièrement. En cas de non utilisation d'une telle station, il conviendra de vidanger l'ensemble des cuves de l'installation. 20 Pour parfaire ladite station, il est prévu, au niveau de la cuve 1 de traitement biologique, un évent permettant l'évacuation des gaz contenus dans la cuve 1 de traitement biologique. De même, l'entrée en effluent dans la cuve 1, représentée en 8 et 17 aux figures, est couplée avec un système venturi pour permettre, parallèlement au transfert de l'effluent de l'installation sanitaire vers 25 la cuve, un apport en oxygène facilitant la croissance et le maintien en vie desdites bactéries. Bien que la station de traitement ait ici été représentée associée à une installation sanitaire de type toilette, toute autre application de la station de 30 traitement peut être envisagée. Dans le cas d'une application à une toilette embarquée, par exemple sur un bateau, si l'on suppose que le nombre d'usagers sur ledit bateau est égal à 4, que le nombre d'utilisations de la chasse d'eau est de 8 fois par jour, que le y volume d'eau de la chasse d'eau est de 2,5 litre par tirage, soit 20 litres par jour, et que le volume de matières solubles et solides produites par jour est de 1,2 kg, on aboutit à un volume total d'effluent à traiter de 21,2 litres par jour. A l'intérieur des cuves, il est stocké un volume d'eau correspondant au volume des matières solides sur 5 jours, soit environ 6 litres. La cuve 1 de traitement biologique présente généralement une contenance maximale voisine de 40 litres tandis que la cuve 2 d'électro-floculation est apte à contenir environ 16 litres de fluide. L'énergie nécessaire au fonctionnement d'une telle station de traitement correspond à celle nécessaire au fonctionnement des électrodes et de la pompe de circulation auto-amorçante. Il en résulte une faible consommation en énergie de ladite station qui peut fonctionner sur batterie. Une telle station de traitement a ici été décrite dans le cas d'une application à un circuit fermé. Il est bien évident que cette station de traitement peut être utilisée dans le cas d'un circuit ouvert, les filtrats étant dans ce cas récupérés et par exemple rejetés dans la nature sans provoquer de nuisance de l'environnement
L'invention concerne un procédé et une station de traitement, en particulier d'épuration, d'effluents, notamment urbains, industriels ou animaliers, du type comprenant au moins une étape de traitement biologique, généralement bactérien, dudit effluent.Ce procédé est caractérisé en ce qu'on fait suivre le traitement biologique d'une électro-floculation en vue de la formation de composés coagulés dans ledit effluent puis on soumet l'effluent à une filtration pour séparer le concentrat du filtrat.
1. Procédé de traitement, en particulier d'épuration, d'effluents, notamment urbains, industriels ou animaliers, du type comprenant au moins une étape de 5 traitement biologique, généralement bactérien, dudit effluent, caractérisé en ce qu'on fait suivre le traitement biologique d'une électrofloculation en vue de la formation de composés coagulés dans ledit effluent puis on soumet l'effluent à une filtration pour séparer le concentrat du filtrat. io 2. Procédé de traitement selon la 1, caractérisé en ce que, lors de l'étape de filtration, on soumet l'effluent à une filtration tangentielle. 3. Procédé de traitement selon l'une des 1 et 2, is caractérisé en ce que, à l'issue de l'étape de filtration, on soumet à nouveau le concentrat à un traitement biologique tandis qu'on évacue le filtrat épuré. 4. Station de traitement, en particulier d'épuration, d'effluents, notamment urbains, industriels ou animaliers, pour la mise en oeuvre du procédé conforme 20 à l'une des 1 à 3, du type comprenant au moins une cuve (1) de traitement biologique, généralement bactérien, caractérisée en ce que la cuve (1) de traitement biologique est associée à une cuve (2) d'électro-floculation en vue de la formation dans l'effluent de composés coagulés, cette cuve (2) d'électro-floculation alimentant une unité (4) de 25 filtration présentant au moins deux sorties (5, 6) d'évacuation du concentrat, l'une (6), de préférence raccordée à la cuve (1) de traitement biologique pour soumettre à nouveau le concentrat à un traitement biologique, l'autre (5) servant à l'évacuation du filtrat épuré. 30 5. Station de traitement selon la 4, caractérisée en ce qu'il est prévu, dans la zone de communication entre la cuve (1) de traitement biologique et la cuve (2) d'électro-floculation, un filtre (7) à particules. lo 2899576 Il 6. Station de traitement selon l'une des 4 et 5, caractérisée en ce que l'unité (4) de filtration est une unité de filtration tangentielle formée d'une batterie de canaux parallèles à l'intérieur desquels circule le concentrat tandis que le filtrat est évacué à travers les parois desdits s canaux. 7. Station de traitement selon l'une des 4 à 6, caractérisée en ce que la cuve (1) de traitement biologique comporte une entrée (17) d'effluents raccordée à la conduite (10) d'évacuation des eaux io d'une installation (9) sanitaire, telle que toilette, douche, et en ce que l'unité (4) de filtration comporte une sortie (5) raccordée à la conduite (11) d'alimentation en eau de ladite installation (9) sanitaire pour un traitement en circuit fermé dudit effluent. 15 8. Station de traitement selon la 7, caractérisée en ce qu'il est prévu, sur le circuit d'alimentation en eau de l'installation (9) sanitaire, une réserve (12) d'eau susceptible d'être évacuée en direction de l'unité (4) de filtration pour le décolmatage de ladite unité. 20 9. Station de traitement selon l'une des 7 et 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (13) de circulation forcée dudit effluent, ces moyens (13) de circulation étant asservis en fonctionnement au fonctionnement de l'installation (9) sanitaire à laquelle la station de traitement est raccordée. 25 10. Station de traitement selon l'une des 4 à 9. caractérisée en ce que la cuve (2) d'électro-floculation comporte au moins deux électrodes (3) formant l'une, une anode soluble et l'autre, une cathode. 30 11. Installation (9) sanitaire telle que douche, toilette, du type comprenant au moins une conduite (11) d'alimentation en eau et une conduite (10) d'évacuation des eaux, caractérisée en ce que lesdites conduites (10, 11) sont raccordées à une station de traitement des effluents conforme à l'une des 4 à 10.
C,B
C02,B01
C02F,B01D
C02F 9,B01D 36
C02F 9/14,B01D 36/00,C02F 9/02,C02F 9/06
FR2893199
A1
APPAREIL D'ALIMENTATION
20,070,511
1. Domaine de l'invention La présente invention concerne une technique de commande d'un circuit d'alimentation qui convertit une alimentation commerciale selon une alimentation telle que pour un appareil domestique. 2. Description de l'art antérieur Le présent déposant a divulgué un appareil d'alimentation classique qui présente une amélioration de facteur de puissance du 15 type à découpage de rehaussement ainsi qu'une fonction de réduction de courant d'harmonique. Selon l'appareil d'alimentation classique, afin d'améliorer un facteur de puissance, lors de la conversion d'une puissance d'entrée selon une tension continue et lors de l'obtention d'une tension de charge à l'aide d'un circuit à 20 découpage de rehaussement ("boost chopper" en anglais), un élément de commutation du circuit à découpage de rehaussement est commuté pour faire circuler un courant de court-circuit via un composant réactif (bobine de self de rehaussement). Un contrôleur qui commande l'appareil d'alimentation fait passer dans l'état marche 25 ou arrêt l'élément de commutation sur la base d'un résultat de comparaison entre un courant d'entrée détecté par un détecteur de courant d'entrée et un signal de référence de courant d'entrée en forme d'onde sinusoïdale. Le contrôleur qui commande l'appareil d'alimentation commute également à chaque demi-cycle d'une 30 alimentation alternative l'élément de commutation un nombre prédéterminé de fois sur la base de la détection d'un passage par zéro par un circuit de détection de phase d'alimentation. Ensuite, la10 commutation de l'élément de commutation est prohibée pour empêcher que le nombre de commutations pour chaque demi-cycle de l'alimentation alternative ne fluctue. L'appareil d'alimentation classique est structuré de manière à réaliser une commutation dans une première moitié du demi-cycle de l'alimentation alternative afin d'améliorer un facteur de puissance pour réduire un courant d'harmonique. En tant que résultat, l'appareil d'alimentation classique a réalisé par exemple les effets qui suivent : (1) le petit nombre de commutations génère une charge thermique réduite sur un élément de commutation tel qu'un transistor à grille isolée (IGBT) ou qu'une diode de blocage inverse, ce qui réduit la dimension ; (2) la bande de fréquences de commutation basse génère un bruit réduit et par conséquent, moins de composants pour réduire le 15 bruit sont requis ; et (3) un courant d'harmonique réduit permet l'utilisation d'un matériau de coût faible pour un noyau de composant réactif. La figure 14 représente une forme d'onde d'un courant d'entrée et une valeur moyenne instantanée d'un intervalle de commutation 20 dans l'appareil d'alimentation classique (ci-après appelé "système classique"). Un standard d'harmonique d'alimentation spécifie jusqu'à des courants de quarantième harmonique (jusqu'à 2 kilohertz (kHz) pour une alimentation de 50 Hertz (Hz) et jusqu'à 2,4 kHz pour une alimentation de 60 Hertz). Par conséquent, lorsqu'une fréquence 25 basique de commutation dans un intervalle de commutation est égale ou supérieure à cette valeur, un courant dans l'intervalle de commutation est manipulé en tant que valeur moyenne instantanée de la manière représentée par des lignes en pointillés sur le dessin. Lorsque le courant est considéré en tant que valeur moyenne 30 instantanée comme décrit ci-avant, une forme d'onde de courant d'une valeur de mesure réelle au niveau d'un courant d'entrée de 16 A (valeur quadratique moyenne "rms" en anglais) est comme représenté sur la figure 15. La valeur de courant d'harmonique de la forme d'onde de courant représentée sur la figure 15 présente une valeur de mesure réelle comme représenté sur la figure 16. Sur la figure 16, l'axe horizontal représente un ordre d'harmonique n et l'axe vertical représente une valeur de courant d'harmonique en réalisant la mesure en utilisant une inductance de composant réactif d'environ 20 mH et un courant d'entrée d'environ 16 A (valeur quadratique moyenne). Le graphique par barres représente un résultat de mesure de courant d'harmonique et le graphique par lignes représente des valeurs du tableau 1 du standard d'harmonique d'alimentation 1E061000-3-2. Lorsque les seconde à quarantième valeurs de courant d'harmonique représentées sur la figure 16 sont standardisées par des valeurs limites représentées au niveau du tableau 1 de IEC61000-3-2, le résultat est comme représenté sur la figure 17. Sur la figure 17, l'axe horizontal représente un ordre d'harmonique n tandis que l'axe vertical représente un exposant nominal de n-ième harmonique Yn en tant que valeur de courant standardisée. Comme représenté sur la figure 17, dans le système classique, une région de courant élevé d'environ 16 A (valeur quadratique moyenne) représente une augmentation d'un cinquième harmonique unique vis-à-vis d'un PFC (correction de facteur de puissance, Power Factor Correction, en anglais) de commutation partielle et un exposant de n-ième harmonique Yn excède 1, d'où un échec à satisfaire au standard d'harmonique d'alimentation. Qui plus est, une région de courant d'environ 12 à 15 A (valeur quadratique moyenne) nécessite également une inductance de composant réactif élevée afin de satisfaire le standard d'harmonique d'alimentation, ce qui augmente le coût de l'appareil d'alimentation. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un objet de la présente invention consiste à résoudre au moins partiellement les problèmes rencontrés dans la technologie classique. Selon un aspect de la présente invention, un appareil d'alimentation qui convertit une puissance alternative selon une tension continue inclut une unité d'amélioration de facteur de puissance qui inclut un composant réactif et un élément de commutation et qui émet en sortie une tension de sortie en tant que tension de charge sur une charge ; une unité de préparation de valeur d'instruction de courant qui génère, en tant que valeur d'instruction de courant, une forme d'onde de modélisation qui est obtenue en réduisant une composante d'harmonique d'un ordre prédéterminé au niveau d'une forme d'onde de courant ; et une unité de commande de commutation qui commande la marche/l'arrêt de l'élément de commutation dans un intervalle de la première moitié d'un demi-cycle de la puissance alternative sur la base d'un résultat de comparaison qui est obtenu en comparant un courant d'entrée et la valeur d'instruction de courant. Les objets, caractéristiques, avantages et significations techniques et industrielle ci-dessus, ainsi que d'autres, de la présente invention seront mieux compris suite à une lecture de la description détaillée qui suit de modes de réalisation présentement préférés de l'invention qui est à considérer en connexion avec les dessins annexés. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un appareil d'alimentation selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est un schéma fonctionnel détaillé d'un contrôleur représenté sur la figure 1 ; la figure 3 est un diagramme de forme d'onde et un chronogramme permettant d'expliquer le fonctionnement du contrôleur ; la figure 4 représente une forme d'onde de courant qui est obtenue en développant des composantes de premier à cinquantième harmoniques suivant l'axe des temps lorsque la composante de cinquième harmonique est de 50% inférieure à la composante classique ; la figure 5 représente une forme d'onde de courant qui est 10 obtenue en développant des composantes de premier à cinquantième harmoniques suivant l'axe des temps lorsque la composante de cinquième harmonique est de 0% inférieure à la composante classique ; la figure 6 est un graphique d'un temps d'intervalle d'opération 15 de commutation Ton d'une région d'opération de commutation et d'un exposant nominal d'harmonique Ymax ; la figure 7 représente une forme d'onde de courant lorsque le temps d'intervalle d'opération de commutation est passé à une valeur optimum conformément à la courbe en forme de U représentée sur la 20 figure 6 pour chaque valeur efficace de courant d'entrée la figure 8 est pour expliquer une caractéristique d'harmonique dans le cas de 12 A (valeur quadratique moyenne) sur la figure 7 la figure 9 est pour expliquer une caractéristique d'harmonique dans le cas de 16 A (valeur quadratique moyenne) sur la figure 7 ; 25 la figure 10 est un organigramme d'une procédure permettant de préparer une forme d'onde de modélisation d'une valeur d'instruction de courant ; la figure 11 est un schéma structurel détaillé d'une unité de préparation de valeur d'instruction de courant représentée sur la 30 figure 2 ; la figure 12 représente un chronogramme de l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant la figure 13 représente une configuration par logiciel détaillée de l'appareil d'alimentation représenté sur la figure 1 ; la figure 14 représente une forme d'onde de courant d'entrée et une valeur moyenne instantanée d'un intervalle de commutation dans 5 un système classique la figure 15 est un graphique permettant d'expliquer une valeur de mesure réelle lorsqu'un courant d'entrée vaut 16 A (valeur quadratique moyenne) dans le système classique la figure 16 est un schéma qui représente une valeur de mesure 10 réelle d'une valeur de courant d'harmonique conformément à la forme d'onde de courant du système classique ; et la figure 17 représente une distribution de valeurs comme obtenu en standardisant les valeurs de courant d'harmonique de la figure 16. 15 DESCRIPTION DETAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Des modes de réalisation présentés à titre d'exemple de la présente invention seront décrits en détail par report aux dessins. Il 20 est à noter que les modes de réalisation ne limitent pas la présente invention et que toutes les combinaisons de caractéristiques décrites dans les modes de réalisation ne sont pas requises pour résoudre le problème de l'invention. Les composants selon les modes de réalisation qui suivent incluent ceux qui peuvent être aisément 25 supposés par l'homme de l'art et ceux qui présentent sensiblement la même structure. Selon les modes de réalisation qui suivent, un cas selon lequel la composante de cinquième harmonique est réduite sera décrit. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à cela et peut également être appliquée afin de réduire une composante 30 d'harmonique présentant un autre ordre. La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un appareil d'alimentation 1000 selon un mode de réalisation de la présente invention. Selon l'appareil d'alimentation 1000, comme dans l'appareil d'alimentation classique divulgué dans la publication de demande de Brevet du Japon n 2005-253284, une alimentation alternative est convertie selon une tension continue afin d'utiliser la tension continue convertie en tant que tension de charge pour faire circuler un courant de court-circuit au moins via un composant réactif (une bobine de self de rehaussement), ce qui améliore le facteur de puissance de la tension convertie. L'appareil d'alimentation 1000 réalise également la même commande du nombre de commutations et la même commande de rapport de tension de bus que dans l'appareil d'alimentation classique. Comme représenté sur la figure 1, l'appareil d'alimentation 1000 inclut une alimentation alternative 1 un circuit de redressement 2 ; un circuit à découpage de rehaussement 3 ; une charge 4 ; un circuit de détection de phase d'alimentation (unité de détection de passage par zéro d'alimentation sur la figure 2 et détection de cadencement de passage par zéro sur la figure 13) 5 qui détecte le passage par zéro de l'alimentation alternative 1 ; un capteur de courant 6 qui détecte un courant d'entrée li du circuit à découpage de rehaussement 3 ; une unité de pilotage 7 qui pilote, sur la base de ces valeurs de détection et d'un signal en provenance d'un contrôleur 13, un élément de commutation 3c ; un détecteur de courant d'entrée 10 qui détecte le courant d'entrée li du circuit à découpage de rehaussement 3 sur la base d'un signal détecté issu d'un capteur de courant (par exemple CT) 6 ; un détecteur de tension d'entrée 11 qui détecte la tension d'entrée Vi du circuit à découpage de rehaussement 3 ; un détecteur de tension de sortie 12 qui détecte une tension de sortie (tension de bus) Vo du circuit à découpage de rehaussement 3 ; et un contrôleur 13 tel qu'un micro-ordinateur par exemple qui émet en sortie un signal pour faire passer dans l'état marche ou l'état arrêt l'élément de commutation 3c sur l'unité de pilotage 7 sur la base des valeurs de courant et/ou de tension détectées ou du passage par zéro détecté d'une alimentation alternative au moyen du circuit de détection de phase d'alimentation 5. Le circuit à découpage de rehaussement 3 inclut un composant réactif (bobine de self de rehaussement) 3a connecté en série à une borne positive du circuit de redressement 2 ; une diode de blocage inverse 3b connectée en série au composant réactif 3a ; un élément de commutation (par exemple un transistor à grille isolée (IGBT)) 3c connecté à une borne négative du circuit de redressement 2 entre le composant réactif 3a et la diode de blocage inverse 3b ; et un condensateur de lissage 3d qui lisse une tension de sortie. Le circuit à découpage de rehaussement 3 fonctionne comme suit. C'est-à-dire que l'élément de commutation 3c est commuté de manière à être mis en court-circuit de telle sorte qu'un courant circule via le composant réactif 3a jusqu'à la diode de blocage inverse 3b puis jusqu'au condensateur de lissage 3d. Lorsque la présente invention est appliquée par exemple à un moteur de compresseur d'un dispositif de conditionnement d'air, la charge est un circuit d'inverseur et le moteur. Le contrôleur 13 fait passer l'élément de commutation 3c dans l'état de marche ou l'état d'arrêt sur la base d'un résultat de comparaison entre le courant d'entrée li et une valeur d'instruction de courant. La tension de sortie Vo du circuit à découpage de rehaussement 3 est appliquée sur la charge 4. La figure 2 est un schéma fonctionnel détaillé du contrôleur 13. La figure 3 est un schéma de forme d'onde et un chronogramme permettant d'expliquer le fonctionnement du contrôleur 13. Le contrôleur 13 inclut un contrôleur de nombre de commutations 100 ; une unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 ; un contrôleur de rapport de tension de bus 200 ; une unité arithmétique 300 un comparateur de courant 400 ; et un circuit logique 500. Le contrôleur de rapport de tension de bus 200 prépare une valeur d'instruction de tension de sortie (valeur d'instruction de tension de bus) sur la base de l'équation (1) : Vo*(t) = Vimean(t)/Vimean(0) x A x Vo(0) (1) où : Vimean(t) : valeur détectée d'une valeur moyenne de tensions d'entrée ; Vimean(0) : tension déchargée de Vimean(t) ; Vo*(t) : valeur d'instruction de tension de sortie (valeur d'instruction de tension de bus) ; Vo(t) : valeur détectée de tension de bus ; Vo(0) : tension déchargée de Vo(t) ; A : valeur d'instruction de rapport de tension de bus de sortie. Le contrôleur de nombre de commutations 100 détermine le nombre de commutation(s) de telle sorte qu'une opération de commutation soit terminée à l'intérieur d'une période arbitraire pour émettre en sortie un signal d'autorisation de commutation. Le contrôleur de nombre de commutations 100 inclut un compteur de temps 101 qui mesure un temps d'intervalle d'opération de commutation Ton ; une unité de calcul de valeur de limite de Ton 102 qui émet en sortie une valeur d'un temps d'intervalle d'opération de commutation Ton (Valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure) au moyen de laquelle un exposant nominal de n-ième harmonique Ymax = 1 est établi, une unité de calcul de nombre de commutations 103 qui calcule le nombre de commutation(s) ; un filtre passe-bas (FPB) 104 ; une unité de calcul de Ton* 105 qui calcule un temps d'intervalle d'opération de commutation approprié ; et un compteur d'impulsions 106 qui compte le nombre de commutation(s). Tout d'abord, l'unité arithmétique 300 calcule une déviation de tension entre une valeur d'instruction de tension de sortie (valeur d'instruction de tension de charge) Vo* qui est calculée par le contrôleur de rapport de tension de bus 200 et une tension de détection continue de sortie (tension de bus) Vo qui est détectée par le détecteur de tension de sortie 12. A partir de la déviation de tension, l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 prépare une valeur d'instruction de courant d'une forme d'onde de modélisation pour réduire une composante de cinquième harmonique (voir (A) sur la figure 3). La structure et le fonctionnement détaillés de l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 seront décrits ultérieurement. La valeur d'instruction de courant et le courant d'entrée détecté par le détecteur de courant d'entrée 10 sont comparés par le comparateur de courant 400. Sur la base de ce résultat de comparaison, le signal de commutation de l'élément de commutation 3c est préparé. Sur la base de ce signal de commutation, le circuit à découpage de rehaussement 3 est commandé via le circuit de pilotage de grille 7 et l'élément de commutation 3c est commuté en utilisant la valeur d'instruction de courant en tant que référence et une forme d'onde de courant d'entrée est obtenue (voir (A) sur la figure 3). Le compteur d'impulsions 106 compte le nombre de commutation(s) de l'élément de commutation 3c (voir (E) sur la figure 3). Lorsque le compteur d'impulsions 106 est remis à l'état initial, une sortie du compteur d'impulsions 106 est à un niveau H et est à un niveau L lorsque la valeur de comptage atteint une valeur prédéterminée (valeur d'impulsion établie) qui est établie par l'unité de calcul de nombre de commutations 103 (voir (F) sur la figure 3). Dans ce cas, l'élément de commutation 3c est passé dans l'état de marche par la détection du passage par zéro (voir (B) et (C) sur la figure 3). Ensuite, le courant d'entrée Ii augmente pour atteindre la valeur de limite supérieure et par conséquent, l'élément de commutation 3c est passé dans l'état d'arrêt (voir (A) et (C) sur la figure 3). Ensuite, le compteur d'impulsions 106 est incrémenté (voir (D) et (E) sur la figure 3). En faisant passer l'élément de commutation 3c dans l'état de marche ou dans l'état d'arrêt de cette façon, le courant d'entrée li est autorisé à présenter une forme d'onde de courant qui suit la valeur d'instruction de courant (voir (A) sur la figure 3). Le fonctionnement du contrôleur de nombre de commutations 100 sera maintenant décrit en détail. L'unité de calcul de valeur de limite de Ton 102 émet en sortie une valeur du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton (valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton) au moyen de laquelle Ymax = 1 est établi. Cet exemple sera décrit sur la base de l'hypothèse consistant en ce que la valeur de limite supérieure de Ton est de 3,10 millisecondes (ms) et que la valeur de limite inférieure de Ton est de 2,75 ms. Comme décrit ultérieurement, la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton peut être modifiée en fonction de conditions telles qu'une amplitude du courant d'entrée. Dans ce cas, l'unité de calcul de valeur de limite de Ton 102 calcule, sur la base des conditions telles que l'amplitude du courant d'entrée, une valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton optimum. Au moyen d'un signal de remise à l'état initial d'un signal de phase d'alimentation détecté (passage par zéro) comme obtenu au moyen de l'unité de détection de passage par zéro d'alimentation 5, le compteur d'impulsions 106 et le compteur de temps 101 sont remis à l'état initial. En tant que résultat, le compteur de temps 101 démarre la mesure du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton. Le compteur d'impulsions 106 compte le nombre de commutation(s) de l'élément de commutation 3c. Lorsque la valeur de compteur atteint une valeur prédéterminée (valeur d'impulsion établie, 5 selon cet exemple) qui a été établie au préalable, une sortie du compteur d'impulsions 106 (voir (F) sur la figure 3) est au niveau L, ce qui arrête la mesure du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton par le compteur de temps 101. Par conséquent, le compteur de temps 101 émet en sortie le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton lorsque le nombre de commutations est de 5. Cet exemple est basé sur l'hypothèse consistant en ce que le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton à cet instant est de 2,70 ms par exemple. Par ailleurs, l'unité de calcul de valeur de limite de Ton 102 émet en sortie les valeurs que sont la valeur de limite supérieure/la valeur de limite inférieure de Ton (valeur de limite supérieure de 3,10 ms et valeur de limite inférieure de 2,75 ms) sur l'unité de calcul de nombre de commutations 103. L'unité de calcul de nombre de commutations 103 compare le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton avec la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton. Dans ce cas, le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton est inférieur à la valeur de limite inférieure de Ton. Par conséquent, la valeur d'impulsion établie qui est établie dans le compteur d'impulsions 106 est augmentée de 1 (6 selon cet exemple). En tant que résultat, la valeur de compteur d'impulsions est augmentée jusqu'à 6 depuis le cycle suivant (passage par zéro) afin d'augmenter en proportion l'intervalle d'opération de commutation Ton, ce qui assure une commande suivant une direction selon laquelle l'intervalle d'opération de commutation Ton est plus haut que la valeur de limite inférieure. Ici, une impulsion qui présente une valeur de compteur d'impulsions élevée présente une largeur d'impulsion relativement faible. Ainsi, en augmentant ou en diminuant une telle impulsion, le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton peut être réglé dans une plage de la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton. Par ailleurs, à l'opposé de l'exemple présenté ci-avant, lorsque la comparaison qui est réalisée par l'unité de calcul de nombre de commutations 103 entre le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton et la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton démontre que le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton est plus élevé que la valeur de limite supérieure de Ton, la valeur d'impulsion établie qui est établie dans le compteur d'impulsions 106 est réduite de 1 (4 selon cet exemple). Par conséquent, la valeur de compteur d'impulsions de 4 issue du cycle suivant (passage par zéro) réduit en proportion le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton, ce qui assure une commande suivant une direction selon laquelle le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton est inférieur à la valeur de limite supérieure de Ton Comme il a été décrit ci-avant, l'unité de calcul de nombre de commutations 103 compare le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton avec la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton. Sur la base du résultat de comparaison, la valeur d'impulsion établie qui est établie dans le compteur d'impulsions 106 est augmentée ou réduite de 1. En tant que résultat, le temps d'intervalle d'opération de commutation qui suit Ton est dans la plage entre la valeur de limite supérieure de Ton et la valeur de limite inférieure de Ton. Par conséquent, si une commande est réalisée sur la base du résultat de la figure 7 de telle sorte que le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton soit toujours à l'intérieur d'une plage de Ymax = 1, la valeur de régulation d'harmonique d'alimentation peut être satisfaite même si les variations mentionnées ci-avant existent au niveau de divers éléments. Comme il a été décrit ci-avant, le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton en tant que largeur de signal d'autorisation de commutation correspondant à la sortie du compteur d'impulsions 106 qui est détecté par le compteur de temps 101 est comparé à la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton qui est calculée par l'unité de calcul de valeur de limite de Ton 102 par l'unité de calcul de nombre de commutations 103. Sur la base du résultat de comparaison, les données de compteur du compteur d'impulsions 106 sont établies. Ensuite, l'élément de commutation 3c (voir la figure 1) réalise un nombre de commutation(s) spécifié établi par le compteur d'impulsions 106. Selon ce qui précède, une modification du nombre de commutation(s) génère un état transitoire dans une forme d'onde de courant d'entrée. Par conséquent, il est souhaitable qu'un cycle modifié soit plus long qu'un cycle d'alimentation de manière à présenter environ quelques secondes et que le filtre passe-bas 104 soit utilisé pour réaliser un traitement de filtrage du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton (calcul de moyenne de la variation du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton, enlèvement de bruit). A titre d'alternative, la valeur de limite supérieure/valeur de limite inférieure de Ton du temps d'intervalle d'opération de commutation Ton peut également être modifiée en fonction de l'amplitude du courant d'entrée (une valeur de limite supérieure peut être inférieure à une valeur de 3,05 ms à 3,10 ms et la valeur de limite inférieure de Ton peut être supérieure à une valeur de 2,3 ms environ) de telle sorte que la valeur soit modifiée en fonction de l'amplitude du courant d'entrée. En tant que résultat, un facteur de puissance élevé peut être maintenu dans une plage qui va d'une petite charge à une charge lourde. Par exemple, dans le cas d'une petite charge, la valeur de limite supérieure de Ton peut être établie de manière à être inférieure à une valeur de 3,05 ms à 3,10 ms (par exemple 2,9 ms) afin de réduire le nombre de commutations de l'élément de commutation 3c, ce qui réduit ainsi une perte de commutation. Dans le cas d'une charge lourde, par ailleurs, la valeur de limite inférieure de Ton peut être établie de manière à être supérieure à une valeur d'environ 2,8 ms (par exemple 2,9 ms), ce qui améliore ainsi le facteur de puissance. Par report aux figures 4 à 9, une valeur d'instruction de courant qui est préparée par l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 mentionnée ci-avant et la mise en forme d'une forme d'onde du courant d'entrée seront décrites. Le présent déposant a introduit, afin de réduire la composante de cinquième harmonique, une formule de modèle d'une valeur d'instruction de courant de modèle au moyen du procédé comme présenté ci-après. Une forme d'onde virtuelle lorsque la composante de cinquième harmonique est réduite à partir de la forme d'onde de courant du système classique représenté sur la figure 15 est comme représenté sur la figure 4 et sur la figure 5. La figure 4 représente une forme d'onde de courant qui est obtenue en développant des composantes de premier à cinquantième harmoniques le long de l'axe des temps lorsque la composante de cinquième harmonique est de 50% inférieure à celle classique. La figure 5 représente une forme d'onde de courant qui est obtenue en développant des composantes de premier à cinquantième harmonique suivant l'axe des temps lorsque la composante de cinquième harmonique est de 0% inférieure à celle classique. Sur les dessins, l'axe horizontal représente une phase [degrés] et l'axe vertical représente un courant [A] et une tension [V]. Comme représenté sur les figures 4 et 5, lorsque la composante de cinquième harmonique estréduite, le gonflement de la forme d'onde de courant dans l'intervalle de commutation (par exemple la phase 0 est entre 45 et 90 ) est modéré de manière à présenter une forme plus proche de celle d'une onde triangulaire (ligne droite). Par conséquent, en commandant le courant dans l'intervalle de commutation de telle sorte qu'il ne présente pas une forme d'onde d'une tension d'alimentation (onde sinusoïdale) mais une forme d'onde en ligne droite, la composante de cinquième harmonique peut être réduite. Le mode de réalisation sera décrit à l'aide d'une valeur de mesure réelle. La figure 6 représente une relation entre le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton et l'exposant nominal d'harmonique maximum Ymax (la valeur maximum de Yn) afin de satisfaire au standard d'harmonique. Sur la figure 6, la courbe en forme de U représente une zone de sécurité. La courbe en forme de U varie en fonction d'une inductance de composant réactif, d'une valeur efficace de courant d'entrée et d'une tension de sortie par exemple. De façon spécifique, la courbe en forme de U présente les comportements qui suivent par exemple : (1) le décalage de la courbe en forme de U elle-même suivant la direction vers le bas dans le cas d'une augmentation d'une inductance de composant réactif ; (2) le décalage de la courbe en forme de U elle-même suivant la direction vers le haut à droite dans le cas d'une augmentation du courant d'entrée ; et (3) une augmentation de la courbure de la courbe en forme de U dans le cas d'une augmentation d'une tension de sortie, ce qui génère une largeur réduite entre Tmin et Tmax. Par conséquent, lorsque l'inductance de composant réactif est augmentée et que la tension de sortie est réduite (par exemple d'environ 94% d'une amplitude d'une forme d'onde d'une tension d'alimentation), alors le standard d'harmonique peut être satisfait aisément. Cependant, une inductance de composant réactif excessivement élevée augmente une dimension de noyau, ce qui génère un coût augmenté. Une tension de sortie établie de manière à présenter une valeur excessivement faible génère également la réduction du nombre maximum de tours lorsque la charge 4 est un moteur courant continu sans balai par exemple. Une application à un dispositif de conditionnement d'air peut en particulier générer un problème tel qu'une réduction de la capacité maximum. De façon spécifique, il est souhaitable qu'un dispositif de conditionnement d'air en particulier établisse une inductance de composant réactif réduite et établisse une tension de sortie augmentée dans le cas d'une sortie de charge élevée nécessitant une sortie élevée depuis un moteur. Dans ce cas, il doit être bien compris qu'un temps cible d'achèvement de commutation sur le standard d'harmonique doit passer l'intervalle représenté sur la figure 6 pour lequel la zone de sécurité en forme de U est étroite et doit se décaler à droite d'une valeur efficace de courant d'entrée. La mise en forme d'une forme d'onde de courant pour le courant d'entrée complet sera considérée. (1) La forme d'onde de courant d'un intervalle (intervalle actif) où une opération de commutation est réalisée Dans cet intervalle, un courant d'entrée suit une valeur d'instruction de courant comme représenté sur la figure 3(a) présentée ci-avant, par conséquent montrant une augmentation pratiquement en ligne droite. (2) La forme d'onde de courant d'un intervalle (intervalle passif) où une opération de commutation n'est pas réalisée Dans cet intervalle, un courant d'entrée lac lorsque l'élément de 20 commutation 3c est dans un état d'arrêt peut être représenté au moyen de l'équation (2) lorsque l'on suppose qu'un courant pleine onde du courant d'entrée (valeur absolue) vaut lac [A] ; qu'une tension pleine onde d'une tension d'alimentation d'entrée (valeur absolue) vaut Vac [V] ; qu'une tension de sortie vaut Vdc [V] ; et 25 qu'une inductance d'un composant réactif 3 vaut L [H]. lac = 1/L x f(Vac - Vdc) dt (2) Par conséquent, un intervalle dans lequel une tension d'entrée 30 est supérieure à une tension de sortie génère un courant augmenté, un intervalle dans lequel une tension d'entrée est sensiblement égale à une tension de sortie génère un courant constant et un intervalle 15 dans lequel une tension d'entrée est inférieure à une tension de sortie génère un courant réduit. Lorsqu'une relation entre une tension d'entrée et une tension de sortie dans un intervalle passif est commandée de telle sorte que "tension d'entrée < tension de sortie" soit établi, une onde triangulaire peut être obtenue dans la forme d'onde de courant complète. Lorsque la relation est démarrée depuis un intervalle dans lequel "tension d'entrée tension de sortie " est établi, alors un intervalle dans lequel "tension d'entrée < tension de sortie" est passé. Par conséquent, la forme d'onde de courant d'entrée complète présente une forme similaire à une onde trapézoïdale. La figure 7 représente une forme d'onde de courant lorsque le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton est passé à une valeur optimum conformément à la courbe en forme de U représentée sur la figure 6 pour chaque valeur efficace de courant d'entrée (8, 10, 12, 13, 16 A (valeur quadratique moyenne)). Les conditions de tension de sortie incluent une tension de sortie qui est établie de manière à valoir sensiblement 98% d'une amplitude de tension d'alimentation. Comme représenté sur le dessin, un courant d'entrée faible de 8 A (valeur quadratique moyenne) signifie une forme d'onde trapézoïdale, un courant d'entrée de 12 A (valeur quadratique moyenne) signifie un intervalle de base supérieur réduit de l'onde trapézoïdale et un courant d'entrée élevé de 16 A (valeur quadratique moyenne) signifie une forme d'onde triangulaire. Le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton est de 5,0 ms pour 12 A (valeur quadratique moyenne) et de 5,5 ms pour 16 A (valeur quadratique moyenne). Une harmonique caractéristique pour 12 A (valeur quadratique moyenne) sur le dessin est représentée sur la figure 8 et une harmonique caractéristique pour 16 A (valeur quadratique moyenne) sur le dessin est représentée sur la figure 9. Comme représenté sur la figure 8 et sur la figure 9, il doit être compris que la composante de cinquième harmonique est réduite et que la régulation d'harmonique d'alimentation est satisfaite. Comme il a été décrit ci-avant, lorsqu'un courant d'entrée est augmenté et que le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton est modifié conformément à une valeur efficace du courant d'entrée, la régulation d'harmonique d'alimentation peut être satisfaite. De cette façon, une forme d'onde qui est obtenue en commandant une valeur d'instruction de courant d'une manière similaire à une ligne droite inclut une onde triangulaire présentant une pente douce et une onde rectangulaire présentant une pente importante. Ces formes d'onde présentent des composantes d'harmonique présentant les caractéristiques qui suivent (seulement de numéro impair). (1) Dans le cas d'une onde triangulaire Lorsque l'ordre est plus élevé, la composante d'harmonique est proportionnelle à l'inverse du carré de l'ordre et la valeur de courant In du n-ième harmonique vaut In a 1/n2. (In proportionnel à 1/n2) (2) Dans le cas d'une onde rectangulaire Lorsque l'ordre est plus élevé, la composante d'harmonique est inversement proportionnelle à l'ordre et la valeur de courant In du n-25 ième harmonique vaut ln a 1/n. (In proportionnel à 1/n) Par ailleurs, la valeur de limite standard d'harmonique est de façon générale en une position entre la première valeur et la seconde valeur. Une relation entre les pentes des enveloppes d'harmonique respectives est onde triangulaire > valeur de limite standard 30 d'harmonique > onde rectangulaire. Cette relation signifie qu'une composante d'ordre faible est importante lorsqu'une onde triangulaire est modélisée tandis qu'une20 composante d'ordre élevé est importante lorsqu'une onde trapézoïdale est modélisée. Par conséquent, en utilisant une forme d'onde qui est un intermédiaire entre une onde triangulaire et une onde trapézoïdale (un intermédiaire entre une onde triangulaire et une onde rectangulaire) en tant que valeur d'instruction de courant ou en préparant une valeur d'instruction de courant séparément en utilisant une onde triangulaire et une onde trapézoïdale, il est aisé de mettre à zéro la valeur de limite de standard d'harmonique. La figure 10 est un organigramme qui représente une procédure permettant de préparer une forme d'onde de modélisation de la valeur d'instruction de courant. La procédure présentée au moyen de l'organigramme présenté ci-après peut être réalisée au moyen d'un ordinateur personnel par exemple. Sur la figure 9, dans un appareil d'alimentation cible, la détection d'une forme d'onde de courant (région temporelle) dans un état de courant de commande initial est tout d'abord réalisée (étape Si). La forme d'onde de courant détectée est soumise à une analyse d'harmonique (région temporelle région de fréquences) (étape S2). On détermine si oui ou non chaque composante d'harmonique satisfait la valeur de standard (étape S3). Lorsque toutes les composantes d'harmonique satisfont la valeur de standard d'harmonique ("OUI" au niveau de l'étape S3), le traitement est terminé. Par ailleurs, lorsqu'il y a une composante d'harmonique qui ne 25 satisfait pas la valeur de standard d'harmonique ("NON" au niveau de l'étape S3), les données d'harmonique virtuelles pour lesquelles la composante ne satisfaisant pas la valeur de standard d'harmonique est réduite sont préparées (étape S4). Ensuite, les données d'harmonique virtuelles sont converties selon des données virtuelles 30 d'axe des temps (forme d'onde de modélisation) (étape S5) et les données d'axe des temps virtuelles sont utilisées en tant que valeur d'instruction de courant (étape S6). Comme décrit ci-avant, selon ce mode de réalisation, une forme d'onde de modélisation pour réduire une composante d'harmonique prédéterminée (courbe d'ajustement de forme d'onde de courant (onde triangulaire, onde trapézoïdale, onde rectangulaire)) est calculée et est utilisée en tant que valeur d'instruction de courant dans un demi-cycle d'une tension d'alimentation ou dans tous les cycles de la tension d'alimentation. Cette forme d'onde de modélisation présente une forme qui varie en fonction de l'inductance de composant réactif, de la valeur efficace de courant d'entrée, de la tension de sortie ou similaire d'un appareil d'alimentation appliqué. Par conséquent, une forme qui est préférable pour l'appareil d'alimentation appliqué est utilisée. Comme décrit ci-avant, la préparation de la valeur d'instruction de courant pour réduire la composante de cinquième harmonique et la mise en forme d'une forme d'onde de courant d'entrée peuvent être réalisées de la manière comme décrit ci-après. (1) Une forme d'onde de modélisation peut être définie lorsque "Y" est supposée en tant que forme d'onde de modélisation (valeur d'instruction de courant), que "t" est supposé en tant que temps passé depuis un passage par zéro ou une phase, que "a" est supposé en tant que constante arbitraire (pente) et que "b" est supposé en tant que constante arbitraire (décalage) au moyen d'une fonction Y = a x t + b en utilisant un passage par zéro de tension d'alimentation en tant que référence. (2) Lorsqu'une forme d'onde de courant d'entrée est conformée selon une forme d'onde de modélisation, une opération de commutation est réalisée dans la première moitié d'un demi-cycle d'une alimentation alternative afin de permettre qu'une forme d'onde de courant d'entrée suive une valeur d'instruction de courant et que la l'amplitude d'une tension de sortie soit réglée dans la seconde moitié du demi-cycle de l'alimentation alternative. (3) Lorsqu'une forme d'onde de courant d'entrée est conformée selon une forme d'onde triangulaire, une opération de commutation est réalisée dans la première moitié d'un demi-cycle d'une alimentation alternative afin de permettre qu'une forme d'onde de courant d'entrée suive une valeur d'instruction de courant et une commande est assurée pour faire circuler un courant au moyen d'une opération passive dans la seconde moitié du demi-cycle de l'alimentation alternative. (4) Lorsqu'une forme d'onde de courant d'entrée est conformée selon une forme d'onde sensiblement trapézoïdale, une opération de commutation est réalisée dans la première moitié d'une tension d'un demi-cycle d'une alimentation alternative afin de permettre qu'une forme d'onde de courant d'entrée suive une valeur d'instruction de courant et un courant est amené à circuler au moyen d'une opération passive dans la seconde moitié du demi-cycle de l'alimentation alternative et une tension de sortie est commandée pour commander la longueur d'un intervalle de base supérieur d'une onde trapézoïdale de la forme d'onde de courant d'entrée. (5) Dans un système dans lequel une valeur efficace de courant d'entrée fluctue de façon significative, sur la base d'une valeur efficace de courant d'entrée, une pente d'une valeur d'instruction de courant et le temps d'intervalle d'opération de commutation Ton en tant que temps cible auquel l'opération de commutation est terminée sont modifiés afin de modifier la forme d'onde de courant d'entrée selon une forme d'onde trapézoïdale et une forme d'onde triangulaire. Unité de préparation de valeur d'instruction de courant Un exemple de la structure et du fonctionnement de l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 de la figure 1 sera décrit par report à la figure 11 et à la figure 12. La figure 11 représente une structure schématique de l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 de la figure 2 présentée ci-avant. La figure 12 représente un exemple d'un chronogramme de l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150. La figure 12 représente un cas dans lequel la valeur d'instruction de courant est celle d'une onde triangulaire. L'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 calcule, sur la base d'une déviation de tension (valeur de commande) qui est appliquée depuis l'unité arithmétique 300, un terme de proportionnalité P et un terme d'intégration I. L'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 inclut un contrôleur PI 151 qui calcule, sur la base de ce terme de proportionnalité P et de ce terme d'intégration I, une valeur d'amplitude d'instruction de courant ; un convertisseur PWM (convertisseur NIA) 152 qui convertit la valeur d'amplitude d'instruction de courant selon un signal PWM pour émettre en sortie le signal PWM sur le FPB 102 ; un filtre passe-bas (FPB) 153 qui lisse le signal PWM pour émettre en sortie une tension continue DCV ; un circuit de conversion tension/courant 154 qui convertit la valeur de tension continue DCV selon une valeur de courant continu (valeur d'instruction de pente) DCI ; et une unité d'intégration 155 qui émet en sortie une forme d'onde de modélisation qui est obtenue en intégrant la valeur de courant continu DCI en tant que valeur d'instruction de courant via un amplificateur 156, par exemple. Le fonctionnement de l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant 150 présentant la structure comme décrit ci-avant sera décrit. Tout d'abord, le contrôleur PI 151 calcule, sur la base de la déviation de tension (valeur de commande) qui est appliquée depuis l'unité arithmétique 300, le terme de proportionnalité P et le terme d'intégration I afin de calculer, sur la base de ce terme de proportionnalité P et de ce terme d'intégration I, une valeur d'amplitude d'instruction de courant pour émettre en sortie la valeur sur le convertisseur PWM 152. Le convertisseur PWM 152 convertit la valeur d'amplitude d'instruction de courant selon un signal PWM (voir (A) sur la figure 12) pour émettre en sortie la valeur sur le FPB 153. Le FPB 153 lisse le signal PWM pour émettre en sortie la tension continue DCV (voir (B) sur la figure 12) sur le circuit de conversion tension/courant 154. Le circuit de conversion tension/courant 154 émet en sortie une valeur de courant continu DCI en proportion de la tension continue DCV. Ici, la valeur de tension continue DCI peut être représentée au moyen de l'équation (3) qui suit lorsqu'une constante de proportionnalité est supposée valoir Ki : DC I=Ki x DCV (3) Cette valeur de courant continu DCI circule dans un condensateur Cl de l'unité d'intégration 155 ou dans des transistors Tr qui sont connectés aux deux extrémités du condensateur Cl. Lorsqu'un transistor Tri est dans l'état d'arrêt, une tension Vc au niveau des deux extrémités du condensateur Cl peut être représentée comme présenté selon l'équation qui suit (4) : Vc = 1/C x SDCI . dt (4) où C est une valeur de capacité. La tension Vc au niveau des deux extrémités du condensateur Cl augmente d'une manière en ligne droite en proportion de la valeur de courant continu DCI. Lorsqu'un signal de passage par zéro d'une tension d'alimentation est entré, un signal d'autorisation de commutation (voir (C) sur la figure 12) est autorisé à être dans un état de validation (sortie de niveau haut) et l'inverseur 157 entre un signal obtenu en inversant le signal d'autorisation de commutation sur une grille du transistor Tri, ce qui a pour effet que le transistor Tri est dans un état d'arrêt. En tant que résultat, une charge électrique s'accumule dans le condensateur Cl et la tension Vc au niveau des deux extrémités du condensateur Cl augmente d'une manière en ligne droite en proportion de la valeur de courant continu DCI. Lorsque l'opération de commutation est terminée, le signal d'autorisation de commutation (voir (C) sur la figure 12) est autorisé à être dans un état d'invalidation (sortie de niveau bas) et la grille du transistor Tri reçoit en entrée un signal qui est obtenu en inversant un signal d'autorisation de commutation au moyen de l'inverseur 157 pour permettre que le transistor Tri soit dans un état de marche. En tant que résultat, les deux extrémités du condensateur Cl sont mises en court-circuit et la charge électrique qui est accumulée dans le condensateur Cl est déchargée et la tension Vc au niveau des deux extrémités diminue en direction de 0 V. Comme il a été décrit ci-avant, l'unité d'intégration 155 obtient une partie en ligne droite en intégrant la valeur de courant continu DCI lorsque le passage par zéro de la tension d'alimentation est détecté et remet à l'état initial, lorsque l'opération de commutation est terminée, la valeur d'intégration afin de préparer une valeur d'instruction de courant d'une forme d'onde de modélisation (onde triangulaire) où un intervalle de commutation suit une ligne droite (voir (D) sur la figure 12). De cette manière, l'unité d'intégration 155 prépare une valeur d'instruction de courant de la forme d'onde de modélisation en synchronisation avec le cycle d'alimentation. Par conséquent, la pente peut être réglée. Comme il a été décrit ci-avant, selon le mode de réalisation présenté ci-avant, une forme d'onde de modélisation au niveau de laquelle une composante d'harmonique prédéterminée est réduite par rapport à une forme d'onde de courant est générée en tant que valeur d'instruction de courant et dans l'intervalle de première moitié du demi- cycle de l'alimentation alternative, l'élément de commutation est commandé dans l'état de marche/arrêt sur la base du résultat de comparaison entre le courant d'entrée et la valeur d'instruction de courant. Par conséquent, la composante d'harmonique prédéterminée peut être réduite sans générer une augmentation d'une inductance de composant réactif et la régulation d'harmonique d'alimentation peut être satisfaite même dans une région de courant élevé sans générer une augmentation de l'inductance de composant réactif. Qui plus est, lorsque la même région de courant que celle du système classique est utilisée, l'inductance de composant réactif peut être réduite et par conséquent, les coûts peuvent être réduits. Lorsque la commande de commutation de l'élément de commutation 3c est configurée au moyen d'un logiciel, le schéma fonctionnel de convertisseur de la figure 13 par exemple peut être utilisé pour fournir un PFC mondial selon la présente invention. Une configuration de logiciel 20 est réalisée au moyen d'un micro-ordinateur du contrôleur 13 de la figure 1. Ici, une boucle qui n'a pas besoin d'une commande haute vitesse telle qu'une commande de tension est configurée au moyen d'un logiciel. Un contrôleur de courant 22 représente un contrôleur d'opération de commutation au moyen d'un circuit d'alimentation de secteur, du comparateur de courant 400, du circuit logique 500, du circuit de pilotage de grille 7 et de l'élément de commutation (IGBT) 3c, comme représenté sur la figure 2 par exemple, Un contrôleur de proportionnalité de tension de bus 200 inclut une unité d'instruction de proportionnalité de tension 201 qui émet en sortie une valeur d'instruction de rapport de tension de bus de sortie (valeur de rapport) A pour réduire la variation des tensions de sortie ; une unité de détermination d'état de non charge 202 qui commute une tension de sortie Vdc(t) et une tension pleine onde Vac(t) d'une tension d'alimentation d'entrée pour un état non chargé et un état chargé ; un tampon 203 qui stocke en son sein une tension de sortie non chargée Vdc(0) ; un tampon 204 qui stocke en son sein une tension pleine onde Vac(0) d'une tension d'alimentation d'entrée non chargée ; une unité de calcul 205 qui calcule Y = Vac(t)/Vac(0) x Vo(0) et un multiplicateur 206 qui calcule une valeur d'instruction de tension de bus (valeur d'instruction de tension de charge) Vo*(t) = A x Y pour émettre en sortie le résultat. Les grandes lignes d'un fonctionnement d'un appareil d'alimentation représenté sur la figure 13 seront décrites. En premier lieu, l'unité arithmétique 300 calcule la déviation entre une valeur d'instruction de tension de charge en fonction d'un environnement d'alimentation et d'une machine à utiliser et une valeur de tension de sortie détectée. Sur la base de cette déviation, un dispositif PI (proportionnalité - intégration) 151 calcule un terme de proportionnalité P et calcule un terme d'intégration I. Sur la base de ce terme de proportionnalité P et de ce terme d'intégration I, une valeur d'amplitude d'instruction de courant est calculée. La valeur d'amplitude d'instruction de courant est convertie par le convertisseur PWM 152 selon un signal PWM. Ensuite, une valeur d'instruction de courant qui est obtenue au moyen de l'intégration par l'unité d'intégration 155 est émise en sortie via le FPB 153 sur l'unité de calcul 21. Sur la base de la valeur d'instruction de courant, une commande de courant est réalisée. Selon cette commande de courant, une déviation entre la valeur d'instruction de courant et le courant d'entrée est calculée par l'unité de calcul 21 et cette valeur est entrée sur le contrôleur de courant 22 pour réaliser l'opération. Le compteur d'impulsions 106 démarre une opération de comptage sur la base du signal de remise à l'état initial en provenance du circuit de détection de phase d'alimentation (passage par zéro) 5. Le contrôleur de courant 22 fait passer dans l'état de marche ou dans l'état d'arrêt l'élément de commutation 3c de telle sorte que le courant d'entrée soit à l'intérieur d'une plage qui va depuis une valeur de limite supérieure jusqu'à une valeur de limite inférieure et émet en sortie cette information de nombre de commutations sur le compteur d'impulsions 106. Lorsque la valeur de comptage du compteur d'impulsions 106 atteint la valeur prédéterminée, alors un signal d'autorisation de commutation pour empêcher la commutation de l'élément de commutation 3c est autorisé à être au niveau L. Sur la base de ce signal d'autorisation de commutation au niveau L, le contrôleur de courant 22 arrête l'opération de marche/arrêt de l'élément de commutation 3c. Par ailleurs, le courant d'entrée (pleine onde) qui est obtenu au moyen de l'opération mentionnée ci-avant du contrôleur de courant 22 est appliqué en retour sur l'unité de calcul 21. Ce courant d'entrée (pleine onde) est multiplié par l'état de commutation et est utilisé en tant que courant de sortie. Ce courant de sortie est additionné à un courant de charge dû à une perturbation au moyen de l'unité de calcul 25 et cette valeur est intégrée par l'unité d'intégration 26 et est utilisée en tant que tension de sortie. La tension de sortie est utilisée en tant que tension d'alimentation de la charge 4 et est soumise à un enlèvement de bruit par le FPB 27 et est appliquée en retour sur la configuration de logiciel 20 mentionnée ci-avant. Cette tension de sortie appliquée en retour est générée par l'unité de conversion A/N de manière à être une valeur de tension de sortie détectée de l'unité arithmétique 300 mentionnée ci-avant. Comme décrit ci-avant, selon la configuration de logiciel présentée ci-avant, des paramètres dépendant de divers états peuvent être utilisés pour réaliser de manière appropriée une commande de commutation de l'élément de commutation 3c et pour empêcher que le coût de l'appareil d'alimentation (composant matériel) n'augmente. Le mode de réalisation présenté ci-avant utilise un circuit d'amélioration de facteur de puissance du type à découpage de rehaussement. Par conséquent, le mode de réalisation présenté ci-avant peut être utilisé non seulement pour les circuits représentatifs représentés sur la figure 1 mais également pour tous les court-circuits d'alimentation via un composant réactif. Selon un aspect de la présente invention, dans un appareil d'alimentation qui réalise des mises en court-circuit, lorsqu'une alimentation alternative est convertie selon une tension continue en tant que tension de charge, soit une alimentation alternative via un composant réactif pour améliorer un facteur de puissance, une unité d'amélioration de facteur de puissance inclut le composant réactif et un élément de commutation et utilise la tension de sortie en tant que tension de charge ; une unité de préparation de valeur d'instruction de courant génère, en tant que valeur d'instruction de courant, une forme d'onde de modélisation qui est obtenue en réduisant une composante d'harmonique d'un ordre prédéterminé par rapport à une forme d'onde de courant ; et une unité de commande de commutation commande l'état de marche/arrêt de l'élément de commutation dans un premier demi-intervalle d'un demi-cycle d'une alimentation alternative sur la base d'un résultat de comparaison entre un courant d'entrée et la valeur d'instruction de courant. Par conséquent, un effet au moyen duquel un appareil d'alimentation peut être fourni, lequel peut réduire une composante d'harmonique prédéterminée sans générer une augmentation d'une inductance de composant réactif et peut mettre à zéro, même dans une région de courant élevé, une régulation d'harmonique d'alimentation sans générer une augmentation d'une inductance de composant réactif est assuré. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation spécifique pour une divulgation complète et claire, les revendications annexées ne doivent pas être ainsi limitées mais elles doivent être considérées comme mettant en oeuvre toutes les modifications et toutes les constructions alternatives qui peuvent apparaître à l'esprit de l'homme de l'art pourvu qu'elles tombent tout simplement dans l'enseignement de base tel que mis en exergue ici
Un circuit à découpage de rehaussement (3) convertit une puissance alternative selon une tension continue et applique la tension continue sur une charge (4). Le circuit à découpage de rehaussement (3) inclut un élément de commutation 3c et un composant réactif 3a. Un contrôleur (13) commande la marche/l'arrêt de l'élément de commutation (3c) sur la base d'un résultat de comparaison dans un intervalle de la première moitié d'un demi-cycle de la puissance alternative entre un courant d'entrée détecté par un détecteur de courant d'entrée (10) et une valeur d'instruction de courant d'une forme d'onde de modélisation obtenue en réduisant une composante d'harmonique d'un ordre prédéterminé au niveau de la forme d'onde de courant.
1. Appareil d'alimentation (100) qui convertit une puissance alternative selon une tension continue, ledit appareil d'alimentation étant caractérisé en ce qu'il comprend : une unité d'amélioration de facteur de puissance qui inclut un composant réactif (3a) et un élément de commutation (3c) et qui émet en sortie une tension de sortie en tant que tension de charge sur une charge (4) ; une unité de préparation de valeur d'instruction de courant (150) qui génère, en tant que valeur d'instruction de courant, une forme d'onde de modélisation qui est obtenue en réduisant une composante d'harmonique d'un ordre prédéterminé au niveau d'une forme d'onde de courant ; et une unité de commande de commutation qui commande la marche/l'arrêt de l'élément de commutation dans un intervalle de la première moitié d'un demi-cycle de la puissance alternative sur la base d'un résultat de comparaison qui est obtenu en comparant un courant d'entrée et la valeur d'instruction de courant. 2. Appareil d'alimentation selon la 1, caractérisé en ce que la forme d'onde de modélisation est générée dans un intervalle d'un demi-cycle de la puissance alternative ou d'un cycle complet de la puissance alternative présentant une quelconque onde prise parmi une onde sensiblement triangulaire, une onde sensiblement trapézoïdale et une onde sensiblement rectangulaire. 3. Appareil d'alimentation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la forme d'onde de modélisation est définie par une fonction Y = a x t + b en utilisant un passage par zéro de tension d'alimentation en tant que référence où "Y" est la valeur d'instruction de courant, "t" est un temps passé depuis un passage par zéro ou une phase, "a" est une pente et "b" est un décalage. 4. Appareil d'alimentation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'unité de préparation de valeur d'instruction de courant (150) inclut une unité d'intégration (151) qui intègre une valeur de courant continu en fonction d'une déviation entre une valeur de tension cible et une tension de sortie afin de préparer la valeur d'instruction de courant conformément à laquelle la première moitié du demi-cycle de la puissance alternative est une partie de ligne droite. 5. Appareil d'alimentation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, afin de conformer une forme d'onde de courant d'entrée de telle sorte qu'elle soit la forme d'onde de modélisation, une opération de commutation de l'élément de commutation (3c) est réalisée dans la première moitié du demi-cycle de l'alimentation de telle sorte que la forme d'onde de courant d'entrée suive la valeur d'instruction de courant et dans la seconde moitié du demi-cycle de la puissance alternative, une amplitude d'une tension de sortie est réglée. 6. Appareil d'alimentation selon la 5, caractérisé en ce que, afin de conformer la forme d'onde de courant d'entrée de telle sorte qu'elle soit la forme d'onde sensiblement triangulaire, une opération de commutation de l'élément de commutation (3c) est réalisée dans la première moitié du demi-cycle de l'alimentation de telle sorte que la forme d'onde de courant d'entrée suive la valeur d'instruction de courant et dans la seconde moitié du demi-cycle de la puissance alternative, une commande est appliquée pour faire circuler un courant selon une opération passive. 7. Appareil d'alimentation selon la 5, caractérisé en ce que, afin de conformer la forme d'onde de courant d'entrée de telle sorte qu'elle soit la forme d'onde sensiblement trapézoïdale, une opération de commutation de l'élément de commutation (3c) est réalisée dans la première moitié du demi-cycle de l'alimentation de telle sorte que la forme d'onde de courantd'entrée suive la valeur d'instruction de courant et dans la seconde moitié du demi-cycle de la puissance alternative, une commande est appliquée pour faire circuler un courant selon une opération passive et la tension de sortie est commandée pour commander la longueur d'un intervalle de base supérieur de l'onde trapézoïdale de la forme d'onde de courant d'entrée. 8. Appareil d'alimentation selon la 2, caractérisé en ce que, sur la base d'une valeur efficace du courant d'entrée, une pente de la forme d'onde de modélisation et un temps cible auquel une opération de commutation est terminée sont modifiés afin de modifier la forme d'onde de courant d'entrée selon la forme d'onde trapézoïdale et la forme d'onde triangulaire. 9. Appareil d'alimentation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la composante d'harmonique de l'ordre prédéterminé est une composante de cinquième harmonique.
H
H02
H02M
H02M 7
H02M 7/12
FR2888900
A1
DISPOSITIF DE FREINAGE EN ROTATION DE DEUX ELEMENTS VISSES L'UN DANS L'AUTRE
20,070,126
La présente invention concerne un dispositif de freinage en rotation de deux éléments vissés l'un dans l'autre, tels en particulier qu'un bouchon vissé dans un orifice d'un carter d'une turbomachine. Cet orifice permet par exemple le passage d'un endoscope à l'intérieur du carter pour l'inspection visuelle de pièces difficilement accessibles. En fonctionnement de la turbomachine, le bouchon est soumis à des vibrations importantes qui peuvent provoquer son desserrage et son dévissage. Pour éviter cela, il est connu d'utiliser un moyen de blocage en rotation du bouchon, mais cette solution empêche ensuite tout vissage ou 15 dévissage du bouchon L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. Elle propose à cet effet un dispositif de freinage en rotation de deux éléments vissés l'un dans l'autre, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de freinage solidaire en rotation d'un premier des éléments et coopérant par encliquetage élastique avec une denture cylindrique du second des éléments. L'encliquetage élastique de l'organe de freinage sur la denture cylindrique du second élément suffit à assurer le freinage en rotation du premier élément par rapport au second élément tout en autorisant le vissage et le dévissage du premier élément. De plus, le dispositif selon l'invention ne comprend que deux moyens simples ce qui le rend commode à utiliser et peu coûteux à réaliser. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe de freinage comprend des languettes élastiquement déformables qui s'étendent sensiblement perpendiculairement à l'axe de vissage et qui sont en appui à leurs extrémités libres sur la denture cylindrique du second élément. Cette denture est par exemple formée par une série de cannelures longitudinales, parallèles à l'axe de vissage, d'une surface cylindrique du second élément. En position de freinage, les extrémités des languettes de l'organe de freinage sont engagées dans des cannelures de la denture cylindrique, et pendant le vissage et le dévissage du premier élément, elles passent d'une cannelure à l'autre en se déformant élastiquement. Le couple nécessaire à la déformation élastique des extrémités des languettes et à leur déplacement entre deux cannelures adjacentes est suffisant pour empêcher le dévissage du premier élément quand il est soumis à des vibrations générées pendant le fonctionnement d'une machine ou d'un moteur. Les cannelures sont formées directement sur le second élément ou sur une surface cylindrique d'un anneau ou d'une bague rapportée sur le second élément. L'organe de freinage est rendu solidaire en rotation du premier élément par l'intermédiaire de moyens à coopération de formes Dans un mode de réalisation, l'organe de freinage comprend une partie médiane plate coopérant avec un méplat de la gorge du premier élément pour immobiliser en rotation l'organe de freinage sur le premier élément. En variante, l'organe de freinage comprend un ergot orienté sensiblement radialement vers l'axe de vissage et engagé dans un orifice de la gorge du premier élément pour immobiliser en rotation l'organe de freinage sur le premier élément. L'organe de freinage est préférentiellement situé à une extrémité d'une partie cylindrique filetée du premier élément de sorte qu'il coopère par encliquetage élastique avec le second élément en fin de vissage ou en début de dévissage du premier élément. Le premier élément peut être un élément mâle vissé dans un orifice fileté du second élément, ou en variante un élément femelle à surface cylindrique interne filetée, vissé sur le second élément qui est alors un élément mâle. L'invention concerne également une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif du type décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages, détails et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif selon l'invention pour le freinage en rotation d'un bouchon vissé dans un orifice d'un carter d'une turbomachine; - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II de la figure 1; - la figure 3 est une vue correspondant à la figure 2 et illustrant une variante de réalisation de l'invention. On a représenté en figures 1 et 2, un dispositif de freinage en rotation d'un bouchon 10 de forme cylindrique dont une partie d'extrémité comporte un filetage extérieur 12 pour le vissage du bouchon dans un filetage intérieur 14 d'un passage cylindrique formé dans un bossage 16 d'un carter 18 d'une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion. Le bouchon 10 comprend à son extrémité opposée à la partie filetée 12 un trou borgne 20 pour l'engagement d'un outil d'entraînement en rotation du bouchon, tel par exemple qu'une clef dynamométrique. Le bouchon 10 comprend également un rebord annulaire externe 22 qui s'étend radialement par rapport à l'axe de vissage 24 dans une partie médiane du bouchon et qui est destiné à venir en appui sur l'extrémité 26 du bossage 16 à la fin du vissage du bouchon sur le carter 18, pour assurer l'étanchéité de l'ensemble. Le dispositif selon l'invention comprend un organe de freinage 28 porté par le bouchon 10 et coopérant par encliquetage élastique avec une denture cylindrique 30 du bossage 16 du carter. L'organe de freinage 28 est en forme de C ou de U et est monté dans une gorge annulaire externe 32 du bouchon, formée entre l'extrémité du filetage 14 et le rebord annulaire 22. L'organe de freinage 28 est rendu solidaire en rotation du bouchon par l'intermédiaire de moyens à coopération de formes. Dans le mode de réalisation représenté en figure 2, l'organe de freinage 28 comprend deux languettes 34 incurvées en arc de cercle autour de l'axe 24, qui s'appliquent sur le fond de la gorge 32 et qui sont reliées l'une à l'autre par une partie médiane plate 35 transversale qui s'étend le long d'un méplat 36 du fond de la gorge du bouchon pour immobiliser en rotation l'organe 28 sur le bouchon. Dans la variante représentée en figure 3, ces languettes 34 sont reliées l'une à l'autre par une partie médiane 45 incurvée en arc de cercle autour de l'axe 24 qui s'étend dans la gorge 32 et comprend un ergot 46 qui s'étend radialement vers l'axe 24 et qui est engagé sensiblement sans jeu dans un orifice 48 du fond de la gorge du bouchon pour immobiliser l'organe de verrouillage sur le bouchon. Les extrémités libres 38 des languettes 34 de l'organe sont par exemple recourbées légèrement vers l'extérieur et s'étendent jusqu'au contact avec la denture cylindrique 30 du bossage pour le freinage en rotation du bouchon. La denture cylindrique 30 est formée par une pluralité de cannelures longitudinales 40, parallèles à l'axe de vissage 24 et régulièrement réparties autour de cet axe, et ayant de faibles dimensions radiales et des sommets arrondis convexes. Dans les exemples représentés, les cannelures 40 sont formées sur une surface cylindrique interne d'une bague 42 fixée dans un chambrage 30 44 de l'extrémité supérieure du passage formé dans le bossage 16. Le dispositif selon l'invention fonctionne de la manière suivante: L'organe de freinage 28 étant en place dans la gorge 32 du bouchon, le bouchon 10 est vissé dans l'orifice 14 du carter jusqu'à ce que les extrémités 38 des languettes 34 de l'organe de freinage s'engagent dans les cannelures 40 de la bague 42. Lorsque l'on continue le vissage du bouchon, chaque extrémité 38 de languette se déforme élastiquement pour passer d'une cannelure aux cannelures suivantes, en s'appuyant sur les sommets arrondis des cannelures et en rentrant légèrement dans la gorge 32 du bouchon. Le bouchon est vissé ainsi jusqu'à ce que le rebord annulaire 22 vienne en appui sur le bossage 16. Lors du desserrage du bouchon, les extrémités 38 des languettes se déforment également en passant sur les sommets arrondis des cannelures 40 jusqu'à ce que l'organe de freinage soit sorti de la bague 42. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits dans ce qui précède et représentés dans les dessins annexés. Par exemple, le bouchon 10 peut comprendre une surface cylindrique interne filetée destinée à être vissée sur une partie cylindrique externe filetée du bossage 16 du carter. Dans ce cas, l'organe de freinage peut être solidaire en rotation du bossage et coopère par encliquetage élastique avec des cannelures d'une surface cylindrique interne du bouchon. En variante, l'organe de freinage peut être porté par le bouchon et les extrémités de ses languettes coopèrent avec des cannelures d'une surface cylindrique externe du bossage, formées à l'extrémité du filetage externe du bossage. Bien entendu, la denture cylindrique 30 pourrait être formée directement sur une surface cylindrique du bossage 16 au lieu d'être formée sur une bague rapportée
Dispositif de freinage en rotation de deux éléments vissés l'un dans l'autre, comprenant un organe de freinage (28) solidaire en rotation d'un premier (10) des éléments et coopérant par encliquetage élastique avec une denture cylindrique (30) du second (18) des éléments.
1. Dispositif de freinage en rotation de deux éléments vissés l'un dans l'autre, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de freinage (28) solidaire en rotation d'un premier des éléments et coopérant par encliquetage élastique avec une denture cylindrique (30) du second des éléments. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de freinage (28) comprend des languettes (34) élastiquement déformables qui s'étendent sensiblement perpendiculairement à l'axe de vissage (24) et qui sont en appui à leurs extrémités libres (38) sur la denture cylindrique (30) du second élément. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la denture cylindrique (30) est formée par une série de cannelures longitudinales (40), parallèles à l'axe de vissage (24), d'une surface cylindrique du second élément. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de freinage (28) est sensiblement en forme de U ou de C et est monté dans une gorge annulaire (32) du premier élément, dans laquelle il est immobilisé en rotation. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'organe de freinage (28) comprend une partie médiane plate (35) coopérant avec un méplat (36) de la gorge (32) du premier élément pour immobiliser en rotation l'organe de freinage (28) sur le premier élément. 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'organe de freinage (28) comprend un ergot (46) orienté sensiblement radialement vers l'axe de vissage (24) et engagé dans un orifice (48) de la gorge (32) du premier élément pour immobiliser en rotation l'organe de freinage (28) sur le premier élément. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de freinage (28) est à une extrémité d'une partie cylindrique filetée (12) du premier élément. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la denture cylindrique (30) est formée sur une surface cylindrique d'un anneau ou d'une bague (42) solidaire du second élément. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier élément est un élément mâle vissé dans un orifice fileté (14) du second élément. 10.Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le premier élément est un bouchon (10) vissé dans un orifice fileté (14) d'un carter (18) d'une turbomachine. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le premier élément est un élément femelle à surface cylindrique interne filetée et est vissé sur le second élément. 12.Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif selon l'une des précédentes.
F
F16,F02
F16B,F02C
F16B 39,F02C 7,F16B 41
F16B 39/32,F02C 7/00,F16B 41/00
FR2890535
A1
COMBINAISON DE METHIONINE BIODISPONIBLE AVEC AU MOINS UNE HUILE ESSENTIELLE
20,070,316
La présente invention concerne une composition alimentaire, destinée à complémenter l'alimentation des animaux d'élevage en méthionine. La microflore intestinale des animaux est composée de diverses communautés complexes, regroupant des bactéries, des levures et des champignons. Cette microflore a un impact important sur la santé et l'efficacité alimentaire des animaux. On retrouve généralement deux types de bactéries: d'une part les bactéries pathogènes (par exemple, Salmonella, Campylobacter jejuni ou Clostridium perfringens), et d'autre part, les bactéries qui ne sont pas considérées comme pathogènes (par exemple, Lactobacillus ou Propionibacterium). Le bilan global des effets de ces bactéries sur les performances des animaux d'élevage est négatif. Depuis de nombreuses années, les sociétés impliquées dans 15 l'élevage des animaux cherchent à orienter la flore bactérienne intestinale afin d'améliorer les performances des animaux. Il est notamment courant de complémenter l'alimentation des animaux avec des antibiotiques facteurs de croissance, ce qui permet de diminuer la charge bactérienne globale du tube digestif et d'améliorer les performances de croissance ou de production. Cependant, l'utilisation des antibiotiques en tant que facteurs de croissance sera interdite en Europe en 2006. Un besoin se fait donc sentir pour des produits de remplacement. Un objet de la présente invention est de proposer une composition destinée à l'alimentation des animaux d'élevage ayant un effet bénéfique sur les performances des animaux. Un autre objet de la présente invention est de proposer une composition alimentaire qui ne comprend pas d'antibiotiques, tout en ayant les effets bénéfiques que présentent généralement les antibiotiques sur la croissance des animaux. Un autre objet encore de la présente invention est de proposer une 35 composition alimentaire ayant une action sur la flore intestinale des animaux d'élevage. La présente invention concerne donc une composition alimentaire de méthionine biodisponible destinée à l'alimentation des animaux d'élevage, comprenant: a) un composé de méthionine biodisponible, et b) au moins une huile essentielle. Par "méthionine biodisponible", on entend tout composé susceptible de complémenter les besoins journaliers des animaux d'élevage en méthionine. En effet, la méthionine peut être administrée chez les animaux d'élevage sous différentes formes. Il peut s'agir tout d'abord de la méthionine elle-même, notamment de Lméthionine ou de D,L-méthionine. Il peut s'agir également d'un dérivé de la méthionine. Par "dérivé de la méthionine", on entend par exemple les sels, les amides, les esters alkyliques et alcooliques, les dérivés cétoniques et les hydroxyanalogues de la méthionine et leurs dérivés eux-mêmes. Il peut s'agir de l'acide 2-hydroxy-4-méthylthiobutanoïque (ci-après appelé HMB ou hydroxy-analogue de méthionine), connu comme analogue de la méthionine pour nourrir les animaux d'élevage. Il a l'avantage de se présenter sous forme liquide, ce qui facilite son utilisation par les sociétés productrices d'aliments. Il peut également s'agir de l'ester isopropylique de l'hydroxyanalogue de la méthionine, ou de l'ester tertio-butylique de la méthionine. La composition alimentaire de l'invention peut également comprendre plusieurs sources de méthionine biodisponible, par exemple un mélange de méthionine et de son hydroxy-analogue. La biodisponibilité de la source de méthionine passe par la détermination du taux en composé actif dans le sang, par rapport à la quantité de composé actif introduite dans la ration de l'animal. Cette détermination prend en compte le taux d'absorption dans l'intestin au cours du transit digestif, le passage du bol alimentaire dans les différents estomacs des animaux polygastriques et le taux de transformation du composé actif si celui-ci n'est pas directement assimilable par l'organisme (c'est par exemple le cas de I'hydroxy-analogue de méthionine). Par "huile essentielle", on entend un liquide obtenu à partir de plantes (fleurs, bourgeons, graines, feuilles, brindilles, herbes, écorces, bois, fruits et racines). L'huile essentielle peut notamment être obtenue par expression, fermentation, enfleurage ou extraction. Les huiles essentielles sont parfois appelées huiles éthérées ou volatiles, du fait de la présence de terpènes (hydrates de carbone non aromatiques) et de composés oxygénés (alcools, aldéhydes, cétones) qui sont aromatiques. L'huile essentielle peut être brute, dépenténée, rectifiée ou composée. L'huile essentielle peut, selon la présente invention, être un mélange d'huiles essentielles. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les huiles essentielles sont composées à plus de 5% de l'un au moins des composés choisis parmi l'acétate de linalyle, l'alcool cuminique, l'aldéhyde cinnamique, le bornéol, le cadinène, le camphène, le camphre, le carvacrol, la carvone, le cinéol, le citral, le citronellal, le citronellol, le cymène, le dipentène, l'estragol, l'eugénol, le géraniol, le limonène (D ou L), le linalol (D ou L), le menthol, le méthylchavicol, le paracymène, le phéllandrène, le pinène (alpha ou bêta), le salicylate de méthyle, le terpinène (alpha et bêta), le terpinéol (alpha et bêta), la thuyone, le thymol, l'acétate de bornyle, l'acétate de géranyle, l'acétate d'eugényle, l'aldéhyde cuminique, l'allicine, l'anethol, le périllaldéhyde et le sabinène. Elles sont préférentiellement composées à plus de 10% de l'un au moins de ces composés. Les huiles utilisées sont préférentiellement extraites par expression à froid des zestes ou par distillation de diverses parties des végétaux suivants: ail, airelle, aloé, aneth, anis vert, arbre à thé, basilic, bergamote, bois de rose, bouleau, cade, carotte, curcuma, cajeput, camphre, cannelle, carvi, céleri, chêne, citron, citronnelle, coriandre, cumin, estragon, eucalyptus globuleux, fenouil, genévrier, géranium bourbon, gingembre, ginseng, girofle, hysope, laurier noble, lavande vraie, lavande aspic, lemongrass, limette, mandarine, marjolaine, menthe poivrée, muscade, myrrhe, myrte, niaouli, oignon, oliban, orange, origan, palmarosa, pamplemousse, papaye, paprika, patchouli, persil, piment, pin maritime, pin sylvestre, pomme, raifort, romarin, santal, sarriette, sassafras, sauge, serpolet, térébenthine, verveine, vétiver, ylang-ylang. Par "animal", on entend plus particulièrement les animaux d'élevage et notamment les animaux de pacage (notamment les bovins élevés pour la viande, le lait, le fromage et le cuir; les ovins élevés pour la viande, la laine et le fromage; les caprins; les porcins), les lapins, les volailles (les poulets, les poules, les dindes, les canards, les oies et autres), les animaux aquatiques (par exemple les poissons, les crevettes, les huîtres et les moules), les animaux de loisir et de compagnie (notamment le cheval, le chien, le chat). Les bovins, ou bovinés, constituent une sous-famille des bovidés, mammifères ruminants polygastriques, qui comprend plusieurs espèces importantes d'animaux d'élevage (races laitières, races à viande et races mixtes). La composition de l'invention se trouve sous forme de poudre ou sous forme liquide. La méthionine biodisponible, quant à elle, se trouve sous forme de poudre ou de granulés. Ceci implique, en outre, la dilution de cette poudre dans l'huile essentielle afin de constituer la composition selon la présente invention. Comme décrit plus haut, la méthionine peut également se trouver sous forme d'hydroxy-analogue, donc sous forme liquide. Dans ce cas, les deux liquides sont mélangés de façon homogène avant d'être administrés aux animaux ou mélangés à la ration de l'animal. De préference, le composé a) est choisi parmi la méthionine elle-même (Lméthionine ou D,L-méthionine), ou un de ses dérivés, de type sel, amide, ester alkylique et alcoolique, dérivé cétonique, hydroxy-analogue ou un 25 dérivé de ces produits. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le composé a) a pour formule générale (I) : H COOR dans laquelle R représente H ou un groupement isopropyle et R' représente OH ou -NH2. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la méthionine biodisponible (i.e. composé a)) est présente au sein de la composition en une proportion supérieure à 60% en poids, de préférence supérieure à 80% en poids. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'huile essentielle (i.e. le composé b)) est présente au sein de la composition en une proportion inférieure à 40% en poids, de préférence inférieure à 20% en poids, de manière encore plus préférée inférieure à 10% en poids. De même, selon un mode de réalisation de la présente invention, le composé b) est présent au sein de la composition en une proportion supérieure à 5% en poids, de préférence supérieure ou égale à 8% en poids. La présente invention concerne également un aliment pour animal, 15 notamment du type ration alimentaire, comprenant la composition alimentaire telle que ci-dessus définie. La présente invention concerne enfin l'utilisation de la composition telle que ci-dessus définie, pour obtenir un additif alimentaire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, une telle utilisation peut en outre permettre d'abaisser l'activité de la flore endogène chez les animaux d'élevage ou permettre de combattre les effets néfastes des microorganismes pathogènes de la flore intestinale des animaux d'élevage. Selon un mode de réalisation de la présente invention, une telle utilisation peut en outre permettre d'améliorer les performances des animaux d'élevage telles que la croissance, la viabilité, l'homogénéité, l'efficacité de production. Les exemples ci-dessous et les figures permettront de mettre en évidence certains avantages et caractéristiques de la présente invention. La figure 1 représente l'effet d'une source de méthionine biodisponible, en l'espèce I'HMB, de mélanges d'huiles essentielles et de la combinaison source de méthionine disponible + huiles essentielles sur le volume de gaz produit par la microflore iléale de poulet après une incubation de 72 heures in vitro. La figure 2 représente l'effet d'une source de méthionine biodisponible, en l'espèce I'HMB, de mélanges d'huiles essentielles et de la combinaison source de méthionine + huiles essentielles sur l'heure pour laquelle la production de gaz par la microflore iléale de poulet est maximale (essai in vitro). Exemple 1 L'objectif de l'essai est de comparer la production de gaz par la flore du contenu iléal de poulets de chair, sous l'effet de différents items d'essai. La production de gaz est un indicateur indirect de l'activité bactérienne de la flore iléale du poulet. Animaux et prélèvements 50 poulets de chair sont élevés avec un régime à base de blé. Ces poulets sont élevés avec le même régime alimentaire. Les poulets sont sacrifiés au 35ème jour, puis on prélève le contenu de leur iléon dans des conditions anaérobies. Le contenu est placé dans des flacons qui sont conservés à -18 C. Tests in vitro A partir du schéma expérimental décrit dans le tableau I, ci-dessous, on mesure le volume de gaz produit en fonction du temps. 48 flacons sont remplis successivement par: 35 - l'item d'essai, -90 ml de solution tampon, contenant de l'amidon de blé (milieu nutritif pour les bactéries) ; cette solution tampon a pour fonction de maintenir le pH à valeur constante et de supprimer l'O2 - 10 ml d'inoculum, constitué d'un mélange de 1/4 de contenu iléal intestinal et 5 de % de solution physiologique stérile, qui est filtré et homogénéisé avant le remplissage. Les doses testées sont calculées pour être représentatives des concentrations des produits que l'on retrouverait dans le contenu gastrointestinal des 10 animaux. N cr) d' t[) p E N. E. E. E Ç a i = = âi = . N = =' N = N d d 0 HMB HMB HMB HMB HMB item 0 HMB HE 1 + HE 2 + HE 3 + HE 4 + HE 5 + HE 1 HE 2 HE 3 HE 4 HE 5 répétitions 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 dose d'HMB mg 0 83 0 83 0 83 0 83 0 83 0 83 apporté % en 0 100 0 75 0 62,5 0 71,4 0 73 0 62,5 poids dose de HE mg 0 0 28 28 50 50 34 34 31 31 50 50 apportée en 0 0 100 25 100 37,5 100 28,6 100 27 100 37,5 poids inoculum (ml) 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 solution tampon (ml) 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 HE: Huile Essentielle ou mélange d'huiles essentielles HMB: méthionine biodisponible sous forme d'acide 2-hydroxy-4-méthylthiobutanoïque Tableau 1 A partir du schéma expérimental décrit dans le tableau I, ci-dessus, on obtient des courbes de volume de gaz produit en fonction du temps, qui ont pour la plupart une forme sigmoïde. Ces courbes sont modélisées selon le modèle suivant: Y=A/(1 +(C/t)^B) où Y = volume de gaz produit t = temps A, B et C = paramètres du modèle A partir de ces équations, on analyse alors le volume final modélisé Vf (Vf=A), ainsi que le temps pour lequel le taux de production de gaz est maximal, appelé Trm (ce temps est utilisé comme une mesure indirecte du temps de latence, qui est inaccessible avec ce modèle). On réalise une analyse de variance (ANOVA) sur ces données pour évaluer l'effet de l'item. Résultats Les résultats apparaissent dans le tableau Il, ci-dessous, et aux figures 1 et 2. Dans le tableau II, les valeurs des paramètres sont significativement différentes au seuil de 5% lorsque les traitements n'ont aucune lettre en commun. Dans un premier temps, on observe que toutes les compositions testées donnent des résultats significativement différents du témoin sur les deux critères, à savoir le Vf et le Trm. Ces compositions ont donc un effet réducteur sur l'activité de la flore iléale. L'objectif est de maximiser le Trm. Tous les items d'essai sont donc efficaces. On démontre qu'il y a un effet synergique entre le composé de méthionine biodisponible, en l'espèce I'HMB, et l'huile essentielle sur l'activité bactérienne. En effet, le Trm du témoin négatif est de 10,8h. Le traitement au HMB donne un Trm identique, ce qui laisse sous-entendre que le HMB n'a pas ou peu d'effet sur l'activité bactérienne lorsqu'il est apporté seul. Le traitement HE1 donne un Trm de 13,5h. HE1 a donc un effet sur l'activité bactérienne. Le mélange 1 quant à lui donne un Trm de 19,3h. Le mélange 1 présente donc un effet sur l'activité bactérienne qui va au-delà de la somme des effets de HE1 5 et de HMB isolément. Le mélange 1, ainsi que les mélanges 2 à 5 qui donnent le même type de résultats, présentent donc un effet synergique. La mesure du Vf est un indicateur de l'effet à long terme du traitement. 10 L'objectif est de minimiser le Vf. Les items considérés comme les plus efficaces sont ceux qui minimisent le volume final et, dans le même temps, maximisent le Trm. Il s'agit des mélanges 3 et 5. N M et in o R m E N E É ,, E É E É É E Traitement E = _ ar N w ar w a; = a; = Éâ H 0 m d d Moy 586 565 496 469 238 184 460 237 302 252 308 193 Vf Ecart-type 17 21 41 18 34 17 9 48 113 18 55 8 (ml) différence a a b bc ef f c ef d de d f Moy 10,8 10,8 13,5 19, 3 28,6 46,3 21,5 39,1 28,9 35,8 30,8 37,2 Trm Ecart-type 0,2 0,2 0,1 1,8 1,2 3,1 4,6 3,4 0,4 1,3 1,9 3,1 (h) différence a a b c d f c e d e d e Vf: volume final de gaz produit (ml) Trm: temps pour lequel le taux de production de gaz est maximal (heure). Item d'essai n = HE n + HMB Tableau II
La présente invention concerne une composition alimentaire, destinée à complémenter l'alimentation des animaux d'élevage en méthionine. Cette composition alimentaire de méthionine biodisponible comprend :a) un composé de méthionine biodisponible, etb) au moins une huile essentielle.
1. Composition alimentaire de méthionine biodisponible destinée à l'alimentation des animaux d'élevage, comprenant: a) un composé de méthionine biodisponible, et b) au moins une huile essentielle. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le composé a) est choisi parmi la méthionine elle-même (L- méthionine ou D,L-méthionine), ou un de ses dérivés, de type sel, amide, ester alkylique et alcoolique, dérivé cétonique, hydroxy-analogue ou un dérivé de ces produits. 3. Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle le composé a) a pour formule générale (I) : H COOR dans laquelle R représente H ou un groupement isopropyle et R' représente OH ou -NH2. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composé a) est présent au sein de la composition en une proportion supérieure à 60% en poids, de préférence supérieure à 80% en poids. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composé b) est présent au sein de la composition en une proportion inférieure à 40% en poids, de préférence inférieure à 20% en poids, de manière encore plus préférée inférieure à 10% en poids. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composé b) est présent au sein de la composition en une proportion supérieure à 5% en poids, de préférence supérieure ou égale à 8% en poids. 7. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 6, pour obtenir un additif alimentaire. 8. Utilisation de la composition selon la 7, pour 10 abaisser l'activité de la flore endogène chez les animaux d'élevage. 9. Utilisation de la composition selon la 7, pour combattre les effets néfastes des microorganismes pathogènes de la flore intestinale des animaux d'élevage. 10. Utilisation de la composition selon la 7, pour améliorer les performances des animaux d'élevage telles que la croissance, la viabilité, l'homogénéité, l'efficacité de production.
A
A23
A23K
A23K 1
A23K 1/16
FR2895690
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE DE PIECES PAR PLIAGE
20,070,706
La présente invention concerne un dispositif d'assemblage de pièces par pliage et un procédé de sertissage. Le dispositif d'assemblage de l'invention est conformé pour travailler selon le principe du sertissage et plus particulièrement en une étape de pré-sertissage suivie d'une étape de sertissage. Le sertissage est un processus d'assemblage impliquant de soumettre le ou les éléments avec lequel ou lesquels on doit sertir un objet, à une force extérieure supérieure à la limite d'élasticité du matériau du ou des éléments sertissants. Dans le domaine automobile, le sertissage est utilisé, par exemple, pour l'assemblage de deux ou plusieurs tôles les unes avec les autres en pliant le bord d'un premier panneau sur le ou les bords du ou des autres panneaux. Pour des petites quantités de pièces, ce travail est généralement fait par des robots de fabrication, alors qu'il est fait par des presses pour des grandes quantités de pièces. Lorsque l'on utilise un robot de fabrication, qui est généralement un automate à axes multiples, il faut programmer le déplacement du bras du robot, porteur de l'outil de sertissage, souvent un galet ou une molette, c'est-à-dire il faut enseigner un trajet de déplacement prédéterminé au bras du robot. De plus, il faut régler la puissance d'appui du bras du robot sur les pièces à sertir de manière à obtenir un résultat régulier de sertissage et notamment de manière à éviter que la tôle ne soit écrasée aux bords des pièces serties. Toutefois, puisque le trajet idéal de déplacement de l'outil de sertissage est un trajet spatial, car maintenue à une distance constante de la surface d'appui d'une matrice sur laquelle sont disposées les pièces à sertir, il est pour le moins très difficile, voire même presque impossible, de faire exécuter le trajet idéal au bras de robot. Pour apporter une solution à ce problème de précision du trajet, des bras de robots ont été équipés de mécanismes à ressort ou de mécanismes avec asservissement d'effort. Dans le dernier cas, l'effort a été fourni par exemple par un vérin hydraulique ou pneumatique ou par un moteur électrique et a été contrôlé par un capteur. Une autre solution, proposée dans le document FR-A-2 843 549, consiste à utiliser un moteur électrique et un système à bielle et excentrique. Toutefois, ces propositions ne résolvent pas de manière 5 satisfaisante le problème d'un trajet précis de l'outil de sertissage déplacé le long du bord périphérique des pièces à sertir. En effet, lorsque l'on effectue un sertissage moyennant un galet, la position du galet à chaque instant - et donc le trajet du galet en tant que suite des positions du galet au fil des différents instants - risque 10 d'être faussée par rapport au trajet programmé par la propre élasticité du bras de robot et aussi par un comportement irrégulier du matériau des pièces à sertir. Pour remédier à ces influences, le document EP-A-O 577 876 décrit un appareil de sertissage du type à galet dans lequel le galet de 15 sertissage est supporté de manière mobile moyennant un élément élastique, de préférence un ressort hélicoïdal de compression. Ce moyen élastique permet d'absorber toute différence entre le trajet théorique programmé et le trajet réel effectué par le galet. Cependant, même cette disposition ne palie pas entièrement les 20 problèmes d'imprécision du sertissage, car elle n'est que réactive. En effet, la qualité de compensation des différences de trajet dépend du choix des caractéristiques du moyen élastique, notamment du module d'élasticité du ressort. Le but de l'invention est de proposer une disposition de tête de 25 bras de robot qui permette plus activement de remédier aux inconvénients énoncés plus haut. Toutefois, la proposition doit porter sur des moyens simples, car plus on ajoute d'éléments actifs pour compenser les variations de position de l'outil, même si ces moyens actifs on un rôle 30 d'asservissement, plus on augmente la probabilité d'une défaillance technique et, en même temps, plus on introduit de nouvelles variables au lieu de les réduire. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif d'assemblage de pièces par pliage d'un bord d'un premier panneau sur un bord d'au moins un deuxième panneau, le dispositif comprenant un bras porteur d'un outil destiné à exercer un effort sur le bord du premier panneau pour pouvoir plier le bord du premier panneau vers le ou les bords du ou des autres panneaux et pour pouvoir ensuite appliquer le bord du premier panneau sur le ou les bords du ou des autres panneaux, le bras étant monté axialement mobile par rapport à un corps du dispositif et sous contrainte exercée par un moyen élastique. Conformément à l'invention, le moyen élastique est monté entre deux brides mobiles dont chacune est disposée de manière à pouvoir être déplacée à partir d'une position de repos respective, et le bras est conformé pour déplacer avec lui, suivant le sens de son déplacement axial, l'une ou l'autre des deux brides mobiles de manière à rapprocher les deux brides l'une à l'autre. Le dispositif d'assemblage de l'invention est conçu de manière à pouvoir permettre une variation de position en Z de la tête de sertissage, notamment de l'outil destiné à exercer un effort sur le bord A plié. La variation de position en Z est de l'ordre de +1 et -1 millimètre. L'effort appliqué à l'outil du dispositif d'assemblage est obtenu par le robot qui fait varier la force en écrasant ou en étirant plus ou moins le dispositif d'assemblage. Afin de pallier les écarts de trajectoire de l'outil, et pour augmenter ou diminuer l'effort de pré-sertissage ou de sertissage, le dispositif d'assemblage de l'invention permet une variation de position en Z de 20 millimètres dont 1 millimètre pour l'écart de trajectoire du robot et donc de l'outil et de 19 millimètres pour l'effort de compression du ressort incorporé dans le dispositif d'assemblage de l'invention. Le dispositif de l'invention est par ailleurs conçu de manière à pouvoir former une tête de sertissage montée sur une extrémité libre d'un bras de robot. La présente invention est expliquée ci-après à l'aide de l'exemple d'un sertissage par roulage. Il va sans dire que des sertissages par des outils produisant un effet comparable sont également compris dans le principe de la présente invention. Un tel autre outil est, par exemple, un couteau déflecteur agissant dans des applications où la friction entre l'outil et le matériau à plier le permet, le cas échéant associé à un refroidissement et/ou graissage. La présente invention concerne également les caractéristiques ci-après, considérées isolément ou sous toutes combinaisons techniquement possibles : - le bras est monté axialement mobile à l'intérieur d'un fourreau intérieur et d'un fourreau extérieur entourant le fourreau intérieur et formant avec lui le corps du dispositif, le fourreau intérieur et le fourreau extérieur présentant chacun une butée annulaire sur laquelle prend appui respectivement l'une ou l'autre des deux brides mobiles lorsque le bras est en une position de repos ; - le moyen élastique est un ressort hélicoïdal et les deux brides 15 mobiles sont des brides annulaires, le ressort et les brides étant disposés coaxialement autour du bras ; - le bras comporte deux épaulements annulaires destinés à recevoir en appui respectivement l'une ou l'autre des deux brides mobiles lorsque le bras est en position de repos ; 20 - le bras est disposé à l'intérieur du corps du dispositif et conformé, quant aux épaulements, pour déplacer avec lui lors d'un déplacement axial celle des deux brides mobiles qui se trouve en position arrière par rapport au sens du déplacement du bras alors que simultanément celle des deux brides mobiles qui se trouve alors en 25 position avant reste en appui sur celle des deux butées annulaires des deux fourreaux intérieur et extérieur qui se trouve alors en position avant par rapport au sens de déplacement du bras ; - l'outil est une molette. Le dispositif d'assemblage de l'invention est donc conçu de 30 manière à régler un effort de pliage en début de l'application de l'outil, par exemple un effort entre 20 et 300 daN, en fonction de la course de la tête d'assemblage. Grâce à cette disposition de l'invention, l'effort appliqué à l'outil, lorsque celui-ci est poussé, est obtenu par le déplacement du bras portant l'outil, vers l'intérieur et par la compression du ressort sur une butée intérieure du dispositif d'assemblage. Contrairement à cela, lorsque l'outil est appliqué en le tirant, l'effort est obtenu par le déplacement du bras supportant l'outil, vers l'extérieur du dispositif, ce qui entraîne une compression du ressort vers la butée extérieure du dispositif. La description de l'invention en référence aux figures précisera la position relative intérieure et relative extérieure des butées en question. Le but de l'invention est également atteint avec un procédé de sertissage permettant d'assembler des pièces par pliage d'un bord d'un premier panneau sur un bord d'au moins un deuxième panneau, moyennant un dispositif comprenant un bras porteur d'un outil destiné à exercer un effort sur le bord du premier panneau pour pouvoir plier le bord du premier panneau vers le ou les bords du ou des autres panneaux et pour pouvoir ensuite appliquer le bord du premier panneau sur le ou les bords du ou des autres panneaux, le bras étant monté axialement mobile par rapport à un corps du dispositif et sous contrainte exercée par un moyen élastique. Le procédé comprend au moins les étapes suivantes : - première approche du bras et premier positionnement de l'outil en contact avec une surface d'appui d'une matrice portant les panneaux à assembler, -application d'un effort de pré-sertissage sur le bras porteur d'un outil, accompagnée d'une compression du moyen élastique suivant une course programmée, - premier déplacement de l'outil suivant une trajectoire programmée, accompagné d'un maintient de l'effort par le moyen 30 élastique, - seconde approche du bras et second positionnement de l'outil en contact avec du bord du premier panneau, - application d'un effort de sertissage sur le bras porteur d'un outil, accompagnée d'une compression du moyen élastique suivant une course programmée, - second déplacement de l'outil suivant une trajectoire programmée, accompagné d'un maintient de l'effort par le moyen élastique. Lors de l'utilisation du dispositif de l'invention, on effectue d'abord un pré-sertissage et ensuite le sertissage. A cet effet, on approche le robot une première fois et positionne l'outil en contact de la surface d'appui de la matrice sur laquelle est posé le matériau à sertir. Lorsque l'outil est en contact avec le chanfrein de la matrice, la tôle d'un premier panneau est pré-pliée sur le ou les bords du ou des autres panneaux à sertir. L'effort de pré-sertissage est fourni par le robot qui comprime le ressort de la tête, c'est-à-dire du dispositif d'assemblage, suivant une course programmée. Ensuite, le robot déplace l'outil autour de la pièce suivant une trajectoire programmée. Sur toute la trajectoire, l'effort de pré-sertissage est maintenu par le ressort. Cet effort est programmé et peut varier en fonction des conditions de pré-sertissage, par exemple en fonction de la hauteur du bord, du rayon, du matériau de la tôle, de l'épaisseur de la tôle, etc. Pour effectuer le sertissage, on approche le robot une seconde fois et positionne le bras du robot et, ainsi, l'outil sur la tôle à sertir. Ensuite, la tôle est sertie moyennant l'outil suivant le même principe et avec le même effort de sertissage que pour le pré-sertissage. L'effort peut varier en fonction des conditions de sertissage. Le pré-sertissage et le sertissage peuvent être réalisés en poussant ou en tirant. Un capteur de déplacement intégré à la tête permet au robot de corriger en boucle la trajectoire pour avoir un effort constant au galet. La configuration des pièces à sertir (petit rayon, angles ...) et la nature des tôles à sertir peuvent amener à utiliser différents outils, par exemple différentes molettes. Elles sont rangées dans un magasin de stockage où le robot se présente sur un poste pour changer le type de molette. Le dispositif de l'invention présente un certain nombre d'avantages, parmi lesquelles on peut citer que la tête, qu'elle travaille en tirant ou en poussant, comprime dans les deux cas le même ressort. Les efforts passent par l'axe de la tête, le guidage est dans l'axe de la tête, il est assuré par un axe qui coulisse dans deux bagues bronze, le tout est bloqué en rotation par un coulisseau déporté. Par rapport aux solutions antérieures, le coût de la tête est divisé par trois. Ceci rend le dispositif particulièrement intéressant aux petites séries ; elles sont aujourd'hui traitées comme les grandes par rapport à la solution d'origine. Une application particulièrement intéressante du dispositif de l'invention est le sertissage de parties d'ouvrants telles des capots, volets, portes ..., où les temps de cycles sont supérieurs à 50 secondes. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention, la description étant faite en référence aux dessins, dans lesquels : - la figure 1 représente un dispositif d'assemblage selon un mode de réalisation préféré de l'invention, en une vue en perspective ; - la figure 2 montre le dispositif de la figure 1 en une coupe axiale 20 ; -les figures 3A et 3B représentent schématiquement les étapes de pré-sertissage et de sertissage de tôle en tirant une molette ; et - les figures 4A et 4B représentent schématiquement un sertissage de tôle à l'aide d'une molette appliquée par poussage. 25 La figure 1 montre une vue en perspective simplifiée d'un dispositif d'assemblage de l'invention. Ce dispositif est destiné à assembler des pièces par pliage, par exemple, comme représenté sur les figures 3A, 3B, 4A et 4B, d'un bord B1 d'un premier panneau P1 en une tôle d'acier, sur un bord B2 d'un deuxième panneau P2 en une autre tôle 30 d'acier, le pliage étant effectué avec une molette 1. Le dispositif comprend à cet effet des moyens 1, 2 conformés pour plier le bord B1 du premier panneau P1 vers le bord B2 de l'autre panneau P2 et pour pouvoir ensuite appliquer le bord B1 sur le bord B2. Les différents éléments de la mécanique interne du dispositif d'assemblage sont réunis dans un fourreau extérieur 4 ayant un rebord 11 sur lequel sont empilés les rebords d'autres éléments nécessaires au montage du dispositif sur le robot. Le dispositif d'assemblage comprend plus particulièrement, outre le galet ou la molette 1, un bras 2 porteur de l'outil destiné à exercer un effort sur le bord B1 du premier panneau Pl pour le plier et pour l'appliquer ensuite sur le second panneau P2. Le dispositif comprend également un ressort de compression 5 assurant l'appui de l'outil 1 sur le bord B1 du premier panneau Pl, et cela aussi bien en tirant qu'en poussant l'outil 1. Le bras 2 est monté axialement mobile à l'intérieur d'un fourreau intérieur 3 et d'un fourreau extérieur 4 entourant le fourreau intérieur 3. Le fourreau intérieur 3 et le fourreau extérieur 4 forment ensemble le corps du dispositif et présentent chacun une butée annulaire 6, 7 sur laquelle le ressort 5 prend appui respectivement par l'une ou par l'autre de ses deux extrémités 5A, 5B lorsque le bras 2 est en une position de repos ou de référence. Le ressort 5 est disposé entre deux brides 8, 9 annulaires dont une première bride 8 est conformée pour prendre appui sur la butée 6 du fourreau intérieur 3, lorsque le bras 2 est déplacé vers l'intérieur du corps du dispositif, et dont la seconde bride 9 est conformée pour prendre appui sur la butée 7 du fourreau extérieur 4, lorsque le bras 2 est déplacé vers l'extérieur du corps du dispositif. Par ailleurs, le bras 2 comporte un premier épaulement annulaire 21 sur lequel la seconde bride 9 du ressort 5 prend appui lorsque le bras 2 est déplacé vers l'intérieur du corps du dispositif. Le bras 2 comporte également un second épaulement annulaire 30 22 sur lequel la première bride 8 du ressort 5 prend appui lorsque le bras 2 est déplacé vers l'extérieur du corps du dispositif. Ainsi, le bras 2 est pourvu d'épaulements 21, 22 et disposé à l'intérieur du corps du dispositif de manière à pouvoir déplacer avec lui, lors d'un déplacement axial, celle des deux brides mobiles 8, 9 qui se trouve en position arrière par rapport au sens du déplacement du bras 2. En même temps, celle des deux brides mobiles 8, 9 qui se trouve alors en position avant reste en appui sur celle des deux butées annulaires 6, 7 des deux fourreaux intérieur 3 et extérieur 4 qui se trouve alors en position avant par rapport au sens de déplacement du bras 2. Il en résulte une compression du ressort 5 quel que soit le sens du déplacement du bras. Autrement dit, que le dispositif de sertissage soit utilisé en tirant 10 l'outil ou qu'il soit utilisé en poussant l'outil, dans les deux cas le ressort est comprimé et présente ainsi le même comportement élastique
L'invention concerne un dispositif d'assemblage de pièces par pliage d'un bord d'un premier panneau sur un bord d'au moins un deuxième panneau. Le dispositif comprend des moyens (1, 2) conformés pour plier et pour ensuite appliquer le bord du premier panneau sur le ou les bords du ou des autres panneaux. Ces moyens (1, 2) comportent un bras (2) porteur d'un outil (1) monté sous contrainte d'un élément élastique (5).Le moyen élastique (5) est monté entre deux brides mobiles (8, 9) dont chacune est disposée de manière à pouvoir être déplacée à partir d'une position de repos respective et le bras (2) est conformé pour déplacer avec lui, suivant le sens de son déplacement axial, l'une (8) ou l'autre (9) des deux brides mobiles de manière à rapprocher les deux brides (8, 9) l'une à l'autre.L'invention concerne également un procédé de sertissage moyennant un tel dispositif.
1. Dispositif d'assemblage de pièces par pliage d'un bord (B 1) d'un premier panneau (Pl) sur un bord (B2) d'au moins un deuxième panneau (P2), le dispositif comprenant un bras (2) porteur d'un outil (1) destiné à exercer un effort sur le bord (B 1) du premier panneau (Pl) pour pouvoir plier le bord (B 1) du premier panneau (Pl) vers le ou les bords (B2) du ou des autres panneaux (P2) et pour pouvoir ensuite appliquer le bord (B 1) du premier panneau (Pl) sur le ou les bords (B2) du ou des autres panneaux (P2), le bras (2) étant monté axialement mobile par rapport à un corps (3, 4) du dispositif et sous contrainte exercée par un moyen élastique (5), caractérisé en ce que le moyen élastique (5) est monté entre deux brides mobiles (8, 9) dont chacune est disposée de manière à pouvoir être déplacée à partir d'une position de repos respective et en ce que le bras (2) est conformé pour déplacer avec lui, suivant le sens de son déplacement axial, l'une (8) ou l'autre (9) des deux brides mobiles de manière à rapprocher les deux brides (8, 9) l'une à l'autre. 2. Dispositif selon la 1, caractérisée en ce que le bras (2) est monté axialement mobile à l'intérieur d'un fourreau intérieur (3) et d'un fourreau extérieur (4) entourant le fourreau intérieur (3) et formant avec lui (3) le corps (3, 4) du dispositif, le fourreau intérieur (3) et le fourreau extérieur (4) présentant chacun une butée annulaire (6, 7) sur laquelle prend appui respectivement l'une (8) ou l'autre (9) des deux brides mobiles (8, 9) lorsque le bras (2) est en une position de repos. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le moyen élastique (5) est un ressort hélicoïdal et en ce que les deux brides mobiles (8, 9) sont des brides annulaires, le ressort et les brides étant disposés coaxialement autour du bras (2). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le bras (2) comporte deux épaulements annulaires (21, 22) destinés à recevoir en appui respectivement l'une ou l'autre des deux brides mobiles (8, 9) lorsque le bras (2) est en position de repos. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que le bras (2) est disposé à l'intérieur du corps (3, 4) du dispositif et conformé, quant aux épaulements (21, 22), pour déplacer avec lui (2) lors d'un déplacement axial celle des deux brides mobiles (8, 9) qui se trouve en position arrière par rapport au sens du déplacement du bras (2) alors que simultanément celle des deux brides mobiles (8, 9) qui se trouve alors en position avant reste en appui sur celle des deux butées annulaires (6, 7) des deux fourreaux intérieur (3) et extérieur (4) qui se trouve alors en position avant par rapport au sens de déplacement du bras (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'outil (1) est une molette. 7. Procédé de sertissage permettant d'assembler des pièces par pliage d'un bord (B 1) d'un premier panneau (Pl) sur un bord (B2) d'au moins un deuxième panneau (P2), moyennant un dispositif comprenant un bras (2) porteur d'un outil (1) destiné à exercer un effort sur le bord (B 1) du premier panneau (Pl) pour pouvoir plier le bord (B 1) du premier panneau (P1) vers le ou les bords (B2) du ou des autres panneaux (P2) et pour pouvoir ensuite appliquer le bord (B 1) du premier panneau (Pl) sur le ou les bords (B2) du ou des autres panneaux (P2), le bras (2) étant monté axialement mobile par rapport à un corps (3, 4) du dispositif et sous contrainte exercée par un moyen élastique (5), caractérisé en ce que le procédé comprend au moins les étapes suivantes : - première approche du bras (2) et premier positionnement del'outil (1) en contact avec une surface d'appui d'une matrice portant les panneaux (P1, P2) à assembler, -application d'un effort de pré-sertissage sur le bras (2) porteur d'un outil (1), accompagnée d'une compression du moyen élastique (5) 5 suivant une course programmée, - premier déplacement de l'outil (1) suivant une trajectoire programmée, accompagné d'un maintient de l'effort par le moyen élastique (5), - seconde approche du bras (2) et second positionnement de l'outil 10 (1) en contact avec le bord (B 1) du premier panneau (Pl), -application d'un effort de sertissage sur le bras (2) porteur d'un outil (1), accompagnée d'une compression du moyen élastique (5) suivant une course programmée, - second déplacement de l'outil (1) suivant une trajectoire 15 programmée, accompagné d'un maintient de l'effort par le moyen élastique (5). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre en poussant l'outil (1). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre en tirant l'outil (1). 20
B
B21
B21D
B21D 39
B21D 39/02
FR2897068
A1
KANAMYCINE KINASE II AMELIOREE ET UTILISATIONS DE CELLE-CI
20,070,810
Introduction La présente invention relève du domaine de l'enzymologie et de l'amélioration des protéines. Elle porte sur l'amélioration d'une kanamycine kinase II, une protéine permettant de conférer une résistance à l'antibiotique kanamycine, ainsi que son utilisation. Les antibiotiques sont des substances naturelles produites par des bactéries du sol et certains champignons qui, à faibles concentrations, agissent sur d'autres bactéries pour les détruire ou ralentir leur croissance. Chaque antibiotique possède un mode d'action spécifique. Ils peuvent ainsi : • perturber la formation de la paroi bactérienne : pénicillines, céphalosporines, • inhiber la synthèse protéique : chloramphénicol, tétracycline, aminoglycosides (streptomycine, kanamycine, néomycine...) • bloquer la réplication de l'ADN bactérien : quinolones, ou la synthèse de l'ARN: rifampicine, • modifier le métabolisme énergétique de la bactérie : sulfamides Le mécanisme d'action des aminoglycosides comme la kanamycine, par exemple, repose sur l'inhibition de la synthèse protéique. L'antibiotique se fixe sur la sous-unité 30s du ribosome (au niveau du site de reconnaissance entre le codon de l'ARNm et l'anticodon de 1'ARNt). Sa fixation au ribosome interfère avec la synthèse protéique en provoquant l'introduction de mauvais codons et un arrêt prématuré de la traduction. Pour se protéger de l'action des antibiotiques, certains microorganismes ont développé des mécanismes de résistance. Ces phénomènes de résistance reposent sur trois grands types de mécanismes biochimiques conduisant à l'inefficacité des antibiotiques : • l'inactivation de l'antibiotique lui-même. • la diminution de la perméabilité bactérienne vis-à-vis de l'antibiotique. Celui-ci est intact mais ne peut plus accéder à sa cible au sein de la bactérie, soit parce qu'il ne peut plus pénétrer, soit parce qu'il est exporté activement vers l'extérieur de la bactérie. • la modification de la cible cellulaire elle-même : l'antibiotique ne peut plus la reconnaître et s'y fixer. Le mécanisme de résistance aux aminoglycosides comme la kanamycine est principalement dû à la modification chimique de l'antibiotique. Trois classes d'enzymes bactériennes catalysant la modification des aminoglycosides ont été décrites (Walsh C. Nature. 2000, 406, 775-781 ; Mingeot-Leclercq et al. 43 (4): 727. (1999) : • les aminoglycosides 0-phosphotransférases (kinases; APHs) catalysent l'ajout d'un groupement phosphate sur un groupement hydroxyle de l'antibiotique (réaction de phosphorylation). • Les aminoglycosides nucléotidyltransférases (ANTs) catalysent l'ajout d'un groupement AMP (réaction d'adénylation). • Les aminoglycosides N-acétyltransférases (AACs) qui catalysent l'acétylation d'un groupement NH2 de l'antibiotique. Les molécules modifiées par ces enzymes ne sont plus capables de se fixer à 20 l'ARN cible et ne peuvent plus empêcher la synthèse protéique. La biologie moléculaire utilise largement depuis les années 70, des gènes de résistance à des antibiotiques (du type "inactivation de l'antibiotique") afin de sélectionner les bactéries en laboratoire. Par exemple, les gènes que l'on souhaite 25 multiplier (clonage) sont associés à un gène de résistance à un antibiotique afin de n'autoriser, en présence de l'antibiotique, que la croissance de la bactérie contenant le gène à multiplier. Certains de ces gènes de résistance sont également utilisés pour la sélection initiale en laboratoire des plantes transgéniques. Le gène de la kanamycine kinase de type II fait partie de ces gènes couramment utilisés en biologie moléculaire 30 comme marqueur (le sélection. Dans cette optique, l'obtention d'une kanamycine kinase II permettant d'avoir une résistance à des concentrations de kanamycine supérieures à la protéine sauvage serait très intéressante. En effet, il serait très utile de disposer de plasmides ayant une capacité de sélection plus marquée vis-à-vis de l'antibiotique (ici la kanamycine). Une kanamycine kinase II permettant d'obtenir une résistance à des concentrations de kanamycine supérieures à la protéine sauvage serait donc d'une grande utilité. Résumé de l'invention La présente invention concerne une kanamycine kinase II améliorée permettant d'obtenir une résistance à des concentrations de kanamycine supérieures à la protéine sauvage. Dans un premier aspect, la présente invention concerne une kanamycine kinase II améliorée, un variant ou un fragment fonctionnel de celle-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en Q15 5 W et S 114H. Dans un second aspect, la présente invention concerne une protéine de fusion entre une kanamycine kinase II selon la présente invention et un polypeptide d'intérêt. Le polypeptide d'intérêt est une protéine rapporteur ou un polypeptide d'intérêt industriel ou thérapeutique ou un variant de celui-ci. De préférence, le polypeptide d'intérêt est placé à l'extrémité N-terminale de la kanamycine kinase II. Dans un troisième aspect, la présente invention concerne un acide nucléique codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention ou une protéine de fusion comprenant celle-ci. La présente invention concerne également une cassette d'expression d'un acide nucléique selon la présente invention. Elle concerne en outre un vecteur comprenant un acide nucléique ou une cassette d'expression selon la présente invention. Le vecteur peut être sélectionné parmi un plasmide, un phage, un phagemide, et un vecteur viral. Dans un quatrième aspect, la présente invention concerne l'utilisation d'un polynucléotide, d'une cassette d'expression ou d'un vecteur selon la présente invention pour sélectionner une cellule transformée/transfectée par un vecteur recombinant. Elle concerne également une méthode de sélection d'une cellule transformée/transfectée par un vecteur recombinant, la méthode comprenant la transfection/transformation d'une cellule par le vecteur recombinant ; la mise en culture de la cellule transfectée/transformée dans un milieu comprenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside ; et la sélection des cellules capables de pousser dans ledit milieu., caractérisée en ce que le vecteur recombinant comprend un polynucléotide ou une cassette d'expression selon la présente invention. La cellule peut être une cellule procaryote ou une cellule eucaryote, comme une levure, un champignon, ou une cellule mammifère ou de plante. Dans un cinquième aspect, la présente invention concerne un procédé d'obtention d'une plante transformée, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) transfecter au moins une cellule de plante avec une cassette d'expression ou un vecteur selon la présente invention; b) régénérer une plante entière à partir de la cellule de plante recombinante obtenue à l'étape a) ; et c) sélectionner les plantes ayant intégré dans leur génome un polynucléotide ou une cassette d'expression selon la présente invention dans un milieu contenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside. Dans un sixième aspect, la présente invention concerne une banque de variants d'un polypeptide d'intérêt, caractérisée en ce qu'elle comprend un polynucléotide codant l'un des variants du polypeptide d'intérêt fusionné en phase avec un polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. Elle concerne également l'utilisation de cette banque de variants d'un polypeptide d'intérêt pour identifier ou sélectionner un variant du polypeptide d'intérêt plus soluble, plus stable ou mieux exprimé. Description des figures Figure 1 : Schéma de la construction pET11-KanK. Figure 2 : Croissance des cellules transformées par un plasmide codant une 25 kanamycine kinase II sauvage ou mutante (Q155W) en fonction de la concentration en kanamycine. Figure 3 : Croissance des cellules transformées par un plasmide codant une kanamycine kinase II sauvage ou mutante (Q155W, S 114H et Q 155 W+S 114H) en fonction de la concentration en kanamycine. 30 Figure 4 : Croissance des cellules transformées par un plasmide codant une kanamycine kinase II mutante Q155W et deux protéines de fusion TA ou TB avec la kanamycine kinase II mutante Q155W en fonction de la concentration en kanamycine. TB et TA signifient respectivement un variant soluble et insoluble de la protéine FE65. Description détaillée de l'invention La présente invention concerne donc une kanamycine kinase II améliorée, un variant ou un fragment fonctionnel de celle-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant en Q155W et S 114H. Dans un premier mode de réalisation, la présente invention concerne une kanamycine kinase II améliorée, un variant ou un fragment fonctionnel de celle-ci comprenant une substitution Q155W. Un exemple de kanamycine kinase II comprenant une substitution Q155W est décrite en SEQ ID No 4. La séquence peut comprendre en outre une autre substitution, de préférence S 114H. Dans un second mode de réalisation, la présente invention concerne une kanamycine kinase II améliorée, un variant ou un fragment fonctionnel de celle-ci comprenant une substitution S 114H. Un exemple de kanamycine kinase II comprenant une substitution S 114H est décrite en SEQ ID No 6. La séquence peut comprendre en outre une autre substitution, de préférence Q155W. Par kanamycine kinase II est entendue la protéine de Klebsiella pneumoniae dont le code enzyme est EC 2.7.1.95, le numéro d'accès Genbank est U32991, et le numéro d'accès SwissProt est P00552. La kanamycine kinase II est également appelé aminoglycoside-3'--phospho-transférase-IIa, néomycine-kanamycine phosphotransférase II, APH(3')II, nptll or APH(3')-II. De préférence, la protéine présente la séquence décrite dans la SEQ ID No 2 et un exemple de séquence nucléotidique codant pour celle-ci est décrit dans la SEQ ID No 1. Par fragment fonctionnel est entendu un fragment capable d'assurer une résistance à la kanamycine. Notamment, comme la résistance à la kanamycine est due à la capacité de l'enzyme à transférer sur la kanamycine un groupement phosphate, un fragment fonctionnel est capable de phosphoryler la kanamycine. De préférence, le fragment comprend le site catalytique de l'enzyme en position 190. De préférence, le fragment comprend au moins 100 acides aminés consécutifs. En particulier, un fragment préféré peut comprendre les résidus 23-257 (domaine APH-phosphotransférase). Dans un mode de réalisation préféré, la kanamycine kinase II peut comprendre une délétion de la Méthionine en position 1. Par variant de la kanamycine kinase II est entendu un polypeptide capable d'assurer une résistance à la kanamycine, notamment capable de transférer sur la kanamycine un groupement phosphate, et qui présente au moins 90 % d'identité avec la kanamycine kinase II de Klebsiella pneumoniae ou une séquence de 100, 150 ou 200 acides aminés consécutifs de celle-ci. De préférence, le variant présente au moins 95 %, 96 %, 97 %, 98 % ou 99% avec celle-ci ou une séquence de 100, 150 ou 200 acides aminés consécutifs de celle-ci. Les pourcentages d'identité auxquels il est fait référence ici sont établis, comme indiqué ci-dessus, à l'aide du logiciel BlastX, en utilisant les paramètres par défaut. Par Q155 W est entendu que la glutamine en position 155 dans la séquence décrite SEQ ID No 2, ou en position correspondante dans une autre séquence, est substituée par un tryptophane. Par S 114H est entendu que la sérine en position 114 dans la séquence décrite SEQ ID No 2, ou en position correspondante dans une autre séquence, est substituée par une histidine. Outre la kanamycine, la kanamycine kinase II permet d'assurer la résistance à d'autres antibiotiques du type aminoglycoside. De préférence, les autres antibiotiques du type aminoglycoside sont sélectionnés dans le groupe consistant en la néomycine, la généticine (G418). la paromomycine, la ribostamycine, la butirosine, la néamine, la paromamine, la vistamycine et la gentamicine A et B. Notamment, les antibiotiques de type aminoglycoside sont ceux qui sont sensibles à la phosphorylation par la kanamycine kinase II, c'est-à-dire que la phosphorylation les rend inactif. La présente invention concerne également un polynucléotide codant pour une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. Un exemple de polynucléotide codant pour une kanamycine kinase II comprenant une substitution Q 155 W est décrite en SEQ ID No 3. Un exemple de polynucléotide codant pour une kanamycine kinase II comprenant une substitution S 114H est décrite en SEQ ID No 5. La présente invention concerne également une cassette d'expression codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. Cette cassette d'expression comprend tous les éléments nécessaires à l'expression de la kanamycine kinase II, notamment les éléments nécessaires à la transcription et à la traduction dans la cellule hôte. La cellule hôte peut être procaryote ou eucaryote. En particulier, la cassette d'expression comprend un promoteur et un terminateur, facultativement un amplificateur. Le promoteur peut être procaryote ou eucaryote. Des exemples de promoteurs procaryotes préférés sont les suivants : Lacl, LacZ, pLacT, ptac, pARA, pBAD, les promoteurs d'ARN polymérase de bactériophage T3 or T7, le promoteur de la polyhèdrine, le promoteur PR ou PL du phage lambda. Des exemples de promoteurs eucaryotes préférés sont les suivants : promoteur précoce du CMV, promoteur de la thymidine kinase de HSV, promoteur précoce ou tardif de SV40, le promoteur de la métallothionéine-L de souris, le promoteur de l'ARN 35S du CaMV et les régions LTR de certains rétrovirus. De manière générale, pour le choix d'un promoteur adapté, l'homme du métier pourra avantageusement se référer à l'ouvrage de Sambrook et al. (1989) ou encore aux techniques décrites par Fuller et al. (1996 ; Immunology in Current Protocols in Molecular Biology). Le polynucléotide peut être de l'ADN, de l'ARN, un mélange des deux. Il peut être sous forme simple chaîne ou en duplexe ou un mélange des deux. Le polynucléotide peut comprendre des nucléotides modifiés, comprenant par exemple une liaison modifiée, une base purique ou pyrimidique modifiée, ou un sucre modifié. Les polynucléotides selon la présente invention peuvent être préparés par toutes méthodes connues de l'homme du métier, dont la synthése chimique, la recombinaison, la mutagenèse, etc... La présente invention concerne un vecteur portant un acide nucléique codant pour la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. Le vecteur est de préférence un vecteur d'expression, c'est-à-dire qu'il comprend les éléments nécessaires à l'expression de la kanamycine kinase II améliorée dans la cellule hôte. La cellule hôte peut être un procaryote ou un eucaryote. L'eucaryote peut être un eucaryote inférieur comme une levure ou un champignon ou un eucaryote supérieur comme une cellule de drosophile, de mammifère ou de plante. Le vecteur peut être un plasmide, un phage, un phagemide, un cosmide, un virus, un YAC, un BAC, un plasmide pTi d'Agrobacterium, etc... Le vecteur peut comprendre de préférence un ou plusieurs éléments sélectionnés parmi une origine de réplication, un site de clonage multiple et un gène de sélection. Dans un mode de réalisation préféré, le vecteur est un plasmide. Des exemples non-exhaustifs de vecteurs procaryotes sont les suivants : pQE70, pQE60, pQE-9 (Qiagen), pbs, pD10, phagescript, psiX174, pbluescript SK, pbsks, pNH8A, pNH16A, pNH18A, pNH46A (Stratagene); ptrc99a, pKK223-3, pKK233-3, pDR540, et pRIT5 (Pharmacia), pET (Novagen). Des exemples non-exhaustifs de vecteurs eucaryotes sont les suivants : pWLNEO, pSV2CAT, pOG44, pXT1, pSG (Stratagene); pSVK3, pBPV, pMSG, pSVL (Pharmacia); et pQE-30 (QLAexpress). Les vecteurs viraux peuvent être de manière non-exhaustive des adénovirus, des AAV, des HSV, des lentivirus, etc... De préférence, le vecteur d'expression est un plasmide. La kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention permet la résistance à des concentrations plus élevées de kanamycine ou d'un antibiotique du type aminoglycoside. Par exemple, la concentration de kanamycine dans la culture pourra être supérieure à 150 g/ml, de préférence supérieure à 200, 250 ou 300 .tg/ml. Par exemple, la concentration de kanamycine est comprise entre 150 gg/ml et 1 mg/ml, de préférence entre 200 et 800 .tg/ml, de manière encore plus préférée entre 250 et 500 g/ml. Ainsi, la présente invention concerne l'utilisation d'un acide nucléique codant pour la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention comme marqueur de sélection d'une cellule transformée/transfectée par un vecteur exprimant la kanamycine kinase II améliorée. La cellule hôte peut être un procaryote ou un eucaryote. L'eucaryote peut être un eucaryote inférieur comme une levure ou un champignon ou un eucaryote supérieur comme une cellule de drosophile, de mammifère ou de plante. De préférence, la cellule n'est pas une cellule embryonnaire humaine. Ainsi, la présente invention fournit des vecteurs, de préférence des plasmides, présentant une capacité de sélection plus marquée que ceux utilisant la kanamycine kinase II sauvage. En effet, de nombreux vecteurs commerciaux comprennent un gène de résistance à la kanamycine, utile comme marqueur de sélection. La présente invention concerne donc un vecteur recombinant comprenant un polynucléotide codant la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention utilisé comme marqueur de sélection. Elle concerne également l'utilisation d'un acide nucléique codant pour la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention comme marqueur de sélection d'une cellule transformée/transfectée par un vecteur exprimant la kanamycine kinase II améliorée. En effet, une sélection sur un milieu de culture contenant de la kanamycine est souvent utilisée pour des hôtes procaryotes. De même, une sélection sur un milieu de culture contenant de la néomycine (ou du G418) est souvent utilisée pour des hôtes eucaryotes (de préférence mammifères). La sélection sur néomycine est par ailleurs très souvent utilisée pour sélectionner des transfectants sables. La présente invention concerne donc l'utilisation d'un polynucléotide codant pour une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention pour sélectionner ou marquer une cellule hôte dans laquelle le polynucléotide codant pour une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention a été introduit. Le milieu de sélection sur ou dans lequel la cellule est cultivée comprend de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside. Le milieu comprend une concentration d'antibiotique telle que seules les cellules exprimant la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention peuvent survivre ou se développer. La présente invention concerne une méthode de sélection d'une cellule hôte comprenant un vecteur recombinant, la méthode comprenant la transfection/transformation de la cellule hôte par le vecteur recombinant ; la mise en culture de la cellule hôte transfectée/transformée dans un milieu comprenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside ; et la sélection des cellules capables de pousser dans ledit milieu, dans laquelle le vecteur recombinant comprend une cassette d'expression codant pour une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. Par transfection ou transformation est entendu l'introduction d'un polynucléotide dans une cellule hôte. Bien entendu, le milieu de culture comprend une concentration suffisamment élevée pour permettre de tuer les cellules hôtes n'exprimant pas la kanamycine kinase II. La transfection ou transformation de la cellule hôte est effectuée par l'une des techniques bien connues de l'homme du métier, comme la technique de précipitation au phosphate de calcium (Graham et al., Virology (1973) 52 : 456-457 ; Chen et al., Mol. Cell. Biol. (1987) 7 : 2745-2752), le DEAE Dextran (Gopal et al., Mol. Cell. Biol., (1985) 5 : 1188-1190), I'électroporation (Tur- Kaspa et al., Mol Cel. Biol, (1986) 6 : 716-718. ; Potter et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA (1984), 81 (22), 7161-5), la microinjection directe (Harland et al., J Cell Biol (1985) 101 : 1094-1095), les liposomes chargés en ADN (Nicolau et al., Methods Enzymol (1987) 149 : 157-76 ; Fraley et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA (1979) 76 : 3348-3352), l'utilisation de canon à gène (Russell et al., In Vitro Cell. Dev. Biol., 1992, 28P, p. 97-105), infection par Agrobacterium pour les cellules de plantes. Un gène de résistance à des concentrations très élevés d'antibiotique pourrait se révéler très utile lorsqu'une très forte concentration de cellules, en particulier de bactéries, est utilisée. En effet, dans le domaine de l'évolution des protéines, il est souvent nécessaire de préparer un très grand nombre de mutants d'un polypeptide. Ainsi, des concentrations extrêmement élevées de bactérie sont utilisés (par exemple, >109 bactéries/ml de milieu). Ces concentrations impliquent l'utilisation de fortes concentrations d'antibiotique, qui à ce jour, ne pouvaient être mis en oeuvre par défaut d'un gène de résistance à un antibiotique suffisamment puissant. La kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention permettra la mise en culture de cellules hôte, en particulier des hôtes bactériens, dans des milieux à très haute concentration d'antibiotique. Ainsi, la présente invention concerne des milieux de culture comprenant une forte concentration d'antibiotique de type aminoglycoside. Dans un mode de réalisation préféré, l'antibiotique est la kanamycine. Le milieu de culture comprend plus de 100 ou 150 .tg/ml, de préférence plus de 200, 250 ou 300 gg/ml. Par exemple, la concentration d'antibiotique peut être comprise entre 150 g/ml et 1 mg/ml, de préférence entre 200 et 800 g/ml, de manière encore plus préférée entre 250 et 500 g/ml. Par ailleurs, la sélection par la kanamycine ou la paromycine est la sélection la plus couramment utilisée pour la sélection de cellules de plante, notamment pour la préparation de plantes transgéniques. Par exemple, l'introduction de la cassette d'expression dans la bactérie Agrobacterium est souvent réalisée en utilisant comme vecteur le plasmide Ti (ou T-DNA), qui peut être transféré dans la bactérie par exemple par choc thermique. La cassette d'expression d'une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention est insérée entre les bordures gauche et droite de l'ADN de transfert (T-DNA) d'un plasmide Ti désarmé pour le transfert dans des cellules végétales par Agrobacterium tumefaciens. La présente invention concerne donc un procédé d'obtention d'une plante transformée caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) transfecter au moins une cellule de plante avec une cassette d'expression ou avec un vecteur recombinant exprimant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention ; b) régénérer une plante entière à partir de la cellule de plante recombinante obtenue à l'étape a) ; et c) sélectionner les plantes ayant intégré dans leur génome une cassette d'expression selon l'invention dans un milieu contenant un antibiotique du type aminoglycoside, de préférence la kanamycine ou la paromycine. De préférence, la cassette d'expression ou le vecteur recombinant comprend en outre un polynucléotide d'intérêt. La méthode peut en outre comprendre les étapes supplémentaires suivantes : d) croisement entre elles de deux plantes transformées telles qu'obtenues à l'étape c) avec une plante de la même espèce ; e) sélection des plantes homozygotes pour le polynucléotide d'intérêt. La présente invention concerne en outre une protéine de fusion comprenant un polypeptide d'intérêt ou un variant de celui-ci et une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention, un variant ou un fragment fonctionnel de celle-ci. Le polypeptide d'intérêt peut être attaché à l'extrémité N-terminale ou C-terminale de la kanamycine kinase II. Facultativement, la protéine de fusion peut comprendre un espaceur polypeptidique entre le polypeptide d'intérêt et la kanamycine kinase II. L'espaceur peut comprendre entre 2 et 15 résidus neutres, de préférence 7 à 10 résidus, ne comprenant pas de site de clivage par les protéases. Il est également préférable qu'il soit flexible et hydrophile (Sieber V., Methods Mol Biol., vol.230, p.45-55, 2003 ; Brevet US 6,448,087). Dans un mode de réalisation préféré, le polypeptide d'intérêt est attaché à l'extrémité N-terminale de la kanamycine kinase II. La présente invention concerne également un polynucléotide codant pour une protéine de fusion selon la présente invention, les vecteurs d'expression comprenant ces polynucléotides, et l'utilisation de ceux-ci pour sélectionner une cellule transformée/transfectée. Le polynucléotide d'intérêt peut être un gène marqueur ou rapporteur. En effet, la littérature décrit plusieurs protéines de fusion comprenant un marqueur de sélection et une protéine rapporteur. Ces protéines de fusion présentent l'avantage de sélectionner les cellules transformées/transfectées et de permettre la détection de ces cellules. Ainsi, la présente invention concerne une protéine de fusion entre une protéine rapporteur et une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention, ainsi que les polynucléotides codant une telle protéine de fusion, les vecteurs d'expression comprenant ces polynucléotides, et l'utilisation de ceux-ci pour sélectionner et/ou détecter une cellule transformée/transfectée. Par exemple, la protéine rapporteur peut être sélectionnée dans le groupe consistant en, une protéine fluorescente comme GFP (Ref : AAC53684), YFP (Ref. : AAQ96629), CFP (Ref : AAQ96626), EGFP (Ref : AAY25376), DsRed (Ref : Q9U6Y8), une enzyme dont l'activité peut être aisément détectée comme la luciférase (Ref : AAC79853), la 13-glucuronidase (Ref : AAO84032), la phosphatase alcaline (par ex. SEAP, Ref : AAB64404) ou la (3-galactosidase, un antigène reconnu spécifiquement par un anticorps ou de manière générale, tout peptide ou polypeptide capable d'être reconnu par un ligand spécifique. De préférence, la protéine rapporteur est placée à l'extrémité N-terminale de la kanamycine kinase II. La présente invention concerne l'utilisation d'un polynucléotide codant une protéine de fusion entre un polypeptide codé par un ADNc et la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention pour préparer une banque d'ADNc. En effet, l'utilisation de cette protéine de fusion permet de sélectionner les ADNc correctement clonés, notamment qui permettent l'expression du polypeptide codé par l'ADNc. Ainsi, la présente invention concerne une banque d'expression d'ADNc, dans laquelle les ADNc sont clonés de manière à obtenir une protéine de fusion entre le polypeptide codé par l'ADNc et la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. Dans un mode de réalisation préféré, la banque d'expression est adaptée à une expression dans un hôte procaryote, de préférence E. coli. Cette banque comprend donc la séquence d'un ADNc fusionné en phase avec un polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. La présente invention comprend en outre une méthode de préparation d'une banque d'ADNc comprenant le clonage des ADNc en phase avec un polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention puis une sélection des clones montrant une résistance à la kanamycine ou un autre antibiotique du typeaminoglycoside. De préférence, l'ADNc est introduit en amont du polynucléotide codant la kanamycine kinase II selon la présente invention. Un exemple de méthode est décrit en détail dans Davis et Benzer (1997, Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 94, 2128-2132), le contenu de ce document étant incorporé par référence. La présente invention concerne l'utilisation d'un polynucléotide codant une protéine de fusion entre un polypeptide d'intérêt et la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention pour préparer une banque de mutants du polypeptide d'intérêt. De façon alternative, une banque de mutants du polypeptide d'intérêt peut être modifiée dans une premier temps, pour être ensuite intégrée dans une construction, résultant ainsi en une banque de mutants du polypeptide d'intérêt fusionnés à la kanamycine kinase II améliorée. Le polypeptide d'intérêt peut être par exemple une cytokine, une enzyme, ou tout autre polypeptide/protéine présentant un intérêt industriel ou thérapeutique. Les protéines de fusion selon la présente invention sont utiles comme système de sélection pour identifier des variants plus solubles d'une protéine ou d'un polypeptide d'intérêt. Il a en effet été observé que lorsqu'on fusionne une protéine ou un polypeptide d'intérêt à une protéine rapporteur, la conformation de l'une et de l'autre sont liées. Une conformation incorrecte de la protéine située du côté NH2 est ainsi corrélée à une conformation également incorrecte de la protéine localisée à l'extrémité COOH. L'inverse n'est généralement pas vrai : c'est la conformation de l'extrémité NH2 de la protéine qui influe sur l'ensemble. La conformation de la protéine étant mise en place de façon concomitante à sa synthèse, et celle-ci ayant lieu de l'extrémité NH2 vers l'extrémité COOH, on peut comprendre que la conformation globale de la protéine dépend de la conformation acquise par le premier segment synthétisé. Ces effets de conformation lors de la synthèse sont parfois décrits sous le terme de nucléation . La kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention est donc utile pour développer une technique simple permettant de sélectionner de façon sensible et fiable les mutants de solubilité, de stabilité ou d'expression présents dans une banque. La présente invention concerne donc une technique permettant d'obtenir des mutants d'une protéine ou d'un peptide d'intérêt présentant une solubilité ou une stabilité améliorée ou associés à un niveau d'expression supérieur. Le procédé selon l'invention est caractérisé par la génération d'une banque de mutants du gène codant la protéine ou le peptide d'intérêt fusionné en phase avec un polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention, et par l'utilisation comme crible sélectif d'un milieu solide ou liquide contenant une concentration de kanamycine stringeante. Les variants exprimés sous une forme soluble permettent à la bactérie de survivre en présence de kanamycine ou d'un autre antibiotique du type aminoglycoside. De manière surprenante, contrairement au système de fusion avec la CAT, cette sélection directe par survie est remarquable en ce qu'on obtient une discrimination très nette entre les différents variants de la protéine, ce qui permet la sélection directe des clones exprimant les variants solubles ou mieux exprimés de la protéine ou du peptide d'intérêt. L'utilisation de la kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention permet l'utilisation de concentration plus importante de kanamycine ou d'un autre antibiotique du type kanamycine, et par conséquent une sélection plus rapide et stringeante des variants solubles ou mieux exprimés. Ainsi, la présente invention concerne un procédé d'obtention de variants solubles, stables ou mieux exprimés d'une protéine ou d'un peptide d'intérêt, caractérisé par la génération d'une banque de mutants du gène codant pour ladite protéine ou ledit peptide d'intérêt fusionnés au polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention dans un vecteur d'expression, et par la sélection des gènes mutants correspondant à des protéines ou des peptides plus solubles, plus stables ou mieux exprimées par culture des bactéries transformées par ladite banque de vecteurs d'expression dans un milieu de culture contenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside. En particulier, le vecteur d'expression est un vecteur d'expression procaryote. Facultativement, celui-ci peut comprendre les éléments permettant également une expression dans un hôte eucaryote. Dans un mode de réalisation particulier, le procédé comprend : i) Génération de mutants d'un gène codant pour la protéine ou le peptide d'intérêt ; ii) Préparation d'une banque de mutants par clonage des mutants obtenus en i) en phase avec le polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention dans un vecteur d'expression ; iii) Transformation de bactéries compétentes par la banque de mutants obtenue en ii) ; et iv) Sélection, en utilisant un milieu de culture contenant de la kanamycine, des bactéries ayant été transformées par un vecteur comprenant un mutant correspondant à une protéine ou un peptide d'intérêt mutant(e) plus soluble, plus stable ou mieux exprimé(e) que la protéine d'intérêt de départ. De préférence, les mutants sont générés à l'étape i) par mutagenèse aléatoire. Dans une alternative également préférée, les mutants sont générés à l'étape i) par recombinaison de gènes. Dans un autre mode de réalisation, le procédé comprend : i) Fabrication d'un vecteur d'expression contenant le gène codant pour la protéine ou le peptide d'intérêt fusionné en phase avec le polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention ; ii) Génération d'une banque de mutants du gène codant pour la protéine ou le peptide d'intérêt sur le vecteur d'expression obtenu en i) ; iii) Transformation de bactéries compétentes par la banque de mutants obtenue en ii). iv) Sélection, en utilisant un milieu de culture contenant de la kanamycine, des bactéries ayant été transformées par un vecteur comprenant un mutant correspondant à une protéine ou un peptide d'intérêt mutant(e) plus soluble, plus stable ou mieux exprimé(e) que la protéine d'intérêt de départ. De préférence, les mutants sont générés à l'étape ii) par mutagenèse massive. Facultativement, le gène codant pour la protéine ou le peptide d'intérêt et le polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention sont séparés par un espaceur ne changeant pas la phase de lecture. De préférence, les bactéries sont transformées par électroporation ou par choc thermique. Le milieu de culture contenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside peut être solide ou liquide. De préférence, le milieu de culture contient une quantité de kanamycine ou d'un autre antibiotique du type aminoglycoside stringeante. De préférence, l'antibiotique utilisé est la kanamycine. La présente invention concerne en outre l'utilisation d'un vecteur d'expression codant une protéine de fusion entre un mutant d'une protéine ou d'un peptide d'intérêt et le polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention pour sélectionner un variant de cette protéine ou de ce peptide, de préférence présentant une solubilité ou une stabilité améliorée ou une expression augmentée. Le procédé de l'invention est un procédé d'obtention ou de sélection de mutants d'une protéine ou d'un peptide d'intérêt plus solubles, plus stables ou mieux exprimés chez les bactéries, caractérisé par le fait qu'il contient les étapes suivantes dans cet ordre ou dans un ordre différent : i) On construit un plasmide contenant le gène d'intérêt, fusionné au polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. L'ensemble est placé sous la dépendance d'un promoteur bactérien. ii) On introduit des mutations au niveau du gène d'intérêt. iii) On transforme des bactéries compétentes avec ces constructions. iv) On sélectionne, en utilisant une concentration stringeante de kanamycine d'un autre antibiotique du type aminoglycoside, les mutants ayant acquis une solubilité, une stabilité ou un niveau d'expression augmentés. En particulier, les étapes i) et ii) peuvent être inversées. Dans un mode de réalisation particulier, on peut éventuellement réaliser une étape supplémentaire iii)bis avant l'étape iv) afin de présélectionner les bactéries ayant intégré un plasmide. On utilise alors la résistance à un antibiotique autre que la kanamycine, tel que l'ampicilline. Dans ce mode de réalisation, le vecteur utilisé devra contenir en outre une cassette d'expression contenant le gène de résistance à l'antibiotique retenu (l'ampicilline par exemple), et le promoteur en permettant l'expression. Lors de l'étape i), le polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention peut être fusionné à la protéine en N-terminal ou en C-terminal de la protéine d'intérêt. Dans un mode de réalisation préféré, ce gène de résistance est fusionné en C-terminal de la protéine d'intérêt, la conformation générale de la protéine étant principalement gouvernée par son extrémité NH2. L'introduction des mutations à l'étape ii) peut être réalisée en utilisant l'une des méthodes de mutagenèse existantes. Dans un premier mode de réalisation, on utilise la mutagenèse aléatoire. Dans un deuxième mode de réalisation, on utilise la recombinaison d'ADN pour générer la diversité (US 6 132 970 ; Stemmer WP. et al, Nature, vol.370, p.389-391, 1994 ; Aguinaldo AM. et al, Methods Mol Biol., vol.192, p.235-239, 2002 ; Zhao H. et al, Nat Biotechnol., vol.16, p.258-261, 1998 ; Shao Z. et al, Nucleic Acids Res., vol.26, p.681-683, 1998 ; Kawarasaki Y. et al, Nucleic Acids Res., vol.31, 2003 ; US 5 965 408 ; WO 00 09 679 ; WO 02 48 351). Dans un troisième mode de réalisation, on peut utiliser la mutagenèse dirigée pour générer la diversité. Dans un quatrième mode de réalisation, on peut utiliser Massive Mutagenesis (FR2813314). Lors de l'étape iii), la transformation peut être réalisée selon différentes techniques et principalement en utilisant une approche par choc thermique ou par électroporation. C'est notamment la taille de la diversité à obtenir qui orientera sur l'une ou l'autre de ces deux approches : la technique par électroporation permet en effet d'obtenir un nombre de transformants supérieur. De même, différents types de bactéries peuvent être utilisés tels que E. coli, Streptomyces, Bac illus et Thermus thermophilus. Le choix se fera selon les conditions de culture, la protéine à exprimer et la quantité à produire. Dans le mode de réalisation le plus classique, c'est E. Coli qui est le plus souvent utilisé. A l'étape iv), on aura préalablement déterminé la concentration stringeante de kanamycine ou d'un autre antibiotique du type aminoglycoside à ajouter. Cette concentration sera déterminée par des tests utilisant la construction plasmidique contenant le gène d'intérêt non mutant fusionné au polynucléotide codant une kanamycine kinase II améliorée selon la présente invention. La concentration stringeante sera suffisamment élevée pour ne plus permettre aux bactéries transformées par cette construction de pousser, ou pour ne leur permettre qu'une croissance ralentie. Dans ces conditions, les bactéries exprimant un variant plus soluble auront un taux de croissance accéléré. Dans un premier mode de réalisation, les cultures de la banque de mutants transformés seront faites en milieu liquide : la sélection des mutants les plus solubles se fera alors selon la vitesse de pousse. Dans un deuxième mode de réalisation, elles peuvent aussi se faire en milieu solide : la sélection se fera en fonction du nombre et de la taille des colonies. Exemples Exemple 1 Le gène codant pour la kanamycine kinase II (APH(3')-IIa) a été cloné dans les sites Ncol et NotI du vecteur pET 11 (Novagen) derrière le promoteur T7 pour donner la construction appelée pET11-KanK (Figure 1). Une banque de mutants de la kanamycine kinase a ensuite été construite grâce à la technologie Massive Mutagenesis (FR2813314); une diversité totale a été introduite sur chaque position. 3 tours de mutagenèse ont été réalisés pour obtenir une banque avec une diversité finale de 5.106 clones. La souche utilisée était E. coli DH10B. Le séquençage de 24 clones pris au hasard a mis en évidence un nombre moyen de mutations par molécule de 2,5. De plus, il n'y avait pas de biais majeur dans les séquences. La banque a ensuite été transformée dans la souche E. coli BL21(DE3) pour permettre l'expression de la kanamycine kinase et étalée sur différents milieux : milieux non sélectifs : ampicilline 100 g/ml et kanamycine 25 gg/ml pour estimer l'efficacité de transformation de la banque milieu de sélection : kanamycine 300 g/m1 pour permettre la sélection de mutants résistants à des concentrations élevées en kanamycine Le nombre de clones après transformation a été estimé à 1.1o' par dénombrement sur milieu ampicilline. Le milieu contenant 300 gg/ml de kanamycine a permis de sélectionner 170 clones. Après minipréparation des plasmides isolés de 12 d'entre eux, une étape de séquençage a été réalisée grâce aux oligos T7pro et T7ter. La séquence des 12 clones a permis de mettre en évidence une seule et unique mutation sur la position 155 où un résidu glutamine est remplacé par un résidu tryptophane. CAG ù TGG Gln (Q) ù* Trp (W) Ce mutant Q155W a ensuite été reconstruit sur la matrice pET11-KanK par mutagénèse dirigée. La croissance en milieu liquide de ce mutant en présence de différentes concentrations en kanamycine a alors été comparée à celle du WT. Brièvement, des concentrations croissantes de kanamycine sont ajoutées à des cultures d'E.coli BL21(DE3) transformées par pET 11, pET 11-KanK et pET 11-KanK Q 155 W diluées jusqu'à une DO600nm de 104. Après 15h de croissance à 37 C, les DO des différentes cultures ont été mesurées. Le résultat est présenté dans la Figure 2. La structure de la kanamycine kinase II étant connue (Nurizzo et al., 2003), on peut placer la mutation dans la structure de l'enzyme. Le résidu Q155 est placé sur une boucle flexible (résidus 151-166) qui borde la cavité de fixation du substrat kanamycine. Sur cette boucle, sont également présents des résidus cruciaux pour l'activité de l'enzyme comme D159 et E160. La proximité de ce résidu par rapport au site actif peut donc expliquer une augmentation de l'activité de l'enzyme. Une nouvelle banque a ensuite été construite avec le mutant pET11-KanK Q155W comme matrice de départ. Le protocole suivi est le même que lors de la première étape de mutagenèse (3 tours successifs, séquençage 24 clones pour le contrôle qualité). Après transformation en BL21(DE3), la banque a été sélectionnée sur 1 mg/ml de kanamycine pour isoler des variants encore résistants à la kanamycine que le Q155W. Après séquençage de quelques clones repiqués sur milieu sélectif, une nouvelle mutation apparaît : la sérine 114 est mutée en Histidine. TCC ù> CAC Ser (S) ù> His (H) Ce nouveau mutant a été construit par mutagenèse dirigée sur une matrice pET 11-KanK (simple mutant S114H) et sur une matrice pET 11-KanK_Q 155 W (double mutant Q155W, S114H). Le résultat du test de croissance en milieu liquide des différents mutants et du WT est présenté sur la Figure 3. L'EC50 pour chaque clone a été définie comme la concentration de kanamycine pour laquelle la DC) mesurée correspond à 50% de la DO maximale. Dans ces conditions (dilution 10-6 pour l'inoculum de départ), le calcul des EC50 est le suivant : EC50 ( g/ml) Facteur d'amélioration / WT pET11-KanK (WT) 47 pET 11-KanK::Q 15 5 W 170 3,6 pET 11-KanK:: S 114H 320 6,4 pET11-KanK::Q155W,S114H 720 14,4 Le facteur d'amélioration est important. En effet, il est compris entre 3 et 7 pour les mutants simples et est supérieur à 14 pour le mutant double: l'effet des deux mutations semble sub-additif. 10 Exemple 2 Les gènes codant pour un variant soluble (TB) et un variant insoluble (TA) de la protéine FE65 ont été introduits dans le plasmide pET11. La construction a été faite de façon à fusionner ladite protéine à la kanamycine kinase possédant la mutation Q155W. 15 On a obtenu les constructions suivantes: - pET11_KanK:Q155W : plasmide pET11 dans lequel est clonée la séquence de la kanamycine kinase mutée sur la position 155 (Q155W) - pETI l_TA-KanK:Q155W : plasmide pET11 dans lequel est clonée le variant insoluble de FE65 fusionné à la séquence de la kanamycine kinase mutée sur la 20 position 155 (Q155W) - pETI l_TB-KanK:Q155W : plasmide pET11 dans lequel est clonée le variant soluble de FE65 fusionné à la séquence de la kanamycine kinase mutée sur la position 155 (Q155W) Des bactéries E. Coli BL21 DE3 ont ensuite été transformées par choc 25 thermique, puis incubées en milieu liquide contenant de l'ampicilline à l00 1/ml à 37 C pendant 12h. Après 12h de culture, 10"6 UOD ont été utilisées pour ensemencer des cultures contenant une concentration variable de kanamycine (gamme d'antibiotique5 kanamycine allant de 40011g/ml à 12,51ag/ml). On a incubé les cultures et mesuré la DO au spectrophotomètre à 600nm, de façon à mesurer la croissance bactérienne. On a alors constaté une différence de résistance d'un facteur 4 entre le variant soluble (demi-résistance = 156 g / ml) et le variant insoluble (demi-résistance = 39 g / ml) (Figure 4). Ces résultats ont démontré que le gène de résistance à la kanamycine muté sur la position 155 est utilisable comme rapporteur de la solubilité d'une protéine lui étant fusionnée. La différence d'un facteur 4 entre le variant soluble et insoluble montre que le système est d'un grande sensibilité. Description des SEQ ID Nos SEQ ID No 1 : polynucléotide codant la KK. SEQ ID No 2 : séquence aa de la KK. SEQ ID No 3 : polynucléotide codant KK Q155W SEQ ID No4:KKQ155W SEQ ID No 5 : polynucléotide codant KK S 114H SEQ ID No 6 : KK S 114H
La présente invention porte sur une kanamycine kinase II améliorée, les acides nucléiques codant celle-ci, les vecteurs contenant ces acides nucléiques, ainsi que leurs utilisations. La présente invention concerne également une protéine de fusion entre un polypeptide d'intérêt et la kanamycine kinase II améliorée. Cette protéine de fusion est utile pour la sélection de mutants plus soluble.
Revendications 1- Kanamycine kinase II améliorée, un variant ou un fragment fonctionnel de celle-ci comprenant au moins une substitution sélectionnée parmi le groupe consistant 5 en Q155W et S114H. 2- Protéine de fusion entre une kanamycine kinase II selon la 1 et un polypeptide d'intérêt. 10 3- Protéine de fusion selon la 2, dans laquelle le polypeptide d'intérêt est une protéine rapporteur ou un polypeptide d'intérêt industriel ou thérapeutique ou un variant de celui-ci. 4- Protéine de fusion selon la 2 ou 3, dans laquelle le polypeptide 15 d'intérêt est placé à l'extrémité N-terminale de la kanamycine kinase H. 5- Acide nucléique codant une kanamycine kinase [I améliorée selon la 1 ou une protéine de fusion selon l'une des 2 à 4. 20 6- Cassette d'expression d'un acide nucléique selon la 5. 7- Vecteur recombinant comprenant un acide nucléique selon la 5 ou une cassette d'expression selon la 6. 25 8- Vecteur selon la 7, caractérisé en ce que le vecteur est sélectionné parmi un plasmide, un phage, un phagemide, et un vecteur viral. 9- Utilisation d'un acide nucléique selon la 5, d'une cassette d'expression selon la 6 ou d'un vecteur selon la 7 ou 8 pour 30 sélectionner une cellule transformée/transfectée par un vecteur recombinant. 21 10- Méthode de sélection d'une cellule transformée/transfectée par un vecteur recombinant, la méthode comprenant la transfection/transformation d'une cellule par le vecteur recombinant ; la mise en culture de la cellule transfectée/transformée dans un milieu comprenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside ; et la sélection des cellules capables de pousser dans ledit milieu. caractérisée en ce que le vecteur recombinant comprend un acide nucléique selon la 5 ou une cassette d'expression selon la 6. 11- Utilisation selon la 9 ou méthode selon la 10, dans laquelle la cellule transformée/transfectée est une cellule procaryote ou une cellule eucaryote, comme une levure, un champignon, ou une cellule mammifère ou de plante. 12- Procédé d'obtention d'une plante transformée, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) transfecter au moins une cellule de plante avec une cassette d'expression selon la 6 ou avec un vecteur selon la 7 ou 8; b) régénérer une plante entière à partir de la cellule de plante recombinante obtenue à l'étape a) ; et c) sélectionner les plantes ayant intégré dans leur génome un acide nucléique selon la 5 ou une cassette d'expression selon la 6 dans un milieu contenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside. 13- Banque de variants d'un polypeptide d'intérêt, caractérisée en ce qu'elle comprend un polynucléotide codant pour l'un des variants du polypeptide d'intérêt fusionné en phase avec un acide nucléique selon la 5. 14- Utilisation d'une banque de variants d'un polypeptide d'intérêt selon la 13 pour identifier ou sélectionner un variant du polypeptide d'intérêt plus soluble, plus stable ou mieux exprimé. 30 15- Procédé d'obtention de variants solubles d'une protéine ou d'un peptide d'intérêt, caractérisé par la génération d'une banque de mutants du gène codant pour ladite protéine ou ledit peptide d'intérêt fusionnés à un acide nucléique codant une kanamycine kinase II améliorée selon la 5 dans un vecteur d'expression,25et par la sélection des gènes mutants correspondant à des protéines ou des peptides plus solubles par culture des bactéries transformées par ladite banque de vecteurs d'expression dans un milieu de culture contenant de la kanamycine ou un autre antibiotique du type aminoglycoside.5
C,A
C12,A01,C07
C12N,A01H,C07K,C12Q,C12R
C12N 9,A01H 5,C07K 19,C12N 15,C12Q 1,C12R 1
C12N 9/12,A01H 5/00,C07K 19/00,C12N 15/10,C12N 15/54,C12N 15/62,C12N 15/63,C12Q 1/68,C12R 1/22
FR2891675
A1
SYSTEME DE COMMUNICATION EN LUMIERE VISIBLE ET SON PROCEDE
20,070,406
La présente invention concerne de façon générale un système de communication en lumière visible faisant usage de la lumière visible et plus particulièrement, un système de communication en lumière visible faisant usage d'un signal de lumière visible multiplexé dans lequel des lumières visibles RVB sont multiplexées. Au cours de ces dernières années, on a poursuivi la mise au point d'un système de communication en lumière visible faisant usage de la lumière visible. Des systèmes de communication en lumière visible ont été proposés utilisant, en tant que sources de lumière, des diodes électroluminescentes (LED) ou des sources de lumière pour illumination (voir par exemple, le document du brevet 1). On propose également une technique de communication en lumière visible dans laquelle des informations sont transmises par communication optique par des LED scintillantes à une vitesse suffisamment élevée pour qu'une reconnaissance visuelle soit impossible (voir par exemple, le document du brevet 2). Les systèmes de communication en lumière visible adoptent, en tant que procédés de communication, des procédés de modulation tels que l'AM (modulation d'amplitude), la FM (modulation de fréquence) et la PM (modulation d'impulsion), qui sont basés sur des variations de luminance de la lumière visible. De façon spécifique, la lumière visible, qui est émise par une source de lumière, est modulée en fonction des données de transmission (chaîne de signaux numériques) et la lumière modulée est transmise sous la forme d'un signal de lumière visible. D'autre part, dans le procédé de communication utilisant une LED en tant que source de lumière, de la lumière blanche est en général émise par combinaison des lumières des trois couleurs primaires (exprimées également par RVB), rouge (R), verte (V) et bleue (B) et la lumière blanche est modulée. De plus, on connaît un procédé de communication dans lequel on fait varier la quantité d'émission de la lumière d'une LED en fonction de la forme d'onde de signal des informations à transmettre et la lumière, avec la quantité d'émission variable, est transmise (voir par exemple, le document du brevet 3). 2891675 2 Document du brevet 1: demande de brevet japonais, publication KOKAI n 2004-221747, document du brevet 2: demande de brevet japonais, publication KOKAI n 2002-202741, et document du brevet 3: demande de brevet japonais, publication KOKAI n 2004-147063. Dans un système de communication en lumière visible utilisant la LED en tant que source de lumière, on peut réduire les dimensions d'un dispositif de transmission et d'un dispositif de réception et on peut diminuer la consommation d'énergie. Ainsi, ce système de communication est utile, par exemple, en tant que système de communication utilisant un téléphone portable. Toutefois, dans le cas où une communication à grande vitesse doit être réalisée en augmentant la vitesse de modulation, il est difficile de réaliser une communication à une vitesse aussi grande en raison par exemple, des caractéristiques de réactivité de la LED. L'objet de la présente invention est de fournir un système de communication en lumière visible dans lequel une communication à grande vitesse est réalisée, en particulier, sans augmenter la vitesse de modulation, en réalisant une communication en lumière visible multiplexée dans laquelle des lumières visibles RVB sont multiplexées. BREF RÉSUMÉ DE L'INVENTION Selon un aspect de la présente invention, il est fourni un système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission transmettant un signal de lumière visible et un dispositif de réception recevant le signal de lumière visible, le dispositif de transmission comprenant: un moyen d'émission de lumière pour émettre des lumières visibles rouge, verte et bleue; un moyen de modulation de données pour affecter des informations de 1 bit à chacune des lumières visibles et moduler les données de transmission en données de modulation de 3 bits; et un moyen de commande de transmission pour piloter et commander le moyen d'émission de lumière en fonction des données de modulation qui sont fournies en sortie par le moyen de modulation de données, et transmettre depuis le moyen d'émission de lumière un signal de lumière visible multiplexé, dans lequel les lumières visibles sont multiplexées. BRÈVE DESCRIPTION DES DIVERSES VUES DES DESSINS 2891675 3 La figure 1 est un schéma par blocs montrant la structure d'un système de communication en lumière visible selon un premier mode de réalisation de la présente invention la figure 2 est une vue destinée à expliquer l'expression des 5 données d'un dispositif de transmission selon le premier mode de réalisation; la figure 3 est un chronogramme montrant l'état d'un signal de lumière visible RVB multiplexé selon le premier mode de réalisation; la figure 4 est un chronogramme montrant l'état d'un signal de lumière visible RVB multiplexé selon un deuxième mode de réalisation; la figure 5 est un organigramme illustrant une procédure d'un dispositif de transmission selon le premier mode de réalisation; la figure 6 est un organigramme illustrant une procédure d'un dispositif de réception selon le premier mode de réalisation; la figure 7 est un organigramme illustrant une procédure d'un dispositif de transmission selon le deuxième mode de réalisation; la figure 8 est un schéma par blocs montrant la structure d'un système de communication en lumière visible selon un troisième mode de réalisation de la présente invention; la figure 9 est un organigramme illustrant une procédure d'un dispositif de transmission selon le troisième mode de réalisation; et la figure 10 est un organigramme illustrant une procédure d'un dispositif de réception selon le troisième mode de réalisation. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Des modes de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits en référence aux dessins annexés. [Premier mode de réalisation] La figure 1 est un schéma par blocs montrant la structure d'un système de communication en lumière visible selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Le système de ce mode de réalisation comporte un dispositif de transmission 1, qui est construit par exemple, dans un ordinateur personnel, et un dispositif de réception 2, qui est construit par exemple, dans un appareil audiovisuel. Ce système réalise une communication de données au moyen d'un signal de lumière visible multiplexé 100. Il va de soi que le dispositif de transmission 1 et le dispositif de réception 2 ne 2891675 4 sont pas limités aux dispositifs de type incorporé et peuvent être des dispositifs du type à fixation externe. Le dispositif de transmission 1 comporte une section de transmission de données 10, une section de modulation de données 11 et une section d'émission de lumière à LED 13 comportant des éléments de LED RVB. La section de transmission de données 10 fournit en sortie, par exemple, des données audio numériques en tant que données de transmission. Comme il va être décrit ultérieurement, la section de modulation de données 11 affecte 1 bit à chacune des lumières visibles RVB, module les données de transmission et fournit en sortie des données de modulation de 3 bits. La section d'émission de lumière à LED 13 provoque l'émission de lumière par les éléments de LED RVB en fonction de la puissance qui est fournie par une section de pilotage de LED (pilote) 12, et transmet le signal de lumière visible multiplexé 100. La section de pilotage de LED 12 commande la puissance, qui est fournie à la section d'émission de lumière à LED 13, de façon à allumer/éteindre les éléments de LED RVB en fonction des données de modulation provenant de la section de modulation de données 11. D'autre part, le dispositif de réception 2 comporte une section de réception de lumière 20 qui reçoit le signal de lumière visible multiplexé 100, une section de démodulation de données 21 et une section de reproduction de données 22. La section de réception de lumière 20 sépare le signal de lumière visible multiplexé 100 en lumières visibles RVB et fournit en sortie à la section de démodulation de données 21 un signal de données de réception, qui correspond à l'état allumé/éteint de chacune des lumières visibles RVB. La section de démodulation de données 21 démodule le signal de données de réception en données de transmission du côté transmission. En outre, la section de reproduction de données 22 reproduit les données de transmission qui sont démodulées par la section de démodulation de données 21, par exemple, sous la forme de données audio. En se référant ensuite à la figure 2, à la figure 3, à la figure 5 et à la figure 6, l'opération de communication de données de ce mode de 35 réalisation est décrite. En premier lieu, la procédure du dispositif de transmission 1 est décrite en référence à l'organigramme de la figure 5. 2891675 5 Tout d'abord, la section de transmission de données 10 fournit en sortie, par exemple, des données audio (données numériques) faisant l'objet de la transmission, en tant que données de transmission (normalement, codées dans un format prédéterminé) (étape Si). La section de modulation de données 11 affecte 1 bit à chacune des lumières visibles RVB et module les données de transmission en données de modulation de 3 bits (étape S2). De façon spécifique, les données de modulation de 3 bits peuvent s'exprimer sous la forme de 8 motifs de données, comme représenté sur la figure 2. Par la suite, en fonction des données de modulation de 3 bits, la section de pilotage de LED 12 pilote et commande l'allumage/l'extinction des éléments de LED RVB de la section d'émission de lumière à LED 13 (étape S3). Ainsi, la section d'émission de lumière à LED 13 multiplexe les lumières visibles RVB qui sont modulées en fonction des données de modulation de 3 bits et transmet un signal de lumière visible multiplexé (étape S4). De façon spécifique, un signal de lumière visible multiplexé est transmis, qui est constitué des lumières visibles RVB qui sont modulées en fonction des données de modulation de 3 bits, comme représenté sur la figure 3. La procédure du dispositif de réception 2 est ensuite décrite en référence à l'organigramme de la figure 6. Lors de la réception du signal de lumière visible multiplexé depuis le dispositif de transmission 1, la section de réception de lumière 20 sépare par filtrage le signal de lumière visible multiplexé en lumières visibles RVB et fournit en sortie un signal de données de réception correspondant à l'état allumé/éteint de chacune des lumières visibles RVB (étape S11). La section de démodulation de données 21 démodule le signal de données de réception, qui est fourni en sortie par la section de réception de lumière 20, en données de transmission faisant l'objet de la transmission (étapes S12, S13). En outre, la section de reproduction de données 22 reproduit les données de transmission, qui sont démodulées par la section de démodulation de données 21, par exemple, sous la forme de données audio (étape S14). Comme décrit ci-dessus, selon le système de communication en 35 lumière visible de ce mode de réalisation, le dispositif de transmission 1 peut transmettre les données de transmission sous la forme d'un signal de 2891675 6 lumière visible multiplexé, qui est modulé sous la forme du signal de lumière visible RVB de 3 bits. Ainsi, par comparaison avec le cas où de la lumière blanche visible, qui est constituée de lumières visibles RVB, est directement modulée et transmise, les signaux de lumière visible RVB de 3 bits peuvent être transmis en même temps. En conséquence, sans qu'il soit nécessaire d'augmenter la vitesse de modulation, on peut réaliser une communication en lumière visible à grande vitesse. De façon plus spécifique, des données audio, par exemple, sont transmises à grande vitesse sous la forme d'un signal de lumière visible multiplexé, par exemple, depuis un ordinateur personnel par l'intermédiaire du dispositif de transmission 1. L'appareil audiovisuel reçoit le signal de lumière visible multiplexé au moyen du dispositif de réception 2, étant ainsi capable de reproduire les données audio. Ainsi, dans le cas ou les données audio sont des données musicales, un système est réalisé, tel que les données musicales qui sont enregistrées dans l'ordinateur personnel sont transmises sans fil à l'appareil audiovisuel et la musique est reproduite par l'appareil audiovisuel. [Deuxième mode de réalisation] La figure 4 et la figure 7 concernent un deuxième mode de réalisation de l'invention. La structure du système de communication en lumière visible est la même que celle qui est représentée sur la figure 1. La description commune à celle du premier mode de réalisation est omise. Comme décrit en relation avec le premier mode de réalisation, le dispositif de transmission 1 transmet des données sous la forme d'un signal de lumière visible multiplexé dans lequel des lumières visibles RVB sont modulées. Dans ce cas, dans les cas normaux, la lumière visible multiplexée RVB est émise sous la forme d'une lumière blanche. Toutefois, dans la transmission réelle des données, la fréquence d'apparition de RVB n'est pas uniforme et la lumière visible multiplexée RVB peut ne pas être émise sous la forme d'une lumière blanche visible mais sous la forme d'une lumière visible variable en sept couleurs. Le présent mode de réalisation concerne un dispositif de transmission 1 dans lequel la variation du blanc de la lumière visible multiplexée RVB est supprimée et la lumière visible multiplexée RVB, qui est transmise, est toujours maintenue sous la forme d'une lumière blanche visible. Le mode de réalisation est décrit ci-dessous en détail en référence à la figure 4 et à l'organigramme de la figure 7. En premier lieu, dans le dispositif de transmission 1, la section de transmission de données 10 fournit en sortie, par exemple, des données audio, faisant l'objet de la transmission, en tant que données de transmission (étape S21). La section de modulation de données 11 affecte 1 bit à chacune des lumières visibles RVB, et module les données de transmission en données de modulation de 3 bits (étape S22) (voir la figure 2). Dans ce cas, la section de modulation de données 11 génère des données de bits inversés (données de commande de blanc) de chacune des lumières visibles RVB des données de modulation (étape S24). Par la suite, dans un premier cycle de transmission, en fonction des données de modulation de 3 bits, la section de pilotage de LED 12 pilote et commande l'allumage/l'extinction des éléments de LED RVB de la section d'émission de lumière à LED 13 (étape S3). Ainsi, la section d'émission de lumière à LED 13 multiplexe les lumières visibles RVB, qui sont modulées en fonction des données de modulation de 3 bits et transmet un signal de lumière visible multiplexé. Lors du cycle suivant, en fonction des données de bits inversés, la section de pilotage de LED 12 pilote et commande l'allumage/l'extinction des éléments de LED RVB de la section d'émission de lumière à LED 13 (étape S25). Ainsi, la section d'émission de lumière à LED 13 multiplexe les lumières visibles RVB, qui sont modulées en fonction des données de bits inversés et transmet un signal de lumière visible multiplexé. De façon spécifique, comme représenté sur la figure 4, le dispositif de transmission 1 transmet un signal de lumière visible multiplexé RVB en fonction des données de modulation, constituées d'une chaîne de bits significatifs de 3 bits, SD. Lors du cycle suivant, le dispositif de transmission 1 transmet un signal de lumière visible multiplexé RVB en fonction des données de bits inversés de cette chaîne de bits significatifs de 3 bits, SD. En conséquence, par comparaison avec le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, la vitesse de transmission des données pour la transmission de données est réduite de moitié. Toutefois, en ajoutant la chaîne de bits inversés aux données de modulation, la non uniformité de la fréquence d'apparition de RVB est éliminée et la fréquence d'apparition de RVB est rendue uniforme. En conséquence, la lumière visible 2891675 8 multiplexée RVB, qui est transmise par le dispositif de transmission 1, peut toujours être maintenue en tant que lumière blanche visible. Naturellement, le dispositif de réception 2 échantillonne la lumière visible multiplexée RVB, qui est modulée en fonction des données de modulation de la chaîne de bits significatifs SD, à partir de la lumière visible multiplexée RVB qui est envoyée par le dispositif de transmission 1 et démodule les données de transmission du côté transmission. En d'autres termes, le dispositif de réception 2 supprime du processus de démodulation le signal de lumière visible multiplexé RVB, qui est modulé en fonction des données de bits inversés. Le deuxième mode de réalisation est orienté vers le cas dans lequel les données de bits inversés des données de modulation sont insérées dans le cycle qui suit le cycle des données de modulation. À titre de variante, les données de bits inversés peuvent être insérées dans d'autres cycles. Par exemple, les données de bits inversés peuvent être insérées tous les deux cycles où tous les quatre cycles. Le procédé de l'insertion n'est pas limité. En résumé, le cycle de l'insertion des données de bits inversés est déterminé en fonction du niveau de blanc requis de la lumière blanche 20 visible. [Troisième mode de réalisation] La figure 8 jusqu'à la figure 10 concernent un troisième mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur la figure 8, le système de ce mode de réalisation comporte un dispositif de transmission 8, qui est construit par exemple, dans un ordinateur personnel, et un dispositif de réception 9 qui est construit par exemple, dans un appareil audiovisuel. Ce système effectue une communication de données au moyen d'un signal de lumière visible multiplexé 200. Il va de soi que le dispositif de transmission 8 et le dispositif de réception 9 ne sont pas limités aux dispositifs de type incorporé et peuvent être des dispositifs du type à fixation externe. Le dispositif de transmission 8 comporte une section de transmission de données 80, une section de modulation de données 81 et une section d'émission de lumière à LED 83 comportant des éléments de LED RVB. La section de transmission de données 80 fournit en sortie par exemple, trois types de données audio de contenus différents en tant que 2891675 9 données de transmission. Par exemple, la section de transmission de données 80 fournit en sortie des données audio en trois langues (japonais, anglais et espagnol) en tant que données de transmission. La section de modulation de données 81 module les données de transmission de telle sorte que les données audio soient respectivement affectées à des lumières visibles RVB. La section d'émission de lumière à LED 83 provoque l'émission de lumière par les éléments de LED RVB en fonction de la puissance qui est fournie par une section de pilotage de LED (pilote) 82, et transmet le signal de lumière visible multiplexé 200. La section de pilotage de LED 82 RVB commande la puissance, qui est fournie à la section d'émission de lumière à LED 83, de façon à allumer/éteindre les éléments de LED RVB en fonction des données de modulation provenant de la section de modulation de données 81. D'autre part, le dispositif de réception 9 comporte un filtre optique 93, une section de réception de lumière 90, une section de démodulation de données 91, une section de reproduction de données 92 et une section de commande 94. Le filtre optique 93 est un élément de filtrage optique passe bande destiné à extraire du signal de lumière visible multiplexé 200 un signal de couleur donnée dans les lumières visibles RVB. La section de réception de lumière 90 fournit en sortie à la section de démodulation de données 91 un signal de données de réception, qui correspond à l'état allumé/éteint de la lumière visible RVB, qui est séparée et extraite par le filtre optique 93. La section de démodulation de données 91 démodule le signal de données de réception en données audio qui constituent les données de transmission du côté transmission. En outre, la section de reproduction de données 92 reproduit les données audio provenant des données de transmission, qui sont démodulées par la section de démodulation de données 91. Dans le cas où le filtre optique 93 est un élément de filtrage pouvant être commandé électroniquement, la section de commande 94 commande le filtre optique 93 de façon à extraire un signal de couleur qui est sélectionnée à l'avance parmi les lumières visibles RVB. Dans ce mode de réalisation, le filtre optique 93 est un élément remplaçable. Le filtre optique 93 est choisi à partir de trois types d'éléments de filtrage optique qui transmettent respectivement les lumières visibles RVB. Le filtre optique 93 est configuré de manière à être disposé dans une position prédéterminée du dispositif de réception 9. Dans un exemple du procédé de fixation du filtre optique 93, trois types de filtres optiques, à savoir, un filtre optique transmettant uniquement une composante R, un filtre optique transmettant uniquement une composante V et un filtre optique transmettant uniquement une composante B, sont agencés sur des éléments de fixation associés et fixés de manière rotative à la section de réception de lumière 90. L'un des filtres optiques est positionné de manière sélective devant la section de réception de lumière 90. La procédure du dispositif de transmission 8 du présent système est ensuite décrite en référence à l'organigramme de la figure 9. En premier lieu, la section de transmission de données 80 fournit respectivement en sortie des données audio en trois langues (japonais, anglais et espagnol) en tant que données de transmission (étape S31). La section de modulation de données 81 génère des données de modulation dans lesquelles des données audio en japonais sont affectées, par exemple, à un signal de lumière visible R, les données audio en anglais à un signal de lumière visible V et les données audio en espagnol à un signal de lumière visible B (étape S32). Par la suite, en fonction des données de modulation, la section de pilotage de LED 82 pilote et commande l'allumage/l'extinction des éléments de LED RVB de la section d'émission de lumière à LED 83 (étape S33). Ainsi, la section d'émission de lumière à LED 83 multiplexe les lumières visibles RVB, qui sont modulées en fonction des données de modulation et transmet un signal de lumière visible multiplexé (étape S34) . De façon spécifique, des données audio dans trois langues (japonais, anglais et espagnol) sont modulées sous la forme d'un signal de lumière visible multiplexé et le signal de lumière visible multiplexé est transmis. La procédure du dispositif de réception 9 est ensuite décrite en référence à l'organigramme de la figure 10. Dans le dispositif de réception 9, le filtre optique 93 extrait de manière sélective du signal de lumière visible multiplexé 200 qui est envoyé par le dispositif de transmission 8, un signal parmi le signal de lumière visible R, le signal de lumière visible V et le signal de lumière 2891675 11 visible B, en fonction de caractéristiques passe bande fixées à l'avance (étape S41). La section de réception de lumière 90 fournit en sortie un signal de données de réception correspondant à l'état allumé/éteint de la lumière visible qui est extraite par le filtre optique 93 (étape S42). La section de démodulation de données 91 démodule les données audio, faisant l'objet de la transmission provenant du signal de données de réception qui est fourni en sortie par la section de réception de lumière 90 et fournit en sortie les données audio démodulées (étapes S43, S45 et S47). La section de reproduction de données 92 reproduit les données audio qui sont démodulées par la section de démodulation de données 91. Si par exemple, les données audio correspondant au signal de lumière visible R sont démodulées, la section de reproduction de données 92 reproduit le son en japonais (étapes S43 et S44). De façon similaire, si les données audio correspondant au signal de lumière visible V sont démodulées, la section de reproduction de données 92 reproduit le son en anglais (étapes S45 et S46). Si les données audio correspondant au signal de lumière visible B sont démodulées, la section de reproduction de données 92 reproduit le son en espagnol (étapes S47 et S48). Comme décrit ci-dessus, selon le système de communication en lumière visible de ce mode de réalisation, dans le dispositif de réception 9, l'utilisateur commande les caractéristiques passe bande du filtre optique 93, par exemple, en fixant le filtre optique 93 correspondant à l'une des lumières visibles RVB ou par l'intermédiaire de la section de commande 94 depuis un dispositif d'entrée qui est prévu sur le dispositif de réception 9. Ainsi, lorsque les données audio, par exemple en trois langues (japonais, anglais et espagnol) sont modulées est transmises sous la forme d'un signal de lumière visible multiplexé, le dispositif de réception 9 peut reproduire de manière sélective des données audio arbitraires. En d'autres termes, dans le dispositif de réception 9, le filtre optique 93 est simplement fixé et aucun circuit de séparation de signal spécial pour communication multiplexée n'est fourni. Ainsi, des données de transmission, telles que des données audio arbitraires, peuvent être choisies à partir du signal de lumière visible multiplexé, et reproduites. [Quatrième mode de réalisation] 2891675 12 Un quatrième mode de réalisation de l'invention est ensuite décrit. La configuration du système de ce quatrième mode de réalisation est similaire à celle du troisième mode de réalisation, mais le procédé d'émission de lumière de la section d'émission de lumière à LED 83 du dispositif de transmission 8 est différent. Une description détaillée est fournie ci-dessous. Dans le troisième mode de réalisation, des données audio différentes correspondant à RVB sont multiplexées à un niveau fixe et de la lumière blanche est émise. Dans le quatrième mode de réalisation, de la lumière visible d'une couleur arbitraire est émise en faisant varier le niveau des données. Si par exemple, des données audio, pour lesquelles on utilise du R (rouge) sont atténuées (c'est-à-dire que le niveau est abaissé) et que des données audio pour lesquelles on utilise du V (vert) et des données audio pour lesquelles on utilise du B (bleu) sont fixées à des niveaux normaux, de la lumière d'une couleur complémentaire du R (rouge) est émise. De façon similaire, si des données audio, pour lesquelles on utilise du V (vert) sont atténuées, la lumière de sortie a une couleur complémentaire du vert. Si des données audio, pour lesquelles on utilise du B (bleu) sont atténuées, la lumière de sortie a une couleur complémentaire du bleu. En outre, la lumière de sortie d'une couleur arbitraire autre que le rouge, le vert et le bleu, peut être obtenue en combinant les composantes de couleur destinées à être atténuées. Si on fait simplement varier le niveau d'un signal audio arbitraire, lasensibilité de réception peut probablement se dégrader. Ainsi, en faisant varier de manière cyclique le niveau ou en faisant varier le niveau de telle sorte que des parties de l'affichage aient des couleurs différentes, on peut supprimer la variation du signal de réception. Par exemple, les LED du dispositif de transmission 8 peuvent être réalisées sous la forme d'un caractère arbitraire (par exemple, le nom d'un produit commercial, le nom d'une entreprise, etc. ; le nombre des caractères peut être multiple) et le caractère peut être illuminé dans une couleur d'image spécifique (par exemple, la couleur d'image d'un produit commercial, la couleur d'image d'une entreprise, etc.). En conséquence, 2891675 13 l'image commerciale et l'aspect d'un produit commercial peuvent être améliorés. Dans une modification possible de l'invention, on peut faire émettre de la lumière correspondant 6 une image arbitraire par la section d'émission de lumière 83 du dispositif de transmission 8. Par exemple, on peut faire émettre par les LED de la lumière de façon 6 afficher une image télédiffusée et les informations audio de l'image de diffusion correspondante peuvent être transmises par une communication en lumière visible. On peut ainsi profiter d'une diffusion télévisuelle. La présente invention n'est pas directement limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. En pratique, on peut modifier les éléments structurels sans s'écarter de l'esprit de l'invention. Diverses inventions peuvent être réalisées en combinant convenablement les éléments structurels décrits dans les modes de réalisation. Par exemple, certains éléments structurels peuvent être omis de l'ensemble des éléments structurels décrits dans les modes de réalisation. De plus, des éléments structurels de différents modes de réalisation peuvent être convenablement combinés
Dans un système de communication en lumière visible, un dispositif de transmission (1) comporte une section de modulation de données (11) affectant des informations de 1 bit à chacune des lumières visibles RVB et modulant les données de transmission en données de modulation de 3 bits. Une section d'émission de lumière à LED (13) transmet un signal de lumière visible multiplexé, dans lequel les lumières visibles RVB sont multiplexées en fonction des données de modulation.
1. Système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission (1) transmettant un signal de lumière visible et un dispositif de réception (2) recevant le signal de lumière visible, le dispositif de transmission étant caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen d'émission de lumière (13) pour émettre des lumières visibles rouge, verte et bleue; un moyen de modulation de données (11) pour affecter des informations de 1 bit à chacune des lumières visibles et moduler les données de transmission en données de modulation de 3 bits; et un moyen de commande de transmission (12) pour piloter et commander le moyen d'émission de lumière en fonction des données de modulation qui sont fournies en sortie par le moyen de modulation de données, et transmettre depuis le moyen d'émission de lumière un signal de lumière visible multiplexé, dans lequel les lumières visibles sont multiplexées. 2. Système de communication en lumière visible selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de réception comporte: un moyen de réception de lumière pour recevoir le signal de lumière visible multiplexé qui est transmis par le moyen d'émission de lumière, séparer le signal de lumière visible multiplexé reçu en lumières visibles et fournir en sortie les données de réceptions qui sont obtenues par la séparation; et un moyen pour démoduler les données de transmission des 25 données de réception qui sont fournies en sortie par le moyen de réception de lumière. 3. Système de communication en lumière visible selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'émission de lumière comporte: des éléments de diodes électroluminescentes qui émettent des lumières visibles rouge, verte et bleue; et un moyen de pilotage pour piloter les éléments de diodes électroluminescentes en fonction d'une commande du moyen de commande de transmission et émettre les lumières visibles en même temps ou de façon sélective. 2891675 15 4. Système de communication en lumière visible selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de réception comporte un moyen de reproduction de données pour reproduire les données de transmission. 5. Système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission (1) transmettant un signal de lumière visible et un dispositif de réception (2) recevant le signal de lumière visible, le dispositif de transmission étant caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen d'émission de lumière (13) pour émettre des lumières visibles rouge, verte et bleue; un moyen de modulation de données (11) pour affecter des informations de 1 bit 6 chacune des lumières visibles et moduler les données de transmission en données de modulation de 3 bits; et un moyen de transmission (12) pour piloter et commander le moyen d'émission de lumière en fonction des données de modulation et des données de bits inversés des données de modulation, et transmettre depuis le moyen d'émission de lumière un signal de lumière visible multiplexé, qui correspond aux données de modulation et aux données de bits inversés des données de modulation. 6. Système de communication en lumière visible selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de réception comporte: un moyen pour recevoir le signal de lumière visible multiplexé qui est transmis par le moyen d'émission de lumière; et un moyen pour extraire et démoduler le signal de lumière 25 visible multiplexé correspondant aux données de modulation. 7. Système de communication en lumière visible selon la 5, caractérisé en ce que le moyen d'émission de lumière comporte: des éléments de diodes électroluminescentes qui émettent des lumières visibles rouge, verte et bleue; et un moyen de pilotage pour piloter les éléments de diodes électroluminescentes et émettre les lumières visibles en même temps ou de façon sélective. 8. Système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission (1) transmettant des données de transmission par un signal de lumière visible et un dispositif de réception (2) recevant 2891675 16 le signal de lumière visible, le dispositif de réception étant caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen de filtrage (93) pour recevoir les signaux de lumière visible rouge, verte et bleue depuis le dispositif de transmission et extraire 5 chacun des signaux de lumière visible un moyen (91) pour démoduler les données de transmission du signal de lumière visible qui sont extraites par le moyen de filtrage; et un moyen (92) pour reproduire les données de transmission démodulées. 9. Système de communication en lumière visible selon la 8, caractérisé en ce que le moyen de filtrage est un élément de filtre optique remplaçable. 10. Système de communication en lumière visible selon la 8, caractérisé en ce que le moyen de filtrage est constitué 15 d'un dispositif ayant une fonction d'extraction sélective des signaux de lumière visible rouge, verte et bleue, et le système de communication en lumière visible comporte un moyen de commande pour commander le moyen de filtrage et faire extraire de manière sélective des signaux de lumière visible reçus par le moyen de filtrage, un signal de lumière visible, faisant l'objet de la réception. 11. Procédé de transmission appliqué à un système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission transmettant un signal de lumière visible multiplexé dans lequel des signaux de lumière visible rouge, verte et bleue sont multiplexées et un dispositif de réception recevant le signal de lumière visible multiplexé, caractérisé en ce qu'il comprend: une étape d'affectation d'informations de 1 bit à chacun des signaux de lumière visible et de modulation des données de transmission 30 en données de modulation de 3 bits et une étape de modulation des signaux de lumière visible en fonction des données de modulation et de transmission du signal de lumière visible multiplexé, dans lequel les lumières visibles sont multiplexées. 12. Procédé de transmission appliqué à un système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission 2891675 17 transmettant des signaux de lumière visible rouge, verte et bleue et un dispositif de réception recevant les signaux de lumière visible, caractérisé en ce qu'il comprend: une étape d'affectation d'informations de 1 bit à chacun des 5 signaux de lumière visible et de modulation des données de transmission d'une chaîne de 3 bits et une étape de transmission d'un signal de lumière visible multiplexé, correspondant aux données de modulation et de données de bits inversés des données de modulation. 13. Procédé de transmission appliqué à un système de communication en lumière visible incluant un dispositif de transmission transmettant des données de transmission au moyen de signaux de lumière visible rouge, verte et bleue et un dispositif de réception recevant les signaux de lumière visible, caractérisé en ce qu'il comprend: une étape de réception des signaux de lumière visible rouge, verte et bleue, depuis le dispositif de transmission et d'extraction de chacun des signaux de lumière visible une étape de démodulation des données de transmission correspondant au signal de lumière visible extrait; et une étape de reproduction des données de transmission démodulées.
H
H04
H04B
H04B 10
H04B 10/11,H04B 10/116,H04B 10/524,H04B 10/54
FR2896841
A1
EMBRAYAGE A DIAPHRAGME POUSSE
20,070,803
La présente invention se rapporte à un embrayage à diaphragme comprenant une articulation de diaphragme. Un tel embrayage, utilisé notamment dans le domaine automobile, comprend typiquement un couvercle, un plateau de pression, un diaphragme monté, éventuellement précontraint, entre le couvercle et le plateau de pression, et des moyens d'articulation de ce diaphragme par rapport au couvercle. Dans un tel embrayage, en position embrayée, le diaphragme exerce sur le plateau de pression des efforts suffisants pour bloquer la friction et permettre ainsi la transmission du couple moteur à la boîte de vitesses. Le débrayage d'un tel embrayage est réalisé, par exemple, par appui sur la partie centrale du diaphragme. Ce diaphragme coopère alors avec les moyens d'articulation, ménagés entre le diaphragme et le plateau de pression, de manière que la partie radialement extérieure du diaphragme s'écarte du plateau de pression. Dans ces conditions, le plateau de pression s'éloigne alors du disque d'embrayage sous l'effet de moyens de rappel élastiques, libérant ainsi la friction, ce qui permet de cesser de transmettre le couple du moteur à la boîte de vitesses et, le cas échéant, d'effectuer les changements de rapports de vitesse nécessaires. On a pu constater qu'à la suite d'un grand nombre de débrayages, l'articulation du diaphragme par rapport au couvercle avait tendance à s'user (on parle d'usure et/ou de matage ) sous l'effet des mouvements répétés du diaphragme, et qu'il finissait ainsi par apparaître des jeux entre cette articulation et le diaphragme. Ces phénomènes de matage et/ou d'usure sont particulièrement observés dans les embrayages des véhicules du type poids lourds où les efforts exercés par le diaphragme sur l'articulation peuvent actuellement atteindre 12 000 N. L'apparition de tels jeux a pour effet de réduire la course de la périphérie du diaphragme lorsque celui-ci est poussé par la butée d'embrayage, et ainsi de réduire la course du plateau de pression lors du passage de la position embrayée à la position débrayée. Il résulte de ceci qu'au bout d'un certain temps, il n'est plus possible de réaliser un débrayage complet, c'est-à-dire de supprimer tout contact entre le plateau de pression et les garnitures de la friction : une partie du couple du moteur continue ainsi d'être transmise à ce disque, ce qui rend difficile, voire impossible, les changements de rapport de la boîte de vitesses. Un but de l'invention est donc de proposer un embrayage à diaphragme comprenant des moyens d'articulation du diaphragme où le phénomène de matage et/ou d'usure est réduit, voire éliminé. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un embrayage à diaphragme, comprenant un couvercle, un plateau de pression, un diaphragme monté entre ledit couvercle et ledit plateau de pression et des moyens d'articulation dudit diaphragme par rapport audit couvercle. L'embrayage selon l'invention est remarquable en ce que lesdits moyens d'articulation comportent une articulation principale et au moins une articulation secondaire dudit diaphragme par rapport audit couvercle, lesdites articulations principale et secondaire étant disposées à des distances radiales différentes par rapport à l'axe dudit diaphragme de manière que ce diaphragme bascule autour de l'articulation principale et/ou de l'articulation secondaire pendant au moins une partie de la phase de mouvement dudit embrayage. Ainsi, comme il apparaîtra plus en détails dans la description qui va suivre, lors d'une phase de mouvement de l'embrayage, par exemple pendant une phase de débrayage, le diaphragme bascule autour de deux articulations. Les efforts exercés par le diaphragme se répartissent donc sur ces deux articulations, ce qui permet de réduire efficacement le phénomène de matage et/ou d'usure de ces articulations. De manière préférée, l'embrayage à diaphragme selon l'invention présente une ou, de préférence, plusieurs des caractéristiques suivantes prises en combinaison : - ladite articulation secondaire comprend une rondelle élastique, de préférence du type rondelle Belleville, montée sur un moyen formant support fixe par rapport audit couvercle ; - au moins une articulation secondaire est située, par rapport à l'axe dudit diaphragme, radialement à l'intérieur de ladite articulation principale ; - au moins une articulation secondaire est située, par rapport à l'axe dudit diaphragme, radialement à l'extérieur de ladite articulation principale ; - ladite articulation principale comprend un jonc porté par un moyen formant support, fixé audit couvercle au moyen d'une pluralité de rivets ; - ladite articulation principale comprend un bossage formé dans ledit moyen formant support ; - ledit bossage est réalisé par estampage ou par usinage ; et - ladite rondelle élastique formant l'articulation secondaire comporte des évidements qui forment des passages pour les rivets à travers ladite rondelle élastique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description de modes de réalisation préférés qui va suivre, présentés uniquement à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, en référence aux figures ci-annexées sur lesquelles : - la figure 1 représente une coupe radiale d'un détail d'un embrayage conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente une coupe radiale d'un détail d'un embrayage conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 représente une vue en perspective d'un détail de l'embrayage de la figure 2 ; - la figure 4 représente une coupe radiale d'un détail d'un embrayage conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 5 représente une coupe radiale d'un détail d'un embrayage conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention. Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique sont repérés, sauf mention contraire, par la même référence numérique. On se reporte à présent à la figure 1 sur laquelle un embrayage 10 conforme à un premier mode de réalisation de l'invention est représenté. On voit sur cette figure 1 que l'embrayage selon l'invention, comporte un couvercle 12 relié par des moyens de fixation appropriés à un volant d'inertie (non représenté) lui-même monté sur l'arbre de sortie d'un moteur par exemple du type à combustion interne (non représenté). Entre le couvercle 12 et le volant sont disposés, dans cette ordre : un diaphragme 14, un dispositif de compensation 16 optionnel, un plateau de pression 18 et une friction (non représentée). Le diaphragme 14 est monté, éventuellement précontraint, entre le couvercle 12 et le plateau de pression 18. Ce diaphragme 14 comporte d'une part une partie périphérique 20 et d'autre part des doigts 21 qui s'étendent radialement vers l'intérieur du diaphragme 14 à partir de la partie périphérique 20. Sur cette figure 1, le diaphragme 14 est monté de manière à pouvoir basculer par rapport au couvercle 12 autour de moyens d'articulation. Selon l'invention, ces moyens d'articulations comportent deux articulations, à savoir une articulation principale 22 et une articulation secondaire 24, l'articulation principale 22 et l'articulation secondaire 24 étant disposées à des distances radiales différentes par rapport à l'axe A du diaphragme 14. Selon le premier mode de réalisation de l'invention présenté partiellement sur cette figure 1, l'articulation principale 22 est réalisée au moyen d'une rondelle principale 26 montée sur un moyen formant support, en l'espèce une rondelle de support 28, fixée au couvercle 12 par une pluralité de rivets 30 dont un seul est visible sur la figure 1. De préférence, la rondelle de support 28 présente un premier bord rabattu 32, la rondelle principale 26 étant apte à venir en appui sur ce premier bord rabattu 32. Toujours selon le premier mode de réalisation de l'invention, l'articulation secondaire 24 est réalisée au moyen d'une rondelle secondaire élastique 34, du type rondelle Belleville par exemple. Cette rondelle secondaire élastique 34, montée sur la rondelle de support 28, est apte à venir en butée sur un second bord rabattu 36 ménagé dans la rondelle de support 28. Les premier et second bords rabattus 32, 36 ont ainsi une fonction sécuritaire. En effet, les rondelles principale et secondaire 26, 34 sont soumises à une rotation à vitesse élevée puisque cette vitesse peut atteindre actuellement 6000 tours/min. Une telle vitesse de rotation tend à provoquer l'éjection de ces rondelles principale et secondaire 26, 34. Les premier et second bords rabattus 32, 36 permettent d'éviter une telle éjection de la rondelle principale 26 et de la rondelle secondaire 34, respectivement. On notera que l'on peut prévoir que la partie périphérique 20 du diaphragme 10 prenne appui sur le couvercle 12 par l'intermédiaire d'un cordon ou jonc d'appui 38 formé ou non de matière avec ce couvercle. Dans ce cas, l'articulation principale 22 se situe idéalement au droit du jonc d'appui 38. Le mode de fonctionnement et des avantages de l'embrayage selon l'invention résultent directement de la description qui précède. Sur la figure 1, l'embrayage 10 selon le premier mode de réalisation de l'invention est représenté en position débrayée. Cette position est commandée par des moyens de poussée sur la partie centrale du diaphragme 14, c'est-à-dire à proximité de l'extrémité libre des doigts 21. Sous l'effet de cette poussée, le diaphragme 14 bascule autour des articulations principale 22 et secondaire 24. Ce faisant, la partie périphérique 20 du diaphragme 14 s'écarte du plateau de pression 18. Dans ces conditions, le plateau de pression 18 s'éloigne alors du disque d'embrayage sous l'effet de moyens de rappel élastiques, libérant ainsi la friction, ce qui permet de cesser de transmettre un couple du moteur à la boîte de vitesses et, le cas échéant, d'effectuer les changements de rapports de vitesses nécessaires. De manière remarquable, dans le cas de l'embrayage 10 représenté sur la figure 1, le diaphragme bascule autour de deux articulations 22, 24 de manière simultanée, ou quasi simultanée. Ainsi, de manière avantageuse, les efforts exercés par le diaphragme 14 se répartissent sur les deux articulations 22, 24, c'est-à-dire sur la rondelle principale 26 et la rondelle secondaire 34. La rondelle principale 26 et la rondelle secondaire 34 sont, idéalement, toutes deux en contact avec le diaphragme 14 pendant sensiblement toute la phase de débrayage. Pour ce faire, idéalement, la rondelle principale 26 est plus rigide que la rondelle secondaire 34. Par ailleurs, l'articulation principale 22 et l'articulation secondaire 24 sont idéalement disposées très proches l'une de l'autre. On se réfère désormais à la figure 2, sur laquelle un détail d'un embrayage 40 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention est représenté. Cet embrayage 40 se distingue de l'embrayage 10 selon le premier mode de réalisation en cela que l'articulation principale 22 est réalisée directement au moyen de la rondelle de support 28, plus précisément au moyen d'un bossage 42 formé dans la rondelle de support 28. Cette rondelle de support 28 présentant un bossage 42 est, de préférence, réalisée par estampage ou par usinage. Sur la figure 3, on a représenté en perspective un détail de l'embrayage 40 selon le deuxième mode de réalisation. Sur cette figure 3, on peut remarquer que la rondelle secondaire 34, apte à venir en appui sur le bord rabattu 36 de la rondelle de support 28, présente des évidements 43, en l'espèce sensiblement en forme de demi-cercles. Ces évidements 43 ménagent des passages pour les rivets 30 à travers la rondelle secondaire 34, de manière que les articulations principale et secondaire 22, 24 se situent très proches l'une de l'autre. L'embrayage 44 selon le troisième mode de réalisation de l'invention visible sur la figure 4 comporte pour sa part une articulation principale 22 réalisée au moyen d'un jonc 46 monté sur la rondelle de support 28, et une articulation secondaire 48 qui est située, par rapport à l'axe A du diaphragme 14, radialement à l'extérieur de l'articulation principale 22. Cette articulation secondaire 48 est réalisée au moyen d'une rondelle secondaire élastique 50 montée sur la rondelle de support 28. Cette rondelle élastique 50 est de préférence souple de manière que le diaphragme 14 prenne appui à la fois sur le jonc 46 et sur la rondelle secondaire 50 pendant sensiblement toute la phase de débrayage. Avantageusement, cette rondelle élastique 50, prenant appui sur le diaphragme 14 en un point situé radialement à l'extérieur de l'articulation principale, participe à l'effort de débrayage. On se réfère désormais à la figure 5, sur laquelle est représenté un détail d'un embrayage 52 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. L'embrayage 52 comporte une articulation principale 22 du diaphragme réalisée au moyen d'un jonc 46 monté sur une rondelle de support 28. L'embrayage 52 comprend également une première articulation secondaire 24, située, par rapport à l'axe A du diaphragme 14, radialement à l'intérieur de l'articulation principale 22 et réalisée au moyen d'une première rondelle secondaire élastique 34, de préférence du type Belleville, montée sur la rondelle de support 28 et apte à venir en appui sur un bord rabattu 36 de la rondelle de support 28. Ici encore, on peut noter le rôle sécuritaire joué par le bord rabattu 36 qui empêche l'éjection de la première rondelle secondaire 34, alors que celle-ci est entraînée en rotation à très grande vitesse. L'embrayage 52 comporte par ailleurs une seconde articulation secondaire 48, située, par rapport à l'axe A du diaphragme 14, radialement à l'extérieur de l'articulation principale 22 et réalisée au moyen d'une seconde rondelle secondaire élastique 50, de préférence du type Belleville, montée sur la rondelle de support 28. Dans le cas de l'embrayage 52 selon le quatrième mode de réalisation de l'invention, les articulations sont situées les plus proches possibles les unes des autres. Idéalement, les rondelles secondaires 34, 50 sont souples de manière que le diaphragme 14 soit en appui à la fois sur les rondelles secondaires 34, 50 et sur le jonc 46 durant sensiblement toute la phase de débrayage. Ce quatrième mode de réalisation, qui est en fait une combinaison des premier et troisième modes de réalisation, est adéquat pour les applications où les efforts de débrayage sont importants. En effet, dans le cas de ce quatrième mode de réalisation, les efforts exercés par le diaphragme 14 se répartissent idéalement sur les trois articulations 22, 24, 48 c'est-à-dire sur le jonc 46 et sur les deux rondelles secondaires 34, 50. De plus, de manière analogue au troisième mode de réalisation, la seconde rondelle secondaire 50 prenant appui sur le diaphragme 14 en un point situé radialement à l'extérieur de l'articulation principale 22, participe à l'effort de débrayage. Idéalement, de manière que le diaphragme 14 soit en appui à la fois sur le jonc 48 et sur les rondelles secondaires 34, 50 pendant sensiblement toute la phase de débrayage, le jonc 46 est plus rigide que les rondelles secondaire 34, 50. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs C'est ainsi que l'invention pourrait être incorporée à un mécanisme d'embrayage comportant un double volant amortisseur, et/ou une double friction (embrayage bi-disque ) et/ou un volant flexible et/ou un double embrayage. Par ailleurs, bien que dans les exemples présentés le diaphragme bascule à la fois autour de l'articulation principale et de l'articulation secondaire pendant sensiblement toute la phase de débrayage, on peut imaginer un mode de réalisation de l'invention selon lequel le diaphragme prendrait effectivement appui sur une articulation secondaire uniquement pendant une partie de sa course de basculement, partie pendant laquelle le diaphragme pourrait soit continuer de prendre appui sur l'articulation principale, soit ne plus prendre appui sur cette articulation principale (dans ce dernier cas, l'articulation secondaire prendrait alors en quelque sorte le relais de l'articulation principale). A titre d'exemple, on pourrait envisager que le diaphragme prenne appui à la fois sur les articulations principale et secondaire uniquement dans la partie de sa course dans laquelle il n'exerce plus aucune action sur le plateau de pression, et dans laquelle la pression qu'il exerce sur ces articulations est maximale. De plus, on peut envisager de réaliser le rivet 30 et la rondelle de support 28 en une seule pièce. On peut également envisager de réaliser le rivet 30, la rondelle de support 28 et la rondelle principale 26 en une seule pièce. Enfin, on peut prévoir sur la rondelle principale 26 des pattes anti-rotation indexées au mécanisme de manière que la rondelle principale 26 ne tourne pas par rapport à la rondelle de support 28, ces pattes étant insérées dans des trous complémentaires formés dans la rondelle de support 28
Cet embrayage à diaphragme, comprenant un couvercle (12), un plateau de pression (18), un diaphragme (14) monté entre ledit couvercle (12) et ledit plateau de pression (18) et des moyens d'articulation (22, 24) dudit diaphragme (14) par rapport audit couvercle (12), est remarquable en ce que lesdits moyens d'articulation (22, 24) comportent une articulation principale (22) et au moins une articulation secondaire (24) dudit diaphragme (14) par rapport audit couvercle (12), lesdites articulation principale (22) et secondaire (24) étant disposées à des distances radiales différentes par rapport à l'axe dudit diaphragme (14) de manière que ce diaphragme (14) bascule autour de l'articulation principale (22) et/ou de l'articulation secondaire (24, 48) pendant au moins une partie de la phase de mouvement dudit embrayage.
1. Embrayage à diaphragme, comprenant un couvercle (12), un plateau de pression (18), un diaphragme (14) monté entre ledit couvercle (12) et ledit plateau de pression (18) et des moyens d'articulation (22, 24, 48) dudit diaphragme (14) par rapport audit couvercle (12), caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation (22, 24, 48) comportent une articulation principale (22) et au moins une articulation secondaire (24, 48) dudit diaphragme (14) par rapport audit couvercle (12), lesdites articulation principale (22) et secondaire (24, 48) étant disposées à des distances radiales différentes par rapport à l'axe (A) dudit diaphragme (14) de manière que ce diaphragme (14) bascule autour de l'articulation principale (22) et/ou de l'articulation secondaire (24, 48) pendant au moins une partie de la phase de mouvement dudit embrayage. 2. Embrayage selon la 1, caractérisé en ce que ladite articulation secondaire (24, 48) comprend une rondelle élastique (34, 50), de préférence du type rondelle Belleville, montée sur un moyen formant support (28) fixe par rapport audit couvercle (12). 3. Embrayage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins une articulation secondaire (24) est située, par rapport à l'axe (A) dudit diaphragme (14), radialement à l'intérieur de ladite articulation principale (22). 4. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une articulation secondaire (48) est située, par rapport à l'axe (A) dudit diaphragme (14), radialement à l'extérieur de ladite articulation principale (22). 5. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite articulation principale (22) comprend un jonc (46) porté par un moyen formant support (28), fixé audit couvercle au moyen d'une pluralité de rivets (30). 6. Embrayage selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ladite articulation principale (22) comprend un bossage (42) formé dans ledit moyen formant support (28). 7. Embrayage selon la 6, caractérisé en ce que ledit bossage (42) est réalisée par estampage ou par usinage. 8. Embrayage selon la 2 prise en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite rondelleélastique (34, 50) formant l'articulation secondaire comporte des évidements (43) qui forment des passages pour les rivets (30) à travers ladite rondelle élastique (34, 50).
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/71,F16D 13/58
FR2898279
A3
LOGE-PIED ETIRABLE DE PALME
20,070,914
La présente invention concerne des palmes de plongée et, plus particulièrement, une palme de ce type comportant un loge-pied étirable de manière à s'adapter à différents individus de diverses poin- tures. Ainsi, l'invention concerne une palme comprenant : un loge-pied incluant une empeigne destinée à recevoir la partie avant du pied humain, un contrefort extérieur destiné à recevoir la partie arrière du pied humain, et un certain nombre d'éléments de liaison étirables interconnectant l'empeigne avec le contrefort extérieur, et une pale s'étendant vers l'avant en partant de l'empeigne. ETAT DE LA TECHNIQUE Une palme conventionnelle comprend un loge-pied pour recouvrir le pied humain, et une pale s'étendant vers l'avant en partant 15 du loge-pied. Un plongeur peut enfiler les pieds dans les loge-pieds. En cours d'utilisation, le plongeur peut exercer une force pour faire battre les pales afin de se propulser vers l'avant. Conventionnellement, le logepied d'une palme peut se classer comme étant soit du type chaussure (voir figure 1) soit du type 20 mule sans contrefort extérieur (voir figure 2). Pour un loge-pied de type mule, une sangle A est prévue autour du talon et une fixation de type encliquetable B est prévue à la partie arrière du loge-pied pour fixer le loge-pied en se fixant à la sangle A. Un avantage d'une palme comportant un loge-pied de 25 type chaussure est qu'une personne peut facilement trouver une palme à sa taille pour enfiler son pied dans le loge-pied. Cependant, son inconvénient est qu'il faut disposer dans le commerce d'un certain nombre de palmes de différentes tailles pour que différentes personnes ayant des pointures différentes puissent avoir une chance de trouver 30 des palmes à leur taille. Il arrive souvent qu'une personne portant des palmes puisse se sentir mal à son aise si les loge-pieds sont trop serrés ou trop lâches, ce qui conduit à de plus grandes difficultés de déplace-ment. Un avantage d'une palme comportant un loge-pied de 35 type mule est que celui-ci est conçu pour s'adapter à différentes per- sonnes ayant des pointures différentes. Cependant, son inconvénient est que le maintien du pied par la sangle et la fixation peut devenir lâche au bout d'une courte période de temps. Ainsi, l'utilisateur peut se sentir mal à son aise. De plus, il peut accrocher un objet étranger, ce qui conduit à de plus grandes difficultés de déplacement. Typiquement, les palmes disponibles dans le commerce sont réalisées en matière plastique, de sorte qu'elles ont une flexibilité et une élasticité limitées. Ainsi, on cherche constamment à poursuivre les améliorations apportées à l'exploitation d'une palme munie d'un loge-pied étirable. OBJET DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de créer une palme de type désigné ci-dessus, caractérisée en ce que les éléments de liaison sont destinés à s'étirer lorsque le pied humain est introduit dans le loge-pied, de façon qu'on puisse s'adapter à des individus différents ayant des pointures différentes. Suivant une autre caractéristique de l'invention, les éléments de liaison sont formés des deux côtés du loge-pied pour inter-connecter l'empeigne et le contrefort extérieur. Selon un aspect de la présente invention, les éléments de liaison, l'empeigne et le contrefort sont réalisés dans le même matériau. Selon un autre aspect de la présente invention, les éléments de liaison ont une épaisseur et une largeur suffisantes pour être résistants et durables même lorsqu'ils sont soumis à des étirements ré- pétés. Sous un autre aspect encore de la présente invention, certains des éléments de liaison sont formés des deux côtés du loge-pied pour interconnecter l'empeigne et le contrefort extérieur, tandis que chacun des éléments de liaison restants, au moins unique, est for- mé pour assurer l'interconnexion entre une semelle et le contrefort extérieur. Sous un autre aspect encore de la présente invention, les éléments de liaison sont formés des deux côtés du loge-pied pour inter-connecter l'empeigne avec le contrefort extérieur, et chacun des élé- ments de liaison comprend au moins un composant. Sous un autre aspect encore de la présente invention, certains des éléments de liaison sont formés des deux côtés du loge-pied pour interconnecter l'empeigne avec le contrefort extérieur, chacun des éléments de liaison restants, au moins unique, est formé pour as- surer l'interconnexion entre la semelle et le contrefort extérieur, et chacun des éléments de liaison formés soit des deux côtés du loge-pied soit à l'endroit de la semelle, comprend un certain nombre de composants. Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'empeigne comprend une pluralité de trous. Suivant une autre caractéristique enfin de l'invention, le contrefort extérieur est une bande en forme de U. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques ci-dessus ainsi que d'autres développements, et avantages de la présente invention, apparaîtront plus clai- rement d'après la description détaillée qui suit à l'aide des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté en élévation d'une palme conventionnelle comportant un loge-pied de type chaussure, - la figure 2 est une vue de côté, en élévation, d'une autre palme con- ventionnelle comportant un loge-pied de type mule, - la figure 3 est une vue de côté, en élévation, d'un premier mode de réalisation préférentiel d'une palme selon l'invention, - la figure 4 est une vue de dessus de la figure 3, la figure 5 est une vue de dessous de la figure 3, - la figure 6 est une vue semblable à celle de la figure 3, représentant les éléments de liaison légèrement étirés après insertion du pied d'une personne dans le loge-pied, - la figure 7 est une vue semblable à celle de la figure 3, représentant les éléments de liaison nettement étirés après insertion du pied d'une autre personne dans le loge-pied, - la figure 8 est une vue de dessus d'un second mode de réalisation préférentiel d'une palme selon l'invention, - la figure 9 est une vue de dessous de la figure 8, - la figure 10 est une vue de côté en élévation de la figure 8, - la figure 11 est une vue de dessous d'un troisième mode de réalisation préférentiel d'une palme selon l'invention, - la figure 12 est une vue de côté, en élévation, de la figure 11, et - la figure 13 est une vue en perspective d'un quatrième mode de réa- lisation préférentiel d'une palme selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En se référant aux figures 3 à 5, une palme selon un premier mode de réalisation préférentiel de l'invention comprend un loge-pied 10 incluant une empeigne 11, un contrefort extérieur 12, trois éléments de liaison (par exemple des éléments de liaison de gauche, de droite et de dessous) 13 interconnectant l'empeigne 11 avec le contrefort extérieur 12, et une semelle 14. Le loge-pied 10 est formé d'une seule pièce par moulage par injection. De plus, les éléments de liaison 13 sont réalisés de manière à être étirables. En outre, les éléments de liaison 13, l'empeigne 11 et le contrefort extérieur 12 sont réalisés dans le même matériau. De plus, les éléments de liaison 13 ont une épaisseur et une largeur suffisantes pour être résistants et durables même lors-qu'ils sont soumis à des étirements répétés. La palme comprend en outre une pale 20 s'étendant vers l'avant en partant du bas et des deux côtés de l'empeigne 11. Dans d'autres formes de réalisation, la pale 20 peut avoir une autre forme que celle représentée dans les figures 3 à 5. En se référant à la figure 6, le loge-pied 10 est légèrement étiré du fait de l'étirement des éléments de liaison 13 (comme indiqué par la longueur L1) après insertion du pied d'une personne dans celui-ci. En se référant à la figure 7, le loge-pied 10 est nettement étiré du fait de l'étirement des éléments de liaison 13 (comme indiqué par la longueur L2 supérieure à L1) après insertion du pied d'une autre personne dans celui-ci. L'utilisation des éléments de liaison 13 permet ainsi au loge-pied de s'adapter à différents individus ayant des pointures différentes. En se référant aux figures 8 et 9, celles-ci représentent un second mode de réalisation préférentiel de l'invention. Ce second mode e réalisation préférentiel présente essentiellement la même structure que celle du premier mode de réalisation préférentiel. Les ca- ractéristiques du second mode de réalisation préférentiel sont détaillées ci-après. Deux éléments de liaison (par exemple des éléments de liaison de gauche et de droite) 13 interconnectent l'empeigne 11 et le contrefort extérieur 12, mais aucun élément de liaison n'est formé entre la se- melle 14 et le contrefort extérieur 12. En se référant à la figure 10, l'un ou l'autre élément de liaison 13 du second mode de réalisation peut comprendre deux éléments parallèles 13' (figure 3) entre lesquels est constitué un espace de forme ovale. Cela constitue une autre amélioration ayant pour but d'améliorer l'esthétique et de s'adapter à différents individus ayant des pointures différentes. On remarquera qu'il est possible d'avoir deux éléments de liaison de gauche et deux éléments de liaison de droite. En variante, il est possible d'avoir deux éléments de liaison inférieurs. De plus, les formes des éléments de liaison ne sont pas limitées à celles représentées dans les modes de réalisation ci-dessus. Toutes ces formes entrent dans le cadre de l'invention pourvu que la palme formée soit capable de s'adapter à différents individus ayant des pointures différentes. En se référant aux figures 11 et 12, celles-ci représentent un troisième mode de réalisation préférentiel de l'invention. Ce troisième mode de réalisation préférentiel présente essentiellement la même structure que celle du premier mode de réalisation préférentiel. Les caractéristiques du troisième mode de réalisation préférentiel sont dé-taillées ci-après. Un élément de liaison 13 est formé entre la semelle 14 et le contrefort extérieur 12. Deux grandes ouvertures 15 sont formées des deux côtés de l'élément de liaison 13. Cet élément de liaison 13 est également destiné à s'étirer. De plus, un certain nombre de trous 16 sont formés des deux côtés de l'empeigne 11. Ainsi, l'empeigne 11 est destinée à s'étirer. La palme de ce dernier mode de réalisation peut s'adapter à différents individus ayant des pointures différentes. La figure 13 représente un quatrième mode de réalisation préférentiel de l'invention. La caractéristique de ce quatrième mode de réalisation préférentiel est qu'une bande légère 12' en forme de U est réalisée en remplacement du contrefort extérieur.35
On décrit un loge-pied d'un seul tenant (10) d'une palme comportant une pale (20) dirigée vers l'avant. Dans un mode de réalisation, le loge-pied (10) comprend une empeigne (11), un contrefort extérieur (12) et un certain nombre d'éléments de liaison étirables (13) interconnectant l'empeigne (11) avec le contrefort extérieur (12).Les éléments de liaison (13) sont destinés à s'étirer lorsque le pied humain est introduit dans le loge-pied (10), de manière à s'adapter à des individus différents ayant des pointures différentes.
1 ) Palme comprenant : un loge-pied (10) incluant une empeigne (11) destinée à recevoir la partie avant du pied humain, un contrefort extérieur (12) destiné à recevoir la partie arrière du pied humain, et un certain nombre d'éléments de liaison étirables (13) interconnectant l'empeigne (11) avec le contrefort extérieur (12), et une pale (20) s'étendant vers l'avant en partant de l'empeigne (11), caractérisée en ce que io les éléments de liaison (13) sont destinés à s'étirer lorsque le pied humain est introduit dans le loge-pied (10), de façon qu'on puisse s'adapter à des individus différents ayant des pointures différentes. 2 ) Palme selon la 1, 15 caractérisée en ce que les éléments de liaison (13) sont formés des deux côtés du loge-pied (10) pour interconnecter l'empeigne (11) avec le contrefort extérieur (12). 3 ) Palme selon la 1, 20 caractérisée en ce que certains des éléments de liaison (13) sont formés des deux côtés du loge-pied (10) pour interconnecter l'empeigne (11) avec le contrefort extérieur (12), et chacun des éléments de liaison (13) restants, au moins unique, est formé pour assurer l'interconnexion entre une semelle (14) et le contrefort extérieur (12). 4 ) Palme selon la 1, caractérisée en ce que 30 les éléments de liaison (13) sont formés des deux côtés du loge-pied (10) pour interconnecter l'empeigne (11) avec le contrefort extérieur (12), et chacun des éléments de liaison (13) comprend au moins un composant. 5 ) Palme selon la 3, 35 caractérisé en ce quecertains des éléments de liaison (13) sont formés des deux côtés du loge-pied (10) pour interconnecter l'empeigne (11) avec le contrefort extérieur (12), chacun des éléments de liaison (13) restants, au moins unique, est for-5 mé pour assurer l'interconnexion entre la semelle (14) et le contrefort extérieur (12), et chacun des éléments de liaison (13) formés des deux côtés du loge-pied (10), comprend au moins un composant. 10 6 ) Palme selon la 1, caractérisée en ce que l'empeigne (11) comprend une pluralité de trous. 7 ) Palme selon la 1, 15 caractérisée en ce que le contrefort extérieur (12) est une bande en forme de U.
A
A63
A63B
A63B 31
A63B 31/11
FR2897206
A1
DISPOSITIF DE BRANCHEMENT EN PARALLELE D'UNE PLURALITE D'APPAREILS D'ALIMENTATION ELECTRIQUE
20,070,810
100011 L'invention relève du domaine des appareils d'alimentation électrique et de leur mise en oeuvre. 100021 L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de branchement en parallèle d'une pluralité d'appareils d'alimentation électrique comportant au moins une prise de sortie de puissance destinée à délivrer une énergie électrique fournie par la pluralité d'appareils, et comportant pour chaque appareil : - un connecteur doté d'une prise mâle d'entrée de puissance destinée à être branchée sur une première sortie électrique d'un appareil, et - au moins un conducteur de puissance entre ladite prise mâle d'entrée de puissance et la prise de sortie de puissance. ETAT DE LA TECHNIQUE 10003] Il est connu d'utiliser de tel dispositif pour brancher en parallèle des appareils d'alimentation électrique, par exemple des onduleurs, en vu de fournir, à une charge, une énergie électrique plus importante que celle fournie par un seul de ces appareils ou pour fournir de l'énergie même lorsque l'une des alimentations électriques tombe en panne. [0004] Lors de la mise en oeuvre d'un tel dispositif de branchement, il est souvent possible et/ou nécessaire de débrancher l'un des appareils d'alimentation électrique, par exemple pour le remplacer ou pour réaliser des opérations de maintenance. Le débranchement des prises d'entrée de puissance du dispositif de branchement peut être une source de danger. En effet, la prise ainsi débranchée est généralement de type mâle et présente sur ces broches une tension électrique fournie par les autres appareils, par l'intermédiaire de la prise de sortie et des conducteurs de puissance. EXPOSE DE L'INVENTION ]0005] La présente invention vise un dispositif de branchement en parallèle d'une pluralité d'appareils d'alimentation électrique autorisant la déconnexion d'un des appareils sans risque d'électrocution pour l'utilisateur. [0006] Le dispositif de branchement comporte au moins une prise de sortie de puissance destinée à fournir une énergie électrique fournie par la pluralité d'appareils, et comporte pour chaque appareil : - un connecteur doté d'une prise mâle d'entrée de puissance destinée à être branchée sur une première sortie électrique d'un appareil, et - au moins un conducteur de puissance entre ladite prise mâle d'entrée de puissance et la prise de sortie de puissance, ]0007] Selon la présente invention : - le connecteur comporte des moyens de détection destinés à détecter le branchement dudit connecteur sur l'appareil, et - le au moins un interrupteur commandé est connecté en série sur ledit au moins un conducteur de puissance, le au moins un interrupteur commandé comportant une entrée de commande, ladite entrée de commande étant couplée aux moyens de détection, la détection du branchement du connecteur sur l'appareil permettant la fermeture dudit au moins un interrupteur commandé. ]0008] Selon un mode de réalisation, les moyens de détection comportent un contacteur. Dans un cas, le contacteur des moyens de détection peut être un contacteur mécanique, le branchement du connecteur sur l'appareil étant détecté par activation mécanique du contacteur. Dans un autre cas, le contacteur des moyens de détection peut être un contacteur optique, le branchement du connecteur sur l'appareil étant détecté par activation optique du contacteur. Dans encore un autre cas, le contacteur des moyens de détection peut être un contacteur de masses, le branchement du connecteur sur l'appareil étant détecté par mise en contact d'une masse associée au connecteur avec une masse de l'appareil. 100091 Selon un autre mode de réalisation, - les moyens de détection comportent une prise de commande destinée à être branchée sur une seconde sortie électrique de l'appareil, ladite prise de commande coopérant avec la prise d'entrée de puissance de sorte que, lors du branchement du connecteur sur l'appareil, un contact électrique entre la première sortie et la prise mâle d'entrée de puissance soit établi sensiblement en même temps ou postérieurement à l'établissement d'un contact électrique entre la seconde sortie et la prise de commande, et - l'entrée de commande est couplée à la prise de commande, l'établissement d'un contact électrique entre la seconde sortie de l'appareil et la prise de commande permettant la fermeture dudit au moins un interrupteur commandé. [00101 De préférence, la prise mâle d'entrée de puissance et la prise de commande sont solidaires et la direction d'insertion desdites prises sont les mêmes. Dans un cas, la prise mâle d'entrée de puissance et la prise de commande sont assemblées par un surmoulage ou moulage. Dans un autre cas, la prise mâle d'entrée de puissance et la prise de commande sont montées sur un boîtier en métal ou en plastique. [00111 Avantageusement, la prise de commande est reliée à la prise de sortie par au moins un conducteur de puissance additionnel, au moins un interrupteur commandé additionnel étant connecté en série sur ledit au moins un conducteur de puissance additionnel, ledit au moins un interrupteur commandé additionnel étant associé à l'entrée de commande. [00121 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif comporte, pour chaque appareil de la pluralité d'appareils d'alimentation électrique : - au moins une prise de contrôle destinée à être branchée sur au moins une sortie de contrôle de l'appareil délivrant des signaux de contrôle représentatifs de l'état de fonctionnement dudit appareil, et - l'entrée de commande du au moins un interrupteur commandé est également couplée à la prise de contrôle de sorte que la fermeture dudit au moins un interrupteur commandé ne peut être activée que si la au moins une prise de contrôle est branchée sur la sortie de contrôle, et si les signaux de contrôle sont représentatifs d'un fonctionnement normal. 10013] De préférence, l'entrée de commande du au moins un interrupteur est couplée à la prise de contrôle par une deuxième entrée de commande d'un deuxième interrupteur commandé connecté en série entre la prise de commande et ladite entrée de commande. [0014] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le au moins un interrupteur commandé, pour chaque appareil, est monté dans le connecteur. De préférence, la au moins une prise de sortie de puissance est montée sur au moins un connecteur. [0015] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la au moins une prise de sortie de puissance est montée sur un boîtier de sortie. De préférence, le dispositif comporte, en outre, des prises de communication et des moyens de communication entre lesdites prises de communication, lesdites prises étant destinées à être branchées avec des sorties communication de chaque appareil. Dans un cas, le au moins un interrupteur commandé, pour chaque appareil, peut être monté dans le boîtier de sortie. Dans un autre cas, le au moins un interrupteur commandé, pour chaque appareil, peut être monté dans le connecteur. [0016] De préférence, les appareils d'alimentation électrique sont des onduleurs. [0017] De préférence, le dispositif de branchement est adapté pour le branchement de deux appareils d'alimentation électrique en parallèle. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0018] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les figures annexées. 10019] La figure 1 représente un mode de réalisation du dispositif de branchement dans lequel la prise de sortie de puissance est montée sur un boîtier de sortie et dans lequel des interrupteurs commandés sont montés dans ledit boîtier de sortie. [0020] La figure 2 représente un exemple de connecteur dans lequel la prise d'entrée de puissance et la prise de commande sont solidaires, ainsi que la face de l'appareil sur laquelle le connecteur est destiné à être connecté. ]0021] La figure 3 représente un mode de réalisation du dispositif de branchement dans lequel une prise de sortie de puissance est montée sur un boîtier de sortie et dans lequel l'interrupteur commandé équipant chaque conducteur de puissance est monté dans le connecteur relié au dit conducteur. 10022] La figure 4 représente un mode de réalisation du dispositif de branchement dans lequel l'interrupteur commandé équipant chaque conducteur de puissance est monté dans le connecteur relié au dit conducteur et une prise de sortie de puissance est montée sur chaque connecteur. 100231 La figure 5 représente un mode de réalisation du dispositif de branchement comportant des premiers et seconds moyens de détection destinés à détecter le branchement du connecteur. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0024] Le dispositif de branchement représenté à la figure 1 comporte un boîtier de sortie 1 et permet de brancher en parallèle deux onduleurs 2 afin de fournir à une charge 3, via le boîtier de sortie, une énergie électrique plus importante que celle fournie par un seul onduleur. A cet effet, le boîtier de sortie du dispositif de branchement comporte une prise de sortie de puissance 4 destinée à délivrer à la charge 3 une énergie électrique fournie par les deux onduleurs. [0025] Le dispositif de branchement comporte également, pour chacun des onduleurs, un connecteur 5 destiné à être connecté à des sorties de l'onduleur. Le connecteur comporte une prise mâle d'entrée de puissance 6 destinée à être branchée sur une première sortie électrique de l'onduleur. Le connecteur 5 comporte également des moyens de détection 55 destinés à détecter le branchement dudit connecteur sur l'appareil. Ces moyens de détection comportent une prise de commande 7, en l'occurrence une prise mâle, destinée à être branchée sur une seconde sortie de l'onduleur. Les prises 6 et 7 du connecteur 5 coopèrent entre elles de sorte que leurs sens d'insertion dans les sorties de l'onduleur soient orientés selon une même direction, ce qui permet l'établissement d'un contact électrique sensiblement simultané entre d'un côté, lesdites prises 6 et 7, et de l'autre côté, les première et seconde sorties de l'onduleur. [0026] Le dispositif de branchement comporte, en outre, pour chaque onduleur, un conducteur de puissance 8 relié à l'une de ses extrémités, à la prise de sortie de puissance 4, et à l'autre extrémité, à la prise mâle d'entrée de puissance 6 du connecteur 5. Chaque conducteur de puissance est connecté en série avec un interrupteur commandé 9 doté d'une entrée de commande 10, ladite entrée de commande étant couplée à la prise de commande 7. L'interrupteur commandé est conçu pour commander sa fermeture si au moins un contact électrique est établi entre la seconde sortie de l'appareil et la prise de commande 7 du connecteur. [0027] Dans un cas non représenté, le couplage entre l'entrée de commande et la prise de commande pourrait être réalisé à l'aide d'un simple conducteur électrique. Dans ce cas particulier, l'établissement d'un contact électrique entre la seconde sortie de l'appareil et la prise de commande du connecteur constitue la seule condition pour activer la fermeture de l'interrupteur commandé. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, d'autres moyens de couplage entre la prise de commande et l'entrée de commande de l'interrupteur commandé peuvent être envisagés, par exemple des moyens de couplage par ondes électromagnétiques. [0028] Dans le mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 1, le couplage entre la prise de commande 7 et l'entrée de commande 10 de l'interrupteur commandé 9 est réalisé par l'intermédiaire d'un conducteur de commande 12 et de moyens de commande, en l'occurrence un relais 11. Les moyens de commande, c'est à dire le relais Il, permettent d'établir, dans certaines conditions détaillées ci-après, un contact électrique entre la prise de commande 7 et l'entrée de commande 10 de l'interrupteur 9. [0029] Dans le cas représenté à la figure 1, le dispositif de branchement est pourvu, pour chaque onduleur, d'une prise de contrôle 13 destinée à être branchée sur une sortie de contrôle 14 de l'onduleur délivrant des signaux de contrôle représentatifs de l'état de fonctionnement de ce même onduleur. Ainsi, dans ce cas particulier, la fermeture de l'interrupteur commandé 9 est activée si les trois conditions suivantes sont remplies : un contact électrique est établi entre la sortie de contrôle 14 et la prise de contrôle 13 du dispositif de branchement 1, les signaux de contrôle sont représentatifs d'un fonctionnement normal de l'onduleur, et un contact électrique est établi entre la seconde sortie de l'appareil et la prise de commande 7. 10030] Dans le mode représenté à la figure 1, le débranchement d'une prise mâle d'entrée de puissance 6 est accompagné par le débranchement, quasiment simultanée ou antérieur, de la prise de commande. Ainsi, un tel débranchement d'une prise mâle d'entrée de puissance 6 entraîne l'ouverture automatique de l'interrupteur commandé 9, ce qui permet de découpler la prise mâle d'entrée de puissance des conducteurs de puissance du côté de la prise de sortie de puissance qui est encore sous tension. De cette façon, une fois qu'elles sont déconnectées, les prises mâles d'entrée de puissance 6 sont dépourvues de charge électrique et peuvent être manipulées sans aucun risque pour l'utilisateur. 10031] Comme cela est décrit précédemment, dans le cas représenté à la figure 1, les moyens de commande, en l'occurrence le relais 11, permettent d'établir, dans certaines conditions, un contact électrique entre la prise de commande 7 et l'entrée de commande 10 de l'interrupteur 9. Les moyens de commande, c'est à dire l'interrupteur commandé 11, comportent une entrée de commande 15 couplée à la prise de contrôle 13 par l'intermédiaire d'un câble électrique 16 et d'une interface de connexion 17. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, d'autres moyens de couplage entre la prise de contrôle et l'entrée de commande du relais peuvent être envisagés, par exemple des moyens de couplage par ondes électromagnétiques. 10032] Par prise de contrôle du connecteur, on entend des moyens permettant le branchement et le couplage entre, d'un côté, la sortie de contrôle de l'appareil, par exemple l'onduleur, et de l'autre côté, l'entrée de commande des moyens de commande, en l'occurrence le relais. Dans le cas représenté à la figure 1, la prise de contrôle référencée 13 est branchée sur l'onduleur. Cette prise de contrôle 13 est, par ailleurs, couplée à l'entrée de commande 15 de l'interrupteur commandé Il, par l'intermédiaire d'un câble électrique 16 via l'interface 17. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la prise de contrôle pourrait être une prise disposée sur le boîtier de sortie 1, par exemple à la place de l'interface de connexion 17, et permettant le couplage électrique entre la sortie de contrôle 14 de l'onduleur et l'entrée de commande 15 du relais Il via, par exemple, un câble électrique solidaire ou non de l'onduleur. 100331 La sortie de contrôle d'un appareil d'alimentation électrique, tel qu'un onduleur, peut être de type chien de garde , en anglais watchdog , c'est à dire délivrant des signaux représentatifs du fonctionnement de l'appareil, comme c'est le cas de la sortie 14 représentée à la figure 1. 100341 Les appareils d'alimentation connectés par le dispositif de branchement, par exemples les onduleurs, peuvent également comporter des sorties de communication permettant d'envoyer et de recevoir des signaux de synchronisation avec d'autres appareils branchés en parallèle. Le dispositif de branchement peut comporter des prises de communication et des moyens de communication permettant le branchement et la mise en contact de ces sorties de communication. 100351 Dans l'exemple représenté à la figure 1, chaque onduleur 2 comporte une sortie de communication 18. Le dispositif de branchement comporte une prise de communication 19, chacune de ces prises de communication étant reliée par un câble de communication 20 et les interfaces de connexion 17. Dans l'exemple de la figure 1, la prise de contrôle 13 et la prise de communication 19, destinées à être branchées sur les sorties correspondantes de chaque onduleur, sont solidaires ou forment un connecteur unique. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, les prises de contrôle et de communication peuvent être séparées. 100361 Dans l'exemple représenté à la figure 1, le câble de communication 20 est en partie à l'intérieur du dispositif de branchement, et plus particulièrement à l'intérieur du boîtier de sortie 1. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, le câble de communication peut être à l'extérieur du dispositif de branchement. Par ailleurs, les sorties de communication peuvent permettre un branchement des appareils d'alimentation électrique en étoile ou en série. 100371 Un exemple de connecteur du dispositif de branchement de l'invention est représenté à la figure 2, ainsi que la face d'un onduleur sur laquelle ce connecteur est destiné à être connecté. Le connecteur 5 est représenté avec la prise mâle d'entrée de puissance 6 et la prise de commande 7 des moyens de détection 55, respectivement connectés au conducteur de puissance 8 et au conducteur de commande 12. 100381 La face 31 de l'onduleur, sur laquelle le connecteur 5 est destiné à être connecté, également appelée platine, comporte une première sortie 32 et une deuxième sortie 33 destinées à recevoir respectivement la prise mâle d'entrée de puissance 6 et la prise de commande 7. Dans cet exemple, la première sortie 32 correspond à une sortie de puissance de l'onduleur pouvant délivrer un courant de 16 ampères et la seconde sortie 33 correspond à une autre sortie de l'onduleur pouvant délivrer un courant de 10 ampères. 100391 L'emplacement du connecteur 5 sur la platine de l'onduleur est représenté par un contour en pointillés référencé 34. La prise mâle d'entrée de puissance 6 et la prise de commande 7 du connecteur représenté à la figure 2, sont solidaires et assemblées de façon à ce que leurs sens d'insertion soient selon une même direction, ce qui permet un branchement sensiblement simultané des deux prises. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la prise de commande peut être montée légèrement en retrait par rapport à la prise d'entrée de puissance de façon à assurer que, lors du branchement dudit connecteur sur l'appareil, le contact électrique entre la première sortie de l'appareil et la prise mâle d'entrée de puissance est établi après le contact électrique entre la seconde sortie de l'appareil et la prise de commande. 10040] Dans le dispositif de branchement représenté à la figure 3, pour chaque onduleur 2, l'interrupteur commandé 9 et l'interrupteur commandé I l sont montés dans le connecteur 5 correspondant. Dans ce cas, le boîtier de sortie 1 a pour principale fonction de supporter la prise de sortie de puissance 4. Comme dans le dispositif de branchement de la figure 1, le boîtier de sortie 1 comporte un câble de communication 20 permettant de faire le lien entre les sorties de communication des onduleurs, par l'intermédiaire des prises de communication 19. 100411 Les avantages de la configuration du dispositif de branchement de la figure 3, par rapport à celle de la figure 1, sont la simplicité du dispositif de branchement et la diminution du nombre de câbles entre les appareils. 10042] Dans le dispositif de branchement représenté à la figure 4, chaque connecteur 5 est utilisé comme support d'une prise de sortie de puissance 4. Dans ce cas, la charge 3 peut être connectée sur la prise de sortie de puissance de l'un ou l'autre des connecteurs. Dans d'autres cas, un connecteur peut comporter plusieurs prises de sortie de puissance, ce qui permet d'alimenter électriquement plusieurs charges sur un même connecteur et/ou sur des connecteurs différents. Par rapport aux dispositifs des figures 1 et 3, la au moins une prise de sortie de puissance 4, les conducteurs de puissance 8 et le câble de communication 20 ne sont plus centralisés par le biais d'un boîtier de sortie. 100431 Les avantages de la configuration du dispositif de branchement de la figure 4, par rapport à celle de la figure 1 ou de la figure 3, sont la diminution du nombre de câbles entre le dispositif de branchement et les appareils, la possibilité de mettre un grand nombre d'alimentation électrique en parallèle, et l'absence d'un boîtier commun pour toutes les alimentations électrique. 100441 Le dispositif de branchement représenté à la figure 5 comporte un boîtier de sortie 1 permettant de brancher en parallèle plusieurs onduleurs par l'intermédiaire de connecteurs. Dans le cas de la figure 5, le boîtier de sortie 1 n'est représenté que partiellement et ne comporte que les éléments associés au branchement d'un seul onduleur 2. 100451 Le connecteur 5 comporte une prise mâle d'entrée de puissance 6 et une prise mâle de commande 7 des premiers moyens de détection 81, les deux prises coopérant entre elles de sorte que leurs sens d'insertion dans les sorties 45 et 46 correspondantes de l'onduleur soient orientées selon une même direction. Ceci permet l'établissement d'un contact électrique sensiblement simultané entre les prises 6 et 7 et les sorties 45 et 46 correspondantes. Dans le cas représenté à la figure 5, les deux prises 6 et 7 sont des prises monophasées destinées à être connectées sur deux sorties de puissance de l'onduleur. 10046] Le dispositif de branchement comporte des conducteurs de puissance 8 reliés d'un côté, à la prise de sortie de puissance 4, et de l'autre, à la prise mâle d'entrée de puissance 6 du connecteur 5. Un interrupteur commandé 9 doté d'une entrée de commande 10 est connecté en série sur chacun des conducteurs de puissance, c'est à dire la phase et le neutre. Le dispositif de branchement comporte également des conducteurs de puissance additionnels 51 reliés d'un côté, à la même prise de sortie de puissance 4, et de l'autre, à la prise de commande 7 du connecteur 5. Un interrupteur commandé additionnel 52 comportant la même entrée de commande 10 est connecté en série sur chacun des conducteurs de puissance additionnels, c'est à dire la phase et le neutre. Des fusibles 53, sont connectés en série sur les conducteurs de puissance 8 et 51 correspondant à la phase. Les interrupteurs commandés 9 et 52 comportent une partie commande, en l'occurrence un relais 54, reliée à l'entrée de commande 10 commune à l'ensemble des interrupteurs commandés. L'entrée de commande 10 est elle-même couplée à la prise de commande 7 des premiers moyens de détection 81 par l'intermédiaire de conducteurs de puissance 51 correspondant à la phase et au neutre. 10047] Le relais 54 et l'entrée de commande 10 des interrupteurs commandés 9 et 52 permettent de commander la fermeture de ces interrupteurs si au moins un contact électrique est établi entre la prise de commande 7 et la sortie correspondante 46 de l'onduleur. Pour ce faire, l'entrée de commande 10 étant connectée entre la phase et le neutre de la prise de commande 7, le contact électrique entre la prise de commande 7 et la sortie correspondante de l'onduleur permet le passage d'un courant dans l'entrée de commande 10. Cependant, dans le cas de la figure 5, le contact électrique entre la prise de commande 7 des premiers moyens de détection 81 et la sortie correspondante de l'onduleur est une condition nécessaire mais pas suffisante pour fermer les interrupteurs commandés. [0048] En effet, le connecteur 5 du dispositif de branchement de la figure 5 comporte également des seconds moyens de détection 82 destinés à détecter le branchement du connecteur 5 sur l'onduleur, et cette détection constitue une deuxième condition pour fermer les interrupteurs commandés 9 et 52. L'entrée de commande 10 des interrupteurs commandés 9 et 52 est donc également couplée aux seconds moyens de détection 82 de sorte que la fermeture de ces interrupteurs commandés ne puisse être activée que si le branchement du connecteur sur l'appareil est détecté. Pour ce faire, les seconds moyens de détection 82 comportent un contacteur 56, en l'occurrence un contacteur mécanique, permettant d'établir un contact électrique quand il est activé mécaniquement. L'onduleur 2 est quant à lui doté d'une protubérance 57 destiné à coopérer avec l'actionneur mécanique du contacteur 56 afin d'activer ledit contacteur, quand le branchement du connecteur 5 sur le onduleur 2 est établi. L'actionneur mécanique du contacteur 56 peut être disposé dans le connecteur de manière à limiter son accessibilité par l'utilisateur. Par ailleurs, le contacteur 56 est connecté d'un côté, au conducteur correspondant au neutre de la prise de commande 7 et, de l'autre, à l'entrée de commande 10 des interrupteurs commandés 9 et 52. De cette façon, quand le branchement est détecté, un contact électrique est établi entre le neutre et la phase de la prise de commande par l'intermédiaire de l'entrée de commande 10. Ainsi, si de surcroît un contact électrique entre la prise de commande 7 et la sortie correspondante de l'onduleur est établi, un courant peut être généré au niveau de l'entrée de commande 10, ce qui permet de fermer les interrupteurs commandés 9 et 52. Cependant, dans le cas de la figure 5, l'établissement d'un contact électrique entre la prise de commande 7 et la sortie correspondante de l'onduleur, ainsi que la détection d'un branchement de l'onduleur, sont deux conditions nécessaires mais pas suffisantes pour fermer les interrupteurs commandés. 100491 En effet, le dispositif de branchement de la figure 5 comporte également, pour chaque onduleur, une prise de contrôle 13 destinée à être branchée sur une sortie de contrôle 14 de l'onduleur délivrant des signaux de contrôle représentatifs de l'état de fonctionnement de ce même onduleur. Dans le mode de réalisation de la figure 5, le branchement de la prise de contrôle et l'acquisition de signaux de contrôle représentatifs d'un fonctionnement normal de l'onduleur, constitue une troisième condition pour fermer les interrupteurs commandés 9 et 52. Pour ce faire, le dispositif de branchement comporte, pour chaque onduleur, un deuxième interrupteur commandé 61 connecté en série sur l'une des branches de l'entrée de commande 10. Ainsi, la fermeture de ce deuxième interrupteur est l'une des conditions permettant le passage d'un courant au niveau de l'entrée de commande 10 afin de fermer les interrupteurs commandés 9 et 52. Ce deuxième interrupteur commandé comporte un relais 62 et une entrée de commande 63 permettant la fermeture dudit interrupteur quand la prise de contrôle 13 est branchée sur la sortie correspondante de l'onduleur et quand les signaux de contrôle sont représentatifs d'un fonctionnement normal de l'onduleur. 10050] Notons que les moyens permettant le couplage entre l'entrée de commande 10, la prise de commande 7 des premiers moyens de détection 81, les moyens de détection 82 et la prise de contrôle 13 peuvent être tout moyen adapté et connu de l'homme du métier. Dans le cas de la figure 5, ces moyens de couplage comportent des conducteurs électriques. A titre d'exemple, ces moyens peuvent également comporter des moyens de couplage électromagnétiques. 10051] Le dispositif de la figure 5 permet d'obtenir un excellent niveau de sécurité. En effet, la présence d'une tension électrique au niveau de la prise mâle de puissance ne peut être établie que si ladite prise mâle est correctement branchée sur la sortie de puissance de l'onduleur. La configuration des prises de puissance 6 etde la prise de commande 7 des premiers moyens de détection 81, la présence de seconds moyens de détection 82 et la présence de moyens de contrôle 61, 62 et 63 connectées à la prise de contrôle 13 offrent trois niveaux de sécurité permettant d'éviter tout incident. 10052] Un avantage du dispositif de branchement est qu'il permet la déconnexion d'un des appareils d'alimentation électrique sans aucun risque pour l'utilisateur. Cet objectif est atteint à l'aide d'un dispositif ne nécessitant pas de modification des appareils d'alimentation électrique, notamment de la mini platine de ces appareils
Le dispositif de branchement en parallèle d'une pluralité d'appareils d'alimentation électrique (2) comporte une prise de sortie de puissance (4), et pour chaque appareil :- un connecteur (5) doté d'une prise mâle d'entrée de puissance (6), et- au moins un conducteur de puissance (8) entre ladite prise mâle et la prise de sortie.Le connecteur (5) comporte des moyens de détection (81, 82) destinés à détecter le branchement dudit connecteur sur l'appareil.Un interrupteur commandé (9) doté d'une entrée de commande (10) est connecté en série sur le au moins un conducteur de puissance (8), ladite entrée de commande étant couplée aux moyens de détection (81, 82), la détection du branchement du connecteur sur l'appareil permettant la fermeture dudit interrupteur.
1. Dispositif de branchement en parallèle d'une pluralité d'appareils d'alimentation électrique (2) comportant au moins une prise de sortie de puissance (4) destinée à fournir une énergie électrique fournie par la pluralité d'appareils, et comportant pour chaque appareil : un connecteur (5) doté d'une prise mâle d'entrée de puissance (6) destinée à être branchée sur une première sortie électrique d'un appareil, et au moins un conducteur de puissance (8) entre ladite prise mâle d'entrée de puissance et la prise de sortie de puissance, caractérisé en ce que : le connecteur (5) comporte des moyens de détection (55 ; 81, 82) destinés à détecter le branchement dudit connecteur sur l'appareil, et en ce qu'au moins un interrupteur commandé (9) est connecté en série sur ledit au moins un conducteur de puissance (8), le au moins un interrupteur commandé comportant une entrée de commande (10), ladite entrée de commande étant couplée aux moyens de détection (55 ; 81, 82), la détection du branchement du connecteur sur l'appareil permettant la fermeture dudit au moins un interrupteur commandé. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détection comportent un contacteur (56). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le contacteur (56) des moyens de détection est un contacteur mécanique, le branchement du connecteur sur l'appareil étant détecté par activation mécanique du contacteur. 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le contacteur (56) des moyens de détection est un contacteur optique, le branchement du connecteur sur l'appareil étant détecté par activation optique du contacteur. 30 5. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le contacteur (56) des moyens de détection est un contacteur de masses, le branchement du connecteur sur l'appareil 1425étant détecté par mise en contact d'une masse associée au connecteur avec une masse de l'appareil. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de détection (55 ; 81, 82) comportent une prise de commande (7) destinée à être branchée sur une seconde sortie électrique de l'appareil, ladite prise de commande coopérant avec la prise d'entrée de puissance de sorte que, lors du branchement du connecteur sur l'appareil, un contact électrique entre la première sortie et la prise mâle d'entrée de puissance soit établi sensiblement en même temps ou postérieurement à l'établissement d'un contact électrique entre la seconde sortie et la prise de commande, et en ce que l'entrée de commande (10) est couplée à la prise de commande (7), l'établissement d'un contact électrique entre la seconde sortie de l'appareil et la prise de commande permettant la fermeture dudit au moins un interrupteur commandé. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la prise mâle d'entrée de puissance (6) et la prise de commande (7) sont solidaires et en ce que la direction d'insertion desdites prises sont les mêmes. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la prise mâle d'entrée de puissance (6) et la prise de commande (7) sont assemblées par un surmoulage ou moulage. 9. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la prise mâle d'entrée de puissance (6) et la prise de commande (7) sont montées sur un boîtier en métal ou en plastique. 10. Dispositif selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que la prise de commande est reliée à la prise de sortie par au moins un conducteur de puissance additionnel (51), au moins un interrupteur commandé additionnel (52) étant connecté en série sur ledit au moins un conducteur de puissance additionnel (51), ledit au moins un interrupteur commandé additionnel étant associé à l'entrée de commande (10). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte, pour chaque appareil de la pluralité d'appareils d'alimentation électrique : au moins une prise de contrôle (13) destinée à être branchée sur au moins une sortie de contrôle (14) de l'appareil délivrant des signaux de contrôle représentatifs de l'état de fonctionnement dudit appareil, et en ce que l'entrée de commande (10) du au moins un interrupteur commandé (9, 52) est également couplée à la prise de contrôle de sorte que la fermeture dudit au moins un interrupteur commandé ne peut être activée que si la au moins une prise de contrôle (13) est branchée sur la sortie de contrôle (14), et si les signaux de contrôle sont représentatifs d'un fonctionnement normal. 12. Dispositif selon la Il, caractérisé en ce que l'entrée de commande (10) du au moins un interrupteur commandé (9, 52) est couplée à la prise de contrôle (13) par une deuxième entrée de commande (15, 63) d'un deuxième interrupteur commandé (11, 61) connecté en série entre la prise de commande (7) et ladite entrée de commande (10). 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le au moins un interrupteur commandé (9, 52), pour chaque appareil, est monté dans le connecteur (5). 14. Dispositif selon la 13 caractérisé en ce que la au moins une prise de sortie de puissance (4) est montée sur au moins un connecteur (5). 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que la au moins une prise de sortie de puissance (4) est montée sur un boîtier de sortie (1). 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des prises de communication (19) et des moyens de communication (20) entre lesdites prises de communication, lesdites prises étant destinées à être branchées avec des sorties communication (18) de chaque appareil (2). 10 17. Dispositif selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que le au moins un interrupteur commandé (9, 52), pour chaque appareil, est monté dans le boîtier de sortie. 18. Dispositif selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que le au moins un interrupteur commandé (9, 52), pour chaque appareil, est monté dans le connecteur. 19. Dispositif selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que les appareils d'alimentation électrique (2) sont des onduleurs. 20. Dispositif selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il est adapté pour le branchement de deux appareils d'alimentation électrique (2) en parallèle.
H
H01
H01R
H01R 9,H01R 13
H01R 9/00,H01R 13/66
FR2889878
A1
BOITIER INFORMATIQUE AVEC ECRAN INTEGRE
20,070,223
L'invention est un : il s'agit d'un dispositif qui permet de disposer d'un ordinateur mobile avec des composants standards, interchangeables et évolutifs, (Format ATX et Micro ATX) d'ordinateur de bureau fixe. Jusqu'à présent, il existe l'ordinateur portable qui est mobile mais qui ne dispose pas des mêmes composants qu'un ordinateur de bureau, En effet, l'ordinateur portable est constitué de composants miniaturisés inchangeables, c'est-à-dire que l'on ne peut jamais faire évoluer les organes principaux d'un ordinateur portable. Une fois dépassé par la technologie, il est obsolète et ne peut être que jeté. Quant à l'ordinateur fixe de bureau, composé d'une unité centrale et d'un écran, celui-ci est totalement évolutif car l'on peut en changer tous les composants au format ATX et Micro ATX mais il reste très difficile à transporter car il est lourd et encombrant. Cette invention sera donc le mariage de ces deux appareils pour prendre les qualités de chacun. De plus, cette invention permet d'obtenir un appareil mobile transportable à prix réduit car il sera équipé de composants standards (Atx & Micro Atx) que l'on peut trouver à prix avantageux sur le marché informatique. Cet avantage est important car un ordinateur portable a un prix fixé par le constructeur, alors que cette invention permet à chacun d'y dépenser l'argent souhaité et de faire évoluer l'ensemble. C'est un investissement pour le consommateur. Un problème technique se pose cependant. Il n'était jusqu'à ce jour pas possible d'intégrer les pièces d'un PC de bureau (ATX et micro ATX) dans un PC aux dimensions et formats comparables à ceux d'un ordinateur portable. Ainsi, l'invention vient apporter la solution technique à ce problème technique, à partir d'un boitier spécifique vide muni d'un écran spécifique. En effet ce boitier de la forme d'un parallélépipède rectangle (en position fermé) a la particularité d'accueillir: - les composants nécessaires au bon fonctionnement de ce nouveau format d'ordinateur. Ces composants sont au standard PC Atx ou Micro Atx et sont accessibles facilement. Ils ont donc la possibilité d'être changés. dans sa surface horizontale (Ensemble avec écran en position ouvert) : un grand clavier-couvercle spécifique muni d'une aération vient refermer le parallélépipède et protéger les composants qui se trouvent dessous. - dans sa surface verticale articulée: un écran LCD TFT adapté au boitier avec une connectique spécifique VGA SUB-D 15. - un panneau spécifique sur un des côtés qui permet de reporter à l'extérieur l'accès à l'ensemble de la connectique de la carte mère du PC. Le dessin, figure 1, en annexe représente l'invention dans son ensemble: il s'agit d'une vue globale en 3D isométrique de l'invention, Le dessin, figure 2, en annexe représente l'invention sans le clavier-couvercle afin de voir l'intérieur du boitier: il s'agit d'une vue de haut, globale de l'invention. Le dessin, figure 3, en annexe représente un focus sur une partie de l'invention: le clavier-couvercle D. Ces dessins montrent que l'invention est un boitier composé d'un parallélépipède rectangle creux (1) à six faces surmonté par un écran plat TFT LCD (2). Le parallélépipède a une largeur de 46cm, mesure 6cm de hauteur et 32cm de longueur. Ces mesures restent à titre indicatif. Le parallélépipède (1) et l'écran (2) sont reliés par 2 charnières articulées (3) permettant de refermer l'ensemble afin d'être transporté. Dans le parallélépipède (1) : un espace est réservé pour le positionnement des composants Atx et micro Atx: Carte mère, mémoire, processeur, Disque Dur, Graveur DVD..etc. Diverses dispositions de ces composants étant possibles à l'intérieur du boitier, nous ne nous attarderons pas sur ce point qui ne résout aucun problème technique. Le seul impératif technique est de disposer la Carte mère (4), indispensable composant informatique non intégrée à l'invention, au sein du boitier, (figure 2), sans faire sortir à l'extérieur la connectique de la carte mère (8) qui initialement est prévue à cet effet. Il est impératif que toute la connectique de la carte mère (8) destinée à être accessible à l'extérieur (pour l'utilisateur) soit paradoxalement accessible à l'intérieur du boitier afin de permettre le branchement de l'écran (2) en interne sur celle-ci. La Carte mère (4), que l'utilisateur pourra choisir parmi les centaines de modéles proposées sur le marché, devant être installée à l'intérieur du boitier, il faut cependant permettre à l'utilisateur d'accéder depuis l'extérieur du boitier à toute la connectique (8) que la carte mère offre. Ainsi, sur une des faces verticales du parallélépipède (1), un panneau vertical (5) sur la face avant, permettra de disposer de l'indispensable connectique informatique (Port clavier, souris, parallèle, Série, RJ45, USB et sorties audio). Ce panneau (5) disposera de toute la connectique (8) de la carte mère et chaque port ou connecteur de la carte mère sera ainsi reporté par un système de rallonge sur ce panneau (5). Cette solution technique permettant de reporter la connectique arrière (8) de la carte mère (normalement prévue pour donner directement sur l'extérieur dans le cas d'une installation dans un boitier de PC de bureau) sur ce Panneau externe (5) est ainsi indispensable et nouvelle. Enfin, l'ensemble est pourvu d'un clavier-couvercle (6) adapté qui permet de recouvrir et de fermer le parallélépipède (1). Ce claviercouvercle (6) est constitué de touches classiques plates à faible encombrement vertical (9), ainsi que d'une aération (7) indispensable au bon fonctionnement des composants. Il (6) est conçu en un seul bloc mesurant 46cm par 32cm. Mesures données à titre indicatif. II ne s'agit pas d'une plaque sur laquelle est fixé un clavier comme cela se fait pour la fabrication d'ordinateurs portables. Cela serait trop fragile et trop épais. L'ensemble (6) est un seul et même objet, qui ne fait qu'un, et est moulé dans la masse avec les touches (9). Ainsi, une plaque lisse de la longueur du boitier incorpore les touches (9) ce qui permet d'être très fin tout en étant solide pour protéger les composants informatiques situés en dessous. Dans la partie verticale articulée, il est adapté au boitier un écran spécifique (2). En effet, il s'agit là d'un écran qui ne peut être celui d'un ordinateur portable car ce type d'écran est équipé d'une connectique spécifique qui ne pourrait s'adapter a la connectique VGA SUB-D 15 exigée par un branchement utilisant du Matériel au standard Atx ou Micro Atx. Il ne peut pas être un écran d'un ordinateur de bureau car son poids effacerait le côté pratique de la mobilité de l'invention, Ainsi, il s'agit d'un écran plat TFT LCD (2) à matrice active comme l'on peut en trouver sur la plupart des ordinateurs portables mais dont la particularité sera que contrairement aux écrans que l'on trouve sur les micro portables, ce dernier (2) sera équipé d'une prise standard VGA SUBD 15 mâle permettant le branchement en interne aux connecteurs VGA SUB-D 15 que l'on trouve sur les composants de PC de bureau. Ainsi, ce boitier peut donc se fermer pour être facilement transportable sans engendrer de casse aux autres éléments apposés. Il ne possède pas de batterie contrairement à un ordinateur portable mais il peut s'utiliser partout et être branché à toute prise secteur 220/110V. Les mesures de cette invention sont flexibles, cependant les dimensions du boitier écran fermé sont de l'ordre de 46cm pour la largeur et de 7cm pour la hauteur et de 32cm pour la longueur, Cette invention est destinée à une utilisation pratique d'un ordinateur évolutif, le but serait de commercialiser à échelle industrielle ce boitier vide dépourvu de composants, sans carte mère, équipé seulement d'une alimentation électrique Micro Atx 220/110V, afin de permettre aux clients de réaliser ou faire réaliser un ordinateur mobile à faible coût et adapté à leurs besoins
L'invention est la solution technique au problème technique qui permet par le biais d'un boitier de disposer d'un ordinateur mobile avec des composants d'ordinateur de bureau. Ce boitier comporte un parallélépipède (1) et un écran plat (2), reliés par une articulation (3).Cette invention vient remédier au problème que l'utilisateur d'un ordinateur doit faire un choix lors de son processus d'achat : soit il achète un ordinateur portable onéreux et ne peut le faire évoluer, ceci étant impossible techniquement, soit il achète un ordinateur de bureau difficilement transportable. Ainsi, cette invention apporte la solution technique à ce problème.En effet, ce boitier accepte tous les composants informatiques d'un ordinateur de bureau telle que la carte mère (4) dont la connectique est accessible grâce à un panneau (5), il dispose d'un " clavier-couvercle " (6) spécifique muni d'une aération (7), enfin, il est facilement transportable grâce à un écran adapté (2). Cette invention est destinée à une utilisation pratique d'un ordinateur évolutif.
1) Dispositif qui permet d'avoir un ordinateur complet avec écran, mobile, avec des composants d'ordinateur de bureau caractérisé par un boitier composé d'un parallélépipède rectangle (1) et d'un écran plat TFT LCD avec connectique VGA SUB-D 15 (2) reliés par une articulation (3). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par un panneau (5), permettant de reporter un accès direct et externe à la connectique (8) interne de la carte mère (4), placé sur un des côtés du parallélépipède (1). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'adaptation d'un clavier-couvercle (6), moulé dans la masse, qui permet d'user de touches classiques (9), permettant le bon fonctionnement de l'invention grâce à l'aération (7) et grâce à la finesse de cet ensemble, tout en étant solide pour protéger les composants informatiques situés en dessous. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé par un écran plat ultra léger TFT LCD (2) spécifique à l'invention car il est muni d'une connectique spécifique (VGA SUB-D 15 mâle).
G
G06
G06F
G06F 1,G06F 15
G06F 1/16,G06F 15/00
FR2892757
A1
DISPOSITIF DE MACULAGE A RAMPES D'ASPERSION ARTICULEES
20,070,504
La présente invention est relative à un dispositif de maculage, trouvant notamment son application dans une enceinte sécurisée du type conteneur de documents ou objets de valeur utilisé dans le transport sécurisé, ou du type cassette utilisée pour la distribution automatique de billets de banque, ledit dispositif étant susceptible de projeter un liquide colorant ou agressif sur les documents ou objets de valeur en cas de tentative d'effraction de l'enceinte. Les dispositifs de maculage sont constitués généralement d'une source d'énergie, d'une carte électronique qui gère la mise en service dudit dispositif et active le déclenchement d'un dispositif de compression d'un réservoir lors de la détection d'une tentative d'effraction, la détection se faisant au moyen de capteurs de tout type comme par exemple des capteurs thermiques, hydrométriques, gyroscopiques, infrarouges, de contacts de position, etc., aptes à détecter toute anomalie de fonctionnement. Lorsqu'il est déclenché, le dispositif de compression comprime un réservoir contenant un liquide colorant ou agressif, permettant ainsi la perforation dudit réservoir qui libère le liquide ; ledit liquide est alors projeté, grâce à des moyens d'aspersion, sur les documents ou objets de valeur. Les différents dispositifs de maculage connus présentent des moyens d'aspersion soit du type déflecteur soit du type rampe ou panneau d'aspersion, chacun des modes de conception ayant pour fonction de projeter un liquide colorant ou agressif en direction des documents ou objets de valeur. En comparaison des différents moyens d'aspersion précisés ci-dessus, les dispositifs composés de rampes ou panneaux d'aspersion présentent l'avantage de diriger plus efficacement la projection du liquide en direction des documents ou objets de valeur et d'éviter de disperser ledit liquide dans toute l'enceinte, d'où un résultat d'aspersion de meilleure qualité. Parmi les moyens d'aspersion constitués de rampes ou panneaux d'aspersion, AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE - 2 on connaît tout d'abord des dispositifs comportant deux rampes ou panneaux disposés en vis à vis et fixés sur les parois latérales internes de l'enceinte sécurisée, garantissant la projection d'un liquide colorant ou agressif suivant les deux faces latérales des documents ou objets contenus dans ladite enceinte. Dans le cas où la quantité des documents ou objets de valeur disposée dans l'enceinte est importante, la totalité de ceux-ci ne peut être aspergée, en particulier les documents situés sur la partie supérieure de la zone de stockage dans l'enceinte. Une autre conception de moyens d'aspersion, consiste à disposer une ou plusieurs rampes sur la face supérieure de l'enceinte sécurisée, l'aspersion se faisant soit de manière naturelle par gravité soit par projection sous pression ; les moyens d'aspersion occupent généralement toute la surface supérieure de l'enceinte afin de garantir un marquage de l'ensemble des documents ou objets de valeur. Une telle conception présente l'inconvénient de projeter uniquement le liquide sur la face supérieure des documents ou objets, et généralement de devoir extraire la totalité du dispositif de maculage pour accéder librement aux documents ou objets de valeur. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur et met en œuvre un dispositif de maculage constitué de moyens d'aspersion du type rampe ou panneau qui garantissent une projection du liquide de marquage à la fois sur les faces latérales et sur la face supérieure des documents ou objets de valeur, tout en favorisant une remarquable accessibilité à l'intérieur de l'enceinte sécurisée pour déposer ou extraire les documents ou objets de valeur. A cet effet, il est proposé un dispositif de maculage, utilisable notamment dans une enceinte sécurisée de documents ou objets de valeur, ledit dispositif étant susceptible d'être déclenché et d'asperger les documents ou objets de valeur au moyen d'un liquide colorant ou agressif lors d'une effraction de l'enceinte, et se composant de moyens de compression d'un réservoir contenant le liquide AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE -3 - et de moyens d'aspersion de type rampe ou panneau permettant de projeter ledit liquide comprimé en direction des documents ou objets de valeur contenus dans l'enceinte ; le dispositif de maculage est remarquable en ce que les moyens d'aspersion comprennent au moins deux rampes latérales permettant d'asperger au moins les faces latérales des documents ou objets de valeur et au moins une rampe supérieure permettant d'asperger au moins la face supérieure des documents ou objets de valeur, le dispositif étant muni de moyens d'articulation de la rampe supérieure permettant de la pivoter et d'accéder librement aux documents ou objets de valeur disposés à l'intérieur de l'enceinte sans extraire ledit dispositif. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention 15 ressortiront mieux de la description qui va suivre et s'appui sur des figures, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue d'ensemble d'une enceinte sécurisée équipée du dispositif de maculage objet de la présente invention, 20 - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de maculage selon la présente invention, - la figure 3 présente une vue en perspective d'un mode de conception de moyens d'articulation des rampes sur le dispositif de maculage. 25 En référence à la figure 1, le dispositif de maculage 1 objet de la présente invention trouvera dans un mode préférentiel et non limitatif son application pour le maculage de documents ou objets de valeur 3 positionnés dans une enceinte sécurisée 5 telle une cassette pour la 30 distribution automatique des billets, ou encore un conteneur utilisé pour le convoyage ou le transfert de fonds. Le dispositif de maculage 1, représenté sur la figure 1, est constitué d'un dispositif de déclenchement 7, 35 d'un dispositif de compression 9, mis en oeuvre au moyen d'un système moteur, d'un réservoir contenant du liquide 11 colorant ou agressif et des moyens d'aspersion 13 du type rampe ou panneau. Lors d'une tentative d'effraction de AXR001•FR-8 TEXTE IMPOSE - 4 - l'enceinte sécurisée 5, le dispositif de déclenchement 7, interne ou non au dispositif de compression 9, active ledit dispositif 9 qui comprime le réservoir contenant le liquide 11 ; le réservoir se perfore, permettant l'injection du liquide au travers de moyens d'aspersion 13, ledit liquide est alors projeté sur les documents ou objets de valeur 3, les rendant ainsi inutilisables. La figure 2 présente le dispositif de maculage 1 objet de la présente invention et met en évidence les moyens d'aspersion 13 ; lesdits moyens d'aspersion 13 permettent remarquablement de projeter le liquide 11, en direction des faces latérales 15, c'est-à-dire les deux faces des documents ou objets se trouvant dans le plan de la figure 1, et en direction de la face supérieure 17 des documents ou objets de valeur 3, tout en présentant l'avantage de pouvoir accéder sans aucune contrainte à l'intérieur de l'enceinte 5, dans une zone de stockage 19 où sont disposés lesdits documents ou objets de valeur 3. L'utilisateur peut ainsi extraire ou positionner en toute facilité les documents ou objets 3. La figure 2 représente une conception particulière du dispositif de maculage 1 objet de la présente invention et permet de mieux comprendre la mise en oeuvre des moyens d'aspersion 13 qui sont constitués d'au moins deux rampes latérales 21 et 23 et d'au moins une rampe supérieure 25 ou 27. On pourra envisager de remplacer les rampes par des panneaux d'aspersion qui couvrent, dans ce cas, la totalité des deux surfaces latérales et la totalité de la surface supérieure correspondant à la zone de stockage 19 prévue à l'intérieur de l'enceinte 5. On pourrait éventuellement envisager de concevoir un dispositif de maculage tel que celui représenté sur la figure 2, en ajoutant cependant une ou plusieurs rampes supplémentaires ou un panneau, sur la face inférieure dudit dispositif qui permettrait ainsi de renforcer la qualité du maculage sur la face inférieure des documents ou des objets, en ne modifiant rien au caractère remarquable d'accessibilité à l'intérieur de la zone de stockage 19. AXR001-FR-0 TEXTE DEPOSE - 5 - Dans un mode préférentiel et non limitatif qui va maintenant être décrit, les moyens d'aspersion seront constitués de deux rampes d'aspersion latérales 21 et 23 et de deux rampes d'aspersion supérieures 25 et 27 ; ces rampes 21, 23, 25 et 27 sont de préférence réparties uniformément aux extrémités de l'enceinte, et sont de longueurs adaptées pour couvrir tout le volume de la zone de stockage 19 et ainsi garantir une aspersion sur la totalité des surfaces latérales et de la surface supérieure l0 des documents ou objets de valeur 3. Les rampes d'aspersion 21, 23, 25 ou 27 sont munies d'orifices d'éjection 29 ou de buses dont le nombre, la position et l'orientation garantissent une aspersion sur au moins les faces latérales 15 et la face supérieure 17 des 15 documents ou objets 3, adjacentes audites rampes 21, 23, 25 et 27. Dans un mode préférentiel et non limitatif, les rampes 21, 23, 25 et 27 disposent de deux rangées 31 et 33, comprenant par exemple chacune une trentaine d'orifices d'éjection circulaires ou non 29, lesdites rangées 31 et 33 20 étant disposées dans deux directions différentes, la première rangée 31 assurant une aspersion sur une partie de la face attenante des documents ou objets de valeur et la seconde rangée 33 sur le reste de la face attenante. On pourra éventuellement définir une orientation des deux 25 rangées 31 et 33 d'orifices 29 sur chaque rampe 21, 23, 25 ou 27 qui permette de projeter le liquide 11 sur au moins deux faces des documents ou objets 3, à savoir la face attenante à la rampe et éventuellement la ou les faces adjacentes à ladite face attenante. Une telle conception 30 des rampes munies de deux rangées d'orifices permet avantageusement d'élargir le champ de projection du liquide 11 sur les documents ou objets 3 . Les moyens d'aspersion 13, représentés sur la figure 2, disposent de moyens d'articulation 35 de la ou 35 des rampes supérieures 25 et 27 par rapport au dispositif de maculage 1. Ces moyens d'articulation 35 permettent remarquablement de pivoter les rampes supérieures 25 et 27, qui couvrent la surface supérieure de la zone de AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE - 6 stockage 19, et d'accéder librement, sans aucune gène, à l'intérieur l'enceinte 5 pour déposer ou extraire les documents ou objet 3. Dans un mode préférentiel et non limitatif de conception, tel que présenté sur la figure 2, les rampes latérales 21 et 23 sont fixes sur le dispositif de maculage 1 et les rampes supérieures 25 et 27 sont articulées. On pourra cependant envisager de concevoir des rampes latérales également articulées ou montées sur glissières pour modifier par exemple la hauteur de positionnement desdites rampes et affiner la projection du liquide 11 en fonction de l'encombrement et de la hauteur des documents ou objets 3 stockés dans l'enceinte 5. En référence à la figure 2, les moyens d'articulation 35 se composent de deux pièces d'articulation 37 et 39 permettant de monter les rampes supérieures 25 et 27 en liaison pivot par rapport au dispositif 1. La première pièce 37 est solidaire du dispositif 1 et la seconde pièce 39 est solidaire des rampes 25 et 27, lesdites pièces 37 et 39 étant articulées entre elles, en liaison pivot l'une par rapport à l'autre. La figure 3 représente une conception particulière de la pièce d'articulation 37. Celle-ci dispose sur sa partie inférieure 41 de trous de fixation 43, de préférence au nombre de quatre, permettant de fixer ladite pièce 37 sur la face supérieure 45 du dispositif 1, par exemple au moyen de vis de fixation. La pièce 37 dispose de deux axes 47 et 49 qui coopèrent avec deux parties alésées sur la pièce 39, dont une 51 apparaît sur la figure 2, constituant ainsi la liaison pivot entre lesdites pièces 37 et 39. Dans un mode préférentiel et non limitatif, la pièce d'articulation 39 est composée de deus pièces pivots 53 et 55 et d'une pièce de liaison 57. Les pièces pivots 53 et 55 constituent les extrémités des rampes 25 et 27 et sont positionnées et montées sur les axes 47 et 49 de la pièce 37 ; la pièce de liaison 57 est fixée, par exemple par vissage, avec les pièces pivots 53 et 55 pour solidariser l'ensemble et préserver l'assemblage desdites pièces 53 et 55 sur lesdits axes 47 et 49. Une telle AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE - 7 - conception permet de concevoir remarquablement le montage en liaison pivot entre lesdites pièces d'articulation 37 et 39. Les rampes 21, 23, 25 et 27 sont chacune munies d'au moins un canal d'éjection, non représenté sur les figures, qui s'étend sur toute la longueur desdites rampes 21, 23, 25 et 27 ; ces canaux d'éjection dans lesquels est susceptible de circuler le liquide colorant ou agressif 11 débouchent sur les orifices d'éjection 29 de chaque rangées 31 et 33 desdites rampes. Les rampes latérales 21 et 23 ont respectivement leur extrémité 59 et 61 qui se fixent et s'adaptent sur les côtés latéraux 63 et 65 du dispositif de maculage 1. Ces extrémités 59 et 61 constituent des moyens d'admission qui permettent d'injecter le liquide sous pression depuis le réservoir jusqu'aux extrémités d'entrée des canaux d'éjection des rampes latérales 21 et 23. Ces moyens d'admission, non représentés sur les figures, disposent d'orifices d'entrée situés sur les faces de contact 67 et 69 entre les rampes 21 et 23 et les côtés latéraux 63 et 65 du dispositif 1. Les côtés latéraux 63 et 65 du dispositif 1 disposent chacun d'au moins un orifice d'injection du liquide 11 qui coopère remarquablement avec l'orifice d'entrée des moyens d'admission de chacune des rampes 21 et 23. Le montage en liaison pivot de la pièce d'articulation 37 avec les pièces pivots 53 et 55, dont l'une des fonctions principales est de permettre de pivoter les rampes supérieures 25 et 27, constituent également des moyens d'admission du liquide 11 depuis le réservoir jusqu'aux extrémités d'entrée des canaux d'éjection des rampes 25 et 27. Les pièces pivots 53 et 55 qui constituent les extrémités des rampes 25 et 27, disposent chacune d'un canal d'admission, non représenté sur les figures, dont les orifices d'entrée se situent sur les parties alésées 51 des pièces 53 et 55, et les orifices de sortie débouchent sur les canaux d'injection des rampes 25 et 27. De même, la pièce d'articulation 37 est munie d'un AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE - 8 canal d'admission dont l'orifice d'entrée, non présenté sur les figures, se situe sur la face inférieure 75 de la pièce 37, et coopère avec un orifice d'injection du liquide positionné sur la face supérieure 45 du dispositif 1 ; ledit canal d'admission diverge ensuite en deux canaux qui s'étendent à l'intérieur des axes 47 et 49 de la pièce 37 et débouchent vers deux orifices de sortie 71 et 73, représentés sur la figure 3, qui coopèrent remarquablement avec les orifices d'entrée des canaux d'admission situés sur les partie alésées 51 des pièces pivots 53 et 55 lorsque lesdites rampes 25 et 27 sont en position horizontales de fonctionnement, telle que représentée sur les figures 1 et 2. Lors du déclenchement du dispositif de maculage, le réservoir se comprime et se perfore dans des zones correspondantes aux positions des orifices d'injection mis en oeuvre sur les faces latérales 63 et 65 et sur la face supérieure 45 du dispositif 1, tels que décrits précédemment. Il sera d'ailleurs avantageux de prévoir des moyens de perforation complémentaires qui seront positionnés au niveau des orifices d'injection sur le dispositif 1. Le liquide 11 sous pression est alors canalisé suivant lesdits orifices d'injection, puis se propage au travers des canaux d'admission des extrémités 59 et 61 des rampes latérales 21 et 23 et au travers des canaux d'admission constitués par la pièce d'articulation 37 et les pièces pivots 53 et 55 ; le liquide se propage ensuite dans les canaux d'éjection des rampes d'aspersion 21, 23, 25 et 27 pour aboutir au niveau des orifices d'éjection 29 où il est projeté sur les documents ou objets de valeur. D'autres mises en oeuvre du dispositif de maculage 1 pourront être envisagées par l'homme du Métier sans sortir du cadre de la présente invention. AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE
L'invention concerne un dispositif de maculage (1), utilisable notamment dans une enceinte sécurisée (5) de documents ou objets de valeur (3), ledit dispositif (1) étant susceptible d'être déclenché et d'asperger les documents ou objets (3) au moyen d'un liquide (11) colorant ou agressif lors d'une effraction de l'enceinte (5), et se composant de moyens de compression (9) d'un réservoir contenant le liquide (11) et de moyens d'aspersion (13) de type rampe ou panneau permettant de projeter ledit liquide (11) comprimé en direction des documents ou objets (3) contenus dans l'enceinte (5), remarquable en ce que les moyens d'aspersion (13) comprennent au moins deux rampes latérales (21) et (23) permettant d'asperger au moins les faces latérales (15) des documents ou objets (3) et au moins une rampe supérieure (25, 27) permettant d'asperger au moins la face supérieure (17) des documents ou objets de valeur, le dispositif étant muni de moyens d'articulation (35) de la rampe supérieure permettant de la pivoter et d'accéder librement à l'intérieur de l'enceinte sans extraire ledit dispositif.
1 - Dispositif de maculage (1), utilisable notamment dans une enceinte sécurisée (5) de documents ou objets de valeur (3), ledit dispositif (1) étant susceptible d'être déclenché et d'asperger les documents ou objets (3) au moyen d'un liquide (11) colorant ou agressif lors d'une effraction de l'enceinte (5), et se composant de moyens de compression (9) d'un réservoir contenant le liquide (11) et de moyens d'aspersion (13) du type rampe ou panneau permettant de projeter ledit liquide (11) comprimé en direction des documents ou objets (3) contenus dans l'enceinte (5), caractérisé en ce que les moyens d'aspersion (13) comprennent au moins deux rampes latérales (21) et (23) permettant d'asperger au moins les faces latérales (15) des documents ou objets (3) et au moins une rampe supérieure (25, 27) permettant d'asperger au moins la face supérieure (17) des documents ou objets de valeur, le dispositif étant muni de moyens d'articulation (35) de la rampe supérieure permettant de la pivoter et d'accéder librement à l'intérieur de l'enceinte sans extraire ledit dispositif. 2 - Dispositif de maculage (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'aspersion (13) se composent de deux rampes latérales (21 et 23) fixes et de deux rampes supérieures (25, 27) articulées. 3 - Dispositif de maculage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'aspersion (13) comprennent deux pièces d'articulation (37, 39) permettant de monter les rampes supérieures (25, 27) en liaison pivot sur ledit dispositif (1). 4 - Dispositif de maculage (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les pièces d'articulation (37, 39) constituent des moyens d'admission du liquide 11, du réservoir jusqu'aux rampes supérieures (25, 27). 5 - Dispositif de maculage (1) selon la AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE- 10 - précédente, caractérisé en ce que les pièces d'articulation (37, 39) disposent de canaux d'admission du liquide (11). 6 - Dispositif de maculage (1) selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que la pièce d'articulation (37) comprend deux axes (47, 49) sur lesquels est montée en liaison pivot la pièce d'articulation (39). 7 - Dispositif de maculage (1) selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que les canaux d'admission de la pièce (37) débouchent sur deux orifices de sortie (71 et 73) disposés sur les axes (47 et 49). 8 - Dispositif de maculage (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les orifices de sortie (71, 73) sur la pièce (37) coopèrent avec des orifices d'entrée sur la pièce (39) lorsque les rampes (25, 27) sont en position de fonctionnement. 9 - Dispositif de maculage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les rampes d'aspersion (21, 23, 25, 27) disposent de deux rangées (31, 33) d'orifices d'éjection (29) orientées dans des directions différentes pour élargir le champs de projection du liquide (11). AXR001-FR-8 TEXTE DEPOSE
E
E05
E05G
E05G 1
E05G 1/14
FR2902892
A1
SYSTEME D'INTERFEROMETRIE A GONIOMETRIE DE PHASE POUR CAPTER DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES ET DEDUIRE LEUR DIRECTION D'ARRIVEE
20,071,228
La présente invention se rapporte à un système d'interférométrie à goniométrie de phase pour capter des ondes électromagnétiques et déduire leur direction d'arrivée. Pour simplifier l'exposé de l'invention, on appellera par la suite cible le point d'où proviennent ces ondes électromagnétiques. Un système interférométrique bidirectionnel plat (pour effectuer des mesures dans l'espace, et appelé ci-après interféromètre 2D ) de l'art antérieur comporte généralement deux séries d'antennes ayant généralement une forme circulaire et formées sur un support plan, chacune de ces deux séries d'antennes constituant un interféromètre goniométrique, pour des mesures en site et en gisement respectivement . Les centres des antennes de chaque série sont alignés sur un axe, et les axes des deux séries sont généralement orthogonaux entre eux et se coupent au centre d'une des antennes qui se trouve ainsi commune aux deux séries. Le nombre d'antennes de chaque série est habituellement compris entre trois et cinq. Une des séries d'antennes est dédiée à la goniométrie en site, et l'autre à la goniométrie en gisement. Dans un tel système connu, les distances entre antennes successives d'une même série doivent respecter des proportions connues bien déterminées afin d'obtenir un fonctionnement non ambigu. D'autre part, la fréquence maximale de la bande passante de chaque série d'antennes est fonction du diamètre de ces antennes. La précision de localisation d'un tel système est d'autant meilleure que la distance entre les deux antennes extrêmes d'un même axe est grande. En outre, dans le cas d'une mesure instantanée, ce système connu nécessite autant de récepteurs qu'il y a d'antennes. La présente invention a pour objet un système d'interférométrie à goniométrie de phase pour capter des ondes électromagnétiques et déduire leur direction d'arrivée, système présentant à la fois une fréquence maximale de sa bande passante la plus élevée possible, une bonne précision de localisation, tout en évitant les ambiguïtés. Le système d'interférométrie à goniométrie de phase conforme à l'invention est un système d'interférométrie à goniométrie de phase pour capter des ondes électromagnétiques et déduire leur direction d'arrivée, du type à au moins un interféromètre bidirectionnel composé de deux interféromètres unidirectionnels comportant chacun une série d'antennes, les centres des antennes de chaque interféromètre unidirectionnel étant alignés sur un axe, et il est caractérisé en ce que ces axes se coupent entre eux en un point situé entre au moins deux antennes adjacentes d'un interféromètre unidirectionnel, ce point étant déterminé de façon à lever les ambiguïtés du système. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue en perspective simplifiée d'un système conforme à l'invention, la figure 2 est un diagramme d'évolution de distances d'ambiguïté (dl) en fonction de l'erreur site pour différentes couvertures angulaires en site dans le système de la présente invention, - la figure 3 est un diagramme d'évolution de la précision de goniométrie sur +/-45 en gisement dans la bande en fonction de l'erreur site pour différentes couvertures angulaires en site dans le système de la présente invention, les figures 4 et 5 sont des schémas simplifiés montrant les différences entre le système de l'invention et un système de l'art antérieur, respectivement dans le cas d'une architecture à distances constantes entre deux antennes et dans le cas d'une architecture dissymétrique, la figure 6 est un diagramme d'évolution du rapport de bande en fonction de l'erreur site pour différentes couvertures angulaires en site, dans le système de la présente invention, la figure 7 est un diagramme d'évolution des ambiguïtés dans l'espace site/gisement dans le système de la présente invention, les figures 8 et 9 sont des schémas d'exemples de réalisation du système de l'invention, respectivement dans le cas d'une architecture non optimisée et d'une architecture optimisée. La présente invention est décrite ci-dessous en référence à un système bidirectionnel à quatre antennes circulaires planes (se composant de deux interféromètres unidirectionnels dédiés chacun à la détermination d'un angle d'arrivée d'une onde électromagnétique, respectivement son site et son gisement) à raison d'une paire d'antennes par interféromètre unidirectionnel (un interféromètre unidirectionnel étant constitué par une série de plusieurs antennes dont les centres sont alignés sur un axe, les axes relatifs aux deux paires d'antennes que comporte le système étant orthogonaux entre eux et se coupant entre deux antennes), mais il est bien entendu qu'elle n'est pas limitée à un tel nombre d'antennes et qu'elle peut en comporter davantage, et qu'elle n'est pas limitée à une telle géométrie des antennes (les antennes ne sont pas nécessairement planes et circulaires, les axes des deux interféromètres ne sont pas nécessairement orthogonaux entre eux, et l'intersection des deux interféromètres ne se fait pas nécessairement entre les antennes centrales de chacun d'eux). La condition à respecter est que, contrairement à ce qui est le cas pour les systèmes de l'art antérieur, lesdits axes se coupent non pas au centre d'une antenne, mais en dehors des antennes de chaque interféromètre unidirectionnel. Ainsi, et comme exposé ci-dessous, le système de l'invention se comporte comme s'il comprenait une antenne supplémentaire (que l'on peut qualifier d'antenne virtuelle) centrée sur l'intersection des deux axes, mais du fait de l'absence physique de cette antenne, il est possible d'augmenter les diamètres des autres antennes sans pour autant augmenter les dimensions du quadrilatère circonscrit à l'ensemble des antennes, comme on le voit d'après la figure 3. On a représenté en figure 1 un système à quatre antennes (Ant. 1 à Ant. 4) réparties dans le plan YOZ (plan de la figure) suivant une géométrie particulière dans laquelle les dimensions et dispositions relatives des différentes d'antennes (1,4) et (2,3) de chaque interféromètre obéissent aux lois de proportionnalité bien connues d'un interféromètre de constantes By et Bz respectivement, dites constantes Bêta, l'antenne intermédiaire, virtuelle, des deux interféromètres étant située à l'origine O du repère cartésien O,X,Y,Z. Les constantes By=d2/dl et Bz=d4/d3 sont a priori différentes. Dans le repère précité, les différentes phases calculées entre antennes ((p12 ,...) sont données par les formules suivantes, que l'homme du métier peut facilement établir, et dans lesquelles dl à d4 sont les distances entre l'origine O du repère et les centres des antennes Ant.l à Ant.4 respectivement, G le gisement (déterminé à partir des mesures effectuées à l'aide des antennes Ant.l et Ant.4), S le site (déterminé à partir des mesures effectuées à l'aide des antennes Ant.2 et Ant.3) , les différentes phases mesurées sont notées 9m12,.... et les indices 1 à 4 se rapportent aux antennes Ant. 1 à Ant.4 respectivement : dl. cos(S).sin(G) + d3.sin(S) = cpm12 + 2.K127r, (1) dl. cos(S).sin(G) ù d4.sin(S) = cpm13 + 2.K13Tr, (2) -d2. cos(S).sin(G) + d3.sin(S) = (pm42 + 2.K42n, (3) -d2. cos(S).sin(G) - d4.sin(S) = cpm43 + 2.K43zr, (4) (p14 = -27t/k. (dl+d2). cos(S).sin(G) = cpm14 + 2.K147r , (5) • (p23 = -27t/X. (d3+d4). sin(S) = cpm23 + 2.K232t . (6) 20 De ces équations, on tire les 3 constantes A, B et C qui permettront de déterminer les constantes K12, K13 , K42 , K43 (relatives à l'ambiguïté des mesures interférométriques). (7) A = K13 ù K12 = { 27r/X. (d3+d4). sin(S) ù ((pm13 ù (pml2) } / (27t), B = K43 ù K42 = { 2n/l. (d3+d4). sin(S) ù (cpm43 ù (pm42) } / (2n), (8) C = K12 + K42By = - { (q)m42/By + cpm12) + (2n/X).(d3By)(By+l).sin(S) } / (2nn). 25 (9) Les constantes A et B sont des valeurs entières (Z) positives ou négatives, car elles sont égales à des différences d'entiers (dans les formules 7 et 8, les différentes constantes K sont des nombres entiers de fois 2n) . Par contre C n'est pas un entier, sauf quand By =1. • (P12 = -2n/? • cp13 = -27t/X. • 942 = -2ir/X. • (p43 = -2rr/k. Les phases cpm12, cpm13, ... sont mesurées avec une certaine précision qui conduit à une erreur d'estimation des 3 constantes A, B et C qui a posteriori permettent de calculer le nombre de tours K12, K13 , Kat , K43.des différentes bases utilisées. La procédure de recherche de la direction d'arrivée d'ondes électromagnétiques (direction définie en site S et en gisement G) est la suivante, après avoir choisi la topologie du système bidirectionnel d'antennes de façon à réduire le plus possible les ambiguïtés dans le domaine angulaire considéré et la bande de fréquences considérée : 1. calcul, à l'aide de l'équation (6) du site avec ses ambiguïtés, à partir de la phase mesurée ((pm23) ou déduite des autres mesures, 2. pour chaque site, tel que déterminé à l'étape précédente : détermination des bornes des Kij en fonction du site considéré et de sa précision, et de la couverture gisement demandée, 3. pour chaque site, tel que déterminé à l'étape 1 : calcul et estimation par projection de la constante C et recherche du couple (K12 , K42), 4. pour chaque site tel que déterminé à l'étape 1 : calcul et estimation par projection des constantes A et B, puis recherche de K13 et K43 à l'aide des valeurs de K12 et K42 trouvées précédemment. Quand le système est non ambigu, il existe un quadruplet unique qui s'inscrit à l'intérieur des bornes Kij définies plus haut. 5. pour chaque site tel que déterminé à l'étape 1 : recherche du gisement associé à l'aide du quadruplet unique (K12, K13, K42, K43) choisi précédemment, 6. élimination des fausses directions si nécessaire et si possible. La méthode de projection est mise en oeuvre de la façon suivante : choix, dans le tableau 1 (ci-dessous), pour un By donné, de la constante C théorique la plus proche de la valeur calculée, -a partir de cette valeur théorique de C, on déduit le couple unique K12, K42 inscrit dans les bornes Kij définies à l'étape 2, à partir des sites calculés à l'étape 1 et des phases mesurées cpm12 , cpm13 , (pm42 , (pm43 , on déduit les valeurs des constantes A et B que l'on projette sur l'entier le plus proche, - connaissant A et B, et Kit et les valeurs de K12 et K42 déterminées à l'étape 3, on déduit les valeurs de K13 et K43. On va maintenant exposer l'influence de la tolérance de phase sur la précision du système de l'invention. Les constantes A et B étant des entiers, il est facile de les calculer en prenant la partie entière des expressions (7) et (8). L'erreur de calcul de ces constantes est égale à +1-0.5 indépendamment de la constante Bêta. Cette tolérance sur A et B n'influe pas sur la tolérance en phase du système de l'invention. C'est la constante C, fonction de By (interféromètre gisement), qui est le critère dimensionnant. Compte tenu des erreurs sur les phases mesurées cpm12, (pm42 et le site, la constante C est estimée par projection sur la valeur théorique la plus proche calculée pour un By donné. A titre d'exemple, les tableaux suivants donnent les valeurs de C possibles pour By = 3/2 et By = 4/3 (valeurs classiques des systèmes de l'art antérieur) . K12 K42 .> -3 -2 -1 0 1 2 3 ~ v _3 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 -2 -4.33 -3.33 -2.33 -1.33 -0.33 0.67 1.67 -1 -3.67 -2.67 -1.67 -0.67 0.33 1.33 2.33 0 -3.00 -2 -1 0 1 2 3 1 -2.33 -1.33 -0.33 0.67 1.67 2.67 3.67 2 -1.67 -0.67 0.33 1.33 2.33 3.33 4.33 3 -1.00 0 1 2 3 4 5 Tableau 1 : Valeurs de C théoriques pour By = 3/225 K12 Kas-> -3 -2 -1 0 1 2 3 1 v -3 -5.25 -4.25 -3.25 -2.25 -1.25 -0.25 0.15 -2 -4.50 -3.50 -2.50 -1.50 -0.50 0.50 1.50 -1 -3.75 -2.75 -1.75 -0.75 0.25 1.25 2.25 0 -3 -2 -1 0 1 2 3 1 -2.25 -1.25 -0.25 0.75 1.75 2.75 3.05 2 -1.50 -0.50 0.50 1.50 2.50 3.50 4.5 3 -0.75 0.25 1.25 2.25 3.25 4.25 5.25 Tableau 2 : Valeurs de C théoriques pour By = 4/3 Une erreur sur le choix de la constante C se traduit automatiquement par une erreur sur le quadruplet (K12, K13, K42, K43) et donc sur la détermination des angles (Site, Gisement). Ainsi, l'erreur maximale que l'on puisse faire sur la constante C est égale à : • AC = +/- 0.1666 pour By = 3/2 (écart entre deux valeurs de C divisé par 2 => 0.33/2), • AC = +/- 0.125 pour By = 4/3 (écart entre deux valeurs de C divisé par 2 => 0.25/2). Les autres valeurs de By donnent une tolérance AC beaucoup plus faible. Par exemple : • AC = +1-0. 085 pour By = 1.2, • AC = +/-0.075 pour By = 1.3, • AC = +/-0.070 pour By = 1.4, • AC = +/-0.065 pour By = 1.6, • AC = +/-0.020 pour By = 1.7, • AC = +/-0.055 pour By = 1.8. En considérant que toutes les erreurs de phase mesurée sont identiques : • A pm12 = A(pm13 = Ocpm42 = 4m43 = Acpm14 = Acpm23 = Acpm, et que les erreurs sont de type gaussien et indépendantes (a = 0/3) et non corrélées (ce qui n'est en fait jamais le cas), la tolérance de phase admissible pour le système de l'invention Ocpm est fonction de AC et des rapport des bases By et Bz. Dans le cas By = Bz = 3/2 , la tolérance de phase est égale à : • lei cas : d3=d4=0, la tolérance AC = 0.166 correspond à la marge A pm =36 de l'interféromètre avec un Bêta = 3/2. ( Ocpm =2n. By.AC/(By+l) soit Ocpm =36 pour By = 3/2 (tirée de la formule 9) ), • 2ème cas : dans le cas général où d3 est non nulle, la tolérance de phase A 9m est fonction de By et Bz. : A pm =lit. By.(Bz+1).AC/(By+1)/ /((Bz+l)2 + 1) , (tirée de la formule 9)) car le site est déterminé à partir de la formule (6) avec une précision égale à : as = acpm / ( 2.pi/X.(d3+d4).cos(S) ) soit A pm = 33.41 pour By = Bz 10 = 3/2. On remarque que la tolérance de phase d'un interféromètre 2D est indépendante de la longueur des bases comme dans le cas d'un interféromètre linéaire. Elle est seulement fonction des Bêtas des deux interféromètres. Pour un interféromètre linéaire à trois antennes avec un Bêta =1.5, la 15 longueur optimale de la petite base pour qu'il soit non ambigu angulairement à 18GHz par exemple est égale à : • 16.66mm (=1) dans le domaine angulaire +/-90 , sur l'axe de l'interféromètre considéré • 17.20mm dans le domaine angulaire +/-75 , sur l'axe de l'interféromètre 20 considéré • 19.20mm dans le domaine angulaire +/-60 , sur l'axe de l'interféromètre considéré Quand on considère l'interféromètre 2D tel que défini ci-dessus, la longueur optimale en gisement (0Y) dl qui permet d'être non ambigu sur +/-75 en 25 gisement et +/-45 en site varie avec AC et la dimension de l'interféromètre en OZ (d3). Le tableau 3 suivant donne la distance dl optimale en fonction de l'erreur de mesure sur le site (On a également By=Bz = 1.5 et dl=d3). A titre d'exemple, la longueur optimale dl est égale à 15mm (voir tableau 3) pour une erreur a, sur la valeur du site de a = 1.3 (As = 2.4 car c'est une loi 30 uniforme) et pour une couverture angulaire en gisement de +/- 75 . Si l'on admet une diminution de +/5 de la couverture en gisement (+/- 70 ), cette distance peut être augmentée à 15.6mm , ce qui permet d'augmenter la bande passante de fonctionnement du système, car on ne peut pas utiliser des antennes de diamètre plus grand. Ambi. Domaine site : Domaine site : Domaine site : Domaine site : Domaine site : Gis. +1- +1-0 +/-5 +/-15 +/-30 +/-45 75 Préc. +/- 45 Err. +/- dl 6g Rapp dl ag Rapp dl 6g Rapp dl ag Rapp dl 6g Rap Site (m dans Freq (m dans Freq (m dans Freq (m dans Freq (m dans p m) bande m) bande m) bande m) bande m) band Freq Et (as en .) e +/-0 (0) 17. 1.21 3. 82 16. 1.26 3.62 15. 1.32 3.40 15. 1.33 3.38 15. 1.33 3.38 2 3 3 2 2 +/--1.6 16. 1.23 3.75 16. 1.27 3.60 15. 1.35 3.33 15. 1.35 3.33 15. 1.35 3.33 (0.9) 8 2 0 0 0 +/-3 (1.7) 16. 1.24 3.69 15. 1.29 3.51 15. 1.35 3.33 15. 1.35 3.33 15. 1.35 3.33 6 8 0 0 0 +1-6 (3.4) 16. 1.27 3.58 15. 1.29 3.51 14. 1.35 3.31 14. 1.37 3.27 14. 1.37 3.27 1 8 9 7 7 +1-9 (5.2) 15. 1.30 3.49 15. 1.30 3.49 14. 1.35 3.31 14. 1.37 3.24 14. 1.37 3.24 7 7 9 6 6 Tableau 3 : Distance de non-ambiguïté en fonction de AC et de la couverture en site La figure 2 donne la longueur optimale de la petite base (la petite base correspond à la plus petite distance entre deux antennes consécutives sur un même axe, en notant que dans le système de la présente invention, l'antenne virtuelle est considérée au même titre que les autres antennes pour la détermination de cette distance) des interféromètres pour un système symétrique (By=Bz=1.5 et d1=d3) présentant une couverture angulaire en gisement de +/-75 , des bêtas By=Bz=1.5 et une tolérance de phase de +/-33.4 . Ces distances optimales ont été déterminées par simulations. Aucune formule analytique simple n'a été mise en évidence. Globalement, la distance d'ambiguïté est très sensible à la couverture en site jusqu'à 20 , car le nombre de quadruplets possibles (K12, K13, K42, K43) est d'autant plus grand que le site est faible pour la bande de fréquence maximale à 18GHz. Pour les sites plus importants le nombre de quadruplets possibles diminue d'un 1/3 et donc le nombre d'ambiguïtés potentielles également. Ainsi, par rapport à un interféromètre linéaire de B=1.5 et pour une couverture en gisement identique (figure 3), l'interféromètre 2D de l'invention à quatre antennes donne une distance optimale ( petite base ) inférieure de 13% par rapport à un système de l'art antérieur à cinq antennes (c'est-à-dire similaire à celui du présent exemple, mais dans lequel l'antenne virtuelle serait une antenne réelle). Cette diminution est largement compensée par le fait que l'antenne intermédiaire n'existant pas, le diamètre des antennes peut être augmenté d'un rapport I2 en considérant d1=d3 (figure 4). Ainsi, la solution de l'invention à quatre antennes permet de faire un gain de 12/1.13 soit 1.25 (soit un gain de 25%, le terme 1,13 correspondant au gain de 13% sur la distance optimale) sur le rapport de bande par rapport à un système 2D classique à cinq antennes, comme précisé ci-dessus, . Bien entendu, si d3 est inférieure à dl (figure 4), la distance de non-ambiguïté augmente. Néanmoins, compte tenu de la bande et de la couverture en gisement demandée, elle ne pourra pas dépasser 17.2mm (pour l'exemple considéré). Ainsi, en jouant sur la dissymétrie site/gisement (d3≠dl) du système, on peut par exemple éloigner les ambiguïtés gisement en diminuant la longueur de l'interféromètre gisement tout en conservant une précision en gisement et un rapport de bande convenables. Cette possibilité n'existe pas avec un système à cinq antennes (figure 4 / dessin de droite), sauf quand a (a = d3/dl) est proche de 1, car c'est le plus petit interféromètre qui détermine le diamètre des antennes et donc la bande de fonctionnement de l'ensemble. Le tableau 4 suivant donne l'évolution des performances du système de 25 l'invention en fonction du rapport a=d3/dl. 30 d3/dl = a 1 0.8 0.7 0.6 0.4 0.2 0 D3 optimale 15.0 15.4 15.6 15.9 16.6 17.0 17.2 Long. Interf. Site (mm) 37.5 38.5 39.0 39.75 41.5 42.5 43.0 Long. Interf. Gisem (mm) 37.5 30.8 27.3 23.85 16.6 8.5 0 Ambiguïté Gisem en 26.4 32.7 37.6 44.3 90 / / Diamètre ant. (mm) 21.2 19.7 19.0 18.5 17.9 17.3 17.2 Rapport de bande 3.33 3.1 3.0 2.91 2.81 2.72 2.7 rms Gisem dans bande 1.92 1.84 1.80 1.76 1.67 1.61 1.59 (fmax=l8GHz) et +/-45 rms Site dans bande 1.42 1.70 1,90 1.16 3.07 5.45 / (fmax=l8GHz) et +1-45 Tableau 4 Ainsi, on peut réaliser une architecture dissymétrique conforme à l'invention selon l'exemple ci-dessous : • a (d3/dl) : 0.85, • d3 : 15.30mm • dl : 13.0mm, • longueur interféromètre Site (Ds) : 38.25mm • longueur interféromètre Gisement (Dg) : 32.5mm, • Diamètre antenne : 20.08mm • Rapport de bande : 3.15, • Découpe en sous-bandes de la bande 2-18 GHz : 1.9 - 6.1 GHz et 5.8-18.3 GH • • • , Les valeurs angulaires rms sont déterminées de façon à réduire, au sens 20 des moindres carrés, la différence entre les valeurs mesurées et les valeurs théoriques. La précision de goniométrie du système de l'invention est déterminée comme suit. Sur +/-45 de couverture site et +/-75 de couverture gisement, la précision sur 25 le domaine utile en gisement +/- 45 dans la bande de fréquences permise par les interféromètres est inférieure à 1.4 rms (figure 5) pour By=Bz=1.5 et dl=d3. as (+/-45 ) : 1.29 rms, ag (+/-45 ) : 1.53 rms, Ambiguïtés en gisement : 30.82 (1/Dg). Dans le cas d'un système symétrique (By=Bz=1.5 et dl=d3), le rapport de bande de fréquences varie entre 3.88 et 3.24 en fonction de la couverture site et de la précision de mesures du site pour une couverture gisement de +/- 75 (figure 6). A titre d'exemple, on peut obtenir un rapport de bande de la classe 3.3 avec un système symétrique (By=Bz=1.5 et d3=d1) présentant une couverture en gisement de +/-75 et en site de +/-45 avec une précision site/gisement de la classe 2 rms sur la bande (précision donnée par la longueur de l'interféromètre en site). Ce rapport de bande permet de couvrir la bande 2-18GHz en deux sous-bandes : • 5.5 ù 18.3GHz, • 1.8 ù 5.8GHz. Quand on joue sur la dissymétrie site/gisement (d3≠dl) du système, on obtient un déséquilibre sur les précisions du même ordre de grandeur. • dl = a d3=> ag = a.6s. Le système de l'invention, de par l'absence de l'antenne commune aux deux 15 interféromètres, présente des ambiguïtés site/gisement espacées de en sinus sur l'axe site (Ds= d3+d4) et en sinus sur l'axe gisement (Dg= dl+d2). Ainsi pour un système symétrique couvrant +/-70 en gisement et +/-45 en site (D=dl+d2=d3+d4=39mm = 2.34Xmax en sous-bande haute avec fmax -18GHz) , on a constaté que le système présente quatre directions ambiguës dans 20 le pire cas. Le choix d'une configuration antennaire pleine obéissant aux lois d'un interféromètre 2D non ambigu permettrait de lever toutes les ambiguïtés. La suppression de l'antenne intermédiaire, qui est commune aux deux interféromètres site/gisement (dans les systèmes de l'art antérieur) et permettant de diminuer de 25 25% le nombre de récepteurs et d'augmenter le rapport de bande ne permet pas de lever toutes ces ambiguïtés. En effet, la localisation site/gisement de la cible se fait tout d'abord par l'estimation du site grâce à la mesure de phase entres les antennes de détermination de site 2 et 3. L'absence d'antenne centrale fait que cette cible est dupliquée sur +/-75 en site/gisement (Voir tableau 5) à cause de l'ambiguïté en sinus de k/D conduisant dans le pire des cas à une ambiguïté angulaire de la classe 25 à 18GHz (voir tableau 5 ci-dessous). Fréquence 18 16 14 12 10 8 6 En GHz Ambiguïté 25 3 28.7 33.3 39.9 50.3 74.1 / (pire cas) Nombre de cibles 5 5 4 4 3 2 1 détectées sur +1-75 gisement Nbre ambiguïtés 4 4 3 3 2 1 0 Sur +/-75 gisement Tableau 5 : ambiguïté en fonction de la fréquence en sous-bande haute 10 Ne connaissant pas a priori le site de la cible, les sites ambigus sont pris en considération pour l'estimation du gisement. Ainsi, on trouve plusieurs cibles différentes au lieu d'une dont les positions évoluent dans le repère site/gisement (pour les petits angles) suivant une droite de pente égale à -1 (figure 7), car le 15 système considéré est symétrique (dl=d3). La pente est directement liée au rapport des longueurs des interféromètres site/gisement : • Pente = -(d3+d4)/(dl+d2)= -lia pour By=Bz (voir tableau 4 ). Compte tenu des dimensions de l'interféromètre en gisement (39mm dans cette sous-bande haute 6-18GHz), 3 cibles contiguës sont éloignées de plus de 60 20 (56. 4 à 18GHz). Un système annexe de goniométrie d'amplitude 360 (10 rms) permet alors d'éliminer la plupart des fausses cibles. Néanmoins entre 9 et 18GHz, il n'est pas possible de les éliminer toutes. En fait, il reste une fausse cible qu'il est difficile d'éliminer par interférométrie. Toutefois, on peut l'éliminer en mettant en oeuvre d'autres techniques classiques (écoute des ondes incidentes à5 l'aide de moyens complémentaires ou détermination de l'amplitude des ondes incidentes, par exemple). L'inclinaison en site des antennes de l'interféromètre de site (Ant.2 et Ant.3) de plusieurs dizaines de degrés chacune (en sens opposés) permettrait d'éliminer la fausse cible (due à l'ambiguïté site) par goniométrie d'amplitude. Néanmoins, un pouvoir séparateur de 25 à 18GHz nécessite une inclinaison de plus de 45 entre antennes, ce qui peut s'avérer rédhibitoire pour la goniométrie de phase, surtout si l'on souhaite une couverture en site importante (+/-45 ). L'amélioration due à un système annexe de goniométrie d'amplitude 360 sur la moitié supérieure de chaque sous-bande, par exemple 12-18GHz (voir tableau 6), permet de supprimer cette fausse cible. Une goniométrie d'amplitude à six antennes réparties sur 360 en gisement, par exemple, peut permettre ainsi d'atteindre cet objectif. Fréquence 18 16 14 12 10 8 6 En GHz Ambiguïté site/gise 25.3 28.7 33.3 39.9 50.3 74.1 / (pire cas) Préc. gonio ampl. 360 4.2 rms 4 .8 rms 5.5 rms 6.6 rms 8.4 rms 12.4 rms / pour éliminer la fausse cible Tableau 6 : Précision de la goniométrie d'amplitude pour éliminer la fausse cible Les architectures physiques possibles d'un tel système fonctionnant entre 1.6 et 18.3GHz et couvrant +1-70 en gisement et +/-45 en site avec une précision de la classe 2 rms sur la bande sont données à titre indicatif et non limitatif par les figures 8 et 9 pour lesquelles on a : By=Bz=1.5, dl=d3=15.6mm, rapport de bande = 3.46. En passant de fmin = 1.6GHz à fmin = 2GHz, on passe d'un carré équivalent de 170mm de coté à 136mm soit 36% de gain de surface. En conclusion, le système de l'invention est un système très intéressant car, 25 par rapport à un système bi-directionnel classique à cinq antennes ou un interféromètre mono-directionnel à trois antennes, il permet : • d'augmenter le rapport de bande de l'ordre de 25% pour un même encombrement (2-18GHz en 2 sous-bandes au lieu de 3, donc d'obtenir un gain sur le nombre d'éléments rayonnants), • de réduire le nombre de récepteurs de 25% pour des mesures instantanées (4 au lieu de 5 pour un système bi-directionnel de l'art antérieur), • de pouvoir dissymétriser fortement les interféromètres site et gisement sans trop détériorer la précision en gisement et le rapport de bande de fonctionnement, • d'avoir une information en site (pas d'erreur sur le gisement par rapport à un interféromètre mono-directionnel) : o Interféromètre mono-directionnel => Erreur en gisement <10 sur +/-55 en gisement pour une couverture en site de +/-30 , o Interféromètre mono-directionnel => Erreur en gisement <20 sur +/-55 en gisement pour une couverture en site de +/-45 . Par contre, il crée une fausse cible dans la moitié supérieure de la bande, due à l'ambiguïté site que la goniométrie de phase du système ne permet pas de distinguer de la cible réelle . L'inclinaison en site des antennes site (2 et 3) de plusieurs dizaines de degrés chacune (en sens opposés) peut permettre d'éliminer la fausse cible par goniométrie d'amplitude. Néanmoins, un pouvoir séparateur de 25 à 18GHz (comme dans le cas présent) nécessite une inclinaison de plus de 45 entre antennes, ce qui peut s'avérer rédhibitoire pour la goniométrie de phase, surtout si l'on souhaite une couverture site importante (+/-45 ). L'amélioration de la goniométrie d'amplitude 360 en haut de bande (dans le présent exemple entre 9-18GHz) en passant, par exemple, d'unegoniométrie d'amplitude de 4 à 6 antennes sur 360 peut permettre de supprimer cette fausse cible. En effet, il est annoncé pour une goniométrie d'amplitude à 6 antennes une précision de la classe : • 2.5 rms à site faible, • et probablement 4-5 rms sur +/-45 en site. Une telle goniométrie peut permettre effectivement de lever les ambiguïtés gisement et donc site en dissymétrisant légèrement le site comme par exemple : • d3=15.3mmet dl=13mm Exemple de caractéristiques et performances atteignables par un système de l'invention dans la bande 2-18GHz sur +/-75 gisement et +/-45 site : • d3 = 15.3mm et dl = 13mm avec a = 0.85, • diamètre des antennes : 20.08mm • Découpe en sous-bandes (fmax/fmin -3.15) o 1.9 û 6.1 GHz, o 5.8 - 18.3GHz, • polarisation : multipolarisation (H, V ou 45 , ou CD ou CG) suivant le type d'antenne élémentaire choisie, • couverture angulaire : o gisement : 360 à 4 blocs, o site : +/-45 , • précision inter-blocs par sous bande : o gis. (+/-45 ) : -1.5 rms dans la bande, o site (+1-45 ) : -1.3 rms dans la bande, • Tolérance phase système : o 33.4 (Bêta = 3/2), • Nombre de voies de mesure instantanée pour une goniométrie d'amplitude 360 et une interférométrie précise : o Amplitude : 6, o Phase : 4 • Dimensions hors tout : o Fmin = 2 GHz => inscrit dans carré équivalent de -145nun x 145mm pour une épaisseur <20mm 15 • Ambiguïtés par sous-bande (pour D=dl+d2=1.95Xmin à fmax = 18GHz) o Ambiguïtés angulaires gisement en fonction de la fréquence (séparées dans le pire cas de 30 : voir tableau 7) levée par goniométrie d' amplitude 360 à 6 antennes. Fréquence 18 16 14 12 10 8 6 En GHz Ambiguïté Gisement 29.7 33.52 38.5 45.2 55 70.5 100. (pire cas) 10 Tableau 7 Le tableau 8 suivant résume les caractéristiques/performances atteignables par un tel système dans la bande 2-18GHz. Système dissymétrique a = 0.85 By=Bz = 3/2 d3 15.30 mm dl 13.00 mm Rapport de bande 3.15 Découpe en sous-bandes 1.9 ù 6.1 GHz 5.8 ù 18GHz Polarisation H, V, CD ou CG suivant antenne élémentaire Couverture angulaire Gisement :360 à 4 bloc Site : +/-45 Précision par sous-bande Gisement : 1.53 rms sur +/-45 Site : 1.30 rms sur +1-45 Tolérance en phase 33.4 Nombre de voies Phase : 4 Amplitude : 6 Lever ambiguïtés gisement Goniométrie d'amplitude 360 à 6 antennes Dimensions hors tout des blocs Carré équivalent surface de 145mm de côté avec antennaires épaisseur < 20mm Tableau 8 5 15 20 25 30
La présente invention est relative à un système d'interférométrie à goniométrie de phase pour capter des ondes électromagnétiques et déduire leur direction d'arrivée, du type à au moins un interféromètre bidirectionnel composé de deux interféromètres unidirectionnels comportant chacun une série d'antennes (Ant1 à Ant.4), les centres des antennes de chaque interféromètre unidirectionnel étant alignés sur un axe, et ce système est caractérisé en ce que ces axes se coupent entre eux en un point (O) situé entre au moins deux antennes adjacentes d'un interféromètre unidirectionnel, ce point étant déterminé de façon à lever les ambiguïtés du système.
1. Système d'interférométrie à goniométrie de phase pour capter des ondes électromagnétiques et déduire leur direction d'arrivée, du type à au moins un interféromètre bidirectionnel composé de deux interféromètres unidirectionnels comportant chacun une série d'antennes, les centres des antennes de chaque interféromètre unidirectionnel étant alignés sur un axe, et il est caractérisé en ce que ces axes se coupent entre eux en un point situé entre au moins deux antennes adjacentes d'un interféromètre unidirectionnel, ce point étant déterminé de façon à lever les ambiguïtés du système. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les deux interféromètres sont dissymétriques. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux interféromètres bidirectionnels relatifs chacun à une sous-bande de la bande passante du système (Fig. 8 et 9). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que les deux interféromètres bidirectionnels sont imbriqués (Fig. 9). 5. Procédé d' interférométrie à goniométrie de phase pour capter des ondes électromagnétiques et déduire leur direction d'arrivée, procédé mis en oeuvre au moyen du système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : o Choix de la topologie du système bidirectionnel d'antennes de façon à réduire le plus possible les ambiguïtés dans le domaine angulaire considéré et la bande de fréquences considérée, o calcul du site avec ses ambiguïtés à l'aide de la phase mesurée ((pm23) ou déduite des autres mesures, o pour chaque site : détermination des bornes des constantes relatives à l'ambiguïté des mesures interférométriques (Kij) en fonction du site considéré et de sa précision, et de la couverture gisement demandée,o pour chaque site : recherche du gisement associé à l'aide du quadruplet unique (K12, K13, K42, K43) de valeurs des constantes relatives à l'ambiguïté des mesures interférométriques 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'on élimine des 5 fausses directions si nécessaire et si possible. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'on élimine des fausses directions par écoute des ondes incidentes à l'aide de moyens complémentaires ou par détermination de l'amplitude des ondes incidentes. 10
G
G01
G01S
G01S 3
G01S 3/14
FR2900929
A1
COMPOSES HYBRIDES A BASE DE POLYOL(S) ET A BASE D'AU MOINS UNE AUTRE ENTITE MOLECULAIRE, POLYMERES OU NON, NOTAMMENT DE TYPE POLYORGANOSILOXANE, SON PROCEDE DE PREPARATION ET SES APLLICATIONS
20,071,116
Composés hybrides à base de polyol(s) et à base d'au moins une autre entité moléculaire, polymères ou non, notamment de type polyorganosiloxane, son procédé de préparation et ses applications. Domaine de l'invention La présente invention est relative à de nouvelles structures hybrides comprenant au moins une entité polyol (Po) ûpar exemple oligomère ou polymèreû et au moins une entité A qui peut être de nature variée, par exemple polymère (e.g. polyorganosiloxane-POS), hydrocarboné ou minéral. Le lien ou les liens entre cette entité Po et cette entité A sont obtenus selon le mécanisme chimique désigné par la dénomination "click chemistry", dans lequel un motif réactif azide (ou azoture) réagit avec un motif réactif du type alcynyle ou nitrile, pour former une rotule (Ro) de liaison de type triazole ou tétrazole. L'invention concerne également le procédé d'obtention de ces structures hybrides ainsi que 15 leurs applications en tant que composés amphiphiles, par exemple. Enfin, sont également visés par l'invention, les synthons, c'est-à-dire les produits intermédiaires porteurs de fonctions de type azide et/ou alcynyle et/ou nitrile et impliqués dans la préparation de ces structures hybrides. Arrière-plan technologique et art antérieur Les polyols plus spécialement, mais non limitativement, concernés par la présente invention (entité Po) comprennent des oligosaccharides ou polysaccharides (linéaires, 25 ramifiés ou cycliques) au moins en partie constitués par au moins deux, de préférence au moins trois unités monosaccharidiques, reliées entre elles par des liaisons osidiques. Ces polymères-polyols Po particuliers que sont les polysaccharides présentent un intérêt certain compte tenu de leurs propriétés physico-chimiques (hydrophiles, hydrolysables, biorésorbables...) de leur complexité chimique offrant de multiples possibilités en termes 30 de structure et de propriétés, de leur grande disponibilité et de leur origine naturelle, entre autres. Cette origine naturelle peut les rendre particulièrement attractifs d'un point de vue environnemental et/ou toxicologique et/ou commercial. Ainsi, les applications des polysaccharides tels que les produits amylacés et leurs dérivés ou les produits cellulosiques et leurs dérivés sont pléthoriques. 20 35 2 Les POS (silicones) constituent une autre classe de polymères d'intérêt majeur dans de multiples secteurs industriels. Outre le fait que les POS sont une matière première aisément accessible, ils sont également caractérisés par leurs propriétés hydrophobes. Il a donc été imaginé de réaliser des structures hybrides à base de polysaccharides et de POS, de manière à disposer, par exemple, de composés émulsifiants utilisables notamment dans des compositions cosmétiques comme e.g. des compositions pour le soin de la peau, des compositions de protection et de traitement solaire, des compositions de shampoing, des compositions déodorantes et/ou anti-transpirantes, par exemple sous forme de "stick", de gel ou de lotion, entre autres. Dans ces structures hybrides particulières que sont les systèmes polysaccharides-POS, l'entité polysaccharide et l'entité POS conjuguent leurs avantages respectifs. L'entité polysaccharide, par la présence de ses nombreuses fonctions hydroxyles, peut développer des interactions intra ou intermoléculaires fortes, aussi bien en milieu hydrophobe, qu'en milieu hydrophile. Ce comportement de type reconnaissance moléculaire permet d'obtenir des organisations de type gels et/ou de favoriser les interactions avec des surfaces polaires comme les textiles (i.a coton), les cheveux. L'entité POS apporte deux avantages majeurs. Le premier est la flexibilité qui confère à cette entité POS, une grande réactivité et une aptitude à adapter sa conformation moléculaire en fonction du ou des substrats présents. Le second avantage, parmi d'autres, tient au caractère hydrophobe de cette entité POS qui apporte des propriétés de faible énergie de surface. A titre d'exemple de produit commercial comprenant des structures hybrides polysaccharides-POS, on peut citer celui distribué sous la dénomination "Wacker-Belsil SPG 128 VP". Il s'agit d'un cyclopentadiméthylsiloxane dont une partie des motifs siloxy D est substituée par une chaîne polyglucoside reliée au silicium par une rotule comportant deux ponts oxygène et dont une autre partie des motifs D est substituée par un radical alkyle de type û(CH2)w CH3, w étant un entier naturel. Dans tout le présent document, on se réfèrera à des éléments de nomenclature classique pour désigner les motifs siloxy M, D, T, Q des POS. A titre d'ouvrage de référence, on peut citer : NOLL " Chemistry and technology of silicones ", chapitre 1.1, page 1-9, Academic Press, 1968 -2ème édition. 3 Il est connu que la préparation de systèmes hybrides polysaccharides-POS peut être effectuée par greffage d'entités polysaccharides sur une entité POS selon deux approches principales : hydrosilylation ou condensation. A titre d'illustration de la voie hydrosilylation, on peut citer par exemple deux références 5 brevets antérieures, à savoir : EP-B-O 612 759 et WO-A-2005/087843. EP-B-O 612 759 décrit des composés organosiliciés comportant un reste glycosidique obtenu en faisant réagir un mono ou un polysaccharide (1 à 10 unités monosaccharides) alcénylé avec un POS, par exemple un disiloxane, porteur de motifs SiH. Le motif alcényle 10 est introduit directement sur l'oligosaccharide ou polysaccharide, non protégé, en position anomère, à l'aide d'alkyl oxyéthanol, en présence d'un acide fort, à 100 C. L'hydrosilylation est réalisée à l'aide de catalyseur de platine de Speier dans l'isopranol à 100 C. Le composé hybride obtenu dans les exemples répond à la formule suivante : 15 H(C6Hio05)i,5-O-CH2CH2O-CH2-CH2-CH2-Si(CH3)2-O-Si(CH3)3 WO-A-2005/087843 décrit un polymère greffé comprenant un squelette polyorganosiloxane et des motifs glycosides (mono et/ou polysaccharides). En particulier, le WO-A-2005/087843 décrit la préparation d'un polydiméthylsiloxane greffé par un 20 cellobiose fonctionnalisé par un motif allyle. Pour ce faire, le cellobiose est mis à réagir avec de l'allylamine. Après fixation du motif allylamine sur le carbone anomère du cellobiose, la fonction amine et une partie des hydroxyles primaires sont protégées par acétylation. Les fonctions hydroxyles restantes sont quant à elles protégées par substitution de leur hydrogène par une fonction triméthylsilyle. L'hydrosilylation du 25 polydiméthylsiloxane à extrémités diméthylhydrogénosiloxy est ensuite réalisée en présence de platine de Karstedt à une température de 70 C. On réalise ensuite une déprotection du POS greffé à ses extrémités par le disaccharide cellobiose, à l'aide d'un mélange tétrahydrofurane / méthanol, en milieu acide. Le schéma réactionnel est le suivant: 30 CH3 r Î H3 CH3 HS~-O-$i-OSiH CH3 CH3 m CH3 H3CYO OTMS AcO ù N OTMS OTMS ~O~O OTMS TMSO OTMS Déprotection THF/MeOH Acid HO- O HO HO [ CH3 1 -ÇH3 /\ NOHOH OOH HO HO nu CH3 CH3 ... CH3 Les contraintes de protection/déprotection des saccharides constituent un handicap certain pour ces polymères greffés polyorganosiloxane/glycoside connus et leur procédé d'obtention. Hormis les greffages par hydrosilylation et condensation, on peut citer à titre anecdotique le brevet US-B-5 428 142 qui décrit le greffage en Cl d'un sucre non protégé, sur la fonction alcool primaire terminale de greffons polyoxyéthylènes fixés sur une chaîne polysiloxane, par éthérification en milieu acide fort à 100 C. On connaît par ailleurs le mécanisme de liaison chimique dénommé "click chemistry" ou réaction de Huisgen. Huisgen et Szeimies [(a) Huisgen, R.; Szeimies, G.; Moebius, L. Chem. Ber. 1967, 100, 2494. (b) Huisgen, R.; Knorr, R.; Moebius, L.; Szeimies, G. Chem. Ber. 1965, 98, 4014] ont, les premiers, réalisé la cycloaddition 1,3-dipolaire d'un dérivé azido sur un dérivé alcyne à haute température. Le schéma de cette cycloaddition est le suivant : Hydrosilylation Toluène Pt Karsted 70 C OH HO 2 NN N, e 1,5-disubstitué + N La demande de brevet WO-A-03/101972 décrit la réaction de cycloaddition (dite de "Huisgen"), entre des azides et des alcynes, en présence d'un catalyseur au cuivre I. Cette réaction permet de former, de manière régiospécifique, essentiellement du 1,2,3-triazole 1-4-disubstitué. Comme montré dans les figures 3A et 3B du WO-A-03/101972, cette cycloaddition 1,3 dipolaire permet d'obtenir, par exemple, des systèmes hybrides (cf produits 1 à 10) comprenant d'une part, des noyaux phényles et, d'autre part, des molécules cycliques inertes ou ramifiés, éventuellement insaturées et éventuellement porteuses d'hydroxyles ainsi qu'un système hybride (11) comprenant une rotule triazole reliant, d'une part, un reste propane diol et, d'autre part, un composé polycyclique 5 dihydroxylé. En outre, il ressort des figures 6 à 8 du WO-A-03/101972, qu'il est possible de fonctionnaliser des molécules biologiques aminées telles que l'érythromicyne (cf. figure 6), de même que des molécules comprenant des noyaux polyazides ou polyalcyles (cf. figures 7 et 8). Le WO-A-03/101972 ne fait pas état de composés hybrides comprenant des entités polyols reliés par cycloaddition "click chemistry" à des entités polyols différentes ou à des entités POS, polyalkylèneglycol, polyamide, polyester, alkyle, alcényle, alcynyle, aryle et leurs combinaisons, ni à des matières minérales telles que la silice. La demande WO-A-2005/118625 décrit d'autres applications de la "click chemistry" cycladdition 1,3-dipolaire visant à produire des systèmes hybrides comprenant une entité A correspondant à un hydrate de carbone relié par une rotule cyclique à 5 chaînons 1-2-3 triazole à une entité B constituée par un aminoacide ou un analogue d'aminoacide ou à une entité C représentant un polypeptide ou un analogue de polypeptide. Ces systèmes hybrides sont obtenus en faisant réagir l'hydrate de carbone fonctionnalisé par une fonction acétylène ou par un azidure et un aminoacide ou un polypeptide fonctionnalisé par une fonction correspondante amidure ou acétylène. Au sens du WO-A-2005/118625, le terme hydrate de carbone (cf. p.7, 1.20 à p.8, 1.2) désigne aussi bien des mono que des polysaccharides, dans lesquels les groupements hydroxy sont éventuellement substitués par de l'hydrogène, par un groupement amine, thiol ou par des groupes d'hétéroatomes. La cyclo addition 1,3 dipolaire est réalisée en protégeant les groupements hydroxyles du saccharide par un groupement acétyle et le groupement amine de l'aminoacide par un groupement Boc, et en mettant en oeuvre un catalyseur au cuivre et du diisopropyléthylamine, en milieu solvant tétrahydrofurane. Les pseudo-glycoaminoacides et glycopeptides obtenus peuvent être utilisés pour le traitement d'infections bactériennes. Il est à noter que dans les systèmes AB ou AC selon le WO-A-2005/118625, la substitution par B ou C de l'entité A "hydrate de carbone" s'opère exclusivement sur le carbone anomérique de A. En outre, la rotule cyclique à 5 chaînons 1-2-3 triazole est liée directement par une liaison covalente à ce carbone anomère, sans motif d'espacement. Enfin, la contrainte de protection des groupements sensibles (OH, amine) de A, B et C qui s'impose dans la synthèse des systèmes AB ou AC selon le WO-A-2005/118625, est extremement pénalisante, notamment sur le plan industriel. 6 Force est donc de constater que la préparation de systèmes hybrides par "click chemistry" ou cycloaddition 1,3-dipolaire d'un dérivé azido sur un dérivé alcyne en présence de cuivre est limitée à l'association de polyols (poly)saccharidiques avec des aminoacides ou des (poly)peptides. L'un des objectifs essentiels de la présente invention est de fournir d'autres composés hybrides obtenus par "click chemistry". Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux composés hybrides à base d'entité(s) polyols Po reliée(s) par au moins une rotule triazole ou tetrazole pentacyclique à au moins une entité A, ces composés hybrides étant susceptibles d'être exploités dans de nombreuses applications tant industrielles (émulsifiants) que biologiques. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir des composés hybrides comprenant une ou plusieurs entités Po (polymères)-polyols, par exemple polysaccharidiques, reliées par des rotules pentacycliques triazole ou tétrazole obtenues par "click chemistry" à au moins une entité A de type (polymère)-polyol et/ou POS et/ou polyalkylèneglycol, et/ou polyamine (peptides), et/ou polyester, et/ou polystyrène, et/ou alkyle, et/ou alcényle, et/ou alcynyle, et/ou aryle, et/ou minérale telle que la silice. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir des composés hybrides polysaccharides/POS reliés par au moins une rotule issue d'une cycloaddition 1,3-dipolaire d'un dérivé azido ou nitrile sur un dérivé alcyne, avec une catalyse au cuivre par "click chemistry". Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir des composés hybrides comprenant une ou plusieurs entités Po (polymères)-polyols, par exemple polysaccharidiques, ces composés étant susceptibles d'être préparés sans étapes lourdes de protection/déprotection des réactifs, en particulier des saccharides. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un procédé simple de préparation de composés hybrides comprenant une ou plusieurs entités Po (polymères)-polyols, par exemple polysaccharidiques, notamment sans étapes lourdes de protection/déprotection des réactifs, en particulier des saccharides. 7 Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir des compositions cosmétiques, des compositions de shampoing, des compositions nettoyantes, comprenant des composés hybrides tels que définis dans les objectifs ci-dessus. Ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par la présente invention qui concerne tout d'abord un composé hybride Po--Ro--A comprenant au moins une entité polyol (Po) dans lequel au moins l'une des fonctions hydroxyles de Po est substituée par au moins un ensemble de formule générale suivante (I): ---Ro A dans laquelle: - Ro est une rotule de formule (II.1) ou (II.2) suivante: N- N Nl N 2 15 3\\ ~5 2 3\\ G 4 N 4 N (II.1) (II.2) 15 avec Z représentant un atome de carbone ou d'azote; - A est une entité minérale ou organique, éventuellement polymère; et en cas de présence d'une pluralité d'entités A par molécule de composé hybride; lesdites entités A sont identiques ou différentes entre elles. 20 Au sens de l'invention, le terme "hybride" désigne des structures Po--Ro--A homogènes (Po est identique à A) ou hétérogènes (Po est différent de A). Suivant un mode de réalisation Ml de l'invention, le composé hybride selon l'invention est caractérisé en ce que la rotule Ro ou au moins l'une des rotules Ro est reliée à l'entité Po 25 et/ou à l'entité A par un lien -L-divalent. En d'autres termes, L est un motif d'espacement. Avantageusement, L peut être par exemple un motif hydrocarboné ou un atome tel que O ou S. Au sens de l'invention, le terme "motif hydro(géno)carboné" désigne un motif comprenant par exemple au moins un atome de carbone et/ou au moins un hydrogène. Cela comprend notamment les liaisons "ester", "amide", "imine"... 30 8 Suivant un mode de réalisation M2 de l'invention, le composé hybride selon l'invention est caractérisé en ce qu'aucune des rotules Ro n'est pas reliée à l'entité Po par un lien -L-divalent et en ce que ledit composé hybride comprend au moins une entité A exempte d'acide(s) aminé(s) et/ou de peptide(s) et/ou de leur(s) analogue(s) et/ou dérivé(s). En pratique, A est choisie ou est issue d'un composé choisi dans le groupe comprenant: • les polyols, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polyorganosiloxanes (POS) leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polyalkylènes glycols (ou encore polyoxydes d'alkylènes), de préférence les polyéthylènes glycols (ou encore polyoxydes d'éthylène) et/ou les polypropylènes glycols (ou encore polyoxydes de propylène), et/ou les polytétraéthylènes glycols, et/ou leurs copolymères ou co-oligomères, notamment les copolymères ou co-oligomères statisiques ou en blocs ou de polypropylènes glycols et de polypropylènes glycols (ou encore polyoxydes d'éthylène et de propylène statistiques ou en blocs), ces polyalkylènes glycols étant éventuellement fonctionnalisés par ou sur d'autres groupes, par example par ou sur des groupes amines (Jeffamines), et/ou étant éventuellement terminés sur au moins une extrémité par un groupe hydroxyle ou par un groupe alkyle, par exemple un alkyle en Cl-C30; • les polyamides, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polyesters, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polybutadiènes leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polystyrènes, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; 30 • les alkyles, les alcényles, les alcynyles, les aryles et les combinaisons de ceux-ci; • les matières minérales telles que la silice; • les acides aminés et/ou les peptides; • et leurs combinaisons. 35 Ces nouveaux composés hybrides sont faciles à construire avec un coût de revient acceptable. Ils sont donc parfaitement adaptés à une exploitation industrielle et ils ouvrent 15 20 25 9 la porte à de nombreuses utilisations, notamment dans le secteur des ingrédients amphiphiles utilisables notamment en cosmétique ou en détergent, par exemple : compositions cosmétiques de soins, crèmes, lotions, gels, compositions déodorantes et anti-transpirantes, compositions de savon, compositions de shampoings, compositions de lavage, etc. Les composés hybrides particuliers que sont les associations polysaccharides ûRo-POS et polysaccharides-Ro-alkyles, représentent un nouveau groupe de structures particulièrement intéressantes en termes de compatibilité avec les exigences industrielles, notamment de coût et d'impact sur l'environnement et en termes d'application. La présente invention propose également un nouveau procédé d'obtention des composés hybrides susvisés. Ce procédé est caractérisé en ce que : i. on met en oeuvre et/ou on prépare un synthon Po-X comprenant au moins un motif réactif X présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.l): C=E; avec E=CH ou N; ü. on met en oeuvre et/ou on prépare un synthon A-Y comprenant au moins un motif réactif Y présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.2) : N3; l'extrémité réactive (VII.2) étant apte à réagir avec l'extrémité réactive (VII.l); 20 iii. on fait réagir le synthon Po-X avec le synthon A-Y selon un mécanisme de cycloaddition, de manière à obtenir un composé hybride Po--Ro--A comprenant au moins une entité polyol (Po) dans lequel au moins l'une des fonctions hydroxyles de Po est substituée par au moins un ensemble de formule générale suivante (I'): --ROù A ; 25 avec Ro et A tels que définis ci-dessus; iv. éventuellement, on sépare Po-- - -Ro - -A du milieu réactionnel de manière à le récupérer. 30 Un tel procédé est particulièrement avantageux par sa simplicité, son économie, son écocompatibilité et la multiplicité (variété) des produits qu'il permet d'obtenir. Il est à noter que, selon une variante, il est possible de mettre en oeuvre en lieu et place ou en complément des synthons Po-X et des synthons A-Y, des synthons mixtes Po-XY 35 comprenant chacun au moins un motif réactif X et au moins motif réactif Y et des synthons mixtes A-XY comprenant chacun au moins un motif réactif X et au moins motif un réactif 10 Y, de sorte que ces synthons Po-XY et A-XY sont aptes à réagir ensemble ou bien sur eux-même. L'invention concerne également : ^ des synthons Po-X comprenant au moins un motif réactif X présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.1.1) : HL i~ C E avec E = CH ou N, a = 0 ou 1, ladite extrémité étant reliée au reste Po par un lien L1 qui est un lien hydrocarboné divalent; ^ des synthons Po-Y comprenant un motif réactif Y présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.2.1) : [L21a N 3 avec a = 0 ou 1; ladite extrémité étant reliée au reste Po par un lien L2 qui est un lien hydrocarboné divalent; ^ des synthons A-X comprenant un motif réactif X présentant au moins un motif réactif X présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.1.3) : [L3]ù CE avec E = CH ou N, a = 0 ou 1(si a = 0, alors A est différent d'un saccharide ou d'un peptide et si a = 1, alors A est différent d'un PDMS), ladite extrémité étant reliée au 20 reste A par un lien L3 qui est un lien hydrocarboné divalent; ^ des synthons A-Y comprenant un motif réactif Y présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.2.4) : [L41a N 3 avec a = 0 ou 1(si a = 0, alors A est différent d'un saccharide ou d'un peptide), ladite 25 extrémité étant reliée au reste A par un lien L4 qui est un lien hydrocarboné divalent; ^ des synthons mixtes Po-XY dans lesquels les motifs réactifs X et Y répondent aux mêmes définitions que celles données ci-dessus pour les synthons Po-X et Po-Y; ^ ou des synthons mixtes A-XY dans lesquels les motifs réactifs X et Y répondent aux 30 mêmes définitions que celles données ci-dessus pour les synthons A-X et A-Y. 11 Dans les formules ci-dessus (VII.1.1). (VII.2.1). (VII.1.3). (VII.2.4) des synthons Po-X, Po-Y A-Y, A-X, si a = 0, alors il n'y a pas de lien L1 , L2 , L3 , L4 (ou motif d'espacement) , mais un lien valentiel direct (e.g. liaison covalente). Ces synthons sont des produits intermédiaires utiles et nouveaux et performants pour la mise en oeuvre du procédé susvisé et l'obtention des composés hybrides selon l'invention. L'invention vise enfin les utilisations de ces composés hybrides ainsi que les compositions les comprenant. Description détaillée de l'invention Le composé Po--Ro--A 15 La rotule de liaison Ro de formule (II.1) ou (II.2) est au coeur des composés hybrides selon l'invention. Cette rotule est le résultat d'une réaction de "click chemistry", c'est-à-dire de cyclo addition 1,3-dipolaire, d'une part, d'un dérivé azido dont l'extrémité réactive est porteuse de trois atomes d'azote, et d'autre part, d'un dérivé alcyne (Z=C) ou d'un dérivé nitrile (Z = N). 20 Cette rotule Ro est un hétérocycle à 5 chaînons triazole (Z = C) ou tétrazole (Z = N), 1,4-disubstitué (cf formule II.1) ou 1,5-disubstitué (cf formule II.2). Selon que les fonctionnalités réactives de type azido, d'une part, et de type acétylénique ou nitrile d'autre part, sont portées par l'entité Po ou l'entité A, cela donne naissance à des composés hybrides de structures différentes. 25 Ainsi, selon une première structure, le lien valentiel libre de l'azote en position 1 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à po et le lien valentiel libre du carbone ou de l'atome Z en position 4 ou 5 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à A. 30 Selon une deuxième structure, le lien valentiel libre de l'azote en position 1 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à A et le lien valentiel libre du carbone ou de l'atome Z en position 4 ou 5 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à po. Naturellement, les composés hybrides selon l'invention ne sont pas limités à des composés 35 comprenant une seule rotule Ro mais couvrent également des composés hybrides comprenant chacun plusieurs rotules Ro, identiques ou différentes entre elles.10 12 Ces structures à plusieurs rotules, Ro identiques ou différentes entre elles, renvoient, par exemple, à des produits multipontés ramifiés e.g. de type dendrimères, en forme d'étoiles ou autres... En particulier, dans le mode de réalisation Ml selon lequel la rotule Ro ou au moins l'une des rotules Ro est reliée à l'entité Po par un lien -L-divalent, ce dernier peut comprendre notamment au moins l'un des liens L1 , L2 , L3 , L4, tels que définis ci-dessus dans les formules (VII.1.1). (VII.2.1). (VII.1.3). (VII.2.4) des synthons Po-X, Po-Y A-Y, A-X . En d'autres termes, L est un motif d'espacement. Les formules générales simplifiées des composés hybrides correspondants peuvent être entre autres celles appartenant au groupe comportant : Po--- L1---Ro---L2---Po; Po---L1---Ro--- L4---Po; Po---L2---Ro---L3---A; A---L3---Ro---L4---A; L1, L2 , L3 , L4 pris isolément ou ensemble étant identiques ou différents entre eux. S'agissant de l'entité polyol Po ou des polyols susceptibles d'être compris dans l'entité A, elle(s) est(sont) sélectionnée(s), de préférence, parmi les saccharides au sens large et/ou parmi les polyols non saccharidiques. Ces derniers sont, par exemple des polyhydroxyaldéhydes H-[CHOH]ri CHO ou des polyhydroxycétones H-[CHOH]ri CO-[CHOH]m H comprenant au moins 3 atomes de 20 carbone. Concernant les "saccharides" (également dénommés "hydrates de carbone"), il doit être précisé que, dans le contexte de l'invention, le terme générique "saccharide" inclut, on l'aura compris, les monosaccharides, les disaccharides, les oligosaccharides et les 25 polysaccharides ainsi que tous les dérivés des saccharides Les saccharides, leurs structures et formules, sont connus de l'homme du métier. On sait en particulier que les saccharides ont une extrémité non réductrice et une extrémité réductrice. Cette dernière implique la présence d'un "hydroxyle anomère" et se situe à droite selon la convention d'écriture. Il est également connu que les saccharides présentent des groupes û 30 OH. Selon l'invention, quand Po comprend un saccharide, le carbone du saccharide plus préférentiellement contenu dans la (les) liaison(s) avec la (les) rotule(s) Ro est le carbone "anomère". Ceci n'exclut pas que tout ou partie des autres carbones saccharidiques peut être relié à une rotule Ro. Ceci est d'autant plus possible que les groupements portés par les 35 carbones "non anomère" ne nécessitent pas une protection lors de la synthèse du composé hybride. 13 Les monosaccharides sont des molécules comprenant une seule unité saccharidique (par exemple en C5 : pentose ou en C6 : hexose), sans connexion glycosidique entre plusieurs unités de ce type. Les monosaccharides incluent entre autres les aldoses, les dialdoses, les aldocétoses, les cétoses, les dicétoses, ainsi que les déoxysaccharides, les aminosaccharides et leurs dérivés résultant de précurseurs comprenant au moins potentiellement un groupement carbonyle. A titre d'exemples de monosaccharides, on cite les saccharides suivants: D-glucose, fructose, sorbose, mannose, galactose, talose, allose, gulose, idose, glucosamine, mannosamine, galactosamine, acide glucuronique, rhamnose, arabinose, 10 acide galacturonique, fucose, xylose, lyxose, ribose. A titre d'exemples de di- ou oligo- saccharides, on cite les saccharides suivants: - di-saccharides: maltose, gentiobiose, lactose, cellobiose,, isomaltose, melibiose, laminaribiose, chitobiose, xylobiose, mannobiose, sophorose, palatinose 15 - oligo-saccharides: maltotriose, isomaltotriose, maltotetraose, maltopentaose, xyloglucane, maltoheptaose, mannotriose, manninotriose, chitotriose, de manière générale les di- ou oligo-saccharides présentant, par exemple, des liaisons (3-1-4, a-1-4 ou a-1-6... . 20 Les polysaccharides selon l'invention peuvent être linéaires ou ramifiés et peuvent comprendre par exemple plus de 20 résidusmonosaccharides ou de préférence plus de 30 résidus monosaccharides ou plus particulièrement encore entre 25 et 100 résidus monosaccharides. Ces derniers peuvent être identiques ou différents entre eux. Les polysaccharides selon l'invention peuvent contenir des unités linéaires mono-, di-, tri-, 25 tétra-, penta-, hexa-, hepta-, octa-, nona- ou déca-saccharides, de préférence mono-, di-, tri- ou tétra- saccharides. Dans certaines variantes, les polysaccharides selon l'invention peuvent comprendre des unités saccharidiques récurentes de type N-acétyl-lactosamine ou des unités saccharidiques acétylées. 30 On cite également à titre d'exemples de polysaccharides: - l'amidon (ayant de préférence au moins 5 équivalents dextrose DE) et ses dérivés tels que les maltodextrines, les cyclodextrines et les sirops de glucose. - la pectine; - la cellulose et ses dérivés; 35 - les galactomannanes, par exemple les polymères guars ou caroubes et leurs dérivés, [La macromolécule de guar ou de caroube est constituée par une chaîne principale linéaire construite à partir de sucres monomères 13-D-mannoses liés entre eux par 14 des liaisons (1-4), et des unités latérales a-D-galactoses liées aux (3-D-mannoses par des liaisons (1-6). Le guar naturel est extrait de l'albumen de certaines graines de plantes, par exemple Cyamopsis Tetragonalobus.]; - la chitine et chitosane - les polysaccharides bactériens - l'acide hyaluronique Les polysaccharides amylacés ou cellulosiques susceptibles d'entrer dans la constitution de l'entité polyols Po sont de préférence d'origine naturelle, mais pourraient également être 10 obtenus par voie synthétique. S'agissant des dérivés de saccharides, on peut citer notamment: • ceux obtenus par réduction du groupement carbonyle (alditol), • ceux obtenus par oxydation d'un ou plusieurs groupements terminaux ou non de 15 manière à les transformer par exemple en groupements acides carboxyliques ou en groupements carboxyalkyle (e.g. carboxyméthyle), • ceux obtenus par greffage d'un ou plusieurs groupements par exemple des groupements acides carboxyliques, des groupements carboxyalkyle (e.g. carboxyméthyle), des groupements hydroxyalkyle (e.g. hydroxyéthyle) ou bien encore des groupements 20 alkyle (e.g. méthyle); • ceux obtenus par remplacement d'un ou plusieurs groupements hydroxy par un atome d'hydrogène, un groupement amine, un groupement thiol ou un groupement similaire hétéroatomique; • ceux obtenus par hydrogénation; 25 • les glycosides, à savoir les composés comprenant au moins un saccharide et au moins un aglycone (composé non saccharidique), le (ou les) saccharide(s), d'une part, et le (ou les) composant(s) non saccharidique(s), d'autre part, étant reliés l'un à l'autre (ou les uns aux autres) par des liaisons hydrolysables • les dérivés de galactomannanes en particulier les dérivés de polymères guars ou de 30 polymères caroubes, obtenus par hydrolyse de guar ou de caroube naturel, et éventuellement par modification chimique (dérivatisation). La dérivatisation peut être employée pour modifier chimiquement des dérivés de saccharides autres que ceux évoqués ci-dessus. Selon un mode particulier de mise en oeuvre, Po ou les polyols différents de Po est (sont) sélectionné(s) : 35 15 * parmi les saccharides (hydrogénés ou non) comprenant au moins deux, de préférence au moins trois unités monosaccharidiques, les mono ou polysaccharides préférés étant ceux sélectionnés dans le groupe comprenant: ^ glucose, fructose, sorbose, mannose, galactose, talose, allose, gulose, idose, glucosamine, mannoamine, galactosamine, acide glucuronique, rhamnose, arabinose, acide galacturonique, fucose, xylose, lyxose, ribose, palatinose, ^ maltose, gentiobiose, lactose, cellobiose, isomaltose, melibiose, laminaribiose, chitobiose, xylobiose, mannobiose, sophorose, ^ maltotriose, isomaltotriose, maltotetraose, maltopentaose, xyloglucane, maltoheptaose, mannotriose, manninotriose, chitotriose, ^ les amidons (de préférence ceux ayant au moins 5 équivalents dextroses) et les dérivés d'amidon tels que les maltodextrines et les sirops de glucose; ^ les celluloses, ^ les galactomannanes, ^ la chitine et chitosane ^ les polysaccharides bactériens ^ l'acide hyaluronique ^ les dérivés de ces saccharides; * et/ou parmi les polyols non saccharidiques synthétiques, dans le groupe comprenant les 20 alcools polyvinyliques (partiellement hydrolysés ou non), les polyhydroxyaldéhydes H- [CHOH]ri CHO et les polyhydroxycétones H-[CHOH]ri CO-[CHOH]m H, de préférence ceux comprenant au moins 4 atomes de carbone. L'un des avantages majeurs de l'invention est de proposer des composés hybrides dont la 25 synthèse ne nécessite pas une protection de groupements sensibles, en particulier ceux portés par les saccharides de l'entité Po ou A. Naturellement, une telle protection est néanmoins possible, par exemple pour améliorer la solubilité. 30 S'agissant de l'entité A, il est avantageux que cette entité A comprenne des polymères ou des copolymères choisis dans le groupe tel que mentionné ci-dessus, ou bien encore des chaînes linéaires ou ramifiées, éventuellement réticulées. Par exemple, la masse molaire de cette entité A est supérieure ou égale à 100, de préférence supérieure ou égale à 100, et plus préférentiellement encore comprise entre 100 et 50000. 35 Suivante une modalité préférée de l'invention, l'entité A comprend au moins un POS porteur de motifs siloxy M, D, T et/ou Q, de préférence au moins un POS porteur de motifs 10 15 16 siloxy M et D, éventuellement T et/ou Q, et, plus préférentiellement encore au moins un POS de type M(D)dM, M(D)d (T)tM, MQ, avec d,t nombres rationnels supérieurs ou égaux à 0. d est par exemple compris entre 1 et 1.000.000, de préférence de 1 à 10.000 et t est par 5 exemple compris entre 0 et 50, de préférence entre 0 et 20. En pratique, ces POS sont par exemple des polysiloxanes linéaires a co fonctionnels ou bien fonctionnalisés dans la chaîne. Ces POS peuvent également être des structures plus ou moins ramifiées. En pratique, ces POS sont, par exemple, porteurs de fonction(s) 10 glycidyléther et/ou hydrogène. Selon un sous-mode de réalisation particulier de l'invention, le composé hybride Po--Ro--POS répond à au moins l'une des formules suivantes : R2 R2 R2 -OR2 R3 1 -Si 2 -01 R2 n ~1 R R Si 2 s l R2 R2 1 Si-0 R2 RI-Si-Or I Si-01 Ii-O Si IùRl R2 R3 m R2 n R2 R2 R2 R2 - R2 R2 12 r 1 I 1 1_ 1 R Si-O Si-O Si-O Si -O Si-R 13 R R3 m R - R 1 [ R2ùSiùR2 L I o f O L R2~ ISi ,R1 O R2--Si-R2 R2 R1 n p (V) p R -si -R 2 2 R2,Si, R2 R2 rr R2 ll R1-Si-01Si-OJ RZ L R3 mO RZ,Si,R2 I R 1 Si-O- m RI R2ùSiùR2 OI 2 I R ,Si, R1 O p o -R2 R2 I 1 -Si-0 SiùR1 - R2 n R2 o p k O R2 --I1 si -R O R1 R1 dans lesquelles: - R2, identique ou différent, est un groupe hydrogénocarboné, de préférence un groupe méthyle, - R3, identique ou différent, est un groupe de formule ùRo--Po dans laquelle Ro et Po sont 5 tels que définis ci-dessus, 18 - RI, identique ou différent, est un groupe R2 ou R3, - R est un groupe divalent comprenant un atome d'oxygène, de préférence un groupe -0-, - m est un nombre moyen différent de 0, - n est un nombre moyen supérieur ou égal à 0, - k et 1 sont des nombres moyens supérieurs ou égaux à 0, et - o et p, identiques ou différents, sont des nombres moyens supérieurs ou égaux à 0. De préférence, - m + n est compris entre 0 et 1000000, de préférence entre 0 et 10000, le rapport entre m et n étant compris entre 1/1 et 1/100, de préférence entre 1/20 et 1/50, ou - m + n + o + p est compris entre 0 et 1000, de préférence entre 0 et 300, le rapport entre n + o et m + p étant compris entre 1/1 et 1/100, de préférence entre 1/20 et 1/50. L'entité A peut également inclure des restes de type polyalkylèneglycol présentant éventuellement au moins une terminaison alkyléther, par exemple méthyléther. Comme exemples de polyalkylène glycols, on peut citer les polyoxyéthylène glycols, les polyoxyéthylène glycols monoalkyl(e.g. méthyl)éther, les polyoxypropylène glycols, les polyoxypropylène glycols monoalkyl(e.g. méthyl)éther, les polyoxytétraéthylène glycols... Les polyamides peuvent être des éléments constitutifs de l'entité A. Comme exemples de polyamides, on peut citer les polyamides 6-6, les polyamides 6, les polyamides 6 monoamine, les polyamines 6-10, les polyamides 12-12 ... Les polyesters peuvent être des éléments constitutifs de l'entité A. Comme exemples de 25 polyesters, on peut citer le poly e-caprolactone, l'acide polylactique, le polyadipate d'éthylène glycol, le polyhydroxyalcanoate... Les polystyrènes peuvent être des éléments constitutifs de l'entité A. Comme exemples de polystyrènes, on peut citer le polystyrène hydroxytéléchélique ou mono fonctionnel... Les polybutadiènes peuvent être des éléments constitutifs de l'entité A. Comme exemples de polybutadiènes, on peut citer le polybutadiène hydroxytéléchélique... Les acides aminés et les peptides peuvent être des éléments constitutifs de l'entité A. Au 35 sens de l'invention, le terme "peptides" désigne, entre autres, des oligopeptides et des polypeptides, voire des protéines. Les dérivés (ou analogues) d'acides aminés (naturels ou synthétiques) et de peptides sont également visés par l'invention à titre d'entité A. 30 Tous les (co)polymères susceptibles de rentrer dans la constitution de l'entité A du composé hybride Po-Ro-A peuvent être des homopolymères, linéaires ou ramifiés ou réticulés, ou bien encore des copolymères blocs ou statistiques linéaires ou ramifiés, éventuellement réticulés. Quand A est un (co)polymère, il est envisageable que le synthon A-X ou A-Y utilisé pour préparer le composé hybride, comprenne un (co)polymère fini ou une unité monomère, oligomère ou polymère non finie, destinée à croître pour former un polymère fini après réaction avec Po-Y ou Po-X. Les chaînes alkyle, alcényle ou alcynyle, susceptibles d'être incluses dans l'entité A comprennent par exemple de 2 à 50 atomes de carbone, de préférence de 4 à 40, et plus préférentiellement de 4 à 30 atomes de carbone. A titre d'exemples, on peut citer butyl, octyl, dodécyl, octadécyl, eicosane... La silice est un exemple de matière minérale susceptible d'entrer dans la constitution de l'entité A. Le procédé Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un procédé d'obtention de composés hybrides et notamment ceux selon l'invention, tels que décrits ci-dessus. Ce procédé d'obtention est celui défini ci-avant. Il comprend les quatre étapes (i), (ii), (iii) 25 et éventuellement (iv), qui sont détaillées ci-dessous à titre illustratif non limitatif. Etapes (i) et (ii) : Les synthons mis en oeuvre S'agissant plus précisément des synthons de départ Po-X : 30 1. suivant une 1 ère possibilité, Po comporte au moins un saccharide avec : -* L1 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le carbone anomère du Po, -+ et/ou L1 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les OH du Po; 35 2. suivant une 2ème possibilité, Po comporte au moins un reste (par exemple saccharidique) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation 20 20 appartenant au groupe comprenant les groupements de fonctionnalisation carboxyliques, carboxylates, anhydrides, thiols, isocyanates et époxydes avec : L1 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation du Po, -* et/ou L1 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation du Po; 3. suivant une 3ème possibilité, les deux premières possibilités sont combinées. Avantageusement, ce synthon Po-X peut être caractérisé en ce que Po est un polymère comportant, par exemple, au moins deux, de préférence au moins 3, et, plus préférentiellement encore au moins 10 unités monomère. La préparation du synthon Po-X peut avantageusement comprendre les sous-étapes essentielles suivantes : a- réaction de l'hydroxyle porté par le carbone anomère de Po dès lors celui-ci est saccharidique et/ou du (ou des) groupement(s) de fonctionnalisation de Po avec un excès d'au moins un précurseur du lien L1 porteur d'une extrémité réactive (de préférence, au moins une fonction amine -éventuellement terminale- b- élimination du précurseur; Suivant une caractéristique préférée, L1 correspond à -NH-(CH2)q > 1, avec un précurseur correspondant à: N H 2 C H 2 C E et plus préférentiellement encore à la propargylamine : NH2 CH2 C CH S'agissant plus précisément des synthons de départ A-X : 1. suivant une l ère possibilité, A comporte au moins un saccharide avec : -* L3 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le OH porté par le carbone anomère de A, et/ou L3 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec les OH du Po; 21 2. suivant une 2ème possibilité, A comporte au moins un reste (par exemple saccharidique) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe comprenant les groupements de fonctionnalisation carboxyliques, carboxylates, anhydrides, thiols, isocyanates et époxydes, avec : -* L3 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminale) ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation de A, et/ou L3 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation de A; 3. suivant une 3ème possibilité, A comporte au moins un reste (par exemple POS) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe comprenant l'hydrogène et les motifs porteurs d'au moins une insaturation éthylènique, avec L3 comportant au moins un groupe (par exemple terminal) porteur d'au moins une insaturation éthylènique ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation de A; 4. suivant une 4ème possibilité, les trois premières possibilités sont combmees. Avantageusement, si A comprend un polyol, ce synthon A-X peut être caractérisé en ce que ce polyol est un polymère comportant, par exemple, au moins deux, de préférence au 20 moins 3, et, plus préférentiellement encore au moins 10 unités monomères. La préparation du synthon A-X peut avantageusement comprendre les sous-étapes essentielles suivantes a- réaction de l'hydroxyle porté par le carbone anomère et/ou du (ou des) 25 groupement(s) de fonctionnalisation de A avec un excès d'au moins un précurseur du lien L3 porteur d'une extrémité réactive (de préférence, au moins une fonction amine -éventuellement terminale- et/ou au moins un groupe halogéno) apte à réagir avec A; b- élimination du précurseur. 30 Suivant une caractéristique préférée, L3 correspond à -NH-(CH2)q > 1, avec un précurseur correspondant à: N H 2 C H 2 C E et plus préférentiellement encore à la propargylamine : 22 NH2 CH2 C CH q Selon des variantes de cette caractéristique préférée, le précurseur du lien L3 pourrait être notamment: l'acrylonitrile, l'alcool propargylique ou le triéthylène-glycol- monopropargylique. Dans le cas où A comprend un POS, la préparation de A-X peut être effectuée comme décrit dans Polymer 44(2003) 6449-6455 Telechelic polydimethylsiloxane with terminal acetylenic groups prepared by phase transfer catalysis. S'agissant plus précisément des synthons de départ Po-Y : 1. suivant une 1ère possibilité, Po comporte au moins un saccharide avec : L2 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le carbone anomère du Po, et/ou L2 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les OH anomériques du Po; 2. suivant une 2ème possibilité, Po comporte au moins un reste (par exemple saccharidique) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe comprenant les groupements de fonctionnalisation carboxyliques, carboxylates, anhydrides, thiols, isocyanates et époxydes avec : -* L2 comportant au moins un groupe amine ou hydroxy (par exemple terminale) ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de fonctionnalisation du Po, et/ou L2 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de 25 fonctionnalisation du Po; 3. suivant une 3ème possibilité, les deux premières possibilités sont combinées. Avantageusement, ce synthon Po-Y peut être caractérisé en ce que Po est un polymère comportant, par exemple, au moins deux, de préférence au moins 3, et, plus 30 préférentiellement encore au moins 10 unités monomères. La préparation du synthon Po-Y peut avantageusement comprendre les sous-étapes essentielles suivantes : a- réaction de l'hydroxyle porté par le carbone anomère et/ou du (ou des) 35 groupement(s) de fonctionnalisation de Po avec un excès d'au moins un précurseur du lien L2 porteur d'une extrémité réactive (de préférence, au moins une fonction amine - 23 éventuellement terminale- et/ou au moins une fonction hydroxy et/ou au moins un groupe halogéno) apte à réagir avec Po; b- élimination du précurseur; Par exemple, le précurseur du lien L2 pourrait être notamment: H2N(CH2CH2O)3(CH2)N3, H2NCH(COOH)(CH2)2N3 ou HO(CH2)6N3. Pour plus de détails, on se reportera à JACS 2005, 127, p 14942-14949 et JACS 2004, 126, 10598-10602 S'agissant plus précisément des synthons de départ A-Y : 1. suivant une l ère possibilité, A comporte au moins un saccharide avec : L4 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le OH porté par le carbone anomère de A, et/ou L4 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les OH de A; 2. suivant une 2ème possibilité, A comporte au moins un reste (par exemple POS) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe comprenant les groupements de fonctionnalisation carboxyliques, carboxylates, anhydrides, thiols, isocyanates et époxydes, avec : L4 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminale) ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de fonctionnalisation de A, et/ou L4 est issu du précurseur NaN3 ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de fonctionnalisation de A de type époxyde; et/ou L4 comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de fonctionnalisation de A; 3. suivant une 3ème possibilité A comporte au moins un reste (par exemple POS) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe 30 comprenant l'hydrogène et les motifs porteurs d'au moins une insaturation éthylènique, avec L4 comportant au moins un groupe (par exemple terminal) porteur d'au moins une insaturation éthylènique ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation de A; 4. suivant une 4ème possibilité, les trois premières possibilités sont combmees. 20 25 35 24 Avantageusement, si A comprend un polyol différent de Po, ce synthon A-Y peut être caractérisé en ce que A est un polymère comportant, par exemple, au moins deux, de préférence au moins 3, et, plus préférentiellement encore au moins 10 unités monomères. La préparation du synthon A-Y peut avantageusement comprendre les sous-étapes essentielles suivantes : a- réaction de (ou des) hydroxyle(s) anomérique(s) et/ou du (ou des) groupement(s) de fonctionnalisation de A avec un excès d'au moins un précurseur du lien L4 porteur ou non d'une extrémité réactive (de préférence, au moins une fonction amine -éventuellement terminale- et/ou au moins un groupe halogéno) et apte à réagir avec A; b- élimination du précurseur. Suivant une caractéristique préférée, A-Y est obtenu à partir d'une entité A porteuse de groupements de fonctionnalisation de type époxyde que l'on fait réagir avec le précurseur 15 NaN3. Dans le cadre de cette caractéristique préférée, le précurseur du lien L4 pourrait par exemple être notamment: l'acrylonitrile, l'alcool propargylique ou triéthyléne-glycol monopropargylique. Dans le cas où A comprend un POS, la préparation de A-X peut être effectuée comme 20 décrit dans Polymer 44(2003) 6449-6455 Telechelic polydimethylsiloxane with terminal acetylenic groups prepared by phase transfer catalysis. S'agissant plus précisément des synthons de départ Po-XY et A-XY, on se reportera aux descriptions de structures et de préparation faites ci-dessus pour Po-X, Po-Y, A-X et 25 A-Y. Etape (iii) : cycloaddition Le mécanisme de cycloaddition [étape (iii)] au coeur du procédé selon l'invention est un 30 mécanisme de cycloaddition 1,3-dipolaire d'un synthon Po-X ou A-Y à motifs réactifs VII.2 azido et d'un synthon A-Y ou Po-X à motifs réactifs VII.1 acétyléniques ou nitriles ("click chemistry") sous catalyse cuivre I, de préférence en milieu aqueux, hydroorganique ou organique. Ce mécanisme est particulièrement attractif en raison de sa simplicité, de son caractère non 35 dangereux pour les opérateurs et pour l'environnement, de son faible coût, entre autres. 25 Il est à noter que, selon une variante, il est possible de mettre en oeuvre en lieu et place ou en complément des synthons Po-X et des synthons A-Y, des synthons mixtes Po-XY comprenant chacun au moins un motif réactif X et au moins un motif réactif Y et des synthons mixtes A- XY comprenant chacun au moins un motif réactif X et au moins un motif un réactif Y, de sorte que ces synthons Po-XY et A-XY sont aptes à réagir ensemble. Au sens de l'invention telle que définie dans le présent document, l'expression "de l'ordre" signifie que les valeurs concernées sont données avec une incertitude, par exemple de plus ou moins 10%. Plus précisément encore, il est opportun que l'étape (iii) de cycloaddition soit effectuée en milieu aqueux, hydroalcoolique ou organique apte à solubiliser et/ou gonfler le synthon Po-X et/ou le synthon A-Y, à l'aide d'au moins un catalyseur métallique sous forme ionisé, de préférence Cu++, en présence d'au moins un agent réducteur du Cu++ en Cu+, in situ, cet agent réducteur étant de préférence choisi dans le groupe comportant : ascorbate, quinone, hydroquinone, vitamine Kl, glutathione, cystéine, Fe2+, Col+, potentiel électrique appliqué, métal du groupe comportant Cu, Al, Be, Co, Cr, Fe, Mg, Mn, Ni, et Zn, et leurs mélanges. En pratique, le catalyseur métallique sous forme ionisée, de préférence Cu++, Cu se présente avantageusement sous forme de sel(s) (idéalement de sulfate) comprenant plus préférentiellement encore au moins un activateur comportant par exemple au moins un sel d'acide(s) organique(s) (idéalement l'acide ascorbique) et d'au moins un métal alcalin, (idéalement Na). Ainsi, le système CuSO4 / Ascorbate de sodium est par exemple tout à fait adapté. Par ailleurs, l'étape (iii) de cycloaddition est préférablement mise en oeuvre dans un milieu réactionnel dont la température est comprise entre 20 et 100 C, de préférence entre 50 et 80 C, pendant 0,1 à 20 heures, de préférence pendant 0,5 heure à 15 heures, et plus préférentiellement encore pendant 1 à 8 heures. Le chauffage du milieu réactionnel est réalisé par tout moyen approprié. L'irradiation micro-ondes peut constituer, e.g., une modalité de chauffage intéressante. Avantageusement, le milieu réactionnel de l'étape (iii) de cycloaddition est un milieu aqueux, hydroorganique ou organique comprenant de préférence au moins un solvant choisi parmi : - les solvants polaires aprotiques, de préférence le DiMéthylFormamide (DMF), le DiMéthylAcétamide (DMAc), le tétrahydrofurane (THF), acétone, méthyléthylcétone, butanone ; 26 - les solvants polaires protiques, de préférence le méthanol, l'alcool isopropylique (IPA), le t-butanol (t-BuOH), - les solvants apolaires, de préférence le toluène, l'hexane, le xylène, - l'eau, - et leurs mélanges. Etape (iv): séparation S'agissant de l'étape de séparation (iv) du composé hybride Po- - --Ro---A du milieu 10 réactionnel, elle consiste notamment à mettre en oeuvre : au moins une chromatographie, de préférence au moins une chromatographie sur gel de silice, à l'aide d'un éluant contenant un mélange d'un premier solvant polaire et au moins d'un second solvant moins polaire, comme par exemple le mélange acétonitrile et l'eau. 15 -* et/ou au moins une évaporation pour sécher le produit. Selon un autre de ces aspects, la présente invention concerne les synthons Po-X, Po-Y, A-X, A-Y,Po-XY et A-XY selon l'invention, pris en tant que tels et définis ci-dessus dans le cadre de la description du procédé selon l'invention. 20 La présente invention vise également l'utilisation d'un composé hybride tel que décrit ci-dessus en tant que tel ou en tant que produit obtenu par le procédé lui-aussi défini ci-dessus, à titre d'ingrédient dans des compositions choisies dans le groupe comprenant: 25 -* compositions détergentes/tensioactives compositions de shampoing compositions de savons compositions nettoyantes/lavantes compositions cosmétiques. 30 Les compositions ci-dessus constituent également un autre objet de l'invention. En particulier, ces compositions peuvent être une émulsion, de préférence une émulsion huile dans eau comprenant un composé hybride selon l'invention. 35 Les composés hybrides selon l'invention peuvent être notamment présentés sous forme d'huiles. Ils peuvent également être présentés sous forme dispersée ou solubilisée dans un vecteur, par exemple à une concentration de 10 à 90% en poids. Le vecteur peut 27 avantageusement être un solvant du polymère, par exemple un composé siliconé éventuellement volatile, par exemple un polydiméthylorganosiloxane linéaire ou cyclique tel que du cyclopentasiloxane, du disiloxane, des diméthicones linéaires, ou une trimethylsiloxyphenyl diméticone, ou un mélange. Les composés hybrides selon l'invention peuvent notamment être utilisés en tant qu'agent émulsifiant ou co-émulsifiant pour préparer ou stabiliser des émulsions. Ils peuvent par exemple, être utilisés dans des émulsions dont une phase est une huile silicone. Présentés sous forme de solutions dans un polyorganosiloxane, par exemple dans du cyclopentasiloxane, ils peuvent être utilisés comme émulsifiant pour émulsions eau-danshuile ou huile-dans-silicone. Ils peuvent être utilisés également pour compatibiliser plusieurs composés au sein d'une formulation. Ils peuvent également être utilisé comme agent d'aide au dépôt d'un autre composé, ou comme déclencheur du dépôt d'un autre composé. Ils peuvent également être utilisés en tant qu'agents dispersants ou co-dispersants pour préparer ou stabiliser des dispersions de particules, par exemple des pigments. Ils peuvent en particulier être utilisés ou compris dans une formulation cosmétique, destinée à être rincée ou non, pour le soin de la peau et/ou des cheveux et/ou des lèvres, par exemple dans des crèmes ou laits ou huiles de soin de la peau, des crèmes ou laits ou huiles de protection solaire, des shampoings, des après-shampoings, des gels douche, des compositions de maquillage, des bâtons de rouge à lèvre, des déodorants. En particulier les composés hybrides selon l'invention présente les avantages dans ces applications d'être peu irritants, partiellement biodégradables ou biorésorbables, de procurer un toucher agréable, et/ou de procurer un étalement intéressant. D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples donnés ci-dessous à titre indicatif. EXEMPLES Les composés hybrides exemplifiés ci-après sont des oligoorganosiloxanes ou des polyorganosiloxanes, plus précisément des PolyDiMéthylSiloxanes (PDMS) à extrémités triméthylsilyle (MD10M) modifiés par des groupements oligosaccharides (cf structures A, B, C) ainsi que des oligosaccharides modifiés par une chaîne alkyle (cf. structure D) selon un mécanisme de "click chemistry". 5 Structure n A : PDMS type [MDIpmodifié cellobioseM] H :;-SI Ç I\ O O Ac~ N ' ~ 7N O Si/ N OH b -Si C30H60N4015Si3 Exact Mass: 800,34 Structure n B : PDMS type [MDIpmodifiéoligoxyloglucaneM] Po 18 17 16 DP9 D P8 DP7 m = 1; n= 1 m,n = 0, 1 m=0;n=0 Po L1 A Ro L4 15 10 C69H 124N4047S13 Exact Mass: 1844,67 C63H114N4042S13 Exact Mass: 1682,62 C57H 104N4037S13 Exact Mass: 1520,575 Structure n C: PDMS type [Mmodifié oligoxyloglucane D10Mmodifié oligoxyloglucane] Po Po avec Po représentant oligoxyloglucanes de DP 7 (m=O; n=0), 8 (m, nom, 1) ou 9 (m=1;n=1 ) et R =a-3 10 Structure n D : Alcane (C18H38) modifié oligoxyloglucane Po A 20 DP7 m=0; n=0 C2H1a8N4033 Exact Mass: 1436,69 Partie expérimentale Cette partie décrit les étapes expérimentales qui ont permis d'obtenir les structures A, B, C 10 et D, décrites. Ces étapes comprennent : - la synthèse des dérivés alcynes terminaux des sucres, - la synthèse des dérivés azido sur base polyorganosiloxane ou polyalcane, - la condensation via la réaction de cycloaddition 1,3-dipolaire ou "click chemistry". 15 Préparation des synthons ETAPE (i) : Synthèse des dérivés alcynes terminaux des sucres (SYNTHONS Po-X) : 22 DP9 m= 1; n=1 ~+ n C74H128N4O 43 ` 68H118N4038 Exact Mass: 1760,80 Exact Mass: 1598,74 21 DP8 m,n = 0, 1 20 31 STRUCTURE A N-acétyl-N-propargyl-(3-D-glucopyranosyl-(1-*4)-(3-D-glucopyranosylamine (2). 1 G1 Exact Mass 342,12 52 C171427 N:111 Exact Mass: 421,16 Dans un ballon de 250mL sont placés 15g du cellobiose 1 (43,8mmol) et 62,3mL de propargylamine (908mmo1, 21équiv.). Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation magnétique pendant 40 heures à 10 température ambiante. A l'origine la solution est hétérogène et devient au bout de 16 heures, homogène. L'évolution de la réaction est suivie par chromatographie sur couche mince (CH3CN/H2O - 7:3 v/v). Le milieu réactionnel est évaporé à sec et co-évaporé avec un mélange de MeOH et toluène (1:1 v/v) pour donner un solide jaune. 15 Le solide est N-acétylé sélectivement par ajout de 300mL d'une solution de MeOH et Ac2O (5 :1 v/v). La solution est maintenue sous agitation magnétique pendant une nuit à température ambiante. La solution est devenue complètement homogène. Après évaporation à sec et co-évaporation avec le mélange MeOH/toluène (1:1 v/v), puis lyophilisation on obtient le composé 2 comme un solide blanc (15,2g, 36,1mmol, 83%). 20 Spectrométrie de Masse (ESI) : m/z = 444.07 [M+Na]+ RMN 1H (400 MHz, D2O, 298K) 6 (ppm) = 2,28 (s, 0,8H, rotamère, CH3 (Ac.)) ; 2,22 (s, 2.2H, rotamère, CH3 (Ac.)) ; 3,14-25 4.18 (m, 14H, H-2,3,4,5,6a,6bG1a1etGl et NCH2)) ; 4,41 (d, 1H, J1_2 = 7,91 Hz, H-1Gieii(R)) ; 5,04 (d, 1H, rotamère, Ji_2 = 8,68 Hz, H-1Giei(R)) ; 5,50 (d, 1H, rotamère, Ji_2 = 8,86 Hz, H-1 Glci(R)). RMN 13C (100 MHz, D2O, 298K) 30 6 (ppm) = 18,8, 19,3 (rotamères, CH3 (Ac.)) ; 27,8, 30,5 (rotamères, NCH2) ; 57,6, 58,3 (C-6Giei et GicIl) ; 67,2-79,4 (C-2,3,4,5Giei et GicIl) ; 84,1 (C-1Giei) ; 100,2 (C-1Glcll) ; 172,3, 173,5 (rotamères, C=0 (Ac.)). IR (KBr) : 3391 (O-H), 1645 cm-1 (C=O). STRUCTURE B,C,D N-acétyl-N-propargyl-(3-D-oligoxyloglucosylamine (6, 7, 8) (SYNTHONS Po-X) 32 3(CF9) 4(CP8) 5(CP7) m=1; n=1 mn=0,1 m=Q n~=0 C51116043 O ` r'J`33 Bîî M :138 ,45 Bîî M :1224,4) Bad mass: 162,,35 7(CF8) 6(CP7) rr~n=0,1 m=Q, n=0 C4-b1 Mis `17 biND CfgH71NID33 Bad M :1465,5) Bad Mass: 130Q44 Bai Mas: 1141,3 8(CF9) m=1; rF 1 Dans un ballon de 25mL sont placés 2g du mélange 3, 4 et 5 (1.58mmol) (ratio respectif de 0,15/0,35/0,50), 2mL de propargylamine (31,2mmol, 19,7équiv.) et 3mL de MeOH. Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation magnétique pendant 3 jours à température ambiante. La solution est assez visqueuse et de couleur orangée. L'évolution de la réaction est suivie par chromatographie sur couche mince (CH3CN/H20 - 7:3 v/v). La solution est ensuite diluée par 60mL d'un mélange de MeOH et CH2C12 en proportion 1:2 v/v. Un précipité blanc apparaît spontanément et la solution est laissée agitée pendant l0min. La solution est filtrée et le solide blanc lavé avec 60mL du mélange de MeOH/CH2C12 1:2 v/v. Le solide est alors soumis à une N-acétylation en le plaçant dans 400mL d'une solution de MeOH et Ac2O en proportion 20 :1 v/v. Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation magnétique pendant 1 journée à température ambiante et la solution reste légèrement trouble. La migration sur CCM (CH3CN/H20 - 7:3 v/v) ne montre pas de différence significative comparativement aux produits non N-acétylés. Les composés 6, 7 et 8 sont concentrés et lyophilisés et se présentent sous la forme d'une poudre blanche cotonneuse (2g, 1,48mmol, 94%). Spectrométrie de Masse (MALDI-TOF) : 6 m/z = 1163,87 [M+Na]+ 7 m/z = 1325,87 [M+Na]+ 8 m/z = 1487,84 [M+Na]+ 33 RMN iH (400 MHz, D20, 298K) 6 (ppm)= 2,17, 2,23 (s, CH3 (Ac.)) ; 3,20 û 4,50 (m, H-2,3,4,5,6G1a' Gal etxyl) ; 4,60 û 4,90 (d et m, H-lGlee"Gal) ; 5,18, 5,02 (d, H-lxYl) ; 5,44 (d, J1_2 = 8,61, H-1G1cI5 IR (KBr) : 3402 (O-H), 1645 cm-' (C=O). 10 ETAPE (ii) : Synthèse des dérivés azido terminaux: STRUCTURE A,B 1,1,1,3,5,5,5-Heptaméthyl-3-(1'-azido-2'-hydroxyl methoxypropyl) trisiloxane (10) (SYNTHONS A-Y) 15 I C I 9 C13N3204&3 Exact Mass: 336,16 N3 10 C13N33N3O4S13 Exact Mass: 379,18 Le trisiloxane 9 (12g, 35.7mmol) est dilué dans 60mL d'alcool isopropylique (IPA) puis est ajouté 5 équiv. d'azidure de sodium (11.5g, 178.5mmol), 40mL d'eau distillée et 20mL 20 d'acide acétique glacial pour atteindre un pH d'environ 6. Le milieu réactionnel est agité à 50 C pendant 4h. La réaction est suivie par CCM (9 :1 v/v Toluène/EtOAc). Le milieu réactionnel est dilué avec de l'éther diéthylique (200mL) et extrait successivement par une solution NaHCO3 sat. (2x 100mL) et de l'eau (100mL). La phase 25 organique est récupérée, séchée sur Na2SO4, filtrée puis évaporée à sec pour donner le composé 10 (13.5g, rendement quantitatif) sous la forme d'une huile jaune pâle et suffisamment pur pour être utilisée pour le prochaine réaction. Spectrométrie de Masse (ESI) : m/z = 380 [M+H]+ RMN iH (300 MHz, CDC13, 298K) 30 34 6 (ppm)= -0,01 (s, 3H, SiCH3) ; 0,06 (m, 18H, 2x Si(CH3)3) ; 0,42 (m, 2H, SiCH2(a)) ; 1,57 (m, 2H, SiCH2CH2(3)) ; 2,57 (bs, 1H, OH) ; 3,40 (m, 6H, CH2OCH2 et CH2N3) ; 3,90 (m, 1H, CHOH). RMN 13C (75 MHz, CDC13, 298K) 6 (ppm)= -0,2 (SiCH3) ; 2,0 (Si(CH3)3) ; 13,7 (SiCH2(a)) ; 23,4 (SiCH2CH2((3)) ; 53,8 (CH2N3) ; 69,9 (CHOH) ; 71,9, 74,4 (CH2OCH2). IR (KBr) : 3432 (O-H), 2957 et 2871 (C-H), 2102 (N3), 1258 (C-O), 1076 et 1053 cm-1 10 (Si-O). STRUCTURE C a, co-Di-[1-azido-2-propanol-3-(oxypropyl)] polydimethylsiloxane (12) (SYNTHONS A-Y) N3 si. s 15 11 Q'-I 015912 Exact Mass 1102,38 12 C - 015Si12 ['Gd Ntss 118842 Le polyorganosiloxane de DP moyen égale à 10 11 (2g, -1,81mmol) est dilué dans l3mL d'alcool isopropylique (IPA) puis est ajouté 5 équiv. d'azide de sodium (1,93g, 9,07mmol), 20 3.9mL d'eau distillée et 3,3mL d'acide acétique glacial pour atteindre un pH d'environ 6. Le milieu réactionnel est agité à 50 C pendant 7hrs. La réaction est suivie par RMN du 'H et stoppée lorsque le produit de départ est pratiquement totalement consommé. Le milieu réactionnel est dilué avec de l'éther diéthylique (30mL) et extrait avec de l'eau (l OmL). La phase organique est récupérée, séchée sur Na2SO4, filtrée puis évaporée à sec 25 pour donner le composé 12 (1,95g, 89%) sous la forme d'une huile incolore et suffisamment pur pour être utilisée pour le prochaine réaction. RMN iH (300 MHz, CDC13, 298K) 6 (ppm)= 0,05 (m, 72H, 12x Si(CH3)2) ; 0,51 (m, 4H, 2x SiCH2(a)) ; 1,58 (m, 4H, 2x 30 SiCH2CH2(3)) ; 3,33-3,43 (m, 12H, 2x CH2OCH2 et CH2N3) ; 3,91 (m, 2H, 2x CHOH). RMN 13C (75 MHz, CDC13, 298K) 6 (ppm)= -0,3, 1,2, 1,4 (Si(CH3)2) ; 14,3 (SiCH2(a)) ; 23,5 (SiCH2CH2((3)) ; 53,7 (CH2N3) ; 69,9 (CHOH) ; 71,9, 74,5 (CH2OCH2). 35 35 IR (KBr) : 3415 (O-H), 2962 et 2874 (C-H), 2104 (N3), 1261 (C-O), 1034 et 1070 cm-' (Si-O). STRUCTURE D 1-Azido-octadécane (14) (SYNTHONS A-Y) 13 Gd-ka Bat NI:sa 3321 Le 1-bromo-octadecane 13 (1g, 3mmol) est dilué dans lOmL de DMF puis 2 équiv. de NaN3 (390mg, 6mmol) sont ajoutés. Le milieu réactionnel et chauffé à 50 C, sous agitation magnétique pendant 2hrs. La réaction est suivie par CCM (éluant = Ether de pétrole). Le DMF est supprimé sous pression réduite, puis le résidu est dilué dans 20mL de CH2C12 et extrait avec lOmL d'eau. La phase organique est récupérée, séchée sur Na2SO4, filtrée puis évaporée à sec pour donner le composé 14 (885mg, rendement quantitatif) sous la forme d'un liquide incolore. Ce produit est suffisamment pur pour être directement utilisé pour la prochaine réaction. RMN iH (300 MHz, CDC13, 298K) 6 (ppm)= 0,85 (t, 3H, JH18-H17 = 6Hz, CH3) ; 1,10-1,32 (m, 30H, 15x CH2) ; 1,55 (q, 2H, 20 Jxis-H17 = 6Hz, CH3CH2) ; 3,22 (t, 2H, JH1_H2 = 7,5Hz, CH2N3). RMN 13C (75 MHz, CDC13, 298K) 6 (ppm)= 14,1 (CH3) ; 22,7, 26,7, 28,9, 29,2, 29,4, 29,5, 29,6, 29,7, 31,9 (CH2) ; 51,5 (CH2N3). IR (KBr) : 2942 et 2855 (CH alcanes), 2096 cm-'(N3). ETAPES (iii) & (iv): Composés de condensation par la "click chemistry" 14 GEJ-137N≈Bat h ,33 25 30 4-[N-acétyl-N-((3-D-glucopyranosyl-(1-*4)-(3-D-glucopyranosyl) -aminométhyl]-1-[l'-(1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl-3-(2'-hydroxyl methoxypropyl) trisiloxane)]-1H-[1,2,3]-triazole (5 1_) + 2 CFkN O S3 E~ract nom: 800,34 10 A une solution du dérivé cellobiose contenant l'alcyne terminale 2 (100mg, 237 mol) et le dérivé trisiloxane azido 10 (1,1 équiv., 99mg, 261 mol) dans 0,6mL d'eau et lmL d'iPrOH est ajouté l'ascorbate de sodium (0,1 équiv., 4,7mg, 24 mol) et le sulfate de cuivre fraîchement dissous en solution à 0.1M (0.01 équiv., 24 L, 2,41.1mol). La solution est portée à 50 C dans un tube hermétique et agitée pendant lheure. La réaction est suivie par CCM (CH3CN/H2O - 7:3 v/v). Le milieu est ensuite dilué dans du MeOH (5mL) puis évaporé à sec en présence de silice. Le résidu est déposé sur une colonne de gel de silice. Après purification par chromatographie rapide sur gel de silice (acétonitrile/eau : 9-1 v/v), le composé 15 est obtenu avec un rendement de 89% (168mg, 210 mol) et sous la forme d'une poudre blanche après lyophilisation. Spectrométrie de Masse (ESI) : m/z = 823.46 [M+Na]+ RMN iH (400 MHz, CD3OD, 298K) 6 (ppm)= 0.04 (s, 3H, SiCH3) ; 0,10 (m, 18H, 6xSi(CH3)3 ; 0.49 (m, 2H, SiCH2(q)) ; 1,61 (m, 2H, SiCH2CH2((3)) ; 2,08, 2,22 (2xs, 3H, rotamères, CH3 (Ac.)) ; 3,25-3,89 (m, 15H, H-2,3,4,5,6a,6bGiei et Gi ii et CH2OCH2) ; 4,09 (m, 1H, CHOH) ; 4,40 (m, 1H, CH(OH)CH2N) ; 4,44 (d, 1H, J1_2 = 7,88 Hz, H-1Gieii(R)) ; 4,56 (m, 1H, CH(OH)CH2N) ; 4,62 (m, 2H, rotamères, CH2N(Ac)) ; 5,00 (d, 0,18H, rotamère, J1_2 = 8,21 Hz, H-1Giei(R)) ; 5,66 (d, 0,82H, rotamère, Ji_2 = 9,20 Hz, H-1Giei(R)) ; 7,86, 8,02 (s, 1H, H-5tn1"O1e) RMN 13C (100 MHz, CD3OD, 298K) 6 (ppm)= 0,0 (SiCH3) ; 2,1 (Si(CH3)3) ; 14,7 (SiCH2(c)) ; 22,1(CH3 (Ac.)) ; 24,6 (SiCH2CH2((3)) ; 37,5 (CH2N(Ac)) ; 54,7 (CH(OH)CH2s'N) ; 61,9, 62,6 (C-6Giei et Gicli) 37 70,5, 71,5, 72,1, 73,3, 73,4, 75,0, 75,4, 76,6, 78,0, 78,3, 78,9, 80,0 (C-2,3,4,5Glei et CH2OCH2, CHOH) ; 88,9 (C-lGlcI) ; 104,7 (C-lG1eII) ; 126,1(C-5"1" 1e), 146,4 (C-1"1" 1e), 174,5 (C=0 (NAc)). 4-[N-acétyl-N-((3-D-oligoxyloglucosyl)-aminométhyl]-1-[l'-(1,1,1,3,5,5, 5-heptaméthyl-3-(2'-hydroxyl methoxypropyl) trisiloxane)]-1H-[1,2,3]-triazole (16, 17, 1_)8 A une solution des dérivés oligoxyloglucanes contenant l'alcyne terminale 6(DP7), 7(DP8), 8(DP9) (10.9g, 8.lmmol) et le dérivé trisiloxane azido 10 (1.5 équiv., 8.4g, 12.1mmol) dans 120mL d'eau et 180mL d'iPrOH est ajouté l'ascorbate de sodium (1 équiv., 1.6g, 8.lmmol) et le sulfate de cuivre fraîchement dissous en solution à 1M (0.5 équiv., 4.04mL, 4.04mmol). La solution est portée à 50 C dans un ballon d'1L et agitée pendant lhr. La réaction est suivie par CCM (CH3CN/H2O - 7:3 v/v). Le milieu est ensuite dilué dans du MeOH (25mL) puis évaporé à sec en présence de silice. Le résidu est déposé sur une colonne de gel de silice. Après purification par chromatographie rapide sur gel de silice (acétonitrile/eau : 8-2 v/v), nous constatons une contamination par le cuivre (II) des fractions présentant nos composés 16, 17 et 18, visualisée par une couleur bleuté. Ces fractions sont réunies puis concentrées et soumis à une colonne remplie d'une résine chélatante, Dowex M4195, préalablement traitée par une solution de NH4OH 2M puis lavée à l'eau distillée jusqu'à atteindre un pH de 7. Les composés 16, 17 et 18 sont récupérés en faisant passer de l'eau sur la colonne et sont parfaitement décontaminée comme le montre l'aspect incolore de la solution et la mesure de la conductivité. Les composés 16, 17 et 18 sont obtenus avec un rendement de 87% (12g, 7mmol) et sous la forme d'une poudre blanche après lyophilisation. 0 / >HI 0/n 10 7d8 18 17 16 a9 C R3 0p7 nF1; rF1 rrn=Q 1 nFQ n=0 Ealf 1814w Bali 1~Q Eatf 1Qa5 38 Spectrométrie de Masse (MALDI-TOF) : 6 m/z = 1561,51 [M+Na, H20]+ 7 m/z = 1705,60 [M+Na]+ m/z = 1723,57 [M+Na, H20]+ 8 m/z = 1867,67 [M+Na]+ RMN iH (400 MHz, D20, 298K) 8 (ppm)= -0,01 (m, 21H, SiCH3 et 6xSi(CH3)3) ; 0,35 (m, 2H, SiCH2(q)) ; 1,63 (m, 2H, SiCH2CH2((3)) ; 2,12, 2,28 (2xs, 3H, rotamères, CH3 (Ac.)) ; 3,29-3,89 (m, H-2,3,4,5,6a,6b H-2,3,4,5,6G1e, Gal etxyl et CH2OCH2) ; 4,09 (m, 1H, CHOH) ; 4,40-4,88 (m, CH(OH)CH2N, CH(OH)CH2N, CH2N(Ac), H-1G1e et Gal) ; 5,09, 4,97 (d, H-1 xy1) ; 5,45 (m, H-1G1e 'R) ; 7,86, 7,94 (s, 1H, H-5tr1azo1e) 4-[N-acétyl-N-((3-D-oligoxyloglucosyl)-aminométhyl]-1-[a,co-di-1(propanol-3-(oxypropyl) polydimethylsiloxane)]-1H-[1,2,3]-triazole () Si OSi OS OH 10 12 N3 H OH 6,7et8 N OH 19 A une solution des dérivés oligoxyloglucanes contenant l'alcyne terminale 6(DP7), 7(DP8), 8(DP9) (2équiv., 500mg, 370 mol) et le dérivé polyorganosiloxane 12 de DP Si 10 OH R R = oligoxyloglucanes de DP7, 8 ou 9 39 moyen 10 (220mg, 185 mol) dans 3mL d'eau et 5mL d'iPrOH est ajouté l'ascorbate de sodium (2équiv., 73,4mg, 370 mol) et le sulfate de cuivre fraîchement dissous en solution à 1M (léquiv., 185 L, 1851.tmol). La solution est portée à 50 C dans un tube hermétique et agitée pendant lheure. La 5 réaction est suivie par CCM (CH3CN/H2O - 7:3 v/v). Le milieu est ensuite dilué dans du MeOH (25mL) puis évaporé à sec en présence de silice. Le résidu est déposé sur une colonne de gel de silice. Après purification par chromatographie rapide sur gel de silice (acétonitrile/eau : 8-2 v/v), les composés 19, constitués d'une multitude de combinaisons de produits de condensation et impossible à 10 déterminer, sont obtenus avec un rendement massique de 81% (583mg) et sous la forme d'une poudre blanche après lyophilisation. RMN iH (300 MHz, D2O, 298K) 6 (ppm)= -0,07 (m, 57H, -9,5xSi(CH3)2) ; 0,35 (m, 4H, 2xSiCH2(a)) ; 1,49 (m, 4H, 15 2xSiCH2CH2((3)) ; 2,03, 2,18 (2xs, rotamères, CH3 (Ac.)) ; 3,05-4,88 (m, H-2,3,4,5,6G1e, Gal et xyl et CH2OCH2s', CHOHs', CH(OH)CH2N, CH(OH)CH2N, CH2N(Ac), H-1G1e et Gal) ; 4,97-5,09 (m, H-1 xy1) ; 5,32 (m, H-1G1a1(3) ; 7,82, 7,93 (s, 1H, H-5t"" 1e) IR (KBr) : 3383 (OH), 2961 (C-H), 1644 (C=O), 1261 (C-O), 1044 et 1090 cm-1 (Si-O). 20 4-[N-acétyl-N-((3-D-oligoxyloglucosyl)-aminométhyl]-1-(1-octadécane)-1H[1,2,3]-triazole (20, 21 et U) 6, 7 et 8 + 14 HO O HO HO 22 21 20 DP9 DP8 DP7 m = 1; n= 1 m,n = 0, 1 m = 0; n = 0 C74H 128N4043 C66H 118N4038 C62H 108N4033 Exact Mass: 1760,80 Exact Mass: 1598,74 Exact Mass: 1436,69 A une solution des dérivés oligoxyloglucanes contenant l'alcyne terminale 6(DP7), 7(DP8), 8(DP9) (200mg, 150 mol) et le 1-azido- octadécane 14 (1,léquiv., 48mg, 160 mol) dans 1.5mL d'eau et 3mL d'iPrOH est ajouté l'ascorbate de sodium (léquiv., 29mg, 150 mol) et le sulfate de cuivre fraîchement dissous en solution à 1M (0,5équiv., 75 L, 751.tmol). La solution est portée à 50 C dans un tube hermétique et agitée pendant lheure. La réaction est suivie par CCM (CH3CN/H20 - 7:3 v/v). Le milieu est ensuite dilué dans du MeOH (l OmL) puis évaporé à sec en présence de silice. Le résidu est déposé sur une colonne de gel de silice. Après purification par chromatographie rapide sur gel de silice (acétonitrile/eau : 8-2 v/v), les composés 20, 21 et 22 sont obtenus avec un rendement de 81% (l 80mg, 121 mol) et sous la forme d'une poudre blanche après lyophilisation. RMN iH (400 MHz, D20, 298K) 8 (ppm)= 0,76 (m, 3H, CH3) ; 1,10-1,32 (m, 30H, 15xCH2) ; 1,63 (m, 2H, CH3CH2) ; 1,90, 2,08 (2xs, 3H, rotamères, CH3 (Ac.)) ; 3,12-4,86 (m, H-2,3,4,5,6G1e, Gal et x31) ; 4,75 (m, H-1G1eetGal) ; 5,08 (d, H-1)(31) ; 7,77, 7,90 (s, 1H, H-5tnaz 1e) 41 IR (KBr) : 3402 (OH), 2921, 2851 (C-H)
La présente invention est relative à de nouveaux composés hybrides comprenant au moins une entité polyol (Po) -par exemple oligomère ou polymère- dans lequel au moins l'une des fonctions hydroxyles de Po est substituée par au moins une entité A qui peut être de nature variée, par exemple polymère (e.g. polyorganosiloxane-POS), hydrocarboné ou minéral. La rotule Ro entre cette entité Po et cette entité A est obtenue par "click chemistry" et répond à la formule (II.1) ou (II.2) suivante: avec Z représentant un atome de carbone ou d'azote.A est une entité choisie dans le groupe comprenant les polyols différents de Po, les polyorganosiloxanes (POS) les polyalkylèneglycols, les polyamides, les polyesters, les polystyrènes, les alkyles, les alcényles, les alcynyles, les aryles et les combinaisons de ceux-ci; les matières minérales tels que la silice; et leurs combinaisons.Applications de ces composés hybrides à titre d'émulsifiants, notamment en cosmétique.
1. Composé hybride Po--Ro--A comprenant au moins une entité polyol (Po) dans lequel au moins l'une des fonctions hydroxyles de Po est substituée par au moins un ensemble de 5 formule générale suivante (I): ---Ro A Nl N Nl N 2 i 2 ~5 3\\ 3% 4 N 4 N (II.1) (II.2) avec Z représentant un atome de carbone ou d'azote; - A est une entité minérale ou organique, éventuellement polymère; et en cas de présence d'une pluralité d'entités A par molécule de composé hybride; lesdites entités A sont identiques ou différentes entre elles. 2. Composé hybride selon la 1, caractérisé en ce que la rotule Ro ou au moins l'une des rotules Ro est reliée à l'entité Po et/ou à l'entité A par un lien -L- divalent, L étant de préférence un motif hydrocarboné ou un atome tel que O ou S. 3. Composé hybride selon la 1, caractérisé en ce qu'aucune des rotules Ro n'est pas reliée à l'entité Po par un lien -L- divalent et en ce que ledit composé hybride comprend au moins une entité A exempte d'acide(s) aminé(s) et/ou de peptide(s) et/ou de leur(s) analogue(s) et/ou dérivé(s). 4. Composé hybride selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 25 ce que l'entité A des formules (II.1) ou (II.2) est choisie ou est issue d'un composé choisi dans le groupe comprenant : • les polyols, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polyorganosiloxanes (POS) leurs copolymères ou les unités monomères 30 permettant de les obtenir; (I) dans laquelle: - Ro est une rotule de formule (II.1) ou (II.2) suivante: 43 • les polyalkylènes glycols (ou encore polyoxydes d'alkylènes), de préférence les polyéthylènes glycols (ou encore polyoxydes d'éthylène) et/ou les polypropylènes glycols (ou encore polyoxydes de propylène), et/ou les polytétraéthylènes glycols, et/ou leurs copolymères ou co-oligomères, notamment les copolymères ou co-oligomères statisiques ou en blocs ou de polypropylènes glycols et de polypropylènes glycols (ou encore polyoxydes d'éthylène et de propylène statistiques ou en blocs), ces polyalkylènes glycols étant éventuellement fonctionnalisés par ou sur d'autres groupes, par example par ou sur des groupes amines (Jeffamines), et/ou étant éventuellement terminés sur au moins une extrémité par un groupe hydroxyle ou par un groupe alkyle, par exemple un alkyle en Cl-C30; • les polyamides, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polyesters, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polybutadiènes leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les polystyrènes, leurs copolymères ou les unités monomères permettant de les obtenir; • les alkyles, les alcényles, les alcynyles, les aryles et les combinaisons de ceux-ci; • les acides aminés et/ou les peptides; • les matières minérales telles que la silice; • et leurs combinaisons. 5. Composé hybride selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le lien valentiel libre de l'azote en position 1 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à po et le lien valentiel libre du carbone ou de l'atome Z en position 4 ou 5 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à A. 6. Composé hybride selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le lien valentiel libre de l'azote en position 1 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à A et le lien valenciel libre du carbone ou de l'atome Z en position 4 ou 5 dans les formules (II.1) et (II.2) relie la rotule Ro à po. 35 44 7. Composé hybride selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'entité polyol Po ou les polyols susceptibles d'être compris dans l'entité A est (sont) sélectionné(s) : * parmi les saccharides (hydrogénés ou non) comprenant au moins deux, de préférence au moins trois unités monosaccharidiques, les mono ou polysaccharides préférés étant ceux sélectionnés dans le groupe comprenant: ^ glucose, fructose, sorbose, mannose, galactose, talose, allose, gulose, idose, glucosamine, mannoamine, galactosamine, acide glucuronique, rhamnose, arabinose, acide galacturonique, fucose, xylose, lyxose, ribose, palatinose, ^ maltose, gentiobiose, lactose, cellobiose, isomaltose, melibiose, laminaribiose, chitobiose, xylobiose, mannobiose, sophorose, ^ maltotriose, isomaltotriose, maltotetraose, maltopentaose, xyloglucane, maltoheptaose, mannotriose, manninotriose, chitotriose, ^ les amidons (de préférence ceux ayant au moins 5 équivalents dextroses) et les dérivés d'amidon tels que les maltodextrines et les sirops de glucose; ^ les celluloses, ^ les galactomannanes, ^ la chitine et chitosane ^ les polysaccharides bactériens ^ l'acide hyaluronique ^ les dérivés de ces saccharides; * et/ou parmi les polyols non saccharidiques synthétiques, dans le groupe comprenant les alcools polyvinyliques (partiellement hydrolysés ou non), les polyhydroxyaldéhydes H- [CHOH]ri CHO et les polyhydroxycétones H-[CHOH]ri CO-[CHOH]m H, de préférence ceux comprenant au moins 4 atomes de carbone. 8. Composé hybride selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que A comprend au moins un POS porteur de motifs siloxy M, D, T et/ou Q, de préférence au moins un POS porteur de motifs siloxy M et D, éventuellement T et/ou Q, et, plus préférentiellement encore au moins un POS de type M(D)dM, M(D)d (T)tM, MQ, avec d,t nombres rationnels supérieurs ou égaux à O. 9. Composé hybride selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il répond à au moins l'une des formules suivantes35R2 r R2 R2 3 12 11 ~ R ùi-O -O l R R2 n R R2 R2 R2 R2 R -1Si-O+L r ISi-OJ 1 1 Si-O Si 1ùRl R2 R3 m R2 n R2 R2 R2 R2 - 1 fl 1 1 RI Si-O Si-O Si-O- R2 R3 m R -1 R2ùSiùR2 R2-1 -si -R2 R1 R2 RI (VI) ùSi ùR2 O R2~SiI ,R1 R2-1 p O -si -R2 R2 R2 R2 o R -R2 R2 rr ll 1 I 1 R1-Si-OtSi-OJ Si-0 Si-O- Si-0 SiùR1 R2 L R3 m R 1 m RI k - R2 n R2 R2ùSiùR2 O R2 --I1 si -R O R1 RI dans lesquelles: - R2, identique ou différent, est un groupe hydrogénocarboné, de préférence un groupe méthyle, - R3, identique ou différent, est un groupe de formule ûRo--Po dans laquelle Ro et Po 5 sont tels que définis dans au moins l'une des 1 à 7; 45 R2 R2 Si-0 Si-RI 1 R2 n R2 p (V) p o p R -si -R 2 2 R2--Si -R2 46 - RI, identique ou différent, est un groupe R2 ou R3, - R est un groupe divalent comprenant un atome d'oxygène, de préférence un groupe -0-, - m est un nombre moyen différent de 0, - n est un nombre moyen supérieur ou égal à 0, - k et 1 sont des nombres moyens supérieurs ou égaux à 0, et - o et p, identiques ou différents, sont des nombres moyens supérieurs ou égaux à 0. 10. Procédé d'obtention notamment du composé hybride selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisé en ce que i. on met en oeuvre et/ou on prépare un synthon Po-X comprenant au moins un motif réactif X présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.1): CE; avec E = CH ou N; 15 ii. on met en oeuvre et/ou on prépare un synthon A-Y comprenant au moins un motif réactif Y présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.2) : N3; l'extrémité réactive (VII.2) étant apte à réagir avec l'extrémité réactive (VII.1); iii. on fait réagir le synthon Po-X avec le synthon A-Y selon un mécanisme de 20 cycloaddition, de manière à obtenir un composé hybride Po--Ro--A comprenant au moins une entité polyol (Po) dans lequel au moins l'une des fonctions hydroxyles de Po est substituée par au moins un ensemble de formule générale suivante (I'): --ROù A; avec Ro et A tels que définis dans au moins l'une des 1 à 10; 25 iv. éventuellement, on sépare Po-- - -Ro- -A du milieu réactionnel de manière à le récupérer. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'étape (iii) de cycloaddition est effectuée en milieu aqueux, hydroalcoolique ou organique apte à solubiliser et/ou gonfler 30 le synthon Po-X et/ou le synthon A-Y, à l'aide d'au moins un catalyseur métallique sous forme ionisé, de préférence Cu++, en présence d'au moins un agent réducteur du Cu++ en Cu+, in situ, cet agent réducteur étant de préférence choisi dans le groupe comportant : ascorbate, quinone, hydroquinone, vitamine Kl, glutathione, cystéine, Fe2+, Col+, potentiel électrique appliqué, métal du groupe comportant Cu, Al, Be, Co, Cr, Fe, Mg, Mn, Ni, et 35 Zn, et leurs mélanges. 47 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 ou 1l, caractérisé en ce que le milieu réactionnel comprend au moins un solvant choisi parmi: - les solvants polaires aprotiques, de préférence le DiMéthylFormamide (DMF), le DiMéthylAcétamide (DMAc), acétone, méthyléthylcétone, butanone, - les solvants polaires protiques, de préférence le méthanol, l'alcool isopropylique (IPA), le t-butanol (t-BuOH), - les solvants apolaires, de préférence le toluène, l'hexane, le xylène, - l'eau, - et leurs mélanges. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'éventuelle séparation (iv) de Po - ---Ro---A du milieu réactionnel, consiste notamment à mettre en oeuvre : au moins une chromatographie, de préférence au moins une chromatographie sur gel de silice, à l'aide d'un éluant contenant un mélange d'un premier solvant polaire et au moins d'un second solvant moins polaire, comme par exemple le mélange acétonitrile et l'eau. et/ou au moins une évaporation pour sécher le produit. 14. Synthon Po-X caractérisé en ce qu'il comprend au moins un motif réactif X présentant au moins une extrémité réactive de formule (VII.1.1) : HL i~ C E avec E = CH ou N, a = 1, ladite extrémité étant reliée au reste Po par un lien L1 qui est un lien hydrocarboné divalent. 15. Synthon Po-X selon la 14, caractérisé en ce que: 1. suivant une lère possibilité, Po comporte au moins un saccharide avec : L1 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le carbone anomère du Po, -* et/ou L1 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les OH du Po; 2. suivant une 2ème possibilité, Po comporte au moins un reste (par exemple saccharidique) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe comprenant les groupements de fonctionnalisation carboxyliques, carboxylates, anhydrides, thiols, isocyanates et époxydes avec : L1 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation du Po, 48 et/ou L1 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le ou les groupement(s) de fonctionnalisation du Po; 3. suivant une 3ème possibilité, les deux premières possibilités sont combinées. 16. Synthon Po-X selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que Po est un polymère. 17. Synthon Po-Y, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un motif réactif Y présentant 1 0 au moins une extrémité réactive de formule (VII.2.1) : Lz N3 a avec a = 1; ladite extrémité étant reliée au reste Po par un lien L2 qui est un lien hydrocarboné divalent. 15 18. Synthon Po-Y selon la 17, caractérisé en ce que: 1. suivant une 1ère possibilité, Po comporte au moins un saccharide avec : L2 comportant au moins un groupe amine (par exemple terminal) ayant réagi avec le carbone anomère du Po, et/ou L2 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par 20 exemple bromo) ayant réagi avec le ou les OH anomériques du Po; 2. suivant une 2ème possibilité, Po comporte au moins un reste (par exemple saccharidique) fonctionnalisé par au moins un groupement de fonctionnalisation appartenant au groupe comprenant les groupements de fonctionnalisation carboxyliques, carboxylates, anhydrides, thiols, isocyanates et époxydes avec : 25 -* L2 comportant au moins un groupe amine ou hydroxy (par exemple terminale) ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de fonctionnalisation du Po, et/ou L2 issu d'un précurseur comportant au moins un groupe halogéno (par exemple bromo) ayant réagi avec le (ou les) groupement(s) de 30 fonctionnalisation du Po; 3. suivant une 3ème possibilité, les deux premières possibilités sont combinées. 19. Synthon Po-Y selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que Po est un polymère. 35 20. Synthon mixte Po-XY avec Po tel que défini dans la 1, 4 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un motif réactif X tel que défini dans la 14 et au moins un motif réactif Y tel que défini dans la 17. 21. Synthon mixte A-XY avec A tel que défini dans la 1, 4 ,7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un motif réactif X tel que défini dans la 14 et au moins un motif réactif Y tel que défini dans la 17. 22. Synthon selon l'une quelconque des 14 à 21, caractérisé en ce que A 10 comporte au moins un POS ou un alkyle 23. Composé hybride selon la 2 et la 15 ou 18, caractérisé par une formule générale simplifiée correspondant à au moins l'une de celles appartenant au groupe comportant : Po---L1---Ro---L2---Po; Po---L1---Ro--- L4---Po; Po---L2---Ro---L3--- 15 A; A--- L3---Ro---L4---A; L1, L2, L3, L4 sont des motifs d'espacement, pris isolément ou ensemble étant identiques ou différents entre eux. 24. Utilisation d'un composé hybride selon l'une quelconque des 1 à 9, ou obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, à titre 20 d'ingrédients dans des compositions choisies dans le groupe comprenant: -- compositions détergentes/tensioactives , ù* compositions de shampoing, -* compositions de savons, --> compositions nettoyantes/lavantes, 25 ùf compositions cosmétiques. 25. Compositions selon l'utilisation de la 24. 26. Emulsion, de préférence émulsion huile dans eau, comprenant un composé hybride 30 selon l'une quelconque des 1 à 9, ou obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 10 à 13.
C,A
C07,A61,C08,C11
C07H,A61K,A61Q,C07C,C07D,C08G,C11D
C07H 23,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19,C07C 247,C07D 249,C07D 257,C07H 5,C08G 77,C11D 1
C07H 23/00,A61K 8/73,A61K 8/89,A61Q 5/02,A61Q 19/10,C07C 247/04,C07D 249/04,C07D 257/04,C07H 5/04,C08G 77/26,C08G 77/388,C08G 77/46,C11D 1/82
FR2891548
A1
DISPERSION AQUEUSE COMPRENANT AU MOINS UN POLYMERE DU CHLORURE DE VINYLIDENE ET AU MOINS UN COPOLYMERE
20,070,406
Dispersion aqueuse La présente invention concerne une dispersion aqueuse, un procédé de préparation d'une telle dispersion aqueuse, son utilisation pour le revêtement de surfaces métalliques ou polymères et un procédé pour le revêtement de telles surfaces au moyen de ladite dispersion aqueuse. La présente invention se situe dans le contexte de la recherche de nouveaux domaines d'application pour les polymères du chlorure de vinylidène, en particulier pour le revêtement de surfaces métalliques ou polymères. Dans ce contexte, la demande de brevet WO 2005/028557 divulgue une composition polymère comprenant un polymère du chlorure de vinylidène et au moins un additif qui est un cooligomère comprenant des unités monomériques obligatoirement identiques à celles dérivées du monomère principale de ce polymère (donc dérivées du chlorure de vinylidène) et des unités monomériques dérivées d'un monomère éthyléniquement insaturé portant au moins un groupement fonctionnel. Ces additifs présentent la propriété de migrer préférentiellement là où ils sont utiles (surface polymère/air, interface polymère/métal, ...) et présentent une compatibilité suffisante avec le polymère du chlorure de vinylidène. Ainsi la composition obtenue apporte les propriétés requises en terme d'adhésion et de propriétés de surface du revêtement. Les cooligomères intervenant dans ladite composition présentent néanmoins le grand désavantage d'être compliqués à synthétiser dans la mesure où ils sont obtenus à partir de chlorure de vinylidène, ce qui implique que le procédé qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre pour les préparer doit être opéré sous pression élevée (généralement de l'ordre de 4 à 10 bars). Certains de ces copolymères présentent également le désavantage de se caractériser par une structure à blocs compliquée à réaliser. Il subsiste donc un besoin de trouver des compositions de polymère du chlorure de vinylidène qui tout en conservant les avantages des compositions précédemment décrites, n'en présentent pas les inconvénients. C'est dans ce contexte que se situe la présente invention relative à des dispersions aqueuse à base de polymère du chlorure de vinylidène. A cet effet, l'invention concerne une dispersion aqueuse comprenant 1) au moins un polymère du chlorure de vinylidène (Pl), et 2) au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl) comprenant a) au moins une unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate PO(OH)(OR1) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone, et b) des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi le styrène, l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth)acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CN et le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH, les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles contenant linéaires ou ramifiés de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH, les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone et les radicaux alkoxyalkyles contenant un total de 2 à 10 atomes de carbone et enfin R4 est aussi choisi parmi les radicaux NR6R7 dans lesquels R6 et R7, égaux ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et les radicaux alkyles contenant de 1 à 10 atomes de carbone, éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux -OH. Par dispersion aqueuse, également appelée latex, on entend désigner une dispersion stable de particules élémentaires de polymères dans l'eau. Par polymères, on entend désigner les homopolymères et les copolymères. Les particules élémentaires de polymères présentent dans la dispersion aqueuse selon l'invention se caractérisent par une taille avantageusement comprise entre 50 et 5000 nm, de préférence entre 50 et 500 nm et de manière particulièrement préférée entre 90 et 350 nm. La taille des particules élémentaires de polymères peut être mesurée selon toute technique connue, de préférence elle est mesurée par diffusion de la lumière sur une dispersion diluée au moyen d'un appareil Malvern Zetamaster. Par au moins un polymère du chlorure de vinylidène (Pl), on entend désigner que la dispersion aqueuse selon l'invention doit contenir au moins un polymère du chlorure de vinylidène (Pl) mais qu'elle peut en contenir plusieurs. De préférence, elle en comprend un seul. Par polymères du chlorure de vinylidène (Pl), on entend désigner les homopolymères et les copolymères du chlorure de vinylidène. Parmi les polymères du chlorure de vinylidène, les copolymères du chlorure de vinylidène sont préférés. Par copolymères du chlorure de vinylidène, on entend désigner les copolymères du chlorure de vinylidène, qui est le monomère majoritaire, avec un ou plusieurs monomères copolymérisables avec celui-ci. Le chlorure de vinylidène est donc avantageusement présent dans les copolymères résultants à raison d'au moins 50 % en poids. Parmi les monomères copolymérisables avec le chlorure de vinylidène, on peut citer de manière non limitative, le chlorure de vinyle, les esters vinyliques tels que par exemple l'acétate de vinyle, les éthers vinyliques, les acides, esters et amides acryliques, les acides, esters et amides méthacryliques, l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, le styrène, les dérivés styréniques, le butadiène, les oléfines comme par exemple l'éthylène et le propylène, l'acide itaconique et l'anhydride maléique mais aussi les surfactants copolymérisables comme l'acide sulfonique de 2-acrylamido-2-méthylpropane (AMPS) ou l'un de ses sels, de sodium par exemple et l'acide 2-sulfoéthylméthacrylate (2-SEM) ou l'un de ses sels, de sodium par exemple. Des copolymères du chlorure de vinylidène particulièrement préférés sont ceux contenant du chlorure de vinylidène à raison d'au moins 50 % en poids et à titre de monomères copolymérisables, le chlorure de vinyle et/ou au moins un monomère choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth)acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR8R9 dans laquelle R8 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R9 est choisi parmi le radical CN et le radical CO- Rio dans lequel Rlo est choisi parmi le radical OH, les radicaux O-R11 avec Rl l choisi parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés contenant de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH, les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone et les radicaux alkoxyalkyles contenant un total de 2 à 10 atomes de carbone et enfin Rlo est aussi choisi parmi les radicaux NR12R13 dans lesquels R12 et R13, égaux ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et les radicaux alkyles contenant de 1 à 10 atomes de carbone, éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux -OH. Des copolymères du chlorure de vinylidène tout particulièrement préférés sont ceux contenant à titre de monomères copolymérisables, le chlorure de vinyle et/ou au moins un monomère choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique, et les monomères (méth)acryliques que sont l'acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate de n-butyle, le méthacrylate de nbutyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de 2-éthylhexyle, 1'acrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de glycidyle, l'acrylate de glycidyle, l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acrylamide et la N-méthylolacrylamide. Avantageusement, la quantité du chlorure de vinylidène dans les copolymères du chlorure de vinylidène varie de 50 à 95 % en poids, de préférence de 60 à 95 % en poids et de manière particulièrement préférée de 70 à 95 % en poids. Avantageusement, la quantité du chlorure de vinyle dans les copolymères du chlorure de vinylidène varie de 0,5 à 50 % en poids, de préférence de 0,5 à 40 % en poids, de manière particulièrement préférée de 0,5 à 30 % en poids. Avantageusement, la quantité d'acide itaconique et/ou du ou des monomère(s) (méth)acrylique(s) dans les copolymères du chlorure de vinylidène varie de 1 à 50 % en poids, de préférence de 2 à 40 % en poids, de manière particulièrement préférée de 2 à 30 % en poids. Le polymère du chlorure de vinylidène (Pl) selon l'invention se caractérise avantageusement par une masse molaire moyenne en nombre, tel que par exemple déterminée par chromatographie par exclusion stérique ou par analyse élémentaire, supérieure ou égale à 30000. La masse molaire moyenne en nombre du polymère (Pl) est avantageusement inférieure ou égale à 2000000, de manière préférée inférieure ou égale à 1000000, de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 500000 et de manière tout particulièrement préférée inférieure ou égale à 250000. Le polymère (P 1) se caractérise également avantageusement par un indice de polymolécularité (rapport de la masse molaire en poids à la masse molaire en nombre) tel que déterminé par chromatographie par exclusion stérique, supérieur ou égal à 1. Le polymère (Pl) se caractérise avantageusement par un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 4. Le polymère du chlorure de vinylidène (Pl) intervenant dans la dispersion aqueuse selon l'invention est avantageusement préparé par un procédé de polymérisation radicalaire en dispersion aqueuse. Par polymérisation radicalaire en dispersion aqueuse, on entend désigner la polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse aussi bien que la polymérisation radicalaire en microsuspension aqueuse. Par polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse pour la synthèse du polymère (Pl), on entend désigner tout procédé de polymérisation radicalaire s'effectuant en milieu aqueux en présence d'agents émulsionnants et d'initiateurs radicalaires hydrosolubles (procédé conventionnel). Par polymérisation en microsuspension aqueuse, encore appelée en dispersion aqueuse homogénéisée ou miniémulsion, on entend désigner tout procédé de polymérisation radicalaire dans lequel on met en oeuvre des initiateurs oléosolubles et on réalise une émulsion de gouttelettes de monomères grâce à une agitation mécanique puissante et la présence d'agents émulsionnants. Le polymère du chlorure de vinylidène (Pl) intervenant dans la dispersion aqueuse selon l'invention est de préférence préparé par un procédé de polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse, donnant lieu à la formation d'une dispersion aqueuse ou latex. Le polymère (P1) est donc avec avantage sous la forme d'une dispersion aqueuse ou latex et est de préférence utilisé sous cette forme pour la préparation de la dispersion aqueuse selon l'invention. Par au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl), on entend désigner que la dispersion aqueuse selon l'invention doit contenir au moins un copolymère (Cl) mais qu'elle peut en contenir plusieurs. De préférence, elle en comprend un seul. Par copolymère (Cl), on entend désigner le produit résultant de la copolymérisation c'est-à-dire éventuellement un mélange de copolymères (Cl) de structure fine différente. Le copolymère (Cl) au sens de l'invention est donc avantageusement le produit moyen issu de la polymérisation. La dispersion aqueuse selon l'invention comprend dès lors de préférence un seul polymère du chlorure de vinylidène (Pl) et un seul copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl). Le copolymère (Cl) selon l'invention se caractérise par une masse molaire moyenne en nombre, tel que par exemple déterminée par chromatographie par exclusion stérique ou par analyse élémentaire, avantageusement supérieure ou égale à 100, de préférence supérieure ou égale à 1000, de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 10000, de manière tout particulièrement préférée supérieure ou égale à 15000 et de manière vraiment tout particulièrement préférée supérieure ou égale à 18000. La masse molaire moyenne en nombre du copolymère (Cl) est avantageusement inférieure ou égale à 2000000, de manière préférée inférieure ou égale à 1000000, de manière particulièrement préférée inférieure ou égale à 750000, de manière tout particulièrement préférée inférieure ou égale à 300000 et de manière vraiment tout particulièrement préférée inférieure ou égale à 50000. De bons résultats ont été obtenus avec une masse molaire moyenne en nombre du copolymère (C 1) inférieure ou égale à 30000. Le copolymère (Cl) se caractérise également avantageusement par un indice de polymolécularité (rapport de la masse molaire en poids à la masse molaire en nombre) tel que déterminé par chromatographie par exclusion stérique, supérieur ou égal à 1. Le copolymère (Cl) se caractérise avantageusement par un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 4, de préférence inférieur ou égal à 3, de manière particulièrement préférée inférieur ou égal à 3 et de manière tout particulièrement préférée inférieur ou égal à 2,5. L'enchaînement des unités monomériques dans le copolymère (Cl) est de type statistique, alterné ou à gradient, de préférence de type statistique ou à gradient et de manière particulièrement préférée de type statistique. Le copolymère (Cl) n'est avantageusement pas un copolymère dont l'enchaînement des unités monomériques est de type à blocs. Par copolymère organisé dans une structure statistique, on entend désigner un copolymère dans lequel la répartition des monomères tout au long de la chaîne est aléatoire et dont la proportion est statistiquement la même tout au long de la chaîne. A titre illustratif, le schéma suivant illustre une représentation parmi d'autres d'un tel copolymère contenant les monomères A et B: AABAAABBABBBAAB. Par copolymère organisé dans une structure alternée, on entend désigner un copolymère dans lequel les monomères composant le copolymère sont enchaînés de manière alternée tout au long de la chaîne. A titre illustratif, le schéma suivant illustre une représentation parmi d'autres d'un tel copolymère contenant les monomères A et B: ABABABABABABAB. Par copolymère organisé dans une structure à blocs, on entend désigner un copolymère dans lequel on observe un enchaînement de séquences plus ou moins longues formées du même ou des mêmes monomères. A titre illustratif, le schéma suivant illustre une représentation parmi d'autres d'un tel copolymère contenant les monomères A et B: AAAAAAAABBBBBBBB. Par copolymère organisé dans une structure à gradient, on entend désigner un copolymère composé d'au moins deux monomères dans lequel la proportion relative d'un monomère par rapport à (aux) l'autre (autres) croît ou décroît tout au long de la chaîne. A titre illustratif, le schéma suivant illustre une représentation parmi d'autres d'un tel copolymère contenant les monomères A et B: AAABAABBABBBBB. La structure du copolymère (Cl) peut être quelconque mais elle est de préférence essentiellement linéaire. Par essentiellement linéaire, on entend désigner que la structure du copolymère (Cl) peut présenter quelques irrégularités dans sa linéarité dues par exemple à de petits branchements. Le copolymère (Cl) se caractérise avantageusement par une structure essentiellement linéaire avec un enchaînement des unités monomériques de type statistique ou à gradient et de manière préférée par une structure essentiellement linéaire avec un enchaînement des unités monomériques de type statistique. Le copolymère (Cl) comprend au moins une unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(ORI) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone. Par groupement phosphonate -PO(OH)(ORI), on entend désigner les groupements -PO(OH)(ORI) attachés à un atome de carbone et non pas les groupements phosphates -O-P(0)(OR)2 avec R étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, dans lesquels l'atome de phosphore est attaché à un atome d'oxygène. L'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate peut être dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) porteur lui-même d'au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone mais aussi d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml') porteur d'au moins un groupement -PO(ORI')(OR2') avec RI, et R2,, égaux ou différents, représentant un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone qui après clivage total ou partiel, conduit au groupement phosphonate -PO(OH) (ORI). Par clivage, on entend toute réaction permettant d'obtenir les groupements phosphonates -PO(OH)(ORI). La réaction d'hydrolyse est un cas préféré de clivage. Le clivage total (pour que RI soit un atome d'hydrogène) ou le clivage partiel, en particulier l'hémihydrolyse, (pour que R1 soit un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone) du monomère éthyléniquement insaturé (Ml') peuvent être réalisées tel que décrit respectivement dans C. Brondino, B. Boutevin, Y. Hervaud, N. Pelaprat & A. Manseri, J. Fluorine Chem., 1996, 76, 193 et B. Boutevin, Y. Hervaud, T. Jeanmaire, A. Boulahna, M. Elasri, Phosph. Sulfur and Silicon, 2001, 174,1. Le clivage total ou partiel a avantageusement lieu lors de la synthèse du copolymère (Cl), de manière préférée sur le copolymère (Cl) synthétisé au départ du monomère (Ml'). Lorsque l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) porteur lui-même d'au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) et que donc le copolymère (Cl) est synthétisé au départ d'au moins un monomère (Ml), ce dernier peut éventuellement avoir été obtenu par clivage total ou partiel du monomère (Ml') correspondant avant la synthèse du copolymère (Cl). Le copolymère (Cl) comprend au moins une unité monomérique (ml). De préférence, les unités monomériques (ml) du copolymère (Cl) représentent au moins 0,5 % en poids, de manière particulièrement préférée au moins 1 % en poids et de manière tout particulièrement préférée au moins 2 % en poids par rapport au poids total des unités monomériques dans le copolymère (Cl). Avantageusement, les unités monomériques (ml) représentent au plus 50 % en poids, de préférence au plus 40 % en poids et de manière particulièrement préférée au plus 30 % en poids par rapport au poids total des unités monomériques dans le copolymère (C 1). Un copolymère (Cl) dans lequel les unités monomériques (ml) représentent au moins 0,5 % en poids et au plus 50 % en poids par rapport au poids total des unités monomériques dans le copolymère (Cl) est tout particulièrement intéressant. Avantageusement, l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2= CR14-CO-O-(CH2)PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2= CR14-CO-O-(CH2)i-O-CO-(CH2)lo-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, 2891548 9 CH2 = CR14-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH)(OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2= CR14-CO-O-NHCO-O-(CH2);-PO(OH)(OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2= CR14-CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-(CH2);PO(OH)(OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-(CH2);-N(C-(CH3)3)-CH2-PO(OH) (ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-(CH2);-O-CO-(CH2)lo-N(CH2-PO(OH) (OR1))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2= CR14-CO-O-(CH2)5-N(CH2-PO(OH)(OR1))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2 = CR14-C6H4-C(CH3)2NH-CO-O-(CH2);-PO(OH)(OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CH-C6H4-CH2-PO(OH)(OR1) avec la substitution du noyau aromatique étant un mélange d'ortho et de para, CH2 = CH-PO(OH)(OR1), et les monomères (Ml') correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(OR1')(0R2') avec R1 et R2,, égaux ou différents, représentant un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone qui après clivage total ou clivage partiel (en particulier l'hémihydrolyse) conduit au groupement phosphonate - PO(OH)(OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone. Dans les formules citées ci-dessus, i est avantageusement compris entre 1 et 20, de préférence entre 1 et 11 et de manière particulièrement préférée entre 1 et 3. Dans l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement -PO(OH)(OR1), R1 est un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone. Lorsque R1 est un radical alkyle, R1 contient avantageusement de 1 à 11 atomes de carbone, de préférence de 1 à 8 atomes de carbone et de manière particulièrement préférée de 1 à 5. Les cas où R1 est soit un radical méthyle soit un radical éthyle sont tout particulièrement préférés. De manière préférée, l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2 = CR14-CO-O-(CH2)i-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2= CR14-CO-O-(CH2);-O-CO(CH2)10-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH) (OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2= CR14-CO-O-NH-CO-O-(CH2);-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-CH2-CH2NH-CO-O-(CH2);-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-(CH2);-N(C(CH3)3)-CH2-PO(OH)(OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2= CR14-CO-O-(CH2),-O-CO-(CH2)10N(CH2-PO(OH)(ORl))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-(CH2)5-N(CH2-PO(OH) (OR1))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2 = CH-PO(OH)(ORI), et les monomères (Ml') correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(ORI')(OR2') avec RI, et R2,, égaux ou différents, représentant un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone qui après clivage total ou clivage partiel (en particulier l'hémihydrolyse) conduit au groupement phosphonate -PO(OH)(ORI) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone. Les préférences mentionnées précédemment pour i et RI sont également applicables pour ce mode préféré. De manière particulièrement préférée, l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2= CR14-CO-O-(CH2);-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-CH2-C(CH3)(OH) -PO(OH)(OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2 = CR14-CO-O-NH-CO-O-(CH2);-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2= CR14CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-(CH2)i-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14CO-O-(CH2);-N(C-(CH3)3)-CH2-PO(OH)(ORi) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14CO-O-(CH2)5-N(CH2-PO(OH)(OR1))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2 = CH-PO(OH)(OR1), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(OR1>)(OR2') avec R1, et R2,, égaux ou différents, représentant un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone qui après clivage total ou clivage partiel (en particulier l'hémihydrolyse) conduit au groupement phosphonate -PO(OH) (OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone. Les préférences mentionnées précédemment pour i et R1 sont également applicables pour ce mode particulièrement préféré. De manière tout particulièrement préférée, l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-(CH2)2PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-COO-NH-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2CH2-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-N(C-(CH3)3)-CH2PO(OH)(OR1) 25 CH2 = C(CH3)-CO-O-(CH2)5-N(CH2-PO(OH)(OR1))2 CH2= CH-PO(OH) (OR1), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement PO(ORr)(OR2') avec R1 et R2, égaux et représentant un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone qui après clivage conduit au groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone. De manière vraiment tout particulièrement préférée, l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-C(CH3) (OH)-PO(OH)(ORI) CH2= C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(ORI) CH2 = C(CH3)CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(ORI) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-N(C(CH3)3)-CH2-PO(OH)(ORI) CH2 = CH-PO(OH)(ORI), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(ORI>)(OR2>) avec RI, et R2, égaux et représentant un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone qui après clivage conduit au groupement phosphonate PO(OH)(ORI) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone. Le copolymère (Cl) comprend des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi le styrène, l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth)acryliques répondant à la formule générale: CH2 =CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CN et le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH, les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés contenant de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH, les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone et les radicaux alkoxyalkyles contenant un total de 2 à 10 atomes de carbone et enfin R4 est aussi choisi parmi les radicaux NR6R7 dans lesquels R6 et R7, égaux ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et les radicaux alkyles contenant de 1 à 10 atomes de carbone, éventuellementporteurs d'un ou de plusieurs radicaux -OH. De préférence, le copolymère (Cl) comprend des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth)acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CN et le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH et les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés contenant de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH et les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone. - 13 - De manière particulièrement préférée, le copolymère (Cl) comprend des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth) acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH et les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés contenant de 1 à 18 atomes de carbone éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH et les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone. De manière tout particulièrement préférée, le copolymère (Cl) comprend des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth) acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH et les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés contenant de 1 à 8 atomes de carbone éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH et les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 5 atomes de carbone. De manière vraiment tout particulièrement préférée, le copolymère (Cl) comprend des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate de n-butyle, l'acrylate de n-butyle, le méthacrylate de 2-éthylhexyle, 1'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de glycidyle, l'acrylate de glycidyle, l'acide méthacrylique et l'acide acrylique. Par unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2), on entend désigner que les unités monomériques (m2) peuvent être dérivées du même monomère (M2) ou de plusieurs monomères (M2) différents. Avantageusement, les unités monomériques (m2) dérivées du monomère (M2) représentent au moins 50 % en poids, de manière préférée au moins 60 % 2891548 -14- en poids et de manière particulièrement préférée au moins 70 % en poids du copolymère (Cl). Avantageusement, les unités monomériques (m2) dérivées du monomère (M2) représentent au plus 99,5 % en poids, de préférence au plus 99 % en poids 5 et de manière particulièrement préférée au plus 98 % en poids du copolymère (Cl ). Un copolymère (Cl) dans lequel les unités monomériques (m2) représentent au moins 50 % en poids et au plus 99,5 % en poids du copolymère (Cl) est tout particulièrement intéressant. Tout copolymère (Cl) comprenant a) au moins une unité monomérique (ml), quelque soit la préférence quant à la nature des unités monomériques (ml) et/ou quant à leur quantité détaillée ci-dessus, et b) des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) 15 quelque soit la préférence quant à la nature des unités monomériques (m2) et/ou quant à leur quantité détaillée ci-dessus, apporte un grand avantage à la dispersion selon l'invention. En d'autres termes, toute combinaison des préférences précitées quant à la nature et/ou à la quantité des unités monomériques (ml) et des unités monomériques (m2) du copolymère (Cl) est avantageuse pour la dispersion selon l'invention. Un copolymère (Cl) comprenant a) des unités monomériques (ml), à raison d'au moins 0,5 % et d'au plus 50 % en poids du copolymère (Cl), portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) et dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-NHCO-O-(CH2)2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-N(C-(CH3)3)-CH2-PO(OH) (OR1) CH2 = CH-PO(OH)(OR1), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(ORI')(OR2') avec R1 et R2, égaux et représentant un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone qui après clivage conduit au groupement - 15 - phosphonate -PO(OH)(OR1) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone; et b) des unités monomériques (m2), à raison d'au moins 50 % en poids et d'au plus 99,5 % en poids du copolymère (C 1), dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate de n-butyle, 1'acrylate de n-butyle, le méthacrylate de 2-éthylhexyle, 1'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle,1'acrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de glycidyle, l'acrylate de glycidyle, l'acide méthacrylique et l'acide acrylique, est préféré pour la dispersion aqueuse selon l'invention. Le copolymère (Cl) intervenant dans la dispersion aqueuse selon l'invention peut être préparée pour tout procédé de polymérisation radicalaire. Il est de préférence préparé par un procédé de polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse ou par un procédé de polymérisation radicalaire en solution dans un solvant. Par polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse pour la synthèse du copolymère (C 1), on entend désigner tout procédé de polymérisation radicalaire s'effectuant en milieu aqueux en présence d'agents émulsionnants et d'initiateurs radicalaires hydrosolubles c'est-à-dire le procédé de polymérisation radicalaire conventionnel en émulsion aqueuse mais aussi tout procédé de polymérisation radicalaire contrôlée (notamment le procédé ITP (Iodine Transfer Poymerization)) en émulsion aqueuse. Lorsque le copolymère (Cl) intervenant dans la dispersion aqueuse selon l'invention est préparé par un procédé de polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse, une dispersion aqueuse ou latex est avantageusement obtenue. Le copolymère (Cl) est dans ce cas avec avantage sous la forme d'une dispersion aqueuse ou latex et est de préférence utilisé sous cette forme pour la préparation de la dispersion aqueuse selon l'invention. Par polymérisation radicalaire en solution dans un solvant, on entend désigner la polymérisation radicalaire homogène (copolymère soluble dans le solvant) ou hétérogène (copolymère insoluble dans le solvant) dans un solvant organique, comme par exemple le toluène, le xylène, le dioxane, la méthyléthylcétone, les alcools tel le butanol et l'acétone. Lorsque le copolymère (Cl) intervenant dans la dispersion aqueuse selon l'invention est préparé par un procédé de polymérisation radicalaire - 16 - homogène dans un solvant, il est avantageusement obtenu sous la forme d'une solution homogène et est ensuite de préférence émulsionné dans l'eau en présence d'un agent émulsionnant, pour donner lieu à la formation d'une dispersion aqueuse ou latex. Si une purification du copolymère (Cl) s'avère nécessaire ou si l'hydrolyse du copolymère (Cl) nécessite de l'extraire du solvant de polymérisation, celui-ci peut avantageusement être isolé sous la forme d'un solide et après purification, il est alors de préférence solubilisé dans un solvant puis émulsionné dans l'eau pour donner lieu à la formation d'une dispersion aqueuse ou latex. Lorsque le copolymère (Cl) intervenant dans la dispersion aqueuse selon l'invention est préparé par un procédé de polymérisation radicalaire hétérogène dans un solvant, il est avantageusement obtenu sous la forme d'un solide qui est ensuite de préférence solubilisé dans un solvant puis émulsionné dans l'eau pour donner lieu à la formation d'une dispersion aqueuse ou latex. Le copolymère (C2) est dans ce cas avec avantage sous la forme d'une dispersion aqueuse ou latex et est de préférence utilisé sous cette forme pour la préparation de la dispersion aqueuse selon l'invention. La dispersion aqueuse selon l'invention comprend avantageusement au moins 50 % en poids, de préférence au moins 60 % en poids, de manière tout particulièrement préférée au moins 65 % en poids et de manière vraiment tout particulièrement préférée au moins 70 % en poids de polymère (Pl) par rapport au poids total polymère (P1) et copolymère (Cl). Des dispersions aqueuses comprenant au moins 80 % en poids, voire au moins 90 % en poids de polymère (Pl) sont particulièrement économiquement avantageuses. La dispersion aqueuse selon l'invention peut en outre contenir des additifs habituels tels des colorants, des stabilisants, des charges, des agents de coalescence, des agents démoussant, des cires, des additifs améliorant la résistance au feu, des additifs de pigmentation minéraux ou organiques et des agents mouillants et tout autre additif connu de l'homme du métier pour convenir à l'application. Ensuite, la présente invention a pour objet un procédé de préparation de la dispersion aqueuse selon l'invention. A cet effet, l'invention concerne un procédé de préparation d'une dispersion aqueuse selon l'invention comprenant le mélange d'une dispersion aqueuse d'au moins un polymère du chlorure de vinylidène (P1) et d'une dispersion aqueuse d'au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl) tel que défini précédemment. De préférence, l'invention concerne dès lors également une dispersion aqueuse comprenant le mélange d'une dispersion aqueuse d'au moins un polymère du chlorure de vinylidène (P1) et d'une dispersion aqueuse d'au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl) tel que défini précédemment. De plus, la présente invention a pour objet l'utilisation de la dispersion aqueuse selon l'invention. A cet effet, l'invention concerne l'utilisation de la dispersion aqueuse selon l'invention pour le revêtement de surfaces métalliques ou polymères, de préférence pour le revêtement de surfaces métalliques. Par surfaces métalliques, on entend désigner les surfaces de matériaux à base de métaux. Par métaux, on entend désigner toute substance qui se distingue des substances non métalliques par une forte conductivité pour l'électricité et la chaleur, cette conductivité décroissant avec une élévation de température, et par leur forte réflectivité vis-à-vis de la lumière qui leur donne un éclat métallique caractéristique. A titre de matériaux préférés à base de métaux, on peut citer l'aluminium, le zinc, l'étain, le cuivre, les alliages du cuivre tels que le bronze ou le laiton, le fer, l'acier éventuellement inoxydable, l'acier galvanisé ou l'argent avec une préférence toute particulière pour l'aluminium, l'acier éventuellement inoxydable et l'acier galvanisé. A titre de surfaces polymères, on peut citer le polyéthylène téréphtalate, le polypropylène biorienté, le poly(chlorure de vinyle), le polyéthylène, les polyamides et l'EVA (copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle partiellement hydrolysé). La présente invention a aussi pour objet un procédé pour le revêtement de surfaces telles que citées ci-dessus, au moyen de la dispersion aqueuse selon l'invention. A cet effet, l'invention concerne un procédé pour le revêtement de surfaces métalliques ou polymères, de préférence de surfaces métalliques, au moyen de la dispersion aqueuse selon l'invention selon lequel la dispersion aqueuse est enduite sur lesdites surfaces. La dispersion aqueuse est avantageusement enduite sur lesdites surfaces par tout procédé classique d'enduction, de spray coating ou par immersion de la surface dans la dispersion aqueuse. L'étape d'enduction est de préférence suivie d'une étape d'évaporation de l'eau. La dispersion aqueuse selon l'invention présente de nombreux avantages. Ainsi, elle permet d'améliorer l'adhésion d'un revêtement polymère sur une surface, en particulier sur une surface métallique. De plus, la dispersion aqueuse selon l'invention présente le grand avantage de faire appel à des copolymères simples dans leur structure mais aussi dans la manière de les synthétiser et donc d'un coût tout à fait acceptable. La dispersion aqueuse selon l'invention pourrait dès lors trouver un intérêt dans le domaine des peintures et revêtements anti-corrosion. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. Test d'adhésion Des tests d'adhésion ont été effectués selon un protocole dérivé de la norme ISO 2409. Le test a été réalisé dans les conditions de température et d'hygrométrie ambiantes. Un film a été formé sur un surface métallique par dépôt de la dispersion aqueuse à l'aide d'un applicateur possédant une fente de 100 microns. La surface métallique est une plaque d'acier normalisée pour les tests d'adhésion (appelées Q panels). L'eau a ensuite été évaporée lors du séchage du film à température ambiante (au-delà de la température de filmification du PVDC). Le film obtenu a été incisé à l'aide d'un cutter normalisé à 6 lames distantes de 1 mm de manière à obtenir des incisions formant un quadrillage régulier comme préconisé dans la norme. Un morceau d'adhésif normalisé (25 mm de large, adhésivité 10 N +/-1) a été appliqué sur la surface de coupe et, après arrachement manuel de l'adhésif, le revêtement a été brossé avec une brosse douce et l'aspect du revêtement de polymère du chlorure de vinylidène a été examiné pour estimer la qualité de l'adhésion. La présence d'éclats (nombre, taille) dans le film de polymère le long des incisions a permis de quantifier la qualité de l'adhésion. L'adhésion a été cotée via une échelle de 0 à 5; la valeur de 0 correspondant à une adhésion parfaite (absence totale d'éclats le long des incisions) et la valeur de 5 à une adhésion nulle (décollement complet de la partie incisée voire du revêtement périphérique). Exemple 1 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 4 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml), porteuses de fonctions -P(0)(OH)(OCH3) Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0,25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0,625 g d'une semence d'homopolystyrène, 0,004 g de surfactant DOWFAX 2A1, 2 g de méthacrylate de méthyle et 29,4 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 oc puis on a introduit 0,125 g de persulfate d'ammonium. Après 10 minutes de réaction (t0+10), une pré-émulsion dans 28 g d'eau de 22 g de méthacrylate de méthyle, de 1 g de monomère répondant à la formule CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OCH3) et de 0,375 g de surfactant Dowfax 2A1 a été ajoutée goutte à goutte pendant 3 heures. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 23,8 % et une taille des particules élémentaires de polymères de 165 nm. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. Exemple 2 selon l'invention - Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 8 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (M1), porteuses de fonctions -P(0)(OH)(OCH3) Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0,25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0,625 g d'une semence d'homopolystyrène, 0,004 g de surfactant Dowfax 2A1, 2 g de méthacrylate de méthyle et 29,4 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 C puis on a introduit 0,125 g de persulfate d'ammonium. Après 10 minutes de réaction (t0+10), une pré-émulsion dans 28 g d'eau de 21 g de méthacrylate de méthyle, de 2 g de monomère répondant à la formule CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OCH3) et de 0,375 g de surfactant Dowfax 2A1 a été ajoutée goutte à goutte pendant 3 heures. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 22,6 % et une taille des particules élémentaires de polymères de 190 nm. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. Exemple 3 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 12 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml), porteuses de fonctions -P(0)(OH)(OCH3) - 20 Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0,25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0,625 g d'une semence d'homopolystyrène, 0,004 g de surfactant Dowfax 2A1, 2 g de méthacrylate de méthyle et 29,4 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 oc puis on a introduit 0,125 g de persulfate d'ammonium. Après 10 minutes de réaction (t0+10), une pré-émulsion dans 28 g d'eau de 20 g de méthacrylate de méthyle, de 3 g de monomère répondant à la formule CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OCH3) et de 0,375 g de surfactant Dowfax 2A1 a été ajoutée goutte à goutte pendant 2 heures. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 22,6 % et une taille des particules élémentaires de polymères de 200 nm. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. Exemple 4 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 4 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml). porteuses de fonctions -P(0)(OH), Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0,25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0,625 g d'une semence d'homopolystyrène, 0,004 g de surfactant Dowfax 2A1, 2 g de méthacrylate de méthyle et 29,4 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 oc puis on a introduit 0,125 g de persulfate d'ammonium. Après 10 minutes de réaction (t0+10), une pré-émulsion dans 28 g d'eau de 22 g de méthacrylate de méthyle, de 1 g de monomère répondant à la formule CH2= C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)2 et de 0,375 g de surfactant Dowfax 2A1 a été ajoutée goutte à goutte pendant 2 heures. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 23 % et une taille des particules élémentaires de polymères de 160 nm. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. Exemple 5 (comparatif) Utilisation d'une dispersion aqueuse comprenant un polymère du chlorure de vinylidène (Pl) mais pas de copolymère Cl pour le revêtement d'une surface métallique Une dispersion aqueuse du polymère du chlorure de vinylidène commercial DIOFAN A602 a été déposée à l'aide d'un applicateur à fente sur le support métallique. Le séchage de la dispersion aqueuse a été réalisé à température ambiante sans traitement thermique particulier. La faible température de filmification de la dispersion a permis l'obtention d'un film cohésif transparent. Des tests d'adhésion réalisés 3, 24 et 48 heures après le séchage conformément à la description ci-dessus, il est apparu (voir tableau I cidessous) que le polymère du chlorure de vinylidène n'adhérait pas du tout sur le support métallique (adhésion >5). La surface de coupe a été entièrement retirée par l'adhésif et même les parties périphériques. Les mêmes tests réalisés 24 heures après le séchage ont mis en évidence une légère amélioration de l'adhésion (seule la zone de coupe a été enlevée). Exemples 6 à 11 (selon l'invention) Préparation de dispersions aqueuses comprenant un polymère du chlorure de vinylidène (Pl) et un copolymère Cl constitué de 4, 8 ou 12 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (M1), porteuses de fonctions - P(0)(OH)(OCH3) et leur utilisation pour le revêtement d'une surface métallique La dispersion aqueuse contenant le polymère du chlorure de vinylidène utilisée à l'exemple 5 a été mélangée a) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 1 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 5, 10, 20 et 30 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion aqueuse (exemples 6 à 9), b) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 2 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 5 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion aqueuse (exemple 10), et c) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 3 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 5 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion aqueuse (exemple 11). Les dispersions aqueuses obtenues ont été déposées sur le support métallique comment décrit à l'exemple 5. Le tableau I ci-dessous indique les résultats observés lors de la réalisation du test d'adhésion, conformément à la description ci-dessus, 3, 24 et 48 heures après le séchage. Exemple 12 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse comprenant un polymère du chlorure de vinylidène (Pl) et un copolymère Cl constitué de 4 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml), porteuses de fonctions -P(OD(OH)2 et son utilisation pour le revêtement d'une surface métallique - 22 - La dispersion aqueuse contenant le polymère du chlorure de vinylidène utiliséé à l'exemple 5 a été mélangée à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 4 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 5 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion aqueuse. La dispersion aqueuse obtenue a été déposée sur le support métallique comment décrit à l'exemple 5. Le tableau I ci-dessous indique les résultats observés lors de la réalisation du test d'adhésion, conformément à la description ci-dessus, 3, 24 et 48 heures après le séchage. Tableau I Exemple % en poids unités % en poids Adhésion Adhésion Adhésion monomériques copolymère (Cl) après après après (ml) dans le dans la dispersion 3 heures 24 heures 48 heures copolymère (Cl) / / >5 >5 5 6 4 5 >5 4 0 7 4 10 >5 2 0 8 4 20 >5 1 0 9 4 30 1 0 0 8 5 >5 2 0 11 12 5 2 0 0 12 4 5 2 0 0 Des résultats présentés au tableau I, il apparaît qu'une amélioration significative de l'adhésion du polymère du chlorure de vinylidène sur la surface métallique a été observée lorsque le copolymère Cl était présent dans la dispersion aqueuse selon l'invention (évolution favorable de l'adhésion en fonction du temps et résultats particulièrement intéressants après 48 heures), qu'il soit porteur de fonctions -P(0)(OH)(OCH3) ou -P(0)(OH)2. Pour une quantité identique en copolymère Cl, l'adhésion était toutefois meilleure lorsque celui-ci est porteur de fonctions -P(0)(OH)2. Exemple 13 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 11 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml). porteuses de fonctions -P(0)(OH)2 Dans un ballon sous agitation, on a préparé une pré-émulsion à partir de 23 g d'eau déminiralisée, 1,76 g de soude NaOH, 1,7 g de surfactant DISPONIL FES 32, 12 g de méthacrylate de méthyle, 11 g d'acrylate de butyle et 3 g du monomère répondant à la formule CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2_CH2_N(C-(CH3)3CH2-PO(OH)2 Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0, 25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0, 82 g de surfactant DISPONIL FES 32, 10 % de la pré-émulsion et 15 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 C puis on a introduit 1, 25 ml d'une solution de persulfate d'ammonium (26 g/1). Après 15 minutes de réaction (t0+15), 40 % de la pré-émulsion ont été ajoutés goutte à goutte pendant 45 minutes. A tO+lh, on a introduit goutte à goutte 1,75 ml d'une solution de persulfate d'ammonium 26g/L pendant 2 heures. A tO+3h, on a introduit sur 45 minutes goutte à goutte les 50 % de préémulsion restant. A la fin des 4 heures de réaction, on a augmenté la température à 85 C pendant 2 heures supplémentaires. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 25,2 % et une taille des particules élémentaires de polymères de 80 nm. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. Exemple 14 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 16 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml), porteuses de fonctions -P(0)(OH)2 Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0,25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0,004 g de surfactant Dowfax 2A1, 2 g de méthacrylate de méthyle et 30 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 c puis on a introduit 0, 125 g de persulfate d' ammonium. Après 15 minutes de réaction (t0+15), une pré-émulsion dans 28 g d'eau de 20 g de méthacrylate de méthyle, de 4 g de monomère répondant à la formule CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH)2 et de 0,375 g de surfactant Dowfax 2A1 a été ajoutée goutte à goutte pendant 1 heure 20. A tO+1h40, on a introduit 0,25 ml d'une solution de persulfate d'ammonium 125g/1, puis à nouveau à tO+2h20 et à tO+2h40. A tO+2h15, on a introduit 2,5 ml d'une solution de Dowfax à 50g/1. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 22,2 % et une taille des particules élémentaires de polymères de 220 nm. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. - 24 - Exemple 15 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 23,6 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml'), porteuses de fonctions P(0)(OH)2 a) Polymérisation Dans un réacteur, on a introduit 50 % en masse de toluène, 0,0366 mol de méthacrylate de méthyle, 0,0045 mol de monomère répondant à la formule CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-(CH2)2- PO(OCH3)2 et 0,00041 mol d'azobisisobutyronitrile (AIBN) sous agitation et atmosphère d'azote. Le milieu a ensuite été porté à 70 C pendant 14 h. Le polymère a ensuite été précipité par ajout d'un non solvant. Le polymère obtenu se caractérisait par une masse molaire moyenne en nombre M de 19000 g.mol-1 et un indice de polymolécularité Ip (rapport de la masse molaire en poids à la masse molaire en nombre) de 1,96. La masse molaire moyenne en nombre M n et l'indice de polymolécularité Ip ont été déterminés par chromatographie par exclusion stérique sur les échantillons secs avec un système muni d'une pompe Waters équipée de 2 colonnes de 300 mm PL-Gel 5 m mixed-C (Polymer Laboratories). Le tétrahydrofurane (1 ml.mn1) a été utilisé comme éluant. Les étalonnages ont été effectués à l'aide de polystyrène standard provenant de Polymer Laboratories. Après séchage du polymère, celui a été redissout dans le dichlorométhane et soumis à l'action du bromotriméthylsilane pendant 12h à température ambiante, puis à l'action du méthanol pour procéder au clivage (hydrolyse) des groupements -PO(OCH3)2 en groupements -PO(OH)2 b) Emulsification 6 g du polymère obtenu après l'étape a) ont été solubilisés dans 70 ml de chloroforme en présence d'acide dodécylbenzensulfonique. On a ensuite ajouté à cette solution, 140ml d'eau dans laquelle avait été préalablement dissout 0,09g d'un émulsionnant anionique (alkylsulfonate). L'ensemble a été émulsionné à 20500 tr/min pendant 30 min puis le chloroforme a été évaporé sous vide permettant l'obtention du polymère Cl sous forme d'une dispersion aqueuse (taux de solide 6,3 % et taille des particules élémentaires de polymères 200 nm). Exemple 16 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 19 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (M'), porteuses de fonctions -P(0)(OH)2 a) Polymérisation - 25 - Dans un réacteur, on a introduit 50 % en masse de méthyléthylcétone, 0,25 mol de méthacrylate de méthyle, 0,0335 mol de monomère répondant à la foimule CH2 = C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(OCH3) et 0,00278 mol d'AIBN sous agitation et atmosphère d'azote. Le milieu a été porté à 70 C pendant 14 h. Le polymère a ensuite été précipité par ajout d'un non solvant. Le polymère obtenu possède une masse molaire moyenne en nombre M de 21200 g. mol-1 et un indice de polymolécularité Ip de 2,2. Après séchage du polymère, celui a été redissout dans le dichlorométhane et soumis à l'action du bromotriméthylsilane pendant 12h à température ambiante, puis à l'action du méthanol pour procéder au clivage (hydrolyse) des groupements -PO(OCH3)2 en groupements -PO(OH)2 b) Emulsification 6 g de polymère ont été solubilisés dans 70 ml de chloroforme en présence d'acide dodécylbenzensulfonique. On a ensuite ajouté à cette solution 140m1 d'eau dans laquelle avait été préalablement dissout 0,09g d'un émulsionnant anionique (alkylsulfonate). L'ensemble a été émulsionné à 20500 tr/min pendant 30 min puis le chloroforme a été évaporé sous vide permettant l'obtention du polymère Cl sous forme d'une dispersion aqueuse (taux de solide 6,3 % et taille des particules élémentaires de polymères 200 nm). Exemples 17 à 20 (selon l'invention) Préparation de dispersions aqueuses comprenant un polymère du chlorure de vinylidène (Pl) et un copolymère Cl constitué de 10 ou 12,8 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml) ou d'un monomère (M1'), porteuses de fonctions -P(0)(OH)2 et leur utilisation pour le revêtement d'une surface métallique La dispersion aqueuse contenant le polymère du chlorure de vinylidène utilisée à l'exemple 5 a été mélangée a) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 13 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 10 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion (exemple 17) (préalablement à ce mélange, le pH de la dispersion aqueuse du copolymère Cl a été acidifié par une solution d'acide chlorhydrique (0.1 mol/L)), b) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 14 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 12,8 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion (exemple 18), c) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 15 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 10 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion (exemple 19), et d) à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 16 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 10 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion (exemple 20). Les dispersions aqueuses obtenues ont été déposées sur le support métallique comment décrit à l'exemple 5. Le tableau II ci-dessous indique les résultats observés lors de la réalisation du test d'adhésion, conformément à la description ci-dessus, 3, 24 et 48 heures après le séchage. Tableau II Exemple % en poids unités % en poids Adhésion après monomériques (ml) copolymère (Cl) 24 heures dans le copolymère (Cl) dans la dispersion 17 11 10 0 18 16 12,8 2 19 23,6 10 2-3 19 10 3 Exemple 21 (selon l'invention) Préparation d'une dispersion aqueuse d'un copolymère Cl constitué de 4 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml), porteuses de fonctions -P(0)(OH), Dans un réacteur en verre possédant un volume de travail de 0,25 1 se trouvant sous agitation et sous bullage d'azote, on a introduit 0,625 g d'une semence d'homopolystyrène, 0,004 g de surfactant Dowfax 2A1, 2 g de méthacrylate de méthyle et 29,4 g d'eau déminéralisée. La température a été portée à 80 C puis on a introduit 0, 125 g de persulfate d'ammonium. Après 10 minutes de réaction (t0+10), une pré-émulsion dans 28 g d'eau de 22 g de méthacrylate de méthyle, de 1 g de monomère répondant à la formule CH2 = CH-PO(OH)2 et de 0,375 g de surfactant Dowfax 2A1 a été ajoutée goutte à goutte pendant 2 heures. On a ainsi obtenu une dispersion aqueuse se caractérisant par un taux de solide de 24,7 %. La dispersion obtenue a été utilisée sans autre purification. Exemples 22-24 (selon l'invention) Préparation d'une diversion aqueuse comprenant un polymère du chlorure de vinylidène (Pl) et un copolymère Cl constitué de 4 % en poids d'unités monomériques (ml), dérivées d'un monomère (Ml), porteuses de fonctions -P(0)(OH)7 et leur utilisation pour le revêtement d'une surface métallique La dispersion aqueuse contenant le polymère du chlorure de vinylidène utilisée à l'exemple 5 a été mélangée à la dispersion aqueuse contenant le copolymère Cl préparé à l'exemple 21 de sorte que le % de copolymère Cl dans la dispersion finale soit de 5, 10 et 20 % en poids par rapport au poids total de polymères dans la dispersion aqueuse (exemples 22 à 24). La dispersion aqueuse obtenue a été déposée sur le support métallique comment décrit à l'exemple 5. Le tableau III ci-dessous indique les résultats observés lors de la réalisation du test d'adhésion, conformément à la description ci-dessus, 3 et 72 heures après le séchage. Tableau III Exemple % en poids unités % en poids Adhésion Adhésion monomériques copolymère (Cl) après après (ml) dans le dans la dispersion 3 heures 72 heures copolymère (Cl) 22 4 5 5 0 23 4 10 2 0 24 4 20 2 1
Dispersion aqueuse caractérisée en ce qu'elle comprend1) au moins un polymère du chlorure de vinylidène (P1), et2) au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (C1) comprenanta) au moins une unité monomérique (m1) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone, etb) des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi le styrène, l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth)acryliques répondant à la formule générale :CH2 = CR2R3dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical -CN et le radical -CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical -OH, les radicaux -O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles contenant de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux -OH, les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone et les radicaux alkoxyalkyles contenant un total de 2 à 10 atomes de carbone et enfin R4 est aussi choisi parmi les radicaux -NR6R7 dans lesquels R6 et R7, égaux ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et les radicaux alkyles contenant de 1 à 10 atomes de carbone, éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux -OH.
1 - Dispersion aqueuse caractérisée en ce qu'elle comprend 1) au moins un polymère du chlorure de vinylidène (Pl), et 2) au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl) comprenant a) au moins une unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) avec RI étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 1 l atomes de carbone, et b) des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi le styrène, l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth)acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CN et le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH, les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles contenant de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH, les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone et les radicaux alkoxyalkyles contenant un total de 2 à 10 atomes de carbone et enfin R4 est aussi choisi parmi les radicaux NR6R7 dans lesquels R6 et R7, égaux ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et les radicaux alkyles contenant de 1 à 10 atomes de carbone, éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux -OH. 2 - Dispersion aqueuse selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un seul polymère du chlorure de vinylidène (Pl) et un seul copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl). 3 - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisée en ce que le polymère du chlorure de vinylidène (P1) est préparé par un procédé de polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse. 4 - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'unité monomérique (ml) portant au moins un -29 groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2 = CR14-CO-O-(CH2)1-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CHz= CR14-CO-O-(CH2),-O-CO(CH2)lo-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH) (OR1) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2 = CR14-CO-O-NH-CO-O-(CH2);-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-CH2-CH2NH-CO-O-(CH2)1-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-(CH2)1-N(C(CH3)3)-CH2-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2=CR14-CO-O-(CH2)1-O-CO-(CH2)loN(CH2-PO(OH)(OR1))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CR14-CO-O-(CH2)5-N(CH2-PO(OH) (ORl))2 avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, CH2 = CR14-C6H4-C(CH3)2-NH-CO-O-(CH2),-PO(OH)(ORI) avec R14 étant un atome d'hydrogène ou un radical méthyle et i compris entre 1 et 20, CH2 = CHC6H4-CH2-PO(OH)(OR1) avec la substitution du noyau aromatique étant un mélange d'ortho et de para, CH2= CH-PO(OH)(OR1), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(ORF)(OR2') avec R1 et R2,, égaux ou différents, représentant un radical alkyle contenant de 1 à 11 atomes de carbone qui après clivage total ou clivage partiel (en particulier l'hémihydrolyse) conduit au groupement phosphonate -PO(OH) (OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant de 1 à 1 l atomes de carbone. - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'unité monomérique (ml) portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) est dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi parmi les monomères suivants: CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH)(OR1) 10 CH2 = C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-(CH2) 2-PO(OH)(ORt) CH2 = C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-OCH2-CH2-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-CH2PO(OH)(ORt) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-N(C-(CH3)3)-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = C(CH3)-CO-O-(CH2)5-N(CH2- PO(OH)(ORl))2 CH2 = CH-PO(OH)(OR1), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(OR1')(OR2') avec R1 et R2, égaux et représentant un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone qui après clivage conduit au groupement phosphonate PO(OH)(OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone. 6 - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les unités monomériques (ml) du copolymère (Cl) représentent au moins 0,5 % en poids et au plus 50 % en poids par rapport au poids total des unités monomériques dans le copolymère (C 1). 7 - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le copolymère (Cl) comprend des unités monomériques (m2) dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique et les monomères (méth) acryliques répondant à la formule générale: CH2 = CR2R3 dans laquelle R2 est choisi parmi l'hydrogène et le radical méthyle et R3 est choisi parmi le radical CN et le radical CO-R4 dans lequel R4 est choisi parmi le radical OH et les radicaux O-R5 avec R5 choisi parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés contenant de 1 à 18 atomes de carbones éventuellement porteurs d'un ou de plusieurs radicaux OH et les radicaux époxyalkyles contenant de 2 à 10 atomes de carbone. 8 - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les unités monomériques (m2) du copolymère (Cl) représentent au moins 50 % en poids et au plus 99,5 % en poids du copolymère (C 1). 9 Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le copolymère (Cl) comprend a) des unités monomériques (ml), à raison d'au moins 0,5 % et d'au plus 50 % en poids du copolymère (C 1), portant au moins un groupement phosphonate -PO(OH) (OR1) et dérivée d'un monomère éthyléniquement insaturé (Ml) choisi paimi les monomères suivants: CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-PO(OH)(ORi) CH2 = C(CH3)-COO-CH2-C(CH3)(OH)-PO(OH)(ORi) CH2 = C(CH3)-CO-O-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(ORi) CH2 = C(CH3)-CO-O-CH2-CH2-NH-CO-O-(CH2)2-PO(OH)(ORl) CH2 = C(CH3)-CO-OCH2-CH2-N(C-(CH3)3)-CH2-PO(OH)(OR1) CH2 = CH-PO(OH)(OR1), et les monomères correspondants porteurs d'au moins un groupement -PO(ORl>) (OR2') avec R1 et R2, égaux et représentant un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone qui après clivage conduit au groupement phosphonate -PO(OH)(OR1) avec R1 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle contenant 1 ou 2 atomes de carbone; et b) des unités monomériques (m2), à raison d'au moins 50 % en poids et d'au plus 99,5 % en poids du copolymère (Cl), dérivées d'au moins un monomère (M2) choisi parmi l'anhydride maléique, l'acide itaconique, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate de n-butyle, l'acrylate de n-butyle, le méthacrylate de 2- éthylhexyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de 2- hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de glycidyle, l'acrylate de glycidyle, l'acide méthacrylique et l'acide acrylique. - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le copolymère (Cl) est préparé par un procédé de polymérisation radicalaire en émulsion aqueuse ou par un procédé de polymérisation radicalaire en solution dans un solvant. 11 - Dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins 65 % en poids de polymère (Pl) par rapport au poids total polymère (P1) et copolymère (Cl). 12 - Procédé de préparation d'une dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend le mélange d'une dispersion aqueuse d'au moins un polymère du chlorure de vinylidène (P1) et d'une dispersion aqueuse d'au moins un copolymère statistique, alterné ou à gradient (Cl). 13 - Utilisation d'une dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 11 pour le revêtement de surfaces métalliques ou polymères. 14 - Procédé pour le revêtement de surfaces métalliques ou polymères au moyen de la dispersion aqueuse selon l'une quelconque des 1 à 11, selon lequel la dispersion aqueuse est enduite sur lesdites surfaces.
C
C08,C09
C08L,C08J,C09D
C08L 27,C08J 3,C08J 7,C08L 43,C09D 5,C09D 127,C09D 143
C08L 27/08,C08J 3/03,C08J 7/04,C08L 43/02,C09D 5/08,C09D 127/08,C09D 143/02
FR2901045
A1
PROCEDE DE CONTROLE D'UNE INSTALLATION DOMOTIQUE DEPUIS UN TERMINAL SELON DEUX MODES ET TERMINAL SELON LE PROCEDE
20,071,116
Domaine technique L'invention se situe dans le domaine du contrôle d'installations domotiques et plus particulièrement dans celui des protocoles de commande permettant un contrôle à distance par exemple via l'utilisation de courts messages textuels depuis un téléphone mobile. Art antérieur Les installations domotiques sont dorénavant très courantes. Elles permettent de contrôler de plus en plus d'appareils et de fonctions au sein d'un domicile. Le terme domicile est ici employé dans un sens large et peut désigner également un bâtiment professionnel ou tout type de bâtiments ou d'ensembles de bâtiments. Cela peut aller du contrôle du chauffage à celui des volets roulants en passant par dès systèmes d'alarmes plus ou moins sophistiqués. Ces systèmes sont généralement contrôlés par un organe de contrôle central, généralement appelé centrale. Depuis cette centrale il est possible de régler son chauffage, de déclencher l'ouverture ou la fermeture de volets, l'allumage ou l'extinction de lumières, d'activer ou de désactiver un système d'alarme. Toutes ces actions de contrôle peuvent également souvent se faire depuis un organe de commande déplaçable comme une télécommande. D'un autre côté, il est souhaitable de pouvoir interagir avec son système domotique même depuis l'extérieur du bâtiment. On peut, par exemple, souhaiter remonter la température de chauffage quelques heures avant un retour de vacances ou bien encore pouvoir contrôler l'état des installations de son domicile alors que l'on ne s'y trouve pas. Pour cette raison, les installations telles que les systèmes domotiques sont de plus en plus souvent connectées aux réseaux de télécommunications du domicile. Plusieurs solutions permettent ainsi à un utilisateur distant d'interagir, au moins sommairement, avec son système domotique. On peut citer ici les serveurs vocaux pouvant recevoir un appel téléphonique. Avec ce système, l'utilisateur peut, après avoir entré un code sécurisant l'accès, naviguer parmi un ensemble de commandes déclinées par le serveur vocal et déclencher ces commandes à l'aide de tout téléphone. Certains systèmes sont connectés à un réseau de communication numérique comme Internet et offrent la possibilité d'être contrôlés depuis tout ordinateur ou téléphone WAP (protocole d'application sans fil ou Wireless Application Protocol en anglais). Dans ces systèmes, l'installation domotique est reliée à une passerelle Internet que l'on peut interroger depuis un navigateur standard. Il est ainsi possible d'accéder à l'état de son système ou de déclencher des commandes depuis un ordinateur personnel connecté à Internet ou depuis un téléphone disposant d'un accès WAP. De tels systèmes permettent d'offrir une interface intuitive facile à appréhender pour l'utilisateur, mais nécessitent un terminal relativement complexe pour la mise en oeuvre de l'interface de contrôle. De tels terminaux ne sont pas forcément accessibles a l'utilisateur chaque fois que celui-ci peut vouloir accéder au contrôle de son système domotique. D'autres systèmes, encore, sont directement couplés à un réseau de téléphonie sans fil, par exemple de type GSM, ou encore au réseau de téléphonie fixe, et sont dotés de moyens de recevoir des messages textes courts encore couramment appelés SMS ( Short Message Service en anglais). L'utilisateur est alors à même d'envoyer des commandes et de recevoir çles réponses de la part de son système domotique par le biais de ces messages. Généralement ces systèmes disposent également d'un service d'alerte par envoi de messages SMS lorsqu'une anomalie ou une intrusion est détectée. Ces services de contrôle de systèmes domotiques par messages nécessitent l'apprentissage par l'utilisateur de la syntaxe des commandes pour être en mesure de les composer depuis son téléphone. Ces systèmes offrent par contre l'avantage de pouvoir être utilisés à tout moment et pratiquement en tout lieu. De plus ils ne nécessitent généralement pas l'acquisition d'un terminal de contrôle car, de nos jours, un pourcentage élevé de la population dispose d'un téléphone mobile permettant l'envoi et la réception de tels messages courts. Une syntaxe d,e commandes adaptée à un tel système doit être simple et facile à mémoriser pour l'utilisateur. Exposé de l'invention L'invention se propose de répondre à ces problèmes en offrant un procédé de contrôle d'une installation domotique par un jeu de commandes. Ces commandes sont envoyées sous la forme de messages texte courts. Une première syntaxe de ces commandes est adaptée à un usage manuel où l'utilisateur entre directement la commande pour composer le message, tandis qu'une deuxième syntaxe est adaptée à une composition automatique par une application de contrôle s'exécutant sur ledit terminal. La centrale est à même d'interpréter les deux syntaxes des commandes. De cette façon, le système domotique est contrôlable par un simple terminal en tout lieu, tandis que les utilisateurs disposant d'un terminal plus évolué peuvent-disposer d'une application de contrôle, la syntaxe des commandes étant adaptée à chaque mode de communication. L'invention concerne un procédé de contrôle d'un système domotique distant contrôlable par un jeu de commandes, au moyen d'un terminal de contrôle comportant des moyens d'émission de messages à destination du système domotique et des moyens pour permettre à l'utilisateur de créer des messages contenant au moins une desdites commandes selon une première syntaxe, comportant une étape de sélection d'une action de contrôle du système domotique et une étape de génération d'au moins un message contenant au moins une desdites commandes, relative à l'action de contrôle sélectionnée. selon une seconde syntaxe. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les messages sont des messages texte. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les messages contenant lesdites commandes sont envoyés par le système d'envoi de messages texte courts d'un système de téléphonie. 20 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les messages sont envoyés par un réseau de communication de données. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les deux syntaxes sont _ identiques. 25 L'invention concerne également un terminal de contrôle d'un système domotique distant contrôlable par un jeu de commandes, comportant des moyens d'émission de messages à destination du système domotique, des moyens pour permettre à l'utilisateur de créer des messages contenant au moins une desdites 30 commandes selon une première syntaxe et comportant en outre des moyens pour permettre à l'utilisateur de sélectionner une action de contrôle du système domotique et des moyens de générer au moins un message contenant au moins une desdites commandes selon une seconde syntaxe, ladite commande de contrôle étant relative à l'action de contrôle sélectionnée.15 L'invention concerne également un système domotique, contrôlable par un jeu de commandes, comportant des moyens de réception de messages contenant au moins une desdites commandes, des moyens d'interprétation desdites commandes reçues et où les moyens d'interprétations sont adaptés pour interpréter lesdites commandes reçues exprimées selon au moins deux syntaxes différentes. L'invention concerne également un programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions permettant de mettre en oeuvre le procédé lorsqu'il est chargé et exécuté sur un terminal de contrôle d'un système domotique distant. Brève description des dessins Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : La Fig. 1 représente un exemple de réalisation de l'architecture du système. La Fig. 2 représente le procédé de réception de messages par une centrale selon un exemple de réalisation de l'invention. La Fig. 3 représente le schéma fonctionnel du terminal et de la centrale dans un exemple de réalisation de l'invention. Exposé détaillé de l'invention La Fig. 1 représente un système selon un mode de réalisation de l'invention. Dans ce système est représenté schématiquement un système domotique qui s'architecture autour d'un bus de communication 1.7. Ce bus de communication peut être filaire ou encore sans fil. Il permet aux différents équipements du système domotique de communiquer avec une centrale de contrôle 1.1. Le système comprend un ensemble d''équipements 1.4, 1.5 et 1.6 qui peuvent être soit des boîtiers de commande d'appareils domotiques tels que des volets, des lumières-ou encore des appareils de chauffage. Ils peuvent aussi être des détecteurs tels que des détecteurs de présence, de fumée, de luminosité ou autres. La centrale 1.1 permet de contrôler le système et comprend l'intelligence du système. De tels systèmes permettent le contrôle de la température dans un bâtiment ou encore en assurent la sécurité en déclenchant des alarmes en cas d'intrusion. L'utilisateur peut commander son système via la centrale 1.1. De façon à contrôler son système à distance, la centrale est connectée à au moins un réseau de communication 1.3. Un terminal de contrôle 1.2 permet alors à l'utilisateur d'envoyer des commandes et d'échanger des messages avec la centrale de son système. Le réseau de communication 1.3 peut être un réseau d'échange de données par paquets comme Internet, un réseau téléphonique comme le réseau téléphonique commuté, des réseaux de téléphone sans fil comme le réseau GSM ou encore tout type de réseau de communication. La centrale dispose donc généralement d'un jeu de commandes lui permettant de contrôler les divers appareils connectés au système domotique, de contrôler le lancement de diverses actions ou de relever des données relatives à l'état de chacun de ces appareils connectés. Sur les réseaux de communications modernes, qu'il s'agisse d'Internet ou de réseaux téléphoniques, il est maintenant courant de pouvoir communiquer à l'aide de messages texte. On peut citer le service de courriel (e-mail en anglais) sur Internet ou le service de messages texte courts (SMS) sur les réseaux téléphoniques. Ce dernier est maintenant disponible tant sur le réseau commuté classique que sur les réseaux mobiles. Des systèmes ont donc été développés pour permettre de communiquer avec les systèmes domotiques par l'intermédiaire de ces messages texte courts. De cette façon, l'utilisateur peut entrer des commandes texte et les envoyer à la centrale de son système. Il peut de la même façon recevoir des messages en provenance de cette centrale, comme des messages d'alarme ou encore des états de son système, comme la température intérieure du bâtiment ou l'état de fermeture de ses volets. Ce mode de communication est particulièrement pratique car les utilisateurs sont aujourd'hui massivement équipés de téléphones mobiles dotés de cette fonction de communication par messages texte courts. L'utilisation de ces modes de commande par échange de messages texte courts entre une centrale de système domotique et un utilisateur via un terminal suppose de définir une syntaxe de commande. Cette syntaxe permet de faire correspondre à chaque commande du jeu de commandes dont dispose la centrale, un texte associé à cette commande ainsi que d'éventuels paramètres associés. La centrale est alors en mesure d'interpréter cette syntaxe pour déclencher la commande associée. Cette syntaxe doit être simple à mémoriser et à manipuler par l'utilisateur. On choisira, par exemple, des noms de commandes évoquant la fonction de la commande. On peut également choisir de limiter la syntaxe à une commande par message pour des raisons de simplicité. Malgré l'effort apporté à la définition d'une syntaxe simple et facilement mémorisable, l'interaction avec un système domotique via la rédaction de commandes sous la forme de messages texte reste une activité d'autant plus complexe que le système à commander est lui-même complexe. Certains téléphones mobiles haut de gamme offrent un système d,exploitation évolué permettant de développer des applications pouvant s'installer sur le téléphone et y être exécutées. On peut citer les systèmes d'exploitation comme Symbian OS , développé par un consortium de constructeurs ou encore Windows Mobile de Microsoft. Ces systèmes offrent la possibilité d'exécuter des applications, par exemple écrites en Java, un langage de programmation indépendant de la plateforme, initialement développé par la société SUN. Il est donc possible, par ce biais, d'offrir une interface facilitant l'interaction entre l'utilisateur et le système domotique. Une telle interface va, par exemple, offrir des écrans représentant les divers éléments du système et pour chacun d'eux des éléments d'interface pour les contrôler. Il sera, par exemple, possible de commander la fermeture d'un volet par l'appui sur un bouton intitulé fermer en regard de la description de ce volet. De cette façon, l'utilisateur n'a pas besoin de retenir un langage de commande mais dispose d'une interface intuitive lui permettant d'interagir avec son système. Cette interface, pour pouvoir fonctionner, doit pouvoir communiquer avec la centrale du système domotique. Cette communication peut être envisagée de plusieurs manières à l'aide de différents réseaux de communication disponibles sur le terminal. Ces réseaux peuvent comprendre des réseaux d'échange de données connectés à Internet, filaires ou sans fils, qui sont de plus en plus souvent disponibles sur ces téléphones haut de gamme, comme par exemple Bluetooth, WiFi, Ethernet, GI RS, UMTS. Néanmoins, une manière simple et largement disponible sur les terminaux, en particulier les terminaux téléphoniques, est d'utiliser également le système d'envoi de messages texte courts. Une première idée est donc d'utiliser la syntaxe définie pour les interactions directes avec l'utilisateur et de doter l'interface de moyens de composer les mêmes messages courts que ceux qu'utilise un humain pour dialoguer avec le système domotique. De cette façon, la centrale interagit de la même façon avec un être humain et avec l'interface, cette dernière se chargeant de l'interprétation des messages reçus et de la composition des messages envoyés en fonction des actions de l'utilisateur. Cette solution offre l'avantage de la simplicité, un même module permettant l'interprétation des commandes reçues par le biais de messages rédigés par l'utilisateur et l'interprétation des commandes reçues par le biais de messages composés par l'interface de pilotage du système. Les messages texte échangés entre la centrale et le terminal de contrôle ne sont pas soumis aux mêmes contraintes que les messages échangés directement entre les utilisateurs et la centrale. En effet, ces messages ne sont destinés ni à être composés ni à être lus par des êtres humains. D'un autre côté, les systèmes d'échange de messages texte courts ont généralement un coût. Il est donc possible d'améliorer le système d'échange de messages entre la centrale et un programme d'interface en définissant une seconde syntaxe adaptée à cette communication de machine à machine. Il est par exemple possible de définir ici une syntaxe où les noms de commande n'ont plus à être facilement mémorisés et pourront donc être plus courts. On peut également, pour répondre à des commandes complexes, concaténer plusieurs commandes dans un même message texte. De telles modifications n'augmentent que légèrement la complexité du module d'interprétation de la centrale et permettent une amélioration du coût d'utilisation du système de commande pour l'utilisateur. La Fig. 2 représente le procédé de réception de messages par une centrale selon un exemple de réalisation de l'invention. L'étape 2.1 représente la réception d'un message par la centrale. Il s'ensuit une étape 2.2 de détermination du type de syntaxe du message. Il s'agit d'identifier le type de correspondant, humain ou interface, avec lequel communique la centrale. Pour ce faire, il est possible d'utiliser un élément de syntaxe particulier dans les messages générés par l'interface de façon à pouvoir les distinguer des messages générés manuellement. Il est, par exemple, possible de faire commencer le message généré par l'interface d'un caractère distinctif non susceptible de se retrouver dans une commande générée manuellement. On peut citer des caractères comme # , ! ou autres. Dans un exemple de réalisation de l'invention chaque commande générée automatiquement par l'interface est précédée d'un caractère qui indique le type de commande dont il s'agit. Ce caractère possède donc, dans cet exemple, une triple fonction : il sert d'indicateur du fait qu'il s'agit d'un message généré par un programme et non manuellement, il indique également le type de la commande qui le suit et il sert également de séparateur entre différentes commandes éventuellement présentes dans le message. L'exemple de réalisation utilise les caractères suivants : ! indique une commande générant une action sur le système, ? indique une demande d'informations au système impliquant une réponse de celui-ci. Une étape de décision sur la nature manuelle ou automatique du message reçu est prise à l'étape 2.3. Dans le cas d'un message contenant une commande selon la syntaxe manuelle, une étape d'interprétation de cette, commande est effectuée à l'étape 2.4. Dans le cas contraire, une étape d'interprétation de commande selon la syntaxe automatique est effectuée à l'étape 2.5. Lorsque la commande est analysée, elle est ensuite exécutée lors d'une étape 2.6. Si cette commande ne nécessite pas de réponse, alors le système se met en attente de la réception d'un nouveau message. Si la commande nécessite une réponse, cette réponse est générée. Selon la nature manuelle ou automatique de la commande reçue, la réponse va être générée selon la syntaxe manuelle lors d'une étape 2.7 ou selon la syntaxe automatique lors d'une étape 2.8 et envoyée au terminal. La Fig. 3 représente le schéma fonctionnel du terminal 3.2 et de la centrale 3.1 dans un exemple de réalisation de l'invention. Le terminal 3.2 contient un module de communication par messages texte courts 3.4. Utilisant ce module, un premier module 3.10 permet à l'utilisateur de générer des messages texte manuellement. Une interface 3.9 lui permet, quant à elle, de visualiser une abstraction de son système et de déclencher des commandes à destination de celui-ci. Cette interface 3.9 utilise un module 3.8 de génération automatique de messages texte courts. Ces derniers sont également envoyés par le module de communication 3.4. De son côté, la centrale 3.1 contient également un module de communication par messages texte courts 3.3. Les messages reçus sont interprétés soit par le module d'interprétation de commandes selon la syntaxe manuelle 3.5, soit par le module d'interprétation de commandes selon la syntaxe automatique 3.6 pour être ensuite exécutés par le module de contrôle 3.7 du système. Ce mode de réalisation comprenant deux syntaxes est particulièrement avantageux, en ce qu'il permet de concilier les deux objectifs : permettre un contrôle facile à tout moment et en tout lieu depuis un terminal généralement déjà à la disposition de l'utilisateur, et également, pour les utilisateurs qui disposent d'un terminal suffisamment performant, utiliser une interface de communication. Nous allons maintenant donner quelques exemples de commandes usuelles selon les deux syntaxes utilisées dans un exemple de réalisation de l'invention. • Mise en route de l'alarme : o Syntaxe manuelle : ALA o Syntaxe automatique : !ALO • Arrêt de l'alarme : o Syntaxe manuelle : ALM o Syntaxe automatique : !AL1 • Commande d'une consigne nn de température : o Syntaxe manuelle : CHRnn o Syntaxe automatique : !CCnn • Mise en route de l'automatisme z : o Syntaxe manuelle : AUM(z) o Syntaxe automatique : ! AU 1(z) • Arrêt de l'automatisme z : o Syntaxe manuelle : AUA(z) o Syntaxe automatique : !AUO(z) L'homme du métier comprendra que l'invention, ici décrite dans le cadre d'une communication par messages texte courts de type SMS, peut être implémentée à l'aide de tout type de communication par messages texte. On peut citer les communications sur protocole IP (Internet Protocol en anglais) tels que HTTP, WAP, RTC ou encore par courriel. L'invention peut utiliser tous types de réseaux de communication comme la téléphonie classique, la téléphonie sans fil ou encôre les réseaux de communication de données comme Internet. L'invention est également indépendante du jeu de commandes cornpris par la centrale et peut être implémentée pour divers systèmes de commandes, tant propriétaires que standards
L'invention propose un procédé de contrôle d'une installation domotique par un jeu de commandes. Ces commandes sont envoyées sous la forme de messages texte courts. Une première syntaxe de ces commandes est adaptée à un usage manuel où l'utilisateur entre directement la commande pour composer le message, tandis qu'une deuxième syntaxe est adaptée à une composition automatique par une application de contrôle s'exécutant sur ledit terminal. La centrale est à même d'interpréter les deux syntaxes des commandes. De cette façon, le système domotique est contrôlable par un simple terminal en tout lieu, tandis que les utilisateurs disposant d'un terminal plus évolué peuvent disposer d'une application de contrôle, la syntaxe des commandes étant adaptée à chaque mode de communication.
1/ Procédé de contrôle d'un système domotique distant contrôlable par un jeu de commandes, au moyen d'un terminal de contrôle comportant des moyens d'émission de messages à destination du système domotique et des moyens pour permettre à l'utilisateur de créer des messages contenant au moins une desdites commandes selon une première syntaxe, caractérisée en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - une étape de sélection d'une action de contrôle du système domotique ; - une étape de génération d'au moins un message contenant au moins une desdites commandes, relative à l'action de contrôle sélectionnée, selon pne seconde syntaxe. 2/ Procédé selon la 1, où les messages sont des messages texte. 3/ Procédé selon la 2, où les messages contenant lesdites commandes sont envoyés par le système d'envoi de messages texte courts d'un système de téléphonie. 4/ Procédé selon la 1 où les messages sont envoyés par un réseau de communication de données. 5/ Procédé selon l'une des précédentes où les deux syntaxes sont 25 identiques. 6/ Terminal de contrôle d'un système domotique distant contrôlable par un jeu de commandes, comportant : - des moyens d'émission de messages à destination du système domotique ; 30 - des moyens pour permettre à l'utilisateur de créer des messages contenant au moins une desdites commandes selon une première syntaxe ; caractérisé en ce qu'il comporte en outre : - des moyens pour permettre à l'utilisateur de sélectionner une action de contrôle du système domotique ; et20- des moyens de générer au moins un message contenant au moins une desdites commandes selon une seconde syntaxe, ladite commande de contrôle étant relative à l'action de contrôle sélectionnée. 7/ Système domotique, contrôlable par un jeu de commandes, comportant : - des moyens de réception de messages contenant au moins une desdites commandes ; - des moyens d'interprétation desdites commandes reçues, caractérisé en ce que : - les moyens d'interprétations sont adaptés pour interpréter lesdites commandes reçues exprimées selon au moins deux syntaxes différentes. 8/ Prograrnme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions permettant de mettre en oeuvre le procédé de la 3 lorsqu'il est chargé et exécuté sur un terminal de contrôle d'un système domotique distant.
G,H
G08,G05,H04
G08B,G05B,H04L,H04M,H04Q
G08B 9,G05B 15,H04L 29,H04M 11,H04Q 9
G08B 9/00,G05B 15/02,H04L 29/06,H04M 11/00,H04Q 9/00
FR2893874
A1
DISPOSITIF POUR PERCER, VISSER ET TENIR CENTRE UNE VISSE EN MEME TEMPS.
20,070,601
-1- La présente invention concerne un dispositif pour visser et tenir une visse en même temps sans risque de blessure pour les doigts en cas de dérapage entre l'outille et la visse. Traditionnellement pour visser une visse on tient un tournevis ou une visseuse d'une main et la visse avec les doigts de 1 autre main tout en exerçant une pression sur la visse pour la pré visser. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient . Le dispositif sert aussi de perceuse grâce à des mèche adapté qui sont plus pratique que des mèches ordinaire au niveau installation. Le dispositif comporte en effet selon une première caractéristique, un embout tournevis dont la tige de forme hexagonale coulisse dans un tube dont l'orifice est de forme hexagonale lorsque 1 utilisateur y place une visse et exerce une pression sur celle-ci. Cette action rapproche deux rondelles l'une de l'autre. En se rapprochant l'une de l'autre, la rondelle du haut fait coulisser et rapproche par ses deux orifices deux barrettes de fer carré, les font apparaître et modifie leurs angles d inclinaison qui se situe sur la rondelle du bas pour servir de pince et tenir centré une visse. Le ressort sert à éloigner les rondelle l'une de l'autre pour mettre le dispositif en mode sans pince. Un tube serti à son extrémité du haut à la rondelle du haut et à son extrémité du bas à la rondelle du bas maintient le mécanisme assemblé. La rotation d'une bague vers la droite ou la gauche autour du tube, bloque et débloque le mode pince . Selon les modes particuliers de réalisation : -. la tige de forme hexagonale possède à son extrémité du haut un porte embout tournevis pour permettre d'adapter l'embout tournevis à la visse. - Les deux barrettes de fer carré peuvent être articulées à la rondelle du bas avec une charnière. -- Les deux barrettes de fer carré peuvent être plier à plus ou moins 20 à leur moitié afm 25 de se rapprocher plus ou moins rapidement l'une de l'autre pour s'adapter au mieux à certains types de visse. -- Les deux barrettes de fer peuvent être de forme triangulaire ou demi-cylindrique. -- Un roulement est posé sur la rondelle du haut afin de ne pas abîmer un mur ou autre. - Le système de blocage de la bague peut se trouvé en haut du tube et avoir trois position. 3'0 - Le nombre de barrettes peut être de trois ou plus. - des mèches adapté permettent de percer des troues. - La forme du tube qui maintient le mécanisme assemblé peut être conique. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en pièce, le dispositif de l'invention. 35 La figure 2 représente en pièce, une variante de ce dispositif. En référence au dessin de la figure 1, le dispositif comporte un embout tournevis (1) dont la tige est de forme hexagonale est mesure cinq centimètre. A 1 extrémité du haut de la tige de l'embout tournevis (1), une rondelle (2) est centré et soudé ne laissant dépasser que la partie tournevis. La rondelle (2) est munit de deux orifices carré identique (3)et (4), 40 l'un en face de l'autre par rapport au centre de la rondelle. Cette première pièce peut être réalisé par une seule opération par moulage. La deuxième pièce du dispositif se compose d'un tube (5) qui mesure huit centimètre et dont l'orifice est de forme hexagonale juste assez grand pour pouvoir y faire coulisser la tige de l'embout tournevis de forme hexagonale(l). La forme hexagonale de la tige (1) et l'orifice de forme hexagonale du tube (5) leurs permettent de tourner en même temps lorsqu ils s emboîtent. Al' extrémité du bas du tube (5) une tige de fer de forme hexagonale(11) est emboîté sur un centimètre est soudé, les quatre centimètre restant servent a être utilisé avec un manche de tournevis ou une visseuse. A 1 extrémité du haut du tube (5), une rondelle (6) est centré et soudé, elle est munit sur le bord de quatre encoches en forme de U identique (7), (8), (9) et (10), à 90 l'un de l'autre par rapport au centre de la rondelle. Cette deuxième pièce peut être réalisé par une seule opération par moulage. La troisième et quatrième pièce du dispositif sont deux barrettes de fer carré (12) et (13), articulées au niveau de leurs encoches en forme de U (14) et (15) qui sont emboîtées au encoches en forme de U (8) et (10) de la rondelle (6). Les extrémités du haut des deux barrettes de fer carré (12) et (13) coulissent dans les orifices (3)et (4) de la rondelle (2). Lorsque 1 utilisateur place une visse sur 1 embout cruciforme (1) et exerce une pression sur celle-ci, la tige de forme hexagonale (1) coulisse dans l'orifice de forme hexagonale du tube (5) et rapproche la rondelle (2) de la rondelle (6). La rondelle (2) en se rapprochant de la rondelle (6) fait coulisser et rapproche par ses orifices (3)et (4),les deux barrettes de fer carré (12) et (13), les font apparaître et modifie leurs angles d inclinaison pour servir de pince et tenir centré une visse au niveau de leurs encoches en forme de V (16) et (17). Le ressort (18) enfilé sur la tige de forme hexagonale (1) sert à éloigner la rondelle (2) de 25 la rondelle (6) pour mettre le dispositif en mode sans pince lorsque aucune pression n'est exercé sur 1 embout tournevis. La rondelle (19) du même diamètre que les rondelles (2) et (6) et le tube (20) dont 1 orifice rond a un diamètre aussi grand que Ies rondelles (2), (6) et (19) permettent de maintenir le mécanisme assemblé. le tube (20) est serti à son extrémité du haut à la rondelles (2) et à 30 son extrémité du bas à la rondelle (19) dont 1 orifice rond a un diamètre juste assez grand pour pouvoir y faire coulisser le tube (5). Seule la rondelle (6) coulisse dans l'orifice du tube(20). Le tube (20) à deux orifices rectangle (21)et (22) situé à deux millimètre de son extrémité du bas, l'un en face de l'autre par rapport au centre de l'orifice du tube . ces orifices associé au cube (24) et (25) de la bague (23) servent à bloquer ou débloquer le 35 mode pince. Lorsque les cubes (24) et (25) sont emboîté dans les orifices (21)et (22) du tube et se trouvent en butée contre la paroi gauche des orifices rectangle, les encoches en forme de U (7) et (9)de la rondelle (6) se retrouvent superposé aux cubes (24) et (25). De ce fait la rondelle (6) peut coulisser dans le tube (20) en faisant passer les cube (24) et (25) par ses encoches en forme de U (7) et (9) , ceci est le mode pince. Par rotation de la bague 40 (23) vers la droite, les cubes (24) et (25) se retrouvent en butée contre la paroi droite des -3 orifices rectangle (21)et (22) du tube. Dans cette position les encoches en forme de U (7) et (9)de la rondelle (6) et les cubes (24) et (25) ne sont plus superposé. De ce fait la rondelle (6) ne peut plus coulisser dans le tube (20) car la rondelle (6) bute contre les cube (24) et (25) et ne peut plus coulisser. Ceci est le mode sans pince. Dans la forme de réalisation selon la figure 2, la tige de forme hexagonale (1) possède à son extrémité du haut un porte embout tournevis pour permettre d'adapter l'embout tournevis à la visse ou de placer la mèche (34) qui est spécialement conçu pour cette outille. La mèche (34) est à son extrémité du bas de forme hexagonale sur trois centimètre avec une taille qui se situe à deux centimètre du bas qui sert accueillir les encoches en forme de V (16) et (17) pour être maintenu. Les deux barrettes de fer carré (12) et (13) sont articulées à la rondelle (6) avec une charnière. Les deux barrettes de fer carré (12) et (13) sont plier à plus ou moins 20" à leur moitié afm de se rapprocher plus ou moins rapidement l'une de l'autre pour s'adapter au mieux à certains types de visse. Le système de blocage de la bague (23) avec le tube (20) se trouve à l'extrémité du haut du tube(20). Dans ce cas le tube (20) est serti à son extrémité du haut à la rondelle (19) et à son extrémité du bas à la rondelle (6). L'orifice de la rondelle (19) permet de placer 1 embout tournevis (33) ou la mèche (34) qui est spécialement conçu pour cette outille. La rondelle (2) sera munit de deux encoches en forme de U (7) et (9) pour lui permettre de coulisser ou pas dans l'orifice du tube (20). Les encoches en forme de U (7) et (9) possèdent chacune à leurs parois droite une languette contre lesquelles viendrons buter les cubes (24) et (25). Les orifices (21) et (22) du tube (20) sont plus grand pour permettre aux cubes (24) et (25) de se placer sur trois positions. Le tube (20) possède à son extrémité du bas deux cubes (31) et (32) l'un en face de l'autre. Les parois du bas des cubes (31) et (32) sont ondulé, en haut il n y a pas de paroi Le tube (20) possède à son extrémité du haut un languette (26) qui est munie d un petit troue dans lequel vient s'enclencher l'extrémité du ressort (27), l'autre extrémité du ressort s'enclenche dans le troue de la languette de la demi bague (23). Le ressort (27) place les cubes (24) et (25) contre la paroi droite des orifices (21) et (22). La demi bague (23) possède à son extrémité du bas deux languettes l'une en face de l'autre. La bague (28) est munit de deux encoches en forme de U l'un en face de l'autre . La bague (28) est munit de deux cubes rectangles (29) et (30) l'un en face de l'autre. Les cubes rectangles (29) et (30) ne possèdent pas de parois à l'extrémité du bas. Les orifices des cubes rectangles (29) et (30) permettent d'accueillir un ressort et une bille. Les languettes de la demi bague (23) sont emboîtés aux encoches en forme de U de la bague (28). Les deux cubes rectangles (29) et (30) de la bague (28) avec leur ressorts et billes s' emboîtent dans les cubes (31) et (32) du tube(20). -4 La rotation de la bague (28) vers la droite ou la gauche placent les billes dans un des trois creux de la partie ondulé des cubes (31) et (32). Cela permet de placer les cubes (24) et (25) dans trois positions différentes. Lorsque les cubes rectangles (29) et (30) se trouvent contre la paroi gauche des cubes (31) et (32), les cubes (24) et (25) se trouvent contre la paroi gauche des orifices (21) et (22), malgré le ressort (27) qui tend à les mettre à droite ceci grâce aux languettes de la demi bague (23) qui butent contre la paroi droite des encoches en forme de U de la bague (28). Cette position est le mode sans pince. La rotation de la bague (28) vers la droite placent les billes dans le creux du milieu de la partie ondulé des cubes (31) et (32). Dans cette position les cubes (24) et (25) se trouvent au milieu des orifices (21) et (22) malgré le ressort (27) qui tend à les mettre à droite ceci grâce aux languettes de la demi bague (23) qui butent contre la paroi droite des encoches en forme de U de la bague (28). Cette position est le mode pince. Pour le mode perceuse, la rotation de la bague (28) vers la droite placent les billes dans le creux de droite de la partie ondulé des cubes (31) et (32). Dans cette position les cubes 24) et (25) qui tend à se mettrent à droite des orifices (21) et (22) grâce au ressort (27), butent contre les languettes des encoches en forme de U (7) et (9). Lorsque 1 utilisateur place la mèche (34) conçu pour cette outille et exerce une pression sur celle-ci, la rondelle (2) coulisse dans le tube(20). De ce fait les languettes des encoches en forme de U (7) et (9) ne s'opposent plus aux cubes (24) et (25) qui se mettent à droite des orifices (21) et (22) grâce au ressort (27). Lorsque 1 utilisateur n'exerce plus de pression sur celle-ci, la rondelle (2) remonte en coulissant dans le tube(20) et bute contre les cubes (24) et (25). Cela empêche la mèche de sortir car elle reste maintenu au niveau de sa taille par les barrettes de fer (12) et (13). La rotation de la bague (23) vers la gauche permet de laisser remonter la rondelle (2) pour enlever la mèche. Selon une variante non illustrée, le nombre de barrettes peut être de trois ou plus. Dans ce cas la rondelle (2) sera munit de trois orifices ou plus. La forme du tube (20) peut être conique si le système de blocage de la bague (23) avec le tube (20) se trouve à l'extrémité du haut du tube(20). Dans ce cas la rondelle du bas (19) 30 aura un diamètre plus grand que les autres rondelles. Les deux barrettes de fer (12) et (13) peuvent être de forme triangulaire ou demi-cylindrique de ce fait les orifices(3) et (4) de la rondelle(2) seront de forme triangulaire ou demi-cylindrique. Un roulement peut être posé et soudé sur la rondelle (19) afin de ne pas abîmer un mur ou autre quand le tube (20) le touche. Ce mécanisme peut 35 faire partie entière d'une perceuse visseuse. A titre d'exemple non limitatif, l'outille aura des dimensions de l'ordre de 10 cm de longueur dont le cylindre aura des dimensions de l'ordre de 4 cm de longueur et 3 cm de diamètre. Le dispositif selon l'invention est destiné à tenir et visser des visse et percer des troues avec les mèches spécialement conçu pour cette outille
Dispositif pour visser et tenir centré une visse en même temps.L invention concerne un dispositif pour visser et tenir centré une visse en même temps sans risque de blessure. Il est constitué d'un embout tournevis (1)dont la tige de forme hexagonale coulisse dans l'orifice de forme hexagonale du tube (5) lorsque 1 utilisateur place une visse et exerce une pression sur celle-ci. Cette action rapproche la rondelle (2) de la rondelle (6) et fait coulisser et par ses orifices (3) et (4), les deux barrettes de fer carré (12) et (13), les font apparaître et modifie leurs angles d inclinaison pour servir de pince et tenir centré une visse au niveau de leurs encoches en forme de V (16) et (17). Le ressort (18) sert à éloigner la rondelle (2) de la rondelle (6) pour mettre le dispositif en mode sans pince. Le tube (20) serti à son extrémité du haut à la rondelles (2) et à son extrémité du bas à la rondelle (19) maintient le mécanisme assemblé. La rotation de la bague (23) vers la droite ou la gauche bloque et débloque le mode pince. La tige de fer de forme hexagonale (11) emboîté sur un centimètre est soudé à l'extrémité du bas du tube (5) sert a être utilisé avec un manche ou une visseuse. Le dispositif selon l'invention est destiné à visser des visse.
Revendications 1) Dispositif pour visser et tenir centré une visse en même temps caractérisé en ce qu'il comporte un embout tournevis (1) dont la tige est de forme hexagonale. Lorsque 1 utilisateur place une visse sur 1 embout cruciforme (1) et exerce une pression sur celle-ci, la tige de forme hexagonale (1) coulisse dans l'orifice de forme hexagonale du tube (5) et rapproche la rondelle (2) de la rondelle (6).La rondelle (2) en se rapprochant de la rondelle (6) fait coulisser et rapproche par ses orifices (3)et (4),les deux barrettes de fer carré (12) et (13), les font apparaître et modifie leurs angles d inclinaison pour servir de pince et tenir centré une visse au niveau de leurs encoches en forme de V (16) et (17). Les deux barrettes de fer carré (12) et (13) sont articulées au niveau de leurs encoches en forme de U (14) et (15) qui sont emboîtées au encoches en forme de U (8) et (10) de la rondelle (6). La tige de fer de forme hexagonale(11) emboîté sur un centimètre et soudé à 1' extrémité du bas du tube (5) sert a être utilisé avec un manche de tournevis ou une visseuse. Le ressort (18) enfilé sur la tige de forme hexagonale (1) sert à éloigner la rondelle (2) de la rondelle (6) pour mettre le dispositif en mode sans pince lorsque aucune pression n'est exercé sur 1 embout tournevis. Pour maintenir le mécanisme assemblé, le tube (20) est serti à son extrémité du haut à la rondelles (2) et à son extrémité du bas à la rondelle (19) dont 1 orifice rond a un diamètre juste assez grand pour pouvoir y faire coulisser le tube (5). Seule la rondelle (6) coulisse dans l'orifice du tube(20). Les rondelles (2) (6) et (19) ont le même diamètre que l'orifice du tube (20). Lorsque les cubes (24) et (25) de la bague (23) sont emboîté dans les orifices (21)et (22) du tube et se trouvent en butée contre la paroi gauche des orifices rectangle, les encoches en forme de U (7) et (9) de la rondelle (6) se retrouvent superposé aux cubes (24) et (25). De ce fait la rondelle (6) peut coulisser dans le tube (20) en faisant passer les cube (24) et (25) par ses encoches en forme de U (7) et (9), ceci est le mode pince. Par rotation de la bague (23) vers la droite, les cubes (24) et (25) se retrouvent en butée contre la paroi droite des orifices rectangle (21)et (22) du tube. Dans cette position les encoches en forme de U (7) et (9)de la rondelle (6) et les cubes (24) et (25) ne sont plus superposé De ce fait la rondelle (6) ne peut plus coulisser. Ceci est le mode sans pince. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la tige de forme hexagonale (1) 30 possède à son extrémité du haut un porte embout tournevis pour permettre d'adapter l'embout tournevis à la visse ou de placer la mèche (34). 3) Dispositif selon la 1, 2, caractérisé en ce que en ce que la mèches (34) adapté permet d'être utilisé avec cette outille. La mèche (34) est à son extrémité du bas de forme hexagonale sur trois centimètre avec une taille circulaire qui se situe à deux 35 centimètre du bas qui sert à être maintenu par la pince 4) Dispositif selon la 1, 2, 3 caractérisé en ce que les deux barrettes de fer carré (12) et (13) peuvent être plier à plus ou moins 20 à leur moitié afin de se rapprocher plus ou moins rapidement l'une de l'autre pour s'adapter au mieux à certains types de visse.-6 1 5) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce que le système de blocage de la demi bague (23) avec le tube (20) peut se trouver à l'extrémité du haut du tube(20) et donne une possibilité de trois position. Dans ce cas le tube (20) est serti à son extrémité du haut à la rondelles (19) et à son extrémité du bas à la rondelle (6). L'orifice de la rondelle (19) permet de placer 1 embout tournevis(33) ou la mèche (34). 6) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce la rondelle (2) soit munit de deux encoches en forme de U (7) et (9) possédant chacune à leurs parois droite une languette contre lesquelles viendrons buter les cubes (24) et (25). 7) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce le ressort (27) tend à placer les cubes (24) et (25) vers la droite 8) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce la rotation de la bague (28) vers la droite ou la gauche placent les billes dans un des trois creux de la partie ondulé des cubes (31) et (32). Cela permet de placer les cubes (24) et (25) dans trois positions différentes. 9) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce le nombre de barrettes peut être de trois ou plus. Dans ce cas la rondelle (2) sera munit de trois orifices ou plus. 9) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce la forme du tube (20) peut être conique si le système de blocage de la bague (23) avec le tube (20) se trouve à l'extrémité du haut du tube(20). Dans ce cas la rondelle du bas (19) aura un diamètre plus grand que les autres rondelles. 11) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé les deux barrettes de fer (12) et (13) peuvent être de forme triangulaire ou demi-cylindrique de ce fait les orifices(3) et (4) de la rondelle(2) seront de forme triangulaire ou demi-cylindrique. 12) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce que ce mécanisme peut faire partie entière d'une perceuse visseuse. 13) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce que un roulement soit posé sur la rondelle (19) afin de ne pas abîmer un mur ou autre quand le tube (20) le touche.
B
B25
B25B
B25B 23,B25B 15
B25B 23/10,B25B 15/00
FR2897940
A1
PROCEDE DE COLORATION D'UN TISSU PAR FLUORESCENCE.
20,070,831
La présente invention concerne un procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu corporel vivant ou d'un tissu dérivé d'un corps vivant de manière corrraode et nette, ainsi qu'un agent de coloration utilisé dans ce procédé. L'obtention d'images en coupe transversale de tissus d'un corps vivant a une extrême importance dans le domaine de la biologie médicale. Des images en coupe transversale de tissus extraits de corps vivants ont pu être obtenues auparavant par fixation chimique, déshydratation, débitage en coupes et coloration. L'élaboration d'un système d'imagerie confocale et la prévalence d'un microscope à balayage laser confocal ont permis l'observation non invasive de cellules et de tissus lors de l'observation de coupes d'échantillons biologiques avec des cellules en couches multiples enchevêtrées et des tissus conjonctifs. Des endoscopes médicaux équipés d'un système d'imagerie confocale incorporé ont été récemment élaborés. L'observation d'images fluorescentes dans un système optique confocal fait intervenir des modes opératoires pour la coloration d'un tissu d'un corps vivant et d'un échantillon qui en est dérivé avec un colorant fluorescent. Lorsqu'un tissu de corps vivant est observé avec un microscope à balayage confocal et un endoscope médical équipé de ce microscope, un réactif pour coloration doit être biologiquement sûr. La fluorescéine a été utilisée classiquement comme agent de contraste fluorescent qui est sûr pour les corps vivants en fondoscopie et procédés similaires, dans lesquels une solution aqueuse de cet agent est injectée par voie intraveineuse (document non-brevet 1). En variante, un tissu peut être coloré en saupoudrant directement un réactif pour coloration sur la surface du tissu, sans passage par des vaisseaux sanguins tels que les veines. Le procédé comprenant l'aspersion directe de la surface d'un tissu avec une solution colorante est un moyen efficace pour colorer des organes extraits. Dans la coloration d'un tissu in vivo également, ce procédé, par comparaison avec le procédé de coloration impliquant une injection intraveineuse et une perfusion, a pour avantage de permettre de réduire l'influence d'une solution colorante sur les corps vivants car le procédé nécessite seulement une petite quantité de la solution colorante et ne comporte aucune perfusion du colorant à un site qui ne nécessite pas de perfusion dans les corps vivants. La solution de fluorescéine répandue sur la surface d'un tissu d'un corps vivant pénètre la région interne du tissu, et une partie de la solution persiste sous forme d'un volume de liquide sur la surface du tissu. Si le tissu est irradié avec de la lumière d'excitation dans cet état, la molécule de fluorescéine ayant pénétré et la molécule de fluorescéine restant sur la surface du tissu émettent une fluorescence, ce qui brouille la distinction entre les sites colorés et non colorés. En conséquence, dans le procédé comprenant l'étape consistant à répandre l'agent colorant sur la surface du tissu, une molécule de fluorescéine libre restant sur le site non coloré a dû être éliminée par lavage. Le colorant libre peut être éliminé par lavage de l'échantillon de tissu coloré plusieurs fois avec un tampon ou une solution approprié. Cependant, l'échantillon à observer présente une surface très délicate et doit être lavé avec précaution pour éviter la déformation ou l'altération de l'échantillon et la dénaturation du tissu. Ainsi, les modes opératoires de lavage doivent être effectués doucement et soigneusement. En outre, un lavage excessif provoque également le détachement du tissu coloré (décoloration). D'autre part, lorsqu'un échantillon de tissu extrait est coloré sans effectuer de fixation chimique et est observé avec un microscope à balayage confocal, l'autolyse du tissu ainsi qu'une dénaturation des cellules ou des protéines se produisent au cours des modes opératoires de lavage, ce qui pose le problème de l'obtention d'un échantillon ayant un état différent de celui de l'échantillon dans le corps vivant. [Document non-brevet 1] Gaestroenterology, 127 (3), 706-713, 2004 Un objectif de la présente invention consiste à proposer un procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu de manière précise et nette par des modes opératoires commodes, et un agent colorant utilisé dans ce procédé. Ainsi, le présent inventeur a focalisé son attention sur la fluorescéine et a effectué diverses études. De la fluorescéine dissoute en solution aqueuse présente une fluorescence à un pH alcalin et ne présente presque pas de fluorescence dans une solution acide. Ainsi, la fluorescéine a été utilisée classiquement sous forme d'une solution alcaline et l'observation de la fluorescence a été effectuée dans des conditions alcalines. Cependant, le présent inventeur a trouvé d'après diverses études que, de manière totalement inattendue, la fluorescéine liée à un tissu présente une fluorescence nette dans des conditions acides malgré le fait que la fluorescéine ne présente presque pas de fluorescence dans une solution acide. En conséquence, si un tissu traité avec de la fluorescéine est placé dans des conditions acides au cours de l'observation de fluorescence, seule la fluorescéine liée au tissu est capable sélectivement d'effectuer une coloration par fluorescence, tandis que la fluorescéine non liée au tissu ne présente presque pas de fluorescence. En conséquence, le présent inventeur à trouvé qu'une image colorée par fluorescence nette et précise d'un tissu pouvait être obtenue sans effectuer de procédures complexes de lavage. D'après ces découvertes, la présente invention a été menée à bonne fin. Plus précisément, la présente invention propose un procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu, comprenant le traitement d'un tissu avec une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels, puis par l'observation par fluorescence de la partie traitée dans des conditions acides à un pH inférieur à 7. La présente invention propose également un agent de coloration fluorescent pour un tissu, comprenant une solution qui comprend de la fluorescéine ou un de ses sels, pour le traitement d'un tissu, suivi de l'observation par fluorescence de la partie traitée dans des conditions acides à un pH inférieur à 7. La présente invention propose en outre l'utilisation d'une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels pour la production d'un agent colorant fluorescent pour un tissu, pour le traitement d'un tissu, suivi de l'observation par fluorescence de la partie traitée dans des conditions acides à un pH inférieur à 7. Suivant le procédé de coloration de la présente invention, une image colorée nette et précise peut être obtenue car seule la fluorescéine liée à un tissu est capable sélectivement de provoquer une coloration par fluorescence. A ce propos, la fluorescéine est généralement hautement dépendante du pH et sa propriété de fluorescence tend à s'amplifier encore à des valeurs de pH plus élevées. Seule une molécule de fluorescéine qui a pénétré dans la région interne d'un tissu d'un corps vivant et qui s'est liée au tissu émet une fluorescence intense par coloration du tissu du corps vivant dans des conditions préalablement inenvisageables, les conditions d'observation de fluorescence choisies étant des conditions acides. Dans ces conditions, une molécule de fluorescéine libre n'émet pas de fluorescence. En conséquence, une image colorée par fluorescence du tissu d'un corps vivant peut être observée sans effectuer de procédures complexes et invasives telles qu'un lavage après coloration et une perfusion. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description détaillée qui suit, en regard des dessins 35 annexés sur lesquels : la figure 1 est un diagramme représentant la dépendance de l'émission de fluorescence de la fluorescéine vis-à-vis du pH ; la figure 2 est un diagramme représentant une image colorée par fluorescence du gros intestin traité avec une solution de fluorescéine à pH 4,0, puis l'observation par fluorescence ; et la figure 3 est un diagramme représentant une image colorée par fluorescence du gros intestin traité avec une solution de fluorescéine à pH 9,0, puis l'observation par fluorescence. DESCRIPTION DETAILLEE DES FORMES DE REALISATION PREFEREES Dans un procédé de la présente invention, un tissu est traité avec une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels. Dans ce contexte, le tissu comprend un tissu d'un corps vivant et un tissu dérivé d'un corps vivant (tissu extrait). Le tissu d'un corps vivant comprend le tissu de l'oesophage, de l'estomac, du duodénum, de l'intestin grêle, du gros intestin, du rectum, de la cavité buccale ou le tissu de la lumière d'organes internes. Le tissu dérivé d'un corps vivant comprend un tissu dérivé de ces tissus d'un corps vivant et comprend en outre un tissu dérivé de divers organes et tissus musculaires. La fluorescéine ou son sel utilisé dans la présente invention comprend la fluorescéine, la fluorescéine sodique et la fluorescéine potassique, la fluorescéine et les sels de sodium de fluorescéine étant particulièrement préférables. Parmi ces agents, la fluorescéine et un sel disodique de fluorescéine (uranine) sont particulièrement préférables. La fluorescéine présente une fluorescence verte (excitation à 490 nm) à environ 520 nm et est donc excitée convenablement avec la lumière d'un laser à Ar (488 nm, 514 nm). Une solution aqueuse d'uranine est une solution d'un colorant acide ayant au niveau intramoléculaire un squelette xanthène qui, bien qu'étant présent en petites quantités, émet de la fluorescence verte par exposition à la lumière. Le maximum d'absorption du colorant uranine est de 450 à 490 nm, bien qu'il diffère en fonction des solvants. De préférence, le moyen pour le traitement du tissu de la présente invention est l'application de la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels au tissu ou bien l'immersion du tissu dans la solution. Dans ce contexte, l'application est préférable dans le cas où un tissu d'un corps vivant est utilisé comme tissu à traiter. Le moyen d'application comprend la pulvérisation, l'aspersion et les moyens similaires. Lorsqu'un tissu dérivé d'un corps vivant est utilisé comme tissu, l'application ou immersion est utilisée. La quantité de solution à appliquer peut être une quantité qui permet d'étaler la solution sur la totalité du tissu à traiter. La partie traitée doit seulement être placée dans des conditions acides à pH inférieur à 7 au cours de l'observation de fluorescence et, ainsi, la solution utilisée peut être une solution basique à pH non inférieur à 7 ou une solution acide à pH inférieur à 7. Lorsqu'une solution basique à pH non inférieur à 7 comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est utilisée, le tissu est traité avec la solution, et la partie traitée peut être ensuite observée par fluorescence après lavage avec une solution acide à pH inférieur à 7. En variante, lorsqu'une solution acide à pH inférieur à 7 comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est utilisée, le tissu est traité avec la solution et peut être observé directement par fluorescence. La solution à pH non inférieur à 7 comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est préparée en ajoutant une substance basique, par exemple l'hydroxyde de sodium, l'acétate de sodium, le phosphate acide de sodium ou la glycine, qui ajuste le pH de la solution aqueuse à une valeur non inférieure à 7, à une solution aqueuse comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels. De préférence, le pH est de 7 à 10, de manière particulièrement préférable de 7 à 8. De préférence, le pH est ajusté avec un tampon, plus avantageusement avec, par exemple, du phosphate de sodium, du chlorhydrate de tris(hydroxyméthyl)aminométhane, du chlorhydrate de lysine ou du chlorhydrate d'arginine. La solution à pH inférieur à 7 comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est préparée en ajoutant une substance acide, par exemple l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide carbonique, un acide inorganique ou un acide organique non toxique (par exemple l'acide acétique ou l'acide citrique) qui ajuste le pH de la solution aqueuse à une valeur inférieure à 7, à une solution aqueuse comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels. Le pH préférable est de 4 à 6,5, de manière particulièrement appréciée de 6 à moins de 7. De préférence, le pH est ajusté avec un tampon, plus avantageusement avec, par exemple, une solution tampon acide non toxique comme une solution de phosphate de sodium, d'acétate de sodium, de citrate de sodium ou de carbonate de sodium. La concentration en fluorescéine de la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est avantageusement de 0,001 mg/ml à 50 mg/ml, plus avantageusement de 0,1 à 10 mg/ml. La fluorescéine à concentration non inférieure à 10 mg/ml est présente sous forme d'une solution qui est aisément déposée à un pH non inférieur à 5. La fluorescéine à concentration non supérieure à 0,001 mg/ml a une faible propriété de coloration. Comme décrit ci-dessus, la partie traitée du tissu à colorer est placée dans des conditions acides à pH inférieur à 7 par lavage avec une solution acide ou traitement avec une solution acide à pH inférieur à 7, comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels. En conséquence, la fluorescéine libre n'émet pas de fluorescence, tandis que seule la fluorescéine liée au tissu émet de la fluorescence. L'observation de la fluorescence peut être mesurée par irradiation avec une lumière d'excitation. De préférence, l'image colorée par fluorescence est observée avec un microscope à fluorescence, un endoscope à fluorescence ou un système d'imagerie confocale. Le système d'imagerie confocale comprend un microscope à balayage confocal et un endoscope avec un système d'imagerie confocale. Un agent colorant fluorescent de la présente invention comprend seulement une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels lorsque la solution est une solution acide à pH inférieur à 7. D'autre part, l'agent colorant fluorescent comprend une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels en association avec une solution acide à pH inférieur à 7 (pour le lavage) lorsque la solution est une solution basique à pH non inférieur à 7. Exemples La présente invention est décrite ensuite plus spécifiquement par référence à des exemples. Exemple 1 Emission de fluorescence, dépendant du pH, de la fluorescéine Le pH d'une solution aqueuse de fluorescéine sodique (1 mg/ml) a été ajusté avec une solution tampon au phosphate de sodium 0,1 M, avec ensuite la mesure à une longueur d'onde d'excitation de 490 nm et une longueur d'onde de fluorescence de 530 nm. Un lecteur de microplaques (produit par Corona, MTP-800AFC) a été utilisé lors de la mesure de fluorescence. Comme le montrent les résultats représentés sur la figure 1, l'intensité de fluorescence de la fluorescéine devient plus forte à des valeurs de pH plus élevées. Exemple 2 Test de coloration au moyen de fluorescéine sodique sur du gros intestin de rat Les gros intestins de rats (âgés de 8 semaines, mâles), fixés avec une solution de formaldéhyde ont été utilisés pour observer une différence de propriété de coloration en fonction du pH. Les gros intestins ont été lavés pendant 10 secondes avec du sérum physiologique tamponné avec un phosphate (137 mol/1 de NaCl, 8,1 mmol/l de Na2HPO4, 2,7 mmol/l de KC1, 1,57 mol/1 de KH2PO4, appelé ci-après STP (-)) et ont été ensuite immergés dans des solutions de fluorescéine sodique (produite par Sigma, F6377, appelée ci-après F-Na) ajustées et diluées à 1 mg/ml avec des solutions tampons acide, alcaline et neutre. Les solutions tampons neutre et alcaline et la solution tampon acide utilisées étaient une solution tampon au phosphate de sodium 0,1 M (pH 7,0), une solution tampon au borate 0,1 M (pH 9,1) et une solution tampon au NaH2PO4 0,4 M (pH 4,65), respectivement. Après un lavage supplémentaire pendant 10 secondes avec du STP (-), les gros intestins résultants ont été fixés avec une solution tampon acide à 10 % de formaldéhyde et ont été observés avec un microscope à balayage confocal (produit par Leica Microsystems, TCS-SP2). Bien que tous les échantillons de tissus aient été convenablement colorés, la F-Na diluée avec les solutions tampons à pH 7,0 et 9,0 ont présenté un fond plus intense et étaient donc impropres à l'observation des cellules. Exemple 3 Différence de perméation et de propriété de fluorescence du colorant en fonction des variations du pH du solvant Les gros intestins de rats (âgés de 8 semaines, mâles) ont été extraits et soumis à un test de coloration. De la F-Na (produite par Sigma, F6377) a été ajustée à 1 mg/ml et diluée avec une solution tampon au phosphate de sodium 0,1 M (pH 7,0), une solution tampon au borate 0,1 M (pH 9,1) et une solution tampon au NaH2PO4 0,4 M (pH 4,65) pour préparer leurs solutions respectives à 0,1 mg/ml, dans lesquelles les tissus ont été ensuite immergés pendant 1 minute. Après un lavage supplémentaire pendant 10 secondes avec du STP (-), les tissus résultants ont été observés avec un microscope à balayage confocal (produit par Leica, 5 10 15 20 25 30 35 Microsystems, TCS-SP2). Les résultats sont présentés sur le tableau 1. [Tableau 1] Solvant pH Intensité de fluorescence examinée Etat de l'image observée (netteté de l'image fluorescente) -visuellement (indiquée dans cinq rangées) Fluorescéine libre Fluorescéine dans dans le volume de la région interne liquide du tissu Solution de 4,65 1 3 Nette NaH2PO4 0,4 M Solution 7,0 5 3 Pas nette mais le tampon au tissu est phosphate de identifiable Na 0,1 M Solution 9,1 4 3 Le -volume de liquide tampon au présente une borate de Na fluorescence plus 0,1 M intense Exemple 4 L'observation de la coloration des tissus a été effectuée dans la plage de pH de 4 à 7 dans des conditions isotoniques de F-Na (produite par Sigma, F6377). Les gros intestins de rats (âgés de 8 semaines, mâles) ont été extraits. Ils ont été lavés avec du sérum physiologique tamponné avec un phosphate (137 mol/1 de NaCl, 8,1 mol/1 de Na2HPO4, 2,7 mol/1 de KC1, 1,5 mol/1 de KH2PO4, 4,4 mol/1 de CaC12.2H20, 1,6 mol/1 de MgC12.6H20, appelé ci-après STP (+), et ils ont été ensuite colorés par immersion pendant 1 minute dans une solution de F-Na (à 0,1 mg/ml) ajustée à chaque pH. Les gros intestins colorés ont été observés avec un microscope à balayage confocal (produit par Leica, Microsystems, TCS-SP2). Ici, un test témoin utilisant du sérum physiologique a été effectué en même temps. Cela est dû au fait que du sérum physiologique a été utilisé comme solvant pour la F-Na utilisée dans l'injection intraveineuse et des opérations similaires. Les conditions d'imagerie pour le microscope à balayage confocal comprenaient un diamètre d'ouverture confocale de 1,00 airy, et deux types de lentille consistant en des lentilles à immersion dans l'huile 20x et 63x ont été utilisés. Le microscope a été programmé pour corriger automatiquement une valeur de gain et l'observation a été effectuée à la luminance optimale. La solution de fluorescéine Na/eau désionisée a été ajustée à 5 mg/ml et diluée à 0,1 mg/ml avec une solution tampon à l'acide citrique-acide phosphorique à chaque pH et du sérum physiologique. Les gros intestins ont été immergés dans les solutions colorantes ajustées, puis ont été lavés avec du STP (+) et observés. Les résultats sont présentés sur le tableau 2. [Tableau 2] pH de la solution Intensité de fluorescence examinée Etat de l'image tampon à l'acide observée citrique-acide (netteté de phosphorique l'image fluorescente) visuellement (indiquée dans cinq rangées) Fluorescéine libre Fluorescéine dans la dans le volume de région interne du liquide tissu 4,0 1 3 Nette 5,0 1 4 Nette 6,0 2 4 Nette 7,0 3 4 Pas nette, mais le tissu est identifiable Sérum 3 4 Le volume de physiologique liquide présente une fluorescence plus intense Exemple 5 Des coupes des gros intestins utilisés dans l'exemple 4 ont été observées et le degré de perméation d'une solution colorante a été observé. La fluorescéine sodique a été ajustée à 0,1 mg/ml de la même manière que dans l'exemple 4, par dilution avec des solutions à des pH de 4,0, 5,0, 6,0, 7,0 et du sérum physiologique. 25 30 35 L'imagerie a été effectuée avec un microscope à fluorescence (produit par ZEISS, LSM510) dans des conditions d'imagerie comprenant un diamètre d'ouverture de 1,0 et Max, et des lentilles 20x et 40x ont été utilisées. L'observation des coupes a montré qu'une partie de l'ordre de 50 pm dans la cellule épithéliale est colorée convenablement et une fluorescence intense est observée dans cette partie. Lors de l'observation utilisant les solutions colorantes avec des valeurs de pH variables, aucune différence significative n'a été observée quant au degré de perméation dans les tissus. Comme le montrent les exemples 1 à 5, la fluorescéine sous forme libre et la fluorescéine sous forme liée à un tissu émettent toutes deux une fluorescence dans des conditions alcalines, tandis que seule la forme liée à un tissu émet de la fluorescence dans des conditions acides. Exemple 6 L'observation a été effectuée à une concentration 20 variable à un pH constant fixé à 6,0. La concentration de F-Na (produite par Sigma, F6377) a été fixée à 10, 1,0, 0,1, 0,01 ou 0,001 mg/ml. Après ajustement à chaque concentration avec une solution tampon à l'acide citrique-acide phosphorique (pH 6,0), 25 l'observation a été effectuée avec un microscope à balayage confocal (produit par Leica Microsystems, TCS-SP2). Les conditions d'imagerie pour les microscopes à balayage confocal comprenaient un diamètre d'ouverture confocale de 1,00 airy, et deux types de lentille, 30 consistant en des lentilles à immersion dans l'huile 20x et 63x, ont été utilisés. Le microscope a été programmé pour corriger automatiquement une valeur de gain et l'observation a été effectuée à la luminance optimale. Bien que l'image colorée ait été confirmée avec les 35 faibles concentrations en F-Na, à savoir de 0,01 à 0,001 mg/ml, une image nette n'a pu être obtenue en raison d'une faible luminance. En résultat, une image nette mettant en évidence la perméabilité du tissu a été obtenue dans l'intervalle de 5 0,1 à 10 mg/ml. Exemple 7 Des coupes des gros intestins utilisés dans l'exemple 6 ont été observées et le degré de perméation d'une solution colorante a été observé. 10 La concentration de fluorescéine sodique a été fixée à 100, 10, 1,0, 0,1, 0,01 ou 0,001 mg/ml, comme dans l'exemple 6. Après ajustement à chaque concentration avec une solution tampon à l'acide citrique-acide phosphorique (pH 6,0), l'imagerie a été effectuée avec un microscope à 15 balayage confocal (produit par ZEISS, LSM510) dans des conditions d'imagerie comprenant un diamètre d'ouverture confocale de 1,0 et Max, et des lentilles de 20x et 40x ont été utilisées. En résultat, lors de l'observation avec des 20 concentrations variables de fluorescéine sodique, les solutions colorantes de plus fortes concentrations ont donné une concentration plus foncée du chorion de la membrane muqueuse. [Tableau 3] 25 Concentration Chorion de la Cellule Noyau Gobelet (mg/ml) membrane muqueuse épithéliale 10 +++ +++ 1,0 ++ +++ 0,1 ++ +++ 0,01 + +++ 0,001 + +++ - - + : Plus le nombre de signes + augmente, plus le tissu est coloré avantageusement - : Non coloré 30 35 Exemple 8 Observation de la propriété de coloration de la fluorescéine sodique avec un microscope à fluorescence Après coloration avec de la fluorescéine sodique (appelée ci-après F-Na), l'observation a été effectuée avec un microscope à fluorescence (produit par Leica Microsystems, DM IRB). Des intestins grêles de lapin, fixés avec une solution de formaldéhyde, ont été utilisés comme échantillons et observés dans des conditions de pH de 4,0 à 9,0. 10 La F-Na a été ajustée à 1 mg/ml avec du sérum physiologique et a été réajustée à 0,01 mg/ml par dilution avec un tampon à l'acide phosphorique 0,1 M à chaque pH. La solution colorante ajustée à chaque pH a été appliquée aux intestins grêles de lapin fixés au formaldéhyde, sans 15 effectuer de procédures de lavage. L'excès de solution colorante a été éliminé par adsorption avec du papier-filtre, puis l'observation a été effectuée avec un microscope à fluorescence. L'objectif utilisé avait un grossissement de 40x. En résultat, la solution colorante à pH 4,0 a coloré 20 les villosités d'intestin grêle de lapin, même sans effectuer de procédures de lavage après coloration, et à donné une image colorée nette. Cependant, lorsque l'observation a été effectuée directement après coloration avec la solution colorante à pH 9,0, de la fluorescence a 25 été émise par un liquide à l'extérieur du tissu plutôt qu'à partir des villosités, et une image non nette a été obtenue. La solution tampon à l'acide phosphorique 0,1 M (pH 9,0) utilisée dans la dilution a nécessité des modes opératoires de lavage pour l'élimination de la solution fluorescente voisine. 30 Exemple 9 Coloration par perfusion intestinale de fluorescéine sodique Dans des corps vivants, les organes digestifs sécrètent constamment du mucus, le mucus sécrété étant absorbé dans les organismes et digéré. Pour vérifier les 35 avantages de la présente invention dans un environnement similaire à l'utilisation dans un endoscope, la propriété de coloration de la fluorescéine sodique pour le gros intestin d'un corps vivant a été observée. La coloration du gros intestin des corps vivants à deux valeurs de pH dans les régions acide et alcaline et également l'observation avec un microscope à balayage confocal (produit par I.eicaMicrosystems, TCS-SP2) ont été effectuées. Une souris (âgée de 9 semaines, mâle) a été soumise à l'injection, sous anesthésie, de 500 .il de F-Na (pH 4, 1 mg/ml) par la partie supérieure du gros intestin en utilisant une seringue (Terumo de câlibre 27, 0,4 mm). Au bout de 10 minutes, le gros intestin a été extrait et l'intérieur de l'intestin a été lavé avec du STP (+). Le site extrait du gros intestin a été obtenu en prélevant de 5,5 à 6,5 cm à partir du caecum. Comme le montre la figure 2 (valeur de gain de 480 V, approximativement 0,1 pm à partir de l'épithélium), la structure du tissu a été observée nettement en utilisant de la F-Na à pH 4,0, et la cellule en gobelet était non colorée. En outre, une solution colorante de F-Na à pH 9,0 (1 mg/ml, 500 pl) a été utilisée pour effectuer l'observation. La solution colorante à pH 9,0 a provoqué une faible différence de luminance de fluorescence entre le site coloré et un volume de liquide contenant de la F-Na libre et a donné une image non nette du tissu, comme dans l'observation précédente effectuée avec différentes valeurs de pH (figure 3). Exemple 10 Différence de propriété de coloration en fonction du pH de la solution de lavage lors de la coloration avec de la fluorescéine sodique De la fluorescéine sodique (appelée ci-après F-Na) émet une fluorescence intense en solution aqueuse à pH non inférieur à 7. Lors de la coloration de la surface d'un tissu avec une solution aqueuse de F-Na à pH non inférieur à 7, la molécule de F-Na présente dans la région interne du tissu et la molécule de F-Na présente dans un volume de liquide sur la surface du tissu présentent toutes deux une propriété de fluorescence et rendent donc difficile l'observation du tissu coloré. La F-Na présente dans le volume de liquide peut être éliminée par lavage de la surface du tissu. Cependant, la F-Na présente dans la région interne du tissu est égalementéluée en raison de modes opératoires de lavage, donnant un effet de coloration réduit. Ainsi, après la coloration d'un tissu avec une solution aqueuse de F-Na à pH non inférieur à 7, une petite quantité d'une solution acide à pH inférieur à 7 a été appliquée (par aspersion) au tissu pour supprimer ainsi la propriété de fluorescence de la F-Na libre qui n'a pas participé à la coloration. Puis l'observation après coloration a été effectuée. Les résultats sont présentés sur le tableau 4. [Tableau 4] pH de la solution pH 9,0 -> pH 7,0 -~ pH 4,0 - de coloration -3 pH pH 4,0 pH 4,0 pH 7,0 de la solution de lavage Région interne du Colorée et Colorée et Colorée et tissu apparition d'une apparition d'une apparition d'une fluorescence fluorescence fluorescence Partie constituée Aucune fluorescence Aucune fluorescence Aucune fluorescence du volune de liquide Chorion de la Colorée et Colorée et Colorée mais image membrane muqueuse apparition d'une apparition d'une nonnette fluorescence fluorescence Visibilité de la Les contours des Les contours des Ta forme d's forme des cellules cellules dans le cellules dans le cellules est tissu épithélial tissu épithélial identifiable mais peuvent être peuvent être le contraste est identifiés identifiés faible Visibilité de la La crypte est La crypte est La crypte ne peut forme des cryptes observée nettement observée nettement être identifiée en en raison du fort en raison du fort raison de la contraste entre le contraste entre le fluorescence émise volume de liquide volume de liquide par le volume de et la région et la région liquide interne du tissu interne du tissu Il va de soi que la présente invention n'a été décrite qu'à titre explicatif, mais nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans 35 sortir de son cadre. 25 30
L'invention concerne un procédé pour colorer par fluorescence un tissu de manière précise et nette avec un agent colorant fluorescent.Elle concerne également une solution d'agent colorant fluorescent, comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels, le tissu étant traité avec la solution et la partie est ensuite observée par fluorescence dans des conditions acides à un pH inférieur à 7.Domaine d'application : coloration nette par fluorescence de tissus de corps vivants ou dérivés de corps vivants.
1. Procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu, caractérisé en ce qu'il comprend le traitement d'un tissu avec une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels, et ensuite l'observation par fluorescence de la partie traitée dans des conditions acides à un pH inférieur à 7. 2. Procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu suivant la 1, caractérisé en ce que la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est une solution acide à un pH inférieur à 7. 3. Procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu suivant la 1, caractérisé en ce que la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est une solution basique à un pH non inférieur à 7, et la partie traitée est observée par fluorescence après lavage avec une solution acide à un pH inférieur à 7. 4. Procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le tissu est un tissu d'un corps vivant ou un tissu dérivé d'un corps vivant. 5. Procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu suivant l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le traitement du tissu avec la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est l'application de la solution au tissu ou l'immersion du tissu dans la solution. 6. Procédé pour la coloration par fluorescence d'un tissu suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'observation par fluorescence est l'observation avec un microscope à fluorescence, un endoscope à fluorescence ou un système d'imagerie confocale. 7. Agent colorant fluorescent pour un tissu 35 comprenant une solution qui comprend de la fluorescéine ou un de ses sels, caractérisé en ce qu'il est destiné autraitement d'un tissu et ensuite à l'observation par fluorescence de la partie traitée dans des conditions acides à un pH inférieur à 7. 8. Agent colorant fluorescent pour un tissu suivant la 7, caractérisé en ce que la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est une solution acide à un pH inférieur à 7. 9. Agent colorant fluorescent pour un tissu suivant la 7, caractérisé en ce que la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est une solution basique à un pH non inférieur à 7, et la partie traitée est observée par fluorescence après lavage avec une solution acide à pH inférieur à 7. 10. Agent colorant fluorescent pour un tissu suivant l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que en ce que le tissu est un tissu d'un corps vivant ou un tissu dérivé d'un corps vivant. 11. Agent colorant fluorescent pour un tissu suivant l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que le traitement du tissu avec la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est l'application de la solution au tissu ou l'immersion du tissu dans la solution. 12. Agent colorant fluorescent pour un tissu suivant l'une quelconque des 7 à 11, dans lequel l'observation par fluorescence est l'observation avec un microscope à fluorescence, un endoscope à fluorescence ou un système d'imagerie confocale. 13. Utilisation d'une solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels, caractérisée en ce qu'elle est destinée à la production d'un agent colorant fluorescent pour un tissu destiné au traitement d'un tissu et ensuite à l'observation par fluorescence de la partie traitée dans des conditions acides à un pH inférieur à 7. 14. Utilisation suivant la 13, caractérisée en ce que la solution comprenant de lafluorescéine ou un de ses sels est une solution acide à un pH inférieur à 7. 15. Utilisation suivant la 13, caractérisée en ce que la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est une solution basique à un pH non inférieur à 7, et la partie traitée est observée par fluorescence après lavage avec une solution à un pH inférieur à 7. 16. Utilisation suivant l'une quelconque des 13 à 15, caractérisée en ce que le tissu est un tissu d'un corps vivant ou un tissu dérivé d'un corps vivant. 17. Utilisation suivant l'une quelconque des 13 à 16, caractérisée en ce que le traitement du tissu avec la solution comprenant de la fluorescéine ou un de ses sels est l'application de la solution au tissu ou l'immersion du tissu dans la solution. 18. Utilisation suivant l'une quelconque des 13 à 17, caractérisée en ce que l'observation par fluorescence est l'observation avec un microscope à fluorescence, un endoscope à fluorescence ou un système d'imagerie confocale.
G
G01
G01N
G01N 21
G01N 21/64
FR2896412
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN POLYMERE FIXANT NON-IONIQUE ET UN ESTER DE POLYETHYLENEGLYCOL ET D'ACIDE GRAS PARTICULIER, PROCEDE DE FIXATION DE LA COIFFURE ET UTILISATIONS
20,070,727
La présente demande se rapporte à une composition cosmétique coiffante et à un procédé de fixation des fibres kératiniques, de préférence les fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux. Les compositions cosmétiques pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure les plus répandues sur le marché de la cosmétique sont des compositions essentiellement constituées d'une solution le plus souvent alcoolique ou hydroalcoolique et d'un ou plusieurs composants, appelés composants fixants, qui sont généralement des résines polymères dont la fonction est de former des soudures entre les cheveux. Ces composants fixants sont souvent formulés en mélange avec divers adjuvants cosmétiques. Les compositions peuvent aussi se présenter sous forme de gels. Les compositions cosmétiques peuvent être conditionnées soit dans un pot, dans un tube, soit dans un flacon pompe, soit dans un récipient aérosol approprié mis sous pression à l'aide d'un agent propulseur. Le système aérosol contient alors d'une part une phase liquide (ou jus) et d'autre part d'un agent propulseur. Une fois appliquée sur les cheveux, la composition, contenant les composés fixants et un solvant approprié, sèche permettant la formation de soudures nécessaires à la fixation de la chevelure par les composants fixants. Les soudures doivent être suffisamment rigides pour assurer le maintien des cheveux, cependant elles doivent être également suffisamment fragiles pour que l'utilisateur puisse, en peignant ou en brossant la chevelure, les détruire sans heurter le cuir chevelu ni endommager les cheveux. Les résines filmogènes classiques généralement utilisées en tant qu'agent fixant en milieu alcoolique présentent l'inconvénient de conférer de médiocres propriétés cosmétiques à la composition coiffante, en particulier le toucher obtenu par la mise en oeuvre des compositions à base de résines filmogènes n'est pas très satisfaisant. De manière générale, les polymères fixants permettent de bien fixer la coiffure dans la forme désirée. Cependant, au cours de la journée, la coiffure est soumise à différentes déformations (passage de la main dans les cheveux, port d'une capuche ...) qui peu à peu friabilisent le film de polymère et diminuent la tenue de la coiffure. De manière surprenante et avantageuse, la demanderesse a découvert que l'utilisation d'une combinaison d'au moins un polymère fixant non-ionique et d'au moins un ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras particulier permet de fixer la coiffure de façon satisfaisante et aussi de lui conférer une forme qui dure plus longtemps que les coiffures mises en forme au moyen d'une composition fixante classique. Ces compositions permettent aussi de conférer aux cheveux des propriétés cosmétiques satisfaisantes. D'autres caractéristiques, aspects, objets et avantages de la présente invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un polymère fixant non-ionique différent des copolymères de type poly(vinylpyrroliddone/Vinylacétate) et au moins un ester particulier de polyéthylèneglycol et d'acide gras. De préférence la composition cosmétique est une composition capillaire, de manière préférée une composition cosmétique capillaire coiffante. La composition cosmétique selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un spray, d'une mousse ou d'un gel. Un autre objet de la présente invention consiste en un procédé pour la mise en forme ou le maintien de la coiffure dans lequel la composition cosmétique selon l'invention est mise en oeuvre. Un troisième objet de l'invention concerne les utilisations de cette composition cosmétique en tant que composition coiffante pour la fixation et le maintien des cheveux notamment pour conférer à la coiffure une bonne tenue dans le temps. De préférence, les compositions selon la présente demande sont des compositions non lavantes (non détergentes), elles comprennent de préférence moins de 4% en poids de tensioactifs détergents et plus particulièrement moins de 1% en poids par rapport au poids total de la composition et encore mieux elles n'en contiennent pas. Le milieu cosmétiquement acceptable utilisé dans les compositions selon la présente invention est un milieu hydroalcoolique ou alcoolique contenant éventuellement au moins un solvant organique additionnel. L'alcool utilisé dans les compositions selon la présente invention est de préférence un alcool monohydroxylé choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4 comme l'éthanol, l'isopropanol, le tertiobutanol, le n-butanol, de préférence l'alcool utilisé est l'éthanol. La concentration en alcool dans les compositions selon la présente invention est comprise entre 0,1 et 99%, de préférence entre 0,5 et 95% et de manière encore plus préférée entre 1 et 80% en poids par rapport au poids total de la composition. À titre de solvant organique additionnel utilisable dans les compositions selon la présente invention, on compte les polyols comme le propylèneglycol, les polyéthylèneglycols, les éthers de polyols et leurs mélanges. La concentration en solvant organique additionnel dans les compositions selon la présente invention est comprise entre 0 et 30%, de préférence entre 0 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Les esters de polyéthylèneglycol et d'acide gras utilisables dans les compositions selon la présente demande correspondent à la formule : RI CO-(OCH2CH2)no- [OCH2-CH(OR2)-CH2]äI -(OCH2CH2)ä2-R3 où R2 correspond à l'hydrogène ou à un groupe (CH2CH20)ri3COR4 nl est un entier égal à 0 ou 1 ; n2 représente un entier allant de 2 à 300 ; n3 représente un entier allant de 1 à 300 ; nO est un entier allant de 0 à 300, R3 correspond à l'hydrogène ou à un groupe R5COO, RI, R4, R5, indépendamment l'un de l'autre, correspondent à un groupe alkyle en CIO à C30 ou alkylène en Clo à Cao. A titre d'exemple, on utilise le distearate de polyethyleneglycol (150 0E), ou le monostearate de glyceryle oxyethylene (200 0E). La concentration de l'ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras va de 0,01 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 15 % et de manière encore plus particulière de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Tous les polymères fixants non-ioniques et leurs mélanges utilisés dans le domaine capillaire peuvent être utilisés dans les compositions selon la présente demande. Les polymères fixants non ioniques utilisables selon la présente invention sont choisis, par exemple, parmi : - les polyalkyloxazolines ; - les homopolymères d'acétate de vinyle ; -les copolymères d'acétate de vinyle autres que les copolymères de type poly(vinylpyrroliddone/Vinylacétate) tels que, par exemple, les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester acrylique, les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène, ou les copolymères d'acétate de vinyle et d'ester maléïque, par exemple, de maléate de dibutyle ; - les homopolymères et copolymères d'esters acryliques tels que, par exemple, les copolymères d'acrylates d'alkyle et de méthacrylates d'alkyle tels que les produits proposés par la société ROHM & HAAS sous les dénominations PRIMAL AC-26l K et EUDRAGIT NE 30 D, par la société BASF sous la dénomination 8845, par la société HOECHST sous la dénomination APPRETAN N9212 ; - les copolymères d'acrylonitrile et d'un monomère non ionique choisis, par exemple, parmi le butadiène et les (méth)acrylates d'alkyle ; on peut citer les produits proposés sous la dénomination CJ 0601 B par la société ROHM & HAAS ; - les homopolymères de styrène ; - les copolymères de styrène comme, par exemple, les copolymères de styrène et de (méth)acrylate d'alkyle tels que les produits MOWILITH LDM 6911, MOWILITH DM 611 et MOWILITH LDM 6070 proposés par la société HOECHST, les produits RHODOPAS SD 215 et RHODOPAS DS 910 proposés par la société RHONE POULENC ; les copolymères de styrène, de méthacrylate d'alkyle et d'acrylate d'alkyle ; les copolymères de styrène et de butadiène ; ou les copolymères de styrène, de butadiène et de vinylpyridine ; - les polyamides ; - les homopolymères de vinyllactame tels que les homo-polymères de vinylpyrrolidone, et tels que le polyvinylcaprolactame commercialisé sous la dénomination Luviskol PLUS par la société BASF ; et - les copolymères de vinyllactame tels qu'un copolymère poly(vinylpyrrolidone/vinyllactame) vendu sous le nom commercial Luvitec VPC 55K65W par la société BASF. Les groupes alkyles des polymères non ioniques mentionnés ci-dessus ont, de préférence, de 1 à 6 atomes de carbone. Selon l'invention, on peut également utiliser des polymères fixants de type siliconés greffés non-ioniques, comprenant une partie polysiloxane et une partie constituée d'une chaîne organique non siliconée, l'une des deux parties constituant la chaîne principale du polymère et l'autre étant greffée sur ladite chaîne principale. Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-O 412 704, EP-A-O 412 707, EP-A-O 640 105 et WO 95/00578, EP-A-O 582 152 et WO 93/23009 et les brevets US 4,693,935, US 4,728,571 et US 4,972,037. On peut également utiliser comme polymères fixants, des polyuréthanes fonctionnalisés ou non, siliconés ou non, non-ioniques, ou leurs mélanges. Généralement, le ou les polymères fixants non-ioniques représentent de 0,1 à 20 %, de préférence de 1 à 15 %, en poids du poids total de la composition. Encore plus préférentiellement cette teneur va de 7 à 15% en poids du poids total de la composition. De préférence, le rapport pondéral polymère fixant nonionique/ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras des compositions selon la présente demande est supérieur à 1,8. Encore plus préférentiellement ce rapport est compris entre 1,8 et 10. Les compositions selon la présente demande peuvent également comprendre un ou plusieurs polymères fixants additionnels anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques différents des polymères fixants non-ioniques particuliers de type poly(vinylpyrroliddone/Vinylacétate) décrits ci-dessus. La concentration en polymères fixants additionnels est généralement comprise entre 0,1 à 20 %, de préférence de 1 à 15 %, en poids du poids total de la composition. De manière avantageuse, la composition selon la présente demande comprend aussi au moins un agent épaississant, ionique ou non ionique, encore appelé " agents d'ajustement de la rhéologie". Les agents d'ajustement de la rhéologie peuvent être choisis parmi les amides d'acides gras (diéthanol- ou monoéthanol-amide de coprah, monoéthanolamide d'acide alkyl éther carboxylique oxyéthyléné). Ces agents d'ajustement de la rhéologie sont de préférence polymériques. Ces agents polymériques peuvent notamment être choisis parmi les épaississants cellulosiques (hydroxyéthycellulose, hydroxypropylcellulose, carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (gomme de xanthane, gomme de scléroglucane), les homopolymères ou copolymères réticulés d'acide acrylique ou d'acide acrylamidopropanesulfonique et les polymères épaississants associatifs tels que décrits ci-dessous. La concentration en agents épaississants peut varier d'environ 0,01 à 10%, de préférence 0,1 à 5%, et encore plus préférentiellement de 0,3 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition selon l'invention. Les polymères associatifs sont des polymères hydrosolubles capables, dans un milieu aqueux, de s'associer réversiblement entre eux ou avec d'autres molécules. Leur structure chimique comprend des zones hydrophiles, et des zones hydrophobes caractérisées par au moins une chaîne grasse. Les polymères associatifs peuvent être de type anionique, cationique, amphotère ou non ionique. Leur concentration peut varier d'environ 0,01 à 10%, de préférence 0,1 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition selon l'invention. Parmi les polymères associatifs de type anionique, on peut citer : -(I) ceux comportant au moins un motif hydrophile, et au moins un motif éther d'allyle à chaîne grasse, plus particulièrement ceux dont le motif hydrophile est constitué par un monomère anionique insaturé éthylénique, plus particulièrement encore par un acide carboxylique vinylique et tout particulièrement par un acide acrylique ou un acide méthacrylique ou les mélanges de ceux ci, et dont le motif éther d'allyle à chaîne grasse correspond au monomère de formule (XV) suivante : CH2 = C R' CH2 O Bi, R (XV) dans laquelle R' désigne H ou CH3, B désigne le radical éthylèneoxy, n est nul ou désigne un entier allant de 1 à 100, R désigne un radical hydrocarboné choisi parmi les radicaux alkyl, arylalkyle, aryle, alkylaryle, cycloalkyle, comprenant de 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24, et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone. Un motif de formule (XV) plus particulièrement préféré est un motif dans lequel R' désigne H, n est égal à 10, et R désigne un radical stéaryl (C18). Des polymères associatifs anioniques de ce type sont décrits et préparés, selon un procédé de polymérisation en émulsion, dans le brevet EP-0 216 479. Parmi ces polymères associatifs anioniques, on préfère particulièrement selon l'invention, les polymères formés à partir de 20 à 60% en poids d'acide acrylique et/ou d'acide méthacrylique, de 5 à 60% en poids de (méth)acrylates d'alkyles inférieurs, de 2 à 50% en poids d'éther d'allyl à chaîne grasse de formule (XV), et de 0 à 1% en poids d'un agent réticulant qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d'allyl, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide. Parmi ces derniers, on préfère tout particulièrement les terpolymères réticulés d'acide méthacrylique, d'acrylate d'éthyle, de polyéthylèneglycol (10 0E) éther d'alcool stéarylique (Steareth 10), notamment ceux vendus par la société ALLIED COLLOIDS sous les dénominations SALCARE SC80 et SALCARE SC90 qui sont des émulsions aqueuses à 30% d'un terpolymère réticulé d'acide méthacrylique, d'acrylate d'éthyle et de steareth-10-allyl éther (40/50/10). -(II) ceux comportant au moins un motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique, et au moins un motif hydrophobe de type ester d'alkyl (C10-C30) d'acide carboxylique insaturé. De préférence, ces polymères sont choisis parmi ceux dont le motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique correspond au monomère de formule (XVI) suivante : CH2=Cù Il CH2=CùCùOH R1 O (XVI) dans laquelle, R1 désigne H ou CH3 ou C2H5, c'est-à-dire des motifs acide acrylique, acide méthacrylique ou acide éthacrylique, et dont le motif hydrophobe de type ester d'alkyl (C10-C30) d'acide carboxylique insaturé correspond au monomère de formule (XVII) suivante CH2=iùCùOR3 R2 0 (XVII) dans laquelle, R2 désigne H ou CH3 ou C2H5 (c'est-à-dire des motifs acrylates, méthacrylates ou éthacrylates) et de préférence H (motifs acrylates) ou CH3 (motifs méthacrylates), R3 désignant un radical alkyle en C10-C30, et de préférence en C12-C22. Des esters d'alkyles (C 10-C30) d'acides carboxyliques insaturés conformes à l'invention comprennent par exemple, l'acrylate de lauryle, l'acrylate de stéaryle, l'acrylate de décyle, l'acrylate d'isodécyle, l'acrylate de dodécyle, et les méthacrylates correspondants, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de stéaryle, le méthacrylate de décyle, le méthacrylate d'isodécyle, et le méthacrylate de dodécyle. Des polymères anioniques de ce type sont par exemple décrits et préparés, selon les brevets US-3 915 921 et 4 509 949. Parmi ce type de polymères associatifs anioniques, on utilisera plus particulièrement des polymères formés à partir d'un mélange de monomères comprenant : (i) essentiellement de l'acide acrylique, (ii) un ester de formule (XVII) décrite ci-dessus et dans laquelle R2 désigne H ou CH3, R3 désignant un radical alkyle ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et (iii) un agent réticulant, qui est un monomère insaturé polyéthylénique copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d'allyl, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide. Parmi ce type de polymères associatifs anioniques, on utilisera plus particulièrement ceux constitués de 95 à 60% en poids d'acide acrylique (motif hydrophile), 4 à 40% en poids d'acrylate d'alkyles en Clo-C3o (motif hydrophobe), et 0 à 6% en poids de monomère polymérisable réticulant, ou bien ceux constitués de 98 à 96% en poids d'acide acrylique (motif hydrophile), 1 à 4% en poids d'acrylate d'alkyles en Clo-C3o (motif hydrophobe), et 0,1 à 0,6% en poids de monomère polymérisable réticulant tel que ceux décrits précédemment. Parmi lesdits polymères ci-dessus, on préfère tout particulièrement selon la présente invention, les produits vendus par la société GOODRICH sous les dénominations commerciales PEMULEN TR10, PEMULEN TR20, CARBOPOL 1382 , et encore plus préférentiellement le PEMULEN TR1 , et le produit vendu par la société S.E.P.P.I.C. sous la dénomination COATEX SX . -(III) les terpolymères d'anhydride maléique/a-oléfine en C30- C38/ maléate d'alkyle tel que le produit (copolymère anhydride maléique/a-oléfine en C30-C38/maléate d'isopropyle) vendu sous le nom PERFORMA V 1608 par la société NEWPHASE TECHNOLOGIES. -(IV) les terpolymères acryliques comprenant : (a) environ 20% à 70% en poids d'un acide carboxylique à insaturation a,13-monoéthylénique, (b) environ 20 à 80% en poids d'un monomère à insaturation a,(3-monoéthylénique non-tensio-actif différent de (a), (c) environ 0,5 à 60% en poids d'un mono-uréthane non-ionique qui est le produit de réaction d'un tensio-actif monohydrique avec un monoisocyanate à insaturation monoéthylénique, tels que ceux décrits dans la demande de brevet EP-A-0173109 et plus particulièrement celui décrit dans l'exemple 3, à savoir, un terpolymère acide méthacrylique /acrylate de méthyle/diméthyl métaisopropényl benzyl isocyanate d'alcool béhényle éthoxylé (400E) en dispersion aqueuse à 25%. -(V) les copolymères comportant parmi leurs monomères un acide carboxylique à insaturation a,(3-monoéthylénique et un ester d'acide carboxylique à insaturation a,(3-monoéthylénique et d'un alcool gras oxyalkyléné. Préférentiellement ces composés comprennent également comme monomère un ester d'acide carboxylique à insaturation a,(3-monoéthylénique et d'alcool en C1-C4. A titre d'exemple de ce type de composé on peut citer l'ACULYN 22 vendu par la société ROHM et HAAS, qui est un terpolymère acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/méthacrylate de stéaryle oxyalkyléné. Parmi les polymères associatifs de type cationique, on peut citer : -(I) les polyuréthanes associatifs cationiques dont la famille a été décrite par la demanderesse dans la demande de brevet français N 0009609; elle peut être représentée par la formule générale (XVIII) suivante : R-X-(P)n-[L-(Y)m]r-L'-(P')p-X'-R' (XVIII) 20 dans laquelle : R et R', identiques ou différents, représentent un groupement hydrophobe ou un atome d'hydrogène ; X et X', identiques ou différents, représentent un groupement 25 comportant une fonction amine portant ou non un groupement hydrophobe, ou encore le groupement L" ; L, L' et L", identiques ou différents, représentent un groupement dérivé d'un diisocyanate ; P et P', identiques ou différents, représentent un groupement comportant une fonction amine portant ou non un groupement hydrophobe ; Y représente un groupement hydrophile ; r est un nombre entier compris entre 1 et 100, de préférence entre 1 et 50 et en particulier entre 1 et 25, n, m, et p valent chacun indépendamment des autres entre 0 et 1000 ; la molécule contenant au moins une fonction amine protonée ou quaternisée et au moins un groupement hydrophobe. Dans un mode de réalisation préféré de ces polyuréthanes, les seuls groupements hydrophobes sont les groupes R et R' aux extrémités de chaîne. Une famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (XVIII) décrite ci-dessus et dans laquelle : R et R' représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe, X, X' représentent chacun un groupe L", n et p valent entre 1 et 1000 et L, L', L", P, P', Y et m ont la signification indiquée ci-dessus. Une autre famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (XVIII) ci-dessus dans laquelle : R et R' représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe, X, X' représentent chacun un groupe L", n et p valent 0, et L, L', L", Y et m ont la signification indiquée ci-dessus. Le fait que n et p valent 0 signifie que ces polymères ne comportent pas de motifs dérivés d'un monomère à fonction amine, incorporé dans le polymère lors de la polycondensation. Les fonctions amine protonées de ces polyuréthanes résultent de l'hydrolyse de fonctions isocyanate, en excès, en bout de chaîne, suivie de l'alkylation des fonctions amine primaire formées par des agents d'alkylation à groupe hydrophobe, c'est-à-dire des composés de type RQ ou R'Q, dans lequel R et R' sont tels que définis plus haut et Q désigne un groupe partant tel qu'un halogénure, un sulfate etc. Encore une autre famille préférée de polyuréthanes associatifs cationiques est celle correspondant à la formule (Ia) ci-dessus dans laquelle : R et R' représentent tous les deux indépendamment un groupement hydrophobe, X et X' représentent tous les deux indépendamment un groupement comportant une amine quaternaire, n et p valent zéro, et L, L', Y et m ont la signification indiquée ci-dessus. La masse moléculaire moyenne en nombre des polyuréthanes associatifs cationiques est comprise de préférence entre 400 et 500 000, en particulier entre 1000 et 400 000 et idéalement entre 1000 et 300 000. Par groupement hydrophobe, on entend un radical ou polymère à chaîne hydrocarbonée, saturée ou non, linéaire ou ramifiée, pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que P, O, N, S, ou un radical à chaîne perfluorée ou siliconée. Lorsqu'il désigne un radical hydrocarboné, le groupement hydrophobe comporte au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone, en particulier de 12 à 30 atomes de carbone et plus préférentiellement de 18 à 30 atomes de carbone. Préférentiellement, le groupement hydrocarboné provient d'un composé monofonctionnel. A titre d'exemple, le groupement hydrophobe peut être issu d'un alcool gras tel que l'alcool stéarylique, l'alcool dodécylique, l'alcool décylique. Il peut également désigner un polymère hydrocarboné tel que par exemple le polybutadiène. Lorsque X et/ou X' désignent un groupement comportant une amine tertiaire ou quaternaire, X et/ou X' peuvent représenter l'une des formules suivantes : R3 ùNùR2ù ùNùR2ù R2 ù ou ùR2 ù pour X R1 1+ 1 A N N\ A- / R17 IR R1 R1 R1 1 R3 1 ùR2ùNù ùR2 ùN+ ùR2 ù ou ùR2 ù À N+ R1 R1 / R1/ I R1 R1 R1 R1 dans lesquelles : R2 représente un radical alkylène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, comportant ou non un cycle saturé ou insaturé, ou un radical arylène, un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O, P ; R1 et R3, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou alcényle en C1-C30, linéaire ou ramifié, un radical aryle, l'un au moins des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O, P ; A" est un contre-ion physiologiquement acceptable. Les groupements L, L' et L" représentent un groupe de formule : ùZùCùNHùR4ùNHùCùZ- O O dans laquelle : Z représente -0-, -S- ou ùNH- ; et R4 représente un radical alkylène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, comportant ou non un cycle saturé ou insaturé, un radical arylène, un ou plusieurs des atomes de carbone pouvant être remplacé par un hétéroatome choisi parmi N, S, O et P. Les groupements P et P', comprenant une fonction amine 15 pour X' 16 peuvent représenter au moins l'une des formules suivantes : R8 ùR5ùNùR7ù ou ùR5ùN+ R7 1 1 R6 R6 K R6. .R8 N 1 ùR5ùCHùR7 ou ou ùR5ùCHùR7ùR6 ùN+ùR9 K R8 ou R6\ ,R8 N 1 Rio ou ùR5ùCHùR7 ùR5ùCHùR7ù1 HùR7 Ri R6ù-R9 A- 1 R8 dans lesquelles : R5 et R7 ont les mêmes significations que R2 défini précédemment; R6, R8 et R9 ont les mêmes significations que R, et R3 définis précédemment ; Rlo représente un groupe alkylène, linéaire ou ramifié, éventuellement insaturé et pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et P, et A" est un contre-ion physiologiquement acceptable. En ce qui concerne la signification de Y, on entend par groupement hydrophile, un groupement hydrosoluble polymérique ou non. A titre d'exemple, on peut citer, lorsqu'il ne s'agit pas de polymères, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol et le propylèneglycol. Lorsqu'il s'agit, conformément à un mode de réalisation préféré, d'un polymère hydrophile, on peut citer à titre d'exemple les polyéthers, les polyesters sulfonés, les polyamides sulfonés, ou un mélange de ces polymères. A titre préférentiel, le composé hydrophile est un polyéther et notamment un poly(oxyde d'éthylène) ou poly(oxyde de propylène). Les polyuréthanes associatifs cationiques de formule (XVIII) utilisables selon l'invention sont formés à partir de diisocyanates et de différents composés possédant des fonctions à hydrogène labile. Les fonctions à hydrogène labile peuvent être des fonctions alcool, amine primaire ou secondaire ou thiol donnant, après réaction avec les 10 fonctions diisocyanate, respectivement des polyuréthanes, des polyurées et des polythiourées. Le terme "polyuréthanes" utilisable selon la présente invention englobe ces trois types de polymères à savoir les polyuréthanes proprement dits, les polyurées et les polythiourées ainsi que des copolymères de ceux-ci. 15 Un premier type de composés entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (XVIII) est un composé comportant au moins un motif à fonction amine. Ce composé peut être multifonctionnel, mais préférentiellement le composé est difonctionnel, c'est-à-dire que selon un mode de réalisation préférentiel, ce composé comporte deux 20 atomes d'hydrogène labile portés par exemple par une fonction hydroxyle, amine primaire, amine secondaire ou thiol. On peut également utiliser un mélange de composés multifonctionnels et difonctionnels dans lequel le pourcentage de composés multifonctionnels est faible. 25 Comme indiqué précédemment, ce composé peut comporter plus d'un motif à fonction amine. Il s'agit alors d'un polymère portant une répétition du motif à fonction amine. Ce type de composés peut être représenté par l'une des formules suivantes : 30 HZ-(P)n-ZH, ou HZ-(P')p-ZH dans lesquelles Z, P, P', n et p sont tels que définis plus haut. A titre d'exemple de composé à fonction amine, on peut citer la N-méthyldiéthanolamine, la N-tert-butyl-diéthanolamine, la N-sulfoéthyldiéthanolamine. Le deuxième composé entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (XVIII) est un diisocyanate correspondant à la formule : O=C=N-R4-N=C=O dans laquelle R4 est défini plus haut. A titre d'exemple, on peut citer leméthylènediphényl- diisocyanate, le méthylènecyclohexanediisocyanate, l'isophoronediisocyanate, le toluènediisocyanate, le naphtalènediisocyanate, le butanediisocyanate, l'hexanediisocyanate. Un troisième composé entrant dans la préparation du polyuréthane de formule (XVIII) est un composé hydrophobe destiné à former les groupes hydrophobes terminaux du polymère de formule (XVIII). Ce composé est constitué d'un groupe hydrophobe et d'une fonction à hydrogène labile, par exemple une fonction hydroxyle, amine primaire ou secondaire, ou thiol. A titre d'exemple, ce composé peut être un alcool gras, tel que notamment l'alcool stéarylique, l'alcool dodécylique, l'alcool décylique. Lorsque ce composé comporte une chaîne polymérique, il peut s'agir par exemple du polybutadiène hydrogéné alpha-hydroxyle. Le groupe hydrophobe du polyuréthane de formule (XVIII) peut également résulter de la réaction de quaternisation de l'amine tertiaire du composé comportant au moins un motif amine tertiaire. Ainsi, le groupement hydrophobe est introduit par l'agent quaternisant. Cet agent quaternisant est un composé de type RQ ou R'Q, dans lequel R et R' sont tels que définis plus haut et Q désigne un groupe partant tel qu'un halogénure, un sulfate etc. Le polyuréthane associatif cationique peut en outre comprendre une séquence hydrophile. Cette séquence est apportée par un quatrième type de composé entrant dans la préparation du polymère. Ce composé peut être multifonctionnel. Il est de préférence difonctionnel. On peut également avoir un mélange où le pourcentage en composé multifonctionnel est faible. Les fonctions à hydrogène labile sont des fonctions alcool, amine primaire ou secondaire, ou thiol. Ce composé peut être un polymère terminé aux extrémités des chaînes par l'une de ces fonctions à hydrogène labile. A titre d'exemple, on peut citer, lorsqu'il ne s'agit pas de polymères, l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol et le propylèneglycol. Lorsqu'il s'agit d'un polymère hydrophile, on peut citer à titre d'exemple les polyéthers, les polyesters sulfonés, les polyamides sulfonés, ou un mélange de ces polymères. A titre préférentiel, le composé hydrophile est un polyéther et notamment un poly(oxyde d'éthylène) ou poly(oxyde de propylène). Le groupe hydrophile noté Y dans la formule (XVIII) est facultatif. En effet, les motifs à fonction amine quaternaire ou protonée peuvent suffire à apporter la solubilité ou l'hydrodispersibilité nécessaire pour ce type de polymère dans une solution aqueuse. Bien que la présence d'un groupe Y hydrophile soit facultative, on préfère cependant des polyuréthanes associatifs cationiques comportant un tel groupe. -(II) les dérivés de cellulose quaternisée et les polyacrylates à groupements latéraux aminés non cycliques. Les dérivés de cellulose quaternisée sont en particulier, - les celluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci, - les hydroxyéthylcelluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci. Les radicaux alkyle portés par les celluloses ou hydroxyéthylcelluloses quaternisées ci-dessus comportent de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les radicaux aryle désignent de préférence les groupements phényle, benzyle, naphtyle ou anthryle. On peut indiquer comme exemples d'alkylhydroxyéthyl-celluloses quaternisées à chaînes grasses en C8-C30, les produits QUATRISOFT LM 200 , QUATRISOFT LM-X 529-18-A , QUATRISOFT LM-X 529- 18B (alkyle en C12) et QUATRISOFT LM-X 529-8 (alkyle en C18) commercialisés par la société AMERCHOL et les produits CRODACEL QM , CRODACEL QLO (alkyle en C12) et CRODACEL QS (alkyle en C 18) commercialisés par la société CRODA. Les polymères associatifs amphotères sont choisis de préférence parmi ceux comportant au moins un motif cationique non cyclique. Plus particulièrement encore, on préfère ceux préparés à partir ou comprenant 1 à 20 moles % de monomère comportant une chaîne grasse, et de préférence 1,5 à 15 moles% et plus particulièrement encore 1,5 à 6 moles%, par rapport au nombre total de moles de monomères. Les polymères associatifs amphotères préférés selon l'invention comprennent, ou sont préparés en copolymérisant : 1)au moins un monomère de formule (XIX) ou (XX) : A- R3 I R~ -CH= Î ùC I ùZù(CnH2n) N+ R5 R2 0 R4 (XIX) R3 R1 -CH=iùCùZù(CnH2n) N, R2 0 R4 (XX) dans lesquelles, R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, R3, R4 et R5, identiques ou différents, représente un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 30 atomes de carbone, Z représente un groupe NH ou un atome d'oxygène, n est un nombre entier de 2 à 5, Aest un anion issu d'un acide organique ou minéral, tel qu'un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure; 15 2) au moins un monomère de formule (XXI) R6 ùCH =CRS -0OOH 20 3) au moins un monomère de formule (XXII) : R6 ùCH =CRS ùCOXR8 (XXII) (XXI) dans laquelle, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle; et dans laquelle R6 et R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, X désigne un atome d'oxygène ou d'azote et R8 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 30 atomes de carbone ; l'un au moins des monomères de formule (XIX), (XX) ou (XXII) comportant au moins une chaîne grasse. Les monomères de formule (XIX) et (XX) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par : - le diméthylaminoéthylméthacrylate, le diméthylaminoéthylacrylate, - le diéthylaminoéthylméthacrylate, le diéthylaminoéthylacrylate, - le diméthylaminopropylméthacrylate, le diméthylaminopropylacrylate, le diméthylaminopropylméthacrylamide, le diméthylaminopropylacrylamide, ces monomères étant éventuellement quaternisés, par exemple par un halogénure d'alkyle en C 1-C4 ou un sulfate de dialkyle en C1-C4. Plus particulièrement, le monomère de formule (XIX) est choisi parmi le chlorure d'acrylamidopropyl triméthyl ammonium et le chlorure de méthacrylamidopropyl triméthyl ammonium. Les monomères de formule (XXI) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique et l'acide méthyl-2 crotonique. Plus particulièrement, le monomère de formule (XXI) est l'acide acrylique. Les monomères de formule (XXII) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par des acrylates ou méthacrylates d'alkyle en C12-C22 et plus particulièrement en C16-C18. Les monomères constituant les polymères amphotères à chaîne grasse de l'invention sont de préférence déjà neutralisés et/ou quaternisés. Le rapport du nombre de charges cationiques/charges anioniques est de préférence égal à environ 1. Les polymères associatifs amphotères selon l'invention comprennent de préférence de 1 à 10 % moles du monomère comportant une chaîne grasse (monomère de formule (XIX), (XX) ou (XXII)), et de préférence de 1,5 à 6% moles. Les poids moléculaires moyens en poids des polymères associatifs amphotères selon l'invention peuvent varier de 500 à 50.000.000 et sont de préférence compris entre 10.000 et 5 000 000. Les polymères associatifs amphotères selon l'invention peuvent également contenir d'autres monomères tels que des monomères non ioniques et en particulier tels que les acrylates ou méthacrylates d'alkyle en C 1-C4. Des polymères associatifs amphotères selon l'invention sont par exemple décrits et préparés dans la demande de brevet WO9844012. Parmi les polymères associatifs amphotères selon l'invention, on préfère les terpolymères acide acrylique/chlorure de (méth)acrylamidopropyl triméthyl ammonium/ méthacrylate de stéaryle. Les polymères associatifs de type non ionique utilisables selon l'invention sont choisis de préférence parmi : -(1) les celluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse ; on peut citer à titre d'exemple : - les hydroxyéthylcelluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tels que des groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle, ou leurs mélanges, et dans lesquels les groupes alkyle sont de préférence en C8-C22, comme le produit NATROSOL PLUS GRADE 330 CSO (alkyles en C16) vendu par la société AQUALON, ou le produit BERMOCOLL EHM 100 vendu par la société BEROL NOBEL, - celles modifiées par des groupes polyalkylène glycol éther d'alkyl phénol, tel que le produit AMERCELL POLYMER HM-1500 (polyéthylène glycol (15) éther de nonyl phénol) vendu par la société AMERCHOL. -(2) les hydroxypropylguars modifiés par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tel que le produit ESAFLOR HM 22 (chaîne alkyle en C22) vendu par la société LAMBERTI, les produits RE210-18 (chaîne alkyle en C14) et RE205-1 (chaîne alkyle en C20) vendus par la société RHONE POULENC. -(3) les copolymères de vinyl pyrrolidone et de monomères hydrophobes à chaîne grasse dont on peut citer à titre d'exemple : - les produits ANTARON V216 ou GANEX V216 (copolymère vinylpyrrolidone / hexadécène) vendu par la société I.S.P. - les produits ANTARON V220 ou GANEX V220 (copolymère vinylpyrrolidone / eicosène) vendu par la société I.S.P. -(4) les copolymères de méthacrylates ou d'acrylates d'alkyles en C1-C6 et de monomères amphiphiles comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère acrylate de méthyle/acrylate de stéaryle oxyéthyléné vendu par la société GOLDSCHMIDT sous la dénomination ANTIL 208 . -(5) les copolymères de méthacrylates ou d'acrylates hydrophiles et de monomères hydrophobes comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère méthacrylate de polyéthylèneglycol/méthacrylate de lauryle. -(6) les polyuréthanes polyéthers comportant dans leur chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques. -(7) les polymères à squelette aminoplaste éther possédant au moins une chaîne grasse, tels que les composés PURE THIX proposés par la société SUD-CHEMIE. De préférence, les polyéthers polyuréthanes comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de 6 à 30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées pouvant être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu'une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d'une séquence hydrophile. Les polyéthers polyuréthanes peuvent être multiséquencés en particulier sous forme de tribloc. Les séquences hydrophobes peuvent être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). Ces mêmes polymères peuvent être également en greffons ou en étoile. Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse peuvent être des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthylénée comportant de 50 à 1000 groupements oxyéthylénés. Les polyéthers polyuréthanes non-ioniques comportent une liaison uréthanne entre les séquences hydrophiles, d'où l'origine du nom. Par extension figurent aussi parmi les polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse ceux dont les séquences hydrophiles sont liées aux séquences lipophiles par d'autres liaisons chimiques. A titre d'exemples de polyéthers polyuréthanes non-ioniques à chaîne grasse utilisables dans l'invention, on peut aussi utiliser aussi le Rhéolate 205 à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore les Rhéolates 208 , 204 ou 212, ainsi que l'Acrysol RM 184 . On peut également citer le produit ELFACOS T210 à chaîne alkyle en C12-14 et le produit ELFACOS T212 à chaîne alkyle en C18 de chez AKZO. Le produit DW 1206B de chez ROHM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthanne, proposé à 20 % en matière sèche dans l'eau, peut aussi être utilisé. On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l'eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d'exemple, de tels polymères on peut citer, le Rhéolate 255, le Rhéolate0 278 et le Rhéolate 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit DW 1206F et le DW 1206J proposés par la société ROHM & HAAS. Les polyéthers polyuréthanes utilisables selon l'invention sont en particulier ceux décrits dans l'article de G. Fonnum, J. Bakke et Fk. Hansen - Colloid Polym. Sci 271, 380.389 (1993). Plus particulièrement encore on préfère utiliser un polyéther polyuréthane susceptible d'être obtenu par polycondensation d'au moins trois composés comprenant (i) au moins un polyéthylèneglycol comprenant de 150 à 180 moles d'oxyde d'éthylène, (ii) de l'alcool stéarylique ou de l'alcool décylique et (iii) au moins un diisocyanate. De tels polyéther polyuréthanes sont vendus notamment par la société ROHM & HAAS sous les appellations Aculyn 46 et Aculyn 44 [l'ACULYN 46 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool stéarylique et de méthylène bis(4-cyclohexyl-isocyanate) (SMDI), à 15% en poids dans une matrice de maltodextrine (4%) et d'eau (81%); l'ACULYN 44 est un polycondensat de polyéthylèneglycol à 150 ou 180 moles d'oxyde d'éthylène, d'alcool décylique et de méthylène bis(4-cyclohexylisocyanate) (SMDI), à 35% en poids dans un mélange de propylèneglycol (39%) et d'eau (26%)]. De manière générale, la concentration en polymère épaississant va de 0,1 à 5%, de préférence de 0,3 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition peut contenir en outre au moins un additif choisi parmi les principes actifs et adjuvants cosmétiques utilisés couramment dans le domaine capillaire. Ces additifs sont choisis par exemple parmi les vitamines, les acides aminés, les oligopeptides, les peptides, les protéines hydrolysées ou non, modifiées ou non, les enzymes, les acides et alcools gras ramifiés ou non, les cires animales, végétales ou minérales, les céramides et les pseudo-céramides, les acides organiques hydroxylés, les filtres UV, les agents anti-oxydants et les agents anti-radicaux libres, les agents chélatants, les agents antipelliculaires, les agents régulateurs de séborrhée, les agents apaisants, les agents tensioactifs ioniques ou non ioniques, les silicones, les huiles minérales, végétales ou animales, les polyisobutènes et poly(a-oléfines), les esters gras additionnels autres que les esters de polyéthylèneglycol et d'acide gras mentionnés plus haut, les agents colorants capillaires tels que les colorants directs, précurseurs de colorant par oxydation et les pigment, les acides, bases, plastifiants, parfums, conservateurs, charges minérales, nacres, paillettes. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces principes actifs et adjuvants cosmétiques complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement au 5 10 dispositif et procédé conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES On a réalisée les compositions suivantes (en % de matière active) : Nom INCI Ex 1 Ex 2 PVP 5% 6% PEG-100 Stearate 2% PEG-150 Distearate 2% PEG-200 Glyceryl 5% 4% Stearate Glycerol 2% Propylène Glycol 1,5% SEPIGEL305 0,3% 1% (polymère d'acide acrylamidopropane sulfonique en emulsion inverse) Carbomer 1% PEG-40 Hydrogenated 0,5% 0,5% Castor Oil Ethanol 20% Conservateurs, QS QS Neutralisant, Parfum Eau QS100 QS100 Ces compositions présentent de bonnes propriétés fixantes ainsi qu'une rémanence de ces propriétés dans le temps.5
La présente demande concerne une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un polymère fixant non-ionique et au moins un ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras de formule :R1CO-(OCH2CH2)n0-[OCH2-CH(OR2)-CH2]-(OCH2CH2)n2-R3 oùR2 correspond à l'hydrogène ou à un groupe (CH2CH20)n3COR4n1 est un entier égal à 0 ou 1 ;n2 représente un entier allant de 2 à 300 ;n3 représente un entier allant de 1 à 300 ;n0 est un entier allant de 0 à 300R3 correspond à l'hydrogène ou à un groupe R5COO,R1, R4, R5, indépendamment l'un de l'autre, correspondent à un groupe alkyle en C10 à C30 ou alkylène en C10 à C30.La présente demande vise encore un procédé pour la mise en forme ou le maintien de la coiffure dans lequel cette composition cosmétique est mise en oeuvre ainsi que les utilisations de cette composition notamment pour la fixation et la mise en forme de la coiffure de manière durable.
1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un polymère fixant non-ionique différent des copolymères de type poly(vinylpyrroliddone/Vinylacétate) et au moins un ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras de formule : RICO-(OCH2CH2)no-[OCH2-CH(OR2)-CH2]ni-(OCH2CH2)n2-R3 où R2 correspond à l'hydrogène ou à un groupe (CH2CH2O)n3COR4 n l est un entier égal à 0 ou 1 ; n2 représente un entier allant de 2 à 300 ; n3 représente un entier allant de 1 à 300 ; nO est un entier allant de 0 à 300 R3 correspond à l'hydrogène ou à un groupe R5COO, RI, R4, R5, indépendamment l'un de l'autre, correspondent à un groupe alkyle en CIo à C30 ou alkylène en CIo à C30. 2. Composition selon la 1 telle que le polymère fixant non ionique est choisi parmi les polyalkyloxazolines, les homopolymères et copolymères d'acétate de vinyle, les homopolymères et copolymères d'esters acryliques, les copolymères d'acrylonitrile, les homopolymères et copolymères de styrène, les polyamides, les homopolymères et copolymères de vinyllactame, les polyuréthanes non ioniques, et les polymères siliconés greffés non ioniques. 3. Composition selon la 2 telle que les homopolymères de vinyllactame sont des homopolymères de polyvinylpyrrolidone. 4. Composition cosmétique selon l'une des précédentes telle que la concentration en polymère fixant non-ionique va de 0,1 à 20 %, de préférence de 1 à 15 % en poids du poids total de la composition. 5. Composition selon la précédente telle que la concentration en polymère fixant non-ionique va de 7 à 15 % en poids du poids total de la composition. 6. Composition cosmétique selon l'une des précédentes telle que la concentration en ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras va de 0,01 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 15 % et de manière encore plus particulière de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition cosmétique selon l'une des précédentes telle que telle que le rapport pondéral polymère fixant non-ionique/ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras est supérieur à 1,8. 8. Composition cosmétique selon la précédente telle que le rapport pondéral polymère fixant non-ionique/ester de polyéthylèneglycol et d'acide gras est compris entre 1,8 et 10. 9. Composition cosmétique selon l'une des précédentes telle qu'elle comprend au moins un agent épaississant. 10. Composition cosmétique selon la précédente telle que l'agent épaississant est un polymère épaississant. 11. Composition cosmétique selon la précédente caractérisée en ce qu'elle comprend un polymère épaississant associatif de type anionique contenant au moins un motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique, et au moins un motif hydrophobe de type ester d'alkyl (C10-C30) d'acide carboxylique insaturé. 12. Composition cosmétique selon la précédente telle que la concentration en polymère épaississant va de 0,01 à 10%, de préférence de 0,1 à 5% et de manière encore préférée de 0,3 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Composition cosmétique selon l'une des précédentes telle qu'elle comprend au moins un additif choisi parmi les vitamines, les acides aminés, les oligopeptides, les peptides, les protéines hydrolysées ou non, modifiées ou non, les enzymes, les acides et alcools gras ramifiés ou non, les cires animales, végétales ou minérales, les céramides et les pseudo-céramides, les acides organiques hydroxylés, les filtres UV, les agents anti-oxydants et les agents anti-radicaux libres, les agents chélatants, les agents antipelliculaires, les agents régulateurs de séborrhée, les agents apaisants, les agents tensioactifs ioniques ou non ioniques, les silicones, les huiles minérales, végétales ou animales, les polyisobutènes et poly(a-oléfines), les esters gras additionnels, les agents colorants capillaires tels que les colorants directs, précurseurs de colorant par oxydation et les pigment, les acides, bases, plastifiants, parfums, conservateurs, charges minérales, nacres, paillettes. 14. Composition cosmétique selon l'une des précédentes telle qu'elle se présente sous la forme d'un spray. 15. Cosmétique selon l'une des 1 à 13 telle qu'elle se présente sous la forme d'un gel. 16. Cosmétique selon l'une des 1 à 13 telle qu'elle se présente sous la forme d'une mousse. 17. Procédé pour la mise en forme ou le maintien de la coiffure dans lequel la composition cosmétique selon l'une des 1 à 16 est mise en oeuvre. 18. Utilisation de la composition cosmétique selon l'une des 1 à 16 en tant que composition coiffante pour la fixation et le maintien des cheveux. 19. Utilisation de la composition cosmétique selon la précédente pour conférer à la coiffure une bonne tenue dans le temps.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/91,A61K 8/88,A61Q 5/06
FR2900807
A1
DISPOSITIF POUR DISSIMULER UN ARTICLE, ET UTILISATION SUR UN COMPTOIR.
20,071,116
L'invention concerne un dispositif utilisable pour qu'un opérateur puisse, sur un support, en particulier un comptoir, délivrer discrètement des articles ou produits à un client, tels que des médicaments dans une pharmacie. Dans certains cas, il peut en effet s'avérer préférable d'être discret vis-à-vis du passage d'articles d'une personne à une autre. Typiquement, dans une pharmacie, on peut souhaiter que le client venant chercher des médicaments puisse les recevoir, sur le comptoir de la pharmacie, avec une certaine discrétion durant la période pendant laquelle les articles sont posés sur le comptoir, à la libre vue des clients environnants, le pharmacien ne les ayant pas encore forcément ensachés. On peut souhaiter une démarche comparable en librairie et dans diverses autres boutiques ou lieux publics où soit l'opérateur, soit le client. souhaite(nt) la confidentialité vis-à-vis de l'article délivré. Dans une pharmacie ou tout lieu en liaison avec un secteur réglementé où la discrétion, voire le secret professionnel, est de rigueur, on pourra ainsi préserver ce point : le pharmacien poursuivra et pourra respecter le secret médical du médecin. Il est connu, dans certains restaurant, de servir certains plats sous une cloche de présentation opaque qui conserve souvent au chaud le plat et accroit le cérémonial de la présentation au(x) convive(s). Dans cette situation, le plat est momentanément dissimulé à la vue. Mais le problème n'est pas le même et le lieu, le but premier visé et le contexte sont différents. On doit donc considérer qu'est ici apporté une solution au problème de la discrétion, voire de la confidentialité, sur un comptoir dans un lieu public, en proposant, pour dissimuler à la vue de tiers un article placé sur un support, d'utiliser un dispositif comprenant un dôme protecteur au moins en partie opaque ou au moins translucide, adapté pour être posé de façon stable sur le support et réservant sous lui un espace caché pour recevoir au moins en partie ledit article, - le support étant donc un comptoir dans un lieu public sur lequel est donc posé l'article, - et l'article est camouflé en plaçant le dôme protecteur autour de lui, ou en plaçant cet: article dans ledit espace de réception, jusqu'à ce qu'on l'en retire. Pour favoriser la praticité, on conseille de ménager dans le dôme au moins une ouverture latérale se dressant au-dessus du comptoir lorsque le dôme est posé dessus et que l'on dimensionne pour y placer et/ou en retirer l'article. Sur ce dispositif, l'/chaque ouverture latérale sera accessible dans au moins un état d'utilisation, l'accès pouvant dépendre par exemple de la position de basculement du dôme protecteur et/ou de celle d'un volet définissant ou appartenant à ce dôme. Favorablement, le dôme se présentera d'ailleurs comme un volet pivotant monté sur une structure-support en forme de plateau à poser à plat sur le comptoir, servant de fond pour y poser le(s) article(s) et présentant deux paliers latéraux où tournera le volet, lequel pourra apparaitre comme une structure ventrue, intérieurement creuse. Plus loin dans la description, il est proposé des alternatives concernant une possible une forme du dôme en demi-coquille dressée, tournant autour d'un axe vertical, ou une forme du dôme, voire de sa structure-support, en cloche ouverte latéralement, libérant un/des accès latéraux par rotation, ou pourvue d'au moins un volet latéral, intégré ou rapporté et monté mobile sur ce dôme ou sa structure-support. Une présentation de différents modes de réalisation suit d'ailleurs, à titre d'exemple, comme les dessins qui les accompagnent et dans lesquels : - les figures 1 et 2 montrent une première 10 réalisation du dispositif de l'invention dans deux états de basculement, - la figure 3 montre une variante à volet tournant autour d'un axe vertical, - les figures 4, 5 montrent différent autres 15 variantes. Figures 1 et 2, on voit donc un dispositif 1 permettant de rendre (plus) confidentielle la transmission d'un article, tel que la bouteille 3, entre une première personne X et une deuxième personne Y. 20 Ici, les deux personnes X et Y sont situées de part et d'autre d'un comptoir 5, dans un lieu public. Il peut s'agir respectivement d'un pharmacien et d'un client, le premier devant délivrer au second la bouteille 3. 25 Grâce au dispositif 4 --cache 1, la personne X va pouvoir éviter que d'autres que la personne Y puissent aisément voir la bouteille 3, pendant que celle-ci est sur le comptoir 5. Pour cela, le dispositif 1 comprend un dôme 7 30 réservant sous lui un espace intérieur 7a adapté à recevoir le(s) article(s) à délivrer (ici la bouteille 3) et se dressant au--dessus du comptoir 5 de telle manière qu'il cache ce qu'il renferme à la vue au moins des personnes situées à côté du client Y dans la position de la figure 1. Figures 1 et 2, le dôme 7 est monté sur une structure-support 9, ici en forme de plateau adapté pour être posé à plat sur le support, ici le comptoir, 5. Par contre, figure 3, le dôme protecteur 17 est adapté pour être posé de façon stable directement sur le comptoir 5, de même pour la figure 4, dôme 27, ou pour la figure 5, dôme 37. Chaque dôme 17, 27, 37 présente une paroi latérale, telle que 170 ou 370, au moins en partie opaque, ou du moins translucide, ceci structurellement ou par ajout d'un revêtement (feuille plastique, autocollant rajouté, décor...) cachant au moins largement à la vue l'article placé dessous, tel la bouteille 3. Sous lui, au-dessus du support 5 sur lequel est posé l'article 3, le dôme réserve donc un espace ou un volume abrité ou caché, tel que 7a (figure 2) ou 17a, 27a, où l'on va pouvoir dissimuler à la libre vue des tiers l'articule pendant le temps au cours duquel il est posé sur le support 5 et attend là d'être donné au client Y, typiquement après avoir été ensaché. On peut en effet supposer que, par exemple dans une pharmacie, l'opérateur X apporte sur le comptoir 5 des médicaments en plusieurs étapes. A chaque étape, il place le lot concerné de médicaments sous le dôme protecteur 7, 17.... Sur la figure 3, la flèche 1 indique qu'à chaque fois l'opérateur X soulève le dôme ou cloche 17 pour placer dessous l'article concerné. En particulier à la fin de la collecte de tous les articles, il soulève une dernière fois la cloche 17 (flèche 1), d'une main, et place de l'autre (flèche 2) le ou les articles 3 dans le sachet 11 préparé et ouvert à cet effet, à côté, et qui est de préférence opaque. Figure 3, e dôme 17 est une cloche complètement fermée latéralement et qui est dépourvue de fond où elle présente donc la large ouverture 13. Les dômes 27 et 37 sont également dépourvus de fond (ouvertures respectives 23 et 33). Ils présentent en outre, latéralement, une ou plusieurs ouvertures dressées : une très large 35, figure 5, une 25, voire deux opposées, figure 4. Figure 5, l'ouverture latérale dressée 35 est si grande qu'on obtient un demi-dôme se présentant ici comme 15 sensiblement un quart de sphère creux. Figure 4, on a prévu deux ouvertures latérales de dimensions adaptées, l'opérateur va pouvoir d'un côté, et à travers l'une, placer l'article tel que 3 dans le volume intérieur du dôme, tandis que le client va pouvoir 20 le retirer à travers l'ouverture opposée telle que 25. Dans la solution de la figure 5, on peut imaginer que, par exemple par la poignée 39, l'opérateur ou le client tournera du côté qui convient l'ouverture latérale 35. On notera qu'une poignée 19, 29 a également été 25 prévue figures 3 et 4 pour manipuler le dôme plus facilement. Figure 6, on retrouve un dôme opaque 47 dressé au-dessus d'un support 5 et recouvrant étroitement une structure support 21 qui se présente à la manière d'une 30 cloche creuse, définissant sous elle, et au-dessus du support 5, l'espace ou le volume de protection 47a nécessaire pour dissimuler le ou lesdits articles. La structure-support 21 se dresse au-dessus du support 5 et peut présenter une structure continue, comme un dôme, avec alors de préférence deux ouvertures latérales opposées, à la manière des deux ouvertures latérales de la figure 4, ou encore, et comme illustré, une structure légère et largement ouverte présentée ici sous la forme de quatre pattes latérales telles que 23a, 23b pour deux d'entre eux. La forme de la structure 21 et celle du dôme protecteur 47 sont ici sensiblement complémentaires et le dôme 47 est monté tournant par rapport à la structure 21, autour d'un axe vertical central 25, à la manière d'un volet tournant autour d'un axe dressé. Ce dôme-volet 47 présente favorablement au moins une ouverture latérale telle que 29a ou 29b, et est dépourvu de fond. Il repose sur le support 5 par l'intermédiaire (des pattes) de la structure 21. Dans cette hypothèse, le dôme 47 définit donc un volet se présentant comme une structure ventrue, intérieurement creuse et recouvrant l'espace intérieur 47 en le cachant à la vue de manière appropriée. Figure 7, on retrouve l'association entre un dôme protecteur 57 et une structure-support 31 par l'intermédiaire de laquelle le dôme est posé de façon 25 stable sur un support sous-jacent 5. Le dôme peut être monté tournant sur le plateau de base 31 par l'intermédiaire d'un pivot central 41, de sorte à tourner autour d'un axe central dressé 43. Le plateau de base 31 peut, à l'image d'ailleurs 30 du plateau 9 de la figure 1, ou du plateau de base 45 de la figure 8, se présenter comme un plateau définissant un fond pour le dôme protecteur opaque qui le surmonte et qui peut donc être éventuellement dépourvu de fond. Figure 7, un ou deux volets, tel que 48 est/sont monté(s) mobile(s) par rapport au dôme 57 entre une position rabattue sensiblement verticalement et une position ouverte (illustrée) dans laquelle une ouverture latérale telle due 49 est libérée, autorisant ainsi l'accès au volume intérieur 51 de dissimulation du ou des articles considérés. S'il n'y qu'une ouverture latérale avec son volet mobile, il suffit de faire tourner le dôme opaque 57 autour de l'axe central 43 pour rendre l'article placé dans le volume 51, à l'abri des regards environnants, accessible soit à l'opérateur X, soit au client Y. Le/chaque volet, tel que 48, plutôt qu'être monté articulé, ou pivotant, par rapport au dôme opaque 57, ici en haut de l'ouverture 49, aurait pu être monté glissant ou coulissant, dans une direction basse, sensiblement, et latéralement, avec alors des formes de volet et de paroi latérale de dôme adaptées pour faciliter un tel déplacement glissant. Avec un ou plusieurs tel (s) volet (s) mobile(s) par rapport au dôme, celui-ci pourrait être fixé par rapport à sa base 31, voire en être dépourvu. Figure 8, le dôme protecteur 67 est constitué d'un volet opaque mobile par rapport à la plaque de base 45, laquelle est adaptée pour permettre de poser le dispositif sur un support (tel favorablement qu'un comptoir), avec une possibilité de rotation autour d'un axe central dressé 61, par l'intermédiaire d'un pivot vertical 53. Ici, le volet pivotant 67 se présente sensiblement comme une demi-coquille tournante, présentant tout un côté ouvert, en 55, donnant accès à l'intérieur creux camouflé 59 qui présente donc également une forme de demi-coquille ou de demi-cylindre ou qui, du moins, est ventru pour recevoir les articles à dissimuler. La rotation autour de l'axe dressé 61 permet de diriger l'ouverture latérale 55, soit vers l'opérateur X, soit vers le client Y. Pour revenir et conclure sur la variante des figures 1 et 2 qui est a priori le mode préféré de réalisation, le dôme 7 se présente donc comme une structure ventrue, intérieurement creuse, définissant sous elle l'espace caché 7a. Elle est montée articulée sur le plateau de base 9, à l'endroit de paliers latéraux 65a, 65b qui permettent de la faire tourner autour d'un axe horizontal. Le volet 7 se présente comme un quart de coquille creux, ici sensiblement un quart de cylindre avec deux ouvertures 69a, 69b écartées angulairement (ici d'environ 90 ) pour, dans une première position rabattue comme sur la figure 1, que l'ouverture latérale 69b se dresse face à l'opérateur X, lequel peut alors placer par exemple l'article 3 à l'intérieur de l'espace caché 7a, ou, après basculement d'un quart de tour, arriver dans la position de la figure 2 avec l'autre ouverture latérale 69a s'ouvrant face au client Y, l'opérateur X ayant pu entretemps ensacher la bouteille, ici dans le sachet protecteur 11,30
Il s'agit de dissimuler pour des tiers un article (3), sur un comptoir (5). Le dispositif comprend pour cela un dôme protecteur (7) au moins en partie opaque et réservant sous lui un espace caché pouvant recevoir l'article. Favorablement, une ouverture latérale (69b) se dresse pour faciliter la mise en place et/ou la préhension de l'article.
1. Utilisation d'un dispositif pour dissimuler à la vue de tiers un article (3) placé sur un support, le dispositif comprenant un dôme protecteur (7, 17, 27, 37, 47, 57, 67), au moins en partie opaque ou au moins translucide, adapté pour être posé de façon stable sur le support (5) et réservant sous lui un espace caché (7a, 17a, 27a, 59) pour recevoir au moins en partie ledit article, dans laquelle utilisation : - on définit le support comme un comptoir (5) séparant un opérateur (X) délivrant l'article et un client (Y) le recevant, dans un lieu public, l'article (3) étant donc posé sur ce comptoir et le client et/ou l'opérateur souhaitant le dissimuler, - et on camoufle donc à la vue des tiers cet article en plaçant le dôme protecteur (7, 17, 27, 37, 47, 57, 67) autour de lui, ou en plaçant cet article dans ledit espace de réception (7a, 17a, 27a, 59), jusqu'à ce qu'on l'en retire. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce qu'on ménage dans le dôme au moins une ouverture latérale (25, 35, 29a, 51, 55) qui se dresse au-dessus du comptoir (5) lorsque le dôme est posé dessus et que l'on dimensionne pour y placer et/ou en retirer l'article (3). 3. Dispositif pour dissimuler à la vue de tiers un article placé sur un support (5), le dispositif comprenant un dôme protecteur (7, 17, 27, 37, 47, 57, 67) au moins en partie opaque ou au moins translucide, adapté pour être posé de façon stable sur le support etréservant sous lui un espace caché (7a, 17a, 37a, 59) pour recevoir au moins en partie ledit article, le dôme présentant, dans au moins un état d'utilisation, au moins une ouverture latérale (25, 35, 29a, 51, 55, 69a, 69b) se dressant au-dessus dudit support sur lequel le dôme est alors disposé, l'ouverture étant adaptée pour permettre de placer et/ou de retirer l'article respectivement sous et hors du dôme. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le dôme comprend ou est constitué d'un volet (7, 57, 48, 47), le dôme étant monté sur une structure-support (9, 31, 21) par rapport à laquelle lui et/ou le volet est mobile pour ouvrir et fermer un accès à l'espace de réception. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ce dispositif étant disposé sur un comptoir (5), choisi comme support, entre un opérateur (X) et un client (Y), le ou chaque volet (7, 48, 27, 47) est mobile par rapport à la structure-support (9, 31, 57, 21) entre une première position dans laquelle l'ouverture, ou l'une des ouvertures, est dirigée vers l'opérateur, pour qu'il place 1'(les) article(s) dans l'espace de réception, et une seconde position dans laquelle l'ouverture ou l'une des ouvertures est dirigée vers le client, pour sortir des articles hors du volume. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le volet (7, 47) se présente comme une structure ventrue, intérieurement creuse définissant sous elle ledit espace caché. 7. Dispositif selon l'une quelconque des , caractérisé en ce que le dôme protecteur (7) se présente comme sensiblement un quart de coquillecreux, présentant deux dites ouvertures (69a, 69b) écartées angulairement et monté pivotant sur la structure-support (9) autour d'un axe horizontal. 8. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le dôme se présente comme sensiblement une demi-coquille creuse (67) pivotant autour d'un axe dressé (61). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que la structure-support comprend une cloche creuse (21) définissant tout ou partie dudit espace caché adapté à recevoir 1'(les) article(s) à délivrer et sur laquelle est (sont) monté(s) mobile(s) le dôme et/ou un ou plusieurs dit(s) volet(s) (47). 10. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que . -posé, le dôme forme une cloche creuse définie, au-dessus du support sur lequel elle repose, par une enveloppe (57) entourant ledit espace de réception des articles, - l'enveloppe présente au moins une dite ouverture (51) latérale, - et le ou les volets (48) est/sont monté(s) pivotant(s) ou tournant(s) le long de cette enveloppe, autour d'un axe central dressé, 1'(l'une au moins des) ouverture(s) de ce volet venant, lors du mouvement du volet, coïncider avec l'une ou l'autre desdites ouvertures de l'enveloppe pour que puisse donc placer ou retirer chaque article dans ou hors dudit espace caché.
A
A47
A47F
A47F 9
A47F 9/00
FR2897571
A1
ENSEMBLE DE RECOUVREMENT DES BAGAGES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE PLURALITE DE RIDEAUX
20,070,824
L'invention concerne un ensemble de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile. Il est connu de réaliser un ensemble de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile destiné à s'étendre longitudinalement entre les sièges arrières et l'arrière du compartiment à bagages dudit véhicule, lesdits sièges arrière étant réglables longitudinalement et/ou en inclinaison, et de façon indépendante l'un de l'autre, entre une position avancée et une position reculée, ledit ensemble comprenant : • un rideau principal, sensiblement de la largeur dudit compartiment, pourvu de moyens d'accrochage réversible en partie arrière des ébénisteries latérales du compartiment à bagages, • un dispositif d'enroulement dudit rideau principal, ledit dispositif étant solidaire de moyens de fixation réversible latéraux à des moyens de fixation réciproques prévus en partie avant desdites ébénisteries latérales, • une pluralité de rideaux annexes destinés à être disposés chacun derrière un desdits sièges et de largeur similaire auxdits sièges, • des moyens d'association réversible du bord avant de chacun desdits rideaux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens d'association réciproques prévus sur la partie supérieure du dossier de chaque siège correspondant, • des dispositifs d'enroulement de chacun des rideaux respectivement associés au bord arrière desdits rideaux et solidaires, de façon contiguë, dudit dispositif d'enroulement du rideau principal, Dans la suite de ce descriptif, on entendra par un siège réglable longitudinalement, un siège associé de façon mobile à la structure du véhicule, par exemple selon un système à glissières permettant d'avancer ou de reculer le siège, et/ou un siège dont le dossier est réglable en inclinaison, ces différentes configurations ayant pour effet de réaliser un déplacement sensiblement longitudinal de la partie supérieure de dossier de siège. 2 Un agencement tel que décrit ci-dessus permet de masquer, au moyen du rideau principal, la partie s'étendant du dispositif d'enroulement du rideau principal à l'arrière du compartiment à bagages, et, au moyen des rideaux annexes, les parties s'étendant entre chaque partie supérieure de dossier de siège arrière et les dispositifs d'enroulement des rideaux annexes, et ceci quelque soit le réglage longitudinal de chaque siège, l'enroulement des rideaux annexes étant fonction dudit réglage. Un tel ensemble permet un recouvrement complet du compartiment à bagages, et ceci malgré le fait que les sièges arrière soient réglables de façon différenciée. Une telle réalisation présente néanmoins l'inconvénient d'être complexe et coûteuse, notamment du fait de la présence du rideau principal et de son dispositif d'enroulement. L'invention a pour but de proposer un ensemble permettant un recouvrement complet du compartiment à bagages, lorsque les sièges arrière sont réglables de façon différenciée, et ceci de façon simple et économique. A cet effet, l'invention propose un ensemble de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile destiné à s'étendre longitudinalement entre les sièges arrières et l'arrière du compartiment à bagages dudit véhicule, lesdits sièges arrière étant réglables longitudinalement, et de façon indépendante l'un de l'autre, entre une position avancée et une position reculée, ledit ensemble comprenant : • une pluralité de rideaux destinés à être disposés chacun derrière un desdits sièges et de largeur similaire auxdits sièges, • des moyens d'association réversible du bord avant de chacun desdits rideaux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens d'association réciproques prévus sur la partie supérieure du dossier de chaque siège correspondant, 3 • un dispositif d'enroulement de chacun desdits rideaux associé au bord arrière desdits rideaux, • une bavette rigide à laquelle sont associés lesdits dispositifs d'enroulement, ladite bavette comprenant des moyens de fixation réversible latéraux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques prévus en partie arrière des ébénisteries latérales dudit compartiment à bagages. De la sorte, le rideau principal et son dispositif d'enroulement sont supprimés, le recouvrement des bagages étant essentiellement réalisé par les rideaux destinés à être disposés chacun derrière un des sièges arrières. En outre, un tel élément peut être adapté indifféremment à des sièges arrières de deuxième ou de troisième rangée, lorsque lesdits sièges de troisième rangée sont amovibles. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (vertical, avant, arrière, longitudinal, largeur, latéral, supérieur, haut,...) sont pris en référence à un ensemble disposé dans le véhicule. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble selon l'invention, les rideaux étant en position déroulée, • la figure 2 est une vue de haut de l'ensemble de la figure 1 monté sur des sièges arrière disposés selon différents réglages longitudinaux, les rideaux étant déroulés de sorte à masquer le compartiment à bagages, • la figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 2, les rideaux étant enroulés de sorte à libérer l'accès au compartiment à bagages. En référence aux figures, on décrit à présent un ensemble 1 de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile destiné à s'étendre longitudinalement 4 entre les sièges arrières 2 et l'arrière 3 du compartiment à bagages dudit véhicule, lesdits sièges arrière étant réglables longitudinalement, et de façon indépendante l'un de l'autre, entre une position avancée 11 et une position reculée 12, ledit ensemble comprenant : • une pluralité de rideaux 4 destinés à être disposés chacun derrière un desdits sièges et de largeur similaire auxdits sièges, • des moyens d'association 5 réversible du bord avant 6 de chacun desdits rideaux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens d'association réciproques, non représentés, prévus sur la partie supérieure du dossier 7 de chaque siège correspondant, • un dispositif d'enroulement, non visible sur les figures, de chacun desdits rideaux associé au bord arrière 8 desdits rideaux, • une bavette 9 rigide, dont la géométrie est définie de sorte à masquer l'arrière du compartiment à bagages, à laquelle sont associés lesdits dispositifs d'enroulement, ladite bavette comprenant des moyens de fixation 10 réversible latéraux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques, non représentés, prévus en partie arrière des ébénisteries latérales dudit compartiment à bagages. La bavette 9 peut en outre être agencée de sorte que chacune de ses parties extrêmes 13 puisse coopérer respectivement avec une butée prévue à l'avant de chaque ébénisterie du compartiment à bagages, de sorte à empêcher ladite bavette, lors d'une manoeuvre d'enroulement des rideaux 4, d'avancer au delà de la position reculée 12. Une telle réalisation permet d'éviter une mise en porte à faux de la bavette 9 lorsque l'utilisateur procède à l'enroulement des rideaux 4, pour accéder au compartiment à bagages, les sièges 2 étant réglés différemment l'un de l'autre. La bavette 9 peut être en outre agencée de sorte que chacune de ses parties extrêmes 13 puisse coopérer respectivement avec un rail prévu sur chaque ébénisterie du compartiment à bagages, de sorte à permettre un support vertical de ladite bavette lorsque la coopération entre les moyens de fixation 10 et les moyens de fixation réciproques est supprimée et qu'il est procédé à une manoeuvre d'enroulement des rideaux 4. Un tel agencement facilite la manoeuvre d'enroulement des rideaux 4. Dans une réalisation particulière, le rail peut être réduit à un simple support disposé à l'avant des ébénisteries, de sorte à supporter le poids de la bavette 9, pourvue des dispositifs d'enroulement, lorsque les rideaux 4 sont enroulés. Selon la réalisation représentée, les bords avant 6 des rideaux sont associés chacun à une tige 14 de rigidification, les moyens d'association 5 étant solidaires desdites tiges. De façon non visible sur la figure, les dispositifs d'enroulement des rideaux 4 15 sont logés dans un carter commun, ceci afin d'en assurer une protection. Selon une réalisation particulière, le carter, notamment lorsqu'il est à base de matière plastique injectée, peut comprendre une saillie issue de matière formant bavette 9. 5
Ensemble (1) de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile destiné à s'étendre longitudinalement entre les sièges arrières (2) et l'arrière (3) du compartiment à bagages dudit véhicule, ledit ensemble comprenant une pluralité de rideaux (4) destinés à être disposés chacun derrière un desdits sièges et de largeur similaire auxdits sièges, des moyens d'association (5) réversible du bord avant (6) de chacun desdits rideaux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens d'association réciproques prévus sur la partie supérieure du dossier (7) de chaque siège correspondant, un dispositif d'enroulement de chacun desdits rideaux associé au bord arrière (8) desdits rideaux, une bavette (9) rigide à laquelle sont associés lesdits dispositifs d'enroulement, ladite bavette comprenant des moyens de fixation (10) réversible latéraux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques prévus en partie arrière des ébénisteries latérales dudit compartiment à bagages.
1. Ensemble (1) de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile destiné à s'étendre longitudinalement entre les sièges arrières (2) et l'arrière (3) du compartiment à bagages dudit véhicule, lesdits sièges arrière étant réglables longitudinalement, et de façon indépendante l'un de l'autre, entre une position avancée (11) et une position reculée (12), ledit ensemble comprenant : • une pluralité de rideaux (4) destinés à être disposés chacun derrière un desdits sièges et de largeur similaire auxdits sièges, • des moyens d'association (5) réversible du bord avant (6) de chacun desdits rideaux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens d'association réciproques prévus sur la partie supérieure du dossier (7) de chaque siège correspondant, • un dispositif d'enroulement de chacun desdits rideaux associé au bord 15 arrière (8) desdits rideaux, • une bavette (9) rigide à laquelle sont associés lesdits dispositifs d'enroulement, ladite bavette comprenant des moyens de fixation (10) réversible latéraux, lesdits moyens étant destinés à coopérer avec des moyens de fixation réciproques prévus en partie arrière des ébénisteries 20 latérales dudit compartiment à bagages. 2. Ensemble (1) selon la 1, la bavette (9) étant en outre agencée de sorte que chacune de ses parties extrêmes (13) puisse coopérer respectivement avec une butée prévue à l'avant de chaque ébénisterie du 25 compartiment à bagages, de sorte à empêcher ladite bavette, lors d'une manoeuvre d'enroulement des rideaux (4), d'avancer au delà de la position reculée (12). 3. Ensemble (1) selon la 1 ou 2, la bavette (9) étant en outre 30 agencée de sorte que chacune de ses parties extrêmes (13) puisse coopérer respectivement avec un rail prévu sur chaque ébénisterie du compartiment à bagages, de sorte à permettre un support vertical de ladite bavette lorsque la coopération entre les moyens de fixation (10) et les moyens de fixation 10réciproques est supprimée et qu'il est procédé à une manoeuvre d'enroulement des rideaux (4). 4. Ensemble (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, les bords 5 avant (6) des rideaux (4) étant associés chacun à une tige (14) de rigidification, les moyens d'association (5) étant solidaires desdites tiges. 5. Ensemble (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, les dispositifs d'enroulement des rideaux (4) étant logés dans un carter commun. 6. Ensemble (1) selon la 5, le carter comprenant une saillie issue de matière formant bavette (9).
B
B60
B60R
B60R 5
B60R 5/04
FR2896418
A1
"DIFFUSEUR DE SUBSTANCES VOLATILES TELLES QUE PARFUMS"
20,070,727
La présente invention a pour objet un diffuseur de substances volatiles, telles qu'un parfum. Le diffuseur, selon l'invention, est adapté afin d'être utilisé dans l'habitacle d'un véhicule. Un diffuseur de ce type est connu dans l'art antérieur. Par exemple, la demande de brevet internationale WO 03077961 divulgue un dispositif pour diffuser un parfum dans l'habitacle d'une voiture. Le dispositif, selon ce document, est pourvu d'un réservoir permettant de contenir un parfum dans une forme liquide. Pour diffuser le parfum, le dispositif selon WO 03077961 comprend un élément chauffant destiné à faire s'évaporer le liquide présent dans le dispositif. Un inconvénient important du dispositif connu est le fait que le parfum est diffusé par l'utilisation d'un élément chauffant. Cela signifie que le dispositif produit un aérosol diffusant des micro gouttes de parfum dans l'air. Les gouttes de parfum retombent dans l'habitacle du véhicule et se déposent sur les sièges de la voiture ainsi que sur les vêtements des passagers. Un deuxième inconvénient important du dispositif selon WO 03077961 est le fait que ledit dispositif ne peut être utilisé que dans une position horizontale. Les constructeurs des véhicules prennent de plus en plus la liberté d'installer les allume-cigares dans une position qui facilitent de multiples utilisations de ceux-ci, comme par exemple recharger un téléphone portable ou encore un jeu d'enfant. Cela signifie que l'allume-cigare est souvent installé entre les deux sièges avant d'un véhicule, dans une position verticale. Le but de la présente invention est de fournir un diffuseur de substances volatiles qui ne présente pas les inconvénients du dispositif selon l'art antérieur. Ce but est atteint, selon la présente invention, en ce que le diffuseur est pourvu d'un réservoir permettant de contenir un substrat comprenant la substance volatile, et des moyens de ventilation pour générer un courant d'air à travers le substrat, dans lequel ledit diffuseur est pourvu de moyens d'alimentation pour actionner les moyens de ventilation par un courant électrique, et dans lequel ces moyens d'alimentation sont adaptés pour être reçus et activés par l'allumecigare d'un véhicule. Grâce à la présence d'un substrat solide, à l'extérieur pourvu d'une substance volatile et à la présence d'un ventilateur, selon l'invention la substance volatile est diffusée en utilisant le principe de sublimation. Un courant d'air est forcé vers la surface du substrat afin d'obtenir une interaction entre la substance volatile et le courant d'air. Selon l'invention, le chauffage de la substance volatile est évité. Cela signifie que la substance volatile est dispersée dans le courant d'air en forme moléculaire. Selon l'invention, il est prévu que le diffuseur comprenne une première partie pourvue de moyens d'alimentation et de moyens de ventilation, et une deuxième partie comprenant le réservoir. Selon l'invention, il est prévu que la deuxième partie soit connectée de façon amovible sur la première 15 partie. Grâce à cette caractéristique, il est possible d'acheter un premier élément pourvu d'éléments permettant de générer un courant d'air, tel qu'un 20 ventilateur. Le deuxième élément pourvu d'un substrat avec une substance volatile peut être jeté après usage et remplacé par une nouvelle deuxième partie. Selon l'invention, il est possible que le diffuseur 25 comprenne des moyens de réglage du fonctionnement des moyens de ventilation, d'une première position initiale dans laquelle les moyens de ventilation sont inactifs vers une deuxième position dans laquelle les moyens de ventilation sont activés. 30 De plus,, il est possible que les moyens de réglage comprennent une deuxième partie, dans laquelle les moyens de ventilation sont activés par l'action de tourner la deuxième partie par rapport à la première 35 partie. Selon l'invention, il est prévu que le réservoir contenant le substrat soit pourvu d'une première ouverture permettant de laisser entrer un courant d'air et d'une deuxième ouverture pour laisser sortir an courant d'air, après une interaction du courant d'air avec le substrat dans ledit réservoir. Selon l'invention, il est possible que le substrat soit en forme de billes. Le fait que le substrat soit en forme de billes sous-entend que la surface extérieure du substrat est relativement importante et ce afin de faciliter le contact entre le courant d'air et la surface du substrat. Selon l'invention, il est possible que le diffuseur soit pourvu de moyens d'agitation, pour brasser les billes et pour faciliter l'interaction entre le courant d'air et le substrat. Face à la présence des moyens d'agitation, il est possible d'obtenir un brassage permanent des billes pour faciliter le contact entre le courant d'air et la surface de contact du substrat. 30 Selon l'invention, il est possible que les moyens d'agitation comprennent un premier aimant, intégré dans la première partie, et d'un deuxième aimant intégré dans la deuxième partie, adapté pour suivre 35 la rotation du premier aimant.25 De plus, il est possible, que le premier aimant soit connecté avec les moyens de ventilation afin d'activer la rotation du premier aimant ensemble avec les moyens de ventilation. Grâce à cette caractéristique, il est possible d'obtenir un brassage permanent des billes qui s'effectuera dès que le moteur, qui permet d'activer les moyens de ventilation, se met en fonctionnement. Selon l'invention, il est possible que le deuxième aimant soit pourvu d'une couche de protection telle que le Teflon. Grâce à cette couche de protection, le deuxième 20 aimant est protégé contre les produits chimiques. Pour régler la durée de vie de la deuxième partie contenant le substrat, selon l'invention il est possible que le diffuseur soit pourvu de moyens 25 permettant de limiter la durée de vie de la deuxième partie. De plus, il est possible que les moyens permettant de limiter la durée de vie de la deuxième partie 30 comprennent un fusible. Et/ou il est possible que les moyens permettant de limiter la durée de vie de la recharge comprennent une mémoire, un compteur et des moyens de 35 comparaison permettant d'évaluer la durée de l'utilisation de la deuxième partie et permettant de comparer cette durée d'utilisation avec une durée d'utilisation maximale prédéterminée dans la mémoire. Selon l'invention, il est possible que le diffuseur soit pourvu de moyens de réglage adaptés pour activer le diffuseur, par cycles, dans lequel les moyens de ventilation, dans chaque cycle, sont activés pendant une certaine période et sont désactivés après chaque période d'activation. Grâce à cette caractéristique, il est possible, après l'activation du diffuseur, de générer des cycles pour optimiser l'utilisation du parfum présent dans le diffuseur. Selon le type de parfum, il est possible de limiter le courant d'air à travers le substrat à quelques secondes par minute ou quelques secondes toutes Les trois, cinq ou dix minutes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description qui va suivre d'un mode préféré de réalisation donné à titre d'exempLe non limitatif. Aux dessins annexés . - La figure 1 montre un diffuseur selon l'invention, dans laquelle la première partie est protégée à l'aide d'un bouchon, - Les figures 2a, 2b et 2c montrent l'enlèvement du bouchon, pour libérer la première partie, - La figure 3 montre le diffuseur selon l'invention, avec la première partie, exposée pour mettre cette première partie dans un allume-cigare, - La figure 4 montre la face avant de la deuxième partie, - La figure 5 montre l'intérieur du diffuseur selon l'invention, - Les figures 6, 7 et 8 montrent en détail le passage de l'air dans la deuxième partie du diffuseur et, - La figure 9 montre, de façon schématique, le réglage de l'intensité de diffusion. En référence aux figures 1, 2, 3 et 4, un diffuseur 10 selon le présent mode de réalisation de l'invention, comporte une première partie 1 adaptée pour être placée dans l'espace de l'allume-cigare d'une voiture. La partie 1 est pourvue d'éléments métalliques 5 pour mettre en contact des éléments complémentaires permettant de recevoir une alimentation électrique du véhicule, selon une manière qui est connue dans le métier. Avec la première partie, le diffuseur 10 peut être alimenté, normalement, à l'aide d'une alimentation électrique de 12 volts, permettant de mettre en oeuvre et de contrôler le système de diffusion selon l'invention. Sur l'extrémité de la première partie 1, une deuxième partie, ou capsule 2 est montée. La deuxième partie 2 est montée sur la première partie 1, de façon amovible. Cela signifie que la deuxième 2 peut être enlevée et remplacée par un autre élément 2. La deuxième partie 2 forme un récepteur pour contenir une substance volatile, telle qu'un parfum. Selon un mode de réalisation, la deuxième partie 2 comprend une matière solide, telle que du plastique, comprenant la substance volatile à l'état absorbé à la surface extérieure de cette matière solide. Il peut s'agir, par exemple, de granules ou de billes de polymère, qui sont pourvues d'une couche de cette substance volatile, telle qu'un parfum. En référence aux figures 1, 2a, 2b et 2c, le diffuseur, selon l'invention, comprend un troisième élément de la forme d'un bouchon. Le bouchon, comme montré dans les figures 1 et 2, a été conçu pour, ensemble avec la partie 2, former un emballage élégant du diffuseur. La surface extérieure de la deuxième partie 2 et du bouchon 3 est, par exemple, réalisée en aluminium afin d'empêcher l'oxydation du contenu, et dans une forme et des matériaux luxueux, induisant un rattachement du diffuseur à la partie haut de gamme de la parfumerie, afin d'être perçu comme tel, tant par le circuit de distribution que par la clientèle. Le diffuseur 10, comme montré en figure 1, a dans l'ensemble, une forme comparable à une lèvre rouge. Le bouchon 3 est placé sur la première partie 1 dès que le diffuseur 10 n'est pas utilisé. Le bouchon 3 est, par exemple, monté sur le diffuseur 10 pour le présenter dans un magasin avant la vente. Le bouchon 3 peut être utilisé pour porter l'information concernant le diffuseur, par exemple la marque d'un parfum, diffusé avec le dispositif 10, peut être notée sur la surface extérieure du diffuseur. Le fait que le bouchon 3 puisse être jeté avant l'utilisation du diffuseur 10, il est également possible d'apposer une information sur le diffuseur 10, tel qu'un logo ou une marque de parfum, sur la deuxième partie 2. Cette information est, par exemple, apposée sur la face avant 4 de la deuxième partie 2, comme montrée dans la figure 4. Dans la figure 5, le diffuseur 10, selon l'invention, est montré en coupe. La première partie 1, est pourvue d'un ventilateur miniaturisé. Ce ventilateur, porte le numéro 11, est alimenté par l'énergie venant de l'allume-cigare d'un véhicule. Grâce à ce ventilateur, un courant d'air peut être généré, lequel courant d'air peut entraîner la diffusion du parfum présent dans la deuxième partie. La figure 5 montre que la deuxième partie 2 peut être fixée sur l'extrémité de la première partie 1, d'une façon amovible. La deuxième partie 2 est fixée sur la première partie 1, par exemple, par une pression de la deuxième partie 2 sur l'extrémité de la première partie 1. Comme cela est montré dans la figure 5, la deuxième partie 2 est pourvue, à l'intérieur, d'un matériau solide, tel que des micro bulles 21. Ces micro bulles 21 sont, comme mentionné ci-dessus, recouvertes, à l'extérieur, d'une couche de substances volatiles. Selon l'invention, il est possible d'ajouter, dans le diffuseur, des moyens pour obtenir un brassage permanent des billes, pour faciliter le contact du courant d'air et de la surface extérieure des billes. Par rapport à ce brassage, la diffusion des substances volatiles est optimisée. Selon l'invention, il est possible que, dans la première partie du diffuseur 10, il y ait une petite plaque aimantée, en verre doux, par exemple fixée en croix ou en forme d'une grille transpercée, au-dessus de l'hélice du ventilateur 11. Cette plaque aimantée, formée d'un premier aimant, tourne sur le même axe que le ventilateur. Cela signifie qu'à partir du moment où le ventilateur est activé, le premier aimant tourne avec l'hélice. De plus, dans la deuxième partie, il existe une barre aimantée qui forme une deuxième aimant. Cette barre aimantée est libre et se mélange aux billes. Lorsque le premier aimant tourne, la barre aimantée, dans la deuxième partie, suit le mouvement du premier aimant. Grâce au mouvement de la barre aimantée, les billes se trouvant à l'intérieur de la deuxième partie sont agitées. Cela signifie que les deux aimants forment ensemble des moyens d'agitation pour obtenir un brassage permanent des billes, se mettant en fonctionnement dès que le moteur du ventilateur 11 s'active. Il est possible de protéger le deuxième aimant des produits chimiques, ce à l'aide d'une couche d'un produit tel que le Téflon. Selon l'invention, la substance volatile, telle qu'un parfum, est diffusée parce qu'un courant d'air, généré par le ventilateur 11, passe entre les micro bulles 21, dans lequel l'air se charge en parfum grâce au contact du courant d'air avec la surface extérieure des micro bulles. Ce courant d'air, chargé de ce parfum, peut pénétrer dans le véhicule en traversant les perforations 22 qui sont pourvues, dans la face avant 4 de la deuxième partie 2. La création d'un courant d'air et la diffusion du parfum est décrit, en référence à la figure 5, de façon générale. Les figures 6, 7 et 8 montrent, en détail, un possible passage de l'air à travers des micros bulle présentes dans la deuxième partie 2. La diffusion d'une substance volatile, présente sur un substrat solide, est déterminée par les paramètres 25 suivants . - la quantité d'air disponible pour absorber des molécules odorantes, - la surface d'échanges entre le substrat solide et le courant d'air, et 30 - la concentration du substrat odorant, disponible sur cette surface d'échanges. Selon l'invention, il est prévu que le débit du courant d'air est compris entre 5 litres par minutes 35 et 75 litres par minutes. L'estimation de ce débit maximal est faite en se basant entre l'espace disponible pour un ventilateur présent dans la première partie. Pour optimiser la disponibilité d'une surface d'échanges, le substrat solide a, de préférence, la forme de billes. La forme sphérique des billes induit une surface d'échanges optimale entre le substrat et l'air. En référence aux figures 6, 7 et 8, il est possible que les entrées et les sorties pour un courant d'air, indiqué sous le numéro 30 dans la figure 6, soient dans la deuxième partie 2. En utilisant le ventilateur 11 dans la première partie 1, un courant d'air 30 est aspiré en direction du ventilateur 11, grâce à la présence des parois 22, dans la deuxième partie 2 et des parois 12 dans la première partie 1. Le courant d'air qui est aspiré est en contact avec une première partie des billes 21 dans la deuxième partie 2. Le courant d'air est ensuite poussé vers une deuxième partie des billes 21, de l'autre côté des parois 22, afin d'être expulsé de la deuxième partie 2. Les figures 7 et 8 montrent des alternatives pour mettre en place le substrat dans la deuxième partie 2. Selon la figure 7, le substrat a la forme de micro bulles 22 qui couvrent seulement une partie de l'espace intérieur de la deuxième partie 2. Selon la figure 8, le substrat a la forme des parois 24 qui, à leur surface, sont pourvues d'une couche de la substance volatile. Selon l'invention, il est possible de régler l'intensité de diffusion, ceci en utilisant la deuxième partie 2 du diffuseur 10. Selon cette forme de réalisation, la première partie 1 est, durant toute 10 la phase d'utilisation du diffuseur, immobile dans son logement, par rapport au véhicule. L'intensité de la diffusion est réglée par une rotation de la deuxième partie 2, par rapport à la première partie 1. Par exemple, une rotation de la deuxième partie 2 vers la 15 droite, entraîne l'alimentation du diffuseur. L'intensité de diffusion est proportionnelle à l'angle de rotation : - plus intense vers la droite, - plus faible vers la gauche. 20 Par exemple, le réglage maximal de l'intensité s'effectue en butée à 180 de rotation par rapport à une position initiale, dans laquelle le diffuseur ne fonctionne pas. Le réglage d'une rotation de la 25 deuxième partie par rapport à la première partie, est montré de façon schématique dans la figure 9. Grâce au fait que la deuxième partie 2 est utilisée pour allumer le diffuseur, celui-ci peut être créé 30 dans une forme simple et élégante. Des boutons, de forme papillon , ou autres moyens pour faire fonctionner le diffuseur 10, ne sont pas nécessaires. Selon l'invention, il est possible que la première 35 partie ne dépasse pas de son logement dans l'allume-cigare. Dans ce cas, la deuxième partie 2 peut être 13 rattachée à l'extrémité de la première partie 1. Dans le cas où la première partie 1 dépasse de l'allume-cigare, il est possible de créer la deuxième partie 2 de manière à recouvrir l'extrémité de ladite première partie 1, afin d'obtenir une meilleure esthétique. Selon l'invention, il est prévu que le diffuseur 10 en fonctionnement soit activé par cycles. Cela veut dire que le diffuseur 10 est pourvu d'un moyen pour activer celui-ci, par exemple quelques secondes et ensuite couper le courant électrique vers le ventilateur, et ensuite allumer de nouveau le diffuseur. Selon l'invention, il est possible que le ventilateur soit activé, par cycle d'une durée de 10 secondes 20 toutes les trois minutes. Selon l'invention, il est prévu que le diffuseur, selon l'invention, soit pourvu de moyens permettant de réguler la durée de vie d'une deuxième partie, ou 25 capsule 2. Par exemple, la durée de vie de ladite capsule est limitée à environ un mois. Selon une première solution, afin de réguler la durée de vie de la 30 deuxième partie, ladite deuxième partie est pourvue d'un fusible. Selon cette solution, la première partie comprend une source d'alimentation électrique, un micro contrôleur, une mémoire, une LED d'affichage et un ventilateur. La deuxième partie 2 est pourvue de 35 micro bulles et d'un fusible. La première partie 1 et la deuxième partie 2 sont reliées par un connecteur. Ce connecteur comporte, par exemple, deux broches connectées à chaque extrémité du fusible. Selon un mode de réalisation de l'invention, le micro contrôleur présent dans la première partie 1, est piloté par un programme informatique réalisant l'opération suivante . - dans un premier temps, le micro contrôleur contrôle si la deuxième partie est présente, en vérifiant la présence d'un fusible. Si la deuxième partie est absente, le micro contrôleur inhibe la ventilation. Lorsque la deuxième partie est présente, le micro contrôleur active le ventilateur, selon un cycle défini, comme décrit ci-dessus. - Après chaque cycle, le micro contrôleur incrémente un compteur prévu dans la mémoire. Lorsque le numéro de cycle atteint un certain maximum Z , le compteur est remis à zéro et le micro contrôleur envoie un pic de courant pour griller le fusible. Après cette action, la deuxième partie n'est plus utilisable. Lorsque la deuxième partie doit être remplacée, un clignotement de la LED s'effectue. Le micro contrôleur active de nouveau le ventilateur, comme indiqué ci-dessus, après le montage d'une nouvelle deuxième partie. Ce principe est à privilégier du fait de sa simplicité. Il existe seulement deux contacts entre la 35 première partie 1 et la deuxième partie 2. Cela facilite le montage et cette solution est peu onéreuse. Selon un deuxième mode de réalisation, la deuxième partie 2 est pourvue d'une mémoire. Selon cette solution, le diffuseur 10 comprend une première partie 1, contenant une source d'alimentation électrique, un micro contrôleur, une LED d'affichage et un ventilateur. La deuxième partie 2 comprend les micro bulles et une mémoire. La mémoire de la deuxième partie 2 est initialisée à ce cycle. La première partie 1 et la deuxième partie 2 sont reliées par un connecteur. Ce connecteur comporte, par exemple, quatre broches connectées à la mémoire de la recharge. Le micro contrôleur, présent dans la première partie 1, est piloté par un programme informatique réalisant les opérations suivantes : - la deuxième partie est considérée comme présente lorsque la mémoire est reconnue et que le compteur qu'elle contient est supérieur à zéro. Lorsque la recharge est présente, le micro contrôleur active le ventilateur 11 selon un cycle défini, par exemple 10 secondes par trois minutes, comme décrit ci-dessus. A chaque cycle, le micro contrôleur décrémente le compteur présent dans la mémoire de la deuxième partie. Lorsque le compteur de la mémoire atteint zéro, le micro contrôleur stoppe l'activation du ventilateur. La recharge est donc considérée comme absente et signalée comme telle par le clignotement de la LED. Le micro contrôleur active à nouveau le ventilateur 11 dès qu'une nouvelle deuxième partie 2 est présente. Le principal avantage de cette deuxième solution est sa garantie d'usage. Chaque deuxième partie conserve en mémoire sa propre durée de vie. Cela signifie que plusieurs recharges sont utilisables simultanément. Une deuxième partie 2 peut être enlevée de la première partie 1 et remise sur la première partie 1, dans un autre temps, afin de reprendre l'utilisation de cette deuxième partie
La présente invention concerne un diffuseur de substance volatile, pourvu d'un réservoir permettant de contenir un substrat comprenant la substance volatile, et des moyens de ventilation pour générer un courant d'air à travers le substrat, dans lequel ledit diffuseur est pourvu de moyens d'alimentation pour actionner les moyens de ventilation à l'aide d'un courant électrique, et dans lequel ces moyens d'alimentation sont adaptés pour être reçus et activés par l'allume-cigare d'un véhicule.
1. Diffuseur (10) de substance volatile, pourvu d'un réservoir permettant de contenir un substrat (21, 23, 24) comprenant la substance 10 volatile, et des moyens de ventilation (11) pour générer un courant d'air (30) à travers le substrat (21, 23, 24), dans lequel ledit diffuseur (10) est pourvu de moyens d'alimentation pour actionner les moyens de 15 ventilation (11) par un courant électrique, et dans lequel ces moyens d'alimentation sont adaptés pour être reçus et activés par l'allumecigare d'un véhicule. 20 2. Diffuseur (10) selon la 1, dans lequel le diffuseur (10) comprend une première partie (1) pourvue de moyens d'alimentation et de moyens de ventilation (11), et une deuxième partie (2) comprenant le réservoir. 25 3. Diffuseur (10) selon la 2, dans lequel la deuxième partie (2) est connectée de façon amovible sur la première partie (1). 30 4. Diffuseur (10) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le diffuseur (10) comprend des moyens de réglage du fonctionnement des moyens de ventilation (11), d'une première position initiale dans 35 laquelle les moyens de ventilation (11) sont inactifs vers une deuxième position dans laquelle les moyens de ventilation sont activés. 5. Diffuseur (10) selon les 2 et 4, dans lequel les moyens de réglage comprennent une deuxième partie, dans laquelle les moyens de ventilation (11) sont activés par l'action de tourner la deuxième partie (2) par rapport à la première partie (1). 6. Diffuseur (10) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réservoir contenant le substrat (21, 23, 24) est pourvu d'une première ouverture permettant de laisser entrer un courant d'air (30) et d'une deuxième ouverture (22) pour laisser sortir ce courant d'air, après une interaction du courant d'air avec le substrat (21, 23, 24) dans ledit réservoir. 7. Diffuseur (10) selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le substrat se présente sous la forme de billes (21, 23). 8. Diffuseur (10) selon la 7, dans lequel le diffuseur (10) est pourvu de moyens d'agitation, pour brasser les billes (21, 23) et pour faciliter l'interaction entre le courant d'air (30) et le substrat.35 9. Diffuseur (10) selon la 8, dans lequel les moyens d'agitation comprennent un premier aimant, intégré dans la première partie (1) d'une façon rotative et un deuxième aimant intégré dans la deuxième partie (2), adapté pour suivre la rotation du premier aimant. 10.Diffuseur (10) selon la 9, dans lequel le premier aimant est connecté avec les moyens de ventilation (11), afin d'activer la rotation du premier aimant ensemble avec le moyens de ventilation (11). 11.Diffuseur (10) selon les 9 ou 10, dans lequel le deuxième aimant est protégé par une couche de matériau tel que le Teflon. 12.Diffuseur (10) selon l'une quelconque des 2 à 11, dans lequel le diffuseur (10) est pourvu de moyens permettant de limiter la durée de vie de la deuxième partie. 13.Diffuseur (10) selon la 12, dans lequel les moyens permettant de limiter la durée de vie de la deuxième partie comprend un fusible. 14.Diffuseur (10) selon les 12 ou 13, dans lequel les moyens permettant de limiter la durée de vie de la recharge 21 comprennent une mémoire, un compteur et des moyens de comparaison permettant d'évaluer la durée de l'utilisation de la deuxième partie et permettant de comparer cette durée d'utilisation avec une durée d'utilisation maximale prédéterminée dans la mémoire. 15.Diffuseur (10) selon l'une des précédentes, dans lequel le diffuseur (10) est pourvu de moyens de réglage adaptés pour activer le diffuseur (10), par cycles, dans lequel les moyens de ventilation (11), dans chaque cycle, sont activés pendant une certaine période et sont désactivés après chaque période d'activation.
A
A61
A61L
A61L 9
A61L 9/04
FR2891866
A1
SYSTEME D'ECHAPPEMENT DE GAZ MECANO-SOUDE COMPORTANT UN DISPOSITIF CATALYSEUR
20,070,413
"" L'invention concerne un système d'échappement de gaz mécano-soudé comportant un dispositif de traitement des gaz. L'invention concerne plus particulièrement un système d'échappement de gaz, comportant au moins un dispositif aval de traitement des gaz d'échappement et au moins un conduit d'échappement qui est raccorder à au moins un orifice de sortie des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à un io tronçon d'entrée du dispositif aval de traitement des gaz. L'invention s'adapte avantageusement aux systèmes d'échappement comportant un collecteur d'échappement dont l'agencement des conduits est en forme d'arbre, aussi appelé collecteur "3Y", tel que décrit dans le document US-A-5816045. is Ce type de collecteur construit à partir de tubulures est répandu dans les applications de moteurs à combustion interne à haut régime, utilisé notamment dans les applications automobiles. Généralement, pour un moteur à quatre cylindres, un tel collecteur du type "3Y" comporte deux sections : 20 - une première section comporte quatre conduits d'entrée reliés au moteur et reliés deux à deux formant deux conduits aval ; - une deuxième section comporte les deux conduits aval de la première section qui sont reliés deux à deux formant un conduit 25 aval de sortie. Les normes concernant la pollution des moteurs à combustion interne sont et seront dans l'avenir, de plus en plus sévères. Ainsi pour lutter contre les émissions de gaz polluants produits par les moteurs à combustion interne, des dispositifs de 30 dépollution tels que ceux traitant par conversion catalytique les composants nocifs des gaz brûlés se sont généralisés. Ces dispositifs, encore appelés pots catalytiques, permettent d'oxyder des hydrocarbures imbrûlés HC et du monoxyde de carbone CO, ainsi qu'une réduction des oxydes d'azote NOx. Toutes ces réactions sont fortement accélérées par la présence de catalyseurs de sorte qu'elles peuvent s'accomplir pendant le bref temps de passage des gaz d'échappement à travers le pot. Toutefois la conversion catalytique des polluants ne s'amorce que lorsque les catalyseurs ont atteint une certaine température. Il en résulte que, notamment lors des démarrages des moteurs, la température des gaz d'échappement n'est pas io immédiatement suffisante pour amorcer les réactions chimiques. Les phases de démarrage constituent donc des phases plus ou moins longues pendant lesquelles les polluants émis par le moteur ne sont pas ou insuffisamment traités. Ce phénomène est d'autant plus accentué si le pot is catalytique est agencé dans un collecteur d'échappement du type "3Y" précédemment décrit car un tel collecteur comporte une longueur, ou surface "mouillée" pour les gaz, relativement importante. Cette longueur implique un éloignement du pot catalytique par rapport au moteur car le pot catalytique est 20 généralement agencé à l'extrémité aval du collecteur d'échappement. Ainsi, plus le pot catalytique est éloigné du moteur, et donc d'une source de chaleur, plus il met de temps à atteindre une température permettant la conversion catalytique. 25 Le collecteur d'échappement décrit dans le document JP-A-58044211 est du type "3Y" et est muni d'un pot catalytique relativement proche du moteur. En effet, un dispositif dit "catalyseur" est agencé dans chacun des deux conduits agencés en amont du conduit d'extrémité de sortie des gaz. 30 Néanmoins cette solution est perfectible, car les différents éléments du collecteur précédemment décrits sont assemblés à l'aide de brides et de moyens de fixations délicats à mettre en oeuvre. De plus, le coût d'un collecteur comportant deux catalyseurs est élevé et une telle conception fait perdre de la puissance au moteur. L'invention vise à remédier aux problèmes évoqués. Dans ce but, l'invention propose un système d'échappement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le tronçon d'entrée du dispositif de traitement des gaz est raccordé par soudage à un tronçon d'extrémité aval du conduit d'échappement de manière à former un système d'échappement io mécano-soudé en une seule pièce. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le système d'échappement de gaz comporte un premier groupe aval de conduits comportant deux conduits amont d'entrée dont chacun est raccordé avec un tronçon d'entrée du dispositif is de traitement des gaz ; - le système d'échappement de gaz comporte un second groupe amont de conduits qui comporte : • quatre conduits raccordés deux à deux par soudage et qui sont situés en amont du premier groupe de 20 conduits ; • quatre tronçons d'extrémité d'entrée dont chacun est raccordé par des moyens de fixation avec un orifice de sortie des gaz d'échappement du moteur ; et 25 • deux tronçons d'extrémité de sortie dont chacun est raccordé par soudage avec un des conduits d'entrée du premier groupe de conduits ; - les moyens de fixation comportent une bride de serrage comportant des orifices soudés aux tronçons d'extrémité d'entrée 30 du second groupe et comportant des perçages aptes à recevoir des éléments de fixation, tels que des vis ; - le système d'échappement de gaz comporte des moyens de découplage agencé entre les tronçons d'extrémité d'entrée du second groupe et le dispositif de traitement des gaz ; - les moyens de découplage comportent deux tronçons flexibles agencés de manière sensiblement parallèles dans les deux conduits amont d'entrée du premier groupe aval de conduits ; - le dispositif de traitement des gaz comporte un tronçon de sortie raccordé par soudage avec un tronçon d'entrée d'un io conduit de sortie d'échappement des gaz ; et - le dispositif de traitement des gaz est un dispositif de traitement catalytique ou un catalyseur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la is compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective de dessus de trois-quarts d'un système d'échappement selon l'invention ; - La figure 2 est une vue de côté du système 20 d'échappement de la figure 1 ; - La figure 3 est une vue de détail en coupe partielle selon la ligne 3-3 et à plus grande échelle du système d'échappement de la figure 1 ; - La figure 4 est une vue de détail en coupe selon la ligne 25 4-4 et à plus grande échelle du système d'échappement de la figure 1. Pour faciliter la compréhension de la description, on utilisera à titre non limitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale selon le trièdre (L, V, T) représenté aux 30 figures et les expressions telles qu'avant et arrière, supérieur et inférieur, horizontal et latéral, ainsi que les directions en référence aux figures et définitions données dans la description. Les éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Pour plus de clarté, le système sera décrit d'aval en amont selon le sens contraire de l'écoulement des gaz, de s l'échappement du système vers les orifices de sorties des gaz du moteur. Il est représenté à titre d'exemple aux figures 1 et 2 un système d'échappement 10 comportant un collecteur d'échappement 12 selon l'invention, du type dit "3Y", qui est apte à être io raccordé aux orifices de sortie de la culasse d'un moteur à combustion (non représentée) à l'aide d'une bride de fixation 16. Le système d'échappement 10 s'étend ici selon une direction sensiblement transversale T. Le système d'échappement 10 comporte un premier groupe is A aval de conduits tubulaires comportant un conduit 18g de sortie des gaz, un pot catalytique 36 et un premier 18e et un second 18f conduits d'entrée. Le collecteur 12 comporte un second groupe B de conduits tubulaires en amont du premier groupe A. Le second groupe B 20 comporte un premier 24 et un second 26 raccord qui sont reliés au premier groupe A de conduits, et qui comporte quatre conduits 18a, 18b, 18c, 18d, d'entrée. Le premier groupe A de conduits comporte à son extrémité aval un conduit 18g de sortie des gaz, représenté à la figure 4, 25 qui comporte un tronçon d'extrémité de sortie aval 22g, qui ici est de forme conique, et un tronçon d'extrémité d'entrée amont 20g. Le tronçon d'extrémité d'entrée 20g du conduit 18g est emboîté et raccordé à un tronçon d'extrémité de sortie 36ef aval d'un pot catalytique 36. 30 Comme le montre la figure 4, le tronçon d'extrémité d'entrée 20g du conduit 18g de sortie comporte un diamètre sensiblement supérieur au diamètre du tronçon de sortie 36ef du pot catalytique 36, de manière que le tronçon d'extrémité 20g du conduit 18g de sortie est emboîté sur quelques millimètres avec le tronçon d'extrémité d'entrée 36ef du pot catalytique. Le pot catalytique 36 comporte un plenum 38 logeant un catalyseur (non représenté) et comporte un premier 36e et un second 36f tronçon d'extrémité d'entrée. Le premier tronçon d'extrémité d'entrée 36e du pot catalytique 36 est emboîté et raccordé au tronçon d'extrémité d'entrée 22e du premier conduit 18e d'entrée du premier groupe A. Le second tronçon d'extrémité d'entrée 36f du pot catalytique io 36 est emboîté et raccordé au tronçon d'extrémité d'entrée 22f du second conduit 18f d'entrée du premier groupe A. Le premier 36e et le second 36f tronçons d'extrémité d'entrée du pot catalytique 36 comportent ici un diamètre sensiblement supérieur au diamètre des tronçons d'extrémité de is sortie 22e et 22f des conduits associés. Le premier conduit 18e d'entrée du premier groupe A comporte un tronçon d'extrémité d'entrée 20e emboîté et raccordé avec un tronçon d'extrémité de sortie 26bc du premier raccord 26 du second groupe B. 20 De même, le second conduit 18f d'entrée du premier groupe A comporte un tronçon d'extrémité d'entrée 20f emboîté et raccordé avec un tronçon d'extrémité de sortie 24ad du second raccord 24 du second groupe B. Les tronçons d'extrémité d'entrée 20e et 20f des conduits 25 associés comportent ici un diamètre sensiblement inférieur au diamètre des tronçons d'extrémité de sortie 24ad et 26bc des raccords associés. Le premier raccord 26 du second groupe B comporte un premier tronçon d'extrémité d'entrée 26b emboîté et raccordé 30 avec le tronçon d'extrémité de sortie 22b d'un deuxième conduit d'entrée 18b du second groupe B. De même, le second raccord 26 du second groupe B comporte un second tronçon d'extrémité d'entrée 26c emboîté et raccordé avec le tronçon d'extrémité de sortie 22c d'un troisième conduit 18c du second groupe B. Le second raccord 24 du second groupe B comporte un premier tronçon d'extrémité d'entrée 24a emboîté et raccordé avec tronçon d'extrémité de sortie 22a d'un premier conduit 18a du second groupe B. De même, le second raccord 24 du second groupe B comporte un second tronçon d'extrémité d'entrée 24d emboîté et raccordé avec tronçon d'extrémité de sortie 22d d'un quatrième io conduit 18d du second groupe B. Comme on peut le voir aux figures 2 et 3, les tronçons d'extrémité d'entrée 24a, 24d, 26b et 26c des raccords associés comportent un diamètre sensiblement supérieur aux tronçons d'extrémité de sortie 22a, 22b, 22c et 22d des conduits associés. is Les quatre conduits d'entrée 18a, 18b, 18c, 18d, du second groupe B comportent chacun un tronçon d'entrée 20a, 20b, 20c, 20d, respectivement. Chaque tronçon d'entrée 20a, 20b, 20c, 20d, est raccordé avec un orifice de sortie des gaz de la culasse du moteur par 20 l'intermédiaire de moyens de fixation, qui sont ici une bride de serrage 16. La bride de serrage 16 est forme de plaque qui s'étend selon une direction horizontale, elle est fixée par des vis 15 au moteur et comporte des orifices 14a, 14b, 14c, 14d, oblongs 25 raccordés par soudage avec les tronçons d'entrée 20a, 20b, 20c, 20d des conduits associés. La jonction ou le raccordement, entre les différents conduits et les différents raccords du système d'échappement 10 selon l'invention, est étanche et réalisée par soudage ou par 30 brasage. Selon une variante de l'invention, le premier 18e et le second 18f conduit d'entrée du premier groupe A comporte chacun un tronçon 34 flexible et étanche qui sont avantageusement agencés en parallèle et qui sont en matériau métallique par exemple. Un tel agencement confère au système 10 d'échappement des gaz une liaison rotule entre les éléments en amont et les éléments en aval des deux tronçons 34 flexibles. Ainsi, les deux tronçons flexibles limitent les contraintes thermomécaniques, réduisent la transmission des vibrations et des contraintes mécaniques notamment engendrées par le moteur, et améliorent l'encombrement du système 10. Un système d'échappement 10 selon l'invention permet io d'optimiser la longueur du circuit par rapport à un système d'échappement comportant un catalyseur raccordé par une bride, et donc de favoriser le rapprochement du catalyseur vers le moteur. De plus, ce système offre une solution monobloc, ce qui is simplifie la gestion des pièces pour l'assembleur, car ce dernier ne gère plus qu'une seule référence de pièce pour tout le système assemblé par mécano-soudage. Enfin, le temps de montage en usine du système selon l'invention est plus rapide que le montage d'un système selon l'art 20 antérieur, et le processus de montage est optimisé, car il n'y a qu'une pièce à monter
L'invention concerne un système d'échappement (10) de gaz, comportant au moins un dispositif (36) aval de traitement des gaz d'échappement et au moins un conduit d'échappement (18a, 18b, 18c, 18d, 18e, 18f), qui est apte à raccorder au moins un orifice de sortie des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à un tronçon d'entrée (36e, 36f) du dispositif (36) aval de traitement des gaz, caractérisé en ce que le tronçon d'entrée (36e,36f) du dispositif (36) de traitement des gaz est raccordé par soudage à un tronçon d'extrémité aval (22e, 22f) du conduit d'échappement (18a,18b,18c,18d,18e,18f) de manière à former un système d'échappement (10) mécano-soudé en une seule pièce.
1. Système d'échappement (10) de gaz, comportant au moins un dispositif (36) aval de traitement des gaz d'échappement et au moins un conduit d'échappement (18a, 18b, 18c, 18d, 18e, 18f), qui est apte à raccorder au moins un orifice de sortie des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à un tronçon d'entrée (36e, 36f) du dispositif (36) aval de traitement des gaz, caractérisé en ce que le tronçon d'entrée (36e,36f) du dispositif (36) de traitement des gaz est raccordé par soudage à io un tronçon d'extrémité aval (22e, 22f) du conduit d'échappement (18a, 18b, 18c, 18d, 18e, 18f) de manière à former un système d'échappement (10) mécano-soudé en une seule pièce. 2. Système d'échappement (10) de gaz selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un premier is groupe (A) aval de conduits comportant deux conduits (18e,18f) amont d'entrée dont chacun est raccordé avec un tronçon d'entrée (36e,36f) du dispositif (36) de traitement des gaz. 3. Système d'échappement (10) de gaz selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un second 20 groupe (B) amont de conduits qui comporte : - quatre conduits (18a, 18b, 18c, 18d) raccordés deux à deux par soudage et qui sont situés en amont du premier groupe (A) de conduits (18e, 18f, 36) ; - quatre tronçons d'extrémité d'entrée (20a, 20b, 20c, 20d) 25 dont chacun est raccordé par des moyens de fixation (16) avec un orifice de sortie des gaz d'échappement du moteur ; et - deux tronçons d'extrémité de sortie (24ad, 24bc) dont chacun est raccordé par soudage avec un des conduits d'entrée (20e, 20f) du premier groupe (A) de conduits (18e, 18f, 36). 30 4. Système d'échappement (10) de gaz selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de fixation (16) comportent une bride de serrage comportant des orifices (14a, 14b, 14c, 14d) soudés aux tronçons d'extrémité d'entrée (20a,l0 20b, 20c, 20d) du second groupe (B) et comportant des perçages (15) aptes à recevoir des éléments de fixation, tels que des vis. 5. Système d'échappement (10) de gaz selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de découplage (34) agencé entre les tronçons d'extrémité d'entrée (20a, 20b, 20c, 20d) du second groupe (B) et le dispositif (36) de traitement des gaz. 6. Système d'échappement (10) de gaz selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de découplage io (34) comportent deux tronçons flexibles (34) agencés de manière sensiblement parallèles dans les deux conduits (18e,18f) amont d'entrée du premier groupe (A) aval de conduits. 7. Système d'échappement (10) de gaz selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce is que le dispositif (36) de traitement des gaz comporte un tronçon de sortie (36ef) raccordé par soudage avec un tronçon d'entrée (20g) d'un conduit de sortie (18g) d'échappement des gaz. 8. Système d'échappement (10) de gaz selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce 20 que le dispositif (36) de traitement des gaz est un dispositif de traitement catalytique ou un catalyseur (36).
F
F01
F01N
F01N 13
F01N 13/18,F01N 13/08
FR2892900
A1
STRUCTURE DE RECIPIENT DU ROUGE A LEVRE
20,070,511
1). Domaine de l'invention Cette invention est une structure de récipient du rouge à lèvre et désigne spécifiquement une structure avec des composants simples, un assemblage facile, qui réduit considérablement le coût de production. 2). Description de l'art antérieur Le rouge à lèvre est indispensable dans la vie féminine de nos jours, comme la musique dans la vie, le style, la mélodie, voire la couleur de laquelle qui se se différencient. Dans le maquillage, il joue un rôle principal, sans le rouge à lèvre, le maquillage aura du coup beaucoup moins de beau regard attirant. Le tube du rouge à lèvre d'usage courant, malgré sa diversité, a une structure intérieure qui se compose généralement d'une base, d'un élément intérieur, d'un élément coupe et d'une douille spirale. La base et l'élément intérieur pour ce genre de rouge à lèvre sont fixes, à l'ouverture de la partie supérieure de l'élément intérieur se situe une glissière, à la paroi intérieure de la douille spirale est installée une rainure spirale de guidage, dans la partie supérieure de l'élément coupe est la partie de pose qui pourra fixer le rouge à lèvre, à la paroi extérieure de l'élément coupe est installé un pilier de guidage qui sert à mobiliser entre la glissière et la rainure spirale de guidage. Pour l'assemblage, il faut mettre l'élément coupe dans l'élément intérieur et laisser 30 le pilier de guidage tomber dans la glissière: ceci permettra un glissement directionnel limité vers l'axe vertical dans l'élément intérieur; remettre la douille spirale à l'extérieur de l'élément intérieur, le pilier de glissement tombe simultanément dans la rainure spirale de 35 guidage; finalement, la base enveloppe le fond de l'élément intérieur, ils sont fixés l'un dans l'autre. 10 15 20 25 - 2 Pour l'usage, il faut tourner la base et l'élément coupe sera tourné simultanément, par l'intermédiaire du pilier de guidage, l'élément coupe tournera simultanément à cause de l'immobilisation relative de la douille spirale, en conséquence, l'élément coupe mobilisé par la rainure spirale de guidage qui se situe à l'intérieur de la douille spirale se mobilise par l'intermédiaire du pilier de guidage tout au long de la glissière vers le haut/le bas, ce mouvement permettra de retirer et entrer le rouge à lèvre dans l'élément intérieur. D'ailleurs, une douille en aluminium ou d'autres matières accompagne l'extérieur de la douille spirale pour avoir une apparence esthétique et une fonction fixation. Conclusion déduite de la description ci-dessus, le tube du rouge à lèvre existant est facile à utiliser, pourtant sa structure complexe et ses composants redondants causeront un assemblage compliqué, le coût de production sera en conséquence plus élevé. Vu les défauts de la structure de récipient du rouge à lèvre en général, l'inventeur ayant l'esprit de s'efforcer d'atteindre à la perfection et de conduire une recherche innovatrice, il a imaginé une structure de récipient du rouge à lèvre avec un usage bien plus commode, et une application bien plus diversifiée, et répondra plus aux valeurs d'exploitation industrielles par son point de vue et son savoir-faire professionnels. SOMMAIRE DE L'INVENTION Cette invention consiste essentiellement à fournir une nouvelle structure de récipient du rouge à lèvre, avec une structure simple, un assemblage facile, qui permettront de réduire amplement le coût de production et de résoudre des problèmes tels que les composants redondants, l'assemblage compliqué et le coût élevé de production. Afin d'atteindre les objectifs ci-dessus décrits, cette invention fournit une structure de récipient du - 3 - s'étendant chacun de glissement Cette sa paroi glissement une partie Au milieu de la base est installé un cylindre fileté, ce cylindre fileté avec à l'intérieur une partie filetée compatible audit pilier à vis, une partie de verrouillage 15 correspondant à celle de ladite douille étant installée dans l'intérieur de la base. Là-dedans, l'élément intérieur est enveloppé dans la douille, la partie de glissement de l'élément intérieur tombe justement dans la cannelure de glissement de la 20 douille, le pilier à vis de l'élément intérieur et le cylindre fileté de la base sont vissés l'un dans l'autre, par l'intermédiaire de la partie de verrouillage, la douille est fixée à la base. Suite à ladite description, cette partie de 25 glissement est placée plus haut que le fond du pilier à vis, dans l'ouverture du cylindre fileté est installée une partie saillante filetée s'étendant à l'intérieur et correspondant au pilier à vis. Les avantages de la présente invention sont bien les 30 suivants: l'invention se compose essentiellement d'un élément intérieur, d'une douille et d'une base, la structure est bien plus simple avec un composant de moins par rapport à celle de récipient du rouge à lèvre existant, l'assemblage est bien plus facile, et le coût de 35 production est abaissé de 15% à 20% en gardant la facilité d'usage du produit originel. 10 rouge à lèvre qui comporte: un élément intérieur, une douille et une base. Dans la partie supérieure de cet élément intérieur est installée une partie de pose pour le rouge à lèvre vers le bas où se situe un pilier à vis, sur ses deux côtés est installée une partie de correspondante. douille est un tube vide à l'intérieur, et sur latérale est installée une cannelure de correspondant à ladite partie de glissement, de verrouillage étant installée au fond. - 4 COURTE DESCRIPTION DES SCHEMAS Fig. 1 Schéma de structure de récipient fabriquée avec la présente invention. Fig. 2 Un des schémas de structure de récipient fabriquée de la réalisation préférée de la présente invention. Fig. 3 Schéma de structure de la douille fabriquée avec la présente invention. Fig. 4 Schéma de structure de l'élément intérieur fabriquée avec la présente invention . Fig. 5 Schéma de structure de la base fabriquée avec la présente invention Fig. 6 Schéma de l'état d'utilisation de la présente invention DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Le mode d'emploi de l'invention est décrit à l'aide d'un exemple concret, pour les connaisseurs de cet art comprendront facilement d'autres avantages et fonctionnements liés à ladite invention; elle pourra se réaliser également à l'aide d'autres réalisations, tous les détails du mode d'emploi pourront être améliorés ou modifiés tout en respectant l'esprit de l'invention. Voir figures 1-6, ils sont les schémas de structure de cette invention, un schéma de structure d'une réalisation préférée et un schéma de structure de tous les composants. Comme décrit par le schéma, cette invention se compose d'un élément intérieur (2), d'une douille (1) et d'une base (3). Cet élément intérieur (2) est installé dans la partie 30 supérieure, une partie de pose (21) pour le rouge à lèvre s'étendant vers le bas où se situe un pilier vis (22), sur chacun des deux glissement (23) l'assemblage, il sera 35 partie de glissement pilier à vis (22). côtés est installée une partie de correspondante; pour faciliter préférable que la position de cette (23) soit plus haute que le fond du - 5 Cette douille (1) est un tube vide à l'intérieur, fabriquée d'aluminium ou d'autres matières, une cannelure de glissement (11) correspondant à ladite partie de glissement (23) est installée dans sa paroi latérale, et au fond est installée une partie de verrouillage (12). Au milieu de la base (3) est installé un cylindre fileté (32), à l'intérieur de ce cylindre fileté (32) est installée une partie filetée (31) (partie saillante filetée) correspondant audit pilier à vis (22), dans la base (3) est installée également une partie de verrouillage (33) correspondant à la partie de verrouillage (33) de la douille (1) Là-dedans, cet élément intérieur (2) est installé dans la douille (1), la partie de glissement (23) tombe justement dans la cannelure de glissement (11) de la douille (1), le pilier à vis (22) de l'élément intérieur (2) et le cylindre fileté (32) de la base (3) sont vissés l'un dans l'autre, par l'intermédiaire des parties de verrouillage (12) et (33), la douille (1) est fixée à la base (3). Pour l'usage, il faut tourner la base (3), cette douille (1) est relativement immobilisée, et l'élément intérieur (2) sera tourné simultanément avec la base (3), l'élément intérieur (2) est glissé vers le haut/le bas à l'intérieur de la douille (1) dans l'axe limité par le filetage et la cannelure de glissement (11), ce mouvement conduira le retrait et l'entrée du rouge à lèvre. En conclusion déduite de ladite description, la structure de récipient du rouge à lèvre de la présente invention est conçue pour avoir des composants moins redondants et un coût de production moins élevé que ceux de la structure traditionnelle. La structure simple et l'assemblage facile sont dotés effectivement des valeurs de l'exploitation industrielle ; de plus, son caractère innovateur à la fois progressif répond aux critères essentiels
L'invention concerne une structure de récipient du rouge à lèvre se composant d'un élément intérieur 2, d'une douille 1 et d'une base 3, dans la partie supérieure de cet élément intérieur 2 est installée une partie de pose 21 pour le rouge à lèvre s'étendant vers le bas où se situe un pilier à vis 22 à chaque côté duquel est installée une partie de glissement 23 correspondante.Selon l'invention :- cette douille 1 est un tube vide à l'intérieur, sur sa paroi latérale est installée une cannelure de glissement 11 correspondante à ladite partie de glissement 23 et à la base est installée une partie de verrouillage 12,- au milieu de cette base 3 est installé un cylindre fileté 32 à l'intérieur duquel est installée une partie filetée 31 compatible audit pilier à vis 22, à l'intérieur de la base 3 est installée une partie de verrouillage 33 correspondant à celle de la douille 1,- là-dedans, cet élément intérieur 2 est installé dans la douille 1 et la partie de glissement 23 de l'élément intérieur 2 tombe justement dans la cannelure de glissement 11 de la douille(1), le pilier à vis 22 de l'élément intérieur 2 et le cylindre fileté 32 de la base 3 sont vissés l'un dans l'autre par l'intermédiaire de la partie de verrouillage 12,- et la douille est fixée à la base 3.
1. Structure de récipient du rouge à lèvre se composant d'un élément intérieur (2), d'une douille (1) et d'une base (3), dans la partie supérieure de cet élément intérieur (2) est installée une partie de pose (21) pour le rouge à lèvre s'étendant vers le bas où se situe un pilier à vis (22) à chaque côté duquel est installée une partie de glissement (23) correspondante, CARACTERISEE EN CE QUE : - cette douille (1) est un tube vide à l'intérieur, sur sa paroi latérale est installée une cannelure de glissement (11) correspondante à ladite partie de glissement (23) et à la base est installée une partie de verrouillage (12), 15 - au milieu de cette base (3) est installé un cylindre fileté (32) à l'intérieur duquel est installée une partie filetée (31) compatible audit pilier à vis (22), à l'intérieur de la base (3) est installée une partie de verrouillage (33) correspondant à celle de la douille (1). - là-dedans, cet élément intérieur (2) est installé dans la douille (1) et la partie de glissement (23) de l'élément intérieur (2) tombe justement dans la cannelure de glissement (11) de la douille(1), le pilier à vis (22) de l'élément intérieur (2) et le cylindre fileté (32) de la base (3) sont vissés l'un dans l'autre par l'intermédiaire de la partie de verrouillage (12), - et la douille est fixée à la base (3). 2. Structure de récipient du rouge à lèvre selon la 1, CARACTERISEE EN CE QUE à l'intérieur du récipient, la partie de glissement (23) se positionne plus haut que le fond du pilier à vis (22). 3. Structure de récipient du rouge à lèvre selon la 1, CARACTERISEE EN CE QUE à l'intérieur du récipient dans l'ouverture du cylindre fileté (32), est installée une partie saillante filetée s'étendant à 10 20 25 30 35- 7 l'intérieur et correspond au pilier à vis (22). 10 15 20 25 30 35
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/04
FR2901564
A1
PARAVENT POUR PLAGE
20,071,130
-2 piquet ainsi qu'un débordement repliable (11) pour faciliter l'enfoncement dans le sol au moyen de la main ou du pied. Les piquets (4) selon les figures 1 et 2 sont des tubes en alliage léger à base d'aluminium ou en matériaux composites comprenant sur toute leur longueur des trous de part en part alignés et au pas de 10 à 15mm. Ces trous servent d'une part à fixer sur le haut la bande de tissu (1) par un lacet (12) et d'autre part vers le bas à verrouiller une pointe (13) télescopique par une goupille (14). Suivant un autre mode de montage présenté par la figure 2, l'étui (4) déséquipé de sa pointe (10) est lié par deux lacets (12) à un piquet (4) grâce à deux oreilles percées (15) qu'il contient. Ce dernier mode de montage s'impose lorsque le sol est très meuble et que la longueur de pointe enfouies doit être importante pour assurer une bonne tenue au vent de l'ensemble écran. La bande de tissu (1) qui forme l'écran est de texture légère et très résistante, hydrophobe et imputrescible. Suivant l'utilisation recherchée, elle peut contenir des parties intérieures réfléchissantes (17) pour organiser une concentration des rayons solaires. Pour une utilisation pratique, la bande de tissu est équipée de poches (18) pour le rangement d'objets tels que montres, lunettes, journaux. Le paravent selon l'invention est particulièrement destiné aux plagistes en recherche de confort
L'invention concerne un paravent pour plage pour se protéger du vent entraînant des particules de poussière ou de sable mêlées d'embrun de mer.Le paravent comprend une bande de tissu (1) déroulée d'un tambour (2) de stockage protégé par un étui (3) piqué dans le sol de telle sorte que le tissu maintenu au moins par trois piquets (4) forme un écran de protection en arc de cercle (5).Une entretoise télescopique (16) montée sur deux piquets renforce l'ensemble du montage tout en favorisant la formation d'un abri.Le paravent selon l'invention est particulièrement destiné aux plagistes en recherche de confort.
1 ) Paravent pour la plage, essentiellement en bord de mer, pour se protéger du vent entraînant des particules de poussière ou de sable mêlées d'embrun de mer, caractérisé en ce qu'il comprend une bande de tissu (1) déroulé d'un tambour (2) de stockage protégé par un étui (3) piqué dans le sol de telle sorte que le tissu maintenu au moins par trois piquets (4) forme un écran de protection en arc de cercle (5). 2 ) Paravent pour la plage selon la 1, caractérisé en ce que l'étui (3) contient deux paliers (6) enfermant les axes (7) du tambour (2) autour duquel s'enroule ou se déroule la bande de tissu (1) au moyen d'un ressort (19) et/ou d'une manivelle (8). 3 ) Paravent pour plage selon la 2, caractérisé en ce que, à la demande, la manivelle (8) est verrouillée en rotation par une roue à rochet (9) fixant une longueur choisie de tissu pour faire écran. 4 ) Paravent pour la plage selon les 1 et 2, caractérisé en ce que l'étui (3) est un tube fendu pour laisser passer la bande de tissu (1) comprenant à sa base un prolongement démontable (10) en forme de pointe pour le transformer en piquet et un débordement repliable (1 1) pour faciliter l'enfoncement dans le sol au moyen de la main ou du pied. 5 ) Paravent pour la plage selon la 1, caractérisé en ce que les piquets (4) sont des tubes légers comprenant des trous pour fixer, en partie haute, la bande de tissu (1) par un lacet (12) et en partie basse pour verrouiller une pointe (13) télescopique par une goupille (14). 6 ) Paravent pour la plage selon les 1, 2 et 5 caractérisé en ce que l'étui (3) comprend deux oreilles percées (15) pour être attachées par lacets (12) à un piquet (4). 7 ) Paravent pour la plage selon la 1, caractérisé en ce que l'écran de protection en forme d'arc de cercle (5) contient une entretoise télescopique (16) liant deux piquets à leur partie supérieure pour renforcer l'ensemble du montage. 8 ) Paravent pour la plage selon la 1, caractérisé en ce que la bande de tissu (1) est hydrophobe et imputrescible. 9 ) Paravent pour la plage selon les 1 et 8, caractérisé en ce que la bande de tissu est composée de parties intérieures réfléchissantes (17) pouvant concentrer les rayons 30 du soleil. 10 ) Paravent pour la plage selon la 1, caractérisé en ce que la bande de tissu (1) contient des poches (18) pour le rangement d'objets tels que montres, lunettes; journaux.
E
E01,E04
E01F,E04H
E01F 7,E04H 15
E01F 7/02,E04H 15/00
FR2893629
A1
NOUVEAUX POLYAMIDES PERFLUOROALKYLES LIPOPHOBES ET LEUR OBTENTION ET LEUR UTILISATION
20,070,525
La présente invention concerne de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés de type amphotère dont le groupement perfluoré est issu de la télomérisation du tétrafluoroéthylène (TFE) et dont la structure moléculaire correspond à la formule générale suivante : A -B -(D- RF)r Ces composés ont la particularité de comporter, dans la partie A, un groupement acidoalkyllarylamido lié à un groupement polyamide substitué -[NH - (CH2)m N+(Rl)(R2) - CH2- CO]p-, ou un groupement méthylène carboxylate lié à un groupement polyamide substitué -N+(Ri)(R2) - (CH2)m NH CO - CH2]F- La partie A est séparée de la chaîne polyfluoroalkylée RF par un groupement - B-D -. Dans cette formule générale : RF est une chaîne perfluoroalkyle linéaire ou ramifiée C.F2n+1 où n = 4 à 20, ou un mélange de groupements perfluoroalkyle linéaires ou ramifiés ; A est un groupement OOC û E û CO -[NH - (CH2),,; N+(R1)(R2) - CH2- CO]F- NH - (CH2)m N+(R1)(R2) û ou 00C CH2 [-N+(R1)(R2) - (CH2)n; NH CO- CH2]F- N+(R1)(R2) --(CH2)m NH - ; B est un groupement -CH2CH(OH)CH2-CH=CH-, -CH2CH(OH)CH2OCH2CH(I)CH2-, -CH2CH(OH)CH2OCH2CH=CH2-, -CH2CH(OH) CH2OC2H4 -, -CH2CH(OH) CH2-SC2H4-9 -CH2CH(OH) CH2(OC2H4)1.3 SC2H4-, -CH2CH(OH)-, -CH2CH(OH) CH2-, -CH2CH(OH) CH2-O- C3H6S C2H4-, -CH2CH(OH) CH2-N= ; D est un groupement -CH2CH(I)CH2- et/ou -CH2CH=CH- lorsque B est un groupement 25 -CH2CH(OH) CH2-N= , néant dans les autres cas; E est un groupement -(CH2) 30 m, p et q sont des nombres entiers valant 2 ou 3 indépendamment les uns des autres; r est égal, à 2 lorsque B est égal à -CH2CH(OH) CH2-N= , 1 dans les autres cas ; R1 et R2 sont des groupements alkyle mineur identiques ; 2 De nombreux agents tensioactifs perfluoroalkylés de type carboxybétaïne de l'art antérieur ont été décrits dans les brevets FR 2.088.941, FR 2.185.668, DE 2.559.189, FR 2.390.426, US 4.069.244, US 4.126.633, US 4.283.533 , US 4.795.590. Les carboxybétaïnes perfluoroalkylées de cette invention sont caractérisées par leur grand pouvoir de réduction de la tension superficielle de l'eau et des solutions d'électrolytes inorganiques. En raison de l'abaissement important de la tension superficielle que les composés de l'invention produisent dans l'eau, ces derniers peuvent être utilisés comme agents mouillants, moussants, émulsifiants et dispersants. Les composés de type carboxybétaïne sont particulièrement intéressants dans la mesure où ils peuvent être utilisés aussi bien dans les milieux fortement acides que basiques. Les agents tensioactifs perfluoroalkylés de l'invention sont particulièrement efficaces lorsqu'ils sont utilisés comme additifs pour les mousses extinctrices synthétiques (AFFF) et protéiniques (FFFP) filmogènes destinées à la lutte contre les incendies d'hydrocarbures ou de solvants. Ces mousses ont été décrites dans de nombreux brevets : US 4.042.522, US 4.090.967, DE 2.325.855, DE 2.732.555, DE 2.749.331, DE 2.829.594, EP 311.570, US 5.085.786, EP 780.141 (AFFF); US 3.475.333, DE 1.928.556, DE 2.240.263, FR 2.575.165 (FFFP). Les avantages de cette invention sont multiples : - les réactions permettant d'obtenir les tensioactifs perfluoroalkylés selon l'invention sont faciles et rapides à mettre en oeuvre, - les composés selon l'invention sont aisément synthétisés à partir de produits disponibles dans le commerce par des procédés économiquement viables., - les composés selon l'invention sont préparés sans avoir à séparer et purifier chaque intermédiaire, - les composés selon l'invention ne comportent aucun groupement perfluorooctane sulfonyle ou perfluorooctane carboxyle susceptible de se dégrader respectivement en perfluorooctane sulfonate (PFOS) ou perfluorooctane acide carboxylique (PFOA). Il faut rappeler que les tensioactifs fluorés possédant ce type de groupement dans leur structure moléculaire font actuellement l'objet d'études sur leur éventuelle Persistance, Bioaccumulation et Toxicité (PBT). Mais l'une des originalités remarquable de cette invention réside dans le fait que les composés polyamidés selon l'invention, outre qu'ils permettent d'abaisser notablement la tension superficielle de l'eau, permettent de façon tout à fait inattendue d'obtenir un film aqueux à la surface des hydrocarbures, bien plus résistant que celui obtenu avec des tensioactifs provoquant un abaissement plus marqué de la tension superficielle de l'eau. Il est bien connu 3 que dans une composition de liquide émulseur destiné à la production de mousse extinctrice, la résistance du film aqueux formé à la surface des hydrocarbures ne dépend pas uniquement du pouvoir du tensioactif d'abaisser la tension superficielle de la mousse extinctrice, mais aussi de l'influence des cotensioactifs utilisés. Nous avons constaté que la formule moléculaire d'un tensioactif peut avoir un effet remarquable dans ce domaine, ce qui est l'objet de la présente invention. Le brevet FR2.866.883 des mêmes auteurs, décrit des molécules présentant une partie hydrophile monomère. Nous avons préparé des molécules présentant une partie hydrophile de structure 'analogue, mais polymérisée (exemples 1 à 9) et nous avons comparé les résultats selon une procédure de contrôle décrite dans l'exemple 10 comme une méthode de mesure de la résistance d'un film aqueux à la surface d'un hydrocarbure. Les résultats montrent que le film obtenu avec le tensioactif polymérisé est plus résistant que celui obtenu avec le tensioactif monomère, la mesure de la tension superficielle de l'eau obtenue avec le dernier étant plus basse que celle obtenue avec le premier. Les tensioactifs perfluoroalkylés de la présente invention sont préparés : - soit à partir d'époxydes perfluoroalkylés tels que : RF CH l-CH 2 (FR 2.529.890) , RFCH2CH-CH 2 (US 3.388.078) , O O RFCH=CH-CH 2-CH-CH 2 (US 4.038.195) ,RFC2H4-OCH 2 \H-CH 2 (Ger.Offen. 2.405.042) , 20 0 0 RFC2H4-SCH 2 Ce-CH 2 (US 3.906.049) , RFC2 H4SC 3H6-OCH 2 CH ,CH 2 (US 4.577.036) , O O RFC2H4S(C2H40)n=1-3 -CH2SH% H 2 (F. Szdnyi et Coll., Tenside Surf Deter. 31 (1994) 2 p.124). O 25 - soit à partir d'époxydes possédant une double liaison terminale comme le groupement allyle du 1-allyloxy-2,3-époxypropane, ou deux doubles liaisons terminales comme le groupement diallylamine de la glycidyldiallylamine. Le cycle époxyde est ouvert par une amine primaire ou tertiaire contenue dans la partie polyamide hydrophile. On utilise comme agent perfluoroalkylant les iodures de perfluoroalcane CnF2n+iI qui sont 30 des matières premières obtenues par le procédé de télomérisation du tétrafluoroéthylène illustré dans "Fluorocarbons and their Derivatives" par R.E.Banks, London, 1964, p.56-61. Les iodures de perfluoroalcane CnF2n+1I dans lesquels CnF2n+1 est un groupement perfluoroalkyle linéaire ou ramifié où n est un nombre entier valant 4 à 20, ou un mélange de groupements perfluoroalkyles linéaires ou ramifiés, réagissent avec les doubles liaisons 35 terminales soit en présence de radicaux libres de type azoïque ou peroxyde, selon des 4 procédés bien connus (brevet US 3.145.222), soit par action simultanée de ces initiateurs de radicaux libres et de sel de dithionite (W.Y.Hung, J.Fluorine chem. 58 (1992) 1-8), de bisulfite (W.Y.Hung, J.Zhuang, Chin.J.Chem. 9(1991) 373), ou de dioxyde de thiourée (W.Y.Hung, J.Zhuang, Chin.J.Chem., 9(1991) 270). Les tensioactifs amphotères de type carboxybétaïne correspondant à : A= OOC ù E ù CO -[NH - (CH2)m N+(Ri)(R2) - CH2- CO]p- NH-(CH2).- N+(Ri)(R2) ù B = -CH2CH(OH) CH2OCH2CH(I)CH2-, -CH2CH(OH)CH2OCH2CH=CH2-, -CH2CH(OH) CH2OC2H4 -, -CH2CH(OH) CH2SC2H4-, -CH2CH(OH)-, -CH2CH(OH) CH2 (OC2H4)1.3 SC2H4-, -CH2CH(OH) CH2-, -CH2CH(OH)CH2CH=CH= 9-CH2CH(OH) CH2-O- C3H6S C2H4-, -CH2CH(OH) CH2-N= D = -CH2CH(I)CH2- et/ou --CH2CH=CH- lorsque B est un groupement -CH2CH(OH) CH2-N= , néant dans les autres cas; 15 E est un groupement -(CH2) 20 9 sont préparés en trois étapes : On fait d'abord réagir dans la N,N-diméthylformamide une diamine de formule H2N-(CH2) m N(Ri)(R2) où m = 2 ou 3, RI et R2 = alkyle mineur, avec un anhydride d'acide qui peut être l'anhydride 25 succinique, glutarique, 1,2-cyclohexane dicarboxylique, phtalique, pyridinique, ou 2,3-pyrazine dicarboxylique. Le composé qui précipite est le N,Ndialkylaminoamidoacide de formule HOOC-E-CONH-(CH2) m N(Ri)(R2) (17 où E est défini ci-dessus. 30 Les composés (1) sont mis à réagir avec deux à trois équivalents d'un monochloroacétate d'alkyle pour donner un N,N-dialkylaminopolyamidoacide de formule HOOC-E-CO[NH-(CH2) m N+(Ri)(R2) CH2CO] p NH-(CH2) m N(Ri)(R2) (II) lequel est dissous dans le 2-propanol. Afin de quaterniser le groupement amine tertiaire -N(R1)(R2) on ajoute lentement , soit le 1-35 allyloxy-2,3-époxypropane pour obtenir les composés de formule suivante : HOOC-E-COINH-(CH2),,; N+(Ri)(R2)CH2CO]p NH-(CH2)pN(RI)(R2)-CH2CH(OH)-CH2O CH2CH= CH2 (III)4 soit le glycidyldialiylamine pour obtenir les composés de formule suivante : HOOC-E-CO[NH-(CH2) ; N+(RI)(R2)CH2CO]pNH-(CH2)m N(RI)(R2)-CH2CH(OH) CH2N (CH2CH= CH2) 2 (HO, soit un époxyde perfluoroalkylé de formule suivante : RF CH-, H 2 , RFCH2CH-, H 2 ,RFCH=CH-CH 2-CH-CH H 2 , RFC2H4-OCH2CH-, H 2 O O O O RF C2 H4 -SCH 2 CH- C H 2 , RFC2 H4 SC 3H6-OCH 291? 2 O O RF C2H4S(C2H4O)n=1.3 -CH2CH-/ H2. O On obtient alors les tensioactifs perfluoroalkylés de type carboxybétaïne selon l'invention, avec la formule suivante : 15 A -B -(D- RF )r avec A, B, D et E tel que défini précédemment, par perfluoroalkylation de la double liaison allylique du composé (Ill) ou (IV) par les iodures de perfluoroalkyle en présence de 2,2'-azobis(isobutyronitrile) et d'hydrosulfite de sodium, ou directement dans le cas de l'utilisation d'époxydes perfluoroalkylés. 20 Le mélange obtenu est dilué avec une petite quantité de monobutyléther du diéthylène glycol et complété avec de l'eau de telle sorte que la matière active des tensioactifs perfluoroalkylés de type carboxybétaïne de l'invention soit d'environ 40% avec une teneur en fluor d'environ 9% . Le pH du mélange est réglé entre 7 et 8. Les tensioactifs amphotères de type carboxybétaïne correspondant à : 25 A= M+ OOÇ - CH2 - [ N+(RI)(R2) - (CH2)m- NHCOCH2]g N+(R1)(R2) -(CH2) m NH-B = -CH2CH(OH) CH2OC2H4 -, -CH2CH(OH) CH2SC2H4-, -CH2CH(OH)-, -CH2CH(OH) CH2 (0C2H4)1 3 SC2H4-, -CCH2CH(OH) CH2-, -CH2CH(OH) CH2CH=CH-, = CH2CHOHCH2-CH=CH-, -CH2CH(OH) CH2-O- C3H6S C2H4-, 30 -CH2CH(OH) CH2-N= D = -CH2CH(I)CH2- et/ou --CH2CH=CH- lorsque B est un groupement -CH2CH(OH) CH2-N= , néant dans les autres cas, 10 M+ = un ion alcalin ou néant sont obtenus en trois étapes : on fait réagir la glycidyldiallylamine ou les époxydes de formules suivantes : RF CH-CH 2 , RFCH2CH-CH 2 , RFCH=CH-CH 2-CH-CH 2 , RFC2H4-OCH2CH-CH 2 \0• . \ 0 \ 0 \ 0 RFC2H4-SCH2CH-C H2 , RFC2H4SC3H6-OCH2CH-C H2 O O RF C2H4S(C2H40)n_1.3 -CH2p-, H2. O 10 avec une diamine de formule H2N-(CH2)m N(R1)(R2) où m = 2 ou 3, R1 et R2 = alkyle mineur, pour obtenir l'intermédiaire de formule suivante (R1)(R2)N± (CH2)m-NH-B- (D)r iVO qui est mis à réagir avec plusieurs équivalents d'un monochloroacétate d'alkyle pour donner 15 un N,N-dialkylaminopolyamidoacide de formule OOC-CH2 [(R1)(R2)N±(CH2)m-NHCOCH2]p- (Ri)(R2)N±(CH2)m'NH - B- (D)r (VII) Les éventuelles double liaisons allyliques du composé (VII) sont ensuite perfluoroalkylées à l'aide des iodures de perfluoroalcane en présence de 2,2'azobis(isobutyronitrile) et de l'hydrosulfite de sodium. Enfin, en traitant le mélange à l'aide de l'hydroxyde de sodium ou de 20 potassium, on obtient les tensioactifs perfluoroalkylés de type carboxylate de sodium ou de potassium selon l'invention. Le mélange est dilué avec une petite quantité de monobutyléther du diéthylène glycol et complété avec de l'eau de telle sorte que la matière première active des tensioactifs perfluoroalkylés carboxybétaïne de l'invention soit d'environ 40% avec une teneur en fluor d'environ 9% . Le pH du mélange est réglé entre 7 et 8 . 25 On remarquera que les enchaînements -CH2CH(I)CH2- et -CH=CH-CH2-éventuellement contenus dans B et D sont une description idéale, car selon le caractère acide ou basique du milieu réactionnel un pourcentage variable d'iode contenu dans la molécule pourra être éliminé pour conduire à un mélange de ces deux enchaînements. Les exemples suivants illustrent les procédés de préparation des nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés de la présente invention sans toutefois en limiter la portée. Les parties et les pourcentages mentionnés sont en poids sauf indication contraire. 6 30 5 15 20 25 30 Exemple 1 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C6F13 A = -00C-E-CO-[NH -(CH2)3-N+(CH3)2 - CH2- CO12- NH - (CH2)3-N+(CH3) 2 û B = - CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2-D = néant E_ r=1 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 4,62 pp d'anhydride 1,2-cyclohexane dicarboxylique et 5 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 3,06 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 75 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 3 heures. On ajoute au mélange 6,12 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 7,35 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 50 C et on rajoute 5 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 3,42 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 12,15 pp d'iodure de perfluorohexane, 0,25 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 3,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 9,5 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 3,8 g d'hydroxyde de potassium à 90% dissous dans 11,35 g d'eau. On ajoute alors 3,9 pp de monobutyléther du diéthylène. Exemple 2 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C6F13 A = -00C-E-CO-[NH -(CH2)3-N+(CH3) 2 - CH2- C012- NH CH2)3-N+(CH3)2 B = -CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2- 10 15 20 25 30 35 D = néant E= r= 1 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 2,24 pp d'anhydride 2,3-pyridine dicarboxylique à 97% et 2,5 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 1,53 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 55 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 3 heures. On ajoute au mélange 3,06 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 3,68 pp de monochioroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à l00 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 50 C et on rajoute 2,5 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 1,71 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 6,07 pp d'iodure de perfluorohexane, 0,125 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 3,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 9,5 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 1,9 g d'hydroxyde de potassium à 90% dissous dans 5,6 g d'eau. On ajoute alors 4,75 pp de monobutyléther du diéthylène. Exemple 3 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C6F13 A = -00C-E-CO-[NH -(CH2)3-N+(CH3) 2 - CH2- CO12- NH - (CH2)3-N+(CH3)2 û B = -CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2-D = néant E= r=1 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 4,44 pp d'anhydride phtalique et 5 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 3,06 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 8 79 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 1 heure. On ajoute au mélange 6,12 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 7,35 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 50 C et on rajoute 5 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 3,42 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 12,15 pp d'iodure de perfluorohexane, 0,25 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 3,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 9,5 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 3,8 g d'hydroxyde de potassium à 90% dissous dans 11,35 g d'eau. On ajoute alors 4,05 pp de monobutyléther du diéthylène. Exemple 4 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C6F13 A = 00C-E-CO-[NH - (CH2)3-N+(CH3) 2 - CH2- CO]2- NH - (CH2)3-N+(CH3)2 ù B = - CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2-20 D = néant E = -(CH2)3- r=1 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 3,42 pp d'anhydride glutarique et 5 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 3,06 pp de N,N- 25 diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 78 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 1 heure. On ajoute au mélange 6,12 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 7,35 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à 30 une température de 50 C et on rajoute 5 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 3,42 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 12,15 pp d'iodure de perfluorohexane, 0,25 pp de 2,2'-azobis 10 15 5 15 20 25 30 (isobutyronitrile) et 3,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 9,5 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 3,8 g d'hydroxyde de potassium à 90% dissous dans 11,35 g d'eau. On ajoute alors 4,90 pp de monobutyléther du diéthylène. Exemple 5 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = 43% C6F13, 35% C3F17,15% C10F21, 7% C12F25 A = -OOC-E-CO-[NH - (CH2)3-N+(CH3)2 - CH2- CO]2- NH -(CH2)3-N+(CH3)2 ù B = - CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2- D = néant E = -(CH2)2- r=1 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 3,00 pp d'anhydride succinique et 5 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 3,06 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 75 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 3 heures. On ajoute au mélange 6,12 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 7,35 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 50 C et on rajoute 5 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 3,42 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 14,44 pp un mélange d'iodures de perfluoroalcanes (43% C6F13I, 35% CgF17I, 15% C10F21I, 7% C12F25I), 0,25 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 3,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 9,5 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 5,5 pp de monobutyléther du diéthylène et 15,5 pp d'eau. Exemple 6 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C4F9 A = -00C-E-CO-[NH - (CH2)3-N+(CH3) 2 - CH2- CO12- NH - (CH2)3-N+(CH3)2 û B = -CH2CH(OH) CH2-N= D = -CH2CH(I)CH2- et/ou --CH2CH=CH E = -(CH2)2- r=2 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 2,00 pp d'anhydride succinique et 3,33 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 2,04 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 68 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 2 heures. On ajoute au mélange 4,08 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 4,66 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 50 C et on rajoute 3,33 pp d'alcool ïsopropylique. On ajoute ensuite lentement 2,98 pp de glycidyldiallylamine. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 12, 7 pp d'iodure de perfluorobutyle, 0,31 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 3,66 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 11,59 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 5,5 pp de monobutyléther du diéthylène et 0,48 pp d'hydroxyde de potassium à 90% dissous dans 14,01 pp d'eau. Exemple 7 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C6F13 A = -00C-E-CO-[NH -(CH2)3-N+(CH3) 2 - CH2- CO]2- NH - (CH2)3-N+(CH3)2 û B = -CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2- D = néant E = -(CH2)2-30 r =1 10 15 20 25 5 15 20 25 30 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 3,00 pp d'anhydride succinique et 5 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 3,06 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 75 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 3 heures. On ajoute au mélange 6,12 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 7,35 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 50 C et on rajoute 5 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 3,42 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 12,15 pp d'iodure de perfluorohexane, 0,25 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 3,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 9,5 pp d'eau et on chauffe ensuite entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Le mélange est alors refroidi à 30-40 C, on ajoute 3,8 pp de potasse caustique à 90% dissous dans 8,68 pp d'eau. Le mélange est chauffé à 70-75 C pendant 4 heures. Lorsque le mélange est revenu à température ambiante, on ajoute 5,5 pp de monobutyléther du diéthylène glycol. Exemple 8 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C4F9 A = OOC-CH2-(N+(R1)(R2) - (CH2)m NH CO - CH2]P- N+(R1)(R2) - (CH2)m NH- B = -CH2CH(OH) CH2-N= D = -CH2CH(I)CH2- et/ou --CH2CH=CH r=2 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 5,82 pp de diallylamine, puis on ajoute 5055 pp d'épichlorhydrine à 30 C. La réaction est exothermique. La température est maintenue autour de 40 C jusqu'à ce que la réaction soit complète (contrôle par chromatographie en phase gazeuse). On ajoute alors 18,36 pp de N,N-diméthylpropylènediamine, on porte la température à 80-85 C pendant 4 heures, et on ajoute 22,05 pp de monochloroacétate d'éthyle par portions de sorte que la température ne dépasse pas 100-110 C. Le mélange est chauffé à 90-5 C pendant 6 heures. On refroidit à 50 C et on ajoute successivement 0,93 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 9,4 pp d'hydrosulfite de 10 15 20 25 30 sodium dissous dans 30 pp d'eau et 38,10 pp d'iodure de perfluorobutane. La réaction est exothermique et la température atteind 60-70 C. On maintient la température à 75-80 C pendant 3 heures. Le mélange est refroidi à 30-40 C, on ajoute 15 pp de potasse caustique à 90% dissous dans 27 pp d'eau. Le mélange est chauffé à 75-80 C pendant 4 heures puis est refroidi à 25-30 C ; on ajoute alors 15,6 pp de monobutyléther du diéthylène glycol, puis on complète le mélange avec 22,19 pp d'eau. Exemple 9 Préparation d'un tensioactif perfluoroalkylé de type carbobétaine correspondant à RF = C6F13 A = -OOC-E-CO-[NH -(CH2)3-N+(CH3) 2 - CH2- CO]2- NH - (CH2)3-N+(CH3)2 û B = -CH2CH(I)CH2OCH2CH(OH)CH2 et/ou -CH=CH-CH2OCH2-CH(OH)CH2- D = néant E = -(CH2)2- r=1 Dans un réacteur muni d'un réfrigérant et d'un agitateur, on introduit 12,00 pp d'anhydride succinique et 20 pp de diméthylformamide. On ajoute ensuite lentement 12,24 pp de N,N-diméthylpropylènediamine. La réaction est exothermique. La température s'élève jusqu'à 80 C. On maintient le mélange autour de 80 C pendant 1 heure. On ajoute au mélange 36,70 pp de N,N-diméthylpropylènediamine puis on ajoute goutte à goutte 44,10 pp de monochloroacétate d'éthyle en maintenant la température autour de 80 C. Le mélange est alors porté et maintenu à 100 C pendant 6 heures. Le milieu réactionnel est alors ramené à une température de 60 C et on rajoute 20 pp d'alcool isopropylique. On ajoute ensuite lentement 13,68 pp de 1-allyloxy-2,3-époxypropane. La réaction est légèrement exothermique. Le mélange est chauffé à 85-90 C pendant 3 heures. On laisse revenir la température à 60 C puis on ajoute successivement 48,60 pp d'iodure de perfluorohexane, 1,00 pp de 2,2'-azobis (isobutyronitrile) et 12,0 pp d'hydrosulfite de sodium dissous dans 38,00 pp d'eau ; la réaction est exothermique et la température s'élève à 70-80 C. On maintient ensuite la température entre 75 et 80 C pendant 3 heures. Le mélange est alors refroidi à 25-30 C, on ajoute 22,00 pp de monobutyléther du diéthylène glycol et on complète le mélange avec 29,66 pp d'eau. 14 Exemple 10 Description et résultats d'une méthode de mesure de la résistance d'un film aqueux à la surface d'un hydrocarbure : On prépare la solution à tester, ici un émulseur AFFF 3%, en mélangeant les composés suivants : 6, 0 pp d'un tensioactif fluoré, 12,0 pp d'un tensioactif anioniques), 0,8 pp d'un tensioactif de type amphotèreb), 30,0 pp de monobutyléther du diéthylène glycol et 51,2 p d'eau. Le pH est réglé entre 7 et 8. On verse 50 ml de cyclohexane dans une boîte de Petri et on pose une vis de 2,5 mm de long au centre de la boîte, pointe en l'air. On fait ensuite tomber goutte à goutte 3 ml de la solution à tester sur le pointe de la vis, à l'aide d'une éprouvette. Dès la première goutte on déclenche le chronomètre : le temps utile à l'addition des 3 ml de solution est de 1 à 2 minutes. On éloigne la boîte de Petri de l'éprouvette, on enlève la vis avec précaution et on attend 1 minute. On approche une allumette enflammée à 10 mm de la surface du liquide, puis on balaie la surface : si le cyclohexane ne s'enflamme pas, on touche la surface du cyclohexane avec une allumette enflammée au bord de la boîte de Petri, tout en déclenchant le chronomètre. On note le tempsnécessaire pour allumer le liquide, soit x secondes, et on retire l'allumette. On observe alors l'avancement du front de flamme, lorsque la totalité de la surface a pris feu, on arrête le chronomètre et on note le temps y. On utilise le couple x/y pour comparer la résistance au feu du film produit par différentes solutions sur le cyclohexane. Le tableau suivant regroupe les résultats obtenus pour l'émulseur AFFF 3% formulé avec les tensioactifs fluorés polymérisés selon l'invention correspondant aux exemples 7 et 9, leur homologue monomère le FLUOTAN AM 600 (FR2.866.883) et un tensioactif polymérisé de structure différente, le FLUOTAN A825 (EP 0 390 905) : Ternioactiffluxéutilisédanslaformulation FLUOTAN A825 FLUOTANAM600 Ex.7 Ex.9 Tension superficielle(solution3%)en mNfm 16,4 17,8 18,3 18,6 Tensioninterfaciale(solution3%/cyclol ) 0,9 0,6 0,5 0,6 Coefficient d'étalement 7,7 6,6 6,2 5,8 pHdelafomlulalion 7,5 7,5 7,5 7,5 Foisonnement(solution3%) 8,5 9,5 9,0 7,5 Temps dedécaniation25% 7'00" 7' 15" 6'00" 6'00" Résiste au balayage de la flamme oui oui oui oui Couplex/yen secondes 14/28 13/28 25/49 7/23 30 5 10 15 a) sodium octyl sulfate (SULFETAL 4069 / Zschimmer & Schwartz) b) Cocoamidopropylbétaïne (AMONYL 380BA / Seppic) Dans le tableau ci-dessus, on peut voir de façon tout à fait inattendue que le tensioactif polymérisé de l'exemple 7 confère au film aqueux une plus grande résistance que celle induite par l'usage du FLUOTAN AM 600, analogue monomère du tensioactif de l'exemple 7, en dépit d'une tension superficielle plus élevée. Cette tendance se vérifie si l'on compare les résultats obtenus avec le FLUOTAN A825, et les exemples 7 et 9: les tensioactifs polymérisés des exemples 7 et 9 induisent respectivement une résistance du film aqueux meilleure ou à peu près équivalente à celle obtenue avec le FLUOTAN A825, tensioactif polymérisé de structure différente, en dépit là aussi d'une tension superficielle beaucoup plus élevée. Ceci montre que la structure moléculaire des composés selon l'invention a un effet remarquable et inattendu sur la résistance du film aqueux. 10 15 20 25 30
La présente invention concerne l'obtention de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés de type polyamide ne possédant aucun groupement sulfonyle (SO2) directement lié à la chaîne perfluorée.Les composés décrits par la présente invention sont utilisés comme agents hydrophobes et lipophobes ou comme additifs dans les mousses extinctrices. Leur structure moléculaire particulière permet de conférer à ces dernières une remarquable résisitance vis à vis des hydrocarbures. En effet, les mousses extinctrices contenant dans leur composition les tensioactifs perfluoroalkylés polymérisés de la présente invention forment à la surface des hydrocarbures un film aqueux bien plus résistant que celui formé à partir de mousses formulées avec des tensioactifs perfluoroalkylés homologues non polymérisés, pourtant capables de provoquer un abaissement plus marqué de la tension superficielle de l'eau.
1. Nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés répondant à la formule générale suivante : A -B -(D- RF )r, caractérisés par le fait qu'ils sont hydrophobes et oléophobes, qu'ils contiennent une partie hydrophile polymérique, où RF = chaîne perfluoroalkyle linéaire ou ramifiée C,,F211,+1 où n = 4 à 20, ou un mélange de groupements perfluoroalkyle linéaires ou ramifiés ; A = 00C-E-CO-[NH - (CH2)m N+(Ri)(R2) - CH2CO]F-NH - (CH2),,; N+(Ri)(R2) û ou -OOC-CH2-[N+(Ri)(R2) - (CH2)m- NH CO -CH2]p- N+(Ri)(R2) - (CH2)ni NH- B = -CH2CH(OH) CH2OCH2CH(I)CH2-, -CH2CH(OH)CH2OCH2CH=CH2-, quand A = -00C-E-CO-[NH-(CH2).N+(Ri)(R2) -CH2-CO]F-NH - (CH2). N-+(Ri)(R2) - -CH2CH(OH) CH2OC2H4 -, -CH2CH(OH) CH2(OC2H4)1.3 SC2H4- -CH2CH(OH) CH2SC2H4-, -CH2CH(OH)-, -CH2CH(OH) CH2-, -CH2CH(OH) CH2CH=CH-, -CH2CH(OH) CH2-O-C3H6S C2H4-, -CH2CH(OH) CH2-N= dans tous les cas ; D = -CH2CH(I)CH2- et/ou --CH2CH=CH- lorsque B est un groupement-CH2CH(OH) CH2-N= , néant dans les autres cas; E = -(CH2)p - M+ = un ion alcalin ou néant; m, p et q sont des nombres entiers valant 2 ou 3 indépendemment les uns des autres; r est égal à 2 lorsque B est égal à -CH2CH(OH) CH2-N= , 1 dans les autres cas ; Ri et R2 sont des groupements alkyle mineur identiques ; 10 15 20 25 30 2. Procédé d'obtention de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon la (1) caractérisé par le fait que le cycle époxydique du 1-allyloxy-2,3-époxypropane, de la glycidyldiallylamine ou des époxydes perfluoroalkylés de formules suivantes RF CH-CH H 2 , RF CH2 CH-C H 2 , RF CH=CH-CH 2 -CH-CH H 2 , RF C 2H4-OCH 2 CH-~ H 2 O O O O RF C2 H4 -SCH 2 Ce-CH 2 , RFCZ H4 SC 3H6-OCH 2CH-C H 2 , O O RF C2H4S(C2H4O)n=1.3 -CH2ÇHÎ H 2. O est formellement ouvert par une fonction amine primaire ou tertiaire contenue dans la partie hydrophile polymérique. 3. Procédé d'obtention de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon les (1), et (2) caractérisé par le fait que la. N,N-dialkylalkylènediamine utilisée est la N,N-diméthyléthylènediamine, la N,N-diéthyléthylène diamine, et de préférence la N,N-diméthylpropylènediamine ou la N,N-diéthylpropylènediamine. 4. Procédé d'obtention de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon les (1),(2) et (3) , caractérisé par le fait que le polyamide substitué est obtenu par réaction d'une N,N-dialkylalkylènediamine avec un anhydride d'acide suivie d'une polymérisation par un monohalogénoacétate d'alkyle, puis quaternisation de la fonction amine tertiaire restant par un époxyde comportant une ou deux double liaisons terminales capables de réagir avec un iodure de perfluoroalcane ou un mélange d'iodures de perfluoroalcanes, ou par un époxyde perfluoroalkylé. 5. Procédé d'obtention de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon les (1),(2) et (3) , caractérisé par le fait que le polyamide substitué est obtenu par réaction d'une N,N-dialkylalkylènediamine avec un époxyde tel que la glycidyldiallylamine comportant deux double liaisons terminales capables de réagir avec un iodure de perfluoroalcane ou un mélange d'iodures de perfluoroalcanes, ou des époxydes perfluoroalkylés de formules suivantes : 10 15 20RF CH-CH 2, RFCH2CH-`H 2, ,RFCH=CH-CH 2 -CH-/H 2 , RFC2H4-OCH 2CH-CH 2 O O O O RFC2H4-SCH 2CH-C H 2 , RFC2H4SC3H6-OCH2CH-, H 2 O O RF C2H4S(C2H4O)n=1-3 -CH2SH-I H2. O suivie d'une polymérisation par un monohalogénoacétate d'alkyle, puis une hydrolyse avec un hydroxyde alcalin. 6. Procédé d'obtention de nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon les (1), (2), (3) et (4) caractérisé par le fait que les anhydrides d'acide sont ceux des acides succinique, glutarique, maléique, phtalique, pyridinique, 1,2-cyclohexane dicarboxylique, 2,3-pyrazine dicarboxylique. 7. Nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon les (1), (2), (3), (4) et (5), caractérisés par le fait que la ou les doubles liaisons allyliques terminales présentes dans les intermédiaires de l'invention est ou sont soumises à une réaction d'addition avec un iodure de perfluoroalcane ayant 4 à 20 atomes de carbone ou un mélange d'iodures de perfluoroalcanes. 8. Nouveaux tensioactifs perfluoroalkylés selon la (1) caractérisés par le fait qu'on les utilise dans la technique comme agents hydrophobes et oléophobes ou comme additifs dans les mousses extinctrices pour améliorer leur résistance anti-incendie.
C,A
C11,A62,C07
C11D,A62D,C07C
C11D 1,A62D 1,C07C 233
C11D 1/90,A62D 1/02,C07C 233/12
FR2889931
A1
MACHINE POUR PREPARER UNE INFUSION
20,070,302
La présente invention se rapporte à une machine pour préparer une infusion et notamment, mais non 5 exclusivement, pour préparer du café. Plus particulièrement, l'invention concerne une machine de préparation d'infusion comprenant une chambre d'infusion destinée à recevoir un produit à infuser et délimitée par une cuve inférieure et une tête dite de tassage supérieure qui sont mobiles l'une par rapport à l'autre, une alimentation de la chambre d'infusion en eau chaude sous pression, ladite tête de tassage comportant un conduit interne présentant une entrée communiquant avec la chambre d'infusion et permettant le passage de l'infusion à travers la tête de tassage selon une direction ascendante vers une sortie de distribution, et des moyens situés dans ledit conduit à proximité de son entrée et adaptés à former de la mousse dans l'infusion lors de son passage à travers la tête de tassage et à interdire le retour de l'infusion dans ladite chambre d'infusion. Une telle machine est connue du document DE-U-20 2004 018 776 qui concerne une machine à café de type espresso comportant des moyens de formation de mousse agencés dans un conduit interne vertical de la tête de tassage. Ces moyens sont constitués par un clapet comprenant un siège formé dans la paroi du conduit interne, une bille de diamètre adapté pour reposer de manière étanche sur le siège, et un ressort de compression hélicoïdal associé à une butée et sollicitant la bille contre le siège. Comme indiqué dans ce document, ces moyens formant clapet permettent la formation de mousse dans le café. Ils interdisent également au café situé au-dessus de la bille de retourner dans la chambre après l'opération de percolation du fait de la sollicitation de la bille contre 2889931 2 le siège par le ressort. Toutefois, ces moyens formant clapet mettent en uvre plusieurs pièces onéreuses et difficiles à monter, et nécessitent un usinage précis dans le conduit interne de la tête de tassage pour former le siège contre lequel la bille puisse reposer de manière étanche. Ceci augmente bien entendu le coût de fabrication de la machine à café, surtout lorsque l'on cherche à produire celle-ci en grande série en réduisant au maximum les étapes de fabrication. L'efficacité de ces moyens formant clapet peut également diminuer après un grand nombre de cycles d'opération si des dépôts de café viennent à se former au niveau des pièces mobiles, notamment entre la bille et son siège. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients mentionnés ci-dessus en proposant des moyens permettant à la fois de former de la mousse dans l'infusion et d'interdire le retour de l'infusion contenue dans le conduit interne vers la chambre d'infusion, qui soient simples, peu coûteux et fiables. A cet effet, la présente invention a pour objet une machine du type précité, caractérisée en ce que lesdits moyens sont formés par une pièce souple déformable percée d'au moins un orifice calibré pour former la mousse et interdire le retour de l'infusion. Les moyens de formation de mousse et d'anti-retour de l'infusion sont ainsi formés par une pièce unique qui peut être réalisée en grande série à faible coût. L'encombrement de cette pièce est notablement réduit par rapport à un système de clapet à bille et à ressort, et elle présente une grande fiabilité du fait de l'absence de tout organe mobile dans sa structure. De plus, cette pièce est placée à proximité de l'entrée du conduit interne, voire à l'entrée même de celui-ci, et par conséquent le reliquat d'infusion susceptible de retourner dans la 2889931 3 chambre d'infusion est quasi nul. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on a recours, en outre, à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes: -la pièce souple présente la forme d'une plaque ayant des faces inférieure et supérieure dans chacune desquelles débouche l'orifice, et le débouché de l'orifice dans ladite face inférieure présente une section supérieure à celle du débouché dudit orifice dans ladite face supérieure; - l'orifice a la forme d'une fente faiblement allongée, les débouchés dudit orifice dans les faces inférieure et supérieure de la plaque ayant une section sensiblement rectangulaire; - le débouché de l'orifice dans la face inférieure de la plaque présente une largeur comprise entre 0,5 et 1 mm et préférentiellement 0,8 mm, et une longueur comprise entre 1 et 2 mm et préférentiellement 1,4 mm, et le débouché de l'orifice dans la face supérieure de la plaque présente une largeur comprise entre 0,1 et 0,4 mm et préférentiellement 0,3 mm, et une longueur comprise entre 0,6 et 1,5 mm et préférentiellement 0,9 mm; - l'orifice calibré présente, depuis la face inférieure de la plaque jusqu'à sa face supérieure, une première portion de section continuellement décroissante, suivie d'une seconde portion de section constante; - l'orifice présente, de la face inférieure à la face supérieure de la plaque, une hauteur totale comprise entre 1,5 et 2,5 mm et préférentiellement 2 mm, la première portion de l'orifice présentant une hauteur comprise entre 1 et 1,5 mm et préférentiellement 1, 3 mm, et la seconde portion de l'orifice présentant une hauteur comprise entre 0,4 et 1 mm et préférentiellement 0,7 mm; - l'orifice est constitué d'une cuvette 2889931 4 sensiblement circulaire s'étendant depuis la face inférieure de la plaque et se prolongeant par un trou cylindrique sensiblement coaxial à ladite cuvette et s'étendant jusqu'à la face supérieure de la plaque; - le trou cylindrique présente une hauteur comprise entre 0,6 et 1,2 mm et préférentiellement 0,9 mm, et un diamètre compris entre 0,5 et 0,7 mm et préférentiellement 0,6 mm; - la pièce souple est réalisée en un silicone 10 présentant une dureté shore comprise entre 60 et 70, et préférentiellement de 65; - la pièce souple comporte au moins un organe de détrompage adapté à coopérer avec un relief correspondant de la tête de tassage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe simplifiée d'un groupe d'infusion d'une machine à café comportant une pièce souple de formation de mousse et d'anti-retour selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle du détail A de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective de la pièce souple réalisée selon le premier mode de réalisation; - la figure 4 est une vue de dessous de la pièce souple selon la flèche IV de la figure 3; - la figure 5 est une vue de dessus de la pièce souple selon la flèche V de la figure 3; - la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 4; et - la figure 7 est une vue analogue à la figure 6 2889931 5 d'un deuxième mode de réalisation de la pièce souple. Sur les différentes figures, on a conservé des références identiques pour désigner des éléments identiques ou similaires. A la figure 1, est représenté un groupe d'infusion 1 qui est monté à l'intérieur d'un boîtier non représenté d'une machine pour préparer une infusion. Le groupe 1 est particulièrement destiné à préparer une infusion de café, mais il pourrait convenir aussi pour préparer du thé, du lait chaud, un mélange de ces boissons ou tout autre type d'infusion préparée en faisant passer de l'eau chaude à travers un produit à infuser pulvérulent. Le groupe d'infusion 1 comprend une cuve inférieure 3 d'axe vertical présentant un fond 4 et une paroi interne cylindrique 5 le long de laquelle une tête de tassage supérieure 6 coulisse verticalement et de manière étanche grâce à un joint torique 7 prévu entre la périphérie de la tête de tassage 6 et la paroi interne 5 de la cuve 3. Le groupe d'infusion 1 comprend également un bloc thermique 8, d'axe vertical, adapté à loger dans sa partie supérieure la cuve 3 et renfermant un élément chauffant électrique 9 et un conduit d'eau 10. Le conduit 10 est relié à un circuit d'eau par l'intermédiaire d'une pompe, non représentée, qui permet de mettre l'eau sous une pression de l'ordre de 15 bars. Le conduit 10 présente un débouché 11 situé dans le fond 4 de la cuve inférieure 3, qui forme une alimentation en eau chaude sous pression. La tête de tassage 6 présente une face d'extrémité inférieure 6a, mieux visible à la figure 2, qui délimite avec une partie de la paroi cylindrique 5 et le fond 4 de la cuve 3, une chambre d'infusion 14 d'axe vertical. La chambre d'infusion 14 comporte une grille perforée inférieure 15 située du côté du fond 4 de la cuve 3 et une 2889931 6 grille perforée supérieure 16 fixée par une vis contre la face d'extrémité 6a de la tête de tassage 6. La grille perforée inférieure 15 supporte contre sa face supérieure le produit à infuser, à savoir de la mouture de café en vrac dans le présent mode de réalisation, et est traversée par l'eau chaude provenant du bloc thermique 8. La grille inférieure 15 est fixée sur une tige 19 montée coulissante à travers le bloc thermique 8, de sorte que la grille inférieure 15 peut être déplacée verticalement. La grille supérieure 16 est en tout point analogue à la grille inférieure 15 et définit avec celle-ci la chambre d'infusion 14. Comme représenté à la figure 1, la tête de tassage 6 est portée par un bras 20 fixé à un piston interne 21 d'un vérin hydraulique 22 qui permet de faire coulisser verticalement la tête de tassage supérieure 6 dans la chambre d'infusion 14 pour tasser la mouture contenue dans celle-ci. Un doigt 23 est monté mobile autour de l'extrémité inférieure du piston 21 du vérin 22, et est destiné à coopérer avec l'extrémité inférieure de la tige 19 lors de la remontée du vérin pour remonter simultanément celle- ci et comprimer un ressort (non représenté) lié à la tige 19, de manière à déplacer vers le haut la grille inférieure 15. Comme on le voit mieux à la figure 2, une chambre collectrice 25 est formée entre la face d'extrémité 6a de la tête de tassage 6 et la face supérieure de la grille perforée supérieure 16. D'autre part, un conduit 26 interne à la tête de tassage 6 s'étend verticalement à travers la tête de tassage depuis une entrée 27 située dans la chambre collectrice 25. Cette entrée 27 est constituée par le débouché du conduit interne 26 dans la portion de la face d'extrémité 6a de la tête de tassage qui délimite la 2889931 7 chambre collectrice 25. Le conduit interne 26 est relié à sa sortie à des tubulures de sortie (non représentées) qui orientent le café vers l'extérieur où il est recueilli dans une ou plusieurs tasses. Le fonctionnement du groupe d'infusion est brièvement décrit ci-après, mais pour plus de détail on pourra se référer au document WO-A-99/12457. Une séquence automatique de préparation d'un café commence à partir d'une position dans laquelle la tête de tassage 6 est relevée de manière à dégager la chambre d'infusion 14, et dans laquelle la grille perforée inférieure 14 est disposée à proximité du fond 4 de la cuve 3 dans une position abaissée telle que représentée à la figure 1. La mouture de café est alors déversée par une goulotte, non représentée, dans la chambre d'infusion 14. Ensuite, la tête de tassage 6 est abaissée à l'aide du vérin hydraulique 22 jusqu'à prendre la position représentée à la figure 1. Au cours de ce mouvement d'abaissement, la mouture de café est tassée entre les grilles inférieure et supérieure (15, 16). De l'eau chaude sous pression est alors fournie à la chambre d'infusion 14 par le bloc thermique 8 et traverse la mouture selon un mouvement ascendant. La boisson obtenue est recueillie au-delà de la grille supérieure 16 dans la chambre collectrice 25, puis passe dans le conduit interne vertical 26 de la tête de tassage 6, et s'écoule par les tubulures de sortie dans une tasse à l'extérieur de la machine. Une fois l'opération d'infusion terminée, la tête de tassage 6 est remontée à sa position initiale à l'aide du vérin hydraulique 22. Lors de la remontée du vérin, le doigt mobile 23 coopère avec l'extrémité inférieure de la tige 19 pour remonter celle-ci en comprimant le ressort qui lui est associé. La grille inférieure 15 supportant la galette de mouture est déplacée vers le haut par la tige 19 pour venir occuper une position dans laquelle elle affleure 2889931 8 avec le débouché de la cuve inférieure 3. La galette de mouture est alors éjectée dans un bac à mouture, par exemple au moyen d'une raclette non représentée. Une fois la galette de mouture évacuée, le doigt 23 pivote et libère l'extrémité inférieure de la tige 19, de sorte que la grille inférieure 15 est rappelée dans sa position abaissée sous l'effet du ressort associé à la tige. Comme cela est mieux visible sur la figure 2, une pièce 30 est agencée à proximité immédiate de l'entrée 27 10 du conduit interne 26 de la tête de tassage 6. La pièce 30 est réalisée en un matériau souple et est déformable sous l'effet de l'augmentation de pression dans la chambre d'infusion 14 lorsque celle-ci est alimentée en eau chaude. De préférence, le matériau constituant cette pièce est un élastomère. Plus particulièrement, dans un mode de réalisation préféré, la pièce 30 est un silicone alimentaire qui présente une dureté shore comprise entre 60 et 70, et préférentiellement de 65, pour conférer à celle-ci une certaine déformation compte tenu des pressions d'utilisation. La pièce 30 en silicone est réalisée par moulage, ce qui permet avantageusement de la produire en grande série avec des dimensions précises et à faible coût. La pièce souple déformable 30, figures 2 et 3, est 25 constituée par une plaque qui présente ici la forme d'un disque ayant une face inférieure 30a située du côté de la chambre d'infusion 14, une face supérieure 30b et une face latérale 30c de hauteur nettement inférieure aux dimensions desdites faces inférieure et supérieure. Sur la figure 2, la périphérie de la face supérieure 30b de la pièce souple 30 est en appui contre un épaulement radial 28 formé dans le conduit 26, à proximité de l'entrée 27 de celui-ci. La face inférieure 30a de la pièce 30 comporte des plots saillants 31, mieux visibles 2889931 9 sur la figure 3; dans le mode de réalisation représenté, les plots 31 sont au nombre de trois et sont disposés sur un cercle concentrique à la face inférieure 30a en étant répartis équiarigulairement. Lorsque la grille supérieure 16 est fixée à la tête de tassage 6, celleci vient en appui contre le sommet d'au moins une partie des plots 31, ce qui maintient la périphérie de la face supérieure 30b de la pièce 30 contre l'épaulement 28 du conduit 26. Ainsi, la pièce souple déformable 30 est montée dans la tête de tassage 6 sans avoir à recourir à des éléments supplémentaires de fixation. La face supérieure 30b de la pièce 30 en forme de disque comporte, quant à elle, une projection annulaire cylindrique 32, mieux visible à la figure 2, qui est également concentrique à la face supérieure 30b. La projection 32 forme un moyen d'étanchéité entre le conduit interne 26 et la pièce 30 en venant en appui contre un rebord interne 29 situé au- dessus de l'épaulement 28, et/ou en venant s'emboîter dans la portion cylindrique du conduit situé entre l'épaulement 28 et le rebord 29. La projection annulaire 32 forme également, avec les plots 31, des moyens de détrompage qui empêchent un montage inversé de la pièce souple 30, c'est-à-dire un montage avec la face supérieure 30b orientée vers le bas en direction de la chambre d'infusion 14. Dans ce but, le diamètre de la projection annulaire 32 et le diamètre de la portion du conduit interne 26 située entre l'épaulement 28 et le rebord 29, sont inférieurs au diamètre Dl (figure 6) du cercle sur lequel sont disposés les plots 31. La pièce souple 30 est percée d'un orifice 35 qui constitue un passage pour l'infusion de la chambre collectrice 25 vers le conduit interne 26 dans lequel l'infusion passe selon une direction ascendante vers une 2889931 10 sortie de distribution. L'orifice 35 de la pièce 30 est calibré, d'une part, pour former de la mousse dans l'infusion lors de son passage dans le conduit interne vertical 26 de la tête de tassage 6, et d'autre part, pour interdire le retour de l'infusion contenue dans le conduit interne 26, au-dessus de la pièce 30, vers la chambre d'infusion 14 après l'opération d'infusion. L'orifice 35 doit pour cela présenter des dimensions et un profil particulier et la pièce souple 30 une déformation donnée. En effet, l'infusion sous pression venant de la chambre 14 doit subir une accélération et une perte de pression significative lors de son passage à travers l'orifice 35, afin d'obtenir de la mousse dans le jet d'infusion sortant par le débouché 35b de l'orifice 35 dans la face supérieure 30b. Toutefois, il ne faut pas que l'orifice 35 forme un obstacle trop important à l'écoulement de l'infusion vers la sortie de distribution, ce qui allongerait de manière inacceptable le temps de préparation d'un café, voire perturberait le fonctionnement de la machine. D'autre part, les caractéristiques de l'orifice 35 et de la pièce souple 30 doivent interdire le retour de l'infusion dans la chambre collectrice 25 sous l'effet du poids de la colonne d'infusion contenue dans le conduit 26, et ce de préférence même s'il règne une légère dépression dans la chambre d'infusion 14 ou une légère surpression dans le conduit interne 26. Dans ce but, il est naturel de réduire la section de passage de l'orifice 35. La fonction d'anti-retour de la pièce 30 évite que de l'infusion ne retombe, après l'éjection de la galette de mouture, dans la chambre d'infusion vide 14. En effet, un tel retour provoquerait de la vapeur étant donné que le bloc thermique 8 reste à température élevée. La vapeur produite se condenserait ensuite sur d'autres parties de la 2889931 11 machine, et notamment sur la goulotte d'alimentation en mouture. Or, la présence d'eau sur cette goulotte provoquerait un collage d'une partie de la mouture déversée, voire un colmatage de la goulotte après plusieurs cycles. On notera que l'infusion restant dans la chambre collectrice 25 après l'opération d'infusion est éliminée avec la galette de mouture. Les fonctions de formation de mousse et d'antiretour doivent donc répondre à des contraintes différentes nécessitant un calibrage précis de l'orifice 35 qui peut être déterminé à l'aide de nombreux essais conduisant notamment à adopter les caractéristiques dimensionnelles indiquées ci-après. La Demanderesse a toutefois constaté qu'il était préférable d'adopter un orifice 35 dont le débouché 35a dans la face inférieure 30a de la pièce 30 présente une section supérieure à celle de son débouché 35b dans la face supérieure 30b. Ainsi, sous l'effet de la pression de l'infusion dans la chambre collectrice 25, la pièce 30 voit sa face supérieure 30b adopter un profil bombé qui a tendance à élargir le débouché supérieur 35b du fait de la souplesse du matériau, tandis que le débouché inférieur 35a forme toujours une ouverture du fait de sa section plus importante, même s'il a tendance à voir sa section se réduire du fait de la déformation de la pièce 30. Par contre, lorsque la pression exercée sur la face inférieure 30a de la pièce 30 est égale à la pression sur la face supérieure 30b, la section du débouché supérieur 35b est suffisamment petite pour retenir le liquide situé au-dessus de la pièce 30, notamment du fait de phénomènes de capillarité. De plus, si la face supérieure 30b de la pièce présente un profil en creux en raison d'une différence de pression exercée entre les faces inférieure 30a et supérieure 30b, cette déformation a tendance à réduire la 2889931 12 section du débouché supérieur 35b, éventuellement jusqu'à ce que les parois de l'orifice 35 viennent en contact, ce qui augmente encore la difficulté du retour de l'infusion vers la chambre d'infusion 14. Il est préférable que l'orifice 35 soit situé au centre de la zone déformée de la pièce 30 lors du passage de l'infusion, et notamment au centre géométrique de la forme en disque de la pièce 30 des modes de réalisation représentés, pour que l'effet de variation des sections des débouchés (35a, 35b) joue pleinement. Toutefois, il n'est pas absolument nécessaire que la pièce 30 ait la forme d'un disque, étant donné que la zone déformée dépend également du montage de cette pièce dans le conduit 26. Dans le premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 6, l'orifice 35 a la forme d'une fente faiblement allongée, c'est-à-dire dont la longueur n'excède pas de manière importante la largeur. Comme on peut le voir à la figure 5, le débouché 35b de l'orifice 35 dans la face supérieure 30b de la pièce 30 a une forme rectangulaire, tandis que le débouché 35a dudit orifice 35 dans la face inférieure 30a, visible sur la figure 4, a une forme globalement rectangulaire avec des coins arrondis, du fait de la présence d'un rayon de raccordement entre la face inférieure 30a et les parois internes de l'orifice 35. Il s'avère que l'orifice ainsi réalisé sous forme d'une fente permet de remplir correctement les fonctions de formation de mousse et d'anti-retour. Il est apparu que les caractéristiques dimensionnelles suivantes de l'orifice 35 permettent de 30 satisfaire les exigences fonctionnelles de la pièce souple 30. Le débouché 35a de l'orifice 35 dans la face inférieure 30a de la pièce 30 en forme de disque, visible à la figure 4, présente une largeur la comprise entre 0,5 et 2889931 13 1 mm et préférentiellement 0,8 mm, et une longueur La comprise entre 1 et 2 mm et préférentiellement 1,4 mm. Par ailleurs, le débouché 35b de l'orifice 35 dans la face supérieure 30b de la pièce 30, visible à la figure 5, présente une largeur lb comprise entre 0,1 et 0,4 mm et préférentiellement 0,3 mm, et une longueur Lb comprise entre 0,6 et 1,5 mm et préférentiellement 0,9 mm. Comme cela est mieux visible à la figure 6, l'orifice calibré 35 présente, depuis la face inférieure 30a jusqu'à la face supérieure 30b, une première portion de section continuellement décroissante, suivie d'une seconde portion de section constante. Plus particulièrement, la première portion de l'orifice 35 présente une hauteur ha comprise entre 1 et 1,5 mm et préférentiellement 1,3 mm, et la seconde portion de l'orifice présente une hauteur hb comprise entre 0,4 et 1 mm et préférentiellement 0,7 mm. La pièce 30 en forme de disque présente, quant à elle, une hauteur totale H comprise entre 1,5 et 2,5 mm et préférentiellement 2 mm. Il est également possible de remplir correctement les fonctions de formation de mousse et d'anti-retour malgré une certaine dispersion des cotes de fabrication de la pièce souple 30, en adoptant par exemple le deuxième mode de réalisation représenté à la figure 7. Dans ce mode de réalisation, l'orifice 35 de la pièce 30 est constitué d'une cuvette 40, de préférence sensiblement circulaire, qui forme un large débouché 35'a de diamètre Da dans la face inférieure 30a de la pièce 30. La cuvette 40 est prolongée par un trou cylindrique 41, agencé de préférence coaxialement à ladite cuvette, qui s'étend jusqu'à la face supérieure 30b de la pièce 30 de manière à former un débouché 35'b dans celle-ci. Dans ce deuxième mode de réalisation, la pièce 30 ayant comme précédemment la même hauteur H, le trou 2889931 14 cylindrique 41 présente une hauteur hb comprise entre 0,6 et 1,2 mm et préférentiellement 0,9 mm, et un diamètre Db compris entre 0,5 et 0,7 mm et préférentiellement 0,6 mm. La présence de la cuvette 40 confère plus de souplesse à la portion de la face supérieure 30b dans laquelle débouche le trou 41. Bien entendu, les modes de réalisation décrits ne sont nullement limitatifs, et on notera que la pièce souple déformable 30, objet de l'invention, peut comporter un ou plusieurs orifices 35 de forme sensiblement différente à celles décrites. Toutefois, il s'avère que les indications géométriques données précédemment permettent de remplir correctement les fonctions de formation de mousse et d'anti-retour de manière efficace, malgré les possibles variations des conditions de fonctionnement d'une machine à l'autre et tout en respectant les contraintes liées à une fabrication industrielle en grande série. 2889931 15
Machine pour préparer une infusion comprenant une chambre d'infusion (14) délimitée par une cuve inférieure (3) et une tête de tassage supérieure (6) mobiles l'une par rapport à l'autre, une alimentation de la chambre d'infusion (14) en eau chaude sous pression, la tête de tassage (6) comportant un conduit interne (26) présentant une entrée (27) communiquant avec la chambre d'infusion (14) et permettant le passage de l'infusion à travers la tête de tassage (6) selon une direction ascendante vers une sortie de distribution, et des moyens (30) situés dans le conduit (26) à proximité de son entrée (27) et adaptés à former de la mousse dans l'infusion lors de son passage à travers la tête de tassage (6) et à interdire le retour de l'infusion dans ladite chambre d'infusion (14).Ces moyens sont formés par une pièce souple déformable (30) percée d'au moins un orifice (35) calibré pour former la mousse et interdire le retour de l'infusion.
1. Machine pour préparer une infusion comprenant une chambre d'infusion (14) destinée à recevoir un produit à infuser et délimitée par une cuve inférieure (3) et une tête dite de tassage supérieure (6) qui sont mobiles l'une par rapport à l'autre, une alimentation de la chambre d'infusion (14) en eau chaude sous pression, ladite tête de tassage (6) comportant un conduit interne (26) présentant une entrée (27) communiquant avec la chambre d'infusion (14) et permettant le passage de l'infusion à travers la tête de tassage (6) selon une direction ascendante vers une sortie de distribution, et des moyens (30) situés dans ledit conduit (26) à proximité de son entrée (27) et adaptés à former de la mousse dans l'infusion lors de son passage à travers la tête de tassage (6) et à interdire le retour de l'infusion dans ladite chambre d'infusion (14), caractérisée en ce que lesdits moyens sont formés par une pièce souple déformable (30) percée d'au moins un orifice (35) calibré pour former la mousse et interdire le retour de l'infusion. 2. Machine selon la 1, dans laquelle la pièce souple (30) présente la forme d'une plaque ayant des faces inférieure (30a) et supérieure (30b) dans chacune desquelles débouche l'orifice (35), et le débouché (35a;35'a) de l'orifice dans ladite face inférieure (30a) présente une section supérieure à celle du débouché (35b;35'b) dudit orifice dans ladite face supérieure (30b). 3. Machine selon la 2, dans laquelle l'orifice (35) a la forme d'une fente faiblement allongée, les débouchés (35a,35b) dudit orifice dans les faces inférieure et supérieure (30a,30b) de la plaque (30) ayant une section sensiblement rectangulaire. 4. Machine selon la 3, dans laquelle 2889931 16 le débouché (35a) de l'orifice (35) dans la face inférieure (30a) de la plaque (30) présente une largeur (la) comprise entre 0,5 et 1 mm et préférentiellement 0,8 mm, et une longueur (La) comprise entre 1 et 2 mm et préférentiellement 1,4 mm, et le débouché (35b) de l'orifice dans la face supérieure (30b) de la plaque (30) présente une largeur (lb) comprise entre 0,1 et 0,4 mm et préférentiellement 0,3 mm, et une longueur (Lb) comprise entre 0,6 et 1,5 mm et préférentiellement 0,9 mm. 5. Machine selon la 4, dans laquelle l'orifice calibré (35) présente, depuis la face inférieure (30a) de la plaque (30) jusqu'à sa face supérieure (30b), une première portion de section continuellement décroissante, suivie d'une seconde portion de section constante. 6. Machine selon la 5, dans laquelle l'orifice (35) présente, de la face inférieure (30a) à la face supérieure (30b) de la plaque, une hauteur totale (H) comprise entre 1,5 et 2,5 mm et préférentiellement 2 mm, la première portion de l'orifice présentant une hauteur (ha) comprise entre 1 et 1,5 mm et préférentiellement 1,3 mm, et la seconde portion de l'orifice présentant une hauteur (hb) comprise entre 0,4 et 1 mm et préférentiellement 0,7 mm. 7. Machine selon la 2, dans laquelle l'orifice (35) est constitué d'une cuvette (40) sensiblement circulaire s'étendant depuis la face inférieure (30a) de la plaque (30) et se prolongeant par un trou cylindrique (41) sensiblement coaxial à ladite cuvette (40) et s'étendant jusqu'à la face supérieure (30b) de la plaque. 8. Machine selon la 7, dans laquelle le trou cylindrique (41) présente une hauteur (hb) comprise entre 0,6 et 1,2 mm et préférentiellement 0,9 mm, et un diamètre (Db) compris entre 0,5 et 0,7 mm et 2889931 17 préférentiellement 0,6 mm. 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la pièce souple (30) est réalisée en un silicone présentant une dureté shore comprise entre 60 et 70, et préférentiellement de 65. lO.Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la pièce souple (30) comporte au moins un organe de détrompage (32) adapté à coopérer avec un relief correspondant (29) de la tête de tassage (6).
A
A47
A47J
A47J 31
A47J 31/46,A47J 31/24,A47J 31/40
FR2898117
A1
DISPOSITIF POUR DISTRIBUER ET EJECTER AUTOMATIQUEMENT DES PRODUITS STOCKES EN RANGEES LONGITUDINALES PARALLELES
20,070,907
"" DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif pour distribuer et éjecter automatiquement des produits. ETAT DE LA TECHNIQUE i0 La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif pour distribuer et éjecter automatiquement des produits, tels que par exemple des boîtes de médicaments, stockés en rangées longitudinales parallèles, qui comporte au moins un 15 plateau, ou "rack", comportant : - une série de canaux, ou couloirs, adjacents transversale-ment dont chacun est apte à contenir une rangée de produits qui sont agencés dans un même plan, qui sont séparés deux à deux par une cloison longitudinale orthogonale audit plan, et dont 20 chacun comporte un fond plat sur lequel reposent les produits - des rnoyens de butée agencés à l'extrémité longitudinale avant de chaque canal contre lesquels le premier produit avant de chaque rangée est retenu en appui longitudinal ; - et une série de moyens commandés d'éjection dont 25 chacun est associé à un canal et est susceptible de coopérer avec ledit premier produit avant pour le faire passer verticalement par-dessus lesdits moyens de butée, en vue de son éjection hors du canal. L'invention vise à proposer une nouvelle conception des 30 moyens commandés d'éjection d'un dispositif de ce type, permettant notamment de simplifier la commande de l'éjection simultanée de plusieurs produits.5 RESUME DE L'INVENTION Dans ce but, l'invention propose un dispositif caractérisé en ce que chaque dispositif d'éjection comporte : - une plaque mobile d'éjection qui est apte à agir, directement ou indirectement, sur la face inférieure d'au moins ledit premier produit avant pour en provoquer l'éjection ; - et un actionneur qui est associé à chaque canal, qui est relié mécaniquement à ladite plaque d'éjection et qui comporte un io organe mobile qui est apte à être commandé entre une position de repos et une position de travail en vue de provoquer l'éjection. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -chaque dispositif d'éjection comporte un organe motorisé d'entraînement qui est apte coopérer avec ledit organe mobile en 15 position de travail pour provoquer un déplacement vertical globalement vers le haut de la plaque d'éjection ; - le corps de l'actionneur est solidaire de la plaque d'éjection, et l'organe motorisé d'entraînement est apte coopérer avec ledit organe mobile en position de travail pour provoquer un 20 déplacement vertical globalement vers le haut de l'actionneur, et ainsi de la plaque d'éjection à laquelle l'actionneur est relié mécaniquement - la plaque mobile d'éjection est une plaque globalement parallèle audit plan et dont la face supérieure est apte à agir, 25 directement ou indirectement, sur la face inférieure d'au moins ledit premier produit avant ; - la plaque mobile d'éjection est une plaque flexible déformable élastiquement entre une position basse de repos vers laquelle elle est rappelée élastiquement, et une position haute 30 d'éjection dans laquelle elle s'étend verticalement vers le haut - le corps de l'actionneur est porté par la face supérieure de la plaque flexible d'éjection, et la face supérieure du boîtier de l'actionneur est apte à coopérer avec la face inférieure dudit premier produit, en s'étendant vers le haut, notamment à travers 2 3 une fenêtre correspondante, formée en vis-à-vis, d'une plaque de fond commune à tous les canaux d'un plateau ; - la plaque mobile d'éjection est une plaque orthogonale audit plan et dont le bord longitudinal supérieur est apte à agir sur la face inférieure d'au moins ledit produit avant pour en provoquer l'éjection ; - chaque cloison intermédiaire est une plaque de séparation qui est montée mobile entre une position haute active de séparation dans laquelle elle fait saillie verticalement pour to séparer deux canaux adjacents et une position basse escamotée, chaque plaque mobile de séparation est apte à constituer une plaque mobile d'éjection dont le bord longitudinal supérieur est apte à agir sur la face inférieure d'au moins ledit produit avant pour en provoquer l'éjection, et lesdits moyens motorisés sont 15 aptes à entraîner chaque plaque de séparation faisant fonction de plaque d'éjection entre sa position basse escamotée et une position haute d'éjection ; - ladite position haute d'éjection est une position intermédiaire entre lesdites position basse escamotée et haute de 20 séparation ; - l'actionneur est un électroaimant dont le noyau mobile est apte à être commandé entre une position rentrée de repos et une position sortie de travail dans laquelle il est susceptible de coopérer avec l'organe motorisé d'entraînement ; 25 - l'organe motorisé d'entraînement est un organe commun à tous les moyens d'éjection qui est apte coopérer simultanément avec tous ceux desdits organes mobiles qui sont en position de travail, pour provoquer l'éjection simultanée desdits premiers produits avant contenus dans les canaux correspondants ; 30 - l'organe motorisé d'actionnement est une barre transversale d'entraînement qui est entraînée en déplacement, par un moteur de commande d'éjection, entre une position basse de repos et une position haute d'éjection dans laquelle elle 4 coopère simultanément avec lesdits organes mobiles en position de travail ; - l'organe motorisé d'actionnement est une barre transversale d'entraînement qui est entraînée en rotation autour de son axe, par un moteur de commande d'éjection, entre une position angulaire de repos et une position angulaire de travail, et qui porte une série de leviers radiaux liés en rotation à la barre d'entraînement et dont chacun est apte à coopérer avec un organe mobile en position de travail d'un canal associé ; - chaque levier radial comporte une branche qui, en position angulaire de repos de la barre d'entraînement, fait fonction de butée agencée à l'extrémité longitudinale avant de chaque canal contre laquelle le premier produit avant de chaque rangée est retenu en appui longitudinal. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour laquelle on se reportera aux dessins annexés qui illustrent, à titre non limitatif, plusieurs modes de réalisation et variantes d'un dispositif selon les enseignements de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de dessus et de trois-quarts avant d'un premier mode de réalisation d'un dispositif qui n'est équipé, à titre d'exemple, que de son plateau inférieur et d'un plateau supérieur ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessus, selon un autre angle du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en élévation de dessus du dispositif de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective de dessous et de trois-quarts arrière du dispositif de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective de la plaque de fond inférieure ; - la figure 6 est une vue en perspective de la plaque de fond du plateau du plateau supérieur ; 5 - la figure 7 est une vue en perspective illustrant l'assemblage d'une plaque de fond avec ses deux plaques à circuits imprirnés avant et arrière et sa plaque de doublage ; -la figure 8 est une vue en perspective d'une plaque à circuits imprirnés avant avec ses lames flexibles ; io - la figure 9 est une vue en perspective d'une plaque à circuits imprimés arrière équipée de certains de ses composants principaux ; - la figure 10 est une vue de détail d'une plaque de séparation formant cloison de séparation ; 15 - la figure 11 est une vue de détail illustrant une plaque de séparation en position active ; - la figure 12 est une vue en perspective à plus grande échelle de la partie supérieure de droite de la figure 1 qui en illustre seulement certains composants ; 20 la figure 13 est une vue analogue à celle de la figure 12 qui illustre la partie inférieure droite de la figure 1 ; - la figure 14 est une vue de la partie inférieure droite de la figure 13, selon un autre angle de vue ; - la figure 15 est une vue analogue à celle de la figure 14 25 qui illustre seulement certains des composants ; - la figure 16 est une vue en perspective d'un électroaimant avec sa tige mobile en position sortie de travail ; - la figure 17 est une vue schématique en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif ; 30 - la figure 18 est une vue de face à plus grande échelle de la partie supérieure du dispositif de la figure 17 ; - la figure 19 est une vue en perspective d'un des modules équipant le dispositif de la figure 17, illustré sans plaque adjacente de séparation ; 6 - la figure 20 est une vue de détail à plus grande échelle de la portion avant du module de la figure 19, illustré équipé d'une plaque latérale adjacente de séparation - la figure 21A est une vue de dessus du module de la 5 figure 19 avec sa plaque centrale d'éjection et son électroaimant en position de repos ; - la figure 21B est une vue latérale de la figure 21A ; - la figure 21C est une vue analogue à celle de la figure 21B sur laquelle la plaque centrale est en position haute io d'éjection ; - la figure 21D est une vue analogue à celle de la figure 21C qui illustre la position de repos la plaque centrale lorsque l'électroaimant n'est pas activé ; - les figures 22A à 22D sont des vues similaires à celles 15 des figures 21A à 21D qui illustrent une variante de réalisation des leviers radiaux d'éjection ; - les figures 23A à 23 C sont des vues similaires à celles des figures 21A à 21C qui illustrent une variante de réalisation des moyens de commande de la plaque d'éjection ; 20 - la figure 23E est une vue similaire à celle de la figure 23C qui illustre la plaque centrale du module dans sa position la plus haute dans laquelle elle fait fonction de plaque de séparation ; - les figures 24A à 24D sont des vues similaires à celles 25 des figures 21A à 21D qui illustrent une variante de réalisation des moyens d'éjection. DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES 30 Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires, ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Pour faciliter la compréhension de la description et la rédaction des revendications, on adoptera la terminologie 7 "vertical", "longitudinal", et "transversal" en référence au trièdre V, L, T indiqué aux figures. L'orientation d'arrière en avant est l'orientation selon l'axe L du trièdre indiqué aux figures. Hormis certains éléments motorisés d'entraînement, le dispositif 10 selon le premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 16, présente une symétrie générale de conception par rapport à un plan vertical et longitudinal médian PVL indiqué à la figure 3. io Le dispositif 10 illustré à la figure 1 comporte un châssis qui est susceptible de recevoir plusieurs plateaux P superposés de distribution et d'éjection de produits, tels que par exemples ici des boîtes B de médicaments. Le dispositif comporte deux plaques latérales verticales 12 is d'orientation longitudinale qui, pour constituer le châssis ou bâti, sont reliées entre elles, d'une part, par trois barres 14 de liaison transversales et supérieures coplanaires sur lesquelles sont vissées les plaques latérales et d'autre part, en partie inférieure, par une plaque transversale de fond inférieure 16inf sur 20 lesquelles sont vissées les plaques latérales 12. Chaque plaque latérale 12 est délimitée par deux bords verticaux avant 18 et arrière 20 et par deux bords longitudinaux inférieur 22 et supérieur 24 parallèles et qui sont inclinés par rapport à l'horizontale d'un angle alpha (a). 25 La plaque de fond inférieure 16inf et les trois barres supérieures de liaison 14 s'étendent aussi dans des plans parallèles inclinés de l'angle alpha. La plaque de fond inférieure 16inf comporte deux pattes latérales longitudinales 26, sur lesquelles sont vissées les 30 plaques latérales, qui s'étendent verticalement vers le bas au-delà des bords inférieurs 22 des plaques latérales 12 et dont chacune comporte trois encoches 28 ouvertes verticalement vers le bas et qui sont espacées selon le même pas longitudinal que les trois barres supérieures de liaison 14. 8 Une telle conception permet de superposer verticalement deux dispositifs 10 en emboîtant les barres de liaison 14 du dispositif bas dans les encoches 28 du dispositif haut, avec les pattes latérales 26 de la plaque de fond inférieure 16inf du dispositif haut qui sont reçues transversalement entre les faces internes 25 des parties supérieures des plaques latérales 12 du dispositif bas. Sur sa face interne 25, chaque plaque latérale 12 peut être équipée d'une série de glissières parallèles 30 superposées io verticalement et qui sont inclinées de l'angle alpha. Une paire de glissières latérales opposées 30 de même "altitude" en vis-à-vis sont susceptibles de recevoir une plaque de fond 16 d'un plateau P qui, lorsqu'elle est en position montée dans ses deux glissières 30, est ainsi montée orientée selon l'inclinaison alpha par rapport 15 à l'horizontale. A cet effet, chaque plaque de fond 16, autre que la plaque de fond inférieure 16inf, est délimitée par deux bords latéraux longitudinaux 32 qui sont reçus dans les deux glissières 30 de la paire correspondante. 20 Les glissières 30 peuvent équiper les plaques latérales 12 à demeure ou bien être amovibles et être mises en place, par paires, lorsque l'on désire installer des plaques de fond 16 pour constituer des plateaux correspondants. A cet effet, les plaques latérales 12 comportent des 25 lumières dans lesquelles sont reçus des pions de positionnement et de montage des glissières 30. La face supérieure 17 de chaque plaque de fond 16, 16inf est un plan incliné, d'arrière en avant, de l'angle alpha par rapport à l'horizontale et constituant un fond plat. Une boîte B posée sur 30 la face supérieure 17 d'une plaque de fond 16, 16inf glisse ainsi par gravité de haut en bas et d'arrière en avant globalement selon la direction longitudinale L. Dans ce mode de réalisation, et afin de constituer un plateau P, ou rack, formant un sous-ensemble unitaire, chaque 9 plaque de fond inclinée porte une série de plaques, verticales et longitudinales, de séparation 34 qui divisent l'espace situé au-dessus de la face supérieure 17 de la plaque de fond en une série de canaux C, ou couloirs, longitudinaux inclinés dont chacun peut loger une série de boîtes alignées et adjacentes longitudinalement qui sont toutes sensiblement de même largeur transversale. Notamment, toutes les boîtes contenues dans un canal déterminé sont identiques et contiennent le même médicament. lo Une plaque de séparation 34 en place s'étend dans un plan vertical longitudinal qui est orthogonal au plan incliné de la face supérieure 17 et elle constitue une cloison qui sépare deux canaux C adjacents. Ainsi, chaque canal C est ouvert verticalement vers le haut 15 et est délimité par les faces internes en vis-à-vis 35 de deux plaques de séparation consécutives et par la portion de la face supérieure 17 située entre ces deux plaques 34. Dans ce mode de réalisation, chaque plaque de séparation 34 est fixée de manière amovible démontable sur la plaque de 20 fond 16, 16inf. A cet effet, chaque plaque de séparation 34 comporte, dans son bord longitudinal inférieur, une paire de pattes 36 en L, formant des crochets, qui sont agencées au voisinage des deux extrémités longitudinales avant et arrière de la plaque de 25 séparation 34, qui sont orientées vers l'avant et qui sont aptes à être reçues dans une paire de fentes 38 alignées longitudinale-ment qui sont débouchantes à travers l'épaisseur de la plaque de fond. Chaque plaque de fond comporte une série de x (ici x=33) 30 paires de fentes 38 alignées longitudinalement par paires, qui sont ici espacées transversalement selon un pas constant "p". Comme cela est par exemple illustré à la figure 3, la plaque de fond supérieure 16, comme la plaque de fond inférieure 16inf, est ici équipée de seulement dix-sept cloisons 34 espacées i0 régulièrement de droite à gauche d'un pas constant égal à "2p" délimitant ainsi seize canaux C adjacents, dont quinze de même largeur Y. On obtient ainsi une conception modulaire de chaque plateau P de canaux C de rangement et de distribution de boîtes B, que constituent une plaque de fond 16, 16inf avec ses plaques de séparation 34, avec un nombre variable de canaux C de largeurs "e" variables en fonction du nombre de cloisons 34 utilisées et de leurs différentes positions transversales sur la io plaque de fond. Pour retenir les boîtes B rangées dans les différents canaux C, chaque plaque de fond comporte une barre transversale 40 de butée avant qui est ici fixe et décalée verticalement vers le haut par rapport à la face supérieure 17 de 15 la plaque de fond. Ainsi la première boîte avant de chaque rangée de boîtes contenues dans un canal C est en appui, longitudinal vers l'avant et vers le bas, par gravité contre la portion en vis-à-vis de la barre de butée 40 qui s'étend transversalement en travers de 20 l'extrémité ouverte avant du canal correspondant. La barre de butée 40 est ici réalisée venue de matière avec la plaque de fond 16, 16inf par découpe et pliage d'une tôle. Au voisinage de son extrémité longitudinale avant, la plaque de fond comporte, outre la barre transversale de butée 25 avant 40, une série de seize découpes longitudinales 42 constituant autant de fenêtres dont la fonction sera expliquée par la suite. Chacune des seize fenêtres 42 s'étend aussi verticalement pratiquement jusqu'en haut de la barre transversale 40 commune 30 de butée. Au voisinage de son extrémité longitudinale arrière, la plaque de fond comporte aussi une série de seize trous débouchants 44 dont la fonction sera expliquée par la suite. 11 Chaque plaque commune de fond 16, 16inf est doublée, en dessous, par une plaque parallèle 46 de doublage à laquelle elle est fixée avec interposition d'entretoises afin de délimiter, entre ces deux plaques 16 (16inf) et 46 d'un plateau P, une cavité intermédiaire 48 de hauteur sensiblement constante apte à loger différents composants. Au voisinage de son extrémité avant, la plaque de doublage 46 porte sur sa face supérieure 47 une plaque à circuits imprimés avant 50 dont le tronçon d'extrémité libre avant est découpé pour être divisé en seize parties constituant des lames longitudinales avant 52 dont chacune s'étend, en porte-à-faux, longitudinalement vers l'avant au-delà du bord transversal avant de la plaque de doublage, en regard d'une fenêtre associée 42 de la plaque de fond. Les dimensions et l'épaisseur de chaque lame 52 de la plaque à circuits imprimés avant 50 confèrent à chaque lame 52 une capacité de déformation élastique, notamment vers le haut, pour en faire une lame flexible. Dans ce mode de réalisation, chaque lame flexible 52 porte sur sa face supérieure 53 un actionneur qui est ici constitué par un électroaimant 54, dont l'axe est d'orientation longitudinale, comportant notamment un corps cylindrique longitudinal de bobine 56 et un noyau ou tige mobile 58 qui s'étend longitudinalement vers l'avant. Le tronçon d'extrémité libre 60 de la tige mobile 58 est susceptible d'occuper une position longitudinale sortie vers l'avant, dite de travail, et une position longitudinale rétractée vers l'arrière dite de repos. La tige 58 est rappelée élastiquement vers sa position de repos. Le corps de bobine 56 de l'électroaimant 54 est logé dans un boîtier 62 dont la paroi supérieure longitudinale 64 délimite une face supérieure plane 65 qui est parallèle au plan de la face supérieure 53 de la lame flexible 52 et qui, dans l'état de repos (non déformée) de la lame flexible 52, est située légèrement en retrait vers le bas par rapport au plan de la face supérieure 17 de 12 la plaque de fond 16, 16inf de manière à ne pas constituer un obstacle dans le canal C considéré et pour permettre ainsi à la boîte la plus avant d'atteindre la butée transversale avant 40. Lorsque la bobine d'un électroaimant 54 est alimentée pour faire sortir longitudinalement vers l'avant la tige mobile 58 vers sa position de travail, au moins son tronçon d'extrémité libre avant 60 fait saillie longitudinalement vers l'avant au-delà de la butée transversale 40, et du bord transversal d'extrémité avant 55 de la lame flexible 52 sur laquelle est fixé l'électroaimant 54. Sur son tronçon d'extrémité libre avant, chaque lame flexible 52 porte aussi un bloc capteur 66 qui, comme le tronçon avant de la lame flexible 52, s'étend en regard d'une fenêtre 42 de la plaque de fond et en retrait de la butée transversale commune 40. Chaque bloc capteur 66 a pour première fonction de détecter la présence d'une boîte B en position longitudinale avant en appui contre la butée 40 et en regard d'une fenêtre 42 ainsi que, selon une variante possible, la position longitudinale avant sortie de travail du tronçon 60 de la tige mobile 58, ou la position longitudinale arrière de repos de ce tronçon lorsque la bobine 56 de l'électroaimant 54 n'est pas alimentée. La position de l'électroaimant 54 sur la lame flexible 52 et la position relative de cette dernière en regard d'une fenêtre 42 de la plaque de fond, ainsi que la dimension verticale totale de l'électroaimant 54 sont telles que, lorsque la lame 52 est dans sa position de repos non fléchie dans laquelle elle s'étend dans le même plan que celui de la plaque du circuit imprimé avant 50, la face supérieure 65 du boîtier 62 est située légèrement verticalement vers le bas par rapport à la face supérieure 17 de la plaque de fond. De plus, les dimensions de l'électroaimant 54 sont telles qu'il peut "monter" verticalement à travers la fenêtre 42 de manière que la plaque 64 avec sa face supérieure 65 fasse saillie verticalement à travers la fenêtre 42 dans le canal C 13 correspondant, notamment pour coopérer avec la face inférieure d'une boîte B présente dans ce canal et en appui contre la butée 40. Dans une telle position "haute" de l'électroaimant 54, la plaque verticale arrière 63 constitue une butée pour la boîte suivante qui est "arrêtée" par cette plaque et ne peut temporairement atteindre la butée 40. Outre un électroaimant 54, les moyens commandés d'éjection d'une boîte avant contenu dans un canal C -pour la Io faire passer verticalement par-dessus la butée transversale commune 40 en vue de son éjection hors du canal C - comportent une barre transversale motorisée d'entraînement 68 qui est apte à coopérer avec le tronçon d'extrémité libre 60 de chaque tige mobile 58 d'électroaimant 54 en position sortie de travail pour 15 provoquer un déplacement vertical, globalement vers le haut, de cette tige mobile 58 en "soulevant le tronçon 60. Toute action verticale vers le haut sur une tige 58 provoque un entraînement vertical correspondant vers le haut de l'ensemble de l'électroaimant 54 grâce à la capacité de flexion de 20 la lame flexible 52 qui le porte. Dans ce mode de réalisation, chaque lame flexible 52 constitue une plaque mobile d'éjection qui est globalement parallèle à la plaque de fond qui la porte et dont la face supérieure 53 est apte à agir, ici indirectement par l'intermédiaire 25 de l'électroaimant 54, sur la face inférieure de la boîte avant située en regard de la face supérieure 65 et de la fenêtre 42. La barre transversale motorisée 68 est ici un organe commun à tous les canaux C d'un même plateau P, c'est-à-dire qu'elle est apte à coopérer simultanément avec toutes les 30 tronçons d'extrémité 60 des tiges, ou organes, mobiles 58 des électroaimants 54 qui sont en position longitudinale avant de travail. Chaque extrémité libre 72 d'une barre d'éjection 68 est guidée en coulissement, globalement verticalement vers le haut 14 ou vers le bas, dans une lumière 74 d'une pièce de guidage 76 fixée à cet effet sur la face interne 25 d'une plaque latérale 12. Au repos, chaque barre 68 est en appui vertical vers le bas par gravité dans le fond inférieur d'une lumière 74 comme illustré aux figures 1 et 12. Pour provoquer le déplacement, globalement verticalement vers le haut, d'une barre d'entraînement 68, le dispositif comporte ici à titre d'exemple deux crémaillères mobiles 78 dont chacune est montée et guidée en coulissement vertical de bas en haut sur la face interne 25 d'une plaque 12. Chaque crémaillère 78 comporte une série de dents 80 qui s'étendent longitudinalement vers l'arrière et dont chacune délimite une face supérieure 82 qui est apte à coopérer avec le tronçon d'extrémité libre 72 d'une barre d'entraînement 68 disposée au-dessus. Pour provoquer les déplacements, notamment verticale-ment de bas en haut et simultanément des deux crémaillères 78, chaque crémaillère 78 est reliée, de manière articulée autour d'un axe transversal 86, à un levier de renvoi 88 qui est entraîné par un excentrique 90 monté à rotation, autour d'un axe transversal 92, par rapport à la cloison latérale 12. Les deux excentriques 90, et donc les deux leviers 88 et les deux crémaillères 78, sont entraînés simultanément dans les deux sens grâce à une plaque transversale de synchronisation 94 qui est fixée aux deux excentriques opposés 90. La plaque 94 fait aussi fonction de barre motorisée d'entraînement pour le plateau inférieur constitué à partir de la plaque 16inf. Pour leur entraînement en rotation, et donc l'entraînement des crémaillères 78 verticalement dans les deux sens, les excentriques 90 sont entraînés par une courroie 96 qui est elle-même entraînée par un moto-réducteur 98, ces composants étant agencés sur la face latérale externe 13 de la plaque verticale 12 de droite en considérant les figures 1 et 2. 15 L'axe motorisé, non représenté, du moto-réducteur 98 est apte à entraîner en rotation le galet 100 agissant sur la courroie 96 ainsi que, simultanément, un basculeur 102 apte à agir sur deux capteurs, diamétralement opposés, 104 de position angulaire du basculeur 102, et donc des excentriques. En considérant les figures 12 et 13, l'entraînement en rotation, dans le sens anti-horaire, des excentriques 90 provoque d'abord un déplacement globalement verticalement vers le haut des leviers de renvoi 88, et donc des crémaillères 78 qui viennent io agir par les faces supérieures 82 des dents 80 sur les barres d'entraînement 68 présentes dans le dispositif et dont chacune vient elle-même agir sur tous les tronçons 60 des tiges mobiles 58 sortis en position de travail du plateau P associé. La rotation des excentriques 90 au-delà provoque ensuite 15 un déplacement vertical vers le bas des crémaillères 78 et permet donc le retour, par gravité, en position de repos des barres d'éjection 68. La conception qui vient d'être décrite permet ainsi une très grande modularité, tant par la conception générale du dispositif 20 10 qui peut comporter jusqu'à quatorze plateaux superposés P, y compris le plateau le plus inférieur réalisé à partir de la plaque inférieure de fond 16inf, que par la conception de chaque plateau dont on peut faire varier le nombre de canaux C, et la largeur des différents canaux C. 25 La conception permet par ailleurs - au cours d'un cycle d'éjection - de provoquer, au moyen d'un seul moteur moto-réducteur 98, l'éjection simultanée de tous les produits souhaités dont une boîte "avant" est en position en regard d'un ou plusieurs électroaimants 54 qui constituent des actionneurs individuels 30 d'éjection. A titre de variante non représentée, pour provoquer les déplacements, notamment verticalement de bas en haut et simultanément des deux crémaillères 78, l'ensemble 90, 98 peut être remplacé par un vérin central (pneumatique ou électrique) qui agit directement sur une plaque transversale de synchronisation 94 qui, àcet effet, est fixée aux extrémités inférieures des crémaillères. On notera que, pour un couloir de "grande" largeur , et en fonction du poids de la boîte B à éjecter, il est possible d'agir simultanément sur la face inférieure de cette boîte au moyen de la face supérieure 65 de plusieurs, par exemple deux, électroaimants 54 adjacents dont les tiges mobiles 58 sont alors commandées simultanément en position sortie de travail. Avantageusement, chaque électroaimant 54 n'est alimenté électriquement que pour provoquer la sortie de sa tige mobile 58 et il ne travaille pas en "effort", ou tout au moins seulement avec un effort très réduit dans la mesure où l'effort d'éjection proprement dit pour soulever les boîtes est exercé et appliqué par le moto réducteur 98. Cette conception permet de dimensionner les actionneurs que constituent les électroaimants 54 avec de très petites dimensions et de très petites capacités en effort et qui, outre la réduction de prix et de poids, ne nécessitent que de très faibles courants pour leur commande. La modularité de chaque plateau P peut être combinée, en vue de la commande de la distribution et de l'éjection des produits avec des rnoyens, pour chaque plateau P, de "détection" automatique de la présence de chaque plaque de séparation 34 en position active de cloison séparation, de manière à produire et fournir des signaux correspondants aptes à être traités par une unité électronique de commande (non représentée) de distribution associée au dispositif 10, ou à plusieurs dispositifs 10 assemblés entre eux. Dans le premier mode de réalisation, dans lequel chaque plaque de séparation 34 est une plaque amovible démontable entre sa position active dans laquelle elle sépare deux canaux C adjacents et une position escamotée démontée, les moyens dits de détection d'une plaque en position active, aptes à fournir des 17 signaux représentatifs de cette position, sont ici (à titre d'exemple non limitatif) des moyens électriques. A cet effet, la partie arrière non fendue de la plaque à circuits imprimés avant 50 porte, au droit de chaque fente avant 38, une piste conductrice de contact (non représentée sur les figures) avec laquelle vient coopérer la face inférieure d'un crochet 36 d'une plaque de séparation 34 lorsque celle-ci est présente. La plaque de fond 16, 16inf est par exemple isolante ou io isolée, et la plaque 34 est par exemple réalisée en métal et son crochet avant 36 est en contact électrique avec une piste reliée à la masse. A l'arrière, la plaque de doublage 46 porte une plaque à circuits imprimés arrière 51 qui porte notamment sur sa face 15 supérieure une série de x petites pinces élastiques de contact de détection 110 dont chacune est reliée à une piste conductrice, non représentée, de détection appartenant à la plaque arrière 51. Chaque pince de détection 110 reçoit le crochet arrière 36 d'une plaque 34 lorsque cette dernière est présente en position 20 active de cloison de séparation. La plaque métallique 34 établit ainsi un contact électrique entre la piste de la piste à la masse de la plaque à circuits imprimés avant 50 et la pince 110 de la plaque arrière 51. Chaque plaque de séparation 34 en position active relie 25 donc la pince 110 qui la reçoit à la masse électrique, en provoquant ainsi la formation d'un signal de présence de plaque 34 qui est ensuite transmis et analysé par l'unité électronique de commande à laquelle la plaque à circuits imprimés arrière 51 est reliée, notamment par des connecteurs 112 et des câblages 30 associés non représentés. De même, les blocs capteur 66 portés par la plaque à circuits imprimés avant 50 sont reliés à l'unité électronique de commande afin de transmettre des signaux représentatifs de la présence ou non d'une boîte B en position avant, et de l'éjection 18 de cette boîte dont la face inférieure s'éloigne du capteur lorsqu'on l'éjecte. La plaque arrière 51 comporte encore notamment des blocs capteur 114 agencés en regard des trous arrière 44 afin de détecter l'introduction ou la mise en place, par l'extrémité longitudinale arrière ouverte d'un canal C, de chaque boîte dans ce canal. Les signaux ainsi formés par les capteurs 114 peuvent aussi être analysés par l'unité centrale électronique de commande lo pour une gestion du remplissage des canaux. L'unité centrale de commande peut bien entendu être aussi reliée aux différents plateaux P appartenant à un ou plusieurs dispositifs 10 associés dans une même installation de distribution. A titre de variante non représentée de ce premier mode de 15 réalisation, les plaques de séparation peuvent équiper à demeure un plateau sur lequel elles sont montées coulissantes transversalement pour venir occuper une position déterminée active d'utilisation. Les plaques non utilisées demeurent alors stockées empilées transversalement les unes contre les autres d'un côté 20 et/ou de l'autre du plateau dans une position escamotée. A titre de variante non représentée, chaque plateau peut comporter des moyens d'entraînement longitudinal vers l'avant des boîtes, tels que des courroies ou analogues sur lesquelles reposent les boîtes. 25 On décrira maintenant le deuxième mode de réalisation et ses variantes, illustrés aux figures 17 et suivantes. De manière connue et classique, le dispositif 10 comporte ici un châssis parallélépipédique rectangle en tubes reliés entre eux aux huit coins ou angles. Le châssis comporte notamment 30 deux montants verticaux avant 120 et deux montants verticaux arrière 122, qui jouent le même rôle que les plaques latérales 22, et entre lesquels s'étendent des paires de traverses horizontales avant 124 et arrière 126 associées, non représentées en détails, ou encore des plaques inclinées formant étagères. 19 Chaque paire de traverses 124, 126, avec la traverse arrière 126 située plus haut que la traverse avant 124, constitue un plan d'appui incliné vers l'avant sur lequel sont assemblés et reposent une série de modules longitudinaux adjacents 130 pour constituer un plateau P. Chaque module 130 illustré à la figure 19 présente une section transversale en forme de U et comporte une plaque inférieure longitudinale 132 et deux ailes latérales verticales parallèles et opposées 134. Les ailes latérales 134 sont lo délimitées verticalement vers le haut par leurs bords supérieurs longitudinaux plans et coplanaires 136 qui jouent le même rôle de fond plat que la face supérieure 17 des plaques 16 selon le premier mode de réalisation, et sur lesquels les boites reposent par leurs faces inférieures. 1s Tous les modules sont identiques et tous les bords supérieurs 1:36 d'un même plateau P sont ainsi coplanaires, et sont inclinés pour constituer des surfaces inclinées, d'arrière en avant, de l'angle alpha par rapport à l'horizontale. Une boîte B posée sur au moins deux bords 136 est ainsi apte à glisser par 20 gravité de haut en bas et d'arrière en avant globalement selon la direction longitudinale L. Comme on peut le voir aux figures 17, 18 et 19, chaque aile latérale 134 est apte à être équipée, le long de sa face latérale externe 135, d'une plaque verticale et longitudinale de 25 séparation 34. Chaque plaque de séparation est fixée de manière amovible démontable et elle s'étend verticalement au-dessus du plan des bords supérieurs 136. Chaque module 130 est par exemple ainsi apte à être 30 équipé d'une cloison de séparation 34 le long de la face externe 135 de son aile latérale de droite en considérant par exemple les figures 18 et 20. Les plaques de séparation 34 divisent ainsi l'espace situé au-dessus du plan des bords supérieurs 136 en une série de 20 canaux C, ou couloirs, longitudinaux inclinés dont chacun peut loger une série de boîtes alignées et adjacentes longitudinalement. Le fait d'équiper ou non un module 130 d'une plaque latérale de séparation 34 permet de constituer un plateau P avec des couloirs adjacents C de largeurs transversales différentes. Comme dans le premier mode de réalisation, le dispositif est équipé de moyens, non représentés, permettant de savoir si une plaque de séparation 34 est présente ou non, et permettant io de fournir des signaux électriques correspondants aptes à être traités par une unité électronique de commande (non représentée) de distribution associée au dispositif 10, ou à plusieurs dispositifs 10 assemblés entre eux. Ces rnoyens peuvent être de tout type, électriques, 15 optiques, magnétiques, etc. A son extrémité longitudinale avant, chaque aile latérale 134 est équipée d'une barre verticale de butée avant fixe 140 qui est décalée verticalement vers le haut par rapport au plan des bords supérieurs 136, par exemple de l'ordre de 15 mm 20 Ainsi la première boîte avant de chaque rangée de boîtes contenues dans un canal C est en appui, longitudinal vers l'avant et vers le bas, par gravité contre les portions en vis-à-vis des barres de butée 140 qui s'étendent verticalement en travers de l'extrémité ouverte avant du canal C correspondant. 25 Chaque module 130 comporte une plaque mobile d'éjection 142 qui est une plaque centrale verticale parallèle aux ailes latérales, et qui est montée pivotante, au voisinage de son extrémité longitudinale arrière 141, autour d'un axe horizontal 139 de pivotement qui s'étend transversalement entre les deux ailes 30 latérales 134. A son extrémité longitudinale avant, le bord supérieur 144 comporte une portion surélevée 146 dont l'extrémité arrière verticale 148 constitue une butée orientée vers l'arrière dont la fonction sera expliquée par la suite. Dans sa position basse de repos (figure 21B), le bord supérieur 144 de la plaque d'éjection 142 est situé en dessous, ou au plus dans le même plan que celui des bords supérieurs coplanaires 136. Dans sa position haute d'éjection (figure 21C), au moins le bord horizontal supérieur 150 de la portion surélevée 146 s'étend verticalement au-dessus du plan des bords 136 et est apte à coopérer avec la face inférieure d'une boîte B présente dans le canal et en appui contre les butées 140 Chaque plaque d'éjection 142 porte, au voisinage de son extrémité longitudinale avant, un actionneur qui est ici encore constitué par un électroaimant 54, dont l'axe est d'orientation longitudinale, comportant notamment un corps cylindrique longitudinal de bobine 56 et un noyau ou tige mobile 58 qui s'étend longitudinalement vers l'avant. Le tronçon d'extrémité libre 60 de la tige 58 est susceptible d'occuper une position longitudinale sortie vers l'avant, dite de travail, et une position longitudinale rétractée vers l'arrière, dite de repos. Comme on peut le voir aux figures, lorsque la bobine d'un électroaimant 54 est alimentée pour faire sortir longitudinalement vers l'avant la tige mobile 58 vers sa position de travail, au moins son tronçon d'extrémité libre avant 60 fait saillie longitudinale-ment vers l'avant au-delà du bord vertical d'extrémité avant 143 de la plaque d'éjection 142 sur laquelle est fixé l'électroaimant 54. Les dimensions de l'électroaimant 54 sont telles qu'il peut "monter" verticalement entre les ailes latérales 134. Dans une telle position "haute" de l'électroaimant 54, l'extrémité arrière verticale 148 constitue une butée pour la boîte suivante qui est "arrêtée" par cette butée et ne peut atteindre temporairement les butées fixes 140. Outre un électroaimant 54, les moyens commandés d'éjection d'une boîte avant contenu dans un canal C - pour la faire passer verticalement par-dessus les butées transversales 140 en vue de son éjection hors d'un canal C - comportent une barre transversale motorisée d'entraînement 152 qui est apte à coopérer avec le tronçon d'extrémité libre 60 de chaque tige mobile 58 d'électroaimant 54 en position sortie de travail, pour provoquer un déplacement vertical, globalement vers le haut de cette tige mobile 58. La barre motorisée 152 est une barre transversale d'entraînement qui est entraînée en rotation autour de son axe (par un moteur de commande d'éjection non représenté aux figures) entre une position angulaire de repos et une position io angulaire de travail, et qui porte une série de leviers radiaux 154 liés en rotation à la barre d'entraînement 152 et dont chacun est associé à un module et est apte à coopérer avec l'organe mobile en position de travail. La barre 152 et les leviers radiaux 154 sont susceptibles 15 d'être entraînés en rotation dans les deux sens, selon une course angulaire d'un peu plus de 90 degrés, entre une position de repos dans laquelle tous les leviers sont verticaux (figures 19, 20 et 21B) et constituent autant de butées verticales de grande hauteur, et une position active sensiblement horizontale d'éjection. 20 Bien entendu, on peut prévoir des moyens, non représentés, pour entraîner simultanément en rotation toutes les barres 152 équipant les différents plateaux P. De par sa conception illustrée aux figues, outre sa fonction de levier radial d'éjection, chaque pièce 154 fait aussi fonction de 25 butée supplémentaire escamotable de retenue de la boîte avant, et ceci lorsque cette pièce est en position verticale de repos illustrée par exemple aux figures 20 et 21B. A cet effet, chaque levier radial comporte une branche inférieure d'éjection 154i qui est apte à coopérer avec le tronçon 30 d'extrémité libre 60, et donc indirectement avec la face inférieure de la boîte, et une branche supérieure 154s faisant fonction de butée escamotable et dont la longueur est supérieure à celle de la branche inférieure 154i. 23 La hauteur de cette branche 154s faisant fonction de butée escamotable est par exemple de l'ordre de 10 à 15 mm de plus au-dessus des butées fixes 140. On dispose ainsi d'un ensemble de butées 154s de grande hauteur qui procurent une grande sécurité pour la retenue des boîtes avant, et ceci sans augmenter la hauteur totale fonctionnelle d'un plateau P dans la mesure où, pour l'éjection de la boîte avant, la butée 154s s'escamote et la boîte ne doit alors franchir que les butées fixes 140. Les butées 154s sont particulièrement importantes pour ro retenir les premières boîtes avant lors du remplissage des couloirs C, lorsque de telles boîtes arrivent avec une grande énergie cinétique sur les butées de retenue. Dans la variante illustrée aux figures 22A à 22D, une face 155 de chaque levier radial 154 est réalisée sous la forme d'un 15 profil de carne arrondi convexe et il n'est ainsi plus nécessaire d'inverser le sens de rotation de la barre d'entraînement pour passer de la position d'éjection à la position de repos, les leviers-cames 154-155 tournant dans le sens horaire en considérant les figures. 20 Dans la variante de réalisation illustrée aux figures 23A à 23C et 23E, la plaque d'éjection 142 est montée articulée à son extrémité arrière au moyen d'un levier arrière 156 sur lequel elle peut pivoter et coulisser et elle est entraînée individuellement par un moteur électrique 158 fixé au voisinage de l'extrémité 25 longitudinale avant de la plaque 142 et dont l'arbre de sortie fileté 160, d'orientation longitudinale, est vissé dans un écrou 162 avec lequel elle constitue un système vis-écrou. L'écrou 162 est solidaire d'un levier articulé avant 164. L'entraînement en rotation dans un sens ou l'autre du moteur 158 30 provoque la "montée" ou la descente" de la plaque de séparation 142. Il est bien entendu possible de commander simultanément tous les moteurs du dispositif associés à des canaux C dont on veut éjecter des produits. 24 Comme on peut le voir en comparant les figures 23C et 23E, en position haute d'éjection, seule la partie supérieure avant de la plaque d'éjection 142 fait saillie verticalement vers le haut au-dessus des bords supérieurs 136, tandis que, grâce à la conception avec les leviers arrière 156 et avant 164, il est possible de déplacer globalement vers le haut toute la plaque d'éjection 142 qui fait alors fonction de plaque de séparation dans cette position haute extrême dans laquelle elle demeure "verrouillée" par le système vis-écrou 160-162, même lorsque l'on ~o cesse d'alimenter le moteur électrique 158. Un tel module 130 permet donc de ne plus utiliser les plaques latérales optionnelles de séparation 34 décrites précédemment, mais fait appel à leurs plaques mobiles centrales 142 pour faire alors fonction de plaques mobiles commandées de 15 séparation dont chacune est entraînée par des moyens individuels motorisés d'entraînement, constitués par le moteur 158, en déplacement entre ses positions haute active et basse escamotée. Ainsi un module 130 peut être un module utilisé pour sa 20 fonction de "séparateur" ou pour sa fonction "d'éjecteur". La commande électrique d'un moteur 158 permet de déterminer si la plaque centrale 142 est en position haute de séparation et donc de disposer d'un signal représentatif de cette position. 25 Selon une variante non représentée, le mouvement ou déplacement vers le haut d'une plaque 142 est combiné avec un déplacement transversal de cette plaque, globalement parallèle-ment à son plan, cette combinaison de mouvements étant obtenue par des rampes de guidage de la plaque portées par le module en 30 "U" 130. Dans la variante de réalisation illustrée aux figures 24A à 24C, le module 130 ne comporte plus de plaque centrale d'éjection, et chaque module comporte un électroaimant 54 qui 25 est monté à rotation solidaire avec la barre d'entraînement commune 152. Au repos, chaque électroaimant est horizontal avec sa tige 58 rentrée, qui est susceptible de faire saillie vers l'arrière pour que son tronçon d'extrémité libre s'étende en dessous de la face inférieure de la boîte la plus avant présente au-dessus du module 130. La tige étant sortie, la rotation dans le sens horaire provoque la coopération du tronçon d'extrémité libre 60 avec la boîte pour lui faire franchir les butées fixes verticales 140 à celle-ci. io D'autres variantes non représentées sont possibles. Chaque "cloison" de séparation entre deux canaux adjacents peut être réalisée sous la forme d'un ou plusieurs fils tendus en lieu et place d'une plaque de séparation proprement dite. Chaque électroaimant peut par exemple être remplacé par 15 un actionneur de même fonction tel qu'un vérin pneumatique ou hydraulique à simple ou à double effet ou encore par un actionneur faisant appel à un fil à mémoire de forme
L'invention propose un dispositif (10) pour distribuer et éjecter automatiquement des produits (B) qui comporte au moins un plateau (P) comportant une série de canaux (C) qui sont séparés par une cloison (34), des moyens de butée (40), et une série de moyens commandés d'éjection, caractérisé en ce que chaque dispositif d'éjection comporte une plaque mobile d'éjection qui est apte à agir, directement ou indirectement, sur la face inférieure d'au moins ledit premier produit avant pour en provoquer l'éjection, et un actionneur (54) qui est associé à chaque canal (C), qui est relié mécaniquement à ladite plaque d'éjection et qui comporte un organe mobile (60) qui est apte à être commandé entre une position de repos et une position de travail en vue de provoquer l'éjection.
1. Dispositif (10) pour distribuer et éjecter automatique-ment des produits (B) stockés en rangées longitudinales parallèles, qui comporte au moins un plateau (P) comportant : - une série de canaux (C) adjacents transversalement dont chacun est apte à contenir une rangée de produits (B) qui sont agencés dans un même plan, qui sont séparés deux à deux par une cloison longitudinale (34) orthogonale audit plan, et dont chacun comporte un fond plat sur lequel reposent les produits ; Io - des moyens de butée (40, 140) agencés à l'extrémité longitudinale avant de chaque canal contre lesquels le premier produit avant de chaque rangée est retenu en appui longitudinal ; - et une série de moyens commandés d'éjection dont chacun est associé à un canal et est susceptible de coopérer 15 avec ledit premier produit avant pour le faire passer verticalement par-dessus lesdits moyens de butée (40, 140), en vue de son éjection hors du canal ; caractérisé en ce que chaque dispositif d'éjection comporte : - une plaque mobile d'éjection (52, 142) qui est apte à agir, 20 directement ou indirectement, sur la face inférieure d'au moins ledit premier produit avant pour en provoquer l'éjection ; - et un actionneur (54) qui est associé à chaque canal (C), qui est relié mécaniquement à ladite plaque d'éjection (52, 142) et qui comporte un organe mobile (60) qui est apte à être commandé 25 entre une position de repos et une position de travail en vue de provoquer l'éjection. 2. Dispositif (10) selon la 1, caractérisé en ce que chaque dispositif d'éjection comporte un organe motorisé d'entraînement (68, 154) qui est apte coopérer avec ledit organe 30 mobile (60) en position de travail pour provoquer un déplacement vertical globalement vers le haut de la plaque d'éjection(52, 142). 3. Dispositif (10) selon la 2, caractérisé en ce que: 27 -le corps de l'actionneur (54) est solidaire de la plaque d'éjection (52, 142) ; - et l'organe motorisé d'entraînement (68, 154) est apte coopérer avec ledit organe mobile (60) en position de travail pour provoquer un déplacement vertical globalement vers le haut de l'actionneur (54), et ainsi de la plaque d'éjection (52, 142) à laquelle l'actionneur (54) est relié mécaniquement. 4. Dispositif (10) selon la 3, caractérisé en ce que la plaque mobile d'éjection (52) est une plaque lo globalement parallèle audit plan et dont la face supérieure est apte à agir, directement ou indirectement, sur la face inférieure d'au moins ledit premier produit avant. 5. Dispositif (10) selon la 4, caractérisé en ce que la plaque mobile d'éjection est une plaque flexible (52) 15 déformable élastiquement entre une position basse de repos vers laquelle elle est rappelée élastiquement, et une position haute d'éjection dans laquelle elle s'étend verticalement vers le haut. 6. Dispositif (10) selon la 5, caractérisé en ce que le corps de l'actionneur (54) est porté par la face 20 supérieure (53) de la plaque flexible (52) d'éjection, et en ce que la face supérieure (64) du boîtier (62) de l'actionneur (54) est apte à coopérer avec la face inférieure dudit premier produit, en s'étendant vers le haut, notamment à travers une fenêtre correspondante (42), formée en vis-à-vis, d'une plaque de fond 25 (16) commune à tous les canaux (C) d'un plateau (P). 7. Dispositif (10) selon la 3, caractérisé en ce que la plaque mobile d'éjection (142) est une plaque orthogonale audit plan et dont le bord longitudinal supérieur est apte à agir sur la face inférieure d'au moins ledit produit avant 30 pour en provoquer l'éjection. 8. Dispositif (10) selon la 7, caractérisé en ce que : chaque cloison intermédiaire est une plaque de séparation (142) qui est montée mobile entre une position haute 28 active de séparation dans laquelle elle fait saillie verticalement pour séparer deux canaux adjacents et une position basse escamotée ; - chaque plaque mobile de séparation (142) est apte à constituer une plaque mobile d'éjection dont le bord longitudinal supérieur est apte à agir sur la face inférieure d'au moins ledit produit avant pour en provoquer l'éjection ; et - lesdits moyens motorisés sont aptes à entraîner chaque plaque de séparation faisant fonction de plaque d'éjection entre Io sa position basse escamotée et une position haute d'éjection. 9. Dispositif (10) selon la 8, caractérisé en ce que ladite position haute d'éjection est une position intermédiaire entre lesdites position basse escamotée et haute de séparation. 15 10. Dispositif (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur (54) est un électroaimant dont le noyau mobile (60) est apte à être commandé entre une position rentrée de repos et une position sortie de travail dans laquelle il est susceptible de coopérer avec l'organe motorisé d'entraînement. 20 11. Dispositif (10) selon la 2, caractérisé en ce que l'organe motorisé d'entraînement (68, 152) est un organe commun à tous les moyens d'éjection qui est apte coopérer simultanément avec tous ceux desdits organes mobiles (60) qui sont en position de travail, pour provoquer l'éjection simultanée 25 desdits premiers produits avant contenus dans les canaux correspondants. 12. Dispositif (10) selon la 11, caractérisé en ce que l'organe motorisé d'actionnement est une barre transversale d'entraînement (68) qui est entraînée en 30 déplacement, par un moteur de commande d'éjection, entre une position basse de repos et une position haute d'éjection dans laquelle elle coopère simultanément avec lesdits organes mobiles (60) en position de travail. 13. Dispositif (10) selon la 7, caractérisé en ce que l'organe motorisé d'actionnement est une barre transversale d'entraînement (152) qui est entraînée en rotation autour de son axe, par un moteur de commande d'éjection, entre une position angulaire de repos et une position angulaire de travail, et qui porte une série de leviers radiaux (154) liés en rotation à la barre d'entraînement et dont chacun est apte à coopérer avec un organe mobile (60) en position de travail d'un canal associé. io 14. Dispositif (10) selon la 13, caractérisé en ce que chaque levier radial (154) comporte une branche (154i) qui, en position angulaire de repos de la barre (152) d'entraînement, fait fonction de butée agencée à l'extrémité longitudinale avant de chaque canal (C) contre laquelle le premier 15 produit avant de chaque rangée est retenu en appui longitudinal.
B,A
B65,A47
B65G,A47F
B65G 1,A47F 3
B65G 1/10,A47F 3/02,A47F 3/06,B65G 1/08
FR2892682
A1
CAISSON DE DEFORMATION POUR VEHICULES AUTOMOBILES
20,070,504
10 La présente invention se rapporte à un caisson de déformation conçu pour être interposé entre un support transversal de pare-chocs et un longeron de véhicule automobile, le caisson comportant un tronçon de fixation qui pénètre dans le longeron et est relié au longeron par l'intermédiaire d'au moins un boulon traversant la paroi du longeron, s'étendant dans la direction longitudinale du longeron. 15 Des caissons de déformation se présentent, en règle générale, comme des éléments rectangulaires à paroi mince, en acier, en aluminium ou en matière plastique, qui sont interposés entre un support transversal de pare-chocs et un ou des longeron(s) d'un véhicule automobile, de manière à éviter des détériorations de la structure du véhicule en cas d'impacts frontaux ou par l'arrière à de faibles vitesses. 20 Les caissons peuvent être produits par assemblage de coques en tôle venues de pressage ; ou bien d'un seul tenant, par exemple en tant que profilé extrudé en aluminium. Ils convertissent, en un travail de déformation, l'énergie cinétique résultant d'un impact, et protègent ainsi le longeron de détériorations durables lorsqu'un niveau de charge critique est dépassé. 25 Il est connu de fixer des caissons de déformation, aux longerons, par l'intermédiaire de plaques de bridage, mais également par l'intermédiaire de boulons transversaux qui traversent les longerons. La solidarisation peut être effectuée latéralement, comme cela est proposé dans le document DE-U1-298 08 143, de sorte que, selon cette forme de réalisation, un espace structurel accru est nécessaire, même 30 par formation d'un appui frontal par bridage. L'espace structurel, entre les longerons, est toutefois déterminant pour l'intégration du groupe d'entraînement. Des plaques de bridage réduisent l'espace structurel requis et rendent plus difficile l'intégration. Pour la fixation à l'aide de plaques de bridage, il est nécessaire de disposer de passages d'outils qui sont fréquemment incompatibles avec le meilleur agencement 35 structurel du point de vue technique. Il a déjà été proposé d'exploiter l'espace structurel, disponible à l'intérieur des longerons, en emboîtant les caissons de déformation dans les longerons. Par exemple, d'après les documents WO 99/15364 et US-3 633 934, il est connu des amortisseurs télescopiques qui s'escamotent dans les longerons lors d'un impact. Dans le document DE-A1-42 38 631, des tubes intérieur et extérieur d'un amortisseur sont par exemple insérés l'un dans l'autre, le tube extérieur prenant toutefois de nouveau appui contre le longeron, par l'intermédiaire d'une bride. L'invention a pour objet la fourniture d'un caisson de déformation qui soit d'un encombrement particulièrement faible, c'est-à-dire qui puisse être consigné à demeure sur les longerons avec exploitation optimale de l'espace structurel présent ; qui soit d'un montage particulièrement simple ; qui présente un poids propre le plus modeste possible ; et qui permette une compensation de tolérances entre le caisson et le longeron. Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que le tronçon de fixation est verrouillé en rotation avec une douille d'espacement comportant deux zones filetées à pas inverses, dans lesquelles sont vissées des vis de compensation de tolérances dotées de pièces rotatives d'entraînement qui occupent des positions intérieures et qui, lors du vissage d'un boulon fileté traversant les vis et la douille, sont en prise avec un filetage extérieur du boulon; sachant que les vis de compensation de tolérances viennent s'appliquer dans la position de montage, par rotation du boulon, contre les faces internes d'un longeron, tandis que le boulon s'engage dans un écrou implanté à l'extérieur du longeron, de telle sorte que le tronçon de fixation soit retenu sans jeu, sur le longeron, d'une part par l'intermédiaire d'une tête de boulon du boulon fileté et de la première vis de compensation de tolérances et, d'autre part, par l'intermédiaire de la seconde vis de compensation de tolérances et de l'écrou; et dans lequel la paroi du longeron est accouplée au tronçon de fixation du caisson de déformation, par concordance de formes, au moyen d'un élément de sûreté. Dans le caisson de déformation selon l'invention, l'aspect essentiel réside dans le fait que le tronçon de fixation est relié de manière fixe à la torsion à une douille d'espacement qui comporte des zones filetées à pas inverses, dans lesquelles des vis de compensation de tolérances sont vissées. Lesdites vis sont intérieurement pourvues de pièces rotatives d'entraînement qui, lors du vissage d'un boulon traversant lesdites vis et la douille d'espacement, sont en prise avec un filetage extérieur dudit boulon. Suite à une rotation du boulon, les vis sont respectivement déplacées en direction de la face interne du longeron, contre laquelle elles viennent s'appliquer lorsque la rotation se poursuit. Les pièces rotatives d'entraînement, en prise avec le filetage extérieur du boulon, jouent un rôle fonctionnel important. Lesdites pièces peuvent, par exemple, se présenter comme des protubérances disposées sur le pourtour intérieur de la vis de compensation, et revêtant la forme de mentonnets ou de cames coopérant par coincement avec le boulon. Un boulon classique, à filetage à droite, entrerait en contact avec la pièce rotative lors de l'introduction dans la première vis de compensation. Ladite première vis possède un filetage à pas inversé vis-à-vis de celui du boulon, c'est-à-dire un filetage à gauche en règle générale. Une rotation dans le sens horaire, imprimée au boulon, a pour effets de dissocier la vis d'avec le filetage à gauche de la douille d'espacement et de provoquer, de la sorte, sa venue en appui contre la face interne du longeron. Moyennant une poursuite de la rotation et une neutralisation de la fonction de verrouillage rotatif de la pièce d'entraînement, le boulon peut être vissé de manière supplémentaire, dans la douille, jusqu'à ce que l'extrémité engagée dudit boulon vienne respectivement en contact avec la seconde vis de compensation, ou avec la pièce rotative d'entraînement de cette dernière. Suite à la présence du filetage à pas inversé vis-à-vis de celui de la première vis, c'est-à-dire en général un filetage à droite, cette première vis est dévissée hors de la douille et vient se plaquer contre la face interne du longeron, située en vis-à-vis. Là encore, lorsque la rotation du boulon se poursuit, la pièce rotative subit une destruction telle que les vis de compensation ne peuvent plus continuer de tourner conjointement. De la sorte, cela confère un appui mutuel aux côtés opposés du longeron, et les tolérances de montage prévues s'en trouvent compensées. Pour finir, le boulon traverse intégralement le longeron et pénètre dans un écrou situé à l'extérieur dudit longeron. Lorsque le boulon est serré de manière supplémentaire, la douille d'espacement remplit, en association avec les vis de compensation, la fonction d'un corps de support qui absorbe les forces de vissage agissant entre l'écrou et la tête du boulon. Dans la position de montage, les parois du longeron sont enserrées entre les vis de compensation considérées et, respectivement, l'écrou ou la tête du boulon. La pièce rotative d'entraînement peut, par exemple, revêtir la forme d'une bague en matière plastique, en polyamide par exemple, qui bloque les filets du boulon vis-à-vis de la vis de compensation de tolérances, au moins sur une région partielle du pourtour. En tant que système de verrouillage rotatif, on peut envisager différentes utilisations ou des variantes géométriques comme, par exemple, des goupilles de cisaillement qui, par exemple lors du dépassement d'une charge maximale, libèrent le coincement entre la vis de compensation et le boulon, de telle sorte que ledit boulon puisse continuer d'être animé d'une rotation par rapport à ladite vis immobilisée. Un effet secondaire positif consiste en ce que des pièces rotatives d'entraînement en matière plastique peuvent également servir, après coup, d'arrêt de vissage interdisant une dissociation involontaire du boulon. Les éléments constitutifs de l'ensemble de compensation sont, de préférence, fabriqués en acier. Toutefois, on peut aussi envisager l'utilisation de matières plastiques, de métaux autres ou de matériaux hybrides. Dans le caisson de déformation selon l'invention, il est prévu un élément d'arrêt supplémentaire par l'intermédiaire duquel la paroi du longeron est accouplée, par concordance de formes, au tronçon de fixation dudit caisson. Cet élément d'arrêt contribue à induire de grandes forces dans les longerons, de manière sûre, mais sert également à absorber des couples agissant par exemple dans le sens latéral, lors du remorquage d'un véhicule, respectivement à induire lesdits couples dans les longerons ; et à soulager la vis de compensation de tolérances. L'élément d'arrêt supplémentaire réduit le risque de défaillance de l'ensemble compensateur de tolérances. Un avantage essentiel du caisson de déformation réside dans la possibilité d'un montage rapide, sans requérir la présence de larges plaques de bridage munies de passages d'outils correspondants. La suppression des plaques de bridage, d'un dimensionnement relativement grand jusqu'à présent, permet de réduire le poids total du caisson. Un avantage supplémentaire consiste en ce que le montage ne se traduit pas par une déformation d'éléments constitutifs du caisson ou du longeron. La compensation de tolérances est concrètement obtenue avec le seul et unique concours d'éléments vissables distincts et de trous oblongs correspondants pratiqués dans les longerons, et à travers lesquels les boulons sont emboîtés. Un avantage additionnel est procuré par la diminution du nombre des éléments vissables. Il est, en outre, considéré comme positif le fait que le fournisseur ne soit pas tenu d'envisager un auxiliaire de montage pour le montage dans la direction des X, c'est-à-dire dans la direction longitudinale du véhicule. Ladite direction des X est définie par la profondeur d'emboîtement du tronçon de fixation, laquelle est à son tour limitée par une plaque de bridage appliquée contre une collerette frontale du longeron. Dans ce contexte, ladite collerette ou ladite plaque sert uniquement de butée, mais toutefois pas de pièce vissable d'assujettissement technique du caisson au longeron. De ce fait, les dimensions respectives de la collerette ou de la plaque peuvent être notablement plus modestes, ce qui procure davantage d'espace structurel à l'intérieur du compartiment moteur. Cela offre des avantages pour la conception esthétique du véhicule. Une solidarisation vissée dans les directions des Y et des Z est fondamentalement possible, c'est-à-dire dans une direction transversale par rapport à la direction longitudinale, et dans le sens de la hauteur. Dans le principe, un montage est également possible dans toutes les autres positions angulaires résultant d'une combinaison des trois axes X, Y et Z. La position angulaire précise dépend de l'exigence de profilage considérée imposée au caisson et au longeron. La direction du vissage est, en particulier, fortement tributaire de la géométrie de la section transversale respective dudit longeron ou dudit caisson. Il est par exemple envisageable que le vissage soit opéré à l'oblique de haut en bas ou à l'oblique de bas en haut, à travers le tronçon de fixation et le longeron. Il est alors important que la direction du vissage ne doive impérativement pas coïncider avec la direction de venue en prise de l'élément d'arrêt. Le décalage, entre la direction du vissage et la direction de venue en prise de l'élément d'arrêt, peut précisément conférer des avantages concernant, respectivement, l'induction de forces ou la transmission de forces entre le caisson et le longeron. Le tronçon de fixation revêt, avantageusement, la forme d'un appendice de la plaque de bridage façonné par emboutissage ou cambrage. Cet appendice ou, plus précisément, le tronçon de fixation présente un dimensionnement nettement plus petit que la largeur intérieure du longeron dans lequel le tronçon ou l'appendice pénètre respectivement. Les interstices périphériques, entre le tronçon et les parois du longeron, autorisent un positionnement respectif du pare-chocs ou du caisson de déformation relié à celui-ci, sans que les pièces structurelles frottent les unes contre les autres au stade du montage, et sans survenue de grippages. Des tolérances du longeron sont compensées par ces interstices pouvant, par exemple, se situer dans une plage d'environ 3 mm. Concernant la configuration de l'élément d'arrêt, différentes conformations sont envisageables en fonction des rapports géométriques, la conformation la plus appropriée étant tributaire du cas d'application considéré. Selon une première forme de réalisation, il est prévu que l'élément d'arrêt se présente au moins comme une languette qui est coudée vers l'extérieur sur le tronçon de fixation du caisson de déformation et qui, dans la position de montage, pénètre dans un évidement pratiqué dans la paroi du longeron. Une languette ainsi rabattue peut être coudée vers l'extérieur à partir de la face frontale du tronçon de fixation. Une telle languette est facile à produire. Il est avantageusement tiré parti du matériau du tronçon de fixation déjà existant, sans accroître le poids de l'ensemble. Une languette ou un tenon peut aussi, le cas échéant, être relié(e) matériellement au tronçon de fixation du caisson, en tant que pièce structurelle distincte. Dans le cadre de l'invention, l'expression "élément d'arrêt" désigne un système d'arrêt supplémentaire conçu pour être installé en parallèle avec le système de compensation de tolérances. Ainsi, il est parfaitement possible de prévoir plusieurs éléments d'arrêt de type similaire, voire aussi de conceptions différentes qui diffèrent, vis-à-vis de la direction longitudinale des vis de compensation de tolérances, non seulement quant à leur configuration, mais également quant à leur direction de venue en prise. Selon une autre forme de réalisation, l'élément d'arrêt peut se présenter au moins comme une excroissance qui est orientée vers l'extérieur sur le tronçon de fixation du caisson de déformation et qui, dans la position de montage, pénètre dans un évidement pratiqué dans la paroi du longeron. Par le terme "excroissance", il convient notamment d'entendre un bombement vers l'extérieur ou une pliure qui est façonné(e) dans la paroi du tronçon de fixation et qui, à la différence d'une languette s'engageant dans une simple épaisseur de paroi dans un évidement de la paroi du longeron, est en prise avec ledit longeron par une double couche, c'est-à-dire avec une double épaisseur de paroi. Cela autorise la transmission de forces plus grandes. Selon une autre variante, l'élément d'arrêt peut se présenter au moins comme un tenon soumis à l'influence d'une force élastique et traversant, dans la position de montage, des évidements pratiqués dans le tronçon de fixation et dans la paroi du longeron. Ledit tenon peut, par exemple, être relié au caisson de déformation ou au longeron par l'intermédiaire d'une lame de ressort et, sous l'influence de la force élastique, il s'encliquette de lui-même dans un évidement de la paroi, ainsi que dans un évidement du tronçon de fixation. Lorsqu'il est fait usage d'un tenon relié à une lame de ressort, ledit tenon est retenu de manière imperdable. Dans le principe, il est également possible d'employer des éléments élastiques de différents types. Se prêtent notamment, à cette fin, des ressorts hélicoïdaux de pression enroulés autour du tenon, poussant ledit tenon dans les évidements de la paroi et du tronçon, et retenant ledit tenon de manière sûre dans lesdits évidements. Dans ce cas, le tenon est accouplé de manière imperdable soit avec le longeron, soit avec le caisson, par l'intermédiaire du ressort hélicoïdal. Selon une autre forme de réalisation, l'élément d'arrêt peut se présenter au moins comme un boulon d'arrêt traversant, au moins partiellement, le tronçon de fixation et la paroi du longeron. Ledit boulon ne doit pas nécessairement traverser en totalité le caisson de déformation. Il peut également s'agir de boulons plus courts dont plusieurs sont agencés avec une répartition sur le pourtour du longeron et qui, à chaque fois, traversent uniquement une paroi du tronçon de fixation. A cet effet, le boulon peut être vissable dans un taraudage associé audit tronçon. Ledit taraudage peut être matérialisé par une déformation du matériau du tronçon de fixation proprement dit, ou bien également par un écrou verrouillé à demeure sur ledit tronçon. De préférence, le vissage dans le taraudage s'opère avec interposition d'un ressort. Dans ce cas, un ressort hélicoïdal de pression est considéré comme judicieux étant donné qu'un ressort, dimensionné de façon correspondante, crée une compensation supplémentaire des tolérances sans déformer le longeron. Ledit ressort peut prendre appui entre la tête du boulon d'arrêt et le tronçon de fixation muni du taraudage. Dans le principe, bien entendu, il est également possible que le boulon d'arrêt traverse intégralement le longeron et, par conséquent, le tronçon de fixation du caisson de déformation. Dans ce cas, un ressort additionnel peut être prévu, d'une part, entre la tête dudit boulon et l'une des parois dudit tronçon et, d'autre part, entre un écrou et la paroi dudit tronçon. La tension prédéfinie, instaurée entre la vis, le boulon d'arrêt, l'écrou et le caisson de déformation, permet d'entretenir l'espacement entre ledit caisson et le longeron, défini par les éléments de compensation. Cela autorise une résistance améliorée s'opposant à une rotation autour de tous les axes. Selon une autre variante, il est prévu que l'élément d'arrêt ne soit ni vissé, ni encliqueté, mais que ledit élément se présente au moins comme un corps emboîtable dont le fût traverse la paroi du longeron et le tronçon de fixation du caisson de déformation, en étant toutefois consigné à demeure par l'intermédiaire d'éléments déformables entourant le fût. L'élément d'arrêt possède, de préférence, un fût central entouré d'un matériau plus facilement déformable que celui du fût. Ledit matériau d'enveloppement consiste, notamment, en une matière plastique qui comble intégralement les évidements traversants et remplit, de la sorte, une fonction de retenue de l'élément d'arrêt. Dans la mesure où les possibilités d'intégration l'autorisent, il est aussi fondamentalement possible d'arrêter des chevilles emboîtables en recourant à des verrouillages correspondants comme, par exemple, des bagues d'arrêt ou des bagues élastiques fendues. On fera encore observer que, conformément à l'invention, le tronçon de fixation du caisson de déformation peut avantageusement revêtir la forme d'un embout tubulaire relié matériellement à la plaque de bridage. Enfin, il convient encore de préciser que l'écrou, bloquant la douille 35 d'espacement, peut être commodément conçu comme un écrou encagé. De manière résumée, la présente invention porte sur un caisson de déformation conçu pour être interposé entre un support transversal de pare-chocs et un longeron de véhicule automobile, ledit caisson comportant un tronçon de fixation qui pénètre dans ledit longeron et est relié audit longeron par l'intermédiaire d'au moins un boulon traversant la paroi dudit longeron, s'étendant dans la direction longitudinale dudit longeron, caractérisé en ce que le tronçon de fixation est verrouillé en rotation avec une douille d'espacement comportant deux zones filetées à pas inverses, dans lesquelles sont vissées des vis de compensation de tolérances dotées de pièces rotatives d'entraînement qui occupent des positions intérieures et qui, lors du vissage d'un boulon fileté traversant lesdites vis et ladite douille, sont en prise avec un filetage extérieur dudit boulon; caisson dans lequel les vis de compensation de tolérances viennent s'appliquer dans la position de montage, par rotation du boulon, contre les faces internes d'un longeron, tandis que ledit boulon s'engage dans un écrou implanté à l'extérieur dudit longeron, de telle sorte que ledit tronçon de fixation soit retenu sans jeu, sur ledit longeron, d'une part par l'intermédiaire d'une tête de boulon dudit boulon fileté et de la première vis de compensation de tolérances et, d'autre part, par l'intermédiaire de la seconde vis de compensation de tolérances et de l'écrou; et dans lequel la paroi du longeron est accouplée au tronçon de fixation dudit caisson de déformation, par concordance de formes, au moyen d'un élément d'arrêt. Avantageusement, le tronçon de fixation est une partie intégrante d'une plaque de bridage appliquée, dans la position de montage, contre une collerette frontale du longeron. Avantageusement, le tronçon de fixation se présente comme un appendice 25 façonné par cambrage. De manière avantageuse, le tronçon de fixation est un embout tubulaire relié matériellement à la plaque de bridage. De manière avantageuse, la douille d'espacement est centrée entre des perçages de réception du tronçon de fixation. 30 Avantageusement, l'écrou est un écrou encagé. Avantageusement, l'élément d'arrêt se présente au moins comme une languette qui est coudée vers l'extérieur sur le tronçon de fixation dudit caisson de déformation et qui, dans la position de montage, pénètre dans un évidement pratiqué dans la paroi du longeron. 35 Avantageusement, l'élément d'arrêt se présente au moins comme une excroissance qui est orientée vers l'extérieur sur le tronçon de fixation dudit caisson de déformation et qui, dans la position de montage, pénètre dans un évidement pratiqué dans la paroi du longeron. Avantageusement, l'élément d'arrêt se présente au moins comme un tenon qui est soumis à l'influence d'une force élastique et qui, dans la position de montage, traverse des évidements pratiqués dans la paroi et dans le tronçon de fixation. Avantageusement, l'élément d'arrêt est au moins un boulon d'arrêt traversant, au moins partiellement, la paroi et le tronçon de fixation. Avantageusement, le boulon d'arrêt peut être vissé, avec interposition d'un ressort, dans un taraudage associé au tronçon de fixation. Avantageusement, le taraudage fait partie intégrante d'un écrou fixé sur le tronçon de fixation. Avantageusement, le boulon d'arrêt traverse intégralement le tronçon de fixation et le longeron. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins schématiques annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un caisson de déformation interposé entre un longeron et un support transversal de pare-chocs d'un véhicule automobile ; la figure 2 est une illustration en éclaté du caisson de la figure 1 ; la figure 3 montre le caisson et des parties du support transversal de pare-chocs, observés dans la direction de la flèche III de la figure 1 ; la figure 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3 ; la figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 1 ; la figure 6 représente une forme modifiée d'une plaque de bridage ; les figures 7 et 8 sont des coupes longitudinales du tronçon de fixation d'un caisson de déformation, comportant deux éléments d'arrêt différents ; les figures 9 et 10 illustrent deux autres formes de réalisation d'éléments d'arrêt contraints élastiquement, interposés entre la paroi du longeron et le tronçon de fixation du caisson ; les figures 11 à 13 montrent des éléments d'arrêt revêtant la forme de boulons d'arrêt de réalisations longue et courte ; les figures 14 et 15 représentent des éléments d'arrêt conçus comme des boulons d'arrêt de grande longueur, avec ressort additionnel ; les figures 16 et 17 illustrent des éléments d'arrêt revêtant la forme de 35 courts boulons d'arrêt contraints élastiquement ; les figures 18 à 20 montrent des éléments d'arrêt revêtant la forme de chevilles les figures 21 et 22 représentent des directions possibles de montage des éléments de fixation du caisson de déformation, dans le plan respectif Y-Z ou X-Z ; les figures 23 à 25 sont des coupes transversales de longerons offrant différentes directions de montage ; et la figure 26 est une représentation en perspective d'un segment de longeron offrant une autre direction de montage possible. Pour mettre en évidence la fonction des vis de compensation de tolérances, il est renoncé, sur les figures 1 à 6, à l'illustration de l'élément d'arrêt supplémentaire qui, cependant, fait l'objet d'un commentaire détaillé dans différentes formes de réalisation, à l'appui des figures 7 à 20. La figure 1 montre un caisson de déformation 1 relié, d'une part, à un support transversal 2 de pare-chocs et, d'autre part, à un longeron 3 d'un véhicule automobile non représenté en détail. Le caisson 1 se scinde en deux tronçons, plus précisément en un tronçon de fixation 4 pénétrant dans le longeron 3, ainsi qu'en un tronçon de déformation 5 placé en amont de la face extrême dudit longeron 3. La figure 2 illustre, plus en détail, l'agencement structurel du caisson 1. Le tronçon de déformation 5 est composé d'une demi-coque supérieure 6a et d'une demi-coque inférieure 6b, qui sont solidarisées par soudage dans le cas d'un type de réalisation en métal. Un autre élément constitutif du caisson de déformation 1 est une plaque de bridage 7 avec laquelle fait corps un appendice embouti qui matérialise le tronçon de fixation 4 pénétrant dans le longeron 3. Comme le met particulièrement bien en lumière une observation de la figure 5, le longeron 3, dont la configuration de section transversale est sensiblement rectangulaire, présente un plus grand diamètre intérieur que le tronçon de fixation 4 offrant, semblablement, une configuration pour l'essentiel rectangulaire. Le tronçon de fixation 4 comporte des zones d'angle à arrondis plus accentués, mais est cependant, pour le reste, espacé d'une distance A sensiblement constante vis-à-vis d'une face interne 8 du longeron 3. Cette distance A peut, par exemple, mesurer 3 mm à la périphérie. Un autre élément constitutif du caisson de déformation 1 est une douille d'espacement 9 munie de deux zones filetées à pas inversés ; intégrée, avec effet de centrage, entre des trous de réception pratiqués dans le tronçon de fixation 4 ; et soudée de l'intérieur sur ledit tronçon de fixation, ce qui interdit une rotation de ladite douille 9. Des vis 10, 11 de compensation de tolérances, insérées dans la douille 9 à partir de chaque extrémité, comprennent, dans cet exemple de réalisation, une tête hexagonale 12, 13 et une embase filetée respective 16, 17 dotée d'un filetage extérieur 15, 14. Comme l'atteste notamment une observation des figures 4 et 5, les têtes aplaties 12, 13 possèdent un plus grand diamètre que les embases 16, 17 des vis 10, 11. Dans la position préassemblée, les vis 10, 11 de compensation de tolérances sont vissées, par leur embase filetée 16, 17, le plus profondément possible dans la douille d'espacement 9. Dans cette position, le caisson de déformation 1 préassemblé est introduit dans le longeron 3 jusqu'à ce que la plaque de bridage 7 vienne s'appliquer contre une collerette frontale 18 dudit longeron 3. Cela a pour effet de définir la profondeur maximale de pénétration dans la direction des X, c'est-à-dire dans la direction longitudinale du véhicule automobile, ainsi que dans la direction longitudinale du longeron 3. Un boulon 20, à présent engagé àtravers des perçages de réception alignés 19 pratiqués dans le longeron 3, pénètre tout d'abord dans la première vis de compensation 10 par son filetage extérieur et est en prise, avec ladite vis, par l'intermédiaire d'une pièce rotative d'entraînement 21. Lors de la poursuite du vissage, le boulon 20 pénètre ensuite dans une pièce rotative d'entraînement 22 de la seconde vis de compensation 11. Une rotation du boulon 20 se traduit par un mouvement des vis 10, 11 dans des directions opposées, jusqu'à ce que leurs têtes 12, 13 viennent en applique contre les faces internes 8 du longeron 3. Le filetage extérieur 14 de la première vis 11 est un filetage à gauche. Le filetage extérieur 15 de la seconde vis 10 est un filetage à droite. Le boulon 20 traverse intégralement le longeron 3 et pénètre, pour finir, dans un écrou 23 extérieurement bloqué à demeure sur ledit longeron 3, et retenu dans une cage 24 en tôle. Au moyen de cet écrou 23, le boulon 20 est en définitive serré avec interposition d'une rondelle de calage 32, les vis 10, 11 remplissant la fonction de contre-butées, en association avec la douille 9, sans aucune déformation du longeron 3, ni du tronçon de fixation 4 du caisson de déformation 1. La figure 6 illustre une forme de réalisation d'une plaque de bridage 25 se différenciant, de celle qui précède, par le fait qu'une zone de fixation 26 ne présente pas la même profondeur T sur l'intégralité de son pourtour, mais comporte des zones de paroi 27, 28 ; 29, 30 de profondeurs T différentes, se faisant face par paires. Il suffit de prévoir une profondeur T supérieure uniquement pour les zones de paroi 27, 28 dans lesquelles des perçages 31 sont prévus. Des profondeurs T différentes peuvent s'avérer intéressantes pour des considérations techniques de production, par exemple lors du pressage, et également pour des considérations d'économie de coût. La figure 7 révèle qu'un élément d'arrêt 33 revêtant la forme d'une languette coudée vers l'extérieur est prévu, sur le tronçon de fixation 4, en plus des éléments de compensation de tolérances. Dans cet exemple de réalisation, l'élément 33 pénètre dans un évidement 34 ménagé dans une paroi 35 du longeron 3. Un seul et unique élément d'arrêt 33 est prévu dans cet exemple de réalisation. Dans le principe, il est également envisageable de façonner plusieurs éléments de ce type sur le tronçon de fixation 4. La forme de réalisation de la figure 8 comporte deux éléments d'arrêt 36 en opposition mutuelle, revêtant la forme d'excroissances orientées vers l'extérieur sur le tronçon de fixation 4 du caisson de déformation 1. Les excroissances pénètrent dans des évidements 37 prévus, à cette fin, dans la paroi 35 du longeron 3. La figure 9 montre une variante d'un élément d'arrêt 38, se présentant comme un tenon 39 fixé au longeron 3 par l'intermédiaire d'une lame de ressort 40. Ledit tenon 39 traverse des évidements 41, 42 respectivement prévus, à cet effet, dans le longeron 3 ou dans le tronçon de fixation 4. Au stade de l'introduction dudit tronçon 4 dans ledit longeron 3, le tenon 39 contraint élastiquement s'encliquette, de lui-même, dans l'évidement 42 du tronçon 4 et remplit, de ce fait, la fonction d'un verrouillage supplémentaire. La figure 10 représente une variante possible d'un élément d'arrêt revêtant la forme d'un tenon 43 sollicité élastiquement. Ledit tenon 43 comporte, dans ce cas, un collet 44 contre lequel prend appui un ressort hélicoïdal de pression 45 ceinturant le fût dudit tenon 43. Ledit ressort 45 est, par ailleurs, en applique contre une cage de guidage 46 logée dans l'espace interne du tronçon de fixation 4, de sorte que le tenon est repoussé, vers l'extérieur, en direction du longeron 3 sur lequel il peut se cranter dans un évidement 41 prévu à cet effet. Pour retirer le caisson de déformation 1, une pression peut être exercée sur le tenon, depuis l'extérieur, de manière à supprimer le verrouillage par concordance de formes avec le longeron 3. Les figures 11 et 12 illustrent un exemple de réalisation dans lequel, en plus de l'ensemble de compensation de tolérances, il est fait usage d'un boulon d'arrêt 47 représentant un élément d'arrêt qui traverse intégralement aussi bien le longeron 3, que le tronçon de fixation 4, et peut être vissé dans un écrou 48 fixé audit longeron 3, comme le montre la figure 12. Dans le principe, il est également concevable d'utiliser plusieurs boulons d'arrêt 49 plus courts, du type représenté sur la figure 13. Lesdits boulons 49 traversent non pas intégralement le longeron 3, mais uniquement les zones de paroi dudit longeron 3 et du tronçon 4 qui sont voisines les unes des autres. De ce fait, à la différence des figures 11 et 12, l'écrou 48 est fixé non pas audit longeron 3, mais audit tronçon 4. L'exemple de réalisation des figures 14 et 15 se distingue, de celui des figures 11 et 12, par le fait qu'un boulon d'arrêt 50, utilisé dans ce cas, est ceinturé par deux ressorts 51, 52, le ressort 51 supérieur étant un ressort hélicoïdal qui prend appui, d'une part, contre une tête 53 du boulon et, d'autre part, contre le tronçon de fixation 4. Le second ressort 52 est semblablement en appui sur le tronçon 4, sa position étant cependant, d'autre part, orientée par l'intermédiaire d'un écrou 54. La tension prédéfinie, entre le boulon 50, l'écrou 54 et le tronçon 4, a pour effet d'entretenir la distance comprise entre ledit tronçon 4 et le longeron 3, définie par les éléments de compensation non illustrés en détail. La figure 15 montre le boulon 50 dans la position de montage. On constate la présence d'une rainure annulaire de guidage 55, à l'intérieur de la tête 53 du boulon, pour recevoir quelques-unes des spires du ressort 51 ; de même que la présence, sur l'écrou 54, d'une cuvette réceptrice 56 qui sert, d'une part, à recevoir le ressort 52 et, d'autre part également, à centrer l'écrou 54 à l'intérieur du longeron 3. La forme de réalisation des figures 16 et 17 se différencie, vis-à-vis de celle de la figure 13, par la présence d'un boulon d'arrêt 57 qui, tout comme dans la forme de réalisation de la figure 14, est solidarisé par vissage avec l'écrou 23 du tronçon de fixation 4, avec interposition d'un ressort 58. Dans l'exemple de réalisation de la figure 14, ledit ressort 58 prend appui contre le caisson de déformation 1, ainsi que contre une tête 59 du boulon qui est pourvue d'une rainure annulaire de guidage afin de recevoir quelques-unes des spires du ressort 58. Les figures 18 à 20 montrent des exemples de réalisation dans lesquels la solidarisation par concordance de formes, entre le longeron 3 et le tronçon de fixation 4, est concrètement instaurée par des éléments emboîtables. Sur la figure 18, l'élément d'arrêt utilisé est une cheville emboîtable 60 qui est emboîtée de l'extérieur, à travers le longeron 3, dans un évidement pratiqué dans le tronçon 4, et est bloquée à demeure par l'intermédiaire d'une bague d'arrêt 61 indiquée schématiquement et revêtant, par exemple, la forme d'une bague élastique fendue. La figure 19 représente un exemple de réalisation doté d'un élément d'arrêt 62 du type cheville emboîtable, comprenant une tête conçue pour être positionnée à l'extérieur du longeron 3 ; et un fût qui, traversant ledit longeron 3 et le tronçon de fixation 4, est entouré par une bague compensatrice 63 en vue de rattraper le jeu entre ledit fût et les évidements pratiqués dans ledit longeron 3, et dans ledit tronçon 4. La bague 63 consiste en un matériau élastiquement déformable. Un collet périphérique 64, à l'extrémité de base de l'élément d'arrêt 62, empêche ladite bague 63 de riper sur ledit élément 62. De manière différente, dans la forme de réalisation de la figure 20, il est prévu de disposer une bague compensatrice 65 sur un élément d'arrêt 66 pareillement en forme de boulon, ladite bague compensatrice 65 étant cependant munie, elle-même, d'un évasement en forme de collet de telle sorte que ladite bague soit retenue, de manière sûre, dans le longeron 3 et dans le tronçon de fixation 4. Les figures 21 et 22 illustrent, d'une part selon une vue en coupe transversale et d'autre part selon une vue en coupe longitudinale, des directions possibles pour procéder au montage des éléments d'arrêt. Les directions de montage sont symbolisées par des flèches, une lettre "M" caractérisant l'emplacement du centre du véhicule. On constate que des directions de montage possibles peuvent fondamentalement différer des directions des Y et des Z. Comme le montre la figure 22, la direction de montage peut simultanément s'écarter de la direction verticale, c'est-à-dire de la direction des Z, non seulement dans le plan Z-Y, mais également dans le plan Z-X. Les figures 23 à 25 représentent, selon une vue en coupe transversale, des longerons de configurations différentes, les flèches tracées symbolisant respectivement la direction de montage. Là encore, la lettre "M" désigne l'emplacement du centre du véhicule. Sur la figure 23, le montage a lieu de l'extérieur, plus précisément selon un angle dirigé vers le haut par rapport à l'horizontale, à l'intérieur du plan Y-Z. Sensiblement la même direction de montage est prévue sur la figure 24, le longeron étant de configuration hexagonale dans ce cas. Le montage s'opère alors suivant un angle de 30 vis-à-vis de l'horizontale, c'est-à-dire de l'axe des Y. L'exemple de réalisation de la figure 25 concerne une variante dans laquelle le montage s'effectue respectivement à l'oblique de haut en bas, ou à l'oblique de bas en haut, plutôt que par le côté. Dans cet exemple de réalisation, la direction de montage décrit un angle de 60 avec l'horizontale. La figure 26 révèle clairement que le montage ne doit pas impérativement avoir lieu à l'intérieur du plan spatial illustré, mais peut aussi avoir fondamentalement lieu dans l'espace. Le système de coordonnées reproduit atteste que la direction de montage peut parfaitement s'écarter des plans dudit système. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au caisson de déformation décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention
Caisson de déformation (1) conçu pour être interposé entre un support transversal (2) de pare-chocs et un longeron (3) de véhicule automobile, ledit caisson (1) comportant un tronçon de fixation (4) qui pénètre dans ledit longeron (3) et est relié audit longeron (3) par l'intermédiaire d'au moins un boulon (20), le tronçon de fixation (4) étant verrouillé en rotation avec une douille d'espacement (9) comportant deux zones filetées à pas inverses, dans lesquelles sont vissées des vis (10, 11) de compensation de tolérances dotées de pièces rotatives d'entraînement (21, 22) qui occupent des positions intérieures et qui, lors du vissage d'un boulon fileté (20) traversant lesdites vis (10, 11) et ladite douille (9), sont en prise avec un filetage extérieur dudit boulon (20) ; caisson dans lequel les vis (10, 11) de compensation de tolérances viennent s'appliquer dans la position de montage, par rotation du boulon (20), contre les faces internes (8) d'un longeron (3).
1. Caisson de déformation (1) conçu pour être interposé entre un support transversal (2) de pare-chocs et un longeron (3) de véhicule automobile, ledit caisson (1) comportant un tronçon de fixation (4) qui pénètre dans ledit longeron (3) et est relié audit longeron (3) par l'intermédiaire d'au moins un boulon (20) traversant la paroi dudit longeron (3), s'étendant dans la direction longitudinale dudit longeron (3), caractérisé en ce que le tronçon de fixation (4) est verrouillé en rotation avec une douille d'espacement (9) comportant deux zones filetées à pas inverses, dans lesquelles sont vissées des vis (10, 11) de compensation de tolérances dotées de pièces rotatives d'entraînement (21, 22) qui occupent des positions intérieures et qui, lors du vissage d'un boulon fileté (20) traversant lesdites vis (10, 11) et ladite douille (9), sont en prise avec un filetage extérieur dudit boulon (20) ; caisson dans lequel les vis (10, 11) de compensation de tolérances viennent s'appliquer dans la position de montage, par rotation du boulon (20), contre les faces internes (8) d'un longeron (3), tandis que ledit boulon (20) s'engage dans un écrou (23) implanté à l'extérieur dudit longeron (3), de telle sorte que ledit tronçon de fixation (4) soit retenu sans jeu, sur ledit longeron (3), d'une part par l'intermédiaire d'une tête de boulon dudit boulon fileté (20) et de la première vis de compensation de tolérances (10) et, d'autre part, par l'intermédiaire de la seconde vis de compensation de tolérances (11) et de l'écrou (23) ; et dans lequel la paroi (35) du longeron (3) est accouplée au tronçon de fixation (4) dudit caisson de déformation (1), par concordance de formes, au moyen d'un élément d'arrêt. 2. Caisson de déformation selon la 1, caractérisé en ce que le tronçon de fixation (4) est une partie constitutive d'une plaque de bridage (7) appliquée, dans la position de montage, contre une collerette frontale (18) du longeron (3). 3. Caisson de déformation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le tronçon de fixation (4) se présente comme un appendice façonné par 30 cambrage. 4. Caisson de déformation selon la 1, caractérisé en ce que le tronçon de fixation est un embout tubulaire relié matériellement à la plaque de bridage. 5. Caisson de déformation selon l'une quelconque des 1 à 35 4, caractérisé en ce que la douille d'espacement (9) est centrée entre des perçages de réception (19, 31) du tronçon de fixation (4). 6. Caisson de déformation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'écrou (23) est un écrou encagé. 7. Caisson de déformation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (33) se présente au moins comme une languette qui est coudée vers l'extérieur sur le tronçon de fixation (4) dudit caisson de déformation (1) et qui, dans la position de montage, pénètre dans un évidement (34) pratiqué dans la paroi (35) du longeron (3). 8. Caisson de déformation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (36) se présente au moins comme une excroissance qui est orientée vers l'extérieur sur le tronçon de fixation (4) dudit caisson de déformation (1) et qui, dans la position de montage, pénètre dans un évidement (37) pratiqué dans la paroi (35) du longeron (3). 9. Caisson de déformation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt se présente au moins comme un tenon (39, 43) qui est soumis à l'influence d'une force élastique et qui, dans la position de montage, traverse des évidements (41, 42) pratiqués dans la paroi (35) et dans le tronçon de fixation (4). 10. Caisson de déformation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt est au moins un boulon d'arrêt (47, 49, 50, 57) traversant, au moins partiellement, la paroi (35) et le tronçon de fixation (4). 11. Caisson de déformation selon la 10, caractérisé en ce que le boulon d'arrêt (57) peut être vissé, avec interposition d'un ressort (58), dans un taraudage associé au tronçon de fixation (4). 12. Caisson de déformation selon la 1l, caractérisé en ce que le taraudage fait partie intégrante d'un écrou (28) fixé sur le tronçon de fixation (4). 13. Caisson de déformation selon la 10, caractérisé en ce que le boulon d'arrêt (47, 50) traverse intégralement le tronçon de fixation (4) et le longeron (3).
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 19,B62D 21
B60R 19/34,B62D 21/15
FR2891567
A1
BARRIERE
20,070,406
La présente invention concerne une destinée à la fabrication d'une clôture ou d'une portion de clôture prévue pour interdire le passage de véhicules, la barrière comprenant un socle supportant un écran anti-franchissement. L'invention couvre également une clôture ou portion de clôture comprenant une pluralité de barrières ainsi qu'un procédé de fabrication d'une telle clôture. Pour protéger un lieu d'un accès possible par un véhicule terrestre, il est courant de construire une portion de clôture pour ceindre l'endroit à protéger ou une clôture pour barrer le passage. Pour parvenir à arrêter un véhicule qui désirerait pénétrer malgré tout à l'intérieur du périmètre clos, on peut utiliser pour cela une clôture renforcée susceptible de résister à l'impact engendré par le véhicule. Une telle clôture est, par exemple, constituée d'un assemblage de barrières juxtaposées. Chaque barrière comprend un bloc de béton supportant un cadre fermé par un grillage ou un barreaudage. La pose de la clôture nécessite le creusement d'une tranchée autour de l'endroit à protéger, puis l'on y dépose successivement les blocs de béton que l'on scelle mutuellement. Bien qu'une telle clôture soit considérée comme solide, on a constaté que l'on peut desceller puis déplacer un bloc de béton ou le fracturer à l'aide d'un véhicule 20 lancé à vive allure. Par ailleurs, la pose d'une telle clôture est compliquée, puisqu'il faut, en particulier, créer une tranchée, sceller les blocs de béton. Compte tenu des travaux de terrassement, la pose de la clôture modifie profondément l'aspect du site. Les barrières ne sont également pas toujours réutilisables. Le but de l'invention est donc de proposer, notamment, une barrière pour une clôture ou une portion de clôture qui ne présente pas les inconvénients précités. A cet effet, est proposé une barrière pour la fabrication d'une clôture ou d'une portion de clôture destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres, la barrière comprenant un socle supportant un écran anti-franchissement, la barrière étant remarquable en ce que le socle est pourvu sur son côté destiné à être tourné vers l'intérieur du lieu à protéger d'un câble apte à le réunir avec d'autres socles, le câble étant tenu par une épingle fixée sur chaque socle. On peut ainsi construire une barrière dont les socles sont liés entre eux, si bien que la tentative de déplacement de l'un d'entre eux, par exemple à l'aide d'un véhicule lancé à vive allure, implique le déplacement d'au moins les socles voisins ce qui rend très difficile l'intrusion de ce véhicule à l'intérieur de la zone protégée par la clôture. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'épingle est montée dans un trou traversant de part en part ledit socle dans son épaisseur, l'épingle étant constituée d'une tige terminée à une extrémité par un oeillet au travers duquel est enfilé le câble et de l'autre par un arrêtoir formant butée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'écran antifranchissement comprend un cadre dont le bord inférieur est logé dans une rainure 10 réalisée sur la paroi supérieure du socle. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le cadre est fermé par un remplissage comportant des interstices et l'épingle traverse le remplissage au niveau de l'un de ces interstices. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le socle est pourvu de 15 renfoncements réalisés transversalement dans sa paroi de fond pour permettre sa manutention par un engin de levage. Une clôture ou une portion de clôture destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres est également proposée, la clôture ou la portion de clôture comprenant une pluralité de barrières, chaque barrière comprenant un socle surmonté d'un écran antifranchissement. Selon l'invention, la clôture ou la portion de clôture est pourvue sur son côté destiné à être tourné vers l'intérieur du lieu à protéger, d'un câble apte à réunir les socles, le câble étant tenu par une épingle fixée sur chaque socle. Les socles sont ainsi liés entre eux si bien que la tentative de déplacement de l'un d'entre eux, par exemple à l'aide d'un véhicule lancé à vive allure, implique le déplacement d'au moins les socles voisins ce qui rend très difficile l'intrusion de ce véhicule à l'intérieur de la zone protégée par la clôture. Par ailleurs, le câble est susceptible de constituer une seconde barrière pour le véhicule. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'extrémité d'au moins un des socles présente une forme tronquée de manière à permettre le rapprochement de l'écran anti-franchissement porté par ledit socle avec l'écran anti-franchissement porté par le socle voisin, permettant ainsi la construction d'une clôture ou d'une portion de clôture suivant un tracé déterminé tout en garantissant la continuité des écrans antifranchissement. Un procédé de fabrication d'une clôture ou d'une portion de clôture destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres est aussi proposé, le procédé prévoyant de fabriquer des socles, de les placer autour d'un lieu à protéger, de fixer sur chaque socle un écran anti-franchissement. Selon le procédé, on fixe sur la paroi destinée à être tournée vers le lieu à protéger de chaque socle, et par l'intermédiaire d'une épingle, un câble apte à réunir les socles. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue de face d'une portion de clôture comprenant plusieurs barrières selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue en perspective d'une barrière pour une clôture, la Fig. 3 représente une vue en coupe selon un plan vertical passant par la ligne III de la Fig. 2 d'une barrière pour une clôture selon l'invention, la Fig. 4a et la Fig. 4b représentent des vues de dessus de clôtures dont les socles forment un angle entre eux. la Fig. 5 représente une vue en perspective d'une portion de clôture comprenant plusieurs barrières selon un autre mode de réalisation de l'invention, la Fig. 6 représente un agrandissement du détail VI de la Fig. 5, et la Fig. 7 représente une vue en perspective d'une portion de clôture comprenant plusieurs barrières selon un autre mode de réalisation de l'invention. La clôture 100 représentée partiellement à la Fig. 1 est destinée à ceindre un lieu pour le protéger de l'intrusion de véhicules terrestres. La clôture 100 peut être remplacée localement par tout type de constructions existantes, par exemple un mur ou un bâtiment. La portion de clôture représentée à la Fig. 1 comprend trois barrières 200 qui sont disposées de manière contiguë et l'une dans le prolongement de l'autre. A la Fig. 2, chaque barrière 200 comprend globalement un socle 300 sur lequel sont fixés, d'une part, un écran anti-franchissement 400 constitué d'un cadre 410 fermé par un remplissage, par exemple du type grillage 420 et, d'autre part, un câble 500 de liaison des socles 300 lorsque les barrières 200 forment une clôture ou une portion de clôture. Le câble 500 forme également un filin amortisseur d'impact vis-à-vis d'un véhicule qui tenterait de le franchir. Le socle 300 est destiné à reposer sur le sol sans qu'il soit nécessaire de l'enfouir ou de le sceller dans une tranchée. Un substrat, tel qu'un feutre de type Bidim , peut être interposé entre chaque socle et le sol pour protéger ce dernier. Le socle 300 est, de préférence, constitué d'un bloc fabriqué en béton. Il présente à la Fig. 2, l'aspect d'un bloc parallélépipédique. Il est pourvu dans sa paroi de fond 310, c'est-à-dire celle destinée à reposer sur le sol, de renfoncements 312 réalisés transversalement et qui sont prévus pour permettre l'insertion de fourches d'un engin de levage pour faciliter sa manutention. Le socle 300 est pourvu dans sa paroi supérieure 320 d'une rainure 330 réalisée longitudinalement pour recevoir le bord inférieur 412 du cadre 410 afin de l'associer audit socle 300. A la Fig. 3, des cales 430 encadrent, dans la rainure 330, le bord inférieur 412 du cadre 410 pour accroître son maintien dans le socle 300. Les cales 430 sont placées dans la rainure 330, de préférence aux extrémités de celle-ci, c'est-à-dire au niveau de la jonction d'une barrière 200 avec une autre. A la Fig. 4a, la clôture comporte deux socles 300 qui sont disposés de manière à réaliser un angle non nul entre eux afin de permettre la construction d'une 20 clôture suivant un tracé déterminé. A la Fig. 4b, la clôture comporte deux socles 300 qui sont disposés de manière à réaliser un angle droit entre eux afin de permettre la construction d'une clôture suivant un tracé déterminé. De préférence, les socles 300 formant un angle non nul (Fig. 4a, Fig. 4b) 25 présentent une forme adaptée pour permettre la mise en contact des écrans anti-franchissement 400 disposés sur eux. Dans un mode particulier de réalisation représenté aux Figs. 4a et 4b, les coins des socles 300 qui sont disposés à l'intérieur de l'angle ont été tronqués et remplacés par des chanfreins 302. En particulier, les chanfreins 302 sont à 45 pour faciliter la réalisation d'angle droit. Cette mise en place de chanfreins 302 permet de suivre un tracé non linéaire tout en garantissant la continuité des écrans antifranchissement et une meilleure juxtaposition des socles 300 formant l'angle. Bien que dans le mode de réalisation représenté à la Fig. 4a, les deux socles 300 formant l'angle ont des chanfreins, il est possible de limiter la mise en place de ce chanfrein à un seul des deux socles 300 selon l'ouverture de l'angle souhaitée. Bien que ce principe de formes adaptées soit représenté pour un tracé non linéaire d'une clôture il peut s'appliquer de la même manière à un tracé linéaire. A la Fig. 1, les cadres 410 fermés respectivement par des grillages 420, et qui sont constitutifs d'écrans anti-franchissement 400, sont destinés à limiter le franchissement des socles 300 par une personne physique. Les cadres 410 de deux barrières 200 voisines sont réunies par des moyens de I o fixation. A cette Fig. 1, ces moyens de fixation sont constitués, d'une part, de coiffes 414 de section en U réunissant les extrémités de deux montants supérieurs, et d'autre part, de feuillards 416 enroulés et fixés autour de deux montants verticaux se jouxtant. Deux socles 300, qui sont disposés l'un à côté de l'autre, sont en contact par l'intermédiaire de leur flanc. Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, chaque flanc est une surface plane, mais dans un autre mode de réalisation, l'un des flancs peut comporter un ou des plots qui font saillie par rapport au flanc et le flanc qui lui fait face comporte alors des évidements complémentaires au/ou à chaque plot de manière à ce que le ou chaque plot s'imbrique dans le ou chaque évidement correspondant. Dans un autre mode de réalisation, l'un des flancs est constitué d'une surface concave et le flanc qui lui fait face est alors constitué d'une surface convexe complémentaire de manière à venir s'encastrer dans la surface concave correspondante. Ces différents modes de réalisation qui peuvent être réalisés indépendamment les uns des autres ou en combinaison permettent de réaliser un emboîtement de deux socles voisins l'un dans l'autre, ce qui renforce encore la rigidité de la clôture 100. Le câble 500 qui est associé aux socles 300 est prévu, d'une part, pour lier entre eux les socles 300 de manière à ce que leurs masses se cumulent lorsque l'on tente d'en déplacer un, par exemple à l'aide d'un véhicule lancé à vive allure et, d'autre part, pour freiner et arrêter un tel véhicule qui aurait pu franchir malgré tout un des socles 300 après l'avoir déplacé ou fracturé. A la Fig. 3, le câble 500 est disposé du côté des socles 300 qui sont destinés à être tournés vers le lieu à protéger, c'est-à-dire du côté intérieur. Il est fixé à chaque socle 300 par l'intermédiaire de l'épingle 550. Celle-ci est montée, de préférence dans un trou 340 traversant de part en part ledit socle dans son épaisseur comme cela apparaît à cette Fig. 3. L'épingle 550 est constituée d'une tige terminée à une extrémité par un oeillet 560 au travers duquel est enfilé le câble 500 et de l'autre par un arrêtoir 570 formant 5 butée, constitué, par exemple, d'une plaque fixée perpendiculairement sur ladite extrémité. L'épingle 550 peut traverser l'écran anti-franchissement 400 au niveau d'un orifice réalisé dans le cadre 410. Mais, pour éviter l'usinage du cadre 410 et donc l'affaiblissement de sa tenue au choc, il est préférable de faire passer l'épingle 550 dans l'un des interstices que comprend le remplissage du cadre 410. En effet, le remplissage du cadre 410 réalisé sous forme de grillage 420 comporte des interstices entre les mailles du grillage 420 et l'épingle 550 est disposée de manière à traverser l'un des ces interstices pour assujettir le cadre 410 au socle 300 afin qu'il ne puisse être retiré intentionnellement par une personne non autorisée. Les extrémités du câble 500 sont attachées entre elles lorsque les barrières 200 forment une clôture ou sont fixées sur les socles d'extrémités lorsque les barrières 200 forment une portion de clôture. La Fig. 5 représente un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel les éléments identiques aux Figs. précédentes portent les mêmes références. Ainsi, la Fig. 5 représente la clôture 100 qui comprend trois barrières 200 qui sont disposées de manière contiguë et l'une dans le prolongement de l'autre. Chaque barrière 200 comprend un socle 300 sur lequel sont fixés, d'une part, l'écran anti-franchissement 400 constitué du cadre 410 fermé par un remplissage, par exemple du type grillage 420 et, d'autre part, le câble 500 de liaison des socles 300. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté à la Fig. 5, la clôture 100 comprend également une série de bavolets 502. Chaque bavolet 502 est fixé sur la partie supérieure du cadre 410 et est constitué de tiges orientées vers l'extérieur de l'enceinte à protéger. Ces bavolets 502 évitent l'intrusion d'une personne par escalade de la clôture 100. La Fig. 6 représente un agrandissement de la zone de fixation de l'un des bavolets 502 sur le cadre 410. Dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 6, le bavolet 502 comprend un pied de fixation 602 dont l'extrémité qui se fixe sur le cadre 410 est munie d'un U de chaussage 606 qui vient s'emmancher sur le cadre 410. Pour maintenir le bavolet 502 en position, des éléments de fixation 604 viennent solidariser le U de chaussage 606 avec le cadre 410. Ces éléments de fixation 604 peuvent prendre la forme de soudure, de rivets, de vis auto cassantes ou non, etc. La Fig. 7 représente un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel les éléments identiques aux Figs. précédentes portent les mêmes références. Ainsi, la Fig. 7 représente la clôture 100 qui comprend une barrière 200 qui comprend un socle 300 sur lequel sont fixés, d'une part, l'écran antifranchissement 400 constitué du cadre 410 fermé par un remplissage et, d'autre part, le câble 500 de liaison des socles 300. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté à la Fig. 7, le remplissage du cadre 410 est constitué de barreaux 720 qui s'étendent sur toute 0 la hauteur du cadre 410. Les barreaux 720 sont espacés les uns des autres, formant, ainsi, des interstices au travers de l'un desquels passe l'épingle 550 pour assujettir le cadre 410 au socle 300. Pour pouvoir pénétrer à l'intérieur de l'enceinte protégée, un portail 704 est disposé entre deux barrières 200. Le portail 704 comprend des battants 710 et des poteaux de soutènement 708. Chaque poteau de soutènement 708 est fixé au socle 300 et au cadre 410 qui sont disposés à côté de lui. Chaque battant 710 est fixé sur l'un des poteaux de soutènement 708 par l'intermédiaire de charnières 706. La fabrication et la pose d'une clôture 100 sont effectuées de la manière suivante. On fabrique par moulage de béton des socles 300. De tels socles 300 sont de préférence fabriqués dans le pays où sont installées lesdites clôtures. Les barrières sont mises en place autour du lieu à protéger. On les dispose pour cela sur le sol et de manière juxtaposée de manière à former une ceinture autour du lieu à protéger. On monte ensuite les cadres 410 dans respectivement les rainures 330 des socles 300, puis on les verrouille en enfilant des épingles 550 dans les trous 340 de manière à ce qu'elles traversent également les orifices 413. On assemble les cadres 410 avec les coiffes 414 et les feuillards 416. On enfile ensuite l'extrémité d'un câble 500 au travers des oeillets 560 des épingles 550, puis on attache les extrémités du câble 500 entre elles lorsque l'on construit une clôture ou sur les socles d'extrémités lorsque l'on construit une portion de clôture. Le démontage de la clôture est réalisé en procédant en ordre inverse du montage. La clôture 100 est efficace contre les risques d'attaques par des véhicules. Elle peut ainsi arrêter un tel véhicule lancé à vive allure. Le câble 500 se comporte comme une ceinture supplémentaire qui relie les socles entre eux pour rendre plus difficile leur déplacement et peut également freiner en absorbant l'énergie cinétique d'un véhicule qui aurait pu malgré tout franchir la ceinture constituée par les socles 300, en fracturant l'un deux ou en les écartant. Elle est facile à installer, facile à démonter et réutilisable. L'utilisation de la clôture de l'invention n'abîme pas le site sur lequel elle est installée
La présente invention concerne une barrière (200) pour la fabrication d'une clôture (100) ou d'une portion de clôture (100) destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres, la barrière (200) comprenant un socle (300) supportant un écran anti-franchissement (400), caractérisée en ce que le socle (300) est pourvu, sur son côté destiné à être tourné vers l'intérieur du lieu à protéger, d'un câble (500) apte à le réunir avec d'autres socles (300), le câble étant tenu par une épingle (550) fixée sur chaque socle (300).
1) Barrière (200) pour la fabrication d'une clôture (100) ou d'une portion de clôture (100) destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres, la barrière (200) comprenant un socle (300) supportant un écran anti-franchissement (400), caractérisée en ce que le socle (300) est pourvu, sur son côté destiné à être tourné vers l'intérieur du lieu à protéger, d'un câble (500) apte à le réunir avec d'autres socles (300), le câble étant tenu par une épingle (550) fixée sur chaque socle (300). 2) Barrière (200) selon la 1, caractérisée en ce que l'épingle (550) est montée dans un trou (340) traversant de part en part ledit socle dans son épaisseur, l'épingle (550) étant constituée d'une tige terminée à une extrémité par un oeillet (560) au travers duquel est enfilé le câble (500) et de l'autre par un arrêtoir (570) formant butée. 3) Barrière (200) selon la 2, caractérisée en ce que l'écran anti- franchissement (400) comprend un cadre (410) dont le bord inférieur (412) est logé dans une rainure (330) réalisée sur la paroi supérieure (320) du socle (300). 4) Barrière (200) selon la 3, caractérisée en ce que le cadre (410) est fermé par un remplissage (420, 720) comportant des interstices et en ce que l'épingle (550) traverse le remplissage au niveau de l'un de ces interstices. 5) Barrière (200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le socle (300) est pourvu de renfoncements (312) réalisés transversalement dans sa paroi de fond (310) pour permettre sa manutention par un engin de levage. 6) Clôture (100) ou portion de clôture (100) destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres, comprenant une pluralité de barrières (200), chaque barrière (200) comprenant un socle (300) surmonté d'un écran anti-franchissement (400), caractérisée en ce qu'elle est pourvue sur son côté destiné à io être tourné vers l'intérieur du lieu à protéger, d'un câble (500) apte à réunir les socles (300), le câble étant tenu par une épingle (550) fixée sur chaque socle (300). 7) Clôture (100) ou portion de clôture (100) selon la 6, caractérisée en ce que l'extrémité d'au moins un des socles (300) présente une forme tronquée de manière à permettre le rapprochement de l'écran anti-franchissement (400) porté par ledit socle (300) avec l'écran anti-franchissement (400) porté par le socle (300) voisin. 8) Procédé de fabrication d'une clôture (100) ou d'une portion de clôture (100) destinée à interdire son franchissement par des véhicules terrestres, le procédé prévoyant de fabriquer des socles (300), de les placer autour d'un lieu à protéger, de fixer sur chaque socle (300) un écran anti-franchissement (400), caractérisé en ce qu'il consiste à fixer sur la paroi destinée à être tournée vers le lieu à protéger de chaque socle (300), par l'intermédiaire d'une épingle (550), un câble (500) apte à réunir les socles (300).
E
E04,E01
E04H,E01F
E04H 17,E01F 13
E04H 17/14,E01F 13/02
FR2890556
A1
CHARIOT BRANCARD A MANOEUVRE FACILITEE.
20,070,316
FACILITEE. L'invention est relative à un chariot brancard, du genre de ceux qui comportent: - un châssis supporté par deux béquilles, une à l'avant et une à l'arrière, articulées en partie haute sur le châssis et munies de roues en partie basse, - des moyens de blocage des béquilles en au moins une position dépliée ou repliée, - des moyens sécurisés de commande du déblocage des béquilles notamment 10 pour le chargement du chariot dans une ambulance, et - deux poignées de manoeuvre prévues à l'arrière, une de chaque côté du chariot. La manoeuvre du chariot, notamment lors du chargement dans une ambulance, est relativement délicate du fait de la présence du patient dont le is poids s'ajoute à celui du chariot. L'extrémité avant du châssis est généralement munie de roulettes qui viennent s'appuyer sur le plancher de l'ambulance ou sur un chemin de roulement qui peut être fixé soit sur le plancher de l'ambulance, soit sur une table d'urgence. Dans ce dernier cas, pour le chargement, le chemin de roulement est incliné vers l'arrière, et peut être prolongé par une tablette de chargement descendant au-dessous du niveau du plancher de l'ambulance pour faciliter l'embarquement du chariot brancard sur la table. Un brancardier doit pousser le chariot pour le faire monter sur le chemin de roulement incliné, tout en soutenant la partie arrière, en raison de l'affaissement nécessaire des béquilles. Au débarquement, le brancardier doit retenir le chariot. Il est donc souhaitable que le chariot permette au brancardier d'exercer dans les meilleures conditions possibles les efforts nécessaires lors de l'embarquement et du débarquement du chariot, de manière sûre. L'invention a pour but, surtout, de fournir un chariot brancard du genre défini précédemment, à manoeuvre facilitée, qui permette d'exercer efficacement une poussée sur le chariot lors de l'embarquement ou du débarquement, tout en conservant un accès aisé aux moyens de commande du déblocage des béquilles. Selon l'invention, un chariot brancard du genre défini précédemment, est caractérisé en ce que chaque poignée de manoeuvre est montée pivotante autour d'un axe fixe relativement au châssis de manière à pouvoir être rabattue vers l'axe longitudinal du châssis, et le moyen de déblocage de chaque béquille comprend un levier de commande monté sur la poignée de manoeuvre correspondante et mobile en rotation avec elle. En position rabattue vers l'axe, les poignées de manoeuvre permettent d'exercer au mieux l'effort de poussée, les leviers de commande de déblocage restant accessibles immédiatement à tout moment au brancardier qui tient les poignées de manoeuvre. Avantageusement, chaque poignée de manoeuvre est montée pivotante entre une position dépliée sensiblement parallèle à la direction longitudinale du châssis et une position rabattue vers l'intérieur à 90 . Un io moyen de verrouillage de la poignée de manoeuvre dans chaque position est avantageusement prévu. De préférence, les poignées de manoeuvre sont situées à un niveau autre que celui du châssis, et l'articulation des poignées est prévue à une extrémité d'une potence inclinée par rapport au plan du châssis, l'autre extrémité de la potence étant fixée au châssis, cette potence s'étendant vers l'arrière du chariot. Avantageusement, la potence monte de l'avant vers l'arrière de sorte que l'articulation des poignées est située à un niveau supérieur à celui du châssis. Chaque poignée de manoeuvre peut être articulée dans une chape fixe par rapport au châssis, cette chape formant un logement en angle droit dont la concavité est tournée vers l'axe longitudinal médian du chariot; la chape présente deux faces à angle droit, ainsi qu'une paroi supérieure et une paroi inférieure comportant des encoches de verrouillage propres à recevoir un ergot complémentaire prévu sur un manchon monté coulissant sur la poignée. Un cliquet rotatif peut être prévu pour retenir le levier de commande d'une béquille, notamment de la béquille arrière. Ce cliquet peut être constitué par un crochet monté rotatif sur la poignée de manoeuvre, le cliquet coopérant avec une protubérance prévue sur le levier de commande. Le cliquet peut être ramené dans sa position de retenue par un moyen élastique de rappel. Avantageusement, un élément transversal d'appui est prévu, au moins à l'arrière, entre les longerons du châssis et est conformé pour permettre au brancardier d'exercer, contre cet élément, un appui avec la cuisse, notamment lors du chargement du chariot dans l'ambulance. Cet élément peut être formé par un tube recourbé vers le bas et présentant dans sa partie médiane une zone concave vers l'arrière revêtue d'une couche de matière souple, notamment matière élastomère. Un élément d'appui semblable peut être prévu également à l'extrémité avant du châssis pour faciliter l'intervention d'un autre brancardier lorsqu'une commande de variation de hauteur du châssis, pour une position dite position " tréteau" est commandée. Une position tréteau correspond à des béquilles s'écartant de haut en bas en sens contraire, Le chariot peut être prévu pour supporter un brancard amovible auquel cas des moyens de verrouillage du brancard sur le chariot sont prévus, ou pour recevoir une couche fixée sur le châssis. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus io explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits en détail avec références aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins: Fig. 1 est une vue en perspective de trois quart arrière droit d'un chariot brancard selon l'invention. Fig. 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle du détail des poignées de manoeuvre et de l'appui-cuisse à l'arrière du chariot. Fig. 3 est une vue semblable à Fig. 2, mais les deux poignées de manoeuvre sont repliées. Fig. 4 montre partiellement en perspective l'extrémité avant d'un 20 chariot sur lequel la couche est fixée. Fig.5 est une vue partielle en perspective, de trois quarts arrière gauche, de la partie arrière du chariot de Fig.4 en position abaissée, et Fig.6 est une vue schématique de côté illustrant l'embarquement du chariot dans une ambulance. En se reportant aux dessins, notamment à Fig. 1, on peut voir un chariot brancard 1 qui comporte un châssis horizontal 2 supporté par deux béquilles, à savoir une béquille avant 3 et une béquille arrière 4. Chaque béquille comporte deux jambes 3a, 3b, 4a, 4b articulées en partie haute sur une plaque 5, généralement verticale, solidaire d'un longeron extérieur 6 du châssis. Les jambes des béquilles sont articulées à l'extérieur des plaques 5. Les béquilles sont munies en partie basse de roues 7, orientables au moins à l'avant. Dans l'exemple de Fig. 1, les roues arrière sont également orientables. Les jambes d'une même béquille sont reliées par une traverse 3c, 4c sensiblement à mi-hauteur et par une traverse 3d, 4d en partie basse. Une jambe de force 3e, 4e relie, de manière articulée à chaque extrémité, la partie médiane des traverses 3c, 4c à une platine respective (non visible) disposée dans le châssis 2. Dans l'exemple représenté sur le dessin, les jambes de force 3e, 4e ont une longueur constante et l'abaissement des béquilles est obtenu, par exemple, par coulissement du point d'articulation supérieur des jambes de force 3e, 4e, et de la platine correspondante prévue dans le châssis horizontal, ou du point d'articulation de l'extrémité haute d'une béquille. Il serait également possible de prévoir des jambes de force 3e, 4e télescopiques permettant, par variation de leur longueur, de modifier la hauteur du châssis horizontal par abaissement des béquilles. Des moyens de blocage (non visibles) des béquilles en position haute et dans des positions intermédiaires plus basses sont prévus. io Toujours dans l'exemple représenté, les deux béquilles 3, 4, en position haute du châssis représentée sur Fig. 1, sont divergentes et s'écartent l'une de l'autre de haut en bas, la béquille avant 3 vers l'avant et la béquille arrière 4 vers l'arrière. Des moyens de réglage (non visibles en détail) sont prévus pour faire varier l'angle d'ouverture entre les béquilles 3 et 4 et modifier la hauteur du châssis 2 suivant plusieurs positions tréteau, de hauteurs différentes. Le réglage de la position tréteau est obtenu à l'aide d'une manette arrière 8 (Fig.5) pour la béquille arrière 4 et d'une manette avant 9 (Fig.4) pour la béquille avant 3. Le réglage nécessite, intentionnellement, l'intervention de deux brancardiers, un à chaque extrémité du chariot, en raison de la délicatesse de la manoeuvre. Pour faciliter le chargement du chariot dans une ambulance, deux roulettes R sont prévues à l'extrémité avant du châssis pour rouler sur un chemin de roulement, prévu dans l'ambulance. Le chargement doit s'accompagner de l'effacement complet des béquilles 3 et 4 vers l'arrière, obtenu en agissant sur deux leviers de commande 10, 11 du déblocage des béquilles. Selon l'invention, les leviers de commande 10, 11 sont montés sur deux poignées de manoeuvre 12, 13 prévues à l'arrière du chariot, de chaque côté, de préférence dans la limite de l'encombrement hors tout en largeur du chariot. Chaque poignée 12, 13, avec le levier de commande associé 10, 11, est montée pivotante sur un axe Al, A2 fixe relativement au châssis. Chaque poignée peut ainsi occuper une position dépliée, illustrée pour la poignée 12 sur Fig. 1 et 2, ou une position repliée, de préférence à 90 , vers l'axe longitudinal médian du châssis comme illustré sur Fig. 2 pour la poignée 13 et sur Fig. 3 pour les deux poignées. Les poignées de manoeuvre 12, 13 sont avantageusement situées à un niveau différent de celui du châssis 2. L'axe d'articulation Al, A2 des poignées est prévu à l'extrémité haute arrière d'une potence 14, 15 solidaire à son extrémité avant du châssis 2 et s'élevant vers l'arrière. Les axes d'articulation Al, A2 sont situés dans un plan vertical orthogonal à la direction longitudinale du chariot. De préférence les axes Al, A2 sont légèrement inclinés par rapport à la direction verticale, notamment d'un angle de l'ordre de 10 , de manière à converger vers le haut. Dans ces conditions, les poignées 12, 13 passent d'une position dépliée horizontale à une position repliée inclinée vers le bas. Un moyen de verrouillage 16 est prévu sur chaque poignée pour la io maintenir en position dépliée ou repliée. Ce moyen de verrouillage 16 comprend un manchon coulissant 17 monté sur une partie tubulaire 18 (Fig. 2) cylindrique, de préférence à section circulaire, de la poignée avec une course suffisante pour permettre le déverrouillage. L'extrémité avant de la partie tubulaire 18 comporte un oeilleton d'articulation 19 (Fig. 2) traversé par l'axe d'articulation Al ou A2 et logé dans une chape 20, fixe par rapport au châssis 2 et solidaire de l'extrémité arrière haute de la potence respective 14, 15. La chape 20 forme un logement en angle droit dont la concavité est tournée vers l'axe longitudinal médian du châssis 2. Ce logement est limité par deux faces d'un dièdre droit, ainsi que par une paroi supérieure 20a et une paroi inférieure 20b. Ces parois 20a, 20b comportent deux encoches 21, 22 décalées angulairement de 90 par rapport à l'axe d'articulation, orientées radialement et débouchant vers l'extérieur. Le manchon 17 comporte à son extrémité avant deux ergots 23 diamétralement opposés propres à s'engager dans les encoches 21 pour bloquer la poignée 12 ou 13 en position dépliée, ou dans les encoches 22 pour bloquer la poignée en position repliée vers l'intérieur comme illustré sur Fig. 3. Un moyen élastique, non représenté, est avantageusement prévu pour solliciter le manchon 17 dans la position de verrouillage de sorte que l'utilisateur doit exercer un effort de traction sur le manchon 17 pour dégager les ergots 23 des logements 21 ou 22. Les leviers 10, 11 peuvent être du type leviers de commande de freins de motocyclette. Chaque levier est articulé, à une extrémité, autour d'un axe orthogonal à l'axe géométrique de la poignée, monté dans un support fixé sur la poignée. L'autre extrémité du levier est libre et peut être rapprochée de la poignée par serrage du levier. Le levier permet d'exercer une traction sur un câble 24 logé à l'intérieur d'une gaine, généralement appelé câble Bowden, pour actionner le mécanisme de déblocage (non visible) des béquilles. Les leviers 10 ou 11 fixés aux poignées correspondantes 12, 13 peuvent effectuer avec elles un mouvement de rotation autour de l'axe de pivotement Al ou A2. La longueur développée du câble 24 entre le levier de commande et le mécanisme de déblocage (non visible) n'est pas sensiblement modifiée, ce qui évite la formation d'ondulations du câble. Le levier 10, situé à gauche du chariot dans le sens de la marche, commande la béquille arrière 4 tandis que le levier droit 11 commande la béquille avant 3. Les leviers 10 et 11 peuvent être repérés par des couleurs différentes, avantageusement reportées sur la béquille correspondante. En particulier, le levier 10 est repéré par la couleur jaune et des parties de la io béquille arrière 4, notamment la traverse inférieure 4d et les chants de la béquille reprennent cette couleur jaune; le levier 11 est repéré par la couleur rouge, reproduite sur des zones de la béquille avant 3, par exemple sur la traverse inférieure 3d et les chants de la béquille. Les manettes avant et arrière 8 et 9 du réglage des positions 15 tréteau peuvent être repérées par une couleur différente, par exemple la couleur bleue. Pour le déblocage de la béquille avant on peut prévoir, en plus du levier 11, une commande latérale 11a sensiblement à mi-longueur du longeron extérieur droit 6 et repérée par la même couleur que le levier 11. Lorsque le chariot est destiné à recevoir un brancard BI (Fig. 1 à 3) qui peut être séparé du chariot, un dispositif de fixation amovible du brancard au chariot est prévu. Les détails de ce dispositif de fixation ne sont pas visibles sur le dessin mais la commande de libération du brancard par rapport au chariot est assurée à l'aide d'une tirette 25 située à l'arrière, de préférence du côté droit du chariot. Selon la variante des Fig. 4 et 5, une couche B2 est fixée à demeure sur le châssis 2. Un cliquet de sécurité 26 peut être prévu au moins au niveau du levier de commande 10. Ce cliquet comporte une couronne 27 (Fig.2) montée rotative sur la partie 18 de la poignée 12 et en appui axial contre le support du levier 10. La couronne 27 est solidaire d'un doigt 28, en saillie radiale, s'étendant parallèlement à l'axe géométrique de la poignée. Le brancardier peut agir sur le doigt 28, par exemple avec son pouce, alors qu'il tient la poignée 12. Le cliquet 26 comporte un crochet 29 (Fig.3 et 5) s'étendant au-dessous de la poignée 12 et entourant, par l'extérieur, l'articulation du levier 10 pour s'engager par son extrémité recourbée 29a sous une protubérance P sensiblement semi- cylindrique du levier 10. Dans la position illustrée sur Fig. 2 et 3, le levier 10 est bloqué en position basse et ne peut être soulevé pour se rapprocher de la poignée 12 et commander le déblocage de la béquille arrière. Pour obtenir ce déblocage, il faut que l'utilisateur agisse sur le doigt 28 pour faire tourner le cliquet 26 dans le sens d'horloge selon Fig. 2, et dégager le crochet 29 vers l'extérieur afin de libérer le levier 10. L'utilisateur peut ensuite serrer le levier 10 et le rapprocher de la poignée 12 pour commander le déblocage de la béquille arrière 4. Un moyen élastique peut être prévu pour solliciter en permanence le cliquet 26 vers la position de verrouillage de la poignée 10. io Au moins l'extrémité arrière du châssis est équipée d'une traverse cintrée 30 permettant au brancardier d'exercer un effort avec la cuisse au moment du chargement ou du déchargement d'une ambulance. La traverse 30 peut être réalisée avec un tube métallique courbé vers le bas de l'avant vers l'arrière. La partie centrale de la traverse 30 présente une concavité tournée vers l'arrière pour épouser la partie avant de la cuisse du brancardier. Cette partie centrale forme un appui-cuisse et est munie d'un manchon 31 en matière souple, notamment en matière élastomère. La zone de départ 30a de la traverse 30 est située de préférence au niveau de l'extrémité arrière du longeron extérieur 6 du châssis 2. Les potences 14, 15 et la traverse 30 sont avantageusement rendues solidaires, notamment par soudage, pour former une unité qui vient se fixer à l'extrémité arrière des deux longerons extérieurs 6 du châssis 2. L'appui-cuisse 30 est également utile lorsqu'il s'agit de modifier la hauteur du châssis en position tréteau. Un appui-cuisse semblable 32 (Fig. 4) avec manchon souple médian 33 est avantageusement prévu à l'extrémité avant du chariot. Ceci étant, l'utilisation et le fonctionnement du chariot sont les suivants. En position normale de roulement, les béquilles 3 et 4 sont généralement en position haute comme illustré sur Fig. 1, et les deux poignées 12 et 13 sont en position dépliée, parallèlement à la direction longitudinale du chariot. Les poignées 12 et 13 sont verrouillées dans cette position angulaire car les ergots 23 des manchons 17 sont en prise avec les encoches 21. Le levier 10 est verrouillé en position de repos par le cliquet 26. Bien que non représenté, un verrouillage semblable peut être prévu pour le levier 11. Lorsque la hauteur du châssis 2 doit être modifiée en position tréteau avec les béquilles 3, 4 divergentes, un brancardier situé à l'arrière du chariot agit sur la manette 8 et un autre brancardier situé à l'avant du chariot agit sur la manette 9 pour modifier la hauteur du châssis 2. Au cours de ces manoeuvres, les brancardiers avant et arrière peuvent utiliser les appuis-cuisse 30, 32 pour mieux contrôler l'abaissement du châssis 2. II est à noter que les appuis-cuisse 30, 32 ont une position en hauteur différente et indépendante de celle des poignées 12 et 13. Ils peuvent ainsi être disposés dans la meilleure position du point de vue anatomique et ergonomique des brancardiers. Le chargement du chariot dans une ambulance et son déchargement io sont expliqués avec référence aux dessins, notamment à Fig.6 qui montre, en partie, une ambulance M dont la porte arrière est ouverte. Un chemin de roulement 34 est prévu sur une table d'urgence 35 fixée sur le plancher 36 de l'ambulance. Pour l'embarquement du brancard, le chemin de roulement 34 est incliné vers l'arrière et une tablette de chargement 37 permet de descendre plus bas que le plancher du véhicule pour faciliter l'embarquement du chariot brancard. Le chariot 1 est approché jusqu'à ce que les roulettes avant R portent sur la tablette 37. Les poignées de manoeuvre 12,13 sont repliées à 90 vers l'axe longitudinal du chariot et sécurisées dans cette position par les moyens de verrouillage. Les poignées 12, 13 ainsi repliées permettent au brancardier d'effectuer au mieux une poussée vers l'avant. La masse totale du chariot et du patient pouvant atteindre 200 kg, il est important que le brancardier puisse développer son effort de poussée dans les meilleures conditions, en conservant la proximité des commandes de déblocage 10,11 des béquilles avant et arrière 3,4, et du cliquet de sécurité 26. Lorsque les roulettes R sont suffisamment engagées sur le chemin de roulement 34, le brancardier de la main droite serre le levier 11 pour tirer sur le câble 24 correspondant et débloquer la béquille avant 3. Cette béquille va pouvoir se replier vers l'arrière. Lorsque le chariot est suffisamment engagé dans l'ambulance, le brancardier, de sa main gauche, peut agir sur le doigt 28 pour libérer le levier 10. Le brancardier serre ensuite le levier 10 et commande le déblocage de la béquille 4 qui peut se replier à l'horizontal, les roues 7 encadrant les potences 14,15. Le brancardier a pu compléter la poussée avec la cuisse contre la partie centrale 31 de l'appui-cuisse 30. Dans le cas où le chariot doit être chargé sur un plancher ou un chemin de roulement horizontal, ce qui nécessite une poussée moins importante de la part du brancardier, ce dernier peut éventuellement conserver les poignées 12,13 dans la position dépliée pour effectuer le chargement. Les poignées 12,13 ne sont alors repliées vers l'intérieur qu'après chargement. Les poignées sont verrouillées en engageant les ergots 23 dans les encoches 22. Lors du débarquement d'un chariot brancard installé sur un chemin de roulement 34 prévu sur une table d'urgence 35, le chemin de roulement 34 sera incliné vers l'arrière comme illustré sur Fig.6. Le brancardier doit donc retenir le chariot en exerçant une poussée contrôlée. La position repliée des poignées de manoeuvre 12 et 13 est avantageuse pour retenir le chariot, qui, io compte tenu de l'inclinaison du chemin de roulement 34, glisse naturellement vers l'arrière. Pour certains types de chariots brancards d'urgence, notamment ceux utilisés par les pompiers, comportant un brancard fixé de manière démontable sur le chariot, les béquilles tombent d'elles-mêmes et se is verrouillent automatiquement en position haute lors du déchargement du chariot. Par contre en milieu hospitalier, ou en milieu ambulancier, une couche est généralement fixée sur le chariot. De préférence, les béquilles sont verrouillées en position repliée de sorte que le brancardier doit agir sur la commande de déblocage pour permettre aux béquilles de tomber lors du déchargement. La présence des leviers de commande à portée immédiate de la main permet au brancardier d'effectuer aisément cette opération de déverrouillage des béquilles tout en maintenant les poignées 12, 13. io
Chariot brancard comportant : un châssis (2) supporté par deux béquilles (3, 4) articulées en partie haute sur le châssis et munies de roues (7) en partie basse; des moyens de blocage des béquilles en au moins une position dépliée ; des moyens sécurisés de commande du déblocage des béquilles notamment pour le chargement du chariot dans une ambulance, et deux poignées de manoeuvre sécurisées (12, 13) prévues à l'arrière, une de chaque côté du chariot. Chaque poignée de manoeuvre sécurisée (12, 13) est montée pivotante autour d'un axe (A1, A2) fixe relativement au châssis (2) de manière à pouvoir être rabattue vers l'axe géométrique longitudinal du châssis, et le moyen de déblocage de chaque béquille comprend un levier de commande (10, 11) monté sur la poignée de manoeuvre (12, 13) correspondante et mobile en rotation avec elle.
1. Chariot brancard comportant: - un châssis (2) supporté par deux béquilles, une (3) à l'avant et une (4) à 5 l'arrière, articulées en partie haute sur le châssis et munies de roues (7) en partie basse, - des moyens de blocage des béquilles en au moins une position dépliée ou repliée, - des moyens de commande du déblocage des béquilles notamment pour le io chargement du chariot dans une ambulance, et - deux poignées de manoeuvre (12,13) prévues à l'arrière, une de chaque côté du chariot, caractérisé en ce que chaque poignée de manoeuvre (12, 13) est montée pivotante autour d'un axe (Al, A2) fixe relativement au châssis (2) de manière à pouvoir être rabattue vers l'axe géométrique longitudinal du châssis, et le moyen de déblocage de chaque béquille comprend un levier de commande (10, Il) monté sur la poignée de manoeuvre (12, 13) correspondante et mobile en rotation avec elle. 2. Chariot brancard selon la 1, caractérisé en ce que chaque poignée de manoeuvre (12, 13) est montée pivotante entre une position dépliée sensiblement parallèle à la direction longitudinale du châssis (2) et une position rabattue vers l'intérieur à 90 . 3. Chariot brancard selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un moyen de verrouillage (16) de la poignée de manoeuvre (12, 13) dans chaque position est prévu 4. Chariot brancard selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les poignées de manoeuvre (12, 13) sont situées à un niveau autre que celui du châssis (2) , et l'articulation des poignées est prévue à une extrémité d'une potence (14, 15) inclinée par rapport au plan du châssis, l'autre extrémité de la potence étant fixée au châssis, cette potence s'étendant vers l'arrière du chariot. 5. Chariot brancard selon la 4, caractérisé en ce que la potence (14, 15) de chaque poignée de manoeuvre (12, 13) monte de l'avant vers Il l'arrière de sorte que l'articulation des poignées est située à un niveau supérieur à celui du châssis. 6. Chariot brancard selon la 5, caractérisé en ce que chaque poignée de manoeuvre (12, 13) est articulée dans une chape (20) fixe par rapport au châssis, cette chape formant un logement en angle droit dont la concavité est tournée vers l'axe longitudinal médian du chariot, la chape présentant deux faces à angle droit, ainsi qu'une paroi supérieure (20a) et une paroi inférieure (20b) comportant des encoches de verrouillage (21, 22) propres io à recevoir un ergot complémentaire (23) prévu sur un manchon (17) monté coulissant sur la poignée. 7. Chariot brancard selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un cliquet rotatif (26) est prévu pour retenir le levier de déblocage d'une 15 béquille. 8. Chariot brancard selon la 7, caractérisé en ce que le cliquet (26) comprend un crochet (29) monté rotatif sur la poignée de manoeuvre, le cliquet coopérant avec une protubérance (P) prévue sur le levier de commande. 9. Chariot brancard selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un élément transversal d'appui (30, 32) est prévu, au moins à l'arrière, entre les longerons du châssis et est conformé pour permettre au brancardier d'exercer, contre cet élément, un appui avec la cuisse. 10. Chariot brancard selon la 9, caractérisé en ce que l'élément d'appui (30, 32) est formé par un tube recourbé vers le bas et présentant dans sa partie médiane une zone concave revêtue d'une couche de matière souple (31, 33).
A
A61
A61G
A61G 1
A61G 1/048,A61G 1/04
FR2888007
A1
PROCEDE ET SYSTEME POUR LA CLASSIFICATION ET LE DIAGNOSTIC HIERARCHISES D'ANOMALIES DANS DE GRANDS SYSTEMES
20,070,105
L'invention concerne d'une façon générale le diagnostic et la classification d'anomalies dans de grands systèmes et, plus particulièrement, un procédé et un système pour diagnostiquer et classer des anomalies dans un grand système, dans lesquels les organes du système sont organisés d'une manière hiérarchisée les uns par rapport aux autres. Un certain nombre de modèles diagnostiques ont été élaborés pour déceler, diagnostiquer et classer des anomalies dans de grands systèmes tels que des locomotives, des réacteurs d'avion, des automobiles, des turbines, des ordinateurs et des appareils. Cependant, en raison de la complexité de ces grands systèmes, l'utilisation d'un modèle diagnostique individuel pour déceler et classer des anomalies risque de ne pas donner une évaluation optimale des performances de ces grands systèmes. Pour surmonter certaines des difficultés liées à l'utilisation d'un seul modèle diagnostique pour déceler des anomalies, un certain nombre de techniques d'unification de décisions ont été mises au point, lesquelles combinent les preuves fournies par de multiples modèles diagnostiques, assurent la compatibilité des modèles et produisent une évaluation précise et efficace de l'état des performances d'un système. Certaines de ces techniques comprennent la solution par consensus décisionnel et la solution par la plus grande compétence. La solution par consensus décisionnel accepte comme décision unifiée la décision d'une majorité de classificateurs appartenant à chaque modèle diagnostique tandis que la solution par la plus grande compétence accepte la décision du classificateur le plus compétent. Une autre solution couramment employée consiste à combiner des décisions individuelles produites par chaque modèle diagnostique dans le cadre d'une unification des décisions au moyen de probabilités pondérées couvrant la totalité des classificateurs et en ajustant les poids correspondants d'après des performances historiques, afin d'optimiser la décision diagnostique globale par unification. D'autres techniques d'unification de décisions comprennent la stratification d'informations par affaiblissement ou renforcement de décisions individuelles d'après des critères spécifiques. Une caractéristique commune des techniques actuelles d'unification de décisions est qu'un modèle "plat" de classification d'anomalie est supposé. Ainsi, toutes les catégories potentielles de classification sont considérées comme indépendantes, sans chevauchements mutuels. Par conséquent, des interactions dans la hiérarchie d'organes secondaires et des interactions dans la hiérarchie de sous-systèmes au sein d'un système ne peuvent pas être facilement appréhendées. De plus, les techniques d'unification de décisions ci-dessus se trouvent dans l'incapacité d'intégrer des anomalies à recouvrements qui sont souvent observées à partir de modèles diagnostiques élaborés de façon indépendante, surtout lorsque chaque modèle diagnostique contient des informations issues de sources d'informations hétérogènes. Plusieurs difficultés se posent lorsqu'on élabore un cadre efficace d'unification de décisions dans le but de diagnostiquer des anomalies de grands systèmes complexes. Tout d'abord, la mise au point de modèles décisionnels individuels au sein du cadre décisionnel repose généralement sur diverses techniques et chaque modèle décisionnel peut présenter différents niveaux de capacité en ce qui concerne la couverture et la fiabilité. De plus, la classification des anomalies et les granularités diffèrent généralement d'un modèle décisionnel à un autre et les résultats produits par les divers modèles décisionnels peuvent même être contradictoires. Enfin, les informations à combiner et à prendre en compte fournies par les divers modèles décisionnels risquent d'être de nature très hétérogène, incluant des données catégorielles aussi bien que des données continues. Par conséquent, on a besoin de mettre au point un cadre de classification hiérarchique d'anomalies permettant d'assurer une unification décisionnelle entre des modèles diagnostiques très divers. En outre, on a besoin de mettre au point un cadre de classification hiérarchique d'anomalies permettant de gérer des interactions hiérarchiques d'organes secondaires et de sous-systèmes parmi les éléments constituant un grand système. Des formes de réalisation de la présente invention satisfont ces besoins et d'autres. Dans une première forme de réalisation, il est proposé un procédé pour diagnostiquer et classer des anomalies dans un système. Le procédé consiste à acquérir des données de fonctionnement pour un système et/ou un ou plusieurs sous-systèmes du système et/ou un ou plusieurs organes du/des sous-systèmes. Ensuite, le procédé consiste à analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques. Chaque modèle diagnostique utilise les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalies associées au/aux organes et/ou au/aux sous-systèmes. Enfin, le procédé consiste à obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système et/ou le/les sous-systèmes et/ou le/les organes à l'aide de la/des probabilités d'anomalie déterminées par le/les modèles diagnostiques et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes et les organes du système. Le système peut être un système de réacteur d'avion. Dans un mode de réalisation, l'étape d'obtention utilise une analyse probabiliste comprenant des noeuds feuilles et des noeuds parents. Dans un autre mode de réalisation, la probabilité d'anomalie obtenue par le/les modèles diagnostiques est amenée à se propager dans un réseau hiérarchisé d'anomalie. Le réseau hiérarchisé d'anomalie peut être un réseau bayésien de croyances (RBC). Dans un mode de réalisation, les modèles diagnostiques comprennent un modèle parmi un modèle diagnostique reposant sur la physique, un modèle diagnostique reposant sur l'expérience ou un modèle reposant sur la régression. Dans un autre mode de réalisation, l'acquisition des données de fonctionnement consiste à recueillir les données de fonctionnement auprès d'une pluralité de capteurs couplés à un ou plusieurs des sous-systèmes et/ou à un ou plusieurs des organes. Dans une autre forme de réalisation est proposé un système à base de processeur. Le système comprend un dispositif d'entrée conçu pour recevoir des données de fonctionnement pour un système et/ou un ou plusieurs sous-systèmes du système et/ou un ou plusieurs organes du/des sous-systèmes. Le système comprend en outre un processeur, un dispositif de stockage et un dispositif de sortie. Le processeur est conçu pour exécuter des sous-programmes afin d'analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques. Chaque modèle diagnostique utilise les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée à un ou plusieurs organes et/ou au/aux sous-systèmes. Le processeur est en outre conçu pour obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système et/ou un ou plusieurs sous-systèmes et/ou le/les organes à l'aide de la/des probabilités d'anomalie déterminées par le/les modèles diagnostiques et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes et les organes du système. Le dispositif de stockage est couplé au processeur et stocke les résultats de l'analyse des données de fonctionnement faite par le processeur. Le dispositif de sortie est couplé au processeur et affiche les résultats de l'analyse. La présente invention propose également un support lisible par un ordinateur, comprenant des sous-programmes permettant d'acquérir des données de fonctionnement pour un système et/ou un/des sous-systèmes du système et/ou un/des organes du/des sous-systèmes; des sous-programmes permettant d'analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques, chaque modèle diagnostique utilisant les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée au/aux organes et/ou au/aux sous-systèmes; et des sousprogrammes permettant d'obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système et/ou le/les sous-systèmes et/ou le/les organes à l'aide de la/des probabilités d'anomalies déterminées par le/les modèles diagnostiques et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous- systèmes et les organes du système. La présente invention propose en outre un procédé comprenant des étapes consistant à : acquérir des données de fonctionnement pour deux regroupements logiques, ou plus, de sous-systèmes, les deux regroupements logiques, ou plus, comprenant un ou plusieurs organes communs; analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques, chaque modèle diagnostique utilisant les données de fonctionnement pour déterminer deux probabilités d'anomalies, ou plus, pour l'organe commun ou les organes communs à l'aide des données de fonctionnement; et obtenir une probabilité globale d'anomalie pour l'organe commun ou chacun des organes communs d'après les deux probabilités d'anomalies, ou plus, et d'après une relation hiérarchique entre ou au sein des deux regroupements logiques, ou plus, de soussystèmes. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels: la Fig. 1 est un exemple d'illustration d'un grand système comprenant un ou plusieurs sous- systèmes et organes; la Fig. 2 est un exemple d'illustration des sous- systèmes et organes dans un système de réacteur d'avion; la Fig. 3 est une illustration d'un cadre de classification hiérarchique d'anomalie servant à diagnostiquer et classer des anomalies associées aux sous- systèmes et organes d'un système, selon une forme de réalisation de la présente technique; la Fig. 4 est un organigramme d'un exemple de logique comprenant des exemples d'étapes pour le diagnostic et le classement d'anomalies dans un système, selon la présente technique; et la Fig. 5 est une représentation schématique d'un exemple de système à base de processeur pour mettre en oeuvre la technique expliquée en référence aux figures 1 à 4. La Fig. 1 est un exemple d'illustration d'un grand système 10 comprenant un ou plusieurs sous-systèmes et organes. Comme représenté sur la Fig. 1, le système 10 comprend un ou plusieurs sous-systèmes désignés globalement par les repères 12, 14, 16 et 18. Chacun des sous-systèmes 12, 14, 16 et 18 peut comprendre également un ou plusieurs organes désignés globalement par les repères 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40 et 42, comme représenté sur la Fig. 1. Par ailleurs, les sous-systèmes et les organes du système 10 peuvent être organisés de manière à fonctionner en relation les uns avec les autres et de manière coordonnée. Par exemple, comme représenté sur la Fig. 1, un exemple de groupement entre les sous-systèmes A, B et C dans le système 10 est illustré par le repère 52. De même, le repère 54 est une illustration d'un autre exemple de regroupement entre les sous-systèmes B, C et D du système 10. Un spécialiste ordinaire de la technique comprendra que les exemples de regroupements illustrés sur la Fig. 1 ne servent que d'illustration nullement destinée à limiter d'autres éventuels regroupements entre les sous-systèmes et les organes du système 10. Par ailleurs, un ou plusieurs capteurs, désignés globalement par les repères 44, 46, 48 et 50, peuvent être couplés aux sous-systèmes et/ou organes du système 10. Selon la présente technique, les capteurs 44, 46, 48 et 50 obtiennent des informations concernant le fonctionnement des sous-systèmes et/ou des organes du système 10. Les informations sur le fonctionnement peuvent comprendre des informations sur la pression, la température, des anomalies de logiciel, des anomalies de matériel, le débit d'air, le débit de fluide, la vitesse et n'importe quels autres paramètres de performances associés aux organes et/ou sous-systèmes du système 10. En outre, l'association des capteurs 44, 46, 48 et 50 avec les organes et les sous-systèmes du système 10 peut se présenter sous la forme d'une connexion physique directe (par exemple une connexion câblée) ou une connexion à distance (par exemple une connexion radioélectrique par infrarouge ou une connexion RF). De plus, les informations de fonctionnement concernant les sous-systèmes et les organes du système 10 peuvent être fournies directement à un système d'analyse de données, comme évoqué ici, ou peuvent être stockées dans un dispositif de stockage de données en vue d'une analyse ultérieure. La Fig. 2 est une illustration des sous-systèmes et organes dans un exemple de système de réacteur d'avion compatible avec le système 10 présenté plus haut. Selon une forme de réalisation de la présente invention, le système 56 de réacteur d'avion comprend un sous-système de soufflante 58, un sous-système de compresseur haute pression (CHP) 60, un sous-système de combustion 62 et un sous-système de turbine haute pression / turbine basse pression (THP/TBP). Le sous-système de soufflante 58 reçoit de l'air ambiant et représente la section soufflante et admission d'air du système 56 de réacteur d'avion. Dans une forme de réalisation de la présente invention, le sous-système de soufflante 58 comprend un organe formant aube 66 et un organe formant capotage 70. En outre, un ou plusieurs capteurs, désignés globalement par le repère 94, peuvent être couplés au sous-système de soufflante 58 ou à ses organes. Ces capteurs peuvent comprendre des capteurs de température d'air d'admission, des capteurs de vibration, des capteurs de vitesse et des capteurs de pression d'air. Le sous-système de CHP 60 comprime pour le mettre à une haute pression l'air arrivant du sous-système de soufflante 58. Selon une forme de réalisation, le sous-système CHP 60 comprend un organe de retenue/confinement 72 d'aubes, un organe 74 de jeu d'extrémités, un organe d'hystérésis 74 de stator à calage variable, un organe de refroidissement 78 de soufflante, un organe de refroidissement 80 de THP/TBP et un organe formant purgeur adaptés 82 désignent un système de purgeurs pour extraire de l'air du sous-système CHP 60. En outre, un ou plusieurs capteurs désignés globalement par le repère 96 peuvent être couplés au sous-système CHP 60 ou à ses organes. Ces capteurs peuvent comprendre des capteurs de vitesse, des capteurs de lecture (entrée et sortie) de pression d'air et des capteurs de température d'air. Le sous-système de combustion 62 mélange du carburant avec de l'air sous pression provenant du sous-système CHP 60 et génère des gaz de combustion. Selon une forme de réalisation, le sous-système de combustion 62 comprend un organe formant joint d'étanchéité 84 et un organe formant injecteur de carburant 86. Au sens de la présente description, l'organe formant joint d'étanchéité 84 et l'organe formant injecteur de carburant 86 peuvent comporter respectivement des joints ou des injecteurs individuels ou collectifs. Par ailleurs, un ou plusieurs capteurs désignés globalement par le repère 98 peuvent être couplés au sous- système de combustion 62 ou à ses organes. Ces capteurs peuvent comporter des capteurs de température et des capteurs d'énergie servant à mesurer la variation de la température et de l'énergie de l'air comprimé provenant du sous-système CHP 60. De plus, les capteurs 98 peuvent comporter des thermocouples, servant à mesurer des températures de la chambre de combustion, et des capteurs de pression d'air d'entrée et de sortie de la chambre de combustion. Les gaz de combustion issus du sous-système de combustion 62 s'écoulent vers l'aval via le sous-système THP/TBP 64 depuis lequel les gaz de combustion sont refoulés depuis le réacteur 56. Selon une forme de réalisation de la présente invention, le sous-système THP/TBP 64 comprend un organe formant aube mobile 88, un organe de jeu d'extrémités 90 et un organe formant aube fixe de guidage 92 de distributeur. Au sens de la présente description, l'organe formant aube mobile 88 et l'organe formant aube fixe 92 peuvent comporter respectivement des aubes mobiles et des aubes fixes individuelles ou collectives. En outre, un ou plusieurs capteurs désignés globalement par le repère 100 peuvent être couplés au sous-système THP/TBP 64 ou à ses organes. Les capteurs peuvent comporter des capteurs de vitesse, des capteurs de température de gaz d'échappement (TGE) et des capteurs de pression d'air. La Fig. 3 illustre un exemple de cadre de classification hiérarchique d'anomalies pour diagnostiquer et classer des anomalies correspondant aux sous-systèmes et aux organes d'un système, selon une forme de réalisation de la présente technique. Comme décrit plus en détail par la suite, le cadre 107 de classification d'anomalies représenté est réalisé à partir d'un agencement hiérarchisé d'un ou plusieurs regroupements logiques des divers sous-systèmes et organes d'un système. Dans une forme de réalisation de la présente invention, le cadre 107 de classement hiérarchisé d'anomalies représente un ou plusieurs regroupements logiques des sous- systèmes et organes du système de réacteur 56 d'avion illustré sur la Fig. 2. Un spécialiste ordinaire de la technique comprendra que l'exemple ci-dessus d'un système de réacteur d'avion ne sert que d'illustration et n'est nullement destiné à limiter d'autres types de systèmes grands et/ou complexes pouvant être modélisés et diagnostiqués de manière hiérarchisée à l'aide d'un cadre de classification hiérarchisée d'anomalies décrit ici. Selon une forme de réalisation particulière, le cadre 107 de classification hiérarchisée d'anomalies pour le système de réacteur 56 d'avion est réalisé à partir d'un regroupement logique du sous-système de soufflante 58, du sous-système CHP 60, du système de combustion 62 et le sous-système THP/TBP 64 sous la forme d'un organe d'analyse 102 de veine de gaz, d'une regroupement logique du sous-système de soufflante 58 et du sous-système THP/TBP 64 sous la forme d'un organe d'analyse 104 de vibrations, et d'un regroupement logique du sous-système de soufflante 58, du sous-système de combustion 62 et du sous-système THP/TBP 64 sous la forme d'un organe d'analyse 106 d'huile. En outre, et comme représenté sur la Fig. 3, l'organe d'analyse 102 de veine de gaz, l'organe d'analyse 104 de vibrations et l'organe d'analyse 106 d'huile, ainsi que d'autres organes d'analyse respectifs, peuvent en outre être combinés de façon logique afin de former un organe d'analyse 114 de réacteur. Selon la présente forme de réalisation, une anomalie dans l'organe d'analyse 102 de veine de gaz peut être provoquée par suite d'une anomalie dans le sous-système de soufflante 58, le sous-système CHP 60, le sous-système de combustion 62 ou le sous-système THP/TBP 64. Comme le comprendront les spécialistes de la technique, une anomalie dans le soussystème de soufflante 58 peut être provoquée par un endommagement affectant une pale de soufflante, survenant ordinairement à la suite de collision avec des oiseaux, ou d'un endommagement par un autre corps étranger au moment d'un décollage. Une anomalie dans le sous-système CHP 60 peut être provoquée par un endommagement d'une pale de compresseur ou une anomalie de fonctionnement. Une anomalie dans le sous-système de combustion 62 peut être provoquée par des trous résultant de brûlures dans la chemise et de fuites de gaz chauds atteignant le conduit de dérivation. Une anomalie dans le sous-système THP/TBP 64 peut être provoquée par une perte partielle d'une ou de plusieurs aubes mobiles, le plus souvent pendant des régimes de haute puissance. De même, une anomalie dans l'organe d'analyse de vibrations peut être provoquée par suite d'une anomalie dans le sous-système de soufflante 58 ou le sous- système THP/TBP 64. Une anomalie dans l'organe d'analyse 106 d'huile peut être provoquée par suite d'une anomalie dans le sous-système de soufflante 58, le soussystème de combustion 62 ou le sous-système THP/TBP 64. Compte tenu de la diversité des anomalies qui peuvent avoir une incidence sur le fonctionnement des différents sous-systèmes, un spécialiste ordinaire de la technique comprendra qu'il peut être difficile de distinguer quel organe ou quels organes sont responsables d'une anomalie ou d'une panne dans un sous-système particulier. Revenant à la Fig. 3, le cadre 107 de classification hiérarchisée d'anomalies peut comprendre encore un ou plusieurs modèles diagnostiques, désignés globalement par le repère 113. Dans une forme de réalisation particulière, les modèles diagnostiques comprennent un modèle diagnostique 108 à base de physique, un modèle diagnostique 110 reposant sur l'expérience (par exemple un modèle reposant sur une logique floue ou des modèles statistiques bayésiens) et un modèle 112 reposant sur la régression. Le modèle diagnostique 108 à base de physique génère une probabilité d'anomalie pour un sous-système ou un organe d'après un écart de tendance de données par rapport à un modèle de système à premier principe. Au sens de la présente description, on entend par "modèle de système à premier principe" un modèle obtenu à partir de la physique d'un système particulier. Le modèle diagnostique 110 reposant sur l'expérience génère une probabilité d'anomalie pour un sous-système ou un organe compatible avec une opinion d'un expert ou une évaluation, d'après des données, du sous-système ou de l'organe. Le modèle 112 reposant sur la régression mesure des changements de variables de sortie à partir d'entrées de capteurs lorsqu'on recherche des prédictions plutôt que des descriptions. Bien que les modèles reposant sur l'expérience et la physique fournissent une causalité et une compréhension plus complètes de l'anomalie sous-jacente, un modèle reposant sur la régression peut assurer une plus grande précision de prédiction, en particulier si on comprend moins la causalité. Comme le comprendront les spécialistes ordinaires de la technique, bien que les modèles reposant sur la physique, l'expérience et la régression soient évoqués ici à titre d'illustration, d'autres approches de modélisation peuvent également se prêter à une utilisation selon les présentes techniques. Le cadre 107 de classification hiérarchisée d'anomalies peut comporter en outre ou autrement expliquer des informations probantes secondaires 116 sur le système de réacteur 56 d'avion. Dans une forme de réalisation, les informations probantes secondaires comprennent des informations sur le fonctionnement historique et/ou attendu du système 56, telles que des informations sur l'historique d'un entretien, des informations sur la fiabilité, des informations sur la gravité et des informations sur la divergence. Des preuves secondaires sont souvent fournies à des fins de diagnostics et de pronostics. Ce type de données est généralement plus catégoriel que continu, impliquant des relations qui sont ordinairement de nature générale et sont éventuellement moins bien comprises. Par conséquent, cette preuve n'est pas factorisée au niveau de l'organe du sous-système, mais est considérée avec moins d'attention après la réalisation d'une analyse préalable. Par exemple, la divergence porte sur les performances d'un organe ou d'un sous-système en comparaison d'autres organes ou sous-systèmes similaires dans des configurations de fonctionnement similaires. La preuve secondaire telle que l'historique de l'entretien peut être utilisée comme probabilités à priori au moment de la combinaison d'éléments hiérarchiques. Selon une forme de réalisation, et comme décrit plus en détail par la suite, les modèles diagnostiques 108, 110 et 112 acquièrent des données de fonctionnement fournies par les différents capteurs, comme par exemple 94, 96, 98 et 100 (représentés sur la Fig. 2) et déterminent une probabilité d'anomalies associées au/aux organes et/ou au/aux sous- systèmes du système 56, d'après les données de fonctionnement. Une probabilité globale d'anomalies pour le système, les sous- systèmes et/ou les organes du système est ensuite obtenue d'après les probabilités d'anomalies déterminées par les modèles diagnostiques 108, 110 et 112 et par une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes et les organes du système. En référence à la Fig. 3, pour déterminer une probabilité d'anomalie associée à l'organe d'analyse 102 de veine de gaz ou à l'organe d'analyse 104 de vibration ou à l'organe d'analyse 106 d'huile, chaque modèle diagnostique 108, 110 et 112 analyse les données de fonctionnement fournies par les capteurs couplés aux sous-systèmes et organes particuliers qui forment les organes d'analyse 102, 104 et 106. Comme indiqué plus haut, les données de fonctionnement peuvent comprendre des informations de pression, des informations de vitesse, des informations de pression d'air, des informations de température et des informations d'énergie portant sur les sous-systèmes et les organes. Outre les informations de fonctionnement fournies par les capteurs, les modèles diagnostiques 108, 110 et 112 peuvent également analyser des informations probantes secondaires 116 concernant les sous-systèmes et les organes. A partir des données de fonctionnement fournies par les capteurs et des informations probantes secondaires 116, chaque modèle diagnostique obtient alors une probabilité d'anomalie pour chaque organe et/ou sous- système qui comporte les organes d'analyse 102, 104 et 106. Comme indiqué plus haut, les probabilités d'anomalies obtenues par un modèle diagnostique particulier reposent sur la technique sur laquelle est fondé le modèle diagnostique. Par exemple, et selon une forme de réalisation, le modèle diagnostique 108 à base de physique évalue l'écart de tendance de données de chaque organe ou sous-système d'après un modèle de système à premier principe et, avec des informations fournies par les capteurs et les informations probantes secondaires, il obtient une probabilité d'anomalie pour chacun des organes et sous-systèmes d'après des principes physiques. De même, le modèle diagnostique 110 reposant sur l'expérience peut être mis en oeuvre par une approche à logique floue, obtenant une probabilité d'anomalie pour chacun des organes et sous-systèmes à partir d'une analyse des informations fournies par les capteurs qui sont couplés aux sous-systèmes et aux organes, des informations probantes secondaires et des informations contenues dans une expertise et une analyse de cas historiques. Selon des aspects de la présente technique, le cadre 107 de classification hiérarchisée d'anomalies peut être représenté ou construit sous la forme d'un réseau probabiliste hiérarchisé d'anomalies. Dans une forme de réalisation particulière, le réseau probabiliste est un réseau bayésien de croyances (RBC). Selon la présente technique, le réseau probabiliste est représenté par un graphe orienté qui intercepte les interactions physiques entre les sous-systèmes et les organes du système. En particulier, les noeuds feuilles sur le graphe orienté sont conçus pour représenter un super ensemble des anomalies les plus délicates ou précises du système de réacteur et les noeuds parents sont conçus pour représenter des classifications d'anomalies moins précises et servent en outre de regroupements naturels ou logiques de sous-systèmes et d'organes d'unréacteur. Un graphe déconnecté dans le réseau probabiliste représente une branche indépendante d'anomalies de sous-systèmes et d'organes d'un réacteur. Ces graphes peuvent être connectés en un certain point à mesure que s'améliorera la compréhension des interactions entre les sous-systèmes et les organes. En outre, et comme décrit plus en détail par la suite, les modèles diagnostiques mis au point selon la présente invention fournissent une preuve pour chaque cause racine modélisée dans le réseau par connexion au noeud approprié. Selon un exemple de fonctionnement de la présente technique, chaque modèle diagnostique réalise certaines évaluations probabilistes des états des organes, des sous-systèmes et du système, interceptées dans le cadre hiérarchique 107. Dans une forme de réalisation, les estimations probabilistes faites par les modèles diagnostiques 108, 110 et 112 risquent de ne pas refléter la réelle probabilité de survenance d'une anomalie, mais une estimation de la vraisemblance de concordance de certaines combinaisons d'anomalies. Dans de tels cas, les évaluations fournies par les modèles diagnostiques peuvent être converties à l'aide d'une fonction appropriée de densité de probabilités. Dans certains autres cas, les modèles diagnostiques 108, 110 et 112 peuvent donner directement une probabilité à priori, auquel cas les résultats peuvent être directement utilisés sur le réseau probabiliste. De plus, les évaluations probabilistes pour les taux de panne des organes, sous- systèmes et systèmes peuvent également être tirées de données historiques et/ou d'une expertise. Les évaluations probabilistes de panne issues de chaque modèle diagnostique sont ensuite insérées dans le modèle de réseau probabiliste et sont amenées à se propager dans tout le réseau. Cette propagation donne une estimation de la probabilité postérieure d'un mode de panne pour un organe, un sous-système ou un système et représente la connaissance sur l'état exact du mode de panne pour l'organe, le sous- système ou le système. La Fig. 4 est un organigramme d'un exemple de logique comprenant des exemples d'étapes pour diagnostiquer et classer des anomalies dans un système selon la présente technique. Lors de l'étape 122, des données de fonctionnement sont acquises pour un ou plusieurs organes ou un ou plusieurs sous-systèmes du système. Comme décrit plus haut, les données de fonctionnement peuvent être recueillies auprès d'une pluralité de capteurs couplés aux sous-systèmes et aux organes du système. Selon une autre possibilité, les données de fonctionnement peuvent aussi être acquises auprès d'un dispositif de stockage de données. Lors de l'étape 124, les données de fonctionnement sont analysées au moyen d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques. Comme décrit plus haut, les modèles diagnostiques utilisent les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée aux organes ou aux soussystèmes du système. Comme décrit plus haut, les modèles diagnostiques peuvent comprendre un modèle diagnostique à base de physique, un modèle diagnostique reposant sur l'expérience et un modèle reposant sur la régression. Lors de l'étape 126, une probabilité globale d'anomalie pour le système, les sous-systèmes et/ou les organes composant le système est obtenue à l'aide des probabilités d'anomalies déterminées par le ou les modèles diagnostiques et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les soussystèmes et les organes du système. Dans une forme de réalisation particulière, et comme décrit plus haut, un réseau probabiliste hiérarchisé d'anomalies fournit des estimations probabilistes de panne pour un organe, un sous-système et/ou le système, à partir de données appropriées fournies par chaque modèle diagnostique applicable. Les évaluations probabilistes sont insérées dans le modèle de réseau probabiliste et se propagent dans tout le réseau. Cette propagation fournit une estimation de la probabilité postérieure d'un mode de panne pour un organe, un sous-système ou un système. Dans une autre forme de réalisation possible, les données de fonctionnement peuvent être acquises pour deux regroupements logiques de sous-systèmes ou pour un nombre plus élevé. Dans une forme de réalisation particulière, les deux regroupements logiques ou plus peuvent comporter un ou plusieurs organes communs. Les modèles diagnostiques décrits plus haut peuvent alors utiliser les données de fonctionnement pour déterminer deux probabilités d'anomalies, ou plus, pour l'organe ou les organes communs à l'aide des données de fonctionnement. La probabilité globale d'anomalies pour l'organe ou les organes communs peut alors être obtenue d'après les deux probabilités d'anomalies, ou plus, et d'après une relation hiérarchique entre ou au sein des deux regroupements logiques, ou plus, de sous-systèmes d'une manière décrite plus haut. Comme le comprendront les spécialistes ordinaires de la technique, les techniques décrites plus haut en référence aux figures 1 à 4 peuvent être mises en oeuvre à l'aide d'un système reposant sur un processeur, tel qu'un ordinateur universel à configuration appropriée ou un ordinateur conçu spécifiquement pour une application. Par exemple, la Fig. 5 est une représentation schématique d'un exemple de système 130 reposant sur un processeur pour mettre en oeuvre la technique expliquée en référence aux figures 1 à 4. Dans une forme de réalisation, le système 130 comprend un dispositif d'entrée 132 conçu pour recevoir des données de fonctionnement pour des organes, des sous-systèmes ou un système, d'une manière décrite plus haut. Le dispositif d'entrée 132 peut comporter un seul ou plusieurs éléments parmi un clavier classique, une souris ou un autre dispositif de saisie par opérateur. Selon une autre possibilité, dans une autre forme de réalisation, les données de fonctionnement peuvent être fournies au système 130 et au processeur 134 non par un dispositif d'entrée 132 mais par un réseau ou autre liaison de communication conçu pour accéder aux données de fonctionnement depuis un point distant tel qu'un serveur ou autre dispositif de stockage. Un dispositif de stockage 138 peut être couplé au processeur 134 pour stocker les résultats de l'analyse des données de fonctionnement par le processeur 134. De même, des sousprogrammes pour exécuter les techniques décrites ici peuvent être stockés dans le dispositif de stockage 138. Le dispositif de stockage 138 peut faire corps avec le processeur 134 ou peut être partiellement ou entièrement séparé du processeur 134 et peut comporter une mémoire locale, magnétique ou optique, ou d'autres supports lisibles par un ordinateur, dont des disques optiques, des lecteurs de disque dur, un stockage en mémoire flash, etc. De plus, le dispositif de stockage 138 peut être conçu pour recevoir des données brutes, partiellement traitées ou complètement traitées à analyser. Un dispositif de sortie 136 peut être couplé au processeur 134 pour afficher les résultats de l'analyse, ce qui peut se faire sous la forme d'une illustration graphique, et/ou pour permettre une interaction de l'opérateur avec le processeur 134, notamment pour lancer ou configurer une analyse. Le dispositif de sortie 136 peut ordinairement comprendre un écran d'ordinateur pour afficher les choix de l'opérateur, ainsi que pour examiner les résultats de l'analyse selon des aspects de la présente technique. Ces dispositifs peuvent également comprendre des imprimantes ou autres périphériques pour réaliser des sorties papier des résultats et de l'analyse. Selon des aspects de la présente technique, le processeur 134 peut être un système d'analyse de données conçu pour exécuter des sous-programmes afin d'analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques. Chaque modèle diagnostique utilise les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée à au moins un des organes ou des sous-systèmes du système. Le processeur 134 est en outre conçu pour obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système et/ou les sous-systèmes et/ou les organes à l'aide de la/des probabilités d'anomalies déterminées par le/les modèles diagnostiques et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes et les organes du système, d'une manière décrite plus haut. Le cadre de classification hiérarchique d'anomalies pour diagnostiquer et classer des anomalies dans un système décrit par des formes de réalisation de la présente invention offre plusieurs avantages dont la possibilité d'intercepter des interactions au niveau de sous-systèmes et d'organes d'un grand système au moyen d'une hiérarchie extensible. Le réseau de classification hiérarchisée d'anomalies décrit selon la présente invention est une représentation hiérarchisée d'un ou de plusieurs regroupements logiques des divers sous-systèmes et organes qui constituent un système et détermine une probabilité d'anomalie pour chaque organe et sous-système dans la structure hiérarchique, à l'aide de décisions prises à partir d'informations par une pluralité de modèles diagnostiques. LISTE DES REPERES Grand système 12 Système A 14 Système B 16 Système C 18 Système D 20 Organe 1A 22 Organe 2A 24 Organe 3A 26 Organe 1B 28 Organe 2B 30 Organe 3B 32 Organe 1C 34 Organe 2C 36 Organe 3C 38 Organe ID 40 Organe 2D 42 Organe 3D 44 Capteur 46 Capteur 48 Capteur Capteur 52 Sous-système 1 54 Sous-système 2 56 Système de réacteur d'avion 58 Système de soufflante Système CHP 62 Système de combustion 64 Système THP/TBP 66 Aubes Capotage 72 Retenue/confinement d'aube 74 Jeu aux extrémités 76 Hystérésis de stator à calage variable 78 Refroidissement de la soufflante Refroidissement de THP/TBP 82 Prélèvements particuliers 84 Joint d'étanchéité 86 Injecteur de carburant 88 Aubes mobiles Jeux aux extrémités 92 Aube fixe de guidage de distributeur 94 Capteur 96 Capteur 98 Capteur 100 Capteur 102 Sous-système d'analyse de veine de gaz 104 Sous-système d'analyse de vibrations 106 Sous-système d'analyse d'huile 107 Système de classification hiérarchisée d'anomalies 108 Modèle diagnostique à base de physique Modèle diagnostique reposant sur l'expérience 112 Modèle diagnostique reposant sur la régression 114 Organe d'analyse de réacteur 116 Informations probantes secondaires Organigramme 122 Etape de réception de données de fonctionnement 124 Etape d'analyse des données de fonctionnement 126 Etape d'obtention de la probabilité globale d'anomalie Système reposant sur un processeur 132 Dispositif d'entrée 134 Processeur 136 Dispositif de stockage 138 Dispositif de sortie
Procédé pour diagnostiquer et classer des anomalies dans un système (10). Le procédé comprend des étapes consistant à acquérir des données de fonctionnement pour un système (10) et/ou un ou plusieurs sous-systèmes (12) du système (10) et/ou un ou plusieurs organes (20) du/des sous-systèmes (12). Ensuite, le procédé consiste à analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques (113). Chaque modèle diagnostique (113) utilise les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée au/aux organes (20) et/ou au/aux sous-systèmes (12). Enfin, le procédé consiste à obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le sous-système (10) et/ou le/les sous-systèmes (12) et/ou le/les organes (20) à l'aide de la/des probabilités d'anomalies déterminées par le/les modèles diagnostiques (113) et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes (12) et les organes (20) du système (10).
1. Procédé pour diagnostiquer et classer des anomalies dans un système (10), le procédé comprenant des étapes consistant à : acquérir des données de fonctionnement pour un système (10) et/ou un ou plusieurs soussystèmes (12) du système et/ou un ou plusieurs organes (20) du/des soussystèmes (12) ; analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou plusieurs modèles diagnostiques (113), chaque modèle diagnostique (113) utilisant les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée au/aux organes (20) et/ou au/aux sous-systèmes (12) ; et obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système (10) et/ou le/les sous-systèmes (12) et/ou le/les organes (20) à l'aide de la/des probabilités d'anomalie déterminées par le/les modèles diagnostiques (113) et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes (12) et les organes (20) du système (10). 2. Procédé selon la 1, dans lequel le système (10) est un système (56) de réacteur d'avion. 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape d'obtention utilise une analyse probabiliste comprenant des noeuds feuilles et des noeuds parents. 4. Procédé selon la 1, dans lequel la probabilité d'anomalie obtenue par le/les modèles diagnostiques (113) est amenée à se propager dans un réseau hiérarchisé d'anomalie. 5. Procédé selon la 4, dans lequel le réseau hiérarchisé d'anomalie est un réseau bayésien de croyances (RBC). 6. Procédé selon la 1, dans lequel les modèles diagnostiques (113) comprennent un modèle parmi un modèle diagnostique (108) reposant sur la physique, un modèle diagnostique (110) reposant sur l'expérience ou un modèle (112) reposant sur la régression. 7. Procédé selon la 1, dans lequel l'acquisition des données de fonctionnement consiste à recueillir les données de fonctionnement auprès d'une pluralité de capteurs (44) couplés à un ou plusieurs des sous-systèmes (12) et/ou à un ou plusieurs des organes (20). 8. Système (130) reposant sur un processeur, comprenant: un dispositif d'entrée (132) conçu pour recevoir des données de fonctionnement pour un système (10) et/ou un ou plusieurs sous-systèmes (12) du système (10) et/ou un ou plusieurs organes (20) du/des sous-systèmes (12) ; un processeur (134) conçu pour exécuter des sous-programmes afin d'analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques (113), chaque modèle diagnostique (113) utilisant les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée à un ou plusieurs organes (20) et/ou un ou plusieurs soussystèmes (12) et obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système (10) et/ou le/les sous-systèmes (12) et/ou le/les organes (20) à l'aide de la/des probabilités d'anomalies déterminées par le/les modèles diagnostiques (113) et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous-systèmes (12) et les organes (20) du système (10) ; un dispositif de stockage (138) couplé au processeur (134) pour stocker les résultats de l'analyse des données de fonctionnement par le processeur (134) ; et un dispositif de sortie (136) couplé au processeur (134) pour afficher les résultats de l'analyse. 9. Support lisible par un ordinateur, comprenant: des sous-programmes permettant d'acquérir des données de fonctionnement pour un système (10) et/ou un/des sous-systèmes du système (10) et/ou un/des organes (20) du/des sous-systèmes (12) ; des sous-programmes permettant d'analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques (113), chaque modèle diagnostique (113) utilisant les données de fonctionnement pour déterminer une probabilité d'anomalie associée au/aux organes (20) et/ou au/aux sous-systèmes (12); et des sousprogrammes permettant d'obtenir une probabilité globale d'anomalie pour le système (10) et/ou le/les sous-systèmes (12) et/ou le/les organes (20) à l'aide de la/des probabilités d'anomalies déterminées par le/les modèles diagnostiques (113) et une ou plusieurs relations hiérarchiques entre les sous- systèmes (12) et les organes (20) du système (10). 10. Procédé, comprenant des étapes consistant à : acquérir des données de fonctionnement pour deux regroupements logiques, ou plus, de soussystèmes (52, 54), les deux regroupements logiques (52, 54), ou plus, comprenant un ou plusieurs organes communs (26) ; analyser les données de fonctionnement à l'aide d'un ou de plusieurs modèles diagnostiques (113), chaque modèle diagnostique (113) utilisant les données de fonctionnement pour déterminer deux probabilités d'anomalies, ou plus, pour l'organe commun ou les organes communs (26) à l'aide des données de fonctionnement; et obtenir une probabilité globale d'anomalie pour l'organe commun ou chacun des organes communs (26) d'après les deux probabilités d'anomalies, ou plus, et d'après une relation hiérarchique entre ou au sein des deux regroupements logiques, ou plus, de sous-systèmes (52, 54).
G
G05,G01
G05B,G01M
G05B 23,G01M 99
G05B 23/02,G01M 99/00
FR2892329
A1
DISPOSITIF DE RATTRAPAGE D'USURE PAR MOTORISATION AUXILIAIRE
20,070,427
1 - DISPOSITIF DE RATTRAPAGE D'USURE PAR MOTORISATION AUXILIAIRE L'invention se rapporte au document PCT/FR05/00306 du 10 février 2005. Elle concerne plus particulièrement la réalisation de la position de réinitialisation (position B) définie ligne 23 page 3 de ce document. En effet, la réalisation de cette opération par solidarisation en rotation du moyeu avec le premier organe, si elle évite la mise en place d'une deuxième motorisation, nécessite impérativement une rotation du support mobile dans un sens qui, avec le pas du filetage, doit provoquer un déplacement linéaire du premier organe dans le sens du rattrapage d'usure. Cette nécessité limite le temps et les phases de fonctionnement pendant lesquels cette opération est possible. Ainsi, elle ne peut se réaliser lorsque les galets sont dans une phase rectiligne des gorges puisque le support mobile ne tourne pas dans ce déplacement. C'est pour palier cet inconvénient que l'invention prévoit une motorisation auxiliaire propre à effectuer le rattrapage d'usure en position B, au moment le plus opportun du cycle, quelque soit le mouvement de rotation du support mobile. Celui-ci pouvant être à une vitesse nulle et dans une phase quelconque du mouvement du premier organe. C'est une autre caractéristique de l'invention que la mise en place de la motorisation auxiliaire ne perturbe pas le fonctionnement de la mesure de l'usure en position A (ligne 21, page 3 du document cité) et permet (ou assure) le fonctionnement de la position C (ligne 26, page 3 de ce même document). Dans la description qui suit donnée à titre d'exemple, on reconnaît la 25 figure 1 qui est, avec les mêmes repères de composants, la figure 1 du document cité. La figure 2 représente, dans les mêmes conditions, la - 2 - figure 2 de ce même document à laquelle on a ajouté le montage du moteur auxiliaire 72, fixé sur une bride 68 libre en translation sur le guide 24. La position longitudinale du moteur 72 par rapport au moyeu 50 qui se déplace en translation est assurée par l'entretoise 70. Une courroie crantée 66 assure la transmission entre le moteur 72 et le moyeu 50. Dans la position A qui correspond à la mesure de l'usure des pièces 18 et 20, le moyeu 50 est solidaire du support mobile 14, cette solidarisation étant effectuée par le moteur 72 ou par tout autre système non représenté. Dans tous les cas, cette opération entraînera la rotation du moteur 72 qu'il soit libre en rotation dans le cas d'une autre solidarisation ou asservi s'il fait lui-même ladite solidarisation. Dans la position B qui correspond au rattrapage de l'usure, le moteur va entraîner le moyeu 50 avec une vitesse définie à la fois par les conditions de ce rattrapage (angle à parcourir et temps imparti pour faire ce déplacement) et par la propre vitesse en rotation du support mobile 14. En règle générale, on essaiera d'effectuer cette opération avec un niveau de contraintes minimum entre le moyeu 50 et le support mobile 14. Ce critère apparaît comme un point essentiel du choix du moment de cette opération. Dans la position C, qui correspond au réglage manuel, le moteur auxiliaire 72 sera soit libre soit moteur selon qu'il effectue ou permet ladite opération
Dispositif suivant le document PCT/FR05/00306 du 10 février 2005 caractérisé en ce que une motorisation auxiliaire 72 permet d'effectuer le rattrapage d'usure au moment le plus opportun du cycle à effectuer et quelque soit le mouvement du support mobile 14.
1 - Dispositif suivant le document PCT/FR05/00306 du 10 février 2005 caractérisé en ce que l'invention prévoit une motorisation auxiliaire 72 propre à effectuer le rattrapage d'usure (position B) au moment le plus opportun, quelque soit le mouvement de rotation du support mobile 14, celui-ci pouvant être à vitesse nulle et dans une phase quelconque du mouvement du premier organe 18. 2 - Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce que la mise en place de la motorisation auxiliaire 72 ne perturbe pas le fonctionnement de la position A et permet ou assure le fonctionnement de la position C. 3 - Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce que le fonctionnement de la position B s'effectue avec un niveau de contraintes minimum entre le moyeu 50 et le support mobile 14.
B
B23
B23K
B23K 37
B23K 37/02
FR2900347
A1
CEINTURE POUR HARNAIS D'ENCORDEMENT MUNIE D'UN DISPOSITIF PORTE MATERIEL EN SAILLIE.
20,071,102
Domaine technique de l'invention L'invention est relative à une ceinture d'encordement pour un harnais de sécurité, comprenant un dispositif porte-matériel ayant au rnoins une boucle 10 d'accrochage en forme de U solidarisée à la ceinture par des moyens de fixation, et composée d'une pièce de liaison en matière textile souple et d'un élément raidisseur préformé en matière plastique semi-rigide. État de la technique 15 La figure 1 montre une ceinture 10 d'encordement d'un harnais de sécurité, comportant une structure de garnissage 11 sur laquelle est cousue une sangle de résistance 12 sur toute la longueur de la ceinture 10. La structure de garnissage 11 est formée à titre d'exemple par un filet, une bande en tissu 20 synthétique ou un revêtement matelassé à base de mousse, renforcé par des biais. La ceinture 10 est équipée d'un dispositif porte matériel 13 constitué par au moins une boucle 14 d'accrochage en forme de U solidarisée à la sangle de résistance 12. L'utilisateur peut accrocher à la boucle 14 un ou plusieurs matériels 15 de sécurité, notamment un 25 mousqueton, un descendeur, un bloqueur etc... Un anneau d'attache 16 principal est agencé à l'avant de la sangle de résistance 12 pour relier la ceinture 10 du harnais à une corde de sécurité. La figure 2 représente un premier mode de réalisation connu de dispositif 30 porte matériel 13, lequel est réalisé par une matière déformable relativement tendre, et conformée selon une boucle en U. Les extrémités de la boucle en5 U sont munies de pattes 17 de fixation, lesquelles sont traversées par des coutures 18 pour solidariser le dispositif porte matériel à la sangle de résistance 12. La tenue mécanique d'un tel dispositif porte matériel est limitée à cause de la perforation de la matière par les coutures 18 au niveau des pattes 17. La figure 3 illustre un deuxième mode de réalisation connu de dispositif porte matériel 13, lequel comporte une pièce de résistance 19 en matière textile cousue aux deux bouts à la sangle 12 en formant une boucle. La mise en forme du dispositif porte matériel 13 est obtenue au moyen d'une déformation d'un élément raidisseur 20 semi rigide et tubulaire dans lequel est enfilée préalablement la pièce de résistance 19. La figure 4 montre la disposition inversée du dispositif porte matériel 13, dans lequel l'élément raidisseur 20 semi rigide est constitué par un insert logé à l'intérieur d'une gaine textile tubulaire formant la pièce de résistance 19. L'élément raidisseur 20 interne est plus court que la gaine souple extérieure, et les coutures 18 sont effectuées dans la sangle 12 en traversant les extrémités de la gaine, mais pas l'élément raidisseur 20. La tenue mécanique du dispositif porte matériel 13 est élevée dans les deux cas des figures 3 et 4, mais la liaison avec la ceinture est trop souple au niveau des lignes de flexion 21 en favorisant son positionnement dans la position verticale. Il en résulte des difficultés d'accrochage des matériels nécessitant souvent l'usage de deux mains. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser une ceinture d'encordement équipée 30 d'un dispositif porte matériel ayant une liaison résistante facilitant l'accrochage des matériels d'une seule main. La ceinture selon l'invention est caractérisée en ce que la pièce de liaison et l'élément raidisseur sont insérés l'un dans l'autre en étant logés à au moins une des extrémités dans un gousset de maintien fixé à. la ceinture pour former une liaison non articulée sollicitant le dispositif porte-matériel dans une position en saillie. Selon un mode de réalisation préférentiel, le gousset de maintien est formé par une pièce rigidificatrice cousue à la ceinture, et dotée d'un passant io servant de palier au bout de l'élément raidisseur. La liaison non articulée forme avantageusement une liaison à encastrement sur au moins un des côtés. On obtient ainsi un porte matériel dont la liaison avec la ceinture est très 15 résistante, pas trop souple afin de rester en saillie pour faciliter l'accrochage des matériels, et pas trop rigide pour ne pas blesser le porteur du harnais. L'élément raidisseur du dispositif porte-matériel peut être disposé à l'intérieur d'une gaine tubulaire constituant la pièce de liaison textile. La gaine est alors 20 plus longue que l'élément raidisseur, chaque extrémité de la gaine étant cousue à la ceinture en amont du gousset. La pièce de liaison en matière textile peut être formée par une sangle auxiliaire logée à l'intérieur d'un tube externe semi rigide constituant 25 l'élément raidisseur déformable. La sangle auxiliaire est plus longue que le tube, lequel est logé à chaque bout dans le gousset correspondant. Description sommaire des dessins 30 D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 montre une vue schématique d'une ceinture équipée d'un dispositif porte matériel de l'art antérieur ; les figures 2, 3 et 4 sont des vues schématiques de trois porte matériels de l'art antérieur ; les figures 5 à 7 représentent des vues schématiques de trois modes de réalisation de porte matériels selon l'invention ; la figure 8 illustre une vue en perspective d'une ceinture avec les porte matériels selon l'invention. Description détaillée de l'invention Sur les figures 5 à 7, les mêmes numéros de repères seront utilisés pour désigner des pièces identiques ou similaires à celles des figures 1 à 4. En référence à la figure 5, le dispositif porte matériel 130 est composé d'une pièce de liaison 19 formée par une gaine 23 tubulaire en matière textile résistante, et d'un élément raidisseur 20 semi rigide disposé à l'intérieur de la gaine 23 pour assurer une mise en forme de U. Les deux extrémités de la gaine 23 textile dépassent les deux bouts 22 de l'élément: raidisseur 20, et sont cousues directement à la sangle de résistance 12 par des coutures 18. Chaque bout 22 de l'élément raidisseur 20 se trouve en retrait de la couture 18 correspondante à l'intérieur de la gaine 23 textile. Un gousset 24 de rigidification est cousu à la structure de garnissage 11, et comporte un passant 25 dans lequel est logé chaque bout 22 de l'élément raidisseur 20 entouré par la gaine 23. L'élément raidisseur 20 à l'intérieur de la gaine 23 textile est mis en forme de manière à maintenir le dispositif porte matériel 130 en saillie pour faciliter l'accrochage des matériels. La présence des goussets 24 autour des bouts 22 de l'élément raidisseur 20 supprime tout effet de flexion, sans constituer de liaison rigide. Sur la figure 6 illustrant le dispositif porte matériel 230, la pièce de liaison 19 en matière textile est formée par une sangle auxiliaire 26 logée à l'intérieur d'un tube 27 externe semi rigide constituant l'élément raidisseur 20 déformable. La sangle auxiliaire 26 est plus longue que le tube 27, et les goussets 24 de rigidification entourent chaque bout 22 du tube 27. Les io extrémités de la sangle auxiliaire 26 passent par-dessus la sangle de résistance 12, en étant solidarisées à la structure de garnissage 11 par des coutures 180. Sur la figure 7, le dispositif porte matériel 330 comporte un insert 28 semi 15 rigide logé à l'intérieur d'une pièce de liaison 19 textile tubulaire. L'insert 28 est plus court côté gauche où l'extrémité de la pièce de liaison 19 textile tubulaire est solidarisée directement à la sangle de résistance 12 comme dans la figure 6. Le bout 22A de l'insert 28 se trouve en retrait de la couture 180. 20 Du côté droit, l'insert 28 semi rigide possède un prolongement 29 s'étendant dans le passant du gousset 24 pour positionner le bout 22B à un niveau supérieur à celui de l'autre bout 22A. L'extrémité de la pièce de liaison 19 textile tubulaire est solidarisée directement à la sangle de résistance 12. Le dispositif porte matériel 330 possède ainsi une liaison à encastrement 30 côté droit garantissant le maintien en saillie, et une liaison souple 31 côté gauche autorisant une bonne résistance multidirectionnelle. 30 La figure 8 montre une ceinture 10 selon l'invention, équipée de trois boucles d'accrochage 14 appartenant à chaque type des dispositifs porte matériel 130, 230, 330 précités. On note que les trois boucles 14 se trouvent en saille 25 par rapport à la structure de garnissage 11 de la ceinture 10 pour faciliter l'accrochage des matériels.5
Ceinture d'encordement pour un harnais de sécurité, comprenant un dispositif porte-matériel 330 ayant au moins une boucle d'accrochage en forme de U solidarisée à la ceinture 10 par des moyens de fixation, et composée d'une pièce de liaison 19 en matière textile souple et d'un élément raidisseur 20 préformé en matière plastique semi-rigide. La pièce de liaison 19 et l'élément raidisseur 20 sont insérés l'un dans l'autre en étant logés à au moins une des extrémités dans un gousset 24 de maintien fixé à la ceinture 10 pour former une liaison non articulée 30 sollicitant le dispositif porte-matériel 330 dans une position en saillie.
Revendications 1. Ceinture d'encordement pour un harnais de sécurité, comprenant un dispositif porte-matériel (13) ayant au moins une boucle d'accrochage (14) en forme de U solidarisée à la ceinture (10) par des moyens de fixation, et composée d'une pièce de liaison (19) en matière textille souple et d'un élément raidisseur (20) préformé en matière plastique semi-rigide, caractérisée en ce que la pièce de liaison (19) et l'élément raidisseur (20) w sont insérés l'un dans l'autre en étant logés à au moins une des extrémités dans un gousset (24) de maintien fixé à la ceinture (10) pour former une liaison non articulée sollicitant le dispositif porte-matériel (130, 230, 330) dans une position en saillie. 15 2. Ceinture d'encordement selon la 1, caractérisée en ce que le gousset (24) de maintien est formé par une pièce rigidificatrice cousue à la ceinture, et dotée d'un passant (25) servant de palier au bout (22, 22B) de l'élément raidisseur (20). 3. Ceinture d'encordement selon la 2, caractérisée en ce que l'élément raidisseur (20) du dispositif porte-matériel (130, 330) est disposé à l'intérieur d'une gaine (23) tubulaire constituant la pièce de liaison (19) textile. 25 4. Ceinture d'encordement selon la 3, caractérisée en ce que la gaine (23) est plus longue que l'élément raidisseur (20), chaque extrémité de la gaine (23) étant cousue à la ceinture (10) en amont du gousset (24). 5. Ceinture d'encordement selon la 2, caractérisée en ce que 30 la pièce de liaison (19) en matière textile est formée par une sangle auxiliaire 7 20(26) logée à l'intérieur d'un tube (27) externe semi rigide constituant l'élément raidisseur (20) déformable. 6. Ceinture d'encordement selon la 5, caractérisée en ce que la sangle auxiliaire (26) est plus longue que le tube (27) dont chaque bout (22) est logé dans le gousset (24) correspondant. 7. Ceinture d'encordement selon la 1, caractérisée en ce que la liaison non articulée forme une liaison à encastrement sur au moins un des côtés. 8. Ceinture d'encordement selon la 7, caractérisée en ce que l'élément raidisseur (20) est dissymétrique en étant plus court de l'autre côté pour former une liaison souple.15
A
A62
A62B
A62B 35
A62B 35/00
FR2889435
A1
ARTICLE CHAUSSANT DE SURVEILLANCE MEDICALE
20,070,209
La présente invention concerne un article chaussant de surveillance médicale. La surveillance médicale de personnes dans leurs activités ou situations habituelles est utile dans de nombreuses situations, dans lesquelles le moyen de surveillance ne doit pas gêner ou perturber la vie du sujet surveillé. De plus la surveillance et l'assistance médicales doivent être quasipermanentes dans des cas où le patient court un danger pouvant survenir de manière aléatoire dans son activité ou sa situation et pouvant nécessiter une prompte assistance. De tels cas se présentent par exemple avec des nouveaux-nés risquant la mort subite inexpliquée du nourrisson, ou de jeunes enfants atteints de pathologies cardio-respiratoires. La surveillance médicale quasi continue nécessite de poser de façon durable sur le patient des capteurs biomédicaux en rapport avec la pathologie ou le risque surveillé. Par exemple les fonctions cardiorespiratoires sont très fréquemment surveillées au moyen d'un électrocardiogramme (ECG) et de la mesure de la saturation en oxygène du sang ( par oxymètre de pouls). Les solutions connues pour l'ECG consistent à utiliser en général des électrodes collées sur la peau pour la saisie des électrocardiogrammes. Les électrodes collées permettent d'obtenir une bonne qualité du signal électrocardiographique, mais un temps d'installation sur le patient est nécessaire; de plus les électrodes collées provoquent des réactions dermiques et doivent être changées périodiquement. Les électrodes collées ne sont donc pas adaptées pour les patients cités plus haut, tels que les nourrissons par exemple. Dans des dispositifs actuellement disponibles pour surveiller les nourrissons et prévenir la mort subite inexpliquée, des capteurs sont fixés à un vêtement ou collés sur la peau du bébé, et un câble électrique relie le vêtement et donc le bébé) à un boîtier extérieur proche qui fournit l'énergie et recueille les données des capteurs. Ce câble de liaison constitue une gène et un danger pour le bébé et son entourage, en particulier lors des actes réguliers d'entretien, d'hygiène et de nutrition. D'autre part les capteurs de mesure de saturation du sang en oxygène, comme les capteurs ECG, sont la source de nombreux bruits parasites qui créent des artefacts lorsque le capteur ou l'électrode se déplace par rapport à la peau sous l'effet des mouvements du corps du sujet. La localisation et la fixation de tels capteurs sur la peau sont donc des conditions difficiles à réaliser pour obtenir des signaux exploitables et interprétables. Elles sont habituellement résolues en ayant recours à des matériaux adhésifs tels que des bandes adhésives connues sous le nom commercial de sparadrap bien connues dans le milieu médical pour fixer les capteurs d'oxymétrie, de température cutanée ou d'activité, et en y ajoutant un gel conducteur lorsqu'il s'agit d'électrodes ECG par exemple. Tous ces modes de fixation présentent les inconvénients cités plus haut. Une solution au problème de la localisation et de la fixation d'un capteur d'oxymétrie de pouls sur un nourrisson a été décrite dans le brevet US 6,047,201 qui propose de fixer le capteur sur le gros orteil du pied du nourrisson, de le maintenir par une structure textile élastique qui enveloppe le pied, et de fixer un moyen de transmission des signaux par radio, sur le dessus du pied, à proximité des piles électriques d'alimentation du capteur et de l'émetteur radio. Cette solution comporte plusieurs inconvénients: i)tous les capteurs d'oxymétrie de pouls nécessitent pour leur fonctionnement une carte électronique reliée par un câble au capteur et qui, même miniaturisée avec les moyens modernes, reste de dimensions importantes par rapport aux dimensions du pied d'un nouveau-né ; en conséquence, à cette carte qui doit être sur le pied, s'ajoutent une carte d'émission radio et les piles; cet ensemble encombrant constitue sur le dessus du pied du bébé une protubérance source potentielle de blessure, car un bébé dans ses mouvements naturels frotte fréquemment et énergiquement ses pieds l'un contre l'autre; ii) les piles ou batteries peuvent avoir des pertes de liquide ou de gaz toxiques pour la peau: leur position sur le dessus du pied expose le bébé à ces émanations et écoulements de produits corrosifs. Pour résoudre ces problèmes et éviter les inconvénients précités, l'invention propose un article chaussant de surveillance médicale d'un patient applicable en particulier aux nouveaux-nés et jeunes enfants, aux essais cliniques et aux personnes souffrant de douleurs ou malformations des pieds, comprenant des capteurs non invasifs, des cartes électroniques de traitement des signaux issus des capteurs, des moyens de transmission sans fil des données élaborées par les cartes électroniques à partir des signaux des capteurs, vers des moyens d'enregistrement et de suivi des mesures, et une source d'alimentation électrique ( piles ou batteries), caractérisé en ce que les cartes électroniques, les moyens de transmission sans fil et la source d'énergie sont contenus dans la semelle de l'article chaussant ( chausson, chaussette, sandale, sandalette ou chaussure par exemple), les capteurs étant appliqués contre la peau du pied et/ou de la cheville par l'article chaussant, sans utilisation d'une substance adhésive. La localisation dans la semelle de tous les composants électroniques et de la source d'énergie libère complètement la surface du pied et de la cheville pour y installer les capteurs aux endroits les plus adaptés sur le plan physiologique et pour intégrer dans l'article chaussant des moyens de réglages de la pression qui doit être exercée sur les capteurs pour limiter les artefacts dus aux mouvements du pied. Ces moyens de réglage procurent un positionnement et un appui corrects des capteurs sur la peau et rendent superflue une fixation par substances adhésives, ou l'application de gel conducteur pour les électrodes ECC. Les cartes électroniques localisées dans la semelle n'introduisent pas de raideur particulière dans l'article chaussant, car elles peuvent être souples en elles-mêmes, en utilisant par exemple des supports souples tels que le Mylar ou le Kapton connus des électroniciens. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'un article chaussant 5 selon l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe de l'avant-pied de l'article chaussant. La figure 1 est un vue de côté d'une chaussure pour bébé ou jeune enfant ou pour adulte comprenant un avant-pied 1, une semelle 2, une talonnière 3, une patte de serrage 4 de la largeur et de la hauteur de l'avant-pied 1, et des lacets de serrage 5 qui agissent sur la talonnière 3. Les réglages sont réalisés ainsi sur cet exemple: à l'avant la patte 4 est rabattue sur l'avant-pied pour obtenir le serrage convenable et tient sur sa position par accrochage de sa face inférieure sur l'avant-pied 1 au moyen de velours et crochets textiles connus sous la marque Velcro par exemple; à l'arrière le coup de pied et la cheville du sujet sont maintenus par la talonnière 3 et un coussinet de confort 6, le serrage convenable étant obtenu en tirant ou en relâchant les lacets 5, qui sont retenus dans la position choisie par un anneau de verrouillage 7 et son verrou à ressort 8 qu'on peut se procurer aisément dans le commerce des articles de sport. Le coussinet 6 est fixé sur la talonnière et contient une garniture intérieure en matière élastique et souple telle que de la mousse synthétique; l'effet de cette matière est de pousser de manière confortable le pied vers l'avant de l'article chaussant, où l'avant-pied 1 le maintient en position en limitant ses possibilités de mouvement grâce au serrage de la patte 4. La semelle 2 peut être elle-même garnie d'une matière semblable à celle du coussinet 6 pour augmenter la sensation de confort souple et élastique sans nuire au maintien du pied. On règle ainsi l'article chaussant avec seulement deux moyens de réglage indépendants, de façon très ajustée et confortable autour du pied et de la cheville du sujet, ce qui permet de maintenir les capteurs au contact du pied et de la cheville sans compression excessive tout en limitant les possibilités d'artefacts des capteurs dus aux mouvements relatifs avec lapeau du sujet et en limitant également les effets éventuels de contention sur la circulation sanguine dans le pied. Les moyens de réglage sont répartis dans l'article chaussant et s'appliquent sur des larges surfaces du pied et/ou de la cheville. Ces réglages permettent d'adapter aisément l'article chaussant aux formes très variées des pieds dans une même pointure et d'utiliser le même article pour plusieurs pointures. La figure 2 est une vue en coupe de la chaussure au niveau de l'avantpied 1, montrant les dispositions, selon l'invention, d'un capteur 17, des cartes électroniques et de la semelle. Un capteur 17 d' oxymétrie de pouls est installé avec sa diode photo-émettrice 10 fixée sur le dessus de l'avant-pied et son photo-récepteur 11 fixé sur la semelle 2. Le capteur 17 est fixé de manière amovible sur le textile de l'avant-pied et de la semelle par une pièce de textile élastique 18 réalisée avec des fils élastiques par exemple du type Lycra ou Elasthanne , et rapportée par couture sur le dessus de la semelle et sur l'intérieur de l'avant-pied, la couture comprenant une ouverture permettant d'introduire ou retirer le capteur du côté de la semelle. La pièce textile 18 comprend aussi sur sa face des ouvertures pour laisser passer les parties du capteur qui doivent être en contact avec la peau. Le capteur est appliqué sur la peau sans matière adhésive, simplement en utilisant la pression exercée par le textile de l'avant-pied 1, par sa patte de réglage 4 et par l'élasticité de la pièce de maintien 18. Les cartes électroniques 13 du capteur et de l'émetteur radio sont dans le logement réalisé dans l'épaisseur de la semelle, dans laquelle un fente d'accès 9 a été pratiquée. Le capteur est relié à la carte 13 par un câble 12 qui traverse la semelle dans une ouverture 15. Une coque étanche 16 protège l'électronique 13 des souillures pouvant venir du sujet qui porte la sandalette, et en sens inverse protège le sujet d'éventuelles émanations toxiques de la pile 14. Les cartes électroniques, les moyens de transmission et la source d'énergie sont contenus dans un ou plusieurs boîtiers amovibles insérés dans le logement ou l'évidement de la semelle de l'article chaussant. Les dits boîtiers présentent une face étanche (16) vers la plante du pied. Le capteur, les cartes électroniques et les piles ainsi que les boîtiers contenant l'électronique et les piles, peuvent être aisément retirés manuellement de l'article chaussant et remis en place par la fente 9 dans la semelle, le capteur et son câble passant par l'ouverture 15. La fente 9 est refermée de manière réversible pendant l'usage de la chaussure par un moyen habituel, par exemple une fermeture à glissière ou analogue. Cette disposition permet de séparer puis de réunir la partie textile et les parties électroniques et facilite grandement les opérations de nettoyage ou lavage ou décontamination rendues nécessaires par l'usage de la chaussure: les parties textiles sont lavées selon les procédés habituels du textile sans contrainte particulière due à l'électronique, tandis que les parties électroniques sont décontaminées par ailleurs selon les procédés qui lui sont spécifiques. Dans des variantes de l'invention le capteur 17 peut être un électrode ECG, un capteur de pression, un capteur de température cutanée ou un capteur d'activité comprenant par exemple des accéléromètres, sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive. La fixation du capteur est réalisée amovible de la même façon que pour le capteur d'oxymétrie, à l'aide d'une pièce textile élastique ajourée et rapportée. La position des capteurs peut varier avec le type de capteur: par exemple une électrode sèche d'ECG, sans gel ni adhésif, peut être fixée sur la talonnière 3 ou de préférence sur le coussinet 6 pour obtenir un bon appui sur le tendon d'Achille. Un capteur de pression plat, tel qu'une petite vessie étanche remplie d'un gaz et raccordée à un manomètre piézo-électrique miniature fixé sur la carte 13 peut être installé sur la semelle ou à tout endroit où le podologue estime qu'il a besoin de connaître la pression locale exercée sur ou par une partie du pied. Une variante de capteur de pression est une semelle baropodométriqe constituée de résistances électriques variables sensibles à la pression, qui permet de relever la répartition des pressions d'appuis plantaires au sol et d'analyser la stabilité posturale. Un capteur d'activité utile pour connaître les mouvements et la position du pied et composé par exemple d'accéléromètres miniatures peut être installé à un endroit quelconque de la chaussure, car un tel capteur ne doit pas nécessairement être au contact de la peau. Un capteur de température cutanée constitué par exemple d'une résistance variable sensible à la température, peut être installé dans un endroit quelconque du pied ou de la cheville, mais en contact direct avec la peau
Article chaussant de surveillance médicale comprenant des capteurs non invasifs (17), des cartes électroniques (13) de traitement des signaux issus des capteurs, des moyens de transmission sans fil vers des moyens externes d'enregistrement et de suivi des mesures, et une source d'alimentation électrique (14) à piles ou batteries, caractérisé en ce que les cartes électroniques, les moyens de transmission sans fil et la source d'énergie sont contenus dans la semelle (2) de l' article chaussant, les capteurs étant appliqués contre la peau du pied et/ou de la cheville par l'article chaussant, sans utilisation d'une substance adhésive. L'invention concerne par exemple la surveillance médicale de nourrissons et la prise de mesures utiles au podologue.
Revendications 1. Article chaussant de surveillance médicale d'un patient comprenant des capteurs non invasifs (17), des cartes électroniques (13) de traitement des signaux issus des capteurs, des moyens de transmission sans fil des données élaborées par les cartes électroniques à partir des signaux des capteurs, vers des moyens externes d'enregistrement et de suivi des mesures, et une source d'alimentation électrique (14) à piles ou batteries, caractérisé en ce que les cartes électroniques, les moyens de transmission sans fil et la source d'énergie sont contenus dans la semelle (2) de 1' article chaussant, les capteurs étant appliqués contre la peau du pied et/ou de la cheville par l'article chaussant, sans utilisation d'une substance adhésive. 2. Article chaussant selon la 1, caractérisé en ce que des moyens de réglage (4, 5, 7) de la pression ou de la force d'application nécessaire des capteurs sur le pied et/ou la cheville sont incorporés à différents endroits de l'article chaussant. 3. Article chaussant selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de réglage sont répartis dans l'article chaussant et s'appliquent sur des larges surfaces du pied et/ou de la cheville, en limitant à la fois les mouvements relatifs des capteurs par rapport à la peau et les effets éventuels de contention sur la circulation sanguine dans le pied. 4. Article chaussant selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la semelle de l'article chaussant contient un logement ou évidement recevant les cartes électroniques, les moyens de transmission et la source d'énergie, et une ouverture (9) donnant accès à ce logement. 5. Article chaussant selon la 4, caractérisé en ce que les cartes électroniques, les moyens de transmission et la source d'énergie sont contenus dans un ou plusieurs boîtiers amovibles insérés dans le logement ou l'évidement de la semelle de l'article chaussant. 6. Article chaussant selon la 5, caractérisé en ce que les dits boîtiers présentent une face étanche (16) vers la plante du pied empêchant des éventuelles souillures venues du patient ou des piles de traverser cette face. 7. Article chaussant selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les capteurs sont amovibles dans l'article chaussant, et peuvent être retirés ainsi que les boîtiers contenant l'électronique et les piles, pour laver, nettoyer ou décontaminer séparément l'article chaussant et l'électronique et pour changer les piles. 8. Article chaussant selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un des capteurs (17) est un oxymètre de pouls servant à mesurer la saturation en oxygène. 9. Article chaussant selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins un des capteurs est une électrode d'électro-cardiogramme. 10. Article chaussant selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins un des capteurs est un moyen pour mesurer la pression exercée par des parties du pied sur le sol, ou mesurer la pression exercée par un article chaussant, sur des parties du pied du patient. 11. Article chaussant selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'au moins un des capteurs contient un ou plusieurs accéléromètres. 12. Article chaussant selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins un des capteurs est une sonde de température cutanée.
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/00
FR2894695
A1
PROCEDE DE MEMORISATION D'INFORMATIONS CONCERNANT UN DEFAUT DE FONCTIONNEMENT D'UN DISPOSITIF
20,070,615
L'invention concerne un procédé de mémorisation d'informations concernant un défaut de fonctionnement d'un dispositif. L'invention trouve notamment une application pour le diagnostic d'une défaillance d'un dispositif (par exemple un groupe motopropulseur du véhicule) dans un véhicule automobile, afin de faciliter la réparation du dispositif défaillant. Les véhicules automobiles modernes font appel à des calculateurs embarqués pour la commande de nombreux dispositifs électriques ou mécaniques, comme par exemple pour la commande d'un système d'injection du moteur, pour la commande d'une boîte de vitesse automatique ou robotisée, etc. Pour garantir à la fois la sécurité des usagers face à une éventuelle défaillance d'un dispositif ou d'un composant d'un système de commande et la remise en état du dispositif défaillant par un réparateur, ces calculateurs intègrent également des moyens pour mettre en oeuvre divers procédés de diagnostic électrique ou fonctionnel. Lorsqu'une défaillance d'un dispositif est diagnostiquée pour la première fois, le calculateur mémorise dans une mémoire non volatile des informations relatives au défaut constaté ; ces informations comprennent notamment un code associé au défaut constaté, et éventuellement des valeurs de paramètres caractéristiques du fonctionnement du dispositif, encore appelées données de contexte. Les données de contexte peuvent être génériques, c'est-à-dire identiques pour tous les défauts surveillés, ou bien spécifiques à un défaut considéré ; elles peuvent dans ce cas être différentes pour des défauts différents. Par exemple, dans le cas d'un défaut lié à une régulation d'une vitesse, on mémorise la consigne de vitesse et la valeur de la vitesse mesurée lors de la détection du défaut. Dans tous les cas, les informations mémorisées ont vocation à aider le réparateur ultérieur en lui fournissant des informations complémentaires sur les conditions dans lesquelles le défaut a été détecté. Dans certains procédés de mémorisation actuels, les données de contexte sont enregistrées uniquement lors de la première occurrence du défaut. Il est donc impossible de savoir si les conditions enregistrées correspondent réellement à des conditions particulières où le défaut se produit régulièrement, ou simplement aux conditions "quelconques" qui régnaient lors de l'apparition fortuite du défaut. A titre d'exemple, pour un défaut électrique où le régime moteur enregistré à la première occurrence du défaut est de 2500 tr/min, rien ne permet au réparateur de savoir s'il s'agit d'un défaut permanent apparu pour la première fois au régime de 2500 tr/min, ou d'un défaut intermittent ne se produisant qu'à un régime proche de 2500 tr/min et qui serait dû par exemple à un phénomène de résonance. Cette solution n'est pas satisfaisante, car les informations stockées sont souvent insuffisantes pour permettre une réparation rapide, en particulier dans le cas de défauts intermittents (par exemple défauts électriques dus à des mauvais contacts) et/ou dans le cas de défauts complexes (par exemple défauts fonctionnels se produisant dans des conditions précises et restreintes). Dans d'autres procédés de mémorisation actuels, les données de contexte sont mémorisées à chaque occurrence du défaut qu'elles caractérisent, ce qui facilite le diagnostic. Cette solution est toutefois extrêmement coûteuse en terme de mémoire non volatile. En effet, si les données de contexte enregistrées lors de la détection d'un défaut représentent une taille de n octets, l'apparition m fois de ce défaut conduira donc à utilisation de n * m octets de mémoire. La richesse des informations transmises est donc rapidement limitée par la taille de la mémoire. L'invention a pour but de proposer un nouveau procédé de mémorisation d'informations relatives à un défaut, ne présentant pas les inconvénients des procédés connus. Plus précisément, l'invention a pour but de proposer un nouveau procédé de mémorisation, qui permet de fournir des informations exhaustives pour un diagnostic futur du défaut, tout en limitant le volume global d'information mémorisé. Ce but est atteint avec un procédé selon l'invention de mémorisation d'un défaut de fonctionnement d'un dispositif, caractérisé en ce que les informations enregistrées comprennent notamment une valeur minimum et une valeur maximum d'un paramètre caractéristique du dispositif, et en ce que le procédé comprend une phase de mise à jour qui est réalisée lors d'une occurrence du défaut et qui comprend l'étape Eli suivante consistant à Ell . • remplacer la valeur minimum du paramètre par la valeur actuelle du paramètre si la valeur actuelle du paramètre est inférieure à la valeur minimum ou • remplacer la valeur maximum du dit paramètre par la valeur actuelle du paramètre si la valeur actuelle est supérieure à la valeur maximum précédemment mémorisée. La phase de mise à jour peut également comprendre l'étape E12 suivante, réalisée lors de l'occurrence du défaut et consistant à : • E12 : répétition de l'étape Ell pour chaque paramètre caractéristique du dispositif en fonctionnement. Le procédé permet ainsi de mémoriser des valeurs minimum et maximum pour plusieurs paramètres caractéristiques du dispositif. La phase de mise à jour peut encore comprendre l'étape E13 suivante, réalisée lors de l'occurrence du défaut et consistant à : • E13 incrémentation d'un nombre d'occurrences du défaut. Ainsi, il est possible de savoir précisément combien de fois le défaut est apparu. La phase de mise à jour est répétée à chaque occurrence du défaut. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le procédé selon l'invention comprend également une phase d'initialisation, réalisée lors d'une première occurrence du défaut et comprenant une ou plusieurs des étapes suivantes, consistant à : • E01 initialiser une valeur de référence du paramètre à la valeur actuelle du paramètre • E02 : initialiser la valeur minimum du paramètre et la valeur maximum du paramètre à la valeur actuelle du paramètre. • E03 : répéter l'étape E01 et / ou l'étape E02 pour chaque paramètre caractéristique du dispositif en fonctionnement, • E04 : initialisation du nombre d'occurrence La phase d'initialisation permet ainsi d'une part de mémoriser une "image" précise d'une occurrence du défaut, et d'autre part d'initialiser les valeurs minimum et maximum de chaque paramètre et le nombre d'occurrence du défaut. Le procédé selon l'invention est notamment intéressant pour la mémorisation d'informations concernant un défaut de fonctionnement d'un dispositif tel qu'un groupe motopropulseur dans un véhicule. L'invention est notamment intéressante pour le diagnostic de défauts intermittents, c'est-à-dire qui ne durent pas, mais qui se reproduisent plusieurs fois dans le temps. Le procédé selon l'invention va être décrit ci-dessous dans le cadre d'un exemple non limitatif, dans lequel le procédé dans sa version la plus complète et la plus performante est mis en oeuvre pour le diagnostic du fonctionnement d'un dispositif de régulation qui permet la régulation de la vitesse d'un véhicule automobile autour d'une vitesse de consigne. Dans l'exemple, un défaut est détecté lorsque, en l'absence d'intervention du conducteur du véhicule, la vitesse est toujours différente de la vitesse de consigne au bout d'un temps T. La détection du défaut est réalisée par un comparateur qui compare la vitesse mesurée par un capteur à la vitesse de consigne imposée par le conducteur. Dans l'exemple, on considère que les paramètres du dispositif de régulation pertinents pour l'identification et la réparation du défaut sont la température dans le boîtier du dispositif de régulation (:Les composants électroniques du dispositif fonctionnent pas ou mal en dehors d'une plage de fonctionnement habituelle) et la vitesse du véhicule (la boucle de régulation n'est pas ou peu efficace en dehors d'une plage de vitesse spécifiée). Le procédé selon l'invention est initialisé lors de la première occurrence du défaut. Lors de la phase d'initialisation du procédé, les étapes suivantes sont réalisées, qui consistent à : • E01 initialiser une valeur de référence du paramètre à la valeur actuelle du paramètre • E02 : initialiser la valeur minimum du paramètre et la valeur maximum du paramètre à la valeur actuelle du paramètre, • E03 . répéter l'étape E01 et / ou l'étape E02 pour chaque paramètre caractéristique du dispositif en fonctionnement, • E04 : initialisation du nombre d'occurrence Dans l'exemple, lors des étapes E01 et E03, on mémorise la valeur actuelle de la température du boîtier et de la vitesse du moteur comme valeurs de référence ces valeurs de références définissent une image précise du dispositif au moment de l'apparition du défaut, image qui sera conservée tout au long du procédé. Lors des étapes E02 et E03, on initialise la valeur minimum et la valeur maximum de la température avec la température actuelle, et la valeur minimum et la valeur maximum de la vitesse à la valeur actuelle. On a ainsi des premières valeurs minimum / maximum des paramètres, qui pourront être mises à jour ultérieurement. Lors de l'étape E04, on initialise un nombre d'occurrences à un. De préférence, ce nombre est initialisé à un lorsque le défaut disparaît, dans l'exemple lorsque le comparateur détecte que la vitesse est suffisamment proche de la vitesse de consigne, à 1% près par exemple. L'initialisation du nombre d'occurrences signifie qu'il y a eu un défaut, qui a disparu. Rappelons que le procédé de l'invention a pour vocation d'enregistrer les conditions d'occurrence d'un défaut intermittent, c'est-à-dire non permanent mais qui se répète. Ensuite, lors d'une nouvelle occurrence ultérieure du défaut, on réalise une phase de mise à jour, comprenant les étapes suivantes, consistant à : • Ell : remplacer la valeur minimum du paramètre par la valeur actuelle du paramètre si la valeur actuelle du paramètre est inférieure à la valeur minimum et / ou remplacer la valeur maximum du dit paramètre par la valeur actuelle du paramètre si la valeur actuelle est supérieure à la valeur maximum précédemment mémorisée. • E12 : répétition de l'étape Ell pour chaque paramètre caractéristique du dispositif en fonctionnement. • E13 incrémentation d'un nombre d'occurrences du défaut. Dans l'exemple, lors de l'étape Ell, on met à jour les valeurs minimum et maximum mémorisées pour la température du boîtier, si nécessaire, c'est-à-dire si la valeur actuelle de la température est inférieure à la valeur minimum ou supérieure à la valeur maximum précédemment mémorisées. Lors de l'étape E12, on met à jour les valeurs minimum et maximum mémorisées pour la vitesse du moteur, si nécessaire, c'est-à-dire si la valeur actuelle de la vitesse est inférieure à la valeur minimum ou supérieure à la valeur maximum précédemment mémorisées. Lors de l'étape E13, on incrémente de un le nombre d'occurrences. De préférence, ce nombre est initialisé à un lorsque le défaut disparaît, pour les mêmes raisons que précédemment. La phase de mise à jour est répétée ensuite autant de fois que nécessaire, à chaque nouvelle occurrence du défaut. Plus tard, un réparateur cherchant à diagnostiquer et à réparer le défaut viendra consulter la mémoire non volatile, avant d'effacer son contenu. L'invention a été développée pour un dispositif de commande du groupe motopropulseur d'un véhicule automobile. Mais elle peut très facilement être étendue à tout calculateur électronique doté de moyens de détection d'un défaut de fonctionnement d'un dispositif et de moyens de mémorisation d'informations relatives à l'apparition du défaut détecté. Dans un véhicule, le dispositif surveillé peut aussi être par exemple un dispositif de commande d'un système de freinage, un dispositif de régulation de vitesse, un dispositif de régulation de température, etc. Le procédé selon l'invention cumule les avantages des solutions antérieures, et évite leurs inconvénients. Ainsi, avec le procédé selon l'invention, à chaque défaut est associé un ensemble de données de contexte, comprenant outre bien sûr le code défaut correspondant : • une indication du nombre d'occurrences du défaut, c'est-à-dire du nombre de fois où le détecteur a détecté la présence du défaut depuis le dernier effacement de la mémoire non volatile du calculateur. • pour chaque paramètre caractéristique du défaut, une valeur de référence correspondant à une occurrence particulière du défaut, dans l'exemple décrit la première apparition du défaut (étape E04), • pour chaque paramètre caractéristique du défaut, une valeur minimum et une valeur maximum du dit paramètre, ces deux valeurs définissent une plage de valeurs du paramètre dans laquelle le défaut s'est produit. Ainsi, le réparateur connaît précisément pour chaque défaut mémorisé la zone de fonctionnement dans laquelle ce défaut se produit, et est donc plus à même: • d'analyser les causes possibles du défaut. Par exemple, si un défaut électrique se produit entre 2000 et 2500 tr/min, il s'agit très probablement d'un défaut intermittent (mauvais contact d'un connecteur) associé à une fréquence de résonance • de valider la justesse et la qualité de sa réparation, par la reproduction lors d'un essai (statique ou dynamique) de ces conditions particulières et par la vérification de la non réapparition du défaut Par rapport à la solution antérieure consistant à mémoriser uniquement les valeurs des paramètres du défaut lors d'une occurrence particulière du défaut, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention conduit à multiplier par 3 la capacité de la zone de la mémoire non volatile du calculateur allouée au stockage des données de contexte du défaut. En égard d'une part aux gains attendus en terme de facilité et de qualité de la réparation, et d'autre part à la diminution constante et rapide des coûts des composants de type EEPROM, cette multiplication est largement acceptable. Par rapport à la solution antérieure consistant à mémoriser les valeurs des paramètres du défaut lors d'un nombre limité d'occurrences du défaut, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet, d'une part de limiter au strict nécessaire la taille de la mémoire utilisée, et d'autre part de conserver toute la richesse des informations emmagasinées au cours de l'utilisation du système. En effet, dans la solution antérieure, la mémorisation des données s'interrompait nécessairement après m détections de la défaillance (limitation due à la taille de la mémoire). Au contraire, dans l'invention, les données sont mises à jour à chaque nouvelle apparition du défaut, quel que soit le nombre d'occurrences du défaut, et cela jusqu'à sa réparation. Enfin, l'ensemble des données de contexte vues sur l'ensemble des occurrences du défaut (en supposant des ressources de mémoire non volatile illimitées) ne présente pratiquement pas d'intérêt par rapport à la solution proposée par l'invention. En effet, on peut raisonnablement imaginer qu'un réparateur disposant de l'ensemble des données de contexte pour toutes les occurrences du défaut rechercherait immédiatement les plages de valeurs (c'est-à-dire la valeur minimum et la valeur maximum) des paramètres dans lesquelles le défaut se produit afin de déterminer l'origine du défaut. Or, le procédé selon l'invention fournit immédiatement ces plages de valeurs, sans surcoût. En effet, le procédé selon l'invention offre à la fois, du moins dans son mode de mise en oeuvre le plus perfectionné : • une "image" précise du dispositif surveillé lors la gère détection du défaut • une vision de la zone de fonctionnement dans laquelle le défaut se reproduit
L'invention concerne un procédé de mémorisation d'informations concernant un défaut de fonctionnement d'un dispositif, caractérisé en ce que les informations enregistrées comprennent notamment une valeur minimum et une valeur maximum d'un paramètre caractéristique du fonctionnement du dispositif, et en ce que le procédé comprend une phase de mise à jour, qui est réalisée lors d'une occurrence du défaut et qui comprend l'étape E11 suivante consistant à mettre à jour la valeur minimum et / la valeur maximum en fonction de la valeur actuelle du paramètre. La phase de mise à jour peut également comprendre la mise à jour d'un nombre d'occurrence.De préférence le procédé comprend également une phase d'initialisation, au cours de laquelle on mémorise une image de référence des paramètres du dispositif. Application notamment au diagnostic d'un groupe motopropulseur d'un véhicule.
1. Procédé de mémorisation d'informations concernant un défaut de fonctionnement d'un dispositif, caractérisé en ce que les informations enregistrées comprennent notamment une valeur minimum et une valeur maximum d'un paramètre caractéristique du fonctionnement du dispositif, et en ce que le procédé comprend une phase de mise à jour, qui est réalisée lors d'une occurrence du défaut et qui comprend l'étape Ell suivante consistant à: Ell : • remplacer la valeur minimum du paramètre par la valeur actuelle du paramètre si la valeur actuelle du paramètre est inférieure à la valeur minimum ou • remplacer la valeur maximum du dit paramètre par la valeur actuelle du paramètre si la valeur actuelle est supérieure à la valeur maximum précédemment mémorisée. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la phase de mise à jour comprend également l'étape E12 suivante, réalisée lors de l'occurrence du défaut et consistant à : • E12 : répétition de l'étape Ell pour chaque paramètre caractéristique du dispositif en fonctionnement. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la phase de mise à jour comprend également l'étape E13 suivante, réalisée lors de l'occurrence du défaut et consistant à : • E13 incrémentation d'un nombre d'occurrences du défaut. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, au cours duquel les étapes Ell, E12 et / ou E13 sont répétées à chaque occurrence du défaut. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, comprenant également une phase d'initialisation, réalisée lors d'une première occurrence du défaut et comprenant une ou plusieurs des étapes suivantes, consistant à : • E01 initialiser une valeur de référence du paramètre à la valeur actuelle du paramètre • E02 : initialiser la valeur minimum du paramètre et la valeur maximum du paramètre à la valeur actuelle du paramètre. • E03 : répéter l'étape E01 et / ou l'étape E02 pour chaque paramètre caractéristique du dispositif en fonctionnement, • E04 : initialisation du nombre d'occurrence 6. Application du procédé selon l'une des précédentes, pour la mémorisation d'informations concernant un défaut de fonctionnement d'un dispositif tel qu'un groupe motopropulseur dans un véhicule.
G,B
G06,B60
G06F,B60S
G06F 11,B60S 5,G06F 13
G06F 11/30,B60S 5/00,G06F 13/38
FR2890356
A1
PROCEDE D'ADAPTATION DE LA DETECTION DU FREINAGE D'URGENCE A LA RECONNAISSANCE DE FREINAGES ENCHAINES.
20,070,309
La présente invention se rapporte à un procédé et à un système de freinage assisté dans un véhicule automobile et plus particulièrement à l'adaptation de la détection du freinage d'urgence à la reconnaissance de freinages enchaînés, en d'autres termes de freinages rapprochés dans le temps. De manière connue en soi, une installation hydraulique classique de freinage dans un véhicule comporte au moins un circuit hydraulique de freinage, classiquement deux, chacun de ces circuits de freinage étant associé à au moins un frein de roue, de manière classique à deux freins de roue. L'alimentation de ces circuits de freinage est assurée, dans le cas d'un freinage assisté normal, par un maître-cylindre susceptible d'être actionné à l'aide de la pédale de frein par l'intermédiaire d'un amplificateur de force de freinage, généralement un servofrein à dépression. Ce dernier comporte une chambre de travail séparée par un piston mobile d'une chambre basse pression maintenue en permanence à une pression basse, en dépression par rapport à la pression atmosphérique, et dont la sollicitation par une force à la pédale permet de commander la mise à la pression atmosphérique de la chambre de travail et l'amplification correspondante de la force à la pédale par la force agissant sur le piston mobile. Par ailleurs, afin d'éviter le blocage des roues, qui peut provoquer la perte de contrôle du véhicule, des systèmes de freinage à antiblocage de roues comme I'ABS (de l'anglais Antilock Braking System ) ont été développés et sont maintenant très largement répandus. Ils permettent un contrôle de la pression de freinage dans le frein de roue, sous contrôle de la vitesse de rotation de chacune des roues. Il est ainsi possible d'obtenir un comportement dynamique stable du véhicule lors d'un freinage, même appuyé. Ce type de système comprend un bloc hydraulique de freinage à commande électronique comportant des vannes d'entrée et de sortie pouvant être commandées électriquement et associées aux différents freins de roue, un capteur de pression représentant la pression dans le maître- cylindre, ainsi que des pompes de refoulement, entraînées, par exemple, électriquement et associées respectivement à un circuit de freinage. Selon le comportement dynamique de la roue surveillée, la pression de freinage correspondante peut être relâchée pour éviter le blocage en évacuant du fluide hydraulique du frein de roue concerné vers la pompe de refoulement, puis réaugmentée à l'aide du fluide hydraulique à haute pression provenant de la sortie de la pompe de refoulement ou d'un accumulateur associé à cette pompe. Les systèmes du type ABS sont souvent couplés à des systèmes de contrôle de la dynamique du véhicule par exemple du type ESP (de l'anglais Electronic Stability Program ou programme électronique de stabilité) ou ASR (de l'anglais Anti Skating Regulation ou limiteur de patinage à l'accélération). Ces systèmes sont intégrés au bloc hydraulique du dispositif ABS. Ces systèmes de contrôle de la dynamique du véhicule permettent d'assurer un comportement dynamique stable du véhicule, en agissant sur les freins de roue sans que le conducteur du véhicule n'ait pressé la pédale de frein. Avec un tel système de freinage ESP, il est connu de mettre en oeuvre une fonction dite HBA (de l'anglais Hydraulic Brake Assist , assistance hydraulique au freinage) selon laquelle le freinage est réalisé avec l'assistance du bloc hydraulique. Plus précisément, lorsque cette fonction HBA est mise en oeuvre, le bloc hydraulique commande de manière autonome la montée en pression du fluide hydraulique dans le bloc hydraulique afin d'optimiser le freinage en atteignant la limite de déclenchement du dispositif ABS le plus rapidement possible. Dans le cas d'un freinage brutal (ou freinage d'urgence), c'est-à-dire quand la pédale de frein est, par exemple, soumise de la part du conducteur à une forte pression de manière très rapide, le freinage du véhicule, équipé d'un bloc hydraulique ESP avec fonction HBA, est réalisé avec l'assistance obtenue par l'intermédiaire du bloc hydraulique, après détermination d'une situation de freinage d'urgence. Les critères de détermination classiques de ces situations de freinage d'urgence sont, par exemple, la pression dans le maître-cylindre et/ou le gradient de pression dans le maître-cylindre, qui permettent une bonne caractérisation des freinages d'urgence. L'inconvénient d'un système de freinage hydraulique à servofrein à dépression réside dans le fait que, dans le cas de freinages d'urgence répétés rapidement, la différence de pression entre les deux chambres du servofrein n'a pas le temps de s'établir à nouveau. La pression de freinage est donc de moins en moins accrue par le servofrein et il devient de plus en plus difficile d'atteindre le seuil de déclenchement du freinage d'urgence. Le document US 6 361 126 décrit une solution à ce problème. Le procédé de freinage d'urgence selon ce document prend en compte la différence entre la mesure de la pression dans l'une des deux chambres et la pression atmosphérique ainsi que le gradient de cette différence de pressions. Ainsi, le procédé selon le document US 6 361 126 permet d'adapter le seuil de pression à atteindre dans le maître-cylindre pour déclencher le freinage d'urgence à quatre critères (la pression dans le maître-cylindre, le gradient par rapport au temps de la pression dans le maître-cylindre, la différence entre la pression mesurée dans l'une des chambres du servofrein à dépression et le gradient de cette différence de pressions), permettant notamment de caractériser les situations de freinages d'urgence répétés et d'adapter le déclenchement du freinage d'urgence en conséquence. Cependant, ce procédé présente l'inconvénient de nécessiter l'utilisation de moyens de mesure de pression dans l'une des chambres du servofrein et de moyens pour comparer cette pression mesurée avec la pression atmosphérique, ce qui augmente le prix du dispositif. Un objectif de l'invention est donc de proposer un procédé et un dispositif permettant de déterminer correctement les situations de freinage d'urgence même répétées et d'adapter le déclenchement du freinage d'urgence, sans nécessiter de moyens de mesure et/ou de comparaison supplémentaires à la mesure de la pression dans le maître- cylindre. On atteint cet objectif au moyen d'un procédé de contrôle du freinage dans un véhicule automobile muni d'un système de freinage assisté comportant: un maître-cylindre hydraulique associé à un servofrein à dépression et à au moins un circuit hydraulique, adapté pour mettre en oeuvre, séparément ou simultanément, un ou plusieurs freins de roue équipant chacun une roue du véhicule, - un bloc hydraulique à commande électronique comprenant des moyens d'alimentation en fluide hydraulique haute pression du ou desdits freins de roue, - des moyens électroniques de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence après détection de l'occurrence de caractéristiques opérationnelles du freinage correspondant à la pression dans le maître-cylindre et à son taux de variation dans le temps, ledit freinage d'urgence étant réalisé avec l'assistance d'un bloc hydraulique, remarquable en ce que l'on détecte la répétition rapprochée dans le temps de mise en oeuvre de freinages d'urgence et en ce qu'on adapte les conditions de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence en cas de répétition rapprochée. Ainsi, avantageusement, avec un tel système, il est possible de détecter un situation de freinages d'urgence rapprochés dans le temps qui est susceptible de réduire l'assistance au freinage délivrée par le servofrein à dépression, la différence de pression entre les deux chambres du servofrein n'ayant pas le temps de s'établir à nouveau à la suite de ces freinages d'urgence. Le procédé selon l'invention, ayant déterminé la situation de freinages enchaînés, adapte alors les conditions de mise en oeuvre du freinage d'urgence de façon à les rendre moins restrictives, les situations de freinage d'urgence n'étant déterminées qu'à partir de la pression dans le maître-cylindre et le gradient de cette pression dans le maître-cylindre. De préférence, de manière à détecter ladite répétition rapprochée dans le temps des déclenchements de freinage d'urgence, on active une base de temps après un premier freinage d'urgence pour que ladite base de temps soit active pendant une durée prédéterminée, et en ce qu'on incrémente un compteur de freinages d'urgence, tant que ladite base de temps est active, à chaque nouveau freinage d'urgence, ledit compteur étant réinitialisé si la base temps n'est plus active. Ainsi, de manière avantageuse, la situation de freinages d'urgence enchaînés est caractérisée, selon le procédé, en comptant le nombre de freinages d'urgence réalisés dans un intervalle de temps prédéterminé. Cette détermination est particulièrement simple à implémenter dans un calculateur et ne nécessite aucun autre matériel. De manière préférée, les conditions de mise en ceuvre du freinage d'urgence sont rendues moins restrictives lorsque ledit compteur dépasse une valeur NS prédéterminée, la base de temps étant alors réinitialisée. Ainsi, avantageusement, on réalise une cartographie de l'assistance au freinage que peut fournir le servofrein à dépression en fonction du nombre de freinages d'urgence réalisés durant un intervalle de temps prédéterminé. Le procédé adapte alors ces critères déclenchement du mode de freinage d'urgence au nombre de freinages d'urgence qu'il a comptabilisé, en fonction de cette cartographie de l'assistance fournie par le servofrein. De préférence, la base de temps étant active, ledit compteur de freinage d'urgence n'est incrémenté que si l'intervalle de temps At entre deux freinages d'urgence successifs est supérieur à une valeur minimale T. On évite ainsi, de manière avantageuse, de gêner un conducteur actionnant plusieurs fois la pédale de façon appuyée. De manière préférée, la base de temps étant active, ledit compteur de freinage d'urgence n'est incrémenté que si l'intervalle de temps At entre la mise en oeuvre deux freinages d'urgence successifs est inférieur à une valeur maximale T2. Ainsi, avantageusement, on ne compte pas les freinages qui sont réalisés alors que la différence de pression entre les deux chambres du servofrein a eu le temps de s'établir de nouveau depuis le dernier freinage d'urgence. De préférence, la base de temps étant active, ledit compteur n'est incrémenté que si la vitesse du véhicule V, est supérieure à une valeur minimale V,. De manière préférée, la base de temps étant active, le compteur n'est incrémenté que si la vitesse du véhicule V,, est inférieure à une valeur maximale V2. De préférence, lesdites caractéristiques opérationnelles du freinage sont: PMC PMC s grad Pm [grad PMC ts 15 où : -PMC représente la pression dans le maître-cylindre, - PMC_S une valeur seuil prédéterminée de la pression dans le maître-cylindre, - grad Pm représente le gradient par rapport au temps de pression dans le maître-cylindre, et - [grad PMC] S une valeur seuil prédéterminée du gradient de la pression dans le maître-cylindre. Ainsi, on détermine une situation de freinage d'urgence en ne prenant en compte que des critères directement liés à la pression dans le maîtrecylindre. Ainsi, pour mettre en oeuvre le procédé, un seul capteur de pression est nécessaire, celui-ci pouvant, par exemple, être placé en sortie du maître-cylindre, L'invention se rapporte également à un système de freinage assisté permettant la mise en oeuvre du procédé tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes, remarquable en ce qu'il comporte: - un maître-cylindre hydraulique associé à un servofrein à dépression et à au moins un circuit hydraulique, adapté pour mettre en oeuvre, séparément ou simultanément, un ou plusieurs freins de roue équipant chacun une roue du véhicule, chaque frein de roue, - un bloc hydraulique à commande électronique comprenant des moyens d'alimentation en fluide hydraulique haute pression du ou desdits freins de roue, - des moyens électroniques de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence après détection de l'occurrence de caractéristiques opérationnelles du freinage correspondant à la pression dans le maître-cylindre et à son taux de variation dans le temps, ledit freinage d'urgence étant réalisé avec l'assistance dudit bloc hydraulique, et - des moyens pour détecter la répétition rapprochée dans le temps de mise en oeuvre de freinages d'urgence et pour adapter les conditions de mise en oeuvre de freinages d'urgence en cas de répétition rapprochée. Le système comporte, de préférence, un capteur de pression délivrant un signal représentatif de la pression dans ledit maître-cylindre. Ainsi, de manière avantageuse, les informations concernant la pression dans le maître-cylindre ainsi que le gradient par rapport au temps de ce maître-cylindre sont obtenues de manière directe. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront de l'examen de la description qui va suivre présentée uniquement à titre d'exemple illustratif et non limitatif, en référence aux figures ci-annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente schématiquement un système de freinage permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention; - la figure 2 représente un organigramme du fonctionnement du procédé selon l'invention. La figure 1 représente donc un système de freinage 10 de véhicule automobile permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Sans aucun caractère limitatif pour la mise en oeuvre de l'invention, le système 10 est un système de freinage à bloc hydraulique ABS avec fonction ESP/ASR connu, un tel système de freinage étant par exemple décrit dans le brevet US 6 361 126 précité. Dans le système de freinage 10, il est prévu un frein de roue avant gauche 12A et un frein de roue avant droite 14A combinés dans un circuit de freinage d'essieu avant A, et un frein de roue arrière gauche 12B et un frein de roue arrière droit 14B combinés dans un circuit de freinage d'essieu arrière B. Ces freins de roue 12A, 14A, 12B, 14B sont alimentés, en freinage assisté normal, par un maître-cylindre 16 assisté par un servofrein à dépression 18 commandé par une pédale de frein 20. De plus, les deux circuits hydrauliques d'essieu avant A et arrière B sont identiques et prévoient l'interposition entre le maître-cylindre 16 et les freins de roues 12A, 14A, 12B, 14B d'un bloc hydraulique 22A, 22B à commande électronique 24 adaptés pour réaliser les fonctions ABS, ASR et/ou ESP. Sans sortir du cadre de l'invention, on utilise en général la dépression du collecteur moteur ou une dépression engendrée par une pompe à air (en particulier dans le cas des moteurs Diesel). On décrira par la suite plus en détails un exemple de circuit hydraulique d'essieu avant A permettant de réaliser les fonctions ABS, ASR et/ou ESP, le circuit hydraulique d'essieu arrière B étant sensiblement identique au circuit hydraulique d'essieu avant A. Cependant, d'autres configurations de circuit hydraulique d'essieu sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention. Dans le cas d'un freinage normal, l'alimentation du circuit hydraulique d'essieu avant A en fluide hydraulique sous pression est assurée par un maître-cylindre 16, actionné au moyen d'une pédale de frein 20 via un servofrein 18, le maître-cylindre 16 et le servofrein 18 étant de types et de fonctionnements connus. Le maître-cylindre 16 est, par ailleurs, relié de manière classique, à un réservoir de fluide hydraulique 25. Ce même maître-cylindre 16 comporte deux sorties hydrauliques 26A, 26B alimentant respectivement le circuit hydraulique d'essieu avant A et arrière B. Un capteur de pression 28 est relié à la sortie hydraulique 26A et permet de mesurer une pression représentative de la pression PMc dans le maître-cylindre, la pression au niveau des deux sorties hydrauliques 26A, 26B du maître-cylindre 16 étant admise comme égale. Dans la présente demande, le terme de vanne est employé à la place du terme électrovanne pour simplifier la lecture de la demande, étant entendu que toutes les vannes du système 10 sont des électrovannes commandées par des signaux de sortie émis par l'unité électronique de commande 24. On décrira par la suite un exemple illustratif et non limitatif de bloc hydraulique avant 22A apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. Afin de réguler la pression de freinage et, ainsi, de réaliser le système ABS, le bloc hydraulique avant 22A comprend deux vannes d'entrée ainsi que deux vannes de sortie, ces vannes d'entrée et de sortie pouvant être commandées électriquement et étant associées chacune à l'un des freins de roue 12A, 14A. Le bloc hydraulique 22A comprend également un conduit de retour permettant de diminuer la pression de freinage des freins de roue 12A, 14A en évacuant du fluide hydraulique depuis les freins de roue 12A, 14A jusqu'à un accumulateur basse pression, voire jusqu'au conduit de freinage principal. Un clapet anti-retour est disposé sur le conduit de retour entre une pompe de refoulement et l'accumulateur basse pression. La pompe de refoulement alimente en fluide haute pression les freins 12A, 14A, 12B, 14B lors des phases de réaugmentation de la pression de freinage. Le système ABS est commandé par l'unité électronique de commande 24 à laquelle sont reliés des capteurs de vitesses de rotation de roues (non représentés). Enfin, le bloc hydraulique d'essieu avant 22A comprend, de plus, une vanne de limitation de pression, qui, en position fermée, bloque la circulation directe du fluide hydraulique depuis le maître-cylindre 16 vers le conduit de freinage principal, et une vanne de précharge, reliant, en position passante , la sortie hydraulique 26A du maître-cylindre à l'entrée basse pression de la pompe de refoulement. Ces deux vannes sont également commandées par l'unité électronique de commande 24, qui commande la fermeture de ces deux vannes pendant le mode de freinage d'urgence. Le système de freinage assisté 10 permet la mise en oeuvre d'un freinage assisté normal qui, au moyen de l'ABS, peut être optimisé. Le principe de fonctionnement du système de freinage 10 en mode de freinage assisté normal n'est pas spécifique au système et est connu en soi. C'est pourquoi ce mode de freinage normal n'est pas décrit plus en détails par la suite. Le mode de freinage, dit de freinage d'urgence, peut être mis en oeuvre par le système de freinage 10 tel que représenté figure 1. Ce mode de freinage d'urgence est également mis en oeuvre au moyen de l'unité électronique de commande 24, en réponse à des critères de déclenchement qui seront explicités par la suite. Ces critères étant satisfaits, l'unité électronique de commande 24 commande alors la commutation des vannes de limitation de pression dans leur position bloquante et des vannes de précharge des pompes de refoulement dans leur position passante. En outre, les pompes de refoulement sont enclenchées. Les pompes de refoulement jouent alors le rôle de source de fluide hydraulique à haute pression pour les circuits hydrauliques hydraulique d'essieu avant A et arrière B. L'ABS étant mis en oeuvre, on optimise également la distance de freinage du véhicule. Afin de déclencher ce mode de freinage d'urgence, on utilise, selon l'invention, un procédé qui présente l'avantage de s'adapter aux situations de freinages d'urgence répétés. Selon ce procédé, la situation de freinage d'urgence est déterminée à partir de seuil de pression élevée dans le maître-cylindre 16 et d'un gradient, par rapport au temps, important de la pression dans le maîtrecylindre 16. Ainsi, en pratique, pour déterminer une situation de freinage d'urgence, on commence par mesurer la pression PMC en sortie du maître-cylindre 16 au moyen d'un capteur de pression 28, et on relie ce capteur à l'unité électronique de contrôle 24 afin que celle-ci puisse calculer le gradient de pression grad(PMC) dans le maître cylindre 16. Le procédé de contrôle de freinage, représenté sous forme d'organigramme à la figure 2, est alors mis en oeuvre. L'étape initiale du procédé SO consisté à initialiser un compteur N de freinages d'urgence à la valeur 0. Ensuite, dès la détection d'un freinage, en SI, l'unité électronique de commande 24 vérifie, à la seconde étape S2 du procédé, qu'une base de temps est active. Cette base de temps joue le rôle d'un chronomètre, permettant ainsi de mesurer des intervalles de temps. Ainsi, l'initialisation de la base temps correspond à une mise à zéro du chronomètre et l'activation de la base de temps au déclenchement du chronomètre. Après un temps prédéterminé TB, la base de temps est désactivée, ce qui correspond à l'arrêt du chronomètre. Si la base de temps n'est pas active, cela signifie que le freinage détecté n'a pas été précédé par un freinage d'urgence, du moins pas depuis un temps assez long (supérieur à TB) pour permettre à la différence de pression d'être de nouveau bien établie entre les deux chambres du servofrein. Dans ce cas, le procédé selon l'invention, à l'étape S3', initialise les valeurs suivantes: - PMC S qui représente une valeur seuil de la pression du maître cylindre, prédéterminée, - [grad(PMC)] S qui représente une valeur seuil du gradient, par rapport au temps, de la pression dans le maître-cylindre et - NS qui représente un nombre seuil de freinage d'urgence pouvant être déclenchés dans un intervalle de temps prédéterminé. Puis, à l'étape S4', on vérifie que les conditions caractéristiques du freinage d'urgence sont satisfaites, c'est-à-dire que: PMc PMCS et (Cl) lgrad(PMC) [grad(PMC)t s Si la double condition Cl n'est pas remplie, on commande la mise en oeuvre du freinage assisté classique, à l'étape S5", et on repart au départ du procédé, à l'étape SO. Par contre, si la condition Cl est remplie, on commande, à l'étape S5' du procédé selon l'invention, la mise en oeuvre du freinage d'urgence, on incrémente le compteur N de freinages d'urgence à la valeur 1 (N:= 1). De plus, la base de temps est activée de manière à rester active durant le temps prédéterminé TB, et initialisée. On retourne alors à l'étape S1 du procédé, en attente d'un prochain freinage. Si celui-ci se produit de manière assez rapprochée du premier freinage d'urgence pour que la base de temps soit encore active, on va exécuter l'étape S3 du procédé selon l'invention consistant à vérifier que la double condition Cl caractéristique du freinage d'urgence est remplie. Si ce n'est pas le cas, on commande, à l'étape S5", la mise en ouvre du freinage assisté normal. Si, par contre, la double condition Cl est remplie, on commande, à l'étape S4, la mise en oeuvre du freinage d'urgence. L'étape S5 suivante du procédé consiste à comparer la vitesse du véhicule V à une valeur minimale V, et à une valeur maximale V2 afin de vérifier que la condition: V, V2 (C2) est réalisée. Il est ainsi possible de sortir du procédé si la condition C2 n'est pas vérifiée et de retourner au départ du procédé, en SO. En l'espèce et de façon non limitative, on peut choisir V, de l'ordre de 80 km/h et V2 de l'ordre de 120 km/h Si la condition C2 est réalisée, le procédé, à l'étape S6, consiste à comparer l'intervalle de temps écoulé At entre les deux derniers freinages (on est sûr qu'il y a un freinage précédant mémorisé puisque la temporisation est active) avec une valeur minimale T, et une valeur maximale T2, telles que T1 Si l'intervalle de temps At est trop court, le freinage d'urgence n'est pas comptabilisé comme un nouveau freinage d'urgence. Si, au contraire, cet intervalle de temps est trop grand, la différence de pression entre les deux chambres du servofrein 20 a eu le temps de s'établir à nouveau après le précédent freinage d'urgence. Dans les deux cas, on repart alors au point de départ du procédé, à l'étape SO. En l'espèce et de façon non limitative, on peut choisir un temps T, de l'ordre de la dizaine de secondes et un temps T2 de l'ordre de la minute, ce temps T2 étant en tout état de cause inférieur à TB. Si la condition C3 est remplie, le compteur N est incrémenté d'un à l'étape S7. A l'étape suivante S8 du procédé, la valeur N du compteur est comparée à la valeur seuil NS, qui représente un nombre seuil de freinage d'urgence pouvant être déclenchés dans un intervalle de temps prédéterminé. Si N S Ns, on repart à l'étape SI du procédé en attente de la détection d'un nouveau freinage. Si, par contre, N Ns, cela signifie qu'un nombre important de freinages d'urgence a été réalisé en un temps inférieur à TB, tel que la différence de pression entre les deux chambres du servofrein, qui permet d'accroître la pression dans le maître-cylindre, est réduite. Il est alors difficile d'atteindre les seuils de déclenchements du freinage d'urgence. A l'étape S9 du procédé, on abaisse alors les valeurs mémorisées des seuils PMC_S et [grad(PMC)] S afin de rendre la double condition Cl moins restrictive et, ainsi, qu'il soit plus aisé de déclencher le freinage d'urgence. Cette baisse des valeurs seuils sera bien entendu adaptée pour ne pas rendre le freinage d'urgence trop sensible et sera fonction du véhicule sur lequel le procédé selon l'invention sera utilisé. On retourne alors à l'étape S1 du procédé, en attente d'un prochain freinage. Si aucun freinage n'intervient dans le délai TB, la base de temps est désactivée, c'est-à-dire qu'elle est arrêtée. Par ailleurs, si on commande un freinage avec des paramètres PMC et grad(PMC) inférieurs aux nouvelles conditions, on sort du procédé, c'està-dire qu'on repart au début du procédé en SO. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au cas présenté, fourni à titre d'exemple illustratif et non limitatif. En outre, le bloc hydraulique mis en oeuvre par le procédé selon l'invention peut varier de manière sensible, le procédé pouvant s'appliquer avec tout bloc hydraulique de freinage d'un véhicule automobile qui permet la mise en oeuvre d'un mode de freinage d'urgence réalisé soit de manière préchargée par le maître-cylindre, comme décrit dans le présent exemple de mode de réalisation, soit de manière autonome
Le procédé de contrôle du freinage dans un véhicule automobile muni d'un système de freinage assisté pouvant notamment être mis en oeuvre dans un système de freinage (10) comprenant- un maître-cylindre hydraulique (16) associé à un servofrein à dépression (18) et aux circuits hydrauliques (A, B) alimentant les freins de roue (12A, 14A, 12B, 14B) équipant les roues du véhicule,- un bloc hydraulique (22A, 22B) du type antiblocage avec fonction d'antipatinage des roues, et- des moyens électroniques (24) de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence réalisé avec l'assistance du bloc hydraulique (22A, 22B).Le procédé est remarquable en ce que l'on détecte la répétition rapprochée dans le temps de mise en oeuvre de freinages d'urgence et en ce qu'on adapte les conditions de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence en cas de répétition rapprochée.
1. Procédé de contrôle du freinage dans un véhicule automobile muni d'un système de freinage assisté (10) comportant: - un maître-cylindre hydraulique (16) associé à un servofrein à dépression (18) et à au moins un circuit hydraulique (A, B), adapté pour mettre en oeuvre, séparément ou simultanément, un ou plusieurs freins de roue (12A, 14A, 12B, 14B) équipant chacun une roue du véhicule, - un bloc hydraulique (22A, 22B) à commande électronique (24) comprenant des moyens d'alimentation en fluide hydraulique haute pression du ou desdits freins de roue (12A, 14A, 12B, 14B), - des moyens électroniques (24) de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence après détection de l'occurrence de caractéristiques opérationnelles du freinage correspondant à la pression dans le maîtrecylindre et à son taux de variation dans le temps, ledit freinage d'urgence étant réalisé avec l'assistance d'un bloc hydraulique (22A, 22B) , caractérisé en ce que l'on détecte la répétition rapprochée dans le temps de mise en oeuvre de freinages d'urgence et en ce qu'on adapte les conditions de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence en cas de répétition rapprochée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, de manière à détecter ladite répétition rapprochée dans le temps des déclenchements de freinage d'urgence, on active une base de temps après un premier freinage d'urgence pour que ladite base de temps soit active pendant une durée prédéterminée, et en ce qu'on incrémente un compteur de freinages d'urgence, tant que ladite base de temps est active, à chaque nouveau freinage d'urgence, ledit compteur étant réinitialisé si la base temps n'est plus active. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les conditions de mise en oeuvre du freinage d'urgence sont rendues moins restrictives lorsque ledit compteur dépasse une valeur NS prédéterminée, la base de temps étant alors réinitialisée. 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que, la base de temps étant active, ledit compteur de freinage d'urgence n'est incrémenté que si l'intervalle de temps At entre deux freinages d'urgence successifs est supérieur à une valeur minimale TI. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que, la base de temps étant active, ledit compteur de freinage d'urgence n'est incrémenté que si l'intervalle de temps At entre la mise en oeuvre deux freinages d'urgence successifs est inférieur à une valeur maximale T2. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que, la base de temps étant active, ledit compteur n'est incrémenté que si la vitesse du véhicule Vv est supérieure à une valeur minimale V,. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que, la base de temps étant active, le compteur n'est incrémenté que si la vitesse du véhicule V, est inférieure à une valeur maximale V2. 8. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que lesdites caractéristiques opérationnelles du freinage sont: PMC PMC s grad Pm [grad PMC] s où: - PMC représente la pression dans le maître-cylindre (16), - PMC S une valeur seuil prédéterminée de la pression dans le maître-cylindre (16), - grad Pm représente le gradient par rapport au temps de pression dans le maître-cylindre (16), et - [grad PMC t S une valeur seuil prédéterminée du gradient de la pression dans le maître-cylindre (16). 9. Système de freinage assisté permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte: - un maître-cylindre hydraulique (16) associé à un servofrein à dépression (18) et à au moins un circuit hydraulique (A, B), adapté pour mettre en oeuvre, séparément ou simultanément, un ou plusieurs freins de roue (12A, 14A, 12B, 14B) équipant chacun une roue du véhicule, chaque frein de roue (12A, 14A, 12B, 14B), - un bloc hydraulique (22A, 22B) à commande électronique (24) comprenant des moyens d'alimentation en fluide hydraulique haute pression du ou desdits freins de roue (12A, 14A, 12B, 14B), - des moyens électroniques (24) de mise en oeuvre d'un freinage d'urgence après détection de l'occurrence de caractéristiques opérationnelles du freinage correspondant à la pression dans le maître-cylindre et à son taux de variation dans le temps, ledit freinage d'urgence étant réalisé avec l'assistance dudit bloc hydraulique (22A, 22B), et - des moyens pour détecter la répétition rapprochée dans le temps de mise en oeuvre de freinages d'urgence et pour adapter les conditions de mise en oeuvre de freinages d'urgence en cas de répétition rapprochée. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, un capteur de pression (28) délivrant un signal représentatif de la pression dans ledit maître-cylindre (16).
B
B60
B60T
B60T 8,B60T 13
B60T 8/1761,B60T 13/74
FR2893083
A1
SYSTEME DE MAITRISE D'EMISSIONS D'ECHAPPEMENT DESTINE A UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,511
La présente invention se rapporte à un système de maîtrise d'émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne doté d'un système de recirculation des gaz d'échappement (système EGR ù Exhaust Gas Recirculation). Une technologie destinée à empêcher un réducteur ajouté par l'intermédiaire d'une vanne d'addition de réducteur d'entrer dans un système EGR en plaçant la vanne d'addition de réducteur dans un premier collecteur d'échappement relié à un groupe des cylindres d'un moteur à combustion interne multicylindre et à prévoir une sortie de gaz de recirculation EGR du système EGR dans un second collecteur d'échappement relié à l'autre groupe des cylindres est connu (se reporter à la publication de demande de brevet japonais N JPùAù2004ù76 595). En ce qui concerne la technologie décrite dans la publication de demande de brevet japonais N JPùAù2004ù76 595, cependant, le premier collecteur d'échappement dans lequel la soupape d'addition de réducteur est placée, et le second collecteur d'échappement, dans lequel la sortie de gaz EGR est prévue, sont réunis avant une turbine d'un turbocompresseur disposé en aval. En conséquence, il existe une possibilité pour que le réducteur ajouté par le biais de la vanne d'addition de réducteur entre dans le second collecteur d'échappement par l'intermédiaire de la partie de réunion avant la turbine, et en conséquence entre dans le système de recirculation EGR. Un but de la présente invention est de procurer une technologie qui permette d'empêcher que le réducteur ajouté au gaz d'échappement n'entre dans le système EGR. Un premier aspect de la présente invention adopte la conception suivante. En particulier, le premier aspect de la présente invention se rapporte à un système de maîtrise d'émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne comprenant : un turbocompresseur comportant une turbine dont un rotor de turbine est entraîné par le gaz d'échappement évacué du moteur à combustion interne qui comporte une pluralité de cylindres, un premier canal d'échappement s'étendant depuis un premier groupe des cylindres du moteur à combustion interne, un second canal d'échappement s'étendant depuis un second groupe des cylindres du moteur à combustion interne, un troisième canal d'échappement s'étendant en aval de la turbine, un catalyseur de maîtrise des émissions d'échappement disposé dans le troisième canal d'échappement, un moyen d'addition de réducteur destiné à ajouter un réducteur au gaz d'échappement, et un système de recirculation EGR destiné à fournir, en tant que gaz EGR, une partie du gaz d'échappement à un système d'admission d'air. Dans ce système de maîtrise d'émissions d'échappement, le moyen d'addition de réducteur est placé dans le premier canal d'échappement, et une sortie de gaz EGR du système EGR est prévue dans le second canal d'échappement, grâce à quoi la plus grande partie des gaz d'échappement évacués des premier et second canaux d'échappement s'écoule vers le rotor de turbine séparément sans se mélanger. Conformément au système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne, les premier et second canaux d'échappement sont reliés au turbocompresseur. En outre, le turbocompresseur comprend deux premier et second orifices d'entrée séparés et des premier et second conduits de volutes reliés aux premier et second orifices d'entrée respectivement, et les gaz d'échappement évacués des premier et second canaux d'échappement s'écoulent vers le rotor de turbine par le biais des premier et second conduits de volutes respectivement. De plus, le turbocompresseur est un turbocompresseur à géométrie variable comportant une buse variable, et les premier et second conduits de volutes s'étendent en spirale et permettent que les gaz d'échappement s'écoulent vers la buse variable. Conformément au premier aspect de la présente invention, la plus grande partie des gaz d'échappement évacués des premier et second canaux d'échappement, respectivement, reste séparée sans se mélanger jusqu'à ce que les gaz atteignent le rotor de turbine de la turbine disposée en aval des premier et second canaux d'échappement. Donc, le gaz d'échappement évacué du premier canal d'échappement est moins enclin à entrer dans le second canal d'échappement, et est empêché d'atteindre la sortie de gaz EGR dans le second canal d'échappement. En conséquence, même si l'addition du réducteur est exécutée alors que le gaz EGR est fourni au système d'admission d'air, il est possible d'empêcher davantage le réducteur ajouté d'entrer dans le système EGR par le biais de la sortie de gaz EGR. Le gaz d'échappement qui est entré dans la turbine en passant à travers le premier canal d'échappement peut traverser une zone à relativement haute température dans la turbine. Le réducteur qui a été ajouté au gaz d'échappement dans le premier canal d'échappement et est entré dans la turbine est enclin à adhérer à l'intérieur de la turbine lorsque la température ambiante diminue. Si le réducteur adhère à l'intérieur de la turbine, le réducteur sert de liant, de sorte que la matière particulaire dans le gaz d'échappement devient encline à s'accumuler dans la turbine. Le gaz d'échappement qui est entré dans la turbine par l'intermédiaire du premier canal d'échappement traverse la zone à relativement haute température dans la turbine, de sorte que le gaz d'échappement contenant le réducteur traverse la zone à relativement haute température dans la turbine. Donc, il est possible d'empêcher le réducteur d'adhérer à l'intérieur de la turbine. En outre, il est possible d'empêcher que la matière particulaire ne s'accumule dans la turbine en raison du réducteur qui a adhéré. Le système de maîtrise des émissions d'échappement peut en outre comprendre un moyen de régulation de quantité d'air d'admission destiné à amener la quantité de l'air d'admission introduite dans les cylindres du premier groupe à être plus petite que la quantité de l'air d'admission introduite dans les cylindres du second groupe. En réduisant la quantité de l'air d'admission introduite dans un cylindre, il est possible d'augmenter la température du gaz d'échappement évacué du cylindre. Donc, il est possible d'amener la température du gaz d'échappement évacué du premier canal d'échappement à être plus élevée que la température du gaz d'échappement évacué du second canal d'échappement. De cette manière, il est possible d'empêcher que le réducteur n'adhère à l'intérieur du premier canal d'échappement ou de la turbine. En outre, du fait qu'il est possible d'accélérer la vaporisation du réducteur, il est possible d'augmenter la température du catalyseur de maîtrise d'émissions d'échappement plus efficacement, et d'exécuter une purification du gaz d'échappement dans le catalyseur de maîtrise des émissions d'échappement de manière plus efficace. Le système de maîtrise des émissions d'échappement peut en outre comprendre un moyen de commande de turbulence destiné à rendre la turbulence de l'air d'admission introduit dans les cylindres du premier groupe plus intense que la turbulence de l'air d'admission introduit dans les cylindres du second groupe. Si la quantité de l'air d'admission introduit dans les cylindres du premier groupe est réduite, le rapport airûcarburant dans les cylindres du premier groupe diminue, ce qui facilite la production de fumée. Cependant, avec l'invention décrite ci-dessus, il est possible de rendre la distribution du rapport airûcarburant dans les cylindres plus uniforme en intensifiant la turbulence de l'air d'admission dans les cylindres du premier groupe. De cette manière, il est possible d'empêcher que de la fumée ne soit produite. Avec la présente invention, il est possible d'empêcher davantage que le réducteur ajouté au gaz d'échappement n'entre dans la sortie de gaz d'échappement. En conséquence, il est rendu possible d'empêcher davantage que le réducteur ajouté au gaz d'échappement n'entre dans le système EGR. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ciûaprès et qui sont donnés à titre d'exemples. Les buts, caractéristiques et avantages précédents de l'invention, ainsi que d'autres, deviendront évidents d'après la description suivante de modes de réalisation préférés en faisant référence aux dessins annexés, où des références numériques identiques sont utilisées pour représenter des éléments identiques, et où . La figure 1 est un schéma représentant une configuration simplifiée d'un moteur à combustion interne dans lequel un système de maîtrise des émissions d'échappement conforme à un premier mode de réalisation est utilisé, et d'un système d'admission et d'échappement de celui-ci, La figure 2 est un schéma représentant une configuration simplifiée d'une turbine conforme au premier mode de réalisation, La figure 3 est un schéma représentant une configuration simplifiée d'un moteur à combustion interne dans lequel un système de maîtrise des émissions d'échappement conforme à un second mode de réalisation est utilisé, et d'un système d'admission et d'échappement de celui-ci, et La figure 4 est un schéma représentant une configuration simplifiée d'un moteur à combustion interne dans lequel un système de maîtrise des 25 émissions d'échappement conforme à un troisième mode de réalisation est utilisé, et d'un système d'admission et d'échappement de celui-ci. Des modes de réalisation préférés de la présente invention seront décrits en détail ci-dessous en faisant référence aux dessins. La figure 1 est un schéma représentant une configuration simplifiée 30 d'un moteur à combustion interne dans lequel un système de maîtrise des émissions d'échappement conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention est utilisé, et d'un système d'admission et d'échappement de celui-ci. Le moteur à combustion interne 1 représenté sur la figure 1 est un 35 moteur diesel à quatre temps refroidi par de l'eau comportant quatre cylindres, les premier à quatrième cylindres N 1 à N 4. Dans le moteur à combustion interne 1, un collecteur d'admission 2 est relié à des orifices d'admission des cylindres du côté amont. Un tuyau d'admission 3 est relié au collecteur d'admission 2 du côté amont. Un compresseur 4a d'un turbocompresseur 4 est placé dans le tuyau d'admission 3. Un collecteur d'échappement est relié au moteur à combustion interne 1 par l'intermédiaire d'orifices d'échappement des cylindres du côté aval. Dans le premier mode de réalisation, le collecteur d'échappement est séparé en deux collecteurs. Un premier collecteur d'échappement 5 est relié aux premier et quatrième cylindres N 1 et N 4, et un second collecteur d'échappement 6 est relié aux second et troisième cylindres N 2 et N 3. Un premier tuyau d'échappement 7 est relié au premier collecteur d'échappement 5 du côté aval. Un second tuyau d'échappement 8 est relié au second collecteur d'échappement 6 du côté aval. Le premier collecteur d'échappement 5 et le premier tuyau d'échappement 7 peuvent être conçus en tant que premier canal d'échappement de la présente invention. Le second collecteur d'échappement 6 et le second tuyau d'échappement 8 peuvent être conçus en tant que second canal d'échappement de la présente invention. Les extrémités aval des premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8 sont reliées à une turbine 4b du turbocompresseur 4. Dans le turbocompresseur 4, un rotor de turbine 46 de la turbine 4b tourne en recevant un gaz d'échappement rejeté depuis les premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8, ce qui amène le compresseur 4a couplé à la turbine 4b à tourner pour augmenter la pression de l'air d'admission du moteur. Le turbocompresseur 4 est un turbocompresseur à géométrie variable (turbocompresseur à buse variable) qui présente une buse variable 41 dans la turbine 4b. Comme indiqué sur la figure 2, il existe deux orifices d'entrée séparés de la turbine 4b auxquels sont connectés les premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8. Les premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8 sont connectés à des premier et second orifices d'entrée 42 et 43, respectivement. Un turbocompresseur à deux volutes est utilisé en tant que turbocompresseur 4, lequel comporte deux conduits intérieurs séparés, lesquels s'étendent depuis les deux orifices d'entrée, les premier et second orifices d'entrée 42 et 43. Un premier conduit de volute 44 et un second conduit de volute 45 s'étendent depuis les premier et second orifices d'entrée 42 et 43, respectivement. Les premier et second conduits de volutes 44 et 45 s'étendent en spirale, et permettent que le gaz d'échappement s'écoule vers la buse variable 41. Ce gaz d'échappement fait tourner le rotor de la turbine 46. La turbine 4b est dotée d'un carter à palier 47 près du rotor de turbine 46. Le carter à palier 47 est alimenté en huile de lubrification et en eau de refroidissement. Pour cette raison, la température de la turbine 4b du côté du carter à palier 47 est plus basse que celle du côté opposé, le côté de sortie du gaz d'échappement. Dans la turbine 4b, le second orifice d'entrée 43 est disposé du côté du carter à palier 47, et le premier orifice d'entrée 42 est disposé du côté de sortie des gaz d'échappement distant du carter à palier 47. Un troisième tuyau d'échappement 9 est connecté à la turbine 4b du turbocompresseur 4 du côté aval. Un filtre 10 qui transporte un catalyseur de réduction de stockage de NO, en tant que catalyseur de maîtrise des gaz d'échappement est placé dans le troisième tuyau d'échappement 9. Un silencieux (non représenté) est disposé en aval du filtre 10, et le gaz d'échappement est évacué dans l'atmosphère par l'intermédiaire du silencieux. Par ailleurs, un système de recirculation de gaz d'échappement (système EGR) 11 est installé dans un moteur à combustion interne 1. Le système EGR 11 réduit le NO, contenu dans le gaz d'échappement en diminuant la température de combustion dans le moteur à combustion interne 1 en faisant recirculer, sous la forme du gaz d'échappement, une partie du gaz d'échappement dans le collecteur d'admission 2 du moteur à combustion interne 1. Le système EGR 11 comporte un tuyau de recirculation EGR 12, dont une extrémité est reliée au second tuyau d'échappement 8, et dont l'autre extrémité est reliée au collecteur d'admission 2. Une sortie de gaz de recirculation EGR 13 destinée à introduire le gaz EGR provenant du second tuyau d'échappement 8 dans le tuyau de recirculation EGR 12 est prévue dans le second tuyau d'échappement 8. Une buse d'addition de réducteur 14, en tant que moyen d'addition de réducteur, est montée sur le premier collecteur d'échappement 5 du moteur à combustion interne 1. La buse d'addition de réducteur 14 ajoute du carburant en tant que réducteur au gaz d'échappement. La buse d'addition de réducteur 14 est disposée immédiatement en aval du cylindre N 1 dans le premier collecteur d'échappement 5. Le moteur à combustion interne 1, qui présente la conception décrite ci-dessus, est également muni d'une unité de commande électronique (ECU) 15 destinée à commander le moteur à combustion interne 1. L'unité ECU 15 est un calculateur de commande constitué d'une unité UC, d'une mémoire morte, d'une mémoire vive, d'une mémoire vive de sauvegarde, etc. L'unité ECU 15 agit conformément au programme mémorisé dans la mémoire morte, et réalise le fonctionnement de recirculation EGR en utilisant le système EGR 11, et/ou l'addition du réducteur en utilisant la buse d'addition de réducteur 14. Le fonctionnement de recirculation EGR représente le fonctionnement dans lequel, pour empêcher la génération de NON en diminuant la température de combustion dans le moteur à combustion interne 1, une partie du gaz d'échappement est introduite dans le collecteur d'admission 2 par l'intermédiaire du tuyau de recirculation EGR 12 lorsque le moteur à combustion interne 1 est mis en oeuvre dans un état de fonctionnement spécifique où la pression d'échappement est supérieure à la pression d'admission. L'addition du réducteur désigne l'action consistant à ajouter du carburant par l'intermédiaire de la buse d'addition de réducteur 14. Cela est exécuté au moment du traitement du filtre 10, par exemple le traitement de réduction de NON, le traitement d'élimination du poison SON, le traitement d'oxydation d'élimination des matières particulaires. Le traitement de réduction de NON est le traitement dans lequel le rapport airùcarburant du gaz d'échappement qui entre dans le catalyseur de NON du filtre 10 est rendu riche en ajoutant du carburant, qui est un réducteur, au gaz d'échappement par l'intermédiaire de la buse d'addition de réducteur 14, grâce à quoi le NON occlus dans le catalyseur de NON est libéré et réduit. Le traitement d'élimination du poison SON est le traitement dans lequel le rapport airùcarburant du gaz d'échappement qui entre dans le catalyseur NON du filtre 10 est rendu riche en ajoutant du carburant, qui est un réducteur, au gaz d'échappement par l'intermédiaire de la buse d'addition de réducteur 14 lorsque la température de catalyseur est comprise entre 600 C et 800 C, grâce à quoi le SON occlus dans le catalyseur de NON est libéré et réduit. Le traitement d'oxydation d'élimination des matières particulaires est le traitement dans lequel du carburant est ajouté au gaz d'échappement par l'intermédiaire de la buse d'addition de réducteur 14 afin d'oxyder le carburant non brûlé dans le catalyseur de NON du filtre 10, et la température du filtre 10 est augmentée par la chaleur générée au cours de l'oxydation, grâce à quoi les matières PM (matières particulaires) recueillies dans le filtre 10 sont éliminées. Dans ce mode de réalisation, le premier collecteur d'échappement 5 est muni de la buse d'addition de réducteur 14, et le second tuyau d'échappement 8 est muni de la sortie de gaz d'échappement 13 du système EGR 11. Les premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8 sont reliées aux première et seconde entrées séparées 42 et 43, respectivement, de la turbine 4b du turbocompresseur 4, qui est un turbocompresseur à deux volutes. En particulier, dans le premier mode de réalisation, les gaz d'échappement évacués du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7, et le second collecteur d'échappement 6 et le second tuyau d'échappement 8 restent séparés dans la turbine 4b disposée en aval des premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8, et la plus grande partie des gaz d'échappement s'écoule vers le rotor de turbine 46 séparément sans se mélanger. Le gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7 est moins enclin à entrer dans le second tuyau d'échappement 8 par l'intermédiaire de la turbine 4b, et est empêché d'atteindre la sortie de gaz EGR 13 dans le second tuyau d'échappement 8. Donc, même si du carburant est ajouté par le biais de la buse d'addition de réducteur 14 au cours du fonctionnement de recirculation EGR, il est possible d'empêcher que le carburant ajouté n'entre dans la sortie de gaz de recirculation EGR 13. En conséquence, il est possible d'empêcher que le réducteur ajouté au gaz d'échappement n'entre dans le système de recirculation EGR 11. De cette manière, il est possible de réduire la fluctuation de couple et la détérioration des émissions d'échappement du fait de l'entrée du carburant, qui est un réducteur, dans le système d'admission d'air. En outre, l'addition du réducteur peut être efficacement exécutée avec aussi peu de carburant que possible. De plus, le turbocompresseur 4 est un turbocompresseur à deux volutes, et les premier et second conduits de volutes 44 et 45 s'étendent depuis les premier et second orifices d'entrée 42 et 43, de sorte que des gaz d'échappement évacués depuis les premier et second tuyaux d'échappement 7 et 8 sont séparés même dans la turbine 4b. Le gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7 est bien moins enclin à entrer dans le second tuyau d'échappement 8 par l'intermédiaire de la turbine 4b, et est empêché d'atteindre la sortie de gaz de recirculation EGR 13 dans le second tuyau d'échappement 8. Comme indiqué sur la figure 2, le premier orifice d'entrée 42 est situé de sorte que le gaz d'échappement évacué du premier tuyau d'échappement 7 traverse le premier conduit de volute 44 positionné du côté sortie de gaz d'échappement, qui est une partie à relativement haute température de la turbine 4b du turbocompresseur 4, qui est un turbocompresseur à deux volutes. Le carburant qui a été ajouté au gaz d'échappement dans le premier collecteur d'échappement 5 et est entré dans la turbine 4b est enclin à adhérer à l'intérieur de la turbine 4b lorsque la température ambiante diminue. Si le carburant adhère à l'intérieur de la turbine 4b, le carburant sert de liant, de sorte que la matière particulaire dans le gaz d'échappement devient sujette à s'accumuler dans la turbine. Cependant, si le premier orifice d'entrée 42 est positionné comme indiqué sur la figure 2, le gaz d'échappement est rejeté du premier collecteur d'échappement 5, auquel du carburant a été ajouté par le biais de la buse d'admission de réducteur 1, traverse le premier conduit à volute 44 positionné du côté sortie de gaz d'échappement, qui est une partie à relativement haute température de la turbine 4b. Donc, il est possible d'empêcher le carburant, qui est un réducteur, d'adhérer à l'intérieur de la turbine 4b. En outre, il est possible d'empêcher que la matière particulaire ne s'accumule entre la buse variable 41 et le premier conduit de volute 44 dans la turbine 4b, par exemple, en raison du carburant qui a adhéré. En outre, lorsque la sortie de gaz EGR 13 est prévue dans le second tuyau d'échappement 8 en aval du second collecteur d'échappement 6, la circulation du gaz EGR est rendue régulière, et il est possible de réduire la chute de pression et de maintenir la consommation de carburant à un faible niveau. La figure 3 est un schéma représentant une configuration simplifiée d'un moteur à combustion interne dans lequel un système de maîtrise des émissions d'échappement conforme à un second mode de réalisation de la présente invention est utilisé, et un système d'admission et d'échappement de celui-ci. Dans la description du second mode de réalisation, seuls les éléments de différence entre ce mode de réalisation et le premier mode de réalisation seront décrits. Le moteur à combustion interne 1 du second mode de réalisation comprend un train de soupapes variable 16 destiné à commander la synchronisation des soupapes des soupapes d'admission des cylindres. Le train de soupapes variables 16 est électriquement relié à l'unité ECU 15. La quantité d'air d'admission introduite dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 reliés au premier collecteur d'échappement 5 est rendue plus petite que la quantité de l'air d'admission introduit dans les second et troisième cylindres N 2 et N 3 reliés au second collecteur d'échappement 6 en utilisant le train de soupapes variables 16. En particulier, l'instant de fermeture des soupapes d'admission des premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 est retardé par rapport à l'instant de fermeture des soupapes d'admission des second et troisième cylindres N 2 et N 3. Le train de soupapes variables 16 et l'unité ECU 15, qui exécute cette commande, peuvent être conçus comme un moyen de régulation de quantité d'air d'admission. Lorsque la quantité de l'air d'admission introduit dans les premier et quatrième cylindres N 1 et Na 4 est réduite de cette manière, il est possible d'augmenter la température du gaz d'échappement évacué des premier et quatrième cylindres Na 1 et N 4 dont la quantité d'air d'admission est petite. Donc, il est possible de rendre la température du gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7 plus haute que la température du gaz d'échappement évacué du second collecteur d'échappement 6 et du second tuyau d'échappement 8. En conséquence, même lorsque du carburant, qui est un réducteur, est ajouté au gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 par le biais de la buse d'addition de réducteur 14, le carburant est moins sujet à adhérer à l'intérieur du premier collecteur d'échappement 5 et des tuyaux d'échappement 7 ou de la turbine 4b, et beaucoup moins sujet à être un liant qui amène la matière particulaire à s'accumuler en raison de l'adhérence du carburant, dans le gaz d'échappement à haute température. Si la température du gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7 est augmentée de cette manière, il est possible d'accélérer la vaporisation du carburant, qui est un réducteur, dans le gaz d'échappement à haute température. Pour cette raison, il est possible d'augmenter la température du filtre 10 plus efficacement et d'exécuter une purification du gaz d'échappement dans le filtre 10 plus efficacement. La figure 4 est un schéma représentant une configuration simplifiée d'un moteur à combustion interne, dans lequel un système de maîtrise des émissions d'échappement conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention est utilisé, et un système d'admission et d'échappement de celui-ci. Dans la description du troisième mode de réalisation, seuls les points de différence entre ce mode de réalisation et le premier mode de réalisation seront décrits. Le moteur à combustion interne 1 du troisième mode de réalisation est équipé de vannes de commande de turbulence (SCV) 17 au niveau des orifices d'admission des cylindres. Les soupapes de commande de turbulence 17 sont électriquement reliées à l'unité ECU 15. Les soupapes de commande de turbulence 17 peuvent être commandées individuellement sur une base cylindre par cylindre. L'unité ECU 15 commande l'intensité de l'écoulement turbulent généré dans chaque cylindre en commandant l'ouverture/la fermeture de chaque soupape de commande de turbulence 17 du cylindre correspondant. La turbulence de l'air d'admission introduit dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 reliés au premier collecteur d'échappement 5 est rendue plus intense que la turbulence de l'air d'admission introduit dans les second et troisième cylindres N 2 et N 3 connectés au second collecteur d'échappement 6 en utilisant les soupapes de commande de turbulence 17. En particulier, les soupapes de commande de turbulence 17 des second et troisième cylindres N 2 et N 3 sont ouvertes relativement en grand, de sorte que la quantité d'air d'admission est augmentée. En revanche, les soupapes de commande de turbulence 17 des premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 sont ouvertes de manière relativement étroite, de sorte que la quantité d'air d'admission est réduite, et l'écoulement turbulent généré dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 est intensifié (intensification de la turbulence). Si la turbulence dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 est intensifiée, et si la quantité de l'air d'admission introduit dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 est réduite, il est possible d'augmenter la température du gaz d'échappement évacué des premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 dont la quantité d'air d'admission est petite. Donc, il est possible de rendre la température du gazd'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7 plus haute que la température du gaz d'échappement évacué du second collecteur d'échappement 6 et du second tuyau d'échappement 8. En conséquence, même lorsque du carburant, qui est un réducteur, est ajouté au gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 6 par le biais de la buse d'addition de réducteur 14, le carburant est moins sujet à adhérer à l'intérieur du premier collecteur d'échappement 5 et du tuyau d'échappement 7, ou de la turbine 4b, et beaucoup moins sujet à être un liant qui amène la matière particulaire à s'accumuler en raison de l'adhérence du carburant, dans le gaz d'échappement à haute température. Si la température du gaz d'échappement évacué du premier collecteur d'échappement 5 et du premier tuyau d'échappement 7 est augmentée de cette manière, il est possible d'accélérer la vaporisation du carburant, qui est un réducteur, dans le gaz d'échappement à haute température. Pour cette raison, il est possible d'augmenter la température du filtre 10 de manière plus efficace, et d'exécuter une purification du gaz d'échappement dans un filtre 10 de manière plus efficace. Si la quantité de l'air d'admission introduit dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 est réduite, le rapport airùcarburant dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 diminue, ce qui rend facile la production de fumée. Cependant, il est possible de rendre la distribution du rapport airùcarburant dans les cylindres plus uniforme en intensifiant la turbulence de l'air d'admission dans les premier et quatrième cylindres N 1 et N 4 par l'intermédiaire des soupapes de commande de turbulence 17. De cette manière, il est possible d'empêcher que de la fumée ne soit produite. Bien que l'invention ait été décrite en faisant référence à ce qui est considéré comme étant ses modes de réalisation préférés, on doit comprendre que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ou conceptions décrits. Au contraire, il est prévu que l'invention couvre diverses modifications et divers agencements équivalents. En outre, bien que les divers éléments de l'invention décrite soient représentés dans diverses combinaisons et configurations, qui sont des exemples, d'autres combinaisons et configurations comprenant plus ou moins d'éléments ou bien un seul élément, se trouvent également dans la portée des revendications annexées
II est procuré un système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) comprenant un turbocompresseur (4), un premier collecteur d'échappement (5), un premier tuyau d'échappement (7), un second collecteur d'échappement (6), un second tuyau d'échappement (8), un troisième tuyau d'échappement (9), un filtre (10), une buse d'addition de réducteur (14), et un système de recirculation EGR (11), où la buse d'addition de réducteur (14) est placée dans le premier collecteur d'échappement (5), et une sortie de gaz EGR (13) du système de recirculation EGR (11) est prévue dans le second tuyau d'échappement (8), grâce à quoi la plus grande partie des gaz d'échappement évacués des premier et second tuyaux d'échappement (7, 8) s'écoule vers le rotor de turbine (46) séparément sans se mélanger.
1. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) comprenant : un turbocompresseur (4) comportant une turbine (4b) dont un rotor de turbine (46) est entraîné par le gaz d'échappement évacué du moteur à combustion interne (1) qui comporte une pluralité de cylindres, un premier canal d'échappement (5, 7) s'étendant depuis un premier groupe des cylindres du moteur à combustion interne (1), un second canal d'échappement (6, 8) s'étendant depuis un second groupe des cylindres du moteur à combustion interne (1), un troisième canal d'échappement (9) s'étendant en aval de la turbine (4b), un catalyseur de maîtrise des émissions d'échappement disposé dans le troisième canal d'échappement, un moyen d'addition de réducteur (14) destiné à ajouter un réducteur au gaz d'échappement, et un système de recirculation EGR (11) destiné à fournir, en tant que gaz EGR, une partie du gaz d'échappement à un système d'admission d'air, caractérisé en ce que : le moyen d'addition de réducteur (14) est placé dans le premier canal d'échappement (5, 7), une sortie de gaz EGR (13) du système EGR (11) est prévue dans le second canal d'échappement (6, 8), et la plus grande partie des gaz d'échappement évacués des premier et second canaux d'échappement s'écoulent vers le rotor de turbine (46) séparément sans se mélanger. 2. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) selon la 1, caractérisé en ce que : les premier (5, 7) et second (6, 8) canaux d'échappement sont reliés au turbocompresseur (4). 3. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que : le turbocompresseur (4) comprend deux premier et second orifices d'entrée séparés (42, 43) et des premier et second conduits de volutes (44, 45) reliés aux premier et second orifices d'entrée (42, 43), respectivement, et les gaz d'échappement évacués des premier et second canaux d'échappement s'écoulent vers le rotor de turbine (46) par le biais des premier et second conduits de volutes (44, 45) respectivement. 4. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) selon la 3, caractérisé en ce que : le turbocompresseur (4) est un turbocompresseur à géométrie variable comportant une buse variable (41), et les premier et second conduits de volutes (44, 45) s'étendent en spirale et permettent que les gaz d'échappement s'écoulent vers la buse variable (41). 5. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que : le gaz d'échappement qui est entré dans la turbine (4b) en passant à travers le premier canal d'échappement traverse une zone à relativement haute température dans la turbine (4b). 6. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait de comprendre en outre : un moyen de régulation de quantité d'air d'admission (15, 16) destiné à rendre une quantité de l'air d'admission introduite dans les cylindres du premier groupe (1, 4) plus petite qu'une quantité de l'air d'admission introduite dans les cylindres du second groupe (2, 3). 7. Système de maîtrise des émissions d'échappement pour un moteur à combustion interne (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par le fait de comprendre en outre : un moyen de commande de turbulence (15, 17) destiné à rendre une turbulence de l'air d'admission introduit dans les cylindres (1, 4) du premier groupe plus intense qu'une turbulence de l'air d'admission introduit dans les cylindres du second groupe (2, 3).
F
F01,F02
F01N,F02B,F02M
F01N 13,F01N 3,F02B 37,F02M 25
F01N 13/08,F01N 3/035,F01N 3/04,F02B 37/00,F02M 25/07
FR2887762
A1
INSTRUMENTATION D'INSERTION DE PROTHESE DE DISQUE INTERVERTEBRAL ENTRE DES VERTEBRES
20,070,105
La présente invention concerne le domaine des prothèses et en particulier des prothèses de disques intervertébraux. Un problème dans ce domaine concerne l'implantation des prothèses entre les vertèbres qui nécessitent une préparation et une instrumentation adéquate. Ainsi, l'invention concerne en particulier une instrumentation permettant l'insertion, entre deux vertèbres, d'une prothèse de disque intervertébral, destinée à être substituée aux disques fibrocartilagineux assurant la liaison entre les lo vertèbres de la colonne vertébrale. II est connu dans l'art antérieur divers types d'instrumentations d'insertion de prothèses de disques intervertébraux entre des vertèbres, telles que, par exemple, celle décrite dans la demande de brevet français d'invention FR0405899000 déposée par la demanderesse. Ces prothèses à ls insérer entre les vertèbres peuvent être de divers types connus de l'art antérieur tels que, par exemple, les prothèses décrites dans les demandes de brevet WO 02 089 701 et WO 2004/041129 déposées par la demanderesse. Ces instrumentations connues de l'art antérieur présentent l'inconvénient de ne permettre l'insertion de la prothèse que par voie antérieure, selon l'axe antéropostérieur des vertèbres. Ce type d'instrumentation nécessite donc de préparer les vertèbres entre lesquelles la prothèse est destinée à être implantée en ouvrant les tissus recouvrant ces vertèbres et en écartant les vaisseaux sanguins présents sur la face antérieure du rachis, ce qui présente un risque pour le patient. Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une instrumentation permettant une insertion des prothèses entre les vertèbres, par voie latérale ou oblique, tout en permettant un centrage de la prothèse par rapport aux axes antéropostérieur et médio-latéral des vertèbres, c'est-àdire un positionnement approprié de la prothèse par rapport au plan sagittal (médian) et au plan coronal (frontal). La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de l'art antérieur en proposant une instrumentation permettant l'implantation de s prothèse de disque intervertébral par voie latérale ou oblique, avec un contrôle de l'angle d'insertion de la prothèse. Ce but est atteint par une Instrumentation pour l'insertion de prothèse de disque intervertébral entre des vertèbres, caractérisée en ce qu'elle comporte un guide comportant des faces latérales, au moins une plaque o supérieure et au moins une plaque inférieure, l'écartement entre ces plaques étant sensiblement égal à la hauteur de la prothèse, le guide comportant une cage ouverte sur au moins ses faces postérieure et antérieure qui définissent un axe d'insertion de la prothèse, des moyens de coopération permettant au guide de coopérer avec des moyens écarteurs de dimensions adaptées à la hauteur de la prothèse, pour maintenir un écartement suffisant entre les vertèbres en vue de l'insertion, à travers le guide, de la prothèse dans l'espace intervertébral, le guide comportant également des moyens de réglage permettant de positionner le guide en face de cet espace intervertébral et d'ajuster l'axe d'insertion de la prothèse par rapport à l'axe sagittal antéropostérieur médian des vertèbres défini par l'intersection d'un plan sagittal sensiblement vertical et médian avec un plan transversal sensiblement horizontal de la colonne vertébrale, et, le cas échéant, d'imposer un angle entre ces deux axes. Selon une autre particularité, les moyens de réglage comportent au moins un viseur permettant d'ajuster visuellement l'angle entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal antéropostérieur médian des vertèbres. Selon une autre particularité, les moyens de réglage comportent au moins un viseur consistant en au moins un cran de mire de formes et 3o dimensions adaptées pour coopérer avec une broche plantée dans une des vertèbres selon l'axe sagittal antéropostérieur médian, de façon à ce que le viseur soit aligné selon cet axe. Selon une autre particularité, l'instrumentation comporte, d'une part, au moins une broche destinée à être plantée dans l'axe sagittal antéropostérieur médian d'au moins une des vertèbres entre lesquelles la prothèse est destinée à être implantée et, d'autre part, des moyens de liaison de longueur réglable permettant de faire coïncider le point d'intersection entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal antéropostérieur médian avec un point sur lequel la prothèse doit être centrée. Selon une autre particularité, l'instrumentation comporte des moyens de guidage orientés selon l'axe d'insertion de la prothèse, et les moyens de io réglage sont mobiles par rapport aux moyens de guidage et orientés de façon à imposer un angle prédéterminé entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal antéropostérieur médian dans lequel est fixée une broche, les moyens de réglage étant reliés, par des moyens de liaison réglables en longueur, à une bague montée, de façon mobile, sur la broche, le is coulissement des moyens de réglage par rapport aux moyens de guidage s'effectuant sur une longueur suffisante pour permettre la mise en contact du guide sur les vertèbres. Selon une autre particularité, la broche comporte une pointe aiguisée pour être plantée dans les vertèbres et permettant de viser le point sur lequel la prothèse doit être centrée entre les vertèbres, la longueur et le coulissement de la bague, selon l'axe sagittal antéropostérieur médian, par rapport à la broche, permettant la mise en contact, ou un rapprochement suffisant, de la bague avec la vertèbre dans laquelle la broche est plantée et le coulissement des moyens de réglage par rapport aux moyens de guidage, selon l'axe d'insertion de la prothèse, permettant la mise en contact du guide sur les vertèbres. Selon une autre particularité, les moyens de réglage du guide comportent des moyens de mesure du réglage indiquant au moins un paramètre concernant la position du guide par rapport aux vertèbres. Selon une autre particularité, les moyens de mesure du réglage comportent des moyens de mesure de l'excentrement du guide, comportant un pointeur en vis-à-vis de graduations, la position du pointeur par rapport aux graduations indiquant l'excentrement du guide par rapport à l'axe sagittal antéropostérieur médian. Selon une autre particularité, les moyens de mesure du réglage comportent des moyens de mesure de l'angle formé entre l'axe d'insertion de s la prothèse et l'axe sagittal antéropostérieur médian de la broche, ces moyens de mesure de l'angle comportant un pointeur solidaire des moyens de réglage du guide et en vis-à-vis de graduations radiales, la position du pointeur par rapport aux graduations indiquant l'angle selon lequel la prothèse sera implantée par rapport à l'axe sagittal antéropostérieur médian lo des vertèbres. Selon une autre particularité, l'angle, formé entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal antéropostérieur médian de la broche, est réglable grâce à des moyens de serrage autorisant ou empêchant une rotation des moyens de réglage autour d'un axe de rotation monté coulissant par rapport aux moyens de guidage. Selon une autre particularité, les moyens de coopération du guide comportent des rainures, dans lesquelles coulissent les moyens écarteurs maintenant l'écartement entre les vertèbres. Selon une autre particularité, les moyens de coopération du guide comportent au moins une tige consistant en au moins un axe de rotation autour duquel pivotent les moyens écarteurs maintenant l'écartement entre les vertèbres. Selon une autre particularité, le guide comporte également des butées limitant l'angle de rotation possible des moyens écarteurs autour de leur axe 25 de rotation. Selon une autre particularité, la rotation d'au moins un des moyens écarteurs est limitée par au moins une butée réglable permettant de limiter plus ou moins la rotation du moyen écarteur autour de son axe de rotation. Selon une autre particularité, le guide comporte au moins un accident de forme constituant au moins une rainure de guidage orientée selon l'axe d'insertion de la prothèse et possédant une forme et des dimensions adaptées pour guider au moins une partie saillante sur au moins une surface de la prothèse. Selon une autre particularité, l'axe d'insertion de la prothèse à travers le guide est parallèle à l'axe longitudinal passant par les faces ouvertes s antérieure et postérieure du guide. Selon une autre particularité, l'axe d'insertion de la prothèse à travers le guide n'est pas parallèle à l'axe longitudinal passant par les faces ouvertes antérieure et postérieure du guide. Selon une autre particularité, l'instrumentation comporte au moins un lo ciseau comportant au moins une lame de forme et de dimensions adaptées pour traverser le guide et permettre de tailler au moins une entaille dans les vertèbres. Selon une autre particularité, le ciseau comporte un manche possédant au moins une lame à une de ses extrémités et une poignée à son autre extrémité opposée, la poignée permettant de manipuler le ciseau pour pratiquer une entaille, une butée de position réglable sur le manche permettant de limiter la course du ciseau dans le guide. Selon une autre particularité, le ciseau comporte deux lames maintenues distantes entre elles par une cale de dimensions adaptées pour pénétrer dans le guide et séparer les lames d'une distance sensiblement égale à la hauteur de l'espace intervertébral. Selon une autre particularité, l'instrumentation comporte un dispositif de poussée, dit impacteur, comprenant un manche dont une extrémité possède une poignée permettant d'actionner le dispositif de poussée et dont l'autre extrémité, dite poussoir, possède une forme et des dimensions adaptées pour épouser sensiblement la forme d'au moins un des bords de la prothèse destinée à être implantée. Selon une autre particularité, une butée de position réglable sur le manche de l'impacteur permet de limiter la course de ce dernier dans le 3o guide et donc d'adapter, en fonction de la taille de la prothèse, la profondeur à laquelle cette dernière sera poussée par l'impacteur entre les vertèbres. Selon une autre particularité, l'instrumentation comporte un dispositif de préhension de la prothèse et en ce que le guide comporte une découpe permettant le passage du dispositif de préhension de la prothèse pour permettre le placement de la prothèse dans le guide. Selon une autre particularité, l'instrumentation comporte un dispositif de préhension du guide coopérant avec au moins deux échancrures réalisées sur le guide et permettant de maintenir et de placer le guide dans la position adéquate en contact avec les vertèbres entre lesquelles la prothèse est destinée à être implantée. io Selon une autre particularité, le dispositif de préhension du guide est de forme adaptée pour coopérer avec les échancrures réalisées dans la découpe du guide en laissant accessible cette dernière pour le passage d'outils pour accéder à l'espace intervertébral ou du dispositif de préhension de la prothèse pour le placement de la prothèse dans le guide. is La présente invention a également pour but de permettre la mise en oeuvre relativement aisée d'une méthode d'implantation de prothèse de disque intervertébral entre deux vertèbres, par voie oblique ou non. Ce but est atteint par une méthode d'implantation d'une prothèse de disque intervertébral entre deux vertèbres dont l'accès a été dégagé au préalable et dont l'écartement est maintenu grâce à au moins un outil d'un type connu pendant le retrait du disque intervertébral biologique naturel grâce à des outils chirurgicaux de types connus, mise en oeuvre par un chirurgien à l'aide d'une instrumentation comportant au moins une broche et au moins un guide, comportant au moins une plaque supérieure, au moins une plaque inférieure, une cage ouverte sur au moins ses faces postérieure et antérieure définissant un axe d'insertion de la prothèse, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes: - ancrage d'au moins une broche dans au moins une des deux vertèbres, - mesure des dimensions de l'espace intervertébral dans lequel la prothèse doit être implantée, mise en oeuvre grâce à au moins un outil d'un type connu, puis choix de la prothèse à implanter et du guide à utiliser, - ajustement de moyens de réglage du guide, en fonction d'un axe sagittal antéropostérieur médian défini par l'intersection d'un plan sagittal sensiblement vertical et médian avec un plan transversal sensiblement horizontal de la colonne vertébral, des dimensions mesurées de l'espace intervertébral et de l'encombrement de l'accès à cet espace intervertébral, de façon à déterminer un angle désiré entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal antéropostérieur médian, - positionnement du guide en face de l'espace intervertébral, avec l'angle désiré, io - insertion de la prothèse dans le guide à travers la face postérieure ouverte du guide, -insertion de la prothèse dans l'espace intervertébral, à travers la face antérieure ouverte du guide. Selon une autre particularité, la méthode comporte une étape de is réglage de moyens de liaison réglables en longueur permettant de régler un décalage latéral du guide par rapport à l'axe sagittal antéropostérieur médian. Selon une autre particularité, l'étape insertion de la prothèse dans l'espace intervertébral, à travers les faces ouvertes du guide, est mise en oeuvre par le chirurgien à l'aide d'un impacteur comportant un manche sur lequel est montée une butée de position réglable sur le manche, cette étape d'insertion consistant à exercer une poussée sur l'impacteur et étant précédée d'une étape de réglage de la position de la butée sur le manche en fonction des mesures réalisées par le chirurgien et en fonction de la taille de la prothèse, de façon à ce que la poussée exercée sur l'impacteur permettent l'insertion de la prothèse jusqu'à un point sur lequel elle doit être centrée dans l'espace intervertébral, lorsque la butée de l'impacteur entre en contact avec le guide. Selon une autre particularité, l'étape d'ajustement des moyens de 3o réglage du guide est mise en oeuvre grâce à une étape de placement d'un viseur du guide au contact de la broche, de façon à aligner le guide selon l'axe sagittal antéropostérieur médian des vertèbres. Selon une autre particularité, l'étape de réglage des moyens de réglage du guide comporte une étape de réglage des moyens de liaison réglables en longueur reliant les moyens de réglage du guide à une bague mobile par rapport à la broche, cette étape de réglage étant mise en oeuvre grâce aux mesures effectuées de l'espace intervertébral. Selon une autre particularité, l'étape de réglage des moyens de liaison de longueur réglable est précédée d'une étape d'ajustement de l'angle à imposer entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal médian des vertèbres, grâce à un réglage des moyens de réglage du guide, de façon à faire coïncider le point d'intersection entre l'axe d'insertion de la prothèse et l'axe sagittal médian des vertèbres avec un point sur lequel la prothèse doit être centrée, Selon une autre particularité, l'étape de positionnement du guide en face de l'espace intervertébral comporte une étape de translation du guide selon un axe sensiblement parallèle à l'axe sagittal antéropostérieur médian jusqu'à ce que le guide soit à proximité ou au contact des vertèbres. Selon une autre particularité, la méthode comporte une étape d'insertion de moyens écarteurs dans l'espace intervertébral. Selon une autre particularité, la méthode comporte une étape de 20 coopération des moyens écarteurs avec des moyens de coopération du guide. Selon une autre particularité, l'étape de positionnement du guide au contact des vertèbres est mise en oeuvre grâce à un dispositif de préhension du guide. Selon une autre particularité, l'étape d'insertion de la prothèse dans le guide au contact des vertèbres est mise en oeuvre grâce à un dispositif de préhension de la prothèse, le guide comportant une découpe permettant le passage du dispositif de préhension de la prothèse pour permettre le placement de la prothèse dans le guide. Selon une autre particularité, l'étape de positionnement du guide est mise en oeuvre grâce à un dispositif de préhension du guide coopérant avec au moins deux échancrures du guide en laissant un passage suffisant pour le passage d'outils pour l'accès à l'espace intervertébral. Selon une autre particularité, l'étape d'insertion de la prothèse dans l'espace intervertébral, à travers les faces ouvertes du guide est précédée d'une étape d'aménagement de l'espace vertébral grâce au moins un ciseau comportant au moins une lame de forme et de dimensions adaptées pour permettre de tailler au moins une entaille dans les vertèbres. Selon une autre particularité, l'étape d'aménagement des entailles est suivie d'une étape de nettoyage de l'espace intervertébral par retrait des io débris d'os laissés par les découpes pratiquées par le ciseau. Selon une autre particularité, l'étape d'insertion de la prothèse dans l'espace intervertébral est suivie d'au moins une étape de retrait du guide, des moyens écarteurs et des broches. D'autres particularités et avantages de la présente invention is apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 représente une vue en perspective de l'instrumentation selon un mode de réalisation de l'invention, avec une broche plantée dans une vertèbre et le guide face à l'espace intervertébral situé au dessus de cette vertèbre, - la figure 2 représente une vue du dessus de l'instrumentation représentée sur la figure 1, - la figure 3 représente une vue de profil de l'instrumentation de la figure 1, vue depuis la face postérieure du guide, - les figures 4a et 4b représentent, respectivement, une vue en perspective et une vue du dessus du guide selon un mode de réalisation de l'invention, - les figures 5a et 5b représentent des vues en perspective d'un autre mode de réalisation du guide de l'instrumentation, respectivement, 3o avant et après l'introduction des éléments écarteurs dans le guide, - les figures 6a et 6b représentent, respectivement, une vue du dessus et une vue de profil du ciseau selon un mode de réalisation de i0 l'invention et les figures 6c et 6d représentent, respectivement, une vue du dessus et une vue de profil de l'impacteur sur un mode de réalisation de l'invention, - les figures 7a et 7b représentent une vue en perspective d'un mode 5 de réalisation de l'invention, lors de l'utilisation du ciseau, la figure 7b représentant un détail de la figure 7a, - les figures 8a et 8b représentent une vue du dessus de l'instrumentation selon un mode de réalisation de l'invention, lors de l'utilisation du ciseau et, respectivement, avant et après la pénétration du lo ciseau dans la vertèbre, - la figure 9a représente une vue en perspective de l'instrumentation selon un mode de réalisation de l'invention, lors de l'utilisation de l'impacteur et la figure 9b représente un détail de la figure 9a, - la figure 10a montre une vue du dessus de l'instrumentation selon mode de réalisation de l'invention, au cours de l'insertion de la prothèse dans le guide et la figure 10b représente une vue du dessus de l'instrumentation selon un mode de réalisation de l'invention, lors de l'utilisation de impacteur poussant la prothèse à l'intérieur du guide, - la figure 11 a montre une vue en transparence de l'instrumentation selon un mode de réalisation de l'invention lors de la poussée de la prothèse dans l'espace intervertébral par l'impacter selon un mode de réalisation de l'invention et la figure 11 b montre une prothèse en place dans l'espace intervertébral après retrait de l'impacteur. La présente invention concerne une instrumentation pour l'insertion de prothèse (P) de disque intervertébral entre des vertèbres (Vi, Vs). L'invention est utilisée en complément des outils classiques de chirurgie, connus de l'art antérieur et utilisés lors de l'insertion de prothèses entre des vertèbres. La description ci-après présente différents modes de réalisation non exclusifs des dispositifs constituant l'instrumentation selon l'invention. Les différents moyens présents dans les divers modes de réalisation des différents instruments présentés peuvent être incorporés aux autres modes de réalisation des différents instruments. L'instrumentation comporte un guide Il (1) en forme de cage ouverte coulissant, par l'intermédiaire de moyens réglables, sur au moins une broche (2) plantée dans une vertèbre. Par exemple, le guide peut être relié à deux broches (2) chacune plantée dans une des vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse (P) est destinée à être implantée. Un dispositif (non représenté) de préhension du guide (1) permet de placer le guide (1) sur la broche et de le faire coulisser jusqu'à ce qu'il se trouve au contact des vertèbres. Le guide (1), constitué, par exemple, de deux faces latérales reliant entre elles au moins une plaque supérieure (17) et au moins une plaque inférieure (18), forme une cage ouverte destinée à io recevoir la prothèse (P) par sa face postérieure ouverte et à permettre l'insertion, à travers sa face antérieure ouverte, de la prothèse (P) entre les vertèbres inférieure (Vi) et supérieure (Vs). Des moyens (10) écarteurs, consistant par exemple en des plaques sensiblement rectangulaire, possédant des dimensions adaptées à la hauteur de la prothèse (P) à implanter, disposées sensiblement parallèlement aux faces latérales du guide (1) et à proximité de ces dernières, maintiennent un écartement suffisant entre les vertèbres et coopèrent avec le guide (1) pour permettre l'insertion de la prothèse (P) entre les vertèbres. Un dispositif (non représenté) de préhension de la prothèse (P) permet de venir placer la prothèse (P) dans son logement à l'intérieur du guide (1). Un dispositif de poussée, dit impacteur (4), permet de pousser, au travers de la cage ouverte formée par le guide (1), la prothèse (P) destinée à être implantée entre les vertèbres. Les divers instruments présents dans les différents modes de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits en détails en référence aux figures correspondantes. Comme particulièrement visible sur les figures 1 et 3, le guide (1) forme une cage ouverte sur ses faces antérieure et postérieure au travers desquelles la prothèse sera insérée jusque dans l'espace intervertébral. Le guide (1) comporte des faces latérales, au moins une plaque supérieure (17) et au moins une plaque inférieure (18). Dans les modes de réalisation représentés sur les figures, le guide (1) a une forme sensiblement de parallélépipède droit, avec ses plaques supérieure (17) et inférieure (18) parallèles entre elles. Dans une variante de réalisation non représentée, les plaques supérieure (17) et inférieure (18) ne sont pas parallèles entre elles et le guide (1) possède, en coupe coronale (frontale), une forme sensiblement trapézoïdale. Dans cette variante de réalisation, les moyens (10) écarteurs pourront, selon l'angle d'insertion de la prothèse (P), consister en des plaques non rectangulaires, par exemple trapézoïdales et/ou pourront avoir des dimensions différentes d'une face latérale du guide (1) à l'autre. Ce mode de réalisation trapézoïdal est particulièrement adapté à l'implantation de prothèses dont les plans formés par leurs plateaux io supérieur et inférieur forment un angle, imposant ainsi une inclinaison aux vertèbres entre lesquelles elles sont destinées à être implantées. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 5A et 5B, le guide (1) possède des faces latérales pleines constituées par des plaques sensiblement rectangulaire, alors que dans les modes de réalisation représentés sur les autres figures, les faces latérales du guide sont ouvertes et constituées par des tiges reliant entre elles les plaques supérieure (17) et inférieure (18). Cependant, comme mentionné précédemment, les différents moyens décrits pour les divers modes de réalisation des instruments de l'invention peuvent être adaptés aux autres instruments et/ou aux autres modes de réalisation. Ainsi, le guide (1) pourrait posséder des faces latérales ouvertes dans le mode de réalisation représenté sur les figures 5A et 5B ou bien posséder des faces latérales pleines dans les modes de réalisation représentés sur les autres figures. Le guide (1) comporte, à proximité de ses faces latérales, des moyens (100) de coopération lui permettant de coopérer avec des moyens (10) écarteurs destinés à maintenir un écartement entre les vertèbres en vue de l'insertion de la prothèses entre ces dernières. Ces moyens (10) écarteurs possèdent une forme et des dimensions adaptées à la hauteur de la prothèse (P) pour permettre de maintenir un écartement suffisant entre les vertèbres (Vi, Vs) jusqu'à l'introduction de la prothèse (P) dans l'espace 3o intervertébral. La hauteur du logement constitué à l'intérieur du guide (1) est adaptée à la hauteur de la prothèse destinée à être implantée. Des guides de différentes hauteurs pourront donc être utilisés pour des prothèses de différentes hauteurs. Par contre, la largeur du logement à l'intérieur du guide (1) permet, dans une certaine mesure, qu'un même guide puisse servir à l'implantation de prothèses de largeurs sensiblement différentes, comme les deux prothèses représentées sur les figures 11A et 11B, car le guidage des prothèses se fait grâce au guidage, dans les rainures (11) de guidage, de leurs moyens d'ancrage osseux centrés par rapport à leurs plateaux. Cependant, le chirurgien utilisera de préférence un guide (1) dont la taille est la plus adaptée aux dimensions et à l'encombrement des vertèbres entre lesquelles la prothèse (P) doit être implanter et il implantera une prothèse doit la taille est adaptée aux dimensions du guide (1) et des vertèbres. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 5A et 5B, les moyens (100) de coopération du guide (1) consistent en des rainures, présentes sur chacun des bords latéraux de chacune des plaques inférieure (18) et supérieure (17) du guide (1) et permettant aux moyens (10) écarteurs, 1s maintenant l'écartement entre les vertèbres (Vi, Vs), de coopérer avec le guide (1) en coulissant dans ces rainures (100). Le coulissement libre des moyens (10) écarteurs par rapport à ces moyens (100) de coopération permet une libre translation du guide (1) par rapport aux moyens (10) écarteurs. Ainsi, les moyens (10) écarteurs pourront être mis en place entre les vertèbres (Vs, Vi) avant ou après le positionnement du guide (1). Par exemple, ce mode de réalisation permet aussi de retirer le guide (1) après implantation de la prothèse, tout en laissant les moyens (10) écarteurs en place entre les vertèbres (Vs, Vi), de façon à contrôler le bon positionnement de la prothèse. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 4 et 7 à 11, les moyens (100) de coopération du guide consistent en un axe de rotation situé à proximité de chacune des faces latérales du guide (1). Ces axes constituent des axes rotation sur lesquels les moyens (10) écarteurs sont montés libres en rotation. Dans ce mode de réalisation des moyens (100) decoopération du guide, les faces latérales peuvent, comme particulièrement visible sur les figures 1 et 2, être équipées de butées limitant la rotation, vers l'extérieur du guide, des moyens écarteurs autour de leur axe (100) de rotation respectif. Dans un mode de réalisation, ces butées consistent en une tige (13a) dont la distance par rapport à la face antérieure du guide (1) est inférieure à la distance de l'axe (100) de rotation des moyens (10) écarteurs par rapport à cette même face antérieure. Dans un autre mode de réalisation, ces butées sont réglables et consistent, par exemple, en au moins une pièce conique (13b) vissée dans au moins des plaques supérieure (17) ou inférieure (18) du guide. La profondeur de cette butée réglable, en fonction de son vissage, limite plus ou moins la rotation des (10) moyens écarteurs autour de leur axe de rotation constitué par les lo moyens (100) de coopération du guide (1). Les butées limitant la rotation des moyens (10) écarteurs autour de leur axe de rotation peuvent également consister, comme dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4A et 4B, en des plots (13a) solidaires des moyens (10) écarteurs et faisant saillie dans un logement aménagé sur au moins une des plaques inférieure (18) et supérieure (17) du guide (1). Dans ce mode de réalisation des butées (13a), les tailles relatives de ces plots et de leur logement limitent plus ou moins la rotation des moyens (10) écarteurs. L'instrumentation selon l'invention comporte au moins une broche (2) comportant une pointe (21) aiguisée et destinée à être plantée dans l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian d'une des vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse (P) est destinée à être implantée. La broche (2) plantée dans une vertèbre permet de viser un point (C) sur lequel la prothèse (P) doit être centrée entre les vertèbres (Vi, Vs) et permet un maintien du guide (1) en contact avec ces vertèbres, dans une position appropriée pour l'insertion de la prothèse (P). Le guide (1) comporte des moyens de réglage (12) permettant d'ajuster l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) par rapport à l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres, et, le cas échéant, d'imposer un angle (Al) entre ces deux axes. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 4A, 4B, 5A et 5B, les moyens de réglage (12) comportent un viseur consistant, par exemple, en un cran de mire destiné à coopérer avec la broche (2) plantée dans au moins une vertèbre. Le cran de mire possède de préférence une forme et des dimensions adaptées pour coopérer avec la broche (2), de façon à permettre de placer le cran de mire en contact avec la broche et de faire coulisser le guide (1) le long de la broche, en assurant ainsi un positionnement adéquat du guide par rapport aux vertèbres. Ce viseur (12) peut également permettre d'ajuster, par s exemple visuellement, l'angle (Al) entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres grâce au cran de mire dans l'axe duquel peut être placé un oeil de la personne réalisant l'implantation de la prothèse (P) entre les vertèbres (Vi, Vs). Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 3 et 7 à io 11,, les moyens de réglage (12) du guide (1) sont reliés, par des moyens (120) de liaison réglables en longueur, à une bague (22) montée coulissante par rapport à la broche (2). Par exemple, comme représenté sur les figures 1 à 3 et 7 à 11, les moyens (120) de liaison peuvent consister, par exemple, en une tige solidaire de la bague (22) et dont l'extrémité opposée à celle is solidaire de la bague est filetée pour être vissée dans un trou taraudé ménagé dans les moyens de réglage (12). Dans une variante de réalisation, les moyens (120) de liaison peuvent consister en une tige montée libre en rotation sur la bague (22) et le vissage de leur extrémité filetée dans le trou taraudé des moyens (12) de réglage pourrait être réalisé même lorsque l'axe longitudinal de la bague (22) est fixe, par exemple lorsque la bague est enfilée sur la broche (2). Par exemple, l'extrémité filetée des moyens de liaison peut être percée d'un trou à six pans permettant leur vissage par un outil de type connu. Le guide (1) comporte des moyens (110) de guidage, orientés selon l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et les moyens de réglage (12), orientés de façon à imposer un angle (Al) prédéterminé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian dans lequel est fixée la broche (2), sont montés coulissant par rapport à ces moyens (110) de guidage. Les moyens (120) de liaison de longueur réglable permettent de faire coïncider le point d'intersection entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres avec le point (C) sur lequel la prothèse (P) doit être centrée, le coulissement des moyens de réglage (12) par rapport aux moyens (110) de guidage s'effectuant sur une longueur suffisante pour permettre la mise en contact du guide (1) sur les vertèbres. La longueur et le coulissement de la bague (22), selon l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian, par rapport à la broche (2), permettent la mise en contact, ou un s rapprochement suffisant, de la bague (22) avec la vertèbre dans laquelle la broche (2) est plantée et le coulissement des moyens de réglage (12) par rapport aux moyens de guidage (110), selon l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P), permettent la mise en contact du guide (1) sur les vertèbres (Vi, Vs). Dans les modes de réalisation présentés ici, la broche (2) est destinée à être plantée dans un plan transversal horizontal de la vertèbre et l'instrumentation selon l'invention peut comporter, par exemple, deux broches (2) permettant le maintien du guide (1) comportant alors deux moyens (12) de réglage disposés, par exemple, chacun sur une des plaques supérieure (17) et inférieure (18), comme représenté et particulièrement 1s visible sur la figure 3. Cependant, l'instrumentation peut ne comporter qu'une seule broche (2), par exemple destinée à être plantée, par exemple, horizontalement ou obliquement dans le plan sagittal, par exemple avec sa pointe (21) orientée vers le bas du rachis et le guide (1) ne comportant alors des moyens (12) de réglage que sur une seule de ses plaques, sera maintenu dans la position adéquate horizontale par cette broche unique, grâce aux moyens (120) de liaison de longueur réglable permettant d'imposer un angle entre l'axe longitudinal de la bague (22) et l'axe longitudinal des moyens (12) de réglage. Dans un mode de réalisation, les moyens de réglage (12) du guide (1) comportent des moyens de mesure du réglage. Ces moyens de mesure du réglage indiquent au moins un réglage effectué tel que, par exemple, l'angle (Al) obtenu et/ou la longueur des moyens (120) de liaison. Un mode de réalisation de ces moyens de mesure du réglage est représenté sur la figure 2. Dans cet exemple, ces moyens de mesure du réglage comportent des moyens de mesure de l'excentrement du guide (1), indiquant la longueur des moyens (120) de liaison. Ces moyens de mesure comportent un pointeur (1211) solidaire des moyens de réglage (12) du guide (1). Ce pointeur (1211) est situé en vis-à-vis de graduations (1212) réalisées sur une surface de l'élément de liaison (120) de longueur réglable reliant le guide (1) à la broche (2). La position du pointeur (1211) par rapport aux graduations (1212) indique la longueur réglée de l'élément de liaison (120) et donc l'excentrement du guide par rapport à la broche (2). Dans cet exemple non limitatif de la figure 2, ces moyens de mesure du réglage comportent également des moyens de mesure de l'angle (Al) formé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian de la broche (2). Ces moyens de mesure de l'angle (Al) comportent un pointeur (1221) solidaire des moyens io de réglage (12) du guide (1). Ce pointeur (1221) est situé en vis-à-vis de graduations (1222) radiales réalisées sur la surface du guide (1) sur laquelle les moyens de réglage sont montés. La position du pointeur (1221) par rapport aux graduations (1222) indique l'angle (Al) selon lequel la prothèse (P) sera implantée par rapport à l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian is des vertèbres (Vs, Vi). Dans une variante de réalisation, l'angle (Al), formé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian de la broche (2), est réglable grâce à des moyens de serrage autorisant ou empêchant une rotation des moyens de réglage (12) autour d'un axe de rotation monté coulissant par rapport aux moyens (110) de guidage. Certaines prothèses possèdent, sur leurs surfaces destinées à être mises en contact avec les vertèbres, des moyens (51) d'ancrage osseux tels que, par exemple, des ailettes destinées à coopérer avec des entailles pratiquées dans les surfaces des vertèbres. Ces moyens (51) d'ancrage osseux des prothèses nécessitent donc une préparation des surfaces des vertèbres dans lesquelles ils sont destinés à être ancrés. Pour ce faire, l'instrumentation sera utilisée avec un ciseau (3) permettant de préparer l'espace intervertébral, notamment en aménageant les surfaces inférieure et supérieure des vertèbres, respectivement, supérieure (Vs) et inférieure (Vi). Le ciseau (3) est de forme et de dimensions adaptées pour pouvoir pénétrer dans la cage ouverte formée par le guide et passer au travers du guide (1) pour réaliser des découpes dans les vertèbres sur lesquelles le guide (1) est apposé. Afin de permettre le guidage de ce type de prothèses jusque dans l'espace intervertébral, au moins une plaque parmi les plaques supérieure (17) et inférieure (18) du guide (1) comporte un accident de forme constituant une rainure (11) de guidage orientée selon l'axe (X) d'insertion de la s prothèse (P). Cette rainure (11) de guidage possède une forme et des dimensions adaptées à la forme et aux dimensions des moyens (51) d'ancrage osseux présents sur la prothèse (P) et permet le centrage de cette dernière par rapport au point (C), grâce à l'élaboration d'entaille adaptées dans les vertèbres à l'aide du ciseau (3). Dans les modes de réalisation représentés sur les figures, la rainure (11) de guidage définissant l'axe (X) d'insertion de la prothèse n'est pas parallèle à l'axe longitudinal (L) passant par les faces ouvertes antérieure et postérieure du guide (1), mais la rainure (11) de guidage peut naturellement être réalisée de façon à définir un axe (X) d'insertion de la prothèse parallèle à l'axe longitudinal passant par les faces ouvertes antérieure et postérieure du guide (1). Le ciseau (3) comporte un manche (30) possédant, à une de ses extrémités, au moins une lame (32) de forme et de dimensions adaptées pour coopérer avec au moins une rainure (11) de guidage et permettre de tailler une entaille de forme et de dimensions complémentaires de la forme et des dimensions des moyens (51) d'ancrage osseux de la prothèse (P). Le manche possède, à son autre extrémité, une poignée (35) permettant de placer la lame (32) dans la rainure de guidage (11) du guide (1) et de manipuler le ciseau pour pratiquer une entaille permettant l'insertion des moyens (51) d'ancrage osseux de la prothèse (P). Une butée (31) de position réglable sur le manche (30) permet de limiter la course du ciseau (3) dans l'axe (X) du guide (1) de la prothèse et donc de limiter la longueur de l'entaille pratiquée en fonction de la longueur prévue des moyens (51) d'ancrage osseux de la prothèse (P). Dans le mode de réalisation des figures 6A et 6B, le ciseau (3) comporte deux lames (32) maintenues distantes entre elles par une cale (33) de dimensions adaptées pour pénétrer dans le guide (1) et séparer les lames (32) d'une distance sensiblement égale à la hauteur de la prothèse (P) destinée à être implantée. Lorsque la prothèse (P) à implanter comporte des moyens d'ancrage osseux (51) sur ses surfaces supérieure et inférieure, l'utilisation de ce ciseau à double lames avec des guides (1) à deux rainures (11) de guidage permet de pratiquer simultanément deux entailles de position et de dimensions adaptées pour recevoir les moyens (51) d'ancrage osseux montés sur les surfaces supérieure et inférieure de la prothèse (P). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'instrumentation comporte un dispositif de poussée, dit impacteur (4), particulièrement visible sur les figures 6C et 6D et utilisé pour faire pénétrer la prothèse (P) dans l'espace intervertébral. L'impacteur (4) comprend un manche (40) dont une extrémité possède une poignée (45) permettant d'actionner le dispositif de poussée et dont l'autre extrémité, dite poussoir (42), possède une forme et des dimensions adaptées pour épouser sensiblement la forme des bords de la prothèse (P) destinée à être implantée. L'épaisseur et la largeur de l'extrémité poussoir (42) sont sensiblement égales, respectivement, à la hauteur et à la largeur de la prothèse (P). Une butée (41) de position réglable sur le manche (40) de l'impacteur (4) permet de limiter la course de ce dernier dans l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et donc d'adapter, en fonction de la taille de la prothèse (P), la profondeur à laquelle cette dernière sera poussée par l'impacteur (4) entre les vertèbres (Vi, Vs). Cette butée (41) permet donc le centrage de la prothèse (P) par rapport au point (C). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'instrumentation pourra être complétée par un dispositif de préhension de la prothèse (P). Comme représenté sur les figures, au moins une des plaques supérieure (17) et inférieure (18) du guide (1) comporte une découpe (111) permettant le passage du dispositif de préhension de la prothèse (P) pour permettre le placement de la prothèse (P) dans le guide (1). Un tel un dispositif de préhension de la prothèse (P) pourrait consister, par exemple, en des "forceps" ou des pinces d'un type connu, avec une forme et des dimensions adaptées à l'insertion de la prothèse (P) dans le guide (1). De même, l'instrumentation pourra être complétée par un dispositif de préhension du guide (1) ayant permis la tenue du guide et son placement, sur la broche (2), dans la position adéquate en contact avec les vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse (P) est destinée à être implantée. Ce dispositif de préhension du guide (1) coopère avec au moins deux échancrures (112) réalisées sur au moins une plaque du guide (1). Comme représenté sur les figures, le dispositif de préhension du guide (1) est, de préférence, de forme adaptée pour coopérer avec les échancrures (112) du guide (1) en laissant accessible cette dernière pour le passage du dispositif de préhension de la prothèse (P) et le placement de la prothèse (P) dans le guide (1). Comme représenté sur les figures, les entailles (112) sont situées dans la découpe (111) du guide. Un tel dispositif de préhension du guide (1) io peut consister, par exemple, en des pinces inversées d'un type connu, avec une forme et une taille adaptées pour coopérer avec les entailles (112) du guide (1) tout en laissant la découpe (111) du guide (1) accessible à des outils de type connu tels que des pinces par exemple, pour l'accès à l'espace intervertébral. Par exemple, le dispositif de préhension du guide (1) peut is consister en des pinces dont les extrémités manipulatrices sont courbées dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de l'ouverture de la pince. Ces extrémités recourbées peuvent avoir des dimensions adaptées de façon à ce que lorsqu'elles coopèrent avec les entailles du guide (1) elles ne dépassent pas de façon significative des entailles, par exemple dans la découpe (111) du guide (1). Un tel dispositif de préhension du guide (1) laisse ainsi libre l'accès à l'espace intervertébral et permet, grâce à des outils de types connus, diverses manipulations telles que, par exemple, le retrait de la cale (bougie) de l'espace intervertébral ou l'insertion de la prothèse (P) dans le guide (1). A la lecture de la description ci-dessus, on comprend que les divers modes de réalisation de l'invention fournissent une instrumentation permettant l'implantation, aussi bien de face que par voie oblique, d'une prothèse (P) de disque intervertébral entre les vertèbres. L'utilisation de l'instrumentation va maintenant être décrite pour préciser les étapes permettant l'implantation de la prothèse. Comme mentionné précédemment, l'invention sera utilisée en complément des outils de chirurgie classiques connus de l'art antérieur qui ne seront pas détaillés ici car ils ne participent pas à l'inventivité de l'instrumentation et de la méthode décrites dans la présente demande. De même, les étapes préalables de préparation du patient et d'accès aux vertèbres, par exemple par la face antérieure, ne seront pas décrites en détail ici. Préalablement à l'implantation proprement s dite de la prothèse (P), le chirurgien dégage l'accès aux vertèbres et retire le tissu fibro-cartilagineux constituant le disque intervertébral biologique naturel. En général, des écarteurs (pince, selon une dénomination classiquement utilisée) d'un type connu de l'art antérieur maintiennent un écartement entre les vertèbres pendant le retrait du disque biologique naturel par le chirurgien. L'écartement naturel des vertèbres aura été mesuré au préalable, afin de déterminer la hauteur de la prothèse (P) à implanter (en général sans prendre en compte d'éventuels moyens d'ancrage osseux présents sur la prothèse) dans l'espace intervertébral et, par conséquent, la hauteur du guide (1) qui doit être choisi pour l'implantation. Cette mesure de la hauteur de l'espace intervertébral permet en particulier de déterminer la hauteur des moyens écarteurs (10) qui devront être choisis pour maintenir l'écartement nécessaire à l'insertion de la prothèse (P) entre les vertèbres. Le guide (1) sera alors choisi en fonction de la hauteur de ces moyens (10) écarteurs et des dimensions de la prothèse (P) dans le plan horizontal qui dépendront des dimensions des vertèbres et de l'encombrement de l'accès à l'espace intervertébral. Pendant le retrait du disque biologique naturel par le chirurgien, les écarteurs (pince) connus de l'art antérieur communément utilisés sont trop encombrants pour la suite des opérations et sont remplacés par une cale ( bougie , selon une dénomination classiquement utilisée en français ou spacer en anglais) dont la hauteur aura été choisie de façon à préserver l'écartement naturel des vertèbres et correspondre à la hauteur de la prothèse (P) à implanter (généralement sans prendre en compte d'éventuels moyens d'ancrage osseux présents sur la prothèse). Le retrait du disque intervertébral biologique naturel peut être précédé ou suivi d'une étape d'ancrage d'au moins une broche (2) de l'instrumentation dans au moins une des vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse doit être implantée. De façon à ce que cette broche (2) constitue un repère de symétrie par rapport aux vertèbres, l'ancrage de la broche (2) est réalisé en la plantant, de préférence horizontalement, selon l'axe (S) sagittal médian. Les dimensions du guide (1) choisi pour l'implantation de la prothèse auront été prises en compte pour planter cette broche (2) à une hauteur déterminée dans la vertèbre, de façon à ce que les moyens (12) de réglage permettent de placer le guide (1) parfaitement en face de l'espace intervertébral, c'est-à-dire avec ses plaques supérieure (17) et inférieure (18) au contact des surfaces, respectivement, inférieure et supérieure des vertèbres, respectivement supérieure et inférieure. De façon connue en soi, io le chirurgien mesure les dimensions exactes des vertèbres, à l'aide d'un appareil de mesure connu de l'art antérieur. Cette mesure des vertèbres, notamment selon l'axe antéropostérieur, indique au chirurgien la profondeur de l'espace intervertébral et lui permet, d'une part, de déterminer les dimensions idéales, dans le plan horizontal, de la prothèse (P) à implanter et, d'autre part, de calculer, en fonction des dimensions des vertèbres mesurées et de la prothèse (P) choisie, la position du point (C) sur lequel cette prothèse (P) doit être centrée. En radiographiant la vertèbre dans laquelle il a planté la broche (2), par exemple à l'aide d'un amplificateur de brillance connu de l'art antérieur, le chirurgien peut également vérifier le bon positionnement de la pointe (21) de la broche dans la vertèbre, par exemple son alignement sur l'axe sagittal médian. Les broches (2) sont de faibles largeurs et consistent, par exemple, en des tiges de faible diamètre. Ces faibles dimensions des broches permettent au chirurgien d'éventuellement recommencer l'étape d'ancrage de la broche (2) dans la vertèbre s'il juge que la position de la pointe (21) était insatisfaisante. Une fois ces mesures effectuées, le chirurgien possède toutes les informations nécessaires pour choisir le guide (1) et la prothèse (P) les plus adaptés aux vertèbres entre lesquelles il doit implanter la prothèse (P). Selon le mode de réalisation du guide (1) choisi par le chirurgien, celui-ci devra régler, en fonctions des mesures réalisées, les différents moyens (12) de réglage du guide (1) présents dans les différents modes de réalisation, de façon à viser précisément le point (C) sur lequel il souhaite centrer la prothèse (P) dans l'espace intervertébral. Le positionnement du guide (1) en face de l'espace intervertébral peut être réalisé à l'aide du dispositif de préhension du guide et s'accompagne de l'insertion des moyens (10) écarteurs de l'instrumentation dans l'espace intervertébral et du retrait de la cale (bougie) connue de l'art antérieur, afin de guider l'insertion de la prothèse (P) dans cet espace intervertébral. Le chirurgien a le choix entre le mode de réalisation dans lequel les moyens (10) écarteurs coulissent dans les rainures (100) du guide (1) ou le mode dans lequel ces moyens (10) écarteurs sont montés en rotation autour de leurs axes (100) de rotation sur le guide (1). Selon le mode de réalisation io choisi par le chirurgien, celui-ci insère les moyens écarteurs (10) sur lesquels il fait ensuite coulisser le guide (1) pour mettre ce dernier au contact des vertèbres ou bien insère les moyens (10) écarteurs montés en rotation autour des axes (100) de rotation du guide (1) et enfonce ces moyens (10) écarteurs dans l'espace intervertébral jusqu'à ce que le guide soit au contact des vertèbres. Le chirurgien a le choix entre différents modes de réalisation des moyens de réglage (12) lui permettant de viser le point (C) sur lequel la prothèse (P) doit être centrée. Selon l'encombrement de l'accès aux vertèbres, le chirurgien choisira un des modes de réalisation décrits ciaprès pour insérer la prothèse soit selon l'axe sagittal médian soit selon un axe oblique. Dans le mode de réalisation dans lequel les moyens (12) de réglage comportent un viseur formé par un cran de mire et, de préférence, dans le cas où la prothèse peut être implantée de face et ne nécessite pas d'insertion par voir oblique, le chirurgien vise le point (C) en plaçant le viseur dans le plan sagittal médian des vertèbres repéré par au moins une broche (2) plantée dans au moins une vertèbre. Le cran de mire possède de préférence une forme et des dimensions adaptées pour coopérer avec la broche (2), de façon à permettre de placer le cran de mire en contact avec la broche et de faire coulisser le guide (1) le long de la broche, en assurant ainsi un positionnement adéquat du guide par rapport aux vertèbres. Le chirurgien place ensuite la prothèse (P) à l'entrée du guide (1) et l'insère dans le guide (1) par sa face postérieure ouverte. Cette insertion de la prothèse dans le guide (1) peut être réalisée à l'aide du dispositif de préhension de la prothèse qui permet, comme mentionné précédemment, l'insertion de la prothèse (P) dans le guide alors que le dispositif de s préhension du guide est toujours en place et maintient le guide en contact avec la broche (2) plantée dans la vertèbre. L'impacteur (4) permet alors au chirurgien d'implanter la prothèse entre les vertèbres en exerçant une poussée sur la poignée (45) de l'impacteur (4) ou en donnant des coups, par exemple de marteau, sur cette poignée (45). La position réglable de la butée io (41) sur le manche (40) de l'impacteur (4) aura été réglée au préalable en fonction de la distance du point (C) sur lequel la prothèse doit être centrée entre les vertèbres, par rapport à la face antérieure des vertèbres. Le réglage de la position de la butée prend naturellement en compte la taille du poussoir (42) de l'impacteur (4) et le diamètre de la prothèse (P). Selon les vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse (P) doit être implantée via un accès par leur face antérieure, par exemple, l'implantation de la prothèse (P) selon l'axe sagittal médian n'est pas forcément la solution la plus aisée ni la moins risquée. Par exemple, la veine cave et l'aorte, qui sont des vaisseaux sanguins de taille importante et de fonction vitale, passent devant les vertèbres lombaires et encombrent fortement l'accès à la face antérieure de ces dernières. Il peut donc être préférable d'implanter les prothèses (P) de disques intervertébraux par voie oblique (dite antérolatérale dans le cas d'un accès aux vertèbres par leur face antérieure). Certains modes de réalisation présentés ci-dessus permettent une implantation de la prothèse par voie oblique, grâce aux moyens de réglage (12) du guide (1) qui permettent d'imposer un angle (Al) entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian. Les broches (2) de faible diamètre peuvent être plantées dans le plan sagittal médian des vertèbres sans avoir à décaler de façon trop importante les tissus et/ou organes passant sur la face antérieure des vertèbres. L'angle (Al) formé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse et l'axe (S) sagittal médian, ainsi que l'amplitude du décalage du guide (1) sur un coté des vertèbres auront été déterminés au préalable en fonction de l'encombrement de l'accès aux vertèbres (Vi, Vs) et en fonction de la taille des vertèbres (Vi, Vs) et de la prothèse (P). Ainsi, l'ajustement de l'angle (Al) et de la longueur des moyens (120) de liaison réglable en longueur permet de faire coïncider le point d'intersection des axes (X) d'insertion et (S) sagittal avec le point (C) sur lequel la prothèse doit être centrée. Le chirurgien ajuste alors la longueur des moyens (120) de liaison, par exemple en vissant plus ou moins leur extrémité filetée dans le trou taraudé ménagé dans les moyens de réglage (12). Comme mentionné précédemment, ce réglage de la longueur des moyens io (120) de liaison peut, selon le mode de réalisation choisi, être effectué avant ou après que la bague (22) soit placée sur la broche (2). Le coulissement de la bague (22) sur la broche (2) permet la mise en contact du guide (1) sur les vertèbres, avec sa face antérieure en vis-à-vis de l'espace intervertébral. Les étapes suivantes de l'implantation pourront être identiques à celles décrites précédemment, par exemple en utilisant l'impacteur (4) dont la position de la butée (41) sur le manche (40) de l'impacteur (4) aura été réglée au préalable en fonction de la distance du point (C) par rapport à la face antérieure des vertèbres et en fonction de la taille de la prothèse (P). Dans le cas où la prothèse à implanter comporte des moyens (51) d'ancrage osseux fixés sur les surfaces destinées à être en contact avec lesvertèbres, l'implantation de la prothèse comporte une étape préalable à l'insertion de la prothèse dans l'espace intervertébral. Cette étape préalable consiste à utiliser un mode de réalisation du ciseau (3) de l'instrumentation pour pratiquer, dans les vertèbres, des entailles de formes et de dimensions complémentaires aux formes et dimensions des moyens (51) d'ancrage osseux de la prothèse (P). La poignée (35) du ciseau (3) permet au chirurgien de pousser, par exemple grâce à des coups de marteau, et tirer le ciseau (3), de façon à creuser les vertèbres en pratiquant des entailles de formes et de dimensions complémentaires aux formes et dimensions des moyens (51) d'ancrage osseux de la prothèse (P). Comme mentionné précédemment, la forme et les dimensions des différents modes de réalisation du ciseau (3) sont adaptés au type de prothèse (P) à implanter et au type de moyens (51) d'ancrage osseux qu'elles possèdent, notamment grâce à la cale (33) adaptant la hauteur du ciseau (3) à la hauteur du guide (1) et donc de la prothèse. Après cette préparation de l'espace intervertébral, le chirurgien retire le ciseau (3) de l'intérieur du guide (1) et retire les fragments d'os résultant de l'aménagement des entailles. La prothèse peut alors être implantée entre les vertèbres sous l'impact des coups donnés par le chirurgien sur l'impacteur (4). Une fois la prothèse correctement mise en place dans l'espace intervertébral, le chirurgien retire naturellement le guide (1), les moyens (10) io écarteurs et la (ou les) broche(s) (2) selon la séquence qu'il considérera comme la plus adéquate, en fonction du mode de réalisation choisi. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci- dessus
La présente invention concerne Instrumentation pour l'insertion de prothèse (P) de disque intervertébral entre des vertèbres (Vi, Vs), caractérisée en ce qu'elle comporte un guide (1) comportant des faces latérales, au moins une plaque supérieure (17) et au moins une plaque inférieure (18), l'écartement entre ces plaques (17, 18) étant sensiblement égal à la hauteur de la prothèse (P), le guide (1) comportant une cage ouverte sur au moins ses faces postérieure et antérieure et comportant des moyens (100) de coopération permettant au guide (1) de coopérer avec des moyens (10) écarteurs de dimensions adaptées à la hauteur de la prothèse pour maintenir un écartement suffisant entre les vertèbres (Vi, Vs), le guide (1) comportant également des moyens de réglage (12) permettant d'ajuster l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) par rapport à l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres, et, le cas échéant, d'imposer un angle (A1) entre ces deux axes.
1. Instrumentation pour l'insertion de prothèse (P) de disque intervertébral entre des vertèbres (Vi, Vs), caractérisée en ce qu'elle comporte un guide (1) comportant des faces latérales, au moins une plaque supérieure (17) et au moins une plaque inférieure (18), l'écartement entre ces plaques (17, 18) étant sensiblement égal à la hauteur de la prothèse (P), le guide (1) comportant une cage ouverte sur au moins ses faces postérieure et antérieure qui définissent un axe (X) d'insertion de la prothèse (P), des moyens (100) de coopération permettant au guide (1) de coopérer avec des lo moyens (10) écarteurs de dimensions adaptées à la hauteur de la prothèse (P), pour maintenir un écartement suffisant entre les vertèbres (Vi, Vs) en vue de l'insertion, à travers le guide (1), de la prothèse (P) dans l'espace intervertébral, le guide (1) comportant également des moyens de réglage (12) permettant de positionner le guide (1) en face de cet espace intervertébral et d'ajuster l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) par rapport à l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres défini par l'intersection d'un plan sagittal sensiblement vertical et médian avec un plan transversal sensiblement horizontal de la colonne vertébrale, et, le cas échéant, d'imposer un angle (Al) entre ces deux axes. 2. Instrumentation selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de réglage (12, figures 4 et 5) comportent au moins un viseur permettant d'ajuster visuellement l'angle (Al) entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres. 3. Instrumentation selon une des 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens de réglage (12, figures 4 et 5) comportent au moins un viseur (12, figures 4 et 5) consistant en au moins un cran de mire de formes et dimensions adaptées pour coopérer avec une broche (2) plantée dans une des vertèbres (Vi, Vs) selon l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian, de façon à ce que le viseur soit aligné selon cet axe (S). 4. Instrumentation selon une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte, d'une part, au moins une broche (2) destinée à être plantée dans l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian d'au moins une des vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse (P) est destinée à être s implantée et, d'autre part, des moyens (120) de liaison de longueur réglable permettant de faire coïncider le point d'intersection entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian avec un point (C) sur lequel la prothèse (P) doit être centrée. 5. Instrumentation selon une des 1 à 4, caractérisée en lo ce qu'elle comporte des moyens (110) de guidage orientés selon l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P), et en ce que les moyens de réglage (12) sont mobiles par rapport aux moyens (110) de guidage et orientés de façon à imposer un angle (Al) prédéterminé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian dans lequel est fixée une broche (2), les moyens de réglage (12) étant reliés, par des moyens (120) de liaison réglables en longueur, à une bague (22) montée, de façon mobile, sur la broche (2), le coulissement des moyens de réglage (12) par rapport aux moyens (110) de guidage s'effectuant sur une longueur suffisante pour permettre la mise en contact du guide (1) sur les vertèbres. 6. Instrumentation selon la 5, caractérisée en ce que la broche (2) comporte une pointe (21) aiguisée ((pour être plantée dans les vertèbres et permettant de viser le point (C) sur lequel la prothèse (P) doit être centrée entre les vertèbres (Vi, Vs), la longueur et le coulissement de la bague (22), selon l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian, par rapport à la broche (2), permettant la mise en contact, ou un rapprochement suffisant, de la bague (22) avec la vertèbre dans laquelle la broche (2) est plantée et le coulissement des moyens de réglage (12) par rapport aux moyens de guidage (110), selon l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P), permettant la mise en contact du guide (1) sur les vertèbres (Vi, Vs))). 3o 7. Instrumentation selon une des 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de réglage (12) du guide (1) comportent des moyens de mesure du réglage indiquant au moins un paramètre concernant la position du guide (1) par rapport aux vertèbres (Vi, Vs). 8. Instrumentation selon la 7, caractérisée en ce que les moyens de mesure du réglage comportent des moyens de mesure de l'excentrement du guide (1), comportant un pointeur (1211 en vis-à-vis de graduations (1212), la position du pointeur (1211) par rapport aux graduations (1212) indiquant l'excentrement du guide par rapport à l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian. 9. Instrumentation selon une des 7 et 8, caractérisée io en ce que les moyens de mesure du réglage comportent des moyens de mesure de l'angle (Al) formé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian de la broche (2), ces moyens de mesure de l'angle (Al) comportant un pointeur (1221) solidaire des moyens de réglage (12) du guide (1) et en vis-à-vis de graduations (1222) radiales, la is position du pointeur (1221) par rapport aux graduations (1222) indiquant l'angle (Al) selon lequel la prothèse (P) sera implantée par rapport à l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian des vertèbres (Vs, Vi). 10. Instrumentation selon une des 1 à 9, caractérisée en ce que l'angle (Al), formé entre l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et l'axe (S) sagittal antéropostérieur médian de la broche (2), est réglable grâce à des moyens de serrage autorisant ou empêchant une rotation des moyens de réglage (12) autour d'un axe de rotation monté coulissant par rapport aux moyens (110) de guidage. 11.Instrumentation selon une des 1 à 10, caractérisée en ce que les moyens de coopération (100, fig. 5) du guide (1) comportent des rainures, dans lesquelles coulissent les moyens (10) écarteurs maintenant l'écartement entre les vertèbres (Vi, Vs). 12.Instrumentation selon une des 1 à 11, caractérisée en ce que les moyens de coopération (100) du guide (1) comportent au 30 moins une tige consistant en au moins un axe de rotation autour duquel pivotent les moyens (10) écarteurs maintenant l'écartement entre les vertèbres (Vi, Vs). 13. Instrumentation selon la 12, caractérisée en ce que le guide (1) comporte également des butées (13a) limitant l'angle de rotation possible des moyens (10) écarteurs autour de leur axe (100) de rotation. 14. Instrumentation selon une des 12 et 13, caractérisée en ce que la rotation d'au moins un des moyens (10) écarteurs est limitée par au moins une butée réglable permettant de limiter plus ou moins la rotation du moyen (10) écarteur autour de son axe (100) de rotation. io 15. Instrumentation selon une des 1 à 14, caractérisée en ce que le guide (1) comporte au moins un accident de forme constituant au moins une rainure (11) de guidage orientée selon l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) et possédant une forme et des dimensions adaptées pour guider au moins une partie saillante sur au moins une surface de la prothèse (P). 16.Instrumentation selon une des 1 à 15, caractérisée en ce que l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) à travers le guide (1) est parallèle à l'axe (L) longitudinal passant par les faces ouvertes antérieure et postérieure du guide (1). 17.Instrumentation selon une des 1 à 15, caractérisée en ce que l'axe (X) d'insertion de la prothèse (P) à travers le guide (1) n'est pas parallèle à l'axe (L) longitudinal passant par les faces ouvertes antérieure et postérieure du guide (1). 18. Instrumentation selon une des 1 à 17, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un ciseau (3) comportant au moins une lame (32) de forme et de dimensions adaptées pour traverser le guide (1) et permettre de tailler au moins une entaille dans les vertèbres (Vi, Vs). 19. Instrumentation selon la 18, caractérisée en ce que le ciseau (3) comporte un manche (30) possédant au moins une lame (32) à une de ses extrémités et une poignée (35) à son autre extrémité opposée, la poignée (35) permettant de manipuler le ciseau pour pratiquer une entaille, une butée (31) de position réglable sur le manche (30) permettant de limiter la course du ciseau (3) dans le guide (1). 20. Instrumentation selon une des 18 et 19, caractérisée en ce que le ciseau (3) comporte deux lames (32) maintenues distantes entre elles par une cale (33) de dimensions adaptées pour pénétrer dans le guide (1) et séparer les lames (32) d'une distance sensiblement égale à la hauteur de l'espace intervertébral. 21.Instrumentation selon une des 1 à 17, caractérisée lo en ce qu'elle comporte un dispositif de poussée, dit impacteur (4), comprenant un manche (40) dont une extrémité possède une poignée (45) permettant d'actionner le dispositif de poussée et dont l'autre extrémité, dite poussoir (42), possède une forme et des dimensions adaptées pour épouser sensiblement la forme d'au moins un des bords de la prothèse (P) destinée à 1s être implantée. 22. Instrumentation selon la 21, caractérisée en ce qu'une butée (41) de position réglable sur le manche (40) de l'impacteur (4) permet de limiter la course de ce dernier dans le guide (1) et donc d'adapter, en fonction de la taille de la prothèse (P), la profondeur à laquelle cette dernière sera poussée par l'impacteur (4) entre les vertèbres (Vi, Vs). 23. Instrumentation selon une des 1 à 22, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de préhension de la prothèse (P) et en ce que le guide (1) comporte une découpe (111) permettant le passage du dispositif de préhension de la prothèse (P) pour permettre le placement de la prothèse (P) dans le guide (1). 24. Instrumentation selon une des 1 à 23, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de préhension du guide (1) coopérant avec au moins deux échancrures (112) réalisées sur le guide (1) et permettant de maintenir et de placer le guide (1) dans la position adéquate en contact avec les vertèbres (Vi, Vs) entre lesquelles la prothèse (P) est destinée à être implantée. 25. Instrumentation selon la 24, caractérisée en ce que le dispositif de préhension du guide (1) est de forme adaptée pour coopérer avec les échancrures (112) réalisées dans la découpe (111) du guide (1) en laissant accessible cette dernière pour le passage d'outils pour accéder à l'espace intervertébral ou du dispositif de préhension de la prothèse (P) pour le placement de la prothèse (P) dans le guide (1)
A
A61
A61F,A61B
A61F 2,A61B 17
A61F 2/46,A61B 17/17,A61B 17/88
FR2888983
A1
DISPOSITIF PLACANT L'UTILISATEUR, PENDANT SON SOMMEIL, DANS UN CHAMP MAGNETIQUE QUASIMENT INDEPENDANT DU CHAMP MAGNETIQUE TERRESTRE
20,070,126
-1- La présente invention concerne un dispositif permettant de produire un champ magnétique constant ou variable qui permet de placer l'utilisateur, pendant son sommeil, dans un champ magnétique quasiment indépendant du champ magnétique terrestre. Les personnes s'estimant sensibles à l'influence du champ magnétique pendant leur sommeil et qui désirent avoir une position de couchage "tête au Nord magnétique" n'ont fréquemment pas la possibilité matérielle de placer leur lit selon cette orientation, l'orientation du lit ne pouvant être que rarement effectuée en fonction de celle du champ magnétique terrestre à cause de la structure de la pièce, de l'orientation des murs, de la disposition des issues... Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient en créant un nouveau champ magnétique: un pôle Nord à la partie supérieure du matelas. Ainsi à Paris, la déclinaison magnétique est approximativement de 5 30' W et l'inclinaison magnétique est approximativement de 64 30, le vecteur champ terrestre ayant pour module sensiblement F = 0,47 Oersted. Avec le dispositif selon l'invention, l'inclinaison du champ magnétique au centre du lit n'est plus de 64 30' mais de 90 . L'influence du champ magnétique terrestre devient négligeable par rapport à l'influence du nouveau champ magnétique créé. La personne dort comme si elle était placée sur le pôle magnétique Nord. Le champ magnétique est fixe ou réglable en intensité. Selon une première caractéristique, le dispositif comporte une bobine générant ce champ magnétique, placée sous le lit le long du cadre du sommier et un boîtier contenant la régulation électronique ainsi que l'affichage. - La bobine constituée de fil souple, est placée sur la périphérie du sommier ou du support du matelas ou du matelas. Elle peut être fixée sur l'intérieur du sommier ou du support du matelas par clouage ou vissage ou adhésive grâce à des attaches ou des clips serre câbles. Le boîtier comporte la régulation électronique ainsi 2888983 -2-que l'affichage. Celui-ci alimenté par le secteur 50hz ou 60hz selon les pays, se compose: - d'un filtre secteur permettant de protéger l'équipement contre toutes interférences du secteur et également de réduire les interférences de l'équipement susceptibles d'être renvoyées vers le secteur. - d'un circuit d'alimentation basse tension composé au moins d'un transformateur, d'un pont redresseur et d'un condensateur de filtrage. - d'un circuit régulateur de puissance qui permet d'adapter le champ magnétique selon le choix de l'utilisateur et de protéger le système en cas de surintensité. - d'un circuit permettant de régler l'intensité du champ magnétique créé. - d'un circuit "Sécurité contre les courts-circuits" détectant les surintensités. - d'un circuit effectuant la sommation des paramètres intensité du champ magnétique réglé par l'utilisateur et protection contre les courtscircuits. Il envoie au circuit "régulateur de puissance" et au circuit "affichage" les informations correspondantes. - l'affichage indique le type de champ magnétique créé. Selon des modes particuliers de réalisation: - un ou plusieurs oscillateurs basses fréquences peuvent être adjoint à l'appareil, ce qui permet de créer un champ magnétique variable, les oscillations étant envoyées dans le circuit "Sommation des paramètres". - l'affichage peut indiquer le courant circulant dans 30 la bobine. - l'affichage peut indiquer la mise en sécurité de l'appareil. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en coupe, le dispositif de 35 l'invention, à savoir le sommier (4) sur lequel est fixée la bobine (1), le boîtier (2) comportant la régulation électronique, 2888983 3 ainsi que l'affichage. La figure 2 représente le schéma synoptique du boîtier (2) et de la bobine (1). La figure 3 représente une variante de ce schéma 5 synoptique. En référence à ces dessins, le dispositif comporte sous le matelas (6) une bobine (1) fixée sur le pourtour intérieur du sommier (4) ou du socle porte matelas selon une variante non illustrée ou placée sur le pourtour inférieur du matelas s'il est utilisé par exemple sans sommier, selon une autre variante non illustrée. Le boîtier (2) est relié à la bobine par 2 fils de cuivre (3) et l'alimente en basse tension. Un certain espace entre le sol et le sommier (4) ou la hauteur des pieds (5) peut permettre une légère ventilation de la bobine (1). Le boîtier (2) peut être placé sous ou à côté du lit. Le schéma synoptique de la figure 2 indique que la bobine (1) est alimentée en basse tension par l'intermédiaire du régulateur de puissance. Celui-ci peut contrôler un courant pouvant atteindre 4A. Le boîtier (2) peut consommer jusqu'à 120W. Le réglage de l'intensité du champ magnétique peut être effectué par un potentiomètre ou par une commande numérique, ou par une variation de la tension secondaire du transformateur. La "Sécurité contre les courts-circuits" doit annuler ou limiter fortement l'intensité du courant dans la bobine (1). Dans la forme de réalisation selon la figure 3, un ou plusieurs oscillateurs basses fréquences ont été ajoutés dans le boîtier (2) de l'appareil. Les oscillations étant envoyées au circuit de "sommation des paramètres", sont donc envoyées au régulateur de puissance. A titre d'exemple non limitatif, la bobine (1) aura 25 spires de fil souple de 1.5mm2 de section
Dispositif plaçant l'utilisateur, pendant son sommeil, dans un champ magnétique quasiment indépendant du champ magnétique terrestre.L'invention concerne un dispositif permettant de créer un champ magnétique qui place un pôle magnétique Nord sous l'utilisateur, cela sans modification de la position du lit par rapport au champ magnétique terrestre.Il est constitué d'une bobine placée sous le lit le long du cadre du sommier et d'un boîtier contenant la régulation électronique et l'affichage. La bobine (1) est fixée sur le pourtour intérieur du sommier (4), sous le matelas (6). Le boîtier (2) placé sous ou à côté du lit, est relié à la bobine par un câble 2 conducteurs (3) et l'alimente en basse tension.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux personnes s'estimant sensibles à l'influence du champ magnétique pendant leur sommeil.
4- 1) Dispositif permettant de produire un champ magnétique constant afin de placer l'utilisateur, pendant son sommeil, dans un champ magnétique quasiment indépendant du champ magnétique terrestre, caractérisé en ce qu'il comporte une bobine (1) placée sur le pourtour du sommier (4), ellemême alimentée par un boîtier (2) comportant la régulation électronique du champ magnétique constant selon le choix de l'utilisateur, et l'affichage de ce choix. 2) Dispositif permettant de produire un champ magnétique constant ou variable afin de placer l'utilisateur, pendant son sommeil, dans un champ magnétique quasiment indépendant du champ magnétique terrestre, caractérisé en ce qu'il comporte une bobine (1) placée sur le pourtour du sommier (4), elle-même alimentée par un boîtier (2) comportant la régulation électronique du champ magnétique constant ou variable selon le choix de l'utilisateur, et l'affichage de ce choix. 3) Dispositif selon la 1 ou selon la 2, caractérisé en ce que la bobine (1) est placée sur le pourtour du socle porte matelas. 4) Dispositif selon la 1 ou selon la 2, caractérisé en ce que la bobine (1) est placée sur le pourtour inférieur du matelas (6) si celui-ci est utilisé avec ou sans sommier. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'affichage indique également le courant circulant dans la bobine (1). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'affichage indique également la mise en sécurité de l'appareil en cas de court-circuit de la bobine (1).
H,A
H01,A47,A61
H01F,A47C,A61N
H01F 5,A47C 21,A61N 2
H01F 5/00,A47C 21/00,A61N 2/02
FR2894423
A1
PROCEDE DE PREDICTION DE DONNEES MOUVEMENT ET DE TEXTURE
20,070,608
1. Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé pour générer, pour des images d'une séquence haute résolution entrelacée, au moins un prédicteur de mouvement et éventuellement au moins un prédicteur de texture à partir de données de mouvement et éventuellement de données de texture associées à des images d'une séquence basse résolution progressive. 2. Etat de l'art Les procédés de codage hiérarchique avec graduation ou scalabilité spatiale ( spatial scalability en anglais) sont du domaine connu. La graduation représente la capacité d'échelonner l'information pour la rendre décodable à plusieurs niveaux de résolution et/ou de qualité. Plus précisément, un flux de données généré par ce type de procédé de codage est divisé en plusieurs couches, notamment une couche de base et une ou plusieurs couches d'amélioration. Ces procédés permettent notamment d'adapter un unique flux de données à des conditions de transport variables (bande passante, taux d'erreurs,...), ainsi qu'aux attentes des clients et aux capacités variées de leurs récepteurs (CPU, caractéristiques du dispositif de visualisation, ...). Dans le cas particulier de la graduation spatiale, la partie du flux de données correspondant à des images basse résolution de la séquence pourra être décodée indépendamment de la partie du flux de données correspondant aux images haute résolution. En revanche, la partie du flux de données correspondant à des images haute résolution de la séquence ne pourra être décodée qu'à partir de la partie du flux de données correspondant aux images basse résolution. Le codage hiérarchique avec graduation spatiale permet de coder une première partie de données appelée couche de base, relative aux images basse résolution, et à partir de cette couche de base une deuxième partie de données appelée couche d'amélioration, relative aux images haute résolution. Généralement, chaque macrobloc de l'image haute résolution est prédit temporellement selon un mode de prédiction classique (par exemple mode de prédiction bidirectionnel, mode de prédiction direct, mode de prédiction anticipé ...) ou bien est prédit selon un mode de prédiction inter-couche. Dans ce dernier cas, des données de mouvement (par exemple un partitionnement du macrobloc en blocs, éventuellement des vecteurs de mouvement et des indices d'images de référence) et éventuellement des données de texture associées à un bloc de pixels de l'image haute résolution sont déduites ou héritées des données de mouvement respectivement des données de texture associées à des blocs de pixels d'une image basse résolution. Toutefois, les procédés connus ne permettent pas de générer de tels prédicteurs dans le cas où la séquence basse résolution est progressive et la séquence haute résolution est entrelacée. 3. Résumé de l'invention L'invention a pour but de pallier au moins un des inconvénients de l'art antérieur. L'invention concerne un procédé pour générer pour au moins un bloc de pixels d'une image d'une séquence d'images entrelacées haute résolution, dite séquence haute résolution, au moins un prédicteur de mouvement à partir de données de mouvement associées aux images d'une séquence d'images progressives basse résolution, dite séquence basse résolution. Chaque image entrelacée comprend une trame supérieure entrelacée avec une trame inférieure. A chaque image progressive et à chaque trame d'une image entrelacée est associée une référence temporelle. Le procédé permet notamment de générer : - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale à la fréquence temporelle de la séquence basse résolution : • un premier prédicteur de mouvement pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution ; • un deuxième prédicteur de mouvement pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution ; et • un troisième prédicteur de mouvement pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels d'une des images basse résolution de même référence temporelle que l'une des trames inférieure ou supérieure de l'image haute résolution ; - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale au double de la fréquence temporelle de la séquence basse résolution : • des quatrième et cinquième prédicteurs de mouvement pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution. Avantageusement selon l'invention, • le premier prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant les données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution par un rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image; • le deuxième prédicteur de mouvement est généré en sous- échantillonnant les données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution par le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; • le troisième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant les données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels d'une des images basse résolution de même référence temporelle que l'une des trames inférieure ou supérieure de l'image haute résolution par le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; • le quatrième de mouvement est généré en sous échantillonnant les données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution par le premier rapport inter-couche dans la direction horizontale de l'image et le premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; et • le cinquième prédicteur est généré en sous échantillonnant les données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution par le premier rapport inter-couche dans la direction horizontale de l'image et le deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image. Le procédé selon l'invention permet également de générer : - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale à la fréquence temporelle de la séquence basse résolution : • un premier prédicteur de texture pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution ; • un deuxième prédicteur de texture pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution ; et • un troisième prédicteur de texture pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de texture associées à chacun des au moins un bloc de pixels des images basse résolution de même référence temporelle que l'une des trames inférieure ou supérieure de l'image haute résolution ; et - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale au double de la fréquence temporelle de la séquence basse résolution : • des quatrième et cinquième prédicteurs de texture pour le bloc de pixels de l'image haute résolution à partir des données de texture associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution. Préférentiellement selon l'invention, • le premier prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant les données de texture associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution par le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et en conservant les lignes paires des données de texture sous échantillonnées ; • le deuxième prédicteur de texture est généré en sous-échantillonnant les données de texture associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de l'image haute résolution par le rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et le deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et en conservant les lignes impaires des données de texture sous échantillonnées ; • le troisième prédicteur de texture est généré en entrelaçant les premier et deuxième prédicteurs de texture ; • le quatrième prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant les données de texture associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de l'image haute résolution par le premier rapport inter-couche dans la direction horizontale de l'image et le deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; et • le cinquième prédicteur est généré en conservant les lignes paires du quatrième prédicteur de texture. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le rapport inter-couche horizontal est égal à la largeur des images haute résolution divisée par la largeur des images basse résolution, en ce que le premier rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des trames des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution et en ce que le deuxième rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution. Préférentiellement, les données de mouvement associées aux images 5 basse résolution comprennent des vecteurs de mouvement. Avantageusement, le procédé est utilisé par un procédé de codage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution et par un procédé de décodage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution. 10 Préférentiellement, les images basse résolution sont codées conformément à la norme MPEG-4 AVC. 4. Listes des fiqures L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples 15 de modes de réalisation et de mise en ceuvre avantageux, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : la figure 1 représente une séquence d'images basse résolution progressive et une séquence d'images haute résolution entrelacée de fréquence temporelle le double de celle de la séquence basse 20 résolution; la figure 2 représente une séquence d'images basse résolution progressive et une séquence d'images haute résolution entrelacée de même fréquence temporelle que celle de la séquence basse résolution; 25 la figure 3 illustre le procédé de génération de prédicteurs de texture selon l'invention dans le cas où la séquence d'images basse résolution est progressive et la séquence d'images haute résolution est entrelacée ; la figure 4 illustre le procédé de génération de prédicteurs de 30 mouvement selon l'invention dans le cas où la séquence d'images basse résolution est progressive et la séquence d'images haute résolution est entrelacée ; la figure 5 illustre le sous-échantillonnage par un facteur 2 dans la direction horizontale de l'image de deux macroblocs MB1 et MB2 d'une image basse résolution et le partitionnement résultant pour le macrobloc prédicteur MB_pred correspondant. 5. Description détaillée de l'invention L'invention concerne un procédé de prédiction inter-couche qui consiste à générer des prédicteurs de mouvement et éventuellement des prédicteurs de texture pour des images d'une séquence ordonnée d'images entrelacées haute résolution, dite séquence haute résolution, à partir des images d'une séquence ordonnée d'images progressives basse résolution, dite séquence basse résolution. Les séquences sont découpées en groupe d'images appelés GOP ( Group Of Pictures en anglais). Chaque image haute résolution comprend une trame supérieure ( top field en anglais) entrelacée avec une trame inférieure ( bottom field en anglais). Sur les figures 1 et 2, une image entrelacée d'indice k est composée d'une trame supérieure référencée kT et d'une trame inférieure référencée kB et une image progressive est référencée par son indice k. Une référence temporelle est associée à chaque image d'une séquence progressive et à chaque trame d'une séquence entrelacée. Une trame d'une image haute résolution, dite trame haute résolution, et une image basse résolution ayant la même référence temporelle coïncident verticalement. Les images basse résolution, également référencées images BR, ont une largeur w (w représentant un nombre de pixels ou de colonnes) et une hauteur de 2h (2h représentant un nombre de pixels ou de lignes et signifie 2 multiplié par h). Les images haute résolution, également référencées images HR, ont une largeur W (W représentant un nombre de pixels ou de colonnes) et une hauteur de 2H (2H représentant un nombre de pixels ou de lignes et signifie 2 multiplié par H). Chaque trame d'une image haute résolution a une largeur W et une hauteur H. Dans le mode de réalisation décrit, les images entrelacées peuvent être codées soit en mode mono-trame ( field picture en anglais), i.e. chaque trame est codée comme une image à part entière, ou bien en mode bi-trame ( frame picture en anglais), i.e. les deux trames sont codées ensemble. Les lignes d'une image sont numérotées à partir de 0 et donc la première ligne est une ligne paire et la deuxième ligne (numérotée 1) est une ligne impaire. L'invention consiste donc à générer pour des images de la séquence haute résolution ou pour au moins un bloc de pixels de celles-ci, au moins un prédicteur de mouvement et éventuellement au moins un prédicteur de texture. Un prédicteur de texture associé à une image haute résolution ou à au moins un bloc de pixels d'une image haute résolution est une image ou un bloc de prédiction qui associe à chacun de ses pixels des données de texture (par exemple une valeur de luminance et éventuellement des valeurs de chrominance) qui sont générées à partir de données de texture associées à au moins une image (ou trame) ou à au moins un bloc de pixels d'une image (ou à au moins un bloc de pixels d'une trame) basse résolution selon un procédé de sous échantillonnage de la texture tel que le procédé ESS appliqué à la texture (ESS est l'acronyme de l'anglais de Extended Spatial Scalability) qui est décrit dans le document ISO/IEC MPEG & ITU-T VCEG intitulé Joint Scalable Video Model JSVM3 Annex-S référencé JVT-P202, J.Reichel, H.Schwarz, M.Wien. Ce document est référencé JSVM3 dans la suite. Un prédicteur de mouvement associé à une image haute résolution ou à au moins un bloc de pixels d'une image haute résolution est défini comme une image de prédiction ou un bloc de prédiction auxquels sont associés des données de mouvement (p.ex. un type de partitionnement, éventuellement des indices d'images de référence permettant d'identifier les images de référence vers lesquelles pointent les vecteurs de mouvement). Le prédicteur de mouvement est généré à partir de données de mouvement associées à au moins une image (ou trame) ou à au moins un bloc de pixels d'une image (ou à au moins un bloc de pixels d'une trame) basse résolution selon un procédé de sous échantillonnage du mouvement tel que le procédé ESS appliqué au mouvement qui est décrit dans JSVM3 ou tel que le procédé ESS modifié, décrit ci-après, dérivé du procédé ESS appliqué au mouvement. Le procédé ESS modifié, référencé MESS sur la figure 3 permet notamment de traiter des séquences haute et/ou basse résolution entrelacées. Plus particulièrement, il permet de traiter le cas où la hauteur ou la largeur de l'image haute résolution est inférieure à celle de l'image basse résolution. Ce cas est illustré par la figure 2, où la hauteur H (H = 540) de la trame supérieure ou inférieure d'une image haute résolution est inférieure à la hauteur 2h (2h = 720) d'une image bi-trame basse résolution. En outre, il permet avantageusement d'éviter que les prédicteurs de mouvement comprennent des vecteurs de mouvement invalides, i.e. qui pointent vers des images de référence non disponibles, lorsque le procédé de prédiction selon l'invention est utilisé par un procédé de codage ou décodage hiérarchique. Par exemple, en référence à la figure 2, l'image basse résolution 5 peut se référer temporellement à l'image basse résolution 6, qui a été traitée antérieurement. Cependant, la trame haute résolution 2B ne peut se référer à la trame haute résolution 3T, qui temporellement n'est pas encore disponible lorsque la trame 2B est traitée. Selon le procédé ESS modifié, un prédicteur de mouvement intermédiaire est généré en sous échantillonnant par 2 les données de mouvement associées à l'image basse résolution, plus particulièrement les données de mouvement associées à chacun des macroblocs de l'image basse résolution, dans la direction verticale de l'image, dans la direction horizontale de l'image ou dans les deux directions. Le procédé de sous échantillonnage par 2 est réitéré dans la direction verticale de l'image tant que la hauteur dudit prédicteur intermédiaire est supérieure à la hauteur de l'image haute résolution et il est réitéré dans la direction horizontale de l'image tant que la largeur dudit prédicteur intermédiaire est supérieure à la largeur de l'image haute résolution. Le sous échantillonnage consiste notamment à diviser par deux les coordonnées des vecteurs de mouvement associés aux blocs de pixels. Par exemple, en référence à la figure 5, à partir de deux macroblocs MB1 ou MB2 de l'image basse résolution éventuellement divisés en bloc de pixels, un macrobloc MB du prédicteur de mouvement intermédiaire est généré. La taille des blocs de pixels dans un macrobloc est indiquée au dessus dudit macrobloc. Par exemple, sur la deuxième ligne de la figure 5, le macrobloc MB1 n'est pas divisé, le macrobloc MB2 est divisé en deux blocs de taille 8 par 16 pixels (notée 8x16) et le macrobloc MB généré à partir de ces deux macroblocs est divisé en 4 bloc 8x8 dont deux sont divisés en blocs 4x8. L'homogénéisation des indices d'images de référence entre les blocs de taille 8 par 8 pixels à l'intérieur d'un macrobloc MB et la suppression des blocs de type intra isolés à l'intérieur d'un macrobloc MB sont effectuées de la même manière que dans le procédé de prédiction inter-couche ESS appliqué au mouvement et décrit dans JSVM3. Le prédicteur de mouvement associé à l'image haute résolution est généré à partir du dernier prédicteur de mouvement intermédiaire ainsi généré, en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W selon la wl direction horizontale de l'image et 2H selon la direction verticale de l'image, 2hz où w; et 2h; sont respectivement la largeur et la hauteur du dernier prédicteur de mouvement intermédiaire généré. En outre, pour chaque macrobloc de prédiction, le procédé d'héritage des vecteurs de mouvement est modifié pour ne pas générer des vecteurs de mouvement invalides, i.e. qui pointent vers des trames ou des images bi-trames non disponibles dans le processus de décomposition temporelle. En l'occurrence, si tous les vecteurs de mouvement associés à un macrobloc de prédiction MB_pred sont invalides alors la prédiction de mouvement inter-couche n'est pas autorisée pour ce macrobloc. Dans le cas contraire, i.e. si au moins un des vecteurs est valide, le procédé de prédiction ESS appliqué au mouvement est utilisé. Le procédé selon l'invention, illustré par les figures 1 à 4, est décrit pour une image mais peut s'appliquer à une partie d'image et notamment à un bloc de pixels, par exemple un macrobloc. La partie gauche de la figure 3 illustre la génération de prédicteurs de texture associés aux images haute résolution d'indice k sur la figure 1 sont générés de la manière suivante tel qu'illustré par la figure 3 dans le cas où la fréquence temporelle de la séquence basse résolution est égale à la moitié de la fréquence temporelle de la séquence haute résolution (par exemple la séquence basse résolution est une séquence progressive au format CIF, i.e. de dimension 352 par 288 pixels, 30 Hz et la séquence haute résolution est une séquence entrelacée au format SD, i.e. 720 par 576 pixels, 60 Hz) : • Un prédicteur de texture bi-trame de dimension W par 2H est généré 30 30 à partir des données de texture de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS de prédiction de texture avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image w et Zh selon la direction verticale de l'image ; et • Un prédicteur de texture de dimension W par H est généré 31 pour la trame supérieure de l'image haute résolution en sous échantillonnant verticalement le prédicteur de texture bi-trame généré à l'étape précédente, i.e. en conservant ses lignes paires. Dans ce cas particulier, aucun prédicteur de texture n'est généré pour les trames inférieures. Si les trames inférieures sont codées avant les trames supérieures (mode bottom field first en anglais), alors aucun prédicteur de texture n'est généré pour les trames supérieures et le prédicteur de texture de dimension W par H est généré pour la trame inférieure de l'image haute résolution en sous-échantillonnant verticalement le prédicteur de texture bitrame, i.e en conservant ses lignes impaires. La partie droite de la figure 3 illustre la génération de prédicteurs de texture associés aux images haute résolution d'indice k de la figure 2 dans le cas où les fréquences temporelles des séquences basse et haute résolution sont égales (par exemple la séquence basse résolution est une séquence progressive au format 720p, i.e. de dimension 1280 par 720 pixels, 60 Hz et la séquence haute résolution est une séquence entrelacée au format 1080i, i.e. 1920 par 540 pixels, 60 Hz) : • Un premier prédicteur de texture bi-trame intermédiaire 32 de dimension W par 2H est généré à partir des données de texture de l'image basse résolution d'indice 2k en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de w l'image et Zh selon la direction verticale de l'image ; • Un prédicteur de texture de dimension W par H est généré 34 pour la trame supérieure de l'image haute résolution en sous-échantillonnant verticalement le premier prédicteur de texture bi-trame intermédiaire généré à l'étape précédente, i.e. en conservant ses lignes paires ; • Un deuxième prédicteur de texture bi-trame intermédiaire de dimension W par 2H est généré 33 à partir des données de texture de l'image basse résolution d'indice 2k+1 en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image w et Zh selon la direction verticale de l'image ; • Un prédicteur de texture de dimension W par H est généré 35 pour la trame inférieure de l'image haute résolution en sous-échantillonnant verticalement le deuxième prédicteur de texture bi-trame intermédiaire généré à l'étape précédente, i.e. en conservant ses lignes impaires ; et • Un prédicteur de texture bi-trame de dimension W par 2H est généré 36 en entrelaçant les prédicteurs de texture associés respectivement à la trame inférieure et la trame supérieure. Cependant, pour la dernière image du GOP courant, le prédicteur de texture bi-trame de dimension W par 2H est généré à partir du prédicteur de texture associé à la trame supérieure de l'image haute résolution en appliquant le procédé ESS avec un rapport inter-couche égal à 1 selon la direction horizontale de l'image et 2 selon la direction verticale de l'image. La dernière trame inférieure du GOP, référencée 4B sur la figure 2, de la séquence haute résolution n'a pas de prédicteur car l'image basse résolution correspondante, référencée 9 sur la figure 2, appartient au GOP suivant. Des prédicteurs de mouvement associés aux images haute résolution d'indice k sur la figure 1 sont générés de la manière suivante tel qu'illustré par la figure 4 dans le cas où la fréquence temporelle de la séquence basse résolution est égale à la moitié de la fréquence temporelle de la séquence haute résolution : • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 40 pour la trame supérieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié décrit ci-dessus avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image et w h selon la direction verticale de l'image ; et • Un prédicteur de mouvement bi-trame de dimension W par 2H est généré 41 à partir des données de mouvement de l'image basse résolution d'indice k en appliquant le procédé ESS modifié décrit ci- dessus avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction w horizontale de l'image et Zh selon la direction verticale de l'image. Dans ce cas particulier aucun prédicteur de mouvement n'est généré pour les trames inférieures. Si les trames inférieures sont codées avant les trames supérieures (mode bottom field first en anglais), alors aucun prédicteur de mouvement n'est généré pour les trames supérieures et le prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré pour une trame inférieure en sous échantillonnant verticalement le prédicteur de mouvement bi-trame, i.e en conservant ses lignes impaires. Dans les autres cas, i.e. les fréquences temporelles des séquences basse et haute résolution sont égales, les prédicteurs de mouvement de l'image haute résolution d'indice k sur la figure 2 sont générés de la manière suivante tel qu'illustré par la figure 4: • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 42 pour la trame supérieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de l'image basse résolution d'indice 2k en appliquant le procédé ESS modifié décrit ci-dessus avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image et w 2h selon la direction verticale de l'image ; les indices d'image de référence ainsi générés sont divisés par 2 ; • Un prédicteur de mouvement de dimension W par H est généré 43 pour la trame inférieure de l'image haute résolution à partir des données de mouvement de l'image basse résolution d'indice 2k+1 en appliquant le procédé ESS modifié décrit ci-dessus avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image et w 2h selon la direction verticale de l'image; les indices d'image de référence ainsi générés sont divisés par 2 ; et • Un prédicteur de mouvement bi-trame de dimensions W par 2H est généré à partir des données de mouvement de l'image basse résolution d'indice 2k ou 2k+1 en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale w de l'image et Zh selon la direction verticale de l'image . Selon une variante, deux prédicteurs de mouvement bi-trame, référencées P1 et P2 sur la figure 4, de dimensions W par 2H sont générés (références 44 et 45) l'un P1 à partir de l'image basse résolution d'indice 2k et l'autre P2 à partir de l'image d'indice 2k+1 en appliquant le procédé ESS modifié avec un rapport inter-couche égal à W selon la direction horizontale de l'image et w Zh selon la direction verticale de l'image. Selon une variante, aucun prédicteur de texture et de mouvement n'est généré pour la dernière image de chaque GOP de la séquence. En effet, pour générer des prédicteurs de mouvement et de texture pour cette image, il est nécessaire de décoder et de stocker le GOP correspondant de la séquence basse résolution ainsi que le GOP suivant comme cela est illustré par les figures 1 et 2. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation mentionnés ci-dessus. En particulier, l'homme du métier peut apporter toute variante dans les modes de réalisation exposés et les combiner pour bénéficier de leurs différents avantages. Par exemple, le procédé selon l'invention peut s'appliquer à une partie de l'image haute résolution. En effet, il est possible de générer des prédicteurs de mouvement et/ou de texture pour des blocs de pixels (p.ex. des macroblocs de taille 16 par 16 pixels) de l'image haute résolution à partir de données de mouvement et/ou de texture associées à des blocs de pixels des images basse résolution. De même, l'invention a été décrite dans le cas où la trame supérieure d'une image entrelacée est affichée en premier (cas top field first en anglais) et peut être étendue de manière directe au cas où la trame inférieure est affichée en premier (cas bottom field first en anglais) en inversant les trames supérieure et inférieure. Par ailleurs, l'invention peut également être étendue au cas de plusieurs séquences haute résolution (i.e. plusieurs couche d'amélioration). En outre, l'invention est avantageusement utilisée par un procédé de codage ou de décodage d'une séquence d'images ou vidéo. Préférentiellement, la séquence d'images basse résolution est codée conformément à la norme de codage MPEG4 AVC définie dans le document ISO/IEC 14496-10 (intitulé en anglais Information technology -- Coding of audio-visual objects -- Part 10: Advanced Video Coding ).15
L'invention concerne un procédé pour générer pour au moins un bloc de pixels d'une image d'une séquence d'images entrelacées au moins un prédicteur de mouvement et au moins un prédicteur de texture à partir de données de mouvements respectivement de données de texture associées aux images d'une séquence d'images progressives basse résolution.
Revendications 1. Procédé pour générer pour au moins un bloc de pixels d'une image d'une séquence d'images entrelacées haute résolution, dite séquence haute résolution, au moins un prédicteur de mouvement à partir de données de mouvement associées aux images d'une séquence d'images progressives basse résolution, dite séquence basse résolution, chaque image entrelacée comprenant une trame supérieure entrelacée avec une trame inférieure, à chaque image progressive et à chaque trame d'une image entrelacée étant associée une référence temporelle, caractérisé en ce que : - si la fréquence temporelle de ladite séquence haute résolution est égale à la fréquence temporelle de ladite séquence basse résolution : • un premier prédicteur de mouvement est généré (42) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution ; • un deuxième prédicteur de mouvement est généré (43) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de ladite image haute résolution ; et • un troisième prédicteur de mouvement est généré (44, 45) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc de pixels d'une des images basse résolution de même référence temporelle que l'une des trames inférieure ou supérieure de ladite image haute résolution ; - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale au double de la fréquence temporelle de ladite séquence basse résolution : • des quatrième et cinquième prédicteurs de mouvement sont générés (40, 41) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de mouvement associées à au moins un bloc depixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution. 2. Procédé selon la 1, caractérisée en ce que : • ledit premier prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (42) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution par un rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image; • ledit deuxième prédicteur de mouvement est généré en sous-échantillonnant (43) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de ladite image haute résolution par ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; • ledit troisième prédicteur de mouvement est généré en sous échantillonnant (44, 45) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels d'une des images basse résolution de même référence temporelle que l'une des trames inférieure ou supérieure de ladite image haute résolution par ledit rapport intercouche horizontal dans la direction horizontale de l'image et un deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; • ledit quatrième de mouvement est généré en sous échantillonnant (40) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution par ledit premier rapport inter-couche dans la direction horizontale de l'image et ledit premier rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; et• ledit cinquième prédicteur est généré en sous échantillonnant (41) lesdites données de mouvement associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution par ledit premier rapport inter-couche dans la direction horizontale de l'image et ledit deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que : - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale à la fréquence temporelle de la séquence basse résolution : • un premier prédicteur de texture est généré (32, 34) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de texture associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution ; • un deuxième prédicteur de texture est généré (33, 35) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de texture associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de ladite image haute résolution ; et • un troisième prédicteur de texture est généré (36) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de texture associées à chacun desdits au moins un bloc de pixels des images basse résolution de même référence temporelle que l'une des trames inférieure ou supérieure de ladite image haute résolution ; et - si la fréquence temporelle de la séquence haute résolution est égale au double de la fréquence temporelle de la séquence basse résolution : • des quatrième et cinquième prédicteurs de texture sont générés (30, 31) pour ledit bloc de pixels de ladite image haute résolution à partir des données de texture associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution. 4. Procédé selon la 3 elle-même dépendant de la 2, caractérisé en ce que : • ledit premier prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant (32) lesdites données de texture associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution par ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et en conservant les lignes paires (34) desdites données de texture sous échantillonnées ; • ledit deuxième prédicteur de texture est généré en sous-échantillonnant (33) lesdites données de texture associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame inférieure de ladite image haute résolution par ledit rapport inter-couche horizontal dans la direction horizontale de l'image et ledit deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image et en conservant les lignes impaires (35) desdites données de texture sous échantillonnées ; • ledit troisième prédicteur de texture est généré en entrelaçant (36) lesdits premier et deuxième prédicteurs de texture ; • ledit quatrième prédicteur de texture est généré en sous échantillonnant (30) lesdites données de texture associées audit au moins un bloc de pixels de l'image basse résolution de même référence temporelle que la trame supérieure de ladite image haute résolution par ledit premier rapport inter-couche dans la direction horizontale de l'image et ledit deuxième rapport inter-couche vertical dans la direction verticale de l'image ; et • ledit cinquième prédicteur est généré en conservant les lignes paires (31) dudit quatrième prédicteur de texture. 5. Procédé selon l'une des 2 et 4, caractérisé en ce que ledit rapport inter-couche horizontal est égal à la largeur des images hauterésolution divisée par la largeur des images basse résolution, en ce que ledit premier rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des trames des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution et en ce que le deuxième rapport inter-couche vertical est égal à la hauteur des images haute résolution divisée par la hauteur des images basse résolution. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les données de mouvement associées aux images basse résolution comprennent des vecteurs de mouvement. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit procédé est utilisé par un procédé de codage d'images haute résolution à partir d'images basse résolution. 15 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les images basse résolution sont codées conformément à la norme MPEG-4 AVC. 9. Procédé selon la 1 à 6, caractérisé en ce que ledit procédé est utilisé par un procédé de décodage d'images haute résolution à partir 20 d'images basse résolution.10
H
H04
H04N
H04N 7
H04N 7/50,H04N 7/015
FR2889204
A1
APPAREIL POUR LE DEPOT PECVD D'UNE COUCHE BARRIERE INTERNE SUR UN RECIPIENT, COMPRENANT UNE LIGNE DE GAZ ISOLEE PAR ELECTROVANNE
20,070,202
L'invention a trait à la fabrication des récipients, et plus particulièrement des récipients en polymère (par exemple en PET), revêtus, sur une paroi interne, d'une couche comprenant un matériau à effet barrière. Une telle couche, par exemple en carbone amorphe hydrogéné, de type dur (DLC: Diamond like carbon) ou mou (PLC: polymer like carbon) est classiquement formée par dépôt par plasma activé en phase vapeur (PECVD: Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition). Cette technologie est bien explicitée dans le brevet européen N EP 1 068 032 au nom de la demanderesse. Dans le cas par exemple d'un carbone mou (PLC), on utilise de préférence comme gaz précurseur de l'acétylène (C2H2) que l'on introduit dans le récipient, où un vide partiel (0,1 mbar environ) a préalablement été fait, puis on active le plasma, c'est-à-dire que l'on fait passer l'acétylène à l'état de plasma froid, au moyen d'une excitation électromagnétique micro-onde UHF (2,45 GHz) de faible puissance. Parmi les espèces générées se trouve du carbone hydrogéné (avec liaisons CH, CH2 et CH3) qui se dépose en couche mince (d'une épaisseur de 1600 Angstrdms environ) sur le substrat polymère formé par la paroi interne du récipient. Ce procédé est classiquement conduit au sein d'une machine comprenant: une unité de traitement recevant le récipient et équipée d'un générateur d'ondes électromagnétiques pour l'activation du plasma à partir du gaz précurseur; une arrivée de gaz précurseur; un injecteur pour l'introduction dans le récipient du gaz précurseur, cet injecteur présentant une extrémité inférieure qui débouche dans le récipient et une extrémité supérieure opposée; et un conduit d'alimentation en gaz précurseur, qui relie 5 fluidiquement l'arrivée de gaz précurseur à l'extrémité supérieure de l'injecteur. Suivant ce procédé, illustré sur la figure 1 qui est un diagramme montrant l'évolution de la pression dans le récipient au cours du temps: on monte le récipient, préalablement formé par soufflage ou étirage soufflage, sur une partie supérieure mobile de l'unité de traitement, puis on referme l'unité, la partie supérieure venant reposer de manière étanche sur une partie inférieure incluant une enceinte qui reçoit le récipient; grâce à une pompe à vide, on fait un vide partiel dans le récipient, pendant un temps to d'une durée de plusieurs secondes (1 à 2 secondes environ) on balaye ensuite l'intérieur du récipient au moyen du gaz précurseur pendant un temps tl d'une durée de l'ordre de 1 seconde, ce balayage ayant pour effet de remplir le récipient de gaz précurseur tout en l'expurgeant de l'air encore présent (sur la figure 1, O signifie ouvert et F fermé) ; on active ensuite le plasma par bombardement micro- ondes, pendant une durée t2 variant de 1 seconde à 2, voire 3 secondes selon les cas, tout dépendant de l'épaisseur de la couche barrière interne que l'on souhaite obtenir (dans le cas d'un récipient destiné à recevoir une boisson carbonatée telle que de la bière, le temps t2 est de 2 à 3 secondes; pour les boissons plates tel que le thé, ce temps est de l'ordre de 1 à 1,5 seconde) ; on évacue ensuite par pompage les gaz résiduels issus du plasma, pendant un temps t3 d'environ 0,1 seconde; enfin, on évacue le récipient de l'unité de traitement. Le traitement du récipient, comprenant l'ensemble des étapes qui viennent d'être décrites, dure plusieurs secondes (cette durée est par hypothèse la somme des temps to à t3 et des temps de chargement et déchargement du récipient), en pratique entre 5 et 7 secondes. Le besoin s'exprime perpétuellement d'augmenter les cadences. Or il apparaît aujourd'hui difficile de réduire les temps to à t3 ainsi que les temps de chargement et de déchargement. Les inventeurs ont toutefois une solution pour réduire au moins le temps t1. Il est à noter, à ce stade, que l'introduction de gaz dans le récipient est classiquement contrôlée au moyen d'un régulateur de pression (ayant également une fonction de débitmètre) placé entre l'arrivée de gaz précurseur et le conduit d'alimentation. Suivant l'invention, il est proposé une machine du type précité pour le dépôt par plasma activé en phase vapeur (PECVD) d'une couche mince d'un matériau à effet barrière sur une paroi interne d'un récipient, qui comprend en outre une électrovanne interposée entre le conduit d'alimentation en gaz précurseur immédiatement en amont de l'extrémité supérieure de l'injecteur, cette électrovanne ayant une configuration ouverte dans laquelle elle laisse passer le gaz précurseur depuis le conduit d'alimentation vers l'injecteur, et une configuration fermée dans laquelle elle bloque le passage du gaz précurseur. Suivant l'invention, il est également proposé un procédé de dépôt par plasma activé en phase vapeur (PECVD) 35 d'une couche mince d'un matériau à effet barrière sur une paroi interne d'un récipient mettant une machine telle que proposée ci-dessus, ce procédé comprenant les étapes suivantes. introduction du récipient, préalablement formé, dans 5 l'unité de traitement, l'électrovanne étant en configuration fermée; mise du récipient sous un vide partiel; ouverture de l'électrovanne et balayage du récipient au moyen du gaz précurseur; - bombardement du gaz précurseur au moyen de micro-ondes électromagnétiques pour l'activation du plasma; fermeture de l'électrovanne; cessation du bombardement; aspiration des gaz résiduels issus du plasma. Les inventeurs ont constaté le phénomène suivant dans les machines et procédés du type connu. Après l'évacuation des gaz résiduels issus du plasma, lorsque le récipient est séparé de l'unité de traitement, le conduit d'alimentation est mis en communication avec l'air libre. Il est alors purgé de son gaz précurseur sous pression et envahi d'air à la pression atmosphérique. Compte tenu de la longueur du conduit d'alimentation (entre 1 et 2 mètres environ), celui-ci emmagasine un volume d'air que l'on doit pomper lors de la mise au vide du récipient en plus de l'air présent dans ce dernier, ce qui a un impact négatif sur le temps to et également sur la qualité du dépôt. De plus, lors de l'injection dans le récipient du gaz précurseur, celui-ci doit parcourir tout le conduit d'alimentation avant d'atteindre le récipient et permettre le balayage de ce dernier, ce qui a un impact négatif sur le temps t1. Suivant l'invention, grâce à la présence de l'électrovanne immédiatement en amont de l'injecteur, on réduit considérablement le volume d'air à purger au moment de l'injection du gaz précurseur. En effet, l'électrovanne, en position fermée lors de l'évacuation du récipient, limite la remontée d'air à l'injecteur en isolant le conduit d'alimentation, toujours empli de gaz précurseur sous pression. On peut ainsi réduire le temps ti à quelques dixièmes de secondes (en pratique entre 0,2 et 0,3 secondes), en plus de réduire légèrement le temps t0. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est un diagramme montrant illustrant l'évolution de la pression au cours du temps dans une machine PECVD classique; - la figure 2 est un diagramme similaire à la figure 1 dans une machine selon l'invention; - la figure 3 est une vue en perspective montrant partiellement la structure générale d'une machine PECVD; - la figure 4 est une vue d'élévation en coupe montrant une machine selon l'invention, dans une première position dite ouverte, où un récipient est suspendu à une partie supérieure d'une unité de traitement séparée de sa partie inférieure; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, montrant la machine dans une seconde position dite fermée où le récipient est reçu dans une cavité formée dans une partie inférieure de l'unité de traitement. Sur les figures 3 à 5 est représentée une machine 1 pour le dépôt par plasma activé en phase vapeur (PECVD) d'une couche mince d'un matériau à effet barrière sur une paroi interne de récipients 2, tels que des bouteilles, dont l'une est représenté sur les figures 4 et 5. Cette machine 1 comprend un carrousel 3, sur lequel sont montées en cercle plusieurs unités 4 de traitement au 35 sein de chacune desquelles est effectué le dépôt PECVD sur un récipient 2. Comme illustré sur les figures 4 et 5, chaque unité 4 de traitement, destinée à recevoir un récipient 2 unique, comprend une partie supérieure 5 mobile en translation verticale, munie d'un bloc support 6 auquel est fixé le récipient 2 par son col, ainsi qu'une partie inférieure 7 fixe qui inclut une cavité 8 métallique enfermant une enceinte 9 cylindrique réalisée dans un matériau transparent aux micro-ondes électromagnétiques UHF, par exemple en quartz. La partie inférieure 7 est fixée au carrousel 3, lui-même monté en rotation autour d'un axe central. La partie supérieure 5 est fixée sur une potence 10 montée en translation verticale sur le carrousel 3, entre une position ouverte, illustrée sur la figure 4, dans laquelle la partie supérieure 5 est écartée de la partie inférieure 7 pour permettre la fixation d'un récipient 2 sur le bloc support 6, et une position fermée, illustrée sur la figure 5, dans laquelle la partie supérieure 5 repose de manière étanche sur la partie inférieure 7, le récipient 2 étant reçu dans l'enceinte 9 pour traitement. L'unité 4 de traitement est en outre équipée d'un générateur 11 d'ondes électromagnétiques, relié à la cavité 8 par un guide d'ondes 12, pour l'activation du plasma à partir d'un gaz precurseur tel que de l'acétylène, dont la décomposition conduit au dépôt d'une couche mince de carbone à effet barrière sur la paroi du récipient 2. Chaque unité 4 de traitement comprend en outre un injecteur 13 tubulaire qui s'étend selon un axe vertical, pour l'introduction dans le récipient 2 du gaz précurseur, cet injecteur 13 présentant une extrémité inférieure 14 qui débouche dans le récipient 2 et une extrémité supérieure 15 opposée. L'injecteur 13 est monté, par son extrémité supérieure 15, sur un support 16 mobile en translation verticale par rapport à la partie supérieure 5, entre une position haute (figure 4) dans laquelle l'extrémité inférieure 14 de l'injecteur 13 est rétractée dans le bloc support 6, et une position basse (figure 5) dans laquelle l'injecteur 13 dépasse du bloc support 6 en s'étendant partiellement dans le récipient 2, sur la majeure partie de la hauteur de celui-ci. Comme cela est bien visible sur la figure 3, la machine 1 comprend également une arrivée 17 de gaz précurseur, formée d'une canalisation torique raccordée par des tubulures 18 à un distributeur 19 monté à rotation dans l'axe du carrousel 3, le distributeur 19 étant lui-même relié à un réservoir (non représenté) de gaz précurseur. Chaque unité 4 de traitement comporte un conduit 20 d'alimentation en gaz précurseur, qui relie fluidiquement l'arrivée 17 de gaz précurseur à l'extrémité supérieure 15 de l'injecteur 13. Ce conduit 20 d'alimentation comprend une portion rigide amont 21, en saillie verticale à partir de l'arrivée 17 de gaz précurseur avec interposition d'un débitmètre régulateur 22, et une portion rigide aval 23, qui s'étend verticalement à l'aplomb de l'injecteur 13, et est reliée à la portion rigide amont 21 par une portion flexible 24, par exemple soutenue par une chaîne porte câble non représentée sur les figures. Comme cela est visible sur les figures 4 et 5, le conduit 20 d'alimentation est raccordé à l'extrémité supérieure 15 de l'injecteur 13 avec interposition d'une électrovanne 25 dont il sera question plus en détail ci- après. Le conduit 20 d'alimentation est muni de ressorts 26 de protection de la portion flexible 24, afin d'assurer le suivi de la partie supérieure 5 de l'unité 4 de traitement. L'électrovanne 25 peut adopter deux configurations, à 8 savoir: une configuration ouverte dans laquelle elle laisse passer le gaz précurseur depuis le conduit 20 d'alimentation vers l'injecteur 13, et une configuration fermée dans laquelle elle bloque le passage du gaz précurseur et interdit les remontées d'air dans le conduit. La longueur du conduit 20 d'alimentation entre le débitmètre régulateur 22 et l'électrovanne 25 est comprise entre 1 mètre et 2 mètres. L'électrovanne 25 est fixée au support 16 de l'injecteur 13, et est de ce fait mobile en translation avec celui-ci, par rapport à la partie supérieure 5 de l'unité 4 de traitement. La mise en oeuvre de la machine conduit au procédé qui 15 va à présent être décrit, en référence notamment à la figure 2. En position ouverte de la partie supérieure 5 de l'unité 4 de traitement, électrovanne 25 et débitmètre régulateur 22 fermés, on fixe au bloc support 6, par son col un récipient 2 préalablement formé par soufflage (ou par étirage-soufflage) dans le cas de récipients en matière plastique. Le récipient 2 et l'injecteur 13 sont alors remplis d'air, tandis que, l'électrovanne 25 étant fermée, le conduit 20 d'alimentation est rempli de gaz précurseur sous pression (à une pression relative comprise entre 1 et 1,5 bar). Puis on fait descendre la partie supérieure 5 de l'unité 4 de traitement en position fermée, le récipient 2 étant alors reçu dans l'enceinte 9. On met ensuite le récipient 2 sous un vide partiel (à une pression de 0,1 mbar environ) au moyen d'une pompe à vide (non représentée). Cette étape dure un temps (noté to sur la figure 2) de quelques secondes (de l'ordre de 1 à 2 secondes). On effectue ensuite un balayage du récipient 2 au moyen du gaz précurseur. A cet effet, on ouvre simultanément le débitmètre régulateur 22 et l'électrovanne 25, en même temps qu'on poursuit l'aspiration, de sorte à évacuer suffisamment l'air présent dans le récipient 2 et mettre le gaz précurseur sous pression dans celui-ci. Cette étape dure un temps, noté t'1 sur la figure 2, de quelques dixièmes de secondes, en pratique entre 0,2 et 0,3 secondes. A l'issue de cette étape, on bombarde le gaz précurseur au moyen de microondes UHF (2,45 GHz) de faible puissance (quelques centaines de Watts) pour générer un plasma froid en vue de l'obtention sur la paroi du récipient 2 d'une couche barrière interne comprenant un carbone amorphe hydrogéné de type PLC (Polymer Like Carbon). On continue l'alimentation en gaz précurseur pendant un temps, noté t2 sur la figure 2, compris entre 1 et 3 secondes selon l'épaisseur de la couche barrière que l'on souhaite obtenir. On ferme ensuite simultanément le débitmètre régulateur 22 et l'électrovanne 25 pour stopper l'injection de gaz précurseur dans le récipient 2. Le bombardement micro-ondes est maintenu pendant un temps t3 de l'ordre de 0,1 seconde, au cours duquel on aspire les gaz résiduels issus du plasma. L'unité 4 de traitement est ensuite ouverte, le récipient 2 étant évacué en vue de son remplissage immédiat et de son bouchage, ou de son stockage dans l'attente de ces opérations. Comme nous venons de le voir, dans la mise en oeuvre préférée, le débitmètre régulateur 22 a, comme l'électrovanne, une fonction de fermeture. On pourrait se passer d'une telle fonction, assurée par l'électrovanne 25. Toutefois, en utilisant la fonction de fermeture du débitmètre régulateur 22, on supprime l'introduction d'air dans la totalité du conduit en aval du débitmètre régulateur et on conserve dans le conduit isolé le précurseur à une pression résiduelle constante, et on le préserve de toute pollution. Plus précisément, la position fermée de l'électrovanne synchronisée avec le débitmètre régulateur permet de conserver dans le conduit 20 une pression résiduelle constante autorisant, à l'ouverture de l'électrovanne 25 et du débitmètre régulateur 22, une mise en régime rapide du gaz précurseur. La position fermée de l'électrovanne interdit également l'entrée d'air dans le conduit 20 qui pourrait être préjudiciable à un bon dépôt de matériau barrière. Par ailleurs, compte tenu de la nature résiliente du conduit 20 d'alimentation, en raison de la présence de parties flexibles, la mise en oeuvre préférée permet d'isoler celui-ci non seulement vis-à-vis de l'injecteur 13 (afin, comme cela est exposé ci-dessus, de limiter la quantité d'air résiduel à purger lors du balayage par le gaz précurseur), mais également vis-à-vis de l'arrivée 17 de gaz précurseur, afin d'éviter que sous la pression du gaz le conduit 20 d'alimentation ne se déforme
Machine (1) pour le dépôt PECVD d'une couche mince d'un matériau à effet barrière dans un récipient (2), cette machine (1) comprenant :- une unité (4) de traitement recevant le récipient (2) et équipée d'un générateur (11) d'ondes électromagnétiques ;- une arrivée (17) de gaz précurseur ;- un injecteur (13) pour l'introduction dans le récipient (2) dudit gaz précurseur, cet injecteur (13) présentant une extrémité inférieure (14) qui débouche dans le récipient (2) et une extrémité supérieure (15) opposée ;- un conduit (20) d'alimentation en gaz précurseur, qui relie fluidiquement l'arrivée (17) de gaz précurseur à l'extrémité supérieure (15) de l'injecteur (13) ;- une électrovanne (25) interposée dans le conduit (20) d'alimentation entre l'arrivée (17) de gaz précurseur et l'injecteur (13), immédiatement en amont de l'extrémité supérieure (15) de l'injecteur (13).
1. Machine (1) pour le dépôt par plasma activé en phase vapeur (PECVD) d'une couche mince d'un matériau à effet barrière sur une paroi interne d'un récipient (2), cette machine (1) comprenant: une unité (4) de traitement recevant le récipient (2) et équipée d'un générateur (11) d'ondes électromagnétiques pour l'activation du plasma à partir d'un gaz précurseur; une arrivée (17) de gaz précurseur; un injecteur (13) pour l'introduction dans le récipient (2) dudit gaz précurseur, cet injecteur (13) présentant une extrémité inférieure (14) qui débouche dans le récipient (2) et une extrémité supérieure (15) opposée; un conduit (20) d'alimentation en gaz précurseur, qui relie fluidiquement l'arrivée (17) de gaz précurseur à l'extrémité supérieure (15) de l'injecteur (13) ; ladite machine (1) étant caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une électrovanne (25) interposée dans le conduit (20) d'alimentation entre l'arrivée (17) de gaz précurseur et l'injecteur (13), immédiatement en amont de l'extrémité supérieure (15) de l'injecteur (13), cette électrovanne (25) ayant une configuration ouverte dans laquelle elle laisse passer le gaz précurseur depuis le conduit (20) d'alimentation vers l'injecteur (13), et une configuration fermée dans laquelle elle bloque le passage du gaz précurseur. 2. Machine (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'injecteur (13) est monté, à son extrémité supérieure (15), sur un support (16) mobile auquel est fixée ladite électrovanne (25). 3. Machine (1) selon la 2, caractérisée en ce que ledit support (16) mobile est monté sur une partie supérieure (5) de l'unité (4) de traitement, mobile en translation entre une position ouverte, dans laquelle elle est écartée d'une partie inférieure (7) incluant une enceinte (9) propre à recevoir le récipient (2), et une position fermée dans laquelle elle repose de manière étanche sur ladite partie inférieure (7). 4. Machine (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un débitmètre (22) régulateur de pression, interposé entre le conduit (20) d'alimentation et l'arrivée (17) de gaz précurseur. 5. Machine (1) selon la 4, caractérisée en ce que le débitmètre (22) régulateur de pression est agencé pour fonctionner en synchronisme avec l'électrovanne (25), de façon que, dans sa configuration ouverte, l'électrovanne (25) laisse passer le gaz précurseur depuis le conduit (20) d'alimentation via le débitmètre régulateur (22) vers l'injecteur (13) et, dans sa configuration fermée, elle bloque le passage du gaz précurseur. 6. Procédé de dépôt par plasma activé en phase vapeur (PECVD) d'une couche mince d'un matériau à effet barrière sur une paroi interne d'un récipient mettant en oeuvre une machine (1) selon l'une des 1 à 5, qui comprend les étapes suivantes: introduction du récipient (2), préalablement formé, dans l'unité (4) de traitement, l'électrovanne (25) 30 étant en configuration fermée; mise du récipient (2) sous un vide partiel par aspiration; ouverture de l'électrovanne (25) et balayage du récipient (2) au moyen du gaz précurseur; bombardement du gaz précurseur au moyen de micro-ondes électromagnétiques pour l'activation du plasma; fermeture de l'électrovanne (25) ; cessation du bombardement; aspiration des gaz résiduels issus du plasma. 7. Procédé de dépôt par plasma selon la 6, caractérisé en ce qu'il consiste: - à ouvrir simultanément le débitmètre régulateur (22) et l'électrovanne (25), tout en poursuivant l'aspiration, de façon à évacuer suffisamment l'air présent dans le récipient (2) et à mettre le gaz précurseur sous pression dans celui-ci, - après formation de la couche barrière à fermer simultanément le débitmètre régulateur (22) et l'électrovanne (25) pour stopper l'injection de gaz précurseur dans le récipient (2) 8 Procédé de dépôt par plasma selon la 7, caractérisé en ce que, après fermeture du débitmètre régulateur (22) et de l'électrovanne (25), le bombardement micro-ondes est maintenu pendant l'étape d'aspiration des gaz résiduels issus du plasma.
C,B
C23,B05
C23C,B05D
C23C 16,B05D 7
C23C 16/455,B05D 7/22,C23C 16/511
FR2890137
A1
DISPOSITIF DE ROULEMENT DEMONTABLE DESTINE A DES BAINS DE METAUX EN FUSION
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif de roulement démontable permettant d'améliorer le guidage, la rotation et la durée de vie des rouleaux immergés dans des bains de métaux en fusion et de faciliter ainsi la maintenance de l'outil de production dans l'industrie de galvanisation à chaud en continu, au cas particulier. Traditionnellement dans l'industrie, la rotation et le guidage des rouleaux se fait par un système de bagues pratiquement indémontables et dont la fiabilité n'excède pas quelques semaines au plus. Au bout d'une certaine durée d'utilisation, ils s'usent et finissent par bloquer les rouleaux ou gêner leur rotation. La maintenance du système actuel est très onéreuse et longue, car pour mettre des bagues neuves, il faut démonter les bagues montées à chaud et recouvertes de zinc. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte une douille extérieure, une bague intérieure et des cylindres. Ces derniers ont une forme d'ogive et sont disposés à l'intérieur d'un logement limité par une bague intérieure comportant une butée sur chaque bord extérieur et une douille extérieure comportant une butée sur un seul bord intérieur. La relation entre la bague intérieure et la douille extérieure est assurée par les cylindres. Pour éviter le blocage des cylindres au démarrage du rouleau et l'usure prématurée du dispositif, le nombre de cylindres logés dans le logement est égal au nombre entier maximum de cylindres possible dans le logement, la traction sur la bande de roulement se chargeant de garantir la rotation. Les jeux existants entre les cylindres sont ainsi réduits mais pas à zéro, ce qui ne permettrait pas sinon une bonne rotation dans des bains de métaux en fusion, ni les opérations de maintenance du dispositif. La forme d'ogive permet une meilleure lubrification des cylindres par le métal en fusion et d'améliorer ainsi le dispositif de roulement. Le blocage de la bague intérieure du dispositif de roulement sur l'extrémité de l'axe du rouleau est réalisé par l'effet de la dilatation différentielle des matériaux utilisés de manière à garantir entre 3/100 et 1/100 de serrage, voire davantage. Pour des raisons de corrosion par le zinc liquide et l'aluminium contenu en petite quantité dans les bains de zinc liquide, la matière utilisée est de la stellite 6, au cas particulier. La maintenance du système est aussi améliorée par l'existence d'une seule butée sur le bord intérieur de la douille extérieure ce qui permet de démonter seulement les ogives usées et la bague dans des délais relativement brefs. Cette opération est facilitée par les jeux existants entre les cylindres et la forme d'ogive de celles-ci. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente une vue de dessus, du dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe A-A', le dispositif de l'invention. En référence à la figure 1, le dispositif comporte une douille extérieure (1) et une bague intérieure (2). Les cylindres (3) sont positionnés dans un logement (4). La bague intérieure (2) tourne en fonction du sens de l'effort et est bloquée sur l'axe du rouleau (5). En référence à la figure 2, le dispositif comporte des cylindres (3) en forme d'ogive qui sont disposés à l'intérieur d'un logement (4) limité par une bague intérieure (2) comportant une butée sur chaque bord extérieur (7) et une douille extérieure (1) comportant une butée sur un seul bord intérieur (6). La relation entre la bague intérieure (2) et la douille extérieure (1) est assurée par les cylindres (3). Pour éviter le blocage des cylindres (3) au démarrage des rouleaux et l'usure prématurée du système, le nombre de cylindres (3) logés dans le logement (4) est égal au nombre entier maximum de cylindres (3) possible dans le logement (4), la traction sur la bande de roulement se chargeant de garantir la rotation du rouleau. Le blocage de la bague intérieure du dispositif de roulement sur l'extrémité de l'axe du rouleau (5) est réalisé sous l'effet de la dilatation différentielle des matériaux utilisés, ceci pour garantir 2/100 minima de serrage à 460 , au cas particulier. Pour des raisons de corrosion par le zinc liquide et l'aluminium contenu en petite quantité dans les bains de zinc liquide, la matière utilisée pour la douille extérieure (1), la bague intérieure (2) et les cylindres (3) est de la stellite 6, au cas particulier. La stellite 6 est un acier inoxydable qui présente de bonnes capacités de résistance à la corrosion par le zinc liquide et l'aluminium contenu en petite quantité dans le zinc liquide. De plus, la résistance mécanique de la stellite 6 améliore considérablement la durée d'utilisation du dispositif La stellite 6 peut être remplacée par un autre matériau identique tant pour la douille extérieure (1), la bague intérieure (2) que les cylindres (3) composant le dispositif Il est aussi envisageable d'utiliser des matériaux différents pour l'un ou l'autre élément (1, 2 et 3) composant le dispositif de l'invention. La maintenance du système est facilitée par la forme d'ogive des cylindres (3) et l'existence d'une seule butée (6) sur la douille intérieure (1). Il est possible ainsi de démonter la bague intérieure (2) et changer les cylindres (3) usés dans des délais relativement brefs. Il suffit de faire glisser la douille extérieure (1) sur la bague intérieure (2) pour extraire les cylindres (3) et les remplacer. La forme d'ogive des cylindres (3) améliore l'effet de glissement de la douille extérieure (1) sur la bague intérieure (2) et la prise des cylindres (3) lors de l'opération d'extraction de ces derniers. Les dimensions du dispositif seront fonction de la taille des éléments de bras du rouleau et du diamètre des axes des rouleaux. A titre d'exemple non limitatif, la douille mesure un diamètre de 125 millimètres, une largeur de 100 millimètres à la butée. La bague intérieure mesure un diamètre de 82 millimètres et une longueur de 100 millimètres. Le diamètre des ogives à son endroit le plus large est de 15 millimètres, de 11 millimètres à chaque extrémité et une longueur de 75 millimètres. Le dispositif selon l'invention améliore le guidage, la rotation et la durée de vie des rouleaux immergés dans des bains de zinc liquide et facilite la maintenance de l'outil de production dans l'industrie de galvanisation à chaud en continu, au cas particulier. Il peut être utilisé dans des bains d'autres métaux en fusion ou environnements liquides à température élevée
Dispositif de roulement démontable destiné à des bains de métaux en fusion. L'invention concerne un dispositif de roulement permettant d'améliorer le guidage, la rotation et la durée de vie des rouleaux immergés dans des bains de zinc liquide et de faciliter la maintenance de l'outil de production dans l'industrie. Il est constitué par une douille extérieure (1) une bague intérieure (2) et des cylindres (3). Les cylindres (3) en forme d'ogive sont disposés à l'intérieur d'un logement (4) limité par une bague intérieure (2) comportant une butée sur chaque bord extérieur (7) et une douille extérieure (1) comportant une butée sur un seul bord intérieur (6). Pour éviter le blocage des cylindres (3) au démarrage des rouleaux et l'usure prématurée du dispositif, le nombre de cylindres (3) dans le logement (4) est égal au nombre entier maximum de cylindres (3) possible. Le matériau utilisé pour le dispositif est de la stellite 6. Le blocage de la bague intérieure (2) du dispositif sur l'extrémité de l'axe du rouleau (5) est réalisé sous l'effet de la dilatation différentielle des matériaux utilisé ceci pour garantir 2/100 minima de serrage à 460°au cas particulier. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'industrie de galvanisation à chaud en continu mais peut être utilisé dans des bains d'autres métaux en fusion ou environnements liquides à température élevée.
1) Dispositif de roulement démontable pour la rotation et le guidage des axes (5) de rouleaux immergés (8) dans des bains de métaux en fusion caractérisé par des cylindres (3) disposés à l'intérieur d'un logement (4) limité par une bague intérieure (2) comportant une butée sur chaque bord extérieur (7) et une douille extérieure (1) comportant une butée (6) sur un seul bord intérieur. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les cylindres (3) ont une forme d'ogive. 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le nombre de cylindres (3) logés dans le logement (4) est égal au nombre entier maximum de cylindres 10 (3) possible dans le logement (4). 4) Dispositif selon les 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que le blocage de la bague intérieure (2) du dispositif de roulement sur l'extrémité de l'axe (5) du rouleau (8) est réalisé par l'effet de la dilatation différentielle des matériaux utilisés. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que les cylindres (3) logés dans le logement (4) sont indépendants entres eux et tournent chacun en fonction du sens de l'effort. 6) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce qu'il est adapté pour résister à la corrosion des bains d'autres métaux en fusion ou environnements liquides à température élevée. 7) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le matériau utilisé est de la stellite 6.
F
F16
F16C
F16C 33
F16C 33/36,F16C 33/60,F16C 33/62
FR2889800
A1
CHARIOT A VETEMENT INDIVIDUEL
20,070,223
La présente invention concerne un dispositif individuel pour transporter des vêtements sur cintre et des accessoires dans des magasins. Dans l'état de l'art, les clients des magasins de vêtements transportent leurs articles à la main ce qui est encombrant, limite la quantité d'article choisie, et est une source de détérioration des dits articles. La présente invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon un première caractéristique un dispositif d'accrochage des cintres situé au sommet d'une tige verticale dont la base est fixée sur un dispositif à roulette permettant un déplacement aisé de l'ensemble. Selon une seconde caractéristique de l'invention, le dispositif individuel est emboîtable avec des dispositifs similaires. Selon des modes particuliers de réalisation - la tige verticale peut-être équipée d'une poignée pour faciliter le guidage du système - la tige verticale peut-être équipée d'un panier à pour que les utilisateurs puissent y déposer des petits articles. Le panier est à armature souple afin de maintenir la caractère emboîtable du dispositif avec des dispositifs similaires. - La tige verticale peut être composée de 2 parties coulissantes l'une dans l'autres et d'un dispositif de blocage permettant de régler en hauteur le dispositif d'accrochage. Les dessins annexes illustrent l'invention. La figure 1 représente le mode de réalisation préféré du dispositif de l'invention. La figure 2 représente une variante de mode réalisation de ce dispositif. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un dispositif d'accrochage de plusieurs cintres à vêtement (1). 2889800 2 Selon le mode de réalisation préféré illustrée figure 1, le dispositif d'accrochage de plusieurs cintres pourra être réalisé par une tige porteuse (1). A titre d'exemple non limitatif la tige porteuse (1) aura une dimension de l'ordre de 40 cm de longueur. Selon le mode de réalisation préféré illustrée figure 1, la tige porteuse (1) pourra être équipée de picots (2) permettant d'éviter aux cintres de glisser sur la tige porteuse (1) lors des déplacements du dispositif. les bouts de la tige porteuse (1) pourront être équipés de dispositif de protection contre les chocs (3). A titre d'exemple non limitatif, ces dispositifs de protection contre les chocs pourront être des embouts en caoutchouc pour amortir un choc et de couleur orange afin de les rendre bien visible. Selon le mode de réalisation préféré illustré figure 1 la tige porteuse (1) est reliée à la tige verticale (4) par deux arceaux (5) et (6), la tige porteuse étant légèrement décalée sur l'avant du dispositif à la manière d'un présentoir. Selon une variante de mode de réalisation illustrée figure 2, La tige porteuse (1) est fixée en son centre à la tige verticale (4). Selon le mode de réalisation préféré illustré figure 1 la tige verticale (4) coulisse dans la tige verticale (7) et un dispositif de blocage des deux tiges entre elles (8) permet de régler en hauteur la tige porteuse (1). Selon le mode de réalisation préféré illustrée figure 1, la tige verticale (7) est équipée d'une poignée (9) pour faciliter le guidage du dispositif. Selon le mode de réalisation préféré illustré figure 1 la tige verticale (7) est équipée d'un panier (10) pour recevoir des petits objets et des accessoires. Ce panier (10) est à armature souple afin qu'il ne prenne pas de place lorsque les dispositifs sont emboîtés les uns dans les autres. Selon le mode réalisation préféré illustré figure 1, la tige verticale (7) est fixée sur un trépied (11). Ce trépied a pour caractéristique d'être emboîtable avec un trépied similaire. A titre d'exemple non limitatif, ce trépied a une structure de tétraèdre. La tige verticale (7) est fixée sur un sommet du tétraèdre et une roue pivotante (12) est fixée sur chacun des trois autres sommets opposés du tétraèdre. Enfin, une des arêtes du tétraèdre reliant deux roues pivotantes reste ouverte afin de pouvoir les emboîter les uns dans les autres. Les deux autres arêtes du tétraèdre sont matérialisées par des barres en métal (13) afin de procurer de la rigidité à la structure. La forme du trépied pourra être adapté pour assurer la stabilité du dispositif. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux magasins de vêtements. Il permet aux clients de choisir des vêtements et les amener facilement jusqu'aux cabines d'essayage. Une fois utilisé, le se range en prenant peu de place en s'emboîtant les uns dans les autres. 2889800 4
L'invention concerne un dispositif individuel pour transporter des vêtements sur cintre et des accessoires.Il est constitué d'une tige porteuse de cintre (1) équipée de picots (2) et d'embouts anti-choc (3), reliée à une tige verticale (4) par deux arceaux (5) et (6). La tige verticale (4) coulisse dans une seconde tige verticale (7) et elle est maintenue grâce à une système de blocage du coulissement (8). La tige verticale (7) est équipée d'une poignée (9) et d'un panier à armature souple (10). La tige verticale (7) est fixée sur un trépied (11) équipé de roulettes pivotantes (12) tel que le dispositif est emboîtable avec des dispositifs similaires.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux magasins de vêtements. Il permet aux clients de choisir des vêtements et des accessoires et de les amener facilement jusqu'aux cabines d'essayage. Une fois utilisé, le chariot à vêtement individuel se range en prenant peu de place en s'emboîtant les uns dans les autres.
1) Dispositif pour transporter des vêtements sur cintre caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'accrochage des cintres situé au sommet d'une tige verticale dont la base est fixée sur un dispositif à roulette. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif d'accrochage des cintres est décalée de l'axe de la tige verticale. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce qu'il est emboîtable avec 10 des dispositifs similaires. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif pour transporter des accessoires. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tige verticale est composé de 2 parties qui coulissent l'une dans l'autre et d'un dispositif de blocage de ce coulissement. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tige verticale est équipée d'une poignée. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif d'accrochage des cintres est doté de picots.
A
A47
A47G
A47G 25
A47G 25/02
FR2902066
A1
POUSSETTE POUR ENFANT, A ARCEAU DE MAINTIEN EN DEUX PARTIES
20,071,214
Le domaine de l'invention est celui de la puériculture, et plus précisément des poussettes équipées d'un arceau de maintien d'un enfant dans un siège. Plus précisément, l'invention concerne la mise en oeuvre de tels arceaux de maintien. On connaît déjà de nombreuses voitures d'enfant, ou poussettes, équipées d'un arceau de maintien, formant une protection, ou un bouclier, pour un enfant installé dans le siège, ou hamac, de la poussette, et pour aider ce dernier à se tenir et se redresser. Ces arceaux sont soit fixes, soit amovibles. Dans les deux cas, cela présente des inconvénients. Les systèmes fixes sont peu pratiques pour placer ou enlever l'enfant du siège, et peuvent rendre plus complexe et moins efficace le pliage. Dans le cas des arceaux amovibles, la solidarisation et la désolidarisation de cet arceau au hamac sont souvent mal aisées, et peu ergonomiques. En outre, une fois désolidarisé, l'arceau devient une pièce indépendante qui doit être rangée et conservée indépendamment du reste de la poussette. Ainsi, avant d'installer un enfant, il faut démonter l'arceau de maintien, placer l'enfant dans le hamac, après avoir placé l'arceau de maintien par exemple sur une table ou au sol, puis remettre en position l'arceau de maintien, en solidarisant successivement ses deux extrémités au hamac. Ces opérations sont relativement longues, et peu pratiques. Concernant le pliage du châssis de la poussette en trois dimensions, il a été proposé de prévoir une articulation au milieu de l'arceau. Cet aspect améliore effectivement le pliage, mais ne change rien aux problèmes ergonomiques pour installer ou reprendre l'enfant. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une poussette équipée d'un arceau de maintien qui permette une mise en place et un retrait simple et pratique d'un enfant, sans démontage complet de l'arceau. L'invention a également pour objectif de fournir une telle poussette, qui ne nécessite pas de manipulations nombreuses ou complexes, et qui soit aisément utilisable par une personne seule, même si celle-ci porte l'enfant dans ses bras. Selon un aspect de l'invention, un objectif est de fournir une telle poussette qui puisse être pliée de façon simple et efficace, sans qu'il soit nécessaire de retirer l'arceau de maintien. L'invention a également pour objectif de fournir une telle poussette, qui soit relativement simple à fabriquer et à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une poussette pour enfant, comprenant un arceau de maintien destiné à maintenir un enfant assis dans ladite poussette. Selon l'invention, ledit arceau est formé de deux demi-arceaux dont une première extrémité est articulée sur le châssis ou sur la hamac de ladite poussette et la seconde extrémité est équipée de moyens de verrouillage, de façon à prendre au moins deux positions : une position verrouillée, dans laquelle lesdits demi-arceaux sont solidarisés l'un à l'autre pour former ledit arceau ; -une position déverrouillée, dans laquelle lesdits demi-arceaux sont éloignés l'un de l'autre. Ainsi, il est possible d'installer ou de sortir un enfant de façon simple et efficace, sans démonter l'arceau. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la poussette comprend des moyens de rappel agissant sur lesdits demi-arceaux, de façon à les éloigner l'un de l'autre dans ladite position déverrouillée. Cela facilite encore l'installation de l'enfant, puisque les demi-arceaux s'écartent automatiquement. Un utilisateur peut agir sur l'arceau d'une main, tout en portant l'enfant. De façon avantageuse, lesdits moyens de rappel comprennent un ressort angulaire agissant sur ladite première extrémité de chacun desdits demi-arceaux. Le rappel peut également être assuré, en tout ou partie, en exploitant l'élasticité du matériau enveloppant les articulations des demi-arceaux. Selon un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens de verrouillage comprennent pour un premier desdits demi-arceaux, un élément mâle s'étendant dans le prolongement dudit premier demi-arceau, pour le second desdits demi-arceaux un élément femelle, et des moyens de commande du déverrouillage montés sur ledit second demi-arceau. Avantageusement, lesdits moyens de commande du déverrouillage comprennent un manchon coulissant parallèlement à l'axe dudit second demi-arceau. A nouveau, cela permet une manipulation d'une seule main. Si nécessaire, une sécurité, par exemple sous la forme d'un pion, peut être ajoutée pour bloquer le manchon en position verrouillée. Selon une approche avantageuse de l'invention, ledit élément femelle est mobile en rotation par rapport à l'axe dudit élément mâle, sur une plage de rotation prédéterminée, de façon à prendre au moins deux positions : une position empêchant le déverrouillage, dans laquelle au moins une butée de ladite partie femelle vient en prise avec au moins une butée de ladite partie mâle ; une position permettant le déverrouillage, dans laquelle la ou lesdites butée(s) de ladite partie femelle sont décalées par rapport à la ou lesdites butée(s) de la partie mâle, permettant le retrait de ladite partie femelle. Ainsi, le déverrouillage suppose une double manoeuvre de rotation puis de translation. Selon une caractéristique avantageuse, seul ledit élément femelle comprend des moyens mobiles permettant la solidarisation et/ou la désolidarisation desdits éléments mâle et femelle. De façon préférentielle, chacun desdits demi-arceaux est solidarisé audit châssis ou audit hamac par un élément de liaison permettant une première rotation dudit demi-arceau pour passer de ladite position verrouillée à ladite position déverrouillée, et réciproquement, et une seconde rotation permettant un passage d'une position dépliée à une position pliée, et réciproquement. Ceci permet de réduire l'encombrement de la poussette, lorsqu'elle est pliée, sans qu'il soit nécessaire de démonter l'arceau. Avantageusement, dans ladite position pliée, ledit arceau est ramené vers le haut, à proximité du dossier dudit hamac. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, chacun desdits demi-arceaux porte, au voisinage de ladite seconde extrémité, une troisième articulation permettant de réduire la distance entre lesdites premières extrémités, lors du pliage de ladite poussette, en conservant lesdits demi-arceaux en position verrouillée. Ainsi, il est possible de mettre en oeuvre un pliage de type 3D, toujours sans démonter l'arceau. De façon préférentielle, dans ce cas, lesdits moyens de rappel agissent également sur lesdits demi-arceaux pour qu'ils prennent une position pliée, lors dudit pliage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 présente un exemple de poussette équipée d'un arceau de maintien selon l'invention ; les figures 2a et 2b montrent plus précisément l'arceau de maintien de la poussette de la figure 1, respectivement en position verrouillée et en position déverrouillée ; les figures 3a et 3b illustrent un exemple de verrouillage selon l'invention ; - la figure 4 présente une partie de l'arceau de maintien selon l'invention, dans la position dépliée et dans la position pliée, et laisse apparaître les différents axes de rotation ; les figures 5a et 5b illustrent de façon schématique un autre mode de verrouillage introduisant une sécurité supplémentaire par rotation de la partie femelle ; les figures 6a et 6b sont des vues d'une section des figures 5a et 5b respectivement. L'invention propose donc une nouvelle approche des arceaux de maintien pour poussette. Ceux-ci sont constitués de deux demi-arceaux, de façon à pouvoir être écartés l'un de l'autre dans une position déverrouillée, facilitant la mise en place et le retrait d'un enfant dans le hamac. Comme on le verra par la suite, préférentiellement, des moyens de rappel assurent l'écartement automatique des deux demi-arceaux, pour faciliter l'accès au hamac. La figure 1 présente, à titre d'exemple, une poussette équipée d'un tel arceau. Une telle poussette comprend un châssis 11, classiquement pliable. Un hamac 12 est solidarisé au châssis 11. Dans le mode de réalisation illustré ici, le châssis permet d'obtenir un pliage en trois dimensions, de façon que la poussette soit très compacte, en position pliée. On verra par la suite que l'arceau 13 est adapté en conséquence. Bien entendu, un arceau de maintien selon l'invention peut être mis en oeuvre sur de nombreux autres types de poussette, indépendamment de la forme et de la cinématique du châssis ou de son hamac. Dans ce mode de réalisation, l'arceau de maintien est solidarisé au hamac. Dans d'autres modes de réalisation, on peut prévoir qu'il soit fixé à des éléments du châssis. On distingue plus précisément la structure de l'arceau de maintien selon l'invention sur les figures 2a et 2b, présentant respectivement cet arceau de maintien en position verrouillée et en position déverrouillée. En effet, selon l'invention, l'arceau de maintien est constitué de deux demi-arceaux 21 et 22, qui peuvent être solidarisés au milieu de l'arceau par des moyens de verrouillage 23. Ces moyens de verrouillage comprennent, sur le demi-arceau 21, un élément mâle 231, et sur le demi-arceau 22, un élément femelle 232 prévu pour coopérer avec l'élément mâle 231 pour assurer le verrouillage et le déverrouillage de l'arceau. Les deux autres extrémités 24 et 25 des demi-arceaux sont solidarisés à une pièce du hamac, qui peut également assurer la solidarisation de ce dernier au châssis, par exemple selon la technique développée par le demandeur de la présente demande de brevet, connue sous le nom de Moduloclip (marque déposée). Cette liaison est indémontable. En effet, selon l'invention, il n'est plus nécessaire que l'arceau de maintien soit démonté à chaque utilisation. Comme cela sera décrit plus en détail par la suite, cette liaison est pivotante au moins selon un axe de rotation, pour permettre que les deux demi-arceaux 22 et 23 puissent être écartés l'un de l'autre en position déverrouillée, comme illustré sur la figure 2b. De façon préférentielle, un ressort de rappel (non illustré) est prévu au niveau de ces extrémités 24 et 25, pour que les écartements des deux demi- arceaux 21 et 22, tel qu'illustrés en figure 2b, se fassent automatiquement, lorsque les moyens de déverrouillage sont déverrouillés. Cela facilite les manipulations, et garantit que les deux demi-arceaux restent écartés l'un de l'autre pendant l'installation ou le retrait de l'enfant. Plusieurs types de verrouillage des demi-arceaux peuvent bien sûr être envisagés. Selon un mode de réalisation avantageux, car facile à mettre en oeuvre et à manipuler, on peut adapter le mécanisme de fixation d'accessoires de puériculture développés par le Demandeur, et connu sous le nom de Modulofix (marque déposée). Le principe de cette technique est illustré par les figures 3a et 3b, montrant en coupe le mécanisme de verrouillage, respectivement en position verrouillée et en position déverrouillée. Tel que décrit en figure 3, l'élément mâle 231 présente ici une section 31 hexagonale. Il peut bien sûr présenter d'autres formes, en fonction des besoins. Le verrouillage est obtenu par la coopération d'un ergot 32, solidaire de l'élément femelle 232, et d'un logement 33 prévu dans l'élément mâle, pour recevoir l'ergot 32. Ainsi, dès que l'élément mâle 231 est introduit dans l'élément femelle 232, ces deux éléments sont solidarisés l'un à l'autre. Il n'est pas possible de les éloigner l'un de l'autre en agissant simplement sur l'un et/ou l'autre des demi-arceaux. Pour assurer le déverrouillage, il suffit cependant d'agir sur la bague, ou manchon, 31. Cette dernière est maintenue dans la position assurant le verrouillage (figure 3a) par un ressort de rappel 35. Lorsque l'on agit sur la bague (flèche 36, figure 3b), en s'opposant à la force de rappel du ressort 35, on déplace la butée 37, montée sur cette bague 36, et qui agit sur un prolongement 38 solidaire de l'ergot 32, pour faire sortir celui-ci du logement 33. Les deux demi-arceaux sont alors déverrouillés, et s'écartent automatiquement l'un de l'autre sous l'effet des moyens de rappel. Il est ainsi possible de verrouiller et de déverrouiller l'arceau de maintien, d'une seule main. Il est possible d'ajouter un niveau supplémentaire de sécurisation du déverrouillage, notamment pour éviter que l'enfant déverrouille lui-même l'arceau. Il peut par exemple s'agir d'un pion mobile transversalement, qu'il faut maintenir enfoncé pour permettre le déverrouillage. Selon un autre mode de réalisation, illustré par les figures 5a et 5b, et les vues en coupe correspondantes des figures 6a et 6b, il faut imprimer une rotation de la partie femelle selon son axe principal, avant de la déverrouiller selon le mécanisme déjà décrit en relation avec les figures 3a et 3b. La partie femelle, ou bague coulissante, 51 présente des cannelures (ici au nombre de trois) 511 à 513 qui, en position verrouillée (figures 5a et 5b), viennent en butée avec des cannelures correspondantes 521 à 523 de la partie mâle 52. Lorsqu'on applique une rotation 53, de quelques degrés, à la bague coulissante 51, les cannelures 511 à 513 ne sont plus en regard des cannelures 521 à 523 (figure 6b). Elles peuvent donc se déplacer en translation 54, ce qui permet le déverrouillage. En d'autres termes, la rotation 53 de la bague coulissante 51 de quelques degrés permet le décalage des cannelures par rapport à la bague fixe, et le ressort 55 agit en torsion. Tout en maintenant la bague 51 décalée (flèche 53), on peut la déplacer en translation (flèche 54). Le ressort 55 agit alors en compression, la bague 58 est entraînée en translation et permet à un second ressort de s'échapper de son logement. L'extraction (flèche 57) de l'embout mâle de connexion est alors possible. Rappelée par le ressort 55, la bague 51 reprend sa position initiale, entraînant avec elle la bague 58 et le ressort 56. Comme déjà mentionné, l'arceau de maintien de l'invention est bien adapté à une poussette à pliage en trois dimensions (c'est-à-dire dont la largeur est réduite en position pliée), bien que l'arceau de maintien soit avantageusement solidarisé de façon indémontable au hamac. Pour cela, plusieurs axes de rotation doivent être prévus, comme illustré sur la figure 4. Sur cette figure, qui ne présente par simplification qu'un demi-arceau 21 complet et seulement une portion du demi-arceau 22, on voit que l'élément de liaison 41 qui assure la solidarisation du demi-arceau 21 à la structure du hamac comprend un premier axe de rotation 42, qui permet d'assurer le déplacement d'ouverture et de fermeture 43. Comme déjà mentionné, un ressort angulaire permet le maintien du demi-arceau vers l'extérieur, lorsque le verrouillage n'est pas actif. Cet axe de rotation 42 est également mis en oeuvre lors du pliage de la poussette. Sur la figure 4, on a illustré les deux positions : - A, position dans laquelle la poussette est dépliée ; -B, position lorsque la poussette est pliée. En effet, lors du pliage, les deux bords latéraux de la poussette sont rapprochés l'un de l'autre, et l'arc de cercle défini par l'arceau ne peut pas être maintenu. En d'autres termes, les deux extrémités 24 et 25 sont rapprochées l'une de l'autre, et pour compenser ce rapprochement, on a prévu deux axes de rotation complémentaires 44 et 45, au niveau de la liaison des éléments de verrouillage et de déverrouillage aux demi-arceaux. Ces axes de rotation 44 et 45 permettent de réduire l'angle formé entre les demi-arceaux et les éléments de verrouillage, comme illustré par la flèche 46. Ainsi, il est possible de rapprocher les extrémités 24 et 25 sans déverrouiller l'arceau de maintien. Celui-ci peut rester verrouillé même en position pliée. Par ailleurs, l'élément de liaison 41 comprend avantageusement un autre axe de rotation 47, sensiblement perpendiculaire à l'axe 42, qui permet de ramener l'arceau de maintien à proximité du dossier du hamac, lorsque la poussette est pliée, ceci afin de réduire encore l'encombrement
L'invention concerne une poussette pour enfant, comprenant un arceau de maintien destiné à maintenir un enfant assis dans ladite poussette,caractérisée en ce que ledit arceau est formé de deux demi-arceaux (21, 22) dont une première extrémité est articulée sur le châssis ou sur le hamac de ladite poussette et la seconde extrémité est équipée de moyens de verrouillage (231, 232), de façon à prendre au moins deux positions :- une position verrouillée, dans laquelle lesdits demi-arceaux sont solidarisés l'un à l'autre pour former ledit arceau ;- une position déverrouillée, dans laquelle lesdits demi-arceaux sont éloignés l'un de l'autre.
1. Poussette pour enfant, comprenant un arceau de maintien (13) destiné à maintenir un enfant assis dans ladite poussette, caractérisée en ce que ledit arceau est formé de deux demi-arceaux (21, 22) dont une première extrémité est articulée sur le châssis ou sur le hamac de ladite poussette et la seconde extrémité est équipée de moyens de verrouillage (231, 232), de façon à prendre au moins deux positions : une position verrouillée, dans laquelle lesdits demi-arceaux sont solidarisés l'un à l'autre pour former ledit arceau ; - une position déverrouillée, dans laquelle lesdits demi-arceaux sont éloignés l'un de l'autre. 2. Poussette selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de rappel agissant sur lesdits demi-arceaux (21, 22), de façon à les éloigner l'un de l'autre dans ladite position déverrouillée. 3. Poussette selon la 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de rappel comprennent un ressort angulaire agissant sur ladite première extrémité de chacun desdits demi-arceaux (21, 22). 4. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent pour un premier desdits demi- arceaux, un élément mâle (231) s'étendant dans le prolongement dudit premier demi-arceau (21), pour le second desdits demi-arceaux (22) un élément femelle (232), et des moyens (34) de commande du déverrouillage montés sur ledit second demi-arceau. 5. Poussette selon la 4, caractérisée en ce que lesdits moyens 25 de commande du déverrouillage comprennent un manchon (34) coulissant parallèlement à l'axe dudit second demi-arceau (22). 6. Poussette selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que seul ledit élément femelle (232) comprend des moyens mobiles (34) permettant la solidarisation et/ou la désolidarisation desdits éléments mâle et 30 femelle. 7. Poussette selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisée en ce que ledit élément femelle est mobile en rotation par rapport à l'axe dudit élément mâle, sur une plage de rotation prédéterminée, de façon à prendre au moins deux positions : une position empêchant le déverrouillage, dans laquelle au moins une butée de ladite partie femelle vient en prise avec au moins une butée de ladite partie mâle ; une position permettant le déverrouillage, dans laquelle la ou lesdites butée(s) de ladite partie femelle sont décalées par rapport à la ou lesdites butée(s) de la partie mâle, permettant le retrait de ladite partie femelle. 8. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que chacun desdits demi-arceaux (21, 22) est solidarisé audit châssis ou audit hamac par un élément de liaison (24) permettant une première rotation dudit demi-arceau pour passer de ladite position verrouillée à ladite position déverrouillée, et réciproquement, et une seconde rotation permettant un passage d'une position dépliée à une position pliée, et réciproquement. 9. Poussette selon la 8, caractérisée en ce que, dans ladite position pliée, ledit arceau (13) est ramené vers le haut, à proximité du dossier 20 dudit hamac. 10. Poussette selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que chacun desdits demi-arceaux (21, 22) porte, au voisinage de ladite seconde extrémité, une troisième articulation (44) permettant de réduire la distance entre lesdites premières extrémités, lors du pliage de ladite poussette, en conservant 25 lesdits demi-arceaux en position verrouillée. 11. Poussette selon les 2 et 10, caractérisée en ce que lesdits moyens de rappel agissent également sur lesdits demi-arceaux (21, 22) pour qu'ils prennent une position pliée, lors dudit pliage.
B
B62
B62B
B62B 9,B62B 7
B62B 9/24,B62B 7/08
FR2897312
A1
APPUI-TETE REGLABLE POUR SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE OU ANALOGUE
20,070,817
ANALOGUE. La présente invention concerne un appui-tête réglable pour siège de véhicule automobile ou analogue. L'appui-tête, et en particulier l'appui-tête de siège de véhicule automobile, est un accessoire qui contribue en principe au confort et à la sécurité du conducteur et des passagers. Toutefois, contrairement aux sièges qui bénéficient de réglages toujours plus perfectionnés, et auxquels sont associés des airbags toujours mieux adaptés, l'appui-tête reste relativement en marge de ces progrès. Pourtant, un appui-tête bien réglé permet de reposer les cervicales et d'éviter le coup du lapin en cas de choc arrière. Un appui-tête de siège bien réglé est dans une position qui correspond bien à la morphologie de l'occupant du siège, et qui ne gêne aucunement l'occupant. Il est donc très intéressant de pouvoir disposer d'un appui-tête réglable selon les trois dimensions, afin d'améliorer le confort et la sécurité des occupants. Des appuis-tête réglables sont déjà connus dans l'art antérieur. Par exemple, la demande de brevet français n 2 806 985 décrit un appui-tête de siège de véhicule automobile, qui comprend un coussin solidaire d'un insert monté sur une armature. Cet insert comprend une plaque allongée horizontalement en matériau souple, fixée à l'armature. La plaque est galbée pour présenter une concavité vers l'avant du véhicule et il est prévu des moyens de réglage du type à câble pour régler la concavité de la plaque. On connaît également, selon la demande de brevet français n 2 825 668, un appui-tête de siège de véhicule automobile, qui comporte une surface d'appui avant adaptée pour recevoir la tête d'un utilisateur, et cette surface est apte à être avancée ou reculée dans une direction sensiblement horizontale au moyen d'un dispositif de réglage sous-jacent à la surface d'appui. Le dispositif de réglage comprend une simple plaque élastiquement déformable, et le fait de rapprocher ou d'éloigner les deux points extrêmes de la plaque en courbant plus ou moins la plaque provoque l'éloignement ou le rapprochement des points de la partie de la plaque la plus éloignée de l'axe joignant ces deux points. Lorsque cette partie de la plaque est sous-jacente à la surface d'appui et l'axe joignant les deux points est sensiblement vertical, la surface d'appui avance ou recule horizontalement en conséquence. On connaît aussi, selon une demande de brevet japonais publiée sous le numéro 2005-013604, un appui-tête dont une partie comprenant la surface d'appui peut être déplacée par rapport à une autre partie, fixe, au moyen d'un mécanisme formé d'une paire de bras articulés autour de leurs centres, comme un parallélogramme déformable, de manière à faire varier la distance entre les deux parties. On connaît également, selon la demande de brevet français n 2 568 528, un appui-tête qui comporte, d'une part, deux demi- boîtiers qui sont articulés entre eux à leur partie supérieure, dont l'un pivote à sa partie inférieure sur une monture fixe, tandis que l'autre porte l'armature d'un coussin de rembourrage, et, d'autre part, des moyens de commande du pivotement de chacun de ces demi-boîtiers, le pivotement de l'un modifiant la distance verticale entre le point d'appui de la tête et la monture fixe, tandis que le pivotement de l'autre règle la distance horizontale entre ces mêmes éléments. Le pivotement de l'un ou l'autre, ou même des deux demi-boîtiers, permet d'adapter ainsi la position de l'appui-tête non seulement à la taille de l'utilisateur du siège, mais également à la position que celui-ci juge plus confortable. Tous les appuis-tête mentionnés ci-dessus présentent bien un réglage, mais celui- ci reste assez limité, et selon une seule direction, ou bien un réglage du point d'appui de la tête à la fois en hauteur et en profondeur, comme c'est le cas dans la demande de brevet français n 2 568 528, ou bien encore un réglage du galbe de l'appui-tête, comme c'est le cas dans la demande de brevet français n 2 806 985. De plus, ces appuis-tête présentent des dispositifs de réglage relativement complexes. La présente invention a notamment pour but de pallier l'inconvénient d'offrir un réglage limité et complexe. Un but de la présente invention est également de réaliser un appui-tête réglable selon trois dimensions, afin d'améliorer le confort et la sécurité des occupants. Un autre but de la présente invention est de réaliser un appui-tête réglable selon trois dimensions, qui présente une grande facilité de 25 réglage. Pour atteindre ces buts, la présente invention réalise un nouvel appui-tête réglable de siège de véhicule automobile ou analogue. Cet appui-tête comprend un coussin et des glissières de guidage sur le dossier du siège, et le coussin comporte une ossature tubulaire sensiblement en forme générale de parallélépipède rectangle déformable au moyen de liaisons pivots situées aux sommets et/ou au voisinage des sommets dudit parallélépipède et de liaisons pivots situées sensiblement au milieu des côtés dudit parallélépipède en position non déformé, à l'exception des côtés situés dans le plan arrière de l'appui-tête. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les côtés des faces latérales dudit parallélépipède en position non déformé qui sont orthogonaux au plan arrière de l'appui-tête comportent chacun quatre liaisons pivots, dont une à l'extrémité du côté dans le plan arrière de l'appui-tête, une à l'extrémité opposée, une à une courte distance de ladite extrémité opposée et une sensiblement eu milieu du côté. Et les liaisons pivots correspondantes, deux à deux, situées de part et d'autre du plan vertical de symétrie dudit parallélépipède selon 20 la largeur de l'appui-tête, présentent une raideur identique. Les liaisons pivots situées sur les côtés sensiblement horizontaux de la face avant du parallélépipède constitutif de l'ossature sont situées au milieu desdits côtés. Selon le mode de réalisation préféré encore, les côtés de la face 25 arrière dudit parallélépipède sont fixes, les côtés de la face arrière sensiblement verticaux sont dans le prolongement des glissières de l'appui-tête, et les côtés de la face arrière sensiblement horizontaux sont reliés aux côtés verticaux de ladite face arrière en retrait par rapport aux extrémités desdits côtés verticaux. De préférence, le coussin est constitué d'une garniture en mousse qui masque l'ossature et les liaisons pivots. De préférence également, ladite garniture est recouverte d'un habillage en textile de type stretch . D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'exemples de réalisation de l'invention, non limitatifs de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un siège de véhicule automobile, et un appui- tête avant montage en position sur le dossier du siège, - la figure 2 est une représentation schématique de l'ossature de l'appui-tête selon la présente invention, - les figures 3 à 5 illustrent, de façon très schématique, des positions de l'appui-tête, selon la présente invention. En se rapportant à la figure 1, l'appui-tête, de référence générale 1, est monté sur le dossier 2 d'un siège automobile au moyen d'une armature à deux branches ou glissières 3. Les deux glissières 3, parallèles entre elles, sont enfilées sur le haut du dossier 2 du siège, dans des douilles solidaires de la structure du dossier 2, de manière conventionnelle. L'appui-tête 1, selon la présente invention, est basé sur le principe de construction d'une ossature tubulaire dont les différents éléments sont reliés par des liaisons pivots, comme représenté schématiquement sur la figure 2. Par liaison pivot, on entend la liaison entre deux solides qui, au cours de leurs déplacements relatifs possibles, conservent un même point en commun. Une liaison pivot supprime les trois mouvements de translation possibles de l'un des solides par rapport à l'autre, et conserve au moins un mouvement de rotation de l'un des solides par rapport à l'autre. Si la liaison pivot conserve deux degrés de liberté en rotation, elle est dite liaison sphérique à doigt, et si la liaison conserve trois degrés de liberté en rotation, elle est dite liaison sphérique ou à rotule. Les éléments d'ossature de l'appui-tête sont schématisés sur le dessin de la figure 2, dans une position non déformée de l'ossature. Ces éléments constituent, dans la position non déformée, une figure géométrique à trois dimensions voisine d'un parallélépipède rectangle. Les 12 côtés du parallélépipède sont référencés a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, et 1. Les côtés e, f, g, et h définissent sensiblement une face supérieure du parallélépipède, les côtés i, j, k, et 1 une face inférieure et les côtés a, b, c et d sont sensiblement verticaux et parallèles aux glissières 3. Les côtés a et b sont, de plus, dans le prolongement des glissières 3. Selon le mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif de l'objet de la présente invention, l'ensemble de la figure 2 comprend 18 liaisons pivots, référencées A, B, C, D, E, F, G, H, J, KLM,N,P,Q,R,T,V. Ces liaisons sont réparties comme suit sur les différents côtés tubulaires : Côté Liaisons a B, C b A, D c H, R d G, N e B, E, G, J f aucune g A,F,H,K h K, V, J i C,L,N,P j aucune k D,M,R,Q 1 Q,T,P Chaque liaison pivot possède sa propre raideur de torsion. Des liaisons trop souples entraîneraient une désarticulation de l'ossature, tandis que des liaisons trop raides entraîneraient une manipulation difficile. On a représenté avec la référence 5 le plan de symétrie longitudinale de l'appui-tête. Les liaisons correspondantes de part et d'autre du plan 5 de symétrie présentent une raideur équivalente. Ainsi, les raideurs des liaisons B, C, E, L, G, N, J, et P sont identiques deux à deux aux raideurs des liaisons correspondantes A, D, F, M, H, R, K, et Q, respectivement. L'ensemble ainsi décrit sur le dessin de la figure 2 est déformable 5 par rotation relative des segments ou côtés tubulaires sur lesquels se trouvent des liaisons. On a représenté sur le dessin de la figure 3 un premier exemple de position qui peut être prise par l'appui-tête. Dans cette position, les côtés e, g et i, k, ne sont plus rectilignes, 10 mais en lignes brisées autour de leurs liaisons pivots respectives. Pour faciliter la compréhension du schéma, les éléments cachés ne sont pas représentés ; ainsi, n'est pas représenté sur le dessin de la figure 3 le côté k qui se déforme de manière identique et symétrique au côté i. Les côtés e, g, i et k sont des côtés à quatre 15 liaisons pivots : deux d'extrémité et deux intermédiaires. Chacun de ces côtés e, g, i et k, est déformé dans la position de la figure 3 selon une ligne brisée en trois segments de côté. Ainsi le côté g est déformé en trois segments gi, g2 et g3 qui correspondent aux segments KH, HF et FA désignés par leurs liaisons d'extrémité. Il 20 en est de même pour les côtés e et i représentés sur la figure 2 qui constituent les lignes brisées en trois segments el, e2, e3 et il, i2, i3, respectivement ou JG, GE, EB, et CL, LN, NP, désignés par leurs liaisons d'extrémité. Dans cette position, la distance entre la face avant et la face arrière de l'appui-tête a été ainsi diminuée, et la 25 face peut être orientée grâce aux liaisons G, H, N et R, proches de la face avant. Les côtés a, b, f, j sont restés fixes. Sur le dessin de la figure 4, on a représenté un deuxième exemple de position de l'appui-tête 1. Par rapport à la position de la figure 3, la position de la figure 4 ajoute un mouvement de rotation autour des deux liaisons de la face avant, à savoir les liaisons V et T. Ces deux liaisons sont dans le plan de symétrie 5 de la figure 2 et partagent par le milieu les deux côtés sensiblement horizontaux de la face avant h et 1, respectivement. Les deux côtés h et 1, dans cette position de la figure 4, ne sont plus rectilignes, mais sont des lignes brisées en segments hi, h2, et li, 12, respectivement ou KV, VJ et QT, TP, respectivement, lorsque ces segments sont désignés par leurs liaisons d'extrémité. La position de la figure 4 apporte de cette façon un galbe à la face avant de l'appui-tête 1 et ce galbe est réglable en fonction de la distance entre la position des liaisons V et T (figure 4) par rapport à leur position initiale (figure 2 et 3). Sur le dessin de la figure 5, on a représenté un troisième exemple de position de l'appui-tête 1. Par rapport à la position de la figure 3, la position de la figure 5 ajoute seulement un mouvement de rotation autour de la liaison du côté supérieur de la face avant, à savoir la liaison V. Cette liaison, comme mentionné précédemment, partage par le milieu le côté sensiblement horizontal de la face avant h. Le côté h, dans cette position de la figure 5, se trouve dans la même position que celle de la figure 4 en deux segments KV et VJ, tandis que, contrairement à la figure 4, le côté 1 reste rectiligne. Dans cette position, seule la partie supérieure de la face avant de l'appui-tête est galbée. D'autres positions sont possibles, compte tenu du nombre de liaisons pivots. L'ensemble ainsi décrit de l'ossature avec ses liaisons pivots est habillé avec une garniture en mousse classiquement utilisée dans les appuis-tête. Cette garniture masque les éléments de l'ossature et les liaisons. Un textile, de type stretch par exemple, recouvre la garniture.10
- l'appui-tête réglable comporte un coussin et des glissières de guidage sur le dossier du siège de véhicule,- le coussin comporte une ossature tubulaire sensiblement en forme générale de parallélépipède rectangle déformable au moyen de liaisons pivots (A, B, C, D, E, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, T, V) disposées à chaque sommet ou au voisinage de chaque sommet dudit parallélépipède et sensiblement au milieu des côtés sensiblement horizontaux (e, g, i, k, h, 1) du parallélépipède non déformé qui ne sont pas dans le plan arrière de l'appui-tête.- Véhicules automobiles, sièges de véhicules automobiles.
1. Appui-tête réglable de siège de véhicule automobile ou analogue, avec un coussin et des glissières de guidage (3) sur le dossier (2) dudit siège, caractérisé en ce que le coussin comporte une ossature tubulaire sensiblement en forme générale de parallélépipède rectangle déformable au moyen de liaisons pivots (A, B, C, D, G, H, J, K, N, P, Q, R) situées aux sommets et/ou au voisinage des sommets dudit parallélépipède et de liaisons pivots (E, F, L, M, V, T) situées sensiblement au milieu des côtés dudit parallélépipède en position non déformé qui ne sont pas dans le plan arrière de l'appui-tête (1) . 2. Appui-tête selon la 1, caractérisé en ce que les côtés (e, g, k, i) des faces latérales dudit parallélépipède en position non déformé qui sont orthogonaux au plan arrière de l'appui-tête (1) comportent chacun quatre liaisons pivots (B, E, G, J ; A, F, H, K ; D, M, R, Q ; C, L, N, P), dont une à l'extrémité du côté dans le plan arrière de l'appui-tête (B ; A ; D ; C), une à l'extrémité opposée (J ; K ; Q ; P), une à une courte distance de ladite extrémité opposée ( G ; H ; R ; N) et une sensiblement au milieu du côté (E ; F;M;L). 3. Appui-tête selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les liaisons pivots correspondantes deux à deux de part et d'autre du plan vertical de symétrie (5) dudit parallélépipède selon la largeur de l'appui-tête (1) présentent une raideur identique. 4. Appui-tête selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les liaisons pivots (V, T) situées sur les côtés(h, 1) sensiblement horizontaux de la face avant du parallélépipède constitutif de l'ossature sont situées au milieu desdits côtés (h, 1). 5. Appui-tête selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les côtés de la face arrière (a, b, f, j) dudit 5 parallélépipède sont fixes. 6. Appui-tête selon l'une quelconque des 5, caractérisé en ce que les côtés de la face arrière sensiblement verticaux (a, b) sont dans le prolongement des glissières (3) de l'appui-tête (1) . 10 7. Appui-tête selon l'une quelconque des 6, caractérisé en ce que les côtés de la face arrière sensiblement horizontaux (f, j) sont reliés aux côtés verticaux de ladite face arrière (a, b) en retrait par rapport aux extrémités desdits côtés verticaux. 15 8. Appui-tête selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le coussin est constitué d'une garniture en mousse qui masque l'ossature et les liaisons pivots. 9. Appui-tête selon l'une quelconque des 8, caractérisé en ce que ladite garniture est recouverte d'un habillage 20 en textile de type stretch .
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2890346
A3
BLOC PROJECTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE AVEC INTEGRATION DE CONNECTEURS SPECIFIQUES
20,070,309
5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un bloc projecteur du type projecteur/feu, pour véhicule, c'est-à-dire un bloc projecteur comprenant deux sources lumineuses, à savoir une pour constituer le projecteur et une pour constituer le feu. On précise que le projecteur constitue le phare principal destiné à éclairer la route, tandis que le feu constitue un feu avertisseur de direction, c'est-à-dire un clignotant. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE ET PROBLEME POSE Les blocs projecteurs pour véhicule automobile connus à ce jour sont nombreux. Ils présentent généralement deux compartiments à l'intérieur de chacun duquel se trouve une source lumineuse telle qu'une lampe. L'un d'entre eux, le projecteur, est la source principale de lumière constituant le phare de route, l'autre compartiment, plus exigu, comprend une lampe constituant le feu de changement de direction. Généralement, la connexion électrique de ces sources lumineuses se fait par des conducteurs et des connecteurs traversant le bloc lui-même. Or, les deux nouveaux règlements européens permettent aux constructeurs automobiles de mettre sur 30 le marché des nouvelles versions de blocs projecteurs à éclairage virage fixe ou mobile. Cette situation fait augmenter le nombre de versions de blocs projecteurs à concevoir et à fabriquer. Or, les moules de boîtier arrière des blocs projecteurs sont coûteux et longs à mettre au point. Une solution actuelle propose le lancement de plusieurs moules principaux de boîtier, cette solution étant coûteuse et difficile à mettre au point. Il est également proposé de constituer le moule principal de boîtier par des pavés amovibles. Cette solution est également coûteuse et nécessite des opérations régulières de mise en version pendant la période de production. De plus, le produit bloc/projecteur nécessite qu'on puisse accéder à l'intérieur pour sa maintenance, et en particulier pour remplacer les éléments à faible durée de vie ou à risque de disfonctionnement, par exemple les lampes ou le ballast électronique. L'accès à l'intérieur du bloc projecteur se fait traditionnellement par des capots arrières, placés au droit de chaque élément aux sources lumineuses. Ces accès sont toutefois limités en fréquence, pas plus d'une fois par an. Un exemple de réalisation est décrit dans la demande de brevet français FR 2 740 745 où le bloc projecteur/feu comprend un projecteur 10 auquel est accolé un feu 12, le projecteur 10 ayant un boîtier 14 logeant une source lumineuse 20. En outre, il comporte une ouverture 24 se fermant avec un volet amovible 26, par laquelle la source lumineuse du projecteur 10 est accessible. Une deuxième source lumineuse, à savoir une lampe 30 est logée dans un compartiment de feu 12 placé également dans le boîtier 14 du projecteur. Cette deuxième lampe est accessible par une ouverture 24 du boîtier 14. Des câbles électriques 46 d'alimentation des deux lampes 20 et 30 passent dans le boîtier 14 et sont connectés à un branchement central 50 prévu sur le côté extérieur du boîtier 14. On éprouve donc le besoin de standardiser au mieux ce type de matériel et d'outil. N'avoir qu'un seul type de moule réduirait le temps d'étude en ingénierie et l'investissement. Malheureusement, ces nombreuses versions de blocs projecteurs nécessitent des interfaces électriques différentes. Le but de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients. RÉSUMÉ DE L'INVENTION L'objet principal de l'invention est donc un bloc projecteur de véhicule automobile avec intégration de connecteurs spécifiques d'au moins une lampe constituant une source lumineuse, le bloc projecteur comprenant: - un boîtier dans lequel se trouve la au 25 moins une source lumineuse; - au moins un capot d'accès, et; - des moyens de connexion de la au moins une source lumineuse. Selon l'invention, les moyens de connexion 30 de la au moins une source lumineuse possèdent au moins un connecteur placé sur le au moins un capot d'accès. Ainsi, les moyens de connexion étant assujettis chacun à un capot d'accès, leur spécificité n'aura d'influence que sur le capot d'accès sur lequel ils sont fixés, le boîtier pouvant garder une ou plusieurs formes standardisées. Dans sa réalisation principale, le bloc projecteur possède deux sources lumineuses et deux capots d'accès relatifs chacun à une des sources lumineuses et portant chacun au moins un connecteur. LISTE DES FIGURES L'invention et ses différentes caractéristiques techniques seront mieux comprises à la lecture de la description suivante, accompagnée de deux figures représentant respectivement: - figure 1, en coupe, déjà décrite, un bloc projecteur selon l'art antérieur, et - figure 2, en coupe, le bloc projecteur selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UNE REALISATION DE L'INVENTION En référence à la figure 2. Le bloc projecteur selon l'invention comprend principalement un projecteur 60 et un feu 70 accolé à celui-ci, le feu 70 constitue un avertisseur de changement de direction avant, c'est-à-dire un clignotant avant. Le projecteur 60 et le feu 70 sont placés à l'intérieur d'un boîtier 51 et sont partagés par une cloison 55. Le boîtier 51 possède une large ouverture vers l'avant du véhicule pour la sortie de la lumière. Cette ouverture est fermée par une vitre 52 transparente en verre ou en matière plastique. Cette dernière est maintenue fixée de façon usuelle par ses extrémités 53 dans une fente de fixation 54 placée à l'extrémité périphérique du boîtier 51. La source lumineuse 62 du projecteur 60, à savoir une lampe est placée au centre d'un réflecteur 61 ouvert en direction de la vitre 52. De façon analogue, une lampe constitue la source lumineuse 72 du feu 70 et est placée également au centre d'un réflecteur 71 placé dans le feu 70. En fait, chaque réflecteur 61 ou 71 est souvent constitué de plusieurs parties ou de deux réflecteurs correspondant à des fonctions d'éclairage différentes. A l'arrière du boîtier 51, en regard de l'arrière de chacun des réflecteurs 61 et 71 se trouve un capot d'accès 65 ou 75. Ceci permet l'accès à l'intérieur du boîtier 51 pour la maintenance occasionnelle à l'intérieur de celui-ci. On note que sur chacun des capots d'accès 65 et 75 se trouve un connecteur 63 ou 73 permettant à l'alimentation de chacune des sources lumineuses 62 et 72 d'être alimentée en électricité. En effet, un câble de connexion 66 relie le connecteur 63 à la source lumineuse 62 du projecteur 60 et un câble de connexion 76 relie le connecteur 73 à la source lumineuse 72 du feu 70. Les câbles d'alimentation extérieurs 67 et 77 sont reliés respectivement aux connecteurs 65 et 75 pour l'alimentation du bloc projecteur. Ainsi, on constate que les moyens de connexion des sources lumineuses 62 et 72 sont intégrés chacun à un capot d'accès 65 ou 75. Il est possible alors de n'envisager qu'un nombre minimum de boîtiers différents pouvant recevoir chacun plusieurs types d'éclairage différents. En effet, la typicité des câbles de connexion et des connecteurs est fonction du grand nombre de types d'éclairage qu'il est possible d'installer dans un même type de boîtiers. En conséquence, seul le capot d'accès assujetti au connecteur correspondant est différent. En d'autres termes, pour un même type de boîtier, plusieurs versions de capot d'accès peuvent être conçues. Chacune de ces versions disposera de la connexion électrique nécessaire à la version de la source lumineuse utilisée. A l'extrême, une ou plusieurs versions de capots d'accès ne disposera d'aucun élément de connexion si le produit complet n'en a pas besoin. Ainsi, on limite le nombre de types de boîtiers différents, toujours pour un même nombre de types d'éclairages déterminés
Le bloc projecteur d'un véhicule revêt un caractère standard pour plusieurs types d'éclairage différents.Il possède principalement un boîtier (51) et une vitre (52) délimitant un compartiment projecteur (60) et un compartiment feu (70). Les connecteurs (63) et (73) des lampes (62) et (72) sont placés sur les capots d'accès (65, 75) qui sont spécifiques à chaque éclairage, le boîtier (51) pouvant rester standard.Application à tous les véhicules automobiles.
1. Bloc projecteur de véhicule automobile avec intégration de connecteurs spécifiques d'au moins une source lumineuse (62, 72), le projecteur comportant: - un boîtier (51) dans lequel se trouve la au moins une source lumineuse (62, 72), - au moins un capot d'accès (65, 75), et -des moyens de connexion de la au moins une source lumineuse (62, 72), caractérisé en ce que les moyens de connexion de la au moins une source lumineuse (62, 72) possèdent au moins un connecteur (63, 73) placé sur le au moins un capot d'accès (65, 75). 2. Bloc projecteur selon la 1, et comprenant deux sources lumineuses (62, 72), caractérisé en ce qu'il comprend deux capots d'accès (65, 75) portant chacun au moins un connecteur (63, 73).
B,F
B60,F21
B60Q,F21V,F21W
B60Q 1,F21V 23,F21W 101,F21W 107
B60Q 1/00,B60Q 1/04,B60Q 1/34,F21V 23/00,F21W 101/10,F21W 101/12,F21W 107/10
FR2894031
A1
PROCEDE POUR LA MISE EN EVIDENCE DE LA PRESENCE OU DE L'ABSENCE DE MARQUEURS ASSOCIES A LA CHIMIOSENSIBILITE DES TUMEURS
20,070,601
La présente invention concerne un nouveau procédé permettant de mettre en évidence la présence ou l'absence de marqueurs associés aux tumeurs et à leur sensibilité aux chimiothérapies. L'invention concerne également des kits de diagnostic comprenant les moyens permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention ainsi que l'utilisation de composés inhibiteurs de l'activité ou de l'expression desdits marqueurs pour inhiber la croissance de cellules tumorales. :l0 Dans le domaine des pathologies, les cancers occupent une place prépondérante en terme de prévalence, incidence et mortalité. Les phénomènes de cancérisation sont liés à des désordres cellulaires complexes, imparfaitement connus, qui peuvent affecter tous les organes. Les moyens de dépistage des cancers et de lutte restent imparfaits. Il existe une grande variété de phénomènes tumoraux qui peuvent survenir, à tous les âges 15 d'un individu et affecter la plupart des zones fonctionnelles d'un organisme humain. En particulier, le système nerveux central (SNC), organe complexe, constitué de nombreux types cellulaires différents n'échappe pas à ces phénomènes pathologiques morbides et très diversifiés. De fait, il existe de nombreux types de tumeurs solides du cerveau. Ces tumeurs correspondent au développement de phénomènes oncologiques affectant les cellules constitutives du SNC elles-20 mêmes (cellules neuronales, cellules gliales,...). Il existe en outre d'autres tumeurs localisées dans le SNC qui sont la conséquence de métastases issues de tumeurs d'autres organes. Les tumeurs du SNC se caractérisent par un certain nombre de paramètres anatomiques, biologiques et cliniques. A l'heure actuelle, l'analyse soignée de ces paramètres conditionne de manière prédominante la stratégie d'action thérapeutique engagée par le clinicien. Le phénotype spécifique des tumeurs 25 constitue un élément, qui permet, très imparfaitement encore, d'évaluer de manière pronostique les chances de survie du patient. Parmi les explorations permettant de classifier les tumeurs cérébrales on peut citer : -L'imagerie médicale (tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique) - L'analyse morphologique et histologique effectuée sur des biopsies 30 - L'analyse biomoléculaire : recherche de marqueurs protéiques par immuno-détection, analyse cytogénétique (eg, détection de macro-anomalies génétiques par hybridation de sondes)... Le diagnostic des tumeurs et plus particulièrement pour les tumeurs du SNC repose de manière prédominante sur une analyse histologique réalisée par l'anatomo-pathologiste. :35 Malheureusement les discordances diagnostiques observées entre experts du domaine sont énormes (jusqu'à 64% de désaccord selon les tumeurs). Pire, des discordances similaires peuvent être notées lorsque les interprétations d'échantillons identiques sont confiées à la même personne à quelques semaines d'intervalle (Mittler et al, 1996 ; Bruner et al, 1997 ; Coons et al, 1997). Ce constat est inquiétant quand on sait que des erreurs de diagnostics peuvent entraîner une radiothérapie et/ou une chimiothérapie inutile et lourde de conséquences pour le patient. En complément de l'analyse histologique, il n'existe que quelques rares tests-diagnostiques basés sur des approches moléculaires. Les observations cytologiques peuvent être ainsi complétées par la recherche d'anomalies génétiques et dans quelques laboratoires de la détection de certains marqueurs protéiques à l'aide d'anticorps spécifiques. Il n'existe pas en routine, pour l'instant, de tests basés sur une détection et quantification de concentration de marqueurs transcriptomiques des tumeurs. Les quelques tests moléculaires disponibles actuellement ne permettent pas de distinguer sans ambiguïté les différents types de cellules tumorales et surtout, de pronostiquer correctement leur sensibilité aux cytotoxiques. Il est donc important de pouvoir disposer de nouvelles méthodes permettant de détecter facilement, sensiblement et précocement la présence de tumeurs et leur sensibilité aux chimiothérapies afin de mettre en oeuvre les stratégies thérapeutiques adaptées au mieux pour le traitement de chaque patient. l 5 La présente invention concerne donc un nouveau procédé de diagnostic pour détecter la présence ou l'absence d'une tumeur et sa sensibilité aux chimiothérapies chez un mammifère, en particulier chez l'homme, par détection et/ou quantification de la présence d'un nouveau marqueur biologique dans un échantillon biologique préalablement prélevé chez ledit mammifère : une protéine eEF1Al (facteur d'élongation de la synthèse protéique; référence Swiss-Prot : 20 http://www.expasy.org/uniprot/P68104). L'absence d'une protéine eEF1Al ou d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1Al ou un fragment comprenant au moins un épitope de ladite protéine, ou une faible concentration par rapport aux concentrations observées chez les personnes saines ou les patients atteints de cancers sensibles aux chimiothérapies est caractéristique de la présence d'une tumeur a priori résistante aux 25 chimiothérapies usuelles (chimiorésistante). A l'inverse, un taux de protéine eEF1Al ou d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1A1 ou un fragment comprenant au moins un épitope de ladite protéine comparable à celui observé pour des personnes saines est caractéristique d'une tumeur a priori sensible aux chimiothérapies usuelles (chimiosensible). 30 La présente invention concerne donc un procédé susceptible d'être employé pour détecter la présence ou l'absence d'une tumeur et sa sensibilité aux chimiothérapies chez un mammifère, ledit procédé comprenant une étape de détecter et/ou quantifier sur un échantillon biologique préalablement prélevé sur ledit mammifère : - la présence d'une protéine eEF1Al, et/ou 35 la présence d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1A1 ou un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine. Par protéine eEFlA1, on entend selon l'invention une protéine qui comprend une séquence protéique de la protéine eEF1Al de référence (Swiss-Prot: http://www.expasy.org/uniprot/P68104), ses isoformes, ses variants et ses fragments biologiquement actifs. Les isoformes, fragments ou variants biologiquement actifs selon l'invention sont reconnus 5 par les anticorps anti-eEF1A1. Par variants, on entend selon l'invention des protéines qui présentent avantageusement au moins 75% d'identité avec la protéine eEF1Al de référence, plus préférentiellement au moins 80%, plus préférentiellement au moins environ 85% d'identité. Les méthodes d'alignement et de calcul d'identités de séquences sont bien connues de 10 l'homme du métier et accessibles directement sur Internet. On citera notamment le programme BLAST, qui peut être utilisé à partir du site http://www.ncbi.nlm.nih.gov/BLAST/ avec les paramètres indiqués par défaut sur ce site. On peut aussi avantageusement utiliser la recherche avancée de BlastP en affinant la recherche avec un motif (PHI-BLAST). Pour l'alignement des séquences, on peut utiliser les programmes CLUSTALW (http://www.ebi.ac.uk/clustalw/) ou l.5 MULTALIN ((http://prodes.toulouse.inra.fr/multalin/ ), avec les paramètres indiqués par défaut sur ces sites. Les différences entre les variants de eEF1Al et la séquence de référence peuvent être dues, à des délétions d'au moins un acide aminé et lorsque plusieurs acides aminés sont délétés ils peuvent être contigus ou séparés sur la séquence de référence. Les différences peuvent également 20 être dues à des mutations, au moins un acide aminé étant remplacer par un acide aminé différent dans la séquence de référence. Les différences peuvent aussi être dues à l'ajout d'au moins un acide aminé au sein de la séquence de référence. Lorsque plusieurs acides aminés sont ajoutés au sein de la séquence de référence, ils peuvent être contigus, c'est-à-dire formant un fragment protéique d'au moins 2 acides aminés, ou répartis sur la séquence ou les deux. 25 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le variant de eEF1Al comprend au moins un fragment protéique inséré dans la séquence eEF1Al de référence. Ce fragment peut comprendre jusqu'à 100 acides aminés, généralement entre 10 et 60 acides aminés. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la protéine eEF1A1 comprend la séquence protéique représentée sur la SEQ ID NO 1. 30 De manière avantageuse, l'échantillon biologique préalablement prélevé est choisi parmi un échantillon de sérum sanguin, de lymphe, de liquide kystique, d'homogénats tissulaires, de préférence un échantillon de sérum sanguin. Il est entendu que selon la méthode de détection et/ou de quantification employée, l'échantillon biologique prélevé pourra subir un traitement préalable à son analyse, par exemple de 35 broyage et/ou de dissolution. De tels traitements sont bien connus de l'homme du métier en relation avec les méthodes de détection. Les moyens de détection et/ou de quantification de la présence d'une protéine ou d'anticorps dans un échantillon biologique sont bien connus de l'homme du métier, notamment décrites ci-après et dans les exemples. Les méthodes décrites ci-après sont présentées à titre indicatif et ne constituent en aucune manière une liste exhaustive des approches techniques pouvant être utilisées pour la mise en oeuvre de l'invention. L'homme du métier saura identifier selon l'état d'évolution et d'optimisation des techniques, à tout moment, quels sont les procédés les mieux adaptés pour réaliser les analyses destinées à mettre en oeuvre l'invention tout en substituant avantageusement les méthodes de mesures et/ou d'immunoréactions décrites ici. Sont présentées ci-après les méthodes rassemblées par souci de simplification dans les groupes suivants : • Tests impliquant une capture sur support • Tests de détection basés sur la mise en évidence macroscopique des complexes-immuns • Tests basés sur les marquages isotopiques et le RIA (radio-immun assays) • Analyses basées sur les techniques d'immuno-histo-chimie • Tests basés sur les méthodes de transfert de fluorescence, FRET (Fluorescence Resonance Energy Transfer), ou de transfert d'énergie basé sur la luminescence BRET (Bioluminescence Resonance Energy Transfer). Les tests impliquant une capture sur support Dans les méthodes décrites ci-dessous, il est fait mention de l'utilisation d'antigènes correspondant à une protéine eEF 1 Al ou à un fragment de cette protéine comprenant au moins un épitope reconnu par les anticorps anti-eEFlA1. Il est donc entendu que les tests peuvent être aussi réalisés avec des fragments seulement de ces protéines-antigènes (peptides naturels ou synthétiques ou chimériques,...) ou des composés et molécules de type haptènes capables de réagir de manière sélective avec les anticorps anti-eEF1Al dont la présence dans les sérums est recherchée. Le Western-blot et la méthode ELISA décrites ci-après sont deux méthodes parmi les plus communément utilisées pour ce genre de tests. D'autres méthodes de détection de réactions antigènes-anticorps peuvent être employées exploitant divers modes d'interactions ou adsorptions des composants avec des supports, cupules de réactions ou systèmes de microdétection. Ces tests allient très souvent de hauts niveaux de performance, liés aux sensibilités élevées des méthodes, à la relative simplicité de manipulation des échantillons, à la robustesse des tests, et aux capacités de traitement à haut débit de nombreux échantillons en simultané. a) méthode basée sur le Western-blot (Towbin et al, 1979 ; I3urnette, 1981) Pour l'exécution de cette méthode, un extrait contenant au moins un antigène selon l'invention est soumis à migration électrophorétique en gel de polyacrylamide en milieu dénaturant. Cette technique est bien connue dans une de ces variantes sous l'acronyme de SPAGE : pour "SDS PolyAcrylamide Gel Electrophoresis" ; ou électrophorèse en gel de polyacrylamide en présence de l'agent détergent dénaturant Sodium Dodecyl Sulfate. La migration électrophorétique permet de séparer les protéines en fonction de leurs masses moléculaires respectives (Laemmli ,1970). A ]l'issue de cette séparation, et selon des protocoles classiques connus de l'homme du métier, des empreintes des protéines sont réalisées sur une membrane de type nylon et sont mises en incubation avec les sérums à analyser. Des protocoles de détection des Western-blots, très classiques, permettent de révéler la fixation des anticorps, qui étaient éventuellement présents dans les sérums, sur les antigènes fixés sur l'empreinte. Les protocoles permettent de révéler par des techniques radioactives, fluorescentes ou luminescentes la présence des anticorps. L'analyse peut être menée de manière à accéder à une estimation quantitative suffisamment précise du taux d'anticorps dans l'échantillon de départ pour réaliser un diagnostic d'intérêt clinique. Ce genre de test peut être réalisé en utilisant les équipements nécessaires à la réalisation de Western-blots distribués par Immunetics (Boston, MA, USA ; http://www.immunetics.com). b) méthode ELISA (et ses dérivés) Une des méthodes désormais classique, appelée ELISA (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assays) (Engvall et Perlmann, 1971, 1972 ; Engvall et al, 1971) consiste à provoquer la création des complexes antigènes-anticorps (complexes-immuns) sous forme immobilisée sur les parois des puits (cupules) de plaques de dosages multi-puits en matière plastique. Ce type de méthode se décline en une multitude de variantes selon que les protocoles reposent sur l'immobilisation première d'anticorps ou d'antigènes dans le fond des puits et selon les méthodes de révélation utilisées (ELISA direct ou indirect). A titre d'exemple, on peut brièvement mentionner que ce genre de test peut être exécuté selon la description qui suit pour la détection des anticorps dirigés contre l'antigène selon l'invention. Ainsi, les puits de la plaque de dosage ELISA sont remplis individuellement et de manière indépendante avec des dilutions croissantes de l'antigène. Les protéines se fixent par adsorption sur le fond des puits. Après lavage des puits, les protéines adhérentes sur les parois des puits sont mises en contact avec les anticorps recherchés et présents dans les sérums. De ce fait, s'ils sont présents dans les sérums, les anticorps s'immobiliseront dans le fond du puits par fixation aux protéines antigènes adsorbées sur la paroi de la cupule. Une étape de détection (basée par exemple sur un test colorimétrique simple) de la présence d'anticorps au fond des puits renseigne par voie de conséquence sur la présence de ces anticorps dans l'échantillon sérique de départ. La réalisation de dosages sur les dilutions de l'échantillon permet d'estimer de manière quantitative le taux des anticorps dans l'échantillon biologique. Les analyses des tests ELISA peuvent être réalisées sur des appareils tel que le système VIDAS distribué par Bio-Mérieux (http://www.biomerieux.com). c) méthodes basées sur les micro-arravs de protéines Dans une approche d'immobilisation de complexes-immuns, la technique des micro-arrays repose sur une logique de miniaturisation, automatisation et parallélisation plus ou moins massive du nombre de tests. Pour ces tests, il est nécessaire de créer des micro-arrays de protéines constitués de surfaces solides généralement planes (lames de verre, fragments de silicium, fonds de puits de plaques multi-puits en matière plastique...) comportant des antigènes fixés par divers procédés chimiques sur le support, chaque antigène étant déposé sur une petite surface du support représentant quelques micron-carrés de surface. Par exemple, les antigènes sont immobilisés sur le support par dépôt de microgouttes de suspension des antigènes sur ces supports (Peluso et al, 2003, Kusnezow et Hoheisel, 2003). Après incubation avec les échantillons à analyser, les complexes- immuns formés peuvent être détectés par divers moyens techniques, les plus courants reposant sur la détection de signaux de fluorescence ou par une méthode faisant appel à la résonance plasmonique de surface (Vikinge et al, 1998 ; Kusnezow et Hoheisel, 2003). Des tests basés sur les micro-arrays avec détection de fluorescence peuvent être envisagés selon des protocoles qui permettent même de réaliser une analyse directement sur un échantillon de sang total. Le système, tel celui proposé par Umedik (http://www.unedik.com/) comportant microarray et lecteur autorise l'analyse de plusieurs marqueurs en simultané avec quantification des intensités des signaux. La résonance plasmonique de surface repose sur un principe physique expérimental bien connu où la surface plane d'un film d'or réfléchit un rayon lumineux incident dans une direction prédite par les lois de l'optique classique. Néanmoins pour une toute petite partie du faisceau lumineux réfléchi et sous une certaine incidence, on constate une diminution significative du nombre de photons réfléchis. L'angle d'incidence de la zone de réflexion de la zone moins lumineuse dépend de la quantité de matière fixée sur la face du film d'or opposée à la face irradiée par le faisceau lumineux incident. Toute interaction d'anticorps, d'antigènes ou constitution de complexes-immuns sur la face opposée d'un détecteur basée sur la résonance plasmonique et irradiée sous une certaine incidence par un rayon lumineux provoque donc un changement sensible de l'angle de réflexion de la partie moins lumineuse du faisceau de lumière réfléchi. La détection de cette déflexion de l'angle de réflexion permet de mettre en évidence et de quantifier la fixation de composants sur le détecteur. :25 Cette dernière méthode de détection est à la base d'une technique d'analyse des interactions entre anticorps et protéines et permet de mesurer les paramètres de cinétique d'interaction entre antigènes et anticorps et d'en déduire les quantités d'anticorps présents dans un échantillon (Fagerstam et al, 1990 ; Szabo et al, 1995). Cette technique est développée sous la forme d'automates de mesure dont un exemple est connu sous le nom de BlAcore (BlAcore AB, 30 Uppsala, Suède ; http://www.biacore.com). d) méthode basée sur la spectrométrie de masse. La détection des anticorps peut être effectuée en utilisant par exemple la spectrométrie de masse dite technologie SELDI ûTOF (Surface Enhanced Laser Desorption/Ionization û Time Of Fly technology) (Merchant et Weinberger, 2000 ; Weinberger et al, 2000). Ce mode de réalisation 35 est effectué en exploitant la plateforme technique distribuée par la société Ciphergen (Ciphergen Biosystems, Inc. Fremont, CA, USA ; http://www.ciphergen.com). La détection des anticorps peut être réalisée en immobilisant préalablement les antigènes sur les supports d'affinité utilisables sur le spectromètre de masse Ciphergen ou tout autre spectromètre de masse approprié pour ce genre d'analyse. Il est en effet possible d'immobiliser des antigènes par greffage chimique sur les supports de silice, de métaux ou polymères et d'utiliser ces supports pour piéger les anticorps présents dans un échantillon à analyser. Les complexes-immuns ainsi formés et immobilisés sur les supports peuvent être ensuite analysés par spectrométrie de masse. Dans ce genre d'analyse, le pic des immunoglobulines fixées sur les antigènes peut être détecté dans le spectre de masse. L'utilisation des antigènes greffés sur le support permet de constituer une méthode de dosage extrêmement sensible et spécifique. Compte tenu, d'une part de l'affinité des anticorps pour les antigènes, et d'autre part de la grande sensibilité de détection du spectromètre de masse, des quantités infimes d'anticorps présents dans un échantillon pourront être détectées. Tests de détection basés sur la mise en évidence macroscopique des complexes-immuns (test au latex, bandes d'immuno-détection) (Singer et al, 1957 ; Hechemy et al, 1974) Dans ce type de système de détection, les antigènes d'intérêt sont couplés chimiquement à des composants particulaires de tailles micrométriques telles que des billes de polymères colorées ou non. L'incubation en milieu liquide ou semi-liquide d'une suspension fluide de ces billes recouvertes d'antigènes avec l'échantillon biologique à analyser conduit à la création de complexes-immuns agrégeant plusieurs billes de polymères entre-elles. Cette agrégation se traduit par la formation de paquets de billes dont la taille devient macroscopiquement importante au point d'être visibles à l'oeil par un opérateur. Dans une variante commune et sophistiquée du système, les complexes-immuns sont soumis à migration par capillarité sur une bandelette de support de chromatographie et révélés par création d'une bande colorée indiquant la présence ou l'absence de l'antigène détecté (test symbolisé par les bandelettes d'immunodétection largement utilisées en routine par exemple pour les tests de grossesses). Des tests au latex sont commercialisés par la société Bio-Mérieux pour des diagnostics microbiologiques par exemple (www.biomerieux.com). Tests basés sur les marquages isotopiques et le RIA (radio-immuno assavs) (Yalow et Berson, 1960 ; Booth et al, 1982) Dans une des variantes de ce dosage, le complexe-immun est réalisé, en rajoutant dans le milieu réactionnel, outre l'échantillon de sérum, une quantité connue d'antigène marqué par un isotope radioactif. Après sélection des complexes-immuns formés, la quantité de radioactivité détectable dans la fraction ainsi isolée est proportionnelle à la quantité d'anticorps présente dans un échantillon. Des trousses diagnostiques utilisant le principe du RIA sont distribuées par exemple, pour divers dosages, par la société Schering/Cis-Bio International (Gif/Yvette, France ; www.cisbiointernational.fr). "L'immuno-assay" peut être également basé sur un principe de dosage ne faisant pas appel à des traceurs radioactifs mais à des marqueurs fluorescents ou de luminescence. Anal ses basées sur les techni s ues d'immuno-histo-chimie Kiernan 1999 Une approche robuste et relativement simple dans son principe consiste à effectuer dans des coupes, frottis ou autres préparations provenant de biopsies une analyse de type immunohistologique. Dans ce cas il s'agit de tests réalisés sur un échantillon brut (coupe de tumeurs constituées de cellules plus ou moins homogènes). L'application de cette technique est donc plus généralement destinée à mettre en évidence les antigènes dans la préparation. La mise en évidence des complexes-immuns formés impose la détection d'un signal généré par l'utilisation de traceurs radioactifs, ou de réactifs fluorescents ou de méthodes colorimétriques. Les cellules tumorales contenant les antigènes montreront une réaction positive avec le réactif sélectionné spécifique vis-à-vis des antigènes. A l'inverse, les cellules non tumorales ne montreront pas de signal ou un signal d'intensité significativement plus faible. Tests basés sur le tri cellulaire utilisant la fluorescence (méthode dite cytométrie de flux ou FACS, Fluorescent Activated Cell Sorting) (Hulett et al, 1969 ; Parks et Herzenberg, 1984) : un réactif marqué par un groupement fluorescent pourra être utilisé afin de marquer des cellules entières issues et isolées de biopsies et de permettre le tri et la quantification des cellules positives pour la présence des antigènes recherchés. Dans le cadre de cette méthode, les cellules non-lysées dissociées du tissu biopsique fraîchement collecté sont mises en contact du réactif sélectif fluorescent et la suspension et ensuite analysée à l'aide d'un trieur de cellule. Le trieur de cellules détecte de manière individuelle l'intensité du signal fluorescent associé à chaque cellule, et procède au comptage du nombre de cellules détectées et éventuellement isole les cellules dans des réservoirs spécifiques. Des instruments conçus pour l'analyse FACS sont distribués par exemple par la société Becton Dickinson (Franklin Lakes, NJ, USA ; http://www.bd.com). L'utilisation de paramètres techniques appropriés et optimisés (dilution des cellules, paramètres optiques,...) :20 permet d'envisager le tri et comptage sélectif des cellules contenant les antigènes et d'assurer la faisabilité de cette méthode. A noter également, qu'une approche de cytométrie de flux appliquée à l'analyse des sérums pourrait être conduite en utilisant des billes marquées par des composés fluorescents spécifiques et comportant des antigènes greffés à leurs surfaces. Les complexes-immuns peuvent être alors mis en 25 évidence par exemple avec la technologie Bio-Plex de Bio-Rad (Hercules, CA, USA ; http://www.bio-rad.com) ; ou celle nommée "Cytometric Bead array" de Becton Dickinson (http://www.bdeurope.com) ou encore le système Luminex de Miraibio (www://www.miraibio.com). Tests basés sur les méthodes de transfert de fluorescence, FRET (Fluorescence :30 Resonance Ener2y Transfer) ou BRET (Bioluminescence Resonance Eneri yTransfer) Pour une telle analyse, le dosage peut, dans sa version la plus attractive, être réalisé directement en solution (dosage en phase homogène) et ne nécessite pas d'isoler ou purifier l'un ou :l'autre des composants du complexe-immun. Cette méthode nécessite dans une de ces variantes, :l'utilisation de deux anticorps différents dirigés contre un antigène et marqués par des groupements 35 fluorescents appropriés. Les deux groupements fluorescents sont sélectionnés de telle sorte que leurs caractéristiques optiques permettent pour l'un des groupements d'être excitable par le rayonnement lumineux utilisé pour la mesure de fluorescence, puis autorisent le transfert de l'énergie d'excitation au deuxième groupement fluorescent qui émet, en dernier ressort, un rayonnement de fluorescence de longueur d'onde bien spécifique. Le transfert de fluorescence n'est effectif que si les deux molécules sont maintenues à proximité suffisamment rapprochée l'une de l'autre. Les deux anticorps marqués par les deux groupements fluorescents sont choisis pour pouvoir se fixer de manière simultanée sur les antigènes. Le complexe-immun ternaire formé (anticorps fluorescent d'excitation û antigène û anticorps fluorescent d'émission lumineuse) permet donc un rapprochement de deux anticorps et dans ce cas seulement, un signal de fluorescence peut être détecté (à la longueur d'onde d'emission du groupe fluorescent d'émission). De fait, ce type de dosage est plutôt adapté, sans exclusive, au dosage des antigènes. L'intensité du signal de fluorescence mesuré est donc directement proportionnelle à la quantité d'antigène présente dans l'extrait biologique (Mathis, 1995 ; Szollosi et al, 1998 ; Blomberg et al, 1999 ; Ueda et al, 1999 ; Enomoto et al, 2000). L'analyse de protéines par la méthode de transfert de fluorescence peut être effectuée sur l'appareil Kryptor de la société allemande B.R.A.H.M.S. (www.brahms.de). Alternativement, le composé fluorescent excité par le rayonnement lumineux d'excitation dans la technique FRET peut être substitué par un système bioluminescent qui repose sur l'activité d'une enzyme (Xu et al , 1999) La liste non-exhaustive des techniques décrites ci-dessus a valeur d'exemple des diverses techniques que l'homme du métier est en mesure d'utiliser pour réaliser une analyse d'échantillons biologiques afin de mettre en oeuvre l'invention pour détecter les anticorps dirigés contre les antigènes identifiés, analyse dont on pourra tirer une information à valeur diagnostique ou pronostique conformément à l'invention. Les analyses pourront être réalisées directement sur des prélèvements bruts ou ayant subi des traitements, etcorrespondant de manière non-exhaustive à des lysats, extraits ou sous-fractions issus de ces prélèvements. La détection et le dosage des anticorps dirigés contre les antigènes, décrits par l'invention, peuvent être réalisés en utilisant tout produits ou dérivés issus de ces antigènes ainsi que sur leurs précurseurs si tant est qu'ils respectent bien les critères de reconnaissance spécifique avec les anticorps devant être détectés. Comme indiqué précédemment, le dosage des antigènes eux-mêmes ou de leur fragments ou produits de modification métabolique peut constituer également une application analytique 30 d'intérêt clinique. Les tests basés sur l'utilisation de la spectrométrie de masse SELDI-TOF, nécessitent des supports d'affinité pour la capture spécifique des antigènes (barrettes ProteinChip de Ciphergen). Ces supports seront adaptés en fonction du mode de capture choisi : supports à réactivité chimique adaptée à la fixation des antigènes, ou anticorps monoclonaux ou polyclonaux reconnaissant tout 35 ou partie des antigènes ou de leurs peptides. De manière évidente pour l'homme du métier, les méthodes font appel pour des besoins de quantification, et pour des impératifs de contrôle-qualité (contrôle-positifs) à des protéines standards appropriées, apparentées ou non aux antigènes. De plus, les tests d'immunodétection imposent de disposer de composants (composants que l'on nommera réactifs) susceptibles d'interagir avec les anticorps d'intérêt ou les antigènes et leurs dérivés. Au chapitre de ces réactifs on peut citer bien évidemment, les anticorps polyclonaux ou monoclonaux ainsi que leurs fragments immunoréactifs, greffés ou non sur, ou avec d'autres composants ; des éléments particulaires susceptibles d'interagir avec les antigènes (phages ou bactéries recombinants exprimant à leur surface des régions polypeptidiques capables d'interaction avec des haptènes ou antigènes) (Gao et al, 1999 ; Knappik et al, 2000) ; ou des aptamères (molécules chimiques de type polynucléotides voire polypeptidiques capables d'établir des interactions non covalentes de forte affinité avec des molécules cibles) (Ellington et Szostak, 1990 ; Tuerk et Gold, 1990). Des réactifs spécifiques pour la détection des complexes-immuns formés lors des tests peuvent être choisis parmi les systèmes de détection classique appropriés à ce genre de tests d'immunodétection tels que le western-blot ou l'ELISA (ces réactifs sont par exemple des anticorps secondaires couplés à des systèmes enzymatiques autorisant l'exécution de réactions colorimétriques). De tels réactifs sont disponibles sur catalogue, par exemple sur le catalogue de la société Sigma Aldrich, accessible en ligne (http://www.sigmaaldrich.com). Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la présence de la protéine eEFlA1 est détectée et/ou quantifiée aux moyens d'anticorps dirigés contre la protéine eEF1A1 ou au moins un épitope de cette protéine. Les anticorps sont choisis avantageusement parmi les anticorps polyclonaux ou les anticorps monoclonaux. Les méthodes d'identification et la préparation de tels anticorps sont connues de l'homme du métier en employant les techniques usuelles de préparation de tels anticorps. On notera pour référence, les méthodes décrites dans Immunobiology (5th ed., Janeway, Charles A.; Travers, Paul; Walport, Mark; Shlomchik, Mark. New York and London: Garland Publishing; c2001). Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, la présence d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1Al ou au moins un épitope de cette protéine est détectée et/ou quantifiée au moyen d'un antigène comprenant au moins un épitope d'une protéine eEF1Al. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, l'antigène comprend une protéine eEF1Al telle que définie ci-dessus et ci-après. Bien entendu, l'antigène peut comprendre de simples fragments d'une protéine eEF1Al, étant entendu que ledit fragment comprend au moins un épitope reconnu par les anticorps anti-eEFlA1. Un épitope est la plus petite unité structurale d'un antigène reconnue par un anticorps, structure présente à la surface de la molécule d'antigène, capable de se combiner à une seule molécule d'anticorps. D'un point de vue structurel, les épitopes peuvent être de deux types : épitopes linéaires (courte suite d'acides aminés reconnus par un anticorps), présentant une taille d'environ 8-10 acides aminés, ou épitopes conformationnels, c'est-à-dire que les anticorps reconnaissent des acides aminés qui sont proches dans l'espace lorsque la protéine présente sa structure repliée, mais qui ne sont pas localisés à proximité immédiate dans la séquence de la protéine. Il convient de noter qu'un épitope donné peut être reconnu par plusieurs anticorps différents générés dans le cadre de réactions immunitaires distinctes, liées à des agents différents (virus, bactéries, etc...). A cet égard, le niveau de reconnaissance entre l'épitope et les différents anticorps peut varier d'un couple épitope-anticorps à un autre. Ainsi, si l'épitope est fortement reconnu par l'anticorps, de faibles concentrations en anticorps suffiront à détecter une réaction de reconnaissance entre l'épitope et l'anticorps. A l'inverse, si l'épitope est faiblement reconnu par l'anticorps, de fortes concentrations en ce dernier seront nécessaires pour détecter une réaction de reconnaissance entre l'épitope et l'anticorps. De la même façon, plusieurs épitopes distincts peuvent être reconnus par un même anticorps. Mais, là encore, les niveaux de reconnaissance d'un couple épitope-anticorps à un autre sont généralement variables. Les moyens pour l'identification d'épitopes, de fragments antigéniques et pour la préparation d'antigènes utiles dans un procédé de diagnostic sur des échantillons biologiques sont bien connus de l'homme du métier. On citera notamment une méthode consistant à synthétiser de manière systématique des peptides reprenant des fragments chevauchant de protéine eEF1Al pour tester ensuite leur capacité à stimuler une réponse immunitaire. L'homme du métier sera donc à même d'identifier le ou les épitopes les mieux adaptés pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention par simple expérimentation de routine. Un fragment comprenant au moins un épitope de la protéine eEF1A1 est par exemple un fragment englobant la partie N-terminale de la protéine eEFlAl, plus particulièrement un fragment de 12 kDA englobant cette partie N-terminale. De manière préférentielle, le procédé selon l'invention comprend une étape additionnelle de comparaison des résultats obtenus à l'étape de détection et/ou de quantification avec une valeur de référence caractéristique de la présence d'une tumeur chimiorésistante et/ou avec une valeur de référence caractéristique de la présence d'une tumeur chimiosensible. Ces valeurs de référence peuvent être différentes selon les moyens employés pour la détection et/ou la quantification de eEF1Al ou des anticorps anti-eEF1Al. Elles peuvent être obtenues selon des méthodes usuelles où l'on va effectuer les mêmes analyses sur des échantillons provenant d'individus sains d'une part et d'individus connus pour être porteurs de tumeurs d'autre part, avec dans cette seconde population la distinction entre les individus connus pour avoir une tumeur chimiosensible et ceux connus pour avoir une tumeur chimiorésistante. Bien entendu, le procédé selon l'invention peut comprendre en outre la détection et la quantification d'au moins un autre marqueur biologique caractéristique de la présence et/ou de l'invasivité d'une tumeur et/ou de sa chimio-sensibilité. On citera comme marqueur, à titre d'exemple, la protéine antigène KI67 comme marqueur de prolifération (référence SwissProt : http://www.expasy.org/uniprot/P46013), ou encore la vimentine phosphorylée, dont l'absence est caractéristique d'une tumeur invasive (PCT/EP2005/054598 déposée le 15 septembre 2005) ou encore des anticorps dirigés contre la protéine MARKS (n d'accession genebank AF387637 ; Sun T.-Q. et al. "PAR-1 is a Dishevelled-associated kinase and a positive regulator of Wnt signalling". Nat. Cell Biol. 2001, 3, 628-636), dont la présence en forte concentration est caractéristique de la présence d'une tumeur. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le procédé comprend également une l'étape de détecter et/ou de quantifier sur un échantillon biologique préalablement prélevé : - la protéine MARK3, et/ou - les anticorps dirigés contre la protéine MARK3 ou au moins un épitope de cette protéine. La détection et/ou la quantification des deux marqueurs peuvent être effectuées de manière simultanée, séparée ou décalée dans le temps, sur le même échantillon biologique ou sur des échantillons différents. La présente invention concerne également un kit de diagnostic pour la mise en oeuvre d'un procédé tel que défini précédemment et ci-après, ledit kit comprenant des moyens permettant de détecter et/ou quantifier sur un échantillon biologique préalablement prélevé : - la présence d'une protéine eEFlA1, et/ou - la présence d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1Al ou un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine. De tels moyens sont bien connus de l'homme du métier, définis ci-dessus, leur forme variant selon le mode de détection sélectionné. Ils comprennent d'une part un antigène eEFlA1 défini précédemment ou un anticorps antieEF1A1 selon l'invention et des réactifs nécessaires à la mise en oeuvre du procédé de diagnostic 20 selon l'invention. De tels réactifs sont bien connus de l'homme du métier, selon la méthode de détection/quantification employée. Ils sont en particulier décrits dans les références citées précédemment et en particulier dans le catalogue de la société Sigma Aldrich, accessible en ligne (http://www.sigmaaldrich.com). 25 De manière avantageuse, le kit de détection comprend un support approprié, apte à recevoir l'échantillon biologique et les moyens de détection appropriés. Lorsque le moyen de détection est un anticorps ou un antigène, ou leurs fragments, il peut être lié au support par tout moyen approprié, par exemple une liaison covalente ou adsorbé sur le support. De tels supports sont bien connus de l'homme du métier, décrits notamment dans les références énoncées précédemment. 30 La présente invention concerne également les anticorps dirigés contre une protéine eEF1Al ou contre un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine, qui se lient de manière spécifique à une protéine eEF1A1 ou à au moins un épitope de cette protéine définis ci-dessus et ci-après. L'invention concerne aussi lesdits anticorps pour leur utilisation en thérapie. Outre l'invention de eEF 1 Al comme marqueur de la présence de cellules tumorales chez 35 les mammifères, en particulier chez l'homme, les inventeurs ont également constater que l'inhibition de l'activité ou de l'expression de eEF1A1 permettait d'inhiber la croissance de cellules tumorales. La présente invention concerne donc également un procédé pour inhiber la croissance de cellules tumorales, caractérisé en ce que l'on inhibe l'expression ou l'activité de la protéine eEF1A1 au moyen d'un inhibiteur anti-eEF1A1. Les inhibiteurs anti-eEF1A1 inhibant l'activité de eEF1A1 agissent au niveau de la 5 protéine eEF1Al empêchant ou limitant sa capacité à exercer sa fonction biologique. Il peut s'agir par exemple d'un anticorps dont l'antigène est une protéine eEF1Al ou au moins un épitope de cette protéine, tel que défini ci-dessus et ci-après. Les inhibiteurs anti-eEF1A1 inhibant l'expression de eEF1Al agissent au niveau de la transcription du gène codant pour eEF1A1 ou encore au niveau de la traduction de l'ARN vers la 10 protéine. Dans ce second cas, il peut s'agir d'un ARN interférant qui vient s'hybrider à l'ARN messager (ARNm) produit d'expression du gène comprenant la séquence codant pour la protéine eEF1Al pour inhiber la traduction, soit par simple encombrement stérique soit pour favoriser le clivage de l'ARNm. Les technologies d'ARN interférants et leur usage in vitro et in vivo sont bien connues de 15 l'homme du métier, décrits dans de nombreux articles scientifiques et autres demandes de brevet. Selon les séquences d'ARN interférants sélectionnées par l'homme du métier, différents niveaux d'inhibition pourront être obtenus, permettant de moduler l'effet inhibiteur recherché. De manière préférentielle, les ARN interférants sont préparés et sélectionnés pour obtenir au moins 50% d'inhibition de l'expression du gène cible dans une cellule, voire au moins 75%, 90%, 95% 20 voire plus de 99% d'inhibition. Les siRNA, pour Small Interfering RNA ou ARN interférant de petite taille, sont des séquences courtes d'environ 15 à 30 paires de bases (bp), de préférence de 19 à 25 bp. Elles comprennent un premier brin et un brin complémentaire identiques à la région ciblée de l'ARN du gène cible. 25 Le design et la préparation de siRNA et leur utilisation pour la transfection de cellules in vivo et in vitro sont bien connues et largement décrites dans de nombreuses publications, telles que : US 6 506 559, US 2003/0056235, WO 99/32619, WO 01/75164, WO 02/44321, US 2002/0086356, WO 00/44895, WO 02/055692, WO 02/055693, WO 03/033700, WO 03/035082, WO 03/035083, WO 03/035868, WO 03/035869, WO 03/035870, WO 03/035876, WO 01/68836, 30 US 2002/0162126, WO 03/020931, WO 03/008573, WO 01/70949, WO 99/49029, US 6573099, WO 2005/00320, WO 2004/035615, WO 2004/019973, WO 2004/015107, http://www.atugen.com/sirnatechnology.htm, http://www.alnylam.com/science- technology/index.asp, http://www.protocol-online.org/prot/Research_Tools/Online_Tools/SiRNA Design/, 35 http://www.hgmp.mrc.ac.uk/Software/EMBOSS/Apps/sirna.html, http://www.rockefeller.edu/labheads/tuschl/sirna.html, http://www.upstate.corn/browse/categories/siRNA.q. Les siRNA peuvent être conçus et préparés en employant des logiciels appropriés disponibles en ligne, par exemple : "siSearch Program" http://sonnhammer.cgb.ki.se/siSearch/siSearch_1.6.html ("Improved and automated prediction of effective siRNA", Chalk AM, Wahlesdelt C, and Sonnhammer ELL, Biochemical and Biophysical Research Communications, 2004). "SiDirect" http://design.rnai.ip/sidirect/index.php (Direct: highly effective, target-specific siRNA design software for mammalian RNA interference, Yuki Naito et al, Nucleic Acids Res, Vol. 32, No. Web Server issue Oxford University Press 2004). - "siRNA design tool" de Whitehead Institute of Biomedical Research au MIT http://jura.wi.mit.edu/pubint/http://iona.wi.mit.edu/siRNAext/ siRNA wizardTM de Invitrogen http://www.sirnawizard.com/, - "siRNA Target Finder" de Ambion http://www.ambion.com/techlib/misc/siRNA_finder.html, https://www.genscript.com/ssl-bin/app/rnai http://www.promega.com/siRNADesigner/default.htm -http://bioweb.pasteur.fr/seganal/interfaces/sirna.html D'autres programmes sont référencés sur le site http://web.mit.edu/mmcmanus/www/homel .2files/siRNAs.htm, comme http://athena.bioc.uvic.ca/cgi-bin/emboss.pl?_action=input&_app=sirna. Les outils pour la préparation de siRNA et la transfection de cellules sont à la disposition 20 du public par simple commande en ligne, comme les vecteurs de siRNA commercialisés par la société Invitrogen (http://www.invivogen.com/cat.php?ID=3). De manière avantageuse, l'inhibiteur anti-eEF1A1 est un ARN interférant qui inhibe in vitro et/ou in vivo l'expression d'un gène codant pour une protéine eEF1A1. Cet ARNi est de préférence choisi parmi les ARN antisens et les ARN double brins (dsRNA), plus 25 préférentiellement un siRNA. Les ARN interférants selon l'invention sont conçus de préférence pour inhiber au moins 50%, 75%, 90% or 95% voire plus de 99% de l'expression d'une protéine eEF1A1 dans les cellules. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, le siRNA comprend la séquence 30 suivante, capable d'inhiber l'expression d'un gène codant pour une protéine eEF1A1 : Séquence sens : 5' UGG UGA CAA CAU GCU GGA G 3' Séquence antisens) : 5' CUC CAG CAU GUU GUC ACC A 3' La présente invention concerne également un vecteur pour l'expression d'un ARN interférant défini ci-dessus et ci-après, lequel vecteur comprend une séquence codant pour ledit ARN interférant sous le contrôle d'éléments de régulations permettant l'expression dudit ARN interférant dans une cellule hôte. De tels vecteurs sont connus de l'homme du métier et disponibles, 35 comme par exemple les vecteurs Ambions pSilencerrM 5.1 Retro System (http://www.ambion.coin/catalog/CatNum.php?5782) ou BLOCK-iTTM Lentiviral RNAi Expression System commercialisés par Invitrogen (https://catalog.invitrogen.com/index.cfm?fuseaction=viewCatalog. viewProductDetails&productDe scription=5449&CMP=LEC-G C M S SEARCH&HQ S=block). L'invention concerne aussi un vecteur pour la délivrance d'un ARN interférant dans une cellule hôte, caractérisé en ce qu'il comprend un ARN interférant selon l'invention, défini ci-dessus et ci-après et des moyens permettant la délivrance dudit ARN interférant dans une cellule hôte. De tels moyens sont connus de l'homme du métier, comme par exemple les lipides lipofectamines (http://www.invitrogen.com/content.cfm?pageid=4005) ou Miros (http://www.mirusbio.com/products/rnai/index.asp) L'invention concerne également un ARN interférant selon l'invention, un vecteur pour son expression ou un vecteur pour sa délivrance, tels que définis ci-dessus et ci-après, pour leur utilisation en thérapie. La présente invention concerne également une composition pharmaceutique comprenant un anticorps selon l'invention ou un ARN interférant selon l'invention ou un vecteur pour l'expression de l'ARN interférant selon l'invention ou un vecteur pour la délivrance d'un ARN interférant selon l'invention, tels que définis ci-dessus et ci-après, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable. Les méthodes pour l'administration d'ARN interférants sont connues de l'homme du métier, les véhicules employés dépendant de la voie d'administration sélectionnée. Ainsi, l'injection IV d'un siRNA modifié chimiquement s'est révélée efficace pour l'inactivation de gènes in vivo (Soutschek J, Akinc A, Bramlage B, Charisse K, Constien R, Donoghue M, Elbashir S, Geick A, Hadwiger P, Harborth J, John M, Kesavan V, Lavine G, Pandey RK, Racie T, Rajeev KG, Rohl I, Toudjarska I, Wang G, Wuschko S, Bumcrot D, Koteliansky V, Limmer S, Manoharan M, Vornlocher HP. Therapeutic silencing of an endogenous gene by systemic administration of modified siRNAs. Nature. 2004 ,432:173-8). L'invention concerne également l'utilisation d'un anticorps selon l'invention ou un ARN interférant selon l'invention ou un vecteur pour l'expression de l'ARN interférant selon l'invention ou un vecteur pour la délivrance d'un ARN interférant selon l'invention, tels que définis ci-dessus et ci-après, pour le traitement des cancers, plus particulièrement des glioblastomes, ou pour la préparation d'un médicament destiné au traitement desdites maladies. L'homme du métier saura sélectionner les dosages appropriés en fonction du patient et de l'état de l'avancement de la maladie à traiter. Cette connaissance de l'état du patient et de l'état d'avancement de la maladie pourra avantageusement être obtenue au moyen de la méthode de diagnostic selon l'invention. Il est entendu que, selon l'invention, l'utilisation peut se faire en combinaison avec d'autres moyens thérapeutiques appropriés pour le traitement du cancer, comme par exemple d'autres médicaments, molécules cytotoxiques, anticorps ou ligands susceptibles d'être employées en oncologie, mais également des moyens de traitement par rayons, en particulier rayonnnements ionisants ou encore par chirurgie. Dans ce cas, les anticorps ou ARN interférants selon l'invention seront employés en combinaison avec le ou les autres moyens de manière simultanée, ensemble ou séparéments, ou décalée dans le temps. Dans le cas d'un traitement décalé, les anticorps ou ARN interférants selon l'invention peuvent être employés préalablement à l'autre moyen thérapeutique ou encore après ce dernier. L'invention concerne aussi un variant de la protéine eEF1Al comprenant la séquence protéique de la SEQ ID NO 1 et une séquence d'acide nucléique codant pour ledit variant. Elle concerne également un vecteur d'expression d'un variant de la protéine eEF1A1 comprenant ladite séquence d'acide nucléique selon l'invention sous le contrôle d'éléments de régulation nécessaires à l'expression de ladite protéine dans un organisme hôte. Elle concerne aussi un organisme hôte comprenant ledit vecteur d'expression selon l'invention, et un procédé de préparation du variant de la protéine eEF1A1 selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de culture de l'organisme hôte selon l'invention dans un milieu de culture approprié, puis de récupération du variant de la protéine eEFlA1 ainsi produit et, éventuellement, sa purification. Les méthodes de clonage et d'expression d'une protéine dans un organisme hôte sont bien connues de l'homme du métier, les éléments de régulations constituant le vecteur étant choisis par ce dernier selon l'organisme hôte choisi, mais aussi selon les conditions de cultures et l'objectif de la production de ce variant de la protéine eEF1A1. L'un de ces objectifs peut être la préparation et la mise en oeuvre d'une méthode de screening d'inhibiteurs d'expression d'une protéine eEF1A1 telle que définie auparavant ou dans les exemples ou d'inhibiteurs de l'activité d'une protéine eEF1Al, la méthode consistant à mettre en contact au moins un composé candidat inhibiteur avec un moyen de screening approprié pour permettre de mettre en évidence l'activité dudit composé au regard de l'expression de eEF1Al ou de son activité, l'existence ou l'absence d'une inhibition. De tels moyens de screening sont bien connus de l'homme du métier, comme par exemple un organsisme hôte exprimant un gène rapporteur sous le contrôle du promoteur de la protéine eEF1Al ou bien un organisme hôte exprimant la protéine eEF1Al, dont le niveau d'expression ou la transcription est contrôlée par des méthodes appropriées, ou encore un organisme hôte exprimant la protéine eEF1Al ou un milieu réactionnel approprié contenant de la protéine eEF1A1, permettant de contrôler l'activité de cette dernière sous l'effet du ou des composés candidats. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, plusieurs composés candidats sont testés, ensembles ou séparément, lesdits composés pouvant constituer une librairie de composés à tester. De manière avantageuse, lesdits composés sont des molécules chimiques dites petites molécules . .35 Les exemples de réalisation ci-dessous permettent de mieux illustrer l'invention, sans toutefois chercher à en limiter la portée. Liste des exemples 1. Mise en évidence de caractéristiques immunoréactives discriminantes dans les liquides biologiques des populations de patients atteints de tumeurs versus des individus sains 2. Caractérisation par séquençage et spectrométrie de masse de l'antigène responsable des immunoréactions discriminantes 3. Identité de la protéine antigénique 4. Analyse par Western blot des réactions antigènes-anticorps et validation de l'intérêt clinique 5. Impact des anticorps sur la viabilité des cellules tumorales in vitro 6. Blocage de la prolifération des cellules tumorales in vitro par les siRNA. Description des Figures Figure 1 : Western-blot réalisé avec un liquide kystique testé pour mettre en évidence des réactions vis-à-vis de protéines d'origine tumorale. Trois échantillons différents ont été utilisés pour générer après électrophorèse les empreintes de protéines pour la réaction d'immuno-détection. Piste M : extrait protéique des membranes des cellules de glioblastome Piste C : fraction cytoplasmique des cellules de glioblastome Piste T : extrait total de cellules de glioblastome. Figure 2 : Séquence de l'ADNc du clone 1G5 (en A) et de la protéine exprimée (en B). Figure 3 : Alignement de la séquence protéique exprimée par le clone 1 G5 avec la séquence de l'extrémité C ter de la protéine isoforme 4 de eEF1A1. Figure 4 : Mesure de l'intensité des immunoréactions détectées dans les sérums de différents groupes d'individus vis-à-vis de la protéine antigénique codée par le clone 1G5. Les groupes d'individus sont composés de : groupe 1 : individus normaux contrôles ; groupe 2 : patients atteints de gliomes répondant positivement à la chimiothérapie ; groupe 3 : patients atteints de gliomes ne répondant pas à la chimiothérapie Les histogrammes d'immunoréactivité correspondent aux signaux enregistrés dans les western-blots (exprimés en unités arbitraires, UA) avec les antigènes suivants : A : protéine totale exprimée par le clone 1G5 (correspondant au domaine du variant de l'isoforme 4 de eEF1A1 décrit dans l'exemple 3 figure 3) ; B : produit de fragmentation de 12kDa du domaine du variant de l'isoforme 4 de eEF1Al décrit dans l'exemple 3. Figure 5 : Mesure de cytotoxicité des immunoglobulines purifiées de liquides kystiques ou sérums 35 sur des cellules de tumeurs en culture. Figure 6 : Séquences du siRNA testé in vitro. Exemple 1 : Mise en évidence de caractéristiques immunoréactives discriminantes dans les liquides biologiques des populations de patients atteints de tumeurs versus des individus sains Dans cet exemple, des liquides kystiques prélevés dans les tumeurs solides du SNC de divers patients ont été analysés afin de déceler si ces liquides contiennent des anticorps capables de reconnaître des protéines exprimées par les tumeurs. Pour ce faire, la réactivité des liquides kystiques vis-à-vis d'extraits protéiques de tumeurs a été testée par western-blot. Le western-blot présenté à la figure 1 montre plusieurs bandes colorées mettant en évidence de ce fait de nombreuses réactivités, d'intensité modeste ou très intense, vis-à-vis de protéines tumorales diverses. On note par exemple de fortes réactions vis-à-vis de protéines de masses moléculaires estimées à environ 36, 41 et 53 kDa. Compte tenu des fractions protéiques utilisées dans ce western-blot, on peut conclure que les antigènes tumoraux, contre lesquels sont dirigés les anticorps présents dans les liquides kystiques, sont localisés soit dans les membranes des cellules tumorales soit dans leur cytoplasme. Après incubation des empreintes du western-blot avec le liquide kystique, les anticorps qui l5 ont interagi avec les protéines-antigéniques sont détectés par les méthodes classiques utilisant des anticorps secondaires couplés à la peroxydase. La mise en évidence de ces immunoréactions et des anticorps dirigés contre des protéines tumorales a été poursuivie selon la stratégie décrite ci-après. L'analyse a consisté à révéler la présence d'anticorps, dans les liquides kystiques et également dans les sérums des patients, 20 responsables des réponses immunitaires envers diverses protéines humaines. Des tests d'immunoréactions des sérums et liquides kystiques contre une banque de clones bactériens d'expression exprimant diverses protéines du répertoire humain ont permis d'isoler un clone dénommé selon nomenclature de la banque de clones propre aux inventeurs : clone 1G5. Les liquides biologiques testés (sérums d'individus sains) montrent une réactivité très forte envers le 25 clone. A l'inverse, les liquides kystiques de tumeurs et sérums de patients atteints de tumeurs montrent une réactivité beaucoup plus faible. Cette expérience met donc en évidence l'existence d'anticorps dirigés contre une protéine humaine particulière dans les liquides biologiques des individus sains ou des patients atteints de tumeurs et le fait que les taux de ces anticorps sont différents selon les groupesd'individus testés. :30 La mesure de ces taux d'anticorps présente donc l'intérêt diagnostique de permettre de discriminer aisément les individus atteints de tumeurs des individus parfaitement sains. Exemple 2 : Caractérisation par séquençage et spectrométrie de masse de l'antigène responsable des immunoréactions discriminantes :35 La protéine qui est exprimée par le clone 1G5 a été identifiée. Cette identification a été réalisée de deux façons différentes et complémentaires. Tout d'abord, la caractérisation a reposé sur l'analyse de la séquence de l'ADNc cloné dans le vecteur d'expression du clone ; enfin, le polypeptide humain exprimé par ce clones a été purifié et analysé après protéolyse par la trypsine grâce à une approche nanoLC- MS/MS (nanochromatographie liquide couplée à une analyse par spectrométrie de masse en tandem) (suivant protocole utilisé par Bourges et al, 2004). La première approche a consisté à extraire le plasmide à partir du clone bactérien issu du stock de la banque et mis en culture. L'extraction a été réalisée en utilisant les méthodes classiques de purification de plasmides bactériens (à savoir, de manière sommaire, par lyse alcaline et précipitation de l'ADN plasmidique). Les plasmides purifiés ont ensuite été séquencés par la technique enzymatique de terminaison de chaîne avec didésoxynucléotides fluorescents. La séquence a été décryptée par migration capillaire sur un séquenceur ABI 3700. Les séquences ont 1.0 été réalisées dans les directions sens et antisens et validées par plusieurs runs. L'utilisation de logiciels tel qu'Autoassembler (Applied Biosystems) a permis de générer la séquence consensus et intégrale du fragment d'ADNc cloné dans le plasmide. La séquence a été étudiée en détail afin de reconnaître les régions de cette séquence qui codent la protéine humaine exprimée (séquence dite "codante"). 15 La séquence d'ADNc codante pour le clone 1G5 est montrée à la figure 2. La figure 2 montre aussi la séquence de la protéine humaine exprimée par le clone telle que prédite à partir de la séquence de l'ADNc cloné dans le vecteur d'expression. La séquence du plasmide située en amont de l'ADNc et comportant le codon d'initiation de synthèse du fragment protéique codé par l'ADNc n'est pas représentée. Le codon stop de traduction est représenté en gras et souligné. 20 La séquence de la protéine exprimée par le plasmide d'expression 1G5 est représentée (en B). Le code conventionnel à une lettre des acides aminés est utilisé. La purification de la protéine humaine exprimée par le clone a été réalisée. Les expériences ont été conduites en se basant sur des protocoles standards de purification et manipulation des protéines. Ainsi, le clone bactérien 1G5 a été mis en culture individuellement, puis les cellules 25 bactériennes ont été récoltées et lysées en présence de sels de guanidinium. Les protéines humaines ont été purifiées en faisant appel à la chromatographie d'affinité exploitant les interactions des séquences poly-histidine avec des colonnes de résines chargées de métaux immobilisés. En effet, du fait de la construction plasmidique, les protéines humaines sont exprimées dans les clones sous forme de chimères qui intègrent à leur extrémité N terminale une petite séquence comportant six 30 résidus consécutifs d'histidines. Ce motif permet la rétention quasi-sélective des protéines humaines exprimées dans les clones sur les résines chélatrices de Nickel. Après élution à pH acide, 1.es protéines ont été soumises à une électrophorèse en gel de polyacrylamide. Puis la bande protéique majeure est découpée et traitée par la trypsine. Les peptides obtenus sont séparés par chromatographie en phase inverse couplée à une analyse par spectrométrie de masse. Cette analyse :35 permet d'obtenir des informations sur la séquence primaire des peptides trypsiques générés. Elle permet ainsi de valider sans ambiguïté que les protéines codées par les ADNc clonés dans les vecteurs d'expression sont synthétisées par les clones et constituent les antigènes détectés par immunoréaction. Le clone 1 G5 exprime bien la protéine dont la séquence est représentée à la figure 2. Exemple 3 : Identité de la protéine antigénique Une analyse in silico consistant à comparer la séquence de l'ADNc du clone 1G5 et de la protéine correspondante qu'il exprime par rapport à des banques de séquences de références d'acides nucléiques (séquences de clones d'ADNc et séquence du génome humain) et de protéines humaines a été réalisée. Cette analyse a permis de préciser l'identité de la protéine qui constitue l'un des antigènes spécifiques responsables des immunoréactions manifestées dans l'exemple 1. Les informations suivantes ont donc été obtenues : Le clone 1G5 exprime la protéine eEF1A1 (elle inclut en plus dans sa partie N ter 8 acides aminés supplémentaires) La séquence de la protéine exprimée par le clone 1 G5 est comparée avec la séquence de référence de la protéine eEF1Al dans la figure 3. Les identités de séquence sont symbolisées par des étoiles. Exemple 4 : Analyse par western-blot des réactions antigènes-anticorps et validation de l'intérêt clinique Des tests d'immuno-détection ont été entrepris pour valider deux paramètres importants : d'une part vérifier la spécificité de la réactivité des anticorps présents dans les sérums vis-à-vis des protéines humaines antigéniques purifiées ou leurs fragments ; d'autre part, évaluer la pertinence biologique des anticorps comme indicateurs d'intérêt diagnostique en oncologie. Ces tests ont été réalisés en utilisant la méthode du western-blot. Pour ce faire, le clone bactérien 1 G5 a été mis en culture, et la protéines humaine exprimée a été purifiée sur résine chélatrice de Nickel comme indiqué dans l'exemple précédent. La protéine purifiée a été soumise à migration électrophorétique en gel de polyacrylamide. Après électrotransfert sur membranes de PVDF, l'antigène est détecté par imprégnation des membranes avec des sérums variés obtenus à partir de prélèvements sanguins effectués sur de nombreux individus. La cohorte d'individus constituée pour l'analyse était composée de 50 individus sains ; de 20 individus atteints de tumeurs gliales ne répondant pas à la chimiothérapie (traitement par le Temodal , ou témozolomide de Schering Plough) ; et de 14 individus présentant des tumeurs gliales caractérisées par une sensibilité objectivée à cette chimiothérapie (sur la base de la régression de la taille de la tumeur observée à l'imagerie à trois mois d'intervalle). L'analyse des western-blots a permis de tirer les conclusions qui suivent. Pour le clone 1G5, les sérums réagissent contre deux régions du western-blot, une région correspondant à un antigène de taille apparente de 50 kDa et une correspondant à une taille de 12 kDa. L'analyse par digestion enzymatique des zones du gel d'électrophorèse équivalentes suivie de caractérisation par nanoLC-MS/MS montre que la zone de 50 kDa correspond à la protéine eEF1A1 exprimée par le clone bactérien 1G5 et la zone de 12 kDa à un peptide de fragmentation généré au cours de la purification de la protéine. Ce fragment englobe la partie N terminale de l'antigène produit par le clone 1 G5. Les intensités des réactions d'immunodétection obtenues sur les western-blots ont été quantifiées. L'analyse des données obtenues de manière individuelle avec les sérums des 84 individus de la cohorte a permis de révéler que la réponse vis-à-vis du peptide de 12 kDa est importante dans les sérums des individus sains et que cette réponse est presque aussi intense avec les sérums des patients présentant des tumeurs gliales caractérisées par une sensibilité à la chimiothérapie. Par contre, la réactivité des sérums des patients atteints de tumeurs gliales ne répondant pas à la chimiothérapie est considérablement réduite. Cet exemple montre clairement que la détection des anticorps sériques dirigés contre la protéine eEF1A1 a une valeur diagnostique et pronostique pour la prise en charge clinique de patients atteints de tumeurs gliales. En effet, la présence ou l'absence d'anticorps sériques dirigés contre le variant de la protéine eEF1A1 (ou ses fragments) permet de manière pronostique de défmir si la tumeur est susceptible d'être résistante à la chimiothérapie. Les résultats présentés ici montrent que des épitopes particuliers présents dans la protéine décrite (eEF1Al) permettent une évaluation des variations de taux d'anticorps dans les liquides biologiques d'un individu; évaluation ayant un intérêt clinique majeur. Tout autre composant biologique ou artificiel, naturel ou chimérique qui comporte les épitopes reconnus par les anticorps qui sont détectés dans le procédé décrit et ont un intérêt clinique peuvent être utilisés de manière avantageuse pour réaliser des dosages dans l'esprit du procédé décrit dans ce brevet. La figure 4 montre l'analyse par western-blot des protéines antigéniques produites par le clone 1G5. Les protéines et peptides résultant de fragmentations spontanées ont été soumis à migration électrophorétique en gel de polyacrylamide. Les immunoréactions ont été révélées de manière classique selon l'approche western-blot après imprégnation des blots avec des mélanges de sérums provenant de divers groupes d'individus. Les groupes d'individus sont composés de : groupe 1 : individus normaux contrôles ; groupe 2 : patients atteints de gliomes répondant positivement à la chimiothérapie ; groupe 3 : patients atteints de gliomes ne répondant pas à la chimiothérapie Les histogrammes d'immunoréactivité correspondent aux signaux enregistrés dans les western-blots avec les antigènes suivants : A: protéine totale exprimée par le clone 1G5 (correspondant à la séquence de eEF1A1 décrite dans l'exemple 3 figure 3) ; :35 B : produit de fragmentation de 12kDa de eEF1Al décrit dans l'exemple 3 figure 3. Exemple 5 : Impact des anticorps sur la viabilité des cellules tumorales in vitro Afin de confirmer l'utilisation prévisible en thérapeutique des anticorps dirigés contre les antigènes tumoraux identifiés, l'impact cytotoxique des immunoglobulines extraites des liquides biologiques sur les cellules tumorales en culture a été évalué. L'expérimentation a consisté à préparer des échantillons d'immunoglobulines purifiées, extraites des sérums d'individus sains et des liquides kystiques d'individus atteints d'une tumeur gliale. Les immunoglobulines sont purifiées par chromatographie sur colonnes "Hitrap protein-G" distribuées par Amersham (General Electric). Les conditions d'utilisation sont strictement conformes à celles décrites par le fournisseur. Les immunoglobulines purifiées sont resuspendues à un titre de 1 mg/ml. Des cellules de tumeurs en culture in vitro sont mises en contact avec les immunoglobulines purifiées à une concentration finale de 1 microgramme d'immunoglobulines par ml dans un milieu ne contenant pas de sérum de veau foetal. L'incubation est prolongée pendant 7 jours. A l'issue de cette période d'incubation, la viabilité des cellules est mesurée à l'aide d'un test classique de viabilité cellulaire. Les taux de survie sont calculés par rapport à des témoins correspondant aux cultures cellulaires mise en incubation avec les tampons de préparation et de dilution des immunoglobulines mais dépourvus d'immunoglobulines (tampon contrôle). Les immunoglobulines ont été préparées à partir de liquides kystiques prélevés sur des tumeurs de type : oligodendrogliomes ou méningiomes ou astrocytome de grade III. Les types cellulaires étaient représentés par des glioblastomes primaires prélevés sur différents patients (2 glioblastomes différents), d'une lignée de neuroblastome IMR32, d'une lignée de carcinome de la vessie EJ. Comme le montre la figure 5, les immunoglobulines purifiées des sérums d'individus sains ne montrent que très peu de cytotoxicité vis-à-vis des différents types cellulaires. Par contre, les immunoglobulines purifiées des liquides kystiques des différentes origines réduisent de manière très significative la survie des cellules de tumeurs gliales. Le taux de survie est compris entre 15 et 40% selon les extraits utilisés. Les cellules des tumeurs de type glioblastomes sont les plus sensibles ; les cellules de carcinome de vessie sont plus modestement affectées (65 à 75 % de survie) ; la viabilité des cellules de neuroblastome n'est pas modifiée de manière sensible. Ce dernier élément prouve qu'à la concentration de 1 microgramme d'immunoglobulines par ml de milieu, les immunoglobulines purifiées des liquides kystiques ne manifestent pas de toxicité non spécifique vis-àvis de cellules tumorales en culture. L'exemple permet de conclure que les immunoglobulines qui sont présentes dans les liquides kystiques et qui réagissent avec des antigènes tumoraux ont une capacité cytotoxique évidente vis-à-vis de cellules tumorales. Ces anticorps se distinguent très nettement des immunoglobulines présentent dans les sérums d'individus sains qui ne montrent pas, en ce qui les concerne, d'activité antitumorale marquée. La capacité cytotoxique des immunoglobulines purifiées des liquides kystiques se manifeste non seulement vis-à-vis des cellules de tumeurs du SNC mais aussi, quoi que plus modestement, vis-à-vis de cellules cancéreuses de la vessie, comme indiqué ici. La généralisation de l'utilisation de ces anticorps dans des approches thérapeutiques semblent donc envisageable pour le traitement des tumeurs des SNC et de certaines formes d'autres cancers affectant des organes autres que le SNC. La figure 5 montre la mesure de cytotoxicité des immunoglobulines purifiées de liquides kystiques ou sérums sur des cellules de tumeurs en culture. Les histogrammes représentent les taux de survie (exprimés en valeurs arbitraires) des cellules tumorales en culture après 7 jours d'incubation en présence de : 1) tampon contrôle ; 2) immunoglobulines de sérum d'individus sains ; 3) immunoglobulines d'un liquide kystique de tumeur oligodendrogliale ; 4) immunoglobulines d'un liquide kystique de tumeur astocytaire de grade III. Les cellules en culture sont : en A) des glioblastomes ; en B) des neuroblastomes. Les concentrations d'immunoglobulines au contact des cellules sont établies à 1 microgramme d'immunoglobulines par ml de milieu dans tous les essais. Exemple 6 : Blocage de la prolifération des cellules tumorales in vitro par les siRNA La séquence du siRNA permettant de perturber l'expression des protéines eEF1Al a été choisie en fonction de la séquence ADNc du clone 1 G5 (cf figure 2). Brièvement, deux séquences sont sélectionnées pour la création d'un siRNA, à savoir : la séquence sens qui présente une longueur de 19 bases homologue à une partie de la séquence de l'ARN messager codant la protéine ; et une séquence parfaitement complémentaire de la séquence "sens" sélectionnée. Les deux séquences ont une longueur de 19 bases. Les séquences sens et antisens sont montrées à la figure 6. Les fragments d'ARN correspondant aux séquences sens et aux séquences complémentaires ont été synthétisés par voie chimique. Des ARN double-brin ont ensuite été créés in vitro par hybridation entre les ARN correspondant aux séquences sens et les fragments correspondant aux séquences complémentaires. Ces fragments d'ARN double-brin ont été utilisés pour transfection de cellules tumorales en culture. L'agent transfectant étant ici l'oligofectamine. Des contrôles appropriés ont été également réalisés, en particulier : transfection des cellules selon un protocole rigoureusement identique mais n'incluant pas les siRNA. Les cellules utilisées étaient des cellules de glioblastomes (lignée U373 présentant une forte prolifération in vitro). Les cellules de glioblastomes U373 en culture ont été transfectées par les siRNA dont les séquences sont présentées à la figure 6. Après 5 jours d'entretien en milieu de croissance, les cellules sont comptées et le taux de prolifération, calculé par rapport à l'ensemencement initial du :milieu, est mesuré. Par rapport à un développement normal des cellules dans les conditions de contrôle (taux de prolifération statué à 100%), le siRNA double-brin dirigé contre eEF1Al ralentit :35 de manière significative la prolifération des cellules de glioblastomes. En effet, en présence du siRNA dirigé contre eEF1A1, la prolifération des cellules n'est plus que de 41% par rapport au contrôle. 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La présente invention concerne un nouveau procédé de diagnostic pour détecter la présence ou l'absence d'une tumeur et sa sensibilité aux chimiothérapies chez un mammifère, en particulier chez l'homme, par détection et/ou quantification de la présence d'un nouveau marqueur biologique dans un échantillon biologique préalablement prélevé chez ledit mammifère : une protéine eEF1A1.L'absence d'une protéine eEF1A1 ou d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1A1
1. Procédé susceptible d'être employé pour détecter la présence ou l'absence d'une tumeur chez un mammifère, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de détecter et/ou quantifier 5 sur un échantillon biologique préalablement prélevé sur ledit mammifère : - la présence d'une protéine eEF1Al, et/ou - la présence d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1A1 ou un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'échantillon biologique 10 préalablement prélevé est choisi parmi un échantillon de sérum sanguin, de lymphe, de liquide kystique, de liquide céphalo-rachidien (LCR), d'homogénats tissulaires, de préférence un échantillon de sérum sanguin. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre la détection et la quantification d'au moins un autre marqueur biologique caractéristique de la 15 présence et/ou de l'invasivité d'une tumeur. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la présence de la protéine eEF1Al est détectée et/ou quantifiée aux moyens d'anticorps dirigés contre la protéine eEF1Al ou au moins un épitope de cette protéine. 5. Procédé selon la 4, caractérisée en ce que les anticorps sont des 20 anticorps polyclonaux ou des anticorps monoclonaux. 6. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la présence d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1Al ou un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine est détectée et/ou quantifiée au moyen d'un antigène comprenant au moins un épitope d'une protéine eEF1Al. 25 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de comparaison des résultats obtenus à l'étape de détection et/ou de quantification avec une valeur de référence caractéristique de la présence d'une tumeur et/ou avec une valeur de référence caractéristique de l'absence de tumeur. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la protéine 30 eEF1Al comprend la séquence protéique représentée sur la SEQ ID NO 1. 9. Kit de diagnostic pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant de détecter et/ou quantifier sur un échantillon biologique préalablement prélevé : la présence d'une protéine eEF1A1, et/ou 35 la présence d'anticorps dirigés contre une protéine eEF1A1 ou un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine. 10. Anticorps dirigés contre une protéine eEF 1 Al ou un fragment comprenant au moins un épitope de cette protéine, caractérisés en ce qu'ils se lient de manière spécifique à une protéine eEFIA1 ou à au moins un épitope de cette protéine. 11. Procédé pour inhiber la croissance de cellules tumorales in vitro, caractérisé en ce 5 que l'on inhibe l'activité de la protéine eEFIA1 au moyen d'un anticorps ou d'un ARN interférant qui inhibe l'expression d'un gène codant pour une protéine eEF1Al. 12. ARN interférant caractérisé en ce qu'il inhibe in vitro et/ou in vivo l'expression d'un gène codant pour une protéine eEF1AI. 13. ARN interférant selon la 12, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi 10 les ARN antisens et les ARN double brins (dsRNA). 14. ARN interférant selon la 13, caractérisé en ce que l'ARN double brin est un siRNA. 15. ARN interférant selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend la séquence suivante, capable d'inhiber l'expression d'un gène codant pour un variant spécifique de la 15 protéine eEF 1A 1 : Séquence sens : 5' UGG UGA CAA CAU GCU GGA G 3' Séquence antisens : 5' CUC CAG CAU GUU GUC ACC A 3' 16. Vecteur pour l'expression d'un ARN interférant selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend une séquence codant pour ledit ARN interférant sous le contrôle d'éléments de régulations permettant l'expression dudit ARN interférant dans une cellule hôte. 20 17. Vecteur pour la délivrance d'un ARN interférant dans une cellule hôte, caractérisé en ce qu'il comprend un ARN interférant selon l'une des 12 à 15 et des moyens permettant la délivrance dudit ARN interférant dans une cellule hôte. 18. Composition pharmaceutique caractérisée en ce qu'elle comprend un anticorps selon la 10 ou un ARN interférant selon l'une des 12 à 15 ou un 25 vecteur pour l'expression de l'ARN interférant selon la 16 ou un vecteur pour la délivrance d'un ARN interférant selon la 17 dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable. 30 l'une des 12 à 15, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des cancers. 22. Utilisation selon la 21 pour le traitement des glioblastomes. 19. ARN interférant selon l'une des 12 à 15, pour son utilisation en thérapie. Anticorps selon la 10 pour son utilisation en thérapie.20. 21. Utilisation d'un anticorps selon la 10 ou d'un ARN interférant selon 35
G,A,C
G01,A61,C07,C12
G01N,A61K,A61P,C07H,C07K,C12N
G01N 33,A61K 31,A61K 39,A61P 35,C07H 21,C07K 16,C12N 15
G01N 33/68,A61K 31/7105,A61K 39/395,A61P 35/00,C07H 21/02,C07K 16/18,C12N 15/63,G01N 33/574
FR2896360
A1
AMPLIFICATEUR A ENTREES MULTIPLES ET SORTIES MULTIPLES
20,070,720
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'invention concerne un amplificateur capable de fournir une pluralité de courants à ses bornes de sortie, ces courants étant contrôlés par une pluralité de tensions d'entrée. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Considérons le problème de la conception d'un amplificateur ayant une pluralité de bornes de sortie, ces bornes de sortie se comportant comme les bornes d'un circuit linéaire dont les courants de court-circuit sont chacun, dans un domaine de fréquences, une combinaison linéaire d'une pluralité de tensions d'entrée. Numérotons ces bornes de sortie de 0 à n, le numéro 0 étant attribué à la "borne de référence" qui servira de référence pour la mesure de tension, et qui est souvent appelée la borne de masse. Tout entier j supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à n correspond au numéro d'une borne de sortie signal de l'amplificateur, c'est-à-dire d'une borne de sortie autre que la borne de référence. Cet entier peut donc être utilisé comme indice pour définir, pour chaque borne de sortie signal, deux variables électriques, un courant et une tension. Nous définissons ainsi le courant de sortie ij entrant par la borne de sortie signal j, et la tension de sortie vv entre la borne de sortie signal j et la borne de référence. Nous pouvons aussi définir le vecteur-colonne I des courants de sortie i,,..., iä et le vecteur-colonne V des tensions de sortie v,,..., v,,. Numérotons à présent les tensions d'entrée de 1 à n. Notons E le vecteur-colonne des n tensions d'entrée e,, ., eä par rapport à la borne de référence. Le comportement idéal attendu de l'amplificateur défini ci-dessus est clairement exprimé, dans le domaine fréquentiel et à des fréquences différentes de 0 Hz, par l'équation matricielle suivante: I =YT E+YoV (1)..DTD: où YT et Yo sont des matrices carrées d'ordre n. Tous les éléments de ces matrices ont la dimension d'une admittance. Par conséquent, nous appellerons Y,. la "matrice admittance de transfert" de l'amplificateur, et Y0la "matrice admittance de sortie" de l'amplificateur. Ces deux matrices peuvent dépendre de la fréquence. 3 0 Un courant de repos en sortie peut être considéré comme faisant partie du comportement idéal de l'amplificateur. Par conséquent, à la fréquence 0 Hz, l'équation matricielle appropriée pour décrire le comportement idéal attendu de l'amplificateur défini ci-dessus est I=YT E+YoV+Io (2) où Iä est le vecteur-colonne des courants de sortie pour E = 0 et V = 0. Dans un amplificateur réel, l'équation (1) peut cependant être considérée comme une approximation petits signaux, valables pour un point de repos déterminé, à toutes les fréquences. L'amplificateur défini ci-dessus peut sans ambiguïté être appelé un amplificateur à transadmittance à entrées multiples et sorties multiples. Si nous laissons de côté le cas d'une pluralité d'amplificateurs à transadmittance indépendants ayant chacun une seule entrée et une seule sortie (dans ce cas la matrice admittance de transfert est diagonale), le seul type d'amplificateur à transadmittance à entrées multiples et sorties multiples que l'on trouve couramment dans la littérature est la paire différentielle, pour laquelle les courants de sortie sont les deux courants de collecteur (dans le cas d'une mise en oeuvre utilisant des transistors bipolaires) ou les deux courants de drain (dans le cas d'une mise en oeuvre utilisant des transistors à effet de champ). Dans l'approximation petits signaux, la paire différentielle devient linéaire, et le comportement idéal attendu d'une paire différentielle dans laquelle les courants d'émetteur sont fournis par une source de courant correspond à y T T 'GTB -GTB -GTB GTB ) (3) où GTB est une conductance dépendant de la polarisation. Nous notons que cette matrice n'est ni diagonale, ni inversible. Une théorie générale des amplificateurs à rétroaction à entrées multiples et sorties multiples est bien connue des spécialistes. Des éléments de cette théorie sont par exemple exposés au chapitre 29 du livre The Circuits and Filters Handbook édité par W.-K. Chen, publié par CRC Press en 1995. Cependant, l'étude de ce chapitre montre que cette théorie générale est en pratique utilisée pour étudier les amplificateurs à rétroaction à boucles multiples ayant une seule entrée physique et une seule sortie physique. Il faut noter que, selon cette théorie et contrairement aux concepts utilisés dans la présente demande, le courant entrant dans une borne d'entrée d'un tel amplificateur peut être considéré comme une variable de sortie. Cette théorie ne semble pas avoir été utilisée pour la conception d'amplificateur à transadmittance à entrées multiples et sorties multiples ayant une matrice d'admittance de transfert non diagonale. Des amplificateurs à transadmittance à entrées multiples et sorties multiples ayant une matrice admittance de transfert non diagonale sont utilisés dans la demande de brevet français numéro 03 00064 du 6 Janvier 2003, intitulée "Procédé et dispositif pour la transmission avec une faible diaphonie", correspondant à la demande internationale numéro PCT/EP2003/015036 du 24 December 2003, intitulée "Method and device for transmission with reduced crosstalk", par exemple dans les dispositifs basés sur l'équation (19), ou l'équation (22) ou l'équation (23) 3 5 de ces demandes. Cependant, le spécialiste comprend que les types de conception présentés dans les quatrième et cinquième modes de réalisation de ces demandes peuvent être difficiles à mettre en oeuvre quand n est supérieur ou égal à 3 et qu'une large bande passante est nécessaire. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a pour objet un amplificateur à transadmittance à entrées multiples et sorties multiples ayant un nombre égal d'entrées et de sorties, dépourvu des limitations des techniques connues. Un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples ayant une borne de référence, n bornes d'entrée signal et n bornes de sortie signal, où n est un entier supérieur ou égal à 3, destiné à procurer, dans une bande de fréquences connue, une matrice admittance de transfert voisine d'une matrice admittance donnée, cette matrice admittance donnée étant une matrice carrée d'ordre n non diagonale et inversible, comporte : - n sous-circuits actifs, chaque sous-circuit actif ayant une borne d'entrée sous-circuit, une borne de sortie sous-circuit et une borne commune sous-circuit, la borne d'entrée sous-circuit étant connectée à l'une des dites bornes d'entrée signal et la borne de sortie sous-circuit étant connectée à l'une des dites bornes de sortie signal, chaque sous-circuit actif étant tel que le courant sortant de la borne commune sous-circuit et le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit dépendent de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit, chacune des dites bornes d'entrée signal étant connectée à une seule borne d'entrée sous-circuit, et chacune des dites bornes de sortie signal étant connectée à une seule borne de sortie sous-circuit ; -un réseau de rétroaction ayant une borne connectée à ladite borne de référence, le réseau 2 0 de rétroaction ayant aussi n autres bornes chacune connectée à la borne commune sous-circuit d'un des dits sous-circuits actifs, le réseau de rétroaction présentant, dans la bande de fréquences connue, une matrice impédance non diagonale, cette matrice impédance étant définie par rapport à ladite borne de référence, le réseau de rétroaction produisant une contre-réaction telle que, dans la bande de fréquences connue, ladite 25 matrice admittance de transfert soit voisine de ladite matrice admittance donnée. À une fréquence f donnée dans ladite bande de fréquences connue, notons YG ladite matrice admittance donnée, et notons ZFB la matrice impédance du réseau de rétroaction par rapport à ladite borne de référence. Si j est un entier supérieur ou égal à 1 et inférieur ou égal à n, nous pouvons utiliser j pour désigner le sous-circuit actif dont la borne d'entrée sous-circuit est 3 0 connectée à la borne d'entrée signal j. Nous pouvons considérer que ce sous-circuit actif j a sa borne de sortie sous-circuit connectée à la borne de sortie signal j. Notons wj la tension de la borne commune sous-circuit du sous-circuit actif j par rapport à la borne de référence, et W le vecteur-colonne des tensions w,,..., w,,. Pour une première analyse du principe de l'invention, considérons le cas particulier dans lequel 35 ZCAj YCTAj~ej ùwj) (4) et 3 ZOA j =VOTA j (ej ù wj ) (5) où: icA i est le courant sortant de la borne commune sous-circuit du sous-circuit actifj, YCTA ; est l'admittance de transfert direct de la borne commune sous-circuit du sous-circuit actifj, ioA j est le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit du sous-circuit actifj, et YOTA ; est l'admittance de transfert direct de la borne de sortie sous-circuit du sous-circuit actifj. Ce cas correspond à un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention dans lequel le sous-circuit actifj est tel que le courant sortant de la borne commune sous-circuit et le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit peuvent être considérés comme ne dépendant que de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit. Notons diagn(ycTA l'•••'YCTA n) la matrice diagonale des admittances de transfert direct de la borne commune sous-circuit yCTAl, et diagn(yoTA ,,...,Y ()TA n) la matrice diagonale des admittances de transfert direct de la borne sortie sous-circuit YOTA j. En utilisant l'équation (4), et en supposant que le courant icA j sortant de la borne commune sous-circuit du sous-circuit actif j est pratiquement égal au courant entrant dans la borne correspondante du réseau de rétroaction, et que le circuit est stable, nous obtenons : W = ZFB diagn(YCTAI,•••9YCTAn)(E- vv ) 2 0 Nous obtenons alors I EùW [ln +ZFB diagn(ycTAI,...,YCTAn)] E où 1,, est la matrice unité d'ordre n. En supposant que le courant ioA i entrant dans la borne de sortie sous-circuit du sous-circuit actifj est pratiquement égal au courant i~ entrant dans la borne de sortie signal j, et en utilisant l'équation (5), nous obtenons -1 I =diagn(YoTAI,•••,YOTAn)[ln +ZFB diagn(YCTAI,...,YCTA n)] E Par conséquent, nous obtenons: YT diagn(YOTAI,•••9YOTAn)[In +ZFB diagn(YCTAII'",YCTAn)]-I et Yo=On 30 où On est la matrice nulle d'ordre n. Ainsi, avec nos hypothèses, pour obtenir que ladite matrice admittance de transfert YT soit voisine de ladite matrice admittance donnée YG, nous devons concevoir le réseau de rétroaction de telle sorte que 4 (6) (7) 25 (8) (9) (10) ZFB [YG_1 diagn(YOTA1'."'YOTAn)-ln][diagn(YCTA19"''YCTAn)] (11) À ce stade, nous notons qu'il est en général difficile de dire si un réseau de rétroaction ayant cette matrice impédance peut être réalisé à la fréquence f Nous notons que, si le réseau de rétroaction est constitué d'éléments linéaires passifs et réciproques, une condition nécessaire est que cette matrice impédance soit symétrique. L'équation (9) montre que la contre-réaction produite par le réseau de rétroaction peut être utilisée pour rendre la matrice d'admittance de transfert YT insensible aux variations des admittances de transfert direct de la borne commune sous-circuit YCTA;. Le spécialiste voit que ceci est un avantage, qui est accru lorsque les modules des admittances de transfert direct de la borne commune sous-circuit YCTA ; sont suffisamment augmentés. En utilisant les résultats mathématiques présentés au paragraphe 87 du livre Algèbre linéaire de V. Voïévodine, publié par Editions Mir en 1976, nous notons que si les modules YCTA; 1 des admittances de transfert direct de la borne commune sous-circuit sont beaucoup plus grands que les modules de tous les éléments de l'inverse de la matrice impédance ZFB du réseau de rétroaction, l'approximation suivante est justifiée : n (12) Par conséquent, l'équation (9) devient YT = diag /YOTA 1 YOTA n n ,..., YCTA 1 YCTA n et l'équation (11) devient ( ZFB YG-' diagn VOTA1 VOTAn (14) YCTA 1 YCTA n , Comme il sera montré plus bas, les spécialistes connaissent plusieurs conceptions convenant aux sous-circuits actifs, qui fournissent des rapports yoTA; /YCTA; voisins de 1 ou de -1. Dans ce cas, avec les hypothèses détaillées ci-dessus, la contre-réaction produite par le réseau de rétroaction est telle que la matrice admittance de transfert YT est voisine de ladite matrice admittance donnée YG, indépendamment de la valeur exacte des admittances de transfert direct de la borne commune sous-circuit ycTA ;. De plus, dans le cas où tous les rapports YoTA /YCTA sont voisins de 1, ou dans le cas où tous les rapports Y TA; /YCTA; sont voisins de -1, si le réseau de rétroaction est constitué d'éléments linéaires passifs et réciproques, ladite matrice admittance donnée doit être symétrique. 3 0 Par conséquent, selon l'invention, ladite matrice admittance donnée peut être symétrique. Par conséquent, selon l'invention, ledit réseau de rétroaction peut être constitué exclusivement d'éléments linéaires passifs et réciproques. (ln +[ZFB diagn(YCTA 1,"',YCTA n)] (13) Z 1 FB Par conséquent, selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel que tous les sous-circuits actifs ont un module I YCTA j 1 du rapport entre le courant sortant de la borne commune sous-circuit et la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit beaucoup plus grand que les modules de tous les éléments de l'inverse de la matrice impédance ZFB du réseau de rétroaction. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente un premier mode de réalisation de l'invention, pour n = 4 ; la figure 2 représente un réseau de rétroaction utilisé dans le premier mode de réalisation ; la figure 3 représente un sous-circuit actif utilisé dans le premier mode de réalisation ; - la figure 4 représente un sous-circuit actif comportant une source de courant contrôlée 15 par une tension, utilisé dans le quatrième mode de réalisation ; la figure 5 représente un quatrième mode de réalisation de l'invention, pour n = 4 ; - la figure 6 représente un sous-circuit actif constitué d'un amplificateur opérationnel en mode tension et d'un MOSFET, utilisé dans le quatrième mode de réalisation ; la figure 7 représente un sous-circuit actif constitué d'un transistor bipolaire, utilisé 20 dans les cinquième et sixième modes de réalisation ; la figure 8 représente un sous-circuit actif constitué d'un MOSFET et d'un transistor bipolaire, utilisé dans le sixième mode de réalisation ; la figure 9 représente un sous-circuit actif constitué d'un circuit cascode comportant deux transistors bipolaires, utilisé dans le septième mode de réalisation ; 25 la figure 10 représente un sous-circuit actif dans lequel une boucle de rétroaction interne est créée avec une résistance, utilisé dans le huitième mode de réalisation ; la figure i l représente un sous-circuit actif dans lequel une boucle de rétroaction interne comporte un amplificateur de tension, utilisé dans le huitième mode de réalisation ; 30 la figure 12 représente un sous-circuit actif comportant une boucle de rétroaction interne et une seconde source de courant contrôlée par une tension, utilisé dans le neuvième mode de réalisation ; - la figure 13 représente un sous-circuit actif selon le principe de la figure 12, comportant quatre transistors bipolaires, utilisé dans le neuvième mode de réalisation ; 35 la figure 14 représente un neuvième mode de réalisation de l'invention, comportant quatre sous-circuits actifs de la figure 13. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE CERTAINS MODES DE RÉALISATION Premier mode de réalisation. Au titre d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, nous avons représenté sur la figure 1 un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention comportant 4 bornes d'entrée signal (11) (12) (13) (14), 4 bornes de sortie signal (21) (22) (23) (24), 4 sous-circuits actifs (30) et un réseau de rétroaction (40). Chaque sous-circuit actif a une borne d'entrée sous-circuit connectée à une des bornes d'entrée signal (11) (12) (13) (14), une borne de sortie sous-circuit connectée à une des bornes de sortie signal (21) (22) (23) (24), et une borne commune sous-circuit. Chaque sous- circuit est tel que le courant sortant de la borne commune sous-circuit et le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit dépendent de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit. Le réseau de rétroaction (40) a une borne connectée à la borne de référence, représentée par le symbole de masse sur la figure 1. Le réseau de rétroaction (40) a aussi 4 autres bornes, chacune étant connectée à la borne commune sous-circuit d'un sous-circuit actif (30) différent. Le réseau de rétroaction présente, dans la bande de fréquences connue, une matrice impédance ZFB, cette matrice impédance étant définie par rapport à ladite borne de référence, le réseau de rétroaction produisant une contre-réaction telle que, dans la bande de fréquences connue, la matrice admittance de transfert YT de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples soit voisine de ladite matrice admittance donnée YG. Le schéma de la figure 2 montre un réseau de rétroaction (40) pour le circuit de la figure 1, constitué de 9 résistances, ayant une borne connectée à la borne de référence (représentée avec le symbole de masse) et 4 autres bornes (499). Quatre résistances (401) (402) (403) (404) sont connectées entre une des autres bornes (499) et la borne de référence. Cinq résistances (412) (423) (434) (413) (424) introduisent des éléments non diagonaux dans la matrice impédance ZFB du réseau de rétroaction. Par conséquent, il est clair que la matrice admittance de transfert YT de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples représenté sur la figure 1 ne peut pas être diagonale. Par conséquent, selon l'invention, ledit réseau de rétroaction peut être un réseau de résistances. Le spécialiste sait comment dimensionner un tel réseau de rétroaction pour obtenir 3 0 une matrice impédance ZFB donnée, réelle et symétrique. Un réseau de rétroaction constitué d'un réseau de résistance n'est cependant aucunement une caractéristique de l'invention. A titre d'exemple, les concepteurs peuvent incorporer des éléments réactifs convenables (par exemple des condensateurs et/ou des inductances) dans le réseau de rétroaction. Un autre exemple est que le réseau de rétroaction pourrait incorporer des 35 composants actifs. Ce point sera abordé à nouveau à la fin de la discussion du neuvième mode de réalisation. Comme montré dans ce premier mode de réalisation, selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel que le nombre n de bornes de sortie signal est supérieur ou égal à 4. Nous avons représenté sur la figure 3 le sous-circuit actifj (30) ayant sa borne d'entrée sous- circuit (31) connectée à la borne d'entrée signal j et sa borne de sortie sous-circuit (32) connectée à la borne de sortie signal j. La figure 3 montre la tension d'entrée ej égale à la tension entre la borne d'entrée sous-circuit (31) et la borne de référence, la tension de sortie vj égale à la tension entre la borne de sortie sous-circuit (32) et la borne de référence, et la tension wj entre la borne commune sous-circuit (33) et la borne de référence. La figure 3 montre aussi le courant j entrant par la borne d'entrée sous-circuit (31), le courant iOA j entrant par la borne de sortie sous-circuit (32), et le courant iCA j sortant de la borne commune sous-circuit (33). À une fréquence donnée, le comportement en petits signaux du sous-circuit actif j (30) est commodément décrit par la matrice YAj définie par i 11Aj ej (15) où lCAj =YAj wj ~lOA j j Vj ( YAj - YJA j + YCMIA j YCMIA j Y1A j Y1RA j Y1RA j + YCMIA j (16) YCTA j YCMCA j YCTA j YCRA j YCMCA j YCRA j YCMCA j `VOTA j+ YCMCA j YCMOA j YOTA j YOA j YOA j+ YCMOA j j où les paramètres YCTA et YOTA ont déjà été définis plus haut et où les sept autres paramètres sont dénommés de la façon suivante : YIA j est l'admittance d'entrée du sous-circuit actif j, 2 0 YCMIA ; est l'admittance de la borne d'entrée sous-circuit en mode commun du sous-circuit actif j, y,RA j est l'admittance de transfert inverse de la borne d'entrée sous-circuit du sous-circuit actif j, YCMCA est l'admittance de la borne commune sous-circuit en mode commun du sous- 2 5 circuit actif j, YCRA j est l'admittance de transfert inverse de la borne commune sous-circuit du sous-circuit actif j, YCMOA j est l'admittance de la borne de sortie sous-circuit en mode commun du sous-circuit actif j, et 3 0 yoA; est l'admittance de sortie du sous-circuit actif j. Chaque sous-circuit actif j peut avoir des connexions supplémentaires à la borne de référence et/ou à une ou plusieurs alimentations, bien que de telles connexions supplémentaires n'apparaissent pas sur les figures 1 et 3. Nous notons qu'au moins une telle connexion est nécessairement présente lorsque la somme du premier vecteur-ligne et du troisième vecteur ligne de la matrice YA j n'est pas égal à son deuxième vecteur-ligne. Dans ce premier mode de réalisation d'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention, nous voyons que le courant iCAi sortant de la borne commune sous- circuit du sous-circuit actif j est égal au courant entrant dans la borne correspondante du réseau de rétroaction, et que le courant ioA j entrant dans la borne de sortie sous-circuit du sous- circuit actif j est égal au courant ij entrant dans la borne de sortie signal j. Le spécialiste comprend que les matrices YT et Yo peuvent être calculées en fonction des matrices YA j et ZFR. Par conséquent, il est possible de dimensionner les sous-circuits actifs et le réseau de rétroaction, de telle façon que la contre-réaction produise une matrice admittance de transfert Yr voisine de ladite matrice admittance donnée Y0. Par exemple, si les sous-circuits actifs sont tels que les paramètres YCMCA pYCRA pYCMOAp et YOA, peuvent être considérés comme égaux à 0, les équations (9) et (10) sont applicables et nous avons vu plus haut qu'imposer que I YCTA j I soit suffisamment grand et que les rapportsYOTA j /YcrA; soient voisins de 1 conduit à une conception possible. Cependant, il est clair que d'autres conceptions sont possibles. Deuxième mode de réalisation. Le deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier 2 0 mode de réalisation sont applicables à ce deuxième mode de réalisation. De plus, dans ce deuxième mode de réalisation, tous les sous-circuits actifs ont des propriétés essentiellement identiques. Par conséquent, à une fréquence donnée, nous pouvons utiliser les 9 paramètres suivants : @CTA est l'admittance de transfert direct de la borne commune sous-circuit de tous les 2 5 sous-circuits actifs, YOTA est l'admittance de transfert direct de la borne de sortie sous-circuit de tous les sous-circuits actifs, YIA est l'admittance d'entrée de tous les sous-circuits actifs, YCMIA est l'admittance de la borne d'entrée sous-circuit en mode commun de tous les 3 0 sous-circuits actifs, y1RA est l'admittance de transfert inverse de la borne d'entrée sous-circuit de tous les sous-circuits actifs, YcMCA est l'admittance de la borne commune sous-circuit en mode commun de tous les sous-circuits actifs, 35 ycR, est l'admittance de transfert inverse de la borne commune sous-circuit de tous les sous-circuits actifs, YCMOA est l'admittance de la borne de sortie sous-circuit en mode commun de tous les sous-circuits actifs, et YOA est l'admittance de sortie de tous les sous-circuits actifs. L'équation (16) décrivant le comportement en petits signaux du sous-circuit actif j (30) 5 devient : ( YIA + YCMCA YCMCA ù Y/A ù YIRA YIRA + YCMCA YCTA YCMCA YCTA YCRA YCMCA YCRA YCMCA (17) \VOTA + YCMOA YCMOA YOTA YOA YOA + YCMOA / Y = Aj YCMOA (YCRA + 2YCTA) + Z FB YOA (YCMCA YCTA ) Nous obtenons facilement (YOTA + YCMOA )i + YOTA(YCRA +2YCMCA)+ YT =[in +(YCTA +YCRA +YCMCA)ZFB] (18) (19) et (YOA +YCAMIOA)in + YOA (YCTA + 2YCMCA) + 10 YCMOA (YCTA + 2YCRA ) + Z FB YOTA (YCMCA ù YCRA ) Par conséquent, en utilisant les équations (18) et (19), il est possible de dimensionner les sous-circuits actifs et le réseau de rétroaction, de telle façon que la contre-réaction produise une matrice admittance de transfert YT voisine de ladite matrice admittance donnée Y. Ce deuxième 15 mode de réalisation montre qu'il est simultanément possible de dimensionner les sous-circuits actifs et le réseau de rétroaction, de telle façon que la matrice admittance de sortie YO de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples soit voisine d'une matrice recherchée. Cependant, nous notons que, pour une matrice YO donnée, cette matrice recherchée ne peut être choisie arbitrairement, car les paramètres disponibles ne laissent qu'une flexibilité limitée. Les 2 0 limites de cette flexibilité deviennent évidentes si nous écrivons le produit Y0 YT-' en utilisant les équations (18) et (19). Il est clair que, si nous n'avions pas imposé que tous les sous-circuits actifs aient des propriétés essentiellement identiques, la flexibilité eût été plus grande. Selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel que la matrice admittance de sortie de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples soit 25 voisine d'une matrice recherchée. Yo= 1 [in +(YCTA + YCRA +YCMCA )ZFB] Troisième mode de réalisation. Le troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce troisième mode de réalisation. De plus, dans ce troisième mode de réalisation, les sous-circuits actifs sont tels que les paramètres YCMCA;,YCRA p YcMOA j, et YOA j peuvent être considérés comme égaux à 0 et que les modules I YCTA I des admittances de transfert direct de la borne commune sous-circuit sont beaucoup plus grands que les modules de tous les éléments de l'inverse de la matrice impédance ZFB du réseau de rétroaction. En utilisant les équations (7) et (12), nous obtenons : E- W [zFBdiagfl(yCTAl,...,yCTAfl)]'E (20) Par conséquent, dans ce cas, le module I ej - wj I de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit du sous-circuit actif j devient beaucoup plus petit que le plus grand des modules des tensions d'entrée. Le spécialiste comprend qu'un sous-circuit actif idéal ayant un très grand module I YCTA I de son admittance de transfert direct de la borne commune sous-circuit verra une tension ej wj entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit proche de zéro, comme si la borne commune sous-circuit était la sortie d'un amplificateur suiveur de tension idéal ayant son entrée connectée àla borne entrée sous-circuit. 2 0 Considérons à présent un sous-circuit actif j idéal, ayant un très grand I YCTA il, et tels que YIA j YCMIA j = YIRA j = YCMCA j = YCRA j = YCMOA j = YOA j = 0, et YOTA j = YCTA j• Ces propriétés correspondent aux caractéristiques idéales d'un convoyeur de courant de seconde génération (en anglais: "secondgeneration current conveyor"), désigné par le sigle CCII, étudié au chapitre 58 du livre The Circuits and Filters Handbook mentionné plus haut. Le cas yoTA = YCTA 2 5 correspond au type de convoyeur de courant de seconde génération appelé CCII- dans ce livre, et le cas YOTA ; = - YCTA correspond au type de convoyeur de courant de seconde génération appelé CCII+ dans ce livre. Avec des sous-circuits actifs constitués chacun d'un CCII idéal, en utilisant l'équation (13) nous trouvons que la matrice admittance de transfert de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples est 30 YT ZFB (21) le signe positif correspondant à un CCII- et le signe négatif à un CCII+. La matrice admittance de sortie de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples est évidemment donnée par l'équation (10). 11 Des convoyeurs de courant de seconde génération réels peuvent par exemple être réalisés à partir de transistors bipolaires et de miroirs de courant. De tels circuits peuvent être appropriés pour un fonctionnement bipolaire (c'est-à-dire un fonctionnement pour lequel leur courant de sortie instantané peut être positif ou négatif) et/ou pour un fonctionnement unipolaire (c'est-à- dire un fonctionnement pour lequel leur courant de sortie instantané est soit toujours positif soit toujours négatif). Ils peuvent fournir une précision excellente, mais leur bande passante est typiquement plus petite que 1 GHz. Nous devons noter que certains auteurs utilisent "positive second-generation current conveyor", "diamond transistor", ou "operational transconductance amplifier" pour désigner le type de convoyeurs de courant de seconde génération appelé CCII+. Des CCII+ à large bande permettant un fonctionnement bipolaire, disponibles dans le commerce, fournissent par exemple un 1 YCTA j 1 dépassant 100 mA/V jusqu'à 300 MHz. Selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel qu'au moins un des sous-circuits actifs est un convoyeur de courant de seconde génération. Quatrième mode de réalisation. Le quatrième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce quatrième mode de réalisation. De plus, dans ce quatrième mode de réalisation, tout sous-circuit actif j est tel que YIA j =YCMIA j =YIRA =YCMCA j = YCRA YCMOA j = YOA j = 0, et tel que YCTA j = VOTA j (dans le cas présent, nous n'imposons pas d'avoir un très grand 1 YCTA j l). Le sous-circuit actif (30) apparaissant sur la figure 4 fournit ces caractéristiques. Il est constitué d'une source de courant contrôlée par une tension (34) ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive (une source de courant contrôlée par une tension est un élément idéal tel que le courant sortant de sa borne de sortie positive est égal au courant entrant dans sa borne de sortie négative et est égal au produit de sa transconductance g par la différence de potentiel entre sa borne d'entrée positive et sa borne d'entrée négative, et tel qu'il n'y a pas de courant circulant dans les bornes d'entrée). La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à la borne d'entrée positive de la source de courant contrôlée par une tension (34), la borne de sortie sous-circuit (32) est connectée à la borne de sortie négative de la source de courant contrôlée par une tension (34), et la borne commune sous-circuit (33) est connectée aux bornes d'entrée négative et de sortie positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). Un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention est représenté sur la figure 5. Il comporte 4 bornes d'entrée signal (11) (12) (13) (14), 4 bornes de sortie signal (21) (22) (23) (24), 4 sous-circuits actifs (30) tels que montré sur la figure 4, de même transconductance g, et un réseau de rétroaction (40). En utilisant l'équation (9) ou l'équation (18), nous trouvons que la matrice admittance de transfert de cet amplificateur à entrées multiples et sorties multiples est ( 1 YT = ù ln + Z FB (22) g / La matrice admittance de sortie de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples est évidemment donnée par l'équation (10). Si g est suffisamment grand, l'équation (22) nous dit que la matrice admittance de transfert devient égale à l'inverse de la matrice impédance ZFe. Sur le plan de la conception, g devrait être soit bien contrôlé et stable, soit suffisamment grand. Les spécialistes savent réaliser des circuits dont le comportement est très proche de la source de courant contrôlée par une tension (34). Les schémas possibles sont nombreux, et dépendent notamment de la précision souhaitée et de la bande de fréquence de fonctionnement. Selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel qu'au moins un des sous-circuits actifs se comporte approximativement, dans la bande de fréquences connue, comme une source de courant contrôlée par une tension ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive. Nous notons que dans les sous-circuits actifs discutés plus haut, mettant en oeuvre une CCII idéale ou une source de courant contrôlée par une tension, il n'y a pas de courant circulant sur les bornes d'entrée sous-circuit. Selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel que, dans chaque sous-circuit actif, le module du courant entrant dans la borne d'entrée sous-circuit est beaucoup plus petit que le module du courant sortant de la borne commune sous-circuit. La figure 6 montre un schéma bien connu pour mettre en oeuvre le principe représenté sur la figure 4, avec une grande valeur de la transconductance g à des fréquences suffisamment basses. Le sous-circuit actif (30) de la figure 6 est adéquat pour un fonctionnement unipolaire, et nécessite une polarisation convenable à la borne de sortie sous-circuit (32). La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à la borne d'entrée positive d'un amplificateur opérationnel (341) ayant sa sortie connectée à la grille d'un MOSFET (342), la borne de sortie sous-circuit (32) est connectée au drain du MOSFET (342), et la borne commune sous-circuit (33) est connectée à la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel (341) et à la source du MOSFET (342). Les équations (22) et (10) sont appropriées pour estimer la matrice admittance de transfert et la matrice admittance de sortie d'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples mettant en oeuvre ce type de sous-circuit actif, à des fréquences suffisamment basses. Cinquième mode de réalisation. Le cinquième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce cinquième mode de réalisation. Dans ce cinquième mode de réalisation, chaque sous-circuit actif a seulement trois bornes. Par conséquent, en ce qui concerne un sous-circuit actif j, nous notons : a) que, en se référant à la figure 3 , le courant icAj sortant de la borne commune sous-circuit (33) 5 est égal à la somme du courant im j entrant dans la borne d'entrée sous-circuit (31) et du courant i0A j entrant dans la borne de sortie sous-circuit (32), b) que les tensions appliquées simultanément aux trois bornes (31) (32) (33) n'ont aucun effet sur les courants, c) que, à une fréquence donnée, le comportement en petits signaux du sous-circuit actif j (30) 10 est convenablement décrit par la matrice admittance YTp du biporte par rapport à la borne commune sous-circuit, définie par (• 11Aj = YTPj :10Aj) (23) YTP j = Yl1j Y12j \Y21 j Y221 ! où (24) 15 Par conséquent, nous avons Yllj Y11j ùY12j Y12j YA j Yl l j+ Y21 j Yl l j ùY12j Y21 j ùY22 j Y12j + Y22 j Y21 j ùY21 j ùY22 j Y22 j J YIA j = Yl 1 j YCTA j = Y11 j + Y21 j VOTA j = Y21 j YCMIA j= 0 YCMCA j= 0 YCMOA j= 0 YIRA j = Y12 j YCRA j = Y12 j + Y22 j YOA j = Y22 j Nous notons que les mises en oeuvre des sous-circuits actifs des troisième et quatrième 2 0 mode de réalisation comportent typiquement au moins une connexion à des sources de puissance électrique, incluant éventuellement une connexion à la borne de référence. Par exemple, dans la figure 6, l'amplificateur opérationnel (341) aura typiquement deux bornes d'alimentation, qui pourraient par exemple être respectivement connectées à la borne de référence et à une ligne d'alimentation +10 V (bien que de telles connexions n'apparaissent pas dans la figure 6). De 25 telles mises en oeuvre ne sont pas possibles dans ce cinquième mode de réalisation, puisque qu'aucune connexion d'alimentation séparée n'est possible. Cependant, ce cinquième mode de réalisation peut utiliser des sous-circuits actifs comportant chacun un seul élément actif, par exemple un transistor bipolaire ou un MOSFET. Ce cinquième mode de réalisation pourrait par exemple utiliser le sous-circuit actif (30) de la et (25) (26) figure 7, comportant seulement un transistor bipolaire (343). Avec une polarisation convenable à la borne d'entrée sous-circuit (31) et à la borne de sortie sous-circuit (32), procurée par des circuits externes, ce sous-circuit actif peut être adéquat pour un fonctionnement unipolaire. La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à la base du transistor bipolaire (343), la borne de sortie sous-circuit (32) est connectée au collecteur de ce transistor (343), et la borne commune sous-circuit (33) est connectée à l'émetteur de ce transistor (343). Nous notons que, lorsque nous utilisons un transistor bipolaire comme montré sur la figure 7, ou un MOSFET (avec la borne d'entrée sous-circuit connectée à la grille, la borne de sortie sous-circuit connectée au drain, et la borne commune sous-circuit connectée à la source), le courant sortant de la borne commune sous-circuit et le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit peuvent être considérés comme ne dépendant pratiquement que de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit. En courant continu et à basses fréquences, de telles mises en oeuvre comportant un seul élément actif risquent d'être moins précises et moins linéaires que des mises en oeuvre comportant un amplificateur opérationnel, mais elles peuvent être conçues pour fonctionner à des fréquences bien plus élevées. Nous notons que l'équation (20) indique que la contre-réaction réduit les tensions ei-wj vues par les sous-circuits actifs, et améliore de ce fait la linéarité. Sixième mode de réalisation. Le sixième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple 2 0 non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce sixième mode de réalisation. De plus, dans ce sixième mode de réalisation, tous les sous-circuits actifs ont des propriétés essentiellement identiques, et chaque sous-circuit actif a seulement trois bornes. Par conséquent, les explications fournies 25 pour le deuxième mode de réalisation et pour le cinquième mode de réalisation sont applicables. Dans ce sixième mode de réalisation, l'équation (24) peut par conséquent s'écrire YTPj _ ( Yll Y12 \Y21 Y22 ) En utilisant les équations (18), (19) et (26), nous obtenons (27) (28) (29) 1 YT =[Y211n ù{V22Y11 ùY12Y21}ZFB][In +(Yll +Y12 +Y21 +Y22)ZFB] 3 0 et YO = [Y221n + {Y11 Y22 ù Y12Y21 }Z FB ] [1n + (YI 1 + Y12 + Y21 + Y22 )Z FB ] Considérons à nouveau le sous-circuit actif (30) montré sur la figure 7, comportant seulement un transistor bipolaire (343) et supposons que ce transistor bipolaire est convenablement décrit avec un rapport de transfert direct du courant en petits signaux h2, = h21 e et une impédance d'entrée en petit signal hä = hä e (c'est-à-dire que nous négligeons le rapport de transfert inverse de la tension h12 e et l'admittance de sortie h22 e). Dans ce cas, la matrice admittance de transfert d'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention mettant en oeuvre de tels sous-circuits actifs identiques est : Y h11 + h21 + 1 Z n + Y21 + y1 1 Z T n h21 FB i Y21 Y21 FB i Si les modules de h21 e et du rapport h21 e / hä e sont suffisamment grands, l'équation (30) nous dit que la matrice admittance de transfert devient pratiquement égale à l'inverse de la 10 matrice impédance ZFB. À basses fréquences, cet amplificateur à entrées multiples et sorties multiples fournira une précision plus faible qu'un autre utilisant les sous-circuits actifs de la figure 6. Toutefois, si la matrice impédance de la charge connectée aux bornes de sortie signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples pour lequel l'équation (30) a été obtenue est telle que les tensions de sortie sont faibles, cet amplificateur à entrées multiples et 15 sorties multiples pourrait fonctionner à des fréquences excédant 10 GHz, puisque des transistors bipolaires avec des caractéristiques convenables sont disponibles. Ce sixième mode de réalisation peut aussi par exemple utiliser des sous-circuits actifs comportant chacun une paire de transistors disposée comme sur la figure 8, comportant un MOSFET (345), un transistor bipolaire (346) et une résistance (347). Avec une polarisation 2 0 convenable à la borne d'entrée sous-circuit (31) et à la borne de sortie sous-circuit (32), procurée par des circuits externes, ce sous-circuit actif peut être adéquat pour un fonctionnement unipolaire. La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à la grille du MOSFET (345), la borne de sortie sous-circuit (32) est connectée au drain du MOSFET (345) et au collecteur du transistor bipolaire (346), et la borne commune sous-circuit (33) est connectée à l'émetteur du 25 transistor bipolaire (346). La base du transistor bipolaire (346) est connectée à la source du MOSFET (345), la résistance (347) étant connectée entre la base et l'émetteur du transistor bipolaire (346), cette disposition produisant une charge active délivrant un courant approximativement constant à la source du MOSFET. Puisque le MOSFET se comporte comme un suiveur de tension, la matrice admittance de transfert de l'amplificateur à entrées multiples 3 0 et sorties multiples peut être approximativement évaluée comme si seul le transistor bipolaire était présent, comme dans la figure 7. Cependant, les modules des courants i,A montrés sur la figure 3 seront bien plus faibles qu'avec les sous-circuits actifs montrés sur la figure 7. L'équation (30) n'est pas pleinement satisfaisante pour explorer les limitations d'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples utilisant les sous-circuits actifs de la figure 35 7, particulièrement aux plus hautes fréquences. Dans les équations (28) et (29), nous pouvons par exemple remplacer la matrice d' admittance du biporte par sa matrice hybride. Nous obtenons (30) YT [h21 1 -h22Z FB ][h1 1 1n +([1-h12 ][1+h21]+h11h22 )Z J 1 ù n FB et 1 YO =[(h11h22 ùh12h21)in + h22Z FB][hl 1 In +([1ùh12H1+h21]+hllh22)ZFB] Clairement, réduire le rapport de transfert inverse de la tension h12 et l'admittance de sortie h22 rendra la différence entre la matrice admittance de transfert Y,. et ladite matrice admittance donnée YQ moins sensible aux variations de h21 causées par les variations de température et/ou de fréquence. Réduire le rapport de transfert inverse de la tension h12 rend aussi la matrice admittance de sortie Yo moins sensible aux variations de h21 causées par les variations de température et/ou de fréquence. Septième mode de réalisation. Le septième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce septième mode de réalisation. De plus, dans ce septième mode de réalisation, tous les sous-circuits actifs ont des propriétés essentiellement identiques (par conséquent, les explications fournies pour le deuxième mode de réalisation sont applicables), et chaque sous-circuit actif correspond au schéma de la figure 9. Dans la figure 9, le sous-circuit actif (30) comporte un premier transistor bipolaire (343) et un second transistor bipolaire (344) en montage cascode. Utilisé avec des circuits externes 2 0 procurant une polarisation convenable à la borne d'entrée sous-circuit (31), à la borne de sortie sous-circuit (32), et à la base du second transistor bipolaire (344), ce sous-circuit actif peut être adéquat pour un fonctionnement unipolaire. La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à la base du premier transistor bipolaire (343), la borne de sortie sous-circuit (32) est connectée au collecteur du second transistor bipolaire (344), et la borne commune sous-circuit (33) est 25 connectée à l'émetteur du premier transistor bipolaire (343). Le sous-circuit actif (30) de la figure 9 ayant quatre bornes si nous incluons la borne nécessaire à l'application la polarisation à la base du second transistor bipolaire (344), les résultats fournis dans la discussion du sixième mode de réalisation ne sont pas strictement applicables. Toutefois, si nous considérons que les variations du courant entrant dans la base du 3 0 second transistor bipolaire (344) sont petites comparée à celles des courants de collecteur, nous pouvons en pratique utiliser les équations (28) à (32). Le principal avantage du montage cascode de la figure 9 est que les paramètres h12 et Y12 ont un module beaucoup plus petit qu'avec un seul transistor, ce qui produit un accroissement de la bande passante et une réduction de l'influence de la température et de la fréquence sur la matrice admittance de sortie Y 0 et sur la différence (31) (32) entre la matrice admittance de transfert YT et ladite matrice admittance donnée YG. Nous notons qu'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention peut être considéré comme une collection de n amplificateurs à rétroaction série-série avec une entrée et une sortie (nous utilisons la définition d'un amplificateur à rétroaction série-série présentée au chapitre 25 du livre The Circuits and Filters Handbook mentionné plus haut), comportant chacun initialement, dans leur réseau de rétroaction série-série, un dipôle linéaire passif connecté à la masse, collection dans laquelle ces n dipôles linéaires passifs connectés à la masse ont été remplacés par un unique réseau de rétroaction ayant une borne connectée à la masse et n autres bornes, ce réseau de rétroaction présentant, dans la bande de fréquences connue, une matrice impédance (définie par rapport à la masse) non diagonale. Par conséquent, le spécialiste comprend que n'importe quel amplificateur à rétroaction série-série avec une entrée et une sortie, comportant au moins un dipôle linéaire passif connecté à la masse dans son réseau de rétroaction série-série, peut être modifié pour devenir un sous-circuit actif approprié. La modification consiste à enlever du réseau de rétroaction série-série un dipôle linéaire passif connecté à la masse, le noeud, autre que la masse, où ce dipôle linéaire passif connecté à la masse était connecté, devenant la borne commune sous-circuit. Cette modification peut être effectuée sur tous les types connus d'amplificateurs à rétroaction série-série avec une entrée et une sortie, comportant au moins un dipôle linéaire passif connecté à la masse dans leur réseau de rétroaction série-série, par exemple ceux décrits dans le chapitre 25 du livre The Circuits and Filters Handbook mentionné plus haut. Huitième mode de réalisation. Le huitième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce huitième mode de réalisation. De plus, dans ce huitième mode de réalisation, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples est tel que chaque sous-circuit actif comporte une boucle de rétroaction interne, de façon à obtenir une matrice admittance de sortie Y0 de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples voisine d'une matrice recherchée Y,,,. Ce huitième mode de réalisation peut par exemple utiliser le sous-circuit actifj (30) montré sur la figure 10, constitué d'une source de courant contrôlée par une tension (34) de transconductance g ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive, d'une première résistance (36) de valeur R, et d'une seconde résistance (37) de valeur R2. La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à une borne de la première résistance (36), l'autre 3 5 borne de cette résistance étant connectée à la borne d'entrée positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). La borne de sortie sous-circuit (32) est connectée à la borne de sortie négative de la source de courant contrôlée par une tension (34), et à une borne de la seconde résistance (37), l'autre borne de cette résistance étant connectée à la borne d'entrée positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). La borne commune sous-circuit (33) est connectée aux bornes d'entrée négative et de sortie positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). Nous notons que la seconde résistance (37) crée une boucle de rétroaction interne et est connectée de telle façon qu'une rétroaction parallèle-parallèle est obtenue (pour nous, "rétroaction parallèle-parallèle" correspond au terme "shunt-shunt feedback" utilisé au chapitre 25 du livre The Circuits and Filters Handbook mentionné plus haut), qui produit o -1 gR2 ùg(R, + R2) gR, (33) gR2 -1 ùg(R, + R2) gR, + 11 1 Y = Aj R, + R2 et 1 YIAJ = R, + R2 YCMIA j =0 -1 VIRA, R, + R2 gR2 YCTA + R2 YCMCA j = 0 gR, YCRA R, + R2 YOTAj = YOA j = R1 + R2 (34) Ce huitième mode de réalisation pourrait par exemple aussi utiliser le sous-circuit actifj (30) montré sur la figure 11, constitué d'une source de courant contrôlée par une tension (34) de transconductance g ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive, d'un amplificateur de tension (35) de gain en tension K ayant une très grande impédance d'entrée et une très petite impédance de sortie, d'une première résistance (36) de valeur R, et 20 d'une seconde résistance (37) de valeur R2. La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à une borne de la première résistance (36), l'autre borne de cette résistance étant connectée à la borne d'entrée positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). La borne de sortie sous-circuit (32) est connectée à la borne de sortie négative de la source de courant contrôlée par une tension (34), et à l'entrée de l'amplificateur de tension (35). La sortie de l'amplificateur 25 de tension (35) est connectée à une borne de la seconde résistance (37), l'autre borne de cette résistance étant connectée à la borne d'entrée positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). La borne commune sous-circuit (33) est connectée aux bornes d'entrée négative et de sortie positive de la source de courant contrôlée par une tension (34). Nous notons que l'amplificateur de tension (35) et la seconde résistance (37) créent une boucle de rétroaction 3 0 interne et sont connectés de telle façon qu'une rétroaction parallèle-parallèle est obtenue, qui produit 0 ùK gR2 ùg(KRI + R2) gKRI (35) gR2 ùg(KRI + R2) gKRI 1 R, + R2 et 1 YIA~=R1 +R 2 1ùK YCMIA; = R1 + R2 ùK YInA;=R 1 +R2 gR2 YCTA j = YOTA j = RI + R2 R, + R2 YCMCA j YCMOA; 0 (36) gKRI gKR1 YOA; = RI + R2 gR2 YCRA j = R1 + R2 Dans le cas particulier d'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples dans lequel tous les sous-circuits actifs sont pratiquement identiques à celui de la figure 10, en utilisant les équations (18), (19) et (34), nous obtenons gR2 -1 g 1 YT R,+R2inRI+R2ZFB [in+gZFB] (37) et YO gR1 +1 in ]-1 (38) + g ZFB [in + gZ R,+R2 R,+R2 FB Puisque nous voulons que YT soit voisine de YG, ce cas particulier est approprié lorsque Yw Yw in +ZFB est de la forme 15 YG 1ù11' Inù ZFB (39) 25 2 0 et Dans le cas particulier d'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples dans lequel tous les sous-circuits actifs sont pratiquement identiques à celui de la figure 11, en utilisant les équations (18), (19) et (36), nous obtenons y T gR2 [i+gKR1+R2 R, + R2 R, + R2 Y = gKR1 + KR1 + R2 R, + R2 n g RI + R2 Puisque nous voulons que YT soit voisine de YQ, ce cas particulier est approprié lorsque Yw est de la forme (42) Par conséquent, selon l'invention, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être tel que ladite matrice admittance donnée YG est voisine du produit d'un scalaire par ladite matrice recherchée Yw. Ce résultat peut être obtenu quand une boucle de rétroaction interne est disposée dans chaque sous-circuit actif, comme sur la figure 11. Le scalaire À peut (40) (41) Yw = K R 11 YG R2 être un nombre réel, comme dans le cas de l'équation (42). Cependant, nous notons que les résistances (36) et (37) de la figure 11 pourraient être chacune remplacées par un dipôle linéaire ayant une impédance dépendant de la fréquence. Par conséquent, selon l'invention, le dit scalaire est un nombre réel ou un nombre complexe dépendant éventuellement de la fréquence. A chaque fois que YG est voisine du produit d'un scalaire par Yw, nous avons : Y,.Yo (43) Dans ce cas, considérons la circonstance dans laquelle les n bornes de sortie signal sont connectées à une charge présentant, à une fréquence donnée, une matrice admittance voisine de ,uY0, où ,u est un nombre réel ou complexe différent de - 1. Le vecteur-colonne I du courant de sortie est donc I ù Yo V (44) V = E (45) En utilisant l'équation (1), il vient 1+ En d'autres tenues, nous observons que le vecteur-colonne V des tensions de sortie est dans ce cas proportionnel au vecteur-colonne E des tensions d'entrée. Cette propriété est intéressante et difficile à obtenir par d'autres moyens, car les sources de tension contrôlée par une tension, flottantes, sont difficiles à concevoir, particulièrement quand une bande passante dépassant 100 kHz est nécessaire. Un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention comportant des sous-circuits actifs mettant en oeuvre la rétroaction parallèle- parallèle de la figure 11 peut fournir une bande passante beaucoup plus large. Cependant, le fait que, dans la boucle de rétroaction parallèle-parallèle de la figure 11, on trouve au moins deux composants actifs fournissant du gain connectés en cascade, limite la bande passante possible. Ceci est dû à ce que l'adjonction de l'amplificateur de tension (35) rend probablement nécessaire une compensation supplémentaire pour obtenir une marge de phase convenable, en particulier lorsque la charge connectée aux bornes desortie signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être telle que des gains en tension élevés sont obtenus. L'équation (39) montre que, si R, et R2 sont suffisamment grandes, un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention mettant en oeuvre le sous-circuit actif de la figure 10 pourrait être tel que YQ soit voisine du produit d'un scalaire par Y W. Cependant, les spécialistes comprennent que de telles valeurs élevées de résistance ne sont pas appropriées quand une large bande passante est nécessaire. Dans la figure 10, la source de courant contrôlée par une tension (34) pourrait être remplacée par un CCII-. Cependant, dans la figure 10, il n'est pas possible de remplacer la source de courant contrôlée par une tension (34) par un CCII+ car la boucle de rétroaction produirait une rétroaction positive. Dans la figure 11, la source de courant contrôlée par une tension (34) peut être remplacée par un CCII- ou par un CCII+, si un gain en tension K approprié est utilisé (par exemple K = +1 pour un CCII-, ou K = - 1 pour un CCII+). Neuvième mode de réalisation. Le neuvième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, correspond également à l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention représenté sur la figure 1, et toutes les explications fournies pour le premier mode de réalisation sont applicables à ce neuvième mode de réalisation. Dans ce neuvième mode de réalisation, tous les sous-circuits actifs ont des propriétés essentiellement identiques, et l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples est tel que la matrice admittance de sortie Y 0 est voisine d'une matrice recherchée YW, et que ladite matrice admittance donnée YG est voisine du produit d'un scalaire À. par ladite matrice recherchée Y,,,, le scalaire À. étant éventuellement dépendant de la fréquence. De plus, le neuvième mode de réalisation comporte des sous-circuits actifs mettant en oeuvre le principe du sous-circuit actif (30) de la figure 12, constitué d'une première source de courant contrôlée par une tension (34) de transconductance g, ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive, d'une seconde source de courant contrôlée par une tension (38) de transconductance g2 ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive, d'une première résistance (36) de valeur R, et d'une seconde résistance (37) de valeur R2. La borne d'entrée sous-circuit (31) est connectée à la borne d'entrée positive de la seconde source de courant contrôlée par une tension (38) et à une borne de la première résistance (36), l'autre borne de cette résistance étant connectée à la borne d'entrée positive de la première source de courant contrôlée par une tension (34). La borne de sortie sous-circuit (32) est connectée à la borne de sortie négative de la première source de courant contrôlée par une tension (34), à la borne de sortie négative de la seconde source de courant contrôlée par une tension (38), et à une borne de la seconde résistance (37), l'autre borne de cette résistance étant connectée à la borne d'entrée positive de la première source de courant contrôlée par une tension (34). La borne commune sous-circuit (33) est connectée aux bornes d'entrée négative et de sortie positive de la première source de courant contrôlée par une tension (34). Les bornes d'entrée négative et de sortie positive de la seconde source de courant contrôlée par une tension (38) sont connectées à la borne de référence. Ce sous-circuit actif j est tel que 22 et 30 1 0 1 YA' _ R +R g, R2 ùg,(R, +R2) , 2 \g,R2 -1+g2(R, +R2) ùg,(R, +R2)g, R, + 1j =g,R2ù1+2g2 R, +R2 3 YCMOA j = g2 3 g, R, + 1 g2 YOAJ- ù g, R2 /A; = R, + R2 YCTA j = R, + R2 YCMIA j =- 0 -1 YIRAj=R,+R2 1 YCMCA; = 0 g, R, YCR9j=R 1 +R2 VOTA j R, + R2 3 (46) (47) En utilisant les équations (18), (19) et (47), il vient g,R2 -1 i _ R 1 Yr = + g2 in + gi g2 Z FB R1 + R2 + R2 Y o = gR1 +1 1 + g1 Z [in +g1ZFB~-1 R, + R2 R1 +R 2 Pour le cas particulier où g2 = 1/R1, nous obtenons R YT R2 Y0 1 Puisque nous voulons que Y,- soit voisine de YG, et que Yo soit voisine de Yw, ce cas particulier est approprié lorsque R Yw -' Yc Rz qui correspond précisément à une spécification de ce neuvième mode de réalisation. Contrairement à l'approche suivie dans le huitième mode de réalisation, ce résultat est obtenu sans utiliser au moins deux composants actifs fournissant du gain connectés en cascade dans un boucle de rétroaction. Par conséquent, la bande passante qui peut être obtenue en utilisant des sous-circuits actifs mettant en oeuvre le principe du sous-circuit actif (30) de la figure 12 est bien plus large. Par exemple, le sous-circuit actif de la figure 13 est adéquat pour un fonctionnement unipolaire lorsqu'une polarisation convenable à la borne d'entrée sous-circuit (31) et à la borne de sortie sous-circuit (32) est procurée par des circuits externes. Dans la figure 13, la première source de courant contrôlée par une tension ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive de la figure 12 est remplacée par une paire de transistors (34) comportant un premier transistor bipolaire (348), un second transistor bipolaire (346) et une résistance (347). Cette paire de transistors (34) procure une grande transadmittance. Dans la figure 13, la seconde source de courant contrôlée par une tension ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive de la figure 12 est remplacée par une source de courant contrôlée (38) comportant un premier transistor bipolaire (388), un second transistor bipolaire (386), une première résistance (387) et une seconde résistance (385) de valeur R3. La transadmittance de la source de courant contrôlée (38) est voisine de 1/R3. Dans la figure 13, la paire de transistors (34), la source de courant contrôlée (38), la première résistance (36) de valeur R, et la seconde résistance (37) de valeur R2 sont disposées de façon à mettre en oeuvre le principe représenté sur la figure 12. La résistance R1 est pratiquement égale à la résistance R3. Par conséquent, un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention dans lequel tous les sous-circuits actifs sont pratiquement identiques à celui de la figure 11 pourra approximativement procurer [In +g1ZFB,1 (48) et (49) (50) (51) YT R, R+R (R1ZFB +ln) 2) Y R + R (RIZùFB' +ln) 2 Le spécialiste comprend que les équations (52) et (53) sont des approximations qui deviennent erronées aux plus hautes fréquences. Cependant, les équations (17) à (19) pourraient être utilisées pour calculer plus précisément les caractéristiques d'un tel amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention, et aussi pour optimiser ses performances par une sélection appropriée des composants. Nous notons que les résistances (36) et (37) des figures 12 et 13 pourraient être chacune remplacée par un dipôle linéaire ayant une impédance dépendant de la fréquence. Par conséquent, selon l'invention, le dit scalaire pourrait être un nombre complexe dépendant de la fréquence. Utiliser des dipôles linéaires ayant une impédance dépendant de la fréquence à la place des résistances (36) et (37) des figures 12 et 13 pourrait par exemple être utile pour introduire une compensation, qui peut être nécessaire lorsque la charge connectée aux bornes de sortie signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples peut être telle que des gains en tension élevés sont obtenus et/ou telle qu'elle est fortement réactive. Un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention est représenté sur la figure 14. Il comporte 4 bornes d'entrée signal (11) (12) (13) (14), 4 bornes de sortie signal (21) (22) (23) (24), 4 sous-circuits actifs (30) tels que montré sur la figure 13, et un réseau de 2 0 rétroaction (40) constitué de quatre résistances (401) (402) (403) (404) connectées à la borne de référence et de trois autres résistances (412) (423) (434) produisant une matrice impédance non diagonale. Les quatre sources de courant (38) fournissent la polarisation des bornes de sortie sous-circuit. Une polarisation appropriée des bornes d'entrées signal (11) (12) (13) (14) doit être fournie par des circuits externes. 25 Nous notons que, dans la figure 12, les deux sources de courant contrôlée par une tension (34) (38) pourraient être remplacées soit chacune par un CCII-, soit chacune par un CCII+. Nous notons que dans la figure 14 (et aussi dans la figure 2), le réseau de rétroaction ne comporte que des résistances. Toutefois, le spécialiste comprend que, pour obtenir que ladite matrice admittance de transfert soit plus voisine de ladite matrice admittance donnée, il peut être 30 souhaitable de régler ladite matrice impédance non diagonale, en utilisant des composants présentant une impédance réglable. De tels composants peuvent être réglables par un moyen électrique, comme un MOSFET utilisé en régime ohmique, procurant une résistance variable, ou comme une diode à capacité variable, procurant une capacité variable. Par conséquent, selon l'invention, ledit réseau de rétroaction peut être tel que ladite matrice impédance non diagonale 35 peut être réglée par des moyens électriques. et (52) (53) INDICATIONS SUR LES APPLICATIONS INDUSTRIELLES L'invention est adaptée aux applications dans lesquelles des amplificateurs à transadmittance à entrées multiples et sorties multiples procurant, dans une bande de fréquences connue, une matrice admittance de transfert voisine d'une matrice admittance YG donnée sont nécessaires, cette matrice admittance donnée étant une matrice carrée d'ordre n, non-diagonale et inversible. Nous avons vu que cette matrice YG devra être, pour certaines réalisations, voisine d'une matrice symétrique. Par conséquent, l'invention est particulièrement appropriée comme dispositif procurant n combinaisons linéaires de n signaux, définies par une telle matrice carrée. Puisque la matrice impédance caractéristique d'une ligne de transmission multiconductrice est nécessairement inversible et symétrique, des amplificateurs à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention peuvent être utilisés pour mettre en oeuvre la demande de brevet français numéro 0303087 du 13 mars 2003, intitulée "Procédé et dispositif pour la transmission sans diaphonie", correspondant à la demande internationale numéro PCT/EP2004/002383 du 18 février 2004, intitulée "Method and device for transmission without crosstalk", par exemple dans des dispositifs mettant en oeuvre l'équation (5) ou l'équation (11) de ces demandes. Dans le cas où un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention est utilisé à une extrémité de l'interconnexion pour produire les combinaisons linéaires définies par l'équation (5) de ces demandes, il peut aussi produire une matrice impédance de sortie voisine de la matrice impédance caractéristique de la ligne de transmission multiconductrice, accomplissant de cette façon simultanément les fonctions d'un circuit d'émission et d'un circuit de terminaison. Nous notons que ces demandes mentionnent justement qu'un dispositif pour la transmission sans diaphonie peut être tel que les circuits de terminaison et les circuits d'émission ne sont pas tous deux à deux sans parties communes. Le spécialiste comprend qu'un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné 25 ayant m bornes d'entrée signal et n bornes de sortie signal peut comporter : - un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples en mode tension ayant m bornes d'entrée signal et n bornes de sortie signal, procurant, dans une bande de fréquences connue, une matrice gain en tension Gv à n lignes et m colonnes, les bornes d'entrée signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné étant connectées aux bornes d'entrée signal de 30 l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples en mode tension ; - un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention ayant n bornes d'entrée signal et n bornes de sortie signal, procurant, dans la bande de fréquences connue, une matrice admittance de transfert voisine d'une matrice admittance YG donnée, cette matrice admittance donnée étant une matrice carrée d'ordre n, non-diagonale et inversible, les bornes 35 de sortie signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples en mode tension étant connectées aux bornes d'entrée signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention, et les bornes de sortie signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention étant connectées aux bornes de sortie signal de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné, de telle façon que, dans la bande de fréquences connue, la matrice admittance de transfert de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné soit voisine de la matrice admittance YG G,, à n lignes et m colonnes. Le spécialiste comprend qu'une caractéristique importante d'un tel amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné est que la matrice admittance YQ G,, n'est pas nécessairement une matrice carrée. Quand elle est une matrice carrée, cette matrice admittance YG G,, n'est ni nécessairement inversible, ni nécessairement symétrique quand YG est symétrique. Par conséquent, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention peut être utilisé comme un constituant d'un autre amplificateur à entrées multiples et sorties multiples, comme l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné décrit ci-dessus. Le spécialiste comprend que l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention peut aussi être utilisé comme un constituant d'autres types d'amplificateurs à entrées multiples et sorties multiples. Puisque le produit de la matrice impédance caractéristique d'une ligne de transmission multiconductrice, ou de son inverse, par une matrice de passage des variables électriques naturelles aux variables électriques modales de cette ligne de transmission multiconductrice est nécessairement inversible mais n'est habituellement pas symétrique, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples combiné décrit plus haut peut être utilisé dans une mise en oeuvre la demande de brevet français numéro 03 00064 du 6 janvier 2003, intitulée "Procédé et dispositif pour la transmission avec une faible diaphonie", correspondant à la demande internationale numéro PCT/EP2003/015036 du 24 décembre 2003, intitulée "Method and device for transmission with reduced crosstalk", par exemple dans des dispositifs mettant en oeuvre l'équation (19), ou l'équation (22) ou l'équation (23) de ces demandes. Dans le cas où l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention est utilisé à une extrémité de l'interconnexion pour produire les combinaisons linéaires définies par l'équation (23) de ces demandes, il peut aussi produire une matrice impédance de sortie voisine de la matrice impédance caractéristique de la ligne de transmission multiconductrice, accomplissant 3 0 de cette façon simultanément les fonctions d'un circuit d'émission et d'un circuit de terminaison. Nous notons que ces demandes mentionnent justement qu'un dispositif pour la transmission avec une faible diaphonie peut être tel que les circuits de terminaison et les circuits d'émission ont des parties communes
L'invention concerne un amplificateur capable de fournir une pluralité de courants à ses bornes de sortie, ces courants étant contrôlés par une pluralité de tensions d'entrée.Un amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'invention comporte 4 bornes d'entrée signal (11) (12) (13) (14), 4 bornes de sortie signal (21) (22) (23) (24), 4 sous-circuits actifs (30) et un réseau de rétroaction (40). Chaque sous-circuit actif a une borne d'entrée sous-circuit connectée à une des bornes d'entrée signal (11) (12) (13) (14), une borne de sortie sous-circuit connectée à une des bornes de sortie signal (21) (22) (23) (24), et une borne commune sous-circuit. Le réseau de rétroaction (40) a des bornes connectées à la borne commune sous-circuit des sous-circuits actifs (30). Le réseau de rétroaction présente, dans une bande de fréquences connue, une matrice impédance produisant une contre-réaction telle que la matrice admittance de transfert de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples soit voisine d'une matrice admittance donnée.
1. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples ayant une borne de référence, n bornes d'entrée signal et n bornes de sortie signal, où n est un entier supérieur ou égal à 3, destiné à procurer, dans une bande de fréquences connue, une matrice admittance de transfert voisine d'une matrice admittance donnée, cette matrice admittance donnée étant une matrice carrée d'ordre n non diagonale et inversible, l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples comportant : - n sous-circuits actifs, chaque sous-circuit actif ayant une borne d'entrée sous-circuit, une borne de sortie sous-circuit et une borne commune sous-circuit, la borne d'entrée sous-circuit étant connectée à l'une des dites bornes d'entrée signal et la borne de sortie sous-circuit étant connectée à l'une des dites bornes de sortie signal, chaque sous-circuit actif étant tel que le courant sortant de la borne commune sous-circuit et le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit dépendent de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit, chacune des dites bornes d'entrée signal étant connectée à une seule borne d'entrée sous-circuit, et chacune des dites bornes de sortie signal étant connectée à une seule borne de sortie sous-circuit ; - un réseau de rétroaction ayant une borne connectée à ladite borne de référence, le réseau de rétroaction ayant aussi n autres bornes chacune connectée à la borne commune sous-circuit d'un des dits sous-circuits actifs, le réseau de rétroaction présentant, dans la bande de fréquences connue, une matrice impédance non diagonale, cette matrice impédance étant définie par rapport à ladite borne de référence, le réseau de rétroaction produisant une contre-réaction telle que, dans la bande de fréquences connue, ladite matrice admittance de transfert soit voisine de ladite matrice admittance donnée. 2. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon la 1, dans lequel au moins un des sous-circuits actifs est tel que le courant sortant de la borne commune sous-circuit et le courant entrant dans la borne de sortie sous-circuit peuvent être considérés comme ne dépendant que de la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit. 3. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite matrice admittance donnée est symétrique. 4. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit réseau de rétroaction est constitué exclusivement d'éléments linéaires passifs et réciproques. 27 5. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel tous les sous-circuits actifs ont un module du rapport entre le courant sortant de la borne commune sous-circuit et la tension entre la borne d'entrée sous-circuit et la borne commune sous-circuit beaucoup plus grand que les modules de tous les éléments de l'inverse de la matrice impédance du réseau de rétroaction. 6. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins un des sous-circuits actifs est un convoyeur de courant de seconde génération. 7. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins un des sous-circuits actifs se comporte approximativement, dans la bande de fréquences connue, comme une source de courant contrôlée par une tension ayant sa borne d'entrée négative connectée à sa borne de sortie positive. 8. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque sous-circuit actif comporte une boucle de rétroaction interne, de façon à obtenir une matrice admittance de sortie de l'amplificateur à entrées multiples et sorties multiples voisine d'une matrice recherchée. 9. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon la 8, dans lequel ladite matrice admittance donnée est voisine du produit d'un scalaire par ladite matrice recherchée, le scalaire étant un nombre réel ou un nombre complexe dépendant éventuellement de la fréquence. 10. Amplificateur à entrées multiples et sorties multiples selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit réseau de rétroaction est tel que ladite matrice impédance non diagonale peut être réglée par des moyens électriques.
H
H04,H03
H04B,H03F
H04B 3,H03F 3
H04B 3/32,H03F 3/347
FR2891050
A1
CENTRALE DE SURALIMENTATION
20,070,323
d'air sur banc d'essai monocylindre La présente invention se rapporte au domaine des bancs d'essai monocylindre diesel, et plus particulièrement à une centrale de suralimentation d'air de bancs d'essai monocylindre diesel. Le principe de la suralimentation consistant à introduire, au moment de l'admission, de l'air froid sous pression dans les cylindres, ce qui augmente la masse volumique de l'air à l'admission, permettant ainsi de brûler davantage de combustible par unité de temps et d'accroître la pression moyenne et donc la puissance. io II est déjà connu dans l'art antérieur une centrale à moteur à combustion interne. Cette centrale à combustion interne à suralimentation décrite dans le brevet FR7 2 439 871 comprend: un groupe de suralimentation dans une canalisation à air comprimé, au moins un refroidisseur, au moins un circuit de vapeur d'eau dans lequel au moins une partie de la chaleur évacuée du moteur est utilisée pour au moins le réchauffage et la vaporisation d'un fluide de travail, un premier circuit de vapeur, qui est à des niveaux élevés de pression et de température, étant destiné à l'utilisation de la chaleur évacuée des gaz d'échappement, un second circuit de vapeur, dont les niveaux de pression et de température sont plus bas, étant destiné à l'utilisation de la chaleur de compression de l'air de suralimentation et de la chaleur évacuée par l'eau de refroidissement, le circuit de refroidissement du moteur étant par ailleurs à eau chaude et la température supérieure à 100 degrés, comportant un réchauffeur de fluide de travail dans le refroidisseur d'air, un détendeur de production de vapeur et un dispositif de séparation de vapeur. A ce jour tous, les bancs d'essai monocylindre diesel de ce type, ne possèdent pas la même performance technique, du fait notamment de différences au niveau du système qui conditionne l'air d'admission moteur. En effet les bancs ne sont pas tous au même niveau en termes de régulation de pression et de température. Plusieurs causes expliquent ces différences de performance. Un conditionnement en série (refroidissement et réchauffement de l'air) ralentit la régulation de la température, les longueurs des conduites génèrent un volume non utile et difficile à conditionner en température, les éléments qui assurent le io conditionnement sont trop en amont du point de régulation, les capteurs de régulation de pression et température se trouvent trop loin du moteur. La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant une centrale qui puisse satisfaire l'alimentation de plusieurs bancs d'essai monocylindre tout en is remplissant au moins une des conditions suivantes: une qualité de régulation de pression accrue, une plage de régulation de température élargie, une rapidité du conditionnement de la température, -la suppression de la vanne de décharge pour éviter les fuites. Ce but est atteint en définissant une centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre constituée d'un groupe de suralimentation dans une conduite à air comprimé, d'au moins un refroidisseur et d'au moins un réchauffeur caractérisé en ce qu'elle comporte un mitigeur, situé après le réchauffeur et le refroidisseur, permettant de réguler la température. Selon une autre caractéristique de l'invention le mitigeur est constitué de deux vannes. Selon une autre caractéristique de l'invention la centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre comporte au moins un compresseur d'air relié à un réservoir (6), lui-même en relation avec au moins un banc d'essai, deux régulateurs de pression disposés l'un à la suite de l'autre après le réservoir, un débitmètre disposé à la suite du deuxième régulateur de pression, un volume de tranquillisation (26), relié au réchauffeur et au refroidisseur, le moteur étant disposé en fin de conduite et comportant une sonde de mesure de pression et de température en relation avec le mitigeur, les régulateurs de pression et le débitmètre. Selon une autre caractéristique de l'invention, la centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre comporte au moins deux compresseurs commandés en cascade aléatoirement en fonction du besoin. Selon une autre caractéristique de l'invention la centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre comporte entre le réservoir et le régulateur de pression deux vannes, une première vanne d'arrêt Y4 de tour manuel et une lo deuxième vanne pneumatique. Selon une autre caractéristique de l'invention, la centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre comporte un clapet de sécurité entre le deuxième régulateur de pression et le débitmètre. Selon une autre caractéristique de l'invention, le premier régulateur de 15 pression permet d'abaisser la pression de l'air, et le deuxième régulateur permet d'abaisser la pression de l'air à une pression de consigne. Selon une autre caractéristique de l'invention, le refroidisseur et le réchauffeur sont branchés en parallèle entre le volume de tranquilisation et le mitigeur, le refroidisseur et le réchauffeur étant chacun reliés à une vanne de régulation de la température. Selon une autre caractéristique de l'invention la canalisation reliant les vannes de régulation de température est en acier inoxydable. Selon une autre caractéristique de l'invention le réservoir a un volume de 1300 litres. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence à la figure 1 annexée donnée à titre d'exemple, non limitative. La figure 1 illustre une centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre. Cette centrale est constituée d'un groupe de suralimentation dans une conduite (50) à air comprimé. Elle comporte en début de ligne au moins un compresseur (7) et dans un mode de réalisation préféré de l'invention elle comporte trois compresseurs (7). Ces compresseurs (7) permettent d'obtenir une pression de 7 bars. Ils sont reliés à un réservoir (6) de 1300 litres qui va alimenter au moins un banc (10) d'essai et de préférence 5 bancs (11, 12, 13, 14, 15) d'essai. A la suite de ce réservoir (6), sont disposées deux vannes. Une première vanne d'arrêt (20) '/ de tour manuel et une deuxième vanne pneumatique (21). A la suite de cette vanne pneumatique, (21) sont disposés sur la conduite deux régulateurs (22, 23) de pression. Le premier régulateur (22) de pression permet d'abaisser la pression de l'air de 7 bars à 4 bars, et le deuxième régulateur (23) permet d'abaisser la pression de l'air de 4,2 bars à io une pression de consigne. L'air qui est prélevé à la pression atmosphérique dans la chambre des compresseurs (7) va être comprimé et stocké dans le réservoir (6) sous une pression de 7 bars. L'air qui circule dans la conduite (50) est ensuite détendu une première fois, au niveau du premier régulateur (22), de 7 bars à 4,2 bars et une deuxième fois, au niveau du deuxième (23) régulateur de pression de 4,2 bars à la pression de consigne. La pression de consigne allant de 50 mbar à 4 bars. Un débitmètre (24) par exemple du type FOX suit le deuxième régulateur (23) de pression et permet de réifier la pression réelle. Entre le deuxième régulateur (23) de pression et le débitmètre (24), est 20 disposé un clapet (60) de sécurité permettant de fermer la conduite (50) si nécessaire. Le débitmètre (24) est lui-même en relation avec un volume de tranquilisation (26) de 150 litres. Ce volume de tranquilisation (26) est d'une part relié au refroidisseur (28) et d'autre part au réchauffeur (27) qui sont montés en parallèles. Le refroidisseur (28) et le réchauffeur (27) sont chacun en liaison en aval avec une vanne (31, 32) de régulation de température. Ces deux vannes (31, 32) de régulation de température sont montées en opposition et forment un mitigeur. L'air arrive détendu à la pression souhaitée dans le réchauffeur (27) et le refroidisseur (28) qui sont donc montés en parallèle et le plus proche possible d'une sonde (33) de régulation et du moteur (70). Le mitigeur (31) (32) permet alors de mélanger l'air chaud et l'air froid afin d'ajuster la mesure à la consigne de température souhaitée pour l'air du moteur. Le moteur est disposé en fin de conduite et comporte une sonde (33) de mesure pression et température en relation avec le mitigeur (31) (32). L'ensemble de ces éléments est contrôlé par deux contrôleurs (8, 9). Le premier contrôleur (8) reçoit les signaux du moteur (10) pour commander la vanne pneumatique (21). Ce premier contrôleur envoie des signaux au deuxième contrôleur (9) et l'active. Ce deuxième contrôleur (9) reçoit des signaux de la sonde de mesure de pression et de température (33) pour io contrôler, en renvoyant des signaux, les régulateurs de pression (22 et 23), le débitmètre (24) et le mitigeur (31, 32). Ces deux contrôleurs (8, 9) permettent d'obtenir les valeurs suivantes. La régulation de la température d'air suralimenté est à +/- 1 degré de la température de consigne. Le temps d'ajustement de la température avant stabilisation est de 600 secondes maximum pour un delta T de 15 degrés maximum. Le temps d'ajustement de la température avant régulation est de 60 secondes maximum pour un delta de pression de 500 mbar maximum. Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques, sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre constituée d'un groupe de suralimentation dans une conduite (50) à air comprimé, d'au moins un refroidisseur (28) et d'au moins un réchauffeur (27) comportant un mitigeur, situé après le réchauffeur (27) et le refroidisseur (28), permettant de réguler la température de l'air. Le mitigeur étant constitué de deux vannes (31, 32).
1. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre constituée d'un groupe de suralimentation dans une conduite (50) à air comprimé, d'au moins un refroidisseur (28) et d'au moins un réchauffeur (27), caractérisée en ce qu'elle comporte un mitigeur, situé après le réchauffeur (27) et le refroidisseur (28), permettant de réguler la température de l'air.Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 1 caractérisée en ce que le mitigeur est constitué de deux vannes (31, 32). 2. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon io la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un compresseur (7) d'air relié à un réservoir (6) lui-même en relation avec au moins un banc d'essai (10), deux régulateurs (22, 23) de pression disposés l'un à la suite de l'autre après le réservoir (6), un débitmètre (24) disposé à la suite du deuxième régulateur (23) de pression, un volume de tranquillisation (26) relié au réchauffeur (27) et au refroidisseur (28), le moteur (70) étant disposé en fin de conduite (50) et comportant une sonde (33) de mesure de pression et de température en relation avec le mitigeur, les régulateurs de pression (22, 23) et le débitmètre (24). 3. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 3 caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux compresseurs (7) commandés en cascade aléatoirement en fonction du besoin. 4. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 3 caractérisée en ce qu'elle comporte entre le réservoir (6) et le premier régulateur (22) de pression deux vannes (20, 21), une première vanne d'arrêt (20) '/ de tour manuelle et une deuxième vanne pneumatique (21). 5. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 3 caractérisée en ce qu'elle comporte un clapet (60) de 30 sécurité entre le deuxième régulateur (23) de pression et le débitmètre (24). 6. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 3 caractérisée en ce que le premier régulateur (22) de pression permet d'abaisser la pression de l'air, et le deuxième régulateur (23) permet d'abaisser la pression de l'air à une pression de consigne. 7. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 3 caractérisée en ce que le refroidisseur (28) et le réchauffeur (27) sont branchés en parallèle entre le volume (26) de tranquilisation et le mitigeur, le refroidisseur (28) et le réchauffeur (27) étant chacun reliés à une vanne de régulation de la température. io 8. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 2 caractérisée en ce que la canalisation reliant les vannes de régulation de température (31, 32) est en acier inoxydable. 9. Centrale de suralimentation d'air sur banc d'essai monocylindre selon la 3 caractérisée en ce que le réservoir (6) a un volume de 1300 15 litres.
G
G01
G01M
G01M 9
G01M 9/04
FR2889024
A1
"DISPOSITIF DE DECOLLETAGE DE BETTERAVES"
20,070,202
L'invention est relative à un dispositif de décolletage de betteraves comportant en combinaison un couteau et un moyen tâteur. Les exigences de livraison des betteraves à la sucrerie, imposent une élimination totale des feuilles des betteraves et un décolletage satisfaisant pour éviter toute repousse de feuilles lors d'un stockage prolongé. En effet, un mauvais décolletage permet la repousse des feuilles et entraîne une baisse de la teneur en sucre des betteraves. Les décolletages trop importants entraînent une diminution non nécessaire et indésirable du tonnage de betteraves livré. On connaît des dispositifs de décolletage de betteraves, généralement constitués par un ensemble traîné soumis à la pression verticale d'un ressort ou articulé en parallélogramme et portant un ou plusieurs couteaux pour décolleter les betteraves au fur et à mesure de l'avancement de la machine de récolte. La qualité du décolletage dépend notamment de la régularité du semis sur le 15 rang, de la précision de la préparation du sol, de la qualité de levée des betteraves, et des vitesses d'arrachage et de récolte de plus en plus importantes. Un autre facteur est lié à la variété des betteraves et à leur état: les variétés de betteraves résistantes à la rhizomanie et le fanage rapide des feuilles de certaines variétés de betteraves causent des problèmes spécifiques, en raison du risque de bourrage et des rebondissements des dispositifs de décolletage connus, conduisant à une mauvaise qualité de décolletage. Les dispositifs de type connu présentent également l'inconvénient, en traînant au contact du sol, de ramasser la terre et les feuilles mortes, ceci conduisant parfois à une absence totale de décolletage. Les dispositifs connus présentent également l'inconvénient d'engendrer une traction sur les têtes de betteraves en modifiant leur position, ceci conduisant également à une mauvaise qualité de décolletage lorsqu'on augmente la vitesse d'avancement de la machine de récolte. Un premier but de l'invention est de remédier aux inconvénients de la 30 technique connue, en évitant un entraînement de feuilles et de terre sur les tâteurs lors du décolletage des betteraves. Un deuxième but de l'invention est de fournir un nouveau dispositif de décolletage de fabrication simple et économique. L'invention est relative à un dispositif de décolletage de betteraves comportant en combinaison un couteau et un moyen tâteur caractérisé par le fait que le moyen tâteur comporte un moyen de roulement au contact des betteraves, par exemple un tambour à plusieurs disques crantés aptes à rouler sur les têtes effeuillées de betteraves. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention; - le diamètre du tambour est compris entre 200 et 600 millimètres, - le nombre de disques crantés du tambour est compris entre trois et sept, - chaque cran de disque cranté présente un angle de dégagement vers l'arrière compris entre soixante et quatre-vingt degrés, pour assurer un bon dégagement de la terre, - chaque cran de disque cranté présente un angle d'attaque vers l'avant compris entre dix et quarante degrés, pour assurer un entraînement continu et un bon contact avec la tête de betteraves, - le tambour à plusieurs disques crantés et le couteau sont montés sur un support commun, - le couteau est monté de manière traînante avec un angle d'environ cinq degrés par rapport au sol, - la lame du couteau est orientée vers l'arrière selon un angle d'environ trente 20 degrés avec une parallèle à l'axe du tambour, - le couteau et le tambour à plusieurs disques crantés sont montés à proximité l'un de l'autre, de manière à assurer un contact du tambour avec la tête de betterave lors du décolletage. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - La figure 1 représente schématiquement, une vue en perspective arrière gauche d'un dispositif selon l'invention. - La figure 2 représente schématiquement, une vue en perspective arrière droite d'un dispositif selon l'invention. - La figure 3 représente schématiquement, une vue partielle en perspective d'un moyen de roulement de dispositif selon l'invention. En référence aux figures 1 à 3, les éléments identiques on fonctionnellement équivalents sont repérés par des chiffres de référence identique. Sur les figures 1 et 2, un dispositif selon l'invention comporte une structure de support 1, articulée de manière traînante à une machine de récolte de betteraves non représentée en détail. Le support 1 porte un couteau 2 et un bras 3 de montage d'un moyen de 5 roulement 4 au contact des betteraves. Le moyen 4 de roulement au contact des têtes de betteraves est avantageusement un tambour à plusieurs disques crantés monté libre en rotation dans le sens de la flèche R sur un axe 5, porté par le bras 3. Le dispositif selon l'invention est précédé de moyens d'effeuillage non représentés en détail, afin de dégager les têtes de betteraves à décolleter. Sur les figures 1 et 2, un dispositif selon l'invention présente un support 1 articulé dans une chape 6 de fixation au châssis de la machine de récolte de betteraves. Le support 1 est articulé autour d'un axe 7 et porte à son extrémité une glissière de réglage de l'écartement relatif entre le tambour 4 et le couteau 2. L'axe 5 est l'axe de roulement d'un tambour 4 à cinq disques crantés 9a, 9b, 9c, 9d et 9e espacés entre eux d'une distance prédéterminée voisine de quatre centimètres et montés sur une collerette commune 10 et une douille 11 formant palier de roulement. La glissière 8 porte le mécanisme du couteau 2, et présente deux vis 8a, 8b de réglage de la position du couteau 2. Chaque disque cranté 9a à 9e présente un diamètre compris entre 200 et 600 mm, de préférence voisin de 400mm. Les crans des disques crantés 9a à 9e sont asymétriques et présentent un angle 25 d'attaque vers l'avant et un angle de dégagement vers l'arrière. Avantageusement, l'angle d'attaque de chaque cran est compris entre dix et quarante degrés, de préférence voisin de vingt-cinq degrés, pour assurer un bon contact avec les têtes de betteraves. Avantageusement, l'angle de dégagement de chaque cran est compris entre soixante et quatre-vingt degrés, de préférence voisin de soixante-quinze degrés, pour assurer un bon dégagement de la terre et éviter l'encrassement du tambour 4. Le couteau 2 est monté de manière traînante par rapport au sens d'avancement avec un angle d'environ cinq degrés par rapport au sol. La lame du couteau 2 est montée vers l'arrière en faisant un angle d'environ trente degrés avec une parallèle à l'axe du tambour 4. Le couteau 2 est monté directement au voisinage du tambour 4, de manière à appuyer sur la tête de betterave lors du décolletage. Ainsi, grâce à l'invention le risque d'encrassement est diminué, ainsi que le risque de bourrage par des feuilles de betterave susceptible de nuire à la bonne qualité du décolletage. Dans l'exemple de la figure 2, le tambour 4 est appliqué par un moyen actif 12, par exemple un ressort ou un vérin oléopneumatique, contre les têtes de betteraves préalablement effeuillées: la force d'application à transmettre au tambour 4 par le moyen 12 est déterminée par l'homme du métier pour assurer un contact continu de roulement avec les têtes de betteraves, même pour des vitesses de récolte élevées. Ce contact continu de roulement avec les têtes de betteraves assurent leur 15 maintien en position, et évite le déchaussement des têtes de betteraves produit par les dispositifs de l'art antérieur. Le maintien en position des têtes de betterave permet également de pratiquer l'effeuillage préalable, à une hauteur supérieure, en diminuant ainsi le risque de bourrage et la puissance d'effeuillage nécessaire. Le contact continu du tambour 4 avec les têtes de betteraves permet une récolte dans de bonnes conditions, même en cas de semis irrégulier, du fait que le roulement du tambour 4 sur les têtes de betteraves fournit une autorégulation de la hauteur du dispositif au cours de l'avancement. L'application du tambour 4 sur les têtes de betterave est améliorée par le nettoyage des intervalles compris entre les disques crantés 9a à 9e. A cet effet, on peut prévoiR un ensemble de lames 13a à 13f montées sur un support commun 14. La proximité immédiate du couteau 2 et du tambour 4 évite un décolletage trop important et une diminution des pertes correspondantes. Le contact de roulement d'un moyen tâteur autonettoyant permet d'augmenter la vitesse de récolte, contrairement aux dispositifs de décolletage de l'art antérieur présentant un risque de bourrage lors de l'augmentation de la vitesse de récolte. Grâce à l'invention, le décolletage n'est plus un facteur limitant de la vitesse de récolte des betteraves. En outre, l'adaptation du dispositif selon l'invention sur les machines existantes de récolte de betteraves en remplacement des dispositifs de l'art antérieur permet de diminuer la puissance d'effeuillage et le risque de bourrage, ce qui autorise une augmentation de la vitesse de récolte des machines existantes. Sur la figure 3, un moyen tâteur 4 présente une conformation en tambour présentant deux disques 9a et 9e de support d'une jupe cylindrique portant trois anneaux 9b, 9c, 9d. Au moins chaque anneau 9b ou 9c ou 9d présente une périphérie crantée, dont les crans sont asymétriques. Avantageusement les disques 9a et 9e présentent également une périphérie crantée, dont les crans sont asymétriques. De préférence, chaque cran asymétrique présente un angle d'attaque vers l'avant et un angle de dégagement vers l'arrière. Chaque angle d'attaque est un angle aigu assurant un bon contact avec les têtes des betteraves, et chaque angle de dégagement est avantageusement un angle obtus assurant un bon dégagement de la terre et des feuilles, comme décrit en référence à la figure 2. La hauteur des crans est de préférence comprise entre dix et vingt millimètres, par exemple de l'ordre de quinze millimètres. La hauteur active des anneaux 9b, 9c et 9d est de préférence comprise entre vingt et soixante millimètres, par exemple de l'ordre de trente millimètres: cette disposition permet un auto-nettoyage du tambour 4 et évite tout risque de bourrage et d'encrassement. Du fait de la continuité et de l'étanchéité de la jupe cylindrique, toute accumulation intérieure de terre et de débris est empêchée, ce qui évite un déséquilibrage du tambour 4 pouvant entraîner des irrégularités de rotation. En raison du poids du tambour 4, l'application du tambour 4 sur les têtes de betterave peut être obtenue par gravité, sans qu'il soit nécessaire de prévoir un moyen actif 12 d'application décrit en référence à la figure 2. De préférence, le moyeu central du tambour 4 comporte également une douille 11 permettant le montage de deux roulements étanches espacés et montés de part et d'autre de la douille 11. L'invention décrite en référence à plusieurs modes de réalisation particuliers n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention. Ainsi, l'invention s'étend également à tout dispositif comportant au moins un moyen de roulement au contact des têtes de betteraves, en vue de maintenir celles-ci en position lors du décolletage tout en adaptant automatiquement la hauteur de décolletage à une valeur désirée, à l'aide d'un couteau monté à proximité du moyen de roulement
Un dispositif de décolletage de betteraves comporte en combinaison un couteau (2) et un moyen tâteur (4).Le moyen tâteur (4) comporte un moyen de roulement au contact des betteraves, par exemple un tambour (4) à plusieurs disques (9a-9e) crantés aptes à rouler sur les têtes effeuillées des betteraves.
1. Dispositif de décolletage de betteraves, comportant en combinaison un couteau (2) et un moyen tâteur (4), caractérisé par le fait que le moyen tâteur (4) comporte un moyen de roulement au contact des betteraves, par exemple un tambour (4) à plusieurs disques (9a-9e) crantés aptes à rouler sur les têtes effeuillées de betteraves. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le diamètre du tambour (4) est compris entre 200 et 600 millimètres. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le 10 fait que le nombre de disques (9a-9e) crantés du tambour (4) est compris entre trois et sept. 4. Dispositif selon la 1 ou la 3, caractérisé par le fait que chaque cran de disque cranté (9a-9e) présente un angle de dégagement vers l'arrière compris entre soixante et quatre-vingt degrés, pour assurer un bon dégagement de la terre. 5. Dispositif selon la 1 ou la 3, caractérisé par le fait que chaque cran de disque cranté (9a-9e) présente un angle d'attaque vers l'avant compris entre dix et quarante degrés, pour assurer un bon contact avec les têtes de betteraves. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le tambour (4) à plusieurs disques (9a-9e) crantés et le couteau (2) sont montés sur un support commun. 7. Dispositif selon la 1 ou la 6, caractérisé par le fait que le couteau (2) est monté de manière traînante avec un angle d'environ cinq 25 degrés par rapport au sol. 8. Dispositif selon la 1 ou la 6, caractérisé par le fait que la lame du couteau (2) est orientée vers l'arrière selon un angle d'environ trente degrés avec une parallèle à l'axe du tambour (4) . 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le couteau (2) et le tambour (4) à plusieurs disques crantés sont montés sensiblement à proximité l'un de l'autre, de manière à assurer un contact du tambour avec la tête de betterave lors du décolletage.
A
A01
A01D
A01D 23
A01D 23/02
FR2893075
A1
DISPOSITIF FORMANT UNE CALE DE MONTAGE D'UN VITRAGE FIXE SUR SON SUPPORT DE RECEPTION, EN PARTICULIER DANS LE DOMAINE AUTOMOBILE
20,070,511
L'invention concerne un dispositif formant une cale de montage d'un vitrage fixe sur son support de réception, ce vitrage pouvant être par exemple un pare-brise ou une custode de véhicule automobile. A l'heure actuelle, dans des chaînes de fabrication de véhicules automobiles, un pare-brise est déposé sur le pourtour d'une ouverture du châssis du véhicule au moyen d'un robot. Des cales de montage sont préalablement fixées par collage par un opérateur sur le pourtour de l'ouverture du châssis, et le robot saisit le pare-brise préalablement enduit d'un cordon de mastic-colle et le dépose sur les cales de montage formant un élément amortisseur avec le châssis du véhicule. Chaque cale de montage comprend également un élément de retenue sur lequel repose la tranche du vitrage pour retenir le vitrage tant que le cordon du mastic-colle n'a pas séché, et cet élément de retenue est ensuite enlevé manuellement et remplacé généralement par un élément enjoliveur rapporté autour du vitrage. Les cales de montage actuelles sont fixées sur la tôle qui entoure l'ouverture du pare-brise au moyen d'un adhésif. Plus précisément, après leur fabrication, les cales de montage sont reprises pour déposer un adhésif sur une face de leurs éléments amortisseurs et ensuite revêtir cet adhésif d'un film protecteur. Ensuite, les cales de montage sont stockées transversalement sur une bobine de support qui est acheminée sur le lieu de montage des pare-brises. Un opérateur prélève les cales de montage sur la bobine du support, enlève le film protecteur, qui constitue un rebut, et dépose les cales de montage sur la tôle du châssis. Un but de l'invention est de faciliter cette procédure de montage par l'utilisation de cales de montage originales et dont le coût de fabrication est réduit par rapport aux cales de montage selon l'art antérieur. A cet effet, l'invention propose un dispositif formant une cale de montage d'un vitrage fixe sur son support de réception, en particulier pour le montage d'un pare-brise ou d'une custode de véhicule automobile, qui est caractérisé en ce que la cale est fixée par au moins une ventouse sur le support de réception avant la dépose du vitrage sur la cale et sa fixation par un cordon de mastic-colle. Avantageusement, la cale et sa ventouse de fixation forment une seule pièce issue de fabrication, et peuvent être réalisées à partir d'un mélange PP-EPDM. D'une manière générale, la cale de montage comprend un premier tampon formant un élément amortisseur entre une face du vitrage et la tôle du châssis, ledit premier tampon étant fixé sur la tôle par au moins une ventouse, et un second tampon formant un élément de retenue entre la tranche du vitrage et la tôle tant que le cordon de mastic-colle n'a pas séché, ledit second tampon n'étant pas fixé à la tôle, est enlevé après le séchage du cordon de mastic-colle et remplacé par un élément formant enjoliveur par exemple. Un dispositif formant cale de montage selon l'invention présente de nombreux avantages par rapport aux cales de l'art antérieur et parmi lesquels il faut notamment citer : - un gain de temps appréciable, car il est plus nécessaire de reprendre les cales après leur fabrication pour y déposer un adhésif, de protéger l'adhésif par un film protecteur, de stocker les cales provisoirement sur une bobine de support et d'enlever le film protecteur avant la fixation des cales ; - la possibilité d'ajuster la position de la cale sur la tôle, car la ventouse peut être détachée de la tôlerie ; - il n'y a pas à gérer le stockage des rebuts constitués par les films protecteurs de l'adhésif ; - aucune manipulation à effectuer pour le recyclage des cales, alors qu'il faut enlever l'adhésif des cales de l'art antérieur avant de les recycler ; et - surtout un coût de fabrication qui peut être réduit de 50 à 65% par rapport à celui des cales de l'art antérieur. D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre en référence à des dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - les figures 1 et 2 sont des vues en coupe schématiques et partielles pour illustrer le procédé de montage d'un vitrage avec des cales selon l'art antérieur évoqué en préambule ; - la figure 3 est une vue de dessous d'une cale de montage selon l'art antérieur ; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue de dessous d'une cale de montage selon l'invention ; - la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 5 ; et - la figure 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 5. L'art antérieur évoqué en préambule est illustré sur les figures 1 à 4. Un pare-brise ou une custode 1 est déposé autour d'une ouverture 3 délimitée dans la tôle 5 du châssis d'un véhicule après interposition de plusieurs cales de montage 7. Chaque cale de montage 7 comprend un premier tampon souple 10 qui forme un élément amortisseur entre le pare-brise 1 et la tôle 5, et la face du premier tampon 10 en regard de la tôle est revêtue d'un adhésif 12 pour fixer la cale de montage 7 sur la tôle 5. Chaque cale de montage 7 comprend également un second tampon souple 14 qui forme un élément de retenue entre la tranche du pare-brise 1 et la tôle 5. A cet effet, la tôle 5 présente un décrochement 16 entre deux parties 16a et 16b sensiblement parallèles l'une à l'autre, ce décrochement 16 formant un épaulement sur lequel vient simplement prendre appui le second tampon 14 qui n'est pas fixé à la tôle 5. Les deux tampons 10 et 14 de chaque cale 7 sont réunis l'un à l'autre par un fin cordon de liaison sécable 17, et le second tampon 14 se prolonge du côté opposé au cordon 17 par une languette de préhension 18. Lors du montage du pare-brise 1, les cales de montage 7 sont préalablement fixées par un opérateur sur la tôle 5 par l'adhésif 12 présent sur les premiers tampons 10 des cales, de manière à ce que les seconds tampons 14 de ces cales prennent appui sur le décrochement 16 de la tôle 5. Un robot vient saisir le pare-brise 1, le positionne par rapport à l'ouverture 3 et le plaque ensuite sur les premiers tampons 10 des cales, alors que la tranche la du pare-brise 1 prend appui sur les seconds tampons 14. Un cordon de mastic-colle 19 préalablement déposé autour du pare-brise 1 vient au contact de la tôle 5 pour assurer sa fixation et l'étanchéité. Le robot s'éloigne ensuite, et la fonction des seconds tampons 14 des cales est d'assurer le maintien en position du pare-brise 1 tant que le mastic-colle 12 n'a pas séché (figure 1). Après séchage, l'opérateur saisit la languette de préhension 18 et tire dessus pour provoquer la rupture du cordon 17 et retirer le second tampon 14 des cales 7 (figure 2), qui peut être remplacé par un élément enjoliveur (non représenté). Les figures 5 à 7 illustrent une cale de montage 20 selon l'invention et qui se distingue notamment d'une cale selon l'art antérieur par la présence de ventouses 22 qui remplacent avantageusement l'adhésif 12 et, dans l'exemple illustré, on a la présence de trois ventouses. D'une manière générale, une cale de montage 20 avec sa ou ses ventouses 22 est fabriquée d'une seule pièce par un procédé d'injection d'une matière qui peut être un élastomère thermoplastique TPE, en particulier un mélange de PP et d'EPDM (ce mélange étant connu sous le nom de "VEGAPRENE"), alors que les cales selon l'art antérieur sont généralement fabriquées en caoutchouc.30
Dispositif formant une cale de montage (20) d'un vitrage fixe (1) sur son support de réception (5), en particulier pour le montage d'un pare-brise ou d'une custode de véhicule automobile, caractérisé en ce que la cale (20) est fixée par au moins une ventouse (22) sur le support de réception (5) avant la dépose du vitrage (1) sur la cale (22) et sa fixation par un cordon (12) de mastic-colle.
1. Dispositif formant une cale de montage (20) d'un vitrage fixe (1) sur son support de réception (5), en particulier pour le montage d'un pare-brise ou d'une custode de véhicule automobile, caractérisé en ce que la cale (20) est fixée par au moins une ventouse (22) sur le support de réception (5) avant la dépose du vitrage (1) sur la cale (22) et sa fixation par un cordon (12) de mastic-colle. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la cale (20) et sa ventouse de fixation (22) forment une seule pièce issue de fabrication. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel la cale (20) et sa ventouse de fixation (22) sont réalisées à partir d'un mélange PP-EPDM. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la cale de montage (20) comprend un premier tampon (10) formant un élément amortisseur entre une face du vitrage (1) et la tôle (5) du châssis, ledit premier tampon (10) étant fixé sur la tôle par au moins une ventouse (22), et un second tampon (14) formant un élément de retenue entre la tranche du vitrage (1) et la tôle (5) tant que le cordon de mastic-colle (12) n'a pas séché, ledit second tampon (14) n'étant pas fixé à la tôle (5). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel les premier et second tampons (10, 14)sont réunis l'un à l'autre par un cordon de liaison sécable (17), et dans lequel le second tampon (14) est solidaire d'une languette de préhension (18). 6. Dispositif selon la 5, dans lequel le second tampon (14) est enlevé après le séchage du cordon mastic-colle (12) et remplacé par un élément formant enjoliveur.
E,B
E06,B60,B62
E06B,B60J,B62D
E06B 3,B60J 1,B62D 65
E06B 3/56,B60J 1/02,B62D 65/06
FR2893312
A1
DISPOSITIF DE MAINTIEN A L'ETAT DRESSE DE RECIPIENTS TUBULAIRES
20,070,518
L'invention concerne un dispositif de maintien à l'état dressé de récipient tubulaire, tel qu'une éprouvette, un vase, notamment pour la réception de fleurs, ce dispositif comprenant au moins un corps délimitant au moins un orifice de réception du récipient tubulaire, et au moins un organe de fixation du corps à un support quelconque, tel qu'une vitre. Les récipients du type éprouvette sont aujourd'hui largement utilisés comme dispositif pour la présentation de bouquets de fleurs, notamment pour le muguet et les orchidées. Ces récipients tubulaires ne pouvant se maintenir seuls, en position verticale ou dressée, des dispositifs existent pour le maintien de tels vases. Ces dispositifs se présentent généralement sous la forme d'une pièce équipée d'un orifice pour l'introduction d'une éprouvette et d'un organe de fixation, tel qu'une ventouse, du dispositif sur un support. La ventouse ainsi que l'orifice possédant une orientation unique, ce type de dispositif n'est destiné à être placé que sur un support possédant une certaine orientation, en général soit un support horizontal du type table, soit un support vertical du type fenêtre. Un but de l'invention est donc de proposer un dispositif de maintien à l'état dressé de récipients tubulaires dont la conception permet son positionnement indifféremment sur un support vertical ou horizontal. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de maintien à l'état dressé de récipient tubulaire, tel qu'une éprouvette, un vase, notamment pour la réception de fleurs, ce dispositif comprenant au moins un corps délimitant au moins un orifice de réception d'un récipient tubulaire, et au moins un organe de fixation du corps à un support quelconque, tel qu'une vitre , caractérisé en ce que le corps du dispositif est muni soit, d'au moins deux orifices de réception d'un récipient tubulaire, les axes desdits orifices étant orientés selon des angles orthogonaux, soit d'au moins deux organes de fixation à un support, lesdits organes présentant des surfaces d'accroche orthogonales entre elles, afin d'autoriser le maintien d'un récipient tubulaire en position dressée, indépendamment de l'orientation du support, en vue notamment d'une fixation en applique sur un support vertical ou en appui sur un support horizontal. L'utilisation de deux orifices borgnes ou traversants placés orthogonalement l'un par rapport à l'autre en vue de délimiter chacun un logement de réception d'un récipient tubulaire ou de deux organes de fixation à surface d'accroche orthogonales l'une à l'autre permet le maintien, en position dressée, d'une éprouvette, que le support sur lequel est placé le dispositif soit horizontal ou vertical. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels, La figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un dispositif de maintien à l'état dressé d'un récipient tubulaire fixé à un support horizontal et 20 La figure 2 représente une vue en perspective du dispositif de la figure 1 destiné à être fixé sur un support vertical. Comme mentionné ci-dessus, le dispositif, objet de l'invention, comprend au moins un corps 3 délimitant au moins un orifice 4, 5 de réception du récipient 2 tubulaire, et 25 au moins un organe 7 de fixation du corps à un support 6 quelconque, tel qu'une vitre. De manière caractéristique, le dispositif 1 objet de l'invention est muni soit de deux orifices 4, 5 de réception d'une éprouvette 2, soit de deux organes 7 de fixation dudit 30 dispositif 1 à un support 6. On dispose ainsi de deux orientations possibles du dispositif 1 de manière à pouvoir y introduire à chaque fois une éprouvette 2 dans un sens vertical et éviter notamment le renversement de son contenu. La figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un tel dispositif 1, muni de deux orifices 4, 5 de réception d'une éprouvette 2. Ici, l'organe 7 de fixation du dispositif 1 à un support 6 est constitué d'une ventouse. Le dispositif 1 peut alors s'adapter à toute surface non poreuse. Dans l'exemple représenté, le corps 3 du dispositif 1 se présente sous la forme d'une pièce cylindrique creuse, ladite pièce étant munie d'au moins deux orifices 4, 5 de réception d'un récipient 2 tubulaire, l'un 4 formé par une extrémité ouverte du corps 3, l'autre 5 ménagé dans la paroi périphérique du corps 3, ces orifices 4, 5 présentant des axes orthogonaux entre eux. Par axe, on entend ici l'axe d'introduction du récipient 2 tubulaire à travers ledit orifice. Ainsi, dans les exemples représentés, le corps 3 creux cylindrique du dispositif 1 à l'intérieur duquel le récipient 2 tubulaire peut être introduit axialement pour occuper une première position, dite axiale, est pourvu, sur le pourtour de sa paroi périphérique, de deux orifices traversants 5 en regard ménageant un second logement de réception d'un récipient 2 tubulaire dans une seconde position, dite transversale. La ventouse 7 est positionnée à la base dudit corps. Cette ventouse permet une pose en applique du dispositif 1 sur un support 6 vertical en position transversale du récipient 2 et une pose en appui du dispositif 1 sur un support 6 horizontal en position axiale dudit récipient 2. L'un des orifices 4 est donc ménagé suivant l'axe du corps 3 cylindrique à une extrémité ouverte dudit corps 3. Cet orifice 4 débouche dans un premier logement fermé à l'une de ses extrémités par la face inférieure du corps 3 du dispositif 1 et par la ventouse 7. On introduit une éprouvette 2 à travers cet orifice 4 dans le premier logement lorsque le dispositif est placé sur un support 6 horizontal. L'éprouvette 2 est alors maintenue en position dressée (voir figure 1). L'orifice 4 ne traversant pas le dispositif 1, il n'est pas nécessaire de munir l'éprouvette 2 d'un quelconque moyen de maintien à l'intérieur de l'orifice 4. Un second logement de l'éprouvette 2 est ménagé orthogonalement au premier logement à l'aide de deux orifices 5 en regard. Ainsi, ces seconds orifices 5 sont orthogonaux à l'axe du corps 3 du dispositif 1. On introduit donc une éprouvette 2 dans ces orifices 5 lorsque la ventouse 7 est fixée à un support 6 vertical tel qu'une fenêtre. En fonction des dimensions des orifices 5, il peut être nécessaire de disposer d'un moyen de retenue de l'éprouvette 2 à l'intérieur desdits orifices 5. Ainsi, l'éprouvette 2 est équipée d'un couvercle de diamètre légèrement supérieur à celui de son corps et surtout légèrement supérieur au diamètre des orifices 5 de manière à ce qu'à l'état inséré de l'éprouvette 2 dans les orifices 5, celle-ci soit maintenue en position et ne passe pas au travers du corps 3 du dispositif 1. Il aurait également pu être envisagé la présence d'un seul orifice 5, limitant alors les possibilités d'introduction de l'éprouvette 2 dans le corps du dispositif 1. Un autre mode de réalisation d'un dispositif 1 conforme à l'invention est envisageable. Dans ce cas, le corps 3 du dispositif 1 se présente sous la forme d'une pièce filaire présentant au moins deux anneaux de réception de récipients 2 tubulaires, les surfaces délimitées par lesdits anneaux étant orthogonales entre elles. L'organe 7 de fixation utilisé est également une ventouse. L'un des anneaux est positionné de manière à ce que son axe soit parallèle à l'axe de la ventouse 7 et sert à recevoir une éprouvette 2 lorsque le dispositif 1 est placé sur un support 6 horizontal. L'autre anneau est positionné afin que son axe soit perpendiculaire à l'axe de la ventouse 7 et est utilisé lorsque le support 6 est vertical. D'autres moyens de fixation peuvent également être envisagés. Ainsi, dans un autre mode de réalisation, l'organe 7 de fixation du dispositif 1 à un support 6 est constitué d'un organe magnétique, tel qu'un aimant. Indépendamment du fait que le ou au moins l'un des organes de fixation du dispositif à un support 6 soit constitué d'une ventouse ou d'un organe magnétique, le ou chaque organe 7 de fixation du dispositif 1 à un support 6 peut être monté amovible sur le corps 3 du dispositif 1. A cet effet, il peut être prévu, à la base du corps, une rainure ou glissière à l'intérieur de laquelle est introduite une portion en saillie de l'organe 7 de fixation. Enfin, au lieu d'équiper le dispositif 1 de deux orifices 4, 5, l'un ou l'autre étant utilisé en fonction de l'orientation du support 6, on peut équiper ledit dispositif 1 de deux organes 7 de fixation. Ainsi, dans un autre mode de réalisation, non représenté aux figures, le corps 3 du dispositif 1 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire creuse ouverte sur le dessus, un organe 7 de fixation équipant le dessous de la face formant fond de ladite pièce et un second organe 7 de fixation équipant sa face latérale ou périphérique. Dans ce cas, le dispositif 1 est utilisé exclusivement en position verticale de son corps 3, c'est à dire lorsque l'axe du cylindre formant son corps 3 est vertical. L'organe 7 de fixation placé sur la face inférieure du dispositif 1 est utilisé pour solidariser le dispositif 1 à un support 6 horizontal tandis que l'autre organe de fixation est utilisé dans le cas d'un support vertical. Ainsi, on dispose d'un orifice vertical permettant de maintenir à l'état dressé une éprouvette, quel que soit le support 6 utilisé.5
L'invention concerne un dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipient (2) tubulaire, tel qu'une éprouvette, un vase, notamment pour la réception de fleurs, ce dispositif (1) comprenant au moins un corps (3) délimitant au moins un orifice (4, 5) de réception du récipient (2) tubulaire, et au moins un organe (7) de fixation du corps à un support (6) quelconque, tel qu'une vitre.Ce dispositif est caractérisé en ce que le corps (3) du dispositif (1) est muni soit d'au moins deux orifices (4, 5) de réception d'un récipient (2) tubulaire, les axes desdits orifices (4, 5) étant orientés selon des angles orthogonaux, soit d'au moins deux organes (7) de fixation à un support (6), lesdits organes (7) présentant des surfaces d'accroche orthogonales entre elles, afin d'autoriser le maintien d'un récipient (2) tubulaire en position dressée, indépendamment de l'orientation du support (6), en vue notamment d'une fixation en applique sur un support (6) vertical ou en appui sur un support (6) horizontal.
1. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipient (2) tubulaire, tel qu'une éprouvette, un vase, notamment pour la réception de fleurs, ce dispositif (1) comprenant au moins un corps (3) délimitant au moins un orifice (4, 5) de réception d'un récipient (2) tubulaire, et au moins un organe (7) de fixation du corps à un support (6) quelconque, tel qu'une vitre, caractérisé en ce que le corps (3) du dispositif (1) est muni soit d'au moins deux orifices (4, 5) de réception d'un récipient (2) tubulaire, les axes desdits orifices (4, 5) étant orientés selon des angles orthogonaux, soit d'au moins deux organes (7) de fixation à un support (6), lesdits organes (7) présentant des surfaces d'accroche orthogonales entre elles, afin d'autoriser le maintien d'un récipient (2) tubulaire en position dressée, indépendamment de l'orientation du support (6), en vue notamment d'une fixation en applique sur un support (6) vertical ou en appui sur un support (6) horizontal. 2. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon la 1, caractérisé en ce que le ou au moins l'un des organes (7) de fixation du dispositif (1) 20 à un support (6) est constitué d'une ventouse. 3. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon la 1, caractérisé en ce que le ou au moins l'un des organes (7) de fixation du dispositif (1) 25 à un support (6) est constitué d'un organe magnétique, tel qu'un aimant. 4. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon la 1, caractérisé en ce que le ou chaque organe (7) de fixation du dispositif (1) à un 30 support (6) est monté amovible sur le corps (3) du dispositif. 5. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le corps (3) du dispositif (1) se présente sous la forme d'une 6pièce cylindrique creuse, ladite pièce étant munie d'au moins deux orifices (4, 5) de réception d'un récipient (2) tubulaire, l'un (4) formé par une extrémité ouverte du corps (3), l'autre (5) ménagé dans la paroi périphérique du corps (3), ces orifices (4, 5) présentant des axes orthogonaux entre eux. 6. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon la 5, caractérisé en ce que le corps (3) creux cylindrique du dispositif (1) à l'intérieur duquel le récipient (2) tubulaire peut être introduit axialement pour occuper une première position, dite axiale, est pourvu, sur le pourtour de sa paroi périphérique, de deux orifices traversants (5) en regard ménageant un second logement de réception d'un récipient (2) tubulaire dans une seconde position, dite transversale, l'organe (7) de fixation, tel qu'une ventouse, étant positionné à la base dudit corps (3), cet organe (7) de fixation permettant une pose en applique du dispositif (1) sur un support (6) vertical en position transversale du récipient (2) et une pose en appui du dispositif (1) sur un support (6) horizontal en position axiale dudit récipient (2). 7. Dispositif (1) de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le corps (3) du dispositif (1) se présente sous la forme d'une pièce filaire présentant au moins deux anneaux de réception de récipients (2) tubulaires, les surface délimitées par lesdits anneaux étant orthogonales entre elles. 8. Dispositif de maintien à l'état dressé de récipients (2) tubulaires selon l'une des 25 1 à 4, caractérisé en ce que le corps (3) du dispositif (1) se présente sous la forme d'une pièce tubulaire creuse ouverte sur le dessus, un organe (7) de fixation équipant le dessous de la face formant fond de ladite pièce et un second organe (7) de fixation équipant sa face latérale ou périphérique.
B
B65
B65D
B65D 25,B65D 85
B65D 25/22,B65D 85/50
FR2889464
A3
MECANISME DE DECLENCHEMENT POUR BECS D'ARROSAGE
20,070,209
La présente invention porte sur un bec d'arrosage et, plus particulièrement, sur un mécanisme de déclenchement et d'ajustement de l'eau pour les becs d'arrosage. Un bec d'arrosage classique comprend généralement une poignée liée à un tuyau souple de telle sorte que l'eau entre dans la poignée et un ensemble de valve est reçu dans la poignée et l'ensemble de valve coopère avec le déclencheur qui peut être tiré pour activer l'ensemble de valve afin de permettre à l'eau de traverser le barillet du bec d'arrosage. L'un des mécanismes de déclenchement utilisés sur les becs d'arrosage comprend un engrenage qui est relié de manière mobile au déclencheur et une plaque d'engagement avec une périphérie dentée peut être engagée de manière mobile avec l'engrenage en tirant le déclencheur. Par l'engagement de la plaque d'engagement et de l'engrenage, l'utilisateur peut commander le volume de l'eau entrant dans le bec. Cependant, la plaque d'engagement et l'engrenage sont reçus dans la poignée et l'utilisateur ne peut pas les voir de telle sorte qu'en tirant le déclencheur pour engager la plaque d'engagement avec l'engrenage, les utilisateurs ne peuvent pas être sûrs de savoir si ou non la plaque d'engagement est adaptée avec l'engrenage comme désiré. Parfois, les utilisateurs doivent engager la plaque d'engagement et l'engrenage par le moyen d'essais et erreurs. L'engrenage pourrait être décalé par le mouvement de la plaque d'engagement. En outre, la plaque d'engagement est une plaque en matière plastique mince qui pourrait être déformée et ne peut pas être parfaitement engagée avec l'engrenage. L'objet principal de la présente invention est de 35 proposer un bec d'arrosage qui est fiable, moins cher et facile à assembler. Un autre objet de la présente invention est de proposer un bec d'arrosage qui peut être actionné d'une main. La présente invention porte sur un bec d'arrosage qui comprend une poignée et un barillet ou cylindre relié à un dessus de la poignée. Une tête et un élément de motifs sont reliés à une extrémité ouverte avant du barillet. Un chemin tubulaire est situé dans la poignée et communique avec un fond ouvert de la poignée. Une partie tubulaire s'étend dans la poignée à partir du fond ouvert de la poignée et communique avec le chemin tubulaire. Un diamètre interne de la partie tubulaire est plus grand que celui du chemin tubulaire. Un élément de valve est reçu de manière mobile dans la partie tubulaire et une partie de l'élément de valve est reçue dans et scelle le chemin tubulaire. Un tube est relié au chemin tubulaire et une tige d'activation est introduite de manière mobile dans le tube. Une première extrémité de la tige d'activation est en contact avec l'élément de valve afin de pousser l'élément de valve pour desceller le chemin. Un déclencheur a une extrémité inférieure de celui-ci reliée de manière pivotante à la poignée et une seconde extrémité de la tige d'activation est en contact avec un intérieur du déclencheur. Une partie de verrouillage s'étend à partir d'un dessus du déclencheur. Un élément mobile a un rail sur un dessus de celui-ci afin d'être introduit de manière mobile dans une cannelure dans le barillet. Une cavité est définie dans une extrémité arrière de l'élément mobile et une goupille de guidage est introduite dans la cavité. Un deuxième ressort est monté sur la goupille de guidage pour que l'élément mobile reste situé dans une position non-tirée. Une plaque de positionnement s'étend d'un intérieur de l'élément mobile et est capable de garder la partie de verrouillage du déclencheur dans une position d'activation. La présente invention a donc pour objet un bec d'arrosage caractérisé par le fait qu'il comprend: une poignée ayant un barillet relié à un dessus de celle-ci, une tête reliée à une extrémité avant ouverte du barillet et un élément de motifs monté de manière rotative sur la tête, une pluralité de trous de motifs définis dans l'élément de motifs, une cannelure définie dans une périphérie interne du barillet, un chemin tubulaire situé dans la poignée et communiquant avec un fond ouvert de la poignée, une partie tubulaire s'étendant dans la poignée à partir du fond ouvert de la poignée et communiquant avec le chemin tubulaire, un diamètre interne de la partie tubulaire étant plus grand que celui du chemin tubulaire, un élément de valve reçu de façon mobile dans la partie tubulaire et une partie de l'élément de valve reçue dans et scellant le chemin tubulaire, un tube relié au chemin tubulaire et une tige d'activation introduite de manière mobile dans le tube et une première extrémité de la tige d'activation étant en contact avec l'élément de valve afin de pousser l'élément de valve vers la partie tubulaire, un premier ressort monté sur la tige d'activation pour maintenir la tige d'activation pour s'étendre à l'opposé du chemin tubulaire, une goupille de guidage s'étendant à partir d'un intérieur de la poignée; - un déclencheur ayant une extrémité inférieure de celui-ci reliée de manière pivotante à la poignée et une seconde extrémité de la tige d'activation étant en contact avec un intérieur du déclencheur, une partie de verrouillage s'étendant à partir d'un dessus du déclencheur; et un élément mobile ayant un rail sur un dessus de celui-ci afin d'être introduit de manière mobile dans la cannelure dans le barillet, une cavité définie dans une extrémité arrière de l'élément mobile et la goupille de guidage introduite dans la cavité, un deuxième ressort monté sur la goupille de guidage pour maintenir l'élément mobile pour être situé dans une position non-tirée, une plaque de positionnement s'étendant à partir d'un intérieur de l'élément mobile et étant capable de maintenir la partie de verrouillage du déclencheur dans une position d'activation. L'élément de valve peut avoir une surface inclinée sur laquelle la première extrémité de la tige d'activation est en contact avec celui-ci de telle sorte que, lorsque la première extrémité de la tige d'activation pousse sur la surface inclinée, l'élément de valve entre dans la partie tubulaire et le chemin tubulaire est non-scellé. Deux saillies peuvent s'étendre à partir de deux intérieurs opposés de la poignée et deux pattes ou crochets peuvent s'étendre à partir d'une extrémité inférieure du déclencheur, les deux pattes ou crochets pouvant être reliés de manière pivotante aux deux saillies. Un passage transversal peut être défini à travers le barillet et comprendre un trou qui est en communication avec le chemin tubulaire et un intérieur du barillet, une pièce de valve pouvant s'étendre de manière rotative à travers le passage transversal et comprendre un trou radial qui est amené à tourner avec la pièce de valve pour communiquer avec le chemin tubulaire, un levier pouvant avoir deux anneaux qui sont montés sur deux extrémités de la pièce de valve de telle sorte que la pièce de valve est amenée à tourner par l'actionnement du levier. L'un des deux anneaux peut comprendre un trou 30 polygonal avec lequel une extrémité polygonale de la pièce de valve est engagée. La partie de verrouillage peut comprendre une pluralité de paliers qui comprennent différentes longueurs radiales relativement à la direction axiale du déclencheur afin de positionner la plaque de positionnement dans différentes positions. La présente invention ressortira davantage à la lecture de la description suivante, prise en liaison avec les dessins annexés qui montrent, seulement pour des buts d'illustration, des modes de réalisation préférés selon la présente invention. Sur ces dessins. la Figure 1 est une vue éclatée représentant le bec 10 d'arrosage de la présente invention; la Figure 2 est une vue latérale représentant le bec d'arrosage de la présente invention; - la Figure 3 est une vue en coupe transversale représentant le déclencheur tiré ; la Figure 4 est une vue en coupe transversale représentant le déclencheur pas encore tiré ; la Figure 5 est une vue à plus grande échelle représentant l'élément mobile qui n'est pas encore tiré pour verrouiller le déclencheur; - la Figure 6 est une vue à plus grande échelle représentant l'élément mobile qui est tiré pour verrouiller le déclencheur; et la Figure 7 représente un deuxième mode de réalisation 30 du déclencheur selon la présente invention. Si l'on se réfère aux Figures 1, 2 et 4, on peut voir que le bec d'arrosage de la présente invention comprend une poignée 10 qui comprend un fond ouvert afin d'être relié à un tuyau souple (non représenté) et un chemin tubulaire 12 est situé dans la poignée 10 et communique avec le fond ouvert de la poignée 10. Une partie tubulaire 123 s'étend dans la poignée 10 à partir du fond ouvert de la poignée 10 et communique avec le chemin tubulaire 12. Un diamètre interne de la partie tubulaire 123 est plus grand que celui du chemin tubulaire 12. Un élément de valve 124 est reçu de manière mobile dans la partie tubulaire 123 et une partie de l'élément de valve 124 est reçue dans et scelle le chemin tubulaire 12 afin de sceller le chemin tubulaire 12. Un tube 122 est relié au chemin tubulaire 12 et une tige d'activation 1222 est introduite de manière mobile dans le tube 122. Une première extrémité de la tige d'activation 1222 entre en contact avec une surface inclinée de l'élément de valve 124 de telle sorte que, lorsque la tige d'activation 1222 est actionnée pour pousser l'élément de valve 124 vers la partie tubulaire 123, le chemin tubulaire 12 est descellé et l'eau peut traverser le chemin 12. Un premier ressort 1221 est monté sur la tige d'activation 1222 pour maintenir la tige d'activation 1222 pour s'étendre en s'éloignant du chemin tubulaire 12. Une goupille de guidage 121 s'étend à partir d'un intérieur de la poignée 10. Un barillet 11 est relié à un dessus de celle- ci et une tête 14 est reliée à une extrémité ouverte avant du barillet 11. Un élément de motifs 15 est monté de manière rotative dans la tête 14. Une pluralité de trous de motifs 151 est définie dans l'élément de motifs 15 de telle sorte que l'eau s'écoule en dehors des trous de motifs désirés 151 par la rotation de l'élément de motifs 15. Un mécanisme de déclenchement 20 comprend un déclencheur 24 qui comprend deux pattes ou crochets ou ergots 244 s'étendant à partir d'une extrémité inférieure de celui-ci et les deux pattes ou crochets ou ergots 244 sont reliés de manière pivotante à deux saillies 22 s'étendant à partir de deux intérieurs opposés de la poignée 10. Le déclencheur 24 est engagé avec un côté avant ouvert 13 de la poignée 10. Une seconde extrémité de la tige d'activation 1222 est en contact avec un intérieur du déclencheur 24. Une partie de verrouillage 241 s'étend à partir d'un dessus du déclencheur 24 et la partie de verrouillage 241 comprend un dessus ouvert 242. Un élément mobile 23 a un rail 231 sur un dessus de celui-ci afin d'être introduit de manière mobile dans une cannelure 21 définie dans une périphérie interne du barillet 11. Une cavité 232 est définie dans une extrémité arrière de l'élément mobile 23 et la goupille de guidage 121 est introduite dans la cavité 232. Un deuxième ressort 1211 est monté sur la goupille de guide 121 pour maintenir l'élément mobile 23 pour être situé dans une position non-tirée. Une plaque de positionnement 233 s'étend à partir d'un intérieur de l'élément mobile 23. Un passage transversal 31 est défini à travers le barillet 11 et comprend un trou 32 qui est en communication avec le chemin tubulaire 12 et un intérieur du barillet 11. Une pièce de valve 33 avec deux joints 36 sur deux extrémités de celle-ci s'étend de manière rotative à travers le passage transversal 31 et un élément d'extrémité 34 est fixé à l'une des deux extrémités de la pièce de valve 33. La pièce de valve 33 comprend un trou radial 331 qui est amené à tourner avec la pièce de valve 33 pour communiquer avec le chemin tubulaire 12. Un levier 35 a deux anneaux 351 qui sont montés sur deux extrémités de la pièce de valve 33. L'un des deux anneaux 351 comprend un trou polygonal avec lequel une extrémité polygonale de la pièce de valve 33 est engagée. Par conséquent, la pièce de valve 33 est amenée à tourner par l'actionnement du levier 35 et le trou radial 331 peut être commandé pour être en communication avec le chemin tubulaire 12 comme désiré afin de commander le volume d'eau entrant dans le barillet 11. En tirant le déclencheur 24, l'élément de valve 124 est poussé dans la partie tubulaire 123 par la première extrémité de la tige d'activation 1222 et l'eau entre dans le barillet 11 par l'intermédiaire du chemin 12. L'utilisateur peut tenir le déclencheur pour actionner le bec et la partie de verrouillage 241 est située au-dessous de la plaque de positionnement 233 comme représenté sur la Figure 5. Comme représenté sur les Figures 3 et 6, lorsque le déclencheur 24 est tenu, l'utilisateur peut tirer l'élément mobile 23 pour déplacer la plaque de positionnement 233 à une position au-dessous de la partie de verrouillage 241. En raison des forces de ressort des premier et deuxième ressorts 1221, 1211, et que la partie de verrouillage 241 et la plaque de positionnement 233 s'interconnectent l'une avec l'autre avec un angle, le déclencheur 24 est arrêté par la plaque de positionnement 233. L'utilisateur n'a pas besoin de tenir le déclencheur 24 qui est maintenu dans la position d'activation. La Figure 7 montre un deuxième mode de réalisation du déclencheur 24 selon la présente invention, dans lequel la partie de verrouillage 241 comprend une pluralité de paliers 245 qui comprennent différentes longueurs radiales comme représenté afin de positionner la plaque de positionnement 233 à différentes positions. Ainsi, le déclencheur 24 est réglé à différentes positions afin de commander le volume d'eau entrant dans le chemin tubulaire 12. Tandis que nous avons montré et décrit le mode de réalisation selon la présente invention, il devrait être clair pour l'homme du métier que d'autres modes de réalisation peuvent être faits sans s'écarter de la portée de la présente invention
Un mécanisme de déclenchement pour becs d'arrosage comprend un déclencheur (24) dont l'extrémité inférieure est reliée de manière pivotante à la poignée (10) et une tige d'activation (1222) a une première extrémité introduite dans un tube dans la poignée et une deuxième extrémité de la tige d'activation (1222) est en contact avec l'intérieur du déclencheur (24). La première extrémité de la tige d'activation (1222) peut pousser un élément de valve (124) dans le chemin tubulaire (12) dans la poignée (10) pour permettre à l'eau de traverser le chemin et d'entrer dans le barillet (11) du bec d'arrosage. Le déclencheur (24) peut être fixé à la position d'activation en tirant un élément mobile (23) situé au-dessus du déclencheur.
1 - Bec d'arrosage caractérisé par le fait qu'il comprend: une poignée (10) ayant un barillet (11) relié à un dessus de celle-ci, une tête (14) reliée à une extrémité avant ouverte du barillet (11) et un élément de motifs (15) monté de manière rotative sur la tête (14), une pluralité de trous de motifs (151) définis dans l'élément de motifs (15), une cannelure (21) définie dans une périphérie interne du barillet (11), un chemin tubulaire (12) situé dans la poignée (10) et communiquant avec un fond ouvert de la poignée (10), une partie tubulaire (123) s'étendant dans la poignée (10) à partir du fond ouvert de la poignée (10) et communiquant avec le chemin tubulaire (12), un diamètre interne de la partie tubulaire (123) étant plus grand que celui du chemin tubulaire (12) , un élément de valve (124) reçu de façon mobile dans la partie tubulaire (123) et une partie de l'élément de valve (124) reçue dans et scellant le chemin tubulaire (12), un tube (122) relié au chemin tubulaire (12) et une tige d'activation (1222) introduite de manière mobile dans le tube (122) et une première extrémité de la tige d'activation (1222) étant en contact avec l'élément de valve (124) afin de pousser l'élément de valve (124) vers la partie tubulaire (123), un premier ressort (1221) monté sur la tige d'activation (1222) pour maintenir la tige d'activation (1222) pour s'étendre à l'opposé du chemin tubulaire (12), une goupille de guidage (121) s'étendant à partir d'un intérieur de la poignée (10) ; un déclencheur (24) ayant une extrémité inférieure de celui-ci reliée de manière pivotante à la poignée (10) et une seconde extrémité de la tige d'activation (1222) étant en contact avec un intérieur du déclencheur (24) , une partie de verrouillage (241) s'étendant à partir d'un dessus du déclencheur (24) ; et un élément mobile (23) ayant un rail (231) sur un dessus de celui-ci afin d'être introduit de manière mobile dans la cannelure (21) dans le barillet (11), une cavité (232) définie dans une extrémité arrière de l'élément mobile (23) et la goupille de guidage (121) introduite dans la cavité (232), un deuxième ressort (1211) monté à la goupille de guidage (121) pour maintenir l'élément mobile (23) situé dans une position non-tirée, une plaque de positionnement (233) s'étendant à partir d'un intérieur de l'élément mobile (23) et étant capable de maintenir la partie de verrouillage (241) du déclencheur (24) dans une position d'activation. 2 - Bec selon la 1, caractérisé par le fait que l'élément de valve (124) a une surface inclinée sur laquelle la première extrémité de la tige d'activation (1222) est en contact avec celui-ci de telle sorte que, lorsque la première extrémité de la tige d'activation (1222) pousse sur la surface inclinée, l'élément de valve (124) entre dans la partie tubulaire (123) et le chemin tubulaire (12) est non-scellé. 3 - Bec selon la 1, caractérisé par le fait que deux saillies (22) s'étendent à partir de deux intérieurs opposés de la poignée (10) et que deux pattes ou crochets (244) s'étendent à partir d'une extrémité inférieure du déclencheur (24), les deux pattes ou crochets (244) étant reliés de manière pivotante aux deux saillies (22). 4 - Bec selon la 1, caractérisé par le fait qu'un passage transversal (31) est défini à travers le barillet (11) et comprend un trou (32) qui est en communication avec le chemin tubulaire (12) et un intérieur du barillet (11), une pièce de valve (33) s'étend de manière rotative à travers le passage transversal (31) et comprend un trou radial (331) qui est amené à tourner avec la pièce de valve (33) pour communiquer avec le chemin tubulaire (12), un levier (35) a deux anneaux (351) qui sont montés sur deux extrémités de la pièce de valve (33) de telle sorte que la pièce de valve (33) est amenée à tourner par l'actionnement du levier (35). - Bec selon la 4, caractérisé par le fait que l'un des deux anneaux (351) comprend un trou polygonal avec lequel une extrémité polygonale de la pièce de valve (33) est engagée. 6 - Bec selon la 1, caractérisé par le fait que la partie de verrouillage (241) comprend une pluralité de paliers (245) qui comprennent différentes longueurs radiales relativement à la direction axiale du déclencheur (24) afin de positionner la plaque de positionnement (233) dans différentes positions.
B
B05
B05B
B05B 1
B05B 1/14
FR2899571
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ENROULEMENT A FILS SEPARES
20,071,012
La présente invention est relative à un procédé de fabrication d'enroulements comportant une pluralité de fils bobinés en parallèle dévidables sous forme d'une seule mèche assemblée, ces fils étant à usage technique, notamment à base de verre ou de polymère thermoplastique. Selon un autre aspect de l'invention, elle vise également l'enroulement ainsi obtenu ainsi que le dispositif permettant la mise en oeuvre de ce procédé. Dans le cadre de la fabrication de fils de verre de renforcement, la fabrication d'une mèche assemblée résulte d'un processus industriel complexe qui consiste à obtenir des fils à partir de filets de verre fondu s'écoulant au travers des orifices de filières. Ces filets sont étirés sous forme de filaments continus, puis ces filaments sont rassemblés en fils de base, lesquels fils sont ensuite généralement collectés sous forme de gâteaux destinés à un usage interne car difficiles à transporter. Les gâteaux sont ensuite positionnés sur des cantres qui alimentent un bobinoir sur lequel est formé la pelote cylindrique de roving (mèche) assemblé. Les produits obtenus ne sont pas exempts de défauts tels que des ondulations ou des boucles provenant de différences de tension des fils de base. La fabrication de mèche multifilamentaire en une seule opération et directement sous filière (roving direct) conduit à la réalisation de bobines cylindrique d'un seul gros fil dont les brins (au sens de filaments continus) sont bien équitendus. Au sens de l'invention, les bobines se présentent également sous forme d'enroulements à flancs droits ou sous la forme d'enroulements cylindriques, et sont généralement dénommées sous le nom de roving ou de pelote en fonction de leur destination finale. La mise sous forme de bobine est réalisée à l'aide de bobinoirs, qui comme leur nom l'indique, sont chargés d'enrouler à très haute vitesse (environ 10 à 50 mètres par seconde) les fils de verre qui ont été préalablement ensimés. Ces bobinoirs assurent l'étirage et l'enroulement de ces filaments et les paramètres de fonctionnement de ces bobinoirs conditionnent avec ceux de la filière les caractéristiques dimensionnelles du fil, notamment le titre exprimé en tex (le tex étant le poids en grammes de 1000 mètres de fibres ou fils). Classiquement un bobinoir est placé à peu près sous une filière, de laquelle descend une ou plusieurs mèches de fils rassemblée en un point ou plusieurs points, ces fils sont ensuite bobinés en direct sur une broche rotative par l'intermédiaire d'un ou plusieurs curseurs à une gorge assurant la répartition axiale des fils rassemblés le long d'une ou de plusieurs bobines par un mouvement de va et vient synchronisé avec la rotation de la broche , ce curseur ou ces curseurs font partie d'un sous- ensemble que l'on appelle encroisure , qui est monté sur un support mobile permettant son repositionnement permanent au cours du bobinage, parallèlement à l'axe de broche pour lui permettre de conserver une certaine distance entre le ou les curseurs et la surface cylindrique externe de la ou des bobines dont le diamètre évolue tout au long de sa ou de leur construction. Une première famille de bobinoir est dite à relance manuelle, c'est-à-dire qu'un opérateur se charge de relancer manuellement les enroulements, et il est possible d'enrouler sur un même enroulement plusieurs fils, jusqu'à huit, voire seize fils (chacun des fils étant constitué d'une mèche de filaments). Une seconde famille de bobinoir est dite à relance automatique. Dans ce cas, le bobinoir est plus complexe que ceux décrits précédemment, et il comporte en plus un barillet supportant une pluralité de broches (en général au moins au nombre de deux), chacune des broches mobiles en rotation, étant adaptées pour étirer et bobiner aux moins un empilement successivement sur chacune des broches, l'une des broches étant active pendant que l'autre est au repos pour permettre le déchargement de l'empilement venant d'être réalisé, un automatisme couplé aux différents actionneurs du bobinoir se chargeant d'effectuer le passage d'au moins une mèche de filaments d'une broche à l'autre durant la rotation du barillet. Avec ce type de technologie, on peut obtenir plusieurs empilements 5 sur une même broche, chacun des empilements étant constitué que d'un seul brin de fils bobiné ayant ses propres caractéristiques. Par contre, il n'est pas possible d'obtenir, comme à partir des bobinoirs à relance manuelle, sur un même empilement, un bobinage de plusieurs brins de qualité optimale, qui consiste dans son aptitude à être 10 facilement déroulée, sans présence de boucles, de noeuds parasites, avec limitation des frottements. La présente invention s'intéresse spécifiquement aux bobinoirs dont la relance est automatisée qui ne possèdent pas les inconvénients précédemment mentionnés, et qui autorisent le bobinage sur une même 15 bobine, le bobinage séparé selon une qualité optimale, d'au moins deux brins de caractéristiques (notamment nombre de fils par brin, choix de la matière formant le fil...) différentes ou identiques Pour ce faire, il est nécessaire que la précision du dépôt résultant d'une répartition axiale des fils bobinés en direct sur la broche rotative 20 soit optimale. A cette fin, le procédé de fabrication d'enroulements comportant une pluralité de fils assemblés à l'aide d'un bobinoir comprenant un barillet muni d'au moins une première et une seconde broche, chacune des première et seconde broches étant successivement soit au repos c'est- 25 à-dire durant une phase de déchargement ou soit mobile en rotation c'est-à-dire durant une phase de bobinage d'un enroulement se caractérise en ce que -on sépare les fils venant d'une filière en au moins 2 nappes, chacune des nappes formant une mèche de fils est enroulée sur un même 30 enroulement à l'aide d'un curseur permettant de déposer simultanément en surface dudit enroulement les fils ainsi séparés, ledit enroulement étant supporté par l'une des broches, - on procède à mise en mouvement du barillet de manière à faire passer l'une des broches de sa phase de bobinage à sa position de repos, l'autre broche passant alors de sa position repos à sa position de bobinage, durant cette mise en mouvement le curseur est écarté de la surface de l'enroulement - durant cette étape de transition entre les broches, on procède à une séparation des mèches cheminant depuis la filière jusqu'à la surface dudit enroulement à l'aide d'un dispositif de séparation, ce dernier pouvant occuper une première position dans laquelle il permet d'une part d'écarter l'une de l'autre les mèches et d'autre part de les maintenir en position écartée, et une seconde position dans laquelle il n'interfère pas avec le trajet des mèches, - on rapproche le curseur de la surface de l'enroulement, le mouvement alternatif intercepte alors le trajet de chacune des mèches séparées de manière à emprisonner chacune des mèches au sein dudit curseur et permettre le dépôt en surface de l'enroulement, on positionne le dispositif de séparation dans sa deuxième position. Grâce à ces dispositions et notamment à la présence du dispositif de séparation, les mèches sont constamment conservées et identifiées durant toute la phase de transition, à savoir durant le passage d'une broche de bobinage à l'autre, permettant ainsi de bobiner sur un même enroulement au moins deux mèches de façon séparée. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut 25 éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - on provoque l'accrochage de la mèche au sein du curseur par un mouvement de translation du curseur par rapport à ladite mèche, celui-ci venant dans un premier temps guider la mèche 30 grâce à une zone de guidage puis dans un deuxième la verrouiller au sein d'une zone de verrouillage, - on provoque l'accrochage de la mèche au sein du curseur par un mouvement d'indexation en position du curseur par rapport à celle de la mèche, - le dispositif de séparation se positionne au voisinage du trajet des mèches de manière à d'une part, intercepter leur trajet et d'autre part à repousser au moins une première mèche d'au moins une seconde mèche de par et d'autre d'un plan médian, Selon un autre aspect de l'invention celle-ci vise un bobinoir permettant la mise en oeuvre du procédé précédemment décrit, le bobinoir comprenant essentiellement un châssis, ce châssis comportant un barillet mobile en rotation par rapport au châssis, ledit barillet étant d'au moins deux broches adaptées chacune pour supporter au moins un enroulement, chacune des broches étant mobile en rotation autour d'un premier axe sensiblement perpendiculaire au diamètre de l'enroulement de manière à étirer et enrouler simultanément au moins deux mèches sous la forme d'un enroulement de mèches séparées, et un dispositif d'encroisure au moins muni d'un curseur permettant de déposer en surface de l'enroulement les mèches séparées l'une de l'autre, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif de séparation pouvant occuper une première position dans laquelle il permet d'une part d'écarter l'une de l'autre les mèches cheminant depuis une filière jusqu'au curseur et d'autre part de les maintenir en position écartée, et une seconde position dans laquelle il n'interfère pas avec le trajet des mèches. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut 25 éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le dispositif de séparation comporte au moins une palette pourvue au niveau de l'un de ses côtés d'au moins deux arêtes, ces arêtes étant sécantes de manière à définir entre elles un plan 30 de séparation du passage d'au moins de deux mèches, chacune des mèches étant dirigée grâce à ces arêtes vers des zones d'immobilisation positionnées respectivement au niveau des extrémités libres desdites arêtes, - le dispositif de séparation est monté mobile en rotation par rapport au châssis, selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation des broches, - le curseur est monté dans le dispositif d'encroisure et comporte un guide fil d'au moins deux gorges, chacune des gorges étant adaptée pour recevoir une mèche, - le curseur comporte un guide fil globalement de forme trapézoïdale dont deux des côtés forment des parois en courbe adaptées pour guider une mèche jusqu'à une paroi en saillie par rapport à l'un des deux autres côtés du guide fil, cette paroi en saillie permettant de contraindre le déplacement de la mèche dans une gorge située au pied de ladite paroi en saillie, ladite gorge étant adaptée pour immobiliser ladite mèche, - le curseur comporte un guide fil globalement de forme trapézoïdale, l'un des côtés est pourvu d'une pluralité de gorges, chacune des gorges étant adaptée pour immobiliser une mèche, - Les gorges comportent une partie borgne à flan parallèle et une partie s'évasant vers l'extérieur dudit guide fil, Selon encore un autre aspect de l'invention, celle-ci vise un enroulement obtenu par le procédé précédemment décrit, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de spires, préférentiellement au moins deux, chacune des spires étant constituée d'au moins une mèche constituée d'un matériau et étant séparée l'une d'entre elle d'un pas p. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut 25 éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - les matériaux formant chacune des spires sont différents, - les matériaux formant chacune des spires sont identiques, - chacune des mèches comporte un nombre identique de 30 filaments, - chacune des mèches comporte un nombre différent de filaments, - l'une au moins des mèches est à base de filaments de fils comélés de verre et de polymère thermoplastique, par exemple une polyoléfine un polyamide, un polyester, un polyuréthane thermoplastique -l'une au moins des mèches est à base de filaments de verre, - il comporte au moins 2 spires séparées, chacune des spires étant respectivement formée d'une mèche de 400 à 4000 filaments de verre, préférentiellement de 800 à 1600 filaments de verre et d'une mèche de 200 à 4000 filaments de polypropylène, préférentiellement de 600 à 1600 filaments de polypropylène. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - La figure 1 est une vue schématique de face d'un bobinoir selon l'invention, - La figure 2 est une vue de face du dispositif de séparation destiné à utilisation en 2 mèches, - La figure 3 est une vue d'un curseur utilisable en combinaison avec le dispositif de séparation de la figure 2, Selon un mode préféré de réalisation d'un bobinoir 1 selon l'invention illustré en figure 1, celui-ci comporte un châssis métallique obtenu par une technique de mécano soudages d'éléments métalliques préalablement usinés ou disponibles en standard dans le commerce. Ce châssis comporte essentiellement une embase sensiblement rectangulaire reposant sur des pieds judicieusement placés de manière à correspondre au gabarit ou à l'écartement des fourches d'un transpalette ou d'un dispositif de manutention analogue afin de faciliter l'implantation de ce bobinoir dans une position de fibrage. Sur cette embase est assemblée une structure fermée en partie capotée qui est destinée à recevoir tous les composants nécessaires au fonctionnement du bobinoir 1. A ce titre, et de manière non limitative, cette structure fermée conformée en armoire est pourvue des dispositifs de contrôle et de commande nécessaires aux diverses régulations des différents organes qui seront décrits plus loin dans la présente description, de réseaux, hydrauliques, électriques, d'air comprimé, et d'autres fluides nécessaires au fonctionnement desdits organes. Sur la structure fermée coopère un barillet 2 qui fait saillie latéralement. Ce barillet 2 est monté mobile en rotation autour d'un axe de rotation et est maintenu au sein d'une des parois de la structure fermée par l'intermédiaire d'une pluralité d'organes de guidage (couronne à billes, glissière à billes par exemple). En effet, ce barillet 2 constitue un ensemble support de broches 3, 4. Sur la figure 1, on remarque que le barillet 2 dispose de deux broches 3, 4, selon des positions diamétralement opposées [s'il n'y a qu'une broche, il n'est pas possible de faire le transfert automatique]. En variante, non représentée sur les figures, on pourrait concevoir un barillet comportant au moins trois, quatre broches, voire plus, suivant l'encombrement dont on dispose et les capacités de la filière positionnée en amont). Au sein du bobinoir 1, le barillet 2 permet d'amener une broche 3 préalablement déchargée et munie d'au moins une manchette vierge (au sens de l'invention, une manchette est un support en matière plastique, carton ou autre qui est destinée à recevoir la bobine de fil ou l'enroulement de fils) en position de bobinage et une autre broche 4 disposant de ses manchettes pleines en position de déchargement par des rotations de 180 . Chacune des broches 3, 4 solidaires du barillet 2 constitue un ensemble tournant adapté pour étirer et bobiner le fil 5 sur une manchette préalablement introduite sur la broche. Ce bobinage s'effectue selon un premier axe de rotation sensiblement parallèle à l'axe de rotation du barillet par rapport à la structure du bâti. Sur la figure 1, il apparaît un autre élément qui est essentiel pour la réalisation d'une bobine. Il s'agit du dispositif de positionnement et de guidage du fil sur la broche 6. Dans cet exemple, il s'agit d'un curseur mobile au sein d'une gorge, le curseur se déplaçant linéairement suivant un deuxième axe sensiblement parallèle au premier axe ; l'ensemble étant monté au sein d'un ensemble qui peut se rapprocher ou s'écarter de la surface périphérique externe de la bobine au cours du bobinage de cette 2899571 -9- dernière. Cet ensemble est communément appelé dispositif d'encroisure . Classiquement, et on pourra se reporter à la figure 3, un dispositif d'encroisure 6 comporte un organe conformé en un curseur mobile 7 5 linéairement au sein d'une gorge, ce curseur mobile 7 permet de positionner au moins un fil 5 sur la broche 3 ou 4 en rotation, le mouvement imprimé par le guide fil 7 consistant essentiellement en un mouvement d'oscillations ou de battements uniquement sur une longueur de la bobine. 10 Pour obtenir un enroulement complet, le curseur 7 est monté mobile selon un mouvement de va et vient en translation sur un arbre solidaire du châssis et parallèle à l'axe de la broche, ce deuxième mouvement de translation permettant ainsi de couvrir la longueur de la bobine. 15 Dans un mode préféré de réalisation, le curseur 7 représenté en figure 3 permet la dépose simultanée en surface d'un même et unique enroulement d'au moins deux mèches, chacune des mèches étant constituée d'une pluralité de fils 5, ces deux mèches étant séparées d'un pas p sous la forme, dans ce cas, de deux spires quasiment jointives. Ce 20 type d'enroulement à spires séparées garantit toutefois un dévidage optimal, sans risque de noeuds et de boucles parasites. Ce curseur 7 est de forme globalement trapézoïdale dont la base 8 est sensiblement parallèle à l'axe de rotation de l'enroulement. Au niveau de ses côtés, le curseur 7 présente une surface courbe ou 25 inclinée délimitant en fait des surfaces de guidage 9, 10 qui permettent lors du déplacement du curseur selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de rotation de la broche d'intercepter la trajectoire d'une première mèche dans un sens de déplacement et d'une seconde mèche dans l'autre sens de déplacement alternatif, ces mèches étant issues d'une 30 filière 11 (visible en figure 1) placée au dessus du bobinoir 1, ces mèches grâce à ces surfaces de guidage inclinées étant ainsi dirigées vers une paroi en saillie 12 par rapport à la base 8 du curseur 7. Cette paroi en saillie contraint chacune des mèches dans une zone de rétention 13, 14 et d'immobilisation conformée en une gorge (sur la figure 3, il apparaît 2 gorges, une pour chaque mèche). Au sein de cette gorge 13, 14, la mèche est libre de coulisser avec le moins de frottement possible, par ailleurs, la matière constituant les surfaces de guidage et les gorges est choisie de manière à présenter localement une dureté élevée et un coefficient de friction le plus petit possible de manière à ne pas détruire et abîmer la mèche de filaments et notamment au niveau de son ensimage. Le curseur 7, sensiblement trapézoïdal, présente des parois inclinées au niveau de ses côtés 9, 10 ainsi qu'au niveau des parois d'entrée de chacune des gorges 13, 14 de manière à favoriser le guidage de la mèche vers le fond de gorge qui est à axe parallèle. En variante, les inventeurs ont envisagé une interception de la trajectoire des mèches non pas par un mouvement alternatif du curseur 7 et ont préféré privilégier un mouvement d'indexation en position du curseur 7 par rapport au trajet des mèches, ce mouvement d'indexation en position étant facilité par les différents asservissements tant en position qu'en vitesse dont est pourvu un bobinoir de ce type, l'ensemble des mouvements de(s) broches(s) 3, 4, du barillet 2, du dispositif d'encroisure 6 et de son curseur 7, du dispositif de séparation 15 dont il sera fait état ci-dessous, est piloté par un automate programmable chargé de contrôler et piloter à chaque instant cet ensemble en vue d'un bobinage optimal d'un enroulement. Quel que soit le mode de réalisation du curseur 7, le fonctionnement de ce dernier est combiné à celui du dispositif de séparation 15, représenté en figures 1 et 2. Ce dispositif de séparation 15 est monté mobile en rotation par rapport au châssis (point d'articulation repéré A) et chemine entre une position de repos dans laquelle le trajet des mèches n'est pas dévié par la position du dispositif de séparation 15 et une position dite de travail durant laquelle le dispositif de séparation 15 intercepte le trajet des mèches de manière à d'une part les écarter ou les séparer l'une de l'autre et d'autre part à les maintenir séparer durant la phase de transition. On définit la phase de transition comme la phase durant laquelle les mèches venant d'être enroulées sur un enroulement jusqu'à obtenir une bobine pleine à partir du bobinage et de l'étirage sur une première broche doivent passer d'une manière automatique (c'est-à-dire sans intervention humaine de relance) sur une autre broche (en raison de la rotation du barillet), cette deuxième broche devant permettre le bobinage l'étirage de mèches de filaments en surface d'au moins un deuxième enroulement. Durant cette phase de transition, il est capital que les mèches initialement bobinées sur l'enroulement d'une première broche d'une manière séparée (s'il y a deux mèches de fils 5 de matériau identique ou différent, cela correspond à une bobine de deux spires) ne soient pas mêlées ou perdues durant la rotation du barillet et que les deux mèches puissent de nouveau être bobinées et étirées sous forme séparée sur un deuxième enroulement supportée par la deuxième broche. Pour ce faire, la décomposition des mouvements est la suivante : Lors de la phase de transition, le dispositif de séparation 15 passe de sa position de repos à sa position active, les mèches de filaments ou fils 5 issues d'une filière 11 située au dessus du bobinoir 1 viennent au contact d'une palette 16 solidaire du dispositif de séparation 15. Comme on peut le voir sur la figure 2, la palette 16 forme globalement un losange dont l'un des axes de symétrie est positionné de telle façon qu'il sépare selon un plan médian le trajet des mèches, chacune des mèches passant de par et d'autre de ce plan médian. Compte tenu des faces 17, 18 inclinées de la palette 16, chacune des mèches qui est contact de cette face est dirigée vers les extrémités libres du losange vers une zone de rétention 19, 20 ou de gorge adaptée pour recevoir avec le moins de frottement possible chacune des mèches, les mèches ne pouvant pas s'échapper de ces zones durant toute la phase de transition. Lorsque chacune des mèches est maintenue dans sa zone de rétention 19, 20, le dispositif d'encroisure s'écarte de la surface de l'enroulement ou de la bobine pleine, libérant le curseur 7 de sa mèche considérée, le barillet 2 effectue un mouvement de rotation de manière à disposer la deuxième broche 3 ou 4 prête à bobiner et étirer un deuxième enroulement selon des conditions similaires au précédent enroulement. Lorsque la deuxième broche 3 ou 4 est prête à bobiner, le dispositif d'encroisure 6 se rapproche de la surface de l'enroulement, les mèches (toujours maintenues dans leur zone de rétention 19, 20 respective de la palette 16) viennent lécher la surface de l'enroulement (elles demeurent tendues par la position de la première broche) le dispositif de séparation 15 est positionné dans sa position de repos, libérant les mèches de leur zone de rétention 19, 20 respective. Les mèches viennent alors intercepter le mouvement alternatif du curseur 7 comme cela a été expliqué ci-dessus. Lorsque chacune des gorges 13, 14 du curseur 7 est en prise avec sa mèche respective, le bobinage de l'enroulement peut être initialisé et Les bobines obtenues à partir d'un bobinoir fonctionnant selon les modalités du procédé précédemment décrit se distinguent de l'art antérieur de manière significative : En effet, il est possible de bobiner sur un même axe de broche et sur au moins un même enroulement (voire notamment deux juxtaposés) plusieurs mèches (au moins deux dans les exemples), chacune des mèches pouvant être constituée d'un nombre n et n' de filaments identiques ou différents, à partir d'un même matériau ou de matériaux différents, ces matériaux étant choisis parmi ceux à usage technique, comme par exemple ceux à base de verre, de thermoplastiques (polypropylène notamment). Ces enroulements ont la faculté de se dévider, bien que chacune des spires soient séparées d'un pas p, sans risque de noeuds, ni de boucles parasites. A titre d'exemple, on donne ci-après un exemple d'enroulement à base de Twintex qui est une marque déposée d'un fil comêlé de verre 30 et de thermoplastique Cet enroulement comporte au moins 2 spires séparées, chacune des spires étant respectivement formée d'une mèche de 400 à 4000 filaments de verre, préférentiellement de 800 à 1600 filaments de verre et d'une mèche de 200 à 4000 filaments de polypropylène, préférentiellement de 600 à 1600 filaments de polypropylène
Procédé de fabrication d'enroulements comportant une pluralité de fils assemblés qui se caractérise en ce que- on sépare les fils venant d'une filière en au moins 2 nappes, chacune des nappes est enroulée sur un même enroulement à l'aide d'un curseur, ledit enroulement étant supporté par l'une des broches,- on procède à mise en mouvement du barillet de manière à faire passer l'une des broches de sa phase de bobinage à sa position de repos,- durant cette étape de transition entre les broches, on procède à une séparation des mèches cheminant depuis la filière jusqu'à la surface dudit enroulement à l'aide d'un dispositif de séparation,- on rapproche le curseur de la surface de l'enroulement et ce dernier intercepte alors le trajet de chacune des mèches séparées de manière à emprisonner chacune des mèches au sein dudit curseur,- on positionne le dispositif de séparation dans sa deuxième position.
1 - Procédé de fabrication d'enroulements comportant une pluralité de fils (5) assemblés à l'aide d'un bobinoir (1) comprenant un barillet (2) muni d'au moins une première (3) et une seconde broche (4), chacune des première et seconde broches (3, 4) étant successivement soit au repos c'est-à-dire durant une phase de déchargement ou soit mobile en rotation c'est-à-dire durant une phase de bobinage d'un enroulement, caractérisé en ce que - on sépare les fils (5) venant d'une filière (11) en au moins 2 nappes, chacune des nappes formant une mèche de fils (5) est enroulée sur un même enroulement à l'aide d'un dispositif d'encroisure (6) muni d'un curseur (7) permettant de déposer simultanément en surface dudit enroulement les fils (5) ainsi séparés, ledit enroulement étant supporté par l'une des broches (3, 4), - on procède à une mise en mouvement du barillet (2) de manière à faire passer l'une des broches (3, 4) de sa phase de bobinage à sa position de repos, l'autre broche passant alors de sa position repos à sa position de bobinage, durant cette mise en mouvement, le curseur (7) est écarté de la surface de l'enroulement -durant cette étape de transition entre les broches (3, 4), on procède à une séparation des mèches cheminant depuis la filière (11) jusqu'à la surface dudit enroulement à l'aide d'un dispositif de séparation (15), ce dernier pouvant occuper une première position dans laquelle il permet d'une part d'écarter l'une de l'autre les mèches et d'autre part de les maintenir en position écartée, et une seconde position dans laquelle il n'interfère pas avec le trajet des mèches, - on rapproche le curseur (7) de la surface de l'enroulement.- on positionne le dispositif de séparation (15) dans sa deuxième position, - le curseur (7) intercepte alors le trajet de chacune des mèches séparées de manière à emprisonner chacune des mèches au sein dudit curseur (7) et permettre le dépôt en surface de l'enroulement, 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on provoque l'accrochage de la mèche au sein du curseur (7) par un mouvement de translation du curseur (71 par rapport à ladite mèche, celui-ci venant dans un premier temps guider la mèche grâce à une zone de guidage (9, 10) puis dans un deuxième la verrouiller au sein d'une zone de verrouillage (13, 14). 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on provoque l'accrochage de la mèche au sein du curseur (7) par un mouvement d'indexation en position du guide fil par rapport à celle de la mèche. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de séparation (15) se positionne au voisinage du trajet des mèches de manière à d'une part, intercepter leur trajet et d'autre part à repousser au moins une première mèche d'au moins une seconde mèche de par et d'autre d'un plan médian. 5. Bobinoir (1) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes comprenant essentiellement un châssis, ce châssis comportant un barillet (2) mobile en rotation par rapport au châssis, ledit barillet (5) étant d'au moins deux broches (3, 4) adaptées chacune pour supporter au moins un enroulement, chacune des broches (3, 4) étant mobile en rotation autour d'un premier axe sensiblement perpendiculaire au diamètre de l'enroulement de manière à étirer et enrouler simultanément au moins deux mèches sous la forme d'un enroulement de mèches séparées, et au moins un dispositif d'encroisure (6) muni d'un curseur (7) permettant de déposer en surface de l'enroulement les mèches séparées l'une de l'autre, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un dispositif de séparation (15) pouvant occuper unepremière position dans laquelle il permet d'une part d'écarter l'une de l'autre les mèches cheminant depuis une filière (11) jusqu'au curseur (7) et d'autre part de les maintenir en position écartée, et une seconde position dans laquelle il n'interfère pas avec le trajet des mèches. 6. Bobinoir selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de séparation (15) comporte au moins une palette (16) pourvue au niveau de l'un de ses côtés d'au moins deux arêtes (17, 18), ces arêtes étant sécantes de manière à définir entre elles un plan de séparation du passage d'au moins de deux mèches, chacune des mèches étant dirigée grâce à ces arêtes (17, 18) vers des zones d'immobilisation (19, 20) positionnées respectivement au niveau des extrémités libres desdites arêtes. 7. Bobinoir selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le dispositif de séparation (15) est monté mobile en rotation par rapport au châssis, selon un axe sensiblement parallèle à l'axe de rotation des broches. 8. Bobinoir selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le curseur (7) est monté dans le dispositif d'encroisure (6) et comporte au moins deux gorges (13, 14), chacune des gorges étant adaptée pour recevoir une mèche. 9. Bobinoir selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que le curseur (7) comporte un guide fil globalement de forme trapézoïdale dont deux des côtés forment des parois en courbe (9, 10) adaptées pour guider une mèche jusqu'à une paroi en saillie (12) par rapport à l'un des deux autres côtés du guide fil, cette paroi (12) en saillie permettant de contraindre le déplacement de la mèche dans une gorge (13, 14) située au pied de ladite paroi en saillie (12), ladite gorge étant adaptée pour immobiliser ladite mèche. 10. Bobinoir selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce 30 que les gorges (13, 14) comportent une partie borgne à flan parallèle et une partie s'évasant vers l'extérieur dudit guide fil. 11. Enroulement obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité despires, préférentiellement au moins deux, chacune des spires étant constituée d'au moins une mèche constituée d'un matériau et étant séparée l'une d'entre elle d'un pas p. 12. Enroulement selon la 11, caractérisé en ce que les 5 matériaux formant chacune des spires sont différents. 13. Enroulement selon la 11, caractérisé en ce que les matériaux formant chacune des spires sont identiques. 14. Enroulement selon la 11, caractérisé en ce que chacune des mèches comporte un nombre identique de filaments. 10 15. Enroulement selon la 11, caractérisé en ce que chacune des mèches comporte un nombre différent de filaments. 16. Enroulement selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que l'une au moins des mèches est à base de filaments de verre et de thermoplastique comélés. 15 17. Enroulement selon l'une des 11 à 15, l'une au moins des mèches est à base de filaments de verre. 18. Enroulement selon l'une des 11 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte au moins 2 spires séparées, chacune des spires étant respectivement formée d'une mèche de 400 à 4000 filaments de verre, 20 préférentiellement de 800 à 1600 filaments de verre et d'une mèche de 200 à 4000 filaments de polypropylène, préférentiellement de 600 à 1600 filaments de polypropylène.
B,C,D
B65,C03,D01
B65H,C03B,D01D
B65H 54,B65H 67,C03B 37,D01D 7
B65H 54/36,B65H 54/28,B65H 67/048,C03B 37/12,D01D 7/00
FR2891659
A1
APPAREIL ELECTRIQUE A BOITIER DIVISE EN DEUX SOUS-ENSEMBLES DONT L'UN EST MONTE FLOTTANT SUR L'AUTRE.
20,070,406
La présente invention a trait à un appareil électrique par exemple modulaire du type bloc différentiel comportant des moyens de mesure d'un défaut sur la ligne qu'il équipe. De tels appareils comportent classiquement une serrure amplifiant mécaniquement l'énergie de ces moyens de mesure en vue de couper la ligne par séparation d'au moins un contact mobile d'un ou plusieurs contacts fixes d'un second appareil qui leur sont accolés. Pour permettre un couplage correct des moyens mécaniques assurant cette fonction, la paroi latérale du boîtier destinée à être collée à celle du boîtier du second appareil comporte des pions / logements de solidarisation / centrage prévus pour coopérer avec des logements / pions de la paroi accolée. La serrure comporte quant à elle un doigt permettant d'actionner via des orifices en regard dans les deux parois accolées une serrure du second appareil en vue de séparer les contacts de ce dernier. L'interaction mécanique entre les serrures des deux appareils associés nécessite un positionnement précis de l'un par rapport à l'autre. Or, outre leur association propre, ces appareils, notamment lorsqu'ils sont modulaires, sont fixés à des rails équipant par exemple des armoires électriques. Les différentes manipulations qui visent à les associer mécaniquement, à les accrocher à de tels rails, voire à manipuler des produits adjacents peuvent conduire à la création de contraintes mécaniques au niveau de leur liaison, c'est-à-dire sur les pions / logements de solidarisation / centrage. Une certaine dispersion dimensionnelle à la fabrication, ou encore un environnement créant par exemple des conditions d'hygrométrie défavorables conduisant à une dilatation des boîtiers, peuvent également provoquer des contraintes et tensions internes d'ordre hyperstatique. Enfin, des chocs sur un ou les appareils associés sont également susceptibles de générer des contraintes, parfois très brèves mais qui peuvent être élevées. Dans certains cas, le doigt reliant les deux serrures, qui dépasse d'un boîtier pour pénétrer dans le boîtier adjacent au même titre que ces pions, peut également être soumis à des contraintes qui peuvent perturber le fonctionnement commun des serrures. Pour mémoire, celles-ci ont pour fonction d'amplifier mécaniquement l'énergie fournie par les systèmes de mesure (bilame, bobine, relais haute sensibilité), car l'énergie fournie par ceux-ci est en général insuffisante. Le principe usuel d'amplification repose sur un système mécanique mis sous tension par un ressort et dont l'équilibre instable est assuré essentiellement par des efforts de frottement. L'étage de mesure est capable de vaincre ces faibles efforts de frottement en vue du déverrouillage de la serrure, laquelle libère alors l'importante énergie stockée dans le ressort. Cependant, pour avoir une force de déverrouillage constante, une grande maîtrise dimensionnelle des différentes pièces du mécanisme est nécessaire. Si les efforts de maintien, les contraintes dues à des chocs ou à un hyperstatisme résultant de l'association des deux produits etc., ont des répercussions sur les serrures, que ce soit dans leur positionnement relatif ou par l'éventuelle création de tensions internes, la fonction globale résultant en principe de l'association des appareils peut n'être plus assurée. L'analyse des fonctions des différents moyens de liaison mécanique de deux boîtiers accolés, par exemple dans le cadre d'un bloc différentiel et d'un disjoncteur, amène à en distinguer deux catégories. Certains ont pour unique fonction de solidariser les appareils accolés et doivent donc présenter des caractéristiques mécaniques de solidité et de rigidité, alors que d'autres, au titre desquels le moyen de liaison entre les deux serrures, sont destinés à assurer un transfert d'informations. Quand le bloc différentiel détecte un défaut, il doit déverrouiller la serrure du disjoncteur et transfère une information précise à cet effet. La présente invention se base sur cette analyse pour s'affranchir des problèmes évoqués en proposant une configuration dans laquelle les éventuelles tensions et contraintes dues au groupement des deux appareils ne s'appliquent plus aux moyens de liaison destinés à assurer le transfert d'informations, mais exclusivement aux moyens de solidarisation. A cet effet, l'appareil électrique de l'invention se caractérise à titre principal en ce qu'il comporte un boîtier divisé en au moins deux sousensembles distincts dont l'un comporte la serrure, est monté flottant sur le reste du boîtier avec une possibilité de jeu parallèlement au plan d'accolement, et comporte au moins un pion / logement de centrage à la paroi du boîtier de l'appareil électrique accolé. En d'autres termes, la solution apportée par l'invention vise à séparer les deux catégories de moyens de liaison mécaniques ayant des fonctions différentes, d'une part ceux qui sont destinés au maintien des boîtiers associés, et doivent au premier chef gérer les contraintes et assurer la solidité de l'ensemble, et d'autre part ceux qui sont destinés à assurer le transfert d'informations, et ne doivent à l'inverse pas être affectés par lesdites contraintes de manière à préserver la précision dans le positionnement de la ou des zones de transfert d'information. Pour autant, le sous-ensemble flottant peut comporter, outre le doigt d'actionnement de la serrure, deux pions de centrage qui participent à la gestion 2891659 3 de la précision du positionnement. Leur montage sur un sous-ensemble flottant leur permet un déplacement relativement au boîtier, s'il y a lieu, pour procéder à la mise en correspondance des orifices permettant le passage du doigt d'actionnement. Compte tenu de la division du boîtier en sous-ensembles, le sous-ensemble flottant présente une surface d'accolement réduite qui diminue les risques de dispersion dimensionnelle et donc de variation de la distance séparant les pions de centrage. La précision du positionnement, dans la zone sensible de I'actionnement, s'en trouve bien entendu améliorée. Le reste du boîtier comporte les pions de solidarisation au boîtier de l'appareil électrique accolé, c'est-à-dire les pions qui assurent la solidité de la liaison mécanique entre les deux appareils. De préférence, ces pions sont au nombre de deux, situés au voisinage d'une semelle du boîtier comportant des moyens de fixation à un rail. La localisation au voisinage de la semelle n'est pas anodine, car il s'agit de la zone de l'appareil modulaire qui gère la fixation au rail, et qui peut être soumise à de fortes contraintes lors des manipulations des appareils. A l'inverse, le sous-ensemble flottant est de préférence monté au voisinage de la façade de l'appareil électrique présentant une manette de commande manuelle de la serrure. Les serrures qui équipent ce genre d'appareil doivent en effet pouvoir être réarmées par l'utilisateur. Selon une configuration préférentielle, le sous-ensemble flottant comprend d'ailleurs ladite manette de commande. Plus précisément, le sous-ensemble flottant comprend une portion de la paroi d'accolement de l'appareil, à laquelle est fixée ladite serrure, portion qui est munie d'une part d'au moins deux languettes élastiques d'allure perpendiculaire à la paroi dont les extrémités libres sont équipées de butées prévues pour se loger dans des évidements correspondant du reste du boîtier, et d'autre part d'au moins un chant doté d'une lèvre de positionnement de ladite portion de paroi au contact et dans la continuité du reste de la paroi d'accolement. En fait, la portion de la paroi d'accolement sert simplement de support à la serrure, et le cas échéant à la manette, d'où une surface relativement limitée. Les languettes et leurs logements peuvent assurer un certain guidage dans l'exercice du jeu fonctionnel du sous-ensemble flottant par rapport au reste du boîtier. Dans cette hypothèse, les deux languettes sont de préférence orientées sensiblement perpendiculairement l'une à l'autre, localisées au voisinage de deux bords de la portion de paroi d'accolement respectivement d'allure parallèle et normale à la façade de l'appareil, le chant d'un troisième bord 2891659 4 également sensiblement parallèle à la façade étant doté de la lèvre de positionnement. Selon une configuration possible, les languettes sont alors clipsées dans des logements prévus respectivement dans la façade et un épaulement de celle-ci. L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées, pour lesquelles: la figure 1 est une vue de dessus, en perspective, de l'association d'un bloc différentiel et d'un disjoncteur; la figure 2 montre, toujours en perspective et selon une orientation latérale, le bloc différentiel muni d'un sous-ensemble flottant selon l'invention; et la figure 3 représente une perspective éclatée du boîtier dudit bloc différentiel. En référence à la figure 1, l'invention est susceptible de s'appliquer à une association mécanique telle que celle qui est montrée, qui comporte un bloc différentiel (1) et un disjoncteur (2). Ces deux appareils sont placés dans l'alignement l'un de l'autre, et sont d'ailleurs solidarisés de manière à pouvoir être envisagés comme une unité fonctionnelle remplissant les fonctions d'un disjoncteur différentiel. L'alignement des appareils résulte notamment de la nécessité de les fixer au même rail, d'où un positionnement correspondant de leurs semelles. Il résulte également de la commande par la serrure du bloc différentiel (1) de celle du disjoncteur (2). C'est à ce niveau qu'intervient plus particulièrement la présente invention. Celle-ci est plus particulièrement visible en figure 2: le boîtier principal du bloc différentiel (1) est composé d'un couvercle (3) et d'un socle (4) comprenant notamment la semelle (5) de fixation au rail (non représenté). Dans la configuration, le bloc différentiel (1) comporte un tiroir coulissant (6), qui n'a cependant aucune incidence sur la présente invention. Le couvercle (3) et le boîtier (4) sont fixés l'un à l'autre de manière solide, par exemple par vissage. Dans les configurations de l'art antérieur, la paroi latérale (7) destinée à être accolée à une paroi homologue du disjoncteur (2) était soit d'une seule pièce, soit formée de pans n'ayant aucun degré de liberté l'un par rapport à l'autre, du fait de la fixation rigide du couvercle (3) sur le socle (4). Les pions de fixation / centrage (8), disposés au voisinage de la semelle (5), et les pions (9) localisés à proximité du doigt d'entraînement (10) dépassant de l'orifice (11) étaient par conséquent positionnés de manière définitive les uns par rapport aux autres, ce qui pouvait conduire à des hyperstatismes au moment de la liaison entre le bloc différentiel (1) et le disjoncteur (2). Selon la présente invention, le boîtier du bloc différentiel (1) comporte un sous-ensemble (12) indépendant, monté avec un jeu sur le reste du boîtier, c'est-à-dire à la fois par rapport au couvercle (3) et au socle (4), et qui comprend notamment la serrure et son entraîneur (10). Les pions (9) peuvent par conséquent se déplacer par rapport au boîtier du bloc différentiel (1), et en particulier par rapport aux pions de solidarisation (8). Dans la figure 3, le boîtier du bloc différentiel (1) est représenté en vue éclatée, sans son tiroir (6). Seul le couvercle (3), le socle (4) et le sous-ensemble flottant (12) sont représentés. Ce dernier est mobile, selon un jeu de quelques dixièmes de millimètres, parallèlement au plan de la paroi (7) d'accolement. A cet effet, le sous-ensemble flottant comporte deux languettes (13, 14) permettant son clipsage dans le couvercle (3), par logement de butées apparaissant aux extrémités libres desdites languettes (13, 14) dans des évidements prévus à cet effet dans les parois du couvercle (3). Ces languettes (13, 14) sont d'une seule pièce avec la portion de paroi (15) qui sert de support au sous-ensemble (12). Leur forme et leur matière autorisent un débattement élastique transversal des languettes (13, 14) rendant possible le clipsage. Par ailleurs, le chant inférieur de la portion de paroi (15) est doté d'une lèvre (16) permettant le positionnement de ladite portion (15) au contact et dans la continuité du reste de la paroi (7). La forme des évidements (non visibles), en relation avec celle des butées d'extrémité des languettes (13 et 14), ainsi que la liaison entre la lèvre (16) et le chant supérieur de la paroi (7) autorise un débattement dans le plan de cette dernière paroi. En particulier, les évidements destinés à loger les butées d'extrémité des languettes (13, 14) peuvent être conçues pour guider un déplacement respectivement vertical de la languette (13) et horizontal de la languette (14). Le jeu fonctionnel entre le sous-ensemble flottant (12) et le reste du boîtier du bloc différentiel (1) est ainsi assuré. Il est à noter que la proximité relative des pions (9), qui sont à distance fixe l'un de l'autre, diminue les risques de tension dus par exemple à des dispersions dimensionnelles dues à la fabrication ou à des conditions thermiques / hygrométriques défavorables en terme de dilatation. Au contraire, ils permettent d'effectuer un centrage correct de l'orifice (11) par rapport à l'orifice homologue pratiqué dans la paroi latérale du disjoncteur (2) accolé (non représenté). Ainsi, le doigt (10) peut être positionné avec précision par rapport à la serrure dudit disjoncteur (2). Les pions (9) et les pions (8) de solidarisation peuvent donc être animés d'un mouvement relatif qui facilite l'alignement du bloc différentiel (1) par rapport au disjoncteur (2) sans lui faire subir de contraintes ou de tensions internes 2891659 6 hyperstatiques qui risqueraient de perturber le fonctionnement du doigt (10). Les pions (8) sont surdimensionnés par rapport aux pions (9), puisqu'ils sont prévus pour encaisser les efforts de maintien et les éventuels chocs. Lorsque le groupement bloc différentiel (1) / disjoncteur (2) est réalisé, le jeu autorisé pour le sous-ensemble flottant (12) est suffisant pour lui garantir un positionnement par rapport au disjoncteur (2) uniquement grâce aux pions (9), indépendamment des pions (8), évitant ainsi toute contrainte hyperstatique. Les deux catégories de dispositif de positionnement, pour solidariser d'une part les produits associés et pour assurer d'autre part un transfert d'informations sont donc séparés puisque le fonctionnement du sous-ensemble flottant (12) est mécaniquement indépendant du reste de l'appareil. 2891659 7
Appareil électrique par exemple modulaire du type bloc différentiel (1) comportant des moyens de mesure d'un défaut sur la ligne qu'il équipe et une serrure amplifiant mécaniquement l'énergie de ces moyens de mesure en vue de couper la ligne par séparation d'au moins un contact mobile d'un ou plusieurs contacts fixes d'un second appareil électrique qui lui est accolé, la paroi latérale (7) du boîtier destiné à être accolée à celle du boîtier du second appareil comportant des pions (8, 9) / logements de solidarisation / centrage prévus pour coopérer avec des logements / pions de la paroi accolée, et la serrure comportant un doigt (10) permettant d'actionner via des orifices (11) en regard dans les deux parois accolées une serrure du second appareil en vue de séparer les contacts fixe(s) et mobile(s).Le boîtier est divisé en au moins deux sous-ensembles distincts dont l'un (12) comporte la serrure et est monté flottant sur le reste du boîtier avec une possibilité de jeu parallèlement au plan d'accolement, et comporte au moins un pion (9) / logement de centrage à la paroi du boîtier de l'appareil électrique accolé.
1. Appareil électrique par exemple modulaire du type bloc différentiel (1) comportant des moyens de mesure d'un défaut sur la ligne qu'il équipe et une serrure amplifiant mécaniquement l'énergie de ces moyens de mesure en vue de couper la ligne par séparation d'au moins un contact mobile d'un ou plusieurs contacts fixes d'un second appareil électrique qui lui est accolé, la paroi latérale (7) du boîtier destiné à être accolée à celle du boîtier du second appareil comportant des pions (8, 9) / logements de solidarisation / centrage prévus pour coopérer avec des logements / pions de la paroi accolée, et la serrure comportant un doigt (10) permettant d'actionner via des orifices (11) en regard dans les deux parois accolées une serrure du second appareil en vue de séparer les contacts fixe(s) et mobile(s), caractérisé en ce que le boîtier est divisé en au moins deux sous-ensembles distincts dont l'un (12) comporte la serrure et est monté flottant sur le reste du boîtier avec une possibilité de jeu parallèlement au plan d'accolement, et comporte au moins un pion (9) / logement de centrage à la paroi du boîtier de l'appareil électrique accolé. 2. Appareil électrique selon la précédente, caractérisé en ce que le sous-ensemble flottant (12) comporte deux pions (9) de centrage. 3. Appareil électrique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le reste du boîtier comporte des pions (8) de solidarisation au boîtier de l'appareil électrique accolé. 4. Appareil électrique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ces pions (8) sont au nombre de deux, situés au voisinage d'une semelle (5) du boîtier comportant des moyens de fixation à un rail. 5. Appareil électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le sous-ensemble flottant (12) est monté au voisinage de la façade de l'appareil électrique présentant une manette de commande manuelle de la serrure. 6. Appareil électrique selon la précédente, caractérisé en ce que le sous-ensemble flottant comprend la manette de commande. 7. Appareil électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le sous-ensemble flottant (12) comprend une portion (15) de la paroi d'accolement (11) de l'appareil à laquelle est fixée ladite serrure, ladite portion (15) étant munie d'une part d'au moins deux languettes élastiques (13, 41) d'allure perpendiculaire à la paroi (11) et dont les extrémités libres sont équipées de butées prévues pour se loger dans des 2891659 8 évidements correspondant du reste du boîtier, et d'autre part d'au moins un chant doté d'une lèvre (16) de positionnement de la portion (15) de paroi au contact et dans la continuité du reste de la paroi d'accolement (11). 8. Appareil électrique selon la précédente, caractérisé en ce que ladite portion (15) de paroi d'accolement comporte deux languettes(13, 14) orientées sensiblement perpendiculairement l'une à l'autre, localisées ai voisinage de deux bords de ladite portion (15) respectivement d'allure parallèle et normale à la façade de l'appareil, le chant d'un troisième bord également sensiblement parallèle à la façade étant doté de la lèvre (16) de positionnement. 9. Appareil électrique selon la précédente, caractérisé en ce que les languettes (13, 14) sont disposées dans des logements prévus respectivement dans la façade et un épaulement de celle-ci.
H
H01
H01H,H01R
H01H 71,H01H 83,H01R 9,H01R 13
H01H 71/02,H01H 83/04,H01R 9/24,H01R 13/514
FR2891482
A1
FIL FOURRE SANS LAITIER POUR SOUDAGE EN POSITION VERTICALE DESCENDANTE
20,070,406
La présente invention porte sur un fil fourré de soudage du type ( sans laitier et un procédé de soudage à l'arc utilisant un tel fil en polarité négative, particulièrement adapté à un soudage en position verticale descendante. Les fils fourrés du type sans laitier utilisés en soudage à l'arc se composent d'une gaine en métal formée soit à partir d'un feuillard ou feuille métallique, soit à partir d'un tube soudé, et d'un noyau central constitué presque essentiellement de poudres métalliques, couramment appelé fourrage, principalement du fer, des ferroalliages et éventuellement de 1 o très petites quantités de poudres minérales contenant des produits ionisants. Ces fils fourrés sont appelés sans laitier ou à âme métallique (metal cored en anglais). Pour le soudage en position, ce type de fil fourré lorsqu'il est mis en ceuvre avec une protection gazeuse pendant une opération de soudage en position verticale descendante par transfert en pulvérisation, c'est-àdire pour de fortes intensités de courant de soudage, est le plus performant en terme de productivité mais sans être totalement satisfaisant. En effet, l'utilisation de ces fils fourrés sans laitier pour des applications en chantiers navals, de poses de pipelines en mer ou sur terre, dans une opération de soudage en position verticale descendante, pose des problèmes de tenue de bain de métal fondu pour 2 0 les fortes intensités de courant, c'est-à-dire typiquement plus de 200 A environ, et limite donc les performances en terme de productivité, sachant qu'il est habituel de souder avec mise du fil à la polarité positive. Lors du soudage en position, le facteur limitant la productivité est la vitesse maximum, à forte intensité de courant, pour laquelle le soudeur peut contrôler le bain de métal en 2 5 fusion pour obtenir le profil du cordon de soudure voulu tout en conservant les bonnes propriétés du métal fondu. Le problème de tenue de bain pour des vitesses de soudage supérieures à 40 cm/min, du fait d'une trop grande fluidité du métal en fusion, conduit à des risques d'inclusions dans le joint, à une fusion incomplète et à des irrégularités de pénétration. De plus, on constate une faible productivité due, en partie, à une perte de métal qui s'effondre pendant le soudage. Pour y remédier, il est en général nécessaire d'abaisser l'intensité de soudage jusqu'à obtenir la forme de cordon souhaitée mais ceci se fait au détriment de la productivité. Toutefois, il faut souligner que certains fils de soudage existants ne permettent pas un tel abaissement d'intensité car cela engendrerait un risque de se situer dans le régime de transfert dit ( globulaire , dans lequel la fusion du fil se fait sous forme de grosses gouttes, ce qui contribue à la formation de projections importantes, donc à une détérioration de la qualité du soudage. 1 o En soudage en polarité négative, c'est-à-dire avec pôle négatif de la source de courant relié au fil, l'énergie calorifique sert à fondre le fil plus qu'elle ne réchauffe la tôle. Il est connu que, dans ce cas, le métal en fusion se refroidit plus vite, ce qui est appelé un bain froid par les soudeurs La fréquence des gouttes est aussi plus rapide et celles-ci sont donc plus petites. Cependant, le soudage en polarité négative n'est pas apprécié par les utilisateurs car il conduit à des difficultés de pénétration et à un risque élevé d'inclusions. Toutefois, cette difficulté rencontrée par les soudeurs est liée à l'utilisation de fils massifs car avec ces fils massifs, pour une intensité donnée, la vitesse de fusion du fil est plus importante lorsque celui-ci est à la polarité négative par rapport à la polarité positive si bien qu'en polarité négative au fil, pour une énergie de soudage donnée (UI/Vs), la proportion du fil électrode dans le métal fondu par rapport au métal de base est plus importante qu'en polarité positive, la pénétration est plus faible et le risque de défaut de soudage de type collage augmente. Si ce constat est vrai avec les fils massifs, il ne l'est pas toujours avec les fils fourrés car certains constituants du fourrage peuvent modifier le rapport des vitesses de fusion entre les polarités négative et positive si bien que la réticence des soudeurs à utiliser la polarité négative qui résulte de leur expérience en fil massif n'est pas forcément justifiée avec un fil fourré. De Ià, le problème qui se pose est d'améliorer la productivité d'un procédé de soudage à l'arc utilisant un fil fourré ( sans laitier sous protection gazeuse, notamment lorsque 3o l'assemblage à réaliser se trouve dans une position autre que la position dite 6 plat , en 2891482 3 particulier lors d'un soudage en position verticale descendante. Autrement dit, la présente invention vise donc à proposer un fil de soudage amélioré permettant d'obtenir un gain de temps lors de la réalisation du cordon de soudure, une réduction du temps de meulage, une augmentation de la quantité de métal déposé par unité de temps et une diminution du nombre de réparations de la soudure, c'est-à-dire moins de défauts, notamment de projections. La solution de l'invention est alors un fil fourré de soudage comprenant une enveloppe métallique externe et des éléments de remplissage contenus dans ladite enveloppe métallique, caractérisé en ce que: 1 o -lesdits éléments de remplissage contiennent du fer et représentent de 8 à 27 % de la masse totale du fil, et - la quantité totale de calcium contenue dans le fil représente de 100 ppm à 0.14% de la masse totale du fil ou de 0. 035 % à 1.9 % en poids de la masse des éléments de remplissage. Selon le cas, le fil fourré de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le calcium provient du métal constitutif du fil fourré et/ou du fourrage du fil fourré. - la quantité totale de calcium contenue dans le fil représente de 500 ppm à 0.13% de la masse totale du fil, de préférence moins de 0,12% de la masse totale du fil. 2 o - l'enveloppe métallique externe est formée d'au moins 90% en poids de fer. - le calcium est sous forme d'un ou plusieurs alliages métalliques et/ou sous forme minérale. - les éléments de remplissage représentent de 9 à 22 % de la masse totale du fil, de préférence de 10 à 20%. 2 5 - les éléments de remplissage contiennent un ou plusieurs éléments choisis parmi la poudre de fer, les constituants d'éléments désoxydants, les éléments d'alliage et les agents stabilisateurs d'arc. - il contient de 0.010 % à 0.25 % de carbone (% du poids du fil), 0.10 % à 1.85 % de silicium, 1 % à 3 % de manganèse, 0.001 % à 0.03 % de soufre, 0.001 % à 0.1 3o d'aluminium, 0.001 % à 0.2 % de titane et/ou 1 à 150 ppm de bore. En particulier, du titane et du bore peuvent être ajouté pour favoriser la formation de ferrite aciculaire et donc améliorer le niveau de résilience de la soudure. - le diamètre de fil est compris entre 0.8 mm et 2.4 mm, de préférence entre 1 et 2 mm. - les éléments métalliques désoxydants sont choisis parmi Fe-Mn et Fe-Si. - les éléments d'alliage contiennent du nickel, du chrome et/ou du molybdène. Ceux-ci peuvent être ajouté dans le cas d'un soudage de pièces en acier faiblement allié, voire fortement allié. - les éléments stabilisateurs d'arc sont choisis parmi Na et K. -le fil est formé d'un feuillard ou d'un tube rempli d'éléments de remplissage. L'invention porte aussi sur un procédé de soudage à l'arc sous flux gazeux mettant en ceuvre un fil fourré en polarité négative selon l'invention, en particulier pour un soudage en position verticale descendante. De préférence, on utilise en tant que flux gazeux un gaz inerte ou un mélange de gaz inertes, tels que de l'argon, de l'hélium ou un mélange argon-hélium, ou un gaz oxydant, tel le CO2, ou un mélange de gaz inertes et oxydants, tels que de l'argon et/ou de l'hélium avec de l'oxygène et/ou du CO2. L'invention porte aussi sur un joint de soudure ou métal déposé susceptible d'être obtenu par le procédé de soudage de l'invention, c'està-dire avec un fil de l'invention, 2 0 contenant: - du fer, - de 1 ppm à 50 ppm de calcium, -de0.010%à0.12%decarbone, - de 0.15 % à 1% de silicium, 2 5 - de 0.7 à 2 % de manganèse, - de 0.001 % à 0.025 % de soufre, de préférence moins de 0.020% de soufre pour augmenter le niveau de résilience, - de 0.001 % à 0.05 % d'aluminium, de préférence moins de 0. 025% d'aluminium, et 3o préférentiellement encore moins de 0.010% d'aluminium, - de 0.001 % à 0.08 % de titane, de préférence moins de 0. 060% de titane, 2891482 5 - de 1 à 100 ppm de bore, de préférence moins de 80 ppm de bore, - de 200 à 800 ppm d'oxygène, de préférence moins de 600 ppm d'oxygène et préférentiellement encore moins de 500 ppm d'oxygène, et - moins de 80 ppm d'azote. Plus précisément, l'inventeur de la présente invention a mis en évidence que l'addition inhabituelle de calcium sous forme d'alliages métalliques contenant l'élément calcium, tel le silico-calcium, et/ou sous forme minérale comme le carbonate de calcium sous toute forme cristallographique, dolomie, wollastonite, gypse, anorthite, carbonate de calcium et magnésium, borate de calcium, carbonates de calcium, fluorure de calcium, molybdate de 1 o calcium, oxalate de calcium, silicates de calcium, siliciure de calcium, sulfates de calcium, sulfure de calcium ou toute autre forme minérale contenant l'élément calcium, dans la composition d'un fil fourré sans laitier conduit à une amélioration significative de la productivité, lors d'une opération de soudage en position verticale descendante avec ce fil mis en polarité négative (pôle négatif du générateur de courant relié au fil) du fait d'une meilleure tenue du bain de soudage, c'est-à-dire du bain de métal en fusion, sans risque de défaut de la soudure. Un tel fil présente, de plus, un très bon comportement opératoire et une grande facilité d'exécution du cordon de soudage, notamment en terme de pénétration. Par ailleurs, l'addition de matières minérales, dans les quantités indiquées ci-après, 2 0 ne conduit pas à une formation d'îlots de silicates plus importante qu'en leur absence. Il est remarquable aussi que le fait de changer la polarité en conservant la même vitesse de fil ne fasse pas varier l'intensité de soudage (les autres paramètres restant constants), seulement dans le cas des produits concernés par cette invention. 2 5 Exemples Les essais de soudage suivants ont été effectués sur un acier de type S235JR selon la norme EN 10025 et ayant la composition chimique donnée (% en poids) dans le Tableau 1 suivant (le reste étant essentiellement du fer). Tableau 1 % C Si Mn P S Ni Al Ca (ppm) Tôle 0.14 0.21 0.73 0.009 0.005 0.031 0.042 10 % : par rapport au poids de la tôle Exemple 1 Le Tableau 2 décrit l'analyse chimique du métal déposé de chaque échantillon testé dans ce premier groupe pour un soudage en courant continu pôle (+) au fil. Tableau 2 % C Si Mn P S Ni Al Nb Ti V Ca B 0 N (ppm) (ppm) (ppm) (ppm) Fil 0.068 0. 51 1.61 0.013 0.009 0.021 0.017 0.003 0.007 0.003 2 4 466 35 A Fil 0.064 0.42 1.47 0.010 0.013 0.040 0.023 0.002 0.009 0.005 1 4 506 49 B Fil 0.048 0.78 1.56 0.012 0.006 0.018 0.024 0.003 0.006 0.003 2 35 530 57 C 1 o Les fils A à C testés dans cet exemple 1 ne contiennent pas ou très peu de calcium sous forme de résiduels, comme visible dans le Tableau 3 ci-après. En effet, les valeurs données correspondent à ce que l'on rencontre habituellement dans les fils fourrés conventionnels. Tableau 3: Constituants du fil % C Si Mn P S Ni Al Nb Ti V Ca B ppm) ppm) Fil 0.16 0.72 2.15 0.015 0.015 0.02 0.07 0.005 0.03 0.004 10 10 A Fil 0.14 0.57 1.96 0.012 0.018 0.02 0.09 0.005 0.06 0.007 8 10 B Fil 0.09 0.93 2.13 0.020 0.016 0.05 0.1 0.005 0.04 0.004 17 65 C Les essais ci-après ont été réalisés à l'aide d'un générateur SAFMIG type 450S commercialisé par LA SOUDURE AUTOGENE FRANCAISE en courant continu pôle (+) au fil avec un gaz de protection composé de 82% d'argon et 18% de CO2 (% en volume) délivré à un débit de 20 I/min. Les cordons de soudure ont été réalisé à l'aide de fils de diamètre 1.2 mm. L'essai consiste à assembler par soudage, en position verticale descendante, 2 tôles pré-peintes, de 5 mm d'épaisseur, sans préparation des bords, selon un assemblage dit en I , c'est-à-dire à bord droit (voir Figure 1) en 3 cordons successifs, c'est-à-dire en réalisant 3 passes de soudage: 1 cordon de pénétration (1ère passe; cf. Tab. 4) et 1 cordon de 1 o remplissage (2e et 3e passes; cf. Tab. 5) de chaque côté de l'assemblage. Les paramètres utilisés pour l'exécution de chaque étape du soudage sont donnés dans les tableaux 4 et 5. Tableau 4 Cordon de Intensité Tension Vitesse fil Vitesse de pénétration (A) (V) (m/min) soudage (1ère passe) (cm/min) Fil A 190 24 4.8 56 Fil B 215 24 4. 8 61 Fil C 215 24.5 4.8 59 Tableau 5 Cordons de Intensité Tension Vitesse fil Vitesse de remplissage (A) (V) (m/min) soudage (2e et 3e (cm/min) passes) Fil A 240-240 27-27.5 6.5 61 Fil B 255-260 26.5-26.5 6.5 66 Fil C 255-270 27-25.5 6.5 58 Les résultats obtenus sont consignés dans le Tableau 6 ci-après pour les 3 fils A à C ci-dessus. Tableau 6 RIA Fil B Fil C Ça dans le fil 10 ppm 8 ppm 17 ppm Pénétration 0 X X Tenue de bain 0 0 X Fusion 0 0 0 Projections 0 X 0 Mouillage 0 0 0 Productivité (Kg /h) 1.9 1.9 2.1 X = bon 0 = non acceptable: Sont considérés comme non-acceptables (0), les fils conduisant à une pénétration insuffisante, une tenue de bain mauvaise (bain qui coule), une fusion fortement crépitante caractéristique d'un arc instable, des projections très nombreuses et un mouillage insuffisant, c'est-à-dire un angle de raccordement du cordon avec la tôle à souder faible. On constate au vu du Tableau 6 qu'il est très difficile, voire impossible de mener à 1 o bien un assemblage de type joint en I en polarité positive et en position verticale descendante avec ces fils. En effet, on constate dans cet exemple 1 que le métal en fusion est très liquide et à tendance à couler. Cette situation rend l'opération extrêmement délicate pour le soudeur. De plus, la passe de pénétration est difficile et l'on rencontre souvent des problèmes d'inclusions de laitier, comme illustré sur la Figure 2 ci-annexée qui est une photographie représentant une coupe macrographique de l'assemblage (joint) obtenu, et des manques de fusion entre le métal de base et le métal déposé, donc conduisant à un joint de soudage de mauvaise qualité (propriétés mécaniques). Des essais de soudage analogues réalisés avec les fils A à C et en polarité (-), ont 2 0 conduit à des résultats similaires à ceux obtenus en polarité (+), donc non-acceptables. Exemple 2 Cet Exemple 2 vise à démontrer qu'il est tout à fait possible de mener à bien l'exécution de l'assemblage représenté en Figure 1, à condition de jouer sur la teneur en calcium du fil de soudage. Le Tableau 7 donne l'analyse chimique du métal déposé de chaque fil testé (soudage en courant continu pôle (-) au fil), ainsi que les teneurs en calcium présent dans le métal. Tableau 7 % C Si Mn P S Ni Al Nb Ti V Ca B 0 N ppm) ppm) ppm) ppm) Fil 0.096 0.64 1.41 0.009 0.012 0.030 0.014 0.003 0.005 0.008 4 11 518 78 D Fil 0.026 0.73 1.72 0.012 0.010 0.029 0.016 0.002 0.018 0.004 8 30 550 70 E Fil 0.021 0.76 1.69 0.010 0.007 0.029 0.022 0.004 0.034 0.003 10 45 660 73 F Les fils testés dans cet Exemple 2 contiennent des proportions variables de calcium, 1 o comme donné dans le Tableau 8 ci-après, que l'on a volontairement additionné sous forme de silico -calcium (Si-Ca). Tableau 8: Constituants du fil % C Si Mn P S Ni Al Nb Ti V Ca B (ppm) (ppm) Fil D 0.22 0.9 1.8.01 0.015 0.04 0.05 0.005 0.02 0.1 100 25 Fil E 0. 07 1 2.3 0.015 0.01 0.03 0.06 0.005 0.09 0.05 1000 60 Fil F 0.05 1.1 2 0. 01 0.08 0.03 0.1 0.005 0.16 0.05 1700 94 Les essais de soudage opérés avec ces fils D à F ont été réalisés en soudure d'angle à l'aide d'un générateur SAFMIG type 450S commercialisé par LA SOUDURE AUTOGENE FRANCAISE en courant continu pôle (-) au fil avec un gaz de protection composé de 82% en volume d'argon et 18% de CO2 avec un débit de 20 I/min. Comme dans l'Exemple 1, les cordons de soudure ont été réalisés à l'aide de fils de diamètre 1.2 mm et le soudage a été opéré sur des tôles prépeintes de 5 mm d'épaisseur sans préparation des bords, selon l'assemblage dit en I de la Figure 1 et en 3 passes successives comme dans l'Exemple 1. Les Tableaux 9 et 10 consignent les paramètres utilisés pour l'exécution, en position verticale descendante, de chaque étape du soudage. Tableau 9 Cordon de Intensité Tension Vitesse fil Vitesse de pénétration (A) (V) (m/min) soudage (1ère passe) (cm/min) Fil D 190 24 4.8 51 Fil E 215 22 4. 8 54 Fil F 205 22 4.8 57 Tableau 10 Cordon de Intensité Tension Vitesse fil Vitesse de remplissage (A) (V) (m/min) soudage (2e et 3e passes) (cm/min) Fil D 260-260 26-26 6.5 62 Fil E 290-280 22-22.5 6.5 61 Fil F 270-260 24-24 6.5 61 Les résultats obtenus sont consignés dans le Tableau 11 ci-après pour les 3 fils D à F cidessus. 2891482 11 Tableau 11 Fil D Fil E Fil F Teneur en Ça 100 ppm 0.1% 0.15% Pénétration X X X Tenue de bain X X X Fusion X X 0 Projections X X 0 Mouillage X X X Productivité (Kg/h) 2.4 2.7 2.7 X = bon 0 = non acceptable Les résultats obtenus montrent que l'addition de l'élément calcium selon la présente invention permet d'obtenir l'effet souhaité en soudage à polarité négative. La soudure ainsi obtenue, visible sur la Figure 3, présente une excellente compacité contrairement à celle de la Figure 2, obtenue avec les fils A à C de l'Exemple 1 (Figure 2). Le comportement bénéfique du fil de l'invention conduit de ce fait à un gain important de productivité car on obtient une meilleure tenue mécanique du bain de métal en fusion. D'autre part, dans le Tableau 11, les résultats du comportement du fil F contenant du calcium en quantité dépassant la limite supérieure de la présente invention, c'est-à-dire de plus de 0,14% en calcium, montrent que l'on tend à émettre plus de projections et que la fusion est à nouveau détériorée. Il ne faut donc pas dépasser cette limite supérieure si l'on veut conserver les bénéfices de l'invention. De plus, des essais complémentaires sur moules (métal hors dilution déposé par les fils) visant a étudier les propriétés mécaniques des joints de soudure ainsi obtenus ont été 2 0 réalisés par dépôt de métal fondu en 2 passes par couche selon la norme AFNOR NF A 81 - 351 à l'aide d'un générateur SAGMIG 450S en courant continu avec pôle (-) relié au fil de soudage, à une intensité de courant de 265A, une tension de 27V, une vitesse de soudage de 28 cm/min avec le gaz de protection susmentionné à un débit de 201/min. Les cordons de soudure ont été réalisés à l'aide de fils de diamètre 1.2 mm. L'analyse chimique du métal déposé correspondant à chaque essai se trouve dans le Tableau 7. Les tableaux 12 et 13 ci-après donnent respectivement les valeurs de résiliences 5 et de traction obtenus avec les 3 fils D à F de l'Exemple 2. Les éprouvettes de résilience ont été prélevées comme dans l'Exemple 1. Les éprouvettes de traction ont été prélevées dans le métal fondu conformément à la norme AFNOR NF A 81-351. Tableau 12 Etat brut de soudage Kv (Joules) @ -30 C Zones recuites Zones brutes Mini Moyenne Mini Moyenne Fil D 76 82 81 86 Fil E 81 86 66 79 Fil F 92 103 82 90 Tableau 13 Fil D Fil E Fil F Résistance à la rupture Rm (Mpa) 630 587 605 Limite d'élasticité Rp 0.2 (Mpa) 544 513 550 Allongement (%) 23 26 26 Striction (%) 73 75 72 On constate que l'ajout de calcium ne nuit en rien aux propriétés mécaniques de ces 15 fils en comparaison avec des produits conventionnels n'en contenant pas. Malgré la présence de calcium en quantité importante dans le fil fourré F, cet élément ne transfère que peu dans le métal déposé et il est possible de maintenir le même niveau de résilience à basse température qu'un produit conventionnel. Le fil de l'invention est particulièrement bien adapté à la réalisation de joints de soudure pour assembler des pièces formant des parties de structures métalliques comme dans la construction de navires, de véhicules de transport automobile ou ferroviaire, la pose de pipelines en mer ou sur terre et partout où le soudage en position verticale descendante peut être utilisé. 2891482 14
L'invention porte sur un fil fourré de soudage sans laitier comprenant une enveloppe métallique externe et des éléments de remplissage contenus dans ladite enveloppe métallique caractérisé en ce que lesdits éléments de remplissage contiennent du fer et représentent de 8 à 27% de la masse totale du fil et la quantité totale de calcium contenue dans le fil représente de 100 ppm à 0.14% de la masse totale du fil ou de 0.035% à 1.9% en poids de la masse des éléments de remplissage, ainsi que sur un procédé de soudage à la polarité négative utilisant un tel fil fourré, en particulier.
Revendications 1. Fil fourré de soudage sans laitier comprenant une enveloppe métallique externe et des éléments de remplissage contenus dans ladite enveloppe métallique, caractérisé en ce que: - lesdits éléments de remplissage contiennent du fer et représentent de 8 à 27 % de la masse totale du fil, et - la quantité totale de calcium contenue dans le fil représente de 100 ppm à 0.14% de la masse totale du fil ou de 0.035 % à 1.9 % en poids de la masse des éléments de 1 o remplissage. 2. Fil selon la 1, caractérisé en ce que la quantité totale de calcium contenue dans le fil représente de 500 ppm à 0.13% de la masse totale du fil, de préférence moins de 0,12% de la masse totale du fil. 3. Fil selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enveloppe métallique externe est formée d'au moins 90% en poids de fer. 4. Fil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le calcium est sous 2 0 forme d'un ou plusieurs alliages métalliques et/ou sous forme minérale. 5. Fil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les éléments de remplissage représentent de 9 à 22 % de la masse totale du fil, de préférence de 10 à 20%. 2 5 6. Fil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les éléments de remplissage contiennent un ou plusieurs éléments choisis parmi la poudre de fer, les constituants d'éléments désoxydants, les éléments d'alliage et les agents stabilisateurs d'arc. 7. Fil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il contient de: 30 -0.010% à 0.25% de carbone, - 0.10 % à 1.85 % de silicium, -1 % à 3 % de manganèse, - 0.001 % à 0.03 % de soufre, - 0.001 % à 0.1 % d'aluminium, - 0.001 % à 0.2 % de titane et/ou -1 à 150 ppm de bore. 8. Fil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il contient Si-Mn, Fe-Mn et/ou Fe-Si. 9. Fil selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il contient du nickel, du chrome et/ou du molybdène. 10. Fil selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il contient Na et/ou K. 11. Procédé de soudage à l'arc sous flux gazeux mettant en ceuvre un fil fourré à la polarité négative selon l'une des 1 à 10, pour réaliser au moins un joint de soudure sur une ou plusieurs pièces à souder, de préférence le soudage est réalisé en 2 0 position verticale descendante. 12. Joint de soudure ou métal déposé susceptible d'être obtenu par un procédé de soudage selon la 11 ou avec un fil selon l'une des 1 à 10, contenant: -du fer, - de 1 ppm à 50 ppm de calcium, - de 0.7 à 2% de manganèse, -de0.010%à0.12%decarbone, - de 0.15 % à 1 % de silicium, 3 0 - de 0.001 % 6 0.025 % de soufre, - de 0.001 % à 0.05 % d'aluminium, - de 0.001 % à 0.08 % de titane, - de 1 à 100 ppm de bore, - de 200 à 800 ppm d'oxygène, et/ou - moins de 80 ppm d'azote. 13. Joint de soudure ou métal déposé susceptible selon la 12, contenant, en outre, du nickel, du molybdène et/ou du chrome. 14. Pièce métallique comprenant un joint de soudure selon l'une des 12 ou 13.
B
B23
B23K
B23K 9,B23K 35
B23K 9/16,B23K 35/20,B23K 35/28
FR2889409
A1
INSTALLATION OPTIMISEE DE CULTURE DE VANILLIERS A FRUITS AROMATIQUES ET DE PRODUCTION DE GOUSSES DE VANILLE, UNITE DE CULTURE ET SERRE A OMBRIERE CORRESPONDANTS
20,070,209
L'invention concerne le domaine des serres de culture de plantes, notamment de plantes tropicales telles que les lianes de vanilliers à fruits aromatiques. La culture de la vanille suppose des phases de croissance des lianes, de mariage des fleurs et de récolte des gousses, contrôlées et effectuées par l'homme. 10 Ces cultures sont très sensibles à l'environnement, notamment climatique et sanitaire. Elles sont développées dans diverses zones du monde, et notamment en Polynésie française. On connaît divers manuels de culture de la vanille, notamment celui du CFPPA Opunohu de Moorea intitulé la vanille sur tuteurs vivants , et le manuel de vulgarisation de l'Etablissement Public Industriel et Commercial Vanille de Tahiti créé à l'initiative du gouvernement de la Polynésie Française. Le manuel du CFPPA Opunohu énonce un certain nombre de recommandations pour la culture traditionnelle de vanilliers à l'air libre, dans différents types de zones (humides à forte pluviométrie, ou sèches). Il recense les arbrisseaux qui peuvent être utilisés comme tuteurs naturels, tout en servant d'arbres d'ombrage. Il insiste sur les ennemis et maladies de ces plantes. Comme il ressort de document, ce type de culture traditionnel exige des temps longs de mise en oeuvre, tant pour la friche du terrain (un à deux ans entre chaque plantation), que pour les tuteurs (planté huit mois à un an à l'avance) et la mise en production (un an et demi à deux ans) et la récolte (9 à 10 mois après la fécondation des fleurs). Le manuel de l'Etablissement Public Vanille de Tahiti préconise quant à lui la culture de vanilles, de type Vanilla tahitensis, sous une structure de serre-30 ombrière d'un type standard montée sur une structure métallique également standard, éventuellement complétée par une toile anti-moustique. L'installation préconisée comprend un réseau régulier de bacs de culture situés au pied de tuteurs, par exemple en béton armé. Les tuteurs sont de construction monobloc et chacun d'eux présente une colonne verticale, sur laquelle sont ligotées les boutures de vanille, et munie de deux barres horizontales superposées utilisées pour les opérations de bouclage des lianes de vanille en première et seconde années respectivement. La serre-ombrière comprend en outre des drains creusés entre les lignes (et curés annuellement), permettant de faciliter l'écoulement de l'eau de ruissellement, les vanilles étant très sensibles à l'excès d'eau. Une toile de paillage est recommandée pour limiter l'enherbement des allées sans gêner la circulation de l'eau dans le sol . De multiples précautions sanitaires sont détaillées, contre les maladies fongiques et virales. Ces installations connues présentent toutefois un grand nombre d'inconvénients. La culture en plein champ requiert des soins adaptés au terrain et au climat, chaque fois différents, selon des techniques expérimentales non répétables, et qui n'écartent pas les aléas atmosphériques et sanitaires. La culture sous serre-ombrière peut permettre de pallier une partie des risques sanitaires. Mais l'installation préconisée par l'EPIC Vanille de Tahiti ne permet pas par elle-même d'optimiser la production, du fait de l'imprécision du cahier des charges du manuel, et de l'imperfection des solutions préconisées contre les aléas climatiques et sanitaires L'invention se donne de remédier à ces inconvénients des installations existantes. Plus précisément, l'objectif de l'invention est de fournir une installation de culture de vanilliers à fruits aromatiques et de production de gousses de vanille permettant une réelle optimisation des conditions de culture et des rendements, pour un très large spectre de conditions climatiques et sanitaires de l'emplacement d'implantation de l'installation. L'installation de l'invention permet notamment de mettre en oeuvre un 30 programme de culture standardisé de référence à rendement fortement optimisé. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont obtenus selon l'invention à l'aide d'une installation optimisée de culture de vanilliers à fruits aromatiques et de production de gousses de vanille, du type comprenant une serre à ombrière abritant un réseau d'unités de culture munies de tuteurs et disposées selon une géométrie régulière, l'installation comprenant: - une superstructure recouvrante montée sur une plateforme minérale multicouches, et définissant une enceinte perméable semi-confinée - un système de contrôle de l'atmosphère intérieure de la serre incluant: o des premiers moyens d'irrigation contrôlables, adaptés pour assurer la pulvérisation d'un liquide de réfrigération de l'atmosphère disposés sensiblement au-dessus de ladite plateforme; o des moyens d'asservissement du fonctionnement desdits premiers moyens d'irrigation en fonction d'informations contenues dans une mémoire contrôlée par une unité centrale de traitement de données, ladite mémoire contenant des données prédéterminées d'hygrométrie et de température ambiante relatives à la culture des lianes de vanille; chacune desdites unités de culture étant alimentée par des seconds moyens d'irrigation contrôlables, équipés d'une tête gicleur positionnée au sommet d'un mât et délivrant un mélange contrôlable d'eau et de nutriments par suintement dans le substrat, le fonctionnement desdits seconds moyens d'irrigation étant asservis à des seconds moyens de contrôle d'irrigation et d'apport nourricier. De façon préférentielle, l'installation de l'invention est adaptée pour la culture de lianes de vanille, de type Vanilla tahitensis. De façon avantageuse, lesdits premiers moyens d'irrigation sont adaptés pour diffuser des traitements préventifs dans l'installation. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, chacune desdites unités de culture comprend une coque surmontée dudit mât, ladite coque et ledit mât s'étendant verticalement de façon essentiellement coaxiale, ledit mât présentant une section horizontale inférieure à celle de ladite coque. Préférentiellement, le mât et la coque sont en grillage plastifié. Avantageusement, ladite coque et ledit mât sont emplis d'une première partie de substrat de support de la partie inférieure des lianes de vanille, et d'une seconde partie de substrat d'apport nourricier aux racines supérieures de la liane respectivement. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, chacune desdites unités de culture comprend une ancre en béton de forme géométrique prédéterminée et un dispositif de fers en attente monté au centre de l'ancre, la coque et le mât étant montés coulissants par rapport au dispositif de fers en attente. Selon une caractéristique avantageuse, chacune desdites unités de culture comprend des moyens de rigidification reliant les extrémités supérieures du mât aux extrémités supérieures de la coque. De façon préférentielle, les unités de culture sont disposées en quinconce sur la plate-forme. De façon avantageuse, ladite superstructure comprend une structure porteuse rigide ancrée au sol et dont les extrémités supérieures portent des moyens de récupération et d'évacuation d'eaux pluviales. Préférentiellement, l'installation de l'invention comprend un dôme monté sur les moyens de récupération et d'évacuation d'eaux et couvrant entièrement la plate-forme de façon à protéger les lianes de vanille contre les intempéries. Avantageusement, l'installation de l'invention comprend une casquette périphérique dont une première extrémité est solidaire de l'extrémité supérieure de la structure porteuse et une seconde extrémité est libre. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, l'installation de l'invention comprend une première ombrière montée au voisinage des extrémités supérieures de la structure porteuse et s'étendant sous le dôme sensiblement parallèlement à la plate-forme. Selon encore un autre aspect avantageux de l'invention, l'installation de l'invention comprend une seconde ombrière montée en ceinture à l'extérieur et sur une partie inférieure de la structure porteuse. De façon avantageuse, l'installation de l'invention comprend une troisième 30 ombrière montée sur la casquette périphérique de façon à obtenir une atmosphère optimale. Préférentiellement, l'installation de l'invention comprend un filet antioiseau monté en ceinture à l'extérieur et sur une partie supérieure de la structure porteuse. Avantageusement, l'installation de l'invention est implantée sur un sol 5 décapé, la plate-forme étant réalisée de façon à être hors eaux par rapport au sol décapé. De façon préférentielle, la plate-forme inclut une surface dure à base de cailloux et/ou de graviers répandus sur une dalle. L'invention concerne également une unité de culture telle que décrite 10 précédemment. L'invention concerne en outre une serre à ombrière comprenant une plateforme et/ou une superstructure telle que décrite précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente une vue en perspective de la structure porteuse de l'installation selon l'invention; - la figure 2 représente une vue schématique en plan d'un mode de réalisation préférentiel de l'installation de la figure 1; - la figure 3 est une coupe schématique verticale partielle d'une portion latérale d'un mode de réalisation préférentiel de l'installation selon l'invention; et -la figure 4 schématise une unité de culture préférée selon l'invention. L'invention concerne donc une nouvelle approche de la culture et de la 25 production de vanilles, notamment, mais non exclusivement, de Vanilla tahitensis. Selon l'invention, la culture des lianes de vanille est mise en oeuvre dans une installation perméable semi-confinée à atmosphère régulée. Comme on le notera, sur toutes les figures du présent document, les éléments identiques sont désignés par une même référence numérique. 30 La figure 1 illustre la structure porteuse d'une telle installation. Selon l'invention, les fondations de la structure porteuse sont réalisées suivant des normes de construction anti-cycloniques en vigueur (par exemple aux normes BTP en Polynésie Française). Avantageusement, la structure est implantée sur un sol préalablement décapé. Dans le mode de réalisation illustré, la structure porteuse comprend des blocs d'ancrage périphériques 1 et 2 placés aux quatre angles d'un rectangle définissant sensiblement l'encombrement au sol de la serre, et des blocs d'ancrage latéraux 3 et 4 alignés le long de chaque grand côté du rectangle. Ainsi, la structure porteuse est ancrée au sol de manière simple et efficace. Comme illustré par la figure 2, sur chaque grand côté du rectangle, les blocs d'ancrage latéraux 3 et 4 sont espacés deux à deux d'un même intervalle régulier, de sorte que les blocs d'ancrage 3 et 4 d'un côté donné sont montés en vis-à-vis avec les blocs d'ancrage 6 et 7 du côté opposé. Les blocs d'ancrage périphériques et latéraux présentent chacun un logement, par exemple, une fente 8, formée sur la face supérieure du bloc et dans laquelle vient se loger, pour y être solidarisée, l'extrémité inférieure d'une poutre verticale 9 (aussi appelée par la suite poutre principale), par exemple, en matière composite ou en acier. Chaque bloc d'ancrage présente deux autres logements (non représentés) dans lesquels viennent se loger, pour y être solidarisées, des poutres horizontales 10 et 11, par exemple, en matière composite. Bien sûr, les poutres horizontales 10 et 11 sont montées sensiblement perpendiculairement aux poutres verticales 9. Il est à noter que les poutres horizontales et verticales sont fixées aux blocs d'ancrage, par exemple, par l'intermédiaire de vis et/ou par emboîtement. Dans le cas d'un bloc d'ancrage périphérique, ces logements sont positionnés l'un par rapport à l'autre de façon que les poutres horizontales forment un L au sol. En revanche, dans le cas d'un bloc d'ancrage latéral, ces logements sont positionnés l'un par rapport à l'autre de façon que les poutres horizontales forment la base d'un T au sol, dont le tronc est formé par une poutre principale. Par souci de clarté, on appellera, dans toute la suite de ce document, grande poutre la poutre 12 horizontale correspondant à la grande longueur du L et petite poutre la poutre 10 horizontale correspondant à la petite longueur du L . En référence à la figure 1, les extrémités supérieures des poutres principales 9 sont reliées entre elles par des barres de liaison 13, par exemple, en profilé d'aluminium. De chaque côté de la structure porteuse, la grande poutre 12 comporte, au voisinage de son centre, un poteau central 14 s'étendant sensiblement perpendiculairement à celle-ci. Le poteau central 14 est fixé à la grande poutre 12 et à la barre de liaison 13, par exemple, à l'aide de boulons. Dans le présent mode de réalisation, des barres de rigidification 15 et 16 sont prévues pour être montées sur chacune des faces de la structure porteuse. Ainsi, pour chaque bloc d'ancrage périphérique, une première barre de rigidification 15 est prévue pour relier l'extrémité de la petite poutre 10 à l'extrémité supérieure de la poutre principale 9, et une seconde barre de rigidification 16 est prévue pour relier l'extrémité inférieure du poteau central 14 à l'extrémité supérieure de la poutre principale 9. Selon un aspect particulier de l'invention, la structure porteuse comprend une équerre au milieu de chacune de ses faces ainsi qu'aux quatre angles du rectangle définissant l'encombrement au sol de la serre. Comme on le verra par la suite, ces équerres constituent l'ossature d'une casquette périphérique prévue pour être montée en ceinture à l'extérieur de la structure. II est à noter que les équerres 18 situées au milieu des faces avant et arrière de la structure (c'est à dire les faces situées dans les plans définis par les petits côtés du rectangle) sont solidarisées à un poteau central 14. Les équerres 17 situées au milieu des faces latérales de la structure (c'est à dire les faces situées dans les plans définis par les grands côtés du rectangle) et les quatre équerres 19 situées sur les angles du rectangle sont chacune montées solidaires à une poutre principale 9. Par ailleurs, les quatre équerres 19 situées sur les angles du rectangle sont divergentes deux à deux. Dans ce mode de réalisation particulier, des gouttières 20 de récupération et d'évacuation d'eaux pluviales, présentant une section en forme de U , sont disposées de part et d'autre de la structure porteuse. Avantageusement, ces gouttières 20 s'étendent dans la longueur de la structure porteuse et permettent la liaison des extrémités supérieures des poutres principales 9 d'une même face. Selon le présent mode de réalisation de l'invention, la structure porteuse est recouverte par un dôme 21 monté sur les gouttières 20 de récupération et d'évacuation d'eaux. Le dôme 21 comprend des arceaux 22 sur lesquels est fixée une toile 23, par exemple, en matière étanche. Comme cela apparaît sur la figure 3, les extrémités des arceaux 22 viennent partiellement se loger dans les gouttières 20, pour y être solidarisées, par exemple, par l'intermédiaire de vis épaulées. En référence aux figures 1 et 2, un local technique 24 est prévu pour stocker des pompes à eaux, des réservoirs de décantation et d'alimentation. Le local technique 24 est monté à l'extérieur de la serre de façon à être positionné au voisinage du centre d'une des faces latérales de la structure porteuse. Avantageusement, le local technique 24 est juxtaposé à la structure porteuse de façon à réduire la longueur des tuyaux d'alimentation et d'arrosage. L'eau servant à alimenter les lianes de vanille est tout d'abord stockée dans un réservoir de décantation pour éliminer le chlore, puis elle est transférée dans un réservoir d'alimentation coopérant avec une pompe. On peut envisager d'aménager dans le local technique une unité centrale de traitement de données (non représentée) permettant de contrôler à distance (c'est-à- dire en dehors de la serre) les moyens d'irrigation relatifs à l'atmosphère intérieure de la serre et les moyens d'irrigation relatifs à la nutrition des lianes de vanille. Selon le mode de réalisation illustré par la figure 3, une plate-forme 31 minérale multicouches recouvre toute la surface intérieure de la serre. La plate-forme est réalisée de façon à ce qu'elle soit hors-eaux par rapport au sol 32 décapé. On note que la hauteur de la plate-forme 31 est sensiblement égale à la hauteur des petites poutres 10 et 11 formant les grands côtés du rectangle. Un réseau d'unités de culture est disposé selon une géométrie régulière sur la plate-forme. Comme illustré par la figure 2, les unités de culture 41, 42 et 43 sont disposés en quinconce. Cette disposition en échiquier permet ainsi d'optimiser l'espace entre les unités de culture et la densité de plantation à l'intérieur de la serre. Un premier réseau de câbles (non représenté), par exemple, en matériau inoxydable, est prévu pour être monté au voisinage des extrémités supérieures de la structure porteuse. Ce réseau de câbles tendus relie les extrémités supérieures des poutres principales 9. Une première ombrière, dite ombrière supérieure 33, est montée accrochée sur le premier réseau de câbles, par exemple, à l'aide d'agrafes. Comme cela apparaît sur la figure 3, l'ombrière supérieure 33 s'étend sous le dôme sensiblement parallèlement à la plate-forme 31. Avantageusement, on prévoit un second réseau de câbles 34 monté solidaire aux extrémités supérieures des poutres principales 9. Le second réseau de câbles 34 s'étend sensiblement au-dessus du premier réseau de câbles. Des brumisateurs 35 sont montés suspendus sur le second réseau de câbles 34. Ces brumisateurs 35 permettent d'assurer la pulvérisation d'un liquide de réfrigération de façon à abaisser la température ambiante de la serre. Ils permettent en outre de diffuser de façon homogène des traitements préventifs dans toute la serre. Selon l'invention, ces moyens d'irrigation aériens peuvent être contrôlés par une unité centrale de traitements de données localisée, par exemple, à l'intérieur d'un local technique adjacent à la serre. Une seconde ombrière, dite ombrière périphérique 36, est montée en ceinture à l'extérieur et sur une partie inférieure de la structure porteuse. Comme déjà indiqué, une casquette périphérique 19 est formée par des équerres dont une première extrémité est solidaire de l'extrémité supérieure d'une poutre principale 9 et une seconde extrémité est libre. Pour obtenir une acclimatation optimale, une troisième ombrière, dite ombrière intermédiaire 37, est montée solidaire sur la casquette périphérique, par exemple, à l'aide d'agrafes. Afin de protéger la serre contre les oiseaux tels que, par exemple, les bulbuls à queue rouge qui sont particulièrement ravageurs de ce type de culture en Polynésie française, on prévoit de monter un filet anti-oiseau 38 en ceinture à l'extérieur et sur une partie supérieure de la structure porteuse. Comme illustré par la figure 4, chaque unité 41 de culture comprend une ancre en béton 42 de forme géométrique prédéterminée permettant d'isoler le substrat végétal de la plate-forme 31. Un dispositif de fers en attente 43 est placé au centre de l'ancre 42. Comme on le verra par la suite, ce dispositif de fers en attente 43 permet de rigidifier un mât 44 en grillage plastifié. Une coque 45, par exemple, en grillage plastifié et de forme circulaire, repose sur l'ancre en béton 42 de sorte qu'elle définit un cercle inscrit dans la forme géométrique de l'ancre. La coque 45 est entourée en son sommet d'une gaine de protection 46 permettant de ne pas blesser les lianes de vanille lors de leur mise en culture et pendant leur croissance et/ou leur récolte. La coque 45 est remplie de substrat organique ou minéral servant de support à un système d'irrigation 47 alimenté par des conduites souterraines. Un mât 44, par exemple, en grillage plastifié et de forme circulaire, est ligaturé sur le dispositif de fers en attente 43. Avantageusement, le mât 44 est monté sur le dispositif de fers en attente 43 avant la mise en place du substrat dans la coque 45. Le mât 44 est entouré en son sommet d'une gaine de protection 48. Le mât 44 est rempli de substrat organique ou minéral qui sert d'apport nourricier aux racines de la liane de vanille. Selon un aspect particulier de l'invention, le mât 44 est irrigué par un tuyau à tête gicleur 49 en son sommet. Ce tuyau 49 permet de délivrer l'eau et les éléments nutritifs par suintement dans le substrat. Pour rigidifier l'unité de culture, un système de haubans 50 est prévu pour relier les extrémités supérieures du mât aux extrémités supérieures de la coque. Ces haubans 50 permettent en outre de guider les lianes de vanille pour faciliter la fécondation et la récolte des gousses de vanille
L'invention concerne une installation optimisée de culture d'orchidées, du type comprenant une serre à ombrière abritant un réseau d'unités de culture (41a) munies de tuteurs et disposées selon une géométrie régulière. Selon l'invention, l'installation comprend :- une superstructure recouvrante montée sur une plateforme (31) minérale multicouches, et définissant une enceinte perméable semi-confinée- un système de contrôle de l'atmosphère intérieure de la serre incluant :o des premiers moyens d'irrigation (35) contrôlables, adaptés pour assurer la pulvérisation d'un liquide de réfrigération de l'atmosphère disposés sensiblement au-dessus de la plateforme ;o des moyens d'asservissement du fonctionnement des premiers moyens d'irrigation en fonction d'informations contenues dans une mémoire contrôlée par une unité centrale de traitement de données.En outre, chacune des unités de culture est alimentée par des seconds moyens d'irrigation contrôlables, équipés d'une tête gicleur (49a) positionnée au sommet d'un mât (44) et délivrant un mélange contrôlable d'eau et de nutriments par suintement dans le substrat.
1. Installation optimisée de culture de vanilliers à fruits aromatiques et de production de gousses de vanille, du type comprenant une serre à ombrière abritant un réseau d'unités de culture munies de tuteurs et disposées selon une géométrie régulière, installation caractérisée en ce qu'elle comprend: - une superstructure recouvrante montée sur une plateforme minérale multicouches, et définissant une enceinte perméable semi-confinée - un système de contrôle de l'atmosphère intérieure de la serre incluant: o des premiers moyens d'irrigation contrôlables, adaptés pour assurer la pulvérisation d'un liquide de réfrigération de l'atmosphère disposés sensiblement au-dessus de ladite plateforme; o des moyens d'asservissement du fonctionnement desdits premiers moyens d'irrigation en fonction d'informations contenues dans une 15 mémoire contrôlée par une unité centrale de traitement de données, ladite mémoire contenant des données prédéterminées d'hygrométrie et de température ambiante relatives à la culture des lianes de vanille; et en ce que chacune desdites unités de culture est alimentée par des seconds moyens d'irrigation contrôlables, équipés d'une tête gicleur positionnée au sommet d'un mât et délivrant un mélange contrôlable d'eau et de nutriments par suintement dans le substrat, le fonctionnement desdits seconds moyens d'irrigation étant asservis à des seconds moyens de contrôle d'irrigation et d'apport nourricier. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour la culture de lianes de vanille, de type Vanilla tahitensis. 3. Installation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que lesdits premiers moyens d'irrigation sont adaptés pour diffuser des traitements préventifs dans l'installation. 4. Installation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que chacune desdites unités de culture comprend une coque surmontée dudit mât, ladite coque et ledit mât s'étendant verticalement de façon essentiellement coaxiale, ledit mât présentant une section horizontale inférieure à celle de ladite coque. 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que le mât et la coque sont en grillage plastifié. 6. Installation selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que ladite coque et ledit mât sont emplis d'une première partie de substrat de support de la partie inférieure des lianes de vanille, et d'une seconde partie de substrat d'apport nourricier aux racines supérieures de la liane respectivement. 7. Installation selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisée en ce que chacune desdites unités de culture comprend une ancre en béton de forme géométrique prédéterminée et un dispositif de fers en attente monté au centre de l'ancre, la coque et le mât étant montés coulissants par rapport au dispositif de fers en attente. 8. Installation selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisée en ce que chacune desdites unités de culture comprend des moyens de rigidification reliant les extrémités supérieures du mât aux extrémités supérieures de la coque. 9. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que les unités de culture sont disposées en quinconce sur la plate-forme. 10. Installation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ladite superstructure comprend une structure porteuse rigide ancrée au sol et dont les extrémités supérieures portent des moyens de récupération et d'évacuation d'eaux pluviales. 11. Installation selon la 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un dôme monté sur les moyens de récupération et d'évacuation d'eaux et couvrant entièrement la plate-forme de façon à protéger les lianes de vanille contre les intempéries. 12. Installation selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisée en ce qu'elle comprend une casquette périphérique dont une première extrémité est solidaire de l'extrémité supérieure de la structure porteuse et une seconde extrémité est libre. 13. Installation selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend une première ombrière montée au voisinage des extrémités supérieures de la structure porteuse et s'étendant sous le dôme sensiblement parallèlement à la plate-forme. 14. Installation selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisée en ce qu'elle comprend une seconde ombrière montée en ceinture à l'extérieur et sur une partie inférieure de la structure porteuse. 15. Installation selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend une troisième ombrière montée sur la casquette 10 périphérique de façon à obtenir une atmosphère optimale. 16. Installation selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un filet anti-oiseau monté en ceinture à l'extérieur et sur une partie supérieure de la structure porteuse. 17. Installation selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée en ce que l'installation est implantée sur un sol décapé, la plate-forme étant réalisée de façon à être hors eaux par rapport au sol décapé. 18. Installation selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée en ce que la plate-forme inclut une surface dure à base de cailloux et/ou de graviers répandus sur une dalle. 19. Unité de culture du type selon l'une quelconque des 1 et 4 à 9. 20. Serre à ombrière comprenant une plate-forme et/ou une superstructure selon l'une quelconque des 10 à 18.
A
A01
A01G
A01G 9
A01G 9/24,A01G 9/02,A01G 9/12,A01G 9/14,A01G 9/22
FR2895213
A1
SUPPORT D'INFORMATIONS CONSTITUE D'UN SUBSTRAT ORGANIQUE ASSOCIE A UNE ETIQUETTE ELECTRONIQUE, DESTINE A ETRE APPOSE SUR UN FROMAGE POUR EN ASSURER SON IDENTIFICATION ET SA TRACABILITE
20,070,629
-1- La présente invention concerne un support d'informations destiné à être apposé sur un fromage, pour permettre notamment son identification et sa traçabilité dans le temps, depuis sa fabrication jusqu'à sa consommation. Par information, on entend toute information à caractère technique, comportant les éléments nécessaires au suivi de la production du fromage et permettant de retracer l'historique de sa fabrication, de son élaboration et de son stockage. Par fromage, on entend substance alimentaire résultant de la fermentation du caillé sous l'action de la présure sur le lait, ou par acidification de celui-ci, et du moulage de ladite substance selon diverses formes. Le plus souvent, l'identification et le marquage de fromages mettent en oeuvre un substrat organique destiné à être au moins partiellement inclus dans la partie superficielle du fromage considéré. Ce substrat est apposé sur le fromage au cours de sa fabrication. Le plus souvent, l'identification et le marquage de fromages mettent en oeuvre une plaque de caséine destinée à être au moins partiellement incluse dans la partie superficielle du fromage considéré. De telles plaques, sont apposées sur le fromage, au cours de sa fabrication. Dans l'art antérieur, il est connu d'associer une telle plaque de caséine avec un élément constitué d'un matériau dimensionnellement stable dans les conditions d'utilisation, destiné à recevoir les informations permettant d'assurer l'identification et la traçabilité du fromage. La demande de brevet FR 2 810 777 décrit, par exemple, un support d'informations destiné à être apposé sur un produit agroalimentaire, notamment un fromage, de manière à permettre son identification et sa traçabilité dans le temps, à partir de sa fabrication et jusqu'à sa consommation, constitué d'une part d'une base organiquement compatible avec le fromage pour produire avec celui-ci un phénomène d'adhésion naturelle, et d'autre part, d'un élément en matière plastique, caractérisé en ce que ledit élément est rapporté sur la base organiquement compatible avec le fromage, et véhicule des informations écrites sous formes de caractères numériques, alphanumériques et codes à barres. La demande de brevet EP 0 871 153 décrit, quant à elle, une plaque composite, destinée au marquage d'un substrat alimentaire, sur laquelle est rapportée par collage une étiquette en papier couché, cette dernière recevant un marquage approprié, soit sous forme numérique, alphanumérique ou graphique. -2- Il est également connu dans l'art antérieur, l'utilisation d'étiquettes électroniques posées directement sur la surface des fromages puis recouvertes ultérieurement par des plaques de caséine qui assurent le maintien desdites étiquettes électroniques sur les fromages. Ces différentes solutions présentent l'inconvénient de posséder, soit des éléments appliqués sur la face extérieure du support d'information et qui sont susceptibles d'être arrachés ou bien dégradés lors des traitements successifs que peut subir le fromage, en particulier, les informations imprimées sont amenées à s'effacer au cours du temps et, dans ces conditions, la traçabilité du fromage n'est plus garantie, soit une étiquette électronique qui n'est pas solidaire du substrat organique et présente donc l'inconvénient de glisser entre ledit substrat organique et le fromage au cours de l'élaboration de ce dernier. Par ailleurs, la pose préalable d'une l'étiquette électronique à la surface d'un fromage, suivie de son recouvrement ultérieur par le substrat organique implique d'une part une mise en place en deux étapes et d'autre part de s'assurer que le substrat est, et restera, bien centré par rapport à l'étiquette électronique. La présente invention vise à remédier aux inconvénients énoncés en proposant un support d'informations présenté en une seule pièce destiné à assurer l'identification et la traçabilité d'un fromage qui, d'une part permet un accès parfait aux informations portées par ledit support avec la possibilité d'effectuer des enregistrements de données complémentaires au cours de la vie du fromage et, d'autre part est résistant aux traitements successifs que peut subir le fromage au cours de sa vie, sans qu'il y ait détérioration des informations contenues dans le support. Un autre objet de l'invention est de proposer un support d'informations qui est composé d'une part d'un substrat organique réticulé et d'autre part d'une étiquette électronique à radiofréquence (RFID) constituée d'une antenne et d'une puce électronique, combinée au substrat organique préalablement à sa mise en oeuvre sur le fromage. Dans ce contexte, la présente invention a pour objet un support d'informations destiné à être apposé sur un fromage, pour en assurer l'identification et la traçabilité, ledit support d'informations étant constitué d'un substrat organique adapté pour être appliqué sur le fromage, caractérisé en c:e que le substrat est une plaque de caséine et en ce que l'étiquette électronique est préalablement associée à ladite plaque de caséine soit par collage ou au moyen de colle ou d'un adhésif sur ledit substrat, soit par tout moyen -3- mécanique tel que l'agrafage, l'encartage, le sertissage, ces moyens étant donnés à titre d'exemple mais n'étant pas limitatifs des différentes techniques de fixation. De préférence, mais non exclusivement, l'étiquette électronique se retrouvera positionnée entre le fromage et le substrat organique, ce dernier jouant un rôle protecteur contre l'arrachage accidentel de l'étiquette électronique lors des traitements éventuels subits par le fromage. Le support d'informations selon l'invention présente, avantageusement, l'une des caractéristiques ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre : - l'étiquette électronique est préalablement combinée au substrat organique par collage sur une des faces dudit substrat organique au moyen d'adhésif ou de colle alimentaires ou bien par tout moyen mécanique tel que l'agrafage, l'encartage, le sertissage. -Avantageusement, la face du support présentant l'étiquette électronique rapportée peut être revêtue d'une seconde plaque du même substrat, formant ainsi un support composite du type substrat/étiquette/substrat. Dans cette configuration, le support possède deux faces présentant chacune une compatibilité organique totale avec le fromage sur l'ensemble de leurs surfaces. - Le substrat organique est à base de caséine. - L'étiquette électronique est un système émetteur/récepteur d'informations permettant une transmission par radiofréquences, à distance ou par contact, des informations. - L'étiquette électronique peut avantageusement être conditionnée sur un film-support protecteur adhésif ou non, possédant des propriétés hydrophobes ou lipophobes. - L'étiquette électronique peut être avantageusement incorporée dans un élément en matière plastique, par surmoulage, par encartage, par enrobage, par soudage, par collage, ces différentes techniques étant données à titre d'exemple non limitatif. -L'élément en matière plastique est constitué avantageusement mais non exclusivement de polypropylène (PP), polyéthylène (PE), polychlorure de vinyle (PVC). - Le film-support protecteur de l'étiquette électronique ou bien l'élément en matière plastique contenant l'étiquette électronique peuvent avantageusement être équipés d'une partie proéminente, de format adapté à l'élément en matière plastique ou au film-support protecteur, ressortant sur la face externe du substrat organique, facilitant ainsi la préhension et l'élimination dudit élément en matière plastique ou de l'ensemble étiquette électronique film-support protecteur, avant commercialisation du fromage. -4- L'invention va maintenant être décrite en détails, en référence aux figures annexées. La Figure 1A est une vue en perspective d'un exemple de plaque de substrat de forme ovale constituée d'un substrat organique 1 à base de caséine, constitutif du support d'informations conforme à l'invention, avant son association à une étiquette électronique. La Figure 1B est un exemple d'une vue en perspective du support d'informations, conforme à celui de la Figure 1A, l'étiquette électronique 2 étant conditionnée sur un support film-support protecteur adhésif 5 collé sur une des faces non différenciée du substrat. Les Figures 2A et 2B, sont des vues en perspectives analogues aux Figures 1A et 1B, montrant une autre variante de réalisation, dans ce cas le substrat adopte une forme ronde, l'étiquette électronique étant rapportée sur la face f2 du substrat, la face fi restant la face visible après dépose du support d'informations sur le fromage. Les Figures 3A et 3B sont des vues de dessus d'autres variantes du support conformes à l'invention. Dans cet exemple sont représentées des plaques de substrat organique de forme carrée pouvant recevoir une étiquette électronique de forme rectangulaire ou de forme circulaire et évidée en son centre. Ces exemples ne sont pas limitatifs d'autres combinaisons de formats de plaques de substrat et de formats d'étiquettes électroniques. La Figure 4 est une vue en coupe d'un support d'information I constitué d'une étiquette électronique 2 rapportée et maintenue entre deux plaques de substrat organique 1, dont l'une des faces est au moins partiellement incluse dans la partie superficielle du fromage 4. La Figure 5 est une vue en coupe d'un support d'information I constitué d'une étiquette électronique 2 intégrée dans un élément en matière plastique 3, ledit élément en matière plastique étant collé sur une plaque de substrat organique 1 dont la face f2 supportant l'élément en matière plastique est au moins partiellement incluse dans la partie superficielle du fromage 4. Dans cet exemple, l'élément en matière plastique est en contact direct avec les couches supérieures du fromage. Les Figures 6A et 6B sont des vues en coupe d'un support d'information I constitué d'une étiquette électronique 2 incorporée dans un élément en matière plastique 3, ledit élément en matière plastique étant pourvu d'une partie proéminente 6 qui, soit fait partie intégrante du corps principal contenant l'étiquette électronique dudit élément en matière plastique, soit est rapportée à l'élément en matière plastique par clipsage d'une seconde partie, l'ensemble étant intégré à une plaque de substrat organique 1 dont la face f2 supportant l'élément en matière plastique 3 contenant l'étiquette électronique 2 est au -5- moins partiellement incluse dans la partie superficielle du fromage 4. La partie proéminente 6 ressort du côté de la face fi du substrat et permet la préhension et l'élimination de l'élément en matière plastique contenant l'étiquette électronique avant commercialisation du fromage. La Figure 7 est une vue en perspective d'un support d'information I, constitué d'une plaque de substrat organique 1 associé à une étiquette électronique 2 rapportée au substrat par collage, ladite étiquette étant elle-même conditionnée sur un film-support protecteur 5 à base de plastique ou de papier dont la géométrie est conçue pour laisser dépasser à l'extérieur de la surface du substrat organique 1 une partie proéminente 6 formant une languette d'épaisseur équivalente au film-support 5, permettant la préhension et l'élimination de l'étiquette électronique associée au film-support avant commercialisation du fromage par traction sur ladite languette. Dans chacun des exemples précédemment cités, le support d'informations I conforme à l'invention comprend, d'une part un substrat organique 1 et d'autre part une étiquette électronique 2, qui est un système émetteur récepteur d'informations, assurant le transfert de l'information par contact ou par transmission à distance, notamment par transmission radiofréquences et qui peut-être avantageusement mais non exclusivement conditionnée sur un film--support à base de papier couché traité hydrophobe et/ou lipophobe ou sur un film-support à base de matière plastique alimentaire formant ainsi une structure composite couramment appelée "folio" ou bien avantageusement incorporée dans une matière plastique 3. Chacun de ces éléments assure l'une des fonctions que doit remplir le support I d'informations selon l'invention : le substrat organique 1 est compatible avec le fromage et va permettre d'assurer une liaison aisée entre le support I et ledit fromage, l'étiquette 2 est porteuse d'informations dont la programmation et la lecture s'effectuent par les moyens appropriés et assure l'identification et la traçabilité du fromage sur lequel le support I est apposé, la matière plastique 3 apportant, le cas échéant, la protection nécessaire à l'étiquette électronique 2. Dans le cadre de l'invention, le substrat organique 1 est une feuille ou une plaque en un matériau biocompatible avec le fromage sur lequel l'étiquette électronique 2 sera apposée. En effet, le support I d'informations est destiné à être au moins partiellement inclus dans la partie superficielle du fromage. Le substrat organique 1 va former avec le fromage un phénomène d'adhésion naturelle. -6- Le substrat organique 1 peut être à base de caséine, collagène, cellulose, amidon, protéine laitière, protéine animale, macromolécule d'origine végétale ou animale, matière plastique biodégradable, ou d'un de leurs dérivés ou d'un mélange de ces différents produits. Le support I d'information est destiné à être apposé sur un fromage, de sorte que, préférentiellement, le substrat organique 1 sera réalisé à base de caséine réticulée, le plus souvent additionnée d'un plastifiant tel que de la glycérine et éventuellement d'additifs nécessaires à la polymérisation de la caséine et de colorants. Comme représenté Figures 1A et 1B, cette feuille pourra être perforée de trous pour permettre une meilleure adhérence au fromage. Ce substrat organique 1 constitue pour l'essentiel la partie du support I d'informations qui va être en contact avec le fromage. Le support I d'informations conforme à l'invention est incorporé dans la partie superficielle apparente du fromage en cours de fabrication et en particulier avant son affinage. De cette manière, le substrat organique 1 se trouve retenu dans le fromage au niveau de sa surface et est donc pris dans la masse pour être définitivement fixé au fromage, à la manière d'une greffe. Conformément à l'invention, le support d'informations I comporte une étiquette électronique à radiofréquence 2, conditionnée sur un film-support adhésif ou non et qui est rapportée directement au substrat 1 par collage au moyen d'une colle ou d'un adhésif alimentaires. Avantageusement, l'étiquette électronique peut être incorporée dans une matière plastique 3, ladite matière plastique jouant le rôle de barrière protectrice étanche. Selon des variantes représentées par les Figures 2A, 2B, 3A et 3B, le substrat 1 peut revêtir différentes formes selon le type de fromage auquel il devra adhérer, et l'étiquette électronique 2 peut se présenter sous différents formats adaptés à celui du substrat 1 auquel elle sera associée. A titre d'exemple non limitatif, le substrat organique 1 peut être, soit de forme circulaire avec un diamètre, par exemple, compris entre 10 et 100 mm, plus avantageusement compris entre 45 et 60 mm, soit de forme carrée avec des côtés, par exemple, compris entre 20 et 100 mm, avantageusement compris entre 45 et 65 mm, soit de forme rectangulaire avec, par exemple, un petit côté compris entre 20 et 100 mm avantageusement compris entre 40 et 60 mm et un grand côté, par exemple, compris entre 40 et 100 mm et avantageusement compris entre 45 et 65 mm, soit de forme ovoïde avec des dimensions équivalentes à celles d'un rectangle comprises, par exemple, -7- entre 30 et 150 mm, avantageusement entre 40 et 110 mm. L'épaisseur du substrat organique 1 est par exemple comprise entre 0,1 et 10 mm, avantageusement entre 0,35 et 1,0 mm. L'étiquette électronique 2 sera, de préférence, de forme générale rectangulaire avec un petit côté, par exemple, compris entre 5 et 30mm, préférentiellement de l'ordre de 20mm et un grand côté par exemple, compris entre 5 et 50mm, préférentiellement de l'ordre de 35mm. L'étiquette électronique 2 pourra avantageusement être de forme circulaire, de diamètre compris entre 10 et 50mm, avantageusement entre 15 et 30mm, de surface pleine ou évidée en son centre afin de faciliter les échanges entre le fromage et l'air extérieur et éviter ainsi tout développement de moisissures indésirables. L'étiquette électronique peut être située sur n'importe quelle face du substrat, face supérieure fi ou face inférieure f2, la face inférieure f2 étant considérée par définition comme en contact avec le fromage, la face supérieure fl étant considérée par définition comme étant la face visible du support d'informations. De façon avantageuse, l'étiquette électronique peut être collée sur le substrat par tout moyen approprié. Il est également possible d'insérer cette étiquette électronique lors de la conception du support entre deux éléments de substrat organique à la manière d'un sandwich comme illustré Figure 4. Cette version permet de garantir les deux faces du support comme étant chacune organiquement compatible sur l'ensemble de leurs surfaces en contact avec le fromage, sans différentiation de face. Il est également possible d'utiliser en tant que moyen de fixation amovible une colle ou adhésif alimentaire repositionnables. Le support d'informations conforme à l'invention comporte de nombreux avantages. Tout d'abord, il est infalsifiable, étant donné qu'il est impossible de détacher l'étiquette électronique 2 sans dégrader le fromage ou le substrat organique 1 auquel elle est associée. Ensuite, il est inscriptible et réinscriptible de nombreuses fois, et permet d'encoder des informations destinées à assurer la traçabilité du fromage, dès le début de la fabrication dudit fromage et tout au long des différentes phases de son élaboration, directement sur les sites de production, de transformation et de stockage dudit fromage. Il présente également l'avantage de pouvoir être mis en place sur le fromage en une seule étape. Comparativement aux supports traditionnels utilisés en particulier pour le marquage des fromages et réalisés à base de plaques de caséine pré-imprimées, ce support I permet -8- d'intégrer tous les paramètres d'information relatifs à la traçabilité du fromage au cours des différentes étapes cle l'élaboration dudit fromage, en offrant la possibilité de hiérarchiser les accès à ces informations selon différents niveaux
L'invention a pour objet un support d'informations (I) destiné à être intégré au moins partiellement à la surface d'un fromage (4) pour en assurer l'identification et la traçabilité, comprenant un substrat organique (1) adapté pour être appliqué sur ledit fromage et une étiquette électronique (2) permettant d'assurer l'identification et la traçabilité du fromage, caractérisé en ce l'étiquette électronique est préalablement associée au substrat par une des faces f1 ou f2 dudit substrat, par collage au moyen d'une colle ou d'un adhésif alimentaires ou bien par encartage, sertissage, agrafage, ladite étiquette électronique pouvant être intégrée dans un élément en matière plastique (3).
Revendications 1 - Support d'informations (I) constitué par la combinaison d'un ou plusieurs éléments d'un substrat organique (1) avec une étiquette électronique (2), l'ensemble étant destiné à être apposé sur un fromage (4), afin d'en assurer l'identification et la traçabilité, caractérisé en ce que l'étiquette électronique est un système émetteur récepteur, assurant le transfert de l'information par contact ou par transmission à distance, notamment par transmission radiofréquences et en ce que le substrat est organiquement compatible pour être appliqué sur le fromage. 2 ù Support (I) selon la 1, caractérisé en ce que l'étiquette électronique (2) est constituée d'une puce électronique et d'une antenne, l'ensemble étant conditionné sur un film-support hydrophobe et/ou lipophobe autoadhésif ou non (5), ou bien incorporé dans une matière plastique (3) par surmoulage, enrobage, soudage ou collage. 3 ù Support (I) selon la 1, caractérisé en ce que l'étiquette électronique (2) est associée au substrat (1) par collage au moyen d'une colle ou d'un adhésif alimentaires repositionnables ou non, ou par un procédé mécanique d'encartage, de sertissage, d'agrafage. 4 ù Support (I) selon la 1, caractérisé en ce que l'étiquette électronique (2) est positionnée directement entre deux éléments du substrat (1), les deux éléments étant collés entre eux au moyen d'une colle ou d'un adhésif alimentaires, ou bien par action de l'humidité et de la pression combinées. 5 - Support (I) selon la 2, caractérisé en ce que l'élément en matière plastique (3) enrobant ou encapsulant l'étiquette électronique (2) ou bien le film-support protecteur (5) sur lequel ladite étiquette électronique est conditionnée, sont munis d'une partie proéminente (6) qui, soit fait partie intégrante du corps principal de l'élément en matière plastique ou du film-support protecteur, soit est rapportée à ceux-ci par tous moyens. 6 - Support (I) selon la 2, caractérisé en ce que l'élément en matière plastique (3) enrobant ou encapsulant l'étiquette électronique (2) est constitué de polypropylène, de polyéthylène ou de polychlorure de vinyle ou de toute autre matière plastique à compatibilité alimentaire.- 10 - 7- Support (I) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étiquette électronique (2) peut comporter en son centre un évidement propice à l'évacuation de l'humidité dissipée par le fromage au cours son élaboration et de son stockage. 8 ù Support (I) selon la 4 caractérisé en ce que les éléments du substrat (1), emprisonnant l'étiquette (2), peuvent être de formats et épaisseurs différents l'un part rapport à l'autre. 9 ù Support (I) selon la 1, caractérisé en ce que le substrat (1) présente une face supérieure (f1) et une face inférieure (f2) à laquelle est associée l'étiquette électronique (2), la face inférieure (f2) étant préférentiellement en contact avec le fromage. 10 ù Support (I) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le substrat organique (1) est à base de caséine, et est plus particulièrement destiné au marquage des fromages.
A,G
A01,G09
A01J,G09F
A01J 27,G09F 3
A01J 27/00,G09F 3/02
FR2889266
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE SYNCHRONISATION DE DEUX VERINS HYDRAULIQUES IDENTIQUES
20,070,202
L'invention concerne un procédé et un système de synchronisation de deux vérins hydrauliques identiques destinés à déplacer une charge parallèlement à elle même et ayant la particularité de pouvoir s'appliquer à des installations existantes. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE Les procédés et systèmes connus destinés à déplacer une charge parallèlement à elle même mettent en oeuvre: - une ou deux régulatrices de débit sur chaque vérin, finement réglées pour tenter d'obtenir des vitesses identiques avec pour inconvénient: une précision très aléatoire 10 et variable dans le temps; - un diviseur/recombineur de débit hydrostatique avec pour inconvénient: une précision de +/- 5% et un recalage obligatoire des vérins en fin de course pour effectuer un point zéro; - un diviseur de débit volumétrique avec pour inconvénient: une précision de +/- 5% au 15 mieux; - des vérins en cascade dont la section annulaire du gros vérin est strictement égale à la pleine section du petit vérin avec pour inconvénient: le point zéro est très difficile à faire par remplissage exact de la boucle de fluide mort enfermée entre les deux vérins, en outre les vérins se décalent par compression du fluide dans les tuyaux et les vérins en cas de charges très différentes avec pour inconvénient: système non applicable à des installations existantes; - la mesure électrique de la position des vérins ou de leur différence de position et exploitation de cette information pour gérer l'alimentation hydraulique de chacun des vérins (il existe de nombreuses variantes de la mesure et de son utilisation) avec pour inconvénient: un équipement coûteux, fragile et source de pannes dans les environnements difficiles. RESUME DE L'INVENTION L'invention vise à mettre en oeuvre un procédé et un système qui utilise une solution inédite et originale apte à éliminer les inconvénients susmentionnés et qui a pour effet de synchroniser deux vérins hydrauliques identiques destinés à déplacer une charge parallèlement à elle même et appartenant à un système hydraulique comprenant un distributeur hydraulique d'alimentation et un diviseur/recombineur de débit constitué d'un corps à alésage central et d'un tiroir pourvu d'une butée et d'un ressort de poussée. Elle concerne d'abord un procédé qui se caractérise essentiellement en ce qu'il consiste: a) à fixer rigidement, au moyen d'un bras, le diviseur/recombineur de débit au premier vérin, dénommé vérin maître; b) à régler la longueur de la butée contre la charge de manière à ajuster finement la position relative des deux vérins et à obtenir un angle, formé par l'axe géométrique du vérin maître et la charge, de valeur bien déterminée, dénommée valeur de réglage optimum; c) à asservir hydrauliquement en position le deuxième vérin, dénommé vérin esclave, au vérin maître au moyen du diviseur/recombineur de débit dont la butée autrement dit le tiroir, se déplace proportionnellement à la variation de l'angle susmentionné de manière à partager le débit entre les deux vérins, ou à recombiner les débits provenant des deux vérins, dans une proportion permettant de ramener, de manière continue, ledit angle à sa valeur de réglage optimum. Elle concerne ensuite le système pour la mise en oeuvre dudit procédé qui se caractérise essentiellement en ce que le diviseur/recombineur comporte, en coopération: a) sur son tiroir, trois alésages et deux bobines; b) sur son corps: - d'un côté, trois logements pourvus de clapets anti- retour destinés à réguler le sens du fluide et reliés hydrauliquement au distributeur d'alimentation; - de l'autre côté, deux paires d'ouvertures reliées hydrauliquement aux vérins. Un tel agencement réalise une véritable servo-commande hydromécanique dans laquelle le vérin esclave est asservi en position au vérin maître quelle que soit la charge sur chaque vérin. PRESENTATION DES FIGURES Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés. Sur ces dessins: - la figure 1 représente, de manière schématique, l'ensemble du système; - la figure 2 représente, en coupe longitudinale, le diviseur/recombineur de débit, en mettant en évidence le trajet du fluide dans un sens de fonctionnement des vérins; - la figure 3 représente, en coupe longitudinale, le diviseur/recombineur de débit, en mettant en évidence le trajet du fluide dans l'autre sens de fonctionnement des vérins. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le système représenté aux figures comporte essentiellement: - deux vérins hydrauliques identiques (1) et (2) destinés à déplacer une charge (3) parallèlement à elle même; - un diviseur/recombineur de débit (4) constitué d'un corps (5) à alésage central et d'un 10 tiroir (6) pourvu d'une butée réglable en longueur (7) au moyen d'un filetage (12) et d'un ressort de poussée (8) ; - un distributeur hydraulique d'alimentation (9). La procédé de synchronisation des deux vérins consiste: a) à fixer rigidement, au moyen d'un bras (10), le diviseur/recombineur de débit (4) au 15 premier vérin (1), dénommé vérin maître; b) à régler la longueur de la butée (7) contre la charge (3) de manière à ajuster finement la position relative des deux vérins (1) et (2) et à obtenir un angle (A), formé par l'axe géométrique du vérin maître (1) et la charge (3), de valeur bien déterminée, dénommée valeur de réglage optimum; c) à asservir hydrauliquement en position le deuxième vérin (2), dénommé vérin esclave, au vérin maître (1) au moyen du diviseur/recombineur de débit (4) dont la butée (7), autrement dit le tiroir (6), se déplace proportionnellement à la variation de l'angle (A) de manière à partager le débit entre les deux vérins, ou à recombiner les débits provenant des deux vérins, dans une proportion permettant de ramener, de manière continue, l'angle (A) à sa valeur de réglage optimum. Le système pour la mise en oeuvre du procédé, comporte, en coopération: a) sur son tiroir (6), trois alésages (6A) et deux bobines (6B) ; b) sur son corps (5) : - d'un côté, reliés à une entrée/sortie (P) elle même reliée hydrauliquement au distributeur d'alimentation (9), trois logements (5A), pourvus de clapets anti-retour (11), dont le logement central alimente l'alésage central (6A) du tiroir (6) et dont les deux autres sont alimentés par les deux alésages latéraux (6A) dudit tiroir (6) ; - de l'autre côté, reliées séparément à deux entrées/sorties (B) et (C) elles mêmes reliées hydrauliquement aux vérins (1) et (2), d'une part, des ouvertures (B1) et (B2) débouchant respectivement dans un alésage latéral et dans l'alésage central (6A) du tiroir (6) et, d'autre part, des ouvertures (Cl) et (C2) débouchant respectivement dans l'autre alésage latéral et dans l'alésage central (6A) du tiroir (6). Pour une même position du capteur, les fonctions division et recombinaison doivent être inversées suivant que les vérins rentrent ou sortent. La précision intrinsèque de l'appareil est maîtrisée, à la construction, par la position relative des orifices B1, B2, Cl et C2 par rapport aux arêtes des bobines du tiroir. L'incertitude totale égale la course du tiroir entre B1 obturé et C2 ouvert et B2 obturé et Cl ouvert En position moyenne, les sections de passage B2 + Cl ou B1 + C2 doivent être suffisantes pour ne pas occasionner de perte de charge exagérée sur le débit total. En respectant les règles de l'art en matière de construction de valves hydrauliques, on peut atteindre une incertitude totale de l'ordre de 2 à 3 millimètres pour des débits allant jusqu'à 50 litres/minute et des pressions pouvant atteindre 350 bars. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes, en particulier dans les types de vérin, de diviseur/recombineur de débit et de distributeur d'alimentation, sans pour cela sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé et un dispositif de synchronisation de deux vérins hydrauliques identiques (1) et (2) destinés à déplacer une charge (3) parallèlement à elle même et appartenant à un système hydraulique comprenant un diviseur/recombineur de débit (4) et un distributeur hydraulique d'alimentation (9).Le procédé selon l'invention se caractérise en ce qu'il consiste :a) à fixer rigidement, au moyen d'un bras (10), le diviseur/recombineur de débit (4) au premier vérin (1), dénommé vérin maître ;b) à régler la longueur de la butée (7) contre la charge (3) de manière à ajuster finement la position relative des deux vérins (1) et (2) et à obtenir un angle (A), formé par l'axe géométrique du vérin maître (1) et la charge (3), de valeur bien déterminée, dénommée valeur de réglage optimum ;c) à asservir hydrauliquement en position le deuxième vérin (2), dénommé vérin esclave, au vérin maître (1) au moyen du diviseur/recombineur de débit (4) dont la butée (7), autrement dit le tiroir, se déplace proportionnellement à la variation de l'angle (A) de manière à partager le débit entre les deux vérins, ou à recombiner les débits provenant des deux vérins, dans une proportion permettant de ramener, de manière continue, l'angle (A) à sa valeur de réglage optimum.
1- Procédé de synchronisation de deux vérins hydrauliques identiques (1) et (2) destinés à déplacer une charge (3) parallèlement à elle même et appartenant à un système hydraulique comprenant: - un diviseur/recombineur de débit (4) constitué d'un corps (5) à alésage central et d'un tiroir (6) pourvue d'une butée (7) et d'un ressort de poussée (8) ; - un distributeur hydraulique d'alimentation (9) ; caractérisé en ce qu'il consiste: a) à fixer rigidement, au moyen d'un bras (10), le diviseur/recombineur de débit (4) au premier vérin (1), dénommé vérin maître; b) à régler la longueur de la butée (7) contre la charge (3) de manière à ajuster finement la position relative des deux vérins (1) et (2) et à obtenir un angle (A), formé par l'axe géométrique du vérin maître (1) et la charge (3), de valeur bien déterminée, dénommée valeur de réglage optimum; c) à asservir hydrauliquement en position le deuxième vérin (2), dénommé vérin esclave, au vérin maître (1) au moyen du diviseur/recombineur de débit (4) dont la butée (7), autrement dit le tiroir (6), se déplace proportionnellement à la variation de l'angle (A) de manière à partager le débit entre les deux vérins, ou à recombiner les débits provenant des deux vérins, dans une proportion permettant de ramener, de manière continue, l'angle (A) à sa valeur de réglage optimum. 2- Système pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, caractérisé en ce que le diviseur/recombineur (4) comporte, en coopération: a) sur son tiroir (6), trois alésages (6A) et deux bobines (6B) ; b) sur son corps (5) : - d'un côté, reliés à une entrée/sortie (P) elle même reliée hydrauliquement au distributeur d'alimentation (9), trois logements (5A), pourvus de clapets anti-retour (11), dont le logement central alimente l'alésage central (6A) du tiroir (6) et dont les deux autres sont alimentés par les deux alésages latéraux (6A) dudit tiroir (6) ; - de l'autre côté, reliées séparément à deux entrées/sorties (B) et (C) elles mêmes reliées hydrauliquement aux vérins (1) et (2), d'une part, des ouvertures (B1) et (B2) débouchant respectivement dans un alésage latéral et dans l'alésage central (6A) du tiroir (6) et, d'autre part, des ouvertures (Cl) et (C2) débouchant respectivement dans l'autre alésage latéral et dans l'alésage central (6A) du tiroir (6).
F
F15
F15B
F15B 11,F15B 13
F15B 11/22,F15B 13/06
FR2894061
A1
MICRO-BOBINE MULTICOUCHES
20,070,601
Domaine technique et art antérieur La présente invention concerne une micro-bobine multicouches. La présente invention concerne également une structure à micro-bobines multicouches apte à constituer, par exemple, un actionneur électromagnétique. Des actionneurs électromagnétiques linéaires comprenant des micro-bobines monocouche distribuées dans un même plan sont connus de l'art antérieur. Le courant qui circule dans les micro-bobines est soit un courant d'impulsions qui génèrent un champ magnétique pulsé (mode vibratoire), soit un courant continu dans le but de générer une force continue. Lorsqu'une structure magnétique flexible, par exemple une lame, est placée à proximité des micro-bobines, il en résulte une force qui attire la lame mobile. Pour amplifier cette force, un aimant peut être ajouté au dispositif. La partie flexible peut dans ce cas être attirée ou repoussée. Des structures à empilements de micro-bobines pour une utilisation de capteur ou d'antenne sont également connues de l'art antérieur. De telles structures sont divulguées, par exemple, dans les brevets JP 10270852A et JP 09283335A. La résistance électrique des micro-bobines est très faible afin de permettre un fonctionnement à des fréquences de travail élevées (dans le domaine des kHz ou des Mhz). Les micro-bobines ont un petit nombre de spires (typiquement inférieur à 10) et la distance qui sépare les spires d'une même micro-bobine est grande devant la largeur d'une spire. Les structures mentionnées ci-dessus ne permettent pas de produire une force suffisante pour actionner des pièces mécaniques mobiles ou vibrantes. Cette limitation est un inconvénient. La structure à micro-bobines multicouches selon l'invention ne présente pas cet inconvénient. Exposé de l'invention En effet, l'invention concerne une micro-bobine multicouches, caractérisée en ce qu'elle comprend un empilement de N circuits imprimés, N étant un nombre entier supérieur ou égal à deux, deux circuits imprimés voisins étant séparés par une couche d'isolant électrique, chaque circuit imprimé comprenant un substrat diélectrique ayant deux faces opposées, une piste conductrice enroulée sous forme de spirale étant gravée, sur chacune des faces opposées, entre une première extrémité située en périphérie de la spirale et une deuxième extrémité située à l'intérieur de la spirale, le sens d'enroulement de la spirale située sur une première face étant opposé au sens d'enroulement de la spirale située sur la face opposée à la première face, une pastille conductrice traversant le substrat reliant électriquement les deuxièmes extrémités des spirales situées sur les deux faces opposées du substrat, un trou métallisé reliant électriquement les premières extrémités des pistes qui sont sur deux circuits imprimés voisins séparés par une couche d'isolant électrique. 3 2894061 De façon préférentielle N est égal à 4, 6, 8 ou 12. Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, la distance qui sépare les spires d'une 5 même spirale est inférieure ou égale à la largeur de la piste de la spirale. Selon une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, les spires sont hélicoïdales. Selon une autre caractéristique supplémentaire 10 de l'invention, un aimant permanent est placé au voisinage de la pastille conductrice, dans un trou formé dans le substrat diélectrique et dans la couche d'isolant électrique. Selon une autre caractéristique supplémentaire 15 de l'invention, un aimant permanent est placé, à l'extérieur de la micro-bobine, à proximité d'une spirale située en surface de l'empilement. Selon une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, une spirale comprend de 2 à 10 spires. 20 Selon une autre caractéristique supplémentaire de l'invention, la deuxième extrémité est située au centre de la spirale. L'invention concerne également une structure à micro-bobines multicouches, caractérisée en ce qu'elle 25 comprend au moins un ensemble de micro-bobines multicouches identiques selon l'invention, les micro-bobines multicouches de l'ensemble de micro-bobines étant agencées les unes à côté des autres sous forme de matrice, les substrats diélectriques de même rang des 30 empilements de circuits imprimés étant formés dans une même couche de matériau diélectrique et les couches d'isolant électrique de même rang des empilements de couches d'isolant électrique étant formées dans une même couche de matériau électriquement isolant. Selon une autre caractéristique de l'invention, pour au moins un ensemble de micro-bobines multicouches, la distance qui sépare les deuxièmes extrémités de deux spirales voisines situées dans un même plan est comprise entre 2mm et 5mm. L'invention concerne également un actionneur électromagnétique, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une structure à micro-bobines multicouches selon l'invention et des circuits d'adressage reliés par des pistes conductrice aux différentes micro-bobines multicouches. L'invention concerne également une interface tactile, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un boîtier, un ensemble de lamelles flexibles intégrées dans une structure monolithique et au moins une structure à micro-bobines multicouches selon l'invention. Dans le cas d'une interface vibrotactile, par exemple, la structure à micro-bobines multicouches selon l'invention permet d'obtenir un actionneur électromagnétique dont la fréquence de travail peut atteindre 400Hz et dont la force d'indentation est comprise entre 15 à 20mN. Ces valeurs sont données à titre d'exemple non limitatif et peuvent varier en fonction de l'application tactile. Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation préférentiel fait en référence aux figures jointes, parmi lesquelles : -les figures 1A et 1B représentent, respectivement, une vue de dessus et une vue en coupe d'une micro- bobine multicouches selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente une vue en coupe d'une micro-bobine multicouches selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 représente, à titre d'exemple, la forme des spirales d'une micro-bobine multicouches selon l'invention, sur chacune des 24 couches Cl, C2, ..., C24 qui constituent l'empilement vertical de la micro-bobine ; - la figure 4 représente une vue de dessus d'un premier exemple de structure à micro-bobines multicouches selon l'invention avec leur circuit d'adressage ; - la figure 5 représente une vue de dessus d'un deuxième exemple de structure à micro-bobines multicouches selon l'invention avec leur circuit d'adressage ; - les figures 6A et 6B représentent un exemple de réalisation d'interface tactile selon l'invention. Sur toutes les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments. Description détaillée de modes de mise en oeuvre de l'invention Les figures 1A et 1B représentent, respectivement, une vue de dessus et une vue en coupe 30 d'une micro-bobine multicouches selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 1B est une vue en coupe selon l'axe AA de la figure 1A. La micro-bobine multicouches est constituée d'un empilement de N circuits imprimés I (cf. figure 1B où N = 4), deux circuits imprimés voisins étant séparés par une couche d'isolant électrique E. Chaque circuit imprimé I est constitué d'un substrat diélectrique S ayant deux faces opposées sur lesquelles sont gravées des pistes P enroulées, sous forme de spirale, entre une première extrémité située en périphérie de la spirale et une deuxième extrémité située à l'intérieur de la spirale. La deuxième extrémité située à l'intérieur de la spirale est préférentiellement le centre de la spirale. Les spirales peuvent être de forme hélicoïdale comme cela est représenté sur la figure 1A. Elle peuvent également avoir d'autres formes, telles que, par exemple, des formes à base de carrés ou de rectangles. Chaque piste P gravée sur une face de substrat diélectrique S constitue une micro-bobine élémentaire. Une micro-bobine multicouches qui comprend N circuits imprimés I comprend ainsi 2N micro-bobines élémentaires distribuées, respectivement, sur 2N couches différentes. Chaque micro-bobine élémentaire est constituée d'une piste conductrice (par exemple en cuivre) qui comprend M spires (par exemple, M = 4 sur la figure 1A). La piste conductrice a, par exemple, une largeur de 120pm et l'espace qui sépare deux spirales voisines est égal à 120pm. L'épaisseur du conducteur est, par exemple, égale à 35pm. Les deuxièmes extrémités des spirales de deux micro-bobines élémentaires qui sont de part et d'autre d'un même substrat S de circuit imprimé sont électriquement reliées par une pastille conductrice PM qui traverse le substrat de part en part. La pastille conductrice PM a, préférentiellement, une forme de cylindre de section circulaire dont le diamètre est, par exemple, égal à 250pm. D'autres formes sont également possibles, par exemple à section carrée ou rectangulaire. Des trous traversants tl, t2, t3 situés en périphérie de la micro-bobine multicouches établissent d'autres connexions électriques entre les micro-bobines élémentaires. Les micro-bobines élémentaires qui sont situées sur deux circuits imprimés voisins I et qui sont séparées par une même couche d'isolant électrique E sont ainsi électriquement reliées entre elles. A cette fin, le trou tl relie électriquement les micro-bobines élémentaires des niveaux 2 et 3, le trou t2 relie électriquement les micro-bobines élémentaires des niveaux 4 et 5 et le trou t3 relie électriquement les micro-bobines élémentaires des niveaux 6 et 7. Un courant qui entre dans la micro-bobine de niveau 1 (couche Cl) parcourt alors ensuite, successivement, les micro-bobines des niveaux 2 à 8 (couche C2 à C8). Le sens d'enroulement de la micro-bobine élémentaire placée sur une première face d'un substrat S est opposé au sens d'enroulement de la micro-bobine élémentaire placée sur la face opposée du substrat S. Par sens d'enroulement d'une micro-bobine élémentaire, il faut entendre le sens défini, quand on parcourt la spirale de la micro-bobine vue de dessus, de la première extrémité de la spirale vers la deuxième extrémité de la spirale. Il s'ensuit que le courant parcourt les micro-bobines élémentaires toujours dans le même sens. Il est en effet important que le courant parcourre les micro-bobines élémentaires toujours dans le même sens car, alors, les champs magnétiques créés s'additionnent. D'autres connexions électriques que les connexions décrites ci-dessus sont également possibles entre les micro-bobines élémentaires, les conditions essentielles à respecter étant qu'aucune micro-bobine élémentaire ne soit court-circuitée et que le courant qui parcourt les différentes micro-bobines élémentaires circule dans le même sens pour toutes les micro- bobines. Dans l'exemple des figures 1B et 2, la micro-bobine multicouches de l'invention comprend huit micro-bobines élémentaires empilées les unes sur les autres, chaque micro-bobine élémentaire contenant un nombre de spires égal à quatre. Le nombre total de spires par micro-bobine multicouches est en conséquence égal à 32. On remarquera qu'il n'y a pas, dans le mode de réalisation des figures 1A et 1B, de trou central situé au milieu des micro-bobines et donc pas d'aimant plongeant dans la structure. Ce mode de réalisation permet avantageusement de réaliser une très bonne intégration par rapport à un système où l'aimant est plongeant. En effet toute la surface de la bobine contient alors des spires, ce qui, d'une part, augmente la force de l'actionneur électromagnétique, et, d'autre part, simplifie l'assemblage dans le cas d'une interface où tous les aimants sont fixés sur des lames flexibles et doivent être insérés dans le circuit simultanément. La figure 2 représente un mode de réalisation de l'invention dans lequel un aimant plonge dans la micro-bobine multicouches. Dans ce cas, un trou placé au voisinage des pastilles conductrices PM traverse toute l'épaisseur de la micro-bobine multicouches et un aimant A est placé dans le trou. Le trou est situé, par exemple, entre les pastilles conductrices et les premières spires des différentes spirales. Toutes choses égales par ailleurs, les spires ne sont alors ici plus symétriques par rapport au centre de la spirale. La figure 3 représente, à titre d'exemple, la forme des spirales d'une micro-bobine multicouches selon l'invention, sur chacune des 24 couches Cl, C2, C24 qui constituent l'empilement vertical de la micro-bobine. Les spirales des différentes couches sont vues de dessus. Pour la micro-bobine de la couche Cl, le courant qui entre par la première extrémité située en périphérie de la spirale est dirigé vers la deuxième extrémité située à l'intérieur de la spirale en suivant, par exemple, le sens de rotation des aiguilles d'une montre. Pour la micro-bobine de la couche C2, le courant entre par la deuxième extrémité de la micro-bobine et se dirige vers la périphérie de la micro- bobine en suivant également le sens des aiguilles d'une montre. Le courant circule ainsi, alternativement, de la périphérie vers l'intérieur et de l'intérieur vers la périphérie des micro-bobines élémentaires successives de l'empilement. Le courant parcourt toutes les micro-bobines élémentaires de l'empilement toujours dans le même sens qui est ici, par exemple, le sens des aiguilles d'une montre. La figure 4 représente une vue de dessus d'un premier exemple de structure à micro-bobines multicouches selon l'invention. La structure est constituée d'une matrice de 8x8 micro-bobines multicouches, chaque micro-bobine multicouches étant répartie, par exemple, sur huit couches. Chaque micro-bobine multicouches est inscrite dans un hexaèdre de section carrée. Quatre trous traversants t délimitent l'hexaèdre dans lequel est inscrite la micro-bobine multicouches. Les trous traversants t établissent les connexions électriques entre les micro-bobines élémentaires, comme représenté, par exemple, sur les figures 1B et 2. Comme cela a été mentionné ci-dessus, dans le cas d'un circuit imprimé de huit couches, trois trous traversants sont suffisants pour assurer les connexions électriques entre micro-bobines élémentaires d'une même micro-bobine multicouches. La distance D qui sépare, de centre à centre, deux micro-bobines élémentaires voisines situées sur une même couche est, par exemple, comprise entre 2 et 5mm. Des circuits d'adressage Al, A2 sont reliés aux micro-bobines par des pistes conductrices pi (i=l, 2, 6). La figure 5 représente une vue de dessus d'un deuxième exemple de structure à micro-bobines multicouches selon l'invention. La structure comprend cinq blocs matriciels de micro-bobines multicouches B1-B5. Chaque bloc matriciel comprend une matrice de micro-bobines multicouches et des circuits d'adressage associés. Un premier bloc matriciel B1 comprend 8x8 micro-bobines multicouches, chaque micro-bobine multicouches étant répartie sur 24 couches, la distance D1 séparant, de centre à centre, deux micro-bobines élémentaires voisines situées dans un même plan étant égale, par exemple, à 3,5mm. Deux blocs matriciels B2 et B3 comprennent, chacun, 8x8 micro-bobines, chaque micro-bobine étant répartie sur 24 couches, la distance D2 séparant, de centre à centre, deux micro-bobines élémentaires voisines situées dans un même plan étant égale, par exemple, à 2,5mm. Deux blocs matriciels B4 et B5 comprennent 4x2 micro-bobines, chaque bobine étant répartie sur 24 couches, la distance séparant, de centre à centre, deux micro-bobines élémentaires voisines situées dans un même plan étant aussi égale, par exemple, à 2,5mm, ce qui correspond aux spécifications d'un module d'affichage en Braille pour les déficients visuels. Chaque micro-bobine élémentaire du bloc B1 comprend cinq spires et chaque micro-bobine élémentaire des blocs B2-B5 comprend trois spires. Les blocs B4 et B5 constituent des modules brailles. Avantageusement, du fait de la technologie de type circuit imprimé utilisée, les interfaces tactiles selon l'invention sont compacts, de faibles coûts et adaptés à une production en série. Les figures 6A et 6B représentent un exemple de réalisation d'interface tactile selon l'invention. La figure 6A est une vue éclatée de l'interface tactile, alors que la figure 6B en est une vue assemblée. L'interface tactile comprend un ensemble 1 de lamelles flexibles intégrées dans une structure monolithique, un ensemble 2 d'aimants permanents, une matrice support 3, un capot supérieur 4, un ensemble de micro-bobines multicouches 5 muni de connecteurs 6 et un capot inférieur 7. La matrice support 3 comprend des cavités aptes à recevoir les aimants permanents. La couche monolithique de lamelles flexibles, sur laquelle les aimants permanents sont fixés, est elle-même fixée sur l'ensemble de micro-bobines multicouches 5. Les connecteurs 6 permettent d'alimenter la matrice de micro-bobines. Le temps d'assemblage d'un tel système est avantageusement réduit ainsi que sa complexité. La figure 6B représente une vue du système assemblé
L'invention concerne une micro-bobine multicouches qui comprend un empilement de N circuits imprimés (I), N étant un nombre entier supérieur ou égal à deux, chaque circuit imprimé (I) comprenant un substrat diélectrique (S) ayant deux faces opposées, une piste conductrice (P) enroulée sous forme de spirale étant gravée, sur chacune des faces opposées, entre une première extrémité située en périphérie de la spirale et une deuxième extrémité située au centre de la spirale, le sens d'enroulement de la spirale située sur une première face étant opposé au sens d'enroulement de la spirale située sur la face opposée, une pastille conductrice (PM) traversant le substrat (S) reliant électriquement les centres des spirales situées sur les deux faces opposées du substrat, un trou métallisé (t1, t2, t3) reliant électriquement les premières extrémités des pistes qui sont sur deux circuits imprimés voisins.Application aux interfaces tactiles.
1. Micro-bobine multicouches, caractérisée en ce qu'elle comprend un empilement de N circuits imprimés (I), N étant un nombre entier supérieur ou égal à deux, deux circuits imprimés voisins étant séparés par une couche d'isolant électrique (E), chaque circuit imprimé (I) comprenant un substrat diélectrique (S) ayant deux faces opposées, une piste conductrice (P) enroulée sous forme de spirale étant gravée, sur chacune des faces opposées, entre une première extrémité située en périphérie de la spirale et une deuxième extrémité située à l'intérieur de la spirale, le sens d'enroulement de la spirale située sur une première face étant opposé au sens d'enroulement de la spirale située sur la face opposée à la première face, une pastille conductrice (PM) traversant le substrat (S) reliant électriquement les deuxièmes extrémités situées à l'intérieur des spirales situées sur les deux faces opposées du substrat, un trou métallisé (t1, t2, t3) reliant électriquement les premières extrémités des pistes qui sont sur deux circuits imprimés voisins séparés par une couche d'isolant électrique (E). 2. Micro-bobine multicouches selon la 1, dans laquelle la distance qui sépare les spires d'une même spirale est inférieure ou égale à la largeur de la piste de la spirale. 3. Micro-bobine multicouches selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les spires sont hélicoïdales. 4. Micro-bobine multicouches selon la 1, dans laquelle un aimant permanent (A) est placé au voisinage de la pastille conductrice (PM), dans un trou formé dans le substrat diélectrique (S) et dans la couche d'isolant électrique (E). 5. Micro-bobine multicouches selon la 1, dans laquelle un aimant permanent (A) est placé à l'extérieur de la micro-bobine, à proximité d'une spirale située en surface de l'empilement. 6. Micro-bobine multicouches selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle N e [4, 6, 8, 12]. 7. Micro-bobine multicouches selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle une spirale comprend entre 2 à 10 spires. 8. Micro-bobine multicouches selon l'une 25 quelconque des précédentes dans laquelle la largeur de la piste est sensiblement égale à 120pm, et l'épaisseur de la piste sensiblement égale à 35 }gym. 9. Micro-bobine multicouches selon l'une 30 quelconque des précédentes, dans 20laquelle la deuxième extrémité est située au centre de la spirale. 10. Structure à micro-bobines multicouches, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ensemble de micro-bobines multicouches identiques selon l'une quelconque des précédentes, les micro-bobines multicouches de l'ensemble de micro-bobines étant agencées les unes à côté des autres sous forme de matrice, les substrats diélectriques (S) de même rang des empilements de circuits imprimés étant formés dans une même couche de matériau diélectrique et les couches d'isolant électrique (E) de même rang des empilements de couches d'isolant électrique étant formées dans une même couche de matériau électriquement isolant. 11. Structure à micro-bobines multicouches selon la 10, dans laquelle, pour au moins un ensemble de micro-bobines multicouches, la distance qui sépare les extrémités situées à l'intérieur de la spirale de deux spirales voisines situées dans un même plan est comprise entre 2mm et 5mm. 12. Actionneur électromagnétique, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une structure à micro-bobines multicouches selon l'une des 10 ou 11 et des circuits d'adressage (Al, A2) reliés par des pistes (pi) aux différentes micro-bobines multicouches.16 13. Interface tactile, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un boîtier, un ensemble de lamelles flexibles intégrées dans une structure monolithique et au moins une structure à micro-bobines 5 multicouches selon la 10 ou 11.
H,B
H01,B81,H05
H01F,B81B,H05K
H01F 17,B81B 3,H05K 3
H01F 17/00,B81B 3/00,H05K 3/46